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CA Toulouse 31 CCI

Annual Report (ESEF) Mar 21, 2025

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TOULOUSE 31

RAPPORT FINANCIER ANNUEL

Au 31 décembre 2024


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TABLE DES MATIERES

PARTIE 1 – PRESENTATION DE LA CAISSE REGIONALE

____________ 4

1.1. Banque coopérative et mutualiste

___________ 5

1.2. La politique de diversité appliquée aux membres du conseil d’administration

______ 6

1.3. Notre modèle d’affaire

________ 7

PARTIE 2 – RAPPORT DE DURABILITE

__________ 8

1. INFORMATIONS GENERALES

_________ 11

1.1. BASE DE PREPARATION DES DECLARATIONS

________ 11

1.2. GOUVERNANCE DE LA DURABILITE

_________ 13

1.3. STRATEGIE DE DURABILITE

__________ 19

1.4. GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

_______ 26

2. RESPONSABILITE EN MATIERE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

____ 47

2.1. GOUVERNANCE

____________ 47

2.2. STRATEGIE

________ 47

2.3. ACTIONS ET RESSOURCES EN RAPPORT AVEC LES POLITIQUES GROUPE EN MATIERE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

___________ 49

2.4. MESURES DE PERFORMANCE

________ 56

3. RESPONSABILITE SOCIALE

_________ 93

3.1. EFFECTIFS DE L’ENTREPRISE

_________ 93

3.2. CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX

______ 120

4. RESPONSABILITE EN MATIERE DE CONDUITE DES AFFAIRES

_____ 130

4.1. ASSURER LE RESPECT DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES ET PROFESSIONNELLES

130

4.2. RELATION FOURNISSEURS ET PRATIQUES EN MATIERE DE DELAIS DE PAIEMENT

__ 137

PARTIE 3 – GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

_________ 153

3.1 Préparation et organisation des travaux du conseil

_______ 154

3.2. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité dans le domaine des augmentations de capital

_______ 192

3.3. Modalités de participations à l’Assemblée Générale

________ 192

PARTIE 4 – EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT 2024

_____ 195

4.1 La situation économique

_______ 196

4.2 Analyse des comptes consolidés

_______ 208

4.3 Analyse des comptes individuels

_______ 215

4.4 Capital social et sa rémunération

______ 219

4.5 Autres filiales et participations

_______ 220

4.6 Tableau des cinq derniers exercices

___________ 221

4.7 Evénements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe Caisse régionale Toulouse

____________ 221

4.8 Informations diverses

_______ 222

PARTIE 5 – FACTEURS DE RISQUES ET INFORMATIONS PRUDENTIELLES

___ 233

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5.1 Informations prudentielles

234

5.2 Facteurs de risques

234

5.3 Gestion des risques

262

PARTIE 6 – COMPTES CONSOLIDES

339

CADRE GENERAL

344

Présentation juridique de l’entité

344

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

344

Relations internes au Crédit Agricole

345

Informations relatives aux parties liées

349

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

350

COMPTE DE RESULTAT

350

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

351

BILAN ACTIF

352

BILAN PASSIF

353

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

354

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

356

NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

359

  1. Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 359
  2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période 399
  3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture 400
  4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 439
  5. Informations sectorielles 449
  6. Notes relatives au bilan 450
  7. Avantages au personnel et autres rémunérations 472
  8. Contrats de location 478
  9. Engagements de financement et de garantie et autres garanties 481
  10. Reclassements d’instruments financiers 483
  11. Juste valeur des instruments financiers 484
  12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2024 495
  13. Participations et entités structurées non consolidées 500
  14. Événements postérieurs au 31 décembre 2024 505

PARTIE 7 : ETATS FINANCIERS INDIVIDUELS

513

BILAN AU 31 DECEMBRE 2024

517

HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 2024

519

COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2024

520

PARTIE 8 : INFORMATIONS GENERALES

596

Texte des résolutions présentées à l’Assemblée générale

602

PARTIE 9 : ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION FINANCIERE

612

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PARTIE 1 – PRESENTATION DE LA CAISSE REGIONALE


Le Credit Agricole Toulouse 31

UNE BANQUE COOPERATIVE ET MUTUALISTE

Le Credit Agricole Toulouse 31 est une banque cooperalive de plein exercice par son statut, sa gouvernance et sa finalite. Cest une banque mutualiste par ses valeurs:

NOTRE RAISON D'ETRE

NOS VALEURS

Etre createur de liens acteur et facilitateur pour tous d'un avenir durableSolidariteResponsabiliteProximite

NOTRE ORGANISATION

STRUCTURE COOPERATIVE ENTREPRISE COMMERCIALE
202 698 405 940
societaires clients
420 1365
administrateurs Haute-
43 Caronne
Caisses locales 87
Conseil dadministration agences de proximite
de la Caisse regionale Direction
de la Caisse regionale

Banque de proximite multicanal, notre modele de distribution permet a nos clients a tout moment de choisir le mode dintervention qui leur convient le mieux : acces aux services bancaires en ligne OU en agence:

1.1. Banque coopérative et mutualiste

Le Crédit Agricole Toulouse 31 est une société de personnes dont le capital est détenu par ses clients sociétaires, qui participent à sa gestion de façon démocratique, c’est-à-dire que, quelque soit le montant de leurs parts sociales, tous les sociétaires ont le même poids lors du vote à l’Assemblée générale de leur Caisse locale sur le principe de un Homme une Voix.

Le Crédit Agricole Toulouse 31 est dirigé par une gouvernance bicéphale, avec à sa tête un Président élu et un Directeur Général nommé. Cette gouvernance s’appuie sur deux structures complémentaires : le Comité de direction emmené par le Directeur Général qui propose les orientations stratégiques et assure le pilotage opérationnel de la Caisse régionale, et le Conseil d’administration, emmené par le Président, qui valide et contrôle la mise en œuvre de la stratégie.

UNE POLITIQUE DIVERSITE APPLIQUEE AUX MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Conformement aux dispositions du Code monetalre et financier, un Comite des nominations ete cree au Sein du Credit Agricole Toulouse 31. Ce Comite est compose de 5 administrateurs membres du Conseil d'Administration: Il contribue a l'elaboration de Ia politique de diversite appliquee aux membres du Conseil d'Administration.

Par ailleurs bien que les textes actuels relatifs à la feminisation des conseils ne couvrent pas le monde des cooperatives dans un souci de representativite de la societe et dequilibre des genres le Comite des nominations de la Caisse regionale du Credit Agricole Toulouse 31 a fixe des objectifs en Ia matiere, souhaitant augmenter Ia part des femmes au sein du Conseil; soit un objectif de 40 %. Cet objectif a ete atteint en 2024 le taux de feminisation du Conseil d'Administration seleve a 40%.

PERSPECTIVES : LE NOUVEAU PLAN STRATEGIQUE IMPULSION 2027

Ce nouveau plan strategique portera Ia Caisse regionale au cours des 2 prochaines annees: s'inscrit pleinement dans Ia continuite des 2 precedents projets d'Entreprise avec la volonte de capitaliser sur l'ensemble des investissements et des reussites engages. Il constitue egalement un nouvel elan dans un contexte de profondes transformations:

Impulsion 2027 repose sur 3 ambitions cles: etre plus fort, etre plus rentable et etre plus utile: En effet le Credit Agricole Toulouse 31 souhaite deployer tout son potentiel afin d'etre une banque rentable; durable et innovante, au service de son territoire et des Haut-Garonnais et egalement d'asseoir sa position d'acteur incontournable du paysage financier et economique de la Haute-Garonne et au-dela un acteur central de la societe:

Ce nouveau plan strategique s'organisera autour de 4 territoires d'actions:

  • L'Humain; c'est-a-dire les femmes et les hommes de l'Entreprise, Co equipiers; Managers et Elus qui constituent le coeur de notre identite.
  • Les Technologies et le Digital qui doivent contribuer plus fortement à ameliorer la relation avec les clients et plus largement la qualite des services offerts.
  • L'evolution de notre modele relationnel; mixant toujours plus relation physique et opportunites digitales; afin d'intensifier la proximite avec tous les clients.
  • La performance rentable et durable gage des investissements futurs tout particulierement ceux necessaires à l'accompagnement des transitions des clients.

1.2. La politique de diversité appliquée aux membres du conseil d’administration


MODELE D'AFFAIRES

NOS RESSOURCES

NOTRE CAPITAL HUMAIN

1365 Collaborateurs 420 administrateurs

NOTRE ANCRAGE

43 Caisses locales 07 agences de proximité 355 automates 67 relais CA

LES FILIALES DU CREDIT AGRICOLE

CA Assurances CA Technologies et Services Amundi CA Consumer Finance CA Immobilier CA Leasing & Factoring CACIB CA Titres CA Payment Services CAMCA CA Santé et Territoires CA Transitions et Energies

NOTRE CAPITAL FINANCIER

Capital social de la Caisse régionale 73 446 176 €
Capital social des 43 Caisses Locales cumulées 140 145 983 €

NOTRE PRESENCE DIGITALE

Sites Internet dédiés aux différentes clientèles Des appli (Ma banque; Ma banque Proz) Point Passerelle Village by CA La Fondation d'Entreprise

NOTRE CREATION DE VALEUR

Banque universelle de proximité, 485 940 clients dont 202 698 sociétaires nous font confiance dont notamment

  • 82% clients particuliers;
  • 8% professionnels (ETI, PME, artisans; professions libérales)
  • 59 entreprises;
  • 2% agriculteurs

Nos métiers

Nos métiers sont complémentaires pour apporter le meilleur de la banque à nos clients, quels que soient leurs projets, leur localisation, leur situation;

Nos domaines d'activité clés

Banque Assurance Immobilier

Nos produits et services

  • Epargne / Crédit
  • Services bancaires
  • Assurance de biens et de personnes
  • Assurance-vie et prévoyance
  • Promotion immobilière
  • Financements spécialisés

Nos résultats

754 nouveaux sociétaires 297 794 contrats en assurance (biens et personnes)
258,1 M€ de PNB 12 157 M€ d'encours de crédit
56,5 M€ de résultats 16 704 M€ d'encours d'épargne
280,15 M€ d'encours livret engagé sociétaire

1.3. Notre modèle d’affaire


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PARTIE 2 – RAPPORT DE DURABILITE


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SOMMAIRE

1. Informations générales

1.1. Base de préparation des déclarations

1.1.1.Base générale de préparation des déclarations relatives à la durabilité

1.1.2.Publication d'informations relatives à des circonstances particulières

1.2. Gouvernance de la durabilité

1.2.1.Conseil d'administration

1.2.1.1. Composition et diversité du Conseil d’administration

1.2.1.2. Compétences du Conseil d'administration

1.2.1.3. Rôle du Conseil d'administration dans la surveillance des impacts, risques et opportunités

1.2.2.Gouvernance exécutive

1.2.3.Indicateurs liés au Conseil d’administration et aux organes de direction

1.2.4.Intégration des resultats en matière de durabilité dans les systemes d’incitation

1.2.5.Déclaration sur la vigilance raisonnable

1.2.6.Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

1.3. Stratégie de durabilité

1.3.1.Stratégie, modèle économique et chaine de valeur

1.3.1.1. Stratégie générale et modèle économique de la Caisse régionale Toulouse 31

1.3.1.2. Chaine de valeur de la Caisse régionale Toulouse 31

1.3.2.Intérêts et points de vue des parties prenantes

1.3.2.1. Principales parties prenantes de la Caisse régionale Toulouse 31

1.3.2.2. Coopération de la Caisse régionale Toulouse 31 avec ses parties prenantes

1.3.2.3. Modalités d’organisation de la coopération de la Caisse régionale Toulouse 31 avec ses parties prenantes

1.3.2.4. Finalité et l’impact de la coopération de la Caisse régionale Toulouse 31 avec ses parties prenantes

1.3.3.Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

1.4. Gestion des impacts, risques et opportunités

1.4.1.Description des processus d'identification et d'évaluation des impacts, risques et opportunités matériels

1.4.1.1. Description générale

1.4.1.2. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés au changement climatique

1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

1.4.1.4. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels en matière de conduite des affaires

1.4.2.Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l’entreprise

2. Responsabilité en matière de changement climatique

2.1. Gouvernance

2.2. Stratégie

2.2.1.Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

2.2.2.Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique

2.3.Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique

2.3.1.Accompagnement de tous les clients

2.3.2.Plans d’actions sectoriels

2.3.3.Empreinte de fonctionnement

2.3.4.Contribution volontaire à la neutralite carbone

2.3.5.Gestion des risques

2.4. Mesures de performance

2.4.2.Consommation d’énergie et mix énergétique

2.4.3.Emissions brutes de GES des périmetres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

2.4.4.Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone

2.4.5.Tarification interne du carbone

2.4.6.Informations publiées sur les activités liées à la taxonomie européenne

3. Responsabilité sociale

3.1. Effectifs de l’entreprise

3.1.1.Stratégie


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3.1.1.1. Le projet humain, un levier majeur pour porter les ambitions du Groupe Crédit Agricole

93

3.1.1.2. Les différents axes de la politique RH

93

3.1.1.3. Management et gouvernance des impacts, risques et opportunités au sein de la filière RH

94

3.1.1.4. Effectifs

94

3.1.2. Politiques, plans d’actions et ressources mobilisés dans le cadre de la politique RH

97

3.1.2.1. Développement du capital humain

97

3.1.2.2. Dialogue social

100

3.1.2.3. Diversités

101

3.1.2.4. Environnement de travail

104

3.1.2.5. Performance et rémunérations

107

3.1.3. Eléments quantitatifs 2024 et cibles

110

3.1.3.1. Couverture des négociations collectives et dialogue social

110

3.1.3.2. Diversité

111

3.1.3.3. Salaires decents

112

3.1.3.4. Handicap

113

3.1.3.5. Indicateurs de la formation et du développement des compétences

113

3.1.3.6. Indicateurs de santé et de sécurité

115

3.1.3.7. Indicateurs de rémunération

117

3.1.3.8. Cas, plaintes et impacts graves en matière de droits de l’homme

119

3.2. Consommateurs et utilisateurs finaux

120

3.2.1. Stratégie

120

3.2.1.1. Intérêts et points de vue des parties prenantes

121

3.2.1.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique

121

3.2.2. Politiques et plans d’action

124

3.2.2.1. Accessibilité des offres

124

3.2.2.2. Cybersécurite et lutte contre la cybercriminalité

126

3.2.2.3. Protection de la clientèle

128

3.2.2.4. Protection des données personnelles

129

3.2.3. Indicateurs et objectifs

129

4. Responsabilite en matière de conduite des affaires

130

4.1. Assurer le respect des obligations réglementaires et professionnelles

130

4.1.1. Gouvernance

130

4.1.2. Stratégie en matière de conformité

130

4.1.3. Cadre réglementaire

130

4.1.4. Politiques, objectifs et ambitions, impacts, risques et opportunités et leur champ d’application

130

4.1.4.1. Promotion d’une culture éthique

131

4.1.4.2. Prévention des conflits d’intérêts

133

4.1.4.3. Lutte contre la corruption

133

4.1.4.4. Protection des lanceurs d’alerte

134

4.1.4.5. Lutte contre la délinquance financière

136

4.1.4.6. Prévention des abus de marché

137

4.2. Relation fournisseurs et pratiques en matière de délais de paiement

137

4.2.1. Stratégie

137

4.2.1.1. Cadres et références externes

137

4.2.1.2. Contexte interne

137

4.2.1.3. Impacts, risques et opportunités

138

4.2.2. Gouvernance

138

4.2.3. Objectifs

138

4.2.4. Champ d’application

138

4.2.5. Plans d’action

139

4.2.5.1. Adopter un comportement responsable dans la relation avec les fournisseurs

139

4.2.5.2. Contribuer à la compétitivité économique de l'écosysteme

139

4.2.5.3. Veiller en permanence à la qualité des relations avec les fournisseurs

140

4.2.5.4. Intégrer les aspects environnementaux et sociétaux dans nos achats

141

4.2.5.5. Agir pour la transition vers une économie bas carbone

143

4.2.6. Indicateurs et cibles

143

4.2.6.1. Pratiques en matière de paiement

143

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1. INFORMATIONS GENERALES

1.1. BASE DE PREPARATION DES DECLARATIONS

1.1.1. BASE GENERALE DE PREPARATION DES DECLARATIONS RELATIVES A LA DURABILITE

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, grand groupe tel que défini à l’article L.230-2 du code du Commerce, établit la présente déclaration relative à la durabilité sur base consolidée. Le périmètre des informations relatives à la durabilité sur base consolidée est le même que celui utilisé pour les états financiers consolidés à l’exception de la société Grand Sud-Ouest Capital, entité sur laquelle la Caisse régionale Toulouse 31 n’exerce pas un contrôle exclusif. Les opérations propres de la Caisse régionale Toulouse 31 sont définies comme celles portant sur l’organisme central et ses établissements affiliés constituant « l’entité de reporting » - et ses filiales sur lesquelles elle exerce, directement ou indirectement, un contrôle exclusif selon la norme IFRS 10. Les coentreprises, activités conjointes et entreprises associées que l’organisme central et ses établissements affiliés détient directement ou indirectement sont incluses au cas par cas dans la chaîne de valeur. Les filiales détenues exclusivement mais non intégrées dans le périmètre de consolidation car elles sont non significatives d’un point de vue financier, ont été analysées du point de vue de la matérialité d’impact afin de conclure si elles doivent être prises en compte dans la déclaration relative à la durabilité sur base consolidée. Les structures intégrées dans les états financiers consolidés mais non intégrés dans les états de durabilité ont également fait l’objet de cette évaluation, à l’exception de GSOC qui n’a pas été inclus dans le processus d’analyse de double matérialité. Ces analyses ont permis de conclure que ces filiales ne présentent pas de caractère significatif pour les informations en matière de durabilité. Le reporting Taxonomie est produit sur la base du périmètre de consolidation prudentielle, tel que requis par le Règlement délégué 2021/2178. Au 31 décembre 2024, la Caisse régionale Toulouse 31 ne détient pas de société contrôlée exclusivement exemptée d’établir une déclaration relative à la durabilité. Par ailleurs, l'état de durabilité couvre l'ensemble de la chaîne de valeur en amont et en aval telle que définie dans la partie « 1.3.1.2 Chaîne de valeur de la Caisse régionale Toulouse 31 ».

1.1.2. PUBLICATION D'INFORMATIONS RELATIVES A DES CIRCONSTANCES PARTICULIERES

Le présent rapport a été préparé conformément aux obligations fixées par la transposition en droit français de la directive européenne relative à la publication des informations en matière de durabilité (dite Directive « CSRD » 2022/2464/UE) et du règlement européen 2020/852 du 18 juin 2020 (dit règlement « Taxonomie »). La préparation des informations de durabilité a été réalisée dans un contexte d’incertitudes quant à l’interprétation des textes pour les acteurs du secteur financier, représentés par les métiers de financement, d’assurance ou de gestion d’actif au sein du groupe, en lien avec les différents relais au sein de la Caisse régionale. S’agissant d’un premier exercice de mise en œuvre de la directive CSRD, la Caisse régionale Toulouse 31, par l’intermédiaire du Groupe, s’est trouvée confrontée à l’absence de référentiels établis, à la non-disponibilité de certaines données et à la difficulté de collecte d’informations, notamment sur sa chaîne de valeur. Dans ce contexte, la Caisse régionale Toulouse 31 s’est attachée à respecter les exigences des ESRS en vigueur à la date d’établissement des états de durabilité, en s’appuyant sur les données à sa disposition dans les délais impartis à sa préparation.

ANALYSE DE DOUBLE MATERIALITE

Concernant l’analyse de double matérialité, et plus particulièrement celle liée à la chaîne de valeur, la Caisse régionale Toulouse 31 a été confrontée à des limites liées à la disponibilité des données, au degré de maturité des méthodologies d’évaluation et à leur capacité à couvrir la diversité de nos activités. Des hypothèses, projections et approximations structurantes, détaillées dans les sections pertinentes du rapport, ont été utilisées. Cette analyse fera l’objet d’une réévaluation lors des exercices futurs, en fonction de l’évolution du cadre (méthodologie, données disponibles, autres évolutions réglementaires impactant des acteurs de la chaîne de valeur) et, le cas échéant, des normes sectorielles, notamment sur les thèmes Nature (voir section 1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matérielles liés aux autres thématiques environnementales).

INFORMATIONS PRESENTEES DANS LE RAPPORT

Pour l’ensemble des informations figurant dans ce rapport, la Caisse régionale Toulouse 31, au travers des dispositifs Groupe, a retenu des approches applicables dès le premier exercice, en utilisant des méthodologies et des estimations pour plusieurs catégories de données, notamment celles relatives à la chaîne de valeur, comme le calcul des émissions de gaz à effet de serre. Lorsqu’une estimation a été utilisée, une mention spécifique le précise dans le paragraphe où la donnée est publiée. Par exemple, concernant les émissions de gaz à effet de serre, les informations nécessaires à la compréhension des données se trouvent en section 2.4.1. « Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales GES », à la suite du tableau « Emissions totales de GES ventilées par scope 1 et 2 et les émissions significatives de scope 3 ».

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PLAN DE TRANSITION

Les informations relatives aux conditions spécifiques de publication relatives au Plan de transition sont présentées dans la section 2.1.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.

TAXONOMIE EUROPEENNE

Les informations figurant dans le paragraphe « Méthodologie de détermination des actifs alignés » de la section 2.4.5 Informations publiées sur les activités liées à la taxonomie européenne présentent les principales hypothèses méthodologiques retenues par le Groupe Crédit Agricole pour apprécier notamment l’alignement des prêts accordés aux particuliers. Par ailleurs, à l’avenir, pour tenir compte des meilleures pratiques et recommandations de place ainsi qu’une meilleure connaissance de ces nouvelles dispositions réglementaires et normatives, la Caisse régionale Toulouse 31, par l’intermédiaire du groupe, pourra être amenée à faire évoluer certaines pratiques de reporting et de communication, ainsi que le dispositif de contrôle interne relatif à la production des informations relatives à la Taxonomie européenne, dans une démarche d’amélioration continue.

DISPONIBILITE DES DONNEES N-1

Les périmètres couverts par les états de durabilité et la déclaration de performance extra financière (DPEF) diffèrent de manière significative, notamment en termes d'entités incluses dans le reporting. Ainsi, les indicateurs conformes aux attentes des normes de durabilité seront publiés pour l'année 2024. En revanche, les données de l'année 2023, reposant sur un périmètre distinct et des méthodes de reporting spécifiques à la DPEF, ne figureront pas dans ce rapport mais resteront consultables dans les rapports antérieurs. Cette approche vise à garantir la transparence tout en respectant les spécificités de chaque cadre réglementaire.

INCORPORATION PAR REFERENCE

Liste DP/DR

Référence dans le rapport de gestion Référence dans le document
GOV-1-21(a, b, d) Section 3.1.1 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Présentation du Conseil (composition du conseil ; concernant la diversité du conseil d’administration ; sur l’équilibre femmes/hommes au sein du Conseil d’administration ; politiques de mixité au sein des instances dirigeantes)
1.2.1.1. Composition et diversité du Conseil d’administration
GOV-1-21e Section 3.1.1 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Tableau récapitulatif des recommandations du Code AFEP-MEDEF révisé, inapplicables à la Caisse Régionale – Les administrateurs indépendants
1.2.3 Indicateurs liés au Conseil d’administration et aux organes de direction – part des administrateurs indépendants
GOV-1-21c GOV-1-23(a, b)
Section 3.1.1 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Présentation du Conseil (évaluation du conseil d’administration ; concernant la liste des mandats et fonctions exercés) 1.2.1.2. Compétences du Conseil d’administration
GOV-1-22(a, b, c, d) GOV-1-23(a, b)
GOV-2-26(a, b, c) Section 3.1.1 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Présentation du Conseil (activité du conseil et de ses comités spécialisés : rôle et fonctionnement général du conseil et de ses comités ; concernant la gestion des conflits d’intérêts ; présentation détaillée du règlement intérieur)
Section 3.1.2 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Présentation de l’organisation et du fonctionnement des comités Section 3.1.3 2 du rapport sur le gouvernement d’Entreprise : Pouvoirs du Conseil d’administration et délégation au Directeur général
1.2.1.3. Rôle du Conseil d’administration dans la surveillance des impacts, risques et opportunités
SBM-1-42(a, b) Chapitre 1 Présentation de la Caisse régionale Toulouse 31
1.3.1.1. Stratégie générale et modèle économique de la caisse régionale Toulouse 31 - Stratégie générale de la Caisse régionale Toulouse 31

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1.2. GOUVERNANCE DE LA DURABILITE

1.2.1. CONSEIL D'ADMINISTRATION

1.2.1.1. COMPOSITION ET DIVERSITE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Présentation du Conseil. Par ailleurs, le Conseil d’Administration de la Caisse régionale Toulouse 31 est composé des 15 administrateurs de la Caisse régionale, tous membres non exécutifs. Sont invités au Conseil d’administration, sans prendre part aux votes, les membres suivants:

  • Directeur Général
  • Directrice Générale adjointe
  • Représentants du personnel
  • Commissaires aux comptes

DIVERSITE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Présentation du Conseil / Diversité du CA; Equilibre femmes/hommes ; Politique de mixité au sein des instances dirigeantes.

1.2.1.2. COMPETENCES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

PREREQUIS EN TERMES DE COMPETENCE DU CONSEIL

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1. En complément, les prérequis du Conseil d’Administration en termes de compétence sont décrits dans l’Article 3 de la Charte de l’administrateur ainsi que de l’Article 1 du règlement intérieur. Sont notamment mentionnés les critères d’aptitude des membres du Conseil :

« Les membres des conseils d’administration d’établissements de crédit disposent à tout moment de l’honorabilité, des connaissances, des compétences et d’une expérience suffisante pour exercer leurs fonctions. Ils consacrent un temps suffisant à l’exercice des fonctions d’administrateurs. Chaque administrateur de Caisse régionale est soumis à une procédure d’évaluation de son aptitude (« fit and proper ») sur la base des cinq critères suivants :

  • a) L’expérience
  • b) La réputation ou l’honorabilité
  • c) Les conflits d’intérêts et l’indépendance d’esprit
  • d) La capacité à consacrer un temps suffisant à l’exercice de ses fonctions et le respect des règles de limitation de mandats
  • e) La contribution à l’aptitude collective.

»

EVALUATION ANNUELLE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Evaluation du Conseil d’administration.

FORMATION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Evaluation du Conseil d’administration. Les formations du Conseil d’Administration sont réalisées selon un plan pluriannuel validé en CA sur proposition du Comité des Nominations. En fonction des sujets, les intervenants peuvent être des experts métiers de la Caisse régionale, des cadres du Groupe Crédit Agricole ou des Commissaires aux Comptes. S’agissant plus particulièrement de la durabilité, le Conseil d’administration a bénéficié de formations spécifiques sur :

  • les enjeux climatiques incluant une sensibilisation aux causes et conséquences du dérèglement climatique (Fresque du Climat), une formation sur le risque climatique, et une à la transition énergétique;
  • les enjeux réglementaires à travers une formation dédiée à la Finance Durable.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR LES MANDATAIRES SOCIAUX

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Liste des mandats et fonctions.

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COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION AU 31 DECEMBRE 2024

Le Président Nicolas MAURE

Le Vice-président Patrice GARRIGUES

Le Secrétaire Bernard GELIS

Administratrice Agnès DU LAC

Administratrice Hedwig GAMBAZZA

Administratrice Joselyne ABADIE

Administratrice Brigitte CAMPOS

Administratrice Josette FONTAS

Administratrice Eliane DE MIN

Administrateur Guillaume CLEMENT

Administrateur Jean-Jacques COUSTY

Administrateur Dominique LENFANT

Administrateur Dominique VINCENT

Administrateur Benjamin TROUILLET

Administrateur Julien VANDERSTRAETEN

MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Liste des mandats et fonctions exercés

ROLE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DANS LA SURVEILLANCE DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

REPARTITION DES RESPONSABILITES AU SEIN DE LA GOUVERNANCE

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 et section 3.1.3 Pouvoirs du Conseil d’Administration et délégation au Directeur Général

INTEGRATION DES ENJEUX DE DURABILITE AU SEIN DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET DE SES COMITES SPECIALISES

La stratégie en matière de responsabilité sociétale et environnementale (et notamment sur la partie climatique) est décidée par le Conseil d’administration sur la base d’une proposition de la Direction générale qui est revue préalablement par plusieurs des Comités spécialisés, et en particulier le Comité d’audit pour l’information extra-financière et le Comité des risques lors de l’examen du volet RSE des cadres de risques.

INTEGRATION DES ENJEUX RSE DANS L’ACTIVITE DES COMITES SPECIALISES

Le Conseil dans ses séances plénières, s’assure de la cohérence des engagements et du projet de l’entreprise au regard des enjeux sociaux et environnementaux :

  • lors de l’examen des projets stratégiques;
  • à l’occasion des présentations du Projet Sociétal de la Caisse régionale;
  • lors de l’examen des Cadres de risques soumis à son adoption, lorsque le champ des activités concernées le justifie.

De surcroît, les dossiers soumis à la décision du Conseil d’administration sont instruits en amont par un ou plusieurs de ses trois Comités spécialisés chargés de préparer les délibérations du Conseil et/ou lui soumettre leurs avis et recommandations. Concernant les enjeux de durabilité, ces Comités sont impliqués notamment sur les sujets suivants :

  • le Comité des risques, sur les effets du risque climatique sur les portefeuilles;
  • le Comité d’audit pour l’information extra-financière;
  • le Comité des nominations pour le déploiement d’une culture de l’éthique au sein de la Caisse régionale;

ACTIVITE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET DE SES COMITES SPECIALISES

Cette partie est développée dans la partie 3 – Gouvernement d’entreprise – section 3.1.1 Présentation du Conseil / Activités du Conseil et de ses comités spécialisés ; section 3.1.2. Présentation de l’organisation et du fonctionnement des comités

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Concernant les informations en matière de durabilité, le Comité d’audit a reçu une première séquence d’informations en juillet 2024 sur la méthodologie appliquée pour l’analyse de double matérialité de la Caisse régionale suivie d’une séquence de formation dédiée à la Finance durable et à la CSRD en septembre 2024 réalisée par les Commissaires aux comptes et par des experts internes. L’analyse de double matérialité de la Caisse régionale Toulouse 31 a été présentée au Comité d’audit du mois de décembre 2024 et validée au Conseil d’administration suivant. Les politiques associées aux thématiques matérielles ont été validées en deux fois : une première série de validation en décembre 2024 et une seconde série en février 2025. Lors de ce dernier passage, les informations en matière de durabilité ont été soumises à l’avis du Comité d’audit puis validées en Conseil d’Administration.

1.2.2. GOUVERNANCE EXECUTIVE

COMPOSITION DU COMITE DE DIRECTION AU 31 DECEMBRE 2024

Directeur général Nicolas LANGEVIN
Directrice Générale Adjointe Agnès COULOMBE
Directrice de l’Expérience Clients et Territoire Céline THIAVILLE
Directeur de l’Humain et de la Transformation Informatique Stéphane BOULLAY
Directeur des Services à la Clientèle Philippe CRINIERE
Directeur de la Grande Clientèle et de l’Immobilier Serge AZZARO
Directeur des Finances et des Risques Christophe LE BEAUDOUR
Directeur du Réseau de Proximité Lionel HENRY
Responsable de la Fonction Gestion des Risques Jean-François PISTRE

Le Comité de direction est composé de 9 membres, dont 2 femmes et 7 hommes soit environ 22% de femmes pour 78% d’hommes. Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité de Direction organise le développement opérationnel des orientations définies par le Conseil d’administration et assure les missions de gestion, de contrôle et de surveillance des impacts, risques et opportunités pour répondre aux attentes de la CSRD, et notamment la validation de l’analyse de double-matérialité et celles des politiques « au sens de la CSRD » pour la Caisse régionale. Ces validations se font soit dans le cadre d’un CoDir RSE, soit dans le cadre d’un passage en CoDir sur le sujet spécifique de la CSRD. Le CoDir RSE a lieu trimestriellement et a pour objet de passer en revue le niveau d’atteinte des indicateurs RSE de la Caisse régionale, le pilotage des grands projets RSE (notamment le Projet sociétal et le projet Net Zéro Carbone) et de valider les orientations pour le trimestre à venir.

Concernant la durabilité, des e-learning sur les risques environnementaux et sur le projet sociétal ont été mis à disposition des membres du Comité de direction. Par ailleurs, toutes les informations nécessaires sur le sujet de la durabilité sont présentées lors des passages en CoDir. Pour l’année 2024, un Comité de pilotage Réglementation Finance Durable a été mis en place afin de coordonner tous les projets relatifs au champ de la finance durable. Présidé par la Directrice Générale Adjointe de la Caisse régionale Toulouse 31 et composé des représentants des Directions Expérience Clients et Territoire, Services à la Clientèle, et du Secteur Risques et Contrôle Permanent, ce comité suit la mise en application à l’échelle de la Caisse régionale des réglementations en matière de finance durable. Ce comité se réunit mensuellement.

1.2.3. INDICATEURS LIES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET AUX ORGANES DE DIRECTION

PARITE AU SEIN DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 2024

Membres du conseil d'administration 15
Femmes 6
9
Ratio Femmes/Hommes moyen 0,67*
Membres des organes de direction 9
Femmes 2
Hommes 7

* Sur la base du nombre de femmes sur le nombre d’hommes membres du Conseil d’administration

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1.2.4. INTEGRATION DES RESULTATS EN MATIERE DE DURABILITE DANS LES SYSTEMES D’INCITATION

Chaque Caisse régionale de Crédit Agricole dispose de sa propre politique de rétribution (cf. politique performance et rémunération) qui s’appuie notamment, pour les collaborateurs, sur la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole. En ce qui concerne les dirigeants et mandataires sociaux, cette dernière s’inscrit dans un statut collectif qui est soumis à la validation de l’organe central. Ainsi, la rétribution des mandataires sociaux suit ce statut collectif et fait l’objet d’une approbation du Conseil d’Administration de chaque entité chaque année. En alignement avec la raison d’être d’une banque coopérative de proximité, elle prend en compte les dimensions de performance durable au-delà des seuls résultats économiques à court terme sans pour autant disposer de mécanismes d’incitations spécifiques sur la durabilité et le climat dans la rémunération variable.

1.2.5. DECLARATION SUR LA VIGILANCE RAISONNABLE

CONCORDANCE ENTRE DECLARATION RELATIVE A LA DURABILITE ET DEVOIR DE VIGILANCE

ÉLÉMENTS ESSENTIELS DE LA VIGILANCE RAISONNABLE

PARAGRAPHS DANS LA DÉCLARATION RELATIVE À LA DURABILITÉ

  1. a) Intégrer la vigilance raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique
  2. ESRS 2 GOV 2 :
  3. 1.2.1 Conseil d’administration
  4. 1.2.2 Gouvernance exécutive
  5. ESRS 2 GOV 3 : 1.2.4. Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation
  6. SBM-3 : 1.3.3. Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique
  7. b) Collaborer avec les parties prenantes concernées à toutes les étapes de la vigilance raisonnable
  8. ESRS 2 GOV 2 :
  9. 1.2.1 Conseil d’administration
  10. 1.2.2 Gouvernance exécutive
  11. SBM-2 : 1.3.2. Intérêts et points de vue des parties prenantes
  12. IRO-1 : 1.4.1.1. Description générale
  13. c) Identifier et évaluer les impacts négatifs
  14. IRO-1 : 1.4.1.1. Description générale
  15. SBM-3 : 1.3.3. Impacts, risques et opportunités importants et leur lien avec la stratégie et le modèle économique
  16. d) Prendre des mesures pour remédier à ces impacts négatifs
  17. ESRS 2 MDR A / ESRS Thématiques:
  18. 2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique
  19. 2.3 Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique
  20. 3.2.2.1 Accessibilité des offres
  21. 3.2.2.2. Cybersécurité
  22. 4.1.4.1. Promotion d’une culture éthique
  23. 4.1.4.3. Lutte contre la corruption
  24. 4.2.5.1. Adopter un comportement responsable dans la relation avec les fournisseurs
  25. e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer
  26. ESRS 2 MDR M / MDR T / ESRS thématique : indicateurs et cibles:
  27. 2.4 Cibles et mesures de performance
  28. 3.2.3. Indicateurs et objectifs
  29. 4.1.4.1. Promotion d’une culture éthique
  30. 4.1.4.3. Lutte contre la corruption

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4.2.6.2 Pratiques en matière de paiement

1.2.6. GESTION DES RISQUES ET CONTROLES INTERNES DE L’INFORMATION EN MATIERE DE DURABILITE

Les informations en matière de durabilité s’entendent ici, au sens de la CSRD, comme l’ensemble des données publiées au sein de la déclaration relative à la durabilité. Elles couvrent ainsi des données internes et externes sur le volet environnemental, social et gouvernance. Le processus de reporting des données liées à la CSRD étant nouveau, le cadre d’évaluation des risques et de contrôle doit également évoluer afin de couvrir les nouveaux processus CSRD et les nouvelles données le cas échéant. Le cadre de contrôle interne décrit ci-dessous présente le cadre général du Groupe dans lequel s’inscriront progressivement les informations de la CSRD, au fur et à mesure de l’industrialisation des processus.

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU SYSTEME DE CONTROLE INTERNE EN LIEN AVEC L’INFORMATION EN MATIERE DE DURABILITE :

L’Evaluation des risques opérationnels liés à l’information en matière de durabilité : Les risques liés à l’information en matière de durabilité, ou leurs facteurs de risques liés, sont évalués dans le cadre de l’exercice de cartographies de risques opérationnels appliqués aux processus en cours de structuration encadré par une démarche et une méthodologie commune à l’ensemble du Groupe. L’exercice de cartographie des risques opérationnels est une auto-évaluation par les directions opérationnelles, qui fait l’objet d’une actualisation qui relèvent de nouvelles activités et/ou de nouveaux produits ou lors d’évènements importants impactant leurs activités, (réorganisations, migration informatique, les externalisations éventuelles, l’évolution du périmètre de surveillance consolidé) en tenant compte des pertes opérationnelles enregistrées ou potentielles suite à la collecte des incidents et de leurs conséquences, de l’évolution des résultats de contrôles, de l’environnement réglementaire, des audits internes ou externes, et de la mise en œuvre des plans d’actions. Cette approche par les risques de l’exercice de cartographie des risques est une autoévaluation qui constitue un Risk & Controls Self-Assessment (RCSA). Cet exercice est réalisé en continu tout au long de l’année par chacune des Directions, fonctions transverses et entités. Il évolue en fonction des événements importants impactant le périmètre considéré.

Les règles et principes de gestion des données :

L’amélioration continue de la qualité des données et de l’intégrité des données produites et utilisées au sein du Groupe constitue un objectif stratégique d’excellence opérationnelle, de maîtrise et d’atténuation des risques. La gestion de la qualité des informations repose sur une classification et une graduation de la criticité des données. La qualité des données est conditionnée par le respect de trois types de principes suivants :

  • Principes liés à la qualité des données
  • Principes liés aux processus de calcul, agrégation et ajustements manuels
  • Principes liés aux contrôles et piste d’audit

La qualité de la donnée est une exigence qui s’impose à l’ensemble des périmètres d’activité, tout au long du cycle de vie de la donnée et au travers des traitements successifs.

Rôle du contrôle interne dans la gestion des risques concernant l’information en matière de durabilité :

Le cadre du contrôle interne s’appuie sur chaque collaborateur et implique les trois lignes de défense du Groupe à savoir :

  1. La 1ère ligne de défense, constituée des lignes métiers opérationnelles, réalise les contrôles de 1er niveau (contrôles 1 et contrôles 2.1). A la Caisse régionale, cela traduit par des auto-contrôles de niveau 1, à charge des producteurs de la donnée, sur l’exhaustivité des données fournies, manuelles ou retraitées. Un contrôle, sur un échantillon aléatoire, de niveau 2.1, assuré par le Responsable RSE de la Caisse régionale, vise à vérifier que les chiffres communiqués sont cohérents avec les sources communiquées en pistes d’audit, et que ces pistes d’audit sont elles-mêmes bien archivées.
  2. La 2ème ligne de défense, constituée de la ligne métier risques et de la ligne métier conformité, réalise les contrôles de 2ième niveau (contrôles 2.2.). Ce contrôle, assuré par le Responsable de la Fonction de Gestion des Risques, de même type que le contrôle 2.1, est réalisé sur un échantillon aléatoire différent.
  3. La 3ème ligne de défense, constituée de la ligne métier audit-inspection, réalise les contrôles de 3ième niveau (contrôle périodique).

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Ce cadre prévoit la mise en place d’un dispositif de contrôles permanents qui intègre des contrôles de la 1ère et de la 2ème ligne de défense au sein de la Caisse régionale. Ces contrôles, réalisés a posteriori, couvrent toutes les natures de risques et font l’objet d’une présentation à la Gouvernance.

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1.3. STRATEGIE DE DURABILITE

1.3.1. STRATEGIE, MODELE ECONOMIQUE ET CHAINE DE VALEUR

1.3.1.1. STRATEGIE GENERALE ET MODELE ECONOMIQUE DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

La Caisse régionale Toulouse 31 est une banque coopérative de plein exercice par son statut, sa gouvernance et sa finalité. C’est une banque mutualiste par ses valeurs. Guidé par sa Raison d'être, « Être créateur de liens, acteur et facilitateur pour tous d’un avenir durable au service de nos territoires », la Caisse régionale Toulouse 31 déploie son modèle de banque universelle de proximité, qui vise à répondre aux besoins de tous ses clients, sur tous les territoires, via tous les canaux de distribution.

La Caisse régionale Toulouse 31 propose une vaste gamme de produits et services financiers structurés par les pôles métiers du Groupe Crédit Agricole : gestion de l’épargne et assurance, banque de proximité, services financiers spécialisés, grandes clientèles, activités et filiales spécialisées. La Caisse régionale Toulouse 31 s’appuie sur l’expertise des pôles métiers, délivrant leurs produits et services à destination de leurs clientèles propres - particuliers, professionnels, entreprises, collectivités locales – dans les domaines suivants :

  • Accompagner et conseiller les clients dans leurs différents moments de vie ;
  • Fournir des solutions de financement, d’épargne et d’assurance ;
  • Élaborer des solutions d’investissement ;
  • Proposer des services complémentaires (moyens de paiement, immobilier, mobilité, santé…).

L’offre de produits et services se résume comme suit :

  • Comptes bancaires et gestion des paiements ;
  • Activités de financement ;
  • Assurances : assurance-vie, assurance dommages ;
  • Solutions d’épargne et de placements ;
  • Activités de conseil.

Des détails complémentaires sont disponibles dans le chapitre 1 « Présentation de la Caisse régionale Toulouse 31 ». Le nombre de salariés par zones géographiques est présenté dans la section 3.1.1.4. Effectifs.

VENTILATION DES RECETTES PAR SECTEURS (EN K€)

La Caisse régionale Toulouse 31 ne comptabilise pas de recette d’activités directes liées aux secteurs des combustibles fossiles, produits chimiques, armes interdites par les conventions internationales ou tabac au périmètre de ses opérations propres (production, commercialisation...), c'est-à-dire hors activités de financement, investissement et assurance, ainsi le tableau lié aux recettes par secteur n’est pas publié.

Pour rendre concrète la stratégie de durabilité, la Caisse régionale Toulouse 31 s’appuie depuis le 1er décembre 2021 sur le Projet Sociétal du Groupe, incarnant la dimension sociale et environnementale de sa vision stratégique. Ce plan ambitieux se déploie autour de trois piliers fondamentaux, reflétant l’engagement du Groupe et de la Caisse régionale Toulouse 31 à agir dans l’intérêt de la société sur son territoire.

Premièrement, la Caisse régionale Toulouse 31 s’attaque au défi climatique en s’engageant à favoriser une économie bas-carbone. Elle se positionne en acteur clé du financement de la transition énergétique sur son territoire, faisant évoluer ses métiers pour y intégrer la dimension de l’urgence climatique dans toutes ses activités et en soutenant des projets écoresponsables et innovants, tout en s’efforçant de réduire son empreinte carbone.

Deuxièmement, la Caisse régionale Toulouse 31 met l’accent sur la cohésion sociale et l’inclusion. Elle œuvre pour l’accès aux services bancaires pour tous, en mettant en place des initiatives pour lutter contre la précarité financière et en renforçant son rôle de banque de proximité.

Enfin, la Caisse régionale Toulouse 31 s’engage à accompagner les transitions agricole et agro-alimentaire. Elle soutient l’innovation et la compétitivité dans ces secteurs, essentiels pour l’économie et la souveraineté alimentaire, tout en promouvant des pratiques durables et respectueuses de l’environnement.

À travers la déclinaison Projet Sociétal du Groupe, la Caisse régionale Toulouse 31 réaffirme son rôle d’acteur engagé en Haute-Garonne, conscient de ses responsabilités envers la société et déterminé à contribuer activement à un avenir plus durable et inclusif.

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10 ENGAGEMENTS COLLECTIFS AU SERVICE DU PROJET SOCIÉTAL

Agir pour le climat et la transition vers une économie bas-carbone

  1. Contribuer à la neutralité carbone d’ici à 2050 sur l’empreinte propre et sur les portefeuilles d’investissement et de financement
  2. Conseiller et accompagner 100 % des clients dans leur transition énergétique
  3. Intégrer des critères de performance extra-financière dans l’analyse de 100 % des financements aux entreprises et aux agriculteurs
  4. Proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client, pour favoriser l’inclusion sociale et numérique, et s’adapter aux évolutions économiques et sociétales
  5. Contribuer à redynamiser les territoires les plus fragilisés et réduire les inégalités sociales
  6. Favoriser l’insertion des jeunes par l’emploi et la formation
  7. Amplifier la mixité et la diversité dans toutes les entités du Crédit Agricole ainsi qu’au sein de sa gouvernance
  8. Accompagner l’évolution des techniques vers un système agro-alimentaire compétitif et durable
  9. Permettre à l’agriculture française de contribuer pleinement à la lutte contre le changement climatique
  10. Contribuer à renforcer la souveraineté alimentaire

La stratégie de durabilité de la Caisse régionale Toulouse 31 s’inscrit dans le Projet Sociétal du Groupe et intègre pleinement son ambition d’utilité et d’universalité : rendre les progrès accessibles à tous et accompagner les grandes transformations sociétales. En formalisant les « Ambitions 2025 », le Groupe, et la Caisse régionale Toulouse 31, ont exprimé leur engagement d’utilité à la société et défini la feuille de route pluriannuelle. Celle-ci favorise la convergence entre les enjeux de courts et moyens termes et les enjeux de long terme et permet à la Caisse régionale Toulouse 31 de poursuivre sa trajectoire de développement en créant de la valeur durable pour ses clients et la société.

Ainsi la Caisse régionale Toulouse 31 accompagne tous ses clients dans les transitions environnementales (énergie, logement, mobilité, etc.) et sociétales (inclusion, santé et bien vieillir, etc.) à travers toutes ses gammes de produits et services. La stratégie de durabilité s’articule autour de cinq axes :

  • gouvernance dédiée à la stratégie du projet sociétal et sa mise en œuvre;
  • conformité dans l’intérêt des clients et la société;
  • stratégie environnementale fondée sur les faits scientifiques;
  • stratégie sociale portée par l’utilité et l’universalité;
  • stratégie d’accompagnement des secteurs agricole et agroalimentaire;

En complément, et en cohérence avec le projet sociétal du Groupe Crédit Agricole, la politique RSE de la Caisse régionale Toulouse 31, formalisée en 2020, a été actualisée en décembre 2022 et validée en Conseil d’Administration en février 2023. Cette politique RSE s’articule autour de 5 lignes directrices et se décline en engagements concrets : Excellence relationnelle, Humain, Planète, Inclusion, Territoires.

MODELE ECONOMIQUE DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

Le modèle économique de la Caisse régionale Toulouse 31 repose sur l’emploi de ses différentes ressources pour créer de la valeur pour ses parties prenantes à travers les produits et services qui sont délivrés dans le cadre de sa stratégie de développement. Les ressources de la Caisse régionale Toulouse 31 sont essentiellement constituées de capital financier, capital humain, et capital productif. Le capital financier constitue une ressource composée des capitaux propres. Le capital humain se définit par les effectifs propres de l’entreprise. Pour la Caisse régionale Toulouse 31, les ressources humaines revêtent une importance particulière dans la création de valeur. Le capital productif se compose par exemple du réseau d’agences bancaires, des plateformes digitales, du réseau de partenaires. L’utilisation de ces ressources permet la création de valeur pour les parties prenantes internes et externes, et notamment : collaborateurs, clients, actionnaires et investisseurs, société civile.

1.3.1.2. CHAINE DE VALEUR DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

La Caisse régionale Toulouse 31 opère sur quatre domaines d’activités principales : le financement, l’investissement et l’assurance pour l’ensemble des produits ou services, depuis la conception des offres jusqu’à l’utilisation par ses clients finaux, en passant par leur commercialisation et distribution, et la gestion de ses opérations propres. Ces quatre dimensions constituent sa chaîne de valeur.

Investissement

Assurance

OPERATIONS

Propriétés

Amont

AGERCES DE ROTAMOY

FOURNESSEURS

COLLABORATEURS

Partenaires & Entreprises Partenaires

Clients

Aval


Le schéma ci-dessous permet de décrire la chaine de valeur de la Caisse régionale Toulouse 31 :

Pour assurer le bon fonctionnement de ses activités, la Caisse régionale Toulouse 31 fait appel à des fournisseurs relevant trois grands domaines principaux à savoir les achats de biens, les achats de prestations de services ainsi que les matériels et logiciels IT. Banque de proximité multicanal, la Caisse régionale Toulouse 31 utilise divers canaux de distribution pour offrir une gamme étendue de services à sa clientèle. Les agences physiques, permettent un contact direct et personnalisé avec les conseillers. Les plateformes en ligne et les applications mobiles représentent également des canaux de distribution des produits et services pour tous les types de clients.

1.3.2. INTERETS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES

1.3.2.1. PRINCIPALES PARTIES PRENANTES DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

Les principales parties prenantes de la Caisse régionale Toulouse 31 sont les suivantes : clients, sociétaires, actionnaires, investisseurs, fournisseurs, collaborateurs, partenaires sociaux, CAs.a. et ses filiales, FNCA, autres Caisses régionales, autorités de supervision et de régulation, la société civile et le grand public.

1.3.2.2. COOPERATION DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31 AVEC SES PARTIES PRENANTES

La Caisse régionale Toulouse 31 maintient une communication continue avec ses investisseurs et actionnaires. Ces échanges permettent de partager la vision élargie de ses activités et de sa stratégie, tout en recevant des retours de la part de ces interlocuteurs. La coopération avec les représentants des employés de la Caisse régionale vise à comprendre leurs attentes concernant la mise en responsabilité, le sens dans son métier, l’environnement et les conditions de travail, ainsi que l’engagement des employés.

Afin d’entretenir une relation de confiance avec les fournisseurs, de favoriser la communication, de partager les orientations et les messages stratégiques, et de tenir compte de leurs préoccupations, la Caisse régionale Toulouse 31 maintient un dialogue actif avec ses fournisseurs. Cette transparence et cette communication ouverte donnent l’opportunité au Groupe d’assurer une compréhension mutuelle de la stratégie de ce dernier et des attentes de ses parties prenantes. Cette approche favorise la coopération et renforce la confiance entre l’entreprise et ces dernières.

1.3.2.3. MODALITES D’ORGANISATION DE LA COOPERATION DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31 AVEC SES PARTIES PRENANTES

La Caisse régionale Toulouse 31 échange régulièrement avec ses parties prenantes de diverses manières :

  • Dans le cadre du modèle des banques coopératives, des échanges permanents avec les représentants des sociétaires au travers des comités, conseils et assemblées des caisses locales et caisses régionales;
  • Des consultations régulières des clients (notamment au travers de questionnaires spécifiques permettant de suivre l’Indice de Recommandation Client (IRC));
  • La consultation formelle des collaborateurs via un questionnaire permettant de calculer tous les deux ans l’Indice d’Engagement et de Recommandation (IER), et informelles grâce à des webinaires pour les collaborateurs organisés par les instances dirigeantes (live DG) permettant d’aborder les thématiques du moment, avec la possibilité de poser des questions soit en direct, soit par chat;
  • Le dialogue social avec les élus du personnel et instances représentatives du personnel;
  • Des relations avec les fournisseurs de la Caisse régionale par l’intermédiaire d’entretiens réguliers;
  • Des rencontres avec des acteurs de la société civile, notamment des syndicats professionnels et des associations.

Hormo

Thematique

Materialite Impacts

Materiallta Financlere

ESRS E' changemeni

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Gczbon de: compcicdcc:

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inclution

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EsRS G1 Candude

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Achats (e ponzabk:

SpccdiquriiU Cicdt Agticola

1.3.2.4. FINALITE ET L’IMPACT DE LA COOPERATION DE LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31 AVEC SES PARTIES PRENANTES

Les échanges avec ses parties prenantes permettent à la Caisse régionale Toulouse 31 de prendre connaissance et de comprendre leurs priorités respectives, et d’intégrer leurs attentes dans ses réflexions stratégiques, et dans sa stratégie de développement durable. L’écoute des clients permet à la Caisse régionale d’évaluer l’efficacité de sa relation clients en répondant à leurs divers besoins et attentes. Les retours des clients aident la Caisse régionale à comprendre leurs attentes et à s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue. Les résultats obtenus dans le cadre de l’IES du territoire de la Caisse régionale ainsi que ceux du baromètre RSE du Groupe Crédit Agricole permettent à la Caisse régionale, et au Groupe, de définir les priorités de durabilité pour sa clientèle.

La coopération continue entre la Caisse régionale Toulouse 31 et ses collaborateurs vise à partager la stratégie du Groupe et de la Caisse régionale tout en recueillant les priorités, attentes et besoins des employés. Ces échanges offrent aux collaborateurs l’opportunité de soulever les difficultés et problématiques rencontrées, aboutissant à des actions concrètes et adaptées pour les résoudre et les accompagner. Conscient que la performance de sa chaîne d'approvisionnement repose sur des relations solides avec ses fournisseurs, la Caisse régionale privilégie un dialogue transparent et continu avec ses fournisseurs, s'attachant à prendre en compte leurs retours lors d’échanges réguliers dans un souci d’amélioration continue. Cette démarche collaborative permet d'optimiser le processus et de garantir la satisfaction de chaque partie prenante.

La Caisse régionale s’engage également à partager clairement sa stratégie et ses ambitions avec ses fournisseurs afin que ces derniers l’aident à atteindre ses objectifs en matière d’achats. Des détails supplémentaires sur la manière dont les parties prenantes influencent directement la stratégie et le modèle économique de la Caisse régionale Toulouse 31, ainsi que l’impact de ces mesures sur les relations avec les parties prenantes et la façon dont les organes d’administration sont informés de leurs points de vue, seront communiqués lors du prochain exercice, en raison d’informations insuffisantes pour cet exercice.

1.3.3. IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS ET LEUR LIEN AVEC LA STRATEGIE ET LE MODELE ECONOMIQUE

PRESENTATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Les ESRS décomposent les impacts, risques et opportunités en deux volets :

  • les impacts, positifs et négatifs, réels ou potentiels, en matière de durabilité, liés aux activités de l’entreprise. Ceci correspond à la matérialité d’impact ;
  • les risques et opportunités financiers de l’entreprise générés par son environnement économique, social et naturel. On parle de matérialité financière.

La double matérialité est un concept visant à allier la matérialité financière à la matérialité d’impact, dans le cadre de l’évaluation de la performance d’une entreprise. Les thématiques qui ressortent matérielles à l’issue du premier exercice d’évaluation de la double matérialité de la Caisse régionale Toulouse 31 sont présentées dans le tableau ci-dessous.

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23. La liste des impacts, risques et opportunités matériels

La liste des impacts, risques et opportunités matériels et leurs regroupements en thématiques sont présentés ci-dessous. Par ailleurs, des tableaux similaires et venant apporter des précisions sur leur nature (impact positif ou négatif, risque, opportunité) et leur positionnement dans la chaîne de valeur sont présentés dans les parties thématiques du rapport.

Thématique

Liste des impacts, risques et opportunités

Référence dans le rapport

ENVIRONNEMENT Accompagnement des transitions des clients Renforcement de l'image et de la réputation grâce à un engagement et positionnement fort sur les sujets ESG 2.1. Gouvernance
2.2.1 Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique
2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique
Risque réputationnel en cas de communication trompeuse liée aux sujets environnementaux et sociaux 2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique
Rentabilité moindre en raison des investissements nécessaires à la transformation du modèle économique de la CR Toulouse 31 pour décarboner ses activités et renforcer sa résilience (achats de données, investissement, ressources, systèmes, limitation de certaines activités) 2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique
Impact positif dû à une réduction des GES et à une meilleure adaptation grâce à l'accompagnement des clients particuliers dans leurs transitions (rénovation, mobilité etc.) 2.3.1. Accompagnement de tous les clients
2.3.2 Plans d’actions sectoriels
Changement climatique Impact positif sur le climat via les activités de la CR Toulouse 31 (investissement, financement, assurance, mécénat / partenariats) 2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique
Impacts sur les risques de la CR Toulouse 31 (de crédit, financier, opérationnel) des facteurs de risques physiques liés au changement climatique 2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique
Impacts sur les risques de la CR Toulouse 31 (de crédit, financier, opérationnel) des facteurs de risques de transition liés au changement climatique 2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique
Impacts négatifs des activités de financement et d'investissement sur le changement climatique 2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique
Risques encourus par la CR Toulouse 31 liés à ses activités qui impactent le changement climatique : risques réputationnels et image, réglementaires 2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique
Engagements en faveur du climat qui créent les conditions pour développer de nouveaux services et solutions pour les clients de la CR Toulouse 31 (PNB pour la banque) nécessitant des financements importants et un accompagnement dédié 2.2.1 Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique
2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique 2.4.1. Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et d’adaptation

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Empreinte environnementale de fonctionnement

Impact négatif de l'empreinte de fonctionnement sur le climat

2.2.1 Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

2.3.4. Empreinte de fonctionnement

2.3.5. Contribution volontaire à la neutralité carbone

Impacts positifs vis-à-vis des pressions exercées sur l'environnement à travers le développement de programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommations de ressources naturelles sur nos opérations propres.

2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique

SOCIAL

Accessibilité et adaptation des offres et cohésion sociale

Impact positif sur les personnes fragiles économiquement et en situation de handicap grâce à l'accessibilité et l'inclusion des offres

3.2.2.1. Accessibilité des offres

Le soutien aux populations fragiles et la prévention du surendettement.

Impact négatif sur certaines catégories de clients en cas d'exclusion et précarité financière à cause du manque de transparence et de lisibilité des offres

3.2.2.1. Accessibilité des offres

Le soutien aux populations fragiles et la prévention du surendettement.

Attractivité, rétention des talents et engagement des collaborateurs

Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices

3.1.1.1. Le Projet Humain, un levier majeur pour porter les ambitions du groupe

Augmentation de la performance globale, rétention des collaborateurs, grâce à des politiques d'accompagnement des carrières et de développement des compétences ambitieuses.

3.1.2.1. Développement du capital

Politique développement du capital.

Risques sur l'attractivité, la rétention et l'engagement des collaborateurs liés à la politique de rémunération et aux avantages accordés aux salariés

3.1.2.1. Développement du capital

Politique développement du capital.

Dialogue social

Risques d'image ou de diminution de performance globale de la CR Toulouse 31 dus à un climat / dialogue social dégradé

3.1.2.2. Dialogue social

Diversité et inclusion

Risque d'image et de réputation en interne et en externe à cause de politiques de diversité et inclusion inadéquates ou de pratiques de discrimination

3.1.2.3. Diversités

Risques liés à la non-connaissance des caractéristiques des salariés

3.1.2.3. Diversités

Politique des diversités

Droits humains, santé et sécurité des personnes

Risque d'image et de réputation en cas de mise en danger de la santé, de la sécurité des collaborateurs ou du non-respect des droits humains

3.1.2.4. Environnement de travail

Amélioration de la santé/sécurité des collaborateurs grâce à des politiques volontaristes de bien-être au travail et hors travail

3.1.2.4. Environnement de travail

Politique environnement de travail

Impact positif sur les droits des collaborateurs en matière de liberté d'association et de négociations collectives en cas de pratiques vertueuses

3.1.2.4. Environnement de travail

Gestion des impacts, risques et opportunités


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3.1.2.4. Environnement de travail

Politique

Environnement de travail

Gestion des compétences

Impact positif sur les collaborateurs grâce à une bonne gestion des talents et la mise en place de politiques de développement des compétences ambitieuses.

3.1.2.1. Développement du capital humain

Protection de la clientèle

Risque réglementaire lié à l'adéquation insuffisante des produits et services aux besoins et à la situation du client (inclusion bancaire, gouvernance produit).

3.2.2.3. Protection de la clientèle

Impact positif sur la société lié à l'adéquation des produits et services aux besoins et à la situation du client (inclusion bancaire, gouvernance produit) participant à la cohésion sociale.

3.2.2.4. Protection des données personnelles

Risque de réputation en cas de fuites, vols ou utilisation inappropriée de données personnelles.

Risque réglementaire lié au non-respect des réglementations de protection des données personnelles.

GOUVERNANCE

Achats responsables

Risque réputationnel et risque réglementaire en cas de pratiques d'achats non-responsables de la CR Toulouse 31 vis-à-vis de ses fournisseurs, notamment en termes de délais de paiement.

4.2.5.4. Intégrer les aspects environnementaux et sociétaux dans nos achats

Impact négatif sur les fournisseurs en cas de pratiques d'achats non-responsables de la CR Toulouse 31, notamment en termes de délais de paiement.

4.2.1.3. Impacts, risques et opportunités

Devoir de vigilance fournisseurs

Risque réputationnel et risque réglementaire en cas de mise en cause de la responsabilité de la CR Toulouse 31 suite à un manquement en matière d'environnement, social, éthique - notamment en termes de corruption - de la part de ses fournisseurs.

4.1.4.1. Promotion d’une culture Ethique

4.1.4.3. Lutte contre la corruption

Risques réglementaires en cas de non-respect des réglementations et des attentes des autorités de supervision en matière d'éthique des affaires et de lutte contre la corruption.

4.1.4.1. Promotion d’une culture Ethique

4.1.4.3. Lutte contre la corruption

Impacts négatifs sur les conditions de vie des clients ou des parties prenantes en cas de pratiques non-éthiques (ex. corruption).

4.1.4.4. Protection des lanceurs d’alertes professionnelles (Whistleblowing)

Impact positif sur la société en cas de mise en œuvre d’un dispositif de lanceurs d’alerte signalant des pratiques internes non-éthiques.

SPECIFIQUE

Cybersécurité

Impact négatif sur le bien-être des clients en cas de cyberattaque.

Risque financier à la suite d’une incapacité de fournir les services essentiels et coût opérationnel de remédiation associé.

3.2.2.2. Cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité

Plans d’action / dispositif

Cyber incidents et plan de continuité d’activité.

4.1.4.5. Lutte contre la délinquance financière

Impacts positifs sur la société des actions de l’entité dans la lutte contre la délinquance financière.

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Risque réglementaire en cas de non-respect des obligations en matière de lutte contre la délinquance financière

4.1.4.5. Lutte contre la délinquance financière

Risque réglementaire en cas de détection insuffisante des conflits d’intérêt et abus de marchés (intégrité des marchés)

4.1.4.2. Prévention des conflits d’intérêts

4.1.4.6 Prévention des Abus de Marché

POSITIONNEMENT DANS LA CHAINE DE VALEUR ET ACTIVITES

Les impacts, risques et opportunités (IRO) matériels sont principalement transverses à l'ensemble des activités de financement, d'investissement et d'assurance. En raison du modèle d'affaires, les IRO climatiques se situent majoritairement en aval de la chaîne de valeur, à l'exception des sujets liés à l’empreinte interne. Les IRO sociaux sont répartis entre les opérations propres, pour les sujets relatifs aux effectifs propres, et l'aval pour ceux concernant les clients. Enfin, les impacts, risques et opportunités liés à la gouvernance se trouvent en amont pour les sujets liés aux achats, et en aval / opérations propres pour les questions de conformité.

EFFETS SUR LE MODELE D'AFFAIRES, LA CHAINE DE VALEUR, LA STRATEGIE ET LE PROCESSUS DE DECISION

Les impacts, risques et opportunités matériels identifiés influencent la structure du modèle d'affaires et les processus décisionnels. La Caisse régionale Toulouse 31 intègre des critères ESG, soutenus par des politiques spécifiques (climat, diversité et inclusion, éthique, lutte contre la corruption, achats responsables, etc). Cette intégration, régulièrement réévaluée, permet d’anticiper les tendances du marché et une réponse aux attentes des parties prenantes tout en renforçant la résilience du Groupe, dont la Caisse régionale Toulouse 31.

ACTIONS OU PLANS STRATEGIQUES POUR GERER LES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Des plans d'action couvrant l'ensemble des activités ont été mis en place. Sur le volet environnemental, les politiques et actions sur le changement climatique et l'intégration des critères ESG renforcent la capacité de la Caisse régionale Toulouse 31, à gérer ces enjeux. En matière sociale, les politiques et actions RH (développement du capital humain, dialogue social, diversité, environnement de travail, et performance et rémunération) favorisent l'inclusion et le bien-être. En gouvernance, les politiques et actions (éthique, protection des lanceurs d'alerte, lutte contre la corruption, protection des données, délinquance financière, abus de marché et gestion des conflits d'intérêts) assurent une conformité rigoureuse avec la réglementation. Dans le cadre des achats, la Caisse régionale Toulouse 31 a une gestion responsable des relations avec les fournisseurs et des pratiques de paiement. Ces plans sont continuellement ajustés en fonction des évolutions du marché et des attentes des parties prenantes.

EFFETS DES IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT ET LA SOCIETE

Les effets des impacts sur l’environnement et la société sont décrits dans les parties thématiques de ce rapport. S’agissant de l’environnement, aucun élément identifié à ce jour ne permet d’établir un lien entre les impacts négatifs et la stratégie et le modèle économique de la Caisse régionale Toulouse 31. En revanche, bien que ces impacts négatifs à long terme ne découlent pas de la stratégie et du modèle économique, les activités peuvent entraîner (en vision brute, sans prise en compte des politiques et plans d’actions) des impacts sur l’environnement en raison des secteurs financés. S’agissant de la société (effectifs de l’entreprise, clients et fournisseurs), les impacts au travers de la stratégie et des activités de la Caisse régionale sont déjà tangibles.

EFFETS FINANCIERS DES RISQUES ET OPPORTUNITES SUR LA POSITION FINANCIERE ET LES FLUX DE TRESORERIE

Les analyses de matérialités financières conduites sur l’impact des risques physique et de transition à travers les grandes classes de risques ont permis d’identifier deux risques matériels selon les critères d’appréciation développés dans le cadre de la déclaration relative à la durabilité. En conséquence, la Caisse régionale a d’ores et déjà réalisé des provisions réévaluées périodiquement pour couvrir ces risques ; les impacts en coût du risque de ces facteurs n’appellent pas d’action de gestion complémentaire.

RESILIENCE DE LA STRATEGIE ET DU MODELE D'AFFAIRES

La résilience de la stratégie et du modèle d'affaires de la Caisse régionale Toulouse 31 repose sur sa capacité à anticiper et s’adapter aux risques et impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance. Pour faire face aux risques importants et saisir les opportunités qui se présentent, des politiques et des plans d'action ont été mis en place, comme mentionné dans la partie 2.3 Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique. Ces politiques et actions couvrent des domaines clés tels que le changement climatique, la gestion des relations avec les fournisseurs, la diversité et l’inclusion, ainsi que la gouvernance éthique. Ces plans sont continuellement ajustés en fonction des évolutions du marché, des attentes des parties prenantes, et des nouvelles régulations, garantissant ainsi une résilience à court, moyen et long terme.

1.4. GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

1.4.1. DESCRIPTION DES PROCESSUS D'IDENTIFICATION ET D'EVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS


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1.4.1.1. DESCRIPTION GENERALE

Conformément aux normes de durabilité, l’exercice de double matérialité permet de déterminer les informations à publier en matière de durabilité en identifiant les impacts, risques et opportunités (IRO) matériels. Le périmètre d’analyse englobe les opérations propres (périmètre consolidé) et la chaîne de valeur (amont / aval) de l’entreprise.

L’analyse porte sur deux dimensions : la matérialité d’impact (comment les activités de la Caisse régionale Toulouse 31 ont un impact sur ses parties prenantes ou l'environnement) et la matérialité financière (comment les sujets de développement durable affectent la Caisse régionale Toulouse 31 et ses performances financières). Un IRO est matériel dès lors qu’au moins une des deux dimensions l'est.

La méthodologie d’analyse de matérialité Groupe est sous la responsabilité de la Direction de l’Engagement sociétal. Elle est élaborée en collaboration avec la Direction des Risques Groupe, de la Direction de la Conformité, de la Direction des achats Groupe et de la Direction des Ressources Humaines Groupe qui sont les directions contributrices majeures. Cette méthodologie s’applique à l’ensemble des entités contributrices à l’exercice de double matérialité, dont la Caisse régionale Toulouse 31.

La liste des impacts, risques et opportunités (IRO) est définie par les directions centrales de Crédit Agricole S.A. (Engagement sociétal, Risques, Conformité, Ressources Humaines, Achat, Affaires Publiques, Transformation Digitale & IT) en capitalisant sur les processus internes déjà en place au sein du Groupe (Cartographies des risques opérationnels, Devoir de Vigilance, travaux menés sur les risques en lien avec les attentes de la BCE, …) et en tenant compte des activités (financement, investissement et assurance), de la chaîne de valeur du Groupe et du contexte réglementaire dans lequel le Groupe évolue.

Certains risques ont été identifiés sur la base des impacts identifiés (exemple : un risque de réputation peut découler de l’impact négatif des activités du Groupe sur le climat) et de l'analyse des dépendances sur les sujets traités par les ESRS (exemple : exposition du Groupe à des secteurs pouvant être perturbés par les impacts du changement climatique, entraînant l’identification d’un risque physique sur la thématique changement climatique).

La liste d’IRO couvre les ESRS actuels et les thèmes spécifiques identifiés par le Groupe, et pourra être amenée à évoluer afin de prendre en compte les éventuelles évolutions de contexte, réglementaires ou de périmètre qui interviendraient au cours des prochains exercices.

Les ESRS imposent les critères qui doivent être considérés dans la mesure de matérialité. Les impacts négatifs sont cotés selon deux dimensions :

  • la probabilité (pour les impacts potentiels uniquement)
  • la gravité qui est composée de :
  • l’ampleur : ampleur de l’impact négatif pour les personnes ou l’environnement
  • l’étendue : étendue des impacts
  • le caractère irrémédiable : si et dans quelle mesure les impacts négatifs peuvent être réparés

Les impacts positifs sont cotés selon deux dimensions :

  • la probabilité (pour les impacts potentiels uniquement)
  • la gravité qui est composée de :
  • l’ampleur : ampleur de l’impact positif pour les personnes ou l’environnement
  • l’étendue : étendue des impacts

Les risques et les opportunités sont cotés selon deux dimensions :

  • la probabilité
  • l’ampleur potentielle des effets financiers

Les échelles de cotation ne sont pas prescrites par les ESRS. Elles ont été définies, en s’appuyant autant que possible sur les échelles existantes et sont appliquées par les entités en les adaptant à leur échelle ou seuil.

Lorsque la cotation de chacun des critères d’un impact, risque ou opportunité est finalisée, une note de matérialité est calculée pour chaque IRO et comparée au seuil de matérialité du Groupe. Par seuil de matérialité, on entend la cotation à partir de laquelle les impacts, risques et opportunités sont matériels. A noter que les IRO ne font pas l’objet d’un classement par ordre de priorité autre que matériel/non matériel.

Opérationnellement, la Caisse régionale Toulouse 31 a procédé à la cotation des IRO sur son périmètre en s’appuyant autant que possible sur les processus internes existants (Cartographies des risques opérationnels, Devoir de Vigilance, …) ou en ayant recours à des études externes et la consultation d’experts internes. A noter que les experts métiers achats, conformité, protection des données, finance, IT, marketing, RH, risques et RSE ont été consultés lors d’échanges individuels entre mi-mai et mi-juin pour réaliser la cotation. Les résultats ont ensuite été validés définitivement par la gouvernance de la Caisse régionale, à savoir le Comité de Direction et le Conseil d’Administration après avis du comité d’audit, en décembre 2024.

Conformément à la réglementation, les impacts, risques et opportunités matériels doivent être mis à jour chaque année afin de prendre en compte les éventuelles évolutions de contexte, réglementaire ou de périmètre, intervenu depuis. Cette actualisation se concentre.

Chaque critère de cotation est évalué sur une échelle de 1 à 4 puis une note est déterminée de la manière suivante :

  • pour les risques, le score de probabilité est multiplié par le score d'ampleur potentielle des effets financiers, donnant ainsi une note maximale de 16
  • pour les impacts, le score de probabilité est multiplié par le score de gravité, se définissant comme le maximum des scores d’ampleur, d’étendue et d’irrémédiabilité. La note ainsi obtenue atteint également un maximum de 16;

Détail du seuil de matérialité : le seuil de matérialité est fixé à la moitié de la note maximale soit 8 (supérieur ou égal).

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Page 28 sur 614 sur les risques définis comme matériels lors de l’exercice précédent et prend en compte les éventuels éléments de contexte qui nécessitent de revoir la cotation. Les risques relatifs à la durabilité sont gérés selon les mêmes principes que les autres types de risques et ils sont intégrés dans le processus global de gestion des risques de la Caisse régionale. Le processus d’évaluation de la double matérialité fera l’objet d’évolutions à l’échelle du Groupe afin d’intégrer des modalités spécifiques de consultation des parties prenantes affectées pour les exercices à venir. La Caisse régionale s’inscrira dans ce processus.

1.4.1.2. DESCRIPTION DES PROCESSUS D’IDENTIFICATION ET D’EVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS LIES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le processus d’analyse de double matérialité de la Caisse régionale Toulouse 31 est décrit dans la partie précédente 1.4.1.1 Description générale. Concernant la description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés au changement climatique exposée ci-dessous, la Caisse régionale Toulouse 31 s’inscrit dans le processus Groupe.

LES RISQUES EXTRA-FINANCIERS IDENTIFIES PAR LE GROUPE ET LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

Cette partie vise principalement à appréhender les impacts financiers potentiels des risques climatiques et environnementaux sur les activités du Groupe et de la CR Toulouse 31. L’identification des impacts négatifs et dépendances liés aux risques environnementaux, dont les émissions de GES, sont, quant à elles, traités au sein de la partie 2.2.2 Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique.

LE RISQUE CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTAL : DEFINITIONS RETENUES

Les risques climatiques et environnementaux sont définis comme le risque de toute incidence financière négative sur la Caisse régionale Toulouse 31, découlant de l’impact actuel ou prospectif, sur les contreparties de la Caisse régionale ou sur ses actifs investis. Les risques climatiques et environnementaux se matérialisent au sein des catégories traditionnelles des risques (crédit, opérationnel, etc.) et se décomposent en deux catégories :

  • Des facteurs de risques physiques : effets financiers du changement climatique (notamment multiplication des événements climatiques extrêmes et modifications progressives du climat) et de la dégradation de l’environnement (comme la pollution de l’air, de l’eau et de la terre, le stress hydrique, la perte de biodiversité et la déforestation)
  • Des facteurs de risques de transition : perte financière qu’un établissement peut encourir, directement ou indirectement, du fait du processus d’adaptation à une économie sobre en carbone et plus soutenable d’un point de vue environnemental

Les risques climatiques et environnementaux se matérialisent au sein des catégories traditionnelles des risques telles que le risque de crédit, le risque opérationnel, le risque de liquidité ou le risque de marché.

LES FACTEURS DE RISQUES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX IDENTIFIES PAR LE GROUPE CREDIT AGRICOLE, INCLUANT LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31

Dans le but d’encadrer l’analyse et la mesure des impacts des facteurs de risques climatiques et environnementaux une taxonomie groupe a été élaborée. Ce système de classification se base sur des éléments partagés par tous les acteurs du marché, dont les régulateurs et les superviseurs, mais aussi sur l’expertise interne. Cette liste vise à répondre à la majeure partie des usages et est susceptible d’être mise à jour régulièrement, notamment pour tenir compte de l’amélioration de la connaissance des facteurs de risques climatiques et environnementaux et de l’évolution du dispositif interne de gestion de ces risques.

En considérant les travaux scientifiques et les principaux facteurs de risques retenus, le Groupe, dont la Caisse régionale Toulouse 31, considère que :

  • Les risques physiques liés au dérèglement climatique sont potentiellement encourus à court terme pour les risques aigus, moyen/long terme pour les risques chroniques ;
  • Les risques de transition liés au dérèglement climatique sont encourus à court/moyen et long terme.

METHODE D’EVALUATION DE LA MATERIALITE FINANCIERE DU RISQUE ENVIRONNEMENTAL ET CLIMATIQUE

CADRE D’ANALYSE

L’évaluation du caractère matériel des risques climatiques et environnementaux du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, nécessite de considérer à la fois différents horizons de temps et différents scénarios. Ces horizons de temps et scénarios servent également à la réalisation de tests de résistance, qui font partie intégrante du dispositif de gestion des risques du Groupe Crédit Agricole. En effet, les tests de résistances contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l’évaluation de l’adéquation du capital et

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Page 29 sur 614 répondent à des exigences réglementaires. Les scénarios climatiques permettent de mieux appréhender les impacts financiers du risque climatique dans le long terme, à partir d’hypothèses centrales et de versions stressées selon des trajectoires définies. Il s’agit d’une approche risque usuelle, prenant cependant des hypothèses de long terme, en complément de scénarios habituels qui considèrent des projections généralement plus courtes (trois à cinq ans environ). Les régulateurs et superviseurs soutiennent ces approches qui permettent de mieux appréhender leurs impacts quantitatifs, ces travaux éclairant également les instances de gouvernance du Groupe.

HORIZONS DE TEMPS

Quatre horizons de temps ont été retenus pour les analyses conduites. Ces horizons de temps sont choisis non seulement pour s'aligner sur les cycles opérationnels et budgétaires actuels, mais aussi pour assurer la cohérence avec les objectifs stratégiques à plus long terme et les engagements globaux en matière de climat. De tels horizons temporels permettent d'élaborer une projection allant au-delà de la portée typique de la planification des activités sur trois à cinq ans, renforçant ainsi l'approche stratégique de la gestion des risques. Le choix de ces horizons de temps est également lié au profil de nos portefeuilles et à leur maturité moyenne effective au titre de nos activités de crédit.

L'horizon à court terme est fixé à 2025, en alignement avec l’horizon budgétaire actuel et le plan stratégique du Groupe Credit Agricole. Le moyen terme est fixé à 2030, aligné sur les cibles intermédiaires Net Zero Banking alliance (NZBA) et sur les objectifs exprimés par l’Union Européenne dans le cadre du paquet législatif « Fit for 55 ». L’horizon long terme est fixé à 2040 pour capturer la part long terme de nos expositions. Le très long terme, défini à 2050, s’aligne sur les délais fixés dans nos engagements NZBA.

SCENARIOS CLIMATIQUES

En évaluant l'efficacité et la pertinence de divers scénarios pour les analyses de sensibilité au sein du secteur financier, le Network for Greening the Financial System (NGFS) se révèle être un choix particulièrement approprié. Ses scénarios sont conçus pour traiter les risques spécifiques et les réalités opérationnelles auxquels les banques sont confrontées, offrant des informations sur les risques de transition, les risques physiques et les risques macro-financiers. En outre, le NGFS intègre les dernières mises à jour de la science du climat et des politiques, garantissant que les évaluations sont fondées sur les informations disponibles les plus récentes et les plus complètes.

Trois scénarios NGFS sont utilisés pour évaluer la matérialité des risques liés au climat et à l’environnement pour le Groupe Crédit Agricole dont la Caisse régionale Toulouse 31 :

  • Net Zéro 2050 (Ordonné) esquisse un avenir ambitieux mais réalisable où les efforts mondiaux conduiront à des émissions nettes nulles de gaz à effet de serre d'ici 2050, en visant à limiter le réchauffement à +1,5 degré Celsius d'ici 2100 (avec une probabilité de 50%).
  • La transition retardée (désordonné) présente un monde où les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reportés, conduisant à une augmentation de +1,6 degrés Celsius d'ici 2100.
  • Politiques actuelles (Hot House World), projette les résultats de la poursuite des trajectoires politiques actuelles, ce qui se traduira par une hausse de la température mondiale d’environ +3 degrés Celsius d'ici 2100.

LES FACTEURS DE TRANSMISSION DU RISQUE CLIMATIQUE

Afin d’établir la matérialité des risques climatiques, le Crédit Agricole a étudié et mesuré l’incidence des facteurs de risques climatiques (physique et transition) sur les risques du Groupe. Une première phase a permis d’identifier le niveau de transmission des facteurs climatiques à travers les grandes catégories de risques du Groupe (risque de crédit, risque de réputation, risque opérationnel, risque stratégique, risque de marché, risque de liquidité). Cette phase permet d’identifier les facteurs et canaux de transmission associés les plus sensibles pour chaque nature de risque, qui sont ensuite priorisés dans les analyses d’évaluation.

Les facteurs de risques ont été identifiés de manière exhaustive en tenant compte à la fois des risques physiques et de transition, ainsi que des principaux horizons de temps. Ces risques ont été précisés sous l’angle géo-sectoriel. Les sources sous-tendant ces conclusions ont été explicitées dans le cadre de cette analyse de matérialité financière.

Les premiers résultats des canaux de transmission démontrant un impact plus prononcé sur le risque de crédit, celui-ci a fait l’objet d’une analyse plus granulaire, sur les principaux secteurs exposés. Cela recouvre ainsi le portefeuille immobilier résidentiel, commercial, ainsi que les prêts aux grandes entreprises et PME à travers les grands secteurs d’exposition ; Le périmètre de l’analyse couvre ainsi à travers la vision sectorielle et portefeuille plus de 80% des encours du Groupe Crédit Agricole.

Chaque nature de risque identifié de la banque est décomposé en sous-risques (couvrant le risque dans son ensemble) ; Pour chaque sous-risque et pour chaque facteur de risque climatique, est ensuite décrit le canal de transmission associé, en concertation avec les experts du Groupe Crédit Agricole du type de risque en question ; A partir des analyses détaillées par sous-risque, une analyse générale pour le risque de la banque est réalisée, comprenant une évaluation du niveau de sensibilité selon une échelle standardisée : (i) absence de sensibilité au

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facteur climatique, (ii) sensibilité faible, (iii) sensibilité moyenne et (iv) sensibilité élevée. Cela permet de mettre en évidence les potentielles concentration de risque.

L’évaluation de la matérialité des risques environnementaux a été réalisée sur les principaux risques de la banque, crédit, liquidité, marché, opérationnel, de réputation & de contentieux et stratégique, avec des impacts cependant plus marqués sur le risque de crédit. A ce stade des travaux, et pour l’exercice 2023, cette évaluation n’a pas pris en compte d’éléments de probabilité d’occurrence des évènements, et en ce sens n’a pas pu être considérée comme conclusive et définitive, néanmoins elle fournit un premier cadre pour une réévaluation dans les années à venir.

IMPACT DE FACTEURS CLIMATIQUES SUR LE RISQUE DE CREDIT

Le risque de crédit au sein de la Caisse régionale Toulouse 31 englobe plusieurs dimensions, tant dans les segments Entreprises que Professionnels, Agriculteurs et Particuliers. Sur le périmètre des Entreprises, ce risque inclut le risque de défaillance, de migration, ainsi que les risques de concentration sectorielle et individuelle. En banque de proximité, sur les segments des Professionnels, Agriculteurs et Particuliers, ces risques sont similaires mais adaptés au contexte du marché de détail plus diversifié et surtout plus granulaire. Une attention particulière a été portée sur le secteur de l’immobilier résidentiel et commercial, ainsi que sur les portefeuilles des ETI et PME. Concernant l’immobilier résidentiel, une démarche granulaire et ascendante a été adoptée.

CONSEQUENCES DU RISQUE PHYSIQUE ET LEURS IMPACTS SUR LE RISQUE DE CREDIT

Les conséquences des risques physiques peuvent à court terme impacter les actifs physiques financés, pris en garantie ou assurés par la Caisse régionale Toulouse 31, pesant ainsi directement sur les pertes encourues en cas de défaut. La probabilité de défaut pourrait ainsi se voir affectée directement ou indirectement par le risque physique. Dans une démarche d’analyse scientifique du risque, le Crédit Agricole a entrepris une évaluation granulaire et détaillée rétrospective de l’historique des alertes et pour lesquelles un facteur climatique a participé à la dégradation du risque de crédit. Les encours associés ont été monitorés. Les résultats montrent une augmentation du volume des alertes entre 2022 et le 1er trimestre 2024 avec une multiplicité des alertes sur un même client. Les principales causes de cette augmentation se révèlent liées aux conséquences de la crise sanitaire, la crise ukrainienne, la crise énergétique, l’inflation, la hausse des taux, ainsi que des problématiques opérationnelles. Le volume de clients impactés par des facteurs de risques environnementaux a également évolué à la hausse de 2023 à 2024. Néanmoins, les volumes étant à l’origine faibles et en l’absence d’historique plus complet (éléments ou données rétrospectives), cette hausse peut être considérée comme relative et sa matérialité restera à confirmer dans la durée.

L’analyse rétrospective des évènements de défaut et d’insolvabilité quant à elle ne montre pas à ce stade de corrélation significative entre la probabilité de défaut et les évènements climatiques, ni entre la probabilité de défaut et les facteurs de risque physique d’autre part. Cette analyse est également en ligne avec les résultats des analyses de la Banque de France. Cette analyse couvre en priorité les catégories de risques pertinentes pour la France, telles que les inondations, les vagues de sécheresse, les phénomènes de glissement de terrain ainsi que les orages cycloniques aigus. L’impact limité constaté peut être expliqué par le rôle des assureurs et ainsi que des politiques nationales d’indemnisation en cas de sinistre lié à des catastrophes naturelles. Malgré tout, cet exercice est intégré de manière pérenne dans les travaux du Crédit Agricole et permettra une réévaluation des résultats de manière périodique.

RISQUE PHYSIQUE EN LIEN AVEC L’IMMOBILIER RESIDENTIEL

La démarche adoptée sur l’immobilier résidentiel a permis d’évaluer les impacts directs des catastrophes naturelles sur les portefeuilles des particuliers ainsi que des petites et moyennes entreprises, couvrant ainsi 93% des encours de prêts avec hypothèque ou garantie au niveau du Groupe Crédit Agricole. Les effets des évènements de sécheresse ainsi que les inondations fluviales, ont fait l’objet d’une analyse prioritaire en raison de leur impacts directs sur les structures des bâtiments. La méthode a permis de croiser deux indicateurs clés, le taux de retrait de gonflement des sols (RGA) ainsi que le taux d’humidité (SWI) afin d’identifier les zones où le risque physique est prédominant. Par ailleurs, le risque a été évalué à travers les différents horizons de temps court, moyen et long terme, en ligne avec les scénarios de référence du NGFS (cf. section Les scenarios NGFS, la référence des exercices de stress test climatiques ACPR et BCE). Concernant le risque d’inondation et de sécheresse, le scénario RCP 8.5 a été intégré. En complément, les impacts ont été analysés au niveau de certains pays permettant de mettre en exergue des différences géographiques parfois prononcées, sur le surcoût du risque en cas d’évènements chroniques et aigus. Ainsi les impacts sur le LGD et le coût du risque (CoR) ont été estimés en intégrant un taux de perte de valeur sur la propriété ainsi qu’un niveau de choc sur la valeur du collatéral. L’analyse conclut à des impacts relatifs et couverts par la politique risque de la Caisse régionale.

RISQUE PHYSIQUE EN LIEN AVEC L’IMMOBILIER COMMERCIAL, LES ETI, LES PME ET LES GRANDES ENTREPRISES

La méthode d’analyse choisie a consisté à prendre en compte la localisation et la répartition géographique des actifs. Par ailleurs, une étude sectorielle dédiée a été menée permettant d’établir une classification des secteurs et sous-secteurs, selon un degré de vulnérabilité, et d’identifier les poches de vulnérabilité plus localisées. Une analyse géographique par pays a été effectuée en utilisant des données macro-économiques se basant sur des différentes sources, telles que la Banque mondiale, Swiss RE, S&P. L’analyse de ces sources a permis d’établir une catégorisation du risque sur une échelle de 5 niveaux pour l’axe « géographie » et 3 niveaux pour l’axe « secteur ». Cette approche a permis d’évaluer le niveau de sensibilité des portefeuilles aux risques climatiques aigus et chroniques, et d’observer les corrélations éventuelles entre la qualité de la notation crédit et la sensibilité au risque climatique physique.

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Les résultats montrent une sensibilité légèrement accrue aux risques aigus, certaines combinaisons de géographies et secteurs montrent des sensibilités plus prononcées.

CONSEQUENCES DU RISQUE DE TRANSITION SUR LE RISQUE DE CREDIT

Le risque de transition a été évalué dans la continuité des stress tests climatiques de 2023, en tenant compte des trois horizons de temps court, moyen et long terme, pour les secteurs les plus émissifs et les plus sensibles aux effets de la transition climatique. Sur la base des méthodologies appliquées par le Groupe, ainsi que des travaux conduits avec la supervision, une estimation de l’impact sur le coût du risque a conclu à un impact global net limité, déjà couvert par les stratégies de provisions.

L’ensemble des analyses menées ont permis d’évaluer le coût du risque additionnel, engendré par les risques climatiques physique et de transition à travers les différents horizons de temps définis par les scénarios. À ce stade, de tous les risques analysés, les résultats montrent que le risque de transition est celui qui est considéré comme le plus significatif à moyen terme. Malgré tout, celui-ci reste en dessous des seuils de matérialité financière établis dans le cadre d’une méthodologie Groupe.

IMPACT DE FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET CLIMATIQUE SUR LE RISQUE OPERATIONNEL

Le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, définit les risques opérationnels comme les pertes potentielles dues à des défaillances ou des insuffisances des processus internes, du personnel, des systèmes ou des événements externes. Cette définition exclut les risques liés à la stratégie de la Caisse régionale et de réputation.

La gestion de ces risques se structure autour de l’étude de 4 catégories clés du risque opérationnel : (i) les infrastructures physiques et informatiques de la Banque, (ii) les clients, (iii) les employés et (iv) les fournisseurs de la banque. En 2023, en lien avec les travaux menés avec le superviseur, un examen détaillé de l’historique des pertes opérationnelles liées à un facteur environnemental a permis d’en évaluer plus précisément la matérialité et l’impact financier.

Par ailleurs, différentes catégories de risques environnementaux ont été ajoutées dans les flux opérationnels afin d’identifier ces événements dans le cadre des analyses futures, avec un niveau de granularité poussé. Cette analyse fine de l’historique représente une première étape qui s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue.

Par ailleurs, les mécanismes d’alertes déclenchant une revue par les équipes risque groupe intègrent désormais des évènements spécifiques aux risques climatiques et environnementaux permettant de les intégrer de bout en bout dans la chaine de contrôle. Bien que pouvant représenter un volume significatif au niveau local ou régional, ces pertes sont, à ce stade, considérées comme peu significatives puisqu’elles représentent entre 0,1% et 0,5% du total des pertes liées aux risques opérationnels au niveau du groupe Crédit Agricole, et ne nécessitent pas à court terme de changement du cadre de gestion des risques opérationnels. En effet, les politiques déjà mises en place intègrent la prise en compte de ce risque. Il est à noter que la plupart des pertes référencées par l’ensemble des institutions financières dans la base ORX sont issues d’évènements d’inondations.

ANALYSE PROSPECTIVE DES PERTES EN LIEN AVEC UN FACTEUR CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ET SCENARIO «FORWARD-LOOKING »

Une analyse prospective a permis de compléter les résultats de l’analyse rétrospective à la fois en termes de périmètre couvert et de méthode. Cette analyse a été conduite en utilisant les 3 scénarios du NGFS sur les 4 horizons de temps décrits ci-dessus. La priorisation des facteurs de risques est issue de l’analyse rétrospective qui indique que les évènements d’inondation sont les plus impactantes à l’échelle du Groupe.

Par ailleurs, les données du Groupe lui ont permis de géolocaliser précisément ses actifs, afin d’alimenter cette analyse. Cette méthode a permis de cartographier les régions les plus impactées en termes de pertes opérationnelles liées aux risques physiques d’inondation, et d’en estimer les pertes prospectives selon les scénarios.

IMPACT DE FACTEURS CLIMATIQUES SUR LE RISQUE DE REPUTATION ET MATERIALITE

La Caisse régionale Toulouse 31, et plus généralement le Crédit Agricole, communique depuis plusieurs années sur ses engagements sociétaux. La nature des activités de la Caisse régionale et la composition de son portefeuille d’entreprises, tout comme le rayonnement international du Groupe, l’exposent aux risques de réputation et de potentiels litiges liés aux thématiques climatiques et sociales.

Afin de gérer ces risques, le Crédit Agricole déploie un dispositif axé sur :

  • la prévention de ces risques dans le cadre de son dialogue avec les clients. Les éléments de risques techniques sont analysés et les expositions concomitantes en termes de réputation prises en compte dans l’évaluation. Les clients déjà confrontés à une exposition médiatique ou faisant l’objet de litiges font l’objet d’une analyse spécifique détaillée et selon son exposition, d’évolution de leur stratégie commerciale ;
  • la gestion de ces risques : le Crédit agricole s’est engagé dans un dialogue ouvert avec les parties prenantes de la société civile, en particulier les organisations non gouvernementales et les associations et répond systématiquement aux sollicitations d’explications qui lui sont transmises. En outre, un dispositif de gestion des crises réputationnelles est en place afin, le cas échéant, de gérer et de limiter les impacts de potentielles mises en cause.

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Ce dispositif est déployé de manière transverse au sein des Directions engagement sociétal clients, juridiques, conformité, communication, risques, en lien permanent avec le management afin d’assurer une coordination optimale quant à la gestion des cas de controverses. L’impact du risque physique sur la réputation est assez limité ; néanmoins la gestion du risque opérationnel dérivé peut avoir des effets indirects négatifs sur l’image du Groupe et de la Caisse régionale, et de la qualité de ses opérations. Le risque de transition et la capacité du Crédit Agricole et de la Caisse régionale à accompagner ses clients les plus vulnérables et exposés au risque de transition pourrait avoir un effet plus direct sur l’image du Groupe et de la Caisse régionale Toulouse 31.

L’analyse de matérialité a pris en compte une revue détaillée et rétrospective des controverses auxquelles le Crédit Agricole a fait face sans pour autant avoir subi des poursuites. La plus grande partie de ces controverses sont issues d’ONG. Bien que le Crédit Agricole n’ait jamais fait l’objet de poursuite, l’environnement du risque de réputation climatique évolue avec une sophistication croissante de démarches des ONG ainsi que d’une augmentation de la sensibilité de l’opinion publique aux sujets climatiques. Celles-ci touchant principalement, et selon les analyses de bases de données extérieures, les secteurs des énergies fossiles, les allégations autour des pratiques de greenwashing, ainsi que le non-respect des engagements publics.

Tenant compte du dispositif de prévention et de l’absence du nombre de litiges liés à nos activités et engagements environnementaux, le groupe Crédit Agricole et la Caisse régionale Toulouse 31 considère les risques de réputation en lien avec les risques physiques et risques de transition environnement comme une conséquence de risques primaires et sont jugés limités à court terme (2025) et peuvent, sur la base des éléments connus à date, être modérés à moyen / long terme (2030 / 2050).

IMPACT DE FACTEURS CLIMATIQUES SUR LE RISQUE DE LIQUIDITE ET MATERIALITE

Le risque de liquidité pour un établissement bancaire peut émaner de la réduction des dépôts, le blocage des mécanismes de refinancement. La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le Groupe Crédit Agricole par la Direction du pilotage financier Groupe, au sein de la Direction Finance de Crédit Agricole S.A. Le risque de liquidité encadré et piloté par la Direction financière s’appuie sur des indicateurs de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du Groupe et consolidés. La Direction des risques Groupe assure un second regard sur la gestion du risque de liquidité au travers des normes, indicateurs, limites, et participe aux instances de gouvernance de la liquidité.

Le risque de liquidité est piloté à travers des stress test réguliers, sur deux horizons de temps, l’un à court terme (moins de 3 mois) et l’autre à moyen terme (à 3 ans). En réponse à une catastrophe, les entreprises peuvent être amenées à utiliser une partie de leurs réserves et crédits pour couvrir leurs besoins ou pertes immédiats, entraînant alors une réduction des dépôts à vue et une augmentation potentielle des demandes de crédit. Cependant, dans un second temps, les fonds retirés sont susceptibles d’être réintroduits dans l’économie (via les règlements aux sociétés de travaux en charge des réparations) et donc de revenir vers les banques via la clientèle entreprise.

La couverture d’assurance peut également atténuer les pertes, et la nature locale des catastrophes naturelles limite leur impact sur une banque globale comme le Groupe Crédit-Agricole, où l’impact de ces risques physiques sur la liquidité du Groupe est estimé faible. A titre d’illustration, bien que les tempêtes Lothar et Martin aient ravagé de vastes zones, leur impact sur la liquidité des banques a été minime.

Les risques de transition affectent le risque de liquidité de plusieurs manières. Premièrement, ils peuvent réduire la valeur des réserves de liquidité dans les banques centrales si la structure de valorisation des collatéraux venait à évoluer. Pour le Crédit Agricole, ce risque est considéré comme faible, car ces dépôts sont peu sensibles aux risques climatiques et sont protégés par des stratégies efficaces de gestion des risques. Deuxièmement, la réputation de la Banque pourrait être affectée si elle ne respectait pas ses engagements climatiques, ce qui pourrait détériorer la confiance des clients et investisseurs institutionnels. Un tel scénario est indirectement couvert dans les stress test idiosyncratiques réguliers, dont les résultats restent non matériels pour le Groupe.

A l’heure actuelle, les risques climatiques ont un impact limité sur la liquidité du Groupe Crédit Agricole. Cependant, les potentiels impacts sont identifiés et suivis par le Groupe Crédit Agricole qui a déjà en place un cadre robuste de gestion du risque de liquidité dans son ensemble. Celui-ci devra tout de même être complété, notamment en intégrant des facteurs climatiques dans la revue des paramètres du stress idiosyncratique.

IMPACT DE FACTEURS CLIMATIQUES SUR LES POSITIONS DE MARCHE ET MATERIALITE

Sur la base de l’analyse du NGFS et à l’instar des exercices de stress climatiques réglementaires proposés dans le passé par l’ACPR et la BCE, il apparaît que les facteurs de risque climatiques les plus importants pour les positions de marché sont liés aux risques de transition. En effet, les risques de transition sont plus susceptibles de générer des impacts systémiques, et donc de générer des impacts sur des positions de marché qui concernent plutôt de grandes entreprises.

Ces facteurs de risques de transition peuvent être liés à la pénalisation par les pouvoirs publics des activités contribuant aux risques climatiques, par des émissions de gaz à effet de serre. Cela peut concerner par exemple la mise en place d’une fiscalité et subventions climatiques, exigences réglementaires, les politiques de l'énergie et des transports (par exemple réduction des émissions de CO2), l’interdiction de certains matériaux/produits chimiques nocifs pour l'environnement, etc.

Il se peut également que les entreprises rencontrent des difficultés à adapter leurs modèles économiques aux nouveaux paradigmes : changements de comportement des investisseurs, changements de comportement des consommateurs, fournisseurs ou employés, évolutions technologiques. Ces facteurs climatiques s’appliquent à toutes les expositions en lien au crédit et aux marchés actions, et plus particulièrement à celles des secteurs les plus intensifs en carbone. Ces expositions et leur sensibilité ont été cartographiées selon la nomenclature statistique.

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européenne des activités économiques NACE (Nomenclature des Activités Economiques). Les taux d’intérêt et d’inflation peuvent également être reliés aux facteurs de risque climatique et environnemental. Pour évaluer la matérialité des risques climatiques, les pondérations de risque calibrées selon un scénario de transition désordonnée sont appliquées aux sensibilités des expositions. Ce scénario a été conçu en cohérence avec les projections du NGFS, en particulier sur les prix du carbone et les émissions de CO2. Les pondérations pénalisent les secteurs sensibles aux risques climatiques. Une simulation a été réalisée sur le portefeuille de négociation de Crédit Agricole CIB et a montré la faible matérialité des risques climatiques sur les positions de marché crédit et action. Concernant la « Matérialité financière et résilience du modèle », voir partie « matérialité financière et résilience du modèle » 1.4.1.3.

DESCRIPTION DES PROCESSUS D’IDENTIFICATION ET D’EVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS LIES AUX AUTRES THEMATIQUES ENVIRONNEMENTALES

Les travaux d’analyse ayant mené au positionnement du Groupe présenté ci-après concernant les thématiques nature sont réalisées pour le compte de l’ensemble des entités du Groupe incluant les Caisses régionales. Aussi les méthodologies, résultats des travaux, tests, et démarches exposés dans la note le sont pour le compte de l’ensemble des entités du Groupe dont les Caisses régionales, incluant la Caisse régionale Toulouse 31, même lorsqu’elles n’y sont pas explicitement citées.

INTRODUCTION & RESSOURCES MOBILISEES

Dans l’analyse de la double matérialité, le Groupe Crédit Agricole a pris en compte les thématiques E2, E3, E4, et E5 (pollution, ressources aquatiques et marines, biodiversité et écosystèmes, utilisation des ressources et économie circulaire). Fier de son identité coopérative et mutualiste, le Crédit Agricole soutient l'économie, l'entrepreneuriat et l'innovation en France et à l'International et se mobilise naturellement pour ses territoires. Il s'engage délibérément sur les terrains sociétaux et environnementaux, en accompagnant progrès et transformations au service de tous, des ménages les plus modestes aux plus fortunés, des professionnels de proximité aux grandes entreprises internationales. Nous soutenons et encourageons des pratiques durables, mais nous ne contrôlons pas, en réalité, les activités de nos clients. Nous nous engageons à travailler avec eux pour promouvoir des pratiques responsables et nous considérons que notre rôle est de les accompagner dans leur transition écologique en leur proposant des solutions adaptées, tout en respectant notre cadre réglementaire et nos engagements en matière de développement durable.

Les travaux d’analyse menés ont été conduits en conformité avec l’ESRS 1 « principes généraux », en s’appuyant sur le guide publié par l’EFRAG, en associant l'expertise interne à l'analyse de publications externes comme indiqué ci-dessous. Une approche mêlant top down et bottom up a été utilisée pour tenter de mesurer et coter les impacts, les risques et les opportunités (IRO). Ces travaux ont été menés de manière conjointe par diverses fonctions au sein du Groupe : ligne métier Engagement Sociétal, ligne métier Risques, Coordination ESG de la Direction des Finances Groupe. Ces fonctions revêtent une expérience professionnelle et des compétences appropriées afin de traiter les sujets en lien avec les impacts, risques et opportunités (IRO) et leurs effets financiers.

ABSENCE DE METHODOLOGIE SECTORIELLE DE PLACE SUR LA MATERIALITE PERMETTANT MESURE ET COMPARABILITE

Contrairement à l’ESRS Climat, le secteur financier n'a pas encore à sa disposition une méthode universellement reconnue et pertinente pour mesurer l'impact de ses activités sur la Nature et permettre la comparabilité entre établissements financiers. La Fondation de la recherche sur la biodiversité qui dépend de l’Office français de la biodiversité reconnait qu’il n’existe pas encore de méthodes consensuelles pour évaluer les impacts sur la biodiversité. La règlementation CSRD précise que les acteurs de la chaîne de valeur sont les personnes ou les entités situées en amont ou en aval dans la chaîne de valeur. La notion de « chaîne de valeur » est essentielle car la matérialité se mesure à l’aune de ce périmètre. Toutefois, bien que la règlementation précise que la chaîne de valeur se réfère aux activités en amont et en aval liées à la production et à la distribution des biens ou services d'une entreprise, elle ne renvoie pas réellement à une définition explicite pour apprécier la façon par laquelle le secteur financier doit prendre en compte les impacts sur la Nature de sa clientèle, au travers de ses financements.

Le Groupe a également consulté des institutions de conseil ou d'autorité pour obtenir des précisions sur le périmètre de la chaîne de valeur pour un établissement financier sans avoir de réponse précise à cette interrogation. Sans une méthodologie de Place précise et robuste, bien établie et faisant l’objet d’un consensus au travers d’organisations indépendantes sur la mesure des impacts des activités de nos clients sur les thématiques Nature, le Groupe ne peut pas prendre le risque de s’exposer à des analyses qui seraient biaisées par ce flou méthodologique. Après de multiples travaux et diligences, nous considérons donc que, à ce stade de nos analyses, nous ne sommes pas en mesure de prendre en compte l’impact de l’activité de nos clients sur la Nature dans notre chaîne de valeur et de conclure sur la matérialité des ESRS Nature. L’analyse de matérialité des thématiques Nature est déclarée non conclusive pour les activités du Groupe.

PRECISIONS SUR NOS TRAVAUX

Contrairement aux travaux relatifs aux trajectoires climatiques et aux méthodes retenues par les intervenants économiques, la démarche d’élaboration d’une méthode adoptée par la majorité des acteurs du secteur financier qui leur permettrait de mesurer la matérialité.

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des impacts, risques et opportunités liés à la Nature fait face à la nécessité de déterminer des principes et des hypothèses scientifiques et opérationnelles. Le Groupe a pris connaissance de l’étude du Forum Economique Mondial portant sur 163 secteurs et leurs chaînes de valeur, qui fait ressortir que la moitié du PIB mondial, soit 44 000 milliards de dollars, est moyennement ou fortement dépendante de la nature et de ses services écosystémiques. Pour pouvoir disposer de méthodes permettant de mesurer les impacts, risques et opportunités liés à la Nature, le Groupe Crédit Agricole a mené de très nombreux travaux exploratoires. Peuvent notamment être cités :

1. Études et travaux exploratoires

En 2024, les équipes de Crédit Agricole S.A., organe central du Groupe, ont étudié les impacts et dépendances du portefeuille de financement du Groupe avec différentes catégories de facteurs liés à la Nature (par exemple disponibilité des ressources, pollution, espèces envahissantes, perte de biodiversité), notamment à partir de bases de données internationales disponibles citées plus bas (ENCORE).

S’ils sont alignés avec des pratiques de Place (par exemple les travaux de la Banque de France publiés en 2021 ou les travaux de la BCE publiés en 2024), ces travaux présentent des limites importantes. On peut notamment citer le manque de scénarios prospectifs ou l’impossibilité d’étudier la transmission des risques jusqu’aux paramètres de risque de crédit pour réaliser une évaluation quantitative fine.

2. Participation à des initiatives

En 2023, les équipes de Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole CIB ont participé à deux pilotes de la Taskforce on Nature-Related Financial Disclosures (TNFD) afin de tester le processus LEAP et fournir des commentaires sur le cadre de reporting proposé aux institutions financières. La limite de ces travaux est le fait d’avoir effectué ces premiers pilotes sur un premier échantillon non représentatif d’entreprises du secteur agri-agroalimentaire présents dans les portefeuilles de financement et d’investissement du Groupe.

En 2023 des travaux exploratoires sur l’agri-food ont été conduits avec les partenaires Iceberg Data Lab et I Care. Des travaux ont également été menés sur les secteurs agriculture et pêche avec UNEP FI et CDC Biodiversité.

3. Outils et méthodologies

En 2022, plusieurs outils sur la biodiversité ont été testés par différents métiers de Crédit Agricole S.A., à titre expérimental, tels que le BIA-GBS, CBF et ENCORE des Nations Unies afin de réaliser une première cartographie des impacts et dépendances potentiels sur la nature et la biodiversité, et ainsi de mieux guider la réflexion du Groupe sur le sujet. A titre d’exemple, les premiers résultats de ces travaux, conduits sur une partie du portefeuille hors Souverains et assimilés et hors Financières et assimilés, ont été publiés dans la Politique ESG-Climat du Groupe Crédit Agricole Assurances en 2023, au titre de l’exercice 2022.

4. Indices liés à la biodiversité

Depuis 2021, Crédit Agricole CIB a travaillé à la définition de deux indices liés à la biodiversité en cours d’amélioration qui ont pour objectif d’apprécier la dépendance des clients à la biodiversité et l’impact des clients sur cette dernière pour les portefeuilles entreprises. Cette analyse est complémentaire de celle réalisée avec l’outil ENCORE (impacts et dépendances, par secteur), puisqu’elle propose une approche par les risques avec une prise en compte de la localisation des activités financées.

5. Engagements et coalitions

Crédit Agricole S.A. et ses entités sont investies dans des coalitions nationales et internationales pour mieux appréhender les impacts et risques de la dégradation de la nature et de la biodiversité, ainsi que pour mieux comprendre les opportunités pour contribuer à sa préservation, conservation et restauration. Crédit Agricole S.A. participe notamment aux coalitions suivantes :

En 2022, Crédit Agricole S.A. est devenu membre du Forum de la TNFD et fait aussi partie du Groupe de Consultation de la France avec l’Entreprise pour l’Environnement et l’Institut de la Finance Durable afin de mieux identifier, évaluer, gérer et reporter sur les risques et opportunités liés à la nature.

En 2023, Crédit Agricole S.A. s’est vu confier la co-présidence du « Nature Target Setting Working Group » des Principes pour une banque responsable de l’UNEP FI qui rassemble 36 banques au niveau mondial afin de développer un premier guide des objectifs recommandés pour les banques, aligné sur l’Accord de Kunming-Montréal (Global Biodiversity Framework).

6. Complexité de la biodiversité

A ce jour, le constat est fait que la biodiversité, avec son foisonnement d'espèces, d'écosystèmes et de processus écologiques, apparaît comme un sujet d'une très grande complexité. Cette diversité biologique est vaste et variée, de sorte qu'elle ne peut être appréhendée par une unique méthode d'évaluation. Les travaux ont par ailleurs été marqués par le manque caractérisé de données granulaires.

La biodiversité ne connaît pas de frontières et connait une diversité très importante changeant d’un lieu à l'autre, au gré des saisons et des années, exigeant des méthodes d'évaluation qui soient tout aussi dynamiques et adaptatives. Les impacts et dépendances liés à la biodiversité sont souvent le résultat d'un ensemble complexe d'interdépendances entre différents acteurs économiques, une chaîne d'effets où la cause et l'effet se brouillent, rendant l'attribution et la quantification des impacts et dépendances un exercice d'une grande complexité.

L'absence de standardisation internationale en matière d'indicateurs ou de méthodologies complexifie la situation, entravant la comparabilité et l'adoption de méthodes uniformes par le secteur financier. Ces multiples défis illustrent pourquoi le secteur financier n'a pas encore à sa disposition une méthode universellement reconnue et pertinente pour mesurer la matérialité des impacts, risques et opportunités liés à la Nature pour ses activités. Néanmoins, l’hypothèse d’y parvenir à terme demeure grâce aux efforts continus, aux initiatives internationales et à la collaboration entre les scientifiques, les institutions financières et les régulateurs pour forger les outils de demain.

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Sans méthode sectorielle suffisamment robuste, et malgré l’implication du Groupe au niveau international permettant des échanges avec ses pairs, il est à ce jour très difficile de déterminer avec précision et exhaustivité quels aspects de l'activité des clients – et par quels moyens – doivent être pris en compte dans l’évaluation de la matérialité et, par conséquent, dans les états de durabilité du Groupe. Il est utile de rappeler que dans un rapport récent (FRB 2021), la Fondation de la recherche sur la biodiversité qui dépend de l’Office français de la biodiversité, reconnait qu’il « n’existe pas encore de méthodes consensuelles pour évaluer les impacts sur la biodiversité ». Selon ce rapport « une limite générale reconnue des modèles actuels (Teillard et al. 2016), et objet de nombreux travaux académiques, est la simplification des processus naturels dynamiques ». A partir de la liste des enjeux identifiés, les travaux ont pris en compte les critères fournis par les ESRS afin de hiérarchiser ceux les plus matériels au regard de la société, l'environnement et de l'entreprise. L'absence de méthodologie et de données ne permet pas au Groupe d’appréhender la matérialité des enjeux Nature pour ses activités.

DES TRAVAUX QUI VONT SE POURSUIVRE SUR LES ENJEUX LIES A LA NATURE

Néanmoins, ces travaux ont permis au Groupe de définir des axes de travail pour améliorer les méthodes d’analyse, ces dernières se nourrissant également des travaux de Place, ce qui amènera le Groupe à réévaluer régulièrement son appréciation. Dans le cadre de ses travaux en lien avec la supervision, en particulier la mise en adéquation au Guide relatif aux risques climatiques et environnementaux publiés par la BCE fin 2020, le Groupe a apprécié l’exposition de ses portefeuilles de financement aux risques liés à la Nature. Ces travaux ont été réalisés notamment à partir de bases de données internationales disponibles citées plus haut (ENCORE). Là encore, ces travaux ont amené à constater l’existence de méthodologies permettant une première appréciation des risques liés à la Nature, mais avec des limites importantes et quoiqu’il en soit non validées dans le cadre de standards de Place, contrairement au climat. Sur cette base et dans le cadre de son approche risques, le Groupe a conclu que ses portefeuilles de financement sont peu exposés aux risques liés à la nature.

DEVELOPPEMENTS INTERNES – SCORING ESG

Par ailleurs, Crédit Agricole CIB a développé une méthodologie de scoring ESG sur ses portefeuilles de financement, qui comporte un volet Nature / biodiversité depuis 2021. Cette dernière couvre environ 3500 groupes corporates dont les données externes sont analysées par des experts risques environnementaux et sociaux de Crédit Agricole CIB afin de produire une notation annuelle des enjeux ESG. Ce scoring ESG comprend une composante nature / biodiversité couvrant deux aspects :

  • La dépendance / sensibilité face aux enjeux nature / biodiversité pour le modèle économique de l’entreprise ;
  • L’impact de l’entreprise sur son environnement.

Cette notation est prise en compte dans l’appréciation du risque ESG global dans le cadre du processus d’octroi et de revue annuelle des contreparties corporates. Pour autant, ce dispositif étant récent, non testé au regard de données historiques et en cours d’amélioration, il n’est pas suffisamment abouti pour d’autres usages risques. Toutefois sur le périmètre couvert par ce scoring, il en ressort qu’en l’état actuel du dispositif qui est appelé à évoluer, la répartition du portefeuille visé présente une exposition très majoritairement sur les indices de risque faible.

PRISE EN COMPTE DE L’AVIS DES PARTIES PRENANTES

Le Groupe a également considéré les thèmes évoqués par les parties prenantes lors des exercices de communication du Groupe en lien avec la cotation de double matérialité des enjeux liés à la nature. Des interactions se sont opérées via plusieurs canaux, dont par exemple des questionnaires destinés aux agences de notation extra-financière pour lesquelles le poids de ces critères est peu significatif, ou encore lors de rencontres avec des investisseurs. Enfin, les priorités des clients ont été considérées via le baromètre RSE en 2024, dans lequel les thématiques nature n’ont pas été retenues. Ce baromètre réalisé auprès d’un panel représentatif de clients français depuis une dizaine d’années par un institut de sondage indépendant montre que les sujets Nature ne ressortent pas de façon spontanée.

RESULTATS DE L’EVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES LIES AUX THEMATIQUES ENVIRONNEMENTALES POUR LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE

La Caisse régionale estime ne pas être en situation de conclure sur la matérialité des thématiques / DIRO Nature au regard de la faible maturité des méthodes reconnues. A ce titre, l’ensemble des ESRS E-2, E-3, E-4 et E-5 et les actions liées à ces derniers, ne seront pas mentionnés dans cette déclaration relative à la durabilité.

STRATEGIE ET ACTIONS MISES EN PLACE PAR LE GROUPE CREDIT AGRICOLE

Crédit Agricole S.A. entend poursuivre ses travaux avec des coalitions nationales et internationales, telles que la TNFD, les Principes pour une banque responsable (PRB Nature) de l’UNEP FI, pour mieux appréhender les impacts et risques de la dégradation de la nature et de la biodiversité, ainsi que pour mieux comprendre les opportunités pour contribuer à sa préservation, conservation et restauration. Le Groupe agit d’ores et déjà en faveur de la biodiversité et du capital naturel. En septembre 2023, Crédit Agricole S.A. a publié une déclaration sur ces deux thématiques déclinant les cinq axes prioritaires concernant la nature considérés dans sa stratégie. Ces derniers se déclinent comme suit :

- Evaluer les impacts et risques matériels liés à la perte d’actifs naturels sur les activités du Groupe,

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Intégrer les critères liés à la nature et la biodiversité dans les politiques sectorielles, Mobiliser des ressources financières pour des activités favorables à la nature, Soutenir des actions collectives contre le déclin de la nature et ses services écosystémiques, Réduire l’empreinte de fonctionnement du Groupe et favoriser la biodiversité. Cette déclaration sur la biodiversité et le capital naturel reflète les premières actions de Crédit Agricole S.A. pour faire face à l’érosion de la biodiversité parallèlement à l’engagement sur le climat. Le sujet évoluant rapidement, le Groupe poursuit sa collaboration avec ses partenaires cités plus haut pour contribuer au développement des métriques, normes et standards, et scénarios liés à la nature et fondés sur la science, tant pour les institutions financières que pour les entreprises et les clients accompagnés à travers les financements, investissements et assurances.

Aussi, l’identification de développements au travers des activités de financement et d’investissement fait partie des cinq axes prioritaires de la Stratégie Nature du Groupe : « Mobiliser des ressources financières pour des activités bénéfiques à la nature ». En effet, le Groupe a commencé à accompagner ses clients à intégrer les enjeux Nature à travers certains produits et services financiers. En 2022, le Groupe a lancé plusieurs fonds dans le cadre du troisième pilier du Projet sociétal relatif aux transitions agricole et agro-alimentaire, avec comme objectif total de 1 milliard d’euros, « pour accompagner l’évolution des techniques vers un système agro-alimentaire compétitif et durable ». Dans le cadre de cet engagement, le premier fonds d’investissement à 300 millions d’euros dédié à la transition des entreprises du secteur de l’agroalimentaire en France et en Italie a été inauguré en 2023.

De plus, Amundi a lancé la stratégie d’investissement à impact Amundi Ambition Agri-Agro Direct Lending Europe (AAAA) et le premier closing de son véhicule institutionnel avec un engagement de 130 millions d'euros de la part du groupe Crédit Agricole. Par ailleurs, Crédit Agricole Assurances continue de renforcer la proportion d’actifs immobiliers bénéficiant d’une certification environnementale (de type HQE, BREEAM ou LEED) qui constituent un minimum de garantie notamment pour la protection de la biodiversité (bonnes pratiques par exemple pour l’eau, les produits phytosanitaires et les fertilisants). À fin 2023, Crédit Agricole Assurances détient près de 12,5 milliards d’euros d’actifs immobiliers faisant l'objet de l'une de ces 3 certifications en valeur d’expertise, soit plus de 2,3 millions de m² de surfaces certifiées sur un total de 4,6 millions de m².

Enfin, les enjeux de préservation de la biodiversité ont été intégrés dans les politiques sectorielles RSE de Crédit Agricole S.A., qui font explicitement référence à la Norme de Performance 6 de l’International Finance Corporation et aux Principes de l’Equateur. Des critères d’exclusion sont également intégrés à ces politiques en ce qui concerne les financements de projets ou d’activités au sein de zones protégées (Patrimoine Mondial Unesco, sites Ramsar, etc.).

1.4.1.4. DESCRIPTION DES PROCESSUS D’IDENTIFICATION ET D’EVALUATION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS EN MATIERE DE CONDUITE DES AFFAIRES

Dans le cadre de la méthodologie de Double Matérialité Groupe, la Direction de la Conformité Groupe a défini les Impacts, Risques et Opportunités (IRO), à partir du corpus normatif existant, des cartographies des risques de non-conformité et des indicateurs quantitatifs disponibles. Les IRO relatifs à la conduite des affaires sont regroupés autour de six thématiques matérielles : la promotion d’une culture éthique, la prévention des conflits d’intérêts, la protection des lanceurs d’alerte, la lutte contre la corruption, la lutte contre la délinquance financière, la prévention des abus de marché.

Les cotations consolidées des IRO ont été validées par les instances de gouvernance de la Caisse régionale Toulouse 31 (Comité de Direction). Sur la dimension des Achats, les IRO ont été identifiés à l’aide de la cartographie des risques de l’AFNOR, basée sur les normes ISO 31000 Management des risques, ISO 20400 Achats responsables et ISO 26000 Responsabilité sociétale, et l’outil de pilotage interne des risques opérationnels en étroite collaboration avec les parties prenantes internes. Concernant la description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels en matière de conduite des affaires exposée ci-dessus, la Caisse régionale Toulouse 31 s’inscrit dans le processus Groupe.

1.4.2. EXIGENCES DE PUBLICATION AU TITRE DES ESRS COUVERTES PAR LA DECLARATION RELATIVE A LA DURABILITE DE L’ENTREPRISE

COUVERTURE DES EXIGENCES DE PUBLICATION

Liste des Disclosure requirements (DR)
Référence ESRS 2 - BP-1 1.1.1. Base générale de préparation des déclarations relatives à la durabilité
ESRS 2 - BP-2 1.1.2. Publication d’informations relatives à des circonstances particulières
ESRS 2 - GOV-1 1.2.1. Conseil d’administration 1.2.2. Gouvernance exécutive 1.2.3. Indicateurs liés au Conseil d’administration et aux organes de direction
ESRS 2 - GOV-2 1.2.1. Conseil d’administration 1.2.2. Gouvernance exécutive

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ESRS 2 - GOV-3

1.2.4. Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation

ESRS 2 - GOV-4

1.2.5. Déclaration sur la vigilance raisonnable

ESRS 2 - GOV-5

1.2.6. Gestion des risques et contrôles internes de l’information en matière de durabilité

ESRS 2 - SBM-1

1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

ESRS 2 - SBM-2

1.3.2. Intérêts et points de vue des parties prenantes

ESRS 2 - SBM-3

1.3.3. Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique

ESRS 2 - IRO-1

1.4.1. Description générale

ESRS 2 - IRO-2

1.4.2. Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la déclaration relative à la durabilité de l’entreprise

E1 - ESRS 2 - GOV-3

1.2.4. Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation

E1-1

2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

E1 – ESRS 2 – SBM-3

2.2.2. Impacts, risques et opportunités matériels et interaction avec la stratégie et le modèle économique.

E1 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.2. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés au changement climatique

E1-2

2.1. Gouvernance

E1-3

2.3. Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique

E1-4

2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

E1-5

2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

E1-6

2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

E1-7

2.4.3. Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone

E1-8

2.4.4. Tarification interne du carbone

E2 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

E3 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

E4 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

E5 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.3. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

S1 - ESRS 2 - SBM-2

1.3.2. Intérêts et points de vue des parties prenantes

S1 - ESRS 2 - SBM-3

3.1.1.3. Management et gouvernance des impacts, risques et opportunités au sein de la filière RH

S1-1

3.1.1. Stratégie

S1-2

3.1.2. Politiques, Plans d’actions et ressources mobilisés dans le cadre de la politique RH

S1-2.2

3.1.2.2. Dialogue social

S1-4

3.1.2. Politiques, Plans d’actions et ressources mobilisés dans le cadre de la politique RH

S1-5

3.1.2. Politiques, Plans d’actions et ressources mobilisés dans le cadre de la politique RH

S1-6

3.1.1.4. Effectifs

S1-8

3.1.3.1. Couverture des négociations collectives et dialogue social

S1-9

3.1.3.2. Diversité

S1-10

3.1.3.3. Salaires décents

S1-11

3.1.2.4. Environnement de travail

S1-12

3.1.3.4. Handicap

S1-13

3.1.3.5. Indicateurs de formation et du développement des compétences

S1-14

3.1.3.6. Indicateurs de santé et de sécurité

S1-16

3.1.3.7. Indicateurs de rémunération

S1-17

3.1.3.8. Cas, plaintes et impacts graves en matière de droits de l’Homme

S4 - ESRS 2 - SBM-2

1.3.2. Intérêts et points de vue des parties prenantes

S4 - ESRS 2 - SBM-3

3.2.1.2. Impacts, risques et opportunités matériels et leurs interactions avec la stratégie et le modèle économique


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3.2.1. Stratégie

3.2.2.1. Accessibilité des offres

3.2.1.1. Intérêts et points de vue des parties prenantes

3.2.2.1. Accessibilité des offres

3.2.2.1. Accessibilité des offres

3.2.3. Indicateurs et objectifs

G1 - ESRS 2 - GOV-1

1.2.1.3. Rôle du Conseil d'administration dans la surveillance des impacts, risques et opportunités

G1 - ESRS 2 - IRO-1

1.4.1.4. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels en matière de conduite des affaires

G1-1

4.1.1. Gouvernance

4.1.2. Stratégie en matière de conformité

4.1.3. Cadre réglementaire

4.1.4.1. Promotion d'une culture éthique

4.1.4.4. Protection des lanceurs d'alerte

G1-2

4.2.1. Stratégie

4.2.2. Gouvernance

4.2.3. Objectifs

4.2.4 Champ d'application

4.2.6.1. Gestion de la relation avec les fournisseurs

G1-3

4.1.1. Gouvernance

4.1.4.1. Promotion d'une culture éthique

4.1.4.3. Lutte contre la corruption

G1-4

4.1.4.3. Lutte contre la corruption

G1-6

4.2.6.2. Pratiques en matière de paiement

POINTS DE DONNEES EXIGES PAR D'AUTRES LEGISLATIONS EUROPEENNES

Exigence de publication et point de donnée y relatif

Référence Normes CSRD Référence SFDR Référence pilier 3 Référence règlement sur les indices de référence Référence loi européenne sur le climat Matérialité Référence Section états de durabilité
ESRS 2 GOV-1 Mixité au sein des organes de gouvernance ESRS2 GOV-1-21 d) Indicateur n° 1 3, tableau 1, annexe I Annexe Il du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission (5); Obligatoire
1.2.3. Indicateurs liés au Conseil d’administration et aux organes de direction ESRS2 GOV-1 Pourcentage d'administrateurs indépendants ESRS 2 GOV-1-21 e) Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Obligatoire
1.2.3. Indicateurs liés au Conseil d’administration et aux organes de direction ESRS 2 GOV-4 Déclaration sur la diligence raisonnable ESRS 2 GOV-4-30 Indicateur n° 10, tableau 3, annexe I Obligatoire
1.2.5. Déclaration sur la vigilance raisonnable ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées aux combustibles fossiles ESRS 2 SBM-1-40 d) i) Indicateur n° 4, tableau 1, annexe I Article 449 bis du règlement (UE) n° 575/2013; Règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission (6)
tableau 1: Informations qualitatives sur le risque environnemental tableau 2: Informations qualitatives sur le risque social Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Obligatoire 1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

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ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques

ESRS2 SBM-1-40 d) ii)

Indicateur n° 9, tableau 2, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Obligatoire

1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à des armes controversées

ESRS 2 SBM-1-40 d) iii)

Indicateur n° 14, tableau 1, annexe I Article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 (7), annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Obligatoire

1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac

ESRS 2 SBM-1-40 d) iv)

Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816, annexe II. Obligatoire

1.3.1. Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur

ESRS E1-1 Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d'ici à 2050

E1-1-14

Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 Matériel

2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

ESRS E1-1 Entreprises exclues des indices de référence « accord de Paris »

E1-1-16 g)

Article 449 bis Règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022 / 2453 de la Commission, modèle 1: Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020 / 1818 Matériel

2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique

ESRSE1-4 Objectifs de réduction des émissions de GES

E1-4-34

Indicateur n° 4, tableau 2, annexe I Article 449 bis Règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022 / 2453 de la Commission, modèle 3: Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: métriques d'alignement

Article 6 du règlement délégué (UE) 2020 / 1818 Matériel

2.2.1. Plan de transition pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique


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ESRS E1-5 Consommation d'énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d'énergie (uniquement les secteurs ayant une forte incidence sur le climat)

E1-5-38 Indicateur n° 5, tableau 1, et indicateur n° 5, tableau 2, annexe I

N/A N/A

ESRS E1-5 Consommation d'énergie et mix énergétique

E1-5-37 Indicateur n° 5, tableau 1, annexe I

Matériel 2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

ESRS E1-5 Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique

E1-5-40 à 43 Indicateur n° 6, tableau 1, annexe I

Matériel 2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

ESRS E1-6 Émissions de GES brutes de périmètres 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES

E1-6-44 Indicateurs n° 1 et n° 2, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022/2453 de la Commission

Modèle 1: Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020 / 1818

Matériel 2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

ESRSE1-6 Intensité des émissions de GES brutes

E1-6-53 à 55 Indicateur n° 3, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022 / 2453 de la Commission

Modèle 3: Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: métriques d'alignement

Article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020 / 1818

Matériel 2.4.2. Emissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES

ESRSE1-7 Absorptions de GES et crédits carbone

E1-7-56 Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119

Matériel 2.4.3. Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone

ESRSE1-9 Exposition du portefeuille de l'indice de référence à des risques physiques liés au climat

E1-9-66 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020 / 1818, annexe II du règlement délégué (UE) 2020 / 1816

Phase-in

N/A


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ESRS E1-9

Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique

ESRS E1-9 Emplacement des actifs importants exposés à un risque physique significatif

E1-9-66 a) E1-9-66 c) article 449 bis du règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022 / 2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle 5:

Portefeuille bancaire - Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique. Phase-in N/A

ESRS E1-9 Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l'entreprise par classe d'efficacité énergétique

E1-9-67 c) article 449 bis du règlement (UE) n° 575 / 2013, règlement d'exécution (UE) 2022 / 2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2:

Portefeuille bancaire - Risque de transition lié au changement climatique: Prêts garantis par des biens immobiliers - Efficacité énergétique des sûretés Phase-in N/A

ESRS E1-9 Degré d'exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat

E1-9-69 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission Phase-in N/A

ESRS E2-4 Quantité de chaque polluant énuméré dans l'annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejetés dans l'air, l'eau et le sol

E2-4-28 Indicateur n° 8, tableau 1, annexe I ; indicateur n° 2, tableau 2, annexe I ; indicateur n° 1, tableau 2, annexe I ; indicateur n° 3, tableau 2, annexe I Non conclusifs N/A

ESRS E3-1 Ressources aquatiques et marines

E3-1-9 Indicateur n° 7, tableau 2, annexe I Non conclusifs N/A

ESRS E3-1 Politique en la matière

E3-1-13 Indicateur n° 8, tableau 2, annexe I Non conclusifs N/A

ESRS E3-1 Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers

E3-1-14 Indicateur n° 12, tableau 2, annexe I Non conclusifs N/A

ESRS E3-4 Pourcentage total d'eau recyclée et réutilisée

E3-4-28 c) Indicateur n° 6.2, tableau 2, annexe I Non conclusifs N/A

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ESRS E3-4

Consommation d'eau totale en m3 par rapport au chiffre d'affaires généré par les activités propres

E3-4-29

Indicateur n° 6.1, tableau 2, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS2- IRO 1 - E4 - 16 a) i)

Indicateur n° 7, tableau 1, annexe I

Obligatoire

1.4.2. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

ESRS2- IRO 1 - E4 - 16 b)

Indicateur n° 10, tableau 2, annexe I

Obligatoire

1.4.2. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

ESRS 2- IRO 1 - E4 - 16 c)

Indicateur n° 14, tableau 2, annexe I

Obligatoire

1.4.2. Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux autres thématiques environnementales

ESRS E4-2

Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables

E4-2-24 b)

Indicateur n° 11, tableau 2, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS E4-2

Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers

E4-2-24 c)

Indicateur n° 12, tableau 2, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS E4-2

Politiques de lutte contre la déforestation

E4-2-24 d)

Indicateur n° 15, tableau 2, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS E5-5

Déchets non recyclés

E5-5-37 d)

Indicateur n° 13, tableau 2, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS E5-5

Déchets dangereux et déchets radioactifs

E5-5-39

Indicateur n° 9, tableau 1, annexe I

Non conclusifs N/A

ESRS 2- SBM3 - S1

Risque de travail forcé

ESRS 2- SBM3 - S1 - 14 f)

Indicateur n° 13, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS 2- SBM3 - S1

Risque d'exploitation d'enfants par le travail

ESRS2- SBM3 - S1 - 14 g)

Indicateur n° 12, tableau 3, annexe I

Matériel

3.1.1.3. Management et gouvernance des impacts, risques et opportunités au sein de la filière RH


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ESRS S1-1 Engagements à mener une politique en matière des droits de l'homme

S1-1-20 Indicateur n° 9, tableau 3, et indicateur n° 11, tableau 1, annexe I Matériel

3.1.1.1. Le projet Humain, un levier majeur pour porter les ambitions de Crédit Agricole S.A.

3.1.2.2. Dialogue social

ESRS S1-1 Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l'Organisation internationale du travail

S1-1-21 Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel

3.1.1.1. Le projet Humain, un levier majeur pour porter les ambitions de Crédit Agricole S.A.

3.1.2.1. Développement du capital Humain

3.1.2.2. Dialogue social

3.1.2.3. Diversités

3.1.2.4. Environnement de travail

ESRS S1-1 Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains

S1-1-22 Indicateur n° 11, tableau 3, annexe I Matériel

3.1.1.1. Le projet Humain, un levier majeur pour porter les ambitions de Crédit Agricole S.A.

ESRS S1-1 Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail

S1-1-23 Indicateur n° 1, tableau 3, annexe I Matériel

3.1.2.2. Dialogue social

3.1.2.4. Environnement de travail

ESRS S1-3 Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes

S1-3-32 c) Indicateur n° 5, tableau 3, annexe I Non matériel N/A

ESRS S1-14 Nombre de décès et nombre et taux d'accidents liés au travail

S1-14-88 b) et c) Indicateur n° 2, tableau 3, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission Matériel

3.1.3.6. Indicateurs de santé et de sécurité

ESRS S1-14 Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d'accidents, de décès ou de maladies

S1-14-88 e) Indicateur n° 3, tableau 3, annexe I Matériel

3.1.3.6. Indicateurs de santé et de sécurité

ESRS S1-16 Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé

S1-16-97 a) Indicateur n° 12, tableau 1, annexe I Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 Matériel

3.1.3.7. Indicateurs de rémunération

ESRS S1-16 Ratio de rémunération excessif du directeur général

S1-16-97 b) Indicateur n° 8, tableau 3, annexe I Matériel

3.1.3.7. Indicateurs de rémunération


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ESRS S1-17

Cas de discrimination

S1-17-103

Indicateur n° 7, tableau 3, annexe I Matériel 3.1.3.8. Cas, plaintes et impacts graves en matière de droits de l'homme

ESRS S1-17

Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE

S1-17-104

Indicateur n° 10, tableau 1, et indicateur n° 14, tableau 3, annexe I

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818

Matériel 3.1.3.8. Cas, plaintes et impacts graves en matière de droits de l'homme

ESRS 2 - SBM3 - S2

Risque important d'exploitation d'enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur

ESRS 2 - SBM3 - S2-11

b) Indicateurs n° 12 et n° 13, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S2-1

Engagements à mener une politique en matière des droits de l'homme

S2-1-17

Indicateur n° 9, tableau 3, et indicateur n° 11, tableau 1, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S2-1

Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur

S2-1-18

Indicateurs n° 11 et n° 4, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S2-1

Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE

S2-1-19

Indicateur n° 10, tableau 1, annexe I

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818

Non matériel N/A

ESRS S2-1

Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l'Organisation internationale du travail

S2-1-19

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816

Non matériel N/A

ESRS S2-4

Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme recensés en amont ou en aval de la chaîne de valeur

S2-4-36

Indicateur n° 14, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

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ESRS S3-1 Engagements à mener une politique en matière de droits de l'homme

S3-1-16 Indicateur n° 9, tableau 3, annexe I, et indicateur n° 11, tableau 1, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S3-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de l’OIT et/ou des principes directeurs de l’OCDE

S3-1-17 Indicateur n° 10, tableau 1, annexe I

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020 /1 816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020 /1 818

Non matériel N/A

ESRS S3-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme

S3-4-36 Indicateur n° 14, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S4-1 Politiques en matière de consommateurs et d'utilisateurs finals

S4-1-16 Indicateur n° 9, tableau 3, et indicateur n° 11, tableau 1, annexe I

Non matériel N/A

ESRS S4-1 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l'OCDE

S4-1-17 Indicateur n° 10, tableau 1, annexe I

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020 /1 816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020 /1 818

Non matériel N/A

ESRS S4-4 Problèmes et incidents en matière de droits de l'homme

S4-4-35 Indicateur n° 14, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS G1-1 Convention des Nations unies contre la corruption

G1-1-10 b) Indicateur n° 15, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS G1-1 Protection des lanceurs d'alerte

G1-1-10 d) Indicateur n° 6, tableau 3, annexe I

Non matériel N/A

ESRS G1-4 Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption

G1-4-24 a) Indicateur n° 17, tableau 3, annexe I

Annexe II du règlement délégué (UE) 2020 /1 816

Matériel 4.1.4.3. Lutte contre la corruption

G1-4-24 b) Indicateur n° 16, tableau 3, annexe I

Matériel 4.1.4.3. Lutte contre la corruption

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Conformément à la méthodologie Groupe, un lien est établi entre chaque impact, risque et opportunité et les exigences de publication. Ainsi, la matérialité d'un IRO déclenche l'obligation de publier l'information associée.

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2. RESPONSABILITE EN MATIERE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

2.1. GOUVERNANCE

Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. a créé une instance dédiée, accompagnée de comités dédiés afin d’assurer le suivi de la politique changement climatique du Groupe. Au plus haut niveau de l’entreprise, le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., société cotée et organe central du Groupe Crédit Agricole, veille à la prise en compte des enjeux et des risques climatique, environnementaux et sociaux dans les orientations stratégiques du Groupe et dans ses activités. Il s’assure en particulier du suivi des engagements sociétaux, objets d’un reporting régulier.

Pour faciliter l’inclusion des enjeux et risques sociaux, climatique et environnementaux dans ses décisions, le Conseil d’administration s’est doté d’un Comité de l’Engagement sociétal. Présidé par le président du Conseil d’administration, ce dernier joue un rôle clé en examinant la stratégie ESG du Groupe. Le déploiement opérationnel de la stratégie et le pilotage des risques ESG dans les métiers sont coordonnés au sein de comités transverses, placés sous l’autorité de dirigeants au plus haut niveau du Groupe Crédit Agricole.

On notera enfin que les cibles, les trajectoires et les plans d’actions définis dans le cadre des travaux de décarbonation des portefeuilles de financement du Groupe, sont présentés chaque année au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

La Caisse régionale Toulouse 31 assure le fonctionnement et le pilotage des sujets liés au climat par l’action de ses instances de fonctionnement et de décision :

  • Le Comité de Direction propose la politique RSE de la Caisse régionale, dont le volet climatique, et suit trimestriellement les plans d’actions (dont Net Zero, le Plan sociétal et le Bilan carbone) ainsi que les indicateurs-clés de mise en œuvre de cette politique.
  • Le Comité de développement valide de nouvelles offres clients qui visent à accompagner les impacts du changement climatique.
  • Le Comité de fonctionnement valide et suit les modalités de mise en œuvre des actions de sobriété.
  • Le Comité de contrôle Interne et des Risques suit les modalités de mise en œuvre des actions liés aux risques climatiques.
  • Le Comité des Risques du Conseil d’administration émet un avis sur la politique de la Caisse régionale en matière de risques dont les risques environnementaux, y compris les risques liés aux changements climatiques.
  • Le Comité d’audit du Conseil d’administration émet un avis sur la stratégie Climat de la Caisse régionale et sur les informations en matière de durabilité.
  • Le Conseil d’Administration valide la stratégie Climat et la politique en matière de risques, dont les risques climatiques, de la Caisse régionale, et suit les résultats annuellement.

La partie intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes incitatifs est traitée dans la partie « 1.2.4. Intégration des résultats en matière de durabilité dans les systèmes d’incitation » du présent rapport.

2.2. STRATEGIE

2.2.1. PLAN DE TRANSITION POUR L’ATTENUATION ET L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

La Caisse régionale Toulouse 31 ne dispose pas à l’échelle de son propre périmètre d’un plan de transition ou de politiques liées à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique, comme la demande maintenant la CSRD. En effet, La Caisse régionale s’inscrit dans le plan de transition climatique du Groupe Crédit Agricole, pour l’ensemble de ces sujets. Par conséquent, la Caisse régionale Toulouse 31 n’a pas de cibles liées à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique à l’échelle de son périmètre propre. À date, la Caisse régionale n’est pas en mesure de fournir un horizon de temps pour la déclinaison d’un plan de transition à ses bornes ni de cibles associées.

2.2.2. IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS ET INTERACTION AVEC LA STRATEGIE ET LE MODELE ECONOMIQUE

IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS

Au regard de l’analyse de la double matérialité validée par les instances de gouvernance (voir partie 1 « Informations générales »), la Caisse régionale Toulouse 31 a identifié les principales sources d’Impacts, Risques et Opportunités liés au changement climatique suivantes :

  • Des impacts positifs et négatifs liés à l’accompagnement des transitions de ses clients dans l’atteinte de la neutralité carbone, axe majeur de la stratégie du Groupe, dont la Caisse régionale Toulouse 31, sur l’atténuation du changement climatique.
  • La gestion des impacts positifs et négatifs des émissions de GES de la Caisse régionale Toulouse 31 en lien avec son empreinte de fonctionnement et ses métiers de financement et d’investissement.
  • L’impact des facteurs de risques climatiques (physiques et transition) sur le profil de risque des clients de la Caisse régionale.

Pour plus d’informations sur le Plan de transition du Groupe Crédit Agricole, voir la déclaration relative à la Durabilité du Groupe Crédit Agricole et le Guide : destination 2050, notre plan de transition climat (flippingbook.com).

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La poursuite des opportunités commerciales créées par la finance durable sur les enjeux climatiques ainsi que la transition énergétique et écologique.

IRO Positionnement dans la chaîne de valeur

Impacts positifs

Changement climatique : Impact positif sur le climat via les activités de la CR Toulouse 31 (investissement, financement, assurance, mécénat / partenariats)

Ensemble de la chaîne de valeur

Empreinte environnementale de fonctionnement : Impacts positifs vis-à-vis des pressions exercées sur l'environnement à travers le développement de programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommations de ressources naturelles sur nos opérations propres

Opérations propres

Accompagnement des transitions des clients : Impact positif dû à une réduction des GES et à une meilleure adaptation grâce à l'accompagnement

Impact négatif

Changement climatique : Impacts négatifs des activités de financement et d'investissement sur le changement climatique

Chaîne de valeur aval

Empreinte environnementale de fonctionnement (opérations propres) : Impact négatif de l’empreinte de fonctionnement sur le climat

Opérations propres

Risques

Accompagnement des transitions des clients : Rentabilité moindre en raison des investissements nécessaires à la transformation du modèle économique de la CR Toulouse 31 pour décarboner ses activités et renforcer sa résilience (achats de données, investissement, ressources, systèmes, limitation de certaines activités)

Chaîne de valeur aval

Changement climatique : Impacts sur les risques de la CR Toulouse 31 (de crédit, financier, opérationnel) des facteurs de risques physiques liés au changement climatique

Changement climatique : Impacts sur les risques de la CR Toulouse 31 (de crédit, financier, opérationnel) des facteurs de risques de transition liés au changement climatique

Changement climatique : Risques encourus par la banque liés à ses activités qui impactent le changement climatique : risques financiers, réputationnels et image, réglementaires…

Opportunité

Changement climatique : Engagements en faveur du climat qui créent les conditions pour développer de nouveaux services et solutions pour les clients de la CR Toulouse 31 (PNB pour la banque), nécessitant des financements importants, un accompagnement dédié

Chaîne de valeur aval

Les travaux qualitatifs et quantitatifs décrits ci-dessous permettent d’identifier les risques majeurs impactés par le risque climatique et nécessitant donc d’une priorisation dans le développement du dispositif de gestion du risque. À ce stade, le risque à court terme pouvant avoir un impact le plus significatif, sans qu’il soit possible de le quantifier davantage, est le risque de réputation. Le risque de crédit ressort comme la seconde catégorie de risque pouvant être la plus impactée, notamment s’agissant des risques physiques et de transition sur les portefeuilles entreprise pour les secteurs les plus vulnérables. Les risques climatiques ont présenté des impacts très limités à travers les risques de marché dans les deux exercices de stress test, en cohérence avec la nature des activités de marché du Groupe. Ces impacts très limités des facteurs environnementaux sur le risque de marché sont régulièrement réévalués mais n’appellent pas d’actions à horizon d’un an.

INTERACTION AVEC LA STRATEGIE ET LE MODELE ECONOMIQUE (Y/C RESILIENCE DU MODELE D’AFFAIRES FACE AUX RISQUES PHYSIQUES/DE TRANSITION

La matérialité financière et la résilience du modèle d’affaires sont traitées dans la partie « Impacts, risques et opportunités matériels » ci-dessus. Les analyses des scénarios climatiques permettent également d'évaluer la résilience du modèle d’affaires, voir partie « 1.4.1.2.

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Description des procédures d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités importants liés au changement climatique

2.3. ACTIONS ET RESSOURCES EN RAPPORT AVEC LES POLITIQUES GROUPE EN MATIERE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les actions et ressources allouées par le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, pour répondre aux objectifs de la politique Groupe, en accord avec le Projet Sociétal du Groupe initié depuis décembre 2021 reposent sur 6 piliers afin de capturer les différents enjeux de ses lignes métiers : l’accompagnement des clients dans la transition écologique et énergétique, la mise en œuvre de plans d’action sectoriels, le déploiement de plans d’action d’investissements, une réduction de son empreinte de fonctionnement, la contribution volontaire à la neutralité carbone ainsi que la mise en œuvre d’un dispositif de gestion des risques C&E ambitieux.

Dans le cadre de son modèle relationnel par une approche globale des besoins de ses clients, des spécificités du secteur bancaire et de l’interdépendance des leviers de décarbonation, les initiatives de décarbonation du Groupe et de la Caisse régionale Toulouse 31 constituent un ensemble d’actions sur les émissions de GES. La contribution des leviers de décarbonation à la réalisation des objectifs de réduction des émissions de GES est ainsi à considérer de manière globale.

Dans le cadre des travaux menés pour le présent exercice, les données associées aux émissions de GES (hors scope 3.15), à la production d’électricité et aux crédits carbone ont été réalisés sur une base de douze mois glissants, du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2024 pour les émissions de GES et les crédits carbone, et du 6 juillet 2023 au 5 juillet 2024 pour la production d’électricité, correspondant à notre meilleure estimation. Aucune évolution du périmètre ne saurait remettre en cause ces calculs.

2.3.1. ACCOMPAGNEMENT DE TOUS LES CLIENTS

Dans le cadre du Projet Sociétal du Groupe initié depuis décembre 2021, le Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, a adopté une approche volontariste d’accompagnement à la transition de ses clients sur tous les marchés (particuliers, entreprises, collectivités publiques, professionnels, agriculteurs) en mettant à disposition des solutions adaptées à leurs besoins afin que tous les acteurs de l’économie et des territoires soient accompagnés et soutenus dans les transformations en cours et à venir.

En équipant tous ses clients en produits et services accompagnant la transition énergétique et environnementale et en s’inscrivant en permanence dans une démarche d’innovation et de progrès, le Crédit Agricole perpétue son rôle d’acteur engagé dans les grandes transitions sociétales.

ACCOMPAGNER LA TRANSITION DES CLIENTS ENTREPRISES, SECTEUR PUBLIC ET ECONOMIE SOCIALE A TRAVERS UNE APPROCHE GLOBALE

CREDIT AGRICOLE TRANSITIONS & ENERGIES ET LA CAISSE REGIONALE TOULOUSE 31 ACCOMPAGNENT LES TRANSITIONS

Le Groupe Crédit Agricole, à travers Crédit Agricole Transitions & Energies, a l’ambition d’accélérer le développement des énergies renouvelables en France et de devenir énergéticien des territoires, et d’accompagner l’ensemble des clients dans leurs démarches de sobriété énergétique et environnementale.

Crédit Agricole Transitions & Energies lance en 2024 avec le cabinet R3, son partenaire stratégique dont il est actionnaire de référence, des offres conseil et solutions sur les trois grands domaines des transitions : RSE, décarbonation et performance énergétique. Ces solutions sont destinées aux PME, ETI ou grandes entreprises et adaptées à leur degré de maturité. Ces offres permettent d’accompagner les entreprises de bout en bout, du diagnostic à l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies.

Crédit Agricole Transitions & Energies s’appuie également sur des partenaires commerciaux de dimension nationale. Son ambition est d'accélérer le changement, d'inciter les entreprises à se transformer, en développant des solutions concrètes pour les aider à agir efficacement et durablement.

La Caisse régionale Toulouse 31 a lancé en janvier 2024 son Agence de Conseil en Transition Energétique (ACTE), constituée d’une responsable et de 3 chargés d'affaire Transition énergétique, chacun référent des marchés Professionnels, Agriculteurs, Entreprises et Collectivités locales. Leur rôle est d'accompagner de bout en bout les préoccupations et les projets de transitions des clients et prospects sur la Haute Garonne.

ACTE lance en mai 2024, en complément de l'offre Crédit Agricole Transitions & Energies, une offre locale autour de l'empreinte carbone, de l'efficacité énergétique, les offres "Panneaux solaires" et les mobilités douces.

ORGANISATION DE LA MONTEE EN COMPETENCES DU RESEAU ET DES CLIENTS POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION

Pour assumer son rôle de conseil et d’accompagnateur des transitions, la Caisse régionale Toulouse 31 organise la montée en compétences à tous les niveaux.

Formation de la ligne métier conseils clients pour mieux accompagner les clients : Pour assurer la montée en compétences des chargés d’affaires spécialisés notamment, des modules de formation sont développés et déployés. Ainsi l’IFCAM met à disposition de toutes les entités du Groupe des modules génériques sur l’épargne et les financements durables et sur la démarche RSE commerciale.

Création et animation de réseaux d'experts et conseillers en transition énergétique : Des réseaux d’experts sont structurés à la Caisse régionale. Ils ont une vocation d’animation commerciale, et peuvent intégrer également des rôles de référents, de formateurs ou de veille.

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A la Caisse régionale, les chargés d'affaire Transition Energétique (CTE) ont bénéficié en janvier 2024 d'une formation spécifique avant démarrage, dispensée par Crédit Agricole Transition & Energie, qui dispose d’équipes dédiées. Ces CTE participent, depuis, aux ateliers "CTE" nationaux et régionaux, mensuellement.

Sensibilisation des clients

Le Crédit agricole a mis en place une démarche commerciale RSE avec la mise à disposition d’un « Guide d’Entretien ESG », dont l’ambition est d’initier un dialogue stratégique sous l’angle des transitions en identifiant les leviers d’accompagnement des clients sur les marchés Entreprises et Collectivités publiques.

Crédit Agricole Transitions & Energies organise des webinaires à l’attention des clients entreprises des Caisses régionales portant sur des thématiques d’actualité (CSRD, marché de l’énergie, autoconsommation, montages déconsolidants…).

ACCOMPAGNEMENT BANCAIRE SUR LES PROJETS DE TRANSITION DES CLIENTS

Accompagnement par les financements

La Caisse régionale Toulouse 31 propose de nombreuses solutions de financements durables permettant d’accompagner les clients dans leurs projets de transition. Les prêts fléchés sont des financements destinés à financer des projets, qui, par leurs caractéristiques, sont éligibles à un fléchage environnemental. Les fonds sont alloués directement vers un actif ou un projet à bénéfice environnemental, selon certains critères de la taxonomie européenne. En complément, les emprunteurs/activités reconnus comme contribuant au volet social peuvent également bénéficier d’un financement fléché.

Les financements de projets d’énergies renouvelables s’inscrivent dans le premier axe de la stratégie globale. La Caisse régionale Toulouse 31 finance seule ou dans le cadre de syndications menées par Crédit Agricole Transitions & Energies des projets de production d’énergie renouvelable (EnR) et d’efficacité énergétique, via une offre d’ingénierie financière et juridique, ainsi que des offres de financement dans différents domaines de l’énergie durable (énergies renouvelables, performance énergétique, environnement).

Les financements indexés à la performance ESG ou Sustainability-Linked Loans (SLL) sont des opérations de financement dont le taux est indexé à des critères de performance ESG propres à l’entreprise, ce qui permet aux clients d’aligner leur stratégie RSE avec le financement de leur développement ou de leur exploitation. La Banque d’Affaires de la Caisse régionale Toulouse 31 propose notamment des contrats sur mesure incluant l’atteinte de critères ESG (définis avec le client) et un bonus/malus de marge.

Les offres bas carbones en leasing - les Green Solutions - proposées par l’intermédiaire de Crédit Agricole Leasing & Factoring pour financer les équipements de la transition énergétique des entreprises, professionnels et agriculteurs qui souhaitent réduire leur facture énergétique et leur empreinte carbone et anticiper les réglementations environnementales.

La gamme d’affacturage RSE de Crédit Agricole Leasing & Factoring permet d’accompagner les entreprises dans leur transition énergétique et sociétale, selon leur segment et maturité en matière de RSE.

Les enveloppes de financement transition BEI sont des mécanismes financiers visant à soutenir la transition énergétique et écologique en France. En tant qu'acteur majeur du secteur bancaire en France, le Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, agit comme facilitateur, distributeur de prêts, et conseiller, rendant les ressources de la BEI plus accessibles aux entreprises et aux collectivités locales.

Accompagnement par l’épargne durable

Amundi a lancé en 2023 une gamme complète de fonds « Net Zero Ambition » pour guider l’épargne vers des solutions d’investissement capables d’accompagner la transition des émetteurs, tout en offrant les moyens à ses clients de mettre leurs portefeuilles en adéquation avec leurs propres engagements climatiques. Cette gamme a vocation à couvrir les principales classes d’actifs, style de gestion et zones géographiques.

Amundi a développé un cadre d’investissement propre qui définit les conditions minimales à respecter pour qu’un produit de gestion active puisse être estampillé « Net Zero Ambition » : Un objectif global de réduction de l'intensité carbone afin de suivre les progrès du portefeuille au regard des trajectoires de réduction de l’univers de référence, compatibles avec une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel. Une contrainte d’exposition minimale aux secteurs à fort impact climatique pour encourager la transition dans ces secteurs clés. Des exclusions ciblées d’émetteurs dans des secteurs jugés non compatibles avec l’objectif de transition vers une économie bas carbone.

Dans le but d’accompagner ses clients dans une transition durable et d’agir pour leur intérêt, la Caisse régionale Toulouse 31 propose, à son niveau, la gamme de fonds « Engagée by CA » à ses clients.

Accompagnement assurances par la prévention climat

Lancée fin 2023, une campagne de communication Pacifica, filiale d’assurance dommage du Credit Agricole, permet de sensibiliser les clients qui souhaitent installer des panneaux photovoltaïques dans le cadre de leur démarche de transition énergétique.

ACCOMPAGNEMENT NON BANCAIRE SUR LES PROJETS DE TRANSITION

Production et fourniture d’électrons d’origine renouvelable

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Crédit Agricole

Transitions & Energies

travaille à la conception de nouvelles solutions en production d’EnR destinées aux collectivités publiques et qui s’ouvriront à moyen terme sur les grandes entreprises.

Mobilité durable

Agilauto a pour objectif de développer une filière métier pour délivrer des solutions de mobilité douce clés en main aux clients entreprises de la banque de proximité en France (voir partie à 2.3.1. « Accompagner la transition des particuliers, des solutions en faveur de la mobilité bas carbone »).

Économie de l’usage

Le Groupe accentue le développement d’offres liées à l’économie de l’usage en proposant des solutions locatives qui répondent également aux exigences en matière d’économie circulaire, l’usage préemptant sur la propriété. Crédit Agricole Leasing & Factoring propose à travers de ses filiales Olinn et Agilauto des offres répondant au principe de la seconde vie, comme l’offre LOI as a Service, qui est une offre de financement (location longue durée) avec des services et assurances liés à l’usage de l’actif IT.

En termes de mobilité douce, l’offre de Location Longue Durée LLD Agilauto et Watea propose aux clients une solution complète de mobilité électrique (location de véhicules bas carbone, accès à l’énergie, services digitaux et accompagnement). Les offres Olinn et Wateà seront distribuées dès le premier quadrimestre 2025.

Contribution Volontaire : Offre Carbioz

Pour les acteurs ayant réalisé leur bilan carbone et défini leur trajectoire et leurs actions de décarbonation, la contribution carbone consiste à soutenir des projets de captation dans l’agriculture et la forêt et de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) en dehors de leur chaîne de valeur. La contrepartie de cette contribution est l’obtention de Certificats de réduction d’émissions (« crédits carbone »).

Le groupe Crédit Agricole a lancé en mars 2024 la plateforme Carbioz®, conçue pour mettre en relation et finaliser des transactions entre des acteurs économiques souhaitant contribuer à la neutralité carbone collective, et des agriculteurs engagés dans des projets agricoles de décarbonation certifiés « Label bas-carbone » par l’Etat français. La Caisse régionale Toulouse 31 a également réalisé le lancement de la plateforme lors de son événement Agritech, auprès des chargés de clientèle Agri, des clients agriculteurs et entreprises.

ACCOMPAGNER LA TRANSITION DES CLIENTS PARTICULIERS

Pour diminuer les émissions financées de GES, le Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, propose une gamme d’offres et de solutions pour ses clients particuliers. Les plus emblématiques sont décrites dans la partie plan d’action ci-dessous.

RENOVATION ENERGETIQUE DES LOGEMENTS, INSTALLATION D’ENERGIES RENOUVELABLES

Sensibilisation de la clientèle et animation

La Caisse régionale Toulouse 31 s’implique fortement au sein de son territoire, elle a à cœur d’être acteur et de s’engager dans les enjeux locaux et territoriaux. Ainsi, dans le cadre de la rénovation du parc immobilier, la Caisse régionale sensibilise les clients et les prospects lors des entretiens. L’accès par la plateforme J’écorénove est recommandé dès lors qu’un client évoque un projet de travaux, même s’il ne s’agit pas au départ de travaux de rénovation énergétique.

Lors des réunions citoyennes organisées par certaines Caisses locales sur le thème de la rénovation énergétique, l’utilisation et les intérêts de la plateforme J’écorénove sont présentés au public. Nous sollicitons France Renov qui apporte des conseils appréciés par les citoyens. Nous avons également sollicité Voltalis sur le thème de la sobriété énergétique qui est venu présenter son offre de thermostats connectés.

Accompagner les clients dans leur rénovation énergétique via une plateforme « tout en un »

Crédit Agricole Transitions & Energies propose une plateforme internet : J’écorénove mon Logement pour la Caisse régionale et un ensemble de services pour informer, guider et rendre possible les projets de ses clients. Cette plateforme cumule déjà près de 6000 visites sur l’année 2024 pour le département de la Haute-Garonne.

Ce dispositif permet aux prospects ou clients de la banque de proximité en France souhaitant rénover leur bien, de construire leur projet : les services permettent d’identifier les travaux à réaliser en priorité, d’estimer leur coût, les aides et besoins en financement, de trouver un artisan. Le conseiller prend ensuite le relais en proposant les différentes offres de financement du Groupe.

Développement des énergies renouvelables

Pour encourager le développement des installations d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques, éoliennes), Crédit Agricole Assurances a mis en place des garanties dommages au sein des contrats multirisques habitation. Ces offres prévoient sans surcoût, une responsabilité civile producteur d’énergie en cas de préjudice causé à un tiers.

La nouvelle offre multirisque habitation lancée en juin 2024 garantit les panneaux solaires photovoltaïques et thermiques, les trackers solaires (suiveurs solaires), déclarés à la souscription, les pompes à chaleur, les éoliennes domestiques de moins de 12 mètres de hauteur ainsi que les bornes de rechargement électriques.

Offre de financements


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Redynamiser la distribution de toutes les formules de l’éco-PTZ

L’éco-PTZ est un prêt à taux zéro bonifié par l’Etat français pour financer les travaux d’amélioration énergétique de l’immobilier résidentiel. La liste des objets finançables est établie par les pouvoirs publics. La Caisse régionale Toulouse 31 s’attache à valoriser les différentes formules du prêt réglementé comme l’Eco-PTZ Ma Prime Rénov’. La mise en place fin 2024 de l’éco-PTZ complémentaire permet par ailleurs aux clients ayant déjà bénéficié d’un éco-PTZ sans avoir épuisé le montant total de demander le montant complémentaire pour d'autres travaux.

Une gamme de prêts liés à la transition plus lisible et enrichie pour appréhender tous les besoins. L’objectif est de proposer une alternative pour les travaux des clients non éligibles à l’éco-PTZ ou souhaitant un complément à l’Eco-PTZ afin de financer toutes les natures de projets de rénovation énergétique ou d’acquisition d’équipement en transition énergétique. En complément, la Caisse régionale Toulouse 31 a mis en place un prêt avance aide à la rénovation permettant ainsi aux clients d’enclencher les premiers travaux avant de percevoir les aides. Cette nouvelle gamme est distribuée par la Caisse régionale depuis 05/09/2024.

DES SOLUTIONS EN FAVEUR DE LA MOBILITE BAS CARBONE

La Caisse régionale propose des taux de crédit plus avantageux que son barème standard pour l’achat de véhicules émettant moins de 50g d’émissions de CO2/km, de vélos et d’EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés) et de bornes de recharge. Le réseau des agences distribue également des contrats d'assurance favorisant l'achat de véhicules électriques, le co-voiturage et les petits rouleurs. Crédit Agricole Personal Finance & Mobility s’est fixé au niveau mondial l’objectif de financer un véhicule neuf sur deux véhicules neufs financés en motorisation hybride ou électrique et un véhicule neuf sur trois en motorisation 100 % électrique à horizon 2025.

Par ailleurs, Agilauto filière métier délivre des solutions de mobilité clés en main aux clients particuliers, pros et entreprises auprès de la Caisse régionale au travers d’offres de LOA et de LLD.

DES SOLUTIONS EN FAVEUR DE LA REPARATION

En cas de sinistre, l'offre multirisques habitation de Pacifica, filiale de Crédit Agricole Assurances, distribuée par les réseaux de la banque de proximité en France encourage la réparation ou le remplacement des appareils électriques et électroniques par du matériel reconditionné, et le réemploi des pièces automobiles.

DES SOLUTIONS D’EPARGNE EN FAVEUR DE LA TRANSITION

Les supports d'épargne responsable incluant la thématique climat sont proposés dans une gamme “Engagée et Responsable” des solutions d’investissement aux clients de la banque de proximité en France. Selon les cas, ces supports sont éligibles aux contrats d'assurance-vie, au PEA et / ou au compte titre ordinaire. Par exemple, Predica, filiale de Crédit Agricole Assurances, propose des unités de compte issues de cette gamme "engagée et responsable" dans les contrats d’assurance vie multi-supports distribués par ses réseaux.

Le Groupe fait partie des premiers grands établissements à proposer une offre d’épargne bancaire accessible à tous, souple, sans risque à capital garanti porteuse d’une promesse forte et vérifiable : un euro présent sur ce livret finance un projet éligible. À cet égard, le Livret Engagé Sociétaire, lancé en octobre 2022 par les Caisses régionales, permet au client d’investir dans des projets durables, notamment pour la décarbonation du parc immobilier (e.g., logements neufs correspondants aux règlementations RT2012 et RE2020, financements d’Eco-PTZ).

L’applicatif Trajectoires Patrimoine, soutien de la Démarche de Conseil Groupe, permet aux conseillers d’accompagner leurs clients dans les solutions pouvant répondre à leurs problématiques de constitution et de développement patrimonial (placements, immobilier, prévoyance). La proposition de placement financier faite au client est construite en tenant compte de sa connaissance et de son expérience en matière d’instruments financiers et de l’horizon de placement, du niveau de diversification et d’intensité de risque souhaités pour ce placement. Depuis 2024, cette proposition tient également compte de l’appétence du client en matière d’Epargne Durable.

ACCOMPAGNER LA TRANSITION DES CLIENTS ENTREPRENEURS/PROS

Le marché des entrepreneurs recouvre une grande diversité de clients du fait de la multitude et disparité de secteurs d’activité (artisans, commerçants, professions libérales, ...), du volume de chiffre d’affaires, des besoins de conseils et d’accompagnement qui peuvent aller de besoins simples à des besoins complexes et des usages très différents. Ce marché est toujours en développement, porté par les micro-entrepreneurs et les entreprises individuelles, avec des comportements et des attentes clients qui évoluent et qui, sous l’impulsion des transformations technologiques, sociétale et règlementaire, va se recomposer à horizon 2030 avec des nouveaux profils d’entrepreneurs qui émergent : « slashers » (professionnels qui cumulent plusieurs activités), des salariés qui ont également une activité professionnelle, des jeunes, des seniors etc.

PLANS D’ACTIONS POUR LES CLIENTS ENTREPRENEURS ET PROFESSIONNELS

Ces plans d’actions s’appuient sur la formation des collaborateurs et la sensibilisation des clients et sur un développement des partenariats. Démarche conseil : guide d’entretien Transition PRO.

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Au sein de la Caisse régionale, un guide d’entretien a été mis à disposition des conseillers fin 2024. Ce guide a vocation à évaluer la maturité des clients en matière de RSE au travers de plusieurs questions. Les réponses sont prises en compte dans la démarche d’octroi de crédit avec une question complémentaire liée au projet financé.

Prêts Transitions

Dans la continuité de l’offre prêts transitions fléchées du marché des entreprises, une déclinaison pour les clients professionnels a été déployée début 2025. Adaptée à la réglementation, cette offre permettra dans un 1er temps d’accompagner les clients autour de 4 univers : rénovation énergétique, énergies renouvelables, transports et mobilités propres (y.c. infrastructures) et bâtiments économes en énergie. Un dispositif de formation, associé au déploiement de l’offre, a été proposé aux collaborateurs.

Assurance

Dans le domaine de l’assurance, Crédit Agricole Assurances a mis en place des garanties dommages à destination des installations d’énergie renouvelable (panneaux photovoltaïques, éoliennes) au sein des contrats multirisques professionnelles et agricoles distribués par la banque de proximité en France. Ces offres prévoient, sans surcoût, une responsabilité civile producteur d’énergie en cas de préjudice causé à un tiers.

A partir du 1er janvier 2025, le Crédit Agricole étoffe sa gamme avec une nouvelle offre Multirisque Energies Renouvelables qui a pour objet de garantir les installations d’énergies renouvelables et leurs accessoires. Cette offre complète les besoins non couverts par les produits Multirisque Habitation, Multirisque Professionnelle et Multirisque Entreprise.

Partenariats extra-bancaires avec Crédit Agricole Transitions & Energies

Pour les Caisses régionales, des offres de conseil et solutions en transitions destinées aux entrepreneurs / pros sont à l’étude.

ACCOMPAGNER L'ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE CLIENTS PARTICULIERS

Si les dispositifs destinés à financer et accompagner les particuliers dans leurs projets d’efficacité énergétique adressent en premier lieu la problématique de l’atténuation du changement climatique, ils couvrent également celle de l’adaptation aux effets du changement climatique, et notamment à la hausse des températures. En renforçant l’isolation des logements, les travaux de rénovation thermique contribuent également à améliorer le confort d’été, et peuvent permettre aux particuliers d’accroître leur résilience face à des phénomènes climatiques extrêmes tels que les vagues de chaleur.

PREVENTION

Pacifica, filiale assurance dommages de Crédit Agricole Assurances, accompagne ses assurés en les prévenant de la survenance d’évènements climatiques (tempête, risque d’inondation, grêle …) et en leur indiquant les gestes préventifs à adopter afin de limiter leurs impacts. Lancé en 2020, le service d’alertes météo en partenariat avec Predict, le leader français dans ce domaine, poursuit son déploiement : 28 Caisses régionales, dont la Caisse régionale Toulouse 31, proposent ce service gratuit aux clients détenteurs de différents contrats auto, habitation ou multirisques.

Après une année 2022 de forte intensité climatique, avec plus de 13 millions de SMS d’alertes envoyés (43% de plus qu’en 2021), l’année 2023 s’inscrit dans la même tendance avec 12,6 millions d’alertes envoyées. Ces SMS ont sensibilisé plus de 2,8 millions de clients en zones touchées par un aléa climatique pour qu’ils se mettent en sécurité et bénéficient de conseils de prévention adaptés à l’épisode climatique qu’ils subissent (tempête, orage, neige/gel, inondation et canicule pour les personnes âgées de plus de 70 ans).

STRUCTURATION DES TRAVAUX SUR L’ADAPTATION AU SEIN DE CREDIT AGRICOLE

Le Groupe a décidé en mars 2024 de lancer des travaux sur « le rôle du Crédit agricole dans une France à +4°C », en cohérence avec le chantier lancé par le gouvernement français « la France s’adapte » autour de la trajectoire nationale de référence définie à +4°C à horizon 2100. L’adaptation au changement climatique concernant tous les métiers et tous les marchés du Groupe, l’objectif de ces travaux est de structurer une stratégie de niveau Groupe, déclinée à l’échelle des différentes entités dont la Caisse régionale Toulouse 31.

La première étape passe par la définition des principaux enjeux pour le Groupe - en termes de risques et opportunités - dans une projection du réchauffement climatique à + 4°C en France. La seconde étape consiste à définir les principaux axes constitutifs de la feuille de route : cadrage stratégique, mesure des risques physiques sur les portefeuilles et les clients, analyse des opportunités commerciales, coopération et dialogue parties prenantes. La troisième consistant à prioriser, au sein de chacun de ces axes, les enjeux et les mesures d’adaptation que le Groupe entend mettre en œuvre.

Par ailleurs, pour nourrir ce chantier sur l’adaptation, le Crédit Agricole s’appuie à la fois sur des travaux de recherche et des actions de formation et sensibilisation. La Caisse régionale Toulouse 31 s’est approprié le Projet Sociétal du Groupe, assure son pilotage en interne et a déployé une formation distanciel pour comprendre ses enjeux auprès de tous les collaborateurs et des élus. La Caisse régionale met également à disposition.

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2.3.2. PLANS D’ACTIONS SECTORIELS

Dans le cadre de son Plan de transition climatique et de son adhésion à la Net Zero Banking Alliance, le groupe Crédit Agricole a élaboré et met en œuvre les plans d’action et leviers de décarbonation sectoriels spécifiques suivants afin d’atteindre, au niveau du Groupe, les cibles définies sur ses portefeuilles de financement. Ces leviers répondent aux impacts, risques et opportunités liés au changement climatique identifiés comme matériels par le Groupe. La Caisse régionale Toulouse 31 contribue à l’atteinte de ces ambitions pour les secteurs qui la concernent de la façon la plus significative.

PRODUCTION D'ELECTRICITE

Accroître significativement le financement des énergies renouvelables. Pour cela, la Caisse régionale a mis en place une organisation renforcée par la création d’une Agence de Conseil spécialisée dans la Transition Energétique qui conseille les clients des marchés spécialisés sur leur investissement. Par ailleurs, la Caisse régionale peut faire appel aux expertises de sa filiale CATE pour développer cet accompagnement. Élargir la base de clients, en intégrant de nouveaux clients afin de mieux refléter la diversité croissante du secteur.

AUTOMOBILE

Promouvoir la transition des particuliers et des entreprises vers les véhicules plus vertueux et la mobilité douce à travers d’outils comme les locations court et long terme, le leasing social ou des initiatives innovantes comme des partenariats avec de nouveaux acteurs du segment électrique (Agilauto, JV avec Watèa, etc.); Soutenir les constructeurs automobiles dans les investissements nécessaires à l’électrification de leurs véhicules; La Caisse régionale conseille et sensibilise sur la règlementation qui s’applique auprès de certains clients via le conseiller en transition énergétique. Par exemple, sur la loi LOM qui oblige les entreprises et collectivités publiques à électrifier une partie de leur stock de véhicules. Le Credit Agricole Toulouse 31 incite ses clients à disposer de véhicules moins émissifs grâce aux prêts transitions mobilité avec une offre plus attractive.

IMMOBILIER COMMERCIAL

Jouer un rôle majeur dans le financement des besoins massifs en travaux de rénovation, en accompagnant les clients et capitalisant sur la réglementation. Les conseillers en transition énergétique conseillent et sensibilisent les clients sur les enjeux des réglementations qui s’appliquent à certains biens. C’est le cas par exemple du décret tertiaire. Mettre l’efficacité énergétique au cœur des efforts commerciaux et des politiques en matière de risques, en développant des solutions tout-en-un et clés en main pour faciliter la gestion de l’énergie dans tous les bâtiments; Poursuivre l’amélioration de la qualité de la donnée pour compléter la connaissance du portefeuille et des efforts des clients.

IMMOBILIER RESIDENTIEL

Systématiser les échanges avec les clients autour de la rénovation globale et performante, notamment au moment de l’acquisition d’un nouveau bien immobilier avec un diagnostic de performance énergétique (DPE) E, F et G; Développer des solutions clients innovantes, tout en mobilisant l’ingénierie financière. C’est par exemple l’objet des plateformes « J’écorénove mon logement ». Adapter les politiques d’octroi et tarifaires pour encourager la rénovation; Capitaliser sur l’ancrage territorial pour renforcer les actions locales, notamment par des partenariats et une sensibilisation accrue des clients; Poursuivre l’amélioration de la qualité de la donnée pour compléter la connaissance du portefeuille et des efforts des clients. Avant travaux, fiabiliser la collecte du DPE en conditionnant l’octroi de crédit à la note DPE justifiée (opération dans l’ancien); Après travaux, obtention des DPE post travaux pour fiabiliser les données réelles. Inciter à la rénovation énergétique via la mise en place d’offres différenciées pour l’acquisition d’un bien en fonction de sa performance énergétique pour accompagner les clients dans leur transition; Construire une stratégie de conseil et d’accompagnement des clients. Sensibiliser / former les réseaux, valoriser les solutions de financement de façon récurrente en particulier l’ECO-PTZ. Une organisation dédiée pour développer la distribution de l’ECO-PTZ a d’ailleurs été mise en place au sein de la Caisse régionale…. Consultation du site Géorisques pour sensibiliser les clients au risque auquel le bien est soumis, signature client et archivage du document dans le dossier crédit.

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AGRICULTURE

Accompagner la Ferme France au niveau national à travers la structuration du marché du crédit carbone volontaire via la plateforme Carbioz, le soutien à l’innovation et l’accompagnement à la transition des acteurs amont et aval de la filière (lancement de fonds dédiés aux transitions agriagro avec une cible de 1Md€ pour financer les stratégies de transition des acteurs des secteurs).

Renforcer au niveau territorial l’accompagnement par le Crédit Agricole des agriculteurs dans leur démarche de transition : en dialoguant avec eux pour évaluer leur maturité sur les sujets de transitions– notamment au travers d’une solution digitale « Trajectoires agri », en les accompagnant dans leurs démarches via des solutions et des outils dédiés, en développant de nouvelles offres en faveur des énergies renouvelables à l’échelle de l’exploitation (méthanisation, solaire, etc.).

Animer et sensibiliser les agriculteurs de la Haute Garonne en les informant sur les possibles solutions aux transitions écologiques et à la compensation carbone.

Déployer les fonds dédiés aux transition agri-agro : dans le cadre de son Projet Sociétal, le Groupe Crédit Agricole a alloué une enveloppe d'1 milliard d'euros à quatre Fonds (capital innovation, dette…) destinés à financer et investir dans le développement d'un système agricole et alimentaire compétitif et durable. La thèse d’investissement qui guide les décisions de financement et d’investissement a été construite sur la base du « Socle des Transitions Agricole et Alimentaire ».

SUIVI OPERATIONNEL DE LA STRATEGIE ET PILOTAGE NET-ZERO

Le Groupe Crédit Agricole a établi une stratégie climat qui se concrétise notamment à travers l'intégration des trajectoires Net Zéro (NZBA) dans sa planification stratégique globale, et les indicateurs de performance relatifs à ces objectifs ont été formalisés et validés au niveau de la gouvernance du Groupe. Parallèlement, le Groupe met progressivement en place un budget carbone (CO2) qui sera appliqué pour l’exercice 2025, renforçant ainsi le dispositif du Groupe encadrant ses ambitions et son alignement avec les objectifs à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre en Europe et dans le monde.

Le Groupe Crédit Agricole continue la mise à jour des politiques sectorielles RSE régissant les métiers de financement, d’investissement, de gestion d’actifs et d’assurances de biens de ses entités. Cette démarche vise à aligner les opérations financières avec les objectifs de durabilité à long terme du Groupe.

La Caisse régionale Toulouse 31 a défini, sur ses cinq secteurs prioritaires, divers chantiers dont l’objectif est d’agir sur et d’infléchir la trajectoire Net Zero. Ces chantiers sont affectés à des référents et leur progression est suivie régulièrement. Afin d’accélérer les travaux, la Caisse régionale a priorisé certains chantiers pour lesquels l’impact sur les émissions des financements est jugé élevé. Le pilotage global de la trajectoire Net-zéro est assuré par un coordinateur en Caisse régionale qui reçoit des points de passage semestriel sur les secteurs immobilier résidentiel et commercial, qui anime les référents chantiers et qui rend compte de l’évolution aux instances de gouvernance.

2.3.3. EMPREINTE DE FONCTIONNEMENT

Conscient de l’impact de son fonctionnement propre sur l’environnement, la Caisse régionale Toulouse 31 s’est fixé une trajectoire de réduction de ses émissions de GES liées à son fonctionnement de 42% à 2030 et 90% en 2050, selon la méthode SBTi (Science Based Targets initiative) sur la base des résultats du bilan carbone 2022 sur les données 2021. Pour y parvenir, elle a mis en place un plan d’actions de décarbonation moyen-long terme, en concertation avec les responsables des principaux postes émetteurs et en proposant aux collaborateurs, sur la base du volontariat, des ateliers d’échange autour de la réduction des émissions de GES.

Ces plans d’actions sont concentrés en 4 grandes catégories :

  • L’exploitation des bâtiments à travers des actions de sobriété (le contrôle des températures en hiver et en été sur l’ensemble de nos sites et la poursuite des installations de GTC – Gestion Technique centralisée – permettant un meilleur pilotage de nos installations de CVC), d’efficacité énergétique (suppression des derniers sites fonctionnant au gaz et remplacement par des installations de type pompe à chaleur (électrique)) et de rénovation par le remplacement de nos CVC par des installations plus performantes et moins émissives. Ces actions permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation d’énergie des bâtiments.
  • La mobilité : les déplacements liés aux voyages d’affaires (recours accrus aux réunions et au travail à distance, politique voyage privilégiant les trajets en train plutôt qu’en avion pour les durées inférieures à 4h…) et à la flotte automobiles (poursuite de l’électrification de la flotte de véhicules avec, à fin 2024, 82,3% de notre parc en tout électrique ou hybride). Ces actions permettent de réduire les émissions liées à l’utilisation des véhicules détenus par l’organisation et celles dues aux déplacements des collaborateurs dans le cadre de leur activité professionnelle. Des actions en lien avec la mobilité douce pour le déplacement des collaborateurs ont également été réalisées en 2024, notamment des actions de sensibilisation (venue de Tisséo dans les locaux du siège pour la sensibilisation au déplacement bus/métro/vélo ; forum au cours de la semaine de la mobilité avec la participation de la SNCF, Lio Car, Tisséo et Agilauto ; réalisation d’une enquête adressée à l’ensemble des coéquipiers du siège leur indiquant le temps de trajets domicile-travail et les modes de transports moins coûteux et/ou gain de temps pouvant être réalisé.) et un challenge vélo lors de Mai à Vélo.
  • Le numérique à travers l’optimisation du parc informatique d’imprimantes, de smartphones et de tablettes, dans la continuité des années précédentes, l’allongement de la durée de vie des smartphones et la sensibilisation aux écogestes numériques.
  • Les achats avec la mise en place d’une politique achat responsable incluant une formation des responsables budgétaires à la démarche ESG, une sensibilisation à la démarche Ecovadis et la réalisation d’entretiens ESG avec les fournisseurs prioritaires.

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2.3.4. CONTRIBUTION VOLONTAIRE A LA NEUTRALITE CARBONE

En période de transition vers l’objectif Net Zéro et parallèlement à ses actions de diminution de ses émissions, la Caisse régionale Toulouse31 a validé en juin 2024 un plan de financement annuel de contribution volontaire à la neutralité carbone. Cette contribution à la neutralité carbone se traduit par la compensation d’une partie de ses émissions résiduelles, en finançant des projets de décarbonation portés par des exploitations agricoles sur son territoire qui bénéficient de la certification “Label Bas Carbone”, à hauteur de 10% de son empreinte de fonctionnement sur la base du bilan carbone 2022 réalisé sur les données 2021. En décembre 2024, le premier projet de compensation est en contractualisation.

2.3.5. GESTION DES RISQUES

Le cadre de gestion des risques se renforce avec notamment :

  • Des analyses de matérialité des risques climatiques et environnementaux sur les différents risques du Groupe réalisées au premier semestre 2024 et la définition d’un plan d’actions visant à améliorer ou compléter le cadre méthodologique de ces analyses.
  • L’évaluation de l’impact des risques climatiques et environnementaux sur l’adéquation en capital économique et le développement des méthodes afin de prendre en compte les risques climatiques et environnementaux, lorsque pertinent ;
  • Enfin, l’intégration de ces risques dans le dispositif de contrôle permanent avec un référentiel commun de contrôles couvrant les risques inhérents à la thématique ESG et qui s’enrichira progressivement.

Le Groupe a pris des mesures pour intégrer les risques climatiques et environnementaux dans ses processus d’octroi de crédit, notamment :

  • L’intégration des risques climatiques et environnementaux dans le processus de décision d’octroi développé sur le portefeuille grande entreprise via un questionnaire ESG sur les contreparties ;
  • Le déploiement de questionnaires ESG sur la banque de détail en France et en Italie ;
  • L’ajustement des processus d’escalade pour les projets/transactions sensibles ;
  • La mise en place d’analyses trimestrielles sur l’identification des facteurs environnementaux dans les alertes crédit.

Pour pallier les impacts négatifs potentiels des événements climatiques et environnementaux sur ses risques opérationnels, le Groupe a revu sa Politique de Continuité d’Activités et s’assure que ses fournisseurs disposent eux-mêmes de tels plans de continuité d’activités, notamment pour les prestations essentielles. Pour approfondir l’évaluation des risques et mettre en place des mesures préventives sur ses vulnérabilités, le Groupe Crédit Agricole a appuyé son analyse de matérialité sur l’identification des risques climatiques et environnementaux dans les incidents de risque opérationnel pour mieux redéfinir son dispositif d'évaluation et de suivi des impacts des risques climatiques et environnementaux.

Concernant le risque de réputation et le risque de contentieux liés aux risques climatiques et environnementaux, le Groupe intègre un volet « ESG » dans ses processus de nouveaux produits et services, s’est doté d’un dispositif de gestion de la communication de crise, et développe un cadre de gestion sur les risques de réputation liés aux dimensions ESG (intégrant les aspects climatiques et environnementaux).

S’agissant du risque de marché et de liquidité, les analyses de matérialité concluent un impact faible des facteurs de risques climatiques et environnementaux sur ces deux catégories de risques, tout horizon de temps confondu. Un processus de revue périodique de la matérialité des facteurs climatiques et environnementaux sur ces risques est défini afin de détecter l’évolution des risques et adapter l’encadrement des risques en conséquence.

Enfin, le Groupe Crédit Agricole a défini un dispositif de test de résistance climatique interne et a mené un premier exercice interne fin 2024. En parallèle, des travaux sont lancés visant à faire évoluer les modèles pour une meilleure prise en compte des facteurs environnementaux.

2.4. MESURES DE PERFORMANCE

2.4.1. CONSOMMATION D’ENERGIE ET MIX ENERGETIQUE

PRODUCTION D’ENERGIE 2024

Production d’énergie non renouvelable (en MWh) Production d’énergie renouvelable (en MWh) Production d'énergie totale (en MWh)
37,00 37,00

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57

Le tableau E1 5 39 T1 présente la production d’énergie en MWh sur le périmètre de la Caisse Régionale. La Caisse Régionale Toulouse 31 ne produit pas de l’électricité non renouvelable. Les données étant disponibles semestriellement et la production étant stable d’une période à l’autre, les données du tableau sont reportées sur une année glissante du 6 juillet 2023 au 5 juillet 2024 afin de permettre la production du rapport dans les délais impartis.

CONSOMMATION D’ENERGIE ET MIX ENERGETIQUE

En première année de publication CSRD, la donnée liée à la consommation d’énergie et au mix énergétique n'a pas pu être fiabilisée. En effet, le processus de production mis en place au niveau du Groupe Crédit Agricole ne permet pas à ce stade la collecte de l'ensemble des points de donnée E1-5 (E1-5-AR-34), ainsi que leur alignement complet aux exigences réglementaires CSRD. Le Groupe, dont fait partie la Caisse régionale Toulouse 31, travaille à l'amélioration de ce processus afin de publier cette donnée à terme.

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2.4.2. ÉMISSIONS BRUTES DE GES DES PERIMETRES 1, 2, 3 ET EMISSIONS TOTALES DE GES

EMISSIONS TOTALES DE GES VENTILEES PAR SCOPE 1 ET 2 ET LES EMISSIONS SIGNIFICATIVES DE SCOPE 3

Données rétrospectives Jalons et années cibles Année de référence 2024 2025 2030 2050 Cible annuelle en % / base de référence
Émissions de GES de Scope 1 - - - - - - -
Émissions brutes de GES du scope 1 (TeqCO2) - 30 - - - -
Pourcentage d’émissions de GES de périmètre 1 résultant des systèmes d’échange de quotas d’émission réglementés (en %) - - - - - -
Émissions de GES de Scope 2 - - - - - -
Émissions brutes de GES du scope 2 fondées sur la localisation (TeqCO2) - 221 - - - -
Émissions brutes de GES du scope 2 fondées sur le marché (TeqCO2) - 2 - - - -
Emissions significatives de GES de scope 3 - - - - - -
Émissions totales brutes indirectes de GES (périmètre 3) (teqCO2) - - - - - -
1. Biens et services achetés - - - - - -
[Sous-catégorie facultative: Services d’informatique en nuage et de centre de données] - - - - - -
2. Biens d’investissement - - - - - -
3. Activités relevant des secteurs des combustibles et de l’énergie (non incluses dans les scopes 1 et 2) - - - - - -
4. Transport et distribution en amont - - - - - -
5. Déchets produits lors de l’exploitation - - - - - -
6. Voyages d’affaires - 227 - - - -
7. Déplacements domicile - travail des salariés - - - - - -
8. Actifs loués en amont - - - - - -
9. Autres émissions indirectes - - - - - -
10. Transformation des produits vendus - - - - - -
11. Utilisation de produits vendus - - - - - -
12. Traitement de fin de vie des produits vendus - - - - - -
13. Actifs loués en aval - - - - - -
14. Franchises - - - - - -
15. Investissements - 255 000 - - - -
Emissions totales de GES - - - - - -
Émissions totales de GES (fondées sur la localisation) (teqCO2) - -255 478 - - - -
Émissions totales de GES (fondées sur le marché) (teqCO2) - -255 259 - - - -

PERIMETRE Le tableau E1-AR 48 présente les émissions de GES ventilées par scope 1 et 2 et les catégories significatives du scope 3 sur le périmètre de la Caisse régionale (incluant ses filiales). La Caisse régionale Toulouse 31 a suivi les recommandations Groupe de reporter sur une année glissante du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2024 afin de permettre la production du rapport dans les délais impartis.

METHODES DE CALCUL


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Les émissions du scope 3

Les émissions du scope 3 catégories 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 et 14 sont exclues du périmètre sur lequel le Groupe prend des engagements, notamment SBTi et NZBA. Ainsi, par cohérence de périmètre, seules les émissions des scopes 1 et 2, ainsi que du scope 3 catégorie 6 et catégorie 15 sont publiées dans les états de durabilité.

Les émissions du scope 1 intègrent uniquement les émissions liées à la flotte de véhicules détenue par la Caisse régionale, la consommation d’énergie des bâtiments n’étant pas liée à une consommation directe d’énergie fossile telles que le fioul ou le gaz. Les facteurs d’émission (FE) retenus sont les suivants : Gasoline France: base ADEME màj 2024 et Road diesel France: base ADEME màj 2024.

Les émissions du scope 2 liées à l’énergie (en teqCO2), sont calculées de deux manières différentes (émissions fondées sur la localisation et émissions fondées sur le marché) engendrant deux lignes de totaux distinctes. La méthode basée sur la localisation modélise les émissions liées à la consommation totale d’électricité sur la base de l’intensité moyenne des émissions du réseau électrique français (Grid Electricity Generated - Average Load (Annual) (Direct) FRANCE 2023 : base ADEME màj 2024). Dans cette méthodologie, les instruments de marché tels que les Garanties d’Origine ne sont pas pris en compte. La méthodologie basée sur le marché correspond à la part des émissions de GES non couvertes par les Garanties d’Origine renouvelable.

Concernant la Caisse régionale Toulouse 31, 99% de la consommation électrique est couverte par un contrat « Garantie d’Origine » dont la source principale d’énergie renouvelable est l’hydraulique.

Les émissions du scope 3.6 correspondent aux émissions de déplacements par train et avion auxquels s’ajoutent les déplacements professionnels en véhicules personnels. Les émissions liées aux déplacements en train et avion correspondent au nombre total de kilomètres parcourus multiplié par le facteur d’émission retenu (Rail Passenger Distance - National Rail (Direct) France 2021 : base ADEME - màj 2024; Short-haul to/from UK, economy class 2023 : GHG conversion factors màj 2024). Les émissions liées aux déplacements professionnels en véhicules personnels sont calculées sur la base des indemnités kilométriques déclarées.

L’unique distinction lors de la déclaration étant le type de motorisation (électrique ou thermique), la part de véhicules à moteur essence ou diesel parmi les véhicules thermiques a été estimée sur la base du parc automobile de voitures particulières de la Haute Garonne en 2022. Les facteurs d’émission correspondant au type de motorisation ont été fournis par la FNCA.

Les émissions du scope 3.15 sont calculées selon la méthodologie Single Accounting of Financed Emissions (SAFE). Pour calculer les émissions de GES associées à ses portefeuilles de financement, le Groupe Crédit Agricole met en œuvre depuis 2011 une méthodologie de quantification développée à sa demande par la chaire Finance et Développement durable de l’université Paris IX Dauphine et de l’École polytechnique nommée SAFE. Cette méthodologie permet de calculer, sans comptage multiple, l’ordre de grandeur des émissions financées et de déterminer une cartographie sectorielle et géographique de celles-ci.

Elle s’appuie en cela sur les préconisations du Guide sectoriel sur la quantification des émissions de GES pour le secteur financier publié par l’ADEME, l’ABC et l’ORSE. Réalisé en 2014 avec la participation d’une vingtaine d’institutions financières, d’ONG et d’experts, ce guide recommande aux banques de financement et d’investissement et aux banques universelles de recourir à une approche macroéconomique (méthodologies dites top-down), seule à même de garantir l’additivité des résultats et ainsi l’exactitude de l’ordre de grandeur calculé.

Ainsi, SAFE fait correspondre par construction la somme des empreintes carbone de l’ensemble des institutions financières mondiales à 100 % des émissions mondiales, contrairement à d’autres méthodologies sur le marché, qui peuvent aboutir à une somme égale à plusieurs fois ce niveau (de l’ordre de quatre à cinq fois les émissions mondiales). Les émissions de gaz à effet de serre sont affectées aux acteurs économiques selon leur capacité (et leur intérêt économique) à les réduire selon une affectation qualifiée “par enjeu”, par opposition à l'allocation usuelle “par scope”.

EMISSIONS DE GES LIEES AUX FINANCEMENTS

Unité 2024
Total des émissions financées MtCO2e 0,255
Intensité des émissions financées ktCO2e/M€ 0,078

Ce tableau reprend le total des émissions indirectes de la catégorie 15 du précédent tableau, selon la méthodologie Single Accounting of Financed Emissions (SAFE) sur le périmètre de la Caisse Régionale, complété du ratio des émissions en termes d’euros financés. Les prêts aux particuliers sont exclus de la méthodologie SAFE. Par conséquent, cette méthodologie permet de couvrir environ 27 % des encours de prêts et créances sur la clientèle de la Caisse régionale. Les facteurs d’émissions utilisés ont été transmis par le Groupe. Le dénominateur retenu pour le calcul correspond aux encours couverts par SAFE (e.g., pour 2024, environ 3 254 M€).

FOCUS - EMPREINTE DE FONCTIONNEMENT (EN TCO2E)

Indicateurs 2024
Scope 1 30,18
dont gaz
dont fioul
dont flotte de véhicules 30,18
Scope 2 (market-based) 2,28
dont électricité 2,28
dont électricité data centers
dont réseau de chaleur
dont réseau de froid

Le tableau E1 6 CA T1 présente les émissions de GES du scope 1 et du scope 2 détaillées par poste d’émission, sur le périmètre de la Caisse Régionale. La Caisse régionale Toulouse 31 a suivi les recommandations Groupe de reporter sur une année glissante du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2024 afin de permettre la production du rapport dans les délais impartis. Les émissions du scope 2 présentées ici sont fondées sur le marché, se limitant aux émissions liées à l'électricité non garantie et reportant la consommation d'énergie renouvelable en scope 3.3.

ACTIVITES

ANALYSE DES CRITERES D'ALIGNEMENT

AcTIVITES ELIGIBLES

Activitos Coniniuton Ansencede
Activlos respactant les $ crlteres
Uuns cn mallaro sociale (755)
Doui Diocun anosablecit (SC)
des objcctifs (SC) TDNS_
envtonnemenaur

BILAN DES EMISSIONS DE GES LIEES AUX ENERGIES ET AUX DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS 2024

Émissions GES liées aux énergies/m²* Teq CO₂/m² 0,00
Émissions GES liées aux déplacements professionnels/ETP** Teq CO₂/ETP 0,17

*Numérateur : Indicateur : Emissions de gaz à effet de serre (GES) - scope 2 + Consommation de gaz + Consommation fioul domestique (hors voiture) + Catégorie : Scope 3: Consommation d'énergies // Dénominateur : Indicateur : Surface occupée

**Numérateur : Catégorie : Scope 3 / Tout indicateur sauf : Déplacements Domicile - Travail, Déplacements flotte automobile électrique/hybride/thermique // Dénominateur : total ETP

Le tableau E1 3 CA T1 présente des ratios d’intensité d’émissions de GES sur le périmètre de la Caisse Régionale. Le ratio des émissions GES liées aux énergies/m2 est calculé à partir des émissions liées à l’énergie des bâtiments (consommation de gaz, de fioul, d’électricité non renouvelable des bâtiments et des data centers, du réseau de chaud et du réseau de froid) sur le total des surfaces détenues fermées et non louées à un tiers. Le ratio des émissions GES liées aux déplacements professionnels/ETP est calculé à partir des émissions liées aux déplacements professionnels entrain, en avion et en véhicules personnels sur le total des ETP.

2.4.3. PROJETS D’ABSORPTION ET D’ATTENUATION DES GES FINANCES AU MOYEN DE CREDITS CARBONE

CREDITS CARBONE ANNULES AU COURS DE LA PERIODE DE REFERENCE 2024

Montants relatifs aux projets d’absorption et de réduction (en tC02eq) - Sur la période concernée, à savoir novembre 2023 à octobre 2024, la Caisse régionale Toulouse 31 n’a pas eu recours à des projets d’absorption de GES financés, en conséquence, aucun crédit carbone n’a été annulé ou est en cours d’annulation.

CREDITS CARBONES DONT L’ANNULATION EST PREVUE A L’AVENIR

Montant Crédits Carbone Total (tCO2eq)

2.4.4. TARIFICATION INTERNE DU CARBONE

Le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, n’a pas opté pour le déploiement d’un mécanisme de tarification interne du carbone.

2.4.5. INFORMATIONS PUBLIEES SUR LES ACTIVITES LIEES A LA TAXONOMIE EUROPEENNE

CADRE ET EXIGENCES REGLEMENTAIRES

Le règlement européen Taxonomie 2020/852 du 18 juin 2020 instaure un cadre définissant les activités économiques durables sur le plan environnemental, c’est-à-dire les activités économiques qui passent avec succès les trois tests suivants :

  1. Elles contribuent de manière substantielle à un objectif environnemental;
  2. Elles ne causent pas de préjudice significatif à d’autres objectifs environnementaux tels qu’énoncés dans ledit règlement;
  3. Elles sont exercées dans le respect de certaines garanties minimales sociales.

Les activités éligibles qui respectent ces trois critères sont dites « alignées à la Taxonomie ».

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Aux fins de ce règlement, constituent des objectifs environnementaux :

  • L’atténuation du changement climatique
  • L’adaptation au changement climatique
  • L’utilisation durable et la protection des ressources aquatiques et marines
  • La transition vers une économie circulaire
  • La prévention et la réduction de la pollution
  • La protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes

Le règlement Taxonomie a été complété par 4 actes délégués :

  1. L’acte délégué – Article 8 – 2021/2178 : concernant le contenu et la présentation des informations à publier par les entreprises assujetties à la directive NFRD;
  2. L’acte délégué – Climat – 2021/2139 : décrivant les activités « éligibles » et les critères d’examens techniques permettant d’évaluer « l’alignement » au regard des deux objectifs climatiques « atténuation du changement climatique » et « adaptation du changement climatique ». Une modification a été apportée par le règlement 2023/2485 pour introduire de nouvelles activités économiques éligibles et de nouveaux critères techniques applicables pour évaluer l’alignement (l’étude de l’alignement de ces nouvelles activités se fera à partir de l’arrêté du 31/12/2025);
  3. L’acte délégué – Gaz & Nucléaire – 2022/1214 : concernant les activités économiques en lien avec les secteurs du gaz et du nucléaire au regard des objectifs climatiques;
  4. L’acte délégué – Environnemental – 2023/2486 : décrivant les activités « éligibles » et les critères d’examens techniques permettant d’évaluer « l’alignement » au regard des quatre autres objectifs environnementaux (alignement applicable à partir de l’arrêté du 31/12/2025 pour les établissements de crédit).

Selon les dispositions du règlement délégué « article 8 », les obligations de reporting applicables aux établissements de crédit sont progressives :

Depuis l’année de reporting 2022 (sur la base des données au 31 décembre 2021), le Crédit Agricole Toulouse 31 doit publier annuellement :

  • (i) la part des actifs « éligibles » (c’est-à-dire finançant des activités décrites dans les actes délégués) et « non éligibles » au règlement délégué « climat »;
  • (ii) la part des actifs exclus uniquement du numérateur du ratio ainsi que celle exclue à la fois du numérateur et du dénominateur du ratio;

À partir du reporting de l’année 2023, l’éligibilité est calculée sur les 6 objectifs environnementaux de la Taxonomie. Par ailleurs, le Crédit Agricole Toulouse 31 publie depuis l’exercice du 31 décembre 2023, la proportion des actifs « alignés » (le « Green asset ratio » ou GAR), c’est-à-dire les actifs finançant des activités éligibles qui passent avec succès les trois tests d’alignement à la taxonomie.

Cette analyse d’alignement est menée sur la base :

  1. (i) des informations publiées par les entreprises non financières et les entreprises financières assujetties à la directive sur le reporting extra-financier (NFRD), puis à la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) à partir de la publication sur les données du 31 décembre 2025;
  2. (ii) ainsi que sur les critères techniques du règlement délégué sur le périmètre de la clientèle de détail, des collectivités locales et des financements dédiés.

Le Crédit Agricole Toulouse 31 publie également un indicateur complémentaire :

Ratio des garanties financières : représente la part des garanties financières de prêts et avances et de titres de créance destinés à financer des activités économiques alignées sur la taxonomie par rapport à l’ensemble des garanties financières de prêts et avances et de titres de créance accordées à des entreprises.

Enfin, à partir du 1er janvier 2026 (sur la base des données au 31 décembre 2025), le Crédit Agricole Toulouse 31 devra publier un indicateur complémentaire relatif aux frais et commissions perçus pour des services autres que les prêts et la gestion d’actifs.

En conséquence, l’article 8 du règlement Taxonomie prévoit pour les établissements de crédit soumis à la directive sur le reporting extra-financier (NFRD), puis à la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD), de publier des informations relatives à l’éligibilité et l’alignement des actifs à la taxonomie depuis le 31 décembre 2023.

De plus, l’entrée en vigueur du règlement délégué 2022/1214 du 9 mars 2022 invite les établissements à publier des informations relatives aux activités liées au gaz fossile et à l’énergie nucléaire.

ACTFS PXcLUs

ACIIFS COUVERTS

Produb deives Pcb
(potckcula
Pun 0 FupnabonHD
0 Eqesorer et
HFRD
I4 Mrenoma
1
U
1

Le schéma ci-dessous présente l’ensemble des informations à publier. Pour cette publication sur les données du 31/12/2024, le Crédit Agricole Toulouse 31 publie pour la première fois ses ratios d’éligibilités aux quatre objectifs environnementaux complémentaires ainsi que le GAR Flux en visions chiffre d’affaire et CAPEX. De plus, les GAR publiés par les entreprises financières sont pris en compte pour la première fois dans le calcul du ratio d’alignement.

Par ailleurs, le 21 décembre 2023, la Commission européenne a publié un projet de communication dédié aux entreprises financières sur l’interprétation et la mise en œuvre de certaines dispositions de l’acte délégué du 6 juillet 2021 relatif à la publication des informations en vertu de l’article 8 du règlement de l’Union européenne sur la taxonomie. Cette communication a été publiée officiellement dans le Journal Officiel de l’Union Européenne le 8 novembre 2024. Elle précise notamment les modalités de calcul de l’alignement et définit par ailleurs de nouvelles informations à publier. Le Crédit Agricole Toulouse 31 se met en capacité de satisfaire progressivement aux évolutions des exigences complémentaires. Les dispositions qui n’auraient pas pu être prises en compte, font l’objet d’un narratif explicatif.

METHODOLOGIE DE DETERMINATION DES ACTIFS ALIGNES

Depuis l’exercice du 31 décembre 2023, le Crédit Agricole Toulouse 31 est assujettie à la publication de la part des actifs alignés à la Taxonomie. Les activités alignées sont définies et décrites par le règlement délégué « Climat » et le règlement délégué « Environnement ».

Afin de calculer l’alignement des actifs à la Taxonomie, les actifs suivants sont considérés comme éligibles à la taxonomie :

  • Crédits immobiliers, prêts à la rénovation et financement des véhicules aux particuliers (prêts octroyés à partir du 1er janvier 2022) pour les ménages;
  • Financements des logements et financements dédiés (financements dont l’objet est connu et qui concernent une activité éligible à la taxonomie) pour les collectivités locales;
  • Sûretés immobilières commerciales et résidentielles saisies et détenues en vue de la vente;
  • Expositions sur les contreparties financières et non financières assujetties à la directive sur le reporting extra-financier (NFRD) et/ou à la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD), dont le ratio éligible est disponible dans leurs publications et dont les données ont pu être collectées.

Sur la base des actifs éligibles ci-dessus, l’identification des actifs alignés à la Taxonomie est effectuée via deux angles:

Pour les financements généraux, à partir des informations publiées par les contreparties financières et non financières NFRD/CSRD, notamment les ratios d’actifs verts (Green asset ratio), chiffres d’affaires verts et dépenses d’investissement vertes, qui sont collectées auprès du fournisseur de données externes Clarity AI ou, le cas échéant, récupérées de façon bilatérale directement auprès des clients;

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Pour les financements dont l’objet est connu, à partir des caractéristiques du bien financé en y appliquant les critères techniques d’alignement à la Taxonomie. Les prêts immobiliers considérés comme alignés sur les critères de la taxonomie sont ceux qui (i) ont la meilleure performance énergétique et (ii) ne sont pas soumis à un risque physique chronique ou aigu. Les biens immobiliers dont le niveau de performance énergétique appartient aux 15% les plus performants du parc immobilier national ou régional (pour les biens dont le permis de construire a été déposé avant le 31 décembre 2020) ou dont la consommation énergétique est au moins inférieure à 10% au seuil fixé par la réglementation NZEB - Nearly zero-emission building, c’est-à-dire les bâtiments à la consommation d'énergie quasi nulle (pour les biens dont le permis a été déposé après le 31 décembre 2020), respectent les critères de contribution substantielle de la taxonomie.

Pour l’analyse de l’alignement de l’immobilier résidentiel en France et sur la base d’une part, des études réalisées par l’Observatoire de l’Immobilier Durable et d’autre part, de la note d’interprétation du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le Groupe Crédit Agricole définit les biens immobiliers appartenant aux 15% les plus performants du parc immobilier français comme étant les biens qui ont une consommation d’énergie primaire inférieure à 135 kWhEP/m2.an. Le Groupe Crédit Agricole considère également que les biens construits selon la Réglementation thermique RT2012 respectent ce critère, car la RT2012 fixe un plafond de consommation énergétique de 50 kWhEP/m2.an, ce qui est inférieur à 135 kWhEP/m2.an.

Les prêts immobiliers qui financent des bâtiments résidentiels neufs dont le premier tirage a eu lieu entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020 (date de fin du critère de contribution substantielle) correspondent à des constructions relevant de la norme RT2012. La raison est que la règlementation RT2012 a été mise en application en 2013, mais les permis de construire délivrés jusqu’en janvier 2016 avaient une durée de validité de 2 ans qui pouvait être prolongée deux fois pour une année supplémentaire, ce qui entraînait un délai maximum de 4 ans entre la date de délivrance du permis et la date d’octroi du prêt immobilier/la date du premier tirage du prêt immobilier. Entre le 1er janvier 2013 (date d’entrée en vigueur de la règlementation RT2012) et le 31 décembre 2016, un bâtiment pouvait donc être construit avec un permis de construire non conforme à la RT2012.

Par ailleurs, conformément à la note d’interprétation du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, les biens soumis à la réglementation environnementale RE 2020 respectent de facto le critère NZEB-10%. L’identification et l’évaluation des risques physiques, dans le cadre du DNSH « Adaptation au changement climatique », ont été réalisées sur la base de la méthodologie utilisée pour le tableau 5 « Portefeuille bancaire - Indicateurs du risque physique potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises à un risque physique » du Pilier 3 ESG. Cette méthodologie vise à identifier les aléas auxquels les bâtiments sont exposés et évaluer les risques sur la base d’un scénario à 2050.

Les aléas pris en compte dans la méthodologie sont les inondations par débordement de cours d’eau ou par vague submersive, le retrait-gonflement des argiles et la hausse du niveau de la mer. La part des biens immobiliers soumis à un risque physique chronique ou aigu sont considérés comme non alignés faute de mise en place d’un plan d’adaptation. En appliquant donc cette méthodologie sur les biens immobiliers résidentiels, 119 327 471 € sont exclus du GAR.

Les prêts automobiles et à la rénovation n’ont pas été pris en compte dans le calcul du GAR par manque de preuves collectées auprès des clients pour respecter les critères environnementaux. De plus, l’analyse des Minimum social safeguards (MSS) n’a pas été réalisée financement par financement dans les activités de détail car le Crédit Agricole Toulouse 31 considère que les MSS sont de facto respectés sur son portefeuille qui est principalement un portefeuille de prêts immobilier résidentiel en France dont la réglementation en vigueur permet de respecter les critères de minimum sociaux.

Par ailleurs, le rapport de la Plateforme de Finance Durable (4) d’octobre 2022 précise que les minimums sociaux ne s’appliquent pas aux ménages. Le montant d’actifs alignés est rapporté au montant d’actifs couverts qui correspond aux éléments éligibles ci-dessus, auxquels s’ajoutent : Les expositions sur les entreprises non soumises à la NFRD/CSRD (entreprises financières et non financières en dehors de l’UE, petites et moyennes entreprises de l’UE en dessous des seuils d’assujettissement) ; Les dérivés, les prêts interbancaires à vue, la trésorerie et équivalent de trésorerie et autres actifs (5); Les autres expositions non éligibles à la taxonomie sur les contreparties financières et non financières soumises à la NFRD/CSRD, la clientèle de détail et les collectivités locales.

(4) Plateforme de Finance Durable (5) Les autres actifs sont composés notamment des variations de la juste valeur des éléments couverts lors de la couverture du risque de taux d'intérêt d'un portefeuille, des immobilisations corporelles et incorporelles et des actifs d’impôt reportés dans les états FINREP.

Total Actifs

Actifs Couverts Actifs non éligibles Actifs éligibles Exclusions (2)
Actifs pris en compte au numérateur Cl NMD 44
Actifs éligibles Calcul
Actifs Alignés Peul GaR = Aatlkalgnas
Actifs couverts TOTAL ACTIFS
16,9 Mds Actifs Couverts 16,4 Mds Actifs dans le numérateur
10,8 Mds Actifs éligibles 8 Mds Actifs Alignés
1,2 Mds

CHIFFRES SUR LE PERIMETRE DE LA CAISSE REGIONALE DE TOULOUSE

31 AU 31 DECEMBRE 2024


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TRADUCTION OPERATIONNELLE DES EXIGENCES DE PUBLICATION AU TITRE DE L’ARTICLE 8 DU REGLEMENT TAXONOMIE

Le Projet Sociétal du Groupe Crédit Agricole, expression de la stratégie RSE / ESG du Groupe, intègre trois dimensions clés : agir pour le climat et la transition vers une économie bas carbone ; renforcer la cohésion et l’inclusion sociales ; réussir les transitions agricoles et agroalimentaires.

Aussi, les critères d’alignement à la Taxonomie européenne, réglementation qui couvre à date uniquement le volet environnemental, ont été intégrés dans le processus de conception et de validation de certains produits et la formalisation d’engagements pris auprès de clients et de contreparties, plus particulièrement sur les volets suivants :

Sur la partie passifs, un nouveau cadre d’émissions d’obligations vertes (« green bonds ») a été publié en novembre 2023, remplaçant le cadre mis en place en 2018 à l’occasion de l’émission inaugurale de « green bonds » de Crédit Agricole S.A. Il fixe un cadre harmonisé pour l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole et sert de référence pour les émissions de titres « verts » du Groupe, distribués aux investisseurs institutionnels ou particuliers.

Le développement rapide de l’écosystème de la finance durable depuis 2018, l’introduction de la Taxonomie européenne et le renforcement de la stratégie environnementale et climatique du Groupe Crédit Agricole ont en effet conduit à cette mise à jour de ce cadre d’émissions Groupe. Concrètement, le critère de contribution substantielle est retenu comme un des critères de sélection des gisements éligibles à un financement par ces émissions de titres verts.

Afin d’accompagner les clients du Groupe dans leurs transitions vers une activité plus durable et de développer les offres de financement et d’épargne durables de manière structurée et sécurisée, le Groupe a décidé de bâtir une norme définissant les actifs durables du Groupe Crédit Agricole, i.e. le Cadre des Actifs Durables de Référence (CADR). Ce CADR consiste en une matrice qui croise les engagements du Groupe et les niveaux de durabilité.

Ainsi les actifs sont répartis par pilier du Projet Sociétal et sont ensuite organisés en 3 niveaux concentriques de durabilité, le premier répondant aux critères d’alignement à la Taxonomie Européenne, i.e. qui respectent a minima les critères de contribution substantielle des 2 premiers objectifs environnementaux publiés (l’atténuation et l’adaptation au changement climatique). Ce cadre permet ainsi d’identifier aussi les actifs éligibles au financement par des passifs durables.

En termes de gouvernance produits, toute entité souhaitant commercialiser un nouveau « produit durable », et qui ferait référence à un alignement à la Taxonomie le cas échéant, doit obtenir l’autorisation préalable et explicite de son Comité nouveaux produits/nouvelles activités (Comité NAP) chargé de vérifier que l’ensemble des conditions nécessaires à la distribution ont bien été réunies, tant sur le plan de la conformité juridique et réglementaire que sur le plan opérationnel, mais aussi s’assurer de la conformité de son offre aux standards du cadre de référence du Groupe (« CADR ») précité, enfin de démontrer sa capacité à appliquer les règles collectives en vigueur et soumettre son dossier à un processus de validation de Crédit Agricole S.A.

INDICATEURS DE LA TAXONOMIE EUROPEENNE SUR LES ACTIVITES DURABLES

MODÈLE 0 - RÉCAPITULATIF DES ICP À PUBLIER PAR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 8 DU RÈGLEMENT ÉTABLISSANT LA TAXONOMIE

Total des actifs durables sur le plan environnemental ICP**** ICP***** % de couverture (par rapport au total des actifs)*** % d’actifs exclus du numérateur du GAR (article 7, paragraphes 2 et 3 et section 1.1.2 de l’annexe V) % d’actifs exclus du dénominateur du GAR (article 7, paragraphe 1 et section 1.2.4 de l’annexe V)
ICP principal Encours du ratio d’actifs verts (GAR) 1 163 7,08% 7,25% 97,06% 35,86% 2,94%
Total des activités durables sur le plan environnemental ICP ICP % de couverture (par rapport au total des actifs) % d’actifs exclus du numérateur du GAR (article 7, paragraphes 2 et 3 et section 1.1.2 de l’annexe V) % d’actifs exclus du dénominateur du GAR (article 7, paragraphe 1 et section 1.2.4 de l’annexe V)
ICP supplémentaires GAR (flux) 105 4,54% 5,02% 95,12% 32,62% 4,88%
Portefeuille de négociation* Garanties financières 4 2,57% 2,91% Actifs sous gestion - -
Frais et commissions perçus*** Pour les établissements de crédit ne remplissant pas les conditions de l’article 94, paragraphe 1 (qui n'ont pas, selon les critères définis, un portefeuille de négociation de petite taille), ou de l’article 325 bis, paragraphe 1 (qui n'ont pas, selon les critères définis, des activités exposées au risque de marché considéré suffisante pour être exempté des obligations de déclaration spécifiques pour risque de marché), du CRR **Frais et commissions sur services autres que prêts et gestion d’actifs Les établissements fournissent des informations prospectives pour ces ICP, notamment sur les cibles visées, et des explications pertinentes sur la méthode appliquée. *** % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires **** sur la base de l’ICP du chiffre d’affaires de la contrepartie ***** sur la base de l’ICP des CapEx de la contrepartie, sauf pour les activités de prêt générales, pour lesquelles c’est l’ICP

du chiffre d’affaires qui est utilisé L’ICP relatif aux frais et commissions ne s’applique qu’à partir de 2026, sur les données du 31 décembre 2025. Le GAR s’élève à 7,08% au 31/12/2024 contre 7,75% au 31/12/2023.

La Caisse régionale publie pour la première fois le GAR Flux sur l’arrêté du 31 décembre 2024 selon la méthodologie qui consiste à retenir uniquement les nouvelles opérations de l’année sans tenir compte des remboursements ou désinvestissements. Le niveau du GAR flux plus faible que le GAR Encours s’explique en partie par un ralentissement du marché de de l’immobilier résidentiel neuf sur 2024.

MODÈLE 1 – ACTIFS ENTRANTS DANS LE CALCUL DU GAR (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j k o s w ab ac ad ae af Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques et Économie circulaire (EC) Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Million EUR Valeur comptable [brute] totale Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Dont durable sur le plan environnemental (aligné sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant
1 Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR 10 8578 061 1 163 1 030 4 45 1 0 - 0 0 3 5 - 8 071 1 163 1 030 4 45
2 Entreprises financières 2 047 547 57 - 1 2 1 0 - - - 0 - - 549 57 - 1 2
3 Établissements de crédit 2 029 536 54 - 1 2 1 0 - - - 0 - - 537 54 - 1 2
4 Prêts et avances 1 852 483 50 - 1 2 1 0 - - - - - 484 50 - 1 2
5 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 177 53 5 0 0 0 - - 0 - - - 54 - 0 0
6 Instruments de capitaux propres 0 0 - - - - - 0 - - - - 0 - -
7 Autres entreprises financières 18 112 0 0 0 0 - - 0 - - 12 2 - 0 0
8 Dont entreprises d'investissement 3 1 0 - 0 0 - - - - 1 0 - 0 0
9 Prêts et avances - - - - - - - - - - - - - - -
10 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) - - - - - - - - - - - - - - -
11 Instruments de capitaux propres 3 1 0 0 0 - - - - 1 0 0 0 - -
12 Dont sociétés de gestion - - - - - - - - - - - - - - -
13 Prêts et avances - - - - - - - - - - - - - - -
14 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) - - - - - - - - - - - - - - -
15 Instruments de capitaux propres - - - - - - - - - - - - - - -
16 Dont entreprise d'assurance 0 0 0 - 0 0 0 - - - 0 0 - 0 0
17 Prêts et avances - - - - - - - - - - - - - - -
18 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0 0 0 0 0 0 - - - 0 0 - 0 0
19 Instruments de capitaux propres - - - - - - - - - - - - - - -
20 Entreprises non financières 306 148 76 - 3 43 0 0 - 0 0 3 5 - 157 76 - 3 43
21 Prêts et avances 84 41 6 - 0 0 - - 0 0 - 41 6 - 0 0
22 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 222 107 70 3 43 0 0 0 0 3 5 - 116 70 - 3 43
23 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 - - - 0 0 0 0 - -
24 Ménages 8 386 7 283 1 030 1 030 - - - - - 7 283 1 030 1 030
25 dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels 7 431 7 256 1 030 1 030 - - - - - 7 256 1 030 1 030
26 dont prêts à la rénovation de bâtiments 27 27 - - - - - - - - - - - - -
27 dont prêts pour véhicules à moteur 65 - - - - - - - - - - - - - -
28 Financement d'administrations locales 117 82 - - - - - - - - - - 82 - -
29 Financement de logements - - - - - - - - - - - - - - -
30 Autres financements d'administrations locales 117 82 - - - - - - - - - - 82 - -
31 Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux - - - - - - - - - - - - - - -
32 Autres actifs exclus du numérateur pour le calcul du GAR (mais inclus dans le dénominateur) - - - - - - - - - - - - - - -
33 Entreprises financières et non financières 4 363 - - - - - - - - - - - - -
34 PME et entreprises non financières (autres que des PME) non soumises aux obligations de publication de la NFRD 4 308 - - - - - - - - - - - - -
35 Prêts et avances 3 012 - - - - - - - - - - - - -
36 dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux 938 - - - - - - - - - - - - - -
37 dont prêts à la rénovation de bâtiments 2 38 - - - - - - - - - - - - -
38 Titres de créance 137 - - - - - - - - - - - - - -
39 Instruments de capitaux propres 1 160 - - - - - - - - - - - - -
40 Contreparties de pays tiers non soumises aux obligations de publication de la NFRD 55 - - - - - - - - - - - - - -
41 Prêts et avances 0 - - - - - - - - - - - - - -
42 Titres de créance 55 - - - - - - - - - - - - - -
43 Instruments de capitaux propres 0 - - - - - - - - - - - - - -
44 Dérivés 131 - - - - - - - - - - - - - -
45 Prêts interbancaires à vue 199 - - - - - - - - - - - - - -
46 Trésorerie et équivalents de trésorerie 41 - - - - - - - - - - - - - -
47 Autres catégories d'actifs (goodwill, matières premières, etc.) 837 - - - - - - - - - - - - - -
48 Total des actifs du GAR 16 428 8 061 1 163 1 030 4 45 1 0 - 0 0 3 5 - 8 071 1 163 1 030 4 45
49 Autres actifs n'entrant pas dans le calcul du GAR - - - - - - - - - - - - - - -
50 Administrations centrales et émetteurs supranationaux 472 - - - - - - - - - - - - - -
51 Expositions sur des banques centrales 13 - - - - - - - - - - - - - -
52 Portefeuille de négociation 13 - - - - - - - - - - - - - -
53 Total des actifs 16 926 - - - - - - - - - - - - -

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

Garanties financières

Actifs sous gestion Dont titres de créance Dont instruments de capitaux propres
20 4 0
1 0 0
- - -
20 4 0
1 55

Date de référence des informations T-1

Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques et Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)
Valeur comptable [brute] totale Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Dont vers des secteurs Dont durable sur le plan environnemental (aligné sur la taxonomie)
11 040 7 844 1 226 1 182 21
14 6 - - -
7 850 1 226 1 182 21 14
1 686 482 2 - 1
5 - - - -
487 2 - 1 1 670
477 1 - - -
5 - - - -
482 1 - - 1 463
424 - - - -
424 - - - -
166 45 1 - -
3 - - - -
47 1 - - -
41 8 0 - -
2 - - - -
10 0 - - 16
5 1 - - -
- - - - -
6 0 - - -
- - - - -
200 98 42 -21 14
1 - - - -
99 42 - 21 14
37 9 0 - 0
- - - - -
9 0 0 - -
131 75 35 - 17
12 1 - - -
75 35 - 17 12
31 14 6 4 1
1 - - - -
14 6 4 1 8
325 7 202 1 182
1 182 - 0 -
7 394 7 182 1
182 - - - -
20 20 - - -
- 20 - - -
60 - - - -
830 62 0 0 -
0 - - - -
9 9 0 0 -
- - - - -
821 54 0 - -
- - - - -
4 162 4 143 2
993 966 0 90 1 059
19 0 13 6 180
233 45 170 15 830
7 844 1 226 1 182 21 14
6 - - - -
7 850 1 226 1 182 21 14
401 13 14 16 257
130 19 1 - 0
0 - - - -
19 1 - 0 0

MODÈLE 1 – ACTIFS ENTRANTS DANS LE CALCUL DU GAR (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j k o s w ab ac
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques et Économie circulaire (EC) Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Million EUR Valeur comptable [brute] totale Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Dont vers des secteurs Dont vers des secteurs Dont vers des secteurs Dont vers des secteurs
1 Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR 10857 8095 1191 1030 7 43 0 0 0 0 0 2 4
Entreprises financières 2047 548 64 0 2 4 0 0 0 0 0 0 548 64
Établissements de crédit 2029 536 59 0 1 3 0 0 0 0 0 0 536 59
Prêts et avances 1852 482 54 0 1 3 0 0 0 0 0 0 482 54
Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 177 54 5 0 0 0 0 0 0 0 0 54 5 0
Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres entreprises financières 18 12 5 1 1 0 0 0 0 0 0 12 5 0
Dont entreprises d'investissement 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0
Prêts et avances 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Instruments de capitaux propres 3 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
Dont sociétés de gestion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Prêts et avances 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Entreprises non financières 306 182 97 0 5 40 0 0 0 0 0 1 4 0
Prêts et avances 84 41 13 0 1 0 0 0 0 0 0 0 41 13
Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 222 141 84 3 40 0 0 0 0 1 4 0 146 84
Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Ménages 8386 7283 1030 1030 0 0 0 0 0 0 7283 1030 1030 0
dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels 7431 7256 1030 1030 0 0 0 0 0 0 7256 1030 1030 0
dont prêts à la rénovation de bâtiments 27 27 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
dont prêts pour véhicules à moteur 65 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Financement d'administrations locales 117 82 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 82 0
Financement de logements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres financements d'administrations locales 117 82 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 82 0
Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres actifs exclus du numérateur pour le calcul du GAR (mais inclus dans le dénominateur) 33 Entreprises financières et non financières 4363 34 PME et entreprises non financières (autres que des PME) non soumises aux obligations de publication de la NFRD 4308 Prêts et avances 3012 dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux 938 dont prêts à la rénovation de bâtiments 2 Titres de créance 137
Instruments de capitaux propres 1160 Contreparties de pays tiers non soumises aux obligations de publication de la NFRD 55 Prêts et avances 0 Titres de créance 55 Instruments de capitaux propres 0 Dérivés 131 Prêts interbancaires à vue 199 Trésorerie et équivalents de trésorerie 41
Autres catégories d'actifs (goodwill, matières premières, etc.) 837 Total des actifs du GAR 16428 8095 1191 1030 7 43 0 0 0 0 0 2 4
Autres actifs n'entrant pas dans le calcul du GAR 50 Administrations centrales et émetteurs supranationaux 472 Expositions sur des banques centrales 13 - - - - - - - - - -

Portefeuille de négociation

Total des actifs

16926

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

Garanties financières

145 20 4 0 1 0 0
- - - 20 4 - 0
1 55 Actifs sous gestion 56 Dont titres de créance 57 Dont instruments de capitaux propres

Date de référence des informations

T-1

Atténuation du changement climatique (CCM)

Adaptation au changement climatique (CCA)

Ressources aquatiques et Économie circulaire (EC)

Pollution (PRP)

Biodiversité et Écosystèmes

TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)

Valeur comptable[brute] totale

Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

Dont durable sur le plan environnemental (aligné sur la taxonomie)

Dont utilisation du produit

Dont transitoire

Dont habilitant

11040 7599 1226 1182 5 23 0
0 0 0 0 0 0 0
7600 1226 1182 5 23 1686 214
2 0 1 3 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

1463 146 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
166 45 1 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

41 8 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
16 16 1 0 1 3 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

200 123 41 0 4 20 0
0 0 0 0 0 0 0
37 10 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

131 92 32 0 4 17 0
0 0 0 0 0 0 0
31 21 9 1 3 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

8325 7202 1182 1182 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
7394 7182 1182 1182 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

20 20 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
60 0 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

830 60 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
9 9 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

821 52 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0

Exposition de hors bilan - Entreprises soumises aux obligations de publication de la NFRD

4162 4143 2993 966 0 90 1059
19 0 13 6 180 233 45
170 15830 7599 1226 1182 5 23

MODÈLE 2 – GAR

INFORMATIONS PAR SECTEUR (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Ventilation par secteur – niveau à 4 chiffres de la NACE (code et intitulé) Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques et marines (RAM) Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosystèmes (BIO) TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)
Entreprises non financières (soumis à la NFRD) PME et autres entreprises non financières non soumises à la NFRD Entreprises non financières (soumis à la NFRD) PME et autres entreprises non financières non soumises à la NFRD Entreprises non financières (soumis à la NFRD) Valeur comptable brute Dont durable sur le plan environnemental (CCM) Dont durable sur le plan environnemental (CCA) Dont durable sur le plan environnemental (CCA) Dont durable sur le plan environnemental (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Valeur comptable brute Dont durable sur le plan environnemental (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)
43 0610 - EXTRACTION DE PETROLE BRUT 1 0 - - 0 - 1 0 - - 0 - 0 81
1101 - PRODUCTION DE BOISSONS ALCOOLIQUES DISTILLEES 1 0 - - - - 1 0 89 1310 - PREPARATION DE FIBRES TEXTILES ET FILATURE 3 0 - - - - 3 0
2011 - FABRICATION DE GAZ INDUSTRIELS 0 0 - - - - 0 0 - - - - 0 0
2042 - FABRICATION DE PARFUMS ET DE PRODUITS POUR LA TOILETTE 1 0 - - - - 1 0 - - - - 0
2110 - FABRICATION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES DE BASE 0 0 - - 3 - 3 0 167 2351 - FABRICATION DE CIMENT 1 1 - - - - 1 1
2640 - FABRICATION DE PRODUITS ELECTRONIQUES GRAND PUBLIC 0 0 - - 1 - 1 0 2790 - FABRICATION D'AUTRES MATERIELS ELECTRIQUES 1 0 0 - - - - 1 0
2910 - CONSTRUCTION DE VEHICULES AUTOMOBILES 21 5 - - - - 21 5 3511 - PRODUCTION D'ELECTRICITE 30 25 - - - - 30 25
3512 - TRANSPORT D'ELECTRICITE 14 14 - - - - 14 14 3513 - DISTRIBUTION D'ELECTRICITE 9 6 - - 0 - 9 6
3514 - COMMERCE D'ELECTRICITE 5 4 - - - - 5 4 3521 - PRODUCTION DE COMBUSTIBLES GAZEUX 1 - - - - - 1 -
3522 - DISTRIBUTION DE COMBUSTIBLES GAZEUX PAR CONDUITES 3 1 - - - - 3 1 4110 - PROMOTION IMMOBILIERE 6 6 - - - - 6 6
4910 - TRANSPORT FERROVIAIRE INTERURBAIN DE VOYAGEURS 34 13 - - 0 - 34 13 5223 - SERVICES AUXILIAIRES DES TRANSPORTS AERIENS 1 1 - - 0 - 1 1
6820 - LOCATION ET EXPLOITATION DE BIENS IMMOBILIERS PROPRES OU LOUES 42 19 - - - - 42 19 6832 - ADMINISTRATION DE BIENS IMMOBILIERS 0 - - - - - 0 -

La ligne [Autres secteurs] regroupe 16 secteurs d'activité dont la valeur comptable brute individuelle éligible est inférieure à 0.15% du total.

ORGANISATION DE JEUX DE HASARD ET D'ARGENT

1 - Autres secteurs

1 0 0 0 0 0 1 0

MODÈLE 2 – GAR INFORMATIONS PAR SECTEUR (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

Ventilation par secteur – niveau à 4 chiffres de la NACE (code et intitulé)

Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques et marines (RAM) Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosystèmes (BIO) TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)
Entreprises non financières (soumis à la NFRD) PME et autres entreprises non financières non soumises à la NFRD Entreprises non financières (soumis à la NFRD) PME et autres entreprises non financières non soumises à la NFRD Valeur comptable brute Mio EUR Dont durable sur le plan environnemental (CCM) Mio EUR Dont durable sur le plan environnemental (CCA) Mio EUR Dont durable sur le plan environnemental (CCA) Mio EUR Valeur comptable brute Mio EUR Dont durable sur le plan environnemental (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Mio EUR Dont durable sur le plan environnemental (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Mio EUR
10 - EXTRACTION DE PETROLE BRUT 0 - - - 1 0
11 - FABRICATION DE GAZ INDUSTRIELS 0 - - - 0 0
146 2110 - FABRICATION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES DE BASE - - - - 3 -
167 2351 - FABRICATION DE CIMENT 1 0 - - - -
215 2640 - FABRICATION DE PRODUITS ELECTRONIQUES GRAND PUBLIC - - - - 2 -
230 2790 - FABRICATION D'AUTRES MATERIELS ELECTRIQUES 0 0 - - 0 -
252 2910 - CONSTRUCTION DE VEHICULES AUTOMOBILES 18 3 - - - 1
286 3511 - PRODUCTION D'ELECTRICITE 21 15 - - - -
287 3512 - TRANSPORT D'ELECTRICITE 13 13 - - - -
288 3513 - DISTRIBUTION D'ELECTRICITE 5 4 - 0 - 0
289 3514 - COMMERCE D'ELECTRICITE 2 1 - - - -
290 3521 - PRODUCTION DE COMBUSTIBLES GAZEUX 1 - - - - -
291 3522 - DISTRIBUTION DE COMBUSTIBLES GAZEUX PAR CONDUITES 1 1 - - - -
303 4110 - PROMOTION IMMOBILIERE 6 3 - - - -
416 4910 - TRANSPORT FERROVIAIRE INTERURBAIN DE VOYAGEURS 31 25 - - - -
434 5223 - SERVICES AUXILIAIRES DES TRANSPORTS AERIENS 0 0 - - - -
492 6820 - LOCATION ET EXPLOITATION DE BIENS IMMOBILIERS PROPRES OU LOUES 41 10 0 - - -
494 6832 - ADMINISTRATION DE BIENS IMMOBILIERS 0 - - - - -
Autres secteurs 0 0 - 0 0 -

La ligne [Autres secteurs] regroupe 19 secteurs d'activité dont la valeur comptable brute individuelle éligible est inférieure à 0.15% du total.

MODÈLE 3 – ICP GAR ENCOURS (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Date de référence des informations Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosyst TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)
Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts
1 74,25% 10,71% 9,49% 0,04% 0,41% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,05% 0,00% 74,34% 10,71% 9,49% 0,04% 0,41% 47,68%
2 26,73% 2,77% 0,00% 0,07% 0,08% 0,06% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,02% 0,00% 0,00% 26,82% 2,77% 0,00% 0,07% 0,08% 3,24%
3 26,43% 2,69% 0,00% 0,06% 0,08% 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,49% 2,69% 0,00% 0,06% 0,08% 3,18%
4 26,07% 2,68% 0,00% 0,07% 0,08% 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,12% 2,68% 0,00% 0,07% 0,08% 2,86%
5 30,27% 2,75% 0,00% 0,01% 0,00% 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,02% 0,00% 30,34% 2,75% 0,00% 0,01% 0,00% 0,32%
6 28,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 28,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
7 59,91% 11,96% 0,00% 0,89% 1,10% 0,59% 0,03% 0,00% 0,00% 0,00% 2,32% 0,00% 62,82% 11,99% 0,00% 0,89% 1,10% 0,07%
8 27,01% 2,96% 0,00% 0,08% 0,10% 0,06% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 27,07% 2,96% 0,00% 0,08% 0,10% 0,00%
9 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
11 2,67% 0,67% 0,00% 0,35% 0,13% 43,64% 2,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 46,32% 2,66% 0,00% 0,35% 0,13% 0,00%
12 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
13 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
16 2,67% 0,67% 0,00% 0,35% 0,13% 43,64% 2,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 46,32% 2,66% 0,00% 0,35% 0,13% 0,00%
17 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
18 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
19 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 48,43% 24,79% 0,00% 0,94% 14,07% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,10% 0,98% 1,68% 0,00% 51,20% 24,79% 0,00% 0,94% 14,07% 0,93%
21 48,82% 7,42% 0,00% 0,00% 0,03% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,02% 0,00% 48,84% 7,42% 0,00% 0,00% 0,03% 0,24%
22 48,31% 31,34% 0,00% 1,30% 19,36% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,14% 1,34% 2,31% 0,00% 52,11% 31,35% 0,00% 1,30% 19,36% 0,68%
23 27,01% 2,96% 0,08% 0,10% 0,06% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 27,07% 2,96% 0,08% 0,10% 0,00%
24 86,84% 12,29% 12,29% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 86,84% 12,29% 12,29% 0,00% 0,00% 43,03%
25 97,65% 13,87% 13,87% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 97,65% 13,87% 13,87% 0,00% 0,00% 42,87%
26 99,95% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 99,95% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,16%
27 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
28 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,49%
29 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,49%
31 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
32 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
33 49,07% 7,08% 6,27% 0,03% 0,27% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,02% 0,03% 0,00% 49,13% 7,08% 6,27% 0,03% 0,27% 47,68%

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Date de référence des informations T-1 Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)
Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant 71,05% 11,11% 10,71% 0,19%
0,13% 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
71,11% 11,11% 10,71% 0,19% 0,13% 48,29% 28,60% 0,12% 0,00%
0,00% 0,03% 0,28% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
28,88% 0,12% 0,00% 0,00% 0,03% 2,99% 28,57% 0,05% 0,00%
0,00% 0,28% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
28,86% 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 2,96% 29,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
49,03% 20,90% 0,00% 10,56% 6,76% 0,54% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 25,12% 0,87% 0,00% 0,02% 0,13%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
57,32% 26,90% 0,00% 13,13% 9,50% 0,42% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

MODÈLE 3 – ICP GAR ENCOURS (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

Date de référence des informations Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Économie circulaire (EC) Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes (BIO) TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)
Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts Part du total des actifs couverts
1 74,56% 10,97% 9,49% 0,07% 0,40% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,01% 0,03% 0,00% 74,62% 10,97% 9,49% 0,07% 0,40% 47,86%
2 26,77% 3,11% 0,00% 0,12% 0,18% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,78% 3,11% 0,00% 0,12% 0,18% 3,24%
3 26,40% 2,91% 0,00% 0,07% 0,14% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,41% 2,91% 0,00% 0,07% 0,14% 3,17%
4 26,01% 2,91% 0,00% 0,07% 0,15% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,02% 2,91% 0,00% 0,07% 0,15% 2,85%
5 30,48% 2,94% 0,00% 0,02% 0,01% 0,04% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,52% 2,94% 0,00% 0,02% 0,01% 0,32%
6 30,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
7 67,61% 24,98% 0,00% 5,39% 5,03% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,29% 0,00% 67,91% 24,98% 0,00% 5,39% 5,03% 0,07%
8 26,90% 3,20% 0,00% 0,09% 0,18% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,90% 3,20% 0,00% 0,09% 0,18% 0,00%
9 0,00% 0,00%
10 0,00% 0,00%
11 3,38% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,19% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,56% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,00%
12 0,00% 0,00%
13 0,00% 0,00%
14 0,00% 0,00%
15 0,00% 0,00%
16 3,38% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,19% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,56% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,00%
17 0,00% 0,00%
18 3,38% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,19% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 3,56% 0,73% 0,00% 0,07% 0,21% 0,00%
19 0,00% 0,00%
20 59,52% 31,74% 0,00% 1,52% 12,92% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,05% 0,49% 1,18% 0,00% 61,26% 31,74% 0,00% 1,52% 12,92% 1,11%
21 49,55% 15,52% 0,00% 1,76% 0,03% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,02% 0,00% 0,00% 49,57% 15,52% 0,00% 1,76% 0,03% 0,24%
22 63,30% 37,87% 0,00% 1,44% 17,78% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,08% 0,67% 1,63% 0,00% 65,69% 37,87% 0,00% 1,44% 17,78% 0,86%
23 26,90% 3,20% 0,09% 0,18% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 26,90% 3,20% 0,09% 0,18% 0,00%
24 86,84% 12,29% 12,29% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 86,84% 12,29% 12,29% 0,00% 0,00% 43,03%
25 97,65% 13,87% 13,87% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 97,65% 13,87% 13,87% 0,00% 0,00% 42,87%
26 99,95% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 99,95% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,16%
27 0,00% 0,00%
28 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,49%
29 0,00% 0,00%
30 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 70,42% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,49%
31 0,00% 0,00%

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Total des actifs du GAR 49,28% 7,25% 6,27% 0,04% 0,26% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,01% 0,02% 0,00%
49,31% 7,25% 6,27% 0,04% 0,26% 47,86%

Date de référence des informations T-1

Atténuation du changement climatique (CCM)

Adaptation au changement climatique (CCA)

Ressources aquatiques et marines (RAM)

Économie circulaire (EC)

Pollution (PRP)

Biodiversité et Écosystèmes (BIO)

TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO)

Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement Part du total des actifs couverts consacrée au financement Part du total des actifs couverts consacrée au financement Part du total des actifs couverts consacrée au financement Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie)
68,83% 11,10% 10,71% 0,04% 0,21% 0,00% 0,00%
68,84% 11,10% 10,71% 0,04% 0,21% 46,75% 12,71%
0,13% 0,00% 0,03% 0,20% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
61,47% 20,66% 0,00% 2,17% 9,88% 0,20% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

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MODÈLE 4 – ICP GAR FLUX (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Date de référence des informations Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire (EC) Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des nouveaux actifs couverts % (des flux de tous les actifs éligibles) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant
1 34,67% 4,54% 3,08% 0,07% 0,28% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,04% 0,04% 0,00%
2 8,72% 0,87% 0,00% 0,02% 0,02% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00%
3 8,55% 0,83% 0,00% 0,02% 0,02% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
4 8,23% 0,79% 0,00% 0,02% 0,02% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
5 0,32% 0,04% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
6 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
7 0,17% 0,04% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00%
8 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
9 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
11 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
12 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
13 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
15 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
16 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
17 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
18 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
19 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 1,05% 0,59% 0,00% 0,05% 0,25% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,04% 0,00% 1,00%
21 0,19% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
22 0,87% 0,59% 0,00% 0,05% 0,25% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,04% 0,00% 0,83%
23 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
24 24,81% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 24,81% 3,08% 3,08% 0,00%
25 24,49% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 24,49% 3,08% 3,08% 0,00%
26 0,32% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,32% 0,00% 0,00% 0,30%
27 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
28 0,09% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,09%
29 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30 0,09% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,09%
31 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

MODÈLE 4 – ICP GAR FLUX (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

ab cd e f g h ij n r v aa ab ac ad ae af % (des flux de tous les actifs éligibles)
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire (EC) Pollution (PRP) Biodiversité et Écosystèmes TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement des secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant
GAR – Actifs couverts par le numérateur et le dénominateur 1 Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour le calcul du GAR 35,16% 5,02% 3,08% 0,06% 0,45% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,04% 0,00%
2 Entreprises financières 8,75% 0,99% 0,00% 0,04% 0,05% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 8,75% 0,99% 0,00%
3 Établissements de crédit 8,55% 0,91% 0,00% 0,02% 0,04% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 8,56% 0,91% 0,00%
4 Prêts et avances 8,23% 0,87% 0,00% 0,02% 0,04% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 8,24% 0,87% 0,00%
5 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0,32% 0,04% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,32% 0,04% 0,00% 0,00%
6 Instruments de capitaux propres 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
7 Autres entreprises financières 0,19% 0,08% 0,00% 0,02% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,19% 0,08% 0,00% 0,02%
8 Dont entreprises d'investissement 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
9 Prêts et avances 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
10 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
11 Instruments de capitaux propres 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
12 Dont sociétés de gestion 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
13 Prêts et avances 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
14 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
15 Instruments de capitaux propres 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
16 Dont entreprises d'assurance 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
17 Prêts et avances 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
18 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
19 Instruments de capitaux propres 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
20 Entreprises non financières 1,52% 0,94% 0,00% 0,02% 0,39% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,04% 0,00% 1,52% 0,94% 0,00%
21 Prêts et avances 0,19% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,19% 0,01% 0,00% 0,00%
22 Titres de créance, y compris dont l'utilisation du produit de l'émission est spécifique (UoP) 1,33% 0,93% 0,00% 0,02% 0,39% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,03% 0,04% 0,00% 1,33% 0,93% 0,00%
23 Instruments de capitaux propres 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
24 Ménages 24,81% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 24,81% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 23,60%
25 dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels 24,49% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 24,49% 3,08% 3,08% 0,00% 0,00% 23,29%
26 dont prêts à la rénovation de bâtiments 0,32% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,32% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,30%
27 dont prêts pour véhicules à moteur 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
28 Financement d’administrations locales 0,09% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,09% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
29 Financement de logements 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
30 Autres financements

MODÈLE 5 – ICP DES EXPOSITIONS DE HORS BILAN (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j n r v aa ab ac ad ae % (par rapport au total des actifs hors bilan éligibles)
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosyst TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant
1 Garanties financières (ICP FinGuar) 13,79% 2,57% 0,00% 0,03% 0,35% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 13,81% 2,57% 0,00% 0,03% 0,35%

MODÈLE 5 – ICP DES EXPOSITIONS DE HORS BILAN (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j n r v aa ab ac ad ae % (par rapport au total des actifs hors bilan éligibles)
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosyst TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant
1 Garanties financières (ICP FinGuar) 13,80% 2,90% 0,00% 0,03% 0,57% 0,06% 0,02% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 13,85% 2,91% 0,00% 0,03% 0,57%

MODÈLE 5 – ICP FLUX DES EXPOSITIONS DE HORS BILAN (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j n r v aa ab ac ad ae % (par rapport au total des actifs hors bilan éligibles)
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosyst TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant 1 Garanties financières (ICP FinGuar) 18,03% 2,08% 0,00% 0,04% 0,05%
2 Actifs sous gestion (ICP AuM)

MODÈLE 5 – ICP FLUX DES EXPOSITIONS DE HORS BILAN (SUR LA BASE DES CAPEX VERTS DES CONTREPARTIES)

a b c d e f g h i j n r v aa ab ac ad ae % (par rapport au total des actifs hors bilan éligibles)
Date de référence des informations T Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA) Ressources aquatiques Économie circulaire Pollution (PRP) Biodiversité et Ecosyst TOTAL (CCM + CCA + RAM + EC + PRP + BIO) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) Part du total des actifs couverts consacrée au financement de secteurs pertinents pour la taxonomie (alignés sur la taxonomie) Dont utilisation du produit Dont transitoire Dont habilitant 1 Garanties financières (ICP FinGuar) 17,76% 2,19% 0,00% 0,04% 0,08%
2 Actifs sous gestion (ICP AuM)

INDICATEURS DE LA TAXONOMIE EUROPEENNE SUR LES ACTIVITES LIEES A L’ENERGIE NUCLEAIRE ET AU GAZ FOSSILE SPECIFIQUEMENT

Conformément aux dispositions du règlement délégué 2022/1214 du 9 mars 2022, la Caisse régionale Toulouse 31 publie les tableaux relatifs aux activités liées au gaz fossile et à l’énergie nucléaire. S’agissant des ICP d’alignement, les tableaux présentés concernent les ratios d’actifs verts (GAR) en vision CA et CAPEX. Les autres indicateurs (GAR flux, GAR hors bilan) ne sont pas publiés du fait de la nonsignificativité des encours concernés par rapport à la taille du bilan.

MODÈLE 1 – ACTIVITÉS LIÉES A L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE ET AU GAZ FOSSILE

Ligne Activités liées à l’énergie nucléaire
1 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible.
2 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles.
3 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté.
Activités liées au gaz fossile
4 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
5 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux.
6 L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux.

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 fournit une vue d'ensemble de ses financements et expositions dans les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile. Ce tableau présente à la fois, les financements directs qui sont octroyés pour des projets dans les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, mais également l’ensemble des expositions indirectes sur ces activités, c’est-à-dire les expositions qui peuvent découler d’un financement d’un client, qui lui-même a des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile. Pour ces financements généraux (dont l’objet n’est pas connu), l’exposition de la Caisse régionale Toulouse 31 est pondérée par les ratios relatifs aux activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, publiés par les clients et récupérés auprès du fournisseur de données Clarity AI. Ce tableau est complété à partir du tableau 2 [Activités économiques alignées sur la taxonomie (dénominateur) (sur la base des chiffres d’affaires des contreparties)].

MODÈLE 2 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ALIGNÉES SUR LA TAXONOMIE (DÉNOMINATEUR, SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
2 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
3 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 2 0,01% 2 0,01%
4 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
5 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 1 161 7,07% 1 161 7,07%
8 Total ICP applicable 16 428 100,00% 16 428 100,00%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions alignées à la taxonomie (durables) pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au dénominateur du GAR (actifs couverts). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec le chiffre d’affaires aligné sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

MODÈLE 2 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ALIGNÉES SUR LA TAXONOMIE (DÉNOMINATEUR, SUR LA BASE DES CAPEX VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable -- - - --
2 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
3 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 2 0,01% 2 0,01%
4 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
5 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 1 189 7,24% 1 189 7,24%
8 Total ICP applicable 16 428 100,00% 16 428 100,00%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions alignées à la taxonomie (durables) pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au dénominateur du GAR (actifs couverts). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec les dépenses d’investissement (CAPEX) alignées sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

MODÈLE 3 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ALIGNÉES SUR LA TAXONOMIE (NUMÉRATEUR, SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable - - - -
2 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
3 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 2 0,16% 2 0,16%
4 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable - - - -
5 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au numérateur de l’ICP applicable 1 161 99,84% 1 161 99,84%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques alignées sur la taxonomie au numérateur de l’ICP applicable 1 163 100,00% 1 163 100,00%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions alignées à la taxonomie (durables) pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au numérateur du GAR (actifs alignés). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec le chiffre d’affaires aligné sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

MODÈLE 3 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ALIGNÉES SUR LA TAXONOMIE (NUMÉRATEUR, SUR LA BASE DU CAPEX VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable - - - -
2 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,02% 0 0,02%
3 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 2 0,13% 2 0,13%
4 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
5 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique alignée sur la taxonomie visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au numérateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques alignées sur la taxonomie non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au numérateur de l’ICP applicable 1 189 99,85% 1 189 99,85%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques alignées sur la taxonomie au numérateur de l’ICP applicable 1 191 100,00% 1 191 100,00%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions alignées à la taxonomie (durables) pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au numérateur du GAR (actifs alignés). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec les dépenses d’investissement (CAPEX) alignées sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

MODÈLE 4 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE MAIS NON ALIGNÉES SUR CELLE-CI (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
2 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
3 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
4 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 2 0,01% 2 0,01%
5 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 1 0,00% 1 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 6 896 41,98% 6 895 41,97%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, au dénominateur de l’ICP applicable 6 899 42,00% 6 898 41,99%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions éligibles mais non alignées à la taxonomie pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au total des expositions éligibles mais non alignées, telles que déclarées dans le tableau 1 [Actifs entrant dans le calcul du GAR (sur la base des chiffres d’affaires verts des contreparties)] (différence entre les actifs éligibles et les actifs alignés). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants éligibles mais non alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec le chiffre d’affaires éligible mais non aligné sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD (différence entre le chiffre d’affaires éligible et le chiffre d’affaires aligné publiés par les clients).

MODÈLE 4 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE MAIS NON ALIGNÉES SUR CELLE-CI (SUR LA BASE DU CAPEX VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant et proportion (les informations doivent être présentées en montant monétaire et en pourcentage) CCM + CCA Atténuation du changement climatique (CCM) Adaptation au changement climatique (CCA)
1 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
2 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
3 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable - - - -
4 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 1 0,01% 1 0,01%
5 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
6 Montant et proportion de l’activité économique éligible à la taxonomie, mais non alignée sur celle-ci, visée à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139 au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,00% 0 0,00%
7 Montant et proportion des autres activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 6 903 42,02% 6 903 42,02%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques éligibles à la taxonomie, mais non alignées sur celle-ci, au dénominateur de l’ICP applicable 6 904 42,03% 6 904 42,03%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des expositions éligibles mais non alignées à la taxonomie pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au total des expositions éligibles mais non alignées, telles que déclarées dans le tableau 1 [Actifs entrant dans le calcul du GAR (sur la base des dépenses d’investissement vertes des contreparties)] (différence entre les actifs éligibles et les actifs alignés). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants éligibles mais non alignés sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec les dépenses d’investissement (CAPEX) éligibles mais non alignées sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD (différence entre les dépenses d’investissement éligibles et les dépenses d’investissement alignées publiés par les clients).

MODÈLE 5 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE (SUR LA BASE DU CHIFFRE D’AFFAIRES VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant (Mio EUR) Pourcentage
1 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 1 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable - -
2 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 2 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable - -
3 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 3 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,0%
4 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 4 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable - -
5 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 5 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable - -
6 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 6 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable - -
7 Montant et proportion des autres activités économiques non éligibles à la taxonomie et non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 8 365 50,9%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques non éligibles à la taxonomie au dénominateur de l’ICP applicable 8 366 50,9%

Dans ce tableau, le Crédit Agricole Toulouse 31 présente le montant et la part des actifs non éligibles à la taxonomie pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au total des actifs non éligibles, tels que déclarés dans le tableau 1 [Actifs entrant dans le calcul du GAR (sur la base des chiffres d’affaires verts des contreparties)] (différence entre le total des actifs du GAR et les actifs éligibles). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants non éligibles sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec le chiffre d’affaires non éligible sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

MODÈLE 5 – ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES NON ÉLIGIBLES À LA TAXONOMIE (SUR LA BASE DU CAPEX VERT DES CONTREPARTIES)

Ligne Activités économiques Montant (Mio EUR) Pourcentage
1 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 1 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.26 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable --
2 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 2 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.27 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable 1 0,0%
3 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 3 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.28 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable 0 0,0%
4 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 4 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.29 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable --
5 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 5 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.30 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable --
6 Montant et proportion de l’activité économique visée à la ligne 6 du modèle 1 qui n’est pas éligible à la taxonomie, conformément à la section 4.31 des annexes I et II du règlement délégué (UE) 2021/2139, au dénominateur de l’ICP applicable --
7 Montant et proportion des autres activités économiques non éligibles à la taxonomie et non visées aux lignes 1 à 6 ci-dessus au dénominateur de l’ICP applicable 8 331 50,7%
8 Montant total et proportion totale des activités économiques non éligibles à la taxonomie au dénominateur de l’ICP applicable 8 332 50,7%

Dans ce tableau, la Caisse régionale Toulouse 31 présente le montant et la part des actifs non éligibles à la taxonomie pour chacune des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile, par rapport au total des actifs non éligibles, tels que déclarés dans le tableau 1 [Actifs entrant dans le calcul du GAR (sur la base des dépenses d’investissement vertes des contreparties)] (différence entre le total des actifs du GAR et les actifs éligibles). Pour les expositions indirectes sur ces activités, les montants non éligibles sont déterminés en pondérant le montant des financements généraux avec les dépenses d’investissement non éligibles sur les activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile des clients assujettis à la NFRD.

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3. RESPONSABILITE SOCIALE

3.1. EFFECTIFS DE L’ENTREPRISE

3.1.1. STRATEGIE

3.1.1.1. LE PROJET HUMAIN, UN LEVIER MAJEUR POUR PORTER LES AMBITIONS DU GROUPE CREDIT AGRICOLE

Afin d'agir chaque jour dans l'intérêt de ses clients et de la société, le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, a organisé son action autour du Projet Client, du Projet Sociétal et du Projet Humain. La transformation organisationnelle, managériale et culturelle du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse régionale Toulouse 31 repose sur des actions portées par les collaborateurs, avec pour le Projet Client des travaux sur l’excellence relationnelle, pour le Projet Humain, le développement de la responsabilité en proximité et enfin l’amplification de l’Engagement sociétal.

Dans une société de plus en plus digitalisée, la responsabilité humaine que les collaborateurs apportent à leur client est clé. Le Projet Humain est centré sur la responsabilité humaine en proximité pour offrir aux clients un accès permanent à un interlocuteur formé, autonome et agissant dans un cadre de délégation clair. Il repose sur une conviction profonde : « l’Humain responsable est une exigence ».

Des actions de formation et d’expérimentations ont été menées au niveau des équipes et des individus pour les accompagner dans le développement du Projet Client et du Projet Sociétal. Le Projet Humain place la responsabilité individuelle et collective au cœur de la transformation managériale, culturelle et humaine du Groupe. Il reconnait l’engagement et la performance individuelle et collective des collaborateurs. Il favorise le développement des compétences des collaborateurs et leur offre de larges opportunités de carrières et de mobilité, par sa culture d’entreprise apprenante.

Dans un environnement en évolution constante et face à de nombreuses mutations (numérique, environnementale, sociale), la Caisse régionale Toulouse 31 agit en tant qu’employeur responsable auprès de l’ensemble de ses collaborateurs présents dans le monde. Par ailleurs, à travers la signature de l’Accord mondial UNI Global Union, le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, réaffirme son engagement à respecter toutes les lois sur l'emploi, la liberté d'association, les conventions collectives, les réglementations en matière de santé et sécurité au niveau national ainsi que les lois applicables et les droits humains internationalement reconnus, sur tous les marchés où il est actif.

Il s'engage également à promouvoir la formation des salariés comme un élément clé du dispositif de gestion des risques liés aux droits humains. Le code de conduite de la Caisse régionale précise également « que ce soit dans les relations entre collaborateurs de l'entreprise ou avec toute partie prenante, le respect des droits humains et des droits sociaux fondamentaux doit être rigoureusement appliqué ».

En conséquence, dans le cadre du présent accord, la Caisse régionale Toulouse 31 confirme qu'elle continuera à :

  • respecter les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme ;
  • mettre en œuvre les mesures raisonnables propres à prévenir, atténuer et, le cas échéant, à s'efforcer de remédier aux effets néfastes éventuels de ses activités et ses métiers sur les droits humains selon les orientations données par les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'Homme ;
  • respecter les dispositions de la déclaration de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) relative aux principes et aux droits fondamentaux au travail adoptée le 18 juin 1998 et les conventions correspondantes et, en particulier, le droit de tous les salariés à s'organiser, à adhérer à un syndicat et à entreprendre des négociations collectives;
  • adhérer aux principes directeurs de l'OCDE à destination des entreprises multinationales (2011) ainsi que la Déclaration de principe tripartite sur les entreprises multinationales et la politique sociale (OIT 5ème édition 2017).

Enfin, la Caisse régionale Toulouse 31 s'engage à respecter les législations internationales et nationales ainsi que les dispositions conventionnelles dans tous les pays où il opère et à assurer des conditions d'emploi et de travail équitables à l'ensemble de ses salariés.

3.1.1.2. LES DIFFERENTS AXES DE LA POLITIQUE RH

Dans un environnement en constante évolution et afin de renforcer et pérenniser sa promesse d’Employeur responsable, le Groupe, dont la Caisse régionale Toulouse 31, s'engage autour de cinq axes principaux, afin de répondre aux impacts, risques et opportunités identifiés par la filière RH (renvoi vers la partie introductive globale de présentation des IRO) :

  1. Développement du capital humain : Dans un contexte de transformations profondes en constante accélération, le Groupe Crédit Agricole veille à son capital humain et à l’employabilité sur le long terme de ses collaborateurs. Le Groupe favorise la formation continue et le développement des compétences pour assurer l’employabilité et la mobilité fonctionnelle des collaborateurs, ainsi que l’affirmation du leadership.
  2. Dialogue social : Le Groupe encourage un dialogue social riche, constructif et respectueux des droits humains, de la liberté d'association et du droit syndical, ainsi que l’écoute active des collaborateurs.
  3. Diversité et inclusion : le Groupe mène une politique inclusive déployée à tous les niveaux de l'organisation permettant de s'opposer fermement à toute forme de discrimination et promouvoir l’égalité des chances. Cet axe s’inscrit dans le Projet Sociétal du Groupe Crédit Agricole.

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4. Environnement de travail :

La politique sociale du Groupe veille à offrir des conditions de travail et d'emploi garantissant la sécurité et préservent la santé et la qualité de vie et les conditions de travail des collaborateurs.

5. Performance et rémunérations :

En tant qu’acteur de premier plan du marché bancaire, tant sur le plan national qu’international, le Groupe Crédit Agricole applique une politique de rémunération qui vise à aligner les intérêts des Clients, des Actionnaires et des Collaborateurs, dans un marché toujours plus concurrentiel et réglementé. La politique de rémunération du Groupe repose sur des valeurs de responsabilité et de transparence et permet de récompenser la performance des collaborateurs du Groupe de façon équitable, dans le respect des standards de chaque pays. Cet axe participe à la mise en action des trois principes fondateurs du Projet Humain, leviers de la Raison d’Être : responsabilisation des collaborateurs, renforcement de la proximité clients et développement d’un cadre de confiance.

3.1.1.3. MANAGEMENT ET GOUVERNANCE DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES AU SEIN DE LA FILIERE RH

La stratégie RH du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, est influencée par des impacts, risques et opportunités qui concernent l’ensemble des collaborateurs sans distinction. Cinq politiques dédiées aux femmes et aux hommes du groupe, dont la Caisse régionale Toulouse 31, ont été mises en place pour répondre à ces IROs, comme détaillé ci-dessous dans la partie 3.1.2 Politiques, plans d’actions et ressources mobilisés dans le cadre de la politique RH :

  1. Développement du capital humain,
  2. Dialogue social,
  3. Diversités,
  4. Environnement de travail et
  5. Performance et Rémunérations.

Ainsi, les impacts positifs identifiés nourrissent nos opportunités et sont portés par le Projet Humain :

  1. une bonne gestion des talents associée à la mise en place de politiques ambitieuses de développement des compétences et de rémunérations améliorent l’attractivité du Groupe et la rétention des collaborateurs,
  2. la mise en œuvre de politiques volontaristes de bien-être des collaborateurs (au et hors travail), de diversités et d’inclusion couplées aux vertus de la liberté d’association et de la négociation collective sont gages d’amélioration de la santé-sécurité des collaborateurs.

Ensemble, ces impacts positifs influent sur la stratégie et le modèle économique de la Caisse régionale Toulouse 31 et sont in fine gages de l’augmentation de sa performance globale.

3.1.1.4. EFFECTIFS

EFFECTIFS PAR SEXE

Sexe Nombre de salariés (effectifs en ETP) % de salariés (effectifs en ETP) Nombre de salariés (effectifs en PP) % de salariés (effectifs en PP)
Féminin 775,75 59,60% 800,00 60,15%
Masculin 525,93 40,40% 530,00 39,85%
Autres* -- - - -
Non déclaré -- - - -
Total Salariés 1 301,68 100,00% 1 330,00 100,00%
  • Sexe tel que spécifié par les salariés eux-mêmes. Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en Équivalent Temps Plein (ETP) ou en Personne Physique (PP) au 31/12/2024.

Définitions :

  • Mandataires sociaux : un dirigeant mandataire social (DG) est une personne qui détient un mandat social au nom de l’entité juridique qu’il représente et qui est rémunérée pour ce mandat.
  • CDD : hors stagiaires, hors alternants (contrat d'apprentissage et contrat de professionnalisation), hors CIFRE, hors VIE, hors auxiliaires de vacances, hors intérimaires (les intérimaires sont des travailleurs non-salariés).
  • Salariés inactifs : salariés percevant une rémunération mais n’étant plus en activité, ou salariés ne percevant plus de rémunération et n’étant plus en activité, mais étant toujours liés à l’entité par un contrat de travail.
  • Equivalent temps plein (ETP) : correspond au taux d’activité de chaque salarié en CDI et CDD présent au 31/12/N-1, sur la base de leur temps de travail théorique. Exemple : un salarié présent à temps partiel de 50% aura un taux d'activité de 0,5.
  • Ne pas confondre "taux d'activité" et "taux de présence" : un salarié à temps plein avec un contrat suspendu aura un taux de présence à 0 mais un taux d'activité à 1, un salarié bénéficiant d'un temps partiel thérapeutique aura un taux d'activité < 1.
  • Personne physique (PP) : Un salarié compte pour une personne physique.
  • Genre H/F/O/U : les genres "Autre" (O : Other) et "Non déclaré" (U : Undeclared) ne s'appliquent que dans les pays dans lesquels la législation l'autorise. La France ne l'autorise pas.

Pour plus d’informations sur les spécificités des salariés de Crédit Agricole S.A., voir la partie 3.1.1.4 Effectifs.

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REPARTITION DES SALARIES PAR PAYS (SEUIL DE 10% DE LA MASSE SALARIALE ET DE 50 SALARIES)

Pays Nombre de salariés (effectifs en ETP) % de salaries (effectifs en ETP) Nombre de salariés (effectifs en PP) % de salariés (effectifs en PP)
France 1 301,68 100,00% 1 330,00 100,00%
Total Salariés 1 301,68 100,00% 1 330,00 100,00%

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en Equivalent Temps Plein (ETP) ou en Personne Physique (PP) au 31/12/2024.

SALARIES PAR TYPE DE CONTRAT, VENTILES PAR SEXE

Période de référence : du 1 janvier 2024 au 31 décembre 2024

Femme Homme Autres (*) Non déclaré Total Salariés
En effectif/ETP 775,75 525,93 - - 1 301,68
En % 59,60% 40,40% - - 100,00%
Nombre de salariés permanents (CDI) En effectif/ETP 772,75 524,93 - 1 297,68
En % 59,55% 40,45% - - 100,00%
Nombre de salariés temporaires (CDD) En effectif/ETP 3,00 1,00 - 4,00
En % 75,00% 25,00% - - 100,00%
Nombre de salariés au nombre d’heures non garanti En effectif/ETP - - - -
En % - - - - -
Nombre de salariés à temps plein En effectif/ETP 663,00 513,00 - 1 176,00
En % 56,38% 43,62% - - 100,00%
Nombre de salariés à temps partiel En effectif/ETP 112,75 12,93 - 125,68
En % 89,71% 10,29% - - 100,00%
  • Sexe tel que spécifié par les salariés eux-mêmes

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en Equivalent Temps Plein (ETP) à temps plein et à temps partiel au 31/12/2024.

Le nombre de salariés au nombre d’heures non garanti prend par exemple en compte le contrat zéro heure. Il s’agit d’un type de contrat de travail qui s'est développé dans l'Union Européenne, comme au Royaume-Uni et en France (contrat de vacation à l'université ou contrat « à la tâche » des correcteurs à domicile, dans l'édition par exemple). Sa caractéristique principale est que l'employeur ne mentionne dans le contrat aucune indication d'horaires ou de durée minimum de travail. Le salarié est rémunéré uniquement pour les heures travaillées, et doit pouvoir se rendre disponible à n'importe quel moment de la journée.

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SALAIRES PAR TYPE DE CONTRAT, VENTILES PAR REGION

Période de référence : du 1 janvier 2024 au 31 décembre 2024

Europe occidentale Europe orientale Proche et Moyen- Orient Afrique Asie -Océanie Amérique du Nord Amérique centrale et du Sud TOTAL
Nombre de salariés (en effectif/ETP) 1 301,68 - - - - - - 1 301,68
Nombre de salariés permanents (CDI) (en effectif/ETP) 1 297,68 - - - - - - 1 297,68
Nombre de salariés temporaires (CDD) (en effectif/ETP) 4,00 - - - - - - 4,00
Nombre de salariés au nombre d’heures non garanti (en effectif/ETP) - - - - - - - -
Nombre de salariés à temps plein (en effectif/ETP) 1 176,00 - - - - - - 1 176,00
Nombre de salariés à temps partiel (en effectif/ETP) 125,68 - - - - - - 125,68

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) à temps plein et temps partiel en CDI et CDD, exprimés en Equivalent Temps Plein (ETP) au 31/12/2024.

ROTATION DES EFFECTIFS 2024

Taux de rotation des effectifs 6,94%

Ce tableau couvre tous les salariés actifs au cours de l’année en CDI, exprimés en personnes physiques. Le statut CDI a été utilisé pour calculer cet indicateur, car il ne semble pas pertinent de calculer un taux de rotation sur des salariés dont le contrat est à durée déterminée.

Les salariés dits « inactifs » sont exclus du périmètre. Les motifs d’entrée pris en compte sont : recrutements externes, consolidations en CDI. Les motifs de départ pris en compte sont : démissions, retraites, licenciements, autres départs (rupture conventionnelle, rupture période d'essai, décès, autres). Un salarié qui est présent le 31/12/N, mais qui quitte l’entreprise ce jour-là, aura son mouvement de sortie le 01/01/N+1.

La formule de calcul utilisée est : [(Nombre d'entrées CDI année N + Nombre de départs CDI année N) / 2] / Nombre de salariés CDI actifs au 01/01/N (à défaut, au 31/12/N-1). La consolidation en CDI prend en compte les effectifs dont le contrat est converti en CDI au cours de l'année si leur embauche en CDI a eu lieu dans les 3 mois qui suivent la fin de leur précédent contrat et si elle concerne la même entité que celle de leur précédent contrat.

MOTIFS DES DEPARTS (EFFECTIFS EN CDI) 2024

France International Total %
Démission 28 - 28 28,28%
Retraite 10 - 10 10,10%
Licenciement 18 - 18 18,18%
Décès - - - -
Autres 43 - 43 43,43%
Total départs CDI 99 - 99 100,0%

Ce tableau couvre tous les salariés actifs au cours de l’année en CDI, exprimés en nombre de salariés. Les salariés dits « inactifs » sont exclus du périmètre.

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3.1.2. POLITIQUES, PLANS D’ACTIONS ET RESSOURCES MOBILISES DANS LE CADRE DE LA POLITIQUE RH

3.1.2.1. DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN

GOUVERNANCE

La politique de développement du capital humain des Caisses régionales et entités associées est portée par le socle conventionnel négocié au niveau de la branche Crédit Agricole, ainsi que par la négociation d’accord locaux sur le sujet, propres à chacune des entreprises de la branche. Le socle conventionnel de la branche Crédit Agricole en matière de formation professionnelle et de développement des compétences est négocié dans le cadre de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), en application de la réglementation sociale. Cette négociation s’organise entre une délégation de dirigeants des Caisses régionales et entités, au sein de la Commission des Ressources Humaines et ayant mandat au nom de l’ensemble de leurs pairs d’une part, et les organisations syndicales reconnues représentatives dans le champ de cette branche d’autre part. Elle permet de définir un cadre de méthode et d’orientation pour les Caisses régionales et entités associées, que ces dernières ont vocation à décliner en fonction de leurs contraintes propres.

Au niveau de la branche, un suivi annuel de l’accord sur la formation professionnelle est présenté dans le cadre de la CPNEFP (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle). Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité des Ressources Humaines (CRH) propose et adapte les politiques RH de la Caisse régionale, pilote leur mise en œuvre et assure le suivi des indicateurs RH et de la masse salariale. Il se réunit 9 fois dans l'année : 4 fois dans un format restreint réunissant DG, DGA, DRH et RRH (qui en assure le secrétariat) et 5 fois dans un format élargi (réunissant l'ensemble des membres du CODIR). Certaines politiques sont validées annuellement par le Conseil d'Administration, comme la politique Mixité ou la politique rémunération ; alors que d'autres comme les politiques recrutement ou gestion des carrières relèvent de la validation du CRH.

CADRES ET REFERENCES

Au niveau de la branche : L'accord du 19 décembre 2024 sur la formation professionnelle dans les entreprises de la branche du Crédit Agricole.

GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Pour rappel, les Impacts, Risques et Opportunités (IROs) identifiés et traités au travers de la thématique du développement du capital humain, dans le cadre de l’analyse de double matérialité préliminaire à la rédaction de ce rapport, sont :

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Impact positif
Impact positif sur les collaborateurs grâce à une bonne gestion des talents et la mise en place de politiques de développement des compétences ambitieuses Amont (Collaborateurs) Opportunités
Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices Amont (Collaborateurs) Augmentation de la performance globale et rétention des collaborateurs, grâce à des politiques d'accompagnement des carrières et de développement des compétences ambitieuses

POLITIQUE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN

CONTEXTE/AMBITION

Avec pour objectif d’impacter positivement ses collaborateurs et de contribuer au développement de leurs compétences, les Caisses régionales et les entités associées identifient et proposent régulièrement de nouvelles solutions pour accélérer le développement des compétences. Les Caisses régionales et les entités associées sont ainsi très actives dans la recherche de nouvelles offres de développement des compétences et d’opportunités de mobilité professionnelle pour répondre aux attentes des collaborateurs. Depuis 2019, la mise en place du Projet Humain Groupe encourage la mise en responsabilité, le discernement, la confiance, le courage et la prise d’initiative. Sur le plan des compétences, cela favorise une culture de la curiosité, de la formation et de la mobilité.

Ce Projet 9 L’opportunité « Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices » est transverse à toutes les politiques RH de la Caisse régionale Toulouse 31 et se réfère donc au Développement du capital Humain, Dialogue social, Diversités, Environnement de Travail, Rémunérations.

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Humain Groupe permet à chaque collaborateur d’être pleinement acteur de son parcours, de progresser et de développer ses compétences tant sur la dimension managériale que sur l’expertise métier. Ces opportunités favorisent une l’employabilité durable, augmentent la performance globale des collaborateurs et renforcent l'attractivité de l’entreprise dans l’intérêt de nos clients.

CHAMP D'APPLICATION

La présente politique s’applique à la Caisse régionale Toulouse 31.

CONTENU ET PLANS D'ACTION

1. La formation

• Grands principes de la formation

Pour les Caisses régionales et les entités associées, l’accompagnement dynamique et innovant des collaborateurs et la mise en place de politiques de développement des compétences sont un enjeu majeur. Ainsi, les Caisses régionales et les entités associées investissent sur le développement professionnel et la formation tout au long de la vie de leurs collaborateurs. Elles mettent l’accent sur des parcours diversifiés au sein de leurs métiers, de leurs territoires et géographies. Elles offrent ainsi de larges opportunités de développement des compétences, articulées autour de 2 axes clés :

  • Favoriser le développement continu des compétences et l’adaptation permanente pour faire face à l’évolution des métiers et assurer l’employabilité durable des collaborateurs,
  • Soutenir l’acquisition de nouvelles compétences et anticiper les changements.

• L’accompagnement des collaborateurs

Pour accélérer la transformation à travers le Projet Humain Groupe par la mise en responsabilité et la transformation managériale et culturelle, les Caisses régionales et les entités associées proposent des parcours dynamiques de plus en plus personnalisés permettant le développement des compétences. La Caisse régionale Toulouse 31 s’appuie notamment sur l’IFCAM, Université du Groupe Crédit Agricole, pour proposer à tous ses collaborateurs en CDI (temps complet et temps partiel) une offre de certifications professionnelles sur les nombreux métiers de la banque et des marchés spécialisés. Certains parcours inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), au Répertoire spécifique ou en Valorisation des Acquis de l’Expérience (VAE) sont éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF) et sont reconnus par l’État français.

Pour renforcer l’accompagnement des coéquipiers et leur permettre de devenir le 1er acteur de leur développement, la Caisse régionale a déployé la plateforme de déclaration et de gestion des compétences 365T. Avec plus de 80% de profils créés, l’ambition est désormais d’atteindre un taux de pertinence des profils de 66% à horizon fin 2026. La prochaine étape consistera à enrichir la plateforme de dispositifs de développement des compétences directement activables par les coéquipiers en fonction de leurs priorités de développement. Ce dispositif complète idéalement les parcours métiers proposés tous les ans aux coéquipiers qui souhaitent évoluer vers un métier de conseil à la clientèle de niveau supérieur.

• Accompagner le Projet Sociétal du Groupe

Conscient des enjeux environnementaux, sociétaux et climatiques, les Caisses régionales et les entités associées développent avec l’IFCAM un écosystème de formation autour de 2 objectifs :

  • Anticiper l’évolution des métiers pour favoriser la montée en compétences des collaborateurs,
  • Former à la Responsabilité Sociétale et Environnementale, pour comprendre les enjeux et insuffler une mise en mouvement collective.

Au centre de ce dispositif il y a le module « Au cœur du Projet Sociétal » qui met en lumière les engagements des Caisses régionales et des entités associées pour l’environnement, l’inclusion sociale et la transition agricole et agro-alimentaire. Ce module, accessible à tous, est la base des programmes dédiés selon les métiers. Pour assurer le développement des connaissances de l’ensemble des collaborateurs des Caisses régionales et des entités associées, les ressources proposées sont variées et conçues pour mobiliser les différents systèmes d’apprentissage : podcasts, webinars, e-learning, vidéos, articles et glossaires.

• La transformation managériale et culturelle

La transformation organisationnelle, managériale et culturelle portée par le Projet Humain depuis 2019 contribue à développer de nouveaux modes de travail et à renforcer le collectif. La Caisse régionale Toulouse 31 accompagne cette démarche avec la mise en place de programmes dédiés aux équipes sur la base des fondamentaux du Projet Humain.

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2. L’évaluation professionnelle

Les collaborateurs de la Caisse régionale Toulouse 31 bénéficient d’une campagne d’évaluation et de développement professionnel au service de la performance individuelle et globale. Cette campagne est annuelle mais sa périodicité peut être ajustée aux exigences réglementaires. Cette campagne permet à chacun d’être acteur de son développement, de sa performance et contribue à fidéliser les collaborateurs.

• Evaluation en Responsabilité

Cette évaluation repose sur une auto-évaluation, une appréciation par le manager direct, des échanges continus et du feedback. Cette évaluation permet de partager avec son manager/collaborateur l’appréciation des compétences, l’évaluation de la performance, et d’évoquer la charge de travail. Les compétences managériales sont également évaluées le cas échéant.

• Entretien Professionnel

L’objectif de cet entretien obligatoire est d’échanger sur le développement professionnel du collaborateur et ses souhaits de formation. C’est un moment dédié, dans un cadre formalisé et constructif, centré sur les perspectives d’évolution du collaborateur, ses compétences, ses besoins en formation et ses souhaits d’évolution professionnelle et de mobilité. Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, un entretien professionnel est proposé tous les deux ans conformément aux obligations légales. Dans le respect des normes sociales françaises, un entretien professionnel récapitulatif du parcours du collaborateur a lieu tous les six ans.

3. La gestion des carrières au sein de la Caisse régionale Toulouse 31

La Caisse régionale Toulouse 31 adopte une approche holistique du développement des compétences des collaborateurs en créant un cercle vertueux d’apprentissage constant qui démarre par la définition d’une trajectoire professionnelle personnalisée et qui mène à une mobilité concrète grâce à un parcours de formation permettant une réussite dans la prise de prochaines responsabilités.

• Trajectoire professionnelles personnalisées

En interaction avec les équipes des Ressources Humaines et le management, chaque collaborateur peut construire sa carrière, préparer sa mobilité, se former et développer son potentiel au travers de dispositifs innovants. Ainsi, tous les collaborateurs de la Caisse régionale Toulouse 31 sont en responsabilité pour se développer et développer les autres.

• La relève des dirigeants

Les Parcours Directeur, Directeur Général Adjoint et Directeur Général du Groupe Crédit Agricole ont vocation à :

  • Identifier et sélectionner les dirigeants qui assureront la transformation des Caisses régionales et des entités associés en portant ses valeurs ;
  • Assurer une diversité des profils dirigeants porteurs de performance et de richesse collective ;
  • Favoriser l’émergence de dirigeants des Caisses régionales et des entités associées pour contribuer à renforcer les synergies ;
  • Renforcer un sens commun sur la base d’un modèle de leadership.

Ces parcours dirigeants sont un outil d’évaluation et d’aide à la définition d’un plan de développement individuel pour être performant dans une fonction de dirigeant. Ils donnent la chance à chacun de mieux se connaitre, de développer son ouverture et d’accroitre sa connaissance des Caisses régionales et des entités associées. Durant ces parcours, des dirigeants des Caisses régionales et des entités associées sont impliqués dans les différentes étapes. C’est un dispositif inclusif puisqu’il intègre l’ensemble des Caisses Régionales, l’ensemble des entités du Groupe en France et à l’international ainsi que les futurs dirigeants internes et externes au Groupe.

Les Parcours du Crédit Agricole sont universels au groupe et permettent ainsi de favoriser le développement de la citoyenneté groupe des dirigeants par des mobilités interbassins régulières (CASA/ Caisse Régionales) au service d’un collectif commun. Pour accélérer le développement de carrière des femmes identifiées à potentiel, la Caisse régionale a déployé en 2023 et en 2024 le mentorat par les membres du Comité de Direction. Ce sont ainsi 17 femmes qui ont bénéficié de cette relation privilégiée ces deux dernières années.

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3.1.2.2. DIALOGUE SOCIAL GOUVERNANCE

La politique de Dialogue social des Caisses régionales est suivie par une instance décisionnelle, la Commission des Ressources Humaines, constituée par une délégation de dirigeants élus par leurs pairs, qui détermine et valide, le cas échéant, les aspects de la politique dialogue social de la branche professionnelle. Elle est également suivie par des instances paritaires, telles que :

  • La Commission Plénière de Concertation, qui a pour prérogatives l’échange et la concertation sur les orientations stratégiques majeures concernant le développement des Caisses régionales et des entités associées en matière sociale. Elle se réunit deux fois par an, dans le cadre d’une demi-journée de présentation puis dans le cadre d’une réunion plénière, avec les Dirigeants du Groupe Crédit Agricole.
  • La Conférence des permanents, qui a vocation à échanger sur des sujets nationaux d’ordre stratégique, notamment des sujets donnant lieu à la consultation du CSE dans les Caisses régionales et les entités associées. Elle réunit les permanents syndicaux des Organisations Syndicales représentatives de la branche.
  • L’Observatoire prospectif des métiers (informatif) qui mène des études prospectives sur l’évolution des métiers et des compétences, il se réunit quatre fois par an en moyenne.
  • L’Observatoire des conditions de travail qui impulse une dynamique d’innovation sociale en matière d’amélioration des conditions de travail, et qui se réunit 3 fois par an en moyenne.

De surcroît, la CPNEFP (Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) réunit annuellement les représentants de la Fédération Nationale du Crédit Agricole avec les représentants des organisations syndicales représentatives au niveau de la branche, notamment concernant l’accord relatif à la formation professionnelle, afin de réaliser le suivi de certains accords de branche (formation professionnelle, égalité professionnelle, GPEC). Enfin, la Délégation Fédérale de Négociation, rencontre au moins une fois par an les trois organisations syndicales représentatives de la branche lors de rencontres bilatérales.

Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité des Ressources Humaines (CRH) propose et adapte les politiques RH de la Caisse régionale, pilote leur mise en œuvre et assure le suivi des indicateurs RH et de la masse salariale. Il se réunit 9 fois dans l'année : 4 fois dans un format restreint réunissant DG, DGA, DRH et RRH (qui en assure le secrétariat) et 5 fois dans un format élargi (réunissant l'ensemble des membres du CODIR). Certaines politiques sont validées annuellement par le Conseil d'Administration, comme la politique Mixité ou la politique rémunération ; alors que d'autres comme les politiques recrutement ou gestion des carrières relèvent de la validation du CRH.

CADRES ET REFERENCES

La Caisse régionale Toulouse 31 respecte la déclaration de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative aux principes et aux droits fondamentaux au travail adoptée le 18 juin 1998 et amendée en 2022, ainsi que la Déclaration tripartite sur les entreprises multinationales et politiques sociales (OIT). La Caisse régionale Toulouse 31 applique les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux Droits de l’Homme et les principes directeurs de l’OCDE à destination des entreprises multinationales. La Convention Collective Nationale reconnaît la liberté d’opinion et le droit syndical. Un accord sur le dialogue social de branche et un accord relatif au parcours professionnel des titulaires de mandats syndicaux et des élus complètent le cadre conventionnel dans lequel s’inscrit le dialogue social des Caisses régionales.

GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Pour rappel, les IRO matériels identifiés et traités au travers de la thématique du dialogue social, dans le cadre de l’analyse de double matérialité préliminaire à la rédaction de ce rapport,

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Impacts positifs Risques Opportunité
Impact positif sur les droits des collaborateurs en matière de liberté d'association et de négociations collectives en cas de pratiques vertueuses Amont (Collaborateurs) Risque d'image ou de diminution de la performance globale de la Caisse régionale Toulouse 31 due à un climat / dialogue social dégradé Amont (Collaborateurs)
Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices

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POLITIQUE DIALOGUE SOCIAL

CONTEXTE/AMBITIONS

Soucieux de construire et d’animer un dialogue social utile aux collaborateurs et valorisant la performance globale des Caisses régionales, le dialogue social est positionné comme l’un des fondements de leur pacte social. En effet, la Caisse régionale Toulouse 31 porte la conviction qu’un dialogue social transparent et responsable permet de renforcer la confiance mutuelle entre les parties prenantes, d’accompagner les transformations et de s’adapter aux évolutions de l’environnement, notamment légales ou réglementaires. En France, particulièrement, l’exercice du droit syndical, de la représentation du personnel et de la négociation collective est considéré comme un droit fondamental, dont La Caisse régionale Toulouse 31 respecte l’exercice.

CHAMP D'APPLICATION

La présente politique s’applique à l’ensemble de la Caisse régionale Toulouse 31.

CONTENU ET PLANS D'ACTION

1. La négociation collective et le dialogue social

Les Caisses régionales sont conscientes que la qualité du dialogue social repose sur le bon fonctionnement des relations (négociation, consultation ou simple échange d'informations) qu’elles entretiennent avec leurs représentants du personnel et titulaires de mandats syndicaux. Ainsi, les Caisses régionales pratiquent un dialogue social de proximité en fonction de leurs environnement, activités, enjeux et cultures propres et l’organisent au travers de leurs propres instances et calendrier social. Au-delà du fonctionnement de ces instances, la Caisse régionale Toulouse 31 ayant identifié un risque d’image ou de diminution de sa performance globale lié à un climat et à un dialogue social dégradé, accordent une grande importance à l’engagement de leurs salariés dans le dialogue social. Ainsi, le dialogue social est considéré comme un facteur d’équilibre des rapports sociaux et de développement de la performance des entités. Pour l’encourager, la branche est couverte, depuis 2017, par un accord sur les parcours professionnels des titulaires de mandats syndicaux et des élus, visant à favoriser la compréhension par tous des engagements dans la représentation du personnel, au service de l’intérêt collectif. Dans ce cadre, 10 thèmes ont été identifiés, allant de la prise de mandat au retour dans l’activité professionnelle. Chacun d’entre eux pose de grands principes partagés en faveur de la gestion de carrière et de l’évolution salariale, par exemple.

2. Gestion des évolutions d’organisation

L’accompagnement des salariés en cas d’évolution d’organisation est un enjeu majeur du dialogue social. La conviction des Caisses régionales et entités associées, est qu’un dialogue social transparent et responsable au niveau de l’entreprise est le meilleur moyen d’accompagner le changement et de renforcer la confiance mutuelle entre la direction et les salariés. Ainsi, dans le cadre de l’accord de branche relatif aux aspects sociaux des fusions, des restructurations, des coopérations et réorganisations, les Caisses régionales s’engagent à accompagner socialement les grandes transformations d’organisation en structurant le dialogue social et en apportant de nombreuses garanties statutaires.

3. La consultation des parties prenantes

Un axe majeur de la politique de dialogue social des Caisses régionales est la consultation des parties prenantes. Cette consultation s’inscrit dans le cadre des obligations légales d’informations et/ou de consultations des représentants du personnel. Outre un dialogue social nourri et des acquis conventionnels riches, cette ambition s’illustre également par l’organisation d’instances réunissant paritairement l’ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau de la branche et les représentants de la Fédération Nationale du Crédit Agricole.

3.1.2.3. DIVERSITESGOUVERNANCE

La politique des Diversités des Caisses régionales est portée par le socle conventionnel négocié au niveau de la branche Crédit Agricole, ainsi que par la négociation d’accords locaux sur le sujet, propres à chacune des entreprises de la branche. Le socle conventionnel de la branche Crédit Agricole en matière de diversité est négocié dans le cadre de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), en application de la réglementation sociale. Cette négociation s’organise entre une délégation de dirigeants des Caisses régionales et entités, élus au sein de la Commission des Ressources Humaines et ayant mandat au nom de l’ensemble de leurs pairs d’une part, et les organisations syndicales reconnues représentatives dans le champ de cette branche d’autre part. Au niveau de chacune des Caisses régionales de la branche Crédit Agricole, et conformément à la réglementation sociale, une négociation est notamment organisée sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, portant notamment sur les mesures visant à supprimer les écarts de rémunération, et la qualité de vie et des conditions de travail. Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité des Ressources Humaines (CRH) propose et adapte les politiques RH de la Caisse régionale, pilote leur mise en œuvre et assure le suivi des indicateurs RH et de la masse salariale. Il se réunit 9 fois dans l'année : 4 fois dans un format restreint réunissant DG, DGA, DRH et RRH (qui en assure le secrétariat) et 5 fois dans un format élargi.

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sur 614 (réunissant l'ensemble des membres du CODIR). Certaines politiques sont validées annuellement par le Conseil d'Administration, comme la politique Mixité ou la politique rémunération ; alors que d'autres comme les politiques recrutement ou gestion des carrières relèvent de la validation du CRH.

CADRES ET REFERENCES

Les engagements en matière de Diversités de la Caisse régionale Toulouse 31 reposent sur :

La politique active et pérenne en faveur des personnes en situation de handicap des entreprises de la branche Crédit Agricole.

Le 5ème accord de branche sur l’emploi des travailleurs en situation de handicap et la solidarité dans les entreprises de la branche du Crédit Agricole, signé à l’unanimité des organisations syndicales représentatives et conclu pour la période 2023-2025 en vertu de l’article 67 de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » applicable au 1er janvier 2024.

Porteur d’une politique sociale ambitieuse, pérenne et autonome en matière d’emploi des travailleurs en situation de handicap, l’accord de branche relatif à l’Emploi des travailleurs en situation de handicap et à la Solidarité dans la branche du Crédit Agricole, permet de concrétiser également l’engagement responsable, mutualiste et solidaire de la branche, auquel les parties réitèrent leur fort attachement.

Les accords successifs ont fait évoluer les pratiques professionnelles de l’ensemble des acteurs, comme le regard porté par chacun sur l’importance de la diversité des profils et des compétences comme facteur de cohésion, de progrès, d’innovation sociale et managériale.

GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Pour rappel, les IRO identifiés et traités par la thématique de diversité sont :

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Risques Opportunité
Risque d'image et de réputation en interne et en externe à cause de politiques de diversité et inclusion inadéquates ou de pratiques de discrimination Amont (collaborateurs)
Risque réglementaire lié à la non-connaissance des caractéristiques des salariés Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices

POLITIQUE DES DIVERSITES CONTEXTE/AMBITIONS

Les Caisses régionales ont déployé une politique des diversités ambitieuse. Au cœur du Projet Humain Groupe, elle amplifie le Projet Sociétal et renforce la Raison d’être. Elle constitue un levier pour attirer et fidéliser les collaborateurs, répondre aux défis et préparer l’entreprise de demain.

Son déploiement permet de limiter le risque d'image et de réputation des entreprises de la branche Crédit Agricole du fait de politiques de diversité et inclusion inadéquates ou de pratiques de discrimination.

Les Caisses régionales amplifient l’égalité professionnelle en donnant à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices les mêmes opportunités d’accéder à des postes, des promotions et des avantages sur la base de leurs compétences et de leurs performances.

A travers cette politique, la culture de la valeur et de la méritocratie est encouragée en favorisant la mixité, dans tous les métiers et à tous les niveaux de notre organisation. Elle place par exemple l’inclusion des personnes en situation de handicap, au cœur de la responsabilité sociale et sociétale des Caisses régionales.

La politique des Diversités des Caisses régionales adresse toutes les diversités (genre, âge, handicap, orientations sexuelles, ethnie, origines socio-culturelles) par des initiatives à l’échelle des entreprises de la branche Crédit Agricole. Elle s’articule autour de cinq engagements :

  • Egalité des chances : donner à l’ensemble des collaborateurs et collaboratrices, les mêmes opportunités d'accéder à des postes, des promotions et des avantages sur la base de leurs compétences et de leurs performances ;
  • Ouverture et curiosité : s’intéresser aux autres, s’ouvrir à la différence, faire connaître et comprendre la politique des diversités et mettre en avant ses bénéfices pour accélérer et renforcer une culture d’entreprise inclusive ;
  • Représentativité : être à l’image des clients et de la société en constante évolution, en prenant en compte un certain nombre de critères (âge, handicap, parité femme-homme), dans tous les métiers et à tous les niveaux de l’organisation ;
  • Solidarité : placer l’entraide et la collaboration au cœur des politiques, par le biais d'actions en interne ou d'initiatives tournées vers l'externe ;
  • Responsabilité : faire de la promotion des diversités l’affaire de chacun.

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CHAMP D'APPLICATION

La présente politique s’applique à l’ensemble de la Caisse régionale Toulouse 31.

CONTENU ET PLANS D'ACTION

1. L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

L’égalité professionnelle, la mixité entre les femmes et les hommes sont des enjeux d’efficacité pour nos organisations et sont portés par le Projet Humain Groupe. Pour les Caisses régionales, la mixité des équipes dans un contexte en forte mutation est un levier de performance, d’engagement et d’attractivité. Parce que la parité est importante à tous les échelons de l’entreprise, le Conseil d’Administration de la Caisse régionale valide tous les ans la politique Mixité dont l’objectif principal est d’accompagner l’augmentation de la proportion de femmes à tous les niveaux de l’entreprise et en particulier dans les instances dirigeantes et au sein du Comité de Direction.

Les Caisses régionales œuvrent pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : équité dans le recrutement, formation, promotion, rémunération ou encore équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Par ailleurs, une attention particulière est portée au respect de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. L’apparition d’éventuels écarts de rémunération fait l’objet d’une vigilance accrue et des mesures sont prises pour y remédier, le cas échéant.

Chaque entité publie son index de l’égalité professionnelle permettant de suivre l’évolution de l’égalité femmes/hommes. Pour contribuer activement et durablement à la réduction des écarts de rémunération, la Caisse régionale partage annuellement à chaque manager un état récapitulatif de la constitution et de l’évolution de la rémunération de chaque membre de l’équipe sur 5 ans. De plus, il est précisé dans cet état l’écart de rémunération entre chaque coéquipier et la moyenne des personnes ayant la même position d’emploi. Ces éléments ont vocation à renforcer la profondeur d’analyse et d’apporter des éclairages complémentaires au moment de proposer les coéquipiers qui bénéficieront d’une augmentation annuelle. En complément, l’entreprise alloue annuellement une enveloppe dédiée à la réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.

2. L’intergénérationnel

Dans la continuité de son approche historique en matière d’inclusion et d’égalité des chances, les Caisses régionales amplifient leur engagement vis-à-vis des jeunes en lançant son Plan Jeunesse. Vecteur d’intégration, il accompagne les nouvelles générations vers l’emploi pour leur permettre de trouver leur place dans une société durable. La découverte des métiers des Caisses régionales leur permet d’acquérir des compétences et d’affiner leur projet professionnel pour s’insérer dans la vie professionnelle.

C’est aussi, au sein de Caisses régionales l’opportunité pour chacune de leurs expertises, de faire évoluer les connaissances et les pratiques face à des usages en perpétuelle évolution, grâce à la diversité des profils et formations des jeunes. En matière d’inclusion par l’emploi, les actions de la Caisse régionale se répartissent en deux volets :

  • L’accueil de jeunes en stages d’observation ou de fin d’études ; ou en alternance au sein de nos agences avec pour objectif de leur permettre de rejoindre l’entreprise en CDI par la suite;
  • Le développement de partenariats externes pour accompagner des jeunes du territoire dans leur parcours d’insertion et de recherche d’emploi : à ce titre, la Caisse régionale a pour volonté de développer son partenariat avec Nos Quartiers ont du Talent et augmenter le nombre de mentors mis à disposition des jeunes.

Les Caisses régionales entendent rester un modèle d’inclusion de toutes les générations dans la création de valeur. Ainsi, dans son accord sur les modalités d’information et de consultation du Comité Social et Economique sur la stratégie de l’entreprise et aux orientations en vue de la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, une attention particulière est portée à la gestion de la seconde partie de carrière et aux aménagements de fin de carrière.

Cet accord flèche pour les Caisses régionales des dispositifs d’information et d’anticipation (telles que des réunions d’information et de préparation sur la retraite en lien avec les organismes externes spécialisés, la présence d’un correspondant retraite…) ainsi que des dispositifs de transition emploi-retraite (congés de fin de carrière, temps partiel de fin de carrière, assouplissement du CET, etc…).

En matière d’accompagnement des séniors, la Caisse régionale Toulouse 31 compte plusieurs dispositifs d’accompagnement de fin de carrière, parmi lesquels le temps partiel de fin de carrière permettant de réduire son temps de travail à 80% avec engagement de départ à la retraite dans les deux ans. Dès 2025, la Caisse régionale a complété ses dispositifs en offrant la possibilité de bénéficier d’un accompagnement retraite par un prestataire externe, partiellement pris en charge par l’entreprise pour les coéquipiers dans leur 60 ième année ainsi que la possibilité de prendre un congé sans solde de 4 mois maximum avant le départ à la retraite en bénéficiant du paiement fractionné de l’indemnité de départ prévue conventionnellement.

3. Le handicap

Les Caisses régionales mènent une politique volontariste en faveur de l’égalité des droits et des chances et placent l’inclusion des personnes en situation de handicap au cœur de la responsabilité sociale et sociétale du Groupe. La politique Handicap des Caisses régionales doit permettre de reconnaitre les compétences de chacun, quelle que soit leur singularité. Elle conduit à créer un environnement de travail qui révèle le meilleur du potentiel de chacun et définit la diversité et l’inclusion comme

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Page 104 sur 614 des moteurs essentiels de la performance et de la croissance des entreprises de la branche Crédit Agricole. Cette ambition conduit à déployer les actions de lutte contre les discriminations et les stéréotypes, lancées lors des précédents accords Handicap et quiconcernent tous les niveaux de responsabilité au sein des Caisses régionales.

Concernant l’accueil et l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap, la Caisse régionale, au travers de sa référente handicap, mène des actions de sensibilisation à destination de toute l’entreprise, sous la forme de communications sur notre réseau social d’entreprise pour contribuer à lever les préjugés sur le handicap (relais de l’actualité, témoignages de travailleurs en situation de handicap…). L’objectif de la Caisse régionale est en ligne avec celui du groupe Crédit Agricole : contribuer à atteindre un taux d’emploi de travailleurs handicapés de 6%.

3.1.2.4. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL GOUVERNANCE

La politique relative à l’environnement de travail des Caisses régionales est portée par le socle conventionnel négocié au niveau de la branche Crédit Agricole, ainsi que par la négociation d’accords locaux sur le sujet, propres à chacune des entreprises de la branche. Le socle conventionnel de la branche Crédit Agricole en matière d’environnement de travail est négocié dans le cadre de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), en application de la réglementation sociale. Cette négociation s’organise entre une délégation de dirigeants des Caisses régionales, au sein de la Commission des Ressources Humaines et ayant mandat au nom de l’ensemble de leurs pairs d’une part, et les organisations syndicales reconnues représentatives dans le champ de cette branche d’autre part.

Dans le cadre de ses travaux relatifs à la sécurité et la sûreté physiques, elle s’appuie sur les travaux des Responsables sécurité dans l’objectif d’établir et de veiller à la mise en œuvre d’une stratégie commune aux Caisses régionales, déclinée en fonction des contraintes propres à chaque site. Les thèmes de la santé, de la sécurité et des conditions de travail relèvent des modes organisationnels propres à chacune des Caisses régionales. En France, la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT), issue du Comité économique et social, est compétente dans chaque entreprise pour traiter des questions portant sur ces thèmes. Cette Commission veille à la protection de la santé des collaborateurs, contribue à la prévention des risques en milieu professionnel et participe à l’amélioration des conditions de travail.

Santé et Equilibre de vie professionnelle/personnelle

Les lignes directrices des politiques de santé et d’équilibre vie personnelle/professionnelle sont définies au niveau de la branche Crédit Agricole et mises en œuvre par chaque Caisse régionale, dans le cadre de leur dialogue social. Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité des Ressources Humaines (CRH) valide les politiques RH de la Caisse régionale, pilote leur mise en œuvre et assure le suivi des indicateurs RH et de la masse salariale. Il se réunit 9 fois dans l'année : 4 fois dans un format restreint réunissant DG, DGA, DRH et RRH (qui en assure le secrétariat) et 5 fois dans un format élargi (réunissant l'ensemble des membres du CODIR).

CADRES ET REFERENCES

La politique Environnement de travail des Caisses régionales est encadrée par plusieurs documents de référence :

  • L’accord du 31 mars 2021 sur les conditions de travail au sein des entreprises de la branche du Crédit Agricole
  • L’accord du 31 mars 2021 sur les incivilités au sein des Caisses régionales de Crédit Agricole et entités associées
  • L’accord national du 8 novembre 2023 sur les orientations de la branche relatives au « droit à la déconnexion » en vue des négociations dans les Caisses régionales de Crédit Agricole et les organismes adhérant à la Convention Collective du Crédit Agricole
  • L’accord de branche du 4 décembre 2023 sur la durée et l’organisation du temps de travail dans les entreprises de la branche du Crédit Agricole

GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Pour rappel, les IRO identifiés et traités par la thématique Environnement de travail, dans le cadre de l’analyse de double matérialité préliminaire à la rédaction de ce rapport, sont :

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Impacts positifs
Amélioration de la santé/sécurité des collaborateurs grâce à des politiques volontaristes de bien-être au travail et hors travail Amont (collaborateurs) Impact positif sur les salariés en cas de pratiques de protection sociale mieux disantes que les pratiques légales
Risques Risques d'image et de réputation en cas de mise en danger de la santé, de la sécurité des collaborateurs ou du non-respect des droits humains Amont (collaborateurs)

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Opportunité

Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices

Amont (collaborateurs)

POLITIQUE ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL

CONTEXTE/AMBITIONS

En tant qu’employeur responsable, les engagements des Caisses régionales en matière de Santé, Sécurité et Sûretés des collaborateurs sont les suivants :

  • Veiller à préserver la santé, la sécurité et la sûreté des salariés présents sur les différentes implantations;
  • Être conforme aux dispositions légales et réglementaires locales en matière de santé et de sécurité;
  • S’adapter aux nouveaux modes de travail;
  • Faciliter la conciliation de la vie professionnelle et personnelle.

CHAMP D'APPLICATION

La présente politique s’applique à l’ensemble de la Caisse régionale Toulouse 31.

CONTENU ET PLANS D'ACTION

1. Santé au travail

Les risques professionnels peuvent impacter la santé des salariés et se traduire par une maladie ou un accident. Il appartient à l’employeur de supprimer ou de réduire ces risques afin d’assurer la sécurité des salariés et de protéger leur santé physique et mentale.

Les Caisses régionales et entités associées s’engagent à assurer de bonnes conditions de travail et d’emploi et à protéger leurs salariés contre toute forme de violence, d’abus, de harcèlement lié au travail ou de discrimination, et mettent en place des procédures propres à prévenir, détecter et résoudre ces agissements dans le respect du droit des personnes.

Ces engagements sont rappelés dans l’Accord de branche du 31 mars 2021 sur les incivilités au sein des Caisses régionales de Crédit Agricole et entités associées, signé à l’unanimité des organisations syndicales représentatives de la branche. En effet, les incivilités sont un phénomène sociétal par nature et une composante de l’activité commerciale en proximité des clients dans les Caisses régionales.

Historiquement, les partenaires sociaux ont ainsi fait le choix de préempter le sujet, en parallèle des travaux ayant conduit à un autre accord emblématique, sur les conditions de travail. Dès 2007, les Caisses régionales ont ainsi pu s’appuyer sur un accord de branche recensant notamment les dispositifs de prévention possibles en matière d’incivilités, et les modalités d’accompagnement des salariés victimes.

Un nouvel accord a été signé à l’unanimité des organisations syndicales représentatives de la branche Crédit Agricole le 31 mars 2021 pour une durée de cinq ans. Ce nouvel accord a permis d’intégrer :

  • La prise en compte de nouvelles formes d’incivilités, commises en ligne ou sur les réseaux sociaux
  • Un recueil de bonnes pratiques recensant un ensemble de dispositifs de prévention adaptés aux contextes locaux, ainsi que des exemples de communication interne sur le sujet (aux salariés comme aux clients)
  • L’association du dialogue social de proximité au choix des dispositifs de prévention adaptés dans les entreprises, par exemple via un échange sur l’identification des agences présentant un risque particulièrement accru d’incivilités.

Pour prévenir la santé physique et mentale des collaborateurs :

  • Les Caisses régionales mettent en œuvre des actions de sensibilisation (dépistage, harcèlement, éthique, biais)
  • Les Caisses régionales sont dotées de procédures, outils, chartes et formations en lien avec le harcèlement et la médiation.

L’ensemble des entreprises de la branche Crédit Agricole se conforment aux dispositions légales et réglementaires locales en matière de santé et de sécurité, afin de développer et maintenir un environnement et des conditions de travail garantissant la santé physique et mentale ainsi que la sécurité des salariés au travail, y compris dans un contexte numérique et/ou de travail à distance.

Ces principes sont mis en œuvre et complétés par les entités en fonction de leur environnement, leurs activités, leurs enjeux et leur culture propres.

Les Caisses régionales sont dotées d’un Document Unique d’Evaluation des Risques professionnelles (DUERP) qui est mis à jour chaque année en concertation avec leur CSSCT. En se fondant sur ce document, elles définissent leur Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT) afin de réduire les risques physiques et mentaux auxquels pourraient être exposés leurs collaborateurs.

Certaines Caisses régionales ont choisi de se doter d’un préventeur en santé et sécurité au travail pour construire et déployer un plan d’action pour la gestion et la prévention des risques psycho-sociaux.

La Caisse régionale a le souci permanent de veiller à la santé et aux conditions de travail de l’ensemble des coéquipiers. C’est dans ce cadre que la Caisse régionale communique régulièrement sur les bonnes postures à adopter en environnement de travail ainsi que les gestes barrières en période hivernale.

En complément, les coéquipiers bénéficient de différents ateliers (sophrologie, réflexologie, DO-In, bien-être, conférences naturopathie…) contribuant à l’amélioration du bien-être au travail.

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En matière de lutte contre le harcèlement, la Caisse régionale amplifie ses actions de sensibilisation, de communication et de formation à destination de l’ensemble des coéquipiers avec le souci d’outiller chacune et chacun à mieux prévenir et détecter les situations potentielles de harcèlement moral ou sexuel, et d’agissements sexistes. En 2024, le Comité de Direction et les membres de l’encadrement supérieur ont été formés spécifiquement sur ce sujet. En 2025, de nouveaux e-learning seront ouverts à tous les coéquipiers et une formation spécifique permettra à l’ensemble des managers de renforcer leur capacité à manager les situations sensibles. Concernant les agissements sexistes, la Caisse régionale a rejoint l’initiative # StOpE permettant de lutter contre le sexisme ordinaire en entreprise. L’entreprise applique une tolérance zéro en la matière et prend les mesures nécessaires pour tendre vers l’absence de telles situations.

2. La sécurité & la sûreté au travail

• La sécurité

La Sécurité recouvre l’ensemble des dispositifs et moyens affectés pour faire face aux risques techniques, physiques, chimiques et environnementaux d’origine non intentionnelle à l’encontre des personnes et des biens (incendie accidentel, aléas climatiques, accident du travail). La stratégie des Caisses régionales en matière de sécurité physique repose sur la prévention des risques notamment par la formation des collaborateurs, pour leur permettre d’adopter des comportements adaptés et d’acquérir des réflexes appropriés en matière de sécurité. L’information des collaborateurs est également un objectif majeur.

• La Sûreté physique

La Sûreté recouvre l’ensemble des dispositifs et moyens affectés à la lutte contre les risques d’origine intentionnelle liés à des actes ayant pour but de nuire ou de porter atteinte à des personnes et des biens matériels et immatériels (intrusion, vol, dégradations, incivilités, agressions verbales et physiques). Les Caisses régionales font le choix des dispositifs adaptés à leur organisation et leur territoire, en lien avec le dialogue social de proximité.

La stratégie de sûreté physique des Caisses régionales repose sur le triptyque : anticiper, prévenir, former/informer. Anticiper avec la veille sécuritaire (évaluer l’état des menaces susceptibles d’impacter les activités et la sécurité des personnes et des infrastructures des Caisses régionales et entités associées) et les relations avec les services de l’Etat chargés du renseignement territorial, de la lutte contre le terrorisme et du maintien de l’ordre public ; Prévenir avec des systèmes de contrôle d’accès aux sites conformes aux recommandations de l’ANSSI et des dispositifs techniques de sûreté adaptés aux enjeux ; Proposer une formation adaptée aux participants et aux contextes de travail, en présentiel et/ou en e-learning, à l’attention des salariés et des managers afin de permettre aux salariés d’adapter leurs comportements aux circonstances.

Ces formations font partie des formations obligatoires pour les nouveaux embauchés et les salariés affectés sur des métiers de relation clientèle, y compris dans les services du Siège, dans le cadre de mobilités. Elles sont accessibles à la demande du salarié ou du manager pour toute situation particulière, et dans le cadre de sessions périodiques à la main des Caisses régionales permettant de rappeler les principes de gestion de ces situations.

Au-delà de l’accompagnement managérial mis en place et de l’appui des Directions Ressources Humaines, les Caisses régionales mettent en place des processus d’accompagnement adaptés aux différentes situations tels que :

  • Appui médical : recours à un médecin, déclaration d’accident du travail auprès de la MSA en fonction de la nature de l’agression (en particulier en cas d’agressions physiques ou autres agressions graves, pour préserver l’intérêt des salariés), recours à des cellules d’appui psychologique.
  • Appui juridique : dépôt de plainte, prise en charge des frais inhérents aux différentes procédures, recherche d’avocats…

3. L’équilibre des temps de vie : vie professionnelle, vie personnelle

• Parentalité

La branche du Crédit Agricole a pris un engagement fort envers la parentalité puisqu’elle s’est engagée dans l’Accord du 7 juin 2021 sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans les Caisses régionales de Crédit Agricole et les entités associées de la branche Crédit Agricole à accorder aux nouveaux pères un congé paternité de 25 jours calendaires rémunéré à 100%. Ces jours s’ajoutent aux trois jours accordés au titre de la naissance d’un enfant en application de la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole. Facteur d’égalité professionnelle, cet engagement est le pendant du maintien de salaire pour une durée de quatre mois pour le congé maternité en application de la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole. Ces mesures traduisent l’ambition des entreprises de la branche Crédit Agricole envers l’égalité femmes/hommes et l’équilibre vie personnelle, vie professionnelle.

• Travail à distance

La Caisse régionale Toulouse 31 s’appuie sur le socle commun fixé par l’Annexe 2 annexée à la Convention Collective nationale, afin de décliner le sujet du travail à distance dans le cadre de leur dialogue social de proximité. Le socle de branche constitue pour les entreprises de la branche un cadre de référence, qui pose un certain nombre de principes relatifs à la mise en place du travail à distance (définitions, double volontariat, période d’adaptation, orientations de méthode pour mettre en place le travail à distance).

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Dans le cadre de la mise en place du travail à distance, la définition des modalités pratiques d’organisation relève de l’entreprise, en cohérence avec les principes directeurs relatifs au travail à distance dans les entreprises de la branche Crédit Agricole.

Conditions de travail

L’Accord sur les conditions de travail au sein des entreprises de la branche Crédit Agricole a permis aux entreprises de la branche de positionner ce sujet à un niveau stratégique et de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue des conditions de travail de leurs salariés. Cette démarche, par la recherche de solutions équilibrées, a ainsi donné tout son sens au triptyque de la performance durable du Crédit Agricole inhérente à son modèle mutualiste : satisfaction des clients, amélioration continue des conditions de travail et bonne marche de l’entreprise.

Les entreprises de la branche se sont ainsi engagées à mettre le travail et les conditions d’exercice de l’activité des salariés au cœur de leurs systèmes, de leurs organisations et de leurs projets de transformation, ainsi qu’à permettre le dialogue sur le travail. Les Caisses régionales réaffirment que la réussite des transformations passe par l’engagement de tous les acteurs dans une culture d’attention aux conditions de travail et à la prévention. Elle repose sur une stratégie prenant en compte de manière pluridisciplinaire les situations de travail réelles dans les transformations du travail.

Droit à la déconnexion

La branche Crédit Agricole s’est dotée depuis 2017 d’un cadre d’orientations et de bonnes pratiques visant à alimenter les négociations locales obligatoires sur ce thème. En 2023, ce référentiel a été pérennisé de façon unanime par les organisations syndicales représentatives de branche afin d’inciter le dialogue social de proximité à investir l’enjeu central de l’équilibre vie-professionnelle/vie personnelle dans un contexte d’hybridation du travail, par exemple via le suivi des connexions dites « excessives ». Cet accord d’orientations a été relayé auprès des équipes, des managers et des acteurs du dialogue social dans la mesure où il conforte un modèle social respectueux de l’équilibre et de la santé des salariés.

Protection sociale

Un dispositif de mutualisation des régimes de prévoyance collective (garanties décès, invalidité et incapacité temporaire de travail) est mis en place au sein des entreprises de la branche Crédit Agricole dans le cadre d’un régime d’adhésion commun régi par CCPMA-AGRICA, dans une démarche de responsabilité sociale commune. Ainsi, 100% des collaborateurs en France sont couverts par des dispositifs de prévoyance avec une prise en charge partielle des cotisations selon les entités. En complément, les Caisses régionales souscrivent pour leurs salariés une garantie complémentaire santé, conformément à la réglementation. Ainsi, 100% des collaborateurs en France sont couverts par un contrat responsable pour leur mutuelle santé.

Les Caisses régionales analysent les dispositifs de prévoyance existants et identifient les domaines où des ajustements sont nécessaires ou pertinents. Elles sont encouragées, dans le cadre de leur dialogue social de proximité et de leur contexte national interne et externe, à échanger sur les dispositifs de prévoyance pour s’aligner avec les pratiques de marché.

3.1.2.5. PERFORMANCE ET REMUNERATIONS GOUVERNANCE

La structure de rémunération des Caisses régionales est définie par la Convention Collective du Crédit Agricole, socle conventionnel propre à la branche professionnelle formée par les 39 Caisses régionales et 5 entités associées (CATS, CAGIP, IFCAM, CA Titres et FNCA). Les processus tenant à l’évolution de la rémunération sur ce périmètre, sont ainsi régis à un double niveau :

  • Au niveau de la branche Crédit Agricole, une négociation salariale est organisée chaque année dans le cadre de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation (CPPNI), en application de la règlementation sociale. Cette négociation s’organise entre une délégation de dirigeants des Caisses régionales et entités, élus au sein de la Commission des Ressources Humaines et ayant mandat au nom de l’ensemble de leurs pairs, et les organisations syndicales reconnues représentatives dans le champ de cette branche.
  • Au niveau de chacune des Caisses régionales et entités de la branche Crédit Agricole, et conformément à la règlementation sociale, une négociation est organisée sur les salaires et le partage de la valeur, avec les organisations syndicales reconnues représentatives localement. Dans ce cadre, la politique de rémunération de la Caisse régionale est revue annuellement par la Direction Générale, sur proposition de la Direction des Ressources Humaines, avec la contribution des fonctions de contrôle et avant approbation par le Conseil d’administration.

Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Comité des Ressources Humaines (CRH) valide les politiques RH de la Caisse régionale, pilote leur mise en œuvre et assure le suivi des indicateurs RH et de la masse salariale. Il se réunit 9 fois dans l'année : 4 fois dans un format restreint réunissant DG, DGA, DRH et RRH (qui en assure le secrétariat) et 5 fois dans un format élargi (réunissant l'ensemble des membres du CODIR).

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CADRES ET REFERENCES

La Caisse régionale Toulouse 31 s’appuie sur un socle commun, à savoir la Convention collective nationale du Crédit Agricole et son Annexe 1, pour définir leur politique de rémunération :

L’article 26 de la Convention collective nationale du Crédit Agricole définit à la fois la structure de rémunération conventionnelle applicable à l’ensemble des Caisses régionales et entités, ainsi que le niveau de rémunération de classification appliqué à chaque emploi selon sa position de classification.

L’Annexe 1 de la Convention collective nationale du Crédit Agricole, relative aux classifications et à la rémunération, pose le cadre des deux niveaux de négociation salariale rappelé ci-dessus et prévoit certains dispositifs de garantie d’évolution de la rémunération conventionnelle, par exemple en cas de promotion ou d’expertises supplémentaires reconnues.

Dans ce cadre et conformément à la règlementation sociale, les Caisses régionales et les entités associées définissent leur politique de rémunération dont l’enveloppe budgétaire est déterminée localement par la négociation d’un accord d’entreprise ou, à défaut, une décision unilatérale.

GESTION DES IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Faisant référence à la thématique Performance et Rémunérations, les risques et opportunités suivants ont été jugés matériels par le Groupe Crédit Agricole :

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Risques Opportunité
Risques sur l'attractivité, la rétention et l'engagement des collaborateurs liés à la politique de rémunération et aux avantages accordés aux salariés Amont (collaborateurs) Amélioration de l’attractivité grâce à des pratiques ESG ambitieuses et novatrices

POLITIQUE PERFORMANCE ET REMUNERATION

CONTEXTE/AMBITIONS

Les Caisses régionales veillent à développer une politique de rémunération fondée sur les valeurs du mutualisme, assurant l’équité interne entre les salariés, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ainsi que la compétitivité sur les territoires afin de garantir l’attractivité, l’engagement et la fidélisation des compétences nécessaires à leurs activités.

Aussi, elles s’attachent à faire vivre un système de rémunération adapté à leur modèle et attractif favorisant la performance à long terme, facteur de cohésion. Cette politique de rémunération s’applique dans le respect des exigences réglementaires en vigueur sur l’encadrement des rémunérations applicables aux établissements de crédit.

CHAMP D'APPLICATION

La présente politique s’applique à l’ensemble de la Caisse régionale Toulouse 31.

CONTENU ET PLANS D'ACTION

  1. Rémunérations (dont actionnariat, intéressement, participation, abondement et autres périphériques de rémunération)

La branche Crédit Agricole organise une politique de rétribution responsable et porteuse des valeurs mutualistes du Groupe, fondée sur l’équité et des règles communes à l’ensemble des collaborateurs. La politique de rétribution participe aux trois principes fondateurs du Projet Humain : responsabilisation des collaborateurs, renforcement de l’expertise et de la proximité client et développement d’un cadre de confiance.

À noter que cette politique inclut des dispositions relatives à la neutralité de genre et des mécanismes qui visent à réduire les écarts de rémunération, dans le cadre de l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes régulièrement renégocié au niveau de la branche Crédit Agricole.

La rétribution des collaborateurs de la branche Crédit Agricole est ainsi constituée :

  • d’éléments fixes liés d’une part à la classification de l’emploi occupée et d’autre part au niveau de compétences individuelles reconnu,
  • d’éléments variables liés à l’atteinte d’objectifs, éléments dits « extra-conventionnels » et déterminés au niveau de chaque entité,
  • et de périphériques, correspondant à des objets différents.

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Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en fonction de ses responsabilités, de ses compétences et de sa performance. En matière de rétribution variable collective, les accords d’intéressement et participation, généralement assortis de mécanismes d’abondement de l’employeur permettent d’associer très directement les collaborateurs aux résultats annuels de l’entreprise. C’est l’un des piliers de son pacte social.

2. L’égalité professionnelle femmes-hommes en termes de rémunération

La politique de rémunération de la branche Crédit Agricole est neutre du point de vue du genre, avec une attention particulière portée au respect de l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Pour mesurer ces écarts, elle s’appuie sur l’index d’égalité professionnelle, mis en place par le gouvernement français, en calculant et suivant :

  • L’écart de rémunération femmes hommes
  • L’écart de répartition des augmentations individuelles par genre
  • L’écart de répartition des promotions par genre
  • Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité
  • Le nombre de personnes du sexe sous représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations

Cet index est soutenu par une approche volontariste : en fonction des résultats et d’éventuels écarts identifiés, l’accord de branche sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes impose aux Caisses régionales et entités d’allouer une enveloppe dédiée pour œuvrer à la réduction de ces écarts. La branche Crédit Agricole est également attentive à la réduction des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans l’ensemble de ses implantations et respecte à cet égard les exigences locales dans ce domaine.

De plus, elle poursuit son engagement dans une démarche visant à faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes autrement que par le seul levier de la rémunération, notamment grâce à des engagements au sein de l’accord de branche sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en matière de recrutement, d’accompagnement de la parentalité, de conciliation vie personnelle / vie professionnelle, de levée des freins dans la progression de carrière, ou encore de mixité sur les emplois à responsabilité, enjeu pour lequel la branche Crédit Agricole s’est fixée des objectifs précis.

Témoignant de la poursuite des actions entreprises depuis 2022, l’index d’égalité professionnelle de la Caisse régionale Toulouse 31 atteint 94 points pour l’exercice 2024 (iso à 2023 et 2022). En matière de rémunération, la Caisse régionale apporte une attention particulière à la mise en œuvre d’une gestion équilibrée des rémunérations basée sur les compétences et expériences professionnelles des coéquipiers. Ainsi, l’indicateur d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, à poste et âge comparables, atteint la note de 39 points sur 40.

3. Le salaire décent

La branche Crédit Agricole entend offrir à ses salariés des rémunérations attractives, motivantes, permettant de retenir les talents dont les Caisses régionales et entités associées ont besoin tout en étant alignées avec ses ambitions stratégiques et les intérêts de ses différentes parties prenantes. Ainsi, au travers du Projet Humain au cœur de ces ambitions, les Caisses régionales et entités associées portent une politique de rétribution fondée sur l’équité et des règles communes à l’ensemble des collaborateurs dans le respect du cadre réglementaire applicable.

Cette politique assure une cohérence interne ainsi que la compétitivité externe des rémunérations au travers de benchmarks réalisés avec ses pairs. Elle assure également un niveau de salaire répondant aux critères du « salaire décent » tel que défini par Fair Wage Network et sur lequel s’est appuyé plus largement le Groupe Crédit Agricole S.A. dans le cadre d’un groupe de travail en 2022 (rappel de la définition du salaire décent : « salaire permettant aux travailleurs et à leurs familles, selon leur situation géographique, d’avoir un niveau de vie acceptable tout en participant à la vie sociale et culturelle. Il tend à couvrir les besoins essentiels d’une famille comprenant tous les domaines de dépenses nécessaires, et en particulier : le logement (selon les critères d'ONU-Habitat), l'alimentation (qui est suffisante pour assurer 2.200-3.000 kilocalories/adulte/jour), les soins aux enfants, l'éducation, les soins de santé, le transport, la communication et un pourcentage restant pour les loisirs et/ou pour des économies de précaution afin de faire face à d'éventuelles dépenses imprévues ».

L’analyse interne menée sur la base des données au 31 décembre 2024 s’est appuyée sur la méthodologie et les données de FairWage Network. (actualisées pour 1 an à compter du 1er septembre 2024). Concernant le salaire minimum au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, celui-ci est de 28 531,62 € (rémunération fixe brute annuelle versée sur 13 mois).

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3.1.3. ÉLÉMENTS QUANTITATIFS 2024 ET CIBLES

3.1.3.1. COUVERTURE DES NÉGOCIATIONS COLLECTIVES ET DIALOGUE SOCIAL

COUVERTURE DES NÉGOCIATIONS COLLECTIVES DIALOGUE SOCIAL Salariés — EEE Salariés — non EEE
Représentation sur le lieu de travail (EEE uniquement) Taux de couverture (Pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) (Estimation pour les régions avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) (Pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés)
0 – 19% 20 – 39% 40 – 59% 60 – 79% 80 – 100%
France France *Liste des pays séparés par une virgule **Liste des zones géographiques séparées par une virgule

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024. L’Espace Économique Européen regroupe 30 pays ; les 27 membres de l’Union européenne, auxquels s’ajoutent l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein.

La convention collective se définit comme tout accord écrit relatif aux conditions de travail et d'emploi conclu entre, d'une part, un employeur, un groupe d'employeurs ou une ou plusieurs organisations d'employeurs, et, d'autre part, une ou plusieurs organisations représentatives de travailleurs, ou, en l'absence de telles organisations, les représentants des travailleurs intéressés, dûment élus et mandatés par ces derniers en conformité avec la législation nationale. Cet accord ou convention peut être conclu au niveau de l’établissement, l’entreprise, de la branche ou de tout autre niveau choisi par les signataires. À titre d’exemple : accord ou convention collective sectorielle, national, de branche, d’entreprise, etc.

Le représentant du personnel et/ou représentant syndical se définit selon la législation nationale applicable, un salarié de l’entreprise, désigné ou élu, pour représenter et défendre les intérêts des salariés auprès de l’employeur. Le représentant du personnel peut également être désigné ou élu par une organisation syndicale ou par les membres de celle-ci, conformément aux dispositions nationales applicables. Il peut avoir des droits particuliers (ex : d’information et de consultation) et conclure des accords collectifs. Les garanties d’exercice de ses fonctions de représentant sont assurées par la législation nationale applicable. À titre d’exemple : conseil d'entreprise, comité d'entreprise, délégué du personnel, délégué syndical, délégation du personnel.

ACCORDS SIGNÉS PAR THÈME

France International 2024 2024
Rémunérations et périphériques - - -
Formation 1 - -
Institutions représentatives du personnel 3 - -
Emploi - - -
Temps de travail 2 - -
Diversité et égalité professionnelle - - -
Santé-sécurité - - -
Autres - - -
Nombre total d'accords signés 6 - -

Ce tableau liste par thème les accords d’entreprise ou avenants signés par la Caisse régionale au cours de l’année 2024, témoignant du dynamisme de son dialogue social.

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3.1.3.2. DIVERSITE REPARTITION PAR SEXE AU SEIN DE L’ENCADREMENT SUPERIEUR 2024

En nombre de personnes physiques En % Répartition dans le Top Management*
8 100,00% Femmes
2 25,00% Hommes
6 75,00% Autres
- - Non déclarés
  • Le Top Management comprend le Directeur Général, la Directrice Générale Adjointe et les Directeurs. Dans le cadre de la loi pour l’égalité économique et professionnelle du 24 décembre 2021, il est prévu de porter la proportion de femmes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes à au moins 30% à compter du 1er mars 2026.

Au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse et pour l’année 2024, les femmes représentent 22,2 % des cadres dirigeants et les hommes 77,8 %. Les femmes représentent 38,7 % des membres des instances dirigeantes et les hommes 61,3 %.

REPARTITION PAR AGE PARMI SES SALARIES (EN ETP) 2024

Moins de 30 ans, dont : 181,71
< 25 ans 31,00
25-30 ans 150,71
Entre 30 et 50 ans, dont : 756,45
30 - 35 ans 214,94
35 - 40 ans 200,77
40 - 45 ans 167,80
45 - 50 ans 172,94
Plus de 50 ans, dont : 363,52
50 - 55 ans 174,56
55 - 60 ans 119,47
60 - 65 ans 68,49
> 65 ans 1,00
Non communiqué : -
Total 1 301,68
Age moyen 42,22

Ce tableau couvre, pour chaque tranche d’âge, tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en Equivalent Temps Plein (ETP) au 31/12/2024. La ligne « non communiqué » indique les pays dans lesquels la collecte des données liées à l’âge est interdite (États-Unis notamment). Pour l’âge moyen, les calculs sont effectués sur la base de personnes physiques. Pour l’Age, la formule de calcul utilisée est : (Date de référence - Date de naissance) / 365.25 (la date de référence étant le dernier jour du mois). Pour l’Age moyen, la formule de calcul utilisée est : (Âge au dernier jour du mois * Nombre de personnes de cet âge) / Effectif total.

INDICATEURS LIES A L’INTERNATIONAL 2024

Effectifs par zone géographique 1 301,68
Europe occidentale 1 301,68
Proche et Moyen-Orient -
Asie -
Océanie -
Africa -
Europe Orientale -
Amérique du Nord -
Amérique centrale et du Sud -

Ce tableau couvre, pour chaque zone géographique, les salariés actifs en CDI et CDD, exprimés en Equivalent Temps Plein (ETP) au 31/12/2024.

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INDICATEURS DU PLAN JEUNESSE 2024

Nombre total de jeunes accueillis 36

Cet indicateur comptabilise pour le Groupe Crédit Agricole le nombre de jeunes de moins de 30 ans au 31/12/2024 (date de naissance supérieure au 01/01/1995) accueillis en contrats hors CDI (alternants, stagiaires, CIFRE, VIE, auxiliaires de vacances, et CDD). Le chiffre est exprimé en personnes physiques. La formule de calcul utilisée est : effectifs jeunes à fin janvier 2024 + entrées entre février et fin décembre 2024.

3.1.3.3. SALAIRES DECENTS

SALAIRES AYANT UN SALAIRE AU-DESSUS DU SALAIRE DECENT DE CHAQUE PAYS 2024

Pourcentage de salariés ayant un salaire au-dessus du salaire décent de chaque pays 100,00%

Pourcentage de salariés actifs ayant un salaire au-dessus du salaire décent de chaque pays 100,00%

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimé en personnes physiques au 31/12/2024.

Définitions :

Le salaire : il s’agit du salaire brut annuel théorique versé sur l’année. Pour les collaborateurs à temps partiel ou entrés dans l’entité en cours d’année, le salaire brut annuel versé sur l’année a été redressé à 100% (équivalent temps plein).

Le salaire décent : à défaut de définition légale, Crédit Agricole S.A. a retenu la définition de Fair Wage Network, organisme externe reconnu internationalement (pour plus d’informations sur le salaire décent, se référer à la politique Performance & Rémunérations de ce rapport). Le salaire décent retenu par le Groupe correspond au salaire décent pour une famille de 2 adultes et un nombre d’enfants qui correspond au taux de fécondité du pays, ajusté au nombre de travailleurs dans le ménage.

SALARIES NE PERCEVANT PAS UN SALAIRE DECENT CONFORMEMENT AUX INDICES DE REFERENCE APPLICABLES 2024

En personnes physiques En % des effectifs du pays
Égypte -
Espagne -
France -
Hong Kong -
Irlande -
Maurice -
Monaco -
Pays-Bas -
Pologne -
Royaume-Uni -
Russie -
Singapour -
Ukraine -
Total -

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimé en personnes physiques au 31/12/2024.

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3.1.3.4. HANDICAP SALARIES EN SITUATION DE HANDICAP 2024

Salariés en situation de handicap 5,34%

Cet indicateur couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, en France, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024. Le nombre de salariés en situation de handicap présenté correspond au nombre de personnes avec une Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapée (RQTH). L’objectif de la Caisse régionale est en ligne avec celui du groupe Crédit Agricole : contribuer à atteindre un taux d’emploi de travailleurs handicapés de 6%.

3.1.3.5. INDICATEURS DE LA FORMATION ET DU DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES

EVALUATION DES PERFORMANCES ET DEVELOPPEMENT DE CARRIERES 2024

Part des salariés participant à des évaluations régulières de leurs performances et du développement de leur carrière (en %) En %
Femmes 87,38%
Hommes 90,38%
Autres - Non déclarés

Part des salariés actifs participant à des évaluations régulières de leurs performances et du développement de leur carrière (en %)

En %
Femmes 88,27%
Hommes 90,34%
Autres - Non déclarés

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimé en personnes physiques au 31/12/2024. Tous les types d’entretiens réalisés dans l’année civile sont pris en compte : entretiens annuels d’évaluation, entretiens professionnels (à 2 ans et à 6 ans), entretiens de gestion… Le dénominateur correspond au nombre total de salariés exprimé en Personne Physique.

TEMPS DE FORMATION 2024

Nombre moyen d'heures de formation par collaborateur, dont :

Heures
Femmes 44,76
Hommes 42,07
Autres - Non déclarés

Nombre total d'heures de formation 58 104,56

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024. La formation comprend les formations en présentiel, en e-learning et les formations règlementaires. Dès lors qu'une action cumule les deux critères suivants, elle est comptabilisée en tant qu'action de formation : un objectif de compétence clairement identifié et une traçabilité minimale (réelle ou forfaitaire). Concernant la méthodologie de calcul, le nombre moyen d'heures de formation par salarié est calculé de la façon suivante : Nombre total d’heures de formation suivies par les collaborateurs / Nombre total de salariés PP.

PROMOTIONS EN FRANCE 2024

Total %
Total promotions France 181
Dont femmes 111 (61,33%)
Dont hommes 70 (38,67%)

Ce tableau couvre les salariés actifs en CDI, en France, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024. À noter que les salariés ayant quitté l’entreprise au cours de l’année mais ayant eu une promotion sont inclus : il s’agit d’une comptabilisation du nombre de promotions et non pas du nombre de promus, un collaborateur pouvant être promu plusieurs fois dans l’année.

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Pour la convention collective nationale des Caisses régionales du Crédit Agricole, les promotions sont des changements de position ascendants (PCE = Position de Classification de l’Emploi).

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RECRUTEMENTS ET MOBILITES 2024

Femmes Hommes Autres Non- déclarés Total (PP) Total (%)
Recrutements en CDI 55 31 - - 86 100,00%
Dont recrutements externes 46 30 - - 76 88,37%
Dont recrutements faisant suite à un contrat précédent dans le Groupe (CDD, alternance, stage etc.) 9 1 - - 10 11,63%
Dont moins de 30 ans 33 22 - - 55 63,95%
Dont entre 30 et 50 ans 21 9 - - 30 34,88%
Dont plus de 50 ans 1 - - - 1 1,16%
Dont âge non communiqué - - - - - -
Dont recrutements en France 55 31 - - 86 100,00%
Dont recrutements hors France - - - - - -
Mobilités internes en CDI (inter et intra entités) 91 159 - - 250 100,00%

Ce tableau couvre les salariés actifs en CDI, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024.

Définitions :

Recrutements en CDI : il s'agit des recrutements externes directs d’effectifs en CDI et des consolidations de stagiaires, alternants, auxiliaires de vacances, VIE, CIFRE, CDD en CDI = effectifs stagiaires, alternants, auxiliaires de vacances, VIE, CIFRE, CDD dont le contrat est converti en CDI au cours de l’année. Cette conversion doit avoir lieu dans les 3 mois qui suivent la fin de leur contrat de stage, d’alternance, d’auxiliaire de vacances, VIE, CIFRE, CDD, si elle concerne la même entité que celle de leur précédent contrat.

Mobilités en CDI : il s'agit des mobilités intra et inter-entités :

  • Mobilités intra-entité : changement d'emploi et/ou d'affectation au sein de la même entité (hors réorganisation, hors modification administrative, hors changement de référentiel emploi, hors déménagement...)
  • Mobilité inter-entités au sein du Groupe Crédit Agricole

THEMES DE FORMATION 2024

Total heures % Dont France Dont international
Formations Hard Skills 47 937 82,50% 47 937 -
Formations Soft Skills 4 522 7,78% 4 522 -
Formations Réglementaires 5 425 9,34% 5 425 -
Formations RSE & Développement durable* 221 0,38% 221 -

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimés en personnes physiques au 31/12/2024.

Les formations Hard Skills regroupent toutes les formations métier ; les formations Soft Skills regroupent les formations relatives à l’efficacité et le développement personnel ; les formations réglementaires regroupent toutes les formations obligatoires liées aux métiers, mais également à l’éthique, à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme etc. Enfin, les formations de RSE & Développement durable regroupent toutes les formations suivies par les métiers dans ces domaines.

INDICATEURS DE SANTE ET DE SECURITE

COUVERTURE DU SYSTEME DE GESTION DE LA SANTE ET DE LA SECURITE, INCIDENTS LIES AUX ACCIDENTS DU TRAVAIL ET PROBLEMES DE SANTE DU PERSONNEL 2024

Part des effectifs couverts par le système de gestion de la santé et de la sécurité (en %) 100,00%
Nombre de décès dus à des accidents ou maladies professionnels (salariés) -
Nombre d’accidents du travail 15,00
Taux de fréquence : Nombre d'accidents de travail pour 1000000 d'heures travaillées 7,52
Nombre de cas de maladies professionnelles 1,00
Nombre de jours d'absences pour accidents du travail et maladies professionnelles 461,50
Taux de gravité : Nombre de journées perdues en raison d'accidents de travail et de maladies professionnelles pour 1000 heures travaillées 0,23

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimé en personnes physiques au 31/12/2024.

Définitions :

Jours d'absences : en jours ouvrables. Le nombre de jours perdus est comptabilisé en y incluant les premier et dernier jours complets d’absence. Il convient de tenir compte des jours calendaires. Les jours pendant lesquels la personne concernée n’est pas censée travailler (par exemple : week-ends, jours fériés) ne sont donc pas considérés comme des jours perdus.

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Accidents de travail rejetés par la MSA / Sécurité sociale

Si l’accident de travail a été rejeté par la MSA / Sécurité sociale et qu’il n’y a pas de recours, celui-ci n’est pas inclus dans les statistiques. En revanche, si la MSA / Sécurité sociale ne s’est pas encore prononcée ou bien si la décision de rejet de la MSA / Sécurité sociale est contestée, l’accident de travail est inclus dans les statistiques car celui-ci a finalement bien été déclaré.

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ABSENTEISME

2024

Taux d'absentéisme maladie 3,98%
Taux d'absentéisme accident 0,11%
Taux d'absentéisme Maternité, paternité, allaitement 1,97%
Taux d'absentéisme congé autorisé 1,70%
Taux d'absentéisme autres 0,74%
Taux d'absentéisme global 8,49%
Taux d'absentéisme hors maternité, paternité, allaitement* 6,52%

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD, exprimé en personnes physiques au 31/12/2024.

Définitions :

Jours d'absences : en jours ouvrables. Le nombre de jours perdus est comptabilisé en y incluant les premier et dernier jours complets d’absence. Il convient de tenir compte des jours calendaires. Les jours pendant lesquels la personne concernée n’est pas censée travailler (par exemple : week-ends, jours fériés) ne sont donc pas considérés comme des jours perdus.

Accidents de travail rejetés par la MSA / Sécurité sociale : si l’accident de travail a été rejeté par la MSA / Sécurité sociale et qu’il n’y a pas de recours, celui-ci n’est pas inclus dans les statistiques. En revanche, si la MSA / Sécurité sociale ne s’est pas encore prononcée ou bien si la décision de rejet de la MSA / Sécurité sociale est contestée, l’accident de travail est inclus dans les statistiques car celui-ci a finalement bien été déclaré.

3.1.3.7. INDICATEURS DE REMUNERATION

ECART DE REMUNERATION ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

2024

Ecart de rémunération entre les hommes et les femmes 13,76%

Ce tableau couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD (y compris les dirigeants mandataires sociaux, hors administrateurs), au 31/12/2024. L’indicateur est exprimé en pourcentage d’écart.

Les rémunérations prises en compte dans ce calcul sont la rémunération fixe annuelle (RFA), la rémunération variable individuelle (RVI) et la rémunération variable collective (RVC), ainsi que les primes récurrentes. Pour les collaborateurs à temps partiel, le salaire brut annuel versé sur l’année a été redressé à 100% (équivalent temps plein).

La formule de calcul utilisée est : (Niveau moyen de rémunération annuel brut des salariés hommes – niveau moyen de rémunération annuel brut des salariés femmes) / Niveau moyen de rémunération annuel brut des salariés hommes * 100

Définitions :

Rémunération Fixe Annuelle (RFA) : il s’agit du salaire brut annuel théorique versé sur l’année.

Rémunération Variable Collective (RVC) : correspond aux rémunérations variables collectives (participation, intéressement, abondement) versées sur l’année au titre de l’année précédente par les collaborateurs présents en fin de période.

Rémunération Variable individuelle (RVI) : correspond aux rémunérations liées à la performance individuelle du collaborateur telle que les bonus, les commissions sur ventes ou autres éléments variables sur objectifs.

L’écart de rémunération est calculé sur l’ensemble de coéquipiers de la Caisse régionale et compare la rémunération moyenne des femmes à celles des hommes sans tenir compte d’éléments comme l’âge ou le poste occupé.

60% des coéquipiers de la Caisse régionale sont des femmes. Elles représentent 67 % des coéquipiers occupant un emploi non-cadre et 44 % des coéquipiers occupant un emploi cadre.

L’indicateur d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes pris en compte dans l’index d’égalité professionnelle fournit une indication plus précise de l’écart de rémunération réel en tenant compte de l’âge et des postes occupés : celui-ci a atteint la note de 39 points sur 40 en 2022, 2023 et 2024.

En complément, parce que la parité est importante à tous les échelons de l’entreprise, le Conseil d’Administration de la Caisse régionale valide tous les ans la politique Mixité dont l’objectif principal est d’accompagner l’augmentation de la proportion de femmes à tous les niveaux de l’entreprise et en particulier dans les instances dirigeantes et au sein du Comité de Direction.

ECART DE SALAIRE ENTRE LA MEDIANE ET LE SALAIRE LE PLUS ELEVE

2024

Ratio entre le salaire annuel de la personne la mieux payée et la médiane de salaires des autres salariés* 8,16

Cet indicateur couvre tous les salariés (actifs et inactifs) en CDI et CDD (y compris les dirigeants mandataires sociaux, hors administrateurs), au 31/12/2024. L’indicateur est exprimé en ratio d’écart.

Les rémunérations prises en compte dans ce calcul sont la rémunération fixe annuelle (RFA), la rémunération variable individuelle (RVI) et la rémunération variable collective (RVC). Pour les collaborateurs à temps partiel, le salaire brut annuel versé sur l’année a été redressé à 100% (équivalent temps plein).

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La formule de calcul utilisée est :

(salaire fixe brut + variable individuel + variable collectif de la personne la mieux payée) / rémunération annuelle totale médiane (RFA+RVI+RVC) de tous les salariés (CDI, CDD, hors dirigeants mandataires sociaux, à l’exclusion de la personne la mieux rémunérée).

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3.1.3.8. CAS, PLAINTES ET IMPACTS GRAVES EN MATIERE DE DROITS DE L’HOMME

INCIDENTS ET SANCTIONS LIES AU TRAVAIL EN MATIERE DE DROITS DE L’HOMME AU SEIN DES EFFECTIFS 2024

Nombre total d’incidents de discrimination et harcèlement signalés (avérés ou non) 8
Nombre de plaintes et réclamations déposées concernant les conditions de travail, l'égalité de traitement et l'égalité des chances pour tous ainsi que les autres droits liés au travail, à l'exclusion des incidents de discrimination et harcèlement
- Par l’intermédiaire de canaux permettant aux effectifs de l’entreprise de faire part de leurs préoccupations / réclamations
- Auprès des points de contact nationaux pour les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales
- Montant total des amendes, pénalités et indemnisations versées suite à des dommages résultant des plaintes et réclamations décrits ci-dessus
- Dont montant lié à des incidents survenus en 2024
- Rapprochement avec le montant le plus pertinent présenté dans les états financiers (Charges Générales d’Exploitation des "Notes annexes aux états financiers" du Chapitre 6 de DEU relatif aux Comptes Consolidés)
- Nombre d’incidents graves recensés en matière de droits de l’homme affectant les effectifs de l’entreprise
- Dont nombre de cas de non respect des principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, de la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail ou des principes directeurs de l’OCDE à l’i
- Montant total des amendes, pénalités et indemnités versées pour les problèmes et incidents graves en matière de droits de l'homme
- Dont montant lié à des incidents survenus en 2024
- Rapprochement avec le montant le plus pertinent présenté dans les états financiers (Charges Générales d’Exploitation des "Notes annexes aux états financiers" du Chapitre 6 de DEU relatif aux Comptes Consolidés)
Seuls les incidents et plaintes ayant donné lieu à une enquête sont remontés dans ce tableau, via des sources multiples (outil dédié, contentieux, référents dédiés, DRH etc.). A défaut d’enquête, les cas ne sont pas mentionnés.
Concernant les montants, seuls les montants des dossiers terminés de façon définitive sont mentionnés ici, selon le calcul suivant : montant net + charges sociales.
Les montants à déclarer sont hors dossiers faisant l'objet d'une transaction, sauf si l’indemnité transactionnelle vise à réparer des faits de harcèlement/ou le non-respect de nos obligations en matière de conditions de travail, l'égalité de traitement et l'égalité des chances pour tous ainsi que les autres droits liés au travail.
Il peut s’agir de transactions conclues après la rupture du contrat de travail ou pendant l’exécution du contrat de travail.
Définition d’« incidents graves recensés » : cas de discrimination, de harcèlement ou d’atteinte(s) aux droits de l’homme (travail forcé, traite des êtres humains ou travail des enfants par exemple).
Sont désignées les procédures judiciaires, les plaintes formelles ou les allégations graves qui concernent les effectifs de l’entreprise (CDI, CDD et stagiaires, hors prestataires/achats) et dont l’entreprise ne conteste pas les circonstances par quelque voie que ce soit (communiqué de presse, contentieux, etc.).
Les cas sont entendus comme ayant un impact fort en termes d’image/risque de réputation pour l’entité, et qui pourraient comme pouvant provenir d’une source externe (tel que par ex : rapports publics, articles de presse, émissions de TV, plainte déposée par une association de défense des droits à l’encontre de l’entité…)

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3.2. CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX

3.2.1. STRATEGIE

Au cœur du modèle du groupe Crédit Agricole depuis sa création, l’utilité et l’universalité se révèlent aujourd’hui des valeurs essentielles dans un contexte de changements sociétaux profonds et générateurs d’incertitudes qui nécessitent l’accompagnement et l’inclusion de tous. Les clients de la Caisse régionale Toulouse 31 désignent notamment les particuliers, les professionnels, les entrepreneurs, les entreprises, les associations et les collectivités. Ils se répartissent en diverses catégories dont des personnes plus vulnérables, telles que les clients financièrement fragiles, les jeunes ou encore les personnes âgées. Les produits et services proposés reflètent la diversité des besoins de cette clientèle variée.

Cette section aborde deux thématiques principales : l’accessibilité des offres auprès de tous les clients et la protection des clients et de leurs données. L’utilité sociétale, qui a présidé l’émergence de Crédit Agricole en tant qu’institution financière majeure, a rencontré un écho particulier ces dernières années. Que ce soit à travers l’accompagnement de tous les clients pendant la crise sanitaire ou dans le contexte incertain lié à l’inflation, Crédit Agricole se tient aux côtés de ses clients pour les soutenir à chaque étape de leur vie. Dans le même temps, l’universalité de Crédit Agricole, fondée sur ses valeurs coopératives et mutualistes, l’amène à être au service de tous, dans tous les territoires, pour répondre à l’ensemble des préoccupations financières de ses clients et ce, à travers tous les canaux.

En conséquence, le Groupe décline l’ensemble des offres sur l’ensemble de ses segments de clientèles afin que tous les acteurs de l’économie et des territoires soient accompagnés et soutenus dans les transformations en cours et à venir. Cette conjugaison d’utilité sociétale et d’universalité trouve son expression dans la stratégie sociale adoptée par la Caisse régionale Toulouse 31 à l’égard de ses clients :

  1. proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client pour favoriser l'inclusion sociale à travers des produits accessibles à tous quelle que soit sa situation financière, un engagement renouvelé en faveur des jeunes et des populations fragiles ainsi qu’une politique de prévention des assurés;
  2. réduire les inégalités sociales via l’arrangement d’obligations sociales (social bonds) et l’investissement dans le logement social, l’accompagnement des acteurs à impact issus de l’économie sociale et solidaire et la promotion d’initiatives à enjeu sociétal.

L’accessibilité des offres fait partie intégrante de la stratégie du Groupe et de la Caisse régionale et s’inscrit dans l’engagement numéro 4 du Projet Sociétal. En parallèle, le Groupe s’attache à protéger ses clients et leurs intérêts légitimes au travers d’une relation transparente et loyale et d’un conseil centré sur le besoin et la satisfaction client.

La direction de la Conformité décline ces ambitions au travers de la démarche « Smart Compliance for Society » intégrant la Protection de la Clientèle. Dans ce cadre, les différentes actions mises en œuvre s’organisent autour des quatre piliers suivants :

  1. la qualité des offres qui traduit l’engagement du Groupe en matière de gouvernance produits à chaque étape de la vie des offres commercialisées;
  2. la loyauté envers les clients qui a pour ambition de délivrer un conseil loyal à tous nos clients avec une attention particulière sur les plus vulnérables;
  3. la transparence des informations pour les rendre accessibles au plus grand nombre et pour permettre aux clients de prendre leurs décisions de façon éclairée;
  4. l’écoute client matérialisée par un dispositif de gestion des réclamations au cœur de nos processus d’amélioration continue.

Le groupe Crédit Agricole poursuit l’objectif de contribuer à protéger les données personnelles des parties prenantes notamment en se conformant à la RGPD. Plus particulièrement pour ses clients, le Groupe s’est doté d’un cadre éthique complémentaire en adoptant une Charte des données personnelles. Elle s’articule autour des cinq engagements ci-dessous :

  1. Ne pas vendre les données personnelles de ses clients;
  2. Utiliser les données des données clients que les clients lui confient dans leur intérêt;
  3. Être totalement transparents avec les clients sur l’utilisation de leurs données personnelles;
  4. Laisser aux clients la maîtrise sur leurs données et sur l’utilisation qui en est faite;
  5. Toujours donner la priorité à la sécurisation des données personnelles qui lui sont confiées.

En particulier concernant la transparence des traitements de données personnelles, (qui est l’un des principes fondamentaux du RGPD) : Les entités du Groupe Crédit Agricole diffusent à l’intention de leurs clients, leurs prospects et l’ensemble de leurs relations d’affaire des Politiques de Protection des Données personnelles. Les parties prenantes peuvent trouver dans ces politiques des informations détaillant notamment les finalités de traitement, les bases légales sur lesquelles se fondent ces traitements, leurs...

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durées de conservation ou encore les destinataires. Les Politiques de Protection des données personnelles sont régulièrement mises à jour. Les entités du Groupe Crédit Agricole employeurs informent leurs collaborateurs au travers de la charte de protection des données personnelles des collaborateurs du Groupe Crédit Agricole. La description des traitements étant personnalisée par chaque entité. Le Groupe Crédit Agricole diffuse également sur son site de recrutement une charte de protection des données personnelles à l’intention des candidats à un emploi.

3.2.1.1. INTERETS ET POINTS DE VUE DES PARTIES PRENANTES

La Caisse régionale Toulouse 31 tient compte des intérêts et points de vue de ses clients au travers de plusieurs dispositifs :

  • Indice de Recommandation Client (IRC) : une enquête annuelle de satisfaction visant à renforcer l’excellence relationnelle en identifiant et traitant les principaux motifs de réclamation ou irritants clients.
  • Dispositif « Voix Du Client » au sein de Predica, filiale de Crédit Agricole Assurance, ayant pour vocation de piloter le plan de résolution de l’ensemble des irritants clients de la Caisse régionale Toulouse 31;
  • Dispositif complet de l’écoute client au travers d’enquêtes nationales et régionales;
  • Dispositif de proactivité et de fréquence de contact régulier afin de maintenir une proximité humaine avec nos clients;
  • Des administrateurs de Caisses locales, répartis sur tout le territoire de la Caisse régionale Toulouse 31, portent leurs attentes au sein des instances du Groupe et garantissent la bonne connaissance et la prise en compte des besoins des clients.

Ces dispositifs s’appliquent sur un échantillon de clients représentatifs de tous les marchés (particuliers, patrimoniaux, professionnels, agricoles et entreprise). Ces dispositifs confèrent l’IRC et l’efficacité commerciale de chaque banque, et servent ainsi également à évaluer l’efficacité de la relation client et à l’améliorer.

3.2.1.2. IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES MATERIELS ET INTERACTION AVEC LA STRATEGIE ET LE MODELE ECONOMIQUE

IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES SIGNIFICATIFS REELS ET POTENTIELS LIES AUX CONSOMMATEURS ET UTILISATEURS FINAUX

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur

Accessibilité des offres Impacts positifs Impact négatif Risques Opportunité
Aval Impact positif sur les personnes fragilisées économiquement et en situation de handicap grâce à l'accessibilité et l'inclusion des offres Impact négatif ponctuel sur certaines catégories de clients en cas d'exclusion et précarité financière à cause du manque de transparence et de lisibilité des offres Risque réglementaire lié à l'adéquation insuffisante des produits et services aux besoins et à la situation du client (inclusion bancaire, gouvernance produit) Renforcement de l'image et de la réputation grâce à un engagement et positionnement fort sur les sujets ESG
Cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité Impact négatif sur le bien être des clients en cas de cyberattaque Risque financier à la suite d’une incapacité de fournir les services essentiels et coût opérationnel de remédiation associé

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Protection de la clientèle

Impact positif

Impact positif sur la société lié à l'adéquation des produits et services aux besoins et à la situation du client (inclusion bancaire, gouvernance produit) participant à la cohésion sociale.

Aval Risque

Risque réglementaire lié à l'adéquation insuffisante des produits et services aux besoins et à la situation du client (inclusion bancaire, gouvernance produit).

Aval Protection des données personnelles

Risques

Risque de réputation en cas de fuites, vols ou utilisation inappropriée de données personnelles.

Aval Risque réglementaire lié au non-respect des réglementations de protection des données personnelles.

Ces impacts, risques et opportunités sont liés au modèle d’affaires de la Caisse régionale Toulouse 31 à travers notamment :

  • La nécessité pour la Caisse régionale d’assurer pleinement son rôle mutualiste en rendant accessible ses offres aux personnes les plus fragilisées ;
  • L’avantage concurrentiel que représente l’amélioration de l’image de la Caisse régionale sur les enjeux sociaux ;
  • L’obligation légale de protéger les clients et leurs données personnelles.

Dépendances vis-à-vis des clients concernés par l’impact négatif

En tant que groupe mutualiste et coopératif, la prise en compte du risque d'exclusion des clients vulnérables par manque de lisibilité ou d'inadaptation des offres est un enjeu majeur pour le groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31. Une attention particulière est donc portée :

  1. Sur les offres d’entrée de gamme en lien avec la stratégie du Groupe Crédit Agricole et les réglementations existantes ;
  2. À l’accompagnement des clients en situation de fragilité financière dans une démarche volontariste.

CHAMPS D'APPLICATION

Pour la section 3.2.2.1 « Proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client et renforcer la cohésion sociale » :

Entités concernées

Caisse régionale Toulouse 31

Parties prenantes affectées

  • Clients particuliers
  • Clients professionnels
  • Clients entreprises
  • Clients agriculteurs

Portée géographique

France

Exclusion

N/A

Précisions supplémentaires

Pour évaluer l’impact négatif, l’entreprise s’est appuyée sur les rapports de l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB) relatifs au risque d’exclusion financière de personnes en situation de fragilité, et sur la Charte d’inclusion bancaire et de prévention du surendettement.

Les clients en situation de fragilité financière font l’objet d’une attention particulière quant à l’accès aux services bancaires essentiels (voir partie « Proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client – Le soutien aux populations fragiles et la lutte contre le surendettement »).

Pour la section « 3.2.2.2. Cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité », les informations relatives au champ d’application sont présentes dans la partie dédiée.

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3.2.2.3. Protection de la clientèle et des données personnelles

Entités concernées

Caisse régionale Toulouse 31 Parties prenantes affectées
Collaborateurs de la CR Toulouse 31 Clients

Portée géographique

France

Exclusion

N/A

Précisions supplémentaires

Le cadre règlementaire relatif à la protection de la clientèle et à la protection des données personnelles est décliné par le Groupe au sein de politiques qui s’appliquent à l’ensemble des filiales de Crédit Agricoles S.A. et aux Caisses Régionales du Crédit Agricole. La politique protection des clients s’applique aux éléments « Financement », « Investissement » et « Assurance » de la chaîne de valeur, sur la partie Aval elle concerne les clients. La politique protection des données personnelles à l’ensemble de la chaîne de valeur, en aval elle concerne les clients, collaborateurs et fournisseurs. Les collaborateurs du Groupe Crédit Agricole sont directement concernés par le dispositif. De façon indirecte, la chaîne avale est concernée, ainsi que la société civile.

CADRES ET REFERENCES

La stratégie sociale du Groupe Crédit Agricole s’insère dans le respect des cadres normatifs suivants :

  • Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme;
  • Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail;
  • Principes directeurs de l’OCDE.

A travers ses offres à destination de la clientèle fragile et la mise à disposition d’offres d’entrée de gamme, la Caisse régionale Toulouse 31 contribue ainsi à répondre à plusieurs droits fondamentaux évoqués dans les documents précités tels que le droit à la santé et le droit à un niveau de vie suffisant.

Pour protéger ses clients

Le Groupe respecte plusieurs cadres, qu’ils soient réglementaires ou internes :

Cadre réglementaire

Les obligations législatives, réglementaires et professionnelles relatives à la Protection de la Clientèle sont réparties sur les quatre piliers (Qualité des offres, Transparence, Loyauté et Ecoute client). Elles proviennent de règlementations internationales (ex : Dodd Frank Act), européennes (ex : Directives MIF 2, DDA, DSP2…), nationales (ex : Droit au compte) ou d’engagements de Place (ex : Clientèles en situation de fragilité financière).

Corpus Protection de la clientèle

Afin de respecter ces obligations relatives à la Protection de la Clientèle, le Groupe s’est doté d’un corpus normatif dédié. Ces normes s’appliquent à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole sur des sujets comme l’accès à un compte bancaire et le droit au compte, le traitement des opérations de paiement contestées par les clients, l’épargne financière et l’assurance ou encore le dispositif de réclamations. Elles sont complétées par un socle de contrôles associé à chaque thématique, qui s’applique à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole.

Charte Ethique

La Charte Ethique exprime les engagements du Groupe Crédit Agricole pour un comportement animé par ses valeurs et principes d’actions vis-à-vis de ses clients. Elle traduit la volonté du Groupe de faire encore plus pour servir au mieux les clients. Concrètement, il s’agit de promouvoir le respect et l’accompagnement du client, la loyauté à son égard ; en l’aidant à prendre ses décisions par la proposition de solutions adaptées à son profil et à ses intérêts, tout en l’informant des risques associés.

Rôles et responsabilités

La protection de la clientèle est l’affaire de tous et de chacun comme précisé dans la Charte Ethique du Groupe. Cela implique le respect par chaque collaborateur et dirigeant des règles et principes relatifs à la protection de la clientèle et la vigilance dans ses décisions et actions du quotidien.

En matière de protection des données personnelles

Le Groupe respecte plusieurs cadres, qu’ils soient réglementaires ou internes :

Cadre règlementaire

Le Groupe Crédit Agricole applique le Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), qui est entré en vigueur en 2018.

Mise en œuvre

Pour s’assurer du respect des droits et des libertés des personnes dont les données personnelles sont traitées, le Groupe Crédit Agricole s’appuie sur un dispositif composé des quatre piliers suivants : "Gouvernance", "Corpus normatif", "Formation" et "Contrôle".

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Rôles et responsabilités :

Le pilotage de ce dispositif est assuré par les Délégués à la Protection des Données nommés au sein de chaque entité qui présentent annuellement un bilan de leur activité au niveau le plus élevé de leur Direction puis le transmettent à la Direction de la conformité Groupe.

3.2.2. POLITIQUES ET PLANS D’ACTION

3.2.2.1. ACCESSIBILITE DES OFFRES

A travers le Projet Sociétal du Groupe, Crédit Agricole S.A. a mis en place une stratégie sociale visant notamment à (1) proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client. En outre, le Projet Client contribue à (2) la protection de la clientèle et les données personnelles. Des dispositifs en place permettent un dialogue avec les clients. Le suivi de la satisfaction clients est réalisé via l’Indice de Recommandation Client (IRC) et la prise en compte des attentes et des préoccupations est réalisée à travers le baromètre RSE.

La Caisse régionale Toulouse s’inscrit dans ce contexte en appliquant des politiques spécifiques pour gérer les impacts, risques et opportunités liés à ces deux composantes :

Politique Proposer une gamme d’offres qui n’exclut aucun client
S’adapter aux évolutions économiques et sociétales tout en garantissant au plus grand nombre les services bancaires essentiels
Politique d’accessibilité des offres Axe transverse de protection des clients
Protection de la clientèle et des données personnelles
Protéger les clients et leurs intérêts légitimes au travers d’une relation transparente et loyale et contribuer à protéger les données personnelles des parties prenantes
Politique Protection des données personnelles
Politique Protection de la Clientèle

Les plans d’action déployés sur les thématiques d’accessibilité des offres et de protection des clients et des données personnelles sont continus et n’ont par conséquent pas de jalon temporel qui marquerait l’arrêt des actions entreprises. Ces thématiques sont suivies au niveau de la Gouvernance de la Caisse régionale et font l’objet d’un rapport de gouvernance produit annuel.

GOUVERNANCE EN CAISSE REGIONALE

Concernant les offres inclusives :

  • Création d’offres au niveau CR : validation en Comité décisionnaire : Comité de Direction (CODIR) ou Comité de Développement (CODEV)
  • Déploiement d’une offre nationale : Procédure NAP (Nouvelle Activité ou Produit) validée en Comité de Développement (CODEV)
  • Suivi de la bonne inclusion de nos offres : notre vocation de banque universelle de proximité garantit la bonne prise en compte du caractère inclusif de nos offres avec un accompagnement particulier sur les clientèles fragiles, suivie en Comité de Développement (CODEV) dans le cadre de la gouvernance produit de la Caisse régionale

Protection de la clientèle et des données personnelles : le Conseil d’Administration, via notamment le Comité des Risques, mais également le Comité de Contrôle Interne et Risques (COCIR), le Comité Conformité (COCONF), le Comité de Développement (CODEV) et le Comité de Fonctionnement (COFON) sont impliqués dans la définition, le déploiement et le suivi du dispositif relatif à la protection de la clientèle et des données personnelles.

PROPOSER UNE GAMME D’OFFRES QUI N’EXCLUT AUCUN CLIENT ET RENFORCER LA COHESION SOCIALE

A travers une offre de produits et services accessibles et inclusifs, la Caisse régionale Toulouse s’attache à accompagner les personnes fragilisées économiquement et en situation de handicap. Cela se traduit par cinq principes :

  1. L’accès de tous aux offres et services
  2. Le soutien aux populations fragiles et en situation de surendettement
  3. Un engagement en faveur des populations jeunes
  4. La facilitation de l’accès aux soins et au bien-vieillir
  5. L’accompagnement des acteurs à impact en faveur de la cohésion sociale

Lorsque les conditions prévues à l’article 37 du RGPD sont remplies.

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L’ACCES DE TOUS AUX OFFRES ET SERVICES

Afin d’éviter la mise en précarité de certains clients et de les protéger, la Caisse régionale Toulouse 31 proposent chacun des offres simples, claires et transparentes à destination :

  • Des clients particuliers (offres EKO, offre d’assurance inclusive avec la formule EKO dans sa nouvelle gamme auto et MRH, offre multirisques habitation pour les jeunes locataires)
  • Des clients professionnels (offres EKO Pro et Propulse)
  • Des clients en situation de handicap (offre Serinipay, accessibilité des numéros d’appels Clients et des parcours digitaux)
  • Des assurés (approche complète d’appréhension des risques et d’accompagnement des clients particuliers, professionnels, agriculteurs ou entreprises pour préserver leur patrimoine ou leur outil de travail/activité).

LE SOUTIEN AUX POPULATIONS FRAGILES ET LA PREVENTION DU SURENDETTEMENT

L’accompagnement de l’ensemble des clients de la Caisse régionale Toulouse 31 se traduit par la prévention du surendettement et le soutien aux populations fragiles à travers :

  • Des dispositifs destinés à accompagner les clients en situation de fragilité financière (Point Passerelle, offre Compte à Composer Budget Protégé). Plus particulièrement, le Point Passerelle est un dispositif du Crédit Agricole Toulouse 31 ayant pour vocation de favoriser l’inclusion, et la cohésion sociale, économique et financière sur son territoire. Le Point Passerelle agit selon trois axes :
  • l’accompagnement des clients en situation de difficulté financière des suites d’un évènement de vie,
  • l’intégration dans l’écosystème socio-économique du département à travers la création de partenariats avec les acteurs du territoire, et
  • la prévention et la sensibilisation des citoyens (principalement les jeunes et les seniors du territoire);
  • Des dispositifs de détection précoce d’une potentielle fragilité financière. Depuis 2019, la Caisse régionale accompagne les clients en situation de fragilité financière dans une démarche volontariste. Le service Relation Moments de Vie et les conseillers en agence ont pour mission de proposer des solutions adaptées aux clients pour surmonter leurs difficultés. Ce Service a vocation à accompagner les clients dans les « moments qui comptent » (la succession d’un proche, une séparation ou un divorce, la mise sous protection d’un majeur, des difficultés financières);
  • La refonte et l’élargissement des critères de détection des situations de fragilité financière en relevant le seuil du flux créditeur mensuel à 1 664 euros, de façon à faire bénéficier à une partie bien plus large de sa clientèle du plafonnement des frais bancaires.

Une démarche complète pour aider les clients agriculteurs en cas de « coups durs » (Coups Durs Pro/Agri)

Conscients de l’importance de conserver une assurance automobile, en particulier pour ces personnes fragilisées, Crédit Agricole Assurances, via sa filiale Pacifica, appuie l’action de la Caisse régionale Toulouse 31 en proposant son accompagnement à ces requérants Points Passerelle, avec la mise en place du remboursement de six mois de cotisation d’assurance automobile. Par ailleurs, depuis décembre 2021 ce dispositif prévoit la suppression de la franchise en cas de sinistre. Il a été également élargi aux deux roues.

UN ENGAGEMENT RENOUVELE EN FAVEUR DES JEUNES

La Caisse régionale Toulouse 31 s’engage auprès des jeunes en leur proposant différentes offres pour leur permettre d’accomplir leurs projets selon leurs besoins :

  • Les besoins du quotidien (Globe-Trotter prochainement élargie dans le cadre des nouvelles offres Banque au quotidien Jeunes, taux du Livret Jeunes boosté à 4%, prêt permis à 1€);
  • Le logement (assurance habitation dédiée aux jeunes locataires, Offre Primo-accédant en accompagnement du premier achat);
  • Les études (association au dispositif de prêt étudiant garanti par l’État avec Bpifrance, prêts bonifiés spécifiques);
  • L’emploi (plateforme Youzful).

FACILITER L’ACCES AUX SOINS ET AU BIEN VIEILLIR

La Caisse Régionale Toulouse 31 structure son action et souhaite accélérer dans le domaine de la Santé et du Bien Vieillir, sujet de préoccupation sociétale majeure en France. Pour se faire, elle s’appuie sur les dispositifs déjà lancés en interne et sur la filiale Crédit Agricole Santé et Territoires, nouvelle entité créée en 2022, qui accompagne les Caisses Régionales dans l’amélioration de l’accès aux soins et dans l’adaptation de la société au vieillissement. La CR a lancé un plan de déploiement de son projet Santé autour de 4 chantiers :

  1. Chantier 1 : les projets de santé collectifs (télémédecine, accompagnement des projets, mise en relation avec des paramédicaux) et les hébergements séniors;
  2. Chantier 2 : L’accompagnement des professionnels de santé;
  3. Chantier 3 : L’accompagnement des séniors (bancaire et non bancaire);
  4. Chantier 4 : la prévention.

L’ACCOMPAGNEMENT DES ACTEURS A IMPACT ET SOLUTIONS D’INVESTISSEMENT EN FAVEUR DE LA COHESION SOCIALE

Seuil initialement défini comme la moyenne du SMIC net mensuel 2020 et du revenu médian par ménage (Eurostat), soit 1 535 euros.

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Le Groupe Crédit Agricole propose également des financements fléchés (social loans) pour lesquels les fonds sont alloués directement vers un actif ou un projet à bénéfice social et émet des obligations sociales (social bonds) encadrées par le Social bond framework du Groupe12. La Caisse régionale Toulouse 31 participe à la structuration et à la commercialisation de ces dispositifs à son échelle.

LE SOCIAL BOND FRAMEWORK DU GROUPE CREDIT AGRICOLE

Un Framework a été mis en place en 2020 à l’occasion de l’émission inaugurale social bonds de Crédit Agricole S.A. Il s’applique à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole, incluant Crédit Agricole Home Loan SFH. Les social bonds du Groupe Crédit Agricole sont présentés selon quatre axes de structuration définis par les Social Bond Principles (ICMA). Le Social Bond Framework contient six catégories différentes de prêts sociaux éligibles. Il bénéficie d’une seconde opinion de l’agence de notation Moody’s Investor Services (ex-Vigeo-Eiris) de novembre 2020. Les experts de Moody’s Investor Services (ex-Vigeo-Eiris) ont ainsi validé la méthodologie d’identification et de sélection des actifs sociaux inclus dans le portefeuille social, ainsi que la pertinence des critères d’éligibilité retenus dans la définition des catégories de prêts sociaux éligibles.

S’APPUYER SUR DES PARTENAIRES DEDIES A L’ACCOMPAGNEMENT DES CREATEURS / REPRENEURS

Depuis de nombreuses années, le groupe Crédit Agricole s’appuie sur des partenaires dédiés pour permettre au plus grand nombre de développer et sécuriser, avant de se lancer, leur projet entrepreneurial au travers de différents dispositifs (prêts d’honneur, conseils, coaching). Cette collaboration permet chaque année à des milliers de nouveaux projets de se développer pour dynamiser le tissu économique de nos territoires et de créer des emplois. Parmi les partenaires majeurs, citons :

  • Initiative France propose d’accompagner, sur dossier, les entrepreneurs par deux leviers distincts : un financement par un prêt d’honneur à taux zéro et une garantie (financée par un fonds de garantie);
  • Réseau Entreprendre est un réseau constitué de chefs d’entreprise bénévoles qui accompagne et finance des entrepreneurs à potentiel de création d’emplois pour les aider à réussir leur création, reprise ou croissance d’entreprise via des prêts d’honneur et un accompagnement collectif en clubs;
  • France Active a pour objectif de développer une économie plus inclusive et plus durable, et de favoriser l’accès des porteurs de projet à la création (ou réhabilitation) d’entreprise à impact sociétal.

3.2.2.2. CYBERSECURITE ET LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITE

STRATEGIE CONTEXTE

Le plan moyen terme “Ambition 2025” du Groupe Crédit Agricole intègre un plan de transformation technologique qui est détaillé dans le programme “IT 2025”. Avec le déploiement de ce plan ambitieux, le groupe Crédit Agricole se positionne comme un tiers de confiance numérique dans l’usage des données et concernant la solidité des systèmes informatiques pour garantir la sécurité des données. Depuis plusieurs années, à l’instar des autres acteurs des secteurs bancaire et financier, Le Groupe Crédit Agricole fait face à une cybercriminalité ciblant son système d’information et celui de ses sous-traitants. Conscient des enjeux liés à la sécurité numérique, le Groupe Crédit Agricole a placé les cybermenaces au cœur de ses priorités en matière de gestion des risques opérationnels et déploie une stratégie de cybersécurité pour les maîtriser.

CADRES ET REFERENCES

L’ensemble du Cadre Normatif de Sécurité des Systèmes d'Information est publié sur l’intranet du Groupe Crédit Agricole. Ce cadre normatif est constitué par un ensemble de documents structuré en trois niveaux :

  1. La politique principale définit les principes de maîtrise des risques liés à un défaut de sécurité des systèmes d’information, et leur déclinaison en mesures de sécurité, organisationnelles et opérationnelles. Elle est complétée par plusieurs procédures principales, qui précisent les modalités de mise en œuvre des mesures transverses sous forme de règles de sécurité. Ces documents constituent le domaine principal.
  2. Chaque politique de domaine définit des exigences de sécurité relevant de la thématique du domaine.
  3. Les standards définissent les modalités de mise en œuvre de la politique de domaine, au niveau opérationnel ou technique.

La Lettre Jaune n°2024-018 du 27 février 2024 dont l’objet est l’organisation de la SSI pour les Caisses Régionales12 Pour plus d’informations : https://www.credit-agricole.com/pdfPreview/186707

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GOUVERNANCE

La déclaration d’appétence aux risques Groupe, soumise chaque année à l’approbation du Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., intègre des indicateurs-clés relatifs au risque informatique (notamment la part des collaborateurs formés au risques cyber).

Le Comité sécurité Groupe (CSG), qui rapporte au Comité exécutif, est l’instance faîtière de la gouvernance en matière de sécurité au sein du Groupe. Ce comité décisionnaire définit la stratégie sécurité et apprécie notamment le niveau de maîtrise du Groupe dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information. La stratégie de cybersécurité et son adéquation à la menace sont examinées régulièrement par le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

Le dispositif de Contrôle Interne, structuré en trois lignes de défense, supervise la maîtrise des risques cyber. La première ligne de défense, constituée des équipes opérationnelles, intègre un réseau décentralisé de Chief Information Security Officers (CISOs). Elle est chargée d’identifier le niveau d’exposition du Groupe aux risques de sécurité informatique et de veiller à le maintenir dans les limites fixées compte tenu de l’appétit pour le risque du Groupe et des mesures de sécurité de la PSSI.

La Direction des risques Groupe (DRG) constitue la deuxième ligne de défense ; elle exerce un contrôle permanent et indépendant à son propre niveau en s’appuyant sur un réseau de Managers des risques des systèmes d’information (MRSI), rattachés aux Responsables Fonction Gestion des Risques (RFGR) de chaque entreprise du Groupe. En troisième ligne de défense, l’Inspection générale (IGL), dans le cadre de ses missions d’audit, contrôle la conformité du système d’information à la politique de sécurité (PSSI), ainsi que le niveau de maîtrise du risque informatique et évalue le dispositif mis en place par les première et seconde lignes de défense.

En complément, Le Groupe Crédit Agricole est couvert par un contrat d’assurance cyber qui garantit l’impact financier dû à l’atteinte du système d’information et la perte de données confidentielles. En outre, le Groupe Crédit Agricole a mis en place une organisation et une ligne métier Sécurité informatique constituée d’experts spécialisés. Une direction de la cyber sécurité s’appuie sur trois entités opérationnelles : Le CERT (Computer Emergency Response Team), véritable vigie tournée vers l’extérieur, a en charge des activités d'anticipation et de réponse sur les incidents de sécurité. Le CERT du groupe Crédit Agricole est accrédité par le TF-CSIRT et membre du FIRST. Le Centre Opérationnel de CyberDéfense conçoit, opère les dispositifs de sécurité, prévention, surveillance, secours et remédiation. Le SOC (Security Opération Center) opère la surveillance interne de data center et réseaux informatiques intégralement hébergés en France.

La Caisse régionale Toulouse 31 a mis en place un dispositif de gouvernance répondant aux recommandations du Groupe Crédit Agricole avec, notamment, la nomination d’un Directeur référent Cybersécurité au sein du Comité de Direction pour : garantir la mise en œuvre des plans d’actions Groupe, assurer le suivi des risques de cybersécurité, informer le Comité de Contrôle Interne et des Risques trimestriellement sur les actions relatives à la cybersécurité.

OBJECTIFS

Le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, met en œuvre un ensemble de règles de sécurité informatique permettant de protéger ses données et celles de ses clients et de garantir la disponibilité des systèmes informatiques. La politique de sécurité des systèmes d’information (PSSI) pose un cadre commun destiné à l'ensemble des parties prenantes afin de répondre aux objectifs de sécurité du Groupe.

CHAMPS D'APPLICATION

La PSSI s'applique à toutes les entreprises incluses dans le périmètre de surveillance sur base consolidée (PSC) du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31.

PLANS D'ACTION / DISPOSITIF CONTRÔLE ET PILOTAGE

Des revues, audits et tests de sécurité sont réalisés périodiquement par les trois lignes de défense et des auditeurs externes, pour contrôler la conformité du système d’information et sa sécurité. Le dispositif de contrôle et pilotage de la sécurité du système d’information s’appuie sur des outils permettant d’évaluer et restituer le niveau de maitrise du Groupe des risques informatiques dont la sécurité informatiques (Tableau de bord, plan de contrôle, Radar IT notamment).

Enfin, le Groupe Crédit Agricole a modélisé ses scénarios de risques cyber majeurs pour restituer, en vision risque, l’efficience des mesures de sécurité déployées.

SENSIBILISATION ET CULTURE DU CYBER-RISQUE


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Le Groupe Crédit Agricole sensibilise activement ses collaborateurs aux cybermenaces pour rappeler les enjeux liés aux pratiques individuelles et entretenir les réflexes essentiels. La sensibilisation repose sur différents canaux de communication (guides, formations, actions ciblées et exercices thématiques). Des actions de sensibilisation à destination des clients sont aussi menées régulièrement.

POLITIQUE DE SÉCURITÉ DU SYSTÈME D’INFORMATION (PSSI)

La PSSI s’insère dans le cadre global défini par la Politique générale de maîtrise des risques du système d’information (PGMRSI) et la Politique du plan de continuité d’activité du Groupe Crédit Agricole, publiées par la Direction des risques Groupe. La PSSI est révisée annuellement, et intègre les enjeux de disponibilité, d’intégrité, de confidentialité des systèmes d’information du Groupe et les principales dispositions de Digital Operational Resilience Act (DORA). Elle définit les grands principes de maîtrise des risques, leur déclinaison en mesures de sécurité, organisationnelles et opérationnelles. Elle est complétée par des procédures et standards visant à faciliter la déclinaison opérationnelle. Le cadre normatif est publié sur l’intranet du Groupe Crédit Agricole.

PROTECTION DU SYSTÈME D’INFORMATION ET DES DONNÉES

Les accès au système d’information sont limités aux utilisateurs autorisés, authentifiés (authentification forte ou multi facteurs) et avec des équipements sécurisés (durcissement des configurations). Le cloisonnement des systèmes d’information est en place afin de protéger nos actifs et données face aux menaces cyber (isolation des environnements d’administration, cloisonnement suivant la criticité des systèmes notamment). Les données sont classées et protégées suivant leur sensibilité notamment par le chiffrement. La sécurité des externalisations informatiques est analysée avant contractualisation, encadrée par des clauses contractuelles et supervisée tout au long de la prestation. Les droits d’audits de sécurité sont exercés.

OPÉRATIONS ET ÉVOLUTIONS

Les méthodologies de projets informatiques en place permettent d’identifier les risques et les moyens pour gérer la sécurité des systèmes et des données en amont de leur développement en interne ou de leur acquisition. L’exploitation du système d’information est encadrée par des procédures. Les vulnérabilités des systèmes sont corrigées dans des délais proportionnés à leur niveau de risque.

CYBER INCIDENTS ET PLAN DE CONTINUITE D’ACTIVITE

Des dispositifs de détection et réaction sont en place afin d’identifier toute risque de sécurité notamment des tentatives d’exfiltration de données et d’agir en conséquence. Le système d’information est conçu pour répondre aux objectifs de résilience exprimés par les métiers et formalisés dans leur Plan de continuité d’activité (PCA). Des solutions sont mises en place et testées pour répondre aux scénarios d’indisponibilité du système d’information, que la cause soit logique ou physique (y compris des postes de travail).

PROTECTION DE LA CLIENTELE

La protection de la clientèle est une priorité affirmée du Groupe Crédit Agricole. Elle s’inscrit totalement dans les volets "Excellence relationnelle" et "Engagement sociétal" du Projet de Groupe. En termes de protection de la clientèle, la Direction de la Conformité pilote des groupes de travail visant à renforcer la loyauté vis-à-vis des clients (gouvernance produit). Le groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, a pour objectif de protéger ses clients et leurs intérêts légitimes au travers d’une démarche reposant sur les dispositifs suivants :

  • Un dispositif de veille permettant d’identifier les règlementations à venir et d’anticiper les déclinaisons opérationnelles au sein du Groupe.
  • Une déclinaison opérationnelle des obligations législatives, règlementaires et professionnelles. A titre d’illustration :
  • la prise en compte de la situation du client lors de la commercialisation de produits d’épargne ;
  • l’accompagnement des clients en situation de fragilité financière avec des solutions adaptées (ex. plafonnement de frais, offre spécifique à tarification contenue, éducation financière, orientation vers des structures spécialisées, etc.).
  • Un dispositif Gouvernance Produits encadré par un corpus de procédures et de contrôles définis par la Direction de la Conformité Groupe, dont le déploiement relève de la responsabilité des entités. La gouvernance produit vise à assurer la qualité des offres proposées à l’ensemble de la clientèle par la commercialisation d’offres adaptées tout en instaurant un échange d’informations entre les producteurs et les distributeurs de ces offres. La pertinence de l’offre est évaluée via l’identification de la clientèle cible et de la clientèle non compatible, la clarté de la documentation, la transparence de la tarification, les enjeux portés (ex. LCB-FT, Ethique, ESG, Fiscalité).
  • Le comité NAP (Nouvelles Activités et Produits) étudie les dossiers de nouvelles offres et services avant leur mise sur le marché. L’analyse des enjeux ESG dans le cadre de ce comité permet la prise en compte du risque ESG et de la protection de la clientèle dans la conception des produits.
  • Un dispositif d’animation et de formation des collaborateurs afin de diffuser la culture de la protection de la clientèle.
  • Un dispositif de contrôle s’assurant de la bonne mise en œuvre du corpus normatif.
  • Des rapports sont transmis régulièrement auprès des régulateurs dont dépend le groupe Crédit Agricole (exemple : questionnaires dédiés à la Protection de la Clientèle et des Pratiques Commerciales est transmis à l’APCR et le Rapport annuel de contrôle des services d’investissement est transmis à l’AMF (Prestataires de Services d’Investissement en France)).

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PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES

Le Groupe Crédit Agricole, dont la CR Toulouse 31, traite les données personnelles de nombreuses parties prenantes : clients, prospects, collaborateurs, candidats, administrateurs, prestataires, internautes, etc.

Afin de s’assurer du respect des droits et des libertés des personnes dont les données sont traitées, le groupe Crédit Agricole s’appuie sur un dispositif composé des quatre piliers suivants : « Gouvernance », « Corpus normatif », « Formation » et « Contrôle » dont la supervision est assurée par les Délégués à la Protection des Données personnelles (« Data Protection Officer ») nommés au sein des entités. Additionnellement, les politiques spécifiques à chaque entité sont publiées sur leur site.

1. Gouvernance

Le pilier « Gouvernance » traite de la thématique de la protection des données personnelles dans les comités Groupe relatifs au déploiement des nouveaux produits et activités (“Comités NAP”), au recours à des services informatiques dans le Cloud ou tout simplement à des nouveaux usages de la donnée.

2. Corpus normatif

Le pilier « Corpus normatif » inclut un chapitre dédié à la protection des données personnelles, mis à jour début 2023 et décliné au sein de toutes les entités du groupe Crédit Agricole soumises au RGPD. Sa déclinaison au sein des entités est suivie par la Direction de la Conformité Groupe.

3. Formation

Le pilier « Formation » donne la capacité aux collaborateurs du groupe Crédit Agricole de mettre en œuvre des traitements de données personnelles conformes au corpus normatif. Un programme de formations riches et variées est disponible. Il comprend une formation obligatoire pour tous les collaborateurs particulièrement exposés aux traitements de données personnelles, des formations dédiées à la montée en compétence des DPO, et des sensibilisations à destination de métiers spécifiques.

4. Contrôle

Le pilier « Contrôle » : le respect des règles prévues dans le corpus normatif du Groupe Crédit Agricole fait l’objet de contrôles intégrés, dont les résultats sont remontés semestriellement à la Direction de la Conformité Groupe.

3.2.3. INDICATEURS ET OBJECTIFS

DEMANDES D'EXERCICES DE DROIT REÇUS PAR LES ENTITES DU GROUPE

L’objectif poursuivi par le Groupe Crédit Agricole et la Caisse régionale Toulouse 31 est de contribuer à protéger les données personnelles des parties prenantes notamment en se conformant à la RGPD. La Caisse régionale suit le nombre de demandes d’exercice de droits reçues qu’elle reçoit. Ces droits sont entendus comme les droits prévus dans le cadre du RGPD : accès, rectification, effacement, limitation, opposition et portabilité. Cet indicateur fait l’objet d’une présentation à la Direction Générale de la Caisse régionale Toulouse 31 dans le cadre du rapport annuel DPO présenté au Comité de Contrôle interne et des risques.

2024 Nombre de demandes d'exercices de droit reçus par la Caisse régionale Toulouse 31 42

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RESPONSABILITE EN MATIERE DE CONDUITE DES AFFAIRES

4.1. ASSURER LE RESPECT DES OBLIGATIONS REGLEMENTAIRES ET PROFESSIONNELLES

La conduite des affaires au sein du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, se traduit par deux enjeux majeurs : la conformité aux obligations réglementaires et professionnelles pilotée par la Direction de la Conformité Groupe et la Conformité en Cr, et une gestion saine des relations d’affaires avec les fournisseurs, pilotée par la Direction des Achats Groupe et le pôle Achats en Caisse régionale.

4.1.1. GOUVERNANCE

La conduite des affaires est un enjeu suivi par les plus hautes instances du Groupe Crédit Agricole : le Conseil d’Administration et ses comités spécialisés (Comité des Nominations et de la Gouvernance, Comité des Risques, Comité Exécutif et le Comité de Management de la Conformité Groupe). Ces comités (en particulier le Comité de Management de la Conformité Groupe) sont impliqués dans la définition, la validation et le suivi de l’application des politiques de Conformité (Promotion d’une culture Ethique, Prévention des conflits d’intérêts, Lutte contre la corruption, Protection des lanceurs d’alerte, Lutte contre la délinquance financière, Prévention des abus de marché). Ils sont régulièrement tenus informés de l’effectivité de ces politiques et des incidents détectés. Les membres du Conseil d’Administration sont régulièrement sensibilisés aux thématiques de Conformité aux obligations réglementaires et professionnelles (ex. déontologie, éthique), via des formations dédiées ci-après.

A la Caisse régionale Toulouse 31, le Conseil d’Administration, via son Comité des Risques, le Comité de Contrôle Interne et Risques (COCIR) et le Comité Conformité (COCONF) sont impliqués dans la définition, le déploiement et le suivi de l’application des politiques de Conformité.

4.1.2. STRATEGIE EN MATIERE DE CONFORMITE

La mission de la Conformité Groupe est d’assurer le respect, par les entités du Groupe Crédit Agricole, les dirigeants et l’ensemble des collaborateurs, de la réglementation et de la déontologie applicables aux activités bancaires et financières. La Conformité Groupe contribue également à la mise en œuvre des engagements volontaires du Groupe Crédit Agricole. Plus particulièrement, la Conformité veille à prévenir toute situation de risque de non-conformité au sein de toute entité. Par son projet moyen terme « Smart Compliance for Society », la ligne métier Conformité réaffirme sa volonté de mettre en œuvre la réglementation de façon opérationnelle et de promouvoir au sein du Groupe une culture éthique. Elle l’exprime et la met en œuvre au travers et de ses trois piliers : le Projet Sociétal, le Projet Client et le Projet Humain qui s’intègrent pleinement dans la Raison d’être et le Projet de Groupe.

Parallèlement le Groupe Crédit Agricole promeut depuis 2019, une conduite éthique avec l'adoption de sa Raison d'être : "Agir chaque jour dans l’intérêt de nos clients et de la société". Cela se traduit en particulier par les actions suivantes :

  • Accompagner tous et chacun dans la durée, dans le quotidien comme dans les projets à long terme; et faire de la loyauté, de la transparence et de la pédagogie les maîtres mots de nos conseils
  • Placer la responsabilité humaine au cœur de notre modèle
  • Garantir l’accès à nos clients et nos équipes des meilleures pratiques technologiques sécurisées
  • Être le partenaire de confiance de tous, des plus modestes aux plus fortunés, des Très Petites Entreprises (TPE) aux plus grands groupes internationaux.

4.1.3. CADRE REGLEMENTAIRE

En matière de conduite des affaires, les obligations du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, proviennent de diverses réglementations relatives aux conflits d’intérêts et à la protection des marchés financiers (ex. MIF, DDA, MAR, MAD), à la lutte contre la délinquance financière (ex. programme de sanctions internationales et règlementation LCB/FT), à la lutte contre la corruption et la protection des lanceurs d’alerte (ex. loi Sapin II, devoir de vigilance, loi Waserman, transposition en France de la directive (UE) 2019/1937, recommandations de l’Agence Française Anticorruption).

4.1.4. POLITIQUES, OBJECTIFS ET AMBITIONS, IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES ET LEUR CHAMP D’APPLICATION

Le tableau ci-dessous présente les objectifs, les Impacts Négatifs (IN) / Impacts Positifs (IP) / Risques (R) / Opportunités (O) et les périmètres des politiques Conformité du Groupe Crédit Agricole et ses entités. Ces politiques, qui tiennent compte des parties prenantes, sont développées au sein des procédures émises par le Groupe Crédit Agricole et déclinées par les entités, dont la Caisse régionale Toulouse 31. Ces procédures sont disponibles sur les intranets dédiés.

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Description des IRO

Positionnement dans la chaîne de valeur

Impacts positifs

Impact positif sur la société en cas de mise en œuvre d'un dispositif de lanceurs d'alerte signalant des pratiques internes non-éthiques (IP)

Ensemble de la chaîne de valeur 1
En amont : notamment collaborateurs (y compris anciens collaborateurs)
En aval : clients personnes physiques

Impacts positifs sur la société des actions du groupe dans la lutte contre la délinquance financière (IP)

Ensemble de la chaîne de valeur, amont et avaly compris les clients, les collaborateurs ainsi que les fournisseurs

Impacts négatifs

Impacts négatifs sur les conditions de vie des clients ou des parties prenantes en cas de pratiques non-éthiques (ex : corruption) (IN)

Ensemble de la chaîne de valeur 14
En amont : notamment collaborateurs et dirigeants, fournisseurs, partenaires et entreprises partenaires, sociétaires, actionnaires et investisseurs
En aval : clients

Impacts négatifs sur les conditions de vie des clients ou des parties prenantes en cas de pratiques non-éthiques (ex : corruption) (IN)

Ensemble de la chaîne de valeur 1
En amont : notamment investissement sur les marchés financiers, relations avec fournisseurs et partenaires, et collaborateurs
En aval : clients

Risques

Risque règlementaire en cas de non-respect des réglementations et des attentes des autorités de supervision en matière d'éthique des affaires et de lutte contre la corruption (R)

Ensemble de la chaîne de valeur 15
En amont : notamment collaborateurs et dirigeants, fournisseurs, partenaires et entreprises partenaires, sociétaires, actionnaires et investisseurs
En aval : clients

Risque règlementaire en cas de détection insuffisante des conflits d'intérêt et abus de marchés (intégrité des marchés) (R)

Ensemble de la chaîne de valeur 1
En amont : notamment sociétaires, actionnaires et investisseurs, agences de notation, fournisseurs, collaborateurs, partenaires et entreprises partenaires
En aval : clients

Risque règlementaire en cas de non-respect des réglementations et des attentes des autorités de supervision en matière d'éthique des affaires et de lutte contre la corruption (R)

Ensemble de la chaîne de valeur 1
En amont : notamment investissement sur les marchés financiers, relations avec fournisseurs et partenaires, et collaborateurs
En aval : clients

Risque réglementaire en cas de non-respect des obligations en matière de lutte contre la délinquance financière (R)

Ensemble de la chaîne de valeur amont et aval
y compris les clients, les collaborateurs ainsi que les fournisseurs.

4.1.4.1. PROMOTION D’UNE CULTURE ETHIQUE

PLAN D'ACTION

La feuille de route de la culture éthique est revue annuellement par le Comité des Nominations et de la Gouvernance du Conseil d’Administration du Groupe Crédit Agricole. Elle s'articule autour des axes suivants :

  • Les dirigeants et administrateurs du Groupe : ils sont formés aux enjeux de conformité. De plus, la promotion de l'éthique est prise en compte dans l’évaluation de la performance et la rémunération des mandataires sociaux du Groupe Crédit Agricole.
  • Les collaborateurs du Groupe : ils disposent d’un corpus éthique (Charte Ethique Groupe et Codes de conduite) et sont régulièrement sensibilisés (communications, newsletter, etc.). Les nouveaux arrivants doivent prendre connaissance de la Charte éthique et du Code de conduite à leur prise de poste dans l’entreprise.
  • Le dispositif d’appréciation de maîtrise du risque de conduite : il est défini et animé par Crédit Agricole S.A., et il est décliné au niveau des entités. Des plans d’actions et de remédiation sont déployés le cas échéant.

14 C’est-à-dire Financement, Investissement, Assurance et Opérations Propres.

15 C’est-à-dire Financement, Investissement, Assurance et Opérations Propres.

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INDICATEURS ET CIBLES (Y/C PILOTAGE)

FORMATIONS GENERALISTES SUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET ETHIQUE PROFESSIONNELLE ET DEONTOLOGIE

Le Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, déploie un dispositif de formation lié à la conduite des affaires incluant des modules dédiés à la lutte contre la corruption et à l'éthique professionnelle et déontologie. Certaines de ces formations sont dispensées à l'ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale et d'autres ciblent des collaborateurs selon la nature de leur activité (ex : immobilier) ou de leur fonction (ex : collaborateurs exposés au risque de corruption). Ces collaborateurs sont identifiés en tenant compte de la cartographie des risques de corruption. Les membres des Conseils d’Administration bénéficient également d’une formation à ces thématiques de Conformité qui incluent la lutte contre la corruption et l’éthique professionnelle et déontologie.

Nom de la formation Typologie de formation Format Durée Population cible Salariés en CDI et CDD de Crédit Agricole S.A et ses entités Obligatoire Quiz final / taux mini de réussite Délai de réalisation à compter de l'entrée en fonction Renouvellement
Lutte contre la corruption Nouveaux arrivants (prise de poste) E-learning 30mn Tous collaborateurs CDI et CDD OUI OUI (80%) Dans les 3 mois Tous les 3 ans via Scan'Up ou en réalisant l'e-learning
Renouvellement des connaissances Scan Up E-learning 10mn Tous collaborateurs CDI et CDD qui doivent actualiser leurs connaissances OUI OUI (80%) - Tous les 3 ans
Square Habitat, Angle Neuf et assimilés E-learning 30mn Tous collaborateurs CDI et CDD des réseaux immobiliers du Groupe. OUI OUI (80%) Dans les 3 mois Tous les 3 ans
Approfondie Correspondants Présentiel 1 jour Correspondants "Conformité/Anticorruption" et/ou "Conformité/Lanceur d'alerte" en poste ou récemment nommés. Collaborateurs d'autres directions contribuant au dispositif anticorruption : Achat, Audit, Risques, Ressources humaines. NON NON - Non
Approfondie collaborateurs Exposés E-learning 20mn Les collaborateurs les plus exposés aux risques de corruption de par leur métier. OUI OUI Dans les 3 mois Tous les 3 ans
Ethique professionnelle et déontologie Nouveaux arrivants (prise de poste) E-learning 45mn Tous collaborateurs CDI et CDD OUI OUI (80%) Dans les 3 mois Tous les 3 ans via Scan'Up ou en réalisant l'e-learning
Renouvellement des connaissances Scan Up E-learning 10mn Tous collaborateurs CDI et CDD qui doivent actualiser leurs connaissances. Compatible 42h loi ALUR. OUI OUI (80%) - Tous les 3 ans
Mise à niveau enjeux financiers et risques + Enjeux de la conformité Nouveaux administrateurs En présentiel 3h00 Nouveaux membres des Conseils d’administration OUI NON Entre AG et 1er Conseil Non

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SENSIBILISATION ET FORMATION A L'ETHIQUE

Dans la cadre de l’objectif de la politique éthique de tendre dès aujourd’hui vers le « zéro défaut » en matière de conduite éthique, la Caisse régionale Toulouse 31 déploie à l’ensemble des collaborateurs la formation « Ethique professionnelle et déontologie » et suit le ratio entre le nombre de collaborateurs ayant réalisé la formation et le nombre de collaborateurs devant passer la formation sur la période de référence.

Intitulé de formation Taux de passage
Formation « Ethique professionnelle et déontologie » 99,70%

4.1.4.2. PREVENTION DES CONFLITS D’INTERETS

PLAN D'ACTION

Les plans d'action continus en matière de prévention des conflits d'intérêt s'articulent autour des axes suivants :

  • La formation et la sensibilisation des collaborateurs : des programmes de formation sont déployés au sein du Groupe Crédit Agricole. Ils permettent de comprendre les enjeux règlementaires, les responsabilités et les risques associés aux conflits d’intérêts. Ils se composent d'un e-learning spécifique et de campagnes de sensibilisation régulières à destination des dirigeants et collaborateurs.
  • Le dispositif de prévention et de gestion des conflits d’intérêts est encadré par un corpus procédural couvrant les conflits d'intérêts règlementaires (notamment MIF2 et DDA) et personnels (notamment mandats privés, liens personnels).
  • Le dispositif de contrôles : défini par le Groupe Crédit Agricole, il vise à s’assurer de la bonne mise en œuvre du corpus normatif auprès des entités selon leurs activités.
  • La gestion du dispositif de détection et de gestion des conflits d'intérêts : un outil est mis à disposition et administré par le Groupe Crédit Agricole. Les conflits d’intérêts sont traités localement au niveau de chaque entité, et au niveau du Groupe pour les conflits d'intérêts entre entités. Le pilotage des conflits d'intérêts est effectué au travers de l'outil du Groupe. Un rapport annuel est présenté aux instances dirigeantes, et le Rapport de Conformité des Services d’Investissement (RCSI) remis à l’AMF.

4.1.4.3. LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

PLAN D'ACTION

Les plans d'action continus en matière de Lutte contre la Corruption s'articulent autour des axes suivants :

  • La formation et la sensibilisation des collaborateurs : des programmes de formation sont déployés au sein des entités du Groupe Crédit Agricole, dont la Caisse régionale Toulouse 31, et permettent de comprendre le cadre juridique et d’identifier les enjeux et les responsabilités de chacun. Les schémas de corruption et les risques induits, les diligences à accomplir pour réduire ces risques, les comportements préconisés face aux sollicitations, les modalités de recueil des signalements des conduites inappropriées, ainsi que les sanctions personnelles encourues sur le plan disciplinaire comme pénal en cas de violation sont présentés et illustrés. De plus, des référents anticorruption sont nommés par l'instance dirigeante au sein des entités consolidantes.
  • L’encadrement du dispositif autour de :
  • la note de procédure sur la lutte contre la corruption et les plans de contrôle associés. En complément, des procédures de contrôles comptables permettent de s'assurer que les livres, registres et comptes ne sont pas utilisés pour masquer des faits de corruption ou de trafic d'influence.
  • le code de conduite anticorruption. En complément, un régime disciplinaire permet de sanctionner les salariés en cas de violation du code de conduite de la société.
  • En parallèle, les procédures et dispositifs d’évaluation des tiers contribuent également à l’encadrement de la Lutte contre la Corruption. A titre d’illustration, une analyse de profil de risque des fournisseurs est réalisée en amont de la relation d’affaires, et des diligences sont réalisées au cours de la relation d’affaires. De plus, les fournisseurs sont également sensibilisés à la lutte contre la corruption, via le partage de la démarche éthique du Groupe Crédit Agricole, et par la formalisation de clauses contractuelles.
  • Le pilotage des risques de corruption s'appuie sur la cartographie des risques déployée par la Caisse régionale selon une méthodologie Groupe. Des actions de renforcement ou de remédiation peuvent en résulter. Les principaux processus à risques pris en compte au sein de cette cartographie regroupent : les opérations de parrainage / mécénat / sponsoring, la gestion de la filière Immobilière, la fonction achats, la gestion du parc Immobilier et mobilier, l'octroi de crédit et d’une manière générale les engagements, le recrutement, les relations avec les collectivités publiques, la gestion des successions, les relations de courtage, le recouvrement, les filiales de type Foncière et la gestion des participations. Par conséquent, les métiers associés à ces processus sont également considérés à risque.

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L’ensemble du dispositif anticorruption, la cartographie des risques et le plan d’actions associé fait l’objet d’une revue annuelle par les directions de chacune des entités, dont la Caisse régionale Toulouse 31. De plus, le pilotage et le déploiement des dispositifs de lutte contre la corruption au sein des entités du Groupe Crédit Agricole est réalisé annuellement par la Direction de la Conformité Groupe, suivi d’un plan d’actions de renforcement ou de remédiation lorsque nécessaire.

Le traitement des cas de corruption : tout cas de corruption fait l’objet d’une investigation par les services conformité de la Caisse régionale en s’appuyant au besoin sur d’autres experts (audit, risques, ressources humaines...). Les cas et les mesures engagées sont présentés dans le Comités de Contrôle Interne et Risques de la Caisse régionale. Les mesures de remédiation englobent le renforcement des procédures et contrôles sur le processus concerné, et les éventuelles sanctions disciplinaires et juridiques. Ainsi, les enquêteurs (service conformité) et la chaine de gestion concernée par le cas de corruption sont séparés.

Certification du système de management anticorruption : le Groupe Crédit Agricole a été la première banque française à bénéficier en 2017 de la certification ISO 37001, obtenue à travers des audits réalisés par un organisme indépendant. Cette certification a fait l’objet d’un renouvellement en 2019 et en 2022 (format de renouvellement triennal), démontrant la volonté du Groupe d’adhérer durablement à des normes internationales élevées en matière de lutte contre la corruption. La Caisse régionale Toulouse 31 est également certifiée ISO 37001 auprès d’Eurocompliance depuis 2020 et la certification a fait l’objet d’un renouvellement en 2022.

INDICATEURS ET CIBLES (Y/C PILOTAGE)

FORMATIONS "LUTTE CONTRE LA CORRUPTION"

Dans la cadre de l’objectif de tendre vers le « zéro défaut » en matière de corruption, la Caisse régionale Toulouse 31 déploie à l’ensemble des collaborateurs la formation « Lutte contre la corruption » et suit le ratio entre le nombre de collaborateurs ayant réalisé la formation et le nombre de collaborateurs devant passer la formation sur la période de référence. Les collaborateurs, au travers des métiers dits ‘exposés’, sont identifiés par les entités à l’aide des matrices de segmentation de lutte contre la corruption et de la cartographie des risques de corruption (propre à chaque entité). Dans ce dispositif, l’ensemble des collaborateurs est couvert par un programme de formation dont le taux de passage est indiqué ci-dessous :

Nom de la formation Taux de passage 2024
Lutte contre la corruption - Module Général 100,00%
Lutte contre la corruption - Métiers les plus exposés 98,11%

CONDAMNATIONS ET AMENDES POUR VIOLATION DES LOIS ANTI-CORRUPTION ET ANTI-POTS-DE-VIN

La Caisse régionale Toulouse 31 recense annuellement le nombre de condamnations pour violation des lois anticorruption et pots-de-vin. Pour ce faire, elle s’appuie sur le processus de Risques Opérationnels et le processus de Lutte contre la Corruption. La Caisse régionale Toulouse 31 atteste ainsi du nombre de condamnations et du montant des amendes associées.

2024 Nombre de condamnations pour violation des lois anti-corruption et anti pots-de-vin Montant des amendes associées (en KEUR)
4

PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE

PLAN D'ACTION

Les plans d'action continus en matière de Protection des Lanceurs d’alerte s'articulent autour de axes suivants :

  • La sensibilisation des administrateurs et des collaborateurs : Des communications régulières sont réalisées auprès des collaborateurs des entités (incluant des vidéos, dossiers sur le site internet, une newsletter …) en mettant l'accent sur la notion de bonne foi, pour informer, rassurer et mettre en confiance. Par ailleurs, la Charte Ethique et les codes de conduite des entités reprennent les éléments de communication essentiels du dispositif d’alerte interne.
  • L’encadrement du dispositif Lanceur d’Alerte est défini par la Direction de la Conformité Groupe sous la forme de procédures et d’un plan de contrôles associé, qui sont déployés par la Caisse régionale Toulouse 31.
  • Le référent Anticorruption est responsable du pilotage du programme anticorruption, de la réception des signalements dans le cadre du dispositif « Droit d’alerte » et de la Revue annuelle de Direction.

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Le dispositif d’alerte s’appuie sur deux canaux de signalement

Plateforme de signalement : la plateforme du Groupe Crédit Agricole est sécurisée, accessible 24h/24h et 7J/7J, à partir d’un ordinateur professionnel ou personnel et ouverte à toute personne physique. Elle garantit une totale confidentialité des informations contenues dans l’alerte et de l’identité du lanceur d’alerte via le cryptage des données. Au terme du traitement du dossier, les données relatives au signalement sont archivées après anonymisation. La prestation est qualifiée de « critique et importante » au sens de l’EBA et est soumise à un encadrement particulier. Le contrat qui encadre cette prestation prévoit des obligations de résultats (ex. délais de prise en charge, délais de mise en place d’une solution de contournement) et des obligations de reportings (ex. état récapitulatif des incidents, comités de pilotage, etc.).

Pour les collaborateurs de la Caisse régionale, la réalisation du signalement auprès de leur responsable hiérarchique, de la Direction des Ressources Humaines ou de la Direction de la Conformité. Dans le cas où le signalement par la voie hiérarchique s’avère inadapté à la situation (peur de représailles, pression de la hiérarchie, hiérarchie impliquée…), le collaborateur peut utiliser la plateforme de déclaration des alertes.

Maintenance du dispositif de traitement des signalements

Le dispositif répond aux attendus légaux et réglementaires, en assurant par exemple l’anonymat lorsque cette option est choisie par le lanceur d’alerte, la confidentialité du traitement, la prise en charge du signalement sous 7 jours ouvrés, la gestion des habilitations.

Chaque signalement est ainsi investigué avec impartialité et rigueur par les collaborateurs habilités du Groupe Crédit Agricole (ligne métier Ressources Humaines ou Conformité). Ceux-ci reçoivent à ce titre des formations dédiées, dont les modules sont produits et maintenus par la Direction de la Conformité. Les collaborateurs traitant les signalements signent un engagement de confidentialité.

Pendant la phase d’instruction du signalement, des échanges entre le lanceur d’alerte et la personne en charge du dossier sont possibles via la boîte de dialogue sécurisée de l’outil Groupe. À la fin de l’instruction, le lanceur d’alerte est informé de la clôture du dossier.

Les collaborateurs en charge du traitement des signalements peuvent selon la typologie du signalement concerné, faire appel à une expertise transverse et indépendante pour l’analyse et la prise de décision quant aux suites à donner. Cette expertise indépendante prend la forme d’un « comité de gestion alerte interne » ad hoc, constitué selon les besoins des responsables Conformité, Ressources Humaines, Juridique, Risques, Audit Interne, ou autres.

Pilotage du dispositif de signalement des alertes

Le pilotage du déploiement du dispositif « Lanceur d’Alerte » s’inscrit dans le pilotage du déploiement du dispositif de la Lutte contre la Corruption. Le questionnaire annuel anticorruption permet ainsi à la Direction de la Conformité Groupe d’identifier si des éléments relatifs au dispositif Lanceur d’alerte ne sont pas en place en entité. Si c’est le cas, des plans d’actions sont sollicités auprès des entités et suivis par la Direction de la Conformité Groupe.

Le traitement des signalements fait l’objet d’un reporting régulier de la part du Référent Alerte Interne auprès de la Direction Générale, portant sur les volumétries d’alertes des signalements et leur ventilation (catégories, entités, criticité, profil de l’alerteur, recevabilité, etc.).

INDICATEURS ET CIBLES (Y/C PILOTAGE)

En lien avec l’objectif de faciliter la remontée des signalements, le Groupe suit dans le temps le nombre d’alertes déclarées sur la plateforme dédiée.

SIGNALEMENTS RECENSES DANS L'OUTIL DE SIGNALEMENT DES ALERTES INTERNES DU GROUPE

La Direction de la Conformité Groupe Crédit Agricole extrait annuellement le nombre de signalements reçus dans l'outil interne : il s’agit du nombre de signalements avant traitement. Il peut donc comprendre des signalements qui, au terme des investigations, se révéleront non pertinents. La métrique est validée en interne, par la Conformité de la Caisse régionale.

2024 Nombre de signalements recensés dans l'outil de signalement des alertes internes du Groupe (avant traitement) 1

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1.4.5. LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE FINANCIERE

PLAN D'ACTION

Les plans d'action continus en matière de délinquance financière reposent sur les dispositifs suivants :

Le dispositif Connaissance client qui intègre :

  • Un cadre normatif Groupe incluant les obligations relatives à la Connaissance Client et qui fait l’objet de mises à jour régulières.
  • Un corpus de contrôle (en particulier concernant le parcours d’entrée en relation et celui de la révision périodique).
  • Des indicateurs de pilotage qui concernent tous les clients des entités tout en portant une attention particulière aux clients les plus risqués au regard de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.
  • Des outils contribuant à la fiabilisation des données au travers de contrôles de cohérence natifs et au travers de la démarche "Selfcare" (la donnée de connaissance client est directement saisie par le client dans l’outil).

Le dispositif Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (« LCB-FT ») repose sur :

  • La formation des collaborateurs aux enjeux de LCB-FT,
  • La classification des risques LCB-FT,
  • La connaissance des clients des entités avec l’évaluation du profil de risque,
  • La détection des opérations atypiques et le cas échéant, leurs déclarations auprès des cellules de renseignement financier,
  • L’échange d’information LCB-FT intra-groupe,
  • Des contrôles et audits réguliers.

Le dispositif de respect des sanctions internationales repose sur :

  • La formation des collaborateurs aux Sanctions Internationales,
  • La connaissance des clients des entités et de leurs opérations,
  • L’évaluation de l’exposition des entités aux Sanctions Internationales,
  • Le criblage des données et le filtrage des messages financiers,
  • Des contrôles et audits réguliers.

Le Groupe Crédit Agricole détient l'autorité ultime du respect des Sanctions Internationales et de la supervision du contrôle des risques induits.

Lutte contre la fraude

Afin de protéger les clients et préserver les intérêts de la Banque, un dispositif structuré de lutte contre la fraude est déployé dans l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole dont la Caisse régionale Toulouse 31. La gouvernance de ce dispositif se décline également à la Caisse régionale Toulouse 31. Elle est encadrée par une note de procédure et une comitologie dédiée. Le Comité transverse de pilotage de lutte contre la fraude et le Comité de la communauté lutte contre la fraude se réunissent trimestriellement.

Par ailleurs, les outils informatiques ont été renforcés au niveau du Groupe pour une meilleure détection, à ce titre le criblage fraude lancé en mars 2023 permet une détection transverse plus efficace des fraudeurs, et in fine une meilleure immunisation du Groupe contre ce type de risque.

INDICATEURS ET CIBLES (Y/C PILOTAGE)

FORMATIONS "LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE FINANCIERE"

La Caisse régionale Toulouse 31 déploie à l’ensemble des collaborateurs les formations « Les sanctions internationales » et « Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) » et suit le ratio entre le nombre de collaborateurs ayant réalisé la formation et le nombre de collaborateurs devant passer la formation sur la période de référence.

Nom de la formation Taux de passage 2024
Les Sanctions Internationales – Module Général 99,92%
Lutte contre le Blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) – Module Général 99,95%

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1.4.6. PREVENTION DES ABUS DE MARCHE

PLAN D'ACTION

Les plans d'action continus en matière de prévention et de gestion des abus de marché reposent sur les dispositifs suivants :

  • Formation et Sensibilisation : des programmes de formation spécifiques sont déployés à la Caisse régionale Toulouse 31 et permettent de comprendre les enjeux règlementaires, les responsabilités, et les risques associés. Ces programmes prévoient des formations obligatoires et non obligatoires dispensées aux collaborateurs, elles sont ciblées selon la fonction exercée. Ces programmes sont revus et adaptés régulièrement.
  • Encadrement du dispositif Abus de Marché via un corpus procédural et des contrôles : les procédures et les contrôles encadrent les risques de porter atteinte à l’intégrité des marchés financiers et d’abus de marché. Ce corpus fait l’objet de mises à jour régulières pour répondre aux évolutions réglementaires.
  • Gestion du dispositif de détection et de gestion des Abus de Marché : la Caisse régionale Toulouse 31 est dotée d’un outil de détection des abus de marché qui comprend des scénarii sur les manipulations de cours et les délits d’initiés. Chaque modèle fait l’objet d’une revue fréquente de façon à maintenir des systèmes efficaces en vue de la détection et la déclaration des ordres et des transactions suspects.
  • Pilotage des Abus de Marché : des indicateurs de contrôle ont été mis en place au niveau du Groupe Crédit Agricole. Ils portent sur les transactions personnelles des collaborateurs ainsi que sur le nombre d’alertes traitées par rapport à la volumétrie générée. Par ailleurs, la thématique “Abus de Marché” fait l’objet d’un reporting annuel dans le rapport de conformité et le rapport RCSI remis à l’AMF. Crédit Agricole S.A., en tant qu’organe central assure le pilotage et la gouvernance du dispositif Groupe de surveillance et de détection des abus de marché. Des comités de pilotage avec les entités concernées se tiennent régulièrement, notamment dans une démarche d’amélioration continue du dispositif Groupe.

INDICATEURS ET CIBLES (Y/C PILOTAGE)

Les indicateurs de déploiement et d’efficacité des dispositifs de prévention des abus de marché relèvent de chaque entité. Le Groupe Crédit Agricole et ses entités restent dans l’attente des précisions des normes sectorielles pour stabiliser la sélection de indicateurs à publier.

4.2. RELATION FOURNISSEURS ET PRATIQUES EN MATIERE DE DELAIS DE PAIEMENT

4.2.1. STRATEGIE

4.2.1.1. CADRES ET REFERENCES EXTERNES

La Caisse régionale n’est pas labélisée et n’a pas signé la charte Relations Fournisseurs et Achats Responsables sous l’égide du ministère de l’Economie et des Finances, pilotée par le Médiateur des entreprises et le CNA (Conseil national des achats).

4.2.1.2. CONTEXTE INTERNE

Une analyse complète de double matérialité a permis de déterminer deux thèmes matériels « Gestion des relations avec les fournisseurs » et « Pratiques en matière de paiement » qui font l'objet de deux politiques faisant partie intégrante de la politique Groupe Achats responsables. Afin de répondre à ces enjeux et contribuer à la performance globale de l’entreprise, la Caisse Régionale Toulouse 31 a signé la Politique Achats Responsables du Groupe Crédit Agricole initiée en 2018 qui vise à établir des relations durables et équilibrées avec les fournisseurs. Un axe transition bas carbone a enrichi cette politique en 2023. Elle s’articule désormais selon six axes majeurs :

  1. Adopter un comportement responsable dans la relation avec les fournisseurs, et notamment en matière de délais de paiement
  2. Contribuer à la compétitivité économique de l’écosystème
  3. Veiller en permanence à la qualité des relations avec les fournisseurs
  4. Intégrer les aspects environnementaux et sociétaux dans nos achats
  5. Agir pour la transition vers une économie bas carbone
  6. Inscrire cette politique groupe achats responsables dans les dispositifs de gouvernance existants

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4.2.1.3. IMPACTS, RISQUES ET OPPORTUNITES

Les IRO identifiés lors de l’analyse de double matérialité sont les suivants et sont formulés sous la forme d’un impact négatif et de deux risques :

Description des IRO Positionnement dans la chaîne de valeur Impacts négatif
Impact négatif sur les fournisseurs en cas de pratiques d'achats non-responsables de la Caisse régionale Toulouse 31, notamment en termes de délais de paiement Amont
Risque réputationnel et risque règlementaire en cas de mise en cause de la responsabilité de la Caisse régionale Toulouse 31 suite à un manquement en matière d'environnement, social, éthique - notamment en termes de corruption - de la part de ses fournisseurs Amont
Risque réputationnel et risque réglementaire en cas de pratiques d'achats non-responsables de la Caisse régionale Toulouse 31 vis-à-vis de ses fournisseurs, notamment en termes de délais de paiement Amont

Ces IRO ont été identifiés à l’aide de la cartographie des risques de l’AFNOR, basée sur les normes ISO 31000 Management des risques, ISO 20400 Achats responsables et ISO 26000 Responsabilité sociétale, et l’outil de pilotage interne des risques opérationnels en étroite collaboration avec les parties prenantes internes.

4.2.2. GOUVERNANCE

Les missions du Pôle Achats de la CRCAM Toulouse 31 reposent sur quatre principaux axes :

  1. Veiller au respect de la Politique Achats
  2. Accompagner les Responsables budgétaires dans leurs actes d’achats et dans les contrôles règlementaires
  3. Animer le dispositif achats et assurer le pilotage des externalisations
  4. Veiller à la cohérence avec les recommandations du Groupe Crédit Agricole

Le Pôle Achats est composé d’un Responsable du Pôle Achats. La CRCAM Toulouse 31 a organisé ses achats de manière décentralisée. Les responsables de dépenses et leurs managers, réalisent les actes d’achats sur leur périmètre. Avec le responsable du pôle achats ainsi que les experts métiers (juridique, CISO, DPO, ROCP), ils composent la ligne achats. Les décisions affectant la Politique Achats Responsables de la CRCAM Toulouse 31 relèvent d’une instance transverse de niveau Direction Générale, le Comité de Fonctionnement (COFON). Cette instance est composée à minima du Directeur Général ou Directeur Général adjoint de la Caisse Régionale, des membres du Comité de Direction (CODIR) et du secrétaire du comité.

4.2.3. OBJECTIFS

La Politique Groupe Achats Responsables ambitionne de répondre aux grands enjeux sur les territoires d’intervention du Groupe, de contribuer à la performance globale de ses entreprises et d’agir pour le climat et la transition vers une économie bas carbone. Elle s’inscrit pleinement dans la charte éthique et le Projet Sociétal du Groupe. Elle vise à favoriser l’achat d’un bien ou d’un service en prenant en considération à la fois le juste besoin et les aspects économiques, sociétaux et environnementaux, tout en veillant à l’équilibre des relations entre l’entreprise et ses fournisseurs, dans le respect de leurs droits réciproques. Cette politique participe à une démarche engagée et responsable, et se veut être un vecteur mutuel de progrès et d’innovation. Elle s’adresse à l’ensemble des collaborateurs, acteurs dans le processus achats et notamment ceux de la Caisse régionale Toulouse 31 et à leurs fournisseurs.

4.2.4. CHAMP D’APPLICATION

La Politique Groupe Achats Responsables s’applique sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole en France et à l’international, incluant la Caisse régionale Toulouse 31.

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4.2.5. PLANS D’ACTION

Le Groupe Crédit Agricole, incluant la Caisse régionale Toulouse 31, adopte un comportement responsable dans sa relation avec les fournisseurs et veille en permanence à la qualité des échanges qu’il entretient avec eux. Pour cela, il applique une Politique Groupe Achats Responsables, déclinée en principes, s’appuyant sur des actions opérationnelles:

4.2.5.1. ADOPTER UN COMPORTEMENT RESPONSABLE DANS LA RELATION AVEC LES FOURNISSEURS

RAPPEL DES PRINCIPES DE LA POLITIQUE GROUPE

  • Veiller à l’équilibre des relations d’affaires en adoptant des pratiques et comportements respectueux.
  • Favoriser des engagements réciproques dans le respect des droits de chacun.
  • Apporter une visibilité prévisionnelle des achats.

PLAN D'ACTIONS

SUIVRE LES DELAIS DE PAIEMENT

Le Groupe Crédit Agricole, incluant la Caisse régionale Toulouse 31, est attentif au suivi des délais de paiement vis-à-vis de ses fournisseurs et accorde tout autant d’importance aux PME. La Caisse régionale Toulouse 31 reporte à minima annuellement ses indicateurs de suivi qui font ensuite l’objet d’un reporting consolidé au niveau Groupe Crédit Agricole. Les délais de paiement moyens de la Caisse régionale Toulouse 31 s’établissent au 31 décembre 2024, à 37,84 jours.

DEPLOYER UN PLAN D'AMELIORATION DES DELAIS MOYENS DE PAIEMENT, NOTAMMENT VIA LA DIMINUTION DES RETARDS DE PAIEMENT

Afin de réduire les factures payées en retard, plusieurs entités ont établi des plans d’amélioration des délais de paiement. Ces plans d'action font l'objet d'un suivi et d’un partage des bonnes pratiques lors des réunions trimestrielles dédiées au suivi des délais de paiement mentionnées ci-dessus. Par ailleurs, une partie de la rémunération variable d’acheteurs et de responsables achats est indexée sur leur contribution à l’amélioration des délais moyens de paiement et la réduction des factures payées en retard.

4.2.5.2. CONTRIBUER A LA COMPETITIVITE ECONOMIQUE DE L'ECOSYSTEME

RAPPEL DES PRINCIPES DE LA POLITIQUE GROUPE

  • Encourager la diversité des entreprises des territoires et renforcer la cohésion et l'inclusion sociale.
  • Favoriser les échanges avec les acteurs locaux et, ainsi, contribuer au développement du territoire.
  • Stimuler l’innovation avec nos fournisseurs pour créer de la valeur.
  • Apprécier le coût global du cycle de vie.

PLAN D'ACTIONS

RENFORCER LES ACHATS INCLUSIFS (SECTEUR DU TRAVAIL ADAPTE ET PROTEGE)

En cohérence avec les ambitions du Projet Sociétal du Groupe, la Caisse régionale Toulouse 31 encourage les achats inclusifs afin de renforcer la cohésion et l’inclusion sociale au travers :

  • des achats comme levier d’emploi des publics fragilisés (structures du travail protégé et adapté, structures d’insertion);
  • Le recours à des entreprises issues du Secteur du Travail Adapté et Protégé (STPA) fait partie intégrante de l’accord Handicap Groupe Crédit Agricole S.A. et de l’accord HECA (accord Caisses Régionales et entités associées);
  • des achats au service du développement de l’emploi dans les territoires dans lesquels le Groupe est implanté;
  • des achats auprès d’entreprises implantées dans des zones de revitalisation rurales (ZRR), dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV);
  • des achats auprès d’entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).

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2.5.3. VEILLER EN PERMANENCE A LA QUALITE DES RELATIONS AVEC LES FOURNISSEURS

RAPPEL DES PRINCIPES DE LA POLITIQUE GROUPE

  • Impliquer les métiers
  • Renforcer la montée en compétences achats des acteurs internes.
  • Développer la connaissance réciproque entreprise / fournisseurs.
  • Instaurer un mécanisme de médiation.

PLAN D'ACTIONS

COMMUNIQUER REGULIEREMENT AVEC LES FOURNISSEURS

Afin d’entretenir une relation de confiance avec les fournisseurs, de favoriser la communication, de partager les orientations et les messages stratégiques, et de tenir compte de leurs préoccupations, la Caisse régionale Toulouse 31 maintient un dialogue actif avec ses fournisseurs. A l’occasion de ces rencontres, peuvent être réalisés des entretiens ESG basé sur un guide d’entretien dédié.

FORMER LES ACHETEURS AUX ENJEUX RSE

Dans le cadre de sa Politique Groupe Achats Responsables, la ligne métier achats met à la disposition des caisses régionales une formation à destination des acheteurs, notamment sur les aspects environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), afin de veiller à leur professionnalisation dans un contexte en évolution permanente. Ainsi, la Caisse régionale Toulouse 31 bénéficie d’un programme de formation global dédié à la RSE et aux risques fournisseurs proposé à tous les acheteurs, et plus particulièrement :

  • un e-learning qui fournit les bons réflexes RSE dans le cadre du process achats ;
  • un module de formation RSE achats à destination des nouveaux arrivants au sein de la ligne métier Achats ;
  • des modules de formation spécifiques à la décarbonation des achats ;
  • un module de formation sur la connaissance des risques fournisseur (KYS) ;

Alignées avec les enjeux du Projet Sociétal du Groupe en matière de RSE et d’insertion, de nouvelles sessions sur les achats responsables et les achats inclusifs ont été déployées en 2024. Plus globalement, un intranet Achats est mis à disposition de l’ensemble des acteurs de la ligne métier Achats incluant la Caisse régionale Toulouse 31. Il recense un large éventail de supports et documents relatif au métier des achats et notamment le volet Achats RSE. Plus particulièrement, dans le cadre de sa Politique Achats Responsables, le Pôle Achats de la Caisse régionale Toulouse 31 propose aux responsables budgétaires :

  • Un e-learning qui fournit les bons réflexes RSE dans le cadre du process achats dès l’habilitation au SI achats (50 gestionnaires ou acheteurs formés depuis 2022)
  • Une présentation de la Politique Achats Responsables de la Caisse régionale Toulouse 31 et du suivi des risques fournisseurs (2 sessions en 2024 pour 32 gestionnaires ou acheteurs participants).
  • Une formation sur la démarche des Entretiens ESG réalisée fin 2022 et début 2023 autour de 4 sessions en présentiel et une audio auxquelles ont participé 38 gestionnaires ou acheteurs.

METTRE EN ŒUVRE UN DISPOSITIF DE MEDIATION ET LE COMMUNIQUER

Le Groupe Crédit Agricole porte un engagement fort en matière d’achats responsables, dont le socle repose sur une relation saine et équilibrée avec ses fournisseurs et sous-traitants. Dans ce cadre, un médiateur interne a été nommé au sein du Groupe, incluant les caisses régionales, notamment la Caisse régionale Toulouse 31. Le Directeur de l'Engagement sociétal, membre du Comité exécutif de Crédit Agricole S.A. assure ce rôle depuis 2018, pour le périmètre de Crédit Agricole S.A., étendu à toutes les entités du Groupe Crédit Agricole en France et à l’international depuis 2020.

Le médiateur peut être saisi dans une démarche volontaire de médiation, soit par un fournisseur, soit par un service interne, lorsque des difficultés apparaissent pour faire entendre leurs positions. Sa mission consiste à permettre de renouer le dialogue entre les parties et de rapprocher les points de vue. Contractuellement, la clause "médiation" figure dans les Conditions Générales d’Achats et dans les modèles de contrats. En externe, le processus de saisine du médiateur est visible sur l'espace Fournisseur du site internet du Groupe avec la mention de l'adresse mail générique de contact et une vidéo du médiateur présentant ses missions.

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Il n’y a pas eu de saisine fournisseur auprès du médiateur interne en 2024 pour la Caisse régionale Toulouse 31.

4.2.5.4. INTEGRER LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIETAUX DANS NOS ACHATS

RAPPEL DES PRINCIPES DE LA POLITIQUE GROUPE

Identifier et cartographier les risques et opportunités. Intégrer les critères RSE dans le choix d’un bien ou d’un service, dans la sélection de nos fournisseurs.

PLAN D'ACTIONS

INTEGRER LA NOTATION RSE DES FOURNISSEURS DANS LES PROCESSUS ACHATS

La Caisse régionale Toulouse 31 accorde une grande importance à la qualité de son approvisionnement et à la prévention des risques RSE. Dans ce cadre, l’entreprise a généralisé l’intégration de la dimension RSE aux processus achats afin d’évaluer d’une part, la performance ESG propre aux fournisseurs, et d’autre part, celle des biens et services achetés.

La performance RSE des fournisseurs est évaluée périodiquement :

D’une part : cela peut être le cas lors de l’entrée en relation ou de la phase d’appel d’offres : L’évaluation RSE des biens et services achetés se matérialise par des critères RSE représentant 10 % minimum et jusqu’à 40% de la note globale d’évaluation lors d’un dossier Achats. Les critères RSE, communs aux dossiers de consultation ou d’appel d’offres, permettent à la Caisse Régionale d’apprécier la qualité de la politique RSE du soumissionnaire.

D’autre part : à l’occasion de campagnes d’entretiens dédiés. Elle est réalisée en interne par le biais d’une grille d’entretien ESG propre à la Caisse Régionale ou peut être confiée à un tiers indépendant de confiance à savoir EcoVadis.

PILOTER LES RISQUES, ET NOTAMMENT LES RISQUES RSE

La Direction des Achats Groupe s’est dotée d’un pôle Risques Achats dédié aux risques, à la conformité et aux contrôles permanents. L’objectif de ce pôle est de prévenir et de piloter les différents risques auxquels sont exposés les achats, à la fois en évitant de créer de potentiels impacts négatifs sur les fournisseurs, mais aussi en s’assurant de l’adéquation des méthodes de travail avec les exigences réglementaires.

Ainsi, la Direction des Achats Groupe opère pour le compte des Caisses Régionales et notamment pour la CRCAM Toulouse 31. La Caisse régionale Toulouse 31 dispose donc d’un corpus global relatif à la connaissance du fournisseur (KYS) destiné à présenter les données et processus mis en place afin de maitriser les risques liés aux fournisseurs.

Ce dispositif comprend :

  • Une note de procédure « faitière » KYS qui reprend le périmètre et les éléments clés à retenir sur les données et les processus attendus en entité et en central à la Direction des Achats Groupe. Cette note est déclinée pour les Caisses régionales;
  • Trois notes de fonctionnement, plus opérationnelles et détaillées, relatives à l’identification des fournisseurs (définition des identifiants, responsabilités et traitements), au scoring des fournisseurs (définition de trois niveaux de risque - faible, moyen et fort - et conséquences opérationnelles) et au criblage des fournisseurs (au titre des sanctions internationales, de SAPIN II et des informations négatives orientées fraude/corruption et du devoir de vigilance).

Le processus complet de pilotage des risques est synthétisé dans le schéma ci-dessous :

VISION SCHEMATIQUE DES ACTIONS DE PILOTAGE DES RISQUES ET DE LA CONFORMITE


Vision schématique des actions de pilotage des risques et de la conformité dans les achats

La Direction des Achats Groupe organise et concourt à la complétude des données fournisseurs, et notamment les données fournisseurs de la Caisse régionale Toulouse 31, ainsi que leur enrichissement, notamment pour les parties liées (bénéficiaires effectifs, principaux actionnaires et dirigeants). Elle assure également le contrôle et le suivi des risques financiers, en lien avec les entités, notamment pour les aspects de santé financière, de dépendance économique et de concentration et assure également le pilotage de la collecte des documents légaux pour le compte et en lien avec les entités.

Cette connaissance des fournisseurs est un élément important pour l’application des prescriptions émises dans le cadre de la loi Sapin II et la loi sur le Devoir de Vigilance pour le volet « Connaissance des tiers », fournisseurs en particulier, ainsi que pour le respect des dispositifs normatifs attachés au respect des sanctions internationales. Il permet ainsi de :

  • fiabiliser le criblage des données fournisseurs ;
  • établir un profil de risque fournisseurs et un score conformité homogène au sein du Groupe ;
  • mettre en œuvre les mesures de vigilance constante, adaptées au degré de criticité des risques identifiés.

La Ligne Métier Achats dispose d’une instance spécifique au pilotage des risques incluant les aspects RSE et composée de représentants des différentes parties prenantes internes du Groupe. Elle se réunit trimestriellement pour évaluer les risques sur les aspects financiers, éthiques, environnementaux et sociaux. Ses décisions s’imposent à l’ensemble des entités de Crédit Agricole S.A. et font l’objet d’une recommandation pour les Caisses régionales et notamment pour la Caisse régionale Toulouse 31.

LES RISQUES RSE

La démarche de gestion des risques RSE pilotée par la Direction des Achats Groupe intègre des éléments d’identification et d’évaluation des risques dans le process achats. Ainsi, la Caisse régionale Toulouse 31 bénéficie des actions de gestion des risques RSE confiée à la Direction des Achats Groupe. Cette démarche est la suivante :

  1. Elle s’appuie en premier lieu sur une cartographie des risques RSE par catégorie d’achats. Cette cartographie établie en partenariat avec plusieurs banques et accompagnée par l’AFNOR, permet d’identifier et de hiérarchiser les catégories d’achats présentant des risques saillants au regard des domaines d’enjeux éthiques, sociaux et environnementaux. A ce titre, des catégories ayant un haut niveau de risques (Travaux immobiliers, Objets publicitaires, Matériels et serveurs IT), ont été identifiées et font l’objet d’un suivi renforcé dans lequel l’évaluation par un tiers de confiance est obligatoire.
  2. La Direction des Achats Groupe partage avec la banque BPCE, un dispositif d’évaluation des risques fournisseurs au titre de la corruption sur une plateforme commune. Ce dispositif répond aux obligations de la loi SAPIN II et aux recommandations de l’Agence Française Anticorruption (AFA). En 2024, le dispositif a été étendu à la détection des risques liés à l’environnement et aux droits sociaux et humains.

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Enfin, le Groupe Crédit Agricole donne la possibilité aux collaborateurs de ses fournisseurs et partenaires d’activer un dispositif de signalement (« whistleblowing »16) s’ils sont témoins ou victimes de faits graves17 ou contraires au Code de conduite et s’ils n’ont pu utiliser la voie hiérarchique de remontée des dysfonctionnements. Ce dispositif d’alerte, sous la responsabilité de la Direction de la Conformité Groupe, garantit la plus stricte confidentialité des données contenues dans l’alerte et de l’identité du lanceur d’alerte. Après avoir émis le signalement, le lanceur d’alerte reçoit un accusé réception puis est informé de la recevabilité de son signalement dans les meilleurs délais. A la fin de l’instruction, le lanceur d’alerte est avisé de la clôture du dossier et des suites qui peuvent être données. Pour plus de détails sur la procédure de traitement des alertes, se référer au Guide pratique à l’usage du lanceur d’alerte18.

4.2.5.5. AGIR POUR LA TRANSITION VERS UNE ECONOMIE BAS CARBONE

APPEL DES PRINCIPES DE LA POLITIQUE GROUPE

Mobiliser tous les métiers pour transformer leur façon d’exercer, dans une démarche de sobriété carbone. Engager et encourager nos fournisseurs à mesurer leur empreinte carbone et à réduire leurs émissions. Considérer le critère poids carbone dans l’évaluation, le référencement et le suivi de nos fournisseurs.

PLAN D'ACTIONS

DEPLOYER UNE TRAJECTOIRE BAS-CARBONE ACHATS

Le projet trajectoire bas carbone Achats participe à l’objectif du Groupe, "agir pour le climat et la transition vers une économie bas carbone" et fait partie intégrante de la Politique Groupe Achats Responsables, dans son volet environnemental. Des travaux de cadrage ont donné lieu à une première mesure de l’empreinte carbone des achats de biens et de services (scope 3.1) basée sur les dépenses externes associées en majorité à des facteurs d’émissions monétaires (issus de l’ADEME) pour l’ensemble du Groupe Crédit Agricole, y compris la Caisse régionale Toulouse31. Elle a permis d’identifier les familles d’achats les plus émissives.

4.2.6. INDICATEURS ET CIBLES

Le périmètre de collecte de données considéré pour les métriques « Pratiques en matière de paiement » est la France.

4.2.6.1. PRATIQUES EN MATIERE DE PAIEMENT

Afin de déployer une démarche responsable dans la relation avec ses fournisseurs, la Caisse régionale Toulouse31 utilise trois indicateurs détaillés ci-après. Les catégories de fournisseurs retenues par la Caisse régionale Toulouse31 sont « Total » et « PME » (y compris les TPE). Le périmètre couvert porte sur les entités France. Le délai de paiement standard dans le Groupe Crédit Agricole est de 60 jours calendaire à compter de la date d’émission de la facture.

16L’existence de ce dispositif est mentionnée sur la page dédiée aux lanceurs d’alerte du site internet du Crédit Agricole : https://www.credit-agricole.com/notre-groupe/ethique-et-conformite/lanceur-d-alerte

17Un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement.

18https://www.credit-agricole.com/pdfPreview/179780

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Délais moyens de paiement en jours calendaires

DÉLAIS DE PAIEMENT

Délais de paiement moyen (en jours) 2024 Total 37,84 Dont PME 38,79

Le délai moyen de paiement consolidé correspond à la moyenne pondérée par l’ensemble des montants, entre la date de paiement de la facture et la date d’émission de la facture en jours calendaires.

Cible de niveau Caisse régionale : Tendre vers 36 jours à horizon 2 ans (au 31 décembre 2026)

Part de factures payées dans les délais standards, en nombre et en montant (en %)

FACTURES PAYEES DANS LES DELAIS STANDARDS

Paiements effectués dans les délais standards Groupe 2024
En montant (en %) Total 85,93% Dont PME 81,91%
En nombre (en %) Total 86,63% Dont PME 84,36%

Les catégories de fournisseurs retenues par le Groupe sont « Total » et « PME ».

Indicateur Méthode de calcul

  • Part de factures payées dans les délais standards Groupe, en montant (Tous les fournisseurs) : (Total montant factures – montant factures payées en retard au-delà de 60 jours date de facture) / total montant factures
  • Part de factures payées dans les délais standards Groupe, en montant (fournisseurs PME) : (Total montant factures TPE & PME – montant factures payées en retard au-delà de 60 jours date de facture aux PME) / total montant factures PME
  • Part de factures payées dans les délais standards Groupe en nombre (Tous les fournisseurs) : (Total nombre de factures – nombre de factures payées en retard au-delà de 60 jours date de facture) / total nombre de factures
  • Part de factures payées dans les délais standards Groupe, en nombre (fournisseurs PME) : (Total nombre de factures PME - nombre de factures payées en retard au-delà de 60 jours date de facture aux PME) / total nombre de factures PME

Cible de niveau Groupe : tendre vers 100% à horizon 3 ans (au 31 décembre 2027).

Nombre de procédures judiciaires liées au retard dans le paiement des factures au cours de la période de référence (année civile du 1er janvier au 31 décembre)

PROCEDURES JUDICIAIRES EN COURS CONCERNANT DES RETARDS DE PAIEMENT

Nombre de procédures judiciaires 2024 Total -

Indicateur Méthode de calcul : Nombre de procédures judiciaires en cours sur la période de référence. Somme des procédures judiciaires liées au retard dans le paiement des factures sur la période de référence.

Cible : Tendre vers zéro à horizon deux ans (au 31 décembre 2026).

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Caisse regionale de Credit Agricole Mutuel

Toulouse 31

Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852

Exercice clos le 31 décembre 2024


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Caisse regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31

Rapport de certification des informations en matiere de durabilite et de controle des exigences de publication des informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852

Exercice clos le 31 decembre 2024

Le present rapport est emis en notre qualite de commissaires aux comptes de la Caisse regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31. Il porte sur les informations en matiere de durabilite et les informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852, relatives a l'exercice clos au 31 decembre 2024 et incluses dans la section Rapport de durabilite du rapport sur la gestion du Groupe (ci-apres le Rapport de durabilite).

En application de l'article L 233-28 4 du code de commerce, la Caisse regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31 est tenue d'inclure les informations precitees au sein d'une section distincte du rapport sur la gestion du Groupe. Ces informations ont ete etablies dans un contexte de premiere application des articles precites caracterise par des incertitudes sur l'interpretation des textes; le recours a des estimations significatives; l'absence de pratiques et de cadre etablis notamment pour l'analyse de double materialite ainsi que par un dispositif de controle interne evolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activite du Groupe sur les enjeux de durabilite, ainsi que la maniere dont ces enjeux influent sur l'evolution des affaires du groupe, de ses resultats et de sa situation. Les enjeux de durabilite comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance d'entreprise.

En application du II de l'article L.821-54 du code precite, notre mission consiste a mettre en oeuvre les travaux necessaires a l'emission d'un avis exprimant une assurance limitee, portant sur :

  • la conformite aux normes d'information en matiere de durabilite adoptees en vertu de l'article 29 ter de la directive (UE) 2013/34 du Parlement europeen et du Conseil du 14 decembre 2022 (ci-apres ESRS pour European Sustainability Reporting Standards) du processus mis en oeuvre par la Caisse regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31 pour determiner les informations publiques, et le respect de l'obligation de consultation du comite social et economique prevue au sixieme alinea de l'article L 2312-17 du code du travail;
  • la conformite des informations en matiere de durabilite incluses dans le Rapport de durabilite avec les exigences de l'article L 233-28-4 du code de commerce y compris avec les ESRS;
  • le respect des exigences de publication des informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852.

L'exercice de cette mission est realise en conformite avec les regles deontologiques y compris d'independance, et les regles de qualite presentes par le code de commerce. Il est egalement regie par les lignes directrices de la Haute Autorite de l'Audit.

Mission de certification des informations en matiere de durabilite et de controle des exigences de publication des informations prevues a l'article 8 du reglement (UE) 2020/852

Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous presentons pour chacun des axes de notre mission, la nature des verifications que nous avons operees, les conclusions que nous en avons tirees, a l'appui de ces conclusions les elements qui ont fait l'objet de notre part d'une attention particuliere et les diligences que nous avons mises en oeuvre a l'egard de ces elements. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n'exprimons pas.

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Conclusion

Sur ces éléments pris isolément, il convient de considérer que les diligences explicitées s'inscrivent dans le contexte de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.

Enfin, lorsqu'il nous semble nécessaire d'attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 dans le rapport sur la gestion du Groupe, nous formons un paragraphe d'observations.

Limites de notre mission

Notre mission ayant pour objectif d'exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude) et leur durée sont moindres que ceux nécessaires à l'obtention d'une assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, notamment à porter une appréciation qui dépasserait la conformité aux prescriptions d'information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 en termes de plans d'action, de cibles de politiques d'analyses de scénarios et de plans de transition.

Elle permet cependant d'exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l'absence d'identification ou, à l'inverse, d'identification, de demeures, omissions ou incohérences d'une importance telle qu'elles seraient susceptibles d'influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.

Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.

Conformité aux ESRS

Du processus mis en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 pour déterminer les informations publiées et respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L.2312-17 du code du travail.

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que le processus défini et mis en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 lui a permis, conformément aux ESRS, d'identifier et d'évaluer ses impacts, risques et opportunités liés aux enjeux de durabilité et d'identifier ceux de ces impacts, risques et opportunités matériels qui ont conduit à la publication des informations en matière de durabilité dans le Rapport de durabilité, et les informations fournies durant ce processus sont également conformes aux ESRS.

En outre, nous avons contrôlé le respect de l'obligation de consultation du comité social et économique.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n'avons pas relevé d'éléments, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 avec les ESRS.

Rapport prévu selon le règlement (UE) 2120812.

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Concemant Ia consultaton du comite social et economique prevue au sixieme alnea Ce Tarticle L 2312-17 du code du trvoll; nous Vou? informon?quala dote du present rpport; celle-ci n'a pas encore eu lieu:

Observation

Sans remetire en cause la conclusion exprmee ci-dessus nous atifons votre attention sur le; inioriaions figurant dans la partie Resultats de Tevaluation des impacts _ nsques_ et opportunite liee aux autres thematiques environnementales pour Ia Caisse Regionale du paragraphe 1.4.1.3 qui decnit les Incertitudes et les lmites methodologiques expliquant les raisons pour lesquelles Ia Caisge regicnale de Credil Agrcole Mutuel Toulouse 31 considere ne pas etre en mesure= ce stade; de conclure sur Ia matenalite des thematiques Ez E3,E4 etES (Pollution; Ressourceg aqualiques et marineg; Biodiversite et ecosystenies et Ublisation deg ressources et economie circulaire)

Elements qui ont fait /'objet d'une attention particuliere

Concernant l'identification des parties prenantes

Les informations relatives & Fidentification des parties prenantes sont presentees au paragraphe 1.3.2 "Interets et points de vue des parties prenantes" du Rapport de durabilite. Nous nous sommes entretenus avec la dlrection et avons inepecte Ia documentallon disponible- apprecie Ia coherence des piincipales parties prenantes identifees par le Groupe avec Ia nature de 23 activites en tenant compte de ses rclations d'afaires et de 30 chaine de valeur.

Concernant l'identification des impacts, risques et opportunites

Les infomatons relatives @ /identificaton des impacts , risques et opportunites sont presentees aU paragraphe 134-1 Descripian des processus didentification ei d evaluation des impacts nsques et opportunite malenels du Ropport de durabilite. Nous Avons pns connaissance du processus mis en ozuvre parle Groupe concemant Fidentiiication des impacts (negatifs Ou positifs} risques et opportunites (IRO) reels ou potentiels en lien avec les enjeux de durabilite mentionne? dans leparagraphe AR 16 des Exigences dapplication de la nome ESRS ainsi qua ceux qui sont specifiques au Groupe. Nous avons pris connaissance de la liste des IRO identiés par votre Caisse, incluant notamment Ia descnpton de Ieur repanition dans les activites propres et la chaine de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen long teme), et apprecie Ia coherence de celte liste avec notre connaissance de volre Caisse et les autres exercices d analyses de risques realises par elle.

Concernant evaluation de Ia materialite d impact et de Ia materialite financiere

Les infomations relatives @ /evaluation de Ia materialite d impact et de la materialite iinanciere sont presentees Ju paragraphe 1,4- "Description des proceseug d identificaton et @evaluation des impacts , risques et oppomnite materiels" du Rapport de durabilite. Nous avons realise des entretiens avec Ia direction et inspecte la documentation disponible relative aU processus devaluation de la materalite d impact et de Ia materalite financiele mis en GuvIe par le Groupe etnous avons apprecie %3 conformite au regard des criteres definis par ESRS 1.

Credit Aorcole Mutre Toulouse 31

Azopod

cu reglement (Lz) 2120852

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Conformité des informations en matière de durabilité

Hlous arons par ailleurs apprécié la conformité de l'approche retenue pour définir la matérialité de l'information publiée en lien avec les critères définis par la norme ESRS pour déterminer les informations matérielles pour les IRO matériels identifiés en lien avec les normes ESRS thématiques.

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier que conformément aux prescriptions légales et réglementaires, les comptes aux ESRS, les renseignements fournis permettent de comprendre les modalités de préparation et de gouvernance des informations en matière de durabilité incluses dans le paragraphe 1.2 - Gouvernance de la durabilité" du Rapport de durabilité, y compris les modalités de détermination des informations relatives à la chaîne de valeur et les exemptions de divulgation retenues.

La présentation de ces informations garantit la lisibilité et la compréhensibilité.

Le périmètre retenu par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 relativement à ces informations est approprié.

Sur la base d'une sélection, fondée sur notre analyse des risques de non-conformité des informations fournies et des attentes de leurs utilisateurs, que ces informations ne présentent pas d'erreurs, omissions, incohérences importantes, c'est-à-dire susceptibles d'influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n'avons pas relevé d'erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité avec les exigences de l'article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.

Observation

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le paragraphe 2.4.2 - Émissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES du Rapport de durabilité qui expose le périmètre d'émissions retenu pour le calcul des émissions financées relatives à la chaîne de valeur (catégorie 15 du scope 3 selon le GHG protocol) ainsi que les limitations liées à la disponibilité des données, les hypothèses sous-jacentes utilisées et les méthodologies appliquées pour établir les estimations correspondantes.

Éléments qui ont fait l'objet d'une attention particulière

Informations fournies en application de la norme environnementale ESRS E1 - changement climatique.

En ce qui concerne les informations fournies au titre du bilan des émissions de gaz à effet de serre (ESRS E1-8), telles que mentionnées dans le paragraphe 2.4.2 - Émissions brutes de GES des périmètres 1, 2, 3 et émissions totales de GES" du Rapport de durabilité du règlement (UE) 2020/652.

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Nos diligences ont notamment consisté à prendre connaissance des processus méthodologiques, référentiels, données et estimations retenus par le Groupe pour établir l'information publique y compris le dispositif de mise en œuvre et le contrôle interne associé.

En complément, s'agissant des émissions de scope 1, scope 2 et scope 3 (catégories 1, 2 et 6) relatives aux opérations propres de la Caisse :

  • Apprécier le caractère approprié des facteurs d'émission utilisés et vérifier le calcul des conversions afférentes compte tenu de l'incertitude inhérente à l'état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées.
  • Vérifier, sur la base de sondages, les données sous-jacentes servant à l'élaboration du bilan des émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives ainsi que l'exactitude arithmétique des calculs servant à établir les émissions estimées.

En complément, pour les émissions financées (scope 3, catégorie 15 du GHG protocol) :

  • Comprendre le périmètre d'actifs couverts tel que décrit dans la note précitée et apprécier la justification au regard du référentiel appliqué.
  • Vérifier que la base utilisée pour le calcul des émissions financées correspond au périmètre d'actifs couverts tel que décrit et la réconcilier avec la balance comptable consolidée.
  • Examiner la méthode de détermination des estimations comprises par le Groupe.
  • Vérifier, par sondage, l'exactitude arithmétique du calcul des émissions financées.

Respect des exigences de publication des informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852

Nature des vérifications opérées

Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation.

Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :

  • De la conformité aux règles de présentation de ces informations qui en garantissent la lisibilité et la compréhension.
  • Sur la base d'une sélection, de l'absence d'erreurs, omissions, incohérences importantes dans les informations fournies ; c'est-à-dire susceptibles d'influencer le jugement ou les décisions des utilisateurs de ces informations.

Conclusion des vérifications opérées

Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n'avons pas relevé d'erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852.

Observation

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant dans la section "Méthodologie de détermination des actifs alignés" du paragraphe 4.5 "Informations Article".

Exercice clos le 31 décembre 2024.

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Publleee eur lee acbvites Ileee & Ia taxonomie europeenne

du Rapport de durabilite qui presentent lea prncipalee hypotheses methodologiques retenues pour apprecier Callgnement des prets accordes aux parbiculiers.

Elements qui ont fait objet d'une attention particuliere

Nous avons determine qulil nty avan pas d elements particuliers & communiquer dans notre rpport.

Labege, le I0 mars 2025

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Forvis Mazars

Ihen Vudth

MUv Frausns

Diego DECHELOTTE

Henve KERNEIS

Francois JAYR

Fesocie

As3cie

Associe

Credit Fancola Mun t Toulouse 31

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3 du reglement (UE) 2220/852

Eretcice Cos @2 31 Cacemore 2024

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PARTIE 3 – GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE


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RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE EXERCICE 2024

Cette section présente les informations relatives à la gouvernance de la Caisse régionale et notamment les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration (3.1), le tableau des délégations en matière d’augmentation de capital (3.2) et les modalités de participation aux assemblées générales (3.3) mis en place par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse.

(Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3; Code de commerce, art. L. 225-37, art. L. 225-37-4 et art. L. 22-10-10 à L. 22-10-11, Code AFEP-MEDEF version décembre 2022, Recommandation AMF DOC-2012-02 modifiée le 14 décembre 2023, Rapport 2024 de l’AMF sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées publié le 3 décembre 2024, Rapport du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise publié le 25 novembre 2024)

3.1 Préparation et organisation des travaux du conseil

Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, telle que modifiée notamment par la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire et l’ordonnance n°2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales.

La Caisse régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d’entreprise issus du code AFEP-MEDEF (1) en raison des spécificités tenant à son organisation ainsi qu'à sa structure, liées au statut coopératif.

Les recommandations du code AFEP-MEDEF non applicables aux Caisses régionales figurent dans le tableau récapitulatif inséré dans la rubrique « Code de gouvernement d’entreprise » infra.

En effet, les Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel répondent à un corps de règles adapté à leur double statut de société coopérative et d'établissement de crédit. Ce corps de règles comprend notamment :

  • les articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier

19 Toute référence au Code AFEP-MEDEF et à la recommandation AMF DOC-2012-02 dans le présent document renvoie vers les documents dans leur dernière version, soit respectivement celle du 20 décembre 2022 et celle du 14 décembre 2023.

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Page 155 sur 614 - les dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, telle que modifiée, entre autres, par la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire et l’ordonnance n°2023-1142 du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d’informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d’entreprise des sociétés commerciales, - les articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, - la réglementation bancaire contenue dans les articles L. 511-1 et suivants du Code monétaire et financier, y compris la section VIII « Gouvernance des établissements de crédit et des sociétés de financement », issue de la transposition de la Directive 2013/36/UE du 26 juin 2013, dite « CRD IV », telle que modifiée par la Directive n°2019/878/UE du 20 mai 2019 (« CRD V »), - aux dispositions du règlement général de l’AMF applicables aux Caisses régionales qui émettent des titres de capital sous forme de certificats coopératifs d’investissement admis aux négociations sur un marché réglementé, - ainsi qu’aux dispositions non abrogées de l’ancien livre V du Code rural.

A titre d’exemples :

  • Les Directeurs généraux sont nommés par le Conseil d’administration et leur nomination doit être approuvée par Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau ;
  • Pour caractériser l’indépendance des administrateurs des Caisses régionales, des critères spécifiques ont été définis au cours de l’exercice 2009 en s’appuyant sur les travaux de place effectués par le Groupement National de la Coopération pour les administrateurs de sociétés coopératives. Ces critères spécifiques ont été réétudiés au cours de l’exercice 2018 au regard des orientations de l’Autorité Bancaire Européenne publiées en mars 2018.

Conformément aux réserves d’interprétation mentionnées par l’ACPR au titre de la notice de conformité publiée en juin 2018, une liste d’indicateurs d’indépendance propres aux administrateurs de Caisses régionales a été élaborée par ces dernières afin de caractériser l’indépendance de leurs administrateurs. En conséquence, l’analyse de l’indépendance des administrateurs de Caisses régionales s’apprécie en fonction de cette liste d’indicateurs d’indépendance.

3.1.1 Présentation du conseil

Composition du Conseil

Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration est composé de 15 administrateurs pris parmi les sociétaires et élus par l’Assemblée générale. Les administrateurs sont élus pour trois ans et sont rééligibles sous réserve du respect de la limite d’âge. L’âge limite pour exercer les fonctions.

20 Cf. Orientations de l’EBA du 21 mars 2018 sur la gouvernance interne (EBA/GL/2017/11) et orientations conjointes de l’EBA et de l’ESMA du 21 mars 2018 sur l’évaluation de l’aptitude des membres de l’organe de direction et des titulaires de postes clés (EBA/GL/2017/12). Ces orientations ont été abrogées avec effet au 31 décembre 2021 et remplacées respectivement par les orientations de l’EBA du 2 juillet 2021 en matière de gouvernance interne (EBA/GL/2021/05) et par les orientations conjointes de l’EBA et de l’ESMA du 2 juillet 2021 en matière d’évaluation de l’aptitude des membres de l’organe de direction et des titulaires de postes clés (EBA/GL/2021/06). La notice de conformité de l’ACPR aux orientations de l’EBA (EBA/GL/2021/06) publiée en décembre 2021 mentionne les mêmes réserves d’interprétation que celles qui figuraient dans la notice de conformité aux orientations de l’EBA (EBA/2017/12) publiée par l’ACPR en mars 2018.

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d’Administrateur est de 70 ans conformément à l’article 15 des statuts de la Caisse régionale. Aucun changement n’est intervenu dans la composition du Conseil au cours de l’exercice 2024.

TABLEAU RECAPITULATIF DES CHANGEMENTS INTERVENUS DANS LA COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2024

(Situation arrêtée le 31.12.2024)

Départ Renouvellement Nomination Néant
Joselyne ABADIE Néant Guillaume CLEMENT Jean-Jacques COUSTY
Josette FONTAS Nicolas MAURE

Concernant l’indépendance des administrateurs du Conseil:

L’indépendance des administrateurs de la Caisse régionale résulte des critères suivants :

  1. L’absence d’intérêts communs entre chaque administrateur et un sociétaire ou un groupe de sociétaires majoritaire ou très significatif (aucun sociétaire ne détenant individuellement le contrôle du capital ou des droits de vote de la Caisse régionale),
  2. Contrairement aux sociétés de capitaux dans lesquelles prévaut le principe de proportionnalité des droits de vote par rapport au capital détenu, les administrateurs votent en Assemblée générale des Caisses locales sociétaires de la Caisse régionale selon le principe démocratique : « une personne, une voix »,
  3. La faiblesse de la quote-part en capital détenue par un administrateur sous forme de parts sociales au sein de la Caisse régionale dans laquelle il exerce un mandat,
  4. Comme pour tout sociétaire, les parts sociales détenues par les administrateurs n’ouvrent pas de droit sur l’actif net et les intérêts aux parts sociales sont plafonnés sur le plan règlementaire (contrairement aux sociétés de capitaux) 21,
  5. Aucun administrateur de la Caisse régionale n’est par ailleurs salarié d’une Caisse locale sociétaire,
  6. L’absence de mandat au sein de la Direction générale de la Caisse régionale au cours des cinq dernières années,
  7. Les relations d’affaires personnelles et/ou professionnelles entre un administrateur et la Caisse régionale font l’objet de nombreux dispositifs de prévention et de gestion des conflits d’intérêt en vigueur.

21 En effet, dans les sociétés coopératives, les sociétaires même administrateurs n'ont aucun droit sur les réserves, ni sur les résultats au-delà d'un intérêt aux parts sociales légalement plafonné.

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Outre l’application de la procédure de contrôle des conventions règlementées (autorisation préalable du Conseil, exclusion de l’intéressé du vote et des débats du Conseil, mention de la convention au rapport spécial des CAC présenté en AG et consultation de l’AG), les procédures suivantes s’appliquent au niveau de la Caisse régionale et visent à prévenir tout conflit d’intérêt :

  1. Les prêts consentis aux administrateurs de la Caisse régionale ne peuvent être consentis que par une délibération spéciale, motivée du Conseil d’administration de la Caisse régionale et doivent être autorisés par l’Organe central du Crédit Agricole.
  2. Les prêts consentis à une collectivité qui a un ou plusieurs administrateurs en commun avec la Caisse régionale, doivent aussi faire l’objet d’une décision spéciale motivée du Conseil d’administration de la Caisse régionale et d’une information à l’Organe central du Crédit Agricole.
  3. La charte de l’administrateur prévoit une obligation d’abstention de délibérer et de voter sur toute résolution tendant à autoriser une opération quelconque dans laquelle l’administrateur aurait un intérêt direct ou indirect.
  4. Des règles de déport des élus sont prévues au titre des « Corpus Conformité » pour prévenir tout conflit d’intérêt.
  5. Tout administrateur en retard de plus de six mois dans ses obligations financières vis-à-vis de la Caisse régionale, d’une autre Caisse régionale ou de toute autre filiale de Crédit Agricole S.A. ou de toute autre banque n’est statutairement plus éligible et son endettement devient alors incompatible avec son maintien au Conseil d’administration.
  6. Les administrateurs de la Caisse régionale n’ont aucun lien familial proche (ascendant-descendant-conjoint-frère et sœur) avec un membre de la direction générale (Directeur Général ou Directeur Général Adjoint) de ladite Caisse régionale.
  7. Les fonctions d’administrateurs sont gratuites (non rémunérées) et n’ouvrent droit, sur justification, qu’au paiement d’indemnités compensatrices du temps consacré à l’administration de la Caisse régionale (et non à l’activité professionnelle principale) dont le montant global est déterminé annuellement en Assemblée générale. L’administrateur ne perçoit pas d’honoraires additionnels.
  8. Le Conseil d’administration doit veiller simultanément au renouvellement de sa composition, afin d’assurer la diversité de ses membres, et à la durée du mandat exercé au sein du Conseil d’administration, étant précisé que l’augmentation des responsabilités au sein du Conseil d’administration (Vice-Président ou Président) ou l’implication dans un comité spécialisé du Conseil (membre ou président) peut justifier l’exercice d’un mandat plus long conformément à l’exigence d’aptitude au regard de l’expérience et des connaissances.

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Concernant la diversité du Conseil d’administration

Banque universelle, la Caisse régionale est sensible à la diversification de son Conseil, au regard de critères tels que l’âge, le sexe ou les qualifications et l’expérience professionnelle. En ce qui concerne la féminisation du Conseil, bien que la loi n°2011-103 du 27 janvier 2011, modifiant l’article L.225-35 du Code de Commerce et relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance ne s’applique pas aux Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel, le Conseil d’Administration de la Caisse régionale Agricole Mutuel Toulouse 31 a la volonté de tenir compte de cette nécessaire diversité en fonction des opportunités de renouvellement de ses membres.

Cette notion de diversité est étendue à d’autres critères que le sexe tels que, l’âge, les qualifications et l’expérience professionnelle. La Caisse régionale a engagé une démarche volontaire d’assurer une grande diversité de ses administrateurs en termes de qualification et d’expérience professionnelle. Ainsi, la diversité de la représentation professionnelle dont sont issus les administrateurs de la Caisse régionale permet d’assurer une couverture satisfaisante des différents secteurs d’activité tout en respectant des équilibres géo-économiques du territoire de la Caisse régionale.

Ainsi, à fin 2024, il est à noter que :

  • 6 femmes sont membres du Conseil d’administration de la Caisse régionale, soit un taux de féminisation de 40%, un chiffre en cohérence avec l’objectif de 40 % fixé en 2019 ;
  • Les administrateurs sont issus de différentes formations allant d’études secondaires jusqu’aux études supérieures (ie. BTS Agro Equipement, Ingénieur des Techniques Agricoles, Ingénieur en agriculture, Diplôme d'état de Docteur en pharmacie, Master 2 Professionnel Systèmes Intelligents, etc ...);
  • 47% des élus sont agriculteurs et 53% sont issus de différentes professions (ie. chefs d’entreprise, professions scientifiques, santé, industrie …);
  • La moyenne d’âge des administrateurs se situe à 55,5 ans;
  • La répartition géographique en termes de représentativité est équilibrée sur le département de la Haute-Garonne;
  • Enfin, 4 co-équipiers élus par les salariés de la Caisse régionale représentants le Comité Social et Economique, siègent au Conseil d’administration de la Caisse régionale.

22 Cf. Art. L. 22-10-10 2° du Code de commerce. A noter : les Caisses concernées par cette disposition sont celles qui émettent des CCI et qui dépassent deux des trois seuils suivants : un total de bilan de 20 millions d'euros, un chiffre d'affaires net de 40 millions d'euros, un nombre moyen de salariés permanents de 250 (cf. art. R.22-10-29 C. Com).

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Le Conseil d’administration

Dans sa séance du 27 septembre 2024, le Conseil d’administration a adopté une politique de sélection et de nomination des candidats à la fonction d’administrateur applicable au Conseil d’administration de la Caisse régionale. Cette politique :

  • fixe les principes liés à la diversité définis par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des nominations, et détermine leur mise en œuvre ;
  • vise à attirer un large éventail de qualités et de compétences lors de la sélection des candidats à la fonction d’administrateur, afin de bénéficier de points de vue et d’expériences variés et de faciliter l’expression d’opinions indépendantes et la prise de décisions judicieuses au sein du Conseil d’administration ;
  • vise à garantir l’absence de discriminations fondées sur le genre, les origines, la couleur, la religion ou les convictions, l’appartenance à une minorité nationale, la catégorie sociale, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle.

Sur l’équilibre femmes/hommes au sein du conseil d’administration

Le champ d’application de la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’administration et de surveillance, se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA et ne s’applique donc pas aux Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel. Toutefois, le Conseil d’administration se réfère à la communication adressée le 23 septembre 2015 par la FNCA aux dirigeants de Caisses régionales tendant à une féminisation progressive des Conseils, au motif que la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des hommes et des femmes au sein des Conseils d’administration, est applicable aux sociétés par actions et non aux Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel.

Sur ce fondement, le Conseil a décidé, dans le cadre d’une démarche volontaire et progressive, de fixer un seuil de féminisation à 40% en 2019. Au 31 décembre 2024, le Conseil d’administration compte 6 femmes et 9 hommes en cohérence avec le seuil. Le Comité des nominations suit l’ensemble de ces principes et valeurs lors de la sélection des candidats à la fonction d’administrateur.

La publicité de la politique de diversité applicable à la sélection des membres du Conseil d’administration est renforcée pour les établissements de crédit en application des dispositions de l’article 435 Règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013, dit « CRR » et de l’article 91(10) et (11) de la Directive 2013/36/UE du 26 juin 2013, dite « CRD IV », telle que modifiée par la Directive n°2019/878/UE du 20 mai 2019 (« CRD V »).

Politiques de mixité au sein des instances dirigeantes :


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Le Conseil d’administration s’assure que les dirigeants mandataires sociaux exécutifs mettent en œuvre une politique de non-discrimination et de diversité notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes. Ainsi, la Caisse régionale Toulouse 31 a élaboré une politique mixité pour l’ensemble de l’entreprise. La politique mixité 2024 ainsi que le suivi du plan d’actions ont été validés au Conseil d’administration du 23 février 2024.

Politique de mixité

Concernant le Comité de Direction, cette politique prévoit une cible à 30% de féminisation du Comité de Direction à l’horizon du 31/12/2026. Au 31/12/2024, le taux est de 22,2%. Au 01/01/2025 le taux sera de 33%.

Concernant les instances dirigeantes de la Caisse régionale, cette politique prévoit une cible à 30% de féminisation des instances au 31/12/2026. Au 31/12/2024, le taux cible est dépassé pour atteindre 38,7%.

Durée des mandats des administrateurs

Les administrateurs de la Caisse régionale sont élus pour trois ans et sont renouvelables par tiers chaque année. Les administrateurs sortants sont toujours rééligibles sous réserve du respect de la limite d’âge de 70 ans. L’examen annuel des renouvellements est l’occasion pour le Comité des nominations d’apprécier l’équilibre présent et futur, la diversité des connaissances, des compétences et des expériences dont disposent individuellement et collectivement les membres du Conseil d’administration, conformément à la politique de diversité arrêtée par le Conseil.

Cumul des mandats

Concernant le cumul des mandats : En application des dispositions de l’article L.511-52 du Code monétaire et financier, les personnes assurant la direction effective et les administrateurs des établissements de crédit ou des sociétés de financement revêtant une importance significative en raison de leur taille, de leur organisation interne ainsi que de la nature, de l'échelle et de la complexité de leurs activités, sont soumis à la règle de cumul des mandats suivante :

  • Soit un mandat de direction générale et deux mandats de membres de conseil d’administration ou de surveillance,
  • Soit, quatre mandats de membres de conseil d’administration ou de surveillance.

Les membres du Conseil d’Administration de la Caisse Régionale et le Directeur Général sont en conformité avec cette règle, étant rappelé que pour l’application de cette règle, les mandats exercés au sein d’un même groupe comptent pour un seul mandat et les mandats exercés dans les entités dont l’objet n’est pas principalement commercial ne doivent pas être pris en considération, y compris lorsque ces entités revêtent la forme de sociétés commerciales.

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Il est par ailleurs prévu que les administrateurs des établissements de crédit précités doivent consacrer le temps nécessaire à l’exercice de leur fonction au sein de l’entreprise. Ainsi, pour évaluer la disponibilité de tout administrateur ou de tout candidat au mandat d’administrateur de la Caisse régionale, le Comité des nominations recense l’ensemble de ses activités professionnelles et ses autres mandats, évalue le temps alloué à chaque activité, en contrôlant le respect des règles de limitation du cumul de mandats, s’assure que la disponibilité restant de l’administrateur ou du candidat administrateur, est suffisante au regard des fonctions exercées au sein de la Caisse régionale.

Concernant la liste des mandats et fonctions exercés :

Nom Prénom Fonction exercée au sein de la Caisse régionale Autres mandats et fonctions exercées
Langevin Nicolas Directeur Général Directeur Général Credit Agricole Toulouse Président de Crédit Agricole Immobilier Président de Crédit Agricole Services Immobiliers Administrateur et membre du bureau de la SAS Rue La BoéWe (Groupe Crédit Agricole) Administrateur et membre du Comité d’audit de Credit Agricole Italia Administrateur HECA (Handicap et Emploi au Crédit Agricole) Administrateur Grand Sud Ouest Capital (Groupe Crédit Agricole) Administrateur Grand Sud Ouest Innovation (Groupe Crédit Agricole) Administrateur Grand Sud Ouest Financement (Groupe Crédit Agricole) Administrateur DOXALLIA (Groupe Crédit Agricole) Président du Conseil de Surveillance SOTEL
Coulombe Agnès Directrice Générale adjointe Second dirigeant effectif Administratrice GIE CASIHA (Groupe Crédit Agricole) Membre du Conseil de surveillance CA e-Développement (Groupe Crédit Agricole)

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Mandataire sociale au Wtre de la Loi Hoguet sur les activités immobilières

Concernant les mandats et fonctions exercés par les autres mandataires sociaux de la Caisse régionale, à savoir les administrateurs de la Caisse, il conviendra de se référer au tableau inscrit ci-dessous :

DURÉE ET FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS DE LA CAISSE REGIONALE AU 31 DÉCEMBRE 2024

Nom Prénom Nationalité Date de Naissance Profession 1er mandat au sein de la Caisse régionale Expiration mandat Comités Spécialisé Mandats au sein du Groupe Crédit Agricole Fonctions détenues à l'extérieur du Groupe Crédit Agricole
MAURÉ Nicolas Française 15/12/1976 AGRICULTEUR 2009 2027 Président de la Caisse régionale Crédit Agricole Toulouse 31 Président Caisse locale de Toulouse Nord Président CA Toulouse 31 Initiatives Président Fondation du Crédit Agricole Toulouse 31 Administrateur Grand Sud-Ouest Capital Administrateur Grand Sud-Ouest Innovation Administrateur Grand Sud-Ouest Financement Membre du Conseil de surveillance SAS Crédit Agricole Innovation et territoire Membre du Conseil de Surveillance Crédit Agricole Technologie Services Administrateur SAS Pleinchamp Censeur AMUNDI Membre du Conseil d’Administration Fondation Grameen Administrateur Crédit Agricole Transitions et Energie Exploitant agricole Gérant d’une société de production photovoltaïque
GARRIGUES Patrice Française 27/11/1974 AGRICULTEUR 2013 2026 Audit - Nominations Vice-Président de la Caisse régionale Crédit Agricole Toulouse 31 Membre du Bureau du Conseil Président du Comité d’Audit Membre du Comité des Nominations Président de la Caisse locale du Volvestre Membre du conseil d’administration de la SAFER Occitanie Gérant d’une société agricole Gérant d’une société de production photovoltaïque
ABADIE Joselyne Française 17/01/1956 RETRAITEE 2012 2027 Présidente de la Caisse locale de l’Isle-en-Dodon
CAMPOS Brigitte Française 25/02/1968 CADRE CHAMBRE D'AGRICULTURE 2015 2025 Risques - Nominations Présidente du Comité des Risques Membre du Comité des Nominations Présidente de la Caisse locale de Revel Salariée à la Chambre de l’Agriculture de la Haute-Garonne. Exploitante agricole : gérante EARL. Conseiller municipal de Maurens
CLEMENT Guillaume Française 15/08/1974 CHEF D'ENTREPRISE 2022 2027 Risques Membre du Comité des Risques Président de la Caisse locale de Cugnaux Gérant de sociétés
COUSTY Jacques Française 25/05/1964 CADRE AERONAUTIQUE 2021 2027 Audit Membre du Comité d'Audit Président de la Caisse locale de Colomiers Salarié dans l’aéronautique
DE MIN Eliane Française 31/03/1958 RETRAITEE 2016 2025 Nominations Membre du Comité des Nominations Présidente de la Caisse locale de Le Fousseret
DU LAC Agnès Française 15/04/1956 RETRAITEE 2019 2026 Audit - Risques Membre du Bureau du Conseil Membre du Comité d’Audit Membre du Comité des Risques Présidente de la Caisse locale du Montgirouver Conseillère Municipale à la mairie de Montastruc la
FONTAS Josette Française 11/12/1956 RETRAITEE 2017 2027 Risques - Nominations Membre du Comité des Risques Membre du Comité des Nominations Administratrice de la Caisse locale du Cagire
GAMBAZZA Hedwig Allemande 20/03/1962 AGRICULTEUR 2006 2026 Audit Membre du Bureau du Conseil Membre du Comité d'Audit Présidente de la Caisse locale d’Auterive Exploitante agricole
GELIS Bernard Française 18/08/1974 AGRICULTEUR 2011 2026 Risques - Nominations Membre du Bureau du Conseil Membre du Comité des Risques Président du Comité des Nominations Président de la Caisse locale de St-Lys Exploitant agricole Gérant d’une EARL.
LENFANT Dominique Française 21/01/1967 AGRICULTEUR 2008 2026 Administrateur de la Caisse locale Toulouse Sud-Est Exploitant agricole Co-gérant d'un GAEC Co-gérant d'une entreprise de travaux agricoles
TROUILLET Benjamin Française 26/05/1981 PHARMACIEN 2020 2026 Président de la Caisse locale de Saint-Gaudens Administrateur de la Caisse d’Assurance Vieillesse des Pharmaciens (C.A.V.P) Gérant de sociétés
VANDERSTRAETEN Julien Française 15/12/1982 INGENIEUR 2023 2025 Président de la Caisse locale Innov31 Salarié dans l'informatique Maître de conférences associé à temps partiel
VINCENT Dominique Française 14/02/1970 AGRICULTEUR 2020 2025 Audit Membre du Comité d’Audit Administrateur de la Caisse locale de la Vallée du Tarn Exploitant agricole Co-gérant d'une entreprise de travaux agricoles

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Concernant la gestion des conflits d’intérêts :

Le Conseil d’administration a adopté, dans sa séance du 27 septembre 2024, un nouveau Règlement Intérieur ayant pour objet de préciser les modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil d’Administration, de ses comités et des dispositifs de prévention des conflits d’intérêts et vient en complément des dispositions légales et statutaires de la Caisse Régionale.

L’article 5 de ce règlement intérieur précise qu’un administrateur peut se trouver dans une situation professionnelle dans laquelle son pouvoir d'appréciation peut être altéré dans son intégrité par des considérations autres que celles relevant de l'exercice de sa fonction d'administrateur. Ce peut être notamment le cas de l'administrateur appelé à participer à la prise de décision de contracter avec un client avec lequel il a des intérêts communs personnels, ou à des relations familiales directement ou indirectement, ou est en situation de concurrence au plan professionnel.

Tout administrateur en situation de conflit d'intérêt, avéré ou potentiel, avec la Caisse ou une de ses filiales est tenu d'en informer sans délai le Président du Conseil d’administration de la Caisse ou le Président du Comité auquel il participe. Il doit quitter la séance ou tout du moins s'abstenir de participer aux débats ainsi qu'au vote de la ou des délibérations correspondantes. Son absence doit être mentionnée au procès-verbal.

Concernant Dispositif applicable aux prêts et autres transactions effectuées par les administrateurs

Il est rappelé que les prêts accordés aux administrateurs de la Caisse régionale sont encadrés par les dispositions de l’article L.512-38 du Code monétaire et financier. Pour prévenir et gérer efficacement le conflit d’intérêt, avant de prendre une décision relative à un prêt ou à une autre transaction envisagée avec un administrateur, directement ou indirectement, le Conseil d’administration évalue les risques auxquels la Caisse régionale pourrait s’exposer, en raison du prêt ou de la transaction.

Tout prêt consenti à un administrateur par la Caisse régionale doit se conformer à la politique de maitrise des risques telle que définie par le Conseil d’administration, qui comprend notamment, la politique en matière de crédit. Le Conseil d’administration s’assure d’une information régulière en matière de prêts des administrateurs.

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Activité du Conseil et de ses comités spécialisés : rôle et fonctionnement général du Conseil et de ses comités

Le fonctionnement général du Conseil

Le fonctionnement général du Conseil d’Administration, dont les règles applicables à la nomination et au remplacement de ses membres ou encore les règles selon lesquelles le Conseil est informé de la situation financière et des engagements de la Caisse régionale, est régi par les statuts de la Caisse régionale. Par ailleurs, la modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l’Assemblée Générale où chaque sociétaire porteur de parts a un nombre de voix égal quel que soit le montant de sa souscription.

Le règlement intérieur du Conseil d’Administration a fait l’objet d’une refonte totale par le Conseil d’Administration dans sa séance du 27 septembre 2024. Lors de cette séance tous les administrateurs se sont vu remettre une nouvelle version du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration, la nouvelle Charte de l’administrateur et le nouveau règlement intérieur des comités spécialisés. Le règlement intérieur est disponible sur le site internet de la Caisse régionale.

Le règlement intérieur traite notamment des points suivants :

  • Organisation du Conseil d’Administration ;
  • Pouvoirs du Conseil d’administration ;
  • Fonctionnement du Conseil ;
  • Comités spécialisés du Conseil : Comité d’Audit, Comité des Risques, Comité des Nominations ;
  • Prévention des conflits d’intérêts ;
  • Lutte contre la corruption et le trafic d’influence ;
  • Des indemnités de temps passé et de remboursement de frais.

En annexe, y figure la charte de l’administrateur ainsi que le règlement intérieur des comités spécialisés. Le Conseil se réunit toutes les fois que les circonstances l’exigent et en général une fois par mois. Les délibérations du Conseil sont consignées dans un registre signé par le Président. Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du Président est prépondérante. Le Conseil délibère valablement lorsque le nombre des administrateurs présents est égal au moins à 8.

Les missions générales du Bureau

  • Proposer l’ordre du jour des réunions du Conseil d’Administration ;
  • Examiner, pour préparer les décisions du Conseil d’Administration, des dossiers politiques, stratégiques et financiers ;

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Statuer sur des dossiers de crédit (octroi et passage à pertes) de sa compétence, telle qu’elle est déterminée par la Politique Crédit de la Caisse régionale (validée par le Conseil d’Administration) ;

Représenter le Conseil d’Administration de la Caisse régionale dans les Assemblées Générales des Caisses locales et plus généralement dans des manifestations extérieures ;

Rendre compte au Conseil des décisions prises dans le cadre des délégations reçues de celui-ci. Pour ce, le Président du Bureau expose ces décisions prises lors de la réunion du Conseil la plus proche, sur la base d’un compte rendu transmis avec les documents préparatoires du Conseil ;

Délègue les décisions des dossiers de crédits relevant du Bureau ou du comité des prêts à la Direction Générale en cas d’impossibilité de tenir ces comités notamment pendant les périodes estivales ou de fin d’année. Les décisions prises par le Bureau doivent s’inscrire, sans équivoque, dans la politique et la stratégie préalablement fixées par le Conseil.

Thèmes débattus au Conseil d’Administration en 2024

Thèmes Nombre de présentations
Actualités – veille 11
Activité des Administrateurs et du Bureau du Conseil 22
Gouvernance 25
Vie Mutualiste 8
Thématiques commerciales et financières dont prise de participations 22
Thématiques RH 17
Thématiques Risques 21
Thématiques RSE – Climat 3
Stratégies, Politiques de la Caisse Régionale 34
Octroi de prêts relevant de la délégation du Conseil 18

Au cours de l’exercice écoulé, le Conseil d’Administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 s’est réuni à 14 reprises.

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Une participation active des administrateurs a été observée tout au long de l’année 2024 en Conseil d’administration et au sein des comités spécialisés du conseil.

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Nom Prénom Nombre de présence au Conseil d’administration 2024 Taux de présence aux Conseil d’administration 2024
Mauré Nicolas 14 100%
Garrigues Patrice 14 100%
Gélis Bernard 14 100%
du Lac Agnès 11 79%
Gambazza Hedwig 12 86%
Abadie Joselyne 12 86%
Campos Brigitte 14 100%
Clément Guillaume 12 86%
Cousty Jacques 12 86%
de Min Eliane 12 86%
Fontas Josette 13 93%
Lenfant Dominique 13 93%
Trouillet Benjamin 10 71%
Vanderstraeten Julien 14 100%
Vincent Dominique 11 79%
Nombre total et taux global 2024 188 90%

COMITE D’AUDIT

Nom Prénom Nombre de présence au Comité d’audit 2024 Taux de présence aux Comité d’audit 2024
Cousty Jacques 5 100%
Du Lac Agnès 4 80%
Gambazza Hedwig 4 80%
Garrigues Patrice 5 100%
Vincent Dominique 5 100%
Nombre total et taux global 2024 23 92%

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COMITE DES RISQUES

Nom Prénom Nombre de présence au Comité des risques 2024 Taux de présence aux Comité des risques 2024
Gélis Bernard 8 89%
Campos Brigitte 6 67%
Clément Guillaume 9 100 %
Du Lac Agnès 9 100 %
Vanderstraeten Julien 7 100 %
Fontas Josette 2 100 %
Nombre total et taux global 2024 41 91%

COMITE DES NOMINATIONS

Nom Prénom Nombre de présence au Comité des nominations 2024 Taux de présence aux Comité des nominations 2024
Gélis Bernard 3 100%
Campos Brigitte 3 100%
De Min Eliane 3 100%
Fontas Josette 3 100%
Garrigues Patrice 3 100%
Nombre total et taux global 2024 15 100%

100 % des réunions des comités spécialisés c’est-à-dire comité d’audit, comité des risques et comité des nominations se sont tenus hors la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration.

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Le Conseil d’administration a débattu au cours d’une séance du suivi et du bilan du Projet stratégique « Imag’in 2024 » et a validé les nouvelles orientations stratégiques de la Caisse régionale pour les années 2025-2026 au travers du Plan Stratégique « Impulsion 2027 ». Lors de sa séance du 28 février 2024, la Direction Générale a présenté la mise en œuvre de la stratégie en matière de responsabilité sociale et environnementale et informé le Conseil des résultats obtenus.

En matière climatique, la stratégie est alignée avec la démarche du Groupe Crédit Agricole consistant à contribuer à la neutralité carbone d’ici à 2050 sur son empreinte de fonctionnement et sur ses portefeuilles d’investissement et de financement, et aussi à accompagner 100 % des clients dans leur transition énergétique. Elle sera déclinée à travers le projet « Exemplaires et durables » du Plan Stratégique Impulsion 2027.

Les indicateurs suivis à ce titre sont la part de crédits durables, de collecte durable sur le total des encours ainsi que le niveau d’IES (Indice d’Engagement Sociétal). Le plan d’action sera adapté et spécifié à la suite de la publication du rapport de Durabilité conformément à la CSRD et à l’actualisation du bilan carbone courant 2025, afin de cibler les postes prioritaires. La stratégie climatique ainsi que les principales actions engagées seront présentées à l’Assemblée Générale Mixte du 28 mars 2025.

Pour ce qui concerne les informations privilégiées, il est rappelé dans l’article 8 de la Charte de l’administrateur les règles à respecter par les administrateurs concernant les restrictions ou interdictions d’intervention sur des opérations sur les CCI de la Caisse régionale pour lesquelles ils disposent d’informations non encore rendues publiques :

« L’administrateur s’engage à respecter les normes et procédures édictées par le groupe et la Caisse régionale résultant de la règlementation en vigueur en matière de prévention et de surveillance des abus de marché. Les administrateurs de la Caisse régionale ont inscrit sous la forme nominative tout certificat coopératif d’investissement (CCI) qu’ils détiennent directement ou indirectement par les personnes qui leur sont liées et qui sont visées à l’article L.621-18-2 du Code monétaire et Financier. Les administrateurs de la Caisse régionale entrent dans la catégorie dite des initiés permanents en raison de leur accès, dans le cadre de leur fonction, à des informations privilégiées sur les CCI émis par la Caisse régionale ou sur les autres titres émis sur décision du Conseil de la Caisse régionale.

De plus, dans l’hypothèse où l’administrateur est inscrit sur une liste d’initiés permanents ou ponctuels ou plus généralement s’il est en possession d’informations privilégiées, il s’abstient :

  • d’utiliser à son profit personnel ou pour le profit de quiconque ces informations privilégiées auxquelles il a accès et de les utiliser pour effectuer ou faire effectuer par un tiers des opérations sur les titres de capital cotés concernés,
  • de recommander à un tiers d’acquérir ou de céder, ou de faire acquérir ou céder par un tiers, sur la base d’une information privilégiée, les titres de capital cotés auxquels se rapporte cette information ou les instruments financiers auxquels ces titres sont liés,
  • de communiquer ces informations à un tiers en dehors du cadre normal de ses fonctions ou à des fins autres que celles à raison desquelles elles lui ont été communiquées.

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Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA (CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n’entraînerait donc aucune conséquence sur la composition du Conseil.

Par ailleurs, les parts sociales dont la cession est soumise à agrément par le Conseil ne peuvent être acquises dans le cadre d’une OPA.

Évaluation du Conseil

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale considère que les expériences professionnelles et individuelles de chaque administrateur constituent le socle de la compétence collective du Conseil et contribuent à la richesse des échanges. Le Conseil d’administration a réalisé en 2024 une auto-évaluation individuelle et du fonctionnement du Conseil et de ses Comités et une autoévaluation collective avec L’IFCAM (Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel). Le Comité des nominations en a présenté les résultats lors de la séance du 29 novembre 2024.

Ainsi, en application de l’article L.511-98 et ss. du code monétaire et financier, une évaluation a été réalisée le 15 octobre 2024 sous la direction du Comité des Nominations. Cette évaluation répond à trois objectifs :

  • faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil ;
  • vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues ;
  • mesurer la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du Conseil du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations.

La grille ci-après définit un équilibre entre les compétences individuelles et la proportion de membres du Conseil présents au sein du Conseil pour assurer la compétence collective.

Compétences > 50 % (1)
Entre 20 et 50 % (1)
De 10 à 20 % (1)
1) Connaissance des activités de l’entreprise (banque/finance)
2) Expérience en stratégie et développement
3) Connaissance en comptabilité financière, de la conformité et de l’audit
4) Connaissance dans les domaines de la gestion des risques
5) Connaissance dans les domaines du digital, de l'innovation et de la cybersécurité
6) Connaissance dans les domaines de la responsabilité sociale et environnementale (développement durable, biodiversité, transition énergétique, etc.)
7) Expérience dans le développement local et territorial/agriculture responsable

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Connaissance en matière de règlementation et de gouvernance

9) Expérience en management d’entreprise

(1)% d’administrateurs devant disposer en permanence d’une bonne ou très bonne connaissance dans les domaines cités. Les mesures prises pour évaluer les performances ont eu pour fondement les critères suivants : l’assiduité des administrateurs dans toutes les instances, le respect de l’exigence de disponibilité (posé à l’article L 511-52. I du code monétaire et financier), le degré d’implication des administrateurs, la compétence, l’expérience et la connaissance des administrateurs, l’âge des administrateurs, la durée de leur mandat, la taille du Conseil et la répartition sur le territoire couvert par la Caisse Régionale.

Lors de sa séance du 20 novembre 2024, le Comité des nominations n’a pas constaté de carence dans les domaines évalués et a jugé les compétences comme globalement satisfaisantes. Par ailleurs, il a évalué positivement l’équilibre et la diversité des connaissances, des compétences et des expériences dont disposent individuellement et collectivement les membres du conseil d’administration.

Le 29 novembre 2024, le Conseil d’administration a pris acte des informations du Comité des Nominations. Concernant la réalisation du plan de formation 2024 intégré au plan pluriannuel sur 3 ans (2024-2026) validé en décembre 2023, 12h30 de formations collectives ont été réalisées avec un taux de présence des administrateurs sur 2024 de 89 %, sur les formations réalisées. Les thèmes traités en 2024 concernaient sur les enjeux de durabilité au travers de la finance durable et des transitions, puis la gestion des fonds propres et la culture risques et enfin la stratégie de Credit Agricole SA et des Caisses régionales.

Sur proposition du Comité des nominations, le Conseil d’administration dans sa séance du 29 novembre 2024 confirme le plan de formation individuelle et collective pluriannuel permettant aux membres du Conseil de développer des compétences significatives dans les domaines requis. Par ailleurs, la Caisse régionale accompagne chaque administrateur de la Caisse régionale, dès sa nomination, par la mise en place d’un programme correspondant notamment à la formation dispensée par l’Institut de Formation du Crédit Agricole Mutuel : « Exercice du mandat d’administrateur Caisse régionale ». Cette formation vise à leur permettre de mieux appréhender leurs missions et leur rôle pour assumer leurs responsabilités d’administrateur de la Caisse régionale.

Cette formation couvre l’ensemble des domaines de compétences examinés dans le cadre de la procédure d’évaluation de l’aptitude des membres d’un Conseil d’administration d’établissement de crédit. En 2024 il n’y a pas eu de nomination de nouveau administrateur.

Conventions « réglementées »

La procédure d’autorisation préalable est bien respectée par la Caisse régionale, ainsi la ou les personnes concernées ont été invitées à ne pas participer à la délibération et n’ont pas pris part au vote. Cela est systématiquement retranscrit dans les procès-verbaux.

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La Caisse régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du Code de commerce) en matière de convention réglementée et ainsi, conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été transmises aux Commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point, à l’Assemblée Générale.

Conventions conclues au cours de l’exercice clos entre un dirigeant ou un mandataire social de la Caisse régionale et une filiale de la Caisse:

Néant

Code de gouvernement d’entreprise :

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, lors de sa séance du 19 décembre 2008 a adhéré aux recommandations AFEP-MEDEF (Code de Gouvernement d’Entreprise des Sociétés Cotées), en tenant compte, pour leurs modalités d’application, des spécificités de l’organisation du Groupe Crédit Agricole.

Le Groupe Crédit Agricole est notamment constitué de Caisses régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale par ailleurs investie de prérogatives d’organe central. En qualité d’organe central, Crédit Agricole S.A. est chargée, entre autres missions, du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses régionales et leurs Caisses locales affiliées.

Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses régionales. Les dirigeants, agréés par la Banque Centrale Européenne en tant que Dirigeants effectifs sont le Directeur général, la Directrice générale adjointe.

Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées. Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d’organe central, le groupe s’est doté de règles collectives, homogènes pour l’ensemble des Caisses régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs Généraux et des Cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite.

Ces règles obéissent aux recommandations du code AFEP-MEDEF, relatives aux rémunérations, exception faite de celles expliquées ci-après et qui s’inscrivent dans l’organisation et le statut spécifiques des Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel, sociétés coopératives.

Le Directeur Général de la Caisse régionale est nommé par le Conseil d'administration de la Caisse régionale, sur proposition de son Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude sélective. Il doit aussi avoir exercé préalablement des fonctions de Cadre de direction dans une Caisse régionale ou une autre entité du groupe.

En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d’un Directeur général doit être approuvée par le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. Le mandat de Directeur général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d’administration de sa Caisse régionale. Il peut aussi être révoqué sur décision du Directeur général de Crédit Agricole S.A. après avis de son Conseil d’administration.

Il est précisé que le comité des nominations de la Caisse régionale examine périodiquement les politiques du Conseil d’administration de la Caisse régionale en matière de sélection et de nomination de ses dirigeants effectifs.

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Tableau récapitulatif des recommandations du Code AFEP-MEDEF révisé, inapplicables à la Caisse Régionale

Les Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel, ayant émis des certificats coopératifs d’investissement (CCI), inscrits à la cote du second marché d’Euronext, ne revêtent pas la forme sociale de sociétés anonymes ou de sociétés en commandite par actions mais celle de sociétés coopératives à capital variable. Le certificat coopératif d'investissement est un titre de capital sans droit de vote. Il n’est pas une action et son porteur n’est pas actionnaire. En conséquence, les recommandations du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées révisé, écrites en se référant aux dispositions du Code de commerce régissant les sociétés anonymes et les sociétés en commandite par actions, ne sont pas applicables aux Caisses régionales émettrices de CCI, sauf renvoi exprès des textes qui s’imposent à elles. Il peut en résulter l’inapplication ou l’adaptation par la Caisse régionale de certaines recommandations figurant dans le code AFEP-MEDEF, tel qu’actualisé en décembre 2022.

Recommandation du Code

Commentaire de la Société

La représentation des actionnaires salariés et des salariés

9.1 Dans un groupe, les administrateurs représentant les salariés élus ou désignés en application des exigences légales siègent au conseil de la société qui déclare se référer aux dispositions du présent code dans son rapport sur le gouvernement d’entreprise. Lorsque plusieurs sociétés du groupe appliquent ces dispositions, les conseils déterminent la ou les sociétés éligibles à cette recommandation.

9.2 Les administrateurs représentant les actionnaires salariés et les administrateurs représentant les salariés ont, au même titre que les autres administrateurs, voix délibérative au conseil d’administration, instance collégiale, à qui s’impose l’obligation d’agir en toute circonstance dans l’intérêt social de l’entreprise. Comme tout administrateur, ils peuvent être désignés par le conseil pour participer à des comités.

9.3 Sous réserve des dispositions légales qui leurs sont propres, les administrateurs représentant les actionnaires salariés et les administrateurs représentant les salariés disposent des mêmes droits, sont soumis aux mêmes obligations, notamment en matière de confidentialité, et encourent les mêmes responsabilités que les autres membres du conseil.

La Caisse régionale n’est pas soumise aux dispositions des articles L 225-23, L.22-10-5, L 225-27-1 et L 22-10-7 du Code de commerce. Les représentants des salariés désignés par le Comité Social et Economique (CSE) conformément aux dispositions du Code du travail assistent aux travaux du Conseil d’administration et ne prennent pas part aux votes. Cette disposition sur les administrateurs salariés et les administrateurs représentants les salariés actionnaires est inapplicable. Il est rappelé que les certificats coopératifs d’investissement sont des titres de capital sans droit de vote. Les représentants des salariés désignés par le CSE au Conseil d’administration sont convoqués selon les mêmes modalités que les administrateurs à toutes les séances du Conseil d’administration en qualité d’invités permanents. Ils ne participent pas aux réunions des comités spécialisés.

Les sociétés de plus de cinquante salariés ont l’obligation d’avoir au moins un représentant du comité d’entreprise qui siège au conseil d’administration avec voix consultative dans les conditions prévues par la loi.

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10.5 Les critères que doivent examiner le comité et le conseil afin de qualifier un administrateur d’indépendant

Les critères que doivent examiner le comité et le conseil afin de qualifier un administrateur d’indépendant et de prévenir les risques de conflit d’intérêts entre l’administrateur et la direction, la société ou son groupe, sont les suivants :

10.5.1

ne pas être ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes administrateur d’une société que la société consolide.

10.5.3

ne pas être client, fournisseur, (…) significatif de la société ou de son groupe ; - ou pour lequel la société ou son groupe représente une part significative de l’activité (…)

Les représentants des salariés désignés par le CSE au Conseil d’administration disposent du même droit à l’information et sont soumis aux mêmes obligations de confidentialité que les autres administrateurs dans le cadre des réunions du Conseil de la Caisse régionale. En tant qu’invités permanents aux réunions du Conseil mais ne participant aux votes, ils n’encourent pas en revanche les mêmes responsabilités aux plans civil, pénal et professionnel.

Les administrateurs de banques coopératives sont indépendants par nature. Une liste de dix indicateurs d’indépendance des administrateurs de Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel figure dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. Les sociétés que la Caisse régionale consolide sont les Caisses locales et les filiales de la Caisse régionale. Les administrateurs sont généralement administrateurs de Caisses locales et sociétaires de la Caisse régionale.

Lorsqu’un administrateur de Caisse régionale est également administrateur d’une filiale de cette Caisse régionale, la procédure de contrôle des conventions réglementées s’applique pleinement. En qualité de clients-sociétaires, les administrateurs ont tous une relation bancaire avec leur banque coopérative dans la mesure où cette double qualité est en droit coopératif une condition préalable à la nomination comme administrateur.

Les critères visés au 10.5.3 du code sont donc contraires au droit français des sociétés coopératives auquel la CRD 5 et les autorités de supervision déclarent se conformer. Les administrateurs ont tous, par ailleurs, un intérêt commun à ce que leur banque coopérative soit bien gérée afin que les services rendus soient pérennes et de qualité.

Les relations d’affaires entre un administrateur et une banque sont proportionnées et insusceptibles de créer un lien de dépendance nuisible à l’exercice libre de son mandat. Il n’existe pas de situation dans laquelle un élu à titre personnel ou en qualité de chef d’entreprise représente comme client sociétaire ou fournisseur une quote-part significative du chiffre d’affaires ou du capital de la Caisse régionale.

24 Ou être lié directement ou indirectement à ces personnes.

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10.5.6 ne pas être administrateur de la société depuis plus de douze ans. La perte de la qualité d’administrateur indépendant intervient à la date des douze ans. Chaque administrateur est client de la Caisse régionale à titre personnel et/ou pour les besoins d’une personne morale qu’il dirige au plan local et régional et s’inscrit dans le cadre de relations financières quotidiennes, courantes et normales. La procédure d’octroi d’un prêt concernant tout membre du conseil est en outre encadrée par une procédure d’examen du Conseil d’administration de la Caisse régionale et par une procédure de communication ou d’autorisation à/par l’organe central conformément aux dispositions de l'article L.512-38 du Code monétaire et financier et à des instructions précises de l’Organe central du Crédit Agricole. Par ailleurs, le règlement intérieur du Conseil d'administration et la charte de l'administrateur apportent des précisions sur la prévention et l'encadrement des conflits d'intérêts.

La situation d’un administrateur de Caisse régionale est très différente de celle d’un administrateur d’une banque non mutualiste ayant la forme d’une SA cotée qui sert de cadre de référence au Code AFEP-MEDEF. Par conséquent, la durée du mandat d'un administrateur, supérieure à 12 ans ne permet pas de le qualifier de non-indépendant. L’administrateur de la Caisse régionale est en effet élu parmi les clients sociétaires de cette banque coopérative qui sont issus de diverses catégories socioprofessionnelles.

La composition globale du Conseil d'administration reflète cette diversité requise de la clientèle et un éventail suffisamment large de connaissances, compétences et d'expérience pour mieux comprendre les diverses activités (notamment de banque, de prestation de services d’investissement, de courtage en assurances et d’entremise immobilière) et les principaux risques auxquels la Caisse régionale est exposée sur son territoire.

L’augmentation des responsabilités au sein du Conseil ou l’implication dans un comité spécialisé exige, conformément à la règlementation sur l’aptitude en vigueur, des compétences particulières et à développer dans la durée. Le Conseil veille ainsi simultanément au respect de deux exigences règlementaires pour exercer sa fonction de surveillance : son renouvellement pour assurer la diversité de ses membres et certains mandats s’inscrivant si possible dans la durée pour satisfaire les exigences légales d’expérience et de compétences à long terme.

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La formation des administrateurs

14.3

Les administrateurs représentant les salariés ou représentant les actionnaires salariés bénéficient d’une formation adaptée à l’exercice de leur mandat. Disposition sur les sociétés par actions non applicable aux Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel (cf. 9.2 ci-dessus).

Le comité en charge des nominations

18. Composition

18.1 (…) doit être composé majoritairement d’administrateurs indépendants. Le Comité des nominations est composé d’administrateurs qui respectent les indicateurs d’indépendance des membres du Conseil visés dans la liste figurant dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (cf. point 3.1.1 dudit rapport) et qui sont adaptés au statut coopératif. Par ailleurs, l’indépendance des membres composant le comité des nominations est renforcée par :

  • L’incompatibilité entre la fonction de Président du Comité des risques et celle de Président du Comité des nominations,
  • L’absence de cumul entre la fonction de Président du Conseil et celle de Président du Comité des nominations.

Le comité en charge des rémunérations

19.1 Composition

Il ne doit comporter aucun dirigeant mandataire social exécutif et être composé majoritairement d’administrateurs indépendants. Il est recommandé que le président du comité soit indépendant et qu’un administrateur salarié en soit membre. Du fait de l’organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où la Loi confère un rôle à l’organe central du Crédit Agricole quant à la nomination et à la rémunération des Directeurs Généraux de Caisses régionales, du Statut collectif des Cadres de direction des Caisses régionales de Crédit Agricole en vigueur, ayant pour objectif l'harmonisation de la rémunération sur ce périmètre, et de l’existence de la Commission Nationale de Rémunération des Cadres de direction de Caisses régionales (« la Commission Nationale de Rémunération »), les Conseils d’administration de Caisses régionales ont délégué depuis 2011 à la Commission Nationale de Rémunération le rôle dévolu par le Code monétaire et financier à un comité des rémunérations.

La Commission Nationale de Rémunération est constituée uniquement de membres indépendants :

  • Trois Présidents de Caisses régionales,
  • Le Directeur général délégué de Crédit Agricole SA auquel est rattachée la Direction des Relations avec les Caisses régionales,
  • Le Directeur des Relations avec les Caisses régionales,
  • L’Inspectrice Générale Groupe,
  • Le Directeur général de la Fédération Nationale de Crédit Agricole en qualité de représentant du dispositif collectif de rémunération des Cadres de direction des Caisses régionales.

25 Article L.225-30-2 du Code de commerce

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19.2 Attributions

Le comité des rémunérations a la charge d’étudier et de proposer au conseil l’ensemble des éléments de rémunération et avantages des dirigeants mandataires sociaux, l’ensemble du conseil d’administration ayant la responsabilité de la décision. Il émet également une recommandation sur l’enveloppe et les modalités de répartition des rémunérations allouées aux administrateurs. Par ailleurs, le comité est informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux. À cette occasion, le comité associe à ses travaux les dirigeants mandataires sociaux exécutifs.

19.3 Modalités de fonctionnement

Lors de la présentation du compte-rendu des travaux du comité des rémunérations, il est nécessaire que le conseil délibère sur les éléments de rémunération des dirigeants mandataires sociaux hors la présence de ceux-ci. Cette composition tient compte de la situation particulière des Caisses régionales régies par la règlementation CRD et soumises au contrôle de l'organe central en application des dispositions du Code monétaire et financier.

Les attributions du comité des rémunérations sont assurées :

  • par la Commission Nationale de Rémunération et les Conseils d’administration de Caisses régionales pour ce qui concerne les Directeurs Généraux de Caisses régionales ; et
  • par l’Assemblée générale et les Conseils d’administration pour les Présidents et les autres administrateurs (cf. commentaire sur le point 22).

La Commission Nationale de Rémunération rend compte aux Présidents des Caisses régionales de ses avis et/ou des décisions de l’Organe central prises sur avis de la Commission. Le Conseil d’administration de la Caisse régionale approuve notamment la rémunération fixe et variable du Directeur Général, après avis de la Commission Nationale de Rémunération et accord du Directeur Général de Crédit Agricole SA.

21. La déontologie de l’administrateur

  • (…) l’administrateur doit être actionnaire à titre personnel et, en application des dispositions des statuts ou du règlement intérieur, posséder un nombre minimum d’actions, significatif au regard des rémunérations qui lui ont été allouées. (…) Disposition sur les sociétés par actions non applicable aux Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel.

22. La rémunération des administrateurs


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22. Rémunération des administrateurs

Il est rappelé que le mode de répartition de cette rémunération, dont le montant global est décidé par l’assemblée générale, est arrêté par le conseil d’administration. Il tient compte, selon les modalités qu’il définit, de la participation effective des administrateurs au conseil et dans les comités, et comporte donc une part variable prépondérante.

22.2 La participation des administrateurs à des comités spécialisés, leur présidence ou encore l’exercice de missions particulières telles que celles de vice-président ou d’administrateur référent peut donner lieu à l’attribution d’une rémunération supplémentaire. L’exercice de missions ponctuelles confiées à un administrateur peut donner lieu au versement d’une rémunération soumise alors au régime des conventions règlementées.

22.3 Le montant des rémunérations doit être adapté au niveau des responsabilités encourues par les administrateurs et au temps qu’ils doivent consacrer à leurs fonctions. Chaque conseil examine la pertinence du niveau des rémunérations au regard des charges et responsabilités incombant aux administrateurs.

22.4 Les règles de répartition de ces rémunérations et les montants individuels des versements effectués à ce titre aux administrateurs sont exposés dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise. La Caisse régionale ne verse à ses administrateurs aucune rémunération au sens de l’article L. 225-45 du Code de commerce. L’assemblée générale fixe chaque année une somme globale allouée au financement des indemnités des administrateurs conformément à l’article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée et dont la répartition est déléguée au conseil d’administration. En conséquence, une indemnité compensatrice de temps passé est versée mensuellement à son Président et à son Vice-Président, des indemnités forfaitaires sont par ailleurs allouées aux administrateurs sous forme de vacations par demi-journée dont le montant dépend du nombre de réunions de conseils et de chaque comité spécialisé auxquelles l’administrateur concerné participe.

23. Cessation du contrat de travail en cas de mandat social

23.1 Il est recommandé, lorsqu’un salarié devient dirigeant mandataire social de l’entreprise, de mettre fin au contrat de travail qui le lie à la société ou à une société du groupe, soit par rupture conventionnelle, soit par démission*.

23.2 Cette recommandation s’applique aux président, président-directeur général, directeur général, dans les sociétés à conseil d’administration (…) * Lorsque le contrat de travail est maintenu, celui-ci est suspendu conformément à la jurisprudence. La seule situation de mandataire social et de dirigeant effectif anciennement salarié est celle du Directeur Général. À l’occasion de la nomination de Nicolas Langevin en qualité de Directeur général de la Caisse régionale à compter du 1er avril 2015, le Conseil d’administration a autorisé la formalisation d’une convention de transfert et de suspension de son contrat de travail de Directeur Général Adjoint lors de sa prise de fonction en qualité de Directeur Général conformément à la procédure de contrôle des conventions règlementées. En effet, le déroulement des carrières des cadres dirigeants au Crédit Agricole s’entend au-delà de la seule Caisse régionale émettrice de CCI, ce qui justifie une simple suspension du contrat de travail.

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178. L’obligation de détention d’actions des dirigeants mandataires sociaux

Le conseil d’administration fixe une quantité minimum d’actions que les dirigeants mandataires sociaux doivent conserver au nominatif, jusqu’à la fin de leurs fonctions. Cette décision est réexaminée au moins à chaque renouvellement de leur mandat. (…) Tant que cet objectif de détention d’actions n’est pas atteint, les dirigeants mandataires sociaux consacrent à cette fin une part des levées d’options ou des attributions d’actions de performance telle que déterminée par le conseil. Cette information figure dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise de la société. Disposition sur les sociétés par actions non applicable aux Caisses régionales de Crédit Agricole mutuel.

26. La rémunération des dirigeants mandataires sociaux

26.3.2 Rémunération variable annuelle des dirigeants mandataires sociaux exécutifs

Le Conseil définit les critères [de performance] permettant de déterminer la rémunération variable annuelle ainsi que les objectifs à atteindre. Ceux-ci doivent être précis et bien entendu préétablis. (…) Annuellement et en début d’exercice, le Conseil d’administration de la Caisse régionale décide de soumettre la rémunération variable individuelle du Directeur Général, au titre de l’exercice en cours, à l’appréciation d’éléments de performance. Ainsi, la rémunération variable du Directeur Général est soumise à des critères prédéfinis, quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers tels que sa contribution au développement de la Caisse régionale et au développement du Groupe, les performances d'activité de la Caisse régionale, la maitrise des risques (dont les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance), les résultats financiers, la gestion des RH, la qualité de la gouvernance.

A l’issue de chaque exercice, et après approbation des comptes annuels par l’Assemblée générale de la Caisse régionale, la rémunération variable individuelle du Directeur Général est approuvée par le Conseil d’administration de la Caisse régionale après une évaluation de ses performances individuelles, des résultats d'ensemble de la Caisse régionale et en l’absence de comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou de comportement contraire à l’éthique. Préalablement à cette approbation, le Conseil d’administration de la Caisse régionale recueille l’avis de la Commission Nationale de Rémunération et l’accord du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central (conformément à l’article R. 512-10 du Code monétaire et financier). Le Président ne perçoit pas de rémunération, a fortiori variable. S’agissant des dirigeants mandataires sociaux exécutifs, il convient de rappeler que :

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26.3.3 Rémunérations de long terme des dirigeants mandataires sociaux exécutifs

(…) - dispositions spécifiques aux options d’actions et actions de performance

26.5 Départ des dirigeants mandataires sociaux

26.5.1 Dispositions générales

La loi donne un rôle majeur aux actionnaires en soumettant ces indemnités prédéfinies, versées à la cessation des fonctions de dirigeant mandataire social, à leur approbation. Elle impose une transparence totale et soumet les indemnités de départ à des conditions de performance. Les conditions de performance fixées par les conseils pour ces indemnités doivent être appréciées sur deux exercices au moins. Elles doivent être exigeantes et n’autoriser l’indemnisation d’un dirigeant qu’en cas de départ contraint, quelle que soit la forme que revêt ce départ.

  • les mandataires sociaux de la Caisse régionale ne bénéficient pas de stock-options ou d’actions de performance ;

  • les caractéristiques de la rémunération variable du Directeur Général sont prévues dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (se référer au [°°°] dudit rapport)

Le Directeur Général de la Caisse régionale ne bénéficie d’aucun droit à une indemnité de départ à raison de la cessation de son mandat social, pour un autre motif que le départ à la retraite.

26.6 Régimes de retraite supplémentaires des dirigeants mandataires sociaux

Se référer au § Rémunération des dirigeants et mandataires sociaux ci-dessous du rapport sur le gouvernement d’entreprise (Informations sur les dispositifs de retraite supplémentaire des Cadres de direction de Caisses régionales dont les Directeurs Généraux).

Rémunération des dirigeants et mandataires sociaux

Le Président de Caisse régionale bénéficie d’une indemnité compensatrice de temps passé dans le cadre prévu par la loi de 1947 portant statut de la coopération. Cette indemnité fait l’objet d’une recommandation annuelle établie par la Fédération Nationale du Crédit Agricole qui n’a pas de caractère obligatoire.

L’indemnité versée au Président de la Caisse régionale de Toulouse 31 est fixée forfaitairement à un montant mensuel brut de 5 247€. En outre, pendant la durée de son mandat, le Président bénéficie d’un véhicule de fonction.

Dans le prolongement de ce régime indemnitaire, le Président bénéficie d’un dispositif d’indemnité viagère de temps passé applicable à l’ensemble des Présidents de Caisses régionales, sous réserve de remplir les conditions d’éligibilité et d’être en mandat au moment de la liquidation de la pension.

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180

Le Président de Caisse régionale ne bénéficie d’aucune indemnité de départ.

Le Directeur Général de Caisse régionale

Le statut de Directeur Général de Caisse régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l’équité des conditions en vigueur dans l’ensemble des Caisses régionales.

Description des règles d’attribution des rémunérations variables annuelles individuelles des Directeurs généraux

Les rémunérations variables individuelles des Directeurs Généraux de Caisses régionales sont encadrées par des règles collectives communes assurant leur cohérence. Elles sont soumises à l’approbation de chaque Conseil d’administration de Caisse régionale après accord du Directeur Général de Crédit Agricole S.A sur avis de la Commission Nationale de Rémunération.

La rémunération variable des Directeurs Généraux est exprimée en pourcentage de la rémunération fixe annuelle, ne pouvant excéder 45% de celle-ci, conformément au Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales.

Annuellement et en début d'exercice, le Conseil d'administration de la Caisse régionale propose de soumettre la rémunération variable individuelle du Directeur général de la Caisse régionale, au titre de l'exercice en cours, à l'appréciation d'éléments de performance.

Ainsi, la rémunération variable du Directeur général est soumise à des critères prédéfinis, quantitatifs et qualitatifs, financiers et non financiers tels que sa contribution au développement de la Caisse régionale et au développement du Groupe, les performances d'activité de la Caisse régionale, la maitrise des risques (dont les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance), les résultats financiers, la gestion des RH, la qualité de la gouvernance.

A l'issue de chaque exercice et après approbation des comptes annuels par l’Assemblée générale de la Caisse régionale, le Conseil d'administration de la Caisse régionale approuve l’attribution au Directeur général, d’une rémunération variable au titre de l’exercice écoulé, déterminée après une évaluation de ses performances individuelles, des résultats d'ensemble de la Caisse régionale et en l’absence de comportement contraire aux règles édictées par la Caisse régionale en matière de prise de risque, ou de comportement contraire à l’éthique.

Au préalable, le Conseil d’administration de la Caisse régionale recueille l’avis de la Commission Nationale de Rémunération et l’accord du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central (conformément à l’article R. 512-10 du Code monétaire et financier).

Conformément à la règlementation CRD V, le dispositif d’encadrement des rémunérations variables individuelles des Personnels identifiés de Caisses régionales, dont les Directeurs Généraux, conduit à respecter les principes suivants :

  • la composante variable de la rémunération individuelle ne peut pas excéder 100 % de la composante fixe ;
  • les rémunérations variables individuelles garanties sont interdites ;

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40 % de la rémunération variable annuelle individuelle attribuée au titre de l’exercice de référence N est différée sur 4 ans et acquise par quart annuellement (un quart en N+2, un quart en N+3, un quart en N+4 et un quart en N+5), sous condition de présence, de performance financière, de gestion appropriée des risques et de respect de la conformité et d’application de la période de rétention. Ce dispositif a pour objectif de garantir que la rémunération variable individuelle est fonction des performances à long terme de la Caisse régionale et que son paiement s'échelonne sur une période tenant compte de la durée du cycle économique sous-jacent propre à la Caisse régionale et de ses risques économiques.

  • 50% de la rémunération variable annuelle individuelle immédiate et différée est indexée sur l’évolution de la valorisation par l’actif net du certificat coopératif d’associé (CCA) de la Caisse régionale d’appartenance par rapport au 31 décembre de l’exercice de référence et fait l’objet d’une période de rétention de 6 mois. L’application des règles d’encadrement et de plafonnement de ces rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de Rémunération ainsi que leur agrément par l’organe central du Crédit Agricole conduisent à leur modération dans le temps comme en valeur absolue.

Rémunérations individuelles versées au Directeur Général de la Caisse régionale en 2024

La rémunération totale versée au Directeur Général de la Caisse régionale en 2024 est de 524 266,12 € dont :

    • 398 692,06 € de rémunération fixe
    • 125 574,06 € de rémunération variable individuelle, dont 90 730,41 € correspondent à 60% de la rémunération variable 2023 versée en 2024 et de 34 843,65 € correspondent aux sommes de rémunération variable versées au titre des exercices précédents.

En outre, le Directeur Général bénéficie d’avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.

Informations sur les dispositifs de retraite supplémentaire des Cadres de direction de Caisses régionales dont les Directeurs Généraux

Suite à l’Ordonnance n°2019-697 du 3 juillet 2019 portant transposition de la directive 2014/50/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014, les régimes de retraites à prestations définies relevant de l’article 39 du code général des impôts ont été fermés, entraînant une cristallisation des droits au 31 décembre 2019, de ce régime de retraite. Une circulaire précisant les modalités de fermeture a été publiée le 5 août 2020 et une instruction ministérielle précisant les modalités du nouveau produit de retraite à prestations définies relevant de l’article L.137-11-2 du code de la sécurité sociale a été signée le 23 décembre 2020.

Les droits afférents au régime applicable jusqu’au 31 décembre 2019 ont été cristallisés au niveau atteint au bénéfice de l’ensemble des Cadres de direction. Le versement des rentes reste soumis aux conditions prévues par l’ancien régime, sans aucune modification.

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Un nouveau dispositif composé de deux systèmes de retraite supplémentaire est applicable depuis le 1er janvier 2020 au bénéfice des Cadres de direction, en remplacement de l’ancien régime fermé et cristallisé depuis le 31 décembre 2019. Ces deux systèmes de retraite créés par accords collectifs, sont :

  • Un régime relevant de l’article 82 du Code général des impôts, ce système prend la forme d’un contrat d’assurance-vie de type épargne-retraite, destiné à compléter les droits à retraite.
  • Un régime de retraite relevant des articles L. 137-11-2 du Code de la sécurité sociale et L. 143-0 du Code des assurances, créés par l’ordonnance du 3 juillet 2019. Les droits issus de ce régime seront définitivement acquis annuellement.

Chaque Directeur Général de Caisse régionale se voit appliquer un régime de retraite supplémentaire en fonction de sa situation individuelle :

  • Si le Directeur Général a atteint le niveau maximal des droits dans l’ancien régime (45% conformément au code AFEP-MEDEF) alors il n’est pas éligible au nouveau dispositif de retraite supplémentaire. Toutes les conditions de l’ancien régime sont maintenues.
  • Si le Directeur Général dispose d’un taux de cristallisation des droits dans l’ancien régime, inférieur au niveau maximal précité (45% conformément au code AFEP-MEDEF), il est éligible à l’ancien régime et au nouveau dispositif. Les droits acquis annuellement au titre du nouveau dispositif viennent compléter les droits acquis dans l’ancien régime. La totalité des droits ne peut dépasser le plafonnement de 45% prévu dans l’ancien régime.
  • Si le Directeur Général ne dispose pas de droits dans l’ancien régime, il est uniquement éligible au nouveau dispositif. Les Directeurs Généraux ne peuvent bénéficier des droits de l’ancien régime que si les conditions légales de départ en retraite sont remplies. En effet, ce régime de retraite spécifique n’ouvre pas de droit supplémentaire avant l’âge de départ à la retraite et procure un supplément de pension de 1,75% par année d’ancienneté de Cadre de direction et dans la limite d’un plafond du revenu de référence (45% pour la part issue dudit régime).

L’âge de référence du nouveau dispositif de retraite supplémentaire est l’âge légal majoré de 4 trimestres. Le régime de retraite supplémentaire relevant des articles L.137-11-2 du Code de la sécurité sociale et L. 143-0 du Code des assurances prévoit un taux d’acquisition annuel progressif et est plafonné à 30 points de pourcentage pour chaque Directeur Général sur l’ensemble de sa carrière (tous employeurs confondus). Une fois l’âge de référence du régime atteint, il n’y a plus d’acquisition de nouveaux droits.

Ce régime de retraite supplémentaire est complété de droits issus d’un taux de cotisation annuelle au titre de l’article 82 du Code général des impôts. Cet article 82 prévoit, pour un Directeur Général, un taux de cotisation annuelle de 15% du salaire de référence tel que prévu par le Statut collectif des Cadres de direction de Caisses régionales.

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Lorsque le Directeur Général bénéficie de ces droits, ces derniers sont acquis annuellement, et soumis chaque année à l’avis de la Commission Nationale de Rémunération et à l’accord de l’organe central. Le Président et le Directeur Général de Caisse régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d’actions de performance ou d’une rémunération de leurs activités en application de l’article L. 225-45 du code de commerce.

Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées et versées à chaque dirigeant mandataire social

Dirigeant Exercice 2023 (exercice N-1) Exercice 2024 (exercice N)
Montants attribués au titre de l’exercice 2023 Montants versés au cours de l’exercice 2023 Montants attribués au titre de l’exercice 2024 Montants versés au cours de l’exercice 2024
Président : Mr Nicolas MAURE 62 712 € 62 712 € 62 964 € 62 964 €
Rémunérations variables totales Néant Néant Néant Néant
Rémunérations variables non différées et non indexées Néant Néant Néant Néant
Rémunérations variables non différées et indexés sur le CCA de la Caisse régionale Néant Néant Néant Néant
Rémunérations variables différées et conditionnelles Néant Néant Néant Néant
Rémunération exceptionnelle Néant Néant Néant Néant
Avantage en nature Véhicule de fonction Véhicule de fonction Véhicule de fonction Véhicule de fonction
Rémunération de leurs activités en application de l’article L. 225-45 du code de commerce Néant Néant Néant Néant
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice Néant Néant Néant Néant
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice Néant Néant Néant Néant

(1) Les membres du Conseil d’administration ne perçoivent pas de rémunération, uniquement des Indemnités compensatrices de temps passé.

Tableau de synthèse des rémunérations (1) et des options et actions attribuées et versées à chaque dirigeant mandataire social

Dirigeant Exercice 2023 (exercice N-1) Exercice 2024 (exercice N)
Montants attribués au titre de l’exercice 2023 Montants versés au cours de l’exercice 2023 Montants attribués au titre de l’exercice 2024 (*) Montants versés au cours de l’exercice 2024
Directeur Général : MR Nicolas LANGEVIN 451 663,34 € 451 663,34 € 457 969,37 € 457 969,37 €
Rémunérations variables totales 149 457,97 € 110 137,54 € Montants non communiqués car non encore approuvés par l’organe central et par le Conseil d’administration de la Caisse régionale 125 574,06 €
Dont : Rémunérations variables non différées et non indexées 30% de la RV 2023 versée en mai 2024 44 837,39 € 30% de la RV 2022 versée en mai 2023 42 916,62 €
30% de la RV 2023 versée en mai 2024 44 837,39 €

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Dont : Rémunérations variables non différées et indexés sur le CCA de la Caisse régionale

30% de RV 2023 indexée versée en octobre 2024 44 837,39 €
30% de la RV 2022 indexée versée en octobre 2023 43 785,59 €
30% de la RV 2023 indexée versée en octobre 2024 45 893,02 €

Dont : Rémunérations variables différées et conditionnelles

40% de la RV 2023 59 783,19 €
3 e tiers de la RV 2019 3 850,96 €
2 e tiers de la RV 2020 5 001,06 €
10 % de la RV 2021 14 583,31 €
3 e tiers de la RV 2020 5 151,08 €
10% de la RV 2021 15 005,73 €
10% de RV 2022 dont 7 152,77€ payé en mai (non indexé) et 7 534,07 € payé en octobre (indexé)

Rémunération exceptionnelle

Néant Néant Néant Néant

Avantage en nature

Logement et véhicule de fonction Logement et véhicule de fonction Logement et véhicule de fonction Logement et véhicule de fonction

Rémunération de leurs activités en application de l’article L. 225-45 du code de commerce

Néant Néant Néant Néant

Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice

Néant Néant Néant Néant

Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice

Néant Néant Néant Néant

(1) Y compris le montant de rémunération fixe du Directeur général venant compenser la rémunération collective des salariés qu’il ne perçoit pas en tant que mandataire social (RSP2).

Dirigeants Mandataires sociaux

Contrat de travail Régime de retraite Supplémentaire Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonction Indemnités relatives à une clause de non-concurrence
Oui Non Oui Non
Oui Non Oui Non

Président

Nom Date début Mandat Date de renouvellement du mandat d’administrateur
Non Oui (2) Non

Directeur Général

Nom Date de prise de fonction dans la Caisse régionale
Non (3) Oui Oui (4) Non

(2) Indemnité viagère de temps passé.

(3) Le contrat de travail est suspendu.

(4) Indemnité de fin de carrière.

3.1.2 Présentation de l’organisation et du fonctionnement des comités

Les comités spécialisés suivants sont en place à la Caisse régionale. L’annexe 2 du règlement intérieur du Conseil d’Administration en date du 27 septembre 2024 décrit le règlement intérieur de chaque comité.

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Le Comité des Nominations

Conformément à l’article L.511-89 du Code monétaire et financier, le Conseil d’administration de la Caisse régionale Toulouse 31 a créé un Comité des nominations lors de sa séance du 31 juillet 2015. Il est composé de cinq administrateurs. Il est précisé, qu’au titre de la réalisation des travaux préparatoires du Conseil d’administration, le Comité des nominations doit se réunir au moins deux fois par an, avant l’Assemblée générale annuelle, en vue de préparer les changements à venir au sein des membres du Conseil et procéder aux évaluations, et au cours de l’année pour réexaminer la politique de nomination des membres du Conseil.

Dans le respect des dispositions du Code monétaire et financier, le Comité des nominations :

  • Précise les missions, qualifications nécessaires aux fonctions exercées au sein du Conseil et évalue le temps à consacrer à ces fonctions ;
  • Évalue périodiquement, et au moins une fois par an, les connaissances, les compétences, et l’expérience des membres du Conseil, tant individuellement que collectivement, en tenant compte de la politique de diversité dans l’évaluation de l’aptitude collective ;
  • Évalue périodiquement, et au moins une fois par an, la structure, la taille, la composition et l’efficacité des travaux du Conseil au regard des missions qui lui sont assignées et lui soumet toutes recommandations utiles ;
  • Identifie et recommande au Conseil les candidats aptes à l’exercice des fonctions d’administrateurs, en vue de proposer leur candidature à l’assemblée générale ;
  • Soumet à l’approbation du Conseil, une politique de sélection et de nomination des candidats à la fonction d’administrateur, et de censeur si besoin était, applicable au Conseil d’administration de la Caisse régionale dans laquelle notamment il propose :
    • Une politique en matière d’aptitude des administrateurs, incluant une charte de l’administrateur de Caisse régionale ;
  • Une politique en matière de diversité, comprenant notamment une proposition d’objectif à atteindre pour que les hommes et les femmes soient représentés de façon équilibrée au sein du Conseil et élabore une politique visant à atteindre cet objectif ;

Examine la conformité du processus de sélection/désignation du Responsable de la fonction de gestion des risques aux règles définies par le Groupe Crédit Agricole ;
- Examine périodiquement la politique du Conseil en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs et émet un avis sur cette politique présenté au Conseil d’administration s’appuyant sur le Parcours National des Cadres de Direction du Groupe Crédit Agricole ;
- S’assure, dans l’exercice de ses missions, que le Conseil n’est pas dominé par une personne ou un petit groupe de personnes dans des conditions préjudiciables aux intérêts de la Caisse ;
- Propose au Conseil, la nomination ou la reconduction du Président du Comité d’audit.


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En 2024, le comité des nominations s’est tenu trois reprises afin d’aborder les sujets suivants :

  • Information sur les mandats et activités des administrateurs ;
  • Examen de la politique de sélection et de nomination des candidats à la fonction d’administrateur ;
  • Examen de la politique en matière de diversité ;
  • Examen de la conformité du processus de sélection/désignation du RFGR ;
  • Examen de la politique du Conseil en matière de sélection et de nomination des dirigeants effectifs ;
  • Auto-évaluation individuelle et collective ;
  • Bilan du plan de formation 2024 ;
  • Plan de formation 2025 ;
  • Equilibre et diversité du Conseil d’Administration et évaluation de la structure, de la taille, de la composition et de l’efficacité des travaux du conseil ;
  • Administrateurs de la Caisse Régionale et vivier Administrateurs.

2. Le Comité des Risques

Conformément à l’article L.511-89 du Code monétaire et financier, la Caisse régionale a créé un Comité des risques. Il est composé de 5 administrateurs. Il se réunit toutes les fois que les circonstances l’exigent et à minima 4 fois par an.

Conformément aux dispositions du Code monétaire et financier, le Comité des risques a pour mission principale de (i) conseiller le Conseil d’administration sur la stratégie globale et l’appétence de la Caisse régionale en matière de risques actuels et futurs, sur les stratégies risques, y compris les risques sociaux et environnementaux et de (ii) fournir toute recommandation utile sur les ajustements à apporter à cette stratégie. Il est à ce titre, informé de l’évolution des risques et est consulté pour la fixation des limites globales de risques. À ce titre, le Comité des risques doit tenir compte des risques liés au climat et à l’environnement dans la gestion globale des risques. Il assiste le Conseil d’administration dans son rôle de contrôle de la mise en œuvre de cette stratégie. Il s’assure que les prix des produits et services proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la Caisse. Lorsque ces prix ne reflètent pas correctement les risques, le Comité des risques présente au Conseil d’administration un plan d’actions pour y remédier.

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Il examine régulièrement les politiques mises en place et recommandations émanant de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à la règlementation bancaire sur le contrôle interne. Il veille à la qualité des procédures permettant d’assurer la conformité de l’activité de la Caisse avec les dispositions légales et règlementaires, françaises ou étrangères et en évalue leur efficacité.

S’agissant du dispositif de rémunérations des personnels identifiés, le Comité des risques veille à la cohérence de la politique de rémunération aux principes de gestion saine et efficace du risque approuvés par le Conseil d’administration. Il vérifie que les incitations prévues par la politique et les pratiques de rémunérations de la Caisse régionale sont compatibles avec la situation de la Caisse, au regard de ses risques, de son capital, sa liquidité, ainsi que de la probabilité et de l’échelonnement dans le temps des bénéfices attendus.

Plus particulièrement, le Comité des risques a pour mission :

  • de prendre connaissance du rapport annuel sur le contrôle interne et d’en rendre compte au Conseil ;
  • d’examiner l'adéquation des dispositifs et des procédures de contrôle interne aux activités exercées et aux risques encourus par la Caisse et en particulier, d'analyser annuellement le dispositif de contrôle permanent ;
  • de suivre, en matière de contrôle permanent, le dispositif de suivi de la politique financière ;
  • de prendre connaissance, dans le cadre du contrôle périodique, du plan d'audit annuel et de la synthèse des principales missions d'audit interne et externe réalisées au sein de (ou par) la Caisse ; il est informé de la mise en œuvre des recommandations formulées et de l’absence d’exécution des mesures correctrices décidées ;
  • de procéder à un examen régulier des stratégies, politiques, procédures et systèmes permettant de détecter, gérer et suivre les risques de liquidité et de communiquer ses conclusions au Conseil ;
  • de s'assurer de la pertinence et de la permanence du traitement adéquat des opérations significatives et des risques majeurs.

Pour ce faire, le Comité des risques dispose de toute information sur la situation de la Caisse régionale en matière de risques. Il coopère avec d’autres Comités de la Caisse régionale dont les activités peuvent avoir une incidence en matière de risque. Les membres de la Direction Générale de la Caisse Régionale (Directeur Général, Directeur Général Adjoint) ne sont pas membres du Comité.

Le Comité des risques s’est réuni 9 fois en 2024 afin d’aborder les thématiques suivantes :

Présentations réalisées au T1-2024 :


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Politique rémunération et Risques

Appétit aux risques 2024 et suivi T4 2023

Présentation détail filière provisionnée pour 2024

  • Gestion Financière : Suivi politique financière T4-2023
  • ICAAP Quantitatif (06-2024)
  • Reporting dossiers crédits acceptés avec dépassement de limite
  • Contrôle Interne T4-2023
  • RACI 2023
  • Priorité prudentielle de la BCE
  • Politique externalisation
  • Programme de Stress Test
  • Risques Climatiques

Présentations réalisées au T2-2024 :

  • Stratégie Sécurité Informatique
  • Politique Recouvrement
  • Politique Provisionnement
  • Politique Assurances
  • Politique Foncière et Reporting
  • RACI LCB/FT
  • Pertes crédits 2023
  • Suivi Politique Financière T1-2024 + Avenant politique (plan d'urgence et risque de contrepartie)
  • Politique Assurance CR et politique sécurité
  • Risque de conduite
  • Toulouse 31 Initiatives, politique d'investissement
  • Bilan Notation
  • Politique Durabilité
  • Révision Politique Crédit
  • Risque de conduite

Présentations réalisées au T3-2024 :

  • Contrôle Interne T1-2024
  • Reporting dossiers crédits acceptés avec dépassement de limite
  • ICAAP Quantitatif (31-12-2023)
  • Ajustement politique crédit

Présentations réalisées au T4-2024 :

  • Contrôle Interne T2-2024 + ISCI
  • Suivi Politique Financière T2-2024
  • Politique Externalisation
  • Capital Planning
  • Politique crédit 2025
  • Reporting dossiers crédits acceptés avec dépassement de limite
  • Appétit pour le risque (tableau d'agrégation)
  • Politique Financière 2025
  • Plan d'audit 2025
  • Contrôle interne T3-2024
  • Stress Test portefeuille crédits

Le Comité d’Audit


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Lors de sa séance du 24 juillet 2009 le Conseil d’Administration a décidé, en remplacement du Comité d’Audit existant, la constitution d’un Comité d’Audit conforme aux nouveaux textes réglementaires et en particulier l’ordonnance du 8 décembre 2008 transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes. Considérant que l’ensemble des administrateurs satisfait au critère d’indépendance posé par l’ordonnance, le Conseil a désigné en son sein les 5 membres du Comité d’Audit, dont son Président. Le Comité d’Audit s’est réuni 5 fois en 2024. Sur 2024, le taux de participation de 92%.

Les missions légales incombant au Comité d’Audit (ou au Conseil d’administration) sont inscrites dans l’article L.823-19 du Code de commerce, tel que rapporté ci-dessous :

« […] Sans préjudice des compétences des organes chargés de l'administration, de la direction et de la surveillance, ce comité est notamment chargé des missions suivantes :

  1. Il suit le processus d'élaboration de l'information financière et, le cas échéant, formule des recommandations pour en garantir l'intégrité ;
  2. Il suit l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, sans qu'il soit porté atteinte à son indépendance ;
  3. Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue. Cette recommandation adressée à l'organe chargé de l'administration ou l'organe de surveillance est élaborée conformément aux dispositions de l'article 16 du règlement (UE) n° 537/2014 précité ; il émet également une recommandation à cet organe lorsque le renouvellement du mandat du ou des commissaires est envisagé dans les conditions définies à l'article L. 823-3-1 ;
  4. Il suit la réalisation par le commissaire aux comptes de sa mission ; en ce qui concerne les entités d'intérêt public, il tient compte des constatations et conclusions du Haut conseil du commissariat aux comptes consécutives aux contrôles réalisés en application des articles L.821-9 et suivants ;
  5. Il s'assure du respect par le commissaire aux comptes des conditions d'indépendance définies à la section 2 du chapitre II du présent titre ; en ce qui concerne les entités d'intérêt public, le cas échéant, il prend les mesures nécessaires à l'application du paragraphe 3 de l'article 4 du règlement (UE) n° 537/2014 précité et s'assure du respect des conditions mentionnées à l'article 6 du même règlement ;
  6. Il approuve, pour les entités d'intérêt public, la fourniture des services mentionnés à l'article L. 822-11-2 ;
  7. Il rend compte régulièrement à l'organe collégial chargé de l'administration ou à l'organe de surveillance de l'exercice de ses missions. Il rend également compte des résultats de la mission.

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Page 190 sur 614 de certification des comptes, de la manière dont cette mission a contribué à l'intégrité de l'information financière et du rôle qu'il a joué dans ce processus. Il l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée.

A noter : Au sein des établissements bancaires dits « significatifs » tels que les Caisses régionales, la mission de suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, relève désormais de la compétence du Comité des Risques.

L’AMF « recommande de publier des informations permettant aux investisseurs de comprendre le rôle précisément joué par le comité d’audit ou l'organe qui en exerce les fonctions dans l’élaboration de l’information extra-financière et dans l’évaluation des risques extra-financiers. En outre, [selon l’AMF,] le comité d’audit, ou l'organe qui en exerce les fonctions, devrait régulièrement s’assurer de la pertinence et de l’intégrité de l’information fournie au conseil en matière de RSE ».

Sur 2024, les points abordés dans les Comités d’audit sont :

  • Travaux du contrôle comptable et avancement des projets du contrôle comptable ;
  • Principales évolutions normatives ou réglementaires ;
  • Présentation des faits marquants de la période ;
  • Présentation des comptes normes françaises et normes internationales avec analyse détaillée du passage entre les 2 normes.

Les sujets spécifiques abordés en 2024 sont les suivants :

  • Evolution et explication de la variation du compte Cash Collatéral ;
  • Présentation de la dégradation de la note française au 2ème trimestre 2024 ;
  • Etude OATi ;
  • Autorisation de la mission d’audit sur la CSRD et de la mission des Commissaires aux comptes sur les comptes globalisés ;
  • Explication et présentation sur la Réglementation Finance Durable – CSRD et sur le ratio GAR (Green Asset Ratio).

Une séquence de formation, dédiée au Comité d’audit, a été réalisée par les Commissaires aux comptes et par l’équipe RSE de la Caisse régionale sur la Réglementation Finance Durable – CSRD.

Le Comité des Rémunérations

Cf. supra partie relative à la rémunération des dirigeants et mandataires sociaux.

Le Comité des Prêts tous marchés


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Le Conseil constitue un Comité des prêts conformément à l'article R. 512-9 du Code monétaire et financier et aux statuts de la Caisse. Les membres du Comité des Prêts sont désignés par le Conseil. Le Comité des prêts est composé des membres du Bureaux et de 5 Présidents de Caisses locales, du Directeur Général ou du Directeur Général adjoint et du Directeur des Engagements ou de son représentant. Il est fixé un maximum de trois membres sur les douze qui pourraient être aussi membres du Comités des risques afin neutraliser toutes situations de conflit d’intérêt. Ce comité ne peut valablement délibérer qu’en présence au minimum de 2 administrateurs de la Caisse régionale et du Directeur Général ou du Directeur Général adjoint ou de son représentant. Le Comité des prêts se réunit selon une périodicité hebdomadaire ou à la demande du Président du Conseil d’administration, aussi souvent que l'intérêt de la Caisse l'exige et au regard de l’importance de l’activité.

Ce Comité agit sur délégation du Conseil d’administration et a pour mission :

  • d'examiner les demandes de financement émanant de clients ou de prospects (particuliers, professionnels et agriculteurs, entreprises, collectivités publiques), de donner un avis sur ces dossiers et
  • d'arrêter des décisions sur les dossiers de financements qui lui sont présentés, dans les limites par la politique Risque crédit validée annuellement par le Conseil.

Si la demande de financement concerne, directement ou indirectement, un administrateur de la Caisse régionale, l’avis du Bureau, seul habilité à examiner le dossier, sera présenté au Conseil, seul décisionnaire sur ces demandes.

3.1.3 Pouvoirs du Conseil d’administration et délégation au Directeur général

Conformément à la loi portant statut de la coopération et aux statuts, le Conseil d’administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs. Le Conseil d’administration du 25 mars 2022 a amendé et complété la délibération du 27 février 2015 relative aux pouvoirs du directeur Général nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. Ces délégations conférées au Directeur Général portent sur l’ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l’entreprise, encadrés notamment par les limites posées dans les Politiques Financière, Risque, Crédit validées par le Conseil d’Administration.

Ces pouvoirs néanmoins limités, dans les domaines suivants comme précisé ci-dessous :

  • Autorisation préalable du Conseil d’administration pour mettre en œuvre toute coopération ou mise en commun de moyens significative entre Caisses régionales ;
  • Autorisation préalable du Conseil d’administration pour toute modification substantielle de l’implantation du réseau d’agences de la Caisse régionale ;
  • Pour les passages à perte, la politique interne prévoit un seuil de 500K€ au-delà duquel l’approbation du Bureau jusqu’à 3 M€ puis du Conseil d’Administration est requise.

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Pour tout emploi de fonds propres de la Caisse, la politique interne prévoit un seuil de 1 M€ par investissement au-delà duquel l’approbation du Conseil d’Administration est requise.

De même, pour attribuer et accepter les prêts et engagements, le Conseil d’Administration donne pouvoir au Directeur Général conformément à la politique de la Caisse en matière de risques, de crédit de taux et des délégations et limites définies par le Conseil d’Administration d’une part, et par la réglementation applicable à la Caisse, d’autre part.

Pour l’acquisition ou la cession de biens immobiliers d’exploitation, la politique interne prévoit un seuil de 1 M€ par investissement au-delà duquel l’approbation du Conseil d’Administration est requise. Pour les biens immobiliers hors exploitation, le seuil est fixé à 300K€.

Pour conclure, modifier, renouveler, proroger, reconduire ou faire cesser tous baux portant sur les biens immobiliers hors exploitation, la politique interne prévoit un seuil de 300K€ pour l’engagement global du dit bail sur la durée au-delà duquel l’approbation du Conseil d’Administration est requise.

3.2. Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité dans le domaine des augmentations de capital

Conformément à l’article 7 des statuts de la Caisse Régionale, son capital social peut être augmenté :

  1. Soit par décision du Conseil d’Administration, au moyen de l’adjonction de nouveaux membres ou de la souscription de nouvelles parts effectuées par les sociétaires ;
  2. Soit après décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire, au moyen de l’émission de certificats coopératifs d’investissement ou d’associés ainsi que tous autres titres autorisés.

L’Assemblée Générale Mixte du 29 mars 2023 a donné l’autorisation au Conseil d’Administration à effet de réduire le capital social par voie d’annulation de Certificats Coopératifs d’Investissements (CCI) pour une période de vingt-quatre mois à compter de la tenue de l’Assemblée, sous réserve que la Caisse Régionale ne détienne pas plus de dix pour cent du nombre des CCI composant son capital social.

En tout état de cause, le capital social est resté stable entre le 31 décembre 2023 et le 31 décembre 2024. Au 31 décembre 2024, il s’élève à 73 446 176 euros.

3.3. Modalités de participations à l’Assemblée Générale

Extraits des statuts relatifs aux modalités de participation des sociétaires à l’Assemblée Générale :

ARTICLE 24 - COMPOSITION

1 - L'Assemblée Générale régulièrement constituée représente l'universalité des sociétaires ; ses décisions s‘appliquent à tous.

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L'Assemblée Générale se compose de tous les sociétaires porteurs de parts à la date de convocation et de tenue de cette assemblée.

ARTICLE 25 – CONVOCATION (Extrait)

3 - Les convocations des sociétaires sont faites par tout moyen au moins quinze jours avant la réunion.

ARTICLE 28 – REGLES DE VOTE

28.1. Règles de vote

1 - Chaque sociétaire personne physique ou personne morale n’ayant pas le statut de société coopérative a droit à une voix, quel que soit le nombre de parts qu'il possède. Le représentant de la personne morale sociétaire pourra ne pas être sociétaire à titre individuel de la Caisse régionale.

2 - Chaque sociétaire personne morale ayant le statut de coopérative et visé à l’article 1er a droit à une voix quel que soit le montant de sa souscription, puis à une voix supplémentaire par tranche de 100 parts souscrites, sans toutefois qu’il puisse disposer de plus de 5 voix en tout. Le représentant de cette société coopérative pourra être ou non sociétaire à titre individuel de la Caisse régionale. Il est représenté de plein droit par son Président.

3 - Chaque sociétaire, personne physique ou morale, peut donner pouvoir et se faire représenter à l’Assemblée Générale par un autre sociétaire de son choix :

  • Le sociétaire personne physique peut représenter d’autres sociétaires mais il ne pourra disposer, en tout état de cause, de plus de 5 voix, la sienne comprise (somme de sa voix personnelle et de la voix de chacun des sociétaires qu’il représente);
  • Le délégué représentant plusieurs sociétaires personnes morales ne pourra disposer d'un nombre de voix supérieur au triple du nombre maximum de droits de vote susceptible d'être obtenu par le sociétaire collectif susvisé au 2;
  • Chaque sociétaire mandataire représentant à la fois de sociétaires personnes physiques et morales, ne saurait détenir au total un nombre de voix supérieur au cumul du maximum de droits de vote d'un sociétaire individuel, la sienne comprise, et du triple du maximum de droits de vote d'un sociétaire collectif susvisé au 2.

4 - Les personnes physiques ou morales autres que les Caisses locales ne pourront représenter plus du tiers des droits de vote attribués aux sociétaires pour les Assemblées Générales.

28.2. Modalités de vote


4oue

Le vote en présentiel se traduit en Assemblée générale par des votes exprimés à main levée. Par exception, l’Assemblée générale pourra cependant décider, à la majorité des voix exprimées à main levée, que tout ou partie de l’ordre du jour donnera lieu à un vote à bulletin secret.

Sur décision du Conseil d’Administration, il pourra être proposé au sociétaire de voter :

  • préalablement à la tenue de l’Assemblée générale à distance, par correspondance ou par des moyens électroniques de télécommunication, y compris internet,
  • pendant la tenue de l’Assemblée générale, par des moyens électroniques de télécommunication, y compris sur internet.

Lorsque le vote s'effectue par correspondance ou par voie électronique, un formulaire de vote à distance est rempli par le sociétaire. Dans le premier cas, le formulaire de vote par correspondance mis à disposition de tout sociétaire doit être reçu par la Caisse régionale au moins Trois (3) jours avant la date de tenue de l’Assemblée générale.

Dans le deuxième cas, le vote se fait sur un site exclusivement consacré au vote électronique à l’aide d’un formulaire électronique dont la signature fait appel à un procédé fiable d’identification, garantissant son lien avec le formulaire de vote à distance auquel elle s’attache.

Le vote exprimé avant l’Assemblée Générale par ce moyen électronique, ainsi que l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non révocables et opposables à tous, étant précisé qu’en cas de perte de la qualité de sociétaire intervenant entre la mise à disposition du formulaire électronique et le jour de l’Assemblée Générale à zéro heure, heure de TOULOUSE, le vote exprimé ne sera pas pris en compte.

Les formulaires électroniques de vote à distance peuvent être reçus jusqu’à la veille de la réunion de l’Assemblée, au plus tard à 15 heures, heure de TOULOUSE.

Nicolas Mauré le 12/02/2025

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PARTIE 4 – EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT 2024


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4.1 La situation économique

4.1.1 Environnement Economique et financier global

Rétrospective 2024

Poursuite de la désinflation et assouplissement monétaire

Le contexte international est resté conflictuel et éruptif, marqué par de fortes tensions géopolitiques et la poursuite des conflits ouverts tels que les guerres en Ukraine ou au Moyen-Orient, respectivement survenus en février 2022 et octobre 2023. Lors de leur apparition, ces événements avaient suscité des tensions sur les prix en amont, notamment ceux des céréales, du gaz et du transport maritime. Ces fortes hausses de prix s’étaient ajoutées aux sources d’inflation issues de la reprise post-Covid : pressions sur la demande (en forte reprise) et l’offre (contrainte), difficultés voire ruptures d’approvisionnement, retour seulement lent du taux de participation sur le marché du travail à son niveau prépandémique (manque de main-d’œuvre, tensions salariales).

Cette combinaison de chocs s’était traduite par un redressement violent de l’inflation mondiale : celle-ci a culminé à 10,3% en octobre 2022 (soit une moyenne annuelle de 8,7% en 2022 après 3,8% en 2021). Cette inflation forte et la nécessité d’ancrer rapidement les anticipations d’inflation, pour éviter des boucles prix-salaires et l’installation durable d’une inflation très élevée, se sont traduites par des resserrements monétaires puissants. La Federal Reserve et la BCE ont ainsi entamé, en mars et juillet 2022 respectivement, un cycle puissant de remontée de leurs taux directeurs (de, respectivement, 525 et 450 points de base, pb, en quelques 15 mois).

A la faveur de la résorption des chocs en amont, de la normalisation des marchés du travail et des effets des resserrements monétaires, la désinflation s’est manifestée dès 2023 (inflation mondiale moyenne à 6,9%) ; la croissance mondiale a globalement bien résisté. L’année 2024 a été marquée par une poursuite généralisée de la désinflation (inflation mondiale moyenne à 5%, glissement annuel à 4,5% en décembre), en dépit de la résistance également quasiment générale des prix des services.

Après les avoir durablement maintenus sur des plateaux élevés, les grandes banques centrales ont entrepris des baisses de leurs taux directeurs à partir de l’été. Alors que la BCE a réduit son taux de dépôt de 150 pb (à 3% pour un taux de refinancement à 3,15% en décembre 2024), la Fed a diminué le taux objectif des Fed funds de 100 pb (borne haute à 4,50% en décembre 2024). Largement anticipés, ces assouplissements monétaires sont venus conforter une croissance mondiale encore robuste (la récession a été évitée malgré une inflation forte suivie de conditions financières nettement tendues) mais dont la résistance globale cache des performances toujours hétérogènes.

Croissance globalement résistante, cachant des performances hétérogènes. Ainsi, aux Etats-Unis, l'économie a encore démontré en 2024 sa robustesse, avec une croissance qui a continué d’excéder les attentes pour se situer à 2,8% en moyenne annuelle (après 2,9% en 2023). Malgré quelques îlots de faiblesse (ménages à faible revenu, à patrimoine net négatif,

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petites entreprises, agents fragiles plus exposés à des taux d’intérêt élevés), le durcissement monétaire et financier n’a pas exercé un effet dépressif massif grâce à des bilans globalement assainis après la grande crise financière (aussi bien ceux des entreprises que des ménages). Si le marché de l’emploi a montré des signes d’essoufflement, il s'est agi plus d'une normalisation après une période de surchauffe qu'une profonde dégradation. Le taux de chômage n’a que très modérément augmenté (4,1% fin décembre 2024 contre 3,8% un an auparavant). Enfin, confirmant que le dernier kilomètre de la désinflation est le plus difficile, l’inflation sur un an s’est très lentement redressée à partir de septembre pour atteindre 2,9% en décembre.

En Chine, le marché immobilier ne s’est toujours pas stabilisé et les mesures de soutien (baisse des taux sur les crédits hypothécaires, baisse des taux de réserves obligatoires pour libérer des liquidités, création de fonds de soutien pour racheter certains biens vacants ou en construction) n’ont pas engendré le choc de confiance attendu. Les ménages ont ainsi préféré maintenir leur épargne de précaution au détriment de la consommation et la faiblesse de la demande intérieure a continué d’alimenter des pressions déflationnistes fortes. Grâce à une croissance excédant les attentes au dernier trimestre (5,4% en glissement annuel), la croissance annuelle moyenne est parvenue à atteindre l'objectif du gouvernement « d'environ 5 % ». En revanche, l’inflation (0,2% en 2024) est restée très inférieure à la cible de 3% de la banque centrale.

En France, la croissance s'est établie à 1,1% en 2024, comme en 2023. En revanche, l'inflation a nettement diminué, atteignant 2% en moyenne annuelle, après 4,9% en 2023. Cette désinflation a permis une progression du pouvoir d'achat des ménages, sans toutefois se traduire par une forte hausse de la consommation. Le taux d'épargne des ménages aurait donc augmenté vers 18% en moyenne annuelle, contre moins de 17% en 2023 et 14% avant la crise sanitaire (2015-2019). L'emploi s'est révélé très résistant en 2024 et le taux de chômage n'a que très légèrement augmenté (7,4%).

Alors que le resserrement passé des conditions financières a continué de fortement peser sur l'investissement privé, la demande intérieure a décéléré et la croissance a été portée par le commerce extérieur et le secteur public. Si les dépenses de consommation publique ont tiré la croissance, le déficit public, revers de la médaille, a sensiblement augmenté et il devrait atteindre environ 6,2% du PIB (après 5,5% en 2023).

En Italie, le ralentissement de l'activité s'est poursuivi en 2024, avec une croissance limitée à 0,5%. Le processus de désinflation amorcé fin 2023 s’est prolongé (inflation moyenne annuelle à 1,1%) mais n'a pas suffi à relancer significativement l'économie. Marché de l'emploi porteur (avec un taux de chômage à 6,7%, en baisse d'un point par rapport à 2023), faible inflation et légère progression des salaires permettant un rebond du pouvoir d'achat après deux années de baisse : malgré ces soutiens, la croissance de la consommation des ménages est restée modérée et le taux d'épargne s'est stabilisé après son repli en 2023.

La croissance des investissements a stagné, portée uniquement par les projets liés au plan de relance, tandis que l'investissement productif a enregistré un net recul, particulièrement prononcé au troisième trimestre. Des conditions de financement encore restrictives et une demande insuffisante, tant domestique qu'internationale, ont pesé sur l'offre, notamment dans l'industrie, qui a connu un repli marqué. Le secteur de la construction, soutenu au premier semestre par l'effet retard du Super Bonus, a ensuite ralenti.

Marchés financiers

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La désinflation n’a pas conduit les taux d’inflation au niveau des cibles des grandes banques centrales mais à l’intérieur de leurs « zones de confort » et leur a permis, au cours de l'été, d’assouplir leur politique monétaire. Cependant, d’une part, le « dernier kilomètre » de la désinflation s'est révélé plus difficile qu’anticipé par les marchés et, d’autre part, l’élection américaine a ranimé les espoirs de croissance plus soutenue mais les craintes d’inflation plus élevée aux Etats-Unis. En conséquence, les investisseurs ont dû revoir à la baisse leurs espoirs d’assouplissement monétaires et de baisses de taux obligataires, notamment aux États-Unis.

Ainsi, outre-Atlantique, si les taux souverains à deux ans (US Treasuries) se sont très légèrement repliés au cours de l’année (vers 4,25% en décembre 2024), les taux plus longs (US Treasuries 10 ans) se sont redressés de près de 65 pb (à près de 4,60%). Dans la zone euro, avec des perspectives de croissance assez déprimée et d’inflation modeste, les taux de swap à 2 ans et 10 ans ont respectivement baissé d’environ 65 et 15 pb au cours de l’année (à 2,20% et 2,35%).

L’évolution des spreads souverains a reflété les performances, économiques mais aussi politiques, relatives des économies : alors que les difficultés se sont accumulées en Allemagne, la périphérie européenne a profité de sa stabilité politique et/ou d’une croissance économique plus satisfaisante. Alors que le taux du Bund (taux allemand à 10 ans) a gagné 30 pb au cours de l’année (à 2,35% soit le niveau du taux de swap 10 ans auquel il était inférieur de près de 50 bp fin décembre 2023), les spreads périphériques sont resserrés.

En France, l’instabilité politique et les inquiétudes quant à la trajectoire de la dette française ont suscité un écartement du spread. Ainsi, fin 2024, les écarts de rendement des taux à 10 ans espagnol, italien et français par rapport au Bund se situaient, respectivement, à environ 120, 70 et 80 pb (soit des variations de -25, -50 et +30 pb au cours de l’année). Le spread français est désormais plus élevé que celui de l’Espagne.

En 2024, les résultats économiques américains ont largement dépassé ceux des autres grandes régions, notamment l’Europe. Alors que les marchés actions américains ont encore été portés par les performances des « Magnificent Seven » et les bienfaits attendus de l’élection américaine, l’Europe a souffert pour de multiples raisons (secteur manufacturier déprimé, coûts élevés de l'énergie, excès de réglementations, concurrence chinoise, retard technologique, inquiétudes politiques en France et l'Allemagne, etc.).

Alors qu’entre la fin et le début de l’année 2024, l’indice S&P a progressé de 24%, l’Eurostoxx 50 a augmenté de 8% et le CAC a perdu 2%. Enfin, bien que stable en moyenne sur l’année (à 1,08 dollar), l’euro contre s’est déprécié contre dollar de 5,5% entre janvier et décembre 2024.

Perspectives 2025

Un scénario hautement conditionnel Plus que jamais, les perspectives sont conditionnées par la tournure que prendront la géopolitique et la politique économique américaines. Les hypothèses émises sur l’ampleur et le calendrier des mesures qui seront prises par la nouvelle administration conduisent à tabler, aux États-Unis, sur la résistance de l’économie, mais aussi sur un regain d’inflation, un assouplissement monétaire modeste et des pressions haussières sur les taux d’intérêt longs.

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Ces mesures ne sont, en outre, qu’une des explications de la reprise poussive, à un rythme inférieur au potentiel, que connaîtrait la zone euro. Dessiner les contours du scénario américain (et, partant, mondial) suppose évidemment d’émettre des hypothèses tant sur l’ampleur des mesures susceptibles d’être mises en œuvre que sur leur calendrier, selon qu’elles relèvent des prérogatives présidentielles ou nécessitent l’approbation du Congrès.

Du côté des droits de douane, les menaces du président américain semblent s’apparenter à des moyens de pression extrême. Elles invitent à retenir un scénario intermédiaire consistant en des hausses substantielles, sans pour autant atteindre les propositions de campagne. Les droits de douane passeraient ainsi à 40% en moyenne pour la Chine, à partir du deuxième trimestre 2025, et à 6% en moyenne pour le reste du monde, introduits progressivement au second semestre 2025.

Une politique budgétaire agressive, privilégiant les baisses d'impôts et maintenant des déficits extrêmement élevés, serait mise en œuvre plus tardivement : ses effets pourraient être manifestes à partir de 2026. En termes d’immigration, des restrictions pourraient être appliquées dès le début du mandat présidentiel. Elles seraient suivies d’un très net ralentissement des flux d'immigration et, si des expulsions sont à prévoir, elles seraient sélectives par opposition à un renvoi massif et indiscriminé de millions de personnes.

Enfin, la déréglementation, dont les secteurs de l'énergie et de la finance seraient vraisemblablement les principaux bénéficiaires, viendrait plutôt diffuser ses effets favorables tout au long du mandat. Aux Etats-Unis, ces orientations politiques devraient être, dans leur ensemble, favorables à la croissance. Mais, si l’effet positif attendu d’une politique budgétaire agressive et de la déréglementation excède l'impact négatif des droits de douane et des restrictions en matière d'immigration, il lui sera postérieur.

Compte tenu de la résistance de l’économie américaine dont la croissance devrait encore déjouer les prévisions pour s’établir vers 2,8% en 2024, cela laisse présager une croissance toujours soutenue, quoique légèrement plus faible. En raison de quelques vulnérabilités (ménages à faible revenu, petites entreprises, plus exposés à des taux d’intérêt élevés), notre scénario table donc sur un ralentissement en 2025 vers 1,9%, avant un redressement à 2,2% en 2026 : une évolution qui devrait s’accompagner d’un regain d'inflation.

La fin du parcours désinflationniste pour atteindre la cible de 2% est, en effet, la plus ardue et les droits de douane pourraient se traduire par des pressions sur les prix comprises dans une fourchette de 25 à 30 points de base. L'inflation totale pourrait ainsi se replier vers 2% au printemps prochain, avant de se redresser à environ 2,5% d'ici fin 2025 et s’y maintenir en 2026 : le potentiel d’assouplissement politique monétaire sera très limité.

Dans la zone euro, la croissance serait seulement poussive, l’économie évoluant à un rythme toujours inférieur au potentiel et à celui dont profiteront les États-Unis. Si le redressement de la consommation des ménages augure d’une croissance un peu plus soutenue, les dernières informations sur l’investissement ne présagent pas d’une accélération marquée.

Baisse de l’inflation permettant une hausse du pouvoir d’achat, mais aussi une reconstitution de la richesse réelle impliquant un moindre effort d’épargne et taux d'intérêt plus bas aidant à restaurer le pouvoir d'achat immobilier : les ingrédients sont bien présents pour une poursuite de la reprise des dépenses des ménages. Mais à un rythme seulement très modéré car la consolidation budgétaire et l’incertitude globale risquent d’inciter à maintenir un taux d'épargne élevé.

Notre scénario retient donc une accélération modeste de la consommation à 1,1% en 2025 et 1,2% en 2026, après 0,7% en 2024. Après un net recul en 2024, l’investissement

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En 2025, continuerait d’être pénalisé par le délai de transmission des réductions des taux d'intérêt mais, surtout, par la faiblesse de la demande domestique et une incertitude croissante sur la demande étrangère. L’investissement ne croîtrait que de 1,5%, avant de se raffermir légèrement en 2026 (2%). Les politiques de l’administration Trump auraient un impact modérément négatif sur la croissance de la zone euro, dont le canal le plus important à court terme serait l’incertitude. Les politiques de l’administration Trump auraient un impact modérément négatif sur la croissance de la zone euro, dont le canal le plus important à court terme serait l’incertitude. Par ailleurs, le dosage des politiques monétaire et budgétaire reste défavorable à la croissance avec, notamment, un taux directeur qui retrouve la neutralité mi-2025, alors que la réduction du bilan de la BCE continue d’imprimer une orientation restrictive. Nos prévisions situent donc la croissance sur une tendance à l’accélération seulement très molle, passant de 0,7% en 2024 à 1% en 2025, puis 1,2% en 2026 : la croissance potentielle serait atteinte, mais l’écart de production, faiblement négatif, ne serait pas encore comblé, alors que l’écart de croissance avec l’économie américaine se creuserait.

En France, en 2025, sous l'hypothèse d'une loi de finances pour 2025 adoptée en début d'année (probablement à la fin du premier trimestre) et d'un redressement moindre des finances publiques que prévu dans le projet de loi de finances de l'ex-gouvernement Barnier, la croissance diminuerait à 0,8%. L'activité serait en effet freinée, surtout en début d'année, par l'incertitude sur le plan politique national mais aussi sur le plan des politiques commerciales à l'échelle internationale. Les ménages et les entreprises adopteraient ainsi des comportements plus attentistes en matière de consommation, d'investissement et d'embauche. La consommation des ménages progresserait toutefois, sous l'effet de la poursuite du processus de désinflation avec une inflation en reflux à 2,1% en moyenne annuelle (IPC), mais seulement faiblement. Le taux d'épargne des ménages ne refluerait qu'à partir du deuxième semestre et resterait très élevé, et le taux de chômage augmenterait modérément. L'investissement privé serait pour sa part stable, et son rebond reporté à 2026. Le commerce extérieur ne contribuerait plus à la croissance, car les importations et les exportations évolueraient peu ou prou au même rythme. Un léger phénomène de restockage soutiendrait la croissance, mais les efforts budgétaires l'affaibliraient. Le déficit public ne diminuerait pourtant que très peu, à 6% du PIB.

En Italie, une légère amélioration est attendue en 2025, avec une hausse du PIB prévue à 0,6 %. Bien qu'un affaiblissement du marché du travail et une inflation légèrement plus élevée soient envisagés, la consommation devrait devenir le principal moteur de l'économie. L'investissement productif pourrait bénéficier d'un environnement monétaire plus favorable. Cependant, le secteur de la construction restera fragilisé par le contrecoup du boom des années précédentes, malgré un soutien partiel des projets issus du plan de relance.

Du côté des pays émergents, s’il n’y avait pas les difficultés liées à « Trump 2.0 », le contexte serait en voie d’amélioration : baisse des taux directeurs américains propice à l’assouplissement monétaire global, à l’allégement des pressions baissières sur les devises émergentes et, plus généralement, aux financements extérieurs des pays émergents ; croissance domestique portée par le recul de l’inflation et les baisses de taux d’intérêt ; exportations à destination des pays développés (en premier lieu, des États-Unis) encore soutenues. Mais les effets des facteurs de soutien risquent d’être contrariés par les répercussions probables des mesures de la nouvelle administration américaine. Aux droits de douane susceptibles de renchérir et limiter les exportations émergentes s’ajoutent une moindre accommodation monétaire américaine et.

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une diminution probable du soutien militaire et financier des États-Unis à l’Ukraine alimentant l’incertitude géopolitique en Europe. Il sera donc préférable d’être un grand pays peu ouvert tel l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, un pays exportateur de matières premières ou une économie bien intégrée à la Chine qui se prépare à la tempête Trump.

En Chine, la dernière réunion du Politburo s’est, en effet, conclue en décembre par un engagement des autorités à mettre en œuvre une politique budgétaire « plus proactive » et une politique monétaire « suffisamment accommodante », afin de relancer la demande intérieure et de stabiliser les marchés immobiliers et actions. Une période de tensions commerciales s’annonce et, hormis les restrictions aux exportations de produits critiques (dont les terres rares), les moyens de rétorsion sont limités : difficile de répondre en stimulant la compétitivité des exportations (le yuan est déjà historiquement bas) ou en procédant à une hausse réciproque des tarifs qui risquerait de pénaliser une consommation domestique déjà très fragile.

Les intentions de soutien plus franc à la demande domestique de la part des autorités sont louables, mais l’efficacité de cette stratégie reste conditionnée par la confiance des ménages : le rebond ne se décrète pas et notre scénario continue de tabler sur un fléchissement de la croissance en 2025. Les espoirs de « fol assouplissement monétaire » de la part du marché ont été démentis et ne sont absolument plus à l’ordre du jour, tout particulièrement aux États-Unis.

Dans une économie supposée rester robuste avec une inflation se maintenant au-dessus de 2%, puis susceptible de se redresser, l’assouplissement serait, en effet, modeste. Après une réduction totale de 100 points de base en 2024 (pb), la Fed procéderait à un assouplissement supplémentaire total de 50 pb, portant le taux des Fed funds (limite supérieure de la fourchette cible) à 4,00% au premier semestre 2025, avant de marquer une pause prolongée.

Quant à la BCE, avec une inflation conforme à l'objectif et sans récession en vue, elle poursuivrait un assouplissement modéré via ses taux directeurs, tout en prolongeant son resserrement quantitatif. Après ses quatre réductions de 25 pb en 2024, la BCE baisserait ses taux de 25 pb aux réunions de janvier, mars et avril, puis maintiendrait son taux de dépôt à 2,25%, soit très légèrement sous l’estimation du taux neutre (2,50%).

Tout concourt à dessiner un scénario de remontée des taux d’intérêt longs. Aux États-Unis, compte tenu du scénario économique (ralentissement limité de la croissance et modération de l’inflation concentrés en début de période) et d’un assouplissement monétaire modeste suivi d’une pause plus précoce, les taux d’intérêt pourraient légèrement baisser au premier semestre 2025 avant de se redresser.

Les nouvelles prévisions de taux envisagent un taux des Treasuries à dix ans approchant 4,50% fin 2025, puis environ 5,00% fin 2026. Dans la zone euro, plusieurs facteurs conduisent à retenir un scénario de hausse des taux d’intérêt souverains : des anticipations d’assouplissement monétaire trop audacieux de la part des marchés dont la correction pourrait susciter un redressement des taux de swap, une hausse du volume de titres publics liée à la réduction par la BCE de la taille de son bilan (Quantitative Tightening) ainsi qu’à des émissions nettes nationales encore élevées, une diffusion de la hausse des taux obligataires américains à leurs équivalents européens.

Alors que l’économie allemande (où des élections anticipées se tiendront en février) continue à souffrir, que la

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La situation politique en France peine à s’éclaircir, les pays dits « périphériques » ont vu leurs bons résultats économiques (notamment l’Espagne) ainsi que leur stabilité politique (cela vaut pour l'Italie et l'Espagne) récompensés par un resserrement notable de leurs spreads à l’égard du taux allemand à dix ans en 2024 : ils devraient bénéficier des mêmes soutiens en 2025. Notre scénario retient donc des taux d’intérêt à dix ans allemand, français et italien de, respectivement, 2,55%, 3,15% et 3,55% fin 2025. Enfin, du côté du dollar de nombreux facteurs positifs, dont le renforcement de son attrait en termes de rendement, semblent déjà largement intégrés dans son cours. En conséquence, notre scénario table sur un billet vert restant proche de ses points hauts récents tout au long de l’année 2025, sans les dépasser durablement.

4.1.2 Environnement local et positionnement de la CR sur son marché

En 2024, le département de la Haute-Garonne, tout comme la région Occitanie, n’ont pas échappé au contexte général d’incertitude politique, budgétaire et d’environnement commercial, même si la bataille contre l’inflation est en passe d’être gagnée en France et en Europe, aidée en cela par une politique volontariste de desserrement monétaire des banques centrales, enclenchée depuis le 2ème semestre 2024. Toutefois, les principaux indicateurs du département témoignent globalement d’une meilleure santé économique du territoire.

En premier lieu, la Haute-Garonne se distingue par une forte croissance démographique et une progression de l'emploi supérieure à la moyenne régionale. Le taux de chômage y est plus faible, et le besoin en personnel saisonnier est relativement modéré par rapport à la région Occitanie et à la moyenne nationale. Ces éléments témoignent d'un dynamisme économique notable et d'une situation favorable sur le marché du travail dans le département.

Tout d’abord, le département de la Haute-Garonne affiche une progression annuelle de l'emploi plus importante que la moyenne régionale. Au 2ème trimestre 2024, le département comptait 674 900 salariés, avec une évolution annuelle de l'emploi salarié de +2,3%, comparée à +1,4% pour la région Occitanie. Sur un trimestre, l'évolution est de +0,2% pour la Haute-Garonne, tandis que la région Occitanie a connu une légère baisse de -0,1%.

Puis, le taux de chômage en Haute-Garonne de 7,7% est inférieur à celui de la région Occitanie à 8,9% mais supérieur au taux national de 7,2%. La zone d'influence de Toulouse contribue à cette situation favorable, avec 68% des demandeurs d'emploi. Enfin, le besoin de personnel saisonnier est modéré dans le département, avec seulement 14% des projets de recrutements étant saisonniers. En comparaison, la région Occitanie présente une part de projets de recrutements saisonniers de 39%, et la moyenne nationale est de 30%.

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En second lieu, en 2024, la Haute-Garonne pourrait afficher une croissance du PIB comparable à celle de la région Occitanie, avec des perspectives meilleures que celles de la moyenne nationale. Les secteurs innovants et dynamiques, ainsi que la démographie favorable, joueront un rôle crucial dans cette évolution.

Tout d’abord, le PIB de la Haute-Garonne en 2024 pourrait bénéficier d'une forte dynamique due à la présence d’un pôle technologique et aéronautique, avec une croissance autour de 2,5%, contre 1,1% au niveau national, principalement soutenue par des investissements dans l'innovation et les infrastructures, sans oublier les secteurs du tourisme, des services et de l’immobilier, ce dernier ayant mieux résisté qu’au niveau national.

Quant à la région Occitanie, avec une croissance similaire, elle pourrait afficher une hausse du PIB similaire, tirée par l'aéronautique, le numérique, le secteur agroalimentaire mais aussi la santé et les énergies renouvelables. La diversification économique devrait également jouer un rôle. L’activité régionale a été globalement plus soutenue et demeure toujours plus dynamique qu’au niveau national, même si certaines filières semblent en situation plus délicate telles que les filières de l’automobile, des activités informatiques et du gros œuvre.

Tous les secteurs de l’activité industrielle occitane ont progressé hormis la filière automobile qui a été en repli. Les effectifs ont peu évolué, sauf dans les équipements électriques et les matériels de transport, où ils se sont réduits. Les prix des matières premières ont suivi une tendance légèrement haussière, partiellement répercutée sur les prix finaux. Les trésoreries sont désormais jugées insuffisantes, pour la 1ère fois depuis fin 2021. L’activité à venir augmenterait légèrement, de même que les prix, alors que les effectifs varieraient peu.

Concernant les services marchands, l’activité a poursuivi sa trajectoire positive, tirée en particulier par les secteurs de l’ingénierie et des services relatifs au bâtiment. Les prix ont été très légèrement réévalués. Quelques recrutements ont été opérés. Les trésoreries se sont améliorées et sont maintenant à l’équilibre. Dans les prochaines semaines, les professionnels tablent sur une progression de l’activité et de la demande, accompagnée d’une légère hausse des effectifs. Les prix resteraient stables.

Enfin, le secteur du bâtiment et des travaux publics affiche une progression modérée, principalement en raison du dynamisme du second œuvre. Le niveau des carnets de commandes est impacté par l’amenuisement du nombre d’appels d’offres. Malgré la concurrence accrue, les prix des devis ont été inchangés et le resteraient. Un allègement des effectifs a été opéré dans le gros œuvre, mais les deux secteurs chercheraient à recruter, en prévision de la hausse d’activité liée à l’achèvement des travaux 2024. Dans les TP, l’activité s’est maintenue avec le démarrage des grands chantiers le trimestre précédent. Les chefs d'entreprise d’Occitanie restent toutefois prudents dans le contexte géopolitique actuel : selon eux, l’activité en décembre progresserait à un rythme moindre dans l’industrie et les services marchands.

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En 2025, le dynamisme de la région Occitanie et tout particulièrement du département de la Haute-Garonne, devrait se poursuivre, autour des pôles de compétitivité (Aéronautique, Santé et Agriculture), aidé par l’attractivité démographique du département qui reste forte, et illustré par des chantiers majeurs tels que la ligne LGV, l’extension du réseau du métro à Toulouse ou encore les travaux de l’autoroute Toulouse - Castres. Une incertitude demeure toutefois pour 2025 dans le niveau de confiance dans l’environnement économique national et international, condition nécessaire pour relancer les politiques d’investissements des entreprises et des collectivités territoriales.

Dans ce contexte, la Caisse régionale Toulouse 31, en tant qu’acteur de référence en Haute-Garonne, poursuivra ses missions d’accompagnement et d’investissement, au service de la satisfaction de ses clients, des citoyens et du développement durable de son territoire.

4.1.3 Activité de la Caisse régionale au cours de l’exercice

Un contexte des activités fluctuant

L’année 2024 aura été, comme les années précédentes, marquée par un contexte instable pour l’exercice des métiers bancaires au sens large. Sur le plan économique, un retour à la normale sur le front de l’inflation est à noter après 2 années de fortes hausses des prix et des tarifs. Le corollaire a été l’amorce d’une baisse, prudente à ce stade, des taux d’intérêt initiée par la Banque Centrale Européenne (BCE) qui s’est progressivement diffusée dans les taux de crédit aux ménages et aux entreprises. Cette prudence a été confirmée dans le contexte politique international (conflits au Proche et Moyen-Orient, poursuite de la guerre en Ukraine, élections aux Etats Unis, etc.) mais également européen et national avec les incertitudes causées par l’instabilité politique en Allemagne comme en France. Enfin, le maintien et ou renforcement des contraintes réglementaires pèsent sur la compétitivité de nos activités dans un moment où la concurrence s’intensifie.

Des activités portées par un territoire toujours dynamique

Les derniers chiffres de l’INSEE en attestent : La Haute-Garonne est désormais le département de France (hors Mayotte) où la population progresse le plus vite. Plus de 18 000 habitants s’y installent chaque année projetant la ville de Toulouse comme probable 3ème ville française. Sur ce territoire porteur, le Crédit Agricole Toulouse 31 accentue son engagement et ses actions au service de ses clients, de ses sociétaires et plus largement des citoyens de la Haute-Garonne.

En écho avec la satisfaction revendiquée par ses clients actuels (la note Google moyenne attribuée en 2024 s’élève à 4,7/5), la Caisse régionale a accueilli plus de 25 000 nouveaux clients dont 20 000 clients particuliers, portant son fonds de commerce à près de 486 000. Fidèle à son modèle coopératif et mutualiste, elle a également dépassé le seuil des 200 000 sociétaires. Banque universelle de proximité, elle a par ailleurs poursuivi l’accompagnement de ses clients les plus en difficulté autour de la démarche de conseil « clients fragiles » et ses offres associées « budget protégé » et EKO.

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Dans un contexte encore attentiste en matière d’investissements tant pour les ménages que pour les entreprises, la Caisse régionale enregistre toutefois une bonne performance en volume de crédits, avec plus 1,5 Mds€ de crédits réalisés (habitat, consommation et équipement). L’encours de crédits atteint les 12,2 Mds€ à fin décembre 2024, en progression de 1% sur un an. La Caisse régionale reste le partenaire de confiance et de référence sur le secteur de l’immobilier, avec un volume de réalisations Habitat de plus de 700 M€. Elle conserve également son rôle de partenaire majeur de l’économie du territoire, avec le financement des projets d’investissements de l’ensemble des marchés professionnels, agriculture et entreprises avec plus de 660 M€ de réalisations crédits.

En matière d’épargne, la Caisse régionale a accentué son conseil patrimonial en proposant à ses clients une gamme élargie de solutions obligataires innovantes et performantes. Ainsi, l’activité collecte enregistre des résultats en progression de 480 M€ pour atteindre un encours de 16,7 Mds€ en hausse de 3.0% sur un an. La collecte « bilan » (regroupant la collecte monétaire et l’épargne bilan) s’établit 11,4 Mds€, en progression de +2,2% sur un an, tandis que la collecte « hors bilan » (regroupant l’assurance-vie, les valeurs mobilières et les parts sociales) s’élève à 5,3 Mds€ en hausse de 4,6% entre 2023 et 2024.

Dans une période où les aléas de vie (accidents, sinistres climatiques, coups durs, etc.) s’intensifient, la protection des clients, de leurs biens et de leurs familles demeure une responsabilité majeure pour notre banque coopérative. 2024 a été une année de renforcement de l’intensité relationnelle en matière d’assurances puisque le stock de contrats d’assurance dommages (Auto, Habitation, etc.) a progressé de +2,9% pour atteindre près de 230 000 contrats et le stock d’assurance de prévoyance (décès, arrêt de travail, dépendance, etc.) a évolué de +5,7% pour atteindre près de 69 000 contrats.

4.1.4 Perspectives 2024 de la Caisse régionale

Une accélération de l’accompagnement des transitions. La Caisse régionale a une responsabilité importante dans l’accompagnement des transitions économiques, sociales et sociétales : elle s’est engagée dans cette trajectoire depuis plusieurs années. Parmi les faits marquants de 2024 sur la transition énergétique, on rappellera l’enrichissement du site J’ECORENOV avec l’apport de 2 partenaires relatifs au diagnostic énergétique et à la fourniture de thermostats connectés, le déploiement des démarches d’accompagnement Transitions PRO et Transitions AGRI et également l’installation de la plateforme CARBIOZ qui contribue à une économie bas carbone. Enfin, la création de l’Agence Conseil en Transition Energétique (ACTE) est un véritable succès avec 230 projets de transition accompagnés par ses Conseillers Transition Energétique, 5,2 millions d'euros d'investissements accompagnés en crédit, dont 3 millions d'euros concrétisés avec les partenaires ACTE.

Des fondamentaux solides. La structure financière de la Caisse régionale confirme sa solidité avec des fonds propres prudentiels qui s’établissent à 1 158 M€ au 31 décembre 2024. Le ratio de solvabilité s’établit à 22.7% à fin décembre 2024 et le ratio de levier à 8.1%.

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LE CRÉDIT AGRICOLE LANCE SON NOUVEAU PLAN STRATÉGIQUE « IMPULSION 2027 »

Ce nouveau plan stratégique portera la Caisse régionale au cours des 2 prochaines années. Il s’inscrit pleinement dans la continuité des 2 précédents projets d’Entreprise avec la volonté de capitaliser sur l’ensemble des investissements et des réussites engagés. Il constitue également un nouvel élan dans un contexte de profondes transformations.

« Impulsion 2027 » repose sur 3 ambitions clés : être plus fort, être plus rentable et être plus utile. En effet, le Crédit Agricole Toulouse 31 souhaite déployer tout son potentiel afin d’être une banque rentable, durable et innovante, au service de son territoire et des Haut-Garonnais et également d’asseoir sa position d’acteur incontournable du paysage financier et économique de la Haute-Garonne et au-delà un acteur central de la société.

Ce nouveau plan stratégique s’organisera autour de 4 territoires d’actions :

  • L’Humain, c’est-à-dire les femmes et les hommes de l’Entreprise, Co-équipiers, Managers et Elus, qui constituent le cœur de notre identité ;
  • Les Technologies et le Digital qui doivent contribuer plus fortement à améliorer la relation avec les clients et plus largement la qualité des services offerts ;
  • L’évolution de notre modèle relationnel, mixant toujours plus relation physique et opportunités digitales, afin d’intensifier la proximité avec tous les clients ;
  • La performance rentable et durable, gage des investissements futurs, tout particulièrement ceux nécessaires à l’accompagnement des transitions des clients.

4.1.5 Les faits marquants

En 2024, le stock de provisions collectives de la Caisse Régionale est stable malgré la lente détérioration de la qualité du portefeuille Crédits.

Faits marquants du Forward Looking Central de l’année 2024 :

  • Au niveau national : Evolution semestrielle du scénario économique de la Direction Risques Groupe de CASA : impact neutre pour la CR
  • Ajustement des règles de transfert de Bucket 1 vers Bucket 2 : reprises de provisions liées à cet ajustement autour de 1,5 M€
  • Au niveau CR :

Faits marquants du Forward Looking Local de l’année 2024 :

La filière AGROALIMENTAIRE est pénalisée par la dégradation du portefeuille de la CR et par un modèle national plus défavorable. La filière AERONAUTIQUE a été ajustée avec des chocs revus à la baisse suite à un contexte économique sur ce secteur d’activité moins dégradé. La filière FORBEARANCE a été supprimée afin de suivre les recommandations du Groupe.

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Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine

Crédit Agricole Toulouse 31 est exposé au risque pays, c'est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d'un pays dans lequel elle exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. Un changement significatif de l'environnement politique ou macroéconomique pourrait le contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers.

Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée, en valeur absolue, au risque pays sur l'Ukraine et la Russie à hauteur de 49 milliers d'euros au 31 décembre 2024, à travers son activité crédits.

FCT Crédit Agricole Habitat 2024

Au 31/12/2024, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2024) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d'une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, en avril 2024. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales et par LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2024. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs.

Dans le cadre de cette titrisation, Crédit Agricole Toulouse 31 a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 16 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2024. Elle a souscrit pour 7,3 millions de titres seniors et 1,6 millions d’euros de titres subordonnés.

Au 31/12/2024, Crédit Agricole Toulouse 31 ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT.

Avance Rue la Boétie

Dans le cadre de l’annonce de la prise de participation complémentaire de la SAS Rue La Boétie dans CASA dans la limite de 65%, la Caisse régionale s’est engagée à participer à hauteur de 15.1M€ pour permettre à la SAS Rue La Boétie d’accroître sa participation. Cette opération a été approuvée par le Conseil d’Administration de la Caisse régionale du 27 octobre 2023.

Ainsi, une avance en compte courant du même montant que l’augmentation de capital a été versée en 2023 par la Caisse régionale à la SAS Rue La Boétie, afin de permettre à cette dernière de disposer par avance des fonds nécessaires pour mener à bien les opérations de rachats de titres CASA prévus. Cette avance consentie en 2023 a fait l’objet d’une capitalisation à hauteur de 14.5M€ en 2024 et d’un remboursement pour le solde.

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2 Analyse des comptes consolidés

1.2.1 Organigramme du groupe crédit agricole


PERIMETRE DU GROUPE

Le groupe Credit Agricole rassemble Credit Agricole SA, l'ensemble des Caisses régionales et des Caisses locales, ainsi que leurs filiales.

CAISSES REGIONALES

PUBLIC Invesilsseurs Acllonnalres
Institutionnels Individuels
2 383 39 Salariesvla
Autodetentlon (xnu regbarer) dstienient 100%
Fepargne salariale datanant enganble d= SACAH Mutualisation
Ia mejonte du cpitalde detenant %

CREDIT AGRICOLE

5 4 Lrmpalln
Yila Federation nationale du Credit Agricole (FNCAY)
detenant 62,4%
CREDIT AGRICOLE SA 37,6%

GESTION DE L'ASSURANCE

ANNUEL ERIOHAL TILALICE Moelin
INDOSUEZ GRANDES CLIENTELES KINTES ETRLALES SECIALESEES
CREDIT AGRICOLE credit EALMvesiissuyznt
BFORI medios

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste


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L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 12,1 millions de sociétaires qui élisent plus de 27 000 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

4.2.2 Présentation du groupe de la Caisse régionale

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 présente des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle régionale constitué de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole Toulouse 31 a évolué au cours de l’année 2024 avec la liquidation du fonds dédié Ozenne Institutionnel en 04/2024, avec la mise en place du FCT Habitat 2024. Le Groupe Crédit Agricole Toulouse 31 est constitué de :

  • La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31
  • 43 Caisses Locales de Crédit Agricole affiliées à la Caisse régionale
  • Des Fonds dédiés Force Toulouse Diversifié, Toulouse 31 Court Terme
  • De l’entité Grand -Sud-Ouest Capital
  • Des FCT CA Habitat 2020, 2022 et 2024 issus des opérations de titrisation de créances habitat des Caisses Régionales du groupe Crédit Agricole réalisées en Mars 2020 et Mars 2022 et avril 2024.

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Ces sociétés sont toutes consolidées selon la méthode de l’Intégration Globale à l’exception de l’entité Grand -Sud-Ouest Capital consolidée par mise en équivalence.

Les Caisses locales sont des sociétés coopératives à capital variable qui regroupent les 199 651 sociétaires du Crédit Agricole Toulouse 31 avec deux fonctions essentielles :

Les Caisses locales représentent les sociétaires et sont à leur écoute, notamment au travers des Assemblées générales annuelles. Ayant pour ressource le capital confié par leurs propres sociétaires, elles détiennent 43,56% du capital de la Caisse régionale Toulouse 31 et exercent la quasi-totalité des droits de vote lors des Assemblées générales de la Caisse régionale ;

Les Caisses locales ont la responsabilité de l'action mutualiste du Crédit Agricole en Haute Garonne au travers des valeurs de responsabilité, de proximité et de solidarité. Elles apportent notamment aux acteurs de leur territoire un soutien aux porteurs de projets locaux sur des besoins sociétaux comme, l’acculturation au digital, l’accès aux loisirs, la culture, la préservation du patrimoine.

Des administrateurs co-animent des ateliers de formation à la gestion budgétaire dans le cadre de l’activité du point passerelle. Créé en octobre 2015, le Fonds Commun de Titrisation du Crédit Agricole Habitat a pour objet la titrisation d’un portefeuille de créances cédées par les Caisses régionales.

Plusieurs opérations de titrisation ont été réalisées dans ce FCT en 2015 (échue), 2017 (échue), 2018 (échue), 2019 (échue), 2020 et 2022 et 2024. Ces opérations de titrisation de créances permettent d’optimiser la gestion de la liquidité des Caisses régionales. Elles restent transparentes pour les clients de la Caisse régionale et le réseau commercial, puisque l’intégralité de la relation commerciale demeure gérée par la Caisse régionale. La Caisse régionale retrouve le portefeuille de créances cédées en consolidant les comptes du FCT.

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4.2.3 Contribution des entités du groupe de la Caisse régionale (en milliers d'€)

4.2.4 Résultat consolidé (en milliers d'€)

Soldes Intermédiaires de Gestion Montant en K€ 31/12/2024 31/12/2023 Variations Montants %
PNB 265 173 250 322 14 851 5,9%
Charges générales d'exploitation -182 365 -180 439 -1 926 1,1%
Résultat brut d'exploitation 82 808 69 883 12 925 18,5%
Coût du risque -14 474 -8 102 -6 372 78,6%
Résultat d'Exploitation 68 334 61 781 6 553 10,6%
Quote Part du résultat des entreprises MEE 6 222 5 042 1 179
Gains et Pertes sur autres actifs -49 -45 -4 8,9%
Résultat avant impôt 74 507 66 778 7 728 11,6%
Impôt sur les bénéfices -8 030 -7 474 -556 7,4%
Résultat net 66 477 59 304 7 172 12,1%
Résultat net part du groupe 66 476 59 304 7 172 12,1%

Le produit net bancaire consolidé s’élève à 265,1 M€, en hausse de 14,8 M€, expliquée principalement par la hausse du PNB de la Caisse régionale (+ 12,5 M€).

Contribution au PNB consolidé du groupe de la CR

Contribution au résultat Brut d'exploitation consolidé du groupe de la CR

Contribution au résultat net consolidé du groupe de la CR

Entité Contribution au PNB consolidé Contribution au résultat Brut d'exploitation Contribution au résultat net consolidé
Caisse régionale y compris FCT Crédit Agricole Habitat 242 754 60 568 43 820
Caisses locales 5 023 4 844 3 633
Grand Sud-Ouest Capital 0 0 6 222
Force Toulouse Diversifié 7 410 7 410 5 479
Ozenne Institutionnel 475 475 352
Toulouse 31 Court Terme 9 511 9 511 6 971

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Les charges de fonctionnement sont en augmentation de 1,1% avec un montant de 182,3 M€ à fin 2024, expliquée principalement par une augmentation des charges du personnel de 6,5 M€ en norme française. En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à 82,8 M€, en augmentation de 18,5%. Le coût du risque s’établit à –14,5 M€ contre -8,1 M€ en 2023. Un résultat consolidé de 66,4 M€ au 31 décembre 2024, en hausse de 12% par rapport au 31 décembre 2023. Cette hausse s’explique principalement par la hausse de 14% du résultat social de la Caisse Régionale, qui s’affiche à 56,5 M€.

4.2.5 Bilan consolidé et variations des capitaux propres

Bilan 31/12/2024 31/12/2023 Variation
ACTIF Montants % (en milliers d'euros)
Caisse, banques centrales 53 898 57 620 -3 722 -6,5%
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 133 368 215 142 -81 774 -38,0%
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 249 13 535 -286 -2,1%
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 120 119 201 607 -81 488 -40,4%
Instruments dérivés de couverture 131 073 179 849 -48 776 -27,1%
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 502 003 1 278 086 223 917 17,5%
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672 340 234 103 438 30,4%
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 058 331 937 852 120 479 12,8%
Actifs financiers au coût amorti 14 262 463 13 908 786 353 677 2,5%
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 783 156 1 505 070 278 086 18,5%
Prêts et créances sur la clientèle 12 014 065 11 916 524 97 541 0,8%
Titres de dettes 465 242 487 192 -21 950 -4,5%
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -38 452 -103 857 65 405 -63,0%
Actifs d'impôts courants et différés (1) 26 640 28 735 -2 095 -7,3%
Comptes de régularisation et actifs divers 154 422 160 321 -5 899 -3,7%
Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 0 0 0
Participation dans les entreprises mises en équivalence 80 187 65 308 14 879 22,8%
Immeubles de placement 1 678 1 770 -92 -5,2%
Immobilisations corporelles 73 059 81 447 -8 388 -10,3%
Immobilisations incorporelles 355 153
Ecarts d'acquisition 0 0 0
TOTAL DE L'ACTIF 16 380 694 15 873 360 507 334 3,2%

Le bilan consolidé du groupe Crédit Agricole Toulouse 31 s'élève à 16 381 M€, en hausse de 3% par rapport au 31 décembre 2023. Les commentaires ci-après concernent certains éléments de comptes qui présentent des spécificités en comparaison avec les évolutions des comptes sociaux de la Caisse régionale.

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Les actifs financiers à la juste valeur par résultat, dont les variations de valeur sont inscrites au compte de résultat, s’élèvent à 133 M€, en baisse de 82 M€, en lien principalement avec la liquidation du Fonds dédié Ozenne Institutionnel à hauteur de 79 M€, et de la vente à hauteur de 20 M€ d’un fonds LCR.

Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, catégorie intégrant les titres de placement qui répondent au test SPPI (Solely Payment of Principal and Interests - paiement uniquement du principal et des intérêts), les autres titres détenus à long terme et les titres de participations, s’élèvent à 1 502 M€, en hausse de 224 M€. Cette évolution s’explique principalement par la hausse liée aux titres de participation à hauteur de 120 M€ (dont la SASLa Boétie et SACAM Mutualisation pour 96 M€).

Les actifs financiers au coût amorti s’élèvent 14 263 M€, une hausse de 354 M€, expliquée par l’activité sur les crédits (+109 M€), par des opérations de reverse repo (+149 M€) et par des prêts monétaires à terme (+70 M€).

31/12/2024

31/12/2023

Variation

Bilan PASSIF Montants % (en milliers d'euros)
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 503 12 581 -1 078 -8,6%
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 503 12 581 -1 078 -8,6%
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0
Instruments dérivés de couverture 89 163 58 520 30 643 52,4%
Passifs financiers au coût amorti 13 912 784 13 512 164 400 620 3,0%
Dettes envers les établissements de crédit 8 235 885 7 983 925 251 960 3,2%
Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 376 578 162 423 3,0%
Dettes représentées par un titre 137 898 151 661 -13 763 -9,1%
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -5 078 -5 389 311 -5,8%
Passifs d'impôts courants et différés 1 241 2 357 -1 116 -47,3%
Comptes de régularisation et passifs divers 304 127 367 004 -62 877 -17,1%
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées 0
Provisions 32 242 30 599 1 643 5,4%
Dettes subordonnées 0 0 0
Total dettes 14 345 982 13 977 836 368 146 2,6%
Capitaux propres 2 034 712 1 895 524 139 188 7,3%
Capitaux propres part du Groupe 2 034 692 1 895 504 139 188 7,3%
Capital et réserves liées 324 202 321 552 2 650 0,8%
Réserves consolidées 1 334 244 1 288 137 46 107 3,6%
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 309 769 226 512 83 257 36,8%
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur activités abandonnées 0 0 0
Résultat de l'exercice 66 476 59 304 7 172 12,1%
Participations ne donnant pas le contrôle 21 20 1 4,0%
TOTAL DU PASSIF 16 380 694 15 873 360 507 334 3,2%

Les passifs financiers à la juste valeur par résultat, 11.5 M€ au 31/12/2024, en baisse de 1 M€ sur un an. Ils correspondent à la variation de valorisation des instruments dérivés clientèle de la Caisse régionale et des instruments dérivés dans les fonds dédiés.

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La valorisation des instruments dérivés de couverture, à 89 M€, augmente de 31 M€, expliquée essentiellement par la baisse des taux d’intérêts. Les instruments de dettes comptabilisés au coût amorti s’élèvent à 13 913 M€, en hausse de 3% (+ 401 M€) en lien principalement avec la hausse des emprunts et des avances dans le cadre du refinancement de la Caisse Régionale (+94 M€), avec la nouvelle opération de mise en pension des titres (+ 159 M€) et ainsi qu’une hausse des comptes à terme à hauteur de 280M€.

En contrepartie de cette hausse, il est à noter une baisse des DAV de 108 M€. Les comptes de régularisation et passifs divers s’élèvent à 304 M€, en baisse de 63 M€ : ceci s’explique essentiellement par une baisse du collatéral (-48 M€) sur le périmètre de la Caisse régionale. Les provisions, s’élèvent à 32M€, en hausse de 5%. Les capitaux propres s’élèvent à 2 035 M€, en hausse de 7%, soit + 139 M€. Cette évolution est principalement liée aux variations de juste valeur des titres de SAS Rue La Boétie (+ 60 M€) à la distribution des dividendes (-12,8 M€), à l’intégration du résultat consolidé de la période (+66,5 M€) ainsi qu’à la variation du capital des Caisses Locales.

4.2.6 Activité et résultat des filiales

Filiales Total des dettes (A) Dont dettes contractualisées avec une entité consolidée (groupe Caisse régionale) Capitaux Propres (B) Taux d'endettement (A) / (B)
Caisses locales 63 39 172 0,04%
Grand Sud-Ouest Capital 439 231 5810 0,19%
Force Toulouse Diversifié 14 154 524 0,01%
Ozenne Institutionnel 60 65 590 0,09%
Toulouse 31 Court Terme 13 261 241 0,00%

4.3 Analyse des comptes individuels

4.3.1 Résultat financier sur base individuelle (en milliers d'€)


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Montant en K€ 31/12/2024 31/12/2023 Variations Montants %
PNB 258 115 245 555 12 5605,11%
Charges générales d'exploitation -182 -136 -179 -768 -2 368 1,32%
Résultat brut d'exploitation 75 979 65 787 10 192 15,49%
Coût du risque -13 234 -7 487 -5 747 <100 %
Résultat d'Exploitation 62 745 58 300 4 445 7,62%
Résultat net sur actif immobilisé 807 1 197 -390 -32,58%
Résultat avant impôt 63 553 59 498 4 055 6,82%
Impôt sur les bénéfices -7 071 -10 031 2 960 -29,51%
Résultat exceptionnel + Dotation/rep FRBG 0 0 0 0,00%
Résultat net 56 482 49 467 7 015 14,18%

Le Conseil d’Administration, en sa séance du 31 janvier 2025, a procédé à l’arrêté des comptes de l’année 2024, préalablement audités par les commissaires aux comptes. Le Produit Net Bancaire s’établit à 258.1M€, en hausse de 5.1% sur un an :

  • La marge nette d’intérêt représente 69,3M€ en baisse de -14.4%. En effet, la hausse du rendement du portefeuille de crédit ne s’effectue que progressivement au fur et à mesure du renouvellement des encours, tandis que le renchérissement du coût de la ressource d’épargne a été beaucoup plus brutal et a concerné tout le stock.
  • La marge sur commissions atteint 133,8M€, en évolution de + 9,8%. Cette dynamique favorable tient, d’une part, à la montée en puissance de l’équipement de toutes les clientèles, par exemple dans le domaine des paiements et, d’autre part, à des performances significativement améliorées de la Caisse régionale en assurance dommage.
  • Le PNB de portefeuille culmine à 55M€, en très forte hausse de +30,5 %, alimenté par les bonnes performances de SAS la Boétie, filiale des caisses régionales détenant la majorité de CréditAgricole SA.

Les charges de fonctionnement, à 182.1M€, sont en évolution maîtrisée de 1.3% sur un an. La hausse des salaires est compensée partiellement par la baisse des impôts et taxes (cotisations FRU et FGDR) et par une gestion rigoureuse des frais généraux. Le Résultat Brut d’Exploitation s’élève ainsi à 76M€ en hausse de 15%. Le coût du risque reste maîtrisé et affiche une dotation nette de -13.2M€ avec des provisions traduisant une augmentation du risque de contrepartie notamment sur les entreprises et professionnels. Le taux de l’encours crédit en défaut reste bas à 1.35% (vs 1.29% en décembre 2023) avec un niveau de couverture des risques élevé. Le résultat net 2024 s’établit à 56.5M€ en progression de 14.2%.

4.3.2 Bilan et variations des capitaux propres sur base individuelle (en milliers d’euros)

BILAN ACTIF (en milliers d’euros) 31/12/2024 31/12/2023 Variations K€ %
Opérations interbancaires et assimilées 446 933 283 398 163 535 57,7%

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BILAN ACTIF (en milliers d’euros)

31/12/2024 31/12/2023 Variations K€ %
1 585 110 1 480 001 105 109 7,1%
12 008 410 11 903 463 104 946 0,9%
858 974 847 081 11 893 1,4%
890 919 867 797 23 121 2,7%
0 0 0 0,0%
4 305 2 757 1 548 56,2%
176 504 181 203 -4 699 -2,6%
TOTAL DE L’ACTIF 15 971 155 15 565 701 405 454 2,6%

Les opérations interbancaires et assimilées, à 447 M€, sont en hausse sur un an de 58%. L’évènement majeur expliquant cette hausse est la prise de titres en pensions à hauteur de 159 M€. Les opérations internes au Crédit Agricole s’élèvent à 1 585 M€, en hausse de 105 M€ sur un an, en lien avec les opérations de placements à terme (+ 135 M€) dont le placement Evergreen qui permet une optimisation du ratio NSFR de + 200 M€, et une baisse du dépôt cash BCE à hauteur de 36 M€. Les créances sur la clientèle s’élèvent à 12 008 M€ en 2024. Cette hausse de 0.9% est associée à l’activité crédits + 105 M€. Les valeurs immobilisées, à 890 M€, sont en hausse de 23 M€. Cette variation est expliquée par l’augmentation de capital de la SAS Rue de la Boetie à hauteur de 14,5 M€ (par la capitalisation de l’avance en compte courant) et de la structure SACAM Transition Energétique à hauteur de 7,5 M€. Les comptes de régularisation et actifs divers, à 177 M€, ont baissé de 2,6% par rapport au 31/12/2023.

BILAN PASSIF (en milliers d’euros)

31/12/2024 31/12/2023 Variations K€ %
269 175 96 939 172 236 177,7%
8 026 362 7 936 110 90 252 1,1%
5 538 999 5 376 577 162 422 3,0%
91 809 112 617 -20 808 -18,5%
306 791 360 633 -53 843 -14,9%
233 179 224 857 8 323 3,7%
42 988 42 988 0 0,0%
1 461 852 1 414 980 46 872 3,3%
TOTAL DU PASSIF 15 971 155 15 565 701 405 454 2,6%

Les opérations interbancaires et assimilées, à 269 M€, sont en hausse sur un an de 172 M€. Cette hausse s’explique principalement par des opérations de mise en pension des titres à hauteur de 159 M€.

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Les opérations internes au Crédit Agricole relatives aux opérations de refinancement de la Caisse régionale, s’élèvent à 8 026 M€, en baisse de 90 M€ par rapport à 2023 principalement liés aux opérations d’emprunts et avances (+ 80 M€). Les comptes créditeurs de la clientèle sont en hausse 162 M€ sur un an et s’élèvent à 5 538 M€ en 2024. La hausse s’explique par une progression des dépôts à terme des clients (+ 280 M€), compensée par la baisse des encours sur les DAV (- 108 M€). Les comptes de régularisation et passifs divers s’élèvent à 307 M€ en 2024, en baisse de 54 M€ expliquée essentiellement par la variation du dépôt de garantie IFT : - 48 M€ (appel de marge collatéral). Les provisions et dettes subordonnées atteignent 233 M€, en hausse de 8,3 M€. Les dettes subordonnées enregistrent une baisse de + 8.8 M€ sur le périmètre des comptes courants bloqués souscrits par les Caisses locales. Le Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) s’élève à 43 M€ au 31/12/2024 et n’enregistre pas de mouvement au titre de 2023. Les capitaux propres, à 1 462 M€, progressent de 2,6%, suite à l’affectation en réserves du résultat social 2023 non distribué.

4.3.3 Hors Bilan sur base individuelle (en milliers d’euros)

31/12/2024 31/12/2023 Variations K€ %
Engagements donnés 1 312 256 1 489 696 -177 440 -11,9%
Engagement de financement 720 668 751 910 -31 242 -4,2%
Engagement de garantie 591 143 736 955 -145 813 -19,8%
Engagements sur titres 445 830 -386 -46,5%

La baisse des engagements de financement s’explique notamment par la baisse en 2024 des accords sur prêts à réaliser. La baisse des engagements de garantie s’explique par les accords de sous participation en risque et par les cautions immobilières en baisse.

(en milliers d’euros)

31/12/2024 31/12/2023 Variations K€ %
Engagements reçus 5 923 108 5 743 665 179 443 3,1%
Engagement de financement 14 074 13 574 500 3,7%
Engagement de garantie 5 908 589 5 729 261 179 329 3,1%
Engagements sur titres 445 830 -386 -46,5%

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4.4 Capital social et sa rémunération

Le montant total du capital est de 73 446 milliers d’euros, identique au montant au 31/12/2023 la composition est détaillée en note 6.17 de l’annexe 2024 aux comptes consolidés.

4.4.1 Les parts sociales (en euros)

Intérêts aux parts Abattement* Montant global
Exercice 2024 4,80% 1 535 693,57
Exercice 2023 3,80% 1 215 757,41
Exercice 2022 2,75% 879 824,44
Exercice 2021 2,23% 713 457,64
  • Conditions prévues à l’article 158-3-2° du Code Général des Impôts ; abattement auquel les sociétaires peuvent prétendre en fonction de leur statut fiscal.

4.4.2 Les Certificats coopératifs d’associé (en euros)

Dividende unitaire Abattement* Montant global
Exercice 2024 3,70 4 312 479,50
Exercice 2023 3,24 4 617 810,00
Exercice 2022 3,32 4 731 830,00
Exercice 2021 4,03 4 697 106,05
  • Conditions prévues à l’article 158-3-2° du Code Général des Impôts ; abattement auquel les sociétaires peuvent prétendre en fonction de leur statut fiscal.

4.4.3 Les Certificats coopératifs d’investissement (en euros)

Dividende unitaire Montant global
Exercice 2024 3,70 5 273 425,00
Exercice 2023 3,24 3 776 333,40
Exercice 2022 3,32 3 869 576,20
Exercice 2021 4,03 5 743 757,50

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4.5 Autres filiales et participations

La note 6 de la partie 7 « ETATS FINANCIERS INDIVIDUELS » détaille le portefeuille de la Caisse régionale Toulouse 31.

4.5.1 Filiales non consolidées

La note 13.1.1 de la partie 6 « COMPTES CONSOLIDES » détaille le portefeuille des entités non intégrées dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale Toulouse 31.

4.5.2 Participations

Les participations sont détaillées dans la note 6 de la partie 7 « ETATS FINANCIERS INDIVIDUELS ». Les principaux mouvements enregistrés pour l’année sur les titres de participation sont les suivants :

Taux de détention avant l'acquisition Acquisitions (en milliers d'euros) Taux de détention après l'acquisition
Activités GRAND SUD OUEST CAPITAL 34,63% 11 096 34,63%
SOCIETE DE CAPITAL RISQUE GSO INNOVATION 34,63% 1 731 34,63%
PLACEMENTS ET ENTITES FINANCIERES SOTEL 15,67% 4 106 27,06%
TELESURVEILLANCE ET DE SECURITE SACAM TRANSITION ENERGIE 1,87% 7 487 1,87%
HOLDING SAS RUE LA BOETIE 1,52% 14 523 1,52%
HOLDING ACE AERO II Part S3 770 0,92% GESTION DE FONDS

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Tableau des cinq derniers exercices

1- Situation Financière (en milliers d'euros)

Capital social 73 446 73 446 73 446 73 446 73 446
Nbre de parts sociales 1 999 601 1 999 601 1 999 601 1 999 601 1 999 601
Nbre de CCI 1 425 250 1 425 250 1 425 250 1 425 250 1 425 250
Nbre de CCA 1 165 535 1 165 535 1 165 535 1 165 535 1 165 535

2- Résultat global des opérations (en milliers d'euros)

Produit Net Bancaire 253 588 252 005 255 244 263 838 245 555 258 115
Résultat Brut d'exploitation avant amortissements 92 205 93 802 97 269 98 261 75 703 85 827
Impôt sur les bénéfices 19 873 20 032 21 304 9 879 10 031 7 071
Bénéfice après impôt, amortissement et provisions 66 843 50 366 61 560 50 773 49 467 56 482
Bénéfices distribués 12 058 9 285 11 147 9 481 9 610 11 122

3- Résultat des opérations réduit à titres (en €)

Résultat Brut d'exploitation après impôt avant amortissements 98,48 100,44 103,43 120,34 89,42 107,23
Bénéfice après impôt, amortissement et provisions 91,01 68,58 83,82 69,13 67,35 76,90
Intérêt net versé à chaque Part Sociale 2,30% 2,30% 2,21% 2,75% 3,80% 4,80%
Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'investissement 4,37 3,30 4,03 3,32 3,24 3,70
Dividende Net versé à chaque Certificat Coopératif d'associé 4,37 3,30 4,03 3,32 3,24 3,70

4- Personnel

Effectif moyen des salariés employés durant l'exercice 1 377 1 340 1 330 1 374 1 421 1 375
Montant de la masse salariale de l'exercice 59 294 59 849 60 061 63 711 67 749 71 162
Montant versé au titre des charges sociales et assimilées de l'exercice 29 377 29 551 30 442 29 701 30 855 33 383

4.7 Evénements postérieurs à la clôture et perspectives pour le groupe Caisse régionale Toulouse

Aucun événement postérieur à la clôture n’a donné lieu à un ajustement.

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4.8 Informations diverses

4.8.1 Dispositif de contrôle interne de l’information comptable et financière

Rôles et responsabilités dans l’élaboration et le traitement de l’information comptable et financière. La Direction Finances et Risques de la Caisse régionale assure la responsabilité de l’élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l’élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.

La Caisse régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent de l’information comptable et financière, des moyens de s’assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe de surveillance, réconciliation des résultats comptables et de gestion.

Le contrôle permanent de 2ème degré-1er niveau de l’information comptable et financière est assuré par une équipe dédiée, rattachée hiérarchiquement au Responsable de la Direction Finances et Risques pour le contrôleur comptable et au Responsable du service Contrôle de Gestion et Pilotage pour le contrôleur financier.

Le contrôle permanent de dernier niveau de l’information comptable et financière (contrôle 2ème degré-2nd niveau) est assuré par une personne, rattachée au Responsable du service Risques, lui-même rattaché au Responsable du Contrôle Permanent et Risque de la Caisse régionale.

Une cartographie des risques et une note sur les dispositifs de la fonction comptable et du contrôle permanent de l’information comptable et financière définissent notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse régionale (Direction Finances et Risques, centres comptables décentralisés), les procédures d’organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).

Le dispositif de contrôle permanent de l’information comptable et financière est complété par l’approbation des comptes des Caisses régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l’article R 512-11 du Code monétaire et financier, préalablement à leur Assemblée Générale, ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.

Procédures d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière. La documentation de l’organisation des procédures et des systèmes d’information concourant à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière est assurée par chaque.

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unité opérationnelle de la Caisse régionale et par la cartographie des processus concourant à la production et au contrôle de l’information comptable et financière. La piste d’audit repose également sur une cartographie des échanges de flux entre les applicatifs comptables.

Données comptables

La Caisse régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction Information Comptable et Réglementaire de Crédit Agricole S.A. La Caisse régionale met en œuvre les systèmes d’information comptable, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d’élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.

Données de gestion

Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d’en faciliter la compréhension. Les données de gestion publiées par la Caisse régionale Toulouse 31 font l’objet de la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment celles relevant de l’application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s’assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l’organe de direction et de la fiabilité du calcul de l’information de gestion. Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d’assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.

Description du dispositif de contrôle permanent de l’information comptable et financière

Les objectifs du contrôle permanent de l’information comptable et financière visent à s’assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs susceptibles d’altérer la qualité de l’information comptable et financière en termes de :

  1. Conformité des données au regard des dispositions légales et réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,
  2. Fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image fidèle des résultats et de la situation financière de la Caisse régionale et des entités intégrées dans son périmètre de consolidation,
  3. Sécurité des processus d’élaboration et de traitement des données, limitant les risques opérationnels, au regard de l’engagement de la Caisse régionale sur l’information publiée,
  4. Prévention des risques de fraudes et d’irrégularités comptables.

Pour répondre à ces objectifs, la Caisse régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine de l’information comptable et financière. En 2023, le contrôle permanent de 2ème degré-1er niveau a poursuivi la mise en place du dispositif de contrôle en s’appuyant sur l’outil de justification comptable « SELFI » qui permet à

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Chaque responsable d’unité comptable de justifier chaque mois le solde des postes comptables gérés. Le contrôle permanent de l’information comptable et financière de dernier niveau s’appuie sur l’évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :

  1. Les contrôles comptables de 1er degré assurés par les unités comptables décentralisées, rattachés aux Directions de la Caisse régionale.
  2. Les contrôles de 2ème degré-1er niveau exercés par la Direction Finances et Risques.

Un compte rendu de ces contrôles est adressé trimestriellement à chaque Responsable opérationnel concerné, présenté au comité d’audit et au comité du contrôle interne et risques. Cette évaluation doit permettre, au Contrôleur permanent de l’information comptable et financière de la Caisse régionale, de définir un plan de contrôles et la mise en place d’actions correctives, afin de renforcer, si besoin, le dispositif d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière.

Le Contrôleur permanent de l’information comptable et financière rend compte trimestriellement au Directeur Général de la Caisse régionale des travaux et de l’évaluation du dispositif de contrôle permanent de l’information comptable et financière mis en place dans la Caisse régionale.

Relations avec les Commissaires aux Comptes

Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les Commissaires aux Comptes mettent en œuvre, en toute indépendance, les diligences qu’ils jugent appropriées au regard de l’information comptable et financière publiée :

  • Audit des comptes individuels et des comptes consolidés,
  • Examen des comptes consolidés semestriels,
  • Revue des supports de présentation de l’information financière publiée.

Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux Comptes présentent au Conseil d’Administration, ainsi qu’au Comité d’Audit de la Caisse régionale, les conclusions de leurs travaux.

4.8.2 Informations sur les délais de paiement

L’article D.441-4 du Code de Commerce stipule :

1. Pour l'application de l'article L. 441-14, les sociétés présentent dans le rapport de gestion :

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Ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, qui n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire.

II.

– Par dérogation, les sociétés peuvent présenter en lieu et place des informations mentionnées au I le nombre et le montant cumulés des factures reçues et émises ayant connu un retard de paiement au cours de l'exercice et la ventilation de ce montant par tranche de retard. Elles les rapportent aux nombre et montant total des factures, respectivement reçues et émises dans l'année.

Factures reçues et émises non réglées à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu (tableau prévu au I de l’article D. 441-6) :

Tranches de retard de paiement Factures reçues non réglées Factures émises non réglées
Nombre de factures concernées Montant total des factures EN k€ concernées h.t Nombre de factures concernées Montant total des factures EN k€ concernées h.t
0 jour (indicatif) -12 182 186 17
1 à 30 jours 478 851 525,83 13
31 à 60 jours 0,25 0 8,33 547,41
61 à 90 jours Pourcentage du montant total des achats h.t de l'exercice -0,02 0,29% 0,30%
91 jours et plus 0,03% 0,76% 1,36%
Total (1 jour et plus) 0,20% 0,01% 0,00% 0,00%
0,00% 0,21%

(A) Tranches de retard de paiement

Article D.441 I.-1° : Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu

Article D.441 I.-1° : Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu (C)

Délais de paiement de référence utilisés (contractuel ou délai légal - article L.441.-6 ou article L.443-1 du code de commerce)

Délais contractuels : (préciser)

Délais légaux : (préciser)

Délais de paiement utilisés pour le calcul des retards de paiement

Délais contractuels : (préciser)

Délais légaux : (préciser)

puticle D.AAT Faclules

Texenite dontleteme estechu

0 13 Jours 31 Jours 61 Jours 90 Jours 91 Jours Total
dindicaiil plu ? Joun et Jqur plush Wndcaul
(A) Tranch es derelard de palemnent Nombre d Hacuies 6314inges Montant tctal des acnesENke Contemncesh 1464
1909 26.7l 2.3] ne nEAnE[cualdes
Kachats h-Ide Ferertice 2.1934 0.293 0.1235 9482
Pourcentaze Cu cniffre dlaffaires de |exercice 0.225 0.4093 gqd 0.147

Dclais do

Delais contractuels : (fre cisef)

Delais tontiactrels : (preciser)

palemenic

~tilist: pout le

cakculde retards

Delais Iezaux : (preciser)

Delais |egaux : (preciser)


8.3 Informations spécifiques sur les opérations réalisées dans le cadre de rachat de CCI autorisé par l’assemblée générale du 29/03/2023 et descriptif du programme de rachat

Le cours du Certificat Coopératif d’Investissement a augmenté de 15% en 2024, pour atteindre un cours de bourse de 75.10€ le 31 décembre 2024 (pour 65.50€ le 31 décembre 2023).

Depuis 1999, la Caisse régionale a mis en place un programme de rachat de CCI. L’assemblée Générale Ordinaire du 28 Mars 2024 a donné l’autorisation au Conseil d’Administration de mettre en œuvre un programme de rachat des titres dans la limite maximale de 10% des CCI émis. Un nouveau programme de rachat sera soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire du 28 Mars 2025.

À noter, les exigences prudentielles en matière de remboursement de titres de capital émis par les banques coopératives plafonnent à 2% des fonds propres de base de catégorie 1 le montant des remboursements et rachats susceptibles d’être effectués annuellement par l’émetteur. Ainsi, le Conseil d’administration veillera à ce que l’exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la réglementation et par la Banque Centrale Européenne.

Descriptif du programme de rachat approuvé par l’Assemblée Générale du 28 Mars 2024 :

La Caisse régionale peut utiliser cette autorisation en vue :

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D’assurer l’animation du marché de ces titres par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AMAFI, De procéder à l’annulation des certificats coopératifs d’investissement acquis. Le descriptif du nouveau programme de rachat a été publié le 17 Mai 2024 (site internet de la Caisse régionale de Toulouse31 : www.ca-toulouse31.fr) et sa mise en œuvre a débuté après l’Assemblée Générale du 28 Mars 2024.

Part maximale du capital à acquérir par la Caisse régionale

La Caisse régionale est autorisée à acquérir et à détenir un maximum de 10% de l’ensemble des Certificats Coopératifs d’Investissement composant son capital, soit 142 525 CCI.

Caractéristique des titres concernés

Nature des titres rachetés : Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) cotés à Euronext Paris (compartiment C).

Libellé : CCI du crédit agricole de Toulouse 31.

Code ISIN : FR0000045544.

Prix maximal d’achat : L’acquisition de ces titres dans le cadre du programme est réalisée sur la base d’un prix maximal de 120 euros par CCI (fixé par l’Assemblée Générale du 28 Mars 2024).

Résumé des opérations réalisées en 2024

Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2023 40 957
Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés
Dont objectif d’animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 12 487
Dont objectif d’annulation 28 470
Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice N 28 865
Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés
Dont objectif d’animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 5 298

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Dont objectif d’annulation

Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l’objectif poursuivi (1) 28 865
Couverture des engagements pris envers les salariés Contrat de liquidité 5 298
Achats + cessions Annulation 23 567
Nombre de CCI éventuellement réalloués à d’autres objectifs 0
Cours moyen d’achat des CCI acquis en (année N) 67,22 €
Valeur des CCI acquis en année N évalués aux cours d’achat 1 940 440,29 €
Montant des frais de négociation
Nombre de titres cédés au cours de l’exercice N 7 370
Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés
Dont objectif d’animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 7 370
Cours moyen des CCI cédés en année N 67,05 €
Nombre de titres annulés au cours de l’exercice N 0
Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2024 62 452
Valeur nette comptable unitaire de l’action (2) 16 €
CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés
CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité
CCI acquis en vue de leur annulation
Valeur nette comptable globale des CCI 999 232 €
Valeur nominale du CCI 75,10 €
Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2024 1,36%

Pour le contrat de liquidité, il s’agit des CCI achetés et cédés dans le cadre du contrat sur la période considérée. Les CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité sont comptabilisés en titres de transaction et valorisés à chaque arrêté comptable à la valeur de marché. Les CCI acquis à des fins d’annulation sont comptabilisés en titres immobilisés et valorisés à leur prix d’achat jusqu’à leur annulation.

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Les salariés de la Caisse régionale détiennent au 31/12/2024 : 1.51% du nombre total de CCI, soit 21 465 titres au travers du Plan d’Epargne Groupe. En application de l’article 241-2 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, le présent document constitue le descriptif du programme de rachat soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale mixte du 28 mars 2024.

Répartition des objectifs par titres de capital détenus

Au 31 Décembre 2024, 62 452 CCI, représentant 4.38% de l’ensemble des Certificats Coopératifs d’Investissement composant le capital social de la Caisse régionale, et 1.36% du capital social sont détenus par la Caisse régionale. 10 415 CCI sont détenus au travers d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AMAFI, et conclu avec Kepler Cheuvreux. 52 037 CCI sont détenus en vue d’une annulation.

Descriptif du programme de rachat soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 Mars 2025

Objectifs du programme de rachat

L’autorisation qui sera conférée par l’assemblée générale mixte des actionnaires du 28/03/2025 est destinée à permettre à la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 d’opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d’investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur.

En particulier, la Caisse régionale pourra utiliser cette autorisation en vue :

  1. de la mise en œuvre de plan d’options d’achat de CCI de la Caisse régionale au profit des membres du personnel salarié et/ou mandataires sociaux éligibles, ou de certaines catégories d’entre eux, de la Caisse régionale et des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés ou lui seront liés dans les conditions définies par les dispositions de l’article L.225-180 du Code de commerce ;
  2. d’assurer l’animation du marché des CCI par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité, dans le respect de la pratique de marché admise par l’Autorité des marchés Financiers ;
  3. de procéder à l’annulation totale ou partielle des CCI acquis.

Part maximale du capital, nombre maximal, et caractéristiques des titres susceptibles d’être rachetés, ainsi que prix maximum d’achat

1 - Part maximale du capital à acquérir par la Caisse régionale

La Caisse régionale sera autorisée à acquérir un nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement ne pouvant excéder 10% du nombre total de Certificats Coopératifs.

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d'Investissement composant le capital social à la date de réalisation des achats, ce qui, au 31 décembre 2024, représente 142 525 certificats coopératifs d'investissement. Le Conseil d’administration veillera à ce que l’exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la réglementation et par la Banque Centrale Européenne.

2 - Caractéristiques des titres concernés

Nature des titres rachetés : Certificats Coopératifs d’Investissement cotés sur l’Eurolist d’Euronext Paris (compartiment C)

Libellé : CCI du Crédit Agricole Toulouse 31

Code ISIN : FR00000455443 – Prix maximal d’achat L’acquisition de ses propres CCI par la Caisse régionale dans le cadre du programme de rachat ne peut excéder 100 € par titre.

Durée du programme Conformément à l’article L. 22-10-62 du code de commerce et à la résolution qui sera soumise à l’approbation de l’assemblée générale mixte du 28 Mars 2025, ce programme de rachat peut être mis en œuvre jusqu’à son renouvellement par une prochaine assemblée générale, et dans tous les cas, pendant une période maximale de 18 mois à compter de la date de l’assemblée générale mixte, soit au plus tard jusqu’au 28 Septembre 2027.

4.8.4 Informations relatives aux comptes inactifs

Nombre de comptes inactifs Montant des encours inactifs (€) Nombre de comptes remontés à la CDC Montant des encours reversés à la CDC (€)
11 462 13 436 344
609 540 697

4.8.5 Charges non fiscalement déductibles

Pour se conformer à la législation, nous vous informons que les dépenses, comptabilisées dans les comptes sociaux, non déductibles au titre de l’article 39-4 du Code Général des Impôts s’élèvent à 51 604 euros.

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4.8.6 Rémunération des dirigeants

Conformément à l’ordonnance n° 2017-1162 du 12 juillet 2017 portant diverses mesures de simplification et de clarification des obligations à la charge des sociétés, les informations sur la rémunération des dirigeants sont présentes dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise.

4.8.7 Liste des mandats des mandataires sociaux

Conformément à l’ordonnance n° 2017-1162 du 12 juillet 2017 portant diverses mesures de simplification et de clarification des obligations à la charge des sociétés, les informations sur la liste des mandats du dirigeant et du Président du Conseil d’Administration, sont présentes dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise.

4.8.8 Information sur les risques financiers liés aux effets du changement climatique

Conformément à l’article L. 225-102-1 du Code du Commerce, les risques financiers liés aux effets de changements climatiques sont traités dans le rapport de durabilité (CSRD) présent dans le rapport financier.

4.8.9 Activités en matière de recherche et développement

La Caisse régionale n’exerce pas d’activité relevant de la Recherche et Développement.

4.8.10 Renouvellement du mandat des Commissaires aux Comptes

Les mandats des commissaires aux comptes de la Caisse régionale sont toujours en cours et ne nécessiteront pas de renouvellement en 2025.

4.8.11 Calendrier des publications des résultats

Le calendrier de publication des résultats est en ligne sur le site de la Caisse régionale :

Informations financières 2025

Calendrier prévisionnel des publications financières 2025

Document Date d'arrêté Date de publication
Communiqué des résultats financiers 3 décembre 2024 février 2025
Rapport financier annuel 3 décembre 2024 28 mars 2025
Informations au titre de pilier 3 au 31 décembre 2023 30 avril 2025
Communiqué des résultats financiers 3 mars 2025 5 mai 2025
Communiqué des résultats financiers 30 juin 2025 31 juillet 2025
Rapport financier semestriel 30 juin 2025 19 septembre 2025
Communiqué des résultats financiers 30 septembre 2025 5 novembre 2025

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https://www.credit-agricole.fr/ca-toulouse31/particulier/informations/informations-financieres/informations-financieres-2025.html

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PARTIE 5 – FACTEURS DE RISQUES ET INFORMATIONS PRUDENTIELLES


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5.1 Informations prudentielles

Composition et pilotage du capital

Dans le cadre des accords de Bâle 3, le règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les entreprises d’investissement) de publier des informations prudentielles. Ces informations sont à disposition sur le site internet suivant dans le document « Informations au titre du Pilier 3 » : https://www.credit-agricole.fr/ca-toulouse31/particulier/informations/informations-financieres/informations-financieres-2025.html

Situation au 31 décembre 2024

L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une exposition en risque ou en levier. Au 31 décembre 2024, les ratios de solvabilité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont au-dessus des exigences minimales qui s’imposent.

5.2 Facteurs de risques

Les risques propres à l’activité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sont présentés dans la présente section sous les catégories suivantes : (i) risques de crédit et de contrepartie, (ii) risques financiers, (iii) risques opérationnels et risques connexes, (iv) risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 évolue.

Fonds propres prudentiels phasés simplifiés (en millions d'euros) et ratios de solvabilité (en %)

31/12/2024 31/12/2023
FONDS PROPRES DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 144 1 089
dont Instruments de capital et réserves 2 014 1 880
dont Filtres prudentiels et autres ajustements réglementaires (871) (791)
FONDS PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 - -
FONDS PROPRES DE CATEGORIE 1 (TIER 1) 1 144 1 089
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 14 13
FONDS PROPRES TOTAUX 1 158 1 102
TOTAL DES EMPLOIS PONDÉRÉS (RWA) 5 096 4 839
RATIO CET1 22,44% 22,49%
RATIO TIER 1 22,44% 22,49%
RATIO TOTAL CAPITAL 22,72% 22,77%
TOTAL DE L'EXPOSITION EN LEVIER 14 113 13 811
RATIO DE LEVIER 8,10% 7,88%

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(v) risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et (vi) risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole. Au sein de chacune de ces six catégories, les risques que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 considère actuellement comme étant les plus importants, sur la base d’une évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque actuellement considéré comme moins important, pourrait avoir un impact significatif sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’il se concrétisait à l’avenir. Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.

Le risque de crédit

Le risque de crédit est défini comme la probabilité d’une inexécution par un emprunteur ou une contrepartie de ses obligations vis-à-vis de la Banque conformément aux conditions convenues. L’évaluation de cette probabilité de défaut et du taux de recouvrement du prêt ou de la créance en cas de défaut est un élément essentiel de l’évaluation de la qualité du crédit.

Le risque opérationnel

Le risque opérationnel est le risque de perte résultant de processus internes défaillants ou inadéquats (notamment ceux impliquant le personnel et les systèmes informatiques) ou d’événements externes, qu’ils soient délibérés, accidentels ou naturels (inondations, incendies, tremblements de terre, attaques terroristes…). Le risque opérationnel recouvre la fraude, les risques en lien avec les ressources humaines, les risques juridiques et de réputation, les risques de non-conformité, les risques fiscaux, les risques liés aux systèmes d’information, la fourniture de services financiers inappropriés (conduct risk), les risques de défaillance des processus opérationnels y compris les processus de crédit, ou l’utilisation d’un modèle (risque de modèle), ainsi que les conséquences pécuniaires éventuelles liées à la gestion du risque de réputation.

Le risque de contrepartie

Le risque de contrepartie est la manifestation du risque de crédit à l’occasion d’opérations de marché, d’investissements, et/ou de règlements. Le montant de ce risque varie au cours du temps avec l’évolution des paramètres de marché affectant la valeur potentielle future des transactions concernées.

Le risque de marché

Le risque de marché est le risque de perte de valeur provoqué par une évolution défavorable des prix ou des paramètres de marché. Les paramètres de marché sont, sans que cette liste soit exhaustive, les taux de change, les cours des valeurs mobilières et des matières premières négociables (que le prix soit directement coté ou obtenu par référence à un actif similaire), le prix de dérivés sur un marché organisé ainsi que tous les paramètres qui peuvent être induits de cotations de marché comme les taux d’intérêt, les spreads de crédit, les volatilités ou les corrélations implicites ou d’autres paramètres similaires.

Le risque de titrisation du portefeuille bancaire

La titrisation est une opération ou un montage par lequel le risque de crédit associé à une exposition ou à un ensemble d’expositions est subdivisé en tranches. Tout engagement pris dans le cadre d’une structure de titrisation (y compris les dérivés et les lignes de liquidité) est considéré comme une exposition de titrisation. L’essentiel de ces engagements est en portefeuille bancaire prudentiel.

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Le risque de liquidité : le risque de liquidité est le risque que la Banque ne puisse pas honorer ses engagements ou dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs qui lui sont spécifiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable. Il traduit le risque de ne pas pouvoir faire face à des flux nets sortants de trésorerie y compris liés à des besoins en collatéral, sur l’ensemble des horizons du court terme au long terme. Le risque spécifique du Groupe peut être notamment appréhendé au travers du Ratio de Liquidité à Court terme (LCR) analysant la couverture des sorties nettes de trésorerie à trente jours en scénario de stress ou à Moyen Terme (NSFR) analysant la couverture des sorties nettes de trésorerie à un an en scénario de stress. De manière transversale, les risques auxquels la Caisse régionale est exposée peuvent provenir d’un certain nombre de facteurs liés entre autres à l’évolution de son environnement macro-économique, concurrentiel, de marché et réglementaire ou de facteurs liés à la mise en œuvre de sa stratégie, à son activité ou à ses opérations. Ces facteurs de risque sont détaillés ci-dessous.

5.2.1 Risques de crédit et de contrepartie

o La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque de crédit de ses contreparties. Le risque d’insolvabilité de ses clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée. Le risque de crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer ses obligations et que la valeur comptable de ses obligations figurant dans les livres de la banque est positive. Cette contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux taux récents historiquement bas, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui affecterait alors sa rentabilité.

Bien que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de compensation, il ne peut être certain que ces techniques permettront de compenser les pertes résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit supporté par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est couverte par ces techniques. En conséquence, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée de manière significative au risque de défaut de ses contreparties.

Au 31 décembre 2024, l’exposition au risque de crédit et de contrepartie (y compris risque de dilution et risque de règlement livraison) de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’élevait à 12 879 millions d’euros en EAD (Exposure at Default) avant prise en compte des

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méthodes d’atténuation du risque. Celle-ci est répartie à hauteur de 82% sur la clientèle de détail et 18% sur la clientèle Corporate. Par ailleurs, les montants des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque de crédit des créances saines et sensibles s’élèvent à 2,3 milliards d’euros au 31 décembre 2024 (vs 2,1 milliards d’euros au 31 décembre 2023) dont 48% sur les marchés corporate (entreprises, professionnels de l’immobilier et collectivités publiques). Cette augmentation est essentiellement due à une hausse des RWAs sur le Corporate (+14%), conséquence de la dégradation de la qualité du portefeuille.

Au 31 décembre 2024, les encours crédits EAD en défaut s’élèvent à 173 millions d’euros (+7M€ par rapport au 31/12/2023) soit 1,34% des EAD totaux.

o Toute augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou toute évolution significative du risque de perte estimé par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 lié à son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser sur ses résultats et sa situation financière.

Dans le cadre de ses activités de prêt, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 comptabilise périodiquement, lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses afin d’enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes comptabilisées dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”.

Le niveau global des provisions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est établi en fonction de l’historique de pertes, du volume et du type de prêts accordés, des normes sectorielles, de la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au taux de recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes statistiques fondées sur des scénarios collectivement applicables à tous les actifs concernés.

Bien que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’efforce de constituer des provisions adaptées, elle pourrait être amenée à l’avenir à augmenter les provisions pour créances douteuses en réponse à une augmentation des actifs non performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions macroéconomiques et sectorielles), comme la dégradation des conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou industries notamment dans le contexte actuel de crise.

Par ailleurs, bien que les tensions constatées ces dernières années sur les prix et la disponibilité d’énergies et matières premières soient désormais moins aigues, les niveaux de prix atteints pourraient encore affecter la solvabilité de certains segments de clientèle (PME, professionnels) ou secteurs d’activités financés particulièrement sensibles aux prix de ces ressources ou à leur volatilité (secteur agricole français, production et négoce de matières premières) en dégradant leur rentabilité et leur trésorerie.

L’augmentation significative des provisions pour créances douteuses, la modification substantielle du risque de perte, tel qu’estimé, inhérent à son portefeuille de prêts non douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieure aux montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

Au 31 décembre 2024, le montant brut des prêts, avances et titres de créance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’élevait à 12,2 milliards d’euros. Au titre du risque de crédit, les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant s’élevaient à 165 millions d’euros (provisions Stage 1, Stage 2 et Stage 3).

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Une détérioration de la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales pourrait avoir une incidence défavorable sur les résultats de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. La qualité du crédit des emprunteurs corporates pourrait être amenée à se détériorer de façon significative, principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude économique et, dans certains secteurs, des risques liés aux politiques commerciales des grandes puissances économiques. Si une tendance de détérioration de la qualité du crédit devait apparaître, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait être contrainte d’enregistrer des charges de dépréciation d’actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce qui pourrait se répercuter de manière significative sur la rentabilité et la situation financière de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

Au 31 décembre 2024, l’exposition brute en EAD de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sur les marchés « Entreprises » et « Promoteurs Immobiliers » s’élève à 1,58 milliards d’euros (dont 68 millions d’euros de créances douteuses provisionnées à 62%).

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait être impactée de manière défavorable par des événements affectant les secteurs auxquels elle est fortement exposée. Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sont diversifiées du fait de son positionnement de banque de proximité sur l’ensemble de ses activités. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 reste majoritairement exposée sur le marché des Particuliers (71% du portefeuille Crédits), marché qui reste très peu risqué à ce jour. Pour autant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est également exposée sur quelques secteurs d’activité sensibles tels que l’agroalimentaire (465 M€), la Distribution (260 M€), le BTP (140 M€) et le Tourisme / Hôtels / Restauration (112 M€). Pour ces filières, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a décidé d’ajuster régulièrement son niveau de provisionnement collectif afin de tenir compte du contexte géopolitique, économique et sanitaire.

La solidité et le comportement des autres institutions financières et acteurs du marché pourraient avoir un impact défavorable sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. La capacité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à effectuer des opérations de financement ou d’investissement pourrait être affectée défavorablement par une dégradation de la solidité des autres institutions financières ou acteurs du marché. Les établissements financiers sont interconnectés en raison de leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie, de financement ou autres. Par conséquent, les défaillances d’un ou de plusieurs établissements financiers, voire de simples rumeurs ou interrogations concernant un ou plusieurs établissements financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financière de manière générale, pourraient conduire à une contraction généralisée de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir entraîner des pertes ou défaillances supplémentaires. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut être exposée à de nombreuses contreparties.

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financières, tels que des banques commerciales, des banques d’investissement, des fonds communs de placement et de couverture ainsi que d’autres clients institutionnels, avec lesquels il conclut de manière habituelle des transactions. Nombre de ces opérations peuvent exposer la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à un risque de crédit en cas de défaillance ou de difficultés financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 serait exacerbé si les actifs détenus en garantie par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ne pouvaient pas être cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir l’intégralité de l’exposition de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 au titre des prêts.

Au 31 décembre 2024, le montant total des expositions brutes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 était de 12,7 milliards d’euros en EAD.

o La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque pays et au risque de contrepartie concentré dans les pays et territoires où il exerce ses activités. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque-pays, c’est-à-dire au risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays dans lequel il exerce ses activités, affectent ses intérêts financiers. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 surveille le risque-pays et en tient compte dans l’évaluation à la juste valeur et le coût du risque enregistré dans ses états financiers. Toutefois, un changement significatif de l'environnement politique ou macroéconomique pourrait la contraindre à enregistrer des charges additionnelles ou à subir des pertes plus importantes que les montants déjà inscrits dans ses états financiers.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est particulièrement exposée, en valeur absolue, au risque pays sur la France, plus particulièrement au territoire de la Haute-Garonne. Le montant des engagements commerciaux de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est au 31 décembre 2024 de 12,7 milliards d’euros (EAD) en France ce qui représente 100% de ses engagements. Une dégradation des conditions économiques de la Haute-Garonne aurait des répercussions sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

o La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est soumise à un risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché. Le Groupe Crédit Agricole est soumis au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités de marché. Toutefois, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 n'exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient pas en conséquence de portefeuille de négociation.

5.2.2 Risques financiers

o Les risques liés à un manque de visibilité, à une croissance plus faible, à un assouplissement monétaire seulement modeste ainsi qu’à une remontée des taux longs pourraient impacter la rentabilité et la situation financière de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

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En raison de la forte poussée inflationniste, la Banque centrale européenne (la "BCE") a violemment remonté ses taux directeurs entre juillet 2022 et septembre 2023 (hausse de 450 points de base, pb, portant le taux de refinancement à 4,50%) tout en menant un resserrement monétaire quantitatif (remboursements des opérations ciblées de refinancement à plus long terme, Targeted Longer-Term Refinancing Operations, TLTRO; fin des réinvestissements des tombées de son Asset Purchase Programme en juillet 2023 ; baisse progressive des réinvestissements des tombées de son Pandemic Emergency Purchase Programme pour y mettre un terme fin 2024).

Grâce à la désinflation, tout en poursuivant la réduction de son bilan, la BCE a entamé son assouplissement monétaire en juin 2024 en procédant à une première baisse de ses taux directeurs. Depuis lors, la baisse cumulée du taux de refinancement atteint 110 points de base (pb) et celle du taux de dépôt 75 pb. Après s’être révélée décevante en 2024 (0,7% en moyenne annuelle), la croissance de la zone euro pourrait légèrement accélérer en 2025 tout en croissant à un rythme (1,1%) inférieur à son potentiel (1,2%). Ainsi, malgré la poursuite de la désinflation, la BCE pourrait mener un assouplissement prudent et graduel sous réserve que ne se matérialisent pas les risques entourant les perspectives de croissance et d’inflation.

A la faveur de l’assouplissement monétaire suivi d’une baisse modérée des taux d’intérêt à plus long terme (Bund, taux souverain allemand à 10 ans), les volumes de crédit se sont certes repris mais restent faibles. Cette reprise médiocre peut s’expliquer par la prudence des emprunteurs que ce soient les ménages ou les entreprises (incertitude, manque de visibilité). En particulier, en France, le maintien du rendement de l’OAT 10 ans à un niveau élevé (élargissement de la prime de risque de la France à l’égard du Bund) a freiné le crédit habitat.

Or, tous les facteurs pénalisant la croissance des volumes de crédit demeurent et pourraient être renforcés dans un scénario de risque impliquant une visibilité encore moindre et des pressions haussières sur les taux d’intérêt à long terme. Au passif, alors qu’ont disparu les financements « bon marché » (tels que les TLTRO), la BCE pourrait poursuivre son assouplissement modéré et prudent, sous réserve que la moindre accommodation monétaire américaine ou la faiblesse jugée inappropriée de l’euro ne vienne pas le contrarier.

En cas d’à-coups sur le processus de désinflation, la rémunération de l’épargne réglementée pourrait ne pas baisser (voire se redresser). Les pressions sur les taux d’intérêt à long terme pourraient entraîner des tensions sur les coûts de financement bancaires. Enfin, le maintien de rendements attractifs (offerts par les taux d’intérêt souverains voire les actions) pourrait susciter des arbitrages de la part des clients en faveur de l’épargne hors bilan aux dépens des dépôts à taux réglementés.

Dans ce contexte, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait voir ses résultats notablement altérés par le renchérissement du coût de ses ressources ; ses charges et ses revenus seraient soumis à des aléas importants.

• Toute évolution défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser sur les revenus consolidés ou la rentabilité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. La marge nette d’intérêts réalisée par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sur une période donnée impacte de manière significative ses revenus consolidés et sa rentabilité pour cette période. Les taux d’intérêt sont sensiblement affectés par de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 n’a pas d’emprise.

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taux d’intérêt du marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs d’intérêts et les intérêts payés sur la dette. Toute évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer la marge nette d’intérêts des activités de prêts de la Caisse régionale ainsi que sa valeur économique.

Analyse en valeur économique

À fin septembre 2024 (dernières données calculées), en cas de baisse des taux d’intérêt dans les principales zones où la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée, la valeur économique de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 serait positivement affectée à hauteur de 41 millions d’euros ; à l’inverse, elle serait négativement affectée à hauteur de - 90 millions d’euros sur sa valeur économique en cas de hausse des taux d’intérêt dans les principales zones où la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée. Ces impacts sont calculés sur la base d’un bilan en extinction sur les 30 prochaines années, c’est-à-dire sans tenir compte de la production future, et n’intègrent donc pas l’impact dynamique éventuel d’une variation des positions au bilan.

La durée d’écoulement moyenne des dépôts sans maturité contractuelle (dépôts à vue et livrets d’épargne) hors institutions financières est plafonnée à cinq ans. Le bilan retenu exclut les fonds propres et les participations conformément aux dispositions réglementaires relatives au risque de taux (Supervisory Outlier Test ou test des valeurs extrêmes).

Analyse en marge nette d’intérêts

Avec un coefficient de transmission de 50 % appliqué aux crédits et en considérant un horizon d’un an, deux ans et trois ans et l’hypothèse d’un bilan constant (soit un renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme), à fin septembre 2024, en cas de baisse des taux d’intérêt de - 50 points de base dans les principales zones où la Caisse Régionale est exposée, la marge nette d’intérêts de la Caisse Régionale baisserait de 4 millions d’euros en année 1, 6 millions d’euros en année 2 et 7 millions d’euros en année 3 ; à l’inverse, en cas de hausse des taux d’intérêt de + 50 points de base dans les principales zones où la Caisse Régionale est exposée, la marge nette d’intérêts de la Caisse Régionale serait en hausse de +3 millions d’euros en année 1, +6 millions d’euros en année 2, et +7 millions d’euros en année 3.

Avec un coefficient de transmission de 100 % appliqué aux crédits à l’habitat et une variation des taux d'intérêts de 200 points de base, les sensibilités seraient sur l’année 1, l’année 2 et l’année 3 de respectivement -21 millions d’euros, -39 millions d’euros et -49 millions d’euros pour un scénario de choc parallèle baissier et de +19 millions d’euros, +35 millions d’euros et +45 millions d’euros pour un scénario de choc parallèle haussier. On constate une inversion des sensibilités entre les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 baisse en cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt augmente. La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux provient d’un volume d’actifs à taux fixe globalement plus important que les passifs à taux fixe sur les échéances à venir.

Les chocs de taux d’intérêt retenus correspondent pour l’analyse en valeur économique aux scénarios réglementaires, à savoir +/- 200 pb en zone euro et aux États-Unis et +/- 100 pb en Suisse, et pour l’analyse en marge nette d’intérêts à un choc uniforme de +/- 50 pb.

Valeur actuelle nette du bilan actuel duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations est exclue.

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On a donc, en cas de hausse des taux, une sensibilité négative des actifs taux fixe qui n’est pas totalement compensée par la sensibilité positive des passifs taux fixe.

À l’inverse, la marge nette d’intérêts augmente en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et épargne réglementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux. Pour les sensibilités actif/passif, les renouvellements pris en compte dans les simulations de marge nette d’intérêt surcompensent le stock.

Les résultats de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient être également affectés par une variation des taux aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité comptable des couvertures. Enfin, dans le contexte de baisse des taux amorcé depuis plusieurs mois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait être défavorablement affecté par l’augmentation des remboursements anticipés sur les crédits à taux fixe si celle-ci entrainait une baisse des taux des nouveaux crédits habitat.

Par ailleurs, les incertitudes politiques en France pourraient affecter la marge nette d’intérêt du fait d’un renchérissement des ressources marché moyen-long terme.

Des ajustements apportés à la valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments dérivés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ainsi qu’à la dette de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, pourraient impacter son résultat net et ses capitaux propres.

La valeur comptable des portefeuilles de titres, d’instruments dérivés, du portefeuille de placements financiers détenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et de certains autres actifs de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, ainsi que de sa dette propre inscrite dans son bilan, est ajustée à chaque date d’établissement de ses états financiers.

Les ajustements de valeur effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la dette propre de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés taux et action. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 au cours d’un exercice comptable, cette variation étant enregistrée au niveau du compte de résultat ou directement dans les capitaux propres.

Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le résultat net consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux propres et, par conséquent, le ratio d’adéquation des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

Le fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des ajustements complémentaires ne seront pas nécessaires pour des périodes ultérieures.

Au 31 décembre 2024, l’encours brut des titres de créances détenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’élevait à 471 millions d’euros. Les dépréciations et provisions cumulées et ajustements négatifs de la juste valeur dus au risque de crédit étaient de 0 millions.

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Page 243 sur 614 d’euros. o L’évolution des prix, la volatilité ainsi que de nombreux paramètres exposent la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à des risques de marché.

Les activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sont impactées de manière significative par les conditions des marchés financiers qui sont, à leur tour, affectées par la conjoncture économique, actuelle et à venir, en France où, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 opère. Une évolution défavorable des conditions du marché, de la conjoncture économique ou du contexte géopolitique pourrait à l’avenir mettre les établissements financiers à l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein duquel ils opèrent.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est ainsi fortement exposée aux risques suivants : les fluctuations des taux d’intérêt et les cours des titres. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 réalise également des stress tests afin de quantifier son exposition potentielle dans des scénarios extrêmes, tels que décrits et quantifiés aux paragraphes 2.5.III.1 “Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marché – Indicateurs” et 2.5.IV “Expositions” du chapitre 5 “Risques et Pilier 3”. Ces techniques reposent sur des approches hypothétiques ou historiques desquelles les conditions de marché futures peuvent toutefois diverger significativement.

Par ailleurs, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est sensible à la potentielle volatilité des marchés qui serait engendrée par l’action concertée d’investisseurs, par le biais de plateforme de réseaux sociaux pour gonfler le prix de l’action de certains émetteurs ou de certaines matières premières. De telles activités, que l’action, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 en soit la cible ou non, peuvent créer une incertitude sur les valorisations et engendrer des conditions de marché imprévisibles, et pourraient avoir des effets défavorables sur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et ses contreparties.

o La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut subir des pertes liées à la détention de titres de capital. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 supporte le risque d’une baisse de valeur des titres de capital qu’il détient principalement des actions cotées. Dans l’hypothèse de participations stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut être limité et tout désaccord avec d’autres actionnaires ou avec la Direction de l’entité concernée pourrait avoir un impact défavorable sur la capacité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à influencer sur les politiques de cette entité.

Si la valeur des titres de capital détenus par de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 venait à diminuer de manière significative, de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait être contraint de réévaluer ces titres à leur juste valeur ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états financiers consolidés, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur ses résultats et sa situation financière.

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La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 doit assurer une gestion actif-passif adéquate afin de maîtriser le risque de perte. Néanmoins, des replis prolongés du marché pourraient réduire la liquidité, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant engendrer des pertes significatives.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque que les maturités, les taux d’intérêt ou les devises de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs. L’échéancier de paiement ou de flux d’un certain nombre d’actifs et de passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut être fluctuant et incertain. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a déployé des processus de suivi, de modélisation et de couvertures des risques de ses actifs et passifs, et s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion des risques de liquidité, de taux et de change.

Pour autant, il ne peut être garanti que ces dispositifs seront pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs. Le risque de liquidité fait également l’objet d’un encadrement resserré et d’une gestion diversifiée. Toutefois, en cas de fermeture des marchés de refinancement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut s’appuyer sur des réserves de liquidité importantes et des ratios réglementaires de liquidité largement excédentaires permettant à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 d’être en mesure de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 affichait :

  • Des réserves globales de liquidité très importantes de 2 584 millions d’euros dont 260 millions d’euros de titres de très haute qualité pouvant être apportées immédiatement en Banque centrale ou faire l’objet d’opérations de pension livrée en Banque centrale, sans avoir besoin de céder ses actifs.
  • Un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du profil de risque de liquidité) de 111,78% supérieur au plancher réglementaire de 100 %.
  • Un ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio – ratio prudentiel destiné à assurer la solidité à long terme du profil de risque de liquidité) supérieur au plancher réglementaire (105,85% au 31/12/2024 pour un plancher réglementaire à 100%).

Les stratégies de couverture mises en place par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient ne pas écarter tout risque de pertes. Si l’un quelconque des instruments ou stratégies de couverture utilisées par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pour couvrir différents types de risques auxquels elle est exposée dans la conduite de ses activités s’avérait inopérant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 détient une position longue sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif dont le...

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comportement permet généralement de neutraliser toute évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait n’être que partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché comme une variation brutale de la volatilité ou de sa structure pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de couverture de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Au 31 décembre 2024, dans le cadre de la stratégie de couverture des risques de taux, l’encours des swaps de macro-couverture net (position nette emprunteuse) s’élève à 3,381 milliards d’euros.

5.2.3 Risques opérationnels et risques connexes

Le risque opérationnel et les risques connexes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 incluent le risque de non-conformité, le risque juridique et également les risques générés par le recours à des prestations externalisées. Sur la période allant de 2022 à 2024 et en date de détection, les incidents de risque opérationnel pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 se répartissent tel que suit :

Catégorie Pourcentage des pertes opérationnelles
Exécution, livraison et gestion processus 20,8%
Clients, produits et pratiques commerciales 8,6%
Fraude externe 37,8%
Fraude interne 26,9%
Pratique en matière d’emploi et sécurité 1,5%
Dysfonctionnement de l’activité et des systèmes 1,6%
Dommages aux actifs 2,8%

Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par les risques (RWAs) relatifs au risque opérationnel auquel la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposé s’élevait à 594 M€ au 31 décembre 2024.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée aux risques de fraude. La fraude est une infraction et un acte intentionnel ayant pour objectif d’obtenir un avantage matériel ou immatériel, au détriment d’une personne ou d’une organisation, perpétré notamment en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes. Au 31 décembre 2024, le montant de la fraude avérée, en date de détection, pour le périmètre de la Caisse régionale s’élève à 2,7 M€, en forte hausse par rapport à l’année 2023 (2,1 M€ du fait de la provision de 2 M€ pour fraude mixte). L’essentiel des dossiers (hors exceptionnel) concerne la fraude aux moyens de paiement.

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La fraude représente un préjudice et un coût important pour la Caisse Régionale Toulouse 31. Au-delà des conséquences en termes de pertes opérationnelles et d’atteinte à la réputation, les fraudes peuvent aujourd’hui être mêlées à des schémas de blanchiment d’argent et/ou de financement du terrorisme. Les risques ne sont donc plus seulement opérationnels mais aussi réglementaires. Certaines fraudes peuvent faire l’objet d’une déclaration de soupçon à Tracfin. Dans ce contexte, le renforcement de la gouvernance, de la prévention, de la détection et du traitement sont clés.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée aux risques liés à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes informatiques et de ceux des tiers. La technologie est au cœur de l’activité des banques en France, et la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 continue à déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est confrontée au cyber risque, c’est-à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler des informations (données personnelles, bancaires/assurantielles, techniques ou stratégiques), processus et utilisateurs dans le but de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés, partenaires et clients.

Le cyber risque est devenu une priorité en matière de risques opérationnels. Le patrimoine informationnel des entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La professionnalisation des organisations criminelles à l’origine des cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce domaine.

Comme la plupart des banques, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 dépend étroitement de ses systèmes de communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de ses métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la sécurité dans ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 devenaient défaillants, même sur une courte période, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 se trouverait dans l’incapacité de répondre aux besoins de certains de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi perdre des opportunités commerciales.

De même, une panne temporaire des systèmes d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, en dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts significatifs en termes de récupération et de vérification d’information. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ne peut assurer que de telles défaillances ou interruptions ne se produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient traitées d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance ou interruption pourrait en conséquence impacter sa situation financière et ses résultats.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est aussi exposée au risque d’interruption ou de dysfonctionnement opérationnel d’un agent compensateur, de marchés des changes, de chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

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La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque de défaillance des fournisseurs de service informatique externes, telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de données “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec ses clients, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait également voir augmenter son exposition au risque de dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, et ceux de ses clients, de ses prestataires de services et de ses contreparties, pourraient également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en conséquence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyber-terrorisme. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière adéquate.

Sur la période allant de 2022 à 2024, les pertes opérationnelles au titre du risque de dysfonctionnement de l’activité et des systèmes ont représenté 1,6% des pertes opérationnelles.

Les politiques, procédures et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient s’avérer inopérantes ou ne pas suffire à garantir une diminution effective de son exposition à des risques non identifiés ou non anticipés, susceptibles d’engendrer des pertes significatives. Les politiques, procédures, techniques et stratégies de gestion des risques mises en œuvre par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient ne pas garantir une diminution effective de son exposition au risque dans tous les environnements économiques et configurations de marché susceptibles de se produire. Ces procédures et méthodes pourraient également s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 n’a pas préalablement identifiés ou anticipés.

Certains des indicateurs et outils qualitatifs que le Groupe Crédit Agricole utilise dans le cadre de la gestion des risques s’appuient sur des observations du comportement passé du marché et des acteurs ou variables économiques. Pour évaluer son exposition, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 applique des outils statistiques et autres à ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient toutefois ne pas prédire efficacement l’exposition au risque de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Cette exposition pourrait, par exemple, naître de facteurs qu’il n’aurait pas anticipés ou correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de mouvements de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses risques et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient alors s’avérer être nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures historiques.

Par ailleurs, certains des processus que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 utilise pour évaluer son exposition au risque, y compris les provisions pour pertes sur prêts dans le cadre des normes IFRS en vigueur, sont le résultat d’analyses et de facteurs complexes qui pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que quantitatifs utilisés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient exposer la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à des pertes significatives ou imprévues. En outre, bien qu’aucun fait significatif n’ait à ce jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris la fraude.

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Au 31 décembre 2024, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a une exigence de fonds propres prudentiels de 47,52 M€, au titre de la couverture du risque opérationnel, dont 47,08 M€ en méthodologie avancée (AMA) fondée sur les pertes constatées et les hypothèses de pertes à moyen et long terme, et 0,44 M€ en méthodologie standard (TSA), en intégrant deux add-on exigés par la BCE pour couvrir les risques émergents d'une part et, d'autre part, corriger l'effet de la diversification d’autre part.

Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait avoir un impact défavorable sur son activité. Les activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 dépendent en grande partie du maintien d’une réputation solide en matière de conformité et d’éthique. Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sur des sujets tels que la conformité ou d’autres questions similaires pourrait porter préjudice à sa réputation et pourrait, de ce fait, avoir un impact négatif sur ses activités.

Ces questions englobent notamment, sans limitation, une gestion inadéquate de conflits d’intérêts potentiels, un suivi erroné des exigences légales et réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de déontologie, de responsabilité sociale et environnementale, de blanchiment d’argent, de sécurité de l’information ou de pratiques commerciales.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait être tributaire des données produites ou transmises par des tiers, notamment en matière de responsabilité sociale et environnementale, et pourrait être exposée à des risques spécifiques en la matière dans un contexte où les garanties de fiabilité de ces données de tiers sont encore, à date, en cours d’élaboration.

Également, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée à tout manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou malversation commise par des intermédiaires financiers ou tout autre acte ou manquement de la part de ses prestataires tiers, mandataires externes et sous-traitants. Tout préjudice porté à la réputation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait entraîner une baisse d’activité, susceptible de peser sur ses résultats et sa situation financière.

Une gestion inadéquate de ces problématiques pourrait également engendrer un risque juridique supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et exposer la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse à des amendes ou des sanctions réglementaires. Le risque de réputation est significatif pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et géré par la Caisse Régionale qui assure notamment la prévention et le contrôle des risques de non-conformité avec dans ce cadre, la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude et de la corruption, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée au risque de payer des dommages-intérêts ou des amendes élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives qui pourraient être engagées à son encontre. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a fait par le passé, et pourrait encore faire à l’avenir, l’objet de procédures judiciaires, arbitrales ou administratives de grande ampleur, dont notamment des actions de groupe. Lorsqu’elles ont une issue défavorable pour la Caisse.

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régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, ces procédures sont susceptibles de donner lieu au paiement de dommages et intérêts, d’amendes ou de pénalités élevés.

Bien que, dans de nombreux cas, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 dispose de moyens de défense importants, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait, même lorsque l’issue de la procédure engagée à son encontre lui est finalement favorable, devoir supporter des coûts importants et mobiliser des ressources importantes pour la défense de ses intérêts.

Au 31 décembre 2024, les provisions pour risque juridiques s’établissent à 4,27 M€, contre 3,13 M€ d’euros au 31 décembre 2023.

5.2.4 Risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 évolue

o DES TAUX D’INTERET PLUS ELEVES ET/OU TRES VOLATILS AINSI QU’UN RALENTISSEMENT ECONOMIQUE MARQUE POURRAIENT AFFECTER DEFAVORABLEMENT L’ACTIVITE, LES OPERATIONS ET LES PERFORMANCES FINANCIERES DE LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE TOULOUSE 31

L’environnement économique mondial, incertain et conflictuel, mais aussi les évolutions régionales ou nationales recèlent des risques susceptibles de dégrader l’environnement économique en se traduisant, notamment, par des pressions haussières sur l’inflation, les taux d’intérêt et baissières sur la croissance.

La reprise post-Covid a permis une synchronisation des fluctuations de l’inflation et de la croissance ainsi que des mouvements de taux d’intérêt des banques centrales. Dans le même temps, des divergences croissantes sont apparues entre l’économie américaine, robuste au-delà des attentes, et les économies d’Europe occidentale qui ne se redressent que péniblement après avoir stagné en 2023.

Ces tendances divergentes pourraient être exacerbées par l’administration Trump. Le programme économique de D. Trump suggère, aux Etats-Unis, une croissance légèrement plus soutenue (réductions d’impôts, déréglementation) mais également une inflation plus élevée (droits de douane, lois anti-immigration). Si ce scénario reste conditionné par l’ampleur et le calendrier des mesures, il est néanmoins porteur de risques importants : tensions inflationnistes et moindres baisses de taux directeurs aux Etats-Unis, susceptibles de contraindre l’assouplissement monétaire du reste du Monde ; protectionnisme renforcé pénalisant la croissance mondiale ; manque de visibilité propice, d’une part, à la volatilité financière et, d’autre part, à l’attentisme donc à l’épargne et préjudiciable à la consommation, à l’investissement, à la croissance.

Plus globalement, les évolutions géopolitiques, en particulier la guerre en Ukraine dont l’évolution reste très incertaine, le conflit au Proche-Orient et sa possible extension, ou encore les tensions sino-américaines, font peser des risques sur l’économie mondiale, en particulier sur le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement, et en conséquence sur les prix, notamment de matières premières ou composants clés.

Plus structurellement, la crise du Covid puis les conflits armés régionaux ont mis clairement en lumière les préoccupations de sécurité nationale, les enjeux majeurs de souveraineté, de préservation des secteurs stratégiques et de protection des approvisionnements-clés, afin de ne pas dépendre d’une puissance hostile ou d’un seul fournisseur.

Combinées à l’accélération

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Page 250 sur 614 des enjeux de la transition climatique, les évolutions des stratégies industrielles nationales, la montée du protectionnisme et l’imposition de droits de douane entraînent une reconfiguration économique des chaînes de valeur mondiales. Ces mouvements sont susceptibles d’entraîner des tensions supplémentaires sur les prix et de déstabiliser les filières économiques et les acteurs concernés. Les conditions climatiques peuvent également provoquer des difficultés d’approvisionnement et perturber le commerce mondial. Des événements climatiques tels que sécheresses, incendies, inondations ou même hiver difficile, peuvent entraîner de nouvelles tensions sur les prix.

Enfin, plus spécifiquement, les évolutions politiques en France sont susceptibles d’entraîner un nouvel écartement et une certaine volatilité du spread du taux de l’Obligation Assimilable du Trésor (OAT) vis-à-vis du Bund allemand (obligation souveraine allemande) donc des taux d’intérêt français plus élevés. Les incertitudes politiques peuvent également occasionner un certain attentisme des acteurs économiques, ce qui freinerait l’activité. Des risques d’inflation plus élevée (notamment en amont) pourraient contrarier les assouplissements monétaires déjà entrepris ou anticipés des banques centrales, promouvoir des taux d’intérêt plus élevés et amputer le pouvoir d’achat des ménages et détériorer la situation des entreprises.

Les défaillances d’entreprises se redressent progressivement mais pourraient voir ainsi leur nombre augmenter plus rapidement qu’anticipé, entraînant également une hausse du taux de chômage. Le secteur immobilier, en particulier, est très sensible aux taux d’intérêt et un arrêt de la baisse ou une hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers serait dommageable au secteur. La persistance de taux élevés (notamment au regard d’une croissance fragile) et une dégradation de la confiance des agents économiques pourraient conduire à une crise plus profonde et peser plus largement sur l’activité économique.

Ces différents facteurs accroissent les risques de défaut des clients de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 mais également les risques d’instabilité financière et de dégradation des marchés financiers impactant l’activité et le coût du risque de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. En outre, la hausse rapide des taux d’intérêt ou un niveau de taux élevés peut mettre en difficulté certains acteurs économiques importants, en particulier les plus endettés. Des difficultés à rembourser leurs dettes et des défaillances de leur part peuvent causer un choc significatif sur les marchés et avoir des impacts systémiques.

Dans un contexte fragilisé par des chocs majeurs et plus difficilement lisible, des tels événements liés aux difficultés d’acteurs significatifs sont potentiellement dommageables à la santé financière de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 selon l’exposition de celui-ci et les répercussions systémiques du choc.

Au 31 décembre 2024, les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 aux secteurs considérés comme “sensibles” à l’inflation et à des taux d’intérêts élevés sont les suivantes :

(a) l’immobilier (hors crédit habitat) 1 382 millions d’euros en EAD 2,2% en défaut
(b) la distribution et les biens de consommation 260 millions d’euros en EAD 6,7% en défaut
(c) l’automobile 47 millions d’euros en EAD 8,1% en défaut
(d) le BTP 140 millions d’euros en EAD 7,7% en défaut

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Des conditions économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et pourraient avoir à l’avenir, un impact sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et les marchés sur lesquels elle opère. Dans l’exercice de ses activités, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée de manière significative à l’évolution des marchés financiers et à l’évolution de la conjoncture économique en France, en Europe et dans le reste du monde. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024, 100% du produit net bancaire de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a été réalisé en France.

Une détérioration des conditions économiques sur les principaux marchés sur lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs des conséquences suivantes :

  • un contexte économique défavorable affecterait les activités et les opérations des clients de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, ce qui pourrait réduire les revenus et accroître le taux de défaut sur les emprunts et autres créances clients ;
  • les politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions économiques, réelles ou anticipées, pourraient avoir des effets imprévus, et potentiellement des conséquences sur les paramètres de marché tels que les taux d’intérêt et les taux de change, lesquels pourraient à leur tour impacter les activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 les plus exposées au risque de marché ;
  • la perception favorable de la conjoncture économique, globale ou sectorielle, pourrait favoriser la constitution de bulles spéculatives, ce qui pourrait, en conséquence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient être opérées lorsque la conjoncture se détériorera ;
  • une perturbation économique significative (à l’image de la crise financière de 2008 ou de la crise de la dette souveraine en Europe en 2011 ou de la crise covid en 2020) pourrait avoir un impact significatif sur toutes les activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, en particulier si la perturbation était caractérisée par une absence de liquidité sur les marchés, qui rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à leur valeur de marché estimée, voire empêcherait toute cession ;
  • Plus globalement, des évènements de nature géopolitique ou politiques peuvent survenir et faire évoluer plus ou moins brutalement la relation entre les États et l’organisation de l’économie mondiale, d’une façon telle que cela peut impacter fortement les activités de la banque, à court ou à long terme. Les risques géopolitiques majeurs peuvent avoir des impacts macro-économiques importants sur les pays, les secteurs, les chaînes de valeur et les entreprises. Par exemple, les incertitudes liées au dénouement de la guerre en Ukraine ou l’extension du conflit au Proche-Orient ou encore l’intensification des tensions entre les États-Unis et la Chine et leur volonté de découplage économique, en particulier dans les secteurs technologiques, peuvent donner lieu à de multiples scénarios et activer de nombreux risques notamment : guerre commerciale et sanctions, tensions militaires autour de Taiwan et en mer de Chine méridionale, risque nucléaire.

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Alors que les incertitudes restent fortes, une détérioration supplémentaire des conditions économiques accroîtrait les difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de chômage pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de défaut des clients. L’accroissement des incertitudes économique, géopolitique et climatique, pourrait avoir un impact négatif fort sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en difficulté et sur le prix des matières premières. Ainsi :

  • La succession de chocs exogènes inédits et les difficultés à apprécier la situation économique qu’elle a entraînées peuvent conduire les banques centrales à une politique monétaire inappropriée : un arrêt prématuré du resserrement monétaire pourrait entraîner une inflation auto-entretenue et à une perte de crédibilité de la banque centrale tandis qu’une politique trop restrictive qui durerait trop longtemps pourrait conduire à une récession marquée de l’activité.
  • Le contexte politique et géopolitique, plus conflictuel et tendu, induit une incertitude plus forte et augmente le niveau global de risque. Cela peut conduire, en cas de hausse de tensions ou de matérialisation de risques latents, à des mouvements de marché importants et peser sur les économies.
  • En France, peut également s’opérer une baisse de confiance sensible dans le cas d’une dégradation plus marquée du contexte social qui conduirait les ménages à moins consommer et à épargner par précaution, et les entreprises à retarder leurs investissements, ce qui serait dommageable à la croissance et à la qualité d’une dette privée qui a davantage progressé que dans le reste de l’Europe.
  • En France, l’incertitude politique couplée à de possibles tensions sociales, dans un contexte de croissance faible et d’endettement public élevé, aurait un impact négatif sur la confiance des investisseurs et pourrait provoquer une hausse supplémentaire des taux d’intérêt et des coûts de refinancement de l’État, des entreprises et des banques. Cela entraînerait également des pertes sur les portefeuilles souverains des banques et des assureurs.

À titre d’illustration, l’exposition de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sur le souverain français est de 398,76 millions d’euros à fin décembre 2024, ce qui représente 2,50% des expositions (total Bilan) de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Les équilibres économiques et financiers actuels sont fragiles et les incertitudes fortes. Il est ainsi difficile d’anticiper les évolutions économiques ou financières et de déterminer quels marchés seraient les plus touchés en cas de dégradation importante.

Si la conjoncture économique ou les conditions de marché (qu’elles soient françaises, européennes ou globales) venaient à se détériorer ou devenaient plus volatiles de manière significative, les opérations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourraient être perturbées et ses activités, ses résultats et sa situation financière pourraient en conséquence subir un impact défavorable significatif.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 intervient dans un environnement très réglementé et les évolutions législatives et réglementaires en cours pourraient impacter.

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de manière importante sa rentabilité ainsi que sa situation financière La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est soumise à une réglementation importante et à de nombreux régimes de surveillance dans les juridictions où La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 exerce ses activités. Cette réglementation couvre notamment, à titre d’illustration :

1. Exigences réglementaires et prudentielles

Les exigences réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de crédit, en ce compris les règles prudentielles en matière d’adéquation et d’exigences minimales de fonds propres et de liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de restriction en termes de prises de participations et de rémunérations telles que définies notamment sans limitation par :

  • (i) le Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement (tel que modifié ou supplémenté à tout moment)
  • (ii) la Directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée ou supplémentée à tout moment) telle que transposée en droit français ;

Aux termes de ces réglementations, les établissements de crédit tels que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et les groupes bancaires doivent se conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de diversification des risques et de liquidité, de politique monétaire, de reporting/déclarations, ainsi qu’à des restrictions sur les investissements en participations. Ainsi au 31 décembre 2024, le ratio CET1 non phasé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 atteint 22,44% et le ratio global non phasé 22,72% ;

2. Règles applicables au redressement et à la résolution bancaire

Les règles applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que définies notamment, sans limitation, par :

  • (i) la Directive 2014/59/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée ou supplémentée à tout moment), telle que transposée en droit français (la « DRBB »)
  • (ii) le Règlement (UE) n° 806/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014 établissant des règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit et certaines entreprises d’investissement dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique (tel que modifié ou supplémenté à tout moment) ;

Dans ce cadre le Groupe Crédit Agricole est placé sous la surveillance de la BCE à laquelle un plan de redressement Groupe Crédit Agricole est soumis chaque année conformément à la réglementation applicable (pour plus d’informations, se référer à la section “Gestion des risques” du chapitre 3 de l’amendement A01 de l’URD 2023). En outre, la contribution du Groupe Crédit Agricole au financement annuel du Fonds de résolution unique peut être significative. Ainsi, en 2024, la contribution de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 au Fonds de résolution unique s’établit à 0,0 millions d’euros ; pour autant, le Fonds de Résolution Unique s’est constitué de manière progressive sur 8 années (2016 à 2023) pour atteindre un niveau cible de 1% des dépôts garantis. Le niveau cible étant atteint pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, la cotisation au FRU est de 0 pour 2024 ;

3. Réglementations applicables aux instruments financiers

Les réglementations applicables aux instruments financiers (en ce compris les actions et autres titres émis par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31), ainsi que les règles

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Page 254 sur 614 relatives à l’information financière, à la divulgation d’informations et aux abus de marché (Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché) qui accroît notamment les obligations du Groupe Crédit Agricole en matière de transparence et de reporting ;

  1. les politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres politiques des banques centrales et des autorités de régulation ;
  2. les réglementations encadrant certains types de transactions et d’investissements, tels que les instruments dérivés et opérations de financement sur titres et les fonds monétaires (Règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux) ;
  3. les réglementations des infrastructures de marché, telles que les plateformes de négociation, les contreparties centrales, les dépositaires centraux et les systèmes de règlement-livraison de titres ;
  4. les règlementations applicables en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) qui renforcent notamment les exigences en matière de publication d’informations (i) en matière de durabilité, permettant d’appréhender l’impact de l’activité de l’établissement concerné sur les enjeux RSE et la manière dont ces enjeux affectent les résultats et la situation financière de cet établissement, conformément, notamment, sans limitation, à la Directive 2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes d'entreprises, (telle que notamment modifiée par la Directive 2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 en ce qui concerne la publication d'informations non financières et d'informations relatives à la diversité par certaines grandes entreprises et certains groupes et, plus récemment, par la Directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2022 en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises) et (ii) sur la manière et la mesure selon lesquels les groupes bancaires financent ou développent des activités économiques pouvant être considérées comme durables sur le plan environnemental au sens du Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables, dit Règlement « Taxonomie » (tel que modifié ou supplémenté à tout moment, y compris, notamment, par le Règlement Délégué (UE) 2021/2178 de la Commission du 6 juillet 2021 complétant par des précisions concernant le contenu et la présentation des informations que doivent publier les entreprises soumises à l’article 19 bis ou à l’article 29 bis de la Directive 2013/34/UE sur leurs activités économiques durables sur le plan environnemental, ainsi que la méthode à suivre pour se conformer à cette obligation d’information) ;
  5. les règles et procédures relatives au contrôle interne, à la lutte anti-blanchiment et au financement du terrorisme, à la gestion des risques et à la conformité.

En conséquence de certaines de ces mesures, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a été contrainte de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires. Ces mesures ont accru les coûts de mise en conformité et il est probable qu’elles continueront de le faire. Le non-respect de ces réglementations pourrait avoir des conséquences importantes pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 : un niveau élevé d’intervention des autorités réglementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales politiques, des blâmes publics, des atteintes portées à la réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans

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des cas extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter la capacité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses activités. De surcroît, des mesures législatives et réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années ou pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de renforcer un certain nombre de changements, dont certains permanents, dans l’environnement financier global.

Même si ces nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une nouvelle crise financière mondiale, elles ont modifié de manière significative, et sont susceptibles de continuer à modifier, l’environnement dans lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et d’autres institutions financières opèrent. Les mesures relatives au secteur bancaire et financier au sein duquel la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 opère pourraient à nouveau être modifiées, élargies ou renforcées, et de nouvelles mesures pourraient être mises en place, affectant encore davantage la prévisibilité des régimes réglementaires auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est soumise et nécessitant une mise en œuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes ressources au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

En outre, l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroître les contraintes pesant sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et nécessiter un renforcement des actions menées par Crédit Agricole S.A. présentées ci-dessus en réponse au contexte réglementaire existant. Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est traduit par une forte pression politique pesant sur les organes législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent également impacter le financement de l’économie et d’autres activités économiques.

5.2.5 Risques liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31

o La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’est fixée des objectifs commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été établis principalement à des fins de planification interne et d’affectation des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothèses relatives à la conjoncture économique et à l’activité des métiers du Groupe Crédit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent ni des projections ni des prévisions de résultats. Les résultats actuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sont susceptibles de s’écarter de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la présente section.

o Le commissionnement en assurance dommages pourrait être affecté par une dégradation.

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Une dégradation élevée de la sinistralité en assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction des commissions que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 perçoit sur cette activité.

Des événements défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Bien que les principales activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 soient chacune soumise à des risques propres et à des cycles de marché différents, il est possible que des événements défavorables affectent simultanément plusieurs activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Par exemple, une baisse des taux d’intérêts pourrait impacter simultanément la marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission réalisée sur les produits de gestion d’actif, assurance.

Dans une telle situation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait ne pas tirer avantage de la diversification de ses activités dans les conditions escomptées. Par exemple, des conditions macroéconomiques défavorables pourraient impacter la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités générant des commissions. Lorsqu’un événement affecte défavorablement plusieurs activités, son impact sur les résultats et la situation financière de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est d’autant plus important.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée aux risques climatiques et environnementaux. Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance peuvent affecter la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 de deux façons, selon le principe de double matérialité. D’une part, la matérialité sociétale et environnementale présente l’impact, qui peut être positif ou négatif, des activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 sur son écosystème. D’autre part, la matérialité financière formalise l’impact de l’écosystème sur les métiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

Sur le premier axe, les risques environnementaux peuvent d’abord avoir des impacts directs s’agissant des risques physiques sur ses outils d’exploitation : ces risques sont des composantes du risque opérationnel, ayant eu des conséquences demeurant marginales à l’échelle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est exposée également au risque de réputation lié au respect des engagements publics pris notamment en matière de lutte contre le réchauffement climatique. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 peut ainsi faire face à des controverses en étant interpellée par de tierces parties si elles estiment que ces engagements ne sont pas tenus. Ces risques n’ont pas eu de conséquences jusqu’alors mais pourraient être majeurs.

Selon la matérialité financière, les aléas de risques environnementaux peuvent ensuite affecter les contreparties de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Les risques environnementaux sont alors considérés comme des facteurs de risques influençant les autres grandes catégories de risques existantes, notamment de crédit, mais également de marché, de liquidité ou opérationnel s’agissant des risques de réputation.

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essentiellement se matérialiser via le risque de crédit. A titre d’exemple, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait prêter à des entreprises dont les activités émettent des gaz à effet de serre, elle se retrouve exposée au risque qu’une réglementation, ou des limitations plus strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un impact défavorable sur la qualité de crédit et la valeur des actifs financés de ce dernier (réduction soudaine du chiffre d’affaires…).

De telles conséquences peuvent aussi naître des changements technologiques accélérant la transition vers une économie plus sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients finaux (hausse des ratios de levier pour financer la transition). De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à des événements de risque physique – de type catastrophe naturelle, mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques (hausse des fréquences et des incidences d’événements de type sécheresse, inondation, élévation du niveau de la mer…) – impactant négativement les contreparties de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 dans l’exercice de leurs activités.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait ainsi faire face à du risque de réputation si une des contreparties de ses filiales faisait l’objet d’une controverse liée à des facteurs environnementaux (par exemple : non-respect d’une règlementation sur des émissions de gaz à effet de serre, atteinte à la biodiversité en cas d’accident industriel entraînant une pollution d’écosystèmes …).

Avec l’accélération des contraintes de transition pour lutter contre les changements climatiques, l’intensification des phénomènes climatiques aigus et l’enjeu de préservation des ressources, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 adapte ses activités et la sélection de ses contreparties de manière appropriée afin d’atteindre ses objectifs stratégiques, éviter de subir des pertes et limiter son risque de réputation.

En termes de risque social, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pourrait ne pas atteindre les objectifs de son projet Sociétal visant à agir en faveur du renforcement économique et social de tous les territoires et de tous nos clients, en particulier en favorisant l’inclusion des jeunes et l’accès aux soins et au bien vieillir partout et pour tous.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 doit maintenir des notations de crédit élevées, au risque de voir ses activités et sa rentabilité défavorablement affectées. Une dégradation importante de ses notations pourrait avoir une incidence défavorable importante sur la liquidité et la compétitivité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, augmenter son coût de financement, limiter son accès aux marchés de capitaux, déclencher des obligations au titre du programme d’émission de covered bonds de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ou de stipulations contractuelles de certains contrats de trading, de dérivés et de couverture ou encore affecter la valeur des obligations qu’ils émettent sur le marché.

Le coût de financement à long terme non garanti de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 auprès des investisseurs est directement lié à ses spreads de crédit (correspondant au montant excédant le taux d’intérêt des titres souverains de même maturité payé aux investisseurs dans des instruments de dette) qui dépendent à leur tour dans une certaine mesure de sa notation de crédit. Une augmentation des spreads de crédit peut augmenter de manière importante le coût de financement de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

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Les spreads de crédit changent en permanence en fonction du marché et connaissent des évolutions imprévisibles et hautement volatiles. Les spreads de crédit sont également influencés par la perception qu’a le marché de la solvabilité de l’émetteur. En outre, les spreads de crédit peuvent être influencés par les fluctuations des coûts d’acquisition des swaps de crédit indexés sur les titres de créance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, qui sont influencés à la fois par la notation de ces titres et par un certain nombre de facteurs de marché échappant au contrôle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est notée par S&P Global Ratings et Moody’s et bénéficie des mêmes notations que celles du Groupe Crédit Agricole. Pour le Groupe Crédit Agricole, sur les trois agences de notations sollicitées, les notations émetteur long terme de Crédit Agricole S.A selon Moody’s, S&P Global Ratings et Fitch Ratings sont respectivement de Aa3, A+ et A+ et les perspectives sont stables.

Les notations extra-financières peuvent avoir un impact sur l’image de Crédit Agricole S.A. et des Caisses Régionales auprès de ses parties prenantes, notamment auprès des investisseurs, qui utilisent ces notations pour la construction de leurs portefeuilles. Une dégradation importante de sa notation pourrait avoir une incidence défavorable sur l’intérêt des investisseurs pour les valeurs émises par Crédit Agricole S.A et les Caisses Régionales.

Sur le premier semestre 2024, la notation extra-financière de Crédit Agricole S.A. s’est maintenue voire améliorée auprès des agences MSCI (AA), Sustainanalytics (21,9), ISS ESG (C+) et CDP (A-).

Concurrence

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est confrontée à une forte concurrence sur tous les marchés des services financiers, pour tous les produits et services qu’elle offre, y compris dans le cadre de ses activités de banque de détail. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 détient une part de marché de 21,2% sur la collecte bilan et de 20,4% sur les crédits (données Banque de France à fin octobre 2024).

Les marchés européens des services financiers sont matures et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure, corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les services proposés aux clients, la renommée de la marque, la solidité financière perçue par le marché et la volonté d’utiliser le capital pour répondre aux besoins des clients.

Le phénomène de concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés qui, à l’instar de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de l’assurance, des prêts et dépôts aux services de courtage, de banque d’investissement et de gestion d’actifs. En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y compris ceux qui utilisent des solutions technologiques innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios prudentiels, émergent également sur le marché.

Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis à

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des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de l’Internet, incluant la négociation électronique d’instruments financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la baisse sur les prix des produits et services offerts par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et parviennent à conquérir des parts de marché dans un secteur historiquement stable entre les acteurs financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux usages, notamment de paiements et de banque au quotidien, et de nouvelles technologies facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain, transforment peu à peu le secteur et les modes de consommation des clients. Il est difficile de prédire les effets de l’émergence de ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et financier. La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 doit donc s’attacher à maintenir sa compétitivité en France ou sur les autres grands marchés sur lesquels il intervient, adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour conserver ses parts de marché et son niveau de résultats.

5.2.6 Risques liés à la structure du Groupe Crédit Agricole

Si l’un des membres du Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit Agricole S.A. serait tenue de mobiliser les ressources du Réseau (en ce compris ses propres ressources) au soutien de l’entité concernée. Crédit Agricole S.A. (entité sociale) est l’organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit Agricole S.A. (entité sociale), des Caisses régionales et des Caisses locales, en application de l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et BforBank en tant que membres affiliés (le "Réseau"). Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des établissements membres du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier, ceux-ci ont institué un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. (entité sociale) d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des membres du Réseau qui viendraient à connaître des difficultés. Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas connaissance de circonstances susceptibles d’exiger à ce jour de recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien ne garantit qu’il ne sera pas nécessaire d’y faire appel à l’avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A. (entité sociale), en raison de ses missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres ressources et le cas échéant celles des autres membres du Réseau. En raison de cette obligation, si un membre du Réseau venait à rencontrer des difficultés financières majeures, l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors

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impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et celle des autres membres du Réseau ainsi appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité financière. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la Directive (UE) 2014/59 (dite “DRRB”), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique.

La Directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite “DRRB2” est venue modifier la DRRB et a été transposée par ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public.

Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de “point d’entrée unique élargi” (extended SPE) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et des entités affiliées.

À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du Réseau, un membre du Réseau ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle.

Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elles considèrent que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés.

Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution.

La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le Code de commerce (principe "Non Creditor Worse Off than in Liquidation" (NCWOL) visé à l’article L. 613-57-I du Code monétaire et financier). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins.

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favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de
résolution décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de fonds propres
du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber
les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds propres de catégorie 229.

Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les
instruments de dette30, c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution
pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et
le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à
toutes les entités du Réseau et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de
l’article L. 613-55-5 du Code monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou
jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe Crédit Agricole dont ils sont créanciers. L’étendue de ce
renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit être conscient qu’il
existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du Réseau de perdre tout ou partie de
leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe Crédit Agricole quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de
résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la
séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code
monétaire et financier, appliqué au Réseau tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer
préalablement à toute mesure de résolution. L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait
pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du Réseau, et donc du Réseau dans son ensemble.

-L’avantage pratique de la Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être limité par la mise en œuvre du régime de résolution qui s’appliquerait avant la29
Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code monétaire et financier.30 Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code monétaire et financier.


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liquidation Le régime de résolution prévu par la DRRB pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital, réserves et report à nouveau (la “Garantie de 1988”). Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau, ce mécanisme devant s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. Cependant, l’application au Groupe Crédit Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988, étant précisé que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que si les actifs de Crédit Agricole S.A. s’avéraient être insuffisants pour couvrir ses obligations à l’issue de sa liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les porteurs de titres obligataires et les créanciers de Crédit Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la protection qu’offrirait cette Garantie de 1988.

5.3 Gestion des risques

5.3.1 Appétence au Risque, Gouvernance et Organisation de la Gestion des Risques

1. Brève déclaration sur les risques (Déclaration établie en conformité avec l’article 435-(1)-(f) du règlement UE n° 575/2013) La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 a actualisé en 2024 sa déclaration d’appétit au Risque qui a été discutée et validée par le Conseil d’Administration après examen et recommandation du Comité des Risques. Cette démarche a été réalisée en cohérence avec le processus d’identification des risques. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Les orientations stratégiques du Plan à moyen terme, de la déclaration d’appétence, du processus budgétaire et de l’allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles. L’appétit au risque (Risk Appetite) de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est le type et le niveau agrégé de risque qu’elle est prête à assumer, dans le cadre de ses objectifs stratégiques.

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La détermination de l’appétit au risque de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31

La détermination de l’appétit au risque de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’appuie en particulier sur la politique financière et la politique de gestion des risques qui sont fondées sur :

  • une politique de financement sélective et responsable articulée entre une politique d’octroi prudent encadrée par les stratégies risques, la politique de responsabilité sociétale d’entreprise et le système de délégations ;
  • une exposition au risque de marché d’intensité limitée ;
  • la maîtrise des risques ALM (Liquidité, RTIG et Change) ainsi que la surveillance de la croissance des emplois pondérés et de la taille de bilan ;
  • l’encadrement strict de l’exposition aux risques opérationnels avec un appétit nul au risque juridique ;
  • la maitrise du risque de modèle à travers une gouvernance des modèles éprouvée et une surveillance de niveau Groupe ;
  • l’encadrement du risque de non-conformité ;
  • l’encadrement des risques environnementaux.

La déclaration d’appétit au risque est coordonnée avec les Directions opérationnelles des différentes entités et vise notamment à :

  • engager les administrateurs et la Direction dans une réflexion et un dialogue sur la prise de risque ;
  • formaliser, normer et expliciter le niveau de risque acceptable en lien avec une stratégie donnée ;
  • intégrer pleinement la dimension risque/rentabilité dans le pilotage stratégique et les processus de décision ;
  • disposer d’indicateurs avancés et de seuils d’alertes permettant d’améliorer la résilience en activant des leviers d’action en cas d’atteinte de niveaux d’alerte par rapport à la norme d’appétit pour le risque ;
  • améliorer la communication externe vis-à-vis des tiers sur la solidité financière et la maîtrise des risques.

L’appétit au risque de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 reprend les grands indicateurs stratégiques définis dans le Plan Moyen Terme (PMT) et forme le cadre de gestion des risques dans lequel s’inscrit la stratégie. Les objectifs PMT que la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 se fixe sont ensuite déclinés annuellement dans le cadre du budget. L’appétit aux risques s’exprime ainsi annuellement dans la déclaration et la matrice d’appétit. Celles-ci s’appuient sur un ensemble d’indicateurs stratégiques encadrés par des zones d’appétence et de tolérance. Outre la déclaration annuelle, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 exprime également son appétit tout au long de l’année dans des stratégies risques approuvées par le Conseil d’administration, après avis du Comité des risques du Conseil.

La déclaration synthétique et la matrice sont complétées par le tableau de bord des risques et limites internes et réglementaires de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 qui permet de suivre des indicateurs plus opérationnels représentatifs des risques majeurs et constitués d’une sélection de limites ou seuils d’alerte fixés dans ces stratégies risques.

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Le tableau de bord est présenté trimestriellement au Comité des risques de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et au Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. L’appétit au risque du Groupe s’exprime au moyen :

  • d’indicateurs clés portant notamment sur :
    • la solvabilité qui garantit la pérennité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 en assurant un niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par l’établissement ;
  • la liquidité dont la gestion vise à éviter un assèchement des sources de financement de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pouvant conduire à un défaut de paiement, voire à une mise en résolution ;
  • le risque d’activité ou « business risk », dont le suivi permet d’assurer l’atteinte de la stratégie définie par la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 et ainsi de garantir sa pérennité à long terme ;
  • les risques de taux et d’inflation qui sont de nature à impacter fortement les résultats de la Caisse régionale Crédit Agricole Toulouse 31 compte tenu de son activité de transformation et de collecteur d’épargne réglementée ;
  • le risque de crédit de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 qui constitue son principal risque compte tenu de son positionnement commercial et de sa stratégie de développement. Une vigilance toute particulière lui est dédiée dans le contexte lié à la crise sanitaire ;
  • les risques environnementaux ;

de limites et seuils d’alerte sur les risques définis en cohérence avec ces indicateurs ;

Les indicateurs clés sont déclinés en deux niveaux de risques :

  • d’axes qualitatifs, inhérents à la stratégie et aux activités de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31. Les critères qualitatifs s’appuient notamment sur la politique de responsabilité sociétale d’entreprise qui traduit la préoccupation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 de contribuer à un développement durable et de maîtriser l’ensemble des risques y compris extra-financiers.
  • l’appétit correspond à une gestion normale et courante des risques et à des indicateurs dont le niveau est au-dessus du seuil de tolérance ;
  • la tolérance correspond à un niveau de pilotage plus rapproché du Conseil d’Administration. Le dépassement des seuils de tolérance sur des indicateurs ou limites clés déclenche une information du Comité des risques puis les cas échéant du Conseil d’administration. Les actions correctrices adaptées doivent alors être présentées ;

Le dispositif d’appétit au risque de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 s’appuie sur le processus d’identification des risques qui vise à recenser de la manière la plus exhaustive.

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possible l’ensemble des risques susceptibles d’affecter le bilan, le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du Groupe.

Profil de risque global

Le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole exprime annuellement son appétit au risque par une déclaration formelle. La déclaration d’appétit au risque est élaborée en cohérence avec le processus d’identification des risques. Cette déclaration est une partie intégrante et directrice du cadre de référence de la gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse Régionale. Les orientations stratégiques du Plan à moyen terme, de la déclaration d’appétit, du processus budgétaire et de l’allocation des ressources aux différents métiers sont cohérentes entre elles.

Adéquation aux risques des dispositifs de l'établissement

l'article 435.1 (e) du règlement de l'Union européenne n"575/2013.

Organisation de la gestion des risques

La gestion des risques, inhérente à l’exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l’initiation des opérations jusqu’à leur maturité finale. La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par une fonction dédiée, la ligne métier Risques (pilotée par la DRG – Direction des risques Groupe), indépendante des métiers et rapportant directement à la Direction générale.

Au sein de la Caisse régionale, la fonction Risques est assurée au sein du Secteur Risques et Contrôle Permanent (Secteur RCP) par le Service Risques. Le Secteur RCP est indépendant des métiers et rattaché directement au Directeur Général auprès duquel il rapporte. Il fait partie de la ligne métier Risque du Groupe Crédit agricole. Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des pôles métiers qui assurent le développement de leur activité, le secteur RCP a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposée la Caisse régionale sont conformes aux stratégies risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité.

Au niveau Groupe, la DRG assure un suivi consolidé des risques à l’échelle du Groupe, s’appuyant sur un réseau de responsables des Risques et des contrôles permanents, rattachés hiérarchiquement au Directeur des risques et des contrôles permanents et fonctionnellement à l’organe exécutif de l’entité ou du pôle métier. Afin d’assurer une vision homogène des risques au sein du Groupe, la DRG assure les missions suivantes :

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• coordonner le processus d’identification des risques et la mise en œuvre du cadre d’appétence au risque du Groupe en collaboration avec les fonctions Finances, Stratégie et Conformité et les lignes métiers ;

• définir et/ou valider les méthodes et les procédures d’analyse, de mesure et de suivi des risques de crédit, de marché et des risques opérationnels ;

• contribuer à l’analyse critique des stratégies commerciales de développement des pôles métiers, en s’attachant aux impacts de ces stratégies en termes de risques encourus ;

• fournir des avis indépendants à la Direction générale sur l’exposition aux risques induite par les prises de position des pôles métiers (opérations de crédit, fixation des limites des risques de marché) ou anticipées par leur stratégie risques ;

• assurer le recensement et l’analyse des risques des entités collectés dans les systèmes d’informations risques.

Au niveau Groupe Crédit Agricole, la gestion des risques structurels de gestion de bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la politique de refinancement et le pilotage des besoins en capital sont assurés par le département Pilotage Financier de la Direction des finances Groupe (FIG). La surveillance de ces risques par la Direction générale s’exerce dans le cadre des Comités de trésorerie et de gestion actif-passif, auxquels participe la DRG. La DRG tient informés les dirigeants effectifs et l’organe de surveillance du degré de maîtrise du risque dans le Crédit Agricole S.A., leur présente les divers cadres de risques des grands métiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 pour validation et les alerte de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées par les organes exécutifs. Elle les informe des performances et des résultats du dispositif de prévention, dont ils valident les principes d’organisation. Elle leur soumet toute proposition d’amélioration du dispositif rendue nécessaire par l’évolution des métiers et de leur environnement.

Au niveau de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, le Secteur RCP tient informé les dirigeants effectifs et l’organe de surveillance du degré de maîtrise du risque dans la Caisse régionale, leur donne un avis risque sur des grands métiers de la Caisse régionale pour validation et les alerte de tout risque de déviation par rapport aux politiques risques validées par les organes exécutifs. Il les informe des performances et des résultats du dispositif de prévention. Il leur soumet toute proposition d’amélioration du dispositif rendue nécessaire par l’évolution des métiers et de leur environnement.

Cette action s’inscrit au niveau consolidé dans le cadre des instances de gouvernance tout particulièrement :

• le Comité des risques (émanation du Conseil d’administration, 2 à 3 réunions par trimestre) : analyse des facteurs clés de la déclaration d’appétit au risque la Caisse Régionale définie par la Direction générale, examen régulier des problématiques de gestion des risques et

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Contrôle interne du Groupe

Revue de l’information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques :

  • Comité de contrôle interne et des risques (COCIR), présidé par le Directeur général, quatre réunions par an : examine des problématiques de contrôle interne de la Caisse régionale, impulse des actions à mettre en œuvre au sein de la Caisse régionale, valide l’information semestrielle et du Rapport annuel sur le contrôle interne, instance de coordination des fonctions de contrôle.
  • Comité de suivi des risques (2 à 3 par trimestre) présidé par le Directeur général : pilote les différents sujets risques crédits de la Caisse régionale, impulse toute mesure d’ajustement des risques, et de mise en œuvre d’anticipation des risques.
  • Comité de Gestion Financière (Liquidité – Risque de Taux d’Intérêt et Fonds Propres la Caisse Régionale) (comité présidé par le Directeur général, au moins 2 réunions par trimestre) : analyse les risques financiers de la Caisse régionale (taux, liquidité, marchés) et valide les orientations de gestion permettant de les maîtriser.
  • Comité Conformité (présidé par la Directrice générale adjointe de la Caisse régionale, une réunion par mois au minimum) : définit la politique en matière de Conformité, tous les projets de dispositifs de normes et procédures relatifs à la conformité, examine tous les dysfonctionnements significatifs et valide les mesures correctives, prend toute décision sur les mesures à prendre pour remédier aux défaillances éventuelles.
  • Comité de Contrôle Permanent présidé par le Directeur Général (au moins 1 par trimestre) : analyse les résultats des contrôles permanents, les résultats des plans d’actions et valide les ajustements éventuels des plans de contrôle.

En outre, chaque entité opérationnelle au sein de la Caisse régionale doit définir son cadre d’appétit pour le risque et mettre en place une fonction Risques et contrôles permanents. Ainsi, dans chaque pôle métier et entité juridique :

  • Un responsable de la fonction de Gestion des risques (RFGR) est nommé ;
  • Il supervise l’ensemble des unités de contrôle de dernier niveau de son périmètre, qui couvre les missions de pilotage et de contrôle permanent des risques du ressort de la Ligne métier ;
  • Il bénéficie de moyens humains, techniques et financiers adaptés.
  • Il doit disposer de l’information nécessaire à sa fonction et d’un droit d’accès systématique et permanent à toute information, document, instance (Comités…), outil ou encore systèmes d’information.

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tout le périmètre dont il est responsable. Il est associé aux projets de l’entité, suffisamment en amont pour pouvoir assurer son rôle de manière effective. Ce principe de décentralisation de la fonction Risques au sein des entités opérationnelles vise à assurer l’efficience des dispositifs de pilotage et contrôles permanents des risques métier.

La gestion des risques au sein de la Caisse régionale repose également sur un certain nombre d’outils qui permettent à la DRG et aux organes dirigeants de la Caisse régionale d’appréhender les risques encourus dans leur globalité :

  • un système d’information et de consolidation globale des risques robuste et s’inscrivant dans la trajectoire définie par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire pour les établissements de nature systémique globale (BCBS 239) ;
  • une utilisation généralisée des méthodologies de stress test dans les procédures Groupe sur le risque de crédit, les risques financiers ou le risque opérationnel ;
  • des normes et des procédures de contrôle formalisées et à jour, qui définissent les dispositifs d’octroi, sur la base d’une analyse de la rentabilité et des risques, de contrôle des concentrations géographiques, individuelles ou sectorielles, ainsi que de limites en risques de taux, de change et de liquidité ;
  • un plan de rétablissement Groupe mis à jour à fréquence annuelle, en conformité avec d’une part les dispositions de la Directive 2014/59 UE du 15 mai 2014 modifiée qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et d’autre part celles du règlement délégué (UE) 2016/1075 du 23 mars 2016.

3. Culture risque

La culture risque est diffusée de manière transverse dans l’ensemble de la Caisse régionale, au moyen de canaux diversifiés et efficaces :

  • une offre de formations risques proposant des modules adaptés aux besoins des collaborateurs intra et hors Ligne métier Risques. Ce dispositif inclut des formations de sensibilisation destinées à l’ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale (avec notamment un e-learning) et des administrateurs Caisse Régionale, permettant de mieux appréhender les risques inhérents aux métiers de la banque ;
  • des actions de communication afin de renforcer la diffusion de la culture du risque. Elles ont pour objectif de développer la connaissance et l’adhésion de tous les collaborateurs, afin de faire du risque un atout au quotidien.

4. Suivi des risques

Le Comité des Risques du Conseil d’Administration examine a minima trimestriellement les risques au travers des présentations réalisées par le secteur des Risques et Contrôles Permanents. Les documents offrent une revue détaillée de la situation des risques de la Caisse régionale.

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5.3.2 Dispositifs des stress tests

Les stress tests, simulations de crises ou tests de résistance font partie intégrante du dispositif de gestion des risques du groupe Crédit Agricole et de la Caisse régionale. Les stress tests contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à l’évaluation de l’adéquation du capital et répondent à des exigences réglementaires. A ce titre, par la mesure de l’impact économique, comptable ou réglementaire de scénarios économiques sévères mais plausibles, le dispositif de stress tests apporte une mesure de la résilience d’un portefeuille, d’une activité, d’une entité ou du Groupe utilisée dans le cadre de l’ICAAP et de l’Appétit au Risque. Le dispositif de stress tests couvre le risque de crédit, de marché, opérationnel, ainsi que le risque de liquidité.

Le dispositif de stress tests pour la gestion des risques du groupe Crédit Agricole et de la Caisse régionale regroupe des exercices de natures diverses.

Différents types de stress tests

  • Gestion prévisionnelle du risque par les stress tests : des exercices spécifiques récurrents ou qui peuvent être réalisés à la demande sont effectués afin de compléter et d’enrichir les diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Ces études font l’objet d’une présentation à la Direction Générale dans le cadre des différents comités cités précédemment. A ce titre, des stress tests encadrant le risque de marché ou le risque de liquidité sont produits périodiquement. Pour le risque de crédit, des stress tests sont réalisés afin de mesurer le risque lié à l’évolution économique sur les risques majeurs de la Caisse régionale. Ces exercices viennent appuyer les décisions prises en Comité des Risques en matière de limites globales d’exposition (appétence aux risques).
  • Stress tests budgétaires : un exercice annuel est mené par le Groupe Crédit Agricole dans le cadre du processus budgétaire et les résultats de ce stress test sont intégrés dans l’ICAAP. Il contribue à la planification des besoins en capital et permet d’estimer la capacité bénéficiaire du Groupe à horizon trois ans en fonction de scénarios économiques. L’objectif de ce stress test dans le processus budgétaire et ICAAP est de mesurer les effets et la sensibilité de leurs résultats des scénarios économiques (central – baseline et stressé – adverse) sur les activités, les entités, et le Groupe dans son ensemble. Pour la Caisse régionale, des stress tests sont appliqués sur les calculs des budgets annuels et sur celui du capital planning, ils reposent obligatoirement sur un scénario économique (évolution d’un ensemble de variables économiques) à partir duquel sont déterminés les impacts sur les différents risques. L’objectif de cet exercice est d’estimer un ratio de solvabilité en mesurant les impacts sur le compte de résultat (coût du risque, marge d’intérêt, commissions…), les emplois pondérés et les fonds propres et de le confronter aux niveaux de tolérance et de capacité du Groupe.
  • Stress tests réglementaires : cette typologie de stress tests regroupe l’ensemble des demandes de la BCE, de l’EBA ou émanant d’un autre superviseur.

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Gouvernance

Reprenant les orientations de l’EBA (European Banking Authority), le programme de stress tests au niveau du Groupe et des principales entités explicite clairement la gouvernance et les responsabilités de chacun des acteurs pour les stress tests couvrant le risque de crédit, de marché, opérationnel, liquidité et les risques liés aux taux et changes.

Les scénarios utilisés dans les processus ICAAP, Appétence au risque ou pour des besoins réglementaires sont élaborés par la Direction Economique (ECO). Ces scénarios économiques présentent l’évolution centrale et stressée des variables macroéconomiques et financières (PIB, chômage, inflation, taux d’intérêt et de change…) pour lesquels le Groupe et la Caisse régionale sont en risque.

5.3.3 Procédures de contrôle interne et gestion des risques

L’organisation du contrôle interne du Groupe Crédit Agricole témoigne d’une architecture en phase avec les exigences légales et réglementaires, ainsi qu’avec les recommandations du Comité de Bâle. Le dispositif et les procédures de contrôle interne sont définis, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l’ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens du respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et l’efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.

Le dispositif et les procédures de contrôle interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont assignés :

  • application des instructions et orientations fixées par la Direction générale ;
  • performance financière, par l’utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources du Groupe, ainsi que la protection contre les risques de pertes ;
  • connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques ;
  • conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;
  • prévention et détection des fraudes et erreurs ;
  • exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d’informations comptables et financières fiables.

Ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.

Conformément aux principes en vigueur au sein du Groupe, le dispositif de contrôle interne s’applique sur un périmètre large visant à l’encadrement et à la maîtrise des activités, ainsi qu’à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Ce principe, appliqué par chaque entité de Crédit Agricole S.A. et de ses filiales à ses propres filiales, permet de décliner le dispositif de contrôle interne selon une logique pyramidale et sur l’ensemble des entités. Chacune de ces entités est rattachée à un pôle de surveillance et fait l’objet d’un processus d’escalade adapté.

Le dispositif mis en œuvre par Crédit Agricole S.A., qui s’inscrit dans le cadre de normes et principes rappelés ci-dessous, est ainsi déployé d’une façon adaptée aux différents métiers et aux différents risques, à chacun des niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.

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Les moyens, outils et reportings mis en œuvre dans cet environnement normatif permettent une information régulière, notamment au Conseil d’administration, au Comité des risques, à la Direction générale et au management, sur le fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d’actions correctives, etc.).

Références en matière de contrôle interne

Les références en matière de contrôle interne procèdent des dispositions du Code monétaire et financier31, de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), du Règlement général de l’AMF et des recommandations relatives au contrôle interne, à la maîtrise des risques et à la solvabilité émises par le Comité de Bâle et sa transposition européenne (CRR2/CRD 5), et les orientations de l’Autorité bancaire européenne (ABE) relatives à la gouvernance d’entreprise et au contrôle interne des établissements.

Ces normes, nationales et internationales, sont complétées de normes internes propres au Crédit Agricole :

  • corpus des communications à caractère permanent, réglementaire (réglementation externe et règles internes au Groupe) et d’application obligatoire, relatives notamment à la comptabilité (Plan comptable du Crédit Agricole), à la gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents, à l’organisation du contrôle interne, applicables à l’ensemble du Groupe Crédit Agricole ;
  • Charte de déontologie du Groupe Crédit Agricole ;
  • corps de “notes de procédure”, applicables à Crédit Agricole S.A., portant sur l’organisation, le fonctionnement ou les risques.

Dans ce cadre, Crédit Agricole S.A. avait dès 2004 adopté un ensemble de notes de procédures visant au contrôle de la conformité aux lois et règlements. Ce dispositif procédural a été depuis lors adapté aux évolutions réglementaires et déployé dans les entités du Groupe, notamment en matière de sécurité financière (prévention du blanchiment de capitaux, lutte contre le financement du terrorisme, gel des avoirs, respect des embargos…) ou de détection des dysfonctionnements dans l’application des lois, règlements, normes professionnelles et déontologiques, par exemple. Ces notes de procédure font l’objet d’une actualisation régulière, autant que de besoin, en fonction notamment des évolutions de la réglementation et du périmètre de surveillance sur base consolidée.

Principes d’organisation du dispositif de contrôle interne

Afin que les dispositifs de contrôle interne soient efficaces et cohérents entre les différents niveaux d’organisation du Groupe, le Groupe Crédit Agricole s’est doté d’un corps de règles et de recommandations communes (incl. une note de procédure sur l’organisation du contrôle interne au sein du Groupe), basées sur la mise en œuvre et le respect de principes fondamentaux. Ainsi, chaque entité du Groupe Crédit Agricole (Caisses régionales, Crédit Agricole S.A., filiales établissements de crédit ou entreprises d’investissement, assurances, autres, etc.) se doit d’appliquer ces principes à son propre niveau.

31 Article L. 511-41.

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Principes Fondamentaux

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de Crédit Agricole S.A., communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole, recouvrent des obligations en matière :

  • d’information de l’organe de surveillance (cadres de risques, limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du contrôle interne, incidents significatifs) ;
  • d’implication directe de l’organe de direction dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
  • de couverture exhaustive des activités et des risques, de responsabilité de l’ensemble des acteurs ;
  • de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle, de délégations formalisées et à jour ;
  • de normes et procédures formalisées et à jour.

Ces principes sont complétés par :

  • des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers, climatiques et environnementaux, opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l’information financière et comptable, processus informatiques), risques de non-conformité et risques juridiques ;
  • un système de contrôle, s’inscrivant dans un processus dynamique et correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des contrôles périodiques (réalisés par les unités d’Inspection générale ou d’audit) ;
  • l’adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux délibérations du Conseil d’administration des 9 décembre 2009 et 23 février 2011) et des procédures de contrôle interne – en application de la réglementation nationale, européenne ou internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à la Capital Requirements Directive (CRD 5), à la Directive AIFM, à la Directive UCITS V et à Solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker Rule, à la loi de Séparation bancaire et à la Directive et règlement MIF ainsi que les recommandations professionnelles bancaires relatives d’une part, à l’adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des risques, et d’autre part, à la rémunération des membres des organes exécutifs et de celle des preneurs de risques.

Pilotage du dispositif

En application de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié en 2021, l’obligation est faite à chaque responsable d’entité ou de métier, chaque manager, chaque collaborateur et instance du Groupe, d’être à même de rendre compte et de justifier à tout moment de la correcte maîtrise de ses activités et des risques induits, conformément aux normes d’exercice des métiers bancaires et financiers, afin de sécuriser de façon pérenne chaque activité et chaque projet de développement et d’adapter les dispositifs de contrôle à mettre en œuvre à l’intensité des risques encourus.

Cette exigence repose sur des principes d’organisation et une architecture de responsabilités, de procédures de fonctionnement et de décision, de contrôles et de reportings à mettre en œuvre de façon formalisée et efficace à chacun des niveaux du Groupe : fonctions centrales, pôles métiers, filiales, unités opérationnelles et fonctions support.

Comité de contrôle interne Groupe


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Le Comité de contrôle interne du Groupe et de Crédit Agricole S.A., instance faîtière de pilotage des dispositifs, s’est réuni régulièrement sous la présidence du Directeur général délégué de Crédit Agricole S.A. Ce Comité à caractère a vocation à examiner les problématiques de contrôle interne communes à l’ensemble du Groupe (Crédit Agricole S.A., filiales de Crédit Agricole S.A., Caisses régionales, structures communes de moyens) et à s’assurer de la cohérence et de l’efficacité du contrôle interne sur base consolidée.

Le Comité de contrôle interne Groupe, à caractère décisionnel et à décisions exécutoires, est composé de dirigeants salariés de Crédit Agricole S.A. À ce titre, il est distinct du Comité des risques, démembrement du Conseil d’administration, et il est notamment chargé de la coordination des trois fonctions de contrôle : Audit interne, Gestion des risques, Vérification de la conformité.

Trois lignes métiers intervenant sur l’ensemble du Groupe Le responsable de la Direction des risques Groupe, l’Inspecteur général Groupe et le Directeur de la conformité Groupe sont directement rattachés à un Dirigeant effectif de Crédit Agricole S.A. et disposent d’un droit d’accès au Comité des risques ainsi qu’au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

Par ailleurs, en application de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, le Directeur des risques Groupe a été désigné comme responsable de la Gestion des risques pour Crédit Agricole S.A., ainsi que pour le Groupe Crédit Agricole.

Les fonctions de contrôle sont chargées d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations. Elles effectuent à ce titre :

  • le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de liquidité, financiers et opérationnels et climatiques et environnementaux, par la Direction des risques Groupe, également en charge du contrôle de dernier niveau de l’information comptable et financière et du suivi du déploiement par le responsable de la Sécurité informatique Groupe de la Sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activités ;
  • la prévention et le contrôle des risques de non-conformité par la Direction de la conformité Groupe qui assure notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ;
  • le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole par l’Inspection générale Groupe.

En complément de l’intervention des différentes fonctions de contrôle, les autres fonctions centrales de Crédit Agricole S.A., les Directions et les lignes métiers concourent à la mise en œuvre des dispositifs de contrôle interne sur base consolidée, que ce soit au sein de Comités spécialisés ou via des actions de normalisation des procédures et de centralisation de données.

Organisée en ligne métier, la Direction des affaires juridiques a deux objectifs principaux : la maîtrise du risque juridique, potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant civiles que disciplinaires ou pénales, et l’appui juridique nécessaire aux entités afin de leur permettre d’exercer leurs activités, tout en maîtrisant les risques juridiques et en minimisant les coûts associés.

En ce qui concerne Crédit Agricole S.A. et ses filiales

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Les fonctions, Directions et lignes métiers sont elles-mêmes relayées par des dispositifs décentralisés au sein de chacune des entités juridiques, filiales de premier rang, relevant du périmètre de surveillance sur base consolidée de Crédit Agricole S.A., comportant :

  • des Comités de contrôle interne, trimestriels, à caractère décisionnel et à décisions exécutoires, regroupant un dirigeant effectif de l’entité et les représentants des fonctions de contrôle de l’entité et de Crédit Agricole S.A., chargés notamment du pilotage du dispositif de contrôle interne mis en œuvre dans l’entité, de l’examen des principaux risques auxquels l’entité est exposée, de l’évaluation critique des dispositifs de contrôle interne et de l’action de l’audit, du suivi des missions et des mesures correctives éventuellement nécessaires, du suivi des normes et de leur déclinaison ;
  • des Comités spécialisés propres à chaque entité ;
  • un réseau de correspondants et d’instances dédiés à chaque ligne métier.

En ce qui concerne les Caisses régionales de Crédit Agricole

Pour les Caisses régionales, l’application de l’ensemble des règles du Groupe est facilitée par la diffusion de recommandations nationales sur le contrôle interne par le Comité plénier de contrôle interne (CPCI) des Caisses régionales et par l’activité des fonctions de contrôles centrales de Crédit Agricole S.A. Le Comité plénier, chargé de renforcer le pilotage des dispositifs de contrôle interne des Caisses régionales, est composé de Directeurs généraux, de cadres de direction et de responsables des fonctions de Contrôle des Caisses régionales, ainsi que de représentants des fonctions de contrôle de Crédit Agricole S.A. Son action est prolongée au moyen de rencontres régionales régulières et de réunions de travail et d’information entre responsables des fonctions de Contrôle de Crédit Agricole S.A. et leurs homologues des Caisses régionales.

Le rôle d’organe central dévolu à Crédit Agricole S.A. amène celui-ci à être très actif et vigilant en matière de contrôle interne. En particulier, un suivi spécifique des risques et des contrôles des Caisses régionales est exercé à Crédit Agricole S.A. par des unités dédiées de la Direction des risques Groupe, par la Direction de la conformité Groupe ainsi qu’au travers de missions périodiques menées par l’Inspection Générale Groupe.

Rôle du Conseil d’administration

Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. a connaissance de l’organisation générale de l’entreprise. Il approuve l’organisation générale du Groupe ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne et définit l’appétit pour le risque du Groupe, dans le cadre d’une déclaration annuelle. Il est informé de l’organisation, de l’activité et des résultats du contrôle interne. Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du Rapport annuel et de la présentation semestrielle sur le contrôle interne qui lui sont communiqués, conformément à la réglementation bancaire et aux normes définies par Crédit Agricole S.A.

Le Président du Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. est destinataire des notes de synthèse circonstanciées présentant les conclusions des missions de l’Inspection générale Groupe. Le Conseil est informé, au travers du Comité des risques, des principaux risques encourus par l’entreprise et des incidents significatifs révélés par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Le Président du Comité des risques de Crédit Agricole S.A. rend compte au Conseil des travaux du Comité et en particulier du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques. À la date de l’Assemblée générale, le Rapport annuel aura été présenté au Comité des risques, transmis à bonne date à l’Autorité de contrôle prudentiel et de

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Page 275 sur 614 résolution (ACPR) et aux Commissaires aux comptes. Il aura également fait l’objet d’une présentation au Conseil d’administration.

Rôle du Directeur général en matière de contrôle interne

Le Directeur général définit l’organisation générale de l’entreprise et s’assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes habilitées et compétentes. Il est directement et personnellement impliqué dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne dont il s’assure de l’efficacité et de la cohérence globale. En particulier, il fixe les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats. Il s’assure que les cadres de risques et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les cadres arrêtés par le Conseil d’administration, dans le cadre de la déclaration d’appétit pour le risque du Groupe. Il veille à ce que des systèmes d’identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l’organisation de l’entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées. Il s’assure que le dispositif de contrôle interne fait l’objet d’un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permettrait d’identifier et des mesures correctives proposées. À ce titre, le Dirigeant effectif est destinataire des notes de synthèse circonstanciées présentant les conclusions des missions de l’Inspection générale Groupe.

Dispositifs de contrôle interne spécifiques et dispositifs de maîtrise et surveillance des risques de Crédit Agricole S.A.

Crédit Agricole S.A. met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, opérationnels, risques financiers, etc.) adaptés à ses activités et à son organisation, faisant partie intégrante du dispositif de contrôle interne, dont il est périodiquement rendu compte à l’organe de direction, à l’organe de surveillance, au Comité des risques, notamment via les rapports sur le contrôle interne et la mesure et la surveillance des risques. Les éléments détaillés relatifs à la gestion des risques sont présentés dans le chapitre "Gestion des risques" et dans l’annexe aux comptes consolidés.

Fonction Risques et contrôles permanents

La ligne métier Risques a été créée en 2006 en application des modifications du règlement 97-02 (abrogé et remplacé par l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution). La ligne métier Risques a en charge à la fois la gestion globale et le dispositif de contrôle permanent des risques du Groupe : risques de crédit, financiers et opérationnels, notamment ceux liés à la qualité de l’information financière et comptable, à la sécurité physique et des systèmes d’information, à la continuité d’activité et à l’encadrement des prestations de services essentielles externalisées, risques climatiques et environnementaux. La gestion des risques s’appuie sur un dispositif Groupe selon lequel les stratégies des métiers, y compris en cas de lancement de nouvelles activités ou de nouveaux produits, font l’objet d’un avis risques, et de limites de risques formalisées dans les cadres de risques pour chaque entité et activité sensible. Ces limites sont revues a minima une fois par an ou en cas d’évolution d’une activité ou des risques et sont validées par le Comité des risques Groupe. Elles sont

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accompagnées de limites Groupe transverses, notamment sur les grandes contreparties. La cartographie des risques potentiels, la mesure et le suivi des risques avérés font l’objet d’adaptations régulières au regard de l’activité. Les plans de contrôle sont adaptés au regard des évolutions de l’activité et des risques, auxquels ils sont proportionnés.

La ligne métier est placée sous la responsabilité du Directeur des risques Groupe de Crédit Agricole S.A., indépendant de toute fonction opérationnelle et rattaché au Dirigeant effectif de Crédit Agricole S.A. Elle réunit les fonctions transverses de Crédit Agricole S.A. (Direction des risques Groupe) et les fonctions Risques et contrôles permanents décentralisées, au plus proche des métiers, au niveau de chaque entité du Groupe, en France ou à l’international. Les effectifs de la ligne métier Risques s’élèvent à plus de 3 400 personnes à fin 2023 (en équivalents temps plein) sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole.

Fonctions Risques et contrôles permanents centrales de Crédit Agricole S.A.

Au sein de Crédit Agricole S.A., la Direction des risques Groupe assure le pilotage et la gestion globale des risques et des dispositifs de contrôle permanent du Groupe.

Gestion globale des risques Groupe

La mesure consolidée et le pilotage de l’ensemble des risques du Groupe sont assurés de façon centralisée par la Direction des risques Groupe, avec des unités spécialisées par nature de risque qui définissent et mettent en œuvre les dispositifs de consolidation et de risk management (normes, méthodologies, système d’information).

Le dispositif de la Direction des risques Groupe comprend également une fonction de “pilotage risques métier” en charge de la relation globale et individualisée avec chacune des filiales de Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Le suivi des risques Groupe par les unités de pilotage risque métiers s’effectue notamment dans le cadre du Comité des risques Groupe et du Comité de suivi des risques des Caisses régionales.

Il s’effectue également au travers d’une procédure d’alerte déclinée sur l’ensemble des entités et qui permet une présentation des risques les plus significatifs à un Comité spécifique sur un rythme bimensuel (Comité de suivi des alertes).

Crédit Agricole S.A. mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c’est-à-dire en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan, hors bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l’ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.

Ces mesures sont complétées par des mesures périodiques de déformation de profil de risque sous scénarios de stress et d’une évaluation régulière basée sur différents types de scénarios. Outre les exercices réglementaires, du point de vue de la gestion interne, des stress sont réalisés a minima annuellement par l’ensemble des entités.

Ces travaux sont réalisés notamment dans le cadre du processus budgétaire annuel afin de renforcer la pratique de la mesure de sensibilité des risques et du compte de résultat du Groupe et de ses différentes composantes à une dégradation significative de la conjoncture économique. Ces stress globaux sont complétés par des analyses de sensibilité sur les principaux portefeuilles.

La surveillance des risques par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses régionales sur base individuelle ou collective passe par un dispositif de suivi des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, de la correcte classification des créances au regard de la réglementation en vigueur (créances dépréciées notamment), de l’adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques sous le contrôle des Comités risques ainsi.

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que par la revue périodique des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles. Dans un contexte de risque contrasté et incertain, Crédit Agricole S.A. mène une politique de revue active des politiques et cadres de risques appliqués par les filiales. Par ailleurs, les principaux portefeuilles transverses du Groupe (habitat, énergie, professionnels et agriculteurs, crédits à la consommation, capital investissement, etc.) ont fait l’objet d’analyses présentées en Comité des risques du Groupe (CRG).

Le périmètre des risques couverts dans les cadres de risque examinés en CRG intègre également le risque de modèle, le risque opérationnel et le risque conglomérat et le risque environnemental. Des procédures d’alerte et d’escalade sont en place en cas d’anomalie prolongée, en fonction de leur matérialité.

Contrôles permanents des risques opérationnels

La Direction des risques Groupe assure la coordination du dispositif du Contrôle Permanent (définition d’indicateurs de contrôles clés par type de risques, déploiement d’une plateforme logicielle unique intégrant l’évaluation des risques opérationnels et le résultat des contrôles permanents, organisation d’un reporting des résultats de contrôles auprès des différents niveaux de consolidation concernés au sein du Groupe).

Fonctions Risques et contrôles permanents déconcentrées

Au niveau de chacun des métiers du Groupe Au sein de Crédit Agricole S.A. Le déploiement de la ligne métier s’opère sous forme de ligne métier hiérarchique par la nomination d’un responsable de la fonction de la Gestion des risques (RFGR) pour chaque filiale ou pôle métier. Le RFGR métier est rattaché hiérarchiquement au Directeur des risques Groupe et fonctionnellement à la Direction générale de la filiale (DG ou DGD). Ce positionnement assure l’indépendance des Directions risques et contrôles permanents locales.

Chaque filiale ou métier, sous la responsabilité de son RFGR, se dote des moyens nécessaires pour assurer la gestion de ses risques et la conformité de son dispositif de contrôle permanent, afin de mettre en œuvre une fonction de plein exercice (vision exhaustive et consolidée des risques, de nature à garantir la pérennité de l’entité sur l’ensemble de son périmètre de surveillance sur base consolidée).

Les relations entre chaque filiale ou métier et la Direction des risques Groupe sont organisées autour des principaux éléments suivants :

  • mise en œuvre par chaque filiale ou métier des normes et procédures transverses du Groupe, élaborées par la Direction des risques Groupe ;
  • détermination pour chaque filiale ou métier d’un cadre de risques, validé par le Comité des risques Groupe sur avis de la Direction des risques Groupe, précisant notamment les limites globales d’engagement de l’entité ;
  • principe de délégation de pouvoirs du RFGR Groupe aux RFGR métier qui lui sont hiérarchiquement rattachés dans l’exercice de leurs missions, sous condition de transparence et d’alerte de ces derniers vis-à-vis de la Direction des risques Groupe.

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Sur le périmètre des Caisses régionales

La réglementation bancaire relative aux risques s’applique à chacune des Caisses régionales à titre individuel. Chacune d’elles est responsable de son dispositif de risques et contrôles permanents et dispose d’un responsable de la fonction Gestion des risques (RFGR) en charge du pilotage des risques et des contrôles permanents, rattaché hiérarchiquement à la Direction générale de la Caisse régionale (DG, DGD ou DGA) avec un lien fonctionnel avec la DRG au titre de sa fonction d’organe central de Crédit Agricole S.A. Celui-ci peut également avoir sous sa responsabilité le responsable de la Conformité. Si ce n’est pas le cas, le responsable de la Conformité est directement rattaché à un dirigeant effectif.

En outre, en qualité d’organe central, Crédit Agricole S.A., via la Direction des risques Groupe, consolide les risques portés par les Caisses régionales et assure un rôle de normalisation, de pilotage, de coordination et d’animation de la ligne métier Risques dans les Caisses régionales, notamment en leur diffusant les normes nécessaires, en particulier pour la mise en place d’un dispositif de contrôle permanent de niveau Groupe.

Par ailleurs, les risques de crédit importants pris par les Caisses régionales sont présentés pour prise en garantie partielle à Foncaris, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A. L’obligation faite aux Caisses régionales de demander une contre-garantie à Foncaris sur leurs principales opérations (supérieures à un seuil défini entre les Caisses régionales et Foncaris) offre ainsi à l’organe central un outil efficace lui permettant d’apprécier le risque associé avant son acceptation.

Dispositif de contrôle interne en matière de plans de continuité d’activité et de sécurité des systèmes d’information

Le dispositif de contrôle interne mis en place permet d’assurer auprès des instances de gouvernance de la sécurité du Groupe un reporting périodique sur la situation des principales entités en matière de suivi des risques relatifs aux plans de continuité d’activité et à la sécurité des systèmes d’information.

Plans de continuité d’activité

En ce qui concerne les plans de secours informatique, les productions informatiques de la majorité des filiales de Crédit Agricole S.A. ainsi que celles des 39 Caisses régionales hébergées sur le bi-site sécurisé Greenfield bénéficient structurellement de solutions de secours d’un site sur l’autre. Ces solutions sont testées, pour Crédit Agricole S.A. et ses filiales, de manière récurrente. Les Caisses régionales suivent le même processus en termes de tests. Les filiales de Crédit Agricole S.A. dont l’informatique n’est pas gérée sur Greenfield ont des solutions de secours informatique testées régulièrement avec une assurance raisonnable de redémarrage en cas de sinistre.

En ce qui concerne les plans de repli des utilisateurs, le Groupe a partiellement démantelé le dispositif bi-sites de secours physique au profit d’un dispositif de télétravail massif largement éprouvé lors de la crise Covid-19. Néanmoins, certaines activités (salle de marché) bénéficient.

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toujours d’un site de repli physique et l’utilisation croisée des locaux des entités du Groupe a été développée. Par ailleurs, et conformément à la politique Groupe, la majorité des entités est en capacité de faire face à une attaque virale massive des postes de travail avec des solutions adaptées (site de secours physique, banc de matriçage de poste et stock de PC de crise).

Sécurité des systèmes d’information

Le Groupe Crédit Agricole a poursuivi le renforcement de sa capacité de résilience face à l’ampleur des risques informatiques et en particulier des cyber-menaces et ce, en termes d’organisation et de projets. Une gouvernance sécurité Groupe est en place avec un Comité sécurité Groupe (CSG), faîtier décisionnaire et exécutoire, qui définit la stratégie sécurité Groupe par domaine en y intégrant les orientations des politiques sécurité, détermine les projets sécurité Groupe, supervise l’exécution de la stratégie sur la base d’indicateurs de pilotage des projets Groupe et d’application des politiques et enfin, apprécie le niveau de maîtrise du Groupe dans les quatre domaines relevant de sa compétence : plan de continuité des activités, protection des données, sécurité des personnes et des biens et sécurité des systèmes d’information.

Les fonctions Manager des risques systèmes d’information (MRSI) et Chief Information Security Officer (CISO) sont désormais déployées dans la plupart des entités du Groupe : le MRSI, rattaché au RFGR (responsable de la fonction de Gestion des risques), consolide les informations lui permettant d’exercer un second regard. Le règlement européen 2022/2554 du 14 décembre 2022 sur la résilience opérationnelle numérique du secteur financier (DORA) entre en application le 17 janvier 2025. Le Groupe Crédit Agricole a mis en place un projet Groupe DORA avec une gouvernance associée afin d’assurer la mise en conformité qui porte principalement sur la gestion du risque informatique, le reporting des incidents majeurs, les tests de résilience, la gestion du risque de tiers porté par les prestataires de services informatiques.

Dispositifs de contrôle interne spécifiques et dispositifs de maîtrise et surveillance des risques de Crédit Agricole S.A.

Dispositif de contrôle interne de l’information comptable et financière

Conformément aux règles en vigueur au sein du Groupe, les missions et principes d’organisation des fonctions de la Direction finances Groupe sont définis par une note de fonctionnement. La fonction Finances est organisée en ligne métier au sein de Crédit Agricole S.A. La fonction Finances de Crédit Agricole S.A. définit la stratégie financière en lien avec les autres Directions de Crédit Agricole S.A. quand cela est nécessaire, et détermine les normes et les méthodes applicables dans le Groupe en matière d’information comptable et réglementaire, de fiscalité, de solvabilité et de gestion des risques de liquidité, de taux et de change. Elle s’assure de leur diffusion à l’ensemble des entités du Groupe et de leur mise en œuvre.

Au sein des filiales, les responsables des Finances sont rattachés hiérarchiquement au responsable du métier ou de la filiale et fonctionnellement au Directeur de la Direction finances Groupe. La Direction financière de chaque filiale constitue un relais, chargé de la déclinaison,

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Page 280 sur 614 des normes et principes du Groupe dans ces domaines en fonction des spécificités du métier. Elle constitue également dans certains cas un palier de consolidation des données comptables et des données de gestion du métier. Chaque Direction risques et contrôles permanents de filiale au sein du Groupe est responsable de la production des données risques utilisées dans le cadre de l’élaboration de l’information financière et de la mise en œuvre de contrôles permettant de s’assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables. Chaque entité se dote des moyens de s’assurer de la qualité des données comptables, de gestion et risques transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables au Groupe, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe de surveillance, réconciliation des données comptables et des données de gestion.

Organisation de la Finance Groupe

Au sein de la Finance, les Directions de l’information comptable et réglementaire et de la communication financière et le Département du contrôle de gestion contribuent principalement à l’élaboration de l’information comptable et financière publiée.

L’information comptable et réglementaire

La Direction information comptable et réglementaire a pour mission principale de produire les comptes sociaux et consolidés ainsi que les reportings réglementaires du Groupe, y compris l’information sectorielle de Crédit Agricole S.A., selon la définition des métiers arrêtée aux fins de communication financière et en application de la norme IFRS 8. Pour répondre à cette mission, la Direction assure, dans le cadre de la réglementation en vigueur, la définition et la diffusion des normes et principes comptables applicables au Groupe, pilote les référentiels comptables, définit les règles d’architecture du système d’information comptable et réglementaire et gère les processus comptables permettant la consolidation des comptes et des déclarations réglementaires.

Le Contrôle de gestion

La fonction Contrôle de gestion Groupe participe, au sein de la Direction du pilotage financier, à la définition des règles d’allocation des fonds propres économiques (définition, politique d’allocation), consolide, construit et chiffre le budget et le Plan à moyen terme de Crédit Agricole S.A., et assure le suivi du budget. Pour répondre à cet objectif, la fonction Contrôle de gestion Groupe définit les procédures et méthodes de contrôle de gestion ainsi que l’architecture et les règles de gestion du système de contrôle de gestion du Groupe.

La Communication financière

La Direction de la communication financière de Crédit Agricole S.A. assure l’homogénéité de l’ensemble des messages diffusés aux différentes catégories d’investisseurs. Elle a la responsabilité de l’information publiée au travers des communiqués et des présentations faites aux actionnaires, analystes financiers, investisseurs institutionnels et agences de notation, ainsi que de l’information qui est reprise dans les documents soumis au visa de l’Autorité des marchés financiers (AMF). À ce titre, la Direction de la communication financière élabore, sous la responsabilité du Directeur général et du Directeur général délégué en charge du pôle.

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Pilotage et Contrôle

Les supports de présentation des résultats, de la structure financière ainsi que de l’évolution des métiers de Crédit Agricole S.A., permettant aux tiers de se faire une opinion notamment sur sa solidité financière, sa rentabilité et ses perspectives.

Procédures d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière

Chaque entité du Groupe a la responsabilité, vis-à-vis du Groupe et des autorités de tutelle dont elle dépend, de ses comptes individuels, qui sont arrêtés par son organe de surveillance ; selon la dimension des entités, ces comptes sont préalablement examinés par leur Comité d’audit, quand elles en sont dotées. Pour les Caisses régionales de Crédit Agricole, l’arrêté des comptes s’accompagne d’une mission d’approbation réalisée par la Direction de l’information comptable et réglementaire de Crédit Agricole S.A., dans le cadre de l’exercice de sa fonction d’organe central. Les comptes consolidés du Crédit Agricole S.A. sont présentés au Comité d’audit et arrêtés par le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

Information financière publiée

L’information financière publiée s’appuie pour l’essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion et des données risques.

Données comptables

Les données individuelles des entités sont établies selon les normes comptables applicables dans le pays d’exercice de l’activité. Pour les besoins d’élaboration des comptes consolidés du Groupe, les comptes locaux sont retraités pour être en conformité avec les principes et méthodes IFRS retenus par Crédit Agricole S.A.

Données de gestion et données risque

Les données de gestion et/ou données risques sont issues de la Direction finances Groupe ou de la Direction des risques Groupe. Elles sont remontées avec les données comptables définitives, selon les mêmes normes de définition et de granularité et servent à alimenter le reporting de gestion interne du Groupe. Les données de gestion ou données risques, rapprochées des données comptables, peuvent alimenter certains reportings consolidés réglementaires du Groupe. Les données de gestion peuvent provenir également de sources d’information externes (Banque centrale européenne, Banque de France) pour le calcul des parts de marché notamment.

Conformité aux recommandations

Conformément aux recommandations de l’AMF et du European Securities and Markets Authority (ESMA), l’utilisation de données de gestion pour élaborer l’information financière publiée respecte les orientations suivantes :

  • Qualification des informations financières publiées : informations historiques, données pro-forma, prévisions ou tendances ;
  • Description claire des sources desquelles est issue l’information financière. Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait mention des sources et de la définition des modes de calcul ;
  • Comparabilité dans le temps des données chiffrées et des indicateurs qui impliquent une permanence des sources, des modes de calcul et des méthodes.

Description du dispositif de contrôle


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Le dispositif de contrôle a pour objectif de s’assurer que la couverture des risques susceptibles de remettre en cause la qualité de l’information comptable et des reportings réglementaires est satisfaisante et efficace. Cette fonction est exercée au sein de deux Directions de manière complémentaire : la Direction de l’information comptable et réglementaire au sein de la Direction finance Groupe (contrôleurs de niveau 2.1) et le Département des risques financiers Groupe au sein de la Direction des risques Groupe (contrôleurs de niveau 2.2).

Le Guide du Contrôle Comptable et des reportings réglementaires est notamment le Document de référence pour l’ensemble des contrôleurs 2.1 et 2.2 du Groupe Crédit Agricole.

Dispositif au sein de la Direction de l’information comptable et réglementaire

Sans lien hiérarchique avec les Départements de production de la Direction, les contrôleurs 2.1 exercent un contrôle sur les activités opérationnelles menées sur des données sociales Crédit Agricole S.A. et consolidées du Groupe Crédit Agricole, ainsi que sur la production des reportings réglementaires. Ils participent à la définition des méthodologies relatives aux contrôles de premier niveau applicables dans le Groupe en matière d’information comptable et réglementaire et proposent un accompagnement aux contrôleurs 2.1 des Caisses régionales et filiales.

Dispositif au sein de la Direction risques Groupe

Rattachés hiérarchiquement au Département risques financiers Groupe, au sein de la Direction risques Groupe, les services de contrôle permanent assurent :

  • le Contrôle permanent des Directions opérationnelles de la Finance hors Direction du pilotage financier de Crédit Agricole S.A. entité sociale ;
  • le Contrôle permanent de la Direction de la communication financière ;
  • la surveillance de la Direction du pilotage financier (DPF) de Crédit Agricole S.A. entité sociale dont le Contrôle de gestion ;
  • la coordination de la gouvernance du Contrôle permanent pour les Directions de Crédit Agricole S.A. sous sa responsabilité ;
  • le pilotage, la surveillance et la supervision des dispositifs de Contrôle Permanent liés à la comptabilité et aux reportings réglementaires de toutes les entités du Groupe Crédit Agricole, en étroite collaboration avec le réseau de contrôleurs de niveau 2.2 des Caisses régionales et des filiales ;
  • l’émission des avis risques comptables, dans le cadre des cadres de risques présentés par les entités, sur la base d’analyses approfondies des dispositifs de contrôle permanent suivis ;
  • la définition des méthodologies relatives au contrôle de l’information comptable et financière, au sein du Groupe Crédit Agricole.

Relations avec les Commissaires aux comptes

Le Document d’enregistrement universel, ses actualisations, les notes d’opérations et les prospectus établis à l’occasion d’émissions de titres de créances ou de capital qui reprennent l’ensemble de l’information financière, sont soumis soit au visa soit à l’enregistrement de l’AMF.

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Conformément aux normes d’exercice professionnel en vigueur, les Commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu’ils jugent appropriées sur l’information comptable et financière publiée :

  • audit des comptes individuels et des comptes consolidés ;
  • examen limité des comptes consolidés semestriels ;
  • lecture d’ensemble des informations financières trimestrielles.

Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Comité d’audit de Crédit Agricole S.A. leur programme général de travail, les différents sondages auxquels ils ont procédé, les conclusions de leurs travaux relatifs à l’information comptable et financière qu’ils ont examinée dans le cadre de leur mandat, ainsi que les faiblesses significatives du contrôle interne, pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

PREVENTION ET CONTROLE DES RISQUES DE NON-CONFORMITE

Voir partie “Risques de non-conformité”

CONTROLE PERIODIQUE

L’Inspection générale Groupe, placée sous l’autorité directe de la Direction générale de Crédit Agricole S.A. de manière à garantir son indépendance, est le niveau ultime de contrôle au sein du Groupe Crédit Agricole. Elle a pour responsabilité exclusive d’assurer le contrôle périodique du Groupe Crédit Agricole au travers des missions qu’elle mène, du pilotage de la ligne métier Audit-Inspection de Crédit Agricole S.A. qui lui est rattachée hiérarchiquement (ou fonctionnellement, par exception, lorsque la réglementation locale requiert un rattachement hiérarchique local) ainsi que de la supervision et l’animation des unités d’audit interne des Caisses régionales.

Elle réalise ses travaux dans le respect des textes qui encadrent le dispositif :

  • article 12 de l’arrêté du 3 novembre 2014, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ci-après "l’arrêté du 3 novembre 2014") ;
  • article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et le gel des avoirs (ci-après "l’arrêté du 6 janvier 2021") ;
  • Standards de l’Audit Interne, définis dans le Cadre de référence international des pratiques professionnelles de l’audit interne (CRIPP) par l’Institute of Internal Audit (IIA), représenté en France par l’IFACI (Institut français de l’audit et du contrôle interne).

À partir d’une approche cartographique actualisée des risques se traduisant par un cycle d’audit compris entre un et cinq ans au maximum, elle conduit des missions de vérification sur place et sur pièces à la fois dans les Caisses régionales et leurs filiales, dans les unités de Crédit Agricole S.A. et dans ses filiales, y compris lorsque celles-ci disposent de leur propre corps d’Audit-Inspection interne, dans le cadre d’une approche coordonnée des plans d’audit. Les missions effectuées par l’Inspection générale Groupe correspondent à des missions d’assurance au sens des normes professionnelles. Elles ont pour objet d’évaluer :

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L’adéquation et l’efficacité des dispositifs de contrôle visés à l’article 11 de l’arrêté du 3 novembre 2014 et à l’article 13 de l’arrêté du 6 janvier 2021, ainsi que de ceux permettant d’assurer la fiabilité et l’exactitude des informations financières, de gestion et d’exploitation des domaines audités ;

La maîtrise et le niveau effectivement encouru des risques portés directement par le Groupe Crédit Agricole ou à travers des activités externalisées (identification, enregistrement, encadrement, couverture) mentionnés dans les arrêtés susvisés, et notamment des risques de crédit (incluant les risques de concentration, dilution et de valeur résiduelle), de marché, de liquidité, de taux d’intérêt global, d’intermédiation, de règlement, de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et des différentes composantes du risque opérationnel, y compris le risque de fraude interne ou externe, le risque informatique, le risque de discontinuité d’activité, le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de base, le risque de titrisation, le risque systémique, le risque lié aux modèles, le risque de levier excessif et le risque environnemental ;

La conformité des opérations aux lois et réglementations applicables, ainsi qu’aux règles et procédures internes ;

La conformité des procédures avec le cadre d’appétit pour le risque, la stratégie du Groupe et les décisions de la Direction générale ;

L’adéquation, la qualité et l’efficacité des contrôles réalisés et rapportés par les première et seconde lignes de défense ;

La mise en œuvre, dans des délais raisonnables, des recommandations formulées par les différents corps d’audit internes ou externes à l’occasion de leurs missions ;

Et de s’assurer de la qualité et l’efficacité du fonctionnement général de l’organisation. Les missions de l’Inspection générale Groupe permettent de fournir au Directeur général, aux Directeurs généraux délégués, Directeur des risques et Directeur de la conformité de Crédit Agricole S.A., au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. et ses émanations ainsi qu’aux dirigeants et organes de surveillance des Départements ou entités auditées une opinion professionnelle et indépendante sur le fonctionnement et le contrôle interne des entités constituant le Groupe Crédit Agricole.

L’Inspection générale Groupe peut également mener des investigations lorsque des cas de fraude interne ou externe significative sont présumés ou avérés, ou des missions spéciales liées à des enjeux ne rentrant pas dans la classification de la cartographie du plan d’audit, ou en appui opérationnel. L’Inspection générale Groupe peut ponctuellement réaliser des missions de conseil sur sa proposition ou à la demande de la Direction générale. Ces missions de conseil ont pour objectifs de proposer des améliorations des processus de gouvernance, de management des risques et de contrôle du Groupe.

L’Inspection générale Groupe assure par ailleurs un pilotage central de la ligne métier Audit-Inspection sur l’ensemble des filiales ainsi que la supervision et l’animation du contrôle périodique des Caisses régionales, renforçant ainsi l’efficacité des contrôles, par une harmonisation des pratiques d’audit à leur meilleur niveau afin d’assurer la sécurité et la régularité des opérations dans les différentes entités du Groupe et de développer des pôles d’expertise communs.

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Des missions d’audit conjointes entre l’Inspection générale Groupe et les services d’audit de filiales sont régulièrement menées, ce qui contribue aux échanges sur les meilleures pratiques d’audit. Une importance particulière est donnée aux investigations à caractère thématique et transversal.

Par ailleurs, l’Inspection générale Groupe s’assure, dans le cadre des Comités de contrôle interne des filiales concernées du Groupe – auxquels participent la Direction générale, le responsable de la fonction Audit interne, le responsable de la fonction gestion des Risques et contrôle permanent et le responsable de la Conformité de chaque entité – du bon déroulement des plans d’audit, de la correcte maîtrise des risques et d’une façon générale, de l’adéquation des dispositifs de contrôle interne de chaque entité.

Les missions réalisées par l’Inspection générale de Crédit Agricole S.A., les unités d’audit-inspection ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes le cas échéant) font l’objet d’un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l’issue de ces missions, ce dispositif permet de s’assurer de l’avancement des actions correctrices programmées, de leur mise en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité, et à l’Inspecteur général Groupe d’exercer, le cas échéant, son devoir d’alerte auprès de l’organe de surveillance et du Comité des risques en vertu de l’article 26 b) de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

En application de l’article 23 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié relatif au contrôle interne, l’Inspecteur général Groupe rend compte de l’exercice de ses missions au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

La ligne métier Audit-Inspection regroupe 1 354 collaborateurs, équivalent temps plein, fin 2024 :

  • 888 au sein de Crédit Agricole S.A.;
  • 466 au sein du périmètre des Caisses régionales.

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5.3.4 Risque de crédit

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celle-ci présente une valeur d’inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un État et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

Définition du défaut

La définition du défaut utilisée en gestion, identique à celle utilisée pour les calculs réglementaires, a évolué en 2020 en conformité avec les exigences prudentielles relatives au nouveau défaut dans les différentes entités du Groupe.

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • Un arriéré de paiement de plus de 90 jours et supérieur aux seuils de matérialité réglementaires sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

L’engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d’échange de performance, de garanties données ou d’engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement-livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

Prêts restructurés

Les restructurations au sens de l’EBA (forbearance) correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou plusieurs contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements, accordés en raison de difficultés financières rencontrées par le client.

Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’EBA a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructuré » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple).

Dans ce contexte, les entités du Groupe ont mis en œuvre des solutions d’identification et de gestion de ces expositions, adaptées à leurs spécificités et à leurs métiers, selon les cas : à dire d’expert, algorithmique ou une combinaison de ces deux approches. Ces solutions ont été maintenues et adaptées autant que nécessaire au contexte de crise sanitaire, dans le respect des textes EBA. Ces dispositifs permettent également de répondre à l’exigence de production trimestrielle des états réglementaires sur cette thématique.

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Les montants des expositions performantes en situation de forbearance au sens de l’ITS 2013-03 sont déclarés dans la note annexe 3.1. Les principes et méthodes comptables applicables aux créances sont précisés dans la note annexe 1.2 des états financiers du Groupe.

1.2.1.1 Objectifs et politique

La prise de risque de crédit par la Caisse régionale doit s’inscrire dans le cadre de l’appétence au risque et des stratégies risques validées par le Conseil d’administration. Les stratégies risques sont adaptées à chaque métier et à leur plan de développement. Elles décrivent les limites globales applicables, les critères d’intervention (notamment type de contreparties autorisées, nature et maturité des produits autorisés, sûretés exigées) et le schéma de délégation de décision. Ces stratégies risques sont déclinées autant que de besoin par métier ou secteur d’activité. Le respect de ces stratégies risques relève de la responsabilité des métiers et est contrôlé par le responsable des Risques et Contrôles Permanents.

La Caisse régionale s’efforce de diversifier ses risques afin de limiter son exposition au risque de crédit et de contrepartie, notamment en cas de crise sur un secteur industriel. Dans cet objectif, la Caisse régionale surveille régulièrement le montant total de ses engagements par contrepartie, par portefeuille d’opérations, par secteur économique, ou par filière en tenant compte des méthodologies de calcul interne selon la nature des engagements.

Lorsque le risque est avéré, une politique de dépréciation individuelle ou sur base de portefeuille est mise en œuvre.

S’agissant plus spécifiquement du risque de contrepartie sur opération de marché, la politique en matière de constitution de réserves de crédit sur ce type de risque est similaire au risque de crédit avec, pour les clients « sains » un mécanisme d’évaluation du risque CVA (Credit Valuation Adjustment) économiquement comparable à une provision collective, et pour les clients en défaut une dépréciation adaptée à la situation du dérivé, tenant compte de l’existence du montant de CVA constitué avant le défaut.

En cas de défaut, le niveau de dépréciation est examiné suivant les mêmes principes que pour le risque de crédit (estimation du risque de perte des dérivés relativement à leur rang dans le « waterfall »), en tenant compte de l’existence du mécanisme de CVA, selon deux cas : soit les dérivés sont maintenus en vie (CVA ou dépréciation individuelle), soit ils sont dénoués (dépréciation individuelle).

1.2.1.2 Gestion du risque de crédit

Principes généraux de prise de risque

Toute opération de crédit nécessite une analyse approfondie de la capacité du client à rembourser son endettement et de la façon la plus efficiente de structurer l’opération, notamment en termes de sûretés et de maturité. Elle doit s’inscrire dans la stratégie risques du métier ou de l’entité concernée et dans le dispositif de limites en vigueur, tant sur base.

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individuelle que globale. La décision finale d’engagement s’appuie sur la note interne de la contrepartie et est prise par des unités opérationnelles (agences) ou bien la direction des Engagements ou encore un Comité des Prêts sur la base d’un avis global d’un comité Engagement présidé par la Direction Générale et d’un risque indépendant du représentant de la ligne métier Risques et contrôles permanents, dans le cadre du système de délégation en vigueur.

Méthodologies et systèmes de mesure des risques

Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit

Les systèmes de notation interne couvrent l’ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui permettent l’évaluation du risque de crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l’évaluation des pertes en cas de défaut de l’emprunteur. La gouvernance du système de notation interne s’appuie sur le Comité des normes et méthodologies (CNM) présidé par la Directrice des risques et des contrôles permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et les méthodologies de mesure et de contrôle des risques au sein du groupe Crédit Agricole. Le CNM examine notamment :

  • les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes de notation des contreparties, les scores d’octroi et en particulier les estimations des paramètres bâlois (probabilité de défaut, facteur de conversion, perte en cas de défaut) et les procédures organisationnelles associées ;
  • la segmentation entre clientèle de détail et grande clientèle avec les procédures associées comme l’alimentation du système d’information de consolidations des risques ;
  • la performance des méthodes de notation et d’évaluation des risques, au travers de la revue au minimum annuelle des résultats des travaux de backtesting ;
  • l’utilisation des notations (validation des syntaxes, glossaires et référentiels communs).

Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à l’habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels, chaque entité a la responsabilité de définir, mettre en œuvre et justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A.

Ainsi, LCL et les filiales de crédit à la consommation (Crédit Agricole Consumer Finance) sont dotés de systèmes de notation propres. Les Caisses régionales de Crédit Agricole disposent de modèles communs d’évaluation du risque gérés au niveau de Crédit Agricole S.A. Des procédures de contrôles a posteriori des paramètres utilisés pour le calcul réglementaire des exigences de fonds propres sont définies et opérationnelles dans toutes les entités. Les modèles internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles statistiques établis sur des variables explicatives comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et signalétiques (ex : secteur d’activité). L’approche utilisée peut être soit de niveau client (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels et TPE) soit de niveau produit. La probabilité de défaut à 1 an estimée associée à une note est actualisée chaque année.

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Sur le périmètre de la grande clientèle, la Caisse régionale Crédit Agricole s’est doté d’une échelle unique de notation pour l’ensemble de la Grande Clientèle. Cette échelle est composée de 13 grades de notation sains (A+, A, B+, B, C+, C, C-, D+, D, D-, E+, E et E-) et de deux grades de notation défaut (F et Z). Chaque note saine de l’échelle unique de notation est définie par (i) une plage de PD au travers du cycle accessible, telle que (ii) les plages de deux grades consécutifs sont non chevauchantes et que (iii) la probabilité médiane de deux grades consécutifs présente un accroissement exponentiel.

Une telle échelle permet de garantir les trois principes suivants :

  1. Principe de comparabilité, permettant l’appréciation du niveau de risque de crédit de toute contrepartie, quels que soient le périmètre de notation ou l’entité du Groupe, qu’il s’agisse d’une contrepartie, d’un groupe, de ses filiales ou d’un garant ;
  2. Principe d’homogénéité à l’intérieur d’un grade, assurant que deux contreparties affectées à un même grade de notation présentent un même niveau de risque de défaut ;
  3. Principe d’hétérogénéité entre grades, assurant que deux contreparties affectées à des grades de notation différents présentent des niveaux de risque de défaut significativement différents.

L’échelle unique permet de définir une référence commune et partagée en matière de niveau de risque au niveau du Groupe Crédit Agricole, favorisant l’émergence d’un langage et de pratiques communes, et le développement d’usages transverses à travers les entités et les métiers du Groupe.

Correspondances entre la notation Groupe et les agences de notation

Groupe Crédit Agricole A+ A B+ B C+ C C- D+ D D- E+ E E-
S\&P/Fitch AAA AA+ AA/AA- A+/A/A- BBB+ BBB BBB- BB+/BB BB- B+/B B- CCC+ CCC-/CC/C
Moody's Aaa Aa1 Aa2 Aa3/A1/ Baa1 Baa2 Baa3 Ba1/Ba2 Ba3 B1/B2/B3 Caa1 Caa2 Caa3/A2/A3
PD de Référence (0 % - 0,01 %) (0,01 % - 0,02 %) (0,02 % - 0,04 %) (0,04 % - 0,10 %) (0,10 % - 0,20 %) (0,20 % - 0,30 %) (0,30 % - 0,60 %) (0,60 % - 1,00 %) (1,00 % - 1,90 %) (1,90 % - 4,90 %) (4,90 % - 11,80 %) (11,80 % - 19,80 %) (19,80 % - 100 %)

Au sein du groupe Crédit Agricole, la grande clientèle regroupe principalement les États souverains et Banques centrales, les entreprises, les collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que les banques, les assurances, les sociétés de gestion d’actifs et les autres sociétés financières. Chaque type de grande clientèle bénéficie d’une méthode de notation interne propre, adaptée à son profil de risque, s’appuyant sur des critères d’ordre financier et qualitatif. Concernant la grande clientèle, les entités du groupe Crédit Agricole disposent de méthodologies communes de notation interne. La notation des contreparties s’effectue au plus tard lors d’une demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou lors de tout événement susceptible d’affecter la qualité du risque. L’affectation de la note doit être approuvée par une unité indépendante du Front Office. Elle est revue au minimum annuellement. Afin de disposer d’une notation unique pour chaque contrepartie au sein du

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groupe Crédit Agricole, une seule entité du Groupe assure la responsabilité de sa notation pour le compte de l’ensemble des entités accordant des concours à cette contrepartie.

Qu’il s’agisse de la grande clientèle ou de la clientèle de détail, le dispositif de surveillance mis en œuvre par Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses régionales sur l’ensemble du processus de notation porte sur :

  • les règles d’identification et de mesure des risques, en particulier les méthodes ;
  • l’uniformité de mise en œuvre de la gestion du défaut sur base consolidée ;
  • la correcte utilisation des méthodologies de notation interne ;
  • la fiabilité des données support de la notation interne.

Le Comité normes et méthodologies entre autres, s’assure du respect de ces principes en particulier lors de la validation des méthodologies de notation et de leurs backtestings annuels.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. et ses filiales continuent de porter leurs efforts d’amélioration du dispositif de pilotage des risques sur :

  • la gestion des tiers et des groupes, qui a pour objet de garantir la correcte identification des tiers et groupes porteurs de risque au sein des entités et d’améliorer la gestion transverse des informations sur ces tiers et groupes de risque, indispensable au respect de l’unicité de la notation et à l’affectation homogène des encours aux portefeuilles bâlois ;
  • le processus d’arrêté, qui vise à garantir la qualité du processus de production du ratio de solvabilité.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de notation interne pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et de grande clientèle pour l’essentiel de son périmètre. Au cours de l’année 2021, la Banque Centrale Européenne a autorisé le Groupe à utiliser les modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de l’immobilier et d’étendre l’utilisation des modèles de probabilité de défaut concernant les opérations à effet de levier (leverage buy-out ou LBO) aux CRCA et à LCL.

Le déploiement généralisé des systèmes de notation interne permet au Groupe de mettre en place une gestion des risques de contrepartie qui s’appuie sur des indicateurs de risque conformes à la réglementation prudentielle en vigueur. Sur le périmètre de la grande clientèle, le dispositif de notation unique (outils et méthodes identiques, données partagées) mis en place depuis plusieurs années a contribué au renforcement du suivi des contreparties notamment des contreparties communes à plusieurs entités du Groupe. Il a aussi permis de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les normes et procédures, les outils de pilotage, le dispositif d’alertes et les politiques de provisionnement des risques.

Depuis fin 2007, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution a autorisé le Crédit Agricole, et en particulier la Caisse régionale, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises.

La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

Le système de notation des particuliers et des professionnels

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe.

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définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe d’évaluation du risque actualisés en 2019.

1. L’échelle de notation interne repose sur 15 positions :

Indicateurs \ Note A B C D E F G H T U Y I J K V
Niveau de risque Très Faible Faible Moyen Fort Avéré
Bâle 2 SAINS SENSIBLES DEFAUT

2. Le système de notation des entreprises

Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs. Le dispositif de surveillance et les tableaux de bord mis en place par Crédit agricole S.A. et le SRCP permettent d’avoir une vision de la consolidation des risques de crédit notamment par type de clientèle, par filière identifiée comme plus sensible, par groupe de risque et par note.

3. L’échelle de notation interne est sur 15 positions.

Indicateurs \ Note A+ A B+ B C+ C C- D+ D D- E+ E E- F Z
Niveau de risque Très Faible Faible Moyen Fort Avéré
Bâle 2 SAINS SENSIBLES DEFAUT

Ces notes sont rapprochées de notes externes et les écarts significatifs sont analysés. La Caisse régionale s’appuie sur les compétences du Centre d’Aide à la Notation. Le résultat des contrôles sur la qualité du double regard des notations de la banque ENTREPRISES permet de prioriser les mesures correctrices à mettre en œuvre.

4. Mesure du risque de crédit

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.

Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, Crédit Agricole S.A. et ses filiales utilisent différents types d’approches pour estimer le risque courant et potentiel inhérent aux instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple).

Crédit Agricole CIB utilise une méthodologie interne pour estimer le risque inhérent à ces instruments, selon une approche nette de portefeuille au niveau de chaque client :

  • le risque courant correspond à la somme qui serait due par la contrepartie en cas de défaut instantané ;
  • le risque potentiel futur correspond à l’estimation de la valeur maximale de l’exposition de Crédit Agricole CIB dans un intervalle de confiance donné.

La méthodologie utilisée s’appuie sur des simulations de type "Monte-Carlo", permettant d’évaluer le risque lié à la variation de la valeur de marché d’un portefeuille d’instruments dérivés sur sa durée de vie résiduelle, sur la base d’une modélisation statistique de l’évolution jointe des paramètres de marchés sous-jacents.

Ce modèle prend en compte les différents facteurs de réduction de risque tels que la compensation et la collatéralisation prévues dans la documentation négociée avec les contreparties préalablement à la mise en place des transactions. Il intègre aussi les échanges de collatéraux sur marge initiale pour les dérivés non clearés selon les seuils en vigueur.

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Les situations de risque spécifique de corrélation défavorable (risque que l’exposition sur un dérivé soit corrélée positivement à la probabilité de défaut de la contrepartie suite à l’existence d’un lien juridique entre cette contrepartie et le sous-jacent du dérivé) font l’objet d’un dispositif de suivi périodique pour leur identification et sont intégrées dans le calcul des expositions conformément aux préconisations réglementaires. Les situations de risque général de corrélation défavorable (risque que les conditions de marché affectent de façon corrélée la qualité de crédit d’une contrepartie et l’exposition sur les opérations de dérivés avec cette contrepartie) sont suivies au travers d’exercices de stress ad hoc en 2024.

Le modèle interne est utilisé pour la gestion des limites internes accordées pour les opérations avec chaque contrepartie et également pour le calcul du capital économique au titre du Pilier 2 de Bâle 2, via la détermination du profil de risque en quantile 95 % (Peak Exposure) ou moyen (Expected Positive Exposure) dans une approche globale de portefeuille.

Dans le cadre réglementaire, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution a donné à Crédit Agricole CIB l’autorisation d’utilisation de la Méthode du Modèle Interne à partir du 31 mars 2014 pour le calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de contrepartie. Cette méthode utilise le modèle décrit ci-dessus pour déterminer l’indicateur EEPE (Effective Expected Positive Exposure) et concerne l’ensemble les produits dérivés. Cette méthode est aussi utilisée pour le calcul de la valeur exposée au risque de crédit dans le cadre de l’exigence en fonds propres relative au risque d’ajustement de l’évaluation de crédit (CVA).

Pour le calcul des exigences réglementaires en fonds propres au titre du risque de contrepartie sur les opérations de repos et les opérations de dérivés de ses filiales, Crédit Agricole CIB utilise l’approche standard tout comme le reste du Groupe.

La Caisse régionale a déployé au cours de l’année la méthode de mesure S.A.-CCR introduite par la CRR2 sur le périmètre traité en standard.

La gestion du risque de crédit sur ces opérations de marché suit des règles établies par la Caisse régionale. La politique de fixation de limites pour le risque de contrepartie est identique à celle décrite ci-dessus dans le paragraphe II.1 “Gestion du risque de crédit – Principes généraux de prise de risque”. Les techniques de réduction du risque de contrepartie sur opérations de marché utilisées par Crédit Agricole CIB sont détaillées dans le paragraphe “Mécanismes de réduction du risque de crédit”.

La Caisse régionale intègre dans la juste valeur des dérivés l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Value Adjustment ou CVA) ; cet ajustement de valeur est décrit dans les notes annexes consolidées 1.2 sur les principes et méthodes comptables et 11.2 sur les informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur des comptes consolidés.

La juste valeur brute positive des contrats, ainsi que les bénéfices de la compensation et les sûretés détenues, et l’exposition nette sur instruments dérivés après effets de la compensation et des sûretés sont détaillées dans la note annexe consolidée 6.9 relative à la compensation des actifs financiers des comptes consolidés.

Concernant les autres entités du Groupe, le calcul de l’assiette de risque de contrepartie sur opérations de marché est soit effectué par le moteur de Crédit Agricole CIB dans le cadre d’un contrat de prestations de services internes, soit basé sur l’approche réglementaire.

Dispositif de surveillance des engagements


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Des règles de division des risques, de fixation des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de toute dégradation éventuelle.

Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées

La Caisse régionale mesure ses risques en tenant compte de l’ensemble des catégories d’engagements (trésorerie, équipement et garanties données) et en les consolidant sur les contreparties et groupes de contreparties liées. Les méthodologies de mesure et de surveillance sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.

Cette surveillance passe par un suivi de la consommation des limites, de leur régularisation en cas de dépassement. Ces éléments font l’objet d’une communication au Comité de Contrôle Interne et Risques.

Les 10 principales contreparties de la Caisse régionale représentent 4,49% des encours de créances en 2024 contre 4,42% en 2023.

Processus de revue de portefeuille et de suivi sectoriel

Des revues périodiques de portefeuille par entité ou métier étoffent le processus de surveillance et permettent ainsi d’identifier les dossiers qui se dégradent, d’actualiser la notation des contreparties, d’opérer le suivi des cadres de risques et de surveiller l’évolution des concentrations (par filière économique par exemple).

Processus de suivi des contreparties défaillantes et sous surveillance

La Caisse régionale apporte une attention particulière à l'identification des risques potentiels et à leur couverture. Elle mène des actions permanentes de prévention et d’anticipation du risque de non remboursement et accorde une place prépondérante au recouvrement amiable.

Les Comités d’Entrée en Pré-Contentieux (CEPC) et les Comités Recouvrement permettent de faire le point sur les contreparties gérées en recouvrement amiable ou judiciaire et sur les clients débiteurs.

Depuis fin 2021, des Revues de Créances Saines permettent d’identifier encore plus en anticipation les contreparties à risque potentiel.

Ces revues (CEPC et Revue des Créances Saines) sont réalisées lors des Comités d’Anticipation des Risques. Ces revues se tiennent mensuellement avec les directeurs d’agence.

Des présentations régulières de l’évolution des risques sont faites au Comité des Risques et au Conseil d’Administration.

Processus de suivi des risques

Le Comité de Contrôle Interne et Risques (COCIR), présidé par le Directeur Général et réuni chaque trimestre, suit les risques pour la banque de détail, des entreprises, les filières.

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considérées comme sensibles, les usages Bâle 2 et les évolutions liées aux réformes du Comité de Bâle.

Le profil de risque de crédit de la Caisse Régionale est également suivi et présenté a minima trimestriellement en Comité des risques et Conseil d’administration à l’aide des principales évolutions de la situation des risques, de son complément et du tableau de bord d’appétit pour le risque du Groupe.

Stress tests de crédit

Le dispositif stress test pour le risque de crédit s’appuie principalement sur des modèles satellites qui relient l’évolution des paramètres de risques de crédit (PD et LGD) aux variables macroéconomiques et financières. Ces modèles font l’objet d’une revue indépendante et sont validés par le Comité Normes et Méthodologies au même titre que les modèles Bâlois. En complément, chaque année, le dispositif quantitatif de stress test est backtesté. Ces modèles satellites sont utilisés pour les stress réglementaires (stress test 2021 organisé par l’EBA par exemple) pour le stress budgétaire (ou stress ICAAP) et pour certains stress sur des portefeuilles spécifiques. En outre, depuis le 1er janvier 2018, ces modèles contribuent également au calcul des ECL selon la norme IFRS9 (cf. partie IV.1 ci-dessous).

En cohérence avec la méthodologie EBA, les stress tests pour le risque de crédit s’appuient sur les paramètres IFRS9 (PD, LGD, EAD) conditionnels aux scénarios économiques pour l’estimation du coût du risque incluant le provisionnement sur les actifs non en défaut et sur les paramètres Bâlois pour estimer l’impact en emploi pondéré.

La Direction des risques Groupe conduit, en collaboration avec les métiers et les entités concernés, des exercices spécifiques récurrents ou réalisés à la demande afin de compléter et d’enrichir les diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Ces études font l’objet d’une présentation à la Direction Générale dans le cadre du Comité des Risques Groupe.

Un stress test crédit global est réalisé a minima annuellement dans le cadre budgétaire. Les travaux, coordonnés par la DRG, concernent l’ensemble des entités du groupe Crédit Agricole et l’ensemble des portefeuilles bâlois, qu’ils soient traités réglementairement en méthode IRB ou en méthode Standard. L’horizon d’analyse est fixé à 3 ans minimum. Le processus de stress est intégré dans la gouvernance de l’entreprise et vise à renforcer le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité du coût du risque et des exigences en fonds propres à une dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les résultats des stress tests crédit globaux sont une brique importante de l’ICAAP. Ils sont examinés par le Comité exécutif et sont également communiqués au Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A.

Mécanismes de réduction du risque de crédit

Garanties reçues et sûretés

Les garanties ou collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité contre le risque de crédit.

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Les principes d’éligibilité, de prise en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du Groupe Crédit Agricole (en application du dispositif CRR2 / CRD 5 modifié de calcul du ratio de solvabilité). Ce cadre commun, défini par des normes de niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les différentes entités du Groupe. Sont documentées notamment les conditions de prise en compte prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit utilisées : sûretés réelles (notamment sur les financements d’actifs : biens immobiliers, aéronefs, navires, etc.), sûretés personnelles, assureurs de crédit publics pour le financement export, assureurs de crédit privés, organismes de caution, dérivés de crédit, nantissements d’espèces.

La déclinaison opérationnelle de la gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est du ressort des différentes entités. Les engagements de garanties reçus sont présentés en note 3.1 et en note 9 de l’annexe aux comptes consolidés.

Concernant les actifs financiers obtenus par exécution de garanties ou mobilisation de rehaussement de crédit, la politique du Groupe et de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 consiste à les céder dès que possible.

Lorsqu’un contrat “cadre” a été signé avec une contrepartie et que cette dernière fait défaut ou entre dans une procédure de faillite, Crédit Agricole S.A., ses filiales et les Caisses régionales appliquent le close out netting leur permettant de résilier de façon anticipée les contrats en cours et de calculer un solde net des dettes et des obligations vis-à-vis de cette contrepartie. Ils recourent également aux techniques de collatéralisation permettant le transfert de titres, ou d’espèces, sous forme de sûreté ou de transfert en pleine propriété pendant la durée de vie des opérations couvertes, qui pourrait être compensé, en cas de défaut d’une des parties, afin de calculer le solde net des dettes et des obligations réciproques résultant du contrat-cadre qui a été signé avec la contrepartie.

La prise de garantie de la Caisse régionale repose sur :

  • la qualité du client appréciée notamment à travers la notation.
  • la nature de l'opération financée.
  • le type d’engagement.
  • la durée de l’engagement.

Sur le marché de l’habitat, la CAMCA et Crédit Logement peuvent apporter leur contre garantie. Sur le marché des professionnels et des petites entreprises, SIAGI ou BPI peuvent intervenir en contre garantie. Pour les grandes entreprises, la Caisse régionale peut faire appel à Foncaris pour contre garantir jusqu’à 50% des engagements donnés (pour 20 M€ minimum).

La politique de la Caisse régionale consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

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1.2.1.3 Expositions

Exposition maximale

L’exposition est disponible dans la note 3.1.2 des annexes aux états financiers consolidés et présentée ci-dessous :

Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat)

Au 31 décembre 2024 Réduction du risque de crédit Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
(en milliers d'euros) Instruments financiers reçus Hypothèques Nantissements Dérivés de crédit
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 132 266
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 249
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 119 017
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 131 073
Total 263 339

Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation

Au 31 décembre 2024 Réduction du risque de crédit Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
(en milliers d'euros) Instruments financiers reçus Hypothèques Nantissements Dérivés de crédit
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur les établissements de crédit
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur la clientèle
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Titres de dettes 443 672
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Actifs financiers au coût amorti 12 683 731 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101

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Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

204 424
dont : actifs dépréciés en date de clôture

Prêts et créances sur la clientèle

12 014 065 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101

Titres de dettes

465 242
dont : actifs dépréciés en date de clôture

Total

13 127 403 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101

Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement

Au 31 décembre 2024

Réduction du risque de crédit

Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
(en milliers d'euros) Instruments financiers reçus en garantie Cautionnements Hypothèques Nantissements et autres garanties financières Dérivés de crédit
Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 578 525 1 978
dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 242
Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 714 391 22 373 12 274 73 099
dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 724 92 214
Total 1 292 916 22 373 12 274 75 077
dont : engagements provisionnés en date de clôture 6 966 92 214

Le montant de l’exposition maximale au risque de crédit de la Caisse Régionale correspond à la valeur nette comptable des prêts et créances, des instruments de dettes et des instruments dérivés avant effet des accords de compensation non comptabilisés et des collatéraux. Elle est présente dans la note 3.1 des états financiers.

Concentration

Répartition des engagements commerciaux de la Caisse régionale Toulouse 31

Les engagements de la Caisse régionale Toulouse 31 sont à 100% sur la zone France.

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Répartition des engagements commerciaux par filière d’activité économique de la Caisse régionale Toulouse 31

Les engagements de la Caisse régionale Toulouse 31 (hors marché des Particuliers) sont répartis de la manière suivante :

831-TOULOUSE 31 EAD en M€ Répartition de l'encours
IMMOBILIER 1 382 37,0%
AGROALIMENTAIRE 465 12,5%
SERVICES NON MARCHANDS / SECTEUR PUBLIC / COLLECTIVITES 345 9,2%
DIVERS 420 11,2%
DISTRIBUTION / INDUSTRIES DE BIEN DE CONSOMMATION 260 7,0%
SANTE / PHARMACIE 200 5,3%
TOURISME / HÔTELS / RESTAURATION 112 3,0%
BTP 140 3,8%
AUTOMOBILE 47 1,3%
ELECTRICITE 58 1,6%
AUTRES ACTIVITES FINANCIERES (NON BANCAIRES) 45 1,2%
INDUSTRIE LOURDE 72 1,9%
PETROLE & GAZ 5 0,1%
AUTRES TRANSPORTS 15 0,4%
UTILITIES 52 1,4%
AUTRES INDUSTRIES 10 0,3%
INFORMATIQUE / TECHNOLOGIE 39 1,0%
BOIS / PAPIER / EMBALLAGE 4 0,1%
MEDIA / EDITION 16 0,4%
TELECOM 1 0,0%
ASSURANCE 9 0,2%
AERONAUTIQUE / AEROSPATIAL 38 1,0%
MARITIME 0 0,0%
BANQUES 0 0,0%
TOTAL 3 736 100,0%

Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique

Les concentrations par agent économique des prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont présentées en note 3.1 des états financiers.

Exposition au risque pays

La Caisse régionale est essentiellement exposée au seul risque pays sur la France.

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Coût du risque

Les principaux facteurs ayant eu un impact sur le niveau des dépréciations observé au cours de l’année :

Principaux facteurs économiques et sectoriels de l’année 2024

Une description de l’environnement global et des perspectives macroéconomiques est détaillée dans le chapitre 1 Rapport de gestion, partie « Environnement économique et financier » ci-dessus.

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) 1 418 - 1 393
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 439 3 620
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 140 11
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 245 3 459
Engagements par signature - 666 150
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 979 - 5 013
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - -
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 417 - 5 403
Engagements par signature 1 396 390
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) - 10 746 - 7 824
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - -
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 628 - 8 888
Engagements par signature - 118 1 064
Autres actifs (C) - 27 15
Risques et charges (D) - 1 440 768
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+(B)+(C)+(D) - 10 795 - 8 434
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés - -
Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés - -
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 864 - 230
Récupérations sur prêts et créances comptabilisés au coût amorti 237 1 126
comptabilisés au coût amorti 237 1 126
comptabilisés en capitaux propres recyclables - -
Décotes sur crédits restructurés - - 7
Pertes sur engagements par signature - -
Autres pertes - 125 - 557
Autres produits - -
Coût du risque - 14 474 - 8 102

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Risque de contrepartie sur instruments dérivés

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles. La mesure associée à ce risque de crédit est détaillée dans la partie ci-dessus 2.2 “Mesure du risque de crédit” de la section II “Gestion du risque de crédit”.

1.2.1.4 Application de la norme IFRS9

Evaluation du risque de crédit

Le Groupe et la Caisse Régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 ont utilisé quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur décembre 2024 avec des projections allant jusqu’à 2027.

Ces scénarios intègrent des hypothèses différenciées sur les évolutions de l’environnement international, entraînant notamment des variations dans le rythme de désinflation à l’œuvre et des réponses de politique monétaire par les banques centrales différentes. Des pondérations distinctes sont affectées à chacun de ces scénarios.

Premier scénario : Scénario « central » (pondéré à 30%)

Compte tenu des incertitudes entourant les élections américaines (sondages très serrés ne permettant pas d’intégrer un scénario politique avec conviction) au moment de la réalisation de cet exercice, ce scénario a été dessiné à « politique inchangée ».

Une désinflation plus « erratique »

Aux Etats-Unis, les fondements de la croissance récente, tenace au-delà des attentes, présentent quelques fissures (refroidissement modéré du marché du travail américain, difficultés croissantes des ménages à faible revenu) mais il existe des raisons d’espérer qu’elles ne s’aggravent pas trop : effets positifs d’un cycle d’assouplissement monétaire plus précoce, situation financière globalement solide des agents dont le patrimoine net s’est considérablement valorisé grâce à la forte progression des actions et de l’immobilier, désinflation même si le risque de la voir stagner au-dessus de 2 % demeure. Ce scénario dessine un net fléchissement de la croissance en 2025 à +1,3 % après +2,5 % en 2024, sans toutefois dégénérer en récession.

En zone euro, dans un contexte de ralentissement des deux principales zones partenaires (États-Unis et Chine), l’accélération de la croissance reposera essentiellement sur la redynamisation de la demande intérieure et notamment celle de la consommation privée. Or, les résultats du premier semestre 2024 ont suscité des interrogations sur la pérennité d’un scénario de reprise domestique. L’évolution du pouvoir d’achat des ménages est restée propice à la réalisation d’un tel scénario mais l’arbitrage des ménages, toujours favorable à l’épargne (incertitude,

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reconstitution des encaisses réelles et du pouvoir d’achat immobilier aux dépens de la consommation), l’a démenti.

La zone euro enregistre une poursuite de la désinflation (inflation moyenne à 1,8 % en 2025 après 2,3 % en 2024) épaulée par une situation financière solide des agents privés et un marché de l’emploi résilient. Si l’hypothèse d’un redressement de la demande intérieure peut encore être formulée, celle-ci devrait cependant se révéler plus modérée que précédemment anticipé n’entraînant qu’une accélération modeste de la croissance (rythme inférieur au potentiel). Le risque baissier sur la croissance excède le risque haussier sur l’inflation.

Réaction des banques centrales : réduction très prudente des taux directeurs

Les assouplissements monétaires déjà entamés devraient se poursuivre au rythme de la désinflation et des perturbations éventuelles sur l’emploi et la croissance, par conséquent avec une prudence accrue. Il faut vraisemblablement s’attendre à un profil d’assouplissement moins « audacieux » que celui des marchés. La limite supérieure des Fed Funds devrait ainsi être ramenée à 3,50 % d’ici fin 2025. Compte tenu de la persistance d’une inflation supérieure à l’objectif et d’un taux d'intérêt neutre susceptible d’être plus élevé qu’auparavant, la Fed pourrait se heurter à des difficultés pour réduire davantage ses taux. Quant à la BCE, l’amélioration sur le front de l’inflation lui a permis d’amorcer son desserrement monétaire plus tôt qu’aux Etats-Unis. La poursuite de la désinflation devrait ramener le taux de dépôt à 2,25 % d’ici fin 2025.

Taux d’intérêt à long terme : une baisse plus limitée

Un mouvement puissant de repli des taux d’intérêt a déjà pris place, mouvement largement suscité par la mise en œuvre effective des assouplissements monétaires, mais aussi par les anticipations de poursuite des baisses de taux directeurs à un rythme soutenu. Le potentiel de baisse supplémentaire reste donc assez limité. Aux Etats-Unis, les taux à dix ans (US Treasuries) atteindraient 3,80 % fin 2024, puis 3,60 % fin 2025. A la faveur de l’assouplissement monétaire pesant sur la partie courte de la courbe, celle-ci se pentifierait. En cas de victoire de Donald Trump, les taux à long terme pourraient, de plus, augmenter en raison des anticipations d’alourdissement du déficit budgétaire (baisses d’impôts) et de hausse de l’inflation (liée essentiellement aux droits de douane) surtout si les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants et au Sénat. En zone euro, le rendement du Bund (taux allemand à dix ans) avoisinerait 2,15 % fin 2024, puis 2,30 % fin 2025. Enfin, fragmentation politique et creusement du déficit budgétaire ont poussé l’écart OAT-Bund à 80 points de base, borne supérieure de la fourchette (65 à 80 points de base) observée depuis les élections anticipées, et à l’intérieur de laquelle le spread se maintiendrait hors choc supplémentaire.

Deuxième scénario : Scénario « adverse modéré » (pondéré à 50%)

Remontée de l’inflation, installation de la croissance sur une tendance « molle » Ce scénario intègre la réapparition de tensions inflationnistes en amont liées à une stratégie plus agressive de soutien au prix du pétrole (contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix proche de 95 USD/baril). Des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) persistent. De surcroît, l’impact sur l’inflation américaine (mais aussi les « bruits » sur les marchés financiers) des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les

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biens quelle que soit la provenance ; 60 % sur tous les biens importés de Chine) vient détériorer les perspectives de croissance.

Les hypothèses retenues sont : une hausse du prix de l’énergie (+10 % sur 12 mois en moyenne en 2025) ; des tensions sur les prix alimentaires (+5 % sur 12 mois en moyenne en 2025) entraînant des tensions fortes sur l’inflation « non core ». L’inflation totale atteindrait 3,5 % en zone euro et 4,5 % aux Etats-Unis en 2025. Pas de pare-feux budgétaires pour atténuer l’impact de l’inflation.

Réponses des banques centrales et taux à long terme

Contrairement au scénario central, celui-ci intègre un « coup d’arrêt » à l’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed. L’inflation est due à un choc en amont mais sa diffusion justifie de différer la poursuite de l’assouplissement monétaire. Ainsi, les taux directeurs sont figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central. L’assouplissement monétaire se poursuit ensuite avec 50 points de base (pb) des taux directeurs BCE à la fin de l’année 2026 et 25 pb supplémentaires en 2027 (retour au scénario central). Les taux de swap à 2 et 10 ans remontent modestement. On assiste à de fortes tensions sur les taux d’intérêt, avec des chocs spécifiques : remontée du Bund (qui reste cependant inférieur de 20 pb au swap 10 ans), accompagnée d’un écartement des spreads de la France (ingouvernabilité, tensions sociales, finances publiques sous pression, absence de réformes) et de l’Italie (contagion, réappréciation du risque politique).

Troisième scénario : Scénario « favorable » (pondéré à 2%)

Amélioration de la croissance chinoise

Dans ce scénario, on suppose une amélioration de la croissance chinoise et, par extension, asiatique qui impacterait favorablement l’activité européenne et américaine au travers d’une légère embellie commerciale. Ce regain de dynamisme est orchestré par l’intervention du gouvernement chinois qui met en place un nouveau plan de relance visant à restaurer la confiance des ménages et à soutenir davantage le marché immobilier. Il s’articule, d’une part, autour de mesures d’assouplissement des conditions d’octroi de crédits (baisse des taux et du ratio d’endettement) ainsi que d’incitations diverses (subventions des municipalités par exemple) visant à relancer les programmes de construction et, d’autre part, autour de mesures de soutien aux ménages et à l’emploi des jeunes. Il en résulte une reprise de la construction nécessitant davantage de matières premières et de machines-outils importées (diffusion à ses partenaires commerciaux régionaux mais aussi européens) ainsi qu’une consommation privée plus dynamique en biens d’équipements. L’ensemble de ces mesures se traduit par une croissance chinoise en 2025 meilleure qu’anticipé dans le scénario central : +5 % versus +4,2 % sans le plan de relance, soit un gain de 0,8 point de pourcentage.

Hausse de la demande adressée à l’Europe

La meilleure dynamique de la croissance chinoise entraîne une hausse de la demande adressée à la zone euro (les exportations chinoises représentent 7 % des exportations de la zone euro et l’Asie du Nord 11 % des exportations totales) et aux Etats-Unis liée à l’augmentation des importations chinoises. Cela occasionne un redressement de la confiance et des anticipations des agents économiques et une légère amélioration du commerce mondial. Les défaillances

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d’entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage plus bas que dans le scénario central.

En Europe, le ralentissement de la croissance est ainsi moins fort que dans le scénario central. Ce « nouveau souffle » permet un sursaut de croissance en zone euro de l’ordre de 0,6 point de PIB en 2025. La croissance annuelle passerait ainsi de 1,3 % à 1,9 % en 2025. Aux Etats-Unis, le soutien additionnel à la croissance serait légèrement inférieur (+0,2 point de PIB), soit une croissance portée à +1,5 % au lieu de +1,3 % en 2025.

Réponses des banques centrales et évolutions financières

La légère amélioration conjoncturelle ne se traduit pas par une modification des profils d’inflation. En conséquence, la trajectoire des taux directeurs de la BCE et de la Fed est identique à celle du scénario central pour 2024 et 2025.

S’agissant des taux longs en zone euro, le Bund se maintient globalement au même niveau que celui retenu dans le scénario central. Les niveaux de spreads français et italiens sont un peu plus modérés. Les marchés boursiers et immobiliers sont mieux orientés que dans le scénario central.

Quatrième scénario : Scénario « adverse sévère » (pondéré à 18%)

Forte accélération de l’inflation et choc financier

On suppose, en amont, plusieurs chocs économiques : une stratégie de soutien au prix du pétrole et de contrôle de l’offre de la part de l’OPEP+ visant à maintenir un prix un peu supérieur à 100 USD/baril ; des tensions au Moyen-Orient (perturbations du canal de Suez) ; mais aussi des droits de douane imposés par les Etats-Unis (10 % sur tous les biens quelle qu’en soit la provenance, 60 % sur tous les biens importés de Chine) ; l’ensemble engendrant à nouveau une inflation très élevée.

Par ailleurs, l’accumulation d’événements climatiques extrêmes, catalyseur des anticipations de marchés, vient s’ajouter aux chocs précédents. On assiste à un ajustement très brutal des marchés financiers qui anticipent la mise en œuvre rapide de réglementations (type taxe carbone) susceptibles d’affecter substantiellement les conditions financières des entreprises des zones concernées (aux Etats-Unis et en Europe) ou des zones qui y exportent (Royaume-Uni, Japon). Cela se matérialise par une forte dévalorisation des actifs les plus exposés au risque de transition (i.e. les plus émetteurs de gaz à effet de serre) mais aussi une contagion aux actifs moins exposés.

Ces événements se traduisent par une accélération de l’inflation et un choc de confiance lié à une forte baisse des marchés financiers. Nous supposons l’absence de pare-feux budgétaires venant atténuer l’impact du choc inflationniste. La croissance est fortement révisée à la baisse en 2025 avant d’entamer une reprise très graduelle en 2026.

Réaction des banques centrales et taux d’intérêt

L’assouplissement monétaire de la BCE et de la Fed prévu dans le scénario central est différé à 2026 (taux directeurs figés en 2025 au niveau prévu fin 2024 dans le scénario central). Les taux de swap 2 ans et 10 ans de la zone euro remontent et sont accompagnés d’une hausse marquée des taux souverains faisant apparaître un écartement prononcé des spreads France et

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Italie (à 140 et 240 pb vs Bund). Les spreads corporate s’écartent également (selon les hypothèses du scénario ACPR32).

Focus sur l’évolution des principales variables macroéconomiques dans les quatre scénarios

Réf. Central Adverse modéré Favorable Adverse sévère
2023 2024 2025 2026 2027 2024 2025 2026 2027 2024 2025 2026 2027
Zone euro PIB réel - variation moyenne annuelle 0,5 0,8 1,3 1,2 1,3 0,8 0,5 0,8 1,2 0,8 1,9 1,4 1,4 0,8 -2,0 -1,6 1,0
Inflation (HICP) - moyenne annuelle 5,4 2,3 1,8 2,2 2,2 2,3 3,5 2,7 2,5 2,3 1,7 2,4 2,2 2,3 4,0 2,3 2,2
Taux de chômage - moyenne annuelle 6,5 6,5 6,4 6,6 6,6 6,5 6,5 6,6 6,6 6,5 6,2 6,4 6,4 6,5 7,8 8,4 8,1
France PIB réel - variation moyenne annuelle 1,1 1,1 1,0 1,5 1,5 1,1 -0,1 0,7 1,5 1,1 1,3 1,6 1,5 1,1 -1,9 -1,4 1,1
Inflation (CPI) - moyenne annuelle 4,9 2,0 1,1 1,7 1,9 2,0 2,3 2,7 2,2 2,0 1,1 1,8 1,9 2,0 3,5 1,8 1,9
Taux de chômage - moyenne annuelle 7,3 7,5 7,6 7,7 7,6 7,5 7,8 8,0 7,9 7,5 7,5 7,5 7,5 7,5 9,1 10,3 9,3
OAT 10 ans - fin d'année 2,6 2,8 3,0 3,0 3,1 2,8 4,9 3,7 3,6 2,8 2,9 3,0 3,0 2,8 5,2 3,9 3,5

Analyse de sensibilité des scénarios macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9

(ECL Stage 1 et 2) sur la base des paramètres centraux :

Sur le Périmètre Groupe Crédit Agricole et pouvant être simulé sur les Caisses Régionales :

Variation d’ECL d’un passage à 100 % du scénario (périmètre Groupe Crédit Agricole) Scénario central Adverse modéré Favorable Adverse sévère
- 15,7 % + 0,0 % - 19,3 % + 30,7 %

Concernant l’ensemble des scénarios

Afin de prendre en compte des spécificités locales (géographiques et/ou liées à certaines activités/métiers), des compléments sectoriels sont établis au niveau local (forward looking local) par certaines entités du Groupe, pouvant ainsi compléter les scenarios macroéconomiques définis en central.

32 Hypothèses inspirées de celles du second exercice de stress test climatique pour les assurances du Groupe Crédit Agricole lancé en 2023 par l’ACPR. Il intègre des chocs physiques aigus conduisant à un choc sur les marchés financiers en raison d’une réglementation plus stricte sur les émissions de CO2. Les spreads corporate sont différenciés par secteurs les plus impactés par la décarbonation.

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Les impacts, ajustements et compléments sectoriels de la Caisse régionale Toulouse 31 :

En 2024, le stock de provisions collectives de la Caisse Régionale est stable malgré la lente détérioration de la qualité du portefeuille Crédits.

Faits marquants du Forward Looking Central de l’année 2024 :

  • Au niveau national :
  • Evolution semestrielle du scénario économique de la Direction Risques Groupe de CASA : impact neutre pour la CR
  • Ajustement des règles de transfert de Bucket 1 vers Bucket 2 : reprises de provisions liées à cet ajustement autour de 1,5 M€
  • Au niveau CR :
  • Retail : légère dégradation de la qualité du portefeuille en 2024
  • Corporate : dégradation de la qualité du portefeuille sur les Entreprises et les Promoteurs Immobiliers

Faits marquants du Forward Looking Local de l’année 2024 :

La filière AGROALIMENTAIRE est pénalisée par la dégradation du portefeuille de la CR et par un modèle national plus défavorables.

La filière AERONAUTIQUE a été ajustée avec des chocs revus à la baisse suite à un contexte économique sur ce secteur d’activité moins dégradé.

La filière FORBEARANCE a été supprimée afin de suivre les recommandations du Groupe.

Décomposition Stage1-Stage 2 vs Stage3:

À fin décembre 2023, les dotations nettes de reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 5% du coût du risque annuel de la Caisse Régionale contre 95% pour la part du risque avéré Stage 3 et autres provisions.

À fin décembre 2024, les dotations nettes de reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 0% du coût du risque annuel de la Caisse Régionale contre 95% pour la part du risque avéré Stage 3 et autres provisions.

Evolution des ECL

L’évolution de la structure des encours et des ECL au cours de la période est détaillée dans la partie 3.1 des états financiers au 31 décembre 2024.

Evolution des ECL et du provisionnement

Rappel Commentaires de 2023

Avec une légère dégradation de notre portefeuille et essentiellement des nouvelles règles élargissant le périmètre, le poids des Bucket 2 est passé de 6,5% à 8,0% en 2023. Le poids des Bucket 3 est resté stable à 1,4% des encours.

Le taux de provisionnement du Bucket 1 est stable à 0,3%.

Le taux de provisionnement du Bucket 2 est en légère baisse à 4,9% en 2023 (vs 5,5% en 2022) due à un périmètre plus important mais de meilleure qualité.

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Le taux de provisionnement du Bucket 3 est en légère baisse à 51,5% en 2023 (vs 56,4% en 2022).

Commentaires de 2024

Malgré la dégradation générale de notre portefeuille, les nouvelles règles réduisant le périmètre des Bucket 2 ont permis de maintenir le poids des Bucket 2 à 8,1% (vs 8,0% fin 2023). Le poids des Bucket 3 est resté stable à 1,5% des encours. Le taux de provisionnement du Bucket 1 est stable à 0,3%. Le taux de provisionnement du Bucket 2 est également stable en 2024 (4,8% vs 4,9% en 2023). Le taux de provisionnement du Bucket 3 est en légère baisse à 49% en 2024 (vs 51,5% en 2023).

5.3.5 Risque de Marché

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

  • les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;
  • les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;
  • les prix : le risque de prix résulte de la variation et de la volatilité des cours des actions, des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières ;
  • les spreads de crédit : le risque de crédit correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution des spreads de crédit des indices ou des émetteurs. Pour les produits plus complexes de crédit s’ajoute également le risque de variation de juste valeur lié à l’évolution de la corrélation entre les défauts des émetteurs.

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Objectifs et politique

La maîtrise des risques de marché de la Caisse régionale repose sur un dispositif structuré, comprenant une organisation indépendante, des hiérarchies opérationnelles, des méthodologies d’identification et de mesure des risques, des procédures de surveillance et de consolidation. En terme de périmètre, ce dispositif couvre l’ensemble des risques de marché. Dans un contexte de marché toujours marqué par la persistance de taux bas et d’incertitudes économiques, la Caisse régionale a poursuivi une politique de gestion prudente des risques de marché en cohérence avec son cadre d’appétence aux risques.

La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de ses portefeuilles de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché). Elle a réparti ses placements sur les marchés en trois portefeuilles :

  • Un portefeuille diversifié investi à Moyen & Long Terme,
  • Un portefeuille "LCR" (constitué de titres éligibles aux réserves du ratio LCR),
  • Un portefeuille dit « extinction », qui regroupe les titres en gestion extinctive qui ne répondent pas ou plus à la politique financière de la banque. Ce portefeuille est vide au 31/12/2024.

On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

La maîtrise des risques sur l’ensemble des portefeuilles est réalisée par la fixation de limites de risque et de seuils d’alertes.

Gestion du risque

Dispositif local et central :

Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur plusieurs niveaux distincts mais complémentaires :

Au niveau central, la Direction des Risques Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et de contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d’assurer l’homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles. Elle tient informés les organes exécutifs (Direction générale de Crédit Agricole S.A.) et délibérants (Conseil d’administration, Comité des risques du conseil) de l’exposition du Groupe aux risques de marché ;
Au niveau local, pour Crédit Agricole S.A. et ses filiales, une direction des Risques pilote le dispositif de surveillance et de contrôle des risques de marché de l’entité. Au sein de la filiale Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, la Direction des risques inclut le Département Market and Counterparty Risks (MCR) qui est en charge de l’identification, de la mesure et de la surveillance des risques de marché. Ce département apporte une assistance pour le suivi des risques de marché des banques de proximité internationales en complément des équipes des risques locaux, ainsi que pour les portefeuilles de négociation de la Direction du pilotage financier du Crédit Agricole S.A., dont les transactions sont gérées dans le système informatique de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank. L’architecture informatique mise en place au sein de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour la gestion des risques de marché repose sur l’usage d’infrastructures partagées avec le front-office pour les indicateurs de résultat et risque. L’indépendance de ces processus repose sur, d’une part une vision.


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indépendante des inventaires d’opérations, confortée par les équipes de Back Office, d’autre part sur la sélection des données de marché indépendante par les Risques de Marché et la validation indépendante des modèles de valorisation par cette même Direction.

L’architecture informatique mise en place au sein de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour la gestion des risques de marché repose sur le partage des plateformes utilisées en front office, sur lesquelles les indicateurs de risque sont calculés. L’indépendance du processus repose notamment sur la sélection des données de marché et la validation des modèles de valorisation par la Direction des risques.

Les procédures Groupe définissent le niveau d’information, le format et la périodicité des reportings que les entités doivent transmettre à Crédit Agricole S.A. (Direction des risques et Groupe).

Au sein de MCR, ces différentes missions se répartissent comme suit :

  1. le Risk Management, dont la mission est d’assurer le suivi et le contrôle des risques de marché pour l’ensemble des lignes produit, à savoir :
  2. la mise en place des jeux de limites et la surveillance des dépassements de limites, de leur régularisation ainsi que des variations significatives de résultat qui sont portées à la connaissance du Comité des Risques de Marché;
  3. l’analyse des risques portés par ligne produit ;
  4. la validation de second niveau des risques et des réserves mensuelles ;
  5. le Suivi d’Activité: en charge de la validation quotidienne des résultats de gestion et des indicateurs de risque pour l’ensemble des activités encadrées par des limites de risque de marché, du contrôle et de la validation des paramètres de marché utilisés pour la production du résultat et des indicateurs de risque. Ceci assure un processus de production autonome, fondé sur une base de données de marché actualisée au quotidien et indépendante du Front Office. Enfin, il est associé à la Direction financière dans les démarches mensuelles de rapprochement du résultat de gestion et du résultat comptable ;
  6. des équipes transverses qui complètent ce dispositif, en assurant l’harmonisation des méthodes et des traitements entre les lignes/produits et les unités. Ces équipes assurent le reporting des indicateurs réglementaires qui ont été produits par le Département MCR de manière indépendante. Elles comprennent notamment :
  7. l’équipe IPV (Independant Price Valuation) en charge notamment de la validation des paramètres de valorisation et de la cartographie d’observabilité ;
  8. l’équipe MRA (Market Risks Analytics) responsable de la validation des pricers ;
  9. l’équipe en charge du modèle interne (VaR, VaR stressée, stress scenarii, IRC, etc.) ;
  10. l’équipe Veille Règlementaire ;
  11. l’équipe Consolidation Internationale, dont la mission principale est la production des informations consolidées du département ;
  12. le COO (Chief Operational Officer) assure la coordination des sujets transverses : projets, nouvelles activités, budgets, rapports et comités.

L’architecture informatique mise en place au sein de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank pour la gestion des risques de marché repose sur le partage des plateformes utilisées en Front Office, sur lesquelles les indicateurs de risque sont calculés. L’indépendance du processus.

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repose notamment sur la sélection des données de marché et la validation des modèles de valorisation par la Direction des risques.

Les procédures Groupe définissent le niveau d’information, le format et la périodicité des reportings que les entités doivent transmettre à Crédit Agricole S.A. (Direction des risques et Groupe).

Les comités de décision et de suivi des risques

Quatre instances de gouvernance interviennent dans la gestion des risques de marché au niveau de Crédit Agricole S.A. :

  • le Comité des risques Groupe, présidé par le Directeur général de Crédit Agricole S.A., valide les limites globales (VaR et Stress) encadrant les risques de marché de chaque entité lors de la présentation de leur stratégie risque et arrête les principaux choix en matière de maîtrise des risques. Il examine sur une base trimestrielle la situation des marchés et des risques encourus, au travers notamment des principaux indicateurs de suivi des risques de marché, de l’utilisation des limites et de l’observation des dépassements ou incidents significatifs ;
  • les alertes relatives au risque de marché sont remontées à la Direction Générale dans le cadre du COMEX potentiellement chaque quinzaine ;
  • le Comité de Suivi des Alertes, présidé par la Directrice des risques, examine mensuellement l’ensemble des alertes remontées ;
  • le Comité des normes de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank est en charge de la validation des normes et des modèles prudentiels mis en œuvre sur le périmètre des activités de marché.

Ce dispositif est complété par les comités de risques locaux propres à chacune des entités au premier rang desquels le CRM (Comité des risques de marché) de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, instance mensuelle présidée par le membre du Comité de Direction générale responsable des risques, qui associe le responsable des activités de marché de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et les responsables du suivi des risques de marché. Ce Comité effectue une revue des positions et des résultats des activités de marché de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et s’assure du respect des limites assignées à chaque activité. Il est décisionnaire sur les demandes de révision de limites opérationnelles.

Méthodologie de mesure et d’encadrement des risques de marchés

La gestion du risque est déclinée en limites et en seuils d’alerte :

Les limites :

Au niveau global (et hors NEUMTN) :

  • Une limite basée sur le stress Groupe sur le portefeuille titres comptabilisés en Juste valeur par résultat, Juste Valeur par option, Juste Valeur par capitaux propres recyclables et Juste valeur par capitaux propres non recyclables

Pour les NEUMTN :

  • Une limite basée sur le stress scénario
  • Une limite VAR 1 mois à 99%

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Par portefeuille

  • Une limite opérationnelle sur la valeur de marché du portefeuille (Stock de plus-values)
  • Une limite d’exposition maximale sur le risque de change

Les seuils d’alerte :

  • Un seuil d’alerte sur la limite stress Groupe sur les titres comptabilisés en Juste valeur par résultat, Juste Valeur par option, Juste Valeur par capitaux propres recyclables et Juste valeur par capitaux propres non recyclables (90% de la limite)
  • Un seuil d’alerte sur le stress Groupe sur les titres comptabilisés en coût amorti
  • Un seuil d’alerte sur le stress Adverse 1 an sur les titres comptabilisés en Juste valeur par résultat, Juste Valeur par option, Juste Valeur par capitaux propres recyclables et Juste valeur par capitaux propres non recyclables
  • Un seuil d’alerte sur la variation du marché action
  • Un seuil d’alerte sur la variation des taux longs.

Le suivi de ce dispositif est réalisé quotidiennement, à l’exception des stress qui sont calculés mensuellement.

Principales évolutions en termes d’exposition nette (portefeuille global) :

Allocation Exposition 31/12/23 Exposition 31/12/24
Monétaire 0% 1%
Obligations 87% 94%
Diversifié 13% 5%
Total 995.5M€ 996.53M€

Stress Groupe

JVR JCR (en M€) Calculé au 31 12 2023 Calculé au 31 12 2024
55M€ (Limite) (86M€)
41M€ (Limite) (88M€)

Les indicateurs

Stress hypothétique

Stress hypothétique élaboré à partir d'une dégradation marquée sur le titre obligataire souverain France qui se propage sur les autres titres souverains, corporate et bancaires, et en particulier sur les titres périphériques.

Stress adverse 1 an (historique 1 an)

Il reprend pour chaque facteur de risque (spread de crédit, taux d’intérêt et inflation) la plus grande variation sur 1 an observée sur un historique long, supérieur à 10 ans. Cette approche a l’avantage de la simplicité mais considère que l’ensemble des facteurs de risque du portefeuille.

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est stressé de manière corrélée (soit la reconduction simultanée des crises de crédit sur les pays périphériques, de la crise de 2008, etc.). Ce stress est plus sévère que le « stress Groupe ».

Le stress scénario

Pour le portefeuille NEUMTN, le « stress scénario », simule des conditions extrêmes de marché. Il est le résultat d’une approche par un scénario adverse consistant à établir des hypothèses pour simuler une situation défavorable au portefeuille au moment où le scénario est calculé.

Indicateurs relatifs à la directive CRD 4 : Credit Value Adjustment (CVA)

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur des instruments financiers à l’actif du bilan.

La directive CRD 4 a introduit une nouvelle charge en fonds propres au titre de la volatilité du Credit Value Adjustment (CVA). Selon cette directive, les établissements autorisés à calculer leurs exigences en fonds propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au titre du risque spécifique de taux sont tenus de calculer leur charge en capital au titre du risque CVA en méthode avancée (“VaR CVA”). La méthodologie et le dispositif utilisés pour estimer le montant de ces exigences de fonds propres sont les mêmes que ceux utilisés pour le calcul de la VaR de marché au titre du risque spécifique de taux.

Risque Action

Le risque action représente le risque de perte en capital qui se traduit par la baisse du cours des actions ou parts détenues en portefeuille. L’exposition action de la Caisse régionale est limitée au portefeuille de placement. La mesure et l’encadrement de ce risque s’inscrivent dans la description des processus dans la section III.

Risque sur actions provenant des activités de trading et d’arbitrage

La Caisse régionale n’a pas d’activité de trading et d’arbitrage.

Risque sur actions provenant des portefeuilles de placement

La Caisse régionale place une partie de ses excédents de fonds propres sous forme de parts de fonds dont la performance peut être indexée sur des indices actions. Dans le cadre de sa politique de placement à moyen long terme, la Caisse régionale maintient un niveau

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5.3.6 Gestion du bilan

1. 5.3.6.1 Gestion du bilan – Risques financiers structurels

La Direction de la gestion financière de Crédit Agricole S.A. définit les principes de la gestion financière et en assure la cohérence d’application au sein du Groupe Crédit Agricole S.A. Elle a la responsabilité de l’organisation des flux financiers, de la définition et de la mise en œuvre des règles de refinancement, de la gestion actif-passif et du pilotage des ratios prudentiels.

L’optimisation des flux financiers au sein du Groupe Crédit Agricole S.A. est un objectif permanent. Dans ce cadre, la mutualisation des ressources excédentaires et la possibilité de couverture des risques induits contribuent à cette fin.

Ainsi, le Groupe se caractérise par une forte cohésion financière et une diffusion limitée des risques financiers, de liquidité notamment. Les diverses entités du Groupe sont néanmoins responsables de la gestion du risque subsistant à leur niveau, dans le cadre des limites qui leur ont été dévolues.

Les limites sont arrêtées par le Directeur général de Crédit Agricole S.A. au sein du Comité des risques Groupe, approuvées par le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. et portent sur le périmètre du Groupe Crédit Agricole S.A. :

  • les filiales prenant des risques actif-passif observent les limites fixées par le Comité des risques Groupe de Crédit Agricole S.A.;
  • les méthodes de mesure, d’analyse et de gestion actif-passif du Groupe sont définies par Crédit Agricole S.A. En ce qui concerne en particulier les bilans de la Banque de proximité, un système cohérent de conventions et de modèles d’écoulement est adopté pour les Caisses régionales, LCL et les filiales étrangères;
  • Crédit Agricole S.A. consolide les mesures des risques actif-passif des filiales. Les résultats de ces mesures sont suivis par le Comité de trésorerie et de gestion actif-passif de Crédit Agricole S.A.;
  • la Direction de la gestion financière et la Direction des risques de Crédit Agricole S.A. participent aux Comités actif-passif des principales filiales.

Au sein de la Caisse régionale Toulouse 31, le Conseil d’administration fixe les limites concernant le risque de taux d’intérêt global et les portefeuilles d’investissement et de placement et détermine les seuils d’alertes pour la gestion de leurs portefeuilles de placement (titres disponibles à la vente). Il fixe également les limites et les seuils d’alertes concernant le risque de liquidité. Ces limites s’inscrivent dans les normes fixées par Crédit Agricole S.A. pour le Groupe Crédit Agricole.

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Les risques financiers sont suivis et gérés par le Comité de Gestion Financière de la Caisse régionale Toulouse 31, dans le cadre des limites qui sont fixées par son Conseil d’Administration. Les risques du bilan font l’objet d’un suivi par Crédit Agricole S.A. sur la base des reportings normés transmis par les Caisses régionales. Ces limites font l’objet d’un suivi par Crédit Agricole S.A.

5.3.6.2 Risque de taux d’intérêt global

Le règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR 2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013 a introduit de nouvelles exigences de publication au titre du Pilier 3 relatives au risque de taux d’intérêt global.

Les informations qualitatives attendues, précisées à l’article 448, couvrent certains des thèmes jusqu’à présent traités dans la partie Gestion des risques.

Pour simplifier la lecture, l’ensemble des informations relatives à la mesure et la gestion du risque de taux d’intérêt global sont regroupées dans la partie « Informations au titre du Pilier 3 » du chapitre 5 « Risques et Pilier 3.

5.3.6.3 Risque de change

La gestion du risque de change est traitée de manière distincte selon qu’il s’agit des positions de change structurelles (réévaluées par OCI) ou des positions de change opérationnelles (réévaluées par Profit and Loss).

  • Le risque de change structurel
  • Le risque de change structurel du Groupe Crédit Agricole résulte des investissements durables du Groupe dans des actifs en devises étrangères (fonds propres des entités opérationnelles à l’étranger, qui trouvent leur origine dans des acquisitions, des transferts de fonds à partir du siège ou une capitalisation de résultats locaux), la devise de référence du Groupe étant l’euro.

Le risque de change opérationnel

5.3.6.4 Risque de liquidité et de financement

La Caisse régionale est exposée, comme tous les établissements de crédit, au risque de liquidité, c’est-à-dire de ne pas disposer des fonds nécessaires pour faire face à ses engagements ou bien la possibilité de subir une perte si la Caisse régionale n’est pas en mesure de respecter ses

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engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placements. La réalisation de ce risque correspondrait, par exemple, à une crise de confiance générale des investisseurs des marchés monétaires et obligataires, ou à des retraits massifs des dépôts de la clientèle.

• Objectifs et politique

L’objectif du Groupe Crédit Agricole en matière de gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps prolongées.

Pour ce faire, le Groupe s’appuie sur un système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité qui a pour objectifs :

  • le maintien de réserves de liquidité ;
  • l’adéquation de ces réserves avec les tombées de passifs à venir ;
  • l’organisation du refinancement (répartition dans le temps de l’échéancier des refinancements à court et long terme, diversification des sources de refinancement) ;
  • un développement équilibré des crédits et des dépôts de la clientèle.

Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils d’alerte, calculés et suivis sur l’ensemble des entités du Groupe, et qui font l’objet d’une consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur le périmètre de la Caisse régionale.

Le système intègre également le respect des contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR, le NSFR, ainsi que les éléments du suivi de la liquidité supplémentaires (ALMM) calculés sur base sociale ou sous-consolidée pour les entités assujetties du Groupe, et sur base consolidée pour le Groupe, font ainsi l’objet d’un reporting mensuel (LCR/ALMM) ou trimestriel (NSFR) transmis à la BCE.

• Méthodologie et gouvernance du système interne de gestion et d’encadrement du risque de liquidité

Le système de gestion et d’encadrement de la liquidité de la Caisse régionale est structuré autour d’indicateurs définis dans une norme et regroupés en quatre ensembles :

  • les indicateurs de court terme, constitués notamment des simulations de scénarios de crise et dont l’objet est d’encadrer l’échéancement et le volume des refinancements court terme en fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie engendrés par l’activité commerciale et de l’amortissement de la dette long terme. Ainsi une Limite Court Terme de liquidité (assortie de seuils d’alerte) permet de sécuriser la Caisse régionale sur le risque à court terme, en assurant qu’elle possède les réserves nécessaires pour faire face à un blocage de la liquidité sur les marchés. Des scénarii stress sont calculés afin de vérifier que la position de trésorerie dans les douze mois à venir soit positive (compte tenu de la mobilisation des réserves) à différents horizons de temps selon le scénario appliqué ;
  • les indicateurs de long terme, qui permettent de mesurer et d’encadrer l’échéancement de la dette long terme : les concentrations d’échéances sont soumises au respect de limites afin d’anticiper les besoins de refinancement du Groupe et de prévenir le risque de non-renouvellement du refinancement de marché. Pour la Caisse régionale, le pilotage de la liquidité à moyen long terme vise à assurer les refinancements nécessaires à moyen-long.

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Gestion de la liquidité

Crédit Agricole S.A. assure le pilotage de la gestion du risque de liquidité. À ce titre, la Direction Financière Groupe est en charge pour le refinancement à court terme de :

  • la fixation des spreads de levées de ressources à court terme des différents programmes (principalement les Certificats de dépôts négociables - CDN) ;
  • la centralisation des actifs éligibles aux refinancements par les Banques centrales des entités du Groupe et la définition de leurs conditions d’utilisation dans le cadre des appels d’offres ;
  • la surveillance et la projection des positions de trésorerie.

Pour le refinancement à long terme :

  • du recensement des besoins de ressources longues ;
  • de la planification des programmes de refinancement en fonction de ces besoins ;
  • de l’exécution et du suivi des programmes au cours de l’année ;
  • de la réallocation des ressources levées aux entités du Groupe ;
  • de la fixation des prix de la liquidité dans les flux intragroupes.

Les programmes de refinancement à long terme comprennent divers instruments (cf. infra).

L’instance opérationnelle du Groupe sur le suivi de la liquidité est le Comité de trésorerie et de liquidité qui examine tous les sujets relatifs aux questions de liquidité, depuis la liquidité.

Indicateurs de gestion du risque de liquidité

Les indicateurs de gestion du risque de liquidité comprennent :

  • les indicateurs de maturité, qui permettent de suivre la répartition des échéances et des sources afin de réduire le risque à venir sur la liquidité de ces échéances ;
  • les indicateurs de diversification, qui permettent de suivre et piloter la concentration des sources de refinancement sur les marchés (par canal de refinancement, type de dette, devise, zone géographique, investisseurs) ;
  • les indicateurs de coût, qui mesurent l’évolution des spreads d’émission du Groupe sur le court et le long terme et son impact sur le coût de la liquidité.

Il revient au Comité normes et méthodologies, après examen de l’avis de la Direction risques et contrôles permanents Groupe, de valider la définition et les modifications de ces indicateurs tels que proposés par la Direction financière Groupe de Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A. approuve la politique générale de gestion du risque de liquidité du Groupe et fixe les limites encadrant les principaux indicateurs, traduisant ainsi les niveaux d’appétence au risque de liquidité du Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui propose au Conseil d’administration le niveau de ces limites, en fixe la déclinaison sur les entités constituant le Groupe.

Ainsi, la Caisse régionale se voit notifier des limites sur les indicateurs encadrés au niveau Groupe. En complément de cette déclinaison du système Groupe, au sein de la Caisse régionale, le Conseil d’Administration fixe un jeu de limites spécifique portant sur les risques propres de l’activité. Le Conseil d’Administration valide annuellement la politique financière en termes de refinancement et de gestion de la liquidité. Le Comité de Gestion Financière définit les orientations de la gestion de la liquidité et des refinancements, en adéquation avec la politique financière, dans le cadre des règles fixées par le Groupe Crédit Agricole. Un point trimestriel sur la situation de la Caisse régionale en liquidité et sur le refinancement est présenté au Conseil d’Administration.

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intraday jusqu’à la liquidité moyen long terme. Il prépare les orientations proposées au Comité actif-passif et liquidité fonds propres du Groupe.

L’instance décisionnaire sur les points importants (pilotage du programme de refinancement, lancement de nouveaux programmes, validation des budgets de refinancement, pilotage de l’équilibre collecte/crédit…) est le Comité actif-passif et liquidité fonds propres, présidé par le Directeur général de Crédit Agricole S.A., à qui il est également rendu compte de la situation en liquidité du Groupe.

En cas de tensions avérées sur les marchés du refinancement, un Comité de suivi rapproché est instauré entre la Direction générale, la Direction risques et contrôles permanents Groupe et la Direction des finances Groupe, aux fins de suivre au plus près la situation en liquidité du Groupe.

Pour la Caisse régionale la gestion de la liquidité et des refinancements est effectuée par la Direction Finances et Risques, chargée de la gestion globale des équilibres financiers. La gestion des positions de liquidité est pilotée quotidiennement par le secteur Coopération Gestion Financière. Un reporting mensuel est réalisé et les objectifs de gestion sont décidés trimestriellement par le Comité de Gestion Financière.

Pour la Caisse régionale, les refinancements peuvent être réalisés soit :

  1. Auprès du marché :
  2. Émissions de TCN financiers court terme ou moyen-long terme ;
  3. Opérations de Repo (mise en pension de titres) ;
  4. DAT avec des corporate non-client de la Caisse régionale, listés au SBF ;
  5. Auprès de Crédit Agricole S.A. sous forme :
  6. D’emprunts en blanc (emprunts interbancaires aux conditions de marchés) de 1 semaine à 10 ans,
  7. D’avances globales (à condition de marché) de 2 à 30 ans,
  8. D’avances spécifiques (émissions spécifiques du groupe : SFH, BEI, CRH…),
  9. Par des opérations de titrisation

Données quantitatives Bilan cash au 31 décembre 2024

Afin de fournir une information, simple, pertinente et auditable de la situation de liquidité de la Caisse régionale, l’excédent de ressources stables du bilan cash est calculé trimestriellement. Le bilan cash est élaboré à partir des comptes en normes IFRS de la Caisse régionale. Il repose d’abord sur l’application d’une table de passage entre les états financiers IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash, tels qu’ils apparaissent ci-dessous et dont la définition est communément admise sur la Place.

Il correspond au périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre contrainte prudentielle. À la suite de cette répartition des comptes IFRS dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation (nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de risque de liquidité.

15 091M€

Titres constitutifs de reserves

Replacements CT Repo Reverse repo 10 287 Ressources clientele
Actifs clientele 12 055 Passifs de negoce necessaire & Tactivite Ressources de marche LT
Replacements LT 179a Autres Actifs (Emplois permanents) 288 2 294
Autres Passifs (Ressources permanentes)

Actif

Passif


Le bilan cash bancaire de la Caisse régionale Toulouse

31 à 15,1 milliards d’euros au 31 décembre 2024, fait apparaître un excédent des ressources stables sur emplois stables de 0,9 milliards d’euros à fin décembre 2024. L’excédent de 0,6 milliards d’euros appelé “position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le « besoin de réserve de liquidité exigé par le LCR » et induit par les activités bancaires.

Les ressources de marché à moyen-long terme nettes s’élèvent à 1.5 milliards d’euros au 31 décembre 2024. Elles comprennent les dettes seniors collatéralisées à hauteur de 0.9 milliard d’euros et des emprunts ou dettes senior préférées à hauteur d’0,6 milliards d’euros. A ce refinancement de marché s’ajoute 0.5Mds€ d’emprunts relatifs à l’activité clientèle pour donner le refinancement moyen long terme total de la Caisse régionale.

Structure du refinancement MLT

Senior secured net 2 224 Senior preferred net 2 011
Emprunts relatifs a /activite clientele 3 574 506
Reserves de Liquidite de Ia Caisse Regionale Toulouse 31 (ME) 7 796 626
2023 2024
Creances Eligibles en Banque Centrale apres decotes 2 518 Autres titres non eligibles 2 568
Titres eligibles libre d'engagements 1 500 Depots Banque Centrale (hors calsses & reserves oblig) 1 579
2023 2024

Evolution des réserves de liquidité de la Caisse régionale

Les réserves de liquidité après décote atteignent 2,6 milliards d’euros au 31 décembre 2024. Elles couvrent plus de cinq fois l’endettement court terme.

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Les réserves de liquidité disponibles à fin 2024 comprennent :

  • 1,6 milliards d’euros de créances éligibles au refinancement Banques centrales après décote BCE;
  • 0,07 milliards d’euros de dépôts auprès des Banques centrales (hors caisse et réserves obligatoires);
  • un portefeuille de titres libres d’engagement d’un montant de 0,9 milliards d’euros après décote, constitué de titres HQLA liquéfiables sur le marché et également éligibles au refinancement Banques centrales, et d’autres titres liquéfiables sur le marché après décote de liquéfaction.

La déclinaison des limites du système de gestion et d’encadrement de la liquidité de la Caisse régionale Toulouse 31 au niveau de chaque filiale de Crédit Agricole S.A. et de chaque Caisse régionale assure une adéquation au niveau local entre le risque de liquidité et sa couverture par les réserves.

Ratios réglementaires

Depuis le mois de mars 2014, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la résilience à court terme du profil de risque de liquidité des banques en veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid Assets) non grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et immédiatement, sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100% depuis le 1er janvier 2018.

En M€ Caisse régionale Toulouse 31 Moyenne sur 12 mois au 31/12/2024 Caisse régionale Toulouse 31 au 31/12/2024
COUSSIN DE LIQUIDITE 892 935
TOTAL DES SORTIES NETTES DE TRESORERIE 803 837
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITE (« LCR ») 111,3% 111,78%

Le ratio LCR moyen sur 12 mois de la Caisse régionale Toulouse 31 s’élève à 111,3% et à 111,78% à fin décembre 2024. Par ailleurs, depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio.

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NSFR

Définis par l’EBA (European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment de ressources dites « stables » (i.e. de maturité initiale supérieure à 1 an) pour financer ses actifs à moyen/long-terme. Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100% depuis le 28 juin 2021.

Caisse régionale Toulouse 31 Moyenne sur 12 mois au 31/12/2024 Caisse régionale Toulouse 31 au 31/12/2024
BESOIN DE FINANCEMENT STABLE 11,96 12,02
FINANCEMENT STABLE DISPONIBLE 12,64 12,72
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE REFINANCEMENT STABLE (« NSFR ») 105,75% 105,85%

Stratégie et conditions de refinancement en 2024

L'année 2024 a été caractérisée dans l’ensemble par des conditions de marché favorables sur le marché des obligations bien que l’année fût aussi marquée par une volatilité élevée. Différents facteurs ont participé à la dynamique du marché obligataire dont les incertitudes géopolitiques (incluant les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient) et politiques (notamment élections législatives surprises en France et élection présidentielle aux Etats-Unis), les assouplissements des politiques monétaires des banques centrales ainsi que les divergences économiques entre l'Europe et les États-Unis.

Les facteurs politiques et géopolitiques ont en effet joué un rôle dans la dynamique du marché obligataire en 2024. Plus particulièrement en France, le taux d’emprunt de l’Etat français avait déjà commencé à augmenter légèrement avec l’accroissement du déficit budgétaire à partir de 2023, menant en 2024 à des révisions à la baisse de la notation de la France de la part des agences. La dissolution de l’Assemblée nationale le 7 juin a engendré une situation d’incertitude politique qui a alimenté l’élargissement du taux d’emprunt de l’Etat et, par ricochet, des banques françaises.

D’autres facteurs, tels que l’instabilité politique en Allemagne ou les incertitudes liées à la réélection de D. Trump dont le programme est perçu par le marché comme inflationniste, ont généré un regain d’incertitude. Après la hausse rapide des taux directeurs de 2022 à 2023 aux Etats-Unis et en Europe, les anticipations et baisses effectives de taux directeurs des banques centrales sur l’année ont contribué à la dynamique positive du marché obligataire en 2024.

Les deux banques centrales ont en effet entamé une politique d’assouplissement monétaire à partir du milieu de l’année sur fond de baisse des taux de croissance et d’inflation. D’une part, la BCE a abaissé ses taux de 4,5% à 3,15% avec des baisses en juin, septembre, octobre et décembre dans un contexte d’économie ralentie et avec une inflation revenant à son niveau cible. D’autre part, outre-Atlantique, la Fed a abaissé son taux directeur de 5,5% à 4,5% au cours de l’année, avec des baisses en septembre, octobre et décembre.

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de croissance plus robustes qu’initialement prévu, le marché est plus prudent quant à d’éventuelles nouvelles baisses de taux de la Fed. Malgré la volatilité accrue au cours de l’année, les volumes d'émissions sont restés élevés, avec environ 420 milliards d’euros d’émissions obligataires de la part des institutions financières. Ce volume d’émission talonne celui record de 450 milliards d'euros atteint en 2023, établi dans un contexte de fin du TLTRO et de reprise de l’activité commerciale à la suite de la pandémie de Covid-19. Soutenu par un afflux de capitaux record dans les fonds de gestion en 2024, ces volumes de nouvelles émissions ont été bien absorbés tout au long de l’année, y compris pour les signatures françaises, illustrant l'appétit persistant des investisseurs, cherchant à cristalliser des rendements attractifs en amont d’une potentielle baisse des taux. Malgré ce contexte incertain, le Groupe Crédit Agricole a continué de bénéficier de conditions de refinancement favorables en 2024.

5.3.6.5 Politique de couverture

Au sein de la Caisse régionale, l’utilisation d’instruments dérivés répond à trois objectifs principaux :

  • apporter une réponse aux besoins des clients du Groupe ;
  • gérer les risques financiers du Groupe ;
  • prendre des positions pour compte propre (dans le cadre d’activités spécifiques de trading).

Lorsque les dérivés ne sont pas détenus à des fins de couverture (au sens de la norme IAS 39 33), ils sont classés en instruments de dérivés détenus à des fins de transaction et font dès lors l’objet d’un suivi au titre des risques de marché, en plus du suivi du risque de contrepartie éventuellement porté. Il est à noter que certains instruments dérivés peuvent être détenus à des fins de couverture économique des risques financiers, sans toutefois respecter les critères posés par la norme IAS 39. Ils sont également classés en instruments dérivés détenus à des fins de transaction.

Dans tous les cas, l’intention de couverture est documentée dès l’origine et vérifiée trimestriellement par la réalisation des tests appropriés (prospectifs et rétrospectifs). Chaque entité au sein du Groupe gère ses risques financiers dans le cadre des limites qui lui ont été octroyées par le Comité des risques Groupe, présidé par le Directeur général de Crédit Agricole S.A.

Les états de la note 6.4 des états financiers consolidés de la Caisse régionale présentent les valeurs de marché et montants notionnels des instruments dérivés de couverture.

- Couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) et couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge)

33 Conformément à la décision du Crédit Agricole S.A., Crédit Agricole S.A. n’applique pas le volet “comptabilité de couverture” d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macrocouverture de juste valeur lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9.

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La gestion du risque de taux d’intérêt global vise à concilier deux approches :

  • La protection de la valeur patrimoniale du Groupe, qui suppose d’adosser les postes du bilan/hors bilan sensibles à la variation des taux d’intérêt (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe) à des instruments à taux fixe également, afin de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de variation des taux d’intérêt. Lorsque cet adossement est fait au moyen d’instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe et inflation, caps de marché), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors que les instruments identifiés (micro FVH) ou les groupes d’instruments identifiés (macro FVH) comme éléments couverts (actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut, comme indiqué précédemment, ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture économique du risque, sont classés en trading).
  • En vue de vérifier l’adéquation de la couverture, les instruments de couverture et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers (couvertures et éléments couverts) permet de documenter la couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque génération.
  • Pour chaque relation de macrocouverture, l’efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s’assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.
  • L’efficacité rétrospective est ainsi mesurée en s’assurant que l’évolution de l’encours couvert, en début de période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori. D’autres sources d’inefficacité sont par ailleurs mesurées : l’écart BOR / OIS, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment (FVA).
  • La protection de la marge d’intérêt, qui suppose de neutraliser la variation des futurs flux de trésorerie associés d’instruments ou de postes du bilan liée à la refixation dans le futur du taux d’intérêt de ces instruments, soit parce qu’ils sont indexés sur des indices de taux qui fluctuent, soit parce qu’ils seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d’instruments dérivés (swaps de taux d’intérêt principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro CFH) ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro CFH). Comme pour la couverture de juste valeur, la documentation et l’appréciation de l’efficacité de ces relations de couverture s’appuient sur des échéanciers prévisionnels. Pour chaque relation de couverture, l’efficacité prospective est mesurée, en fin de période, en s’assurant que pour chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de couverture désignés.

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5.3.7 Risques opérationnels

Le risque opérationnel est défini comme le risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs. Il inclut le risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude interne et externe, le risque de modèle et les risques induits par le recours à des prestations externalisées, dont les prestations critiques ou importantes au sens de l’EBA.

Objectifs et politique

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe :

  • Gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision du dispositif par la Direction Générale (via le Comité de Contrôle Interne et Risques), rôles des Responsables des Contrôles Permanents et des Risques (Crédit Agricole S.A et entités) en matière d’animation du dispositif et de synthèse, responsabilités des entités dans la maîtrise de leurs risques (par l’intermédiaire du réseau des Managers des Risques Opérationnels).
  • Identification et évaluation qualitative des risques à travers des cartographies et scénarii majeurs, complétées par la mise en place d’indicateurs permettant la surveillance des processus les plus sensibles.
  • Collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque.
  • Pilotage d’une politique d’externalisation et de gestion des PCI (Prestation Critique ou Importante au sens EBA) avec des contrôles dédiés et visant à s’assurer qu’un processus externalisé reste maîtrisé.
  • Calcul et allocation des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels au niveau consolidé et au niveau entité.
  • Communication régulière de synthèses sur les risques opérationnels auprès de la gouvernance (yc tableaux de bord).

Organisation et dispositif de surveillance

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l’ensemble du Groupe.

- Organisation et gouvernance de la fonction Gestion des risques opérationnels :

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corpus de normes et procédures ; déclinaison de la démarche groupe Crédit Agricole d’appétence au risque intégrant le risque opérationnel. En particulier et au niveau de la Caisse régionale :

L’organisation de la gestion des risques opérationnels s’intègre dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le Responsable des Risques Opérationnels de la Caisse régionale est rattaché au RFGR (Responsable de la Fonction Gestion des Risques) de la Caisse régionale.

Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d’exposition au risque dans le cadre d’un Comité Contrôle Interne et Risques réuni trimestriellement, dont la Présidence est assurée par le Directeur Général de la Caisse régionale.

Le Directeur Général est par ailleurs informé, à minima trimestriellement, par un tableau de bord, après intégration des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse régionale. Le contrôle périodique et les contrôleurs du deuxième degré de deuxième niveau sont destinataires de ces informations.

L’organe délibérant est informé régulièrement sur l’évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.

Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse régionale. En outre, la Caisse régionale a déployé le dispositif au sein des filiales entrant dans ses périmètres de surveillance sur base consolidée.

Une actualisation annuelle est réalisée sur la cartographie des risques et permet d’adapter le dispositif de contrôle permanent sur les nouveaux risques identifiés, avec une validation des résultats et plans d’action associés en Comité de Contrôle Interne et des Risques et auprès du Conseil d’Administration.

Le dispositif de contrôle permanent est également adapté dans les cas d’incidents récurrents ou de montant significatif. Collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents sensibles et significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque.

La fiabilité et la qualité des données collectées font l’objet de contrôles systématiques en local et en central. Calcul et reporting réglementaire des fonds propres au titre du risque opérationnel au niveau consolidé et au niveau entité.

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Production trimestrielle d’un tableau de bord des risques opérationnels

au niveau entité, complété par une synthèse groupe Crédit Agricole reprenant les principales sources de risques impactant les métiers et les plans d’action associés sur les incidents les plus importants.

Outils

La plateforme outil RCP (Risque et contrôle permanent) réunit les quatre briques fondamentales du dispositif (collecte des pertes, cartographie des risques opérationnels, contrôles permanents et plans d’action (ou via le workflow ORESA)) partageant les mêmes référentiels et permettant un lien entre dispositif de cartographie et dispositif de maîtrise de risque (contrôles permanents, plans d’actions, etc.).

S’agissant de la composante du système d’information relative au calcul et à l’allocation des fonds propres réglementaires, le plan d’évolution s’est poursuivi avec une rationalisation des référentiels, une meilleure granularité des informations, une automatisation des contrôles des données reprises dans les états réglementaires COREP, visant ainsi à répondre aux principes de saine gestion du SI risque du Comité de Bâle. Ces composantes font l’objet de contrôles consolidés communiqués en central.

Par ailleurs, les risques liés aux prestations critiques ou importantes sont intégrés dans chacune des composantes du dispositif Risque opérationnel et font l’objet d’un reporting dédié ainsi que de contrôles consolidés communiqués en central. Le dispositif du groupe Crédit Agricole finalise l’adaptation conformément aux lignes directrices de l’EBA relatives à l’externalisation et diffusées en 12/2021.

Méthodologie

Les principales entités du groupe Crédit Agricole utilisent l’approche des mesures avancées (AMA) : Crédit Agricole CIB, Amundi, LCL, Crédit Agricole Consumer Finance, Agos et les Caisses régionales. L’utilisation de l’AMA pour ces entités a été validée par l’Autorité de contrôle prudentiel en 2007. Ces entités représentent à ce jour 80 % des exigences de fonds propres au titre du risque opérationnel.

Pour les entités restant en méthode standard (TSA), les coefficients de pondération réglementaires utilisés pour le calcul d’exigence en fonds propres sont ceux préconisés par le Comité de Bâle (pourcentage du produit net bancaire en fonction des lignes métiers). La Caisse régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels. Le calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel s’inscrit dans un procédé industriel de calcul trimestriel pour le Groupe Crédit Agricole.

Méthodologie de calcul des exigences de fonds propres en méthode AMA

La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

  • d’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels des différentes entités du Groupe ;
  • de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés ;
  • de favoriser l’amélioration de la maîtrise des risques dans le cadre du suivi des plans d’actions.

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Les dispositifs mis en place dans le Groupe visent à respecter l’ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction Risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, etc.) et des critères quantitatifs Bâle 3 (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d’un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d’analyses de scénarios et de facteurs reflétant l’environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, etc.).

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel unique de type Loss Distribution Approach. Les facteurs internes (évolution du profil de risque de l’entité) sont pris en compte en fonction :

  • de l’évolution de l’entité (organisationnelle, nouvelles activités…);
  • de l’évolution des cartographies de risques;
  • d’une analyse de l’évolution de l’historique de pertes internes et de la qualité du dispositif de maîtrise du risque au travers notamment du dispositif de contrôles permanents.

S’agissant des facteurs externes, le Groupe utilise :

  • la base externe consortiale ORX Insight à partir de laquelle une veille est réalisée sur les incidents observés dans les autres établissements;
  • les bases externes publiques SAS OpRisk et ORX News pour :

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

  • intégration dans la politique de risques;
  • pragmatisme, la méthodologie devant s’adapter aux réalités opérationnelles;
  • caractère pédagogique, de manière à favoriser l’appropriation par la Direction générale et les métiers;
  • robustesse, capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d’un exercice à l’autre.

Au niveau groupe, un comité semestriel de backtesting du modèle AMA (Advanced Measurement Approach) est en place et se consacre à analyser la sensibilité du modèle aux évolutions de profil de risques des entités. Chaque année, ce comité identifie des zones d’améliorations possibles qui font l’objet de plans d’action.

En méthode avancée, la Caisse régionale peut prendre en compte les effets de l’assurance pour diminuer l’exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires.

Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse régionale, l’effet assurance est pris en compte au niveau d’un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l’Exigence en Fonds Propres prenant en compte l’effet réducteur de l’assurance, il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l’assureur à savoir le taux de couverture, le taux d’assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse régionale et les polices d’assurance susceptibles d’intervenir.

La prise en compte de la part d’exigence en fonds propres mutualisée liée à l’historique de pertes, de la part d’exigence en fonds propres relative aux scénarios majeurs et les

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caractéristiques de l’assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l’exigence en fonds propres AMA. En complément et à la demande de la BCE, l’EFP AMA intègre deux add-on exigés par la BCE pour couvrir les risques émergents d’une part et, d’autre part, corriger l’effet de la diversification conformément à l’évolution de la réglementation. Pour l’ensemble des Caisses régionales l’add-on est réparti selon leur PNB et leur coût du risque.

Exposition

REPARTITION DES PERTES OPERATIONNELLES PAR CATEGORIE DE RISQUES BALOISE (2020 à 2024)

D’une manière générale, le profil d’exposition en termes de risques opérationnels détectés ces trois dernières années reflète les principales activités du groupe Crédit Agricole : Une exposition à la fraude externe qui reste significative ; Des risques d’exécution, livraison, gestion des processus liés à des erreurs de traitement (absence ou non-exhaustivité des documents légaux, gestion des garanties, litiges avec fournisseurs, erreurs de saisie…).

5.3.8 Risques juridiques

Les principales procédures judiciaires et fiscales en cours au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et de ses filiales consolidées par intégration globale sont décrites dans le rapport de gestion pour l’exercice 2024. Les dossiers ci-après évoqués sont ceux qui sont nés ou ont connu une évolution après le 12/09/2023, date du dépôt auprès de l’AMF du Rapport Financier semestriel. Sont aussi évoqués des dossiers en cours qui n’ont pas fait l’objet d’évolution depuis cette date. Les risques juridiques en cours au 31 décembre 2024 susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ont fait l’objet de provisions qui correspondent à la meilleure estimation par la Direction générale sur.

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la base des informations dont elle dispose. Elles sont mentionnées note 6.15 des états financiers. À ce jour, à la connaissance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée), susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 09/05/2017, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse 31 a été assignée par des porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 72M€. Le Tribunal Judiciaire d’Aix en Provence, dans sa décision du 12 avril 2021, a rejeté la demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens, ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse 31. La décision du Tribunal correspond à l’analyse faite par la Caisse régionale sur l’absence de fondement de cette action. Elle a toutefois fait l’objet d’appel de la part de la partie adverse.

5.3.9 Risque de non-conformité

Par son projet moyen terme Smart Compliance for Society, la Ligne métier Conformité réaffirme sa volonté de mettre en œuvre la réglementation de façon opérationnelle et de promouvoir au sein du Groupe une culture éthique. Elle l’exprime et la met en œuvre au travers de trois axes d’utilité et de six ambitions qui s’intègrent pleinement dans la raison d’être et le projet du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse régionale Mutuel de Toulouse 31.

Utile à la société

  • Prévenir et lutter contre la délinquance financière constitue un investissement incontournable pour respecter les sanctions internationales et lutter contre le blanchiment, le financement du terrorisme, la fraude ou les abus de marché.
  • Œuvrer en faveur d’une finance durable respectueuse des engagements sociétaux du Groupe, en développant une approche éthique complémentaire à l’application de la réglementation, dans le but de prévenir et d’éviter les risques de réputation.

Utile à ses clients

  • Contribuer à protéger nos clients et à nous différencier en respectant leurs intérêts légitimes et leurs données personnelles, au travers d’une relation transparente et loyale.
  • Favoriser la simplicité des relations avec nos clients en intégrant nativement la réglementation dans les parcours au travers d’une approche innovante utilisant le potentiel des nouvelles technologies.

Utile aux équipes


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Renforcer l’engagement des métiers, via une implémentation native de la réglementation, qui favorise un développement conforme, une optimisation des efforts nécessaires et une diffusion des compétences utiles en matière de conformité et d’éthique.

Responsabiliser encore plus fortement les équipes de la Ligne métier Conformité au travers d’une approche opérationnelle de la réglementation, en favorisant l’innovation, la prise d’initiatives, la montée en compétences et les parcours de carrière.

Gouvernance et organisation

Gouvernance et dispositif de maîtrise des risques de non-conformité

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité s’organise autour d’une gouvernance pleinement intégrée au cadre de contrôle interne de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse. Le Comité de Conformité présidé par la Direction générale, se réunit tous les mois. Ce Comité prend les décisions nécessaires tant pour la prévention des risques de non-conformité que pour la mise en place et le suivi des mesures correctrices à la suite des dysfonctionnements portés à sa connaissance.

Les risques de non-conformité et les décisions prises en vue de leur maîtrise sont régulièrement présentés aux Comités des risques du Conseil d’administration et au Conseil d’administration de la Caisse régionale.

Le dispositif est structuré et déployé par la Ligne métier Conformité du Groupe Crédit Agricole. Celle-ci est placée sous l’autorité de la Directrice de la conformité du Groupe, elle-même rattachée directement au Directeur général délégué de Crédit Agricole S.A., en charge de la cohérence et de l’efficacité du pilotage et du contrôle interne.

Afin de développer l’intégration de la Ligne métier et de garantir l’indépendance de ses fonctions, les responsables Conformité des filiales de Crédit Agricole S.A. sont rattachés hiérarchiquement à la Directrice de la conformité du Groupe, sauf lorsque le droit local s’y oppose ; les responsables Conformité des Caisses régionales sont rattachés fonctionnellement à la Directrice de la conformité du Groupe.

La Direction de la conformité Groupe assure l’animation et la supervision de la Ligne métier Conformité. Lancé en 2021, le dispositif Smart Supervision s’attache à renforcer la supervision des entités par une méthodologie homogène, structurée et consolidée.

La méthodologie vise, via une approche par les risques, à prioriser des thématiques de supervision par entités (ex. sécurité financière, intégrité des marchés) et à assurer un pilotage resserré des entités en fonction des écarts constatés. Cette méthode s’appuie sur des tableaux de bords automatisés et des capteurs de risque optimisés et rationalisés.

Par ailleurs, la Direction de la conformité a renforcé le dispositif gel des avoirs avec une attention particulière portée sur la supervision du Périmètre de Surveillance Consolidée dans le cadre de l’applicabilité des normes en matière de gel des avoirs, notamment par le déploiement d’un outil de pilotage dédié.

La Direction de la conformité Groupe de Crédit Agricole S.A. élabore les politiques Groupe relatives au respect des dispositions législatives et réglementaires et s’assure de leur bonne diffusion et déclinaison par l’ensemble des entités du Groupe. Elle dispose pour ce faire d’équipes spécialisées par domaine d’expertise sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le respect des sanctions internationales.

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et gel des avoirs, la prévention de la corruption, l’intégrité et la transparence des marchés financiers, la protection des données personnelles, la connaissance client et la protection de la clientèle, ainsi que l’ESG et la prévention du risque de conduite. Ces équipes s’appuient sur un outil dédié qui permet de suivre le déploiement des procédures dans l’ensemble des entités. En cas d’impossibilité pour une entité de déployer les procédures attendues, une justification documentée ainsi qu’un plan d’actions associé doit être renseigné et fait l’objet d’un suivi dans l’outil. La maîtrise des risques de non-conformité s’appuie en particulier sur des indicateurs et contrôles permanents déployés au sein des entités et dont la Direction de la conformité Groupe assure la supervision de niveau Groupe (y.c. les analyses de dysfonctionnements de conformité). Ces indicateurs (dont les KPI, KRI, résultats de contrôle) et l’évaluation de la qualité du dispositif font l’objet de reportings réguliers à l’attention des instances de pilotage et de gouvernance des entités et du Groupe. Un plan de contrôles dédié permet de s’assurer de la maîtrise des risques de non-conformité et de leurs impacts (pertes financières, sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires), avec l’objectif constant de préserver la réputation du Groupe. Ce plan de contrôle est régulièrement mis à jour, en fonction des évolutions réglementaires ou des activités du Groupe.

Organisation et animation des ressources Conformité

Les effectifs de la Ligne métier Conformité du Groupe ont quasiment doublé en sept ans pour atteindre plus de 2000 postes à fin 2023. 49 % de ces postes sont dédiés à la Sécurité Financière, 20 % à la Protection de la clientèle et Intégrité des marchés. Les 23 % restant correspondent aux activités telles que la formation, la protection des données personnelles ou le pilotage. La Banque de Proximité en France et à l’International regroupe 42 % de ces effectifs, les activités de Grande Clientèle et de Banque Privée 26 %. Le Groupe a également significativement renforcé la gouvernance et les équipes en place aux États-Unis, avec en particulier une augmentation de 70 % des effectifs de conformité sur place.

La DDC a renforcé l’animation des Ressources humaines afin de faciliter les évolutions de carrière, l’acquisition de compétences et expertises nouvelles (par exemple sur l’intelligence artificielle) et développer l’attractivité de la Ligne métier Conformité au sein du Groupe. En cohérence avec le projet Humain, la Direction de la Conformité a fait du développement des compétences de ses collaborateurs une priorité. A ce titre, par exemple, la mobilité interne est privilégiée par rapport aux recrutements externes. De plus, un cadre d’évaluation des compétences Conformité est formalisé au niveau de la Direction de la Conformité Groupe. Celui-ci couvre deux axes : les compétences métier (ex. comprendre l'environnement réglementaire, diffuser la culture conformité) et les compétences transverses (ex. adaptabilité, capacité à prendre de la hauteur).

La Direction de la Conformité est attentive à conserver un niveau de couverture de postes maîtrisé. Pour ce faire, elle procède à des recrutements externes lorsque nécessaire et peut aussi faire appel à des cabinets de recrutements, en particulier dans les zones géographiques où le marché de l’emploi est tendu. La Direction de la Conformité Groupe dispose d’une bonne visibilité sur le niveau de couverture de postes dans l’ensemble de la Ligne Métier via les remontées dédiées des entités, qui sont réalisées deux fois par an.

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Délinquance financière

Les dispositifs visant à lutter contre la délinquance financière font l’objet de plans d’actions continus tant au regard de l’évolution des risques que des exigences réglementaires et des autorités de supervision.

Connaissance client

Au sein de la Caisse régionale, des indicateurs de pilotage de la démarche de connaissance client sont déployés. Ils concernent en particulier le parcours d’entrée en relation et celui de la révision périodique. Sur ce dernier volet, le pilotage est à la fois quantitatif (taux d’avancement) et qualitatif (résultats des contrôles de niveau 2 consolidés, dits « 2.2.c »).

En parallèle, une norme Groupe encadre les obligations relatives à la Connaissance Client, elle est régulièrement mise à jour. Le corpus de contrôle, les indicateurs de pilotage et la norme Groupe concernent tous les clients, mais ils portent une attention particulière sur les clients les plus risqués au regard de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

La Caisse régionale est pleinement mobilisée dans la démarche d’amélioration continue de la qualité de la Connaissance Client. Cette mobilisation se traduit par la généralisation des contrôles de cohérence natifs dans les outils de saisie des données, et la généralisation des solutions associant les clients à la démarche, dites de « Selfcare ».

Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme

Le dispositif de la Caisse régionale repose sur (i) la classification des risques LCB-FT (ii) la connaissance des clients avec l’évaluation du profil de risque (iii) la détection des opérations atypiques et le cas échéant, leurs déclarations auprès des cellules de renseignement financier ainsi que (iv) l’échange d’information LCB-FT intra-groupe.

Le Groupe Crédit Agricole est particulièrement attentif à faire évoluer son dispositif pour s’adapter continuellement aux nouveaux risques et aux attentes des régulateurs. La Direction de la conformité renforce ses outils de détection d’opérations atypiques au regard de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, en recourant notamment à l’intelligence artificielle :

Sur la banque de détail, un nouvel outil a été déployé en 2023, il permet (i) une meilleure agilité et performance pour créer ou faire évoluer les scénarios de détection (capacités de simulation et de développement en cycle court), (ii) une meilleure adaptation du paramétrage au risque de chaque client, (iii) une meilleure détection des opérations de petits montants dans un contexte de financement du terrorisme. Les alertes générées sont ainsi plus pertinentes.

Sanctions internationales

L’invasion de l’Ukraine en février 2022 a entraîné un nombre important de mesures restrictives à l’encontre de la Russie, prises essentiellement par l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore la Suisse. Ce programme de sanctions, le plus large et complexe jamais publié, mobilise de nombreuses ressources au sein de la Direction de la conformité pour implémenter ces mesures dans l’ensemble du Groupe, accompagner les entités, mais aussi assurer le support des clients et des commerciaux.

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Face à des sanctions d’un caractère totalement nouveau, un dispositif a initialement été déployé, en particulier via la constitution d’une cellule de crise avec les entités du Groupe les plus impactées, la définition de guides opérationnels permettant de décliner la réglementation, et des échanges très réguliers avec les Autorités compétentes et des cabinets d’avocat spécialisés. Le dispositif actuel est destiné à s’assurer de la bonne compréhension des obligations réglementaires issues des différents paquets de sanctions et de leur application, notamment s’agissant de restrictions innovantes telles que celles visant les biens de luxe, le plafonnement des dépôts visant les ressortissants russes ou biélorusses, les restrictions sur les valeurs mobilières, l’application de la mesure de gel prononcée à l’encontre du Dépositaire central de Russie (NSD) et la mise en œuvre des mesures de plafonnement des prix des produits pétroliers.

Lorsque de nouvelles sanctions sont communiquées par les autorités, le Groupe effectue, à l’aide d’outils de place, deux types de vérifications :

  • L’identification des tiers soumis à des sanctions internationales figurant dans les bases de données des entités du Groupe Crédit Agricole ("criblage"). Il s’agit des clients et de leurs parties liées (notamment principaux actionnaires, dirigeants, bénéficiaires effectifs, mandataires), ainsi que d’autres types de tiers (notamment les fournisseurs) ;
  • La vérification des Messages Financiers (principalement Swift et SEPA) ("filtrage") afin de détecter les transactions potentiellement prohibées par les Sanctions Internationales, afin de les annuler, de les rejeter, d’en geler les fonds associés, de les signaler et/ou de procéder à toute autre mesure conformément aux Sanctions Internationales.

L’efficacité de ces dispositifs repose sur une mise à jour des listes publiées par les autorités dans des délais rapprochés. Afin d’intégrer les listes le plus rapidement possible, des astreintes ont été organisées au sein des équipes dès le début du conflit.

Lutte contre la fraude

Afin de protéger les clients et préserver les intérêts de la Banque, un dispositif structuré de lutte contre la fraude est déployé dans l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole et de la caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse. Le pilotage de la lutte contre la fraude Groupe est désormais rattaché à la Sécurité Financière de Crédit Agricole SA. La gouvernance du dispositif de lutte contre la fraude se décline dans l’ensemble du Groupe et est encadrée par une note de procédure et une comitologie dédiée.

Le Comité Transverse de pilotage de lutte contre la fraude et le Comité de la Communauté Lutte contre la fraude se réunissent trimestriellement avec les représentants des Caisses régionales, des filiales du groupe et des fonctions spécialisées. Ce nouveau rattachement et le pilotage transverse en place s’inscrivent dans une volonté d’améliorer la détection de la fraude complexe et de faciliter la coordination entre les effectifs en charge des investigations.

En complément, les outils informatiques ont été renforcés au niveau du Groupe : d’une part, pour une meilleure détection (notamment des cas de fraude sur cartes, sur chèques et virements) et d’autre part, pour une meilleure transversalité (le criblage des bases clients lancé).

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en mars 2023 permet une détection transverse plus efficace des fraudeurs, et in fine une meilleure immunisation du Groupe). En particulier, dans le contexte de complexification et de modernisation des techniques de fraudes, notamment du fait des bandes organisées, l’outil de détection de la délinquance financière déployé pour améliorer la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme participe également activement au renforcement de la détection des cas de fraude. Dans la continuité du renforcement des outils, plusieurs projets sont en cours en matière de détection de la fraude documentaire et identitaire. Ils s’appuient sur des dispositifs d’examen de signaux faibles, d’analyse comportementale et sur un partenariat avec le ministère de l’Intérieur.

Lutte contre la corruption

Conformément aux directives anticorruptions nationales et internationales, et dans le prolongement des dispositions prises par le Crédit Agricole depuis de nombreuses années, la Caisse régionale a renforcé depuis 2018 (déclinaison de la loi Sapin 2) son dispositif de lutte contre la corruption. Celui-ci est aujourd’hui déployé dans toutes les entités du Groupe, en France et à l’étranger, quelle que soit la nature de leurs activités (banque de détail, banque d’investissement, crédit à la consommation, assurance, immobilier…). Ainsi, la Caisse régionale dispose de procédures et de modes opératoires fondés sur une gouvernance engagée, un Code anticorruption dédié, un dispositif lanceur d’alerte, des contrôles comptables et des programmes de formation à l’attention de l’ensemble des collaborateurs. Tenant compte des dernières recommandations de l’Agence Française Anticorruption, les processus de cartographie des risques de corruption ont été actualisés. Après la mise en œuvre effective d’un dispositif d’évaluation des fournisseurs, les travaux sont en cours pour optimiser l’évaluation des clients et intermédiaires au regard des risques de corruption. Ainsi, le Crédit Agricole et la Caisse régionale bénéficie de la certification ISO 37001 pour son système de management anticorruption. Cette certification internationale a été renouvelée en 2022, attestant de la solidité du dispositif et de l’engagement général du Crédit Agricole. En 2023, l’audit de suivi mené par l’organisme de certification n’a signalé aucun élément de non-conformité.

Transparence des marchés

La transparence des marchés a pour fondement l’égalité des investisseurs à l’accès à la même information sur des sociétés cotées. Dans ce cadre, le Groupe Crédit Agricole dispose d’un dispositif mondial de centralisation de l’ensemble des détentions des entités du Groupe permettant de déclarer, le cas échéant, tout franchissement de seuil dans les délais réglementaires. Par ailleurs, afin de répondre aux obligations relatives au Bank Holding Company Act, une application dédiée a été déployée en 2023 permettant la saisie des détentions stables de la Caisse régionale au Groupe Crédit Agricole. Cet outil sécurise le processus de collecte et la fiabilisation des données.

Intégrité des marchés


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Par le dispositif en place, la Caisse régionale participe à l’équité, l’efficience et l’intégrité des marchés financiers en luttant contre les abus ou tentatives d’abus de marché. Ce dispositif, rendu obligatoire par les réglementations MAR et MIF repose sur des politiques, des procédures, des outils et des programmes de formations régulièrement actualisés.

1. Lutte contre l’évasion fiscale

La lutte contre l’évasion fiscale regroupe plusieurs réglementations et notamment FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act), EAI (Échange Automatique d’Informations), QI (Qualified Intermediary) et DAC6 (Directive européenne de déclaration de dispositifs transfrontières). La Caisse régionale a mis en place des procédures permettant de décliner au sein de ses entités ces réglementations ainsi que les obligations déclaratives qui en découlent. En 2023, au niveau des entités appartenant à la Banque de détail, plusieurs actions ont été entreprises dans l’objectif de se conformer, de manière native, aux réglementations FATCA et EAI (ex. digitalisation de l’auto-certification pour les clients mineurs et majeurs protégés). Par ailleurs et en sus des obligations réglementaires, des actions ad hoc visant à collecter des informations fiscales (auto-certifications de résidence fiscale et/ou numéros d’identification fiscale dans le cadre de FATCA et EAI) ont été menées en 2023.

2. Droit d’alerte

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse a mis en place en 2019 un outil “lanceur d’alerte”, accessible sur Internet, permettant à tout salarié ou personne externe à l’entreprise (particulièrement prestataire ou fournisseur) de signaler de façon sécurisée toute situation qu’il jugerait anormale (fait de corruption, de fraude, de harcèlement, de discrimination…). Ce dispositif lanceur d’alerte a par la suite immédiatement intégré les apports de la loi Waserman du 21 mars 2022 visant à renforcer la protection des lanceurs d’alerte et du décret d’application du 3 octobre 2022. Administré par des experts habilités, l’outil garantit la stricte confidentialité de l’auteur du signalement, des faits signalés, des personnes visées ainsi que des échanges entre le lanceur d’alerte et la personne en charge du traitement de cette alerte. Il garantit également l’anonymat, lorsque cette option est choisie par le lanceur d’alerte. Sur 2024, 1 alerte a été remontée et traitée via ce dispositif qui s’est révélée au final sans suite.

3. Protéger nos clients et leurs données

La conformité contribue à protéger nos clients, leurs intérêts légitimes et leurs données personnelles au travers d’une relation transparente et loyale et d’un conseil centré sur le besoin et la satisfaction client. La protection de la clientèle est une priorité affirmée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse. Elle s’inscrit totalement dans les volets "Excellence relationnelle" et "Engagement sociétal" du Projet de Groupe. En 2024, la Caisse régionale a poursuivi ses actions dans une approche d’amélioration continue de la transparence et de la loyauté des parcours clients. Ainsi, plusieurs dispositifs ont été renforcés en matière de devoir de conseil avec l’intégration des préférences ESG des clients dans le cadre du développement de la finance.

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durable et le renforcement du dispositif de libre choix de l’assurance emprunteur avec une mise en œuvre rapide de la loi Lemoine. Dans le contexte persistant de tension sur le pouvoir d’achat et des impacts de la transition climatique sur le budget des ménages, la prévention des situations de fragilité financière et l’accompagnement de la clientèle en situation de fragilité financière reste une priorité forte.

Qualité de service, transparence à l’égard du client (dont ESG et durabilité), tarification

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Toulouse a mis en œuvre un dispositif visant à réduire les motifs d’insatisfaction de ses clients qui s’inscrit dans sa démarche d’Excellence Relationnelle par l’identification et le traitement des irritants clients. Cette démarche s’appuie notamment sur le processus de traitement des réclamations. La Caisse régionale a par ailleurs amendé ses processus de conseil pour y intégrer les préférences ESG de ses clients. À ce titre, la Direction de la conformité Groupe participe au chantier de déploiement des règles de finance durable, en particulier sur le volet de la publication des informations relatives à l’intégration des risques de durabilité dans le conseil en investissement et dans le conseil en assurance-vie. Enfin et concernant la tarification, la Direction de la conformité Groupe est étroitement associée aux travaux menés par le Groupe sur la transparence des frais et l’inclusion bancaire.

Primauté des intérêts de la clientèle par la prévention des conflits d’intérêts

La Caisse régionale tient et met à jour régulièrement un dispositif de prévention et de gestion des conflits d’intérêts qui repose d’une part sur des procédures et des outils de suivi, et d’autre part sur une formation régulière des collaborateurs. Le respect de la primauté des intérêts des clients est un élément essentiel dans la prévention des conflits d’intérêts. C’est en agissant de manière honnête, loyale et professionnelle, que les collaborateurs de la Caisse régionale, servent et respectent au mieux les intérêts des clients. A ce titre, la prévention des conflits d’intérêts s’inscrit pleinement dans le dispositif de promotion de la conduite éthique. A titre d’illustration, au cours de l’exercice passé, un nouveau module de formation sur le sujet des conflits d’intérêts dans le cadre d’un parcours éthique a été diffusé à l’ensemble des collaborateurs.

Protection de la vie privée et des données personnelles

En matière de protection des données personnelles, la Caisse régionale s’est dotée dès 2017 d’un cadre éthique en adoptant une Charte des données personnelles. Elle s’articule autour de cinq principes essentiels (sécurité des données, utilité et loyauté, éthique, transparence et pédagogie, maîtrise et contrôle aux mains des clients). Les engagements pris dans cette Charte s’inscrivent en totale cohérence avec le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) entré en vigueur en 2018. Les Entités du Groupe mettent à disposition des parties prenantes la Charte ainsi que leur Politique de Protection des données personnelles sur leur site internet. Cette Politique comprend des informations détaillant les finalités de traitement des données personnelles, les bases légales sur lesquelles elles reposent, les durées de conservation ou encore les destinataires et les sources des données personnelles.

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Le pilotage de ce dispositif est assuré par le Délégué à la Protection des Données nommés au sein de la caisse régionale.

Culture éthique

Le dispositif de maîtrise des risques de non-conformité repose sur la diffusion d’une culture éthique et conformité solide auprès de l’ensemble des collaborateurs, administrateurs et dirigeants du Groupe. La culture éthique et conformité s’appuie sur un référentiel composé :

  1. de la Charte éthique diffusée en 2017, commune à l’ensemble des entités du Groupe, qui vient promouvoir les valeurs de proximité, de responsabilité et de solidarité portées par le Groupe ;
  2. d’un Code de conduite propre à chaque entité qui vient décliner opérationnellement la Charte éthique et qui a pour objet de guider au quotidien les actions, décisions et comportements en intégrant des règles comportementales face à des problématiques éthiques que chacun peut être amené à rencontrer au cours de ses missions professionnelles et extraprofessionnelles. S’inscrivant dans la démarche de maîtrise des risques de non-conformité, il intègre, en outre, un volet spécifique anti-corruption en application des obligations découlant de la loi Sapin 2, relatives à la prévention de la corruption et du trafic d’influence ;
  3. du Corpus FIDES qui regroupe l’ensemble des procédures qui traduisent les évolutions réglementaires en matière de conformité ;
  4. d’autres textes comme des chartes (Charte de protection des données personnelles, Charte du lobbying responsable, Charte des achats responsables…), des politiques sectorielles (politique armement…) viennent matérialiser les engagements du Groupe en matière d’éthique.

L‘engagement de la Direction générale et des Administrateurs vis-à-vis de la culture éthique assure le « tone from the top ». En plus des formations et actions de sensibilisations dédiées détaillées ci-après, il est à noter que les résultats relatifs à la promotion de l’éthique (notamment : taux de réalisation du « quizz éthique », évaluation du risque de conduite) sont inclus dans les critères de performance non-économique pris en compte dans la rémunération des Dirigeants mandataires sociaux. En outre, l’indicateur de risque de conduite est présenté et validé annuellement dans le cadre du Comité Conformité.

La diffusion de la culture éthique s’appuie également sur des actions de sensibilisation, de promotion et de formation aux enjeux et risques de non-conformité, qui mobilisent fortement l’ensemble des parties prenantes du Groupe : collaborateurs, dirigeants et administrateurs.

Les actions de sensibilisation sont structurées autour d’une communauté de référents éthique Groupe, et portées par la diffusion de nombreuses communications (newsletter, bandes dessinées, un parcours hybride incluant des vidéos et des podcasts, interviews de collaborateurs de Crédit Agricole S.A.). Le quizz annuel « L’éthique et vous » contribue également à cette sensibilisation. Ses modalités et son contenu sont...

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régulièrement revus. S’agissant en particulier des dirigeants et des administrateurs du Groupe, la sensibilisation est assurée par des formations dédiées et des présentations régulières sur des sujets de Conformité réalisées en Comité Exécutif, Comité des Risques et Conseil d’administration.

• La promotion de la culture éthique s’appuie également sur des évènements dédiés comme les « journées de l’éthique », à destination de l’ensemble des collaborateurs mais aussi à destination de publics ciblés. Elles comprennent des prises de paroles d’experts, ainsi que des temps d’échanges et de partage (ateliers, « serious games », etc.)

• En outre, des modules et supports de formation – généralistes ou destinés aux collaborateurs plus exposés – couvrent l’ensemble des domaines de conformité au quotidien, de prévention et détection de la fraude, de protection des données personnelles, de lutte contre le blanchiment et prévention du financement du terrorisme ou encore du respect des sanctions internationales (voir paragraphe dédié ci-après)

En complément des mesures préventives décrites plus haut, un dispositif de mesure et de contrôle a posteriori du risque de conduite est en place :

  • Un processus d’évaluation annuelle du risque de conduite mesure le degré de conformité à la culture éthique au sein de l’ensemble des entités. En fonction des résultats de cette évaluation, des plans d’actions sont mis en place pour renforcer la culture éthique.
  • Le dispositif annuel d’identification des « comportements à risque », pour les collaborateurs dont les activités professionnelles ont un impact matériel sur le profil de risque de la Banque, prend en compte le risque de conduite. Ce dispositif vient impacter, lorsque nécessaire, la rémunération des collaborateurs concernés. Il conduit également, le cas échéant, à mettre en place des actions complémentaires de renforcement de la culture éthique.

Dispositif de formation

Cinq formations incontournables "Ethique professionnelle et déontologie", "La lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme LCB-FT", "Les sanctions internationales", "La prévention de la fraude externe" et "La lutte contre la corruption" composent le socle de formations obligatoires de Conformité qui doit être suivi par l’ensemble des collaborateurs de la Caisse régionale.

Pour chaque formation, un quizz final permet d’attester de la bonne compréhension des enjeux par les collaborateurs. Un set plus complet de formations de Conformité (plus de 50 modules) est à disposition de l’ensemble des collaborateurs du Groupe, leur caractère obligatoire dépendant de la fonction du collaborateur et de son entité. Ces formations sont développées par l’institut de formation.

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interne du Groupe Crédit Agricole, permettant ainsi de s’adapter aux besoins et spécificités du Groupe. En complément, des formations ad hoc sont dispensées au niveau Groupe et au niveau des entités. En particulier, la Fides Académie, avec 3 sessions présentielles annuelles, délivre aux collaborateurs intégrant la Ligne Métier Conformité une vision de l’ensemble des enjeux de Conformité, et favorise le partage d’expérience.

S’agissant plus particulièrement de la promotion de la culture éthique, plus de 98 % des collaborateurs de la Caisse régionale ont été formés sur le module "Ethique professionnelle et déontologie" au 31 décembre 2024. Cette formation a été enrichie en 2023 afin d’accompagner le projet Éthique visant à sensibiliser et acculturer l’ensemble des collaborateurs du Groupe aux comportements éthiques. En fin d’année, un quiz sur l’éthique est venu clôturer le dispositif et permet de mesurer l’acculturation des collaborateurs avec un taux de participation de 97%.

Enfin et conformément aux lignes directrices de l’Autorité bancaire européenne et aux dispositions du Code monétaire et financier, l’ensemble des membres du Conseil d’administration est formé aux enjeux réglementaires actuels, via des supports de formation adaptés, en distinguant la formation des nouveaux administrateurs et la formation des administrateurs en poste.

Innovation et technologie

Au sein de la Direction de la conformité, l’équipe Conformité Native est en charge de l’accompagnement des entités sur leurs projets innovants et les nouveaux parcours clients afin d’intégrer nativement les exigences réglementaires de conformité et des solutions innovantes proposées par des fintech. Par ailleurs, la Conformité Native représente le Groupe Crédit Agricole sur des travaux de place tels que le wallet d’identité numérique porté par le nouveau projet de réglementation européenne eIDAS2, l’euro-digital ou encore les actifs numériques. La conformité native a la charge d’accompagner les entités du Groupe sur ces évolutions réglementaires et technologiques majeures.

À cela, s’ajoute le laboratoire d’innovation dédié à la Conformité "Compliance Valley", crée en 2019, qui s’appuie sur une communauté de plus de 100 collaborateurs issus de toutes les entités du Groupe, animée pour transformer la conformité par l’innovation. Cette acculturation contribue à la transformation des métiers sur les sujets réglementaires liés à ces nouvelles technologies.

Un des événements emblématiques de la Compliance Valley est le « Défi Innovation ». En 2023, les remontées des collaborateurs dans le cadre du « Défi Innovation » ont permis d’identifier des solutions innovantes dans le domaine de la lutte contre la fraude aux moyens de paiement ainsi que sur les parcours clients patrimoniaux (avec la levée d’irritants liés aux impératifs de conformité).

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PARTIE 6 – COMPTES CONSOLIDES


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COMPTES CONSOLIDES AU 31 DÉCEMBRE 2024

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 en date du 31 janvier 2025 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale mixte en date du 28 mars 2025

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SOMMAIRE PARTIE 6 – COMPTES CONSOLIDES

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l’entité

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

Relations internes au Crédit Agricole

Informations relatives aux parties liées

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

BILAN ACTIF

BILAN PASSIF

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

1 Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1 Normes applicables et comparabilité

1.2 Principes et méthodes comptables

1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

3.1 Risque de crédit

3.2 Expositions au risque souverain

3.3 Risque de marché

3.4 Risque de liquidité et de financement

3.5 Comptabilité de couverture

3.6 Risques opérationnels

3.7 Gestion du capital et ratios réglementaires

4 Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

4.1 Produits et charges d’intérêts

4.2 Produits et charges de commissions

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

4.5 Produits (charges) nets des autres activités

4.6 Charges générales d’exploitation

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4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

4.8 Coût du risque

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.10 Impôts

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

5 Informations sectorielles

6 Notes relatives au bilan

6.1 Caisse, banques centrales

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.3 Instruments dérivés de couverture

6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

6.5 Actifs financiers au coût amorti

6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

6.7 Passifs financiers au coût amorti

6.8 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

6.9 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

6.10 Comptes de régularisation actif, passif et divers

6.11 Immeubles de placement

6.12 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

6.13 Provisions

6.14 Capitaux propres

6.15 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

7 Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1 Détail des charges de personnel

7.2 Effectif moyen de la période

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

7.5 Autres avantages sociaux

7.6 Rémunérations de dirigeants

8 Contrats de location

8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur

8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur

9 Engagements de financement et de garantie et autres garanties

10 Reclassements d’instruments financiers

11 Juste valeur des instruments financiers


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11 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti

485

11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

488

12 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2024

_____ 495

12.1 Information sur les filiales

495

12.2 Co-entreprises et entreprises associées

496

12.3 Participations ne donnant pas le contrôle

498

12.4 Composition du périmètre

499

13 Participations et entités structurées non consolidées

_____ 500

13.1 Participations non consolidées

500

13.2 Informations sur les entités structurées non consolidées

501

14 Événements postérieurs au 31 décembre 2024

________ 505

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Les comptes consolidés

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

CADRE GENERAL

Présentation juridique de l’entité

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Son siège social est situé au 6, place Jeanne d'Arc, 31005 Toulouse et elle est inscrite au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 776 916 207, code NAF 6419 Z.

La cotation des certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 s'effectue sur Eurolist Paris.

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par plus de 12 millions de sociétaires. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

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Relations internes au Crédit Agricole

Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

• Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

• Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, compte et plan épargne-logement, livret d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Dettes envers la clientèle ».

• Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

50% des ressources d'épargne collectées par les Caisses régionales leur sont restituées sous forme d'avances, dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

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346

• Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non
centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement
de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont
enregistrés en comptes ordinaires dans la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit »
ou « Dettes envers les établissements de crédit » (selon le sens du compte ordinaire ouvert dans les
livres de Crédit Agricole CIB - Cf. ci-dessus) ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations
internes au Crédit Agricole ».

• Opérations en devises

Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole
S.A.

• Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au
passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par
un titre » ou « Dettes subordonnées ».

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire

Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code
monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes
mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié
comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité
financière interne.

Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les
mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole
S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir
les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un
Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit
Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à
connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du
Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de
Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la
directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20
août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014
du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des
établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de
résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue
modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.


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Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public.

Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle.

Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés.

Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité.

Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 [1]. Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette [2], c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes.

[1] Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF

[2] Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF

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Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes.

La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution.

Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers.

L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé.

L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier.

Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement.

Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution.

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

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Informations relatives aux parties liées

Les parties liées correspondent aux filiales constituant le périmètre de consolidation décrit dans le paragraphe 12, aux dirigeants dont la rémunération est précisée au paragraphe 7.6, et autres entités du Groupe Crédit Agricole S.A.

Les Caisses Locales ont perçu principalement de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 :

  • 1,2 millions d'euros au titre des revenus des parts sociales,
  • 4,7 millions d'euros au titre des intérêts des comptes courants bloqués.

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ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT (en milliers d'euros)

Notes 31/12/2024 31/12/2023
Intérêts et produits assimilés 474 682 415 911
Intérêts et charges assimilées - 390 045 - 326 009
Commissions (produits) 165 684 157 474
Commissions (charges) - 32 574 - 30 235
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 771 2 564
Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 1 804 - 7 071
Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 5 967 9 635
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 39 476 29 960
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 3 508 - 1 025
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 35 968 30 985
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat
Produit net des activités d'assurance
Produits des activités d’assurance
Charges afférentes aux activités d’assurance
Produits et charges afférents aux contrats de réassurance détenus
Produits financiers ou charges financières d’assurance
Produits financiers ou charges financières d'assurance afférents aux contrats de réassurance détenus
Coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance
Produits des autres activités 1 947 2 116
Charges des autres activités - 1 768 - 1 459
PRODUIT NET BANCAIRE 265 173 250 322
Charges générales d'exploitation - 171 001 - 168 890
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 11 364 - 11 549
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 82 808 69 883
Coût du risque - 14 474 - 8 102
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 68 334 61 781
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 6 222 5 042
Gains ou pertes nets sur autres actifs - 49 - 45
Variations de valeur des écarts d'acquisition
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 74 507 66 778
Impôts sur les bénéfices - 8 030 - 7 474
Résultat net d'impôts des activités abandonnées
RÉSULTAT NET 66 477 59 304
Participations ne donnant pas le contrôle 1
RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 66 476 59 304

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RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Résultat net 66 477 59 304
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 3 466 - 1 994
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1)
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 91 219 53 634
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 87 753 51 640
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 885 - 1 147
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 85 868 50 493
Gains et pertes sur écarts de conversion
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables - 3 522 4 994
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres recyclables
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés en capitaux propres
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence - 3 522 4 994
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 911 - 1 291
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 2 611 3 703
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 83 257 54 196
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 149 734 113 500
Dont part du Groupe 149 733 113 500
Dont participations ne donnant pas le contrôle

(1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 577

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BILAN ACTIF (en milliers d'euros)

Notes

31/12/2024 31/12/2023
6.1 53 898 57 620
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-3.2- -
6.2-6.6 133 368 215 142
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 249 13 535
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 120 119
Instruments dérivés de couverture 3.3-3.5 131 073 179 849
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-3.2-6.4-6.6 1 502 003 1 278 086
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672 340 234
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 058 331 937 852
Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.2-3.4-6.5-6.6 14 262 463 13 908 786
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 783 156 1 505 070
Prêts et créances sur la clientèle 12 014 065 11 916 524
Titres de dettes 465 242 487 192
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 38 452 - 103 857
Actifs d'impôts courants et différés 6.9 26 640 28 735
Comptes de régularisation et actifs divers 6.10 154 422 160 321
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées - -
Contrats d’assurance émis - Actif - -
Contrats de réassurance détenus - Actif - -
Participation dans les entreprises mises en équivalence 12.2 80 187 65 308
Immeubles de placement 6.11 1 678 1 770
Immobilisations corporelles 6.12 73 059 81 447
Immobilisations incorporelles 6.12 355 153
Ecarts d'acquisition - -
TOTAL DE L'ACTIF 16 380 694 15 873 360

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BILAN PASSIF (en milliers d'euros)

Notes 31/12/2024 31/12/2023
Banques centrales ‐‐ ‐‐
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 503 12 581
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 503 12 581
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 89 163 58 520
Passifs financiers au coût amorti 13 912 784 13 512 164
Dettes envers les établissements de crédit 8 235 885 7 983 925
Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 376 578
Dettes représentées par un titre 137 898 151 661
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 5 078 - 5 389
Passifs d'impôts courants et différés 1 241 2 357
Comptes de régularisation et passifs divers 304 127 367 004
Dettes liées aux actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
Contrats d'assurance émis Passif
Contrats de réassurance détenus Passif
Provisions 32 242 30 599
Dettes subordonnées
Total dettes 14 345 982 13 977 836
Capitaux propres 2 034 712 1 895 524
Capitaux propres part du Groupe 2 034 692 1 895 504
Capital et réserves liées 324 202 321 552
Réserves consolidées 1 334 244 1 288 137
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 309 769 226 512
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
Résultat de l'exercice 66 476 59 304
Participations ne donnant pas le contrôle 21 20
TOTAL DU PASSIF 16 380 694 15 873 360

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros)

Part du Groupe Participations ne donnant pas le contrôle Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capitaux propres consolidés
Capitaux propres au 1er janvier 2023 Publiés 191 313 1 416 975 - 1 818 - 1 606 470 - 6 125 178 441 172 316 - 1 778 787 19 1 778 806
Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC
Capitaux propres au 1er janvier 2023 Retraités 191 313 1 416 975 - 1 818 - 1 606 470 - 6 125 178 441 172 316 - 1 778 787 19 1 778 806
Augmentation / réduction de capital - 4 450 - 4 450 - 4 450 - 4 450
Variation des titres autodétenus - 1 180 - 1 180 - 1 180 - 1 180
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres
Dividendes versés en 2023 - 11 479 - 11 479 - 11 479 - 11 479
Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle - 1 - 1 - 1 - 1
Mouvements liés aux paiements en actions 420 420 420 420
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires - 4 450 - 11 060 - 1 180 - 16 690 - 16 690 - 16 690
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 3 703 50 493 54 196 54 196 54 196
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence 20 032 20 032 20 032 20 032
Résultat 2023 59 304 59 304 59 304
Autres variations - 124 - 124 - 124 - 124
Capitaux propres au 31 décembre 2023 Retraités 186 863 1 425 823 - 2 998 - 1 609 688 - 2 422 228 934 226 512 59 304 1 895 505 19 19 1 895 524
Affectation du résultat 2023 59 304 59 304 - 59 304
Capitaux propres au 1er janvier 2024 Retraités 186 863 1 485 127 - 2 998 - 1 668 992 - 2 422 228 934 226 512 1 895 505 19 19 1 895 524
Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC
Capitaux propres au 1er janvier 2024 retraité 186 863 1 485 127 - 2 998 - 1 668 992 - 2 422 228 934 226 512 1 895 505 19 19 1 895 524
Augmentation / réduction de capital 4 001 4 001 4 001 4 001
Variation des titres autodétenus - 1 350 - 1 350 - 1 350 - 1 350
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres
Dividendes versés en 2024 - 12 800 - 12 800 - 12 800 - 12 800
Effet des acquisitions complémentaires / cessions partielles de titres de filiales sans perte de contrôle 77 77 77 77
Mouvements liés aux paiements en actions 281 281 281 281
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 4 001 - 12 442 - 1 350 - 9 791 - 9 791 - 9 791

CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2024

Directement en capitaux propres - 577 - 577 2 611 85 86883 257 - 82 680 - -
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves - 577 - 577 577 - - - - - -
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre transférés en réserves - - - - - - - - -
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence - 1 - 1 - - - 1 - - - -
Résultat 2024 - - - - - 66 476 66 476 1 - -
Autres variations - 177 - 177 - - - 177 - - - -
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2024 190 864 1 471 930 - 4 348 - 1 658 446 - 5 033 314 802 309 769 66 476 2 034 692
20
2 034 712

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle.

Les capitaux propres s’élèvent à 2 035 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 1 896 millions d’euros au 31 décembre 2023, en augmentation de 139 millions d’euros sur la période.

Leur évolution résulte principalement de :

  • Le résultat de l’exercice 2024 pour 66,4 millions d’euros ;
  • L’augmentation du capital des caisses locales : +4 millions d’euros ;
  • La variation de juste valeur des instruments de capitaux propres et de dettes : +82,7 millions d’euros. Le titre SAS Rue la Boétie a enregistré une augmentation de 60,2 millions d’euros. Le titre SACAM Mutualisation a enregistré une augmentation de 26,1 millions d’euros ;
  • Distribution de dividendes à hauteur de -12,8 millions d’euros au titre de 2023.

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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques « Juste valeur par résultat » ou « Juste valeur par capitaux propres non recyclables » sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

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(en milliers d'euros) Notes 31/12/2024 31/12/2023
Résultat avant impôt 74 50766
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 11 365 11 550
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 12 4106 872
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence - 6 222 - 5 042
Résultat net des activités d'investissement 45
Résultat net des activités de financement 2 024 1 752
Autres mouvements 5 390 - 10 190
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 24 967 4 987
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit - 49 183 - 249 774
Flux liés aux opérations avec la clientèle 38 48264 494
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers - 19 616 35 749
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - 64 402 - 175 750
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1)
Impôts versés - 7 690 - 5 301
Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles - 102 409 - 330 582
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - 2 935 - 258 817
Flux liés aux participations (2) - 87 284 - 14 138
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles - 3 407 - 3 085
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - 90 691 - 17 223
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (3) 57 005 - 15 905
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (4) 4 024 - 21 190
Flux provenant des activités abandonnées
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 61 029 - 37 095
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) - 32 597 - 313 135
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 228 535 542 453
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 57 620 45 701
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 170 915 496 752
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 195 938 228 535
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 53 898 57 620
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 142 040 170 915
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE - 32 597 - 313 918

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Composé du solde net du poste « Caisse, banques centrales », hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées.

Composé du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs non douteux » et « Comptes et prêts au jour le jour non douteux » tels que détaillés en note 6.5 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs » et « Comptes et emprunts au jour le jour » tels que détaillés en note 6.7 (hors intérêts courus).

  1. Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence : Au cours de l'exercice 2024, les dividendes reçus de GRAND-SUD OUEST CAPITAL ont été capitalisés et non reçus en flux de trésorerie.
  2. Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". Au cours de l’année 2024, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie s’élève à 22 025 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes :
  3. GRAND SUD OUEST CAPITAL : 8 657 milliers d'euros ;
  4. GSO INNOVATION : 1 731 milliers d'euros ;
  5. SACAM TRANSITION ENERGIE : 7 487 milliers d'euros ;
  6. SOTEL : 3 800 milliers d'euros.
  7. Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 à ses actionnaires, à hauteur de 12 800 milliers d’euros pour l'année 2024.
  8. Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux opérations de financement : Au 31 décembre 2024, les émissions de dettes obligataires s’élèvent à 7 300 milliers d’euros et les remboursements à 194 milliers d’euros.

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NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

1. Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1 Normes applicables et comparabilité

Sauf mention contraire, tous les montants indiqués dans le présent rapport financier sont exprimés en euros et sont indiqués en milliers, sans décimale. Les arrondis au millier d’euros le plus proche peuvent, dans certains cas, conduire à des écarts non significatifs au niveau des totaux et des sous-totaux figurant dans les tableaux.

En application du règlement CE n°1606/2002, les états financiers consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2024 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante :
https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2023. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2024 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2024.

Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : Effet significatif potentiel pour le Groupe
Amendement IAS 1
Présentation des états financiers
1ᵉʳ janvier 2024 Non
Classification des passifs courants et passifs non courants
Amendement IFRS 16
Contrats de location
1ᵉʳ janvier 2024 Non
Dette locative dans une opération de cession-bail
Amendement IAS 1
Présentation des états financiers
1ᵉʳ janvier 2024 Non
Dettes non courantes avec covenants
Amendement IAS 7 / IFRS 7 1ᵉʳ janvier 2024 Non
Opérations d’affacturage

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Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2024

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2024 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2024.

IFRS 18 - Présentation et informations à fournir dans les états financiers

La norme IFRS 18 « Présentation et informations à fournir dans les états financiers » publiée en avril 2024 remplacera la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » et sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2027, sous réserve d’adoption par l’Union européenne.

La norme IFRS 18 imposera une nouvelle structure du compte de résultat et des sous-totaux obligatoires avec un classement des produits et charges dans 3 catégories : « exploitation », « investissement » et « financement » dans l'état du compte de résultat.

La norme IFRS 18 imposera également de décrire dans les notes annexes les mesures de performance définies par la Direction et utilisées dans la communication publique hors des états financiers IFRS.

Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre au sein du Groupe sont en cours.

IFRS 9 / IFRS 7 - Classement et évaluation des instruments financiers

Les amendements aux normes IFRS 9 et IFRS 7, publiés en mai 2024 et applicables aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2026, sous réserve d’adoption par l’Union européenne, viennent notamment clarifier le classement des actifs financiers assortis de caractéristiques conditionnelles, telles que des caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG), dans le cadre du test SPPI.

Ces amendements requerront des informations supplémentaires concernant les placements dans des instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global et les instruments financiers assortis de caractéristiques conditionnelles.

Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre au sein du Groupe sont en cours.

Décisions IFRS IC, finalisées et approuvées par l’IASB pouvant affecter le Groupe

Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication Effet significatif potentiel pour le Groupe
IAS 27 Fusion entre une société mère et sa filiale dans des états financiers individuels 30 janvier 2024 Non

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IAS 37

29 avril 2024

Non(*)

Engagements liés au climat

IFRS 3

Paiements subordonnés à l’emploi continu

29 avril 2024

Non pendant les périodes de transfert

IFRS 8

Disclosure des revenus et des dépenses

29 juillet 2024

Non pour les segments à présenter

(*) Compte tenu des engagements pris par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 au 31 décembre 2024 aucune provision n’est à comptabiliser.

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1.2 Principes et méthodes comptables

Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

Etant donné leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

  • les activités des marchés nationaux et internationaux ;
  • les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;
  • la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;
  • les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

  • les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non consolidées) ;
  • les passifs des contrats d'investissement sans éléments de participation discrétionnaire ;
  • les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
  • les plans de stock options ;
  • les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ;
  • les provisions ;
  • les dépréciations des écarts d’acquisition ;
  • les actifs d’impôts différés ;
  • la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

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Instruments financiers (IFRS 9, IFRS 13, IAS 32 et 39)

Définitions

La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers.

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne.

Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent (à condition que, dans le cas d'une variable non financière, celle-ci ne soit pas spécifique à l'une des parties au contrat), qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future.

La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

Il est toutefois précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture.

Les actifs financiers dits « verts » ou « ESG » et les passifs financiers dits « green bonds » comprennent des instruments variés, ils portent notamment sur des prêts ou emprunts permettant de financer des projets environnementaux ou de transition écologique. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant ces qualifications ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne relative à la finance durable. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. Notamment, les prêts dont l’indexation de la rémunération du critère ESG n’introduit pas d’effet levier ou est considérée comme non matérielle en termes de variabilité des flux de trésorerie de l’instrument, ne sont pas considérés comme échouant au test SPPI (analyse des clauses contractuelles) sur la base de ce seul critère.

Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers

• Evaluation initiale

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13.

La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

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Evaluation ultérieure

Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur.

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe « Provisionnement pour risque de crédit »).

Actifs financiers

Classement et évaluation des actifs financiers

Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur.

Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié :

  • d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou
  • d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions).

Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes :

  • actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ;
  • actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres).

Instruments de dette

Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles (test SPPI) déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur.

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Les trois modèles de gestion :

Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé.

On distingue trois modèles de gestion :

  • Le modèle « Collecte » dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ;
  • Le modèle « Collecte et Vente » dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ;
  • Le modèle « Autre / Vente » dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente.

Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou test « SPPI ») :

Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû).

Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable.

Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…).

Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence.

Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple.

Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »).

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Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée.

Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look-through" et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents.

Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après :

Modèles de gestion Instruments de dette
Collecte Collecte et vente Autre / Vente
Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat
Test SPPI Non satisfait Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A)

Instruments de dette au coût amorti

Initialement évalués à la juste valeur, les instruments de dette sont évalués ultérieurement au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle « Collecte » et s’ils respectent le test « SPPI ».

Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit ».

Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables

Initialement évalués à la juste valeur, les instruments de dette sont évalués ultérieurement à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle « Collecte et Vente » et s’ils respectent le test « SPPI ».

Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE).

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

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Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan).

Instruments de dette à la juste valeur par résultat

Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants :

  • Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ;
  • Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou gérés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire.
  • Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test « SPPI ». C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ;
  • Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat.

Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit.

Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / Vente » sont enregistrés à la date de règlement-livraison.

Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation.

Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison.

Instrument ditenu ? des fins de Tranjadtion

Utilisation de option parmettant de Oui Non
comptabilzerala WvocI Juste Valcur par resultat Non
NJVRI Qui Juste Valeur OCI non recyclables (VOCI NR)

Instruments de capitaux propres

Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction.

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat

Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date de règlement-livraison.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours.

Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation.

Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable)

L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation.

La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction.

Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres.

Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si :

  • le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ;
  • il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ;
  • le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable.

Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation.

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Décomptabilisation des actifs financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

  • lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;
  • ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test « SPPI ».

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

Passifs financiers

Classement et évaluation des passifs financiers

Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes :

  • passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ;
  • passifs financiers au coût amorti.

Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature

Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature.

Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat.

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Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur.

Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument.

Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme).

Passifs financiers évalués au coût amorti

Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti.

Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des « Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.13 « Provisions ».

Reclassement de passifs financiers

Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé.

Distinction dettes – capitaux propres

La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des dispositifs contractuels.

Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle :

  • de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou
  • d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables.

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Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

• Rachat d’actions propres

Les actions propres ou instruments dérivés équivalents tels que les options sur actions propres achetées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 présentant une parité d’exercice fixe, y compris les actions détenues en couverture des plans de stock options, ne rentrent pas dans la définition d’un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.

• Décomptabilisation et modification des passifs financiers

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

  • lorsqu’il arrive à extinction ; ou
  • lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat.

Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument.

Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers

Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers.

Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit

• Champ d’application

Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur les encours suivants :

- les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux

  • propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ;
  • les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ;
  • les engagements de garantie financière relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ;
  • les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et
  • les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15.

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Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation.

Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 « Risques et Pilier 3 ».

Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement

Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe.

Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes (Stages) :

  • 1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois.
  • 2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 comptabilise les pertes attendues à maturité.
  • 3ème étape (Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en Stage 2, puis en Stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit.

Définition du défaut

La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants :

  • des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ;
  • un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ;
  • l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ;

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  • la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ;

  • la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ;

  • l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies.

Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements.

La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques).

o La notion de perte de crédit attendue « ECL »

L’ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts).

L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.

• Gouvernance et mesure des ECL

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours.

Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et d’extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues.

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut (PD) et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut.

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default » ou « LGD »).

Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan.

Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois.

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Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties.

Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle.

Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

  • au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations;
  • au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.

Dégradation significative du risque de crédit

Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Stages).

Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse :

  • un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe (Forward Looking Central);
  • un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille d’ECL à 12 mois en ECL à maturité).

Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

L'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit au titre du premier niveau défini ci-dessus pour les encours avec un modèle de notation repose sur les deux critères suivants :

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1. Critère relatif

Pour apprécier le caractère significatif de la dégradation relative du risque de crédit, des seuils sont calibrés régulièrement en fonction des probabilités de défaut à maturité qui incluent l'information prospective en date de clôture et en date de comptabilisation initiale.

Ainsi, un instrument financier est classé en Stage 2, si le ratio entre la probabilité de défaut de l'instrument en date de clôture d'une part et celle en date de comptabilisation initiale d'autre part est supérieur au seuil multiplicatif défini par le Groupe.

Ces seuils sont déterminés par portefeuille homogène d'instruments financiers en s'appuyant sur la segmentation du dispositif prudentiel de gestion des risques.

Le Groupe déclasse également systématiquement en Stage 2 dès lors que la probabilité de défaut à date est supérieure à 3 fois la probabilité de défaut à l’origine et si la probabilité de défaut à date est supérieure à 0,3%.

Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de +30bps. Lorsque la probabilité de défaut à un an est inférieure 0,3%, le risque de crédit est considéré « non significatif ».

2. Critère absolu

Compte tenu des pratiques de gestion du risque de crédit du groupe Crédit Agricole, quand la probabilité de défaut à 1 an en date de clôture est supérieure à 15 % pour la clientèle de détail et 12% pour la grande clientèle, la dégradation du risque est considérée comme significative et l'instrument financier classé en Stage 2.

Le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil de dégradation significative et de classement en Stage 2.

L'instrument financier est classé en Stage 2 en cas de restructuration en raison de difficultés financières.

Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2.

Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Stage 1).

Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers.

La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que :

  • le type d’instrument ;
  • la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ;
  • le type de garantie ;
  • la date de comptabilisation initiale ;
  • la durée à courir jusqu’à l’échéance ;
  • le secteur d’activité ;
  • l’emplacement géographique de l’emprunteur ;

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la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement);

le circuit de distribution, l’objet du financement, …

Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …).

Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base de portefeuille homogène peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.

Pour les titres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’une ECL à 12 mois.

Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres :

  • les titres notés "Investment Grade", en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’une ECL à 12 mois;
  • les titres notés "Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit.

La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (Stage 3).

Restructurations pour cause de difficultés financières

Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.

Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale.

Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre « Gestion des risques », les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client.

Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion).

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

  • des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions);
  • un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles :

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  • il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ;

  • les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire.

Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière.

Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée (Stage 3).

La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut).

La qualification de « créance restructurée » est temporaire.

Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple).

En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque.

Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

    • la valeur comptable de la créance ;
    • et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ».

Irrécouvrabilité

Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable.

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat).

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Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en Produit Net bancaire (PNB) pour les intérêts.

Instruments financiers dérivés

Classement et évaluation

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture.

Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur.

A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée :

  • en résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ;
  • en capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture.

La comptabilité de couverture

Cadre général

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’applique pas le volet « comptabilité de couverture » d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9.

Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables.

Documentation

Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants :

  • la couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ;
  • la couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut.

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ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ;

  • la couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

  • éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;
  • documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;
  • démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

Notamment :

  • le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ;
  • la justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

o Evaluation

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante :

  • Couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;
  • Couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé, hors intérêts courus et échus, est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;
  • Couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert :

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  • Couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ;

  • Couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ;

  • Couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

  • le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;
  • séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;
  • les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte.

Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables.

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Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur.

Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation.

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif, des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 retient des cours mid-price comme base pour déterminer la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

  • les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;
  • les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources externes, indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

Lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 utilise des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité...

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Implicite

La marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et le passif simultanément.

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

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Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ;
  • les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ;
  • les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé.

Engagements de financement et garanties financières donnés

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions pour risque de crédit conformément aux dispositions de la norme IFRS 9.

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

  • le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre « Dépréciation » ; ou
  • le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients ».

Provisions (dont IAS 37)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a constitué des provisions qui couvrent notamment :

  • Les risques opérationnels ;
  • Les avantages au personnel ;
  • Les risques d’exécution des engagements par signature ;
  • Les litiges et garanties de passif ;
  • Les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat);
  • Les risques liés à l’épargne-logement.

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Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • Le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;
  • L’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;
  • La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

  • La provision pour risques opérationnels, pour lesquels un recensement des risques avérés, et une appréciation par la Direction de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel sont pris en compte.
  • Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

Des informations détaillées sont fournies en note 6.13 « Provisions ».

Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

  • Les avantages à court terme ;
  • Les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ;
  • Les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;
  • Les indemnités de cessation d’emploi.

Avantages à court terme

Les avantages à court terme sont ceux accordés aux salariés pendant leur période d’activité, et dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés intégralement dans les 12 mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus, tels que les salaires, les primes, les congés annuels rémunérés, les charges sociales et fiscales afférentes, ainsi que la participation et l’intéressement des salariés.

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Avantages postérieurs à l’emploi

Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (Cf. note 7.4 « Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies »).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA.

Conformément à la norme IAS 19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles.

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constatée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables.

Le montant de la provision est égal à :

  • La valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
  • Diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police d’assurance correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

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Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé qui constituent des charges de l’exercice.

Autres avantages à long terme

Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

Indemnités de cessation d’emploi

Les « indemnités de cessation d’emploi » résultent, soit de la décision de l’entité de mettre fin à l’emploi du salarié avant l’âge normal de départ à la retraite, soit de la décision de ce dernier d’accepter les indemnités offertes par l’entité en échange de la cessation de son emploi (offre faite aux salariés visant à encourager les départs volontaires).

Impôts sur le résultat (IAS 12)

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le résultat comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Pour rappel, IAS 12 impose que les passifs et actifs d'impôts exigibles et différés doivent être évalués en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés. En France, un texte est quasi adopté après le vote favorable de l'Assemblée nationale et du Sénat et après approbation du Conseil constitutionnel ou dès que le délai de saisine du Conseil constitutionnel a expiré.

Lundi 2 décembre 2024, la responsabilité du gouvernement français a été engagée par le déclenchement de l’article 49.3 de la Constitution concernant le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale 2025. Mercredi 4 décembre 2024, une des motions de censure déposées a été adoptée, aboutissant à la démission du gouvernement et à la suspension des travaux de l’Assemblée nationale, notamment la Loi de Finance 2025 qui prévoyait initialement des contributions exceptionnelles additionnelles à l’Impôt sur les Sociétés.

À la suite de ces évènements et à ce stade, les différentes options au niveau législatif possibles conduisent à reconduire le budget 2024 en 2025 dans l’attente de discussions législatives. Ainsi à date, il convient alors de considérer un maintien du taux d’IS à 25,83% (conformément au budget 2024) pour l’évaluation des passifs et actifs d'impôts exigibles et différés au 31 décembre 2024.

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Impôts exigibles

La norme IAS 12 définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt sur le résultat doit être payé (recouvré).

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur les bénéfices » du compte de résultat.

Impôts différés

Certaines opérations réalisées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 peuvent générer des impôts sur le résultat payables ou recouvrables au cours de périodes futures. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

  • Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
  • La comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;
  • La comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.
  • Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
  • Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera.

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de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Le calcul des impôts différés tient compte des taux d’impôts de chaque pays et ne doit pas faire l’objet d’une actualisation.

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

  • La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
  • Les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur les entités imposables différentes, qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

  • Soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;
  • Soit par un regroupement d'entreprises.

Plus-values sur titres

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi par symétrie, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est reclassée en déduction des capitaux propres.

Contrats de location IFRS 16

Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur.

Risques fiscaux

Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés.

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L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts sur le résultat. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations :

  • L’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ;
  • Le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ;
  • En cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée.

Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Le groupe Crédit Agricole applique la comptabilisation des immobilisations corporelles et incorporelles par composants. Les composants et durées d’amortissement sont adaptés à la nature de la construction et la localisation et sont définis comme suit :

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De la même façon, on retient à titre d’exemple, les durées suivantes généralement pratiquées par les différents types d’immobilisations incorporelles :

Opérations en devises (IAS 21)

En date de clôture, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie fonctionnelle du groupe Crédit Agricole.

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres).

Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions :

  • Sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ;
  • Sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ;
  • Sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables.

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion :

  • Les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ;
Composant Durée d’amortissement
Foncier Non amortissable
Gros œuvre 30 à 80 ans
Second œuvre 8 à 40 ans
Installations techniques 5 à 25 ans
Agencements 5 à 15 ans
Matériel informatique 4 à 7 ans
Matériel spécialisé 4 à 5 ans
Catégorie d’immobilisation Durée d’amortissement
Brevet, licences 5 ans
Logiciels 3 à 5 ans

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Les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

  • En résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;
  • En capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables.

Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent.

Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9).

Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu :

  • Le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel).

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive.

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Contrats de location (IFRS 16)

Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location.

Contrats de location dont le Groupe est bailleur

Les opérations de location sont classées selon les cas, soit en opérations de location-financement si le contrat de location transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif sous-jacent, soit en opérations de location simple si l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

  • S'agissant d'opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d'immobilisation au preneur financée par un crédit accordé par le bailleur à ce dernier. Le bailleur constate ainsi une créance financière sur le preneur, comptabilisée en « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Les loyers perçus sont décomposés entre d'une part les intérêts enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés », et d'autre part l'amortissement du capital, de façon que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel.

Pour les créances de location-financement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 applique l'approche générale de dépréciation des actifs financiers au coût amorti d'IFRS 9.
- S'agissant d'opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l'actif de son bilan et les amortit linéairement sur leur durée d'utilité hors valeur résiduelle. Les loyers sont également comptabilisés en résultat de manière linéaire sur la durée des contrats de location.

Les produits de location et les dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat parmi les « produits des autres activités » et les « charges des autres activités ».

Contrats de location dont le Groupe est preneur

Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée.

La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer.

En France, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation est de retenir la première option de sortie post 5 ans. La durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée initiale sera estimée à 6 ans.

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principale exception sera le cas d’un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, on retiendra une durée de location initiale de 9 ans par application du principe Groupe.

La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation.

Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’emprunt marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…).

La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital.

Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat.

La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux.

Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur.

Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation.

Selon les dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles.

Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées » et « Dettes liées aux actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ».

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Ces actifs non courants (ou groupe d'actifs destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, les actifs non courants correspondant à des immobilisations amortissables cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.

Pour les participations mises en équivalence, la quote-part de résultat à hauteur du pourcentage détenu en vue de la vente cesse d'être comptabilisée. Si la juste valeur du groupe d'actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de la vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d'actifs destiné à être cédé y compris les actifs financiers.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

  • Elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;
  • Elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou
  • Elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

  • Le résultat net après impôt des activités abandonnées ;
  • Le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l'évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

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1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable, hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation.

Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existantes en IFRS sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues par les IFRS.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

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Notions de contrôle

Conformément aux IFRS, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le contrôle sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est exposée ou a droit à des rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas uniquement sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 lors de la création de l’entité, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité.

Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle que celui-ci soit exclusif ou conjoint. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est présumée exercer une.

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influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

  • l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ;
  • la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et les co-entreprises (hors activités conjointes).

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

Les participations dans des entreprises associées ou contrôlées conjointement sont comptabilisées comme un élément distinct au bilan dans la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ». La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 constate :

  • en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ;
  • en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

Retraitements et éliminations

Conformément à IFRS 10, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

Dans les comptes de l’entité consolidante, les plus ou moins-values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; la présence de moins-values chez le cédant peut entraîner la constatation d’une dépréciation de l’actif cédé à l’occasion de cette cession interne.

Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21)


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Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes :

  1. Conversion, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité) : la conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ;
  2. Conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe : les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis au cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle.

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2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2024 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 « Périmètre de consolidation au 31 décembre 2024 ».

Pilier 2 - Globe

Les nouvelles règles fiscales internationales établies par l’OCDE, visant à soumettre les grands groupes internationaux à une imposition complémentaire lorsque le Taux Effectif d’Impôt (TEI) d'une juridiction dans laquelle ils sont implantés est inférieur à 15%, sont entrées en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2024. Le premier exercice d’application de ces règles est l’exercice 2024.

Sur la base des dispositions de la Directive européenne adoptée fin 2022 et sa transposition dans les pays de l’union européenne, le Groupe a procédé à une estimation de l’impôt complémentaire GloBE au titre de l’année 2024.

En outre, conformément aux amendements à la norme IAS 12, publiés le 23 mai 2023 par l’IASB et adoptés par l’Union européenne le 8 novembre 2023, le Groupe applique l’exception obligatoire et temporaire à la comptabilisation des impôts différés liés à la mise en œuvre des règles GloBE.

FCT Crédit Agricole Habitat 2024

Au 31/12/2024, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2024) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales et LCL, le 27 mars 2024. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un RMBS français placé sur le marché.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts à l’habitat octroyés par les Caisses régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2024 pour un montant de 1,67 milliard d’euros.

Les Caisses régionales ont souscrit pour 166,7 millions d’euros de titres subordonnés et pour 750 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement).

Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (61%) et établissements de crédit (39%)) pour un montant de 750 M€.

Liquidation de l’entité Ozenne Institutionnel

L’entité Ozenne Institutionnel a été liquidée au second trimestre de l’exercice 2024.

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3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est assurée par la Direction Risques et Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Gestion des risques", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers.

3.1 Risque de crédit

(Cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.4 -Risque de crédit)

3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période

Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments.

Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b)
(en milliers d'euros) Au 31 décembre 2023 485 420 - 264 3 051 - 1 015 488 471 - 1 279 487 192
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 3 017 1 015 3 017 - 1 015
Transferts de Stage 1 vers Stage 2
Retour de Stage 2 vers Stage 1
Transferts vers Stage 3 (1) - 3 017 1 015 3 017 - 1 015
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1
Total après transferts 485 420 - 264 34 3 017 - 1 015 488 471 - 1 279 487 192
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes - 19 589 - 19 - 3 013 1 015 - 22 602 996
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 9 946 - 43 9 946 - 43
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 29 536 23 - 3 013 3 008 - 32 549 3 031
Passages à perte
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - 1 993 - 1 993
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 1 1
Changements dans le modèle / méthodologie
Variations de périmètre
Autres 1 1
Total 465 831 - 283 34 4 465 869 - 283 465 586
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 306 - 34 - 4 - 344
Au 31 décembre 2024 465 525 - 283 465 525 - 283 465 242
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif).

Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
(Stage 1) (Stage 2) (Stage 1) (Stage 2) (Stage 1) (Stage 2)
Valeur comptable brute 41 232 - 1 41 232 - 1 41 231
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre
Transferts de Stage 1 vers Stage 2
Retour de Stage 2 vers Stage 1
Transferts vers Stage 3 (1)
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1
Total après transferts 41 232 - 1 41 232 - 1 41 231
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 106 017 106 017
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 022 396 - 4 1 022 396 - 4
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 850 652 3 - 850 652 3
Passages à perte
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 1 1 1
Changements dans le modèle / méthodologie
Variations de périmètre - 65 727 - 65 727
Autres
Total 147 249 - 1 147 249 - 1 147 248
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques 57 176 57 176 57 176
(sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3)
Au 31 décembre 2024 204 425 - 1 204 425 - 1 204 424
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

(3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées.

Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle

Actifs sains

Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur nette comptable (a) + (b)
(en milliers d'euros) Au 31 décembre 2023 10 940 309 - 23 336 961 976 - 42 219 165 070 - 85 276 12 067 355 - 150 831 11 916 524
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre - 129 756 - 3 938 87 812 8 561 41 944 - 13 462 - 8 839
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 529 886 2 028 529 886 - 6 402 - 4 374
Retour de Stage 2 vers Stage 1 424 648 - 6 420 - 424 648 13 529 7 109
Transferts vers Stage 3 (1) - 30 431 472 - 26 248 1 797 56 679 - 15 649 - 13 380
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 5 913 - 18 8 822 - 363 - 14 735 2 187 1 806
Total après transferts 10 810 553 - 27 274 1 049 788 - 33 658 207 014 - 98 738 12 067 355 - 159 670 11 907 685
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 172 224 5 204 - 61 385 - 9 994 - 39 813 9 928 71 026 5 138
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 1 554 037 - 6 503 58 154 - 6 687 1 612 191 - 13 190
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 1 367 290 3 995 - 119 539 5 865 - 32 337 14 962 - 1 519 166 24 822
Passages à perte - 7 476 6 602 - 7 476 6 602
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 398 398
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 7 712 - 9 171 - 12 649 - 14 108
Changements dans le modèle / méthodologie
Variations de périmètre
Autres - 14 523 - 1 615 - 14 523 614
Total 10 982 777 - 22 070 988 403 - 43 652 167 201 - 88 810 12 138 381 - 154 532 11 983 849
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques 16 347 - 362 14 231 30 216
(sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) Au 31 décembre 2024 10 999 124 - 22 070 988 041 - 43 652 181 432 - 88 810 12 168 597 - 154 532 12 014 065
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui

font encore l’objet de mesures d’exécution

  1. Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
  2. Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
  3. Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes

Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité Actifs dépréciés (Stage 3) Total
(Stage 1) (Stage 2) Correction de valeur pour pertes Correction de valeur pour pertes
Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes
Au 31 décembre 2023 340 234 - 145 340 234 - 145
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre
Transferts de Stage 1 vers Stage 2
Retour de Stage 2 vers Stage 1
Transferts vers Stage 3 (1)
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1
Total après transferts 340 234 - 145 340 234 - 145
Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 105 692 - 141 105 692 - 141
Réévaluation de juste valeur sur la période 6 483 6 483
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 600 390 - 268 600 390 - 268
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... - 501 179 177 - 501 179 177
Passages à perte
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période - 48 - 48
Changements dans le modèle / méthodologie
Variations de périmètre
Autres - 2 - 2 - 2 - 2
Total 445 926 - 286 445 926 - 286
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) - 2 254 - 2 254

Au 31 décembre 2024

Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution - - - - - 443 672 - 286
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l'année, ont fait l'objet d'un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.
(2) Les originations en Stage 2 concernent les encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.
(3) Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes)

Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Engagements sains Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements provisionnés (Stage 3) Total
Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b)
Au 31 décembre 2023 729 823 - 3 241 21 161 - 1 375 925 - 68 751 909 - 4 684 747 225
Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 35 060 - 69 33 216 80 1 844 - 184 - - 173
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 38 916 189 38 916 - 285 - - 96
Retour de Stage 2 vers Stage 1 5 575 - 271 - 5 575 360 - 89
Transferts vers Stage 3 (1) - 1 900 15 - 173 6 2 073 - 194 - - 173
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 181 - 2 48 - 1 - 229 10 - 7
Total après transferts 694 763 - 3 310 54 377 - 1 295 2 769 - 252 751 909 - 4 857 747 052
Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 29 413 - 526 - 2 048 - 881 220 - 13 - 31 241 - 1 420
Nouveaux engagements donnés (2) 331 415 - 1 997 17 937 - 1 256 - 349 352 - 3 253
Extinction des engagements - 359 556 1 333 - 19 964 821 - 897 46 - 380 417 2 200
Passages à perte - - 4 - - 4 -
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - - - - -
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 139 - 447 - 59 - 367
Changements dans le modèle / méthodologie - - - - -
Variations de périmètre - - - - -
Autres - 1 272 - 1 - 21 1 1 121 - - 172 -
Au 31 décembre 2024 665 350 - 3 836 52 329 - 2 176 2 989 - 265 720 668 - 6 277 714 391

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Engagements sains

Engagements soumis à une ECL 12 mois Engagements soumis à une ECL à maturité Engagements provisionnés (Stage 3) Total
Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b)
(en milliers d'euros) Au 31 décembre 2023 698 516 - 1 692 16 125 - 3 421 8 840 - 5 680 723 481 - 10 793 712 688
Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre - 13 917 - 2 13 115 - 1 420 802 - - 1 422
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 - 14 081 95 14 081 - 1 584 - - 1 489
Retour de Stage 2 vers Stage 1 739 - 97 - 739 165 - 68
Transferts vers Stage 3 (1) - 589 1 - 244 1 833 - 4 - 2
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 14 - 1 17 - 2 - 31 4 1
Total après transferts 684 599 - 1 694 29 240 - 4 841 9 642 - 5 680 723 481 - 12 215 711 266
Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes - 112 960 - 1 416 - 22 264 3 619 - 1 145 1 425 - 136 369 3 628
Nouveaux engagements donnés (2) 48 251 - 2 016 1 341 - 375 - 49 592 - 2 391
Extinction des engagements - 89 148 469 - 23 565 3 555 - 763 763 - 113 476 4 787
Passages à perte - - - - - - - -
Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières - - - - - - - -
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 1 477 - 438 - 684 1 231
Changements dans le modèle / méthodologie - - - - - - - -
Variations de périmètre - - - - - - - -
Autres - 72 063 - 1 346 - 40 1 - 382 1 346 - 72 485 1
Au 31 décembre 2024 571 639 - 3 110 6 976 - 1 222 8 497 - 4 255 587 112 - 8 587 578 525

(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3.

(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 concernent les engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période.

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3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation d’IAS 32).

Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3).

Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat)

Exposition maximale au risque de crédit

Réduction du risque de crédit
Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties Dérivés de crédit
(en milliers d'euros)
Au 31 décembre 2024 132 266
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 13 249
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 119 017
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 131 073
Total 263 339

Au 31 décembre 2023

Exposition maximale au risque de crédit

Réduction du risque de crédit
Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties Dérivés de crédit
(en milliers d'euros)
Au 31 décembre 2023 121 661
Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 13 535
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 108 126
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 179 849
Total 301 510

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Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation

Au 31 décembre 2024

Réduction du risque de crédit

Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
Instruments financiers reçus Hypothèques Nantissements et autres garanties financières Dérivés de crédit
(en milliers d'euros)
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur les établissements de crédit
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur la clientèle
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Titres de dettes 443 672
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Actifs financiers au coût amorti 12 683 731 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 204 424
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur la clientèle 12 014 065 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101
Titres de dettes 465 242
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Total 13 127 403 3 801 586 324 052 5 469 660
dont : actifs dépréciés en date de clôture 92 622 34 730 1 936 34 101

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Au 31 décembre 2023

Réduction du risque de crédit

Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
(en milliers d'euros) Instruments financiers reçus en garantie Cautionnements et autres garanties Dérivés de crédit
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 340 234
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur les établissements de crédit
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur la clientèle
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Titres de dettes 340 234
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Actifs financiers au coût amorti 12 444 947 3 976 316 305 122 5 265 590
dont : actifs dépréciés en date de clôture 79 794 32 897 1 985 26 766
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 41 231
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Prêts et créances sur la clientèle 11 916 524 3 976 316 305 122 5 265 590
dont : actifs dépréciés en date de clôture 79 794 32 897 1 985 26 766
Titres de dettes 487 192
dont : actifs dépréciés en date de clôture
Total 12 785 181 3 976 316 305 122 5 265 590
dont : actifs dépréciés en date de clôture 79 794 32 897 1 985 26 766

Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement

Au 31 décembre 2024

Réduction du risque de crédit

Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit
(en milliers d'euros) Instruments financiers reçus en garantie Cautionnements et autres garanties Dérivés de crédit
Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 578 525 1 978
dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 242
Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 714 391 22 373 12 274 73 099
dont : engagements provisionnés en date de clôture 2 724 92 214
Total 1 292 916 22 373 12 274 75 077
dont : engagements provisionnés en date de clôture 6 966 92 214

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Au 31 décembre 2023

Réduction du risque de crédit

Exposition maximale au risque de crédit Actifs détenus en garantie
Instruments financiers reçus Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties Dérivés de crédit
(en milliers d'euros)
Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 712 688 1 978
dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 160
Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 747 225 48 782 13 719 95 779
dont : engagements provisionnés en date de clôture 857 1 47 166
Total 1 459 913 48 782 13 719 97 757
dont : engagements provisionnés en date de clôture 4 017 1 47 166

Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 « Engagements de financement et de garantie et autres garanties ».

3.1.3 Actifs financiers modifiés

Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre « Instruments financiers - Risque de crédit »).

Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de :

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2024

Actifs sains

Actifs soumis à une Actifs soumis à une Actifs dépréciés
ECL 12 mois (Stage 1) ECL à maturité (Stage 2)
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Valeur comptable brute avant modification
Gains ou pertes nets de la modification
Prêts et créances sur la clientèle 4 110 13 457
Valeur comptable brute avant modification 4 110 13 457
Gains ou pertes nets de la modification
Titres de dettes
Valeur comptable brute avant modification
Gains ou pertes nets de la modification

Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre “Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de :

(en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1)
Actifs restructurés antérieurement classés en Stage 2 ou en Stage 3 et reclassés en Stage 1 au cours de la période
Prêts et créances sur les établissements de crédit
Prêts et créances sur la clientèle
Titres de dettes
Total

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3.1.4 Concentrations du risque de crédit

Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions.

Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit

Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre « Risques et pilier 3 – Gestion des risques - Risques de crédit ».

Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Au 31 décembre 2024

(en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Actifs sains Dépréciations des actifs au coût amorti Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs dépréciés (Stage 3) Total
Clientèle de détail PD≤0,5% 7 818 574 - 1 759 131 132 - 752 7 947 195
0,5% < PD ≤2% 750 595 - 2 511 343 533 - 5 220 1 086 397
2% < PD ≤20% 253 483 - 5 036 279 576 - 15 968 512 055
20% < PD < 100% 13 394 - 1 665 11 729
PD = 100% 97 367 - 37 845 59 522
Total Clientèle de détail 8 822 652 - 9 306 767 635 - 23 605 9 616 898
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 2 124 791 - 3 239 14 115 - 5 152 2 130 515
0,6% < PD < 12% 721 631 - 9 809 159 178 - 9 025 861 975
12% ≤PD < 100% 47 113 - 5 870 41 243
PD = 100% 84 065 - 50 965 33 100
Total Hors clientèle de détail 2 846 422 - 13 048 220 406 - 20 047 3 066 833
Total 11 669 074 - 22 354 988 041 - 43 652 12 683 731

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Au 31 décembre 2023

Valeur comptable

(en milliers d'euros)

Actifs
Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% 7 782 738 117 686 7 900 424
0,5% < PD ≤2% 762 160 368 727 1 130 887
2% < PD ≤20% 204 414 319 673 524 087
20% < PD < 100% 16 604 16 604
PD = 100% 89 218 89 218
Total Clientèle de détail 8 749 312 822 690 89 218 9 661 220
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 1 938 923 3 449 1 942 372
0,6% < PD < 12% 778 726 116 010 894 736
12% ≤PD < 100% 22 878 22 878
PD = 100% 75 852 75 852
Total Hors clientèle de détail 2 717 649 142 337 75 852 2 935 838
Dépréciations - 23 601 - 43 234 - 85 276 - 152 111
Total 11 443 360 921 793 79 794 12 444 947

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables

Au 31 décembre 2024

Valeur comptable

(en milliers d'euros)

Actifs
Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% - - - -
0,5% < PD ≤2% - - - -
2% < PD ≤20% - - - -
20% < PD < 100% - - - -
PD = 100% - - - -
Total Clientèle de détail - - - -
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 443 958 - 286 - 443 672
0,6% < PD < 12% - - - -
12% ≤PD < 100% - - - -
PD = 100% - - - -
Total Hors clientèle de détail 443 958 - 286 - 443 672
Total 443 958 - 286 - 443 672

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Au 31 décembre 2023

Valeur comptable

(en milliers d'euros) Actifs
Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5%
0,5% < PD ≤2%
2% < PD ≤20%
20% < PD < 100%
PD = 100%
Total Clientèle de détail
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 340 234
0,6% < PD < 12%
12% ≤PD < 100%
PD = 100%
Total Hors clientèle de détail 340 234
Dépréciations
Total 340 234

Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Au 31 décembre 2024

Montant de l'engagement

(en milliers d'euros) Engagements
Engagements sains Provisions des engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions des engagements (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% 232 902 - 125 1 269 - 5
0,5% < PD ≤2% 27 490 - 206 3 658 - 52
2% < PD ≤20% 18 523 - 851 5 439 - 680
20% < PD < 100% 201 - 21
PD = 100% 585 - 32
Total Clientèle de détail 278 915 - 1 182 10 567 - 758
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 258 546 - 567 10 212 - 73
0,6% < PD < 12% 127 889 - 2 087 30 243 - 1 053
12% ≤PD < 100% 1 307 - 292
PD = 100% 2 404 - 233
Total Hors clientèle de détail 386 435 - 2 654 41 762 - 1 418
Total 665 350 - 3 836 52 329 - 2 176

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

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Au 31 décembre 2023

Montant de l'engagement (en milliers d'euros)

Engagements sains Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements provisionnés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% 282 412 2 320 284 732
0,5% < PD ≤2% 42 178 5 315 47 493
2% < PD ≤20% 18 635 5 664 24 299
20% < PD < 100% 536 536
PD = 100% 447 447
Total Clientèle de détail 343 225 13 835 447 357 507
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 286 776 1 106 287 882
0,6% < PD < 12% 99 822 5 178 105 000
12% ≤PD < 100% 1 042 1 042
PD = 100% 478 478
Total Hors clientèle de détail 386 598 7 326 478 394 402
Provisions (1) - 3 241 - 1 375 - 68 - 4 684
Total 726 582 19 786 857 747 225

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Au 31 décembre 2024

Montant de l'engagement (en milliers d'euros)

Engagements sains Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements provisionnés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% 7 228 - 16 93 - 4 7 301
0,5% < PD ≤2% 1 595 - 22 718 - 11 2 280
2% < PD ≤20% 2 624 - 124 545 - 181 2 864
20% < PD < 100% 38 - 8 30
PD = 100% 648 - 647 1
Total Clientèle de détail 11 447 - 162 1 394 - 204 648 - 647 12 476
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 513 925 - 1 920 273 - 16 512 262
0,6% < PD < 12% 46 267 - 1 028 4 754 - 939 49 054
12% ≤PD < 100% 555 - 63 492
PD = 100% 7 849 - 3 608 4 241
Total Hors clientèle de détail 560 192 - 2 948 5 582 - 1 018 7 849 - 3 608 566 049
TOTAL 571 639 - 3 110 6 976 - 1 222 8 497 - 4 255 578 525

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

NO_CONTENT_HERE

Au 31 décembre 2023

Montant de l'engagement (en milliers d'euros)

Engagements Total
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements provisionnés (Stage 3)
Clientèle de détail PD≤0,5% 8 369 53 8 422
0,5% < PD ≤2% 1 674 66 1 740
2% < PD ≤20% 2 419 239 2 658
20% < PD < 100%
PD = 100% 561 561
Total Clientèle de détail 12 462 358 561 13 381
Hors clientèle de détail PD≤0,6% 587 868 7 392 595 260
0,6% < PD < 12% 98 186 7 308 105 494
12% ≤PD < 100% 1 067 1 067
PD = 100% 8 279 8 279
Total Hors clientèle de détail 686 054 15 767 8 279 710 100
Provisions (1) - 1 692 - 3 421 - 5 680 - 10 793
TOTAL 696 824 12 704 3 160 712 688

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Concentrations du risque de crédit par agent économique

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option par agent économique

Montant des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit

31/12/2024 31/12/2023
Valeur comptable Sur la période Valeur comptable Sur la période
Administration générale
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
Total Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

Dérivés de crédit et assimilés limitant l'exposition au risque

Montant des variations de juste valeur Sur la période

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Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1)

Dépréciation des actifs au coût (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciés (Stage 3) Total brut
Actifs Dépréciation
Administration générale 490 058 - 415 467 - 10 490 525
Banques centrales
Etablissements de crédit 387 560 - 190 387 560
Grandes entreprises 1 968 804 - 12 443 219 939 - 20 037 84 065 - 50 965 2 272 808
Clientèle de détail 8 822 652 - 9 306 767 635 - 23 605 97 367 - 37 845 9 687 654
Total 11 669 074 - 22 354 988 041 - 43 652 181 432 - 88 810 12 838 547

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par agent économique

Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1)

Dépréciation à la JV par OCI - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciés (Stage 3) Total
Actifs Dépréciation
Administration générale 137 995 - 85 137 995
Banques centrales 6 260 6 260
Etablissements de crédit 141 392 - 107 141 392
Grandes entreprises 158 025 - 94 158 025
Clientèle de détail
Total 443 672 - 286 443 672

Dettes envers la clientèle par agent économique

Agent économique 31/12/2024 31/12/2023
Administration générale 8 901 11 163
Grandes entreprises 1 963 185 1 941 962
Clientèle de détail 3 566 915 3 423 453
Total Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 376 578

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Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Montant de l'engagement

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Engagements sains Provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions (Stage 3) Total brut Engagements sains Provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions (Stage 3) Total brut
Administration générale 47 690 - 17 47 690 47 707 - 20 70 47 777
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises 338 745 - 2 637 41 762 - 1 418 2 404 - 233 382 911 338 891 - 2 113 7 256 - 498 478 - 45 346 625
Clientèle de détail 278 915 - 1 182 10 567 - 758 585 - 32 290 067 343 225 - 1 108 13 835 - 877 447 - 23 357 507
Total 665 350 - 3 836 52 329 - 2 176 2 989 - 265 720 668 729 823 - 3 241 21 161 - 1 375 925 - 68 751 909

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Montant de l'engagement

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Engagements sains Provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions (Stage 3) Total brut Engagements sains Provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions (Stage 3) Total brut
Administration générale 699 699 699 699
Banques centrales
Etablissements de crédit 23 371 23 371 17 393 17 393
Grandes entreprises 536 122 - 2 948 5 582 - 1 018 7 849 - 3 608 549 553 667 962 - 1 505 15 767 - 3 321 8 279 - 5 119 692 008
Clientèle de détail 11 447 - 162 1 394 - 204 648 - 647 13 489 12 462 - 187 358 - 100 561 - 561 13 381
Total 571 639 - 3 110 6 976 - 1 222 8 497 - 4 255 587 112 698 516 - 1 692 16 125 - 3 421 8 840 - 5 680 723 481

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

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Concentrations du risque de crédit par zone géographique

Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Zone géographique

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) Total
France (y compris DROM-COM) 11 512 949 985 320 181 431 12 679 700 11 320 547 962 868 165 069 12 448 484
Autres pays de l'Union européenne 98 088 576 - 98 664 97 713 876 1 98 590
Autres pays d'Europe 12 506 1 171 - 13 677 13 263 360 - 13 623
Amérique du Nord 17 919 - - 17 919 12 544 61 - 12 605
Amériques centrale et du Sud 238 - - 238 22 237 - 259
Africa et Moyen-Orient 4 158 925 1 5 084 4 756 385 - 5 141
Asie et Océanie (hors Japon) 4 095 49 - 4 144 4 019 240 - 4 259
Japon 123 - - 123 131 - - 131
Organismes supra-nationaux 18 998 - - 18 998 13 966 - - 13 966
Dépréciations - 22 354 - 43 652 - 88 810 - 154 816 - 23 601 - 43 234 - 85 276 - 152 111
Total 11 646 720 944 389 92 622 12 683 731 11 443 360 921 793 79 794 12 444 947

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Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par zone géographique

Zone géographique

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2)
France (y compris DROM-COM) 172 674 177 338
Autres pays de l'Union européenne 208 815 142 771
Autres pays d'Europe 17 277 1 997
Amérique du Nord 9 122 6 180
Amériques centrale et du Sud
Afrique et Moyen-Orient
Asie et Océanie (hors Japon) 2 991 4 689
Japon 8 203 1 836
Organismes supra-nationaux 24 590 5 423
Total 443 672 340 234

Dettes envers la clientèle par zone géographique

Zone géographique 31/12/2024 31/12/2023
France (y compris DROM-COM) 5 500 570 5 341 216
Autres pays de l'Union européenne 16 942 15 970
Autres pays d'Europe 6 097 6 238
Amérique du Nord 4 675 5 096
Amériques centrale et du Sud 1 047 1 091
Afrique et Moyen-Orient 7 800 5 364
Asie et Océanie (hors Japon) 1 713 1 503
Japon 157 100
Organismes supra-nationaux
Total Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 376 578

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Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Zone géographique

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Montant de l'engagement Engagements sains Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Engagements sains Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2)
France (y compris DROM-COM) 659 727 52 301 2 987 715 015 723 909 21 129 923 745 961
Autres pays de l'Union européenne 5 327 7 2 5 336 5 442 7 2 5 451
Autres pays d'Europe 98 3 - 101 171 6 - 177
Amérique du Nord 66 8 - 74 69 11 - 80
Amériques centrale et du Sud 7 - - 7 7 - - 7
Africa et Moyen-Orient 104 7 - 111 202 4 - 206
Asie et Océanie (hors Japon) 18 3 - 21 20 3 - 23
Japon 3 - - 3 3 1 - 4
Organismes supra-nationaux - - - - - - - -
Provisions (1) - 3 836 - 2 176 - 265 - 6 277 - 3 241 - 1 375 - 68 - 4 684
Total 661 514 50 153 2 724 714 391 726 582 19 786 857 747 225

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

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Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

Zone géographique

Au 31 décembre 2024 Au 31 décembre 2023
Montant de l'engagement Engagements sains Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Engagements sains Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2)
France (y compris DROM-COM) 403 436 6 976 8 497 418 909 498 252 16 125 8 840 523 217
Autres pays de l'Union européenne 156 324 156 324 188 157 188 157
Autres pays d'Europe 11 843 11 843 11 843 11 843
Amérique du Nord
Amériques centrale et du Sud
Africa et Moyen-Orient 36 36 264 264
Asie et Océanie (hors Japon)
Japon
Organismes supra-nationaux
Provisions (1) - 3 110 - 1 222 - 4 255 - 8 587 - 1 692 - 3 421 - 5 680 - 10 793
Total 568 529 5 754 4 242 578 525 696 824 12 704 3 160 712 688

(1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

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3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

Actifs
Valeur comptable au 31 décembre 2024
Actifs sans augmentation significative du risque de crédit
≤ 30 jours
Actifs sans augmentation significative du risque de crédit
à ≤ 90 jours
Actifs sans augmentation significative du risque de crédit
> 90 jours
Actifs avec augmentation significative du risque de crédit
≤ 30 jours
Actifs avec augmentation significative du risque de crédit
à ≤ 90 jours
Actifs avec augmentation significative du risque de crédit
> 90 jours
Actifs dépréciés (Stage 3)
≤ 30 jours
Actifs dépréciés (Stage 3)
à ≤ 90 jours
Actifs dépréciés (Stage 3)
> 90 jours
Titres de dettes
Administration générale
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
Prêts et créances 25 779 1 513 26 342 8 638 1 662 3 386 3 577 37 819
Administration générale 2 499
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises 6 009 408 5 282 2 070 664 479 322 17 180
Clientèle de détail 17 271 1 105 21 060 6 568 998 2 907 3 255 20 639
Total 25 779 1 513 26 342 8 638 1 662 3 386 3 577 37 819

NO_CONTENT_HERE

Valeur comptable au 31 décembre 2023

Actifs sans augmentation significative du risque de crédit Actifs avec augmentation significative du risque de crédit Actifs dépréciés (Stage 3)
≤ 30 jours > 30 jours > 30 jours
(en milliers d'euros) à≤ 90 jours > 90 jours ≤30 jours à≤ 90 jours > 90 jours ≤30 jours à≤90 jours > 90 jours
Titres de dettes
Administration générale
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
Prêts et créances 103 262 1 832 22 713 8 739 1 936 4 114 3 071 31 511
Administration générale 62 734
Banques centrales
Etablissements de crédit
Grandes entreprises 23 420 895 3 663 2 899 1 109 583 549 14 140
Clientèle de détail 17 108 937 19 050 5 840 827 3 531 2 522 17 371
Total 103 262 1 832 22 713 8 739 1 936 4 114 3 071 31 511

3.2 Expositions au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation pour les actifs financiers non évalués à la juste valeur par résultat (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

Les expositions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 au risque souverain sont les suivantes :

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Activité bancaire

31/12/2024

Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures
Actifs Autres actifs Total
Allemagne 12 288 10 037 22 325 22 325
Arabie Saoudite
Argentine
Belgique 15 873 15 873 15 873
Brésil
Chine
Egypte
Espagne 2 560 2 560 2 560
Etats-Unis
France 70 283 99 575 169 858 169 858
Hong Kong
Israël
Italie
Japon
Liban
Pologne
Royaume-Uni
Russie
Taïwan
Turquie
Ukraine
Autres pays souverains 16 913 16 913 16 913
Total 117 917 109 612 227 529 227 529

NO_CONTENT_HERE

Expositions nettes de dépréciations

Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Total activité Total activité banque net de couvertures
Actifs Autres actifs Couvertures
Allemagne
Arabie Saoudite
Argentine
Belgique
Brésil
Chine
Egypte
Espagne
Etats-Unis
France 43 117 110 427 153 544 153 544
Hong Kong
Israël
Italie
Japon
Liban
Pologne
Royaume-Uni
Russie
Taïwan
Turquie
Ukraine
Autres pays souverains 9 984 9 984 9 984
Total 43 117 120 411 163 528 163 528

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3.3 Risque de marché

(Cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.5 – Risque de marché)

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif

(en milliers d'euros)

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché
≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans
Instruments de taux d'intérêt 969 26 353 103 751 131 073
Instruments de devises
Autres instruments
Sous-total 969 26 353 103 751 131 073
Opérations de change à terme
Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 969 26 353 103 751 131 073

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif

(en milliers d'euros)

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché
≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans
Instruments de taux d'intérêt 280 14 461 74 422 89 163
Instruments de devises
Autres instruments
Sous-total 280 14 461 74 422 89 163
Opérations de change à terme
Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 280 14 461 74 422 89 163

NO_CONTENT_HERE

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré

Total en valeur de (en milliers d'euros)

≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans marché
Instruments de taux d'intérêt 59 1 474 56 987 58 520
Instruments de devises
Autres instruments
Sous-total 59 1 474 56 987 58 520
Opérations de change à terme
Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 59 1 474 56 987 58 520

31/12/2024

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré

Total en valeur de (en milliers d'euros)

≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans marché
Instruments de taux d'intérêt 2 160 64 8 439 10 663
Instruments de devises et or 2 030 26 2 056
Autres instruments 116 65 181
Sous-total 4 306 90 8 504 12 900
Opérations de change à terme 349 349
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 4 655 90 8 504 13 249

31/12/2023

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré

Total en valeur de (en milliers d'euros)

≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans marché
Instruments de taux d'intérêt 2 703 7 412 10 115
Instruments de devises et or 1 351 1 567 2 918
Autres instruments 216 65 281
Sous-total 1 567 4 270 7 477 13 314
Opérations de change à terme 161 60 221
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 1 728 4 330 7 477 13 535

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Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif

31/12/2024

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de (en milliers d'euros)
≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans marché
Instruments de taux d'intérêt 33 318 8 732 9 083
Instruments de devises et or 2 030 26 2 056
Autres instruments 37 37
Sous-total 2 100 344 8 732 11 176
Opérations de change à terme 327 327
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 2 427 344 8 732 11 503

31/12/2023

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de (en milliers d'euros)
≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans marché
Instruments de taux d'intérêt 1 622 522 7 306 9 450
Instruments de devises et or 1 351 1 567 2 918
Autres instruments 10 10
Sous-total 2 983 2 089 7 306 12 378
Opérations de change à terme 143 60 203
Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 3 126 2 149 7 306 12 581

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

Total encours 31/12/2024 31/12/2023
notionnel notionnel
Instruments de taux d'intérêt 4 107 095 3 544 099
Instruments de devises et or 100 350 149 398
Autres instruments 565 9 961
Sous-total 4 208 010 3 703 458
Opérations de change à terme 27 265 28 695
Total Notionnels 4 235 275 3 732 153

Risque de change

(Cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.6.3 – Risque de change)

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3.4 Risque de liquidité et de financement

(Cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.6.4 – Risque de liquidité et de financement)

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

(en milliers d'euros) ≤3 mois > 3 mois à ≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans Indéterminée Total
31/12/2024 222 213 17 854 1 484 167 58 729 194 1 783 157
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 515 524 933 180 3 569 337 7 145 192 5 364 12 168 597
Total 737 737 951 034 5 053 504 7 203 921 5 558 13 951 754
Dépréciations - 154 533
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 13 797 221
31/12/2023 320 953 103 709 1 020 276 59 929 204 1 505 071
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 510 629 929 883 3 550 885 7 055 079 20 879 12 067 355
Total 831 582 1 033 592 4 571 161 7 115 008 21 083 13 572 426
Dépréciations - 150 832
Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 13 421 594

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

(en milliers d'euros) ≤ 3 mois > 3 mois à ≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans Indéterminé Total
31/12/2024 609 632 1 819 922 3 948 955 1 857 376 - 8 235 885
Dettes envers la clientèle 4 113 327 271 974 612 826 540 874 - 5 539 001
Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 4 722 959 2 091 896 4 561 781 2 398 250 - 13 774 886
31/12/2023 792 335 1 354 963 4 110 298 1 726 329 - 7 983 925
Dettes envers la clientèle 4 132 696 158 139 538 727 547 016 - 5 376 578
Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 4 925 031 1 513 102 4 649 025 2 273 345 - 13 360 503

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Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

31/12/2024

(en milliers d'euros) ≤3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total
Dettes représentées par un titre Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables 51 257 40 552 91 809
Emprunts obligataires 268 45 821 46 089
Autres dettes représentées par un titre
Total Dettes représentées par un titre 51 525 40 552 45 821 137 898
Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Total Dettes subordonnées

31/12/2023

(en milliers d'euros) ≤3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total
Dettes représentées par un titre Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables 21 201 91 416 112 617
Emprunts obligataires 329 38 715 39 044
Autres dettes représentées par un titre
Total Dettes représentées par un titre 21 530 91 416 38 715 151 661
Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Total Dettes subordonnées

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Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance.

31/12/2024

(en milliers d'euros) ≤3 mois > 3 mois à ≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans Indéterminée Total
Garanties financières données 529 529

31/12/2023

(en milliers d'euros) ≤3 mois > 3 mois à ≤1 an > 1 an à ≤5 ans > 5 ans Indéterminée Total
Garanties financières données 429 429

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.3 « Risque de marché ».

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3.5 Comptabilité de couverture

(Cf. Note 3.3 « Risque de marché » et cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.6.5 – Politique de couverture)

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

Instruments dérivés de couverture

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Valeur de marché Positive Valeur de marché Négative Montant notionnel Valeur de marché Positive Valeur de marché Négative Montant notionnel
Couverture de juste valeur 131 073 89 163 3 739 827 179 849 58 520 3 260 045
Couverture de flux de trésorerie
Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger
Total Instruments dérivés de couverture 131 073 89 163 3 739 827 179 849 58 520 3 260 045

Le Groupe applique, conformément à nos Principes et Méthodes Comptables pour la couverture de juste valeur d'un portefeuille d'éléments de taux d'intérêt, d'un portefeuille d'actifs ou de passifs financiers, la norme IAS 39 tel qu'adoptée par l'Union européenne (version carve-out). Les dispositions de la norme permettent notamment d'inclure les dépôts à vue faiblement ou non rémunérés dans cette relation de couverture.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n'a pas constaté de déqualification significative dans le cadre de l'exercice 2024 au titre de ce contexte de marché de hausse des taux.

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Opérations sur instruments dérivés de couverture: analyse par durée résiduelle (notionnels)

La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

31/12/2024

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré (en milliers d'euros)

≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total notionnel
Instruments de taux d'intérêt 111 591 1 214 579 2 413 657 3 739 827
Instruments de devises
Autres instruments
Sous-total 111 591 1 214 579 2 413 657 3 739 827
Opérations de change à terme
Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 111 591 1 214 579 2 413 657 3 739 827

31/12/2023

Opérations sur marchés organisés et de gré à gré (en milliers d'euros)

≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total notionnel
Instruments de taux d'intérêt 262 300 780 915 2 216 830 3 260 045
Instruments de devises
Autres instruments
Sous-total 262 300 780 915 2 216 830 3 260 045
Opérations de change à terme
Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 262 300 780 915 2 216 830 3 260 045

La note 3.3 « Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle » présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle.

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Couverture de juste valeur

Instruments dérivés de couverture

Actif

Passif 31/12/2024 31/12/2023
Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au notionnel) Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au notionnel)
Marchés organisés et de gré à gré 6 862 5 482 - 8 113 211 719 15 275 3 691 - 13 701 300 020
Taux d'intérêt 6 862 5 482 - 8 113 211 719 15 275 3 691 - 13 701 300 020
Change - - - - - - - -
Autres - - - - - - - -
Total des micro-couvertures de juste valeur 6 862 5 482 - 8 113 211 719 15 275 3 691 - 13 701 300 020
Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 124 211 83 681 - 68 204 3 528 108 164 574 54 829 - 141 283 2 960 025
Total couverture de juste valeur 131 073 89 163 - 76 317 3 739 827 179 849 58 520 - 154 984 3 260 045

Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat.

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Eléments couverts

Micro-couvertures

31/12/2024 31/12/2023
Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Couvertures existantes Couvertures ayant cessé
Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période)
(en milliers d'euros) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 67 651 - 3 398 6 547 129 760
Taux d'intérêt 67 651 - 3 398 6 547 129 760
Change
Autres
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 140 376 175 1 562
Taux d'intérêt 140 376 175 1 562
Change
Autres
Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 208 027 - 3 223 8 109
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti
Taux d'intérêt
Change
Autres
Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif

La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat.

Macro-couvertures

31/12/2024 31/12/2023
Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé
(en milliers d'euros) Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 3 379 656
Total - Actifs 3 379 656
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 104 922 Total - Passifs 104 922
104 611

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La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat.

Résultat de la comptabilité de couverture

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture
Taux d'intérêt - 76 317 75 856 - 461
Change
Autres
Total - 76 317 75 856 - 461
Taux d'intérêt - 154 984 153 483 - 1 501

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3.6 Risques opérationnels

(Cf. RAPPORT FINANCIER Partie 5.Facteurs de risques et Informations prudentielles / 5.3 Gestion des risques §5.3.7 – Risques opérationnels)

3.7 Gestion du capital et ratios réglementaires

La Direction Finances de Crédit Agricole S.A. a pour objectif de sécuriser l’adéquation entre les besoins générés par l’activité globale du Groupe et ses ressources financières en liquidité et en capital. Elle a la responsabilité du pilotage des ratios prudentiels et règlementaires (solvabilité, liquidité, levier, résolution) du groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A.. A ce titre, elle définit les principes et assure la cohérence de la gestion financière du Groupe.

Les informations sur la gestion du capital et le respect des ratios réglementaires requises par IAS 1 sont présentées dans le chapitre « Risques et Pilier 3 ».

Le pilotage des risques bancaires au sein du Groupe est assuré par la Direction des Risques et contrôles permanents Groupe (DRG). Cette Direction est rattachée au Directeur général délégué en charge du Pilotage et du Contrôle de Crédit Agricole S.A. et a pour mission d'assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre « Gestion des risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

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Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

4.1 Produits et charges d’intérêts

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Sur les actifs financiers au coût amorti 335 500 308 221
Opérations avec les établissements de crédit 9 612 15 793
Opérations internes au Crédit Agricole 62 517 60 644
Opérations avec la clientèle 257 255 226 268
Opérations de location-financement
Titres de dettes 6 116 5 516
Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 8 401 6 467
Opérations avec les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
Titres de dettes 8 401 6 467
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 130 781 101 223
Autres intérêts et produits assimilés
Produits d'intérêts (1) (2) 474 682 415 911
Sur les passifs financiers au coût amorti - 320 350 - 276 982
Opérations avec les établissements de crédit - 9 092 - 20 753
Opérations internes au Crédit Agricole - 240 876 - 213 707
Opérations avec la clientèle - 64 667 - 37 324
Opérations de location-financement
Dettes représentées par un titre - 5 715 - 5 198
Dettes subordonnées
Intérêts courus et échus des instruments de couverture - 69 620 - 48 948
Autres intérêts et charges assimilées - 75 - 79
Charges d'intérêts - 390 045 - 326 009

(1) dont 2 889 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2024 contre 2 415 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

(2) dont 5 296 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2024 contre 4 914 milliers d'euros au 31 décembre 2023. [Les bonifications de l’Etat concernent les prêts effectués auprès de la clientèle.]

Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts pour les passifs financiers et charges d'intérêts pour les actifs financiers sont respectivement de 437 milliers d'euros et 0,05 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 220 milliers d’euros et 0,05 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

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4.2 Produits et charges de commissions

(en milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 626 - 232 394 615 - 296 319
Sur opérations internes au Crédit Agricole 19 509 - 17 701 1 808 23 832 - 16 239 7 593
Sur opérations avec la clientèle 5 446 - 583 4 863 5 074 - 550 4 524
Sur opérations sur titres - 3 - 3
Sur opérations de change 153 153 154 154
Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 30 - 34 - 4 71 - 8 63
Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 138 757 - 14 018 124 739 126 655 - 13 138 113 517
Gestion d'OPC, fiducie et activités analogues 1 163 - 3 1 160 1 073 - 4 1 069
Total Produits et charges de commissions 165 684 - 32 574 133 110 157 474 - 30 235 127 239

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Dividendes reçus 1 447 1 387
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 1 780 - 6 938
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 203 208
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 3 596 8 483
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature
Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat sur option (1)
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 1 205 925
Résultat de la comptabilité de couverture - 460 - 1 501
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 771 2 564

(1) Hors spread de crédit émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option (sauf exception permise par la norme pour éliminer ou réduire une non-concordance en compte de résultat).

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

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(en milliers d'euros) Profits Pertes Net Profits Pertes Net
Couverture de juste valeur 18 742 - 18 745 - 3 24 737 - 24 778 - 41
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 13 237 - 5 128 8 109 19 118 - 5 458 13 660
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 5 505 - 13 617 - 8 112 5 619 - 19 320 - 13 701
Couverture de flux de trésorerie
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 421 685 - 422 142 - 457 481 118 - 482 578 - 1 460
Variations de juste valeur des éléments couverts 245 030 - 177 283 67 747 311 347 - 171 524 139 823
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 176 655 - 244 859 - 68 204 169 771 - 311 054 - 141 283
Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace
Total Résultat de la comptabilité de couverture 440 427 - 440 887 - 460 505 855 - 507 356 - 1 501

Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.5 « Comptabilité de couverture ».

4.4 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 3 508 - 1 025
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 35 968 30 985
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 39 476 29 960

(1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ».

(2) Dont dividendes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables décomptabilisés au cours de l'exercice de 38 189 milliers d'euros (contre 30 989 milliers d'euros 31 décembre 2023.)

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SACAM ASSURANCE CAUTIONS

SACAM DEVELOPPEMENT

SACAM IMMOBILIER

SACAM MUTUALISATION

SACAM INTERNATIONAL

GRAND SUD-OUEST

CAPITAL

SAS LA BOETIE

CA TITRES

CATS

SIRCA

AREC PRODUCTION

SOTEL

C2MS

Total : 38 189

4.5 Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Produits nets des immeubles de placement 521 510
Autres produits (charges) nets - 342 147
Produits (charges) des autres activités 179 657

4.6 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Charges de personnel - 113 428 - 106 630
Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) - 3 086 - 6 022
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation - 54 487 - 56 238
Charges générales d'exploitation - 171 001 - 168 890

(1) Dont 0,42 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2024, contre 2 283 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

Honoraires des commissaires aux comptes

La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 intégrées globalement est la suivante au titre de 2024 :

Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 :

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KPMG 2024 2023 Total
MAZARS 2024 2023
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 88 87 98 104 186
Emetteur 88 87 83 87 171
Filiales intégrées globalement 15 17 15
Certification des informations en matière de durabilité (CSRD) 32 33 65
Emetteur 32 33 65
Filiales intégrées globalement
Services autres que la certification des comptes 14 12 13 26 27
Emetteur 14 12 13 26 27
Filiales intégrées globalement
Total 134 99 144 130 278

Le montant total des honoraires de KPMG, Commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 134 milliers d’euros, dont 88 milliers d’euros au titre de la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et ses filiales, et 14 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, consultations, etc.).

Le montant total des honoraires de FORVIS MAZARS, Commissaire aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, figurant au compte de résultat consolidé de l'exercice s'élève à 144 milliers d’euros, dont 98 milliers d’euros au titre la mission de certification des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et ses filiales, et 13 milliers d’euros au titre de services autres que la certification des comptes (lettres de confort, procédures convenues, attestations, revue de conformité de déclarations fiscales, consultations, etc.).

Autres Commissaires aux comptes intervenant sur les sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, consolidées par intégration globale :

PWC 2024 2023 Total
Deloitte 2024 2023
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 3 7 3 3 6
Services autres que la certification des comptes 0 0 0 0 0
Total 3 7 3 3 6

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4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Dotations aux amortissements - 11 408 - 11 564
Immobilisations corporelles (1) - 11 276 - 11 498
Immobilisations incorporelles - 132 - 66
Dotations (reprises) aux dépréciations 44 15
Immobilisations corporelles (2) 44 15
Immobilisations incorporelles - -
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles - 11 364 - 11 549

(1) Dont 1 608 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2024 contre 1 726 milliers d'euros au 31 décembre 2023

(2) Dont 49 milliers d’euros comptabilisés au titre des dotations (reprises) aux dépréciations du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2024 contre 15 milliers d'euros au 31 décembre 2023

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4.8 Coût du risque

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) 1 418 - 1 393
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 439 3 620
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables - 140 11
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 245 3 459
Engagements par signature - 666 150
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 979 - 5 013
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 417 - 5 403
Engagements par signature 1 396 390
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) - 10 746 - 7 824
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti - 10 628 - 8 888
Engagements par signature - 118 1 064
Autres actifs (C) - 27 15
Risques et charges (D) - 1 440 768
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+(B)+(C)+(D) - 10 795 - 8 434
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés
Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au coût amorti dépréciés
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés - 864 - 230
Récupérations sur prêts et créances 237 1 126
comptabilisés au coût amorti 237 1 126
comptabilisés en capitaux propres recyclables
Décotes sur crédits restructurés - 7
Pertes sur engagements par signature
Autres pertes - 125 - 557
Autres produits
Coût du risque - 14 474 - 8 102

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4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation - 49 - 45
Plus-values de cession 45 21
Moins-values de cession - 94 - 66
Résultat de cession sur participations consolidées
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement d'entreprises
Gains ou pertes nets sur autres actifs - 49 - 45

4.10 Impôts

Charge d’impôt

En milliers d'euros 31/12/2024 31/12/2023
Charge d'impôt courant - 8 264 - 10 660
Charge d'impôt différé 234 3 186
Total Charge d'impôt - 8 030 - 7 474

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

Au 31 décembre 2024

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 68 285 25,83% - 17 638
Effet des différences permanentes 7 263
Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères
Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 1 163
Effet de l’imposition à taux réduit
Changement de taux
Effet des autres éléments 1 182
Taux et charge effectifs d'impôt 11,76% - 8 030

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2024.

Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s'élèvent à -1 784 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre -1 800 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

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Au 31 décembre 2023

(en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt
Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 61 736 25,83% - 15 946
Effet des différences permanentes 6 115
Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères
Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires - 914
Effet de l’imposition à taux réduit
Changement de taux
Effet des autres éléments 3 271
Taux et charge effectifs d'impôt 12,11% - 7 474

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2023.

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4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables
Gains et pertes sur écarts de conversion
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres variations
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables - 3 522 4 994
Ecart de réévaluation de la période - 155 3 980
Transferts en résultat - 3 508 1 025
Autres variations 141 - 11
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en résultat
Autres variations
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres recyclables
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés en capitaux propres
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 911 - 1 291
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables - 2 611 3 703
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi - 3 466 - 1 994
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre
Ecart de réévaluation de la période
Transferts en réserves
Autres variations
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 91 219 53 634
Ecart de réévaluation de la période 90 642 73 871
Transferts en réserves 577
Autres variations - 20 237
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en capitaux propres non recyclables
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence - 1 885 - 1 147
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entreprises mises en équivalence
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 85 868 50 493
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 83 257 54 196
Dont part du Groupe 83 257 54 196
Dont participations ne donnant pas le contrôle

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Informations sectorielles

Définition des secteurs opérationnels

En application d’IFRS 8, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31, l’évaluation des performances et l’affectation des ressources aux secteurs opérationnels identifiés.

Les secteurs opérationnels présentés dans le reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 et conformes à la nomenclature en usage au sein de Crédit Agricole S.A., sont les suivants :

  • Banque de proximité en France ;
  • Banque de proximité à l’international ;
  • Gestion de l’épargne et assurances ;
  • Services financiers spécialisés ;
  • Grandes clientèles ;
  • Activité hors métiers.

L’intégralité de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 se situe dans un seul secteur et une seule zone géographique : le secteur « Banque de proximité en France ». Ceci implique que les ventilations par secteur d’activité ou zone géographique ne sont pas applicables.

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Notes relatives au bilan

6.1 Caisse, banques centrales

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Caisse 40 935 45 399
Banques centrales 12 963 12 221
Valeur au bilan 53 898 57 620

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 249 13 535
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 120 119 201 607
Instruments de capitaux propres 1 102 899
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) 119 017 200 708
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Valeur au bilan 133 368 215 142
Dont Titres prêtés

(1) Dont 116 947 milliers d’euros d’OPC au 31 décembre 2024 contre 105 252 milliers d’euros au 31 décembre 2023

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 503 12 581
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Valeur au bilan 11 503 12 581

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.3 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt.

6.3 Instruments dérivés de couverture

L’information détaillée est fournie à la note 3.5 « Comptabilité de couverture ».

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6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672 6 309 - 13 109 340 234 13 268 - 16 541
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 058 331 332 862 - 6 963 937 852 243 167 - 8 487
Total 1 502 003 339 171 - 20 072 1 278 086 256 435 - 25 028

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes
Effets publics et valeurs assimilées 124 284 994 - 6 662 95 716 2 560 - 6 482
Obligations et autres titres à revenu fixe 319 388 5 315 - 6 447 244 518 10 708 - 10 059
Total des titres de dettes 443 672 6 309 - 13 109 340 234 13 268 - 16 541
Prêts et créances sur les établissements de crédit - - - - - -
Prêts et créances sur la clientèle - - - - - -
Total des prêts et créances - - - - - -
Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 443 672 6 309 - 13 109 340 234 13 268 - 16 541

Impôts sur les bénéfices: - 1 630, 3 393, - 3 428, 4 263

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts): 4 679, - 9 716, 9 840, - 12 278

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Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes
Actions et autres titres à revenu variable 7 892 6 681
Titres de participation non consolidés 1 050 439 332 862 - 6 963 931 171 243 167 - 8 487
Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 058 331 332 862 - 6 963 937 852 243 167 - 8 487
Impôts sur les bénéfices ‐ 9 785 ‐ 7 005
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 323 077 - 6 963 236 162 - 8 487

Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1)
Actions et autres titres à revenu variable
Titres de participation non consolidés 2 - 577 1
Total Placements dans des instruments de capitaux propres 2 - 577 1
Impôts sur les bénéfices
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) - 577

(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné.

Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a procédé à la cession du titre DD Factory. Cette cession résulte de la décision de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 de se désengager de l'activité de cette entité.

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6.5 Actifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 783 156 1 505 070
Prêts et créances sur la clientèle 12 014 065 11 916 524
Titres de dettes 465 242 487 192
Valeur au bilan 14 262 463 13 908 786

Prêts et créances sur les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Etablissements de crédit
Comptes et prêts 40 942 40 482
dont comptes ordinaires débiteurs non douteux 40 942 40 482
dont comptes et prêts au jour le jour non douteux
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée 162 733
Prêts subordonnés 750 750
Autres prêts et créances
Valeur brute 204 425 41 232
Dépréciations - 1 - 1
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 204 424 41 231
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 153 942 187 807
Titres reçus en pension livrée
Comptes et avances à terme 1 424 790 1 276 032
Prêts subordonnés
Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 578 732 1 463 839
Valeur au bilan 1 783 156 1 505 070

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Prêts et créances sur la clientèle

Opérations avec la clientèle

31/12/2024 31/12/2023
Montant Montant
Créances commerciales 2 148 2 178
Autres concours à la clientèle 12 130 635 12 003 878
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés 349 349
Créances nées d’opérations d’assurance directe
Créances nées d’opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés 5 515 21 096
Comptes ordinaires débiteurs 29 950 39 854
Valeur brute 12 168 597 12 067 355
Dépréciations - 154 532 - 150 831
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 12 014 065 11 916 524

Opérations de location-financement

Location-financement immobilier Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées Valeur brute Dépréciations Valeur nette des opérations de location-financement

Valeur au bilan

12 014 065

Titres de dettes

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Effets publics et valeurs assimilées 109 659 120 460
Obligations et autres titres à revenu fixe 355 866 368 011
Total 465 525 488 471
Dépréciations - 283 - 1 279
Valeur au bilan 465 242 487 192

6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2024

Nature des actifs transférés Actifs transférés Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité
Actifs transférés Passifs associés Valeur comptable totale des actifs Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée Valeur comptable des passifs associés Actifs transférés Passifs associés Valeur comptable totale des actifs Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée Valeur comptable des passifs associés
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Instruments de capitaux propres
Titres de dettes
Prêts et créances
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat
Instruments de capitaux propres
Titres de dettes
Prêts et créances
Actifs financiers au coût amorti 220 216 51 650 168 566 218 935 208 603 46 089 162 514 208 603
Titres de dettes 168 566 168 566 168 566 162 514 162 514 162 514
Prêts et créances 51 650 51 650 50 369 46 089 46 089 46 089
Total Actifs financiers 220 216 51 650 168 566 218 935 208 603 46 089 162 514 208 603
Opérations de location-financement
TOTAL ACTIFS TRANSFÉRÉS 220 216 51 650 168 566 218 935 208 603 46 089 162 514 208 603

Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2023

Nature des actifs transférés Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs
Valeur comptable (en milliers d'euros) dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées dont autres Juste valeur Valeur comptable totale des actifs dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur nette avant leur transfert
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Instruments de capitaux propres
Titres de dettes
Prêts et créances
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat
Instruments de capitaux propres
Titres de dettes
Prêts et créances
Actifs financiers au coût amorti 41 171 39 247 1 924 42 981 39 373 39 373 38 781 4 200
Titres de dettes 1 924 1 924 1 924 1 924
Prêts et créances 39 247 39 247 41 057 39 373 39 373 38 781 2 276
Total Actifs financiers 41 171 39 247 1 924 42 981 39 373 39 373 38 781 4 200
Opérations de location-financement
TOTAL ACTIFS TRANSFÉRÉS 41 171 39 247 1 924 42 981 39 373 39 373 38 781 4 200

Titrisations

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens d’IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.

Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.

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Engagements encourus relatifs aux actifs transférés décomptabilisés intégralement

Au titre de l’exercice, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement.

6.7 Passifs financiers au coût amorti

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Dettes envers les établissements de crédit 8 235 885 7 983 925
Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 376 578
Dettes représentées par un titre 137 898 151 661
Valeur au bilan 13 912 784 13 512 164

Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts 53 480 58 300
dont comptes ordinaires créditeurs 52 631 57 149
dont comptes et emprunts au jour le jour
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée 162 515
Total 215 995 58 300

Opérations internes au Crédit Agricole

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Comptes ordinaires créditeurs
Titres donnés en pension livrée
Comptes et avances à terme 8 019 890 7 925 625
Total 8 019 890 7 925 625

Valeur au bilan

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan 8 235 885 7 983 925

Dettes envers la clientèle

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Comptes ordinaires créditeurs 3 708 948 3 816 530
Comptes d'épargne à régime spécial 53 044 63 287
Autres dettes envers la clientèle 1 777 009 1 496 761
Titres donnés en pension livrée
Valeur au bilan 5 539 001 5 376 578

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Dettes représentées par un titre

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables 91 809 112 617
Emprunts obligataires 46 089 39 044
Autres dettes représentées par un titre
Valeur au bilan 137 898 151 661

6.8 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

Compensation – Actifs financiers

Montants bruts des actifs comptabilisés Montants bruts des passifs effectivement compensés Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont compensation Montant net après l’ensemble des effets de compensation
Dérivés (1) 144 206 144 206 92 700 43 743 7 763
Prises en pension de titres (2) 162 733 162 733 162 733
Autres instruments financiers
Total des actifs financiers soumis à compensation 306 939 306 939 92 700 43 743 170 496

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 99,92 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté.

31/12/2023

Montants bruts des actifs comptabilisés Montants bruts des passifs effectivement compensés Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont compensation Montant net après l’ensemble des effets de compensation
Dérivés (1) 193 222 193 222 61 042 106 860 25 320
Prises en pension de titres
Autres instruments financiers
Total des actifs financiers soumis à compensation 193 222 193 222 61 042 106 860 25 320

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 99,92 % de dérivés à l'actif à la date d'arrêté.

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Compensation – Passifs financiers

31/12/2024

Nature des instruments financiers Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants nets des passifs Autres montants compensables sous conditions
Dérivés (1) 100 629 100 629
Mises en pension de titres (2) 162 515 162 515
Autres instruments financiers
Total des passifs financiers soumis à compensation 263 144 263 144
Montants bruts des actifs financiers Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Montant net après l’ensemble des effets de compensation
92 700 490 169 954

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 99,96 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

(2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté.

31/12/2023

Nature des instruments financiers Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants nets des passifs Autres montants compensables sous conditions
Dérivés (1) 71 091 71 091
Mises en pension de titres
Autres instruments financiers
Total des passifs financiers soumis à compensation 71 091 71 091
Montants bruts des actifs financiers Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Montant net après l’ensemble des effets de compensation
61 042 10 049

(1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 99,99 % des dérivés au passif à la date d'arrêté.

6.9 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Impôts courants 143 1 821
Impôts différés 26 497 26 914
Total Actifs d'impôts courants et différés 26 640 28 735
Impôts courants 1 211 2 315
Impôts différés 30 42
Total Passifs d'impôts courants et différés 1 241 2 357

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

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(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif
Décalages temporaires comptables-fiscaux 35 535 35 632
Charges à payer non déductibles
Provisions pour risques et charges non déductibles 21 499 22 747
Autres différences temporaires 14 036 12 885
Impôts différés sur réserves latentes - 8 056 - 7 101
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres - 10 322 - 2 299 - 9 473 - 3 319
Couverture de flux de trésorerie
Gains et pertes sur écarts actuariels 2 266 2 299 2 372 3 319
Gains et pertes sur variation du risque de crédit propre
Impôts différés sur résultat - 982 30 - 1 617 42
Total Impôts différés 26 497 30 26 914 42

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

Positions fiscales incertaines et contrôles fiscaux

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’est pas concernée par des positions fiscales incertaines.

6.10 Comptes de régularisation actif, passif et divers

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Autres actifs 91 576 78 241
Comptes de stocks et emplois divers
Gestion collective des titres Livret de développement durable et solidaire
Débiteurs divers (1) 91 389 78 217
Comptes de règlements 187 24
Capital souscrit non versé
Comptes de régularisation 62 846 82 080
Comptes d'encaissement et de transfert 21 208 26 098
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 17 17
Produits à recevoir 37 606 49 185
Charges constatées d'avance 1 877 6 109
Autres comptes de régularisation 2 138 671
Valeur au bilan 154 422 160 321

(1) Dont 3 368 milliers d'euros au titre du dépôt de garantie constitué au bénéfice du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2024 contre 3 317 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

Pour rappel, le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité financière a été complété par la directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (Directive relative au redressement des banques et à la

résolution de leurs défaillances) établissant un cadre pour le redressement et la résolution des

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établissements de crédit et des entreprises d'investissement. Le dispositif de financement du mécanisme de résolution est institué par le règlement européen UE n° 806/2014 du 15 juillet 2014 pour les établissements assujettis.

Le dépôt de garantie correspond aux garanties pour les établissements ayant eu recours aux engagements de paiement irrévocables visés à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 806/2014 prévoyant que ces engagements ne dépassent pas 30 % du montant total des contributions perçues conformément à ce même article).

Au titre de l'exercice 2024, le montant de la contribution sous forme d'engagements irrévocables de paiement s'élève à 51 milliers d'euros ; le montant versé sous forme de cotisation s'élève à 175 milliers d'euros en Charges générales d'exploitation (annexe 4.6 « Charges générales d’exploitation »).

Conformément au règlement d'Exécution UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, lorsqu'une mesure de résolution fait intervenir le Fonds conformément à l'article 76 du règlement (UE) n° 806/2014, le CRU appelle tout ou partie des engagements de paiement irrévocables, effectués conformément au règlement (UE) n° 806/2014, afin de rétablir la part des engagements de paiement irrévocables dans les moyens financiers disponibles du Fonds fixés par le CRU dans la limite du plafond fixé à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 806/2014 susmentionné.

Les garanties dont sont assortis ces engagements seront restituées conformément à l'article 3 du règlement UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, une fois que le Fonds reçoit dûment la contribution liée aux engagements de paiement irrévocables qui ont été appelés. Le Groupe ne s'attend pas à ce qu'une mesure de résolution nécessitant un appel à contribution pour le Groupe, dans le cadre du dispositif susmentionné, intervienne en zone euro dans un horizon prévisible ; ni à une perte ou un retrait de son agrément bancaire.

Par ailleurs, ce dépôt de garantie classé en débiteur divers, à l'actif de l'établissement, sans changement par rapport aux exercices précédents, est rémunéré conformément à l'accord concernant l'engagement de paiement irrévocable et le dispositif de garantie contracté entre le Groupe et le Conseil de Résolution Unique. Celui-ci s’élève à 119 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 96 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

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Comptes de régularisation et passifs divers

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Autres passifs (1) 171 146 227 485
Comptes de règlements
Créditeurs divers 132 309 185 015
Versements restant à effectuer sur titres 33 597 36 004
Dettes locatives 5 240 6 466
Autres
Comptes de régularisation 132 981 139 519
Comptes d'encaissement et de transfert (2) 30 780 8 324
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts
Produits constatés d’avance 58 369 50 566
Charges à payer 41 302 54 203
Autres comptes de régularisation 2 530 26 426
Valeur au bilan 304 127 367 004

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

6.11 Immeubles de placement

Les immeubles de placement évalués au coût dans les états financiers du Groupe sont les immeubles, y compris donnés en location simple, qui ne constituent pas des éléments sous-jacents à des contrats d'assurance.

(en milliers d'euros) 31/12/2023 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres 31/12/2024
Valeur brute 4 028 4 028
Amortissements et dépréciations - 2 258 - 92 - 2 350
Valeur au bilan (1) 1 770 - 92 1 678

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

(en milliers d'euros) 31/12/2022 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres 31/12/2023
Valeur brute 4 045 1 - 18 4 028
Amortissements et dépréciations - 2 183 - 93 18 - 2 258
Valeur au bilan (1) 1 862 - 92 1 770

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

Juste valeur des immeubles de placement

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût, établie "à dire d’expert", s’élève à 4 028 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 4 028 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

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(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1
Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 4 028
Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3
Valeur de marché des immeubles de placement 4 028

Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan.

6.12 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur.

Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

31/12/2023 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2024
Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 181 961 3 701 - 2 817 1 182 846
Amortissements et dépréciations - 100 514 - 11 282 2 009 - 109 787
Valeur au bilan 81 447 - 7 581 - 808 1 73 059
Immobilisations incorporelles Valeur brute 9 474 341 - 7 9 808
Amortissements et dépréciations - 9 321 - 132 - 9 453
Valeur au bilan 153 209 - 7 355
31/12/2022 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2023
Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 181 152 4 417 - 3 608 181 961
Amortissements et dépréciations - 91 930 - 11 499 2 915 - 100 514
Valeur au bilan 89 222 - 7 082 - 693 81 447
Immobilisations incorporelles Valeur brute 9 807 181 - 514 9 474
Amortissements et dépréciations - 9 634 - 66 378 1 - 9 321
Valeur au bilan 173 115 - 136 1 153

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6.13 Provisions

Risques

31/12/2023 31/12/2024
Variations de périmètre Dotations Reprises Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements Variations de périmètre Dotations Reprises Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements
Risques sur les produits épargne-logement 3 556 - 760 2 796
Risques d’exécution des engagements par signature 15 477 31 607 - 32 219 - 1 14 864
Risques opérationnels 1 555 2 000 - 107 - 109 3 339
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 2 488 47 - 42 - 326 2 167
Litiges divers 1 979 489 - 19 - 794 1 655
Participations 519 - 173 346
Restructurations
Autres risques 5 025 3 873 - 1 594 - 230 1 7 075
TOTAL 30 599 38 016 - 1 720 - 34 327 - 326 32 242

(1) Dont 1 701 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 941 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

31/12/2022

Risques

31/12/2022 31/12/2023
Variations de périmètre Dotations Reprises Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements Variations de périmètre Dotations Reprises Reprises non utilisées Ecarts de conversion Autres mouvements
Risques sur les produits épargne-logement 7 514 72 - 4 030 3 556
Risques d’exécution des engagements par signature 17 083 39 113 - 40 717 - 2 15 477
Risques opérationnels 2 748 107 - 1 300 1 555
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 787 191 1 510 2 488
Litiges divers 2 616 417 - 101 - 953 1 979
Participations 242 277 519
Restructurations
Autres risques 1 915 4 508 - 1 253 - 145 5 025
TOTAL 32 905 44 685 - 1 354 - 47 145 1 508 30 599

(1) Dont 5 833 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 978 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

Provision épargne-logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans 154 012 135 007
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 578 779 718 173
Ancienneté de plus de 10 ans 602 564 655 169
Total plans d'épargne-logement 1 335 355 1 508 349
Total comptes épargne-logement 206 237 194 372
Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 1 541 592 1 702 721

Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2024 pour les données au 31 décembre 2024 et à fin novembre 2023 pour les données au 31 décembre 2023.

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(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement 10 390 3 018
Comptes épargne-logement 1 951 926
Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 12 341 3 944

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans 143 170
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 481 1 021
Ancienneté de plus de 10 ans 939 2 293
Total plans d'épargne-logement 1 563 3 484
Total comptes épargne-logement - 48 - 72
Total Provision au titre des contrats épargne-logement 1 515 3 412

La provision Epargne Logement comprend 3 composantes :

  • La composante épargne est liée à l’option vendue au détenteur d’un PEL de pouvoir proroger son placement à des conditions de taux préfixées.
  • La composante engagement est liée aux crédits PEL et CEL qui pourront être réalisés dans le futur à des conditions de taux préfixées.
  • La composante crédit est liée aux crédits PEL et CEL déjà réalisés à des conditions de taux qui, à l’époque de leur réalisation, ont pu être en décalage avec les taux de marché.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a décidé de figer le niveau de la provision Epargne Logement (EL) au 31 décembre 2024 à son niveau du 30 juin 2024, soit 2,8 M€.

L’option clientèle d’utilisation des droits portée par les contrats PEL/CEL donnerait la possibilité d’un tirage de crédit à taux réduits. Elle n’a été utilisée que très marginalement avant 2022 et demeure très faiblement exercée par la clientèle en raison d’un marché immobilier perturbé par la hausse des taux historique de 2023. La récente stabilisation du marché immobilier engendre une incertitude quant au niveau futur du coefficient d’utilisation des droits à prêt des PEL et CEL. Des travaux d’évaluation ont été lancés et sont toujours en cours.

Dans ces conditions, par prudence, le niveau des provisions est resté figé au 31 décembre 2024.

Le calcul de la provision de la composante engagement prend en compte des paramètres qui ont été fixés à dire d’expert pour les générations PEL à 2.5%, 2%, 1.5% et 1% : le coefficient d’utilisation trimestrielle des droits à prêt et le taux des prêts accordés dans le cadre du contrat du PEL. Ces paramètres ont été fixés à dire d’expert dans la mesure où l’historique à notre disposition qui aurait permis leur évaluation ne reflète pas les conditions actuelles.

Une hausse de 0.1% du coefficient d’utilisation trimestrielle des droits à prêt engendrerait (toutes choses égales par ailleurs) une hausse de la provision de 6,42% pour la Caisse régionale. Une hausse de 0.1% du taux des prêts accordés dans le cadre du contrat du PEL engendrerait (toutes choses égales par ailleurs) une baisse de la provision de 17,23% pour la Caisse régionale.

Il est à noter que la mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Épargne Logement aurait entraîné une reprise mécanique de 42% du montant provisionné en lien avec une baisse des taux annuels moyens de près de 50bps.

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie « Cadre général ».

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6.14 Capitaux propres

Composition du capital au 31 décembre 2024

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

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Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 31/12/2023 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2024 % du capital % des droits de vote
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) 1 425 250 1 425 250 31,05% 0,00%
Dont part du Public 1 346 043 - 21 495 1 324 548 28,85% 0,00%
Dont part Predica 38 250 38 250 0,83% 0,00%
Dont part autodétenue 40 957 21 495 62 452 1,36% 0,00%
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 165 535 1 165 535 25,39% 0,00%
Dont part du Public 0,00% 0,00%
Dont part Crédit Agricole S.A. 295 593 295 593 6,44% 0,00%
Dont part Sacam Mutualisation 869 942 869 942 18,95% 0,00%
Parts sociales 1 999 601 1 999 601 43,56% 0,00%
Dont 43 Caisses Locales 1 999 509 1 999 509 43,56% 0,00%
Dont 15 administrateurs de la Caisse régionale 90 90 0,00% 0,00%
Dont Crédit Agricole S.A. 1 1 0,00% 0,00%
Dont Sacam Mutualisation 1 1 0,00% 0,00%
Dont Autres 0,00% 0,00%
Total 4 590 386 4 590 386 100,00% 0,00%

La valeur nominale des titres est de 16 euros et le montant total du capital est de 73 446 milliers d’euros.

A la connaissance de la société, il n’existe pas d’autre actionnaire détenant directement, indirectement ou de concert, 5 % ou plus du capital ou des droits de vote.

Rémunération par titre de capital

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont composés de parts sociales, de CCI et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables.

Dividendes


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Au titre de l’exercice 2024, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 28/03/2025 le paiement d’un dividende par action de 3,70 euros et un taux d’intérêt de 4,80% sur les parts sociales, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

Année de rattachement Par CCI Par CCA Par part sociale
2021 4,03 4,03 2,23%
2022 3,32 3,32 2,75%
2023 3,24 3,24 3,80%
Prévu 2024 3,70 3,70 4,80%

Dividendes payés au cours de l’exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 12 800 milliers d’euros en 2024 contre 11 479 milliers d’euros en 2023.

Affectations du résultat et fixation du dividende 2024

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2024 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 du 28 mars 2025.

Le texte de la résolution est le suivant :

BENEFICE 2023 56 481 613,82
Report à nouveau 0
Résultat 2023 à affecter 56 481 613,82
RESULTAT distribué 11 121 598,07
Dividende nets aux CCI (3,24 € net par titre) 5 273 425,00
Dividende nets aux CCA (3,24 € net par titre) 4 312 479,50
Intérêts Parts sociales Caisse Régionale (Taux de 3,80% net) 1 535 693,57
RESULTAT conservé 45 360 015,75
Affectation aux réserves:
Réserves légales 34 019 037,26
Autres réserves 11 340 978,49

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Pour les Caisses Locales, l’affectation du résultat 2024 (en euros) est la suivante :

(En Euros)
Résultat des comptes individuels (exercice 2024) : 4 848 122,19
Résultat distribué : 3 992 990,33
Intérêts Parts sociales Sociétaires (2.7 %) 3 992 990,33
Résultat conservé : 855 131,86
Réserves légales (75% du disponible) 641 348,97
Autres réserves 213 782,89

6.15 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les instruments de capitaux propres sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».

≤ 3 mois > 3 mois > 1 an > 5 ans Indéterminée Total
(en milliers d'euros) à≤ 1 an à≤ 5 ans
Caisse, banques centrales 53 898 53 898
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 2 478 2 177 90 8 504 120 119 133 368
Instruments dérivés de couverture 4 965 26 353 103 751 131 073
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 53 879 22 288 187 796 179 709 1 058 331 1 502 003
Actifs financiers au coût amorti 712 424 973 889 5 290 429 7 280 163 5 558 14 262 463
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 38 452 - 38 452
Total Actifs financiers par échéance 784 231 999 319 5 504 668 7 572 127 1 184 008 16 044 353
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 270 2 157 344 8 732 11 503
Instruments dérivés de couverture 9 271 14 461 74 422 89 163
Passifs financiers au coût amorti 4 774 484 2 132 448 4 561 781 2 444 071 13 912 784
Dettes subordonnées
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 5 078 - 5 078
Total Passifs financiers par échéance (1) 4 769 685 2 134 876 4 576 586 2 527 225 14 008 372

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31/12/2023

(en milliers d'euros) ≤ 3 mois Total
à≤ 1 an > 3 mois > 1 an > 5 ans Indéterminée
Caisse, banques centrales 57 620 57 620
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 673 1 055 4 330 8 308 200 776 215 142
Instruments dérivés de couverture 9 3 347 40 794 135 699 179 849
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 22 329 24 548 144 461 148 896 937 852 1 278 086
Actifs financiers au coût amorti 782 403 1 044 567 4 811 005 7 250 100 20 711 13 908 786
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 103 857 - 103 857
Total Actifs financiers par échéance 759 177 1 073 517 5 000 590 7 543 003 1 159 339 15 535 626
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 2 088 1 038 2 149 7 306 12 581
Instruments dérivés de couverture 59 1 474 56 987 58 520
Passifs financiers au coût amorti 4 946 561 1 604 518 4 649 025 2 312 060 13 512 164
Dettes subordonnées
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - 5 389 - 5 389
Total Passifs financiers par échéance (1) 4 943 260 1 605 615 4 652 648 2 376 353 13 577 876

(1) Dont 26 775 milliers d’euros de dettes rattachées en 2024 contre 46 581 milliers d'euros en 2023

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7 Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1 Détail des charges de personnel

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Salaires et traitements (1) - 60 771 - 57 326
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) - 7 250 - 7 187
Charge au titre des retraites (régimes à prestations définies) - 2 085 - 757
Autres charges sociales - 24 119 - 23 179
Intéressement et participation - 8 811 - 7 999
Impôts et taxes sur rémunération - 10 392 - 10 182
Total Charges de personnel - 113 428 - 106 630

(1) Dont charges relatives aux paiements à base d'actions pour 280 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 420 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

Dont indemnités liées à la retraite pour 232 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 215 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

Dont médailles du travail pour 28 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 33 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

Les salaires et traitements comprennent les charges relatives aux paiements à base d’actions pour les montants suivants :

  • au titre de plans de stock options, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a comptabilisé une charge de 280 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 420 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

7.2 Effectif moyen de la période

Effectif moyen 31/12/2024 31/12/2023
France 1 375 1 421
Étranger
Total 1 375 1 421

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

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7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones
Dette actuarielle au 31/12/N-1 28 634 28 634 26 062
Ecart de change
Coût des services rendus sur l'exercice 2 177 2 177 2 223
Coût financier 916 916 981
Cotisations employés
Modifications, réductions et liquidations de régime - 836
Variations de périmètre 39 39 - 26
Prestations versées (obligatoire) - 2 041 - 2 041 - 1 372
Taxes, charges administratives et primes
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 4 086 4 086 561
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 626 - 626 1 041
Dette actuarielle à la clôture 33 185 33 185 28 634

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience.

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone euro Toutes zones Toutes zones
Coût des services 2 177 2 177 1 387
Charge/produit d'intérêt net - 360 - 360 - 813
Impact en compte de résultat à la clôture 1 817 1 817 574

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Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone euro Toutes zones
(en milliers d'euros)
Réévaluation du passif (de l'actif) net
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture - 1 696 - 1 696 - 3 690
Ecart de change
Gains/(pertes) actuariels sur l'actif 6 6 392
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 4 086 4 086 561
Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) - 626 - 626 1 041
Ajustement de la limitation d'actifs
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 1 770 1 770 - 1 696
(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience.

Variation de juste valeur des actifs

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone euro Toutes zones
(en milliers d'euros)
Juste valeur des actifs à l'ouverture 33 215 33 215 32 837
Ecart de change
Intérêt sur l'actif (produit) 1 020 1 020 1 260
Gains/(pertes) actuariels - 6 - 6 - 392
Cotisations payées par l'employeur 1 433 1 433 908
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variations de périmètre 39 39 - 26
Taxes, charges administratives et primes
Prestations payées par le fonds - 2 041 - 2 041 - 1 372
Juste valeur des actifs à la clôture 33 660 33 660 33 215

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Variation de juste valeur des droits à remboursement

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone Toutes zones
(en milliers d'euros)
Juste valeur des droits à remboursement à l'ouverture
Ecart de change
Intérêts sur les droits à remboursement (produit)
Gains/(pertes) actuariels
Cotisations payées par l'employeur
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime (1)
Variations de périmètre
Taxes, charges administratives et primes
Prestations payées par le fonds
Juste valeur des droits à remboursement à la clôture

Position nette

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone Toutes zones
(en milliers d'euros)
Dette actuarielle à la clôture 33 185 33 185
Impact de la limitation d'actifs
Autres 256
Juste valeur des actifs fin de période - 33 660 - 33 660
Position nette (passif) / actif à la clôture 475 4 325

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2024 31/12/2023
Zone euro Hors zone Zone euro Hors zone
(en milliers d'euros)
Taux d'actualisation (1) 3,18% à 3,38% 0,00% 3,08% à 3,77% 0,00%
Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 2,14% à 2,69% 0,00% 1,80% à 2,60% 0,00%
Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 4,05% à 5,10% 0,00% 4,03% à 4,5% 0,00%
Taux d'évolution des coûts médicaux 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
Autres (à détailler) 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA.

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

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Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1)

Zone euro Hors zone euro Toutes zones
en % En montant dont en % En montant dont en % En dont
Actions (2) 18,09% 6 089 0,00% 18,09% 6 089
Obligations (2) 71,92% 24 209 0,00% 71,92% 24 209
Immobilier 9,99% 3 362 0,00% 9,99% 3 362
Autres actifs 0,00% 0,00% 0,00%

(1) Dont juste valeur des droits à remboursement.

(2) Dont instruments émis par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 : actions pour 6 089 milliers d’euros et obligations pour 24 209 milliers d’euros.

Au 31 décembre 2024, les taux de sensibilité démontrent que :

Indemnité de retraite du Président (FOMUGEI) :

  • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,50 % ;
  • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,60 %.

Indemnité de Fin de carrière Cadres de Direction :

  • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 2,13 % ;
  • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 2,22 %.

Indemnité de retraite Cadres de Direction :

  • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,91 % ;
  • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,94 %.

Indemnité de retraite Cares de Direction L.137-11-2 :

  • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 3,09 % ;
  • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 3,27 %.

Indemnité de Fin de carrière Salariés :

  • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de -6,76 % ;
  • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 7,49 %.

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7.5 Autres avantages sociaux

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 941 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2024.

Des accords de participation et d’intéressement sont en vigueur au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 au profit de ses salariés. Ces accords, signés le 29 juin 1995, pour l’accord de participation et le 15 avril 2016, pour l’accord d’intéressement ont pour objectif d’associer les salariés de l’entreprise à son développement et à l’amélioration de ses performances, par le bénéfice d’une rémunération variable assise sur le résultat de la Caisse Régionale.

L’enveloppe globale d’intéressement et de participation, pour les exercices 2022 à 2024 (accord conclu le 24 juin 2022 pour une période de trois ans), est déterminée par l’application de la plus avantageuse des formules de calcul suivantes : une formule basée sur un pourcentage progressif du résultat net et une formule basée sur un pourcentage du résultat net et un pourcentage du RBE.

7.6 Rémunérations de dirigeants

Durant l'exercice 2024, le montant global des rémunérations (au titre des avantages court terme) de toute nature allouées aux membres du Conseil d'Administration s'est élevé à 177 milliers d'euros et le montant global des rémunérations de toute nature allouées aux membres de la direction de la société s'est élevé à 2 666 milliers d'euros.

Au titre des avantages moyen terme, des membres du Conseil d'Administration et les membres de la direction de la société bénéficient d'un régime de retraite spécifique à prestations définies dont le montant du fonds s'élève au 31 décembre 2024 à 17,88 millions d'euros.

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8 Contrats de location

8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur

Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement.

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Immobilisations corporelles détenues en propre 65 725 72 891
Droits d'utilisation des contrats de location 7 334 8 556
Total Immobilisations corporelles d'exploitation 73 059 81 447

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation ni de dette locative sur ces contrats.

Variation des actifs au titre du droit d’utilisation

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est preneur de nombreux actifs dont des bureaux, des agences et du matériel informatique. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est preneur sont présentés ci-dessous :

(en milliers d'euros) 31/12/2023 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2024
Immobilier Valeur brute 16 870 1 101 - 1 847 16 124
Amortissements et dépréciations - 8 314 - 1 613 1 137 - 8 790
Total Immobilier 8 556 - 512 - 710 7 334
Mobilier Valeur brute
Amortissements et dépréciations
Total Mobilier
Total Droits d'utilisation 8 556 - 512 - 710 7 334

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31/12/2022

Variations de périmètre Augmentations Diminutions Ecarts de conversion Autres 31/12/2023
(en milliers d'euros) (acquisitions) (cessions)
Immobilier 16 829 1 274 - 1 233 16 870
Amortissements et dépréciations - 7 247 - 1 726 659 - 8 314
Total Immobilier 9 582 - 452 - 574 8 556
Mobilier
Amortissements et dépréciations
Total Mobilier
Total Droits d'utilisation 9 582 - 452 - 574 8 556

Echéancier des dettes locatives

31/12/2024

(en milliers d'euros) ≤ 1 an à > 1 an > 5 ans Total Dettes locatives
Dettes locatives 1 398 2 916 926 5 240

31/12/2023

(en milliers d'euros) ≤ 1 an à > 1 an > 5 ans Total Dettes locatives
Dettes locatives 1 579 3 738 1 149 6 466

Détail des charges et produits de contrats de location

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Charges d'intérêts sur dettes locatives - 70 - 69
Total Intérêts et charges assimilées (PNB) - 70
Charges relatives aux contrats de location court terme - 18 - 41
Charges relatives aux contrats de location de faible valeur - 1 655 - 1 433
Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette
Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation
Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail
Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 1 1
Total Charges générales d'exploitation - 1 672
Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation - 1 608 - 1 726
Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles - 1 608
Total Charges et produits de contrats de location - 3 350 - 3 268

Montants des flux de trésorerie de la période


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(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location - 2 799 - 3 330

8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 propose à ses clients des activités de location qui prennent la forme de contrats de crédit-bail, de location avec option d’achat, de location financière, ou de location longue durée. Les contrats de location sont classés en contrats de location financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Les autres contrats de location sont classés en location simple.

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Location -financement
Profits ou pertes réalisés sur la vente
Produits financiers tirés des créances locatives
Produits des paiements de loyers variables
Location simple 737 732
Produits locatifs 737 732

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Engagements de financement et de garantie et autres garanties

Engagements donnés et reçus

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Engagements donnés 1 311 812 1 488 864
Engagements de financement 720 668 751 909
Engagements en faveur des établissements de crédit
Engagements en faveur de la clientèle 720 668 751 909
Engagements de garantie 591 144 736 955
Engagements d'ordre des établissements de crédit 27 403 30 867
Engagements d'ordre de la clientèle 563 741 706 088
Engagements sur titres
Titres à livrer
Engagements reçus 9 609 828 9 571 573
Engagements de financement 14 074 13 574
Engagements reçus des établissements de crédit 14 074 13 574
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 9 595 754 9 557 999
Engagements reçus des établissements de crédit 579 207 557 477
Engagements reçus de la clientèle 9 016 547 9 000 522
Engagements sur titres
Titres à recevoir

La Banque de France a mis fin, à compter du 13 décembre 2024, au canal de remise Additional Credit Claims Corporates dans le cadre des dispositifs exceptionnels mis en place en 2011 en réponse à la crise financière. Seules les créances « Prêts Garantis par l'Etat » resteront éligibles aux remises de créances en Banque Centrale. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ne postera plus 211 M€ de créances entreprises auprès de la Banque de France.

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Instruments financiers remis et reçus en garantie

(en milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)
Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 4 772 680 5 034 033
Titres prêtés
Dépôts de garantie sur opérations de marché 1 843 1 797
Autres dépôts de garantie
Titres et valeurs donnés en pension 162 515
Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 4 937 038 5 035 830
Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie
Autres dépôts de garantie
Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés
Titres empruntés
Titres et valeurs reçus en pension 159 142
Titres vendus à découvert
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 159 142

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des « FCT Crédit Agricole Habitat » comme dispositif de refinancement.

Créances apportées en garantie

Au cours de l’année 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a apporté 4 772 680 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 034 033 milliers d’euros en 2023. la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a apporté :

  • 761 688 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 171 801 milliers d’euros en 2023 ;
  • 155 774 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 160 867 milliers d’euros en 2023 ;
  • 3 855 218 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 3 701 365 milliers d’euros en 2023.

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

Les titres reçus en pension livrés s’élèvent à 159 142 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre aucun au 31 décembre 2023.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

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10 Reclassements d’instruments financiers

Principes retenus par le groupe Crédit Agricole

Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’a pas opéré en 2024 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9.

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11 Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”).

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique.

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

  • des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ;
  • des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;
  • des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;
  • des actifs ou passifs exigibles à vue ;
  • des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

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11.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti

La norme IFRS 7 demande des informations portant sur les instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés à la Juste Valeur.

Les montants présentés dans « la valeur au bilan » des instruments financiers concernés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Par ailleurs, la valeur au bilan des tableaux inclut la Juste Valeur de la portion couverte des éléments micro-couverts en couverture de Juste Valeur (Cf. note 3.5 « Comptabilité de couverture »). En revanche, la valeur comptable des éléments présentés dans ce tableau n’inclut pas l’écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux.

Pour être comptabilisés au coût amorti à l’actif du bilan, les instruments de dette doivent répondre cumulativement à deux critères :

  • Être gérés dans un portefeuille dont la gestion a pour objectif la collecte des flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs et dont les ventes sont strictement encadrées et limitées ;
  • Donner droit seulement au remboursement du principal et aux versements reflétant la valeur temps de l’argent, le risque de crédit associé à l’instrument, les autres coûts et risques d’un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable (test "Solely Payments of Principal & Interests" ou test "SPPI").

A ce titre, les informations relatives à la juste valeur de ces instruments doivent être analysées avec une attention particulière :

  • Les valeurs indiquées représentent une estimation de la valeur de marché du 31 décembre 2024. Néanmoins ces valeurs de marché peuvent faire l'objet de variations en fonction des paramètres de marché, notamment l'évolution des taux d'intérêt et la qualité du risque de crédit des contreparties. Ces fluctuations peuvent conduire à un écart pouvant être substantiel entre la juste valeur indicative présentée dans le tableau ci-après et la valeur de décomptabilisation, notamment à l’échéance ou proche de l’échéance compatible avec un modèle de gestion de collecte dans lequel les instruments financiers sont classés. Ainsi, l'écart entre l'indication de la juste valeur et sa valeur comptable ne représente pas une valeur de réalisation dans une perspective de continuité d'activité de l'établissement.
  • Compte tenu du modèle de gestion consistant à collecter les flux de trésorerie des instruments financiers du portefeuille auquel il appartient, il est rappelé que ces instruments financiers ne sont pas gérés en fonction de l'évolution de leur juste valeur et que la performance de ces actifs est appréciée sur la base des flux de trésorerie contractuels perçus sur leur durée de vie de l'instrument.
  • L'estimation de la juste valeur indicative des instruments comptabilisés au coût amorti est sujette à l'utilisation de modèles de valorisation notamment les prêts et créances vis-à-vis de la clientèle et plus particulièrement ceux dont la valorisation est fondée sur des données non observables de niveau 3.

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Juste valeur des actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31/12/2024 Juste valeur au 31/12/2024
Prix cotés sur Valorisation des marchés Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Prêts et créances 13 797 221 13 560 740 1 785 064 11 775 676
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 783 156 1 779 353 1 779 353
Prêts et créances sur la clientèle 12 014 065 11 781 387 5 711 11 775 676
Titres de dettes 465 242 445 678 445 678
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 14 262 463 14 006 418 445 678 1 785 064 11 775 676

Valeur au bilan au 31/12/2023

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31/12/2023 Juste valeur au 31/12/2023
Prix cotés sur Valorisation des marchés Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Prêts et créances 13 421 594 12 960 120 1 525 700 11 434 420
Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 505 070 1 504 846 1 504 846
Prêts et créances sur la clientèle 11 916 524 11 455 274 20 854 11 434 420
Titres de dettes 487 192 464 210 463 045 1 165
Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 13 908 786 13 424 330 463 045 1 525 700 11 435 585

L’écart de réévaluation à l’actif du bilan s’élève à 38 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 104 millions d’euros au 31 décembre 2023. En tenant compte de cette réévaluation, l’écart entre la juste valeur indicative et la valeur comptable à l’actif serait de -218 millions d’euros au 31 décembre 2024.

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Juste valeur des passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au
31/12/2024 Juste valeur au Prix cotés sur des marchés Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3
Dettes envers les établissements de crédit 8 235 885 8 874 621 8 874 522 99
Dettes envers la clientèle 5 539 001 5 539 001 5 485 957 53 044
Dettes représentées par un titre 137 898 137 898 46 089 91 809
Dettes subordonnées
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 13 912 784 14 551 520 46 089 14 452 288 53 143

Valeur au bilan au

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au
31/12/2023 Juste valeur au Prix cotés sur des marchés Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3
Dettes envers les établissements de crédit 7 983 925 7 904 982 7 904 581 401
Dettes envers la clientèle 5 376 578 5 361 851 5 298 564 63 287
Dettes représentées par un titre 151 661 149 315 38 715 110 600
Dettes subordonnées
Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 13 512 164 13 416 148 38 715 13 313 745 63 688

L’écart de réévaluation au passif du bilan s’élève à -5 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre -5 millions d’euros au 31 décembre 2023. En tenant compte de cette réévaluation, l’écart entre la juste valeur indicative et la valeur comptable au passif serait de 644 millions d’euros au 31 décembre 2024.

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11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

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Actifs financiers valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros)

Prix cotés sur des marchés Valorisation fondée sur des
Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 249 13 249
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Valeurs reçues en pension
Titres détenus à des fins de transaction
Instruments dérivés 13 249 13 249
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat (1) 120 119 43 597 76 522
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 102 1 102
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 119 017 42 495 76 522
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle 2 070 141 1 929
Titres de dettes 116 947 42 354 74 593
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres à la juste valeur par résultat sur option
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 502 003 443 672 1 050 221 8 110
Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 058 331 1 050 221 8 110
Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 443 672 443 672
Instruments dérivés de couverture 131 073 131 073
TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 1 766 444 443 672 1 238 140 84 632
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux

(1) Le montant des OPC s'élève à 116 947 milliers d'euros au 31/12/2024 et est classé sur les 3 niveaux.

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Prix cotés sur des marchés

Valorisation
fondée sur des actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 fondée sur des données observables : Niveau 2 données non observables : Niveau 3
(en milliers d'euros)
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 13 535 13 535
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Valeurs reçues en pension
Titres détenus à des fins de transaction
Instruments dérivés 13 535 13 535
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat (1) 201 607 72 805 51 068 77 734
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 899 899
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 200 708 72 805 50 169 77 734
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle 2 043 61 1 982
Titres de dettes 198 665 72 805 50 108 75 752
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par nature
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres à la juste valeur par résultat sur option
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 278 086 340 234 930 897 6 955
Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 937 852 930 897 6 955
Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 340 234 340 234
Instruments dérivés de couverture 179 849 179 849
TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE VALEUR 1 673 077 413 039 1 175 349 84 689
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux

(1) Le montant des OPC s'élève à 197 834 milliers d'euros au 31/12/2023 et est classé sur les 3 niveaux.

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Passifs financiers valorisés à la juste valeur

(en milliers d'euros)

31/12/2024
Prix cotés sur des marchés Valorisation fondée sur des Valorisation fondée sur des
instruments identiques : Niveau 1 données observables : Niveau 2 données non observables : Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 11 503 11 503
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Instruments dérivés 11 503 11 503
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 89 163 89 163
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 100 666 100 666
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux

(en milliers d'euros)

31/12/2023
Prix cotés sur des marchés Valorisation fondée sur des Valorisation fondée sur des
instruments identiques : Niveau 1 données observables : Niveau 2 données non observables : Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 12 581 12 581
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Instruments dérivés 12 581 12 581
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture 58 520 58 520
Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 71 101 71 101
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables
Total des transferts vers chacun des niveaux

Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3

Tableau 1 sur 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres reçus en pension livrée Valeurs reçues en pension Actifs financiers détenus à des fins de transaction Instruments dérivés
Solde de clôture 31/12/2023 84 689
Gains /pertes de la période (1) 1 102
Comptabilisés en résultat - 53
Comptabilisés en capitaux propres 1 155
Achats de la période
Ventes de la période - 1 159
Emissions de la période
Dénouements de la période
Reclassements de la période
Variations liées au périmètre de la période
Transferts
Transferts vers niveau 3
Transferts hors niveau 3
Solde de clôture 31/12/2024 84 632

Tableau 2 sur 3

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

Instruments de capitaux propres

Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
à la juste valeur par résultat Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat
Actions et autres titres à revenu variable et titres de participation non consolidés Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes par nature Créances sur les établissements de crédit Créances sur la clientèle Titres de dettes
(en milliers d'euros)
Solde de clôture 31/12/2023 1 982 75 752
Gains /pertes de la période (1) - 53
Comptabilisés en résultat - 53
Comptabilisés en capitaux propres
Achats de la période
Ventes de la période - 1 159
Emissions de la période
Dénouements de la période
Reclassements de la période
Variations liées au périmètre de la période
Transferts
Transferts vers niveau 3
Transferts hors niveau 3
Solde de clôture 31/12/2024 1 929 74 593

Tableau 3 sur 3

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables

Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments dérivés de couverture
(en milliers d'euros)
Solde de clôture 31/12/2023 6 955
Gains /pertes de la période (1) 1 155
Comptabilisés en résultat
Comptabilisés en capitaux propres 1 155
Achats de la période
Ventes de la période
Emissions de la période
Dénouements de la période
Reclassements de la période
Variations liées au périmètre de la période
Transferts
Transferts vers niveau 3
Transferts hors niveau 3
Solde de clôture 31/12/2024 8 110

(1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants :

Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture

Comptabilisés en résultat - 53

Comptabilisés en capitaux propres 1 155

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12 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2024

Date de clôture

Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe.

12.1 Information sur les filiales

12.1.1 Restrictions sur les entités contrôlées

Des dispositions règlementaires, légales ou contractuelles peuvent limiter la capacité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 à avoir librement accès aux actifs de ses filiales et à régler les passifs de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 est soumise aux restrictions suivantes :

Contraintes réglementaires

Les filiales de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont soumises à la réglementation prudentielle et à des exigences de fonds propres réglementaires dans les pays dans lesquels elles sont implantées. Le maintien de fonds propres minimaux (ratio de solvabilité), d’un ratio de levier et de ratios de liquidité limite la capacité de ces entités à distribuer des dividendes ou à transférer des actifs à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31.

Contraintes légales

Les filiales du la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont soumises aux dispositions légales liées à la distribution du capital et des bénéfices distribuables. Ces exigences limitent la capacité de ces filiales à distribuer des dividendes. Dans la plupart des cas, elles sont moins contraignantes que les restrictions réglementaires mentionnées ci-avant.

Contraintes contractuelles liées à des garanties

la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 grève certains actifs financiers pour lever des fonds par le biais de titrisations ou de refinancement auprès de banques centrales. Une fois remis en garantie, les actifs ne peuvent plus être utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31. Ce mécanisme est décrit dans la note 9 « Engagements de financement et de garantie et autres garanties ».

Contraintes sur les actifs représentatifs des contrats en unités pour l’activité assurance

Les actifs représentatifs des contrats en unités de compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont détenus au profit des souscripteurs des contrats. Les actifs figurant au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont essentiellement détenus en vue de satisfaire ses obligations envers les assurés. Le transfert d’actifs à d’autres entités est possible dans le respect des dispositions légales. Toutefois, en cas de transfert, une partie du résultat généré par ce transfert doit être reversée aux assurés.

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12.1.2 Soutiens aux entités structurées contrôlées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2024 ni au 31 décembre 2023.

12.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés

Au 31/12/2024, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a dans son périmètre de consolidation 3 fonds dédiés :

  • Force Toulouse Diversifié ;
  • Toulouse 31 Court Terme ;
  • Ozenne Institutionnel : ce fonds a été liquidé en avril 2024.

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 « Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue ».

Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits, soit placés dans le marché par le Groupe.

Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole.

Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 60,61 millions d’euros aux FCT.

12.2 Co-entreprises et entreprises associées

Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées

Au 31 décembre 2024, la valeur de mise en équivalence des entreprises associées s’élève à 80 187 milliers d’euros (65 308 milliers d’euros au 31 décembre 2023).

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 détient des intérêts dans une entreprise associée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 exerce un contrôle conjoint en raison de sa participation dans le capital et de sa présence au sein du conseil d’administration.

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Valeur de mise en équivalence

31/12/2024

% d'intérêt Valeur en équivalence (en milliers d'euros) Valeur boursière Dividendes versés aux entités du Groupe Quote-part de résultat net Quote-part de capitaux propres (1)
Co-entreprises Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (co-entreprises)
Entreprises associées GRAND SUD-OUEST CAPITAL 34,63% 80 187 6 222 80 194
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (Entreprises associées) 80 187 6 222 80 194
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence 80 187 6 222 80 194

(1) Capitaux propres part du groupe dans les états financiers de la co-entreprise ou de l'entreprise associées lorsque la co-entreprise ou l'entreprise associées est un sous-groupe.

31/12/2023

% d'intérêt Valeur en équivalence (en milliers d'euros) Valeur boursière Dividendes versés aux entités du Groupe Quote-part de résultat net Quote-part de capitaux propres (1)
Co-entreprises Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (co-entreprises)
Entreprises associées GRAND SUD-OUEST CAPITAL 34,63% 65 308 5 042 65 308
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence (Entreprises associées) 65 308 5 042 65 308
Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés mises en équivalence 65 308 5 042 65 308

(1) Capitaux propres part du groupe dans les états financiers de la co-entreprise ou de l'entreprise associées lorsque la co-entreprise ou l'entreprise associées est un sous-groupe.

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Les informations financières résumées des co-entreprises et des entreprises associées significatives de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 sont présentées ci-après :

31/12/2024

PNB Résultat net Total Actif Total capitaux propres
(en milliers d'euros)
Co-entreprises
Entreprises associées
GRAND SUD-OUEST CAPITAL 20 247 17 601 236 263

31/12/2023

PNB Résultat net Total Actif Total capitaux propres
(en milliers d'euros)
Co-entreprises
Entreprises associées
GRAND SUD-OUEST CAPITAL 17 009 14 561 189 911 188 613

Informations sur les risques associés aux intérêts détenus

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’a aucun engagement ni passif éventuel avec l’entreprise associée dans laquelle elle détient une participation dans le capital.

Restrictions significatives sur les co-entreprises et les entreprises associées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n’est pas soumise à de restrictions significatives sur les co-entreprises et les entreprises associées.

12.3 Participations ne donnant pas le contrôle

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ne détient aucune participation significative ne donnant pas le contrôle.

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12.4 Composition du périmètre

Modification Siège social % de contrôle % d'intérêt
Périmètre de consolidation de [L'entité] Méthode de consolidation (1) Implantation (si différent de l'implantation (2)) Type d'entité et nature du contrôle (3)
Établissement bancaire et financier Globale France Filiale
Caisse Régionale Toulouse 31 100% 100% 100%
Caisses locales Globale France Filiale
100% 100% 100%
Divers FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2020 Globale France
COMPARTIMENT CR831 TOULOUSE 31 100% 100% 100%
FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2022 Globale France Entité structurée contrôlée
COMPARTIMENT CR831 TOULOUSE 31 100% 100% 100%
FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2024 Globale France Entité structurée contrôlée
COMPARTIMENT CR831 TOULOUSE 31 100% 100% 100%
FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT COMPARTIMENT CR831 TOULOUSE 31 Globale France Entité structurée contrôlée
FORCE TOULOUSE DIVERSIFIE Globale France Filiale
OZENNE INSTITUTIONNEL (Sortie au T2/2024) Globale S1 - Cessation d'activité France
Filiale 0% 100%
TOULOUSE 31 COURT TERME Globale France Filiale
99,996% 99,993% 99,996%
GRAND SUD-OUEST CAPITAL MEE France Filiale
34,63% 34,63% 34,63%

(1) Intégration globale

Mise en équivalence

Juste valeur

(2) Entrée (E) dans le périmètre

E1 : Franchissement de seuil

E2 : Création

E3 : Acquisition (dont les prises de contrôle)

Sortie (S) de périmètre

S1 : Cessation d'activité (dont dissolution, liquidation)

S2 : Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle

S3 : Entité déconsolidée en raison de son caractère non significatif

S4 : Fusion absorption

S5 : Transmission Universelle du Patrimoine

Divers (D)

D1 : Changement de dénomination sociale

D2 : Modification de mode de consolidation

D3 : Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre

D4 : Entité classée en actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

(3) F : Filiale

S : Succursale

ESC : Entité structurée contrôlée

Co-E : Co-entreprise

OC : Opération en commun

EA : Entreprise associée

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT.

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13 Participations et entités structurées non consolidées

13.1 Participations non consolidées

Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

Ce poste s’élève à 1 050 439 milliers d’euros au 31 décembre 2024 contre 931 171 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

13.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation

Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Entités non consolidées Siège social % d'intérêt 31/12/2024 % d'intérêt 31/12/2023 Motif d'exclusion du périmètre de consolidation
SCI JULES GUESDE France 100,00% 100,00% Non significatif
SOTEL (sud ouest telesurveillance) France 27,06% 15,67% Dérogation de Crédit Agricole SA
INTELLAGRI (SA) France 20,28% 20,28% Non significatif
CA TOULOUSE 31 INITIATIVES France 100,00% 100,00% Résultat exceptionnel sur l'exercice
LE VILLAGE BY CA TOULOUSE 31 France 100,00% 100,00% Non significatif
GSO INNOVATION France 34,63% 34,63% Résultat exceptionnel sur l'exercice
GSO FINANCEMENT France 34,63% 34,63% Résultat exceptionnel sur l'exercice
VILLAGE 3 France 33,33% 33,33% Non significatif
CREDIT AGRICOLE TOULOUSE 31 France 100,00% 100,00% Non significatif
IMMOBILIER TOULOUSE 31 INVESTISSEMENT & PATRIMOINE France 100,00% 100,00% L'entité passe en dessous des seuils de matérialité après élimination des intragroupes.

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13.1.2 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n'est pas concernée par des titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif.

13.2 Informations sur les entités structurées non consolidées

Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus

Au 31 décembre 2024, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité :

Fonds de placement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements.

Informations sur les risques associés aux intérêts détenus

Soutien financier apporté aux entités structurées

Néant

Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités

Au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 dans les tableaux ci-dessous :

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31/12/2024

Titrisation

Gestion d'actifs

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres Fonds de placement Financement structuré
Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres
(en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par résultat 18 684 18 684
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
Actifs financiers au coût amorti
Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 18 684 18 684
Instruments de capitaux propres
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
Dettes
Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées
Engagements donnés
Engagements de financement
Engagements de garantie
Autres
Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature
Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées
Total Bilan des entités structurées non consolidées 773 608

(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 « Exposition au risque de crédit » et dans la note 3.3 « Risque de marché ». Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.

Titrisation

Gestion d'actifs

Fonds de placement (1)

Financement structuré (1)

Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et rehausse Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et rehausse Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et rehausse Valeur au bilan Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et rehausse
nette nette nette nette nette nette nette nette
(en milliers d'euros) Actifs financiers à la juste valeur par résultat 434 376 434 376 434 376
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
Actifs financiers au coût amorti
Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 434 376 434 376 434 376
Instruments de capitaux propres
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
Dettes
Total des passifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées
Engagements donnés
Engagements de financement
Engagements de garantie
Autres
Provisions pour risque d'exécution - Engagements par signature
Total des engagements hors bilan net de provisions vis-à-vis des entités structurées non consolidées
Total Bilan des entités structurées non consolidées 1 046 008

(1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 « Exposition au risque de crédit » et dans la note 3.3 « Risque de marché ». Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt.

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Exposition maximale au risque de perte

L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de CDS (credit default swap) pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market.

L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan.

14 Événements postérieurs au 31 décembre 2024

Aucun évènement postérieur à la clôture n'a donné lieu à un ajustement.

KPMG

mazars

Green Pan mi

24Ru Camn

228, alez duLa

C5 17810

31670 Labege

Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel

Toulouse 31

Rapport des commissaires aux comptes

sur les comptes consolides

Exercice clos le 31 decembre 2024

Fore Kins

mpllee dexpertise compiatle

KPKG SA

@xpertise comptble et de commissanat

Soclete Par _ctons

ce coimistenatᴶ

Soriete _ronpne

compies

juxcompes

Capinl @e

RCS Toulcle 760 138 7i5

Capal @ 5 427 I00 +uos

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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31

Rcs Toulouse 776 916 207

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2024

Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31,

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué un audit des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité d'audit.

Fondement de l'opinion

Référentiel d'audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 janvier 2024 à la date d'émission de notre rapport; et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5 paragraphe 1 du règlement (UE) n° 537/2014.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31

Fovis Mazas = KPMG

Exercice clos le 31 décembre 2024

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Justification des appreciations

Points cles de l'audit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.

Dépréciation des crédits sur une base individuelle

Risque identifié Notre réponse
La caisse régionale est exposée à un risque de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Nos travaux ont consisté à examiner les dispositifs mis en place par la direction dans le contexte macro-économique de l'exercice 2024 pour évaluer le montant des dépréciations comptabilisées.
Comme indiqué dans le paragraphe 1 de l'annexe aux comptes consolidés, les créances sont dépréciées lorsque plusieurs événements ont un effet négatif sur les flux de trésorerie estimés de ces actifs financiers. Nous avons en particulier mené des entretiens avec les personnes en charge des suivis des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation.
Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux de trésorerie futurs estimés. Pour votre direction, il est important d'analyser les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs, en tenant compte du contexte macro-économique.
Nous considérons la détermination de ces dépréciations comme un point clé de l'audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues. Pour déterminer les flux futurs estimés, ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1-1d2 de l'annexe aux comptes consolidés.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse, 31 décembre 2024

Forvis Mazars et KPMG

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Risque de credit et estimation des pertes attendues sur expositions n'etant pas en defaut

Risque identifie

Comme incique dans Peragraphe Risque de credr Dans 2 cade de note aud ces compies consoldes 7os etapes de depreciaton provIs onnement de Gnote 2 de bravaux ont noiamment consisie annexe AU comples consolides vote Caisse meDtonale.

Prenare connaissance; lors dun examen cntique d2s comptbillse des comectons de valeurju Itedes Peres de conclus cns de7 tavaux realses notre Demande par credit atendues (Expected Credi Lossas ou ECL des Ia de deles pannte eld | Ju titre des penes de credit Jmendues sur douze mois(Stage atsi |aquaite de credit degrade signifeativemeni pour une transaction OU Un Fortefeuile donne maturte (Stage 21.

Les corrections de Valeuf Teposeni surdes esumabons qul Integrent des Parametres de probabilie de delaul de Pertes en cas de delaui el dexposition Ju momentau defaut tenant comote de donnies macro-#conomiques prospecuves (Fonward Looking) appreciaes 3u niveju du groupe Credit Agricole et au niveau de votre Caisse regionale au regard 025 canzctensiques Propres se5 ponefzuiles @ecredits.

Ces carrectons de valeur representent en cumul gur les piets etkes creances sur Ia clientele e sur les eng-gements Par sionjiure 0u 31 decemore 2024 un Monionioe 05,8 Me comme detalle dans |a note 3 1 | de Fannere JuX compies consoldes.

Nous avons consicere qu Il s agissaltdun cle de /audit d25 comples consolices en ralton de point Fimporance ces credis Ia cliente 2 cans le bilan du iecoums de nombreux parametres et hypatheses appllques pour declinerla methode sur plusleurs types de porefeuilles (entrepnses, pariculilers Credit & Ia consommalion: eIcJ dont pal ekemple d29 (nfonmations prospeclives (Ferward Locking central et drexpositionshomogenes de nsques (Stages 2i 21.

apprecier les hypotheses et la documentation foumies ParVotra Caisse regionale surnidentincaton d= d-gradations ognifcalves nolamment dans I= conne macro-economiqua pour de3 poreieuiles dencouns efI3 justifcaten 023 paramete? concrcturels etlou 5 uc urels locaux Tetenus Pour Fapelication du Forard Looking local anahser evoluion Ces exposijons 8 des comectons categones homcgenes densques sur devaleur Par Ferercice 2024 eraminer |es infomanons Connies JU tie d2 |a couverure du risque de credit dans Fannexe juX comptes consolid-s.

Caisse Reg onale de Credi Agncde Mutel Toulouse 31

Fontis Mazals et KPMGsA

Rapped de4 conmisspires

Exencice 0os k 3 dicem pre 2024

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Verifications specifiques

Nous avong egalement procede contormement auX nores d'exercice professlonnel applcables en France aua venficationg epe cinqeprevuee par les textes legaux et reglementaires des infommations relatives au groupe, donnees dans le rapport de gestion du conseil dadministration.

Nous n'avons pas dobservation & fommuler sur leur sincerite et leur concordance avec les comptes consolides.

Autres verifications ou informations prevues par les textes legaux et reglementaires

Format de presentation des comptes consolides destines & etre inclus dans le rapport financier annuel.

Nous avong egalement procede conformement & Ia nore d exercice professionnel sur les diligences du commissalre auX comptes relatves aux comptes annuels et consolides pre sentes selon le fomat d intormation electronique unique europeen, & Ia venfication du respect de ce format defini par le reglement europeen delegue n" 2019/815 du 17 decembre 2018 dars Ia presentation d28 comptes consolides destines & etre inclus dans le rappor financier annuel menbonne aulce Carticle L 451-1-2 du code monetaire et financier etablis sou: Ia responsabilite du drecteur general.

S agi3sant de comptes consolides nos diligences comprennent Ia venication de Ia conformite du balisage de ces comptes au fomat defini par le reglement precite.

Sur Ia base de nos travaux, nous concluons que Ia presentation deg comptes congolides destines & ete inclus dans le rapport financier annuel respecle dans tous se3 aspects signilicatifs i2 fomial d"momation electonique uniqueeuropeen.

Par ailleurs, ne nous appartient pas de veriier que les comptes consolides qui seront effectivemeni inclus par votre caisse regionale dans le rapport financler annuel depose aupres de [AMF corespondent & ceux sur lesquels nous avons Tealise nos travaux.

Designation des commissaires aux comptes

Nous avons ete nommes commissaires aux comptes de la Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31 par Tassemblee generale du 28 mars 2024 pour le cabinet Forvis Mazars et du 30 mars 2016 pour le cabinet KPMG.

Au 31 cecembre 2024, le cabinei Forvis Mazars etait dans Ia premiere annee de ga mission sans interupton et le cabinet KPMG $.^ dans la neuvieme annee.

Responsabilites de Ia direction et des personnes constituant le gouvernement d entreprise relatives aux comptes consolides

Appartient & Ia direction @etablir des comptes consolides presentant une image ficele confommement au referentiel IFRS tel qu'adopte dans FUnion europeenne ainsi que de mettre en place le controle inteme qurelle estime necessaire & Petablissement de comptes consolides ne comportant pas danomalies significatives, que celles-ci proviennent de iraudes Ou resultent d eneurs.

Chisst Rigionjle de Crid { Agncale Mutte Toulouze 31

Exerci- Cos le 31 decembie 2024

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Lors de l'établissement des comptes consolidés

Incombe à la direction d'évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité.

Incombe au Comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de surveiller l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que, le cas échéant, de l'audit interne en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés

Objectif et démarche d'audit

Nous appartient d'établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumul, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l'article 821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale.

Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit :

  • Identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion.
  • Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne.
  • Prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne.
  • Apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés.
  • Apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative relative à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation.
  • Conclut à l'existence d'une incertitude significative, attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette caisse régionale de crédit.

Agréé Michel Toulouse 31

Fonds Mizan et KPMG SA

Rapport €25 commissaires comptes sur les comptes consolidés

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incenitude Ou5I ces intomations ne sont pas foumies CU ne sont pas peninentes famule une cemiication avec reserve OU Un (eius de cenitar apprecie Ia presentation densemble des comptas consolides et avalue si lee comptes consolides refeient les operatons et cvenements sous jacenls de moniere i en donner une imuge fidele concemant |iniomation financiare des personnes OU entites comprises dans le permetre de consolidaton, collecle des eleniments qu"l estime suffisants et appropries pour exprimer une opinion sur les comptes consolides. Il est respongable de Ia direcilon, de le supervision et de Ia realisation de Faudit dee comptes consolides ains que de Icpinion exprimee sur ces comptes.

Rapport au Comite d'audit

Nous remettons au Comile d audit un rapport QUi presente notammnent /etendue Ces travaux d auditet le programme de Lavail Miz en Ozuvt? ainsi que les conclusions decoulant de nos tavaux. Nous portons egalement a 53 connaissance le cas echeant les faiblesses significatives du contrdie inteme que nous avons identifees pOUT ce qui concema les procedurea relatives & Felahoration etau traitemeni de |iniomation comptable e financiere. Pami les elements communiques dans le rappont au Comite d'audit iigurent les risques d anomalies significatives que nous jugeona avoir ete lea plua importants pour Faudit des compres consolide3 de |'exercice ei qui constmtuent de ce fait les cles de Taudit quTl nous apparuent de decnre dans le present rappon.

Points

Nous fcumissons egalement Ju Comie d"audit Ia declaration prevue par Farticle & dureglement (UE) n? 537-2014 coniimant notre independance au sens des regles applicables en France telles qu'elles sont fixees notamment par les anicles 821-27 &L.821-34 du code de commerce et dans le code de deontologie de Ia proiession de commigale. Du: compie? Le cas echennt nous nous entretenons avec le Comite daudit des nisques pesant sur notre independance Et Ces mesures de sauvegarde aopiquees.

Les Comnissaimes auX compies

Forvis Mazars KPMG $ A
Lahege,le 10 mars 2025 Labege, Ia 10 mars 2025
[Voc $] 9cc
Herve Kemei? \~Jayt Diego Dechelotte
Francois Associe Associe
Caisee Rigionale de Credr Agricele Munue Toulouse 31 Fonns V1zars #{ KPMG 5A
Exerck? Gosl J1 decembre 2024

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PARTIE 7 : ETATS FINANCIERS INDIVIDUELS


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CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL TOULOUSE 31

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 73 446 176,00 euros

Siège social : 6-7, place Jeanne d'Arc 31000 TOULOUSE

776 916 207 R.C.S TOULOUSE

COMPTES INDIVIDUELS AU 31/12/2024

Arrêtés par le Conseil d'administration de Crédit Agricole Toulouse 31 En date du 31 janvier 2025 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale mixte en date du 28 mars 2025

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SOMMAIRE

  • BILAN AU 31 DECEMBRE 2024 ...................................................................................................................... 516
  • HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 2024 ............................................................................................................ 518
  • COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2024 ........................................................................................... 519

Note 1

CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE ............... 521

Note 2

PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES ...........................................................................527

Note 3

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE .... 544

Note 4

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE ...................................................................................... 545

Note 5

TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DEPORTEFEUILLE .......................................................................................................................................... 548

Note 6

TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES......................................................................... 552

Note 7

VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE .................................................................................554

Note 8

ACTIONS PROPRES ............................................................................................................. 556

Note 9

COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS ........................................................... 557

Note 10

DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF .................................................... 559

Note 11

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE ... 559

Note 12

COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE .......................................................................... 560

Note 13

DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE .............................................................................. 561

Note 14

COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS ......................................................... 561

Note 15

PROVISIONS ....................................................................................................................... 562

Note 16

EPARGNE LOGEMENT ........................................................................................................ 563

Note 17

ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PRESTATIONS DEFINIES …………………………………………………………………………………………………………………………………………… .565

Note 18

DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE .......................................... 568

Note 19

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition) .................................................. 568

Note 20

COMPOSITION DES CAPITAUX PROPRES ........................................................................... 569

Note 21

OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS ........... 570

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Note 22

TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES...................................................... 570

Note 23

OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES.............................................................................. 571

Note 24

OPERATIONS DE CHANGE, PRETS ET EMPRUNTS EN DEVISES .......................................... 571

Note 25

OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME .................................................. 572

Note 26

INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES...... 575

Note 27

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES .................576

Note 28

ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE .......................................................................... 577

Note 29

ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES ...........................................................577

Note 30

ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL ........................................................................................ 578

Note 31

OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION.................................... 578

Note 32

PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES .......................................................579

Note 33

REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES................................................................... 580

Note 34

PRODUIT NET DES COMMISSIONS..................................................................................... 580

Note 35

GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION ..................581

Note 36

GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES 581

Note 37

AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE .......................................... 581

Note 38

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION ............................................................................ 582

Note 39

COUT DU RISQUE............................................................................................................... 585

Note 40

RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES ......................................................................... 586

Note 41

IMPOT SUR LES BENEFICES................................................................................................ 587

Note 42

INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES ........................ 587

Note 43

EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE L'EXPLOITATION ............................................................................................................. 587

Note 44

AFFECTATION DES RESULTATS .......................................................................................... 587

Note 45

IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS .......................... 588

Note 46

PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES.................................... 588

Note 47

ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET PUBLICITE.................................... 589

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BILAN AU 31 DECEMBRE 2024

ACTIF (En milliers d'euros)

Notes 31/12/2024 31/12/2023
OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES 446 933 283 398
Caisse, banques centrales 53 898 57 621
Effets publics et valeurs assimilées 5 151 886 163 577
Créances sur les établissements de crédit 3 241 149 62 200
OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 3 1 585 110 1 480 001
OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE 4 12 008 410 11 903 463
OPERATIONS SUR TITRES 858 974 847 081
Obligations et autres titres à revenu fixe 5 370 974 374 217
Actions et autres titres à revenu variable 5 488 000 472 864
VALEURS IMMOBILISEES 890 919 867 797
Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 - 805 613 775 310
Parts dans les entreprises liées 6-7 15 379 15 500
Immobilisations incorporelles 7 2 524 2 327
Immobilisations corporelles 7 67 403 74 660
CAPITAL SOUSCRIT NON VERSE ACTIONS PROPRES 8 4 305 2 757
COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 176 504 181 204
Autres actifs 9 99 978 86 979
Comptes de régularisation 9 76 526 94 225
TOTAL ACTIF 15 971 155 15 565 701

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PASSIF (En milliers d'euros)

Notes 31/12/2024 31/12/2023
OPERATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILEES 269 175 96 939
Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 11
OPERATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 11 8 026
3627 936 110
COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE 12 5 538
9995 376 577
DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE 13 91 809
112 617
COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 306 791 360 633
Autres passifs 14 163 475
211 960 Comptes de régularisation 14
143 316 148 673
PROVISIONS ET DETTES SUBORDONNEES 233 179 224 857
Provisions 15-16-17 96 886
97 309 Dettes subordonnées 18
136 293 127 548
FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG) 42 988 42 988
CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 19 1 461 852
1 414 980 Capital souscrit 73 446
73 446 Primes d'émission 137 687
137 687 Réserves 1 194 237
1 154 380 Ecarts de réévaluation
Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau Résultat de l'exercice
56 482 49 467
TOTAL PASSIF 15 971 155 15 565 701

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HORS-BILAN AU 31 DECEMBRE 2024

(En milliers d'euros) Notes 31/12/2024 31/12/2023
ENGAGEMENTS DONNES 1 312 256 1 489 695
Engagements de financement 27 720 668 751 910
Engagements de garantie 27 591 143 736 955
Engagements sur titres 27 445 830
ENGAGEMENTS RECUS 31/12/2024 31/12/2023
5 923 108 5 743 665
Engagements de financement 27 14 074 13 574
Engagements de garantie 27 5 908 589 5 729 261
Engagements sur titres 27 445 830

Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 24 et 25.

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COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2024

(En milliers d'euros)

Notes 31/12/2024 31/12/2023
Intérêts et produits assimilés 396 568 358 274
Intérêts et charges assimilées -327 175 -287 017
Revenus des titres à revenu variable 40 656 33 078
Commissions (Produits) 165 848 157 719
Commissions (Charges) -32 223 -29 991
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 366 1 016
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 12 041 6 145
Autres produits d'exploitation bancaire 2 341 6 998
Autres charges d'exploitation bancaire -1 307 -666
PRODUIT NET BANCAIRE 258 115 245 556
Charges générales d'exploitation -172 287 -169 852
Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -9 848 -9 916
RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 75 980 65 788
Coût du risque -13 234 -7 487
RESULTAT D'EXPLOITATION 62 746 58 301
Résultat net sur actifs immobilisés 40 807 1 197
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 63 553 59 498
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices -7 071 -10 031
Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 56 482 49 467

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Note 1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER ET FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE

Note 1.1 Cadre juridique et financier

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31, 43 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2024, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A.

Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 62,45 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée depuis le 14 décembre 2001, Crédit Agricole S.A. est à ce jour cotée sur Euronext Paris compartiment A. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 37,55%. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier.

Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

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Note 1.2 Relations internes au Crédit Agricole

Mécanismes financiers internes

L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe.

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, compte et plan d'épargne-logement, livret épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne non réglementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. 50% des ressources d'épargne collectées par les Caisses régionales leur sont restituées sous forme d’avances, dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires dans la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit » (selon le sens du compte ordinaire ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB – Cf. ci-dessus) ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

Opérations en devises

Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole S.A.

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.


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Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire

Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne.

Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés.

Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite Bank Recovery and Resolution Directive « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique.

La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public.

Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées.

A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle.

Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée.

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empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution.

La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité.

Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 [34]. Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette [35], c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes.

Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes.

La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de

[1] Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF

[2] Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF

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perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier.

Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution.

L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

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Note 1.3 Événements significatifs relatifs à l'exercice 2024

FCT Crédit Agricole Habitat 2024

Au 31/12/2024, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2024) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des Caisses régionales et LCL, le 27 mars 2024. Cette transaction est pour partie un RMBS français auto-souscrit et pour le reste un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts à l’habitat octroyés par les Caisses régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2024 pour un montant de 1,67 milliard d’euros.

Les Caisses régionales ont souscrit pour 166,7 millions d’euros de titres subordonnés et pour 750 millions d’euros de titres senior (émission auto-souscrite uniquement). Pour l’émission placée sur le marché, les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (gestionnaires d’actifs (61%) et établissements de crédit (39%)) pour un montant de 750 M€.

Par ailleurs, le fonds dédié Ozenne Institutionnel a fait l'objet d'une liquidation en avril 2024, et sorti du périmètre de consolidation avec une plus-value générée de 2M€ et une variation de juste valeur de 0,3 M€ à la liquidation.

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Note 2

PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

Les états financiers de Crédit Agricole Toulouse 31 sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de Crédit Agricole Toulouse 31 est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

Règlements Date de 1ère application Opérations ou exercices ouverts à compter du
Règlement ANC N° 2023-05 du 10 novembre 2023 modifiant le règlement ANC N° 2014-03 du 5 juin 2014 relatif au plan comptable général 01/01/2024
Règlement ANC N° 2024-02 du 5 juillet 2024 modifiant le règlement ANC N° 2014-03 du 5 juin 2014 relatif au plan comptable général 01/01/2024
Règlement ANC N° 2024-03 du 6 septembre 2024 modifiant le règlement ANC N° 2017-02 du 5 juillet 2017 aux comptes annuels et consolidés du groupe Action Logement 01/01/2024
Règlement ANC N° 2024-01 du 5 avril 2024 modifiant le règlement ANC N° 2021-09 du 5 novembre 2021 relatif au plan comptable des organismes de placement collectif immobilier Opérations à compter du 24/12/2024
Règlement N° 2020-07 du 4 décembre 2020 relatif aux comptes annuels des organismes de placement collectif à capital variable 01/10/2023
Règlement N° 2021-09 du 5 novembre 2021 relatif aux comptes annuels des organismes de placement collectif immobilier 01/10/2023
Règlement ANC N° 2022-03 modifiant le règlement ANC N° 2020-07 du 4 décembre 2020 relatif aux comptes annuels des organismes de placement collectif à capital variable 01/10/2023

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Note 2.1 Créances et engagements par signature

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours :

  • Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;
  • Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;
  • Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

La rubrique clientèle inclut les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, opérations internes au Crédit Agricole, clientèle). Les créances sur les établissements de crédits et sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale y compris les intérêts courus non échus. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Le traitement comptable du risque de crédit est défini ci-après. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours sains et douteux.

Créances saines

Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées, elles demeurent dans leur poste d'origine.

Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés

Crédit Agricole Toulouse 31 constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les 12 mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue.

La notion de perte de crédit attendue « Expected Credit Loss » ou « ECL »

L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.

Gouvernance et mesure des ECL

La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de dépréciation des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et d'extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues.

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L’estimation des ECL intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Son appréciation s'appuie largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD").

Les modalités de détermination de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie ; et représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois.

Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE (Taux d’Intérêt Effectif) déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Le taux d'intérêt effectif est le taux d'actualisation qui égalise la somme des flux décaissés et encaissés au titre de l'émission ou de l'acquisition d'un crédit et la valeur actuelle des flux contractuels à recevoir de la contrepartie sur la durée de vie effective de cet encours.

Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que Crédit Agricole Toulouse 31 ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties.

La prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement.

L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes permet d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima annuellement. Les données macro-économiques prospectives (« Forward Looking ») sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux :

  • Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ;
  • Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.

Crédit Agricole Toulouse 31 applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement et de garantiesains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scénarios définis au niveau du Groupe.

Dégradation significative du risque de crédit

Crédit Agricole Toulouse 31 apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Le Stage 1 correspond à des ECL à 12 mois, le Stage 2 correspond à des ECL à maturité.

Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse :

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Un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ;

  • Un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille d'ECL à 12 mois à un ECL à maturité).

Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

L'appréciation de la dégradation significative du risque de crédit au titre du premier niveau défini ci-dessus pour les encours avec un modèle de notation repose sur les deux critères suivants :

  1. Critère relatif

Pour apprécier le caractère significatif de la dégradation relative du risque de crédit, des seuils sont calibrés régulièrement en fonction des probabilités de défaut à maturité qui incluent l'information prospective en date de clôture et en date de comptabilisation initiale. Ainsi, un instrument financier est classé en Stage 2 (ECL à maturité), si le ratio entre la probabilité de défaut de l'instrument en date de clôture d'une part et celle en date de comptabilisation initiale d'autre part est supérieur au seuil multiplicatif défini par le Groupe. Ces seuils sont déterminés par portefeuille homogène d'instruments financiers en s'appuyant sur la segmentation du dispositif prudentiel de gestion des risques. Le Groupe déclasse également systématiquement en Stage 2 dès lors que la probabilité de défaut à date est supérieure à 3 fois la probabilité de défaut à l'origine et si la probabilité de défaut à date est supérieure à 0,3%. Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de +30bp. Lorsque la probabilité de défaut à un an est inférieure à 0,3%, le risque de crédit est considéré « non significatif ».
2. Critère absolu

Compte tenu des pratiques de gestion du risque de crédit du groupe Crédit Agricole, quand la probabilité de défaut à 1 an en date de clôture est supérieure à 15 % pour la clientèle de détail et 12% pour la grande clientèle, la dégradation du risque est considérée comme significative et l'instrument financier classé en Stage 2. Le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil de dégradation significative et de classement en Stage 2. L'instrument financier est classé en Stage 2 en cas de restructuration en raison de difficultés financières. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé (Stage 2). Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Stage 1).

Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d'un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de

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la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que :

  • Le type d'encours ;
  • La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ;
  • Le type de garantie ;
  • La date de comptabilisation initiale ;
  • La durée à courir jusqu'à l'échéance ;
  • Le secteur d'activité ;
  • L'emplacement géographique de l'emprunteur ;
  • La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ;
  • Le circuit de distribution, l'objet du financement, …

Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base de portefeuille homogène peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque.

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

  • Un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;
  • L'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté.

Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux :

  • Des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ;
  • Un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ;
  • L'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ;
  • La probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ;
  • La disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ;
  • L'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies.

Le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse. Parmi les encours douteux, Crédit Agricole Toulouse 31 distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

Créances douteuses non compromises :


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Les créances douteuses

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain.

Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par Crédit Agricole Toulouse 31 par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

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Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque les effets de désactualisations des dépréciations.

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, Crédit Agricole Toulouse 31 le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays.

Créances restructurées

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances.

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

  • Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ;
  • Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers).

Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration.

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité ou des difficultés financières. Les créances renégociées sont décomptabilisées.

La fraction restant à étaler des commissions reçues et des coûts marginaux de transaction est enregistrée dans le compte de résultat à la date de cette renégociation, dans la mesure où il est considéré qu’un nouvel encours a pris naissance.

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • La valeur nominale du prêt ;
  • Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

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La décote constatée lors d'une restructuration de créance est comptabilisée en déduction de l'actif et dotée en coût du risque. Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple).

Note 2.2 Portefeuille Titres

Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit.

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

Obligations et autres titres à revenu fixe

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Actions et autres titres à revenu variable

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

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Les cessions de titres

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels Crédit Agricole Toulouse 31 dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07.

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

  • Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

  • Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

  • Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

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Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

  • Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
  • Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, Crédit Agricole Toulouse 31 détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, Crédit Agricole Toulouse 31 utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

Dates d'enregistrement

Crédit Agricole Toulouse 31 enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

Pensions livrées

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

Reclassement de titres

Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

  • Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance ;
  • Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Caisse régionale de Crédit Agricole Toulouse 31 n'a pas opéré, en 2024, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07.

Rachat d'actions propres

Les actions propres rachetées par Crédit Agricole Toulouse 31, y compris les actions et options sur actions détenues en couverture des plans de stock-options, sont enregistrées à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique. Elles font l'objet, le cas échéant, d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat, à l'exception des opérations relatives aux plans d'options d'achat ou de souscription d'actions et des plans d'attribution d'actions gratuites aux employés selon le règlement ANC 2014-03 (Plan Comptable Général).

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Note 2.3 Immobilisations

Crédit Agricole Toulouse 31 applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement.

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. En cas de mali technique de fusion, celui-ci est comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Il est ensuite amorti puis déprécié et sorti du bilan, le cas échéant selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par Crédit Agricole Toulouse 31, à la suite de l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

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Composant

Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre Second œuvre Installations techniques Agencements Matériel informatique Matériel spécialisé
33 à 50 ans 10 à 15 ans 5 à 10 ans 10 ans Dégressif 3 à 5 ans 10 ans

Enfin, les éléments dont dispose Crédit Agricole Toulouse 31 sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

Note 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes :

  • Dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
  • Comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
  • Comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

Les comptes d'épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Note 2.5 Dettes représentées par un titre

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. Crédit Agricole Toulouse 31 applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

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Note 2.6 Provisions

Crédit Agricole Toulouse 31 applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

Crédit Agricole Toulouse 31 a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07.

Provision pour risques sur GIE d'investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, Crédit Agricole Toulouse 31 constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de Crédit Agricole Toulouse 31 à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter Crédit Agricole Toulouse 31 au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

Note 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par Crédit Agricole Toulouse 31 à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a constitué une provision dont le stock s'élève à 43 millions d'euros au 31 décembre 2024 identique au stock au 31 décembre 2023.

Note 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels


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Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

Les résultats afférents à ces opérations

sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Opérations de marché

Les opérations de marché regroupent :

  • Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07),
  • La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07).

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments :

  • En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;
  • En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;
  • Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.

Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Toulouse 31 intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1 du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de Crédit Agricole Toulouse 31. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose :

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Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS (Credit Default Swap) nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ;

  • En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

Note 2.9 Opérations en devises

A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, Crédit Agricole Toulouse 31 a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Note 2.10 Engagements hors-bilan

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour Crédit Agricole Toulouse 31. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

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Note 2.11 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 24 juin 2022 conclu pour une période de trois ans. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

Note 2.12 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

Crédit Agricole Toulouse 31 a appliqué la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l'ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l'octroi d'une prestation à la fois en fonction de l'ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu'un membre du personnel soit employé par l'entité lorsqu'il atteint l'âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de :

  • Soit la date de prise de service du membre du personnel ;
  • Soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l'acquisition des droits à prestation.

En application de ce règlement, Crédit Agricole Toulouse 31 provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Depuis 2021, Crédit Agricole Toulouse 31 applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19).

Pour l'exercice 2024, Crédit Agricole Toulouse 31 maintient sa méthode historique de détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date de prise de service du membre du personnel. Crédit Agricole Toulouse 31 a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

Crédit Agricole Toulouse 31 a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à :

  • La valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,
  • Majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,
  • Diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant.

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celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, Crédit Agricole Toulouse 31 n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».

Note 2.13 Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise

Plans de stock-options

Les plans de stock-options accordés à certaines catégories de salariés sont enregistrés lors de la levée de l'option. Cette levée donne lieu soit à une émission d'actions, enregistrée conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital, soit à la mise à disposition d'actions propres aux salariés préalablement acquises à la levée par Crédit Agricole S.A. et comptabilisées conformément aux dispositions détaillées dans le paragraphe « rachat d'actions propres ».

Note 2.14 Charges et produits exceptionnels

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de Crédit Agricole Toulouse 31.

Note 2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. Crédit Agricole Toulouse 31 a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, Crédit Agricole Toulouse 31 constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale.

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Note 3 CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE

(En milliers d'euros)

Établissements de crédit 31/12/2024 31/12/2023
≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total
Comptes et prêts : à vue 24 712 24 712 213 24 925 23 506
à terme 52 699 52 699 42 52 741 37 944
Valeurs reçues en pension 87 556 67 933 3 653 159 142 3 591 162 733
Prêts subordonnés 750 750
Total 112 268 67 933 3 653 53 449 237 303 3 846 241 149 62 200
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 241 149 62 200
Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 160 321 160 321 160 321 203 969
Comptes et avances à terme 21 064 17 854 1 321 434 57 979 1 418 331 6 458 1 424 789
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Total 181 385 17 854 1 321 434 57 979 1 578 652 6 458 1 585 110
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 1 585 110 1 480 001
TOTAL 1 826 259 1 542 201

Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 750 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

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Note 4 OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE

Note 4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
≤ 3 mois 1 858 2 149
> 3 mois ≤ 1 an 161 2 179
> 1 an ≤ 5 ans 130 Autres concours à la clientèle
> 5 ans 449 010 12 037 594
Total en principal 7 102 938 33 800
Créances rattachées 12 071 394 11 962 270
Valeurs reçues en pension livrée 23 427 23 571
Comptes ordinaires débiteurs 23 692 Dépréciations
-88 704 -84 678
VALEUR NETTE AU BILAN 12 008 410 11 903 463

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 1 733 milliers d'euros.

Parmi les créances sur la clientèle 802 979 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2024 contre 1 222 877 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 33 846 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 28 545 milliers d'euros au 31 décembre 2023. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie.

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Note 4.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique

Zone géographique 31/12/2024 31/12/2023
France (y compris DROM-COM) 12 015 262 11 906 569
Autres pays de l'U.E. 23 094 23 183
Autres pays d'Europe 9 458 9 529
Amérique du Nord 5 773 5 506
Amérique Centrale et du Sud 239 259
Africa et Moyen-Orient 5 079 5 139
Asie et Océanie (hors Japon) 4 142 4 257
Japon 123 131
Non ventilés et organismes internationaux
Total en principal 12 063 170 11 954 573
Créances rattachées 33 944 33 568
Dépréciations -88 704 -84 678
VALEUR NETTE AU BILAN 12 008 410 11 903 463

Note 4.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique

Zone géographique Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis
France (y compris DROM-COM) 12 049 150 181 068 90 146 -88 703 -64 168
11 940 089 164 194 86 823 -84 677 -61 870
Autres pays de l'U.E. 23 119 23 203 1 -1
Autres pays d'Europe 9 469 9 539
Amérique du Nord 5 782 5 513
Amérique Centrale et du Sud 239 260
Africa et Moyen-Orient 5 087 1 -15 145
Asie et Océanie (hors Japon) 4 145 4 261
Japon 123 131
Non ventilés et organismes internationaux
TOTAL 12 097 114 181 069 90 146 -88 704 -64 168
11 988 141 164 195 86 823 -84 678 -61 870

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Note 4.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques

(En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis
Particuliers 7 666 488 50 128 15 437 -15 024 -8 949 7 652 386 41 130 15 202 -13 721 -9 200
Agriculteurs 322 649 8 552 5 237 -5 314 -3 868 317 526 7 668 5 382 -4 734 -4 185
Autres professionnels 1 578 912 37 536 18 867 -17 214 -13 203 1 586 455 39 154 19 440 -17 999 -14 104
Clientèle financière 386 700 14 247 6 862 -7 224 -6 180 313 031 12 716 11 715 -7 464 -6 834
Entreprises 1 733 888 69 819 42 959 -43 677 -31 719 1 666 089 62 698 34 789 -40 499 -27 369
Collectivités publiques 361 113 403
Autres agents économiques 47 364 787 784 -251 -249 49 547 829 295 -261 -178
TOTAL 12 097 114 181 069 90 146 -88 704 -64 168 11 988 141 164 195 86 823 -84 678 -61 870

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Note 5 TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT, D'INVESTISSEMENT ET TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE (En milliers d'euros)

Date 31/12/2024 31/12/2023
Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total
Effets publics et valeurs assimilées : 47 163 108 526 155 689
dont surcote restant à amortir 9 013 5 888 14 901
dont décote restant à amortir -262 -262 -386
Créances rattachées 37 1 133 1 170 1 179
Dépréciations -4 973 -4 973 -4 052
VALEUR NETTE AU BILAN 42 227 109 659 151 886 163 577
Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 19 597 19 597 14 538
Autres émetteurs 349 437 349 437 357 715
dont surcote restant à amortir 2 230 2 230 2 696
dont décote restant à amortir -7 523 -7 523 -8 526
Créances rattachées 1 940 1 940 1 964
Dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 370 974 370 974 374 217
Actions et autres titres à revenu variable 491 529 491 529 474 502
Créances rattachées
Dépréciations -3 529 -3 529 -1 638
VALEUR NETTE AU BILAN 488 000 488 000 472 864
TOTAL 530 227 480 633 1 010 860 1 010 658
Valeurs estimatives 554 956 457 424 1 012 380 1 004 198
(1) dont 7 800 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2024 et 6 200 milliers d'euros au 31 décembre 2023
Le montant des cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance conformément aux dispositions dérogatoires prévues par le règlement ANC 2014-07, s'est élevé à 79 milliers d'euros pour un montant à l'origine de 3 013 milliers d'euros.
Les plus ou moins-values dégagées à cette occasion s'élèvent à - 2 927 milliers d'euros.
Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 24 766 milliers d'euros au 31 décembre 2024, contre 21 493 milliers d'euros au 31 décembre 2023.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention).
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 327 milliers d'euros au 31 décembre 2024, contre 1 463 milliers d'euros au 31 décembre 2023.
La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -20 462 milliers d'euros au 31 décembre 2024, contre -26 273 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie


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(En milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Administration et banques centrales (y compris Etats) 19 597 14 538
Etablissements de crédit 182 597 195 706
Clientèle financière 530 519 504 576
Collectivités locales
Entreprises, assurances et autres clientèles 127 850 131 935
Divers et non ventilés
Total en principal 860 563 846 755
Créances rattachées 1 940 1 964
Dépréciations -3 529 -1 638
VALEUR NETTE AU BILAN 858 974 847 081

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Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros)

31/12/2024 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total
Titres à revenu fixe ou variable Dont titres cotés Dont titres non cotés (1) Titres à revenu fixe ou variable Dont titres cotés Dont titres non cotés (1)
369 034 361 226 7 808 155 689 166 450 491 529 1 016 252
372 253 364 888 7 365 166 450 531 338 1 013 205
Créances rattachées 1 940 1 170 3 110
Dépréciations -4 973 -3 529 -8 502
VALEUR NETTE AU BILAN 370 974 151 886 488 000 1 010 860
374 217 163 577 472 864 1 010 658

(1) La répartition des parts d'OPC est la suivante :

  • OPC français 475 979 milliers d'euros (dont OPC français de capitalisation 423 842 milliers d'euros)
  • OPC étrangers 12 021 milliers d'euros

Les OPC figurent à l'actif du bilan pour 488 000 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2024 s'élève à 512 766 d'euros.

La répartition de l'ensemble des OPC par nature est la suivante au 31 décembre 2024 :

Valeur d'inventaire Valeur liquidative
OPC monétaires 488 000
OPC obligataires
OPC actions
OPC autres
TOTAL 512 766

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Note 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal
Créances rattachées 22 894 24 252 214 171 107 717 369 034 1 940 370 974
Dépréciations 374 217
VALEUR NETTE AU BILAN 22 894 24 252 214 171 107 717 369 034 1 940 370 974
374 217

Note 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 Encours bruts Dont Encours douteux
France (y compris DROM-COM) 414 518 438 793
Autres pays de l'U.E. 93 955 88 780
Autres pays d'Europe 4 204 4 079
Amérique du Nord 12 046 7 051
Amérique Centrale et du Sud
Afrique et Moyen-Orient
Asie et Océanie (hors Japon)
Japon
Total en principal 524 723 538 703
Créances rattachées 3 110 3 143
Dépréciations -4 973 -4 052
VALEUR NETTE AU BILAN 522 860 537 794

INFORMATIONS FINANCIERES

Valeurs Valout Pratsot Montant F"Bou Risutab Diidendes
Cepltax Quote-Qall awinces d73 chlfite pbenefee ou | encabse?
Cacital Piopie? Je eaal comptables comntatlest conen is equlon
Taffate? Patla uueg que tenue (61 detenu; piria
detttiel gooicle {oCate demie; Guercloe coui: do
encoire kcoule clos) () excroic $
IOULOUSE S10ITIATIES gou 50q @QQ 30
TOULOUSE NVESTISBEMENT * PRTRINONE 700 106,0 QOQE 00g
BTCi ceo 288 469
ARTSOCNSLES GM AEPRISES LEZES JeJ 7eb EjV9 033 Lisiick
2515 SeTION 18 556 ANDSUD-QUESTCAPUA 4598
9373 S CAMINIERNATIDNAL EXS CAMEXPANS 2852 SacNde ELOFPEMENT
nmoblls 20 086 ASSOCIES ESPECES 364
OUEST TELESLRMELLANCE AfROPAR1ENarESIParts 3ACAMiKhoBilER ACE REAOPARTENAIRES B2 QOQ
WONS WiU 33 SACAFIREc 16383
MS ROIIMFUL:ICN 843 @ELTA SACAMPARTICPATIONS
AMBITCNACRIACAO TECH QuQ NNoi ON3 OIES Ade GXL EDOKEL
co346 OUTRESTIRES DEP R1CIPATOS 5241
Toral 806 369 739 497 965

Note 6 TITRES DE PARTICIPATION ET DE FILIALES

Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations du dernier exercice clos connu. (1)

Le résultat de l'exercice correspond à celui du 31 décembre 2023.

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Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros)

Parts dans les entreprises liées 31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative
Titres non cotés 16 266 14 221 16 845 14 437
Titres cotés 1 389 1 389 1 731 1 359
Avances consolidables 80 80
Dépréciations -2 356 -3 076
VALEUR NETTE AU BILAN 15 379 15 690 15 500 15 796

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

Titres de participation 31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative
Titres non cotés 777 297 1 196 405
Titres cotés 737 513 1 091 573
Avances consolidables 5 966 5 965 21 191 21 191
Créances rattachées 151 151 277 277
Dépréciations -6 233 -8 087
Sous-total titres de participation 777 1811 202 521

Autres titres détenus à long terme

Titres non cotés 31/12/2024 31/12/2023
Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative
29 072 30 548 24 766 25 674
Titres cotés Avances consolidables
Créances rattachées
Dépréciations -640 -350
Sous-total autres titres détenus à long terme 28 432 30 548 24 416 25 674

VALEUR NETTE AU BILAN

805 613 1 233 069 775 310 1 138 715

TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION

820 992 1 248 759 790 810 1 154 511

(En milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative

Total valeurs brutes Titres non cotés 822 635 779 124 Titres cotés TOTAL 822 635 779 124

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

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Note 7 VARIATION DE L'ACTIF IMMOBILISE

Immobilisations financières (En milliers d'euros)

01/01/2024 31/12/2024
Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1)
Parts dans les entreprises liées 16 845 -579 16 266
Avances consolidables 1 731 272 -614 1 389
Créances rattachées 80 80
Dépréciations -3 076 -232 952 -2 356
VALEUR NETTE AU BILAN 15 500 120 -241 15 379
Titres de participation et autres titres détenus à long terme
Titres de participation Valeurs brutes 737 51325 -50 14 523
777 297
Avances consolidables 21 191 -702 -14 523 5 966
Créances rattachées 277 -126 151
Dépréciations -8 087 -195 2 049 -6 233
Sous-total titres de participation 750 894 25 116 1 171 777 181
Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 24 766 5 044 -738 29 072
Avances consolidables
Créances rattachées
Dépréciations -350 -428 138 -640
Sous-total autres titres détenus à long terme 24 416 4 616 -600 28 432
VALEUR NETTE AU BILAN 775 310 29 732 571 805 613
TOTAL 790 810 29 852 330 820 992

(1) La rubrique "Autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

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Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros)

Date Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2024
Immobilisations corporelles Valeurs brutes 169 121 2 599 -968 170 752
Amortissements et dépréciations -94 461 -9 760 872 -103 349
Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 74 660 -7 161 -96 67 403
Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 12 722 341 -56 13 007
Amortissements et dépréciations -10 395 -137 49 -10 483
Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes Amortissements et dépréciations
VALEUR NETTE AU BILAN 2 327 204 -72 524
TOTAL 76 987 -6 957 -103 69 927

(1) La rubrique "Autres mouvements" présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

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Note 8 ACTIONS PROPRES (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Titres de Transaction 10 415 52 037
Titres de Placement 62 452 40 957
Valeurs immobilisées 782 3 523
Total 4 305 2 757
Valeurs de marché 782 3 908
4 690 818

Valeur nominale de l'action : 16 euros

Depuis 1999, la Caisse régionale a mis en place un programme de rachat de CCI. L'assemblée Générale Ordinaire du 30 Mars 2021 a donné l'autorisation au Conseil d'administration de mettre en oeuvre un programme de rachat des titres dans la limite maximale de 10% des CCI émis. Un nouveau programme de rachat a été soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 29 Mars 2022 puis à celle du 29 mars 2023 et celle du 28 mars 2024.

La Caisse régionale peut utiliser cette autorisation en vue :

  • D'assurer l'animation du marché de ces titres par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI.
  • De procéder à l'annulation des certificats coopératifs d'investissement acquis.

Dans le cadre de cette autorisation, 52 037 CCI ont fait l'objet d'un rachat.

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Note 9

COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Autres actifs (1) 2 071 1 520
Instruments conditionnels achetés
Comptes de stock et emplois divers
Débiteurs divers (2) 97 720 85 435
Gestion collective des titres
Livret de développement durable
Comptes de règlement 187 24
VALEUR NETTE AU BILAN 99 978 86 979
Comptes de régularisation
Comptes d'encaissement et de transfert 21 208 26 099
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 358 77
Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 92 111
Charges constatées d'avance 795 1 174
Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 13 727 16 720
Autres produits à recevoir 38 208 49 373
Charges à répartir
Autres comptes de régularisation 2 138 671
VALEUR NETTE AU BILAN 76 526 94 225
TOTAL 176 504 181 204

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) dont 3 368 milliers d'euros au titre du dépôt de garantie constitué au bénéfice du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2024 contre 3 317 milliers d’euros au 31 décembre 2023.

Pour rappel, le cadre réglementaire européen destiné à préserver la stabilité financière a été complété par la directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (Directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances) établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement.

Le dispositif de financement du mécanisme de résolution est institué par le règlement européen UE n° 806/2014 du 15 juillet 2014 pour les établissements assujettis. Le dépôt de garantie correspond aux garanties pour les établissements ayant eu recours aux engagements de paiement irrévocables visés à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 806/2014 prévoyant que ces engagements ne dépassent pas 30 % du montant total des contributions perçues conformément à ce même article).

Au titre de l’exercice 2024, le montant de la contribution sous forme d’engagements irrévocables de paiement s’élève à 51 milliers d’euros ; le montant versé sous forme de cotisation s’élève à 175 milliers d’euros en Charges générales d’exploitation (Cf. note 39 des présents états financiers).

Conformément au règlement d’Exécution UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, lorsqu'une mesure de résolution fait intervenir le Fonds conformément à l'article 76 du règlement (UE) n° 806/2014, le CRU appelle tout ou partie des engagements de paiement irrévocables, effectués conformément au règlement (UE) n° 806/2014, afin de rétablir la part des engagements de paiement irrévocables dans les moyens financiers disponibles du Fonds fixés par le CRU dans la limite du plafond fixé à l'article 70, paragraphe 3, du règlement (UE) n° 806/2014 susmentionné.

Les garanties dont sont assortis ces engagements seront restituées conformément à l’article 3 du règlement UE n° 2015/81 du 19 décembre 2014, une fois que le Fonds reçoit dûment la contribution liée aux engagements de paiement irrévocables qui ont été appelés.

Le Groupe ne s’attend pas à ce

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qu’une mesure de résolution nécessitant un appel complémentaire pour le Groupe, dans le cadre du dispositif susmentionné, intervienne en zone euro dans un horizon prévisible ; ni à une perte ou un retrait de son agrément bancaire. Par ailleurs, ce dépôt de garantie classé en débiteur divers, à l'actif de l'établissement, sans changement par rapport aux exercices précédents, est rémunéré conformément à l'accord concernant l'engagement de paiement irrévocable et le dispositif de garantie contracté entre le Groupe et le Conseil de Résolution Unique. Le montant estimé au 31 décembre 2024 s'élève à 119 milliers d'euros contre 96 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

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Note 10

DEPRECIATIONS INSCRITES EN DEDUCTION DE L'ACTIF (En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2024 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2024
Sur opérations interbancaires et assimilées 4 052 921 4 973
Sur créances clientèle 84 678 29 157 -24 522 -609 88 704
Sur opérations sur titres 1 638 2 049 -158 3 529
Sur valeurs immobilisées 12 585 861 -3 188 10 258
Sur autres actifs 189 70 -187 72
TOTAL 103 142 33 058 -28 055 -609 107 536

Note 11

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT - ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total
Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 52 729 52 729 52 729 57 550
à terme 53 660 53 660 271 53 931 39 389
Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 159 142 159 142 3 373 162 515
VALEUR AU BILAN 52 729 159 142 53 660 265 531 3 644 269 175 96 939
Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 6 318 6 318 20 6 338 10 271
Comptes et avances à terme 536 963 1 818 137 3 786 439 1 856 627 7 998 166 21 858 8 020 024 7 925 839
Titres donnés en pension livrée VALEUR AU BILAN 543 281 1 818 137 3 786 439 1 856 627 8 004 484 21 878 8 026 3627 936 110
TOTAL 596 010 1 818 137 3 945 581 1 910 287 8 270 015 25 522 8 295 537 8 033 049

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

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Note 12 COMPTES CREDITEURS DE LA CLIENTELE

Note 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total
Comptes ordinaires créditeurs 3 707 516 3 707 516 1 430 3 708 946 3 816 530
Comptes d'épargne à régime spécial (1) : 53 044 53 044 53 044 63 287
Autres dettes envers la clientèle : 328 940 271 820 612 797 540 873 1 754 430 22 579 1 777 009 1 496 760
à vue 5 102 5 102 67 5 169 5 068
à terme 323 838 271 820 612 797 540 873 1 749 328 22 512 1 771 840 1 491 692
Valeurs données en pension livrée VALEUR AU BILAN 4 089 500 271 820 612 797 540 873 5 514 990 24 009 5 538 999 5 376 577

Note 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
France (y compris DROM-COM) 5 476 701 5 325 357
Autres pays de l'U.E. 16 872 16 178
Autres pays d'Europe 6 081 5 946
Amérique du Nord 4 664 5 091
Amérique Centrale et du Sud 1 040 1 086
Afrique et Moyen-Orient 7 766 5 342
Asie et Océanie (hors Japon) 1 712 1 506
Japon 154 100
Non ventilés et organismes
Total en principal 5 514 990 5 360 606
Dettes rattachées 24 009 15 971
VALEUR AU BILAN 5 538 999 5 376 577

Note 12.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Particuliers 2 767 444 2 626 652
Agriculteurs 190 087 194 171
Autres professionnels 424 325 438 084
Clientèle financière 244 820 252 305
Entreprises 1 714 821 1 686 701
Collectivités publiques 8 822 10 736
Autres agents économiques 164 671 151 957
Total en principal 5 514 990 5 360 606
Dettes rattachées 24 009 15 971
VALEUR AU BILAN 5 538 999 5 376 577

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Note 13 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Note 13.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total
Bons de caisse 50 600 40 000 90 600 1 209 91 809 112 617
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
VALEUR NETTE AU BILAN 50 600 40 000 90 600 1 209 91 809 112 617

Note 14 COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS

(En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Autres passifs (1)
Opérations de contrepartie (titres de transaction)
Dettes représentatives de titres empruntés 2 071 1 520
Instruments conditionnels vendus
Comptes de règlement et de négociation 127 807 174 436
Versements restant à effectuer sur titres 33 597 36 004
VALEUR AU BILAN 163 475 211 960
Comptes de régularisation
Comptes d'encaissement et de transfert 30 781 8 324
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 319 41
Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers
Produits constatés d'avance 58 814 51 077
Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 9 078 7 881
Autres charges à payer 41 802 54 922
Autres comptes de régularisation 2 522 26 428
VALEUR AU BILAN 143 316 148 673
TOTAL 306 791 360 633

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

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Note 15 PROVISIONS (En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2024 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2024
Provisions pour engagements de retraite et assimilés 42 42
Provisions pour autres engagements sociaux 978 5 -42 941
Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 15 48331 607 -32 219 14 871
Provisions pour litiges fiscaux (1) 1 617 -1 285 -331 1
Provisions pour autres litiges 1 977 489 -19 -794 1 653
Provisions pour risques pays
Provisions pour risques de crédit (2) 65 553171 420 -171 253 65 720
Provisions pour restructurations
Provisions pour impôts
Provisions sur participations (3) 519 -173 346
Provisions pour risques opérationnels (4) 1 556 2 000 -107 -109 3 340
Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 3 556 -761 2 795
Autres provisions (6) 6 070 4 001 -1 594 -1 300 7 177
VALEUR AU BILAN 97 309 209 564 -3 005 -206 982 96 886

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois.

(3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(5) Cf note 16 ci-après

(6) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement.

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Note 16 EPARGNE LOGEMENT

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros)

Ancienneté 31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement Total comptes épargne-logement Plans d'épargne-logement Total comptes épargne-logement
Moins de 4 ans 154 012 206 237 135 007 194 372
Plus de 4 ans et de moins de 10 ans 578 779 718 173
Plus de 10 ans 602 564 655 169
Total plans d'épargne-logement 1 335 355 206 237 1 508 349 194 372
TOTAL ENCOURS COLLECTES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT 1 541 592 1 702 721

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement 10 390 3 018
Comptes épargne-logement 1 951 926
TOTAL ENCOURS DE CREDIT OCTROYES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT 12 341 3 944

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros)

Ancienneté 31/12/2024 31/12/2023
Plans d'épargne-logement Total comptes épargne-logement Plans d'épargne-logement Total comptes épargne-logement
Moins de 4 ans 143 170
Plus de 4 ans et de moins de 10 ans 481 1 021
Plus de 10 ans 939 2 293
Total plans d'épargne-logement 1 563 -48 3 484 -72
TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT 1 515 3 412

La provision Epargne Logement comprend 3 composantes :

  • La composante épargne est liée à l’option vendue au détenteur d’un PEL de pouvoir proroger son placement à des conditions de taux préfixés.
  • La composante engagement est liée aux crédits PEL et CEL qui pourront être réalisés dans le futur à des conditions de taux préfixées.
  • La composante crédit est liée aux crédits PEL et CEL déjà réalisés à des conditions de taux qui, à l’époque de leur réalisation, ont pu être en décalage avec les taux de marché.

Crédit Agricole Toulouse 31 a décidé de figer le niveau de la provision Epargne Logement (EL) au 31 décembre 2024 à son niveau du 30 juin 2024, soit 2,8 M€.

L'option clientèle d'utilisation des droits portée par les contrats PEL/CEL donnerait la possibilité d'un tirage de crédit à taux réduits. Elle n'a été utilisée que très marginalement avant 2022 et demeure très faiblement exercée par la clientèle en raison d'un marché immobilier perturbé par la hausse des taux historique de 2023. La récente stabilisation du marché immobilier engendre une incertitude quant au niveau futur du coefficient d'utilisation des droits à prêt des PEL et CEL. Des travaux d'évaluation ont été lancés et sont toujours en cours. Dans ces conditions, par prudence, le niveau des provisions est resté figé au 31 décembre 2024.

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Le calcul de la provision de la composante engagement prend en compte des paramètres qui ont été fixés à dire d'expert pour les générations PEL à 2.5%, 2%, 1.5% et 1% : le coefficient d'utilisation trimestrielle des droits à prêt et le taux des prêts accordés dans le cadre du contrat du PEL. Ces paramètres ont été fixés à dire d'expert dans la mesure où l'historique à notre disposition qui aurait permis leur évaluation ne reflète pas les conditions actuelles.

Une hausse de 0.1% du coefficient d'utilisation trimestrielle des droits à prêt engendrerait (toutes choses égales par ailleurs) une hausse de la provision de 6,42 % pour les Caisses régionales. Une hausse de 0.1% du taux des prêts accordés dans le cadre du contrat du PEL engendrerait (toutes choses égales par ailleurs) une baisse de la provision de 17,23 % pour la Caisse régionale.

Il est à noter que la mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Épargne Logement aurait entraîné une reprise mécanique de 42 % du montant provisionné en lien avec une baisse des taux annuels moyens de près de 50bps.

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Note 17 ENGAGEMENTS SOCIAUX : AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI, REGIMES A PRESTATIONS DEFINIES

Définitions : Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

D'autre part, la recommandation 2013-02, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03, reprend les dispositions de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel, à l'exception de celles relatives aux avantages à court terme et à ceux payés sous forme d'instrument de capitaux propres.

Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Dette actuarielle à l'ouverture 28 635 26 062
Coût des services rendus sur l'exercice 2 177 2 223
Coût financier 916 981
Cotisations employés 0 0
Modifications, réductions et liquidations de régime 0 -836
Variation de périmètre 39 -26
Indemnités de cessation d'activité 0 0
Prestations versées (obligatoire) -2 041 -1 372
(Gains) / pertes actuariels 3 460 1 602
Autres mouvements 0 0
DEBT ACTUARIELLE A LA CLOTURE 33 186 28 634

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Coût des services rendus 2 177 2 223
Coût financier 916 982
Rendement attendu des actifs -1 020 -1 260
Coût des services passés 0 -836
Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net -71 -269
(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0
(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -256 -534
CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT 1 746 306

Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l'ouverture 33 214 32 835
Rendement attendu des actifs 1 020 1 260
Gains / (pertes) actuariels -6 -392
Cotisations payées par l'employeur 1 433 908
Cotisations payées par les employés 0 0
Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0

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Variation de périmètre

Indemnités de cessation d'activité

0 0
Prestations payées par le fonds -2 041 -1 372
Autres mouvements 0 0

JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT A LA CLOTURE

33 659

33 213

Composition des actifs des régimes

Information sur les actifs des régimes

31/12/2024 31/12/2023
% d'obligations 71,92% 70,56%
% d'actions 18,09% 18,31%
% autres actifs 9,99% 11,13%

Variations de la provision (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Dette actuarielle à la clôture -33 185 -28 634
Impact de la limitation d'actifs 0 -256
Gains et (pertes) actuariels restant à étaler -127 -3 664
Juste valeur des actifs fin de période 33 660 33 214

POSITION NETTE (PASSIF) / ACTIFS A LA CLOTURE

348 660

Rendement des actifs des régimes

Les rendements attendus des actifs des régimes au 31 décembre 2024 sont :

  • Indemnité de retraite du Président (FOMUGEI) : 3,51%
  • Indemnités de retraite et de fin de carrière des Cadres de Direction et indemnités de fin de carrière des Salariés : 3,17%

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Hypothèses actuarielles utilisées

Au 31 décembre 2024, les taux de sensibilité démontrent que :

  • Indemnité de retraite du Président (FOMUGEI)
    • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,50 % ;
    • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,60 %.
  • Indemnité de Fin de carrière Cadres de Direction
    • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 2,13 % ;
    • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 2,22 %.
  • Indemnité de retraite Cadres de Direction
    • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 0,91 % ;
    • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 0,94 %.
  • Indemnité de retraite Cares de Direction L.137-11-2
    • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 3,09 % ;
    • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 3,27 %.
  • Indemnité de Fin de carrière Salariés
    • une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de -6,76 % ;
    • une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 7,49 %.

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Note 18 DETTES SUBORDONNEES : ANALYSE PAR DUREE RESIDUELLE (En milliers d'euros)

Détails 31/12/2024 31/12/2023
≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans
Total en principal 131 610 131 610 4 683 136 293
Dettes rattachées 127 548
Total 131 610 131 610 4 683 136 293
Dettes subordonnées à terme Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar
Yen Autres devises Titres et emprunts participatifs Autres emprunts subordonnés à terme
Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) Euro Autres devises de l’Union Europ. Franc Suisse Dollar
Yen Autres devises
Placement des fonds propres des Caisses Locales 131 610 131 610 4 683 136 293
Dépôts de garantie à caractère mutuel VALEUR AU BILAN 131 610 131 610 4 683

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans. Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 684 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 5 230 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

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Note 19 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (avant répartition)

Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital (1) Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau (2) Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres
Solde au 31/12/2022 73 446 281 257 14 609 954 909 50 773 1 374 994
Dividendes versés au titre de N-2 -9 481 -9 481
Variation de capital
Variation des primes et réserves Affectation du résultat social N-2 30 968 10 324 -41 292
Report à nouveau
Résultat de l’exercice N-1 49 467 49 467
Autres variations
Solde au 31/12/2023 73 446 312 225 14 609 965 233 49 467 1 414 980
Dividendes versés au titre de N-1 -9 610 -9 610
Variation de capital
Variation des primes et réserves Affectation du résultat social N-1 29 892 9 965 -39 857
Report à nouveau
Résultat de l’exercice N 56 482 56 482
Autres variations
Solde au 31/12/2024 73 446 342 117 14 609 975 198 56 482 1 461 852

(1) Le montant des Certificats Coopératifs d'Investissement achetés pendant l'exercice 1 584 milliers d'euros.

(2) Dont 136 082 milliers d'euros de primes d'émission, dont 1 605 milliers d'euros de primes de fusion.

Note 20 COMPOSITION DES CAPITAUX PROPRES

(En milliers d'euros) 31/12/2024 31/12/2023
Capitaux propres hors FRBG 1 461 852 1 414 980
Fonds pour risques bancaires généraux 42 988 42 988
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 1 504 840 1 457 968

Par ailleurs, les dettes subordonnées et titres participatifs s'élèvent à 136 293 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 127 548 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

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Note 21

OPERATIONS EFFECTUEES AVEC LES ENTREPRISES LIEES ET LES PARTICIPATIONS

Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2024 Solde au 31/12/2023
Créances 0 15 129
Avance SAS Rue de la Boétie 0 15 129
Dettes 137 989 136 993
Comptes courants débiteurs Caisses Locales 6 318 10 239
Comptes courants bloqués Caisses Locales 131 610 126 754

Note 22

TRANSACTIONS EFFECTUEES AVEC LES PARTIES LIEES

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 n'a pas effectué de transaction avec les parties liées au cours de l'exercice.

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Note 23 OPERATIONS EFFECTUEES EN DEVISES

Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 Actif Passif Actif Passif
Euro 15 917 542 15 735 503 15 496 619 15 334 386
Autres devises de l’Union Europ. 3 3
Franc Suisse 343 336
Dollar 35 006 33 269
Yen 74 29
Autres devises 1 486 1 598
Valeur brute 15 954 454 15 772 415
Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 124 236 136 991
Dépréciations -107 535 -103 141
TOTAL 15 971 155 15 565 701

Note 24 OPERATIONS DE CHANGE, PRETS ET EMPRUNTS EN DEVISES

(En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023 A recevoir A livrer A recevoir A livrer
Opérations de change au comptant - Devises - Euros
Opérations de change à terme 13 643 13 621 14 357 14 339
- Devises 6 976 6 976 7 107 7 107
- Euros 6 667 6 645 7 250 7 232
Prêts et emprunts en devises
TOTAL 13 643 13 621 14 357 14 339

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Note 25

OPERATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS A TERME (En milliers d'euros)

Opérations 31/12/2024 31/12/2023
Opérations de couverture Opérations autres que decouverture Opérations de couverture Opérations autres que decouverture
Opérations fermes 3 742 883 20 808 3 763 691 3 210 158
Opérations sur marchés organisés
Contrats à terme de taux d'intérêt
Contrats à terme de change
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers
Autres contrats à terme
Opérations de gré à gré 3 742 883 20 808 3 763 691 3 210 158
Swaps de taux d'intérêt 3 742 883 20 243 3 763 126 3 209 593
Autres contrats à terme de taux d'intérêt
Contrats à terme de change
FRA 565
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers
Autres contrats à terme
Opérations conditionnelles 113 950 113 950
Opérations sur marchés organisés
Instruments de taux d'intérêt à terme
Achetés
Vendus
Instruments sur action et indices boursiers à terme
Achetés
Vendus
Instruments de taux de change à terme
Achetés 50 175 50 175
Vendus 50 175 50 175
Instruments sur actions et indices boursiers à terme
Achetés
Vendus
Autres instruments à terme conditionnels
Achetés
Vendus
Dérivés de crédit
Contrats de dérivés de crédit Achetés Vendus
TOTAL 3 742 883 134 758 3 877 641 3 369 156

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Note 25.1

Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros)

Total 31/12/2024 dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés
≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans
Futures 90 725 9 625 90 725 9 625
Options de change
Options de taux
Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 185 341 1 163 778 2 414 007
Caps, Floors, Collars 8 000 5 600 8 000 5 600
Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 565 565
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous total 284 066 1 179 568 2 414 007
Swaps de devises Opérations de change à terme 27 265 27 265
Sous total 27 265 27 265
TOTAL 311 331 1 179 568 2 414 007

Total 31/12/2023

dont opérations effectuées de gré à gré dont opérations sur marchés organisés et assimilés
≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans
Futures 134 163 15 235 134 163 15 235
Options de change
Options de taux
Opérations fermes en devise sur marchés organisés F.R.A. Swaps de taux d’intérêt 250 000 810 508 2 149 085
Caps, Floors, Collars 4 000 5 600 4 000 5 600
Forward taux Opérations fermes sur actions et indices 565 565
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous total 384 163 830 308 2 154 685
Swaps de devises Opérations de change à terme 28 695 28 695
Sous total 28 695 28 695
TOTAL 412 858 830 308 2 154 685

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Note 25.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

En milliers d'euros Juste Valeur Positive au 31/12/2024 Juste Valeur Négative au 31/12/2024 Encours Notionnel au 31/12/2024 Juste Valeur Positive au 31/12/2023 Juste Valeur Négative au 31/12/2023 Encours Notionnel au 31/12/2023
Futures Options de change 2 056 2 056 100 350 2 918 2 918 149 398
Options de taux
Opérations fermes en devise sur marchés organisés
F.R.A. 128 573 96 813 3 763 126 172 023 64 456
Swaps de taux d’intérêt 3 209 593 Caps, Floors, Collars 94 94 13 600
160 160 9 600
Forward taux 65 565 65 565
Opérations fermes sur actions et indices
Opérations conditionnelles sur actions et indices
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux
Dérivés de crédit
Sous total 130 788 98 963 3 877 641 175 166
67 534 3 369 156
Swaps de devises 349 327 27 265 221 203 28 695
Sous total 349 327 27 265 221 203 28 695
TOTAL 131 137 99 290 3 904 906 175 387 67 737 3 397 851

Note 25.3 Information sur les Swaps

Ventilation des swaps de taux d'intérêt

En milliers d'euros Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Portefeuille de transaction
Swaps de taux 20 240 141 020 3 601 860
Contrats assimilés (1) 13 600

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 2521-1 du règlement ANC 2014-07.

Transferts effectués au cours de l'exercice Pas de transfert au cours de l'exercice.

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Note 26

INFORMATIONS RELATIVES AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR PRODUITS DERIVES

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :

  • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.
  • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.
  • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations. L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.

Au 31 décembre 2024, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte (ou non prise en compte) des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à 38 694 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :

Types de contreparties Valeur de marché (milliers d'euros)
établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés 39 834
autres contreparties -1 139

Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 5 109 milliers d'euros, réparti de la façon suivante sur les différents types de contreparties :

Types de contreparties Risque de crédit potentiel (milliers d'euros)
établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés 5 109

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Note 27 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES (En milliers d'euros)

Engagements donnés 31/12/2024 31/12/2023
Engagements de financement Engagements en faveur de la clientèle Engagements de garantie Engagements d'ordre d'établissement de crédit
Engagements de financement 720 668 751 910 Engagements en faveur d'établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle
Engagements de garantie 591 143 736 955 Engagements d'ordre de la clientèle 563 740
Engagements sur titres 445 830 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements à donner 445 830
Engagements reçus 31/12/2024 31/12/2023
Engagements de financement Engagements reçus d'établissements de crédit Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie
Engagements de financement 14 074 13 574 Engagements reçus d'établissements de crédit 14 074
Engagements reçus de la clientèle Engagements de garantie 5 908 589 5 729 261 Engagements reçus d'établissements de crédit
Engagements reçus de la clientèle 5 329 919 5 172 092 Engagements sur titres 445 830
Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise Autres engagements reçus 445 830

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Note 28 ACTIFS DONNES ET REÇUS EN GARANTIE

Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2024, Crédit Agricole Toulouse 31 a apporté 4 772 680 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 034 033 milliers d'euros en 2023. Crédit Agricole Toulouse 31 conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, Crédit Agricole Toulouse 31 a apporté :

  • 761 688 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 171 801 milliers d'euros en 2023 ;
  • 155 774 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 160 867 milliers d'euros en 2023 ;
  • 3 855 218 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 3 701 365 milliers d'euros en 2023.

La Banque de France a mis fin, à compter du 13 décembre 2024, au canal de remise Additional Credit Claims Corporates dans le cadre des dispositifs exceptionnels mis en place en 2011 en réponse à la crise financière. Seules les créances « Prêts Garantis par l'Etat » resteront éligibles aux remises de créances en Banque Centrale. En conséquence, Crédit Agricole Toulouse 31 ne postera plus 211 M€ de créance immobilière auprès de la Banque de France.

Note 29 ENGAGEMENTS DONNES AUX ENTREPRISES LIEES

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a donné une garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant de 1 088 599 milliers d'euros au 31 décembre 2024.

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Note 30 ENGAGEMENTS DE CREDIT BAIL

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 ne présente pas d'opération d'engagement de crédit-bail pour l'exercice 2024.

Note 31 OPERATIONS DE DESENDETTEMENT DE FAIT ET DE TITRISATION

Dans le cadre de la titrisation réalisée en 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a cédé sur l'exercice 2024 des crédits habitat pour un montant de 2 018 milliers d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020.

Dans le cadre de la titrisation réalisée en 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a cédé sur l'exercice 2024 des crédits habitat pour un montant de 1 828 milliers d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022.

Dans le cadre de la titrisation réalisée en 2024, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 a cédé sur l'exercice 2024 des crédits habitat pour un montant de 16 433 milliers d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2024.

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Note 32

PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Sur opérations avec les établissements de crédit 9 879 15 930
Sur opérations internes au Crédit Agricole 62 518 60 644
Sur opérations avec la clientèle 261 339 228 355
Sur obligations et autres titres à revenu fixe 6 592 7 446
Produit net sur opérations de macro-couverture 56 240 45 899
Sur dettes représentées par un titre
Autres intérêts et produits assimilés 396 568 358 274
Sur opérations avec les établissements de crédit -11 243 -24 705
Sur opérations internes au Crédit Agricole -245 817 -219 059
Sur opérations avec la clientèle -66 155 -39 523
Charge nette sur opérations de macro-couverture
Sur obligations et autres titres à revenu fixe
Sur dettes représentées par un titre -3 955 -3 725
Autres intérêts et charges assimilées -5 -5
Intérêts et charges assimilées -327 175 -287 017
TOTAL PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES (1) 69 393 71 257

(1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2024 est de 4 684 milliers d'euros contre 5 230 milliers d'euros au 31 décembre 2023. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, nonaffectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

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Note 33

REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 39 558 31 720
Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 1 098 1 358
Opérations diverses sur titres
TOTAL DES REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES 40 656 33 078

Note 34

PRODUIT NET DES COMMISSIONS (En milliers d'euros)

Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 626 -232 394
614 -296 318
Sur opérations internes au Crédit Agricole 19 511 -17 701 1 810
23 832 -16 238 7 594
Sur opérations avec la clientèle 33 890 -507 33 383
32 762 -453 32 309
Sur opérations sur titres -3 -3
Sur opérations de change 153 153
154 154
Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 30 30
71 71
Sur prestations de services financiers (1) 111 439 -13 704 97 735
100 182 -12 800 87 382
Provision pour risques sur commissions 199 -76 123
104 -204 -100
TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS 165 848 -32 223 133 625
157 719 -29 991 127 728

(1) Dont prestations assurance-vie : 20 202 milliers d'euros au 31 décembre 2024 contre 17 196 milliers d'euros au 31 décembre 2023.

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Note 35

GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Solde des opérations sur titres de transaction 137 -20
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 1 256 1 043
Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -27 -7
GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION 1 366 1 016

Note 36

GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Titres de placement
Dotations aux dépréciations -2 971 -1 408
Reprises de dépréciations 158 459
Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -2 813 -949
Plus-values de cession réalisées 14 854 7 099
Moins-values de cession réalisées -5
Solde des plus et moins-values de cession réalisées 14 854 7 094
Solde des opérations sur titres de placement 12 041 6 145
Titres de l'activité de portefeuille
Dotations aux dépréciations
Reprises de dépréciations
Dotations ou reprises nettes aux dépréciations
Plus-values de cession réalisées
Moins-values de cession réalisées
Solde des plus et moins-values de cession réalisées
Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES 12 041 6 145

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Note 37

AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Produits divers 2 327 6 205
Quote part des opérations faites en commun
Refacturation et transfert de charges 9 17
Reprises provisions 5 776
Autres produits d'exploitation bancaire 2 341 6 998
Charges diverses -1 204 -603
Quote part des opérations faites en commun -103 -63
Refacturation et transfert de charges
Dotations provisions
Autres charges d'exploitation bancaire -1 307 -666
TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 1 034 6 332

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Note 38

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Frais de personnel
Salaires et traitements -65 761 -64 433
Charges sociales -33 383 -30 855
- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi -7 250 -7 187
Intéressement et participation -8 811 -7 999
Impôts et taxes sur rémunérations -10 392 -10 182
Total des charges de personnel -118 347 -113 469
Refacturation et transferts de charges de personnel 5 271 7 526
Frais de personnel nets -113 076 -105 943
Frais administratifs
Impôts et taxes -2 182 -2 257
Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires -57 979 -62 094
Total des charges administratives -60 161 -64 351
Refacturation et transferts de charges administratives 950 442
Frais administratifs nets -59 211 -63 909
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION -172 287 -169 852

Effectif moyen

Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

Catégories de personnel 31/12/2024 31/12/2023
Cadres 408 418
Non cadres 967 1 003
Total de l'effectif moyen 1 375 1 421
Dont :
- France 1 375 1 421
- Etranger
Dont : personnel mis à disposition

Durant l'exercice 2024, le montant global des rémunérations (au titre des avantages court terme) de toute nature allouées aux membres du Conseil d'Administration s'est élevé à 177 milliers d'euros et le montant global des rémunérations de toute nature allouées aux membres de la direction de la société s'est élevé à 2 666 milliers d'euros.

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Au titre des avantages moyen terme, des membres du Conseil d'Administration et les membres de la direction de la société bénéficient d'un régime de retraite spécifique à prestations définies dont le montant du fonds s'élève au 31 décembre 2024 à 17,88 millions d'euros.

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Note 39 COUT DU RISQUE (En milliers d'euros)

31/12/2024 31/12/2023
Dotations aux provisions et dépréciations -233 907 -241 538
Dépréciations de créances douteuses -28 048 -24 510
Autres provisions et dépréciations -205 859 -217 028
Reprises de provisions et dépréciations 229 288 240 903
Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 23 485 22 947
Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 205 803 217 956
Variation des provisions et dépréciations -4 619 -635
Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -340 -788
Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -8 512 -7 183
Décote sur prêts restructurés -7
Récupérations sur créances amorties 237 1 126
Autres pertes
Autres produits
COUT DU RISQUE -13 234 -7 487

(1) Dont 1 403 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 610 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses.

(2) Dont 19 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(3) Dont 8 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

(4) Dont 7 109 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

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RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES (En milliers d'euros)

Date 31/12/2024 31/12/2023
Montant Montant Montant Montant
Immobilisations financières -856 -3 621 Dotations aux dépréciations
Sur titres d'investissement -856 -3 621 Reprises de dépréciations
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 3 312 4 864 Dotation ou reprise nette aux dépréciations
Sur titres d'investissement 2 456 1 243 Plus-values de cessions réalisées
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 600 Moins-values de cessions réalisées -579
Pertes sur créances liées à des titres de participation -1 021 Solde des plus et moins-values de cessions -1 600
Sur titres d'investissement -1 600 Solde en perte ou en bénéfice 856
Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 44 20 Moins-values de cessions
-93 -66 Solde en perte ou en bénéfice -49
RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES 807 1 197

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Note 41

IMPOT SUR LES BENEFICES

Intégration fiscale : Suite à la signature le 21 avril 2010, d'une convention avec Crédit Agricole S.A., la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 fait partie à compter de l'exercice 2010, du groupe fiscal constitué par Crédit Agricole S.A. Aux termes des accords conclus, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

Note 42

INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DES ACTIVITES BANCAIRES

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 exerce la quasi-totalité de son activité dans la banque de proximité en France et plus particulièrement sur la région toulousaine.

Note 43

EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE SUSCEPTIBLES DE REMETTRE EN CAUSE LA CONTINUITE DE L'EXPLOITATION

Aucun événement postérieur à la clôture n'a donné lieu à un ajustement.

BENEFICE 2024

En Euros
Resultat 2024 a affecter 56 481 613,82
RESULTAT distribue 11 121 598,07
Dividende nets aux CCI (3,24 € net par titre) 5 273 425,00
Dividende nets aux CCA (3,24 € net par titre) 4 312 479,50
Interets Parts sociales Caisse Regionale (Taux de 3,8096 net) 1 535 693,578
RESULTAT conserve 45 360 015,751
Affectation aux reserves:
Reserves legales 34 019 037,26
Autres reserves 11 340 978,49

Note 44 AFFECTATION DES RESULTATS

Note 45 IMPLANTATION DANS DES ETATS OU TERRITOIRES NON COOPERATIFS

Le Crédit Agricole Toulouse 31 ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.

Note 46 PUBLICITE DES HONORAIRES DE COMMISSAIRES AUX COMPTES

Collège des Commissaires aux Comptes de Crédit Agricole Toulouse 31 (En milliers d'euros hors taxes)
KPMG FORVIS
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes (*) 88 66 % 83 64 %
Certification des informations en matière de durabilité (CSRD) 24 33 % 26 %
Services autres que la certification des comptes 14 10 % 13 10 %
TOTAL 134 100 % 129 100 %

(*) compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

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Note 47

ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ET PUBLICITE

Le rapport de gestion de l'exercice clos au 31 décembre 2024 et le rapport sur le gouvernement d'entreprise sont consultables au siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 à l'adresse suivante : 6, place Jeanne d'Arc 31005 Toulouse Cedex 6.

Rapport des commissaires aux comptes

sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 decembre 2024

forvis

KPMG

mazars

Creen Pan IV

2 C1760

31670 Lalece

Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel

Toulouse 31

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels au 31 décembre 2024


Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31

RCS Toulouse 770 910 207

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2024

Opinion

Nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31 relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024. Les résultats sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont conformes aux règles et principes comptables français.

Fondement de l'opinion

Référentiel d'audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie Responsabilités des commissaires aux comptes.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Sur la période du 19 janvier 2024 à la date d'émission de notre rapport, nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5 paragraphe 1 du règlement (UE) n° 537/2014.

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Justification des appréciations

Points clés de l'audit

En application des dispositions des articles L821-53 et R821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés. Ce jugement repose sur les risques anormaux significatifs qui, selon notre jugement professionnel, étaient les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice. Ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.

Dépréciation des crédits sur une base individuelle

Risque d'entre Mesure réponse
Exposition à un risque de crédit sur les marchés C25 Évalué par la direction dans le contexte macro-économique
Entreprises des professionnels Pour évaluer le montant des dépréciations acceptables
Nous avons en particulier Comptabilisation d'une appréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et la valeur de recouvrement
Nous avons pris connaissance de La gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte
Test efficace des contrôles Analyse des hypothèses utilisées par la direction pour estimer les montants à recouvrer
Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations En prenant en compte ces éléments
Politiques sur les marchés des entreprises Échéant dans le contexte macro-économique
Professionnels et apiculture Comme un point de ce jugement
Ces comptes annuels en raison de leur importance Sur la sensibilité aux hypothèses retenues
Par la direction pour déterminer les montants estimés Pour les dépréciations individuelles présentées dans notre note

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Provisions sur encours sains et degrdes

Risque identifie Notre reponse
Comme inpique djns Tannexe Jux comples annuels (note No 2.1) Frerdre conna ssanc2 ln dun exzmen crique 039
regionie constate au tte 025 exos tonscecrdits notte cetinoe Pac
passi de son bll des povisions pOL couvry les nsques de les Juditers Je b consdidaton dugroupe Credt
credi jendus urkes douze mos Venr(expositions est
sign Icalvement degrarie (expos tions qualiees de cegndees)
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processus d' elaborjon des parmetres UEhses celautel dexposttlon 24 moment du Defaut selon des
Moaies internes de rsqle de credit en tenan: comate de connees macro-economques prospectves (Fonrard
Looting) zoprec z2s aunNeju du groupe Crecit Apncole et gouvemance des Moceles et le changementces
parametes compns Fanalyse des scinanos eL parametes econoniques projetes a nsi que le
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Verifications specifiques

procède conforme nent aux normes d'exercice professionnel applicables en France

Nous avons également aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés à l'assemblée générale

Nous n'avons pas d'observation formelle sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations contenues dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels, à l'exception de ce qui ci-dessous.

La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D 441-8 du Code de commerce appellent de notre part l'observation suivante comme indiquée dans le rapport de gestion.

Les informations concernant les détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes réglementaires

Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel

Nous allons également procéder à la vérification des comptes annuels consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen, la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2010/315 du 17 décembre 2018 dans la préparation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte dans tous ses aspects significatifs le format d'information électronique unique.

Désignation des commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse par l'assemblée générale du 23 mars 2024 pour le cabinet Forvis Mazars et du 30 mars 2018 pour le cabinet KPMG SA.

Au 31 décembre 2024, le cabinet Forvis Mazars était dans la première année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG SA dans sa neuvième année.

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Rapport au Comite d'audit

Nous remetons au Comite d'audit un rapport qui presente notamment l'étendue de ces travaux d'audit ainsi que les conclusions decoulant de nos travaux. Nous posons egalement ce qui concerne les procedures relatives à la reclassification et au traitement de l'imposition comptable et financière.

Parmi les éléments communiques dans le rapport au comite d'audit figurent les règles d'anomalies significatives. Ce fait les points clés de l'audit nous permettent de decrire dans le present rapport.

Confirment notre independance au sens des règles applicables en France telles que les ont fixées notamment notre independance et des mesures de sauvegarde appliquées.

Les Commissaires: 30X copies

KPMG

Labege E 10 Mons 2025

Labege le 10 Mars 2025

Henri Kernets

Francel Jayr

Diego Dechelole

Assoc : Associe

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PARTIE 8 : INFORMATIONS GENERALES


Rapport special des commissaires auX comptes sur les conventions reglementees

Assemblee generale dapprobation des comptes

Vexercice clos le 31 decemare 2024

Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31

6-7 Place Jeanne d'Arc BP 40535 31000 TOULOUSE CEDEX

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés


KPMG

mazars

20 Catin

CS 17610

3 1076 Loey

31670 Latega

Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31

6.7 Place Jeanne d'Arc BP 40535 3100 TOULOUSE CEDEX

Rapport special des commissaires dux comples sur les conventions reglenientees

Assemblee generale

approbation des comptes de l'exercice clos le 31 decembre 2024

Assemblee generale de la Caisse Regionale de Credit Agricole Mutuel Toulouse 31

En notre qualite de commissaires aux comptes de votre caisse regionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions reglementees.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la caisse régionale des conventions dont nous avons été avisés et que nous avons rencontrées à l'occasion de notre mission. Sans savoir nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni rechercher l'existence d'autres conventions, vous appartiennent selon les termes de l'article R225-31 du code de commerce d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, nous apparemment le cas échéant de vous communiquer les informations prévues à l'article R 225-31 du code de commerce relatives à l'exécution au cours de l'exercice écoulé des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

CONVENTIONS SOUMISES A L'APPROBATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE

Conventions autorisées et conclues au cours de l'exercice écoulé.

En application de l'article L 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l'exercice écoulé qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d'administration.

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KPMG

mazars

Avec la société Grand Sud-Quest Financement

Nature et objet de la convention

Convention d'avance en compte courant

Personne concernée

Nicolas Langevin, directeur général de la caisse régionale Toulouse 31 et administrateur de la société Grand Sud-Quest Financement

Modalités

Dans le cadre de la convention signée le 12 décembre 2024 entre les deux sociétés, la caisse régionale Toulouse 31 accorde une avance en compte courant de € 2.077.800 à la société Grand Sud-Quest Financement. Cette avance fait l'objet d'un 1er tirage d'un montant de € 346.300 le 23 décembre 2024, suivi d'un abandon de créance avec clause de retour sur meilleure fortune d'un montant équivalent.

L'impact de cette convention sur le résultat de la caisse régionale Toulouse 31 est une charge de € 346.300.

Motif justifiant de son intérêt pour la caisse régionale

Dans la séance du 2 novembre 2023, le conseil d'administration autorise la signature de cette convention au motif qu'elle permettrait à la société Grand Sud-Quest Financement de faire face à d'éventuelles défaillances au sein de son portefeuille.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31

Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2024.

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KPMG

mazars

CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR ASSEMBLEE GENERALE

Conventions approuvees au cours d'exercices anterieurs dont l'execution s'est poursuivie au cours de l'exercice ecoule.

En application de l'article R. 225.30 du code de commerce, nous avons ete informes que l'execution des conventions suivantes, deja approuvees par l'assemblee generale au cours d'exercices anterieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice ecoule.

Avec Sud-Quest Telesurveillance (SOTEL)

Nature et objet: mise en place d'une avance en compte courant d'associes entre la caisse regionale et la SA Sud-Quest Telesurveillance.

Personne concerne: Monsieur Nicolas Langevin, directeur general de votre caisse regionale et membre du conseil de Surveillance de Sud-Quest Telesurveillance.

Modalites:

L'assemblee generale de Sud-Quest Telesurveillance a approuve le 30 juin 2021 la distribution de 2 1 Me (1.157,25 € par action) soit 306.670,51 € à votre caisse regionale, la division de la valeur nominale par 100, soit 1,73 € par action, une augmentation du capital de 24.000 €.

Le choix donne aux actionnaires sur les modalites de paiement soit en actions, soit en numeraire. Ces decisions ont conduit à l'emission de 13.872 actions nouvelles d'un nominal de 1,73 € et une prime d'emission de 97,47 €, soit un montant d'augmentation du capital de 245.718,40 € par la souscription de 2.477 actions nouvelles par votre caisse regionale.

Par decision du conseil d'administration du 23 juillet 2021, votre caisse regionale a compte pour le paiement en actions. Cette convention a pour objet d'integrer en compte courant le montant d'ecart de 60.952,11 € entre la distribution des dividendes et l'augmentation du capital.

Le conseil d'administration de votre caisse regionale, dans sa seance du 25 mars 2022, autorise la signature de cette convention d'avance en compte courant non renuneree. Le solde de cette avance au 31 decembre 2024 s'eleve à 60.952,11 €.

Avec la SA.S Rue La Boetie

Nature et objet: mise en place d'une avance en compte courant d'associes.

Personne concerne: Monsieur Nicolas Langevin, directeur general de votre caisse regionale et administrateur de la SA SA Rue La Boetie.

Modalites:

Votre conseil d'administration du 27 octobre 2023 autorise la mise en place d'une convention d'avance en compte courant d'associes entre votre caisse regionale et la SAS Rue La Boetie, pour un montant de 15.128.810,80 €. L'avance consentie est remuneree à 3 % EURIBOR mois.

Rappet special

Assemblee generale d'approbation des comptes d'exercice clos le 31 decembre 2024.

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KPMG forvs mazars

Cette avance a été soldée en 2024 par une opération de capitalisation pour € 14 523.359,52 Ft d'un remboursement pour le solde. Le montant du compte courant associé avec la $ A $ Rue Lo Boetie est nul au 31 décembre 2024.

Avec Monsieur Nicolas Langevin, directeur général de votre caisse régionale.

J) Transfert et suspension du contrat de travail

Dans les séances du 27 février 2015 et du 28 avril 2017, le conseil d'administration autorise l'engagement réglementé visé à l'article L 225-38 du Code de commerce, au titre du transfert et de la suspension du contrat de travail de Monsieur Nicolas Langevin en tant que directeur général adjoint en fonction jusqu'au 31 mars 2015.

D) Retraite supplémentaire

Dans les séances du 27 février 2015 et du 28 avril 2017, votre conseil d'administration autorise l'engagement réglementé visé à l'article L 225-42-1 du Code de commerce, au titre de la retraite supplémentaire, souscrite par la caisse régionale au bénéfice de Monsieur Nicolas Langevin en qualité de directeur général à compter du 1er avril 2015.

Labege, le 10 mars 2025

KPMG SA

Forvis MAZARS

Vun Vuluttm

Diego DECHELOTTE

Henve KERNEIS

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Toulouse 31

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

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Texte des résolutions présentées à l’Assemblée générale

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL TOULOUSE 31

Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07 022 951

Siège Social : 6-7 Place Jeanne d'Arc – BP 40535 - 31005 TOULOUSE CEDEX

776 916 207 RCS TOULOUSE

Exercice : 1 er janvier au 31 décembre 2024

ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 28 MARS 2025

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL TOULOUSE 31

RESOLUTIONS


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Résolutions relevant de l’Assemblée Générale Extraordinaire

1 ère résolution : MODIFICATION DE L’ARTICLE 4 DES STATUTS DE LA CAISSE REGIONALE

Ancienne rédaction de l’article 4 : La Caisse régionale développe toute activité de la compétence d’un établissement de crédit notamment celle de banque et de prestataire de services d’investissement et toute activité d’intermédiaire en assurance, de transactions sur immeubles et fonds de commerce, de gestion immobilière et de syndic de copropriété, dans le cadre (a) des dispositions législatives et réglementaires qui lui sont applicables, (b) des conditions définies aux termes des agréments dont elle bénéficie, ainsi que (c) des dispositions spécifiques régissant le Crédit Agricole Mutuel, et plus généralement, toutes activités connexes, soit pour son propre compte, soit pour le compte de tiers, et toutes opérations commerciales et financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à son objet ou susceptibles de le favoriser.

Nouvelle rédaction de l’article 4 des statuts de la Caisse régionale : La Caisse régionale développe toute activité de la compétence d’un établissement de crédit notamment celle de banque et de prestataire de services d’investissement et toute activité d’intermédiaire en assurance, de transactions sur immeubles et fonds de commerce, de gestion immobilière et de syndic de copropriété, dans le cadre (a) des dispositions législatives et réglementaires qui lui sont applicables, (b) des conditions définies aux termes des agréments dont elle bénéficie, ainsi que (c) des dispositions spécifiques régissant le Crédit Agricole Mutuel, et plus généralement, toutes activités connexes, soit pour son propre compte, soit pour le compte de tiers, et toutes opérations commerciales et financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à son objet ou susceptibles de le favoriser. À cet effet, elle réalise notamment toutes opérations de banque, de prestation de services financiers ou de services d’investissement, de prises de participation, d’acquisition telles que définies dans le Code monétaire et financier, notamment dans des activités immobilières, d’intermédiation en assurance et de courtage. En vue d’accompagner les transitions environnementales de ses clients et de favoriser le développement des énergies renouvelables ainsi que leurs usages, la Caisse régionale a également pour objet d’accomplir des prestations de conseil, d’accompagnement, de production d’énergie ainsi que la réalisation ou l’achat d’études à des prestataires et la distribution de produits ou offres commerciales.

2 ème résolution : MODIFICATION DE L’ARTICLE 16 DES STATUTS DE LA CAISSE REGIONALE

Ancienne rédaction de l’article 16 : 1 - Le Conseil élit chaque année son Président et constitue son bureau. Le règlement intérieur du Conseil d’Administration fixe le rôle et les missions du Conseil d’Administration et de son Bureau. À cet effet, elle réalise notamment toutes opérations de banque, de prestation de services financiers ou de services d’investissement, de prises de participation, d’acquisition telles que définies dans le Code monétaire et financier, notamment dans des activités immobilières, d’intermédiation en assurance et de courtage.

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Le Conseil fixe la composition des Comités des prêts chargés d'examiner les demandes de prêts et dont les décisions sont consignées sur un registre spécial. Ces Comités de trois membres au moins, dont deux Administrateurs spécialement délégués à cet effet, comprennent le Directeur Général ou son suppléant, à l'exclusion de toute autre personne non sociétaire. Ils agissent par délégation du Conseil d'Administration.

Nouvelle rédaction de l’article 16 des statuts de la Caisse régionale

  1. Le Conseil élit chaque année son Président et constitue son bureau. Le règlement intérieur du Conseil d’Administration fixe le rôle et les missions du Conseil d’Administration et de son Bureau.
  2. Le Conseil fixe la composition des Comités des prêts chargés d'examiner les demandes de prêts et dont les décisions sont consignées sur un registre spécial. Ces Comités de trois membres au moins, dont deux Administrateurs spécialement délégués à cet effet, comprennent le Directeur Général ou son suppléant, à l'exclusion de toute autre personne non sociétaire. Ils agissent par délégation du Conseil d'Administration.
  3. Le Conseil d’Administration peut décider de la création de comités chargés d’étudier les questions que lui-même ou son Président soumet pour avis à leur examen et leurs décisions sont consignées sur des registres spéciaux.
  4. Après avis du Comité des Nominations, le Président du Conseil peut proposer au Conseil d’administration de désigner un ou plusieurs censeurs pour participer aux travaux du Conseil. Ils sont désignés pour 3 ans renouvelables une fois au plus. Le Conseil peut mettre fin à leurs fonctions, à tout moment.

3ème résolution : AUTORISATION A DONNER AU CONSEIL D’ADMINISTRATION A EFFET DE REDUIRE LE CAPITAL SOCIAL PAR VOIE D’ANNULATION DE CCI

L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'Administration, conformément à l'article L. 22-10-62 du Code de commerce :

  1. à annuler, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, tout ou partie des CCI acquis par la Caisse Régionale en vertu et sous réserve de l'autorisation de rachat par la Caisse Régionale de ses propres CCI faisant l'objet de la 12ème résolution de l’Assemblée Générale Ordinaire ou d'autorisations ultérieures, dans la limite de 10 % du nombre de CCI composant le capital par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée ;
  2. à réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur de rachat des CCI annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles de son choix.

La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l’assemblée générale mixte du 29 mars 2023 en la privant d’effet à partir de ce jour, est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au Conseil d'Administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les actions, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.

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605

POUVOIRS

L’Assemblée Générale Extraordinaire donne tous pouvoirs au porteur d’un original, d'une copie ou d’un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée pour l’accomplissement de toutes formalités légales.

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Résolutions relevant de l’Assemblée Générale Ordinaire

1ère résolution : APPROBATION DES COMPTES SOCIAUX et QUITUS

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion incluant le rapport de durabilité, le rapport sur le gouvernement d’entreprise et les rapports des Commissaires aux comptes, approuve les rapports précités ainsi que les comptes sociaux annuels arrêtés au 31 décembre 2024. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis au cours de l’exercice écoulé. En conséquence, l'Assemblée générale donne aux administrateurs quitus entier et sans réserve de leur gestion au titre dudit exercice 2024.

2ème résolution : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion incluant, le rapport sur le gouvernement d’entreprise et les rapports des Commissaires aux comptes, approuve les rapports précités ainsi que les comptes consolidés annuels arrêtés au 31 décembre 2024. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.

3ème résolution : APPROBATION DES COMPTES GLOBALISES

L’Assemblée générale approuve les comptes globalisés arrêtés au 31 décembre 2024, ainsi que les opérations traduites par ces comptes.

4ème résolution : APPROBATION DES DEPENSES VISEES A L’ART. 39-4 du Code Général des impôts

L’Assemblée Générale, sur le rapport du Conseil d’Administration statuant en application de l’article 223 quater du Code Général des impôts, approuve le montant global s’élevant à 51 604 euros de charges non déductibles visées à l’article 39-4 de ce code ainsi que le montant s’élevant à 13 329 euros d’impôt acquitté sur ces dépenses.

5ème résolution : VARIATION DU CAPITAL SOCIAL ET REMBOURSEMENT DES PARTS SOCIALES

L’Assemblée Générale constate que le montant du capital social s’élève à 73 446 176 € et l’absence de variation entre 2023 et 2024.

Composition du capital social au 31.12.2024 :
Parts Sociales 31 993 616,00
Certificat Coopératif d'Investissements (CCI) 22 804 000,00
Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) 18 648 560,00
Total capital 73 446 176,00

L’Assemblée Générale approuve, sur proposition du Conseil d’Administration, le remboursement des parts sociales aux administrateurs.

6ème résolution : PAIEMENT DES INTERETS AUX PARTS SOCIALES

Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale fixe à 4,80% par titre (soit un montant total de 1 535 693,57 €), l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2024.

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Conformément à la Loi, l’Assemblée Générale prend acte que les intérêts distribués au titre des trois derniers exercices sont les suivants : Les intérêts seront versés le 17 avril 2025.

7ème résolution : PAIEMENT DU DIVIDENDE AUX CCI

Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale fixe à 3,70 € par titre (soit un montant total de 5 273 425 €) le dividende à servir aux porteurs de Certificats Coopératifs d’Investissement pour l'exercice 2024. Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices sont les suivants : Le dividende sera détaché le 15 avril 2025 et versé le 17 avril 2025.

8ème résolution : PAIEMENT DU DIVIDENDE AUX CCA

Sur proposition du Conseil d'Administration, l'Assemblée Générale fixe à 3,70 € par titre (soit un montant total de 4 312 479,50 €), le dividende à servir aux Certificats Coopératifs d'Associés pour l'exercice 2024. Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices sont les suivants : Le dividende sera détaché le 15 avril 2025 et versé le 17 avril 2025.

Parts sociales

Nombre de parts Distribution Intérêts Net 2021 2022 2023
1 999 601 713 457,64 € 2,23% 824,44 € 2,75% 1 215 757,41 € 3,80%

CCI

Nombre de CCI Distribution Dividende net 2021 2022 2023
1 425 250 5 743 757,50 € 4,03 € 4 731 830,00 € 3,32 € 4 617 810,00 € 3,24 €

CCA

Nombre de parts Distribution Dividende net 2021 2022 2023
1 165 535 4 697 106,05 € 4,03 € 3 869 576,20 € 3,32 € 3 776 333,40 € 3,24 €

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Résolutions de l'Assemblée Générale

10ème résolution : Fixation de la somme globale à allouer au financement des indemnités des administrateurs au titre de l’exercice 2025

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance de la proposition faite par le Conseil d’Administration à ce sujet et en application de l’article 6 de la loi du 10 septembre 1947 modifiée, décide de fixer à 285 000 € la somme globale allouée au titre de l’exercice 2025 au financement des indemnités des administrateurs et donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration de la Caisse pour déterminer l’affectation de cette somme conformément aux recommandations de la FNCA.

11ème résolution : Vote consultatif sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées au cours de l’exercice précédent aux personnels identifiés

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des informations relatives à la politique et aux pratiques de rémunération des personnels identifiés de la Caisse régionale, consultée en application de l'article L.511-73 du Code monétaire et financier, émet un avis favorable sur l’enveloppe globale des rémunérations de toutes natures versées durant l’exercice 2024, aux catégories de personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de la Caisse régionale au sens de l'article L.511-71 du Code monétaire et financier, laquelle s’élève à 2 652 496,38 euros.

12ème résolution : Autorisation à donner au Conseil d’Administration à effet d’acheter ou de faire acheter les CCI de la Caisse régionale

L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil.

Résultat 2024 à affecter

Résultat 56 481 613,82 €
Résultat distribué 11 121 598,07 €
Intérêts Parts sociales Caisse Régionale (4,80%) 1 535 693,57 €
Dividende CCI (3,70€) 5 273 425,00 €
Dividende CCA (3,70€) 4 312 479,50 €
Résultat conservé 45 360 015,75 €
Réserve Mécenat 1 299,40 €
Réserves légales (75% du disponible) 34 019 037,26 €
Autres réserves 11 339 679,09 €

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d’Administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d’investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.22-10-62 et suivants du Code de commerce. La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l’Assemblée Générale ordinaire du 28 mars 2024, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.

Les achats de CCI de la Caisse régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse régionale à détenir plus de dix pour cent (10%) du nombre de CCI composant son capital social. Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c’est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d’achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d’administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d’administration appréciera.

Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l’intégralité dudit programme. Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, qui au 31/12/2024, correspond à un nombre maximal de 142 525 CCI, et le nombre maximal de CCI détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.

Toutefois, lorsque les CCI sont rachetés pour favoriser la liquidité dans les conditions définies par le règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers, le nombre de CCI pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % prévue ci-dessus correspond au nombre de CCI achetés, déduction faite du nombre de CCI revendus pendant la durée de l'autorisation.

Le Conseil d’Administration veillera à ce que l’exécution de ces rachats soit menée en conformité avec les exigences prudentielles telles que fixées par la règlementation et par la Banque Centrale Européenne. Le montant total des sommes que la Caisse régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI dans le cadre de la présente résolution ne pourra excéder quatorze millions deux cent cinquante-deux mille cinq cent (14 252 500) euros. Ce montant est basé sur le capital au 31/12/2024. L’acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à cent euros (100) euros par CCI.

Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d’opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :

  1. de la mise en œuvre de plan d’options d’achat de CCI de la Caisse Régionale au profit des membres du personnel salarié et/ou mandataires sociaux éligibles, ou de certaines catégories d’entre eux, de la Caisse Régionale et des sociétés ou groupements d’intérêt économique qui lui sont liés ou lui seront liés dans les conditions définies par les dispositions de l’article L.225-180 du Code de commerce ;
  2. d’assurer l’animation du marché des CCI par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité, dans le respect de la pratique de marché admise par l’Autorité des marchés Financiers ;
  3. de procéder à l’annulation totale ou partielle des CCI acquis, suite à l'autorisation donnée lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 28 mars 2025.

Ce programme est également destiné à permettre la mise en œuvre de toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l’Autorité des Marchés Financiers, et plus généralement, la réalisation de toute autre opération conforme à la réglementation en vigueur. Dans une telle hypothèse, la Caisse régionale informera les porteurs de CCI par voie de communiqué.

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Les opérations effectuées par le Conseil d’administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment, dans les limites autorisées par les dispositions légales et règlementaires en vigueur.

L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, affecter ou réaffecter les CCI acquis aux différents objectifs poursuivis, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de la Banque Centrale Européenne et de l’Autorité des Marchés Financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.

13ème résolution : PRÉSENTATION DU RAPPORT DE RÉVISION COOPÉRATIVE

L’Assemblée générale, après avoir entendu le Président sur le rapport de révision coopérative réalisé en exécution de sa mission portant sur l’exercice du 1er janvier au 31 décembre 2023 de la Caisse régionale, prend acte du contenu de ce rapport.

14ème résolution : RENOUVELLEMENT DU MANDAT D’ADMINISTRATRICE DE MADAME BRIGITTE CAMPOS

L'Assemblée Générale constate que le mandat d'Administratrice de Madame Brigitte CAMPOS vient à expiration à ce jour et que cette dernière souhaite son renouvellement. L’Assemblée Générale décide de renouveler ledit mandat pour une période de trois années qui prendra fin lors de l'Assemblée Générale Ordinaire 2028 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2027.

15ème résolution : RENOUVELLEMENT DU MANDAT D’ADMINISTRATEUR DE MONSIEUR JULIEN VANDERSTRAETEN

L'Assemblée Générale constate que le mandat d'Administrateur de Monsieur Julien VANDERSTRAETEN vient à expiration à ce jour et que ce dernier souhaite son renouvellement. L’Assemblée Générale décide de renouveler ledit mandat pour une période de trois années qui prendra fin lors de l'Assemblée Générale Ordinaire 2028, appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2027.

16ème résolution : RENOUVELLEMENT DU MANDAT D’ADMINISTRATEUR DE MONSIEUR DOMINIQUE VINCENT

L'Assemblée Générale constate que le mandat d'Administrateur de Monsieur Dominique VINCENT vient à expiration à ce jour et que ce dernier souhaite son renouvellement. L’Assemblée Générale décide de renouveler ledit mandat pour une période de trois années qui prendra fin lors de l'Assemblée Générale Ordinaire 2028, appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2027.

17ème résolution : NOMINATION D’UNE NOUVELLE ADMINISTRATRICE EN REMPLACEMENT D’UNE ADMINISTRATRICE DEMISSIONNAIRE

L’Assemblée Générale prend acte de la démission au 28 mars 2025 du mandat d’Administratrice de Madame Joselyne ABADIE et décide de nommer en qualité de nouvelle Administratrice, Madame Florence LACAN pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu’à l’issue de l'Assemblée Générale Ordinaire 2027, appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2026.

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18ème résolution : APPROBATION DES CONVENTIONS REGLEMENTEES

En application de l’article L511-39 du Code Monétaire et Financier, l’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance des conventions visées à l’article 225-38 du Code de commerce, prend acte des conclusions du rapport spécial des Commissaires aux comptes et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.

19ème résolution : POUVOIRS

Tous pouvoirs sont donnés au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait certifié conforme du présent procès-verbal à l’effet d’accomplir toutes formalités de publicité et de dépôt afférentes aux résolutions ci-dessus adoptées.

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PARTIE 9 : ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION FINANCIERE


DECLARATION DU DIRECTEUR GENERAL DE LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL TOULOUSE 31

J'atteste de ma connaissance que les comptes annuels et les comptes consolidés établis conformément aux normes comptables applicables donnent une image fidèle et honnête des éléments d'actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de la Caisse Régionale Toulouse 31 et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des résultats de l'entreprise et de la situation financière de la Caisse Régionale de Toulouse 31 et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées, et qui a été établi conformément aux normes d'information en matière de durabilité applicables.

Fait à Toulouse, le 28 février 2025

Le Directeur Général

Nicolas Langevin

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TN

TOULOUSE 31

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