Annual Report (ESEF) • Mar 24, 2025
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Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Le Document d’Enregistrement Universel a été déposé le 24 mars 2025 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement.
Le Document d’Enregistrement Universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’Enregistrement Universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.
« Dans un environnement incertain, L’Oréal crée de la valeur partagée et façonne le futur de la beauté »
JEAN-PAUL AGON
Président du Conseil d’Administration de L’Oréal
Directeur Général, ainsi que la pluralité d’expertises des administrateurs. Cette année, le Conseil d’Administration a prêté une attention particulière à la durabilité et à l’intelligence artificielle, de son utilisation responsable aux problématiques de cybersécurité. Il a également revu la cartographie des risques. Sur le plan des affaires, il a mené des travaux prospectifs portant sur les Divisions Beauté Dermatologique et Produits Grand Public.
Dans une conjoncture volatile, j’ai une confiance totale dans la capacité du Groupe à toujours révéler le meilleur de lui-même. Et sans relâche, le Groupe a continué de faire vivre le meilleur de ses valeurs, qui sont les garantes de notre pérennité. Notre engagement, notamment en matière d’environnement, d’éthique ou d’inclusion, est régulièrement salué et reconnu. La culture et les valeurs qui unissent les L’Oréaliennes et les L’Oréaliens sont notre singularité fondamentale. Dans un monde incertain, elles sont d’autant plus essentielles qu’elles donnent sens aux actions de chacun.
Le meilleur de son équipe dirigeante. Le leadership inspirant de Nicolas Hieronimus, allié à la détermination de son Comité Exécutif, ont joué un rôle décisif. Ensemble, ils ont de nouveau démontré leur capacité à surmonter les défis et saisir les opportunités des marchés en croissance, tout en poursuivant l’adaptation permanente du Groupe.
Unie par une vision claire et des fondamentaux intangibles : l'ambition d'une croissance durable et responsable, l’exigence, l’innovation scientifique et technologique, la qualité, la culture humaniste, le sens du devoir. C'est ce qui fait notre force et rend L'Oréal prêt pour le futur.
« 2024 a été une année décisive au cours de laquelle nous avons établi les fondations du prochain chapitre de la grande Aventure L'Oréal »
Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L’Oréal
perturbé. Notre leadership mondial renforcé et la qualité de L'Oréal. Nous avons renforcé nos capacités en Recherche & Innovation augmentées par l’intelligence artificielle et la technologie, optimisé notre organisation et amélioré notre résilience opérationnelle. Nous avons également enrichi notre portefeuille de marques désirables, avec l’acquisition de la licence Miu Miu et de Dr.G, une marque coréenne leader de soins de la peau, et pris des participations minoritaires dans Galderma, Amouage et Jacquemus.
Tout cela nous permettra d’aller encore plus vite et plus loin pour atteindre 2 milliards de consommateurs au cours de la prochaine décennie. Nous y parviendrons en investissant dans les marchés portés par une dynamique économique et démographique, sur les groupes de consommateurs à fort potentiel - comme la génération Z, les hommes et les séniors - et en explorant des technologies prometteuses, fidèles à notre mantra : « saisir ce qui commence ».
Retrouvez l’intégralité de la vidéo du Directeur Général en scannant ce code QR ou sur lorealrapportannuel2024.com.
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Paragraphes comprenant des informations du Rapport de durabilité.
Le marché de la beauté, en plein essor au sein d’un environnement macroéconomique toujours agité.
continue pour répondre aux nouvelles aspirations
l’innovation responsable et inclusive, en toute sécurité
accompagner la croissance du Groupe
Résultats financiers 2024 et engagements
en matière de Responsabilité Sociale, Environnementale et Sociétale
Résultats 2024
Le désir de beauté existe depuis le commencement de l’humanité. C’est une aspiration universelle qui traverse le temps, les pays, les cultures. C’est une force puissante qui nous fait avancer.
La beauté ne se limite pas à l’apparence. Elle nous donne confiance en nous, en qui nous voulons être, et dans notre relation avec les autres.
Depuis plus d’un siècle, nous exerçons ce métier unique : créateur de beauté. Fidèles à la vision pionnière de notre fondateur et forts du soutien indéfectible de sa famille qui accompagne notre développement depuis toujours.
Notre but est d’offrir à tous, partout dans le monde, le meilleur de la beauté en termes de qualité, d’efficacité, de sécurité, de sincérité et de responsabilité pour satisfaire tous les besoins et les désirs de beauté dans leur infinie diversité.
Parce que la beauté est une quête permanente, nous innovons sans relâche pour inventer des produits et des services toujours plus performants.
Parce que nous célébrons la diversité, nos marques s’engagent pour permettre à toutes les beautés de s’exprimer.
Parce que nous voulons être exemplaires et nous inscrire dans la durée, nous agissons fidèles à des valeurs fortes et des principes éthiques exigeants.
C’est pourquoi :
Nous agissons pour inventer le futur de la beauté en ayant recours au meilleur de la technologie et de la science, toujours plus inspirées par la nature.
Nous agissons pour faire avancer l’innovation sociale en offrant à nos collaborateurs le meilleur en matière de conditions de travail, de formation et de protection sociale.
Nous agissons pour construire une entreprise toujours plus inclusive qui reflète la diversité des consommateurs que nous servons.
Nous agissons pour nouer des partenariats durables avec nos clients et fournisseurs basés sur la confiance et le développement mutuels.
Nous agissons pour créer de la valeur pour tous nos actionnaires en nous appuyant sur un modèle économique robuste.
Nous agissons pour œuvrer partout pour la cause des femmes et au développement des communautés qui nous entourent.
Nous agissons pour protéger la beauté de la planète en luttant contre le changement climatique, en respectant la biodiversité et en préservant les ressources naturelles.
Chez L’Oréal, nous partageons une même raison d’être : Créer la beauté qui fait avancer le monde.
La raison d’être de L’Oréal est un texte fondateur pour le Groupe, pour se projeter dans les décennies à venir en tant qu’entreprise performante, engagée, responsable, inclusive et solidaire. Cette raison d’être a été approuvée par le Conseil d’Administration le 6 février 2020, qui l’a intégrée dans son Rapport de gestion publié dans le Document d’Enregistrement Universel 2019 et présentée lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 30 juin 2020.
La raison d’être de L’Oréal a été élaborée à l’issue de travaux mis en œuvre pendant près de deux ans, initiés et portés au plus haut niveau par M. Jean-Paul Agon et M. Nicolas Hieronimus ainsi que plusieurs membres du Comité Exécutif.
La raison d’être de L’Oréal est le résultat d’échanges avec les collaborateurs du Groupe dans trois de ses principaux pays (France, États-Unis et Chine) et de nombreuses parties prenantes extérieures, dont les consommateurs. Les avancées ont été discutées à plusieurs reprises en Comité Exécutif.
et à œuvrer partout pour la cause des femmes. Le Groupe s’appuie sur sa raison d’être pour faire connaître ses engagements à travers une campagne média « Sense of Purpose » lancée en 2021. La plupart des marques du Groupe ont défini leur cause depuis 2018 : pour la lutte contre les violences faites aux femmes avec « Aimer sans abuser » par Yves Saint Laurent Beauty, contre le harcèlement dans la rue avec Stand Up par L’Oréal Paris, l’aide à l’accès des femmes à la lecture avec Write her Future par Lancôme ou encore dans le domaine environnemental avec Water Lovers programme de Biotherm.
Le Conseil d’Administration rend compte dans son Rapport de gestion, publié au sein du présent document, de la mise en œuvre des engagements figurant dans la raison d’être de L’Oréal et de l’état d’avancement des objectifs fixés :
L’Oréal a défini une vision claire qui se décompose en deux points : sa raison d’être, qui vient d’être détaillée, et la Beauté pour chacun. L’Oréal ambitionne d’offrir aux femmes et aux hommes du monde entier le meilleur de la cosmétique en termes de qualité, d’efficacité, de sécurité, de sincérité et de responsabilité pour satisfaire tous leurs besoins et toutes leurs envies de beauté, dans leur infinie diversité. Plus que jamais, la vision de L’Oréal prend tout son sens et représente un ancrage fort dans cet environnement toujours plus imprévisible et complexe.
fidéliser ses consommateurs. La Singularisation, c’est-à-dire la Beauté pour chacun, tient compte d’une affirmation individuelle croissante des femmes et des hommes dans le monde entier à travers une diversité d’offres et de personnalisation. L’objectif est d’offrir une beauté inclusive répondant aux aspirations spécifiques des consommateurs dans chaque région du monde. À l’inverse de la standardisation, elle s’appuie sur une écoute attentive des consommateurs et un respect profond de leurs différences.
Depuis plus d’un siècle, L’Oréal exerce un métier unique : créateur de beauté. La cosmétique est riche de sens. Elle permet à chacun de nourrir la confiance en soi, d’exprimer sa personnalité et de s’ouvrir aux autres. La concentration sur un seul métier représente un avantage compétitif majeur pour L’Oréal sur un marché à la fois dynamique et résilient. Le Groupe dispose d’une expertise cosmétique plus que centenaire, de talents spécialistes et d’une connaissance pointue des consommateurs. Celle-ci repose sur la connaissance fine des cultures, des besoins, des envies et aspirations de beauté. L’Oréal couvre tous les continents à travers plus de 150 pays, toutes les catégories de produits, tous les circuits de distribution avec le e‐commerce et le Travel Retail, et tous les segments de prix.
Cette concentration des énergies sur un seul métier, alliée à l’obsession de toujours « saisir ce qui commence », permet à L’Oréal d’identifier les nouvelles tendances de consommation et d’y répondre rapidement. La révolution digitale notamment, en parfaite adéquation avec la « beauté sociale », connectée et partagée, est un accélérateur de développement du marché de la beauté porté par les évolutions économiques, technologiques, démographiques et sociologiques.
des laboratoires R&I est un atout clef pour concevoir de façon collaborative et avec agilité des produits, des services nouveaux et des expériences consommateurs uniques.
L’empreinte mondiale de L’Oréal lui permet d'optimiser sa croissance en s’adaptant sans cesse au contexte, de saisir les opportunités et de minimiser l’exposition aux zones en ralentissement. En termes de Zones, l’Europe demeure le berceau historique et le centre névralgique du Groupe ; l’Amérique du Nord, premier marché de la beauté aujourd’hui, est stimulée par la démographie, le renforcement de la diversité ethnique et donc des attentes de beauté, ainsi que par l’accélération continue du e-commerce. En Asie du Nord, la Chine continue d'être affectée par des conditions de marché difficiles mais restera un contributeur majeur au chiffre d’affaires du Groupe ; ses consommateurs représentent une source de croissance importante pour le long terme. Les marchés émergents, avec la zone Amérique Latine et aussi l’Asie du Sud-Est, l’Inde et le Moyen‐Orient, constituent un accélérateur important pour le Groupe, avec une démographie en forte croissance et des tendances en cours d’urbanisation, de digitalisation et d’affirmation des femmes. L’Oréal poursuit son développement en Afrique.
Pour L’Oréal, la performance économique et financière ne suffit pas. Parce qu’il n’y aura pas à l’avenir de croissance économique sans durabilité, L’Oréal s’est donné pour double ambition l’excellence économique et sociétale. Elle sera la condition de sa réussite et de sa pérennité à long terme. C’est parce que L’Oréal est n° 1 de la beauté qu’il a le devoir de contribuer à la beauté de la planète et d’être le champion de la RSE. Et c’est parce que L’Oréal est un leader social, environnemental, sociétal et éthique, qu’il pourra être encore plus performant demain. Les deux performances vont de pair et s’enrichissent mutuellement, comme l’a démontré L’Oréal jusqu’à aujourd’hui.
Comme l’affirmait avec conviction le fondateur du Groupe, Eugène Schueller : « une entreprise, ce n’est pas des murs et des machines mais des Hommes, des Hommes, des Hommes ». Dans la tradition de son fondateur, les individus et l’harmonie sociale sont au cœur de L’Oréal et devront rester la priorité dans un contexte où attirer les talents se complexifie. Le Groupe porte des valeurs humanistes. Dans la culture entrepreneuriale, les équipes passionnées et engagées constituent des actifs immatériels stratégiques qui font et feront la différence.
approche avec notamment le programme pour inventer la beauté du futur au Share & Care (voir chapitre 4).
Depuis plus de vingt ans, L’Oréal est engagé en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion et est reconnu pour ses actions au niveau mondial. La politique du Groupe en la matière est développée au 4.7.4.1.1.
La stabilité de la gouvernance du Groupe, dans un monde qui bouge, permet de conduire des objectifs de long terme et d’assurer une croissance régulière.
(1) Composée, outre de Mme Françoise Bettencourt Meyers, de MM. Jean-Pierre Meyers, Jean-Victor Meyers et Nicolas Meyers, ainsi que des sociétés Téthys SAS et Financière L’Arcouest SAS.
(2) Concerne les salariés et anciens salariés de L’Oréal. Le pourcentage inclut également les actions attribuées gratuitement selon le régime de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce. Dont 1,05 % du capital dans le cadre d’un Plan d’Épargne Entreprise et du fonds commun de placement d’entreprise au sens de l’article L. 225‐102 du Code de commerce.
Le Conseil d’Administration détermine les orientations stratégiques de L’Oréal et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité. Il contrôle la gestion, tant sur les aspects financiers qu’en matière de durabilité, et veille à la qualité des informations fournies aux actionnaires et au marché.
La composition du Conseil de L’Oréal permet de tenir compte des spécificités de son actionnariat tout en garantissant les intérêts de l’ensemble de ses parties prenantes. Au 31 décembre 2024, le Conseil d’Administration comprend 16 membres :
Benny de Vlieger.
Le Conseil veille à ce que les administrateurs soient d’origines diverses et soient complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles, de leurs compétences et de leur exposition à l’international (voir 2.2.1.2). La diversité des compétences et des expertises au sein du Conseil permet ainsi une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil : 43 % de ses membres sont des femmes (4) et deux Comités d’Études sur quatre sont présidés par des femmes.
Le Conseil d’Administration assume pleinement son rôle dans la définition des orientations stratégiques du Groupe. Grâce à un dialogue constructif et ouvert avec la Direction Générale et aux rencontres régulières avec le management, les administrateurs sont très en prise avec la réalité économique de L’Oréal et pleinement informés de l’ensemble des activités de la Société, de ses performances et de ses enjeux. Ils examinent les grands axes et opportunités de développement à long terme et en particulier les opérations d’acquisition significatives.
7 réunions en 2024 - 99,2 % d’assiduité
Division L'Oréal Beauté Dermatologique, Risques réglementaires, Intelligence Artificielle.
cartographie des risques, point d'actualité sur le Listing Act.
Marketing responsable, Principes pour une Intelligence Artificielle Digne de Confiance et politique de communication sur les réseaux sociaux.
| 6 réunions | 100 % d’assiduité |
|---|---|
| 5 réunions | 100 % d’assiduité |
| 5 réunions | 100 % d’assiduité |
| 5 réunions | 82,9 % d’assiduité |
Composition du Conseil :
- - Réflexion sur la composition du Conseil et des Comités à court et à moyen terme et définition des profils recherchés
- Réflexion sur la matrice des compétences des administrateurs
- Intégration de M. Jacques Ripoll
Gouvernance :
- - Analyse des politiques de votes 2024 des investisseurs et des proxy advisors
- Examen de l’indépendance des administrateurs
- Examen des résultats de l’auto‐évaluation du Conseil
- Bilan de l’executive session de décembre 2023
Comité des Valeurs : bilan 2024
- Plans de succession et plans d’urgence : examen annuel
- Actualité réglementaire et connaissance des pratiques et attentes de place :
- - Loi du 13 juin 2024 dite « attractivité »
- Directive Women on Board
- Bilan de la saison des Assemblées Générales 2024
Répartition pour 2024 et politique pour 2025
(1) Dirigeants Mandataires Sociaux.
Les engagements de L’Oréal à agir de manière éthique et responsable sont énoncés dans la Charte Éthique de L’Oréal. Ce document, disponible en 30 langues et en audiobook français et anglais, est mis à la disposition de tous les collaborateurs dans le monde. Les Patrons de Pays, ou pour les collaborateurs Corporate ou Zone, les membres du Comité Exécutif dont ils dépendent, sont garants de son respect.
L’Oréal s’est construit sur des Principes Éthiques forts qui guident son développement et contribuent à établir sa réputation : Intégrité, Respect, Courage et Transparence. Ces Principes sont le fondement de la culture du Groupe, de son modèle de croissance et de ses politiques en matière de conformité, d’innovation responsable, de RSE, de mécénat, de Droits Humains et de diversité, équité et inclusion.
L’organisation du Groupe répond à un double enjeu : poursuivre la stratégie qui a fait le succès de L’Oréal depuis 115 ans et en même temps inventer le L’Oréal de demain, parfaitement adapté à un monde en perpétuel changement.
D’un point de vue organisationnel et managérial, L’Oréal est centralisé stratégiquement et décentralisé opérationnellement avec un fort esprit entrepreneurial. Ce modèle unique responsabilise les équipes dans les pays, et garantit agilité et excellence sur le terrain.
Cette organisation est parfaitement adaptée à l’environnement.
L’activité du Groupe est répartie entre 4 Divisions opérationnelles. Dans les marchés, chacune d’entre elles développe et valorise son portefeuille de marques auprès des consommateurs (voir ci-après).
L’Oréal S.A. est une société française dont le siège se trouve en France. Elle exerce une fonction de holding et de coordination stratégique, notamment sur les marques, ainsi que la R&I et Tech pour le Groupe L’Oréal dans le monde. En parallèle, elle a exercé une activité commerciale jusqu’à la filialisation de cette activité le 1er juillet 2023 aux sociétés L’Oréal France et L’Oréal International Distribution, telle qu’approuvée par l’Assemblée Générale du 21 avril 2023 dans ses 19e et 20e résolutions.
Les filiales développent l’activité du Groupe dans leur pays ou territoire(s) d’implantation, en domestique ou à l’export. À ce titre, elles déterminent la stratégie de développement propre à leur(s) marché(s), font les choix les plus adaptés en termes de cibles consommateurs et circuits de distribution, fabriquent ou font fabriquer les produits, et commercialisent les marques qu’elles décident d’exploiter sur leur(s) marché(s).
La quasi-totalité des filiales sont rattachées à L’Oréal S.A. avec un pourcentage de détention ou de contrôle de 100 % ou avoisinant (5). Leur liste détaillée figure en annexe des comptes consolidés et sociaux.
permettant, dans les destinations privilégiées de chaque nationalité, de personnaliser l’expérience selon les langues, les cultures et les rituels de beauté.
L’organisation du Groupe permet d’accorder de la cohérence à chaque Zone, en particulier en termes de comportement consommateur et de maturité de marché, pour créer les conditions d’une transformation transverse de l’organisation et maximiser la croissance.
Les Zones géographiques, qui ont chacune la responsabilité opérationnelle des filiales implantées dans leur marché, sont les suivantes :
| Chiffre d’affaires consolidé | (en millions d’euros) |
|---|---|
| Résultat d’exploitation | (en millions d’euros) |
| Résultat net hors éléments non récurrents (1) part du groupe |
(en millions d’euros)
| actif | passif |
|---|---|
| Endettement net | |
| 31.12.2022 | - 3 033,2 (2) |
| 31.12.2023 | - 4 404,0 (2) |
| 31.12.2024 | - 4 442,7 (2) |
Situation nette de trésorerie = Trésorerie nette ou dette nette (en millions d’euros) (1)
Ratio d’endettement net (Situation financière nette/Capitaux propres)
(1) Trésorerie nette ou dette nette = trésorerie - dettes financières courantes et non courantes.
(2) Intégrant la dette de location IFRS16 pour 1 620,5 M€ en 2022, 1 854 M€ pour 2023 et 1 926,6 M€ en 2024.
| Notation court terme | Notation long terme |
|---|---|
| A1+ SEPTEMBRE 2024 | AA SEPTEMBRE 2024 |
| PRIME - 1 MARS 2022 | AA1 MARS 2022 |
Dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire de la Covid-19, a décidé de renoncer à la hausse prévue de 10,4 % du dividende, et de proposer en conséquence à l’Assemblée Générale un dividende de 3,85 €, identique à celui versé en 2019.
(2) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
| Date d’opération | Nature de l’opération | Investissements (en euros) | Revenus (en euros) | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|
| 31.12.2019 | Achat de 57 actions à 264,00 € | 15 048,00 | 57 | |
| 07.07.2020 | Dividende : 3,85 € par action | 219 | 57 | |
| Ré-investissement : achat de 1 action à 288,30 € | 288,30 | 58 | ||
| 29.04.2021 | Dividende : 4,00 € par action |
Ré-investissement : achat de 1 action à 343,10 €
343,10
Dividende : 4,80 € par action
283
348,90
Dividende : 6,00 € par action
360
432,75
Dividende : 6,60 € par action
403
achat de 1 action à 439,65 €
439,65
62
| MONTANT NET TOTAL INVESTI | 15 403 |
|---|---|
| Valeur du portefeuille au 31 décembre 2024 (62 titres à | 21 195 euros. |
| Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à | 6,6 % par an (en supposant la revente des titres au cours |
| du 31 décembre 2024, hors impôt sur la plus-value de | cession). |
Le capital initial a donc été multiplié par 1,4 en 5 ans
(inflation cumulée sur 5 ans = 12,37 % – Source INSEE) et
le capital final représente 1,4 fois le montant net total
investi.
CDP : note AAA
L’obtention par L’Oréal de la note AAA
pour la 9e année consécutive consacre la
position de leader du Groupe. En effet,
la reconnaissance par le CDP
(organisation à but non lucratif qui vise
à encourager les entreprises à publier
leurs données environnementales)
traduit la bonne performance de L’Oréal
en matière de durabilité par rapport à sa
politique de lutte contre le changement
climatique, la protection des forêts et la
préservation des ressources en eau. Site
Internet : www.cdp.net
EcoVadis : score de 84/100 – Médaille
Platinum
Pour la troisième année d’affilée, le
Lors de l’évaluation réalisée par l’agence de notation EcoVadis. Cette distinction reflète son positionnement dans le top 1 % des entreprises évaluées par l’agence de notation extra-financière. À noter que quatre grands piliers sont considérés lors de cette évaluation : éthique, environnement, social & droits humains et les achats responsables. Site Internet : www.ecovadis.com
L’Oréal a reçu la note de 19,5 – Low Risk dans le cadre de l’évaluation réalisée par Sustainalytics. Ce score place le Groupe en troisième position au sein de la sous-catégorie « Produits Hygiène et Beauté » et parmi les six premières entreprises de l’industrie « Produits Entretien ». Site Internet : www.sustainalytics.com
L’Oréal s’est vu décerner la note AA sur une échelle de AAA-CCC par l’agence de notation MSCI. Cette évaluation extra-financière repose sur une analyse des risques ESG auxquels font face les entreprises ainsi que la manière dont ces dernières gèrent ces risques comparativement à leurs pairs. L’évaluation de la performance ESG des entreprises par MSCI vise à fournir des informations aux investisseurs afin de faciliter les décisions d’investissement. Site Internet : www.msci.com
www.issgovernance.com/esg
Le fournisseur mondial d’indices FTSE Russel a considéré que L’Oréal répond aux critères FTSE4Good et qu’en ce sens, il peut être intégré dans la série d’indices correspondante. Cette reconnaissance souligne la solidité des pratiques environnementales, sociales et de gouvernance du Groupe.
Site Internet : https://www.lseg.com/en/ftse-russell/indices/ftse4good
L’Oréal figure de nouveau dans le Top 100 du FTSE Diversity & Inclusion Index (7) en 2024. Cette année, L’Oréal occupe la 5e place du classement mondial et la première place des entreprises françaises, parmi plus de 15 500 entreprises internationales évaluées.
Site internet : www.lseg.com/en/ftse-russell
L’Oréal se classe en 9e place du classement mondial Equileap Global Gender Equality Report & Ranking 2024 parmi 3 795 entreprises cotées évaluées dans 27 pays. En France, L’Oréal obtient la première place du classement.
Site internet : www.equileap.com
En 2024, L’Oréal a été reconnu pour la 15e fois comme l’une des entreprises les plus éthiques au monde. Ce classement réalisé par l’Institut Ethisphere reconnaît les entreprises dotées des pratiques en matière d’éthique des affaires qui sont les plus avancées.
Site Internet : www.ethisphere.com
Pour la cinquième année consécutive, L’Oréal s’est assuré une place dans le Top 10 du classement Universum des employeurs les plus attractifs au monde pour les étudiants en école de commerce, en se classant au huitième rang mondial. Ce résultat souligne l’attrait continu de L’Oréal auprès des futurs collaborateurs, consolidant sa position d’entreprise la mieux classée en Europe et seule entreprise de produits de grande consommation dans le Top 10.
Site Internet : www.universumglobal.com
Le désir de beauté est une aspiration universelle qui transcende les époques, les frontières et les cultures. Au-delà des apparences, la beauté est une quête qui façonne notre identité, individuellement et collectivement. D’Homo erectus au Metaverse, aucune culture humaine n’a existé sans cosmétique(8).
La beauté joue un rôle important dans l’affirmation de soi et l’identité : elle induit la confiance et améliore le bien-être. Elle reflète les changements sociétaux : elle a toujours accompagné la transformation, que ce soit la longueur des cheveux ou l’attitude envers le maquillage. Elle défie les normes et stéréotypes.
Nous vivons depuis plusieurs années dans l’ère de la « beauté sociale », connectée, partagée, avec une omniprésence du digital et des réseaux sociaux comme formidable accélérateur pour le marché de la beauté. Au-delà d’une quête individuelle, la beauté constitue un baume social. Elle nous connecte à nous-mêmes et aux autres.
Beauté et santé sont intimement liées. Près de deux milliards de personnes souffrent de problèmes de peau (9). L’industrie de la beauté joue un rôle déterminant dans la prévention des affections cutanées telles que le mélanome (250 millions de dollars sont économisés par an rien qu’aux États-Unis (10)) et dans le traitement effectif d’autres pathologies cutanées comme.
l’acné et l’eczéma, qui peuvent nuire au bien-être et à la santé mentale. Tourné vers les consommateurs, L’Oréal agit de manière responsable tout au long de la chaîne de valeur, porté par l’excellence et la technologie qui augmente ses capacités d’innovation, de production et de gestion logistique. De nouvelles solutions sont apportées pour répondre spécifiquement aux nouveaux enjeux de personnalisation attendus par les consommateurs, d’agilité et de traçabilité.
Avertissement : les positions concurrentielles et parts de marché détenues par les Divisions et marques du Groupe citées dans ce Document reposent sur des études panels et enquêtes obtenues auprès d’organismes ou de sociétés spécialisés ou, en l’absence d’études complètes, résultent d’estimations réalisées par L’Oréal sur la base d’éléments statistiques disponibles.
Le marché de la beauté connaît en 2024 une croissance normalisée après la forte expansion de l'ère post-pandémique, stimulée par la réouverture à la consommation. Ce retour à des dynamiques plus traditionnelles souligne la résilience du secteur, propulsé par l'innovation, en particulier la Beauty Tech, et une personnalisation croissante des produits et services afin de répondre aux besoins spécifiques de chaque consommateur. Cette tendance, combinée à une demande soutenue des jeunes générations, notamment en Asie, façonne un marché holistique en pleine mutation.
Le marché de la beauté continue de se distinguer comme un secteur dynamique, propulsé par l’innovation constante et une demande soutenue pour des produits de qualité, performants et porteurs de sens. Dépassant en 2024 les 290 milliards d’euros (11), le marché de la beauté prouve sa robustesse et sa capacité à s’adapter et à prospérer malgré les turbulences géopolitiques et économiques qui l’entourent.
| Facteurs clés stimulant la croissance | |
|---|---|
| l’accroissement de la population mondiale et l’émergence des classes moyennes (12) | |
| la forte croissance des économies des pays émergents | |
| la quête de qualité et la « premiumisation » continue (attente de produits à forte valeur ajoutée) | |
| le dynamisme du segment de la dermo-cosmétique, à l’intersection de la beauté et de la santé |
Le consommateur cosmétique aspire toujours à la qualité, avec une prime à la tendance, à l’idée nouvelle, ou encore à la technologie.
le dynamisme de nombreuses régions et moins sensible aux variations économiques. L'industrie sait s'adapter aux nouvelles réalités du marché en misant sur l'innovation, le digital et la diversification de ses canaux de distribution.
Riche de sa diversité culturelle et économique, la zone SAPMENA s'impose comme un moteur de croissance clé pour l'industrie. Elle tire notamment sa force de l'essor des classes moyennes, d'une population jeune et connectée, et d'une appétence croissante pour les produits de beauté, tant traditionnels qu'innovants.
Chiffre d’affaires 2023 en milliards d’US $. Les entreprises sont classées par leurs ventes de produits de beauté pour l’année calendaire 2023. Pour les entreprises dont l’exercice fiscal ne s’étend pas du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023, des estimations ont été calculées (13).
En 2023, l’ensemble des 10 premières entreprises cosmétiques a généré des ventes de ~ 146 milliards de dollars, soit 59,4 % du chiffre d’affaires total du WWD Beauty’s top 100.
Avec 43,48 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 90 000 collaborateurs en 2024, L’Oréal est le leader mondial de la beauté. Parce que le marché de la beauté est un marché porteur et d’avenir, le Groupe est plus que jamais à même d’en saisir pleinement toutes les opportunités, de renforcer ainsi son leadership et d’assurer le succès de demain. S’inscrivant dans une vision de long terme, avec une stratégie claire, L’Oréal poursuit son développement en s’appuyant sur ses fondamentaux et en se transformant pour répondre aux nouvelles aspirations des consommateurs, des collaborateurs et de la société pour devenir l’entreprise du futur.
À travers son programme L’Oréal pour le Futur, L’Oréal vise plusieurs ambitions de développement durable : par exemple en matière de réduction de ses émissions de CO2 pour atteindre 100 % d’énergie renouvelable pour ses sites exploités, en matière d’utilisation et de recyclage de l’eau dans ses procédés industriels et en matière de conception de ses produits (formulation et emballage) à travers l'approvisionnement biosourcé et l’économie circulaire. La trajectoire de décarbonation à court et long termes, avec des objectifs pour 2030 et 2050, ont été validés en avril 2024 par la SBTi.
Sur le plan social, L’Oréal vise à agir pour que ses fournisseurs stratégiques versent un niveau de salaire décent à leurs employés et poursuit des politiques d’aide à l’accès à l’emploi de personnes issues de communautés en difficulté. Le Groupe s’est également engagé d’une part, à soutenir les femmes en situation de vulnérabilité avec un fonds de dotation philanthropique de 50 millions d’euros, et, d’autre part, à investir 100 millions d’euros dans deux fonds d’investissement dédiés à l’économie circulaire et à la régénération des écosystèmes, ainsi que 15 millions d’euros via le Fonds L’Oréal pour l’Urgence Climatique pour développer la capacité de résilience des populations vulnérables face aux catastrophes climatiques.
La technologie est l’avenir de la beauté en raison des percées phénoménales en intelligence artificielle, robotique, Internet des objets, impression 3D, nanotechnologie, biotechnologie, etc., qui permettent d’augmenter l’offre et de satisfaire toutes les attentes des consommateurs et de vivre une expérience au-delà des produits. L’Oréal, qui est déjà une digital-first company, a décidé d’être le pionnier, le champion et le leader de la Beauty Tech dans tous ses champs d’application.
plus d’agilité s’inscrit pleinement dans l’ambition du Groupe de devenir un leader mondial de la Beauty Tech. Le digital est totalement intégré au business, dans toutes les marques, tous les métiers et tous les pays. Il s’appuie sur un solide réseau de près de 8 000 experts digitaux/tech/data et de nombreux savoir-faire internalisés. Le digital a décuplé les forces de L’Oréal et représente un accélérateur d’opportunités et de croissance. Il renforce la puissance des marques et des produits, enrichit le lien avec les consommateurs et est créateur d’expériences, de nouveaux services et de personnalisation.
L’intelligence artificielle est au cœur de la transformation de la Beauty Tech avec trois piliers : déploiement de cas d’usage stratégiques, gouvernance de la donnée et déploiement d’une plateforme technologique mondiale qui consolide les données du Groupe. Le développement des services et applications se fait dans le respect des Principes pour une Intelligence Artificielle Digne de Confiance qui ont été élaborés par le Groupe. Les salariés sont accompagnés pour utiliser les outils d'intelligence artificielle.
De plus, dans un contexte de digitalisation accélérée des modes de consommation, de production, de distribution ou encore de communication, le Groupe a anticipé l’impact mondial de ces transformations sur son organisation en continuant à développer les compétences de ses collaborateurs sur ces sujets mais également en recrutant de nouvelles expertises en particulier liées à la Tech. Grâce à ses différentes actions, L’Oréal figure en 8e place du classement mondial relatif aux employeurs les plus attractifs aux yeux des futurs diplômés d’écoles de commerce, le Groupe est ainsi l'entreprise la mieux classée en Europe.
La Beauty Tech va faire évoluer la beauté pour tous vers la beauté pour chacun. Pour cela, L’Oréal dispose d’une force unique : être le seul à combiner 115 ans d’expertise scientifique sur la beauté et de connaissance des consommateurs avec une expertise technologique avancée.
Transformation permanente des organisations pour simplifier et trouver des synergies. Dès le printemps 2020, L’Oréal a initié une démarche intitulée NEXT afin de simplifier ses structures dans la perspective d’un monde post-Covid. Ce travail couvre à la fois la simplification de l’organisation avec la création de centres de services partagés internes et de pôles géographiques, la révision annuelle du portefeuille de marques de chaque Division et, enfin, une simplification du nombre de références du catalogue de chaque marque permettant de réduire la complexité industrielle et de la recherche.
d'application et d'utilisation des ingrédients, la supériorité de la qualité des produits et la sincérité de leurs revendications sont les fondamentaux qui animent chaque jour les équipes des Laboratoires du Groupe.
Les équipes de Recherche Avancée créent, développent ou sourcent des matières premières en s’appuyant sur la connaissance de la peau et des cheveux du monde. Les équipes des Domaines d’Application élaborent des architectures de formules qui améliorent la performance des actifs. Les Laboratoires de Développement conçoivent pour chaque marque des formules innovantes à la supériorité prouvée. Ce modèle d’innovation s’appuie sur une constante interaction entre les laboratoires et le marketing pour répondre aux aspirations des consommateurs, en mettant à leur service les dernières inventions scientifiques et technologiques.
| Année | Recherche | Effectifs de la Recherche | Nombre de brevets déposés |
|---|---|---|---|
| 2022 | 1 139 | 4 222 | 561 |
| 2023 | 1 288 | 4 194 | 610 |
| 2024 | 1 354 | 4 271 | 694 |
Les Sciences Vertes sont l’ensemble des domaines scientifiques sur lesquels s’appuie la R&I pour atteindre les objectifs de L’Oréal en matière de préservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Culture durable, biotechnologies & fermentation, chimie verte, éco-extraction : c’est une complète révolution dans la manière d’appréhender et de faire de la science. En s’appuyant sur l’expertise de ses chercheurs et sur son écosystème d’innovation mondial, le Groupe travaille à l’intersection entre science et nature pour créer des ingrédients à haute valeur ajoutée.
L’Oréal a annoncé début 2024 une collaboration avec l’Institut de Recherche Environnementale de NUS (Université de Singapour) sur la recherche en matière de microbes du sol. L’initiative vise à trouver de nouveaux moyens d'améliorer la santé des sols et d'augmenter le rendement des plantes sans avoir besoin de terres supplémentaires ou de recourir à des engrais chimiques. Lactobio, société danoise spécialiste des probiotiques et du microbiome, a rejoint les laboratoires de L’Oréal après son acquisition fin 2023, afin de renforcer les 20 ans d’expertise du Groupe dans ce domaine. Ensemble, de nouvelles formulations à base de probiotiques et postbiotiques sont travaillées pour une génération de cosmétiques utilisant la puissance ciblée des bactéries.
dans toute leur authenticité. Ce procédé d’eco-extraction des boucles en 8 catégories, révélant notamment l’importance de l’hydratation et d’un lavage hebdomadaire. La conception de la première visualisation 3D d’un nœud par nos scientifiques facilite également le développement de produits démêlants plus performants.
Grâce à son expertise scientifique et technologique, le Groupe développe des solutions innovantes pour répondre aux besoins spécifiques des cheveux bouclés.
L’Oréal s’engage à rendre la beauté plus inclusive et accessible, à l’image du lancement de Melasyl™, une molécule révolutionnaire conçue pour traiter les troubles de la pigmentation localisés entraînant les taches brunes et les marques post-acné. Fruit de 18 années de recherche dans les laboratoires du Groupe, MelasylTM agit préventivement en capturant les précurseurs de mélanine avant leur transformation en pigments colorés. Validé par plus de 121 études scientifiques, MelasylTM a une efficacité prouvée pour traiter les troubles localisés de la pigmentation quelle que soit la couleur de la peau.
La Roche-Posay, forte de son expertise dermatologique, a intégré MelasylTM dans sa gamme MelaB3, lancée dans près de 40 pays. L’association du sérum et du soin SPF30 permet de corriger les taches brunes, tout en protégeant la peau des UV – un facteur aggravant de l’hyperpigmentation. Une solution complète et efficace pour toutes les personnes concernées, et notamment dans la région SAPMENA où l’hyperpigmentation est une préoccupation majeure.
Fidèle à son engagement de démocratisation de la beauté, L’Oréal Paris a lancé cette année Glycolic Bright. Cette nouvelle gamme combine l’efficacité de Melasyl™ à l’acide glycolique et à la niacinamide pour une action synergique sur l’éclat du teint. Déployée initialement en 2024 dans les pays émergents, elle illustre l’engagement de L’Oréal Paris pour une beauté performante et accessible à tous.
L’inclusivité à chaque étape du modèle d’innovation de L’Oréal.
L’Oréal met également sa recherche fondamentale au service de la santé publique en collaborant avec des institutions de référence comme l’Hôpital Percy (France) et l’Université d’Oregon (États-Unis). Notre partenariat avec cette dernière a notamment permis, grâce à une technologie de bio-impression 3D rapide, de développer un modèle de peau artificielle hautement biomimétique, accélérant la recherche sur les traitements de lésions cutanées graves.
D’ici 2030, environ 40 % des consommateurs auront les cheveux bouclés, frisés ou crépus. L’Oréal est engagé pour la recherche et le développement de produits capillaires inclusifs, répondant à tous les besoins et tous les types de cheveux avec des gammes spécifiques pour les cheveux bouclés.
Une étude menée auprès de 2 500 personnes dans 22 pays a abouti à la création d’une nouvelle échelle de classification.
Les Opérations de L’Oréal créent une beauté innovante, inclusive et durable en collaboration avec leurs partenaires. Elles conçoivent, développent, approvisionnent, produisent et distribuent des produits et des services dans le monde entier en exploitant la puissance de la technologie et en visant l’excellence. Le consommateur est au cœur des décisions des Opérations qui recherchent les solutions les plus agiles et efficaces et garantissent le respect de normes strictes de qualité, de sécurité et en matière de RSE au niveau mondial.
En s’appuyant sur une démarche d’excellence opérationnelle menée depuis des années, l’expertise et l’engagement des équipes Opérations ont accompagné la croissance du Groupe. Dans un contexte mondial volatil et perturbé, elles ont démontré leur agilité et leur résilience, tout en poursuivant leur trajectoire de transformation digitale, durable et d’innovation. L’industrie de L’Oréal est à la pointe de la technologie, renforçant ainsi son agilité sur toute la chaîne de valeur pour répondre aux enjeux des marchés. Grâce à la science et à la technologie, les Opérations innovent en permanence pour renforcer la personnalisation, l’agilité et la traçabilité attendues par les consommateurs. La digitalisation est un levier majeur de simplification, d’ergonomie, et d’accès aux informations en temps réel.
Proposer aux consommateurs les produits de la plus haute qualité est une priorité absolue. L’Oréal a mis en place depuis plusieurs décennies, au niveau mondial, un système global, unique et structuré de management de la qualité qui s’applique à toutes les usines et filiales du Groupe. Des informations détaillées figurent au 4.10.
Pour accompagner la croissance du Groupe, les Achats sélectionnent des fournisseurs performants sur les plans économique, environnemental et sociétal, conformes au cadre stratégique d’achats responsables de L’Oréal. La performance des fournisseurs est pilotée grâce à des indicateurs précis relatifs au respect des Droits Humains, de l’environnement, de l’éthique des affaires et de la diversité, l'équité et l'inclusion, ainsi qu’à leur capacité à innover et à répondre aux exigences du Groupe en matière de qualité, d’agilité, de service et de compétitivité. L’Oréal tisse des relations solides avec ses fournisseurs pour garantir un approvisionnement responsable et assurer l’agilité, la fiabilité et la traçabilité des filières. Ces partenariats fournisseurs de long terme jouent un rôle clé dans la capacité du Groupe à sécuriser le volume et les prix de ses approvisionnements en matières premières. 1 147 audits ont été réalisés en 2024, soit 4 470 depuis 2021. Dès 2010, L’Oréal a choisi de s’engager auprès de fournisseurs ayant une démarche inclusive afin de donner accès à l’emploi à des personnes issues de communautés économiquement ou socialement vulnérables. Fin 2024, plus de 106 000 personnes ont bénéficié d’un accès à l’emploi dans le cadre du programme mondial d’Achats Inclusifs de L’Oréal.
Ce système unique garantit l’excellence industrielle, la qualité des produits, avec un même niveau d’exigence dans le monde entier. 100 % des usines du Groupe sont certifiées ISO 22716 (20) et ISO 9001 (21). La démarche d’amélioration continue de la qualité se traduit par un faible taux de réclamations consommateurs en 2024 : 100 réclamations par million de produits vendus. La sécurité des collaborateurs est au cœur du modèle L’Oréal : en 2024, le Système de Management de la Sécurité, qui s’applique aux équipes du Groupe et à l’ensemble des sites (administratifs, laboratoires, usines, centrales de distribution et des boutiques), a de nouveau été reconnu par RoSPA (22).
L’Oréal compte 36 usines de haute technologie, réparties dans le monde entier et situées au plus près des marchés. Ce réseau, qui utilise les technologies les plus avancées – robotisation, automatisation, cobotique (robotique collaborative) – s’adapte en permanence pour accompagner la croissance du Groupe, intégrer les acquisitions, s’ouvrir aux innovations externes et aux évolutions rapides du marché de la beauté. Il est complété par un réseau de partenaires sous-traitants pour faire face aux pics conjoncturels de demandes.
L’organisation industrielle du Groupe repose sur une spécialisation par technologie (23) permettant de capitaliser sur les meilleures pratiques, de gagner en agilité et en productivité, et d’optimiser les investissements.
Le Système d’Excellence Opérationnelle du Groupe, déployé dans toutes ses usines, repose sur l’engagement de l’ensemble des collaborateurs des Opérations afin de garantir la sécurité, l’hygiène, la qualité, la disponibilité des produits, la productivité, l’ergonomie et l’impact environnemental.
La politique environnementale du Groupe vise à déployer les meilleures pratiques en matière de production durable afin de limiter l’impact direct de son activité sur l’environnement et de préserver la biodiversité et les ressources : efficacité énergétique, recours aux énergies renouvelables, optimisation des prélèvements et du recyclage de l’eau, réduction de la génération de déchets, etc. En 2024, L’Oréal a continué à prioriser les programmes de diminution de son empreinte environnementale (24).
Depuis 2019, fin 2024, le Groupe a atteint 97 % d’énergie renouvelable pour ses sites (25). Par ailleurs, 53 % de l’eau utilisée dans les procédés industriels de L’Oréal provenait d’eau réutilisée et/ou recyclée.
Dans un contexte de tensions mondiales à court et moyen termes, les Opérations jouent, pour l’ensemble des marques et des marchés, un rôle économique clé qui impacte le coût global des produits et de leur distribution.
Fruit de son engagement de plus de 25 ans, L’Oréal a été reconnu par le CDP (26) pour son leadership en matière d’action environnementale et a obtenu la meilleure notation possible, un triple A depuis 2016. L’Oréal est la seule entreprise au monde, sur plus de 24 000 évaluées, à recevoir un triple A pour la 9e année consécutive, pour sa transparence et ses performances en matière de lutte contre le changement climatique, protection des forêts et préservation des ressources en eau.
| Production et chiffre d’affaires des Divisions opérationnelles par Zone en | ||
|---|---|---|
La supply chain de L’Oréal a pour mission de satisfaire l'ensemble de ses clients et de ses consommateurs, notamment en optimisant la livraison de plus de 7 milliards de produits, avec une gestion efficace des délais et des coûts. En 2024, sa réactivité a soutenu la croissance du Groupe sur un marché volatile. Maîtrisant un portefeuille multi-catégories et une diversité unique de canaux, L’Oréal optimise les flux d’informations et physiques, gagnant en agilité pour répondre aux variations du marché en temps réel.
La digitalisation et la gestion des données sont des enjeux clés, notamment pour le commerce de détail et les boutiques gérées en propre par L’Oréal, offrant une meilleure compréhension du parcours d’achat. Son réseau de plus de 158 centrales, en cours de transformation en « Fulfillment Centers » (27) automatisés et guidés par les données, assure une couverture agile des besoins, une offre de services élargie (personnalisation, préparation de coffrets, livraison sur mesure) et une traçabilité renforcée. En témoigne la nouvelle centrale à Suzhou en Chine, inaugurée en 2024.
Enfin, L’Oréal co-crée avec ses transporteurs des solutions multimodales bas-carbone pour réduire son empreinte environnementale.
Le Groupe exerce ses activités dans un environnement en évolution permanente. Comme toute entreprise, L’Oréal est nécessairement exposé à des risques dont la matérialisation pourrait avoir un effet négatif sur ses activités, sa situation financière et son patrimoine, notamment en termes de réputation et d’image.
Pour assurer la pérennité de son développement et la réalisation de ses objectifs, le Groupe veille à anticiper et gérer les risques auxquels il est exposé dans ses différents domaines d’activité. La gestion des risques de L’Oréal consiste à identifier, évaluer et maîtriser les risques susceptibles d’affecter le bon fonctionnement de la Société. Elle participe également au développement du Groupe en favorisant la bonne utilisation des ressources pour minimiser l’impact des événements négatifs et maximiser la réalisation des opportunités.
Le Contrôle Interne est un dispositif qui s’applique à la Société et à ses filiales consolidées et vise à assurer que :
Les informations financières et comptables du Groupe sont fiables et élaborées avec sincérité. Le dispositif de Contrôle Interne fait l’objet d’une surveillance permanente afin de vérifier sa pertinence et son adéquation aux objectifs et enjeux du Groupe.
L'environnement de contrôle, essentiel au dispositif de Contrôle Interne, à la bonne gestion des risques et à l’application des procédures, s’appuie sur les comportements, l’organisation et les collaborateurs. Chez L’Oréal, il s’inscrit dans une culture d’engagement et de rigueur transmise par les dirigeants et dans la continuité des choix stratégiques du Groupe.
La gestion des risques et du Contrôle Interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance à l’ensemble des collaborateurs.
| Risques liés à l’activité | Importance résiduelle |
|---|---|
| Implantation géographique et environnement économique et politique * | |
| Systèmes d’information et cybersécurité * | |
| Crise sanitaire * | |
| Gestion de crise réputationnelle | |
| Données | |
| Marché de la beauté et Innovation | |
| Éthique des Affaires | |
| Évolution des modes de distribution commerciale | |
| Risque lié aux Ressources Humaines et à l’organisation | |
| Qualité et sécurité des produits | |
| Sûreté des personnes et des biens | |
| Risques industriels et environnementaux | |
| Disponibilité produits * | |
| Changement climatique | |
| Environnement et sécurité | |
| Risques juridiques et réglementaires | |
| Non-conformité * | |
| Litiges | |
| Propriété intellectuelle : marques, dessins & modèles, noms de domaine, brevets |
Importance résiduelle : Limitée Modérée Significative
Commentant ces chiffres, M. Nicolas Hieronimus, Directeur Général de L'Oréal, a déclaré :
« Nous avons réalisé une croissance solide et équilibrée de + 5,1 %, surperformant à nouveau le marché mondial de la beauté. Hors Asie du Nord, où l’écosystème chinois reste perturbé, nos ventes ont progressé à un rythme soutenu. Je suis particulièrement fier de la qualité de la gestion de notre compte de résultat, qui nous a permis d’atteindre des marges brute et d'exploitation records. À 20 %, cette dernière a augmenté de 20 points de base. À données comparables, excluant Aēsop, notre marge d’exploitation a progressé de 40 points de base et cela, après une augmentation de 10 points de base des investissements derrière nos marques. 2025 marque le début de ces conquêtes. Nous restons optimistes quant aux perspectives du marché de la beauté et confiants dans notre capacité à le surperformer à nouveau pour réaliser une nouvelle année de croissance du chiffre d’affaires et des résultats. Nous prévoyons une accélération progressive de la croissance, soutenue par notre stimulus beauté, alliant des lancements prometteurs et un investissement continu dans nos marques. »
Le chiffre d'affaires s'élève à 43,48 milliards d'euros au 31 décembre 2024, en hausse de + 5,6 % en publié. À données comparables, c'est-à-dire à structure et taux de change identiques, le chiffre d’affaires croît de + 5,1 %. L'effet net de changement de structure est de + 1,7 %. La croissance à taux de change constants ressort à + 6,8 %. À fin décembre 2024, les effets monétaires ont eu un impact négatif de – 1,2 %.
| En millions d'euros | 2022 | 2023 | 2024 | Poids CA 2024 | Évolution à données Comparables | Publiées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Produits Professionnels | 4 476,8 | 4 653,9 | 4 886,2 | 11,2 % | + 5,3 % | + 5,0 % |
| Produits Grand Public | 14 021,3 | 15 172,7 |
| 15 | 982,4 | 36,8 % | + 5,4 % | + 5,3 % | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| L’Oréal Luxe | 14 638,1 | 14 924,0 | 15 591,1 | 35,9 % | + 2,7 % | + 4,5 % |
| Beauté Dermatologique | 5 124,5 | 6 432,0 | 7 027,1 | 16,2 % | + 9,8 % | + 9,3 % |
| Total Groupe | 38 260,6 | 41 182,5 | 43 486,8 | 100 % | + 5,1 % | + 5,6 % |
| 11 436,7 | 13 007,8 | 14 211,4 | 32,7 % | + 8,2 % | + 9,3 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 10 164,0 | 11 147,2 | 11 805,2 | 27,1 % | + 5,5 % | + 5,9 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 11 321,4 | 10 662,9 | 10 303,4 | 23,7 % | - 3,2 % | - 3,4 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 2 962,4 | 3 447,7 | 3 863,0 | 8,9 % | + 12,3 % | + 12,0 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 916,9 | 3 | 303,9 | 7,6 % | + 11,0 % | + 13,3 % | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Total Groupe | 38 260,6 | 41 182,5 | 43 486,8 | 100 % | + 5,1 % | + 5,6 % |
(1) SAPMENA – SSA : South Asia Pacific, Middle East, North Africa, Sub-Saharan Africa (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Afrique subsaharienne).
La Division poursuit sa transition durable avec des initiatives fortes dans les recharges-produits et réaffirme sa position de leader dans la Beauty Tech avec le lancement d’AirLight Pro, un sèche-cheveux révolutionnaire à moindre consommation d’énergie.
La Division des Produits Professionnels enregistre une solide croissance de + 5,3 % à données comparables et + 5,0 % à données publiées. La Division surperforme le marché de la beauté professionnelle, portée par sa solide dynamique en soin du cheveu premium et par le succès de sa stratégie omnicanale, avec une accélération significative tant en e-commerce qu'en distribution sélective. La Division progresse dans toutes les Zones, des marchés développés en Europe et en Amérique du Nord jusqu’aux nouvelles zones de croissance, comme la Chine, le GCC (31), le Brésil et le Mexique. Kérastase maintient une forte croissance à deux chiffres et devient la plus grande marque de la Division ; L’Oréal Professionnel et Redken réalisent de solides performances.
La Division Produits Grand Public réalise une croissance de + 5,4 % à données comparables et de + 5,3 % à données publiées. La dynamique est bien équilibrée entre volume et valeur (prix et mix), tandis que la Division poursuit sa stratégie de démocratisation et de premiumisation du marché grand public de la beauté. Les quatre marques internationales enregistrent chacune une solide croissance. L’Oréal Paris, en particulier, réalise une année exceptionnelle.
La croissance est contrastée d’une Zone géographique à l’autre. La forte dynamique enregistrée en Europe et dans les marchés émergents a plus que compensé les performances plus faibles aux États-Unis et en Chine, tous deux affectés par le ralentissement de la croissance du marché. Le dynamisme de la Division au Mexique, au Brésil, en Inde et en Thaïlande confirme la pertinence de sa stratégie dans les marchés émergents.
Le soin de la peau est la deuxième catégorie qui enregistre la plus forte croissance grâce aux fluides Anti-UV Quotidien Vitamine C de Garnier, ou Bright Reveal de L’Oréal Paris et à la marque médicale grand public Mixa, qui poursuit son expansion en Europe. Le maquillage bénéficie du lancement réussi de son nouveau blockbuster – le mascara Panorama de L’Oréal Paris, et d’un solide plan de lancements au second semestre, comprenant Teddy Tint de Maybelline New York et Butter Melt de NYX Professional Makeup. En coloration, Garnier continue de déployer avec succès sa gamme premium Good en parallèle du lancement de son innovation la plus accessible à ce jour, Color Sensation.
L’Oréal Luxe progresse de + 2,7 % à données comparables et de + 4,5 % à données publiées. En 2024, la Division conforte son leadership mondial sur le marché de la beauté de luxe.
Sa solide progression reflète une empreinte régionale de plus en plus équilibrée. Hors Asie du Nord, elle enregistre une croissance remarquable à deux chiffres. Le principal contributeur à la croissance est l’Amérique du Nord, où la Division est devenue numéro un de la beauté de luxe, une position qu’elle occupe déjà et qu’elle a consolidée en Chine, en Europe et dans les marchés émergents. Cette performance a plus que compensé la faiblesse persistante du marché en Asie du Nord, où les conditions restent difficiles.
Dans cette Zone, la Division continue de croître plus vite que le marché, tant offline qu’online, portée par l’expansion réussie de ses marques couture récemment lancées dans la région, Prada et Valentino, ainsi que ses dernières acquisitions, Aēsop et Takami.
La Division continue de renforcer l’équilibre entre ses catégories. La dynamique exceptionnelle des parfums est soutenue par plusieurs succès mondiaux aussi bien dans les parfums féminins (Paradoxe de Prada, Born in Roma de Valentino, Libre d’Yves Saint Laurent) que dans les parfums masculins (Stronger with You d’Armani, Wanted d’Azzaro, Polo 67 de Ralph Lauren, MYSLF d’Yves Saint Laurent). La croissance du maquillage s’accélère, tirée par Yves Saint Laurent dans les marchés occidentaux ainsi qu’en Chine, grâce à ses piliers YSL Loveshine et Touche Éclat. En soin de la peau, Aēsop, Takami et Youth to the People poursuivent leur stratégie de mondialisation avec des résultats très encourageants.
La Division Beauté Dermatologique enregistre une croissance de + 9,8 % à données comparables et de + 9,3 % à données publiées.
Pour la première fois, le chiffre d’affaires de la Division franchit la barre des sept milliards d’euros. Elle continue de surperformer le marché mondial de la dermocosmétique, qui reste dynamique malgré un ralentissement progressif. La Division progresse dans toutes les Zones avec une dynamique particulièrement forte dans les marchés émergents, notamment en SAPMENA(32), et en Europe ; elle surperforme largement le marché en Asie du Nord et le devance en Amérique du Nord.
Par marque, la croissance est tirée par La Roche-Posay. Grâce aux fortes contributions de l’Europe et de l’Amérique du Nord - où elle prend le relais de CeraVe - et à l’immense succès de Mela B3, La Roche-Posay devient la troisième marque mondiale de soin de la peau, tous canaux confondus. Malgré une stabilisation aux États-Unis, CeraVe franchit la barre des deux milliards d’euros de chiffre d’affaires, portée par son expansion internationale avec des performances exceptionnelles dans de nouveaux marchés - notamment en SAPMENA, en Chine et au Brésil - où elle ouvre de nouvelles opportunités pour la Division. Vichy poursuit sa forte progression, soutenue par le succès de sa ligne de soin du cheveu Dercos.
Les marques liées à l’esthétique, SkinCeuticals et Skinbetter Science, enregistrent une croissance à deux chiffres. SkinCeuticals est boostée par le lancement prometteur de son nouveau sérum anti-âge P-TIOX.
Le chiffre d’affaires de la Zone Europe progresse fortement, de + 8,2 % à données comparables et + 9,3 % à données publiées. L’Europe est la première Zone contributrice à la croissance du Groupe.
L’Oréal progresse plus vite que le marché qui est dynamique. Le chiffre d’affaires croît tant en volume qu’en valeur, même si la composante valeur s’est progressivement normalisée, comme anticipé.
La Zone Amérique du Nord réalise une croissance de + 5,5 % à données comparables et de + 5,9 % à données publiées. Aux États-Unis, le premier marché du Groupe, la croissance est tirée par l’expansion omnicanale continue et la valorisation.
L’Oréal Luxe surperforme le marché, et en devient le numéro 1 porté par le succès continu de la catégorie des parfums. Les principaux contributeurs sont MYSLF d’Yves Saint Laurent, Born in Roma de Valentino et Prada. La croissance en soin de la peau est tirée par Kiehl’s et Youth to the People, qui bénéficient d’un solide plan de lancements et d’une présence sur de nouveaux canaux online.
Les Produits Grand Public réalisent une forte croissance en soin du cheveu, où la Division surperforme le marché, L’Oréal Paris en tête. La Division est impactée par la faiblesse de la catégorie maquillage. Forte du succès de Fat Oil et Duck Plump, NYX Professional Makeup surperforme le marché.
La Beauté Dermatologique progresse en ligne avec le marché, portée par l’accélération des canaux online. La Roche-Posay poursuit sa croissance à deux chiffres, soutenue par le déploiement réussi de Mela B3 ; les marques liées à l’esthétique progressent également fortement avec SkinCeuticals, stimulée par le lancement de P-TIOX.
Les Produits Professionnels surperforment le marché, grâce aux lancements réussis d’innovations comme Première de Kérastase et Acidic Color Gloss de Redken, ainsi qu’à l’efficacité de sa stratégie omnicanale. Le sèche-cheveux innovant AirLight Pro, lancé récemment, connaît un démarrage prometteur.
En Asie du Nord, le chiffre d’affaires recule de – 3,2 % à données comparables et de – 3,4 % à données publiées.
En Chine continentale, la croissance du marché de la beauté est négative, fortement impactée par la faiblesse du segment de la beauté sélective. Dans ce contexte difficile, L’Oréal démontre sa résilience en affichant une légère baisse de son chiffre d’affaires. L’Oréal Luxe, la Beauté Dermatologique et les Produits Professionnels devancent leurs marchés respectifs. Les Produits Grand Public sous-performent légèrement leur marché.
Au Japon, le Groupe surperforme un marché très dynamique. En Travel Retail, compte tenu des fortes difficultés des écoulements, notamment à Hainan, la priorité reste de maintenir des niveaux de stocks sains.
En Asie du Nord, la Beauté Dermatologique affiche une croissance à deux chiffres. Toutes les marques y contribuent, CeraVe en particulier grâce à une solide performance. Les Produits Professionnels devancent le marché, boostés par le succès continu de Kérastase. Compte tenu des difficultés persistantes de l'écosystème chinois, le chiffre d'affaires de L'Oréal Luxe est en baisse et la Division réalise une performance en ligne avec le marché ; dans ce contexte, les marques couture, dont Yves Saint Laurent, Maison Margiela, Prada et Valentino, maintiennent une forte dynamique. Dans les Produits Grand Public, le chiffre d’affaires de L’Oréal Paris baisse très légèrement.
En décembre, L’Oréal a annoncé l’acquisition de Dr.G, l’une des premières marques médicales coréennes de soin de la peau sur le marché grand public.
Le chiffre d’affaires de la Zone SAPMENA-SSA progresse de + 12,3 % à données comparables et de + 12,0 % à données publiées.
Dans la Zone SAPMENA, toutes les catégories et Divisions sont en croissance, portées par le mix des produits et une contribution positive en prix et en volume. Par pays, les principaux contributeurs sont le cluster Australie-Nouvelle-Zélande, la Thaïlande, l’Arabie saoudite, le Vietnam et l’Inde.
Les catégories les plus dynamiques sont les parfums et le soin de la peau, cette dernière portée par la Beauté Dermatologique et les Produits Grand Public. La croissance en soin du cheveu est dynamisée par la stratégie continue de premiumisation, tant dans le circuit grand public que professionnel.
Les ventes en ligne restent particulièrement dynamiques, en particulier en Arabie saoudite, en Inde et en Asie du Sud-Est.
L’Afrique subsaharienne (SSA) connaît une nouvelle année record avec une progression à deux chiffres dans tous les pays et toutes les Divisions. Par catégorie, le soin de la peau est particulièrement dynamique, suivi par le soin du cheveu et les parfums. Par Division, les principaux contributeurs à la croissance sont les Produits Grand Public et la Beauté Dermatologique.
Amérique Latine
En Amérique Latine, le chiffre d’affaires progresse de + 11,0 % à données comparables et de + 13,3 % à données publiées.
1.4.1.3 Résultats consolidés 2024
| Année | En millions d’euros | % CA |
|---|---|---|
| 2022 | 38 260,6 | 100,0 % |
| 2023 | 41 182,5 | 100,0 % |
| 2024 |
| Année | Montant | Pourcentage |
|---|---|---|
| 1 | - 10 577,4 | 27,6 % |
| 2 | - 10 767,0 | 26,1 % |
| 3 | - 11 227,0 | 25,8 % |
| Année | Montant | Pourcentage |
|---|---|---|
| 1 | 27 683,3 | 72,4 % |
| 2 | 30 415,5 | 73,9 % |
| 3 | 32 259,8 | 74,2 % |
| Année | Montant | Pourcentage |
|---|---|---|
| 1 | - 1 138,6 | 3,0 % |
| 2 | - 1 288,9 | 3,1 % |
| 3 | - 1 354,7 | 3,1 % |
| Année | Montant | Pourcentage |
|---|---|---|
| 1 | - 12 059,0 | 31,5 % |
| 2 | - 13 356,6 | 32,4 % |
| 3 | - 14 008,9 | 32,2 % |
| 2022 | 2023 | 2024 | ||
|---|---|---|---|---|
| 7 028,8 | 7 626,7 | 8 208,7 | ||
| 18,4 % | 18,5 % | 18,9 % | ||
| Résultat d’exploitation | 7 456,9 | 8 143,3 | 8 687,5 | |
| 19,5 % | 19,8 % | 20,0 % |
La marge brute s’établit à 32,260 millions d’euros, en hausse de + 6 % comparé à l’an dernier, pour atteindre 74,2 % du chiffre d’affaires. Cela représente une hausse de + 30 points de base sur un an et de +50 points de base en comparable (corrigée de la conversion et des variations de périmètre). L'impact de change est négatif à hauteur de - 30 points de base, mais est plus que compensé par une forte contribution des effets prix (+ 60 points de base) ainsi que par des effets mix positifs (+ 10 points de base) et des gains d'efficacité de coûts (+ 10 points de base).
Les frais commerciaux et administratifs se sont élevés à 8 209 millions d'euros, en hausse de + 8 % par rapport à l'année précédente, représentant 18,9 % du chiffre d’affaires, soit une augmentation de + 40 points de base, mais sont restés stables sur une base comparable, reflétant une gestion efficace des coûts, y compris des mesures de réorganisation et de restructuration dans plusieurs zones.
Les frais de Recherche & Innovation s'élèvent à 1 355 millions d'euros, en progression de + 5 % sur un an, à 3,1 % du chiffre d’affaires, restant globalement stables et en ligne avec la tendance à long terme.
Les frais publi-promotionnels s’établissent à 14 009 millions d'euros, en hausse de + 5 % par rapport à l'année précédente, pour atteindre 32,2 % du chiffre d’affaires, soit une diminution de - 20 points de base comparé à l’année précédente.
Du résultat d’exploitation au résultat net hors éléments non récurrents :
| En millions d'euros | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| Résultat d’exploitation | 7 456,9 | 8 143,3 | 8 687,52 | + 6,7 % |
|---|---|---|---|---|
| Produits et charges financiers hors dividendes reçus | - 73,0 | - 113,4 | - 261,4 | |
| Dividendes Sanofi | 468,2 | 420,9 | 444,5 | |
| Résultat avant impôt hors éléments non récurrents | 7 852,1 | 8 450,8 | 8 870,6 | + 5,0 % |
| Impôt sur les résultats hors éléments non récurrents | - 1 793,4 | - 1 957,8 | - 2 075,4 | |
| Résultat net des sociétés mises en équivalence hors éléments non récurrents | + 1,5 | + 0,2 | - 1,3 |
| Année | Intérêts minoritaires |
|---|---|
| 1 | 6,1 |
| 2 | 6,7 |
| 3 | 7,6 |
| Année | Résultat net part du groupe hors éléments non récurrents |
|---|---|
| 1 | 6 054,1 |
| 2 | 6 486,6 |
| 3 | 6 786,3 |
| + 4,6 % |
| Année | BNPA (en euros) |
|---|---|
| 1 | 11,26 |
| 2 | 12,08 |
| 3 | 12,66 |
| + 4,8 % |
| Année | Résultat net part du groupe |
|---|---|
| 1 | 5 706,6 |
| 2 | 6 184,0 |
| 3 | 6 408,7 |
| + 3,6 % |
| Année | Résultat net dilué par action (en euros) |
|---|---|
| 1 | 10,61 |
| 2 | 11,52 |
| 3 | 11,95 |
| Année | Nombre d’actions moyen dilué |
|---|---|
| 1 | 537 657 548 |
| 2 | 537 021 039 |
| 3 | 536 078 431 |
La charge financière nette ressort à 261,4 millions d'euros, contre 113 millions d'euros en 2023, soit 0,6 % du chiffre d'affaires, soit une augmentation de + 30 points de base par rapport à l'année précédente, due à un coût exceptionnel non-récurrent en Argentine (lié au remboursement des charges intra-groupe) et aux coûts des obligations tirées en 2023 (financement de l'acquisition d'Aesop). Ce poste comprend des charges financières nettes de 224,7 millions d'euros, composées de 373,5 millions d'euros de charges financières sur la dette brute et de 148,7 millions d'euros de produits sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie.
Les dividendes de Sanofi s’élèvent au total à 444,5 millions d'euros, en hausse de + 6 % par rapport à l'année précédente (420,9 millions d'euros).
L'impôt sur le résultat hors éléments non récurrents s'élève à 2 075 millions d'euros, en hausse de + 6 % par rapport à 2023 (1 958 millions d'euros), représentant un taux d'imposition de 23,4 %, en légère hausse de +20 points de base par rapport à l'année précédente (23,2 %).
| En millions d'euros | 2024 | 2023 | Changement | % Changement | |
|---|---|---|---|---|---|
| 6 416,5 | 6 190,5 | 226 | + 3,7 % | ||
| Dépréciations, amortissements et provisions | 1 855,3 | 1 715,0 | 140,3 | ||
| +/- values sur actifs immobilisés, variation des impôts différés et autres | 238 | 94,1 | 143,9 | ||
| Résultat des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus | 2.9 | - 0,2 | 3,1 | ||
| Marge brute d’auto-financement | 8 512,6 | 7 999,5 | 513,1 | + 6,4 % | |
| Variation du besoin en fonds de roulement | - 226,6 | - 394,9 | 168,3 | ||
| Acquisitions d'immobilisations | - 1 641,7 | - 1 488,7 | - 153 |
| 2024 | 2023 | Changement | % Changement | |
|---|---|---|---|---|
| Cash flow opérationnel | 6 644,3 | 6 115,9 | 528,4 | + 8,6 % |
| Dividendes versés | - 3 614,9 | - 3 425,6 | - 189,3 | |
| Prises de participation | - 148,9 | - 2 497,2 | 2 348,3 | |
| Remboursement de la dette de location | - 474,3 | - 430,6 | - 43,7 | |
| Rachat d’actions propres | - 497,5 | - 503,3 | 5,8 | |
| Augmentation de capital | 69,9 | 1,5 | 68,4 | |
| Investissements financiers | - 1 927,2 | - 157,8 | - 1 769,4 | |
| Cash flow résiduel | 51,4 | - 897,2 | 948,6 |
La marge brute d’autofinancement s'élève à 8 512,6 millions d'euros, en augmentation de 513,1 millions d'euros ou de + 6,4 % par rapport au niveau de l'année précédente qui s’établissait à 7 999,5 millions d'euros.
Le cash-flow opérationnel s'élève à 6 644,3 millions d'euros, en augmentation de 528,4 millions d'euros ou + 8,6 % par rapport au niveau de l'année précédente de 6 115,9 millions d'euros, principalement dû à une augmentation de 513 millions (+ 6,4 %) de la marge brute d'exploitation, liée à une progression de 3,7 % du résultat net et à une amélioration du besoin en fonds de roulement de 168,3 millions d'euros.
Le besoin en fonds de roulement a augmenté de 227 millions d’euros, soit en amélioration de 168 millions d’euros par rapport à 2023. Cette hausse est principalement due à une amélioration des stocks de 317 millions d’euros, liée à la poursuite de la normalisation après la période de Covid, qui avait vu une accumulation des niveaux de stocks, permettant au Groupe de répondre à la demande des clients et de maintenir la production dans un contexte de contraintes d’approvisionnement. Les créances clients ont également eu un impact favorable.
En 2024, les prises de participations et investissements financiers ont représenté une sortie de trésorerie de 2 062,2 millions d'euros, dont 148,9 millions d'euros pour les achats de participations consolidées, principalement dans la Division Luxe et la Division Beauté Dermatologique de L'Oréal, et 1 913,3 millions d'euros pour des investissements financiers (principalement Galderma).
Dividende de 7,00 euros, en augmentation de + 6,1 % par rapport au dividende versé en 2024. Ce dividende sera mis en paiement le 7 mai 2025 (date de détachement le 5 mai à 00h00 heure de Paris).
À la date du 31 décembre 2024, le capital de la société est composé de 534 312 021 actions.
| Année | En millions d'euros | % CA |
|---|---|---|
| 2022 | 953,6 | 21,3 % |
| 2023 | 1 005,3 | 21,6 % |
| 2024 | 1 086,2 | 22,2 % |
| Produits Professionnels | Produits Grand Public |
|---|---|
| 953,6 | |
| 1 005,3 | |
| 1 086,2 |
| 2 774,9 | 19,8 % | |
|---|---|---|
| 3 114,7 | 20,5 % | |
| 3 376,4 | 21,1 % | |
| L’Oréal Luxe | 3 350,4 | 22,9 % |
| 3 331,8 | 22,3 % | |
| 3 469,7 | 22,3 % | |
| Beauté Dermatologique | 1 303,0 | 25,4 % |
| 1 670,9 | 26,0 % | |
| 1 832,7 | 26,1 % | |
| Total des Divisions | 8 381,9 | 21,9 % |
| 9 122,7 | 22,2 % | |
| 9 765,0 | 22,5 % | |
| Non alloué (1) | - 925,1 | - 2,4 % |
| - 979,4 |
La rentabilité de la Division Luxe s’établit à 22,3 %, stable par rapport à 2023.
La rentabilité de la Division des Produits Grand Public s’établit à 21,1 % du chiffre d’affaires, en progression de 60 points de base.
La rentabilité de la Division Beauté Dermatologique s’établit à 26,1 %, en progression de 10 points de base.
Les dépenses non-allouées s’élèvent à 1 007,5 millions d’euros.
| En millions d’euros | 2022 | 2023 | 2024 | Évolution à données Comparables | Publiées |
|---|---|---|---|---|---|
| Soins de la peau et solaires | 15 344 | 16 447 | 16 804 | 2,8 % | 2,2 % |
| Maquillage |
| Soins capillaires | 5 750 | 6 320 | 7 034 | 12,7 % | 11,3 % |
|---|---|---|---|---|---|
| Coloration | 3 362 | 3 426 | 3 460 | 2,3 % | 1,0 % |
| Parfums | 4 546 | 5 171 | 5 956 | 14,1 % | 15,2 % |
| Autres (1) | 1 520 | 1 695 | 1 784 | - 16,6 % | 5,2 % |
| Total MÉtiers Cosmétiques | 38 261 |
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires | 43 486,8 | 41 182,5 | 38 260,6 |
| Coût des ventes | - 11 227,0 | - 10 767,0 | - 10 577,4 |
| Marge brute | 32 259,8 | 30 415,5 | 27 683,3 |
| Frais de Recherche et Innovation | - 1 354,7 | - 1 288,9 | - 1 138,6 |
| Frais publi-promotionnels | - 14 008,9 | - 13 356,6 | - 12 059,0 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| - 8 208,7 | - 7 626,7 | - 7 028,8 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| 8 687,5 | 8 143,3 | 7 456,9 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| - 437,7 | - 449,9 | - 241,5 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| 8 249,8 | 7 693,4 | 7 215,4 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| - 373,4 | - 226,7 | - 70,4 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| 148,7 | 162,1 | 69,8 |
| Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|
| - 224,7 | - 64,6 | - 0,6 |
| Année 1 | Année 2 |
|---|---|
| - 36,7 | - 48,8 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | 72,3 |
| 2022 | 444,5 |
| 2023 | 420,9 |
| 2024 | 468,2 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | 8 432,9 |
| 2022 | 8 001,0 |
| 2023 | 7 610,6 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | - 2 015,1 |
| 2022 | - 1 810,6 |
| 2023 | - 1 899,4 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | - 1,3 |
| 2022 | 0,2 |
| 2023 | 1,4 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | 6 416,5 |
| 2022 | 6 190,5 |
| 2023 | 5 712,6 |
| Part du groupe | Montant |
|---|---|
| 2021 | 6 408,7 |
| 2022 | 6 184,0 |
| 2023 | 5 706,6 |
| Année | Montant |
|---|---|
| 2021 | 7,8 |
| 2022 | 6,5 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 11,99 | 11,55 | 10,65 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 11,95 | 11,52 | 10,61 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 12,70 | 12,11 | 11,30 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 12,66 | 12,08 | 11,26 |
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Résultat d’exploitation/Chiffre d’affaires (en % du chiffre d’affaires) | 19,5 % | 19,8 % | 20,0 % |
| Résultat net hors éléments non récurrents part du groupe/Capitaux propres d’ouverture (en % des capitaux propres) | 25,8 % | 23,9 % |
| Année | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires consolidé | 29 874 | 27 992 | 32 288 | 38 260 |
Ratio d’endettement net (1) (en % des capitaux propres)
Marge brute d’auto-financement/Investissements
| 41 | 183 |
|---|---|
| 43 | 487 |
| Résultat d’exploitation | 5 548 |
| 5 209 | |
| 6 160 | |
| 7 457 | |
| 8 143 | |
| 8 687 |
| 18,6 % | 18,6 % | 19,1 % | 19,5 % | 19,8 % | 20,0 % |
|---|---|---|---|---|---|
5 8485 4856 4797 8528 4518 871
4 3574 0994 9386 0546 4876 786
| 3 750 | 3 563 | 4 597 | 5 707 | 6 184 | 6 409 |
|---|---|---|---|---|---|
| 2 173 | 2 268 | 2 601 | 3 248 | 3 565,1 | 3 779,2 (3) |
| 29 893 | 29 047 | 30 938 | 32 794 | 35 530 | 39 880 |
|---|---|---|---|---|---|
| 8 631 | 8 154 | 9 362 |
|---|---|---|
| 11 | 432 |
|---|---|
| 12 | 037 |
| 12 | 421 |
| 29 426 | 28 999 | 23 593 | 27 187 | 29 082 | 33 138 |
|---|---|---|---|---|---|
| - 2 399 | - 3 859 | 3 586 | 3 033 | 4 404 | 4 443 |
|---|---|---|---|---|---|
| 5 802 | 5 724 | 6 640 | 7 289 | 8 000 | 8 513 |
|---|---|---|---|---|---|
| Année | Résultat net dilué hors éléments non récurrents part du groupe | Dividende | Cours de l’action en fin d’année | Cours de l’action le plus haut de l’année |
|---|---|---|---|---|
| 1 | 7,74 | 3,85 | 264,00 | 267,60 |
| 2 | 7,30 | 4,00 | 310,80 | 321,40 |
| 3 | 8,82 | 4,80 | 416,95 | |
| 4 | 11,26 | 6,00 | 333,60 | |
| 5 | 12,08 | 6,60 | 450,65 | |
| 6 | 12,66 | 7,00 (3) | 341,85 |
| 433,65 | 431,95 | 460,00 | 461,85 |
|---|---|---|---|
| Cours de l’action le plus bas de l’année (4) | |||
| 194,55 | 196,00 | 290,10 | 300,45 |
| 334,30 | 316,30 | Nombre d’actions moyen pondéré dilué (4) | |
| 562 813 129 | |||
| 561 635 963 | |||
| 559 791 545 | |||
| 537 657 548 | |||
| 537 021 039 | |||
| 536 078 431 |
(1) Plus intérêts minoritaires.
(2) L’excédent net de trésorerie est de 2 399 M€ en 2019, de 3 859 M€ en 2020, de - 3 586 M€ en 2021, de - 3 033 M€ en 2022 et de - 4 404 M€ en 2023. La dette nette est de - 4 443 M€ en 2024.
(3) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025. Montant total du dividende estimé sur la base du nombre d'actions éligibles au dividende, dont majoré, au 15 janvier 2025.
(4) L’action L’Oréal est cotée en euros depuis le 4 janvier 1999 à la Bourse de Paris, où elle avait été introduite en 1963. Le capital social est de 106 862 404,20 euros au 31 décembre 2024 : la valeur nominale de l’action est de 0,20 euro.
● En novembre, la Zone SAPMENA a annoncé avoir atteint à la fin de l'année 2023 100 % d'énergie renouvelable sur l'ensemble des 23 sites exploités (35), en avance sur l'engagement 2025 du Groupe ; cela comprend toutes les usines, les centres de distribution, la R&I et les bureaux.
● Après la collaboration réussie avec la marque Prada, L’Oréal Groupe et Prada S.p.A ont annoncé en février la signature d’un contrat de licence long terme et mondiale pour la création, le développement et la distribution des produits de beauté de luxe de la.
Les premiers parfums lancés par L’Oréal Groupe sont attendus en 2025.
À l’occasion de la Fashion Week, la septième édition du défilé « Walk your Worth » de L’Oréal Paris s’est déroulée place de l’Opéra à Paris. L'événement a généré plus de 1,1 million de vues en direct.
En novembre, L’Oréal a signé un partenariat de trois ans avec le Louvre intitulé « De toutes beautés », proposant un parcours guidé à travers 108 œuvres sélectionnées représentant parfaitement l’Essentialité de la Beauté à travers les âges.
un montant total de 3 milliards d’euros.
Suite à l’opération et après annulation des actions rachetées, L’Oréal détiendra 7,2 % du capital de Sanofi et 13,1 % des droits de vote.
● En février 2025, L’Oréal a annoncé un partenariat beauté exclusif de long terme avec Jacquemus, renforcé d’une prise de participation minoritaire soutenant son développement indépendant.
● En mars, L’Oréal Groupe a annoncé le lancement de MelasylTM, une molécule révolutionnaire conçue pour traiter les troubles de la pigmentation localisés. Les formulations de L’Oréal contenant ce nouvel ingrédient breveté traitent les marques pigmentaires et améliorent leur apparence, quel que soit le phototype de peau. Melasyl est l’aboutissement de tests rigoureux menés dans le cadre de plus de 120 études scientifiques.
● En février, Asmita Dubey, Directrice Générale Digital et Marketing de L’Oréal Groupe, a été nommée Global Marketer of the Year 2023 par la Fédération Mondiale des Annonceurs (WFA : World Federation of Advertisers).
● Les scientifiques de la Recherche Avancée de L’Oréal se sont associés à l’Université de l’Oregon pour mettre au point, pour la première fois avec succès, un modèle de peau bioprintée très proche de la vraie peau humaine. Cette méthode issue de la plateforme Skin Technology de L’Oréal permet la fabrication rapide et précise de peaux artificielles, confortant ainsi l’engagement du Groupe en faveur de l’innovation et de la beauté sans tests sur les animaux.
● Lors du salon Viva Technology à Paris, L’Oréal a dévoilé plusieurs innovations Beauty Tech : Skin Technology, l’appareil de soin du visage Renergie Nano-Surfacer|400 Booster (Lancôme), l’outil de diagnostic de peau Derma-Reader (Kiehl’s), l’appareil d’analyse de santé capillaire My Hair [iD] - Hair Reader (L’Oréal Professionnel), l’assistant personnel de beauté Beauty Genius (L’Oréal Paris) et CREAITECH, le Gen AI Beauty Content Lab de L’Oréal.
beauté, alliant des lancements prometteurs et un investissement continu dans nos marques.
L’Oréal est une entreprise industrielle qui se développe grâce, notamment, à deux types d’investissements :
Enfin, des investissements en matériel de publicité sur le lieu de vente (PLV) assurent une présence optimale des marques du Groupe dans les points de vente.
Pour des raisons stratégiques et concurrentielles, L’Oréal ne peut donc donner aucune information systématique sur les investissements futurs.
En 2024, les investissements du Groupe se sont élevés à 1 642 millions d’euros, soit 3,8 % du chiffre d’affaires. Ce niveau reflète la constance des efforts du Groupe, notamment dans les domaines de l’amélioration de l’efficacité industrielle, de la performance de la Recherche, du développement digital et de la valorisation des marques.
● En juin, le Cannes Lions International Festival of Creativity 2024 a décerné à CeraVe le GRAND PRIX de la catégorie « Social & Influencer Marketing », ainsi que neuf autres Cannes Lions Awards, faisant de CeraVe l’une des 10 marques les plus récompensées lors de l’événement.
● En septembre, L’Oréal a annoncé un accord tripartite avec Abolis Biotechnologies et Evonik pour permettre la découverte, le développement et la fabrication d’ingrédients beauté innovants et durables.
● En octobre, à l’occasion du Skin Alliance Forum, la Division Beauté Dermatologique et l'International League of Dermatological Societies (ILDS) ont annoncé une étude historique sur la disponibilité et l'accessibilité aux services dermatologiques dans 194 pays.
● En octobre, L’Oréal a remporté le prestigieux prix de la meilleure présentation orale en Recherche Appliquée lors du congrès 2024 de l’IFSCC (International Federation of Societies of Cosmetic Chemists) pour la découverte des propriétés des pigments bleu outremer dans les cosmétiques qui ont le potentiel de sublimer la peau.
● Au CES 2025 de Las Vegas, L'Oréal a dévoilé Cell BioPrint, un appareil compact permettant de réaliser en seulement cinq minutes une analyse personnalisée de sa peau grâce à la protéomique avancée, c'est-à-dire à l'étude de la composition des protéines dans le corps humain et de leur impact sur le vieillissement.
● En janvier 2025, IBM et L'Oréal ont annoncé une collaboration pour tirer parti de la technologie et l'expertise GenAI d'IBM afin d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le domaine de la formulation des produits cosmétiques. Cette initiative unique permettra de développer un modèle d'IA personnalisé conçu pour augmenter la vitesse et l'échelle d'innovation et de reformulation de L'Oréal, avec des produits toujours plus inclusifs, durables, et personnalisés.
● En mars, L’Oréal a été reconnu comme Supplier Engagement Leader par le CDP, une organisation internationale à but non lucratif qui se consacre à la protection de l’environnement. Cette distinction salue l’engagement de plus de 450 entreprises dans la lutte contre le changement climatique au sein de leur chaîne d’approvisionnement. C’est la sixième année consécutive que L’Oréal est reconnu par le CDP pour ses engagements en matière de développement durable sur l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement.
● En février, L'Oréal s'est classé parmi les 10 entreprises les plus équitables en matière d’équité femmes-hommes dans le monde et numéro 1 en France, selon le 2024 Equileap Gender Equality Report and Ranking, qui a évalué 3 795 entreprises cotées en bourse dans 27 marchés à travers le monde.
● L'Oréal a obtenu un total de 69 récompenses de la RoSPA (Royal Society for the Prevention of Accidents) sur 70 sites, couvrant près de 46 000 employés, continuant à démontrer son engagement inflexible en faveur de la santé et de la sécurité.
● Conformément aux ambitions du programme L'Oréal pour le Futur, le Groupe a annoncé l'adoption d'EcoDesignCloud par Eviden, qui mesure l'empreinte environnementale des points de vente et du matériel promotionnel.
● En mai, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont annoncé les lauréates du 26e Prix international L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science, les récompensant pour leurs recherches pionnières dans les sciences de la vie et de l'environnement. Depuis la création du programme, 7 des 132 lauréates ont reçu des prix Nobel de science.
● En septembre, Fast Company a annoncé que L’Oréal figurait dans le Top 50 de sa liste 2024 des Best Workplaces for Innovators. Fast Company a également décerné la première place à L’Oréal dans la catégorie Beauté et Mode.
● En septembre, L’Oréal s’est hissé à la cinquième place du classement mondial et au premier rang des entreprises françaises figurant sur la liste 2024 du FTSE Diversity & Inclusion Index (Indice pour la diversité et l’inclusion).
● L’Oréal a vu son engagement de longue date en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion reconnu grâce à l’obtention de plusieurs Top Scores à l’édition 2024 du Disability Equality Index, un indice de référence développé par Disability:IN.
Le tableau ci-dessous récapitule les objectifs (1) du programme L’Oréal pour le Futur, les niveaux atteints en 2024, ainsi que le rappel des résultats 2023. Plus d'information sur le programme se trouve au 4.1.2, notamment s'agissant des travaux en cours pour une 3e ère d'objectifs.
L'Oréal vise à :
| Résultats 2024 | Surperformance | Objectifs |
|---|---|---|
| Réduire ses émissions de gaz à effet de serre des Scopes 1 et 2 de – 57 % par rapport à 2019 d'ici à 2030. | CLIMAT | Réduire ses émissions de gaz à effet de serre de Scope 3 (2) de – 28 % par rapport à 2019 d'ici à 2030. |
| Atteindre 100 % d’énergie renouvelable pour ses sites opérés (3), d'ici à 2025. | EAU | Évaluer toutes ses formules grâce à la plateforme de tests environnementaux, pour garantir leur innocuité sur la diversité des écosystèmes aquatiques, qu’ils soient continentaux ou côtiers d'ici à 2030. |
| La méthodologie de calcul d'évaluation environnementale complète étant en cours de déploiement, L'Oréal communique, à titre indicatif, un taux de biodégradabilité (4) moyen de ses formules de 82 %. | Innover pour permettre à ses consommateurs de réduire de 25 % en moyenne par produit fini la consommation d’eau liée à l’usage des produits, par rapport à 2017 d'ici à 2030. | |
| Utiliser 100 % d’eau d'origine recyclée et réutilisée dans les procédés industriels d'ici à 2030. | S'assurer que tous les fournisseurs stratégiques utilisent l’eau de façon responsable dans les régions où ils opèrent d'ici à 2030. | |
| La méthodologie de calcul de cet indicateur est en cours de déploiement avec le CDP. |
Maintenir l’occupation des sols nécessaire à la production des ingrédients à un niveau identique à celui de 2019 d'ici à 2030.
La méthodologie de calcul de cet indicateur est en cours de déploiement.
Veiller à ce que l’ensemble des bâtiments que L’Oréal opère et tous les sites industriels aient un impact positif sur la biodiversité par rapport à 2019 (5) d'ici à 2030.
Ces objectifs sont présentés par L’Oréal à titre volontaire et ne découlent pas d’une obligation légale. Ces objectifs pourraient être réévalués pour répondre aux exigences en constante évolution. L’ambition de L'Oréal est de concentrer ses efforts sur les questions les plus importantes et les plus stratégiques, conformément aux résultats de l’analyse de double matérialité réalisée en 2024, et d'ajuster les actions et/ou cibles en fonction des progrès réalisés et des défis persistants.
Sur les biens et services achetés par le Groupe, les déplacements professionnels des salariés, le transport en amont et la distribution.
Sites exploités, à l'exception des installations de sécurité et de sûreté.
La biodégradabilité des formules, hors maquillage, est calculée selon la méthodologie OCDE 301 ou une norme ISO équivalente.
L'impact positif sur la biodiversité se mesure par l'amélioration d'un score interne (score biodiversité des sites) ainsi que l'atteinte d'un niveau de culture de biodiversité sur site de 5/5.
S'assurer que 95 % des ingrédients des formules soient biosourcés, issus de minéraux abondants ou de procédés circulaires d'ici à 2030.
Utiliser 100 % de plastiques d’origine recyclée ou biosourcée dans les emballages d’ici à 2030 (avec un objectif intermédiaire de 50 % d’ici à 2025).
Réduire de 20 % en intensité la quantité d’emballage utilisée pour ses produits par rapport à 2019 d'ici à 2030.
S'assurer que 100 % des emballages plastiques soient rechargeables, réutilisables, recyclables ou compostables d'ici à 2025.
Éco-concevoir (6) tous les produits du Groupe d'ici à 2030.
Éco-concevoir 100 % des nouveaux présentoirs publicitaires sur les lieux de vente d'ici à 2025.
Concevoir et construire 100 % des boutiques de L’Oréal, nouvelles ou rénovées, selon les principes de développement durable du Groupe d'ici à 2025.
Valoriser (réutiliser ou recycler) 100 % des déchets générés sur les sites industriels d'ici à 2030.
le code de référence
sociaux exercés au 31 décembre 2024
Indemnité de départ et régime de retraite supplémentaire applicables aux dirigeants mandataires sociaux
Le présent chapitre rend compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’Administration incluant notamment une synthèse des principes d’organisation garantissant l’équilibre des pouvoirs. Il comporte le texte intégral du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration. Les éléments constitutifs de la rémunération des mandataires sociaux y sont précisés ainsi que les opérations sur les titres L’Oréal déclarées par les mandataires sociaux en 2024, de même que la politique de rémunération en application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce.
Le code de gouvernement d’entreprise auquel la Société se réfère est le Code AFEP‐MEDEF. Le présent chapitre intègre (37) une section spécifique du Rapport de gestion dédiée au gouvernement d’entreprise et rend notamment compte des éléments suivants :
Les autres informations visées par la section spécifique du Rapport de gestion dédiée au gouvernement d’entreprise sont publiées dans le chapitre 7 (38), et plus particulièrement :
● les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange (voir 7.3). Le présent chapitre comprend des informations sur l’implication du Conseil d’Administration et des Comités en matière de durabilité, notamment récapitulées au 2.3.4. Le Rapport de durabilité, figurant au chapitre 4, comprend également des informations sur la supervision de l’information de durabilité par le Conseil d’Administration, notamment au paragraphe 4.1.1
dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur Général
L’Oréal dispose d’un mode de gouvernement d’entreprise adapté à ses spécificités et qui s’inscrit dans une démarche constante de progrès. Les modalités d’exercice de la Direction Générale de L’Oréal ont toujours été décidées dans le meilleur intérêt de la Société et avec le souci constant que le mode de gouvernement choisi permette d’optimiser les performances du Groupe et de créer les conditions les plus favorables pour son développement à long terme.
M. Jean-Paul Agon fait bénéficier à la fois le Conseil d’Administration et M. Nicolas Hieronimus de son expérience réussie et reconnue des deux fonctions. Le Conseil d’Administration peut compter sur son expertise des sujets de gouvernance pour faire face aux attentes croissantes des parties prenantes.
M. Nicolas Hieronimus apporte son expertise du marché des cosmétiques, sa connaissance intime de L’Oréal ainsi que sa vision du futur de la Beauté afin de mettre en œuvre les orientations stratégiques des années à venir, saisir toutes les opportunités d’un monde en pleine transformation, adapter le Groupe et le réinventer dans le respect de ses valeurs, de ses engagements et de sa raison d’être « Créer la beauté qui fait avancer le monde ».
Il apporte également au Conseil notamment son expérience en matière de gouvernance et de développement d'une stratégie ESG ainsi que sa connaissance du digital et des nouvelles technologies.
Le Conseil, dans le cadre de son auto-évaluation à fin 2024 (voir 2.3.5), a considéré que la séparation des fonctions de Président et de Directeur Général fonctionne de façon très satisfaisante.
Dans ce contexte, le Conseil, qui considère comme essentielle la participation du Directeur Général aux débats du Conseil d’Administration, soumet à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 le renouvellement du mandat d’administrateur de M. Nicolas Hieronimus pour une durée de quatre ans.
M. Nicolas Hieronimus est entré il y a 37 ans chez L’Oréal.
Une composition harmonieuse
L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil d’Administration repose principalement sur sa composition cohérente et harmonieuse ainsi que sur les qualités de ses administrateurs.
issus de la famille Bettencourt Meyers, de deux administrateurs (dont l’un est Vice-Président du Conseil) liés à la société Nestlé, de sept administrateurs indépendants et de deux administrateurs représentant les salariés. Le Conseil comprend donc 50 % d’administrateurs indépendants (40) très engagés, qui jouent pleinement leur rôle, compte tenu de leur profil et de leur expérience. Ils exercent des responsabilités au plus haut niveau dans de grands groupes internationaux, ce qui leur permet d’appréhender toutes les dimensions de l’activité de L’Oréal, d’éclairer les débats du Conseil et d’interagir efficacement avec la Direction Générale.
Tous les membres du Conseil sont impliqués dans les débats et sont force de proposition. La diversité et la complémentarité des expériences et des expertises des administrateurs au profil entrepreneurial et international et aux compétences en matière financière et de durabilité, permettent une compréhension rapide et approfondie des enjeux de développement de L’Oréal. Cela est essentiel pour L’Oréal, leader d’un marché cosmétique mondialisé et très concurrentiel où les exigences d’innovation et d’adaptation sont très fortes.
La mise en place de Comités d’Études, leur composition et leurs attributions contribuent au bon équilibre des pouvoirs et sont un point d’attention du Conseil d’Administration. Le Conseil a, en effet, mis en place des comités spécialisés pour aider l’ensemble des administrateurs à s’acquitter collégialement de leurs principales missions. Leur mandat, leur composition et leurs procédures de fonctionnement sont définis dans le Règlement Intérieur du Conseil et rendus publics par le Conseil d’Administration (voir 2.3.3).
Les Comités comportent un nombre élevé d’administrateurs indépendants : 66 % pour le Comité d’Audit, 60 % pour le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et 50 % pour le Comité des Nominations et de la Gouvernance. Le Président de chacun de ces Comités est indépendant. Seul le Comité Stratégie et Développement Durable, dont l’organisation n’est pas réglementée, est présidé par un administrateur non indépendant au sens du Code AFEP‐MEDEF : le Président du Conseil d’Administration. Le Directeur Général n'est membre d’aucun Comité.
Ces Comités sont totalement libres de définir leurs ordres du jour respectifs. Ils rendent compte systématiquement de leurs travaux au Conseil d’Administration dont ils préparent les réunions et auquel ils font des recommandations. Le Conseil, dans le cadre de l’examen de son activité fin 2024, a de nouveau souligné la qualité des travaux et recommandations de ses Comités ainsi que leur caractère indispensable pour une prise de décision éclairée.
Depuis 2019, le Conseil d’Administration se réunit en executive sessions, au moins une fois par an conformément au Règlement Intérieur. Le Conseil considère que ces réunions, organisées hors la présence des dirigeants mandataires sociaux et de tout autre collaborateur du Groupe, participent d’une bonne gouvernance. D’abord en présence du Président du Conseil, l’executive session se poursuit sans sa présence. Les sujets identifiés lors de ces réunions sont également abordés, le cas échéant, lors de l'auto-évaluation annuelle du Conseil.
Dans le cadre de l’évaluation annuelle du mode de fonctionnement du Conseil, les administrateurs se fixent tous les ans de nouveaux objectifs d’amélioration de la qualité de leur organisation. Ils recherchent un mode de fonctionnement optimal et s’assurent qu’ils disposent de tous les atouts nécessaires pour mener à bien leurs missions, en toute liberté (voir 2.3.5).
Les administrateurs sont tenus d’agir en toutes circonstances dans l’intérêt social et de l’ensemble des actionnaires. Le Conseil d’Administration évalue chaque année la situation des administrateurs dans le cadre du dispositif de prévention des conflits d’intérêts. Chaque administrateur a l’obligation de déclarer les conflits d’intérêts potentiels qui pourraient le concerner et, en tout état de cause, doit s’abstenir de participer aux débats et délibérations correspondants. Le Conseil et ses Comités s'assurent également que les éventuels prestataires externes qu'ils mandateraient sont exempts de conflits d'intérêts.
Le Directeur Général communique en toute transparence avec tous les administrateurs et les tient régulièrement informés de l’ensemble des aspects de la marche de la Société et de ses performances. Il est tenu de communiquer à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission. Plus particulièrement, le Directeur Général fournit l’information utile aux membres du Conseil dans le cadre de la préparation des réunions, ou à tout moment de la vie de la Société si l’importance ou l’urgence de l’information l’exigent, permettant au Conseil de traiter en toute liberté des questions qui le concernent. Cette information permanente comprend également toute information pertinente concernant la Société, notamment les articles de presse et les rapports d’analyse financière. Le Directeur Général donne au Conseil et à ses Comités la possibilité de rencontrer les dirigeants de L’Oréal dans le cadre strict des missions qui leur sont confiées. En concertation avec le Directeur Général, le Conseil et les Comités peuvent faire appel, s’ils le jugent nécessaire, à des consultants extérieurs. Lieu de réflexion et d’impulsion stratégique, le Conseil d’Administration apporte à la Direction Générale un soutien précieux.
Le Règlement Intérieur du Conseil prévoit les missions de M. Jean-Paul Agon en sa qualité de Président du Conseil d’Administration : « Le Président du Conseil d’Administration organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il fixe le calendrier des réunions et l’ordre du jour du Conseil dont il anime les débats. Il apporte une contribution active à la définition de la stratégie de développement de la Société et veille, par ailleurs, à favoriser et renforcer les liens de celle-ci avec les principaux acteurs de l’économie. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Il peut demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil dans le cadre de la préparation de ses réunions. Le Président du Conseil consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toutes circonstances les valeurs et l’image de la Société. Il s’exprime ès qualité. Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
Au 31 décembre 2024, le Conseil d’Administration comprend 16 membres. Sa composition est équilibrée avec, aux côtés du Président du Conseil et du Directeur Général (41), 7 administrateurs indépendants, 3 administrateurs issus de la famille Bettencourt Meyers qui détient 34,76 % du capital, 2 administrateurs liés à la société Nestlé qui détient 20,14 % du capital (42), et 2 administrateurs représentant les salariés.
Comme chaque année, le Conseil d’Administration s’est interrogé sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses Comités, notamment en termes de diversité (représentation équilibrée des femmes et des hommes, âges, qualifications et expériences professionnelles, nationalités et profils internationaux).
Les administrateurs de L’Oréal sont d’origines diverses. Ils sont complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles, de leurs compétences et de leur exposition à l’international. Le Conseil d’Administration est attentif au maintien d’une répartition équilibrée entre des administrateurs ayant une connaissance historique de l’entreprise et des administrateurs entrés plus récemment au Conseil.
| Critères | Politique et objectifs visés | Modalités de mise en œuvre et résultats obtenus au cours de l’exercice 2024 |
|---|---|---|
| Âge et ancienneté des administrateurs | Recherche d’un équilibre générationnel, au-delà du respect des règles du Règlement Intérieur : | Les administrateurs ont entre 36 et 71 ans avec une moyenne de 58,5 ans. |
| ● pas plus d’un tiers d’administrateurs de plus de 70 ans ; et | Le Conseil estime que sa composition est équilibrée, avec des administrateurs ayant une connaissance historique de L’Oréal et des administrateurs entrés plus récemment au sein du Conseil. | |
| ● en principe, il est admis que tout administrateur présente sa démission au Conseil avant l’Assemblée Générale qui suit son 73e anniversaire. | ||
| Outre l’âge des administrateurs, recherche d’une répartition équilibrée en termes d’ancienneté au sein du Conseil. |
Respect de la loi Copé-Zimmermann qui prévoit un minimum de 40 % d’administrateurs d’un même genre dans les Conseils (43).
Au 31 décembre 2024, le Conseil est composé de 43 % d’administratrices ce qui est supérieur au ratio minimum de 40 % du Code de commerce en vue d'assurer une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein du Conseil d’Administration.
Souhait de maintenir l'équilibre femmes-hommes autour des 50 % au sein du Conseil.
Souhait d'un équilibre femmes-hommes au sein des Comités.
Deux Comités sur quatre sont présidés par une femme (Comité d’Audit et Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations).
Le Conseil compte quatre nationalités différentes (Belgique, France, Maroc, Suisse).
La grande majorité des administrateurs a une carrière et des responsabilités internationales.
Cinq administrateurs sont basés hors de France.
Recherche de complémentarité dans les expériences des administrateurs.
Définition d’un socle de compétences et d’expertises partagées par tous les administrateurs.
Compétences en lien avec la stratégie et les objectifs de développement de L’Oréal.
| RÉPARTITION PAR ÂGE | ANCIENNETÉ DANS LE MANDAT * | RÉPARTITION HOMME/FEMME * |
|---|---|---|
| * Hors administrateurs représentant les salariés. |
Tous les administrateurs de L’Oréal apportent au Conseil d’Administration :
Les administrateurs de L’Oréal sont complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles et de leurs engagements. Leurs compétences et expertises personnelles recouvrent les domaines figurant dans le graphique ci-dessous.
Dotés d’expertises complémentaires, libres de jugement, les administrateurs s’assurent collégialement que les mesures adoptées concourent à la mise en œuvre de la stratégie de L’Oréal.
Les thèmes de travail du Conseil d’Administration s’élargissent et se complexifient, avec des sujets ESG qui font pleinement partie de la stratégie et embrassent tous les composantes de l’activité de L’Oréal. Il est donc primordial de continuer de s’appuyer sur des administrateurs compétents et engagés sur les enjeux de durabilité disposant, sur la base de l’apport technique des experts de L’Oréal, de la capacité pour contribuer activement à la définition de la vision stratégique du Groupe.
Particulièrement, en matière ESG, trois domaines de compétence prioritaires des administrateurs ont été identifiés : l’expérience du développement de la stratégie RSE d’un groupe international, la gouvernance et l’éthique des affaires, ainsi que l’engagement sociétal dont la philanthropie.
La variété et la richesse des expériences des administrateurs doivent permettre au Conseil d’aborder de manière collégiale les questions ESG avec hauteur de vue, et de les analyser en profondeur en intégration et formation continue.
s’appuyant sur les experts internes et externes (Commissaire aux Comptes certifiant l'information en matière de durabilité, experts externes dans le cadre de sessions de formations dédiées par exemple). Ces entretiens portent notamment sur la culture du Groupe et son histoire, la gouvernance de L’Oréal et le mode de fonctionnement du Conseil d’Administration. Ils rencontrent les Experts clés du Groupe en vue de leur intégration dans un Comité d’Etude du Conseil d’Administration.
La formation des administrateurs se poursuit au-delà de leur entrée en fonction dans le cadre d’un processus continu. Chaque administrateur peut demander à se faire communiquer par le Président tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement efficace et éclairé de sa mission. L'Oréal consacre également régulièrement un point de l'ordre du jour des séances de son Conseil d'Administration à des présentations stratégiques thématiques par les principaux dirigeants du Groupe, afin d’affiner la compréhension des défis auxquels le Groupe est confronté. Ces présentations permettent aux administrateurs d’approfondir leurs connaissances notamment de L’Oréal (expertise industrielle, R&I et technologie) et du secteur de la beauté, ainsi que leur expertise sur des sujets techniques précis (ESG, réglementations, etc.). Ces réunions sont aussi l’occasion pour les principaux dirigeants du Groupe de contribuer aux débats du Conseil.
Le tableau ci-avant synthétise la matrice des compétences des administrateurs. Il en ressort que la composition du Conseil est riche d’une diversité d’expériences dans différents secteurs d’activité et d’expertises dans des domaines variés, permettant de répondre aux enjeux stratégiques et de performances de L’Oréal. Par ailleurs, environ deux tiers des administrateurs ont effectué une partie de leur carrière à l’international, indépendamment de la question de leur nationalité.
À titre d’illustration, en 2024, le Conseil a approfondi les sujets de marketing responsable, d'Intelligence Artificielle responsable et la politique en matière de réseaux sociaux dans le cadre de sessions de formations dédiées à l'éthique des affaires.
Deux administrateurs représentant les salariés sont membres du Conseil d’Administration depuis 2014. Par leur capacité à appréhender de manière fine l’entreprise et ses risques en leur qualité de collaborateurs, les administrateurs représentant les salariés sont en mesure d’enrichir les débats du Conseil d’Administration au service d’une gouvernance durable et à long terme de la Société.
M. Thierry Hamel a été désigné administrateur représentant les salariés par la CFE-CGC. Il exerce les fonctions de Chef de Projet Excellence Commerciale, Intégration et Formation pour les métiers du commerce de la Division des Produits Professionnels en France.
M. Benny de Vlieger a été désigné administrateur représentant les salariés par l’Instance Européenne de Dialogue Social. Il exerce les fonctions de Représentant pour la Division Produits Grand Public en Belgique.
Leur mandat, d’une durée de 4 ans, a pris effet à l’issue de l’Assemblée Générale du 21 avril 2022. Dès leur prise de mandat, les administrateurs représentant les salariés bénéficient, comme tous les administrateurs de L’Oréal, d’un accompagnement sous la forme de rencontres dédiées avec notamment le Président du Conseil, le Directeur Général, le Président du Comité des Nominations et de la Gouvernance et le Secrétaire du Conseil.
Les administrateurs représentant les salariés de L’Oréal bénéficient d’un droit à la formation et se voient proposer un programme individualisé pour compléter leur connaissance de l’entreprise, appréhender les nouvelles missions induites par l’exercice d’un mandat d’administrateur et préparer l’intégration d’un Comité spécialisé du Conseil.
Tous les administrateurs de L’Oréal sont libres de jugement. L’équilibre des pouvoirs au sein du Conseil d’Administration est assuré avec une définition et un partage très précis des fonctions de chacun. Tous les administrateurs disposent d’une information permanente et de moyens adaptés à l’exercice de leur mission. Tous ont un devoir de vigilance et participent, en toute indépendance, aux travaux et décisions du Conseil d’Administration et, le cas échéant, de ses Comités d’Études. Tous sont soumis au respect des règles en vigueur en matière de conflits d’intérêts.
Un membre du Conseil d’Administration est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. Dans cet esprit, les critères qui guident le Conseil d’Administration pour qualifier un membre d’indépendant sont les critères suivants, spécifiés par le Code AFEP‐MEDEF :
Après une période d’intégration d’une année leur permettant de connaître le mode de fonctionnement du Conseil et les grands enjeux de la Société, M. Thierry Hamel et M. Benny de Vlieger ont rejoint respectivement le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et le Comité d’Audit à l’issue de l’Assemblée Générale du 21 avril 2023.
Les administrateurs représentant les salariés perçoivent une rémunération au titre de leur mandat selon les mêmes règles de répartition que les autres administrateurs. Les éléments de leur rémunération en qualité de salarié ne font pas l’objet d’une publication.
Lors de sa séance du 6 février 2025, le Conseil d’Administration a examiné au cas par cas la situation de chacun des membres concernés au regard des critères d’indépendance énoncés dans le Code AFEP‐MEDEF.
| Ne pas être salarié ou dirigeant mandataire social | Absence de mandats croisés | Absence de relation d’affaires significative | Ne pas avoir de lien familial | Ne pas être Commissaire aux Comptes | Ne pas être administrateur depuis plus de 12 ans | Qualification retenue |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Mme Sophie Bellon | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| M. Patrice Caine | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| Mme Fabienne Dulac | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| Mme Ilham Kadri | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| Mme Virginie Morgon | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| Absence de mandats croisés | Absence de relation d’affaires significative | Absence de lien familial | Ne pas être Commissaire aux Comptes | Qualification depuis plus de 12 ans | retenue | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| M. Alexandre Ricard | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
| M. Jacques Ripoll | oui | oui | oui | oui | oui | Indépendant |
Le Conseil d’Administration, sur la base des travaux menés par le Comité des Nominations et de la Gouvernance, a analysé le 6 février 2025 et comme chaque année, la présence d’une relation d’affaires chez ces administrateurs. Les relations d’affaires font référence aux flux financiers intervenus au cours de l’exercice 2024 entre L’Oréal et les sociétés dans lesquelles les administrateurs qualifiés d’indépendants détiennent aussi un mandat ou exercent des fonctions.
S’agissant du caractère significatif de la relation d’affaires, et conformément aux recommandations de l’AMF, le Conseil d’Administration a procédé à une analyse quantitative et qualitative en adoptant, le cas échéant, une approche large et multicritère (durée et continuité, importance de la relation d’affaires pour L’Oréal et l’administrateur et organisation de la relation). Suite à cette analyse, le Conseil d’Administration a conclu à l’absence de relations d’affaires significatives.
En résumé, au 31 décembre 2024, 7 membres du Conseil d’Administration sur 14 (hors administrateurs représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF) sont qualifiés d’indépendants (soit 50 % du Conseil d’Administration). Il est précisé que ne sont pas considérés comme indépendants : M. Jean-Paul Agon (ancien dirigeant mandataire social exécutif depuis moins de cinq ans et administrateur depuis 2006) ; M. Nicolas Hieronimus (dirigeant mandataire social exécutif) ; Mme Françoise Bettencourt Meyers, MM. Jean‐Victor Meyers et Nicolas Meyers (la famille Bettencourt Meyers détenant 34,76 % du capital) ; M. Paul Bulcke et Mme Béatrice Guillaume‐Grabisch (Nestlé détenant 20,14 % du capital).
Lors de son entrée au Conseil d’Administration, chaque administrateur reçoit notamment un exemplaire du Règlement Intérieur du Conseil et des Statuts de L’Oréal, le Code de Déontologie Boursière, la Charte Éthique, etc. Ces codes, adoptés par la Société, servent notamment de référence aux administrateurs dans la mesure du niveau d’exigence attendu par L’Oréal en la matière.
Dans le cadre de la loi et des droits et obligations des administrateurs définis dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration de L’Oréal, et conformément au Code AFEP‐MEDEF, les administrateurs sont soumis au respect des règles en vigueur en matière de situation de conflits d’intérêts et de déontologie boursière dès leur nomination en qualité d’administrateur et tout au long de l’exercice de leur mandat.
La nomination des administrateurs, soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale, fait l’objet d’un processus de sélection transparent qui vise à définir le profil des administrateurs dont la Société peut avoir besoin notamment en termes de compétences, qualifications et expériences attendues pour compléter celles des administrateurs déjà présents, mais également en termes de disponibilité, de cumul des mandats et d’indépendance (voir 2.2.1.2). Une attention particulière est accordée aux mandats exercés dans d’autres sociétés ; l’administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires et limiter le nombre de ses mandats de manière à être disponible (article 3.3. du Règlement Intérieur du Conseil).
Les membres du Conseil d’Administration disposent de l’objectivité nécessaire pour porter un jugement indépendant sur la conduite des affaires de la Société. L’équilibre des pouvoirs mis en place au sein du Conseil permet à ses membres d’exercer un jugement indépendant avec la présence :
échanges avec le Directeur Général fondés sur une relation de confiance établie entre eux depuis de nombreuses années ;
d’administrateurs issus des grands actionnaires
de sept administrateurs indépendants disposant d’une expérience au plus haut niveau comme dirigeant d’un grand groupe international, d’une indépendance d’esprit, d’un recul et d’une liberté de parole leur permettant à la fois de challenger et de soutenir la Direction Générale dans la définition de la stratégie du Groupe ; et
Afin de maintenir un haut niveau d’exigence, le Conseil d’Administration, sur la base notamment des travaux du Comité des Nominations et de la Gouvernance, s’assure que, tout au long de leur mandat, les administrateurs sont en mesure d’agir dans l’intérêt social, avec toute la diligence et le soin requis et dans le respect d’une stricte obligation de confidentialité et de loyauté.
Les administrateurs sont tenus d’informer le Conseil des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris leur participation aux Comités des Conseils de ces sociétés françaises ou étrangères. Ils ont l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de conflit d’intérêts, même potentiel, et doivent s’abstenir de participer aux débats et aux délibérations correspondantes.
Par ailleurs, chaque administrateur établit annuellement une déclaration portant sur les conflits d’intérêts potentiels entre ses devoirs à l’égard de L’Oréal et ses intérêts privés ou professionnels, notamment au regard de ses autres mandats et fonctions. Les informations pertinentes ainsi relevées sont rendues publiques. Sur la base de ces déclarations, le Conseil d’Administration n’a identifié aucun conflit d’intérêts à la date de l’établissement de ces déclarations au sens du Règlement européen délégué n° 2019/980 complétant le Règlement n° 2017/1129 dit « Prospectus 3 ».
Le Comité des Nominations et de la Gouvernance procède à l’examen annuel du tableau de synthèse, établi par la Société, des flux financiers intervenus au cours de l’exercice entre L’Oréal et les personnes intéressées au sens de la réglementation afin d’en rendre compte au Conseil d’Administration dans le cadre de la procédure d’évaluation régulière des conventions courantes conclues à des conditions normales en application de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce. En cas de doute sur la qualification d’une convention, la vérification du respect du caractère courant et des conditions normales est effectuée par le Comité afin, le cas échéant, que le Conseil d’Administration mette en œuvre la procédure des conventions réglementées. Dans cette hypothèse, les personnes directement ou indirectement intéressées à cette convention ne participent pas à son évaluation.
Conformément au Code AFEP‐MEDEF et aux recommandations de l’AMF, le Conseil d’Administration, sur la base des travaux menés par le Comité des Nominations et de la Gouvernance, analyse également chaque année l’éventuelle relation d’affaires entre L’Oréal et les sociétés dans lesquelles les administrateurs qualifiés d’indépendants détiennent un mandat ou exercent des fonctions afin de s’assurer qu’elle n’a pas un caractère significatif (voir 2.2.1.4).
Mme Françoise Bettencourt Meyers est la mère de MM. Jean‐Victor Meyers et Nicolas Meyers.
Les mandataires sociaux n’ont pas, à la connaissance de la Société, fait l’objet au cours des cinq dernières années de condamnation pour fraude, de faillite, de mise sous séquestre ou liquidation, d’incrimination ou de sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris les organismes professionnels désignés), de décision d’un tribunal les empêchant d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
Le mode d’organisation et de fonctionnement adopté par le Conseil d’Administration lui permettrait, le cas échéant, de prévenir un éventuel exercice abusif de leurs droits par un ou plusieurs actionnaires qui viendraient à contrôler la Société, notamment du fait de la présence de sept administrateurs indépendants au sein du Conseil d’Administration.
Bettencourt Meyers et de deux membres proposés par Nestlé.
La Société a été informée de la participation pour 100 actions de son Président, M. Jean-Paul Agon, aux engagements collectifs de conservation conclus le 16 décembre 2016 par la société Téthys SAS et les membres de la famille Bettencourt Meyers dans le cadre de la loi Dutreil. Le Comité des Nominations et de la Gouvernance du 6 décembre 2016 a examiné ce dispositif préalablement à la conclusion de l’engagement et a considéré qu’il n’était pas contestable au regard de l’intérêt social ni de nature à engendrer des conséquences sur la gouvernance de la Société, et il en a informé le Conseil d’Administration.
La Société a été informée de la conclusion le 29 décembre 2023 d’un nouvel engagement collectif de conservation en application de l’article 787 B du Code général des impôts, similaire à ceux conclus en 2016 (auxquels il a préalablement été mis fin le même jour), avec l’adjonction de la société Financière L’Arcouest (contrôlée par Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille). Le Comité des Nominations et de la Gouvernance du 6 décembre 2023 a préalablement examiné ce dispositif et a confirmé qu’il n’était pas contestable au regard de l’intérêt social, ni de nature à engendrer des conséquences sur la gouvernance de la Société, et il en a informé le Conseil d’Administration.
Informations sur les contrats de services liant les membres des organes d’administration (article 12.2 de l’Annexe)
Les mandataires sociaux ne sont liés ni à L’Oréal ni à l’une de ses filiales par un contrat de services prévoyant l’octroi d’avantages au terme d’un tel contrat.
Jean-Paul Agon est entré dans le Groupe L’Oréal en 1978. Après une carrière internationale comme Directeur Général Produits Grand Public en Grèce, de L’Oréal Paris en France, Directeur International de Biotherm, Directeur Général de L’Oréal Allemagne, Directeur Général de la zone Asie, Président et CEO de L’Oréal USA, Jean-Paul Agon a été nommé Directeur Général Adjoint de L’Oréal en 2005, Directeur Général en avril 2006 puis Président-Directeur Général en 2011. Depuis le 1er mai 2021, Jean-Paul Agon exerce la fonction de Président du Conseil d’Administration. Jean-Paul Agon est administrateur de L’Oréal depuis 2006. Jean‐Paul Agon est Président de la Fondation d’Entreprise L’Oréal.
| Jean-Paul Agon | 68 ans | Nationalité | française |
|---|---|---|---|
| Échéance du mandat | Sociétés françaises |
|---|---|
| 2022 | Air Liquide S.A. |
| 2021 | L’Oréal |
| Autres | |
|---|---|
| 2024 | RaiseSherpas |
| 2022 | Fondation HEC |
| 2021 | Fonds L’Oréal pour les Femmes |
Entré dans le Groupe L’Oréal en 1987, Nicolas Hieronimus est nommé Directeur Marketing des Laboratoires Garnier en 1993. Après une carrière internationale comme Directeur de la Division Garnier Maybelline au Royaume-Uni, Directeur Général France puis International de L’Oréal Paris, Directeur Général de L’Oréal Mexique, Nicolas Hieronimus est nommé Directeur Général de la Division des Produits Professionnels et rejoint le Comité Exécutif en 2008. En 2011, il est nommé Directeur Général de L’Oréal Luxe, fonction qu’il a assurée jusqu’à fin 2018. En 2013, Nicolas Hieronimus devient Directeur Général des Divisions Sélectives (Luxe, Cosmétique Active, Produits Professionnels). Il est nommé Directeur Général Adjoint, en charge des Divisions en mai 2017. Nicolas Hieronimus est Directeur Général de L’Oréal depuis le 1er mai 2021. Il est administrateur de L’Oréal depuis avril 2021. En outre, Nicolas Hieronimus est Président du Fonds L’Oréal pour les Femmes et administrateur de la Fondation d’Entreprise L’Oréal.
| Échéance du mandat : | 2025 |
|---|---|
| Adresse professionnelle : | L’Oréal – 41, rue Martre – 92117 Clichy Cedex |
| Détient | 232 428 actions L’Oréal |
| Fonds L’Oréal pour les Femmes | Président du Conseil d’Administration |
|---|---|
| Fondation d’Entreprise L’Oréal | Administrateur |
Néant
Fille de Liliane Bettencourt, elle-même fille du fondateur de L’Oréal, Françoise Bettencourt Meyers est Présidente de la société holding familiale Téthys depuis le 31 janvier 2012, Présidente du Conseil de Surveillance de la filiale d’investissement Téthys Invest, Présidente de la Fondation Bettencourt Schueller et Présidente d’Honneur de la Fondation Pour l’Audition.
Administrateur de L’Oréal depuis 1997, Françoise Bettencourt Meyers est Vice-Présidente du Conseil d’Administration depuis 2020.
71 ans
Nationalité française
Échéance du mandat : 2025
Adresse professionnelle : Téthys – 27-29, rue des Poissonniers – 92200 Neuilly-sur-Seine
Détient 5 532 455 actions L’Oréal
Présidente
Présidente du Conseil de Surveillance
Présidente
Présidente du Conseil d’Administration
Présidente d’Honneur et membre du Conseil d’Administration
| Société française | Échéance du mandat |
|---|---|
| Société Immobilière Sebor SAS | 2020 |
Paul Bulcke a été administrateur de L’Oréal de 2012 à juin 2014 et depuis 2017.
Nationalités
belge et suisse
Échéance du mandat : 2025
Membre des Comités :
Adresse professionnelle : Nestlé – Avenue Nestlé, 55 – CH 1800 Vevey – Suisse
Détient 3 000 actions L’Oréal
Principale fonction exercée en dehors de L’Oréal
Président du Conseil d’Administration
Autres mandats et fonctions en cours
| Échéance du mandat | Société étrangère |
|---|---|
| 2022 | Roche Holding Ltd (Suisse) |
| 2021 | European Round Table for Industry (ERT) (Belgique) |
Présidente du Conseil d’Administration et Directrice Générale de Sodexo. Après une carrière aux États-Unis dans la finance, Sophie Bellon rejoint Sodexo en 1994 où elle occupe différentes responsabilités, notamment la Direction du pôle Entreprises France et la Direction de la Stratégie Recherche Développement Innovation.
63 ans
Nationalité française
Échéance du mandat : 2027
ESG dont Gouvernance et Développement d’une stratégie ESG d’un groupe international
Société cotée.
S Société du groupe Sodexo.
Il est précisé que la société Pluxee est issue d'une scission opérée par Sodexo début 2024, et qu'une part importante de son capital est détenue par la société Bellon SA.
Président-Directeur Général du groupe Thales depuis décembre 2014 après avoir occupé des postes de direction dans différentes unités (Aéronautique et Navale, Communication, Navigation et Identification, Air Systems, Produits de Radiocommunications, Réseau et Systèmes d’Infrastructure et Systèmes de Protection) de 2002 à 2013.
54 ans
Nationalité: française
Échéance du mandat : 2026
Adresse professionnelle : Thales – 4, rue de la Verrerie - 92190 Meudon
Détient 1 000 actions L’Oréal
Thales *
Président-Directeur Général
Naval Group (ex-DCNS)
Administrateur
Association Nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT)
Président
France Industrie (issue de la fusion entre le Cercle de l’Industrie et le Groupe des Fédérations Industrielles)
Vice-Président
Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS)
Vice-Président
Néant
Fabienne Dulac est Directrice Générale Adjointe et membre du Comité Exécutif d’Emeis depuis octobre 2023, après une carrière de 26 ans chez Orange où elle a assuré la Direction Générale d’Orange France de 2015 à 2023 puis les fonctions de Directrice de la Transformation du groupe et Présidente d’Orange Business.
Fabienne Dulac est administrateur de L’Oréal depuis 2019. Elle est également administrateur de La Française des Jeux.
| Âge | 57 ans |
|---|---|
| Nationalité | française |
| Échéance du mandat | 2027 |
| Membre des Comités | d’Audit Ressources Humaines et Rémunérations |
| Adresse professionnelle | Emeis – 12, rue Jean-Jaurès – 92800 Puteaux |
| Détient | 500 actions L’Oréal |
Emeis *
Directrice Générale Adjointe
Société française
Française des Jeux *
Administrateur
Échéance du mandat
Sociétés françaises
Directrice HR/IT & International Business Services en charge des projets spéciaux du groupe Nestlé, groupe qu’elle a rejoint en 2013 après une carrière dans différents groupes de biens de consommation (Colgate-Palmolive, Beiersdorf, Johnson & Johnson, L’Oréal, The Coca-Cola Company). Elle était auparavant Directrice Générale de Nestlé Allemagne jusqu'en décembre 2018, puis Directrice Générale Ressources Humaines et Business Services du groupe Nestlé jusqu'en décembre 2024.
60 ans
Nationalité française
| Société étrangère | Échéance du mandat |
|---|---|
| Nestlé S.A. (Suisse) | 2024 |
Entré dans le Groupe L’Oréal en 1979, Thierry Hamel a effectué une grande partie de sa carrière dans la Division Produits Professionnels où il exerce les fonctions de Chef de Projet Excellence Commerciale, intégration et formation pour les métiers du commerce de la Division Produits Professionnels en France.
| 70 ans | Nationalité | Échéance du mandat |
|---|---|---|
| Thierry Hamel a été désigné administrateur représentant les salariés en avril 2022 par la CFE-CGC pour une période de quatre ans. | française | 2026 |
Adresse professionnelle : L’Oréal – 41, rue Martre – 92117 Clichy Cedex
Néant
Néant
était précédemment CEO et Présidente de la société américaine Diversey, après avoir exercé des responsabilités dans la recherche & développement, la vente, le marketing, la stratégie, la gestion d’activités et le digital dans des entreprises industrielles de premier plan (Shell, UCB, Dow, Sealed Air, etc.). Elle est également administratrice d’A.O. Smith Corporation.
| Société étrangère | A.O. Smith Corporation * | Membre du Conseil d’Administration |
|---|---|---|
| Autre | Hôpital Universitaire de Bruxelles | Administrateur |
| Autre | European Round Table (ERT) | Vice-Présidente |
| Échéance du mandat | Société étrangère | Solvay (Belgique) * |
|---|---|---|
ESG dont Gouvernance et Développement d’une stratégie ESG d’un groupe international
Société cotée.
Jean-Victor Téthys depuis janvier 2011 et membre du Conseil de Surveillance de la filiale d’investissement Téthys Invest.
— Jean-Victor Meyers est administrateur de L’Oréal depuis 2012.
38 ans
Nationalité française
Échéance du mandat : 2028
● Adresse professionnelle : Téthys – 27-29, rue des Poissonniers – 92200 Neuilly-sur-Seine
● Détient 1 500 actions L’Oréal
| Société française | Exemplaire SAS | Président | 2022 |
|---|---|---|---|
Membre du Conseil de Surveillance de la société holding familiale Nicolas Meyers Téthys depuis 2011, membre du Conseil de Surveillance de la filiale d’investissement Téthys Invest depuis 2016, et administrateur de la Fondation Bettencourt Schueller depuis 2012.
36 ans Nicolas Meyers est administrateur de L’Oréal depuis 2020.
Nationalité française
Échéance du mandat : 2028
Néant
Virginie Morgon est Fondatrice et Managing Partner de Ardabelle Capital, un Fonds d'Investissement qui se consacre à la transition vers une économie durable. Elle était auparavant Présidente du Directoire d’Eurazeo de 2008 à février 2023, après 16 années chez Lazard. Elle est également Co-Chair du Comité de Paris de Human Rights Watch.
55 ans
française
Jarnew
Présidente du Conseil d’Administration
Présidente du Conseil d’Administration
Membre du Comité de Surveillance
Présidente du Conseil de Surveillance
Présidente
Présidente
Membre du Conseil d’Administration
Présidente du Conseil d’Administration
Président-Directeur Général de Pernod Ricard depuis février 2015, Alexandre Ricard rejoint Pernod Ricard en 2003 après sept ans en conseil en stratégie chez Accenture et en fusions et acquisitions chez Morgan Stanley. En 2004, il est nommé Directeur Administratif et Financier d’Irish Distillers, puis en 2006, Directeur Général de Pernod Ricard Asia Duty Free. Il est nommé Président-Directeur Général d’Irish Distillers en 2008, et intègre le Comité Exécutif de Pernod Ricard. En 2011, il rejoint la Direction Générale de Pernod Ricard en tant que Directeur Général Adjoint en charge du Réseau de Distribution avant d’être nommé Directeur Général Délégué en 2012.
Âge : 52 ans
Nationalité : française
Échéance du mandat : 2025
Adresse professionnelle : Pernod Ricard – 5, cours Paul-Ricard – 75008 Paris
Détient 500 actions L’Oréal
Pernod Ricard *
Président-Directeur Général
| Société française | Pernod Ricard Europe, Middle East and Africa PR | Membre du Comité de surveillance | 2023 |
|---|---|---|---|
ESG dont Gouvernance et Développement d’une stratégie ESG d’un groupe international
Société cotée.
Membre du Conseil de Surveillance d’Eren Groupe depuis 2022, Jacques Ripoll a effectué une grande partie de sa carrière dans la banque et la finance. À la Société Générale de 1991 à 2013, il rejoint ensuite Banco Santander en qualité de Directeur Général en charge de la banque d'investissement. En 2018, il est nommé Directeur Général Adjoint de Crédit Agricole en charge du pôle « grandes clientèles ». En 2022, il rejoint ensuite Eren Groupe qui met l’innovation technologique au service de l’économie des ressources naturelles en accompagnant des entrepreneurs qui développent des solutions technologiques innovantes au service de la transition énergétique.
Jacques Ripoll est également administrateur du groupe CMA CGM.
| Échéance du mandat | Sociétés françaises |
|---|---|
| 2022 | Crédit Agricole SA Directeur Général Adjoint |
| 2022 | Crédit Agricole CIB Directeur Général |
| 2022 | CACEIS Président du Conseil d'Administration |
| 2022 | IDIA Président du Conseil d'Administration |
(1) Filiale ou participation d'Eren Groupe (seul ou de concert).
Après une première expérience dans le groupe Delhaize, Benny de Vlieger a rejoint L’Oréal Belgique en 1989. Il exerce les fonctions de Représentant pour la Division des Produits Publics en Belgique. Benny de Vlieger a été désigné administrateur représentant les salariés en avril 2022 par l’Instance Européenne de Dialogue Social de L’Oréal (Comité d’Entreprise Européen) pour une période de quatre ans.
Échéance du mandat : 2026
Membre du Comité d’Audit
● Adresse professionnelle : L’Oréal - 41, rue Martre - 92117 Clichy Cedex
Autres mandats et fonctions en cours
● Néant
Mandats et fonctions exercés au cours des cinq dernières années et expirés
● Néant
Compétences en lien avec la stratégie et les objectifs de développement de L’Oréal
● Connaissance de l’industrie cosmétique et de L’Oréal
● Connaissance du consommateur
● RH/Relations sociales
● Compétence financière
Évolutions en 2024 en lien avec la lutte contre le changement climatique et son engagement sur les questions de développement durable.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a nommé M. Jacques Ripoll administrateur pour une durée de quatre ans. Jacques Ripoll a effectué une grande partie de sa carrière dans la banque et la finance (Société Générale, Banco Santander et Crédit Agricole). Depuis 2022, il est membre du Conseil de Surveillance d’Eren Groupe qui intervient principalement dans l’accompagnement des entrepreneurs développant des solutions technologiques innovantes au service de la transition énergétique (production d’énergie renouvelable décarbonée, économies d’énergie et stockage de l’énergie).
Au-delà de ses compétences financières notoires acquises tout au long de sa carrière dans la banque, Jacques Ripoll apporte au Conseil sa vision stratégique centrée sur l’innovation, son expertise dans les nouvelles technologies.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a renouvelé le mandat d’administrateur de Mme Béatrice Guillaume-Grabisch, pour une durée de quatre ans. Le Conseil d’Administration peut compter sur son engagement dans les travaux du Comité d’Audit et du Conseil, sur son expérience de direction générale, sa connaissance des marchés internationaux et des consommateurs ainsi que ses compétences en pilotage de la transformation IT et Shared Services, et son expertise en Ressources Humaines.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a renouvelé le mandat d’administrateur de Mme Ilham Kadri, pour une durée de quatre ans. Le Conseil d’Administration peut compter sur son engagement, son expérience de dirigeante d’entreprises internationales de premier plan acquise aux États-Unis, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, son expertise des enjeux industriels en pleine transformation et de sa vision stratégique centrée sur l’innovation et le développement durable, ainsi que sur son attention particulière aux sujets d’inclusion et de diversité. Le Conseil d'Administration a noté que le renouvellement de Mme Ilham Kadri a été approuvé à 88,44 % par l'Assemblée Générale précitée. Dans ce contexte, le Conseil confirme le niveau d'assiduité et d'engagement très élevés de cet administrateur au cours de son premier mandat avec une assiduité de 97 % aux réunions du Conseil d'Administration. Le Conseil demeurera vigilant à la disponibilité de ses administrateurs notamment ceux ayant d'autres mandats dans des sociétés cotées.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a renouvelé le mandat d’administrateur de M. Jean-Victor Meyers, pour une durée de quatre ans. Le Conseil d’Administration peut compter sur son engagement et son implication aux travaux du Conseil et des Comités, son fort attachement à l’entreprise ainsi que sa vision du développement à long terme de L’Oréal.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a renouvelé le mandat d’administrateur de M. Nicolas Meyers, pour une durée de quatre ans. Le Conseil d’Administration peut compter sur son implication active dans les travaux du Conseil et des Comités dans le cadre du développement à long terme de L’Oréal, son fort attachement à l’entreprise, son intérêt marqué pour les nouvelles technologies et l’engagement sociétal.
Le mandat de Mme Françoise Bettencourt Meyers, Administrateur de L’Oréal depuis 1997, Vice-Présidente du Conseil d’Administration depuis 2020, et membre des Comités Stratégie et Développement Durable, Nominations et de la Gouvernance, Ressources Humaines et des Rémunérations, arrive à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale. Mme Françoise Bettencourt Meyers a informé le Conseil d’Administration qu’elle ne solliciterait pas le renouvellement de son mandat d’Administrateur. Après 28 années au sein du Conseil, elle a émis le souhait d’assurer la continuité de l’attachement de la famille Bettencourt Meyers à L’Oréal en proposant que la société holding familiale Téthys rejoigne le Conseil d’Administration aux côtés de ses deux fils, MM. Jean-Victor et Nicolas Meyers. M. Jean-Paul Agon, au nom du Conseil d’Administration, a remercié chaleureusement Mme Françoise Bettencourt Meyers pour son immense contribution au succès de L’Oréal pendant près de trois décennies, son engagement indéfectible et son soutien constant au Groupe. Gardienne de ses valeurs fondatrices, elle a joué un rôle essentiel dans les transformations stratégiques du Groupe par son accompagnement toujours avisé. Le Conseil a salué le lien pérenne et solide qui unit la famille Bettencourt Meyers à L'Oréal, atout inestimable pour le Groupe, à la fois par la présence de MM. Jean-Victor et Nicolas Meyers, ainsi que celle à venir de la société Téthys. Pour remplacer Mme Françoise Bettencourt Meyers à la Vice-Présidence du Conseil d’Administration, la famille Bettencourt Meyers a proposé la nomination de M. Jean-Victor Meyers à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025, ce que le Conseil d’Administration a approuvé à l’unanimité. M. Paul Bulcke est également Vice-Président.
Le mandat de Mme Virginie Morgon, administrateur de L’Oréal depuis 2013, et Présidente du Comité d’Audit depuis 2016, arrive à échéance à l’issue de la prochaine Assemblée Générale. Après 12 années au Conseil, son mandat ne sera pas soumis au renouvellement. Le Conseil a tenu à saluer l’apport de Mme Virginie Morgon aux travaux du Conseil et du Comité d’Audit, en particulier son expertise financière. Mme Virginie Morgon a fait bénéficier le Conseil de son grand intérêt pour l’innovation et de l’attention constante qu’elle porte aux nouvelles tendances de consommation. Le Conseil l’a remerciée pour son engagement et sa contribution active au développement d’un modèle d’affaires durable, fondé à la fois sur l’excellence économique et l’excellence environnementale et sociétale.
nomination en qualité d’Administrateur de Téthys pour une durée de quatre ans.
Téthys, société holding de la famille Bettencourt Meyers et premier actionnaire de L’Oréal, est présidée par Mme Françoise Bettencourt Meyers. Si l’Assemblée Générale approuve la nomination de la société Téthys en qualité d’Administrateur, Téthys désignerait comme représentant M. Alexandre Benais, Directeur Général Adjoint de la société Téthys. M. Alexandre Benais apportera au Conseil d’Administration son expertise financière reconnue et sa vision stratégique à long terme.
Sur recommandation du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration soumet au vote de l’Assemblée Générale la nomination en qualité d’administrateur de Mme Isabelle Seillier pour une durée de quatre ans.
Mme Isabelle Seillier, 65 ans, est Vice-Présidente du Conseil de Surveillance de la FRM (Fondation pour la Recherche Médicale) depuis mai 2024.
Après une première expérience de six ans chez Société Générale, elle rejoint J.P. Morgan en 1993, Groupe qu’elle a quitté début 2024. Elle y occupe des postes à responsabilité dans différents métiers et géographies avant d’être nommée responsable de l’activité banque d’affaires. Puis, toujours au sein de JP Morgan, elle devient en 2008 Présidente pour la France et l’Afrique du Nord et elle est nommée en 2016 Vice-Présidente de la banque d’investissement pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Mme Isabelle Seillier est nommée Présidente de la banque d’investissement de J.P. Morgan en 2019, poste qu’elle a occupé jusqu’en janvier 2024.
Mme Isabelle Seillier apportera au Conseil d’Administration son expertise financière notoire, une vision stratégique au service d’une croissance durable et son profil résolument international par ses connaissances approfondies de l’environnement économique et du milieu des affaires de plusieurs zones géographiques. Elle fera bénéficier le Conseil de sa capacité à saisir les nouvelles tendances de société, de son expérience de la gouvernance et de son engagement en matière sociétale.
Le mandat d’administrateur de M. Nicolas Hieronimus arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale.
M. Nicolas Hieronimus est administrateur de L’Oréal depuis avril 2021. M. Nicolas Hieronimus est Directeur Général de L’Oréal depuis le 1er mai 2021, Président du Fonds L’Oréal pour les Femmes et administrateur de la Fondation d’Entreprise L’Oréal.
M. Nicolas Hieronimus est entré dans le Groupe L’Oréal en 1987. Il est nommé Directeur Marketing des Laboratoires Garnier en 1993. Après une carrière internationale comme Directeur de la Division Garnier Maybelline au Royaume-Uni, Directeur Général France puis International de L’Oréal Paris, Directeur Général de L’Oréal Mexique, M. Nicolas Hieronimus est nommé Directeur Général de la Division des Produits Professionnels et rejoint le Comité Exécutif en 2008. En 2011, il est nommé Directeur Général de L’Oréal Luxe, fonction qu’il a assurée jusqu’à fin 2018. En 2013, M. Nicolas Hieronimus devient Directeur Général des Divisions Sélectives (Luxe, Cosmétique Active, Produits Professionnels). Il est nommé Directeur Général Adjoint, en charge des Divisions en mai 2017.
Sur recommandation du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration soumet au vote de l’Assemblée Générale la nomination en qualité d’administrateur de Mme Aurélie Jean pour une durée de quatre ans.
Mme Aurélie Jean, 42 ans, est Docteure en sciences et diplômée de Sorbonne Université, de l’ENS Paris Saclay, des Mines ParisTech et formée entre autres au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Après plusieurs postes dans les sciences numériques appliquées (Michelin, MIT, ParaSim – simulateur basé sur la réalité virtuelle, Bloomberg), elle fonde en 2016 In Silico Veritas, société spécialisée dans le conseil et développement en données et en algorithmique, dont elle est Chief Executive Officer. Elle a également cofondé en 2023 INFRA, une start-up qui permet la détection précoce du cancer du sein grâce à l’intelligence artificielle, dont elle est Chief Artificial Intelligence et Co-CEO.
Le Conseil considère comme essentielle la participation du Directeur Général aux débats du Conseil d’Administration. M. Nicolas Hieronimus apporte son expertise du marché des cosmétiques, sa connaissance intime de L’Oréal ainsi que sa vision du futur de la Beauté afin de mettre en œuvre les orientations stratégiques des années à venir, saisir toutes les opportunités d’un monde en pleine transformation, adapter le Groupe et le réinventer dans le respect de ses valeurs, de ses engagements et de sa raison d’être « Créer la beauté qui fait avancer le monde ». Il apporte également au Conseil notamment son expérience en matière de gouvernance et de développement d’une stratégie ESG ainsi que sa connaissance du digital et des nouvelles technologies.
Sur les quatre années de son mandat d’Administrateur, l’assiduité de M. Nicolas Hieronimus s’établit à 100 % pour les réunions du Conseil d’Administration.
Le mandat d’Administrateur de M. Alexandre Ricard arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale. M. Alexandre Ricard est Administrateur de L’Oréal depuis 2021 et membre du Comité Stratégie et Développement Durable et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations. M. Alexandre Ricard est Président-Directeur Général de Pernod Ricard depuis février 2015. Il a rejoint Pernod Ricard en 2003 après sept ans en conseil en stratégie chez Accenture et en fusions et acquisitions chez Morgan Stanley. En 2004, il est nommé Directeur Administratif et Financier d’Irish Distillers, puis, en septembre 2006, Directeur Général de Pernod Ricard Asia Duty Free. M. Alexandre Ricard est nommé Président-Directeur Général d’Irish Distillers en 2008, et intègre le Comité Exécutif de Pernod Ricard. En 2011, il rejoint la Direction Générale de Pernod Ricard en tant que Directeur Général Adjoint en charge du Réseau de Distribution avant d’être nommé Directeur Général Délégué en 2012, puis Président-Directeur Général en 2015.
M. Alexandre Ricard apporte au Conseil son expérience de dirigeant d’une grande entreprise internationale, sa vision stratégique et son esprit entrepreneurial. Il apporte également, notamment, sa connaissance du consommateur, sa maitrise des questions financières, de gouvernance et de stratégie ESG d’un grand groupe international, ainsi que son expertise digitale en particulier sur les marchés asiatique et américain.
Sur les quatre années de son mandat d’Administrateur, l’assiduité de M. Alexandre Ricard s’établit à 100 % pour les réunions du Conseil d’Administration et à 100 % pour les réunions du Comité Stratégie et Développement Durable, et les réunions du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations dont il est membre.
Le mandat d’Administrateur de M. Paul Bulcke arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale. M. Paul Bulcke a été Administrateur de L’Oréal de 2012 à juin 2014 et depuis 2017. M. Paul Bulcke est Vice-Président du Conseil d’Administration, membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité des Nominations et de la Gouvernance, et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
M. Paul Bulcke, de nationalités belge et suisse, a poursuivi une carrière internationale au plus haut niveau au sein du groupe Nestlé. Après avoir occupé différentes responsabilités en Europe et en Amérique Latine, il est nommé Directeur Général de Nestlé S.A. en 2004 en charge de la zone Amériques, avant de devenir Administrateur délégué de Nestlé S.A. de 2008 à 2016. M. Paul Bulcke est Président du Conseil d’Administration de Nestlé depuis 2017.
M. Paul Bulcke apporte au Conseil sa vision stratégique, son approche multiculturelle, sa connaissance approfondie des consommateurs sur tous les continents, son goût pour l’innovation, qui sont des atouts précieux pour développer la stratégie de L’Oréal. Il apporte également au Conseil son expertise industrielle, sa connaissance des nouvelles technologies et sa maîtrise des sujets en matière de stratégie ESG d’un grand groupe international.
● 6 réunions du Comité Stratégie et Développement Durable ;
5 réunions du Comité d’Audit ;
● 5 réunions du Comité des Nominations et de la Gouvernance ; et
5 réunions du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
Les administrateurs se réunissent au moins une fois par an hors la présence du dirigeant mandataire social exécutif, des administrateurs représentant les salariés et de tout autre collaborateur du Groupe (article 4.2 du Règlement Intérieur). Une executive session s’est tenue en décembre 2024. D’abord en présence du Président du Conseil partageant son bilan annuel d’activité, l’executive session s’est ensuite poursuivie sans sa présence. Le Comité d’Audit se réunit également deux fois par an en présence des Commissaires aux Comptes et en l’absence de tout représentant de la Direction Générale, à l’issue des réunions consacrées à l’examen des comptes annuels et semestriels.
La préparation et la tenue des réunions du Conseil d’Administration et de ses Comités requièrent une disponibilité et un investissement importants des administrateurs. En 2024, le taux d’assiduité aux séances du Conseil a été en moyenne de 99,2 %. Le taux d’assiduité individuel aux réunions du Conseil et des Comités d’Études est précisé ci-après. La répartition de la rémunération attribuée aux administrateurs, établie selon l’assiduité de chacun d’entre eux aux réunions du Conseil et des différents Comités, est détaillée au 2.4.
| Conseil d’Administration | Comités |
|---|---|
| Stratégie et Développement Durable | 7 réunions |
| Audit | 6 réunions |
| Nominations et Gouvernance | 5 réunions |
| Ressources Humaines et Rémunérations | 5 réunions |
| M. Jean-Paul Agon | 100 % |
| M. Nicolas Hieronimus | 100 % |
|---|---|
| Mme Françoise Bettencourt Meyers | 100 % |
| M. Paul Bulcke | 100 % |
| Mme Sophie Bellon | 100 % |
| M. Patrice Caine | 100 % |
| Mme Fabienne Dulac | 100 % |
| 100 % | 80 % | Mme Belén Garijo * |
|---|---|---|
| 100 % | 0 % | Mme Béatrice Guillaume-Grabisch |
| 100 % | 100 % | M. Thierry Hamel |
| 100 % | 100 % | Mme Ilham Kadri |
| 86 % | 100 % | M. Jean-Victor Meyers |
| 100 % | 100 % |
|---|---|
| 100 % | 100 % |
|---|---|
| 100 % | 100 % |
|---|---|
| 100 % | 100 % |
|---|---|
| 100 % | 100 % |
|---|---|
| 99,2 % | 100 % | 100 % |
|---|---|---|
Le Conseil d’Administration détermine chaque année les orientations stratégiques de L’Oréal, qui intègrent les enjeux liés au changement climatique et plus généralement les sujets de développement durable, d’éthique ainsi que la raison d’être « Créer la beauté qui fait avancer le monde ». Le Conseil veille à la mise en œuvre des orientations stratégiques, conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
La situation économique et financière, ainsi que la situation de la trésorerie, sont revues au moins deux fois par an en séance du Conseil au moment de l’arrêté des comptes annuels et de l’examen des comptes semestriels, ou à tout autre moment si nécessaire.
Chacun des quatre Comités d’Études mis en place par le Conseil d’Administration pour instruire les sujets relevant de leur domaine d’expertise est impliqué dans la détermination et le suivi de la stratégie. Les travaux des Comités font systématiquement l’objet d’un compte rendu présenté par leur Président lors des séances du Conseil.
| Indépendance | Nombre de réunions en 2024 | Assiduité | Comités d’études |
|---|---|---|---|
| 16 administrateurs | 50 % |
99,2 %
Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. Hors administrateurs représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF.
Les travaux et ordres du jour sont établis de façon à couvrir l’ensemble des sujets relevant de la compétence du Conseil d’Administration et à répondre aux attentes exprimées par les administrateurs lors de l’évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil.
Thèmes traités lors du Séminaire Stratégique annuel de juin 2024 avec présentations par des experts externes et des Dirigeants de L’Oréal en charge de ces questions suivies de débats :
● Lors du Séminaire Stratégique 2024, les administrateurs ont bénéficié d’une présentation consacrée à l’intelligence artificielle et suivie d'une discussion permettant d’approfondir la réflexion sur les implications stratégiques de l’intelligence artificielle dans des domaines clés (Recherche & Innovation, marketing ou RH avec la mise à disposition et l’adoption de L’Oréal GPT par les collaborateurs du Groupe formés à son utilisation).
● Dans le cadre de ses missions, le Conseil d'administration s'est assuré des actions mises en place par le Groupe en matière de cybersécurité à l'aune d'une présentation relative à la Cybersécurité par la Directrice Générale Adjointe, en charge de la Recherche & Innovation et de la Technologie, le Directeur Général IT Groupe et le Directeur des Systèmes d’Information, suivi d'un échange avec les administrateurs. Elle portait sur un panorama global des questions de cybersécurité dans le monde, avant de développer la stratégie cybersécurité de L’Oréal.
Les débats et les décisions du Conseil sont facilités par les travaux de ses Comités d’Études qui lui rendent compte après chacune de leurs réunions. Les missions de chaque Comité sont détaillées dans le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration. Les Comités du Conseil d’Administration agissent strictement dans le cadre des missions qui leur ont été données par le Conseil. Ils préparent activement ses travaux, sont force de proposition mais n’ont aucun pouvoir de décision. Tous les Comités ont à nouveau été chargés par le Conseil de préparer ses délibérations. La composition de ces Comités, leurs missions et leurs travaux en 2024 sont détaillés ci-après. Ces informations intègrent les prérogatives de chacun des Comités en matière de durabilité, lesquelles sont récapitulées au 2.3.4.
| Composition au 31/12/2024 | Indépendance | Nombre de réunions en 2024 | Assiduité (moyenne 100 %) | Date d’entrée dans le Comité |
|---|---|---|---|---|
| M. Jean-Paul Agon (Président) |
| 2011 | Mme Françoise Bettencourt Meyers | 100 % |
|---|---|---|
| 2012 | M. Paul Bulcke | 100 % |
| 2017 | M. Patrice Caine | 100 % |
| 2020 | M. Jean-Victor Meyers | 100 % |
| 2020 | M. Alexandre Ricard | 100 % |
| 2022 | ◆ Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. |
Il est précisé que deux membres sont issus de la famille Bettencourt Meyers et un membre est lié à Nestlé.
Un point sur les dernières initiatives en matière de RSE est présenté à chaque réunion par la Directrice Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale de L’Oréal.
| Nom | Date d’entrée dans le Comité |
|---|---|
| M. Jean-Paul Agon (Président) | 2011 |
| M. Jean-Victor Meyers | 2020 |
| M. Paul Bulcke | 2017 |
| M. Patrice Caine | 2020 |
| Mme Ilham Kadri | 2025 |
| Société Téthys représentée par M. Alexandre Benais | 2025 |
◆ Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration.
Indépendance : 66 %
| Nom | Assiduité | Date d’entrée dans le Comité |
|---|---|---|
| Mme Virginie Morgon (Présidente) | 100 % | 2013 |
| Mme Fabienne Dulac | 100 % | 2019 |
| Mme Béatrice Guillaume-Grabisch | 100 % | 2016 |
Mme Ilham Kadri
◆ 100 % 2022
M. Nicolas Meyers
100 % 2021
M. Jacques Ripoll *
◆ 100 % 2024
M. Benny de Vlieger
100 % 2023
◆ Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. Hors administrateur représentant les salariés, conformément au Code AFEP-MEDEF.
Le Comité est présidé par Mme Virginie Morgon, administrateur indépendant qui dispose d’une expertise financière reconnue. Du fait de leur expérience professionnelle et de leur bonne connaissance des procédures comptables et financières du Groupe, les membres du Comité d’Audit disposent tous de compétences financières et/ou comptables et sont réputés experts financiers au sens de l’article L. 821-67 du Code de commerce.
Au-delà des compétences propres à certains membres du Comité, ce dernier est régulièrement informé sur les sujets de durabilité notamment les projets de réglementation. Il est en charge depuis 2018 du suivi des questions relatives à l’information financière et extra-financière et le suivi des systèmes de gestion des risques incluant les risques de durabilité.
M. Nicolas Meyers et Mme Ilham Kadri quitteront le Comité dans le cadre de l’évolution prévue à l'issue de l'Assemblée Générale du 29 avril 2025.
Sur proposition du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration a décidé de confier la présidence du Comité à Jacques Ripoll compte tenu de ses compétences notoires en matière financière, comptable et de durabilité, comme en témoigne sa carrière effectuée dans des institutions financières de premier plan à des postes à forte responsabilité.
Le Comité d’Audit a vu ses missions confirmées en la matière dès début 2024.
Les Commissaires aux Comptes assistent aux réunions, à l’exclusion des délibérations qui les concernent. Le Comité se réunit au moins deux fois par an, hors la présence du management, avec la participation des Commissaires aux Comptes. Le Comité n’a pas jugé utile de recourir à des experts extérieurs. Le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général ne sont pas membres du Comité.
Indépendance : 66 %
| Date d’entrée dans le Comité | Membres |
|---|---|
| 2024 | M. Jacques Ripoll (Président) |
| 2019 | Mme Fabienne Dulac |
| 2016 | Mme Béatrice Guillaume-Grabisch |
| 2025 | M. Alexandre Ricard |
| 2025 | Mme Isabelle Seillier |
| 2025 | Société Téthys représentée par M. Alexandre Benais |
| M. Benny de Vlieger |
tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. Hors administrateur représentant les salariés, conformément au Code AFEP-MEDEF.
| Nom | Assiduité | Date d’entrée dans le Comité |
|---|---|---|
| M. Patrice Caine (Président) | 5 | 2018 |
| Mme Françoise Bettencourt Meyers | 100 % | 2020 |
| M. Paul Bulcke | 100 % | 2017 |
| Mme Sophie Bellon | 100 % | 2016 |
◆ Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration.
Le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général peuvent assister aux séances du Comité, en dehors d’un point à l’ordre du jour qui les concerne directement.
Sur proposition du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration a décidé que M. Jean Victor Meyers, M. Nicolas Meyers et Mme Isabelle Seillier rejoindront le Comité des Nominations et de la Gouvernance à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (49).
| 2018 | M. Jean-Victor Meyers | 2025 |
|---|---|---|
| 2017 | Mme Sophie Bellon | ◆ |
| 2016 | M. Nicolas Meyers | 2025 |
| ◆ | Mme Isabelle Seillier | 2025 |
Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration.
| Nom | Indépendance | Nombre de réunions en 2024 | Assiduité | Date d’entrée dans le Comité |
|---|---|---|---|---|
| Mme Sophie Bellon (Présidente) | 60 % | 5 | 100 % | 2018 |
| Mme Françoise Bettencourt Meyers | 100 % | 2020 | ||
| M. Paul Bulcke | 100 % |
Mme Fabienne Dulac
◆ 80 %
M. Thierry Hamel
100 %
M. Alexandre Ricard **
◆ 100 %
◆ Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. Hors administrateur représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF.
** Administrateur ayant rejoint ce Comité à l’issue de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
Le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général peuvent assister aux séances du Comité, exception faite d’un point à l’ordre du jour qui les concerne directement.
Sur proposition du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration a décidé que M. Jean Victor Meyers, M. Nicolas Meyers et M. Jacques Ripoll rejoindront le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025(50).
Indépendance : 57 %
Mme Sophie Bellon (Présidente)
◆ 2018
M. Jean-Victor Meyers
| M. Paul Bulcke | 2017 |
|---|---|
| Mme Fabienne Dulac | 2020 |
| M. Thierry Hamel | 2023 |
| M. Nicolas Meyers | 2025 |
| M. Alexandre Ricard | 2024 |
| M. Jacques Ripoll | 2025 |
Indépendance au sens des critères du Code AFEP‐MEDEF tels qu’appréciés par le Conseil d’Administration. Hors administrateur représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF.
Séminaire Stratégique.
Une restitution des réponses et entretiens a été réalisée lors de la réunion du Comité des Nominations et de la Gouvernance du 5 décembre 2024, puis lors du Conseil d’Administration du 6 décembre 2024, suivie d’un débat entre administrateurs et de décisions pour 2025. En cas de besoin, le Président peut s’entretenir individuellement avec les administrateurs.
Dans la continuité de la répartition des missions entre le Comité d’Audit et le Comité Stratégie et Développement Durable en matière de durabilité, le Règlement Intérieur du Conseil a été mis à jour le 8 février 2024 afin d’allouer les missions prévues par la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) au Comité d’Audit. Il a également été mis à jour le 6 décembre 2024 pour tenir compte des évolutions introduites par la loi « Attractivité » s’agissant des modalités de prise de décision du Conseil, étant précisé que les dispositions concernant la consultation écrite sont sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 de la résolution n° 23. Le Règlement Intérieur, comme pour les précédentes versions, est rendu public intégralement au présent paragraphe.
Le Conseil de L’Oréal (« la Société ») est une instance collégiale qui est mandatée par l’ensemble des actionnaires. Il exerce les compétences qui lui sont attribuées par la loi pour agir en toutes circonstances dans l’intérêt social. En exerçant ses prérogatives légales, le Conseil d’Administration (« le Conseil ») remplit les principales missions suivantes : il valide les orientations stratégiques de la Société, désigne les dirigeants mandataires sociaux chargés de diriger la Société dans le cadre de cette stratégie, choisit la modalité d’exercice de la Direction Générale (l’unicité des fonctions de Président et de Directeur Général ou la dissociation), contrôle la gestion et veille à la qualité de l’information financière et extra‐financière fournie aux actionnaires ainsi qu’aux marchés.
L’organisation des travaux du Conseil comme sa composition est adaptée aux spécificités de L’Oréal et s’inscrit dans une démarche constante de progrès. La principale responsabilité du Conseil est d’adopter le mode d’organisation et de fonctionnement qui lui permet d’accomplir au mieux sa mission. Son organisation et son fonctionnement sont décrits dans le présent Règlement Intérieur qu’il établit, et qui est publié en intégralité sur le site Internet de L’Oréal et dans le Document d’Enregistrement Universel. Le Conseil inscrit son action dans le cadre du Code AFEP‐MEDEF. Le Rapport sur le gouvernement d’entreprise apporte des précisions sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil et explique, le cas échéant, quelles sont les recommandations non retenues compte tenu des spécificités de la Société.
Le présent Règlement est applicable à tous les administrateurs, actuels ou futurs, qu’ils soient nommés par l’Assemblée ou désignés par les salariés, et a pour objet de compléter les règles légales, réglementaires et statutaires afin de préciser les modalités de fonctionnement du Conseil et de ses Comités.
Le Conseil détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées Générales et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent. À toute époque de l’année, le Conseil opère les vérifications et les contrôles qu’il juge opportuns. Le Conseil s’assure, le cas échéant, de la mise en place d’un dispositif de prévention et de détention de la corruption et du trafic d’influence.
Le Conseil s’assure également que les dirigeants mandataires sociaux exécutifs mettent en œuvre une politique de non-discrimination et de diversité notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes. Le Rapport sur le gouvernement d’entreprise rend compte de l’activité du Conseil.
Le Conseil prépare et convoque l’Assemblée Générale des actionnaires dont il fixe l’ordre du jour. Il soumet au vote les comptes sociaux et consolidés et lui présente son Rapport de Gestion auquel est annexé le Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
Le Conseil fixe la rémunération des mandataires sociaux. Il rend compte de sa politique et de ses décisions dans son Rapport de Gestion et dans le Rapport sur le gouvernement d’entreprise. L’Assemblée Générale est consultée chaque année sur les éléments de rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos à chaque dirigeant mandataire social.
Le Conseil est une instance collégiale qui ne peut pas juridiquement déléguer ses compétences, sauf à la Direction Générale dans les cas expressément prévus par la loi. Dans le cadre de ses travaux, il peut décider de mettre en place des Comités qui, sans avoir de pouvoirs décisionnels, ont vocation à fournir tous les éléments utiles aux débats et aux décisions qu’il est amené à prendre. Le Conseil fixe la composition des Comités ainsi que leurs règles de fonctionnement.
La Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil (le Président‐Directeur Général), soit par une autre personne physique portant le titre de Directeur Général. Tout en laissant la possibilité de choisir entre la dissociation des fonctions ou l’unicité, la loi ne privilégie aucune formule et donne compétence au Conseil pour choisir entre les deux modalités d’exercice de la Direction Générale eu égard aux spécificités de la Société. Que la Direction Générale soit assumée par un Président-Directeur Général ou un Directeur Général, le Conseil dispose des mêmes prérogatives. Il peut notamment prendre toutes les mesures particulières visant à assurer le maintien de l’équilibre des pouvoirs.
La Direction Générale, que cette fonction soit assumée par un Président-Directeur Général ou par un Directeur Général, est investie des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société. Elle exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires et au Conseil.
Le Conseil a la possibilité d’apporter des limitations aux pouvoirs de la Direction Générale. Les opérations pouvant avoir une incidence notable sur le périmètre de consolidation de la Société, notamment les opérations d’un montant supérieur à 250 000 000 euros, et toutes les opérations nouvelles sortant des activités habituelles de la Société d’un montant supérieur à 50 000 000 euros, sont soumises au Conseil. Dans tous les cas, la conclusion d’une de ces opérations et sa mise en œuvre font l’objet d’une information au Conseil.
La Direction Générale représente la Société dans ses rapports avec les tiers.
Sur proposition du Directeur Général, le Conseil peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général Délégué.
Quelle que soit la modalité d’exercice choisie (Président‐Directeur Général ou Directeur Général), la Direction Générale est tenue de communiquer à chaque administrateur tous les documents et informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission.
Plus particulièrement, la Direction Générale fournit l’information utile aux membres du Conseil dans le cadre de la préparation des réunions, ou à tout moment de la vie de la Société si l’importance ou l’urgence de l’information l’exigent. Cette information permanente comprend également toute information pertinente concernant la Société, notamment articles de presse et Rapports d’analyse financière.
La Direction Générale donne au Conseil et à ses Comités la possibilité de rencontrer les dirigeants de L’Oréal dans le cadre strict des missions qui leur sont confiées. En concertation avec la Direction Générale, le Conseil et les Comités peuvent faire appel, s’ils le jugent nécessaire, à des consultants extérieurs.
Le Conseil est informé, au moment de l’arrêté des comptes annuels et de l’examen des comptes semestriels ou à tout autre moment si nécessaire, de la situation financière et de la situation de trésorerie de la Société.
Les administrateurs de la Société :
Cette liberté de jugement leur permet notamment de participer, en toute indépendance, aux décisions ou travaux du Conseil et, le cas échéant, de ses Comités d’Études.
Le Conseil examine annuellement l’indépendance de chacun de ses membres, après avis du Comité des Nominations et de la Gouvernance, notamment au regard des critères d’indépendance du Code AFEP‐MEDEF et en tenant compte des spécificités de L’Oréal. Les conclusions de cette évaluation sont portées à la connaissance des actionnaires et du public.
Le Conseil s’interroge sur l’équilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses Comités, notamment dans la représentation des femmes et des hommes, des nationalités et de la diversité des compétences. Les objectifs, les modalités et les résultats de sa politique en la matière sont rendus publics dans le Rapport sur le gouvernement d’entreprise et intégrés dans le Document d’Enregistrement Universel.
La durée du mandat des administrateurs est de 4 ans. Toutefois, l’échelonnement des mandats est organisé de façon à éviter un renouvellement d’un trop grand nombre d’administrateurs au même moment et à favoriser un renouvellement harmonieux du Conseil.
En principe, il est admis par les membres du Conseil que tout administrateur présente sa démission au Conseil avant l’Assemblée Générale qui suit son 73e anniversaire et qu’il ne se présente plus au renouvellement de son mandat si cette règle ne lui permet pas d’accomplir au moins deux années de mandat.
En tout état de cause, conformément à la loi et aux statuts, le nombre total des administrateurs ayant dépassé l’âge de 70 ans ne pourra excéder le tiers des administrateurs en fonction.
Le Conseil élit un Président parmi ses membres.
Le Président du Conseil organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l’Assemblée Générale. Il fixe le calendrier des réunions et l’ordre du jour du Conseil dont il anime les débats.
Il apporte une contribution active à la définition de la stratégie de développement de la Société et veille, par ailleurs, à favoriser et renforcer les liens de celle-ci avec les principaux acteurs de l’économie.
Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s’assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission. Il peut demander communication de tout document ou information propre à éclairer le Conseil dans le cadre de la préparation de ses réunions.
Le Président du Conseil consacre ses meilleurs efforts à promouvoir en toutes circonstances les valeurs et l’image de la Société. Il s’exprime ès qualité.
Il dispose des moyens matériels nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
Le Président du Conseil prend, particulièrement en cas de dissociation des fonctions, le soin de développer et d’entretenir une relation confiante et régulière entre le Conseil et la Direction Générale, afin de garantir la permanence et la continuité de la mise en œuvre par elle des orientations définies par le Conseil.
Chacun des membres du Conseil déclare avoir connaissance des documents suivants :
Les administrateurs sont tenus d’agir, en toutes circonstances, dans l’intérêt social et de l’ensemble de ses actionnaires.
Les administrateurs ont l’obligation de faire part au Conseil de toute situation de conflit d’intérêt, même potentiel, et doivent s’abstenir de participer aux débats et aux délibérations correspondantes.
Les administrateurs informent le Conseil chaque année des mandats et fonctions qu’ils exercent dans d’autres sociétés et des conflits d’intérêt même potentiels qu’ils ont identifiés (cf. déclaration annuelle d’indépendance à l’article 4.4).
Par ailleurs, le Conseil débat chaque année de l’appréciation du caractère significatif ou non de la relation d’affaires entretenue entre les sociétés dans lesquelles les administrateurs exercent des fonctions et la Société. Il rend compte de son évaluation dans le Document d’Enregistrement Universel.
L’administrateur doit consacrer à ses fonctions le temps et l’attention nécessaires.
Un administrateur ne doit pas exercer plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures au Groupe, y compris étrangères. L’administrateur concerné dispose d’un délai suffisant pour se mettre, le cas échéant, en conformité avec cette règle.
L’administrateur doit tenir informé le Conseil des mandats exercés dans d’autres sociétés, y compris sa participation aux Comités des Conseils de ces sociétés françaises ou étrangères.
Un dirigeant mandataire social ne doit pas exercer plus de deux autres mandats d’administrateur dans des sociétés cotées extérieures à son Groupe, y compris étrangères. L’administrateur doit en outre recueillir l’avis du Conseil avant d’accepter un nouveau mandat social dans une société cotée.
Chaque membre du Conseil s’engage à être assidu :
Le Rapport sur le gouvernement d’entreprise donne aux actionnaires toute information utile sur la participation individuelle des administrateurs à ces séances et réunions.
Dans le cadre des décisions à prendre, l’administrateur doit s’assurer qu’il dispose des informations qu’il juge indispensables au bon déroulement des travaux du Conseil ou des Comités. Si elles ne sont pas mises à sa disposition, ou s’il estime qu’elles ne le sont pas, il doit en faire la demande auprès du Président du Conseil qui est tenu de s’assurer que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
3.4 Tous les administrateurs, notamment ceux représentant les salariés, peuvent bénéficier, lors de leur nomination ou désignation et tout au long de leur mandat, des formations adaptées à l’exercice du mandat. Ces formations sont organisées et proposées par la Société et sont à la charge de celle-ci.
3.5 Les administrateurs s’engagent à ne pas s’exprimer individuellement en dehors des délibérations internes au Conseil sur des questions évoquées en Conseil. À l’extérieur de la Société, seule une expression collégiale est possible, notamment sous forme de communiqués destinés à l’information des marchés.
S’agissant des informations non publiques acquises dans le cadre de ses fonctions, l’administrateur doit se considérer astreint à un véritable secret professionnel qui dépasse la simple obligation légale de discrétion. Cette obligation s’impose à toute personne appelée à assister aux réunions du Conseil, à l’égard des informations présentant un caractère confidentiel et données comme telles par le Président du Conseil.
Au-delà de cette obligation légale et pour assurer la qualité des débats du Conseil, toutes les informations données aux membres du Conseil ainsi que les opinions exprimées doivent rester strictement confidentielles. Cette obligation s’applique à toute personne invitée à une réunion du Conseil.
3.6.1. Principes La Société s’est dotée d’un Code de déontologie boursière, régulièrement mis à jour pour notamment tenir compte des évolutions de la réglementation en vigueur. Ce code a ainsi été mis à jour suite à l’entrée en application le 3 juillet 2016 du règlement européen n° 596/2014 sur les abus de marché (le « Règlement abus de marché »).
Les membres du Conseil respectent les Principes de déontologie boursière « relatifs aux informations privilégiées » prévus par ce code. Une information privilégiée ne doit être utilisée par l’administrateur que dans le cadre de l’exécution de son mandat. Elle ne doit être en aucun cas communiquée à un tiers en dehors du cadre de l’exercice du mandat d’administrateur, et à des fins autres, ou pour une activité autre, que celles à raison desquelles elle est détenue.
Tout administrateur a le devoir de s’abstenir d’effectuer, ou de faire effectuer, ou de permettre à autrui d’effectuer (y compris par le biais de recommandations ou d’incitations), sur la base de cette information, des opérations sur les titres de la Société, tant que cette information n’est pas rendue publique. Il est de la responsabilité personnelle de chacun d’apprécier le caractère privilégié d’une information qu’il détient, et, en conséquence, de s’autoriser ou de s’interdire toute utilisation ou divulgation d’information, ainsi que d’effectuer ou de faire effectuer toute opération sur les titres de la Société.
Pendant la période précédant la publication de toute information privilégiée dont ils ont connaissance, les membres du Conseil, en leur qualité d’initiés, doivent s’abstenir, conformément aux dispositions légales, de toute opération sur les titres de la Société.
En outre, il leur est interdit, conformément au Règlement abus de marché et aux recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), de réaliser toute opération sur les titres de la Société pendant les périodes suivantes :
Les administrateurs ne sont autorisés à intervenir sur les titres L’Oréal que le lendemain de la date de publication du communiqué.
L’administrateur a été informé des dispositions en vigueur relatives à la détention d’informations privilégiées, aux opérations d’initiés et à la divulgation illicite d’informations privilégiées : articles L. 465-1 et suivants, L. 621-14 et L. 621–15, III c du Code monétaire et financier, articles 7 et suivants du Règlement abus de marché.
Conformément à la réglementation applicable, les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées, telles que définies à l’article 3.1.26 du Règlement abus de marché, doivent déclarer à l’AMF (52) les acquisitions, cessions, souscriptions ou échanges d’actions de la Société, ainsi que les transactions opérées sur des instruments qui leur sont liés, dès lors que le montant cumulé de ces opérations excède 20 000 euros pour l’année civile en cours.
Les administrateurs et les personnes qui leur sont étroitement liées transmettent leur déclaration à l’AMF, par voie électronique dans un délai de 3 jours ouvrés de négociation à compter de la date de l’opération.
Lors de la communication à l’AMF, les déclarants transmettent au Secrétaire du Conseil de la Société une copie de cette communication.
Les déclarations sont ensuite mises en ligne sur son site par l’AMF et font l’objet d’un état récapitulatif annuel dans le Rapport de Gestion de la Société.
L’Oréal a nommé un « Conseiller interne en déontologie boursière ». Il est chargé, en toute confidentialité, d’aider chacun de ceux qui le souhaiteraient à analyser et à apprécier leur situation, sans préjudice du principe de responsabilité personnelle de chacun.
Conformément au Code AFEP‐MEDEF et indépendamment de toute obligation statutaire de détention d’actions, les administrateurs doivent être actionnaires de la Société à titre personnel et posséder un nombre significatif d’actions.
Chaque administrateur est propriétaire d’au moins 250 actions de la Société : 125 actions au minimum au jour de sa nomination par l’Assemblée Générale et le solde au plus tard dans les 24 mois suivant cette nomination.
La décision de mettre les actions détenues par l’administrateur au nominatif ou de les déposer, en tout ou partie, lui revient.
Cette obligation de détention n’est pas applicable aux administrateurs représentant les salariés.
Les convocations sont faites par tous moyens. Elles peuvent être transmises par le Secrétaire du Conseil. Elles sont expédiées par écrit huit jours au moins avant chaque réunion, sauf circonstances particulières. Elles précisent le lieu de la réunion qui peut être le siège social ou tout autre endroit.
Tous les documents nécessaires pour informer les administrateurs sur l’ordre du jour, et sur toute question soumise à l’examen du Conseil, sont joints à la convocation ou bien leur sont adressés ou remis dans un délai raisonnable, préalablement à la réunion.
Ces documents peuvent leur être remis sur une plateforme numérique sécurisée, dans un délai raisonnable préalablement à la réunion. Ils peuvent exceptionnellement être remis en réunion.
Le Conseil se réunit aussi souvent que l’intérêt social l’exige et au moins cinq fois par an.
La périodicité et la durée des séances du Conseil doivent être telles qu’elles permettent un examen et une discussion approfondis des matières relevant de la compétence des Comités.
Les administrateurs se réunissent au moins une fois par an hors la présence du dirigeant mandataire social exécutif, des administrateurs représentant les salariés et de tout autre collaborateur du Groupe.
Conformément aux dispositions légales et réglementaires, les administrateurs qui participent aux réunions du Conseil par un moyen de télécommunication sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. Ces moyens doivent permettre l’identification et la participation effective des administrateurs, c’est-à-dire transmettre au moins la voix des participants et garantir une retransmission continue et simultanée des débats et des délibérations. Cependant, ce mode de participation est exclu lorsque le Conseil le décide.
L’administrateur qui participe par un moyen de télécommunication s’assure que la confidentialité des débats est préservée.
Conformément aux dispositions légales et réglementaires et aux statuts de la Société, et sauf opposition d’un administrateur, toute décision du Conseil d’Administration peut être prise par consultation écrite des administrateurs, y compris par voie électronique (53). Le Secrétaire du Conseil consolide les votes des administrateurs sur la délibération proposée et informe le Conseil du résultat du vote.
Il est établi un procès-verbal des délibérations de chaque séance du Conseil.
Le procès-verbal des délibérations fait mention de l’utilisation de moyens de visioconférence ou télécommunication et du nom de chaque personne ayant participé au Conseil via ces moyens. Il fait également état de la survenance éventuelle d’incidents techniques relatifs à une réunion par visioconférence ou télécommunication lorsqu’ils ont perturbé le déroulement de la séance.
Le procès-verbal des délibérations comporte un résumé des débats et précise les décisions qui ont été prises. Il mentionne les questions soulevées ou les réserves émises par les participants.
Le projet du procès-verbal de la dernière réunion du Conseil est adressé ou remis à tous les administrateurs au plus tard le jour de la convocation de la réunion suivante.
Le Secrétaire du Conseil est habilité à délivrer et à certifier les copies ou extraits des procès-verbaux du Conseil. Les décisions prises par voie de consultation écrite des administrateurs font l’objet de procès-verbaux conservés dans les mêmes conditions que les autres décisions du Conseil d’Administration.
Le Secrétaire est désigné par le Conseil. Il assiste le Président dans l’organisation des travaux du Conseil notamment dans la définition du programme annuel de travail et du calendrier des réunions du Conseil.
Avec l’appui de la Direction Générale, il veille à la qualité et à la production, dans des délais suffisants, des documents et des projets soumis au vote du Conseil lors de ses séances.
Il établit les projets de procès-verbaux des réunions du Conseil, qui sont soumis à l’approbation de celui-ci.
Il est responsable de la plateforme informatique sécurisée mise à la disposition des administrateurs. Il assure une veille permanente sur les évolutions de la réglementation et des réflexions de place en matière de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées.
Le Secrétaire organise, en lien avec le Président, l’évaluation annuelle des travaux du Conseil et recueille les déclarations annuelles d’indépendance de chaque administrateur (voir article 3.2).
À tout moment, chaque administrateur peut consulter le Secrétaire du Conseil sur la portée des droits et obligations liés à sa fonction.
Chaque année, le Conseil procède à l’évaluation de sa capacité à répondre aux attentes des actionnaires en passant en revue sa composition, son organisation et son fonctionnement.
À l’occasion de sa dernière séance de l’année et à partir de la synthèse des entretiens qui sont préalablement organisés et menés avec chaque administrateur, sur la base d’un guide qui reprend les recommandations retenues par le Code AFEP‐MEDEF, le Conseil débat des points de vue et avis exprimés. Il en tire des conclusions dans le but d’améliorer les conditions de préparation et d’organisation de ses travaux ainsi que ceux de ses Comités.
Les résultats de l’évaluation, avec les voies de progrès toujours possibles, sont portés à la connaissance des actionnaires dans le Rapport Annuel et à l’occasion de l’Assemblée Générale.
Lorsque le Conseil crée des Comités, il en fixe la composition et les attributions.
Ces Comités agissent dans le cadre de la délégation qui leur a été donnée par le Conseil et n’ont donc pas de pouvoir de décision. En aucun cas, les Comités ne peuvent se substituer aux pouvoirs de la Direction Générale tels que rappelés au chapitre 1.2.2. du présent Règlement.
Les membres des Comités sont des administrateurs. Ils sont désignés à titre personnel par le Conseil et ne peuvent pas se faire représenter. Tous les membres des Comités ont la qualification nécessaire du fait de leur expérience professionnelle. Ils participent de manière active aux réunions du Comité en toute liberté de jugement et dans l’intérêt social.
Le secrétariat de chaque Comité est assuré par une personne désignée en accord avec le Président du Comité. Il peut être assuré par le Secrétaire du Conseil.
Chaque Comité définit la fréquence de ses réunions. Celles–ci se tiennent au siège social de la Société ou en tout autre lieu décidé par le Président du Comité. Le Président de chaque Comité établit l’ordre du jour de chaque réunion.
Les Comités peuvent prendre contact, dans l’exercice de leurs attributions, avec les principaux dirigeants de la Société, en accord avec le Président du Conseil et après en avoir informé la Direction Générale et ils en rendent compte au Conseil.
Le Conseil peut confier à un Président de Comité, ou à un ou plusieurs de ses membres, toute mission ou mandat exceptionnel afin de mener des travaux spécifiques d’étude ou de prospective. Le mandataire rend compte de ces travaux au Comité concerné afin qu’il en délibère et en rende compte, à son tour, au Conseil.
Pour chaque séance d’un Comité, ses membres peuvent décider d’inviter en tant que de besoin et à titre consultatif, toute autre personne de leur choix, quand ils le jugent approprié.
Dans son domaine de compétences, chaque Comité émet des propositions, recommandations et avis selon le cas. À cette fin, il peut procéder ou faire procéder à toutes études susceptibles d’éclairer les délibérations du Conseil. Lorsqu’ils ont recours à des services de conseils externes, les Comités doivent veiller à l’objectivité de leur service.
Le Comité Stratégie et Développement Durable a pour mission d’éclairer par ses analyses et ses débats les orientations stratégiques du Groupe, dont les orientations stratégiques pluriannuelles en matière de responsabilité sociale et environnementale, soumises au Conseil et de suivre la réalisation et l’évolution des opérations significatives en cours.
Le Comité examine :
Plus généralement, le Comité débat de toute question jugée essentielle pour l’avenir stratégique du Groupe et le maintien de ses grands équilibres financiers.
Il se réunit sur convocation du Président du Comité chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile.
L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation.
Le Comité Stratégie et Développement Durable rend compte au Conseil de ses travaux aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par an.
Le Comité d’Audit, agissant sous la responsabilité des membres du Conseil, assure le suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables, financières et des informations en matière de durabilité, des systèmes de Contrôle Interne et de gestion des risques, ainsi que des questions relatives aux Commissaires aux Comptes.
auxquels le Groupe, en France et à l’étranger, est confronté dans le cadre de ses opérations courantes ou exceptionnelles.
Sans préjudice des compétences du Conseil, ce Comité est notamment chargé :
Il examine annuellement la partie du Rapport de Gestion relative aux « facteurs de risques » et aux procédures de Contrôle Interne et de gestion des risques.
L’examen des comptes par le Comité d’Audit est accompagné d’une présentation du Directeur Financier décrivant l’exposition aux risques significatifs de l’entreprise ;
Il émet une recommandation sur les Commissaires aux comptes et, le cas échéant, sur l’OTI proposé à la désignation par l’Assemblée Générale et lorsque le renouvellement est envisagé ;
d’approuver la fourniture des services, conformément à la « Charte des Prestations de Services pouvant être confiées aux Commissaires aux Comptes du Groupe L’Oréal et à leurs réseaux ».
Ce suivi permet au Comité d’émettre, si nécessaire, des recommandations quant à l’amélioration des processus existants, ou à la mise en place de nouvelles procédures.
Le Comité d’Audit peut être consulté sur toute question relative aux procédures de contrôle de risques inhabituels, notamment quand le Conseil ou la Direction Générale juge utile de le lui soumettre.
Tous les administrateurs membres de ce Comité ont la qualification nécessaire du fait de leur expérience professionnelle et de leur bonne connaissance des procédures comptables et financières du Groupe.
La nomination ou la reconduction du Président du Comité d’Audit, proposée par le Comité des Nominations et de la Gouvernance, doit faire l’objet d’un examen particulier par le Conseil.
Le Président-Directeur Général ou le Directeur Général n’est pas membre du Comité d’Audit.
Le Président du Comité d’Audit oriente chaque année ses travaux, en fonction de l’appréciation qu’il se fait de l’importance de tel ou tel type de risque encouru, en accord avec la Direction Générale et le Conseil.
Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile.
L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation. Il est adressé aux membres du Comité préalablement à leur réunion avec les éléments utiles à leurs débats.
Pour mener à bien sa mission, le Comité peut également, en accord avec la Direction Générale, s’informer auprès des personnes susceptibles de l’éclairer dans l’accomplissement de sa mission, notamment des cadres responsables économiques et financiers et de ceux qui ont en charge le traitement de l’information.
Le Comité entend régulièrement les Commissaires aux Comptes et, le cas échéant, l’OTI, y compris hors la présence des dirigeants.
Les Commissaires aux Comptes et, le cas échéant, l’OTI, portent à la connaissance du Comité d’Audit :
Les Commissaires aux Comptes et, le cas échéant, l’OTI, examinent en outre avec le Comité d’Audit les risques pesant sur leur indépendance et les mesures de sauvegarde prises pour atténuer ces risques. À ce titre, le Comité se fait communiquer la déclaration d’indépendance des Commissaires aux Comptes et, le cas échéant, de l’OTI.
Ils portent à la connaissance du Comité les faiblesses significatives du Contrôle Interne, pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable, financière et en matière de durabilité, et lui communiquent chaque année les documents requis par la loi.
Le Comité d’Audit rend compte régulièrement au Conseil de l’exercice de ses missions et recueille ses observations.
Le Comité informe sans délai le Conseil de toute difficulté rencontrée.
Le Comité d’Audit émet dans son compte rendu les avis qu’il juge utiles :
Il y formule également toutes recommandations et propositions visant à améliorer l’efficacité des différentes procédures ou à les adapter à une situation nouvelle.
Si au cours de ses travaux, le Comité détecte un risque important qui ne lui paraît pas être traité de manière adéquate, il en alerte le Président du Conseil.
Le Comité des Nominations et de la Gouvernance a pour missions principales, dans le cadre des travaux du Conseil, de :
évalue les connaissances et compétences des candidats au regard des besoins identifiés, en adéquation avec la politique de diversité. Le Comité des Nominations et de la Gouvernance formule au Conseil ses recommandations, dans le cadre de la sélection des futurs nouveaux administrateurs ;
Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation.
Le Comité peut se réunir à tout moment, s’il le juge opportun, par exemple pour évaluer la performance de la Direction de la Société. Le Président du Conseil est associé à ces travaux à l’exception de tous les sujets qui le concernent personnellement. Le Comité doit régulièrement rendre compte de ses travaux au Conseil et soumettre ses propositions.
Le Conseil fixe librement les rémunérations du Président, du Directeur Général et des Directeurs Généraux Délégués. Dans ce cadre, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations a pour missions principales d’établir des propositions relatives, notamment :
Le Comité examine les questions relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux hors de leur présence. Le Comité examine par ailleurs la politique des Relations Humaines dans tous ses autres éléments, comme, par exemple, les relations sociales, le recrutement, la diversité, la gestion des talents et la fidélisation des collaborateurs. Dans ce cadre, le Comité est notamment informé de la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux.
Le Comité se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil le juge utile. L’ordre du jour des réunions est fixé par le Président du Comité, en relation avec le Conseil, lorsque ce dernier est à l’origine de la convocation.
Le Président du Conseil est associé à ces travaux à l’exception de tous les sujets qui le concernent personnellement. Le Comité doit régulièrement faire le compte rendu de ses travaux au Conseil et lui fait des propositions.
L’administrateur reçoit une rémunération en cette qualité dont l’enveloppe est votée par l’Assemblée Générale Ordinaire et dont la répartition est décidée par le Conseil.
Il peut être alloué par le Conseil des rémunérations exceptionnelles pour les missions ou mandats spéciaux confiés à des administrateurs et soumises à des conventions réglementées.
Les administrateurs ont la possibilité de se faire rembourser les frais nécessaires à l’exercice de leur mandat social sur présentation de justificatifs.
En application de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 est appelée à approuver la politique de rémunération des mandataires sociaux telle qu’établie par le Conseil d’Administration (résolutions n° 14 à 16), à savoir celle :
Cette politique décrit toutes les composantes de la rémunération des mandataires sociaux et explique le processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre.
Pour mémoire, l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a approuvé la politique de rémunération des administrateurs à 99,90 %, du Président du Conseil d’Administration à 97,90 % et du Directeur Général à 93,11 %. Il est précisé que, comme chaque année, le Conseil d’Administration, sur la base des travaux du Comité des Nominations et de la Gouvernance, a analysé les résultats des votes de l’ensemble des résolutions approuvées par l’Assemblée Générale, avec une attention particulière dans le cas d'un taux d'approbation inférieur à 80 % du flottant.
n'a été approuvée en 2024 avec un taux inférieur ou égal à ce seuil de 80 %. Si l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 approuve la politique de rémunération du Directeur Général, elle serait applicable à compter du 1er janvier 2025 dans toutes ses composantes.
Intégrer les sociétés Essilor Luxotica, Novartis et Pepsico en lieu et place de Danone, Reckitt Benckiser et Kimberley Clark. Le panel actuel, stable depuis 2019, s’est progressivement éloigné de la croissance et de l'évolution de l'activité de L’Oréal. L’Oréal se situe en septembre 2024 entre la médiane et le 3e quartile du panel en termes de chiffre d’affaires et de nombre de salariés, et au-delà du 3e quartile en termes de capitalisation boursière. De plus, ce panel est fortement marqué par des sociétés de biens de consommation courante, ce qui appelle à un rééquilibrage compte tenu de l’évolution et de la répartition du chiffre d’affaires au sein des Divisions du Groupe (notamment la Division Beauté Dermatologique et la Division Luxe).
Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations a recommandé au Conseil des ajustements dans la composition du panel, sur la base de la proposition du cabinet Mercer, avec pour objectif une cohérence et une pertinence d’analyse. Le Comité s'est attaché à faire entrer des sociétés pertinentes additionnelles disposant d'un portefeuille de marques riche dans des domaines pharmaceutique, retail luxe ou avec une forte identité de marque tout en maintenant le nombre de sociétés du panel et sa répartition géographique, représentative de l'activité internationale du Groupe.
Porter le montant de la rémunération fixe à 2,3 millions d'euros, soit une augmentation de 15 %.
Le Conseil a principalement considéré :
Améliorer l'élasticité de la rémunération variable annuelle en fixant :
Le Conseil a souhaité ainsi :
Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, souhaite renforcer la transparence en apportant des précisions concernant les seuils de déclenchement des critères de performance, sans toutefois divulguer les niveaux attendus pour des raisons tenant à la confidentialité des affaires.
Simplifier les critères extra-financiers par la réduction du nombre de critères issus du programme L'Oréal pour le Futur.
Le Conseil a pris en compte les avis des principaux investisseurs et agences de conseil en vote. Le Conseil s'est assuré que les critères quantitatifs issus du programme L'Oréal pour le Futur conservés sont pleinement alignés avec la stratégie du Groupe.
Réduire le plafond d'attribution complémentaire éventuelle à 3 % du nombre total d’actions attribuées gratuitement au cours de l'exercice tenant compte des attributions déjà octroyées (au lieu de 5 % précédemment).
Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil d'Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de réduire le plafond de cette attribution complémentaire qui n'a jamais été utilisée.
Renforcer l'obligation de conservation des actions de performance attribuées au Directeur Général en ajoutant une obligation de conservation de 2 ans à hauteur de 50 % des actions attribuées et définitivement acquises.
Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil d'Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, souhaite renforcer l'alignement avec les intérêts des actionnaires à long-terme, y compris, le cas échéant, après la cessation du mandat social.
dont le dirigeant mandataire social exécutif avait connaissance et donnant lieu à un retraitement des états financiers. Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil d'Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, propose d'introduire un mécanisme de remboursement afin de renforcer l'alignement à long-terme de la structure de rémunération et permettre au besoin de protéger l'intérêt de la Société.
L’administrateur reçoit une rémunération (56) dont le montant maximum est voté par l’Assemblée Générale Ordinaire et dont la répartition est décidée par le Conseil, conformément à la politique de rémunération. Le Conseil d’Administration propose à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 de revoir le montant maximum de l’enveloppe annuelle de la rémunération des administrateurs dans la limite de laquelle s'inscrit la politique de rémunération des administrateurs. Le montant maximum de l'enveloppe annuelle avait été fixée à 1 700 000 euros en 2023, et il sera proposé de porter celle-ci à 2 000 000 euros maximum (résolution n° 10). Le Conseil d’Administration souhaite ainsi prendre en compte l’augmentation du nombre d’administrateurs, au regard des réunions du Conseil.
Cette autorisation se substituerait à celle donnée par l’Assemblée Générale en 2023. Le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, souhaite faire évoluer la part variable de la rémunération des membres du Comité Stratégie et Développement Durable, lequel se réunit davantage que les autres Comités du Conseil. La rémunération pour la participation au Comité Stratégie et Développement Durable passerait de 16 000 euros à 20 000 euros, la partie variable évoluant de 10 000 euros à 14 000 euros.
Le Conseil d’Administration propose les modalités de répartition suivantes (pour une année pleine) dans le cadre de la politique de rémunération soumise au vote de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 (résolution n° 14), qui seraient effectives à l'issue de l'Assemblée Générale :
| Conseil d’Administration | Forfait annuel | Par séance du Conseil | Total pour le Conseil d’Administration * |
|---|---|---|---|
| 30 000 € | 6 500 € | 75 500 € | |
| 10 000 € (administrateurs situés hors Europe – réunion présentielle) | 100 000 € | ||
| Comités d’Études | Forfait annuel | Part variable annuelle ** | Total par Comité *** |
| Audit |
Le montant de cette rémunération réparti entre les administrateurs comporte une part variable prépondérante, fonction de l’assiduité conformément aux dispositions du Code AFEP‐MEDEF.
Les rémunérations des Présidents des Comités sont doublées.
La participation aux réunions du Conseil pour les administrateurs situés hors Europe est rémunérée 10 000 euros par réunion, sauf en cas de participation par visioconférence, auquel cas la séance du Conseil est rémunérée 6 500 euros.
En cas de réunion d’un Comité ad hoc appelé à instruire temporairement un sujet particulier ne relevant des missions d’aucun autre Comité existant, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations pourra proposer au Conseil le versement d’une rémunération complémentaire aux administrateurs membres de ce Comité, dans le respect de l’enveloppe globale.
| Stratégie et Développement Durable | 6 000 € | 14 000 € | 20 000 € |
|---|---|---|---|
| Nominations et Gouvernance | 6 000 € | 10 000 € | 16 000 € |
| Ressources Humaines et Rémunérations | 6 000 € | 10 000 € | 16 000 € |
** Répartie en fonction de l’assiduité aux réunions des Comités.
Conformément aux recommandations du Code AFEP‐MEDEF, le Conseil veille à ce que la politique de rémunération respecte les principes d’exhaustivité, d’équilibre, de comparabilité, de cohérence, de transparence et de mesure, et prenne en compte les pratiques de marché.
Spécificités liées à la nomination en qualité de dirigeant mandataire social exécutif de collaborateurs ayant pleinement réussi dans les différentes étapes de leur carrière au sein du Groupe.
La pratique constante de L’Oréal a été de nommer aux fonctions de dirigeants mandataires sociaux exécutifs des cadres dirigeants ayant pleinement réussi dans les différentes étapes de leur carrière au sein du Groupe. La politique de rémunération applicable au dirigeant mandataire social exécutif découle logiquement de ce choix.
Elle doit permettre d’attirer les meilleurs talents de L’Oréal aux plus hautes fonctions de Direction Générale sans que ceux-ci ne perdent pour autant, après une longue carrière dans le Groupe, les avantages dont ils auraient continué à bénéficier s’ils étaient restés salariés.
Pour atteindre cet objectif, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir le contrat de travail du dirigeant mandataire social exécutif ayant une ancienneté d’au moins 15 ans dans le Groupe au moment de sa nomination et a veillé à ce qu’il n’y ait pas cumul d’avantages au titre du contrat de travail suspendu et au titre du mandat social.
Le Conseil d’Administration a estimé que l’objectif poursuivi par la recommandation AFEP‐MEDEF, qui vise à éviter le cumul d’avantages tirés à la fois du contrat de travail et du mandat social, pouvait être totalement atteint en maintenant le contrat de travail suspendu et en séparant clairement les avantages liés, d’une part, au mandat social et d’autre part, au contrat de travail.
C’est ainsi que le Conseil d’Administration a souhaité distinguer clairement :
En aucun cas, les rémunérations au titre du mandat social ne seront prises en considération pour le calcul de l’ensemble des avantages susceptibles d’être dus au titre du contrat de travail visés ci-dessus.
La rémunération de référence à prendre en compte pour l’ensemble des droits attachés au contrat de travail, notamment pour le calcul de la retraite susvisée, est établie à partir de la rémunération à la date de suspension du contrat. Cette rémunération est réévaluée chaque année par application du coefficient de revalorisation des salaires et des cotisations pour les pensions, publié par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. L’ancienneté retenue prendra en compte l’ensemble de la carrière, y compris les années en qualité de dirigeant mandataire social.
Les informations relatives aux avantages, susceptibles d’être dus au titre du contrat de travail suspendu, sont présentées au 2.4.3.
Le dirigeant mandataire social exécutif est, par ailleurs, assimilé à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social afin de lui permettre de continuer à bénéficier des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de retraite à cotisations définies, des régimes de prévoyance et de frais de santé dont relèvent les salariés de l’entreprise.
La politique de rémunération du dirigeant mandataire social exécutif s’inscrit, le cas échéant, dans la continuité de la politique qui leur était appliquée en qualité de cadre dirigeant.
Leur niveau de rémunération en qualité de dirigeant mandataire social exécutif est fixé en tenant compte du niveau de responsabilités qu’ils exerçaient dans l’entreprise au moment de leur nomination.
La politique de rémunération repose sur les mêmes fondements et les mêmes instruments que ceux appliqués aux cadres dirigeants dans l’entreprise. Les principes de rémunération sont ainsi stables et pérennes.
Le Conseil d’Administration est informé annuellement de la politique de Ressources Humaines du Groupe. Il est en mesure de vérifier la cohérence entre la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif et les dispositifs en place notamment pour les membres du Comité Exécutif du Groupe, en s’appuyant sur les travaux du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et du Comité des Nominations et de la Gouvernance.
La rémunération du dirigeant mandataire social exécutif doit être compétitive afin d’attirer, de motiver et de retenir les meilleurs talents aux fonctions les plus élevées de l’entreprise.
Cette rémunération s’apprécie de façon globale, c’est-à-dire en retenant l’ensemble des éléments qui la composent.
Pour apprécier la compétitivité de cette rémunération, un panel de référence cohérent et stable est défini avec le concours d’un cabinet de conseil extérieur indépendant. Le panel se compose de sociétés françaises et internationales occupant une position mondiale significative. Ces sociétés doivent se situer sur des marchés similaires en étant, dans le secteur des cosmétiques, directement concurrentes de L’Oréal, ou bien opèrant sur le marché plus large des biens de consommation courante, du luxe ou de la pharmacie pour tout ou partie de leur activité.
Le Conseil, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé d'ajustements dans la composition du panel, sur la proposition du cabinet Mercer, avec pour objectif une cohérence et une pertinence d’analyse au regard de l'évolution du profil du Groupe et de sa stratégie. Le Comité s'est attaché à faire entrer des sociétés pertinentes additionnelles disposant d'un portefeuille de marques riche dans le domaine pharmaceutique, retail luxe ou avec une forte identité de marque tout en maintenant le nombre de sociétés du panel et sa répartition géographique, représentative de l'activité internationale du Groupe tout en maintenant une prépondérance européenne.
Le Conseil d’Administration a établi la politique de rémunération applicable au dirigeant mandataire social exécutif dans le respect de l’intérêt de la Société, afin d’assurer la pérennité et le développement à long terme de l’entreprise, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité et la raison d’être de L’Oréal.
La politique de rémunération appliquée au dirigeant mandataire social exécutif est directement en lien avec la stratégie du Groupe. Elle soutient son modèle de développement. Elle favorise une croissance harmonieuse, régulière et pérenne, à la fois sur le court et le long terme. La volonté constante du Conseil d’Administration est, en effet, d’inciter la Direction Générale autant à maximiser la performance de chaque exercice qu’à en assurer la répétition et la régularité année après année.
Le Conseil d’Administration choisit de corréler directement la performance du dirigeant mandataire social exécutif avec celle de l’entreprise en retenant les mêmes indicateurs de performance, notamment financiers.
La volonté de corréler les critères de performance de la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif avec les indicateurs de performance, notamment financière, de la Société est la garantie d’une politique de rémunération lisible et pertinente.
Ces critères permettent d’apprécier la performance intrinsèque de L’Oréal, c’est-à-dire ses progrès année après année au travers d’indicateurs internes de performance et également sa performance relative par rapport à son marché et à ses concurrents au travers d’indicateurs externes de croissance.
Les objectifs retenus sont générateurs de création de valeur à long terme. En particulier, le choix de critères financiers opérationnels variés vise à encourager une croissance équilibrée et durable. De la convergence de ces critères résulte une performance globale à long terme.
Ces objectifs doivent également inciter le dirigeant mandataire social exécutif à adapter la stratégie du Groupe aux transformations profondes du monde de la beauté, en particulier la révolution digitale.
La rémunération du dirigeant mandataire social exécutif doit comprendre une partie prépondérante soumise à conditions de performance, avec des périodes annuelles et pluriannuelles d’appréciation adaptées à l’horizon de chacun de ces objectifs.
Une rémunération en droite ligne avec les engagements ambitieux du Groupe en La rémunération annuelle du dirigeant mandataire social exécutif se compose d’une rémunération fixe, d’une rémunération variable annuelle et de l’attribution d’actions de performance. Elle ne comporte pas d’éléments exceptionnels.
Le Conseil d’Administration arrête les différentes composantes de cette rémunération en étant attentif à l’équilibre nécessaire entre chacune d’elles.
Chaque élément de la rémunération annuelle cible correspond à un objectif bien défini et clairement motivé.
Le Conseil d'Administration du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée Générale la modification de la politique de rémunération du Directeur Général, chacune de ses composantes ayant été analysée en profondeur afin de s'assurer de son adéquation avec les objectifs de compétitivité interne et externe, et de son lien direct avec la stratégie du Groupe et les intérêts des actionnaires.
Le Conseil a ainsi confirmé les grands équilibres entre les différents éléments de la rémunération annuelle, inchangés depuis mai 2021, tout en souhaitant renforcer la part variable soumise à des conditions de performance.
matière sociale, performance (au lieu de 75/25 auparavant). La rémunération doit favoriser un développement régulier, pérenne, conforme aux engagements du Groupe en matière d’éthique et respectueux de l’environnement dans lequel L’Oréal opère. L’Oréal a annoncé en 2020 sa vision à l’horizon 2030 de la Responsabilité d’Entreprise dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur. L’engagement social et sociétal est tout aussi important puisqu’il ne peut y avoir de transition environnementale sans société inclusive. La part variable annuelle de la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif ainsi que la rémunération long-terme intègrent des critères extra-financiers, en lien avec la raison d’être de L’Oréal et les engagements pris par le Groupe, en particulier dans le cadre de ses programmes de responsabilité sociale, sociétale et environnementale. Ces critères seront appréciés année après année dans une perspective de long terme.
Nota : s’y ajoutent les cotisations patronales finançant la protection sociale complémentaire.
La rémunération fixe doit être le reflet des responsabilités du dirigeant mandataire social exécutif, de son niveau d’expérience et de ses compétences. Elle est stable sur plusieurs années. Elle peut faire l’objet d’un réexamen à l’occasion du renouvellement de mandat. Elle sert de base pour déterminer le pourcentage maximum de la rémunération variable annuelle cible.
La rémunération fixe a été positionnée à 2 millions d'euros à la prise de fonction du Directeur Général en mai 2021 et n’a pas été revue depuis lors, conformément à la politique de rémunération.
Dans cette perspective, le Conseil d’Administration du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de proposer à cette Assemblée de porter le montant de la rémunération fixe à 2,3 millions d'euros, soit une augmentation de 15 %.
d'exploitation et de 43,5 % du BNPA (59) avec (iii) des notations financières et extra-financières de tout premier ordre (voir 1.1.6) ;
La rémunération variable est conçue de façon à aligner la rétribution du dirigeant mandataire social exécutif avec la performance annuelle du Groupe et à favoriser année après année la mise en œuvre de sa stratégie. Le principe est de ne pas inciter à une prise de risques inappropriés et excessifs. En cela, la rémunération variable annuelle demeure raisonnable en comparaison de la partie fixe.
Elle est fonction de critères précis d’évaluation de la performance déterminés en début d’année par le Conseil d’Administration. Ces critères sont financiers, extra-financiers et qualitatifs. Les critères quantifiables, financiers (60 %) et extra-financiers (25 %), représentent 85 % de la rémunération variable annuelle.
Le Conseil d'Administration du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de proposer à l'Assemblée Générale la modification de la politique de rémunération afin :
d'améliorer l'élasticité de la rémunération
des valeurs plancher pour chaque critère variable annuelle en fixant :
un plafond en cas de surperformance de 130,4 % de la rémunération fixe (3 millions d'euros) au lieu de 120 % auparavant (2,4 millions d'euros), soit une augmentation de 25 %. Cette surperformance s'apprécie critère par critère sans compensation possible ;
| CRITÈRE FINANCIERS | Pondération (sur une base 100) | En % de la rémunération fixe | Min | Cible | Max |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires comparable par rapport au budget (1) | 15 % | 0 % | 17 % | 19,5 % | |
| Écart de croissance du chiffre d’affaires par rapport aux principaux concurrents (2) | 15 % | 0 % | 17 % | 19,5 % | |
| Résultat d’exploitation par rapport au budget (1) | 10 % | 0 % | 11,25 % | 13,1 % | |
| Bénéfice net par action (3) par rapport au budget (1) | 10 % | 0 % |
Cash-flow (4) par rapport au résultat net
Image, Réputation, Relations avec les parties prenantes
| 8,5 % | 9,75 % |
|---|---|
| 7,5 % | 0 % |
| 8,5 % | 9,75 % |
| TOTAL DES CRITÈRES EXTRA-FINANCIERS ET QUALITATIFS | 40 % |
| 0 % | 45,2 % |
| 52,1 % | TOTAL |
| 100 % | 0 % |
| 113 % | 130,4 % |
(1) Budget non communiqué pour des raisons de confidentialité.
(2) Panel de concurrents : Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty.
(3) Part du groupe dilué par action hors éléments non récurrents.
(4) Flux opérationnels cumulés = Flux de trésorerie généré par l'activité - acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles.
Pour les critères liés à l’avancement du programme L’Oréal pour le Futur, 8 critères quantitatifs avaient été fixés pour mesurer son état d'avancement harmonieux. Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de réduire leur nombre à 5 critères quantitatifs. Les 3 critères suivants seront ainsi supprimés :
est soumise à des conditions de performance qui sont constatées au terme d’une période d’acquisition de quatre ans à compter de la date d’attribution.
Depuis 2009, le Conseil d’Administration attribue 50 % des actions de performance attribuées au Directeur Général et acquises après la période d'acquisition de 4 ans depuis 2012, également à son dirigeant mandataire social exécutif, dans le cadre des articles L. 225-197-1 et suivants, L. 22-10-59, L. 22‐10‐60 et L. 22-10-8 du Code de commerce et des autorisations consenties par l’Assemblée Générale.
La valeur de ces actions, estimée à la date d’attribution selon les normes IFRS, appliquées pour l’établissement des comptes consolidés, représente environ 50 % de la rémunération annuelle du dirigeant mandataire social exécutif sans dépasser 60 %.
En cas d’événement particulier le justifiant, le Conseil d’Administration se réserve la possibilité de décider d’une attribution complémentaire. Cette attribution éventuelle au dirigeant mandataire social exécutif, dûment motivée par le Conseil d’Administration, se ferait dans le respect d’un plafond global annuel (tenant compte des attributions déjà octroyées dans l’année). Prenant en compte les remarques des principaux investisseurs et agences de conseil en vote, le Conseil d'Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de réduire le plafond de cette attribution complémentaire éventuelle de 3 % du nombre total d’actions attribuées gratuitement au cours de ce même exercice (au lieu de 5 % précédemment).
Le dirigeant mandataire social exécutif prend l’engagement formel de ne pas recourir à des opérations de couverture du risque sur les actions de performance, et ce, jusqu’à la fin de la période de conservation fixée par le Conseil d’Administration.
Un dirigeant mandataire social exécutif ne peut se voir attribuer des actions de performance au moment de son départ.
Les critères de performance portent sur la totalité des actions attribuées au dirigeant mandataire social exécutif. Ils prennent en compte :
Au titre du critère lié au chiffre d’affaires, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit surperformer la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. En deçà de ce niveau, le nombre d’actions définitivement acquises est dégressif. Si la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal est inférieure à la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Au titre du critère lié à l’atteinte d’Engagements L’Oréal pour le Futur, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, un certain niveau de réalisation des Engagements L’Oréal pour le Futur, défini par le Conseil et rendu public, doit être atteint en moyenne sur la période d’acquisition. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la moyenne des niveaux de réalisation des Engagements L’Oréal pour le Futur est inférieure à un certain niveau minimum, défini par le Conseil et rendu public, aucune action ne sera définitivement acquise.
Au titre du critère lié à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquises par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe au sein des postes stratégiques doit atteindre 40 % au moins. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe est inférieure à 35 % sur la période d’acquisition, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Les résultats constatés chaque année pour déterminer les niveaux de performance atteints font l’objet d’une publication dans le chapitre 7.
● les actions de performance constituent un élément prépondérant de la rémunération annuelle du dirigeant mandataire social exécutif apprécié l’année de leur attribution ;
Le droit aux actions de performance est perdu en cas de départ du Groupe pour raison de démission (hors le cas d’une fin de mandat social en lien avec la liquidation des régimes de retraite légaux et complémentaires obligatoires) ou pour faute grave ou lourde. En cas de révocation d’un dirigeant mandataire social exécutif, le Conseil statuera, conformément au Code AFEP‐MEDEF, sur le sort des actions de performance attribuées à compter de la nomination en tant que dirigeant mandataire social exécutif.
Lorsque le bénéfice des attributions d’actions de performance au dirigeant mandataire social exécutif en cas de départ avant l’expiration de la période d’acquisition est maintenu, ce maintien est motivé notamment par les considérations suivantes :
● elles sont la contrepartie de l’exécution de son mandat sous réserve de la réalisation des performances long terme ;
● leur maintien incite le dirigeant mandataire social exécutif à inscrire son action dans la durée ;
● l’acquisition définitive des actions reste subordonnée à la réalisation des conditions de performance ; et
● elles sont soumises pour partie d'entre elles à une obligation de conservation de deux ans.
| Plan d’actions de performance en date du : | 18/04/2019 | 14/10/2020 | 07/10/2021 |
|---|---|---|---|
| Moyenne arithmétique des performances des 3 exercices concernés | 2020 - 2021 - 2022 | 2021 - 2022 - 2023 | 2022 - 2023 - 2024 |
| ● Pour 50 % : Croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents * | + 6,1 points |
| 100 % | 100 % | 100 % |
|---|---|---|
Le dirigeant mandataire social exécutif bénéficie des moyens matériels nécessaires à l’exécution de son mandat, comme par exemple la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur. Ces dispositifs, strictement limités à un usage professionnel, ne sont pas des avantages en nature.
Le dirigeant mandataire social exécutif ne bénéficie pas du versement d’une rémunération au titre d’un mandat d’administrateur.
Il n’est pas prévu de compléter la rémunération fixe du dirigeant mandataire social exécutif par l’attribution d’avantages en nature.
Éléments de rémunération attribuables à M. Nicolas Hieronimus, Directeur Général
La structure de la rémunération de M. Nicolas Hieronimus est conforme aux principes développés au 2.4.1.2.1 concernant la politique de rémunération applicable au dirigeant mandataire social exécutif et forme un ensemble équilibré. Si l'Assemblée Générale du 29 avril 2025 approuve la politique de rémunération au titre de la résolution n° 16, elle sera applicable à compter du 1er janvier 2025 dans toutes ses composantes. Par ailleurs, le Conseil d’Administration sera appelé à décider d’une attribution d’actions de performance en 2025 en application de cette politique de rémunération.
Sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, propose à l’Assemblée générale du 29 avril 2025 de porter le montant de la rémunération fixe de M. Nicolas Hieronimus à 2 300 000 euros bruts en base annuelle, soit une augmentation de 15 %.
Pour rappel, la rémunération fixe était précédemment fixée à 2 000 000 euros bruts, inchangés depuis 2021.
| Montant cible | 2 600 000 € annuel (cible de 113 % du fixe) |
|---|---|
| Maximum | 3 000 000 € annuel (130,4 % du fixe) |
La rémunération variable annuelle est conçue de façon à aligner la rétribution du dirigeant mandataire social exécutif avec la performance annuelle du Groupe et à favoriser année après année la mise en œuvre de sa stratégie. La volonté du Conseil d’Administration est d’inciter le dirigeant mandataire social exécutif autant à maximiser la performance de chaque exercice qu’à en assurer la répétition et la régularité année après année.
Ainsi le Conseil d’Administration du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 29 avril 2025 d’augmenter le montant cible et le montant maximum de la rémunération variable annuelle. Si l'Assemblée Générale approuve cette politique, elle sera applicable, pour la part variable de la rémunération, pour la totalité de l’exercice 2025.
La cible de la rémunération variable annuelle est fixée à 2 600 000 € et pourra atteindre 3 000 000 € au maximum en cas de surperformance par rapport aux objectifs, la cible étant fixée à 2 600 000 €.
| Critères financiers | Pondérations |
|---|---|
| Évolution du chiffre d’affaires comparable par rapport au budget | 60 % |
| Évolution de la croissance du chiffre d'affaires rapport aux principaux concurrents | 15 % |
| Évolution du résultat d’exploitation par rapport au budget | 15 % |
| Évolution du bénéfice net par action par rapport au budget | 10 % |
| Évolution du ratio du cash-flow par rapport au résultat net | 10 % |
Les critères quantifiables, financiers (60 %) et extra-financiers (25 %), représentent 85 % de la rémunération variable annuelle. La pondération de chacun de ces critères, tant financiers qu’extra-financiers et qualitatifs, ainsi que les objectifs à atteindre ont été fixés en début d’année et communiqués au dirigeant mandataire social exécutif. L’appréciation s’effectue sans compensation entre critères.
Pour chacun des critères financiers, la sous-performance est sanctionnée au moins aussi durement que la surperformance est récompensée.
Concernant l’attribution d’actions de performance en 2025, le Conseil d’Administration sera appelé à décider la mise en œuvre d’un nouveau Plan dans le cadre de l’autorisation approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
L’attribution qui serait décidée en faveur de M. Nicolas Hieronimus respecterait les recommandations du Code AFEP‐MEDEF. La valeur de l’attribution (estimée selon les normes IFRS) représenterait environ 50 % de la rémunération annuelle du dirigeant mandataire social exécutif sans dépasser 60 % de la rémunération annuelle maximum.
50 % des actions de performance attribuées au Directeur Général et acquises après la période d'acquisition de 4 ans seront soumises à une période de conservation de 2 ans. Cette période de conservation s’appliquera, y compris dans l’hypothèse où le bénéficiaire cesserait d’être Directeur Général avant la date d’expiration de cette période de conservation. Dans l’hypothèse où le bénéficiaire continuerait à exercer les fonctions de Directeur Général au-delà de l’expiration de la période de conservation, il serait tenu de conserver ces actions au nominatif jusqu’à la cessation de ses fonctions, conformément au (II) de l’article L.225-197-1 du Code de commerce.
● pour 40 %, de la croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents, celui-ci étant composé des sociétés Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty ;
● pour 40 %, de l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe ;
● pour 15 %, de l’atteinte d’engagements pris par le Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociétale dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur (% d’énergie renouvelable atteint pour les sites opérés (66) ; % d’emballages plastiques d’origine recyclée ou biosourcée ; nombre de personnes bénéficiant des programmes d’engagement sociétaux des marques) ; et
● pour 5 %, d’un objectif de parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif.
Le calcul s’effectuerait à partir de la moyenne arithmétique des trois exercices pleins de la période d’acquisition. La première année pleine prise en compte pour l’évaluation des conditions de performance relatives à cette attribution serait l’année 2026.
M. Nicolas Hieronimus ne bénéficiera pas du versement d’une rémunération au titre de son mandat d’administrateur.
M. Nicolas Hieronimus bénéficiera des moyens matériels nécessaires à l’exécution de son mandat, comme par exemple la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur. Ces dispositifs, strictement limités à un usage professionnel, à l’exclusion de tout usage privé, ne sont pas des avantages en nature.
M. Nicolas Hieronimus continuera d’être assimilé à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social ce qui lui permettra de continuer à bénéficier des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de retraite à cotisations définies, des régimes de prévoyance et de frais de santé dont relèvent les salariés de l’entreprise. Le montant de la rente résultant des cotisations patronales versée au titre du régime de retraite à cotisations définies vient en déduction de la pension due au titre de la retraite à prestations définies conformément aux dispositions de ce régime collectif.
Le Conseil d'Administration avait soumis à l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 une modification de la rémunération fixe annuelle de M. Jean-Paul Agon, Président du Conseil, afin de la positionner à 950 000 euros à compter du 1er mai 2024 au lieu de 1 600 000 euros précédemment.
Le Conseil d’Administration a également décidé que l’exercice du mandat d’administrateur du Président du Conseil d’Administration ne serait pas rémunéré. Le Président du Conseil bénéficiera des moyens matériels nécessaires à l’exécution de son mandat, comme par exemple la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur. Ces dispositifs, strictement limités à un usage professionnel, ne sont pas des avantages en nature.
M. Jean-Paul Agon bénéficiera du même régime de prévoyance que les cadres dirigeants de l’entreprise.
La rémunération du Président du Conseil d’Administration est déterminée sur la base des éléments suivants :
Le Conseil s’est assuré de la compétitivité de la rémunération fixe par rapport à un panel de référence international, défini avec l’aide du cabinet de conseil indépendant Mercer, en positionnant celle-ci au-dessus de la rémunération médiane des Présidents du Conseil de 16 sociétés internationales de référence.
Détail des éléments de rémunération attribuables à M. Jean-Paul Agon, Président du Conseil d’Administration
| Montant | Présentation |
|---|---|
950 000 €
Le Conseil d’Administration du 13 mars 2025, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, propose à l’Assemblée générale du 29 avril 2025 de maintenir le montant de la rémunération fixe annuelle de M. Jean-Paul Agon à 950 000 euros bruts.
La rémunération des dirigeants mandataires sociaux est établie de manière à garantir la bonne application de la politique et des règles fixées par le Conseil d’Administration. Celui-ci s’appuie sur les travaux et recommandations du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, composé de six administrateurs, dont 60 % sont des administrateurs indépendants (67) incluant sa Présidente et dont un membre est administrateur représentant les salariés. Le dirigeant mandataire social n’est pas membre du Comité. Les recommandations du Comité sont faites en tenant compte des études effectuées à sa demande par un cabinet de conseil indépendant.
Le Comité s’est réuni cinq fois en 2024 et ses travaux sont détaillés au 2.3.3. Le Comité dispose des éléments d’informations nécessaires pour élaborer ses recommandations, et tout particulièrement pour apprécier les performances du dirigeant mandataire social au regard des objectifs de court et long termes du Groupe.
Il permet d’apprécier la compétitivité et la structure de la rémunération globale du dirigeant mandataire social exécutif. Ce panel fait état d’une rémunération globale moyenne de 11 482 800 euros et d’une rémunération globale médiane de 10 420 500 euros.
EntrepriseKenvueKeringLVMHNovartisPepsicoProcter & GambleUnileverL'Oréal
| Type de rémunération | Médiane | Q1 | Q3 | Moyenne | Cible | Maximum |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe et variable annuelle | 3 160 900 € | 4 122 400 € | 4 935 700 € | 4 128 800 € | 4 900 000 € | 5 300 000 € |
| Rémunération globale annuelle (numéraire et long terme) | 7 634 300 € |
10 420 500 €
14 596 100 €
11 482 800 €
9 800 000 €
13 250 000 €
d’administration des sociétés du panel de référence retenu, dans lequel figurent cinq sociétés à structure de gouvernance dissociée déjà retenues dans le panel de référence de la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif, fait état d’une rémunération moyenne de 1 641 799 euros et d’une rémunération médiane à 801 474 euros avec des écarts types importants.
Ces informations permettent au Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations d’apprécier la performance de l’entreprise et de son dirigeant mandataire social exécutif tant sur le plan financier que sur le plan extra-financier. Les résultats annuels, économiques et financiers du Groupe sont présentés chaque année de façon complète et exhaustive aux membres du Comité et servent de base à l’évaluation des critères de performance financière de la rémunération variable du dirigeant mandataire social exécutif.
Les principes de la politique conduite en matière de Relations Humaines sont présentés régulièrement aux membres du Comité ou lors d’une réunion du Conseil d’Administration par le Directeur Général des Relations Humaines. Les administrateurs sont ainsi en mesure de vérifier la cohérence entre la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif et les conditions de rémunération et d’emploi des salariés de la Société.
Deux membres du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations font partie du Comité Stratégie et Développement Durable au sein duquel les programmes relevant de la responsabilité sociale et environnementale du Groupe sont débattus. Ces informations contribuent à l’appréciation de la partie extra-financière et qualitative de la rémunération variable annuelle.
Le Comité peut également approfondir son évaluation de la performance de l’entreprise en prenant contact avec les principaux dirigeants de la Société, après en avoir informé la Direction Générale.
Ces informations enrichissent leur vision de la mise en œuvre de la stratégie arrêtée par le Conseil d’Administration ainsi que des performances de l’entreprise et de son dirigeant mandataire social exécutif. Ce sont sur ces bases que sont faites les recommandations au Conseil d’Administration, qui prend alors collégialement ses décisions concernant la rémunération du dirigeant mandataire social exécutif en application de la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale.
Le Comité examine les attentes des investisseurs et sociétés de conseil de vote, les règles et les recommandations des Autorités de régulation.
Le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations analyse avec attention les textes et rapports sur les rémunérations des dirigeants, notamment le Rapport sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants des sociétés cotées de l’Autorité des Marchés Financiers, et le rapport du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise. Il est attentif aux observations et demandes des investisseurs et s’efforce d’en tenir compte, tout en conservant la cohérence de la politique de rémunération décidée par le Conseil et sous réserve de contraintes liées à la confidentialité de certaines informations.
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, le Conseil d’Administration peut, en cas de circonstances exceptionnelles, déroger à l’application de la politique de rémunération à condition que la dérogation appliquée soit temporaire et conforme à l’intérêt social et nécessaire pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. Dans une telle hypothèse, le Conseil d’Administration serait en mesure d’accorder un élément de rémunération non prévu dans la politique de rémunération préalablement approuvée par l’Assemblée Générale mais rendu nécessaire au regard de ces circonstances exceptionnelles.
Le Conseil d’Administration pourra également, dans le cadre de son pouvoir discrétionnaire, adapter la politique si des circonstances imprévisibles ou exceptionnelles le justifient. Ainsi, par exemple, le recrutement d’un nouveau dirigeant mandataire social dans des conditions imprévues pourrait nécessiter d’adapter temporairement certains éléments de rémunération existants ou de proposer de nouveaux éléments de rémunération. Dans cette hypothèse, le Conseil d’Administration prendrait en compte l’expérience, l’expertise ainsi que la rémunération du dirigeant concerné afin de lui proposer une rémunération exceptionnelle qui ne pourrait excéder le montant des avantages auxquels il aurait dû renoncer en quittant ses précédentes fonctions.
importante, d’un changement de méthode comptable Mécanisme de remboursement (clawback) ou d’un événement majeur affectant les marchés et/ou les grands concurrents de L’Oréal. Dans la limite autorisée par la loi, en cas de fraude comptable dont le dirigeant mandataire social exécutif avait connaissance et donnant lieu à un retraitement des états financiers, le Conseil d’Administration, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, se réserverait le droit de réduire ou d’annuler les actions de performance non acquises ou les montants de la rémunération variable annuelle (malus), de demander, dans un délai de trois ans, le remboursement de tout ou partie de la rémunération variable annuelle versée et/ou d’obtenir des dommages et intérêts.
Plan d’animation à long terme :
- - constatation des niveaux de performance atteints pour le Plan d’Attribution Conditionnelle d’Actions (ACAs) 2020 venant à échéance.
Présentation de l’étude 2024 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux :
- - panel, équilibre et structure de la rémunération, lien entre performance et rémunération.
Recommandations concernant les politiques de rémunération pour 2024 :
- - applicables aux dirigeants mandataires sociaux (Directeur Général et Président du Conseil) ;
- examen des projets de résolutions.
Avril 2024 :
- - Compte rendu des rencontres investisseurs sur les politiques de rémunération des dirigeants mandataires sociaux
- Premier bilan de la saison des AG 2024 et analyse des questions relatives à la rémunération des dirigeants mandataires sociaux.
Juin 2024 :
- Octobre 2024 :
Les informations du présent paragraphe relatives à la rémunération des mandataires sociaux de L’Oréal (les administrateurs, le Président du Conseil d’Administration et le Directeur Général), requises par les articles L. 22-10-9, I et L. 22-10-34, I et II du Code de commerce, sont soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 lors du vote des résolutions n° 11, n° 12 et n° 13.
En 2024, les taux moyens d’assiduité sont de 99,2 % pour le Conseil d’Administration, 100 % pour le Comité Stratégie et Développement Durable, 100 % pour le Comité d’Audit, 100 % pour le Comité des Nominations et de la Gouvernance et 82,9 % (68) pour le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
Un montant total de 1 459 500 euros, dans les limites de l’enveloppe de 1 700 000 euros approuvée par l’Assemblée Générale le 21 avril 2023, sera versé aux administrateurs au titre de l’exercice 2024.
Il est rappelé que M. Jean-Paul Agon et M. Nicolas Hieronimus ne bénéficient d’aucune rémunération en qualité d’administrateur, et que M. Jean-Paul Agon et M. Nicolas Hieronimus ne perçoivent aucune rémunération en qualité d’administrateur de sociétés du Groupe.
| Administrateurs | Rémunération attribuée au titre de 2024 versée en 2025 (en euros) | 7 réunions du Conseil (dont 6 rémunérées) | 21 réunions des Comités |
|---|---|---|---|
| M. Jean-Paul Agon | 0 | 0 | |
| M. Nicolas Hieronimus |
| Rémunération attribuée au titre de 2023 versée en 2024 (en euros) | 8 réunions du Conseil (dont 6 rémunérées) | 18 réunions des Comités |
|---|---|---|
| M. Jean-Paul Agon | 0 | 0 |
| M. Nicolas Hieronimus |
| Name | Value 1 | Value 2 |
|---|---|---|
| Mme Sophie Bellon | 117 000 | 116 000 |
| Mme Françoise Bettencourt Meyers | 117 000 | 98 600 |
| M. Paul Bulcke | 117 000 | 112 100 |
| M. Patrice Caine | 117 000 | 106 350 |
| Mme Fabienne Dulac | 113 000 | 111 750 |
| Mme Belén Garijo (1) | 13 900 | 81 025 |
| Mme Béatrice Guillaume-Grabisch | 99 000 | 98 000 |
| M. Thierry Hamel | 85 000 | 77 000 |
| Mme Ilham Kadri | 92 500 | 91 500 |
| M. Jean-Victor Meyers | 85 000 |
M. Nicolas Meyers
Mme Virginie Morgon
M. Alexandre Ricard
M. Jacques Ripoll (2)
M. Benny de Vlieger
(1) Administrateur ayant quitté le Conseil à l'issue de l'Assemblée Générale du 23 avril 2024, avec une indisponibilité sur deux réunions du Comité dont elle était membre en 2024.
(2) Administrateur ayant rejoint le Conseil et le Comité d'Audit au cours de l’exercice 2024.
Le Conseil d’Administration du 8 février 2024 avait fixé les critères de la rémunération variable applicables pour 2024 et leurs pondérations respectives. Les critères financiers représentent 60 % de la rémunération variable et les critères extra-financiers 40 % de celle-ci(69). Les critères financiers sont directement corrélés avec les indicateurs de performance économique de la Société : l’évolution du chiffre d’affaires, des parts de marché par rapport aux principaux concurrents, du résultat d’exploitation, du bénéfice net par action (BNPA) et du cash-flow.
Le Conseil d’Administration du 13 mars 2025, sur la base des recommandations du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a évalué la performance de M. Nicolas Hieronimus pour l’année 2024. L’objectif cible avait été fixé à 2 000 000 euros bruts en base annuelle, soit 100 % de la rémunération fixe, avec un maximum de 120 % de la rémunération fixe en cas de surperformance, soit 2 400 000 euros bruts. Cette somme représente le montant maximum de la rémunération variable pouvant lui être versée. Il a donc été décidé d’attribuer à M. Nicolas Hieronimus, au titre de la rémunération variable annuelle 2024, un montant de 2 048 500 euros.
| Critères financiers | Pondération | Résultats 2024 | Taux de paiement | Cible 100 % du fixe | Maximum 120 % | Appréciation du Conseil |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires comparable par rapport au budget (1) | 15 % | 43 486,8 M€ | 85 % | Performance inférieure au budget. | ||
| Écart de croissance du chiffre d’affaires par rapport aux principaux concurrents (2) | 15 % | + 2 points | 110 % | Objectif atteint. | ||
| Résultat d’exploitation par rapport au budget (1) | 10 % | 8 687,5 M€ | 85 % | Performance inférieure au budget. |
| 10 % | 12,66 € | 90 % |
|---|---|---|
| Performance inférieure au budget. |
| 10 % | 6 644,3 M€ | 100 % |
|---|---|---|
| Performance en phase avec l'objectif. |
94,6 %
| Pondération | Indicateurs de performance 2024 | Taux de paiement |
|---|---|---|
| Cible 100 % du fixe | Maximum 120 % | Appréciation du Conseil |
| Critères RSE : Programme L’Oréal pour le Futur | ||
| 10 % | Cf. indicateurs pages suivantes |
105 %
7,5 %
Cf. indicateurs pages suivantes
110 %
7,5 %
Cf. indicateurs pages suivantes
120 %
7,5 %
Cf. évaluation pages suivantes
120 %
7,5 %
Cf. évaluation pages suivantes
119 %
Le Conseil d’Administration du 13 mars 2025 s’est appuyé sur les indicateurs et réalisations suivants, examinés par le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, pour déterminer le niveau d’atteinte des objectifs extra-financiers et qualitatifs pour 2024.
Le programme L’Oréal pour le Futur regroupe les engagements de L’Oréal définis en 2020 en matière de développement durable pour 2030, dont les réalisations 2024 sont synthétisées dans le tableau figurant en 1.4.2.
| Thème | Engagement | Résultat 2024 | Rappel 2023 |
|---|---|---|---|
| Climat | D’ici à 2025, 100 % d’énergie renouvelable pour les sites opérés. | 97 % | 91 % |
| D’ici à 2030, nous réduirons de 50 % en moyenne et par produit fini les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des produits par rapport à 2016. | - 13 % | - 9,7 % | |
| Eau | D’ici à 2030, 100 % de l’eau utilisée dans les procédés industriels sera recyclée et réutilisée. | 53 % | Non disp. |
| Biodiversité | D’ici à 2030, 100 % des ingrédients des formules et des matériaux d’emballage biosourcés seront traçables et issus de sources durables. | 92 % | 88 % |
| Ressources | D’ici à 2030, 95 % des ingrédients des formules seront biosourcés, issus de minéraux abondants ou de procédés circulaires. | 66 % | 65 % |
| D’ici à 2030, 100 % des emballages plastiques seront d’origine recyclée ou biosourcée. |
| Critères Ressources Humaines | Pondération : 7,5 % | |
|---|---|---|
| Équilibre Femmes/Hommes | Résultats 2024 | Rappel 2023 |
| Développement de l’équilibre Femmes/Hommes notamment au niveau des postes de direction. | 32 % de femmes au Comité Exécutif. | 49 % des postes stratégiques occupés par des femmes (postes stratégiques incluant le Comité Exécutif soit environ 300 postes). |
| Classement Equileap 2024 : | France : N° 1 | International : N° 9 |
| N° 1 France | N° 11 Monde | Développement des talents |
| 4,77 millions | 92 000 inscrits | Accès à la formation |
|---|---|---|
| 100 % des collaborateurs bénéficieront d’une action de formation chaque année. | 100 % des collaborateurs ont bénéficié d’une formation en 2024. | Équilibre entre présentiel et e-learning : 41 % du volume d’heures global réalisé en e-learning (modules e-learning, vidéos, classes virtuelles et webinaires). Format présentiel privilégié pour les sujets de leadership et culture qui supposent des interactions humaines à haute valeur ajoutée. |
| 41 700 collaborateurs formés au module E-learning GenIA for all. | 100 % | NA |
Pondération 7,5 %
Innovation grâce à l’Intelligence Artificielle Générative : le CreAItech Lab, continue d'être un écosystème d'expérimentation contrôlé pour évaluer les différents modèles de GenAI, et comprendre comment la déployer dans le processus de production à l'échelle de l'entreprise. Des milliers d'images ont été produites en 2024 via CreAItech.
Un assistant beauté personnalisé par l'IA, qui représente une avancée significative dans nos services de coaching. Beauty Genius a généré plus de 50 000 conversations sur la fin 2024. Les services Beauty Tech de L'Oréal ont poursuivi leur forte croissance en 2024, dépassant les 110 millions de sessions sur l’ensemble des plateformes.
Accélération de l’adoption de solutions fondées sur l’IA : la part d’investissement sur les campagnes basées sur de l’IA est passé de 14 % à 41 % (Google) pour de meilleurs retours sur investissement publicitaire. En adoptant des solutions basées sur l’IA sur les plateformes YouTube et Meta, une augmentation de l’efficacité des campagnes et une meilleure diffusion entre les groupes d’âge ont été constatées.
L’Oréal et META ont lancé le programme « New Codes of Beauty Creator Program » pour encourager la nouvelle génération de créateurs 3D, IA « computer generated imagery », réalité augmentée et explorer de nouvelles frontières créatives dans le domaine de la beauté. Ce programme s'appuie sur le succès de plus de 50 collaborations et campagnes de marques qui ont généré plus de 100 millions de vues.
6 900 experts du digital occupant diverses fonctions, avec la plus forte croissance observée dans les domaines de l'e-commerce et de la data.
Accélération de l’usage de la plateforme GenAI sécurisée, L’Oréal GPT, accessible à tous les employés de L’Oréal (57 200 utilisateurs, avec plus de 30 000 utilisateurs réguliers chaque mois sur le dernier trimestre).
L'Oréal est reconnu comme un leader dans la réduction de l'impact environnemental des médias et du contenu, avec une participation active et une reconnaissance au sein de WFA (World Federation of Advertisers) et AdNetZero. L’Oréal, en collaboration avec IMPACT+, a remporté deux prix « Campaign Ad Net Zero ».
Le Groupe a publié la Politique de Publicité Responsable et la Politique de Communication Marketing, énonçant clairement ses engagements envers les consommateurs à travers différents codes marketing.
Lors du Festival International de la Créativité Cannes Lions 2024, 4 marques du Groupe ont remporté 13 prix : Maybelline, Mizani, Lancôme et CeraVe - qui ont remporté 10 prix dont le Grand Prix « Social & Influence ».
Asmita Dubey, Directrice Générale Digital et Marketing, a été nommée Global Marketer of the Year par la WFA (World Federation of Advertisers) et figure parmi les 5 CMO les plus influents de l'année selon Forbes.
Pondération : 7,5 %
Pondération : 7,5 %
Dans le cadre notamment des articles L. 225-197-1 et L. 22‐10-8 du Code de commerce et de l’autorisation de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, le Conseil d’Administration du 10 octobre 2024, tenant compte des performances de M. Nicolas
M. Nicolas Hieronimus et de la valorisation du titre, a décidé de lui attribuer 16 000 actions de performance (ACAs – Attributions Conditionnelles d’Actions), en conformité avec la politique de rémunération. La juste valeur estimée, selon les normes IFRS appliquées pour l’établissement des Comptes Consolidés, d’une action de performance (ACAs) du Plan du 10 octobre 2024, dont M. Nicolas Hieronimus fait partie, est de 358,49 euros. La juste valeur estimée selon les normes IFRS des 16 000 actions de performance (ACAs) attribuées en 2024 à M. Nicolas Hieronimus est donc de 5 735 840 euros. Ces actions ne seront définitivement acquises, en tout ou partie, qu’après atteinte des conditions de performance décrites ci‐après(72).
L’acquisition définitive de ces actions est soumise à la réalisation de conditions de performance qui sera constatée au terme d’une période d’acquisition de 4 ans à compter de la date d’attribution. Le nombre d’actions définitivement acquises dépendra, pour 40 % d’entre elles, de la croissance du chiffre d’affaires cosmétique comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents, celui-ci étant composé en 2024 des sociétés Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, et Coty ; pour 40 %, de l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe ; pour 15 % de l’atteinte d’engagements pris par le Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociétale dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur ; et pour 5 % d’un objectif de parité femmes/hommes au sein des postes stratégiques, dont le Comité Exécutif.
Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des trois exercices pleins de la période d’acquisition. La première année pleine prise en compte pour l’évaluation des conditions de performance relatives à cette attribution est l’année 2025. Hieronimus en 2024 représente 2,29 % du nombre total d’actions de performance attribuées et 0,003 % du capital social au 10 octobre 2024.
En outre, M. Nicolas Hieronimus, en tant que dirigeant mandataire social, conservera sous la forme nominative jusqu’à la cessation de son mandat social, 50 % des actions qui lui seront définitivement attribuées au terme de la période d’acquisition. Par ailleurs, M. Nicolas Hieronimus s’est engagé à ne pas recourir à des instruments de couverture du risque.
Pour rappel, il n’a été attribué aucun autre élément d’animation à long terme à M. Nicolas Hieronimus en 2024.
M. Nicolas Hieronimus ne bénéficie d’aucune rémunération en qualité d’administrateur. Il ne perçoit aucune rémunération en qualité d’administrateur de sociétés du Groupe.
M. Nicolas Hieronimus continue à bénéficier, du fait de son assimilation à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social, des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de retraite à cotisations définies, des régimes de prévoyance et de frais de santé dont relèvent les salariés de l’entreprise.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement, au titre du critère lié au chiffre d’affaires, puisse être définitivement acquise au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit surperformer la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal est inférieure à la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement, au titre du critère lié au résultat d’exploitation, puisse être définitivement acquise au terme de la période d’acquisition, un niveau de croissance défini par le Conseil mais non rendu public pour des raisons de confidentialité, doit être atteint ou dépassé. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si le résultat d’exploitation ne progresse pas en valeur absolue sur la période, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Le Conseil d’Administration du 8 février 2024, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de fixer la rémunération fixe annuelle de M. Jean-Paul Agon à 950 000 euros bruts à compter du 1er mai 2024. Cette rémunération fixe annuelle s'élevait auparavant à 1 600 000 euros bruts.
M. Jean-Paul Agon bénéficie du même régime de prévoyance que les cadres dirigeants de l’entreprise.
Le montant des cotisations patronales aux régimes de prévoyance s’est élevé à 3 125,04 euros.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement, au titre du critère lié à l’atteinte d’Engagements L’Oréal pour le Futur, puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, 79 % des Engagements L’Oréal pour le Futur doivent être atteints en moyenne sur la période d’acquisition. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la moyenne des niveaux de réalisation des Engagements L’Oréal pour le Futur est inférieure à 66 %, aucune action ne sera définitivement acquise.
| Année | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération du DG, M. Nicolas Hieronimus (€) | 7 768 780 (1) | 10 395 600 (2) | 10 583 320 (2) | 9 985 840 (2) | |
| Évolution/N-1 | ND | + 1,81 % | - 5,65 % | ||
| Ratio moyen société L’Oréal | 77 | 99 | 84 | 76 | |
| Évolution/N-1 |
| ND | + 22 points | - 15 points | - 8 points | |
|---|---|---|---|---|
| 110 | 137 | 123 | 111 | |
| Évolution/N-1 | ND | + 17 points | - 14 points | - 12 points |
| 1 600 000 (3) | 1 600 000 | 1 600 000 | 1 166 667 | |
|---|---|---|---|---|
| Évolution/N-1 | ND | 0 % | 0 % | - 27,08 % |
| - 1 point | - 2 points | - 4 points |
|---|---|---|
| 23 | 21 | 19 | 13 | ND |
|---|---|---|---|---|
| - 2 points | - 2 points | - 6 points |
| 104 896 | 100 694 | 104 848 | 126 323 | 131 124 |
|---|---|---|---|---|
| Évolution/N-1 | + 3,90 % |
| Année | Rémunération médiane |
|---|---|
| 2020 | 72 216 |
| 2021 | 70 729 |
| 2022 | 75 878 |
| 2023 | 85 880 |
| 2024 | 90 084 |
Évolution/N-1
| Année | Chiffre d’Affaires |
|---|---|
| 2020 | 27 992,10 |
| 2021 | 32 287,6 |
| 2022 | 38 260,6 |
| 2023 | 41 182,5 |
| 2024 | 43 486,8 |
Évolution/N-1 (comparable)
| 6 | 160,3 |
|---|---|
| 7 | 456,9 |
| 8 | 143,3 |
| 8 | 687,5 |
| - 6,10 % | + 18,3 % |
| + 21,0 % | + 9,2 % |
| + 6,7 % |
(1) La rémunération de M. Nicolas Hieronimus, Directeur Général à compter du 1er mai 2021, se compose d’une rémunération fixe exprimée en base annuelle et d’une attribution d’actions de performance. Il est précisé que M. Nicolas Hieronimus n’a pas perçu en 2021 de rémunération variable annuelle au titre de son mandat social, celui-ci ayant pris effet au 1er mai 2021.
(2) La rémunération de M. Nicolas Hieronimus se compose, de la rémunération fixe de l’année N, de la rémunération variable versée en avril de l’année N au titre de l’année N-1 (exprimée en base annuelle pour 2022), et de l’attribution d’actions de performance.
(3) La rémunération de M. Jean-Paul Agon, Président du Conseil à compter du 1er mai 2021, se compose d’une rémunération fixe exprimée en base annuelle.
(4) Compte tenu des évolutions de l’organisation de L’Oréal en France (filialisation en 2023 et 2024 de certaines activités de la société L’Oréal), une partie des effectifs de la société L’Oréal a été transférée au sein de nouvelles entités, rendant la comparaison des rémunérations 2022/2023 et 2023/2024 médianes et moyennes non pertinente.
En application de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce, pour le calcul de la rémunération moyenne et médiane, le périmètre retenu est celui de la société L’Oréal qui comprend 6 447 salariés au 31 décembre 2024 (73) (soit 40,9 % de l’effectif de L’Oréal en France) dont 5 288 cadres, 1 132 agents de maîtrise, 27 ouvriers et employés.
Pour des raisons de comparabilité, et conformément aux recommandations de l’AFEP (74), l’effectif retenu pour le calcul des rémunérations moyenne et médiane correspond à un effectif équivalent temps plein continûment présent sur 24 mois, hors dirigeants mandataires sociaux. Les rémunérations sont calculées à partir de l’ensemble des montants versés et des actions de performance attribuées gratuitement au cours de l’exercice considéré.
Les éléments qui composent la rémunération des salariés pris en compte dans le calcul sont :
Les éléments qui composent la rémunération des dirigeants pris en compte dans le calcul sont :
● les montants bruts de Participation et d’Intéressement versés en 2024.
L’indemnité de départ et le régime de retraite supplémentaire dont pourraient bénéficier les dirigeants mandataires sociaux de L’Oréal, dès lors qu’ils sont d’anciens cadres dirigeants de la société avec plus de 15 ans d’ancienneté, ne sont pas liés à l’exercice du mandat social mais sont susceptibles d’être dus au titre du contrat de travail suspendu.
Ils ne sont donc pas soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 dans le cadre de la résolution n° 16.
Les actionnaires ont approuvé la convention de suspension de contrat de travail du dirigeant mandataire social exécutif lors de l’Assemblée Générale du 20 avril 2021.
Le Code AFEP‐MEDEF, auquel L’Oréal se réfère, recommande, sans l’imposer, qu’il soit mis fin au cumul contrat de travail/mandat social.
Le Conseil d’Administration de L’Oréal partage les objectifs de cette recommandation qui vise à éviter le cumul d’avantages tirés à la fois du contrat de travail et du mandat social et interdire toute entrave à la révocabilité ad nutum des dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Le Conseil d’Administration a formalisé les modalités d’application des objectifs de la recommandation, adaptées au contexte du Groupe L’Oréal.
L’intention du Conseil est de traiter de la façon qui suit tout nouveau dirigeant mandataire social ayant plus de 15 ans d’ancienneté dans le Groupe au moment de sa nomination.
En cas de rupture de son contrat de travail suspendu durant l’exercice du mandat social et selon les motifs de cette rupture, il ne serait versé au dirigeant mandataire social exécutif que les seules indemnités de licenciement, sauf faute grave ou lourde, ou de départ ou mise à la retraite dues au titre du contrat de travail suspendu à l’exclusion de toute indemnité due au titre du mandat social.
Ces indemnités, étant attachées uniquement à la rupture du contrat de travail et en stricte application de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal, sont dues en tout état de cause par application des règles d’ordre public du droit du travail. Elles ne sont soumises à aucune condition autre que celles prévues par la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques ou les accords susvisés.
En cas de cessation du contrat de travail, la contrepartie pécuniaire de la clause de non-concurrence serait versée au titre du contrat de travail, conformément aux dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, sauf si le dirigeant mandataire social exécutif était libéré de l’application de la clause. Cette clause n’est pas applicable en cas de départ ou mise à la retraite : aucune indemnité de non‐concurrence ne serait versée dans cette situation.
Le dirigeant mandataire social exécutif, sous réserve d’achever sa carrière dans l’entreprise, bénéficie d’un des régimes à prestations définies des cadres dirigeants du Groupe. Il s’agit du régime dont il relevait en qualité de salarié.
Pour mémoire, les droits à la retraite à prestations définies sont aléatoires et conditionnés à l’achèvement de la carrière dans l’entreprise. Ces régimes ont été mis en place à L’Oréal notamment dans l’objectif d’attirer et de fidéliser les cadres dirigeants de l’entreprise en leur garantissant un certain niveau de ressources à la retraite.
Ces régimes, relevant de l’article L. 137-11 du Code de la sécurité sociale, sont aujourd’hui fermés à tout nouveau bénéficiaire et ne créent plus de droits à compter du 31 décembre 2019, en application de l’ordonnance n° 2019‐697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels de retraite supplémentaire transposant la Directive Européenne du 16 avril 2014.
Ces régimes concernent plus de 500 cadres dirigeants de L’Oréal, en France, actifs ou retraités. Ils sont financés par des cotisations versées auprès d’un organisme assureur qui sont déductibles de l’impôt sur les sociétés et soumises à la contribution patronale prévue à l’article L. 137-11, 2° a) du Code de la sécurité sociale au taux de 24 %.
Compte tenu des caractéristiques légales des régimes de retraite à prestations définies (les droits ne sont acquis que si le bénéficiaire achève sa carrière dans l’entreprise, le financement du régime n’est pas individualisable par salarié) et des caractéristiques spécifiques des régimes de L’Oréal dits « différentiels » parce qu’ils tiennent compte, pour les compléter, de toutes les autres pensions telles que celles issues, entre autres, des retraites françaises de base et complémentaires, le montant précis de la rente ne sera calculé effectivement qu’au jour de la liquidation par le bénéficiaire de l’ensemble de ses pensions.
Les dispositions ci-dessus relèvent de la procédure des conventions réglementées.
Concernant M. Nicolas Hieronimus, une convention de suspension du contrat de travail a été approuvée par l’Assemblée Générale du 20 avril 2021 (résolution n° 15). Ce dispositif est rappelé chaque année dans le présent chapitre et dans le Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées.
Le Conseil d’Administration du 20 avril 2021 a nommé M. Nicolas Hieronimus, alors Directeur Général Adjoint en charge des Divisions, salarié de L’Oréal, en qualité de Directeur Général, à la suite d’un brillant parcours de 34 ans chez L’Oréal. Le Conseil d’Administration n’a pas souhaité que M. Nicolas Hieronimus, en acceptant les fonctions de Directeur Général après 34 ans de carrière chez L’Oréal, soit privé, à 57 ans, d’avantages dont il aurait continué à bénéficier s’il était resté salarié, et a pris les dispositions suivantes qui ont été approuvées par l’Assemblée générale du 20 avril 2021 dans le cadre de la procédure des conventions réglementées :
La rémunération de référence de M. Nicolas Hieronimus à prendre en compte pour l’ensemble des droits attachés au contrat de travail et notamment pour le calcul de la retraite à prestations définies visée ci-après, est établie à partir de sa rémunération à la date de suspension de son contrat de travail. Cette rémunération de référence est de 1 750 000 euros de rémunération fixe et de 1 850 000 euros de rémunération variable. Cette rémunération sera réévaluée chaque année par application du coefficient de revalorisation des salaires et des cotisations pour les pensions publié par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse. Elle s’établit au 1er janvier 2025 à 1 993 250 euros pour la rémunération fixe et à 2 107 150 euros pour la rémunération variable.
L’ancienneté retenue prend en compte l’ensemble de sa carrière au sein du Groupe, y compris les années effectuées en qualité de dirigeant mandataire social exécutif.
2. Indemnités de licenciement, de départ ou mise à la retraite, de contrepartie de la clause de non‐concurrence.
En cas de rupture de son contrat de travail suspendu durant l’exercice du mandat social et selon les motifs de cette rupture, il ne serait versé à M. Nicolas Hieronimus que les seules indemnités de licenciement, sauf faute grave ou lourde, ou de départ ou mise à la retraite dues au titre du contrat de travail suspendu.
Ces indemnités, étant attachées uniquement à la rupture du contrat de travail et en stricte application de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de L’Oréal, sont dues en tout état de cause par application des règles d’ordre public du droit du travail. Elles ne sont soumises à aucune autre condition que celles prévues par la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques ou les accords susvisés. Il en va de même de la clause de non-concurrence et de la contrepartie pécuniaire qui lui est attachée.
M. Nicolas Hieronimus, à 20 mois de la rémunération attachée au contrat de travail suspendu. Au titre du contrat de travail, en application des dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de cessation du contrat de travail, l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence serait payable mensuellement pendant deux ans sur la base des deux tiers de la rémunération fixe mensuelle attachée au contrat de travail suspendu, sauf si M. Nicolas Hieronimus était libéré de l’application de la clause. Cette clause n’est pas applicable en cas de départ ou mise à la retraite : aucune indemnité de non-concurrence ne serait versée dans cette situation.
M. Nicolas Hieronimus continuera à bénéficier, au titre de son contrat de travail suspendu durant l’exercice du mandat social, du régime de « Garantie de Ressources des Retraités Anciens Cadres Dirigeants », fermé à de nouveaux entrants à effet au 31 décembre 2015. La Garantie de Ressources est calculée en fonction du nombre d’années d’activité professionnelle dans l’entreprise jusqu’au 31 décembre 2019, dans la limite de 25 ans. D’une manière générale, postérieurement au 31 décembre 2019, plus aucun nouveau droit n’est accordé au titre de ce régime, en application de l’ordonnance n° 2019-697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels de retraite supplémentaire qui a prévu la fermeture de tous les régimes à prestations définies relevant de l’article L. 137-11 du Code de la Sécurité sociale.
Les principales caractéristiques de ce régime sont les suivantes :
Les droits à retraite de M. Nicolas Hieronimus ne sont plus susceptibles d’évoluer dans la mesure où son ancienneté dépasse 25 ans, plafond au-delà duquel aucune annuité supplémentaire n’est accordée au titre de ce régime. Pour information, le montant brut estimé de la pension de retraite qui serait versé à M. Nicolas Hieronimus, au titre du régime de « Garantie de Ressources des Retraités Anciens Cadres Dirigeants » de L’Oréal, s’il avait pu faire liquider le 31 décembre 2024 ses droits à la retraite à taux plein de la sécurité sociale française après 37 ans d’ancienneté chez L’Oréal, représenterait 1,71 million d’euros.
Cette information est donnée à titre indicatif après estimation des principaux droits à pensions acquis par M. Nicolas Hieronimus, du fait de son activité professionnelle, selon les règles de liquidation de ces pensions en vigueur au 31 décembre 2024 et susceptibles d’évoluer. Le montant de la pension versée à M. Nicolas Hieronimus, au titre du régime de « Garantie de Ressources Dirigeants » de L’Oréal, ne sera calculé effectivement qu’au jour de la liquidation par le bénéficiaire de l’ensemble de ses pensions.
Pour mémoire, les droits à la retraite à prestations définies sont aléatoires et conditionnés à l’achèvement de la carrière dans l’entreprise. Le financement du régime par L’Oréal n’est pas individualisable par salarié.
M. Jean-Paul Agon a notifié à la Société la rupture de son contrat de travail à la date du 30 avril 2021, afin de pouvoir liquider ses droits à la retraite à compter du 1er mai 2021, au terme d’une carrière de 42 ans dans l’entreprise. Au titre de son contrat de travail suspendu, M. Jean-Paul Agon est bénéficiaire de la « Garantie de Retraite des Membres du Comité de Conjoncture », régime de retraite supplémentaire fermé le 31 décembre 2000.
Le tableau suivant, présenté sous la forme recommandée par l’AMF, fait apparaître clairement qu’il n’y a pas de cumul d’avantages entre contrat de travail suspendu et mandat social. Il est par ailleurs rappelé que l’AMF considère qu’une société respecte le Code AFEP‐MEDEF lorsqu’elle explique le maintien du contrat de travail d’un dirigeant au regard de son ancienneté en tant que salarié au sein de la Société et de sa situation personnelle et y apporte une justification circonstanciée (75).
| Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonction | Indemnités relatives à une clause de non‐concurrence | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Oui | Oui | |||
| Non | Non | Non | |||
| M. Jean-Paul Agon | Président du Conseil | X | X | X | X |
| M. Nicolas Hieronimus | Directeur Général | X (1) | X (2) |
(1) M. Nicolas Hieronimus est administrateur depuis le 20 avril 2021, et exerce les fonctions de Directeur Général depuis le 1er mai 2021. Le contrat de travail de M. Nicolas Hieronimus est suspendu pendant la durée de son mandat social exécutif. Cette suspension a été approuvée par l’Assemblée Générale du 20 avril 2021.
(2) M. Nicolas Hieronimus relève du régime de « Garantie de Ressources des Retraités Anciens Cadres Dirigeants » également décrite au 2.4.3.5. Ce régime de retraite à prestations définies conditionne la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l’entreprise ; leur financement par L’Oréal n’est pas individualisable par salarié.
(3) Aucune indemnité n’est due au titre de la cessation du mandat social. Au titre du contrat de travail, en application du barème de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de licenciement, sauf faute grave ou lourde, l’indemnité de licenciement ne pourrait être supérieure, à 20 mois de la rémunération liée au contrat de travail (voir 2.4.3.4 sur le montant cumulé de l’indemnité conventionnelle et de l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence).
(4) Au titre du contrat de travail, en application des dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de cessation du contrat de travail (hormis en cas de départ ou mise à la retraite), l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence serait payable mensuellement pendant deux ans sur la base des deux tiers de la rémunération fixe mensuelle liée au contrat de travail sauf si le dirigeant mandataire social exécutif était libéré de l’application de la clause (voir 2.4.3.4 sur le montant cumulé de l’indemnité conventionnelle et de l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence).
| En euros | 2024 | 2023 | Montants attribués | Montants versés |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 1 166 667 | 1 166 667 | 1 600 000 | 1 600 000 |
| Rémunération variable annuelle | - | - | - | - |
| En euros | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Rémunération due au titre de l’exercice | 1 166 667 | 1 600 000 |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | N/A | N/A |
sa nomination en qualité de Dirigeant Mandataire Social et pouvant encore être exercées au 31 décembre 2024
| En euros | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Total | 1 166 667 | 1 600 000 |
Sans objet.
Sans objet.
| Date d’attribution | Nombre d’ACAs attribuées | Conditions de performance (3) | Valorisation à l’attribution (juste valeur IFRS) | Date d’acquisition définitive de tout ou partie des ACAs | Nombre d’actions définitivement acquises | 1re date de cession possible d’une partie d’entre elles (4) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 17 avril 2012 (1) | 50 000 | Oui | 3 853 500 | 18 avril 2016 | 50 000 | 18 avril 2018 |
| 26 avril 2013 (1) | 40 000 | Oui | 4 494 800 | 27 avril 2017 | 40 000 |
| 17 avril 2014 (1) | 40 000 | Oui | 4 183 200 | |
|---|---|---|---|---|
| 18 avril 2018 | 40 000 | |||
| 18 avril 2020 | 22 avril 2015 (1) | 32 000 | Oui | 5 167 680 |
| 23 avril 2019 | 26 432 | |||
| 23 avril 2021 | 20 avril 2016 (2) | 32 000 | Oui | 4 938 240 |
| 21 avril 2020 | 32 000 | |||
| 21 avril 2020 | 20 avril 2017 (2) | 32 000 | Oui | 5 340 800 |
| 21 avril 2021 | 26 544 | |||
| 21 avril 2021 | 17 avril 2018 (2) | 30 000 |
Oui
5 285 100
18 avril 2022
30 000
18 avril 2022
18 avril 2019 (2)
24 000
Oui
5 430 000
19 avril 2023
24 000
19 avril 2023
(1) Au terme de la période d’acquisition, M. Jean-Paul Agon, en tant que résident français à la date d’attribution, est tenu de conserver les actions acquises définitivement pendant une période supplémentaire de 2 ans durant laquelle ces actions sont incessibles.
(2) Les Plans du 20 avril 2016, du 20 avril 2017, du 17 avril 2018 et du 18 avril 2019 fixent la période d’acquisition à 4 ans sans période de conservation.
(3) Voir les conditions de performance exposées au chapitre 7 du présent document.
(4) M. Jean-Paul Agon, en tant que dirigeant mandataire social, est tenu de conserver, sous la forme nominative, jusqu’à la cessation de ses fonctions, 50 % des actions définitivement acquises. M. Jean-Paul Agon s’est engagé à ne pas recourir à des opérations de couverture du risque.
Il est précisé que M. Jean Paul AGON ne bénéficie au 31 décembre 2024 d'aucun plan d'ACAs en cours de période d'acquisition : les périodes d'acquisition de l'ensemble des plans d'ACAs dont il a bénéficié par le passé sont échues.
Sans objet.
| En euros | 2024 | 2023 | Montants attribués | Montants versés | Montants attribués |
|---|---|---|---|---|---|
| Type de rémunération | Montant 1 | Montant 2 | Montant 3 | Montant 4 |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 2 000 000 | 2 000 000 | 2 000 000 | 2 000 000 |
| Rémunération variable annuelle | 2 048 500 | 2 250 000 | 2 250 000 | 2 260 000 |
| Rémunération exceptionnelle | - | - | - | - |
| Rémunération à raison du mandat d’administrateur | - | - | - | - |
| Avantages en nature | - | - | - | - |
| Total | 4 048 500 | 4 250 000 | 4 250 000 | 4 260 000 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Rémunération due au titre de l’exercice | 4 048 500 | 4 250 000 |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l’exercice | 5 735 840 | 6 323 320 |
| Total | 9 784 340 | 10 573 320 |
Sans objet.
Sans objet.
| Date d’attribution | Nombre d’ACAs attribuées | Conditions de performance (1) | Valorisation à l’attribution (juste valeur IFRS) | Date d’acquisition définitive de tout ou partie des ACAs | Nombre d’actions définitivement acquises | 1re date de cession possible d’une partie d’entre elles (2) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 octobre 2021 | 17 000 | Oui | 5 768 780 | 8 octobre 2025 | NA(3) | 8 octobre 2025 |
| 13 octobre 2022 | 20 000 |
Oui
6 066 600
14 octobre 2026
NA
14 octobre 2026
13 octobre 2023
17 000
Oui
6 323 320
14 octobre 2027
NA
14 octobre 2027
10 octobre 2024
16 000
Oui
5 735 840
11 octobre 2028
NA
11 octobre 2028
(1) Voir les conditions de performance exposées au chapitre 7 du présent document.
(2) M. Nicolas Hieronimus, en tant que dirigeant mandataire social, est tenu de conserver, sous la forme nominative, jusqu’à la cessation de son mandat social, 50 % des actions définitivement acquises. M. Nicolas Hieronimus s’est engagé à ne pas recourir à des opérations de couverture du risque.
(3) Le détail concernant la réalisation des conditions de performance et le rappel des conditions du Plan figurent au paragraphe 7.4.3.5.
Sans objet.
Les Comités en charge de la sélection ou des nominations et des rémunérations doivent être composés majoritairement d’administrateurs indépendants.
Le Comité des Nominations et de la Gouvernance comprend au 31 décembre 2024, 50 % d’administrateurs indépendants. Ce Comité est présidé par un administrateur indépendant, M. Patrice Caine.
La composition du Comité permet de tenir compte de (i) l’équilibre de la composition du Conseil d’Administration, notamment la présence d’administrateurs issus ou liés à des actionnaires de long terme et (ii) l’efficacité des travaux de ce Comité. Tous les membres du Comité des Nominations et de la Gouvernance participent, avec un engagement profond et une totale liberté de jugement aux travaux et décisions de ce Comité.
La composition de ce Comité, et notamment la proportion de membres indépendants, est réexaminée annuellement pour assurer une gouvernance optimale dans l'intérêt de tous les actionnaires en prenant en compte les spécificités de L’Oréal.
Il est recommandé, sans être imposé, que lorsqu’un dirigeant devient mandataire social de l’entreprise, il soit mis fin au contrat de travail qui le lie à la Société ou à une autre société du Groupe, soit par rupture conventionnelle, soit par démission.
Le conseil prévoit, lors de la conclusion de l’accord, une stipulation l’autorisant à renoncer à la mise en œuvre de cet accord de non-concurrence lors du départ du dirigeant. Aucune indemnité de non-concurrence ne peut être versée au-delà de 65 ans.
Le Conseil d’Administration a estimé que l’objectif poursuivi par cette recommandation peut être totalement atteint en maintenant le contrat de travail suspendu et en séparant clairement les avantages liés d’une part, au contrat de travail et d’autre part, au mandat.
Cette position du Conseil s’applique au mandat en cours de Directeur Général de M. Nicolas Hieronimus, et à l’avenir, à tout nouveau mandataire ayant plus de 15 ans d’ancienneté dans le Groupe au moment de sa nomination. La politique constante de L’Oréal a été de nommer en qualité de dirigeants mandataires des collaborateurs ayant pleinement réussi dans les différentes étapes de leur carrière au sein du Groupe.
C’est ainsi que M. Nicolas Hieronimus exerce les fonctions de Directeur Général depuis le 1er mai 2021, après une carrière pleinement réussie de 34 ans dans le Groupe. Le Conseil d’Administration a constaté que si, conformément à la recommandation AFEP‐MEDEF, il était mis fin au contrat de travail qui lie M. Nicolas Hieronimus à L’Oréal, celui-ci perdrait le statut résultant de 34 années de travail consacrées au Groupe, en qualité de salarié.
L’AMF, dans sa Recommandation n° 2012-02 mise à jour pour la dernière fois le 14 décembre 2023, considère que l’ancienneté du dirigeant en tant que salarié au sein de la société et sa situation personnelle peuvent justifier le maintien du contrat de travail d’un dirigeant lorsque la société apporte des justifications adaptées à la situation propre de chaque dirigeant (durée de l’ancienneté et description des avantages attachés au contrat de travail).
Ainsi, au titre du contrat de travail, en application des dispositions de la Convention Collective Nationale des Industries Chimiques, en cas de cessation du contrat de travail, l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence serait payable mensuellement pendant deux ans sur la base des deux tiers de la rémunération fixe mensuelle attachée au contrat de travail suspendu sauf si M. Nicolas Hieronimus était libéré de l’application de la clause. Cette clause n’est pas applicable en cas de départ ou mise à la retraite : aucune indemnité de non‐concurrence ne serait versée dans cette situation.
(Article 223-26 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers)
| Nature de l’opération | Nombre d’opérations | Montant total | ||
|---|---|---|---|---|
| M. Jean-Paul Agon Président du Conseil d’Administration | Actions | Cession | 4 | 17 881 280 € |
| M. Nicolas Hieronimus Directeur Général Administrateur | Actions | Acquisition définitive d’actions attribuées gratuitement sous conditions de performance (ACAs) * | 1 | 0,00 € |
| Actions | Cession | 1 | 4 408 900 € | |
| Actions | Apport ** | 2 | 15 000 actions | Prix unitaire : 331,15 € |
| Actions | Donation de la nue propriété *** | 2 | 0,00 € | |
| Société (Prince Invest) liée à M. Nicolas Hieronimus (Directeur Général et Administrateur) | Actions | Bénéficiaire d’un apport en nature ** |
| 7 500 actions | Prix unitaire : 331,15 € | Société (Galaxian Invest) liée à M. Nicolas Hieronimus (Directeur Général et Administrateur) |
|---|---|---|
| Actions | Bénéficiaire d’un apport en nature ** | |
| 1 | 7 500 actions | Prix unitaire : 331,15 € |
| Personne liée (héritier en ligne directe) à M. Nicolas Hieronimus (Directeur Général et Administrateur) | Actions d’une société détenant des actions L’Oréal | Nue propriété reçue par donation **** |
| 1 | 0,00 € | Mme Virginie Morgon Administrateur |
| Actions | Acquisition | 2 |
| 348 874,40 € |
** Apports d’actions L’Oréal par M. Nicolas Hieronimus à Galaxian Invest et Prince Invest, des sociétés familiales, sur la base du cours d’ouverture de l’action L’Oréal au 26 novembre 2024, dans la perspective de donations à deux héritiers en ligne directe de la nue propriété des titres reçus en rémunération des apports.
*** Donation à deux héritiers en ligne directe de la nue-propriété de respectivement 248 362 actions de Galaxian Invest et 248 362 actions de Prince Invest. Ces actions ont été récemment remises à M. Nicolas Hieronimus en rémunération de son apport à chaque société de 7 500 actions L’Oréal.
**** Réception, par un héritier en ligne directe, de la donation par M. Nicolas Hieronimus de la nue-propriété de 248 362 actions de Prince Invest. Ces actions ont été récemment remises à M. Nicolas Hieronimus en rémunération de son apport à la société de 7 500 actions L’Oréal.
sur les conventions réglementées
Société anonyme
14, rue Royale
75008 Paris
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société, des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé, à soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du Code de commerce.
En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Votre Conseil d’administration a autorisé, le 11 février 2021, la conclusion d’une convention de suspension du contrat de travail entre votre société et Monsieur Nicolas Hieronimus, ancien Directeur général adjoint et salarié de votre société, qui exerce, sur décision du Conseil d’administration réuni à l’issue de l’Assemblée générale du 20 avril 2021, la fonction de Directeur général de votre société à compter du 1er mai 2021.
Cette convention a été conclue à l’issue de la réunion du Conseil d’administration, avec une prise d’effet le 1er mai 2021.
En cas de rupture de son contrat de travail suspendu durant l’exercice du mandat social et selon les motifs de cette rupture, il ne serait versé à Monsieur Nicolas Hieronimus que les indemnités de licenciement, sauf faute grave ou lourde, ou de départ ou mise à la retraite dues au titre du contrat de travail suspendu. Ces indemnités, étant attachées uniquement à la rupture du contrat de travail et en stricte application de la Convention collective nationale des industries chimiques et des accords collectifs applicables à l’ensemble des cadres de votre société, sont dues en tout état de cause par application des règles d’ordre public du droit du travail. Elles ne sont soumises à aucune autre condition que celles prévues par la Convention collective nationale des industries chimiques ou les accords susvisés. Il en va de même de la clause de non-concurrence et de la contrepartie pécuniaire qui lui est attachée.
Monsieur Nicolas Hieronimus continuera à bénéficier, au titre de son contrat de travail suspendu durant l’exercice du mandat social, du régime de « Garantie de ressources des retraités anciens cadres dirigeants », fermé à de nouveaux entrants à effet le 31 décembre 2015. La Garantie de ressources est calculée en fonction du nombre d’années d’activité professionnelle dans l’entreprise au niveau atteint au 31 décembre 2019, dans la limite de 25 ans. D’une manière générale, postérieurement au 31 décembre 2019, plus aucun nouveau droit n’est accordé au titre de ce régime en application de l’Ordonnance n° 2019-697 du 3 juillet 2019 relative aux régimes professionnels de retraite supplémentaire, qui a prévu la fermeture de tous les régimes à prestations définies relevant de l’article L. 137-11 du Code la Sécurité sociale. Les principales caractéristiques de ce régime sont décrites au paragraphe 4.3.2.5 du Document d’Enregistrement Universel 2023 de votre société. Au cas particulier, Monsieur Nicolas Hieronimus a atteint depuis 2012 le plafond de 25 ans d’activité professionnelle dans le groupe prévu par le régime et ne bénéficie donc depuis cette date d’aucun nouveau droit au titre d’une annuité supplémentaire.
Au titre de son contrat de travail, en application des dispositions de la Convention collective nationale des industries chimiques, en cas de cessation du contrat de travail, l’indemnité de contrepartie de la clause de non-concurrence serait payable mensuellement pendant deux ans sur la base des deux tiers de la rémunération fixe mensuelle attachée au contrat de travail suspendu, sauf si Monsieur Nicolas Hieronimus était libéré de l’application de la clause. Cette clause n'est pas applicable en cas de départ ou mise à la retraite et aucune indemnité de non-concurrence ne serait versée dans cette situation. En aucun cas les rémunérations, au titre du mandat, ne seront prises en considération pour le calcul de l’ensemble des avantages susceptibles d’être dus au titre du contrat de travail visés ci-dessus.
La rémunération de référence à prendre en compte pour l’ensemble des droits attachés au contrat de travail, et notamment pour le calcul de la retraite susvisée, est établie à partir de la rémunération à la date de suspension dudit contrat en 2021. Cette rémunération de référence est de 1 750 000 euros de rémunération fixe et 1 850 000 euros de rémunération variable. Cette rémunération sera réévaluée chaque année par application du coefficient de revalorisation des salaires et des cotisations pour les pensions, publié par la Caisse nationale d’assurance vieillesse. Elle est, au 1er janvier 2025, de 1 993 250 euros de rémunération fixe et 2 107 150 euros de rémunération variable.
L’ancienneté retenue prendra en compte l’ensemble de sa carrière au sein du groupe, y compris les années effectuées en qualité de dirigeant mandataire social.
La poursuite de l’assimilation de Monsieur Nicolas Hieronimus à un cadre dirigeant pendant la durée de son mandat social lui permettrait de continuer à bénéficier des régimes de protection sociale complémentaire et notamment du régime de retraite à cotisations définies, des régimes de prévoyance et de frais de santé dont relèvent les salariés de l’entreprise. Ces éléments figurent dans la politique de rémunération soumise à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires de votre société du 29 avril 2025.
A Paris-La Défense, le 14 mars 2025
Prévenir et maîtriser les
Une démarche d’amélioration
Paragraphes comprenant des informations du Rapport de durabilité.
Processus de pilotage
Mesures d’application effective et de contrôle du respect du Plan
Ce chapitre s’appuie sur les travaux du Contrôle Interne et de la Gestion des Risques du Groupe. Il présente
l’environnement de contrôle interne de L’Oréal, dont le dispositif relatif à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière ainsi que l'information de durabilité. Il décrit les facteurs de risques en application du Règlement
(UE) 2017/1129 du 14 juin 2017 (« Règlement Prospectus III ») ainsi que les politiques de gestion des risques associées.
Ces risques sont présentés en quatre catégories : (i) risques liés à l’activité, (ii) risques industriels et environnementaux,
(iii) risques juridiques et réglementaires, (iv) risques financiers et de marché. Le Plan de Vigilance (76) est compris dans
le présent chapitre.
Pour élaborer ce document et la définition du Contrôle Interne, L’Oréal s’est appuyé sur le Cadre de Référence et son guide d’application publiés par l’Autorité des marchés financiers (AMF) en janvier 2007 et mis à jour le 22 juillet 2010.
Chez L’Oréal, le Contrôle Interne est un dispositif qui s’applique à la Société et à ses filiales consolidées (le « Groupe »), et qui vise à assurer que :
En contribuant à prévenir et maîtriser les risques, le dispositif de Contrôle Interne doit favoriser la dynamique régulière et durable du développement industriel et économique du Groupe dans un environnement de contrôle adapté à ses métiers. Tout système ou processus présente toutefois ses limites. Celles-ci résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur ou de dysfonctionnements en raison de défaillances techniques ou humaines.
Pour traiter un risque, il convient notamment de s’appuyer sur un arbitrage raisonnable entre les enjeux à maîtriser, les opportunités à saisir, et le coût des mesures de gestion du risque ainsi que l’effet de ces mesures sur l’occurrence et l’impact du risque.
En 2024, le Groupe a poursuivi l’amélioration du dispositif de Contrôle Interne avec notamment :
Le déploiement des formations en ligne (prévention de la corruption, sécurité de l’information, concurrence, cybersécurité et protection des données personnelles) se poursuit. Le réseau des responsables du Contrôle Interne a continué de se renforcer mondialement et est animé par :
L’environnement de contrôle est essentiel au dispositif de Contrôle Interne. Il permet de bien gérer les risques et d’appliquer les procédures. Il s’appuie sur les comportements, l’organisation et les collaborateurs. Chez L’Oréal, il s’inscrit dans une culture d’engagement et de rigueur transmise par les dirigeants, dans la continuité des choix stratégiques du Groupe.
L’Oréal construit son développement et sa réputation sur des Principes Éthiques forts : Intégrité, Respect, Courage et Transparence. Les politiques en matière de développement durable, de responsabilité sociale et sociétale, de conformité et de mécénat se fondent sur les Principes Éthiques. La Charte Éthique de L’Oréal, disponible en 30 langues et en audiobook français et anglais, a été entièrement restructurée et complétée en 2023. Elle est distribuée à tous les collaborateurs dans le monde. Elle leur explique comment appliquer ces Principes Éthiques dans leurs comportements et actions, au moyen de règles simples et d’exemples concrets. La Charte Éthique s’applique à tous les collaborateurs, mandataires sociaux, membres des Comités Exécutifs et de Direction.
Il est rattaché directement au Directeur Général et lui rend compte régulièrement. Il informe régulièrement le Conseil d’Administration et le Comité Exécutif. Il a pour mission, sur le sujet de l’Éthique, de :
Il dispose d’un budget et d’une équipe dédiés, et d’un accès sans restriction à toutes les informations sur l’activité du Groupe. Il s’appuie sur toutes les équipes et ressources du Groupe pour mener à bien sa mission.
Les Patrons de Pays (ou pour les collaborateurs Corporate ou Zone, les membres du Comité Exécutif du Groupe dont ils dépendent) sont garants du respect de la Charte Éthique. Le Directeur Éthique, Risques et Conformité rencontre systématiquement chaque nouveau Patron de Pays et les principaux dirigeants du Groupe afin de les sensibiliser sur leur rôle. Les dirigeants disposent par ailleurs d’un outil de développement de leur leadership éthique et de formations spécifiques. Les 80 Correspondants Éthiques dans le monde assistent les membres du Comité Exécutif et les Patrons de Pays dans la mise en œuvre de la démarche éthique. Animés par l’équipe Éthique Groupe, ils sont les interlocuteurs de proximité des collaborateurs. Les voies normales de prise en charge des situations par la Direction Générale et les Relations Humaines sont privilégiées. La Directrice Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale, membre du Comité Exécutif, supervise le respect des Droits Humains et des Libertés Fondamentales dans le Groupe.
Les risques Droits Humains font l’objet d’une cartographie régulièrement mise à jour qui inclut les fournisseurs et sous-traitants (voir 3.5.3). En 2024, le Groupe a travaillé à la rénovation de l’outil d’évaluation locale des risques éthiques qui sera progressivement déployé dans les entités.
Un système de reporting annuel permet un suivi de la mise en œuvre de la démarche Éthique et Droits Humains. La Direction Éthique, Risques et Conformité informe les filiales de leurs éventuels axes d’amélioration. Les risques éthiques font l’objet d’un examen systématique lors des missions d’audit par le biais d’entretiens individuels menés indépendamment avec le Patron de Pays et le Responsable Administratif et Financier. Lors de projets d’acquisition, le questionnaire Éthique et Droits Humains aide à déterminer si la société visée prend en compte les risques notamment liés à l’éthique des affaires.
Un e-learning spécifique et obligatoire sur l’éthique est disponible dans l’ensemble des filiales. Il a été mis à jour en 2023, à la suite de la publication de la nouvelle Charte Éthique. Au 31 décembre 2024, 83 % des collaborateurs concernés l’avaient réalisée. La Direction Éthique, Risques et Conformité délivre également des formations présentielles dans le cadre de la formation continue des managers et de certains métiers (Acheteurs et Relations Humaines). La performance globale des collaborateurs, et plus particulièrement des managers, est évaluée en tenant compte du respect de la Charte Éthique et des Principes Éthiques. Le dialogue régulier avec les parties prenantes et la constitution de groupes de travail internes contribuent à intégrer l’Éthique dans les nouvelles politiques et décisions stratégiques.
En 2024, 780 possibles manquements à l’Éthique ont été identifiés via le site sécurisé, ou via les Correspondants Éthiques et le management local ou international. Après un examen détaillé des signalements, des mesures adéquates sont prises le cas échéant. Le nombre mondial de signalements dans le Groupe en matière de discrimination, harcèlement (dont harcèlement sexuel) et corruption est communiqué régulièrement aux collaborateurs, de même que le nombre de cas avérés en tout ou partie et des mesures correctives prises. Ces éléments sont également intégrés dans la présentation au Conseil d’Administration de la Politique Ethique du Groupe.
Depuis 2009, le Groupe organise Ethics Day. Lors de cet événement en ligne avec le Directeur Général, les collaborateurs du Groupe peuvent poser des questions et discuter de l’application des Principes Éthiques au quotidien. Chaque membre du Comité Exécutif et chaque Patron de Pays organise un dialogue local sur l’Éthique. En 2024, avec plus de 35 000 connexions et plus de 5 000 questions dénombrées, les collaborateurs ont montré un fort engagement. De plus, ils reçoivent régulièrement des informations sur la démarche Éthique du Groupe et disposent d’un site intranet dédié.
Depuis de nombreuses années, L’Oréal déploie une politique RSE ambitieuse, notamment au travers de son programme de développement durable L’Oréal pour le Futur et de ses objectifs associés. Dans ce cadre, le Groupe s’est doté d’une gouvernance forte et structurée (voir 4.1) incluant notamment des « Sustainability Leaders » dans le monde. Leur mission est d’aider les Patrons de Pays, de Zones, de Divisions et de Marques à appliquer le programme de développement durable dans leur entité. Un système de reporting annuel suit l’avancement de la mise en œuvre locale des engagements du Groupe.
L’Audit Interne examine régulièrement les risques en matière de durabilité ainsi que le niveau d’avancement des politiques pour répondre à ces risques. Le Comité d’Audit est ensuite informé des résultats.
Depuis 2019, en lien avec la Direction Éthique, Risques et Conformité, la Direction Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale de L’Oréal approfondit l’évaluation des risques liés au changement climatique sur les activités du Groupe en s’appuyant notamment sur la méthode d’analyse par scénarios. Ces directions ont voulu renforcer leur capacité d’anticipation et d’atténuation de l’impact de ces risques. À noter que les risques financiers liés aux effets du changement climatique et les mesures du Groupe pour les réduire sont exposés notamment au chapitre 4.
La qualité et la compétence des femmes et des hommes sont des éléments importants du dispositif de Contrôle Interne. Depuis toujours, les Relations Humaines (RH) de L’Oréal ont pour mission de soutenir la croissance du Groupe et d’accompagner ses transformations. Pour être pérenne, la croissance de L’Oréal s’appuie d’abord sur les femmes et les hommes de l’entreprise, premiers artisans des succès du Groupe. Bâti sur cette conviction, le projet humain et social se fonde sur une gestion individualisée des collaborateurs et sur la force du collectif.
La politique RH de L’Oréal se fonde sur l’identification, le recrutement et le développement des collaborateurs tout au long de leur carrière, sur la rétribution et l’engagement de tous ainsi que sur une politique active de diversité, d’équité et d’inclusion. Des politiques dédiées sont développées au sein du Groupe dans chacun de ces domaines (voir 4.7) (78).
La Direction des Systèmes d’Information du Groupe émet des orientations stratégiques pour les systèmes d’information et des directives en matière de cybersécurité. Les systèmes intègrent un « ERP » (Enterprise Resource Planning), un logiciel de gestion utilisé par la majorité des filiales commerciales. Le déploiement de ce progiciel intégré à travers le monde renforce la fiabilité et la sécurisation de la production des informations, notamment comptables et financières. Avec le même objectif, l’implantation du logiciel de production et de gestion intégré se poursuit dans les entités industrielles.
Chaque Direction Fonctionnelle définit, dans son domaine, les principes et normes applicables aux entités qu’elle gère. Ceux‐ci sont résumés dans les « Fondamentaux du Contrôle Interne », un guide régulièrement mis à jour sous la responsabilité de la Direction Éthique, Risques et Conformité, pour que les collaborateurs se les approprient plus facilement. Ce document est un cadre de référence pour le Groupe. Il reprend les activités opérationnelles sous la forme d’une fiche par domaine d’activité. Chaque fiche renvoie aux chartes, codes et normes détaillés du Groupe. Les fiches sont régulièrement actualisées, enrichies et validées par les Directions Fonctionnelles.
L’application de ce référentiel prévient les risques de fraudes et diminue la probabilité que des erreurs (intentionnelles ou non) ne soient pas détectées.
Les Fondamentaux du Contrôle Interne sont diffusés aux Directeurs Généraux, Directeurs Financiers et Responsables du Contrôle Interne de l’ensemble des filiales consolidées, y compris les entités industrielles. Les Fondamentaux, chartes, normes et informations relatives à l’organisation, aux évolutions et aux directives des Directions Fonctionnelles, sont mis à disposition des filiales de façon permanente sur les sites intranet du Groupe. Un référentiel numérique met à la disposition de l’ensemble des collaborateurs du Groupe les guides, chartes et contacts experts organisés par métiers et thématiques. Les Directions Fonctionnelles animent également leurs réseaux d’experts lors de séminaires et formations. Des actualités publiées sur l’intranet relaient l’actualité et les messages forts de Contrôle Interne auprès des collaborateurs.
La gestion des risques et du Contrôle Interne est l’affaire de tous, des instances de gouvernance à l’ensemble des collaborateurs. Ce dispositif est sous surveillance permanente pour vérifier sa pertinence et son adéquation aux objectifs et enjeux du Groupe. Les principaux acteurs pilotant le Contrôle Interne et la gestion des risques sont détaillés ci-après.
La Direction Générale définit les principes généraux de Contrôle Interne et veille à leur correcte mise en place. Pour exécuter leurs responsabilités mondiales de Contrôle Interne, les membres du Comité Exécutif s’appuient sur des dirigeants opérationnels et fonctionnels, selon leurs champs de compétences. Les dirigeants doivent veiller à l’application de ces principes généraux et au bon fonctionnement des procédures pour atteindre le niveau de Contrôle Interne requis par la Direction Générale.
Le Conseil d’Administration a toujours affirmé l’importance que revêt le Contrôle Interne et ses principaux domaines d’application (79). Le Règlement Intérieur du Conseil d’Administration définit les missions du Comité d’Audit :
Le Groupe est organisé en Divisions et Zones. Avec chaque Direction de pays, d’affaire ou d’entité industrielle, les Divisions et Zones sont pleinement responsables de la réalisation des objectifs de Contrôle Interne définis par la Direction Générale. Un dispositif de délégation de pouvoirs est en place et continue à se renforcer. Les pouvoirs des représentants légaux des sociétés du Groupe et de leurs délégataires sont limités et encadrés conformément aux dispositions de la Charte Juridique. Des spécialistes de gestion, des systèmes d’information, des relations humaines, du digital, du retail, des achats, de logistique, de production et du droit soutiennent les opérations à tous les niveaux et contribuent à atteindre les objectifs de Contrôle Interne.
Chaque membre du Comité Exécutif se voit confier des responsabilités mondiales de Contrôle Interne pour des activités relevant de son périmètre. Les Directions Fonctionnelles définissent, dans leur domaine, les orientations, politiques et procédures qu’elles communiquent aux Pays et aux entités. Elles apportent leur expertise aux opérationnels et examinent le bon fonctionnement dans leurs domaines respectifs. Elles s’appuient sur leur réseau de spécialistes ou sur des évaluations régulières. Des indicateurs et des procédures de reporting facilitent le suivi régulier de l’activité locale de ces Directions Fonctionnelles.
Elle assiste et contrôle les opérationnels dans leurs activités administratives, financières et juridiques ainsi qu’en matière de traitement de l’information. Elle fixe les règles de fonctionnement pour toutes les entités, définit et déploie des outils, procédures et bonnes pratiques, notamment pour la gestion, la comptabilité et la consolidation, le M&A, les investissements (fonds de capital-investissement BOLD) et participations, les financements et la trésorerie, la fiscalité, les aspects juridiques et la gouvernance des données (y compris les données personnelles), la communication financière, la prospective stratégique et les assurances.
Un Comité de Contrôle Interne a pour objectif de prendre toute disposition favorisant la bonne compréhension et la bonne application des règles de Contrôle Interne du Groupe et de suivre l’avancement de projets structurants de Contrôle Interne. Il est composé du Directeur Général Administration et Finances, et des Directeurs Éthique, Risques et Conformité, Contrôle Interne, Finance Opérationnelle, Audit Interne et Systèmes d’Information.
Cette Direction coordonne notamment les démarches pour identifier, évaluer et prioriser les risques avec tous les acteurs concernés. Elle tient à jour les cartographies des risques du Groupe. Elle vise à favoriser l’utilisation optimale des ressources pour minimiser et contrôler l’impact des événements négatifs ainsi que pour maximiser les opportunités. Le Directeur Éthique, Risques et Conformité est directement rattaché au Directeur Général.
Cette Direction, distincte de l’Audit Interne, est sous la responsabilité de la Direction Éthique, Risques et Conformité. Avec les experts de chaque métier, elle définit et met à jour le cadre de Contrôle Interne pour leur domaine d’activité. Ce cadre est résumé dans le document de référence « Les Fondamentaux du Contrôle Interne » et détaillé dans des normes ou procédures qui sont listées dans le « Référentiel numérique » du Groupe.
La Direction du Contrôle Interne anime et développe également un réseau d’environ 175 responsables de Contrôle Interne régionaux et locaux qui couvrent l’ensemble des entités du Groupe. Ils ont pour mission d’appliquer le cadre de contrôle interne et d’accompagner les collaborateurs en ce sens. Des interventions fréquentes dans les séminaires, cycles de formation ou webinaires avec les métiers et la publication de notes de mobilisation contribuent à renforcer la connaissance du cadre de Contrôle Interne dans le Groupe.
Dans une démarche d’amélioration continue, la Direction du Contrôle Interne élabore, diffuse et anime des campagnes d’auto-évaluation axées sur les principaux risques et enjeux identifiés. Ces campagnes sont progressivement déployées sur chacun des métiers. L’auto-évaluation du Contrôle Interne permet aux entités du Groupe de s’assurer du bon fonctionnement du dispositif et le renforce avec des plans d’actions opérationnels.
La Direction du Contrôle Interne anime le Comité du Contrôle Interne qui valide les directions et priorités quant à l’amélioration du cadre de Contrôle Interne, le développement du réseau de responsables de Contrôle interne ou les outils utilisés pour réaliser les tâches de Contrôle Interne. Cette Direction effectue une veille des évolutions relatives au Contrôle Interne en matière d’attentes et de pratiques de marché.
L’Audit Interne vérifie les processus majeurs et l’application des principes et normes du Groupe. Ce département est assuré par une équipe centrale directement rattachée au Directeur Général.
Les missions de l’Audit Interne sont soumises à la Direction Générale et au Comité d’Audit. Elles aboutissent, avec leur accord, à un plan d’audit annuel qui tient compte de la cartographie des risques du Groupe, la contribution des entités aux principaux indicateurs économiques du Groupe ainsi que de l’antériorité et des résultats des audits précédents.
L’appréciation du niveau de risque par les Directions des Zones et les experts des différents métiers est également déterminante dans la construction du plan d’audit annuel.
En 2024, l’Audit Interne a réalisé 56 missions, dont 30 ont porté sur des audits d’entités (Affaires Commerciales, Usines, Directions Marketing Internationales, Recherche & Innovation, Centres de Services Partagés et nouvelles entités post-acquisition) et 26 sur des audits thématiques à l’échelle du Groupe, de Zones ou de Pays, ciblant en priorité les risques clés : 5 missions notamment ont été dédiées au programme de cybersécurité et 3 missions ont été consacrées à certains objectifs du programme L’Oréal pour le Futur.
Chaque mission d’audit donne lieu à un rapport qui expose les constats et risques correspondants et qui propose un plan d’action et des recommandations pour l’entité auditée. La Direction de l’Audit Interne suit ces plans d’action, les mesure, puis en communique le taux d’avancement aux Directions concernées.
d’analyse que développent les métiers pour leurs besoins de pilotage.
Pour ses missions, l’Audit Interne dispose d’un outil de GRC (Governance, Risk, Compliance) intégré qui lui permet de consolider en temps réel l’avancement des plans d’action des entités auditées. Partagé avec la fonction Contrôle Interne, cet outil constitue une plateforme intégrée de collaboration dans la mise en place des plans d’action.
Outre son rôle de surveillance de l’application du dispositif de Contrôle Interne, l’Audit Interne effectue des analyses transversales sur les éventuelles faiblesses de Contrôle Interne à partir des constats relevés durant ses missions. Ces analyses guident les travaux du Comité de Contrôle Interne et identifient les axes prioritaires d’amélioration et de renforcement des procédures.
La réalisation effective du plan d’audit, le résultat des missions et l’avancement des plans d’action sont présentés régulièrement à la Direction Générale et annuellement au Comité d’Audit et aux Commissaires aux Comptes.
La Direction des Systèmes d’Information du Groupe (DSI) détermine les orientations stratégiques des systèmes d’information. Elle met notamment en œuvre un ERP, c’est-à-dire un logiciel de gestion utilisé par la grande majorité des filiales commerciales, des usines et de la fonction logistique. Elle accompagne aussi la transformation digitale du Groupe en développant l’utilisation des services Cloud (SaaS, IaaS, PaaS) et des objets connectés.
Au sein de la DSI, la Direction de la Cybersécurité gère la Politique de Sécurité des Systèmes d’Information. Cette politique, cohérente avec les standards internationaux du marché (ISO 27001/27002, NIST CSF), couvre les grands thèmes de la sécurité des Systèmes d’Information, dont la protection des données personnelles. Pour chaque thème, elle décrit des principes généraux à appliquer. Les équipes des Systèmes d’Information du Groupe et par extension tous les collaborateurs, partagent ainsi des objectifs clairs, des bonnes pratiques et des niveaux de contrôle adaptés aux risques (notamment les risques de cyberattaques). Cette politique s’accompagne de plans d’actions dédiés, y compris de remédiation en cas de survenance d’un risque cybersécurité, et d’un programme d’audit indépendant de la sécurité des systèmes d’information et de deux chartes : la Charte des Technologies de l’Information et de la Communication et la Charte du Bon Usage des Médias Sociaux.
En matière de gouvernance, la Cybersécurité de L’Oréal repose sur le cadre structuré autour du modèle des trois lignes de contrôle comme présenté au paragraphe 3.1. Les sujets cybersécurité sont régulièrement présentés au top management. En 2024, une présentation sur le dispositif Cybersécurité du Groupe a été réalisée au Conseil d’Administration (voir 2.3.2).
Elle regroupe les Départements Développement Packaging, Achats, Stratégie industrielle et Excellence opérationnelle, Qualité, EHS (Environnement, Hygiène, Sécurité), Supply Chain, Systèmes d’Information (chaîne de valeur). Elle définit la stratégie générale des Opérations avec une responsabilité mondiale et définit les normes et méthodes applicables dans les domaines de la qualité, la sécurité et l’environnement, pour le déploiement dans l’ensemble des pays où le Groupe opère. Elle pilote l’ensemble de sa stratégie pour permettre aux équipes Opérations, dans les Divisions opérationnelles et les Zones, de mettre en œuvre les politiques innovation, approvisionnements, qualité, hygiène et sécurité, environnementales, industrielles et supply chain adaptées aux marchés.
Elle conduit un programme d’audits Qualité-EHS mondial des sites et des fournisseurs d’achats directs du Groupe. Elle forme et anime les communautés métiers de ces départements. Depuis 2011, dans la continuité de la Charte Éthique du Groupe, les acheteurs disposent d’un guide pratique et éthique « Nos relations avec nos fournisseurs au quotidien », qui cadre leurs relations avec les fournisseurs du Groupe.
Par ailleurs, les acheteurs suivent les formations en ligne basées sur les guides Groupe « La concurrence au quotidien » et « La prévention de la corruption au quotidien ».
La norme « Gestion des fournisseurs » et les procédures d’appel d’offres précisent les conditions de mise en concurrence et de référencement des principaux fournisseurs. Les conditions générales d’achat forment le cadre des transactions avec ceux-ci. La norme « Standard for supplier management (Source to contract) » facilite et renforce la maîtrise des dépenses et des investissements.
Les principales missions de la Supply Chain consistent à servir les clients et consommateurs du Groupe via huit circuits de distribution opérés par le Groupe, à piloter la planification depuis la demande jusqu’aux approvisionnements, et à déployer et opérer un réseau de distribution physique durable, agile et rentable. Les processus gérés par la Supply Chain incluent notamment la gestion du traitement des commandes depuis la réception jusqu’à la préparation, la livraison et le recouvrement du crédit, la construction des prévisions de vente et d’approvisionnement, le déploiement des stocks de produits finis et emplois, le pilotage des centrales, des sous-traitants et prestataires logistiques, le suivi de la traçabilité et les plans de continuité logistique.
l’ensemble des obligations légales liées aux emballages et leur étiquetage, sont mis en place par les équipes de Développement Packaging.
Politique générale d’assurance du Groupe
Dommages aux biens et pertes d’exploitation : ce programme assure notamment les risques incendie, foudre, explosion, vol, événements naturels, dans la limite des offres disponibles sur le marché de l’assurance. Le Groupe a mis en place un programme mondial pour couvrir l’ensemble de ses biens, principalement les immobilisations et stocks (sauf Restriction). Cette couverture comporte également un volet pertes d’exploitation consécutives à un dommage matériel garanti. La capacité du marché de l’assurance étant limitée pour certains risques, ce programme est assorti de sous-limites, notamment pour les événements naturels. Par sa filiale de réassurance, le Groupe conserve à sa charge, au-delà des franchises applicables, une rétention d’un montant non significatif au niveau consolidé. Des programmes nationaux sont également mis en place dans les pays où des programmes mondiaux ne peuvent être déployés. Cette politique se décline ainsi :
Le Groupe recourt au marché de l’assurance pour couvrir ses risques, dans la limite des garanties disponibles et des exclusions de place. La solvabilité financière des assureurs est un critère de choix important pour le Groupe. De plus, les programmes souscrits font majoritairement appel à la coassurance entre différents acteurs.
Cyber : une police d’assurance Cyber offre, sous réserve des exclusions et des garanties disponibles sur le marché, la prise en charge financière des conséquences des risques liés à l’informatique. S’agissant d’un contrat dit « multirisque », l’assurance cyber risques se compose de plusieurs volets.
Transport : le Groupe a mis en place une couverture d’assurance applicable à l’ensemble de ses transports de biens. Toutes les filiales bénéficient donc d’une couverture adéquate et homogène aux risques liés aux opérations logistiques du Groupe (sauf Restriction).
majeurs du marché de l’assurance internationale. disponible à des conditions financièrement acceptables.
La politique de prévention de L’Oréal, mise en place conjointement avec ses assureurs, inclut la prévention incendie, environnementale, et en matière de changement climatique.
le programme mondial d’assurance Construction vise d’abord à harmoniser les conditions de couvertures de tous les chantiers, dans l’ensemble des pays. Il permet aussi la diffusion d’une politique générale d’assurance construction, un pilotage centralisé par le Corporate et, enfin, une optimisation des garanties.
Responsabilité civile générale : ce programme mondial souscrit pour toutes les filiales du Groupe (sauf Restriction) comprend notamment la responsabilité civile exploitation, la responsabilité civile du fait des produits et les atteintes à l’environnement d’origine soudaine et accidentelle. Il couvre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des entités du Groupe si leur responsabilité est engagée.
Soucieux d’agir en toutes circonstances dans le respect des principes éthiques qu’il s’est fixés et de se conformer aux lois et règlements en vigueur dans tous les pays où il est présent, le Groupe applique une politique zéro tolérance en matière de corruption.
L’Oréal est adhérent du Pacte Mondial des Nations Unies depuis 2003 et soutient la lutte contre la corruption. Le Groupe s’engage à respecter la Convention des Nations Unies du 31 octobre 2003 contre la corruption et à appliquer les lois en vigueur, notamment la loi Sapin 2 en France.
L’Oréal est membre de la Commission anti-corruption de la Chambre de Commerce Internationale et de Transparency International France. Cet engagement est soutenu au plus haut niveau de l’entreprise par son Directeur Général qui, chaque année, renouvelle l’engagement de L’Oréal à l’égard du Pacte Mondial des Nations Unies.
Ils veillent au bon déploiement du dispositif de prévention de la corruption et à son respect.
Ils sont mobilisés chaque année sur le sujet par le Directeur Éthique, Risques et Conformité ainsi que par leur Comité local de prévention de la corruption. Ils supervisent l’avancement du programme de prévention de la corruption dans leurs entités et mobilisent annuellement le Comité de Direction sur la revue du programme.
Ils sont composés du Responsable de Contrôle Interne, du Directeur Financier, du Directeur Juridique, du Directeur des Ressources Humaines et du Correspondant Éthique. Ils animent le programme au quotidien dans leurs entités avec le soutien du Directeur Financier et du Directeur Juridique.
Ils appliquent la politique de prévention de la corruption dans le cadre de leurs activités. En cas de doute ou questions sur le respect de ces engagements, ils peuvent se tourner vers leur hiérarchie, le Directeur Juridique, le Directeur Administratif et Financier, le Responsable du Contrôle Interne, le Correspondant Éthique et en dernier recours vers le Directeur Éthique, Risques et Conformité.
La Charte Éthique de L’Oréal énonce publiquement une politique de tolérance zéro en matière de corruption. Elle s’applique à tous les collaborateurs, mandataires sociaux, membres des Comités Exécutifs, membres de la Direction du Groupe et de ses filiales dans le monde. La Charte Éthique de L’Oréal a été mise à jour en 2023. Disponible en 30 langues et en audiobook français et anglais, elle est distribuée à tous les collaborateurs dans le monde.
L’Oréal a par ailleurs publié une politique plus détaillée sur la prévention de la corruption disponible sur son site Internet, loreal.com.
Guide spécifique de prévention de la corruption : déployé dans l’ensemble du Groupe depuis 2013 et complété en 2018, il traite des relations avec chacune des parties prenantes de L’Oréal, notamment avec les autorités publiques et les intermédiaires vis-à-vis de ces dernières. Ce Guide pratique est destiné à préciser les standards du Groupe et à aider les collaborateurs à gérer des situations qu’ils pourraient rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions. Il réaffirme la politique L’Oréal de prévention de la corruption qui a été approuvée par le Directeur Général ainsi que le Comité Exécutif. La politique a été présentée au Conseil d’Administration.
Cette politique, mise en ligne sur le site Internet de L’Oréal, rappelle les principes suivants :
Des déclinaisons opérationnelles de ces guides, destinés à des populations spécifiques et répondant à des procédures particulières, ont été mises en place. En 2024, deux politiques complémentaires au guide collaborateur Cadeaux/Invitations ont été élaborées pour les équipes Affaires Publiques et dans le cadre des opérations de sponsoring.
Dans le système d’évaluation annuelle de l’ensemble des collaborateurs, la performance globale inclut les réalisations du collaborateur dans le respect de la Charte Éthique et des principes éthiques du Groupe.
Cette démarche permet aux collaborateurs de faire remonter leurs éventuelles préoccupations, notamment en matière de corruption, via un site Internet sécurisé, ou directement auprès du Directeur Éthique, Risques et Conformité. Toute allégation exprimée de bonne foi fait l’objet d’un examen détaillé. En cas de non-respect de la politique de prévention de la corruption, des mesures de remédiation, pouvant inclure des sanctions disciplinaires, sont prises. La ligne d’alerte a été ouverte aux collaborateurs en 2008, puis aux parties prenantes en 2018.
Une formation en ligne obligatoire de prévention de la corruption, disponible en 13 langues, est déployée dans tous les pays. 90 % des collaborateurs concernés l’ont effectuée au 31 décembre 2024.
Des formations spécifiques destinées aux personnels les plus exposés au risque de corruption sont développées et déployées au sein des fonctions et des entités, en cohérence avec les cartographies des risques de corruption.
Le dispositif de Contrôle Interne du Groupe prévoit des procédures de contrôle des activités opérationnelles, notamment en matière de séparation des tâches. La mise en œuvre du programme de prévention de la corruption fait partie du processus d’auto‐évaluation du Contrôle Interne déployé dans les entités opérationnelles.
L’efficacité du programme anticorruption est revue par des contrôles comptables réguliers et des vérifications ciblées de deuxième niveau de ses procédures et dispositifs.
Le dispositif de contrôle du programme de prévention de la corruption se décline sur les trois niveaux de contrôle et couvre toutes les mesures du programme.
Une procédure spécifique aux risques de corruption intègre des vérifications appropriées et proportionnées aux différentes étapes du processus d’acquisition ou d’investissement.
Les réponses au questionnaire éthique soumis aux sociétés cibles sont destinées notamment à identifier la prise en compte de la prévention du risque de corruption par les entreprises, et à préparer l’intégration ou la collaboration le cas échéant.
Le processus de gestion des tierces parties (clients/fournisseurs/opérations de mécénat) intègre la prise en compte des risques de corruption à l’entrée en relation et au cours de celle-ci. Une évaluation des risques de corruption est effectuée sur les tiers du Groupe. Des vérifications appropriées sont mises en œuvre en s’appuyant notamment sur un outil et un guide d’analyse des risques dédiés.
Un guide et une procédure spécifique sont mis à disposition des collaborateurs sur les relations entre intermédiaires vis-à-vis des autorités publiques. Les opérations immobilières font également l’objet d’un processus adapté.
L’Oréal se réserve le droit de cesser toute relation avec des partenaires commerciaux qui ne respecteraient pas la réglementation. L’Oréal partage son engagement en matière de lutte contre la corruption avec ses partenaires commerciaux. Le respect de la loi fait partie des Conditions Générales d’Achat et de Vente du Groupe et de la Lettre d’Engagement Éthique.
Les risques d’intégrité et de réputation associés à la gestion des influenceurs sont gérés par des processus de sélection robustes et la signature de la Charte des valeurs.
L’Oréal considère la fiscalité comme partie intégrante de sa Responsabilité sociale, environnementale et sociétale, et comme une participation positive au développement des pays dans lesquels le Groupe est présent. L’Oréal souscrit ses déclarations fiscales et s’acquitte de ses impôts dans les délais impartis, en conformité avec la lettre et l’esprit des lois et réglementations de chaque pays dans lesquels le Groupe opère.
La politique fiscale du Groupe s’inscrit dans le cadre du développement pérenne de ses activités. Elle repose sur trois piliers, définis dans la Charte fiscale interne établie et diffusée mondialement : Compliance, Transparence et Légitimité.
L’Oréal établit et entretient des relations avec les Autorités Fiscales et Douanières basées sur la transparence, conformément à la règle de « tolérance zéro » en matière de corruption.
L’Oréal développe également une relation constructive avec les Autorités Fiscales et Douanières, relation basée sur les principes de coopération et de respect mutuel. L’Oréal répond de manière appropriée et dans les meilleurs délais aux demandes des administrations fiscales dans le cadre des échanges d’informations, en conformité avec les conventions fiscales.
Lorsque les États le permettent, L’Oréal rejoint les programmes de compliance coopérative lancés par les administrations fiscales. Par exemple, la relation de confiance avec l’administration fiscale française.
Le Groupe peut être amené à contribuer à l’analyse des évolutions législatives à la demande des Autorités Fiscales et Douanières ou des associations professionnelles sollicitées. Le Groupe participe ainsi aux groupes de travail de l’OCDE relatifs aux Piliers 1 et 2.
L’Oréal considère les enjeux et les standards mondiaux en matière de transparence fiscale. Il suit notamment les recommandations de reporting du référentiel GRI (Global Reporting Initiative) et plus spécifiquement les standards GRI 207-1, GRI 207-2 et GRI 207-3. Les documents relatifs à la performance ESG du Groupe, dont les standards GRI, sont publiés sur notre site Internet (81).
L’Oréal est par ailleurs membre de l’European Business Tax Forum (EBTF), une association d’entreprises européennes qui cherche à apporter plus de transparence dans le débat fiscal.
Le Groupe est doté d’un programme Speak Up qui permet aux parties prenantes internes et externes de L’Oréal d’exprimer leurs préoccupations sérieuses afin que le Groupe et la Direction Générale de l’Éthique puissent les traiter.
Le Groupe veille à un comportement fiscal exemplaire dans le respect des principes fondamentaux de la Charte Éthique.
L’Oréal applique légitimement le traitement fiscal le plus pertinent, conformément à la réalité économique et aux objectifs opérationnels dans le respect de la lettre et l’esprit des lois en vigueur. Le Groupe ne pratique pas de politique fiscale agressive par le biais de structures artificielles ou d’opérations dépourvues de substance économique ou commerciale et dont la finalité serait strictement fiscale.
Dans un environnement fiscal international mouvant, les positions prises par le Groupe peuvent faire l’objet de questionnements et de contrôles fiscaux et douaniers des Administrations locales. En cas de désaccord avec une Autorité Fiscale et Douanière, L’Oréal est en mesure de défendre, en toute légitimité, son interprétation de la loi, de prouver sa bonne foi et, le cas échéant, de porter le contentieux en justice.
Une revue régulière des risques fiscaux, animée par la Direction Fiscale du Groupe en lien avec les équipes financières locales, permet l’évaluation des risques pouvant aboutir, le cas échéant, à la comptabilisation d’une provision. Les principaux risques sont communiqués à la Direction Générale et au Comité d’Audit.
Une expertise centralisée et une présence géographique forte de la fonction fiscale dans les Pays assurent le respect de ces trois piliers.
Les Directeurs Financiers, secondés et relayés par les Directions Fiscales et Comptables, ont la responsabilité de la compliance fiscale. Ils suivent l’évolution des législations fiscales pour assurer la conformité du Groupe à ces réglementations, assistés le cas échéant, de conseils externes.
Au sein de la Direction Générale des Finances Opérationnelles, la Direction Fiscale Groupe veille au respect de la Politique Fiscale en liaison avec les Directions Financières, par le relais de différentes expertises fiscales transversales :
(e‐return, e-invoicing, e-audit etc.) ; ● la gestion des risques, des contrôles, des réclamations et
● Gouvernance Fiscale qui assure le bon déploiement de la des contentieux fiscaux et douaniers ;
● Fiscalité Digitale et E-commerce qui assiste et conseille les relations avec les Autorités Fiscales et Douanières et
les autres pouvoirs publics ; et
● la veille fiscale et les bonnes pratiques qui impliquent des
échanges avec les pairs, les associations professionnelles,
les auditeurs externes et les cabinets d’avocats.
Une présence géographique forte Cette organisation matricielle, associée au respect de la
Politique Fiscale du Groupe, sont le socle d’une bonne
gestion de la charge fiscale et d’une pratique fiscale
responsable.
En 2024, la contribution de L’Oréal aux États et collectivités
s’est élevée à 2,8 milliards d’euros. Outre l’impôt sur les
bénéfices, L’Oréal paie et collecte de nombreux impôts et
contributions tels que les taxes sur les achats, les taxes sur
les ventes, les taxes environnementales, les impôts fonciers
et autres taxes locales. La répartition de l’impôt est
présentée annuellement au Comité d’Audit.
L’empreinte fiscale du Groupe, cohérente avec son
empreinte opérationnelle et géographique, se répartit
comme suit en 2024.
Depuis sa première publication en 2020, la politique fiscale a été revue et mise à jour tous les ans par la Direction
Financière.
Ce paragraphe s’appuie sur le « Guide d’application relatif à la gestion des risques et au contrôle interne de l’information
comptable et financière publiée par les émetteurs » du Cadre de Référence mis à jour par l’AMF le 22 juillet 2010. Il
s’inscrit dans une démarche de progrès permanent et d’amélioration du dispositif de Contrôle Interne déjà en place.
Le Contrôle Interne comptable et financier couvre les ● la préservation des actifs ;
processus qui alimentent les données comptables, à savoir ● la qualité des remontées des informations pour élaborer les
comptes publiés et la fiabilité de leur traitement centralisé
pour le Groupe en vue de leur diffusion et utilisation à des
fins de pilotage ; et
● le contrôle de la production des éléments financiers,
comptables et de gestion incluant la prévention des
fraudes.
Le périmètre d’application des procédures de Contrôle
Interne, relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information financière et comptable, comprend la société
mère L’Oréal et l’ensemble de ses filiales intégrées dans les
L’évolution des réglementations et des référentiels
Sous la supervision de la Direction Générale, des équipes spécialisées assurent le pilotage comptable et financier dans les domaines suivants : comptabilité, consolidation, fiscalité, gestion, services financiers et trésorerie.
Au sein de la Direction Générale Administration et Finances, la Direction Générale Finance Opérationnelle est responsable de l’élaboration des résultats consolidés du Groupe. Dans ce cadre, elle anime les centres de services partagés et un réseau mondial de contrôleurs de gestion chargés de faire respecter les normes comptables et de gestion permettant un pilotage adéquat du résultat du Groupe.
De plus, une équipe spécialisée assure l’animation mondiale de la comptabilité en veillant tant à l’application des normes IFRS qu’à la mise en œuvre et à l’harmonisation des processus comptables du Groupe dans le monde et dans les centres de services partagés comptables.
La Direction Générale Finance Opérationnelle anime la Direction Fiscale du Groupe. Constituée d’un réseau de fiscalistes en central, dans les Zones et dans les pays les plus exposés du Groupe, elle suit l’évolution réglementaire, assure le respect des règles locales, et veille à la mise en œuvre de la politique fiscale du Groupe, en particulier la politique des prix de transfert et les règles douanières.
Au sein de la Direction Générale Administration et Finances, la Direction Générale Corporate Finance protège le patrimoine financier du Groupe. Son département Trésorerie et Financements centralise les flux de trésorerie et la couverture des risques de change et de taux. Ce département anime un réseau de trésoriers dans les Zones et les Pays et applique la politique de financement du Groupe.
Le département Structure Financière exécute les opérations de croissance externe et veille sur les structures financières de la société L’Oréal et de ses filiales. Le fonds de capital-investissement BOLD, en charge des investissements minoritaires innovants, est également rattaché à la Direction Générale Corporate Finance.
Le Groupe s’est doté de règles et méthodes comptables conformes aux normes IFRS, référentiel des comptes consolidés. Toutes les filiales consolidées doivent appliquer ces normes pour fournir une information financière homogène et fiable.
Sous la responsabilité de la Direction Générale Finance Opérationnelle Groupe, l’ensemble des normes du Groupe sont mises à jour régulièrement en tenant compte de l’évolution réglementaire.
Le système de reporting mensuel des indicateurs économiques permet un suivi continu et homogène des performances de chaque filiale et de leur adéquation avec les objectifs fixés.
remontée au Groupe. À cet effet, le compte d’exploitation l’exhaustivité des informations comptables et financières par destination, commun à la gestion et à la comptabilité, contribue à renforcer la maîtrise des rubriques des états financiers grâce à un référentiel unique.
L’organisation du Groupe repose sur un reporting émanant de chaque filiale et adressé par les pays directement à la Société mère L’Oréal, sans agrégat intermédiaire pour la grande majorité des filiales. Ce système optimise la transmission et l’exhaustivité de l’information, et facilite le contrôle de leur exactitude.
Le Directeur Général et le Directeur Financier de chaque filiale s’engagent ensemble sur la qualité, la fiabilité et la sincérité des informations comptables et financières qu’ils ont préparées et transmises à la Direction Générale Finance Opérationnelle du Groupe, au travers d’une lettre d’affirmation qu’ils cosignent.
Des procédures spécifiques de suivis, de règles de validation, d’autorisation et de comptabilisation s’appliquent aux processus qui alimentent les comptes, par exemple les ventes, les achats, la gestion des stocks et des immobilisations, ou la gestion de la paie et de la trésorerie.
La clôture des comptes repose sur des instructions précises et un calendrier détaillé. Leur diffusion à toutes les filiales veille à assurer le respect des délais et la cohérence de la préparation des états financiers. Le Groupe a institué deux hard closing (anticipation des travaux de clôture comptable) en mai et novembre pour mieux anticiper et accélérer les délais de clôture.
Pour établir les comptes consolidés, des procédures de validation s’appliquent à chaque étape du processus de remontée et de traitement des informations. Elles vérifient notamment l’ajustement correct et l’élimination des transactions internes (remontées mensuellement), la vérification des opérations de consolidation, la bonne application des normes comptables, la qualité et l’homogénéité des données comptables et financières consolidées et publiées, et la cohérence entre les données comptables et les données de gestion.
utilisées pour l’élaboration des informations financières.
Les missions d’audit dans les pays sont confiées quasi intégralement aux membres des réseaux des deux Commissaires aux Comptes statutaires qui, après avoir procédé conjointement à l’audit de l’ensemble des comptes et des modalités de leur établissement, assurent la certification des comptes consolidés du Groupe. Ils certifient la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes consolidés et comptes sociaux de la Société. Ils sont informés en amont du processus d’élaboration des comptes et présentent la synthèse de leurs travaux aux responsables comptables et financiers du Groupe et au Comité d’Audit à l’occasion de la situation semestrielle et de la clôture annuelle.
L’Oréal a mis en place, depuis de nombreuses années, un dispositif de remontée, de suivi et de contrôle de la donnée de durabilité. Ce dispositif a été adapté aux nouvelles exigences (82) de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD, voir 4.1.3). La standardisation induite par cette Directive, au travers des European Sustainability Reporting Standards (ESRS), a conduit le Groupe à adapter aux normes européennes les définitions précédemment utilisées pour son reporting.
Pour ce faire, L’Oréal a formalisé dans un document unique (le Book of Norms for Sustainability Reporting) la définition, le périmètre et les contrôles de chaque indicateur requis par la réglementation. Ce document évolutif a vocation à être enrichi des conclusions des évaluations des risques et des points de contrôles internes identifiés dans le cadre des revues tant internes qu'externes réalisées par les auditeurs de durabilité.
au Comité d’Audit en charge auprès du Conseil d’Administration du suivi des questions relatives à l’information de durabilité et au système de gestion des risques en la matière (voir 2.3.3). La remontée et la consolidation des données de durabilité permet à la Direction Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale de piloter la performance et la poursuite de la stratégie notamment dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur.
La qualité et la fiabilité du reporting de durabilité s’appuient sur un dispositif à trois niveaux :
L’Oréal s’appuie sur des Principes Éthiques forts qui guident son développement : Intégrité, Respect, Courage et Transparence. Ces Principes sont le fondement de ses politiques en matière de développement durable, de responsabilité sociale et sociétale et de mécénat. L’Oréal promeut le respect de l’ensemble des Droits Humains et Libertés fondamentales internationalement reconnus.
En ligne avec les Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme, L’Oréal se réfère en particulier à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, au Pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels et aux Conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail.
Le Plan de Vigilance de L’Oréal (le « Plan ») répond aux obligations contenues dans la loi française du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre. Il contient des mesures de vigilance raisonnable destinées à prévenir les risques d’atteintes graves aux Droits Humains et Libertés Fondamentales ainsi qu’à la santé, la sécurité et l’environnement, résultant des activités de L’Oréal, ses Filiales et ses Fournisseurs (voir 3.5.4).
Dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue, le Plan fait l’objet de revues régulières par la Direction Éthique, Risques et Conformité, la Direction Générale des Opérations (EHS, Achats), la Direction Générale des Relations Humaines, la Direction Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale et la Direction Juridique. Chacun de ces représentants anime un réseau au niveau local (Correspondants Éthiques, équipes Environnement, Hygiène et Sécurité, Achats, Relations Humaines, Responsables du Contrôle Interne, et Responsables Développement Durable) à travers le monde permettant de prendre en considération des remontées du terrain pour l’amélioration du Plan.
Les risques d’atteintes graves aux Droits Humains, à l’environnement, à la sécurité et à la santé, ont été analysés en fonction de l’activité de L’Oréal, de ses Filiales et de ses Fournisseurs. L’analyse des risques a servi, d’une part, à la définition des Règles Applicables (définies ci-après) et d’autre part, aux mesures d’application effective des Règles Applicables et à leur suivi.
L’activité de L’Oréal consiste en la production de produits cosmétiques et leur distribution aux clients du Groupe.
L’Oréal fabrique la vaste majorité des produits finis qu’il commercialise dans ses propres usines présentes notamment dans les grands marchés de croissance. Son réseau de 36 usines intègre les dernières avancées en termes de technologies et d’automatisation et s’adapte en permanence avec agilité pour intégrer les acquisitions et s’ouvrir aux innovations externes.
Ce réseau est complété par de la sous-traitance de production, principalement pour faire face aux pics conjoncturels de demandes, dans le cas de technologies spécifiques (crayons de maquillage, savons, etc.). L’Oréal interdit dans ses contrats la sous-traitance en cascade. L’accord de L’Oréal doit être recueilli par les sous-traitants qui devraient, pour des raisons industrielles, sous-traiter une partie de la production destinée à L’Oréal. Lorsque, dans certains cas, la sous-traitance d’une partie de la production des sous-traitants est autorisée, les mêmes règles que celles définies dans le Plan sont appliquées à ces sous-traitants des sous-traitants. Les mêmes types de contrôles et de sanctions en cas de non-respect sont mis en place.
Afin de réaliser leur production, les usines de L’Oréal achètent à des fournisseurs tiers différentes matières premières, articles de conditionnement et équipements. Ces fournisseurs disposent d’un savoir-faire qui leur est propre, développent leurs produits et ont les infrastructures nécessaires à leur production. Ils agissent en toute indépendance à l’égard de L’Oréal, sans dépendre des instructions ou du savoir-faire de L’Oréal.
La fabrication d’articles de conditionnement ne fait pas partie de l’activité de L’Oréal. Les articles de conditionnement utilisés sont achetés à des sociétés spécialisées dans ce domaine. Il en va de même pour les équipements de production.
La distribution de produits est réalisée par les Filiales et des distributeurs tiers indépendants dans les pays ou régions dans lesquels les Filiales ne sont pas présentes. Afin d’assurer cette distribution, des entrepôts sont opérés par les Filiales.
Au-delà de ces mesures communes, L’Oréal et ses Filiales mènent de manière volontaire des actions additionnelles sur ces mêmes sujets. Ces actions sont décrites dans d’autres chapitres, notamment le chapitre 4. Des Fournisseurs mènent de manière volontaire des actions additionnelles sur ces sujets et sont encouragés par L’Oréal à le faire.
Les Filiales et les Fournisseurs doivent se conformer à la législation locale applicable et au socle minimal commun des règles mentionnées ci-dessous (ci-après les « Règles Applicables »), afin de prévenir les atteintes graves aux Droits Humains et Libertés Fondamentales, à la santé et à la sécurité des personnes ainsi qu’à l’environnement. Lorsque la législation locale et/ou les règles internes des Filiales et des Fournisseurs prévoient des normes plus strictes que les Règles Applicables, ces normes doivent prévaloir. Si, en revanche, les Règles Applicables prévoient des standards plus exigeants, ce sont ces Règles qui prévalent à moins qu’il en résulte une activité illicite. En cas de contradiction entre la législation locale et les Droits Humains internationalement reconnus, L’Oréal cherche à respecter ces standards internationaux.
Analyse des risques et risques identifiés en matière de Droits Humains et Libertés Fondamentales
Le Groupe a approfondi sa cartographie des risques en identifiant les potentiels risques saillants en matière de Droits Humains, au niveau global et dans l’ensemble des marchés (83). L’Oréal s’est appuyé sur le cadre de reporting des Principes Directeurs relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme (UNGP Reporting Framework). Ce processus d’identification prend en compte la sévérité, l’échelle et la remédiabilité ainsi que la probabilité d’occurrence de ses impacts sur les personnes tout au long de sa chaîne de valeur. Cette étude a été réalisée avec une ONG spécialisée dans le domaine apportant une analyse indépendante, et a fait l’objet d’une revue par différentes parties prenantes externes. Il résulte de cette analyse les risques saillants suivants identifiés dans le cadre de l’application de la loi sur le Devoir de vigilance :
D’autres risques potentiels identifiés concernent le respect de l’environnement, le droit d’accès à l’eau, la prise en compte des Droits Humains dans le choix des matières premières et notamment le respect du consentement préalable, libre et éclairé des populations autochtones.
Les Filiales et Fournisseurs doivent se conformer au socle minimal commun composé des règles suivantes qui découlent de l’analyse des risques liés aux activités du Groupe et de ses Fournisseurs.
Non-discrimination : les discriminations sont des atteintes graves aux Droits Humains qui restent ancrées dans toutes les régions du monde où L’Oréal est présent. Les discriminations liées notamment au sexe, à l’orientation sexuelle et l’identité de genre, au handicap, à la situation de famille, à l’âge, aux opinions politiques et philosophiques, aux convictions religieuses, aux activités syndicales ou liées aux origines ethniques, sociales, culturelles ou nationales et à l’état de grossesse, sont interdites. L’Oréal interdit les tests de grossesse au sein du Groupe et demande aux Fournisseurs de se conformer à ce standard.
Harcèlement moral et sexuel : le harcèlement moral et le harcèlement sexuel sont interdits au sein du Groupe.
Travail des enfants : la présence de L’Oréal dans certaines régions du monde particulièrement à risque du point de vue du travail des enfants, dont l’Asie et l’Amérique Latine, a conduit le Groupe à identifier ce sujet comme prioritaire. Pour tenir compte de la vulnérabilité des jeunes travailleurs, L’Oréal a fixé à 16 ans l’âge minimum d’embauche. L’Oréal interdit le travail de nuit et le travail dangereux pour la santé et la sécurité aux collaborateurs de moins de 18 ans dans ses Filiales.
● sauf obligation légale, les salariés ne peuvent faire l’objet de rétentions de papiers d’identité, passeports ou de tout autre document personnel. En cas d’obligation légale, ces documents doivent être rendus aux salariés à première demande ;
● il ne peut être demandé aux salariés de payer des frais de recrutement ou d’effectuer un dépôt d’argent afin d’accéder à l’emploi ;
● en cas d’embauche de travailleurs issus de régions étrangères, l’employeur prend en charge les frais liés à ces embauches ;
● le recours au travail pénitentiaire n’est possible que lorsqu’il est volontaire dans le cadre d’un programme de réinsertion et est payé au prix du marché. Les Fournisseurs doivent solliciter l’autorisation de L’Oréal avant d’y avoir recours ;
● le personnel de sécurité doit uniquement assurer la sécurité des personnes et des biens ; et
● toute éventuelle retenue sur salaire doit être strictement autorisée par la loi. Elle ne doit en aucun cas être utilisée avec un objectif ou un effet confiscatoire, directement ou indirectement au profit de l’employeur.
Les salariés doivent avoir accès à l’eau potable et à des toilettes. Ils doivent être libres de se déplacer sur leur lieu de travail, à l’exception des endroits auxquels l’accès est restreint pour des raisons de confidentialité ou de sécurité.
la durée du travail, incluant des heures supplémentaires, ne peut dépasser 60 heures par semaine pour les salariés dont le temps de travail fait l’objet d’un suivi. Tous les salariés doivent bénéficier d’au moins un jour de repos par période de 7 jours, ou 2 jours de repos consécutifs par période de 14 jours. Ils doivent bénéficier de pauses raisonnables lorsqu’ils travaillent.
des violations à la liberté d’association et au droit à la négociation collective, telles que les discriminations à l’encontre des représentants du personnel, peuvent se produire dans toutes les régions du monde où L’Oréal est présent. La liberté d’association et le droit à la négociation collective des salariés doivent être respectés :
● les élections des représentants du personnel se déroulent sans interférence de l’employeur, de préférence à bulletin secret ;
● les représentants du personnel ont accès aux lieux de travail dans les limites des restrictions de sécurité et/ou de confidentialité éventuelles ; et
● les discriminations à l’encontre des salariés exerçant des activités syndicales sont interdites.
Dans les régions où la liberté d’association et le droit à la négociation collective sont limités ou découragés, L’Oréal autorise ses collaborateurs à se rassembler de manière indépendante afin de discuter de leurs préoccupations professionnelles.
En plus des actions issues de l’analyse des risques sur l’activité du Groupe et des Fournisseurs, L’Oréal mène des actions additionnelles à celles implémentées dans le cadre de la loi sur le Devoir de vigilance. Il en est fait état dans le chapitre 4.
À titre d’exemple, L’Oréal met en place des actions visant à améliorer les conditions de travail des communautés indiennes dont les moyens de subsistance dépendent du minerai mica. Depuis 2017, L’Oréal est l’un des 20 membres fondateurs de la Responsible Mica Initiative (RMI). La RMI compte cette année 100 membres. La RMI a trois objectifs :
● mettre en œuvre des normes sur le lieu de travail responsable sur 100 % des chaînes d’approvisionnement de ses membres pour le mica provenant du Bihar et du Jharkhand (normes d’emploi, de santé, de sécurité au travail, environnementales, non recours au travail des enfants) ;
● soutenir les capacités des communautés grâce à un programme inclusif qui améliore le niveau de vie et génère des sources de revenus supplémentaires ; et
● établir un cadre juridique et les systèmes de contrôle associés, avec les ramasseurs de mica, les unités de traitement et les opérateurs du mica dans le Bihar et Jharkhand.
L’Oréal participe au développement du standard d’audit de la RMI afin de faciliter la collaboration des membres et de déployer efficacement les actions collectives nécessaires en coopération avec les autorités locales. L’Oréal soutient également la mise en place d’un prix calculé selon l’approche salaire décent en complément de la diversification des revenus pour des conditions de vie plus résilientes.
L’Oréal demande à ses Fournisseurs d’avoir leur propre processus de due diligence sur leur périmètre d’approvisionnement de mica indien. En 2024, 99 % du mica indien utilisé dans les formules du Groupe provient de fournisseurs engagés à s’approvisionner auprès de sites de transformation vérifiés.
En 2023, le Groupe a obtenu l’accréditation Living Wage employer par l’ONG internationale Fair Wage Network, en reconnaissance de son statut d’employeur engagé en faveur du salaire décent à l’échelle mondiale.
Dans la continuité de ses engagements pour une rémunération juste de tous ses collaborateurs, L’Oréal vise à ce que les employés de ses fournisseurs stratégiques soient rémunérés au moins au niveau du salaire décent, en ligne avec les meilleures pratiques.
Pour étendre cette approche à ses fournisseurs stratégiques, L’Oréal instaure un dialogue, collabore et établit des cadres stratégiques communs, en lien avec les partenaires au sein des chaînes d’approvisionnement, d’autres entreprises, la société civile, les gouvernements, etc.
Depuis 2022, L’Oréal a déployé un programme visant à engager les fournisseurs stratégiques sur le principe du salaire décent. Le programme consiste en une série de rencontres régulières sur plusieurs mois avec un groupe de fournisseurs et des partenaires du Groupe tels que Fair Wage Network, Wage Indicator Foundation et IDH Sustainable Trade Initiative. Lors de ces rencontres, la méthodologie et les attentes sont présentées et des fournisseurs ayant déjà mis en place la démarche partagent leurs expériences. Cela permet d’encourager le partage entre entreprises de bonnes pratiques et difficultés potentielles. Les fournisseurs sont invités à prendre l’engagement de payer l’ensemble de leurs employés à un salaire décent.
En 2024, un accompagnement personnalisé a été mis en place pour les fournisseurs stratégiques à hauteur de 70 % du périmètre. À fin 2024, plus de 150 fournisseurs stratégiques se sont engagés à être conformes d’ici 2030. La part des fournisseurs stratégiques ayant confirmé leur compliance à fin 2024 est de 6 %.
À travers le programme d’Achats Inclusifs, créé en 2010, L’Oréal, du fait de la multiplicité de ses sites industriels et administratifs à travers le monde, est fortement impliqué, autour de ses sites et de ses fournisseurs, dans la vie des communautés locales.
Ce programme vise à mettre la puissance d’achat du Groupe au service de l’inclusion sociale en dédiant une partie de ses achats à des fournisseurs permettant l’accès au travail et à un revenu pérenne à des personnes généralement exclues du marché du travail, aux communautés économiquement vulnérables, y compris aux petites entreprises et à celles qui ont un accès plus complexe aux grands donneurs d’ordres.
Le programme concerne l’intégralité des fournisseurs du Groupe et valorise leur engagement en matière de diversité, équité et inclusion. Sont par exemple concernés : les producteurs du commerce équitable, les entreprises d’inclusion des personnes en situation de handicap ou en insertion sociale ou les entreprises détenues par des minorités (85) (quand la législation nationale le permet).
Les Achats Inclusifs contribuent à l’ambition de L’Oréal de permettre à 100 000 personnes supplémentaires en situation de vulnérabilité sociale et économique d’accéder à un emploi d’ici à 2030 (86).
En 2024, 71 349 personnes supplémentaires ont eu un accès facilité à l'emploi via le programme d'Achats Inclusifs et grâce au programme Beauty for a Better Life de la Fondation L'Oréal.
L’Oréal travaille avec des conseillères de beauté afin de promouvoir ses produits dans les points de vente. En fonction des marchés, elles peuvent être collaboratrices L’Oréal, salariées du distributeur ou salariées par des agences d’intérim. Majoritairement féminines et au contact direct avec les consommateurs, ces conseillères peuvent parfois faire face à des comportements de consommateurs ou de leur management non-conformes aux valeurs L’Oréal.
Afin de renforcer leur accès à des outils de signalement, le Groupe a déployé des projets pilotes dans trois marchés. Par exemple, un outil de sondage sur téléphone portable a été déployé pour toutes les conseillères de beauté salariées d’une agence d’intérim à titre de pilote dans un pays du Groupe. Il a permis d’identifier des problématiques Droits Humains concernant notamment les conditions de travail, des contrats de travail et des situations de harcèlement. Ces sujets ont été traités dans un plan d’action dédié, comprenant notamment un renforcement des contrats et des formations sur les violences faites aux femmes avec les conseillères de beauté, les distributeurs et les employeurs de ces conseillères.
D’autres projets similaires d’outils de remontée d’informations sont à l’étude, l’objectif à terme étant une montée en échelle de la couverture de cette population à risque.
secteur de la beauté et de la parfumerie, afin de soutenir et de renforcer l’établissement d’un système de vigilance sur les Droits Humains dans leurs chaînes d’approvisionnement. Plus d’informations sur les résultats obtenus à date sont disponibles sur le site de FLA (87).
Suite à une alerte et une série d’évaluations d’impact Droits Humains menées par des experts indépendants en 2023 dans différentes régions du monde, le Groupe a identifié des risques de violations des Droits Humains dans la récolte du jasmin en Égypte, en particulier une problématique de travail des enfants.
En réponse, la FLA, le bureau égyptien de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et plus de 15 producteurs et acheteurs nationaux et internationaux de dérivés et de produits à base de jasmin collaborent pour promouvoir une meilleure protection de l’enfance et des conditions de travail décentes dans le secteur en Égypte. Le gouvernement égyptien et plusieurs organisations locales de la société civile sont également des partenaires actifs du projet Harvesting The Future.
Les efforts conjoints pour améliorer le droit du travail et les conditions de travail locales dans la chaîne d’approvisionnement du jasmin reposent sur diverses stratégies visant à promouvoir une rémunération équitable et à renforcer la résilience économique des familles ; à accroître les mesures de protection de l’enfance et à améliorer l’accès des enfants à l’éducation et des parents aux services de garde ; à améliorer les systèmes de diligence raisonnable en matière de Droits Humains au niveau des transformateurs ; et à engager le gouvernement sur des initiatives législatives, notamment en matière de protection sociale.
La FLA et l’OIT mènent ces activités sur le terrain dans sept villages producteurs de jasmin de la région de Gharbiya en Égypte, en collaboration avec plusieurs organisations locales de la société civile et des fournisseurs de jasmin.
L’analyse de ces risques comprend des risques génériques liés aux activités industrielles et des risques spécifiques liés aux activités propres des Fournisseurs et Filiales.
Comme pour toute activité de production (fabrication et conditionnement), de distribution, de recherche et d’administration générale, le Groupe et ses Fournisseurs sont exposés à des enjeux de sécurité et d’environnement. En s’appuyant sur le travail de prévention de risques en matière de Sécurité, Santé au travail et Environnement mené par L’Oréal depuis de nombreuses années, les risques majeurs ci-dessous ont été identifiés. Sur cette base, les Filiales et Fournisseurs doivent décliner, au niveau de chacun de leurs sites, les mesures destinées à prévenir les risques identifiés dans le Plan (le « Système de prévention »).
Les Filiales réalisent leur propre analyse de risques basée sur la liste de risques ci-dessous, notamment le risque incendie encadré par des normes très strictes de prévention des incendies (comme celles de la National Fire Protection Association).
En complément des risques génériques, les Filiales identifient les risques spécifiques liés notamment à l’activité de production cosmétique. Par exemple, les risques physiques font l’objet d’études SHAP (Safety Hazards Assessment Procedure) qui permettent d’identifier, globalement et pour chacun des postes de travail, les dangers, afin d’en évaluer les risques et la mise en place des moyens de contrôle nécessaires. Les risques environnementaux font également l’objet d’une analyse qui permet de caractériser les aspects et impacts des activités du site sur son environnement et de mettre sous contrôle ceux qui conduisent à des impacts potentiellement graves sur l’air, les sols, l’eau, la biodiversité et les ressources.
Cette analyse environnementale est mise à jour régulièrement par chacun des sites des Filiales et à chaque changement significatif. Si des risques significatifs sont identifiés ou si les réglementations ou standards L’Oréal imposent des exigences spécifiques, une évaluation plus détaillée est effectuée pour les activités concernées. Des plans d’actions adaptés, voire des actions immédiates si nécessaire, sont mis en œuvre pour réduire ces risques significatifs à un niveau acceptable.
S’agissant des rejets dans l’eau, chaque site industriel a mis en place un dispositif d’autosurveillance représentatif des effluents rejetés (89). Cette autosurveillance est un outil de détection des risques de dépassement des seuils réglementaires qui permet d’anticiper les éventuelles non-conformités et d’initier les actions correctives. 29 usines de L’Oréal disposent de leur propre station de traitement des effluents. L’Oréal poursuit l’installation de telles stations.
Les Fournisseurs, outre leur propre analyse de risques, s’appuient a minima sur les risques listés dans la grille d’audit fournie par L’Oréal à la signature de la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel (voir 4.4.2.2) pour mettre en place les moyens de prévention adaptés sur chaque site concerné. Cette grille a été établie selon la liste des risques majeurs décrits ci-dessous et s’applique lors des audits de référencement et de suivi.
Si la nature propre de l’activité des Fournisseurs nécessite l’identification de risques spécifiques et/ou des mesures de prévention additionnelles, les Fournisseurs sont tenus de déployer ces mesures additionnelles conformément aux meilleures pratiques de leur industrie.
Par exemple, dans l’activité de sous-traitance de produits finis, les risques spécifiques peuvent notamment concerner :
Dans le cas particulier des fournisseurs sous-traitants de production ou stockage d’aérosols, poudres décolorantes, produits inflammables, les sites font l’objet d’analyses de risques spécifiques concernant la sécurité des procédés.
Risques liés aux sources d’énergie, aux matières et aux matériaux :
3. - exposition à des sources d’énergie, fluides et émissions dangereuses comme l’électricité, la pression, la vapeur, l’eau chaude ou une température élevée;
- incendies résultant, notamment, de produits et matériaux inflammables ou d’installations électriques;
- exposition des personnes à des poussières et des produits chimiques dangereux : par inhalation, ingestion ou contact avec la peau;
- exposition des personnes à un niveau sonore élevé.
Risques liés à l’activité des personnes :
Les risques d’atteintes graves à l’environnement sont ceux associés à la consommation des ressources, aux émissions de gaz à effet de serre ou susceptibles de causer des dommages aux sols, à l’eau, à l’air, et à la biodiversité (habitats et espèces) dans le cadre de l’exploitation normale ou de la survenance d’incident sur un site des Filiales ou des Fournisseurs (pollution graduelle ou accidentelle, ou durant le transport des matières dangereuses).
garantir la sécurité et la santé des collaborateurs de ses filiales et de ses fournisseurs, de ses clients et du voisinage dans lequel L’Oréal exerce ses activités. Pour les Filiales, cette politique s’appuie sur un système de management de l’EHS constitué de standards aux exigences élevées fixant les principes de la politique de L’Oréal en matière d’EHS, le tout étant regroupé dans un référentiel EHS.
En plus des actions issues de l’analyse des risques sur l’activité du Groupe et des Fournisseurs, L’Oréal mène, en matière de Sécurité et Santé au travail, et d’Environnement, des actions additionnelles à celles implémentées dans le cadre de la loi sur le Devoir de vigilance.
Sur ses propres sites, L’Oréal met en œuvre le programme LIFE (Life changing Incidents or Fatality Event) qui couvre pour l’ensemble de ses sites, des activités qui, si elles n’étaient pas maîtrisées, pourraient entraîner une blessure ou une maladie potentiellement grave. Il prolonge dans la durée l’ambition de tendre vers « zéro accident », en garantissant la durabilité des actions et en définissant les exigences de préparation aux situations d’urgence après un incident.
Dans le cadre des ambitions du programme L’Oréal pour le Futur, les Filiales visent à :
Ces objectifs s’accompagnent d’un reporting mensuel d’indicateurs détaillés qui permettent de suivre l’évolution des résultats sur chacun de ces domaines et de relever les potentiels anomalies et incidents. Ce reporting s’accompagne également d’un programme bi-annuel de collecte des projets environnementaux. Ces projets sont évalués et priorisés afin de viser l’atteinte des objectifs L’Oréal pour le Futur. Les objectifs définis annuellement, mis en relation avec le reporting mensuel, permettent d’évaluer la performance de chaque site, pays et zones. Une synthèse des résultats du programme L'Oréal pour le Futur figure au paragraphe 1.4.2.
Le Groupe est engagé dans un processus d’amélioration continue de la performance EHS au travers d’un programme de certification ISO des sites opérés afin d’ancrer durablement la politique EHS : ISO 45001 pour le management de la sécurité des employés et l’amélioration de leurs conditions de travail, ISO 14001 pour le management des impacts environnementaux et amélioration de la performance environnementale et ISO 50001 pour le management de l’énergie et l’amélioration de la performance énergétique.
Des audits « culture » sont menés par des spécialistes EHS internes afin d’évaluer le niveau de déploiement de la culture EHS auprès de l’ensemble des collaborateurs des Filiales. Les résultats de ces audits renseignent sur le degré de connaissance des outils de management de l’EHS et de la maturité des sites audités quant à la culture de la sécurité et de l’environnement à tous les niveaux de la hiérarchie.
Les fuites de fluides frigorigènes, utilisés pour la production de froid (ex : groupes froids) et de chaleur (ex : pompes à chaleur) dans les sites opérés par le Groupe, font l’objet d’un contrôle régulier. Une stratégie de réduction des risques a été mise en place à la suite d’un inventaire global des installations qui utilisent des fluides frigorigènes sur les sites. Elle s’appuie sur deux piliers : la détection et la gestion des fuites ainsi que la substitution des fluides traditionnels par des fluides à faible pouvoir de réchauffement global (ou PRG).
Les équipes Achats sélectionnent les fournisseurs économiquement performants et en conformité avec la politique d’achats responsables. L’évaluation des fournisseurs est pilotée grâce au suivi d’indicateurs intégrés dans le critère de responsabilité sociétale et environnementale, qui est l’un des 5 critères de suivi de performance des fournisseurs.
Dans le cadre des ambitions du programme L’Oréal pour le Futur, s'agissant des objectifs environnementaux qui concernent les fournisseurs ou qui peuvent être liés à leur activité, L'Oréal vise à :
Afin d'engager les fournisseurs pour décarboner leurs activités, le Groupe leur demande de développer leurs propres plans de transition climatique, en incluant des objectifs conformes à l'initiative Science Based Target ou équivalent.
Performances et à adopter des mesures ambitieuses pour réduire leur consommation d'eau, optimiser leur utilisation des ressources et atténuer les impacts et risques liés à leurs activités.
L'Oréal vise à :
Pour les filières de l'huile de palme et ses dérivés et dans le cadre de sa politique Forêt, L’Oréal s’engage pour une filière durable d’huile de palme et de ses dérivés. Afin d’assurer un approvisionnement durable tout en respectant les Droits Humains et limitant l'impact sur la biodiversité, le Groupe développe une feuille de route qui repose sur six engagements :
En 2024, 100 % de l’huile de palme et 99,9 % des dérivés achetés par le Groupe sont certifiés Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO). Cette certification couvre la responsabilité environnementale et sociale dont la protection des forêts, les droits des travailleurs, des communautés locales et des peuples autochtones.
À travers la coalition Action For Sustainable Derivatives (ASD) que le Groupe a co-fondée en 2019, L’Oréal identifie les fournisseurs de sa chaîne de valeur de l’huile de palme. L’Oréal reporte 98 % de ses volumes 2023 tracés jusqu’aux raffineries et 97 % jusqu’aux moulins.
Cette transparence permet une analyse des risques liés aux zones d’approvisionnement. Le Groupe a mis en place une surveillance satellitaire des zones d'approvisionnement autour des moulins identifiés pour déceler des cas de déforestation illégale éventuelle. Des signalements reçus de parties prenantes externes et une veille médias et publications de la « grievance taskforce » de l’ASD complètent le dispositif d’identification des risques. En cas de suspicion de violation de sa politique forêt, L’Oréal intervient auprès de ses fournisseurs, notamment en leur communiquant une liste de moulins potentiellement liés à des cas de déforestation ou à des signalements non résolus. Le Groupe demande à ses fournisseurs d’engager ces moulins sur l’investigation et la résolution des cas ou, si cela s’avérerait impossible, de suspendre leurs relations avec eux.
Sur le plan des Droits Humains plus spécifiquement, L’Oréal a collaboré avec une ONG pour renforcer l’identification des risques dans cette chaîne de valeur. Ainsi, depuis 2022, L’Oréal soutient le programme ASD Respect In Palm, qui promeut l’égalité des genres et lutte contre les violences sexistes.
Dans le secteur de l’huile de palme, L’Oréal évalue ses fournisseurs par l’outil d’évaluation développé dans le cadre de l’ASD, le Sustainable Palm Index (SPI). Il permet d’évaluer les progrès et la conformité aux exigences du Groupe de chaque fournisseur. Il couvre la traçabilité, la certification, les Droits Humains, la déforestation, et l’engagement sectoriel. Ces résultats sont intégrés à l’évaluation annuelle des fournisseurs.
Par ailleurs, L’Oréal s’engage auprès des petits exploitants indépendants connectés à sa chaîne de valeur. Ainsi, le Groupe est impliqué dans cinq projets menés sur le terrain par des ONG, en Indonésie et en Malaisie. Ils visent à apporter un soutien aux petits planteurs dans l’adoption de meilleures pratiques agricoles, notamment les principes de l’agriculture régénératrice, afin d’améliorer leur résilience économique, tout en réduisant leur impact environnemental négatif.
Convaincu de l’efficacité des actions collectives, L’Oréal participe à plusieurs coalitions sectorielles. En 2019, L’Oréal a co-fondé l’ASD afin d’adresser collectivement la complexité spécifique au marché des dérivés d’huile de palme. Forte de ses 36 membres, l’ASD s’engage dans la transparence de la chaîne de valeur, l’analyse des risques, l’engagement des fournisseurs et la transformation du secteur.
Pour les filières de matières premières renouvelables autres que celles issues de la filière huile de palme, représentant 21 % du portefeuille des matières premières renouvelables en volumes et 71 % en nombre, L’Oréal a défini des critères d'approvisionnement durable permettant d’évaluer les filières de matières premières renouvelables sur le plan de leur durabilité. Cette définition a été réalisée à partir d’indicateurs environnementaux, sociaux et économiques issus de bases de données externes (92).
L'Oréal vise à approvisionner toutes les matières premières renouvelables du Groupe de sources durables. Pour ce faire, L’Oréal a lancé un programme d’accompagnement et de formation de plus de 200 fournisseurs aux sujets du sourcing durable des matières premières afin de garantir la traçabilité des matières premières livrées à L’Oréal et la sécurisation des filières associées. En fonction du niveau de risque environnemental et/ou social identifié sur ces filières, les fournisseurs sont invités à déployer la procédure d’audit terrain des producteurs (88 indicateurs). Cette procédure a été développée par L’Oréal avec le support de l’ONG Rainforest Alliance et a été revue en 2019 par EcoCert, The Biodiversity Consultancy et The Danish Institute for Human Rights. Ils sont également invités à s’appuyer sur des certifications de sourcing durable (Fair for life, San Rainforest Alliance Segregated model).
Au regard de la biodiversité, sur les 389 espèces végétales qui sont à l’origine des matières premières renouvelables utilisées par le Groupe, environ 4 % présentent de forts enjeux (espèce menacée, impact de la production sur les milieux naturels) en fonction de leur provenance géographique, de leur mode d’extraction ou de production. Elles font l’objet de plans d’actions spécifiques engagés avec les Fournisseurs et bénéficient, si nécessaire, de l’appui systématique de tiers externes indépendants, afin de gérer les impacts réels sur les territoires d’origine des ingrédients.
Pour les filières de matières plastiques, L’Oréal est mobilisée pour la diminution de l’ensemble de son empreinte plastique :
Le Groupe vise, dans le cadre du programme L'Oréal pour le Futur, à utiliser du plastique recyclé ou biosourcé pour ses emballages et à ce qu'ils soient rechargeables, réutilisables, recyclables ou compostables. De même, L'Oréal vise à éco-concevoir ses présentoirs publicitaires selon les principes de développement durable du Groupe.
En plus des actions d’ecodesign menées par les laboratoires de recherche, les Opérations et les marques, cette volonté nécessite la mobilisation d’un ensemble d’acteurs (entreprises situées à différents niveaux de la chaîne de valeur, organismes de recherche et pouvoirs publics).
Afin de diminuer l’empreinte de ses emballages notamment plastiques, L’Oréal adopte une stratégie appelée 3R :
Pour ce faire, L’Oréal agit au niveau de la conception de ses produits et développe des actions d’économie circulaire respectueuses de l’environnement et des droits sociaux. La démarche de L’Oréal en matière de réduction des plastiques contenus dans les emballages repose sur les piliers suivants :
En complément des actions de réduction des plastiques, L’Oréal souhaite diminuer l’impact environnemental des plastiques restants en ayant recours à du recyclage. Il permet de diminuer les émissions de CO2 liées à la production de plastique vierge et d’améliorer la gestion des déchets en diminuant le risque de déchets sauvages car il nécessite de collecter et de trier les plastiques à recycler. Sur ce dernier point, L’Oréal favorise la mise en place d’initiatives de Responsabilité Élargie du Producteur (REP) dans des pays dans lesquels cette filière est peu développée.
Depuis 20 ans, L’Oréal a une politique de sécurité sanitaire des matériaux utilisés dans ses emballages. Elle précise les conditions d’acceptation ou non des substances susceptibles d’être présentes dans ses emballages, quel que soit le matériau. Cette politique est actualisée annuellement en fonction des évolutions réglementaires et des progrès de la science, chaque fournisseur s’engageant à la respecter sur 100 % des emballages utilisés dans les produits du Groupe. Des audits qualité assurent le suivi.
d’emballages plastiques du Groupe. Conscient que la transformation de la filière implique une coopération de l’ensemble des acteurs du secteur dont les fournisseurs d’emballages plastiques, les fournisseurs de plastiques recyclés et les autres donneurs d’ordre finaux, le Groupe dialogue activement avec de nombreuses parties prenantes pour faire évoluer l’industrie vers un sourcing responsable. Après analyse de cette origine, des audits sociaux sont conduits sur les sites de recyclage basés dans des pays à risques, conformément à la procédure d’audit social Groupe.
L’Oréal travaille activement avec ses fournisseurs pour les aider à améliorer leurs performances en matière de développement durable. En 2007, L’Oréal a rejoint le programme CDP Supply Chain afin de gagner en transparence sur les actions de ses fournisseurs et de suivre les progrès réalisés par rapport aux objectifs de L’Oréal. En 2014, la participation au CDP Climat a été rendue obligatoire par L’Oréal pour tous les fournisseurs stratégiques. L’objectif est de mesurer et de déclarer leurs émissions, de fixer des objectifs de réduction de ces émissions et de communiquer sur leurs plans d’action pour réussir à atteindre cet objectif.
Le Groupe L’Oréal établit annuellement depuis 2007 un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES), afin de suivre et publier ses émissions et d’identifier les plans d’actions permettant de réduire son impact. Ce bilan suit les règles du Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol), la méthode de référence internationale en matière de comptabilisation des émissions de GES.
À fin 2024, le bilan GES (fondé sur le marché) du Groupe L’Oréal est estimé à 7 260 479 tonnes équivalent CO2 réparties selon les catégories suivantes :
Face à l'urgence climatique, L'Oréal a développé un plan de transition climatique en 2023, dont la trajectoire a été validée par la Science Based Targets initiative (SBTi) en 2024. Ce plan vise des ambitions de réduction des émissions des Scopes 1, 2 et 3 à 2030 et à 2050, conformément aux exigences du référentiel Corporate Net Zero alignés sur les recommandations du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Les objectifs visent à :
Pour atteindre ces objectifs le Groupe L’Oréal met en œuvre plusieurs leviers de décarbonation à l'horizon 2030 :
En complément des leviers de décarbonation pour inciter et accompagner les fournisseurs dans la réduction des émissions liées à leurs activités, et renforcer la transparence et le suivi de leurs émissions, le Groupe agit sur les leviers suivants :
● Promouvoir l’utilisation d’ingrédients d’origine végétale en alternative à ceux issus de la pétrochimie ;
● Remplacer les ingrédients à forte intensité d’émissions carbone ;
● Réduire l’impact des gaz propulseurs aérosols ;
● Continuer à lutter contre la déforestation et promouvoir des pratiques agricoles durables et régénératrices ;
● Inciter et accompagner les fournisseurs d’ingrédients dans la réduction des émissions liées à leurs activités, et renforcer la transparence et le suivi de leurs émissions.
● Réduire l’impact de la production des contenus publicitaires digitaux ;
● Augmenter le taux d’utilisation des contenus publicitaires digitaux ;
● Optimiser les formats des contenus publicitaires digitaux pour réduire l’impact de leur diffusion.
● Promouvoir l’adoption des pratiques et outils d’écoconception pour le développement des PLV ;
● Promouvoir l’allégement des PLV, l’utilisation de monomatériaux et la part de matériaux recyclés, et limiter la génération de déchets ;
● Continuer à réduire la consommation électrique liée aux présentoirs permanents en points de vente.
● Réduire la part du fret aérien au profit du fret maritime et ferroviaire ;
● Favoriser le transport multimodal ;
Le Plan comprend des mesures d’application effective visant à s’assurer de la correcte adoption des Règles applicables par les Filiales et les Fournisseurs. Le contrôle du respect du Plan est réalisé via des audits et analyses menés par des prestataires externes ou par les équipes du Groupe. Les Filiales et les Fournisseurs sont invités à procéder à des autoévaluations.
La communication aux collaborateurs du Groupe des Règles Applicables est décrite ci-après. Des audits sociaux sont menés par une société tierce sur les sites industriels des Filiales du Groupe afin de vérifier la bonne application des Règles Applicables.
Les Fournisseurs s’engagent à respecter les Règles Applicables. Les principaux Fournisseurs signent la lettre comprenant les engagements éthiques qui couvrent ces Règles Applicables. Les Fournisseurs susceptibles de présenter les risques les plus significatifs en raison de leur activité ou de leur implantation géographique, conformément à la Matrice des risques, peuvent faire l’objet d’un audit sur ces sujets. Le contenu des points qui seront audités est prévu dans cette lettre.
L’engagement de L’Oréal en matière de Droits Humains et de Libertés Fondamentales, de Sécurité des personnes, de Santé au travail et d’Environnement, est soutenu au plus haut niveau de l’entreprise par son Directeur Général qui, chaque année, renouvelle l’engagement de L’Oréal à l’égard du Pacte Mondial des Nations Unies. Ces engagements sont également explicités dans la Charte Éthique, et la Politique Droits Humains et Droits Humains Collaborateurs du Groupe.
La Directrice Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale, membre du Comité Exécutif, a pour mission de superviser le respect des Droits Humains et des Libertés Fondamentales dans le Groupe. Cette mission lui a été confiée par le Directeur Général de L’Oréal, à qui elle rend compte.
La Directrice Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale dispose d’un budget et d’une équipe dédiée, composée d’experts en matière de Droits Humains. Elle s’appuie sur toutes les équipes et ressources du Groupe pour mener à bien sa mission.
Un réseau dédié de Correspondants Droits Humains couvrant l’ensemble des marchés du Groupe permet le déploiement des engagements du Groupe en matière de Droits Humains.
Le Comité Droits Humains, présidé par la Directrice Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale et composé des représentants des différentes activités, fonctions et Zones (dont Achats, RH, RSE, Sûreté, Sécurité, etc.), permet la coordination et l’échange sur la mise en œuvre de la politique Droits Humains du Groupe. Son objectif principal est de permettre l’émergence d’une culture Droits Humains dans le Groupe.
Les Patrons de Pays (ou, pour les collaborateurs Corporate ou Zone, les membres du Comité Exécutif dont ils dépendent) sont garants de la mise en œuvre de la politique en matière de Droits Humains et Libertés Fondamentales.
Les équipes Relations Humaines veillent à ce que l’activité des Filiales respecte les Droits Humains et Libertés Fondamentales vis-à-vis des collaborateurs.
Les collaborateurs peuvent se tourner vers leur hiérarchie, leur Directeur des Relations Humaines, leur Directeur Juridique, leur Directeur des Achats, le Correspondant Droits Humains, leur Correspondant Éthique et vers le Directeur Éthique, Risques et Conformité, notamment s’ils ont des questions concernant le respect des Règles Applicables.
Les équipes Achats veillent à ce que l’activité des Fournisseurs respecte les Droits Humains et Libertés Fondamentales. Aucun référencement d’un Fournisseur entrant dans la Matrice des risques n’est réalisé dans les systèmes informatiques de L’Oréal sans qu’il ait pris l’engagement contractuel de respecter les Règles Applicables. Les équipes Achats abordent, lors des Comités de Direction intégrant les représentants de toutes les Zones et domaines achat, les résultats des audits, leurs conséquences sur les relations commerciales et les plans d’action y afférents en vue de l’amélioration continue des résultats chez les Fournisseurs.
Le Directeur Général des Opérations, rattaché au Directeur Général et membre du Comité Exécutif, est responsable de la politique générale en matière de prévention de risques d’atteintes graves à l’environnement, la santé et la sécurité dont la mise en œuvre doit être assurée par les Filiales et les Sites du Groupe. Le Directeur Général des Opérations s’appuie et délègue le déploiement et le suivi de l’application de cette politique aux :
La communication des Règles Applicables et la formation des équipes concernées viennent compléter et appuyer les mesures d’application effective du Plan par L’Oréal auprès des Filiales et des Fournisseurs.
Les équipes Relations Humaines sont informées des Règles Applicables par leur hiérarchie fonctionnelle. Tout nouveau collaborateur du Groupe doit se voir remettre, en mains propres ou électroniquement, la Charte Éthique du Groupe et doit confirmer en avoir pris connaissance. La Charte Éthique et son contenu doivent être régulièrement rappelés aux collaborateurs. Tout collaborateur en contact avec des Fournisseurs doit recevoir à son arrivée le guide « Nos Relations avec nos Fournisseurs au Quotidien » qui détaille les Règles Éthiques qui s’appliquent dans la gestion de la relation avec les Fournisseurs. Un site interne sur l’Éthique est mis à la disposition des collaborateurs. Une journée annuelle sur l’Éthique, incluant les Droits Humains, est organisée depuis 2009. Cette journée permet de dialoguer, y compris sur le respect des Droits Humains et Libertés Fondamentales, via un livestream avec, d’une part, le Directeur Général de L’Oréal, et d’autre part, les autres membres du Comité Exécutif. Des échanges sur l’Éthique sont également organisés dans les Filiales afin de permettre aux collaborateurs d’échanger avec le Directeur Général de leur Filiale. En 2024, plus de 35 000 connexions aux sessions de l’Ethics Day ont été dénombrées, et plus de 5000 questions ont été posées au niveau mondial.
En ce qui concerne les Fournisseurs, au-delà de la communication des Règles Applicables au moyen des lettres d’engagement éthique, les documents suivants sont mis à leur disposition (94) :
Une nouvelle version du e-learning spécifique et obligatoire sur l’Éthique et les Droits Humains a été lancée en juillet 2023. Il est rappelé le soutien au respect des Droits Humains par le top management du Groupe et le contenu comprend des exercices variés et interactifs. Cela comprend notamment des cas pratiques à résoudre dont certains sont personnalisables en fonction du métier sélectionné par l’utilisateur. L’objectif est que l’ensemble des collaborateurs, quels que soient leurs métiers, réalisent cette formation. Les nouveaux acheteurs doivent recevoir la formation obligatoire sur les Achats Responsables afin de se former au respect des Principes Éthiques du Groupe.
Une formation sur les audits Fournisseurs, détaillant la procédure d’audit applicable, est également disponible pour tous les acheteurs. Une version adaptée aux Fournisseurs est proposée sur le site dédié aux fournisseurs stratégiques.
Les managers EHS sont informés des Règles Applicables par leur hiérarchie fonctionnelle.
Les Sites du Groupe sont invités à organiser une journée dédiée à l’EHS afin de sensibiliser l’ensemble des collaborateurs aux risques auxquels ils sont exposés et aux moyens de prévention adaptés, en complément des actions ponctuelles locales. Une campagne Groupe de sensibilisation aux risques majeurs en matière de sécurité, avec un déploiement sur trois ans et une mise en œuvre d’une thématique spécifique tous les quatre mois, vient développer, dans la durée, la sensibilité des collaborateurs à ces risques. Une lettre mensuelle à destination des responsables EHS du Groupe et de leurs responsables permet de suivre le niveau de performance et de partager les bonnes pratiques EHS.
Par formation EHS générale, il faut entendre notamment :
Par formation EHS type de métier, il faut entendre la formation propre à un type de métier ou d’activité (par exemple l’ensemble des opérateurs de conditionnement d’une usine).
Par formation EHS spécifique, il faut entendre la formation EHS adaptée au(x) poste(s) de travail tenu(s) et activités effectuées par la personne.
En matière d’ergonomie, un e-learning « Manutention manuelle » est mis à disposition de l’ensemble des collaborateurs.
Un haut niveau d’expertise pour les équipes EHS monde, ainsi que le développement d’une culture EHS des « Top managers », managers et superviseurs, est assuré par le déploiement d’un parcours de formation adapté à chacun.
Afin d’accompagner le volet Environnement du programme L’Oréal pour le Futur, un programme de formation aux enjeux liés au climat, à l’eau, à la biodiversité et aux ressources (Green Steps for all) a été initié puis suivi d'un deuxième volet de formation pour accompagner la transformation dans les différents métiers du Groupe (Going Sustainable Together) avec la volonté de former 100 % des collaborateurs du Groupe.
Hiérarchisation des risques de non-respect des Règles Applicables
La hiérarchisation des risques sert à renforcer les contrôles du respect des Règles Applicables, en définissant des matrices de déclenchement des audits filiales.
| Type de pays | Sites audités |
|---|---|
| Tous les Pays | Usines, centrales d'expédition, sites R\&D et sites administratifs |
Matrice de déclenchement des audits Fournisseurs selon la cartographie des risques
Matières premières
Fournisseurs d’ingrédients utilisés pour produire des cosmétiques dans les usines L’Oréal
Pays classifiés « risque élevé »
100 % des Fournisseurs
Fournisseurs d'emballages utilisés pour produire dans les usines L’Oréal
Pays classifiés « risque élevé »
100 % des Fournisseurs
Fournisseurs produisant des cosmétiques pour L’Oréal (Full-buy, Full-service, etc.)
Pays non classifiés « risque élevé »
100 % des nouveaux Fournisseurs (audit initial)
Quand la notation « satisfaisant » ou « NCI » (Need Continuous Improvement, c’est-à-dire besoin d’amélioration continue) est atteinte, des audits supplémentaires ne sont pas rendus obligatoires
Pays classifiés « risque élevé »
100 % des sous-traitants
Fournisseurs d’appareils & électroniques
Pays classifiés « risque élevé »
100 % des Sites de production des Fournisseurs
Fournisseurs d’équipements industriels conçus pour les sites de L’Oréal (cuves de fabrication, machines de remplissage, etc.)
Pays classifiés « risque élevé »
100 % des Sites de production des Fournisseurs
Fournisseurs d’objets promotionnels (sacs, etc.)
Fournisseurs de matériel destiné à la présentation des produits sur les points de vente
Fournisseurs de co-packing (parfois appelés Co-Packers)
Quand la notation « Satisfaisant » ou « NCI » (Need Continuous Improvement, c’est-à-dire besoin d’amélioration continue) est atteinte, des audits supplémentaires ne sont pas rendus nécessaires
Centres de distribution externalisés
Quand la notation « Satisfaisant » ou « NCI » (Need Continuous Improvement, c’est-à-dire besoin d’amélioration continue) est atteinte, des audits supplémentaires ne sont pas rendus obligatoires
grilles d’audits appelées « risques », « culture » ou « mixtes », mises en œuvre selon la maturité et le type d’activité des Sites. Celles-ci évaluent notamment :
Chaque constat de risque est classé selon trois catégories désignées par A, B et C selon une matrice niveau d’impact/probabilité d’occurrence. Les constats A font l’objet d’un suivi mensuel et d’une consolidation annuelle par typologie de risques. Le reporting mensuel des données sécurité et environnement permet de consolider et analyser les éventuels anomalies et incidents conduisant à des non-conformités réglementaires, des plaintes et/ou des amendes.
En cas de non-conformité (Need Continuous Improvement, Need Immediate Action et Zéro Tolérance), des plans d’actions correctifs doivent être mis en place et font l’objet d’un audit de suivi au niveau des Filiales et des Fournisseurs. L’absence de mise en œuvre effective d’un plan d’action correctif peut, lorsqu’il s’agit de Filiales, déclencher des alertes auprès des Patrons de Pays concernés. Les Filiales peuvent décider de lier tout ou partie de la rémunération de leurs managers et/ou de leur évaluation à leur performance dans la mise en œuvre des Règles Applicables.
Lorsqu’il s’agit de Fournisseurs, les non-conformités majeures (Need Immediate Action, Zéro Tolérance ou Access Denied) ou l’absence de mise en place d’actions correctives, peuvent entraîner le non-référencement d’un nouveau Fournisseur, la suspension ou l’arrêt des relations commerciales avec un Fournisseur référencé.
En cas de signalement par tout moyen de l’existence d’un risque sérieux de non-respect des Règles Applicables, un audit spécifique peut être déclenché. Dans le cadre des visites habituelles réalisées auprès des Fournisseurs, des rapports de visite sont émis et peuvent donner lieu, le cas échéant, à des audits additionnels.
Des audits EHS spécifiques supplémentaires sont réalisés par des tiers indépendants pour les sites des sous-traitants de production ou stockage d’aérosols, poudres décolorantes, produits inflammables selon les critères définis par L’Oréal et semblables à ceux utilisés pour les sites du Groupe. Ces audits sont déclenchés à l’occasion du référencement/qualification, d’un suivi via des audits réalisés 12 à 36 mois au maximum après la demande d’action immédiate (NIA) suivant le caractère sérieux des non-conformités relevées, puis lors de la confirmation, 5 ans après l’audit initial.
Les résultats de ces audits sont de même nature que ceux précédemment décrits : satisfaisant, NCI, NIA et ZT.
Les non-conformités majeures (Need Immediate Action, Zéro Tolérance ou Access Denied) ou l’absence de mise en place d’actions correctives peuvent entraîner le non-référencement d’un nouveau Fournisseur, la suspension ou l’arrêt des relations commerciales avec un Fournisseur référencé.
En cas de signalement par tout moyen de l’existence d’un risque sérieux de non-respect des Règles Applicables, un audit spécifique peut être déclenché. Dans le cadre des visites habituelles réalisées auprès des Fournisseurs, des rapports de visite sont émis et peuvent donner lieu, le cas échéant, à des audits additionnels.
Les diligences complémentaires : L’Oréal fait également appel aux analyses et à la notation utilisée par EcoVadis afin d’évaluer les politiques mises en place par les Fournisseurs, entre autres, sur les sujets abordés dans le Plan. Cette évaluation est un guide indicatif qui vient s’ajouter aux audits mentionnés ci-dessus. En participant à l’évaluation EcoVadis, L’Oréal confronte sa politique environnementale et sociale à l’expertise et aux recommandations d’auditeurs externes qualifiés dans l’analyse de risques multisectoriels. Cette notation est utile pour l’amélioration continue du programme de L’Oréal, qui contribue également à la transparence des pratiques des industries. Cette évaluation sert à sélectionner les fournisseurs en tenant compte de leur performance environnementale et sociale. L’Oréal est co-fondateur du Responsible Beauty Initiative (RBI), initiative sectorielle créée en 2017 avec EcoVadis. Elle réunit 8 grands acteurs de l’industrie cosmétique pour la transformation durable de toute la chaîne d’approvisionnement de la beauté.
L’Oréal met en œuvre depuis 2008 un dispositif d’alerte interne dénommé Speak Up. Ce dispositif permet aux collaborateurs et aux parties prenantes de faire remonter leurs éventuelles préoccupations, y compris les atteintes graves en matière de Droits Humains et Libertés Fondamentales, de santé au travail et sécurité des personnes, et de respect de l’environnement, via un site Internet sécurisé, au Directeur Éthique, Risques et Conformité. Cela se fait de manière sécurisée, efficace et procurant l’ensemble des garanties de confidentialité nécessaires à la remontée de violations potentielles. Toute allégation exprimée de bonne foi fait l’objet d’un examen détaillé et les mesures de remédiation adéquates sont prises, le cas échéant. Les collaborateurs disposent de plusieurs autres canaux afin de remonter leurs signalements (ligne hiérarchique, lignes locales dédiées, etc.). La ligne d’alerte a été ouverte aux collaborateurs en 2008, puis aux parties prenantes en 2018. Des campagnes d'information sur le dispositif d'alerte interne sont régulièrement organisées.
Ce paragraphe rend compte des résultats de l’année 2024 s’agissant de l’application du Plan à l’égard des Filiales et Fournisseurs.
Dispositif de suivi et contrôles réalisés en matière de Santé, Hygiène et Environnement
En 2024, 780 signalements ont été réalisés et notamment :
Les Règles Applicables font partie des normes internes de la totalité des Filiales. Les collaborateurs sont formés grâce à un outil de formation en ligne sur l’Éthique. Fin 2024, 83 % des collaborateurs concernés avaient réalisé cette formation. Chaque responsable EHS, ainsi que chaque personne travaillant dans une usine ou une centrale de distribution, est formé aux Règles Applicables en matière de Santé, Sécurité et Environnement (EHS). Tous les nouveaux collaborateurs sont formés aux Règles Sécurité, Santé au travail et Environnement, quel que soit le lieu de travail.
30 usines et centrales de distribution appartenant au Groupe dans le monde ont fait l’objet d’audits couvrant l’ensemble des Règles sur les Droits Humains, à l’exception de celles relatives à l’hygiène et à la sécurité, qui font l’objet d’audits spécifiques et organisés séparément.
S’agissant des salariés employés par L’Oréal, les non-conformités relevées se répartissent comme suit :
Le séminaire vise à sensibiliser les tops managers aux enjeux de la sécurité, à renforcer leur capacité à faire adopter des comportements sûrs et à les maintenir à long terme. 35 usines sont certifiées ISO 45001, soit 97 % des usines du Groupe.
Les risques les plus fréquemment identifiés lors des audits risques EHS sont relatifs à la protection incendie, la sécurité des procédés, les énergies dangereuses, le confinement des eaux d’extinction et le management des effluents. Les non‐conformités et les mises en demeure font systématiquement l’objet d’actions correctives.
En 2024, douze usines ont connu des non-conformités réglementaires vis-à-vis de la qualité de leurs effluents. Une usine a reçu des amendes à hauteur d’un total de 2 250 $ pour ces non-conformités. De plus, une usine a subi une plainte de voisinage qui n’a pas généré d’amende.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
(a) Des audits ont révélé que la réalisation d’heures supplémentaires était parfois imposée aux salariés de deux sites distincts, en conformité avec la législation locale.
(b) Deux audits ont révélé le dépassement, par deux salariés, respectivement de deux et quatre heures de la limite d’heures supplémentaires prévues par la Politique Droits Humains Collaborateurs. Des plans d’action ont été définis pour assurer le caractère volontaire de la réalisation des heures supplémentaires et le respect des limites horaires prévues par cette politique. Des audits de contrôle seront effectués en 2025.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
Les audits n’ont révélé aucune non-conformité.
Un audit a révélé que le règlement intérieur en matière disciplinaire d’un site n’avait pas fait l’objet d’une certification de l’autorité administrative compétente, obligatoire en vertu du droit local. Un plan de régularisation sous quatre mois a été défini. Un audit de contrôle sera effectué au terme de ce délai.
S’agissant des salariés d’entreprises extérieures (de travail temporaire ou sous-traitantes), sur un des sites audités, il n’a pas été possible de vérifier la conformité aux Règles Applicables en matière de salaire et de temps de travail, les documents relatifs à la paie de ces travailleurs externes n’étant pas disponibles sur le site. Un plan de remédiation est en cours d’établissement.
La MECL a été déployée progressivement auprès de tous les Fournisseurs dans le monde. 95 % des Fournisseurs éligibles (98), incluant les fournisseurs stratégiques, ont pris l’engagement contractuel de respecter ces obligations.
En complément de la MECL, L’Oréal demande à ses Fournisseurs qui mettent à disposition de la main d’œuvre externalisée, la signature de « External Workforce Agency Standards ». Ce document renforce leur engagement concernant la protection des Droits Humains, en particulier sur le travail forcé et l’accès à un mécanisme d’alerte et de recueil de signalements.
En 2024, 63 acheteurs nouvellement entrés dans le Groupe ont reçu une formation approfondie aux achats responsables.
Le contrôle des Règles Applicables est réalisé au moyen d’audits externes. Ces audits abordent les questions relatives aux Droits Humains, ainsi qu’à l’Environnement, la Santé et la Sécurité et portent sur l’ensemble des activités du site audité sans être cantonnés aux seules parties du site qui opèrent pour L’Oréal.
Pour l’essentiel, l’audit social de L’Oréal repose sur le standard SA 8000. En 2024, le standard L’Oréal a été mis à jour pour renforcer les exigences.
Le Groupe met en place des audits initiaux et des ré-audits après trois ans. Des audits de suivi vérifient l’efficacité des plans d’actions correctives. Un outil de gestion des audits sociaux permet de planifier les audits avec le système du prestataire externe, et de piloter les résultats et plans d’action pour tous les Fournisseurs concernés.
hoc suite à une analyse des risques. Les audits de suivi représentent 33 % de la totalité des audits réalisés en 2024 et ont permis à 69 % des Fournisseurs audités d’améliorer leur résultat. En 2024, 1059 Fournisseurs ont réalisé une évaluation validée par EcoVadis de leurs politiques sociales, environnementales, éthiques, ainsi que leur déploiement chez leurs propres Fournisseurs.
| Titre du chapitre | Needs Continuous Improvement | Needs Immediate Action | Zero Tolerance | Nombre total de non-conformités | Poids relatif par chapitre |
|---|---|---|---|---|---|
| Santé, sécurité et environnement | 349 | 500 | 20 | 869 | 40,80 % |
| Durée de travail | 294 | 212 | 0 | 506 | 23,76 % |
| Salaires et frais | 148 | 229 | 0 | 377 | 17,70 % |
| Travail forcé | 113 | 14 | 0 | 127 | 5,96 % |
| Harcèlement sexuel et moral | 62 | 0 | 0 | 62 | 2,91 % |
| Liberté d’association (100) | 33 | 24 | 0 | 57 | 2,68 % |
| Pratiques disciplinaires | 50 | 0 | 0 | 50 | 2,35 % |
| Sous-traitance | 19 | 13 | 0 | 32 | 1,50 % |
| Travail des enfants et les jeunes travailleurs | 18 | 8 | 1 | 27 | 1,27 % |
| Non-discrimination | 19 | 4 | 0 | 23 | 1,08 % |
| Needs Continuous Improvement | Needs Immediate Action | Zero Tolerance | Nombre total de non-conformités | Poids relatif par chapitre |
|---|---|---|---|---|
| 1 105 | 1 004 | 21 | 2 130 | 100 % |
Santé, sécurité et environnement : 40,80 % des non-conformités concernaient les Règles Applicables en matière de Santé, Sécurité et Environnement. L’essentiel des cas concernait l’absence d’attestation sécurité-incendie, le manque de formation pour l’évacuation d’urgence, la manipulation des extincteurs ou l’utilisation des équipements de protection, l’absence de plan d’évacuation en langue locale, ou des manquements concernant les chemins ou les sorties de secours, ainsi que l’absence de poste de lavage des yeux. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
Durée du travail : 23,76 % des non-conformités. Les non-conformités concernaient le non-respect des Règles Applicables en matière de durée du temps de travail et de régularité des jours de repos, et l’absence de documents permettant d’assurer un suivi de ces règles. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
Salaires et frais : 17,70 % des non-conformités. Les non-conformités concernaient majoritairement les assurances et les cotisations sociales, ainsi que le non-paiement du salaire minimum, des heures supplémentaires ou de congés payés. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
Travail forcé : Les non-conformités relevées pour ce chapitre représentent la part de 5,96 % de toutes les non-conformités identifiées lors d’audits sociaux en 2024. La majorité des non-conformités concernait l’inexistence ou l’inadéquation du contrat de travail (par exemple, manque de clauses sur la protection des données personnelles). La principale mesure corrective demandée a été la mise en place et la mise à jour des contrats de travail.
Liberté d’association et droit à la négociation collective : 2,68 % des non-conformités. L’essentiel des non-conformités concernait l’absence d’élections libres des représentants des travailleurs ou la présence d’interférence de la direction dans ces élections. Des élections doivent être organisées ou, à défaut dans les pays où de telles élections ne sont pas légales, des réunions de travailleurs ou des moyens alternatifs permettant aux travailleurs de soulever des griefs ou des plaintes les concernant. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
Une partie des non-conformités concernait le paiement de frais de recrutement par des travailleurs, essentiellement migrants. Dans la majorité des cas, ces travailleurs ont payé ces sommes pour couvrir les frais d’analyses et tests médicaux. Dans certains cas, des sommes ont été avancées par les travailleurs. L’Oréal a échangé avec ses Fournisseurs concernés et a demandé la mise en place d’un plan d’action et de remédiation. Ce plan contient le remboursement des travailleurs concernés et l’instauration de procédures préventives, réduisant la probabilité de tels cas à l’avenir.
leur propre chaine d’approvisionnement. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
Les non-conformités relevées pour ce chapitre représentent 1,27 % de toutes les non-conformités identifiées lors des audits sociaux en 2024. L’emploi d’enfants de moins de 16 ans a été constaté lors d’un audit. Le cas concernait une personne de 15 ans et demi, qui n’effectuait pas de tâches mettant en cause sa santé et sa sécurité. L’Oréal s’est assuré que le jeune travailleur était scolarisé et est retourné à l’école. L’entreprise concernée a, d’ailleurs, revu ses procédures et process de recrutement concernant la vérification d’âge minimum, ce point ayant été vérifié lors d’un audit de suivi. La relation commerciale a été maintenue sous probation.
Les autres non-conformités constatées portaient en particulier sur l’absence de procédures de vérification de l’âge au moment de l’embauche par le Fournisseur, ainsi que le non-respect des conditions proscrites par la loi concernant l’emploi de jeunes travailleurs (par exemple, l’absence d’examen de santé à l’embauche) et des apprentis (par exemple, le non-respect de quotas). La correction de ces situations a été demandée aux Fournisseurs et un audit de suivi est prévu.
1,08 % des non-conformités. Ces non-conformités concernaient majoritairement l’absence d’une politique claire prohibant les discriminations à l’embauche ou les discriminations dans le paiement des salaires et autres frais. Il a également été relevé que certains Fournisseurs exigeaient des tests de grossesse préalables à l’embauche. Les Fournisseurs ont été contactés pour s’assurer que les politiques et les process soient mis à jour surtout pour éviter ces pratiques à l’avenir. Les actions correctives ont été demandées et elles seront vérifiées lors de prochains audits.
La gestion des risques (événements ou situations dont la réalisation, incertaine, pourrait avoir un impact financier, extra-financier ou réputationnel) est un dispositif qui s’applique au Groupe. La gestion des risques consiste à identifier, évaluer et maîtriser les risques susceptibles d’affecter le bon fonctionnement de la Société. Elle participe également au développement du Groupe en favorisant la bonne utilisation des ressources pour minimiser l’impact des événements négatifs et maximiser la réalisation des opportunités.
À partir des travaux du Département de l’Audit Interne, l’analyse des risques majeurs, en lien avec les processus des filiales, permet d’identifier des améliorations de Contrôle Interne et de mettre à jour les normes du Groupe.
La cartographie des risques porte sur l’ensemble des activités de L’Oréal et est actualisée annuellement. Cette démarche d’identification, d’analyse et d’évaluation des risques significatifs permet de renforcer et prioriser les actions du Groupe. Les résultats de cette démarche sont présentés au Comité d’Audit. Les principaux risques auxquels le Groupe est exposé sont décrits ci-après.
Le Groupe exerce ses activités dans un environnement en évolution. Comme toute entreprise, il est nécessairement exposé à des risques dont la matérialisation pourrait avoir un effet négatif sur ses activités, sa situation financière et son patrimoine, notamment en termes de réputation et d’image.
Pour une prise de décision d’investissement en connaissance de cause et conformément à la réglementation en vigueur, le présent paragraphe présente en un nombre limité de catégories les risques importants (eu égard à la probabilité de les voir se matérialiser et à l’ampleur estimée de leur impact négatif) en tenant compte des politiques de gestion des risques. Dans chaque catégorie, les facteurs de risque les plus importants sont présentés en premier. Le présent paragraphe précise la manière dont chaque facteur de risque pourrait affecter L’Oréal ainsi que la politique de gestion mise en œuvre.
Les travaux de gestion des risques permettent de classer les risques résiduels par catégorie d’importance (limitée, modérée, significative). Toutefois, une absence totale de risque ne peut être garantie. En outre, d’autres risques dont le Groupe n’a pas actuellement connaissance ou qu’il ne considère pas comme significatifs à la date du présent document pourraient avoir un effet négatif.
| Risques liés à l’activité | Importance résiduelle |
|---|---|
| Implantation géographique et environnement économique et politique * | |
| Systèmes d’information et cybersécurité * | |
| Crise sanitaire * | |
| Gestion de crise réputationnelle | |
| Données | |
| Marché de la beauté et Innovation | |
| Éthique des Affaires | |
| Évolution des modes de distribution commerciale | |
| Risque lié aux Ressources Humaines et à l’organisation | |
| Qualité et sécurité des produits | |
| Sûreté des personnes et des biens | |
| Risques industriels et environnementaux | |
| Disponibilité produits * | |
| Changement climatique |
Risque relatif à la dépréciation des actifs incorporels
Risques les plus importants au sein de chaque catégorie.
Importance résiduelle : Limitée Modérée Significative
L’Oréal est une entreprise mondiale qui dispose de filiales dans 72 pays. Plus spécifiquement, l’évolution mondiale du marché des cosmétiques amène L’Oréal à développer ses activités dans le Travel Retail et dans les pays des Zones Asie du Nord, qui représentent 24 % des ventes en 2024, SAPMENA-SSA (South Asia Pacific, Middle East, North Africa, Sub‐Saharan Africa) 9 % des ventes, et Amérique Latine 8 % des ventes. Du fait de cette globalisation, les perturbations politiques ou économiques (fort ralentissement économique dû par exemple à des tensions géopolitiques croissantes, à une situation inflationniste durable, à des tensions commerciales internationales, y compris à la variation des droits de douane, ou à des situations de crise de la dette souveraine) des pays où le Groupe réalise une part significative de son chiffre d’affaires pourraient influer sur son activité.
L’impact et la gestion des risques liés à l’inflation, au change et aux politiques de sanctions économiques, sont décrits respectivement dans les facteurs de risque « Risque d’inflation et de change » et « Risque de non-conformité ».
La couverture globale de L’Oréal ainsi que son portefeuille de 37 grandes marques internationales permettent de favoriser l’équilibre des ventes et une compensation entre les zones géographiques, les catégories de produits et les canaux de distribution (détails sur le chiffre d’affaires des Zones présentés au 1.1.4. et 1.1.6.). Un Comité interne des risques se réunit régulièrement afin de suivre les risques géopolitiques et géoéconomiques et définir le cas échéant des plans d’actions.
Dans un contexte de transformation digitale et d’évolution constante des technologies de l’information et de leurs usages, et compte tenu de l’ambition de L’Oréal d’être leader de la Beauty Tech, ses activités, ses savoir-faire et, plus largement, ses relations avec l’ensemble des acteurs dans son environnement social et économique, dépendent d’un fonctionnement de plus en plus dématérialisé et numérique.
Groupe, pourraient avoir un impact significatif sur l’activité du Groupe.
La Direction des Systèmes d’Information a instauré des règles strictes en matière de sécurité pour les infrastructures, les matériels et les applications. Par ailleurs, pour accompagner le développement de nouvelles méthodes de communication et de collaboration, L’Oréal a mis en place une Charte des Technologies de l’Information et de la Communication. Pour faire face aux menaces grandissantes dans le domaine de la cybercriminalité, L’Oréal conduit une démarche continue de renforcement de son niveau de Cybersécurité pilotée par les risques. Un plan pluriannuel, visant à diminuer le niveau de risque face aux cybermenaces et à renforcer le niveau de maturité de la gestion du risque, a ainsi été défini.
Ce plan repose en particulier sur des équipements de protection contre les intrusions, des tests d’intrusion réguliers, un programme d’audit de la sécurité des systèmes d’information, la sécurisation des équipements sensibles et une supervision globale pour la détection des anomalies. L’Oréal adapte en permanence ses efforts en fonction de l’évolution du panorama de la menace cyber, en augmentant lorsque nécessaire ses investissements dans ses capacités de prévention, protection, détection et réponse tout en contrôlant périodiquement leur efficacité. Le Groupe investit de manière croissante dans des dispositifs de détection et de réaction aux alertes et incidents de sécurité ainsi que dans le contrôle périodique de leur efficacité.
Une formation en ligne sur les bonnes pratiques de cybersécurité est disponible pour l’ensemble des collaborateurs éligibles (54 436 collaborateurs formés à « Join the next Shield ! », soit 91 % des collaborateurs éligibles). Des formations spécifiques sont également dispensées pour les autres collaborateurs. Au-délà d’une communication régulière tout au long de l’année, le Groupe mène chaque année une campagne de sensibilisation mondiale avec sa Cyberweek.
L’Oréal est, par sa présence mondiale, exposé aux épidémies ou autres crises de santé publique dans les 77 pays dans lesquels il opère.
Les principaux risques identifiés couvrent différents pans d’activités du Groupe :
En fonction de sa durée, de son expansion géographique et des conséquences économiques et sociales en découlant, une crise sanitaire peut avoir un impact significatif sur les activités du Groupe, sa performance et sa réputation.
Face à une crise sanitaire, la priorité du Groupe est de préserver la santé, la sécurité et la sûreté de ses collaborateurs. Le Groupe y répond à travers le respect des directives des autorités des pays où il opère, l’application et l’adaptation de ses standards mondiaux et élevés de gestion de la sécurité et de la santé sur ses sites opérationnels et en situation de voyage professionnel.
Les systèmes d’information du Groupe permettent de développer à grande échelle les méthodes de travail flexibles et à distance, et font l’objet des dispositifs de protection de sécurité adéquats.
Les politiques de gestion de la supply chain et des stocks, les plans de continuité d’activité des sites administratifs, industriels et logistiques, permettent d’anticiper les actions nécessaires à la gestion de leurs perturbations. Les relations long terme construites avec les fournisseurs stratégiques du Groupe, les politiques de diversification du sourcing et plans de continuité opérationnels permettent de limiter les impacts de ces crises.
La présence du Groupe sur tous les canaux de distribution, notamment les capacités de ventes en ligne développées avec des partenaires diversifiés (sites en propre, e-retailers, pure players), ainsi que son expertise des relations consommateurs digitalisées, permettent de maximiser les opportunités de développement dans des contextes perturbés.
La présence globale et équilibrée du Groupe en termes de zones géographiques, catégories de produits et canaux de distribution, la très forte réactivité et capacité d’adaptation de ses équipes à travers son modèle d’organisation stratégiquement centralisé et opérationnellement décentralisé avec un fort esprit entrepreneurial, ainsi que la robustesse de sa situation financière, contribuent à sa capacité à faire face aux conséquences économiques de ces crises.
Des événements ou des informations préjudiciables liés principalement à l’utilisation ou au mésusage d’un produit, ou à un comportement individuel inapproprié, avéré ou non, pourraient affecter la réputation de L’Oréal, de ses 37 grandes marques internationales et de ses produits, et en conséquence impacter ses ventes et plus généralement sa situation financière.
L’impact du risque pourrait notamment être amplifié par :
L’impact et la gestion du risque lié à la commercialisation sur les réseaux sociaux, en particulier via les influenceurs, sont décrits dans le facteur de risque « Évolution des modes de distribution commerciale ».
Voir également le facteur de risque « Sûreté des personnes et des biens » sur la gestion de crise dédiée à la sûreté.
L’Oréal a mis en place le dispositif suivant :
L’Oréal s’est doté d’une procédure de gestion de crise dont la mission mondiale est de prévenir, gérer et limiter les conséquences sur l’entreprise d’événements indésirables. Le responsable de la gestion de crise au niveau du Groupe est rattaché à la Direction Générale.
Le déploiement de la Charte Éthique dans l’ensemble du Groupe vise à renforcer la diffusion des règles de conduite qui font l’intégrité et l’éthique de L’Oréal. Ces règles de conduite ont pour objet de guider les actions et les comportements, inspirer les choix et faire vivre les valeurs du Groupe dans les actes quotidiens de chacun des collaborateurs. L’Oréal a mis en place une Charte du Bon Usage des Médias Sociaux à l’attention de ses collaborateurs.
Les données collectées et traitées par L’Oréal ou ses partenaires, dont le volume s’accroît avec le développement des activités digitales, notamment les services personnalisés aux consommateurs, sont susceptibles d’être altérées, perdues, copiées ou transférées de manière illégitime ou encore de faire l’objet d’une utilisation frauduleuse.
Par ailleurs, les réglementations relatives à la protection des données personnelles se renforcent dans le monde entier. En particulier, le règlement européen sur la protection des données personnelles (Règlement Général de Protection des Données (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 entré en vigueur le 25 mai 2018, « RGPD ») prévoit des sanctions importantes en Europe, mais également le CCPA en Californie, la LGPD au Brésil ou encore la PIPL en Chine et POPI Act en Afrique du Sud.
L’adoption croissante de lois différentes, visant à limiter et à contrôler les flux de transferts de données, constitue également un facteur de risque croissant, auquel L’Oréal est exposé.
L’atteinte à l’intégrité ou la confidentialité des données, notamment à caractère personnel, traitées par L’Oréal ou ses partenaires, pour des motifs exogènes ou endogènes (dont les intrusions, malveillances etc.), pourrait porter atteinte à la vie privée ou à la sécurité des utilisateurs, avoir un impact significatif sur la réputation, la confiance des consommateurs et donc sur l’activité et la situation financière du Groupe.
Le Groupe déploie de manière constante et progressive des politiques, formations, des outils de gestion des données ainsi que les mesures organisationnelles et techniques associées. La Direction des Systèmes d’Information a instauré des règles strictes en matière de sécurité des données (sauvegarde, protection et accès restreint aux données confidentielles). Voir également le risque « Systèmes d’information et cybersécurité ». Une attention particulière est accordée à l’utilisation des données dans le cadre des technologies d’intelligence artificielle.
Les principes du Groupe relatifs au traitement des données personnelles ont été diffusés mondialement afin de sensibiliser tous les collaborateurs au respect des principes éthiques et aux exigences légales et réglementaires en la matière.
L'organisation mise en place repose sur une Direction Protection des Données Personnelles au niveau du Groupe, composée d’un pôle juridique et d’un pôle programme. Un Data Protection Officer (DPO) Groupe a été nommé en 2018 et un réseau de 51 DPOs pays, pour l’ensemble des pays de la Zone Europe et progressivement dans les autres régions du monde, a été constitué.
La gouvernance repose sur un Comité Stratégique Groupe, un Comité de Pilotage par région ainsi que sur un réseau de Directeurs de Protection des Données Personnelles au sein des Métiers et Zones, en charge de la protection des données personnelles. Ils animent l’ensemble des acteurs opérationnels impliqués.
Cette gouvernance vise notamment à veiller à la conformité du Groupe aux différentes législations en assurant la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes et en adaptant les processus clients, fournisseurs et métiers aux règles du Groupe et aux lois applicables.
Les engagements de L’Oréal en matière de données personnelles et les dispositifs de gestion de ce risque sont détaillés au 4.8.
L’Oréal est soumis à la pression constante de nombreux concurrents et acteurs de l’industrie de la beauté dans tous les pays compte tenu :
Si le Groupe ne parvenait pas à anticiper et à répondre à l’évolution des attentes des consommateurs notamment en matière de beauté naturelle, de santé, de services personnalisés, d’objets connectés et d’engagements environnementaux par des offres innovantes et adaptées, ses ventes et sa croissance pourraient être affectées.
Le Groupe adapte continuellement son modèle d’innovation et renforce constamment ses investissements en matière de recherche et de services digitaux.
La Recherche & Innovation (R&I) de L’Oréal innove pour répondre à toutes les aspirations de beauté à travers le monde dans leur infinie diversité. Des partenariats sont conclus par la R&I pour la recherche ou le développement de nouveaux produits, nouvelles technologies ou matières premières, notamment dans le cadre de l’Open Innovation mise en place par le Groupe, et BOLD acquiert des participations dans des sociétés d’innovation. Le Département Consumer & Market Insights, au sein de la Direction de l’Innovation, veille de façon constante à l’évolution des attentes des consommateurs par catégorie de produits et grandes régions du monde. Un outil est mis en place pour mesurer leur satisfaction des produits du Groupe. Le Groupe suit également l’évolution des aspirations et comportements des consommateurs en s’appuyant sur l’analyse des ventes et la veille des réseaux sociaux.
L’ensemble de ces programmes de recherche s’inscrivent dans une vision long-terme. Ils permettent à L’Oréal de relever les défis de l’innovation (voir 1.3.4).
La Direction Générale Digital et Marketing a pour mission d’accélérer la transformation digitale du Groupe en aidant les marques à créer des territoires d’expression plus riches et les équipes à établir des rapports plus interactifs, plus étroits et plus personnalisés avec les consommateurs.
Les attentes des consommateurs en matière de développement durable sont au cœur du programme L’Oréal pour le Futur (voir chapitre 4). Elles sont prises en compte dans le développement du portefeuille de marques et de produits du Groupe. La stratégie d’acquisition du Groupe intègre en permanence l’évolution de la situation concurrentielle.
L’Oréal étant un groupe mondial de plus de 90 000 collaborateurs qui opère dans 77 pays et sur près de 400 sites (hors boutiques et points de vente des clients distributeurs), il ne peut être à l’abri d’un non-respect de ses engagements éthiques (Charte Éthique basée sur les 4 Principes Éthiques - Intégrité, Respect, Courage et Transparence, politique Droits Humains, soutien du Pacte Mondial des Nations Unies et des Objectifs de développement durable des Nations Unies, etc.), qu’il soit direct par ses collaborateurs, ou indirect, c’est-à-dire en raison de l’activité de ses partenaires, notamment ses fournisseurs et sous-traitants.
Par ailleurs, la société civile exprime des attentes accrues vis-à-vis des entreprises en matière d’intégrité et de transparence, et concernant la façon dont elles encadrent les innovations scientifiques et technologiques. Ces attentes peuvent par exemple concerner l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle. De tels manquements à ses engagements, ou l’absence de réponse aux nouvelles questions éthiques, pourraient avoir un impact négatif sur la réputation du Groupe et l’exposer à des sanctions pénales ou administratives.
à bien sa mission en s’appuyant sur toutes les équipes et ressources du Groupe (voir 3.2.1). La formation spécifique des équipes dirigeantes, le dialogue régulier avec les parties prenantes et la mise en place de groupes de travail internes contribuent à la prise en compte de l’Éthique dans les nouvelles politiques du Groupe et dans les décisions stratégiques. Les risques éthiques font l’objet d’une cartographie régulièrement mise à jour, y compris concernant les fournisseurs et sous-traitants (voir 3.5.5.2). Le déploiement de la Charte Éthique et de politiques spécifiques complémentaires dans l’ensemble du Groupe, un e‐learning spécifique et obligatoire et des campagnes de communication continue, notamment une journée dédiée à l’Éthique (Ethics Day), assurent la connaissance des normes éthiques par les collaborateurs. Un réseau de 80 Correspondants Éthiques à travers le monde et les contacts réguliers du Directeur Général de l’Éthique avec les Pays assurent aux collaborateurs une relation de proximité.
Le respect de la Charte Éthique est pris en compte chaque année dans l’évaluation de la performance globale des collaborateurs. Des audits réguliers des sites du Groupe, des fournisseurs et sous-traitants (voir 3.5), la ligne d’alerte du Groupe (www.lorealspeakup.com) ouverte depuis 2018 à l’ensemble des parties prenantes du Groupe ainsi qu’une procédure de recueil et de traitement des signalements, permettent de gérer les éventuels manquements. L’Oréal a établi ses Principes pour une Intelligence Artificielle Digne de Confiance qui ont été intégrés dans la Charte Éthique mise à jour en 2023.
Pour commercialiser ses produits, L’Oréal s’appuie non seulement sur les canaux de distribution traditionnels indépendants et sur le développement de la distribution directe au consommateur pour certaines marques (boutiques détenues en propre et e‐commerce), mais aussi sur l’utilisation des réseaux sociaux.
Par exemple :
L’impact du risque pourrait être amplifié, notamment du fait de l’émergence de la social beauty, connectée et partagée, et du rôle de leader d’opinion joué par les influenceurs suivis par de nombreux followers et/ou abonnés.
Des publicités ou posts dissimulés émanant d’influenceurs qui induisent manifestement les consommateurs en erreur ou qui constituent une atteinte sérieuse ou généralisée à l’une des marques du portefeuille du Groupe, ou le fait de négliger l’importance des nouvelles stratégies de vente et marketing sur les réseaux sociaux, peuvent porter préjudice aux résultats du Groupe.
Voir également le risque « Gestion de crise réputationnelle ».
La présence des marques du Groupe dans tous les types de circuits de distribution permet au Groupe de proposer son offre de produits et de services quelles que soient les pratiques de consommation. Les directions concernées anticipent les tendances pour s’adapter à ces évolutions et ont en particulier développé de façon soutenue les ventes en ligne avec des partenaires diversifiés (e-distributeurs, plateformes et places de marché). La politique The Way We Compete déployée au sein du Groupe rappelle les principes à respecter en matière de droit de la concurrence s’agissant de la coexistence de ces différents circuits.
Le Groupe a mis en place un solide système de Contrôle Interne, et a notamment élaboré plusieurs guides :
● une Charte des valeurs influenceurs et une Charte des valeurs de social selling, que chaque influenceur ou social seller avec qui L’Oréal collabore s’engage à respecter ; et
● les principes du Groupe et les processus opérationnels à appliquer, relatifs aux partenariats avec les influenceurs et les Social sellers, ont été diffusés mondialement auprès de tous les collaborateurs pratiquant l’advocacy marketing. Le Groupe s’efforce de collaborer avec des influenceurs et Social sellers qui partagent ses valeurs et Principes Éthiques. En fonction de la nature de la relation établie, le Groupe se réserve le droit de procéder à des vérifications préalables via une revue des informations appartenant déjà au domaine public. Ces documents complètent les règles de bonne conduite présentées dans la Charte Éthique du Groupe.
L’une des clés de la réussite de L’Oréal réside dans le talent de ses collaborateurs pour assurer son développement. C’est d’autant plus vrai que L’Oréal évolue dans un environnement complexe, très compétitif et se transformant rapidement (globalisation, enjeux de diversité, d’équité et d’inclusion, développement durable, accélération de la transformation digitale, etc.), requérant des expertises spécifiques. Le marché de l’emploi est marqué par des nouvelles attentes des collaborateurs, notamment avec l’instauration durable d’un mode de travail hybride, alternant présentiel et distanciel. Si L’Oréal ne parvenait pas à identifier, attirer, recruter, retenir, promouvoir et développer des collaborateurs compétents, engagés et au comportement responsable au sein d’équipes diverses, le développement de ses activités et de ses résultats pourrait être affecté.
Par ailleurs, compte tenu des activités de L’Oréal, notamment industrielles, le risque d’accidents du travail ou de maladies professionnelles pourrait se matérialiser.
Les risques psychosociaux peuvent altérer le bien-être des collaborateurs du Groupe. Cela pourrait également avoir un impact négatif sur leur engagement en conséquence sur la performance du Groupe.
Le développement des activités du Groupe repose notamment sur la mise en œuvre de projets de transformation (nouveaux systèmes d’information, évolution des processus, organisation, etc.) nécessitant des moyens humains et financiers significatifs. Un accompagnement insuffisant du changement pourrait avoir un impact sur la réussite de leurs déploiements et sur la performance du Groupe.
Le Groupe développe un environnement professionnel motivant dans le respect de ses valeurs éthiques et notamment de la diversité, l’équité et l’inclusion. Le recrutement et le développement des collaborateurs s’inscrit dans une perspective de long terme, également pour assurer la continuité des fonctions clés au sein du Groupe, dans lequel la formation occupe une place centrale tout au long de la carrière.
La politique de rémunération allie compétitivité externe et équité interne. Elle reconnait tant la performance individuelle que la performance collective.
Le programme mondial Share & Care répond aux besoins essentiels des collaborateurs en matière de prévoyance, santé, parentalité, flexibilité et qualité de vie au travail. Des actions orientées vers la prévention du stress, l’accompagnement psychologique et l’ergonomie aux postes de travail sont organisées. Dans ce nouveau monde de travail hybride, afin de répondre aux attentes des collaborateurs, L’Oréal a développé une politique Groupe équilibrée pour toujours faire primer les moments de coopération, de discussion et de créativité.
Depuis 2010 et dans le cadre de la Stratégie Santé & Sécurité 2030, le Groupe se fixe des objectifs ambitieux et définit des procédures et standards mondiaux qui reposent sur deux piliers : le management du risque et le développement d’une culture Santé & Sécurité interdépendante (voir 4.7.2.2.3).
La mise sur le marché d’un produit ne répondant pas aux exigences de sécurité ou la remise en question de la qualité et de la sécurité des produits de L’Oréal par des consommateurs ou d’autres parties prenantes, qu’elle repose ou non sur des faits avérés, qu’elle soit liée ou non à l’utilisation ou au mésusage d’un produit, pourrait affecter la confiance des consommateurs, les ventes, ou plus généralement la situation financière du Groupe notamment dans l’hypothèse de réclamations, individuelles ou collectives, ou de rappels de produits.
La sécurité des consommateurs est pour L’Oréal une priorité absolue : l’évaluation de la sécurité est au cœur du développement des nouveaux produits et un prérequis à la mise sur le marché de tout nouveau produit. La politique de qualité et de sécurité de L’Oréal repose sur les principes suivants :
La Direction Internationale d’Évaluation de la Sécurité évalue spécifiquement la sécurité des matières premières et des produits finis. Elle établit le profil toxicologique des ingrédients utilisés et la tolérance des formules avant leur mise sur le marché afin de garantir la parfaite innocuité de l’utilisation des produits du Groupe par les consommateurs. Les mêmes exigences de sécurité sont appliquées partout dans le monde afin d’assurer une même qualité dans le monde entier.
En anticipation des évolutions règlementaires, les profils environnementaux des matières premières (existantes ou entrant au catalogue) qui composent les produits finis sont également évalués pour réduire les impacts environnementaux des ingrédients utilisés par le Groupe.
Grâce à son réseau international de cosmétovigilance, L’Oréal prolonge l’évaluation de la sécurité par un suivi des possibles effets indésirables susceptibles de survenir lorsque le produit est sur le marché afin de prendre si nécessaire les mesures correctives appropriées (voir 4.10).
Face aux interrogations que la société civile peut avoir au sujet de certaines substances et de leurs effets sur la santé et l’environnement, la position de L’Oréal peut se résumer en trois points :
L’Oréal s’appuie sur ses équipes scientifiques pour répondre aux questions des consommateurs relatives à l’innocuité de ses produits.
La charte qualité sous-traitance reprend ces exigences, dont le respect est évalué lors d’audits dont le plan est régulièrement renforcé pour assurer un contrôle adapté des partenaires du Groupe.
L’Oréal étant un groupe mondial qui opère dans 77 pays et sur près de 400 sites (hors boutiques et points de vente des clients distributeurs), il est exposé à des risques variés liés à l’environnement dans lequel il exerce ses activités (guerres, risques géopolitiques, climatiques, sanitaires/pandémies, économiques et sociaux ; actes de malveillance ; catastrophes naturelles).
Les conséquences directes ou indirectes de ces risques peuvent porter préjudice aux personnes ainsi qu’au patrimoine du Groupe (biens matériels et immatériels).
Dans le cadre de la protection permanente des personnes et du patrimoine (ou des actifs du Groupe) contre les actes de malveillance, la Direction de la Sûreté contribue notamment à la mise en place préventive de moyens techniques, humains et de procédures opérationnelles pour limiter le risque résiduel de malveillance et soutenir le développement international du Groupe dans tous les pays concernés. La Direction de la Sûreté a développé un programme mondial d’amélioration de la résilience et, à ces fins :
Les mesures de sûreté sont régulièrement adaptées et réévaluées en fonction de la situation locale et du niveau d’exposition des collaborateurs et des sites.
d’expédition de L’Oréal, pourraient impacter les ventes du Groupe du fait de l’indisponibilité des produits pouvant en résulter. L’impact de ces risques pourrait être amplifié en cas de dépendance du Groupe à certains fournisseurs. En 2024, les achats du Groupe liés à la production se sont élevés à 6,1 milliards d’euros soit 14 % de son chiffre d’affaires. L’impact et la gestion du risque liés à la disponibilité des produits causé par le changement climatique sont décrits dans le facteur de risque « Changement climatique ».
L’Oréal révise régulièrement ses politiques de stocks de sécurité en fonction des risques pressentis, anticipe des scénarios de croissance, passe des réservations de capacités à ses fournisseurs et négocie avec eux des contrats long terme. Des plans de continuité d’activité existent pour chacun des sites opérationnels. Le Groupe déploie actuellement une méthodologie unique de business continuity plans dans la totalité de ses usines et de ses centrales de distribution. Ces plans ont pour but de mieux anticiper l’indisponibilité d’une partie des sites de la supply chain du Groupe et de redémarrer l’activité dans les meilleurs délais.
L’Oréal a mis en place, pour les matières premières, une équipe centralisée qui pilote et anticipe les risques de non-disponibilité de matières premières via des plans d’actions, incluant la recherche de sourcings alternatifs et la révision de la conception de ses formules. Pour les emballages, L’Oréal duplique les moules de ses produits stratégiques, met en place des plans de continuité opérationnels avec ses fournisseurs et revoit si nécessaire la conception de ses formules ou de ses produits finis.
Il est demandé aux principaux fournisseurs et sous-traitants de se conformer à la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel qui couvre notamment les Droits Humains, les conditions de travail, la préservation de l’environnement et l’intégrité.
Les activités du Groupe sont exposées aux risques physiques et de transition liés au changement climatique. L’accroissement des risques d’origine naturelle, extrêmes ou chroniques, la perte de la biodiversité et l’accroissement de la pression sur la ressource en eau pourraient, en perturbant les opérations et la supply chain du Groupe, impacter la disponibilité des produits finis. La raréfaction des ressources et la mise en œuvre de la transition vers une économie bas carbone pourraient également augmenter les coûts (comme par exemple l’augmentation des coûts d’emballages en plastique recyclé ou d’éventuelles taxations carbone).
Une prise en compte insuffisante des impacts liés à la phase d’usage lors de la conception des produits pourrait représenter un risque pour les ventes dans certaines zones du monde concernées par le stress hydrique ou l’absence d’infrastructures adaptées à la collecte et au traitement des effluents et des déchets.
Les choix des consommateurs pourraient être influencés de manière croissante par l’impact associé à l’utilisation d’un produit (son empreinte carbone, son empreinte eau, son impact sur la biodiversité) tout comme par la performance environnementale globale du Groupe, notamment en termes de réduction des émissions de CO2 sur l’ensemble de ses Scopes.
Si le Groupe n’anticipait pas suffisamment l’ensemble de ces impacts et ne s’engageait pas dans une démarche volontaire de réduction et d’adaptation au changement climatique, sa performance financière et non-financière ainsi que sa réputation pourraient être impactées.
La prise en considération des enjeux environnementaux, et notamment la lutte contre le changement climatique, fait partie intégrante du modèle d’affaires de L’Oréal.
L’Oréal s’est engagé à ce que d’ici 2030, l’ensemble de l’eau utilisé dans les procédés industriels du Groupe soit recyclé et réutilisé sur ses sites, en priorisant le déploiement des équipements nécessaires selon la situation hydrique des bassins versants dans lesquels L’Oréal opère. La gestion des conséquences d’éventuels événements extrêmes est décrite dans le risque « Disponibilité des produits ».
Le Groupe a également initié un programme appelé Sciences Vertes pour faire évoluer son portefeuille de matières premières via le développement d’ingrédients au profil environnemental favorable, en minimisant les impacts environnementaux liés à la culture des plantes sources de ces ingrédients (déforestation, appauvrissement des sols, conséquences sur la biodiversité par exemple) et en s’appuyant sur des procédés de transformation éco respectueux qui préviennent la pollution en amont.
L’Oréal déploie des programmes de formation pour sensibiliser les collaborateurs aux enjeux liés au climat, à l’eau, à la biodiversité et aux ressources. Le Groupe a renforcé son engagement en lançant Going Sustainable Together, une formation prioritaire pour l’ensemble des collaborateurs, qui leur fournit des outils concrets pour intégrer la durabilité dans leurs métiers respectifs, s'inscrivant dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur.
Pour informer ses consommateurs et leur permettre de faire des choix de consommation plus durables, le Groupe a développé un système d’affichage environnemental de ses produits, avec une note allant de A à E, qui tient compte de 14 facteurs d’impacts planétaires, dont les émissions de gaz à effet de serre. Ce système est actuellement déployé sur 12 marques du Groupe, dans 32 pays en Europe, en Amérique du Nord et en Chine.
En parallèle, L’Oréal contribue activement à la démarche collaborative du Consortium EcoBeautyScore dont l’objectif est de mettre au point un système de scoring commun à l’ensemble de l’industrie.
L’Oréal met en œuvre des plans d’actions dédiés qui sont détaillés au chapitre 4, qui constitue le Rapport de durabilité et qui inclut les recommandations de la TCFD.
Le Groupe, avec ses 78 sites industriels (usines et centrales de distribution en propre) dont 3 sont classés « Seveso seuil haut », est exposé à divers risques industriels liés à l’environnement et à la sécurité (incendies, explosions, défaillance des installations, des systèmes de sécurité ou même défaillance humaine dans l’exploitation des installations existantes ou la gestion des travaux, etc.) qui peuvent engendrer des dommages humains, des pollutions accidentelles au sein des sites du Groupe, ou à l’extérieur, notamment lorsque ceux-ci sont en zone habitée, et/ou une indisponibilité temporaire d’un site industriel. La survenance de tels événements pourrait avoir un impact financier, opérationnel et/ou réputationnel.
La politique Environnement, Hygiène et Sécurité (EHS) du Groupe vise à minimiser l’impact sur l’environnement et garantir la sécurité et la santé des collaborateurs, des clients et des communautés dans lesquelles L’Oréal exerce ses activités. Cette politique conduit systématiquement à identifier les risques inhérents aux activités du Groupe et à les mettre sous contrôle.
externes et indépendants. Le risque incendie est encadré par des normes très strictes de prévention des incendies (norme de la National Fire Protection Association ou équivalent).
Les sites industriels classés « Seveso » font l’objet de dispositifs spécifiques adaptés à la nature des risques liés au stockage de produits chimiques ou inflammables et sont conformes à la règlementation. Depuis 2020, le Groupe a étendu au-delà de l’Union européenne le respect des principales exigences de la Directive Européenne « Seveso » sur l’ensemble des sites qu’il opère dans le monde.
Dans l’ensemble de ses sites, le Groupe s’efforce de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, sa consommation d’eau, sa génération de déchets et de limiter l’impact de son activité sur la biodiversité. Il s’engage également à réduire l’empreinte du transport de ses produits et ne plus envoyer de déchets en décharge.
La gestion du risque relatif à l’indisponibilité temporaire d’un site industriel est détaillée au risque « Disponibilité des produits ».
De nombreuses lois et règlementations générales et spécifiques s’appliquent au Groupe, telles que les réglementations européennes sur les produits cosmétiques REACH et CLP (Classification, Labelling, Packaging) visant à renforcer la sécurité humaine et environnementale des produits cosmétiques et des produits chimiques, les législations relatives au droit de la concurrence, à la corruption et à la maîtrise des flux internationaux, notamment les politiques de sanctions économiques. La diversité et le renforcement constant de l’environnement règlementaire exposent le Groupe à des risques de non-conformité ou d’augmentation de ses coûts de mise en conformité.
L’Oréal demeure exposé au risque de défaillance ou de fraude, qui pourrait avoir un impact sur sa réputation, ses activités et ses résultats.
L’Oréal met en avant dans ses communications le caractère innovant, la qualité et la performance (y compris environnementale) de ses produits. Ces communications peuvent être mises en cause par des autorités, des organismes ou des consommateurs malgré tout le soin déployé en vue de garantir leur sincérité et leur loyauté. De telles actions pourraient impacter les ventes ou plus généralement la situation financière du Groupe notamment dans l’hypothèse de réclamations ou de rappels de produits.
Voir également le risque « Litiges ».
Conformément à sa Charte Éthique, L’Oréal attache une importance particulière au respect des lois et réglementations qui lui sont applicables. Cette obligation de respect des législations locales est réaffirmée notamment dans la Charte Juridique du Groupe qui fixe les règles applicables au sein du Groupe en matière de contrats, de droit des sociétés, de propriété intellectuelle, de droit de la concurrence, d’embargos et sanctions économiques et de protection des données personnelles.
Pour s’assurer du respect de ces règles, le Groupe a mis en place une gouvernance robuste associant l’ensemble des entités opérationnelles et directions fonctionnelles du Groupe. Cette gouvernance permet au Groupe de maintenir une veille active sur les textes et de prendre, en temps utile, les mesures nécessaires pour les respecter. Les principaux risques juridiques sont communiqués à la Direction Générale et au Comité d’Audit.
Concernant la règlementation REACH et CLP, L’Oréal communique proactivement avec ses fournisseurs européens afin de s’assurer de la pérennité de l’approvisionnement en matières premières conformes.
Un plan d’action a été mené pour faire évoluer la conception et les modes d’évaluation de la sécurité des matières premières au sein de L’Oréal. Il a permis de mettre fin aux tests sur animaux pour les produits finis dès 1989 (14 ans avant que la loi ne l’exige en Europe) et d’élaborer des stratégies d’évaluation prédictive pour satisfaire à la réglementation européenne.
Dans les domaines de la fraude et de la corruption, le déploiement auprès de l’ensemble des filiales du Groupe des programmes de prévention de la corruption (voir 3.2.3) et de sensibilisation au risque de fraude contribuent à la gestion de ces risques.
En matière de fiscalité, le Groupe s’appuie sur une politique fiscale et des dispositifs décrits au paragraphe 3.2.4.
La Direction Regulatory Affairs and Claims Substantiation contrôle la conformité réglementaire et des communications sur les produits avant leur mise sur le marché. La Charte Éthique du Groupe précise les principes fondamentaux d’une communication responsable et L’Oréal s’est engagé à mettre en œuvre le Code consolidé de la Chambre de Commerce Internationale sur les pratiques de Publicité et de Communication Commerciale ainsi que la Charte et Principes pour une Publicité et une Communication Responsables de Cosmetics Europe, auxquels adhèrent les principaux acteurs mondiaux du marché cosmétique présents en Europe. Les principes du Groupe relatifs à la « communication produit responsable » sont décrits dans une fiche synthétique diffusée mondialement afin de sensibiliser les collaborateurs concernés au respect des principes éthiques, des exigences légales et réglementaires en la matière, et des processus opérationnels de contrôle préalable des communications produits.
Dans le cadre normal de ses activités, compte tenu notamment de sa présence mondiale et de la complexité croissante de l’environnement réglementaire et judiciaire, le Groupe est susceptible d’être impliqué dans tout type de litige et peut être soumis à des contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. Certains litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière ou la réputation du Groupe.
Voir également le risque « Non-conformité ».
Dans le cadre de son appréciation des risques liés aux litiges, L’Oréal prend en compte les spécificités des environnements juridiques locaux, en particulier aux États-Unis en matière de responsabilité du fait des produits, où le risque est accru en raison de la possibilité d’actions individuelles sérielles ou d’actions de groupe (class action) regroupant un grand nombre de plaignants, de l’importance des frais requis pour être défendu devant les juridictions, ou encore du caractère difficilement prévisible des verdicts rendus par les jurys populaires ou de la médiatisation de certaines actions et décisions.
Les principaux risques juridiques sont communiqués à la Direction Générale et présentés au Comité d’Audit.
Le Groupe est actuellement concerné par des litiges en matière de concurrence, de responsabilité du fait des produits et en matière fiscale. Le Groupe suit avec attention les litiges qui sont susceptibles de l’impliquer, et met en œuvre les moyens légaux pour assurer la défense de ses intérêts légitimes. Il s’appuie en particulier sur l’expertise de la Direction Juridique (au niveau Groupe, Zones et Pays), de la Direction Fiscale, et de ses conseils externes, mais également sur l’implication des Métiers et des fonctions Divisions ou Zones.
L’Oréal n’a connaissance d’aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage, en suspens ou dont elle serait menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Société et/ou du Groupe, autre que celles décrites à la note 12.2 « Passifs éventuels et litiges en cours significatifs » de l’annexe des Comptes Consolidés.
Les marques, notamment les 37 grandes marques internationales, dessins & modèles et noms de domaines ainsi que les brevets déposés, sont des actifs incorporels stratégiques pour le Groupe.
Compte tenu de l’image et de la réputation du Groupe à travers le monde et au vu du grand nombre de brevets (694 en 2024) et de marques déposées par L’Oréal, des tiers pourraient :
Au vu du contexte concurrentiel où un nombre croissant de brevets et de marques sont déposés, et où certains droits de propriété intellectuelle sont issus d’acquisitions ou sont développés par des tiers (open development), la libre exploitation d’une technologie ou l’entière disponibilité d’une marque avant tout lancement ne peuvent donc être totalement sécurisées par L’Oréal.
La multiplication des contenus générés grâce à des outils d’Intelligence Artificielle (IA) présente certains risques en matière de propriété intellectuelle, avec notamment une incertitude quant à la titularité des droits sur l’œuvre et la possibilité de bénéficier d’une protection au titre du droit d’auteur, mais également un risque accru d’atteinte à des droits de tiers.
Les marques, dessins & modèles et noms de domaines exploités par le Groupe font l’objet d’une vigilance spécifique confiée à un département dédié au sein de la Direction Juridique. Ce département assure pour le monde entier la protection, la gestion et la défense de ces droits de propriété intellectuelle, la conduite de recherches d’antériorités, le suivi des procédures d’enregistrement et de renouvellement, la mise en place de services de surveillance et le lancement d’actions appropriées à l’encontre de tout contrefacteur (poursuites judiciaires, opérations douanières, etc.).
Contre le risque d’appropriation d’une molécule, d’une formule, d’un emballage, d’un dispositif d’application ou d’une application par une autre société, L’Oréal s’est doté d’une structure spécifique au sein de la Direction Recherche & Innovation : la Direction Internationale de la Propriété Industrielle.
Cette Direction assure les dépôts, l’obtention et la défense des brevets du Groupe dans le monde entier, réalise les études de liberté d’exploitation des produits du Groupe au regard des brevets de tiers et suit la licéité des produits des concurrents au regard des brevets du Groupe.
Le Groupe est aussi actif dans les organisations qui se sont donné pour mission de lutter contre la contrefaçon et promouvoir de bonnes pratiques commerciales. C’est le cas notamment de l’Union des Fabricants, de l’Association des Praticiens du Droit des Marques et des Modèles (APRAM) et de l’AIM.
Afin de limiter et encadrer ces risques, L’Oréal forme et sensibilise les salariés via notamment la diffusion de guidelines relative à la génération et à la diffusion de contenus générés par l’IA. Le Groupe assure une veille juridique et réglementaire sur ce sujet.
Les fluctuations entre les principales devises et les taux de droits de douane peuvent ainsi influencer les résultats des filiales, mais également celui du Groupe lors de la conversion en euros des comptes des filiales hors euros et de ce fait, rendre difficile la comparaison des performances entre deux exercices.
De plus, du fait du contexte inflationniste, le Groupe est exposé à une volatilité accrue des devises mondiales et à une augmentation du coût en particulier de ses approvisionnements.
L’impact des couvertures sur les capitaux propres et l’analyse de sensibilité aux variations des devises sont détaillés en note 11.3 « Autres éléments du résultat global » de l’annexe des Comptes Consolidés. Enfin, l’effet des pertes et gains de change sur le compte de résultat est indiqué en note 10.2. « Pertes et gains de change » de l’annexe des Comptes Consolidés.
La Charte Trésorerie et Corporate Finance précise notamment les principes à retenir par les entités du Groupe afin d’assurer une gestion prudente et centralisée des risques de change.
Afin de limiter le risque de change, le Groupe suit chaque année une stratégie préétablie de couverture d’une part significative des besoins annuels de l’année suivante, par des achats ou ventes à terme ou par des options. Les besoins de couvertures sont établis pour l’année à venir sur la base des budgets d’exploitation de chaque filiale. Ces besoins sont ensuite réexaminés régulièrement tout au long de l’année en cours et les couvertures ajustées. Afin de bénéficier d’une meilleure visibilité des flux générés, la gestion du risque de change est centralisée au sein de la Direction de la Trésorerie et du Corporate Finance au siège (partie de la Direction Générale Corporate Finance et Communication Financière Groupe) qui s’appuie sur un outil spécifique de centralisation des besoins des filiales par devise.
Le dispositif de couverture des risques de change est présenté au Comité d’Audit. La méthodologie de couverture et les valeurs impliquées sont détaillées dans la note 10.1 « Couverture du risque de change » de l’annexe des Comptes Consolidés. Elle est adaptée à la conjoncture économique et financière.
Le Groupe suit avec attention l’évolution des droits de douane afin d’anticiper leurs impacts et adapte le cas échéant sa politique des Opérations.
Par ailleurs, des outils de pilotage élaborés permettent d’atténuer l’impact des tensions inflationnistes via des stratégies de valorisation de produits et d’adaptation du sourcing.
Pour L’Oréal, le principal risque sur actions réside dans ses participations dans le capital de sociétés, dont en particulier Sanofi (101) et Galderma à hauteur respectivement de 9,36 % et 10 % au 31 décembre 2024 (voir note 9.3 « Actifs financiers non courants » de l’annexe des Comptes Consolidés), dont la valeur fluctue notamment en fonction de la tendance des marchés boursiers mondiaux, de leurs résultats et, plus généralement, des données économiques et financières des deux sociétés et de leur secteur respectif.
Une diminution significative du montant du dividende versé par Sanofi, de même qu’une baisse importante ou prolongée des cours de bourse de Sanofi et Galderma, seraient susceptibles d’avoir un impact sur le cours de l’action L’Oréal.
Cette participation et l’évolution des marchés dans lesquels opèrent Sanofi et Galderma font l’objet d’un suivi régulier. Au 31 décembre 2024, la valeur boursière de l’action Sanofi est significativement supérieure à la valeur inscrite dans le bilan de L’Oréal. Quant à Galderma, sa valeur boursière est supérieure à celle inscrite dans le bilan de L’Oréal (voir note 9.3 « Actifs financiers non courants » de l’annexe des Comptes Consolidés).
Comme détaillé en note 7 « Actifs incorporels » de l'’annexe des Comptes Consolidés, les marques à durée d’utilité indéfinie et les écarts d’acquisition ne font pas l’objet d’amortissement mais de tests de dépréciation périodiques au moins une fois par an. Lorsque la valeur recouvrable de la marque est inférieure à sa valeur nette comptable, celle-ci fait l’objet d’une dépréciation. De même, tout écart entre la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie et la valeur nette comptable des actifs, y compris les écarts d’acquisition, se traduirait par une dépréciation d’actif constatée dans le compte de résultat. Il en est rendu compte au Comité d’Audit.
Les montants pour les trois derniers exercices sont indiqués en note 4 « Autres produits et charges opérationnels » de l’annexe des Comptes Consolidés.
Les données et hypothèses retenues dans les tests de dépréciation, pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont présentées en note 7.3 « Tes de dépréciation des actifs incorporels » de l’annexe des Comptes Consolidés.
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Les plans d’actions
La politique de qualité et de sécurité
Le plan d’action mis en œuvre
liés à la pollution
consommation et prélèvements (E3)
Premiers éléments de compréhension
Les politiques sur les ressources en eau
Les plans d’actions mis en œuvre
Les résultats liés aux ressources en eau
Premiers éléments de compréhension
Les politiques sur la biodiversité
Les plans d’actions
Premiers éléments de compréhension
La politique de promotion plaçant la notion de responsabilité au premier plan
Les plans d’actions mis en œuvre
Premiers éléments de compréhension
Les politiques sur la conduite responsable des affaires
Les plans d’actions mis en œuvre
Les politiques sur l’économie circulaire
CSRD
Lire le rapport de durabilité : votre guide pour comprendre la démarche de L’Oréal dans le cadre de la réglementation CSRD. Ce rapport de durabilité présente les principaux impacts, risques et opportunités environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de L’Oréal, ainsi que ses principaux engagements en matière de développement durable. Il s’inscrit dans une démarche de transparence vis-à-vis de ses parties prenantes, y compris les investisseurs, les consommateurs, les salariés (102), les fournisseurs, les clients (distributeurs) et la société civile. Ce rapport est établi conformément à la nouvelle réglementation Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) visant à harmoniser et améliorer la qualité des informations de durabilité publiées par les entreprises européennes. Le périmètre de reporting se base sur celui des états financiers, avec des exceptions et des estimations (élaborées à partir des informations disponibles à la date du rapport). La section 4.14 détaille ces éléments ainsi que les incertitudes et limitations associées.
Aspiration intemporelle et universelle, la beauté transcende le temps, les cultures et les frontières. Plus qu’un simple désir, elle répond à un besoin profond, ancré dans nos vies et nos sociétés. De la naissance à la mort, des premiers maquillages aux mariages, les rituels de la vie sont marqués par la beauté.
Parce qu’il n’y aura pas à l’avenir de croissance économique sans durabilité, L’Oréal s’est donné une ambition claire : allier excellence économique et performance sociale et environnementale. Convaincu que l’excellence économique ne peut se réaliser sans une responsabilité.
Véritable lien social, la beauté nous connecte à nous-mêmes et aux autres.
Au-delà de l’apparence, la beauté est intimement liée à la santé et au bien-être. Dans un monde où près de deux milliards de personnes souffrent de problèmes de peau, l’industrie de la beauté joue un rôle crucial dans la prévention et le traitement de ces affections, influençant aussi bien la santé physique que mentale. La beauté est à la fois une source de confiance en soi et un vecteur d’intégration sociale, permettant l’expression des identités dans un monde de plus en plus connecté. Aujourd’hui, à l’ère du digital, la « beauté sociale » réinvente les interactions. Elle est facilitée par les réseaux sociaux et le e-commerce permet l’accès aux produits. L’Oréal se distingue en tant que pure player de ce marché en pleine mutation, où innovation et créativité sont les moteurs du changement.
Depuis toujours, porté par des valeurs humanistes, L’Oréal place l’individu au cœur de sa stratégie. Le projet humain et social du Groupe repose sur deux priorités essentielles : le développement de chaque salarié à travers la formation continue et des opportunités de carrière ainsi qu'un modèle social unique, incarné par le programme Share & Care, lancé en 2013, qui se fonde sur une performance sociale compétitive et le partage de la croissance.
En outre, L’Oréal s’engage depuis plus de 20 ans en faveur de la diversité, l’équité et l’inclusion, renforçant ainsi sa mission de construire une organisation durable et harmonieuse. Ces initiatives témoignent de la volonté du Groupe de créer un cadre de travail propice à l’épanouissement de tous. Cette ambition s'étend au-delà de L'Oréal, le Groupe s'attachant à veiller au respect des droits humains tout au long de sa chaîne de valeur.
L’innovation est le cœur battant du modèle de L’Oréal. Avec 1,354 milliards d’euros investis en Recherche & Innovation et 4200 chercheurs, les découvertes scientifiques sont transformées en solutions concrètes, anticipant les besoins d’un marché en perpétuelle évolution. La stratégie de L’Oréal repose sur deux piliers complémentaires : Universalisation et Singularisation. Ce modèle unique permet de satisfaire les aspirations de chaque consommateur, tout en respectant la diversité culturelle locale. Ce dialogue entre globalisation et individualisation forge une croissance multipolaire, équilibrée par Zone et Division et résiliente à l’échelle mondiale.
UNE PERFORMANCE FINANCIÈRE AU BÉNÉFICE DE L’ENSEMBLE DES PARTIES PRENANTES
● Un socle de principes et de valeurs humanistes, éthiques et sociales au cœur de la gouvernance et des engagements du Groupe.
● Un modèle économique équilibré et créateur de valeur, doublé d’une situation financière saine et solide.
Les engagements de L’Oréal s’inscrivent dans la durée :
Pour accompagner cette démarche, le Groupe s’est doté d’une gouvernance forte et structurée.
| Résultat 2024 | |
|---|---|
| Nombre de membres non exécutifs | 15 |
| Nombre de membres exécutifs | 1 |
| Nombre de représentants des salariés | 2 |
| Pourcentage de femmes* | 43 % |
| Pourcentage d’hommes* | 57 % |
| Pourcentage d’administrateurs indépendants* | 50 % |
Le Conseil s’appuie sur des administrateurs ayant à la fois une vue d’ensemble stratégique et des expertises spécifiques, renforcées par des formations dédiées, telles que l’éthique de l’intelligence artificielle et le marketing responsable. Ces compétences sont régulièrement enrichies par des présentations de haut niveau lors des réunions du Conseil et de ses comités (voir 2.3.4).
Chaque année, le Conseil évalue l’adéquation des compétences de ses membres dans le cadre d’un processus d’auto-évaluation (voir 2.3.5), en tenant compte des enjeux de durabilité et de la politique de diversité.
Trois axes prioritaires sont identifiés : la stratégie ESG au sein d’un groupe international, la gouvernance et l’éthique des affaires, ainsi que l’engagement sociétal, incluant la philanthropie (voir 2.2.1.2).
hauteur de vue et l’objectivité nécessaire pour agir dans gestion des risques de durabilité. Avec la transposition de l’intérêt à long terme. Le Conseil d’Administration est régulièrement informé des attentes des investisseurs (à l’issue des roadshows suivants la publication des résultats), des principales agences de notation extra-financières, des salariés particulièrement en Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et lors de présentations du Directeur Général des Relations Humaines, des attentes en matière de diversité, équité et inclusion notamment dans le cadre du compte rendu d’activité du Conseil consultatif en la matière, des attentes en matière de développement Durable notamment par le compte rendu des interactions de la Directrice générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale.
Le Conseil fonctionne de manière à examiner en profondeur ses sujets de responsabilité en s’appuyant sur les recommandations des Comités spécialisés :
Cette approche intégrée permet au Conseil de veiller à ce que les enjeux sociaux et environnementaux soient pris en considération dans la définition des orientations stratégiques. Il examine annuellement les résultats obtenus et l’opportunité, le cas échéant, d’adapter le plan d’action ou de modifier les objectifs au vu notamment de l’évolution de la stratégie de l’entreprise, des technologies, des attentes des actionnaires et de la capacité économique à les mettre en œuvre.
Le détail des travaux réalisés en 2024 en matière de durabilité est décrit au paragraphe 4.1.3. Ces travaux visent à identifier les impacts, risques et opportunités les plus matériels selon l’analyse de double matérialité.
Le Conseil d’Administration supervise les principaux impacts, risques et opportunités matériels pour L’Oréal et sa chaîne de valeur. Le tableau ci-dessous récapitule les thématiques examinées en détail par le Conseil et ses Comités en 2024.
| Normes ESRS | Liste des principaux enjeux matériels | Thématique abordée en Conseil ou en Comité en 2024 à une ou plusieurs reprises* |
|---|---|---|
| E1 | Changement climatique (atténuation et adaptation) | Revue de la stratégie de décarbonation – Point sur la validation des objectifs de décarbonation par la SBTi |
| Résultat de l’analyse sur les risques liés au climat (TCFD) | ||
| État d’avancement du pilier Climat du Programme L’Oréal pour le Futur | ||
| E2 | Pollution (opérations et chaîne de valeur) |
| E3 | Ressources en eau (consommation et prélèvements) des opérations et de la chaîne de valeur |
|---|---|
| E4 | Biodiversité et écosystèmes |
| E5 | Utilisation des ressources et économie circulaire (formules et emballages) |
| S1 | Personnel de l’entreprise (droit du travail, bien-être et rétention, diversité, équité et inclusion) |
|---|---|
| Politique des Relations Humaines et Share & Care | |
| Politique en matière de diversité, équité et inclusion | |
| Compte rendu du Comité des Valeurs | |
| Plan de vigilance |
| S2/S3 | Politique des Droits Humains |
|---|---|
| Plan de vigilance |
| S4 | État d’avancement du programme L’Oréal pour le Futur |
|---|---|
| Plan de vigilance |
| S4 | Formation dédiée au Conseil d’Administration |
|---|---|
| État d’avancement du Programme L’Oréal pour le Futur |
Deux fois par an, la Directrice Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale réunit des membres du Comité Exécutif au sein du Comité Exécutif L’Oréal pour le Futur afin de définir les grandes orientations stratégiques du programme.
Le plan global de transformation durable implique l’ensemble des Divisions, Zones et métiers de L’Oréal. Le Directeur Général, en s’appuyant sur l’engagement de chaque membre du Comité Exécutif dans son domaine respectif, veille à la mise en œuvre des orientations stratégiques en matière de durabilité.
Au sein du Comité Exécutif, la Directrice Générale de la Responsabilité Sociétale et Environnementale supervise le développement de la stratégie de développement durable, assure la mise en œuvre du programme L’Oréal pour le Futur et veille à la cohérence stratégique entre les activités que le Groupe mène.
Sous sa direction, divers Comités internes liés au développement durable définissent les feuilles de route des différentes entités (Opérations, Recherche & Innovation, Divisions, Zones, Pays). Les experts responsables du déploiement du programme participent activement à ces Comités, qui fixent des objectifs annuels, revoient les hypothèses et les trajectoires, et en pilotent la mise en œuvre sur toute la chaîne de valeur.
Des points d’étape réguliers permettent d’ajuster les plans d’action sur les sujets de développement durable. Un réseau de responsables dédiés, intégrés au Comité Exécutif, veille à la mise en œuvre du programme L’Oréal pour le Futur dans chaque Division, Zone et métier.
de la chaîne de valeur de l'entreprise, de l'innovation à la production et à la consommation. Parmi ses réalisations notables : une réduction de 81 % des émissions de CO2 des usines et centrales de distribution en valeur absolue ainsi qu'une diminution de 49 % de leur prélèvement d'eau (104) par rapport à 2005.
Lancé en 2020, le programme L’Oréal pour le Futur incarne l’engagement profond du Groupe L’Oréal en matière de développement durable en se concentrant sur trois piliers clés : transformer l'entreprise dans le respect des limites planétaires (105), accompagner son écosystème dans sa transformation durable et contribuer aux grands défis sociaux et environnementaux du monde. Avec des ambitions à horizon 2025 et 2030 (voir 1.4.2), L’Oréal pour le Futur reflète la conviction du Groupe que la performance économique et la responsabilité environnementale et sociale sont indissociables.
Depuis son lancement, L’Oréal pour le Futur a permis de réaliser des progrès significatifs. Par exemple, en 2024, les sites du Groupe ont atteint 97 % d'énergie renouvelable (106), 92 % des ingrédients des formules et des matériaux d’emballage biosourcés sont traçables et issus de sources durables, ou encore par le biais de ses différents Fonds, L’Oréal a investi dans la restauration d’écosystèmes naturels dégradés ou dans le soutien à des populations vulnérables. Ces progrès démontrent l'engagement concret de L'Oréal à assumer une responsabilité pour réaliser une croissance inclusive et durable.
Le contexte mondial en constante évolution amène néanmoins les entreprises à devoir s’adapter en continu et à affiner leurs évaluations de risques et opportunités en matière de développement durable de manière régulière. Les réglementations, en particulier l'arrivée de la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et les attentes de la société civile changent elles aussi. A mesure que le Groupe gagne en maturité sur ces sujets, se posent de nouvelles problématiques. Par ailleurs, la connaissance environnementale elle aussi évolue. Les projections climatiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) par exemple, sont régulièrement mises à jour, ce qui a une incidence sur les stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre des entreprises, les menant à définir des plans d’action d’atténuation bien sûr mais aussi des plans d’adaptation. En ce sens, le Groupe a début 2024 révisé ses objectifs de décarbonation pour se réaligner sur les nouvelles recommandations de la SBTi. Cet engagement exemplaire illustre l’approche proactive que L’Oréal entend toujours poursuivre. Parallèlement, la transformation systémique vers une économie circulaire nécessite la mise en œuvre à grande échelle de systèmes de responsabilité élargie des producteurs (REP) s'appuyant sur des dispositifs de collecte et de tri à grande échelle. Ces systèmes sont essentiels pour optimiser l'éco-conception, permettre la réutilisation et atteindre des taux de recyclage élevés, et favoriser la disponibilité de matériaux recyclés de qualité. Ces défis combinés soulignent la nécessité d’adapter et de consolider les programmes de développement durable pour répondre aux enjeux actuels et futurs.
L’Oréal s’emploie d’une part à intégrer plus profondément la double matérialité dans sa stratégie, d’autre part à se baser sur les données scientifiques les plus récentes. Pour faciliter ce processus, L'Oréal renforce continuellement ses systèmes de suivi des performances, ses processus d’animation et ses investissements en innovation.
Les analyses récentes de matérialité réalisées dans le cadre de la CSRD, notamment via des analyses TCFD et TNFD, ont mis en exergue l’importance accrue de certains objectifs de L’Oréal pour le Futur et la moindre matérialité de certains. Alors que L’Oréal soutient pleinement l’accent mis par la CSRD sur un langage standardisé pour une meilleure comparabilité, certains de ses engagements utilisent une terminologie ou méthodologie propre nécessitant ainsi une adaptation. De plus, certains objectifs fonctionnent actuellement comme des ambitions continues et seront formalisés comme politiques globales plus larges pour s’aligner pleinement sur les cadres de reporting CSRD. Compte tenu de ces éléments, L’Oréal a considéré plus approprié de ne pas présenter les objectifs dans le rapport de durabilité.
Pour répondre à ces exigences en constante évolution, L’Oréal a initié en 2025, à mi-parcours de son programme lancé en 2020, une réévaluation globale de ses engagements, afin d’en confirmer les priorités au regard des leçons apprises au cours de leur déploiement, voulant en garantir la pertinence, l'exhaustivité de leur portée et la sincérité de leur niveau d'ambition. Cette approche permettra à L'Oréal de concentrer ses efforts sur les sujets les plus importants et les plus stratégiques, conformément aux résultats de l’analyse de double matérialité réalisée en 2024, et d'ajuster les actions et/ou cibles en fonction des progrès réalisés et des défis restant à venir.
Une transformation collaborative gouvernements et les consommateurs sera essentielle pour L’Oréal reconnaît que les défis environnementaux et sociaux sont interconnectés et nécessitent une approche collaborative, en association avec l’ensemble de son écosystème. La réduction de l’empreinte carbone tout au long du cycle de vie des produits nécessite une innovation continue, l’approvisionnement en ingrédients durables, la réduction des emballages ou encore la promotion d’une consommation responsable sont des enjeux cruciaux. Or l’atteinte de ces objectifs dépend de nombreux facteurs externes. La collaboration entre les entreprises, les consommateurs sera essentielle pour surmonter les obstacles technologiques et financiers.
Dans le cadre de la préparation à la CSRD, L’Oréal a mis à jour son analyse de double matérialité en collaboration avec ses parties prenantes. Ce processus, nourri d’un dialogue continu depuis de nombreuses années (voir 4.1.3.2), s’est appuyé sur des entretiens approfondis et a permis d’intégrer différents points de vue et de mieux identifier et hiérarchiser les enjeux matériels.
Le périmètre de l’analyse englobe l’intégralité du Groupe L’Oréal, c’est-à-dire toutes ses entités et activités sans exception. Suite à l’acquisition d’Aēsop au troisième trimestre 2023, L’Oréal a intégré la nouvelle marque en s’appuyant sur une comparaison avec l’évaluation de double matérialité réalisée avant son acquisition.
L’analyse de double matérialité repose sur deux dimensions :
Les résultats finaux, incluant le seuil de matérialité et la liste des sujets matériels, ont été validés par la gouvernance du projet comprenant :
durabilité et leur impact potentiel sur la performance financière à court, moyen et long terme, en prenant en compte les effets sur les coûts, les revenus et l’accès au financement. L’analyse des dépendances aux ressources naturelles, humaines et sociales est intégrée à cette dimension. Chaque dépendance est systématiquement analysée pour déterminer si elle représente un risque (exposition à des perturbations potentielles) ou une opportunité (stimulation de l’innovation et développement de solutions durables pour améliorer la performance financière).
L’analyse de la double matérialité a été réalisée selon la méthodologie suivante, articulée en cinq étapes décrites ci-dessous. Il est important de noter que ce processus d’identification et d’évaluation des risques de durabilité, conforme à l'exigence GOV-5, est intégré dans le processus global de gestion des risques du Groupe (voir 3.4).
revue des documents internes (précédentes analyses de simple et double matérialité, stratégie de durabilité, évaluation de cartographie des risques) et externes (normes ESRS, rapports sectoriels, notations extra-financières, études consommateurs et salariés) pour comprendre les enjeux et opportunités liés à l’activité et à l’impact de L’Oréal ;
en collaboration avec un cabinet spécialisé, L’Oréal a identifié et défini les impacts positifs et négatifs, les dépendances, risques et opportunités liés à ses opérations et à sa chaîne de valeur, en les catégorisant selon le cadre ESRS et en les affinant par des consultations d’experts internes et externes ;
Dans une démarche de progrès continu, L’Oréal accorde une grande importance au dialogue avec ses parties prenantes et s’efforce, dans la mesure du possible, d’intégrer leurs attentes, leurs intérêts et leurs points de vue dans sa stratégie.
Pour cela, le Groupe a développé des modes d’interaction spécifiques, conçus pour être à la fois efficaces et adaptés à chaque acteur. Ce dialogue s’est intensifié au fil des années. Dès 2013, avec le programme de développement durable Sharing Beauty With All, les parties prenantes ont joué un rôle clé en contribuant à la définition des engagements du Groupe et à leur suivi. En 2019, dans le cadre de la création du programme L’Oréal pour le Futur à l’horizon 2030, sept groupes d’experts internes ont été mobilisés. Ils ont mené des études indépendantes et travaillé avec des partenaires externes ainsi que la société civile pour établir des ambitions visant à réduire les impacts de L’Oréal tout en renforçant sa contribution positive à l’ensemble de son écosystème.
Pour L’Oréal, entretenir des relations régulières et constructives avec ses parties prenantes est essentiel. Ce dialogue nourrit sa stratégie, renforce la pertinence de ses actions et contribue à la création de valeur partagée au bénéfice de l’entreprise et de son écosystème.
| Partie prenante | Les raisons pour lesquelles L’Oréal dialogue | Quelques actions menées et distinctions en 2024 |
|---|---|---|
| Actionnaires, investisseurs et institutions financières | * Entretenir une relation de sincérité et de confiance ; | |
| * Communiquer les politiques et pratiques en matière de développement durable afin d’assurer la croissance pérenne du Groupe ; | ||
| * Faciliter la bonne compréhension du modèle d’affaires et efforts en matière de développement durable. | - Assemblée Générale : présentation de la stratégie climatique du Groupe par le Directeur Général, et retransmission avec possibilité de poser des questions en direct ; | |
| - Événements dédiés aux actionnaires individuels avec un focus sur les engagements de durabilité du Groupe : réunions d’information en régions (Reims et Aix-en-Provence), e-salon Boursolive, visites de sites (domaine de la Rose Lancôme, bateau Biotherm Vendée Globe en partenariat avec la Fondation Tara Ocean) ; | ||
| - Réunions avec des investisseurs institutionnels en France et à l’étranger sur des sujets ESG ; | ||
| - Outils de communication dédiés pour approfondir la connaissance du Groupe et illustrer sa double performance : Document d’Enregistrement Universel sous un format digital pour une meilleure accessibilité et lisibilité, Rapport Annuel digital interactif. | ||
| --- | ||
| # Partie prenante |
lettres aux actionnaires et newsletters loreal-finance.com.
Face à l’urgence climatique, L’Oréal a renforcé sa stratégie afin de contribuer activement à un avenir durable. En s’appuyant sur la science et en mobilisant toute son organisation, le Groupe vise à jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le changement climatique et la transformation vers une économie à faible empreinte carbone.
En 2023, fixant de nouveaux objectifs Net Zéro validés par la SBTi, L’Oréal a ainsi revu son plan de transition climatique. Ces objectifs sont alignés sur les recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC (110)) pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C. Ce plan s’inscrit dans la continuité de son programme de développement durable L’Oréal pour le Futur.
| Politique | Plans d’actions(1) |
|---|---|
| Les activités de L’Oréal peuvent contribuer au changement climatique tout au long de sa chaîne de valeur. Cela inclut les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’approvisionnement en matières premières, du transport des marchandises et des processus de fabrication. Ces émissions contribuent au dérèglement climatique. Or, ce dérèglement peut indirectement affecter les populations à travers des phénomènes tels que des événements météorologiques extrêmes, des pénuries d’eau, des problèmes d'insécurité alimentaire, des problèmes de santé accrus et des migrations climatiques. | |
| Adaptation au changement climatique | |
| Atténuation du changement climatique | |
| Énergie | Plan de transition climatique |
| Activer les leviers de décarbonation des Scopes 1, 2 et 3 |
Le leadership de L’Oréal en matière de développement durable peut inspirer des changements à plus grande échelle dans l’industrie. En développant et en adoptant des produits plus durables, L’Oréal peut encourager des pratiques de production plus respectueuses de l’environnement dans l’ensemble du secteur dont les fournisseurs. Face au changement climatique, cette démarche peut permettre d’offrir aux consommateurs la possibilité de faire des choix éclairés et durables.
Le changement climatique expose également L’Oréal à des risques physiques directs. La raréfaction de l’eau ou la hausse des températures pourraient impacter la demande pour certains produits, obligeant le Groupe à s’adapter pour rester compétitif. Parallèlement, l’augmentation des événements climatiques extrêmes menace l’approvisionnement en matières premières agricoles, avec un risque de volatilité des prix et de difficultés d’approvisionnement. Ces événements pourraient également perturber l’approvisionnement des sources d’énergie externes, soulignant l’importance de l’efficacité énergétique pour L’Oréal.
Atteindre les 100 % d’énergie renouvelable pour les sites opérés*
Les principaux impacts environnementaux du secteur des cosmétiques proviennent de l’utilisation des produits qui nécessitent de l’eau de rinçage, affectant principalement l’empreinte carbone et l’empreinte eau. L’évolution des habitudes de consommation, notamment dans un contexte de stress hydrique croissant, représente une opportunité pour développer des produits innovants, économes en eau et répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.
Par ailleurs, la transition vers des énergies renouvelables représente une opportunité économique pour L’Oréal. L’augmentation prévue du prix des énergies fossiles incite à accélérer le passage aux énergies renouvelables, ce qui pourrait permettre à L’Oréal, déjà fortement engagé dans cette direction, de réduire ses coûts d’exploitation par rapport à des concurrents moins engagés.
La sensibilisation croissante des consommateurs à l’impact environnemental des produits, renforcée par les réglementations et l’affichage environnemental, offre à L’Oréal, précurseur sur ces sujets, l’opportunité de valoriser ses engagements et ses innovations en matière de développement durable.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
(1) Les objectifs de développement durable présentés par L’Oréal sont à considérer comme volontaires et ne découlent pas d’une obligation légale.
Pour piloter les sujets matériels liés au climat, L’Oréal a mis en place une gouvernance forte impliquant les plus hautes instances du Groupe. En particulier pour son plan de transition climatique, le processus d’élaboration se déploie en plusieurs étapes clés :
Le plan est élaboré en collaboration avec les métiers pour garantir sa faisabilité et son alignement avec les réalités opérationnelles.
Celui-ci examine le plan pour s’assurer de sa cohérence avec la stratégie globale ; présentation au Conseil d’Administration : celui-ci supervise les risques et opportunités, ainsi que l’impact sur la société et l’environnement notamment via son Comité d’Audit et le Comité Stratégie et Développement Durable ; et mise en œuvre : les métiers appliquent le plan avec l’appui du réseau des « Sustainability Leaders » permettant l’intégration de la durabilité dans toutes les fonctions du Groupe.
L'activation du plan de transition climatique, validé par les instances dirigeantes de L’Oréal, s’articule autour d’un déploiement à tous les niveaux de l’organisation :
Chaque métier, Division et Zone géographique a reçu une feuille de route personnalisée, traduisant la stratégie globale de décarbonation vers le Net Zéro à son échelle :
Par exemple, les achats intègrent l’approvisionnement responsable dans leurs processus, tandis que les opérations optimisent la performance énergétique des usines.
Ces feuilles de route détaillent les actions à mener en priorité, avec des objectifs chiffrés et des échéances précises, assurant ainsi une mise en œuvre concrète et mesurable du plan.
Ce réseau interne, composé de salariés formés aux enjeux de la durabilité, accompagne les équipes opérationnelles dans la mise en œuvre du plan, en leur fournissant expertise et accompagnement.
Le Conseil d’Administration revoit annuellement les résultats de la stratégie climatique au regard des objectifs fixés. Ces éléments sont également revus par le Comité Stratégie et Développement Durable et le Comité d'Audit. En 2024, la stratégie climatique a été également présentée à l’Assemblée Générale des actionnaires par le Directeur Général. Les actionnaires de L’Oréal ont l’occasion d’échanger régulièrement avec L’Oréal dans le cadre de son dialogue actionnarial dont il est rendu compte au Conseil d’Administration.
Prenant pleinement part à la lutte contre le changement climatique et attentif aux recommandations scientifiques sur le climat, L’Oréal a développé un plan de transition climatique, dont la trajectoire a été validée par la SBTi. Ce plan vise deux ambitions :
Ces réductions s’entendent en valeur absolue sur la base de l’année de référence 2019.
Pour atteindre son objectif de réduction des émissions de Scopes 1 et 2 d’ici 2030, L’Oréal engage sa transition vers les énergies renouvelables. Dans le cadre de son programme L’Oréal pour le Futur, le Groupe vise à atteindre 100 % d’énergie renouvelable pour ses sites opérés (112). Cet engagement est important car les Scopes 1 et 2 concernent respectivement les émissions directes liées aux activités du Groupe, comme la combustion sur site, et les émissions indirectes liées à l’achat d’énergie, comme l’électricité. En utilisant des sources d’énergie renouvelable telles que l’énergie solaire et éolienne pour alimenter ses installations, L’Oréal réduit sa dépendance aux combustibles fossiles, limitant ainsi son empreinte carbone.
Pour atteindre son objectif de réduction des émissions de Scope 3, qui constituent la majorité de son empreinte carbone, L’Oréal a élaboré des trajectoires adaptées à la transformation de chacun de ses métiers et planifié leur déploiement en collaboration avec l’ensemble des Divisions et des Zones. Il est essentiel de réduire les émissions de Scope 3 car elles englobent les émissions indirectes liées à l'utilisation des produits par les consommateurs, à la fin de vie de ces produits, ainsi qu’aux déplacements professionnels des salariés.
Dans le cadre de sa trajectoire vers le Net Zero, la stratégie du Groupe priorise les réductions d’émissions sur sa chaîne de valeur. La compensation de ses émissions par captation de carbone sera déployée de manière résiduelle (10 % maximum) d’ici à 2050 pour une montée en puissance progressivement.
Une norme de gestion, profondément intégrée aux processus budgétaires, permet que chaque entité de L'Oréal prenne en compte les facteurs liés au développement durable dans sa planification financière, y compris les efforts de décarbonation. Cependant, cette intégration holistique, bien qu'efficace pour comprendre les effets à l'échelle de l'entreprise, n’isole pas les investissements dédiés à la transition climatique, en particulier ceux concernant les émissions du scope 3, qui sont souvent intégrés dans les budgets de fonctionnement des différentes entités.
L'Oréal travaille activement à affiner ses méthodologies de suivi et de reporting de ces investissements de manière plus précise mais n’est actuellement pas en mesure de publier les montants spécifiques aux investissements futurs liés à la décarbonation.
L’Oréal anticipe les risques que le changement climatique fait peser sur son approvisionnement en matières premières d’origine végétale. Pour préserver la pérennité de ses activités, le Groupe a mis en place une stratégie d’adaptation basée sur la science et l’analyse des risques. Dans un effort collaboratif, les équipes de Recherche & Innovation se concentrent sur l’évaluation de l’impact climatique sur les principales matières premières, tandis que les équipes des Achats travaillent en parallèle pour identifier les risques climatiques spécifiques à la chaîne d’approvisionnement. L’Oréal cherche à diversifier ses sources dès que possible, pas seulement en cas de menaces significatives, adapte les zones de production, cherche des alternatives ou collabore avec ses partenaires pour développer des pratiques agricoles plus durables. L’ambition est de bâtir une chaîne d’approvisionnement résiliente tout en garantissant la qualité des produits.
Face aux événements climatiques extrêmes, L’Oréal adopte une démarche proactive pour protéger ses sites. Cela repose sur quatre étapes clés : (i) un audit de risques réalisé par un expert externe, (ii) le suivi d’une analyse des scénarios climatiques, puis (iii) les résultats sont intégrés aux revues de risques des sites et (iv) des plans d’adaptation sur mesure sont mis en place. Cette approche permet au Groupe d’anticiper les défis climatiques en veillant à la continuité de ses opérations.
Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles comme l’eau, L’Oréal cherche à réduire la quantité d'eau nécessaire lors de la phase de rinçage de ses produits. Pour ce faire, le Groupe innove à travers des formules nécessitant moins d’eau ou sans rinçage. L'Oréal investit également dans des technologies telles que la douchette L’Oréal Water Saver, qui diminue la consommation d’eau dans les salons de coiffure. Cet engagement couvre la chaîne de valeur en aval avec l’intention de proposer des produits répondant aux enjeux environnementaux et aux attentes croissantes des consommateurs en matière de durabilité.
D’ici à 2030, L’Oréal vise à réduire ses émissions de CO2 de - 51 % pour les Scopes 1 et 2, par rapport à 2019.
D’ici à 2030, L’Oréal vise à réduire ses émissions de CO2 de 28 % pour le Scope 3 (sur les biens et services achetés, les déplacements professionnels des salariés, et le transport et la distribution en amont) par rapport à 2019.
D’ici à 2025, L’Oréal vise à atteindre 100 % d’énergie renouvelable * pour ses sites opérés.
D'ici à 2050, L'Oréal vise à réduire ses émissions de CO2 des Scopes 1, 2 et 3 de – 90 % par rapport à 2019.
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| 1. Consommation de combustible provenant du charbon et des produits à base de charbon | - |
| 2. Consommation de combustible provenant du pétrole brut et de produits pétroliers | 4 171 MWh |
| 3. Consommation de combustible provenant du gaz naturel | 32 419 MWh |
| 4. Consommation de combustible provenant d’autres sources fossiles | - |
| 5. Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources fossiles | 65 336 MWh |
| 6. Consommation totale d’énergie fossile (calculée comme la somme des lignes 1 à 5) | 101 926 MWh |
| Part des sources d'énergie fossile dans la consommation totale d’énergie (en %) | 10 % |
| 7. Consommation provenant de sources nucléaires | 96 MWh |
|---|---|
| Part de la consommation provenant de sources d'énergie nucléaire dans la consommation totale d’énergie (en %) | 0 % |
| 8. Consommation de combustible provenant de sources d'énergie renouvelable y compris de la biomasse (comprenant également des déchets industriels et municipaux d’origine biologique, du biogaz, de l’hydrogène renouvelable, etc.) | 251 927 MWh |
| 9. Consommation d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid achetés ou acquis à partir de sources renouvelables | 572 894 MWh |
| 10. Consommation d’énergie renouvelable non combustible autoproduite | 74 788 MWh |
| 11. Consommation totale d’énergie renouvelable (calculée comme la somme des lignes 8 à 10) | 899 609 MWh |
| Part des sources d'énergie renouvelable dans la consommation totale d’énergie (en %) | 90 % |
| Consommation totale d’énergie (calculée comme la somme des lignes 6 et 11) | 1 001 631 MWh |
Résultat 2024
Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique par produit net provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique (1) (2)
23 MWh/millions d'euros
(1) Les activités du Groupe sont classées en code NACE C20.4 (Manufacture of soap and detergents, cleaning and polishing preparations, perfumes and toilet preparations). Selon la CSRD, les codes NACE de A à H sont définis comme « high climate impact sector ».
(2) Les résultats financiers, dont le chiffre d'affaires servant au calcul de ce ratio, sont présentés en détail au chapitre 6.1.
Le Groupe calcule et suit les émissions de gaz à effet de serre (GES) émanant de l’ensemble de ses activités selon le GHG Protocol.
| 2019 | 2023 | 2024 | 2024 vs. 2023 | 2024 vs. 2019 | 2030 | 2050 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Émissions de GES de Scope 1 | 88 108 | 57 435 | 49 691 | - 13 % | - 44 % | ||
| Émissions de GES de Scope 2 | 194 456 | 172 614 | 177 359 | 3 % |
| 60 178 | 28 347 | 23 325 |
|---|---|---|
| - 18 % | - 61 % |
| 282 564 | 230 050 | 227 051 |
|---|---|---|
| - 1 % | - 20 % |
| 148 285 | 85 782 | 73 017 |
|---|---|---|
| - 15 % | - 51 % |
| 5 414 142 | 5 852 376 | 5 900 802 |
|---|---|---|
| 1 % |
| 3 898 182 | |||
|---|---|---|---|
| 1. Biens et services achetés | 4 678 164 | 5 287 135 | 5 361 644 |
| 1 % | 15 % | ||
| 4. Transport et distribution en amont | 566 388 | 459 673 | 442 436 |
| - 4 % | - 22 % | ||
| 6. Voyages d’affaires | 169 591 | 105 568 | 96 722 |
| - 8 % | - 43 % | ||
| Autres émissions de GES de Scope 3 | 1 273 966 | 1 325 066 | 1 286 660 |
| - 3 % | 1 % |
| 331 854 | 381 956 | 329 797 | - 14 % | - 1 % |
|---|---|---|---|---|
| 134 471 | 179 552 | 180 988 | 1 % | 35 % |
|---|---|---|---|---|
| 12 400 | 10 044 | 10 832 | 8 % | - 13 % |
|---|---|---|---|---|
| 107 956 | 94 494 | 92 663 | - 2 % | - 14 % |
|---|---|---|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 75 690 | 80 464 | 73 816 |
|---|---|---|
| - 8 % | - 2 % |
| - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|
| 135 324 | 96 227 | 113 608 |
|---|---|---|
| 18 % | - 16 % |
| 369 237 | 412 007 | 422 742 |
|---|---|---|
| 3 % | 14 % |
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
| 107 034 | 70 322 | 62 214 | - 12 % | - 42 % |
|---|---|---|---|---|
| 6 688 108 | 7 177 442 | 7 187 462 | 0 % | 7 % |
|---|---|---|---|---|
| Fondées sur la localisation | 6 970 673 |
|---|---|
| 7 407 491 | |
| 7 414 513 | |
| 0 % | |
| 6 % |
| Fondées sur le marché | 6 836 394 |
|---|---|
| 7 263 224 | |
| 7 260 479 | |
| 0 % | |
| 6 % |
Résultat 2024
Émissions totales de GES (fondées sur la localisation) par produit net (1)
171 teqCO2 / millions d'euros
Émissions totales de GES (fondées sur le marché) par produit net (1)
167 teqCO2 / millions d'euros
(1) Les résultats financiers, dont le chiffre d'affaires servant au calcul de ce ratio, sont présentés en détail au chapitre 6.1.
Résultant de la combustion ou de la biodégradation de la biomasse non inclus dans le Scope 1 des émissions GES
Résultat 2024
Émissions biogènes de CO2 résultant de la combustion ou de la biodégradation de la biomasse non inclus dans le Scope 1
63 214 teqCO2
Électricité Renouvelable Achetée: 510 798 042 KWh
Part des Contrats d'Achat d'Énergie (PPA): 9 %
Part des Achats Groupés avec Certificats d'Attributs Énergétiques (EAC): 55 %
Part des Achats Non Groupés avec Certificats d'Attributs Énergétiques (EAC): 37 %
● la protection et la restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
Bien que l’industrie cosmétique ait une empreinte carbone faible comparée à d’autres secteurs, L’Oréal concentre ses efforts sur la décarbonation de sa chaîne de valeur. Le Groupe ne recourt pas aux mécanismes de compensation carbone et mise sur la biodiversité pour capter le carbone. En 2020, L’Oréal a lancé le Fonds pour la Régénération de la Nature, doté de 50 millions d’euros, visant à restaurer un million d’hectares d’écosystèmes d’ici à 2030, avec l’ambition de capturer 15 à 20 millions de tonnes de CO2 et de créer des emplois.
Élément central du plan d'action européen pour la finance durable, le règlement sur la taxonomie verte vise à réorienter les capitaux vers une économie plus respectueuse de l'environnement en établissant une liste d'activités économiques considérées comme durables par la Commission Européenne. La Taxonomie vise prioritairement des activités qui ont été identifiées par la Commission européenne comme ayant un fort potentiel de contribution aux objectifs environnementaux :
Indicateur chiffre d’affaires : à l’instar de 2021, 2022 et 2023, le Groupe n’a identifié aucun chiffre d’affaires éligible pour 2024.
| Part du chiffre d’affaires/chiffre d’affaires total | Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|---|
| CCM | 0 % | 0 % |
| CCA | 0 % | 0 % |
| WTR | 0 % | 0 % |
| CE | 0 % | 0 % |
| PPC | 0 % | 0 % |
| BIO | 0 % | 0 % |
| Garanties minimales (1) | Part du chiffre d’affaires | Catégorie activité habi | Catégorie activité trans | ou éligible à la taxonom |
|---|---|---|---|---|
| Code (2) | Part du chiffre d’affaires (4) | Atténuation au changement clima | Adaptation au changement climat | Eau (7) | Pollution (8) | Économie circulaire (9) | Biodiversité (10) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Atténuation au changement clima | Adaptation au changement climat | Eau (13) | Pollution (14) | Économie circulaire (15) | Biodiversité (16) | Chiffre d’affaires (3) | En millions d’euros |
| Devise | % |
|---|---|
| OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| OUI/NON | OUI/NON |
| OUI/NON | OUI/NON |
| OUI/NON | OUI/NON |
| OUI/NON | OUI/NON |
| OUI/NON | OUI/NON |
| Chiffre d’affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignés à la taxonomie) (A.1) | 0 | 0 % |
|---|---|---|
| Dont habilitantes | 0 | 0 % | 0 % |
|---|---|---|---|
| Dont transitoires | 0 | 0 % | 0 % |
| EL; N/EL | EL; N/EL | EL; N/EL |
| 0 | 0 % | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0 | 0 % | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| --- | |||||||
| # B. Activités non éligibles à la taxonomie |
| Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie | 43 487 | 100 % |
|---|---|---|
| Total (A+B) | 43 487 | 100 % |
des dépenses d’investissement (CAPEX) permettant à certaines activités cibles de contribuer aux objectifs climatiques : atténuation du changement climatique (CCM), adaptation au changement climatique (CCA) et à la transition vers une économie circulaire (CE) en faveur de la réutilisation de l’eau à usage industriel. Ces activités sont présentées dans le tableau de synthèse ci‐dessous :
| Activité économique éligible | Description et de l’activité liée au sein du Groupe |
|---|---|
| CE 2.2 Production de ressources alternatives en eau à des fins autres que la consommation humaine | CAPEX pour la production d'eau récupérée à usage industriel (eaux usées traitées et eaux de pluie) |
| CCM 6.5 Transports par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers | CAPEX liés à la flotte de véhicules de fonction en location (IFRS 16) |
Rénovation de bâtiments existants
Installation, maintenance et réparation d'équipements favorisant l'efficacité énergétique
Installation, maintenance et réparation d’instruments et de dispositifs de mesure, de régulation et de contrôle de la performance énergétique des bâtiments
Acquisition et propriété de bâtiments
Infrastructures de prévention et de protection contre les risques d'inondation
Pour les activités non habilitantes via le chiffre d'affaires, comme c'est le cas pour L'Oréal, l'éligibilité à l'adaptation au changement climatique (CCA) est uniquement possible via l'acquisition de CAPEX spécifiques dans le cadre d'un plan d'adaptation. Seule l'activité 14.2 (Infrastructures de prévention et de protection contre les risques d’inondation) remplit actuellement ce critère. Les autres CAPEX et activités contribuent soit à l'atténuation du changement climatique (CCM), soit à la transition vers une économie circulaire (CE).
Les contrats de location longue durée de bâtiments chauffés capitalisés selon IFRS 16 représentent la principale source d'investissements éligibles (407 millions d'euros, soit 83 % du total), rattachés à l'activité 7.7 (Acquisition et propriété de bâtiments). Il s'agit de contrats de location longue durée de sites administratifs, industriels et de boutiques. Le reste du périmètre éligible (86 millions d’euros, soit 17 % du total) inclut :
La valeur des contrats de location (selon IFRS 16) correspond à celle inscrite au bilan consolidé du Groupe. Les valeurs des constructions et acquisitions de bâtiments chauffés et des investissements du programme L’Oréal pour le Futur sont issues des rapports de gestion internes du Groupe et rapprochées annuellement avec les états financiers audités. Ce processus analytique rigoureux appliqué en amont, permet à L’Oréal d’éviter tout double comptage des investissements.
Certains projets, non significatifs individuellement ou présentant des difficultés de collecte de preuves n'ont pas été analysés pour l'alignement et ont donc été classés comme non alignés. L'analyse d'alignement s'est ainsi concentrée sur un périmètre d'actifs matériels significatifs et pour lesquels les preuves d'alignement étaient accessibles, à savoir :
● Les investissements liés au programme L'Oréal pour le Futur de l’entité juridique L'Oréal SA supérieurs à 500 000 €. En 2024, aucun investissement lié au programme L'Oréal pour le Futur de L'Oréal SA n'a dépassé 500 000 €.
Pour les contrats de location de bâtiments chauffés selon IFRS 16), l'alignement sur la taxonomie repose sur trois critères :
Conformément à la communication de la Commission européenne sur les garanties minimales du 16 juin 2023 (2023/C 211/01) et à la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), le Groupe n'est pas exposé à des armes controversées.
| Part des Capex/Total des Capex | Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|---|
| CCM | 2 % | 22 % |
| CCA | 0 % | 0 % |
| WTR | 0 % | 0 % |
| CE | 0 % | 0 % |
| PPC |
| 2023 | 2024 | |
|---|---|---|
| Réconciliation aux états financiers | ||
| Immobilisations incorporelles | 905,6 | 437,1 |
| Tableaux de variation des immobilisations incorporelles (note 7.2) | ||
| dont acquisitions | 355,1 | 384,2 |
| Colonne « Acquisitions/dotations » | ||
| dont regroupement d’entreprise | 550,6 | 43,0 |
| Inclus dans colonne « Variations de périmètre » | ||
| dont allocation du GW à la marque | - 0,1 | 9,9 |
| Inclus dans colonne « Autres mouvements » | ||
| Immobilisations corporelles | 1 214,2 | 1 277,2 |
| Tableaux de variation des immobilisations corporelles (note 3.2.2) | ||
| dont acquisitions |
| 150,6 | 1 | 276,3 |
|---|---|---|
| Colonne « Acquisitions/dotations » | dont regroupement d’entreprise | 63,6 |
| 0,9 | Inclus dans colonne « Autres mouvements » | Droit d’utilisation (IFRS 16) |
| 690,1 | 508,4 | Tableau des droits d’utilisation (note 3.2.3) |
| dont nouveaux contrats et renouvellements | 500,9 | 505,6 |
| Inclus dans le montant mentionné en note de bas de tableau | dont regroupement d’entreprise | 189,2 |
| 2,8 | Total acquisitions | 2 809,9 |
| 2 222,6 | CAPEX | Exercice |
| 2024 | Critères de contribution substantielle | Critères d’absence de préjudice important (« critères DNSH ») |
| Garanties minimales (17) | Part des Capex alignées sur la taxonomie (A.1.) | Catégorie activité habilitante (19) |
| Catégorie activité transitoire (20) | ou éligibles (A.2.) à la taxonomie, 2023 (18) | Activités économiques (1) |
| conomie circulaire (9) | conomie circulaire (15) | Code (2) |
| Capex (3) | Part des Capex (4) | Atténuation au changement climatique (5) |
| Adaptation au changement climatique (6) | Eau (7) | Pollution (8) |
| É | Biodiversité (10) | Atténuation au changement climatique (11) |
| Adaptation au changement climatique (12) | Eau (13) | Pollution (14) |
| É | Biodiversité (16) | En millions d’euros |
| % | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI/NON | OUI/NON | OUI/NON | OUI/NON | OUI/NON | OUI/NON |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Installation, maintenance et réparation d’équipements favorisant l’efficacité énergétique | CCM 7.3 | 0 | 0 % | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | OUI |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CCM | 7.5 | 0 | 0 % | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CCM | 7.7 |
|---|---|
| 2 % | OUI | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | ||
| 4 % | Capex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.) | ||||||
| 38 | 2 % | 2 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
| OUI | OUI | OUI | OUI |
| 5 % | 0 | 0% | 0% | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 % | H | - | 0 % |
|---|---|---|---|
| OUI | OUI | OUI | OUI | OUI | OUI |
|---|---|---|---|---|---|
| 0 % | T | EL; N/EL | EL; N/EL | EL; | N/EL |
| EL; | N/EL | EL; | N/EL | EL; | N/EL |
| Production de ressources alternatives en eau à des fins autres que la consommation humaine | CE 2.2 |
| CCM | 6.5 |
|---|---|
| 0 | 0 % |
| EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| CCM 7.2 | 0 | 0 % |
|---|---|---|
| CCM 7.3 | 16 | 1 % |
|---|---|---|
CCM 7.5
| 0 % | EL |
|---|---|
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| 0 % | H |
|---|---|
| 19 % | EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL |
| 17 % | Infrastructures de prévention et de protection contre les risques d'inondation. |
| CCA14.2 | 1 |
| 0 % | N/EL |
| EL |
| 0 % | H |
|---|---|
| 455 | 20 % |
| 20 % | 0 % |
| 0 % | 0 % |
| 0 % | 0 % |
| 0 % | 18 % |
| Total (A.1 + A.2) | 493 | 22 % | 22 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 22 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capex des activités non éligibles à la taxonomie | 1 730 | 78 % | |||||||
| Total (A+B) | 2 223 | 100 % |
En 2024, les investissements éligibles au titre de la taxonomie atteignent 493 millions d'euros, soit 22 % de part éligible sur un total de 2 223 millions d’euros d’acquisitions. Malgré une baisse en valeur absolue par rapport aux 631 millions d'euros de 2023, la part relative des investissements éligibles reste stable. Cette évolution résulte principalement de la diminution des contrats de location de bâtiments (IFRS 16), plus élevés l’an dernier suite à l’acquisition d'Aēsop et à l’intégration de ses baux. Cette baisse est toutefois compensée par l'augmentation significative des investissements dans la construction de bâtiments durables sur sites en propriété.
| Part des Opex/Total des Opex | Alignée sur la taxonomie par objectif | Éligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|---|
| CCM | 0 % | 0 % |
| CCA | 0 % | 0 % |
| WTR | 0 % | 0 % |
| CE | 0 % | 0 % |
| PPC | 0 % |
En l'absence de chiffre d'affaires éligible, aucune dépense de location de véhicules court terme, de maintenance et de gestion des actifs immobiliers, représente moins de 5 % des dépenses d'exploitation du Groupe. L’Oréal applique donc l’exemption prévue par la taxonomie européenne et déclare un numérateur Opex à zéro.
| Garanties minimales (17) | Part des Opex alignées sur la taxonomie (A.1.) | Catégorie activité habilitante (19) | Catégorie activité transitoire (20) | ou éligibles à la taxonomie (A.2.), 2022 (18) |
|---|---|---|---|---|
| Code (2) | Opex (3) | Part des Opex (4) | Atténuation au changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Eau (7) | Pollution (8) | Économie circulaire (9) | Biodiversité (10) | Atténuation au changement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Eau (13) | Pollution (14) | Économie circulaire (15) | Biodiversité (16) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d’euros | ||||||||||||||
| Texte | Devise | % | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL | OUI; NON; N/EL |
| Opex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1.) | 0 | 0 % | 0 % |
|---|---|---|---|
| Dont habilitantes | 0 | 0 % | 0 % |
| Dont transitoires | 0 |
| EL; N/EL | EL; N/EL | EL; N/EL | EL; N/EL | EL; N/EL | EL; N/EL |
|---|---|---|---|---|---|
| Opex des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2.) | 0 | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL |
| N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0 % |
| Opex des activités non éligibles à la taxonomie | 1 608 | 100 % |
|---|---|---|
| TOTAL (A.1 + A.2) | 0 | 0 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total (A+B) | 1 608 | 100 % |
| Ligne | Activités liées à l’énergie nucléaire | Oui/Non |
|---|---|---|
| 1. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de recherche, de développement, de démonstration et de déploiement d’installations innovantes de production d’électricité à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets issus du cycle du combustible. | Non |
| 2. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction et d’exploitation sûre de nouvelles installations nucléaires de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, y compris leurs mises à niveau de sûreté, utilisant les meilleures technologies disponibles. | Non |
| 3. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités d’exploitation sûre d’installations nucléaires existantes de production d’électricité ou de chaleur industrielle, notamment à des fins de chauffage urbain ou aux fins de procédés industriels tels que la production d’hydrogène, à partir d’énergie nucléaire, y compris leurs mises à niveau de sûreté. | Non |
| 4. | Activités liées au gaz fossile | |
| 4. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
| 5. | L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, | Non |
| Ligne | Oui/Non |
|---|---|
| de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
| de remise en état ou d’exploitation d’installations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid à partir de combustibles fossiles gazeux. | Non |
L’Oréal aspire à offrir une beauté alliant qualité, efficacité, sécurité et responsabilité. Le Groupe investit continuellement dans des solutions pour minimiser ou éliminer les possibles effets indésirables de ses produits et ingrédients conformément à la réglementation en vigueur. Sa politique de recherche et d'innovation vise à améliorer l'empreinte environnementale des produits sur l’ensemble de leur cycle de vie, tout en assurant la sécurité des utilisateurs.
Face aux défis posés par la pollution de l’eau et de l’air, le Groupe conduit des évaluations continues pour minimiser ses impacts dans sa chaîne de valeur et œuvre de façon prioritaire à réduire son impact environnemental. Des actions concrètes sont mises en œuvre sur les sites de production et au sein du réseau de fournisseurs afin de promouvoir des pratiques plus durables. Ce chapitre présente les mesures prises et les résultats obtenus dans cette démarche de responsabilité environnementale.
Conformément à la CSRD, l'analyse de double matérialité, concernant ESRS E2 couvrant la pollution, se distingue par son approche plus ciblée grâce à la liste des polluants du Registre Européen des Émissions et Transferts de Polluants (E-PRTR). Au lieu d’une évaluation initiale large des impacts comme il est fait pour les autres ESRS, E2 se concentre directement sur les polluants réglementés, offrant une analyse plus précise et pertinente pour ce domaine spécifique. Les polluants interdits dans les cosmétiques, absents des matières premières ou présents en quantités très inférieures aux seuils de classification ont été exclus. L’outil interne de L’Oréal, les données de l’association indépendante Citepa (116) et des hypothèses conservatrices ont permis de quantifier les polluants restants. Seuls les polluants dépassant les seuils de matérialité réglementaires sont estimés matériels et inclus dans le tableau ci-dessous.
En aval, l’utilisation des produits rincés par les consommateurs pourrait contribuer aux rejets des polluants dans l’eau et impacter la qualité de l’eau rejetée dans les systèmes d’eaux usées.
L’entreprise s’efforce de minimiser l'empreinte environnementale de ses produits en développant des formules plus respectueuses de l’environnement et en réduisant l’utilisation de substances extrêmement préoccupantes et de microplastiques. Cette approche pourrait influencer les pratiques de production à plus grande échelle dans le secteur, encourageant l’adoption de procédés plus durables et en investissant dans la recherche et l’innovation.
L’adaptation à un contexte environnemental en mutation représente également un défi pour L’Oréal. L’évolution constante des réglementations environnementales, notamment en matière d’ingrédients et d’emballages, implique des coûts importants de reformulation des produits et de tests additionnels. La diversité et le renforcement constant de l’environnement réglementaire exposent le Groupe à des risques de non-conformité ou d’augmentation de ses coûts de mise en conformité. Par ailleurs, la sensibilisation accrue des consommateurs aux enjeux environnementaux exige une adaptation constante de la part de L’Oréal.
conformité de ses pratiques avec les standards éthiques et environnementaux, au risque de voir son image ternie et ses ventes impactées.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
(1) Pour déterminer la matérialité de la pollution, chaque polluant figurant à l’annexe II du règlement (CE) n° 166/2006 du Parlement européen et du Conseil (Registre Européen des Émissions et Transferts de Polluants, E-PRTR) émis a été analysé. Si la quantité de polluant observée dépasse le seuil de matérialité fixé par le règlement, elle est incluse dans le Rapport de Durabilité.
Ce chapitre présente la politique globale Environnement, Santé et Sécurité (EHS) de L’Oréal, avec un zoom particulier sur la question de la pollution par la suite.
La politique Environnement, Santé et Sécurité (EHS) de L’Oréal est conçue pour réduire l’empreinte environnementale du Groupe tout en veillant à la sécurité de ses salariés et partenaires. En appliquant des normes strictes sur tous ses sites et en réalisant des audits réguliers, le Groupe s’assure que ces standards sont respectés, aussi bien en interne que chez les sous-traitants et les fournisseurs. Les principaux axes de cette politique incluent :
Des audits sont également réalisés chez les fournisseurs pour s’assurer de la conformité aux exigences environnementales et de sécurité du Groupe.
En cas d’accident, des plans d’intervention élaborés pour chaque site, sur lesquels les salariés sont formés, sont activés. Ces mesures font l’objet de contrôles réguliers par l’équipe EHS, par les assureurs et par les audits EHS. Lorsqu’un risque important est identifié ou que les normes imposent des exigences spécifiques, une évaluation approfondie est effectuée et des plans d’actions immédiats sont déployés pour atténuer ces risques.
Pour faire vivre cette politique EHS, le Groupe a mis en place une gouvernance dédiée sous la responsabilité de la Direction Générale des Opérations (voir 3.2.1.).
La lutte contre la pollution de l’air et de l’eau est structurée autour de la politique EHS qui s’applique à l’ensemble des sites opérés par L’Oréal et ses sous-traitants, avec une approche organisée autour de quatre lignes de force :
Avant l’acquisition de tout terrain ou bâtiment, une due diligence environnementale est systématiquement réalisée. Toutes les usines réalisent une analyse environnementale mise à jour une fois par an. Cette évaluation couvre l’ensemble des activités du site, y compris des processus en amont et en aval, pour identifier notamment les risques significatifs de pollution des eaux et de l’air et y répondre avec un plan d’action. Cette démarche vise également à réduire les impacts liés aux nouvelles implantations, rénovations, ou modifications des procédés industriels.
Un indicateur clé de la pollution de l’eau est la demande chimique en oxygène (DCO). La DCO quantifie l’oxygène nécessaire pour oxyder chimiquement les matières organiques, biodégradables ou non, dans l’eau. Une DCO élevée signifie une forte concentration de ces matières et une eau plus polluée. Le test DCO utilise un oxydant puissant en milieu acide pour oxyder ces matières et la quantité d’oxydant consommée est convertie en équivalent oxygène. Cette mesure est essentielle pour évaluer l’efficacité du traitement des eaux usées et surveiller leur qualité.
L’Oréal vise à ce que 100 % de ses usines respectent une limite de 1 000 mg de DCO par litre d’effluent d’ici 2030 (117). Ce seuil représente la quantité maximale de matières organiques oxydables chimiquement autorisée par L'Oréal dans les rejets. Cet objectif a été défini après des études réalisées avec les premières usines Waterloop, la performance des stations d'épuration les plus récentes ainsi que les taux observés dans les eaux domestiques. Les usines du Groupe doivent également respecter les réglementations locales et les accords contractuels sur tous les indicateurs de rejets. Pour y parvenir, L’Oréal utilise des technologies adaptées (processus physiques, chimiques et biologiques) en fonction des caractéristiques des effluents. Les sites sont responsables de l’exploitation des équipements et de la gestion des rejets, sans aucun déversement d’eaux non traitées.
Les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) regroupent divers composés carbonés volatils, hors méthane. Ils proviennent de sources naturelles et anthropiques comme l’utilisation de solvants ou les procédés industriels.
L’Oréal cherche à identifier et contrôler les risques liés aux COVNM. D’abord, les usines de L’Oréal s’assurent de respecter les exigences locales issues du permis d’exploitation. Ensuite, un plan de gestion des solvants a été mis en place dans les usines les plus exposées, couvrant plus de 90 % des solvants utilisés. Ce plan permet de suivre les émissions de COVNM, offrant une vision globale des rejets et facilitant la mise en place de mesures correctives(118).
La politique d’achats durables de L’Oréal (voir 4.4.2.2) repose sur une collaboration étroite avec les fournisseurs afin de limiter l’empreinte environnementale sur la chaîne de valeur. Deux ambitions principales ont été définies pour réduire la pollution en amont :
La politique de Recherche & Innovation (R&I) de L’Oréal place l’innovation durable au cœur de sa stratégie environnementale. Ceci inclut non seulement la formulation de nouveaux produits à partir de matières premières plus durables, mais aussi la reformulation de produits existants pour contribuer à limiter leur empreinte environnementale.
Pour s’assurer de l’éco-conception de ses produits, L’Oréal utilise l’outil SPOT (Sustainable Product Optimisation Tool) qui s’appuie sur l’analyse de cycle de vie. Pour chaque nouveau produit, l’amélioration est mesurée par SPOT par rapport à une moyenne des produits existants. Pour chaque rénovation, l’amélioration est mesurée et comparée avec le produit antérieur. Toutes les équipes de formulateurs utilisent cet outil pour évaluer, parmi d’autres facteurs, l’empreinte sur l’eau lors de la création de nouvelles formules et pour l’améliorer (voir 4.4).
Pollution de l’eau : Les sites procèdent annuellement à des auto-évaluations ou audits internes pour assurer une gestion optimale des effluents industriels. Chaque usine est équipée d’un système d’autosurveillance permettant de suivre en temps réel les indicateurs réglementés tels que la demande chimique en oxygène (DCO), le pH, la température des effluents, ainsi que les substances pouvant perturber les installations de traitement. Ce dispositif permet non seulement de détecter les risques de dépassement, mais aussi de prévenir d’éventuelles non-conformités et de déclencher les actions correctives nécessaires. Par le déploiement du concept Waterloop (voir 4.4.2.1), l’ensemble des usines va être amené à améliorer ses capacités de traitement et de recyclage de l’eau. L'Oréal place une exigence particulière sur l’atteinte de l’objectif interne de limiter de 1 000 mg de DCO par litre d’effluent dès la phase de design des projets Waterloop afin de s’assurer d’atteindre la trajectoire définie par le Groupe.
Pollution de l’air : Chaque année, L’Oréal évalue les émissions de composés organiques volatils non méthanique (COVNM) provenant de l’utilisation de solvants. Cette évaluation est le résultat à la fois de certaines contraintes locales (comme les permis d'exploitation en France) et d'une contrainte mise en place par le Groupe. L’équipe chargée des matières premières compile les données relatives aux quantités de solvants achetées par usine, puis identifie les sites où ces produits sont les plus utilisés. Les émissions de solvants sont ensuite calculées lors de l’élaboration de plans de gestion solvants, et un ratio est appliqué à toutes les usines afin d’estimer les rejets globaux. Les plans de gestion de solvants incluent aussi des méthodes et des plans d’actions afin de réduire les émissions de COVNM au sein des usines L'Oréal. Ainsi, les usines les plus à risques sont toujours soumises à la réalisation d’un plan de gestion des solvants afin de
Depuis de nombreuses années, L’Oréal met en œuvre des actions concrètes pour identifier, évaluer et limiter l’empreinte environnementale des produits mis à disposition des consommateurs. Cette démarche repose sur plusieurs axes :
L’Oréal améliore le profil environnemental de ses produits, incluant les formules, emballages et matières premières, notamment via son outil SPOT, qui évalue 14 facteurs d'impact environnementaux, dont la qualité de l'eau (voir 4.4.3.3). L’Oréal travaille également à l’amélioration de la biodégradabilité des formules, non seulement des nouveaux produits mais aussi celle des produits existants. Une formule est considérée comme biodégradable lorsque les matières premières qui la constitue se décomposent vite et complètement dans la nature grâce à l’action des micro-organismes (OCDE 301 ou équivalent ISO).
La signature de la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel (voir 4.4.2.2) de L’Oréal engage les fournisseurs à mettre en place des systèmes pour éviter la pollution accidentelle de l’air, du sol, des eaux de surface et souterraines lors des processus de production et de stockage, y compris les eaux usées, ainsi que la pollution pendant le transport. Elle les engage également à sensibiliser leurs employés sur la conduite à tenir en cas d’incident environnemental.
Les fournisseurs du Groupe peuvent ainsi évaluer leur empreinte environnementale et mettre en place les moyens de prévention adaptés sur chaque site concerné. Leur analyse des risques s’appuie a minima sur les risques identifiés dans la grille d’audit transmise par L’Oréal lors de la signature de la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel. Celle-ci a été établie sur la liste des risques majeurs décrits ci-dessous et s’applique lors des audits (voir 3.5.4.2) de référencement et de suivi :
L’Oréal interdit l’introduction de nouveaux ingrédients classés SVHC (119) dans son portefeuille de produits. Conscient de l’évolution constante des connaissances scientifiques, L’Oréal s’engage à retirer de ses produits toute substance qui, bien que non classée SVHC au moment de la première mise sur le marché de la formule, a été identifiée par la suite comme telle.
L'Oréal, grâce à l'outil SPOT utilisé pour l'éco-conception de ses produits, prend en compte de facto les impacts environnementaux potentiels des substances préoccupantes et dans l'objectif d'améliorer l'empreinte environnementale des produits, va automatiquement minimiser l'utilisation et les concentrations potentielles de ce type d'ingrédients.
caractère sérieux des non-conformités relevées, puis lors de la confirmation, cinq ans après l’audit initial. Les fournisseurs susceptibles de présenter les risques les plus significatifs en raison de leur activité ou de leur implantation géographique, conformément à la cartographie des risques, peuvent faire l’objet d’un audit sur ces sujets. Les non-conformités majeures (Need Immediate Action, Zéro Tolérance ou Access Denied) ou l’absence de mise en place d’actions correctives peuvent entraîner le non-référencement d’un nouveau fournisseur, la suspension ou l’arrêt des relations commerciales avec un fournisseur référencé. L’ensemble des principales non-conformités constatées fait l’objet d’un suivi et d’une consolidation annuelle par typologie de risques.
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) | 743 tonnes |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Poids de la demande chimique en oxygène (DCO) après traitement sur site | 3 690 tonnes |
| KPI | Résultat 2024 | Objectif |
|---|---|---|
| Sites industriels où les eaux usées sont < 1 000 mg de demande chimique en oxygène (DCO)/l |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Microplastiques utilisés | représentant < 0,03 % du volume total des ingrédients du Groupe |
| Substances extrêmement préoccupantes en total | environ 0,44 % du volume total des ingrédients du Groupe |
| Substances extrêmement préoccupantes par principales classes de danger (1) | |
| • Substances extrêmement préoccupantes, classe de danger PBT (Persistant, Bioaccumulable, Toxique) | environ 0,007 % du volume total des ingrédients du Groupe |
| • Substances extrêmement préoccupantes, classe de danger vPvB (Très Persistant, Très Bioaccumulable) | environ 0,44 % du volume total des ingrédients du Groupe |
(1) Une même substance peut porter plusieurs classes de risque ce qui explique que la quantité totale de substances extrêmement préoccupantes puisse être inférieure à la somme de chaque classe.
La préservation de l’eau est un enjeu reconnu par la communauté scientifique internationale. Ressource indispensable pour la production et l’utilisation des produits de L’Oréal, sa gestion durable est au cœur des priorités du Groupe, qui s'efforce d'agir sur sa chaîne de valeur et dans tous les bassins versants où il opère.
Pour limiter l’empreinte hydrique lié à l’activité de L’Oréal, des actions sont menées à chaque niveau :
Ce paragraphe traite des quantités d’eau prélevées et consommées. Les aspects liés à la qualité de l’eau et à la pollution sont abordés dans le chapitre 4.3 (ESRS E2) et les impacts sur la biodiversité dans le chapitre 4.5 (ESRS E4).
Description
L’activité du Groupe peut avoir un impact sur la disponibilité de l’eau à différents niveaux de la chaîne de valeur, contribuant potentiellement aux tensions sur cette ressource, en particulier dans les régions déjà soumises au stress hydrique. Dès l’amont, les pratiques agricoles nécessaires à la culture de certaines matières premières peuvent exercer une pression sur les ressources hydriques locales. La phase de production des produits cosmétiques, qui nécessite de l’eau à différentes étapes, par exemple pour le rinçage des cuves de fabrication, constitue également un point d’attention. Enfin, l’utilisation des produits par les consommateurs, notamment lors du rinçage des shampoings ou des gels douche, participe à la consommation d’eau.
Préserver la ressource en eau sur les sites opérés. Collaborer avec les fournisseurs pour une utilisation d’eau responsable. Réduire la quantité d’eau nécessaire au rinçage des produits. En promouvant des meilleures pratiques de gestion de l’eau, le Groupe peut avoir un impact positif en améliorant les pratiques de l’industrie, notamment avec ses fournisseurs stratégiques et tout particulièrement avec ceux ayant un impact potentiel sur les ressources en eau, en innovant pour proposer des produits à faible consommation d’eau et en sensibilisant les consommateurs sur les moyens de réduire leur propre consommation d’eau lorsqu’ils utilisent des produits de beauté.
Le stress hydrique engendre trois risques financiers pour L’Oréal. L’approvisionnement en matières premières peut être affecté par des pénuries d’eau dans certaines régions. Les opérations des usines situées en zones de stress hydrique sont vulnérables aux perturbations. Enfin, la demande pour les produits nécessitant de l’eau pour leur utilisation, comme les shampooings, risque de baisser dans les régions touchées par la pénurie, impactant les ventes, car les consommateurs locaux ne pourront pas les utiliser.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
Dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur, le Groupe cherche à réduire sa consommation d’eau à chaque étape du cycle de vie de ses produits.
Conscient d’une pression accrue sur les ressources en eau, L’Oréal adopte une gestion responsable de cette ressource sur ses sites. La politique EHS pour la gestion de l’eau sur les sites opérés vise à préserver cette ressource précieuse via une approche pluridisciplinaire détaillée dans le plan d'action. L'ambition globale est d’utiliser de l'eau recyclée et réutilisée dans les processus industriels grâce au concept innovant « Waterloop ». Le déploiement des équipements nécessaires sera priorisé en fonction de la situation hydrique des bassins-versants où L’Oréal opère. Cette approche s’inscrit pleinement dans la politique EHS, qui encadre l’utilisation de l’eau depuis son prélèvement jusqu’à son rejet.
Le concept « Waterloop » a pour objectif de limiter les prélèvements d’eau pour les besoins industriels des usines L’Oréal grâce à la réutilisation et au recyclage de l’eau. Concrètement, l’eau de ville est uniquement utilisée pour la consommation humaine et la fabrication des produits cosmétiques, tandis que les besoins industriels, tels que le nettoyage ou la production de vapeur, sont couverts par de l’eau traitée directement sur site.
Ce système repose sur deux piliers essentiels :
Initié en 2017, le concept « Waterloop » est opérationnel dans plusieurs usines du Groupe, avec un déploiement progressif en fonction des niveaux de stress hydrique des régions. La politique EHS gère également le traitement des effluents industriels et vise à réduire l’impact environnemental de l’eau utilisée en sortie de ses sites (voir 4.3).
Le développement durable est profondément ancré dans les valeurs et les actions du département des achats de L’Oréal. Accompagner son écosystème sur l’ensemble de la chaîne de valeur est une pratique fondamentale pour L’Oréal afin de relever les défis environnementaux et sociaux actuels. Dans l’objectif d'aller vers une industrie de la beauté plus durable avec ses fournisseurs, L’Oréal opère dans le cadre d’une politique d’achats durables applicable tant aux achats de production qu’aux achats de services.
Durable et la Direction des Opérations). Elle est activée par les acheteurs de L’Oréal dans les différents domaines d’achats et dans les différentes Zones. Elle vise à instaurer des relations responsables et transparentes avec l’ensemble de ses fournisseurs ainsi qu’à limiter l’impact environnemental et social de L’Oréal.
Cette politique repose sur quatre piliers intégrés dans la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel de L’Oréal qui formalise le co-engagement que L’Oréal a avec ses fournisseurs :
L’Oréal exige de ses fournisseurs qu’ils respectent les droits humains conformément aux normes internationales du travail. Les fournisseurs de L’Oréal sont notamment tenus de garantir des conditions de travail décentes et sûres, interdisant toute forme de travail forcé, de travail des enfants et de discrimination. Conformément au programme L’Oréal pour le Futur, L’Oréal vise à ce que tous les employés de ses fournisseurs stratégiques soient rémunérés au moins au niveau du salaire décent (voir 4.9);
L’Oréal vise à minimiser son impact environnemental sur sa chaîne d’approvisionnement et de services :
Directeur Général Opérations et en collaboration avec les responsables des domaines d’achats et des zones et en intégrant les parties prenantes internes et externes, définit les plans d’actions. Un suivi des indicateurs principaux est réalisé et partagé au minimum annuellement au niveau du Groupe, notamment lors d’un comité de direction dédié aux engagements extra-financiers. Des audits internes ou externes sur les processus et les indicateurs chiffrés de L’Oréal viennent compléter ce suivi régulier et garantissent la robustesse du système.
Pour concrétiser ces engagements, L’Oréal a mis en place un système d’évaluation de ses fournisseurs, basé sur cinq critères : la qualité, la responsabilité sociale et environnementale, l’innovation, le service et la compétitivité. Ces critères définissent la performance attendue des fournisseurs, avec une pondération de 20 % dédiée aux engagements environnementaux et sociaux.
Afin de les aider à progresser dans leurs pratiques de développement durable et à se conformer à ces standards, L’Oréal met à la disposition de ses fournisseurs stratégiques diverses ressources et outils d’accompagnement, tels que le partage de bonnes pratiques sur la plateforme Spread the Best Practices, des webinaires et des matériels de formation. Les équipes achats des domaines et des Zones de L’Oréal assurent la diffusion locale de ces connaissances et accompagnent les fournisseurs dans leur mise en œuvre.
● en préservant les ressources et la biodiversité. L’Oréal s’engage à approvisionner des matières premières traçables et respectueuses des écosystèmes (voir 4.5) ;
l’intégrité des affaires : L’Oréal exige la plus haute intégrité de la part de ses fournisseurs. Les relations commerciales de L’Oréal sont fondées sur la transparence, le respect des normes éthiques et des lois anti-corruption. Les acheteurs sont formés. Ces principes sont inscrits dans le code éthique de L’Oréal et se reflètent dans son processus de sélection des fournisseurs (voir 4.13) ;
Dans le cadre de sa politique EHS pour la réduction du prélèvement en eau, L’Oréal entend mettre en place des actions pour préserver la ressource en eau sur ses sites de production en s’appuyant sur une approche pluridisciplinaire. Parmi les initiatives mises en place :
La gestion durable de l’eau constitue un pilier essentiel de la chaîne d’approvisionnement de L’Oréal. Face aux contraintes hydriques mondiales, L’Oréal souhaite soutenir ses fournisseurs dans la mise en œuvre de pratiques responsables, avec un plan d’action structuré autour de trois axes :
Depuis plusieurs années, L’Oréal réalise des analyses du cycle de vie de ses produits afin d’identifier, évaluer et améliorer leur empreinte environnementale. Chez L’Oréal, SPOT (voir l'encart ci-dessous) est intégré dans les processus de lancement des produits et favorise l’innovation durable au cœur de l’élaboration des produits. Pour améliorer l’empreinte eau liée à l’utilisation de ses produits, L’Oréal s’appuie sur une éco-conception fondée sur trois piliers :
L’Oréal s'engage avec ses fournisseurs stratégiques pour promouvoir une réduction de l’eau nécessaire au gestion durable de l'eau dans les zones où ils opèrent. Cet engagement se traduit par un suivi de la performance environnementale des fournisseurs en matière de gestion de l'eau (notamment à travers leurs notes obtenues au questionnaire CDP Water). L'Oréal encourage les fournisseurs à améliorer continuellement leurs performances et à adopter des mesures ambitieuses pour réduire leur consommation d'eau, optimiser leur utilisation des ressources et atténuer les impacts et risques liés à leurs activités. L'Oréal exige également le respect des droits humains fondamentaux liés à l'accès à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène, comme stipulé dans la Lettre d'Engagement Éthique Mutuel (MECL) que tous les fournisseurs stratégiques doivent signer.
Conscient de l’importance de la durabilité, L’Oréal a mis au point Sustainable Product Optimisation Tool (SPOT), un outil permettant d’évaluer l’empreinte environnementale de ses produits tout au long de leur cycle de vie. Inspiré du référentiel européen de l’empreinte environnementale des produits, SPOT prend en compte 14 facteurs d’impact à chaque étape du cycle de vie, depuis les ingrédients jusqu’à l’utilisation et le recyclage. Parmi ces facteurs, on retrouve par exemple l’impact sur le changement climatique, la quantité d’eau et la biodiversité.
Dans le cadre de sa démarche d’amélioration continue, L’Oréal fait évoluer les données collectées ainsi que la méthode de calcul. Les données collectées sont ensuite normalisées en fonction de l’impact moyen d’un consommateur à l’échelle mondiale, aboutissant à une empreinte environnementale globale unique pour chaque produit.
L’outil SPOT aide les équipes de L’Oréal à concevoir des produits en améliorant leur impact environnemental. En comparant l’empreinte d’un produit à une référence, elles peuvent identifier les leviers d’amélioration en matière de formulation et d’emballage.
Cet outil renforce l’engagement de L’Oréal envers une beauté plus responsable et s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue visant à réduire l’impact environnemental global.
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Consommation totale de l’approvisionnement en eau | 972 374 m3 |
353 639 m3
877 222 m3
22 m3/ millions d'euros
(1) Indicateur calculé sur le Scope des usines du Groupe.
(2) Les résultats financiers, dont le chiffre d'affaires servant au calcul de ce ratio, sont présentés en détail au chapitre 6.1.
Pour L’Oréal, la relation avec la richesse issue de la diversité des écosystèmes naturels est essentielle. Plus de 1 500 matières premières sont utilisées par le Groupe et proviennent de 345 espèces botaniques, cultivées à travers plus de 100 pays. Conscient de l’urgence de préserver et restaurer la biodiversité, L’Oréal structure ses activités autour de deux priorités :
L’Oréal conduit chaque année une analyse d’empreinte sur les matières biosourcées permettant de connaitre l’étendue et l’état des écosystèmes liés à ces matières. En 2024, une analyse de risque à l'horizon 2030 et 2050 sur l’ensemble des matières biosourcées a été conduite, analysant six services écosystémiques (121). Cette analyse a été complétée d'un exercice d'évaluation financière des impacts et des risques identifiés sur les revenus ou des possibles coûts liés au modèle d’affaire du Groupe. Ces analyses permettent de prioriser des plans d’actions sur les quinze matières biosourcées les plus matérielles. Ces modélisations ont été développées en collaboration avec des parties prenantes.
A travers l’utilisation des différentes espèces botaniques dans ses formules, L’Oréal pourrait impacter certains écosystèmes. Ainsi, les pratiques agricoles nécessaires à la culture de certaines matières premières peuvent exercer une pression sur certains services écosystémiques comme la pollinisation ou l’approvisionnement en biomasse.
Les services écosystémiques fournis par la nature sont intrinsèquement liés au modèle d’affaire du Groupe car de nombreux ingrédients clés comme les huiles végétales ou les extraites de plantes proviennent directement des écosystèmes. Sont modélisés, par exemple, la dégradation des écosystèmes (déforestation, perte de biodiversité, pollution) pouvant entraîner des pénuries, une hausse des prix et une baisse de la qualité des ingrédients, impactant directement la production et ainsi les activités du Groupe.
Le développement de solutions innovantes (122) pour réduire l’impact du secteur de la beauté sur la biodiversité représente un investissement porteur. Cela pourrait aider à réduire la dépendance du Groupe à certains services écosystémiques. En répondant à la demande croissante des consommateurs pour des produits plus responsables, le déploiement à grande échelle de ces solutions pourrait générer des économies substantielles. Enfin, diversifier les sources d’approvisionnement et travailler à la restauration des écosystèmes peut renforcer la résilience de sa chaîne de valeurs.
Contribuer, via le Fonds L’Oréal pour la Régénération de la Nature à la restauration d’un million d’hectares d’écosystèmes dégradés
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
● les ingrédients biosourcés dans les formules et emballages soient traçables, issus de sources durables ; et
● l’occupation des sols nécessaire à la production des ingrédients soit maintenue à un niveau stable.
La politique d’achats durables de L’Oréal (voir 4.9.2.2) favorise une approche intégrée, conciliant le respect des droits humains et la préservation des écosystèmes. Le Groupe mise sur l’agriculture régénératrice pour restaurer la qualité des sols et préserver la biodiversité, tout en prenant en compte les enjeux du changement climatique.
L'Oréal met à disposition des mécanismes, tels que le dispositif Speak Up et le dispositif d'alerte sur le palme (voir 4.9.3), qui pourraient faciliter les remontées et préoccupations des parties prenantes concernant l'impact des activités de L'Oréal sur les ressources partagées et les écosystèmes.
L’Oréal agit pour réduire son impact sur la biodiversité et restaurer les écosystèmes. Ce chapitre présente les actions menées, notamment la mesure de l’empreinte biodiversité, les pratiques d’approvisionnement durable et la lutte contre la déforestation.
La biodiversité fournit des services vitaux à l’humanité, notamment pollinisation, la purification de l’air et de l’eau et la fertilité des sols. Par ailleurs, la dégradation des écosystèmes affaiblit la résilience de L’Oréal au changement climatique. Afin d’évaluer son impact sur la biodiversité, le Groupe a développé avec The Biodiversity Consultancy une approche qui quantifie l’empreinte liée à l’occupation des sols, à travers :
L’évaluation est exprimée en MSA.ha (Mean Species Abundance), une mesure de la perte de biodiversité. L’approche tient également compte de la vulnérabilité des espèces locales grâce à la métrique Species Threat Abatement and Recovery (STAR), basée sur les données de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Cette mesure d’empreinte permet une meilleure compréhension de l’impact potentiel au sein de la chaîne de valeur du Groupe sur la biodiversité. Combinée aux analyses de risque, elle permettra des plans d’action ciblés sur les matières biosourcées priorisées.
L’Oréal vise à maintenir stable l’occupation des sols nécessaires à la production de ses ingrédients végétaux. Cette ambition repose sur :
L’Oréal renforce ces initiatives par la recherche continue et le développement de méthodologies d’évaluation, et s’implique activement dans des collaborations internationales telles que le réseau Science-Based Targets for Nature, le club B4B+ de CDC Biodiversité, et le collectif One Planet Business for Biodiversity (OP2B).
Le programme des Sciences Vertes couvre l’ensemble des domaines scientifiques sur lesquels s’appuie la R&I pour atteindre les objectifs de L’Oréal en matière de préservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Le programme est ainsi le prérequis de l’innovation durable. Cela permet d’orienter vers le développement d’ingrédients/matières premières en s’appuyant sur quatre piliers basés sur les récents développements des sciences du vivant et de l’environnement : la culture durable, les biotechnologies et la fermentation, les procédés d’extraction et de transformation physiques éco-conçus et, enfin, la chimie verte.
La culture durable consiste à orienter et mettre en œuvre des pratiques de culture agroécologique au sein des chaînes d’approvisionnement. En appliquant ces techniques agricoles responsables avec ses partenaires fournisseurs, L’Oréal entend préserver les ressources en eau, contribuer à la santé des sols et protéger la biodiversité, renforcer la séquestration du carbone tout en respectant les populations ainsi que leurs écosystèmes ; les procédés de transformation verte comme les biotechnologies, l’extraction verte et la chimie verte, permettent de transformer les matières premières et d’obtenir les ingrédients nécessaires aux formulations afin de proposer des produits responsables et durables aux consommateurs, tout en respectant les exigences en termes de sécurité et de performance.
L’Oréal a développé sa stratégie d’approvisionnement en ingrédients biosourcés autour du respect de la biodiversité, favorisant traçabilité et durabilité. Un ingrédient est considéré comme biosourcé lorsqu’il contient plus de 50 % de carbone d’origine végétale, selon la norme ISO 16128. La traçabilité d’un ingrédient est permise par une connaissance précise de son origine botanique, géographique et du mode d’obtention. La durabilité est évaluée via le SCAN Index, une méthode d’analyse des risques environnementaux et sociaux. Si des risques sont identifiés, un plan d’action est mis en place, si nécessaire avec une tierce partie indépendante pour assurer le respect des critères de la politique d’achats durable.
L’agriculture régénérative est une approche de réhabilitation et de conservation des systèmes agricoles qui se développent en collaboration avec les communautés locales. Elle repose sur quatre actions clés :
Pour lutter contre la déforestation, L’Oréal cherche à mettre en place une politique forêt ambitieuse :
L’Oréal a mis en place des actions spécifiques pour les matières premières sensibles :
L’Oréal initie des projets pilotes en matière d’agriculture régénérative au sein de sa chaîne d’approvisionnement. Un exemple concret de cette démarche est l’initiative menée dans les palmeraies en Indonésie, où le Groupe, en partenariat avec des acteurs locaux et des centres de recherche tel que le CIRAD, accompagne la mise en place de pratiques d’agriculture respectueuses des écosystèmes. Des modèles adaptés sont notamment utilisés pour restaurer les sols et réduire progressivement les entrants chimiques, augmenter les rendements et les revenus des populations locales avec l’objectif principal d’améliorer la résilience des écosystèmes naturels.
L’Oréal a intégré l’économie circulaire comme un pilier clé du programme L’Oréal pour le Futur, visant à contribuer à la préservation des ressources naturelles. L’Oréal souhaite améliorer ses pratiques tout au long du cycle de vie de ses produits, depuis leur conception jusqu’à leur fin de vie. Pour ses emballages, L’Oréal développe des solutions pour réduire l’utilisation de matériaux et favoriser leur recyclage.
| Description | Sous-thèmes | Politique | Plans d’actions |
|---|---|---|---|
| L’utilisation intensive de ressources pour les produits et emballages, combinée à des pratiques de gestion des déchets parfois inadéquates, pourrait menacer l’environnement. L’épuisement des ressources, qu’elles soient renouvelables ou non, risque d’entraîner des pénuries et de perturber les écosystèmes. Simultanément, l’accumulation de déchets et la pollution industrielle, amplifiées par des infrastructures de recyclage insuffisantes, peuvent contaminer les sols, l’air et l’eau, mettant en danger la biodiversité et la santé humaine. | Entrées de ressources : formules et emballages | Sorties de ressources : formules et emballages | Déchets d’exploitation |
| Politique d’emballages | Politique R\&I |
L’Oréal souhaite s’engager dans des pratiques circulaires pour renforcer son rôle d’acteur responsable, promouvant des
normes de durabilité plus strictes et stimulant l’innovation collaborative (avec des filières de recyclage, startups, ONG et
institutions de recherche). En cherchant à améliorer la recyclabilité de ses produits et à sensibiliser les consommateurs,
L’Oréal contribue potentiellement à l’évolution des comportements. Cet engagement soutient le développement des
solutions de recyclage, pouvant générer des emplois et favoriser des solutions plus durables pour l’industrie.
La raréfaction des ressources et les régulations environnementales en constante évolution, comme la responsabilité élargie
des producteurs, peuvent engendrer des coûts supplémentaires pour L’Oréal, notamment en termes d’approvisionnement, de
R&I et d’adaptation de la production. De plus, l’entreprise doit répondre à une demande croissante pour des produits
durables et éco-responsables. Ne pas s’adapter à cette nouvelle réalité du marché pourrait nuire à l’image de marque de
L’Oréal, entraîner une perte de confiance des consommateurs et une baisse des ventes face à des concurrents plus avancés
sur ces enjeux.
La circularité représente une véritable source d’opportunités pour L’Oréal. Elle permet de renforcer l’image de marque en
répondant aux attentes grandissantes des consommateurs pour des produits et des pratiques durables, attirant ainsi de
nouveaux clients et fidélisant ceux existants. L’adoption de modèles économiques circulaires, comme les systèmes de
recharge, ouvre la voie à de nouvelles sources de revenus tout en réduisant l’impact environnemental. L’engagement en
faveur du développement durable facilite la création de partenariats stratégiques avec des acteurs clés de la chaîne de valeur,
favorisant l’innovation collaborative et amplifiant l’impact positif des initiatives de L’Oréal.
L’analyse de double matérialité souligne l’importance des ressources dans la création des produits de beauté de L’Oréal, qu’il s’agisse des ingrédients ou des matériaux d’emballage. Le Groupe s’approvisionne auprès de fournisseurs pour transformer ces matières premières en produits cosmétiques finis, ce qui fait de la gestion responsable de ces ressources un élément central de sa stratégie de développement durable.
L’Oréal va même plus loin en évoluant vers des modes de production responsables, grâce à des politiques détaillées ci-après.
L’Oréal met en place une politique d’éco-conception de ses emballages, guidée par la Direction Packaging Durable et approuvée par la Direction Générale. Avant chaque lancement, le triptyque « réduire, remplacer et recycler » (les 3R) doit être appliqué :
L’Oréal vise à augmenter la part de ses ingrédients biosourcés, issus de minéraux abondants ou de procédés circulaires. L’usage de ces types d’ingrédients, procédés et le développement de formules avec des matières biodégradables sont des priorités. Cette ambition s’inscrit dans la politique R&I décrite en 4.3.2.
L’Oréal vise à ce que ses sites réduisent et valorisent les déchets grâce à sa politique EHS (voir 4.3.2.1). Les sites opérés par L’Oréal produisent divers types de déchets, allant des déchets d’emballages (carton, plastique, métal) aux déchets générés lors des procédés de fabrication et conditionnement, en passant par les boues issues des stations d’épuration. S’ajoutent à ces déchets industriels, les déchets liés aux activités de bureau et, dans une moindre mesure, les déchets spécifiques liés aux activités de laboratoire. Chaque site vise à recycler ou réutiliser 100 % des déchets générés et réduire de 30 % la production de déchets par rapport à 2019, avec pour ambition continue : zéro déchet mis en décharge.
Le développement de nouveaux produits suit un processus d’éco-conception systématique, mesuré par l’outil SPOT (voir 4.4.3.3).
Le Groupe déploie quatre typologies d’actions pour réduire l’impact environnemental de ses emballages : réduction de l’intensité, utilisation de matériaux recyclés, promotion des formats circulaires, et développement de filières de collecte et de recyclage.
L’Oréal vise à progressivement éliminer l'utilisation de plastiques fossiles vierges dans ses emballages. Pour y parvenir, le Groupe travaille avec ses fournisseurs d’emballages et de plastiques recyclés, en veillant à un approvisionnement conforme à ses standards sociaux et environnementaux :
L’Oréal travaille aussi à remplacer certains plastiques fossiles vierges par des alternatives durables, comme les composites ou biosourcés. De nombreuses marques du Groupe utilisent désormais des emballages contenant significativement des matériaux recyclés tels que le plastique, le verre, le papier et l’aluminium.
En outre, le Groupe est également membre de la New Plastics Economy de la Fondation Ellen MacArthur, qui vise à intégrer les plastiques dans une économie circulaire, afin qu’ils soient réutilisés ou valorisés plutôt que jetés.
Afin d’améliorer la recyclabilité et l’offre réemployable, le Groupe élimine progressivement les éléments qui perturbent le recyclage, comme certains matériaux opaques ou les parties métalliques dans les plastiques. Des recharges sont proposées, par exemple, sur les grandes gammes de flacons plastiques.
Ces initiatives visent à maximiser l’utilisation des emballages existants et à encourager une économie circulaire dans les pratiques de consommation.
L’Oréal collabore avec ses partenaires (gouvernements, fournisseurs, clients distributeurs et consommateurs) pour mettre en place des filières de collecte et de recyclage, notamment dans les pays où ces infrastructures sont encore peu développées.
Le Groupe soutient des initiatives de responsabilité élargie du producteur (REP) qui incitent les entreprises à concevoir des produits et des emballages plus durables et recyclables, tout en favorisant la mise en place de systèmes de gestion des déchets efficaces.
Depuis 2017, l’outil SPOT (voir 4.4.3.3) analyse les produits selon leur emballage, leur formule et leur production, permettant d’optimiser leur durabilité.
En 2018, L’Oréal, en collaboration avec le cabinet de conseil Quantis, spécialisé en stratégie environnementale, a lancé l’initiative SPICE (Sustainable Packaging Initiative for CosmEtics). Cette initiative vise à partager les recherches et les résultats avec l’industrie cosmétique dans le but de converger vers des méthodes communes d’évaluation de l’empreinte environnementale des emballages. L’Oréal y partage notamment sa méthodologie SPOT-Packaging.
La plateforme ouverte, www.Open-Spice.com, permet de suivre les travaux et les réalisations, ainsi que le plan pour les mois à venir. L’initiative SPICE, qui rassemble aujourd’hui plus de 34 membres internationaux, favorise l’échange de bonnes pratiques pour enrichir les approches de durabilité dans le secteur des cosmétiques.
L’Oréal accélère la circularité de ses formules à travers trois grandes actions :
durables et circulaires dans ses formules. Le programme des Sciences Vertes couvre l’ensemble des domaines scientifiques sur lesquels s’appuie la R&I pour atteindre les objectifs de L’Oréal en matière de préservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
L’Oréal mobilise l’ensemble de sa chaîne de valeur pour réduire les déchets à la source grâce à :
Pour viser 100 % de valorisation matière des déchets, via la réutilisation et le recyclage, en 2030, L’Oréal met en place :
Depuis 2017, L’Oréal poursuit l’ambition de « zéro déchet mis en décharge » pour tous ses sites (hors contraintes réglementaires). Le Groupe collabore avec des sociétés spécialisées et les autorités locales pour trouver les meilleures solutions de traitement des déchets. Même dans les pays où la mise en décharge est imposée par la réglementation ou lorsque la nature des déchets nécessite qu’ils soient stockés dans des Centres d’Enfouissement Technique (CET), des efforts sont faits pour réduire au maximum les quantités concernées. Un contrôle strict des contraintes réglementaires et des plans d’actions sont déployés pour atteindre cet objectif le plus rapidement possible.
L’Oréal s’engage activement pour développer l’économie circulaire à travers plusieurs initiatives :
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Poids total global des produits et des matières techniques et biologiques utilisés au cours de la période de référence - emballages primaires et secondaires | 306 477 tonnes |
| Poids total global des produits et des matières techniques et biologiques utilisés au cours de la période de référence - formules | 1 203 544 tonnes |
| Pourcentage du poids total des ingrédients qui sont biosourcés et issus des sources durables | 18 % |
| Pourcentage du poids total des emballages qui sont biosourcés et issus des sources durables | 11 % |
| Poids des composants recyclés des emballages en valeur absolue | 78 375 tonnes |
| Poids des composants recyclés des emballages en pourcentage | 26 % |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Pourcentage de contenu recyclable dans les emballages | 53 % |
| Quantité totale de déchets non recyclés | 50 462 tonnes |
| Pourcentage de déchets non recyclés | 31 % |
| Total déchets | dont déchets dangereux | dont déchets non-dangereux |
|---|---|---|
| 164 938 | 23 373 | 141 565 |
| Total déchets | dont déchets dangereux | dont déchets non-dangereux | |
|---|---|---|---|
| Déchets valorisés : | 156 907 | 18 902 | 138 005 |
| Déchets valorisés via la préparation en vue de la réutilisation | 4 699 | 1 597 | 3 102 |
| Déchets valorisés par le recyclage | 109 777 | 3 575 | 106 203 |
| Déchets valorisés énergétiquement | 42 430 | 13 731 | 28 699 |
| Déchets éliminés : | 8 032 | 4 471 | 3 561 |
| Déchets éliminés par incinération | 7 222 | 4 398 | 2 825 |
| Déchets mis en décharge | 810 | 74 | 736 |
| Déchets éliminés par d'autres procédés | - | - | - |
Plaçant l’humain au cœur de son organisation, L’Oréal se donne pour mission de créer un environnement de travail inspirant, innovant et inclusif où chaque salarié peut s’épanouir tout en contribuant à la croissance durable du Groupe. Dans ce contexte et afin de répondre aux défis d’un monde en profonde mutation, qui impactent à la fois l’organisation et le rapport au travail, le Groupe a depuis longtemps engagé des actions pour prévenir et anticiper les risques associés et ainsi offrir à ses salariés, un cadre attractif, dynamique et sécurisé pour leur développement.
Les politiques de relations humaines (RH) mises en place depuis de nombreuses années soutiennent cette ambition, en s’articulant autour de deux priorités : l’attention portée au développement de chaque salarié via la formation continue, des parcours de carrière stimulants et, le cas échéant, des opportunités internationales et un modèle social unique qui combine performance sociale compétitive et partage de la croissance.
L’Oréal reconnaît l’importance d’un dialogue social constructif pour un environnement de travail serein et épanouissant. Un dialogue social insuffisant pourrait entrainer des tensions et affecter le climat social, nuisant au bien-être des salariés et à la performance de l’entreprise.
Respecter le dialogue social, la liberté d’association et la négociation collective.
L’Oréal est conscient que des conditions de travail dégradées ou un salaire insuffisant pourraient impacter le bien-être physique et mental des salariés, ainsi que leur motivation.
Assurer un « salaire décent » pour tous les salariés.
L’Oréal est conscient que des mauvaises conditions de travail peuvent représenter un risque pour la santé et la sécurité de ses salariés.
Assurer la santé et sécurité au travail.
L’Oréal peut avoir un impact positif sur la vie de ses salariés en promouvant un environnement de travail inclusif, équitable et épanouissant. L’entreprise vise à améliorer leur bien-être, à renforcer leur sentiment d’appartenance et à créer un climat de travail positif et performant.
En promouvant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et en investissant dans le développement des compétences et l’employabilité de ses salariés, L’Oréal peut créer un environnement de travail épanouissant et stimulant. Cette approche favorise le bien-être, la satisfaction et la fidélisation des équipes, tout en les préparant aux défis futurs de l’entreprise et du monde.
Former les salariés, développer leurs compétences et leur employabilité
L’Oréal souhaite offrir à ses salariés un environnement de travail sûr et respectueux, où chacun se sent protégé contre toute forme de violence et de harcèlement. L’Oréal est conscient que l’absence de mesures concrètes et efficaces face à ces situations pourrait créer un climat de travail délétère, impactant le bien-être et la santé mentale des salariés (stress, anxiété, dépression, voire difficultés liées à un traumatisme), ainsi que leur performance et leur épanouissement personnel. De la même manière, un manque de diversité, d’équité et d’inclusion peut engendrer des risques d’inégalité et de discrimination, notamment des écarts de rémunération femmes/hommes et des freins à l’accessibilité, avec un impact sur l’accès à l’emploi et aux opportunités de carrière, le développement professionnel, le bien-être et l’engagement des salariés.
Promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion à tous les niveaux de l’entreprise
Parvenir à l’égalité des rémunérations pour un travail de valeur égale
Assurer le respect des droits humains au travail
L’Oréal peut avoir un impact positif sur ses salariés en créant un environnement de travail inclusif et équitable. Cet environnement fondé sur des principes éthiques forts, pourrait assurer la sécurité physique et psychologique de chacun, favorisant ainsi la confiance et le respect mutuels. La diversité des équipes est encouragée, stimulant l’innovation et la créativité. De plus, L’Oréal souhaite offrir des opportunités de carrière équitables pour tous et prévenir toute forme de discrimination notamment fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, le handicap, l’âge, les opinions politiques ou philosophiques, la religion, l’affiliation syndicale, l’origine ethnique, sociale, culturelle ou nationale, ou tout autre motif prohibé par la législation nationale.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
L’Oréal veille à ce que tous ses salariés soient informés des règles et principes du Groupe. Chaque nouvelle recrue reçoit la Charte Éthique et doit confirmer en avoir pris connaissance.
Fondamentalement attaché à l’innovation sociale, qui fait partie intégrante de son ADN, L’Oréal transforme continuellement ses modes de travail et sa culture managériale. En prenant soin du bien-être et de l’employabilité de ses salariés, le Groupe bénéficie de leur engagement, renforçant ainsi la performance collective. Grâce à des politiques ambitieuses, L’Oréal a hissé la protection sociale de ses salariés au niveau des normes les plus avancées, comme les normes de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), dans plus de 60 pays.
La gouvernance des relations humaines est assurée par le Directeur des Relations Humaines, qui rend compte au Directeur Général. La gouvernance des relations humaines est responsable de la définition du plan d'actions approprié et de cibles adéquates. Un suivi régulier à travers des indicateurs de performance, audités chaque année, permet l’application efficace de la politique relations humaines (RH). Le Conseil d’administration, notamment via le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, supervise la mise en place de la politique RH, notamment sur les relations avec les salariés, le recrutement, la diversité, la gestion des talents et la rémunération des principaux dirigeants.
L’Oréal s’est engagé à respecter les droits humains de ses salariés, conformément aux normes internationales, en s’inspirant de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des conventions de l’OIT et des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et droits de l’homme. Signataire du Pacte Mondial des Nations Unies depuis 2003, le Groupe place ces engagements au cœur de sa politique RH.
L’Oréal veille au respect du dialogue social, de la liberté d’association et du droit à la négociation collective. La Directrice des Relations et de l’Innovation Sociales, qui reporte directement au Directeur Général des Relations Humaines, supervise cette politique en assurant :
Le Groupe organise des événements comme l’Ethics Day (une fois par an) et des réunions régulières (Town Halls) pour favoriser l’échange, le partage et la remontée d’information. Chaque année, l’enquête Pulse permet de recueillir les réponses des salariés sur leur expérience de travail dans le Groupe et de l’améliorer.
Partout où il opère, L’Oréal facilite l’exercice des représentants du personnel, même dans les pays où les droits syndicaux sont limités. Le Groupe dialogue avec les instances représentatives dans la majorité de ses filiales en Europe, Asie, Afrique et Amérique.
Depuis 1996, L’Oréal a un accord collectif avec les syndicats européens qui a conduit à la création de l’Instance Européenne de Dialogue Social (European Works Council), représentée par 30 membres représentant 26 pays. Cette instance permet un dialogue continu avec la Direction Générale sur les enjeux du Groupe.
L’Oréal garantit à tous ses salariés un salaire minimum conforme aux lois locales ou aux conventions collectives tout en s’assurant qu’il s’agit d’un salaire « décent », couvrant les besoins essentiels (liés au logement, à la santé, à l'alimentation, à l'éducation). Cet engagement a été pris dans le cadre de la politique des droits humains des salariés dès 2020 et réitéré dans le cadre du programme Share & Care.
La politique environnement, santé et sécurité de L’Oréal fait partie intégrante de sa stratégie EHS (voir 4.3.2). L’Oréal vise à instaurer une culture de sécurité tout au long de sa chaîne de valeur, en faisant de la santé, de la sécurité et du bien-être des salariés et des fournisseurs des priorités non négociables.
Des plans d’action sont mis en place pour gérer les risques et améliorer en continu les résultats, grâce à l’engagement des managers et de tous les salariés. La mise en œuvre de cette politique, dont la gouvernance est également détaillée au chapitre 4.3.2, incombe aux filiales et aux sites du Groupe, assurant ainsi la prévention des risques pour les salariés.
L’Oréal veille au respect du dialogue social, de la liberté d’association et de la négociation collective. Chaque année, des accords collectifs sont signés avec les représentants du personnel. De plus, L’Oréal effectue des audits et des vérifications pour garantir que les conditions de travail respectent ces droits fondamentaux, notamment, en 2024, 30 sites industriels ont été audités en matière de droits humains (incluant la thématique de la liberté d’association) par des auditeurs externes experts. En cas de non-conformité, un plan de remédiation est mis en place et le site est contrôlé à nouveau dans les semaines ou mois qui suivent par le même auditeur externe spécialisé et indépendant.
L’Oréal a mis en place un suivi régulier et rigoureux pour vérifier le caractère « décent » du salaire de ses salariés. Pour l’année 2024, pour la deuxième année consécutive, L’Oréal a été certifié Living Wage Employer au niveau mondial par l’ONG Fair Wage Network (125), ce qui confirme que ses salaires dépassent les niveaux « décents » définis pour chaque pays. Cet engagement inclut une analyse annuelle notamment de l’inflation et, si nécessaire, une révision des salaires pour assurer leur adéquation au coût de la vie locale. Cette certification est valable jusqu’au 16 décembre 2025 inclus.
La vision de L'Oréal est de viser zéro accident, car L'Oréal est convaincu que tous les accidents peuvent être évités. L'objectif pour 2030 est un taux d'incident élargi (TIRe) inférieur à 0,6 pour ses sites opérés. Pour atteindre cet objectif ambitieux, L'Oréal s'appuie sur les priorités suivantes :
Parallèlement, le programme LIFE a été mis à jour afin de suivre l'évolution des lignes directrices et des systèmes de gestion du Groupe. Ce programme vise à gérer les risques les plus importants en matière de santé et de sécurité dans le cadre des activités de L’Oréal. Enfin, dans le cadre du cycle d'amélioration continue, l'outil LIM (L'Oréal Incident Management) a été lancé. Il consolide les rapports et les enseignements tirés des accidents et des quasi-accidents dans tous les sites du Groupe ;
L’Oréal met l’accent sur l’équilibre entre la vie professionnelle et privée dans le cadre de son programme Share & Care (Équilibre) (voir 4.7.1.2.1). L’objectif est de permettre à chacun de vivre pleinement les moments importants de sa vie tout en favorisant un environnement de travail harmonieux. Pour atteindre cet objectif, L’Oréal vise à :
Convaincu que ce sont les compétences individuelles qui font la réussite collective, le Groupe propose des formations tout au long du parcours professionnel de ses salariés pour qu’ils puissent évoluer dans un monde en constante transformation. Cette politique qui est une des composantes de la politique relations humaines active deux leviers :
Au-delà des chiffres, L’Oréal déploie une véritable culture de la sécurité basée sur une gestion proactive des risques, la quête d’excellence et le partage de bonnes pratiques, y compris externes au Groupe. L’analyse approfondie des incidents via la méthode RCA (Root Cause Analysis) est un pilier central : chaque accident ou incident grave déclenche une enquête approfondie. Une alerte SAC (Safety Awareness Communication) est ensuite partagée au niveau du Groupe pour éviter la répétition de tels événements. L’Oréal applique les normes de contrôle strictes, adaptées au type de risque, et veille à utiliser les outils de prévention adaptés pour garantir la sécurité de ses salariés.
Convaincu de l’importance des indicateurs de suivi pour sa culture de haute performance, L’Oréal utilise un outil de reporting interne global. Ce système centralise toutes les données EHS y compris les accidents, les indicateurs environnementaux et de qualité. L’outil est mis à jour chaque mois et ces indicateurs font l’objet d’un suivi rigoureux y compris via un programme d’audit des risques et de la culture santé et sécurité, décrit au chapitre 4.3.2.1.
Afin d’accompagner chaque salarié à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, L’Oréal a mis en place plusieurs mesures qui permettent de concilier carrière et moments clés de la vie. Parmi ces mesures :
● le « congé Schueller » (en France), qui allonge le congé maternité ou de 1er parent à 20 semaines, dont 4 semaines supplémentaires payées à 100 % par l’entreprise. Ce congé peut être pris à la naissance ou fractionné jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant. La même mesure s’applique au congé d’adoption ;
● un congé paternité ou 2e parent d’au moins 6 semaines ;
● au moins 1 jour de congé payé par an pour des événements familiaux (mariage, décès, etc.) ;
● au moins 3 jours de congé payés pour les aidants prenant soin d’un proche ;
● la possibilité de travailler à distance jusqu’à 2 jours par semaine, en accord avec le manager direct et en cohérence avec l’organisation de l’équipe.
Ces dispositions visent à accompagner les salariés à chaque étape importante de leur vie, avec des garanties minimales de congés pour maternité, paternité, et coparentalité, valables dans tous les pays où L’Oréal est présent. Pour être éligible, un salarié doit avoir un contrat à durée indéterminée ou un contrat à durée déterminée d’au moins 12 mois consécutifs au sein du Groupe.
En complément de ces plans de formation personnalisés, les équipes de formation suivent de près la participation des salariés aux formations obligatoires via des tableaux de bord spécifiques et des relances par mail.
Convaincu que la diversité est une richesse et un facteur de performance sociale et économique, le Groupe s’efforce de créer des équipes qui reflètent la diversité de ses consommateurs ainsi qu’un environnement de travail inclusif et équitable pour tous ses salariés.
La Directrice Internationale Diversité, Equité et Inclusion, qui reporte directement au Directeur Général des Relations Humaines, élabore la stratégie et fixe les objectifs majeurs de cette politique. Un réseau de « Coordinateurs » dans les pays, les métiers et les Divisions veille à l’application et à l’adaptation de cette politique aux contextes locaux.
Le suivi de l’efficacité des actions en matière de diversité, équité et inclusion est assuré par des revues annuelles basées sur des indicateurs et des résultats d’enquêtes internes comme le Pulse Self-ID (126), qui permettent d’ajuster les mesures si nécessaire.
et de violence, notamment le sexisme et le harcèlement sexuel, ainsi que les violences liées au genre.
Grâce à ses engagements concrets en matière de diversité, équité et inclusion, L’Oréal est reconnu dans plusieurs indices et classements internationaux, notamment le FTSE Diversity & Inclusion Index Top 100 2024 et le Equileap Global Gender Equality Report & Ranking 2024 pour ses actions en faveur de l’équité des genres. Le Groupe voit également son engagement en faveur de l’inclusion de personnes en situation de handicap reconnu dans plusieurs pays comme « Best Place to Work for Disability Inclusion » à l’édition 2024 du Disability Equality Index.
L’Oréal vise l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Pour ce faire, L’Oréal conduit une analyse chiffrée des écarts de rémunération. Le Directeur Général des Relations Humaines supervise cette analyse, partagée avec le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, le Conseil d’Administration et les Directeurs RH des différentes zones annuellement.
L’ambition de L’Oréal est de limiter des écarts de rémunération non expliqués dans une fourchette de - 5 % à + 5 % entre hommes et femmes.
Conformément à sa politique des droits humains qui s’appuie sur la vigilance raisonnable des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales sur la conduite responsable des entreprises (voir 4.9.2.1) et à sa Charte Éthique, L’Oréal s’engage à offrir un environnement de travail sûr et respectueux à tous ses salariés. Dans ce cadre, le Groupe :
y compris le harcèlement sexuel, moral et physique, ainsi que la discrimination et les actes d’intimidation ;
In fine, il s'agit de favoriser un environnement de travail où chacun se sent en sécurité, respecté et valorisé. Le questionnaire annuel Pulse composé de 50 questions, porte sur les différentes thématiques de la politique droits humains des collaborateurs et permet d’évaluer la bonne application de cette politique. Le Groupe encourage ses salariés à signaler tout acte de violence ou de harcèlement, et s’engage à les protéger contre toute forme de représailles.
L’Oréal vise à promouvoir la diversité, l’équité et l’inclusion à tous les niveaux de l’entreprise :
Diversité socio-économique et multiculturelle :
Pour parvenir à l’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes et réduire les écarts, le Groupe déploie plusieurs actions clés :
Pour assurer le respect des droits humains et lutter contre le harcèlement et la discrimination, L’Oréal :
salariés et en participant à des salons conseiller(ère)s de beauté, souvent plus exposées à ce type de risque ;
Handicap et bien-être physique, mental et social :
Afin de mieux comprendre l’évolution des effectifs, il est important de noter un changement de méthode de calcul en 2024 par rapport aux années antérieures. Auparavant, L’Oréal publiait son effectif statutaire. Celui-ci incluait tous les employés actifs, c’est-à-dire sous contrat (permanent ou temporaire, à temps plein ou partiel). Les employés non actifs (notamment en congé maladie longue durée, préavis de départ, préretraite, congé sans solde prolongé) n’étaient pas comptabilisés pendant la période. Les stagiaires et apprentis, en formation dans le cadre de leur scolarité, n’étaient pas inclus dans les calculs. À des fins de comparaison, l’effectif statutaire 2024 est disponible en 5.1 de la note 5 du chapitre 5.6.
| Sexe | Nombre de salariés (effectifs) |
|---|---|
| Masculin | 30 222 |
| Féminin | 64 590 |
| Sexe | Nombre de salariés (effectifs) |
|---|---|
| Autres | 47 |
| Non déclaré | 164 |
| Total salariés | 95 023 |
| Pays | Nombre de salariés (effectifs) |
|---|---|
| France | 17 777 |
| États-Unis | 13 577 |
| Chine | 15 746 |
| Nombre de salariés (effectifs) | Femme | Homme | Autres | Non déclaré | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre de salariés permanents | 50 249 | 25 819 | 42 | 155 | 76 265 |
| Nombre de salariés temporaires | 14 341 | 4 403 | 5 | 9 | 18 758 |
| Nombre de salariés au nombre d’heures non garanti | 332 | 178 | 0 | 0 | 510 |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Total de salariés qui ont quitté l’entreprise | 9 862 |
Résultat 2024
| Taux de rotation des salariés | 12,9 % |
|---|---|
| Taux de couverture | Couverture des négociations collectives | Dialogue social |
|---|---|---|
| Salariés dans l’Espace Économique Européen (EEE) (pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) | ||
| Représentation sur le lieu de travail (EEE uniquement) (pour les pays avec > 50 salariés représentant > 10 % du total des salariés) | ||
| 0 – 19 % | ||
| 20 – 39 % | ||
| 40 – 59 % | ||
| 60 – 79 % | ||
| 80 – 100 % | ||
| Total Espace Économique Européen, France | ||
| France |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Nombre d’hommes dans les positions stratégiques clés (y compris le Comité Exécutif) | 162 |
|---|---|
| Nombre de femmes dans les positions stratégiques clés (y compris le Comité Exécutif) | 154 |
| Pourcentage de femmes dans les positions stratégiques clés (y compris le Comité Exécutif) | 49 % |
| Total de salariés moins de 30 ans | 23 332 |
|---|---|
| Dont total de salariés moins de 16 ans | 0 |
| Dont total de salariés entre 16 et 18 ans | 6 |
| Total de salariés entre 30-50 ans | 56 406 |
| Total de salariés plus de 50 ans | 15 285 |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Tous les salariés perçoivent un salaire décent | 100 % |
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Pourcentage de salariés qui sont des personnes handicapées | 2,1 % |
| KPI | |
|---|---|
| Pourcentage du personnel couvert par le système de gestion de la santé et de la sécurité fondé sur des exigences légales et/ou des normes ou lignes directrices reconnues | 100 % |
|---|---|
| Nombre de décès dus à des accidents et maladies professionnels | 0 |
| Nombre d’accidents du travail comptabilisables(1) | 285 |
| Taux d’incident élargie (TIRe) (1) | 1,46 |
(1) Les arrêts de travail liés aux déplacements domicile-travail ne sont pas comptabilisés dans l'indicateur ainsi que les accidents premiers soins « first aid ».
| Taux de fréquence conventionnel (TFc) (130) | 0,79 |
|---|---|
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Écart brut de rémunération entre les femmes et les hommes, en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes (1) - excluant les conseiller(ère)s de beauté | 2,9 % |
| Écart brut de rémunération entre les femmes et les hommes, en pourcentage du niveau de rémunération moyen des travailleurs hommes (1) - uniquement pour les conseiller(ère)s de beauté | - 9,2 % |
| Ratio de rémunération annuelle totale de la personne la plus payée par rapport à la rémunération totale annuelle médiane de tous les salariés (à l’exclusion de la personne la mieux rémunérée) (2) par Zone : | |
| Europe | 179 |
| Amérique Latine | 67 |
| Amérique du Nord | 49 |
| Asie du Nord |
(1) En raison du poids important des conseiller(ère)s de beauté dans les effectifs du Groupe (près de 25 %), deux calculs d'écart brut sont réalisés : hors conseiller(ère)s de beauté et uniquement conseiller(ère)s de beauté. En effet, cette population, essentiellement féminine (à 90 %) est sur les niveaux de rémunération les plus bas de l'organisation. Un calcul d'écart ajusté est par ailleurs réalisé pour neutraliser toutes les variables structurelles pouvant justifier des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes (dont la dimension conseiller(ère)s de beauté, mais aussi niveau de responsabilité, ancienneté...). L'écart ajusté est de 1,6 % en faveur des hommes.
(2) Il est publié un ratio par zone qui permet de regrouper dans des ensembles homogènes des pays émergents et des pays matures dont les coûts de vie sont plus similaires.
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Nombre total d’incidents de discrimination signalés y compris le harcèlement | 34 |
| Nombre de plaintes déposées via Speak Up conformément au paragraphe 2 de la norme S1 (1) | 23 |
| Montant total des amendes, des pénalités et des dommages-intérêts compensatoires octroyés résultant des incidents et plaintes mentionnés ci-dessus | 0 euro |
| Nombre d’incidents graves en matière de droits humains affectant les effectifs de l’entreprise | 0 |
| Montant total des amendes, sanctions et des dommages-intérêts compensatoires octroyés résultant des cas décrits au point ci-dessus | 0 euro |
(1) Notamment, en matière de conditions de travail, égalité de traitement, égalité des chances et autres droits liés au travail, à l’exclusion des cas déjà communiqués dans le nombre total d’incidents de discrimination signalés, y compris le harcèlement.
L’Oréal s’engage en matière de respect de la vie privée et de transparence, de confidentialité et d’intégrité, inspirés de la protection des données personnelles, un enjeu d’autant plus crucial à l’ère de la transformation numérique et des réglementations de plus en plus complexes à l’échelle mondiale. Cette ambition repose sur des principes de Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
● traite avec respect les informations personnelles et s’efforce d’être un gardien de la confiance des individus ; s’appuie sur la protection des données personnelles pour créer de la valeur en développant des produits et services plus sûrs, en collaborant avec des partenaires de confiance et en instaurant des processus fiables ;
L’Oréal dispose de données personnelles sur les consommateurs et les salariés et est responsable de leur gestion en conformité avec la réglementation ainsi que de leur protection contre le vol ou l’utilisation abusive. Il existe un risque réglementaire, par exemple en cas de poursuites judiciaires ou de contrôle par les autorités, et un risque d’amendes (comme celles prévues en Europe par le RGPD), ainsi qu’un risque de réputation lié à une perte de confiance des parties prenantes.
Politique Data Privacy at L'Oréal pour le traitement de données personnelles applicable aux salariés et aux consommateurs
Politiques de confidentialité pour les salariés dans tous les pays
Politique de confidentialité à destination des consommateurs
Informer, former, auditer et contrôler en continu le respect des normes à l’égard du traitement des données personnelles des consommateurs et des salariés
Offrir un dispositif d’alerte accessible aux salariés et aux consommateurs pour toute question relative à la protection de leurs données personnelles
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
L’Oréal s’engage à respecter les lois et réglementations de chaque pays où il opère. La politique de protection des données personnelles s’articule autour de six grands axes :
L’Oréal propose des produits et services innovants, avec une expérience personnalisée. Cela peut impliquer l’utilisation de données personnelles pour mieux répondre aux besoins des consommateurs. L’Oréal s’engage à respecter chaque individu, et met en place une politique globale Data Privacy détaillant les structures et procédures pour répondre aux préoccupations des utilisateurs.
L'Oréal traite les données personnelles des salariés avec transparence et éthique, conformément à sa politique interne, pour assurer une gestion efficace et responsable des ressources humaines. Cet engagement contribue à développer la confiance au sein des relations humaines.
Au-delà de la conformité, la protection des données personnelles est une question éthique pour L’Oréal. Le Groupe utilise les données personnelles de manière éthique, légale et responsable, et ne collecte des informations sensibles qu’avec le consentement de la personne.
Le déploiement de cette politique s’appuie sur la gouvernance qui suit :
projets respectent les directives du programme de protection des données personnelles et joue un rôle clé dans la sensibilisation sur ce sujet. Cette gouvernance s’appuie sur une communauté élargie de responsables et d'experts de la protection des données.
Afin d’ancrer toujours davantage le respect et la protection de la vie privée dans la culture du Groupe, L’Oréal développe différentes actions :
fournisseurs au rang n. Face à des problématiques et incidents de non-respect des droits humains, L’Oréal veille à adopter une approche par les risques au sein de sa chaîne de valeur et engage les fournisseurs de rang 1 dans la conduite des plans d’action, qui sont précisés dans le plan de vigilance (voir 3.5.4.1). En ligne avec sa politique des droits humains, le Groupe travaille en continu pour :
Le Groupe se prépare également à intégrer les composantes de la directive européenne adoptée sur le devoir de vigilance en matière de développement durable (CSDDD), visant à renforcer la protection des droits humains et de l’environnement.
Un potentiel manque de respect des droits humains dans la chaîne de valeur pourrait avoir des impacts négatifs, par exemple le fait de priver des enfants qui seraient en situation de travail de leur droit à l’éducation, des salaires inadéquats et un manque de sécurité d’emploi pour ces travailleurs.
L’entreprise pourrait avoir un impact potentiel en contribuant indirectement à la violation des droits humains des populations autochtones affectées par les activités de l’entreprise ou de ses fournisseurs. Il existe un risque de non-respect du consentement préalable, libre et éclairé (FPIC) des communautés autochtones dans l’approvisionnement en raison des impacts potentiels sur la déforestation et l’utilisation des terres entourant ces communautés, par exemple dans le cas de l’huile de palme et de ses dérivés.
En promouvant un salaire décent chez ses fournisseurs stratégiques, L’Oréal pourrait contribuer à l’amélioration de la qualité de vie, la sécurité financière et le bien-être des travailleurs et de leurs familles. Cette initiative pourrait contribuer à la réduction de la pauvreté, à de meilleures conditions de travail et au renforcement du dialogue social. Concentrée initialement sur les fournisseurs stratégiques, cette action à fort impact pourrait transformer positivement la chaîne de valeur à long terme.
Les risques financiers incluent la possibilité de perturbations importantes au sein de la chaîne de valeur, notamment au niveau de l’approvisionnement, en cas de non-respect des droits humains chez les fournisseurs. Des poursuites judiciaires, l’interdiction d’importation ou la découverte de pratiques contraires à l’éthique pourraient contraindre L’Oréal à rechercher de nouveaux fournisseurs dans l’urgence, engendrant des coûts supplémentaires et des délais importants. Bien qu’investir dans des pratiques responsables comme la mise en œuvre effective de vigilance raisonnable ou le salaire décent puisse représenter un coût à court terme, cela permet de réduire le risque de perturbations majeures et coûteuses de la chaîne d’approvisionnement sur le long terme.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
(1) Conformément au Rapport sur les Droits Humains publié en 2024, basé sur une étude approfondie des activités de L’Oréal Groupe.
La politique des droits humains de L’Oréal constitue le socle de sa détermination à respecter ces droits tout au long de sa chaîne de valeur, caractérisée par la diversité de produits, de pays d’approvisionnement et de types d’achats. Cette politique s’appuie sur la vigilance raisonnable des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales sur la conduite responsable des entreprises et repose sur quatre piliers essentiels :
lorsque L’Oréal identifie une violation des droits humains mentionnant les peuples autochtones. L'Oréal soutient dans sa chaîne de valeur, le Groupe met en œuvre un plan d’action visant à y mettre un terme. Cela nécessite dans certains cas une transformation de certaines pratiques dans une chaîne de valeur ; et
Les droits humains relèvent de la responsabilité de la Directrice Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale, qui reporte directement au Directeur Général. Selon les thématiques abordées, d’autres fonctions, telles que les relations humaines, les opérations dont les achats et la R&I sont également impliquées.
Un réseau de plus de 50 correspondants spécialisés en droits humains joue un rôle clé pour intégrer cette culture dans chaque entité du Groupe. De plus, différentes instances, dont un comité des droits humains relatif aux chaînes d’approvisionnement coprésidé par la Directrice Générale Responsabilité Sociétale et Environnementale et le Directeur Général des Opérations se sont réunis à plusieurs reprises pour discuter de la mise en œuvre de la politique en matière de droits humains et faciliter la prise de décisions.
Les achats relèvent de la responsabilité du Directeur Général Opérations, qui reporte directement au Directeur Général. L’Oréal souhaite promouvoir un approvisionnement durable, en exigeant de sa chaîne de valeur le respect de normes sociales et environnementales élevées. Cet engagement couvre deux domaines clés : la performance environnementale et sociale des fournisseurs, incluant l’approvisionnement durable des matières premières, notamment celles issues des forêts, conformément à sa politique forêt.
Dans cette optique, L’Oréal promeut la diversité, l’équité et l’inclusion et impose à ses fournisseurs des standards éthiques rigoureux, couvrant la protection des droits humains et la non-discrimination. La Lettre d’Engagement Éthique Mutuel (MECL) est un outil essentiel pour impliquer ses fournisseurs. En la signant, les fournisseurs s’engagent à respecter des normes strictes en matière de droits humains.
● payer des salaires décents : L’Oréal promeut le droit à un salaire « décent », essentiel pour améliorer les conditions de travail et réduire le risque de travail des enfants et le travail forcé. L’objectif est que tous les employés de ses fournisseurs stratégiques aient un salaire décent à terme ;
● garantir la sécurité et santé au travail : L’Oréal exige que ses fournisseurs identifient et préviennent les risques, tout en garantissant des conditions sûres et décentes, avec une attention particulière aux populations vulnérables. Le Groupe n’a pas de politique spécifique pour promouvoir la stabilité et la durabilité à long terme d’emploi pour les travailleurs dans la chaîne de valeur ;
● garantir l'accès à l’eau et l’assainissement : l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates doit être garanti à tous les travailleurs. Ceci est inscrit dans la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel et est vérifié lors d’audits sociaux ;
● lutter contre la violence et le harcèlement : L’Oréal promeut un environnement de travail inclusif et respectueux, exempt de violence et de discrimination, en particulier pour les populations les plus vulnérables dans la chaîne de valeur.
Cet ensemble de mesures reflète la volonté de L’Oréal à instaurer des pratiques durables et responsables dans sa chaîne de valeur.
Afin de vérifier le respect des règles applicables par les fournisseurs de rang 1, L’Oréal a mis en place un système de hiérarchisation des risques de non-conformité (voir 3.5.5.2), permettant d’adapter les moyens de contrôle selon le niveau de risque. Cela inclut des audits par des tiers. Les zones de conflit reçoivent une attention particulière, et la hiérarchisation des risques prend en compte le type de risque.
Le Groupe déploie plusieurs types d’actions pour mettre en action sa politique d’achats durables :
● formation interne aux achats responsables : L’Oréal forme régulièrement ses acheteurs aux enjeux des achats responsables, avec un module dédié aux droits humains qui informe les acheteurs de la vulnérabilité en matière de droits humains de certains groupes de personnes comme les peuples autochtones. Cette formation est obligatoire pour tout nouvel acheteur ;
● accompagnement et évaluation des fournisseurs : L’Oréal travaille en étroite collaboration avec ses fournisseurs directs pour promouvoir des pratiques responsables en matière sociale et environnementale, notamment sur les questions liées aux droits humains et au salaire décent (voir 4.9.2.2).
fournisseurs sont encouragés à signer un engagement et à travailler sur le sujet du salaire décent ;
engagements contractuels : L’Oréal fait signer la Lettre d’Engagement Éthique Mutuel (MECL) par ses fournisseurs où il est indiqué l’existence de la plateforme de signalements Speak up ;
● surveillance et recueil des plaintes : L’Oréal est à l’écoute de potentielles violations de droits humains via le dialogue avec les parties prenantes, le programme Speak Up (un site web sécurisé et anonyme, accessible à l'ensemble des parties prenantes, doté d’un système ouvert 24h/24 disponible en 30 langues, dont la performance est suivie à travers des indicateurs (voir 4.13.2) et la procédure d’alerte palme (131), ouvert et communiqué à l'ensemble des parties prenantes notamment les travailleurs dans la chaîne de valeur, permettant de signaler des violations (voir 4.9.2.2). Ce processus de surveillance est destiné à assurer une stricte confidentialité, un traitement équitable, la protection contre les représailles et le respect des législations nationales dans les pays où le Groupe opère.
En cas d’identification de violation des droits humains des travailleurs de la chaîne de valeur ou des communautés affectées, l’identification des actions requises est contextuelle et s’évalue au regard d’une évaluation d’impact et des informations éventuellement récoltées au cours d’échanges avec les parties prenantes. Le Groupe engage immédiatement le dialogue avec ses fournisseurs et met en place un ensemble de mesures immédiates visant au besoin à identifier précisément la source de l’incident et à déployer des plans d’actions avec les fournisseurs. Ces plans d’actions visent à mettre en place des mesures concrètes et correctrices à court, moyen et/ou long terme.
L’Oréal aspire à offrir une beauté alliant qualité, efficacité, sécurité et responsabilité. Une évaluation de la sécurité liée à l’utilisation des produits permet d’assurer la santé et le bien-être des consommateurs du Groupe.
Description
Sous-thèmes
Politique
Bien que L’Oréal bénéficie d’un historique de sécurité produit globalement positif et que les rappels de produits cosmétiques soient peu fréquents dans l’industrie, la commercialisation de produits non conformes aux normes pourrait avoir un impact négatif sur la santé des consommateurs. Même si les incidents graves demeurent exceptionnels, l’utilisation de produits non sûrs peut engendrer des effets indésirables, allant de réactions bénignes à des problèmes de santé plus graves.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
La sécurité des consommateurs est une priorité absolue pour L’Oréal. L’évaluation de la sécurité est indispensable au développement de chaque nouveau produit et constitue un prérequis avant toute mise sur le marché. La politique de qualité et de sécurité du Groupe repose sur quatre principes clés :
La Direction Internationale d’Évaluation de la Sécurité, sous la responsabilité de la Directrice Générale Recherche, Innovation et Technologie, se consacre à évaluer la sécurité humaine des matières premières et des produits finis. Elle établit le profil toxicologique des ingrédients et vérifie la tolérance des formules avant leur commercialisation, garantissant ainsi leur parfaite innocuité. Ces exigences de sécurité sont appliquées uniformément dans le monde pour assurer une qualité constante.
Face aux préoccupations de la société civile concernant certaines substances et leurs effets sur la santé et l’environnement, L’Oréal adopte une approche en trois points :
Pour signaler leurs commentaires ou des alertes sur les produits, les consommateurs peuvent contacter le service consommateur de L’Oréal par divers moyens (principalement par téléphone, réseaux sociaux ou mail). L’adresse de chaque service consommateur de marque figure sur les produits. La gestion des contacts s’effectue au sein de chaque pays, avec une gouvernance multi-divisions et une segmentation par marque. Chaque contact est traité avec attention : le service consommateur enregistre le motif de la demande de contact et cherche à résoudre le problème.
L’Oréal a mis en place un plan d’action ambitieux pour garantir la sécurité de sa production, fondé sur des normes strictes et un suivi rigoureux. Les exigences qualité couvrent la conception des formules, des emballages et des processus, ainsi que la conformité en production et distribution. Toutes les usines sont certifiées ISO 9001 et appliquent les Bonnes Pratiques de Fabrication selon la norme ISO 22716.
Le Groupe aspire à mobiliser la puissance de ses marques pour inciter les consommateurs à adopter une consommation plus responsable. Grâce à une évaluation scientifique de l’impact environnemental de ses produits, L’Oréal fournit aux consommateurs des informations transparentes sur leur performance environnementale pour les aider à faire des choix éclairés, tout en participant à la transformation de l’industrie de la beauté.
| Description | Sous-thèmes | Politique | Plan d’action |
|---|---|---|---|
| Un manque d’informations transparentes et compréhensibles sur l’impact des produits, associé aux risques d’écoblanchiment (greenwashing) et à une compréhension limitée des consommateurs, pourrait conduire à de mauvais choix et à la sélection de produits ayant des impacts environnementaux négatifs plus importants. Ce manque de transparence pourrait également ralentir le développement interne de produits plus durables, en rendant difficile pour les consommateurs d’identifier et de privilégier les options véritablement éco-responsables. Des allégations trompeuses peuvent également |
induire les consommateurs en erreur, ce qui entraîne des choix de produits inappropriés. Un manque de conseils sur l’utilisation des produits peut entraîner une surutilisation, un gaspillage d’eau et une élimination inappropriée des déchets.
Association EcoBeautyScore
Développer un système d’affichage de l’impact environnemental des produits : le Product Impact Labelling
Contribuer à une méthodologie de scoring commune à l’industrie : l'EcoBeautyScore
Concernant l’impact positif, un étiquetage transparent et une simplification des choix offerts aux consommateurs leur permettent de faire des choix plus responsables, ce qui profite à la fois au portefeuille de marques de L’Oréal et à l’industrie de la beauté dans son ensemble.
L’Oréal s’expose à des risques financiers et réputationnels importants en cas de manque de transparence d’étiquetage. Des pratiques d’étiquetage trompeuses peuvent entraîner des poursuites et des amendes, tandis qu’un manque de transparence global nuit à la confiance des consommateurs et des parties prenantes, impactant les ventes, l’attractivité et la réputation globale de l’entreprise.
La démarche d’affichage transparent et harmonisé de l’impact environnemental représente une réelle opportunité pour L’Oréal. Un affichage transparent et harmonisé peut mener à une standardisation des pratiques au sein de l’industrie, réduisant ainsi les coûts liés à la conformité. Une communication ouverte sur les produits renforce la confiance des consommateurs, ce qui se traduit par une fidélité accrue, une augmentation des ventes et un avantage concurrentiel certain.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
L’Oréal a pour ambition d’accélérer la transformation du secteur de la beauté en orientant l'ensemble des consommateurs vers des offres plus durables. Le Groupe souhaite ainsi générer une préférence pour des produits à faible impact environnemental.
L’Oréal répond aux attentes des consommateurs en matière de durabilité tout en anticipant l'évolution du paysage réglementaire. Le Groupe met en œuvre des approches scientifiques pour étayer ses communications environnementales et vise à assurer une transparence accrue dans ses informations, en s'adaptant aux exigences futures.
Au sein de la Direction de Responsabilité Sociétale et Environnementale, le département « Consommation Durable » a été chargé de développer et déployer un système d’affichage transparent (Product Impact Labelling) et de participer à l'Association EcoBeautyScore, qui vise à créer un affichage commun pour l’industrie de la beauté.
L’Oréal travaille depuis 2017 avec l’outil d’éco-conception SPOT (voir 4.4.3.3) afin d’établir le profil environnemental de tous les produits dont les formules ont été revues ainsi que les nouveaux produits lancés par le Groupe.
Le Product Impact Labelling : une approche unique aux bénéfices multiples
Pour permettre aux consommateurs de mieux comprendre l’impact environnemental de leurs choix, L’Oréal a développé le système de Product Impact Labelling, qui s’appuie sur les empreintes environnementales SPOT (voir 4.4.3.3), selon une méthode scientifique basée sur l’analyse du cycle de vie du produit, comme le recommande la Commission Européenne dans le cadre du PEF (Product Environmental Footprint). Ce score environnemental, allant de A à E, offre une évaluation synthétique de la performance environnementale d’un produit, où, dans une catégorie donnée, le score « A » est attribué aux produits ayant les impacts les plus faibles.
Les produits sont classés en fonction de leur empreinte environnementale globale. Dans une catégorie donnée (par exemple, les shampooings ou les soins visage), les 10 % de produits ayant l’empreinte la plus faible obtiennent un score « A », tandis que les 10 % de produits ayant l’empreinte la plus élevée obtiennent un score « E ». Les autres produits sont répartis de manière linéaire entre « B » et « D ». Les produits « A », étant significativement meilleurs que les produits « B », eux-mêmes significativement meilleurs que les produits « C ».
L’Oréal continue de diffuser ces scores en collaboration avec les circuits de distribution, afin de présenter ces informations de manière claire et accessible aux consommateurs. En parallèle, l’entreprise renforce ses campagnes publicitaires et ses supports marketing, en magasin et en ligne, pour promouvoir ses engagements en matière de développement durable et assurer une communication transparente auprès de ses consommateurs.
En 2021, L’Oréal, désireux d’aller plus loin en matière de transparence, s’est rapproché des acteurs de l'industrie cosmétique pour cofonder le Consortium EcoBeautyScore, dont l’objectif est de cocréer un système d’affichage commun. Plus de 70 entreprises et associations de l’industrie cosmétique, représentant plus de 50 % du marché mondial, ont rejoint cette initiative.
Le système EcoBeautyScore vise à offrir aux consommateurs une évaluation claire, transparente et comparable de l’impact environnemental des produits cosmétiques. Une consultation publique a été réalisée en juin 2024 témoignant des avancées majeures de l'association à quatre niveaux :
● l’élaboration d’une méthode commune pour mesurer scientifiquement les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie des produits, comme le recommande la Commission Européenne ;
En tant que quatrième annonceur mondial, L’Oréal se positionne comme catalyseur de changements positifs à travers le marketing et la publicité. Créer la beauté qui fait avancer le monde, c’est aussi répondre aux attentes des consommateurs pour qui la durabilité est une priorité, tout en forgeant un lien de confiance solide. Cela implique aussi de transformer les représentations en célébrant la diversité des besoins et des désirs de beauté.
| Description | Sous-thèmes | Politique | Plan d’action |
|---|---|---|---|
| L’influence de L’Oréal sur le monde du marketing et de la publicité comporte une part de responsabilité sociétale. | L’incapacité à déconstruire efficacement les stéréotypes dans ses campagnes publicitaires pourrait contribuer à la propagation de normes de beauté irréalistes et exclusives. | Ceci risquerait d’engendrer des problèmes d’estime de soi et de santé mentale chez certaines personnes, notamment celles exposées à ces messages sur les réseaux sociaux ainsi qu’à une atteinte au droit à la non-discrimination. | |
| Pratiques de commercialisation responsable | Politique de communication publicitaire et marketing responsable | Mettre l’accent sur des contenus responsables | Respecter les droits humains et la diversité, l'équité et l'inclusion |
| Déployer un marketing responsable vis-à-vis des enfants | Respecter la confidentialité des données et l’éthique |
En revanche, l’engagement de L’Oréal en faveur de pratiques marketing responsables représente un vecteur potentiel d’impact positif en matière d’inclusion. L’évolution vers des campagnes valorisant la diversité et la représentation de la beauté dans sa globalité, ainsi que la promotion d’une vision positive du vieillissement, pourraient contribuer à une industrie plus inclusive et responsable. La volonté du Groupe de privilégier l’authenticité et de renoncer à l’utilisation d’images générées ou retouchées artificiellement pourrait avoir un impact positif sur l’estime de soi et la santé mentale des consommateurs.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
L’Oréal s’engage fermement à agir en entreprise responsable, en adoptant des pratiques de marketing et de publicité conformes aux lois et réglementations sur tous les marchés. Cet engagement est matérialisé par la politique de communication publicitaire et marketing responsable du Groupe. Elle s’appuie sur la Charte Éthique du Groupe, la politique des droits humains (voir 4.9.2), la politique de diversité, équité et inclusion (voir 4.7.4.1.1), ainsi que la Charte de valeur des influenceurs et des créateurs de contenus.
L’Oréal met en œuvre le Code consolidé de la Chambre de Commerce internationale et la Charte de Cosmetics Europe pour une publicité responsable. Le Groupe partage la direction stratégique assurée par des membres du Comité Exécutif, garantissant une politique en constante évolution.
L’Oréal met en place plusieurs actions pour rendre son marketing et sa publicité toujours plus responsables :
Pour respecter les droits humains et la diversité, l'équité et l'inclusion, L’Oréal :
● encourage une représentation juste de la beauté, en minimisant l’utilisation des retouches visuelles ; et
● propose des publicités accessibles, incluant des sous-titres, des sous-titres codés ou des transcriptions.
Pour déployer un marketing responsable vis-à-vis des enfants, L’Oréal :
● ne cible pas les enfants de moins de 16 ans, sauf pour les produits d’hygiène, dermatologiques ou de protection solaire ;
● veille à ne pas suggérer que l’utilisation d’un produit confère un avantage social ou physique aux enfants ; et
● ne collabore pas avec des influenceurs mineurs selon la législation locale.
Pour respecter la confidentialité des données et l’éthique, L’Oréal :
● garantit la transparence sur l’utilisation des données, en évitant les méthodes trompeuses ; et
● refuse de capitaliser sur l’intérêt croissant des consommateurs pour l’environnement sans offrir une réelle transparence ; et
● mesure et réduit l’empreinte carbone de ses publicités, en lien avec ses engagements de décarbonation validés par la SBTi.
Porté par des principes exigeants inscrits dans sa Charte Éthique, L’Oréal a bâti un cadre de gouvernance solide qui guide chacun de ses salariés, managers, dirigeants et mandataires sociaux. Loin de se contenter de respecter les lois et réglementations dans les pays où il est présent, L’Oréal aspire à appliquer des normes éthiques exemplaires, partout dans le monde.
Description
Sous-thèmes
Politique
Plans d’actions
Renforcer l’éthique via des formations obligatoires, un dispositif d’alerte, des contrôles internes, et des audits réguliers.
Optimiser la gestion des fournisseurs via une communication transparente, un dialogue permanent, le respect des délais de paiement, des audits et un accompagnement continu.
O IRO : I- = impact négatif ; I+ = impact positif ; R = risque ; O : opportunité.
☐ Horizon de temps : CT = court terme ; MT = moyen terme ; LT = long-terme.
Fidèle à sa raison d’être « Créer la beauté qui fait avancer le monde » (voir 1.1.1) et à ses principes éthiques exigeants, L’Oréal a développé une culture d’entreprise forte. La Charte Éthique, présentée ci-dessous, formalise ces engagements et encadre l’ensemble des activités du Groupe pour développer une conduite responsable.
Les signalements, effectués via un site web sécurisé et anonyme doté d'un système ouvert 24h/24 disponible en 30 langues (www.lorealspeakup.com) ou par le réseau des personnes autorisées et habilitées à les recevoir, sont transmis au Directeur Éthique, Risques et Conformité. L’Oréal protège les lanceurs d’alerte, assure la confidentialité des informations et s’engage à mener une enquête indépendante et impartiale pour chaque signalement, suivie de mesures correctives si nécessaire. La gouvernance des principes éthiques du Groupe est détaillée dans chapitre 3.2.1.
L’Oréal construit son développement et sa réputation sur des principes éthiques essentiels : intégrité, respect, courage et transparence. Sa politique éthique repose sur deux leviers principaux :
Conscient de l’importance d’une chaîne de valeur éthique et performante, L’Oréal place les relations durables et mutuellement bénéfiques avec ses fournisseurs au cœur de ses priorités. Cette politique est formalisée dans le document « Nos relations avec nos fournisseurs au quotidien », qui guide les actions du Groupe et de ses salariés. L’Oréal s’engage à :
pour les détails du scorecard de sélection des fournisseurs) ;
Pour soutenir la mise en œuvre de ses engagements éthiques, le plan d’action de L’Oréal s’articule autour de quatre piliers :
L’Oréal met en œuvre des actions concrètes pour garantir l’efficacité de sa politique de gestion des relations fournisseurs, en s’appuyant sur les axes suivants :
approfondi, suivi d’une enquête interne
| KPI | Résultat 2024 |
|---|---|
| Délai moyen de paiement (« actual time to pay ») | 45 jours |
| Pourcentage de paiements conformes aux délais de paiement standard | 90 % |
| Nombre de procédures judiciaires en cours concernant des retards de paiement | 4 |
En règle générale, sous réserve des exceptions particulières décrites ci-dessous, le périmètre de reporting du rapport de durabilité se base sur celui relatif aux états financiers :
en fonction des catégories d'indicateurs. Des plans d'actions sont déployés pour assurer la disponibilité et la fiabilité des données.
| Entreprise (géographie) | Date d'acquisition | % employés | % unités vendues | Commentaire |
|---|---|---|---|---|
| Gjosa (Suisse) | Janvier 2024 | 0,01 % | - | - |
| Zhejiang YESSKIN (Chine) | Novembre 2024 | - | - | Participation 70 % non consolidée en P\&L en 2024 |
| Aēsop (Monde) | Septembre 2023 | 4,3 % | 0,3 % | - |
Les informations suivantes n’ont par ailleurs pas pu être estimées :
Les entités ou sites cédés ou fermés pendant l’exercice sont reportés intégralement jusqu’à la date de leur sortie du périmètre.
La liste des filiales qui ne reportent pas certains indicateurs et font l’objet d’estimations peut différer selon la nature des indicateurs. Le périmètre de couverture varie selon les catégories d’indicateurs. Les détails de la couverture des données sont précisés dans les tableaux pour chaque thème.
Les informations de durabilité ont été préparées dans le cadre de la première application de l'article L. 233-28-4 du Code de commerce. Cette première application est caractérisée par des incertitudes sur l'interprétation des textes, le manque de données comparatives et d’éléments de benchmarks fiables et l'absence de cadres établis. Elle nécessite que le Groupe procède à des estimations et utilise certaines hypothèses susceptibles d’impacter les informations de durabilité présentées.
élaborées sur la base des informations disponibles à la date d’établissement du rapport de durabilité et détaillées dans la note méthodologique.
Cibles
L'absence d'une cible chiffrée dans la section « Résultats » d'un sous-chapitre indique que L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet. L'entreprise se réserve le droit de le faire ultérieurement.
| Paragraphe | Périmètre CSRD | Couverture 2024 | Exclusions et précisions | Périmètre couvert | Catégorie de couverture |
|---|---|---|---|---|---|
| E1-5 Énergie | 4.2.5.2 | Sites opérés (1) par le Groupe l’Oréal | Consommation d’énergie | 99 % | Exclusion : Aēsop |
| E2-5 Pollution (COD, COVNM) | 4.3.4.1 | 4.3.4.2 | Les usines | - | 100 % |
| E2-4 Pollution (microplastiques) |
Ingrédients dans les produits finis (incluant les testeurs, échantillons et tailles d'essai) manufacturés ou en sous-traitance
Unités produites
98 %
Exclusions :
Inclusion manuelle : usines Inde et Kenya sur 11 mois
Sites opérés (1) par le Groupe l’Oréal
Consommation d’eau
99 %
Exclusion : Aēsop
Estimations : boutiques et sites administratifs et de recherche inférieurs à 50 employés
Emballages primaires et secondaires des produits finis (incluant les testeurs, échantillons et tailles d'essai) manufacturés ou en sous-traitance
Unités produites
98 %
Exclusions :
Inclusion manuelle : usines Inde
98 %
Inclusion manuelle : usines Inde et Kenya sur 11 mois
Total déchets
100 %
Estimations : boutiques et sites administratifs et de recherche inférieurs à 50 employés
Note : inclus tous les biens de L’Oréal détruits par des fournisseurs, des sous-traitants ou des entrepôts/3PL à la demande et aux frais du site
Emballages primaires et secondaires des produits finis (incluant les testeurs, échantillons et tailles d'essai) manufacturés ou en sous-traitance
Unités produites
98 %
Inclusion manuelle : usines Inde
Salariés statutaires
Aēsop, Gjosa
Luxury of Retail, centre thermal de La Roche Posay, Real Campus by L’Oréal (école de coiffure et entreprenariat) et Mugler Fashion
Salariés statutaires dans l'Espace Économique Européen
99 %
Salariés statutaires
96 %
Salariés statutaires
96 %
Salariés statutaires
96 %
y compris les forces de vente pour le personnel itinérant et les boutiques pour les conseillères de beauté en magasin, gérées par L’Oréal (salariés et non-salariés assimilés au personnel)
96 %
Exclusions : centre thermal de La Roche Posay et Aēsop
95 %
Exclusions : Aēsop, Gjosa, Luxury of Retail, centre thermal de La Roche Posay, Real Campus by L’Oréal (école de coiffure et entreprenariat)
Salariés et non-salariés assimilés au personnel
Paiements hors Groupe
Exclusions : Kenya et Aēsop
(1) Sites opérés : les sites opérés du Groupe correspondent à l’ensemble des établissements, quelle que soit leur destination, à l’exception des sites accueillant habituellement moins de 50 salariés. Les centres de distributions en sous-traitance ne sont pas considérés comme opérés par le Groupe ni sous contrôle opérationnel.
La méthodologie utilisée est celle du GHG Protocol. Pour estimer les émissions de la flotte des véhicules, la consommation de carburant est utilisée ; alternativement, le kilométrage peut être utilisé à la place, au cas où les consommations de carburant ne seraient pas disponibles. La consommation énergétique des magasins est estimée de la façon suivante : les surfaces sont issues de la base de données immobilière (Portfolio) et les estimations utilisées dans le calcul proviennent d’une étude menée par le partenaire DEEPKI en 2023.
L'année de référence (2019) pour les objectifs climatiques a été déterminée conformément aux recommandations de la SBTi. Ce choix correspond à la fois à l'année de lancement du programme L'Oréal pour le Futur et à la dernière année d'activité pleinement représentative avant la pandémie de COVID-19.
Les facteurs d’émissions (FE) pour le Scope 1 proviennent des bases de données de l'Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) pour les combustibles fossiles : gaz naturel, fioul, etc., ainsi que du 6e rapport du GIEC (IPCC AR6), de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) et du DEFRA et sont mis à jour par la Direction des Opérations dans son outil GRAAL.
Il s'agit de la somme des catégories pertinentes pour L’Oréal identifiées par le GHG Protocol et détaillées par la norme de comptabilité et de reporting Corporate Value Chain (Scope 3) du GHG Protocol.
Méthode fondée sur le marché : Les FE des réseaux d’électricité, de chaleur, de vapeur et de froid proviennent des fournisseurs d’électricité, de l’AIE, du DEFRA et de l’ADEME et sont saisis manuellement par site dans la plateforme de reporting interne GRAAL ou dans les outils de calcul des boutiques et flotte de véhicules.
Méthode fondée sur la localisation : Le FE de l’électricité fondé sur la localisation est un FE national, basé sur le mix électrique du pays, publié par l'AIE. Des cas exceptionnels sont possibles, pour les FE régionaux ou infranationaux. Ils doivent être publiés par une autorité compétente (par exemple, taux d’émission totaux de production d’eGRID (États-Unis)).
Niveau d’incertitude : pour les Scopes 1 et 2, le niveau d’incertitude à l’échelle du Groupe est de l’ordre de 1 % pour les usines et les centrales de distribution et de 5 % pour les sites administratifs et les centres de recherche.
La mesure de l’impact CO2 global de l’activité du Groupe est une information essentielle. Compte tenu des engagements pris en matière de lutte contre le changement climatique, L’Oréal poursuit ses efforts, année après année, pour affiner la fiabilité de ces données. Le niveau d’incertitude des émissions Scope 3 du Groupe est estimé entre 20 % et 30 %.
Périmètres, méthode et outils de calcul
Émissions de CO2 liées à la préparation de tous les matériaux utilisés pour les produits fabriqués par le Groupe, ainsi que pour leur promotion sur les lieux de vente. Ces émissions incluent l’extraction des matériaux, leur transport jusqu’aux fournisseurs, puis leur transformation avant livraison. Le calcul est réalisé à partir des tonnages d'emballages et de matières premières, des facteurs d'émissions issus de la Base Carbone ADEME, d'EcoInvent, ainsi que d'analyses de cycle de vie spécifiques. Les émissions CO2 de ce poste intègrent également les émissions CO2 :
Émissions de CO2 liées à la fabrication des biens d’équipement acquis ou loués par L’Oréal (immobilier, équipements industriels, moules d'emballage, équipement informatique, flotte de voitures en location). Des facteurs d'émission spécifiques de la Base Carbone ADEME sont utilisés (en kgCO2eq/k€ pour les investissements d'équipements industriels, en kgCO2eq/m2 pour les acquisitions immobilières et en kgCO2eq/tonne pour la fabrication des moules d'emballage et des voitures de la flotte de véhicules en location), ainsi que les facteurs d'émissions de la base de données EIME pour les équipements TIC (Technologies de l'Information et de la Communication).
Émissions de CO2 liées à l’extraction, à la production et au transport du combustible et de l’énergie achetés par L’Oréal et ses sous-traitants. Il comprend également les pertes lors de la distribution d’électricité. Les émissions liées à l'électricité sont calculées selon le facteur d'émission spécifique du pays (source : AIE). Par ailleurs, la prise en compte des pertes en ligne permet de calculer les émissions liées à l'électricité totale produite ; elles sont estimées à partir des facteurs de pertes spécifiques au pays (source : WorldBank). Les émissions liées aux émissions en amont de la flotte automobile de L'Oréal sont également incluses dans cette catégorie, calculées à l'aide de la base de données des facteurs d'émission du DESNZ (Department for Energy Security and Net Zero) et du DBEIS (Department for Business, Energy & Industrial Strategy) du Royaume-Uni (anciennement DEFRA).
Émissions de CO2 générées par les transports des articles achetés (matières premières, produits finis sous-traités, composants d'emballage et appareils électroniques) entre les fournisseurs et les usines de L'Oréal. Le calcul des émissions utilise le montant dépensé pour chaque catégorie d'article et pour chaque mode de transport. Ces dépenses sont ensuite multipliées par le facteur d'émission correspondant (kgCO2eq/k€) de la Base Carbone ADEME. Cette catégorie inclut également les émissions liées au transport des produits vendus et à leur distribution, elle prend en compte les flux de transport des produits finis et des articles promotionnels depuis les sites de production jusqu'à la livraison au premier site de livraison du client. Les données vérifiées du Département des transports sont utilisées.
Les taux de raccordement des sites aux stations d'épuration municipales (STEP) sont pris en compte, tout comme les émissions de gaz à effet de serre provenant de la dégradation des eaux usées elle-même et les émissions liées à la consommation d'énergie des stations d'épuration.
Cette catégorie couvre les émissions de CO2 liées aux déplacements professionnels de l’ensemble des salariés du Groupe. Ces émissions prennent en compte les différents moyens de transport utilisés (avion, train, voiture de location courte durée, etc.). Le calcul est basé sur les données collectées par les agences de voyage (kilomètres, pays, type de transport) et sur les notes de frais des salariés. Les facteurs d'émission utilisés sont fonction du mode de transport (kgCO2e/passager km) et sont issus des bases de données UK DESNZ (Department for Energy Security and Net Zero) et DBEIS (Department for Business, Energy & Industrial Strategy, anciennement DEFRA).
Cette catégorie comprend les émissions de CO2 associées aux déplacements des salariés de leur domicile à leur lieu de travail. Les émissions sont estimées par pays en utilisant le nombre de salariés et les statistiques des organisations nationales de transport (voiture, bus, train, métro, vélo, moto, etc.). Les facteurs d'émission utilisés sont fonction du moyen de transport et de la zone (Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie, Afrique) et proviennent de la Base Carbone ADEME et de la base de données ECOINVENT.
Non pertinent : il n’y a pas d’exploitation d’actifs par L’Oréal et détenus par d’autres entités.
Cette catégorie comprend les émissions de CO2 liées au transport et à la distribution des clients distributeurs (méthode d'estimation interne).
Non pertinent : la production est utilisée directement par le client final. Il n’y a pas de transformation de produits intermédiaires.
Cette catégorie comprend les émissions de CO2 associées à l'utilisation des produits L'Oréal par les consommateurs. La phase d'utilisation directe correspond aux émissions liées à l'utilisation d'aérosols (principalement des laques et des déodorants contenant des gaz propulseurs). La quantité totale de gaz propulseur dans les produits vendus est multipliée par les facteurs d'émission associés (source : GIEC). Cette catégorie comprend également les émissions liées à l'utilisation des appareils vendus (comme le lisseur SteamPod par exemple).
correspond aux émissions dues à l'eau chaude utilisée pour le rinçage de certains produits, tels que les shampooings, les gels douche, les colorations capillaires, etc. Pour chaque type de produit utilisant de l'eau est définie la quantité d'eau chaude nécessaire pour le rincer (sources : AFNOR, études internes, publication L'Oréal). Ensuite, pour chaque pays où sont vendus les produits, le mix de chauffage de l'eau résidentiel et les facteurs d'émission associés (sources : AIE, Base Carbone ADEME) sont utilisés pour estimer la quantité de CO2 générée par litre d'eau utilisé.
Les émissions de CO2 liées à cette catégorie correspondent au traitement des produits vendus après leur utilisation, les emballages traités dans les filières existantes et les effluents traités dans des stations d'épuration. Le calcul des émissions CO2 est principalement lié à la nature et au mode de production de l'énergie utilisée dans chaque type de traitement. Ce calcul intègre les données internes de l'outil SPOT pour connaître le pourcentage de traitement des matériaux utilisés dans les emballages, ainsi que les facteurs d'émission de la base de données EcoInvent par type de matériau et de procédé.
Pour les effluents, le calcul des émissions de CO2 dépend de la demande chimique en oxygène (DCO) des différents produits et des statistiques relatives au traitement dans les différents pays. Les données primaires sont collectées à partir de bases de données internes (matières premières et matériaux d'emballage) pour lesquelles les émissions de CO2 liées à leur traitement en fin de vie sont ensuite calculées.
Non pertinent : il n’y a pas d’exploitation d’actifs détenus par L’Oréal et loués par d’autres entités.
Non pertinent : le modèle de boutiques franchisées chez L'Oréal étant très peu développé, les émissions liées à la consommation d'énergie de ces boutiques ne sont pas prises en compte.
Cette catégorie comprend les émissions de CO2 liées aux investissements de L'Oréal en 2024, comptabilisé via la part des investissements de L'Oréal dans la ou les sociétés en question. Les sociétés concernées sont Sanofi, les sociétés mises en équivalence et les sociétés dans lesquelles L'Oréal investit par le biais du fonds de capital-risque BOLD (Business Opportunities for L'Oréal Development).
Les données en sortie de GRAAL sont retraitées centralement pour répondre à la CSRD :
L’Oréal considère 100 % de cette énergie estimée comme non-renouvelable. Le type d’énergie est déterminé par l’estimation de la société DEEPKI.
COVNM : Les usines utilisant 90 % des matières considérées comme des solvants ainsi que celles soumises à une législation contraignante ont réalisé un plan de gestion des solvants (PGS) en 2024 sur la base des consommations de 2023. Pour les sites n’ayant pas réalisé de PGS en 2024, le facteur d’émission moyen des sites ayant réalisé un PGS est appliqué à leurs achats de matières premières contenant des solvants.
COD : les données sont directement issues de GRAAL.
Les indicateurs sur la consommation totale d'eau sont calculés sur la base des relevés mensuels des compteurs de chaque site de L'Oréal, les données étant consolidées via le système GRAAL.
La donnée « eau recyclée » se réfère à l'eau traitée et réintroduite dans les circuits de l'entreprise pour des usages industriels ou domestiques. La donnée « eau réutilisée » désigne l'eau ayant déjà eu premier usage et étant réutilisée pour un autre besoin. C'est le cas par exemple des rejets des traitements d'eau purifiée pour la formulation des produits L'Oréal utilisée dans les processus industriels.
L'indicateur « Consommation totale de l’approvisionnement en eau en m3 dans les zones à risque pour l’eau, y compris les zones soumises à un stress hydrique élevé » est calculé sur le périmètre des usines uniquement. La consommation reportée correspond à celle des usines ayant un score « DASH » du Water Risk Filter (WRF) supérieur à 3.0 dans la version 1. L’outil WRF a été développé par la DEG (Deutsche Investitions- und Entwicklungsgesellschaft mbH), institut allemand de financement du développement, en collaboration avec WWF qui permet aux entreprises d’identifier et d’atténuer les risques liés à l'eau dans leurs activités. Le score DASH est une combinaison issue du WRF de différents indicateurs de risque les plus pertinents pour les sites, à savoir l’épuisement des ressources en eau, la rareté de l’eau bleue et le stress hydrique de référence. Le score 3.0 est une recommandation du CDP comme seuil de criticité sur une échelle de 1 à 5.
L’outil de reporting interne GRAAL est complété annuellement par 3 éléments :
Un emballage navette est un élément d’emballage (thermoformés, big bags, boîtes akylux…) réutilisé à travers une boucle fermée entre un site L’Oréal et un fournisseur d’articles de conditionnement. Chaque utilisation d’un de ces emballages est considérée comme un cas de réutilisation. Cela a représenté 20 391 tonnes en 2024.
Les contraintes réglementaires qui imposent une incinération ou une mise en décharge sont retirées du calcul dont les montants déduits sont de 6 556 tonnes.
L’équipe de développement durable de la Direction Générale des Opérations Packaging et Développement a la responsabilité des indicateurs d’emballage.
La Direction de Recherche & Innovation (R&I) a la responsabilité des indicateurs d’ingrédients et de matières.
L’Oréal évalue le caractère microplastique des matières premières contenues dans ses formules conformément à la définition de la restriction sur les microplastiques intentionnellement ajoutés (annexe XVII de la réglementation REACH). Les calculs sont effectués à partir des systèmes de spécification des matières premières et des quantités utilisées en production pour fabriquer les formules. Les quantités des matières premières identifiées comme microplastiques sont additionnées et correspondent au pourcentage comparés à la quantité totale d'ingrédients, consultable en section 4.6.4.1.
Les substances extrêmement préoccupantes sont identifiées en conformité avec la réglementation REACH en se basant sur la liste des substances candidates de l’European Chemicals Agency (ECHA). Une même substance peut porter sur plusieurs classes de risque ce qui explique que la quantité totale de substances extrêmement préoccupantes puisse être inférieure à la somme de chaque classe. Les calculs sont effectués à partir des systèmes de spécification des formules et des quantités de production. Les formules sont décomposées en substance pour identifier les quantités des potentielles substances très préoccupantes. Les chiffres rapportés correspondent au pourcentage de SVHC comparés à la quantité totale d'ingrédients, consultable en section 4.6.4.1.
Les calculs sont effectués à partir des systèmes de spécification des articles de conditionnement et de production pour les emballages et le système de spécification des formules pour les ingrédients. Les formules sont décomposées en ingrédients.
La Direction Générale des Relations Humaines a la responsabilité des indicateurs sociaux. L’essentiel des données est recueilli en utilisant le système intranet dédié au « Reporting par pays », disponible dans chaque pays d’implantation d’une « filiale » L’Oréal et alimenté à partir des systèmes RH (Successfactor ou Saphir pour les effectifs, All Players pour le suivi des positions stratégique et Rembox pour les indicateurs de rémunérations).
Les salariés sont publiés en effectif fin de mois au 31 décembre. Le périmètre couvre tous les salariés de L'Oréal incluant les salariés non actifs (notamment en congé maladie longue durée, préavis de départ, préretraite, congé sans solde prolongé), ainsi que les stagiaires et apprentis à considérer selon leur statut en droit local.
Le taux de rotation est calculé comme le ratio entre les sorties de l’exercice des salariés permanents (démissions, retraites, accords mutuels, licenciements individuels ou collectifs, décès) et la moyenne de l’effectif sur l’année (l'effectif de début d’année plus l'effectif de fin d’année) divisé par deux.
L'Oréal publie les indicateurs concernés sur les pays membres de l'Espace Économique Européen conformément aux dispositions transitoires.
France, (ix) les postes de directeurs IT qui sont membres du Comité de Direction des Zones, (x) les postes des autres membres du Comité de Direction d’un membre du Comité Exécutif sur accord du Directeur Général.
Les données de handicap sont basées sur du déclaratif individuel et dépendent par conséquent des législations locales et des approches culturelles. Certains pays ne déclarent pas à ce jour de personnes en situation de handicap, les aspects culturels pouvant freiner les individus dans la déclaration de leur handicap.
La Direction Générale des Opérations a la responsabilité des indicateurs EHS des sites. Les indicateurs relatifs à la santé et à la sécurité sont reportés mensuellement par chaque entité dans le système de consolidation des données sécurité de L’Oréal GRAAL, disponible dans chaque pays d’implantation d’une filiale de L’Oréal. Le reporting santé et sécurité inclus les usines, les centrales de distributions internes, les centres de recherche, les sites administratifs de plus de 50 personnes, ainsi que l’ensemble des boutiques et des forces de ventes.
Ce système de reporting permet de collecter l’ensemble des données liées aux accidents du travail du groupe. Ceux-ci sont catégorisés depuis les accidents mortels (incluant également les décès dus aux maladies professionnelles) jusqu’aux premiers soins. L’Oréal comptabilise dans son taux de fréquence et de gravité des accidents du travail (TIRe) et dans son total d’accidents dans le cadre de la CSRD, tous les accidents, des décès jusqu’aux accidents avec traitement médical (à l’exclusion des accidents des trajets domicile-travail et des premiers secours).
De plus, les certifications ISO 45001 couvrants 97 % des usines et l’ensemble des règles (à travers le manuel EHS et l’ensemble des procédures qui en découlent) qui s’appliquent aux directeurs généraux du groupe permettent de s’assurer que 100 % des salariés sont couverts par le système de gestion de la santé et de la sécurité fondé sur des exigences légales et/ou des normes ou lignes directrices reconnues.
Les éléments de la rémunération pris en compte sont constitués du salaire de base annualisé au 31 décembre, ainsi que la rémunération variable perçue au cours de l'année de référence (primes, commissions et participation aux bénéfices) et les régimes d'incitation à long terme (ACAs) attribués au cours de l'année de référence, calculés à leur « juste valeur ». Les éléments exclus sont les primes exceptionnelles, les éléments de rémunération fixe, les primes de quart, les allocations voitures et les heures supplémentaires. Pour les expatriés, L'Oréal prend en compte le « salaire de référence au pays d'origine » et la « prime de référence au pays d'origine » et non la rémunération dans le pays d'accueil.
La conversion des devises en euros est réalisée en utilisant le taux de change du 31 décembre fixé par le Groupe.
Les contrats pris en compte dans le calcul intègrent les apprentis et les stagiaires s'ils sont définis comme salariés selon la norme du pays. Pour 2024, les congés de maternité et parental, les congés maladie longue durée sont exclus du calcul, mais seront intégrés en 2025.
En raison du poids important des conseiller(ère)s de beauté dans les effectifs du Groupe (près de 25 % des effectifs), L'Oréal présente l'information sur un périmètre excluant les conseiller(ère)s de beauté et sur le périmètre isolé des conseiller(ère)s de beauté. En effet, cette population composée à 90 % de femmes correspond au niveau de rémunération le plus bas du Groupe.
Les éléments de la rémunération pris en compte sont constitués du salaire de base annualisé au 31 décembre, ainsi que la rémunération variable perçue au cours de l'année de référence (primes, commissions et participation aux bénéfices) et les régimes d'incitation à long terme (ACAs) attribués au cours de l'année de référence, calculés à leur « juste valeur ». Les éléments exclus sont les primes exceptionnelles, les éléments de rémunération fixe, les primes de quart, les allocations voitures et les heures supplémentaires. Pour les expatriés, L'Oréal prend en compte le « salaire de référence au pays d'origine » et la « prime de référence au pays d'origine », et non la rémunération dans le pays d'accueil.
La conversion des devises en euros est réalisée en utilisant le taux de change du 31 décembre fixé par le Groupe.
Les expatriés sont associés à leur région d’origine et non à leur région d’accueil.
Il est publié un ratio par zone qui permet de regrouper dans des ensembles homogènes des pays émergents et des pays matures dont les coûts de vie sont plus similaires.
collabore avec la Direction Juridique pour identifier les amendes, pénalités et dommages-intérêts compensatoires résultant de ces incidents et plaintes.
Nombres d’incidents/plaintes : Les calculs sont fondés sur les signalements avérés identifiés au moyen des procédures établies (notamment la politique de gestion des signalements Speak Up).
Amendes, pénalités et dommages-intérêts résultant des incidents : L’Oréal retient les amendes, pénalités et dommages-intérêts infligés par une autorité judiciaire ou administrative. Les dommages-intérêts éventuellement octroyés dans le cadre de transactions individuelles ne sont pas pris en compte dans la mesure où ils sont strictement confidentiels et se rapportent à des allégations contestées (l’existence d’un différend étant le préalable à la signature d’une transaction).
GOV-1 – Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance
Ratio homme-femme : le ratio est calculé basé sur la liste des membres du conseil d’administration, à l’exclusion des administrateurs représentant les salariés.
| Exigence de publication ou point de donnée | Incorporation d’informations au moyen de renvois | Renvoi | Incorporé dans |
|---|---|---|---|
| Description de la gestion des risques et contrôles internes | ESRS 2 / GOV-5 36 | 3.4 Élaboration et traitement de l’information en matière de durabilité | 4.1.3 |
| Nombre de salariés par zone géographique | ESRS 2 / SBM-1 / 40 a iii | Note 5 dans 5.6 annexes aux comptes consolidés | 4.7.5.1 |
| Informations concernant la création de valeur pour les parties prenantes | ESRS 2 / SBM-1 / 40 e | 1.3.2 La chaîne de valeur | 4.1.3.3 |
| Description du modèle économique et de la chaîne de valeur | ESRS 2 / SBM-1 / 42 | 1.3.1 Le modèle d'affaires | 4.1 |
| Description des critères de durabilité (y compris climatiques) utilisés pour évaluer la performance des membres des organes de gouvernance | E1 / GOV-3 | 2.4.1.2.1 Politique de rémunération applicable au dirigeant mandataire social exécutif | 4.1.1 |
| 2.4.2.2.2 Rémunération variable annuelle | 2.4.2.2.3 Attribution d’actions de performance |
| Renvoi | Incorporé dans |
|---|---|
| 3.5.4.2 Risques et Règles | Description de la gestion des risques dans le cadre de la politique de pollution |
| E2-1 / 14 | Évaluations de risques via des audits sur la santé et sécurité au travail |
| S1-14 / 90 | Suivi et évaluation de l'impact des actions sur les droits des travailleurs (via le pilotage des résultats des audits sociaux) |
| S2-4 / 32d | 3.5.5.2 Contrôle du respect du Plan de Vigilance |
| S2-4 / 34a | Évaluation de la maturité du système de gestion des risques sociaux des fournisseurs clés |
| 3.5.4.1 Risques et Règles | Applicables en matière de prévention d’atteintes graves aux Droits Humains et aux Libertés Fondamentales |
| S2-4 / 36 | Transparence sur les incidents liés aux droits de l’homme dans la chaîne de valeur |
| G1 / GOV-1 | Gouvernance des principes éthiques |
| a) | Intégrer la vigilance raisonnable dans la gouvernance, la stratégie et le modèle économique |
|---|---|
| 4.1.1 | Gouvernance générale : pierre angulaire de la transformation |
|---|---|
Pour chaque impact négatif matériel, les mesures pour remédier sont expliquées dans la 2e section (la politique) et 3e section (les plans d’action) du sujet en question.
Le suivi de l’efficacité de ces efforts est expliqué dans la 2e section (la politique), 3e section (les plans d’action) et 4e section (les résultats quantitatifs) du sujet en question.
| ESRS | Exigences de publication | Référence dans la déclaration de L'Oréal relative à la durabilité |
|---|---|---|
| ESRS 2 | Informations générales à publier | BP-1 : Base générale pour la préparation des états de durabilité |
| BP-2 : Publication d’informations relatives à des circonstances particulières | 4.14 Notes méthodologiques | |
| GOV-1 | Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance | 4.1.1. La composition et la diversité des membres des organes d'administration, de direction et de surveillance de l'entreprise |
| GOV-2 | Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes | 4.1.1. La composition et la diversité des membres des organes d'administration, de direction et de surveillance de l'entreprise |
| GOV-3 | Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation | 2.4.1.2.1. Illustration graphique de l'équilibre des différents éléments de la rémunération annuelle cible |
Pas matériel pour L’Oréal
Phasé
Phasé
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
Phasé
N/A
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
N/A
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
Phasé
Pas matériel pour L’Oréal
Phasé
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet
Pas matériel pour L’Oréal
Pas matériel pour L’Oréal
Pas matériel pour L’Oréal
| Exigence de publication | Point de donnée | Information | Référence actes législatifs | Section |
|---|---|---|---|---|
| GOV-1 | 21 (d) | Mixité au sein des organes de gouvernance | SFDR, règlement sur les indices de référence (1) | 4.1.1 |
| GOV-1 | 21 (e) | Pourcentage d’administrateurs indépendants | Règlement sur les indices de référence | 4.1.1 |
| GOV-4 | 30 | Déclaration sur la vigilance raisonnable | SFDR | 4.15 |
| SBM-1 | 40 (d) i | Participation à des activités liées aux combustibles fossiles | SFDR, Pilier 3 | Pas matériel pour L’Oréal |
| SBM-1 | 40 (d) ii | Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques |
| SBM-1 | 40 (d) iii | Participation à des activités liées à des armes controversées |
|---|---|---|
| SFDR, règlement sur les indices de référence | Pas matériel pour L’Oréal | |
| SBM-1 | 40 (d) iv | Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac |
| Règlement sur les indices de référence | Pas matériel pour L’Oréal |
| E1-1 | 14 | Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 | Loi européenne sur le climat | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 4.2.3 | E1-1 | 16 (g) | Entreprises exclues des indices de référence « accord de Paris » | Pilier 3, règlement sur les indices de référence | Pas matériel pour L’Oréal |
| E1-4 | 34 | Objectifs de réduction des émissions de GES | SFDR, Pilier 3, règlement sur les indices de référence | ||
| 4.2.3.1 | E1-5 | 37 | Consommation d’énergie et mix énergétique |
Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie
40 - 43
Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique
44
Émissions de GES brutes de Scopes 1, 2 et 3 et émissions totales de GES
53 - 55
Intensité des émissions de GES brutes
56
Absorptions de GES et crédits carbone
Pas matériel pour L’Oréal
66
Exposition du portefeuille de l’indice de référence à des risques physiques liés au climat
Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique
Emplacement des actifs importants exposés à un risque physique significatif
Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise par classe d’efficacité énergétique
Degré d’exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat
Quantité de polluants matérielles de l’annexe II du règlement E-PRTR
E3-1
13
E3-1
14
Pas matériel pour L’Oréal
28 (c)
E3-4
29
16 (a) i
Pas matériel pour L’Oréal
16 (b)
| 16 (c) | Opérations affectant les espèces menacées |
|---|---|
| 24 (b) | Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables |
|---|---|
| 24 (c) | Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers |
|---|---|
| 24 (d) | Politiques de lutte contre la déforestation |
|---|---|
| 37 (d) | Déchets non recyclés |
|---|---|
| 39 | Déchets dangereux |
|---|---|
Pas matériel pour L’Oréal
Pas matériel pour L’Oréal
Pas matériel pour L’Oréal
23
32 (c)
88 b - c
88 (e)
97 (a)
97 (b)
S1-17
103 (a)
SFDR
S1-17
104
SFDR, règlement sur les indices de référence
ESRS 2 - SBM3 – S2
11
SFDR
S2-1
17
SFDR
S2-1
17
SFDR
S2-1
19
Politiques de vigilance raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail
Règlement sur les indices de référence
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme recensés en amont ou en aval de la chaîne de valeur
SFDR
Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme
SFDR
Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de l’OIT et/ou des principes directeurs de l’OCDE
SFDR, règlement sur les indices de référence
Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme
SFDR
S4-1
17
N/A
S4-4
35
N/A
10
Pas matériel pour L’Oréal
10 (d)
24 (a)
Le 22 mars 2022, le Groupe a émis son premier Sustainability-Linked Bond (SLB). Cette émission à taux fixe d’une maturité de 4 ans et 3 mois et d’un montant de 1 250 millions d’euros est assortie d’un coupon de 0,875 % par an. Il est aligné sur le Cadre de Référence des Financements Durables du Groupe qui couvre l’ensemble des instruments financiers dont les caractéristiques sont liées à des objectifs de durabilité. L’obligation a été établie en se référant aux SLB Principles 2020 tels qu’ils sont définis par l’International Capital Market Association. Le cadre de Référence des Financements Durables du Groupe a été évalué de manière indépendante par Sustainalytics, organisme d’évaluation de la durabilité des sociétés cotées, qui a noté la contribution à trois objectifs de développement durable des Nations Unies.
| Objectifs de performance | Résultat 2024 | Objectif 2025 |
|---|---|---|
| Tous les sites exploités par L’Oréal atteindront 100 % d'énergie renouvelable (anciennement appelé « carbone neutre ») d’ici au 31 décembre 2025 | 96 % | 100 % |
| Les émissions de gaz à effet de serre (Scopes 1, 2 et 3) sur un périmètre allant de la production au point de vente (cradle-to-shelf) seront réduites de 14 % par produit vendu d’ici à 2025 par rapport à l’année de référence 2021 | 436 g CO2 par produit fini | - 14 % |
| 50 % de plastiques dans les emballages du Groupe seront d’origine recyclée ou biosourcée d’ici à 2025 | 37 % | 50 % |
(2) Les émissions de CO2 par produit vendu sur ce scope cradle-to-shelf excluent les produits d'Aēsop.
| ACAs | Attributions Conditionnelles d’Actions |
|---|---|
| CTPA | Cosmetic, Toiletry & Perfumery Association (Association des cosmétiques, articles de toilette et parfumerie) |
| ASD | Action for Sustainable Derivatives (initiative pour l’huile de palme durable) |
| BAC | Biosourcés, issus de minéraux Abondants ou de procédés Circulaires |
| B4B+ | Business for Positive Biodiversity (club d’entreprises pour la biodiversité) |
| BRGM | Bureau de Recherches Géologiques et Minières |
| CAFFCI | China Association of Fragrance Flavour and Cosmetic Industries (association chinoise des industries des parfums, arômes et cosmétiques) |
| CAPEX | dépenses d’investissement |
| CDP | Carbon Disclosure Project (initiative pour la divulgation des émissions carbone)/organisation à but non lucratif qui fournit un cadre de reporting environnemental pour les secteurs privé et public |
| CEMS | Community of European Management Schools and International Companies (Alliance mondiale d’écoles de commerce et d’entreprises) |
| CFC | Chlorofluorocarbures |
| CHERIE | Checklist pour l’Harmonisation des Évaluations des Risques liés aux Incendies et Explosions |
| CIF | Circular Innovation Fund (fonds d’innovation circulaire) |
| CIRAIG | Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services |
| COVNM | Composés Organiques Volatils Non Méthaniques (Non-Methane Volatile Organic Compounds) |
| CPGS | Corporate Procurement Guideline for Suppliers (guide corporate d’achat à destination des fournisseurs) |
| CRHR | Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations |
| CSRD | Corporate Sustainability Reporting Directive (directive sur le reporting de durabilité des entreprises) |
| CSDDD | Corporate Sustainability Due Diligence Directive (Directive sur la vigilance raisonnable en matière de développement durable) |
| DNSH | Do No Significant Harm |
| DCO | Demande Chimique en Oxygène |
| EEE | Espace Économique Européen |
| EDGE | Economic Dividends for Gender Equality (certification pour l’égalité des genres) |
| EHS | Environnement, Hygiène et Sécurité |
| E-PRTR | Registre Européen des Émissions et Transferts de Polluants |
| ERGO | Endocrine Guideline Optimization (optimisation des lignes directrices pour les perturbateurs endocriniens) |
| ESG | Environnemental, Social et de Gouvernance |
| ESRS | European Sustainability Reporting Standards (normes européennes de reporting de durabilité) |
| FE | Facteurs d'Émissions |
| FEATS | French Endocrine related Adverse effects Testing Strategy (stratégie française de test des effets indésirables liés aux perturbateurs endocriniens) |
| FEBEA | Fédération des Entreprises de la Beauté (syndicat professionnel des fabricants de produits cosmétiques) |
| FLA | Fair Labor Association (association pour des conditions de travail équitables) |
| FPIC | Free, Prior and Informed Consent (consentement libre, préalable et éclairé) |
| FSC | Forest Stewardship Council (certification de gestion forestière) |
| GEEIS | Gender Equality European International Standard (norme européenne et internationale pour l’égalité hommes-femmes) |
| GES | gaz à effet de serre (Greenhouse Gases) |
| GHAP | Global Hazard Analysis Process (processus d’analyse des risques global) |
| GIEC | Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat |
TFc : Taux de Fréquence conventionnel (pour les accidents)
TIRe : Taux d’incident élargie (nombre d’accidents avec et sans arrêt de travail pour les employés L’Oréal et pour les intérimaires par million d’heures travaillées)
SIO : Safety Improvement Opportunity (Opportunité d’Amélioration Sécurité)
SOC : Substances of Concern (substances préoccupantes)
SPOT : Sustainable Product Optimization Tool (outil d’optimisation des produits durables)
STAR : Species Threat Abatement and Recovery (atténuation des menaces et restauration des espèces - métrique de biodiversité)
SVHC : Substances of Very High Concern (substances extrêmement préoccupantes)
TCFD : Task Force on Climate-related Financial Disclosures (groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives au climat)
TNFD : Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (groupe de travail sur la publication d’informations financières relatives à la nature)
UNGP : United Nations Guiding Principles on Business and Human Rights (Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme)
VIE : Volontariat International en Entreprise
WFA : World Federation of Advertisers (fédération mondiale des annonceurs)
WPS : Worldwide Profit Sharing (programme mondial de participation aux bénéfices)
Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024.
A l’Assemblée Générale de la société L’Oréal,
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaires aux comptes de la société L’Oréal. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans le rapport de gestion et présentées dans le Chapitre 4 « Rapport de durabilité » figurant dans le document d’enregistrement universel (ci-après « Rapport de durabilité »).
En application de l’article L. 233-28-4 du Code de commerce, la société L’Oréal est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte de son rapport de gestion. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution des affaires du groupe, de ses résultats, et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.
En application du II de l’article L. 821‐54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le Code de commerce.
Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par L’Oréal dans son rapport de gestion, nous formulons un paragraphe d’observation(s).
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable.
En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de L’Oréal, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par L’Oréal en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Elle permet cependant d’exprimer des conclusions concernant le processus de détermination des informations en matière de durabilité publiées, les informations elles-mêmes, et les informations publiées en application de l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, quant à l’absence d’identification ou, au contraire, l’identification, d’erreurs, omissions ou incohérences d’une importance telle qu’elles seraient susceptibles d’influencer les décisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos vérifications.
Notre mission ne porte pas sur les éventuelles données comparatives.
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par L’Oréal avec les ESRS.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par L’Oréal pour déterminer les informations publiées.
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes et des impacts, risques et opportunités ainsi qu’à l’évaluation de la matérialité d’impact et à la matérialité financière sont mentionnées dans la section « 4.1.3 L’analyse de double matérialité du Groupe : cartographie des impacts, risques et opportunités » du Rapport de durabilité.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par l’entité pour identifier les parties prenantes, qui peuvent affecter les entités du périmètre des informations ou peuvent être affectées par elles, par leurs activités et relations d’affaires directes ou indirectes dans la chaîne de valeur.
Nous nous sommes entretenus avec les directions durabilité et juridique et avons examiné la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à apprécier la cohérence des principales parties prenantes identifiées par l’entité avec la nature de ses activités et son implantation géographique, en tenant compte de ses relations d’affaires et de sa chaîne de valeur.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par le groupe concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités (« IRO »), réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1.
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par l’entité pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec les directions finance, juridique et durabilité et examen de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par l’entité, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont l’entité a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris ceux relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations à publier au titre des indicateurs relatifs aux IRO matériels identifiés conformément aux normes ESRS thématiques concernées.
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et réglementaires, y compris aux ESRS :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans le Rapport de durabilité, avec les exigences de l’article L. 233‐28‐4 du Code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant au paragraphe « Incertitudes et limitations » présenté en section 4.14.1 du Rapport de durabilité, qui soulignent les incertitudes et limitations caractérisant la première application de l'article L. 233-28-4 du Code de commerce.
Les informations publiées au titre du changement climatique (ESRS E1) sont mentionnées dans la section 4.2 du Rapport de durabilité.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS de ces informations.
Sur la base des entretiens menés avec les directions durabilité, environnement et finance, nous avons apprécié si la description des politiques, actions et cibles mises en place par l’entité couvre les domaines suivants : atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique.
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par L’Oréal pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation.
Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport.
Paris-La Défense, le 17 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
DELOITTE & ASSOCIÉS
ERNST & YOUNG AUDIT
David Dupont-Noel
Catherine Saire
Céline Eydieu-Boutté
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Paragraphes comprenant des informations du Rapport de durabilité.
L’Oréal S.A. est une Société française, dont le siège se trouve en France. Elle exerce une fonction de holding et de coordination stratégique, notamment sur les marques, ainsi que de R&I et Tech pour le Groupe L’Oréal dans le monde. En parallèle, elle a exercé une activité commerciale jusqu'à la filialisation de cette activité le 1er juillet 2023 aux sociétés L'Oréal France et L'Oréal International Distribution, telle qu'approuvée par l'Assemblée Générale du 21 avril 2023 dans ses 19e et 20e résolutions.
Les filiales développent l’activité du Groupe dans leur pays ou territoire(s) d’implantation, en domestique ou à l’export. À ce titre, elles déterminent la stratégie de développement propre à leur(s) marché(s), font les choix les plus adaptés en termes de cibles consommateurs et circuits de distribution, fabriquent ou font fabriquer les produits, et commercialisent les marques qu’elles décident d’exploiter sur leur(s) marché(s).
La quasi-totalité des filiales est rattachée à L’Oréal S.A. avec un pourcentage de détention ou de contrôle de 100 % ou avoisinant.
| En millions d’euros | Notes | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires | 3.1 | 43 486,8 | 41 182,5 | 38 260,6 |
| Coût des ventes | -11 227,0 | -10 767,0 | -10 577,4 | |
| Marge brute | 32 259,8 | 30 415,5 | 27 683,3 | |
| Frais de Recherche et Innovation | -1 354,7 | -1 288,9 | -1 138,6 | |
| Frais publi- promotionnels | -14 008,9 | -13 356,6 | -12 059,0 | |
| Frais commerciaux et administratifs | -8 208,7 | -7 626,7 | -7 028,8 | |
| Résultat d’exploitation | 3.1 | 8 687,5 | 8 143,3 | 7 456,9 |
| Autres produits et charges | 4 | -437,7 | -449,9 | -241,5 |
| Résultat opérationnel | 8 249,8 | 7 693,4 | 7 215,4 | |
| Coût de l’endettement financier brut | -373,4 | -226,7 | -70,4 | |
| Produits de la trésorerie et équivalents de trésorerie | 148,7 | 162,1 | 69,8 | |
| Coût de l’endettement financier net | -224,7 | -64,6 | -0,6 | |
| Autres produits et charges financiers | 9.4 | -36,7 | -48,8 | -72,3 |
| En millions d’euros | Notes | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|---|
| Dividendes Sanofi | 444,5 | 420,9 | 468,2 | |
| Résultat avant impôt et sociétés mises en équivalence | 8 432,9 | 8 001,0 | 7 610,6 | |
| Impôts sur les résultats | 6 | -2 015,1 | -1 810,6 | -1 899,4 |
| Résultat net des sociétés mises en équivalence | -1,3 | 0,2 | 1,4 | |
| Résultat net | 6 416,5 | 6 190,5 | 5 712,6 | |
| Dont : | ||||
| ● part du groupe | 6 408,7 | 6 184,0 | 5 706,6 | |
| ● part des minoritaires | 7,8 | 6,5 | 6,0 | |
| Résultat net par action part du groupe (en euros) | 11.4 | 11,99 | 11,55 | 10,65 |
| Résultat net dilué par action part du groupe (en euros) | 11.4 | 11,95 | 11,52 | 10,61 |
| Résultat net par action hors éléments non récurrents part du groupe (en euros) | 11.4 | 12,70 | 12,11 | 11,30 |
| Résultat net dilué par action hors éléments non récurrents part du groupe (en euros) | 11.4 | 12,66 | 12,08 | 11,26 |
| Notes | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Résultat net consolidé de l'exercice | 6 416,5 | 6 190,5 | 5 712,6 |
| Couverture des flux de trésorerie | -77,1 | -137,3 | 288,5 |
| Réserves de conversion | 260,6 | -425,8 | 195,1 |
| Impôt sur les éléments recyclables (1) | 4,1 | 22,7 | -58,0 |
| Éléments recyclables en résultat | 187,7 | -540,3 | 425,6 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat global | 9.3 |
| 1 | 144,9 | -76,3 | 152,1 |
|---|---|---|---|
| 11.3 | 154,2 | -119,3 | 395,6 |
| Impôt sur les éléments non recyclables (1) | -72,5 | 28,9 | -111,5 |
| Éléments non recyclables en résultat | 1 226,6 | -166,7 | 436,2 |
| Autres éléments du résultat global | 1 414,3 | -707,0 | 861,8 |
| RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ | 7 830,8 | 5 483,6 | 6 574,4 |
| Dont : | ● part du groupe |
| Actif | En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 39 879,9 | 35 529,7 | 32 794,5 | ||
| Écarts d'acquisition | 7.1 | 13 382,0 | 13 102,6 | 11 717,7 |
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Couverture des flux de trésorerie | 4,1 | 22,7 | -58,0 |
| Éléments recyclables en résultat | 4,1 | 22,7 | -58,0 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat global | -33,3 | -1,3 | -6,1 |
| Gains et pertes actuariels | -39,2 | 30,2 | -105,5 |
| Éléments non recyclables en résultat | -72,5 | 28,9 | -111,5 |
| TOTAL | -68,3 | 51,6 | -169,5 |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| 7,5 | 5,9 | 6,8 |
| Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Autres immobilisations incorporelles | 4 594,8 | 4 287,1 | 3 640,1 |
| Droits d'utilisation relatifs aux contrats de location | 1 763,2 | 1 692,4 | 1 482,7 |
| Immobilisations corporelles | 4 202,0 | 3 867,7 | 3 481,7 |
| Actifs financiers non courants | 14 838,1 | 11 631,6 | 11 652,8 |
| Titres mis en équivalence | 126,4 | 27,0 | 18,4 |
| Impôts différés actifs | 973,3 | 921,2 | 801,1 |
| Actifs courants | 16 473,5 | 16 325,4 | 14 049,6 |
| Stocks | 4 630,1 | 4 482,4 | 4 079,4 |
| Créances clients | 5 601,8 | 5 092,7 | 4 755,5 |
| Autres actifs courants | 1 955,3 | 2 270,6 | 2 423,2 |
| Impôts sur les bénéfices | 234,1 | 191,6 | 173,9 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4 052,3 | 4 288,1 | 2 617,7 |
| TOTAL | 56 353,4 | 51 855,1 | 46 844,2 |
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 11 | 33 137,8 | 29 081,6 | 27 186,5 |
| Capital | 106,9 | 106,9 | 107,0 | |
| Primes | 3 444,3 | 3 370,2 | 3 368,7 | |
| Autres réserves | 16 144,8 | 13 799,1 | 11 675,6 | |
| Autres éléments du résultat global | 7 277,8 | 6 123,8 | 6 404,4 | |
| Réserves de conversion | -249,2 | -509,6 | -83,8 | |
| Actions auto-détenues | — | — | — | |
| Résultat net part du groupe | 6 408,7 | 6 184,0 | 5 706,6 | |
| Capitaux propres – part du groupe | 33 133,3 | 29 074,3 | 27 178,5 | |
| Intérêts minoritaires | 4,5 | 7,3 | 8,0 | |
| Passifs non courants | 8 579,6 | 7 873,8 | 5 937,9 | |
| Provisions pour retraites et autres avantages | 5.4 | 668,9 | 562,0 | 457,9 |
| Provisions pour risques et charges | 12.1 | 76,8 | 68,8 | 67,7 |
| Passifs d'impôts non courants | 6 | 224,3 | 255,7 | 275,6 |
| Impôts différés passifs | 6.3 | 964,5 | 846,6 | 905,6 |
| Emprunts et dettes financières non courants | 9.1 | 5 187,1 | 4 746,7 | 3 017,6 |
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Dettes financières de location – part non courante | 9.1 | 1 458,0 | 1 394,2 | 1 213,5 |
| Passifs courants | 14 636,0 | 14 899,7 | 13 719,6 | |
| Dettes fournisseurs | 6 468,5 | 6 347,0 | 6 345,6 | |
| Provisions pour risques et charges | 12.1 | 1 093,1 | 977,2 | 1 205,6 |
| Autres passifs courants | 3.4 | 4 949,6 | 4 816,1 | 4 484,6 |
| Impôts sur les bénéfices | 275,1 | 208,1 | 264,2 | |
| Emprunts et dettes financières courants | 9.1 | 1 381,3 | 2 091,5 | 1 012,8 |
| Dettes financières de location – part courante | 9.1 | 468,6 | 459,8 | 407,0 |
| TOTAL | 56 353,4 | 51 855,1 | 46 844,2 |
En millions d’euros
Nombre d’actions en circulation
Capital
Primes
Autres réserves et résultat(1)
Autres éléments du résultat global
Actions auto-détenues
Réserves de con-version
| 535 412 360 | 111,5 | 3 265,6 | 23 689,3 | 5 738,6 | -8 940,2 | -279,1 | 23 585,7 | 6,9 | 23 592,6 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Impact de l'application de la décision IFRIC sur les contrats SaaS
| -151,2 | -151,2 | -151,2 |
|---|---|---|
| 535 412 360 | 111,5 | 3 265,6 | 23 538,1 | 5 738,6 | -8 940,2 | -279,1 | 23 434,5 | 6,9 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 23 | 441,4 |
|---|---|
| 5 706,6 | 5 706,6 |
| 6,0 | 5 712,6 |
| 229,7 | 229,7 |
|---|---|
| 0,8 | 230,5 |
| 195,3 | 195,3 |
|---|---|
| -0,2 | 195,1 |
| 229,7 | 195,3 | 425,0 | 0,6 |
|---|---|---|---|
425,6146,1146,1146,1
290,0290,00,1290,1
436,1436,10,1436,2
| 5 706,6 | 665,8 | 195,3 | 6 567,6 |
|---|---|---|---|
| 6,8 | 6 574,4 |
|---|---|
| 1 317 073 | 0,3 |
| 103,1 | -0,2 |
| 103,2 | 103,2 |
| -4,8 | -9 437,7 | 9 442,5 | — | — |
|---|---|---|---|---|
| -2 601,2 | -2 601,2 | -4,4 | -2 605,6 |
|---|---|---|---|
| -1 542 871 | -502,3 | -502,3 | -502,3 |
|---|---|---|---|
| — | — |
|---|---|
| 7,6 | — | 7,6 | -1,2 | 6,4 |
|---|---|---|---|---|
| 107,0 | 3 368,7 | 17 382,2 | 6 404,4 |
|---|---|---|---|
| — | -83,8 | 27 178,5 | 8,0 |
| 27 186,5 | 6 184,0 | 6 184,0 | 6,5 |
| 6 190,5 | Couverture des flux de trésorerie | -113,9 | -113,9 |
| -0,6 | -114,5 | Réserves de conversion | -425,9 |
| -425,9 | 0,1 |
| -425,8 | |
|---|---|
| -113,9 | |
| -425,9 | |
| -539,8 | |
| -0,6 | |
| -540,3 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat global | -77,5 |
| -77,5 | |
| -77,5 | |
| Gains et pertes actuariels | -89,2 |
| -89,2 | |
| -89,2 | |
| Autres éléments du résultat global et non recyclables en résultat | -166,7 |
| -166,7 |
| -166,7 | 6 184,0 |
|---|---|
| -280,6 | -425,9 |
| 5 477,6 | 5,9 |
| 5 483,6 | Augmentation de capital |
| 810 545 | 0,2 |
| 1,5 | — |
| 1,7 | 1,7 |
| Annulation d'actions auto-détenues | -0,3 |
| -503,2 | 503,3 |
| -0,2 | -0,2 |
| Dividendes versés (hors actions propres) |
| -3 | 248,4 |
|---|---|
| -3 | 248,4 |
| -6,2 | |
| -3 | 254,6 |
| 168,5 | |
| 168,5 | |
| 168,5 |
| -1 271 632 | |
|---|---|
| -503,3 | |
| -503,3 | |
| -503,3 |
| — | |
|---|---|
| — |
| En millions d’euros | Nombre d’actions en circulation | Capital | Primes | Autres réserves et résultat | Autres éléments du résultat global | Actions auto-détunues | Réserves de conversion | Capitaux propres | Intérêts minoritaires | Capitaux propres part du groupe | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 31.12.2023 | ||||||||||
| 534 725 475 | 106,9 | 3 370,2 | 19 983,1 | 6 123,8 | — | - | -509,6 | 29 074,3 | 7,3 | 29 081,6 | |
| Résultat net consolidé de l'exercice | 6 408,7 | 7,8 | 6 416,5 | ||||||||
| Couverture des flux de trésorerie | -72,5 | -0,4 | -72,9 | ||||||||
| Réserves de conversion | 260,4 | 0,2 | 260,6 |
| En millions d’euros | Nombre d’actions en circulation | Capital | Primes | Autres réserves et résultat | Autres éléments du résultat global | Actions auto-détenues | Réserves de conversion | Capitaux propres | Intérêts minoritaires | Capitaux propres part du groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres éléments du résultat global | -72,5 | 260,4 | 187,9 | -0,2 | 187,7 | |||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat global | 1 111,6 | 1 111,6 | 1 111,6 | |||||||
| Gains et pertes actuariels | 115,0 | 115,0 | 115,0 | |||||||
| Autres éléments du résultat global et non recyclables en résultat | 1 226,6 | 1 226,6 | — | 1 226,6 | ||||||
| Résultat global consolidé | 6 408,7 | 1 154,1 | 260,4 | 7 823,2 | 7,5 | 7 830,8 | ||||
| Augmentation de capital | 895 103 | — | 69,8 | 69,9 | 69,9 | |||||
| Annulation d'actions auto-détenues | -0,1 | -497,4 | 497,5 | — | — | |||||
| Dividendes versés (hors actions propres) | -3 565,1 | -3 565,1 | -7,1 | -3 572,1 | ||||||
| Rémunérations payées en actions | 239,1 | 239,1 | 239,1 | |||||||
| Variations nettes des titres L’Oréal auto-détenus | -1 308 557 | -497,5 | -497,5 | -497,5 | ||||||
| Variations de périmètre | — | |||||||||
| Autres variations | 4,3 | -14,9 | -10,6 | -3,2 | -13,8 |
| En millions d’euros | Nombre d’actions en circulation | Capital | Primes | Autres réserves et résultat | Autres éléments du résultat global | Actions auto-détenues | Réserves de conversion | Capitaux propres | Intérêts minoritaires | Capitaux propres part du groupe |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 534 312 021 | 106,9 | 3 444,3 | 22 553,5 | 7 277,8 | — | -249,2 | 33 133,3 | 4,5 | 33 137,8 |
En millions d’euros
| Notes | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie liés à l'activité | |||
| Résultat net part du groupe | 6 408,7 | 6 184,0 | 5 706,6 |
| Intérêts minoritaires | 7,8 | 6,5 | 6,0 |
| Élimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou non liés à l'activité : | |||
| ● amortissements, provisions et passifs d'impôts non courants (1) | 1 855,3 | 1 715,0 |
| Variation des impôts différés | 6.1 | -37,4 | -95,3 | -96,5 |
|---|---|---|---|---|
| Charge de rémunération des plans d'actions gratuites | 5.5 | 239,1 | 168,5 | 169,0 |
| Plus ou moins-values de cessions d'actifs | 15,2 | 6,9 | 7,6 | |
| Autres opérations sans incidence sur la trésorerie | 21,1 | 14,1 | -38,7 | |
| Résultat des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus | 2,9 | -0,2 | -0,5 | |
| Marge brute d'auto-financement | 8 512,6 | 7 999,5 | 7 289,6 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité (1) |
| -226,6 | -394,9 | -1 011,3 | ||
|---|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie générés par l'activité (A) (2) | 8 286,0 | 7 604,6 | 6 278,3 | |
| Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement | Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | -1 641,7 | -1 488,7 | -1 343,2 |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 13,6 | 12,8 | 9,2 | |
| Variation des autres actifs financiers (y compris les titres non consolidés) | -1 927,0 | -170,7 | -142,8 | |
| Incidence des variations de périmètre | 2.2 | -148,9 | -2 497,2 | -746,9 |
-3 703,9-4 143,7-2 223,8
| Dividendes versés | -3 614,9 |
|---|---|
| -3 425,6 | |
| -2 689,9 | |
| Augmentation de capital de la société mère | 69,9 |
| 1,5 | |
| 103,2 | |
| Valeur de cession/(acquisition) des actions propres | -497,5 |
| -503,3 | |
| -502,3 | |
| Rachat d'intérêts minoritaires | -13,9 |
| — | |
| — | |
| Émission (remboursement) d'emprunts à court terme | -1 775,9 |
| -823,7 | |
| -3 563,8 |
| 1 529,4 | 3 567,1 | 3 019,9 |
|---|---|---|
| -7,9 | — | — |
|---|---|---|
| -474,3 | -430,6 | -446,9 |
|---|---|---|
| -4 785,1 | -1 614,6 | -4 079,9 |
|---|---|---|
| -32,8 | -175,9 | -70,7 |
|---|---|---|
| -235,8 | 1 670,4 | -96,1 |
|---|---|---|
9.2
4 052,3
4 288,1
2 617,7
(1) Suite au dénouement en 2023 du litige avec l'Autorité de la Concurrence France, la reprise de provision et l'extourne de la créance pour un même montant de 189,5 millions d'euros ont été présentées dans les opérations sans incidence sur la trésorerie.
(2) Dont :
| En millions d'euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Impôts sur les résultats payés | 2 024,4 | 1 995,7 | 2 098,7 |
| Intérêts payés (hors intérêts payés sur dettes de location) | 323,1 | 184,9 | 28,4 |
| Dividendes reçus des sociétés non consolidées | 447,6 | 423,6 | 471,8 |
| Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location | 611,7 | 539,2 | 570,3 |
| dont Intérêts payés sur dettes de location | 58,9 | 43,8 | 38,1 |
| Note 1 | Principes comptables |
|---|---|
| Note 2 | événements de la période |
| Note 3 | Éléments relatifs à l’exploitation |
| – Information sectorielle | |
| Autres produits et charges opérationnels | |
| Note 4 |
Les comptes consolidés de L’Oréal et de ses filiales (« le Groupe »), qui sont publiés au titre de l’exercice 2024, sont établis conformément au référentiel IFRS, International Financial Reporting Standards, tel qu’adopté dans l’Union européenne au 31 décembre 2024.
Le Conseil d’Administration a arrêté le 6 février 2025 les états financiers consolidés au 31 décembre 2024. Les comptes ne seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires qui se tiendra le 29 avril 2025.
Le Groupe n’a pas anticipé de normes et interprétations dont l’application n’est pas obligatoire en 2024.
Les sociétés du Groupe dans lesquelles la société mère L’Oréal exerce directement ou indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés du Groupe contrôlées conjointement, avec un nombre limité d’autres actionnaires en vertu d’un accord contractuel, sont consolidées par mise en équivalence conformément à IFRS 11.
Instaurée par l’OCDE et transposée en décembre 2023 en France, la réforme fiscale mondiale Pilier 2 vise à établir une imposition minimale des groupes multinationaux à 15 % et est applicable à compter de l’exercice 2024. Après analyses des textes en l’état des réglementations actuelles et de leurs conséquences, l’impact financier de cette réforme est non significatif, du fait notamment de la cohérence entre l'empreinte fiscale du Groupe avec son empreinte opérationnelle et géographique.
En mai 2023, l’IASB a modifié IAS 12 Impôts sur le résultat en introduisant une exception temporaire à la comptabilisation des impôts différés découlant de la réforme Pilier 2. L’Union européenne a adopté ces modifications le 9 novembre 2023. Le Groupe applique cette exception depuis le 31 décembre 2023.
L’établissement des états financiers consolidés conformément aux normes comptables internationales, nécessite que le Groupe procède à des estimations et utilise certaines hypothèses susceptibles d’impacter la valeur des actifs, passifs, capitaux propres et résultat du Groupe. Ces estimations et hypothèses portent essentiellement sur l'estimation des montants portés en réduction du chiffre d'affaires, les évaluations des écarts d’acquisition et des autres actifs incorporels, la durée des baux, les provisions, les passifs d’impôts non courants, les engagements de retraite et la valorisation des paiements en actions.
Les estimations utilisées par le Groupe sur ces différents thèmes sont élaborées sur la base des informations disponibles à la date d’établissement des comptes et détaillées dans les notes spécifiques se rapportant à chaque sujet.
L’Oréal avait déjà réalisé un premier investissement minoritaire dans Gjosa en 2021 à hauteur de 15 % via son fonds de capital-risque, BOLD (Business Opportunities for L’Oréal Development). Cette acquisition a été finalisée le 31 janvier 2024 et est désormais consolidée par Intégration globale.
L’Oréal a conclu le 31 octobre 2024 la finalisation de l’acquisition de 70 % d’un groupe de six cliniques esthétiques localisées en Chine. YesSkin est fondé par le Dr Song, dermatologue reconnu et influent en Chine. Les cliniques esthétiques proposent aux clients des injectables et des traitements par machines et réalisent un chiffre d’affaires de 126 millions de yuans (correspondant à 16 millions d'euros) en 2023. Cette acquisition est consolidée par intégration globale.
Le coût de ces nouvelles acquisitions s’établit à 77,1 millions d’euros. Le montant total de l’écart d’acquisition résultant de ces acquisitions et des autres actifs incorporels s’établit provisoirement à 90,3 millions d’euros.
L’impact de cette acquisition sur le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation en année pleine 2023 est de 557,5 millions d’euros et 13,1 millions d’euros.
Au cours du troisième trimestre 2024, L’Oréal a finalisé l’acquisition d’une participation minoritaire dans Amouage.
| Juste valeur à la date d'acquisition | |
|---|---|
| Actifs incorporels (1) | 577,0 |
| Autres actifs | 428,4 |
| Trésorerie | 74,8 |
| Autres passifs | - 513,4 |
| Actif net d'Aēsop | 566,8 |
| Écart d'acquisition | 1 784,3 |
| Prix d'acquisition |
2 351,1
(1) Dont 521,8 millions d'euros de marque et 54,9 millions d'euros d'actif technologique.
Le 4 décembre 2023, L’Oréal a finalisé l'acquisition de Lactobio, société à la pointe de la recherche sur les probiotiques et le microbiome, basée à Copenhague (Danemark). Cette acquisition vient consolider 20 ans de recherche avancée sur le microbiome, et permet à L’Oréal d’approfondir sa connaissance des micro-organismes vivant à la surface de la peau et de renforcer son leadership dans ce domaine. Grâce à l’expertise du microbiome et à l’important portefeuille de brevets de Lactobio, elle ouvre également de nouvelles opportunités de développement de solutions cosmétiques sûres et efficaces à partir de bactéries vivantes.
Le coût de ces acquisitions s'établit à 2 401,5 millions d'euros. Le montant total de l'écart d’acquisition résultant de ces acquisitions et des autres actifs incorporels s’établit à 2 411,9 millions d’euros.
Le 23 septembre 2022, L’Oréal a signé un accord en vue de l’acquisition de Skinbetter Science, marque américaine de soin de la peau à la pointe de la recherche dermatologique, recommandée par les professionnels de santé pour l’efficacité de ses ingrédients brevetés ainsi que l’ultra sensorialité et la richesse de ses textures.
Skinbetter Science a été fondée en 2016 par Jonah Shacknai, Justin Smith et Seth Rodner, professionnels de l’industrie pharmaceutique. La croissance de la marque est l’une des plus fortes parmi celles de soin prescrites aux États-Unis. Skinbetter Science, réputée pour ses formulations innovantes, intègre des actifs de pointe destinés aussi bien aux soins anti-âge, hydratants, nettoyants et exfoliants, qu’à la protection solaire et aux peelings. Fondées sur la connaissance approfondie en dermatologie et en chimie, ces formulations innovantes sont étayées par des essais cliniques dirigés par des professionnels membres de l’American Board of Dermatology.
Les produits Skinbetter Science sont essentiellement prescrits par un réseau composé des meilleurs dermatologues, chirurgiens plastique et médecins esthétique aux États-Unis et distribués par une équipe médicale répartie sur tout le territoire. L’équipe dirigeante actuelle continuera de gérer l’activité, depuis le siège social installé en Arizona, sous la supervision de la présidente de la Division Beauté Dermatologique de L’Oréal USA.
Cette acquisition a été finalisée le 14 octobre 2022 et est consolidée par intégration globale. Le coût de cette acquisition s'établit à 857,7 millions d'euros. Le montant total de l'écart d’acquisition résultant de cette acquisition et des autres actifs incorporels s’établit à 833,1 millions d’euros. L’impact de cette acquisition sur le chiffre d’affaires et le résultat d’exploitation en année pleine 2022 est de 105,9 millions d’euros et 18,7 millions d’euros.
Pour 2024, elles concernent essentiellement les acquisitions de Gjosa, YesSkin et d'Amouage. Pour 2023, elles concernent essentiellement l'acquisition de Aēsop. Pour 2022, elles concernent l'acquisition de Skinbetter Science.
Cette acquisition est traitée en Actifs financiers non courants (note 9.3). Cette opération a été financée via l'émission d'un emprunt obligataire à hauteur 1,25 milliard d'euros et le résiduel par trésorerie disponible du Groupe.
● l’intention et la capacité de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les produits issus de ce projet, sont démontrées ;
● les ressources nécessaires pour mener le projet à son terme et pour l’utiliser ou le vendre sont disponibles ;
● le Groupe peut démontrer que le projet générera des avantages économiques futurs probables, comme l’existence d’un marché potentiel pour la production issue de ce projet ou son utilité en interne est démontrée.
Compte tenu du nombre très important de projets d’innovation et des aléas liés à la décision du lancement des produits concernés par ces projets, L’Oréal considère que certains critères d’activation ne sont dès lors pas remplis.
Ils incluent principalement les dépenses engagées pour faire connaître et assurer la promotion des produits auprès des clients ou des consommateurs. Ces coûts sont comptabilisés dans les charges de l’exercice au cours de lequel ils sont encourus.
Le coût de revient des ventes comprend principalement le coût de revient industriel des produits vendus, les coûts de distribution des produits aux clients y compris les frais de transports et de livraison des marchandises vers les clients, soit directement soit indirectement par l’intermédiaire de dépôts, ainsi que les coûts de dépréciation des stocks et les redevances versées à des tiers.
Les dépenses engagées pendant la phase de recherche sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle elles sont encourues. Les dépenses engagées pendant la phase d’innovation sont activées en Immobilisations incorporelles uniquement si elles satisfont l’ensemble des critères suivants conformément à la norme IAS 38 :
● le projet est clairement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont individualisés et suivis de façon fiable ;
● la faisabilité technique du projet est démontrée ;
Les immobilisations corporelles figurent au bilan pour leur coût d’acquisition. Elles ne font l’objet d’aucune réévaluation. Les biens financés par des contrats de location sont comptabilisés à l’actif du bilan en Droits d'utilisation relatifs aux contrats de location. La dette correspondante est inscrite au passif en Dettes financières de location.
estimées, et donc leurs durées d’amortissement, sont significativement différentes.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire, sur les durées d’utilité suivantes :
| Constructions | 10-40 ans |
|---|---|
| Matériels industriels | 5-15 ans |
| Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs | 3 ans |
| Autres immobilisations corporelles | 3-10 ans |
Les amortissements et dépréciations sont présentés au compte de résultat selon la destination de l’immobilisation. Compte tenu de la typologie des actifs corporels, aucune valeur résiduelle n’a été considérée à l’issue des durées d’utilité présentées ci-dessus.
L’activité du Groupe est répartie entre quatre Divisions. Dans les marchés, chacune d’entre elles développe et valorise un ensemble de marques propres auprès des consommateurs :
la Division des Produits Professionnels a pour mission d'offrir la beauté professionnelle à toutes et tous.
La Division s’appuie sur plus de 100 ans de connaissance et d’accompagnement du monde de la coiffure. Elle a construit un portefeuille de marques uniques (L’Oréal Professionnel, Kérastase, Redken, Matrix et PureOlogy) ;
la Division des Produits Grand Public a pour mission de démocratiser le meilleur de la beauté.
La Division construit son développement autour de la dynamique de ses quatre grandes marques mondiales (L’Oréal Paris, Garnier, Maybelline New York et NYX Professional Makeup) et du déploiement de ses marques spécialisées ou régionales (Stylenanda, Essie, Mixa, etc.) ;
la Division Luxe a pour mission de créer le meilleur de la beauté de luxe grâce à des innovations disruptives, des
Contrats de location Tous les contrats de location sont comptabilisés suivant un modèle unique consistant à enregistrer au passif la dette locative (sommes des paiements futurs actualisés), et à l’actif, un droit d’utilisation. La durée de location correspond à la durée non résiliable de chaque contrat et inclut les options de renouvellement que le Groupe est raisonnablement certain d’exercer notamment lorsque la durée d’utilisation prévue des agencements investis initialement ou en cours de vie du contrat est supérieure à la durée de vie contractuelle.
En cas d’options de résiliation selon un délai de préavis court, ces options n’ont pas été prises en compte dans l’appréciation de la durée des baux. Le droit d’utilisation est amorti sur la durée prévue de location. Le taux d’actualisation utilisé pour évaluer la dette locative correspond au taux annuel pour chaque contrat calculé à partir des taux zéro coupons obtenus par devise et par tranche de maturité, augmenté du spread de crédit du Groupe. Lors de la comptabilisation initiale, il est constaté des impôts différés.
Les stocks sont évalués au plus bas du prix de revient ou de leur valeur nette de réalisation. Le prix de revient est calculé selon la méthode du coût moyen pondéré. Les stocks obsolètes ou à rotation lente font l’objet de provisions pour dépréciation, en fonction de leur valeur nette de réalisation probable évaluée sur la base de données historiques et prévisionnelles.
engagements qui ont du sens et des expériences mémorables.
La Division orchestre un portefeuille unique de marques prestigieuses : marques généralistes emblématiques, marques couture aspirationnelles et marques alternatives ou spécialisées (Lancôme, Yves Saint Laurent Beauté, Armani Beauty, Kiehl's, Helena Rubinstein, Aēsop, Biotherm, Valentino, Prada, Shu Uemura, IT Cosmetics, Mugler, Ralph Lauren, Urban Decay, Azzaro, Maison Margiela, Viktor&Rolf, Takami, etc.) ;
● la Division Beauté Dermatologique a pour mission d'apporter des solutions dermatologiques durables et qui changent la vie de tous.
| 2024 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | Résultat d'exploitation | Actif opérationnel (1) | Investissements corporels et incorporels | Dotations aux amortissements et provisions | ||
| Produits Professionnels | 4 886,2 | 1 086,2 | 3 960,6 | 134,9 | 225,3 | |
| Produits Grand Public | 15 982,4 | 3 376,4 | 11 073,1 | 561,7 | 540,2 | |
| Luxe | 15 591,1 | 3 469,7 |
Le « non alloué » correspond aux frais des Directions Fonctionnelles, de Recherche Fondamentale et aux charges d’actions gratuites non affectés aux Divisions. En outre, cette rubrique inclut les activités annexes aux métiers du Groupe, telle que l’activité de réassurance.
| 12 | 865,4 |
|---|---|
| 430,4 | 566,5 |
| 7 027,1 | 1 832,7 |
| 4 801,2 | 135,6 |
| 132,5 | Total des divisions |
| 43 486,8 | 9 765,0 |
| 32 700,4 | 1 262,5 |
| 1 464,5 | Non alloué |
| - 1 077,5 | 1 999,1 |
| 397,2 | 273,8 |
| Groupe | 43 486,8 |
| 8 687,5 | 34 699,5 |
| 1 659,7 | 1 738,2 |
(1) L’actif opérationnel comprend principalement les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles, les droits d’utilisation relatifs aux contrats de location, les clients, les stocks.
| Actif opérationnel (1) | Investissements corporels et incorporels | Dotations aux amortissements et provisions | Produits Professionnels | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 4 653,9 | 1 005,3 | 3 704,8 | 121,7 | ||
| Produits Grand Public | 15 172,7 | 3 114,7 | 11 241,6 | 523,6 | 592,2 |
| Luxe | 14 924,0 | 3 331,8 | 12 584,0 | 428,6 | 559,7 |
| Beauté Dermatologique | 6 432,0 | 1 670,9 | 4 319,2 | 90,5 | 94,3 |
| Total des divisions | 41 182,5 | 9 122,7 |
| Chiffre d'affaires | Résultat d'exploitation | Actif opérationnel (1) | Investissements corporels et incorporels | Dotations aux amortissements et provisions | Produits Professionnels | Produits Grand Public |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 476,8 | 953,6 | 3 512,0 | 110,1 | 161,9 | 1 222,9 | 341,4 |
| 31 849,6 | 1 164,4 | 1 430,0 | Non alloué | - 979,4 | 8 143,3 | 33 072,5 |
| 1 505,8 | 1 621,2 | 41 182,5 |
| Division | Chiffre d'affaires | Coûts | Résultat | Autres |
|---|---|---|---|---|
| Luxe | 14 021,3 | 2 774,9 | 10 969,3 | 449,1 |
| Beauté Dermatologique | 5 124,5 | 1 303,0 | 4 049,3 | 72,2 |
| Total des divisions | 38 260,6 | 8 381,9 | 28 455,8 | 990,9 |
| Non alloué | - 925,1 | 1 234,8 | 351,0 | 210,9 |
| Groupe | 38 260,6 |
(1) L’actif opérationnel comprend principalement les écarts d’acquisition, les immobilisations incorporelles et corporelles, les droits d’utilisation relatifs aux contrats de location, les clients, les stocks.
L’actif opérationnel se raccorde comme suit aux bilans 2024, 2023 et 2022 :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Actif opérationnel | 34 699,5 | 33 072,5 | 29 690,5 |
| Actifs financiers non courants | 14 838,1 | 11 631,6 | 11 652,8 |
| Titres mis en équivalence | 126,4 | 27,0 | 18,4 |
| Impôts différés actifs | 973,3 | 921,2 | 801,1 |
| Autres éléments courants | 1 663,8 | 1 914,7 | 2 063,7 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4 052,3 | 4 288,1 | 2 617,7 |
| Actif non ventilé | 21 653,9 | 18 782,7 | 17 153,7 |
| Total actif | 56 353,4 | 51 855,1 | 46 844,2 |
Toutes les informations sont présentées par zone d’implantation géographique des filiales.
Poids du chiffre d'affaires par zone géographique sur les trois périodes
En millions d’euros
2024
Croissance (en %)
2023
| Région | Valeur | Variation (%) | Valeur précédente | Valeur antérieure |
|---|---|---|---|---|
| Europe | 14 211,4 | 9,3 % | 9,6 % | 13 007,8 |
| dont France (1) | 3 161,0 | 3,2 % | 3,2 % | 3 063,3 |
| 2 727,5 | ||||
| Amérique du Nord | 11 805,2 | 5,9 % | 6,1 % | 11 147,2 |
| Asie du Nord | 10 303,4 | - 3,4 % | - 1,7 % | 10 662,9 |
| 11 321,4 | ||||
| SAPMENA – SSA | 3 863,0 | 12,0 % | 14,0 % | 3 447,7 |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Actif opérationnel | 13 560,6 | 13 621,9 | 12 531,6 |
| Investissements corporels et incorporels | 523,0 | 494,2 |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Actif opérationnel | 2 962,4 | 3 303,9 | |
| Investissements corporels et incorporels |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Actif opérationnel | 43 486,8 | 41 182,5 | 38 260,6 |
| Investissements corporels et incorporels | 5,6 % | 6,8 % |
| 9 326,3 | 365,9 | 8 571,3 |
|---|---|---|
| 296,0 | 8 944,7 | 279,5 |
| 3 878,4 | 172,7 | 3 972,6 |
|---|---|---|
| 194,5 | 4 132,2 | 187,6 |
| 4 136,2 | 129,1 | 3 829,1 |
|---|---|---|
| 97,9 | 1 306,1 | 51,5 |
| 1 798,8 | 71,8 | 1 854,8 |
|---|---|---|
| 81,7 | 1 541,2 | 49,2 |
397,2
1 222,9
341,4
1 234,9
351,0
Groupe
34 699,5
1 659,7
33 072,5
1 505,8
29 690,5
1 341,9
Les actifs non courants sont constitués pour une part significative de marque et d'écarts d'acquisition, qui doivent être analysés sur la base du chiffre d'affaires que ceux-ci génèrent par zone et non en fonction du pays de leur détention juridique.
En millions d'euros
| 2024 | 2023 | 2022 | Croissance (en %) |
|---|---|---|---|
| Soins de la peau et solaires | 16 803,7 | 16 447,1 | 2,2 % |
| 15 344,3 | 3,5 % | ||
| Maquillage | 8 449,4 |
| 4,0 % | 5,0 % | 8 123,7 | 7 738,8 |
|---|---|---|---|
| 7 034,0 | 11,3 % | 12,9 % | 6 319,6 |
| 5 750,2 | Coloration | 3 460,3 | 1,0 % |
| 2,3 % | 3 425,6 | 3 361,6 | Parfums |
| 5 955,6 | 15,2 % | 15,7 % | 5 171,3 |
| 4 546,2 | Autres | 1 783,9 | 5,2 % |
| 6,4 % | 1 695,3 | 1 519,5 | Groupe |
| 43 486,8 | 5,6 % |
| En millions d'euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles | 1 586,7 | 1 429,7 | 1 474,2 |
| dont droits d'utilisation IFRS 16 | 474,5 | 426,0 | 428,0 |
| En millions d’euros | 2024 | 31.12.2023 | Acquisitions/Dotations | Cessions/Reprises | Écarts de change | Autres mouvements (1) | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et constructions | 2 662,4 | 97,5 | - 28,3 | 3,1 | 61,2 | 2 796,0 | |
| Installations techniques, matériel et outillage | 4 100,5 |
| 226,0 | - 207,2 | 22,3 | 115,5 | 4 257,0 |
|---|---|---|---|---|
| 1 769,1 | 323,1 | - 286,4 | 25,7 | 65,9 |
| 1 897,5 | Autres immobilisations corporelles et en-cours | 2 473,7 | 629,7 | - 170,7 |
| 42,3 | - 301,8 | 2 673,2 | Valeurs brutes | 11 005,8 |
| 1 276,3 | - 692,6 | 93,4 | - 59,1 | 11 623,7 |
| Terrains et constructions | 1 365,2 | 88,1 | - 27,3 | 10,0 |
| 13,3 | 1 422,7 |
|---|---|
| 3 108,7 | 285,6 |
| - 206,8 | 20,9 |
| - 34,2 | 3 174,2 |
| 1 311,9 | 332,3 |
|---|---|
| - 286,5 | 15,0 |
| 7,2 | 1 379,9 |
| 1 352,3 | 202,4 |
|---|---|
| - 169,3 | 29,5 |
| 29,9 | 1 444,8 |
| 7 138,1 | 908,4 |
|---|---|
| - 689,8 | 75,4 |
| - 10,4 | 7 421,7 |
| Immobilisations corporelles nettes | 2023 | 31.12.2022 | Acquisitions/Dotations | Cessions/Reprises | Écarts de change | Autres mouvements (1) | 31.12.2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et constructions | 2 489,1 | 101,3 | - 51,3 | - 37,2 | 160,5 | 2 662,4 | |
| Installations techniques, matériel et outillage | 3 914,9 |
| Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs | 1 630,5 |
|---|---|
| 313,7 | |
| - 210,8 | |
| - 53,5 | |
| 89,2 | |
| 1 769,1 | |
| Autres immobilisations corporelles et en-cours | 2 281,6 |
| 558,8 | |
| - 128,5 | |
| - 57,0 | |
| - 181,2 | |
| 2 473,7 | |
| Valeurs brutes | 10 316,2 |
| 1 150,6 | |
| - 499,2 | |
| - 198,8 | |
| 237,0 | |
| 11 005,8 | |
| Terrains et constructions | 1 352,7 |
| 82,5 | |
| - 51,1 | |
| - 19,7 |
| 0 | 8 |
|---|---|
| 1 | 365,2 |
| 2 | 972,0 |
|---|---|
| 268,4 | - 108,3 |
| - 39,4 | 16,0 |
| 3 | 108,7 |
| 1 | 246,5 |
|---|---|
| 277,2 | - 210,9 |
| - 41,3 | 40,3 |
| 1 | 311,9 |
| 1 | 263,2 |
|---|---|
| 169,3 | - 127,8 |
| - 34,3 | 82,0 |
| 1 | 352,3 |
| 6 | 834,5 |
|---|---|
| 797,3 | - 498,1 |
| - 134,7 | 139,1 |
| 7 | 138,1 |
| En millions d’euros | 2022 | 31.12.2021 | Acquisitions/Dotations | Cessions/Reprises | Écarts de change | Autres mouvements (1) | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Terrains et constructions | 2 383,3 | 73,3 | - 20,5 | 10,2 | 42,8 | 2 489,1 | |
| Installations techniques, matériel et outillage | 3 733,7 | 145,9 | - 95,2 | 43,8 | 86,7 | 3 914,9 |
Publicité sur le lieu de vente : stands et présentoirs
| 29,7 | - 17,8 | 2 972,0 |
|---|---|---|
| 1 547,2 | 295,4 | - 628,0 |
| 29,9 | 2,0 | 1 246,5 |
| Autres immobilisations corporelles | 1 132,4 | 177,9 |
| - 99,2 | 19,0 | 33,2 |
| 1 263,2 | Amortissements et provisions | 6 754,7 |
| 826,3 | - 842,5 | 85,5 |
| 10,4 | 6 834,5 | Immobilisations corporelles nettes |
| 3 266,2 | 176,4 | - 1,7 |
| 33,5 | 7,4 | 3 481,7 |
(1) Il s’agit essentiellement des incidences des variations de périmètre et des immobilisations en cours affectées dans les autres postes d’immobilisations.
Les droits d’utilisation se décomposent ainsi, par nature d’actif sous-jacent :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | Net (1) | Dont amortissements et dépréciations (2) 2024 | 31.12.2023 | Net | 31.12.2022 | Net |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Constructions | 1 134,1 | 298,4 | 1 095,9 | 1 116,4 | |||
| Boutiques | 490,6 | 160,7 | 481,0 | 273,5 | |||
| Autres | 138,5 | 13,1 | 115,5 | 92,9 | |||
| Droits d'utilisation | 1 763,2 | 472,2 |
Les dettes locatives se décomposent ainsi :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Dettes locatives à plus de 5 ans | 393,9 | 406,3 | 360,5 |
| Dettes locatives entre 1 et 5 ans | 1 064,1 | 987,9 | 853,0 |
| Dettes locatives à moins d'1 an | 468,6 | 459,8 | 407,0 |
| Dettes locatives | 1 926,6 | 1 854,0 | 1 620,5 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Produits finis et marchandises | 4 019,2 | 3 826,9 | 3 375,5 |
| Matières premières, articles de conditionnement et en cours | 1 095,2 | 1 156,1 | 1 178,1 |
| Valeurs brutes | 5 114,4 | 4 983,0 | 4 553,6 |
| Provisions pour dépréciation | 484,3 | 500,6 | 474,2 |
| Stocks et en-cours nets | 4 630,1 | 4 482,4 | 4 079,4 |
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Valeur brute | 5 631,0 | 5 125,5 | 4 792,3 |
| Provisions pour dépréciation | 29,2 | 32,8 | 36,8 |
| Valeur nette | 5 601,8 | 5 092,7 | 4 755,5 |
Les créances clients ont une échéance inférieure à un an. En conséquence, le risque de non-recouvrement des créances clients est minimisé d’autant, ce que traduit le niveau de provisionnement qui reste inférieur à 1 % des créances brutes à fin 2024.
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Créances fiscales (hors impôts sur les bénéfices) et sociales | 668,2 | 864,4 | 831,6 |
| Charges constatées d'avance | 522,5 | 655,8 | 617,3 |
| Instruments dérivés | 150,1 | 177,7 | 260,9 |
| Actifs financiers courants | 29,1 | 33,1 | 23,1 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Dettes sociales et fiscales (hors impôts sur les bénéfices) | 2 161,0 | 2 176,5 | 1 853,2 |
| Ristournes de fin d'année, autres avoirs à émettre et clients créditeurs | 1 865,9 | 1 801,7 | 1 651,2 |
| Dettes sur immobilisations | 315,1 | 290,1 | 418,0 |
| Instruments dérivés | 232,2 | 127,1 | 170,6 |
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Montant | 375,4 | 420,7 | 391,5 |
| Total | 4 949,6 | 4 816,1 | 4 484,6 |
(1) Les autres passifs courants correspondent essentiellement à des produits constatés d'avance pour 185,6 millions d'euros et autres dettes diverses pour 160,0 millions d'euros.
Elles se ventilent de la façon suivante :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Stocks | - 121,2 | - 438,3 | - 865,4 |
| Clients | - 506,7 | - 427,3 | - 717,6 |
| Fournisseurs | 78,8 | 138,8 | 247,9 |
| Autres créances et dettes | 322,5 | 331,9 | 323,8 |
| Total | - 226,6 | - 394,9 | - 1 011,3 |
Principes comptables de clôture par l’annonce de cette décision aux tiers concernés.
Autres produits et charges
Le poste Autres produits et charges inclut les résultats sur cessions des immobilisations corporelles et incorporelles, les dépréciations d’actifs, les coûts de restructuration, ainsi que les éléments relatifs à des produits et charges opérationnels bien identifiés, non récurrents et significatifs au niveau de la performance consolidée.
Le résultat opérationnel se calcule à partir du résultat d’exploitation et intègre les autres produits et charges tels que les résultats sur cessions des immobilisations corporelles et incorporelles, les dépréciations d’actifs et les coûts de restructuration.
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Plus ou moins-values de cession d'actifs corporels et incorporels (1) | - 15,2 | - 6,7 | - 7,4 |
| Dépréciation des actifs corporels et incorporels (2) | - 50,8 | - 270,6 | - 39,0 |
| Coûts de restructuration (3) | - 237,1 | - 88,5 | - 172,6 |
| Autres (4) | - 134,6 | - 84,1 | - 22,5 |
| Total | - 437,7 | - 449,9 | - 241,5 |
(1) Dont :
• en 2022, principalement la moins-value de 8,8 millions d'euros en lien avec la cession d'actifs Dermablend aux État-Unis.
Dont :
- en 2024, la refonte de la distribution des Divisions Produits Grand Public, Produits Professionnels et des Opérations en Europe et aux États-Unis pour 74 millions d’euros, les projets de réorganisation stratégique de la division mondiale Luxe pour 31,9 millions d'euros, et le projet de redimensionnement des organisations du Groupe pour 80,5 millions d'euros ;
- en 2023, la refonte de l’organisation et de la distribution des Divisions Produits Grand Public et Professionnelle en Europe pour 39 millions d’euros, le projet de réorganisation stratégique des structures juridiques France pour 17 millions d’euros, la prise en compte des droits additionnels suite à la réforme des retraites France sur les provisions de congés d’activité anticipés des restructurations passées pour 7 millions d’euros et une dépréciation complémentaire de 9 millions d’euros d’un droit d’utilisation au Brésil ;
- en 2022, principalement la perte liée au processus de cession de Logocos pour 114,6 millions d'euros suite à la signature d'un accord le 2 décembre 2022, ce projet devant être finalisé d'ici mars 2023, la poursuite de la refonte des forces de vente de la Division Produits Grand Public en Europe pour 14,5 millions d'euros, la réorganisation des structures opérationnelles en Europe et Sapmena pour 23,1 millions d'euros.
Dont :
- en 2024, des coûts relatifs à certains litiges produits pour 99,9 millions d'euros, des dons philanthropiques pour 28,3 millions d'euros et des frais relatifs aux acquisitions et réorganisations post-acquisitions pour 20,7 millions d'euros ;
- en 2023, des dons philanthropiques pour 29 millions d’euros et des frais relatifs aux acquisitions pour 46 millions d’euros ;
- en 2022, des dons philanthropiques pour 25,3 millions d’euros, des coûts exceptionnels liés au conflit en Ukraine pour 18,4 millions d’euros ainsi que les frais relatifs aux acquisitions pour 14,9 millions d’euros partiellement compensés par la revalorisation à la baisse des dettes d'earn-out pour - 21,2 millions d'euros.
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Europe | 37 166 | 36 839 | 34 856 |
| Amérique du Nord |
| Asie du Nord | 15 829 | 15 931 | 14 788 |
|---|---|---|---|
| SAPMENA - SSA | 23 281 | 23 783 | 21 387 |
| Amérique Latine | 9 257 | 9 339 | 7 797 |
| Groupe (1) | 94 397 | 94 605 | 87 369 |
(1) Hors effectif des sociétés mises en équivalence.
En millions d’euros
| Année | Frais de personnel (charges sociales incluses) (1) |
|---|---|
| 2024 | 8 474,3 |
| 2023 | 7 796,0 |
| 2022 | 7 263,7 |
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Jetons de présence | 1,5 | 1,4 | 1,3 |
| Salaires et avantages en nature y compris charges sociales | 41,9 | 43,2 | 40,4 |
| Charges de retraite | 5,4 | 4,7 | 10,2 |
| Charges d'actions gratuites | 34,0 | 31,2 | 28,9 |
Le nombre des dirigeants, membres du Comité Exécutif et le Président du Conseil d'Administration, est de 20 membres au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2022.
Principes comptables
Le Groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays, à des régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés.
Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le Groupe n’étant pas engagé au-delà des cotisations versées.
Pour les régimes à prestations définies, les caractéristiques des régimes en vigueur au sein du Groupe sont les suivantes :
La charge comptabilisée en résultat au cours de l’exercice intègre :
Pour déterminer la valeur actualisée de l’obligation au titre de chacun de ces éléments. La charge financière est calculée de chaque régime, le Groupe utilise la méthode rétrospective avec projection de salaire de fin de carrière selon la méthode dite des unités de crédit projetées. La valorisation des engagements et des actifs de couverture est effectuée chaque année et tient compte, notamment pour la valorisation des engagements, de l’ancienneté, de l’espérance de vie, du taux de rotation du personnel par catégorie ainsi que des hypothèses économiques telles que taux d’inflation et taux d’actualisation.
Le Groupe utilise une approche granulaire simplifiée pour le calcul du coût des services rendus au cours de l’exercice. Cette approche simplifiée consiste à utiliser deux taux d’actualisation distincts pour le calcul de l’engagement et le coût des services rendus basés sur les durations des flux futurs. Les hypothèses utilisées pour le calcul des engagements tiennent compte des conditions économiques propres à chaque pays ou société du Groupe. Les principales hypothèses moyennes pondérées se déclinent comme suit pour le Groupe :
| En % | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation (engagement) | 4,2 % | 3,9 % | 4,2 % |
| Taux d'actualisation (coût services rendus)* | 4,3 % | 4,1 % | 4,2 % |
| Taux de progression des salaires | 3,9 % | 3,9 % | 3,7 % |
| Taux initial | Taux final | Application du taux final |
|---|---|---|
| 5,4 % | 4,1 % | 2031 |
| 5,6 % | 4,1 % | 2031 |
| 5,4 % | 4,3 % | 2027 |
Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations des émetteurs privés, de très bonne qualité de signature, de duration correspondant à celle de l’engagement.
Le niveau de qualité retenu est apprécié par référence à la notation minimale AA-/Aa3 auprès de l’une des trois principales agences de notation financière.
| En % | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Moyenne pondérée tous pays sur base de l'engagement | 4,2 % | 3,9 % | 4,2 % |
| Taux d'actualisation (engagement) (1) | 3,4 % | 3,3 % | 3,7 % |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation (coût services rendus)* | 3,5 % | 3,4 % | 3,7 % |
| Taux d'actualisation (engagement) | 5,3 % | 4,8 % | 5,0 % |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation (coût services rendus)* | 5,5 % | 5,0 % | 5,3 % |
| Taux d'actualisation (engagement) | 5,5 % | 4,5 % | 4,8 % |
|---|---|---|---|
| Taux d'actualisation (coût services rendus)* |
(1) La moyenne pondérée résulte pour 2024 d’un taux d’actualisation de 3,44 % pour les régimes de rente d’une duration moyenne de 15,69 ans et d’un taux de 3,44 % pour les régimes de capitaux d’une duration moyenne de 10,72 ans.
Une baisse de 50 points de base des taux d’actualisation entraînerait une augmentation des engagements de 138,5 millions d’euros sur la zone euro, de 47,5 millions d’euros sur les États-Unis et de 30,2 millions d’euros sur le Royaume-Uni.
Les taux de rendement prospectif des actifs de couverture sont alignés sur les taux d’actualisation.
Les actifs de couverture sont investis à la clôture de la façon suivante :
| En % | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Actions (1) | 30,6 % | 28,2 % | 34,0 % |
| Obligations | 60,4 % | 61,2 % | 51,5 % |
| Immobilier (2) | 3,7 % | 4,7 % | 5,9 % |
| Placements monétaires | 0,7 % | 0,9 % | 3,4 % |
| Divers | 4,6 % |
(1) Dont actions L’Oréal : néant.
(2) Dont locaux occupés par l’entreprise : néant.
La répartition des actifs de couverture doit respecter des limites de placement entre les différentes catégories d’actifs et répondre à des critères de notation minimum pour les placements monétaires et les obligations.
Les variations durant les exercices 2024, 2023 et 2022 s’analysent comme suit :
| En millions d’euros | Dette actuarielle | Actifs de couverture | Engagements net |
|---|---|---|---|
| Solde au 31 décembre 2021 | 5 047,2 | - 4 686,6 | 360,6 |
| Coûts des services rendus au cours de la période | 236,0 | — | 236,0 |
| Effet de l'actualisation | 86,6 | — | 86,6 |
| Rendement attendu des fonds | — | - 80,1 | - 80,1 |
| Droits passés : créations/modifications de régimes | - 0,8 | — | - 0,8 |
| Réductions de régimes | - 15,1 | — | - 15,1 |
| Liquidations de régimes | 0,3 | — | 0,3 |
| Prestations versées | - 238,6 | 180,0 | - 58,7 |
| Cotisations versées | 7,3 | - 98,7 | - 91,3 |
| Écarts actuariels | - 1 431,6 | 1 036,1 | - 395,5 |
| Dette actuarielle | Actifs de couverture | Engagements net | |
|---|---|---|---|
| Effet de la variation des taux de change | 49,0 | - 33,1 | 16,0 |
| Autres mouvements | - 3,8 | 3,7 | - 0,1 |
| Solde au 31 décembre 2022 | 3 736,5 | - 3 678,7 | 57,9 |
| Coûts des services rendus au cours de la période | 190,5 | — | 190,5 |
| Effet de l'actualisation | 149,3 | — | 149,3 |
| Rendement attendu des fonds | — | - 147,0 | - 147,0 |
| Droits passés : créations/modifications de régimes | 0,2 | — | 0,2 |
| Réductions de régimes | - 12,3 | — | - 12,3 |
| Liquidations de régimes | - 1,6 | 0,2 | - 1,4 |
| Prestations versées | - 216,7 | 158,0 | - 58,7 |
| Cotisations versées | 5,7 | - 60,4 | - 54,7 |
| Écarts actuariels | 239,8 | - 120,4 | 119,3 |
| Effet de la variation des taux de change | - 33,0 | 21,5 | - 11,4 |
| Autres mouvements | - 0,3 | 1,2 | 0,9 |
| Solde au 31 décembre 2023 | 4 058,1 | - 3 825,6 | 232,6 |
| Coûts des services rendus au cours de la période | 226,3 | — | 226,3 |
| Dette actuarielle | Actifs de couverture | Engagements net | ||
|---|---|---|---|---|
| Effet de l'actualisation | 152,2 | — | 152,2 | |
| Rendement attendu des fonds | — | - 141,3 | - 141,3 | |
| Droits passés : | créations/modifications de régimes | - 0,1 | — | - 0,1 |
| Réductions de régimes | - 8,7 | — | - 8,7 | |
| Liquidations de régimes | — | — | — | |
| Prestations versées | - 240,3 | 171,6 | - 68,7 | |
| Cotisations versées | 5,5 | - 56,1 | - 50,5 | |
| Écarts actuariels | - 149,3 | - 4,1 | - 153,3 | |
| Effet de la variation des taux de change | 79,3 | - 69,7 | 9,7 | |
| Autres mouvements | - 1,5 | 1,2 | - 0,4 | |
| Solde au 31 décembre 2024 | 4 121,5 | - 3 923,9 | 197,6 |
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Engagement net | 197,6 | 232,6 | 57,9 |
| Excédents de financement des engagements de retraite | - 471,3 | - 329,4 | - 400,0 |
| Provision au bilan | 668,9 | 562,0 | 457,9 |
La valeur actuelle totale des engagements se ventile comme suit entre les plans totalement ou partiellement financés et ceux non couverts par des actifs financiers :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Valeur actuelle des engagements partiellement ou totalement couverts par des actifs financiers | 3 627,7 | 3 612,3 | 3 325,7 |
| Valeur de marché des fonds investis | 3 923,9 | 3 825,6 | 3 678,7 |
| Position nette des engagements partiellement ou totalement financés | - 296,1 | - 213,3 | - 352,9 |
| Valeur actuelle des engagements totalement non couverts par des actifs financiers | 493,7 | 445,8 | 410,8 |
Les coûts de retraite pris en charges sont inclus avec les frais de personnel en exploitation et en charge financière pour leur composante financière et se décomposent comme suit :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Coûts des services rendus au cours de l'exercice | 226,3 | 190,5 | 236,0 |
| Effet de l'actualisation des droits acquis | 152,2 | 149,3 | 86,6 |
| Rendement attendu des fonds | - 141,3 | - 147,0 | - 80,1 |
| Créations/modifications de régimes | - 0,1 | 0,2 | - 0,8 |
| Réductions de régimes | - 8,7 | - 12,3 | - 15,1 |
| Liquidations de régimes | — | - 1,4 | 0,3 |
| Total | 228,4 | 179,2 | 226,9 |
se sont élevées respectivement à 781,8 millions d'euros, 680,7 millions d’euros et 670,6 millions d’euros.
| En millions d’euros | Augmentation de 1 % | Diminution de 1 % |
|---|---|---|
| Dette actuarielle | 3,84 | - 3,29 |
| Charge normale et charge d'intérêts | 0,22 | - 0,19 |
| En millions d’euros | Dette actuarielle | Actifs de couverture | Provisions au bilan | |
|---|---|---|---|---|
| 2024 | Écarts actuariels liés à l'expérience | 9,9 | - 4,1 | 5,8 |
| Écarts actuariels démographiques | - 3,6 | — | - 3,6 | |
| Écarts actuariels financiers | - 155,6 | — | - 155,6 | |
| Total | - 149,3 | - 4,1 | - 153,3 |
| En millions d’euros | Dette actuarielle | Actifs de couverture | Provisions au bilan | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 2023 | Écarts actuariels liés à l'expérience | 44,1 | - 120,4 | - 76,3 | |
| Écarts actuariels démographiques | - 12,9 | — | - 12,9 | ||
| Écarts actuariels financiers | 208,6 | — | 208,6 | ||
| Total | 239,8 | - 120,4 | 119,3 |
| En millions d’euros | Dette actuarielle | Actifs de couverture | Provisions au bilan | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 2022 | Écarts actuariels liés à l'expérience | 100,3 | 1 036,1 | 1 192,0 | |
| Écarts actuariels démographiques | - 1,5 | — | - 1,5 | ||
| Écarts actuariels financiers | - 1 530,4 | — | - 1 586,1 | ||
| Total | - 1 431,6 | 1 036,1 | - 395,5 |
Principes comptables
La juste valeur des actions gratuites correspond à la valeur de l’action au jour de l’attribution sous déduction de l’hypothèse de distribution de dividendes pendant la période d’acquisition.
Conformément aux prescriptions de la norme IFRS 2 « Paiement en actions », la valeur des actions gratuites accordées, calculée à la date d’attribution des droits, est comptabilisée en charges sur la période d’acquisition des droits, généralement 4 ans pour les actions gratuites. L’impact sur le résultat de la période de l’application de la norme IFRS 2 est pris en compte sur la ligne du compte de résultat Frais commerciaux et administratifs globalement au niveau du Groupe et n’est pas alloué aux Divisions ni aux zones géographiques.
Le tableau ci-après récapitule les données relatives aux plans d’actions gratuites dont la date d’acquisition est postérieure au 1er janvier 2022.
| Date d’attribution | Date d’acquisition | Nombre d'actions octroyées | Nombre d'actions émises/remises | Nombre d'actions non acquises définitivement |
|---|---|---|---|---|
| 17.04.2018 | 18.04.2022 | 931 000 | 868 575 | — |
| 18.04.2019 | 19.04.2023 | 843 075 | 776 975 | |
|---|---|---|---|---|
| 14.10.2020 | 15.10.2024 | 713 660 | 661 270 | |
| 07.10.2021 | 08.10.2025 | 588 750 | 1 875 | 559 100 |
| 13.10.2022 | 14.10.2026 | 700 000 | 2 025 | 686 530 |
| 12.10.2023 | 13.10.2027 | 650 580 | ||
| 644 700 | 10.10.2024 | 11.10.2028 | 700 000 | |
| 700 000 |
S’agissant de l’attribution conditionnelle d’actions, les plans prévoient une période d’acquisition de 4 ans au terme de laquelle l’acquisition est effective et définitive, sous réserve du respect des conditions du plan.
Les conditions de performance concernent pour les plans du 14 octobre 2020 et 7 octobre 2021 :
à hauteur de 50 % des actions attribuées, l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Groupe. Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices :
- - 2023, 2024 et 2025 pour le plan 2022,
- 2024, 2025 et 2026 pour le plan 2023,
- 2025, 2026 et 2027 pour le plan 2024 ;
à hauteur de 20 % de critères de performance de nature extra-financière dont :
Aucune condition de performance ne s’applique jusqu’à un talon de 200 actions.
Pour les plans du 13 octobre 2022, du 12 octobre 2023 et du 10 octobre 2024 les conditions de performance concernent :
La juste valeur des actions gratuites attribuées est déterminée selon les hypothèses suivantes :
| Date d’attribution | Plans de souscription |
|---|---|
| Avril 2018 | |
| Avril 2019 | |
| Octobre 2020 | |
| Octobre 2021 | |
| Octobre 2022 |
| Taux de rendement sans risque | - 0,28 % | - 0,25 % | - 0,53 % | - 0,60 % | 2,24 % | 3,07 % | 2,51 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Décote d'illiquidité résidents | n/a | n/a | n/a | n/a | n/a | n/a | n/a |
| Dividendes attendus | 1,85 % | 1,58 % | 1,34 % | 1,11 % | 1,46 % | 1,50 % | 1,70 % |
| Cours de l'action | 191,85 € | 243,80 € | 288,00 € |
360,00 €
327,80 €
399,90 €
388,70 €
non-résidents
La charge comptabilisée en 2024, 2023 et 2022 s’élève respectivement à 204,0 millions d’euros, 164,5 millions d’euros et 155,3 millions d’euros.
En juin 2024, les salariés du Groupe ont pu souscrire à un Plan d’Actionnariat selon une formule classique avec décote et abondement.
En juin 2022, les salariés du Groupe ont pu souscrire à un Plan d’Actionnariat selon une formule classique avec décote et abondement.
Le prix de souscription a été fixé à 254,9 euros, correspondant à 80 % de la moyenne des cours de Bourse de l’action lors des 20 séances de Bourse précédant la décision du Directeur Général fixant les dates de la période de souscription du 8 juin au 22 juin 2022 au cours de laquelle 410 943 actions ont été souscrites. Ce chiffre ne tient pas compte de la souscription réservée à un Trustee de droit anglais, dans le cadre d’un Share Incentive Plan mis en place au bénéfice des collaborateurs du Groupe au Royaume-Uni, dont le nombre d’actions finalisé en octobre 2023 s’élève à 3 376 actions souscrites.
Pour les salariés français, des actions ont été offertes gratuitement à titre d'abondement à la souscription en fonction de leur apport personnel dans le plan avec un maximum de 4 actions offertes pour 10 actions souscrites. Pour les salariés des autres pays, des actions ont été offertes via un plan d’attribution d’actions gratuites assorti d’une condition de présence du salarié et en fonction de l’apport personnel dans le plan avec un maximum de 4 actions offertes pour 10 actions souscrites. Les actions seront attribuées aux salariés le 26 juillet 2027 sous réserve de leur présence dans le Groupe à cette date.
La charge IFRS 2 mesurant l’avantage offert aux salariés est évaluée par référence à la juste valeur d’une décote offerte sur des actions non cessibles. L’augmentation de capital a eu lieu le 26 juillet 2022 à hauteur de 448 267 actions et le 12 octobre 2023 à hauteur de 4 643 actions y compris actions abondées.
Le coût total IFRS 2 au titre des actions gratuites accordées liées au plan 2022 s’élève à :
moyenne des cours de Bourse de l’action lors des 20 séances de Bourse précédant la décision du Directeur Général fixant les dates de la période de souscription du 5 juin au 19 juin 2024 au cours de laquelle 199 641 actions ont été souscrites et donnant droit à 72 795 actions abondées. Ce chiffre ne tient pas compte de la souscription réservée à un Trustee de droit anglais, dans le cadre d’un Share Incentive Plan mis en place au bénéfice des collaborateurs du Groupe au Royaume-Uni, dont le nombre d’actions définitif ne sera connu qu'en avril 2025.
Pour les salariés français, des actions ont été offertes au titre d'abondement, gratuitement à la souscription en fonction de leur apport personnel dans le plan avec un maximum de 3 actions offertes pour 6 actions souscrites. Pour les salariés des autres pays, des actions ont été offertes via un plan d’attribution d’actions gratuites assorti d’une condition de présence du salarié et en fonction de l’apport personnel dans le plan avec un maximum de 3 actions offertes pour 6 actions souscrites. Les actions seront attribuées aux salariés le 31 juillet 2029 sous réserve de leur présence dans le Groupe à cette date.
La charge IFRS 2 mesurant l’avantage offert aux salariés intègre une charge comptabilisée à la date de souscription sur la base de la valeur de la décote accordée aux salariés. L’augmentation de capital a eu lieu le 30 juillet 2024 à hauteur de 230 423 actions y compris actions abondées pour les salariés français.
Le coût total au titre des actions accordées liées au plan 2024 s’élève à 47 millions d'euros. Le coût de l'abondement des salariés internationaux est amorti sur la durée d’acquisition des droits et correspond à la valeur de référence de l’action ajustée des dividendes attendus pendant la période d’acquisition des droits soit 410,17 euros par action.
Ce coût est amorti sur la durée de 2024 s'élève à 35,1 millions d’euros.
d’acquisition des droits et correspond à la valeur de référence de l’action ajustée des dividendes attendus pendant la période d’acquisition des droits soit 286,36 euros par action.
La charge IFRS 2 au titre des plans d’actionnariat salariés constatée sur l'exercice 2023 s’élève à 4 millions d’euros correspondant aux plans 2018, 2020 et 2022.
Pour les exercices 2021 et 2022 la charge d'IFRS 2 s'élevait respectivement à 2,8 millions d'euros et 13,7 millions d'euros.
| Date d’attribution | Date d’acquisition France | Date d’acquisition international | Nombre d'actions octroyées | Nombre d'actions émises | Nombre d'actions non acquises définitivement |
|---|---|---|---|---|---|
| 18.06.2018 | 18.06.2018 | 19.06.2023 | 498 974 | 490 740 | — |
| 02.10.2020 | 02.10.2020 | 03.10.2025 | 496 991 | 456 695 | 34 843 |
| 22.06.2022 | 22.06.2022 | 23.06.2027 | 494 433 | 451 643 | 39 861 |
| 19.06.2024 | 19.06.2024 | 20.06.2029 | 276 236 | 230 423 | 43 490 |
La charge d’impôt sur les résultats correspond à la somme des impôts exigibles de chaque entité fiscale consolidée, corrigée des impositions différées. Celles-ci sont calculées sur toutes les différences temporelles entre la base fiscale et la base comptable consolidée des actifs et passifs, selon une approche bilantielle avec application du report variable.
Le retraitement des actifs et passifs liés aux contrats de location donne lieu à comptabilisation d’un impôt différé. Les impôts différés incluent les impôts non récupérables portant sur des distributions décidées ou probables.
Ils sont évalués en utilisant le taux d’impôt et les règles fiscales en vigueur à la clôture et applicables lorsque les différences temporaires se résorberont.
Le régime français d’intégration fiscale permet à certaines sociétés françaises du Groupe de compenser leurs résultats imposables pour la détermination de la charge d’impôt d’ensemble, dont seule la société mère intégrante, L’Oréal, reste redevable. Il existe par ailleurs des régimes d’intégration fiscale hors de la France.
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Impôts exigibles | 2 052,5 | 1 905,9 | 1 995,9 |
| Impôts différés | - 37,4 | - 95,3 | - 96,5 |
| Impôts sur les résultats | 2 015,1 | 1 810,6 | 1 899,4 |
La charge d’impôt sur les résultats s’analyse comme suit :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt et sociétés mises en équivalence | 8 432,9 | 8 001,0 | 7 610,6 |
| Taux théorique d'imposition | 25,09 % | 24,50 % | 24,36 % |
| Charge d'impôt attendue | 2 116,1 | 1 960,4 | 1 853,9 |
| Effet des différences permanentes | 47,1 | 62,0 | 102,7 |
| Effet des différences de taux d'impôts |
| 170,7 | 160,3 | 154,0 | |
|---|---|---|---|
| 2,2 | 4,2 | 4,1 | |
| 7,9 | 11,7 | 17,3 | |
| Pilier 2 | 31,0 | ||
| Autres (1) | - 18,5 | - 67,4 | 75,4 |
| Charge d'impôt groupe | 2 015,1 | 1 810,6 | 1 899,4 |
(1) Dont crédits d’impôts et impôts sur distribution.
La charge d’impôt attendue est le cumul du produit pour chaque pays, du résultat avant impôt et du taux normal d’imposition. Le taux théorique d’imposition est le quotient du cumul de la charge d’impôt attendue par le résultat consolidé avant impôt.
La variation nette des impositions différées (situation active et passive) s’analyse comme suit :
En millions d’euros
| Solde d’impôts différés passif | - 810,3 |
|---|---|
| Effet résultat | 96,5 |
| Effet change | - 17,0 |
| Autres effets (1) | - 70,3 |
| Solde d’impôts différés actif | 801,1 |
|---|---|
| Solde d’impôts différés passif | - 905,6 |
| Effet résultat | 95,3 |
| Effet change | - 20,3 |
| Autres effets (1) | 104,2 |
| Solde d’impôts différés actif | 921,3 |
|---|---|
| Solde d’impôts différés passif | - 846,6 |
| Effet résultat | 37,4 |
| Effet change | - 16,0 |
| Autres effets (1) | - 87,3 |
| Solde d’impôts différés actif | 973,3 |
|---|---|
(1) Dont pour l’essentiel, l’effet d’impôt différé en capitaux propres sur les instruments de couverture de change, l’effet d'impôt sur les écarts actuariels constatés en capitaux propres ainsi que les effets d'impôts différés liés à l'acquisition d'Aēsop.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Impôts différés actif | 952,2 | 899,2 | 777,7 |
| Impôts différés passif | 634,2 | 530,8 | 589,5 |
| Différences temporaires | |||
| Impôt différé passif sur réévaluation Sanofi | 330,4 | 316,1 | |
| Crédits d’impôts et reports fiscaux déficitaires | 21,1 |
973,3
964,6
921,3
846,6
801,1
905,6
Les impôts différés actifs relatifs aux différences temporaires concernent essentiellement :
| En millions d'euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Pensions et indemnités de départ en retraite | 63,1 | 73,2 | 20,9 |
| Provisions pour risques et charges | 236,2 | 194,5 | 192,7 |
| Marges intra-groupe comprises dans les stocks | 312,4 | 273,6 | 235,8 |
Les impôts différés passifs relatifs aux différences temporaires concernent essentiellement les actifs incorporels acquis dans le cadre des regroupements d’entreprises hormis les écarts d’acquisition non déductibles fiscalement.
Les actifs d’impôts différés dont la récupération n’est pas jugée probable ne sont pas enregistrés dans les états financiers ; ils s’élèvent à 21,8 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 16,3 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 20,4 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Principes comptables
L’écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part du Groupe dans l’évaluation à la juste valeur des actifs et des passifs identifiés est comptabilisé en Écarts d’acquisition et alloué aux Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les bénéfices ou synergies de l’acquisition sont attendus.
inclus dans le coût d’acquisition ;
Pour les regroupements d’entreprises, les principales dispositions sont les suivantes :
Les écarts d’acquisition sont affectés par Unités Génératrices de Trésorerie ou regroupements d’Unités Génératrices de Trésorerie. Une Unité Génératrice de Trésorerie correspond à une ou plusieurs signatures mondiales.
| 2024 | 31.12.2023 | Variations de périmètre | Autres mouvements | Écarts de change | 31.12.2024 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Redken/PureOlogy | 698,4 | 4,9 | 33,2 | 736,5 | ||
| L'Oréal Professionnel/Kérastase | 422,4 | 14,6 | 12,7 |
| Produits Professionnels | 1 537,4 | 19,5 | — | 68,2 | 1 625,1 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| L'Oréal Paris | 1 180,4 | 14,5 | 14,5 | 1 209,4 | ||
| Maquillage Mass Market | 1 038,6 | 5,6 | 38,3 | 1 082,5 | ||
| Garnier | 425,9 | 4,1 | - 18,2 | 411,8 | ||
| Stylenanda | 406,9 |
| Produits | Montant |
|---|---|
| LaSCAD | 331,4 |
| Autres | 352,9 |
| Total Produits Grand Public | 3 892,6 |
| Retail Skincare (1) | 1 751,6 |
| Parfums | 1 803,3 |
| 1 | 471,8 |
|---|---|
| 2 | 0 |
| 1 | 473,8 |
| Lancôme | 831,4 |
| 20,3 | 3,6 |
| 855,3 | Skincare (2) |
| 623,5 | 6,6 |
| 630,2 | Make up (3) |
| 547,9 | 16,4 |
| 564,2 | YSL Beauté |
| 536,2 | 0,5 |
| 536,7 | Total Luxe |
| 5 762,4 | — |
| 122,3 | - 21,3 |
| 5 863,4 |
| 727,9 | 35,1 | 31,6 | 794,6 |
|---|---|---|---|
| 639,6 | 21,1 | 660,7 |
|---|---|---|
| 322,4 | 6,3 | 328,7 |
|---|---|---|
| 169,6 | 10,1 | 4,2 | 184,0 |
|---|---|---|---|
| 1 868,5 | 35,1 | 10,1 | 63,3 | 1 968,1 |
|---|---|---|---|---|
| 50,7 | - | 50,7 |
|---|---|---|
13 102,6
54,6
57,7
167,1
13 382,0
(1) L'UGT Retail Skincare comprend les signatures Aēsop et Kiehl's.
(2) L'UGT Skincare comprend les signatures Biotherm, Carita, HR, Takami et Youth To The People.
(3) L'UGT Make up comprend les signatures IT Cosmetics, Shu Uemura et Urban Decay.
(4) L'écart d'acquisition de Lactobio a été affecté aux UGT Lancôme, L'Oréal Paris et La Roche-Posay.
Les UGT de la division Luxe ont fait l'objet d'une réallocation en lien avec la réorganisation initiée sur 2024 du modèle opérationnel axé sur les catégories et le go to market associé. Les données 2023 et antérieures ont été retraitées pour refléter cette nouvelle organisation.
Les acquisitions de l’exercice 2024 concernent principalement YesSkin à hauteur de 35,1 millions d’euros (allocation du prix d'acquisition non finalisée) et Gjosa pour 14,6 millions d'euros.
En millions d’euros
| 2023 | 31.12.2022 | Variations de périmètre | Autres mouvements | Écarts de change | 31.12.2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Redken/PureOlogy | 708,2 | 8,3 | - 18,0 | 698,4 |
| 429,5 | - 7,1 | 422,4 |
|---|---|---|
| 428,8 | - 12,3 | 416,5 |
|---|---|---|
| 1 566,5 | 8,3 | — | - 37,4 | 1 537,4 |
|---|---|---|---|---|
| 1 186,9 | 10,1 | - 16,6 | 1 180,4 |
|---|---|---|---|
| 1 060,6 | 4,4 | - 26,4 | 1 038,6 |
|---|---|---|---|
| 422,4 | 9,4 |
|---|---|
| Stylenanda | 5,9 | 425,9 |
|---|---|---|
| NYX Professional Makeup | 13,2 | 406,9 |
| LaSCAD | 9,8 | 331,4 |
| Autres | 19,8 | 372,6 |
| Total Produits Grand Public | 3 960,3 | — |
| 23,9 | - 91,6 | |
| 3 892,6 | Retail Skincare (1) | |
| 13,5 | 1 682,3 |
| 1 | 751,6 |
|---|---|
| Parfums | 1 472,1 |
| - 0,3 | 1 471,8 |
| Lancôme | 836,4 |
| - 5,0 | 831,4 |
| Skincare (2) | 642,5 |
| - 19,0 | 623,5 |
| Make up (3) | 821,4 |
| - 249,9 | - 23,6 |
| 547,9 | YSL Beauté |
| 536,5 | - 0,2 |
| 536,2 | Total Luxe |
| 4 322,3 | 1 682,3 |
| SkinCeuticals/Skinbetter Science | 249,9 | 7,7 | 5 762,4 | ||
|---|---|---|---|---|---|
| CeraVe | 718,5 | 28,7 | - 19,3 | 727,9 | |
| Vichy | 650,9 | - 11,2 | 639,6 | ||
| La Roche-Posay | 327,3 | - 1,5 | - 3,4 | 322,4 | |
| Total Beauté Dermatologique | 171,9 | - 2,3 | 169,6 | ||
| Total | 1 868,5 | - 1,5 | 28,7 | - 36,1 | 1 859,5 |
| 50,7 | — | 50,7 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Total Groupe | 11 717,7 | 1 739,8 | - 197,3 | - 157,5 | 13 102,6 |
(1) L'UGT Retail Skincare comprend les signatures Aēsop et Kiehl's.
(2) L'UGT Skincare comprend les signatures Biotherm, Carita, HR, Takami et Youth To The People.
(3) L'UGT Make up comprend les signatures IT Cosmetics, Shu Uemura et Urban Decay.
(4) L’écart d'acquisition de Lactobio n'avait pas encore été affecté à une Unité Génératrice de Trésorerie au 31 décembre 2023.
Les acquisitions de l’exercice 2023 concernent principalement Aēsop à hauteur de 1 682,3 millions d’euros.
Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la perte de valeur de 249,9 millions d’euros sur IT Cosmetics ainsi que l'allocation définitive du goodwill Skinbetter Science.
| En millions d’euros | 31.12.2021 | Variations de périmètre | Autres mouvements | Écarts de change | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|---|
| Redken/PureOlogy | 678,1 | 0,7 | — | 29,4 | 708,2 |
| L'Oréal Professionnel/Kérastase | 417,9 | — | 11,6 | 429,5 | |
| Matrix | 409,1 | — | 19,7 | 428,8 | |
| Total Produits Professionnels | 1 505,1 | 0,7 | — | 60,7 | 1 566,5 |
| L'Oréal Paris | 1 169,4 | — | 17,5 | 1 186,9 |
| En millions d’euros | 31.12.2021 | Variations de | Autres | Écarts de change | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|---|
| Maquillage Mass Market | 1 019,9 | 4,2 | 36,5 | 1 060,6 | |
| Garnier | 466,2 | - 53,6 | 9,8 | 422,4 | |
| Stylenanda | 420,7 | - 0,6 | 420,1 | ||
| NYX Professional Makeup | 324,8 | 16,5 | 341,3 | ||
| LaSCAD | 156,4 | 156,4 | |||
| Autres | 375,5 | - 2,8 | 372,6 | ||
| Total Produits Grand Public | 3 932,9 | — | - 49,5 | 76,9 | 3 960,3 |
| Parfums | 1 453,5 | 18,6 | 1 472,1 | ||
| Lancôme | 837,9 | - 1,5 | 836,4 | ||
| Make up | 803,2 | 18,1 | 821,4 | ||
| Skincare | 725,9 | - 64,2 | - 19,2 | 642,5 | |
| YSL Beauté | 536,0 | 0,4 | 536,5 | ||
| Retail Skincare | 13,0 | 0,5 | 13,5 | ||
| Total Luxe | 4 369,6 | — | - 64,2 | 16,9 | 4 322,3 |
| SkinCeuticals/Skinbetter Science | 145,1 | 610,1 | - 36,7 | 718,5 | |
| CeraVe | 632,0 | 18,9 | 650,9 |
| En millions d’euros | 31.12.2021 | Variations de | Autres | Écarts de change | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|---|
| Vichy | 321,6 | 5,6 | 327,3 | ||
| La Roche-Posay | 168,2 | 3,7 | 171,9 | ||
| Total Beauté | 1 266,9 | 610,1 | - | 8,5- | 1 868,5 |
| Dermatologique | |||||
| Total Groupe | 11 074,5 | 610,8 | - 113,7 | 146,0 | 11 717,7 |
Les acquisitions de l’exercice 2022 concernent principalement Skinbetter Science à hauteur de 610,1 millions d’euros.
Les autres mouvements incluent pour l’essentiel la perte de valeur de 53,6 millions d’euros sur Logocos ainsi que l'allocation définitive du goodwill Youth To The People.
Principes comptables
Les marques à vocation internationale ont une durée d’utilité indéfinie. Elles figurent au bilan à leur prix de revient. Les éléments incorporels identifiés lors d’une acquisition ainsi que les immobilisations incorporelles générées en interne sont inclus dans ce poste.
Il s’agit principalement de marques, de relations clientèle ainsi que de formules ou brevets.
En ce qui concerne les marques, l’utilisation de la méthode des « flux de trésorerie actualisés » est privilégiée afin de faciliter le suivi de la valeur d’utilité après acquisition. Deux approches ont été mises en œuvre à ce jour :
● l’approche par les redevances : elle consiste à estimer la valeur de la marque par référence à des niveaux de redevances qui sont exigés pour l’utilisation de marques comparables. Elle s’appuie sur des projections de chiffres d’affaires établies par le Groupe.
Ces approches s’appuient sur une analyse qualitative de la marque qui assure la pertinence des hypothèses retenues. Le taux d’actualisation retenu se réfère au coût moyen pondéré du capital (WACC) de la cible acquise. Le taux de croissance à l’infini est conforme aux données de marché disponibles (de 2,5 % pour l’Europe et de 3 % pour le reste du monde, sauf cas spécifique).
Une marque peut avoir une durée d’utilité finie ou indéfinie. Les marques locales destinées à être progressivement remplacées par une marque internationale déjà existante dans le Groupe sont à durée d’utilité finie. Elles sont amorties sur la durée d’utilité estimée à la date d’acquisition.
La valeur d’un brevet ou d’une formule est évaluée à partir des bénéfices futurs qui sont attendus de sa propriété dans le futur, selon l’approche par les redevances. La durée d’amortissement des brevets correspond à la durée de protection juridique.
Il s’agit essentiellement de logiciels. Les frais d’innovation des logiciels à usage interne sont capitalisés pour les phases de programmation, de codification et de tests. Les coûts des mises à jour importantes et des améliorations donnant lieu à des fonctionnalités supplémentaires sont également activés.
Les frais d’innovation capitalisés sont amortis à compter de la mise à disposition des logiciels dans l’entité concernée, sur la durée d’utilité probable d’utilisation, généralement entre cinq et huit ans.
| En millions d’euros | 2024 | 31.12.2023 |
|---|---|---|
| Acquisitions/Dotations | ||
| Cessions/Reprises | ||
| Variations de périmètre (2) | ||
| Autres mouvements (1) | ||
| Écarts de change | ||
| 31.12.2024 | Marques à durée d'utilité indéfinie (3) | 3 047,9 |
| 27,5 | - 58,8 | 72,0 | 3 088,5 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 88,4 | - 6,1 | 1,9 | 1,5 | 85,5 | |||
| Concessions, brevets, licences | 813,5 | 0,4 | 39,7 | 6,9 | - 1,2 | 859,3 | |
| Logiciels | 1 566,2 | 37,9 | - 116,2 | - 2,9 | 200,2 | 26,9 | 1 712,2 |
| Relations clientèle | 614,6 | 0,5 |
| Immobilisations en cours | 630,2 |
|---|---|
| Autres | 758,7 |
| Valeurs brutes | 6 800,1 |
| Marques à durée d'utilité indéfinie | 395,0 |
| - 14,7 | 2,3 |
|---|---|
| - 5,8 | 33,5 |
| 631,8 | 302,7 |
| - 181,3 | 5,6 |
| 38,2 | 15,2 |
| - 14,9 | - 0,1 |
| 0,1 | 2,0 |
| 40,4 | - 145,7 |
| 32,9 | - 37,0 |
| 140,2 | 7 174,8 |
| 1,6 |
| - | 58,8 | 14,3 | 352,0 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Concessions, brevets, licences | 74,9 | 2,8 | - 5,4 | 1,6 | 1,3 | 75,1 | |
| Logiciels | 213,6 | 31,4 | - 0,8 | - 0,1 | 1,6 | 245,6 | |
| - | 1 222,5 | 145,2 | - 116,1 | - 2,6 | 4,5 | 22,7 | 1 276,3 |
| Relations clientèle | 574,9 | 16,7 |
| - 14,7 | - 5,8 | 32,9 | 603,9 |
|---|---|---|---|
| Autres | 32,1 | 8,7 | - 14,9 |
| - 0,1 | 1,3 | 27,1 | Amortissements et provisions |
| 2 513,0 | 206,3 | - 145,7 | - 9,0 |
| - 58,7 | 74,1 | 2 580,0 | Autres immobilisations incorporelles nettes |
| 4 287,1 | 177,9 | — | 41,9 |
| 21,7 | 66,1 | 4 594,8 |
(2) Les variations de périmètre correspondent principalement à l'acquisition de Gjosa pour 40,6 millions d'euros de technologie reconnue dans le cadre de l’affectation préliminaire du prix d’acquisition.
(3) À fin 2024, les marques à durée de vie indéfinie se déclinent comme suit en valeur brute :
(en millions d’euros)
Le cumul des dépréciations relatives aux marques s’élève à 130,9 millions d’euros sur Magic, 103,9 millions d’euros sur Clarisonic, 59,3 millions d’euros sur Softsheen-Carson, 44 millions d’euros sur Yue-Sai ainsi que 14 millions d’euros sur Biomedic au 31 décembre 2024.
| En millions d’euros | 2023 | 31.12.2022 | Acquisitions/Dotations | Cessions/Reprises | Variations de périmètre (2) | Autres mouvements (1) | Écarts de change | 31.12.2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Marques à durée d'utilité indéfinie (3) | 2 589,7 | 0,1 | 507,3 | - 0,1 | - 49,1 | 3 047,9 | ||
| Marques et gammes de produits amortissables | 93,9 | - 8,7 | 6,0 | - 2,8 | 88,4 |
| 771,4 | 1,8 | - 6,6 | 42,1 | 5,3 | - 0,5 | 813,5 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 624,7 | 46,6 | - 169,9 | 16,5 | 80,8 | - 32,5 | 1 566,2 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 658,0 | - 7,4 | - 13,8 | - 22,2 | 614,6 |
|---|---|---|---|---|
| 416,8 | 296,7 | - 79,3 | - 2,4 | 631,8 |
|---|---|---|---|---|
| 32,9 | 10,0 | - 2,8 | 0,8 | - 1,6 | - 1,1 | 38,2 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 6 187,1 | 355,1 | - 179,3 | 550,6 | - 2,7 | - 110,7 | 6 800,1 |
| 403,5 | 19,8 | - 14,5 | - 13,8 | 395,0 |
|---|---|---|---|---|
| 79,6 | 2,1 | - 8,7 | 4,7 | - 2,8 | 74,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 210,3 | 20,3 | - 6,6 | - 12,8 | 3,0 | - 0,6 | 213,6 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 241,3 | 155,0 | - 169,7 | 12,3 | 7,7 | - 24,1 | 1 222,5 |
| 586,8 | 18,9 | - 10,0 | 0,5 | - 21,3 | 574,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 25,5 | 10,0 | - 2,7 | 0,8 | - 0,6 | - 0,9 | 32,1 |
|---|---|---|---|---|---|---|
2 547,0226,2- 179,0- 32,915,3- 63,52 513,0
3 640,1128,9- 0,2583,5- 18,1- 47,24 287,1
(1) Les autres mouvements incluent pour l'essentiel - 13,8 millions d'euros de réduction de la valeur brute de la relation clientèle reconnue suite à la finalisation de l'allocation du prix payé de l'acquisition Skinbetter Science.
(2) Les variations de périmètre correspondent principalement à l'affectation provisoire de l'écart d'acquisition Aēsop à la marque pour 521,8 millions d'euros, la technologie pour 54,9 millions d'euros et des logiciels pour 4,2 millions d’euros.
(en millions d’euros)
Le cumul des dépréciations relatives aux marques s’élève à 126,3 millions d’euros sur Magic, 98,4 millions d’euros sur Clarisonic, 58,8 millions d'euros sur Decléor, 55,1 millions d’euros sur Softsheen-Carson, 42,4 millions d’euros sur Yue-Sai ainsi que 14 millions d’euros sur Biomedic au 31 décembre 2023.
| 2022 | 31.12.2021 |
|---|---|
| Acquisitions/Dotations | |
| Cessions/Reprises | |
| Variations de périmètre (2) |
| 31.12.2022 | Marques à durée d'utilité indéfinie (3) | 2 301,0 | 10,8 | - 15,7 | 182,0 | 65,0 | 46,6 | 2 589,7 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Marques et gammes de produits amortissables | 94,1 | 0,1 | 0,7 | - 1,0 | 93,9 | |||
| Concessions, brevets, licences | 765,5 | 1,8 | - 0,1 | 4,7 | - 0,4 | - 0,1 | 771,4 | |
| Logiciels | 1 739,1 | 63,4 | - 59,1 |
| Relations clientèle | 613,0 | 0,5 | 21,5 | 23,0 | 658,0 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations en cours | 327,2 | 257,0 | - 2,6 | - 165,5 | 0,7 | 416,8 |
| Autres | 31,5 | 6,2 | - 6,3 | 0,2 | 1,3 | 32,9 |
| Valeurs brutes | 5 871,4 | 339,7 | - 83,9 | 208,2 |
| Marques à durée d'utilité indéfinie | 237,4 |
|---|---|
| Marques et gammes de produits amortissables | 403,5 |
| Concessions, brevets, licences | 210,3 |
| Logiciels | 1 229,2 |
| Marques à durée d'utilité indéfinie | 89,1 | 6 187,1 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Marques et gammes de produits amortissables | 77,9 | 2,2 | 0,5 | - 1,0 | 79,6 | |
| Concessions, brevets, licences | 194,7 | 15,0 | - 0,1 | - 0,5 | 1,3 | |
| Logiciels | 166,5 | - 59,1 | - 109,1 | 13,8 |
| 1 | 241,3 |
|---|---|
| Autres | 536,6 |
| 27,7 | |
| 22,5 | |
| 586,8 | |
| 22,5 | |
| 8,4 | |
| - 6,3 | |
| 0,9 | |
| 25,5 | |
| Amortissements et provisions | 2 408,7 |
| 219,7 | |
| - 65,5 | |
| — | |
| - 55,6 | |
| 39,7 | |
| 2 547,0 | |
| Autres immobilisations incorporelles nettes | 3 462,8 |
| 120,0 | |
| - 18,4 | |
| 208,2 | |
| - 181,9 | |
| 49,4 | |
| 3 640,1 |
Les autres mouvements incluent pour l'essentiel l'impact du reclassement à l’ouverture sur les projets SaaS pour 193 millions d'euros, à l'affectation de l'écart d'acquisition Youth to the People à la marque pour 65 millions d'euros, et la dépréciation de la marque Decléor pour - 39 millions d'euros et des marques Logona et Santé pour - 14,5 millions d'euros.
Les variations de périmètre correspondent essentiellement à l'affectation provisoire de l'écart d'acquisition Skinbetter Science à la marque pour 182 millions d'euros, la relation clientèle pour 21,5 millions d'euros et la technologie pour 4,6 millions d'euros.
| Marques à durée de vie indéfinie en valeur brute | (en millions d’euros) |
|---|---|
| Decléor | 39 |
| Logona et Santé | 14,5 |
| Magic | 133,4 |
| Clarisonic | 101,4 |
| Softsheen-Carson | 56,5 |
| Yue-Sai | 44,8 |
| Biomedic | 14 |
Principes comptables (période nécessaire au positionnement stratégique d’une acquisition) et d’une valeur terminale. Les flux de trésorerie sont établis dans les devises des pays concernés et convertis ainsi que les actifs nets comptables. Le taux d’actualisation retenu pour ces calculs est fondé sur le coût moyen pondéré du capital, s’élevant à 8,3 % en 2024, 9,2 % en 2023 et 8,8 % en 2022 pour les flux en euros. Ces taux d’actualisation sont des taux après impôts appliqués à des flux de trésorerie après impôts. Leur utilisation aboutit à la détermination de valeurs recouvrables identiques à celles obtenues en utilisant des taux avant impôts à des flux de trésorerie non fiscalisés.
Les tests de dépréciation consistent à comparer les actifs nets comptables y compris les écarts d’acquisition et les marques à la valeur recouvrable de chaque Unité Génératrice de Trésorerie. Une Unité Génératrice de Trésorerie correspond à une ou plusieurs signatures mondiales. Une Unité Génératrice de Trésorerie peut rassembler plusieurs signatures en cas de positionnement marketing similaire ou en fonction de critères organisationnels et en particulier lorsque les circuits de distribution et les structures de commercialisation et de direction sont communs. Les valeurs recouvrables sont déterminées à partir des projections actualisées des flux de trésorerie futurs d’exploitation sur une durée de 10 ans.
Les tests de dépréciation des écarts d’acquisition et des marques à durée d’utilité indéfinie pour les Unités Génératrices de Trésorerie pour lesquelles les écarts d’acquisition et marques non amortissables sont significatifs, sont réalisés à partir des données et hypothèses suivantes :
| En millions d'euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Catégorie | Année 1 | Année 2 | Année 3 |
|---|---|---|---|
| Retail Skincare (Luxe) | 2 473,5 | 2 431,2 | 157,2 |
| Parfums | 1 844,0 | 1 842,0 | 1 842,2 |
| L'Oréal Paris | 1 259,7 | 1 227,7 | 1 235,7 |
| Maquillage Mass Market | 1 132,1 | 1 086,7 | 1 109,5 |
| Make up (Luxe) | 971,2 | 940,2 | 1 229,8 |
| SkinCeuticals/Skinbetter Science | 999,7 | 921,5 | 938,2 |
| Lancôme | 869,4 | 845,0 | 850,8 |
| CeraVe | 852,9 |
| Brand | Value |
|---|---|
| Redken/PureOlogy | 823.2 |
| Matrix | 789.6 |
| Skincare (Luxe) | 722.4 |
| YSL Beauté | 536.7 |
| Stylenanda | 464.0 |
| Garnier | 424.7 |
| NYX Professional Makeup | 457.8 |
| L'Oréal Professionnel/Kérastase |
| 449,8 | 422,4 | 429,5 | |
|---|---|---|---|
| 328,8 | 322,4 | 327,3 | |
| Multicultural Brands | 62,3 | 106,1 | 111,8 |
(1) Y compris acquisitions de l'année.
Une baisse de 1 point du taux de marge sur la durée des business plans sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie du Groupe engendrerait une perte de valeur d’environ 17,2 millions d’euros.
En raison d'un ralentissement de l'activité de l'UGT Multicultural Brands engendrant une revue à la baisse des ambitions du business plan, une perte de valeur a été constatée pour 50 millions d'euros.
La valeur recouvrable de l’Unité Génératrice de Trésorerie Multicultural Brands s’élève à fin décembre 2024 à 106 millions d’euros.
Les taux d’actualisation utilisés au 31 décembre 2024 pour le test sont compris entre 6,1 % et 15,3 % dont 8,3 % pour les États-Unis et 8,3 % pour l’international. Ce taux est la résultante de taux spécifiques pour chaque marché ou zone géographique en fonction des risques qu'ils représentent.
Au 31 décembre 2024, l’effet de la hausse des taux d’actualisation de 1 % sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie du Groupe engendrerait une perte de valeur d’environ 33,7 millions d’euros.
L’effet de la baisse des taux de croissance à l’infini de 1 % sur l’ensemble des Unités Génératrices de Trésorerie du Groupe engendrerait une perte de valeur d’environ 14,8 millions d’euros.
Le taux de croissance à l’infini est conforme aux données de marché soit 2,5 % pour l’Europe et 3,0 % pour le reste du monde.
La valeur nette comptable des écarts d'acquisition et des marques à durée d'utilité indéfinie se décline ainsi pour les Unités Génératrices de Trésorerie les plus significatives :
L'Oréal a utilisé deux scénarios opposés afin de mesurer les risques et opportunités liés au changement climatique susceptibles d’impacter les activités du Groupe à moyen et long terme. La méthodologie employée est en ligne avec les pratiques de la TCFD (Task force on climate Financial Disclosure) et de la TNFD (Taskforce on Nature-related Financial Disclosure). Les scenarii utilisés sont :
En millions d’euros
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | ||
| Titres mis en équivalence | Amouage (1) | 102,0 | — | — |
| LIPP Distribution | 12,1 | 12,0 | 9,9 | |
| Loshian Co (2) | — | 5,8 | 8,1 | |
| Salon Interactive | 11,9 | 8,8 | — | |
| Autres | 0,4 | 0,5 | 0,5 | |
| Total | 126,4 | 27,0 | 18,4 |
(1) Prise de participation dans Amouage en 2024 à hauteur de 25 %.
(2) Dépréciation de la participation en raison de la liquidation prévue début 2025.
Coût de l’endettement financier net
L’endettement financier net est constitué de l’ensemble des emprunts et dettes financières courants et non courants, diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie.
Le coût de l’endettement financier net est constitué des charges et des produits générés par les éléments constitutifs de l’endettement financier net pendant la période, y compris les résultats de couverture de change y afférents.
Ils sont évalués au coût amorti sur la base d’un taux d’intérêt effectif. Les emprunts sont donc évalués à l'émission à la valeur actualisée devant être payée, puis au coût amorti, calculé à l'aide du Taux d'Intérêt Effectif (TIE).
Les frais de transaction directement attribuables à l'acquisition ou à l'émission d'un passif financier viennent en diminution de la valeur de ce passif financier. Les frais sont ensuite amortis actuariellement sur la durée de vie du passif, selon la méthode du TIE.
Conformément au principe de comptabilisation des couvertures de juste valeur, les emprunts et dettes financières à taux fixe swappés à taux variable sont valorisés au bilan à leur valeur de marché. Les variations de valeur qui en résultent sont comptabilisées en coût de l’endettement financier et sont compensées par les variations de valeur des swaps de taux attachés.
avec prise en compte du spread correspondant à la classe de risque du Groupe.
La valeur comptable des dettes à taux variable constitue une approximation raisonnable de leur juste valeur.
Les emprunts et dettes financières à moyen et long terme sont présentés dans les Passifs non courants. Les emprunts et dettes financières à court terme, ainsi que la part remboursable à moins d’un an des emprunts et dettes financières à moyen et long terme, sont présentés dans les Passifs courants.
Le Groupe se finance à moyen terme par des emprunts obligataires, et à court terme par l’émission de titres négociables à court terme en France et de papier commercial aux États-Unis. Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Non courants | Courants | Non courants | Courants | Non courants | Courants | |
| Titres négociables à court terme | — | — | — | — | — | 795,2 |
| Dettes financières de location | 1 458,0 | 468,6 | 1 394,2 | 459,8 | 1 213,5 | 407,0 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Concours bancaires | — | 36,3 | — | 67,0 | — | 81,7 | |
| Autres emprunts et dettes financières | 209,5 | 263,4 | 18,3 | 219,3 | 17,8 | 122,3 | |
| Emprunts obligataires | 4 977,6 | 1 081,6 |
| Montant des tranches | En millions d'euros | Type d'émissions | Date d'émission | Type de taux | TIE (1) | Échéance |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 728,3 | 1 805,1 | 2 999,8 | 13,5 | Total | 6 645,1 | 1 849,9 |
| 6 140,8 | 2 551,3 | 4 231,1 | 1 419,8 | |||
| 750 | — | Mars 2022 | Variable | 2,40 % | Mars 2024 | — |
| 754,5 |
| 758,4 | 1 000 | — | Mars 2022 | Fixe | 0,58 % | Mars 2024 | — | 1 002,3 | 1 000,3 | 1 250 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SLB (2) | Mars 2022 | Fixe | 0,96 % | Juin 2026 | 1 253,9 | 1 252,9 | 1 254,6 | 1 000 | ||
| EMTN (3) | Mai 2023 | Fixe | 3,39 % | Mai 2025 | 1 018,4 | 1 015,8 | — |
Mai 2023
Fixe
3,08 %
Mai 2028
| 1 011,3 | 1 009,5 | — |
|---|---|---|
Novembre 2023
Fixe
3,52 %
Janvier 2027
| 827,5 | 799,4 | — |
|---|---|---|
Novembre 2023
Fixe
3,47 %
Novembre 2029
| 699,5 | 699,0 | — |
|---|---|---|
| Fixe | 2,71 % | Novembre 2027 | 748,5 | — | — | 500 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| EMTN (3) | Novembre 2024 | Fixe | 2,94 % | Novembre 2031 | 500,2 | — |
| Total | 7 750 | 6 059,2 | 6 533,4 | 3 013,3 |
|---|---|---|---|---|
(1) Taux d'intérêt effectif.
(2) Sustainability linked Bond.
(3) Euro Medium Term Notes.
(4) Y compris intérêts courus court terme et long terme non décaissés.
Les émissions obligataires sont principalement réalisées, dans le cadre d’un programme « Euro Medium-Term Notes » dont le plafond s’élève à 5 milliards d’euros au 31 décembre 2024.
Le 22 mars 2022, le Groupe a émis son premier Sustainability‐linked Bond. Cette émission à taux fixe d’une maturité de 4 ans et 3 mois et d’un montant de 1 250 millions d’euros, est assortie d’un coupon de 0,875 % par an.
Les caractéristiques financières du Sustainability-linked Bond sont liées à trois objectifs de performance en matière de développement durable :
En millions d’euros
| 31.12.2023 | Cash-flows | Variations « non cash » | 31.12.2024 | |
|---|---|---|---|---|
| Variation de périmètre | ||||
| Variation de change | ||||
| Variation de juste valeur | ||||
| Autres (1) | ||||
| Titres négociables à court terme | — | — | — | — |
| 1 854,0 | - 474,3 | 2,5 | 38,9 | — | 505,5 | 1 926,6 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 67,0 | 18,4 | — | - 49,2 | — | — | 36,3 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 237,6 | 247,2 | - 3,2 | - 5,2 |
|---|---|---|---|
| 3,8 | 472,8 | 6 533,4 | - 474,2 | |
|---|---|---|---|---|
| — | ||||
| — | ||||
| — | ||||
| 6 059,2 | ||||
| Total | 8 692,0 | - 682,8 | - 0,7 | - 15,4 |
| — | ||||
| 501,8 | 8 495,0 | (1) Il s'agit des renouvellements et modifications de contrats et nouveaux contrats de location. |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Inférieure à 1 an (1) | 1 849,9 | 2 551,3 | 1 419,8 |
| De 1 à 5 ans | 5 627,4 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Euro (EUR) | 6 077,5 | 6 550,6 | 3 065,7 |
| Yuan chinois (CNY) | 204,4 | — | — |
| Won coréen (KRW) | 74,0 | 105,7 | 7,8 |
| Peso chilien (CLP) | 31,0 | 15,0 | 8,7 |
| US dollar (USD) | 28,5 | 12,8 | 822,2 |
| Livre turque (TRY) | 22,4 | 30,0 | 46,2 |
| Ringgit malaisien (MYR) | 20,4 | — | — |
| Peso colombien (COP) | 19,4 | — | 25,2 |
| Taïwan dollar (TWD) | 18,2 | — | — |
(1) Le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées à hauteur de 5 000 millions d'euros au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2022. Ces lignes de crédit ne sont assorties d’aucune clause financière de conditionnalité.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Shilling kenyan (KES) | 14,8 | 9,4 | 10,0 |
| Sol péruvien (PEN) | 14,1 | 11,4 | — |
| Autres | 43,7 | 103,2 | 44,5 |
| Total | 6 568,4 | 6 838,1 | 4 030,3 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Taux variable | 82,3 | 821,5 | 1 638,5 |
| Taux fixe y compris dette de location | 8 412,7 | 7 870,6 | 4 012,4 |
| Total | 8 495,0 | 8 692,1 | 5 650,9 |
À fin 2024 comme à fin 2023, les titres négociables en clôture ont été intégralement remboursés. En 2022, le taux d'intérêt effectif des emprunts obligataires émis en 2022, 2023 et 2024 par le Groupe s'élève à 2,74 % en 2024. Il n'y a pas d'emprunt bancaire moyen terme au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2022.
Les taux moyens de la dette, après prise en compte des instruments de couverture, se ventilent comme suit :
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Euro (EUR) | 2,66 % | 2,09 % | 0,26 % |
| US dollar (USD) | 3,39 % | 3,58 % | 2,18 % |
Au 31 décembre 2024, L’Oréal et ses filiales ont 5 000 millions d’euros de lignes de crédit confirmées non utilisées comme au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2022.
Les échéances des lignes au 31 décembre 2024 s’étalent comme suit :
Il n’existe pas de dette couverte par des sûretés réelles de montants significatifs au 31 décembre 2024, 2023 et 2022.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Valeur au bilan | 1 829,3 | 624,1 | 718,5 |
| Coût d'acquisition | 1 829,3 | 624,1 | 718,5 |
| Valeurs mobilières de placement | 2 223,0 | 2 224,4 | 3 664,0 |
| Comptes bancaires et autres disponibilités (1) |
| 3 | 664,2 |
|---|---|
| 1 | 899,2 |
| 1 | 899,4 |
| Total | 4 052,3 |
| 4 053,7 | |
| 4 288,1 | |
| 4 288,3 | |
| 2 617,7 | |
| 2 617,9 |
(1) Dont 210 millions d'euros de trésorerie dans des pays où le rapatriement des liquidités est difficile.
Les valeurs mobilières de placement comprennent essentiellement des SICAV monétaires et des fonds communs de placement (rémunérés sur la base de l’EONIA). Elles sont considérées comme des actifs financiers à la juste valeur par résultat.
Les comptes à terme à moins de 3 mois à l’origine figurent sur la ligne Comptes bancaires et autres disponibilités.
En millions d’euros
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Valeur au bilan | |||
| Coût d'acquisition | |||
| Titres non consolidés | Sanofi (1) | 11 082,6 |
| 4 033,5 | 10 612,1 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 033,5 | 10 621,5 | |||||
| 4 033,5 | Galderma (2) | |||||
| 2 550,0 | 1 812,9 | |||||
| — | — | |||||
| — | — | |||||
| Autres titres cotés (3) | 23,2 | 103,4 | 60,9 | 103,3 | 99,7 | 95,2 |
| Titres non cotés (4) | 554,9 | 552,2 | 458,3 | 437,8 | 392,6 | 441,4 |
| Actifs financiers au coût amorti | Prêts et créances financiers non courants | 156,0 |
| 159,4 | 171,0 | 175,0 | 139,0 | 141,1 |
|---|---|---|---|---|
| 471,3 | 329,4 | 400,0 | Total | 14 838,1 |
| 6 661,4 | 11 631,6 | 4 749,6 | 11 652,8 | 4 711,2 |
(1) La participation de L’Oréal dans Sanofi s’élève à 9,36 % au 31 décembre 2024. La valeur au 31 décembre 2024, 31 décembre 2023 et 31 décembre 2022, respectivement de 11 082,6 millions d'euros, 10 612,1 millions d'euros et 10 621,5 millions d'euros correspond à la valeur boursière des titres sur la base du cours de Bourse au 31 décembre 2024, 31 décembre 2023 et 31 décembre 2022 respectivement de 93,74 euros, 89,76 euros et 89,84 euros. Le coût d’acquisition de 4 033,5 millions d'euros correspond à un coût d’entrée de 34,12 euros. La participation est évaluée à la juste valeur par résultat global.
(2) La participation de L'Oréal dans Galderma s'élève à 10 % au 31 décembre 2024. La valeur au 31 décembre 2024 de 2 550,0 millions d'euros correspond à la valeur boursière des titres sur la base du cours de Bourse au 31 décembre 2024 de 100,64 CHF (équivalent 107,19 euros). Le coût d'acquisition de 1 812,9 millions d'euros (y compris frais d'acquisition) correspond à un coût d'entrée de 71,11 CHF (équivalent 75,60 euros). La participation est évaluée à la juste valeur par résultat global.
(3) Cette rubrique comprend des titres de start-up de biotechnologie cotées, les actions Euroapi pour 14,8 millions d’euros (coût réévalué).
(4) Cette rubrique comprend pour l’essentiel :
En l’absence de valorisation disponible, le coût d’acquisition est considéré comme étant la meilleure estimation possible de la juste valeur.
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Composante financière de la charge de retraite | - 10,9 | - 2,2 | - 6,5 |
| Autres produits et charges financiers | - 25,8 | - 46,6 | - 65,8 |
| Total | - 36,7 | - 48,8 | - 72,3 |
Le Groupe peut être amené à couvrir certains investissements dans des entreprises étrangères. Les pertes ou gains de change relatifs à ces couvertures affectent directement les capitaux propres consolidés, dans le poste Réserves de conversion.
En matière de risque de change, des contrats à terme et des options sont négociés afin de couvrir les transactions commerciales comptabilisées au bilan comme couvertures de juste valeur et les flux de trésorerie sur opérations commerciales futures comptabilisés comme couvertures de flux futurs dont la réalisation est jugée hautement probable.
Tous les instruments dérivés de couverture de change sont comptabilisés au bilan à leur valeur de marché. Les swaps ou caps qui les couvrent sont valorisés au bilan à leur valeur de marché et les variations de valeur sont enregistrées directement en capitaux propres sur la ligne Autres éléments du résultat global.
La juste valeur des instruments dérivés de taux est leur valeur de marché. Cette valeur de marché est calculée par actualisation des flux futurs au taux d'intérêt en vigueur à la clôture.
En application de la comptabilité de couverture, l’écart de change relatif aux stocks non encore vendus est différé au bilan dans les stocks. De même, lorsque les immobilisations achetées en devises font l’objet d’une couverture de change, elles sont valorisées au bilan sur la base du cours de couverture.
Afin de gérer son exposition aux risques de change et de taux d’intérêt qui découle de ses opérations courantes, le Groupe utilise des instruments dérivés négociés avec des contreparties de premier plan. Conformément aux règles du Groupe, ces instruments dérivés de change et de taux d’intérêt sont mis en place à des fins de couverture.
Le Groupe est exposé au risque de change sur des transactions commerciales comptabilisées au bilan et sur des transactions futures ayant un caractère hautement probable. La politique du Groupe en matière d’exposition au risque de change sur ses opérations commerciales futures est de couvrir avant la fin de l’année une part significative du risque de change de l’année suivante par des instruments dérivés sur la base des budgets d’exploitation de chaque filiale.
L’ensemble des flux futurs du Groupe en devises fait l’objet de prévisions détaillées sur l’horizon de l’année budgétaire à venir. Les risques de change générés par la gestion de leur trésorerie courante sont pratiquement inexistants.
En raison de la politique de couverture du risque de change du Groupe d’une part, la sensibilité du résultat aux variations du cours des devises au 31 décembre reste marginale. L’impact d’une variation du cours des devises sur la réserve de couverture de flux futurs relative au change est donné en note 11.3.
Les instruments dérivés de change sont négociés par FINVAL ou, de manière exceptionnelle, directement par des filiales du Groupe, ces opérations étant soumises au contrôle de la Trésorerie du Groupe.
Les instruments financiers dérivés détenus dans un but de couverture du risque de change ont tous une maturité inférieure à 18 mois à l’origine et se détaillent comme suit :
| En millions d’euros | Nominal |
|---|---|
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Changes à terme | 4 322,6 | 4 724,1 | 2 991,9 |
| Achat EURO contre devises | - 83,9 | 40,7 | 17,4 |
| EUR/CNY | 1 211,1 | 1 414,5 | 629,7 |
| - | - 23,6 | 44,4 | 24,7 |
| EUR/SGD | 528,6 | 746,9 | 750,9 |
| - | - 14,7 | - 0,1 | - 12,6 |
| EUR/GBP | 479,2 |
| Currency Pair | Rate 1 | Rate 2 | Rate 3 | Change 1 | Change 2 | Change 3 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| EUR/USD | 410.0 | 231.0 | - 16.0 | - 6.9 | 3.6 | |
| EUR/MXN | 447.3 | 505.8 | 197.6 | - 36.9 | 9.8 | 3.7 |
| EUR/BRL | 237.2 | 266.3 | 249.2 | 11.5 | - 8.4 | - 5.7 |
| EUR/CAD | 171.1 | 205.9 | 171.3 | 15.1 | - 3.7 | 1.2 |
| EUR/AUD | 147,9 | 188,6 | 143,3 | 4,2 | - 1,9 | 3,6 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| EUR/CLP | 96,3 | 87,5 | 91,6 | 0,8 | 3,1 | - 5,9 |
| EUR/DKK | 74,3 | 105,4 | 60,6 | 0,1 | 0,2 | — |
| EUR/Devises SAPMENA | 244,7 | 191,3 | 182,9 | - 11,0 | 1,7 | 5,3 |
| EUR/Devises Europe |
| 212,8 | — | 15,3 | - 5,8 | — | - 13,1 |
|---|---|---|---|---|---|
| 203,0 | 359,0 | 154,8 | - 4,3 | 4,6 | 1,0 |
| 54,8 | 54,7 | 38,5 | - 3,1 | - 1,3 | 2,6 |
|---|---|---|---|---|---|
| 52,9 | 40,0 | 29,1 | - 0,4 | - 0,9 | 0,5 |
|---|---|---|---|---|---|
| — | 56,0 | — |
|---|---|---|
| - 3,9 | 56,0 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Achat USD contre devises | 503,4 | 471,1 | 637,5 | 28,5 | 1,3 | - 5,1 | |
| USD/Asie du Nord | 189,3 | 284,4 | 363,4 | 7,6 | 1,3 | 1,1 | |
| USD/Devises Amérique Latine | 186,6 | 127,3 | 183,0 | 15,4 | 0,6 | - 8,9 |
| 121,3 | 51,6 | 85,9 | 5,2 | - 0,3 | 2,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 6,2 | 7,8 | 5,2 | 0,2 | - 0,2 | - 0,2 |
|---|---|---|---|---|---|
| 909,2 | 1 101,9 | 1 924,8 | - 27,2 | 7,9 | 81,9 |
|---|---|---|---|---|---|
| 860,2 | 1 075,5 | 1 916,7 | - 26,1 | 7,4 | 83,3 |
|---|---|---|---|---|---|
| 49,0 | 26,4 |
|---|---|
| CNY/SGD | 153,7 | 193,7 | 309,0 | 0,2 | - 6,1 | - 8,1 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| DKK/SEK | 95,4 | 76,8 | 76,5 | - 0,8 | - 3,1 | 2,0 |
| KRW/JPY | 50,8 | 46,6 | 47,6 | - 2,1 | 1,3 |
| 1 | 3 |
|---|---|
| 489,9 | 455,2 |
| 581,2 | - 4,6 |
| - 0,7 | 2,7 |
| 6 525,0 | 7 125,5 |
|---|---|
| 6 568,3 | - 89,9 |
| 37,3 | 92,2 |
| 260,4 | — | — |
|---|---|---|
| 2,9 | — | — |
| 260,4 | — | — |
|---|---|---|
| 2,9 | — | — |
| Cross Currency Swap | 1 554,1 | 1 620,1 | 604,2 | 4,8 | 13,5 | - 1,3 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Total autres éléments | 1 554,1 | 1 620,1 | 604,2 | 4,8 | 13,5 | - 1,3 |
| Total | 8 339,5 | 8 745,6 | 7 172,6 | - 82,1 | 50,8 | 90,9 |
Les valeurs de marché par nature de couverture se décomposent comme suit :
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Couvertures de juste valeur | 0,1 | 47,9 | - 42,7 |
| Couvertures de flux futurs | - 82,2 | 2,7 | 133,4 |
| Total | - 82,1 | 50,6 | 90,7 |
(1) Les couvertures de juste valeur concernent les risques liés à la devise pour les créances et dettes d’exploitation ainsi que pour les opérations de placement/financement en devises. La juste valeur des instruments dérivés est leur valeur de marché.
Les pertes et gains de change constatés sur les charges et produits d’exploitation en devises résultant de l’écart entre la valorisation au cours du jour de la transaction et le cours du jour du règlement, après prise en compte des dérivés de couverture, sont affectés directement aux différentes lignes de charges et produits concernés.
Les pertes et gains de change se décomposent comme suit :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Valeur temps | - 9,6 | - 121,7 | - 105,1 |
| Autres écarts de change | 9,0 | 41,1 | - 309,6 |
| Total | - 0,6 | - 80,6 | - 414,7 |
Les transactions libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur au moment de la transaction. Les créances et les dettes libellées en devises sont converties au taux de change en vigueur à la clôture. Les écarts de conversion en résultant, ainsi que les éléments suivants afférents aux instruments financiers dérivés, constituent des pertes et gains de change :
Ces montants sont affectés aux différentes lignes de frais composant le résultat d’exploitation auxquelles ils se rapportent. La répartition est la suivante :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|---|
| Coût des ventes | - 0,4 | - 49,2 | - 324,2 | |
| Frais de recherche et innovation | - 0,1 | - 12,0 | 29,6 | |
| Frais publi-promotionnels | - 0,1 | - 8,7 | - 61,5 | |
| Frais commerciaux et administratifs | - 0,1 | - 10,7 | - 58,7 | |
| Pertes et gains de change | - 0,6 | - 80,6 | - 414,7 |
Le Groupe n'avait pas à fin 2024, comme à fin 2023 et 2022, d’instruments de couverture de taux d’intérêt.
Une hausse des taux d’intérêt de 100 points de base aurait un impact direct positif sur le coût de l’endettement financier net de + 39,7 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre un effet direct positif de 2024.
L’incidence d’une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt sur la valeur des dettes financières à taux fixe du Groupe, après prise en compte des instruments dérivés de taux, s’il en existe, peut être estimée à - 64,9 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre - 60,2 millions d’euros au 31 décembre 2023 et - 23,9 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Le Groupe privilégie les relations financières avec les banques de taille internationale bénéficiant des meilleures notations auprès d’agences spécialisées. Par ailleurs, les instruments financiers utilisés dans le cadre de la gestion des risques de change et de taux sont négociés avec des contreparties bancaires internationales de premier plan. Dès lors, le Groupe considère être faiblement exposé au risque de contrepartie.
Le risque de liquidité du Groupe peut être apprécié au travers de la dette financière à court terme représentée par l’encours de son programme de titres négociables à court terme. Au regard du non-renouvellement éventuel de ces concours, le Groupe dispose de lignes de crédit confirmées non utilisées de 5 000 millions d’euros au 31 décembre 2024. Ces lignes de crédit ne sont assorties d’aucune clause financière de conditionnalité.
La norme IFRS 7 demande de classer les actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur au bilan selon les trois niveaux suivants :
| Actifs à la juste valeur | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total juste valeur |
|---|---|---|---|---|
| Dérivés de change | 150,1 | 150,1 | ||
| Actions Sanofi | 11 082,6 | 11 082,6 | ||
| Actions Galderma | 2 550,0 | 2 550,0 | ||
| Autres titres | 23,2 | 554,6 | 577,8 | |
| Valeurs mobilières de placement | 1 829,3 | 1 829,3 | ||
| Total des actifs à la juste valeur | 15 485,1 | 150,1 | 554,6 | 16 189,8 |
| Dérivés de change | 232,2 | 232,2 | ||
|---|---|---|---|---|
| Total des passifs à la juste valeur | — | 232,2 | — | 232,2 |
| Actifs à la juste valeur | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total juste valeur |
|---|---|---|---|---|
| Dérivés de change | 177,7 | 177,7 | ||
| Actions Sanofi | 10 612,1 | 10 612,1 | ||
| Autres titres | 60,8 | 457,3 | 518,1 |
| Valeurs mobilières de placement | 624,1 | 624,1 | ||
|---|---|---|---|---|
| Total des actifs à la juste valeur | 11 297,0 | 177,7 | 457,3 | 11 932,0 |
| Passifs à la juste valeur | ||||
| Dérivés de change | 127,1 | 127,1 | ||
| Total des passifs à la juste valeur | — | 127,1 | — | 127,1 |
| Actifs à la juste valeur | ||||
|---|---|---|---|---|
| Dérivés de change | 260,9 | 260,9 | ||
| Actions Sanofi | 10 621,5 | 10 621,5 | ||
| Autres titres | 99,7 | — | 391,6 | 491,3 |
| Valeurs mobilières de placement | 718,5 | 718,5 | ||
| Total des actifs à la juste valeur | 11 439,7 | 260,9 | 391,6 | 12 092,2 |
| Passifs à la juste valeur | ||||
| Dérivés de change | 170,6 | 170,6 | ||
| Total des passifs à la juste valeur | — | 170,6 | — | 170,6 |
Les actifs et les passifs financiers résultant des opérations de couverture de change et/ou de taux avec nos contreparties bancaires ne sont pas compensés au bilan car il s’agit de contrats FBF (Fédération Bancaire Française) ou ISDA (International Swaps and Derivatives Association) qui ne prévoient pas de compensation hors le cas de défaillance de l’une des parties contractuelles et ne répondent donc pas aux critères de compensation au bilan d’IAS 32.
Si la compensation des contrats était réalisée par contrepartie bancaire, l’actif et le passif auraient été minorés de 137,8 millions d’euros, 105,5 millions d’euros et 156,7 millions d’euros et respectivement en 2024, 2023 et 2022.
Sur l'exercice 2022, le Groupe L’Oréal a reçu 5 140 317 actions Euroapi pour un montant total de 74,5 millions d’euros comptabilisés en produit financier. Sanofi a décidé de coter en Bourse la société Euroapi le 6 mai 2022 dont elle était actionnaire à 100 % et de distribuer 58 % de ses actions Euroapi à ses actionnaires. Ces actions ont été versées en complément du dividende octroyé en numéraire par Sanofi au titre du dividende annuel versé à ses actionnaires, représentant pour le Groupe L’Oréal un montant de 393,7 millions d’euros en 2022.
Le capital se compose de 534 312 021 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2024, suite à l’émission de 230 423 actions au titre du programme d’actionnariat salarié et d’actions gratuites à hauteur de 664 680 actions ainsi qu’aux annulations d’actions à hauteur de 1 308 557 actions.
Le capital se composait de 535 186 562 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2022, suite à l’émission de 448 267 actions au titre du programme d’actionnariat salarié et d’actions gratuites à hauteur de 868 806 actions ainsi qu’aux annulations d’actions à hauteur de 23 802 871 actions.
Le capital se composait de 534 725 475 actions de 0,20 euro au 31 décembre 2023, suite à l’émission de 34 020 actions au titre du programme d’actionnariat salarié et d’actions gratuites à hauteur de 776 525 actions ainsi qu’aux annulations d’actions à hauteur de 1 271 632 actions.
Principes comptables
Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2024 :
| En nombre d'actions | Capital social | Actions auto‐détenues | En circulation |
|---|---|---|---|
| Au 01.01.2024 | 534 725 475 | — | 534 725 475 |
| Annulation | - 1 308 557 | 1 308 557 | — |
| Levées options et actions gratuites | 895 103 | — | 895 103 |
| Rachats d'actions propres | — | - 1 308 557 | - 1 308 557 |
| Au 31.12.2024 | 534 312 021 | — | 534 312 021 |
Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2024 :
| En nombre d'actions | Programme de rachat | Affectées aux plans d'actions gratuites | Total | En millions d'euros |
|---|---|---|---|---|
| Au 01.01.2024 | — | — | — | — |
| Annulation | - 1 308 557 | — | - 1 308 557 | - 497,5 |
| Levées options et actions gratuites | — | — | — | — |
| Rachats d'actions propres | 1 308 557 | — | 1 308 557 | 497,5 |
| Au 31.12.2024 | — | — | — | — |
Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2023 :
| En nombre d'actions | Capital social | Actions auto‐détenues | En circulation |
|---|---|---|---|
| Au 01.01.2023 | 535 186 562 | — | 535 186 562 |
| En nombre d'actions | Capital social | Actions auto‐détenues | En circulation |
|---|---|---|---|
| Annulation | - 1 271 632 | 1 271 632 | — |
| Levées options et actions gratuites | 810 545 | — | 810 545 |
| Rachats d'actions propres | — | - 1 271 632 | - 1 271 632 |
| Au 31.12.2023 | 534 725 475 | — | 534 725 475 |
Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2023 :
| En nombre d'actions | Programme de rachat | Affectées aux plans d'actions gratuites | Total | En millions d'euros |
|---|---|---|---|---|
| Au 01.01.2023 | — | — | — | — |
| Annulation | - 1 271 632 | — | - 1 271 632 | - 503,3 |
| Levées options et actions gratuites | — | — | — | — |
| Rachats d'actions propres | 1 271 632 | — | 1 271 632 | 503,3 |
| Au 31.12.2023 | — | — | — | — |
Le nombre d’actions a évolué de la façon suivante au cours de l’année 2022 :
| En nombre d'actions | Capital social | Actions auto‐détenues | En circulation |
|---|---|---|---|
| Au 01.01.2022 | 557 672 360 | - 22 260 000 | 535 412 360 |
| Annulation | - 23 802 871 | 23 802 871 | — |
| En nombre d'actions | Capital social | Actions auto‐détenues | En circulation |
|---|---|---|---|
| Levées options et actions gratuites | 1 317 073 | — | 1 317 073 |
| Rachats d'actions propres | — | - 1 542 871 | - 1 542 871 |
| Au 31.12.2022 | 535 186 562 | — | 535 186 562 |
Les actions auto-détenues ont évolué de la façon suivante au cours de l’année 2022 :
| En nombre d'actions | Programme de rachat | Affectées aux plans d'actions gratuites | Total | En millions d'euros |
|---|---|---|---|---|
| Au 01.01.2022 | 22 260 000 | — | 22 260 000 | 8 940,0 |
| Annulation | - 23 802 871 | — | - 23 802 871 | - 9 442,3 |
| Levées options et actions gratuites | — | — | — | — |
| Rachats d'actions propres | 1 542 871 | — | 1 542 871 | 502,3 |
| Au 31.12.2022 | - 260 000 | — | - 260 000 | — |
Les tableaux suivants détaillent par nature les mouvements sur ces éléments :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Titres à la juste valeur par résultat global | — | — | — |
| Réserve à l'ouverture | 6 561,2 | 6 637,5 | 6 485,4 |
| Variations de juste valeur de la période | 1 144,9 | - 76,3 | 152,1 |
| Réserve à la clôture | 7 706,1 | 6 561,2 | 6 637,5 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Réserve à l'ouverture | 128,5 | 257,3 | - 29,8 |
| Variations de juste valeur de la période | 1,9 | - 184,6 | 686,3 |
| Variations de juste valeur constatées en résultat | - 97,5 | 55,8 | - 399,2 |
| Sortie de périmètre | - 0,4 | - 0,1 | — |
| Réserve à la clôture | 32,5 | 128,5 | 257,3 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Effet hausse de 10 % de l’EUR contre toutes les devises du Groupe | 551,8 | 471,5 | 444,9 |
| Effet baisse de 10 % de l’EUR contre toutes les devises du Groupe | - 520,2 | - 457,2 | - 432,8 |
| Effet hausse de 10 % de l’USD contre les principales devises du Groupe | - 94,9 | - 143,7 | - 196,5 |
| Effet baisse de 10 % de l’USD contre les principales devises du Groupe | 126,0 | 157,9 | 206,4 |
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Couverture de flux de trésorerie – taux d'intérêt | Réserve à l'ouverture | - 7,1 | 1,4 | — | |
| Variations de juste valeur de la période | 18,9 | - 8,5 | — | ||
| Variations de juste valeur constatées en résultat | — | — | 1,4 | ||
| Réserve à la clôture | 11,8 | - 7,1 | 1,4 |
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | ||
|---|---|---|---|---|
| Gains et pertes actuariels et effet du plafonnement des actifs | Réserve à l'ouverture | - 422,2 | - 302,8 | - 698,3 |
| Gains/(pertes) actuariels de la période | 153,2 | - 116,7 | 404,9 | |
| Effet du plafonnement des actifs | 0,2 | - 2,5 | - 9,4 | |
| Sortie de périmètre et autres | 0,8 | - 0,2 | — | |
| Réserve à la clôture | - 268,0 | - 422,2 | - 302,8 |
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | ||
|---|---|---|---|---|
| Autres éléments du résultat global | Réserve brute | 7 482,4 | 6 260,5 | 6 592,4 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Effet d'impôt associé | - 205,1 | - 136,8 | - 188,1 |
| Réserve nette d'impôt | 7 277,4 | 6 123,7 | 6 404,4 |
Principes comptables auto-détenues et portées en minoration des capitaux propres.
Le calcul des résultats nets par action est établi selon les règles édictées par IAS 33. Les résultats nets par action sont obtenus à partir du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice, déduction faite du nombre moyen d’actions.
Les résultats nets par action dilués prennent en compte le cas échéant les options d’achat d’actions ainsi que les actions gratuites ayant un effet dilutif selon la « méthode du rachat d’actions » : les fonds qui seront recueillis lors de l’exercice ou de l’achat sont supposés être affectés en priorité au rachat d’actions au prix du marché.
Le résultat net hors éléments non récurrents se réconcilie comme suit avec le résultat net part du groupe :
| En millions d’euros | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Résultat net – part du groupe | 6 408,7 | 6 184,0 | 5 706,6 |
| Plus ou moins-values de cessions d’actifs corporels et incorporels | 15,2 | 6,7 | 7,4 |
| Dépréciation des actifs corporels et incorporels | 50,8 | 270,6 | 39,0 |
| Coûts de restructuration | 237,1 | 88,5 | 172,6 |
| Autres | 134,6 | 84,1 | 22,5 |
| Effet d'impôt sur les éléments non récurrents | - 91,6 | - 100,7 | - 52,6 |
| Intérêts minoritaires sur éléments non récurrents | 0,1 | - 0,2 | — |
| Effet d'impôt sur les acquisitions et les | 31,4 | - 46,5 | 158,5 |
Les tableaux ci-dessous détaillent le résultat net – part du groupe par action :
| Année | Résultat net – part du groupe (en millions d'euros) | Nombre d'actions | Résultat net – part du groupe par action (en euros) | |
|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2022 | ||
| Résultat net par action | 6 408,7 | 6 184,0 | 535 428 641 | 11,55 |
| Actions gratuites | 1 592 398 | |||
| Résultat net dilué par action | 6 408,7 | 6 184,0 | 537 021 039 | 11,52 |
| Résultat net par action | 5 706,6 | 535 898 659 | 10,65 | |
| Actions gratuites | 1 758 889 |
| Résultat net dilué par action | 5 706,6 | 537 657 548 | 10,61 |
|---|---|---|---|
Les tableaux ci-dessous détaillent le résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe par action :
| Résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe | 6 786,3 | 534 482 831 | 12,70 |
|---|---|---|---|
| Actions gratuites | 1 595 600 | ||
| Résultat net hors éléments non récurrents dilué par action | 6 786,3 | 536 078 431 | 12,66 |
| Résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe | 6 486,6 | 535 428 641 | 12,11 |
|---|---|---|---|
| Actions gratuites | 1 592 398 | ||
| Résultat net hors éléments non récurrents dilué par action | 6 486,6 | 537 021 039 | 12,08 |
| Résultat net hors éléments non récurrents – part du groupe (en millions d'euros) | Nombre d'actions non récurrents – part du groupe par action (en euros) |
|---|---|
| 6 054,1 | 535 898 659 |
| 11,30 | Actions gratuites |
| 1 758 889 | |
| 6 054,1 | 537 657 548 |
| 11,26 | Résultat net hors éléments non récurrents dilué par action |
Aucune action ordinaire potentielle n’a été exclue du calcul du résultat par action car tous les plans ont un effet dilutif sur les périodes présentées.
Au 31 décembre 2024, 314 940 343 actions sont détenues au nominatif depuis deux ans donnant droit au paiement d’un dividende majoré de 10 %.
Les provisions pour risques et charges sont constituées pour faire face à des sorties de ressources probables au profit de tiers, sans contrepartie pour le Groupe. Elles comprennent notamment des provisions pour litiges et des provisions destinées à faire face à des coûts de restructuration, des risques industriels, environnementaux et commerciaux liés à l’exploitation tels que les ruptures de contrats, les reprises de produits et des risques sociaux.
Elles sont estimées en tenant compte des hypothèses les plus probables ou en utilisant des méthodes statistiques, selon la nature des risques.
Les provisions concernant des risques ou litiges devant se régler dans les douze mois suivant la clôture ou celles liées au cycle normal d’exploitation (i.e. retours produits) sont présentées dans les Passifs courants. Les autres provisions pour risques et charges sont présentées dans les Passifs non courants.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges |
| Année N | Année N-1 | Année N-2 | |
|---|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges courantes | 1 093,0 | 977,2 | 1 205,6 |
| Provisions pour restructurations | 219,3 | 100,3 | 146,1 |
| Provisions pour retour de produits | 305,0 | 338,2 | 395,3 |
| Autres provisions courantes (1) | 568,7 | 538,7 | 664,2 |
| Total | 1 169,8 | 1 046,0 | 1 273,3 |
(1) Ces rubriques comprennent notamment des provisions destinées à faire face à des risques et litiges de nature fiscale hors impôt sur les sociétés, des risques industriels, environnementaux et commerciaux liés à l’exploitation (ruptures de contrats), des coûts liés au personnel, aux litiges produits ainsi que les risques liés aux enquêtes des autorités de contrôle de la concurrence (note 12.2.2.a et b).
| En millions d’euros | 31.12.2022 | 31.12.2023 | Dotations (2) | Reprises (utilisées) (2) | Reprises (non utilisées) (2) | Autres (1) | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour restructurations | 146,1 | 100,3 | 198,3 | - 71,4 | - 11,2 | 3,3 | 219,3 |
| Provisions pour retour de produits | 395,3 | 338,2 | 282,2 | - 271,1 | - 51,8 | 7,5 | 305,0 |
| Autres provisions pour risques et charges | 732,0 | 607,5 | 354,2 | - 227,0 | - 75,3 |
| Total | 1 273,3 | 1 046,0 | 834,7 | - 569,5 | - 138,3 | - 3,1 | 1 169,7 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
(1) Concerne pour l’essentiel des variations de change.
(2) Ces chiffres se répartissent comme suit :
| En millions d’euros | Dotations | Reprises (utilisées) | Reprises (non utilisées) |
|---|---|---|---|
| Résultat d'exploitation | 541,3 | - 469,3 | - 121,4 |
| Autres produits et charges | 293,3 | - 100,2 | - 16,9 |
| Résultat financier | — | — | — |
Pour l’exercice 2023, la variation s’analysait comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2021 | 31.12.2022 | Dotations (2) | Reprises (utilisées) (2) | Reprises (non utilisées) (2) | Autres (1) | 31.12.2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour restructurations | 182,5 | 146,1 |
| 52,0 | - 74,7 | - 22,4 | - 0,7 | 100,3 |
|---|---|---|---|---|
| 405,9 | 395,3 | 384,8 | - 367,6 | - 77,7 | 3,4 | 338,2 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 698,7 | 732,0 | 322,9 | - 371,4 | - 82,8 | 6,9 | 607,5 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 287,1 | 1 273,3 | 759,7 | - 813,7 | - 183,0 | 9,6 | 1 046,0 |
|---|---|---|---|---|---|---|
(1) Concerne pour l’essentiel des variations de change.
| Dotations | Reprises (utilisées) | Reprises (non utilisées) | |
|---|---|---|---|
| Résultat d'exploitation | 707,7 | - 547,6 | - 156,4 |
| Autres produits et charges | 52,0 | - 266,1 | - 26,6 |
| Résultat financier | — | — | — |
| 31.12.2020 | 31.12.2021 | Dotations (2) | Reprises (utilisées) (2) | Reprises (non utilisées) (2) | Autres (1) | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour restructurations | 235,1 | 182,5 | 81,0 | - 92,9 | - 32,3 | 7,8 | 146,1 |
| Provisions pour retour de produits | 352,4 | 405,9 | 468,5 | - 408,8 | - 81,5 | 11,1 |
| En millions d’euros | Dotations | Reprises (utilisées) | Reprises (non utilisées) |
|---|---|---|---|
| Résultat d'exploitation | 681,1 | - 506,6 | - 171,0 |
| Autres produits et charges | 102,1 | - 121,0 | - 28,8 |
| Résultat financier | — | — | — |
Passifs éventuels et litiges en cours significatifs peut être fournie en l’état des informations disponibles, soit parce que la Direction du Groupe a déterminé, notamment au regard des avis des conseils et experts externes qui l’assistent dans ces litiges, que la probabilité pour que le litige donne lieu à un paiement de la part du Groupe est faible.
En janvier 2015, le décret 8.393/2015 a établi que les sociétés commerciales au Brésil deviennent redevables de la taxe indirecte IPI sur certains produits à compter du 1er mai 2015. L’Oréal conteste les fondements juridiques de ce décret et son application. Sur la base de l’évolution des positions de place et de l’évolution favorable de l’opinion de ses conseils, l’Oréal reconnaît depuis le 1er janvier 2018 l’IPI collecté en revenus.
L’Oréal a reçu des notifications de redressement concernant la taxe indirecte IPI pour les années 2008 et 2011 à 2015 pour un montant total actualisé des intérêts et pénalités de 631 millions d’euros. L’Administration fiscale brésilienne remet en cause le prix de cession de l’usine à l’affaire commerciale comme base de calcul de l’assiette de l’IPI. L’Oréal, après avoir pris avis de ses conseils fiscaux, estime que les arguments de l’Administration fiscale brésilienne ne sont pas fondés et a contesté ces notifications. L’Oréal continue son recours juridique auprès des instances administratives et judiciaires.
Compte tenu des évolutions défavorables des décisions des instances administratives sur ce même sujet pour d’autres groupes brésiliens, L’Oréal a provisionné partiellement ce risque pour 41,7 millions d'euros.
L’Oréal a reçu plusieurs notifications de redressement pour les exercices 2007/08 à 2017/18 et 2019/20 à 2020/21 concernant principalement la déductibilité fiscale des dépenses de publicité, marketing et promotion pour un montant actualisé des intérêts et pénalités de 234 millions d’euros. L’Oréal, après avoir pris avis de ses conseils fiscaux, conteste ces notifications et continue son recours juridique auprès des instances administratives et judiciaires.
Des procédures amiables ont été engagées auprès des Administrations fiscales françaises, indonésiennes et singapouriennes en vue d’éliminer la double imposition consécutive à des désaccords entre ces Administrations.
Les autorités nationales de la concurrence de plusieurs pays d’Europe ont initié des enquêtes visant notamment le secteur des cosmétiques.
En Allemagne, consécutivement à une procédure initiée en 2008 par l’Autorité de la Concurrence allemande dans le domaine des soins et hygiène du corps et définitivement close en 2015, des distributeurs ont initié des actions en réparation contre L’Oréal Allemagne qui ont donné lieu à ce stade à des décisions de rejet par les tribunaux. Ces procédures sont toujours en cours. L’Oréal Allemagne conteste le bien-fondé de ces réclamations et réfute l’existence de tout dommage.
En France, l’Autorité de la Concurrence française avait prononcé le 18 décembre 2014 une amende de 189,5 millions d’euros contre L’Oréal dans le secteur des produits d’hygiène et de soin pour le corps pour des faits remontant au début des années 2000. Par arrêt du 27 octobre 2016, la Cour d’Appel de Paris a confirmé cette décision. L’Oréal a réfuté toute accusation d’entente avec ses concurrents, et regretté qu’il n’ait pas été tenu compte du caractère hautement concurrentiel du marché français des produits d’hygiène et de soin pour le corps comme en témoigne le nombre d’industriels et de distributeurs en présence, le large choix de produits offerts aux consommateurs ainsi que le fort degré d’innovation et de lancements.
Suite à un pourvoi formé par L’Oréal, la Cour de Cassation a rendu le 27 mars 2019 un arrêt de cassation partiel portant sur le montant de l’amende infligée à L’Oréal. Le 18 juin 2020, la Cour d'Appel de renvoi a confirmé le montant initial de l'amende. L'Oréal a formé un nouveau pourvoi en cassation contre cet arrêt qui a été rejeté le 18 octobre 2023. Cette décision définitive est sans incidence sur le compte du résultat du Groupe et sans impact de trésorerie, le règlement de l'amende étant intervenu en 2015.
Consécutivement à cette décision, des distributeurs ont initié des actions en réparation contre L’Oréal qui en sont à un stade préliminaire ou ont donné lieu à une décision de rejet par les tribunaux. Ces procédures sont toujours en cours. L’Oréal conteste le bien-fondé de ces réclamations et réfute l’existence de tout dommage.
Des filiales américaines du Groupe sont actuellement visées aux États-Unis dans des affaires de responsabilité produit en lien avec la présence présumée de particules d’amiante dans certains produits cosmétiques contenant du talc. Jusqu’à présent, aucun des cas impliquant des filiales du Groupe n’est allé jusqu’au procès. Certaines plaintes ont également été rejetées. Au 31 décembre 2024, environ 400 procédures sont en cours. L’Oréal conteste fermement les demandes formées dans le cadre de ces actions.
Des entités du Groupe sont actuellement visées dans des affaires de responsabilité produit en lien avec la présence alléguée dans des produits défrisants pour cheveux (hair relaxers) d’ingrédients qui leur auraient causé divers problèmes de santé. Au 31 décembre 2024, les sociétés américaines du Groupe étaient assignées dans environ 8 550 procédures fédérales regroupées dans le cadre d’une procédure multi-district (« MDL ») en cours devant le tribunal fédéral du district nord de l’Illinois, et dans environ 750 actions individuelles (parfois consolidées) devant diverses juridictions étatiques. La phase de « discovery » est en cours. D’autres actions sont également en cours en lien avec les mêmes produits, notamment une action de groupe (« class action »), pour des préjudices financiers. Le Groupe conteste fermement les demandes formées dans le cadre de ces actions.
Il n’existe actuellement aucun autre fait exceptionnel ni affaire contentieuse risquant d’affecter significativement les résultats, la situation financière, le patrimoine ou l’activité de la Société et du Groupe L’Oréal.
a) Le Groupe veille à analyser l’évolution des règlements et des lois relatifs à la protection de l’environnement et n’anticipe pas au regard des réglementations actuelles d’incidence majeure sur l’activité, la situation financière, les résultats ou le patrimoine du Groupe.
b) Évaluation des actifs
L’Oréal démontre depuis de nombreuses années un très fort engagement sur les sujets de responsabilité environnementale, sociale et sociétale. L’Oréal a inscrit le développement durable au cœur de sa stratégie, notamment avec le lancement en 2013 du programme Sharing Beauty With All avec des objectifs à l’horizon 2020 concernant la production durable, l’innovation durable, la consommation durable et la croissance partagée.
L’Oréal a initié en juin 2020 la seconde étape de ses engagements en matière de développement durable, sous l’ombrelle du programme appelé L’Oréal pour le Futur, avec une nouvelle série d’objectifs particulièrement ambitieux et concrets à l'horizon 2030, afin de couvrir les impacts associés à sa chaîne de valeur : ses sites de production et de distribution, mais aussi ses chaînes d’approvisionnement et les impacts associés à l’utilisation des produits par les consommateurs. Les objectifs en matière de développement durable sont détaillés dans le Rapport de durabilité.
Ces engagements pris par le Groupe ne remettent pas en cause la valeur des actifs ou les durées d’utilité des actifs non financiers, en particulier :
Par ailleurs, comme mentionné en note 7.3, les scenarii envisagés afin de déterminer les impacts potentiels du changement climatique sur les actifs du Groupe et notamment sur les actifs des Unités Génératrices de Trésorerie du Groupe, n'ont mis en évidence aucun impact significatif susceptible de générer un risque de dépréciation de ces actifs.
Le Groupe décline son programme L'Oréal pour le Futur sur sa stratégie de financement, de placements, d'investissements et de rémunération à court et long terme.
a) Financements
Les lignes de crédit indexées sur les performances du Groupe en matière de développement durable intègrent un mécanisme d’ajustement du coût du financement.
Le Groupe L’Oréal dispose d’un crédit syndiqué avec 20 banques de 5 milliards d’euros non utilisé à fin décembre 2024 intégrant un mécanisme d’ajustement de sa marge en fonction des performances du Groupe sur quatre objectifs de durabilité : climat, biodiversité, ressources et engagement social.
Le Groupe a émis un emprunt obligataire de 3 milliards d’euros en 2022 dont une des tranches d'un montant de 1 250 millions d'euros est liée à des critères de durabilité (Sustainability-linked Bond) (note 9.1).
b) Placements
Le Groupe a comptabilisé des actifs financiers non courants pour un montant total de 246 millions d'euros, réévalués à la juste valeur en capitaux propres (note 9.3), portant sur des activités de développement durable.
Ils s’élèvent à 94,5 millions d’euros au 31 décembre 2024, 91,0 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 122,7 millions d’euros au 31 décembre 2022 dont :
Les lignes de crédit confirmées figurent en note 9.1.11.
À noter que la start-up de technologie environnementale suisse Gjosa – qui a développé des solutions innovantes d'économie d'eau et dont BOLD détenait 15 % – a été acquise à 100 % par L’Oréal en 2024.
La part variable de la rémunération actuelle du Directeur Général intègre des objectifs extra-financiers quantitatifs et qualitatifs, dont des objectifs liés au programme L'Oréal pour le Futur. Des objectifs extra-financiers en lien avec les ambitions de développement durable du Groupe ont été intégrés dès 2016 dans la rémunération variable du top management, y compris les responsables de marques internationales et des responsables pays.
S’agissant de l’attribution conditionnelle d’actions gratuites, les plans prévoient depuis 2022 l’atteinte de critères de performance de nature extra-financière dont :
48,4 millions d’euros de 1 à 5 ans au 31 décembre 2024, contre 47 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 61,3 millions d’euros au 31 décembre 2022 ;
Les autres engagements hors bilan significatifs ont été identifiés et chiffrés et se détaillent comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Garanties données (1) | 314,9 | 279,0 | 308,9 |
| Garanties reçues | 123,0 | 126,5 | 110,4 |
| Commandes d'investissements (2) | 528,1 | 581,7 | 508,0 |
| Obligations d'achats dans le cadre de contrats d'approvisionnement et de services (3) | 2 033,9 | 2 237,7 | 1 852,1 |
(1) Il s’agit essentiellement de garanties données à des administrations ou sur des prêts consentis à des tiers partenaires du Groupe, ainsi que l’engagement net pris envers la Fondation L’Oréal pour son programme pluriannuel.
(2) Malgré leur caractère stratégique, chacun de ces investissements pris individuellement n’est pas d’un montant significatif, à l’échelle du Groupe, pour justifier une information spécifique.
(3) Y compris les engagements irrévocables de contrats d'achat d'énergie notamment sur les énergies vertes type purchase power agreement comptabilisés en usage propre.
Les sociétés mises en équivalence comprennent uniquement des co-entreprises.
| 2024 | 2023 | 2022 | |
|---|---|---|---|
| Ventes de biens et de services | — | — | — |
| Charges et produits financiers | — | — | — |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Créances d'exploitation | — | — | — |
| Dettes d'exploitation | — | — | — |
| Créances financières nettes | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
L’Oréal a été informé que les membres du groupe familial Bettencourt Meyers, ainsi que M. Jean-Paul Agon pour 100 actions, ont signé le 16 décembre 2016 des engagements de conservation dans le cadre de la loi Dutreil portant sur 185 704 189 actions L’Oréal représentant 33,065 % du capital et des droits de vote de la Société à la date de l’engagement.
Ces engagements de conservation ont été conclus en application des articles 787 B et 885 I bis du Code général des impôts pour une durée de deux ans renouvelable tacitement par périodes d’un an.
Le 29 décembre 2023, il a été mis fin aux engagements conclus en 2016 et il a été conclu un nouvel engagement collectif de conservation en application de l'article 787 B du Code général des impôts, portant sur le même nombre d'actions L'Oréal et similaire à ceux de 2016, avec l'adjonction comme signataire de la société Financière L'Arcouest (contrôlée par Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille).
| En millions d’euros hors taxes | 2024 |
|---|---|
| Ernst & Young Audit | |
| Deloitte & Associés | |
| Commissaire aux Comptes Ernst & Young Audit | |
| Réseau | |
| Total |
| Total | En % | |||
|---|---|---|---|---|
| Certification et examen limite semestriel des comptes individuels et consolidés | L’Oréal | 1,8 | n/a | 1,8 |
| 1,8 | n/a | 1,8 | ||
| Filiales intégrées globalement | 1,1 | 5,8 | 6,9 | |
| 1,1 | 6,1 | 7,2 | ||
| Sous-total | 2,9 | 5,8 | 8,7 | 64 % |
Services autres que la certification des comptes (1)
| 0,2 | 3,1 | 3,3 | 0,1 | 0,4 | 0,5 |
|---|---|---|---|---|---|
| Filiales intégrées globalement | — | ||||
| 0,9 | 0,9 | — | |||
| 0,9 | 0,9 | Sous-total | |||
| 0,2 | 4,0 | 4,2 | 31 % | 0,1 |
| 1,3 | 1,4 | 13 % | L’Oréal | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 0,6 | — | 0,6 | 0,6 | — | 0,6 |
| Sous-total | 0,6 | — | 0,6 | ||
| 4 % | 0,6 | — | 0,6 | ||
| 5 % | Total | 3,8 | 9,8 | 13,6 | 100 % |
| 3,7 | 7,4 |
| En millions d’euros hors taxes | 2023 | En % |
|---|---|---|
| Ernst & Young Audit | 1,7 | n/a |
| Commissaire aux Comptes Ernst & Young Audit | 1,8 | n/a |
| Total | 1,7 | 1,8 |
| Commissaire aux Comptes Deloitte & Associés | 0,9 |
| 4,8 | 5,7 | ||
|---|---|---|---|
| 0,9 | 5,6 | ||
| 6,5 | Sous-total | ||
| 2,6 | 4,8 | 7,4 | 67 % |
| 2,7 | 5,6 | 8,3 | 78 % |
| 0,5 | 2,6 | 3,1 | 0,7 | 0,6 | 1,3 |
|---|---|---|---|---|---|
| Filiales intégrées globalement | — | 0,5 |
| 0,5 | — | 1,1 | 1,1 | |
|---|---|---|---|---|
| Sous-total | 0,5 | 3,1 | 3,6 | 33 % |
| 0,7 | 1,7 | 2,4 | 22 % | |
| Total | 3,1 | 7,9 | 11,0 | 100 % |
| 3,4 | 7,3 | 10,7 | 100 % |
(1) Concerne pour l’essentiel des audits d’acquisitions.
Signature d'un accord en vue de l'acquisition de Gowoonsesang Cosmetics Co (Dr. G)
L'Oréal Groupe a annoncé le 23 décembre 2024 la signature d'un accord avec le groupe de distribution suisse Migros pour l'acquisition de sa filiale Gowoonsesang Cosmetics Co, Ltd, incluant Dr.G, la marque coréenne de.
Signature d'un accord en vue de la cession de 2,3 % de titres Sanofi
soin de la peau, fondée par le dermatologue Dr. Gun Young Ahn en 2003 et basée à Séoul. Dr.G rejoindra la Division des Produits Grand Public (DPGP) de L’Oréal Groupe pour répondre au succès grandissant de la K-Beauty à travers le monde et développer son offre avec des soins de la peau efficaces, fondés sur la science, tout en restant accessibles. Cette acquisition est soumise aux conditions préalables habituelles et devrait être finalisée dans les prochains mois.
L'opération et après annulation des actions rachetées, L'Oréal détiendra 7,2 % du capital de Sanofi et 13,1 % des droits de vote (136).
L’opération, qui sera réalisée par le biais d'une cession de bloc hors marché, n'est soumise à aucune condition suspensive et devrait être finalisée dans les prochains jours.
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| L'ORÉAL VERWALTUNGS GmbH | Allemagne | 100,00 % |
| AĒSOP (THAILAND) LIMITED | Thaïlande | 100,00 % |
| AĒSOP AUSTRALIA PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| AĒSOP AUSTRIA GmbH | Autriche | 100,00 % |
| AĒSOP BELGIUM BVBA | Belgique | 100,00 % |
| AĒSOP BRASIL COMERCIO DE COSMETICOS LTDA | Brésil | 100,00 % |
| AĒSOP CANADA, INC. | Canada | 100,00 % |
| AĒSOP COSMETICS AUSTRALIA PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| AĒSOP COSMETICS SPAIN, S.L. | Espagne | 100,00 % |
| AĒSOP DENMARK ApS | Danemark | 100,00 % |
| AĒSOP FRANCE | France | 100,00 % |
| Siège | % intérêt | |
|---|---|---|
| AĒSOP GERMANY GmbH | Allemagne | 100,00 % |
| AĒSOP HONG KONG LIMITED | Hong Kong SAR | 100,00 % |
| AĒSOP ITALY S.R.L. | Italie | 100,00 % |
| AĒSOP JAPAN | Japon | 100,00 % |
| AĒSOP KOREA YUHAN HOESA | Corée | 100,00 % |
| AĒSOP MACAU LIMITED | Macao | 100,00 % |
| AĒSOP MALAYSIA SDN BHD | Malaisie | 100,00 % |
| AĒSOP NETHERLANDS B.V. | Pays-Bas | 100,00 % |
| AĒSOP NEW ZELAND LIMITED | Nouvelle-Zélande | 100,00 % |
| AĒSOP NORWAY AS | Norvège | 100,00 % |
| AĒSOP RETAIL PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| AĒSOP SINGAPORE PTE LTD | Singapour | 100,00 % |
| AĒSOP SWEDEN AB | Suède | 100,00 % |
| AĒSOP SWITZERLAND AG | Suisse | 100,00 % |
| AĒSOP UK LIMITED | Grande-Bretagne | 100,00 % |
| AĒSOP USA, INC. | États-Unis | 100,00 % |
| AZZARO MUGLER BEAUTÉ FRANCE | France | 100,00 % |
| BEAUTÉ, | France | 100,00 % |
| RECHERCHE & INDUSTRIES |
| Siège | % intérêt | ||
|---|---|---|---|
| BEAUTY PARK HONG KONG LIMITED | Hong Kong SAR | 100,00 % | |
| BEAUTY TECH LAB LTD | Grande-Bretagne | 100,00 % | |
| BEAUTYCOS INTERNATIONAL | Chine | 100,00 % | |
| COMPANY LIMITED | |||
| BEAUTYLUX INTERNATIONAL | Chine | 100,00 % | |
| COSMETICS (SHANGHAI) CO LTD | |||
| BIOTHERM | Monaco | 99,80 % | |
| BOLD Business Opportunities for L'Oréal | France | 100,00 % | |
| Development | |||
| CENTRE THERMAL DE LA ROCHE- | France | 100,00 % | |
| POSAY | |||
| COBELSA COSMETICOS, S.A. | Espagne | 100,00 % | |
| COMPTOIR LAINIER AFRICAIN | Maroc | 100,00 % | |
| COSBEL S.A. de C.V. | Mexique | 100,00 % | |
| COSMELOR LTD | Japon | 100,00 % | |
| COSMEPHIL HOLDINGS | Philippines | 100,00 % | |
| CORPORATION PHILIPPINES | |||
| COSMÉTIQUE ACTIVE | France | 100,00 % | |
| INTERNATIONAL | |||
| COSMÉTIQUE ACTIVE PRODUCTION | France | 100,00 % | |
| EGYPTELOR LLC | Égypte | 100,00 % | |
| ELEBELLE (PROPRIETARY) LIMITED | Afrique du Sud | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| EMEIS COSMETICS PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| EMEIS HOLDINGS PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| EMEIS TRADING PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| EPISKIN | France | 99,92 % |
| EPISKIN BRASIL BIOTECNOLOGIA | Brésil | 99,92 % |
| ERWITON S.A. | Uruguay | 100,00 % |
| FAPAGAU & CIE | France | 100,00 % |
| FAPROREAL | France | 100,00 % |
| FINVAL | France | 100,00 % |
| FITNE GESUNDHEIT UND WELLNESS | Allemagne | 100,00 % |
| FRABEL S.A. de C.V. | Mexique | 100,00 % |
| GEMEY PARIS – MAYBELLINE NEW YORK | France | 100,00 % |
| GJOSA SA | Suisse | 100,00 % |
| GUANGZHOU L'ORÉAL BUYCOOR INTERNET SCIENCE & TECHNOLOGY CO., LTD | Chine | 100,00 % |
| HELENA RUBINSTEIN ITALIA S.p.A. | Italie | 100,00 % |
| HOLDIAL | France | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| INTERBEAUTY PRODUCTS LIMITED | Kenya | 100,00 % |
| JSC L'ORÉAL | Russie | 100,00 % |
| KOSMEPOL Sp. z.o.o. | Pologne | 100,00 % |
| L & J RE | France | 100,00 % |
| L'ORÉAL (CHINA) CO. LTD | Chine | 100,00 % |
| L'ORÉAL (THAILAND) LIMITED | Thaïlande | 100,00 % |
| L'ORÉAL (UK) LIMITED | Grande-Bretagne | 100,00 % |
| L'ORÉAL ADRIA d.o.o. | Croatie | 100,00 % |
| L'ORÉAL AMERICA LATINA S.A. DE C.V. | Mexique | 100,00 % |
| L'ORÉAL ARGENTINA Sociedad Anonima | Argentine | 100,00 % |
| L'ORÉAL AUSTRALIA PTY LTD | Australie | 100,00 % |
| L'ORÉAL BALKAN d.o.o. | Serbie | 100,00 % |
| L'ORÉAL BALTIC SIA | Lettonie | 100,00 % |
| L'ORÉAL BANGLADESH LIMITED | Bangladesh | 100,00 % |
| L'ORÉAL BELGILUX S.A. | Belgique | 100,00 % |
| L'ORÉAL BRASIL COMERCIAL DE COSMÉTICOS LTDA | Brésil | 100,00 % |
| L'ORÉAL BRASIL PESQUISAS E INOVACAO LTDA | Brésil | 100,00 % |
| Siège | % intérêt | ||
|---|---|---|---|
| L'ORÉAL BULGARIA EOOD | Bulgarie | 100,00 % | |
| L'ORÉAL CANADA, INC. | Canada | 100,00 % | |
| L'ORÉAL CENTRAL AMERICA S.A. | Panama | 100,00 % | |
| L'ORÉAL CENTRAL WEST AFRICA LTD | Nigeria | 100,00 % | |
| L'ORÉAL CESKA REPUBLIKA s.r.o. | République Tchèque | 100,00 % | |
| L'ORÉAL CHILE S.A. | Chili | 100,00 % | |
| L'ORÉAL COLOMBIA S.A.S. | Colombie | 100,00 % | |
| L'ORÉAL COSMETICS INDUSTRY S.A.E. | Égypte | 100,00 % | |
| L'ORÉAL DANMARK A/S | Danemark | 100,00 % | |
| L'ORÉAL DEUTSCHLAND GmbH | Allemagne | 100,00 % | |
| L'ORÉAL EAST AFRICA LIMITED | Kenya | 100,00 % | |
| L'ORÉAL EGYPT LLC | Égypte | 100,00 % | |
| L'ORÉAL ESPANA S.A.U. | Espagne | 100,00 % | |
| L'ORÉAL FINLAND OY | Finlande | 100,00 % | |
| L'ORÉAL FRANCE | France | 100,00 % | |
| L'ORÉAL GUATEMALA S.A. | Guatemala | 100,00 % | |
| L'ORÉAL HELLAS S.A. | Grèce | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| L'ORÉAL HONG KONG LIMITED | Hong Kong SAR | 100,00 % |
| L'ORÉAL INDIA PRIVATE LIMITED | Inde | 100,00 % |
| L'ORÉAL INTERNATIONAL | France | 100,00 % |
| DISTRIBUTION | ||
| L'ORÉAL ISRAEL LTD | Israël | 92,97 % |
| L'ORÉAL ITALIA S.p.A. | Italie | 100,00 % |
| L'ORÉAL KAZAKHSTAN Limited | Kazakhstan | 100,00 % |
| Liability Partnership | ||
| L'ORÉAL KOREA LIMITED | Corée | 100,00 % |
| L'ORÉAL LIBAN SAL | Liban | 100,00 % |
| L'ORÉAL LIBRAMONT | Belgique | 100,00 % |
| L'ORÉAL MAGYARORSZAG | Hongrie | 100,00 % |
| KOZMETIKAI Kft | ||
| L'ORÉAL MALAYSIA SDN BHD | Malaisie | 100,00 % |
| L'ORÉAL MANUFACTURING MIDRAND (PROPRIETARY) LIMITED | Afrique du Sud | 100,00 % |
| L'ORÉAL MAROC | Maroc | 50,00 % |
| L'ORÉAL MEXICO S.A. de C.V. | Mexique | 100,00 % |
| L'ORÉAL MIDDLE EAST | Émirats arabes unis | 100,00 % |
| L'ORÉAL NEDERLAND B.V. | Pays-Bas | 100,00 % |
| L'ORÉAL NEW ZEALAND LIMITED | Nouvelle-Zélande | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| L'ORÉAL NORGE AS | Norvège | 100,00 % |
| L'ORÉAL ÖSTERREICH GmbH | Autriche | 100,00 % |
| L'ORÉAL PAKISTAN PRIVATE LIMITED | Pakistan | 100,00 % |
| L'ORÉAL PANAMA S.A. | Panama | 100,00 % |
| L'ORÉAL PERU S.A. | Pérou | 100,00 % |
| L'ORÉAL PHILIPPINES, INC. | Philippines | 100,00 % |
| L'ORÉAL POLSKA Sp. z.o.o. | Pologne | 100,00 % |
| L'ORÉAL PORTUGAL UNIPESSOAL, LDA | Portugal | 100,00 % |
| L'ORÉAL PRODUITS DE LUXE INTERNATIONAL | France | 100,00 % |
| L'ORÉAL PRODUKTION DEUTSCHLAND BETEILIGUNGS GmbH | Allemagne | 100,00 % |
| L'ORÉAL PRODUKTION DEUTSCHLAND GmbH & CO KG | Allemagne | 100,00 % |
| L'ORÉAL ROMANIA SRL | Roumanie | 100,00 % |
| L'ORÉAL SAIPO INDUSTRIALE S.p.A. | Italie | 100,00 % |
| L'ORÉAL SAUDI ARABIA | Arabie saoudite | 90,00 % |
| L'ORÉAL SINGAPORE Pte Ltd | Singapour | 100,00 % |
| L'ORÉAL SLP S.A. de C.V. | Mexique | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| L'ORÉAL SOUTH AFRICA HOLDINGS (PROPRIETARY) LIMITED | Afrique du Sud | 100,00 % |
| L'ORÉAL SUISSE S.A. | Suisse | 100,00 % |
| L'ORÉAL SVERIGE AB | Suède | 100,00 % |
| L'ORÉAL TAIWAN CO., LTD. | Région de Taïwan | 100,00 % |
| L'ORÉAL TRAVEL RETAIL | France | 100,00 % |
| L’ORÉAL TRAVEL RETAIL AMERICAS, INC. | États-Unis | 100,00 % |
| L'ORÉAL TÜRKIYE KOZMETIK SANAYI VE TICARET ANONIM SIRKETI | Turquie | 100,00 % |
| L'ORÉAL U A E GENERAL TRADING LLC | Émirats arabes unis | 100,00 % |
| L'ORÉAL UKRAINE | Ukraine | 100,00 % |
| L'ORÉAL URUGUAY S.A. | Uruguay | 100,00 % |
| L'ORÉAL USA, INC. (sous-groupe) | États-Unis | 100,00 % |
| L'ORÉAL VIETNAM CO. LTD | Vietnam | 100,00 % |
| LA ROCHE-POSAY LABORATOIRE DERMATOLOGIQUE | France | 99,98 % |
| LABORATORIOS DE COSMETICOS VOGUE S.A.S. | Colombie | 100,00 % |
| LOA6 | France | 100,00 % |
| LOA6 USA, INC. | États-Unis | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| LOA15 | France | 100,00 % |
| LUXURY OF RETAIL | France | 100,00 % |
| MAGIC HOLDINGS (sous-groupe) | Chine | 100,00 % |
| MASRELOR LLC | Égypte | 100,00 % |
| MATRIX DISTRIBUTION GmbH | Allemagne | 100,00 % |
| MEDI BEAUTY HONG KONG LIMITED | Hong Kong SAR | 100,00 % |
| MODIFACE INC. | Canada | 100,00 % |
| MUGLER FASHION | France | 100,00 % |
| NANTONG L'ORÉAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT CO., LTD | Chine | 100,00 % |
| NIHON L'ORÉAL KABUSHIKI KAISHA | Japon | 100,00 % |
| NLO KABUSHIKI KAISHA | Japon | 100,00 % |
| NOVEAL | France | 100,00 % |
| NYX PROFESSIONAL MAKEUP SPRL/BVBA | Belgique | 100,00 % |
| P.T. L'ORÉAL INDONESIA | Indonésie | 100,00 % |
| P.T. YASULOR INDONESIA | Indonésie | 100,00 % |
| PRESTIGE ET COLLECTIONS INTERNATIONAL | France | 100,00 % |
| PROCOSA PRODUCTOS DE BELEZA LTDA | Brésil | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| PRODUCTOS CAPILARES L'ORÉAL S.A. | Espagne | 100,00 % |
| REAL CAMPUS BY L'ORÉAL | France | 100,00 % |
| SALONCENTRIC CANADA LP | Canada | 100,00 % |
| SCENTAL LIMITED | Hong Kong SAR | 100,00 % |
| SCIENCEMD | France | 100,00 % |
| SHANGHAI EPISKIN BIOTECHNOLOGY CO. LTD | Chine | 99,92 % |
| SHANGHAI L'ORÉAL INTERNATIONAL TRADING CO. LTD | Chine | 100,00 % |
| SHANGHAI MEICIFANG BUSINESS CONSULTING CO. LTD | Chine | 100,00 % |
| SHANGHAI MEICIFANG INVESTMENT CO., LTD. | Chine | 100,00 % |
| SHANGHAI YIMEI BUSINESS CONSULTING CO. LTD | Chine | 100,00 % |
| SHU UEMURA COSMETICS INC. | Japon | 100,00 % |
| SICOS & CIE | France | 100,00 % |
| SOCIÉTÉ HYDROMINÉRALE DE LA ROCHE POSAY – S.H.R.P. | France | 99,98 % |
| SOPROCOS | France | 100,00 % |
| SOPROREAL | France | 100,00 % |
| SPARLYS | France | 100,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| SUZHOU L'ORÉAL SUPPLY CHAIN MANAGEMENT CO., LTD | Chine | 100,00 % |
| TAIWAN AĒSOP COSMETICS COMPANY LIMITED BY SHARES | Région de Taïwan | 100,00 % |
| YICHANG TIANMEI INTERNATIONAL COSMETICS CO LTD | Chine | 100,00 % |
| ZHEJIANG YESSKIN TECHNOLOGY CO. LTD. | Chine | 70,00 % |
| Sociétés | Siège | % intérêt |
|---|---|---|
| AMOUAGE SAOC | Oman | 25,00 % |
| INNEOV DEUTSCHLAND GMBH | Allemagne | 50,00 % (1) |
| INNEOV MEXICO S.A. DE C.V. | Mexique | 50,00 % (1) |
| INNEOV TAIWAN CO. LTD | Région de Taïwan | 50,00 % (1) |
| LIPP DISTRIBUTION | Tunisie | 49,00 % |
| LOSHIAN CO., LTD |
| NUTRICOS TECHNOLOGIES | France | 50,00 % (1) |
|---|---|---|
| SALON INTERACTIVE, INC. | États-Unis | 46,00 % |
(1) Sociétés communes avec Nestlé.
Exercice clos le 31 décembre 2024
A l’Assemblée Générale de la société L’Oréal,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société L’Oréal relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci‐dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‐avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Voir les notes 7.1 – Ecarts d’acquisition, 7.2 – Autres Immobilisations incorporelles, 7.3 – Tests de dépréciation des actifs incorporels et 4 – Autres produits et charges opérationnels, de l’annexe des comptes consolidés
| Risque identifié | Notre réponse |
|---|---|
| Au 31 décembre 2024, la valeur nette comptable des écarts d’acquisition et des marques à durée d’utilité indéfinie s’élèvent respectivement à M€ 13 382 et M€ 2 737 (soit un total de 29 % des actifs) comme indiqué dans la note 7 de l’annexe des comptes consolidés. | Nous avons pris connaissance de la méthodologie appliquée par la direction pour réaliser les tests de dépréciation et les analyses de sensibilité. |
| Ces actifs font l’objet d’un test de perte de valeur lorsqu’un évènement défavorable intervient, et au moins une fois par an afin de vérifier que la valeur comptable de ces actifs n’est pas supérieure à leur valeur recouvrable. | Nous avons évalué ces dernières, notamment en les rapprochant de nos propres analyses de sensibilité, afin de définir la nature et l’étendue de nos travaux. |
| Les valeurs recouvrables de chaque unité génératrice de trésorerie (UGT) sont déterminées à partir des projections actualisées des flux de trésorerie futurs d’exploitation sur une durée de 10 ans (période nécessaire au positionnement stratégique d’une acquisition) et d’une valeur terminale. | Nous avons apprécié la qualité du processus d’élaboration des budgets et des prévisions. |
| Les hypothèses prises en compte dans l’évaluation de la valeur recouvrable sont décrites dans la note 7.3 de l’annexe des comptes consolidés et concernent principalement : | |
| ● la progression des chiffres d’affaires et taux de marge ; | |
| ● un taux de croissance à l’infini pour le calcul de la valeur terminale, et | |
| ● des taux d’actualisation fondés sur le coût moyen pondéré du capital, ajustés d’une prime de risque pays si nécessaire. | |
| Les tests de dépréciation réalisés ont conduit en 2024 à constater une dépréciation de M€ 48,4 sur les écarts d’acquisition et une dépréciation de M€ 1,6 sur les marques. | Nous avons considéré que l’évaluation de ces actifs constituait un point clé de l’audit en raison de leur poids relatif dans les comptes consolidés et parce que la détermination de leur valeur recouvrable implique un recours important au jugement de la direction dans la détermination des projections de flux de trésorerie futurs et des principales hypothèses retenues. |
| Nous avons apprécié le caractère approprié des informations données dans les notes annexes aux comptes consolidés. |
| Risque identifié | Notre réponse |
|---|---|
| Nous avons évalué le caractère approprié des principes comptables du Groupe relatifs à la comptabilisation des retours de produits, remises, ristournes et autres avantages accordés aux clients, eu égard au référentiel IFRS. Le chiffre d'affaires du Groupe est présenté net des retours de produits et des remises, ristournes et autres avantages accordés aux distributeurs ou consommateurs (tels que la coopération commerciale) comme cela est décrit dans la note 3 de l’annexe des comptes consolidés. Ces différentes déductions du chiffre d’affaires sont comptabilisées simultanément à la reconnaissance des ventes sur la base notamment des conditions contractuelles et des données statistiques issues de l’expérience passée. | L’évaluation du chiffre d’affaires intègre ainsi, à la clôture de l'exercice, des estimations, liées aux montants portés en déduction, que nous avons considérées comme étant (i) complexes, en raison de la diversité des accords contractuels et des conditions commerciales existant sur les différents marchés du Groupe, (ii) sensibles, le chiffre d’affaires étant un indicateur clé dans l’évaluation de la performance du Groupe et de sa direction, et (iii) significatives au regard de leur impact dans les états financiers. Nous avons considéré que l‘évaluation des retours de produits, remises, ristournes et autres avantages accordés aux clients constituait un point clé de l’audit. |
| Ces tests ont notamment consisté à :- analyser les méthodes d’évaluation utilisées, en particulier, par un examen critique des hypothèses retenues, le contrôle de la permanence des méthodes et l’analyse de l’antériorité et du débouclage des provisions de l’exercice antérieur ; | |
| - rapprocher les données statistiques issues de l’expérience passée et les conditions contractuelles aux données figurant dans les systèmes d’information dédiés à la gestion des conditions commerciales ; | |
| - vérifier l’exactitude arithmétique du calcul des écritures correspondantes (incluant l’engagement résiduel à la clôture), leur enregistrement en comptabilité et leur présentation dans les comptes consolidés. |
| Risque identifié | Notre réponse |
|---|---|
| Votre Groupe est exposé à différents risques liés à la marche des affaires, notamment des risques de nature fiscale. Lorsque le montant ou l’échéance peuvent être estimés avec suffisamment de fiabilité, un passif d’impôt est reconnu au titre de ces risques. Dans le cas contraire, votre Groupe présente une information sur les passifs éventuels dans les notes annexes aux comptes consolidés. | Afin d’identifier et d’obtenir une compréhension de l’ensemble des positions fiscales incertaines, des passifs existants ainsi que des éléments de jugement s’y rapportant, nous nous sommes entretenus, à différents niveaux de l’organisation, en France et à l’étranger, avec les directions fiscales. Nous avons pris connaissance du dispositif de contrôle interne mis en place pour identifier et évaluer ces risques. Nous avons corroboré la liste des litiges fiscaux identifiés. |
La note 12.2.1 « Contentieux fiscaux » des comptes consolidés expose notamment la situation de contentieux fiscaux au Brésil et en Inde, pour lesquels les réclamations de l’administration s’élèvent respectivement à M€ 631 et M€ 234.
Les positions fiscales incertaines sont classées au bilan sur la ligne passifs d’impôt non courants pour M€ 224 au 31 décembre 2024. Nous avons considéré que la détermination et l’évaluation de ces éléments constituaient un point clé de l’audit compte tenu de :
Concernant les principales positions fiscales incertaines et risques fiscaux pour lesquels un passif est constitué, nous avons évalué la qualité des estimations de la direction en considérant les données, les hypothèses et les calculs utilisés. Nous avons également effectué une analyse rétrospective en comparant les montants payés sur les dernières années avec les montants antérieurement provisionnés.
Nous avons, le cas échéant en intégrant des experts en fiscalité dans notre équipe, réalisé les procédures suivantes :
Concernant les passifs éventuels, nous avons, le cas échéant en intégrant des experts en fiscalité, examiné les éléments de procédure et/ou les avis fiscaux ou techniques rendus par des conseils externes choisis par la direction afin d’apprécier le bien-fondé d’une absence de provision. Nous avons apprécié le caractère approprié des informations données dans les notes annexes aux comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société L’Oréal par votre assemblée générale du 29 avril 2004 pour le cabinet DELOITTE & ASSOCIES et du 21 avril 2022 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2024, le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la vingt et unième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la troisième année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles‐ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‐ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821‐27 à L. 821‐34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 17 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
DELOITTE & ASSOCIES
ERNST & YOUNG Audit
David Dupont-Noel
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Les comptes sociaux détaillés dans ce chapitre sont ceux de L’Oréal S.A. Ils font état de la situation financière de la
Société mère stricto sensu. Ils n’intègrent pas les comptes des filiales du Groupe, par opposition aux comptes consolidés.
Les éléments relatifs aux comptes sociaux présents dans le Rapport de Gestion du Conseil d’Administration sont intégrés
dans ce chapitre. Les pages concernées sont : le tableau des principales variations et franchissements de seuil des titres de
participation dans les filiales, celui des résultats financiers sur cinq ans ainsi que le montant des dépenses et charges
prévues à l’article 223 quater du Code général des impôts et le tableau des factures émises et reçues non réglées à la date
de clôture de l’exercice et dont le terme est échu prévu par les articles L. 441‐14 et D. 441-6 du Code de commerce. Le
Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes sociaux complète ces informations.
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Produits d’exploitation | 5 794,6 | 6 909,6 | 7 164,5 | |
| Chiffre d’affaires | 2 | 4 863,4 | 5 982,7 | 6 282,0 |
En millions d’euros
| Notes | Date | |||
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | ||
| Reprise de provisions et transferts de charges | 175,8 | 169,9 | 168,4 | |
| Autres produits | 3 | 755,4 | 757,0 | 714,1 |
| Charges d’exploitation | - 4 934,7 | - 5 917,1 | - 6 290,3 | |
| Achats consommés et variation de stocks | - 2,3 | - 478,9 | - 792,8 | |
| Autres achats et charges externes | - 3 084,0 | - 3 296,1 | - 3 309,4 | |
| Impôts et taxes | - 125,7 | - 120,6 | - 129,7 | |
| Charges de personnel | - 1 154,9 | - 1 307,6 | - 1 376,3 | |
| Dotations aux amortissements et provisions | 5 | - 236,9 | - 381,3 | - 314,2 |
| Autres charges | - 331,0 | - 332,6 | - 367,9 | |
| Résultat d’exploitation | 859,9 | 992,5 | 874,2 | |
| Produits financiers nets | 6 | 4 990,4 | 5 124,1 | 11 711,7 |
| Dotations/reprises nettes sur provisions et transferts de charges | 6 | 22,1 | - 2 010,5 | 108,1 |
| Différences de change | 24,7 | 35,8 | - 316,1 | |
| Résultat financier | 5 037,2 | 3 149,4 | 11 503,7 | |
| Résultat courant avant impôts | 5 897,1 | 4 141,9 | 12 377,9 |
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat exceptionnel | 7 | - 61,5 | - 113,8 | 246,6 |
| Participation des salariés aux résultats de l’entreprise | - 42,5 | - 37,7 | - 31,0 | |
| Impôts sur les bénéfices | 8 | - 115,2 | - 164,1 | - 250,4 |
| Résultat net | 5 678,0 | 3 826,3 | 12 343,1 |
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles | 11 | 4 562,3 | 4 258,1 | 4 876,4 |
| Immobilisations corporelles | 12 | 469,4 | 439,2 | 625,3 |
| Immobilisations financières | 13 | 23 409,5 | 20 353,0 | 17 274,6 |
| Actif immobilisé | 28 441,2 | 25 050,3 | 22 776,3 | |
| Stocks | 0,9 | 0,9 | 135,6 | |
| Avances et acomptes versés | 11,9 | 12,5 | 11,6 | |
| Clients et comptes rattachés | 15 | 543,5 | 722,9 | 1 030,9 |
| Autres actifs circulants | 15 | 329,7 | 347,8 | 513,6 |
| Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Valeurs mobilières de placement et instruments de trésorerie | 45,5 | 72,0 | 76,8 |
| Disponibilités | 290,7 | 347,1 | 618,0 |
| Actif circulant | 1 222,3 | ||
| Comptes de régularisation actif | 51,3 | 61,0 | 90,8 |
| Primes de remboursement des obligations | 7,9 | 7,4 | — |
| Écart de conversion actif | 64,5 | 45,4 | 59,6 |
| Total de l’actif | 29 787,0 |
| Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Capital | 106,9 | 106,9 | 107,0 |
| Primes | 3 444,3 | 3 370,2 | 3 368,7 |
| Réserves et report à nouveau | 11 029,2 | 11 267,8 | 2 673,0 |
| Résultat net | 5 678,0 | 3 826,3 | 12 343,1 |
| Provisions réglementées | 14,6 | 16,9 | 22,0 |
| Capitaux propres | 20 273,0 |
| En millions d’euros | Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges | 17 | 366,5 | 320,3 | 596,6 |
| Emprunts et dettes financières | 18 | 7 890,4 | 6 555,3 | 3 872,1 |
| Fournisseurs et comptes rattachés | 19 | 592,7 | 597,1 | 1 201,8 |
| Autres passifs circulants | 19 | 624,2 | 543,9 | 1 051,2 |
| Autres dettes | 9 107,3 | 7 696,3 | 6 125,1 | |
| Écart de conversion passif | 20 | 40,3 | 62,6 | 77,8 |
| Total du passif | 29 787,0 | 26 667,3 | 25 313,3 |
Le capital social se compose de 534 312 021 actions de 0,2 euro à la suite des opérations intervenues au cours de l’exercice 2024 :
La variation des capitaux propres s’analyse comme suit :
| En millions d’euros | Capital social | Primes d’apport et de fusion | Écart de réévaluation 1976 | Réserves et report à nouveau (1) | Résultat de l’exercice | Provisions réglementées et subventions d'investissement (2) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde au 31 décembre 2021 avant affectation du résultat | 111,5 | 3 265,6 | 42,5 | 10 770,6 | 3 860,5 | 29,9 | 18 080,6 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Augmentation de capital | 0,3 | 103,1 | 103,4 | ||||
| Annulation d’actions | - 4,8 | - 9 399,4 | - 9 404,2 | ||||
| Affectation du résultat 2021 | 1 259,3 | - 1 259,3 | — | ||||
| Dividendes distribués au titre de l’exercice 2021 | - 2 601,2 |
| Solde au 31 décembre 2022 avant affectation du résultat | 107,0 | 3 368,7 | 42,5 | 2 630,5 | 12 343,1 | 22,0 | 18 513,8 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres variations de la période | - 7,9 | - 7,9 | |||||
| Augmentation de capital | 0,2 | 1,5 | 1,7 | ||||
| Annulation d’actions | - 0,3 | - 499,7 |
| 500,0 | 9 094,7 |
|---|---|
| - 9 094,7 | — |
| Dividendes distribués au titre de l’exercice 2022 | - 3 248,4 |
| - 3 248,4 | Résultat de l’exercice 2023 |
| 3 826,3 | 3 826,3 |
| Autres variations de la période | - 0,2 |
| - 5,1 | - 5,3 |
| Solde au 31 décembre 2023 avant affectation du résultat | 106,9 |
| 3 370,2 | 42,5 |
| 11 225,3 | 3 826,3 |
| 16,9 |
| Action | Montant |
|---|---|
| Augmentation de capital | 588,1 |
| Annulation d’actions | - 0,2 |
| - 499,7 | |
| - 499,9 | |
| Affectation du résultat 2023 | 261,2 |
| - 261,2 | |
| Dividendes distribués au titre de l’exercice 2023 | - 3 565,1 |
| - 3 565,1 | |
| Résultat de l’exercice 2024 | 5 678,0 |
| 5 678,0 | |
| Autres variations de la période |
| Notes | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitation | Résultat net | 4,3 | - 0,1 | - 2,3 |
| 1,9 | Solde au 31 décembre 2024 avant affectation du résultat | 106,9 | ||
| 3 444,3 | 42,5 | 10 986,7 | ||
| 5 678,0 | 14,6 | 20 273,0 |
(1) Le montant porté en réserves correspondant (i) aux dividendes non versés en raison de la détention par L’Oréal d’une partie de ses propres titres, (ii) aux mouvements intervenus entre le 1er janvier et la date de paiement du dividende, sur les plans d’actions gratuites arrivant à échéance (iii) et le nombre définitif d’actions éligibles au dividende majoré, s’élève à - 1,1 million d’euros en 2024, contre - 2,9 millions d’euros en 2023 et - 4,5 millions d’euros en 2022.
(2) Le poste « Provisions réglementées et subventions d'investissements » s'élevant au 31 décembre 2024 à 14,6 millions d’euros contre 16,9 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 22 millions d’euros au 31 décembre 2022, est principalement constitué des amortissements dérogatoires.
| 678,0 | 3 826,3 | 12 343,1 | ||
|---|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 11-12 | 113,5 | 142,5 | 166,0 |
| Dotations aux provisions (nettes des reprises) (1) | - 74,4 | 2 077,6 | - 208,9 | |
| Plus ou moins-values de cessions d’immobilisations | 72,3 | 122,8 | 4,3 | |
| Autre opération sans incidence sur la trésorerie | - 8,9 | 16,2 | — | |
| Marge brute d’auto-financement | 5 780,5 | 6 185,4 | 12 304,5 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation (1) | 24 | 203,7 | - 566,8 |
| 5 984,3 | 5 618,6 | 12 370,0 |
|---|---|---|
| 11-12-13 | - 2 795,4 | - 1 845,9 | - 7 845,7 |
|---|---|---|---|
| 25 | - 1 209,2 | - 3 582,4 | - 361,7 |
|---|---|---|---|
| 206,4 | 109,3 | 27,2 |
|---|---|---|
| - 3 798,3 | - 5 319,0 | - 8 180,2 |
|---|---|---|
| 69,9 | 1,5 | 103,2 |
|---|---|---|
| - 3 565,1 | - 3 248,4 | - 2 601,2 |
|---|---|---|
| 18 | 1 234,1 | 2 675,8 | - 1 074,4 |
|---|---|---|---|
| - 2 261,1 | - 571,1 | - 3 572,4 |
|---|---|---|
| 18,8 | 0,6 | — |
|---|---|---|
| - 56,3 | - 270,9 | 617,4 |
|---|---|---|
26
290,7
347,1
618,0
(1) En 2022, suite au dénouement du litige avec l'Autorité de la concurrence France, la reprise de provision et l'extourne de la créance pour un même montant de 189,5 millions d'euros ont été présentées dans les opérations sans incidence sur la trésorerie.
| Note 1 | Principes comptables |
|---|---|
| Note 2 | Chiffre d’affaires |
| Note 3 | Autres produits |
| Note 4 | Ventilation de l’effectif moyen |
| Note 5 | Dotations aux amortissements et provisions |
| Note 6 | Résultat financier |
| Note 7 | Résultat exceptionnel |
| Note 8 | Impôts sur les bénéfices |
| Note 9 | Accroissement ou allégement de la dette future d’impôts |
| Note 10 | Frais de recherche |
| Note 11 | Immobilisations incorporelles |
| Note 12 | Immobilisations corporelles |
| Note 13 | Immobilisations financières |
| Note 14 | Valeurs mobilières de placement et instruments de trésorerie |
| Note 15 | État des échéances des créances |
Actions gratuites –
Engagements hors bilan
Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation
Provisions pour risques et charges
Variation des autres actifs financiers
Emprunts et dettes financières
Trésorerie nette à la clôture
État des échéances des dettes
Autres informations
Écarts de conversion
Événements post-clôture
Instruments financiers dérivés
Liste des filiales et participations
Opérations avec les entreprises et les parties liées
Prise de participation minoritaire
L’Oréal Groupe a acquis en août 2024 une participation de 10 % dans Galderma Group AG. Cette prise de participation permettra à L’Oréal et Galderma de travailler à la mise en place d’un partenariat scientifique stratégique pour tirer parti de l’expertise incontestée des deux entreprises : celle de Galderma à travers une vaste gamme de solutions dermatologiques, et celle de L’Oréal en matière de biologie de la peau, d’outils de diagnostic et de méthodes d’évaluation.
● une tranche de 750 millions d’euros à 3 ans, assortie d’un coupon à taux fixe de 2,50 % par an ;
● une tranche de 500 millions d’euros à 7 ans, assortie d’un coupon à taux fixe de 2,875 % par an.
Les comptes annuels de l'exercice 2024 de L’Oréal S.A. ont été établis conformément aux dispositions légales et réglementaires françaises, tel que figurant dans le règlement ANC 2014-03 (Plan Comptable Général) et aux principes comptables généralement admis, ainsi qu'aux hypothèses de base qui ont objet de fournir une image fidèle de l'entreprise :
Les éléments inscrits en comptabilité sont évalués selon la méthode du coût historique sauf pour les immobilisations ayant fait l'objet d'une réévaluation légale.
Les principales méthodes retenues sont décrites ci-après. La comparabilité des résultats des exercices 2024, 2023 et 2022 est impactée par deux apports partiels d’actifs réalisés le 1er juillet 2023 au profit des sociétés L'Oréal France et L'Oréal International Distribution, et le 1er janvier 2024 au profit de la nouvelle société Soproréal.
Depuis juillet 2023, le chiffre d'affaires est constitué principalement des prestations de services ainsi que des redevances de technologie.
Les dépenses engagées pour faire connaître et assurer la promotion des produits auprès des clients ou des consommateurs sont comptabilisées en charges de l'exercice au cours duquel les prestations sont réalisées.
Les frais de recherche et innovation sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Les frais d'émission d'emprunt sont comptabilisés immédiatement en charges de l'exercice où ils sont encourus.
La Société a opté pour le régime fiscal des groupes. Les filiales françaises, comprises dans le périmètre de l’intégration fiscale, comptabilisent dans leurs comptes une charge d’impôt sur la base de leurs résultats fiscaux propres. L’Oréal, en tant que tête d’intégration, comptabilise en produit d’impôt d’intégration fiscale la différence entre la somme des impôts des filiales et l’impôt dû au titre du résultat d’ensemble.
Instaurée par l’OCDE et transposée en décembre 2023 en France, la réforme fiscale mondiale Pilier 2 vise à établir une imposition minimale des groupes multinationaux à 15 % et est applicable à compter de l’exercice 2024 (cf. note 8).
Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan à leur coût d’acquisition, y compris frais d’acquisition. Les malis techniques de fusion sont affectés aux actifs sous‐jacents correspondants et amortis le cas échéant.
Les marques acquises sont valorisées selon une approche multicritère tenant compte de leur notoriété et de leur contribution future aux résultats.
L’application du règlement n° 2004-06 sur les actifs a conduit à identifier certaines marques comme étant amortissables en fonction de leur durée prévisionnelle d’utilisation.
Les marques non amortissables font l’objet, au moins une fois par an, de tests de perte de valeur sur la base du modèle utilisé lors de l’acquisition ; ce qui peut conduire à la constatation d’une dépréciation. Les frais de premier dépôt de marque sont comptabilisés en charges. Les brevets sont amortis sur une période de 2 à 10 ans.
Les prêts et créances sont évalués à leur valeur nominale, et convertis au cours de change en vigueur à la clôture pour ceux libellés en devises. Ils sont également, si nécessaire, dépréciés pour les ramener à leur valeur d’utilité à la date de clôture de l’exercice.
Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’achat, y compris frais d’acquisition. Les durées d’amortissement sont les suivantes :
| Constructions | 20-50 ans |
|---|---|
| Installations, Agencements | 5-10 ans |
| Installations techniques, Matériel, Outillage | 10 ans |
| Autres immobilisations corporelles | 3-10 ans |
L’amortissement pratiqué, qu’il soit linéaire ou dégressif, est équivalent à un amortissement calculé sur la durée d’utilisation réelle du bien. Par exception, pour les équipements industriels, les amortissements sont calculés sur une base linéaire de dix ans, l’excédent étant considéré comme un amortissement dérogatoire. Des amortissements exceptionnels peuvent être comptabilisés, dès lors que les faits et circonstances conduisent à revoir la durée d’utilisation du bien.
Ils sont comptabilisés au bilan à leur coût d’acquisition, hors frais d’acquisition. Leur valeur est examinée annuellement, par référence à leur valeur d’utilité qui tient compte notamment de la rentabilité actuelle et prévisionnelle de la filiale concernée et de la quote-part de capitaux propres détenue. Une dépréciation est, le cas échéant, constatée si la valeur d’utilité devient inférieure à sa valeur comptable.
Des instruments de couverture de change sont négociés afin de couvrir les transactions commerciales comptabilisées au bilan et les opérations futures ayant un caractère hautement probable. Les pertes et gains générés par ces instruments.
Les comptes clients et autres créances sont enregistrés à leur valeur nominale et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation en fonction du degré de leur irrécouvrabilité.
Instruments de trésorerie. Les instruments dérivés qui n'entrent pas dans une relation de couverture sont qualifiés de positions ouvertes isolées. Ils sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan, en contrepartie d'un compte d'écart de conversion.
L'ensemble des créances, dettes, prêts et emprunts libellés en devises sont convertis au bilan sur la base du cours de change en vigueur à la date de clôture de l'exercice. Ces variations de change, ainsi que les variations de change liées aux instruments de couverture souscrits pour couvrir ces créances, dettes, prêts et emprunts en devises sont comptabilisées au bilan dans les postes « Écart de conversion actif/passif ».
Les écarts de conversion donnent lieu à la constitution d’une provision lorsqu’il apparaît une perte de change potentielle au travers d’une position globale de change, calculée devise par devise. La position globale de change exclut les variations de change des instruments de couverture et des éléments couverts.
L’Oréal S.A. participe, selon les lois et usages, à différents régimes de retraite, d’aménagement de fin de carrière ainsi qu’à des régimes accordant d’autres avantages aux salariés et retraités. Les dirigeants mandataires sociaux sont assimilés à des salariés pour tout élément accessoire lié à leur rémunération, et relèvent, à ce titre, des mêmes régimes.
Ces engagements font l’objet d’une couverture financière externe partielle dont l’objectif est de constituer progressivement des fonds alimentés par les primes versées. Ces primes sont incluses dans les charges de l’exercice en Autres achats et charges externes.
La méthode d’évaluation retenue pour le calcul des engagements est la méthode rétrospective avec projection du salaire de fin de carrière. Elle tient compte de l’ancienneté, de l’espérance de vie, du taux de rotation du personnel par catégorie ainsi que des hypothèses économiques telles que taux d’inflation et taux d’actualisation. La société a opté pour la nouvelle possibilité offerte par la recommandation ANC 2013-02 relative au traitement comptable des engagements de retraite et avantages assimilés telle que modifiée le 5 novembre 2021.
En effet, la répartition de l'augmentation de l'engagement pour chaque salarié n'est plus linéaire sur sa durée d'emploi mais linéaire sur la seule durée d'acquisition de ses droits à prestations.
Ces engagements nets de fonds investis n’ont pas fait l’objet d’une provision dans le bilan. Ils demeurent donc en hors-bilan. Seuls les engagements au titre des médailles du travail ne sont plus inclus en engagement hors bilan mais font l’objet d’une provision sur la base d’une évaluation actuarielle (cf. note 17).
S’agissant des couvertures de taux, les résultats dégagés par les swaps et les caps de taux d’intérêt qui couvrent des éléments du passif financier sont comptabilisés de manière symétrique aux résultats sur les dettes couvertes au prorata temporis.
Elles sont constituées pour faire face à des sorties de ressources probables au profit de tiers, sans contrepartie pour la Société. Elles concernent principalement des risques et litiges de nature commerciales, financières, fiscales ou sociales.
L’estimation du montant figurant en provisions correspond à la sortie de ressources qu’il est probable pour l’Entreprise de supporter pour éteindre son obligation. Selon la nature des provisions, l’estimation des provisions tient compte des hypothèses les plus probables de réalisation, ou est évaluée selon des méthodes statistiques.
Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d’événements passés dont l’existence ne sera confirmée que par la survenance d’événements futurs (incertains) qui ne sont pas totalement sous le contrôle de l’Entreprise ou des obligations probables pour lesquelles la sortie de ressources ne l’est pas. Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés et font l’objet d’une information le cas échéant.
| En millions d’euros | |
|---|---|
| 31.12.2024 | |
| 31.12.2023 | 1 484,9 |
| 31.12.2022 | 2 488,1 |
| Vente de marchandises | — |
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Prestations de services | 4 784,9 | 4 361,3 | 3 672,7 |
| Autres produits | 78,5 | 136,5 | 121,2 |
| Total | 4 863,4 | 5 982,7 | 6 282,0 |
(1) Inclut la facturation des redevances de technologie.
Le montant du chiffre d’affaires réalisé en France s’élève à 908,5 millions d’euros en 2024 contre 2 693,1 millions d’euros en 2023 et 3 400,8 millions d’euros en 2022. La baisse du chiffre d’affaires s’explique principalement par les opérations d’apports partiels d’actifs réalisées en date du 1er juillet 2023.
Ce poste comprend principalement les redevances de marques, ainsi que les gains de change d’exploitation.
L’effectif moyen se ventile de la façon suivante :
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Cadres | 6 482 | 5 982 | 5 277 |
| Agents de maîtrise | 1 665 | 1 167 |
| Employés | 30 | 81 | 129 |
|---|---|---|---|
| Ouvriers | — | 232 | 337 |
| VRP | — | 259 | 533 |
| Total (1) | 6 474 | 8 219 | 9 543 |
| Apprentis | 421 | 462 | 515 |
(1) La baisse de l’effectif moyen s’explique par les opérations d’apports partiels d’actifs qui ont entraîné le transfert des effectifs des activités Affaires Marché France, Domaines d’Excellence et International Distribution vers les sociétés L’Oréal France et L’Oréal International Distribution au 1er juillet 2023 et celui des effectifs des activités Soproréal et Open Manufacturing vers la nouvelle société Soproréal au 1er janvier 2024.
Les dotations aux amortissements et provisions d’exploitation se détaillent de la façon suivante :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Amortissements des immobilisations | - 112,7 | - 131,8 | - 157,2 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Dépréciation de l’actif immobilisé | — | - 94,2 | - 49,4 |
| Dépréciation de l’actif circulant | - 0,2 | - 11,8 | - 8,2 |
| Provisions pour risques et charges | - 124,0 | - 143,5 | - 99,4 |
| Total | - 236,9 | - 381,3 | - 314,2 |
Les produits financiers nets comprennent les éléments suivants :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Dividendes encaissés (1) | 5 052,4 | 5 179,8 | 11 726,2 |
| Produits des autres créances et valeurs mobilières de placement | 143,7 | 105,4 | 27,8 |
| Charges d’intérêts sur emprunts et dettes financières | - 214,8 | - 140,6 | - 4,9 |
| Autres | 9,2 | - 20,5 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Titres de participation (1) | 62,9 | - 2 044,1 | - 49,2 |
| Dépréciations des autres immobilisations financières | — | — | — |
| Actions propres | — | — | — |
| Provisions pour risques et charges à caractère financier (2) | - 38,7 | 31,6 | 154,8 |
| Autres | - 2,0 | 2,0 | 2,5 |
Total
22,1
108,1
(1) En 2024, la reprise nette de 62 millions d'euros correspond essentiellement aux reprises suite aux liquidations de Atelier Cologne France (42,5 millions d'euros), de L'Oréal West Africa (25,3 millions d'euros) et la cession Canan Kozmetik (27,4 millions d'euros).
En 2023 concerne principalement la dépréciation des titres L’Oréal Singapore. Cette dernière est la conséquence mécanique de la baisse de situation nette de L’Oréal Singapore, elle-même due à différentes réorganisations opérationnelles du Travel Retail.
(2) En 2024, concerne principalement la provision pour risque de change 39,6 millions d'euros.
En 2023 concerne principalement les reprises de provision pour risques relatives à la situation nette négative des filiales pour 39,2 millions d’euros.
En 2022 concerne principalement la reprise pour risque de change pour 165,1 millions d’euros.
Le résultat exceptionnel s’élève à - 61,5 millions d‘euros en 2024, contre - 113,8 millions d‘euros en 2023 et 246,6 millions d‘euros en 2022.
Les impôts sur les bénéfices s’analysent ainsi :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Impôt sur le résultat courant | - 94,8 | - 175,1 | - 262,5 |
| Impôt sur le résultat exceptionnel et la participation des salariés | 10,1 | 11,0 | 12,1 |
| Impôt Pilier 2 | - 30,4 | — | — |
| Impôts sur les bénéfices | - 115,2 | - 164,1 | - 250,4 |
En 2024, la charge d’impôt comptabilisée par L’Oréal tient compte d’un mali d’intégration fiscale de 0,9 million d’euros.
En 2023, la charge d’impôt comptabilisée par L’Oréal tient compte d’un mali d’intégration fiscale de 43,9 millions d’euros.
En 2022, la charge d’impôt comptabilisée par L’Oréal tient compte d’un mali d’intégration fiscale de 65,0 millions d’euros.
| Actif | Passif | Actif | Passif | Actif | Passif | Actif | Passif |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Décalages temporaires | Provisions réglementées | — | 5,6 | — | 4,1 | 1,2 | 0,6 |
| 3,5 | Charges non déductibles temporairement | 100,5 | — | 93,4 | — | 53,2 |
| 0,5 | 146,1 |
|---|---|
| 4,7 | — |
| 4,5 | — |
| 10,7 | 6,3 |
| — | — |
|---|---|
| — | — |
| — | — |
| — | — |
|---|---|
| — | — |
| — | — |
| 137,0 | — | 137,0 | 137,0 |
|---|---|---|---|
Les chiffres ont été calculés en tenant compte de la contribution sociale de 3,3 % majorant l’impôt sur les sociétés aux taux normal et réduit.
L’ensemble des frais engagés en 2024, dans le cadre de l’activité Recherche s’élève à 1 356,9 millions d’euros contre 1 293,2 millions d’euros en 2023 et 1 188,3 millions d’euros en 2022.
| En millions d’euros | 31.12.2022 | 31.12.2023 | Acquisition/Dotation | Cession/Reprise | Autres mouvements | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Brevets et marques (1) | 1 196,7 | 1 162,4 | 80,5 | - 0,1 | — | 1 242,9 |
| Fonds commerciaux (2) | 3 132,7 | 2 487,4 |
| Catégorie | Montants (en milliers) | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Année N | Année N-1 | Variation | Autres | Notes | |
| Logiciels | 75,4 | 97,5 | 2 660,2 | 665,0 | 527,1 |
| Autres immobilisations incorporelles (3) | 19,0 | - 10,6 | 131,4 | 666,9 | 551,0 |
| Immobilisations en cours | 377,4 | 520,4 | 214,3 | - 134,4 | 600,3 |
| Valeur brute | 5 922,6 | 5 223,0 | 389,2 | - 69,5 | - 3,0 |
| 5 | 539,7 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 210,0 | 214,0 | 20,0 | - 0,1 | — | 234,0 |
| 0,1 | — | — | — | 59,0 | 59,1 |
|---|---|---|---|---|---|
| 491,4 | 380,1 | 60,0 | - 8,6 | — | 431,4 |
|---|---|---|---|---|---|
| 74,8 | 68,2 | — | — | - 59,0 | 9,2 |
|---|---|---|---|---|---|
| 662,4 | 80,0 | - 8,7 | — | 733,7 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Fonds commerciaux | 189,3 | 221,4 | — | - 58,8 | 3,6 | 166,2 |
| Logiciels | 1,0 | 0,1 | — | — | — | 0,1 |
| Autres immobilisations incorporelles | 3,6 | 3,6 | — | — |
| - 3,6 | — | Dépréciation | 269,9 | 302,4 | — |
|---|---|---|---|---|---|
| - 58,8 | — | 243,6 | Valeur nette | 4 876,4 | 4 258,1 |
| 309,2 | - 2,0 | - 3,0 | 4 562,3 |
(1) Les acquisitions de brevets et marques concernent principalement l'acquisition de la technologie Gjosa et des marques Ushuaïa.
(2) Les acquisitions de l'exercice 2024 concernent les fonds de commerce de Lactobio, Gjosa et Nanda (Business international).
(3) La marque Decléor classée en mali de fusion affectée à la marque Decléor et totalement dépréciée a été cédée au cours de l'exercice 2024.
| En millions d’euros | 31.12.2022 | 31.12.2023 | Acquisition/Dotation | Cession/Reprise | Autres mouvements | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Terrains | 81,3 | 80,5 | — | — | 0,1 | 80,6 |
| Constructions | 749,5 | 676,9 | 22,6 | — | — | 699,5 |
| Installations techniques, matériel, outillage | 215,0 | 196,3 | 3,0 | - 0,5 | - 1,3 | 197,5 |
| En millions | 31.12.2022 | 31.12.2023 | Acquisition/Dotation | Cession/Reprise | Autres | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| d’euros | 351,9 | 59,9 | 0,6 | - 6,2 | 1,2 | 55,5 |
| Autres immobilisations corporelles | 351,9 | 59,9 | 0,6 | - 6,2 | 1,2 | 55,5 |
| Immobilisations en cours | 85,9 | 28,3 | 40,3 | — | - 1,1 | 67,5 |
| Avances et acomptes | 4,6 | 1,9 | — | — | - 1,7 | 0,2 |
| Valeur brute | 1 488,2 | 1 043,8 | 66,5 | - 6,7 | - 2,8 | 1 100,8 |
| Terrain | 2,4 | 2,5 | 0,2 | — | — | 2,7 |
| Constructions | 459,5 | 393,7 | 21,1 | — | — | 414,8 |
| Installations techniques, matériel, outillage | 171,2 | 160,8 | 8,7 | - 0,5 | - 1,1 | 167,9 |
| Autres immobilisations corporelles | 227,3 | 46,4 | 3,5 | - 6,2 | 1,1 | 44,8 |
| Amortissements | 860,4 | 603,4 | 33,5 | - 6,7 | — | 630,2 |
| Terrain | — | — | — | — | — | — |
| Installations techniques, matériel, outillage | 2,6 | 1,2 | — | — | — | 1,2 |
| Dépréciation | 2,6 | 1,2 | — | — | — | 1,2 |
| Valeur nette | 625,2 | 439,2 | 33,0 | — | - 2,8 | 469,4 |
● à 112,7 millions d’euros en linéaire ;
● à 0,8 million d’euros en exceptionnel.
| En millions d’euros | 31.12.2022 | 31.12.2023 | 31.12.2024 |
|---|---|---|---|
| Affectation des malis de fusion | 17 832,8 | 19 384,6 | 21 109,8 |
| Acquisition/Souscription | — | 1 859,9 | — |
| Cession/Réduction | - 213,6 | 105,4 | - 26,6 |
| Apport partiel d’actifs (5) | 223,2 | 3 753,6 | 4 746,7 |
| Autres mouvements | - 3 479,9 | — | 5 020,4 |
| Actions L’Oréal (3) | — | — | — |
| 500,0 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| - 500,0 | ||||||||
| Autres | 4,9 | 4,3 | 2,8 | - 0,7 | 6,4 | |||
| Valeur brute | 18 060,9 | 23 142,5 | 7 109,3 | - 3 694,2 | 105,4 | - 526,6 | 26 136,5 | |
| Titres de participation (4) | 785,6 | 2 789,3 | 43,5 |
| 0,4 | — | — | — | — | — | — | — |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres | 0,3 | 0,2 | — | — | — | — | 0,2 |
| Dépréciation | 786,3 | 2 789,5 | — | 43,5 | - 106,0 | — | — |
| 2 727,0 | — | — | — | — | — | — | — |
| 17 274,6 | 20 353,0 | — | 7 065,8 | - 3 588,2 | 105,4 | - 526,6 | 23 409,5 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
(1) Les acquisitions correspondent essentiellement aux titres Galderma pour 1 798,5 millions d’euros. Les cessions/réductions concernent principalement la liquidation de Atelier Cologne Luxembourg pour 88,9 millions d'euros, la liquidation de L'Oréal West Africa pour 25,3 millions d'euros, la cession de Beautycos International pour 46,2 millions d'euros, et la cession de Canan Kozmetik pour 30,3 millions d'euros.
(2) Les prêts et créances rattachés correspondent principalement à des placements long terme auprès de la centrale de trésorerie du Groupe qui s'élèvent à 5 000 millions d'euros contre 3 750 millions au 31 décembre 2023 ; les échéances sont comprises entre 2026 et 2031. Les mouvements sur prêts et créances rattachés correspondent à des placements court terme auprès de la centrale de trésorerie mis en place et remboursés au cours de l'année.
(3) Le Conseil d’Administration du 30 juillet 2024 a décidé, dans le cadre de l’autorisation votée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, de procéder à des rachats d’actions L’Oréal pour un montant maximum de 500 millions d’euros. Les actions ainsi rachetées pour 500 millions d’euros ont été annulées conformément à la décision du Conseil d'Administration du 10 octobre 2024.
(4) Cf. note 6 « Résultat financier ».
(5) Il s'agit des titres reçus en rémunération des apports partiels d'actifs de L’Oréal à Soproréal. La liste des filiales et participations est présentée dans la note 29 des comptes sociaux.
Ce poste se décompose comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Instruments financiers/Primes versées sur options | 45,5 | 72,0 | 76,8 |
| Valeur brute | 45,5 | 72,0 | 76,8 |
| Instruments financiers/Primes versées sur options | — | — | — |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Dépréciation | — | — | — |
| Valeur nette | 45,5 | 72,0 | 76,8 |
| En millions d’euros | À un an au plus | À plus d’un an | Brut | Dépréciation | Net |
|---|---|---|---|---|---|
| Prêts et créances rattachées à des participations (1) | 20,3 | 5 000,1 | 5 020,3 | — | 5 020,3 |
| Autres immobilisations financières | 6,1 | — | 6,1 | — | 6,1 |
| Clients | 543,6 | — | 543,7 | 0,2 | 543,6 |
| Autres actifs circulants dont |
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |
|---|---|---|---|
| Créances fiscales & sociales | 329,7 | 329,7 | 329,7 |
| Débiteurs divers | 48,5 | 48,5 | 48,5 |
| Charges constatées d’avance | 48,2 | 3,1 | 51,3 |
(1) Les prêts et créances rattachés correspondent principalement à des placements long terme auprès de la centrale de trésorerie du Groupe qui s'élèvent à 5 000 millions d'euros contre 3 750 millions au 31 décembre 2023 ; les échéances sont comprises entre 2026 et 2031. Ce poste inclut également 17 millions d’euros d'intérêts courus à recevoir au 31 décembre 2024.
(2) Dont créance d’impôt sur les sociétés pour 24,7 millions d’euros.
Les produits à recevoir rattachés aux postes de créances clients et actifs circulants s’analysent comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Clients | 0,9 | 3,3 | 3,0 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Autres créances | 3,3 | 4,7 | 20,5 |
| Total | 4,2 | 8,0 | 23,5 |
Le tableau ci-après récapitule les données relatives aux plans d’actions gratuites.
| Date d’attribution | Date d’acquisition | Nombre d’actions octroyées | Nombre d’actions émises/remises | Nombre d’actions non acquises définitivement |
|---|---|---|---|---|
| 17.04.2018 | 18.04.2022 | 931 000 | 868 575 | — |
| 18.04.2019 | 19.04.2023 | 843 075 | 776 975 | — |
| 14.10.2020 | 15.10.2024 | 713 660 | 661 270 | — |
07.10.2021
08.10.2025
| 588 750 | 1 875 | 559 100 | ||
|---|---|---|---|---|
| 13.10.2022 | 14.10.2026 | 700 000 | 2 025 | 686 530 |
| 12.10.2023 | 13.10.2027 | 650 580 | — | 644 700 |
| 10.10.2024 | 11.10.2028 | 700 000 | — | 700 000 |
Plan de juin 2022
En juin 2022, les salariés du Groupe ont pu souscrire à un Plan d’Actionnariat selon une formule classique avec décote et abondement.
● 2022, 2023 et 2024 pour le plan 2021 ; à hauteur de 50 % des actions attribuées,
● l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Groupe pour les plans du 14 octobre 2020 et 7 octobre 2021.
Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices :
et l’utilisation d’un barème d’attribution prédéfini en fonction du pourcentage de performance atteint. Aucune condition de performance ne s’applique jusqu’à un talon de 200 actions.
Pour les plans du 12 octobre 2023 et du 13 octobre 2022, les conditions de performance concernent :
pour l’autre moitié l’évolution sur la même période du résultat d’exploitation consolidé du Groupe. Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices :
● à hauteur de 20 % de critères de performance de nature extra-financière dont :
souscrites. Ce chiffre ne tient pas compte de la souscription réservée à un Trustee de droit anglais, dans le cadre d’un Share Incentive Plan mis en place au bénéfice des collaborateurs du Groupe au Royaume-Uni, dont le nombre d’actions finalisé en octobre 2023 s’élève à 3 376 actions souscrites.
Pour les salariés français, des actions ont été offertes gratuitement à la souscription en fonction de leur apport personnel dans le plan avec un maximum de 4 actions offertes pour 10 actions souscrites.
Pour les salariés des autres pays, des actions ont été offertes via un plan d’attribution d’actions gratuites assorti d’une condition de présence du salarié et en fonction de l’apport personnel dans le plan avec un maximum de 4 actions offertes pour 10 actions souscrites. Les actions seront attribuées aux salariés le 26 juillet 2027 sous réserve de leur présence dans le Groupe à cette date.
L’augmentation de capital a eu lieu le 26 juillet 2022 à hauteur de 448 267 actions et le 12 octobre 2023 à hauteur de 4 643 actions y compris actions abondées.
En juin 2024, les salariés du Groupe ont pu souscrire à un Plan d’Actionnariat selon une formule classique avec décote et abondement.
5 % lié à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif. Aucune condition de performance ne s’applique jusqu’à un talon de 100 actions.
Au 31 décembre 2024, les conditions de performance des plans en cours ont été supposées réalisées.
Pour les salariés français, des actions ont été offertes au titre d'abondement, gratuitement à la souscription en fonction de leur apport personnel dans le plan avec un maximum de 3 actions offertes pour 6 actions souscrites.
Pour les salariés des autres pays, des actions ont été offertes via un plan d’attribution d’actions gratuites assorti d’une condition de présence du salarié et en fonction de l’apport personnel dans le plan avec un maximum de 3 actions offertes pour 6 actions souscrites. Les actions seront attribuées aux salariés le 31 juillet 2029 sous réserve de leur présence dans le Groupe à cette date.
L’augmentation de capital a eu lieu le 30 juillet 2024 à hauteur de 230 423 actions y compris actions abondées pour les salariés français.
| Date d’attribution | Date d’acquisition France | Date d’acquisition international | Nombre d'actions octroyées | Nombre d'actions émises/remises | Nombre d'actions non acquises définitivement |
|---|---|---|---|---|---|
| 18.06.2018 | 18.06.2018 | 19.06.2023 | 498 974 | 490 740 | — |
| 02.10.2020 | 02.10.2023 | 03.10.2025 | 496 991 | 456 695 | 34 843 |
| 22.06.2022 | 22.06.2022 | 23.06.2027 | 494 433 | 451 643 | 39 861 |
| 19.06.2024 | 19.06.2024 | 20.06.2029 | 276 236 | 230 423 | 43 490 |
Provisions pour risques et charges
En millions d’euros
| 31.12.2022 | 31.12.2023 | Dotations | Reprises (provisions utilisées) | Reprises (provisions non utilisées) | Apport partiel d’actifs | 31.12.2024 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 192,5 | 0,4 | — | — | - 0,4 | — | — |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 16,0 | 35,0 | 57,2 | - 35,0 | — | — | 57,2 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 158,5 | 135,7 | 112,7 | - 62,6 | - 11,2 | - 0,8 | 173,8 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 229,6 | 149,2 | 62,1 | - 4,3 | - 71,6 | — |
|---|---|---|---|---|---|
L’Oréal se finance à moyen terme par des emprunts obligataires et à court terme par l’émission de titres négociables à court terme en France et aux États-Unis. Le montant des programmes s’élève à 5 000 millions de dollars d’une part et à 5 000 millions d’euros d’autre part. Aucune de ces dettes ne comporte de clause de remboursement anticipé lié au respect de ratios financiers.
Le total des emprunts et dettes financières s’analyse de la façon suivante :
| Analyse par nature | En millions d’euros | 31.12.2024 | |
|---|---|---|---|
| Total | 596,6 | 320,3 | 231,9 |
| - | 101,9 | - | 83,1 |
| - | 0,8 | - | - |
| 366,5 | (1) Ce poste comprend notamment des provisions pour charges liées aux personnels. | ||
| (2) Ce poste comprend notamment des provisions destinées à faire face à des risques avec les administrations, des risques commerciaux et financiers. |
La variation des provisions pour risques et charges a affecté en 2024 les différents niveaux de résultat comme suit :
| En millions d’euros | Dotations | Reprises (provisions utilisées) | Reprises (provisions non utilisées) |
|---|---|---|---|
| Résultat d’exploitation | 124,0 | - 82,5 | - 22,4 |
| Résultat financier | 56,7 | - 16,5 | - 1,8 |
| Résultat exceptionnel | 51,3 | - 2,9 | - 58,9 |
| Total | 232,0 | - 101,9 | - 83,1 |
| 31.12.2023 | 31.12.2022 | ||
|---|---|---|---|
| Emprunts obligataires | 6 080,1 | 6 551,1 | |
| Titres négociables à court terme | — | — | 795,2 |
| Concours bancaires et Financement auprès de la centrale de trésorerie du Groupe (1) | 1 807,3 | — | — |
| Autres emprunts et dettes financières | 3,1 | 4,2 | 62,4 |
| Total | 7 890,4 | 6 555,3 | 3 872,1 |
(1) Ce poste comprend 7 millions d'intérêts courus à recevoir.
| Montant des tranches | En millions d'euros | Type d'émissions | Date d'émission | Type de taux | Coupon |
|---|---|---|---|---|---|
| Échéance | Intérêts courus |
|---|---|
| 31.12.2024 | 750 |
| 31.12.2023 | — |
| 31.12.2022 | Mars 2022 |
| Variable | — |
| — | 101,033 % |
| Mars 2024 | — |
| — | 750,3 |
| 751,2 | 1 000 |
| — | Mars 2022 |
| Fixe | 0,375 % |
| 99,693 % | Mars 2024 |
| — | — |
| 1 002,8 | 1 004,3 |
250
SLB
Mars 2022
| Fixe | 0,875 % | 99,741 % | Juin 2026 | 5,5 |
|---|---|---|---|---|
| 1 255,5 | 1 255,5 | 1 259,0 | 1 000 | EMTN |
| Mai 2023 | Fixe | 3,125 % | 99,646 % | Mai 2025 |
| 19,4 | 1 019,4 | 1 019,4 | — | 1 000 |
| EMTN | Mai 2023 | Fixe | 2,875 % | 99,323 % |
| Mai 2028 |
| 17,9 | 1 017,9 | 1 017,8 | — | 800 | EMTN | Novembre 2023 | Fixe | 3,375 % | 99,739 % | Janvier 2027 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 29,8 | 829,8 | 802,8 | — | 700 | EMTN | Novembre 2023 | Fixe | 3,375 % | 99,754 % | Novembre 2029 |
| 2,5 | 702,5 | 702,5 | — | 750 | EMTN | Novembre 2024 |
| Fixe | 2,500 % | 99,551 % | Novembre 2027 | 2,8 | 752,8 | — | 500 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EMTN | Novembre 2024 | Fixe | 2,875 % | 99,812 % | Novembre 2031 | 2,2 | 502,2 |
| Total | 7 750 | ||||||
| 80,1 | |||||||
| 6 080,1 | |||||||
| 6 551,1 | |||||||
| 3 014,5 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Inférieure à 1 an | 2 889,5 | 1 801,5 | 866,8 |
| De 1 à 5 ans | 4 500,9 | 4 753,8 | 3 005,3 |
| Supérieure à 5 ans | 500,0 | — | — |
| TOTAL | 7 890,4 | 6 555,3 | 3 872,1 |
Taux d'intérêt moyen de la dette
Pour 2024, le taux moyen de la dette en euros s’élève à 2,66 % y compris emprunt obligataire, contre 2,09 % en 2023 et 0,26 % en 2022, et le taux moyen des titres négociables à court terme en dollars aux États-Unis s’élève à 2,38 %.
| En millions d’euros | À un an ou plus | À plus d’un an | Total |
|---|---|---|---|
| Fournisseurs | 592,7 | — | 592,7 |
| Autres passifs circulants dont | 624,2 | — | 624,2 |
| Dettes sur immobilisations | 49,8 | — | 49,8 |
| Dettes fiscales et sociales | 475,6 | — | 475,6 |
| Autres dettes | 98,8 | — | 98,8 |
Les charges à payer relatives aux dettes fournisseurs et autres passifs circulants s’analysent comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Fournisseurs | 184,1 | 264,7 | 662,4 |
| Dettes sur immobilisations | 13,7 | 26,2 | 162,6 |
| Dettes fiscales et sociales dont | 420,6 | 394,0 | 498,6 |
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Provision pour participation | 43,4 | 32,3 | 31,7 |
| Provision pour intéressement | 107,5 | 100,0 | 143,8 |
| Autres dettes | 0,6 | 4,1 | 210,2 |
| Total | 619,0 | 689,0 | 1 546,3 |
La revalorisation des créances et dettes en devises au cours de change du 31 décembre, ainsi que la prise en compte des instruments financiers, ont donné lieu à la comptabilisation des écarts de conversion suivants :
| En millions d’euros | Actif | Passif | ||
|---|---|---|---|---|
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2024 | 31.12.2023 | |
| Créances financières | 0,1 | 0,2 | 0,4 | — |
| Clients | 0,8 | 18,5 | 6,6 |
| Fournisseurs | Instruments financiers |
|---|---|
| 0,3 | 63,4 |
| 26,7 | |
| 44,1 | |
| 39,8 | |
| 62,4 | |
| 68,6 | |
| TOTAL | 64,5 |
| 45,4 | |
| 59,6 | |
| 40,3 | |
| 62,6 | |
| 77,8 |
La position globale de change, calculée devise par devise, fait ressortir une perte latente de 57,2 millions d’euros au 31 décembre 2023, comptabilisée en provision pour pertes de change (cf. note 17).
Au 31 décembre 2024, la position globale de change faisait ressortir une perte latente de 35,0 millions d’euros contre une perte latente de 16,0 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Les instruments financiers dérivés de change se détaillent comme suit :
Nominal
| Valeur de marché | ||||||||
| 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 | |||
| Changes à terme | Achat EURO contre devises | EUR/AUD | 24,9 | 23,6 | 22,6 | 0,4 | - 0,4 | 0,3 |
| EUR/BRL | 172,7 | 189,5 |
| EUR/CAD | 20,4 | 19,1 | 16,9 | - 0,1 | - 0,1 | 0,9 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| EUR/CLP | 13,0 | 12,3 | 11,0 | 0,1 | 0,5 | - 0,8 |
| EUR/CNY | 1 390,6 | 1 686,5 | 1 697,0 | - 33,2 | 44,8 | 17,9 |
| EUR/CZK | 14,1 | 12,2 | 11,0 | — | 0,1 |
| Currency Pair | Value 1 | Value 2 | Value 3 | Value 4 |
|---|---|---|---|---|
| EUR/DKK | - 0,5 | 24,3 | 20,9 | 19,9 |
| EUR/GBP | - 0,1 | — | — | 95,9 |
| 56,9 | 43,9 | - 2,8 | - 0,6 | |
| EUR/IDR | 0,5 | 64,5 | 60,9 | 52,2 |
| - 3,4 | 1,1 | 2,4 | EUR/INR | |
| 32,9 | 13,7 | 33,5 | - 2,0 | — |
| EUR/KRW | 1,6 | 68,0 |
| EUR/PEN | 74,2 | 73,2 | 1,3 | - 0,5 | - 1,5 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| EUR/PHP | 23,3 | 24,1 | 17,3 | - 1,8 | 0,4 | - 0,2 |
| EUR/PLN | 14,6 | 10,9 | 7,3 | - 0,4 | - 0,1 | 0,1 |
| EUR/RSD | 21,4 | 22,3 | — | - 0,3 | - 1,2 | — |
| EUR/RSD | 21,5 | 10,4 | 8,9 | - 0,1 |
| EUR/RUB | - 0,1 | - 0,5 | - 1,0 |
|---|---|---|---|
| EUR/THB | 82,5 | 69,2 | 62,0 |
| - 6,5 | - 0,8 | EUR/TWD | 64,7 |
| 69,6 | 59,1 | - 0,6 | 0,3 |
| 2,7 | EUR/USD | - | - |
| 157,3 | - | - | EUR/ZAR |
| 50,1 | 39,0 | 28,4 | - 1,7 | - 1,0 | 0,2 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| EUR/Autres devises | 18,7 | 19,9 | 23,2 | - 1,0 | - 2,2 | 0,2 | |
| Vente EURO contre devises | EUR/PLN | — | — | 28,2 | — | — | 1,3 |
| EUR/SGD | 175,0 | 140,1 | 129,0 | 3,1 | - 0,2 | 3,2 | |
| EUR/USD |
| EUR/Autres devises | 5,9 | 4,5 | 4,7 | 0,1 | 0,3 | 0,3 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Achat USD contre devises | USD/BRL | 84,9 | 78,2 | 80,8 | 9,6 | - 3,7 | - 0,8 | |
| USD/CNY | 164,2 | 242,0 | 306,0 | 4,6 | 2,6 | 1,9 | ||
| USD/INR |
| USD/KRW | 15.4 | 14.0 | 10.0 | 0.2 | -0.1 | 0.2 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| USD/PEN | 20.4 | 7.5 | 9.2 | 1.5 | -0.1 | 0.1 |
| USD/PHP | 38.2 | 30.9 | 18.4 | -0.3 | -0.6 | -0.7 |
| USD/THB | 12.4 | 10.7 | 8.8 | 0.5 | -0.4 | -0.2 |
| 57.0 | 33.1 | 32.9 |
| USD/TWD | 1,7 | 1,3 | 1,4 |
|---|---|---|---|
| 10,2 | 13,2 | 12,5 | |
| 0,5 | - 0,4 | 0,2 | |
| USD/Autres devises | 6,5 | 7,7 | 5,9 |
| — | - 0,3 | - 0,2 | |
| Vente USD contre devises | USD/IDR | 26,5 | 26,6 |
| 29,8 | - 1,2 | — | |
| USD/Autres devises | — | 2,0 | — |
| Devises | CNY/IDR | CNY/INR | CNY/PHP | CNY/THB |
|---|---|---|---|---|
| 1 | 21,4 | 18,7 | 10,4 | 17,5 |
| 2 | 25,7 | 18,0 | 13,4 | 19,7 |
| 3 | 29,0 | 17,7 | 10,8 | |
| - 0,3 | - 0,7 | - 0,3 | ||
| 0,2 | - 0,1 | - 0,4 | ||
| 0,3 | 0,1 | - 0,3 |
| 0 | 1 | |
|---|---|---|
| 0 | 5 | |
| 1 | 1 | |
| 7 | 5 | |
| 7 | 5 | |
| 7 | 0 | |
| 0 | 1 | |
| - | 0 | 2 |
| 0 | 1 |
| CNY/JPY | 44,4 | 58,5 | 66,7 | |
|---|---|---|---|---|
| - | 3,5 | - | 0,4 | 0,9 |
| CNY/KRW | 12,3 | 35,0 | 25,6 | |
| - | 0,9 | - | 1,3 | |
| CNY/SGD | 3,8 | 11,2 | 2,2 |
| 5,0 | 7,6 | 6,6 | 0,1 | - 0,1 |
|---|---|---|---|---|
| — | — | — | — | — | — |
|---|---|---|---|---|---|
| 20,8 | 11,0 | 25,5 | - 0,6 | - 0,2 | 1,2 |
|---|---|---|---|---|---|
| 3 133,3 | 3 298,8 | 3 396,2 | - 24,4 | 30,1 | 26,5 |
|---|---|---|---|---|---|
Opérations avec les entreprises et les parties liées
Il n’existe pas d’opération significative avec les parties liées non conclue à des conditions normales de marché.
Engagements hors bilan
Les engagements en matière de location simple s’élèvent à 7,1 millions d’euros à moins d’un an, à 22,1 millions d’euros d'un à cinq ans et à 4,9 millions d’euros à plus de cinq ans.
Les lignes de crédit confirmées figurent en note 18.
Les autres engagements hors bilan se détaillent comme suit :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Engagements en matière de retraite et avantages assimilés (1) | - 242,9 | - 80,4 | - 205,5 |
| Engagements de rachats de minoritaires | 15,1 | 12,2 | 11,6 |
| Garanties données (2) | 2 011,8 |
| Garanties reçues | 2,8 | ||
|---|---|---|---|
| Commandes d’investissement et contrats de service (3) | 472,9 | 404,1 | 111,4 |
| Crédits documentaires |
(1) Le taux d’actualisation retenu en 2024 pour l’évaluation des engagements est de 3,50 % pour les régimes allouant un capital et de 3,50 % pour les régimes allouant une rente, comparés respectivement à 3,25 % et 3,25 % en 2023, et à 3,75 % et 3,75 % en 2022. Le niveau des taux a induit un excédent de financement des engagements de retraite de 218,7 millions d’euros fin 2024 contre 81.2 millions d'euros à fin 2023.
Une convention de mutualisation du passif social a été mise en œuvre en 2004. Cette convention conduit à répartir entre les sociétés françaises du Groupe les engagements et à organiser leur financement au prorata de leur masse salariale respective (personnalisée par régime) de telle sorte que les sociétés soient solidaires pour l’exécution desdits engagements dans la limite des fonds collectifs constitués.
(2) Cette ligne comprend notamment les cautions et garanties diverses pour le compte des filiales directes et indirectes pour 1 961,6 millions d’euros 31 décembre 2024, contre 1 842,1 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 1 922,9 millions d’euros au 31 décembre 2022. Elle intègre aussi des engagements de financement vers un fonds à caractère philanthropique visant à soutenir les femmes en situation de vulnérabilité, et vers le Fonds L'Oréal pour l'Urgence Climatique.
(3) Y compris les engagements irrévocables de contrats informatiques et d’achats d’énergie (ces prestations feront l’objet de refacturations à destination des entités du Groupe).
Dans le cadre normal de ses activités, L’Oréal est impliqué dans des actions judiciaires et est soumis à des contrôles fiscaux, douaniers et administratifs. La Société constitue une provision lorsqu’un risque est identifié et qu’une estimation de son coût est possible.
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Stocks | — | 14,2 | - 32,3 |
| Créances | 187,9 | - 758,2 | - 100,1 |
| Dettes | 15,9 | 177,2 | 197,9 |
| Total | 203,7 | - 566,8 | 65,5 |
Variation des autres actifs financiers
Cette ligne inclut principalement des placements long terme auprès de la centrale de trésorerie du Groupe.
Trésorerie nette à la clôture
La trésorerie à la clôture s’analyse de la manière suivante :
| En millions d’euros | 31.12.2024 | 31.12.2023 | 31.12.2022 |
|---|---|---|---|
| Disponibilités | 290,7 | 337,7 | 616,2 |
| Intérêts courus actifs | 9,4 | 1,8 | |
| Intérêts courus passifs | — | — | |
| Trésorerie nette | 290,7 | 347,1 | 618,0 |
Autres informations
Le montant des honoraires des Commissaires aux Comptes figure dans la note 16 des comptes consolidés du Groupe.
Événements post-clôture
total de 3 milliards d'euros. Suite à l'opération et après annulation des actions rachetées, L'Oréal détiendra 7,2 % du capital de Sanofi et 13,1 % des droits de vote (137).
| Capital | Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats | Quote-part du capital détenu | Valeur comptable des titres détenus | Bénéfice ou perte du dernier exercice clos | Dividendes (1) comptabilisés au cours de l'exercice | Brute | Nette |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| A. Principales filiales françaises (plus de 50 % du capital détenu) | Azzaro Mugler Beauté France | 78 723 | 945 | 100,00 % | 78 723 | 78 723 | |
| 1 128 | 906 | Beauté, Recherche & Industries | 1 069 | 15 059 | 100,00 % | 9 495 | 9 495 |
| 9 298 | 3 802 |
| 19 | 13 947 | 88,97 % | 15 100 | 15 100 | 149 596 | 112 553 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 186 | 24 834 | 80,13 % | 5 081 | 5 081 | 19 478 | 11 021 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 13 609 | 13 060 | 99,92 % | 17 999 | 17 999 | - 169 | — |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 15 | 6 201 | 79,00 % | 12 | 12 | 20 653 |
|---|---|---|---|---|---|
| Faproreal | 11 009 | 11 944 | 5 430 | 100,00 % | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Finval | 19 516 | 142 683 | 100,00 % | 75 677 | 75 677 | 74 410 | 40 258 |
| Gemey Paris – Maybelline New York | 35 | 8 532 | 99,96 % | 46 | 46 | 5 102 | 5 581 |
| Holdial | 1 | 1 | 98,00 % | 1 | 1 |
| 1 | 192 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | 225 | ||||||
| L & J Ré | 27 500 | 12 785 | 100,00 % | 27 500 | 27 500 | 2 835 | — |
| La Roche-Posay Laboratoire Dermatologique | 380 | 4 437 | 99,98 % | 27 579 | 27 579 | 60 590 | 46 797 |
| Noveal | 1 958 | 13 025 | 100,00 % | 21 501 | 21 501 | - 1 399 | 452 |
| Nutricos Technologies | 1 070 | - 271 | 50,00 % | 38 125 |
| 127 | 919 | 100,00 % | 772 | 495 |
|---|---|---|---|---|
| 171 | 551 | 50 | 097 |
| 6 | 414 | 5 | 223 | 100,00 % |
|---|---|---|---|---|
| 11 | 642 | 11 | 642 | |
| 35 | 574 | 9 | 175 |
| 75 | 000 | - | 5 | 952 | 100,00 % | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 75 | 000 | 69 | 100 | - | 2 | 056 |
| 98 | - | 99,85 % |
|---|---|---|
| 2 556 | 2 556 | 10 130 | — | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 178 853 | 100 028 | 100,00 % | 299 603 | 299 603 | - 40 565 | — |
| 8 | 789 | 100,00 % | 3 929 | 3 112 | 1 310 | — |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 205 | - 7 517 | 100,00 % | 7 205 | 5 | - 1 609 | — |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 13 005 | - 8 883 |
|---|---|
| 100,00 % | 13 005 | 635 | - 3 212 | — |
|---|---|---|---|---|
| Soproréal | 6 525 | 111 765 | 100,00 % | 108 384 |
| 108 384 | 18 661 | — | LOA15 | 50 |
| - 7 | 99,98 % | 50 | 50 | - 3 |
| — | Prestige & Collections International | 78 | 7 465 | 99,81 % |
| 98 364 | 98 364 | 582 601 | 526 110 | Magic Holdings Group Limited |
| 37 |
| 100,00 % | 63 411 | 11 | 991 |
|---|---|---|---|
| Sicôs & Cie | 375 | 12 679 | 100,00 % |
| 1 076 | 1 076 | 12 964 | 9 641 |
| Soprocos | 8 250 | 8 428 | 100,00 % |
| 12 165 | 12 165 | 8 164 | |
| Sparlys | 7 378 | 8 073 | 100,00 % |
| 18 553 | 18 553 | 5 753 | |
| L'Oréal Travel Retail |
| Euroapi | 95 054 | 5,47 % | 74 535 | 14 804 | — |
|---|---|---|---|---|---|
| Sanofi (2) | 2 529 600 | 9,32 % | 423 887 | 423 887 | 444 535 |
(1) Y compris les résultats distribués par les SNC, et Sociétés Civiles, non intégrés fiscalement.
(2) Société cotée. L'Oréal détient à la clôture 118 227 307 actions, leur valeur boursière globale s'élève à 11 082 628 milliers d'euros au cours du 31 décembre 2024.
Capital
Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats
Quote-part du capital détenu
Valeur comptable des titres détenus
| Brute | Nette | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| A. Principales filiales étrangères (plus de 50 % du capital détenu) (1) | |||||||
| Aēsop Uk Limited (Grande-Bretagne) | — | 71 665 | 100,00 % | 967 224 | 803 924 | - 20 617 | — |
| Beautylux International Cosmetics (Shanghai) Co. Ltd (Chine) | 58 861 | - 12 559 | 100,00 % | 16 871 | 4 871 | 238 | — |
| Biotherm (Monaco) | 152 | 16 | 99,80 % | 3 545 | 3 545 | 7 485 | 8 314 |
| Cosmelor Ltd (Japon) | 100 | 2 226 |
| Cosmephil Holdings Corporation (Philippines) | 100,00 % | 35 810 | 27 370 | 1 751 | 7 762 | 12 000 | - 9 069 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Egyptelor LLC (Égypte) | 99,80 % | 50 | - 3 209 | 7 | 7 | 32 418 | 143 |
| Elebelle (Proprietary) Ltd (Afrique du Sud) | 100,00 % | 6 705 | 431 723 | 61 123 | 13 123 | — | — |
| Erwiton S.A. (Uruguay) | 5 359 |
| 6 | 694 | 100,00 % | |
|---|---|---|---|
| 3 | 3 | 733 018 | 18 958 |
| L'Oréal Israel Ltd (Israël) | 22 871 | 50 364 | 92,97 % |
| 38 497 | 38 497 | 102 621 | 15 531 |
| Kosmepol Sp. z.o.o. (Pologne) | 182 500 | 250 126 | 99,73 % |
| 48 965 | 48 965 | 33 187 | 5 370 |
| L’Oréal Adria d.o.o. (Croatie) | 133 | 3 475 | 100,00 % |
| 1 503 | 1 503 | 24 338 | 12 854 |
| L’Oréal Argentina SA (Argentine) |
| 46 | 668 | 981 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 126 | 800 | 710 | |||||
| 96,82 % | 183 | 864 | |||||
| 61 | 964 | 24 | 213 | 879 | |||
| L'Oréal Australia Pty Ltd | |||||||
| 4 | 758 | 102 | 122 | 100,00 % | |||
| 33 | 867 | 33 | 867 | 3 | 043 | 747 | |
| L'Oréal Balkan d.o.o. (Serbie) | |||||||
| 102 | 719 | - | 13 | 851 | 100,00 % | ||
| 1 | 285 | 1 | 285 | 370 | 610 | 4 | 486 |
| L’Oréal Baltic SIA (Lettonie) | |||||||
| 370 | 49 | 100,00 % | |||||
| 529 | 529 | 2 | 111 | 1 | 808 |
| L'Oréal Bangladesh Ltd (Bangladesh) | 400 | 544 | - | 396 | 761 | 100,00 % | 3 | 749 | — | — | — | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| L’Oréal Brasil Comercial de Cosmeticos Ltda | 564 | 090 | 25 | 738 | 100,00 % | 164 | 599 | 164 | 599 | 524 | 142 | 59 | 706 |
| L’Oréal Belgilux S.A. (Belgique) | 16 | 124 | 23 | 460 | 98,93 % | 77 | 150 | 77 | 150 | 11 | 661 | 17 | 262 |
| L’Oréal Brasil Pesquisas e Inovacao Ltda | 165 | 000 | 39 | 367 | 99,99 % | 45 | 654 | 45 | 654 | 4 | 994 |
| 200 | 1 377 | 100,00 % | 102 | 102 | 10 584 | 9 439 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 6 397 | 166 839 | 100,00 % | 146 517 | 146 517 | 185 409 | 109 836 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 10 | - 6 | 100,00 % | 8 | - 5 | 119 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 11 040 | - 7 842 | 99,91 % | 18 106 | 8 |
|---|---|---|---|---|
| 106 790 | 9 619 | 100,00 % | 4 983 | 4 983 | 1 038 064 | 38 904 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 635 | 7 572 | 100,00 % | 43 784 | 43 784 | 39 853 | 26 471 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 454 555 | - 3 587 333 | 100,00 % | 345 733 | 345 733 | 5 225 596 | 667 237 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 13 036 | 206 824 | 100,00 % | 80 419 |
|---|---|---|---|
| 49 | 419 | 4 | 046 | 926 | |
|---|---|---|---|---|---|
| 484 | 939 | 92 | 819 | 100,00 % | |
| 58 | 363 | 23 | 363 | 328 | 544 |
| 2 | 010 | 245 | 431 | 100,00 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| 8 | 336 | 8 | 336 | 555 | 276 |
| 12 | 647 | 70 | 280 | 100,00 % | |
|---|---|---|---|---|---|
| 76 | 855 | 76 | 855 | 274 | 788 |
| 259 | 263 |
| 497 | 557 | 132 | 99,98 % |
|---|---|---|---|
| L'Oréal Espana S.A.U. (Espagne) | 59 911 | 71 824 | 100,00 % | 361 454 | 361 454 | 140 136 | 50 276 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| L'Oréal Finland Oy (Finlande) | 673 | 3 156 | 100,00 % | 1 280 | 1 280 | 3 914 | |
| L'Oréal Guatemala S.A. | 10 554 | 10 868 | 100,00 % | 2 162 | 2 162 | 1 165 | 2 783 |
| L'Oréal Hellas S.A. (Grèce) | 9 736 | 2 351 |
| 100,00 % | 35 307 | 35 307 | 29 470 | 25 598 |
|---|---|---|---|---|
| L'Oréal Hong Kong Ltd | 30 | 562 684 | 100,00 % | 24 276 |
| 24 276 | 659 392 | — | L'Oréal India Private Ltd (Inde) | 2 969 582 |
| - 967 128 | 100,00 % | 75 987 | 75 987 | 5 352 543 |
| 38 005 | L'Oréal Italia Spa | 1 680 | 48 864 | 100,00 % |
| 226 469 | 226 469 | 98 503 | 80 016 | L'Oréal Kazakhstan Llp (Kazakhstan) |
| 77 495 |
| 303 | 670 |
|---|---|
| 100,00 % | 422 |
| 422 | 4 260 076 |
| 4 459 | L'Oréal Korea Ltd (Corée du Sud) |
| 3 533 | 130 189 |
| 100,00 % | 506 932 |
| 506 932 | - 3 327 |
| — | L'Oréal Liban SAL |
| — | - 198 |
| 100,00 % | 4 136 |
| 6 | 2 242 |
| 662 | L'Oréal Magyarorszag Kosmetikai Kft (Hongrie) |
| 112 000 | 38 612 |
| 100,00 % | 787 |
| 787 | 1 869 837 |
| 5 030 | L'Oréal Malaysia SDN BHD (Malaisie) |
| 23 | 763 | |
|---|---|---|
| 53 | 130 | |
| 100,00 % | 6 | 762 |
| 6 | 762 | |
| 68 | 057 | |
| 15 | 526 | |
| L'Oréal Mexico S.A. de C.V. (Mexique) | 33 | 294 |
| 3 | 237 | 813 |
| 100,00 % | 8 | 443 |
| 8 | 443 | |
| 1 | 634 | 922 |
| 89 | 028 | |
| L'Oréal Middle East (Émirats arabes unis) | 11 | 437 |
| - | 7 | 086 |
| 100,00 % | 54 | 379 |
| 53 | 379 | |
| 55 | 086 | |
| 84 | 189 | |
| L'Oréal Nederland B.V. (Pays‐Bas) | 1 | 178 |
| 35 | 047 | |
| 100,00 % | 22 | 014 |
| 22 | 014 | |
| 49 | 480 |
| 86 | 9 592 | 100,00 % | 6 110 | 6 110 | 5 100 | 70 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 11 580 | 24 944 | 100,00 % | 4 050 | 4 050 | 59 418 | 17 277 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 915 | 895 | 100,00 % | 3 818 | 3 818 | 4 461 | 5 234 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 356 376 | - 4 515 510 | 100,00 % | 23 734 | — | 287 682 |
|---|---|---|---|---|---|
| 200 | - 3 068 | 100,00 % | 168 | 168 | 34 588 | 23 487 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 10 031 | 4 289 | 100,00 % | 3 739 | 3 739 | 46 441 | 8 574 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 160 384 | - 107 700 | 99,53 % | 39 107 | 5 117 | 38 611 |
|---|---|---|---|---|---|
| 1 887 | - 2 416 | 100,00 % | 707 | 707 |
|---|---|---|---|---|
| L'Oréal Portugal Unipessoal Lda | 495 | 547 | 100,00 % | 6 459 | 6 459 | 6 070 | 7 991 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| L'Oréal Romania SRL (Roumanie) | 2 693 | 6 106 | 100,00 % | 974 | 974 | 144 360 | 21 041 |
| L'Oréal Saudi Arabia (Arabie saoudite) | 31 370 | 39 999 | 78,16 % | 12 999 | 12 999 | 27 785 | 4 476 |
| L'Oréal Singapore Pte Ltd (Singapour) | 9 287 794 | - 385 014 | 100,00 % | 6 394 939 |
| 492 | 13 338 | 100,00 % | 160 311 | 145 311 | 10 313 | 210 157 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 18 500 | 25 577 | 100,00 % | 2 247 | 2 247 | 150 012 | 43 346 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 8 000 | 12 964 | 100,00 % | 17 881 | 17 881 | 843 504 | 25 711 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 200 000 | 29 753 | 100,00 % |
|---|---|---|
| 5 | 238 | |
|---|---|---|
| 1 | 247 | 566 |
| 19 | 916 | |
| 1 | 393 | 552 |
| - | 620 | 623 |
| 100,00 % | 55 093 | 14 243 |
| 1 340 916 | 15 510 |
| 92 113 | 46 196 | |
|---|---|---|
| 100,00 % | 34 523 | 34 523 |
| 31 430 | 7 618 |
| 101 533 | - | 66 561 |
|---|---|---|
| 100,00 % | 145 573 | 145 573 |
| 185 168 | 194 650 |
| 27 067 | 1 499 738 |
|---|---|
| 100,00 % | 2 990 | — | 750 223 | — | L'Oréal Uruguay S.A. | 16 294 | 123 904 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 100,00 % | 2 718 | 2 718 | 187 633 | — | L'Oréal USA Inc. (2) | 730 562 | 4 119 169 |
| 100,00 % | 4 851 879 | 4 851 879 | 1 263 530 | 1 170 388 | L'Oréal Vietnam Co Ltd | 356 565 | - 52 510 |
| 100,00 % | 13 646 | 13 646 | 505 080 | 12 204 | Masrelor LLC (Égypte) | 144 277 |
| 15 | 606 | 100,00 % | |
|---|---|---|---|
| 17 | 573 | 17 | 573 |
| - | 13 | 961 | |
| 1 | 338 | Nihon L'Oréal KK (Japon) | 100 |
| 16 | 867 | 100,00 % | |
| 351 | 504 | 351 | 504 |
| 4 | 552 | — | |
| L'Oréal Travel Retail Americas Inc. (USA) | 51 | - | 381 |
| 100,00 % | 100 | 317 | 100 |
| 317 | 29 | 710 | 24 |
| 439 | Procosa Productos de Beleza Ltda (Brésil) | 511 | 443 |
| 1 | 241 | 100,00 % | |
| 223 | 938 | 103 | 138 |
| 82 | 313 | 3 | 991 |
| P.T. L'Oréal Indonesia |
| 16 | 050 | 22 | 926 | 99,00 % | 2 | 305 | 2 | 305 | 79 | 647 | 5 | 425 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| P.T. Yasulor Indonesia | 822 | 754 | 403 | 310 | 99,99 % | 110 | 022 | 79 | 022 | 52 | 416 | 2 | 493 |
| Scental Limited (Hong Kong SAR) | 50 | 1 | 714 | 100,00 % | 8 | 8 | — | — |
| LIPP Distribution (Tunisie) | 21 | 471 | 38 | 868 | 49,00 % | 9 | 009 | 9 | 009 | 11 | 009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 688 | 188 | 332 | 36,00 % | 9 590 | 9 590 | 118 124 | — |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2 055 606 | 10,00 % | 1 798 506 | 1 798 506 | — |
|---|---|---|---|---|
(1) Pour les filiales et participations étrangères, le capital, les réserves et le report à nouveau ont été convertis en milliers d'euros en utilisant les taux de clôture, les bénéfices ou pertes ont été convertis au taux moyen. Il est précisé que la liste des sociétés ci-dessus présente un caractère incomplet.
(2) Données de la sous-consolidation de la filiale L'Oréal USA INC.
| 1 907 223 | 16 466 102 | 510 885 | 1 817 105 |
|---|---|---|---|
| 1 779 410 | 13 946 474 | 451 155 | 1 817 105 |
|---|---|---|---|
| 5 000 000 | 3 200 |
|---|---|
| 3 908 | 1 955 740 |
|---|---|
| 988 593 | 3 575 089 | 445 226 | 1 382 |
|---|---|---|---|
Il est précisé que le montant global des dépenses et charges visées à l’article 223 quater du Code général des impôts (« dépenses somptuaires ») et le montant de l’impôt applicable en raison de ces dépenses et charges s’élèvent à :
| Dépenses et charges | 2,1 millions d'euros |
|---|---|
| Impôt correspondant | 0,5 million d'euros |
Conformément à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 et aux articles consécutifs L. 441-14 et D. 441-6 du Code de commerce, la décomposition des factures émises et reçues non réglées au 31 décembre 2023 et dont le terme est échu est la suivante :
| 0 jour (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total (1 jour et plus) | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| A. Tranches de retard de paiement | 7 | 838 | 126 | 9 826 | ||
| Montant total des factures concernées TTC(2) | - | - | - | - | - | 3 710 703 |
| 1 271 579 | 554 632 | 252 831 | 797 380 | 333 264 |
|---|---|---|---|---|
| 10 010 231 | 60 952 910 | 22 292 082 | ||
| 2 179 518 | 7 697 252 | 88 762 726 |
| - | 0,09 % | 0,03 % | 0,01 % | 0,01 % | 0,02 % | 0,01 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
| - | 0,18 % | 1,09 % | 0,40 % | - | 0,14 % | 1,41 % |
|---|---|---|---|---|---|---|
444
8 606 396
198 178
Délais contractuels : fin de mois 45 jours
Délais légaux : fin de mois 45 jours
(1) Dont montant des factures échues envers les sociétés du Groupe L’Oréal (intra-groupe) : 6 123 776 euros pour les factures reçues ; 78 883 989 euros pour les factures émises, soit 100,00 % du montant total.
(2) Il est précisé que les montants et pourcentages négatifs mentionnés dans le tableau correspondent à des avoirs reçus par la Société.
En millions d’euros
| 2024 | 2023 | Variation en % | |
|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires 1er trimestre | 1 201,8 | 1 823,1 | (34,08) % |
| 2e trimestre | 1 249,8 | 1 821,3 | (31,38) % |
| 3e trimestre | 1 172,4 | 1 118,8 | 4,79 % |
| 4e trimestre | 1 239,5 | 1 219,5 | 1,64 % |
| Total | 4 863,4 | 5 982,7 | (18,71) % |
Le chiffre d’affaires comprend les ventes de marchandises nettes, des ristournes accordées, ainsi que les prestations de services et les redevances de technologie. La baisse du chiffre d’affaires est principalement liée aux opérations d’apports partiels d’actifs réalisées en date du 1er juillet 2023.
Société L’Oréal (à l’exclusion de ses filiales)
En millions d’euros (sauf pour le résultat par action qui est en euros)
| 112,0 | 111,5 | 107,0 | 106,9 | 106,9 |
|---|---|---|---|---|
| 559 871 580 | 557 672 360 | 535 186 562 | 534 725 475 | 534 312 021 (1) |
|---|---|---|---|---|
| - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|
| 4 837,8 | 5 255,4 |
|---|---|
| 6 | 5 | 4 | b) Bénéfice avant impôts, amortissements, provisions et reprises (y compris provision pour investissement et réserve de participation) | |
|---|---|---|---|---|
| 282,0 | 982,7 | 863,4 | ||
| 4 570,7 | 4 174,1 | 12 579,2 | ||
| 6 058,7 | 5 874,8 | c) Impôts sur les bénéfices | ||
| - 22,8 | - 1,7 | - 250,4 | ||
| - 164,1 | - 115,2 | d) Résultat net | ||
| 4 158,8 | 3 860,5 | 12 343,1 | ||
| 3 826,3 | 5 678,0 | e) Montant des bénéfices distribués | ||
| 2 264,4 | 2 596,7 | 3 248,4 | ||
| 3 564,0 | 3 779,2 (2) |
| a) Nombre de salariés | 8 900 | 9 134 | 9 543 | 8 219 | 6 474 |
|---|---|---|---|---|---|
| b) Montant de la masse salariale | 804,6 | 860,9 | 945,8 | 879,3 |
| 7,43 | 6,92 | 23,06 | 7,16 | 10,63 |
|---|---|---|---|---|
| 4,00 | 4,80 | 6,00 | 6,60 | 7,00 (2) |
|---|---|---|---|---|
778,3
c) Montant versé au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, Prévoyance...)
408,6
415,8
430,5
428,4
376,6
(1) Le capital correspond à 534 312 021 actions de 0,2 euro, à la suite de l’émission de 230 423 actions au titre du programme d’actionnariat salarié, de la livraison du plan ACAS 2020 représentant 660 885 actions, des levées anticipées sur les plans d'ACAS 2021 et 2022 pour 3 795 actions et l’annulation de 1 308 557 actions.
(2) Le dividende sera proposé à l’Assemblée Générale des actionnaires du 29 avril 2025.
| En millions d’euros | Libellés | Situation au 31.12.2023 Y Compris réévaluation | Acquisitions | Souscriptions | Autres | Situation au 31.12.2024 | Montant | % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Atelier Cologne |
| Atelier Cologne (Luxembourg) | 88,9 | 100,0 | - 88,9 (2) |
|---|---|---|---|
| Beautycos International Co. Ltd | 46,2 | 73,5 | - 46,2 (2) |
| Canan Cozmetik Sanayi Ve Ticaret A.S. | 30,3 | 100,0 | - 30,3 (2) |
| Galderma Group AG |
| 1 | 798,5 |
|---|---|
| 1 | 798,5 |
| 10,0 | L'Oréal Korea Ltd |
| 20,8 | 100,0 |
| 486,1 | (3) |
| 506,9 | 100,0 |
| L'Oréal Produit de Luxe International | 73,8 |
| 99,9 | 19,7 |
| - 90,9 | (4) |
| 2,6 | 99,9 |
| L'Oréal South Africa Ltd | — |
| — | 9,6 |
| 9,6 | 36,0 |
| L'Oréal Travel Retail | — |
| — | 90,9 |
| (4) |
| L'Oréal West Africa | 25,3 | 100,0 | - 25,3 (2) | |
|---|---|---|---|---|
| Nanda CO Ltd | 486,1 | 100,0 | - 486,1 (3) | |
| Soprocos | 11,9 | 100,0 | 3,1 | - 2,8 (4) |
| 12,2 | 100,0 | |||
| Soproréal | 0,1 | 100,0 | 108,3 (1)(4) | |
| 108,4 | 100,0 |
| 22,9 | 100,0 | - 22,9 (2) | — | — |
|---|---|---|---|---|
(1) TUP/APA.
(2) Cession/liquidation.
(3) Fusion entre filiales.
(4) Remontée de titres suite aux APA.
Exercice clos le 31 décembre 2024
A l’Assemblée Générale de la société L’Oréal,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société L’Oréal relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci‐dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci‐avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Au 31 décembre 2024, les titres de participation et les immobilisations incorporelles (hors logiciels et immobilisations en cours) sont inscrits au bilan respectivement pour une valeur nette comptable de € 18,3 milliards et de € 3,7 milliards, soit 74 % du total bilan. Ils sont comptabilisés à leur date d’entrée au coût d’acquisition. Une dépréciation est constatée si leur valeur d’utilité devient inférieure à leur valeur nette comptable.
Comme indiqué dans les notes 1.6 et 1.8 de l’annexe des comptes annuels, leur valeur est examinée annuellement par référence à leur valeur d’utilité qui tient compte :
L’estimation de la valeur d’utilité de ces actifs requiert l’exercice du jugement de la direction dans la détermination des projections de flux de trésorerie futurs et des principales hypothèses retenues. Compte tenu du poids des titres de participation et des immobilisations incorporelles au bilan et des incertitudes inhérentes à certains éléments, dont la réalisation des prévisions entrant dans l’évaluation de la valeur d’utilité, nous avons considéré l’évaluation de ces actifs comme un point clé de l’audit présentant un risque d’anomalies significatives.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22‐10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société L’Oréal par votre assemblée générale du 29 avril 2004 pour le cabinet DELOITTE & ASSOCIES et du 21 avril 2022 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2024, le cabinet DELOITTE & ASSOCIES était dans la vingt et unième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la troisième année.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles‐ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux‐ci.
Comme précisé par l’article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 821-27 à L. 821-34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris-La Défense, le 17 mars 2025
Les Commissaires aux Comptes
DELOITTE & ASSOCIES
ERNST & YOUNG Audit
David Dupont-Noel
Céline Eydieu-Boutté
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
Conditions statutaires auxquelles sont soumises les modifications du capital et des droits sociaux
Capital émis et capital autorisé non émis
Historique des variations du capital au cours des cinq dernières années
Personnes physiques ou morales agissant de concert à la connaissance de la Société
L’Oréal est une société anonyme française cotée sur la place financière de Paris. Ce chapitre présente les informations relatives à la Société, son capital social et les principaux éléments relatifs à sa forme juridique et ses statuts. Les informations sur l’action L’Oréal et l’évolution du titre figurent également dans ce chapitre.
La Société a pour objet, tant en France que partout ailleurs dans le monde entier, notamment :
« Conformément aux dispositions légales, la Direction Générale de la Société est assumée, sous sa responsabilité, soit par le Président du Conseil d’Administration, soit par une autre personne physique nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général.
Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction Générale est effectué par le Conseil d’Administration, lors de chaque nomination ou renouvellement du mandat du Président du Conseil d’Administration ou du mandat du Directeur Général. Le Conseil d’Administration doit en informer les actionnaires et les tiers dans les conditions réglementaires.
La délibération du Conseil d’Administration relative au choix de la modalité d’exercice de la Direction Générale est prise à la majorité des administrateurs présents ou représentés.
Le changement de modalité d’exercice de la Direction Générale n’entraîne pas modification des statuts.
Le Directeur Général doit cesser ses fonctions au plus tard à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire qui suit son 65e anniversaire.
En fonction du choix effectué par le Conseil d’Administration conformément aux dispositions du § 1, la Direction Générale est assurée soit par le Président, soit par une personne physique, nommée par le Conseil d’Administration et portant le titre de Directeur Général.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées d’actionnaires.
Le Directeur Général représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas de l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que l’acte dépassait cet objet ou qu’il ne pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit assumée par le Président du Conseil d’Administration ou par une autre personne, le Conseil d’Administration peut nommer une ou plusieurs personnes physiques chargées d’assister le Directeur Général avec le titre de Directeur Général Délégué. En accord avec le Directeur Général, le Conseil d’Administration détermine l’étendue et la durée des pouvoirs accordés aux Directeurs Généraux Délégués. »
Depuis l’Assemblée Générale du 29 avril 2004, il n’existe plus de droits de vote double. Faisant application des dispositions de la loi n° 2014-384 du 29 mars 2014, l’Assemblée Générale du 22 avril 2015 a confirmé que chaque action donne droit à une seule voix au sein des Assemblées Générales d’actionnaires.
« A. Sur le bénéfice distribuable, il est prélevé et dans l’ordre suivant :
B. Les pertes, s’il en existe, sont imputées sur les bénéfices reportés des exercices antérieurs ou sur les réserves, le solde étant porté sur un compte spécial de report à nouveau. »
« Toute personne, agissant seule ou de concert, qui vient à détenir, directement ou indirectement, un nombre d’actions ou de droits de vote représentant, en tenant compte des titres assimilés au sens de l’article L. 233-9 du Code de commerce, une proportion du capital social ou des droits de vote, égale à 1 % ou à un multiple de ce pourcentage, et inférieure à 5 %, doit informer la Société du nombre total d’actions, de droits de vote, de titres donnant accès au capital qu’elle détient ainsi que de titres assimilés au sens de l’article L. 233-9 du Code de commerce, dans le délai de cinq jours de négociation, à compter du franchissement, dans les conditions de notification et de contenu prévues par les dispositions légales et réglementaires applicables aux déclarations de franchissement de seuils légaux et, en précisant notamment les informations devant être fournies à l’occasion d’un franchissement de seuil légal à l’Autorité des Marchés Financiers, conformément à son Règlement Général.
« À défaut d’avoir procédé aux déclarations dans les conditions prévues par la loi ou par les statuts, l’actionnaire défaillant est privé du droit de vote attaché aux actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée, dans les conditions prévues par les dispositions du Code de commerce, si, à l’occasion d’une Assemblée, le défaut de déclaration a été constaté et si un ou plusieurs actionnaires détenant ensemble 5 % au moins du capital en font la demande lors de cette Assemblée ».
L’intégralité des statuts de la Société est disponible sur le site www.loreal-finance.com.
Les statuts, comptes, rapports et renseignements destinés aux actionnaires peuvent être consultés, dans les conditions et délais légaux, aux heures ouvrables, si possible sur rendez-vous au 41, rue Martre, 92117 Clichy Cedex. Voir également le site www.loreal-finance.com dont les informations ne font pas partie du présent document.
Aucune.
Au 31 décembre 2024, le capital social s’élevait à 106 862 404,20 euros. Il était divisé en 534 312 021 actions de 0,20 euro de valeur nominale, toutes de même catégorie et portant même jouissance.
Le tableau suivant récapitule les délégations en cours de validité accordées par l’Assemblée Générale au Conseil d’Administration (138) portant sur le capital. Il fait apparaître l’utilisation faite de ces délégations au cours de l’exercice et présente les autorisations soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
| Date de l’Assemblée Générale (numéro de résolution) | Durée (date d’expiration) | Montant maximum autorisé | Utilisation au cours de l’exercice 2024 | |
|---|---|---|---|---|
| 21 avril 2023 (14ₑ) | 26 mois (20 juin 2025) | Porter le capital social à 149 852 237,36 € (1) | Néant | |
| 18 | 26 mois (28 juin 2027) | Porter le capital social à 149 607 365,58 € (1) | ||
| Augmentation du capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres | 21 avril 2023 (15ₑ) | 26 mois (20 juin 2025) | Porter le capital social à 149 852 237,36 € (1) | Néant |
| 19 | 26 mois (28 juin 2027) | Porter le capital social à 149 607 365,58 € (1) | ||
| Augmentation du capital social réservé aux salariés adhérents d’un Plan d’Épargne Entreprise |
| 26 mois | (22 juin 2026) | 1 % du capital social à la date de l’Assemblée Générale (soit à titre indicatif 5 347 254 actions au 31 décembre 2023)(2) | 118 543 | |
|---|---|---|---|---|
| 26 mois | (28 juin 2027) | 1 % du capital social à la date de l’Assemblée Générale (soit à titre indicatif 5 343 120 actions au 31 décembre 2024)(2) | ||
| Augmentation du capital social réservé aux salariés de filiales étrangères | 23 avril 2024 (21ₑ) | 18 mois (22 octobre 2025) | 1 % du capital social à la date de l’Assemblée Générale (soit à titre indicatif 5 347 254 actions au 31 décembre 2023)(2) | 111 880 |
| 22 | 18 mois | (28 octobre 2026) | 1 % du capital social à la date de l’Assemblée Générale (soit à titre indicatif 5 343 120 actions au 31 décembre 2024)(2) | Augmentation du capital social pour rémunérer des apports en nature de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de sociétés tierces |
| 21 avril 2023 (16ₑ) | 26 mois | (20 juin 2025) | 2 % du capital social au jour de la décision d’augmenter le capital social (soit à titre indicatif 10 703 731 actions au 31 décembre 2022) | Néant |
| 20 | 26 mois | (28 juin 2027) | 2 % du capital social au jour de la décision d’augmenter le capital social (soit à titre indicatif 10 686 240 actions au 31 décembre 2024) | Rachat par la Société de ses propres actions |
| Rachat par la Société de ses propres actions | 23 avril 2024 (17ₑ) |
10 % du capital social à la date de réalisation des rachats (soit à titre indicatif 53 472 547 actions au 31 décembre 2023)
1 308 557
10 % du capital social à la date de réalisation des achats (soit à titre indicatif 53 431 202 actions au 31 décembre 2024)
Annulation d’actions acquises par la Société dans le cadre de l’article L. 22-10-62 du Code de commerce
10 % du capital social à la date de réalisation des achats (soit à titre indicatif 53 472 547 actions au 31 décembre 2023)
1 308 557
Attribution gratuite aux salariés d’actions existantes ou à émettre
0,6 % du capital social au jour de la décision d’attribution (soit à titre indicatif 3 208 352 actions au 31 décembre 2023)
658 785
Depuis le 22 juin 2013, le Conseil d’Administration ne dispose plus d’autorisation d’attribution d’options d’achat ou de souscription d’actions. Au 31 décembre 2024, aucune option de souscription n’était attribuée et non encore levée, le dernier plan d’options de L’Oréal étant arrivé à échéance en 2021 (voir 7.4.2). Par ailleurs, 2 590 330 actions conditionnelles avaient été attribuées à des salariés du Groupe sous des conditions.
| Date | Nature de l’opération | Montant de la variation du capital | Prime d’émission, d’apport ou de fusion | Montant du capital à l’issue de l’opération | Nombre d’actions créées ou annulées | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 31.12.2019 | 111 623 441,00 € | |||||
| 01.01.2020 au 21.04.2020 | Levées d’options de souscription | 65 159,60 € | 26 407 167,34 € | 111 688 600,60 € | 325 798 | 558 443 003 |
| 21.04.2020 | Plan d’actionnariat salarié | 1,60 € | 111 688 602,20 € | 8 | 558 443 011 | |
| 21.04.2020 | Attribution conditionnelle d’actions | 167 120 € | 111 855 722,20 € | 835 600 | 559 278 611 | |
| 22.04.2020 au 03.11.2020 | Levées d’options de souscriptions | 24 999,60 € | 10 338 492,22 € | 111 880 721,80 € | 124 998 | 559 403 609 |
| 03.11.2020 | Plan d’actionnariat salarié | 90 593,40 € | 93 227 093,25 € | 111 971 315,20 € | 452 967 | 559 856 576 |
| 03.11.2020 au 21.12.2020 | Levées d’options de souscriptions | 3 000 € | 1 244 850,00 € | 111 974 315,20 € | 15 000 | 559 871 576 |
| 21.12.2020 au 31.12.2020 | Plan d’actionnariat salarié | 0,80 € | 111 974 316,00 € | 4 | 559 871 580 | |
| 01.01.2021 au 13.01.2021 | Levées d’options de souscriptions | 40,00 € | 16 598,00 € | 111 974 356,00 € | 200 | 559 871 780 |
| 14.01.2021 au 21.02.2021 | Attribution conditionnelle d’actions | 30,00 € | 111 974 386,00 € | 150 | 559 871 930 | |
| 22.02.2021 au 28.02.2021 | Levées d’options de souscriptions | 94,00 € | 39 005,30 € | 111 974 480,00 € | 470 | 559 872 400 |
| 01.03.2021 au 03.03.2021 | Plan d’actionnariat salarié | 2,40 € | 111 974 482,40 € | 12 | 559 872 412 | |
| 04.03.2021 au 20.04.2021 | Levées d’options de souscriptions | 10 345,40 € | 4 292 823,73 € | 111 984 827,80 € | 51 727 | 559 924 139 |
| Date | Nature de l’opération | Montant de la variation du capital | Prime d’émission, d’apport ou de fusion | Montant du capital à l’issue de l’opération | Nombre d’actions créées ou annulées | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 21.04.2021 | Attribution conditionnelle d’actions | 148 455,20 € | 112 133 283,00 € | 742 276 | 560 666 415 | |
| 22.04.2021 au 29.07.2021 | Plan d’actionnariat salarié | 1 066,60 € | 1 472 489,34 € | 112 134 349,60 € | 5 333 | 560 671 748 |
| 30.07.2021 | Annulation d’actions | - 600 000,00 € | 111 534 349,60 € | - 3 000 000 | 557 671 748 | |
| 31.07.2021 au 12.09.2021 | Plan d’actionnariat salarié | 1,60 € | 111 534 351,20 € | 8 | 557 671 756 | |
| 13.09.2021 au 17.11.2021 | Attribution conditionnelle d’actions | 120,00 € | 111 534 471,20 € | 600 | 557 672 356 | |
| 18.11.2021 au 31.12.2021 | Plan d’actionnariat salarié | 0,80 € | 111 534 472,00 € | 4 | 557 672 360 | |
| 01.01.2022 au 09.02.2022 | Plan d’actionnariat salarié | 2,40 € | 111 534 474,40 € | 12 | 557 672 372 | |
| 10.02.2022 | Annulation d’actions | - 4 452 000 € | 107 082 474,40 € | - 22 260 000 | 535 412 372 | |
| 11.02.2022 au 18.04.2022 | Plan d’actionnariat salarié | 2,40 € | 107 082 476,80 € | 12 | 535 412 384 | |
| 19.04.2022 | Attribution conditionnelle d’actions | 173 645 € | 107 256 121,80 € | 868 225 | 536 280 609 | |
| 26.07.2022 | Plan d’actionnariat salarié | 89 653,40 € | 104 667 182,00 € | 107 345 775,20 € | 448 267 | 536 728 876 |
| 27.07.2022 au 19.10.2022 | Plan d’actionnariat salarié | 2,60 € | 107 345 777,80 € | 13 | 536 728 889 | |
| 20.10.2022 au 13.11.2022 | Attribution conditionnelle d’actions | 108,00 € | 107 345 885,80 € | 540 | 536 729 429 | |
| 14.11.2022 au 30.11.2022 | Plan d’actionnariat salarié | 0,80 € | 107 345 886,60 € | 4 | 536 729 433 | |
| 01.12.2022 au 31.12.2022 | Annulation d’actions | - 308 574,20 € | 107 037 312,40 € | -1 542 871 | 535 186 562 | |
| 01.01.2023 au 19.04.2023 | Attribution conditionnelle d’actions | 155 305,00 € | 107 192 617,40 € | 776 525 | 535 963 087 | |
| 20.04.2023 au 24.07.2023 | Plan d’actionnariat salarié | 5 875,40 € | 107 198 492,80 € | 29 377 | 535 992 464 | |
| 25.07.2023 au 09.10.2023 | Plan d’actionnariat salarié | 928,60 € | 1 505 724,90 € | 107 199 421,40 € | 4 643 | 535 997 107 |
| Date | Nature de l’opération | Montant de la variation du capital | Prime d’émission, d’apport ou de fusion | Montant du capital à l’issue de l’opération | Nombre d’actions créées ou annulées | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 10.10.2023 au 31.12.2023 | Annulation d’actions | - 254 326,40 € | 106 945 095,00 € | -1 271 632 | 534 725 475 | |
| 01.01.2024 au 31.07.2024 | Plan d’actionnariat salarié | 46 084,60 € | 71 573 294,90 € | 106 991 179,60 € | 230 423 | 534 955 898 |
| 01.08.2024 au 09.08.2024 | Attribution conditionnelle d’actions | 1 164,00 € | 106 992 343,60 € | 5 820 | 534 961 718 | |
| 10.08.2024 au 11.10.2024 | Annulation d’actions | - 261 711,40 € | 106 730 632,20 € | - 1 308 557 | 533 653 161 | |
| 12.10.2024 au 15.10.2024 | Attribution conditionnelle d’actions | 131 757,00 € | 106 862 389,20 € | 658 785 | 534 311 946 | |
| 16.10.2024 au 31.12.2024 | Attribution conditionnelle d'actions | 15,00 € | 106 862 404,20 € | 75 | 534 312 021 |
Structure de l’actionnariat au 31 décembre 2024
(1) Composée, outre de Mme Françoise Bettencourt Meyers, de MM. Jean-Pierre Meyers, Jean-Victor Meyers et Nicolas Meyers, ainsi que des sociétés Téthys SAS et Financière L’Arcouest SAS.
(2) Concerne les salariés et anciens salariés de L’Oréal. le pourcentage inclut également les actions attribuées gratuitement selon le régime de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce. Dont 1,05 % du capital dans le cadre d’un Plan d’Épargne Entreprise et de fonds communs de placement d’entreprise au sens de l’article L. 225-102 du Code de commerce.
Pour mémoire, suite à l’arrivée du terme de l’accord conclu en 2004 entre la Famille Bettencourt Meyers d’une part, et Nestlé S.A., d’autre part, ces deux actionnaires n’agissent plus de concert depuis le 21 mars 2018.
Au cours des trois dernières années, la répartition du capital et des droits de vote a évolué de la manière suivante :
| Date | Nombre d’actions | % du capital |
|---|---|---|
| 31.12.2024 | ||
| 31.12.2023 | ||
| 31.12.2022 |
| Nom | Nombre d’actions | % du capital | % des droits de vote |
|---|---|---|---|
| Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille (1) | 185 715 079 | 34,76 | 34,76 (2) |
| Nestlé S.A. | 107 621 021 | 20,14 | 20,14 |
| Salariés (3) | 10 693 845 | 2,00 | 2,00 |
| 1,89 | 1,89 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 9 969 402 | 1,86 | 1,86 | ||||||
| Public | 230 282 076 | 43,10 | 43,10 | |||||
| 231 265 364 | 43,25 | 43,25 | ||||||
| 231 881 060 | 43,33 | 43,33 | ||||||
| Actions auto-détenues | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 534 312 021 | 100 | 100 | 534 725 475 |
(1) Dont, au 31 décembre 2024, 152 514 292 actions L’Oréal détenues en pleine propriété par Téthys SAS, société contrôlée par Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille, 27 650 000 actions L’Oréal détenues en pleine propriété par Financière L’Arcouest SAS, également contrôlée par Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille, 5 532 455 actions détenues en pleine propriété par Mme Françoise Bettencourt Meyers, 15 332 détenues en pleine propriété par M. Jean-Pierre Meyers, 1 500 détenues en pleine propriété par M. Jean-Victor Meyers et 1 500 détenues en pleine propriété par M. Nicolas Meyers.
(2) L’Autorité des Marchés Financiers a octroyé à la Famille Bettencourt Meyers, le 8 décembre 2021 (décision AMF n°221C3388), une dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre publique sur les actions L’Oréal. Dans ce cadre, la Famille Bettencourt Meyers s’est engagée, pour une durée expirant à l’issue de l’Assemblée Générale de L’Oréal appelée à statuer en 2025 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024, notamment à s’abstenir d’exercer la quote-part de ses droits de vote excédant 33,33 % des droits de vote de L’Oréal. Dans le cadre de l’apport, réalisé le 29 décembre 2023, par Mme Françoise Bettencourt Meyers de 27 650 000 actions L’Oréal au profit de la société Financière L’Arcouest SAS, l’Autorité des Marchés Financiers a octroyé à la Famille Bettencourt Meyers, le 12 décembre 2023 (décision AMF n°223C2036), une dérogation à l’obligation de déposer un projet d’offre publique sur les actions L’Oréal suite à ce reclassement interne au sein du groupe familial Bettencourt Meyers.
(3) Concerne les salariés et anciens salariés de L’Oréal. En application de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015, le pourcentage inclut également les actions attribuées gratuitement selon le régime de l’article L 225-197-1 du Code de commerce. Dont 1,05 % du capital dans le Plan Épargne Entreprise au sens de l’article L. 225-102 du Code de commerce.
(4) Calculés conformément à l’article 223-11 du Règlement Général de l’AMF.
Au 31 décembre 2024, la Société ne détenait aucune de ses propres actions. Le nombre d’actions détenues par chacun des membres du Conseil d’Administration est détaillé au paragraphe 2.2.2. La Société est autorisée à opérer en Bourse ou autrement sur ses propres actions conformément aux articles L. 22-10-62 et suivants, et L. 225-210 à L. 225-217 du Code de commerce, dans les limites et selon les finalités définies par les autorisations qui lui sont conférées par l’Assemblée Générale.
La participation des salariés et anciens salariés de L’Oréal et des sociétés qui lui sont liées s’établit au 31 décembre 2024 à 2,00 % (139) du capital, soit 10 693 845 actions, dont 1,05 % du capital dans le cadre du Plan d’Épargne d’Entreprise et de fonds communs de placement d’entreprise. À cette date, au sens de l’article L. 225-102 du Code de commerce, cette participation est détenue par 29 634 salariés en FCPE, dont 14 752 salariés dans le cadre du PEE du Groupe. Il est précisé que L’Oréal a mis en place en 2018 son premier plan d’actionnariat salarié au niveau mondial. Après les plans 2018, 2020 et 2022, l’ambition, annoncée dans le cadre du plan mis en œuvre en 2024, est désormais d’annualiser l’opération. En 2024, le plan a été déployé dans 63 pays avec des conditions préférentielles de décote (20 %) et d’abondement (jusqu’à 3 actions offertes). Il a rencontré une grande adhésion avec un taux de participation de près de 36 %, similaire aux plans précédents, ce qui représente un niveau élevé (140).
L’Oréal a été informé que les membres du groupe familial Bettencourt Meyers, ainsi que M. Jean-Paul Agon pour 100 actions, ont signé le 16 décembre 2016 des engagements de conservation dans le cadre de la loi Dutreil portant sur 185 704 189 actions L’Oréal représentant 33,065 % du capital et des droits de vote de la Société à la date de l’engagement.
Ces engagements de conservation ont été conclus en application des articles 787 B et 885 I bis du Code général des impôts pour une durée de deux ans renouvelable tacitement par périodes d’un an. Ils ne comportent aucun droit préférentiel de cession ou d’acquisition en faveur des signataires et ne sont pas constitutifs d’une action de concert vis-à-vis de la Société.
Le 29 décembre 2023, il a été mis fin aux engagements conclus en 2016 et il a été conclu un nouvel engagement collectif de conservation en application de l’article 787 B du Code général des impôts, portant sur le même nombre d’actions L’Oréal et similaire à ceux de 2016, avec l’adjonction comme signataire de la société Financière L’Arcouest (contrôlée par Mme Françoise Bettencourt Meyers et sa famille).
Dans ce cadre, la Famille Bettencourt Meyers s’est engagée (142), pour une durée expirant à l’issue de l’Assemblée Générale de L’Oréal appelée à statuer en 2025 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024, à :
Engagements de la Famille Bettencourt Meyers dans le cadre de la dérogation octroyée en 2021 par l’Autorité des Marchés Financiers à l’obligation de déposer un projet d’offre publique sur les actions L’Oréal (141) : Financière L’Arcouest, en tant que membre rejoignant le groupe familial Bettencourt Meyers, est de ce fait tenue au respect des engagements susmentionnés pris par le groupe familial Bettencourt Meyers dans le cadre de la décision de dérogation du 8 décembre 2021.
À la suite du rachat en 2021 par L’Oréal de 4 % de ses propres actions détenues par Nestlé, et l’annulation corrélative en février 2022 des 22 260 000 actions ainsi que ceux décrits ci‐dessus.
Au cours de l’exercice 2024, la Société a procédé au rachat de 1 308 557 de ses propres actions, conformément à l’autorisation approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
| Date de l’autorisation de l’Assemblée Générale | 17e résolution du 23 avril 2024 |
|---|---|
| Date d’expiration de l’autorisation | 20 octobre 2025 |
10 % du capital social à la date de réalisation des rachats (soit à titre indicatif 53 472 547 actions au 31 décembre 2023)
Prix d’achat maximum par action (hors frais) 700 €
Conseil d’Administration ayant décidé les rachats : 30 juillet 2024
Annulation
Du 6 août 2024 au 12 septembre 2024
| Nombre de titres rachetés | 1 308 557 |
|---|---|
| Prix d’achat moyen par action | 382,10 euros * |
| Utilisation des titres rachetés | Annulation |
1 308 557 actions ont été annulées en 2024 (143). Au cours des 24 derniers mois, 2 580 189 actions ont été annulées.
Au 31 décembre 2024, la Société ne détient aucune de ses propres actions.
Cette autorisation prendrait fin à l'expiration d'un délai de dix-huit mois à compter de l'Assemblée et entrerait en vigueur le 23 octobre 2025, soit à l'expiration de l'autorisation en cours de rachat par la Société de ses propres actions qui expirera le 22 octobre 2025, et le prix d'achat par action ne pourrait pas être supérieur à 700 euros (hors frais), étant entendu qu’en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, sauf autorisation préalable de l’Assemblée Générale, faire usage de cette autorisation pendant la durée de l’offre.
de l’autorisation donnée au Conseil d’opérer sur les actions de la Société
● leur annulation ; L’autorisation porterait sur un maximum de 10 % du capital soit, à titre indicatif, 53 431 202 actions pour un montant maximum de 37 401 841 400 euros au 31 décembre 2024, étant entendu que la Société ne pourra à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital.
● leur cession dans le cadre d’opérations d’actionnariat salarié et leur affectation à des attributions gratuites d’actions au profit de salariés et mandataires sociaux du Groupe ; l’animation du marché dans le cadre d’un contrat de liquidité ; et / ou leur conservation et remise ultérieure en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport.
7.4 Plans d’Animation à Long Terme
7.4.1 Présentation des Plans d’options d’achat et de souscription d’actions et d’Attributions Conditionnelles d’Actions (ACAs)
Politique
L’Oréal met en place depuis des années des plans de rémunération à long terme en faveur de ses salariés et de ses dirigeants mandataires sociaux dans un cadre international, prenant la forme d’attributions d’actions de performance. L’objectif de ces attributions est double :
En 2011, le Conseil d’Administration de L’Oréal a souhaité faire des ACAs l’instrument privilégié de sa politique d’intéressement à long terme en étendant leur attribution aux principaux dirigeants du Groupe qui, jusqu’à présent, bénéficiaient exclusivement de stock-options. En 2012, le Conseil d’Administration, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, est allé plus avant dans cette politique et a décidé de remplacer, à compter du Plan 2013, l’attribution de stock-options par des ACAs pour l’ensemble des bénéficiaires.
Depuis le Plan d’ACAs 2022, les conditions de performance intègrent des critères extra-financiers décrits ci-après. Il s’agit de corréler ces critères avec la double ambition de L’Oréal : l’excellence économique et sociétale pour créer durablement de la valeur pour tous.
Historique
Dans tous les cas, la décision d’attribution individuelle est conditionnée à la qualité de la performance rendue au moment de la mise en place du plan avec une attention particulière portée aux principaux talents pour l’avenir. Selon des critères d’éligibilité liés à la fonction occupée par le bénéficiaire et à la taille de l’entité ou du pays de rattachement, dans un souci d’équité au niveau international, ces attributions sont effectuées tous les ans, de manière récurrente tous les deux à trois ans, ou plus ponctuellement.
La Direction Générale et le Conseil d’Administration rappellent l’importance accordée au rapprochement entre les intérêts des bénéficiaires d’ACAs et les intérêts des actionnaires eux‐mêmes.
Les salariés et les mandataires sociaux bénéficiaires partagent avec les actionnaires la même confiance dans le développement fort et régulier de l’Entreprise avec une vision moyen et long termes.
54 % des bénéficiaires du Plan du 10 octobre 2024 sont des femmes. Près de 3 700 collaborateurs, représentant 10 % des managers dans le monde, dont près de 54 % dans les filiales à l’international, bénéficient ou ont bénéficié d’au moins un plan d’ACAs depuis 2020 et faisaient partie de l’effectif au 31 décembre 2024.
Au 31 décembre 2024, aucun plan d’options de souscription d’actions de la Société (145) n’était en cours, le dernier plan étant arrivé à échéance en 2021.
attribuées gratuitement à chacun. Il déterminera également les conditions à satisfaire pour que l’attribution devienne définitive, notamment les conditions de performance de nature financière et extra-financière.
L’Assemblée Générale du 23 avril 2024 a donné au Conseil d’Administration l’autorisation de procéder à des attributions gratuites d’actions de la Société, existantes et/ou à émettre, au bénéfice des membres du personnel salarié et des mandataires sociaux de la Société et de ses filiales françaises et étrangères qui lui sont liées dans les conditions visées à l’article L. 225-197-2 du Code de commerce. L’Assemblée Générale a fixé à 26 mois la durée de validité de l’autorisation qui pourra être utilisée en une ou plusieurs fois.
Le nombre d’actions ainsi attribuées gratuitement ne pourra représenter plus de 0,6 % du capital social constaté au jour de la décision du Conseil d’Administration. Le nombre d’actions attribuées gratuitement aux dirigeants mandataires sociaux de la Société ne pourra pas représenter plus de 10 % du nombre total d’actions attribuées gratuitement au cours d’un exercice au titre de cette résolution.
Le Conseil d’Administration déterminera l’identité des bénéficiaires des attributions et le nombre d’actions.
Les critères de performance de nature financière sont basés sur :
Les critères de performance de nature extra-financière sont basés sur :
Le Conseil d’Administration considère, en effet, que ces deux types de critères, appréciés sur une longue période de 3 exercices et reconduits sur plusieurs plans, sont complémentaires, conformes aux objectifs et aux spécificités du Groupe et de nature à favoriser une croissance équilibrée et continue à long terme. Ils sont exigeants mais demeurent motivants pour les bénéficiaires.
L’attribution desdites actions à leurs bénéficiaires, pour tout ou partie des actions attribuées, deviendra définitive sous réserve de la satisfaction des autres conditions fixées lors de l’attribution, au terme d’une période d’acquisition minimale de quatre ans.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement au titre du critère lié au chiffre d’affaires puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal doit surperformer la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal est inférieure à la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents sur la période, aucune action ne sera attribuée au titre de ce critère.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement au titre du critère lié au résultat d’exploitation puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, un niveau de croissance défini par le Conseil d’Administration, mais non rendu public pour des raisons de confidentialité, doit être atteint ou dépassé. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si le résultat d’exploitation ne progresse pas en valeur absolue sur la période, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement au titre du critère lié à l’atteinte d’Engagements L’Oréal pour le Futur puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, un certain niveau de réalisation des Engagements L’Oréal pour le Futur, défini par le Conseil d’Administration et rendu public, doit être atteint en moyenne sur la période d’acquisition. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la moyenne des niveaux de réalisation des Engagements L’Oréal pour le Futur est inférieure à un certain niveau minimum, défini par le Conseil d’Administration et rendu public, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Pour que la totalité des actions attribuées gratuitement au titre du critère lié à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe au sein des postes stratégiques doit atteindre 40 % au moins. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe est inférieure à 35 % sur la période d’acquisition, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Ces conditions de performance s’appliqueront, pour les attributions individuelles supérieures à 100 actions gratuites par plan, sur toutes les actions au-delà de la centième, à l’exception des attributions aux mandataires sociaux et aux membres du Comité Exécutif, sur lesquelles elles porteront en totalité. L’attribution gratuite d’actions pourra être réalisée sans condition de performance dans le cadre des attributions qui seraient faites à l’ensemble des personnels du Groupe, ou pour les actions attribuées à l’appui de souscriptions en numéraire réalisées dans le cadre d’une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe.
Le Conseil d’Administration pourra prévoir des durées de période d’acquisition et, le cas échéant, de conservation supérieure aux durées minimales fixées ci-dessus. Ce dispositif d’attribution conditionnelle d’actions est conforme au Code AFEP‐MEDEF.
Les éventuelles attributions aux mandataires sociaux seront décidées par le Conseil d’Administration sur la base des propositions du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations après évaluation de leur performance. Les dirigeants mandataires sociaux de L’Oréal seront tenus de conserver au nominatif, jusqu’à la cessation de leur mandat social, 50 % des actions qui leur seront définitivement attribuées au terme de la période d’acquisition.
Le Conseil d’Administration du 10 octobre 2024, sur la base des propositions de la Direction Générale examinées par le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de l’Attribution Conditionnelle d’Actions dans le cadre de l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
Le capital social, au 10 octobre 2024, était composé de 534 725 475 actions et 3 208 352 actions pouvaient donc être attribuées.
Le Conseil d’Administration a utilisé cette autorisation lors de sa séance du 10 octobre 2024 en octroyant 700 000 actions à 2 742 bénéficiaires. Il s’agit d’une attribution gratuite d’actions à émettre.
L’acquisition des actions est assortie d’une double condition :
Le bénéficiaire doit être resté salarié du Groupe (sauf exceptions légales ou prévues par le règlement du Plan) ; et de performance, évaluée de la manière suivante :
Les critères extra-financiers représentent 20 % des conditions de performance et prennent en compte :
Le calcul s’effectuera à partir de la moyenne arithmétique des performances des exercices 2025, 2026 et 2027.
Au titre du critère lié au chiffre d’affaires, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise par les bénéficiaires au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit surperformer la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. En deçà de ce niveau, l’acquisition est dégressive. Si la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal est inférieure à la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents sur la période, aucune action ne sera attribuée au titre de ce critère. Le Conseil d’Administration définit un seuil, non rendu public pour des raisons de confidentialité, en deçà duquel aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Le nombre total des actions attribuées en 2024 aux dix salariés non mandataires sociaux ayant reçu le nombre le plus élevé d’actions s’élève à 73 175 actions.
| 07.10.2021 | 13.10.2022 | 12.10.2023 | 10.10.2024 |
|---|---|---|---|
| 588 750 | 700 000 | 650 580 | 700 000 |
|---|---|---|---|
| 72 400 | 78 400 | 70 650 | 73 175 |
|---|---|---|---|
| 2 408 | 2 647 | 2 763 | 2 742 |
|---|---|---|---|
● 5 % liés à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif.
Date d’attribution définitive
| 08.10.2025 | 14.10.2026 | 13.10.2027 | 11.10.2028 |
|---|---|---|---|
| Fin de la période de conservation | N/A | N/A | N/A |
(1) Salariés non-mandataires sociaux de L’Oréal ou salariés des sociétés comprises dans le périmètre d’attribution des actions.
(2) Le panel se compose des sociétés suivantes : Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty.
Le Conseil d’Administration du 6 février 2025 a constaté la réalisation à 100 % des conditions de performance sur les trois années prises en compte par le Plan d’ACAs du 7 octobre 2021 à savoir les années 2022, 2023 et 2024.
En conséquence, les bénéficiaires remplissant le 7 octobre 2025 les conditions du Plan, et en particulier celle relative à la condition de présence, recevront 100 % des actions qui leur ont été attribuées.
| Plan d’ACAs du 7 octobre 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| Moyenne arithmétique des performances des exercices 2022, 2023 et 2024 | 50 % croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents* | + 7,3 points |
(+ 10,9 %/+ 3,6 %)
(+ 11,0 %/+ 5,2 %)
+2 points
(+ 5,1 %/+ 3,1 %)
50 % évolution du résultat d’exploitation du Groupe
(6 160,3/7 456,9)
(7 456,9/8 143,3)
(8 143,3/8 687,5)
12,29 %
Le panel se compose des sociétés suivantes : Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty.
| Année | Critères de performance |
|---|---|
| 2023 | ● Pour 80 % de critères de performance de nature financière dont : |
| 2024 | ● pour moitié, la croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents * |
| 2025 | + 5,8 points (+ 11 %/ + 5,2 %) |
| +2 points (+ 5,1 %/+ 3,1 %) | |
| à venir | |
| ● pour moitié, l’évolution du résultat d’exploitation du Groupe |
| Critères de performance | 2022 | 2023 | À venir |
|---|---|---|---|
| Pour 20 % de critères de performance de nature extra-financière dont : | |||
| 15 % liés à l’atteinte d’engagements pris par le Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociétale dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur | |||
| % de sites atteignant 100 % d’énergie renouvelable (anciennement appelé « carbone neutre » (1)) | 77 % | 96 % | à venir |
| % des ingrédients bio-sourcés des formules, traçables et issus de sources durables | 93 % | 92 % | à venir |
| % d’emballages plastiques d’origine recyclée ou bio-sourcée | 32 % | 37 % | à venir |
| Nombre de personnes bénéficiant des programmes d’engagement sociétaux des marques du Groupe par rapport à l'objectif de 3 millions de personnes visés en 2030 | 4 millions | > 4,5 millions | à venir |
| 5 % liés à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif | 48 % de femmes | 49 % de femmes | à venir |
| 2024 | 2025 | 2026 |
|---|---|---|
| Pour 80 % de critères de performance de nature financière dont : | ||
| pour moitié, la croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents * | ||
| pour moitié, l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe | ||
| +2 points | (+ 5,1 %/+ 3,1 %) | + 6,68 % |
| (8 143,3 / 8 687,5) | à venir | à venir |
| Pour 20 % de critères de performance de nature extra-financière dont : | ||
| 15 % liés à l’atteinte d’engagements pris par le Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociétale dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur | ||
| – % de sites atteignant 100 % d’énergie renouvelable (anciennement appelé « carbone neutre » (1)) | 96 % | à venir |
| – % des ingrédients bio-sourcés des formules, traçables et issus de sources durables | 92 % | à venir |
| – % d’emballages plastiques d’origine recyclée ou bio-sourcée | 37 % | à venir |
Nombre de personnes bénéficiant des programmes d’engagement sociétaux des marques du Groupe par rapport à l'objectif de 12 millions de personnes visés en 2026 (2)
| 4,5 millions | à venir | à venir |
|---|---|---|
5 % liés à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif
| 49 % | à venir | à venir |
|---|---|---|
| 2025 | 2026 | 2027 |
|---|---|---|
| Pour 80 % de critères de performance de nature financière dont : | ||
| pour moitié, la croissance du chiffre d’affaires comparable par rapport à celle d’un panel de concurrents * | ||
| pour moitié, l’évolution du résultat d’exploitation consolidé du Groupe | à venir | à venir |
| Pour 20 % de critères de performance de nature extra-financière dont : | ||
| 15 % liés à l’atteinte d’engagements pris par le Groupe en matière de responsabilité environnementale et sociétale dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur | à venir | à venir |
| % d’énergie renouvelable atteint par les sites opérés par le Groupe | à venir | à venir |
| % d’emballages plastiques d’origine recyclée ou bio-sourcée | à venir |
– nombre de personnes bénéficiant des programmes d’engagement sociétaux des marques du Groupe par rapport à l'objectif de 18 millions de personnes visés en 2027 (2)
● 5 % liés à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques dont le Comité Exécutif
(1) Un site doit répondre aux exigences suivantes : CO2 direct (Scope 1) = 0, à l’exception notamment du gaz utilisé pour la restauration, du fioul utilisé pour les tests sprinklers, du fioul (ou diesel) utilisé temporairement par les unités de secours, des consommations d’énergie fossile pendant la maintenance d’une installation renouvelable sur site, des fuites de gaz réfrigérants si elles sont inférieures à 130 tCO2 éq./an ; et CO2 indirect Market Based (Scope 2) = 0. À noter que les sources d’énergie renouvelable n’ont plus être à obligatoirement situées à moins de 500 kilomètres de celui-ci.
(2) En cumulé depuis 2020, année du lancement du programme L’Oréal pour le Futur. Suite à l’atteinte de cet objectif en 2023, un nouvel objectif a été défini à compter de 2023 (pour le Plan 2023), puis renouvelé en 2024 (pour le Plan 2024) : 2 millions de personnes bénéficieront chaque année des programmes d’engagements sociétaux de nos marques. À titre informatif, à fin 2024, environ 12 millions de personnes ont bénéficié des programmes d’engagement sociétaux des marques du Groupe en cumulé depuis 2020.
L’Oréal
Cours au 31 décembre 2024
Code ISIN : FR0000120321.
Codes primes de fidélité :
Quantité : 1 action.
Valeur nominale : 0,2 euro.
Négociation au comptant sur Euronext Paris.
Valeur éligible au service à règlement différé (SRD).
Des American Depositary Receipts (non sponsorisés) circulent librement aux États-Unis à l’initiative de quelques banques opérant aux États-Unis.
341,85 euros
Moyenne des cours de clôture des 30 dernières séances de Bourse de l’année 2024
336,08 euros
Cours le plus bas
316,30 euros le 21.11.2024
Cours le plus haut
461,85 euros le 06.06.2024
Capitalisation boursière au 31 décembre 2024
182,7 milliards d’euros (1)
Au 31 décembre 2024, le poids de l’action L’Oréal est de :
● dans le DJ Euro Stoxx 50
● dans le Stoxx Europe 600 Personal and Household Goods
(1) Sur le nombre d’actions au 31 décembre 2024 soit 534 312 021 actions.
Résultat net par action : 12,66 euros (148).
Dividende par action : 7,00 euros (149).
Augmentation régulière du dividende par action conséquence à l’Assemblée Générale un dividende de 3,85 €, identique à celui versé en 2019.
(en euros) (2) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
Part de bénéfice consacrée aux dividendes : 55,3 %
Selon les données Euronext, seule place de négociation pour laquelle des statistiques rétrospectives fiables ont pu être collectées.
| Date | Cours (en euros) | Moyenne quotidienne des transactions (en millions d’euros) | Plus haut | Plus bas | Moyen |
|---|---|---|---|---|---|
| 2022 | Janvier | 431,95 |
| Février | 361,45 | 389,93 | 162,86 | |
|---|---|---|---|---|
| Mars | 376,10 | 322,50 | 351,31 | 207,06 |
| Avril | 376,35 | 334,35 | 357,78 | 149,80 |
| Mai | 345,10 | 300,90 | 320,72 | 167,03 |
| Juin | 343,95 | 300,45 | 321,03 | 136,81 |
| Juillet | 373,00 | 323,05 |
| Date | Cours (en euros) | Moyenne quotidienne des transactions (en millions d’euros) | Plus haut |
|---|---|---|---|
| Août | 343,60 | 138,24 | |
| Septembre | 372,15 | 339,00 | 359,07 |
| Octobre | 361,70 | 319,70 | 337,10 |
| 138,33 | |||
| Novembre | 341,10 | 304,05 | 324,84 |
| 131,76 | |||
| Décembre | 356,70 | 300,70 | 338,17 |
| 138,13 | |||
| 364,80 | 330,00 | 345,40 | |
| 114,74 |
| Moins | Plus | Moyen | Autre | |
|---|---|---|---|---|
| Janvier | 388,40 | 334,30 | 370,64 | 128,25 |
| Février | 393,60 | 364,20 | 381,50 | 143,21 |
| Mars | 413,55 | 365,80 | 385,98 | 150,45 |
| Avril | 442,60 | 409,05 | 424,96 | 161,66 |
| Mai | 440,00 | 396,80 | 417,15 |
| Juin | 124,63 | 428,80 | 395,05 | 408,53 | 134,11 |
|---|---|---|---|---|---|
| Juillet | 427,85 | 397,20 | 412,91 | 115,57 | |
| Août | 426,25 | 393,55 | 407,22 | 102,96 | |
| Septembre | 413,20 | 385,65 | 399,79 | 141,87 | |
| Octobre | 400,90 | 372,00 | 390,83 | 126,32 | |
| Novembre | 435,00 | 389,80 | 419,71 | 137,32 |
| Date | Cours (en euros) | Moyenne quotidienne des transactions (en millions d’euros) | Plus haut | Plus bas | Moyen |
|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | Janvier | 454,05 | 417,00 | 435,32 | 112,56 |
| Février | 460,60 | 417,10 | 443,81 | 134,21 | |
| Mars | 457,50 | 428,10 | 442,05 |
| Mois | Valeur 1 | Valeur 2 | Valeur 3 | Valeur 4 |
|---|---|---|---|---|
| Avril | 121,55 | 449,05 | 407,85 | 426,06 |
| Mai | 145,09 | 458,40 | 432,90 | 448,66 |
| Juin | 136,77 | 461,85 | 407,05 | 443,83 |
| Juillet | 128,08 | 416,95 | 387,10 | 403,39 |
| Août | 132,70 | 400,65 | 374,00 | 387,47 |
| Septembre | 164,33 | 413,20 | 364,55 | 381,60 |
| Octobre | 400,50 | 337,15 | 374,67 | 145,82 |
|---|---|---|---|---|
| Novembre | 353,45 | 316,30 | 332,48 | 138,48 |
| Décembre | 352,65 | 322,80 | 340,34 | 147,89 |
Parmi les différents indicateurs économiques et financiers de mesure de la création de valeur, L’Oréal a retenu la « rentabilité totale pour l’actionnaire » (souvent intitulée Total Shareholder Return : TSR). Cet indicateur constitue, en effet, une mesure synthétique qui intègre à la fois la valorisation du titre et les revenus perçus sous forme de dividendes (hors avoirs fiscaux avant le 1er janvier 2005).
| Date d’opération | Nature de l’opération | Investissements (en euros) | Revenus (en euros) | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|
| 31.12.2019 | Achat de 57 actions à 264,00 € |
| 15 048,00 | 57 | 07.07.2020 | Dividende : 3,85 € par action |
|---|---|---|---|
| 219 | 57 | Ré-investissement : achat de 1 action à 288,30 € | 288,30 |
| 58 | 29.04.2021 | Dividende : 4,00 € par action | 232 |
| 58 | Ré-investissement : achat de 1 action à 343,10 € | 343,10 | |
| 59 | 29.04.2022 | Dividende : 4,80 € par action | 283 |
| 59 | Ré-investissement : achat de 1 action à 348,90 € | 348,90 | |
| 60 | 28.04.2023 |
Dividende : 6,00 € par action
| 360 | 60 |
|---|---|
| Ré-investissement : achat de 1 action à 432,75 € | 432,75 |
30.04.2024
Dividende : 6,60 € par action
| 403 | 61 |
|---|---|
| Ré-investissement : achat de 1 action à 439,65 € | 439,65 |
TOTAL AU 31.12.2024
| 16 901 | 1 497 |
|---|---|
MONTANT NET TOTAL INVESTI
15 403
Valeur du portefeuille au 31 décembre 2024 (62 titres à 341,85 euros, cours au 31 décembre 2024) : 21 195 euros.
Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 6,6 % par an (en supposant la revente des titres au cours du 31 décembre 2024, hors impôt sur la plus-value de cession).
Le capital initial a donc été multiplié par 1,4 en 5 ans (inflation cumulée sur 5 ans = 12,37 % – Source INSEE) et le capital final représente 1,4 fois le montant net total investi.
NOTA : Il n'est pas tenu compte de l'éventuel impôt sur le revenu payé par l'investisseur au titre des dividendes successifs.
| Date d’opération | Nature de l’opération | Investissements (en euros) | Revenus (en euros) | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|
| 31.12.2014 | Achat de 108 actions à 139,30 € | 15 044 | 108 | |
| 07.05.2015 | Dividende : 2,70 € par action | 292 | 108 | |
| Ré-investissement : achat de 2 actions à 168,60 € | 337,20 | 110 | ||
| 03.05.2016 | Dividende : 3,10 € par action | 341 | 110 | |
| Ré-investissement : achat de 3 actions à 157,80 € | 473,40 | 113 | ||
| 03.05.2017 | Dividende : 3,30 € par action |
| Date | Type | Détails | Montant | |
|---|---|---|---|---|
| 27.04.2018 | Dividende | 3,55 € par action | Ré-investissement : achat de 3 actions à 184,55 € | 553,65 |
| 30.04.2019 | Dividende | 3,85 € par action | Ré-investissement : achat de 3 actions à 196,90 € | 590,70 |
| 07.07.2020 | Dividende | 3,85 € par action | Ré-investissement : achat de 2 actions à 245,10 € | 490,20 |
| Ré-investissement : achat de 2 actions à 288,30 € | 576,60 |
| Date | Dividende | Ré-investissement | Montant |
|---|---|---|---|
| 29.04.2021 | 4,00 € par action | Achat de 2 actions à 343,10 € | 686,20 |
| 29.04.2022 | 4,80 € par action | Achat de 2 actions à 348,90 € | 697,80 |
| 28.04.2023 | 6,00 € par action | Achat de 2 actions à 432,75 € | 865,50 |
| 30.04.2024 | 6,60 € par action |
Ré-investissement : achat de 2 actions à 439,65 €
879,30
21 195
5 047
16 148
Valeur du portefeuille au 31 décembre 2024 (131 titres à 341,85 euros, cours au 31 décembre 2024) : 44 782 euros.
Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 11,0 % par an (en supposant la revente des titres au cours du 31 décembre 2024, hors impôt sur la plus-value de cession).
Le capital initial a donc été multiplié par 3 en 10 ans (inflation cumulée sur 10 ans = 17,17 % – Source INSEE) et le capital final représente 2,8 fois le montant net total investi.
| Date d’opération | Nature de l’opération | Investissements (en euros) | Revenus (en euros) | Nombre d’actions après l’opération |
|---|---|---|---|---|
| 31.12.2004 | Achat de 269 actions à 55,85 € | 15 023,65 | 269 |
| Date | Dividende par action | Ré-investissement | Montant total |
|---|---|---|---|
| 11.05.2005 | 0,82 € | Achat de 4 actions à 56,50 € | 226,00 |
| 10.05.2006 | 1,00 € | Achat de 4 actions à 72,65 € | 290,60 |
| 03.05.2007 | 1,18 € | Achat de 4 actions à 86,67 € | 346,68 |
| 30.04.2008 | 1,38 € | 388 |
| Date | Type | Détails | Montant |
|---|---|---|---|
| 24.04.2009 | Dividende | 1,44 € par action | 457,26 |
| 24.04.2009 | Ré-investissement | achat de 6 actions à 76,21 € | 413 |
| 05.05.2010 | Dividende | 1,50 € par action | 443 |
| 05.05.2010 | Ré-investissement | achat de 6 actions à 76,77 € | 460,62 |
| 04.05.2011 | Dividende | 1,80 € par action | 542 |
| 04.05.2011 | Ré-investissement | achat de 7 actions à 85,79 € | 600,53 |
| Date | Dividende | Ré-investissement |
|---|---|---|
| 03.05.2012 | 2,00 € par action | Achat de 7 actions à 92,84 € |
| 10.05.2013 | 2,30 € par action | Achat de 6 actions à 134,05 € |
| 05.05.2014 | 2,50 € par action | Achat de 7 actions à 123,90 € |
| 07.05.2015 | 2,70 € par action |
| Date | Type | Détails | Montant |
|---|---|---|---|
| 03.05.2016 | Dividende | 3,10 € par action | 1 035 |
| 03.05.2016 | Ré-investissement | achat de 6 actions à 168,60 € | 1 011,60 |
| 03.05.2017 | Dividende | 3,30 € par action | 1 125 |
| 03.05.2017 | Ré-investissement | achat de 7 actions à 184,55 € | 1 291,85 |
| 27.04.2018 | Dividende | 3,55 € par action | 1 235 |
| 27.04.2018 | Ré-investissement | achat de 7 actions à 196,90 € | 1 378,30 |
| Date | Dividende | Actions | Prix unitaire | Total |
|---|---|---|---|---|
| 30.04.2019 | 3,85 € par action | 6 | 245,10 € | 1 470,60 € |
| 07.07.2020 | 3,85 € par action | 5 | 288,30 € | 1 441,50 € |
| 29.04.2021 | 4,00 € par action | 5 | 343,10 € | 1 715,50 € |
| 29.04.2022 | 4,80 € par action |
| Ré-investissement : | achat de 6 actions à 348,90 € | 2 093,40 |
|---|---|---|
| 28.04.2023 | Dividende : | 6,00 € par action |
| Ré-investissement : | achat de 6 actions à 432,75 € | 2 596,50 |
| 30.04.2024 | Dividende : | 6,60 € par action |
| Ré-investissement : | achat de 6 actions à 439,65 € | 2 637,90 |
| TOTAL AU 31.12.2024 | 36 885 | 19 822 |
| MONTANT NET TOTAL INVESTI | 17 063 |
Valeur du portefeuille au 31 décembre 2024 (389 titres à 341,85 euros, cours au 31 décembre 2024) : 132 980 euros.
Le taux de rendement actuariel de l’investissement ressort à 11,3 % par an (en supposant la revente des titres au cours du 31 décembre 2024 et hors impôt sur la plus-value de cession).
Le capital initial a donc été multiplié par 8,9 en 20 ans (inflation cumulée sur 20 ans = 32,18 % – Source INSEE) et le capital final représente 7,8 fois le montant net total investi.
Le délai de prescription des dividendes est de 5 ans. Les dividendes dont le paiement n’a pas été demandé sont reversés à la Caisse des Dépôts et Consignations.
L’Oréal s’attache à faire progresser la qualité de l’information financière et veille à maintenir un dialogue régulier avec ses actionnaires et avec les investisseurs français et internationaux. Au-delà des obligations légales, une palette complète d’outils d’information et de communication est proposée à tous les interlocuteurs pour mieux appréhender le modèle d’affaires de L’Oréal et le potentiel du marché de la beauté. Ils comprennent des supports éditoriaux, y compris digitaux sur le site L’Oréal Finance, des événements et rencontres actionnariales organisés sous format présentiel et en webconférence, et des conférences d’investisseurs et roadshows.
Soucieuse d’offrir une information transparente et accessible, la Direction de la Communication Financière a partagé en 2024, avec l’ensemble de la communauté financière, une information financière et extra‐financière riche et complète. Elle s’appuie sur des outils de communication qui accordent une place significative au digital :
● Le site Internet www.loreal-finance.com rassemble l’ensemble de l’information financière et extra-financière. Il évolue régulièrement dans son contenu et son ergonomie pour un accès toujours plus facile et rapide à l’information. L’application mobile L’Oréal Finance, disponible sur l’App Store et Google Play, permet de garder l’actualité L’Oréal Finance à portée de main. Téléchargée plus de 97 000 fois depuis sa création, elle est très appréciée des professionnels et des actionnaires individuels.
● La Lettre Aux Actionnaires et les e-newsletters permettent de tenir informés régulièrement les actionnaires et les abonnés lors de chacun des grands événements du Groupe.
● Le Guide de l’Actionnaire présente le modèle d’affaires de L’Oréal et explique les avantages du nominatif pour répondre aux interrogations des actionnaires sur ce mode de détention.
En 2024, des événements ont été organisés, certains sous format digital, pour maintenir la relation et les échanges :
SAPMENA, dédié aux analystes et investisseurs institutionnels. Au total, ce sont plus de 900 investisseurs qui ont été ainsi rencontrés.
L’Assemblée Générale a été intégralement retransmise en direct et en différé, en français et en anglais, sur le site L’Oréal Finance. Depuis plusieurs années, les actionnaires ont la possibilité de voter à distance en amont de l'Assemblée via la plateforme Votaccess. En 2024, afin de respecter la démocratie actionnariale et ainsi favoriser le dialogue avec les actionnaires, et en complément du dispositif légalement encadré des questions écrites, L’Oréal a mis en place une plateforme électronique d’échange dédiée pour recevoir, dans les jours précédents l’Assemblée Générale (150), toutes les questions des actionnaires à poser en direct au management. Ils ont également eu l’opportunité de poser leurs questions, en amont et pendant l’Assemblée Générale. Cette retransmission a été suivie au total par plus de 1 500 actionnaires.
L’Oréal a, une fois encore, participé comme partenaire privilégié au e-salon digital de Boursorama (BoursoLive), les 24 et 25 juin. M. Christophe Babule, Directeur Général Administration et Finances, a présenté le modèle de L’Oréal lors d’une webconférence et a répondu aux questions des internautes. Mme Béatrice Dautzenberg, L’Oréal Global Director of Beauty Tech Services, a pris la parole lors d’une conférence exceptionnelle sur le thème « Les entreprises et la révolution IA ». Cette présentation a réuni de nombreux actionnaires et a enregistré près de 434 000 vues en replay.
| 06.02.2025 | Résultats Annuels 2024 |
|---|---|
| 17.04.2025 | Chiffre d’affaires 1er trimestre 2025 |
| 29.04.2025 | Assemblée Générale Mixte |
| 10.01.2024 | L’Oréal fait l’acquisition de Gjosa |
|---|---|
| 08.02.2024 | Résultats Annuels 2023 |
| 09.02.2024 | L’Oréal signe un contrat de licence mondiale exclusif avec Miu Miu |
| 19.03.2024 | Modalités de l'Assemblée Générale Mixte du 23 avril 2024/Document d’Enregistrement Universel 2023 |
| 18.04.2024 | Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2024 |
| 23.04.2024 | Assemblée Générale Mixte et Conseil d’Administration du 23 avril 2024 |
| 03.06.2024 | L’Oréal annonce le lancement d’une 4e opération d’actionnariat salarié |
| 30.07.2024 | Résultats semestriels 2024 |
| 01.08.2024 | Mise à disposition du Rapport Financier Semestriel 2024 |
| 05.08.2024 | L’Oréal prend une participation de 10 % dans Galderma |
| 22.10.2024 | Chiffre d’affaires au 30 septembre 2024 |
| 30.10.2024 | L'Oréal réalise avec succès une émission obligataire en deux tranches pour un montant total de 1,25 milliard d'euros |
| 18.11.2024 | L'Oréal Groupe et Chenavari créent le fonds Solstice pour soutenir l’effort de décarbonation des fournisseurs industriels |
L'Oréal Groupe acquiert la marque coréenne de soin de la peau Dr.G
Voir le site www.loreal-finance.com comprenant l’ensemble des informations réglementées publiées en 2024.
Rapport des commissaires aux comptes sur l’émission d’actions ou
| À caractère ordinaire | À caractère extraordinaire |
|---|---|
| 1. Approbation des comptes sociaux de l’exercice 2024 | 18. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital social par émission d’actions ordinaires, avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires |
| Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2024 | 19. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres |
| 3. Affectation du bénéfice de l’exercice 2024 et fixation du dividende | 20. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue d’augmenter le capital social pour rémunérer des apports en nature de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de sociétés tierces consentis à la Société |
| 4. Nomination de la société Téthys en qualité d’administrateur | 21. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue de permettre la réalisation d’une augmentation de capital réservée aux salariés avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires |
| 5. Nomination de Mme Isabelle Seillier en qualité d’administrateur | 22. Délégation de compétence accordée au Conseil d’Administration en vue de permettre la réalisation d’une augmentation de capital réservée au profit de catégories de bénéficiaires constituées de salariés de filiales étrangères, avec suppression du droit préférentiel de souscription, dans le cadre d’une opération d’actionnariat des salariés |
| 6. Nomination de Mme Aurélie Jean en qualité d’administrateur | |
| 7. Renouvellement du mandat d’administrateur de M. Nicolas Hieronimus | |
| 8. Renouvellement du mandat d’administrateur de M. Paul Bulcke | |
| 9. Renouvellement du mandat d’administrateur de M. Alexandre Ricard | |
| 10. Fixation du montant annuel global maximum alloué aux administrateurs en rémunération de leur mandat | |
| 11. Approbation des informations relatives à la rémunération de chacun des mandataires sociaux requises par l’article L. 22-10-9, I du Code de commerce | |
| 12. Approbation des éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice à M. Jean-Paul Agon en sa qualité de Président du Conseil d’Administration | |
| 13. Approbation des éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice à M. Jean-Paul Agon en sa qualité de Président du Conseil | |
| Modification de l’article 9 des Statuts relatif aux délibérations du Conseil d’Administration afin de pouvoir bénéficier des mesures de modernisation introduites par la loi n° 2024-537 du 13 juin 2024 dite « Attractivité » et son décret d’application |
Modification de l’article 12 des versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice à M. Nicolas Hieronimus en sa qualité de Directeur Général.
Au vu des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, l’Assemblée est appelée à approuver :
Le détail de ces comptes figure dans le Rapport Financier Annuel 2024 et leurs principaux éléments figurent dans le dossier de convocation de cette Assemblée.
Le Conseil d’Administration propose à l’Assemblée Générale :
Le dividende majoré sera attribué aux actions inscrites sous la forme nominative depuis le 31 décembre 2022 au plus tard, et qui le resteront sous cette forme et sans interruption jusqu’à la date de mise en paiement du dividende en 2025. Le nombre de titres éligibles à cette majoration de dividende ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 % du capital social.
Si l’Assemblée Générale approuve cette proposition, les dividendes (ordinaire et majoré) seront détachés de l’action le 5 mai 2025 à zéro heure (heure de Paris) et payés le 7 mai 2025.
ordinaire (dividende ordinaire versé/résultat net dilué par action hors éléments non récurrents, part du groupe) serait de 55,3 % en 2024. Sur les cinq derniers exercices, ce taux s’élevait à :
| Année | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Taux de distribution | 49,7 % | 54,8 % | 54,4 % | 53,3 % | 54,6 % |
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve le Rapport du Conseil d’Administration et les comptes sociaux annuels de l’exercice 2024, tels qu’ils ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces Rapports, faisant ressortir un bénéfice net de 5 677 952 150,95 euros, contre 3 826 295 624,92 euros au titre de l’exercice 2023.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise des Rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes, approuve les comptes consolidés de l’exercice 2024 ainsi que toutes les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces Rapports.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, sur la proposition du Conseil d’Administration, décide d’affecter comme suit le bénéfice de l’exercice 2024 s’élevant à 5 677 952 150,95 euros :
| Aucune dotation à la réserve légale, celle-ci s’élevant déjà à plus du dixième du capital social | |
|---|---|
| Montant attribué aux actionnaires à titre de dividende (1) (y compris le dividende majoré) | 3 779 207 478,90 € |
| Solde affecté au compte « Autres réserves » | 1 898 744 672,05 € |
Ce montant est calculé sur la base du nombre d’actions composant le capital au 31 décembre 2024 et sera ajusté en fonction :
L’Assemblée fixe en conséquence le dividende ordinaire à 7,00 euros par action, le dividende majoré s’établissant à 7,70 euros par action. Le dividende majoré sera attribué aux actions inscrites sous la forme nominative depuis le 31 décembre 2022 au plus tard, et qui resteront inscrites sous cette forme et sans interruption jusqu’à la date de mise en paiement du dividende, étant précisé que le nombre de titres éligibles à cette majoration de dividendes ne peut excéder, pour un même actionnaire, 0,5 % du capital social.
Les dividendes (ordinaire et majoré) seront détachés de l’action le 5 mai 2025 à zéro heure (heure de Paris) et payés le 7 mai 2025.
Dans le cas où, lors de la mise en paiement, la Société détiendrait certaines de ses propres actions, le bénéfice distribuable correspondant au dividende non versé en raison de la détention desdites actions serait affecté au compte « Autres réserves ».
Pour les personnes physiques domiciliées en France, le dividende est imposé à l’impôt sur le revenu à un taux forfaitaire mais peut être imposable, sur option de l’actionnaire, au barème progressif. Dans ce dernier cas, le dividende est éligible à l’abattement qui résulte de l’article 158 3.2° du Code général des impôts.
Le tableau ci-dessous récapitule le montant des dividendes distribués, intégralement éligibles à l’abattement prévu à l’article 158 3.2° du Code général des impôts, au titre des trois exercices précédents :
| 2021 | 2022 | 2023 | |
|---|---|---|---|
| Dividende ordinaire | 4,80 € | 6,00 € | 6,60 € |
| Majoration du dividende par action | 0,48 € | 0,60 € | 0,66 € |
Les administrateurs de L’Oréal sont d’origines diverses. Ils sont complémentaires du fait de leurs différentes expériences professionnelles, de leurs compétences et de leurs nationalités. Ils ont une bonne connaissance de l’entreprise. Les administrateurs sont présents, actifs et impliqués. Ce sont autant d’atouts pour la qualité des délibérations du Conseil d’Administration dans le cadre des décisions qu’il est amené à prendre.
Les administrateurs sont attentifs et vigilants, et exercent leurs fonctions avec une totale liberté de jugement. Cette liberté de jugement leur permet notamment de participer en toute indépendance aux décisions ou travaux du Conseil d'Administration et de ses Comités.
M. Jean-Paul Agon, 68 ans, est entré dans le Groupe L'Oréal en 1978. Après une carrière internationale comme Directeur Général Produits Grand Public en Grèce, de L'Oréal Paris en France, Directeur International de Biotherm, Directeur Général de L'Oréal Allemagne, Directeur Général de la zone Asie, Président et CEO de L'Oréal USA, Jean-Paul Agon a été nommé Directeur Général Adjoint de L'Oréal en 2005, Directeur Général en avril 2006 puis Président-Directeur Général en 2011. Depuis le 1er mai 2021, Jean-Paul Agon exerce la fonction de Président du Conseil d’Administration. Administrateur de L'Oréal depuis 2006, il est Président du Comité Stratégie et Développement Durable. En outre, Jean-Paul Agon est Président de la Fondation d'Entreprise L'Oréal.
est Directeur Général de L’Oréal depuis le 1er mai 2021. Il est administrateur de L’Oréal depuis avril 2021. En outre, Nicolas Hieronimus est Président du Fonds L’Oréal pour les Femmes et administrateur de la Fondation d’Entreprise L’Oréal.
71 ans, fille de Liliane Bettencourt, elle-même fille du fondateur de L’Oréal, Eugène Schueller, est Présidente de la société holding familiale Téthys depuis 2012, Présidente du Conseil de Surveillance de la filiale d’investissement Téthys Invest, Présidente de la société Financière L’Arcouest, Présidente du Conseil d’Administration de la Fondation Bettencourt Schueller et Présidente d’honneur de la Fondation Pour l’Audition. Françoise Bettencourt Meyers est administrateur de L’Oréal depuis 1997. Vice-Présidente du Conseil d’Administration depuis 2020, Françoise Bettencourt Meyers est membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité des Nominations et de la Gouvernance et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
70 ans, de nationalités belge et suisse, après avoir poursuivi une carrière internationale au plus haut niveau au sein du groupe Nestlé avec notamment différentes responsabilités en Europe et en Amérique Latine, est nommé Directeur Général de Nestlé S.A. en 2004 en charge de la zone Amériques, avant de devenir Administrateur délégué de Nestlé S.A. de 2008 à 2016. Paul Bulcke est Président du Conseil d’Administration de Nestlé depuis 2017. Paul Bulcke a été administrateur de L’Oréal de 2012 à juin 2014 et depuis 2017. Paul Bulcke est Vice-Président du Conseil d’Administration, membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité des Nominations et de la Gouvernance, et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
63 ans, est Présidente du Conseil d’Administration et Directrice Générale de Sodexo. Après une carrière aux États-Unis dans la finance, elle rejoint Sodexo en 1994 où elle occupe différentes responsabilités, notamment la Direction du pôle Entreprises France puis la Direction de la Stratégie Recherche Développement Innovation. Sophie Bellon est administrateur de L’Oréal depuis 2015, Présidente du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et membre du Comité des Nominations et de la Gouvernance. Elle est également administrateur de Pluxee N.V.
54 ans, est Président-Directeur Général du groupe Thales depuis décembre 2014 après avoir occupé des postes de direction dans différentes unités (Aéronautique et Navale, Communication, Navigation et Identification, Air Systems, Produits de Radiocommunications, Réseau et Systèmes d’Infrastructure et Systèmes de Protection) de 2002 à 2013. Patrice Caine est administrateur de L’Oréal depuis 2018, Président du Comité des Nominations et de la Gouvernance et membre du Comité Stratégie et Développement Durable.
57 ans, est Directrice Générale Adjointe et membre du Comité Exécutif d’Emeis depuis octobre 2023, après une carrière de 26 ans chez Orange où elle a assuré la Direction Générale d’Orange France de 2015 à 2023 puis les fonctions de Directrice de la Transformation du groupe et Présidente d’Orange Business. Fabienne Dulac est administrateur de L’Oréal depuis 2019 et membre du Comité d’Audit et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations. Elle est également administrateur de La Française des Jeux.
60 ans, est Directrice HR/IT & International Business Services en charge des projets spéciaux du groupe Nestlé depuis le 1er janvier 2025, groupe qu’elle a rejoint en 2013 après une carrière dans différents groupes de biens de consommation (Colgate‐Palmolive, Beiersdorf, Johnson & Johnson, L’Oréal, The Coca-Cola Company). Elle était auparavant Directrice Générale de Nestlé Allemagne jusqu’en décembre 2018, puis Directrice Générale Ressources Humaines et Business Service de Nestlé jusqu'en décembre 2024. Béatrice Guillaume-Grabisch est administrateur de L’Oréal depuis 2016 et membre du Comité d’Audit.
70 ans, est entré dans le Groupe en 1979. Thierry Hamel a effectué une grande partie de sa carrière dans la Division Produits Professionnels où il exerce aujourd’hui les fonctions de Chef de Projet Excellence Commerciale, intégration et formation pour les métiers du commerce de la Division Produits Professionnels en France. Thierry Hamel a été désigné administrateur représentant les salariés en avril 2022 par la CFE-CGC pour une période de quatre ans et est membre du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
55 ans, de nationalités française et marocaine, est Directrice Générale de Syensqo, groupe international de chimie de spécialité centré sur l’innovation et le développement durable, né de la scission du groupe Solvay en décembre 2023. Elle était jusqu’à cette date Directrice Générale du groupe Solvay et Présidente de son Comité Exécutif. Mme Kadri occupait de 2013 à 2019 les fonctions de CEO et Présidente de la société américaine Diversey, après avoir exercé des responsabilités dans la recherche & développement, la vente, le marketing, la stratégie, la gestion d’activités et le digital dans des entreprises industrielles de premier plan (Shell, UCB, Dow, Sealed Air, etc.). Elle est également administratrice d’A.O. Smith Corporation. Ilham Kadri est administrateur de L'Oréal depuis 2020 et membre du Comité d’Audit.
M. Nicolas Meyers, 36 ans, fils de Mme Françoise Bettencourt Meyers et de M. Jean-Pierre Meyers, est membre du Conseil de Surveillance de la société holding familiale Téthys depuis 2011 et membre du Conseil de Surveillance de la filiale d'investissement Téthys Invest. Il est administrateur de la Fondation Bettencourt Schueller depuis 2012. Nicolas Meyers est administrateur de L’Oréal depuis 2020 et membre du Comité d'Audit.
Mme Virginie Morgon, 55 ans, est Fondatrice et Managing Partner d'Ardabelle Capital, un fonds d’investissement qui se consacre à la transition vers une économie durable. Elle était auparavant Présidente du Directoire d'Eurazeo de 2008 à février 2023, après 16 années chez Lazard. Elle est Co-Chair du Comité de Paris Human Rights Watch. Virginie Morgon est administrateur de L’Oréal depuis 2013 et Présidente du Comité d’Audit.
M. Alexandre Ricard, 52 ans, est Président-Directeur Général de Pernod Ricard depuis février 2015. Alexandre Ricard rejoint Pernod Ricard en 2003 après sept ans en conseil en stratégie chez Accenture et en fusions et acquisitions chez Morgan Stanley. En 2004, il est nommé Directeur Administratif et Financier d’Irish Distillers, puis, en septembre 2006, Directeur Général de Pernod Ricard Asia Duty Free. Alexandre Ricard est nommé Président-Directeur Général d’Irish Distillers en 2008, et intègre le Comité Exécutif de Pernod Ricard. En 2011, il rejoint la Direction Générale de Pernod Ricard en tant que Directeur Général Adjoint en charge du Réseau de Distribution avant d’être nommé Directeur Général Délégué en 2012 puis Président-Directeur Général en 2015. Alexandre Ricard est administrateur de L’Oréal depuis 2021 et membre du Comité Stratégie et Développement Durable et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
M. Jacques Ripoll, 58 ans, est membre du Conseil de surveillance d’Eren Groupe, et a effectué une grande partie de sa carrière dans la banque et la finance. À la Société Générale de 1991 à 2013, il rejoint ensuite Banco Santander en qualité de Directeur Général en charge de la banque d'investissement. En 2018, il est nommé Directeur Général Adjoint de Crédit Agricole en charge du pôle « grandes clientèles ». En 2022, il rejoint ensuite Eren Groupe qui met l'innovation technologique au service de l'économie des ressources naturelles en accompagnant des entrepreneurs qui développent des solutions technologiques innovantes au service de la transition énergétique. Il est également administrateur du groupe CMA-CGM. Jacques Ripoll est administrateur de L’Oréal depuis avril 2024 et membre du Comité d’Audit.
M. Benny de Vlieger, 60 ans, a rejoint L’Oréal Belgique en 1989 après une première expérience dans le groupe Delhaize. Benny de Vlieger exerce les fonctions de Représentant pour la Division des Produits Publics en Belgique. Benny de Vlieger a été désigné administrateur représentant les salariés en avril 2022 par l'Instance Européenne de Dialogue Social de L'Oréal (Comité d'Entreprise Européen) pour une période de quatre ans et est membre du Comité d’Audit.
Le mandat de Mme Françoise Bettencourt Meyers, Administrateur de L’Oréal depuis 1997, Vice-Présidente du Conseil d’Administration depuis 2020, et membre des Comités Stratégie et Développement Durable, Nominations et de la Gouvernance, Ressources Humaines et des Rémunérations, arrive à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale.
Mme Françoise Bettencourt Meyers a informé le Conseil d’Administration qu’elle ne solliciterait pas le renouvellement de son mandat d’Administrateur. Après 28 années au sein du Conseil, elle a émis le souhait d’assurer la continuité de l’attachement de la famille Bettencourt Meyers à L’Oréal en proposant que la société holding familiale Téthys rejoigne le Conseil d’Administration aux côtés de ses deux fils, MM. Jean-Victor et Nicolas Meyers.
M. Jean-Paul Agon, au nom du Conseil d’Administration, a remercié chaleureusement Mme Françoise Bettencourt Meyers pour son immense contribution au succès de L’Oréal pendant près de trois décennies, son engagement indéfectible et son soutien constant au Groupe. Gardienne de ses valeurs fondatrices, elle a joué un rôle essentiel dans les transformations stratégiques du Groupe par son accompagnement toujours avisé. Le Conseil a salué le lien pérenne et solide qui unit la famille Bettencourt Meyers à L'Oréal, atout inestimable pour le Groupe, à la fois par la présence de MM. Jean-Victor et Nicolas Meyers, ainsi que celle à venir de la société Téthys.
Pour remplacer Mme Françoise Bettencourt Meyers à la Vice-Présidence du Conseil d’Administration, la famille Bettencourt Meyers a proposé la nomination de M. Jean-Victor Meyers à l’issue de l’Assemblée Générale du 29 avril 2025, ce que le Conseil d’Administration a approuvé à l’unanimité. M. Paul Bulcke est également Vice-Président.
Le Conseil l’a remerciée pour son engagement et sa contribution active au développement d’un modèle d’affaires durable, fondé à la fois sur l’excellence économique et l’excellence environnementale et sociétale.
Sur proposition de Mme Françoise Bettencourt Meyers et de sa famille, et sur recommandation du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration soumet à l’Assemblée Générale la nomination en qualité d’administrateur de Téthys pour une durée de quatre ans.
Téthys, société holding de la famille Bettencourt Meyers et premier actionnaire de L’Oréal, est présidée par Mme Françoise Bettencourt Meyers. Si l’Assemblée Générale approuve la nomination de la société Téthys en qualité d’administrateur, Téthys désignerait comme représentant M. Alexandre Benais, Directeur Général Adjoint de la société Téthys. M. Alexandre Benais apportera au Conseil d’Administration son expertise financière reconnue et sa vision stratégique à long terme.
Sur recommandation du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration soumet au vote de l’Assemblée Générale la nomination en qualité d’administrateur de Mme Isabelle Seillier pour une durée de quatre ans.
Mme Isabelle Seillier, 65 ans, est Vice-Présidente du Conseil de Surveillance de la FRM (Fondation pour la Recherche Médicale) depuis mai 2024.
Après une première expérience de six ans chez Société Générale, elle rejoint J.P. Morgan en 1993, Groupe qu’elle a quitté début 2024. Elle y occupe des postes à responsabilité dans différents métiers et géographies avant d’être nommée responsable de l’activité banque d’affaires. Puis, toujours au sein de JP Morgan, elle devient en 2008 Présidente pour la France et l’Afrique du Nord et elle est nommée en 2016 Vice-Présidente de la banque d’investissement pour J.P. Morgan pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Mme Isabelle Seillier est nommée Présidente de la banque d’investissement de J.P. Morgan en 2019, poste qu’elle a occupé jusqu’en janvier 2024.
Mme Isabelle Seillier apportera au Conseil d’Administration son expertise financière notoire, une vision stratégique au service d’une croissance durable et son profil résolument international par ses connaissances approfondies de l’environnement économique et du milieu des affaires de plusieurs zones géographiques. Elle fera bénéficier le Conseil de sa capacité à saisir les nouvelles tendances de société, de son expérience de la gouvernance et de son engagement en matière sociétale.
Sur recommandation du Comité des Nominations et de la Gouvernance, le Conseil d’Administration soumet au vote de l’Assemblée Générale la nomination en qualité d’administrateur de Mme Aurélie Jean pour une durée de quatre ans.
Mme Aurélie Jean, 42 ans, est Docteure en sciences et diplômée de Sorbonne Université, de l’ENS Paris Saclay, des Mines ParisTech et formée entre autres au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Après plusieurs postes dans les sciences numériques appliquées (Michelin, MIT, ParaSim – simulateur basé sur la réalité virtuelle, Bloomberg), elle fonde en 2016 In Silico Veritas, société spécialisée dans le conseil et développement en données et en algorithmique, dont elle est Chief Executive Officer. Elle a également cofondé en 2023 INFRA, une start-up qui permet la détection précoce du cancer du sein grâce à l’intelligence artificielle, dont elle est Chief Artificial Intelligence et Co-CEO.
Mme Aurélie Jean exerce son activité en France et aux États-Unis, est très active dans le domaine scientifique et de la recherche appliquée. Elle contribue également à des revues et journaux scientifiques ou généralistes et est engagée en matière de diversité et inclusion.
Mme Aurélie Jean apportera au Conseil d’Administration son expertise reconnue en matière de digital et nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle, ainsi qu’en matière de recherche et innovation. Elle apportera également son esprit entrepreneurial, son expérience des États-Unis et son engagement en matière de diversité et inclusion.
Le mandat d’administrateur de M. Nicolas Hieronimus arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale.
M. Nicolas Hieronimus est entré dans le Groupe L’Oréal en 1987. Il est nommé Directeur Marketing des Laboratoires Garnier en 1993. Après une carrière internationale comme Directeur de la Division Garnier Maybelline au Royaume-Uni, Directeur Général France puis International de L’Oréal Paris, Directeur Général de L’Oréal Mexique, M. Nicolas Hieronimus est nommé Directeur Général de la Division des Produits Professionnels et rejoint le Comité Exécutif en 2008. En 2011, il est nommé Directeur Général de L’Oréal Luxe, fonction qu’il a assurée jusqu’à fin 2018. En 2013, M. Nicolas Hieronimus devient Directeur Général des Divisions Sélectives (Luxe, Cosmétique Active, Produits Professionnels). Il est nommé Directeur Général Adjoint, en charge des Divisions en mai 2017.
Le Conseil considère comme essentielle la participation du Directeur Général aux débats du Conseil d’Administration. M. Nicolas Hieronimus apporte son expertise du marché des cosmétiques, sa connaissance intime de L’Oréal ainsi que sa vision du futur de la Beauté afin de mettre en œuvre les orientations stratégiques des années à venir, saisir toutes les opportunités d’un monde en pleine transformation, adapter le Groupe et le réinventer dans le respect de ses valeurs, de ses engagements et de sa raison d’être « Créer la beauté qui fait avancer le monde ». Il apporte également au Conseil notamment son expérience en matière de gouvernance et de développement d’une stratégie ESG, ainsi que sa connaissance du digital et des nouvelles technologies.
Sur les quatre années de son mandat d’Administrateur, l’assiduité de M. Nicolas Hieronimus s’établit à 100 % pour les réunions du Conseil d’Administration.
Le mandat d’Administrateur de M. Paul Bulcke arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale.
M. Paul Bulcke a été Administrateur de L’Oréal de 2012 à juin 2014 et depuis 2017. Paul Bulcke est Vice-Président du Conseil d’Administration, membre du Comité Stratégie et Développement Durable, du Comité des Nominations et de la Gouvernance, et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
M. Paul Bulcke, de nationalité belge et suisse, a poursuivi une carrière internationale au plus haut niveau au sein du groupe Nestlé. Après avoir occupé différentes responsabilités en Europe et en Amérique Latine, il est nommé Directeur Général de Nestlé S.A. en 2004 en charge de la zone Amériques, avant de devenir Administrateur délégué de Nestlé S.A. de 2008 à 2016. M. Paul Bulcke est Président du Conseil d’Administration de Nestlé depuis 2017.
M. Paul Bulcke apporte au Conseil sa vision stratégique, son approche multiculturelle, sa connaissance approfondie des consommateurs sur tous les continents, son goût pour l’innovation, qui sont des atouts précieux pour développer la stratégie de L’Oréal. Il apporte également au Conseil son expertise industrielle, sa connaissance des nouvelles technologies et sa maîtrise des sujets en matière de stratégie ESG d’un grand groupe international.
Sur les quatre années de son mandat d’administrateur, l’assiduité de M. Paul Bulcke s’établit à 94 % pour les réunions du Conseil d’Administration, et à 100 % pour les réunions du Comité Stratégie et Développement Durable, les réunions du Comité des Nominations et de la Gouvernance, et les réunions du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations dont il est membre.
Le mandat d’administrateur de M. Alexandre Ricard arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans est soumis à l’Assemblée Générale.
M. Alexandre Ricard est Administrateur de L’Oréal depuis 2021 et membre du Comité Stratégie et Développement Durable et du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations.
M. Alexandre Ricard est Président-Directeur Général de Pernod Ricard depuis février 2015. Il a rejoint Pernod Ricard en 2003 après sept ans en conseil en stratégie chez Accenture et en fusions et acquisitions chez Morgan Stanley. En 2004, il est nommé Directeur Administratif et Financier d’Irish Distillers, puis, en septembre 2006, Directeur Général de Pernod Ricard Asia Duty Free. M. Alexandre Ricard est nommé Président-Directeur Général d’Irish Distillers en 2008, et intègre le Comité Exécutif de Pernod Ricard. En 2011, il rejoint la Direction Générale de Pernod Ricard en tant que Directeur Général Adjoint en charge du Réseau de Distribution avant d’être nommé Directeur Général Délégué en 2012, puis Président-Directeur Général en 2015.
M. Alexandre Ricard apporte au Conseil son expérience de dirigeant d’une grande entreprise internationale, sa vision stratégique et son esprit entrepreneurial. Il apporte également, notamment, sa connaissance du consommateur, sa maîtrise des questions financières, de gouvernance et de stratégie ESG d’un grand groupe international, ainsi que son expertise digitale en particulier sur les marchés asiatique et américain.
Le Comité des Nominations et de la Gouvernance propose chaque année au Conseil d’Administration d’examiner au cas par cas la situation de chacun des administrateurs au regard de leur indépendance selon les critères énoncés dans le Code AFEP-MEDEF. L’examen de l’indépendance de ces administrateurs a été réalisé par le Conseil d’Administration sur la base notamment de l’étude des relations existantes entre la Société et les sociétés dans lesquelles les administrateurs exercent des mandats.
Si l’Assemblée Générale approuve les nominations et les renouvellements qui lui sont proposés par le Conseil d’Administration, le nombre d’administrateurs indépendants sera de 8 sur 15, soit un taux d’indépendance de 53 % (les deux administrateurs représentant les salariés n’étant pas comptabilisés en application du Code AFEP-MEDEF).
Si l’Assemblée Générale approuve les nominations et les renouvellements qui lui sont proposés, le nombre de femmes dans le Conseil d’Administration serait de 6 sur 15 administrateurs nommés par l’Assemblée, soit un taux de représentation des femmes de 40 %.
Le mandat des administrateurs nommés par l’Assemblée Générale de la Société a une durée de quatre ans ou une durée inférieure pour permettre un renouvellement échelonné des mandats d’administrateurs. Le mandat d’un administrateur qui n’est pas nommé par l’Assemblée Générale est de quatre ans.
Les administrateurs nommés par l’Assemblée Générale détiennent chacun un minimum de 250 actions L’Oréal : 125 actions au minimum au jour de leur nomination par l’Assemblée Générale et le solde au plus tard dans les 24 mois suivant cette nomination (voir paragraphe 3.7. du Règlement Intérieur du Conseil d’Administration reproduit au paragraphe 2.3.6. du Document d’Enregistrement Universel 2024).
Le Conseil d’Administration s’est également assuré que les administrateurs proposés à la nomination ou au renouvellement disposeraient du temps nécessaire à l’exercice de leurs fonctions, leur nombre de mandats extérieurs à la Société étant conforme aux règles du Code de commerce et du Code AFEP-MEDEF. Le Conseil demeurera vigilant à la disponibilité de ses administrateurs notamment ceux ayant d'autres mandats dans des sociétés cotées.
Si l’Assemblée Générale approuve les nominations et les renouvellements proposés, le Conseil d’Administration sera composé de 17 administrateurs, soit 15 administrateurs nommés par l’Assemblée Générale et 2 administrateurs représentant les salariés.
| Âge | F/H | Nationalité | Fin de mandat | Comités du Conseil | CSDD | Audit | Gouv. | RH & Rem. |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| M. Jean-Paul Agon | Président du Conseil | 68 | H | Française | 2026 |
|---|---|---|---|---|---|
| M. Nicolas Hieronimus | Directeur Général | 61 | H | Française | 2029 |
| Famille Bettencourt Meyers | |||||
| M. Jean-Victor Meyers | 39 | H | Française | 2028 | |
| M. Nicolas Meyers | 36 | H | Française | 2028 |
| 49 | H | Française | 2029 | |
|---|---|---|---|---|
| M. Paul Bulcke | 70 | H | Belge-Suisse | 2029 |
| Mme Béatrice Guillaume-Grabisch | 60 | F | Française | 2028 |
| Mme Sophie Bellon | 63 | F |
| M. Patrice Caine | 55 |
|---|---|
| Mme Fabienne Dulac | 57 |
| Mme Aurélie Jean | 42 |
| Mme Ilham Kadri |
| F | Française-Marocaine | 2028 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| M. Alexandre Ricard | 52 | H | Française | 2029 | |
| M. Jacques Ripoll | 59 | H | Française | 2028 | |
| P | Mme Isabelle Seillier | 65 | F | Française | 2029 |
| M. Benny de Vlieger | 60 | H | Belge | 2026 |
|---|---|---|---|---|
| M. Thierry Hamel | 70 | H | Française | 2026 |
| NA | 66 % | 50 % | 57 % |
|---|---|---|---|
(1) Si l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 approuve les nominations et les renouvellements proposés.
◼ Indépendance au sens des critères du Code AFEP-MEDEF tels qu'appréciés par le Conseil d'Administration.
P Président du Comité.
● Membre du Comité.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, nomme, pour une durée de quatre ans, la société Téthys en qualité d’administrateur.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, nomme, pour une durée de quatre ans, Mme Isabelle Seillier en qualité d’administrateur.
Son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de M. Paul Bulcke.
Son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, nomme, pour une durée de quatre ans, Mme Aurélie Jean en qualité d’administrateur.
Son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, renouvelle, pour une durée de quatre ans, le mandat d’administrateur de M. Alexandre Ricard.
Son mandat prendra fin à l’issue de l’Assemblée Générale tenue en 2029 et appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé.
Exposé des motifs
Compte tenu de l’augmentation du nombre d’administrateurs au sein du Conseil au regard des nominations soumises à l'approbation de la présente Assemblée Générale, et de l’augmentation du nombre de réunions du Conseil, et dans l’objectif également de mieux rémunérer la participation au Comité Stratégie et Développement Durable, lequel se réunit davantage que les autres Comités, il est proposé de revoir le montant annuel maximum de la rémunération des administrateurs.
Sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, le Conseil propose à l’Assemblée Générale de porter le montant annuel maximum de 1 700 000 euros fixé par l’Assemblée Générale en 2023.
Le montant proposé est une enveloppe maximum annuelle qui n’est pas nécessairement utilisée dans son intégralité, dans la mesure où la rémunération effectivement versée tient compte de la composition du Conseil et de ses Comités ainsi que des présences effectives des administrateurs.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, décide de fixer à 2 000 000 euros le montant annuel global maximum alloué aux administrateurs en rémunération de leur mandat pour l’exercice en cours et pour chacun des exercices suivants jusqu’à nouvelle décision.
Exposé des motifs Par le vote de la treizième résolution, les actionnaires sont appelés à approuver les éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice à M. Nicolas Hieronimus, Directeur Général de la Société, en application de l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce. Ces informations figurent au paragraphe 2.4.2.2 du Document d’Enregistrement Universel 2024 et sont résumées dans le tableau ci-après (« Tableau récapitulatif des éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au cours de cet exercice à M. Nicolas Hieronimus, Directeur Général »).
L’Assemblée Générale est également appelée à approuver la politique de rémunération des mandataires sociaux de la Société (vote ex ante). Par les quatorzième à seizième résolutions, il est proposé à l’Assemblée Générale d’approuver, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, les politiques de rémunération des mandataires sociaux de la Société. Les textes de ces politiques de rémunération établies par le Conseil d’Administration figurent au paragraphe 2.4.1 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
Par le vote de la douzième résolution, les actionnaires sont appelés à approuver les éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice à M. Jean-Paul Agon, en qualité de Président du Conseil d’Administration de la Société, en application de l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce. Ces informations figurent au paragraphe 2.4.2.3 du Document d’Enregistrement Universel 2024 et sont résumées dans le tableau ci-après (« Tableau récapitulatif des éléments de rémunération versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au cours de cet exercice à M. Jean-Paul Agon, Président du Conseil d’Administration »).
mandat. Cette nouvelle politique s'appliquerait à l'issue de l'Assemblée Générale ;
par le vote de la quinzième résolution, la politique de rémunération du Président du Conseil d’Administration présentée dans le Rapport du Conseil d’Administration. Celle-ci est inchangée par rapport à la politique de rémunération approuvée lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 et figure au paragraphe 2.4.1.2.2 du Document d’Enregistrement Universel 2024 ;
par le vote de la seizième résolution, la politique de rémunération du Directeur Général. Les évolutions envisagées par rapport à la politique de rémunération approuvée lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024 figurent au paragraphe 2.4.1.2.1 du Document d’Enregistrement Universel 2024 et sont synthétisées au paragraphe 2.4.1 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
| Éléments de la rémunération soumis au vote | Montants attribués au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable | Montants versés au cours de 2024 ou valorisation comptable |
|---|---|---|
| Présentation | Rémunération fixe | 1 166 667 € |
| Le Conseil d’Administration du 8 février 2024, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale la fixation du montant de la rémunération fixe annuelle de M. Jean-Paul Agon à 950 000 euros bruts à compter du 1er mai 2024 contre 1 600 000 euros bruts précédemment. Cette résolution a été approuvée à 97,90 %. | ||
| Avantages accessoires à la rémunération | 0 € | |
| ● Avantages en nature | M. Jean-Paul Agon bénéficie des moyens matériels nécessaires à l’exécution de son mandat, comme par exemple, la mise à disposition d’une voiture avec chauffeur. Ces dispositifs, strictement limités à un usage professionnel, à l’exclusion de tout usage privé, ne sont pas des avantages en nature. | 3 125,04 € |
| ● Régime de prévoyance | M. Jean-Paul Agon bénéficie du même régime de prévoyance que les cadres dirigeants de l’entreprise. |
| Éléments de la rémunération soumis au vote | Montants attribués au titre de l’exercice 2024 ou valorisation comptable | Montants versés au cours de 2024 ou valorisation comptable |
|---|---|---|
| Présentation | Rémunération fixe |
Le Conseil d’Administration du 8 février 2024, sur recommandation du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé de maintenir le montant de la rémunération fixe de M. Nicolas Hieronimus à 2 000 000 euros bruts en base annuelle. Ce montant est inchangé depuis 2021.
2 048 500 € soit 102,4 % de la rémunération variable annuelle cible 2 250 000 €
La rémunération variable annuelle est conçue de façon à aligner la rétribution du dirigeant mandataire social exécutif avec la performance annuelle du Groupe et à favoriser année après année la mise en œuvre de sa stratégie. La volonté du Conseil d’Administration est d’inciter le dirigeant mandataire social exécutif autant à maximiser la performance de chaque exercice qu’à en assurer la répétition et la régularité année après année.
La rémunération variable annuelle cible est de 100 % de la rémunération fixe (soit 2 000 000 euros bruts). En cas de surperformance par rapport aux objectifs, la rémunération variable annuelle pourra atteindre un maximum de 120 % de la rémunération fixe (soit 2 400 000 euros bruts).
| Critères financiers | 60 % |
|---|---|
| Évolution du chiffre d’affaires comparable par rapport au budget | 15 % |
| Évolution des parts de marché par rapport aux principaux concurrents | 15 % |
| Résultat d’exploitation par rapport au budget | 10 % |
| Bénéfice net par action par rapport au budget | 10 % |
| Cash-flow par rapport au budget | 10 % |
| Critères extra-financiers et qualitatifs | 40 % |
| Critères RSE : L’Oréal pour le Futur | 10 % |
| Critères Ressources Humaines |
L’appréciation est effectuée critère par critère sans compensation. Une synthèse des réalisations pour 2024 est disponible au paragraphe 2.4.2.2.2 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
Sur la base des critères d’évaluation précités, le Conseil d’Administration du 13 mars 2025, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, a décidé d’attribuer une part variable brute de 2 048 500 euros au titre de l’année 2024, soit 102,4 % de l’objectif maximum, le niveau d’atteinte des critères financiers d’une part et extra-financiers et qualitatifs d’autre part s’établissant respectivement à 94,6 % et 114,2 %. Les éléments d’appréciation sont détaillés au paragraphe 2.4.2.2. du Document d’Enregistrement Universel 2024.
16 000 actions de performance valorisées à 5 735 840 € (juste valeur estimée selon les normes IFRS appliquées pour l’établissement des comptes consolidés)
N/A
Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 avril 2024 (dix-neuvième résolution), le Conseil d’Administration du 10 octobre 2024 a décidé, sur proposition du Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations, l’attribution conditionnelle de 16 000 actions de performance (ACAs) à M. Nicolas Hieronimus. Cette attribution s’inscrit dans la politique de rémunération 2024 définie par le Conseil d’Administration du 8 février 2024 et approuvée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2024.
La juste valeur d’une ACAs du Plan du 10 octobre 2024 estimée selon les normes IFRS appliquées pour l’établissement des comptes consolidés est de 358,49 euros, soit au titre des 16 000 ACAs attribuées en 2024 à M. Nicolas Hieronimus, une juste valeur de 5 735 840 euros.
L’acquisition définitive de ces actions est soumise à la réalisation de conditions de performance qui sera constatée au terme d’une période d’acquisition de 4 ans à compter de la date d’attribution. Le nombre d’actions définitivement acquises dépendra :
Au titre du critère lié au chiffre d’affaires, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise au terme de la période d’acquisition, L’Oréal doit surperformer la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents. En deçà de ce niveau, le nombre d’actions définitivement acquises est dégressif. Si la croissance du chiffre d’affaires comparable de L’Oréal est inférieure à la croissance moyenne du chiffre d’affaires du panel des concurrents, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Au titre du critère lié au résultat d’exploitation, un niveau de croissance, défini par le Conseil mais non rendu public pour des raisons de confidentialité, doit être atteint ou dépassé pour que la totalité des actions attribuées gratuitement soit définitivement acquise au terme de la période d’acquisition. En deçà de ce niveau, le nombre d’actions définitivement acquises est dégressif. Si le résultat d’exploitation ne progresse pas en valeur absolue sur la période, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
Au titre du critère lié à l’atteinte d’Engagements L’Oréal pour le Futur, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise au terme de la période d’acquisition 79 % des Engagements L'Oréal pour le Futur, doivent être atteint en moyenne sur la période d'acquisition. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la moyenne des niveaux de réalisation des Engagements L'Oréal pour le Futur est inférieure à 66 %, aucune action ne sera définitivement acquise.
Au titre du critère lié à la parité femmes-hommes au sein des postes stratégiques, pour que la totalité des actions attribuées gratuitement puisse être définitivement acquise au terme de la période d’acquisition, la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe au sein des postes stratégiques doit atteindre 40 % au moins. En deçà de ce niveau, l’attribution est dégressive. Si la proportion moyenne de collaborateurs de chaque sexe est inférieure à 35 % sur la période d’acquisition, aucune action ne sera définitivement acquise au titre de ce critère.
L’attribution d’actions dont a bénéficié M. Nicolas Hieronimus en 2024 représente 2,29 % du nombre total d’ACAs attribuées aux 2 742 bénéficiaires de ce même Plan. Conformément à l’autorisation de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, cette attribution d’actions ne représente pas plus de 0,6 % du capital social, étant entendu que le montant maximum attribué aux dirigeants mandataires sociaux ne peut représenter plus de 10 % du montant total d’actions pouvant être attribuées gratuitement. Aucune option d’achat ou de souscription d’actions, ni aucun autre élément d’incitation à long terme, n’a été consenti à M. Nicolas Hieronimus en 2024.
0 €
M. Nicolas Hieronimus ne bénéficie d’aucune rémunération au titre de son mandat d'administrateur.
0 €
En application de l’article L. 22-10-34, I du Code de commerce, l’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, approuve les informations mentionnées au I de l’article L. 22‐10‐9 du Code de commerce telles que présentées au paragraphe 2.4.2 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
En application de l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, l’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, approuve les éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice au Président, M. Jean-Paul Agon, tels que présentés au paragraphe 2.4.2.3 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
En application de l’article L. 22-10-34, II du Code de commerce, l’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, approuve les éléments fixes et variables composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l’exercice 2024 ou attribués au titre de cet exercice au Directeur Général, tels que présentés au paragraphe 2.4.1.2.1 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des administrateurs telle que présentée dans le rapport précité conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce et reprise au paragraphe 2.4.1.1 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration établi en application de l’article L. 225-37 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Président du Conseil d’Administration telle que présentée dans le rapport précité conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce et reprise au paragraphe 2.4.1.2.2 du Document d’Enregistrement Universel 2024.
L’autorisation existante arrivant à échéance en octobre 2025, il est proposé à l’Assemblée de doter le Conseil d'Administration d’une nouvelle autorisation, étant entendu qu’en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation pendant la durée de la période d’offre.
La Société pourrait acheter ses propres actions en vue de :
L’Assemblée Générale décide que la présente autorisation prendrait fin à l’expiration d’un délai de dix-huit mois à compter de la présente Assemblée et entrerait en vigueur le 23 octobre 2025, soit à l’expiration de l’autorisation en cours de rachat par la Société de ses propres actions qui expirera le 22 octobre 2025.
Le prix d’achat par action ne pourrait être supérieur à 700 euros (hors frais). L’autorisation porterait sur un maximum de 10 % du capital – un maximum de 5 % du capital pour les actions acquises en vue de leur conservation et remise ultérieure (à titre de paiement, d’échange ou autre) dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport – soit à titre indicatif au 31 décembre 2024, 53 431 202 actions pour un montant maximal de 37 401 841 400 euros, étant entendu que la Société ne pourrait à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital à la date considérée.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, autorise le Conseil d’Administration, avec faculté de délégation au Directeur Général, à acheter des actions de la Société, conformément aux articles L. 225‐210 et suivants et L. 22-10-62 et suivants du Code de commerce et dans les conditions suivantes.
La Société pourra acheter ses propres actions selon les modalités définies par les lois et règlements en vigueur notamment en vue de :
● leur conservation et remise ultérieure (à titre de paiement, ou plusieurs fois, notamment sur le marché ou de gré à gré, d’échange ou autre) dans le cadre d’opérations de croissance externe, de fusion, de scission ou d’apport. Le prix d’achat par action ne pourra pas être supérieur à 700 euros (hors frais).
Le nombre d’actions que la Société pourra acquérir ne pourra excéder :
L’acquisition, la cession, l’échange ou le transfert de ces actions pourront être effectués par tous moyens, en une.
Exposé des motifs
Il est proposé à l’Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration la compétence pour augmenter le capital par émission d’actions ordinaires avec maintien du droit préférentiel de souscription. Le montant total des augmentations de capital susceptibles d’être ainsi réalisées ne pourrait pas avoir pour effet de porter le capital social, qui est au 31 décembre 2024 de 106 862 404,20 euros, à un montant supérieur à 149 607 365,88 euros. Ce plafond correspond à une augmentation maximale de 40 % du capital.
Sur ce plafond s’imputeront également les augmentations pouvant être réalisées en application de la dix-neuvième résolution votée lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, étant entendu qu’en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation pendant la durée de la période d’offre. Cette délégation prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet.
Il est proposé à l’Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration sa compétence pour augmenter le capital par incorporation de primes, réserves, bénéfices ou autres.
La durée de validité de cette délégation serait de vingt-six mois, à compter du jour de la présente Assemblée, étant entendu qu’en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente délégation pendant la durée de la période d’offre.
Cette délégation prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet.
délègue au Conseil d’Administration sa compétence irréductible et, le cas échéant, à titre réductible, n’ont pas pour décider une ou plusieurs augmentations de capital par l’émission d’actions ordinaires de la Société. La délégation ainsi conférée au Conseil d’Administration est valable pour une durée de vingt-six mois à compter de la présente Assemblée Générale ;
décide que le montant total des augmentations de capital susceptibles d’être ainsi réalisées ne pourra pas avoir pour effet de porter le capital social qui est au 31 décembre 2024 de 106 862 404,20 euros, à un montant supérieur à 149 607 365,88 euros. Ce plafond correspond à une augmentation maximale de 40 % par rapport au capital social au 31 décembre 2024. Sur ce plafond s’imputeront également les augmentations pouvant être réalisées en application de la dix-neuvième résolution votée lors de l’Assemblée Générale du 23 avril 2024, des dix-neuvième, vingtième, vingt-et-unième et vingt-deuxième résolutions soumises au vote de la présente Assemblée, étant précisé que ce montant nominal global ne tient pas compte des ajustements susceptibles d’être opérés conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables, et le cas échéant, aux stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement, pour préserver les droits notamment des porteurs d’actions gratuites ;
décide qu’en cas d’usage par le Conseil d’Administration de la présente délégation, les actionnaires ont, proportionnellement au montant de leurs actions, un droit préférentiel de souscription aux actions émises en vertu de la présente résolution. Si les souscriptions à titre;
décide que les opérations d’augmentation du capital pourront être effectuées à tout moment, dans le respect de la réglementation en vigueur à la date des opérations considérées. Toutefois, en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, pendant la durée de la période d’offre, décider de mettre en œuvre la présente délégation de compétence sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale ;
décide que le Conseil d’Administration aura tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation dans les conditions fixées par la loi, pour mettre en œuvre la présente délégation dans les limites et sous les conditions précisées ci-dessus à l’effet, de fixer les conditions et modalités des augmentations de capital et notamment, d’une manière générale, d’accomplir tous actes et formalités, de prendre toutes décisions et de conclure tous accords utiles ou nécessaires pour parvenir à la bonne fin des émissions réalisées en vertu de la présente délégation et pour constater la réalisation définitive de la ou des augmentations de capital réalisées en vertu de la présente délégation et modifier corrélativement les statuts ; et
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et conformément aux dispositions des articles L. 225-129 et suivants du Code de commerce et des articles L. 22-10-49 et L. 22-10-50 du même Code :
Il est proposé à l’Assemblée Générale de déléguer au Conseil d’Administration sa compétence afin de lui permettre d’augmenter le capital de la Société en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de sociétés tierces, en dehors d’une offre publique d’échange, pour procéder à d’éventuelles opérations de croissance externe.
Le Conseil statuera sur le Rapport du ou des Commissaires aux Apports portant notamment sur la valeur des apports, si celui-ci est nécessaire. Cette délégation emporterait de par la loi suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires et prive d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet.
capital au jour de la décision échéant le montant de la soulte à verser, d’augmentation de capital, sur le Rapport du ou des Commissaires aux Apports mentionné au 1er et 2e alinéas de l’article L. 225-147 susmentionné s’il est nécessaire, en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital par l’émission, en une ou plusieurs fois, d’actions ordinaires de la Société, lorsque les dispositions de l’article L. 22-10-54 du Code de commerce ne sont pas applicables ;
Afin que le Conseil puisse déployer, le cas échéant, un plan mondial d’actionnariat des salariés dans les meilleures conditions, il est également proposé à l’Assemblée Générale, au titre de la vingt-et-unième résolution, de déléguer au Conseil d’Administration la compétence de décider de l’augmentation du capital au profit des salariés du Groupe adhérents d’un Plan d’Épargne d’Entreprise.
Cette délégation, d’une durée de vingt-six mois, permettrait aux salariés des sociétés du Groupe de souscrire des actions L’Oréal en s’inscrivant, en France, dans le cadre des plans d’épargne d’entreprise.
Au titre de la vingt-et-unième résolution, le prix d’émission ne pourrait être supérieur à la moyenne des cours constatés sur le marché Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription ; la décote applicable ne pourra excéder le maximum légal de 30 %, étant précisé que le Conseil d’Administration, ou son délégataire, s’il le juge opportun, est expressément autorisé à réduire ou supprimer la décote.
Au titre de la vingt-deuxième résolution, le prix d’émission serait déterminé selon des modalités similaires à celles fixées pour la vingt-et-unième résolution et pourrait également être fixé en tenant compte du régime spécifique d’une offre d’actions de la Société qui serait réalisée dans le cadre d’un dispositif d’actionnariat de droit étranger.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et du Rapport Spécial des Commissaires aux Comptes, et dans le cadre des dispositions des articles L. 225-129-2, L. 225-129-6 et L. 225-138-1 du Code de commerce et des articles L. 3332-18 et suivants du Code du travail :
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration et du Rapport Spécial des Commissaires aux Comptes, dans le cadre des dispositions des articles L. 225‐129-2 et L. 225-138 du Code de commerce :
et des sociétés françaises et étrangères, avec suppression du droit préférentiel qui lui sont liées au sens des dispositions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et L. 3344-1 du Code du travail, adhérents à un Plan d’Épargne d’Entreprise, le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, étant précisé que la souscription des actions ou valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises sur le fondement de la présente résolution pourra être effectuée par l’intermédiaire de fonds communs de placement d’entreprise, notamment de fonds communs de placement d’entreprise « à formule » au sens de la réglementation de l’Autorité des Marchés Financiers, ou tout autre organisme collectif autorisé par la réglementation ;
décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires, aux actions et valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société émises dans le cadre de la présente délégation et de réserver le droit de les souscrire à une ou des catégories de bénéficiaires répondant aux caractéristiques suivantes : (i) des salariés et mandataires sociaux des sociétés liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et de l’article L. 3341-1 du Code du travail ayant leur siège social hors de France et/ou (ii) au profit d’OPCVM ou autres entités de droit français ou étranger, ayant ou non la personnalité morale, d’actionnariat salarié investis en titres de la Société dont les porteurs de parts ou les actionnaires seront constitués de personnes mentionnées au (i) ou permettant aux personnes mentionnées au (i) de bénéficier, directement ou indirectement, d’un dispositif d’actionnariat ou épargne en titre de la Société ;
fixe à vingt-six mois, à compter du jour de la présente Assemblée, la durée de validité de la présente délégation, et prend acte que cette délégation prive d’effet, pour sa partie non utilisée, toute délégation antérieure ayant le même objet, étant entendu qu’en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique visant les titres de la Société, le Conseil d’Administration ne pourra, sauf autorisation préalable par l’Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation pendant la durée de la période d’offre ;
décide de fixer à 1 % du capital social existant à la date de la présente Assemblée, l’augmentation de capital qui pourrait être ainsi réalisée (soit à titre indicatif au 31 décembre 2024, une augmentation de capital social d’un montant nominal de 1 068 624 euros par l’émission de 5 343 120 actions nouvelles), étant précisé que le montant cumulé des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre de la présente résolution et de la vingt-deuxième résolution ne pourra excéder le montant maximum de 1 % du capital social existant à la date de la présente Assemblée qui constitue un plafond commun aux vingt-et-unième et vingt-deuxième résolutions ;
décide que le montant des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre de la présente résolution s’imputera sur le plafond global prévu à la dix-huitième résolution de la présente Assemblée, ou, le cas échéant, sur le plafond prévu par une résolution de même nature qui pourrait éventuellement succéder à cette dix-huitième résolution pendant la durée de validité de la présente délégation ;
décide que le prix de souscription pourra comporter une décote par rapport à une moyenne des cours cotés sur le marché Euronext Paris aux vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision fixant la date d’ouverture de la souscription, laquelle décote ne pourra excéder le maximum légal de 30 % de cette moyenne, étant précisé que le Conseil d’Administration, ou son délégataire, s’il le juge opportun, est expressément autorisé à réduire ou supprimer la décote, notamment pour tenir compte des pratiques de marché, des régimes juridiques et fiscaux applicables dans les pays de résidence des bénéficiaires de l’augmentation de capital ;
décide de fixer à 1 % du capital social existant à la date de la présente Assemblée, l’augmentation de capital qui pourrait être réalisée (soit à titre indicatif au 31 décembre 2024, une augmentation de capital social d’un montant nominal de 1 068 624 euros par l’émission de 5 343 120 actions nouvelles), étant précisé que le montant cumulé des augmentations de capital pouvant être réalisées au titre de la présente résolution et de la vingt-et-unième résolution ne pourra excéder le montant maximum de 1 % du capital social existant à la date de la présente Assemblée qui constitue un plafond commun aux vingt-et-unième et vingt-deuxième résolutions ;
décide que le montant des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées au titre de la présente résolution s’imputera sur le plafond global prévu à la dix-huitième résolution de la présente Assemblée, ou, le cas échéant, sur le plafond prévu par une résolution de même nature qui pourrait éventuellement succéder à cette dix-huitième résolution pendant la durée de validité de la présente délégation ;
décide que le Conseil d’Administration pourra prévoir l’attribution, aux bénéficiaires ci-dessus indiqués, à titre gratuit, d’actions à émettre ou déjà émises, au titre de l’abondement qui pourrait être versé en application du ou des règlement(s) de Plan d’Épargne d’Entreprise, et/ou au titre de la décote, sous réserve que la prise en compte de leur contre-valeur pécuniaire, évaluée au prix de souscription, n’ait pour effet de dépasser les limites prévues aux articles L. 3332-11 et L. 3332-19 du Code du travail ;
décide que le Conseil d’Administration aura tous pouvoirs, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi, pour faire usage en une ou plusieurs fois de la présente délégation, notamment à l’effet :
pour pouvoir souscrire, nombre d’actions à souscrire par chacun individuellement ou par l’intermédiaire d’eux, d’un fonds commun de placement d’entreprise, aux titres émis en vertu de la présente délégation,
commerciales. Il s’agit de supprimer des Statuts les anciennes dispositions relatives à la participation aux réunions du Conseil d’Administration par des moyens de visioconférence ou de télécommunication. Il est également proposé de modifier l’article 9 des Statuts afin de prévoir le vote par correspondance et d'encadrer la consultation écrite des administrateurs. Il est précisé que le Conseil d’Administration privilégie par principe la participation physique aux réunions du Conseil et de ses Comités ; par la vingt-quatrième résolution, de modifier l’article 12 des Statuts de la Société (« Règles générales » concernant les Assemblées Générales). Il s’agit de supprimer des Statuts les anciennes dispositions relatives à la retransmission de l’Assemblée afin que les dispositions de la loi « Attractivité » et son décret précités puissent pleinement s’appliquer.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier l’article 9 des Statuts de la Société comme suit s’agissant des modalités de prise de décision du Conseil :
| Version actuelle de l’article 9 des Statuts | Nouvelle version proposée de l’article 9 des Statuts |
|---|---|
| § 2 - Le Conseil d’Administration se réunit sur convocation de son Président aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. | § 2 - Le Conseil d’Administration se réunit sur convocation de son Président aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige. |
| Les réunions du Conseil se tiennent, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué par le ou les auteurs de la convocation. | Les réunions du Conseil se tiennent, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué par le ou les auteurs de la convocation. |
| Les convocations sont faites par tous moyens et même verbalement. | Les convocations sont faites par tous moyens et même verbalement. |
| Tout administrateur peut se faire représenter à ces réunions ou voter par correspondance sur chacune des décisions soumises au vote du Conseil. | Tout administrateur peut se faire représenter à ces réunions ou voter par correspondance sur chacune des décisions soumises au vote du Conseil. |
| Conformément aux dispositions légales et réglementaires et dans les limites qu’elles prévoient, les administrateurs qui participent aux réunions du Conseil d’Administration par des moyens de visioconférence ou de télécommunication sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. | Conformément aux dispositions légales et réglementaires et dans les limites qu’elles prévoient, les administrateurs qui participent aux réunions du Conseil d’Administration par des moyens de visioconférence ou de télécommunication sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité. |
| Le Conseil d’Administration peut également prendre par consultation écrite des administrateurs, les décisions énumérées par la réglementation. | Le Conseil d’Administration peut également prendre par consultation écrite des administrateurs les décisions énumérées par la réglementation. |
| Les séances sont tenues sous la présidence du Président du Conseil d’Administration. | Les séances sont tenues sous la présidence du Président du Conseil d’Administration. |
| En l’absence de celui-ci, la séance est dirigée par l’administrateur spécialement élu à cet effet par les membres du Conseil présents à la réunion ; en cas de partage des voix pour cette élection, la séance est présidée par le plus âgé des postulants. | En l’absence de celui-ci, la séance est dirigée par l’administrateur spécialement élu à cet effet par les membres du Conseil présents à la réunion ; en cas de partage des voix pour cette élection, la séance est présidée par le plus âgé des postulants. |
§3 - Les décisions du Conseil d’Administration peuvent être prises par voie de consultation écrite, y compris par voie électronique.
Une proposition de décision(s) accompagnée des éléments de contexte nécessaires à la compréhension du sujet est adressée par le Président à l’ensemble des administrateurs par voie écrite, y compris par voie électronique. Cette proposition doit permettre à chaque administrateur de répondre « pour », « contre », de s’abstenir ou de faire valoir ses éventuelles observations. Les administrateurs sont appelés à se prononcer sur cette proposition dans un délai de cinq (5) jours ouvrés à compter de la date d’envoi de la consultation, ou tout autre délai fixé par le Président si le contexte et la nature de la décision le requièrent. L’absence de toute réponse correspond à une non-participation.
Tout administrateur peut s’opposer à cette modalité de prise de décision, dans le délai indiqué dans l’envoi de la proposition ci‐dessus mentionnée.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées Générales Extraordinaires connaissance prise du Rapport du Conseil d’Administration, décide de modifier l’article 12 des Statuts de la Société comme suit s’agissant des règles de retransmission des Assemblées.
| … | … |
|---|---|
| Toute Assemblée se réunit, soit au siège social, soit en tout autre lieu du même département, soit au siège administratif à Clichy (Hauts-de-Seine), 41, rue Martre, aux jour, heure et lieu indiqués dans l’avis de convocation. | Toute Assemblée se réunit, soit au siège social, soit en tout autre lieu du même département, soit au siège administratif à Clichy (Hauts-de-Seine), 41, rue Martre, aux jour, heure et lieu indiqués dans l’avis de convocation. |
| Les convocations sont faites par un avis inséré tant dans l’un des journaux habilités à recevoir les annonces légales dans le département du siège social qu’au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (B.A.L.O.) avec avis préalable à l’Autorité des Marchés Financiers (A.M.F.). | Les convocations sont faites par un avis inséré tant dans l’un des journaux habilités à recevoir les annonces légales dans le département du siège social qu’au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (B.A.L.O.) avec avis préalable à l’Autorité des Marchés Financiers (A.M.F.). |
| Si le Conseil d’Administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, la retransmission publique de l’intégralité de l’Assemblée par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet, est autorisée. | Si le Conseil d’Administration le décide au moment de la convocation de l’Assemblée, la retransmission publique de l’intégralité de l’Assemblée par visioconférence ou par tous moyens de télécommunication et télétransmission y compris Internet, est autorisée. |
| Le cas échéant, cette décision est communiquée dans l’avis de réunion publié au Bulletin des Annonces Légales |
Obligatoires (B.A.L.O.).
Les actionnaires titulaires de titres nominatifs sont convoqués par lettre missive, qui est recommandée s’ils le demandent et s’ils en avancent les frais.
[…]
Cette résolution est destinée à conférer les pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des formalités consécutives à la tenue de l’Assemblée.
L’Assemblée Générale donne tous les pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal des présentes pour effectuer toutes les formalités légales ou administratives et faire tous dépôts et publicités prévus par la législation en vigueur.
Assemblée générale mixte du 29 avril 2025 – Vingt et unième résolution
À l'Assemblée générale de la société L’Oréal,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société (la « Société ») et en exécution de la mission prévue par les articles L.228-92 et L.225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d’administration de la compétence de décider l’émission d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés, mandataires sociaux et anciens salariés éligibles, de la Société et des sociétés, françaises et étrangères, qui lui sont liées au sens des dispositions de l’article L.225‐180 du Code de commerce et de l’article L.3344-1 du Code du travail, adhérents à un plan d’épargne d’entreprise, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Cette émission est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L.225-129-6 du Code de commerce et L.3332-18 et suivants du Code du travail.
Le montant nominal maximum des augmentations du capital susceptibles d’être réalisées, immédiatement ou à terme, en vertu de la présente délégation, est fixé à 1 % du capital social à la date de la présente Assemblée générale, étant précisé que :
● le montant des augmentations du capital susceptibles d’être réalisées, immédiatement ou à terme, au titre de la présente résolution, s’imputera sur le plafond global des augmentations du capital prévu à la dix-huitième résolution de la présente Assemblée.
Votre Conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois à compter du jour de l’Assemblée générale, la compétence pour décider une ou plusieurs émissions et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions et valeurs mobilières à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.
Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R.225-113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression de votre droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de chaque émission qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre, données dans le rapport du Conseil d’administration.
Les conditions définitives dans lesquelles la ou les émissions seraient réalisées n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l'article R.225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’administration, en cas d'émission d'actions ordinaires, en cas d’émission de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital et en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
A Paris La Défense, le 14 mars 2025
Les commissaires aux comptes
Deloitte & Associés Ernst & Young Audit
David DUPONT-NOEL Céline EYDIEU-BOUTTE
Assemblée générale mixte du 29 avril 2025 – Vingt-deuxième résolution
À l'Assemblée générale de la société L’Oréal,
donnant accès au capital de la Société, avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée à une ou des catégories de bénéficiaires répondant aux caractéristiques suivantes : (i) des salariés et mandataires sociaux des sociétés liées à la Société dans les conditions de l’article L. 225-180 du Code de commerce et de l’article L. 3341-1 du Code du travail et ayant leur siège social hors de France et/ou (ii) au profit d’OPCVM ou autres entités de droit français ou étranger, ayant ou non la personnalité morale, d’actionnariat salarié investis en titres de la Société dont les porteurs de parts ou les actionnaires seront constitués de personnes mentionnées au (i) ou permettant aux personnes mentionnées au (i) de bénéficier, directement ou indirectement, d’un dispositif d’actionnariat salarié ou épargne en titres de la Société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.
Le montant nominal des augmentations du capital susceptibles d’être réalisées, immédiatement ou à terme, en vertu de la présente délégation, est fixé à 1 % du capital social à la date de la présente Assemblée générale, étant précisé que :
Votre Conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de dix-huit mois à compter du jour de l’Assemblée générale, la compétence pour décider une ou plusieurs émissions et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions et valeurs mobilières à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.
Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport conformément aux articles R.225-113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression de votre droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l’émission, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.
Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de chaque émission qui serait décidée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre données dans le rapport du Conseil d’administration.
Les conditions définitives dans lesquelles la ou les émissions seraient réalisées n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.
Conformément à l'article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’administration, en cas d'émission d'actions ordinaires, en cas d’émission de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital et en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
A Paris La Défense, le 14 mars 2025
Les commissaires aux comptes
Deloitte & Associés Ernst & Young Audit
Informations financières historiques incluses par référence
Informations faisant partie du Rapport Financier Annuel.
| Mandat en cours | Date de 1re nomination | Date de nomination | Durée du mandat | Expiration du mandat | Titulaires |
|---|---|---|---|---|---|
| Deloitte & Associés | 29 avril 2004 | 21 avril 2022 | 6 exercices | AGO statuant sur les comptes de l'exercice 2027 à tenir en 2028 | Commissaire aux Comptes, membre de la Compagnie Régionale de Versailles, représenté par David Dupont-Noel, 6, place de la Pyramide, 92908 Paris-La Défense Cedex |
| Ernst & Young Audit | 21 avril 2022 | 21 avril 2022 | 6 exercices | AGO statuant sur les comptes de l'exercice 2027 à tenir en 2028 | Commissaire aux Comptes, membre de la Compagnie Régionale de Versailles et du Centre, représenté par Céline Eydieu-Boutte, Tour First, TSA 14444 92037 Paris-La Défense Cedex |
Honoraires des Commissaires aux Comptes et membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe : voir note 16 de l’Annexe aux comptes consolidés au chapitre 5.
En application de l’article 19 du règlement UE n° 2017/1129 du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document d’Enregistrement Universel 2024 :
Responsable du Document d'Enregistrement Universel et du Rapport Financier Annuel : M. Christophe Babule, Directeur Général Administration et Finances, par délégation du Directeur Général de L’Oréal, M. Nicolas Hieronimus.
« J’atteste que les informations contenues dans le présent Document d’Enregistrement Universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comprennent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
J'atteste que, à ma connaissance, les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d'actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion dont le contenu est précisé dans la table de concordance à la rubrique 9.7., présente un tableau fidèle de l'évolution et des résultats de l'entreprise et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées, et qu'il a été établi conformément aux normes d'information en matière de durabilité applicables. »
Clichy, le 20 mars 2025
Par délégation du Directeur Général,
Christophe Babule,
Directeur Général Administration et Finances
| 1.1. Nom et fonction des personnes responsables | 436 |
|---|---|
| 1.2. Déclaration des personnes responsables | 436 |
| 1.3. Déclaration du rapport d'expert | N/A |
| 1.4. Informations provenant de tiers | 24 |
| 1.5. Déclaration sans approbation préalable de l'autorité compétente | 3 |
436
172-185
| 4.1. Raison sociale et nom commercial | 386 |
|---|---|
| 4.2. Lieu et numéro d’enregistrement ; et identifiant d'entité juridique (LEI) | 386 |
| 4.3. Date de constitution et durée de vie | 386 |
| 4.4. Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse et numéro de téléphone du siège social, et site web | 386, quatrième de couverture |
| 5.1. Principales activités | 16-19, 26-29, 32 |
|---|---|
| 5.2. Principaux marchés | 16-17, 24-25 |
47-48, 342, 407
4-5, 8-11, 16-19, 26-29, 50-51, 190
31-33, 184
24
35-36, 49
340
343-347, 372‐376
180-183, 200‐237, 339‐340
8-29
343-346, 372‐376
| 7.1.2. Évolution future probable des activités de l'émetteur et ses activités de recherche et développement | 30-33, 48 |
|---|---|
| 7.2. Résultat d’exploitation | 42-46, 286, 354 |
| 8. Trésorerie et capitaux | |
| 8.1. Informations sur les capitaux | 289-290, 356 |
| 8.2. Source et montant des flux de trésorerie | 291, 357 |
| 8.3. Informations sur les besoins de financement et la structure de financement | 20, 322-323 |
| 8.4. Restrictions à l’utilisation des capitaux | 322-323, 371 |
| 8.5. Sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer les investissements sur lesquels la Direction a pris des engagements fermes et les immobilisations corporelles planifiées | 45-46 |
| 9. Environnement réglementaire | 17, 35, 37, 174, 183-184 |
| 10. Informations sur les tendances | |
| 10.1. Principales tendances et changement significatif de performance financière du groupe depuis la fin du dernier exercice | 47-48 |
| 10.2. Evènement susceptible d’influer sensiblement sur les perspectives | 47-48 |
| 11. Prévisions ou estimations du bénéfice | N/A |
| 12. Organes d’administration et Direction Générale |
Pages 11-15, 54-56, 66-79
Pages 56, 64
Pages 124-132, 419-421
Pages 304-307
Pages 12, 66-79
Page 64
Pages 12-13, 89-90, 92-93
Page 54, 137
Pages 54-56, 80-82
Pages 28, 245
Pages 66-79, 391, 394
391
387
N/A
N/A
138-140, 340‐341
38-46, 378, 436
N/A
347-351, 380‐383, 436
N/A
21, 400
183-184, 336‐339
47-48
| 19.1. Capital social | 388 |
|---|---|
| 19.1.1. Capital émis et capital autorisé | 388-390 |
| 19.1.2. Actions non représentatives du capital | N/A |
| 19.1.3. Actions détenues par l’émetteur ou par ses filiales | 393 |
| 19.1.4. Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription | N/A |
| 19.1.5. Droits d’acquisition et/ou obligations attachées au capital souscrit mais non libéré, ou à toute augmentation de capital | N/A |
| 19.1.6. Options sur le capital de membres du Groupe | N/A |
| 19.1.7. Historique du capital social | 390 |
| 19.2. Acte constitutif et statuts | 386-388 |
| 19.2.1. Registre et objet social | 386 |
| 19.2.2. Droits, privilèges et restrictions attachées aux actions | N/A |
| 19.2.3. Dispositions pouvant retarder, différer, ou empêcher un changement de contrôle | N/A |
| 20. Contrats importants | N/A |
| 21. Documents disponibles | 388 |
| 1. Comptes Annuels 2024 | 353-379 |
|---|---|
| 2. Comptes Consolidés 2024 | 285-347 |
| 3. Rapport de Gestion 2024 du Conseil d’Administration de L’Oréal | 441-443 |
| 4. Déclaration du Responsable du Rapport Financier Annuel 2024 | 436 |
| 5. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Annuels 2024 | 380-383 |
| 6. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Consolidés 2024 | 347-351 |
| 7. Honoraires des Commissaires aux Comptes | 341-342 |
Afin de mettre en perspective les informations sur les rémunérations avec la présentation sous forme des 11 tableaux préconisés par l’AMF dans son guide d’élaboration des documents d'enregistrement universel publié le 5 janvier 2022 (voir également Code AFEP‐MEDEF), la table thématique suivante a été établie.
| Tableaux des Rémunérations figurant dans les recommandations de l’AMF | Pages |
|---|---|
| Tableau n° 1. Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social | 135 paragraphe 2.4.4 |
| 2e tableau | 136 paragraphe 2.4.5 |
Afin de prendre connaissance des éléments du Rapport de Gestion, la table thématique suivante permet d’identifier les principales informations prévues par les articles L. 225-100 et suivants, L. 22-10-35 et L. 22-10-36, L. 232-1 et R. 225-102 et suivants du Code de commerce, ainsi que la section spécifique du Rapport de Gestion dédiée au gouvernement d'entreprise, en application des articles L. 225-37 al. 6, et suivants, L. 22‐10‐8 et suivants du Code de commerce.
Rubriques du Rapport de Gestion 2024
| Principaux textes de référence | Pages | |||
| Situation et activité du Groupe en 2024 | Situation de la Société durant l’exercice écoulé et analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et du groupe, notamment de sa situation d'endettement, au regard du volume et de la complexité des affaires | L. 232-1, II, 1° L. 233-6 et L. 233-26 du Code de commerce | 38-46 | |
| Indicateurs clefs de performance de nature financière | L. 232-1, II-4° et L. 233-26 du Code de commerce | 16-17, 19-20, 26-29 | ||
| Indicateurs clefs de performance de nature non financière ayant trait à l’activité spécifique de la Société et du Groupe | L. 232-1, II - 4° et L. 233-26 du Code de commerce | 22, 28-29, 50-51, 187-280 | ||
| Évènements importants survenus depuis le début de l’exercice 2024 | L. 232-1, II - 1° et L. 233-26 du Code de commerce | 47-48 | ||
| Évolution prévisible de la situation de la Société et du Groupe et perspectives d’avenir | L. 232-1, II - 1° et L. 233-26 du Code de commerce | 48 | ||
| Identité des principaux actionnaires et détenteurs des droits de vote aux Assemblées Générales, et modifications intervenues au cours de l’exercice | L. 233-13 du Code de commerce | 391 | ||
| Succursales existantes | L. 232-1, II – 3° et L. 233-26 du Code de commerce | 15 |
Article L. 233-6 al. 1 du Code de commerce
379
Articles L. 233-29, L. 233-30 et R. 233-19 du Code de commerce
N/A
Articles L. 232-1, II et L. 233‐26 du Code de commerce
31-36
Article R. 225-102 du Code de commerce
378
Article D. 441-6 du Code de commerce
377
Articles L. 511-6 et R. 511-2-1-3 du Code monétaire et financier
N/A
L. 232-1, II, 7°
8-36, 237-247
Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée
L. 232-1, II-5° du Code de commerce
173-185
L. 232-1, II-6° du Code de commerce
185, 327-331
Loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 dite « Sapin 2 »
155-172
L. 22-10-25, 1°
151-152
L. 22-10-25, 2°
145
Article L. 22-10-8, I., al. 2 du Code de commerce
108-123
Article L. 22-10-9, I., 1° du Code de commerce
124-130
Article L. 22-10-9, I., 2° du Code de commerce
113
Article L. 22-10-9, I., 3° du Code de commerce
N/A
Article L. 22-10-9, I., 4° du Code de commerce
132-134
Ratios entre le niveau de rémunération de chaque dirigeant mandataire social et les rémunérations moyenne et médiane des salariés de la Société
Évolution annuelle de la rémunération, des performances de la Société, de la rémunération moyenne des salariés de la Société et des ratios susvisés au cours des cinq exercices les plus récents
Explication de la manière dont la rémunération totale respecte la politique de rémunération adoptée, y compris dont elle contribue aux performances à long terme de la Société et de la manière dont les critères de performance ont été appliqués
Manière dont a été pris en compte le vote de la dernière Assemblée Générale ordinaire prévu au I de l’article L. 22-10-34 du Code de commerce
Écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération et toute dérogation
Application des dispositions du second alinéa de l’article L. 225-45 du Code de commerce (suspension du versement de la rémunération des administrateurs en cas de non-respect de la mixité du Conseil d’Administration)
Attribution et conservation des options par les mandataires sociaux
Attribution et conservation d’actions gratuites aux dirigeants mandataires sociaux
Article L. 225-37-4 , 1° du Code de commerce
Article L. 225-37-4 , 2° du Code de commerce
Article L. 225-37-4 , 3° du Code de commerce
Article L. 225-37-4 , 4° du Code de commerce
Article L. 22-10-10, 1° du Code de commerce
Article L. 22-10-10, 2° du Code de commerce
Article L. 22-10-10, 3° du Code de commerce
387
85, 91, 105
391-393
153-154
391-392
393
391-392
138
21, 400
Cf. tables de concordance, 270‐278
376
338
Actionnariat : actionnaires, personnes physiques ou morales, de L’Oréal, possédant une part du capital de la société sous forme d’actions (voir 1.1.3 et 7.3).
Actions au nominatif : actions inscrites au nom propre de l’actionnaire, lui permettant d’être nommément connu par la société émettrice. En application de l’article 15 des statuts de L’Oréal, tout actionnaire qui justifie, à la clôture d’un exercice, d’une inscription nominative depuis deux années calendaires au moins et du maintien de celle-ci à la date de mise en paiement du dividende versé au.
Supply Chain : processus de planification, d’exécution et de contrôle de toutes les activités liées aux flux de matériaux et d’information, à l’achat de matières premières, à la transformation intermédiaire du produit ainsi que lors de la livraison au client final.
TSR : taux de rentabilité d’une action sur une période donnée en intégrant les dividendes reçus et la plus-value réalisée.
(« AMF ») : autorité boursière, publique et indépendante, qui a pour mission de veiller à la protection de l’épargne investie en produits financiers, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés.
Intégration des nouvelles technologies appliquées à la beauté pour démultiplier la puissance d’innovation et d’interaction avec les consommateurs, pour leur offrir des expériences de beauté inégalées et augmentées (voir 1.1.2. et 1.3.3.).
Fonds d’investissement stratégique du Groupe L’Oréal qui investit dans des startups disruptives sur la chaine de valeur de la Beauté. BOLD a pour mission de soutenir la raison d’être de L’Oréal et d’accélérer ainsi les ambitions du Groupe en lui donnant un accès précoce aux marques et technologies innovantes. Le portefeuille d’investissements de BOLD se structure autour de quatre verticales clés avec un périmètre géographique mondial : les marques, les plateformes de beauté, la technologie au service de la beauté et la biotechnologie/chimie verte.
Valeur boursière d’une entreprise à un instant donné. Elle se calcule en multipliant le cours de Bourse par le nombre d’actions qui composent le capital. Au 31 décembre 2024, la capitalisation boursière de L’Oréal était de 183 milliards d’euros.
Organisation internationale à but non lucratif, indépendante et reconnue, offrant un système de mesure de la stratégie, des mesures et des résultats des entreprises en matière de lutte contre le changement climatique, de gestion durable de l’eau et de protection des forêts.
elle est distribuée à tous les collaborateurs dans le monde. Elle permet de comprendre comment les Principes Éthiques (Intégrité, Respect, Courage et Transparence) doivent se traduire dans leur comportement et leurs actions, au moyen de règles simples et de présentation de situations concrètes auxquelles ils peuvent être exposés. La Charte Éthique s’applique à tous les collaborateurs, mandataires sociaux, membres des Comités Exécutifs et de Direction, du Groupe et des filiales dans le monde.
Code de gouvernement d’entreprise comprenant un ensemble de recommandations élaborées par l’Association Française des Entreprises Privées (Afep) et le Mouvement des Entreprises de France (Medef), après concertation avec les différents acteurs de la place en matière de gouvernement d’entreprise. L’Oréal se réfère à ce Code.
le Conseil d’Administration a mis en place quatre Comités d'Etudes pour préparer les travaux du Conseil : le Comité Stratégie et Développement Durable, le Comité d’Audit, le Comité des Ressources Humaines et des Rémunérations et le Comité des Nominations et de la Gouvernance. Les missions de ces Comités sont précisées au 2.3.3.
les comptes consolidés intègrent l’ensemble des comptes des sociétés formant le Groupe L’Oréal.
les comptes sociaux correspondent aux comptes annuels de la Société, la société anonyme L’Oréal (société mère).
instance collégiale qui détermine les orientations de l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre, conformément à son intérêt social, en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
consommateurs, collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires, prestataires et communautés. L’Oréal s’engage ainsi notamment à lutter contre le changement climatique, en respectant la biodiversité et en préservant les ressources naturelles, et à œuvrer partout pour la cause des femmes. La raison d’être de L’Oréal est présentée in extenso au 1.1.1.
Directive (EU) 2022/2464 du 14 décembre 2022 relative à la publication d’informations en matière de durabilité. L’Oréal publie les informations exigées par la CSRD dans le Chapitre 4, qui constitue le Rapport de durabilité. Certains paragraphes d'autres chapitres sont intégrés par référence dans le Rapport de durabilité.
majoration du dividende égale à 10 % du dividende attribué à tout actionnaire qui justifie, à la clôture d’un exercice, d’une inscription nominative depuis deux années calendaires au moins et du maintien de celle-ci à la date de mise en paiement du dividende (voir « Actions au nominatif »).
risques qui sont spécifiques à L’Oréal et qui sont importants pour la prise d’une décision d’investissement en connaissance de cause (voir 3.6.3).
fondation d’entreprise dont L’Oréal est le fondateur. La Fondation agit sur trois axes. Elle s’engage aux côtés des femmes scientifiques (Axe Science), soutient des milliers de femmes en souffrances physiques psychiques ou sociales (Axe Beauté Inclusive) et s’implique auprès de femmes porteuses de projets innovants répondant à l’urgence climatique (Axe Femmes et Climat).
bourses afin de soutenir des étudiants issus de milieux défavorisés (voir 4.7.4.2.1).
initié en juin 2020 avec des objectifs en matière de développement durable (voir 1.4.2 et 4.1.2).
Direction fonctionnelle qui orchestre des expertises technologiques pointues, agiles, efficaces et connectées, depuis la conception des emballages et le développement des produits, les achats et la production jusqu’à la distribution de l’ensemble des produits du Groupe. Elle contribue avec les marques à offrir aux consommateurs, où qu’ils soient dans le monde, les produits et services cosmétiques les plus avancés. Elle garantit aux consommateurs le respect de normes strictes de qualité, de sécurité, de sûreté et de responsabilité sociétale et environnementale au niveau mondial.
se référer à « Créer la beauté qui fait avancer le monde » (voir 1.1.1).
Responsabilité sociale, sociétale et environnementale (voir notamment le chapitre 4).
Contact : [email protected]
Couverture : Luigi and Lango/Adut Akech/Valentino.
Conseil d'administration : Thomas Laisné/L'Oréal - Stéphane de Bourgies/L'Oréal - Thomas Gogny/Divergence/L'Oréal - L'Oréal - Merck Group - Harald Schnauder/L'Oréal - ANKA Lab - Emmanuel Crooy - Antoine Doyen/Pernod Ricard - Alain Buu/L'Oréal.
Comité exécutif : Stéphane de Bourgies/L'Oréal - William Beaucardet/BCG/Agence WAT – Julien Mignot/Studio J'Adore Paris/L'Oréal - L'Oréal - Kirane Asif/L'Oréal - Julien Weber/L'Oréal - Nathalie Maury/L'Oréal - Stéphane Gallois/L'Oréal - Rich Gilligan - Pierre Olivier/DPP - L'Oréal Chine - Fred Meylan/Agence 37.2 - Lester John/Studio J'Adore Paris/L'Oréal.
AU CAPITAL DE 106 862 404,20 EUROS
SIÈGE ADMINISTRATIF : 41, RUE MARTRE 92117 CLICHY CEDEX
SIÈGE SOCIAL : 14, RUE ROYALE 75008 PARIS
www.loreal.com
TÉL. : 01 47 56 70 00
www.loreal-finance.com
632 012 100 R.C.S. PARIS
Hors installations pour la sécurité et la sûreté du site.
Sites exploités, à l’exception des installations de sécurité et de sûreté.
Recherche Avancée, Métiers Capillaires et Métiers Cosmétiques. Pôles régionaux : Japon, États-Unis, Chine, Inde, Afrique du Sud et Brésil.
Capillaire, soin de la peau, maquillage, parfums, produits d’hygiène, etc.
Poursuite des projets de recours à l’énergie renouvelable partout dans le monde, démarrage de deux nouvelles stations d’épuration en France par exemple.
Sites exploités, à l’exception des installations de sécurité et de sûreté.
Le CDP est une ONG indépendante qui offre un système global de mesure et de publication d’informations environnementales et qui évalue la stratégie, l’implication et les résultats obtenus par les entreprises en matière de lutte contre le changement climatique, de gestion durable de l’eau et de protection des forêts.
Centrales de distribution particulièrement adaptées au mode de distribution du e-commerce, où sont préparés des colis acheminés directement au consommateur.
À données comparables : à structure et taux de change identiques.
Résultat net dilué par action, hors éléments non récurrents part du groupe.
Proposé à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
GCC: (Gulf Cooperation Council) : Conseil de Coopération du Golfe.
SAPMENA-SSA : South Asia Pacific, Middle East, North Africa, Sub-Saharan Africa (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Afrique Subsaharienne).
Les éléments non récurrents comprennent la dépréciation d’actifs, les plus et moins-values sur cessions d’actifs à long terme, les coûts de restructuration et les effets fiscaux des éléments non récurrents.
À l'exclusion des installations de sûreté et de sécurité.
Pour tous ces investissements, voir les notes 3.2.2., 7.2. et 14.2. des Comptes consolidés.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-37, alinéa 6 du Code de commerce.
La description des principales caractéristiques des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques dans le cadre du processus d'établissement de l'information financière, devant figurer dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise en application de l'article L.22-10-10, 7° du Code de commerce, figure au 3.3.
Devenu Beauté Dermatologique.
Hors administrateurs représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF.
Seul le Directeur Général est considéré comme un administrateur exécutif au sens de la CSRD.
La répartition du capital de L’Oréal au 31 décembre 2024 figure au chapitre 7.
Parmi les administrateurs nommés par l'Assemblée Générale.
(45) Sous réserve de l'approbation de ces renouvellements de mandats par l'Assemblée Générale du 29 avril 2025.
(46) En excluant la réunion exceptionnelle du Conseil d'Administration du 5 novembre 2021 à laquelle M. Paul Bulcke s'est abstenu de participer, celle-ci concernant l'opération de rachat d'actions L'Oréal à Nestlé.
(47) Sous réserve de l’approbation des nominations et des renouvellements soumis à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
(48) Sous réserve de l’approbation de la nomination des nominations et des renouvellements soumis à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
(49) Sous réserve de l’approbation des nominations et des renouvellements soumis à l’Assemblée Générale du 29 avril 2025.
(50) Sous réserve de l'approbation des nominations et des renouvellements soumis à l'Assemblée Générale du 29 avril 2025.
(51) Les objectifs et résultats en matière de mixité au sein des postes stratégiques sont présentés au sein des paragraphes 4.7.4.2.1 et 4.7.5.3.
(52) Sur l’extranet sécurisé de l’AMF appelé ONDE après avoir demandé des identifiants par courrier électronique adressé à l’adresse suivante : [email protected].
(53) Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale du 29 avril 2025 de la résolution n°23.
(54) L’augmentation de la rémunération numéraire annuelle du Comité Exécutif est suivie au global de la rémunération fixe et de la rémunération variable. La contribution de la rémunération fixe au cumul des augmentations globales annuelles constatées de 2022 à février 2025, est de + 14.5 % pour les continûment présents sur la période considérée.
(55) Cumul des augmentations moyennes annuelles des rémunérations fixes des collaborateurs basés en France de 2022 à février 2025.
(56) Anciennement appelée « jetons de présence ».
(57) La rémunération variable annuelle peut atteindre 130,4 % de la rémunération fixe annuelle (soit 3 millions d'euros) en cas de surperformance. Voir infra.
(58) La rémunération long terme (actions de performance) ne peut dépasser 60 % de la rémunération annuelle maximum. Voir infra.
(59) Données publiées.
(60) Source INSEE.
(61) L’augmentation de la rémunération numéraire annuelle du Comité Exécutif est suivie au global de la rémunération fixe et de la rémunération variable. La contribution de la rémunération fixe au cumul des augmentations globales annuelles constatées de 2022 à février 2025, est de + 14.5 % pour les continûment présents sur la période considérée.
(62) Cumul des augmentations moyennes annuelles des rémunérations fixes des collaborateurs basés en France de 2022 à février 2025.
(63) Sur les sites exploités du Groupe, à l'exception des installations de sécurité et de sûreté.
(64) Boutiques gérées par L'Oréal et dont le Groupe est titulaire d'un contrat d'électricité.
(65) Sur les sites exploités du Groupe, à l'exception des installations de sécurité et de sûreté.
(66) Sur les sites opérés du Groupe, hors installations pour la sécurité et la sûreté du site.
(67) Hors l'administrateur représentant les salariés conformément au Code AFEP-MEDEF.
(69) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (E1 GOV-3) pour le rapport de durabilité (section 4.1.1).
(70) Sur les sites opérés du Groupe, hors installations pour la sécurité et la sûreté du site.
(71) Assiette de calcul représentant 73 % de la totalité des produits nouveaux ou rénovés en 2024, résultat de l’exclusion d’éléments considérés comme non pertinents, tels que les produits d’animation et de promotion ponctuelle et les mises en conformité réglementaires amenant des évolutions non visibles pour le consommateur. L’écoconception des produits correspond aux produits nouveaux ou rénovés présentant un profil environnemental amélioré.
(72) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (E1 GOV-3) pour le rapport de durabilité (section 4.1.1).
(73) Il est rappelé que la Société L’Oréal a filialisé certaines activités aux sociétés L’Oréal France et L’Oréal LID à compter du 1er juillet 2023, telle qu’approuvé par l’Assemblée Générale du 21 avril 2023 dans ses 19e et 20e résolutions. À la suite de ces opérations, les salariés dédiés aux activités transmises à L’Oréal France et L’Oréal LID sont salariés des sociétés L’Oréal France et L’Oréal LID. Voir 1.1.4.
(74) Il est précisé que des ratios de rémunération par région sont disponibles au chapitre 4, calculés selon une méthodologie différente de celle recommandée par l'AFEP puisque répondant aux exigences de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD).
(75) AMF, Recommandation n° 2012-02, mise à jour pour la dernière fois le 14 décembre 2023.
(76) Établi en application de l’article L. 225-102-4 du Code de commerce.
(77) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (G1 GOV-1) pour le rapport de durabilité (section 4.13.2.1).
(78) En application de l’article L. 22-10-35 du Code de commerce, il est précisé que L’Oréal permet à ses collaborateurs engagés dans les réserves de l’armée française de disposer de cinq jours de disponibilité avec maintien intégral du salaire.
(79) Il est rendu compte de l’activité du Conseil d’Administration au paragraphe 2.3.2 et des missions confiées à son Président au paragraphe 2.1.2.3.
(80) Tels que définis par le droit français ou européen.
(81) Ces éléments sont partagés dans la section « Nos engagements » puis la rubrique « ESG Performance » sur le site internet loreal.com.
(82) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (ESRS 2, GOV-5) pour le rapport de durabilité (section 4.1.3).
(83) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (S2-4) pour le rapport de durabilité (section 4.9.1 et 4.9.2.1).
(84) Le salaire décent couvre les besoins essentiels (liés au logement, à la santé, à l'alimentation, à l'éducation). Il est calculé en ligne avec les meilleures pratiques.
(85) Dans le cadre du programme d’Achats Inclusifs, L’Oréal met en valeur les fournisseurs donnant accès à l’emploi à des minorités reconnues par les référentiels gouvernementaux du pays.
(86) Vs baseline 2020.
(87) https://www.fairlabor.org/projects/harvesting-the-future-of-rose-in-turkiye/
(89) Suivi des paramètres réglementés et contractuels : demande chimique en oxygène (DCO), demande biochimique en oxygène (DBO), etc.
(90) Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité.
(91) Sur les sites opérés du Groupe, hors installations pour la sécurité et la sûreté du site.
(92) IDHI du PNUD, EPI de Yale University, Country Index de Verisk Maplecroft.
(93) Sites exploités, à l’exception des installations de sécurité et de sûreté.
(94) Ces documents sont disponibles sur le site internet de L'Oréal en accès libre.
(95) Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (S1-14 et S2-4) pour le rapport de durabilité (section 4.7.2.2.3 et 4.9.2.1).
(96) Type d’activité : administrative, de fabrication, d’entreposage, etc. Type de Site : bureaux administratifs, usines, centrales de distribution, centres de recherche, etc.
(97) À noter, la notion de tentative de corruption mentionnée dans le rapport d’audit concerne le fait de vouloir corrompre l’auditeur et non pas le fait que le fournisseur ait pu être impliqué dans une affaire de corruption.
(98) Valeur en pourcentage de dépense à fin novembre. Sont éligibles les fournisseurs représentant 100 % du montant des achats destinés à la fabrication des produits finis et 90 % du montant des autres typologies d'achats.
(99) Sans préjudice d'actions de contrôle additionnelles et complémentaires.
(100) Chiffres excluant les audits où la vérification n’a pas pu être réalisée du fait de la spécificité réglementaire locale.
(101) Il est rappelé que L'Oréal a annoncé le 3 février 2025 la signature d'un accord en vue de la cession d'environ 29,6 millions d'actions Sanofi à Sanofi à un prix de 101,5 € par action, soit un montant total de 3 milliards d'euros. Suite à l'opération et après annulation des actions rachetées, L'Oréal détiendra 7,2 % du capital de Sanofi et 13,1 % des droits de vote.
(102) Conformément à la CSRD, les salariés sont les personnes qui ont dans une relation de travail avec l’entreprise.
(103) La stratégie de L'Oréal s'appuie sur son modèle d'affaires (voir 1.3.1) et se déploie tout au long de sa chaîne de valeur (voir 1.3.2).
(104) Par unité de produit fini
(105) En 2009, le Stockholm Resilience Center a établi 9 limites planétaires distinctes, un concept qui a depuis été approuvé par les Nations Unies et la communauté scientifique internationale.
(106) Hors installations pour la sécurité et la sûreté du site.
(107) Entre autres, le National Institute for Materials Sciences (NIMS) au Japon et le Singapore Centre for Environmental Life Sciences Engineering (SCELSE).
(108) BRGM : Bureau de recherches géologiques et minières.
(109) Précédemment dénommée Consortium EcoBeautyScore.
(110) Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) est un organisme international chargé d’évaluer l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Il analyse notamment les scénarios d’évolution des concentrations de gaz à effet de serre et définit des profils représentatifs de cette évolution, appelés RCP (Representative Concentration Pathways).
(111) Un outil stratégique qui permet d’identifier et d’analyser les facteurs Politiques, Économiques, Socioculturels, Technologiques, Environnementaux et Légaux susceptibles d’influencer une entreprise.
(113) Par souci de transparence, il est important de noter que cette catégorie ne comprend que les émissions directes liées à l'utilisation des produits. Les émissions indirectes de l'utilisation des produits (4 371 584 teqCO2 en 2024 et 4 178 961 teqCO2 en 2023) ne sont pas incluses car le GHG Protocol les considère comme optionnelles.
(114) Diagnostic de Performance Energétique (DPE).
(115) Representative Concentration Pathways [RCP] – AR6.
(116) Le Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique (Citepa) est une association composée de spécialistes qui évaluent chaque année les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques par secteur et par polluant.
(117) Cet objectif est présenté par L’Oréal à titre volontaire et ne découle pas d’une obligation légale.
(118) L'Oréal ne définit pas d'objectif quantitatif pour ce sujet. L'entreprise se réserve le droit de le faire ultérieurement.
(119) Substances of Very High Concern (Substances extrêmement préoccupantes), identifiés par l'article 57 de la réglementation européenne REACH.
(120) La méthodologie est disponible sur le site www.loreal.com dans la section « Envers nos produits », « L'affichage de l'impact environnemental et social de nos produits ».
(121) Approvisionnement en biomasse, diversité génétique, pollinisation, autorégulation des écosystèmes face aux maladies des plantes et des forêts, qualité/formation du sol, cycle des nutriments.
(122) Par exemple, le projet d'approvisionnement responsable en son de riz auprès de petits producteurs de riz dans la région d'Isaan, au nord-est de la Thaïlande. Ce projet encourage les agriculteurs à diversifier leurs revenus, à améliorer la biodiversité et à limiter les émissions de méthane générées par les rizières. Grâce à la détermination des agriculteurs volontaires, le projet a démontré avec succès à la communauté agricole de la région les avantages de l'agroforesterie et la manière dont la biodiversité et sa protection peuvent améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs.
(123) Ce chapitre couvre tous les salariés de L'Oréal incluant les salariés non actifs (notamment en congé maladie longue durée, préavis de départ, préretraite, congé sans solde prolongé), ainsi que les stagiaires et apprentis à considérer selon leur statut en droit local.
(124) L’Oréal interdit toute discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, l’orientation sexuelle, le handicap, l’âge, les opinions politiques ou philosophiques, la religion, l’affiliation syndicale, l’origine ethnique, sociale, culturelle ou nationale, ou tout autre motif prohibé par la législation nationale.
(125) ONG internationale fournissant au Groupe une base de données sur les salaires décents dans 200 pays et l’aidant à mettre en œuvre sa stratégie de déploiement dans les Opérations et auprès des fournisseurs stratégiques.
(126) Pulse Self-ID : des questions facultatives « d’auto-identification » intégrées dans l’enquête interne annuelle Pulse qui permettent aux salariés de partager des éléments de leur identité, de manière volontaire et anonyme.
(127) Environ 300 postes dont les membres du Comité Exécutif.
(128) Gender Equality European & International Standard.
(129) Equity, Diversity and Gender Equality Certification.
(130) Ces objectifs sont présentés par L’Oréal à titre volontaire et ne découlent pas d’une obligation légale.
(131) La procédure d’alerte palme permet d’identifier, évaluer et surveiller de manière permanente les doléances constatées dans la chaine d’approvisionnement et le cas échéant, de mettre en place un plan d’action afin de remédier à ces signalements.
(133)L’Oréal publie le rapport de durabilité consolidé au titre de la Directive (UE) 2022/2464 du Parlement Européen et du Conseil du 14 décembre 2022.
(134)Sites exploités, à l’exception des installations de sécurité et de sûreté.
(135)Ce paragraphe intègre par référence les informations requises par la norme CSRD (ESRS 2 SBM-1) pour le rapport de durabilité (section 4.7.5.1).
(136)Sur la base d’un nombre total d’actions de 1 263 122 721 et d’un nombre total réel de droits de vote de 1 413 130 110 au 31 décembre 2024, tels que publiés par Sanofi, étant précisé que le pourcentage des droits de vote théoriques détenus par L’Oréal après annulation sera de 13,0 % sur la base du nombre total de 1 422 661 191 droits de vote théoriques au 31 décembre 2024, tel que publié par Sanofi, dans chaque cas, retraités du nombre d’actions rachetées et annulées à la suite ou au résultat de cette opération. Avant annulation des actions rachetées, la participation de L’Oréal dans Sanofi s’élèvera à 7,0 % du capital et 12,7 % du nombre total de droits de vote théoriques.
(137)Sur la base d’un nombre total d’actions de 1 263 122 721 et d’un nombre total réel de droits de vote de 1 413 130 110 au 31 décembre 2024, tels que publiés par Sanofi, étant précisé que le pourcentage des droits de vote théoriques détenus par L’Oréal après annulation sera de 13,0 % sur la base du nombre total de 1 422 661 191 droits de vote théoriques au 31 décembre 2024, tel que publié par Sanofi, dans chaque cas, retraités du nombre d’actions rachetées et annulées à la suite ou au résultat de cette opération. Avant annulation des actions rachetées, la participation de L’Oréal dans Sanofi s’élèvera à 7,0 % du capital et 12,7 % du nombre total de droits de vote théoriques.
(138)Notamment par application des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2 du Code de commerce.
(139)Concerne les salariés et anciens salariés de L’Oréal. Le pourcentage inclut également les actions attribuées gratuitement selon le régime de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce.
(140)Enquête 2024 sur l’actionnariat salarié de la FAS (Fédération Française des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés). L’étude regroupe les entités en France qui pratiquent l’actionnariat salarié et réalise de manière récurrente une analyse entre ces mêmes entités.
(141)Décision AMF n° 221C3388.
(142)Ces engagements pourraient être levés par anticipation en cas de modifications importantes dans l’environnement, la situation ou l’actionnariat de L’Oréal, étant précisé qu’une telle intention devra avoir été soumise préalablement à l’AMF par la Famille Bettencourt Meyers.
(143)La politique de rachat d’actions de L'Oréal a principalement pour but de compenser via leurs annulations la dilution résultant pour tous les actionnaires de l’émission d’actions nouvelles dans le cadre de la mise en œuvre de plans d’actionnariat des salariés ou d’actions de performance, et de conserver ainsi le nombre d’actions en circulation relativement constant, hors opération stratégique exceptionnelle.
(144)Au-delà de sa politique en matière d’ACAs et dans le cadre de ses plans de rémunération long-terme, le Groupe a mis en place depuis 2022 le L’Oréal Retention Plan (LOREP) qui constitue un dispositif de rétention des talents locaux non encore éligibles aux ACAs. Le plan prend la forme d’un bonus différé sur 3 ans, et ne génère donc aucun droit sur actions au profit des bénéficiaires. Par ailleurs, il est rappelé que L’Oréal a très tôt souhaité associer les collaborateurs aux résultats de l’entreprise avec la mise en place, en France, d’un accord de participation de Groupe dès 1968, ainsi qu’un accord d’intéressement de Groupe en 1988, accords constamment renouvelés depuis. Au niveau mondial, le dispositif Worldwide Profit Sharing (WPS) program a été mis en place à partir de 2001 dans toutes les filiales du Groupe dans lesquelles les salariés ne bénéficient pas de dispositifs d’intéressement légaux ou conventionnels.
(145)Il n’y a aucun plan d’options de souscription d’actions dans les sociétés filiales de L’Oréal.
(146)Le panel se compose des sociétés suivantes : Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty.
(147)Le panel se compose des sociétés suivantes : Unilever, Procter & Gamble, Estée Lauder, Shiseido, Beiersdorf, Kenvue, Henkel, LVMH, Kao, Coty.
Dans le cadre de l’Assemblée Générale (pour plus d’informations voir le chapitre 7.1.4. « Assemblée Générale »).
En excluant la réunion exceptionnelle du Conseil d’Administration du 5 novembre 2021 à laquelle M. Paul Bulcke s’est abstenu de participer, celle-ci concernant l’opération de rachat d’actions L’Oréal à Nestlé.
Hors installations de sécurité et sûreté du site.
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