Annual Report (ESEF) • Mar 28, 2025
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Avec un chiffre d’affaires de 526,7 millions d’euros et un EBITDA courant de 91,1 millions d’euros, les résultats de Lectra confirment sa forte résilience, dans un environnement macroéconomique et géopolitique toujours dégradé.
Les fondamentaux du modèle économique du Groupe ont été à nouveau fortement renforcés en 2024. Le cash-flow libre à 72,1 millions d’euros atteint un niveau historique, traduisant à lui seul l’amélioration des fondamentaux du Groupe. Le chiffre d’affaires récurrent (72 % du chiffre d’affaires total) progresse de 18 % et la marge brute qu’il dégage couvre la quasi-totalité des frais fixes annuels. L’endettement financier net est ramené à 20,6 millions d’euros, après l’acquisition de la majorité du capital de Launchmetrics, en janvier 2024.
Renforçant le positionnement de Lectra sur le marché de la mode, l’acquisition de Launchmetrics lui a permis de compléter son offre, au-delà de ses métiers historiques. Launchmetrics apporte en outre ses pratiques de haut niveau dans le SaaS, enrichissant ainsi l’expérience client. L'intégration, tant au niveau des équipes, des processus que des produits est d'ores et déjà un succès, et permet à Lectra de disposer d’un ensemble cohérent d'activités SaaS pour la mode.
Le Groupe reste déterminé à poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie Lectra 4.0, malgré un environnement macroéconomique et géopolitique encore fortement dégradé et incertain. Initiée en 2017, la stratégie Lectra 4.0, dont l’objectif est de positionner le Groupe comme un acteur incontournable de l’Industrie 4.0 sur ses trois marchés sectoriels stratégiques d’ici 2030, la mode, l’automobile et l’ameublement, a prouvé toute son efficacité.
Dans le cadre de sa feuille de route 2026-2028, l’ambition du Groupe est de tirer pleinement profit de son changement de dimension pour accélérer sa croissance, d’augmenter significativement le volume du SaaS dans son chiffre d’affaires, et de saisir les opportunités de croissance externe. Cette ambition est en voie d’être atteinte, avec des progrès très significatifs accomplis en 2024.
Par ailleurs, la politique soutenue d’investissements R&D s’est poursuivie, tout en renforçant l’expertise de Lectra sur les technologies clés de l’Industrie 4.0 : l’Internet des objets, le cloud, le big data et l’intelligence artificielle. Lectra peut ainsi enrichir les offres actuelles tout en développant de nouvelles offres.
Avec une très forte croissance interne et l’acquisition de Launchmetrics, le chiffre d’affaires SaaS représente 77,4 millions d’euros en 2024, plus du double de 2023. Ainsi, dès 2025, l’activité SaaS devrait représenter plus de 90 millions d’euros, avec une proposition de valeur renforcée, notamment dans la mode. Cela représente un levier de croissance majeur et une source d’amélioration de la rentabilité pour les années à venir.
Soutenue par l’engagement de ses collaborateurs et reconnue par ses clients, Lectra est à l’avant-garde d’un avenir plus durable. La pertinence de sa politique RSE, sanctuarisée comme un pilier de la stratégie Lectra 4.0, est reconnue par les organismes de notation indépendants. Pour la troisième année consécutive, Lectra a été labellisé Best Managed Company par le cabinet Deloitte.
Au-delà d’une volonté affirmée d’être vertueux sur l’impact environnemental de ses activités, l’offre de Lectra permet à ses clients de minimiser significativement les pertes de tissus et de cuir, un des postes principaux de leur empreinte carbone, et d’assurer la traçabilité des tissus, de la fibre au consommateur. Le premier rapport de durabilité, conforme à la directive CSRD, illustre les progrès très significatifs réalisés en 2024.
Le Groupe aborde 2025 avec confiance, et poursuivra sa stratégie en répondant au plus près des besoins de ses clients grâce à la qualité de son offre pour l’industrie 4.0, et en développant son activité SaaS. Toutefois, malgré des premiers signes positifs, le manque de visibilité au niveau macroéconomique et géopolitique pourrait encore peser sur les décisions d‘investissement des clients du Groupe.
Lectra s’est fixé pour objectif de réaliser en 2025 un chiffre d’affaires récurrent supérieur à 400 millions d’euros, dont 90 millions d’euros de SaaS. Au total, le chiffre d’affaires devrait être compris entre 550 et 600 millions d’euros, et la marge d’EBITDA courant de l’ordre de 20 %.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce rapport qui, je l’espère, vous apportera toute l’information nécessaire.
Daniel Harari
Contribuer à la révolution 4.0 avec audace et passion en proposant des technologies de pointe.
Chez Lectra, nous nous engageons à faciliter la transformation digitale grâce à nos solutions d’intelligence industrielle où l'automatisation et la connectivité libèrent le potentiel des industries de la mode, de l'automobile et de l'ameublement.
Un tiers des vêtements sont habillés grâce aux équipements de découpe Lectra.
Une voiture sur deux est fabriquée à partir des solutions Lectra.
Chiffre d'affaires: 526,7 M€
EBITDA courant: 77,4 M€
Résultat net: 91 M€
Chiffre d'affaires: 10 % vs 2023
Chiffre d'affaires Saas: x2,5 vs 2023
EBITDA courant: +15 % vs 2023
Marge d'EBITDA courant: 12,8 % du CA
Investissement R&D: 72 %
Chiffre d'affaires récurrent: 17,3 % du CA
Cash-flow libre: 29,6 M€
Capitaux propres au 31/12/2024: 72,1 M€
Chiffres clés 2024 (*): 374,4 M€
| 50 % | Mode |
|---|---|
| 33 % | Automobile |
| 9 % | Ameublement |
| 8 % | Autres industries (signalétique, marine, aéronautique) |
(1) Licences perpétuelles de logiciel, équipements et leurs logiciels et services non récurrents
| AMERIQUES | EUROPE | ASIE-PACIFIQUE | AUTRES PAYS |
|---|---|---|---|
| 33% | 34% | 25% | 8% |
Une présence mondiale
| +25 000 | 1 800 | 94 % | clients équipements du chiffre d'affaires réalisé hors France |
|---|---|---|---|
| 100+ | 82 | 3 000 | pays filiales collaborateurs |
1 Ju H 1 L 1
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1 V 1 J 1 8V
1 2 J 8 1 4 9 1 8 9 !
Une combinaison unique
Nous mettons en œuvre cette stratégie en élaborant des feuilles de route de trois ans. Les fondamentaux financiers particulièrement solides du Groupe lui permettent de les suivre sereinement.
Un fractionnement bénéfique. La génération d'un cash-flow libre sur des marchés sectoriels et géographiques aux cycles différents et sur un très grand nombre de clients dans le monde entier du chiffre d’affaires entre la part récurrente (72 %) et celle non récurrente (28 %).
En 2024, Lectra affiche ainsi un ratio de sécurité de 96 % (1) annuel important.
Impulser des innovations qui transforment nos marchés depuis 50 ans
et la R&D sont au cœur de notre stratégie, avec des investissements conséquents. En 2024, 13 % de notre chiffre d'affaires et 23 % de nos effectifs leur ont été dédiés. Toutes nos nouvelles offres logicielles sont désormais proposées en mode SaaS. Ce modèle a été largement adopté par nos clients, comme en témoigne le chiffre d'affaires SaaS multiplié par 2,5 entre 2023 et 2024 atteignant 77,4 millions d'euros.
Afin de renforcer nos solutions, nous nous concentrons sur des technologies clés telles que l'IoT, le cloud, le big data et l'intelligence artificielle. Notre Innovation Lab, lancé en 2018, explore les technologies de rupture en partenariat avec des start-ups, centres de recherche et universités. Objectif : capter les nouvelles tendances et anticiper les transformations des secteurs de la mode, de l'automobile et de l'ameublement.
Orchestrer le lancement de campagnes de marques du secteur de la mode
Solution automatisée d'analyse concurrentielle dédiée à la mode
Optimisation de la gestion des marketplaces
Simplification de la collaboration sur les collections pour la mode
Simplification de la conception des vêtements entièrement partie
Renforcement de l'offre logicielle de Lectra
Suivi de la chaîne d'approvisionnement de la mode
Chez Lectra, nous nous attachons à être un acteur engagé en matière de durabilité et de responsabilité sociétale. Intrinsèquement liée à notre développement, cette orientation constitue un de nos piliers stratégiques sur le long terme. Nous définissons ainsi des standards élevés en matière de transparence et d'éthique et nous nous impliquons pour contribuer activement à la conservation et à la protection de l'environnement, fournir un environnement de travail où tous les employés, partout dans le monde, s'épanouissent et se sentent valorisés, et donner aux générations futures les moyens de devenir leaders dans leurs domaine.
Dans la dynamique de notre démarche Customer Success, nos équipes œuvrent au quotidien pour améliorer la performance de nos clients. Toutes les étapes de notre relation avec chacun d’eux, de la prospection à l'accompagnement continu, sont analysées minutieusement avec, en complément, une évaluation régulière de leur satisfaction. Notre objectif est de garantir une utilisation optimale des solutions Lectra.
Travailler chez Lectra, c'est prendre part à une aventure unique. Nos collaborateurs sont guidés par trois valeurs fondamentales – elles font la fierté du Groupe : faire preuve d’ouverture d’esprit, être des partenaires de confiance, innover avec passion. Notre passion collective pour l’innovation a largement contribué à notre forte croissance. Nous ne nous contentons pas de penser le changement : nous le créons. Et c’est bien cet esprit partagé par tous au sein de l’entreprise qui nous a permis de devenir le leader technologique que nous sommes aujourd’hui.
Les valeurs et engagements de Lectra visent à fidéliser les talents, développer l’attractivité du Groupe et assurer une culture d’entreprise respectueuse des différences et de la diversité, ouverte à l’expérimentation, à l’équilibre entre vie privée et professionnelle et dotée d’une éthique des affaires sans compromis.
| 76 | 89/100 | 21 % | 98 % |
|---|---|---|---|
| nationalités | score de Lectra selon l'Index de l'égalité professionnelles (en France) | des postes pourvus grâce à la mobilité interne | de nos collaborateurs ont suivi au moins une formation en 2024 |
Chers Actionnaires,
Le présent Rapport de gestion rend compte de l’activité et des résultats de la société Lectra (la « Société ») et du groupe Lectra (« Lectra » ou le « Groupe », c’est-à-dire l’ensemble consolidé constitué par la société Lectra avec toutes les filiales françaises et étrangères qu’elle contrôle au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce), dont la société Launchmetrics, consolidée depuis le 23 janvier 2024. Pour permettre une meilleure analyse des résultats du Groupe dans son nouveau périmètre (« Périmètre Lectra 2024 »), les comptes de Lectra, hors Launchmetrics (« Périmètre Lectra 2023 »), et ceux de Launchmetrics sont analysés séparément. Les comparaisons détaillées entre 2024 et 2023 sont données pour le Périmètre Lectra 2024 et Launchmetrics à données réelles, et pour le Périmètre Lectra 2023 à cours de change 2023 (à « données comparables »).
L’analyse des commandes est faite au travers de deux indicateurs : d’une part, les commandes de « nouveaux systèmes », qui incluent le montant des logiciels vendus séparément sous forme de licences perpétuelles (« Licences perpétuelles de logiciel »), des équipements et de leurs logiciels embarqués (également vendus sous forme de licences perpétuelles) et des services non récurrents, d’autre part, les « nouveaux abonnements logiciels (SaaS) », mesurant la valeur annuelle des nouveaux contrats SaaS (Software as a Service).
L’année 2024 a été marquée par un environnement macroéconomique et géopolitique fortement dégradé, qui a incité les clients du Groupe à la prudence dans leurs décisions d’investissement, avec toutefois des situations hétérogènes entre les différents marchés géographiques et sectoriels. Dans ce contexte, pour le périmètre Lectra 2023, les commandes de nouveaux systèmes sont stables et celles de nouveaux abonnements SaaS progressent de 8 %, confirmant ainsi leur succès et leur adoption croissante par les clients.
➞ Résultats 2024 conformes aux dernières estimations Le 30 octobre, le Groupe avait précisé que le chiffre d’affaires et l’EBITDA courant devraient être proches du point bas des fourchettes annoncées le 14 février, soit 480 millions d’euros de chiffre d’affaires et 85 millions d’euros d’EBITDA courant pour le périmètre Lectra 2023, et 42 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une marge d’EBITDA courant supérieure à 15 % pour Launchmetrics, soit 522 millions d’euros de chiffre d’affaires et 91,3 millions d’euros d’EBITDA courant pour le périmètre Lectra 2024. Au total, le chiffre d’affaires de l’année 2024 progresse de 10 % à 526,7 millions d’euros et l’EBITDA courant de 15 % à 91,1 millions d’euros.
➞ Intégration réussie de Launchmetrics Launchmetrics a atteint 41,2 millions d’euros de chiffre d’affaires et 7,0 millions d’euros d’EBITDA courant et dépassé les anticipations du Groupe en matière de rentabilité avec une marge d’EBITDA courant de 16,9 %. Par ailleurs, cette acquisition a considérablement élargi l’activité SaaS de Lectra, permettant le doublement de ce chiffre d’affaires SaaS à 77,4 millions d'euros à fin 2024, et renforçant son potentiel futur. L'intégration au niveau des processus, des équipes et des produits est d'ores et déjà un succès et permet à Lectra de former un ensemble cohérent pour ses activités SaaS. Launchmetrics apporte en outre ses meilleures pratiques dans le SaaS, enrichissant ainsi l’expérience client du Groupe.
➞ Amélioration continue des fondamentaux du Groupe Les fondamentaux du modèle économique du Groupe ont été fortement améliorés, grâce notamment à la politique de rigueur mise en œuvre en mai 2023 et à la contribution de Launchmetrics. Ainsi, le chiffre d’affaires récurrent progresse de 18 % et la marge qu’il dégage couvre la quasi-totalité des frais fixes. La marge d’EBITDA courant augmente de 0,8 point pour atteindre 17,3 %. Le cash-flow libre courant généré en 2024 s’établit à 72,1 millions d’euros (+ 59 %) et l’endettement net du Groupe est ramené à 20,6 millions d’euros au 31 décembre 2024.
➞ Périmètre Lectra 2024 Le chiffre d’affaires de l’année 2024 s’établit à 526,7 millions d’euros, en augmentation de 10 % par rapport à 2023. Il se décompose en 146,6 millions d’euros de chiffre d’affaires des nouveaux systèmes (28 % du chiffre d’affaires, en baisse de 5 %) et 380,1 millions d’euros de chiffre d’affaires récurrent (72 % du chiffre d’affaires, en hausse de 18 %), dont 77,4 millions d’euros de chiffre d’affaires SaaS (15 % du chiffre d’affaires, soit une multiplication par 2,5). Consolidé depuis le 23 janvier 2024, Launchmetrics contribue à hauteur de 41,2 millions d’euros au chiffre d’affaires 2024. La marge brute atteint 376,9 millions d’euros, en hausse de 13 %, et le taux de marge brute s’établit à 71,6 % (+ 1,8 point par rapport à 2023).
L’EBITDA courant (91,1 millions d’euros) progresse de 15 % et la marge d’EBITDA courant de 0,8 point à 17,3 %, reflétant la très bonne maîtrise des coûts dans le contexte perturbé des affaires. Le résultat opérationnel courant s’élève à 49,3 millions d’euros, stable par rapport à 2023. Il comprend une charge de 22,7 millions d’euros au titre de l’amortissement des actifs incorporels résultant des acquisitions réalisées depuis 2021, dont 10,1 millions d’euros pour Launchmetrics. Les dépenses brutes de recherche et développement (67,6 millions d’euros), entièrement passées en charges de la période et comprises dans les frais fixes, représentent 12,8 % du chiffre d’affaires (55,8 millions d’euros et 11,7 % du chiffre d’affaires en 2023). Après déduction du crédit d’impôt recherche applicable en France et des subventions, les frais nets de recherche et développement totalisent 62,0 millions d’euros. Les produits et charges financiers représentent une charge nette de 6,0 millions d’euros (2,8 millions d’euros en 2023) du fait de l’augmentation des taux d’intérêt et du financement de l’acquisition de Launchmetrics. Le résultat de change est négatif de 2,2 millions d’euros. Compte tenu des amortissements des actifs incorporels, de l’augmentation des charges financières et d’une charge d’impôts de 10,9 millions d’euros, le résultat net s’élève à 29,6 millions d’euros. Le bénéfice net par action s’établit à 0,82 € sur capital de base et sur capital dilué (0,90 € sur capital de base et 0,89 € sur capital dilué en 2023). Le cash-flow libre courant atteint 72,1 millions d’euros, en très forte augmentation (45,3 millions d’euros en 2023). Après un décaissement de 0,9 million d’euros au titre des charges à caractère non récurrent, le cash-flow libre s’élève à 71,2 millions d’euros. Au 31 décembre 2024, le Groupe dispose d’un bilan particulièrement solide, avec des capitaux propres de 374,4 millions d’euros, un besoin en fonds de roulement négatif de 25,2 millions d’euros et un endettement financier net de 20,6 millions d’euros, après le paiement de la première tranche de l’acquisition de Launchmetrics, soit 77,0 millions d’euros. L’endettement financier net se compose d’une dette financière de 102,5 millions d’euros et d’une trésorerie disponible de 81,9 millions d’euros.
➞ Périmètre Lectra 2023 Avec une parité moyenne de 1 € / 1,08 $ sur l’année 2024, le dollar est resté stable par rapport à 2023. Les fluctuations des devises ont eu pour effet de diminuer le chiffre d’affaires et l’EBITDA courant de respectivement 1,9 million d’euros (- 0,4 %) et 0,5 million d’euros (- 0,6 %), dans les chiffres exprimés à données réelles par rapport à ceux établis à données comparables.
Les ventes diminuent de 18 %, l’essentiel des logiciels étant désormais commercialisé en mode SaaS, celles des équipements et de leurs logiciels (113,0 millions d’euros) et de la formation et de conseil (17,3 millions d’euros) progressent respectivement de 2 % et de 9 %. Géographiquement, si les commandes de nouveaux systèmes diminuent de 12 % dans les Amériques, de 16 % en Europe et de 24 % dans les pays du reste du monde (Afrique du Sud, Turquie, Tunisie…), elles augmentent de 32 % en Asie-Pacifique. Les commandes progressent de 1 % dans l’automobile et la mode et reculent de 28 % dans l’ameublement par rapport à l’année 2023.
L’augmentation de 8 % de la valeur annuelle des nouveaux abonnements SaaS, qui atteint 11,6 millions d’euros, confirme l’adoption croissante des nouvelles solutions par les clients du Groupe et le virage stratégique vers le SaaS.
Le chiffre d’affaires s’établit à 485,5 millions d’euros, en croissance de 2 % par rapport à 2023, à données comparables comme à données réelles.
Le chiffre d’affaires des nouveaux systèmes (144,6 millions d’euros) diminue de 6 %. Il contribue à 30 % du chiffre d’affaires (32 % en 2023) et comprend principalement :
Au 31 décembre 2024, le carnet de commandes des nouveaux systèmes s’élève à 36,5 millions d’euros, stable à données comparables par rapport au 31 décembre 2023, mais en progression de 4 % à données réelles.
Le chiffre d’affaires récurrent, qui contribue à 70 % du chiffre d’affaires (68 % en 2023), atteint 340,9 millions d’euros, en croissance de 6 % :
Parallèlement, le chiffre d’affaires des consommables et pièces (147,0 millions d’euros) augmente de 4 % et représente 30 % du chiffre d’affaires, comme en 2023.
La marge brute s’élève à 337,6 millions d’euros, en hausse de 2 % par rapport à 2023 et le taux de marge brute s’établit à 69,5 %, en baisse de 0,2 point. Les charges de personnel et les autres charges d’exploitation encourues dans le cadre des contrats de services ou de la formation et du conseil ne sont pas intégrées dans le coût des ventes, mais figurent dans les frais généraux.
Les frais généraux s’établissent à 283,9 millions d’euros, stables par rapport à l’exercice précédent, grâce au plan de rigueur déployé depuis mai 2023 visant à contenir la progression des frais fixes. Ils se décomposent en 263,4 millions d’euros de frais fixes et 20,5 millions d’euros de frais variables.
L’EBITDA courant (84,2 millions d’euros) progresse de 7 % et la marge d’EBITDA courant (17,3 %) de 0,9 point, par rapport à 2023.
Avec une acquisition majeure, puis deux partenariats stratégiques conclus en 2024, Lectra élargit son périmètre d’activités et renforce sa position d'acteur incontournable de l’industrie 4.0 dans la mode. Ces opérations reflètent la volonté du Groupe d’enrichir ses solutions et de développer plus avant des collaborations clés pour répondre aux enjeux actuels et à venir du secteur de la mode, tant d’un point de vue technologique, que métier.
Le 9 janvier 2024, Lectra a annoncé l’acquisition de 50,3 % de la société américaine Launchmetrics, pour environ 85 millions de dollars, avec une montée progressive au capital prévue jusqu’en juin 2030. Cette acquisition permet au Groupe d’élargir ses activités dans le marketing de la mode, consolidant sa position d’acteur clé de l’Industrie 4.0. Fondée en 2015, Launchmetrics propose une plateforme cloud en mode SaaS, conçue pour les professionnels du marketing de la mode, du Lifestyle et de la Beauté, qui permet de mesurer et d'optimiser la performance de marque grâce à des données avancées et à l’intelligence artificielle.
Le partenariat stratégique conclu entre Lectra et la société singapourienne Six Atomic le 16 septembre 2024 comprend une prise de participation minoritaire d'environ 18 % du capital de la société, par augmentation de capital, pour 2,5 millions de dollars. Cette collaboration reflète l'engagement de Lectra dans l'intelligence artificielle générative visant à optimiser la conception et le développement produit dans la mode. Fondée en 2020, Six Atomic développe des solutions SaaS basées sur l’intelligence artificielle qui automatisent les tâches répétitives, tout en valorisant les données et le savoir-faire des modélistes. Lectra dispose d’options pour augmenter progressivement sa participation dans Six Atomic.
Initiée en 2017, la stratégie Lectra 4.0 a pour objectif de positionner le Groupe d’ici à 2030 comme un acteur incontournable de l’Industrie 4.0 sur ses marchés sectoriels stratégiques : la mode, l’automobile, l’ameublement. Sa mise en œuvre s’est effectuée jusqu’à présent à travers trois feuilles de route stratégiques. La première, couvrant la période 2017 à 2019, a permis de poser les fondamentaux essentiels au futur du Groupe, notamment par l’intégration réussie dans ses nouvelles offres des technologies clés pour l’Industrie 4.0 (cloud, Internet des objets, big data et intelligence artificielle), le renforcement du Comité exécutif, la réorganisation des filiales commerciales en quatre grandes régions et les lancements des premières offres logicielles en mode SaaS. La seconde, déployée sur la période 2020-2022, a conféré au Groupe une nouvelle dimension – essentiellement à la suite de l’acquisition de Gerber en juin 2021 – et lui a ouvert de nouvelles perspectives, avec une structure financière plus solide que jamais, une présence mondiale étendue, une base de clients élargie, un portefeuille de produits renforcé, un nombre croissant de clients utilisant ses nouvelles offres pour l’Industrie 4.0 et une nouvelle image de marque. La stratégie Lectra 4.0 ainsi que les différents chapitres de la feuille de route stratégique 2023-2025 sont résumés ci-dessous, suivis d’un deuxième rapport d’étape décrivant les actions mises en œuvre dans ce cadre en 2024.
L’évolution des comportements des consommateurs, les changements intervenus au niveau macroéconomique, les événements géopolitiques de ces dernières années, et l’ampleur croissante que prennent les enjeux éthiques et de développement durable continuent d’impacter fortement les clients de Lectra dans le monde entier. Les acteurs de la mode doivent mener simultanément des transformations profondes de leur réseau de distribution et de leur chaîne d’approvisionnement, en prenant en compte les impacts de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), et la révision continue de leurs stratégies d’offres et de positionnement. Le secteur de la mode se fixe de plus en plus comme objectif de produire uniquement ce qui peut être vendu, à un prix adapté à la demande des consommateurs. Les industriels du marché de l’automobile subissent, quant à eux, des bouleversements majeurs. La substitution croissante des véhicules thermiques par des véhicules électriques, aux technologies coûteuses, met sous pression leur structure de coûts. L’émergence de nouveaux acteurs, notamment chinois, dans le domaine des véhicules électriques bouleverse l’écosystème européen et américain. Pour rester compétitifs, les équipementiers doivent augmenter la performance de leurs outils de production et réduire leur consommation de matière. Les constructeurs automobiles cherchent quant à eux à optimiser certains postes de dépenses d’un véhicule, tels les sièges et intérieurs dont le coût est important, afin de préserver leurs marges. Enfin, les sociétés d’ameublement poursuivent la modernisation, la digitalisation et l’automatisation de leurs outils industriels, tout en continuant la transformation de leur mode et processus de production, afin de privilégier davantage la fabrication à la demande, correspondant aux attentes des consommateurs.
L’Industrie 4.0 impose une nouvelle organisation des usines. Celle-ci repose sur l’interaction entre les différents acteurs et les outils de production – appelés à devenir de plus en plus flexibles – ainsi que sur une meilleure utilisation des ressources disponibles. La crise du COVID-19, ses conséquences sur les écosystèmes et les habitudes de consommation induisent de plus en plus de changements structurels dans les chaînes de valeur des produits. Ces évolutions ont fortement accéléré la digitalisation des processus, de la création au point de vente, la mise en place de lignes de production modulaires, intelligentes et communicantes ainsi que l’adoption des technologies clés de l’Industrie 4.0. Autant d’étapes préalables qui visent à exploiter tout le potentiel de la quatrième révolution industrielle pour ensuite automatiser, puis optimiser de manière continue l’ensemble des processus. In fine, l’Industrie 4.0 permettra de franchir un nouveau cap dans l’interconnexion des acteurs impliqués tout au long de la chaîne de valeur, d’atteindre des niveaux de performance supérieurs, de rendre plus flexibles les lignes de production pour gagner en agilité et répondre aux demandes de personnalisation.
Aucune entreprise ne peut désormais ignorer les enjeux éthiques, environnementaux, sociaux et sociétaux dans la conduite de ses activités. Un nombre croissant de consommateurs manifestent leurs attentes en matière d’éthique, de durabilité et de traçabilité des produits. Dans de plus en plus de pays, des réglementations émergent afin de garantir leur origine et leur contenu. Par ailleurs, de nombreux collaborateurs, en particulier les nouvelles générations, expriment des exigences accrues sur les valeurs de leurs entreprises et les conditions de travail. Ces enjeux imposent aux organisations de repenser leurs modes de fonctionnement et de prise de décisions. L’éco-conception devient progressivement la norme, l’optimisation des moyens de production une nécessité, la transparence inéluctable. Une nouvelle donne à laquelle l’ensemble des acteurs de la mode, de l’automobile et de l’ameublement devront s’adapter.
Initiée en 2017, la stratégie Lectra 4.0, dont l’objectif est de positionner le Groupe comme un acteur incontournable de l’Industrie 4.0 sur ses trois marchés sectoriels stratégiques d’ici à 2030, a prouvé toute son efficacité. Les cinq piliers de cette stratégie sont renforcés par les évolutions et nouvelles exigences des marchés ciblés par Lectra :
permettre d’utiliser ses solutions de manière optimale et ainsi accroître leur satisfaction ;
■ la mise progressive sur le marché de nouveaux services 4.0 combinant analyse des données, expertise de Lectra et intelligence artificielle, et permettant aux clients d’améliorer en permanence leurs opérations ;
■ une politique RSE engagée avec la volonté affirmée d’appliquer des normes sociales, sociétales, éthiques et environnementales de plus en plus strictes dans l’ensemble des pratiques et des activités du Groupe.
Pour les clients du Groupe, la stratégie Lectra 4.0 se traduit par l’intégration croissante des technologies clés de l’Industrie 4.0 au sein de son portefeuille de produits et par le lancement de nouvelles offres, en particulier logicielles — uniquement disponibles en mode SaaS — répondant aux transformations de leurs modèles économiques. Lancées progressivement depuis 2018, ces offres ont été soit développées par les équipes R&D de Lectra, soit issues des acquisitions de Kubix Lab, Retviews, Neteven, TextileGenesis et Launchmetrics. Encore au début de leur cycle de vie, leur potentiel de croissance est important.
Lectra poursuit la mise en œuvre de sa stratégie Lectra 4.0 au travers de sa feuille de route stratégique 2023-2025. L’ambition du Groupe au cours de cette période est de tirer pleinement profit de son changement de dimension pour accélérer sa croissance, d’augmenter significativement le volume du SaaS dans son chiffre d’affaires et de saisir les opportunités de croissance externe. Soutenue par l’engagement de ses collaborateurs et reconnue par ses clients, Lectra est également à l’avant-garde d’un avenir plus durable.
Afin de soutenir ces objectifs, le Groupe s’est fixé six priorités stratégiques pour la période 2023-2025.
Premièrement, renforcer la mise en œuvre des bonnes pratiques éthiques, sociales, sociétales et environnementales en interne et fournir à ses clients les outils pour le faire. Formalisée en 2021, la politique RSE de Lectra lui permet de poursuivre sa croissance tout en intégrant au mieux les attentes de l’ensemble des parties prenantes.
Deuxièmement, tirer profit de toutes les synergies résultant de l’acquisition de Gerber. Avec cette intégration, tous les fondamentaux de Lectra ont été renforcés. Aucun concurrent ne possède une expérience aussi robuste, aussi riche et aussi avancée des technologies clés de l'Industrie 4.0, pas plus que l'expertise métier, la présence mondiale, la base de clients, le leadership et le modèle économique de Lectra. Au travers de l’exploitation du potentiel de sa base de client élargie, de l’unification des efforts de R&D, de la réorganisation des opérations industrielles autour de trois sites – Bordeaux-Cestas (France), Shanghai (Chine) et Tolland (États-Unis) – et du lancement de nouvelles offres communes, Lectra cherche à maximiser l’impact de ces synergies pour accélérer sa croissance et améliorer sa rentabilité.
Troisièmement, accélérer la transition des ventes de logiciels vers le mode SaaS. Le Groupe entend poursuivre ses efforts pour renforcer la pénétration de ses offres logicielles SaaS, accélérer ses investissements R&D afin d’enrichir les offres actuelles et en lancer de nouvelles qui compléteront le portefeuille de produits.
Quatrièmement, transformer le modèle d’engagement et de relation client du Groupe afin d’accompagner le développement des solutions pour l’Industrie 4.0, et permettre la croissance du chiffre d’affaires récurrent. L’objectif est d’accroître le niveau de satisfaction et la fidélité des clients, d’optimiser et de maximiser leur utilisation des solutions de Lectra, tout en renforçant la pénétration des nouvelles offres.
Cinquiemement, dans la continuité des deux précédentes feuilles de route, poursuivre les opérations de croissance externe. Lectra privilégie ainsi les sociétés, les start-ups notamment, ayant mis sur le marché une offre ou développé des briques technologiques qui compléteraient son portefeuille de produits. En développant de nouvelles expertises dans la mode, au-delà de sa principale activité, le Groupe pourra ainsi accéder à de nouveaux leviers de croissance à long terme, dans le but de vendre davantage de produits à sa base client.
Sixièmement, enfin, préparer Lectra pour la période 2026-2030 avec l’objectif d’atteindre plus rapidement et plus efficacement son ambition d’être un acteur incontournable de l’Industrie 4.0 sur ses trois marchés sectoriels stratégiques. Le Groupe continuera ainsi à dédier une part importante des investissements R&D – environ 10 % du chiffre d’affaires annuel – au développement de nouvelles solutions, disponibles à partir de 2026. En parallèle, afin de concentrer ses efforts sur les enjeux les plus porteurs d’avenir, le Groupe arrêtera progressivement certaines activités non-stratégiques, qui représentaient environ 25 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Enfin, la gouvernance de Lectra sera ajustée pour relever ses défis actuels et garantir la mise en œuvre de sa stratégie à long terme. Ces six priorités stratégiques permettent au Groupe de structurer les actions à mener pour accomplir les ambitions de sa feuille de route.
Dans un environnement toujours dégradé et un climat économique et géopolitique instable, les orientations stratégiques de long terme ont été maintenues. Par ailleurs, l’ensemble des fondamentaux du modèle économique du Groupe a été significativement amélioré et l’adoption du modèle SaaS par les clients de Lectra s’est accélérée. Les six priorités stratégiques de la feuille de route stratégique 2023-2025 ont guidé les actions menées en 2024 :
intègrent désormais des tableaux de bord qui permettent de suivre la consommation électrique des équipements de marque Lectra ;
Les équipes et la gestion des carrières. Son effet est mesuré par des enquêtes auxquelles 85 % des collaborateurs ont répondu en 2024, avec un taux d’engagement des équipes de 60 % ;
■ La mise en œuvre des synergies résultant de l’acquisition de Gerber s’est poursuivie avec le remplacement des contrats existants par un contrat de maintenance fondé sur les standards de performance Lectra. Les bonnes pratiques de vente des consommables ont été alignées au niveau du Groupe, permettant d’augmenter significativement les performances commerciales, avec une croissance de 6 % en 2024, en excluant les ventes de consommables et pièces de l’activité non-stratégique Sign & Graphics de Gerber, progressivement arrêtée.
Par ailleurs, le déploiement de l’ensemble des bonnes pratiques des sites de Bordeaux-Cestas (France) et de Tolland (États-Unis) sur le site industriel de Suzhou (Chine) a permis d’augmenter considérablement la qualité de service et la satisfaction client pour les produits de marque Gerber et d’y assembler un premier équipement de marque Vector fin 2024. Ces trois sites soutiendront la politique industrielle du Groupe sur le long terme ;
■ L’accélération de l’adoption des nouvelles offres logicielles vendues en mode SaaS s’est à nouveau confirmée. Les abonnements SaaS représentent désormais 15 % du chiffre d’affaires en 2024, contre 6 % en 2023, 0 % en 2017. Les offres Kubix Link, TextileGenesis et Launchmetrics ont enregistré un niveau record de nouveaux abonnements SaaS auprès de clients prestigieux : ces trois offres ont représenté 65 % des nouveaux abonnements SaaS vendus en 2024. Le Groupe poursuit la transformation de son organisation commerciale afin de l’adapter aux bonnes pratiques du SaaS ;
■ Le Groupe continue de faire évoluer son modèle de relation client, en particulier en renforçant les équipes de customer success dont l’une des missions est d’optimiser les performances des clients grâce à l’utilisation des solutions Lectra ;
■ La politique soutenue d’investissements R&D s’est poursuivie, avec 67,6 millions d’euros en 2024, soit 12,8 % du chiffre d’affaires. Tout en renforçant l’expertise de Lectra en matière d’Internet des objets, de cloud, de big data et d’intelligence artificielle, ces investissements visent à enrichir les offres actuelles et à assurer le développement de futures offres. La solution cloud Valia a été lancée en 2024 pour les marchés de la mode et de l’ameublement. Véritable incarnation de la vision de Lectra pour l’Industrie 4.0 et fer de lance de la salle de coupe 4.0, Valia combine la puissance de l’IA et l’expertise unique de Lectra pour connecter, automatiser et fluidifier les étapes de production des vêtements et meubles rembourrés, du traitement des commandes à la découpe des textiles, tout en optimisant l'utilisation de la matière ;
■ La politique de croissance externe s’est poursuivie, avec l’acquisition en janvier 2024 de la majorité du capital de Launchmetrics, acteur majeur du marketing digital dans l'industrie de la mode ;
■ Des partenariats stratégiques ont été signés en septembre 2024 avec Six Atomic, start-up développant des solutions basées sur l'IA, notamment générative, qui accélèrent le processus de conception et de développement des vêtements pour le marché de la mode et AQC, en octobre 2024, start-up développant des solutions basées sur l’IA et des équipements innovants de reconnaissance automatique de défauts textiles ;
■ La gouvernance du Groupe a poursuivi son évolution. Jérôme Viala a quitté ses fonctions de Directeur général adjoint le 31 mars 2024 et rejoint le Conseil d’administration du Groupe en qualité d’Administrateur le 26 avril 2024. Par ailleurs, Antonella Capelli, Président EMEA, et Michael Jaïs, Directeur général et cofondateur de Launchmetrics, ont rejoint le Comité exécutif.
Compte tenu de l’amélioration des fondamentaux du Groupe, de l’acquisition de la majorité du capital de la société Launchmetrics, et d’un environnement toujours dégradé, Lectra avait adapté ses objectifs financiers annoncés en février 2023, et communiqué en février 2024 son ambition de réaliser en 2025 un chiffre d’affaires supérieur à 600 millions d’euros, dont 90 millions de chiffre d’affaires SaaS, et une marge d’EBITDA courant supérieure à 20 % (sur la base des cours de change au 29 décembre 2023, notamment 1 € / 1,10 $). Les objectifs 2025 sont détaillés à la section 13 « Évolution prévisible de l’activité » du présent rapport.
Lectra a fait réaliser en 2019 puis en 2022 une cartographie des risques, incluant les risques de corruption et de trafic d’influence, avec l’assistance d’un cabinet de conseil externe. Chaque risque a été analysé au niveau brut (avant prise en compte des actions en vigueur) et net (après). Cette cartographie a depuis été mise à jour en 2023. Ce chapitre décrit les principaux risques auxquels le Groupe est exposé, compte tenu des spécificités de son activité, de sa structure, de son organisation, de sa stratégie et de son modèle économique. Il précise également la façon dont le Groupe assure la gestion et la prévention de ces risques, selon leur nature.
La feuille de route stratégique 2023-2025 s’appuie sur les cinq piliers de la stratégie Lectra 4.0 : (i) un positionnement premium, (ii) une concentration de l’activité sur trois marchés stratégiques (la mode, l’automobile et l’ameublement) et trois seulement, (iii) le client au cœur des activités du Groupe, (iv) le lancement de nouveaux services 4.0 et (v) une politique RSE engagée. S’éloigner de la stratégie comporte un risque de dispersion, nuisible à l’efficacité du Groupe et à ses performances et le non-respect de l’un de ses piliers pourraient se traduire par une incapacité à délivrer la feuille de route.
La mise en œuvre de cette feuille de route, ambitieuse tant en termes de croissance interne et externe que de transformations, comporte des risques liés au développement des nouvelles offres, à la capacité du Groupe à les commercialiser, à l’intégration des sociétés acquises, et à la mise en œuvre des engagements en matière de RSE dans sa stratégie et ses plans d’action. Lectra dispose d’une équipe en charge de la stratégie qui veille au bon déroulement des plans d’action résultant de la feuille de route et d’une équipe dédiée au suivi de l’intégration au sein du Groupe des sociétés acquises. Le Groupe dispose également d’une équipe Durabilité qui suit l’ensemble des actions liées à la RSE (voir la section 2.6 du Rapport de durabilité).
Les nouvelles offres constituent un relais de croissance pour le Groupe et, à ce titre, de nombreux investissements ont été réalisés ces dernières années, notamment en matière de R&D et d’acquisitions, qui pourraient ne pas être rentabilisés. Le lancement de ces nouvelles offres, qu’elles remplacent des offres existantes ou qu’elles constituent des nouvelles lignes de produits, comporte des risques en termes de time-to-market – les produits pouvant arriver trop tôt ou trop tard sur le marché —, des risques liés à la non-atteinte des objectifs d’éco-conception des offres fixés par le Groupe, ainsi que des risques de mauvaise compréhension de la valeur pour les clients. Ces risques pourraient conduire à la non-réalisation des objectifs stratégiques, financiers et commerciaux définis dans la feuille de route stratégique 2023-2025. Cela pourrait également se traduire par une perte de confiance des clients, des investisseurs, des équipes de Lectra et par une remise en cause de la stratégie.
Pour faire face à ces risques, inhérents à toute société de technologie, Lectra a défini une stratégie construite autour d’une vision à 2030, et mis en œuvre des feuilles de routes stratégiques successives de trois ans, préparées pendant les douze mois qui précèdent leur début avec le Comité stratégique, le Comité exécutif et de nombreux experts du Groupe. Par ailleurs, le Groupe procède à une veille concurrentielle et à des analyses de marché permanentes. La feuille de route 2023-2025 inclut des plans d’actions pour éco-concevoir tous les nouveaux équipements et les nouveaux logiciels et des mesures spécifiques ont été mises en place dans toutes les équipes concernées. Ces plans d’actions sont décrits à la section 2.2.3 du présent rapport.
Chaque année, Lectra consacre plus de 10 % de son chiffre d’affaires à la R&D (12,8 % en 2024). Tous les trimestres, le Président-Directeur général, le Directeur stratégie et produits et le Directeur de la R&D examinent avec les équipes concernées les plans produits et les plans de R&D. Les nouvelles offres sont lancées de manière progressive à travers des phases d’analyse de besoins et de prototypage avec un petit panel de clients, pour valider la vision et les étapes de développement, avant de procéder à une phase de test avec un nombre restreint de clients. Le Groupe procède ensuite à un pré-lancement, avec présentation de l’offre auprès d’un nombre limité de clients afin de valider les messages et la valeur. Une fois ces étapes franchies, l’offre est officiellement mise sur le marché.
Le Groupe fournissant à ses clients des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, sa capacité à atteindre les objectifs fixés dans sa feuille de route stratégique pourrait être compromise par une mauvaise performance commerciale, un risque d’autant plus fort qu’il s’agit de nouvelles solutions pour l’Industrie 4.0, non encore maîtrisées par l’ensemble de ses équipes et faisant appel à des compétences rares, difficiles à attirer et à retenir. Les nouvelles lignes de produits provenant d’acquisitions récentes ou à venir pourraient également ne pas être maîtrisées par les équipes commerciales actuelles et nécessiter des équipes dédiées, qu’il faudrait alors recruter, sans garantie de pouvoir les trouver.
Pour réduire ce risque, le Groupe analyse régulièrement la performance de ses équipes commerciales, spécialise ses équipes par lignes de produits, développe ses équipes technico-commerciales et renforce ses relations avec les clients par la mise en place de customer success managers, chargés d’assurer un contact permanent avec les utilisateurs de ses solutions. Le Groupe a également renforcé son équipe de Sales Enablement, avec notamment des relais dans chaque région, et mis en œuvre un plan de formation à 360° des équipes commerciales et technico-commerciales, couvrant les compétences nécessaires à la vente de ces nouvelles solutions. Il a par ailleurs renforcé son plan d’onboarding des nouveaux collaborateurs, et mis en place un plan de certification de l’ensemble des collaborateurs impliqués dans la commercialisation des nouvelles offres, ainsi que des actions de coaching des managers commerciaux et des équipes commerciales.
produits, technologiques ou encore humaines entre le Groupe et les sociétés acquises. Chaque acquisition est un investissement significatif, et constitue un relais de croissance externe important. Ne pas réussir l’intégration pourrait se traduire par des délais de mise en œuvre, une perte de confiance du marché, des pertes financières, une remise en cause de la stratégie ou une diminution de l’engagement et du sentiment d’appartenance des équipes. Pour faire face à ces risques, Lectra a défini une politique d’acquisition dans le cadre de sa stratégie Lectra 4.0, et procède à de nombreuses vérifications avant la signature des accords définitifs entre les parties et l’annonce aux marchés (période de due diligence). Des plans d’intégrations adaptés sont ensuite établis avant chaque acquisition et comprennent une gouvernance et un mode opératoire, spécifiques, avec des comités de pilotage se réunissant régulièrement durant une ou plusieurs phases d’intégration d’une durée s’échelonnant de douze à dix-huit mois, ainsi qu’un alignement des politiques sociales et des standards financiers, juridiques, technologiques et informatiques du Groupe. Ces comités de pilotage sont composés du Directeur de la stratégie et produits du Groupe, des dirigeants des sociétés acquises et des principaux managers - des sociétés acquises et du Groupe - impliqués dans le plan d’intégration.
Du fait de l’évolution du cadre réglementaire et des exigences croissantes de toutes les parties prenantes en matière sociale, environnementale et sociétale, le Groupe pourrait être exposé à une atteinte à sa réputation et perdre son attractivité vis-à-vis de ses clients, de ses actionnaires et de ses collaborateurs dans une situation de non-conformité ou de non-respect des engagements pris. Par ailleurs, certains fournisseurs pourraient refuser de se conformer aux standards RSE de Lectra et amener le Groupe à se priver de leur collaboration, entraînant des difficultés d’approvisionnement. Lectra a depuis de nombreuses années intégré les différentes composantes de la durabilité dans sa stratégie et ses plans d’action. Avec une empreinte environnementale du Groupe particulièrement faible, le principal risque porte sur une mauvaise communication liée à des difficultés à mesurer l’impact de sa politique de durabilité. Pour y répondre, le Groupe a renforcé sa gouvernance de la durabilité, avec la mise en place d’une équipe Durabilité de dix personnes et d’un Comité de pilotage durabilité composé d’une partie des membres du Comité exécutif. Ce Comité de pilotage et le Comité de durabilité du Conseil d’administration revoient l’avancement des plans d’actions tels que décrits aux sections 3.2 (environnement), 4.3 (social) et 5.2 (gouvernance) du Rapport de durabilité.
Les conditions de marché sont en évolution permanente, du fait du contexte géopolitique, des incertitudes macroéconomiques, des fluctuations de devises et de l’évolution de la concurrence. Le Groupe pourrait mal anticiper les conséquences de ces changements, ou même ne pas pouvoir se protéger contre leurs effets sur son activité et ses résultats.
Dans un contexte d’évolution vers un monde multipolaire avec des tensions géopolitiques de plus en plus fortes, une nouvelle administration américaine voulant imposer le America first, des conflits entre nations, une rivalité sino-américaine et une politique protectionniste de certains pays, les activités du Groupe pourraient être fortement affectées, en particulier sa capacité à produire et vendre sur certains marchés. Cette situation se traduit par un climat d’incertitude de nature à retarder, suspendre ou annuler certains investissements technologiques, par nature structurants, les clients du Groupe attendant d’avoir une meilleure visibilité pour se décider, entraînant un ralentissement de l’activité, avec un effet négatif sur la rentabilité. Afin de réduire ces risques, le Groupe a réparti sa présence dans le monde et a décidé de régionaliser sa production, notamment grâce à trois sites de production situés en France, en Chine et aux États-Unis.
Les solutions commercialisées par Lectra constituent des investissements importants pour ses clients, dont certaines prises de décision dépendent de la situation du secteur d’activité dans lequel ils évoluent et de son environnement macroéconomique. L’incertitude liée à l’environnement économique, sur fond de contexte inflationniste et/ou d’anticipation de récession, a conduit certains clients à réduire ou différer leurs décisions d’investissement. Toutefois, le Groupe dispose de facteurs de protection endogènes qui augmentent sa résilience : une présence mondiale, une activité répartie sur différents secteurs d’activité, plus de 72 % de chiffre d’affaires récurrent, dont la marge brute couvre plus de 95 % de ses frais fixes, un besoin en fonds de roulement négatif et un bilan particulièrement solide. Par ailleurs, une économie difficile ou en récession se traduit par davantage d’opportunités de croissance externe, à de meilleures conditions, compensant le ralentissement ou l’absence de croissance interne.
L'accès au crédit des clients du Groupe se complexifie en période d'incertitude économique, exacerbant ainsi les tensions préexistantes : les banques appliquent des critères plus stricts pour prévenir les risques de non-remboursement. Les fluctuations du marché et les incertitudes géopolitiques peuvent également contribuer à des politiques de prêt plus conservatrices. Les tensions en matière de crédit peuvent influencer les décisions d'investissement des clients du Groupe, notamment en les incitant à adopter une approche plus prudente dans leurs choix financiers. La présence mondiale de Lectra devient alors une stratégie d'atténuation des risques dès lors que les crises économiques et les tensions sur le crédit ne touchent généralement pas tous les marchés simultanément. Ainsi, la portée mondiale du Groupe offre une protection contre les impacts négatifs qui pourraient découler des tensions en matière de crédit dans des régions spécifiques.
Le Groupe est exposé à une baisse des cours de change de certaines devises par rapport à l’euro, une partie importante de son chiffre d’affaires étant libellée dans ces différentes monnaies, notamment le dollar américain, avec pour conséquence une baisse de la rentabilité du Groupe. Par ailleurs, le Groupe couvre la quasi-totalité de ses positions bilancielles par des ventes et achats à terme de devises.
marchés au niveau global et régional. Depuis l’acquisition de Gerber en 2021, le Groupe a un chiffre d’affaires et une base de plusieurs dizaines de milliers de clients répartis de manière équilibrée entre les Amériques, l’Europe et l’Asie. Son positionnement premium lui permet de se démarquer de ses concurrents, en particulier de ceux qui proposent des solutions à bas coûts. L’investissement du Groupe en R&D, plus de 10 % du chiffre d’affaires, un multiple de celui de ses principaux concurrents et l’acquisition de start-ups innovantes permettent également de réduire ces risques.
Opérer dans un contexte complexe, multisectoriel, dans de nombreux pays, avec des solutions combinant logiciels, équipements, données et services représente un défi au quotidien, incluant de nombreux risques associés.
Un événement majeur (incendie, tempête, inondation ou effondrement d’un bâtiment), ou une cyberattaque pourraient impacter de manière durable un site et entraîner de ce fait une interruption des activités, des pertes de parts de marché et un préjudice financier. L’expérience du Groupe a conduit, depuis de nombreuses années, à la mise en place de plans de prévention et de continuité d’activité réexaminés en permanence, et les trois sites industriels sont couverts par des assurances dommages et responsabilité civile. Par ailleurs le Groupe a renforcé son plan cybersécurité et continuera à le faire dans les années à venir, les pirates informatiques démultipliant les attaques.
Lectra peut se retrouver dans une relation de dépendance vis-à-vis de certaines solutions logicielles, de certains services cloud, ou encore de fournisseurs de composants clés ou de sous-traitants pour la fabrication de ses équipements. La défaillance technique, logistique, financière, en matière de durabilité, ou encore le changement de stratégie de la part d’un de ces fournisseurs, pourrait entraîner des impacts sur la continuité des opérations du Groupe et par conséquent sur sa rentabilité. Cela pourrait se traduire par des ruptures dans la chaîne de production, des délais de livraison accrus, une atteinte à la réputation du Groupe et un impact négatif sur sa rentabilité. Pour limiter ces risques, le Groupe procède à une évaluation technologique, industrielle et financière de chaque fournisseur à travers une cartographie des risques des achats, et met en place un plan de sécurisation avec chaque fournisseur à risque. Depuis plusieurs années, il est demandé aux fournisseurs de signer et respecter une charte des achats responsables. Le Groupe procède également à des achats de proximité, auprès de fournisseurs et de sous-traitants avec qui il a établi des relations rapprochées. Par ailleurs, il dispose de stocks significatifs sur les pièces à risques, s’approvisionne autant que possible auprès de plusieurs sources, et procède à des achats anticipés pour les composants en fin de vie.
Le risque d’obsolescence de certains composants, notamment électroniques, et l’obligation de maintenir pendant un certain nombre d’années les solutions après l’arrêt de leur commercialisation pourraient entraîner des coûts supplémentaires, voire rendre difficile ou impossible la maintenance de ces solutions. Par ailleurs, l’utilisation d’une technique maîtrisée par un seul fournisseur expose le Groupe au risque d’arrêt de maintenance en cas de cessation d’activité du fournisseur. Pour réduire ces risques, le Groupe a mis en place un Comité obsolescence qui identifie les articles en fin de vie et gère les compétences critiques sur les technologies anciennes. Le Groupe a développé une nouvelle génération de commande électronique programmable et modulaire permettant un renouvellement plus aisé des composants. Il a également mis en place un programme incitant ses clients à remplacer leurs équipements les plus anciens par ceux de dernière génération.
Depuis l’acquisition de Gerber en 2021, le Groupe a ajouté un certain nombre de systèmes informatiques dans son paysage applicatif et gère notamment deux ERP principaux, ainsi que des ERP indépendants utilisés dans les autres sociétés acquises récemment. Le manque d’harmonisation et/ou l’obsolescence des systèmes conduit à dupliquer des modes opératoires et ainsi nuire à la productivité du Groupe. Pour faire face à ce risque, le Groupe a mis en place un plan d’amélioration continue, d’optimisation et de transformation des systèmes d’information et élaboré un plan de basculement progressif sur cinq ans vers des outils communs, notamment un nouvel ERP.
Le risque de blocage des systèmes d’information internes et/ou de l’infrastructure des offres cloud pour des raisons techniques, ou du fait de cyberattaques, pourrait entraîner une atteinte à l’intégrité des données, une rupture de la continuité d’activité du Groupe ou de ses clients, avec des pénalités financières, et nuire fortement à son image de marque. Le Groupe dispose de spécialistes de la cybersécurité et a mis en place un plan d’actions d’envergure pour sécuriser tant ses systèmes d’information interne que ses services cloud. Ce plan inclut notamment la maîtrise de l’infrastructure, du datacenter, la sécurisation des postes de travail, l’authentification et le contrôle d’accès aux systèmes d’information, ainsi que la maîtrise des risques cloud avec les fournisseurs, incluant en particulier la supervision des systèmes, une réaction rapide aux incidents et une garantie de continuité des activités. Le Groupe procède aussi à des campagnes de tests de pénétration biannuelles, sur ses systèmes d’information internes ainsi que sur ses offres cloud, avec l’aide de sociétés extérieures. Il a également mis en place une sensibilisation et une formation des équipes R&D en interne comme en externe aux bonnes pratiques de sécurisation des développements informatiques. Ce risque et les mesures mises en œuvre pour y répondre, font partie des enjeux matériels majeurs et sont décrits dans la matrice de double matérialité du Rapport de durabilité.
Néanmoins, pour réduire ce risque, outre un plan pour empêcher les cyberattaques et circonscrire leurs conséquences, le Groupe a mis en place un accompagnement de ses collaborateurs par l’équipe cybersécurité, afin de sécuriser les processus de traitement des données personnelles, et a réparti les données des clients sur différents serveurs.
La performance du Groupe repose en grande partie sur les compétences et l’expertise de ses équipes et sur sa capacité à les fédérer autour de sa feuille de route stratégique 2023-2025. Les tensions sur le marché du travail, notamment dans le secteur de la technologie, se traduisent par des difficultés à recruter et conserver les talents, compte tenu de leur rareté. Tout départ au sein de l’équipe de direction ou de certains experts pourrait entraîner des répercussions sur l’activité et les résultats. Lectra a lancé de nombreuses initiatives pour renforcer sa marque employeur, améliorer ses procédures de recrutement et d’intégration des nouveaux collaborateurs et ajuster ses grilles de rémunération. Le Groupe a également placé le respect d’une culture de travail inclusive, plurielle et stimulante au cœur de sa stratégie RSE. Lectra a pris des engagements forts en matière de diversité et d’inclusion, d’équilibre vie privée/vie professionnelle et pour garantir la santé et la sécurité de ses équipes. Un non-respect de ces engagements pourrait nuire à sa réputation, créer un turnover de ses équipes et réduire ses capacités à attirer de nouveaux talents, ce qui pourrait se traduire par des pertes d’efficience et de leadership et rendre difficile l’exécution de la feuille de route stratégique 2023-2025. Ce risque fait partie des enjeux matériels prioritaires présentés dans l’analyse de double matérialité décrite à la section 2.7 du Rapport de durabilité.
À l’instar de celui du Président-Directeur général, dont le nom est aujourd’hui indissociable de celui de Lectra pour les investisseurs et les équipes, le départ de personnes clés au niveau du Comité exécutif, qui représentent l’ADN de Lectra depuis plus de 20 ans, pourrait exposer le Groupe à un risque de succession si la gouvernance mise en place n’assurait pas la bonne alchimie. Cela pourrait se traduire par un ralentissement de l’activité, le départ de certains collaborateurs ou réduire la confiance de certains investisseurs qui vendraient leurs actions, affectant ainsi la valorisation du Groupe. La question de la succession des personnes clés est jugée matérielle et figure dans l’analyse de double matérialité, présentée dans le Rapport de durabilité. La politique « Attraction, développement des compétences et succession des collaborateurs » présente les plans d’actions mis en œuvre notamment la revue annuelle des plans de succession pour les postes et collaborateurs clés, validée par les membres du Comité exécutif avec le Président-Directeur général, la Secrétaire Générale et le Directeur des ressources humaines. De nouveaux talents sont régulièrement recrutés ou promus pour renforcer l’équipe de direction. L’évolution prévisible de la gouvernance et le remplacement des membres du Comité exécutif sont partagés régulièrement avec le Conseil d’administration.
Les opérations du Groupe peuvent présenter des risques de fraude et de non-conformité vis-à-vis de certaines réglementations sur le trafic d’influence, le contrôle des importations ou l’évasion fiscale. Les gains financiers ou tout autre avantage perçu dans le cadre d’activités issues de telles pratiques peuvent entraîner des pertes financières et de réputation, des amendes ou la mise en cause civile et/ou pénale de Lectra et de ses dirigeants. Pour atténuer ces risques, Lectra a depuis longtemps intégré les plus hauts standards éthiques et mis en place des systèmes de contrôle en matière de corruption, trafic d’influence, contrôle des importations et évasion fiscale. Dès 2018, le Groupe a lancé un programme spécifique en conformité avec la loi Sapin II, comprenant un code de conduite, une procédure d'alerte et une formation pour l'ensemble du personnel. Par ailleurs, la politique de prix de transfert en vigueur permet d’assurer une rémunération des activités dans chacun des pays où le Groupe opère. La répartition du profit est ainsi gérée selon les enjeux et les fonctions assurés par chaque filiale, la Société étant considérée comme l’entrepreneur principal du Groupe. Cette politique est conforme aux préconisations françaises et internationales, en particulier de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Enfin, la cartographie des risques de corruption établie en 2022 avec l’aide d’un cabinet de conseil externe est intégrée à la cartographie globale des risques du Groupe.
La Direction financière s’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent la maîtrise des risques au sein du Groupe, tout en optimisant sa performance opérationnelle, dans le respect de sa stratégie, de ses valeurs et de son éthique. Elle effectue régulièrement une revue de ces dispositifs afin d’identifier les axes de progrès, dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue, et revoit régulièrement ses processus de reporting et d’harmonisation du système d’information.
Les procédures de contrôle interne mises en œuvre visent à s’assurer que les opérations menées dans l’ensemble des sociétés du Groupe respectent les lois et les réglementations en vigueur dans chacun des pays concernés pour les différents domaines considérés (droit des sociétés, droit boursier, douanier, social, fiscal, réglementation anticorruption ...). Elles respectent également la nouvelle directive (CSRD) liée aux informations en matière de durabilité plus amplement décrite à la section 2.2 du Rapport de durabilité.
Une attention particulière est portée à la réglementation applicable aux solutions du Groupe, notamment les lois en matière de protection et sécurité des données personnelles, de droits de propriété intellectuelle et industrielle et la réglementation applicable aux équipements. Le dispositif anticorruption mis en place par Lectra est décrit à la section 5.2.1 du Rapport de durabilité.
De nombreuses procédures sont mises en place visant à définir le périmètre et les limites d’action et de décision des collaborateurs de Lectra, quel que soit leur niveau de responsabilité. Elles permettent en particulier de s’assurer que les activités du Groupe sont menées conformément aux orientations définies par le Comité exécutif.
Les processus en vigueur et le contrôle de leur application doivent permettre d’assurer une optimisation des résultats du Groupe, conformément aux objectifs financiers à court et à moyen termes qu’il s’est fixés. Ils concourent également à assurer la sauvegarde des actifs corporels et incorporels (tels que sa propriété intellectuelle et industrielle, ses marques, la relation avec ses clients et son image, les données informatiques), ainsi que des actifs humains du Groupe, qui sont autant d’éléments clés de son patrimoine, de son activité et de sa dynamique de développement.
Parmi les dispositifs de contrôle interne, une attention toute particulière est portée sur les procédures d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière, mais également des informations en matière de durabilité visant à assurer la fiabilité et la qualité des données, et le fait qu’elles reflètent avec sincérité l’activité et la situation du Groupe.
Pour chaque risque identifié, un membre du Comité exécutif est responsable du traitement, de la prévention ou de la gestion de ce risque. À cet effet, il valide un plan d’actions et s’assure de sa bonne exécution. La gestion des risques vise notamment à créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de Lectra, sécuriser la prise de décision et favoriser l’atteinte des objectifs, s’assurer de la cohérence des actions de Lectra avec ses valeurs et mobiliser les collaborateurs concernés à la gestion des risques liés à leur activité et leur responsabilité, par un partage de l’analyse des principaux risques.
L’objectif de performance du dispositif en matière de risques couverts comparés aux risques résiduels tient compte d’un coût de mise en œuvre compatible avec les ressources du Groupe, sa taille et la complexité de son organisation. Si ce dispositif permet de donner une assurance raisonnable que les objectifs décrits ci-dessus sont atteints, il ne saurait en fournir la garantie absolue. De nombreux facteurs ne relevant pas de la qualité du dispositif mis en place, en particulier humains, ou provenant de l’environnement extérieur dans lequel évoluent les sociétés du Groupe, pourraient limiter son efficacité.
Le Conseil d’administration détermine la stratégie et les orientations de l’activité du Groupe et veille à leur mise en œuvre. Le Comité d’audit débat du dispositif de contrôle interne avec les Commissaires aux comptes, recueille leurs recommandations et veille en particulier à ce que ses niveaux de couverture et de qualité soient adéquats. Il rend compte de ses travaux et avis au Conseil d’administration.
Le Président-Directeur général veille au bon fonctionnement des organes de direction du Groupe. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société et la représenter dans ses rapports avec les tiers. Le Comité exécutif met en œuvre la stratégie et les orientations définies par le Conseil d’administration.
Ses membres disposent chacun d’une délégation importante et sont un rouage essentiel de l’efficacité du dispositif de contrôle interne. Toutes les décisions importantes relatives aux opérations d’une région relèvent d’un comité spécifique. Ces comités, présidés par le Chief Customer Officer se réunissent deux à quatre fois par an, en présence du directeur de la région et de ses équipes de management, qui présentent leurs plans d’actions détaillés, résultant des directives stratégiques et budgétaires du Groupe, et répondent de la bonne mise en place des décisions prises ainsi que du suivi de leurs activités et de leurs performances.
Les pouvoirs et les limitations des pouvoirs des directeurs de régions ainsi que des directeurs des différentes directions fonctionnelles sont définis par le Président-Directeur général. Ceux-ci sont communiqués par écrit aux directeurs concernés, qui doivent par la suite rendre compte de l’utilisation des pouvoirs qui leur ont été conférés.
L’intégration des informations financières inter-sociétés, l’assurance d’une homogénéité et d’une communicabilité entre les divers outils informatiques utilisés au sein du Groupe, l’adaptation continue aux évolutions des processus métiers et des modes opératoires, et le renforcement des contrôles, font des systèmes d’information un outil structurant dans le dispositif de contrôle interne du Groupe et un instrument important du suivi de la performance.
Le Groupe a mis en place de nombreuses procédures qui détaillent la façon dont les différents processus doivent s’accomplir et précisent le rôle des différents acteurs concernés, leur délégation dans le cadre du processus concerné, ainsi que la façon dont le contrôle du respect des règles relatives à sa réalisation doit s’opérer. Les procédures sont adaptées régulièrement, notamment pour prendre en compte l’intégration des sociétés acquises.
La démarche commerciale fait l’objet de plusieurs procédures, notamment les Sales rules and guidelines, revus périodiquement, qui définissent clairement les règles, délégations et circuits, et précisent les contrôles effectués à différents stades du processus de vente sur la réalité de la commande et de son contenu, sur la livraison et la facturation, ainsi que les revues périodiques des affaires en cours par le Comité exécutif.
Les procédures de gestion du risque client visent à limiter les risques de non-recouvrement et à réduire les délais d’encaissement des créances. Elles comprennent une analyse préventive de solvabilité du client, et prévoient l’application stricte et systématique de nombreuses mesures en cas de dépassement d’une échéance de paiement. Parallèlement, les ventes de nouveaux systèmes effectuées dans des pays à risque politique ou économique élevé sont, pour l’essentiel, garanties par des lettres de crédit irrévocables, confirmées par une des banques de Lectra, ou par des garanties bancaires. Les impayés et les défaillances clients sont historiquement peu fréquents.
Les procédures prévoient que les achats effectués auprès de tiers ne peuvent être engagés que dans le respect des autorisations budgétaires. Elles précisent de façon formelle les délégations en matière d’engagement de dépenses et de signature, et reposent sur le principe de la séparation des tâches dans le processus. Le contrôle de la bonne application des règles est renforcé par le système d’information en place.
Les procédures en vigueur prévoient que tous les mouvements de personnel, prévisionnels ou réels, soient approuvés par la Direction des ressources humaines et aucun recrutement ou licenciement ne peut être engagé sans son autorisation préalable. De même, la révision des rémunérations est soumise à l’approbation de la Direction des ressources humaines. Enfin, pour les membres du Comité exécutif, les modalités de rémunération, les avantages en nature, ainsi que toute révision de ces modalités sont soumis à l’avis préalable du Comité des rémunérations.
Les procédures de contrôle interne mises en place par le Groupe en matière de trésorerie concernent essentiellement les rapprochements bancaires, la sécurisation des moyens de paiement, la délégation de signatures et le suivi du risque de change. Le Groupe a mis en place des moyens de paiement sécurisés. Les procédures de rapprochement bancaire sont systématiques et exhaustives. Elles concernent le contrôle de l’ensemble des écritures passées par les banques sur les comptes bancaires du Groupe, ainsi que les rapprochements entre les soldes de trésorerie et les comptes de banque de la comptabilité. Pour chacune des sociétés du Groupe, les autorisations de signature bancaire sont réglementées par des procédures écrites, révocables à tout instant, émises par la Direction financière du Groupe. Les délégations ainsi mises en place sont communiquées aux banques, qui doivent en accuser réception. Le suivi de l’emprunt et du covenant associé est géré par le trésorier du Groupe.
Le Groupe a pour objectif de se prémunir contre le risque de change sur l’ensemble de ses créances et de ses dettes libellées en devises et, lorsque les conditions économiques de ces couvertures sont raisonnables, sur ses flux de trésorerie futurs. Les décisions prises tiennent compte des risques et de l’évolution des devises ayant un impact significatif sur sa situation financière et concurrentielle. L’exposition du Groupe sur les positions de l’état de la situation financière est suivie en temps réel. La Société couvre également ses positions bilancielles par des contrats de change à terme.
Les processus de contrôle interne et de gestion des risques sont mis en œuvre par le Président-Directeur général sous le contrôle du Comité d’audit et du Conseil d’administration. Le Comité d’audit assure, pour le Conseil d’administration, le suivi de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques et lui en rend compte. La cartographie des risques a été complétée par l’analyse de double matérialité, qui a fait l’objet d’une revue par le Comité d’audit du 26 février 2025 et par le Conseil d’administration du 27 février 2025. Le Groupe ne dispose pas d’un service d’audit interne spécifique, mais la Direction financière – en particulier les équipes de trésorerie et de contrôle de gestion – et la Direction juridique sont au cœur du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques.
Les contrôles sont présents à de nombreux endroits dans l’organisation. Ils sont adaptés aux enjeux et aux risques liés aux processus auxquels ils se rapportent. Ils s’exercent au travers des outils informatiques, de procédures pour lesquelles un contrôle manuel systématique est réalisé, par la réalisation d’audits a posteriori, ou par un contrôle hiérarchique, en particulier de la part des membres du Comité exécutif. Ils s’exercent également par des contrôles ad hoc réalisés dans les différentes filiales. Au sein de chacune des filiales, la personne assurant la responsabilité administrative et financière, en coordination avec le responsable juridique régional, joue un rôle important dans l’organisation et les activités de contrôle interne. Cette personne, rattachée à la Direction financière du Groupe, a pour mission d’assurer au sein de la filiale le respect des règles et des procédures élaborées par le Comité exécutif et les directions fonctionnelles.
les relations contractuelles qui engagent chacune des sociétés du Groupe vis-à-vis de ses employés. La Direction juridique s’assure quant à elle, pour chacune des filiales du Groupe, de la conformité de ses opérations et notamment dans les relations contractuelles qui engagent lesdites filiales vis-à-vis des tiers, aux lois et réglementations en vigueur ainsi qu’aux politiques internes applicables. La Direction juridique s’appuie, lorsque nécessaire, sur un réseau d’avocats implantés dans les pays concernés et spécialisés sur les sujets traités. Elle supervise et gère le cas échéant, en liaison avec les avocats-conseils du Groupe, les litiges latents ou en cours. Le Groupe dispose, au sein de la Direction juridique, d’une équipe dédiée à la propriété intellectuelle et industrielle qui intervient de façon préventive sur la protection des innovations afin d’éviter tout risque de contrefaçon de produits ou de procédés développés par le Groupe. Plus généralement, cette équipe agit sur tous les risques liés à l’innovation et à la protection de sa propriété intellectuelle et industrielle.
La résolution des incidents constatés lors de contrôles ou les conclusions d’audits réalisés a posteriori sur le respect des règles et des procédures font partie du dispositif de contrôle interne. Ils permettent d’assurer à la fois la qualité du fonctionnement de ce dernier et de l’améliorer continuellement. Compte tenu de la nature de ses activités, le Groupe est amené à adapter son organisation, chaque fois que nécessaire, aux évolutions de ses marchés et de sa stratégie. Chaque modification de son organisation ou de son mode de fonctionnement s’accompagne d’une réflexion destinée à s’assurer de la compatibilité de ce changement avec le maintien d’un environnement de contrôle interne, permettant la continuité du respect des objectifs mentionnés à la section 3.7.1 ci-dessus. Dans ce cadre, les champs et la répartition des compétences des personnes et des équipes, les rattachements hiérarchiques ainsi que les règles de délégation engageant la Société font l’objet, lors de toute évolution des organisations, d’une évaluation et des ajustements nécessaires. La surveillance du dispositif de contrôle interne s’accompagne d’une démarche permanente de progrès, notamment sur le plan de prévention des risques, la formalisation des procédures comptables, la gestion des ressources humaines, l’intégration des sociétés acquises et les systèmes d’information.
La Direction des achats et la Direction juridique supervisent les programmes d’assurance pour l’ensemble du Groupe et définissent la politique en matière de couverture des risques, et coordonnent la gestion des polices d’assurances en matière de responsabilité civile, de responsabilité des dirigeants, de dommages aux biens, de cybersécurité et de transport des personnes et des marchandises. Elles réévaluent régulièrement cette politique en renégociant ou en adaptant ses programmes, afin qu’ils tiennent compte de l’évolution de l’activité et du périmètre du Groupe. Le Groupe bénéficie des programmes d’assurance suivants : responsabilité civile, responsabilité des dirigeants, dommages aux biens et pertes d’exploitation consécutives, marchandises transportées, déplacements des collaborateurs et cybersécurité. Le Groupe s’appuie sur des courtiers internationaux disposant d’un réseau capable de l’assister sur l’ensemble de son activité et de son périmètre géographique. Un programme global, complété de programmes locaux, permet d’assurer un niveau de couverture complet et efficace. Les programmes d’assurance sont souscrits auprès d’assureurs reconnus, dont la dimension et la capacité financière leur permettent de fournir une couverture adéquate des risques et de gérer les sinistres dans tous les pays. Le renouvellement des programmes fait l’objet, à intervalles réguliers, d’une mise en concurrence afin d’optimiser les couvertures et leurs conditions financières. L’évaluation des montants de garantie pour ces programmes est revue chaque année en fonction de l’estimation du coût de sinistres potentiels, des conditions de garantie généralement pratiquées sur le marché et de l’évolution de l’offre des assureurs.
La Société a délivré, par l’intermédiaire de ses banques, des garanties en faveur de clients, de bailleurs dans le cadre de contrats de location ou de fournisseurs et prestataires de services, pour un montant total de 2,9 millions d’euros au 31 décembre 2024 (3,5 millions d’euros au 31 décembre 2023). Au 31 décembre 2024, les instruments financiers de couverture des risques de change sur les positions de bilan sont constitués de ventes et d’achats à terme de devises (principalement en dollar américain, livre sterling et yuan chinois offshore) d’une contre-valeur nette totale (ventes moins achats) négative de 52,7 millions d’euros (elle était négative de 25,3 millions d’euros au 31 décembre 2023).
Les seuls engagements hors bilan liés aux activités opérationnelles concernent des contrats courants de gardiennage, sécurité, restauration, accueil, matériel de bureau, etc., ainsi que des contrats d’abonnements de logiciels utilisés dans le système d’information du Groupe, pouvant faire l’objet de résiliations selon des conditions contractuelles. L’ensemble de ces engagements est décrit dans l’annexe aux comptes consolidés. Les engagements hors bilan du Groupe liés aux activités opérationnelles au 31 décembre 2024 ont été évalués suivant la même méthodologie que les années précédentes.
Le Groupe investit de manière soutenue en recherche et développement (R&D). Au 31 décembre 2024, les équipes de R&D comprennent 707 personnes (586 au 31 décembre 2023, avant prise en compte de TextileGenesis), dont 359 en France, 128 en Roumanie, 60 aux États-Unis, 33 en Inde, 21 en Chine, 20 en Italie, 12 en Belgique, 42 en Espagne et 2 au Royaume-Uni (auxquelles s’ajoutent près de 30 sous-traitants, une partie des investissements R&D annuels de Gerber étant externalisée). Composées principalement d’ingénieurs de formation, ces équipes recouvrent de nombreuses spécialités dans des domaines étendus allant du développement des logiciels et des services Internet à l’électronique, la mécanique ainsi qu’à l’expertise des métiers des clients du Groupe.
Le Groupe fait également appel à des sous-traitants spécialisés pour une faible part de ses dépenses globales de R&D. Par ailleurs, le Groupe investit dans des travaux de recherche et études avancées en s’appuyant sur les domaines d’excellence technologique de différents laboratoires, universités, écoles, pôles de compétitivité ou centres technologiques. Des contrats de partenariats avec différents acteurs ont été mis en œuvre pour accélérer et renforcer les capacités d’innovation de Lectra.
Les dépenses de recherche et développement (67,6 millions d’euros), entièrement passées en charges de la période et comprises dans les frais fixes, représentent 12,8 % du chiffre d’affaires (55,8 millions d’euros et 11,7 % du chiffre d’affaires de 2023). Après déduction du crédit d’impôt recherche applicable en France, ainsi que des subventions reçues, les frais nets de recherche et développement totalisent 62,0 millions d’euros (51,3 millions d’euros en 2023). Grâce à ces investissements importants (382 millions d’euros au total sur les dix dernières années, qui ne comprennent les dépenses des sociétés acquises qu’à partir de leur intégration dans les comptes consolidés du Groupe), le Groupe dispose d’un patrimoine technologique important qui figure pour une valeur nulle dans l’état de la situation financière. Il a ainsi réussi à maintenir, voire à renforcer, chaque année, son avance technologique sur ses concurrents.
Les règles et méthodes comptables sont identiques à celles suivies au cours de l’exercice précédent. Les comptes de la Société font ressortir les éléments suivants :
| (en millions d'euros) | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 234,2 | 223,4 | 231,6 |
| Résultat opérationnel | 27,9 | 26,0 | 39,0 |
| Résultat courant avant impôts | 25,3 | 24,5 | 40,5 |
| Bénéfice net | 24,4 | 22,0 | 35,3 |
Au 31 décembre 2024, les capitaux propres avant affectation du résultat s’élèvent à 522,6 millions d’euros (468,3 millions d’euros au 31 décembre 2023). En application de l’article 223 quater du Code général des impôts, le montant global des dépenses et charges non déductibles fiscalement, visées au 4° de l’article 39 dudit Code, est de 127 043 euros (la totalité de ce montant correspond à la part des loyers des véhicules de fonction non déductible de l’impôt) et l’impôt correspondant supporté par la Société est de 32 637 euros. En application de l’article R. 225-102 du Code de commerce, le tableau récapitulatif des résultats des cinq derniers exercices de la Société Lectra figure au chapitre 14 du présent Rapport.
En application des dispositions de l’article L.441-14 du Code de commerce, les sociétés doivent publier des informations sur les délais de paiement de leurs fournisseurs et de leurs clients.
Le tableau ci-dessous indique le nombre et le montant de la fraction non réglée des factures à la date de clôture de l’exercice, dont le terme est échu sur la base des délais de paiement contractuels ; ce montant est ventilé par échéances et rapporté en pourcentage au montant total des achats de l’exercice. Dans cette approche, les dettes sociales, les acomptes clients, ainsi que les factures et avoirs non parvenus et les écarts de conversion, sont exclus du poste fournisseurs et autres dettes à court terme des états financiers.
| 2024 | 2023 | 2022 | Nombre de factures concernées | Montant (1) | % (2) |
|---|---|---|---|---|---|
| 705 | 918 | 867 | Fraction échue des factures | 6 426 | 5% |
| - Depuis moins de 31 jours | 894 | 1% | |||
| - Depuis 31 à 60 jours | 712 | 1% | |||
| - Depuis 61 à 90 jours | 506 | 0% | |||
| - Depuis plus de 90 jours (3) | 4 314 | 4% |
(1) Quote-part du montant total hors taxes des factures concernées, en milliers d’euros. (2) En pourcentage du montant total des achats hors taxes de l’exercice (y compris investissements). (3) Les dettes échues depuis plus de 90 jours concernent uniquement des fournisseurs étrangers et les filiales étrangères de la Société. Ces dettes intra-groupe trouvent leur équivalent dans les créances intra-groupe échues depuis plus de 90 jours.
Le tableau ci-dessous indique le nombre et le montant de la fraction non réglée des factures émises à la date de clôture de l’exercice dont le terme est échu sur la base des délais de paiement contractuels. Ce montant est ventilé par échéances et rapporté en pourcentage au chiffre d’affaires de l’exercice. Dans cette approche, les factures en litige, les factures et avoirs non émis ainsi que les écarts de conversion sont exclus du poste clients et comptes rattachés des états financiers.
| 2024 | 2023 | 2022 | Nombre de factures concernées | Montant (1) | % (2) |
|---|---|---|---|---|---|
| 1619 | 2 000 | 1 763 | Fraction échue des factures | 16 563 | 7% |
| - Depuis moins de 31 jours | 3 405 | 1% | |||
| - Depuis 31 à 60 jours | 2 427 | 1% | |||
| - Depuis 61 à 90 jours | 1 077 | 0% | |||
| - Depuis plus de 90 jours (3) | 9 653 | 4% |
En application de l’article L.232-1 du Code de commerce, il est précisé qu’au 31 décembre 2024 la Société possède trois succursales en France :
À la clôture de l’exercice 2024, la Société avait connaissance de la détention par ses salariés et par le personnel des entreprises qui lui sont liées au sens de l’article L.225-180 du Code de commerce, dans le cadre du plan d’épargne d’entreprise prévu par les articles L.3332-1 et suivants du Code du travail, et par les salariés et anciens salariés dans le cadre des fonds communs de placement d’entreprise, de 159 571 actions de la Société, soit 0,40 % du capital.
Le Conseil d’administration a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 25 avril 2025 le versement d’un dividende de 0,40 € par action au titre de l’exercice 2024. Le dividende total représente un taux de distribution de 51 % du résultat net consolidé 2024 ainsi qu’un rendement de 1,5 % sur la base du cours de clôture de l’action au 31 décembre 2024. Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 25 avril 2025, la mise en paiement du dividende aura lieu le 5 mai 2025.
Conformément aux dispositions du premier alinéa de l’article 243 bis du Code général des impôts, il est précisé que l’intégralité des dividendes distribués est éligible à l’abattement de 40 % mentionné au 2° du 3 de l’article 158 du Code général des impôts pour les actionnaires personnes physiques ayant leur résidence fiscale en France et pouvant bénéficier de cet abattement.
| Bénéfice de l’exercice | 24 399 430 € |
|---|---|
| Report à nouveau avant affectation | 131 589 231 € |
| Affectation à la réserve légale | 13 331 € |
| Bénéfice distribuable | 155 975 330 € |
| Distribution d’un dividende de 0,40 € par action (1) | 15 172 322 € |
| Affectation du solde du bénéfice de l’exercice au report à nouveau (1) | 9 213 777 € |
| Report à nouveau après affectation | 140 803 008 € |
(1) calculé sur la base des actions qui seraient rémunérées sur les 37 966 274 actions composant le capital social au 31 décembre 2024, après déduction des 35 468 actions détenues en propre à cette date (les actions détenues en propre n’ayant pas droit à percevoir de dividende). Le montant effectivement versé au titre du dividende et celui qui sera affecté au report à nouveau tiendront compte du nombre d’actions détenues en propre par la Société à la date de la mise en paiement du dividende.
| Exercice | 2023 | 2022 | 2021 |
|---|---|---|---|
| Dividende par action (1) | 0,36 € | 0,48 € | 0,36 € |
| Nombre d'actions rémunérées (2) | 37 847 354 | 37 762 408 | 37 745 622 |
| Dividende global versé (2) | 13 625 047 € | 18 125 956 € | 13 588 424 € |
(1) Avant abattement et prélèvement fiscaux et sociaux.
Au 31 décembre 2024, le capital social est de 37 966 274 euros, divisé en 37 966 274 actions d’une valeur nominale de 1,00 €. Depuis le 1 er janvier 2024, il a été augmenté de 133 309 euros en valeur nominale (assorti d’une prime d’émission de 2 091 642 euros) par la création de 133 309 actions résultant de la levée d’options de souscription d’actions.
Le 25 février 2024, Monsieur Daniel Harari, qui détenait 14,6 % du capital et 14,5 % des droits de vote, a indiqué à la Société avoir vendu 700.000 actions Lectra pour rembourser des crédits qu’il avait contractés il y a plusieurs années, et ne pas avoir l’intention, dans un avenir prévisible, de vendre d’autres actions de la Société. Le 28 février 2024, la Société a été informée que la société AIPCF VI LG Funding LP (États-Unis) avait franchi à la baisse le 21 février les seuils de 5 % du capital et des droits de vote et détenait, à cette date, 3,82 % du capital et 3,80 % des droits de vote. Le 19 juin 2024, la Société a été informée que la société Alantra EQMC Asset Management SGIIC (Espagne) avait franchi à la hausse les seuils de 5 % du capital et des droits de vote et détenait, à cette date, 5,93 % du capital et 5,90 % des droits de vote. Aucun autre franchissement de seuil n’a été déclaré à la Société depuis le 1 er janvier 2025. À la date du présent rapport, à la connaissance de la Société :
Aucun autre actionnaire n’a déclaré détenir plus de 5 % du capital ou des droits de vote.
À la date du présent rapport, la Société n’est liée par aucun pacte ni convention d’actionnaires.
Au 31 décembre 2024, la Société détenait 0,09 % de ses propres actions dans le cadre du contrat de liquidité géré par Natixis ODDO BHF.
L’Assemblée générale du 29 avril 2022 a renouvelé l’autorisation donnée au Conseil d’administration à l’effet d’attribuer des options de souscription d’actions, à concurrence d’un maximum de 1,2 million d’options, donnant droit à autant d’actions d’une valeur nominale de 1,00 € selon les conditions décrites dans le Rapport du Conseil d’administration à ladite Assemblée et dans sa treizième résolution. Cette autorisation est octroyée pour une durée de 38 mois expirant le 28 juin 2025. Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions Lectra n’a été ouvert par les filiales de la Société.
Depuis de nombreuses années, Lectra mène une politique d’association au capital, qui s’inscrit comme un accompagnement indispensable à une politique de rémunération maîtrisée, et assure les actionnaires que la priorité est donnée par les collaborateurs clés du Groupe à la valorisation à long terme de l’entreprise. Les options de souscription d’actions se sont avérées au cours du temps un instrument efficace pour fidéliser les collaborateurs, les inciter à contribuer activement au développement de Lectra, et attirer de nouveaux talents. Les principales modalités des plans d’options mis en place par la Société sont les suivantes :
Période de blocage, absence de période de conservation, conditions de présence et durée de validité des options
Les options pour lesquelles les droits d’exercice ont été acquis seront exerçables, en totalité ou partiellement, à compter de l’expiration d’une période de blocage de quatre ans, applicable à l’ensemble des bénéficiaires. Aucune période de conservation n’est prévue. Tous les plans exigent que le bénéficiaire reste salarié de la Société, ou salarié ou mandataire social de l’une des sociétés du Groupe, entre la date d’attribution et le moment où les options sont acquises, étant précisé que le droit d’exercice des options est acquis en une seule fois au terme de la période de quatre ans commençant le 1er janvier de l’année d’attribution. En cas de départ d’un bénéficiaire avant cette date, la totalité des options qui lui ont été attribuées deviendrait caduque. Par exception, le droit d’exercice sera maintenu, en cas de décès ou du départ à la retraite du bénéficiaire à l’âge légal d’ouverture des droits à une pension de retraite en vigueur dans son pays. Si le décès ou le départ à la retraite intervient entre le 1er janvier de l’année suivant l’attribution et le terme de la période d’acquisition du droit d’exercice de quatre ans (soit pour les Plans 2024, entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2027), le droit d’exercice sera maintenu en totalité pour les options dont l’acquisition de ce droit est uniquement liée à la présence, et à concurrence du nombre définitif d’options calculé sur les performances pour les options dont l’acquisition du droit d’exercice est également liée aux performances de leurs bénéficiaires. Les options ont une durée de validité de huit années à compter de leur date d’attribution.
Lors de ses réunions du 7 juin et du 29 août 2024, le Conseil d’administration a attribué, au titre du plan d’options 2024, un maximum de 311 270 options à 341 bénéficiaires, au prix d’exercice de 32,50 € par option, se décomposant ainsi :
L’intégralité de ces options est au bénéfice soit de salariés de la Société soit de salariés et de mandataires sociaux de ses filiales. Le seul dirigeant mandataire social exécutif de la Société, Daniel Harari, n’est bénéficiaire d’aucune option depuis 2000. Pour les options liées à la performance de leurs bénéficiaires, le nombre définitif d’options est ensuite calculé en fonction du pourcentage d’atteinte des objectifs fixés pour la période de référence (2024 pour les bénéficiaires managers les plus seniors et 2024-2026 pour les bénéficiaires membres du Comité exécutif). Il tient également compte des départs entre la date d’attribution et la fin de l’année. À la date du présent Rapport, les calculs des performances 2024, sur la base des comptes consolidés du Groupe, ont été réalisés pour la totalité des bénéficiaires managers les plus seniors et 12 766 options ont été annulées sur les 46 135 options qui leur avaient été initialement attribuées. Les calculs des performances des membres du Comité exécutif pour la période 2024-2026 et l’annulation des options non acquises du fait de la non-réalisation des objectifs 2024-2026 seront réalisés en 2027. Par ailleurs, 1 909 options attribuées en 2024 sont devenues caduques, en raison du départ de quatre bénéficiaires. 739 options ont également été mises en caducité, en raison de leur renonciation par les deux bénéficiaires concernés. De ce fait, au 31 décembre 2024, le nombre total d’options initialement attribué (311 270 options à 341 bénéficiaires) a été ramené à 295 856, et le nombre de bénéficiaires, à 335. Les options correspondant à la différence entre celles initialement attribuées et celles définitivement attribuées sont remises à la disposition du Conseil d’administration.
133 309 options des différents plans d’options en vigueur au 31 décembre 2024 ont été exercées au cours de l’exercice 2024, et 76 434 options attribuées antérieurement à 2024 sont devenues caduques en raison de l’atteinte partielle des objectifs, du départ ou de l’absence d’exercice par leurs bénéficiaires. Lectra a développé depuis de nombreuses années une politique d’association sélective à son capital par l’attribution de plans d’options de souscription d’actions décidés par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations. Au 31 décembre 2024, 445 personnes (dont 424 collaborateurs présents et 21 anciens salariés du Groupe) bénéficient des options de souscriptions d’actions. Au 31 décembre 2024, le nombre maximal d’actions susceptibles de composer le capital social, y compris les actions nouvelles pouvant être émises par exercice de droits en vigueur donnant vocation à la souscription d’actions nouvelles, est de 39 429 954 et se décompose comme suit :
L’historique des attributions d’options de souscription d’actions figure ci-dessous :
| Plans | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Date de l’Assemblée générale (1) | 29/04/2022 | 29/04/2022 | 29/04/2022 | 27/04/2018 | 27/04/2018 | 27/04/2018 | 27/04/2018 | 30/04/2014 | 30/04/2014 | |||||||||
| Date du Conseil d’administration | 07/06/2024 | 29/08/2024 | 08/06/2023 | 08/06/2022 | 08/06/2021 | 09/06/2020 | 12/06/2019 | 12/06/2018 | 08/06/2017 | 09/06/2016 | ||||||||
| Nombre total d'actions pouvant être souscrites | 311 | 270 | 261 | 865 | 184 | 990 | 208 | 441 | 837 | 236 | 364 | 662 | 370 | 591 | 399 | 794 | 608 | 665 |
| Daniel Harari, Président-Directeur général | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||||||||
| Point de départ d'exercice des options | 08/06/2028 | 08/06/2027 | 09/06/2026 | 09/06/2025 | 10/06/2024 | 13/06/2023 | 13/06/2022 | 09/06/2021 | 10/06/2020 | |||||||||
| Date d’expiration | 07/06/2032 | 07/06/2031 | 08/06/2030 | 08/06/2029 | 09/06/2028 | 12/06/2027 | 12/06/2026 | 09/06/2025 | 09/06/2024 | |||||||||
| Prix de souscription (en euros) | 32,50 | 28,25 | 38,5 | 33,5 | 18,0 | 22,5 | 22,25 | 28,25 | 14,5 | |||||||||
| Modalités d’exercice (lorsque le plan comporte plusieurs tranches) | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | N/A | |||||||||
| Nombre d'actions souscrites au 31/12/2024 | 0 | 0 | 0 | 0 | 83 | 597 | 6 | 115 | 12 | 167 | 11 | 645 | 294 | 240 | ||||
| Nombre cumulé d’options de souscription annulées ou caduques | 15 | 414 | 23 | 845 | 64 | 649 | 39 | 804 | 121 | 433 | 355 | 536 | 354 | 839 | 386 | 125 | 314 | 425 |
| Options de souscription d’actions restant en vigueur en fin d’exercice | 295 | 856 | 238 | 020 | 120 | 341 | 168 | 637 | 632 | 206 | 3 | 011 | 3 | 585 | 2 | 024 | 0 |
(1) Date de l’Assemblée générale ayant autorisé l’ouverture du plan d’options de souscription d’actions utilisé par le Conseil d’administration.
La Société n’a jamais soumis de plan d’attribution gratuite d’actions à l’approbation de l’Assemblée générale. De ce fait, le Conseil d’administration n’a pas établi de rapport spécial relatif aux opérations d’attribution gratuite d’actions tel que visé à l’article L.225-197-4 du Code de commerce.
La Société fait partie des indices CAC All Shares, CAC Technology, EN Tech Leaders and ENT PEA-PME 150. Depuis le 20 septembre 2024, en raison d’une faible liquidité du titre sur Euronext, la Société ne fait plus partie des indices SBF 120, CAC Mid & Small et CAC All-Tradable. L’action de la Société est éligible au Service de Règlement Différé classique (SRD) d’Euronext, service permettant aux investisseurs français de différer le règlement ou la livraison des titres. La Société est éligible au dispositif PEA-PME.
En application de l’article 223-26 du Règlement général de l’AMF, figure ci-après l’état récapitulatif des opérations sur les titres Lectra réalisées par les dirigeants, les hauts cadres non dirigeants et les personnes étroitement liées au cours de l’exercice 2024, telles que déclarées à l’AMF et à la Société (lorsque le montant cumulé des opérations réalisées par la personne concernée dépasse le seuil de 20 000 €) :
| Dirigeants et personnes assimilées (1) | Date | Nature de l’opération | Nombre de titres | Prix (en euros) | Valeur (en euros) | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Membres du Comité exécutif | 2 janvier 2024 | Acquisition de stock-options | 59 | 875 | 0 | |||
| 2 janvier 2024 | Acquisition de stock-options | 10 | 296 | 0 | ||||
| 2 janvier 2024 | Acquisition de stock-options | 16 | 822 | 0 | ||||
| 4 mars 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 9 | 900 | 14,50 € | 32,3175 € | |||
| 5 mars 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 3 | 077 | 14,50 € | 31,7263 € | |||
| 6 mars 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 9 | 847 | 14,50 € | 31,6845 € | |||
| 7 mars 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 453 | 14,50 € | 32,00 € | ||||
| 11 mars 2024 | Exercice d’options | 3 | 685 | 14,50 € | ||||
| 12 mars 2024 | Cession d’actions | 4 | 187 | 31,5349 € | ||||
| 13 mars 2024 | Cession d’actions | 6 | 782 | 31,5885 € | ||||
| 14 mars 2024 | Cession d’actions | 281 | 31,50 € | |||||
| Olivier du Chesnay | 10 juin 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 650 | 18,00 € | ||||
| 11 juin 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 2019 | 18,00 € | |||||
| 12 juin 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 848 | 18,00 € | |||||
| 13 juin 2024 | Exercice d’options Cession d’actions | 91 | 18,00 € | |||||
| Mandataires sociaux | 21 février 2024 | Cession d’actions | 700 | 000 | 30,00 € | |||
| 8 mars 2024 | Acquisition d'actions | 310 | 30,9726 € | |||||
| 6 mai 2024 | Acquisition d'actions | 250 | 33,3646 € | |||||
| 30 juillet 2024 | Acquisition d’actions | 700 | 26,2637 € |
(1) Les personnes suivantes sont tenues de déclarer leurs opérations sur les titres : les mandataires sociaux : le Président-Directeur général et les Administrateurs ; ainsi que le Directeur financier, le Directeur de la stratégie et des produits (depuis le 2 novembre 2020) et la Secrétaire générale (depuis le 9 décembre 2024), tous les trois membres du Comité exécutif.
(2) Monsieur Jérôme Viala a été membre du Comité exécutif jusqu'au 31 mars 2024. Il a ensuite été nommé Administrateur par l'Assemblée générale du 26 avril 2024.
La Société respecte les dispositions concernant les obligations d’information financière des sociétés cotées sur Euronext Paris entrées en vigueur le 20 janvier 2007, qui font l’objet du titre 2 du livre II du Règlement général de l’AMF relatif à l’information périodique et permanente, complété par (i) la position-recommandation de l’AMF n° 2016-05 « Guide de l’information périodique des sociétés cotées sur un marché réglementé » et (ii) la position-recommandation n°2016-08 « Guide de l’information permanente et de la gestion de l’information privilégiée », applicables depuis le 26 octobre 2016.
L’Assemblée générale ordinaire du 26 avril 2024 a autorisé la Société à intervenir sur ses propres actions pour une période de 18 mois à compter de la date de ladite Assemblée, en vue d’assurer l’animation du marché par un prestataire de services d’investissement dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la réglementation et à la pratique de marché admise par l’AMF.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions peuvent être effectués dans les conditions prévues par l’AMF, par tous moyens, notamment sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs, par l’utilisation d’instruments financiers dérivés, aux époques que le Conseil d’administration, ou la personne agissant sur délégation du Conseil d’administration appréciera.
Toutefois, à compter du dépôt par un tiers d’un projet d’offre publique visant les titres de la Société, et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre, le Conseil d’administration ne pourra mettre en œuvre la présente autorisation, ni la Société poursuivre l’exécution d’un programme de rachat d’actions sauf autorisation préalable par l’Assemblée générale.
Le prix d’achat des actions ne doit pas excéder 60 € par action.
Le montant maximal brut autorisé des fonds pouvant être engagés dans le cadre du programme de rachat d’actions s’élève à 10 millions d’euros.
Les deux montants s’entendent hors frais de bourse.
Cette autorisation peut être mise en œuvre dans la limite d’un nombre d’actions représentant 2 % du capital de la Société à la date de l’Assemblée générale du 26 avril 2024, qui sera ajusté, le cas échéant, pour prendre en compte des opérations postérieures affectant le capital social, étant précisé le nombre des actions pris en compte pour le calcul du seuil de 2 % visé ci-dessus correspondra au nombre de ces actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues au titre du contrat de liquidité pendant la durée de l’autorisation.
Les acquisitions réalisées par la Société ne peuvent en aucun cas amener la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de 10 % des actions composant son capital social.
Depuis 2012, la liquidité des transactions et la régularité des cotations de l’action Lectra sont assurées à travers un contrat de liquidité.
Depuis septembre 2022, ce contrat, conforme à la réglementation et la pratique de marché admise par l’AMF, est confié à NATIXIS et ODDO BHF.
Au cours de l’exercice 2024, dans le cadre de ce contrat, la Société a acheté 178 222 actions au cours moyen de 29,68 € et vendu 174 163 actions au cours moyen de 29,82 €.
Au 31 décembre 2024, la Société détenait 35 468 (soit 0,09 %) de ses propres actions, d’une valeur nominale de 1,00 €, à un prix de revient moyen de 26,43 €, et des liquidités à hauteur de 335 milliers d’euros, entièrement détenues dans le cadre du contrat de liquidité.
Entre le 1 er janvier 2024 et la date du présent Rapport, la Société n’a acquis aucune action en dehors du contrat de liquidité.
Entre le 1 er janvier 2024 et la date du présent Rapport, la Société n’a procédé à aucune annulation d’actions.
Conformément aux dispositions de l’article L.22-10-62 du Code de commerce et de l’article 241-6 du Règlement général de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et à la Décision AMF n°2021-01 du 22 juin 2021, il sera proposé à l’Assemblée générale du 25 avril 2025 d’autoriser le Conseil d’administration à procéder, en une ou plusieurs fois, aux époques qu’il déterminera, à l’achat des actions Lectra par tout prestataire de services d’investissement agissant pour le compte de la Société dans les conditions prévues par les dispositions du dernier alinéa de l’article L.225-206 du Code de commerce en vue d’assurer l’animation du marché du titre dans le cadre d’un contrat de liquidité sur les actions de la Société.
Le prix d’achat des actions ne devrait pas excéder 60 € par action (hors frais d’acquisition).
Cette autorisation pourrait être mise en œuvre dans la limite d’un nombre d’actions représentant 2 % du capital social de la Société à la date de l’Assemblée générale du 25 avril 2025, soit, à titre indicatif, 759 325 actions sur la base du capital au 31 décembre 2024, déduction faite des 35 468 actions détenues en propre, pour un montant maximal de 10 millions d’euros, étant précisé le nombre de ces actions pris en compte pour le calcul du seuil de 2 % visé ci-dessus, correspondra au nombre d’actions achetées, moins le nombre d’actions revendues au titre du contrat de liquidité pendant la durée de l’autorisation.
Les acquisitions réalisées par la Société ne pourraient en aucun cas amener la Société à détenir à quelque moment que ce soit plus de 10 % des actions composant son capital social.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions peuvent être effectués dans les conditions prévues par l’AMF, par tous moyens, notamment sur le marché ou de gré à gré, y compris par acquisition ou cession de blocs, par l’utilisation d’instruments financiers dérivés, aux époques que le Conseil d’administration, ou la personne agissant sur délégation du Conseil d’administration appréciera.
Il est précisé qu’en période d’offre publique initiée par un tiers visant les titres de la Société, et ce, jusqu’à la fin de la période d’offre, le Conseil d’administration ne pourrait mettre en œuvre son programme de rachat d’actions, ni la Société poursuivre son exécution, sauf autorisation préalable de l’Assemblée générale.
L’autorisation conférée au Conseil d’administration serait donnée pour une durée de 18 mois expirant le 26 octobre 2026.
Elle mettrait fin et remplacerait celle précédemment accordée par la douzième résolution de l’Assemblée générale mixte du 26 avril 2024.
Aucun événement important n’est à signaler.
L’Assemblée générale annuelle ordinaire se réunira le 25 avril 2025. Les résultats financiers trimestriels de 2025 seront publiés le 24 avril, le 24 juillet et le 29 octobre 2025, après la clôture d’Euronext. Les résultats de l’exercice 2025 seront publiés le 11 février 2026.
En 2024, dans un environnement dégradé, Lectra a démontré sa résilience et confirmé la pertinence de sa stratégie et la qualité de ses fondamentaux, atouts cruciaux pour poursuivre le développement du Groupe.
Bien que de premiers signes positifs puissent être détectés, le manque de visibilité au niveau macroéconomique et géopolitique pourrait encore peser sur les décisions d‘investissement des clients du Groupe. Dans ce contexte, le Groupe aborde 2025 avec confiance et poursuivra sa stratégie en répondant au plus près des besoins de ses clients grâce à la qualité de son offre pour l’Industrie 4.0 et en développant son activité SaaS. La visibilité sur les commandes de nouveaux systèmes reste limitée, à l’instar des deux années précédentes, sans possibilité d’anticiper la date et l’ampleur d’un éventuel rebond, qui pourrait néanmoins intervenir dans le courant de l’année. L’activité récurrente, qui a représenté 72 % du chiffre d’affaires en 2024, devrait continuer à croître en 2025, portée notamment par le développement de l’activité SaaS. Par ailleurs, le Groupe maintiendra un contrôle strict des coûts et devrait bénéficier d’un mix des commandes plus favorable en termes de marge brute.
Compte tenu de ces éléments, Lectra s’est fixé pour objectif de réaliser en 2025 un chiffre d’affaires récurrent supérieur à 400 millions d’euros, dont 90 millions d’euros de SaaS. Au total le chiffre d’affaires devrait être compris entre 550 et 600 millions d’euros, et la marge d’EBITDA courant de l’ordre de 20 %, sur la base des parités de change au 31 décembre 2024, notamment 1 € / 1,04 $.
Le Conseil d’administration
| Au 31 décembre (en milliers d'euros, sauf la valeur nominale exprimée en euros et le nombre d'actions) | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital en fin d'exercice | 37 966 | 37 833 | 37 789 | 37 743 | 32 512 |
| Capital social | 37 966 | 37 833 | 37 789 | 37 743 | 32 512 |
| Nombre d'actions ordinaires existantes | 37 966 274 | 37 832 965 | 37 788 949 | 37 742 959 | 32 511 651 |
| Valeur nominale de l'action | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 | 1,00 |
| Nombre d'actions à dividende prioritaire | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Nombre d'actions susceptibles d'être créées par exercice d'option de souscription d'actions | 1 463 680 | 1 377 567 | 1 198 830 | 1 102 470 | 1 187 679 |
| Résultat global des opérations effectives | |||||
| Chiffre d'affaires hors taxes | 234 212 | 223 406 | 231 590 | 192 805 | 158 066 |
| Résultat avant impôt, amortissements et provisions | 34 852 | 34 975 | 44 315 | 24 093 | 15 288 |
| Impôt sur les bénéfices (1) | 847 | 1 880 | 2 865 | (5 411) | (7 255) |
| Résultat après impôt, amortissements et provisions | 24 399 | 22 026 | 35 336 | 21 750 | 13 208 |
| Dividende attribué (2) | 15 172 | 13 609 | 18 126 | 13 588 | 7 820 |
| Résultat des opérations réduit à une seule action | |||||
| Résultat après impôt, mais avant amortissements et provisions | 0,90 | 0,87 | 1,10 | 0,78 | 0,69 |
| Résultat après impôt, amortissements et provisions | 0,64 | 0,58 | 0,94 | 0,58 | 0,41 |
| Dividende attribué à chaque action | 0,40 | 0,36 | 0,48 | 0,36 | 0,24 |
| Personnel | |||||
| Effectif | 889 | 881 | 885 | 883 | 898 |
| Masse salariale | 53 622 | 52 009 | 49 385 | 56 268 | 48 060 |
| - dont prime d'intéressement des salariés | 584 | 271 | 0 | 5 064 | 462 |
| Sommes versées au titre des charges sociales | 23 996 | 23 040 | 22 160 | 23 521 | 21 221 |
(1) Les montants entre parenthèses indiquent un crédit d’impôt.
Par ligne de produit
| Du 1 er janvier au 31 décembre 2024 | 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel | % | À cours de change 2023 | Réel | % | Données 2004 | Données comparables | |
| Licences perpétuelles de logiciel | 11 386 | 8% | 11 422 | 13 962 | 10% | -18% | -18% | |||
| Equipements et leurs logiciels | 113 031 | 78% | 113 218 | 111 057 | 76% | +2% | +2% | |||
| Formation, conseil | 17 304 | 12% | 17 390 | 15 921 | 11% | +9% | +9% | |||
| Divers | 3 174 | 2% | 3 179 | 4 502 | 3% | -29% | -29% | |||
| Total | 144 895 | 100% | 145 208 | 145 442 | 100% | -0% | -0% |
Parité moyenne € / $ 1,08 1,08 1,08
Du 1 er janvier au 31 décembre 2024
| 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel | % | À cours de change 2023 | Réel | % | Données 2004 | Données comparables | |
| Europe | 33 567 | 23% | 33 471 | 39 819 | 27% | -16% | -16% | ||
| Amériques | 34 901 | 24% | 35 106 | 40 006 | 28% | -13% | -12% | ||
| Asie - Pacifique | 62 753 | 43% | 62 974 | 47 670 | 33% | +32% | +32% | ||
| Autres pays | 13 674 | 9% | 13 657 | 17 947 | 12% | -24% | -24% | ||
| Total | 144 895 | 100% | 145 208 | 145 442 | 100% | -0% | -0% |
Parité moyenne € / $ 1,08 1,08 1,08
Du 1 er janvier au 31 décembre 2024
| 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel | % | À cours de change 2023 | Réel | % | Données 2004 | Données comparables | |
| Mode | 74 598 | 51% | 74 800 | 73 705 | 51% | +1% | +1% | ||
| Automobile | 47 497 | 33% | 47 617 | 47 377 | 33% | +0% | +1% | ||
| Ameublement | 10 911 | 8% | 10 880 | 15 165 | 10% | -28% | -28% | ||
| Autres industries | 11 889 | 8% | 11 911 | 9 194 | 6% | +29% | +30% | ||
| Total | 144 895 | 100% | 145 208 | 145 442 | 100% | -0% | -0% |
Parité moyenne € / $ 1,08 1,08 1,08
Du 1 er janvier au 31 décembre 2024
| 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel | % | À cours de change 2023 | Réel | % | Données 2004 | Données comparables | |
| Valeur annuelle des nouveaux abonnements logiciels (SaaS) | 11 633 | na | 11 658 | 10 809 | na | +8% | +8% |
| Du 1 er janvier au 31 décembre | 2024 | 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel % | À cours change 2023 | Réel % | Données réelles | Données comparables |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Europe, dont : | 148 917 | 148 570 | 156 202 | 31% | 33% | -5% | -5% | |
| - France | 24 876 | 24 877 | 25 599 | 5% | 5% | -3% | -3% | |
| Amériques | 167 858 | 168 744 | 171 452 | 35% | 36% | -2% | -2% | |
| Asie - Pacifique | 127 411 | 128 889 | 109 620 | 26% | 23% | +16% | +18% | |
| Autres pays | 41 303 | 41 172 | 40 305 | 9% | 8% | +2% | +2% | |
| Total | 485 489 | 487 375 | 477 579 | 100% | 100% | +2% | +2% |
1,08
| Du 1 er janvier au 31 décembre | 2024 | 2023 | Variation 2024/2023 (en milliers d'euros) | Réel % | À cours change 2023 | Réel % | Données réelles | Données comparables |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires des licences perpétuelles de logiciel, des équipements et leurs logiciels et des services non récurrents, dont : | 144 596 | 144 998 | 154 347 | 30% | 32% | -6% | -6% | |
| - licences perpétuelles de logiciel | 12 149 | 12 185 | 13 813 | 3% | 3% | -12% | -12% | |
| - équipements et leurs logiciels | 112 393 | 112 646 | 118 772 | 23% | 25% | -5% | -5% | |
| - formation, conseil | 16 879 | 16 989 | 17 260 | 3% | 3% | -2% | -2% | |
| - divers | 3 174 | 3 179 | 4 502 | 1% | 1% | -29% | -29% | |
| Chiffre d’affaires récurrent, dont : | 340 893 | 342 376 | 323 232 | 70% | 68% | +5% | +6% | |
| - abonnements logiciels (SaaS) | 38 194 | 38 279 | 30 381 | 8% | 6% | +26% | +26% | |
| - contrats de maintenance des logiciels | 53 075 | 53 196 | 53 633 | 11% | 11% | -1% | -1% | |
| - contrats de maintenance des équipements et de leurs logiciels | 102 584 | 103 094 | 97 284 | 21% | 21% | +5% | +6% | |
| - consommables et pièces | 147 041 | 147 807 | 141 934 | 30% | 30% | +4% | +4% | |
| Total | 485 489 | 487 375 | 477 579 | 100% | 100% | +2% | +2% |
Du 1 er janvier au 31 décembre
2024
| 2023 | Variation 2024/2023 | (en milliers d'euros) | Réel | À cours de change 2023 | Réel | Données réelles | Données comparables | ||
| Chiffre d'affaires | 485 | 489 | 487 | 375 | 477 | +2% | +2% | ||
| Coût des ventes | (147 914) | (148 363) | (144 402) | +2% | +3% | ||||
| Marge brute | 337 575 | 339 012 | 333 177 | +1% | +2% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 69,5% | 69,6% | 69,8% | -0,3 point | -0,2 point | ||||
| Frais de recherche et de développement | (56 317) | (56 346) | (51 301) | +10% | +10% | ||||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs | (227 621) | (228 569) | (232 824) | -2% | -2% | ||||
| Résultat opérationnel courant | 53 638 | 54 097 | 49 052 | +9% | +10% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 11,0% | 11,1% | 10,3% | +0,7 point | +0,8 point | ||||
| Produits à caractère non récurrent | - | - | 5 174 | na | na | ||||
| Charges à caractère non récurrent | (457) | (457) | (5 777) | -92% | -92% | ||||
| Résultat opérationnel | 53 181 | 53 640 | 48 450 | +10% | +11% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 11,0% | 11,0% | 10,1% | +0,9 point | +0,9 point | ||||
| Résultat avant impôts | 45 183 | 45 637 | 43 968 | +3% | +4% | ||||
| Impôt sur le résultat | (13 081) | na | (11 354) | +15% | na | ||||
| Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | (1) | (76) | na | - | na | ||||
| Résultat net | 32 026 | na | 32 615 | -2% | na | ||||
| dont Résultat net part du Groupe | 32 366 | na | 33 904 | -5% | na | ||||
| dont Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle | (340) | na | (1 289) | na | na | ||||
| Résultat opérationnel courant | 53 638 | 54 097 | 49 052 | +9% | +10% | ||||
| Dotations nettes aux amortissements et dépréciations (actifs immobilisés) | 30 526 | 30 594 | 29 966 | +2% | +2% | ||||
| EBITDA courant | 84 163 | 84 691 | 79 018 | +7% | +7% | ||||
| (en % du chiffre d'affaires) | 17,3% | 17,4% | 16,5% | +0,8 point | +0,9 point | ||||
| Parité moyenne € / $ | 1,08 | 1,08 | 1,08 | - | - |
Chères parties prenantes,
Dans un contexte mondial en constante évolution, marqué par une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux et sociaux, l’entrée en vigueur de la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) représente une étape majeure dans la transparence des entreprises sur leurs performances en matière de durabilité. Une étape importante avait été franchie en 2023, grâce à notre adhésion au Pacte mondial des Nations Unies, à travers lequel nous nous engageons à nous conformer aux principes fondamentaux qui le composent, relatifs aux droits humains, aux normes du travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption.
L’année 2024 marque quant à elle, dans ce nouveau cadre, la réalisation de notre première analyse de double matérialité. Nous avons ainsi identifié les impacts, risques et opportunités matériels, sur lesquels concentrer nos efforts, dans une logique d'amélioration permanente et de recherche de l'excellence. Nous sommes fiers de vous présenter notre tout premier rapport de durabilité, conforme aux nouvelles normes de reporting, qui témoigne de notre engagement envers les attentes croissantes de nos clients, nos partenaires, nos collaborateurs, nos actionnaires, et de la société dans son ensemble.
La protection de l’environnement fait partie intégrante de nos ambitions, à la fois pour nous-mêmes et pour nos clients. Nous continuons de les accompagner dans la réduction de leur empreinte environnementale, en leur proposant des offres éco-conçues et innovantes, qui leur permettent de diminuer significativement leur consommation de matière textile à travers différentes étapes du cycle de vie du produit.
L'année 2024 marque le lancement de notre stratégie climat à horizon 2030, qui a pour ambition de continuer à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de manière significative, après des années de réduction continue, qui nous situent déjà dans les entreprises industrielles les plus vertueuses, avec une réduction :
Pour ce faire, notre levier d'action principal réside dans l'optimisation de la consommation électrique lors de la conception d’une nouvelle gamme d’équipement. Toutes nos équipes restent pleinement mobilisées pour mener à bien notre politique environnementale, que nous explicitons dans ce rapport, et ce plan de transition climatique nous permettra de structurer encore plus nos actions dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Nous sommes persuadés que des équipes épanouies et engagées constituent la clé de notre succès collectif. C'est pourquoi nous avons élaboré, année après année, une politique ressources humaines ambitieuse et structurée, visant à répondre aux impacts identifiés concernant nos collaborateurs. Elle vise à soutenir et faire grandir chacun tout au long de sa carrière chez Lectra et, dans un contexte de croissance externe, lui fournir un cadre de travail et un cadre culturel, propices à son bien-être.
Nous attachons une importance capitale à la sécurité de nos offres. Les équipements Lectra sont conçus avec des systèmes de sécurité avancés, garantissant la protection des utilisateurs lors de leur exploitation.
Depuis toujours, notre conduite des affaires se doit de demeurer éthiquement irréprochable. Nous avons mis en place depuis des décennies un cadre de gouvernance solide, garantissant que nos pratiques commerciales respectent les normes les plus strictes. Notre nouveau Code éthique, récemment révisé, reflète notre engagement à agir en toutes circonstances avec transparence et intégrité.
La sécurité a depuis longtemps été intégrée aux offres logicielles de Lectra. Nous demeurons extrêmement investis pour renforcer encore et encore notre lutte contre les risques de cybersécurité, omniprésents dans les milieux dans lesquels nos clients et nous-mêmes évoluons. Pour cela nous avons deux priorités : sécuriser nos solutions logicielles, notamment celles dans le cloud, pour permettre à nos clients de réduire les risques d'attaque, et sécuriser nos propres systèmes d’information.
En conclusion, ce rapport de durabilité illustre notre détermination à jouer pleinement notre rôle de leader responsable. Nous sommes résolus à poursuivre notre chemin vers l’excellence, à être un acteur de changement positif pour nos clients, et à construire un avenir durable et prospère pour Lectra, et pour toutes nos parties prenantes. Je vous remercie de votre confiance et de votre engagement à nos côtés.
Daniel Harari
Président-Directeur général
Les informations requises sur la présentation générale du Groupe sont disponibles en introduction du Rapport financier annuel : Présentation générale du Groupe.
Le présent rapport décrit la démarche, les actions et les avancées de Lectra en matière de durabilité. Le mode d’établissement de l'état de durabilité est consolidé sur la base de la directive CSRD, UE 2022/2464 transposée en France en décembre 2023 par l’ordonnance n° 2023-1142 du 6 décembre 2023 et le décret n° 2023-1394 du 30 décembre 2023. Les informations en matière de durabilité ont été établies dans un contexte de première application des exigences légales et réglementaires résultant de la transposition de la directive européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive « Directive CSRD »).
Cette première année d’application de la directive, et des analyses de double matérialité qu’elle requiert, sont caractérisées par des incertitudes sur l’interprétation des textes, l’absence de pratiques établies ou de données comparatives ainsi que par des difficultés de collecte de données, en particulier au sein de la chaîne de valeur.
Dans ce contexte, le Groupe s’est attaché à appliquer les exigences normatives fixées par les ESRS, telles qu’applicables à la date d’établissement de la déclaration de durabilité, sur la base des informations disponibles à cette date. Certaines limitations ont pu être rencontrées, dont les suivantes :
Enfin, pour tenir compte des meilleures pratiques et recommandations de place ainsi qu’une meilleure connaissance de ces nouvelles dispositions réglementaires et normatives, le Groupe pourra être amené, le cas échéant, à faire évoluer certaines pratiques de reporting et de communication, ainsi que le dispositif de contrôle interne relatif à la production des informations en matière de durabilité, dans une démarche d’amélioration continue.
De plus, ce rapport est aligné sur le référentiel GRI (Global Reporting Initiative), le tableau de correspondance des indicateurs proposés par le GRI étant disponible en annexe 4. En plus de la CSRD, Lectra est également soumis à des normes transversales et thématiques découlant d’autres actes législatifs de l’Union européenne. Ces réglementations et les points qui y répondent sont détaillés en annexe 5.
La période de reporting s’étend du 1 er janvier au 31 décembre.
Couvrant la totalité des activités du Groupe, le périmètre de reporting intègre la totalité du périmètre de consolidation financière ainsi que trois filiales supplémentaires (2) non incluses, car ayant une contribution mineure. En cas d’événement en cours d’exercice susceptible d’avoir une influence sur ce périmètre, les règles suivantes s’appliquent :
Par rapport à 2023, le périmètre inclut désormais Launchmetrics, société acquise en janvier 2024 ainsi que le nouveau site industriel chinois, acquis le 1 er décembre 2023, Suzhou Lectra Equipment Manufacturing.
Le processus de collecte, de consolidation, de traitement et d’analyse des informations sociales, sociétales et environnementales est organisé en plusieurs étapes :
Toutes les données publiées dans ce rapport, nécessaires au pilotage de la performance extra-financière, ont été établies en s’appuyant sur les outils informatiques du Groupe, et/ou sur la contribution d’un réseau d’interlocuteurs locaux, en cohérence avec le protocole de reporting. Certaines de ces données sont recueillies directement par la Direction durabilité auprès des différentes équipes concernées. Au sein de chaque équipe, des valideurs ont pour mission de superviser la collecte, la consolidation et d’assurer la fiabilité des indicateurs. La Direction durabilité coordonne l’ensemble du reporting. Le protocole de reporting est mis à jour annuellement afin d’intégrer les retours des contributeurs et les évolutions réglementaires.
Sauf indication contraire, tous les indicateurs sont sur le périmètre Groupe.
Seuls les indicateurs volontaires concernant les déchets sont circonscrits aux sites industriels (« le périmètre industriel ») de Bordeaux-Cestas (France), Suzhou (Chine) et Tolland (États-Unis), car le Groupe ne collecte pas ces informations sur le périmètre tertiaire de ses activités à ce jour.
Pour l’ensemble de ces indicateurs, ne sont pris en compte que les collaborateurs en CDI, CDD ou en alternance. Les stagiaires, le personnel en intérim et les prestataires de service sont exclus des calculs. Ces indicateurs sont renseignés pour le périmètre Groupe. Tous les indicateurs liés à l’effectif (incluant les non-salariés) sont exprimés en nombre de personnes. Les indicateurs liés à l’accidentologie, notamment le taux de fréquence et le taux de gravité (section 4.2.1. "Santé et sécurité au travail"), ne sont suivis pour 2024 que sur le périmètre industriel, qui concentre l’essentiel des risques. Le Groupe reportera sur le périmètre complet à compter de 2025.
Le bilan des émissions de gaz à effet de serre est exprimé en CO2 eq et est découpé en trois groupes d’émissions :
Les émissions de gaz à effet de serre sont calculées selon la méthode GHG Protocol. Dans le présent rapport, les données sont publiées selon l’approche market-based et location-based.
Les données sont consolidées par la Direction durabilité, en charge de superviser le processus de production des informations quantitatives figurant dans ce document :
Afin d’assurer la comparabilité des données, celles des années précédentes ou de référence sont présentées pour l’ensemble des indicateurs. En cas de changement de méthodologie pour les indicateurs d’émissions de gaz à effet de serre (changement de facteurs d’émissions, ajout d’un paramètre dans un calcul), ces évolutions sont également appliquées aux données historiques qui sont ainsi recalculées. Ces retraitements ne corrigent pas les variations liées à la croissance ou à la décroissance de l’activité.
Certaines limites méthodologiques peuvent venir altérer la fiabilité des données publiées :
Les données environnementales sont consolidées par la Responsable HSE(3) du Groupe et contrôlées par la Direction durabilité. Les données sociales sont consolidées par la Direction ressources humaines et contrôlées par la Direction durabilité. Selon le même procédé, chaque équipe est responsable de la consolidation et du contrôle des données qui lui sont rattachées. Des contrôles de cohérence sont effectués à tous les niveaux de reporting par les contributeurs locaux puis par les valideurs et enfin par la Direction durabilité. Ils incluent la comparaison avec les données des exercices précédents, les écarts jugés significatifs faisant l’objet d’analyses systématiques.
La durabilité et la responsabilité sociétale sont depuis toujours au cœur de la stratégie de Lectra. Depuis sa création en 1973, Lectra agit en entreprise citoyenne et responsable. Une implication déjà portée par son activité : Lectra fournit à ses clients, depuis plus de 50 ans, des produits et des services qui leur permettent de réduire leur impact environnemental, principalement par la réduction de la consommation de matière.
En tant que pilier de la stratégie de l'entreprise, la durabilité et la responsabilité sociétale représentent un levier prioritaire de transformation et de croissance durable. Loin de se limiter à des initiatives isolées, cette approche est intégrée dans chaque aspect de l'organisation. En sanctuarisant en 2023 la responsabilité sociétale comme un des fondamentaux de l'entreprise, Lectra renforce l’enracinement de la durabilité non seulement en tant qu’objectif stratégique, mais comme une valeur intrinsèque, qui guide ses opérations au quotidien.
Ces enjeux orientent ainsi résolument le développement technologique de Lectra, ses offres produits et sa culture d’entreprise vers des pratiques responsables, en adéquation avec les attentes croissantes des consommateurs et des acteurs du marché. Lectra souhaite ainsi démontrer qu’efficacité économique, respect de l’environnement et bien-être des salariés sont compatibles et bénéfiques.
Les solutions logicielles et industrielles proposées par Lectra permettent de réduire la consommation de matière, les déchets et les déplacements. Les solutions dédiées à la conception, au développement, à la collaboration et à la planification de la production contribuent à réduire considérablement les prototypes physiques et facilitent la collaboration à distance.
Avec leurs scanners intégrés, leurs capteurs d’images à la pointe de la technologie, leurs consommables longue durée et leur intelligence embarquée, les découpeurs sont conçus pour optimiser la consommation matière et réduire les déchets. Par ailleurs, la maintenance préventive, l'espacement des révisions et l'intervention à distance sont autant de sujets renforcés, année après année depuis 2007, réduisant les déplacements et l’utilisation de pièces de rechange.
Une attention particulière et constante à la sécurité des opérateurs de salles de coupe. Lectra propose des offres sûres, accessibles et simples à utiliser. Afin de garantir la sécurité des utilisateurs, les équipements sont dotés de systèmes de sécurité performants. Exemple parmi d’autres, depuis 2018, les nouveaux découpeurs intègrent un système de détection des mouvements, celui-ci arrête instantanément la coupe en cas de comportement risqué de l’utilisateur. La dernière génération de découpeurs intègre également un système de commande numérique certifié en sécurité par un organisme tiers.
Lectra a fait le choix de produire au plus près de ses différents marchés. Lectra est la seule entreprise de son secteur à disposer de trois sites de fabrication en Chine, aux États-Unis et en France. Ceux-ci permettent de fabriquer progressivement une majorité des équipements à l’échelle locale. Autant que possible, les équipements sont co-conçus avec des fournisseurs de proximité. Ainsi, aujourd’hui, 94 % des composants pour le site de production de Bordeaux-Cestas, en France, sont européens. Pour les deux autres sites industriels, Tolland aux États-Unis et Suzhou en Chine, l’approvisionnement est également local à plus de 90 %.
D’autre part, le Groupe accorde une attention toute particulière aux transports. Pour réduire les émissions de CO2, les livraisons sont regroupées, les itinéraires les plus sobres en carbone sont sélectionnés et le fret maritime est privilégié. Les découpeurs Lectra sont notamment conçus pour pouvoir être transportés dans un seul container, ce qui optimise l’empreinte écologique de leur acheminement jusque chez les clients du secteur de la mode, qui sont présents partout dans le monde.
La durabilité au cœur du processus d'innovation de nos équipements et de nos logiciels. La stratégie d'innovation du Groupe renforce ses engagements environnementaux et sociaux. La durabilité est au centre de ses préoccupations dès les premières phases de développement des équipements, avec notamment une Analyse de Cycle de Vie (ACV) menée pour identifier et réduire les impacts environnementaux. Cette démarche cible les éléments clés liés aux émissions de gaz à effet de serre, comme l’optimisation de la consommation de matière (textiles ou cuir), l’efficacité énergétique, et la réduction de l'acier utilisé.
En 2024, Lectra a constitué un groupe de travail dédié à la conception de logiciels responsables. L’ambition : identifier, dès 2025, les traits de personnalité du produit numérique responsable dans le domaine d’activité de Lectra, définir un indicateur permettant de concilier la viabilité économique et la maîtrise des impacts de durabilité, et déployer un programme de formation et d’accompagnement pour le développement de tels produits.
La stratégie d'acquisition. En acquérant des entreprises et technologies axées sur l’optimisation de la chaîne de valeur (Kubix Link, Retviews, Neteven, TextileGenesis, Launchmetrics), Lectra permet à ses clients de répondre aux nouvelles attentes du marché en matière de durabilité et de réduction des déchets. Depuis l’acquisition en 2021 de son principal concurrent, Gerber Technology, la stratégie d’acquisition du Groupe se concentre sur le marché de la mode et vise à élargir son portefeuille de solutions technologiques, tout en intégrant des outils qui favorisent une mise au marché de vêtements plus durable et plus éco-responsable.
Dès 2021, l’Innovation Lab de Lectra a créé un groupe de réflexion pour échanger avec ses parties prenantes du secteur de la mode autour des enjeux de durabilité. Ce groupe réunit plus de trente institutionnels, marques et start-ups afin de collaborer sur des sujets tels que l’éco-conception, la traçabilité et la décarbonation de la chaîne de valeur. Il facilite également la mise en relation des clients avec des start-ups dans la perspective de tester leurs solutions et identifier de potentielles acquisitions.
responsable, Lectra attire une clientèle soucieuse des enjeux environnementaux, ce qui soutient à la fois sa croissance et ses objectifs de durabilité.
Dans ses pratiques au quotidien comme dans le déploiement de ses activités sur le long terme, Lectra a toujours entendu être un acteur économique responsable. D’où une ambition forte et partagée au sein du Groupe d’être exemplaire sur les enjeux de durabilité :
Formalisée en 2021, la politique RSE du Groupe a été sanctuarisée en 2022 comme un pilier de sa stratégie. Fort de cette dynamique, Lectra a pris douze engagements clés à horizon 2025, répartis autour de cinq axes :
L'objectif de Lectra est de répondre à ses défis présents et futurs, en préservant l'excellence dans ses domaines d'expertise, tout en instaurant des processus d'amélioration continue pour s'ajuster aux évolutions de ses marchés.
Depuis plusieurs dizaines d’années, Lectra tout comme Gerber et Gemini, ont développé une politique de partenariat avec les écoles de mode, notamment en mettant gratuitement à leur disposition leurs logiciels à des fins d’enseignement et en formant les professeurs. Fin 2024, près de 2 000 écoles (représentant plus de 130 000 licences) enseignent en s’appuyant sur les technologies du Groupe, afin d’accompagner les étudiants dans leur compréhension des métiers de la mode et dans leurs entrées dans la vie professionnelle.
Nous nous engageons à respecter une éthique des affaires sans compromis, des responsabilités.
Nous nous engageons à co-concevoir nos offres. En nous appuyant sur les principes de durabilité, nous permettons à nos clients des produits et des services qui leur permettent de réduire leur impact environnemental.
Nous nous engageons à offrir les mêmes opportunités, à exprimer le plein potentiel, à épanouir et à prévenir la discrimination et le harcèlement. Nous nous engageons à favoriser un bon équilibre professionnel-privé.
Nous nous engageons à garantir la santé et la sécurité de nos collaborateurs.
Nous incarnons un modèle industriel de nos activités, en minimisant nos impacts sur l'environnement.
Le Groupe a identifié un panel d’acteurs essentiels à son activité :
| Parties prenantes | Principales attentes vis-à-vis de Lectra | Modes de dialogue | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Actionnaires actuels et potentiels | Retour sur investissement | Conférences et réunions investisseurs | |||
| Gouvernance | Entretiens réguliers | ||||
| Identification, gestion et anticipation des risques et des opportunités | Réponses aux questionnaires des agences de notation | ||||
| Éthique des affaires | Présentation lors des assemblées générales | ||||
| Administrateurs | Gouvernance | Conseil d’administration | |||
| Engagements RSE | Comité stratégique | ||||
| Transparence des informations | Comité d’audit | ||||
| Identification, gestion et anticipation de risques et des opportunités | Comité RSE (qui devient en 2025 le Comité de durabilité) | ||||
| Collaborateurs | Besoin de reconnaissance | Réseau social d’entreprise | |||
| Attractivité du Groupe | Challenges entre les équipes | ||||
| Développement des compétences | Conférences internes | ||||
| Culture d’entreprise | Dialogue avec les partenaires sociaux | ||||
| Fierté d’appartenance au Groupe | Enquête de satisfaction YourVoice | ||||
| Santé et sécurité au travail | Entretiens avec les ressources humaines | ||||
| Clients | Écoute et dialogue permanent | Aide à la définition du besoin | |||
| Éthique des affaires | Webinaires à thèmes | ||||
| Innovation et adaptabilité | Dialogue régulier avec les équipes Customer Success | ||||
| Qualité des produits et services | Enquêtes satisfaction clients | ||||
| Respect des exigences contractuelles | Think-tank sur les sujets de durabilité | ||||
| Conformité réglementaire | Newsletters | ||||
| Respect de l’environnement | Démonstrations et présentations lors de salons professionnels | ||||
| Start-ups (futures acquisitions ou partenariats) | Partenariat durable | Rencontres avec des start-ups identifiées | |||
| Accélérateur de croissance | Ateliers de tests des solutions des start-ups avec des clients sélectionnés | ||||
| Transparence | |||||
| Fournisseurs et sous-traitants | Partenariat durable | Relations contractuelles dans la durée | |||
| Rentabilité | Charte des achats responsables | ||||
| Éthique des affaires | Évaluation des fournisseurs par EcoVadis | ||||
| Respect des engagements contractuels | Visites et audits | ||||
| Fidélisation | |||||
| Pouvoirs publics et communautés locales, dont écoles et universités | Intérêt général | Rencontres avec les autorités locales | |||
| Conformité | Rencontres avec les associations professionnelles | ||||
| Mise à disposition de logiciels pour les étudiants et futurs professionnels de la mode | |||||
| Médias | Transparence | Témoignages dans la presse spécialisée | |||
| Engagements RSE | Communiqués de presse | ||||
| Associations et organisations mondiales | Transparence | Adhésion au Pacte mondial des Nations Unies | |||
| Engagements RSE | Communication annuelle sur le Progrès (COP) | ||||
| Signature de la charte RFAR (Relation Fournisseurs & Achats Responsables) mise en place par le Médiateur des entreprises et le Conseil national des achats (CNA) |
Les évolutions réglementaires portant sur la durabilité ont conduit le Groupe à revoir et préciser le rôle de ses différentes instances de gouvernance impliquées dans les travaux et décisions dans ce domaine, à savoir :
La section 1 du Rapport sur le Gouvernement d’entreprise décrit la composition du Conseil d’administration et du Comité exécutif, ainsi que le mode de gouvernement. Le tableau ci-dessous présente leurs principales missions et le fonctionnement des comités concernés afin d’assurer la coordination et l’articulation de leurs travaux sur ce thème :
| Mission(s) en matière de durabilité | Composition - Compétence en matière de durabilité |
|---|---|
| Conseil d’administration | * sur la base de l’ensemble des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) matériels du Groupe, approuve la stratégie de durabilité ; |
| * examine les modalités de mise en œuvre de cette stratégie avec un plan d’actions et les horizons de temps, ainsi que les résultats obtenus et l’opportunité le cas échéant, d’adapter le plan d’actions ou de modifier les objectifs, au vu notamment de l’évolution de la stratégie de l’entreprise, des technologies, des attentes des actionnaires et de la capacité à les mettre en œuvre ; | |
| * valide le contenu du rapport de durabilité et veille à ce que l’information fournie aux actionnaires et aux marchés soit pertinente, équilibrée et pédagogique sur la stratégie et sur les enjeux de durabilité.Tous les administrateurs possèdent des compétences en matière de durabilité (voir section 1.4.2. du Rapport sur le gouvernement d’entreprise). De plus, tous les administrateurs ont suivi une formation sur la CSRD, ainsi que sur le climat en mai 2024. Les administrateurs non exécutifs bénéficient d’une formation régulière sur les spécificités de l’entreprise, notamment en matière de durabilité. Le Conseil d’administration est composé à parts égales de femmes et d’hommes, et six membres sur les huit sont indépendants. | |
| Comité stratégique | - examine et discute les grandes orientations stratégiques et les axes de développement proposés par le Président-Directeur général pour préparer le Groupe aux enjeux économiques et du développement durable et aux risques auxquels il est exposé, et pour renforcer son modèle d’affaires ; |
| - ce Comité s’appuie sur les IRO matériels résultant de l’analyse de double matérialité du Groupe.Le Comité stratégique regroupe tous les administrateurs et, par conséquent, dispose des compétences nécessaires en matière de durabilité. | |
| Comité de durabilité (anciennement RSE) | * supervise l'ensemble du plan de durabilité, y compris la cybersécurité à partir de 2025, et s’assure de sa cohérence avec les orientations stratégiques du Groupe ; |
| * pilote la remontée des informations en matière de durabilité, en particulier les enjeux matériels inscrits dans la matrice de double matérialité (impacts, risques et opportunités), examine et suit la mise en œuvre des plans d’actions associés ; | |
| * examine le contenu du rapport de durabilité et toute communication du Groupe en matière de durabilité, en concertation avec le Comité d’audit ; | |
| * formule des recommandations au Conseil d’administration.Le Comité de durabilité comprend au moins un administrateur qui est également membre du Comité d’audit et un administrateur qui est également membre du Comité des rémunérations afin de faciliter la coordination des travaux en matière de durabilité. | |
| Comité des rémunérations | - élabore et propose les critères de rémunération variable des dirigeants basés sur des objectifs relatifs aux critères de durabilité, dont l’un au moins en lien avec les objectifs climatiques de l’entreprise.Le Comité des rémunérations comprend au moins un administrateur qui est également membre du Comité de durabilité afin de coordonner l’articulation des travaux relatifs à la détermination des critères liés à la durabilité inscrits dans la rémunération variable des dirigeants. |
| Comité des nominations | * s’assure de la complémentarité des compétences des administrateurs et de la présence de compétences en matière de durabilité (Voir chapitre « Organes d’administration et de direction/ Compétences représentées au sein du Conseil d’administration » du Rapport sur le Gouvernement d’entreprise).Tous les candidats au Conseil d’administration doivent avoir une compétence dans au moins un des domaines de durabilité. |
| Comité d’audit | - s'assure de la sincérité des informations figurant dans le rapport de durabilité (intégrité, suivi et audit) ; |
| - sélectionne les auditeurs chargés de vérifier les informations en matière de durabilité ; | |
| - s’assure du suivi par le Comité de durabilité du processus d’élaboration de l’information en matière de durabilité ; | |
| - rend compte au Conseil d’administration des résultats de l’audit du rapport de durabilité, de la manière dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information et des rôles respectifs joués par les autres Comités spécialisés dans ce processus.Le Comité d’audit comprend au moins un administrateur également membre du Comité de durabilité afin de coordonner l’articulation des travaux en matière de durabilité. Au moins un membre du Comité d’audit doit avoir une compétence en matière de cybersécurité. |
| Comité d'audit | Comité de durabilité | Comité stratégique | Comité des nominations | Comité des rémunérations |
|---|---|---|---|---|
Président-Directeur général
Comité de pilotage durabilité
| Chargée de mission durabilité | Analyste ESG |
|---|---|
La référente durabilité du Groupe (la Secrétaire générale) et la Directrice durabilité coordonnent le pilotage de la feuille de route et les différents chantiers placés sous la responsabilité d’équipes multidisciplinaires. Sous la conduite du Président-Directeur général, le Comité de pilotage durabilité réunit trimestriellement la Secrétaire générale, le Directeur de la R&D, le Directeur Stratégie et produit, la Directrice Marketing et communication, la Directrice Customer Success, et la Directrice durabilité, avec pour missions de :
La Directrice durabilité garantit, avec son équipe, la mise en place des engagements, leur alignement avec la stratégie du Groupe et leur maintien dans le temps. Elle pilote et coordonne le reporting extra-financier du Groupe comprenant la rédaction du rapport de durabilité et répond à l’audit du Commissaire aux comptes en charge de la durabilité. À chaque nouvelle acquisition, elle s’assure que la démarche soit connue, diffusée et mise en application par les équipes ayant rejoint le Groupe.
Les membres du Comité exécutif (et certaines fonctions spécifiques au sein du Groupe) disposent d’une part de rémunération variable directement liée à des objectifs de durabilité, répartie comme suit :
Dans le cadre de sa démarche de durabilité et de sa déclaration de performance extra-financière, le Groupe a réalisé fin 2022 une analyse de matérialité, avec l'aide du cabinet Tennaxia. Cette démarche lui a permis d’identifier les enjeux prioritaires à traiter en fonction de l’ensemble de ses parties prenantes. Avec l’entrée en vigueur de la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), le concept de double matérialité s’ajoute désormais à ce cadre, permettant une évaluation approfondie de l’impact du Groupe sur l’environnement et sur la société, tout au long de sa chaîne de valeur, en amont comme en aval de ses propres opérations. Parallèlement, le Groupe a évalué les risques et opportunités liés à la durabilité, pour mieux les intégrer encore dans sa stratégie. À l’issue de ces analyses, Lectra peut désormais adresser les sujets de durabilité matériels pour lui, et pour sa chaîne de valeur, et répondre aux exigences d’un monde en profonde transformation auquel chacun doit s’adapter.
Afin de répondre aux nouvelles exigences liées à la CSRD, l’équipe durabilité s’est renforcée avec la constitution d’une équipe cybersécurité, d’une équipe conformité, d’une chargée de mission et d’une analyste ESG. Le Groupe a également fait appel aux équipes durabilité du cabinet externe PKF Arsilon pour développer ses compétences sur le sujet et garantir un cadre de travail conforme aux exigences de la CSRD et des ESRS.
L’ensemble des travaux d’analyse de double matérialité a été réalisé au cours du premier semestre de l’année 2024. Les études menées dans ce cadre ont sollicité les expertises métiers des parties prenantes internes ainsi que leurs connaissances des enjeux liés à la durabilité. Ont été intégrées à ces travaux des analyses réalisées pour le Groupe fin 2022 par des prestataires externes : mise à jour de l’analyse des risques majeurs de l’entreprise incluant la prise en compte des risques extra-financiers et l’analyse de matérialité intégrant les attentes des parties prenantes externes de l’entreprise. Les résultats de cette analyse de risques ainsi que les procédures de contrôle interne sont explicités dans le chapitre « Facteurs de risques - procédures de contrôle interne et de gestion des risques » du rapport de gestion.
Le périmètre de l’analyse de double matérialité couvre l’ensemble du Groupe, ainsi que sa chaîne de valeur :
Compte tenu de la spécificité des différentes activités du Groupe, deux chaînes de valeur distinctes ont été retenues :
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Pour identifier les impacts, risques et opportunités du Groupe dans le cadre de son analyse de double matérialité, une vingtaine de contributeurs internes ont été impliqués. Parmi eux, le Président-Directeur général, le Directeur stratégie et produit, et la Secrétaire générale. Les autres contributeurs ont été sélectionnés en fonction de leur expertise métier et de leur expérience au sein de Lectra. Ce travail a pu également s’appuyer sur la consultation, menée en 2022, de quatorze parties prenantes externes (clients, investisseurs, fournisseurs, analystes financiers et banques) dans le cadre d’une analyse de simple matérialité. Ces parties prenantes avaient été choisies afin de représenter, de manière large, l’ensemble des acteurs gravitant autour du Groupe ayant une influence directe ou indirecte sur ses activités. Pour cet exercice 2024, les parties prenantes silencieuses et celles situées très en amont (fournisseurs de rang 2 et plus) ou en aval n’ont pas pu être consultées. Le Groupe veillera à les inclure dans une prochaine analyse.
Pour mener l’analyse de matérialité d’impact, les impacts bruts (4) ont été identifiés en examinant les conséquences des activités propres du Groupe et de sa chaîne de valeur. Cette analyse a permis d’identifier les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance potentiels et/ou actuels à court, moyen et long terme, sans tenir compte des moyens mis en œuvre depuis des années pour en minimiser les effets négatifs. Elle s’est appuyée sur la cartographie fonctionnelle des chaînes de valeur afin de prendre en compte les parties prenantes directes et indirectes.
Les travaux se sont déroulés en plusieurs étapes :
À l’issue de ces différentes consultations, des changements ont été apportés au résultat de la double matérialité : certains impacts, risques et opportunités ont été reformulés afin de cerner les enjeux avec plus de précisions et d’exhaustivité, et des arbitrages également opérés pour remonter un enjeu initialement coté juste en-dessous du seuil de matérialité, mais jugé important par consensus des instances dirigeantes. À l’inverse, certains impacts n’ont pas été maintenus au-dessus du seuil de matérialité après ces consultations.
Le Groupe met à jour régulièrement son analyse des risques majeurs (via des entretiens avec les instances dirigeantes et administrateurs), en intégrant les risques ESG avec le même niveau de priorité que les autres types de risques. Cette analyse a été présentée aux différentes instances chargées du contrôle interne des informations de durabilité de manière générale, tel que détaillé à la section précédente 2.6. Cette méthodologie de travail a été mise en place dès 2024, première année de réalisation de l’analyse de double matérialité. Les éléments essentiels de la vigilance raisonnable sont inscrits dans un tableau en annexe 1.
La description exhaustive des impacts, risques, et opportunités matériels résultant de cette analyse est faite en introduction de chaque chapitre (environnement, social et conduite des affaires). Les ESRS matériels qui en découlent sont : E1 « Changement climatique », E5 « Utilisation des ressources et économie circulaire », S1 « Effectifs de l’entreprise », S4 « Consommateurs et utilisateurs finaux » et G1 « Conduite des affaires ».
Ces enjeux matériels sont présentés de manière simplifiée dans le diagramme ci-dessous, à cela s’ajoute un tableau en annexe 2 qui précise les parties prenantes concernées ainsi que les horizons temporels de chaque IRO.
(4) Impacts bruts : impacts négatifs évalués en supposant l’absence de toute mesure d’atténuation mise en place par le Groupe.
(5) Conformément aux exigences de l’ESRS 1, dans le cas d’un impact négatif potentiel sur les droits de l’homme, la gravité de l’impact l'emporte sur sa probabilité.
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À la lumière des enjeux matériels identifiés dans l'analyse de double matérialité présentée ci-dessus, la feuille de route durabilité 2026-2028 du Groupe s'articulera autour des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) matériels. Cette projection permettra d'incorporer de manière proactive les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans chaque aspect de la stratégie, en les mettant au cœur des décisions et des actions du Groupe au cours des années 2026 à 2028. Ses initiatives durables et ses objectifs opérationnels seront ainsi alignés afin de créer des synergies qui renforceront la résilience et l'impact positif de Lectra sur la société, tout en limitant son empreinte environnementale.
En particulier, un accent sera mis sur le renforcement de la cybersécurité, pour protéger efficacement la propriété intellectuelle de Lectra, ainsi que celle de ses clients, contre les menaces numériques. Par ailleurs, l’engagement sera pris d’accompagner les clients dans l'optimisation de la réduction des déchets textiles, en tirant parti de l'ensemble des offres Lectra. Un accent particulier sera également porté sur l'attraction, le développement des compétences et la planification de la succession pour tous les collaborateurs, garantissant ainsi la pérennité des expertises du Groupe. Les défis liés à l'intégration et à la collaboration post-acquisitions seront aussi au cœur de cette démarche, afin d'assurer une transformation culturelle harmonieuse et efficace en son sein.
Tenant compte de ces enjeux, cette feuille de route durabilité 2026-2028 sera conçue non seulement pour répondre aux exigences réglementaires et sociétales, mais aussi pour saisir toutes les opportunités d'innovation responsable.
Un engagement auprès des Nations Unies depuis 2023 et une contribution active aux Objectifs de Développement Durables (ODD). Signataire du Pacte mondial de l’ONU – Réseau France depuis avril 2023, Lectra s’engage à communiquer annuellement sur ses avancées en matière de développement durable et à respecter ses dix principes fondamentaux dans les domaines des droits humains, du droit du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.
Avec plus de 20 000 membres, répartis dans 164 pays, et 70 réseaux locaux, le Pacte mondial des Nations Unies, lancé en 2000 par Kofi Annan alors Secrétaire général des Nations Unies, est désormais la plus grande initiative internationale de développement durable et de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Adoptés en septembre 2015 par 193 pays aux Nations Unies, les 17 ODD qui constituent un plan d’action pour la paix, l’humanité, la planète et la prospérité, nécessitent la mise en œuvre de partenariats multi-acteurs. L’ambition est grande : transformer nos sociétés en éradiquant la pauvreté et en assurant une transition juste vers un développement durable d’ici à 2030.
En tant que membre du Pacte mondial, Lectra a souhaité s’impliquer dans cette démarche unique et participe de manière directe ou indirecte aux efforts collectifs pour les 8 ODD suivants :
Pour garantir une reconnaissance objective de sa politique RSE, le Groupe a décidé de confier l’évaluation régulière de ses pratiques sociales, environnementales et de gouvernance à plusieurs agences de notation extra-financières, et de communiquer, en toute transparence, sur la progression de ses résultats. À la suite des évaluations sociétales réalisées au cours des derniers exercices, les résultats de Lectra sont en constante amélioration :
| Année d’obtention de la note sur les informations N-1 | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| EcoVadis | 70 Médaille d’argent | 57 Médaille de bronze | 55 Médaille de bronze |
| Ethifinance ESG | 79 | 76 (7) | 66 |
Par ailleurs, pour la troisième année consécutive, la performance extra-financière de Lectra a été reconnue grâce au label « Best Managed Company » remis par le cabinet Deloitte.
| Nombre d’entreprises reconnues par le label Best Managed Companies, dont Lectra fait partie | 2024 | 2023 | 2022 |
|---|---|---|---|
| 19 | 14 | 11 (7) |
| IRO | Type d'IRO | Localisation dans la chaîne de valeur | Horizon temporel | Description |
|---|---|---|---|---|
| Contribution au changement climatique | E1 | Atténuation du changement climatique | Impact Négatif | ✔ ✔ ✔ Le bilan de gaz à effet de serre réalisé annuellement par le Groupe (environ 1 million de tonnes de CO2 eq en 2022) identifie les postes d’émission sur lesquels il entend s’améliorer afin de réduire son empreinte climatique et celle de ses clients, notamment via son scope 3 – celui-ci représente la majorité de ses émissions ; |
| Réduction des déchets de matière textile grâce aux offres Lectra | E5 | Déchets | Impact Positif | ✔ L’ensemble de ses solutions ainsi que leurs synergies, permettent à ses clients de réduire leur consommation de matière première principale, le textile, qui représente la part la plus impactante sur l’environnement dans leur chaîne de valeur. |
| Traçabilité des matières achetées | E5 | Impact Positif | ✔ | Principalement pour ses clients dans le secteur de la mode, Lectra offre la possibilité de connaître l’origine exacte des matières achetées, depuis la fibre de tissu jusqu’au vêtement final, grâce à sa solution TextileGenesis. |
| L'évolution réglementaire environnementale renforçant la présence de Lectra sur le marché | Spécifique Lectra | Opportunité | ✔ ✔ | Les réglementations environnementales s’accélèrent dans de nombreux pays, et Lectra se positionne comme partenaire de choix pour ses clients, pour les accompagnants au mieux sur ces sujets, avec des solutions répondant à nombre de ces réglementations. |
| Baisse de la demande pour les offres Lectra en raison des changements des modes de consommation | Spécifique Lectra | Risque | ✔ ✔ | En miroir de l’opportunité ci-dessus, dans le secteur de la mode en particulier, les controverses portant notamment sur la fast-fashion, affecteront peut-être les volumes de production de nouveaux vêtements dans les prochaines années, et pourraient réduire la demande en équipements de découpe Lectra. |
La politique environnementale de Lectra s’appuie sur deux piliers de sa feuille de route RSE 2023-2025 :
Cette politique est pilotée par un Système de Management Environnemental (SME) : celui-ci structure la démarche environnementale autour de l’engagement de conformité vis-à-vis des réglementations applicables et de l’atteinte des objectifs fixés. Une démarche qui fait l’objet d’un suivi annuel et est revue en fonction des priorités et des actualités.
À la date du présent rapport, la stratégie climatique a été approuvée par le conseil d’administration, sur recommandation du Comité de durabilité. Elle sera présentée, pour information, à l’Assemblée générale du 25 avril 2025.
Engagement pour la transition écologique Conscient des enjeux climatiques actuels et de l'impact significatif de l'industrie du textile sur les émissions de gaz à effet de serre, Lectra prend sa part dans les efforts devant être engagés pour réduire l’impact environnemental de ce secteur. C’est pourquoi sa stratégie climat s'applique depuis de nombreuses années à l'ensemble de la chaîne de valeur du Groupe, sous la responsabilité de la Secrétaire générale.
Lectra a mesuré ses émissions de gaz à effet de serre (GES) pour l'année 2022, année de référence, en tenant compte de l'ensemble du périmètre de ses activités et des trois scopes, conformément au GHG Protocol, qui sert de norme pour ces calculs. Le choix de l’année 2022 comme année de référence s’est imposé, s’agissant du premier bilan d’émissions de gaz à effet de serre incluant le scope 3 et d’une année où l’activité était similaire à avant la crise sanitaire du Covid-19.
Fin 2024, Lectra a établi son projet de plan de transition climat. Le Groupe a bénéficié pour ce faire de l’accompagnement d’une société externe, à laquelle a également été confiée la responsabilité des bilans de gaz à effet de serre 2022, 2023, et 2024. Ce projet a permis de définir :
Afin de fixer les objectifs de réduction et plans d’action associés, des ateliers de travail ont été menés avec des référents métiers en interne sur les quatre thématiques dont les émissions sont significatives : usage des produits Lectra (équipements et logiciels), bâtiments, déplacements et fret, achats de produits. En parallèle, Lectra a intégré le groupe de travail Climat Ambition Accelerator 2024 des Nations Unies, qui accompagne les organisations dans la définition des cibles de réduction des émissions en favorisant l’échange de bonnes pratiques. À noter que le Groupe n’est pas exclu des indices de références « Accords de Paris ».
Après l’étude de plusieurs scénarios dans le cadre du projet, dont l’un d’entre eux était basé sur une trajectoire conforme aux Accords de Paris (-42 % pour les scopes 1 et 2 et -25 % pour le scope 3), les engagements suivants ont été retenus :
| Scopes | Objectifs de réduction à horizon 2030 (année de référence : 2022) |
|---|---|
| 1 | - 25 % |
| 2 | - 25 % |
| 3 | - 20 % |
Ceux-ci ne permettent pas à date d’être aligné aux Accords de Paris pour toutes les raisons évoquées précédemment, mais le Groupe s’engage à tout mettre en œuvre pour participer aux efforts collectifs à la hauteur de ses capacités.
Le plan d'action de Lectra pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir est structuré autour de deux axes principaux :
Dans cette dynamique, les principaux leviers de réduction ont été identifiés :
| Actions | Moyens alloués (à compter de 2025) | 2022 (année de référence) | Réduction (en % ou tCO2eq) | Cibles à 2030 (tCO2eq) | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Émissions de GES (tous scopes) | - | 991 278 | - 20 % | 792 924 | ||||
| Émissions de GES de scope 1 et 2 | - | 3 544 | - 25 % | 2 658 | ||||
| Réduction de 15 % de la consommation de gaz des bâtiments | Plan d’efficacité énergétique et rénovation des infrastructures | CapEx correspondant à des travaux de rénovation des sites | - | 28 tCO2 eq | ||||
| Conversion de 30 % de la flotte de véhicules thermiques en véhicules électriques | Acquisition de véhicules 100 % électriques | CapEx correspondant à l’acquisition de véhicules électriques | - | 79 tCO2 eq | ||||
| Réduction de 20 % de la consommation d’électricité des bâtiments | Plan d’efficacité énergétique et rénovation des infrastructures | CapEx correspondant à des travaux de rénovation des sites | - | 288 tCO2 eq | ||||
| Augmentation de 50 % des achats d’électricité renouvelable | Intégration d’une part d’électricité renouvelable dans les contrats d’approvisionnement | OpEx correspondant à l’achat d’électricité renouvelable | - | 528 tCO2 eq | ||||
| Augmentation de 15 % de la production d’électricité renouvelable | Installation de panneaux solaires | CapEx correspondant à l’installation de panneaux photovoltaïques | - | 12 tCO2 eq | ||||
| Émissions de GES de scope 3 | - | 987 734 | - 20 % | 790 266 | ||||
| Achats de biens | Identification de potentielles actions avec les fournisseurs de rang 1 | Mobilisation des équipes achats industriels afin de challenger les fournisseurs de rang 1 | - | 2 868 tCO2 eq | ||||
| Consommation électrique des équipements vendus | Commercialisation de nouveaux équipements moins consommateurs d’énergie | Mobilisation des équipes R\&D à chaque projet | CapEx correspondant à l’achat de moteur/turbine | - | 194 600 tCO2 eq |
À date, le Groupe n’a identifié aucune émission verrouillée. Le plan d'action de la stratégie climat pour 2025 et 2026 se divise donc en deux axes principaux :
Concernant ces actions en matière d’atténuation du changement climatique, à la date du présent rapport, le Groupe ne dispose pas encore de description et quantification des investissements et des financements visant à soutenir la mise en œuvre du plan de transition. Aucun projet de compensation ou d’achat de crédits carbone n’est étudié à ce jour. Un groupe de travail dédié à la transition climat sera constitué pour suivre les progrès et identifier de nouvelles pistes d'amélioration. Cette approche intégrée vise à renforcer l'engagement du Groupe envers une transition écologique durable.
Les activités économiques de Lectra ne sont que partiellement éligibles à la taxinomie verte de l'Union Européenne, car certaines, notamment la fabrication d'équipements, en sont exclues. L’activité de fourniture de logiciel du Groupe relève principalement de l'objectif environnemental « Économie circulaire », dans la catégorie « Fourniture de solutions informatiques/opérationnelles basées sur les données ».
En 2024, une part des activités d’OpEx en R&D pour décarboner les équipements vendus ainsi que les offres hébergées, en conformité avec le plan d’atténuation climatique du Groupe, est éligible et alignée dans les catégories 7.2, 7.3, 7.4, 7.6 et 9.1 de l’objectif « Atténuation du changement climatique ». De la même manière, une part des CapEx investis cette année, dédiée à décarboner les activités propres du Groupe en conformité avec le plan d’atténuation climatique de Groupe, est éligible et alignée dans les catégories 6.5, 7.2 et 7.3 de l’objectif « Atténuation du changement climatique ».
Ce plan d'action climatique nécessite la participation de tous et inclut donc un volet sensibilisation. En 2024, plusieurs actions significatives ont été mises en œuvre dans ce cadre :
Lectra s'engage à communiquer les objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à court terme, ainsi que les bilans carbone chaque année, au travers de son rapport annuel. Ce rapport est disponible sur le site internet, garantissant ainsi une transparence vis-à-vis des parties prenantes.
À ce jour, Lectra n’a pas réalisé d’analyse de résilience au changement climatique, mais prévoit de mener cette étude courant 2025. C’est notamment dans ce cadre que le Groupe identifiera les risques physiques liés au climat relevant de ses propres activités et de sa chaîne de valeur, que ce soit en amont ou en aval, ainsi que les risques et opportunités dits « de transition ».
Lectra n’a pas élaboré jusqu’à présent de plan d’adaptation au changement climatique. Toutes les informations requises par la CSRD à ce sujet ne seront donc pas couvertes dès cette publication (notamment celles relatives à l’exigence de publication E1-9 sur les effets financiers attendus des risques physiques et de transition matériels et des opportunités potentielles liées au climat, qui fait l’objet de dispositions transitoires). Ce sujet sera travaillé à l’issue de l’analyse de résilience au changement climatique.
| Scepe | 570 | Praductlond ereciriciie de chaleurou devapevi |
|---|---|---|
| 2114 | Combustionde carburanides souices mobies | COzeq |
| Emisslonstugilives |
| Scope 2 | Emisslonsindirectesliees al electrcite | 1235 | COzeq |
|---|---|---|---|
| Scope 3 | 399 | Blens immobllses | ||
|---|---|---|---|---|
| 625 | 435 | 053 | Activites lices aux combustibleseia Gnergie | |
| tCOzeq | non Incluses dansle scope 0u2 | 5 991 | Transports demarchandscs umont etdistribution | |
| 223 | Dechets generes | 4651 | peplacerents professionnels | |
| 055 | Deplacements domicile-travall | 524 | Acilfsenleasing amont | |
| 20+402 | Utilisation des prodults vendus | 506 | Fin de vie des produiis vendus |
628784
37% en 2023 parrapporta2022
| Année | 2022 (année de référence) | 2023 | 2024 | % N/N-1 | 2025 | 2030 | % de réduction vs 2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Scope 1 | 1 709 | 2 114 | 2 156 | + 2 % | NA | - 25 % | + 26 % |
| 1.1 Production d’électricité, de chaleur ou de vapeur | 376 | 370 | 351 | - 5 % | - | - | - 7 % |
| 1.2 Transport de matériaux, de produits, de déchets et d’employés | 1 171 | 1 633 | 1 738 | + 6 % | - | - | + 48 % |
| 1.3 Transformation physique ou chimique* | 0 | 0 | 0 | - | - | - | 0% |
| 1.4 Émissions fugitives | 163 | 111 | 46 | - 59 % | - | - | - 72 % |
| Scope 2 (location-based) | 1 875 | 1 455 | 1 613 | + 11 % | NA | - 25 % | - 14 % |
| 2.1 Émissions indirectes liées à l’électricité | 1 875 | 1 455 | 1 613 | + 11 % | - | - | - 14 % |
| Scope 2 (market-based) | 1 835 | 1 235 | 1 507 | + 22 % | NA | - 25 % | - 18 % |
| 2.1 Émissions indirectes liées à l’électricité | 1 835 | 1 235 | 1 507 | + 22 % | - | - | - 18 % |
| Scope 3 (location-based) | 987 | 748 | 625 | 497 | - | NA | - 20 % |
| 3.1 Achats de biens et services | 165 | 289 | 126 | 942 | - | - | - |
| 3.2 Biens immobilisés | 1 315 | 399 | - | - | - | - | - |
| 3.3 Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 | 1 023 | 915 | - | - | - | - | - |
| 3.4 Transport de marchandises amont et distribution | 11 560 | 5 991 | - | - | - | - | - |
| 3.5 Déchets générés | 221 | 223 | - | - | - | - | - |
| 3.6 Déplacements professionnels | 4 475 | 4 631 | - | - | - | - | - |
| 3.7 Déplacements domicile-travail | 657 | 835 | - | - | - | - | - |
| 3.8 Actifs en leasing amont | 267 | 594 | - | - | - | - | - |
| 3.9 Transport et distribution des produits vendus* | 0 | 0 | - | - | - | - | - |
| 3.10 Transformation des produits vendus* | 0 | 0 | - | - | - | - | - |
| 3.11 Utilisation des produits vendus | 802 | 109 | 484 | 462 | - | - | - |
| 3.12 Fin de vie des produits vendus | 831 | 506 | - | - | - | - | - |
| 3.13 Actifs en leasing aval* | 0 | 0 | - | - | - | - | - |
| 3.14 Franchises* | 0 | 0 | - | - | - | - | - |
| 3.15 Investissements* | 0 | 0 | - | - | - | - | - |
| Total (location-based) | 991 | 332 | 629 | 066 | - | NA | - 20 % |
| Total (market-based) | 991 | 277 | 628 | 784 | - | NA | - 20 % |
(8) Le bilan carbone de l'année 2022 a été recalculé en tenant compte des nouvelles analyses du cycle de vie (ACV) pour le rendre plus précis et représentatif de la réalité.
Depuis 2022, Lectra s'est engagé à publier un bilan carbone complet, et le rapport actuel présente les résultats pour l'année 2023. Pour l'année 2024, seuls les scopes 1 et 2 ont été calculés et sont disponibles. Le calcul du scope 3 est en cours et sera intégré dans le prochain rapport. Le bilan carbone est élaboré en tenant compte de l'ensemble des activités du Groupe (sites de production, de R&D et sites tertiaires) et de son périmètre global. Pour réaliser le calcul, Lectra privilégie l'utilisation de données physiques dans la mesure du possible. Lorsque ces données ne sont pas disponibles, l'entreprise se base sur des données monétaires. Dans le bilan carbone de 2023, 79 % des émissions sont calculées à partir de données physiques.
Les émissions directes de scope 1 proviennent des bâtiments (chauffage et climatisation), ainsi que des véhicules détenus ou loués par le Groupe, qui sont principalement des véhicules de fonction et de service. Pour le calcul de ces émissions, Lectra utilise des facteurs d'émissions issus de l'ADEME et d'autres bases de données reconnues. Limites : les émissions liées aux véhicules sont calculées à partir des kilomètres parcourus par la flotte. Les données de fuites de fluides frigorigènes sont estimées pour l’ensemble des sites tertiaires.
Les émissions indirectes de scope 2 sont liées à la production d'électricité consommée par le Groupe. Ces émissions proviennent des sources d'énergie achetées à l'extérieur de l'entreprise. Pour évaluer ces émissions, Lectra s'appuie sur des facteurs d'émissions provenant de la base de données de l'Agence Internationale de l'Énergie et de l'ADEME, en veillant à utiliser les versions les plus récentes disponibles. Limites : comme sur le scope 1, les émissions liées à la consommation d’électricité des véhicules sont calculées à partir des kilomètres parcourus.
Le scope 3 englobe les autres émissions indirectes, notamment celles liées à l'utilisation des produits vendus. Pour cette catégorie, Lectra applique des facteurs d'émissions spécifiques issus d'analyses de cycle de vie réalisées pour chaque gamme d'équipement. Chaque année, le Groupe comptabilise le nombre d'équipements vendus et applique les facteurs d'émission correspondant à la consommation électrique estimée des machines durant leur utilisation par les clients. Pour les autres catégories du scope 3, des facteurs d'émission basés sur des données monétaires ou des bases de données reconnues sont utilisés. Limites : certaines données non disponibles sont estimées comme le volume de déchets générés par les bâtiments tertiaires, ainsi que les déplacements domicile-travail, qui reposent sur une extrapolation réalisée à partir d'un questionnaire adressé aux employés. Plus d’informations sur le calcul du bilan carbone par catégorie du GHG Protocol sont disponibles dans l’Annexe 6.
Des efforts continus sont déployés pour réduire encore davantage l'empreinte climatique du Groupe. Les évolutions du bilan carbone de 2022 à 2024 viennent illustrer ces efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Entre 2022 et 2024, les émissions de scope 1 ont progressé de 25 %. Cette augmentation est due à l'accroissement des activités, à l’ajout de nouvelles acquisitions dans le périmètre et à l’inclusion progressive de la flotte de véhicules Lectra dans le reporting. Cette hausse est aussi visible pour les émissions de scope 2. Cette tendance résulte à la fois de l’intégration des sites tertiaires de Launchmetrics et du site industriel de Suzhou dans le périmètre. Pour autant, à périmètre constant, la tendance est à la baisse grâce aux actions d’optimisation de la consommation énergétique. À l’inverse, les émissions liées aux fuites de fluides frigorigènes ont diminué, notamment grâce à un meilleur contrôle de la donnée sur les sites industriels, les principaux émetteurs. En parallèle, les actions pour réduire les émissions de scope 3, bien que plus difficiles à quantifier, se concentrent sur l’éco-conception des équipements, l'optimisation des chaînes d'approvisionnement et l'augmentation de l'utilisation de matériaux recyclés. Entre 2022 et 2023, une réduction significative des émissions du scope 3 est observée, principalement en raison du ralentissement des ventes de machines mais cette diminution est également le fruit des efforts soutenus déployés pour optimiser la consommation énergétique des équipements.
| Intensité carbone 2023 | Chiffre d’affaires net 2023 (k euros) | Total des émissions de GES (location-based) (tCO2 eq) / chiffre d'affaires (10) (k euros) | Total des émissions de GES (market-based) (tCO2 eq) / chiffre d'affaires (k euros) |
|---|---|---|---|
| 1,32 | 477 579 | 1,32 | 1,32 |
Lectra a élaboré un plan d'action énergétique ambitieux visant à augmenter la part d'énergie renouvelable et à améliorer l'efficacité énergétique sur nos sites industriels. Ce plan s'inscrit dans notre stratégie globale de réduction de notre empreinte carbone et de promotion de pratiques durables.
Sur le site industriel de Tolland, plusieurs initiatives sont mises en place pour accroître l’efficacité énergétique. Parmi celles-ci, l’optimisation des espaces de travail pour optimiser l’utilisation des ressources. De plus, l’amélioration des paramétrages de la gestion centralisée des énergies du bâtiment permet de mieux contrôler la consommation énergétique. L'installation d'un bypass pour utiliser la chaleur du compresseur à des fins de chauffage représente également une avancée significative dans la démarche d'efficience énergétique. Enfin, le remplacement des luminaires traditionnels par des LED se poursuit, contribuant ainsi à une réduction substantielle de la consommation.
Pour le site de Bordeaux-Cestas, l'implantation de panneaux photovoltaïques permet de couvrir 10 à 15 % de la consommation électrique du site depuis le deuxième semestre de 2024. Cette initiative s'accompagne de la signature d'un contrat garantissant 100 % de l’approvisionnement électrique du site en électricité renouvelable à partir du 1er janvier 2025. En parallèle, les efforts sur l'efficience énergétique continuent avec l’amélioration de la gestion centralisée des énergies des bâtiments et avec les travaux de rénovation de l'isolation thermique en toiture de plusieurs bâtiments, et en poursuivant le remplacement des luminaires par des LED sur une surface de 2 300 m². Ces actions s’inscrivent dans une volonté de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de promouvoir une consommation plus responsable.
Enfin, pour notre site de Suzhou, un ingénieur HSE a été recruté pour piloter le plan d’efficacité énergétique du site. Des outils de pilotage ont été mis en place et notamment un suivi des consommations d’électricité, d’eau et des déchets. Des actions et bonnes pratiques sont également mises en place sur l’ensemble des sites tertiaires du Groupe pour optimiser la consommation énergétique, notamment l'utilisation croissante d’électricité renouvelable et la sensibilisation des collaborateurs aux comportements éco-responsables.
| Type d'énergie | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Consommation d’électricité des bâtiments | 7 936 | - |
| Consommation de gaz des bâtiments | 1 959 | - |
| Consommation d’essence des véhicules | 5 882 | - |
| Consommation de gasoil des véhicules | 2 796 | - |
| Consommation de gasoil des bâtiments | 20 | - |
| Consommation d’électricité des véhicules | 17 | - |
| Consommation totale d’énergie | 18 610 | - |
| Type de source | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Consommation de carburants issus du pétrole | 8 698 | - |
| Consommation d’électricité, de chaleur ou de vapeur issues de sources fossiles | 4 399 | - |
| Consommation totale d’énergie issue de sources fossiles | 13 097 | - |
| Part de la consommation totale d’énergie issue de sources fossiles | 70 % | - |
| Consommation totale d’énergie issue de sources nucléaires | 2 916 | - |
| Part de la consommation totale d’énergie issue de sources nucléaires | 16 % | - |
| Consommation d’électricité, de chaleur ou de vapeur issues de sources renouvelables | 2 517 | - |
| Consommation d’énergie renouvelable auto-produite** | 81 | - |
| Consommation totale d’énergie issue de sources renouvelables | 2 598 | - |
| Part de la consommation totale d’énergie issue de sources renouvelables | 14 % | - |
| Consommation totale d’énergie | 18 610 | - |
*La répartition des consommations d’énergie par sources est calculée en se basant sur le mix énergétique de chaque pays et en tenant compte des achats directs et de la production d’électricité renouvelable.
**Installation d’ombrières solaires sur le site industriel de Bordeaux-Cestas, opérationnelles depuis septembre 2024 : sur le site de Bordeaux-Cestas, 1 800 m² d’ombrières solaires (475 kWc en puissance installée) ont été installés durant l’été 2024, pour alimenter 10 à 15 % de la consommation électrique du site. La consommation d’énergie renouvelable auto-produite reportée correspond à la production intégrale des ombrières solaires installées.
Dans le cadre de son plan d'action énergétique, Lectra s'engage dans des achats directs d'électricité renouvelable. Depuis 2022, 25 % de la consommation annuelle d'électricité du site industriel de Tolland est couverte par des certificats d'énergie renouvelable. De plus, plusieurs sites tertiaires ont établi des contrats d'énergie incluant une part d'énergie renouvelable. C'est le cas du site de Milan, qui bénéficie d'une couverture de 100 % de sa consommation en électricité renouvelable, ainsi que du site de Iasi (Roumanie), où plus de 40 % de la consommation est également alimentée par de l'électricité renouvelable. Au total, ces achats couvrent 3 % de la consommation totale d’énergie du Groupe.
| Intensité énergétique 2024 | Consommation totale d’énergie provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique (MWh) (11) | 5 711 | |
|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires provenant d’activités dans des secteurs à fort impact climatique (k euros) (12) | 112 393 | Intensité énergétique (MWh / k euros) | 0,05 |
Détaillé en introduction de ce rapport financier annuel, le modèle d’affaires de Lectra consiste à réaliser ses activités essentiellement dans trois secteurs : la mode, l’automobile et l’ameublement. Toutefois, afin de faciliter la compréhension de la valeur ajoutée du Groupe et de ses offres sur la diminution des impacts environnementaux chez ses clients, ce chapitre se concentre plus particulièrement sur ceux identifiés à partir de l’analyse de cycle de vie d’un produit de la mode (voir visuel ci-dessous), secteur sur lequel ils sont les plus forts.
La chaîne de valeur de la mode est l'une des plus complexes qui soient. Globalisées et très fragmentées, ses activités se répartissent en une multitude d'acteurs aux processus variés, aux niveaux de digitalisation et d'automatisation hétérogènes. La gestion du développement des produits, de la découpe et de la confection reste également largement manuelle. Cette fragmentation de la chaîne de valeur, combinée à l'hétérogénéité des niveaux de digitalisation, contribue à un manque de transparence et de contrôle pour les donneurs d'ordre.
Les opérations dans le secteur de la mode sont très consommatrices en main-d'œuvre, ce qui expose les travailleurs à des rythmes de plus en plus soutenus, mettant parfois en péril leur sécurité et leur santé. Sur ces conditions de travail, les marques n’ont pas de visibilité au sein de leur chaîne d'approvisionnement. Ce manque de contrôle représente pour les donneurs d’ordre un risque important, non seulement pour la continuité de la production, mais aussi pour leur image de marque. Déjà, de nombreux scandales sur les conditions de travail dans cette industrie ont terni la réputation de tous les segments du marché, du luxe à la fast fashion. La mauvaise réputation du secteur manufacturier entraîne également un fort turnover chez les employés, ainsi que des difficultés croissantes pour recruter des collaborateurs qualifiés.
Le produit de mode, en particulier le vêtement, est intrinsèquement complexe. Au-delà de l’aspect identitaire qui pousse les marques à renouveler sans cesse les styles et à les diversifier pour répondre aux attentes des différentes communautés et générations de consommateurs, il doit également s'adapter à toutes les morphologies. La variété des matières, de leurs propriétés mécaniques et techniques, des motifs, des patronages et des composants est presque infinie. Afin de répondre à une demande de plus en plus volatile, les rythmes et volumes de développement et de production se multiplient et s’accélèrent. Résultat, les activités de développement et de découpe dans l'industrie de la mode doivent prendre en compte un nombre de paramètres toujours plus important pour demeurer efficaces, durables et rentables.
Une telle complexité, associée au fait qu'une grande partie de la fabrication reste manuelle, entraîne deux problèmes :
Pour aider ses clients à relever ses défis majeurs, Lectra concentre ses efforts sur la combinaison de logiciels et d’équipements recourant aux technologies 4.0, leur permettant de digitaliser et automatiser leurs processus.
(11) La consommation retenue est celle des trois sites industriels sur lesquels sont produits les équipements Lectra, qui représentent la seule activité du Groupe dans un secteur à fort impact climatique.
| 11 | 1 | 1 | TI` |
|---|---|---|---|
Les chiffres présentés résultent d’une étude de Mc Kinsey & Company's Fashion et représentent l’impact de chaque étape de ce cycle de vie sur le climat.
À travers ses solutions portant sur des phases à fort impact sur les économies de matière, l’impact de Lectra s’avère important à différentes étapes du cycle de vie du vêtement. Illustration parmi d’autres, la gestion optimisée du prototypage des produits et de son industrialisation peut concerner 70 % de son empreinte carbone (13).
Grâce à ses logiciels de création (Kaledo, Modaris et Accumark), de patronage et de gestion du cycle de vie des produits de haute précision, spécialement conçus pour l'industrie de la mode, Lectra permet de diminuer la dépendance aux prototypes physiques. Ces outils offrent en effet une vue exhaustive et précise du style et du bien-aller du vêtement, de son impact écologique, de ses composants et de leur provenance, ainsi que de son coût de revient. Il devient alors possible de le valider de manière numérique en fonction de ses caractéristiques économiques et écologiques, tout en s’assurant de sa capacité à être produit par la suite, avant même le développement du premier prototype physique.
En complément, Launchmetrics optimise l’utilisation des prototypes pour les phases avant-vente (Fashion week, relations presse …), en évitant notamment une duplication destinée à assurer leur disponibilité lors des campagnes de presse, l’impact carbone des navettes logistiques entre les différents lieux de présentation et de shooting se trouvant en outre réduit significativement.
Les solutions de production sont multimodales et adaptables grâce à la synergie entre des logiciels de placement, de gestion de production et des équipements adaptés à chaque type de matière, de motif ou de volume de découpe. Jusqu’à leur industrialisation, les processus de développement des produits sont pris en charge, avec une gestion des multiples formats de production et ordres de découpe, répondant à la diversité des commandes. La surproduction se trouve ainsi réduite, et les impacts écologique et économique associés minimisés, ce qui se traduit par moins d’erreurs et surtout moins de déchets lors des phases de prototypage et d’industrialisation.
(13) Source : McKinsey, Fashion on climate
➞ L’exploitation des données est une des clés pour une mode plus éco-responsable
Pour garantir des processus de production plus éco-responsables, l'exploitation des données est essentielle. Aujourd'hui, seules 44 % des données de fabrication sont utilisées correctement par les entreprises (14). En collectant davantage de données, elles peuvent fournir à leurs opérateurs des informations précises et adaptées pour optimiser la production en temps réel. Cette collecte de données apporte également le niveau de traçabilité nécessaire pour garantir la transparence et la conformité de la production aux nouvelles exigences en éco-responsabilité.
Grâce à la digitalisation des étapes de développement produit et de production, Lectra a construit un jumeau numérique de la salle de coupe permettant de planifier au plus précis, de mettre en place des actions correctives immédiates, afin d’être plus efficient et de réduire les déchets. C’est notamment le cas avec Valia, nouvelle solution cloud à destination des clients mode (Valia Fashion), mais également automobile (Valia Automotive) et ameublement (Valia Furniture). Celle-ci digitalise des opérations répétitives généralement manuelles et séquentielles, ce qui augmente le risque d’erreur et donc la quantité de déchets matière.
Valia permet de paramétrer des règles selon les différents critères d’une commande (type de produit, typologie de tissus, paramètres de découpe…), celles-ci pouvant être automatiquement appliquées afin, d’une part, de réduire les erreurs et, d’autre part, de minimiser les déchets de matière lors de la découpe. Ainsi, l’usage de la matière est optimisé en tenant compte non plus de situations théoriques, mais de la réalité de la production et des événements, par exemple le regroupement de commandes, la prise en compte des caractéristiques de la matière (unie ou à motif), ses défauts et même la largeur réelle des rouleaux de tissu.
En amont, il est également important de capitaliser sur la donnée pour anticiper les tendances : l’analyse des réseaux sociaux et l’évaluation de l’efficacité des campagnes de lancement de collections (Launchmetrics), mais aussi le benchmark des offres concurrentes (Retviews), permettent d’identifier plus précisément les opportunités réelles du marché et de ne développer que les produits les mieux positionnés (à la fois en prix et en assortiment).
Enfin, au moment de l’achat de son vêtement, le consommateur recherche désormais des informations de plus en plus détaillées, qui répondent à ses aspirations en termes de style, de bien-aller, mais aussi l’éco-responsabilité et l’identification à la marque. L’interconnexion entre l’ensemble des solutions Lectra permet de collecter un maximum d’informations sur le produit tout au long de son cycle de vie : toutes ces informations peuvent être centralisées dans la solution PLM (Product Lifecycle Management) Kubix Link. Leur accès est un point clé dans le pilotage des indicateurs de durabilité et pour la mise en œuvre de plans d’action en conséquence. Les marques ont aussi la possibilité de communiquer sur une partie de ces informations : grâce à Neteven, plateforme de gestion de vente en ligne qui leur permet de les partager au client final.
Si de nombreuses solutions Lectra ont été développées pour les spécificités et besoins des clients du secteur de la mode, certaines sont également applicables à l’automobile et à l’ameublement (notamment toutes celles portant sur l’optimisation des placements lors de la découpe). En complément, pour la découpe du cuir, très utilisé dans ces deux domaines, la solution de découpe Versalis, et notamment le Digital Marking, identifie de manière dématérialisée les défauts sur la peau. En fonction de ceux-ci, le placement idéal est ensuite calculé. Combiné avec la découpe zéro espacement (zero buffer), cette solution complète permet au client d’exploiter le maximum de peau.
Dans l’automobile, qu’il s’agisse de cuir ou de matière textile technique, la matière est un poste de dépenses conséquent. Algopex permet aux clients d’exploiter les données de production en temps réel (consommation de matière, énergie, émissions de CO2 associées…) et de fournir des conseils personnalisés en vue de l’ajustement de leurs pratiques. Pour l’ameublement, comme Valia Fashion, la solution Furniture On Demand ajuste au mieux la production par la fabrication à la demande et non plus à l’avance. Exemple, un canapé ne sera produit que s’il a été commandé par un consommateur, les risques d’invendus et donc de déchets se trouvent réduits. Les produits deviennent ainsi facilement personnalisables, voire réalisés sur mesure, pour une expérience et une satisfaction du client maximisées, et donc de plus de chances qu’il garde son produit le plus longtemps possible.
La traçabilité, première étape vers une approche plus durable. Pour les marques, au-delà du besoin (évoqué précédemment) de maîtriser leur chaîne de valeur, de nouvelles réglementations en matière de durabilité imposent ou imposeront prochainement des perfectionnements de leur traçabilité et de leur transparence dans leurs approvisionnements provenant du secteur textile. 95 % des cent plus grandes marques de mode n'ont aucune visibilité au-delà de leurs fournisseurs de rang 2. Accéder à une visibilité parfaite sur tous les stades du cycle de vie du vêtement, de l’origine de la fibre à la commercialisation, s’avère extrêmement complexe, notamment en raison du grand nombre d’acteurs. En disposant de données fiables en temps réel à chaque étape de cette chaîne, les marques peuvent s’aligner de manière proactive sur les attentes des consommateurs en matière de durabilité et s’adapter rapidement à des exigences réglementaires en constante évolution.
La solution cloud TextileGenesis soutient les marques du secteur de la mode dans leurs objectifs de durabilité et de traçabilité. Sa cartographie fiable, sécurisée et entièrement numérique de la matière, de la fibre jusqu’au consommateur, garantit son authenticité et ses origines. Innovant, son mécanisme de traçabilité s'adresse aux deux extrémités de la chaîne de valeur textile, complété par son réseau de partenaires pour la certification des matières et sa plateforme technologique, au profit d’un échange et d’un suivi de données fiables et sécurisées tout au long du cycle de vie d'une matière.
double ou triple. Les producteurs de fibres durables les utilisent pour certifier chaque kilogramme de fibre à la source. Les Fibercoins™ suivent alors le flux de matière dans le monde réel : ils sont tracés en temps réel dans le système, au fur et à mesure du déroulement des transactions entre les acteurs de la chaîne d'approvisionnement (des producteurs de fibres aux filatures, aux teinturiers, aux entreprises de découpe et de couture, aux marques et aux détaillants). Le fibercoin crée un jeu à somme nulle : personne ne peut compter plusieurs fois la même matière. Cette technologie garantit des
Chez Lectra, le co-conception est innovante optimisée collaborative multidisciplinaire sensible aux enjeux environnementaux.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 niveaux de robustesse sans précédent en termes de traçabilité et de transparence de la chaîne d'approvisionnement. Cette chaîne de traçabilité numérique de la matière ne pouvant être ni manipulée ni falsifiée, son historique est enregistré définitivement. À la fin, pour chaque achat individuel, la marque peut tracer la chaîne d'approvisionnement complète par commande et par article.
➞ Un lien fort avec des standards ESG reconnus TextileGenesis travaille en étroite collaboration avec les principaux standards et organisations sectorielles de l’industrie textile, du cuir et de la chaussure dans le monde. Plus de 90 % des principaux standards ESG et organisations sectorielles ont signé des partenariats stratégiques exclusifs avec TextileGenesis. Les standards ESG exigent des marques et distributeurs la vérification des accréditations de durabilité de leurs fournisseurs, afin de s'assurer de leur respect des normes sociales et environnementales. En outre, les consommateurs doivent être certains de recevoir ce pour quoi ils paient lorsqu'ils achètent un produit durable. TextileGenesis permet deux types de vérifications indépendantes : des audits des fibres, pour confirmer leur origine, et des audits tiers, pour valider les accréditations ESG des fournisseurs. Afin de vérifier ces accréditations sur les sites de production, les organismes d'audit tiers ont un accès direct à la plateforme. Fin 2024, près de 2 milliards de produits (15) ont été tracés dans la plateforme TextileGenesis, utilisée par plus de cent marques dans le monde, ce qui se traduit par l’atteinte d’un niveau de traçabilité sans précédent.
La durabilité est au centre des réflexions de Lectra dès la conception de ses solutions. C’est donc tout naturellement que le Groupe s’est engagé à proposer à ses clients de nouvelles offres éco-responsables dans le cadre de sa stratégie de durabilité. En 2021, en collaboration avec le cabinet spécialisé Apesa et avec le soutien de l’Agence Française de transition écologique (ADEME), le Groupe a réalisé un diagnostic d’éco-conception. Ce premier diagnostic a permis d’évaluer les impacts environnementaux (voir visuel ci-dessous) des solutions de découpe, d’identifier les leviers d’éco-conception les plus pertinents et de mettre en place des actions visant à réduire leur empreinte écologique.
Responsable de la politique Le Directeur R&D et le Directeur stratégie et produit sont les responsables de la bonne application de cette politique, soutenue par la feuille de route stratégique 2023-2025 du Groupe.
Depuis 2022, Lectra a intégré une équipe dédiée à l’éco-conception au sein de ses équipes R&D. Celle-ci s’assure de la soumission systématique de chaque nouvelle génération d’équipements à une analyse de cycle de vie (ACV). Les analyses de cycle de vie déjà menées se sont basées sur une durée de vie moyenne des équipements de découpe de 13 ans. Cette durée de vie est amenée à augmenter avec les nouvelles générations d’équipements. Les impacts environnementaux des solutions sont ainsi identifiés, quantifiés et minimisés pour le Groupe et ses clients, dans une logique d’amélioration continue, les performances des équipements qui leur sont vendus étant évaluées et améliorées à chaque nouvelle génération de gamme.
Les équipes R&D appliquent cette approche méthodique, représentée par une charte d’éco-conception (disponible sur le site internet du Groupe), pour concentrer les efforts sur les aspects les plus significatifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre, tels que l’optimisation de l’utilisation des matières (textiles ou cuir), l’efficacité énergétique des équipements et la réduction de la quantité d’acier nécessaire à leur fabrication. Les performances de durabilité des équipements sont évaluées et améliorées à chaque nouvelle génération de produit.
Ameliorer | optimisation de la matière concernée nos fléaux et danoraciivitez eufleur cycle de vie
Amélioration continue inscrite dans une démarche d'amélioration continue des équipements logiciels et services de questionnement "innovation permanente". Cette démarche passe par la formation et l'information des différents acteurs du processus.
Approche systémique concevoir son travail dans une approche systémique qui prend en compte des critères multiples et leurs interactions. Impliquer les clients et les fournisseurs dans la conception des équipements logiciels et services.
Agir ensemble : intégrer les clients et les fournisseurs dans cette démarche afin de les impliquer sur le long terme.
Responsabilité sociale : Prendre en compte les impacts sociaux liés à la production et/ou l'utilisation des équipements logiciels et services.
Assurer que les choix des matériaux et des matières prennent en compte le cycle de vie.
Considérer l'eau, l'air et les sols comme des biens communs à dévouer du produit au service.
Minimiser la consommation énergétique tout au long du cycle de vie des équipements, logiciels et services. Privilégier les sources d'énergie renouvelables et non polluantes.
Minimiser les pollutions sur l'environnement et privilégier la recyclabilité des produits ou du service ainsi que les résidus et emballages.
Fondée sur les normes ISO 14040 et ISO 14044, la méthodologie adoptée par les équipes éco-conception se décline de quatre phases principales, interdépendantes :
Une démarche d’éco-conception impose l’analyse de tous les types d'impacts générés de la fabrication à l'utilisation des équipements pouvant affecter l’empreinte écologique. L’intégration de ces principes à l’ensemble des programmes de R&D a permis de lancer sur le marché en 2023 les premiers produits éco-conçus Lectra.
Trois objectifs clés ont été définis dans la démarche d’éco-conception :
En complément des normes relatives aux analyses de cycle de vie, les équipes R&D s’appuient également sur la norme NF EN 16524, qui définit les exigences relatives à la durabilité et à la performance des équipements mécaniques, garantissant ainsi leur efficacité et leur conformité aux standards environnementaux. Cette norme vise à encadrer l’amélioration de la qualité des produits tout en répondant aux attentes croissantes en matière de durabilité et de responsabilité écologique.
De plus, les directives 2009/125/CE et 2012/19/UE auxquelles les équipements Lectra sont soumis, imposent d’intégrer les critères d’éco-conception lors de leur développement.
Les indicateurs suivants fournissent un cadre intégré pour évaluer et gérer l'impact environnemental des activités industrielles, agricoles et autres, facilitant ainsi la transition vers des pratiques plus durables. Ils sont utilisés dans le cadre des analyses de cycle de vie conduites par les équipes R&D :
| Étape | Impact changement climatique GWP100 (kg CO2 eq) | Impact potentiel d'eutrophisation des eaux (kg PO4 eq) | Impact potentiel d’épuisement abiotique des ressources fossiles et non fossiles (kg Sb eq) |
|---|---|---|---|
| A1-A3 – Étape de production | 8.67 E+03 | 3.27 E+01 | 1.58 E+00 |
| A4-A5 – Étape de construction | 9.06 E+02 | 3.88 E-01 | 2.92 E-03 |
| B – Étape d’utilisation | 1.34 E+05 | 2.81 E+02 | 2.29 E-01 |
| C – Étape de fin de vie | 1.64 E+02 | 5.25 E-01 | 2.08 E-04 |
Dans le cadre d’un projet dédié à la fin de vie des équipements, les équipes éco-conception ont défini en 2024 un nouvel indicateur : le taux de recyclabilité. Pour chaque équipement, cet indice a été établi selon les exigences de la norme NF EN 16524. Objectif : évaluer la proportion des matériaux d'un produit pouvant être recyclés à la fin de son cycle de vie, selon différents facteurs tels que la facilité de séparation, la nature des matériaux utilisés, ou encore les infrastructures de collecte et de traitement disponibles. Le taux de recyclabilité est exprimé en pourcentage, ce qui permet de quantifier la part des produits récupérables et réutilisables, réduisant ainsi la quantité de déchets envoyés en décharge.
Le taux de recyclabilité théorique des nouveaux découpeurs Vector Q2 et Vector iX2 atteint 84 %. Il pourra être intégré à un calcul plus global d’un indice de durabilité (au sens de la CSRD), non sélectionné à ce jour. Dans le cadre de ce projet, les équipes ont également établi un protocole de démontage à destination des clients afin de les rendre autonomes lorsque leur équipement de découpe arrive en fin de vie, et maximiser leur capacité à recycler ses matériaux.
La politique d’éco-conception concerne également les consommables utilisés pour le fonctionnement des équipements. Depuis 2023, les principaux efforts ont porté sur le papier à usage unique utilisé à chaque cycle de découpe : la Société (France) ainsi que les filiales italienne, espagnole et portugaise ont été certifiées « FSC (17) Chaîne de contrôle » en septembre 2023. Valable cinq ans, cette certification a été confirmée par l’organisme de contrôle en octobre 2024. Elle permet de s’assurer de la traçabilité des matériaux FSC à chaque étape du processus de production, depuis la forêt jusqu’au produit fini, en incluant toutes les étapes de traitement, de transformation, de fabrication et de distribution.
Depuis l’implémentation de la politique d’éco-conception, 100 % des nouveaux équipements sont éco-conçus. Le Groupe travaille encore à construire des objectifs chiffrés pour d’autres indicateurs d’éco-conception.
La communication interne sur les sujets de durabilité a été renforcée en 2024, dans le but d’informer les collaborateurs des avancées du Groupe sur différents sujets, incluant l’éco-conception. Le sondage annuel réalisé au sein du Groupe indique qu’en 2024, 66 % de ses collaborateurs de Lectra ont une vision positive et confiante des actions d'éco-conception et de RSE.
Dans ce cadre et pour répondre à l’objectif de sa politique environnementale : « optimisation de l'utilisation des ressources en favorisant l'économie circulaire », le Groupe a mis en œuvre un plan d’action ambitieux pour réduire sa production de déchets. Jusqu’à présent, le périmètre industriel est privilégié car la diminution des déchets lors des étapes de production fait partie intégrante de la politique d’éco-conception. Ces déchets sont essentiellement des cartons et plastiques d’emballage, ainsi que divers textiles destinés aux essais de découpe. Les données concernant les différentes filières de valorisation (hors recyclage) et de fin de vie ne sont pas disponibles pour ce rapport. Le Groupe veillera à améliorer ce point dans l’année à venir.
| Déchets (en tonnes) | 2024* | 2023 |
|---|---|---|
| Déchets non dangereux | 490 | 454 |
| Déchets dangereux (uniquement site Bordeaux- Cestas) | 1 | 7 |
| Total | 491 | 461 |
*En 2024, le site industriel de Suzhou en Chine, a été ajouté au périmètre de reporting des déchets.
| Pourcentage de déchets recyclés | Pourcentage de déchets réutilisés | |
|---|---|---|
| 74 %** | 0% | |
| 66 % | 0% |
**la méthodologie de collecte et de calcul a été améliorée et fiabilisée entre 2023 et 2024. Les déchets dangereux sont éliminés selon la législation en vigueur en France.
(16) La méthode utilisée pour le calcul est celle de l'évaluation de l'impact environnemental "CML", développée par le centre des sciences environnementales de l'Université de Leiden, aux Pays-Bas et qui s'appuie des normes européennes. Elle constitue l'ensemble d'indicateurs environnementaux le plus courant pour l'analyse de cycle de vie (ACV).
Lectra veille à accompagner ses clients au plus près de leurs besoins, notamment en matière de réglementations environnementales. Les exigences dans le secteur textile étant de plus en plus poussées et nombreuses, Lectra anticipe ces normes et/ou ces tendances, afin de proposer des offres permettant à ses clients de s’y conformer. Dans un contexte où traçabilité et transparence sont devenues des attentes fondamentales des consommateurs, des réglementations font leur apparition, telle la loi sur le devoir de vigilance en France (2017), mais aussi, inspirée du modèle français, la directive européenne CS3D ou CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive).
Sur ce sujet, Lectra s’est positionné stratégiquement grâce à l’acquisition de TextileGenesis en 2022, afin de permettre à ses clients de tracer l’origine des matières utilisées dans leurs produits. Au-delà du simple enjeu de traçabilité, le règlement Ecodesign for Sustainable Product Regulation, introduit la notion de Digital Product Passport (DPP). Objectif : fournir des informations détaillées et transparentes sur les produits tout au long de leur cycle de vie. Le DPP peut inclure une variété d'informations, telles que :
Kubix Link, dont la finalité est de gérer toutes les étapes du cycle de vie d’un produit en s’appuyant sur d’autres solutions de Lectra ou d’autres éditeurs tiers, a la capacité de centraliser et mettre à disposition de nombreuses données essentielles à l'élaboration de ce passeport digital dans l'industrie de la mode. Aujourd’hui, Lectra est le seul acteur technologique de son secteur en mesure d’accompagner ses clients sur ces exigences de transparence, du développement produit à la production, puis de la gestion des collections au marketing, au e-commerce et à la traçabilité.
Par ailleurs, les entreprises sont désormais tenues de communiquer sur leur bilan de gaz à effet de serre, et de mettre en œuvre des stratégies visant à réduire, souvent drastiquement, leur empreinte carbone, en vue d’une neutralité dans ce domaine à horizon 2050. Lectra propose à ses clients des solutions pour recueillir des informations précieuses sur leurs matières premières (textile, cuir), qui représentent souvent une grosse part de leurs émissions du scope 3. L’optimisation de la consommation de ces matières grâce aux technologies Lectra (découpe précise, fabrication à la demande, modélisation 3D pour les prototypes...) permet naturellement de réduire ces émissions. Enfin, les nouvelles générations d’équipements de découpe étant plus performantes sur le plan de la consommation énergétique, elles contribuent directement à la réduction des émissions du scope 2 de leurs utilisateurs.
La tendance à consommer moins, mais mieux, conduit les consommateurs de nombreux secteurs, la mode en particulier, à rechercher des produits de meilleure qualité, plus durables et souvent garantis pour une longue période. Les options conçues pour durer et être facilement réparables sont privilégiées, favorisant des designs intemporels. L’intérêt croissant pour la seconde main et les services de location reflète également ces nouveaux comportements. De plus en plus de consommateurs choisissent des produits reconditionnés ou optent pour des modèles de reprise favorisant le recyclage ou la revalorisation.
| Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique |
|---|---|
| Utilisation durable des ressources aquatiques et marines | Transition vers une économie circulaire |
| Contrôle de pollution | Protection de la biodiversité et des écosystèmes |
Application de la réglementation sur la Taxinomie verte
La création par la Commission européenne en 2018, de la notion de « Taxinomie verte » pour les activités économiques repose sur un principe simple : établir un système européen de classification des activités durables et ainsi introduire une nomenclature des activités économiques selon leur contribution au changement climatique (dans un premier temps). Une activité économique est éligible à la Taxinomie verte si elle contribue à un ou plusieurs des six objectifs environnementaux ci-dessous et fait partie de la liste des activités recensées dans le règlement délégué climat (2021/2139) et le règlement délégué environnement (2023/2486). Ces objectifs concernent : l’atténuation du changement climatique, l’adaptation au changement climatique, l’utilisation durable et la protection des ressources hydriques et marines, la transition vers une économie circulaire, la prévention et la réduction de la pollution, et la protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes.
Pour le Rapport 2022, seuls les règlements délégués relatifs aux deux premiers objectifs « climat » étaient pris en compte. Depuis 2023 se sont ajoutés les quatre autres objectifs environnementaux maintenant officiellement publiés. En 2024, les dernières FAQ ainsi que les rapports de la plateforme pour la Finance durable ont été pris en compte dans l’étude menée par Lectra. En 2024, le Groupe a donc analysé l’éligibilité des activités sur les six objectifs environnementaux et procédé à une analyse sur l’alignement de ces activités. Ainsi, si une activité éligible respecte les critères techniques d’une contribution substantielle, ne cause aucun préjudice important aux autres objectifs environnementaux, et respecte les garanties minimales, il s’agit alors d’une activité alignée avec la Taxinomie.
Comme évoqué dans les rapports DPEF des années précédentes, les activités directes du Groupe, amplement décrites dans le Rapport de gestion, n’ont que très peu d’impact sur le réchauffement climatique (cf. Chapitre ci-dessus sur le plan de transition climat). Lectra publie alors trois indicateurs : la part du chiffre d’affaires, des investissements (CapEx) et de charges d’exploitation (OpEx), qui sont éligibles au sens du Règlement européen Taxinomie verte et ses règlements délégués.
Dès 2021, le Groupe avait déjà procédé à l’analyse de l’éligibilité de ses activités au regard des deux premiers objectifs environnementaux (atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique) et considéré trois grandes familles, correspondant aux dimensions principales de son offre : la vente d’équipements de découpe, de logiciels, et l’activité de maintenance liée à ces deux activités. En 2022, ces activités n’avaient pas non plus été considérées éligibles au regard des deux premiers objectifs environnementaux. En 2023, l’analyse a été étendue aux quatre nouveaux objectifs environnementaux.
L’étape préliminaire de l’analyse a permis de retirer du champ d’application l’activité de maintenance, qui ne correspond pas aux activités et secteurs décrits par la Commission européenne dans les règlements délégués, et qui n’est donc pas éligible pour la Taxinomie verte, sur les six objectifs environnementaux. L’activité de fabrication et vente d’équipements de découpe a été examinée à la lumière de l’activité « Industrie manufacturière » identifiée dans la nomenclature de la Commission européenne. Si le Groupe fournit bien des équipements de découpe des matières textiles et du cuir, qui permettent à ses clients d’optimiser l’utilisation de la matière et de l’énergie et par conséquent d’améliorer leur propre empreinte environnementale, la fabrication des équipements n’est pas éligible au titre des objectifs environnementaux liés à l’économie circulaire ou la réduction de la pollution dans les règlements délégués auxquels se rapporte notre activité.
À travers son activité de vente de logiciels, Lectra fournit à ses clients des solutions qui apportent de la valeur autour de trois thématiques principales : l’optimisation de la matière (par le design et le développement), la digitalisation des processus de collaboration ainsi que la cartographie fiable, sécurisée et totalement digitale de la matière. Ces offres se traduisent par un effet bénéfique sur l’environnement, permettant aux clients d’éviter ou de réduire leurs impacts négatifs.
De ce fait les offres du Groupe Lectra qui sont éligibles à la taxinomie sous la catégorie 4.1 : Fourniture de solutions informatiques / opérationnelles fondées sur les données, pour l’objectif « économie circulaire » sont :
Ratio d’éligibilité du chiffre d’affaires aux objectifs environnementaux de la taxinomie
Compte tenu de l’analyse de l’éligibilité des activités du Groupe au regard des six objectifs environnementaux, le Groupe conclut que le ratio d’éligibilité de son chiffre d’affaires sur cette première étape de la Taxinomie verte est de 6,8 %. Cette part est en augmentation par rapport à 2023 du fait essentiellement de l’ajout de l’offre Kubix dans les offres éligibles en 2024.
➞ Analyse de la contribution substantielle
Les offres de Lectra se déclinent en plusieurs catégories, chacune visant à promouvoir une approche durable dans l'industrie de la mode. D'une part, les solutions de placement permettent d'optimiser l'utilisation des matières premières, réduisant ainsi les déchets générés lors de la production. D'autre part, les outils d'aide à la conception de collections offrent aux créateurs la possibilité d'anticiper les tendances du marché, garantissant ainsi que les collections développées répondent au mieux aux attentes des consommateurs, ce qui minimise le gaspillage de ressources. Enfin, les solutions de cartographie des matières assurent une traçabilité totale des vêtements, permettant un suivi rigoureux de l'origine et de la composition des matériaux utilisés.
Toutes les offres éligibles de Lectra répondent au critère de contribution substantielle 1) de l’activité 4.1 du volet économie circulaire, car elles correspondent à des solutions informatiques basées sur des données. Elles remplissent également le critère 5.a) de l’activité 4.1. Il s’agit de logiciels de conception et de placements qui permettent d’aider les utilisateurs à gérer la circularité spécifique d’un produit et d’autres objectifs de conception environnementale, tels que la conception en vue de l’incidence environnementale minimale de l’utilisation du produit et le minimum de déchets pendant la production et la production sur mesure afin d’éliminer les sur-spécifications et de réduire les matières premières entrantes.
Pour l’ensemble des solutions informatiques hébergées en mode SaaS, Lectra veille à ce qu’elles soient conformes aux critères 8. a), b) et c) sur les sujets opérés en interne et en déléguant la responsabilité à des partenaires d’adopter des solutions durables et recyclables, avec la mise en place d’une gestion efficace des déchets en fin de vie et la préparation des produits pour le réemploi et le recyclage. Pour les logiciels on-premise, la responsabilité est déléguée aux clients qui les exploitent.
En complément de ces critères, l’offre de TextileGenesis répond également au critère 3.a) de l'activité 4.1 du volet économie circulaire. Celui-ci est un logiciel de suivi et de traçabilité de la fibre cultivée jusqu’au vêtement, qui permet d’identifier, de suivre et de tracer les matériaux des produits tout au long des chaînes de valeur afin de rendre accessibles des données structurées requises pour les évaluations du cycle de vie et le partage de ces données avec les partenaires de la chaîne de valeur, les consommateurs et d’autres acteurs économiques. Cette part du chiffre d'affaires est donc alignée avec la taxinomie verte.
L'offre Kubix de Lectra est une solution innovante pour l'industrie de la mode, axée sur la gestion des collections et l'optimisation des processus de conception et de production. En tant que système de gestion du cycle de vie des produits (PLM), Kubix intègre une historisation des données de production, permettant aux entreprises de suivre l'évolution de leurs collections et d'analyser les performances. Basée sur l'analyse de données, elle aide les designers à créer des modèles adaptés aux tendances du marché tout en fournissant aux clients des indicateurs clés en matière de RSE. Bien qu'elle vise des objectifs durables, il a été considéré que cette offre ne remplissait pas les critères de contribution substantielle pour l'activité 8.2 du volet atténuation du changement climatique. Au total, la part de chiffre d’affaires éligible pour laquelle la contribution substantielle est remplie s’élève à 28 595 milliers d’euros pour 2024.
Pour les offres Lectra éligibles dans la catégorie 4.1 du volet Économie Circulaire, Lectra garantit ne pas causer de préjudices importants en matière d’adaptation au changement climatique. Pour cela, une analyse des aléas climatiques a été menée en interne par les équipes Facility management et un plan d’actions est mis en place pour pallier les risques identifiés.
La méthodologie pour l'analyse des aléas climatiques se déroule en plusieurs étapes. D'abord, l’identification des risques climatiques potentiels, tels que l'élévation des températures, les précipitations extrêmes, les tempêtes, la sécheresse et la montée du niveau de la mer. Ensuite, l’évaluation de la vulnérabilité en examinant l'état des infrastructures, la localisation géographique et la préparation des employés. L'analyse des impacts est ensuite réalisée pour déterminer les conséquences opérationnelles, financières et réglementaires des risques identifiés. Des mesures d'atténuation sont proposées, comme le renforcement des infrastructures et l'élaboration de plans d'urgence. Enfin, un système de suivi est mis en place pour surveiller les risques et réévaluer l'analyse régulièrement en fonction des nouvelles données climatiques.
De la même façon, une analyse d’impacts interne a permis d’écarter tout risque de dégradation de l’environnement lié à la préservation de la qualité de l’eau et à la prévention du stress hydrique, Lectra garantit donc ne pas causer de préjudice en matière d’utilisation durable et protection des ressources hydriques et marines.
Par ailleurs, pour l’ensemble des solutions hébergées en mode SaaS, le Groupe veille à ce que les serveurs et produits de stockage de données soient conformes aux exigences de la directive 2009/125/ CE et ne contiennent aucune substance soumise à limitation par l’annexe II de la directive 2011/65/UE, afin de ne pas causer de préjudice en matière de prévention et réduction de la pollution. Tous les processus nécessaires pour garantir la conformité avec la directive 2009/125/CE sont mis en place en collaboration avec des partenaires spécialisés. Ces processus incluent l'analyse des exigences, l'intégration de critères d'éco-conception, la réalisation de tests de performance énergétique, la documentation des résultats, la formation des équipes sur les exigences réglementaires, le suivi des évolutions réglementaires et la réalisation d'audits internes.
Définition des ratios au sens de la Taxinomie verte Les CapEx et OpEx éligibles sont les coûts encourus liés à des actifs ou à des processus associés à des activités éligibles, à des CapEx / OpEx inclus dans un plan visant à étendre ou rendre une activité durable, ou à des CapEx / OpEx individuellement éligibles. Les investissements (CapEx) à considérer dans l’analyse du ratio CapEx de la Taxinomie verte concernent les nouvelles immobilisations corporelles et incorporelles de la période, l’acquisition de droits d’utilisation (au sens de la norme IFRS 16) et les acquisitions réalisées lors des regroupements d’entreprises au cours de l’exercice. Les investissements pris en compte sont réconciliés avec le tableau de variation des immobilisations.
Les dépenses d’exploitation (OpEx) à considérer dans l’analyse du ratio OpEx de la Taxinomie verte, regroupent certains coûts directs non capitalisés, incluant les frais de recherche et développement et de fourniture de solutions informatiques, les frais de rénovation, de maintenance, d’entretien et de réparation de bâtiments, les contrats de location à court terme, les dépenses directes liées à l’entretien d’actifs corporels nécessaire à leur bon fonctionnement, les installations, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l’intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments), et les frais d’entretien des espaces verts.
L’objectif est de calculer un ratio d’éligibilité pour les CapEx de Lectra comme suit : CapEx éligibles / Total CapEx au sens de la Taxinomie verte. La revue d’éligibilité des CapEx conclut à la prise en compte des dépenses d’investissement liées à la rénovation des bâtiments (activité 7.2 CCM (18)), à l’amélioration de l’efficacité énergétique (activité 7.3 CCM), à la location de longue durée de véhicules (IFRS16) (activité 6.5 CCM). À ces dépenses d’investissements viennent s’ajouter le renouvellement et l’acquisition des baux (IFRS16) (activité 7.7 CCM). Sur cette base, le ratio des CapEx éligibles s’établit à 22,2 % pour 2024. L'évolution à la baisse observée par rapport à 2023 peut être attribuée à une diminution significative des investissements consacrés aux rénovations de sites en 2024.
Analyse de la contribution substantielle Les valeurs des locations de bâtiments au titre de la norme IFRS 16 correspondent généralement à des bâtiments anciens construits avant le 31/12/2020 et qui n’ont pas de certificat de performance énergétique relevant de la classe A. Le Groupe n’a pas non plus conduit d’étude permettant de garantir que ces bâtiments font partie des 15 % du parc immobilier national le plus performant en matière de consommation d’énergie. De ce fait, Lectra a conclu, comme en 2023, que cette part des CapEx (activité 7.7 CCM) n’est pas alignée.
En ce qui concerne les dépenses d’investissement liées à la rénovation des bâtiments (activité 7.2 CCM), et ceux en lien avec l’amélioration de l’efficacité énergétique (activité 7.3 CCM), le Groupe n’a pas mené les études nécessaires pour affirmer que les travaux réalisés respectaient les exigences minimales de la directive 2010/31/UE et donc que ces dépenses satisfaisaient au critère de contribution substantielle. Les dépenses au titre des locations de longue durée de véhicules (IFRS16) (activité 6.5 CCM), qui concernent des véhicules électriques ou hybrides, entrent dans le cadre de la politique d’achats responsables, mais le Groupe n’est pas en mesure de garantir que les véhicules présentent des émissions inférieures à 50 g / CO2 par km et qu’ils respectent l’ensemble des critères DNSH. Au total, il n’y a donc pas de CapEx éligibles pour lesquels la contribution substantielle et les critères DNSH sont remplis pour 2024.
L’objectif est de calculer un ratio d’éligibilité pour les OpEx de Lectra comme suit : OpEx éligibles / Total OpEx au sens de la Taxinomie verte. Le total des OpEx au sens de la Taxinomie verte s’élève à 6 856 milliers d’euros. La revue d’éligibilité des OpEx du Groupe conclut à inclure dans les OpEx éligibles les dépenses opérationnelles liées d’une part à la réalisation de projets de R&D éligibles, c’est-à-dire les frais de R&D pour des projets contribuant à la réduction de la consommation d’énergie chez les clients (activité 9.1 CCM, exemple : le développement de nouvelles générations de turbine, efficience des processus, affichage de la consommation en temps réel pour les clients…), à l’optimisation et réduction de la consommation de la matière découpée (activité 4.1 CE (19), exemple : le développement d’offres de conception et placements, affichage de la réduction des déchets, gain de matière découpée…), à la cartographie fiable, sécurisée et totalement digitale de la matière (activité 4.1) et d’autre part des frais liés à l’entretien et l’aménagement des sites (activités 7.2 et 7.3 CCM, exemple : chauffage, climatisation, réhabilitation, audit énergétique), aux frais d’entretien des espaces verts et ruches du site de Bordeaux-Cestas (activité 1.1 BIO (20)), à la maintenance et la réparation des stations de recharge pour véhicules électriques (activité 7.4 CCM) et aux panneaux photovoltaïques (activité 7.6 CCM). Sur cette base, le ratio des OpEx éligibles s’établit à 10,9 % pour 2024.
Analyse de la contribution substantielle Sur la partie OpEx éligibles qui correspond aux frais de R&D pour des travaux de recherche (activité 9.1 CCM), nous avons retenu un respect de la contribution substantielle pour les projets ayant permis de mettre des équipements sur le marché, disposant d’une consommation réduite d’électricité. En revanche, sur la partie des OpEx éligibles liée à l’entretien et la rénovation des locaux dont nous sommes propriétaires (activité 7.2 CCM), à l’installation, à la maintenance des équipements favorisant l’efficacité énergétique (activité 7.3 CCM), le Groupe n’a pas mené d’étude suffisante permettant d’affirmer que la directive 2010/31/UE a été respectée lors de la rénovation des bâtiments, le Groupe acte donc que la contribution substantielle n’est pas respectée. Enfin, sur les OpEx éligibles liés à l’installation, la maintenance et la réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l’intérieur de bâtiments (activité 7.4 CCM) ou à l’installation de panneaux photovoltaïques solaires (activité 7.6 CCM), le Groupe considère que la contribution substantielle est respectée.
(18) CCM = Climate Change Mitigation = atténuation du changement climatique
(19) CE = Circular Economy = économie circulaire
Après examen des critères techniques, nous avons conclu que le montant des OpEx éligibles, dont la contribution substantielle est démontrée, s’élève à 4 539 milliers d’euros.
Concernant les frais de R&D correspondant aux travaux de recherche (activité 9.1), les activités éligibles développées n’ont pas généré de risques au regard des critères de recyclage, de pollution ou d’adaptation au changement climatique. Pour les frais de R&D liés à des activités de recherche et développement (activité 4.1 CE), Lectra garantit qu’elles respectent les critères établis en matière d’adaptation au changement climatique grâce à une analyse des aléas climatiques qui a été menée en interne en 2022 et un plan d’action est mis en place pour pallier les risques identifiés. La méthodologie de cette analyse est détaillée ci-dessus dans le chapitre relatif au chiffre d’affaires.
De la même façon, une analyse d’impacts interne a permis d’écarter tout risque de dégradation de l’environnement lié à la préservation de la qualité de l’eau et à la prévention du stress hydrique, Lectra garantit donc ne pas causer de préjudice en matière d’utilisation durable et protection des ressources hydriques et marines.
Pour les frais en lien avec les activités de maintenance et de réparation des stations de recharge de véhicules électriques (activité 7.4 CCM) et pour les activités d’installation et de maintenance de systèmes photovoltaïques solaires (7.6 CCM), une analyse des aléas climatiques a été réalisée et fait l’objet d’un plan d’action. En revanche, pour les frais correspondant aux travaux de rénovation des bâtiments (activité 7.2 CCM) et aux travaux sur l’efficacité énergétique (activité 7.3 CCM), le Groupe n’a pas mené d’étude permettant d’affirmer que tous les critères DNSH sont respectés.
Part du chiffre d’affaires issue de produits ou de services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie 2024
| Critères de contribution substantielle | Critère d'absence de préjudice important | Activités économiques | milliers d'euros | % | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | Fourniture de solutions informatiques / opérationnelles fondées sur les données | CE 4.1 | 28 595 | 5,4 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | N/EL | O | O | O | O | O | O |
| Chiffre d'affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) | 28 595 | 5,4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 5,4 % | 0 % | O | O | O | O | O | O | O | ||
| A.2. Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) | Solutions fondées sur des données en vue de réductions des émissions de GES | CCM 8.2 | 7 395 | 1,4 % | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | -% | ||||||
| Chiffre d'affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A.2) | 7 395 | 1,4 % | 1,4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | - % | ||||||||
| Chiffre d'affaires total des activités éligibles à la taxonomie (A.1 + A.2) (A) | 35 990 | 6,8 % | 1,4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 5,4 % | 0 % | -% | ||||||||
| B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | Chiffre d'affaires des activités non éligibles à la taxinomie (B) | 490 684 | 93,2 % | ||||||||||||||
| TOTAL (A + B) | 526 674 | 100 % |
Part du chiffre d'affaires/chiffre d'affaires total
| Alignée sur la taxinomie par objectif | Éligible à la taxinomie par objectif | |
|---|---|---|
| Atténuation du changement climatique (CCM) | 0% | 1,4 % |
| Adaptation au changement climatique | 0% | 0% |
| Ressources aquatiques et marines | 0% | 0% |
| Pollution | 0% | 0% |
| Économie circulaire (CE) | 5,4 % | 6,8 % |
| Biodiversité et écosystèmes (BIO) | 0% | 0% |
Code(s) Chiffre d'affaires Part du chiffre d'affaires
Atténuation du changement climatique Adaptation au changement climatique Ressources aquatiques et marines Pollution Économie circulaire Biodiversité et écosystèmes
Garanties minimales Part du chiffre d'affaires alignée sur la taxinomie année 2023
| CapEx | Part des dépenses CapEx issue des produits ou services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie 2024 | Critères de contribution substantielle | Critère d'absence de préjudice important | Activités économiques | milliers d'euros | % | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | CapEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) | - | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | O | O | O | O | O | O | O | |
| Dont habilitantes | - | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | O | O | O | O | O | O | 0,3 % | ||||||
| Dont transitoires | - | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | O | O | O | O | O | O | 3,9 % | ||||||
| A.2. Activités éligibles à la taxinomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) | Rénovation de bâtiment existant | CCM 7.2 | 167 | 0,3 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0,1 % | |||||||||
| Installation et maintenance d'équipements favorisant l'efficacité énergétique | CCM 7.3 | 389 | 0,8 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0,3 % | ||||||||||
| Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers | CCM 6.5 | 2 328 | 4,5 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 3,8 % | ||||||||||
| Acquisition et propriété de bâtiment | CCM 7.7 | 8 536 | 16,6 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 6,9 % | ||||||||||
| CapEx des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) (A2) | 11 420 | 22,2 % | 22,2 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 33,9 % | |||||||||||
| CapEx total des activités éligibles à la taxinomie (A.1 + A.2) (A) | 11 420 | 22,2 % | 22,2 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 38,1 % | |||||||||||
| B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | CapEx des activités non éligibles à la taxonomie (B) | 40 090 | 77,8 % | TOTAL (A + B) | 51 510 | 100 % |
| Alignée sur la taxinomie par objectif | Éligible à la taxinomie par objectif | Atténuation du changement climatique (CCM) | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Pollution | Économie circulaire (CE) | Biodiversité et écosystèmes (BIO) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 0% | 22,2 % | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% | 0% |
| Part des CapEx | Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Ressources aquatiques et marines | Pollution | Économie circulaire | Biodiversité et écosystèmes |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Garanties minimales | Part des CapEx alignée sur la taxinomie, année 2023 | Catégorie (activité habilitante) | Catégorie (activité transitoire) |
Part des OpEx concernant des produits ou services associés à des activités économiques alignées sur la taxinomie 2024
| Critères de contribution substantielle | Critère d'absence de préjudice important | Activités économiques | milliers d'euros | % | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O; N; N/EL | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| A. ACTIVITÉS ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||
| A.1. Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) | |||||||||||||||||
| Installation, maintenance et réparation de stations de recharge pour véhicules électriques à l’intérieur de bâtiments (et dans des parcs de stationnement annexés à des bâtiments) | CCM 7.4 | 4 | 0,01 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | O | O | O | O | O | 0,01 % | |
| Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables | CCM 7.6 | 21 | 0,03 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | O | O | O | O | O | - % | |
| Recherche développement innovation proche du marché | CCM 9.1 | 1 732 | 2,8 % | O | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | O | O | O | O | O | 0,5 % | |
| Fourniture de solutions informatiques / opérationnelles fondées sur les données | CE 4.1 | 2 782 | 4,4 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | O | N/EL | O | O | O | O | O | - % | ||
| OpEx des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxinomie) (A.1) | 4 539 | 7,2 % | 2,8 % | 0 % | 0 % | 0 % | 4,4 % | 0 % | O | O | O | O | O | O | 1,5 % | ||
| Dont habilitantes | - % | ||||||||||||||||
| Dont transitoires | - % | ||||||||||||||||
| A.2. Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) | |||||||||||||||||
| Rénovation de bâtiment existant | CCM 7.2 | 40 | 0,1 % | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0,1 % | |||||||
| Installation et maintenance d'équipement favorisant l'efficacité énergétique | CCM 7.3 | 861 | 1,4 % | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | 0,9 % | |||||||
| Conservation des habitats des écosystèmes et des espèces, y compris leur restauration | BIO 1.1 | 123 | 0,2 % | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | EL | - % | ||||||
| Solutions fondées sur des données en vue de réductions des émissions de GES | CCM 8.2 | 1 294 | 2,1 % | EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | N/EL | - % | |||||||
| OpEx des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxinomie) | 2 317 | 3,7 % | 3,5 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0,2 % | - % | ||||||||
| OpEx total des activités éligibles à la taxonomie (A.1 + A.2) (A) | 6 856 | 10,9 % | 6,3 % | 0 % | 0 % | 0 % | 4,4 % | 0,2 % | 1,5 % | ||||||||
| B. ACTIVITÉS NON ÉLIGIBLES À LA TAXINOMIE | |||||||||||||||||
| Opex des activités non éligibles à la taxinomie (B) | 56 018 | 89,1 % | |||||||||||||||
| TOTAL (A + B) | 62 874 | 100 % |
| Part des OpEx/OpEx total | Alignée sur la taxinomie par objectif | Éligible à la taxinomie par objectif |
|---|---|---|
| Atténuation du changement climatique (CCM) | 2,8 % | 6,3 % |
| Adaptation au changement climatique | 0% | 0% |
| Ressources aquatiques et marines | 0% | 0% |
| Pollution | 0% | 0% |
| Économie circulaire (CE) | 4,4 % | 4,4 % |
| Biodiversité et écosystèmes (BIO) | 0% | 0,2 % |
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction ou d’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. NON
L’entreprise exerce, finance ou est exposée à des activités de construction, de remise en état et d’exploitation d’installations de production combinée de chaleur/froid et d’électricité à partir de combustibles fossiles gazeux. NON
| IRO | Type d'IRO | Localisation dans la chaîne de valeur | Horizon temporel | Description | Amont | Activités propres | Aval |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Attraction, développement des compétences et succession des collaborateurs | S1 | Conditions de travail et égalité de traitement et égalité des chances pour tous | Impact Négatif | Risque | ✔ | Il s’agit à la fois un impact négatif et un risque, car ces sujets prennent en compte le bien-être des collaborateurs, mais sont également cruciaux pour le Groupe, dont le succès dépend avant tout des hommes et des femmes qui le composent. | |
| La culture d’entreprise au cœur de la transformation de Lectra | S1 | Conditions de travail | Impact Négatif | ✔ | En raison de la politique d’acquisitions menée par le Groupe ces dernières années, des différences culturelles et difficultés de collaboration pourraient en découler et seraient susceptibles d’impacter négativement les collaborateurs. | ||
| Intégration et collaboration à la suite des acquisitions | S1 | Conditions de travail | G1 | Risque | ✔ | ✔ | |
| Ce risque est abordé dans le chapitre "social" en traitant la partie liée à la bonne intégration des collaborateurs des sociétés acquises. Dans le chapitre "conduite des affaires" seront traités le mode de gouvernance et les processus mis en place pour gérer cette croissance externe. | |||||||
| Transformation de la force de vente Lectra | Spécifique | Lectra | Risque | ✔ | Représente un risque pour le Groupe, car une maîtrise insuffisante des nouvelles solutions liées à l'Industrie 4.0 par les équipes pourrait compromettre la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs. Ce sujet est principalement traité dans le chapitre « conduite des affaires ». Néanmoins la gestion des compétences et la formation de ces équipes commerciales relèvent de la politique RH décrite ci-après. | ||
| Exposition des utilisateurs aux risques physiques et sanitaires lors de l'utilisation des équipements Lectra | S4 | Sécurité des utilisateurs finaux | Impact Négatif | ✔ | Les équipements Lectra sont conçus pour la découpe de tous les matériaux souples : ils fonctionnent tous avec des lames vibrantes, qui se déplacent à grande vitesse, à l’exception du Focus Quantum pour la découpe d’airbags réalisée à l’aide de sources laser. Ainsi, en risque brut, ils sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur les utilisateurs. |
Les indicateurs ci-dessous portent sur les principaux enjeux sociaux du Groupe et sont présentés à la fois pour les périmètres Lectra 2024 et 2023, afin de permettre la comparaison des résultats par rapport à l'année précédente.
| Indicateur | 2024 | 2024 périmètre identique à 2023, hors Launchmetrics | 2023 |
|---|---|---|---|
| Effectif au 31 décembre (celui-ci renvoie à la masse salariale et sera appelé « effectif » dans la totalité du document) | 2 998 | 2 565 | 2 578 |
| Dont femmes | 1 265 (42 %) | 954 (37 %) | 934 (36 %) |
| Dont hommes | 1 733 (58 %) | 1 611 (63 %) | 1 644 (64 %) |
| Effectif moyen | 2 998 | 2 573 | 2 633 |
| Dont femmes | 1 258 | 953 | 973 |
| Dont hommes | 1 740 | 1 620 | 1 660 |
| Nombre de collaborateurs en CDI | 2 951 | 2 526 | 2 540 |
| Dont femmes | 1 239 | 936 | 920 |
| Dont hommes | 1 712 | 1 590 | 1 620 |
| Nombre de collaborateurs en CDD | 47 | 39 | 38 |
| Dont femmes | 26 | 18 | 14 |
| Dont hommes | 21 | 21 | 24 |
| Nombre de départs | - | 304 | 378 |
| Nombre de recrutements | - | 340 | 307 |
| Turnover (21) | - | 12 % | 13 % |
| Nombre de collaborateurs avec un contrat à temps plein | 2 890 | 2 489 | 2 494 |
| Dont femmes | 1 184 | 902 | 877 |
| Dont hommes | 1 706 | 1 587 | 1 617 |
| Nombre de collaborateurs avec un contrat à temps partiel | 108 | 76 | 84 |
| Dont femmes | 81 | 52 | 57 |
| Dont hommes | 27 | 24 | 27 |
| Nombre de collaborateurs au sein des instances dirigeantes du Groupe (22) | 92 | 69 | 65 |
| Dont femmes | 32 | 22 | 19 |
| Dont hommes | 60 | 47 | 46 |
| Effectif de moins de 30 ans | 430 | 320 | 314 |
| En % | 14 % | 12 % | 12 % |
| Effectif entre 30 et 50 ans | 1 668 | 1 376 | 1 385 |
| En % | 56 % | 54 % | 54 % |
| Effectif de plus de 50 ans | 900 | 869 | 879 |
| En % | 30 % | 34 % | 34 % |
| Proportion de femmes au sein des instances dirigeantes du Groupe | 35 % | 32 % | 29 % |
| Proportion de femmes au sein du Comité exécutif | 33 % | 36 % | 33 % |
(21) Cet indicateur est calculé en divisant le nombre de salariés ayant quitté l'entreprise au cours de la période de reporting par l’effectif total au 31/12 de la période de reporting précédente.
| Europe | 17% |
|---|---|
| Amériques | 67% |
| Afrique | 4% |
| Pacifique | 16% |
| Pays principaux | Effectif total | Effectif moyen |
|---|---|---|
| France | 995 | 981 |
| États-Unis | 348 | 352 |
| Chine | 279 | 274 |
| Italie | 251 | 247 |
| Roumanie | 239 | 233 |
| Espagne | 117 | 115 |
| Turquie | 92 | 100 |
| Inde | 82 | 78 |
| Portugal | 61 | 67 |
| Mexique | 64 | 65 |
| Vietnam | 53 | 55 |
| Royaume-Uni | 47 | 51 |
| Autres | 370 | 380 |
| Total | 2 998 | 2 998 |
| Régions | Effectif | Effectif en CDI | Effectif en CDD | Effectif à plein temps | Effectif à temps partiel |
|---|---|---|---|---|---|
| Asie-Pacifique | 520 | 514 | 6 | 504 | 16 |
| Amériques | 461 | 459 | 2 | 458 | 3 |
| Europe, Moyen-Orient, Afrique | 2 017 | 1 978 | 39 | 1 928 | 89 |
| Dont France | 995 | 964 | 31 | 946 | 49 |
| Total | 2 998 | 2 951 | 47 | 2 890 | 108 |
| Type | Nombre |
|---|---|
| Intérimaires | 29 |
| Freelances | 29 |
| Total de non-salariés | 58 |
Le Groupe fait appel à des ressources externes – « non-salariés », tant pour faire face à un surcroît d'activité industrielle que pour répondre à des besoins d'expertise technique spécifique, non disponible en interne. Le nombre de non-salariés a été calculé en comptabilisant les intérimaires et les freelances, en veillant à distinguer les intérimaires des employés sous contrat à durée déterminée. Les freelances pris en compte dans cet indicateur ont une présence d'au moins 50 % sur l'année et sont nommés dans leur contrat. Au total, cet indicateur affiche un effectif de 58 non-employés répartis à parts égales entre intérimaires et freelances.
| N° Indicateur | 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|---|
| SR3 | Écart de rémunération entre femmes et hommes | 20 % | 14 % | |
| SR4 | Ratio de rémunération (écart entre le salaire le plus élevé et le salaire médian) | 18 | 17 | |
| SR5 | Part de l’effectif dont la rémunération est en deçà du salaire décent | 0% | - |
SR3 : la comparaison des rémunérations brutes comporte de nombreux biais, notamment liés à des natures de postes différentes et aux différences de pratique entre les différents pays. Elle fait apparaître des rémunérations des femmes inférieures de 20 % à celles des hommes. À périmètre constant, cet écart se réduit à 14 %, soulignant les efforts effectués par le Groupe en 2024 pour réduire celui-ci.
SR5 : en 2024, le Groupe a mené une étude sur les rémunérations de l'ensemble de ses collaborateurs afin de déterminer si la rémunération de certains collaborateurs est inférieure au salaire décent. Dans cette analyse, on entend par « salaire décent » les rémunérations supérieures au salaire minimal légal de chaque pays. Lectra précise qu’en l’absence de salaire de référence, l’étude s’est appuyée sur des sources externes, notamment l’Institut Magellan.
L’exigence de la publication S1-11 relative à la protection sociale faisant l’objet de dispositions transitoires pour la première année de publication, le Groupe n’a pas encore rassemblé les informations nécessaires pour y répondre.
En France, Lectra anime très activement ses relations sociales collectives au travers des institutions représentatives du personnel. Deux organisations syndicales y sont présentes avec lesquelles sont organisées les négociations collectives. Le Comité social et économique (CSE) a été constitué en 2019 et renouvelé en octobre 2023. Il compte 17 membres titulaires et 17 membres suppléants, élus par les employés. Il intègre une Commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) constituée de quatre membres élus du CSE.
Lectra a versé en 2024 au CSE 0,24 % de sa masse salariale pour ses frais de fonctionnement et 1,10 % au titre des œuvres sociales, soit au total 0,7 million d’euros. Une réunion annuelle se tient avec le CSE lors de laquelle la direction partage les sujets stratégiques du Groupe, entre autres ceux de durabilité, et un poste à temps plein est consacré à l’organisation et la gestion du dialogue social.
Lectra s’attache à garantir dans chaque pays un dialogue social de qualité permettant de rester au plus près des aspirations de ses collaborateurs. Le Président-Directeur général porte cette responsabilité et donne délégation à un Responsable des ressources humaines local pour application.
39 accords collectifs sont en vigueur et concernent les collaborateurs français (31 accords), brésiliens (2 accords), allemands, belges, espagnols, italiens, roumains, et tunisiens (1 accord), soit 48 % des effectifs.
En France, les négociations 2024 relatives à l’aménagement du temps de travail, aux salaires, à l’avenant de l’accord d’intéressement, ont abouti à des accords d’entreprise. Un accord d’intéressement 2023-2025, qui résulte d’un choix volontariste et historique de Lectra, en plus de la participation qui est une obligation légale, permet d’associer les collaborateurs français à la performance du Groupe et contribue à les sensibiliser à sa stratégie.
Les négociations sociales aboutissent à la signature régulière d’accords, dont certains déterminent les modalités d’organisation du temps de travail. Ils permettent de répondre plus efficacement aux demandes opérationnelles et augmentent ainsi l’efficacité de l’organisation. Au-delà de la volonté d’aboutir à des consensus internes, les accords salariaux visent à concilier fidélisation des équipes et maîtrise de l’évolution de la masse salariale.
Depuis près de trente ans, Lectra investit massivement dans la formation de ses collaborateurs et met en œuvre une politique favorisant les parcours professionnels et l’accompagnement dans l’évolution de leurs connaissances et de leur savoir-faire. Les créations, en 2018 d’une équipe Sales Effectiveness, puis en 2021 d’une équipe Customer Success Enablement sont venues renforcer le dispositif en place, favorisant l’organisation de formations ciblées de haut niveau pour les collaborateurs intervenant dans le domaine commercial et le support aux clients.
Ces dispositifs enrichissent le large éventail de formations proposé aux collaborateurs du monde entier, en présentiel ou par e-learning. Le Groupe a étendu la formation technique aux nouvelles technologies, à l’offre de Lectra et aux métiers de ses clients pour ses autres équipes, notamment celles de recherche et développement. Lectra propose également l’accès à une plateforme de contenus de formations accessibles à l’ensemble de ses collaborateurs. Cet outil propose des sensibilisations, des formations, voire des certifications, dans des domaines de compétences divers et ouverts.
(23) Ce chiffre est différent de celui publié dans la DPEF en 2023 car il a été recalculé en prenant en compte le salaire du PDG.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 réguliers, de nouveaux contenus sont partagés, en lien avec l’activité du Groupe et les besoins identifiés auprès des équipes. Par ailleurs, ces trois dernières années, Lectra a renforcé la formation et la sensibilisation de ses collaborateurs sur des sujets de conformité tels que la protection des données personnelles, la lutte contre la fraude, la corruption et le blanchiment par le biais de modules spécialisés dispensés lors de plusieurs campagnes annuelles.
| N° Indicateur | 2024 | 2024 périmètre identique à 2023, hors Launchmetrics | 2023 |
|---|---|---|---|
| SF1 | Part de l’effectif moyen ayant participé à des évaluations régulières des performances et de l'évolution de carrière (1) | 84 % | - |
| SF2 | Dont femmes | 83 % | - |
| SF3 | Dont hommes | 84 % | 77 % |
| SF4 | Nombre moyen d'heures de formation par collaborateur | 14,2 | - |
| SF5 | Par femme | 11,7 | - |
| SF6 | Par homme | 16,1 | - |
| SF7 | Part de l’effectif moyen ayant participé à des évaluations régulières des performances et de l'évolution de carrière, réparti par : | - | - |
| Contributeurs individuels | 84 % | - | - |
| Manager | 89 % | - | - |
| Manager de manager | 83 % | - | - |
| SF8 | Nombre moyen d'heures de formation par : | - | - |
| Contributeur individuel | 14,3 | - | - |
| Manager | 16,5 | - | - |
| Manager de manager | 9,3 | - | - |
| SF9 | Part de l’effectif moyen ayant bénéficié d’au moins une formation | 98 % | - |
| SF10 | Part de l’effectif moyen ayant été sensibilisé à la cybersécurité | 73 % | 89 % |
(1) Les indicateurs relatifs aux évaluations régulières des performances et de l’évolution de carrière ont été calculés en excluant Launchmetrics, étant donné qu’elles ont porté sur la performance des collaborateurs en 2023.
Lectra met tout en œuvre pour garantir des conditions de travail saines, sûres et agréables aux collaborateurs, notamment à ceux évoluant dans des environnements de production ou les ateliers de recherche et développement. De plus, le Groupe prête une attention particulière au strict respect des législations et réglementations locales au sein de chaque filiale en matière d’hygiène et de sécurité. Des audits sont régulièrement menés et la politique locale est ajustée le cas échéant.
L’enquête YourVoice 2024 met en relief 80 % d’opinions positives sur le critère « attention portée par Lectra sur la sécurité des personnes » (82 % en 2023). Une formation obligatoire est dispensée à tout nouvel arrivant au sein du Groupe sur le sujet, et de nombreuses actions de prévention et de sensibilisation sont organisées sur les sites industriels.
Sur le site industriel de Bordeaux-Cestas (France), le Groupe capitalise à la fois sur les compétences complémentaires d’une responsable HSE, de la Direction des ressources humaines, du Facility management et du service de santé au travail. La Commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) est régulièrement consultée, voire associée aux démarches de l’entreprise en la matière.
Sur les sites industriels de Tolland (USA) et Suzhou (Chine), Lectra s’appuie sur la présence d’une compétence dédiée à la démarche hygiène sécurité environnement (HSE) sur chaque site, afin d’assurer la mise en œuvre des mesures de prévention et le suivi de la performance en matière de santé et sécurité au travail. Parallèlement a été validée une démarche de prévention des facteurs de risques psychosociaux dont la mise en œuvre a démarré en France en 2023.
Les collaborateurs français sont couverts par un accord de 2014 révisant le régime complémentaire de prise en charge des frais de santé et de prévoyance, amendé par un avenant signé en 2016. Un accord en matière de santé et de sécurité au travail est par ailleurs en vigueur en Italie.
Les indicateurs relatifs à la santé et la sécurité au travail sont consolidés sur le périmètre industriel (sites de Bordeaux-Cestas, Suzhou et Tolland). Ces deux indicateurs sont mesurés pour le périmètre industriel, dans la mesure où ils pourraient révéler des problèmes récurrents (taux de fréquence) et plus ou moins graves (taux de gravité) dans les dispositifs de sécurité mis en place pour préserver la sécurité et la santé du personnel, car ce périmètre est jugé plus « accidentogène » que le périmètre tertiaire.
Et plus particulièrement LECTRA
Cesiinees & ndellser les talents developper | attractivite appllquer et respecter les dlspasitlans des Fentreprse assurer une culture d entreprise conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) couvrant les domaines suivants
Elle s'inscrit également dans le respect de la Déclaration Universelle des droits de l'homme, de la convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant, des directives de l'OCDE auxquelles entre autres la France adhère, des 10 principes du Pacte Mondial des Nations Unies, des obligations administratives sociales et fiscales prévues dans le pays où le Groupe est implanté.
| N° Indicateur | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| SS1 Nombre d’heures travaillées | 1 998 301 | 1 948 323 |
| SS2 Nombre d’accidents du travail avec arrêt | 4 | 7 |
| SS3 Taux de fréquence | 2,00 | 3,59 |
| SS4 Nombre de jours perdus en raison d’accidents du travail | 29 | 334 |
| SS5 Taux de gravité | 0,01 | 0,17 |
En 2024, aucun accident grave en situation de travail n’est survenu et aucune maladie professionnelle n’a été reconnue. Les taux de fréquence et de gravité du Groupe sont respectivement 8 fois et 150 fois inférieurs aux indicateurs moyens des entreprises françaises (26) démontrant ainsi une exemplarité et maturité en prévention des risques. Les taux de fréquence et gravité sur le périmètre industriel démontrent que l’objectif 2023-2025 de maintenir l’excellence sur le site de Bordeaux-Cestas, et de mettre en place les mêmes mesures sur les autres sites industriels, a été atteint en 2024.
La politique de ressources humaines est résumée dans une charte communiquée à l’ensemble des collaborateurs, publiée sur le site internet du Groupe depuis janvier 2024. Elle met en avant trois grandes priorités issues de l’analyse de double matérialité :
Pour attirer et retenir les meilleurs talents, Lectra veut offrir à ses collaborateurs une expérience de haut niveau, d'excellentes conditions de travail et des opportunités de développement professionnel au sein d'un environnement favorisant l'inclusion, la diversité et l'égalité des chances, tout au long de leur parcours. En intégrant des principes de responsabilité sociale, sociétale et environnementale, elle améliore non seulement sa performance globale, mais contribue également à un avenir durable pour ses collaborateurs et la société. En investissant dans la formation continue et en anticipant les besoins futurs en leadership, elle les prépare à relever les défis de demain.
Le déploiement de plans de succession garantit notamment une transition fluide des compétences et la continuité des postes stratégiques, indispensables à la poursuite de la croissance de l'entreprise. Ces priorités de la politique de ressources humaines se concrétisent au travers de cinq ambitions principales, chacune déclinée en axes de travail spécifiques, avec des objectifs mesurables à l'aide d'indicateurs clés de performance, et des plans d'action associés. Elle s’applique à toutes les activités du Groupe, à l’échelle mondiale. Sa mise en œuvre est placée sous la responsabilité du Directeur des ressources humaines, qui coordonne les actions avec les équipes en régions.
Lors de l’élaboration de cette politique, une attention particulière a été portée aux intérêts des principaux intéressés : collaborateurs, partenaires sociaux et équipe de direction. Elle s’est notamment traduite, pour les collaborateurs de Lectra, par la mise en œuvre d’une enquête annuelle d’engagement YourVoice : celle-ci permet de s’assurer de la prise en compte de leurs préoccupations, relatives aux différents impacts auxquels ils pourraient être exposés. Elle offre également à chaque collaborateur un canal de libre expression.
Les objectifs à atteindre dans le cadre de cette politique ont été définis avec la direction des ressources humaines, et pour certains spécifiques à des métiers, avec les équipes correspondantes.
(25) Ces indicateurs portent sur le périmètre industriel uniquement.
(26) Selon le rapport annuel 2023 de l'Assurance Maladie des risques professionnels, paru en novembre 2024
Positionner Lectra en tant qu’employeur de choix, en offrant un environnement de travail stimulant et des opportunités de carrière attractives
Difficulté à attirer des talents et perte de collaborateurs clés sur un marché compétitif
Fidélisation des talents
Environnement de travail, engagement
Développer et renforcer l'impact de la marque employeur Lectra
| Objectif 2028 | Score YourVoice « Image et réputation de l’entreprise » | Plus de 75 % |
|---|---|---|
| Écart de rémunération entre femmes et hommes – SR3 | Moins de 10 % d’écart, sur la base d’un indicateur affiné tenant compte des différences géographiques et des métiers exercés |
Optimiser et renforcer le processus de recrutement
| Objectif 2028 | Taux de rétention dans les 6 mois (sur les recrutements de l’année) | Moins de 5 % |
|---|---|---|
Offrir un environnement de travail attrayant (conditions de travail et expérience des employés)
| Objectif 2028 | Taux d’engagement des collaborateurs | Plus de 65 % |
|---|---|---|
Assurer l’adéquation des compétences des collaborateurs et des besoins de l’entreprise, et contribuer à la préparation des mobilités internes
Difficulté pour les collaborateurs à appréhender les évolutions technologiques, produits, réglementaires et organisationnelles
Mieux préparer les plans de succession, développer la culture et l’expertise au sein du Groupe, fidéliser les collaborateurs et préparer leur évolution interne
Engagement, sécurisation des parcours, employabilité
Développer des compétences en lien avec les orientations stratégiques et les projets de Lectra
| Objectif 2028 | Proportion de collaborateurs commerciaux mondiaux intégrés certifiés au minimum au niveau 1 pour les différentes offres qu’ils sont amenés à vendre | 95 % |
|---|---|---|
| Proportion de collaborateurs Customer Success certifiés pour les différentes solutions qu’ils sont amenés à supporter (plusieurs objectifs selon les profils) | FSE (27), Customer Support Manufacturing – affectés au support des solutions VECTOR, certifiés au niveau 1 | 95 % des personnes éligibles |
| FSE – affectés au support des solutions ATRIA et PARAGON, certifiés au niveau 1 | 95 % des personnes éligibles | |
| FSE, Customer Support Manufacturing, Customer Support Software, Solution consultants, CSM (28) – affectés au support des solutions VALIA, certifiés au niveau 1 | 100 % de ceux ayant participé à un projet client |
(27) FSE = Field Service Engineer, il s'agit des experts terrain qui se rendent chez les clients
Objectifs : développer les performances des employés, faciliter le développement des compétences non techniques, soutenir le développement des compétences managériales
| Objectif 2028 | Proportion de collaborateurs ayant participé à des évaluations régulières des performances et de l'évolution de carrière | Plus de 95 % |
|---|---|---|
| Proportion de l’effectif moyen ayant bénéficié d’au moins une formation dans l’année | Plus de 95 % |
Développer les talents internes et préparer la relève des postes clés de l’entreprise
Continuité des opérations affectée par un manque d’anticipation des risques de départs
Développement des talents ciblé sur les besoins stratégiques du Groupe et fidélisation des collaborateurs
Engagement, sécurisation des parcours, employabilité
Définir les notions et identifier les postes clés et les collaborateurs clés
Valider les scénarios de succession
| Objectif 2028 | Part de couverture des postes clés par des plans de succession | 100 % |
|---|---|---|
Gérer les plans de succession validés
| Objectif 2028 | Part de plans formalisés pour les successeurs identifiés | 100 % |
|---|---|---|
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Depuis 2017, Lectra renforce son développement en menant une ambitieuse politique d’acquisition. Le Groupe intègre ainsi des sociétés d’origine géographique, de taille, et d’expertise métier et technologique différentes. Ces intégrations sont encadrées par une équipe dédiée (Corporate development) de la Direction de la stratégie. Sa mission : coordonner les contributions des différents acteurs métiers intervenant dans les processus d’intégration des sociétés acquises au sein du Groupe.
La mise en œuvre des processus d’intégration diffère selon la nature et de la taille des sociétés acquises. En particulier, concernant les acquisitions les plus significatives, l’intégration des collaborateurs prévoit, durant la première année qui suit l’acquisition, les étapes suivantes :
Outre la taille de l’entreprise acquise, le processus d’intégration tient compte du type d'acquisition (montée progressive au capital ou acquisition à 100 %). Il facilite la compréhension des raisons de l’acquisition dans la stratégie de l'entreprise, et favorise la connaissance mutuelle ainsi que la création de synergies. En offrant une vue claire des phases d'intégration et des opportunités futures, cette démarche stimule l’engagement des nouveaux collaborateurs au sein du Groupe et la collaboration entre les équipes.
Identifier et retenir les collaborateurs dont la présence a un impact important sur la réussite de l’intégration
Perte de talents clé
Maximiser les chances de succès de l'intégration
Engagement, appartenance au Groupe, nouveaux champs d’opportunités
Objectif : identifier et conserver les employés clés pour un processus d'intégration réussi
Objectif 2028 Taux de rétention des collaborateurs clés des sociétés acquises durant les deux premières années (à compter des acquisitions faites en 2025) 100 %
Identifier les différences culturelles et de gouvernance entre la société acquise et le Groupe, en vue d’élaborer et piloter le plan de transformation associé
Perte des talents, baisse d’engagement ou résistance au changement
Efficience de la collaboration, développement des synergies et innovation
Développement des compétences, sentiment d’appartenance au Groupe
Objectif : identifier les principales différences culturelles et de gouvernance entre la société acquise et Lectra
Objectif 2028 Nombre d’audits culturels et de gouvernances mis en œuvre à la suite d’acquisition(s) de l’année Au moins 1 dans l’année de l’acquisition
Objectif : définir et gérer le plan d’accompagnement culturel à la suite d'une acquisition
Grâce à ses récentes acquisitions stratégiques, Lectra a franchi une nouvelle étape et élargi ses horizons. La réussite de l'intégration des nouvelles entités commence par un alignement organisationnel à l'échelle du Groupe. Sans une véritable transformation culturelle, menée avec et pour les collaborateurs, l’atteinte des objectifs opérationnels et business serait fragilisée. Forte et fédératrice, une culture partagée, doit soutenir tous les efforts de transformation, qu’ils soient business, ou opérationnels.
Les 3 000 collaborateurs du Groupe, répartis dans plus de 100 pays, ont naturellement des valeurs, des référentiels et des réflexes comportementaux différents. En 2023, le travail initial réalisé sur la culture cible Lectra Way a permis de construire un plan d’action visant à l’appropriation par le plus grand nombre de nouvelles pratiques managériales et principes comportementaux. Afin d’agir efficacement tous ensemble, son socle commun d’approche de travail et de communication contribue à éviter les dispersions et à ne pas ralentir les ambitions du Groupe dans ses performances et ses innovations.
En 2024, la réalisation de ce plan s’est appuyé sur 90 ambassadeurs. Volontaires pour incarner et propager la nouvelle culture, leur sensibilisation au programme a été accentuée par leur participation à des séminaires d’intégration en Chine, aux États-Unis, en France et au Portugal. Fédérés, missionnés, armés, influents et représentants l’ensemble des parties de l’organisation, ils sont à l’initiative de multiples expérimentations.
Ainsi, de nombreuses séances de partage autour du Lectra Way ont été organisées avec les équipes locales, sur l’ensemble des régions du monde :
Au rythme des progrès réalisés, les ambassadeurs contribuent à donner vie au Lectra Way. Et parce que le succès de la transformation culturelle passera par l’engagement de tous les membres de l’organisation, les formations dispensées en management intègrent également tous ses aspects. Enfin, un Culture Book verra le jour en 2025 – il décrira la traduction des valeurs se traduisent dans les pratiques quotidiennes en incluant tous les témoignages, citations et récits qui illustrent cette montée en puissance.
Nombre d’ambassadeurs Lectra Way Groupe au 31/12/2024 : 112
Le Groupe s'engage à respecter les droits des consommateurs et des utilisateurs finaux en alignant ses politiques sur des instruments internationalement reconnus, tels que les principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, la déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail ainsi que les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. À date, aucun cas de non-respect n’a été signalé.
Lectra développe des équipements dotés de systèmes de sécurité particulièrement performants et intègre la conformité dès la conception de la machine en collaboration avec les équipes R&D. La capacité d'innovation des équipes s'est notamment traduite par l’obtention fin 2023 de la certification « CE de type » (Composant de sécurité) de la commande moteur de tous les futurs systèmes. Elle garantit qu’un composant est développé de manière conforme aux différentes normes de sécurité, et récompense deux années de travail en collaboration avec l’INERIS sur la conception de cette commande, faisant ainsi de Lectra le premier fabricant d’équipement à l’obtenir.
Cette nouvelle commande intègre des radars de détection des opérateurs, assurant des arrêts immédiats en cas de comportements inadaptés. Ce système, qui améliore encore les performances des dispositifs de sécurité antérieurs, est fourni soit en standard, soit en option sur la plupart des équipements mis sur le marché depuis 2018. Ces dispositifs de sécurité intégrés sont complétés par l’accompagnement des experts techniques de Lectra. Ceux-ci installent, démarrent et assurent la maintenance des équipements sur les sites clients.
La formation initiale des opérateurs du client intègre l’ensemble des règles de sécurité applicables, dans les phases de production comme dans celles de télémaintenance, assurées par les équipes du Groupe. Dans le cadre des contrats de service proposés aux clients, un audit régulier de leurs installations, intégrant l’ensemble des dispositifs de sécurité embarqués, est également réalisé par les experts techniques de Lectra. Les organismes de contrôle sont unanimes sur la conformité et la sécurité des équipements Lectra. Certifiés selon différentes réglementations, ils peuvent être exportés sur tous les continents. Tous sont conformes à la directive machine européenne 2006/42/CE et sont accompagnés d’une déclaration de conformité CE.
La politique de conformité des équipements Lectra, sous la supervision de la Directrice durabilité accompagnée d’une équipe dédiée de deux collaborateurs, vise à garantir la conformité de tous les équipements développés par Lectra en étant attentif aux évolutions normatives. Sur la base d’une analyse de risques menée sur chaque prototype, les équipes conformité et R&D travaillent pour chaque projet dès la phase de design, en orientant les choix techniques pour garantir la sécurité et minimiser le risque pour l’utilisateur.
Différents tests techniques accompagnent les choix de conception : sécurité électrique, consommations, températures, débit et pression, mesures des champs électromagnétiques et bruit. La sécurité laser est assurée par des formations spécifiques pour le personnel compétent et des responsables dédiés.
Les remontées clients sur les sujets de sécurité sont traitées par l'équipe conformité, qui préconise aux équipes R&D des suggestions d’améliorations lors des projets d’évolution des gammes à venir. Ces préconisations font l’objet d’études de faisabilité avant leur mise en œuvre. En complément, le Groupe s’attache à rendre ses équipements accessibles pour tout type d’utilisateur. Une approche qui bénéficie d’un travail poussé sur l’ergonomie et la facilité de manipulation, avec une interface utilisateur en plusieurs langues, accessible aux non-voyants et utilisable par les illettrés grâce à des pictogrammes.
Lectra s'engage à fournir à ses clients des informations pertinentes sur l'utilisation de ses produits et services à travers divers canaux, en particulier grâce à de la documentation technique adaptée aux utilisateurs et traduite dans l’ensemble des langues et grâce au portail MyLectra. Ce dernier ouvre aux utilisateurs un accès centralisé à une multitude de ressources, y compris des notices d'équipement, des tutoriels vidéo, et des guides d'utilisation.
Le portail MyLectra représente une avancée significative dans l’interaction entre Lectra et ses clients. Son centre de connaissances permet aux utilisateurs d’accéder facilement à la documentation, aux guides d’utilisation et aux FAQ, favorisant ainsi l’autoformation et la résolution rapide des problèmes. En matière de support technique, MyLectra offre un point de contact direct avec le Centre d’expertise. Les utilisateurs des solutions Lectra ont ainsi la possibilité de soumettre et suivre leurs demandes d’assistance en temps réel, ce qui renforce la transparence et la confiance. Un support est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, garantissant une aide accessible à tout moment. La gestion des opérateurs est simplifiée pour les administrateurs des clients, notamment pour contrôler les droits d’accès, afin d’assurer une utilisation optimale et sécurisée des outils. De plus, MyLectra facilite la planification des mises à jour logicielles (deux nouvelles versions par an), minimisant ainsi les interruptions de service. Enfin, son interface conviviale se traduit par une navigation aisée, y compris pour les utilisateurs les moins expérimentés.
Les équipes Customer Success qui jouent un rôle important dans la communication directe avec les clients. Si les consultants, les formateurs et les techniciens de terrain sont essentiels dans cette démarche d’information, les Customer Success managers (CSM) jouent désormais un rôle clé dans l’établissement de relations de confiance avec les clients, en les aidant à comprendre et à maximiser l'adoption des produits. Ils fournissent des conseils proactifs sur l'utilisation des solutions et identifient les opportunités d'amélioration. Les formateurs et consultants de Lectra proposent des sessions de formation adaptées aux besoins spécifiques de chaque client, garantissant leur bon équipement et leur parfaite connaissance de leur technologie pour en tirer le meilleur parti. Selon leurs préférences, ces sessions peuvent être organisées en ligne ou sur site. Autant d’initiatives qui renforcent la relation client et soutiennent l'adoption réussie des technologies Lectra.
Par ailleurs, Lectra maintient une base de connaissances exhaustive sur son site internet (https://www.lectra.com/fr). Les clients y trouvent des informations produits, des guides d'utilisation et des FAQ. Cette plateforme en ligne leur permet ainsi d'accéder facilement à des ressources précieuses pour résoudre des problèmes courants ou approfondir leur compréhension des solutions proposées. Ils accèdent également aux informations sur les mises à jour de produits, ce qui garantit leur information permanente sur les dernières fonctionnalités et améliorations.
Pour établir des relations durables et de confiance avec les clients, leur satisfaction est essentielle. L’excellence de service est centrale pour Lectra, c’est pourquoi une procédure de gestion des incidents, des remontées et des réclamations a été mise en œuvre depuis de nombreuses années, conçue pour être réactive, structurée et transparente, applicable à toutes les solutions Lectra, qu'il s'agisse d'équipements de découpe ou de logiciels, en mode SaaS ou sur site.
Pour faciliter la remontée d'incidents, plusieurs points d’entrée sont accessibles aux clients :
Les équipements de la salle de coupe Lectra sont connectés et peuvent générer des alertes techniques par un autodiagnostic permanent de leur capacité de production :
Lorsqu’un incident client est ouvert, sa prise en charge par les équipes Customer Success, est immédiate. Leur support technique est organisé en plusieurs niveaux :
Afin d’identifier les améliorations possibles du service offert aux clients, leur satisfaction est évaluée à travers l’enquête annuelle et celles effectuées après la résolution d’incidents. Celles-ci permettent de mesurer la satisfaction client, grâce à deux indicateurs :
| IRO | ESRS/Thème | Type d'IRO | Localisation dans la chaîne de valeur | Horizon temporel | Description | Amont | Activités propres | Aval |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| G1 | Protection de la propriété intellectuelle des clients face au risque de cyberattaques | Impact Négatif | ✔ | Les différentes offres se doivent de proposer les meilleures garanties en termes de cybersécurité, et ce afin de protéger les données des clients, quelle que soit leur nature. | ||||
| G1 | Cyberattaque contre les systèmes d’information de Lectra | Risque | ✔ | Ce même sujet de la cybersécurité représente également un risque pour le Groupe, qui doit lui aussi protéger ses systèmes internes d’information des tentatives d’intrusion et de vol de données. | ||||
| S1 | Intégration et collaboration à la suite des acquisitions | Conditions de travail | ✔ | ✔ | Ce risque est abordé dans le chapitre "social" en traitant la partie liée à la bonne intégration des collaborateurs des sociétés acquises. Dans le présent chapitre "conduite des affaires" est traité le mode de gouvernance et les processus mis en place pour gérer cette croissance externe. | |||
| Lectra | Transformation de la force de vente | Spécifique | ✔ | Représente un risque pour le Groupe, car une maîtrise insuffisante des nouvelles solutions liées à l'Industrie 4.0 par les équipes pourrait compromettre la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs. Ce sujet est principalement traité dans le présent chapitre « conduite des affaires ». Néanmoins la gestion des compétences et la formation de ces équipes commerciales relèvent de la politique RH décrite dans le chapitre précédent. |
Légende
Instances encadrant la conduite des affaires Un comité éthique, qui dispose de l’expertise appropriée, regroupe le Président-Directeur général, la Secrétaire générale (qui agit en tant que Compliance officer), la Directrice durabilité, le Responsable conformité et, selon la nature de l’alerte, le membre du Comité exécutif concerné. Il examine chaque alerte, engage toute investigation et décide des suites à donner, y compris des sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement ou à des poursuites judiciaires, lorsque cela s’avère nécessaire. la loyauté des pratiques et le respect de valeurs cardinales (intégrité, probité et transparence) dans ses interactions avec chacune de ses parties prenantes. Chez Lectra, le strict respect des normes éthiques les plus rigoureuses est une priorité non négociable, et le Groupe n’a jamais fait l'objet d’une plainte dans ce domaine.
Depuis 2018, un dispositif anticorruption robuste est mis en œuvre. Cet engagement au profit de l’éthique des affaires est formalisé notamment à travers trois outils :
Ces dispositions ont été élaborées parallèlement à une cartographie des risques spécifiques à la corruption réalisée par un prestataire externe. Celle-ci a été revue par un cabinet de conseil externe avec le concours d’un avocat spécialisé fin 2022 et a permis d’identifier les axes d’amélioration. Une nouvelle mise à jour de cette cartographie est prévue en 2025.
L’éthique ne pouvant néanmoins être restreinte au seul monde des affaires, il a été décidé, dans le cadre de la feuille de route de durabilité 2023–2025, d’étendre son périmètre à d’autres domaines, par l’élaboration d’un Code éthique général. Validé depuis fin 2024, il s’appuie également sur les règles culturelles promues par le Lectra Way, et il sera diffusé en 2025 auprès de l’ensemble des filiales du Groupe. Ce code éthique, préfacé par le Président-Directeur général, formalise la politique du Groupe autour de ses principes fondamentaux, telles l'intégrité et l'éthique des affaires, qui guident l’ensemble de ses interactions quotidiennes. Il intègre également son engagement pour le respect de l'environnement et la promotion de sa responsabilité sociale, en incluant la protection des droits des collaborateurs et, plus largement en veillant à ce que ses pratiques n’aient aucun impact négatif sur les droits humains.
Trois dynamiques sous-tendent ce code :
En outre, le Code éthique consacre le rôle et la composition du Comité éthique, ainsi que du dispositif d’alerte. Concernant la méthodologie de suivi pour créer ce code, les principes et valeurs déjà consacrés au sein du Groupe ont constitué une première base, complétée par une étude comparative du marché, croisée avec les requêtes des partenaires. Des orientations concrètes ont ainsi pu être soumises aux membres du Comité de durabilité et du Comité exécutif. Ceux-ci en ont tiré la liste de principes retenue pour le Code éthique.
Le dispositif d’alerte interne répond à l’exigence faite aux entreprises de permettre à tout collaborateur de dénoncer des faits illicites. Son périmètre excède désormais celui de la lutte contre la corruption et le trafic d’influence (et plus globalement toute situation contraire à l’ancien Code de conduite). Il couvre tout crime ou délit et toute violation grave aux principes et valeurs du code éthique. Le cabinet Deloitte gère la plateforme de recueil des signalements. Chaque collaborateur ayant connaissance de faits susceptibles de faire l’objet d’une alerte peut les signaler de manière confidentielle ou anonyme. Aucune alerte n’est remontée durant l’exercice 2024 via la plateforme. Cependant, une alerte a été créée via un canal interne (et donc non anonyme). Une enquête a été diligentée, ne donnant lieu finalement à aucune faute avérée ni sanction au regard des faits indiqués, au travers d’entretiens individuels des parties concernées, d’éléments matériels tels que fichiers ou courriels, et selon examen final par le Comité éthique. Lectra n’a donc enregistré aucun incident de fraude ou corruption en 2024.
Afin d’assurer un déploiement efficace de ce programme, Lectra a mis en place une section dédiée dans l’Intranet du Groupe. Celui-ci présente l’intégralité des documents : jusqu’à fin 2024 le Code de conduite, la procédure d’alerte et des informations pratiques, ainsi qu’un module de formation en ligne obligatoire pour tout nouvel arrivant, afin d’évaluer, par un test, la bonne compréhension de l’éthique des affaires. Cette formation a pour principaux objectifs de préciser en quoi consistent la corruption et le trafic d’influence, de connaître les sanctions que cela peut engendrer et les obligations de chaque collaborateur, de savoir comment exprimer ses préoccupations ou signaler des situations à risque, de les reconnaître, de les éviter, et de savoir comment, face à elles, réagir.
96 % des effectifs du Groupe ont suivi une formation sur l’éthique professionnelle entre 2021 et 2023. Chaque année un programme de formation initiale ou de recyclage complète cette sensibilisation. En 2024, 80 % des nouveaux collaborateurs en ont bénéficié. En raison de l’élargissement du Code éthique, un ensemble de formations déjà effectuées sur d’autres thématiques (protection des données, cybersécurité, RSE), désormais inscrites en tant que principes au sein dudit code, permettent d’étendre d’ores et déjà la couverture à leurs enjeux. Les autres principes nouvellement décrits seront couverts progressivement via la mise en place de formations dédiées à chaque sujet (lutte contre le harcèlement, non-discrimination…).
Lectra a mis en place, depuis de nombreuses années, une procédure stricte d’encadrement des pratiques commerciales, de contrôle de la négociation et de la signature des contrats, et adapté ses clauses contractuelles, pour en renforcer les garanties éthiques. Mise en œuvre entre 2020 et 2023, la redéfinition des relations contractuelles avec le réseau d’agents a contribué notamment à harmoniser et renforcer ses exigences en matière d’éthique, et à homogénéiser ses pratiques partout dans le monde. Les contrats avec ces agents intègreront dès 2025-2026 la dimension plus large du Code éthique, qui se substitue au Code de conduite.
Dans le cadre du déploiement de sa stratégie 4.0, Lectra s’appuie sur un solide réseau de fournisseurs : ceux-ci jouent un rôle essentiel dans sa réussite. Avec eux, le Groupe partage des pratiques équitables, tout en construisant des relations durables et équilibrées. Les activités d’achats sont pilotées par des équipes spécialisées, avec des processus formalisés garantissant un haut niveau de performance globale, du sourcing des produits ou services de la commande à la livraison. Cette politique d’achats responsables est en place depuis de nombreuses années. Elle a pour objectifs de favoriser l’innovation, garantir des produits et services premium conformes à la stratégie 4.0, satisfaire la demande des clients, réduire les risques et impacts sociaux et environnementaux, améliorer la performance économique et, enfin, améliorer la qualité et l’efficacité des relations fournisseurs.
Dans cette approche, le Groupe a rédigé dès 2011 une charte des achats responsables. Celle-ci décline sa politique de durabilité auprès de ses fournisseurs et prestataires, au travers de différents engagements, notamment :
Une nouvelle étape a été franchie en novembre 2021, avec la signature, par Lectra, de la charte RFAR (Relation Fournisseurs & Achats Responsables) formalisée par le Médiateur des entreprises et le Conseil National des Achats (CNA). Par cet acte, le Groupe démontre son souci d’exemplarité en adhérant aux dix engagements du document et officialise son inscription dans une relation partenariale gagnant-gagnant avec ses fournisseurs.
Le Groupe a également demandé à ses fournisseurs industriels de souscrire aux principes de prohibition du travail illégal, ou forcé et celui des enfants, ainsi que de veiller au respect des droits humains et des dispositions légales applicables en matière de salaire minimum, d’hygiène, de santé et de sécurité. Cette charte a laissé place en 2022 à un nouveau document : la Charte des Achats Responsables et Durables : une évolution destinée à étendre et approfondir les engagements du Groupe en continuant de les partager avec ses fournisseurs. La nouvelle charte précise ses objectifs à leur égard ainsi que le niveau de conformité attendu de leur part et de celle de leurs partenaires, avec un suivi d’indicateurs. Son déploiement a débuté en 2023 et, fin 2024, plus de 90 % des fournisseurs l’ont signé.
Lectra a réalisé sa première acquisition majeure en 2004 avec Investronica, alors son concurrent. L’importance de la croissance externe, via des acquisitions et partenariats, a été remise au cœur de sa stratégie à l’occasion de sa feuille de route stratégique 2017-2019 et des suivantes. Dès 2018 avec l’acquisition de Kubix Link, puis avec celles les années suivantes de Retviews, Gerber Technology, Neteven, Gemini, Glengo Teknoloji, TextileGenesis, Lectra Suzhou et Launchmetrics, l’ambition a été double : étendre l’empreinte de Lectra au sein de la chaîne de valeur de la mode et du textile, construire ou accéder à des expertises et des technologies qu’elle ne possédait pas.
L’innovation interne demeure au cœur de la stratégie de Lectra, et cette croissance externe permet de la compléter efficacement. Afin de cadrer et d’accompagner au mieux ces acquisitions et partenariats, une méthodologie et une gouvernance ont été mises en place par l’équipe Corporate development. Ainsi, un projet de croissance externe se découpe en plusieurs phases :
Cette démarche s’appuie sur les règles communes en matière de fusion et acquisition, adaptées au contexte du Groupe, notamment les particularités du marché de la mode, la nature et l’expertise des équipes, la couverture géographique et les impératifs liés au statut d’entreprise cotée.
Le screening est la phase de sélection. Objectif : identifier des cibles potentielles pour leur acquisition ou un partenariat. Sont alors évalués leur compatibilité avec Lectra, leur positionnement dans la chaîne de valeur de la mode ou du textile, et, enfin, comment leur activité fait écho aux enjeux des clients. Cette mission de recherche est menée par l’équipe Innovation. Elle classe et contacte les cibles potentielles, effectue une analyse initiale et décide de la poursuite éventuelle du projet en fonction de critères précis tels que la taille de la cible, ses expertises métier et technologique, les marchés sectoriels sur lesquels elles opèrent, son chiffre d’affaires, sa rentabilité, ou encore sa couverture géographique.
Ainsi, une liste clairement identifiée de cibles d'acquisitions et de partenariats est régulièrement mise à jour et, parmi celles-ci, certaines sont présentées au Président-Directeur général et au Directeur stratégie et produit, en vue d’aller plus loin. Si ces deux derniers, après échange avec les fondateurs de la cible, le souhaitent, une nouvelle phase s’enclenche : la due diligence.
Depuis 2020, l’équipe Innovation a étudié plus de 370 sociétés afin d’identifier lesquelles d’entre elles pouvaient représenter des opportunités d’acquisitions ou de partenariats pour Lectra.
À tout moment, Lectra peut décider de façon unilatérale de mettre fin à la due diligence. Chaque société est alors libérée de ses obligations. En conclusion, le Conseil d’administration de Lectra – sur la base des accords définitifs négociés – donne ou non son accord final pour passer à l’étape de la signature dénommée « signing ». À son issue, des formalités légales et financières d’usage doivent le plus souvent être réalisées par les deux parties. Ce n’est qu’une fois ces formalités achevées que la dernière étape, dénommée « closing », entérine définitivement l’alliance entre Lectra et la cible.
Lorsque le Groupe s’engage dans une prise de participation majoritaire au sein d’une société, la première étape consiste au développement d’un plan d'intégration qui définit et formalise pourquoi et comment la société sera intégrée en son sein : ce dernier est développé par l’équipe Corporate development, puis validé par le Président-Directeur général et le Directeur stratégie et produit, et enfin par les dirigeants de la société acquise. Chaque plan d’intégration est personnalisé et adapté en fonction de la société, de sa taille, de sa maturité et des raisons ayant motivé l’alliance : business, produit et/ou technologie.
Il précise, pour chaque équipe :
La transparence entre les équipes est essentielle à l’alignement, lorsqu’il est nécessaire, des processus métiers, des systèmes et des technologies pour créer un cadre opérationnel unifié et rendre possibles la continuité des activités et la création de synergies commerciales, produits, financières, etc., entre Lectra et la société acquise.
L’intégration en elle-même connaît plusieurs temps :
Une gouvernance propre à chaque intégration est mise en place, afin d’assurer son bon déroulement dans la durée en prenant en considération les spécificités organisationnelles de la société acquise. Des organes de gouvernance de Lectra (listés ci-après) interviennent dans l’intégration d’une société de taille moyenne (par exemple : Launchmetrics). Pour l’intégration d’une start-up, certains ne jouent pas nécessairement un rôle. Aussi, d’une intégration à une autre, la fréquence et les personnes participant aux organes de gouvernance peuvent varier et comprendre :
Durant la phase de post-intégration, la société se fond au sein des départements Lectra et, lorsque c’est nécessaire, est alignée avec les processus et standards du Groupe. Une société acquise n’a pas toujours vocation à être intégrée à 100 %. Parfois, elle doit garder l’autonomie nécessaire à son avancement, conserver un rythme de croissance sur ses enjeux, Lectra effectuant une intégration uniquement sur les sujets à la croisée entre ceux de la société et les siens (exemples : synergies d’offres et/ou de produits).
Dans cette période, les équipes prennent le relais, par département, n’étant plus orchestrées par l’équipe Corporate development. Celle-ci leur aura fourni au préalable :
Lorsque Lectra s’engage dans une prise de participation minoritaire (comme pour AQC et Six Atomics fin 2024), l’intégration n’est pas directement déclenchée, mais amorcée par une phase dite d’accélération. La phase d’accélération consiste à confirmer, avec la société, l’adéquation entre son offre et le marché, confronter ses solutions et services aux clients, monter des pilotes grandeur nature et explorer les intégrations possibles entre son offre et celle de Lectra afin d’enrichir la proposition de valeur client. Les résultantes de ces actions permettent de prendre la décision sur la poursuite ou non d’une montée graduelle au capital de la société. Ce n’est que lorsque le Groupe devient majoritaire qu’un plan d’intégration et une gouvernance associée sont mis en place.
La politique de cybersécurité décrit la gouvernance, les rôles et responsabilités, les instances de suivi des risques de cybersécurité, les certifications obtenues, les approches suivies et les thématiques spécifiques dans le périmètre du Groupe. Mise à jour au moins une fois par an, elle est complétée par un corpus documentaire au fil des besoins. Elle s’impose à tout utilisateur des systèmes et informations de Lectra qu’il soit interne ou externe, et est accessible depuis le site intranet du Groupe.
La stratégie en cybersécurité repose sur une approche par risques, alimentée par plusieurs sources. Tous les trois ans, une analyse de risques est réalisée : elle constitue le point central de cette approche. Celle-ci mobilise un panel représentatif des dirigeants de Lectra pour des entretiens. Elle se veut objective et représentative des activités, enjeux et craintes de Lectra.
Plusieurs scénarios de risques sont abordés, synthèse des scénarios fonctionnels et opérationnels :
Sur cette base, un plan d’action est identifié. Nommé roadmap cybersécurité, il permet de diminuer le niveau de criticité des risques identifiés, à travers une ou plusieurs actions définies et calibrées pour en réduire l’impact ou la vraisemblance. Cependant, le plan d'actions de cybersécurité n’est pas figé et dépend des évolutions de son environnement. Aussi, l’impact réel sur la criticité d’un scénario relève d’autres facteurs. Par exemple, la découverte d’une vulnérabilité complexe à corriger sur un actif amplifie son niveau de criticité, ce qui peut nécessiter de revoir l’action corrective envisagée.
Dans ce contexte, l’analyse de risques est complétée de plusieurs manières :
La roadmap cybersécurité repose donc sur la priorisation des risques en fonction de leur criticité. À chaque action sont toujours attribués un sponsor métier, un expert cybersécurité et un chef de projet principal. Le sponsor métier facilite sa mise en œuvre en arbitrant les points de décision, fournissant les ressources nécessaires au sein des équipes métiers et attribuant le cas échéant un budget. Le garant cybersécurité aide à franchir chaque étape en veillant à réduire les risques résiduels. Le chef de projet principal est responsable de la maîtrise d’œuvre du plan d’action. Chaque action comprend son périmètre et ses échéances spécifiques.
Planifiée de 2023 à 2025, la roadmap cybersécurité actuelle repose sur une analyse de risques menée en 2022. Elle comprend dix chantiers consolidés en thématiques selon qu’il s’agisse d’actions de formalisation, de mesures opérationnelles de protection ou d’amélioration de démarches existantes. Ces thématiques sont :
Au niveau opérationnel, trois niveaux permettent un suivi cohérent et suffisant de l’évolution du plan de cybersécurité :
Indicateur de performance : voir dans le chapitre Social la part de l’effectif moyen ayant été sensibilisé à la cybersécurité (SF10).
La propriété intellectuelle des clients est un élément essentiel de leur compétitivité. En ce sens, contractuellement, la position de Lectra consiste à ne pas interférer dans la manipulation de leurs données sauf dans des cas précis, où ils le demandent expressément. L’objectif est de limiter strictement les risques de fuite et d’altération de la propriété intellectuelle.
Dans cette perspective, la gestion des accès logiques aux briques logicielles supportant la propriété intellectuelle des clients est stricte au sein du Groupe. Une équipe restreinte détient des accès permanents pour lesquels les actions sont tracées. Des accès ponctuels peuvent être fournis sur autorisation par cette équipe afin d’analyser des dysfonctionnements remontés par les clients.
Des mesures spécifiques relatives aux équipements de découpe d’une part, et aux logiciels d’autre part, de la conception jusqu’à la fin de vie, et pendant tous leurs cycles d’exploitation sont prises en compte dans la roadmap cybersécurité. Une veille réglementaire complète la liste des dispositifs mis en œuvre.
Sur les points les plus critiques pour la propriété intellectuelle, les équipements de découpe disposent de moyens de chiffrement spécifiques. Ils sont régulièrement audités par des organismes externes selon différents scénarios opérationnels telles l’intrusion ou la rétroconception. Sous-traitants et fournisseurs sont associés à cette démarche par l’intermédiaire d’un chantier dédié dans la roadmap cybersécurité, sous la forme d’une analyse approfondie de leur niveau de protection.
Enfin, la gestion dynamique de l’obsolescence des actifs qui composent les équipements complète ce dispositif. Les logiciels, qu’ils soient connectés aux équipements ou embarqués, sont couverts au quotidien par une démarche de développement sécurisé. Afin de minimiser les risques au quotidien, les équipes sont formées aux bonnes pratiques de développement sécurisé.
En complément, tout nouveau développement, même s’il s’agit d’un correctif, est analysé du point de vue de la cybersécurité avant d’être mis en production. Chaque vulnérabilité est qualifiée en fonction de sa criticité avant d’être communiquée aux équipes pour correction dans des délais définis selon le degré d’urgence. Par ailleurs, des audits techniques de type test d’intrusion sont réalisés chaque année sur chaque offre par des organismes externes.
Le Groupe, en offrant à ses clients des solutions technologiques à forte valeur ajoutée, pourrait voir sa capacité à atteindre ses objectifs compromise par une maîtrise commerciale insuffisante des nouvelles solutions liées à l'Industrie 4.0, ainsi que des technologies sous-jacentes telles que le cloud, le big data et l'intelligence artificielle. Ces domaines, encore maîtrisés uniquement par une partie de ses équipes, requièrent des compétences rares, difficiles à attirer et à conserver.
Pour réduire ce risque, le Groupe analyse régulièrement la performance de ses équipes commerciales, spécialise ses équipes par lignes de produits, développe ses équipes technico-commerciales et renforce ses relations avec les clients par la mise en place de Customer Success Managers, chargés d’assurer un contact permanent avec les utilisateurs de ses solutions.
Le Groupe a également renforcé son équipe de Sales Enablement, avec notamment des relais dans chaque région, et mis en œuvre un plan de formation à 360° des équipes commerciales et technico-commerciales, couvrant les compétences nécessaires à gagner les ventes de ces nouvelles solutions, les technologies de l’Industrie 4.0, et la connaissance des principaux process de ses clients.
b) Dialoguer avec les parties prenantes affectées à toutes les étapes du processus de vigilance raisonnable
- - 2.5. Dialogue avec les parties prenantes
c) Identifier et évaluer les impacts négatifs
- - 2.7. Analyse double matérialité
d) Agir pour remédier à ces impacts négatifs
- - 3.3.1. Stratégie climat
- 4.3. Politique de ressources humaines 2024-2028 - ESRS S1
- 4.4.1. Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs
- 5.2.3. Gestion de la sécurité des systèmes d’information et des offres / Protection de la propriété intellectuelle des clients face au risque de cyberattaques
e) Suivre l’efficacité de ces efforts et communiquer
| Impjct | Impjct | Opporturita | Risqua | Horironterporc! |
|---|---|---|---|---|
| pontf | nigatit | Enamont | Foumase | entrani dan compoution |
| cacMacnesecta | Conulburiond | Altnuatiand. | changemari taloue | Cllents de Lecira |
| cemarc haiJie? | Aclivites Peprga | achvitescenrociction | etecit | ceplacenents pidonnelset |
| domitiaro tort \&rico | DechEIS | Lor clionts * Loctia | Countierma | Koyenteme |
| Tragabute des matiers | Enaval | Loaclient:doleciao | Moycn '01rio | Jettil |
| L'evolutlon | Enaval | regleMentate | Lasiiclo unpaltaullcr | Cour -ormo |
| environnementa | SpeaitqueLecha | mode | Moyenterine | Pietenc# |
| delcujiIemaictc | Electts ploctes | Enaval | PU les olfresLectra en | Lasccete enpan culler |
| ccichligoment | lesc enre delindustn e | LengLctnc | consommilon | Eltfectife Propras |
| Atecton | at cloppement des | cotpuencu | CLuciia | Moyentenne |
| cclieborateur? | Lacuiture d ontreprize | #ccude | Ious le! collaborstourc | Moyentouno |
| transtomitoncr | Glecia | Lecta | Integriion %1 | emectitspiodtes |
| collabora ion alo uite | Gentllola | Tc ;lescolaooraleui ; | Coun erme | diacquksIlon |
| catoi | eclienu: deLecure | Koyentera | Trandcm !toncdl | emtectifs pioptes |
| Cour erme | lxcerveneLecin | Lecid | Foresde | Exoosibon des |
| utilisateurs JUttiales | Scureodes | Coult lerme | Moyentune | JOulpementsLecua |
| Protectlonded | orcllents 13c2 | Les cllenis02 Lectia | Ceun ierme | Juicqua do |
| cybcratioquvt | Cyberaltaque | Coun torme | lossyatemcs | contto |
| elocta | Moyen'euirie | "nformstiondoLectra | socui | GolrtJice |
| noncl nalCICE | opdortunte | Detntions Cec hononatemporelsde noneCsiD-Counterm | core pond- | peraxechoisiepou lesetats mnarkier5 donc ILne penocecunan |
| Moyenterme | entte | pencdecetnledoulecourterme(conc ciuranetcinaan- | Lona tene :plusceng | 278 |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
| ESRS | Exigence de publication | Section(s) du rapport de durabilité |
|---|---|---|
| ESRS 2 BP-1 | Base générale pour la préparation des états de durabilité | 2.2 Méthodologie et périmètre de reporting |
| ESRS 2 BP-2 | Publication d’informations relatives à des circonstances particulières | 2.1. Présentation générale du Groupe 6.5. Annexe 5 |
| ESRS 2 GOV-1 | Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité |
| ESRS 2 GOV-2 | Informations transmises aux organes d’administration, de direction et de surveillance de l’entreprise et enjeux de durabilité traités par ces organes | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité 2.7. Analyse de double matérialité |
| ESRS 2 GOV-3 | Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité / Rémunération sur des critères de durabilité |
| ESRS 2 GOV-4 | Déclaration sur la vigilance raisonnable | 6.1. Annexe 1: vigilance raisonnable |
| ESRS 2 GOV-5 | Gestion des risques et contrôles internes concernant l’information en matière de durabilité | 2.7. Analyse de double matérialité / Lien avec le contrôle interne et la gestion des risques |
| ESRS 2 SBM-1 | Stratégie, modèle économique et chaîne de valeur | 2.1. Présentation générale du Groupe 2.3. Stratégie 2.7. Analyse de double matérialité / Chaîne de valeur |
| ESRS 2 SBM-2 | Intérêts et points de vue des parties prenantes | 2.5. Dialogue avec les parties prenantes |
| ESRS 2 SBM-3 | Impacts, risques et opportunités matériels et leur lien avec la stratégie et le modèle économique | 2.7. Analyse de double matérialité / Résultats de l’analyse de double matérialité |
| ESRS 2 IRO-1 | Description du processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels | 2.7. Analyse de double matérialité – Identification et évaluation de la matérialité des Impacts, Risques et Opportunités |
| ESRS 2 IRO-2 | Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par l’état de durabilité de l’entreprise | 6.5. Annexe 3 : le présent tableau |
| E1 GOV-3 | Intégration des performances en matière de durabilité dans les mécanismes d’incitation | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité / Rémunération sur des critères de durabilité |
| E1 E1-1 | Plan de transition pour l’atténuation du changement climatique | 3.3.1. Stratégie climat |
| E1 SBM-3 | Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique | Non publié cette année |
| E1 IRO-1 | Description des processus permettant d’identifier et d’évaluer les impacts, risques et opportunités matériels liés au climat | 3.1. Impacts, risques et opportunités matériels environnementaux |
| E1 E1-2 | Politiques liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci | 3.3.1. Stratégie climat |
| E1 E1-3 | Actions et ressources en rapport avec les politiques en matière de changement climatique | 3.3.1. Stratégie climat / Plan d’action et leviers de réduction |
| E1 E1-4 | Cibles liées à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci | 3.3.1. Stratégie climat / Plan de transition climat 3.3.1. Stratégie climat / Plan d’action et leviers de réduction |
| E1 E1-5 | Consommation d’énergie et mix énergétique | 3.3.5. Consommation d’énergie |
| E1 E1-6 | Émissions brutes de GES des scopes 1, 2, 3 et émissions totales de GES | 3.3.4. Focus : bilan carbone |
| E1 E1-7 | Projets d’absorption et d’atténuation des GES financés au moyen de crédits carbone | Non concerné |
| E1 E1-8 | Tarification interne du carbone | Non concerné |
| E1 E1-9 | Effets financiers attendus des risques physiques et de transition matériels et opportunités potentielles liées au climat | Utilisation de disposition transitoire : non publié cette année |
| E2 IRO-1 | Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés à la pollution | Non matériel pour Lectra |
| E2 E2-1 | Politiques en matière de pollution | E2 |
| E2 E2-2 | Actions et ressources relatives à la pollution | E2 |
| E2 E2-3 | Cibles en matière de pollution | Non matériel pour Lectra |
| Section(s) du rapport de durabilité | E2 | E2-4 – Pollution de l’air, de l’eau et des sols | |||
|---|---|---|---|---|---|
| E2 | E2-5 – Substances préoccupantes et substances extrêmement préoccupantes | ||||
| E2 | E2-6 – Effets financiers attendus d’impacts, risques et opportunités liés à la pollution | ||||
| E3 | IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés aux ressources hydriques et marines | Non matériel pour Lectra | |||
| E3 | E3-1 – Politiques en matière de ressources hydriques et marines | ||||
| E3 | E3-2 – Actions et ressources relatives aux ressources hydriques et marines | ||||
| E3 | E3-3 – Cibles en matière de ressources hydriques et marines | ||||
| E3 | E3-4 – Consommation d’eau | ||||
| E3 | E3-5 – Effets financiers attendus des impacts, risques et opportunités liés aux ressources hydriques et marines | ||||
| E4 | E4-1 – Plan de transition et prise en considération de la biodiversité et des écosystèmes dans la stratégie et le modèle économique | Non matériel pour Lectra | |||
| E4 | SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique | ||||
| E4 | IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés à la biodiversité et aux écosystèmes | ||||
| E4 | E4-2 – Politiques relatives à la biodiversité et aux écosystèmes | ||||
| E4 | E4-3 – Actions et ressources liées à la biodiversité et aux écosystèmes | ||||
| E4 | E4-4 – Cibles liées à la biodiversité et aux écosystèmes | ||||
| E4 | E4-5 – Indicateurs d’impact concernant l’altération de la biodiversité et des écosystèmes | ||||
| E4 | E4-6 – Effets financiers attendus des risques et opportunités liés à la biodiversité et aux écosystèmes | ||||
| E5 | IRO-1 – Description des processus d’identification et d’évaluation des impacts, risques et opportunités matériels liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | ||||
| E5 | 3.1. Impacts, risques et opportunités matériels environnementaux | ||||
| E5 | E5-1 – Politiques en matière d’utilisation des ressources et d’économie circulaire | ||||
| E5 | 3.4.2. Politique d’éco-conception | ||||
| E5 | E5-2 – Actions et ressources relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | ||||
| E5 | 3.4.2. Politique d’éco-conception / Ressources, moyens alloués, actions 2024 et indicateurs de suivi | ||||
| E5 | E5-3 – Cibles relatives à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | ||||
| E5 | 3.4.2. Politique d’éco-conception / Objectifs chiffrés | ||||
| E5 | E5-4 – Flux de ressources entrants | Non matériel pour Lectra | |||
| E5 | E5-5 – Flux de ressources sortants | ||||
| E5 | 3.4.2. Politique d’éco-conception / Optimisation de la production de déchets et revalorisation | ||||
| E5 | E5-6 – Effets financiers attendus des impacts, risques et opportunités liés à l’utilisation des ressources et à l’économie circulaire | Non matériel pour Lectra | |||
| S1 | SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et leur interaction avec la stratégie et le modèle économique | ||||
| S1 | 4.1. Impacts, risques et opportunités matériels sociaux | ||||
| S1 | S1-1 – Politiques concernant le personnel de l’entreprise | ||||
| S1 | 4.3. Politique de ressources humaines 2024 – 2028 - ESRS | ||||
| S1 | S1-2 – Processus de dialogue avec le personnel de l’entreprise et ses représentants au sujet des impacts | ||||
| S1 | 4.2. Effectifs de l'entreprise (Chiffres clés) - ESRS S1 / Organisation du dialogue social | ||||
| S1 | S1-3 – Processus de réparation des impacts négatifs et canaux permettant au personnel de l’entreprise de faire part de ses préoccupations | ||||
| S1 | 4.2. Effectifs de l'entreprise (Chiffres clés) - ESRS S1 / Organisation du dialogue social | ||||
| S1 | 4.3.1. Attraction, développement des compétences et succession des collaborateurs |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
| Section(s) du rapport de durabilité | Références |
|---|---|
| 5.2.1. Gouvernance de la conduite des affaires / Gestion des alertes internes | S1 |
| S1-4 – Actions concernant les impacts matériels sur le personnel de l’entreprise, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant le personnel de l’entreprise, et efficacité de ces actions | 4.3. Politique de ressources humaines 2024 – 2028 - ESRS |
| S1-5 – Cibles liées à la gestion des impacts matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités | 4.3. Politique de ressources humaines 2024 – 2028 - ESRS |
| S1-6 – Caractéristiques des salariés de l’entreprise | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS |
| S1-7 - Caractéristiques des non-salariés assimilés au personnel de l’entreprise | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS |
| S1-8 – Couverture des négociations collectives et dialogue social | Non matériel pour Lectra |
| S1-9 – Indicateurs de diversité | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS / Effectifs |
| S1-10 – Salaires décents | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS / Rémunérations |
| S1-11 – Protection sociale | Utilisation de disposition transitoire : non publié cette année |
| S1-12 – Personnes handicapées | Non matériel pour Lectra |
| S1-13 – Indicateurs de la formation et du développement des compétences | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS / Formations |
| S1-14 – Indicateurs de santé et de sécurité | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS / Santé et sécurité au travail |
| S1-15 – Équilibre entre vie professionnelle et vie privée | Non matériel pour Lectra |
| S1-16 – Indicateurs de rémunération (écart de rémunération et rémunération totale) | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS / Rémunérations |
| S1-17 – Cas, plaintes et impacts graves sur les droits de l’homme | Non matériel pour Lectra |
| S2 SBM-3 – Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique | Non matériel pour Lectra |
| S2 S2-1 – Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur | |
| S2 S2-2 – Processus de dialogue avec les travailleurs de la chaîne de valeur au sujet des impacts | |
| S2 S2-3 – Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux travailleurs de la chaîne de valeur de faire part de leurs préoccupations | |
| S2 S2-4 - Actions concernant les impacts matériels sur les travailleurs de la chaîne de valeur, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les travailleurs de la chaîne de valeur, et efficacité de ces actions | |
| S2 S2-5 - Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels | |
| S3 SBM-3 - Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique | Non matériel pour Lectra |
| S3 S3-1 - Politiques relatives aux communautés affectées | |
| S3 S3-2 - Processus de dialogue avec les communautés affectées au sujet des impacts | |
| S3 S3-3 - Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux communautés affectées de faire part de leurs préoccupations | |
| S3 S3-4 - Actions concernant les impacts matériels sur les communautés affectées, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les communautés affectées, et efficacité de ces actions | Non matériel pour Lectra |
| Section(s) du rapport de durabilité | S3-5 |
|---|---|
| Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, au développement des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels | S4 |
| SBM-3 - Impacts, risques et opportunités matériels et interactions avec la stratégie et le modèle économique | 4.1. |
| Impacts, risques et opportunités matériels sociaux | S4 |
| S4-1 – Politiques relatives aux consommateurs et aux utilisateurs finaux | 4.4.1. |
| Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs | S4 |
| S4-2 – Processus de dialogue avec les consommateurs et utilisateurs finaux au sujet des impacts | 4.4.2. |
| Dialogue avec les clients | S4 |
| S4-3 – Processus visant à remédier aux impacts négatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs préoccupations | 4.4.2. |
| Dialogue avec les clients / Traitement des remontées clients et incidents | S4 |
| S4-4 – Actions concernant les impacts matériels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant à gérer les risques matériels et à saisir les opportunités matérielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacité de ces actions | 4.4.1. |
| Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs | S4 |
| S4-5 – Cibles liées à la gestion des impacts négatifs matériels, à la promotion des impacts positifs et à la gestion des risques et opportunités matériels | 4.4.1. |
| Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs | G1 |
| GOV-1 – Le rôle des organes d’administration, de direction et de surveillance | 5.2.1. |
| Gouvernance de la conduite des affaires / Instances encadrant la conduite des affaires | G1 |
| G1-1 – Politiques en matière de conduite des affaires et culture d’entreprise | 5.2.1. |
| Gouvernance de la conduite des affaires / Code éthique | 5.2.2 |
| Gouvernance des acquisitions | 5.2.3. |
| Gestion de la sécurité des systèmes d’information et des offres | 5.3.1. |
| Transformation de la force de vente Lectra | G1 |
| G1-2 – Gestion des relations avec les fournisseurs | 5.2.1. |
| Gouvernance de la conduite des affaires / Politique d'achats responsables | G1 |
| G1-3 – Prévention et détection de la corruption et des pots-de-vin | Non matériel pour Lectra |
| G1-4 – Cas de corruption ou de versement de pots-de-vin | 5.2.1. |
| Gouvernance de la conduite des affaires / Gestion des alertes internes | G1 |
| G1-5 – Influence politique et activités de lobbying | Non matériel pour Lectra |
| G1-6 – Pratiques en matière de paiement |
| Référence GRI | Descriptif | Chapitres du rapport | Sections et sous-sections |
|---|---|---|---|
| GRI 2 | GRI 2 - ORGANISATION ET PRATIQUES DE REPORTING | 2-1 Détails sur l’organisation | Présentation générale du Groupe |
| 2-2 | Entités incluses dans le reporting de durabilité de l’organisation | 2. Rapport de durabilité | 2.2. Méthodologie et périmètre de reporting |
| 2-3 | Période, fréquence et point de contact du reporting | 2. Rapport de durabilité | 2.2. Méthodologie et périmètre de reporting |
| 2-4 | Reformulations d’informations | 2. Rapport de durabilité | 2.2. Méthodologie et périmètre de reporting |
| 2-5 | Assurance externe | 2. Rapport de durabilité | 7. Rapport de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 |
| GRI 2 | ACTIVITES ET TRAVAILLEURS | 2-6 Activités, chaîne de valeur et autres relations d’affaires | 2. Rapport de durabilité |
| 2.7 | Analyse de double matérialité | 2-7 Employés | 2. Rapport de durabilité |
| 4.2 | Effectifs de l’entreprise (chiffres clés) – ESRS S1 | 2-8 Travailleurs qui ne sont pas des employés | 2. Rapport de durabilité |
| GRI 2 | GOUVERNANCE | 2-9 Structure et composition de la gouvernance | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise |
| 2-10 | Nomination et sélection des membres de l’organe de gouvernance le plus élevé | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-11 | Présidence de l’organe de gouvernance le plus élevé | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-12 | Rôle de l’organe de gouvernance le plus élevé dans la supervision de la gestion des impacts | 2. Rapport de durabilité | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité |
| 2-13 | Délégation de la responsabilité de la gestion des impacts | 2. Rapport de durabilité | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité |
| 2-14 | Rôle de l’organe de gouvernance le plus élevé dans le reporting de durabilité | 2. Rapport de durabilité | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité |
| 2-15 | Conflits d’intérêts | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-16 | Communication des préoccupations majeures | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-17 | Connaissance partagée de l’organe de gouvernance le plus élevé | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-18 | Évaluation de la performance de l’organe de gouvernance le plus élevé | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 1. Organes d’administration et de direction |
| 2-19 | Politiques de rémunération | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 2. Rémunérations et avantages des mandataires sociaux |
| 2-20 | Processus de détermination de la rémunération | 3. Rapport sur le gouvernement d'entreprise | 2. Rémunérations et avantages des mandataires sociaux |
| 2-21 | Ratio de rémunération totale annuelle | 2. Rapport de durabilité | 4.2. Effectifs de l’entreprise (chiffres clés) – ESRS S1 |
| GRI 2 | STRATEGIE, POLITIQUES ET PRATIQUES | 2-22 Déclaration sur la stratégie de développement durable | 2. Rapport de durabilité |
| 2-23 | Engagements politiques | 2. Rapport de durabilité |
Présentation générale du Groupe Modèle d'affaires
Information indisponible (non matérielle au regard des activités de Lectra : nm)
Information indisponible
| Réduction de la consommation énergétique | 302-5 | Réduction des besoins énergétiques des produits et services |
|---|---|---|
| 2. Rapport de durabilité | 3.3.5. | Consommation d’énergie |
| GRI 303 - EAU ET EFFLUENTS | 303-1 | Interactions avec l'eau en tant que ressource partagée |
| Information indisponible (nm) | - | |
| 303-2 | Gestion des impacts liés au rejet de l'eau | Information indisponible (nm) |
| 303-3 | Prélèvement d'eau | Information indisponible (nm) |
| 303-4 | Rejet de l'eau | Information indisponible (nm) |
| 303-5 | Consommation d'eau | Information indisponible (nm) |
| GRI 304 - BIODIVERSITÉ | 304-1 | Sites d'activité détenus, loués ou gérés, situés dans ou bordant des zones protégées et des zones riches en biodiversité à l'extérieur des zones protégées |
| Information indisponible (nm) | - | |
| 304-2 | Impacts significatifs des activités, produits et services sur la biodiversité | Information indisponible (nm) |
| 304-3 | Habitats protégés ou restaurés | Information indisponible (nm) |
| 304-4 | Espèces sur la liste rouge de l'UICN et sur la liste de conservation nationale dont les habitats sont situés dans des zones affectées par les opérations | Information indisponible (nm) |
| GRI 305 – ÉMISSIONS | 305-1 | Émissions directes de GES (scope 1) |
| 2. Rapport de durabilité | 3.3.4. | Focus : bilan carbone |
| 305-2 | Émissions directes de GES (scope 2) | 2. Rapport de durabilité |
| 3.3.4. | Focus : bilan carbone | |
| 305-3 | Autres émissions indirectes de GES (scope 3) | 2. Rapport de durabilité |
| 3.3.4. | Focus : bilan carbone | |
| 305-4 | Intensité des émissions de GES | 2. Rapport de durabilité |
| 3.3.4. | Focus : bilan carbone | |
| 305-5 | Réduction des émissions de GES | 2. Rapport de durabilité |
| 3.3.4. | Focus : bilan carbone | |
| 305-6 | Émissions de substances appauvrissant la couche d'ozone | Information indisponible (nm) |
| 305-7 | Émissions d'oxydes d'azote | Information indisponible (nm) |
| GRI 306 - DÉCHETS | 306-1 | Génération de déchets et impacts significatifs liés aux déchets |
| 2. Rapport de durabilité | 3.4.2. | Politique d’éco-conception |
| 306-2 | Gestion des impacts significatifs liés aux déchets | 2. Rapport de durabilité |
| 3.4.2. | Politique d’éco-conception | |
| 306-3 | Déchets générés | 2. Rapport de durabilité |
| 3.4.2. | Politique d’éco-conception | |
| 306-4 | Déchets non destinés à l'élimination | 2. Rapport de durabilité |
| 3.4.2. | Politique d’éco-conception | |
| 306-5 | Déchets destinés à l'élimination | 2. Rapport de durabilité |
| 3.4.2. | Politique d’éco-conception | |
| GRI 308 - ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DES FOURNISSEURS | 308-1 | Nouveaux fournisseurs analysés à l'aide de critères environnementaux |
| 2. Rapport de durabilité | 5.2.1. | Gouvernance de la conduite des affaires |
| 308-2 | Impacts environnementaux négatifs sur la chaîne d'approvisionnement et mesures prises | 2. Rapport de durabilité |
| 5.2.1. | Gouvernance de la conduite des affaires | |
| GRI 400 | GRI 401 - RECRUTEMENT | 401-1 |
| Recrutements de nouveaux employés et rotation du personnel | 2. Rapport de durabilité | 4.3. |
| Politique de ressources humaines 2024-2028 – ESRS S1 | 401-2 | 2. Rapport de durabilité |
Avantages accordés aux salariés à temps plein et non aux employés temporaires ou à temps partiel
401-3 Congé parental
403-1 Système de management de la santé et de la sécurité au travail
403-2 Identification des dangers, évaluation des risques et investigation des événements indésirables
403-3 Services de santé au travail
403-4 Participation et consultation des travailleurs et communication relative à la santé et à la sécurité au travail
403-5 Formation des travailleurs à la santé et à la sécurité au travail
403-6 Promotion de la santé des travailleurs
403-7 Prévention et réduction des impacts sur la santé et la sécurité au travail directement liés aux relations d'affaires
403-8 Travailleurs couverts par un système de management de la santé et de la sécurité au travail
403-9 Accidents du travail
403-10 Maladies professionnelles
404-1 Nombre moyen d'heures de formation par an par employés
404-2 Programmes de mise à niveau des compétences/aides à la transition
404-3 Pourcentage d'employés bénéficiant de revues de performance et d'évolution de carrière
405-1 Diversité des organes de gouvernance et des employés
405-2 Ratio du salaire de base et de la rémunération des femmes et des hommes
406-1 Cas de discrimination et mesures correctives prises
Information indisponible
407-1 Opérations et fournisseurs pour lesquels le droit de liberté syndicale et de négociation collective peut être en péril
408-1 Opérations et fournisseurs présentant un risque significatif lié au travail des enfants
409-1 Opérations et fournisseurs présentant un risque significatif de travail forcé ou obligatoire
| Sections et sous-sections | Information |
|---|---|
| GRI 410 - PRATIQUES DE SÉCURITÉ | 410-1 Formation du personnel de sécurité aux politiques et procédures relatives aux droits de l'homme |
| 2. Rapport de durabilité | 4.3. Politique de ressources humaines 2024-2028 – ESRS S1 |
| GRI 411 - DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES | 411-1 Cas de violations des droits des peuples autochtones |
| Information indisponible (nm) | |
| GRI 413 - COMMUNAUTÉS LOCALES | 413-1 Activités impliquant la communauté locale, évaluation des impacts et programmes de développement |
| Information indisponible (nm) | |
| 413-2 Activités générant des impacts négatifs substantiels, réels ou potentiels sur les communautés locales | Information indisponible (nm) |
| GRI 414 - ÉVALUATION SOCIALE DES FOURNISSEURS | 414-1 Nouveaux fournisseurs analysés à l’aide de critères sociaux |
| 2. Rapport de durabilité | 5.2.1. Gouvernance de la conduite des affaires |
| 414-2 Impacts sociaux négatifs sur la chaîne d’approvisionnement et mesures prises | 2. Rapport de durabilité 5.2.1. Gouvernance de la conduite des affaires |
| GRI 415 - POLITIQUES PUBLIQUES | 415-1 Contributions politiques |
| Information indisponible (nm) | |
| GRI 416 - SANTÉ ET SÉCURITÉ DES CLIENTS | 416-1 Évaluation des impacts des produits/ services sur la santé et la sécurité |
| 2. Rapport de durabilité | 4.4.1. Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs |
| 416-2 Cas de non-conformité concernant les impacts des produits et des services sur la sécurité et la santé | 2. Rapport de durabilité 4.4.1. Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs |
| GRI 417 - MARKETING ET ÉTIQUETAGE | 417-1 Exigences relatives à l'information sur les produits et services et l'étiquetage |
| Information indisponible | |
| 417-2 Cas de non-conformité concernant l'information sur les produits et services et l'étiquetage | Information indisponible |
| 417-3 Cas de non-conformité concernant les impacts des produits et des services sur la sécurité et la santé | Information indisponible |
| GRI 418 - CONFIDENTIALITÉ DES CLIENTS | 418-1 Plaintes fondées relatives à l'atteinte à la confidentialité des données des clients et aux pertes des données des clients |
| 2. Rapport de durabilité | 5.2.3. Gestion de la sécurité des systèmes d’information et des offres |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif | Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat | Section(s) du rapport |
|---|---|---|---|---|---|
| 2 GOV-1 Mixité au sein des organes de gouvernance | paragraphe 21, point d) | Indicateur no 13, tableau 1, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission (27); | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité | ESRS |
| 2 GOV-1 Pourcentage d’administrateurs indépendants | paragraphe 21, point e) | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission | 2.6. Gouvernance et pilotage de la durabilité | ESRS | |
| 2 GOV-4 Déclaration sur la diligence raisonnable | paragraphe 30 | Indicateur no 10, tableau 3, annexe I | 2.7. Analyse de double matérialité | 6.1. Annexe 1 | ESRS |
| 2 SBM-1 Participation à des activités liées aux combustibles fossiles | paragraphe 40, point d) i) | Indicateur no 4, tableau 1, annexe I | Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013 ; Règlement d’exécution (UE) 2022/2453 | tableau 1 : Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2 : Informations qualitatives sur le risque social | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission |
| Non concerné | ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la fabrication de produits chimiques | paragraphe 40, point d) ii) | Indicateur no 9, tableau 2, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission | Non concerné |
| ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à des armes controversées | paragraphe 40, point d) iii) | Indicateur no 14, tableau 1, annexe I | Article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 (29) | annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 | Non concerné |
| ESRS 2 SBM-1 Participation à des activités liées à la culture et à la production de tabac | paragraphe 40, point d) iv) | Règlement délégué (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1816 | annexe II. | Non concerné | |
| ESRS E1-1 Plan de transition pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050 | paragraphe 14 | Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 | 3.3.1. Stratégie climat | ESRS | |
| ESRS E1-1 Entreprises exclues des indices de référence « accord de Paris » | paragraphe 16, point g) | Article 449 bis Règlement (UE) no 575/2013 | règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission | modèle 1 : Portefeuille bancaire – Risque de | Article 12, paragraphe 1, points d) à g), et article 12, paragraphe 2, du règlement délégué (UE) 2020/1818 |
| 3.3.1. Stratégie climat |
Exigence de publication et point de donnée y relatif
| Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat |
|---|---|---|---|
| Section(s) du rapport transition lié au changement climatique : | Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle | ESRS E1-4 | Objectifs de réduction des émissions de GES |
| paragraphe 34 | Indicateur no 4, tableau 2, annexe I | Article 449 bis Règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : | Portefeuille bancaire – Risque de transition lié au changement climatique : métriques d’alignement |
| Article 6 du règlement délégué (UE) 2020/1818 | 3.3.1. Stratégie climat | ESRS E1-5 | Consommation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles ventilée par source d’énergie (uniquement les secteurs ayant une forte incidence sur le climat) |
| paragraphe 38 | Indicateur no 5, tableau 1, et indicateur no 5, tableau 2, annexe I | Non matériel | ESRS E1-5 |
| Consommation d’énergie et mix énergétique | paragraphe 37 | Indicateur no 5, tableau 1, annexe I | 3.3.5. Consommation d’énergie |
| ESRS E1-5 | Intensité énergétique des activités dans les secteurs à fort impact climatique | paragraphes 40 à 43 | Indicateur no 6, tableau 1, annexe I |
| 3.3.5. Consommation d’énergie / Intensité énergétique | ESRS E1-6 | Émissions de GES brutes de périmètres 1, 2 ou 3 et émissions totales de GES | paragraphe 44 |
| Indicateurs no 1 et no 2, tableau 1, annexe I | Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 1 : | Portefeuille bancaire – Risque de transition lié au changement climatique : | Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle |
| Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 | 3.3.4. Focus : bilan carbone | ESRS E1-6 | Intensité des émissions de GES brutes |
| paragraphes 53 à 55 | Indicateur no 3, tableau 1, annexe I | Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, modèle 3 : | Portefeuille bancaire – Risque de transition lié au |
| Article 8, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 | 3.3.4. Focus : bilan carbone/ Intensité carbone |
| Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat | Section(s) du rapport changement climatique : métriques d’alignement |
|---|---|---|---|---|
| ESRS E1-7 | Absorptions de GES et crédits carbone | paragraphe 56 | Article 2, paragraphe 1, du règlement (UE) 2021/1119 | Non concerné |
| ESRS E1-9 | Exposition du portefeuille de l’indice de référence à des risques physiques liés au climat | paragraphe 66 | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818, annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 | Non publié – utilisation de disposition transitoire sur E1-9 |
| ESRS E1-9 | Désagrégation des montants monétaires par risque physique aigu et chronique | paragraphe 66, point a) | ESRS E1-9 | Emplacement des actifs importants exposés à un risque physique significatif |
| paragraphe 66, point c) | Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, modèle 5 : | Portefeuille bancaire – Risque physique lié au changement climatique : expositions soumises à un risque physique. | ESRS E1-9 | Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de l’entreprise par classe d’efficacité énergétique |
| paragraphe 67, point c) | Article 449 bis du règlement (UE) no 575/2013, règlement d’exécution (UE) 2022/2453 de la Commission, paragraphe 34, modèle 2 : | Portefeuille bancaire – Risque de transition lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers — Efficacité énergétique des sûretés | ESRS E1-9 | Degré d’exposition du portefeuille aux opportunités liées au climat |
| paragraphe 69 | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission | ESRS E2-4 | Quantité de chaque polluant énuméré dans l’annexe II du règlement E-PRTR (registre européen des rejets et des transferts de polluants) rejeté dans l’air, l’eau et le sol, | paragraphe 28 |
| Indicateur no 8, tableau 1, annexe I ; indicateur no 2, tableau 2, annexe I, indicateur no 1, tableau 2, annexe I ; indicateur no 3, tableau 2, annexe I | Non matériel | ESRS E3-1 | Ressources aquatiques et marines, | paragraphe 9 |
| Indicateur no 7, tableau 2, annexe I | Non matériel | ESRS E3-1 | Indicateur no 8, tableau 2, annexe I | Non matériel |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif | Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat | Section(s) du rapport | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Politique en la matière | paragraphe 13 | ESRS E3-1 | Pratiques durables en ce qui concerne les océans et les mers | paragraphe 14 | Indicateur no 12, tableau 2, annexe I | |||
| Non matériel | ESRS E3-4 | Pourcentage total d’eau recyclée et réutilisée | paragraphe 28, point c) | Indicateur no 6.2, tableau 2, annexe I | ||||
| Non matériel | ESRS E3-4 | Consommation d’eau totale en m³ par rapport au chiffre d’affaires généré par les activités propres | paragraphe 29 | Indicateur no 6.1, tableau 2, annexe I | ||||
| Non matériel | ESRS 2- IRO 1 - E4 | paragraphe 16, point a) i | Indicateur no 7, tableau 1, annexe I | |||||
| Non matériel | ESRS 2- IRO 1 - E4 | paragraphe 16, point b) | Indicateur no 10, tableau 2, annexe I | |||||
| Non matériel | ESRS 2- IRO 1 - E4 | paragraphe 16, point c) | Indicateur no 14, tableau 2, annexe I | |||||
| Non matériel | ESRS E4-2 | Pratiques ou politiques foncières/agricoles durables | paragraphe 24, point b) | Indicateur no 11, tableau 2, annexe I | ||||
| Non matériel | ESRS E4-2 | Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les océans/mers | paragraphe 24, point c) | Indicateur no 12, tableau 2, annexe I | ||||
| Non matériel | ESRS E4-2 | Politiques de lutte contre la déforestation | paragraphe 24, point d) | Indicateur no 15, tableau 2, annexe I | ||||
| Non matériel | ESRS E5-5 | Déchets non recyclés | paragraphe 37, point d) | Indicateur no 13, tableau 2, annexe I | ||||
| 3.4.2. Politique d'éco-conception / Optimisation de la production de déchets et revalorisation lors des étapes de production | ESRS E5-5 | Déchets dangereux et déchets radioactifs | paragraphe 39 | Indicateur no 9, tableau 1, annexe I | ||||
| Déchets dangereux : | 3.4.2. Politique d'éco-conception / Optimisation de la production de déchets et revalorisation lors des étapes de production | Déchets radioactifs : | non concerné | |||||
| ESRS 2- SBM3 - S1 | Risque de travail forcé | paragraphe 14, point f) | Indicateur no 13, tableau 3, annexe I | 4.3. Politique de ressources humaines | 2024-2028 – ESRS S1 / Charte RH disponible | |||
| ESRS 2- SBM3 - S1 | Indicateur no 12, tableau 3, annexe I | 4.3. Politique de ressources humaines |
| Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat | Section(s) du rapport |
|---|---|---|---|---|
| Risque d’exploitation d’enfants par le travail | paragraphe 14, point g) | 2024-2028 – ESRS S1 / Charte RH disponible | ESRS S1-1 | Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme |
| Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I | 4.3. Politique de ressources humaines | 2024-2028 – ESRS S1 / Charte RH disponible | ESRS S1-1 | Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail |
| paragraphe 21 | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission | 4.3. Politique de ressources humaines | 2024-2028 – ESRS S1 / Charte RH disponible | ESRS S1-1 |
| Processus et mesures de prévention de la traite des êtres humains | paragraphe 22 | Indicateur no 11, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S1-1 |
| Politique de prévention ou système de gestion des accidents du travail | paragraphe 23 | Indicateur no 1, tableau 3, annexe I | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Santé et sécurité au travail | ESRS S1-3 |
| Mécanismes de traitement des différends ou des plaintes | paragraphe 32, point c) | Indicateur no 5, tableau 3, annexe I | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Organisation du dialogue social | 4.3. Politique de ressources humaines |
| 2024-2028 – ESRS S1 | ESRS S1-14 | Nombre de décès et nombre et taux d’accidents liés au travail | paragraphe 88, points b) et c) | Indicateur no 2, tableau 3, annexe I |
| Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 de la Commission | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Santé et sécurité au travail | ESRS S1-14 | Nombre de jours perdus pour cause de blessures, d’accidents, de décès ou de maladies | paragraphe 88, point e) |
| Indicateur no 3, tableau 3, annexe I | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Santé et sécurité au travail | ESRS S1-16 | Écart de rémunération entre hommes et femmes non corrigé | paragraphe 97, point a) |
| Indicateur no 12, tableau 1, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Rémunérations | ESRS S1-16 | Ratio de rémunération excessif du directeur général |
| paragraphe 97, point b) | Indicateur no 8, tableau 3, annexe I | 4.2. Effectifs de l'entreprise (chiffres clés) - ESRS S1 / Rémunérations | ESRS S1-17 | Cas de discrimination |
| paragraphe 103, point a) | Indicateur no 7, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S1-17 | Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes |
| Indicateur no 10, tableau 1, et indicateur no 14, tableau 3, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du | Non matériel |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif | Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat |
|---|---|---|---|---|
| Section(s) du rapport directeurs de l’OCDE | paragraphe 104, point a) | règlement délégué (UE) 2020/1818 | ESRS 2-SBM3 – S2 | Risque important d’exploitation d’enfants par le travail ou de travail forcé dans la chaîne de valeur |
| paragraphe 11, point b) | Indicateurs no 12 et no 13, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S2-1 | Engagements à mener une politique en matière des droits de l’homme |
| paragraphe 17 | Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I | Non matériel | ESRS S2-1 | Politiques relatives aux travailleurs de la chaîne de valeur |
| paragraphe 18 | Indicateurs no 11 et no 4, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S2-1 | Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de l’OCDE |
| paragraphe 19 | Indicateur no 10, tableau 1, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 | Non matériel | ESRS S2-1 |
| Politiques de diligence raisonnable sur les questions visées par les conventions fondamentales 1 à 8 de l’Organisation internationale du travail, | paragraphe 19 | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 | Non matériel | ESRS S2-4 |
| Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme recensés en amont ou en aval de la chaîne de valeur | paragraphe 36 | Indicateur no 14, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S3-1 |
| Engagements à mener une politique en matière de droits de l’homme | paragraphe 16 | Indicateur no 9, tableau 3, annexe I, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I | Non matériel | ESRS S3-1 |
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de l’OIT et/ou des principes directeurs de l’OCDE | paragraphe 17 | Indicateur no 10, tableau 1, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 | Non matériel |
| Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme | paragraphe 36 | Indicateur no 14, tableau 3, annexe I | Non matériel | ESRS S4-1 |
| Politiques en matière de consommateurs et d’utilisateurs finaux | paragraphe 16 | Indicateur no 9, tableau 3, et indicateur no 11, tableau 1, annexe I | 4.4.1. Politique de sécurité des équipements pour les utilisateurs | ESRS S4-1 |
| Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de | Indicateur no 10, tableau 1, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816, article 12 | 4.4. Consommateurs et utilisateurs finaux – ESRS S4 |
| Exigence de publication et point de donnée y relatif | Référence SFDR | Référence pilier 3 | Référence règlement sur les indices de référence | Référence loi européenne sur le climat | Section(s) du rapport |
|---|---|---|---|---|---|
| l'homme et des principes directeurs de l’OCDE | paragraphe 17 | paragraphe 1, du règlement délégué (UE) 2020/1818 | ESRS S4-4 | Problèmes et incidents en matière de droits de l’homme | paragraphe 35 |
| Indicateur no 14, tableau 3, annexe I | 4.4. Consommateurs et utilisateurs finaux – ESRS S4 | ESRS G1-1 | Convention des Nations Unies contre la corruption | paragraphe 10, point b) | Indicateur no 15, tableau 3, annexe I |
| Non matériel | ESRS G1-1 | Protection des lanceurs d’alerte | paragraphe 10, point d) | Indicateur no 6, tableau 3, annexe I | Non matériel |
| ESRS G1-4 | Amendes pour infraction à la législation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption | paragraphe 24, point a) | Indicateur no 17, tableau 3, annexe I | Annexe II du règlement délégué (UE) 2020/1816 | 5.2.1. Gouvernance de la conduite des affaires / Gestion des alertes internes |
| ESRS G1-4 | Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption | paragraphe 24, point b) | Indicateur no 16, tableau 3, annexe I | Non matériel |
| Sources de données | Description |
|---|---|
| 1.1 Production d’électricité, de chaleur ou de vapeur | Émissions issues de la consommation de gaz pour le chauffage des bâtiments. Données réelles collectées sur les sites industriels et tertiaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 1.2 Transport de matériaux, de produits, de déchets et d’employés | Émissions liées à l’utilisation de carburants pour les déplacements réalisés par la flotte de véhicules. Données estimées à partir des km parcourus et typologies de véhicules. Calcul : plateforme Greenly |
| 1.3 Transformation physique ou chimique* | Non applicable |
| 1.4 Émissions fugitives | Émissions provenant des fuites de fluides frigorigènes issues des systèmes de climatisation des bâtiments. Données réelles collectées sur les sites industriels. Données estimées à partir des surfaces des bâtiments climatisés. Calcul : plateforme Greenly |
| 2.1 Émissions indirectes liées à l’électricité | Émissions liées à la production de l’électricité consommée par les bâtiments. Données réelles collectées sur les sites industriels et tertiaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.1 Achats de biens et services | Émissions provenant de l’ensemble des biens (et services) achetés par Lectra. Le principal achat est l’achat d’acier pour la production des équipements. Données monétaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.2 Biens immobilisés | Émissions liées aux actifs immobilisés (équipements IT, mobilier, etc.). Données monétaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.3 Activités liées aux combustibles et à l’énergie non incluses dans le scope 1 ou 2 | Émissions correspondant à l’amont des énergies consommées par les bâtiments et les véhicules. Données réelles collectées sur les sites industriels et tertiaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.4 Transport de marchandises amont et distribution | Émissions issues du transport de marchandises. Données calculées provenant d’un TMS. Données monétaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.5 Déchets générés | Émissions engendrées par le traitement des déchets produits. Données réelles collectées sur les sites industriels (volume et traitement). Données estimées sur les sites tertiaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.6 Déplacements professionnels | Émissions correspondant aux déplacements professionnels (voiture, train, avion et hôtels). Données calculées transmises par Egencia, l’agence de voyage du Groupe |
| 3.7 Déplacements domicile-travail | Émissions correspondant aux déplacements de l’ensemble des collaborateurs entre leur domicile et lieu de travail. Données extrapolées à partir d’un questionnaire rempli par les collaborateurs. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.8 Actifs en leasing amont | Émissions issues d’actifs en leasing (véhicules et espaces de stockage). Données monétaires. Calcul : plateforme Greenly |
| 3.9 Transport et distribution des produits vendus* | Non applicable |
| 3.10 Transformation des produits vendus* | Non applicable |
| 3.11 Utilisation des produits vendus | Émissions issues de la consommation électrique des équipements vendus tout au long de leur utilisation par le client. Données estimées à partir des analyses de cycle de vie réalisées sur chaque gamme d’équipement commercialisée |
| 3.12 Fin de vie des produits vendus | Émissions liées au traitement des équipements vendus en fin de vie. Données estimées à partir des analyses de cycle de vie réalisées sur chaque gamme d’équipement commercialisée |
| 3.13 Actifs en leasing aval* | Non applicable |
| 3.14 Franchises* | Non applicable |
| 3.15 Investissements* | Non applicable |
A l'Assemblée générale de la société LECTRA S.A. 16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
Le présent rapport est émis en notre qualité de commissaire aux comptes de LECTRA. Il porte sur les informations en matière de durabilité et les informations prévues à l'article 8 du règlement (UE) 2020/852, relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2024 et incluses dans la section 6 du rapport de gestion du groupe.
En application de l’article L.233-28-4 du code de commerce, LECTRA est tenue d’inclure les informations précitées au sein d’une section distincte du rapport de gestion du groupe. Ces informations ont été établies dans un contexte de première application des articles précités caractérisé par des incertitudes sur l’interprétation des textes, le recours à des estimations significatives, l’absence de pratiques et de cadre établis notamment pour l’analyse de double matérialité ainsi que par un dispositif de contrôle interne évolutif.
Elles permettent de comprendre les impacts de l'activité du groupe sur les enjeux de durabilité, ainsi que la manière dont ces enjeux influent sur l'évolution des affaires du groupe, de ses résultats et de sa situation. Les enjeux de durabilité comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.
En application du II de l’article L.821-54 du code précité, notre mission consiste à mettre en œuvre les travaux nécessaires à l’émission d’un avis, exprimant une assurance limitée, portant sur :
L’exercice de cette mission est réalisé en conformité avec les règles déontologiques, y compris d’indépendance, et les règles de qualité prescrites par le code de commerce. Il est également régi par les lignes directrices de la Haute Autorité de l’Audit « Mission de certification des informations en matière de durabilité et de contrôle des exigences de publication des informations prévues à l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 ».
Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous présentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des vérifications que nous avons opérées, les conclusions que nous en avons tirées, et, à l’appui de ces conclusions, les éléments qui ont fait l’objet, de notre part, d’une attention particulière et les diligences que nous avons mises en œuvre au titre de ces éléments.
Nous attirons votre attention sur le fait que nous n’exprimons pas de conclusion sur ces éléments pris isolément et qu’il convient de considérer que les diligences explicitées s’inscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions émises sur chacun des trois axes de notre mission.
Enfin, lorsqu’il nous semble nécessaire d’attirer votre attention sur une ou plusieurs informations en matière de durabilité fournies par LECTRA dans le rapport de gestion du groupe, nous formulons un paragraphe d’observations.
Notre mission ayant pour objectif d’exprimer une assurance limitée, la nature (choix des techniques de contrôle) des travaux, leur étendue (amplitude), et leur durée, sont moindres que ceux nécessaires à l’obtention d’une assurance raisonnable. En outre, cette mission ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de LECTRA, notamment à porter une appréciation, qui dépasserait la conformité aux prescriptions d’information des ESRS sur la pertinence des choix opérés par LECTRA en termes de plans d’action, de cibles, de politiques, d’analyses de scénarios et de plans de transition.
Conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par LECTRA pour déterminer les informations publiées, et respect de l'obligation de consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L.2312-17 du code du travail.
Nos travaux ont consisté à vérifier que :
En outre, nous avons contrôlé le respect de l’obligation de consultation du comité social et économique.
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions ou incohérences importantes concernant la conformité du processus mis en œuvre par LECTRA avec les ESRS. Concernant la consultation du comité social et économique prévue au sixième alinéa de l'article L.2312-17 du code du travail, nous vous informons qu’à la date du présent rapport, celle-ci n’a pas encore eu lieu.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité aux ESRS du processus mis en œuvre par LECTRA pour déterminer les informations publiées.
Les informations relatives à l’identification des parties prenantes sont mentionnées dans la partie « Dialogue avec les parties prenantes » et la section « Identification et évaluation de la matérialité des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « À propos de ce rapport de durabilité » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
Nous avons pris connaissance de l’analyse réalisée par LECTRA pour identifier :
Nous nous sommes entretenus avec la direction et/ou les personnes que nous avons jugé appropriées et avons inspecté la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consisté à :
Les informations relatives à l’identification des impacts, risques et opportunités sont mentionnées dans la section « Identification et évaluation de la matérialité des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « À propos de ce rapport de durabilité » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
Nous avons pris connaissance du processus mis en œuvre par LECTRA concernant l’identification des impacts (négatifs ou positifs), risques et opportunités, réels ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilité mentionnés dans le paragraphe AR 16 des « Exigences d’application » de la norme ESRS 1 et le cas échéant, ceux qui sont spécifiques à LECTRA, tel que présenté dans la section « Identification et évaluation de la matérialité des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « À propos de ce rapport de durabilité » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
En particulier, nous avons apprécié la démarche mise en place par LECTRA pour déterminer ses impacts et ses dépendances, qui peuvent être source de risques ou d’opportunités, notamment le dialogue mis en œuvre, le cas échéant, avec les parties prenantes.
Nous avons également apprécié l’exhaustivité des entités juridiques et des activités du Groupe (« Équipements » et « Solutions logicielles ») comprises dans le périmètre retenu pour l’identification des IRO, telles que présentées respectivement dans la section « Périmètre de consolidation » de la partie « Méthodologie et périmètre de reporting », et dans la section « Chaine de valeur » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « À propos de ce rapport de durabilité » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
Nous avons pris connaissance de la cartographie réalisée par LECTRA des IRO identifiés, incluant notamment la description de leur répartition dans les activités propres et la chaîne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), présentée dans la section « Résultats de l’analyse de double matérialité » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « À propos de ce rapport de durabilité », dans les parties « Impacts, risques et opportunités matériels » des chapitres « Environnement », « Social », et « Conduite des affaires » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion, et apprécié la cohérence de cette cartographie avec notre connaissance du Groupe.
Nous avons :
de ses relations d’affaires, y compris les actions entreprises pour gérer certains impacts ou risques ;
Les informations relatives à l’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière sont mentionnées dans la section « Identification et évaluation de la matérialité des Impacts, Risques et Opportunités (IRO) » de la partie « Analyse de double matérialité » du chapitre « A propos de ce rapport de durabilité » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d’évaluation de la matérialité d’impact et de la matérialité financière mis en œuvre par LECTRA, et apprécié sa conformité au regard des critères définis par ESRS 1.
Nous avons notamment apprécié la façon dont LECTRA a établi et appliqué les critères de matérialité de l’information définis par la norme ESRS 1, y compris relatifs à la fixation de seuils, pour déterminer les informations matérielles publiées :
Conformité des informations en matière de durabilité incluses dans la section 6 du rapport sur la gestion du groupe avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Nos travaux ont consisté à vérifier que, conformément aux prescriptions légales et règlementaires, y compris aux ESRS :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans la section 6 du rapport sur la gestion du groupe, avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant dans la section « Base de préparation » de la partie « Méthodologie et périmètre de reporting » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion, décrivant les limites méthodologiques induites par les incertitudes inhérentes à la première année d’application de l’article L.233-28-4 du code de commerce, en particulier celles relatives au bilan carbone ainsi qu’au projet de plan de transition.
Nous vous présentons ci-après les éléments ayant fait l’objet d’une attention particulière de notre part concernant la conformité des informations en matière de durabilité incluses dans la section 6 du rapport sur la gestion du groupe avec les exigences de l’article L.233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.
Les informations publiées au titre du bilan carbone sont mentionnées dans le chapitre « Environnement » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
En ce qui concerne les informations publiées au titre du bilan carbone de LECTRA :
Nous avons apprécié le caractère approprié des facteurs d’émission utilisés et le calcul des conversions afférentes ainsi que les hypothèses de calcul et d’extrapolation, compte tenu de l'incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées ;
- Nous nous sommes entretenus avec la direction pour comprendre les principaux changements dans les activités, intervenus dans l’exercice, et susceptibles d’avoir une incidence sur le bilan d’émissions de gaz à effet de serre ;
- Pour les données physiques (telles que la consommation d’énergie), nous avons rapproché, sur la base de sondages, les données sous-jacentes servant à l’élaboration du bilan d’émissions de gaz à effet de serre avec les pièces justificatives ;
- Nous avons mis en œuvre des procédures analytiques ;
- Nous avons vérifié l’exactitude arithmétique des calculs servant à établir ces informations.
Les informations publiées au titre des effectifs, de la rémunération et de la formation (ESRS S1) sont mentionnées dans le chapitre « Social » du rapport de durabilité figurant à la section 6 du rapport de gestion.
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Nos diligences ont notamment consisté à :
Nos travaux ont consisté à vérifier le processus mis en œuvre par LECTRA pour déterminer le caractère éligible et aligné des activités des entités comprises dans la consolidation. Ils ont également consisté à vérifier les informations publiées en application de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852, ce qui implique la vérification :
Sur la base des vérifications que nous avons opérées, nous n’avons pas relevé d’erreurs, omissions, incohérences importantes concernant le respect des exigences de l’article 8 du règlement (UE) 2020/852.
Nous avons déterminé qu’il n’y avait pas de tels éléments à communiquer dans notre rapport.
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 27 février 2025,
L’un des commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Flora Camp Associée
Chers Actionnaires,
Le présent Rapport sur le gouvernement d’entreprise (le « Rapport »), établi en application des articles L.225-37 et suivants du Code de commerce et joint au Rapport de gestion, rend compte notamment :
Ce Rapport a été supervisé par le Président-Directeur général et la Secrétaire générale, avec la contribution des Directions juridique, financière et des ressources humaines. Après examen par le Comité d’audit, par le Comité des rémunérations, par le Comité de durabilité et par le Comité des nominations des parties relevant de leurs compétences respectives, le Rapport a été approuvé par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 27 février 2025 et a été transmis aux Commissaires aux comptes de la Société.
1.4 Conseil d’administration
Rémunérations et avantages des mandataires sociaux
2.3 Évolution de la rémunération du Président-Directeur général au cours des cinq derniers exercices
Mesures préventives des abus de marché
4.2 Procédures d’élaboration et de contrôle des comptes
Conventions réglementées et courantes
5.3 Conventions et engagements réglementés
Autorisations et délégations financières
7.2 Droit de vote : « une action, une voix »
Informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique
La Société a pour objectif de mettre en œuvre les meilleures pratiques de gouvernement d’entreprise. À ce titre, elle se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées, élaboré par l’Association Française des Entreprises Privées (AFEP) et le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) (le « Code AFEP-MEDEF ») en décembre 2008 et révisé en décembre 2022. Le Code AFEP-MEDEF peut être consulté sur les sites www.afep.com et www.medef.com.
La Société s’attache à en appliquer les recommandations ou, si certaines d’entre elles devaient apparaître inadaptées à son organisation et à ses spécificités, à justifier les raisons pour lesquelles elles auront été écartées, conformément à la règle « appliquer ou expliquer » énoncée dans l’article L.22-10-10 du Code de commerce et l’article 28.1 du Code AFEP-MEDEF.
Le Règlement intérieur du Conseil d’administration de Lectra (le « Règlement intérieur »), qui précise la composition, le fonctionnement et les missions du Conseil d’administration et de ses comités spécialisés, de même que les règles déontologiques que tous les Administrateurs doivent respecter, tient compte des recommandations du Code AFEP-MEDEF. La version à jour du Règlement intérieur est disponible sur le site Internet de la Société (https://www.lectra.com/fr/investisseurs/gouvernement-dentreprise/statuts-et-reglements).
À la date du présent Rapport, Lectra estime se conformer à l’ensemble des recommandations du Code AFEP-MEDEF, à l’exception (i) des recommandations 5.3 et 5.4 relatives à la détermination des orientations stratégiques en matière climatique et à leur présentation à l’Assemblée générale et (ii) de la recommandation 17.2 relative à l’audition du responsable de l’audit interne et du contrôle des risques par le Comité d’audit, étant précisé qu’elles seront pleinement appliquées à compter de l’exercice 2025.
| Pratique de Lectra et justification | Article 5.3 – Détermination des orientations stratégiques en matière climatique | Exercice 2024 | À compter de l’exercice 2025 |
|---|---|---|---|
| La Société a défini en 2024 ses orientations stratégiques en matière climatique et a élaboré un plan d’actions à horizon 2030, qui couvre les scopes 1,2 et 3 du bilan carbone. En lien avec la stratégie RSE définie dans la feuille de route stratégique 2023-2025, la trajectoire climatique a été validée par le Conseil d’administration du 27 février 2025 (pour plus de détails voir le Rapport de durabilité). | |||
| Article 5.4 – Présentation de la stratégie climatique et des principales actions engagées à l’Assemblée générale annuelle au moins tous les trois ans ou en cas de modification significative | Assemblée générale 2024 | À compter de l’Assemblée générale 2025 | |
| Les travaux relatifs à la détermination des orientations stratégiques en matière climatique étant toujours en cours en 2024, la présentation de la stratégie climatique et des principales actions engagées et futures a été reportée à l’Assemblée générale 2025. Dès 2025, Lectra présentera à l’Assemblée générale tous les ans, sa stratégie climatique, son bilan climatique annuel et les principales actions engagées. | |||
| Article 17.2 – Audition du responsable de l’audit interne et du contrôle de risques par le Comité d’audit | Exercice 2024 | À compter de l’exercice 2025 | |
| Jusqu'à présent, des vérifications régulières étaient effectuées au sein des différentes directions de l'entreprise, sans être centralisées sous une responsabilité unique. Les plans d’actions et les conclusions de ces vérifications étaient présentés au Comité d’audit par le Président-Directeur général et/ou le Directeur financier. Création d’une fonction d'audit interne et de contrôle des risques, rattachée au Secrétariat général, chargée de superviser toutes les missions d'audit interne du Groupe et la gestion des risques identifiés dans le Rapport de gestion et le Rapport de durabilité. Le responsable de l’audit interne et du contrôle des risques partagera ses plans d’actions et ses conclusions avec le Comité d’audit, avec qui il sera en relations régulières. |
Le Conseil d’administration, lors de sa séance du 27 juillet 2017, a opté pour l’unicité des fonctions de Président et de Directeur général, exercées depuis cette date par Monsieur Daniel Harari. Ce mode de gouvernement apparaît comme le plus adapté, compte tenu de l’organisation et de la taille de la Société, ainsi que de l’expérience de Monsieur Daniel Harari et de son rôle dans la mise en œuvre de la feuille de route stratégique. Conformément à la recommandation de l’article 3.2 du Code AFEP-MEDEF, la prévention et la gestion des éventuelles situations de conflits d’intérêts concernant le Président-Directeur général sont assurées par l’Administrateur référent (30).
Le Président-Directeur général exerce ses pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément à l’Assemblée générale des actionnaires et au Conseil d’administration. Le Conseil d’administration détermine, le cas échéant, les limitations des pouvoirs du Président-Directeur général, étant précisé que celles-ci ne sont pas opposables aux tiers. Ces limitations des pouvoirs sont fixées à l’article 3 du Règlement intérieur, disponible sur le site Internet de la Société (https://www.lectra.com/fr/investisseurs/gouvernement-dentreprise/statuts-et-reglements), et sont rappelées à la section 1.4.1 du présent Rapport.
Le Président-Directeur général peut être assisté d’un ou de plusieurs directeurs généraux délégués, étant précisé qu’à la date du présent Rapport, ces postes n’existent pas.
Le Conseil d’administration considère que les mesures de gouvernance mises en place au sein de la Société permettent d’assurer un équilibre des pouvoirs satisfaisant, en ligne avec les bonnes pratiques de place, et offrent les garanties nécessaires à l’exercice d’un tel mode de direction unifié, compte tenu notamment de :
Le Conseil d’administration a pu constater l’efficacité de l’unification des fonctions de Président et de Directeur général et s’est montré satisfait de l’équilibre des pouvoirs existant entre le Président-Directeur général et les Administrateurs. Ce mode d’exercice de la Direction générale a également récemment démontré sa pertinence dans le contexte international difficile des dernières années (crise sanitaire majeure, dégradation de l’environnement macroéconomique et géopolitique), où l’implication et la réactivité des Administrateurs et de la Direction générale ont été particulièrement mises en exergue.
Le Président-Directeur général, élu par le Conseil d’administration, a pour missions et responsabilités :
Le Président-Directeur général s’appuie sur le Comité exécutif, dont il décide de la composition et qui regroupe les principaux dirigeants opérationnels et fonctionnels du Groupe. Le Comité exécutif a pour mission d’animer la conduite des opérations de Lectra. Chaque membre est, par ailleurs, investi de missions spécifiques dans le cadre de l’exécution de la feuille de route stratégique. À la date du présent Rapport, il est composé de douze membres, quatre femmes et huit hommes :
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Les biographies des membres du Comité exécutif sont disponibles sur le site Internet de la Société dans la rubrique « Gouvernement d’entreprise », « Comité exécutif » https://www.lectra.com/fr/investisseurs/gouvernement-dentreprise/comite-executif.
Conformément à la recommandation 8 du Code AFEP-MEDEF, sur proposition de la Direction générale et recommandation du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration du 24 février 2021 a défini la politique de mixité appliquée aux instances dirigeantes du Groupe (membres du Comité exécutif et directeurs). Les instances dirigeantes du Groupe sont constituées des membres du Comité exécutif auxquels s’ajoute l’équipe de direction, soit 92 personnes (69 personnes hors Launchmetrics). Elles comprennent 35 % de femmes et 32% hors Launchmetrics (29% en 2023). Le Comité exécutif du Groupe est quant à lui composé au 31 décembre 2024 de 12 membres, dont quatre femmes, améliorant le taux de féminisation qui s’établit à 33 % (31% en 2023). L’ambition de Lectra est de parvenir à faire converger la mixité de cette population au même niveau que celle du Groupe (42 %) avant la fin de l’année 2025.
Le Conseil d’administration exerce les missions relevant de sa compétence en vertu de la loi et des Statuts de la Société. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche du Groupe et règle par ses délibérations les affaires qui le concernent. Il agit en toute circonstance dans l’intérêt social de la Société, en s’attachant à promouvoir la création de valeur à long terme.
Le Conseil d’administration détermine les orientations stratégiques du Groupe, après avis du Comité stratégique, et veille à leur mise en œuvre, en y intégrant notamment les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Les membres du Conseil d’administration sont informés de tout événement important concernant la marche du Groupe, et plus généralement, de l’évolution des marchés, de l’environnement concurrentiel et des principaux enjeux auxquels le Groupe est confronté, y compris dans le domaine de la durabilité.
Le Conseil d’administration procède à l’analyse des opérations financières et des questions économiques ou sociales importantes de la Société et décide les opérations significatives, après étude par le Comité stratégique et/ou le Comité d’audit. Le Conseil d’administration procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
En application du Règlement intérieur, doivent faire l’objet d’une approbation préalable par le Conseil d’administration :
Le Conseil d’administration :
Le Conseil d’administration examine régulièrement, après étude par le Comité d’audit et le Comité de durabilité, en lien avec la stratégie qu’il a définie, les opportunités et les risques financiers, juridiques, opérationnels, sociaux et environnementaux, ainsi que les mesures prises en conséquence. À cette fin, toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de cette mission sont communiquées au Conseil d’administration, notamment par le Président-Directeur général.
Le Conseil d’administration s’assure de la mise en place d’un dispositif de prévention et de détection de la corruption et du trafic d’influence et reçoit toutes les informations nécessaires à cet effet. Le Conseil d'administration s’assure également que le Président-Directeur général met en œuvre une politique de non-discrimination et de diversité, définie après avis du Comité des rémunérations et du Comité de durabilité, notamment en matière de représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des instances dirigeantes.
Le Conseil d’administration veille à ce que les actionnaires et les investisseurs reçoivent une information pertinente, équilibrée et pédagogique sur la stratégie, le modèle de développement, la prise en compte des enjeux de durabilité ainsi que sur les perspectives à long terme du Groupe. Il définit la politique de communication financière de la Société, après avis du Comité d’audit.
À la date du présent Rapport, le Conseil d’administration est composé de huit (32) membres : Il est précisé que le Conseil d’administration ne comprend aucun administrateur représentant les actionnaires salariés, ni administrateur représentant les salariés, la Société ne dépassant aucun des seuils fixés par les articles L.225-23 et L.225-27-1 du Code de commerce (33).
(32) Le Conseil d'administration sera composé de sept membres à compter du 25 avril 2025, Monsieur Ross McInnes ayant décidé de démissionner de son mandat d'Administrateur, avec effet au 24 avril 2025, à l'issue de la réunion du Conseil d'administration. Pour plus d'information sur l'évolution de la composition du Conseil d'administration, voir section 1.4.2 "Composition du Conseil d'administration", sous-section "Evolution de la composition du Conseil d'administration proposée à l'Assemblée générale annuelle de 2025".
(33) Conformément aux articles L.225-23 et L.225-27-1 du Code de commerce et l’article 9 du code AFEP-MEDEF, dans les cas où (i) la participation du personnel de la Société ainsi que celle du personnel de sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L.225-180 du Code de commerce dépasse le seuil de 3 % du capital social de la Société et / ou (ii) celui où la Société emploie au moins 1 000 salariés permanents en France ou au moins 5 000 dans le monde, avec ses filiales directes ou indirectes depuis au moins deux exercices consécutifs, le conseil d’administration doit comprendre (i) un ou des administrateurs représentant les actionnaires salariés et élu(s) parmi eux, et / ou, (ii) des administrateurs représentant les salariés.
| Nom | Fonction | Comités |
|---|---|---|
| Ross McInnes | Administrateur référent, indépendant | Président du Comité des nominations, Membre du Comité stratégique et du Comité d'audit |
| Daniel Harari | Président-Directeur général | Président du Comité stratégique |
| Céline Abecassis‐Moedas | Administratrice indépendante | Présidente du Comité des rémunérations, Membre du Comité stratégique et du Comité de durabilité |
| Karine Calvet | Administratrice indépendante | Membre du Comité stratégique et du Comité de durabilité |
| Nathalie Rossiensky | Administratrice indépendante | Présidente du Comité d’audit, Membre du Comité stratégique, du Comité des rémunérations et du Comité des nominations |
| Pierre-Yves Roussel | Administrateur indépendant | Membre du Comité stratégique |
| Jérôme Viala | Administrateur non indépendant | Membre du Comité stratégique, du Comité d’audit et du Comité des rémunérations |
| Hélène Viot-Poirier | Administratrice indépendante | Présidente du Comité de durabilité, Membre du Comité stratégique, du Comité d'audit et du Comité des nominations |
Parité femmes/hommes : 8 dont 6 indépendants 4/4 1
4 ans
Renouvellement
Nomination
Fin de mandat
| Président | Membre | Informations personnelles | Expérience | Position au sein du Conseil d’administration | Participation aux comités du Conseil d’administration |
|---|---|---|---|---|---|
| Daniel Harari | Président-Directeur général | 70 M FR | 4 807 560 | 0 | Non |
| Ross McInnes | Administrateur référent, indépendant | 71 M FR AUS | 750 | 2 | Oui |
| Céline Abecassis-Moedas | Administratrice indépendante | 53 F FR | 750 | 1 | Oui |
| Karine Calvet | Administratrice indépendante | 57 F FR | 253 | 0 | Oui |
| Nathalie Rossiensky | Administratrice indépendante | 55 F FR | 1 500 | 0 | Oui |
| Pierre-Yves Roussel | Administrateur indépendant | 59 M FR | 701 | 0 | Oui |
| Jérôme Viala | Administrateur non indépendant | 63 M FR | 120 931 | 0 | Non |
| Hélène Viot-Poirier | Administratrice indépendante | 52 F FR | 311 | 0 | Oui |
(1) Il est rappelé que Monsieur Ross McInnes avait été Administrateur de la Société du 1 er janvier 2018 au 30 avril 2020.
(2) Le mandat d’Administrateur de Monsieur Ross McInnes prendra fin le 24 avril 2025, à l’issue de la réunion du Conseil d’administration. Voir section 1.4.2 « Composition du Conseil d’administration », sous-section « Évolution de la composition du Conseil d’administration proposée à l’Assemblée générale annuelle de 2025 ».
Président-Directeur général
Président du Comité stratégique
Biographie – Expérience et expertise
Âge : 70 ans
Nationalité : Française
Date de première nomination : 1991
Date de début de mandat : 26 avril 2024
Date d’échéance du mandat : À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027
Nombre d’actions Lectra détenues : 4 807 560
Ancien élève de l’École Polytechnique et titulaire d’un MBA d’HEC, Monsieur Daniel Harari débute sa carrière en tant que Directeur de la Société d’Études et de Gestion Financière Meeschaert, spécialisée dans la gestion de patrimoines (1980-1983). Il est ensuite Président-Directeur général de La Solution Informatique (1984-1990), société de distribution et de services micro-informatiques, et d’Interleaf France (1986-1989), filiale de la société américaine d’édition de logiciels, qu’il a fondées. En 1986, Monsieur Daniel Harari est devenu Directeur général de la Compagnie Financière du Scribe (Paris), société de capital-risque spécialisée dans les entreprises technologiques, dont il était, avec son frère Monsieur André Harari, le principal actionnaire, jusqu’à sa fusion-absorption par Lectra le 30 avril 1998. Après la prise de contrôle de Lectra par la Compagnie Financière du Scribe fin 1990, Monsieur Daniel Harari est nommé Président et Directeur général de Lectra et assume ces fonctions de 1991 à 2002. À la suite de la dissociation des fonctions de Président du Conseil d’administration et de Directeur général en mai 2002, Monsieur Daniel Harari devient Directeur général. Depuis le retour à la forme de gouvernement moniste décidé par le Conseil d’administration le 27 juillet 2017, Monsieur Daniel Harari est à nouveau Président et Directeur général de Lectra.
■ Néant
Administrateur référent, indépendant
Président du Comité des nominations
Membre du Comité stratégique et du Comité d'audit
Âge: 71 ans
Nationalité: Franco-Australienne
Date de première nomination: 29 avril 2022
Date de début de mandat: 29 avril 2022
Date d’échéance du mandat: À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025
Nombre d’actions Lectra détenues: 750
Diplômé de l’Université d’Oxford, il débute sa carrière en 1977 au sein de Kleinwort Benson, à Londres puis à Rio de Janeiro. En 1980, il rejoint la Continental Bank (devenue Bank of America) au sein de laquelle il occupe successivement plusieurs postes dans les activités de corporate finance, à Chicago puis à Paris. En 1989, Ross McInnes rejoint Eridania Beghin-Say, dont il est nommé directeur financier en 1991, puis membre du conseil d’administration en 1999. L’année suivante, Ross McInnes rejoint Thomson-CSF (devenu Thales) en tant que directeur général adjoint et directeur financier et accompagne la transformation du groupe jusqu’en 2005. Il intègre alors le groupe PPR (devenu Kering) comme directeur général, Finances et Stratégie, puis rejoint en 2006 le conseil de surveillance de Générale de Santé. Il assure la présidence du directoire de Générale de Santé de manière intérimaire de mars à juin 2007. Il occupe aussi les fonctions de vice-Chairman de Macquarie Capital Europe, spécialisé notamment dans les investissements en infrastructures. En mars 2009, Ross McInnes intègre Safran et devient directeur général adjoint, Affaires économiques et financières au mois de juin suivant. Il a été membre du Directoire de Safran de juillet 2009 à avril 2011, puis directeur général délégué jusqu’en avril 2015. Le 23 avril 2015, il devient président du Conseil d’administration de Safran. Ross McInnes est aussi Administrateur de Engie.
*société cotée
(34) Il est rappelé que Monsieur Ross McInnes avait été Administrateur de la Société du 1er janvier 2018 au 30 avril 2020.
Administratrice indépendante
Présidente du Comité des rémunérations
Membre du Comité stratégique et du Comité de durabilité
Âge 53 ans
Nationalité Française
Date de première nomination 30 avril 2021
Date de début de mandat 30 avril 2021
Date d’échéance du mandat À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2024 (36)
Nombre d’actions Lectra détenues 750
Diplômée de l’École Normale Supérieure de Cachan, de l’université Paris Dauphine (DEA méthodes scientifiques de gestion) et titulaire d’un Ph. D. en Sciences de Gestion de l’École Polytechnique, Madame Céline Abecassis-Moedas a commencé sa carrière dans la recherche chez France Telecom R&D avant de rejoindre Lectra comme e-business product manager en 1999, puis AT Kearney comme consultante en 2000. De 2002 à 2005, elle a été Assistant Professor de stratégie à Queen Mary University of London, puis elle a rejoint Catolica-Lisbon comme Assistant Professor de stratégie et gestion de l’innovation. À Catolica-Lisbon elle a été Directrice du programme de Master et a enseigné et développé des programmes en executive education avant de devenir Directrice de l’Executive Education en 2019.
Madame Céline Abecassis-Moedas a été International Faculty Fellow au Massachusetts Institute of Technology (MIT) (États-Unis) en 2011-2012 et a publié de nombreux articles de recherche dans les meilleures revues sur le rôle de l’innovation et du design dans les industries créatives (entre autres la mode). De 2014 à 2020, Madame Céline Abecassis-Moedas a été Professeure Affiliée à l’ESCP et Co-directrice scientifique de la Chaire Lectra-ESCP Mode et Technologie. De 2012 à 2019, Madame Céline Abecassis-Moedas a été Administratrice indépendante de Europac (Papeles y Cartones de Europa, SA), dont Administratrice indépendante référente de 2015 à 2019. Elle a été Administratrice indépendante de CTT (CTT Correios de Portugal, SA) de 2016 à 2020 et de GreenVolt SA de 2021 à 2023.
Elle est Administratrice indépendante et Présidente du Comité d’innovation et de développement durable de CUF SA (depuis 2016) et Administratrice indépendante de Vista Alegre Atlantis (depuis 2020). Madame Céline Abecassis-Moedas est certifiée IDP-C en Corporate Governance de l'INSEAD (2017).
*société cotée (36)
Administratrice indépendante
Membre du Comité stratégique et du Comité de durabilité
Âge: 57 ans
Nationalité: Française
Date de première nomination: 28 avril 2023
Date de début de mandat: 28 avril 2023
Date d’échéance du mandat: À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026
Nombre d’actions Lectra détenues: 253
Diplômée de Sciences Po et de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Madame Karine Calvet a consacré l’essentiel de sa carrière à l’IT : 16 ans dans des sociétés de services, 7 ans dans les télécommunications, et 6 ans dans les logiciels. Elle a occupé des postes de direction dans les environnements TI/télécommunications pour des entreprises leaders à l’échelle mondiale (CGI, Capgemini, Alcatel-Lucent, Verizon, Microsoft et aujourd’hui Schneider – Aveva), en mettant l’accent sur les transformations numériques.
Ces deux dernières années, dans son rôle de Vice-Présidente pour l’Europe du Sud puis de Vice-Présidente EMEA en charge des Partenaires et Alliances chez AVEVA (groupe Schneider), Madame Karine Calvet a travaillé en étroite collaboration avec les industriels pour les aider à relever les défis d’efficacité opérationnelle, de sécurité, de gestion des coûts, de durabilité et de décarbonation en tirant parti de la digitalisation.
Néant
Administratrice indépendante (37)
Présidente du Comité d'audit
Membre du Comité stratégique, du Comité des rémunérations et du Comité des nominations
Âge: 55 ans
Nationalité: Française
Date de première nomination: 29 avril 2016
Date de début de mandat: 26 avril 2024
Date d’échéance du mandat: À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027
Nombre d’actions Lectra détenues: 1 500
Diplômée de l’université Paris-Dauphine (maîtrise de mathématiques appliquées et DEA d’économie financière) et titulaire d’un Ph.D. en finance de la London Business School, Madame Nathalie Rossiensky débute sa carrière en 2000 chez JP Morgan (Paris), à la Banque Privée, avant de rejoindre l’Investment Management Division de Goldman Sachs à Londres en 2005, puis à Paris, jusqu’en 2013, en qualité d’executive director, plus particulièrement chargée de l’allocation d’actifs et de l’investissement dans toutes classes d’actifs pour des family offices et des entreprises familiales.
De 1998 à 2000, Madame Nathalie Rossiensky est Assistant Professor à la Fuqua School of Business de l’Université de Duke (États-Unis) ; ses recherches portaient sur la gestion d’actifs, l’intermédiation financière et la théorie des jeux. Elle est intervenue dans des conférences, notamment à l’Université de Stanford et à la NYU Stern School of Business (États-Unis) et à l’INSEAD (France).
Madame Nathalie Rossiensky est actuellement Associée Capital Partner du Groupe Lombard Odier. Basée à Paris, elle est en charge de la gestion d’actifs financiers concernant toutes les classes d’actifs y compris le non-coté et avec un positionnement fort en matière de durabilité.
■ Néant
■ Associée Capital Partner, Groupe Lombard Odier (37)
Administrateur indépendant
Membre du Comité stratégique
Âge: 59 ans
Nationalité: Français
Date de première nomination: 28 avril 2023
Date de début de mandat: 28 avril 2023
Date d’échéance du mandat: À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2026
Nombre d’actions Lectra détenues: 701
Diplômé de l’Université de Bruxelles, de la London Chamber of Commerce et titulaire d’un MBA de la Wharton Business School (University of Pennsylvania), Monsieur Pierre-Yves Roussel débute sa carrière dans la banque d’affaires HSBC à Bruxelles puis chez Morgan Stanley à Londres. En 1990, il rejoint le Cabinet de conseil en stratégie McKinsey & Company en France comme consultant puis est nommé chef de projet. Il pilote de nombreuses missions de conseil dans le domaine de la mode, du luxe, de la distribution et des médias en Europe et en Asie (Hong Kong, Chine, Japon).
En 1998, il est élu Partner et en 2004 Senior Partner (Director) de la Firme au niveau mondial. En 2004, il rejoint le Comité Exécutif du Groupe LVMH comme Directeur général adjoint du Groupe en charge de la Stratégie et des Opérations reportant directement à Bernard Arnault. En 2006, il est nommé Président-Directeur général du LVMH Fashion Group, une des 5 branches d’activités opérationnelles du Groupe qui rassemble toutes les sociétés de mode de LVMH, à l’exception de Louis Vuitton. De 2006 à 2018, il est Président du Conseil d’administration des sociétés : Céline, Givenchy, Loewe, Kenzo, Pucci, Rossimoda, Marc Jacobs, Donna Karan, Berluti, JWAnderson, Nicolas Kirkwood. Le Fashion Group a triplé sa taille pendant la période où Pierre-Yves Roussel en a été le PDG.
Enfin, il participe en tant que Président ou membre du Jury à plusieurs institutions de premier plan dans le domaine de la mode (Andam, CFDA incubateur, LVMH Fashion Prize). Il est membre du comité de direction de la Chambre Syndicale de la Mode et de la Couture de 2010 à 2018. En 2018, il quitte le Groupe LVMH pour prendre la Direction Générale – basé à New York – de la société Tory Burch, marque de mode américaine de premier plan fondée en 2004 par son épouse. La marque, société privée contrôlée par la famille, compte plus de 350 boutiques dans le monde, 13 sites de vente en ligne, et près de 5 000 employés.
Administrateur indépendant
Membre du Comité stratégique, du Comité d’audit et du Comité des rémunérations
Âge: 63 ans
Nationalité: Français
Date de première nomination: 26 avril 2024
Date de début de mandat: 26 avril 2024
Date d’échéance du mandat: À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027
Nombre d’actions Lectra détenues: 120 931
Diplômé de KEDGE Business School (France), Jérôme Viala débute sa carrière comme analyste crédit chez Esso (France) avant de rejoindre le service financier de Lectra en 1985. Il occupe ensuite les fonctions de Contrôleur de gestion pour l’Europe et l’Amérique du Nord (1988-1991) et de Directeur administratif et financier de la division France (1992-1993), puis de la division produits (1993-1994). Il est Directeur financier du Groupe de 1994 à 2016. Jérôme Viala est Directeur général adjoint de Lectra du 1er janvier 2017 au 31 mars 2024. Il est Vice-Président du Comité exécutif du 15 janvier 2019 au 31 mars 2024, après en avoir été membre depuis sa création en 2005. Depuis plusieurs années, et jusqu’au 31 mars 2024, il assume également les fonctions de Secrétaire du Conseil d’administration de Lectra.
En dehors du groupe Lectra: Néant
Au sein du groupe Lectra:
En dehors du groupe Lectra: Néant
En dehors du groupe Lectra :
Administratrice indépendante
Présidente du Comité de durabilité
Membre du Comité stratégique, du Comité d'audit et du Comité des nominations
Âge : 52 ans
Nationalité : Française
Date de première nomination : 29 avril 2022
Date de début de mandat : 29 avril 2022
Date d’échéance du mandat : À l’issue de l’Assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2025
Nombre d’actions Lectra détenues : 311
Diplômée d’HEC, Madame Hélène Viot-Poirier a débuté sa carrière dans le secteur Internet en 1997, dans des start-up chez Club Internet (groupe Lagardère), puis chez Kertel (groupe Kering), avant de rejoindre le groupe Orange en 2001, où elle a développé successivement en tant que Directrice de Business Unit, le marché de l’ADSL en France, puis le marché des services multimédias mobiles avant de prendre la Direction globale des activités digitales d’Orange en France en 2010 en tant que Vice President of Portal and Digital Services (chiffre d’affaires > 300 millions d’euros), avec management d’une direction de 1 000 personnes.
En 2016, elle rejoint le groupe Vivarte (2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 12 marques de mode) en tant que Chief Digital and Marketing Officer, et membre du Comité exécutif. En 2017, Madame Hélène Viot-Poirier devient Présidente et Directrice générale de Chevignon, au sein du groupe Vivarte, redresse l’entreprise et la marque, et lance une première collection éco-responsable. Dans le cadre d’un arbitrage stratégique de Vivarte, actionnaire de Chevignon, elle pilote le processus de recherche d’un futur actionnaire et conduit le processus jusqu’à la cession de Chevignon.
Depuis 2020, elle accompagne en tant que Senior Advisor, indépendante, des projets stratégiques de croissance interne et de croissance externe dans les secteurs de la mode, du digital et plus globalement dans le secteur consumer. Madame Hélène Viot-Poirier est Board Advisor de ConsoFlash, groupe Mediaperformances (non cotée), de 2018 à 2024. Elle est actuellement Administratrice indépendante de Selinko (non cotée) depuis 2021.
Le Conseil d’administration s’interroge annuellement sur l’équilibre souhaitable de sa composition, notamment au regard de la parité des femmes et des hommes, la diversité des compétences, l’indépendance de ses membres, et compte tenu des différents enjeux auxquels Lectra est confronté, de sa géographie et de l’actionnariat de la Société.
| Critères | Objectifs | Modalités de mise en œuvre et résultats obtenus |
|---|---|---|
| Parité femmes/hommes au sein du Conseil d’administration | Lorsque le Conseil d’administration est composé au plus de huit membres, l’écart entre le nombre des Administrateurs de chaque sexe ne peut être supérieur à deux. (Articles L. 22-10-3 et L. 225-18-1 du Code de commerce) | 4 hommes et 4 femmes. |
| Diversité des compétences et complémentarité des profils | Recherche d’une complémentarité des profils en termes de domaines d’expertise. | Compétences représentées : stratégie, management, industrie, connaissance des marchés de Lectra, finance, audit et risques, acquisitions, gouvernance, responsabilité sociétale des entreprises, informatique et cybersécurité. |
| Profils internationaux | Recherche des profils ayant une expérience internationale et/ou des profils étrangers compte tenu de la géographie de Lectra. | Tous les Administrateurs possèdent une riche expérience à l’international. Monsieur Ross McInnes est Franco-Australien. Madame Céline Abecassis-Moedas est Française et réside au Portugal. Monsieur Pierre-Yves Roussel est résident américain. |
| Indépendance des Administrateurs | Au moins 50 % d’Administrateurs indépendants. (Article 10.3 du Code AFEP-MEDEF) | 75 % des Administrateurs sont indépendants. |
| Âge des Administrateurs | Au moins la moitié des membres du Conseil d’administration doivent être âgés de moins de 72 ans. (Article 11 des Statuts de la Société) | Aucun Administrateur ne dépasse la limite d’âge de 72 ans. Une moyenne d’âge de 60 ans, la fourchette d’âge variant de 52 à 71 ans. |
| Nom | Daniel Harari | Ross McInnes | Céline Abecassis-Moedas | Karine Calvet | Nathalie Rossiensky | Pierre-Yves Roussel | Jérôme Viala | Hélène Viot-Poirier |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Compétences | X | X | X | X | X | X | X | X |
| % d’Administrateurs | 100% | 100% | 50% | 75% | 75% | 63% | 100% | 100% |
| 100% | 88% | 38% | 100% |
Les Administrateurs non exécutifs bénéficient d’une formation sur les spécificités de l’entreprise, ses métiers, secteurs d’activité, produits et services, ses enjeux opérationnels et en matière de durabilité, ainsi que sur son organisation et son fonctionnement afin d’en acquérir une connaissance approfondie.
Les Administrateurs ont suivi une formation RSE qui couvrait principalement une présentation générale de la RSE, les évolutions issues de la nouvelle réglementation CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et les enjeux liés au climat (réchauffement climatique, accords de Paris, trajectoire climat).
Des rencontres avec les principaux cadres dirigeants de la Société ont été organisées sur le campus technologique de Bordeaux-Cestas en décembre 2024 pour l’ensemble des Administrateurs. À cette occasion, ces derniers ont pu approfondir leurs connaissances en matière d’offres et de produits, mais aussi découvrir les nouveaux métiers contribuant à la transformation du Groupe.
D’une manière générale, un administrateur est réputé indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement.
Pour satisfaire aux règles de gouvernement d’entreprise telles qu’édictées par l’article 10.3 du Code AFEP-MEDEF, la proportion des administrateurs indépendants doit être d’au moins 50 % des membres du conseil d’administration dans les sociétés au capital dispersé et dépourvues d’actionnaires de contrôle.
La qualification d’Administrateur indépendant retenue par Lectra est conforme aux recommandations du Code AFEP-MEDEF. Elle est débattue par le Comité des nominations et arrêtée par le Conseil d’administration à l’occasion de la nomination d’un Administrateur et annuellement pour l’ensemble des Administrateurs.
Le Conseil d’administration du 27 février 2025 a débattu de la qualification de chaque Administrateur et a conclu que :
En particulier, le Conseil d’administration a constaté qu’il n’existe aucune relation d’affaires entre Mesdames Céline Abecassis-Moedas, Karine Calvet, Nathalie Rossiensky, Hélène Viot-Poirier, Messieurs Daniel Harari, Jérôme Viala et les sociétés du Groupe ;
Par ailleurs, des relations d’affaires entre le Groupe et (i) les sociétés du groupe Safran dont Monsieur Ross McInnes est le Président du Conseil d’administration et (ii) les sociétés du groupe Tory Burch dont Monsieur Pierre-Yves Roussel est le Chief Executive Officer avaient été établies avant la nomination des Administrateurs, aux conditions normales du marché, et ne revêtent pas un caractère significatif compte tenu des montants en jeu.
Par conséquent, elles ne sont pas de nature à remettre en cause leur indépendance.
| Nom | Stratégie | Management | Industrie | Marchés de Lectra | Finance, audit et risques | Acquisitions | Gouvernance | Responsabilité sociale | Responsabilité sociétale | Responsabilité environnementale | Informatique / cybersécurité | Expérience internationale |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Daniel Harari | ||||||||||||
| Ross McInnes | ||||||||||||
| Céline Abecassis-Moedas | ||||||||||||
| Karine Calvet | ||||||||||||
| Nathalie Rossiensky | ||||||||||||
| Pierre-Yves Roussel | ||||||||||||
| Jérôme Viala | ||||||||||||
| Hélène Viot-Poirier |
| Critère | Oui | Non |
|---|---|---|
| Critère 1 : Salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société au cours des 5 dernières années | oui | non |
| Critère 2 : Mandats croisés | non | non |
| Critère 3 : Relations d’affaires significatives | non | non |
| Critère 4 : Lien familial avec un mandataire social | non | non |
| Critère 5 : Commissaire aux comptes au cours des 5 années précédentes | non | non |
| Critère 6 : Durée de mandat supérieure à 12 ans | oui | non |
| Critère 7 : Statut du dirigeant mandataire social non-exécutif (Perception d’une rémunération variable ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe) | n/a | non |
| Critère 8 : Statut de l’actionnaire important (Détenant plus de 10 % du capital ou des droits de vote de la Société) | oui | non |
Conformément aux articles L.225-18-1 et L.22-10-3 du Code de commerce, dans les sociétés où le conseil d’administration est composé de huit membres ou moins, l’écart entre le nombre des administrateurs de chaque sexe ne peut être supérieur à deux. Le Conseil d’administration de Lectra se conforme à ladite règle de parité depuis son entrée en vigueur. À la date du présent Rapport, le Conseil d’administration est composé de huit membres, dont quatre femmes et quatre hommes.
En application de l’article 11 des Statuts de la Société, le nombre d’Administrateurs ayant dépassé l’âge de 72 ans est limité à la moitié des Administrateurs en fonction. En cas de dépassement de ce seuil, l’Administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d’office et ses fonctions expireront à l’issue de la plus prochaine Assemblée générale ordinaire annuelle de manière à assurer une continuité des mandats et du travail effectué par le Conseil d’administration durant un exercice donné. Conformément à l’article 13 des Statuts de la Société, la limite d’âge pour exercer les fonctions de Président du Conseil d’administration est de 76 ans. À la date du présent Rapport, aucun Administrateur ni le Président du Conseil d’administration ne dépasse les limites d’âge.
Conformément à la recommandation de l’article 15.1 du Code AFEP- MEDEF, depuis l’Assemblée générale du 27 avril 2012, la durée statutaire du mandat des membres du Conseil d’administration est fixée à quatre ans. Afin de favoriser un renouvellement harmonieux des Administrateurs et se conformer à la recommandation de l’article 15.2 du Code AFEP- MEDEF, un échelonnement des mandats a été progressivement mis en place depuis 2019 grâce aux renouvellements de mandats anticipés en 2019 et aux nouvelles nominations en 2021 et en 2022.
| Administrateurs dont le mandat expire à l’issue de l’AG 2025 statuant sur les comptes de l’exercice 2024 | Administrateurs dont le mandat expire à l’issue de l’AG 2026 statuant sur les comptes de l’exercice 2025 | Administrateurs dont le mandat expire à l’issue de l’AG 2027 statuant sur les comptes de l’exercice 2026 | Administrateurs dont le mandat expire à l’issue de l’AG 2028 statuant sur les comptes de l’exercice 2027 |
|---|---|---|---|
| Madame Céline Abecassis- Moedas (Administratrice indépendante) (1) | Madame Hélène Viot-Poirier (Administratrice indépendante) | Madame Karine Calvet (Administratrice indépendante) | Monsieur Daniel Harari (Président-Directeur général) |
| Monsieur Ross McInnes (Administrateur référent indépendant) (2) | Monsieur Pierre-Yves Roussel (Administrateur indépendant) | Madame Nathalie Rossiensky (Administratrice indépendante) | Monsieur Jérôme Viala (Administrateur non indépendant) |
(1) Il sera proposé aux actionnaires réunis en Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025 de renouveler le mandat d’administratrice de Madame Céline Abecassis-Moedas.
Nombre d’actions de la Société détenues par les Administrateurs et le Président-Directeur général
L’article 21 du Code AFEP-MEDEF relatif à la déontologie de l’administrateur recommande que chaque administrateur soit actionnaire à titre personnel et possède un nombre minimum d’actions significatif au regard du montant alloué en rémunération de son activité en tant qu’administrateur. À défaut de détenir ces actions lors de son entrée en fonction, il doit utiliser une partie de sa rémunération perçue au titre de son mandat d’administrateur à leur acquisition. L’administrateur communique cette information à la Société qui la fait figurer dans son rapport sur le gouvernement d’entreprise.
L’article 12 des Statuts prévoit que chaque Administrateur doit être propriétaire d’une action au moins pendant toute la durée de son mandat. En complément de cette obligation statutaire, l’article 4.5 du Règlement intérieur, tel que révisé par le Conseil d’administration du 27 février 2025, prévoit que tout Administrateur devra être propriétaire d’au moins 750 actions de la Société. À défaut de détenir ces actions lors de son entrée en fonction, il devra investir l’équivalent de 25 % du montant de sa rémunération annuelle perçue au titre de son mandat d’administrateur (soit environ la moitié de son montant net après contributions sociales et impôt sur le revenu) jusqu’à l’obtention de ce nombre. Cet investissement devra être réalisé dans les douze mois suivants le versement de cette rémunération.
À ce jour, Messieurs Daniel Harari, Ross McInnes et Jérôme Viala et Mesdames Céline Abecassis-Moedas et Nathalie Rossiensky détiennent chacun au moins 750 actions Lectra. Madame Hélène Viot-Poirier (nommée en 2022 et détenant 311 actions), Madame Karine Calvet (nommée en 2023 et détenant 253 actions) et Monsieur Pierre-Yves Roussel (nommé en 2023 et détenant 701 actions) s’engagent à investir 25 % du montant de leur rémunération annuelle brute pour acquérir progressivement des actions Lectra, conformément à la règle prévue dans le Règlement intérieur.
L’article 20.2 du Code AFEP-MEDEF recommande qu’un dirigeant mandataire social exécutif ne doit pas exercer plus de deux autres mandats d’administrateur dans des sociétés cotées extérieures à son groupe, y compris étrangères, et qu’il doit en outre recueillir l’avis du conseil d’administration avant d’accepter un nouveau mandat social dans une société cotée. Allant au-delà des recommandations du Code AFEP-MEDEF, l’article 4.2 du Règlement intérieur précise que le Président-Directeur général ne doit exercer aucun mandat d’administrateur dans une société française ou étrangère, cotée ou non cotée, extérieure au Groupe. Conformément à cette règle, Monsieur Daniel Harari n’exerce aucun mandat au sein ou en dehors du Groupe.
L’article 20.4 du Code AFEP-MEDEF préconise par ailleurs qu’un administrateur ne doit pas exercer plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées extérieures du groupe, y compris étrangères. L’article 4.2 du Règlement intérieur va encore au-delà de la recommandation du Code AFEP-MEDEF et prévoit que les Administrateurs doivent veiller à limiter le nombre de leurs mandats d’administrateur dans d’autres sociétés de manière à conserver une disponibilité suffisante pour qu’ils puissent remplir pleinement leurs fonctions au sein du Conseil d’administration de Lectra. Ils doivent informer le Président-Directeur général, préalablement à son acceptation, de tout nouveau mandat d’administrateur dans une société française ou étrangère, cotée ou non cotée, y compris leur participation aux comités du conseil d’administration, ou d’un changement de responsabilités professionnelles. Conformément à ces règles, aucun Administrateur de Lectra n’exerce plus de quatre autres mandats dans des sociétés cotées.
Conformément à l’article 18.2.1 du Code AFEP-MEDEF et aux préconisations de l’Autorité des Marchés Financiers (l’« AMF ») et du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise (le « HCGE »), le Conseil d’administration s’est doté d’une procédure écrite formalisant le processus de sélection des Administrateurs indépendants. Adoptée par le Conseil d’administration du 29 juillet 2021 et actualisée par le Conseil d’administration du 27 février 2025, cette procédure est disponible sur le site Internet de Lectra (https://www.lectra.com/fr/ investisseurs/gouvernement-dentreprise/statuts-et-reglements).
La procédure décrit en particulier le rôle du Comité des nominations dans la sélection des futurs Administrateurs indépendants, les principes sur lesquels reposent la procédure de sélection et les différentes étapes du processus de sélection. Le processus de sélection des Administrateurs indépendants comprend les six étapes suivantes :
Évolution de la composition du Conseil d’administration proposée à l’Assemblée générale annuelle de 2025
→ Proposition de renouveler le mandat de Madame Céline Abecassis-Moedas
Le mandat de Madame Céline Abecassis-Moedas expirant à l’issue de l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025, le Conseil d’administration proposera aux actionnaires de le renouveler pour une nouvelle durée de quatre ans expirant à l’issue de l’Assemblée générale des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2028. La contribution de Madame Céline Abecassis-Moedas au Conseil d’administration, au Comité stratégique et au Comité de durabilité a été très appréciée par les autres Administrateurs. Elle a challengé de manière constructive les feuilles de route stratégiques et apporté des idées nouvelles. Surtout, sous sa présidence, le Comité des rémunérations a, avec la Direction du Groupe, fait évoluer les politiques d’attribution d’options de souscription d’actions et de rémunération pour mieux prendre en compte les nouveaux enjeux du Groupe (en particulier les critères RSE de la rémunération variable). Sous réserve du vote favorable des actionnaires, Madame Céline Abecassis-Moedas continuera à présider le Comité des rémunérations et restera membre du Comité stratégique et du Comité de durabilité.
→ Démission de Monsieur Ross McInnes
À la suite d’une divergence avec le Président-Directeur général portant sur le rôle de l’Administrateur référent, Monsieur Ross McInnes a décidé de démissionner de son mandat d’Administrateur, avec effet au 24 avril 2025, à l’issue de la réunion du Conseil d’administration. Le Conseil d’administration du 12 février 2025 a pris acte de la démission de Monsieur Ross McInnes et a décidé de ne pas proposer à l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025 de nommer un successeur. Lors de la même réunion, le Conseil d’administration a décidé de nommer Madame Nathalie Rossiensky (Administratrice indépendante) comme nouvelle Administratrice référente, à compter du 25 avril 2025.
→ Composition du Conseil d’administration après l’Assemblée générale annuelle
À la clôture de l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025, sous réserve du vote favorable pour le renouvellement du mandat de Madame Céline Abecassis-Moedas et compte tenu du départ de Monsieur Ross McInnes, le Conseil d’administration serait composé de sept personnes, dont quatre femmes et trois hommes, et dont cinq Administrateurs indépendants :
| Nomination/dernier renouvellement | Expiration du mandat | ||
|---|---|---|---|
| Daniel Harari | Administrateur non indépendant, Président-Directeur général | AG 2024 | AG 2028 |
| Nathalie Rossiensky | Administratrice référente, indépendante | AG 2024 | AG 2028 |
| Céline Abecassis-Moedas | Administratrice indépendante | AG 2025 | AG 2029 |
| Karine Calvet | Administratrice indépendante | AG 2023 | AG 2027 |
| Pierre-Yves Roussel | Administrateur indépendant | AG 2023 | AG 2027 |
| Jérôme Viala | Administrateur non indépendant | AG 2024 | AG 2028 |
| Hélène Viot-Poirier | Administratrice indépendante | AG 2022 | AG 2026 |
Lors de sa réunion qui se tiendra à l’issue de l’Assemblée générale du 25 avril 2025, le Conseil d’administration déterminera la nouvelle composition des comités spécialisés.
Règlement intérieur du Conseil d’administration et de ses comités
Les articles 2.2 et 16.3 du Code AFEP-MEDEF préconisent l’établissement d’un règlement intérieur du conseil d’administration et de ses comités. Le Règlement intérieur du Conseil d’administration précise :
Le Conseil d’administration actualise régulièrement son Règlement intérieur, notamment afin d’assurer sa conformité avec les nouvelles dispositions légales et réglementaires et les nouvelles recommandations du Code AFEP-MEDEF. Le Règlement intérieur du Conseil d’administration, dont la dernière mise à jour date du 27 février 2025, est disponible sur le site Internet de la Société (https://www.lectra.com/fr/investisseurs/gouvernement-dentreprise/statuts-et-reglements).
Lectra - Rapport financier annuel 2024 de tout risque de conflit d’intérêts réel ou potentiel et (iii) doit s’abstenir de participer aux débats, ainsi qu’au vote de la ou des délibérations correspondantes. En outre, sans préjudice des formalités d’autorisation et de contrôle prescrites par la loi et les Statuts de la Société, les Administrateurs sont tenus de communiquer sans délai au Président-Directeur général toute convention susceptible d’être conclue par la Société ou l’une des sociétés du Groupe à laquelle ils sont directement ou indirectement intéressés, quelle qu’en soit la nature. Le Président- Directeur général porte à l’attention du Conseil d’administration les éventuels ou potentiels conflits d’intérêts qu’il aurait identifiés. Le Président-Directeur général s’abstient de prendre part aux délibérations et au vote portant sur sa propre rémunération. En cas de conflit d’intérêts, même potentiel, le Conseil d’administration statue sur cette question et demande, si nécessaire, à l’Administrateur concerné de régulariser sa situation.
Conformément à la recommandation de l’AMF énoncée dans sa position-recommandation n° 2016-05 « Guide de l’information périodique des sociétés cotées sur un marché réglementé », le calendrier financier de la Société, indiquant les dates de publication des résultats, annuels, semestriels et trimestriels, de l’Assemblée générale annuelle, et des deux réunions d’analystes annuelles, est établi avant la clôture d’un exercice pour l’exercice suivant. Il est publié dans le rapport financier annuel, sur le site Internet de la Société et communiqué à Euronext avant le début de l’exercice. Les calendriers des Comités, des Conseils d’administration et des Assemblées générales annuelles pour les exercices clos le 31 décembre 2024 et le 31 décembre 2025 ont été arrêtés par le Conseil d’administration lors de ses réunions du 28 avril 2023 et du 30 octobre 2024 respectivement.
En application de ces calendriers, les dates de sept réunions du Conseil d’administration sont arrêtées comme suit : les jours des publications des résultats annuels, semestriels et trimestriels, entre quarante-cinq à soixante jours avant l’Assemblée générale annuelle pour l’examen des documents et décisions qui lui seront soumis, à l’issue de l’Assemblée générale, et enfin, environ vingt jours de Bourse après la mise en paiement du dividende voté par l’Assemblée générale, pour l’attribution du plan d’options de souscription d’actions annuel. Par ailleurs, le Conseil d’administration se réunit en dehors de ces dates en fonction des autres sujets dont l’approbation est de son ressort (par exemple, tout projet d’acquisition ou l’examen du plan stratégique) ou que le Président-Directeur général souhaite soumettre aux Administrateurs.
Conformément aux dispositions légales en vigueur, les Commissaires aux comptes sont convoqués et assistent systématiquement à toutes les réunions du Conseil d’administration qui examinent et arrêtent les comptes annuels et intermédiaires. Ils peuvent aussi être convoqués à toute autre réunion, si cela paraît opportun. Par ailleurs, les représentants du Comité social et économique sont convoqués à toutes les réunions du Conseil d’administration et reçoivent les mêmes documents et informations que les Administrateurs. Le Secrétaire du Conseil d’administration (38) et le Directeur financier participent, sauf empêchement, à toutes les réunions du Conseil d’administration. Le Secrétaire est notamment chargé, en coordination et sous la supervision du Président-Directeur général, de rédiger les procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration et d’assister les Administrateurs sur toute question matérielle et réglementaire, en particulier le paiement des rémunérations allouées aux Administrateurs et le suivi des déclarations pour leurs opérations sur titres éventuelles.
Par ailleurs, avec l’accord de la majorité des Administrateurs présents, un ou plusieurs tiers peuvent participer à tout ou partie d’une des réunions du Conseil d’administration. Le Président-Directeur général peut cependant mettre son veto à une telle participation en précisant les raisons. Le Conseil d’administration peut recourir à des experts extérieurs en vue de réaliser, aux frais de la Société, des études techniques et, le cas échéant, de présenter en séance leurs conclusions au Conseil d’administration. Les tiers invités ont l’obligation de confidentialité relative aux informations communiquées avant, pendant ou après la réunion du Conseil d’administration.
Conformément à l’article L.225-37, alinéa 3 du Code de commerce, l’article 14 (I) des Statuts et l’article 5.3 du Règlement intérieur, les décisions du Conseil d’administration relatives aux sujets ne nécessitant pas de débats, peuvent être prises par voie de consultation écrite des Administrateurs. En cas de consultation écrite, l’avis de consultation incluant le texte des délibérations proposées ainsi que tous les documents nécessaires à l’information du Conseil d’administration est adressé à chaque Administrateur par simple lettre, par courrier électronique ou via plateforme/outil de partage de documents sécurisé. Le délai de réponse est précisé dans l’avis de consultation et doit être raisonnable, compte tenu de l’objet de consultation. Le vote est formulé pour chaque résolution, par les mots « oui », « non » ou « abstention ». Tout Administrateur peut s’opposer à ce qu’une décision soit prise par voie de consultation écrite. Il doit en informer le Président-Directeur général dans les plus brefs délais après réception de l’avis de consultation, en motivant son refus. Sont pris en compte pour le calcul du quorum et de la majorité les Administrateurs ayant exprimé leur vote. Les décisions sont adoptées à la majorité des voix. La consultation donne lieu à l’établissement d’une délibération du Conseil d’administration par voie de consultation écrite, qui est soumise à l’approbation des Administrateurs.
En 2024, le Conseil d’administration a tenu neuf réunions, avec un taux d’assiduité de 98 %, aucune consultation écrite n’a été organisée.
En 2024, les travaux du Conseil d’administration ont notamment porté sur :
Les rapports du Conseil d’administration à l’Assemblée générale annuelle du 26 avril 2024 (le Rapport de gestion, la Déclaration de performance extra-financière, le Rapport sur le gouvernement d’entreprise, les Rapports sur les projets de résolutions et le Rapport spécial sur les attributions des options de souscription d’actions) ;
Les levées d’options de souscription d’actions au cours de l’exercice 2023 et l’augmentation du capital correspondante ;
L’autorisation des avals, garanties et cautions ;
Lectra - Rapport financier annuel 2024
■ les conventions courantes conclues ou poursuivies au cours de l’exercice 2023 ;
■ la rémunération des mandataires sociaux au titre des exercices 2023 et 2024, étant précisé que conformément à l’article 19.3 du Code AFEP-MEDEF, les débats et le vote relatifs à la rémunération du Président-Directeur général se sont déroulés hors de sa présence ;
■ la composition du Conseil d’administration et de ses Comités et la sélection d’un nouvel Administrateur ;
■ les documents de gestion prévisionnelle ;
■ le programme de rachat d’actions et le contrat de liquidité ;
■ le plan d’options de souscriptions d’options 2024 ;
■ l’auto-évaluation du fonctionnement du Conseil d’administration et de ses Comités ;
■ l’indépendance des Administrateurs ;
■ la politique en matière d’égalité professionnelle et salariale et la politique de mixité femmes/hommes au sein des instances dirigeantes ;
■ l’actualisation de la procédure de sélection des Administrateurs indépendants ; et
■ le calendrier financier pour l’exercice 2025 et 2026 (jusqu’à l’Assemblée générale de 2026).
Conformément à l’article 12.1 du Code AFEP-MEDEF, le tableau ci-après rend compte du taux de participation individuelle de chaque Administrateur de la Société au Conseil d’administration et à ses Comités au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2024 :
| Administrateur | Conseil d'administration | Comité stratégique | Comité d'audit | Comité de durabilité | Comité des rémunérations | Comité des nominations |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Daniel Harari Président-Directeur général | 9/9 100 % | 4/4 100 % | Non membre | Non membre | Non membre | Non membre |
| Ross McInnes Administrateur référent, indépendant | 9/9 100 % | 4/4 100 % | 7/7 100 % | Non membre | Non membre | 3/3 100 % |
| Céline Abecassis-Moedas Administratrice indépendante | 9/9 100 % | 4/4 100 % | Non membre | 6/6 100 % | 4/4 100 % | Non membre |
| Karine Calvet Administratrice indépendante | 9/9 100 % | 4/4 100 % | Non membre | 6/6 100 % | Non membre | Non membre |
| Jean Marie Canan (2) Administrateur non indépendant | 3/9 100 % | 1/4 100 % | 3/7 100 % | Non membre | 3/4 100 % | Non membre |
| Nathalie Rossiensky Administratrice indépendante | 9/9 100 % | 4/4 100 % | 7/7 100 % | Non membre | 4/4 100 % | 3/3 100 % |
| Pierre-Yves Roussel Administrateur indépendant | 8/9 89 % | 4/4 100 % | Non membre | Non membre | Non membre | Non membre |
| Jérôme Viala (3) Administrateur non indépendant | 6/9 100 % | 3/4 100 % | 4/7 100 % | Non membre | 1/4 100 % | Non membre |
| Hélène Viot-Poirier Administratrice indépendante | 9/9 100 % | 4/4 100 % | 7/7 100 % | 6/6 100 % | Non membre | 3/3 100 % |
| Taux d’assiduité moyen | 98 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
(1) Les réunions des Administrateurs non exécutifs hors de la présence du Président-Directeur général ne sont pas comptabilisées ni pour le calcul des taux d’assiduité, ni pour le calcul des rémunérations allouées aux Administrateurs.
(2) Pour la période courant du 1er janvier 2024 au 24 avril 2024, le mandat d’administrateur de Monsieur Jean Marie Canan ayant pris fin à l’issue du Conseil d’administration du 24 avril 2024.
(3) Pour la période courant du 26 avril 2024 au 31 décembre 2024, Monsieur Jérôme Viala ayant été nommé Administrateur par l’Assemblée générale ordinaire du 26 avril 2024.
L’ordre du jour est établi par le Président-Directeur général, compte tenu des points proposés par les Présidents des Comités spécialisés ou tout autre Administrateur, le cas échéant. Les Comités spécialisés préparent les travaux du Conseil d’administration et l’assistent dans l’étude des sujets techniques. Lorsqu’une question à l’ordre du jour du Conseil d’administration est du ressort de l’examen préalable de l’un des Comités, le Président de ce Comité intervient en séance plénière du Conseil d’administration pour communiquer les observations éventuelles et les recommandations formulées par le Comité. Ses comptes rendus permettent au Conseil d’administration d’être pleinement informé, facilitant ainsi ses délibérations.
L’article 12.3 du Code AFEP-MEDEF recommande que les administrateurs se réunissent périodiquement hors de la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Conformément à l’article 5.9 du Règlement intérieur, les Administrateurs non exécutifs se réunissent au moins une fois par an, préalablement à la réunion du Conseil d’administration consacrée à l’examen de l’évaluation de son fonctionnement. Ces executive sessions se tiennent hors de la présence du Président-Directeur général, ainsi que des commissaires aux comptes, des représentants du Comité social et économique et de tout autre collaborateur du Groupe.
Lors des executive sessions, les Administrateurs non exécutifs réfléchissent sur la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil d’administration et de ses Comités spécialisés, évaluent la performance du Président-Directeur général et discutent librement de tout sujet qu’ils souhaitent aborder. Ces réunions sont organisées et animées par l’Administrateur référent, qui présente ensuite un compte rendu au Président-Directeur général, lors d’une réunion en tête-à-tête puis, le cas échéant, au Conseil d’administration en séance plénière.
En 2024, à l’initiative de l’Administrateur référent, une réunion des Administrateurs indépendants s’est tenue le 10 décembre, en lieu et place de la réunion des Administrateurs non exécutifs. Ils ont revu divers sujets de gouvernance, fait le point sur l’évaluation annuelle des performances du Président-Directeur général et discuté de son plan de succession.
L’article 21 du Code AFEP-MEDEF recommande que les administrateurs participent non seulement à toutes les séances du Conseil d’administration et réunions des Comités auxquels ils appartiennent, mais également assistent aux Assemblées générales des actionnaires. Tous les Administrateurs, en fonction et futurs, ont participé à l’Assemblée générale annuelle du 26 avril 2024, à l’exception de Messieurs Ross McInnes et Pierre-Yves Roussel et de Madame Hélène Viot-Poirier.
Conformément à l’article 11 du Code AFEP-MEDEF et l’article 5.10 du Règlement intérieur, le Conseil d’administration consacre, au moins une fois par an, un point de son ordre du jour à un débat sur sa composition, son organisation et son fonctionnement. Le Conseil d’administration vérifie notamment que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues et mesure la contribution effective de chaque Administrateur à ses travaux du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations.
En amont de cette réunion du Conseil d’administration, une évaluation simplifiée est réalisée lors de l’executive session annuelle des Administrateurs non exécutifs. En outre, un suivi régulier est effectué tout au long de l’année, afin que la Société se conforme aux bonnes pratiques en matière de gouvernance.
Conformément à l’article 11.3 du Code AFEP-MEDEF et aux articles 1.3 et 5.10 du Règlement intérieur, une évaluation formalisée du Conseil d’administration est également organisée tous les trois ans sous la supervision de l’Administrateur référent sur la base d’un questionnaire, qui porte notamment sur l’appréciation de la contribution effective de chaque Administrateur aux travaux du Conseil d’administration. Cette évaluation triennale peut, le cas échéant, être menée par un consultant extérieur.
La dernière évaluation triennale avait été réalisée fin 2021, suivie en 2022 et 2023 par une évaluation annuelle simplifiée. En 2024, le Conseil d’administration, sur recommandation de l’Administrateur référent, a décidé de recourir à un cabinet extérieur pour conduire la nouvelle évaluation triennale et après un appel d’offres en septembre 2024.
L’évaluation a été conduite en demandant à chaque Administrateur de répondre à un questionnaire sur le fonctionnement du Conseil d’administration et des Comités dans lesquels il siège, et d’avoir un entretien individuel avec le consultant. Le processus d’évaluation s'est déroulé d’octobre à décembre 2024, et un compte rendu a été présenté aux Administrateurs lors d'une session ad hoc le 14 janvier 2025.
L’évaluation a tenu compte des éléments de contexte spécifiques à Lectra dus aux récentes évolutions de la composition du Conseil d’administration et du mode de fonctionnement des Comités, passant d’une participation de tous les Administrateurs à tous les Comités à une participation limitée à certains d’entre eux. Globalement, le fonctionnement du Conseil d’administration a été évalué comme étant de bonne qualité.
Les Administrateurs ont souligné plusieurs points de satisfaction majeurs : l'engagement des Administrateurs, la transparence du Président-Directeur général et de son Comité exécutif, la qualité des informations partagées, l'amélioration du travail en équipe, la diversité et la complémentarité des compétences, l'efficacité du fonctionnement des Comités, ainsi que l'efficacité du processus stratégique.
La participation de chaque Administrateur aux différents Comités et au Conseil d'administration a été jugée particulièrement satisfaisante. Les sujets de discussion ont abouti aux pistes d’amélioration suivantes : préparer la succession de Monsieur Daniel Harari en tant que Directeur général, offrir davantage d'occasions au Conseil d'administration de rencontrer les membres du Comité exécutif, augmenter la flexibilité dans la gestion de la durée des réunions du Conseil d'administration, et favoriser des moments informels.
En application des dispositions légales, des recommandations du Code AFEP-MEDEF et de l’article 6.1.1 du Règlement intérieur, le Conseil d’administration a constitué cinq Comités spécialisés permanents :
Les attributions et modalités de fonctionnement de chaque Comité sont précisées dans le Règlement intérieur. Les Comités analysent en profondeur les sujets et les dossiers relevant de leurs compétences et préparent les travaux et les délibérations du Conseil d’administration. Chaque Comité, dans son domaine de compétence, émet des propositions, recommandations et avis, et rend compte régulièrement de ses missions et activités au Conseil d’administration. Seul le Conseil d’administration ayant le pouvoir légal de décision, les Comités ne doivent, en aucun cas, réduire ou limiter ses pouvoirs ou le dessaisir, ni conduire à un démembrement de son collège qui est et demeure collectivement responsable de l’accomplissement de ses missions.
Les Comités se réunissent sur convocation de leur Président, à chaque fois que celui-ci le juge utile et dans le respect des règles propres à chaque Comité et exposées ci-dessous. Les convocations peuvent être faites par tous moyens et même verbalement. Les réunions peuvent avoir lieu en présentiel et/ou par moyens de téléconférence permettant d’identifier les participants et assurant leur participation effective. Pour la validité des débats et délibérations d’un Comité, la moitié au moins de ses membres doit être présente, peu importe le moyen de participation. Les avis, propositions et recommandations des Comités sont pris à la majorité simple. En cas de partage égal des voix, la voix du Président du Comité est prépondérante. Les sujets, dont l’examen est souhaité par le Président-Directeur général ou les Présidents de chaque Comité, sont inscrits à leur ordre du jour. Lorsqu’une question à l’ordre du jour du Conseil d’administration est du ressort de l’examen préalable d’un Comité, le président dudit Comité intervient en séance plénière du Conseil d’administration pour communiquer les observations éventuelles et les recommandations formulées par le Comité. Ces comptes rendus permettent au Conseil d’administration d’être pleinement informé, facilitant ainsi ses délibérations. Le Président d’un Comité peut inviter, sauf veto motivé opposé par le Président-Directeur général, toute personne de son choix ayant contracté un engagement de confidentialité à participer à une réunion du Comité pour éclairer ou faciliter ses travaux. Par ailleurs, tout Comité spécialisé peut recourir à des experts extérieurs en vue de réaliser, aux frais de la Société, des études techniques et, le cas échéant, de présenter en séance leurs conclusions au Comité spécialisé ou au Conseil d’administration. Dans les deux cas, le Comité en rend compte au Conseil d’administration. Entre les réunions des Comités, leurs membres échangent par courrier électronique, en tant que de besoin, avec le Président-Directeur général et/ou les membres du Comité exécutif, invités réguliers aux réunions des Comités, notamment pour approfondir certains sujets.
| Ancienne composition (avant le 26 avril 2024) | Composition actuelle (à compter du 26 avril 2024) |
|---|---|
| Monsieur Daniel Harari (Président) Président-Directeur général | Monsieur Daniel Harari (Président) Président-Directeur général |
| Monsieur Ross McInnes Administrateur référent, indépendant | Monsieur Ross McInnes Administrateur référent, indépendant |
| Madame Céline Abecassis-Moedas Administratrice indépendante | Madame Céline Abecassis-Moedas Administratrice indépendante |
| Madame Karine Calvet Administratrice indépendante | Madame Karine Calvet Administratrice indépendante |
| Monsieur Jean Marie Canan Administrateur non indépendant | Madame Nathalie Rossiensky Administratrice indépendante |
| Madame Nathalie Rossiensky Administratrice indépendante | Monsieur Pierre-Yves Roussel Administrateur indépendant |
| Monsieur Pierre-Yves Roussel Administrateur indépendant | Monsieur Jérôme Viala Administrateur non indépendant |
| Madame Hélène Viot-Poirier Administratrice indépendante | Madame Hélène Viot-Poirier Administratrice indépendante |
Conformément à l’article 6.2 du Règlement intérieur, le Comité stratégique est composé de trois Administrateurs au moins désignés par le Conseil d’administration, dont le Président-Directeur général et deux Administrateurs indépendants. La présidence est assurée par le Président-Directeur général. Le Comité stratégique comprend actuellement tous les membres du Conseil d’administration.
Le Comité stratégique a pour mission :
En 2024, le Comité stratégique s’est réuni quatre fois avec un taux d’assiduité de 100 %. Le Directeur général adjoint (jusqu’au 31 mars 2024) et le Directeur de la stratégie et du marketing produit, sont invités permanents. D’autres membres du Comité exécutif peuvent être invités à participer à certains travaux et discussions du Comité stratégique, en fonction des sujets abordés.
En 2024, les travaux du Comité stratégique ont notamment porté sur :
| Ancienne composition (avant le 26 avril 2024) | Composition actuelle (à compter du 26 avril 2024) |
|---|---|
| Madame Nathalie Rossiensky (Présidente) Administratrice indépendante | Madame Nathalie Rossiensky (Présidente) Administratrice indépendante |
| Monsieur Ross McInnes Administrateur référent, indépendant | Monsieur Ross McInnes Administrateur référent, indépendant |
| Monsieur Jean Marie Canan Administrateur non indépendant | Monsieur Jérôme Viala Administrateur non indépendant |
| Madame Hélène Viot-Poirier Administratrice indépendante | Madame Hélène Viot-Poirier (1) Administratrice indépendante |
(1) Madame Hélène Viot-Poirier est membre du Comité d'audit et Présidente du Comité de durabilité, ce qui facilite la coordination des travaux liés à la durabilité entre le Comité d'audit et le Comité de durabilité et permet d'assurer que les sujets de durabilité sont traités dans la communication financière.
Conformément à l’article 17.1 du Code AFEP-MEDEF et à l’article 6.3 du Règlement intérieur, le Comité d'audit comprend au moins deux tiers d’Administrateurs indépendants et ne peut pas comporter de dirigeant mandataire social. Au moins un membre du Comité d’audit doit également être membre du Comité de durabilité afin de faciliter la coordination des travaux en matière de durabilité. Présidé par une Administratrice indépendante et ne comprenant pas le Président-Directeur général, le Comité d’audit comprend actuellement trois Administrateurs indépendants et un Administrateur non indépendant. Conformément à la recommandation de l’article 17.1 du Code AFEP- MEDEF, tous les membres du Comité d’audit ont une compétence financière ou comptable acquise lors de leur formation universitaire et de leur carrière professionnelle (cf. les notices biographiques ci-avant).
Par ailleurs, en application de l’article 14.2 du Code AFEP- MEDEF, les membres du Comité d’audit bénéficient, lors de leur nomination, d’une information sur les particularités comptables, financières, opérationnelles et en matière de durabilité du Groupe.
Conformément à la loi et aux préconisations énoncées à l’article 17.2 du Code AFEP-MEDEF, la mission du Comité d’audit est :
Plus généralement, le Comité d’audit peut étudier toute question portée à sa connaissance et relevant des domaines visés ci-dessus.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 comptes annuels, semestriels et trimestriels. Il se tient systématiquement la veille de la réunion du Conseil d’administration afin de réduire les délais d’arrêté des comptes et de communication au marché. Cependant, les membres du Comité d’audit, comme du Conseil d’administration, disposent d’un délai d’examen suffisant dans la mesure où les dossiers leur sont adressés trois à six jours avant les réunions. Les Commissaires aux comptes, le Président-Directeur général, le Directeur financier et la Secrétaire du Conseil d’administration participent à toutes ces réunions.
L’examen des comptes est accompagné d’une présentation par le Directeur financier, au cours de laquelle sont décrits les résultats, les options comptables retenues, l’exposition aux risques, y compris ceux de nature sociale, environnementale et sociétale, ainsi que les engagements hors bilan significatifs de la Société. Il s’assure également que les Commissaires aux comptes présentent les points essentiels des résultats et des options comptables retenues, ainsi que des travaux effectués dans le cadre de leur mission et leurs observations éventuelles, notamment toute réserve ou observation qu’ils entendraient formuler dans leurs rapports.
Le Comité d’audit examine de manière constante la préparation des comptes sociaux et consolidés, les audits internes et les pratiques de communication de l’information financière et en matière de durabilité (reporting), ainsi que la qualité et la sincérité des rapports financiers de la Société. Il s’appuie dans sa mission sur le Directeur financier, passe en revue avec lui périodiquement les éventuelles zones de risques sur lesquelles il doit être alerté ou qu’il doit examiner de manière plus approfondie et valide les orientations du programme de travail relatif au contrôle de gestion et au contrôle interne de l’exercice en cours.
Il examine le budget annuel établi par le Comité exécutif, les scénarios de chiffre d’affaires et de résultats de l’exercice ainsi que leur révision trimestrielle avant leur examen par le Conseil d’administration. Lors du Comité d’audit qui précède le Conseil d’administration examinant le dossier de l’Assemblée générale annuelle, le Comité d’audit examine le rapport de gestion, le rapport de durabilité et le rapport sur le gouvernement d’entreprise pour l’exercice écoulé ainsi que tout autre rapport prévu par la loi et formule ses recommandations.
Le Comité d’audit doit rendre compte régulièrement au Conseil d’administration de l’exercice de ses missions, des résultats de la mission de certification des comptes et de vérification des informations en matière de durabilité, de la manière dont cette mission a contribué à l’intégrité de l’information financière et en matière de durabilité et du rôle que le Comité a joué dans ce processus. Il doit informer sans délai le Conseil d’administration de toute difficulté rencontrée. En 2024, le Comité d’audit s’est réuni sept fois, avec un taux d’assiduité de 100 %.
En 2024, les travaux du Comité d’audit ont notamment porté sur :
En 2024, le Comité d’audit n’a pas identifié d’opérations à l’occasion desquelles aurait pu se produire un conflit d’intérêts. Par ailleurs, il n’a pas jugé approprié de recourir à des experts extérieurs.
Le Comité d’audit examine et discute, avec les Commissaires aux comptes, l’étendue de leur mission et du budget de leurs honoraires au titre de leur mission de commissariat aux comptes et de vérification des données de durabilité, et s’assure que ceux-ci leur permettent un niveau de contrôle satisfaisant : les sociétés importantes du Groupe font l’objet d’une intervention annuelle réalisée dans la plupart des cas par les cabinets locaux membres des réseaux des Commissaires aux comptes, et les principales filiales font l’objet d’une revue limitée de leurs comptes semestriels.
Une fois par an, le Comité d'audit reçoit des Commissaires aux comptes un rapport établi à sa seule attention, rendant compte des conclusions de leur audit des comptes sociaux et consolidés ainsi que du rapport de durabilité pour l’exercice clos, confirmant l’indépendance de leurs cabinets, conformément aux dispositions applicables. Le Comité d’audit examine une fois par an, avec les Commissaires aux comptes, les risques pesant sur leur indépendance. Compte tenu de la taille du Groupe, il n’y a pas eu lieu d’examiner les mesures de sauvegarde à prendre pour atténuer ces risques.
(depuis le 28 avril 2023)
| Madame Hélène Viot-Poirier | (Présidente) (1) Administratrice indépendante |
|---|---|
| Madame Céline Abecassis-Moedas | Administratrice indépendante |
| Madame Karine Calvet | Administratrice indépendante |
(1) Madame Hélène Viot-Poirier est Présidente du Comité de durabilité et membre du Comité d’audit, ce qui facilite la coordination des travaux liés à la durabilité entre le Comité d’audit et le Comité de durabilité et permet d’assurer que les sujets de durabilité sont traités dans la communication financière.
Conformément à l’article 6.4 du Règlement intérieur, le Comité de durabilité est composé majoritairement d’Administrateurs indépendants. Il comprend au moins un Administrateur qui est également membre du Comité d’audit et un Administrateur qui est également membre du Comité des rémunérations afin de faciliter la coordination des travaux en matière de durabilité. La présidence du Comité de durabilité est assurée par un Administrateur indépendant. Présidé par une Administratrice indépendante, le Comité de durabilité est actuellement composé de trois Administratrices indépendantes.
Le Comité de durabilité a pour mission :
Le Comité de durabilité organise son fonctionnement comme il l’entend. Il se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au moins deux fois par an. Il rend compte de ses travaux au Conseil d’administration au moins une fois par an et à chaque fois qu’il souhaite lui présenter ses recommandations. En 2024, le Comité de durabilité s’est réuni six fois avec un taux d’assiduité de 100 %. Le Président-Directeur général, la Secrétaire générale et la Directrice de la durabilité ont été invités à participer à toutes les réunions, certains membres du Comité exécutif ont été associés à certains travaux relevant de leurs compétences respectives.
En 2024, les travaux du Comité de durabilité ont notamment porté sur :
Ancienne composition (avant le 26 avril 2024)
Composition actuelle (après le 26 avril 2024)
| Madame Céline Abecassis-Moedas | (Présidente) Administratrice indépendante |
|---|---|
| Monsieur Jean Marie Canan | Administrateur non indépendant |
| Madame Nathalie Rossiensky | Administratrice indépendante |
| Monsieur Jérôme Viala | Administrateur non indépendant |
Conformément à l’article 19.2 du Code AFEP-MEDEF, les missions du Comité des rémunérations sont les suivantes :
Le Comité des rémunérations organise son fonctionnement comme il l’entend. Il se réunit aussi souvent que l’intérêt de la Société l’exige et au moins avant chaque Conseil d’administration dont l’ordre du jour prévoit la fixation de la rémunération et des avantages du Président-Directeur général ou l’attribution de plans d’options de souscription d’actions, et rend compte au Conseil d’administration de ses recommandations. En 2024, le Comité des rémunérations s’est réuni quatre fois, avec un taux d’assiduité de 100 %. Le Président-Directeur général a été invité à participer à toutes les réunions du Comité des rémunérations, étant précisé qu’il a été associé aux travaux portant sur la politique de rémunération des principaux dirigeants non-mandataires sociaux, en application de l’article 19.2 du Code AFEP-MEDEF. Le Président-Directeur général n’a pas assisté aux délibérations du Comité des rémunérations portant sur les sujets concernant sa propre rémunération. La Secrétaire générale et le Directeur des ressources humaines ont également été invités à participer aux travaux et discussions du Comité des rémunérations.
En 2024, les travaux du Comité des rémunérations ont notamment porté sur :
Composition actuelle (depuis le 28 avril 2023)
Conformément à l’article 18.1 du Code AFEP-MEDEF et à l’article 6.6 du Règlement intérieur, le Comité des nominations est composé majoritairement d’Administrateurs indépendants et ne comporte pas de dirigeants mandataires sociaux exécutifs. Le Comité des nominations est actuellement composé exclusivement d’Administrateurs indépendants.
Conformément à l’article 18.2 du Code AFEP-MEDEF, le Comité des nominations a pour mission :
Lectra - Rapport financier annuel 2024 recherche et la sélection des futurs Administrateurs indépendants, réalise ses propres études sur les candidats potentiels avant toute démarche auprès de ces derniers et rend un avis motivé sur les candidatures, après avoir examiné de manière circonstanciée tous les éléments à prendre en compte, notamment au vu de la composition souhaitée du Conseil d’administration ainsi que de la composition et de l’évolution de l’actionnariat de la Société ;
Le Comité des nominations organise son fonctionnement comme il l’entend. Il se réunit sur convocation de son Président chaque fois que celui-ci ou le Conseil d’administration le juge utile, et au moins une fois par an. Aucun membre du Comité des nominations ne peut ni assister ni participer aux délibérations de ce Comité relatives à son cas personnel. Le Comité des nominations rend compte de ses travaux au Conseil d’administration au moins une fois par an. En 2024, le Comité des nominations s’est réuni trois fois, avec un taux d’assiduité de 100 %.
En 2024, les travaux du Comité des nominations ont principalement porté sur :
L’article 3.3 du Code AFEP-MEDEF prévoit que lorsque le conseil d’administration décide de confier des missions particulières à un administrateur, notamment en qualité d’administrateur référent, ses missions, ainsi que les moyens et prérogatives dont il dispose doivent être décrits dans le règlement intérieur du conseil d’administration, et recommande que l’administrateur référent soit indépendant.
La fonction d’Administrateur référent a été créée lors du Conseil d’administration du 9 février 2017. Entre le 9 février 2017 et le 28 avril 2023, elle a été exercée par Monsieur Bernard Jourdan, Administrateur indépendant. Depuis la fin du mandat de Monsieur Bernard Jourdan à l’issue de l’Assemblée générale du 28 avril 2023, les fonctions d’Administrateur référent sont confiées à Monsieur Ross McInnes (41), Administrateur indépendant, qui est également le Président du Comité des nominations.
Conformément à l’article 1.3 du Règlement intérieur, l’Administrateur référent est chargé :
L’Administrateur référent peut, sur sollicitation d’actionnaires, se rendre disponible pour répondre à des questions, notamment sur le gouvernement d’entreprise et la stratégie, en étroite coordination avec le Président-Directeur général. Il bénéficie de l’assistance du Secrétaire du Conseil d’administration pour les tâches administratives résultant de ses fonctions. L’Administrateur référent rend compte de ses missions au Conseil d’administration, au minimum une fois par an.
Au cours de l’exercice 2024, l’Administrateur référent a notamment :
Conformément à l’article 18.2.2 du Code AFEP-MEDEF et aux articles 2 et 6.6.1 du Règlement intérieur, le Conseil d’administration établit puis actualise un plan de succession du Président-Directeur général, sur proposition du Comité des nominations ou d’un comité ad hoc. En application des préconisations du Haut Comité de gouvernement d’entreprise, ce plan de succession est destiné à se préparer non seulement à un départ ou à la disparition inopinée du principal dirigeant, mais aussi à un départ prévisible dans les trois ans à venir, en fonction notamment de la limite d’âge.
Le Conseil d’administration a confirmé Monsieur Daniel Harari dans ses fonctions de Président-Directeur général jusqu’à l’Assemblée générale statuant en 2028 sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2027. Monsieur Daniel Harari a, par ailleurs, indiqué au Conseil d’administration qu’il souhaitait se représenter pour un nouveau mandat d’Administrateur de quatre ans et assurer les fonctions de Président-Directeur général jusqu’au 31 décembre 2028 (pour assurer la bonne exécution de la feuille de route stratégique 2026-2028), puis rester en tant que Président non-exécutif à compter du 1er janvier 2029.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 pratiques de Lectra leur permettrait de rechercher dans les plus brefs délais les solutions adéquates pour assurer la poursuite de son développement.
Le Conseil d’administration prévoit de constituer, à compter du 25 avril 2025, un comité ad hoc en charge de la succession de Monsieur Daniel Harari en tant que Directeur général.
Conformément aux obligations légales, réglementaires et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, la présente section décrit (i) la politique de rémunération des mandataires sociaux de Lectra pour les exercices 2025 et suivants, (ii) les différents éléments de rémunération qui leur ont été versés ou attribués au cours de l’exercice 2024, ainsi que (iii) l’évolution de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux au cours des cinq derniers exercices mise en perspective de l’évolution des rémunérations des salariés et de la performance économique de la Société.
La politique de rémunération appliquée au dirigeant mandataire social ainsi que les informations relatives aux éléments de sa rémunération potentiels ou acquis sont également publiées sur le site Internet de la Société (https://www.lectra.com/fr/investisseurs) à l’issue du Conseil d’administration qui les arrête, conformément à la recommandation de l’article 27.1 du Code AFEP-MEDEF.
La politique de rémunération des mandataires sociaux est définie par le Conseil d’administration, sur proposition du Comité des rémunérations, en application de l’article L.22-10-8 du Code de commerce. Elle comporte deux volets : la politique de rémunération appliquée au Président-Directeur général, seul dirigeant mandataire social de Lectra, et la politique de rémunération appliquée aux membres du Conseil d’administration. Les deux politiques sont soumises au vote ex ante annuel contraignant de l’Assemblée générale, par des résolutions distinctes. En cas d’échec du vote ex ante, la politique de rémunération précédemment approuvée par l’Assemblée générale continuerait à s’appliquer.
La politique de rémunération du Président-Directeur général arrêtée par le Conseil d’administration du 27 février 2025 pour l’exercice 2025 s’inscrit, dans ses principes et sa structure, dans la continuité des exercices antérieurs, notamment de la politique approuvée par l’Assemblée générale du 26 avril 2024.
Le processus de décision suivi pour la détermination de la politique de rémunération, sa révision et sa mise en œuvre, y compris les mesures permettant d’éviter ou de gérer les conflits d’intérêts et le rôle du Comité des rémunérations, sont développés en détail à la section 1 « Organes d’administration et de direction » du présent Rapport.
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et aux bonnes pratiques de gouvernance, le Conseil d’administration veille à ce que la politique de rémunération soit claire et transparente, adaptée à la stratégie de long terme et au contexte dans lequel évolue Lectra, aux objectifs et aux enjeux du Groupe, mais également à ce qu’elle permette de promouvoir la performance et la compétitivité du dirigeant.
Par ailleurs, cette politique reflète l’expérience, la compétence et la responsabilité du Président-Directeur général et tient compte de l’étendue des missions qui lui sont confiées.
La rémunération du Président-Directeur général comprend notamment une rémunération variable qui est de nature à favoriser la mise en œuvre de la stratégie année après année.
La rémunération variable du Président-Directeur général est déterminée en fonction de critères quantifiables clairs et complémentaires (à l’exclusion de tout critère qualitatif), exprimés en objectifs annuels reflétant la stratégie de croissance rentable de l’activité et des résultats et déterminés de manière précise et préétablie.
Conformément à l’article 26.3.2 du Code AFEP-MEDEF, ces critères quantifiables sont simples, pertinents, adaptés à la stratégie de la Société et prépondérants.
Les six critères retenus pour la détermination de la rémunération variable du Président-Directeur général correspondent :
Les objectifs annuels sont fixés préalablement, en début d’année pour l’exercice en cours, par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations.
Le Conseil d’administration, avec l’appui du Comité des rémunérations, veille chaque année à la cohérence et la continuité des règles de fixation de la part variable avec l’évaluation des performances du dirigeant, les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie à moyen terme de l’entreprise, le contexte macroéconomique général et, plus particulièrement, celui des marchés géographiques et sectoriels du Groupe.
Il contrôle, après la clôture de l’exercice, l’application annuelle de ces règles et le montant définitif des rémunérations variables sur la base des comptes audités.
Le Conseil d’administration veille également à la pertinence de la politique de rémunération du Président-Directeur général au vu des conditions de rémunération des collaborateurs de Lectra.
Ainsi, les critères de performance applicables à la rémunération variable des collaborateurs du Groupe éligibles à ce type de rémunération sont alignés avec ceux applicables au Président-Directeur général.
Cette politique de rémunération, dont la structure et les principes fondamentaux restent inchangés depuis plusieurs années, à l’exception des critères RSE ajoutés depuis 2023, a prouvé ses vertus aussi bien dans les années difficiles que lorsque les résultats ont atteint des niveaux records.
La politique de rémunération du Président-Directeur général fait l’objet d’une approbation annuelle par l’Assemblée générale. La rémunération du Président-Directeur général ne comporte aucune partie variable pluriannuelle, aucune rémunération exceptionnelle, aucune forme d’attribution de bonus ou de primes, aucune option de souscription d’actions, action de performance ou autre élément de rémunération de long terme, aucune indemnité liée à la prise ou à la cessation des fonctions et aucun régime de retraite supplémentaire. Le Président-Directeur général, en sa qualité de Président du Conseil d’administration et d’Administrateur, bénéficie en outre des rémunérations allouées aux Administrateurs détaillées ci-après. Le seul avantage en nature correspond à la valorisation de l’usage d’un véhicule de fonction, dont le montant correspondant est précisé pour chaque exercice dans le Rapport sur le gouvernement d’entreprise. Le Président-Directeur général n’a jamais cumulé son mandat social avec un contrat de travail et ne bénéficie d’aucun élément de rémunération, indemnité ou avantage dû, ou susceptible d’être dû en raison de la cessation ou du changement de ses fonctions, de retraite chapeau ou régime de retraite supplémentaire à prestations définies, d’options de souscription d’actions ou d’actions gratuites.
Conformément aux recommandations du Code AFEP-MEDEF, le tableau suivant mentionne l’existence ou non d’un contrat de travail, d’un régime de retraite supplémentaire, d’indemnités ou d’avantages en cas de cessation ou changement de fonction et d’indemnités de non-concurrence :
| Contrat de travail/mandat social | Monsieur Daniel Harari, Président-Directeur général |
|---|---|
| Date de début de chaque mandat : | ■ Directeur général (Conseil d’administration de 1991) (42) |
| ■ Administrateur (Assemblée générale du 26 avril 2024) (43) | |
| Date de la fin du mandat d’administrateur : | Assemblée générale de 2028 |
| ■ Président du Conseil d’administration (Conseil d’administration du 26 avril 2024) (11) | |
| Contrat de travail | NON |
| Régime de retraite supplémentaire | NON |
| Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | NON |
| Clause de non-concurrence | NON |
La totalité de la rémunération du Président-Directeur général est versée par la Société. Il ne reçoit pas de rémunération ni d’avantage particulier de la part de sociétés contrôlées par Lectra, au sens des dispositions de l’article L.233-16 du Code de commerce. Il est rappelé que la Société n’est contrôlée par aucune société.
Par application des principes exposés ci-dessus et sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 25 avril 2025, le Conseil d’administration du 27 février 2025, sur recommandation du Comité des rémunérations, a décidé :
Conformément à la décision du Conseil d’administration du 27 février 2025 et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 25 avril 2025, la rémunération fixe du Président-Directeur général pour l’exercice 2025 serait maintenue à 420 000 euros.
Conformément à la décision du Conseil d’administration du 27 février 2025 et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale du 25 avril 2025, la rémunération variable à objectifs annuels atteints du Président-Directeur général pour l’exercice 2025 serait maintenue à 420 000 euros.
Par application des principes exposés ci-dessus et sur recommandation du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration du 27 février 2025 a décidé de maintenir pour 2025 les critères de performance reflétant la stratégie de croissance rentable de l’activité et des résultats, déterminant la rémunération variable du Président-Directeur général, tels que fixés par le Conseil d’administration du 23 février 2023 pour la période 2023-2025, compte tenu des objectifs de la feuille de route stratégique 2023-2025 (la « Scorecard stratégique »). Il a décidé d’augmenter le poids du critère EBITDA et de réduire celui du critère lié à la croissance de l'activité commerciale, pour marquer l’importance de l’objectif d’atteindre 20 % d’EBITDA en 2025 :
Par ailleurs, le Conseil d’administration du 27 février 2025 a approuvé l’évolution pour 2025 des critères de performance RSE reflétant les objectifs du Groupe en la matière, tels que détaillés dans le Rapport de durabilité, (la « Scorecard RSE ») :
Le niveau de réalisation attendu pour chacun des six critères ci-dessus est préétabli de manière précise mais n’est pas rendu public pour des raisons de confidentialité. Pour chacun des critères, la rémunération variable correspondante est égale à zéro en deçà de certains seuils, à 100 % à objectifs annuels atteints et, en cas de dépassement des objectifs annuels, elle est plafonnée à 200 %. Entre ces seuils, elle est calculée de manière linéaire. Ces résultats sont ensuite pondérés par le poids relatif de chaque critère. Le résultat de la Scorecard RSE intervient sous forme de bonus-malus, pondérant les résultats des critères de la Scorecard stratégique. Ainsi si le résultat des critères RSE est de zéro, le résultat de la Scorecard stratégique est multiplié par 75 %. S’il est de 200 %, le résultat de la Scorecard stratégique est multiplié par 125 %, sans que ce dernier ne puisse dépasser le maximum de 200 %.
(42) Il est précisé qu’entre 1991 et 2002 Monsieur Daniel Harari a été Président-Directeur général de Lectra.
Les objectifs de la Scorecard stratégique annuelle et les seuils correspondants sont revus chaque année en fonction des objectifs du Groupe pour l’exercice. Ainsi, la rémunération variable est égale à 0 % si aucun des seuils n’est atteint et est plafonnée à 200 % de celle fixée à objectifs annuels atteints si les objectifs annuels sont dépassés pour tous les critères et conduisent pour chacun au plafonnement de 200 %. La partie variable de la rémunération représentant 50 % de la rémunération totale à objectifs annuels atteints, la rémunération totale réelle peut donc varier, en fonction de la performance, entre 50 % et 150 % de celle fixée à objectifs annuels atteints.
Les mêmes critères et objectifs s’appliquent également à certains membres du Comité exécutif : seuls varient le poids de chaque critère et la part relative de la rémunération variable à objectifs atteints, fixés de manière spécifique pour chacun et adaptés à leurs fonctions et leurs objectifs (ainsi la part de leur rémunération variable est comprise, selon le membre du Comité exécutif, entre 20 % et 30 % de leur rémunération totale à objectifs annuels atteints). Ces critères s’appliquent également, avec les mêmes spécificités, à certains managers de leurs équipes.
Conformément au deuxième alinéa de l’article L.22-10-8 III du Code de commerce, le Conseil d’administration pourra, sur proposition du Comité des rémunérations, déroger, de manière temporaire, à la politique de rémunération du Président-Directeur général en cas de circonstances exceptionnelles et dans la mesure où les changements apportés sont conformes à l’intérêt social et nécessaires pour garantir la pérennité ou la viabilité de la Société. La rémunération à laquelle le Conseil d’administration pourra ainsi déroger est la rémunération variable annuelle.
Cette dérogation consisterait en une révision d’un ou plusieurs critères de performance et objectifs annuels cités ci-dessus, et notamment l’ajustement, tant à la hausse qu’à la baisse, d’un ou plusieurs des paramètres attachés à ces critères et objectifs (par exemple poids, seuil de déclenchement, base de calcul), en cas de circonstances exceptionnelles résultant notamment d’une modification sensible du périmètre du Groupe à la suite de l’acquisition, de la création ou de la suppression d’une activité significative, d’un changement majeur de stratégie, ou encore d’un événement majeur affectant les marchés et/ou le secteur d’activité du Groupe.
La modification de ces critères et de ces objectifs par le Conseil d’administration pourrait ainsi permettre de prendre en considération le périmètre modifié du Groupe à la suite d’une opération exceptionnelle de croissance externe, si la situation de la Société et du Groupe suivant cette acquisition le justifiait. Une telle modification permettrait de continuer à refléter la performance réelle du Groupe et du Président-Directeur général. Une telle dérogation serait strictement mise en œuvre et serait motivée et rendue publique, la Société fournissant à cette occasion des informations précises justifiant la dérogation qui aura été faite tant au regard de sa situation que des raisons de la nécessité et de son alignement avec les intérêts des actionnaires.
En aucun cas le montant du variable à objectif atteint, et le maximum de variable ne pourront être modifiés. Le versement de la rémunération variable resterait en tout état de cause soumis à l’approbation des actionnaires.
➞ Projet de résolution soumis au vote des actionnaires « Huitième résolution : Approbation de la politique de rémunération de Monsieur Daniel Harari, Président-Directeur général, au titre de l’exercice 2025 L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du Rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application des dispositions de l’article L.22-10-8 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération du Président- Directeur général de la Société, proposée au titre de l’exercice 2025, telle que figurant à la section 2.1.1 du Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
Conformément à l’article L.225-45 du Code de commerce, les Administrateurs reçoivent une rémunération dont le montant maximum annuel est voté par l’Assemblée générale ordinaire et dont la répartition est décidée annuellement par le Conseil d’administration, sur recommandation du Comité des rémunérations, en application de la politique de rémunération.
Le montant global maximal annuel alloué aux Administrateurs en rémunération de leur activité a été fixé à 480 000 euros par l’Assemblée générale du 29 avril 2022, et ce jusqu’à nouvelle décision.
Sur recommandation du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration du 27 février 2025 a revu les modalités de répartition de l’enveloppe globale annuelle entre les Administrateurs. Ces modalités permettent d’assurer une répartition juste et conforme aux bonnes pratiques, prenant en considération la participation effective aux réunions du Conseil d’administration et des Comités spécialisés et les responsabilités de chaque Administrateur. Elles tiennent compte de la composition des Comités spécialisés, de l’augmentation du nombre de réunions et de travaux ainsi que de l’accroissement corrélatif de la responsabilité des Président(e)s des Comités spécialisés.
Les modalités de répartition du montant maximal annuel sont les suivantes :
la rémunération individuelle annuelle est plafonnée à 75 000 € ;
- le montant total des rémunérations individuelles annuelles ne pouvant en aucun cas dépasser l’enveloppe autorisée par l’Assemblée générale, les rémunérations individuelles annuelles sont susceptibles de faire l’objet d’un ajustement proportionnel si un grand nombre de réunions extraordinaires devait avoir lieu au cours de l’année ;
- le mode de participation (en présentiel ou par visioconférence) n’est pas pris en considération, étant précisé que tous les Administrateurs sont encouragés à assister physiquement à toutes les réunions.
| Part fixe | Part variable (par séance) | Total maximum | Total maximum pour le Conseil d’administration |
|---|---|---|---|
| Président | 30 000 € | 2 000 € | 44 000 € |
| Administrateur référent | 24 000 € | 2 000 € | 38 000 € |
| Membre | 16 000 € | 2 000 € | 30 000 € |
| Total maximum par Comité spécialisé | Comité stratégique | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Président | 0€ | 2 000 € | 8 000 € | ||||
| Membre | N/A | 2 000 € | 8 000 € | ||||
| Comité d’audit | Président | 12 000 € | 1 500 € | 21 000 € | |||
| Membre | N/A | 1 500 € | 12 000 € | ||||
| Comité de durabilité | Président | 9 000 € | 1 500 € | 13 000 € | |||
| Membre | N/A | 1 500 € | 4 500 € | ||||
| Comité des rémunérations | Président | 3 000 € | 1 500 € | 9 000 € | |||
| Membre | N/A | 1 500 € | 6 000 € | ||||
| Comité des nominations | Président | 3 000 € | 1 500 € | 4 500 € | |||
| Membre | N/A | 1 500 € | 1 500 € | ||||
| Comité ad hoc | Président | 6 000 € | 1 500 € | 9 000 € | |||
| Membre | N/A | 1 500 € | 3 000 € |
Enveloppe globale annuelle 480 000 €
Plafond de la rémunération individuelle annuelle 75 000 €
(1) À titre d’illustration, sur une base de 100 % d’assiduité et de 7 réunions planifiées par an.
(2) À titre d’illustration, sur une base de 100 % d’assiduité et de 20 réunions planifiées par an (6 réunions du Comité d’audit, 4 réunions du Comité stratégique, 3 réunions du Comité de durabilité, 4 réunions du Comité des rémunérations, 1 réunion du Comité des nominations et 2 réunions du Comité ad hoc).
Les Administrateurs, autres que le Président-Directeur général, ne perçoivent aucun autre élément de rémunération, ni de la Société, ni d’aucune société appartenant au groupe Lectra. Les éléments de la rémunération du Président-Directeur général sont exposés à la section 2.1.1. du présent Rapport. Enfin, il est précisé que les Administrateurs ont droit à la prise en charge directe par la Société ou au remboursement, sur justificatifs, des frais engagés en vue d’assister aux réunions du Conseil d’administration et des Comités.
« Neuvième résolution : Approbation de la politique de rémunération des Administrateurs au titre de l’exercice 2025 L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du Rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application des dispositions de l’article L.22-10-8 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des Administrateurs de la Société, proposée au titre de l’exercice 2025, telle que figurant à la section 2.1.2 du Rapport sur le gouvernement d’entreprise. »
En cas d’échec du vote ex post portant sur la rémunération versée ou attribuée au Président-Directeur général, les éléments de rémunérations variables ou exceptionnels ne pourront pas lui être versés. En cas d’échec du vote ex post sur les informations présentées dans le Rapport sur le gouvernement d’entreprise relatives à la rémunération des mandataires sociaux conformément à l’article L.22-10-9 du Code de commerce, le Conseil d’administration devra soumettre une politique de rémunération révisée à la prochaine Assemblée générale. Le versement de la rémunération des Administrateurs sera suspendu jusqu’au vote de cette prochaine Assemblée générale. En cas de vote négatif sur le projet révisé de politique de rémunération, la rémunération ne pourra être versée.
Les éléments de rémunération et les avantages de toute nature versés ou attribués à Monsieur Daniel Harari, Président-Directeur général, au titre de l’exercice 2024 et détaillés ci-après sont conformes à la politique de rémunération arrêtée par le Conseil d’administration du 28 février 2024 et approuvée par l’Assemblée générale du 26 avril 2024 à 99,03 %.
| Élément de rémunération | Montant | Commentaire |
|---|---|---|
| Rémunération fixe annuelle | 420 000 € | (montant versé) Sur recommandation du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration du 28 février 2024 a décidé de maintenir à 420 000 € la rémunération fixe brute annuelle de Monsieur Daniel Harari, au titre de son mandat de Président-Directeur général, pour l’exercice 2024. Monsieur Daniel Harari a ainsi perçu une rémunération de 420 000 € brut au titre de la période allant du 1 er janvier 2024 au 31 décembre 2024. Cette rémunération a été versée sur une base mensuelle. |
| Rémunération variable annuelle | 81 167 € | (sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du 25 avril 2025) Sur recommandation du Comité des rémunérations, le Conseil d’administration du 28 février 2024 a décidé de maintenir à 420 000 € - à objectifs atteints - la rémunération variable brute annuelle de Monsieur Daniel Harari, au titre de son mandat de Président-Directeur général, pour l’exercice 2024. |
Au titre de l’exercice 2024, le Conseil d’administration du 28 février 2024, sur proposition du Comité des rémunérations, a retenu six critères de performance, trois critères pour la Scorecard stratégique et trois critères pour la Scorecard RSE, qui sont détaillés ci-dessous. Les critères de la Scorecard stratégique et les pondérations ont été fixés compte tenu de la feuille de route stratégique 2023-2025 et reflètent la stratégie de croissance rentable de l’activité et des résultats. Ils sont calculés en neutralisant les effets des variations des parités de change.
Les critères de la Scorecard RSE et les pondérations reflètent les objectifs du Groupe en la matière qui sont décrits dans la DPEF 2023 :
| Élément de rémunération | Montant | Commentaire |
|---|---|---|
| Rémunération variable | 81 167 euros | Lors de sa réunion du 12 février 2025, le Conseil d’administration a, sur proposition du Comité des rémunérations et du Comité de durabilité, apprécié le niveau d’atteinte desdits critères de performance pour l’année 2024 :- Critères de la Scorecard stratégique : |
0,00 % sur la protection et la croissance des contrats récurrents
Critère de la Scorecard RSE :
200,00 % sur la progression dans le classement des organismes spécialistes de la notation extra-financière
| Critères de performance quantitatifs | Poids du critère | Minimum | Objectif | Maximum | Pourcentage obtenu | Montant attribué |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur contributive de la croissance de l’activité commerciale | 40 % | 0% | 75 % de l’objectif | 125 % de l’objectif | 22,98 % | |
| EBITDA hors éléments à caractère non récurrent | 30 % | Objectif moins 20 millions d’euros | Objectif | Objectif plus 13,4 millions d’euros | 28,87 % | |
| Progression des contrats récurrents | 30 % | Objectif moins 4,3 millions d’euros | Objectif | Objectif plus 3 millions d’euros | 0,00 % | |
| Sous-total Scorecard stratégique | 100 % | 17,85 % |
| Critères de performance | Poids du critère | Minimum | Objectif | Maximum | Pourcentage obtenu | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Progression dans le classement des organismes spécialistes de la notation extra-financière, dont | 40 % | Objectif moins 10 points | Objectif | Objectif plus 5 points | 200,00 % | ||
| Progression du taux d’engagement des équipes | 30 % | Objectif moins 8 points | Objectif | Objectif plus 4 points | 50,00 % | ||
| Progression du plan pluriannuel de réduction de l’empreinte environnementale | 30 % | Mise en place de process d’éco-conception des logiciels, et élaboration du plan climat | 127,00 % | ||||
| Sous-total Scorecard RSE | 100 % | 133,00 % |
108,25 %
| Pourcentage d’atteinte | Montant de la rémunération variable |
|---|---|
| 100 % | 19,33 % |
Montant total : 81 167 €
Conformément aux recommandations issues de l’article 27 du Code AFEP-MEDEF, le tableau suivant indique les rémunérations fixes et variables à objectifs annuels atteints (montants bruts, avant déduction des cotisations salariales) et celles effectivement dues au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 :
| Rémunération à objectifs annuels atteints | Rémunération réelle due au titre de l’exercice | % Rémunération réelle / Rémunération à objectifs annuels atteints | Rémunération à objectifs annuels atteints | Rémunération réelle due au titre de l’exercice | % Rémunération réelle / Rémunération à objectifs annuels atteints |
|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 420 000 | 100 % | 420 000 | 100 % | |
| Rémunération variable | 81 167 | 19 % | 119 448 | 28 % | |
| Total | 501 167 | 60 % | 539 448 | 64 % |
| Rémunération | 2024 (en euros) | 2023 (en euros) | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Montants dus au titre de l’exercice | Montants versés dans l’année | Montants dus au titre de l’exercice | Montants versés dans l’année | ||
| Rémunération fixe | 420 000 | 420 000 | 420 000 | 420 000 | |
| Rémunération variable (1) | 81 167 | 119 448 | 119 448 | 295 541 | |
| Rémunération exceptionnelle | N/A | N/A | N/A | N/A | |
| Rémunération au titre du mandat d’administrateur | 52 000 | 53 000 | 53 000 | 53 500 | |
| Avantage en nature (2) | 8 876 | 8 876 | 10 611 | 10 611 | |
| Total | 562 043 | 601 324 | 603 059 | 779 652 |
(1) La rémunération variable au titre de l’exercice 2023 a été versée en 2024 ; celle au titre de l’exercice 2024 le sera en 2025 sous réserve de son approbation par l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025. L’écart entre le pourcentage de la rémunération variable obtenu au titre de l’exercice 2023 (64 %), versé en 2024, et celui au titre de l’exercice 2024 (60 %) explique l’écart entre le montant de la rémunération variable dû au titre de l’exercice 2024 et celui versé en 2024.
(2) Les montants figurant en avantages en nature correspondent à la valorisation de l’usage d’un véhicule de fonction.
« Sixième résolution : Approbation des éléments fixes et variables composant la rémunération totale et des avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024 à Monsieur Daniel Harari, Président-Directeur général.
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du Rapport du Conseil d’administration établi en application des dispositions de l’article L.22-10-34 du Code de commerce et consulté en application de cette disposition, approuve les composantes fixes et variables de la rémunération de Monsieur Daniel Harari, Président-Directeur général de la Société, ainsi que les avantages de toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels que figurant à la section 2.2.1 du Rapport sur le gouvernement d’entreprise. »
La rémunération des Administrateurs au titre de l’exercice 2024 est conforme à la politique de rémunération qui a été arrêtée par le Conseil d’administration du 23 février 2022, puis confirmée le 23 février 2023 et le 28 février 2024, et qui a été approuvée par l’Assemblée générale du 26 avril 2024 à 99,50 %.
Conformément à la décision de l’Assemblée générale annuelle du 29 avril 2022, le montant global maximal des rémunérations est fixé à 480 000 € à compter de l’exercice 2022 et jusqu’à nouvelle décision. Au titre de l’exercice 2024, il a été attribué un montant global brut de 440 418 € à titre de rémunération des membres du Conseil d’administration, étant précisé que les rémunérations, telles que présentées dans le tableau ci-dessous, seront versées aux Administrateurs après l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025.
Les modalités de répartition de la rémunération qui ont été appliquées pour déterminer la rémunération due à chaque Administrateur au titre de l’exercice 2024 sont détaillées à la section 2.1.2 du présent Rapport.
Il est précisé que :
| Administrateurs | Rémunérations au titre de 2024 (1) (en euros) | Rémunérations au titre de 2023 (1) (en euros) | Partie fixe | Partie variable | Montant total | Partie fixe | Partie variable | Montant total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Daniel Harari Président-Directeur général (2) | 28 000 | 24 000 | 52 000 | 28 000 | 25 000 | 53 000 | ||
| Ross McInnes Administrateur référent, indépendant | 23 000 | 39 000 | 62 000 | 20 436 | 35 000 | 55 436 | ||
| Céline Abecassis-Moedas Administratrice indépendante | 18 000 | 39 000 | 57 000 | 17 038 | 43 000 | 60 038 | ||
| Karine Calvet Administratrice indépendante (3) | 15 000 | 33 000 | 48 000 | 10 192 | 20 500 | 30 692 | ||
| Jean Marie Canan Administrateur non indépendant (4) | 4 713 | 16 500 | 21 213 | 15 000 | 43 000 | 58 000 | ||
| Nathalie Rossiensky Administratrice indépendante | 20 000 | 45 000 | 65 000 | 20 000 | 43 000 | 63 000 | ||
| Pierre-Yves Roussel Administrateur indépendant (3) | 15 000 | 22 000 | 37 000 | 10 192 | 17 500 | 27 692 | ||
| Jérôme Viala Administrateur non indépendant (5) | 10 205 | 24 000 | 34 205 | N/C | N/C | N/C | ||
| Hélène Viot-Poirier Administratrice indépendante | 18 000 | 46 000 | 64 000 | 17 038 | 43 000 | 60 038 | ||
| Total | 151 918 | 288 500 | 440 418 | 152 000 | 307 500 | 459 500 |
(1) Montants bruts.
(2) Il s’agit des rémunérations attribuées à Monsieur Daniel Harari au titre de son mandat d’Administrateur et de Président du Conseil d’administration. Les rémunérations versées ou dues au titre de son mandat de Directeur général sont détaillées à la section 2.2.1 du présent Rapport.
(3) La rémunération au titre de l’exercice 2023 est donnée pour la période courant du 28 avril 2023 au 31 décembre 2023, Madame Karine Calvet et Monsieur Pierre-Yves Roussel ayant été nommés en tant qu’Administrateurs par l’Assemblée générale ordinaire du 28 avril 2023.
(4) La rémunération au titre de l’exercice 2024 est donnée pour la période courant du 1 er janvier 2024 au 24 avril 2024, le mandat d’administrateur Monsieur Jean Marie Canan ayant pris fin à l’issue du Conseil d’administration du 24 avril 2024.
(5) La rémunération au titre de l’exercice 2024 est donnée pour la période courant du 26 avril 2024 au 31 décembre 2024, Monsieur Jérôme Viala ayant été nommé en tant qu’Administrateur par l’Assemblée générale ordinaire du 26 avril 2024.
Conformément à l’article L.22-10-9 du Code de commerce sont présentés dans les tableaux ci-dessous :
Il est rappelé que Monsieur Daniel Harari exerce les fonctions de Président-Directeur général depuis le 27 juillet 2017, date à laquelle le Conseil d’administration a décidé de réunir les fonctions de Président et de Directeur général.
Pour construire sa méthodologie de calcul des ratios d’équité, la Société s’est référée aux lignes directrices qui ont été publiées par l’AFEP le 28 janvier 2020 et mises à jour en février 2021, étant précisé que :
| Année | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Évolution de la rémunération versée au Président-Directeur général (en % et en euros) | -22,9 % (601 325 €) | -35,1 % (779 652 €) | 144 % (1 200 643 €) | -28,4 % (490 964 €) | -5,6 % (685 644 €) | |
| Évolution de la rémunération moyenne des salariés en équivalent temps plein (en % et en euros) | -2,6 % (61 333 €) | 4,2 % (63 000 €) | 8,8 % (60 486 €) | 4,7 % (55 610 €) | 0,9 % (53 122 €) | |
| Ratio moyen et son évolution | 10 (-20,8 %) | 12 (-37,7 %) | 20 (124,8 %) | 9 (-31,6 %) | 13 (-6,5 %) | |
| Évolution de la rémunération médiane des salariés en équivalent temps plein (en % et en euros) | -5,5 % (46 402 €) | 2,8 % (49 103 €) | 5,8 % (47 749 €) | 1,1 % (45 146 €) | 4,7 % (44 634 €) | |
| Ratio médian et son évolution | 13 (-18,4 %) | 16 (-36,9 %) | 25 (131,2 %) | 11 (-29,2 %) | 15 (-9,8 %) | |
| Informations complémentaires sur le périmètre élargi | N/A |
| Coefficient d’atteinte des objectifs (1) de l’exercice N-1 | 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|---|---|
| Déterminant la part variable des dirigeants mandataires sociaux | 28 % | 76 % | 195 % | 13 % | 62 % |
(1) Il s’agit du niveau d’atteinte des critères de performance déterminant la rémunération variable annuelle du Président-Directeur général, qui sont fixés et revus par le Conseil d’administration, compte tenu de la feuille de route stratégique. Ces critères reflètent la stratégie de croissance rentable de l’activité, et le coefficient d’atteinte annuel mesure les résultats de Lectra sur ladite année. La comparaison des coefficients d’une année à l’autre ne saurait donc être pertinente s’agissant d’indicateurs constituant déjà un niveau d’atteinte des objectifs de performance de l’année considérée. Les mêmes critères s’appliquent également aux membres du Comité exécutif, à l’exclusion des Directeurs de régions, ainsi qu’à certains managers au sein du Groupe, étant précisé que le poids de chaque critère et la part relative de leur rémunération variable à objectifs atteints varient. Il est précisé que le coefficient indiqué pour l’année N correspond au coefficient d’atteinte des objectifs de l’année N-1 de façon à l’aligner avec l’impact du paiement de la part variable en N+1.
« Cinquième résolution : Approbation des informations relatives à la rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024. L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, connaissance prise du Rapport sur le gouvernement d’entreprise établi en application des dispositions de l’article L.22-10-34 du Code de commerce approuve les informations mentionnées à l’article L.22-10-9 du Code de commerce, relatives à la rémunération des mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, telles que figurant aux sections 2.2 et 2.3 du Rapport sur le gouvernement d’entreprise. »
En application du règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché (le « Règlement MAR »), le Conseil d’administration a adopté une politique interne de prévention des risques d’initiés visant à (i) formaliser les mesures prises par la Société pour prévenir les opérations d’initiés et la divulgation d’informations privilégiées et (ii) rappeler les dispositions législatives et réglementaires encadrant les opérations sur les titres Lectra effectuées par les dirigeants, les obligations de confidentialité et d’abstention pesant sur les initiés ainsi que les sanctions administratives et pénales résultant de leur méconnaissance. Les informations concernant cette politique sont mises à disposition des mandataires sociaux et des collaborateurs de Lectra ainsi que des initiés externes. Le Conseil d’administration veille à sa bonne application au sein du Groupe et l’actualise lorsque nécessaire, la dernière mise à jour datant du 30 octobre 2024.
Conformément à l’article 18 du Règlement MAR complété par le Guide de l’information permanente et de la gestion de l’information privilégiée de l’AMF n° 2016-08 du 26 octobre 2016, tel que modifié le 29 avril 2021, la Société :
communique cette liste à l’AMF, dès que possible à la demande de celle-ci et par voie électronique ;
- conserve la liste d’initiés et les versions précédentes pendant une période d’au moins cinq ans après son établissement ou sa mise à jour ; et
- prend toutes les mesures raisonnables pour s’assurer que les personnes figurant sur cette liste reconnaissent par écrit les obligations légales et réglementaires correspondantes et aient connaissance des sanctions applicables aux opérations d’initiés et à la divulgation illicite d’informations privilégiées.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 notamment pour mission d’adapter les recommandations du guide publié par l’Association Nationale des Sociétés par Actions (ANSA) sur le traitement de l’information privilégiée par les émetteurs et d’arrêter le guide des procédures propres à la Société, d’établir et de tenir à jour les listes d’initiés permanents et occasionnels et de notifier individuellement ces personnes en leur adressant un courrier et un mémorandum précisant ces procédures.
En application de la Politique interne de prévention des risques d’initiés, il est interdit aux personnes qualifiées par la Société d’initiés permanents ou de personnes ayant accès régulier aux informations privilégiées, d’intervenir à l’achat comme à la vente d’actions de la Société (y compris dans le cadre de l’exercice des options de souscription d’actions) pendant la période (dite « fenêtres négatives ») commençant trente jours calendaires avant la publication des résultats financiers annuels, semestriels et trimestriels et expirant deux jours de Bourse après cette publication. Ces restrictions sont plus exigeantes que l’obligation d’abstention pendant les périodes d’arrêt prévues par la règlementation.
Le calendrier des fenêtres négatives est communiqué à l’ensemble des personnes concernées à la fin de chaque année pour l’exercice à venir. L’exercice d’options de souscription d’actions pendant les fenêtres négatives, quand bien même le bénéficiaire conserverait les actions en résultant jusqu’à leur expiration, est interdit. Cependant, conformément à l’article 19.12 du Règlement MAR, la Société peut autoriser une personne exerçant des responsabilités dirigeantes à procéder à de telles opérations :
Conformément au Règlement MAR, l’article L.621-18-2 du Code monétaire et financier et l’article 223-22 A du Règlement général de l’AMF, doivent être déclarées à l’AMF par voie électronique et à la Société, dans un délai de trois jours ouvrés à compter de la date de transaction, les opérations sur les titres Lectra réalisées par l’une des trois catégories de personnes suivantes :
En complément du dispositif de gestion des risques décrit dans la section 3 du Rapport de gestion, le Groupe dispose de procédures spécifiques en matière d’élaboration et de contrôle de l’information comptable et financière, notamment de reporting, de contrôle budgétaire et d’élaboration et de contrôle des comptes consolidés. Elles visent à assurer la qualité de l’information comptable et financière destinée au Comité exécutif, aux équipes de management, au Comité d’audit, au Conseil d’administration et aux actionnaires de la Société, ainsi qu’aux marchés financiers.
La Direction financière identifie régulièrement les risques qui pèsent sur l’élaboration, le traitement et la qualité de l’information comptable et financière. Elle s’assure, dans un processus de communication permanente avec les équipes financières du Groupe, que ces risques sont maîtrisés. Cette analyse s’ajoute aux procédures décrites ci-dessous pour réduire les risques d’erreurs dans l’information comptable et financière publiée par la Société.
Le Groupe dispose d’un reporting complet qui couvre, de manière détaillée, toutes les composantes de l’activité de chaque service. Les procédures de reporting reposent principalement sur le système de contrôle budgétaire mis en place. L’élaboration du budget annuel est réalisée de façon centralisée par les équipes de contrôle de gestion de la Direction financière. Ce travail, détaillé et exhaustif, consiste en particulier à établir les objectifs budgétaires de chaque région ou service du Groupe, ainsi que les indicateurs spécifiques à l’activité. Il permet d’identifier et d’analyser rapidement toute dérive dans les résultats réels ou prévisionnels, et minimise ainsi le risque d’une information financière erronée.
➞ Résultats mensuels
Tous les mois, les résultats réels de chacune des sociétés du Groupe sont contrôlés et analysés, et les nouvelles prévisions du trimestre en cours consolidées. Chaque écart est identifié et analysé afin d’en déterminer les causes, de vérifier que les procédures ont été respectées et que l’information financière a été correctement élaborée.
➞ Consolidation trimestrielle
En application de l’article L.22-10-12 du Code de commerce et de la recommandation de l’AMF n° 2012-05 du 2 juillet 2012, telle que modifiée le 29 avril 2021, le Conseil d’administration, lors de sa réunion du 27 juillet 2020, a adopté une charte interne sur les conventions réglementées et courantes (la « Charte »). Cette Charte, à l’usage des collaborateurs du groupe Lectra et des membres du Conseil d’administration, vise à :
La Charte tient compte notamment de l’étude de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées et courantes de février 2014. Toute convention susceptible de constituer une convention réglementée au niveau de la Société est soumise avant sa conclusion à la Direction financière et la Direction juridique qui procèdent, en lien notamment avec les tiers concernés, à sa qualification. Toute conclusion, modification, renouvellement (y compris tacite reconduction) ou résiliation d’une convention réglementée est soumis à l’examen du Comité d’audit, puis à l’autorisation préalable du Conseil d’administration.
Par ailleurs, le Conseil d’administration examine chaque année, lors de sa réunion portant sur l’arrêté des comptes annuels, l’ensemble des conventions réglementées autorisées au cours d’exercices antérieurs. À ce titre, il peut procéder au déclassement de toute convention dès lors que son caractère réglementé est devenu sans objet. S’agissant du suivi des conventions courantes qui sont exemptées de la procédure légale de contrôle préalable, un compte rendu des conventions considérées comme courantes et conclues à des conditions normales en vigueur au cours de l’exercice clos, qui est établi par la Direction financière en collaboration avec la Direction juridique, est transmis au Comité d’audit appelé à examiner les comptes de l’exercice. Le Comité d’audit a pour mission de vérifier que ces conventions remplissent bien les conditions pour être qualifiées de conventions courantes. Le Conseil d’administration confirme ensuite la qualification retenue. Il peut décider de modifier les critères de classification et, le cas échéant, réexaminer les conventions qui, au moment de leur révision, ne répondaient pas ou plus aux nouveaux critères retenus. Les personnes directement ou indirectement intéressées à l’une des conventions ne participent pas à son évaluation (ni en Comité d’audit, ni en Conseil d’administration). La Charte interne sur les conventions courantes et réglementées peut être consultée sur le site Internet de Lectra (https://www.lectra.com/fr/investisseurs/gouvernement-dentreprise/statuts-et-reglements).
En application de l’article L.22-10-12 du Code de commerce et de la Charte interne sur les conventions courantes et réglementées, le Conseil d’administration du 12 février 2025 a procédé à l’examen annuel des conventions courantes conclues à des conditions normales qui ont été mises en place ou dont l’exécution a été poursuivie au cours de l’exercice 2024. Après avoir évalué les conditions de chacune de ces conventions, le Conseil d’administration a constaté que (i) à ce jour, il n’existe pas de conventions courantes autres que celles conclues entre la Société et ses filiales, et (ii) toutes les conventions existantes entre la Société et ses filiales revêtent un caractère courant au regard de l’objet social des sociétés concernées, et sont conclues à des conditions normales.
L’ensemble des autorisations et délégations financières en cours de validité durant l’exercice 2024 et, le cas échéant, les utilisations qui en ont été faites au 31 décembre 2024 figurent dans le tableau de synthèse ci-après.
| Nature de l’autorisation | Date de l’Assemblée (n° de résolution) | Durée (date d’expiration) | Montant maximum | Utilisations En cours de validité |
|---|---|---|---|---|
| Autorisation d’attribuer des options de souscription d’actions (1) | Assemblée générale du 29 avril 2022 (résolution n°13) | 38 mois (28 juin 2025) | Nombre d’options maximal : 1 200 000 Montant autorisé de l’augmentation du capital : 1 200 000 € | Utilisation au 31/12/2024 (2) : 654 217 Options restantes au 31/12/2024 : 545 783 |
(1) L’Assemblée générale du 29 avril 2022 a autorisé l’émission d’un maximum de 1 200 000 d’actions d’une valeur nominale de 1,00 €. Le montant maximal et les utilisations sont indiqués en valeur nominale des actions.
(2) Pour plus de détails sur les attributions d’options de souscription d’actions, voir la section 9.5 du Rapport de gestion.
Le droit d’assister aux assemblées générales, de voter par correspondance ou de s’y faire représenter est subordonné :
Les actionnaires demeurent libres de céder leurs titres en tout ou partie jusqu’à l’Assemblée. Cependant, si le dénouement de la cession intervient avant le deuxième jour ouvré précédant la date fixée pour cette assemblée, à zéro heure, heure de Paris, l’intermédiaire financier teneur du compte-titres notifiera la cession à la Société Générale et lui transmettra les informations nécessaires. La Société invalidera, ou modifiera en conséquence, selon le cas, le vote exprimé à distance, le pouvoir, la carte d’admission ou l’attestation de participation. En revanche, si le dénouement de la cession intervient après le deuxième jour ouvré précédant la date fixée pour cette assemblée à zéro heure, heure de Paris, la cession ne sera pas notifiée par l’intermédiaire financier teneur du compte-titres, ni prise en considération par la Société pour les besoins de la participation à l’Assemblée générale.
Tout actionnaire ne pouvant pas assister personnellement à l’assemblée peut voter par correspondance ou par procuration, y compris par voie électronique, selon les conditions et modalités fixées par les dispositions législatives, réglementaires et statutaires, telles que précisées dans l’avis de réunion et l’avis de convocation. Les formulaires de vote par correspondance ou par procuration, ainsi que l’ensemble des documents et informations relatifs aux assemblées, sont disponibles sur le site Internet de la Société (https://www.lectra.com/fr/investisseurs/information-actionnaires/assemblees-generales) au moins vingt et un jours avant ces assemblées. Ces documents peuvent également être demandés gratuitement auprès de la Société.
Tous les formulaires de vote par correspondance ou par procuration doivent être reçus, sous forme papier ou par voie électronique, au plus tard la veille de l’assemblée, avant 15 heures, heure de Paris. Les questions écrites à l’assemblée peuvent être adressées à la Société à son siège social : 16-18, rue Chalgrin, 75016 – Paris, ou sous forme électronique à l’adresse indiquée dans l’avis de réunion et l’avis de convocation au plus tard le quatrième jour ouvré précédant la date de l’assemblée ; elles doivent être accompagnées d’une attestation d’inscription en compte d’actionnaire. Les actionnaires détenant une fraction du capital social définie par les articles L.225-105 alinéa 2 et R.225-71 alinéa 2 du Code de commerce doivent avoir adressé, le cas échéant, leur demande d’inscription de projets de résolutions à l’ordre du jour de l’assemblée vingt-cinq jours au moins avant la date de l’assemblée.
« une action, une voix » Conformément à l’article 21 des Statuts, aucun droit de vote double n’est conféré aux actions acquises postérieurement au 15 mai 2001 et pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au nom du même actionnaire. Toutefois, conformément à la décision de l’Assemblée générale extraordinaire du 26 septembre 2014 (44), les actions assorties du droit de vote double au 15 mai 2001 continuent de bénéficier de ce droit aussi longtemps qu’elles restent inscrites sous la forme nominative au nom du même titulaire ainsi que dans certains cas limités de transmission ou d’augmentation du capital. Au 31 décembre 2024, seules 192 150 actions (soit 0,51 % du capital) inscrites sous la forme nominative avant le 15 mai 2001 bénéficiaient d’un droit de vote double. Lors de sa réunion du 27 février 2025, le Conseil d’administration a décidé de convoquer une Assemblée générale spéciale réunissant les titulaires d’actions à droit de vote double et une Assemblée générale extraordinaire en vue d’approuver la suppression du droit de vote double et modifier les Statuts en conséquence. Cette suppression permettrait de (i) aligner la pratique de la Société sur celle des sociétés des autres pays européens, dans lesquels est suivie majoritairement la pratique du « une action, une voix », et (ii) mettre un terme à une inégalité entre les actionnaires dans la mesure où cet avantage est limité à un nombre extrêmement restreint d’entre eux, sans qu’aucun autre actionnaire ne puisse y prétendre.
Conformément à l’article L.22-10-11 du Code de commerce, les éléments suivants sont susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange :
À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’autre élément qui soient susceptible d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange visant les actions de la Société.
| 2024 (1) | 2023 | |
|---|---|---|
| Écarts d'acquisition note 6 | 369 470 | 297 306 |
| Autres immobilisations incorporelles note 7 | 188 036 | 129 014 |
| Droits d'utilisation locatifs note 8 | 28 351 | 26 322 |
| Immobilisations corporelles note 9 | 23 430 | 25 800 |
| Titres des sociétés mises en équivalence note 10 | 3 854 | - |
| Autres actifs non courants note 11 | 13 078 | 18 150 |
| Impôts différés actifs note 13 | 13 247 | 13 591 |
| Total actifs non courants | 639 467 | 510 183 |
| Stocks note 14 | 63 423 | 70 686 |
| Clients et comptes rattachés note 15 | 102 601 | 91 859 |
| Autres actifs courants note 16 | 28 293 | 21 441 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie note 22 | 81 901 | 115 049 |
| Total actifs courants | 276 218 | 299 035 |
| Total actifs | 915 685 | 809 218 |
| 2024 (1) | 2023 | |
|---|---|---|
| Capital social note 17 | 37 966 | 37 833 |
| Primes d'émission et de fusion note 17 | 142 869 | 140 777 |
| Actions détenues en propre note 17 | (937) | (885) |
| Écarts de conversion note 18 | 35 390 | 16 977 |
| Réserves et résultats consolidés | 137 999 | 215 124 |
| Participations ne donnant pas le contrôle note 2 | 21 063 | 8 033 |
| Total capitaux propres | 374 350 | 417 860 |
| Engagements de retraite note 19 | 10 930 | 10 593 |
| Obligations locatives à long terme note 20 | 22 223 | 22 074 |
| Engagements d'achat de titres minoritaires note 21 | 117 887 | 49 536 |
| Impôts différés passifs note 13 | 19 012 | 2 733 |
| Emprunts et dettes financières à long terme note 22 | 86 773 | 76 684 |
| Instruments financiers dérivés note 22 | 664 | - |
| Total passifs non courants | 257 490 | 161 620 |
| Fournisseurs et autres passifs courants note 23 | 101 150 | 88 493 |
| Produits constatés d'avance note 24 | 111 845 | 94 103 |
| Dette d'impôt exigible note 13 | 6 545 | 5 504 |
| Obligations locatives à court terme note 20 | 9 941 | 9 144 |
| Engagements d'achat de titres minoritaires note 21 | 29 766 | 1 702 |
| Emprunts et dettes financières à court terme note 22 | 15 704 | 21 405 |
| Provisions note 25 | 8 893 | 9 386 |
| Total passifs courants | 283 844 | 229 738 |
| Total passifs | 915 685 | 809 218 |
Du 1 er janvier au 31 décembre (en milliers d'euros)
| 2024 (1) | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires note 28 | 526 674 | 477 579 | ||
| Coût des ventes note 29 | (149 801) | (144 402) | ||
| Marge brute note 29 | 376 873 | 333 177 | ||
| Frais de recherche et développement note 30 | (61 955) | (51 301) | ||
| Frais commerciaux, généraux et administratifs note 31 | (265 663) | (232 824) | ||
| Résultat opérationnel courant | 49 255 | 49 052 | ||
| Produits à caractère non récurrent note 34 | - | 5 174 | ||
| Charges à caractère non récurrent note 34 | (457) | (5 777) | ||
| Résultat opérationnel | 48 798 | 48 450 | ||
| Produits financiers note 35 | 2 258 | 3 098 | ||
| Charges financières note 35 | (8 269) | (5 936) | ||
| Résultat de change note 36 | (2 189) | (1 644) | ||
| Résultat avant impôts | 40 599 | 43 968 | ||
| Impôts sur le résultat note 13 | (10 890) | (11 354) | ||
| Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | (76) | - | ||
| Résultat net | 29 632 | 32 615 | ||
| dont Résultat net part du Groupe | 31 164 | 33 904 | ||
| dont Résultat net des participations ne donnant pas le contrôle | (1 532) | (1 289) | ||
| (en euros) Résultat net part du Groupe par action : note 37 | - de base | 0,82 | 0,90 | |
| - dilué | 0,82 | 0,89 | ||
| Nombre d'actions utilisé pour les calculs : | - résultat de base | 37 873 739 | 37 794 184 | |
| - résultat dilué | 38 161 144 | 38 134 888 | ||
| (en milliers d'euros) Résultat opérationnel courant | 49 255 | 49 052 | ||
| + Dotations nettes aux amortissements et dépréciations (actifs immobilisés) | 41 859 | 29 966 | ||
| EBITDA courant | 91 114 | 79 018 |
Du 1 er janvier au 31 décembre (en milliers d'euros)
| 2024 (1) | 2023 | |
|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe | 31 164 | 33 904 |
| Écarts de conversion note 18 | 18 414 | (13 257) |
| Variation de la réserve de réévaluation sur les instruments financiers | (664) | - |
| Effet d'impôts note 13 | 166 | (112) |
| Total éléments qui seront reclassés en résultat net | 17 916 | (13 369) |
| Réévaluation du passif net au titre des régimes de retraite à prestations définies note 19 | 777 | (1 006) |
| Effet d'impôts note 13 | (182) | 241 |
| Total éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net | 596 | (765) |
| Total autres éléments du résultat global | 18 511 | (14 134) |
| Résultat global part du Groupe | 49 675 | 19 770 |
(1) Les montants 2024 intègrent Launchmetrics depuis le 23 janvier 2024 (cf. note 2.31 ci-après).
Du 1er janvier au 31 décembre (en milliers d'euros)
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| I - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS À L'ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE | ||
| Résultat net | 29 632 | 32 615 |
| Dotations nettes aux amortissements et dépréciations (actifs immobilisés) | 41 859 | 29 966 |
| Dotations nettes aux provisions et dépréciations (actifs courants) | 1 209 | (1 107) |
| Éléments non monétaires du résultat note 40 | 1 925 | (761) |
| Plus- ou moins-values sur cessions d'actifs | 39 | 96 |
| Variation des impôts différés note 13 | (2 286) | (1 349) |
| Capacité d'autofinancement d'exploitation | 72 378 | 59 460 |
| Variation des stocks et en-cours | 4 943 | 5 631 |
| Variation des créances clients et comptes rattachés | 10 247 | 1 949 |
| Variation des autres actifs et passifs courants | (1 084) | (8 149) |
| Variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation note 41 | 14 107 | (569) |
| Variation des autres actifs non courants d'exploitation note 41 | 1 831 | 681 |
| Flux nets de trésorerie liés à l'activité opérationnelle | 88 316 | 59 572 |
| II - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT | ||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles note 7 | (4 236) | (3 846) |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles note 9 | (2 534) | (3 239) |
| Cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 286 | 18 |
| Coût d'acquisition des sociétés achetées note 2 | (71 590) | (17 677) |
| Coût d'acquisition des titres de participation note 2 | (3 782) | - |
| Acquisitions d'immobilisations financières note 11 | (5 721) | (10 994) |
| Cessions d'immobilisations financières note 11 | 6 651 | 11 493 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (80 926) | (24 245) |
| III - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | ||
| Augmentations de capital en numéraire de la Société mère note 17 | 2 225 | 687 |
| Augmentations de capital des participations ne donnant pas le contrôle | 228 | - |
| Versement de dividendes note 4 | (14 113) | (18 126) |
| Changements de parts d'intérêts dans des entités contrôlées note 2 | (4 200) | (482) |
| Achats par la Société de ses propres actions note 17 | (5 289) | (10 588) |
| Ventes par la Société de ses propres actions note 17 | 5 193 | 10 558 |
| Souscription des dettes long terme et court terme note 42 | 99 012 | - |
| Remboursement des obligations locatives note 20 | (11 526) | (10 579) |
| Remboursement des dettes long terme et court terme note 42 | (115 755) | (21 000) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (44 225) | (49 530) |
| Variation de la trésorerie | (36 834) | (14 203) |
| Trésorerie à l'ouverture note 22 | 115 049 | 130 634 |
| Variation de la trésorerie | (36 834) | (14 203) |
| Incidence des variations de cours de change | 3 686 | (1 382) |
| Trésorerie à la clôture note 22 | 81 901 | 115 049 |
| Flux nets de trésorerie liés à l'activité opérationnelle | 88 316 | 59 572 |
| + Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (80 926) | (24 245) |
| - Coût d'acquisition des sociétés achetées | 71 590 | 17 677 |
| - Coût d'acquisition des titres de participation | 3 782 | - |
| - Remboursement des obligations locatives | (11 526) | (10 579) |
| Cash-flow libre | 71 237 | 42 425 |
| Éléments non récurrents du cash-flow libre | (875) | (2 920) |
| Cash-flow libre courant note 43 | 72 112 | 45 345 |
| Impôts (payés) / remboursés, nets | (8 117) | (9 051) |
| Intérêts (payés) sur obligations locatives | (777) | (539) |
| Intérêts (payés) | (6 299) | (4 504) |
| Capital social | Note | Nombre d'actions | Valeur nominale | Capital social | Capitaux propres au 31 décembre 2022 |
|---|---|---|---|---|---|
| 37 788 949 | 1,00 | 37 789 | 140 | (1 037) | 30 346 242 269 449 501 2 719 452 220 |
| Résultat net | 33 904 | 33 904 | (1 289) | 32 615 | Autres éléments du résultat global |
| (13 369) | (765) | (14 134) | (52) | (14 186) | Résultat global |
| (13 369) | 33 139 | 19 770 | (1 341) | 18 429 | Exercices d'options de souscription d'actions |
| 17 | 44 016 | 1,00 | 44 643 | 687 | 687 |
| Valorisation des options de souscription d'actions | 17 | 1 499 | 1 499 | 1 499 | Vente (achat) par la Société de ses propres actions |
| 17 | 152 | 152 | 152 | Profit (perte) réalisé par la Société sur ses propres actions | 17 |
| (137) | (137) | (137) | Cession interne de propriété intellectuelle avec des participations ne donnant pas le contrôle | (2 380) | (2 380) |
| 2 380 | - | Achat de titres minoritaires sur la société Neteven | 21 | 482 | 482 |
| (131) | 351 | Intégration de TextileGenesis et engagement d'achat de titres minoritaires | (1) | 21 | (45 416) |
| (45 416) | 4 406 | (41 010) | Actualisation et révision des engagements de rachat des minoritaires | 21 | 3 795 |
| 3 795 | 3 795 | Dividendes | 4 | (18 126) | (18 126) |
| (18 126) | Capitaux propres au 31 décembre 2023 | 37 832 965 | 1,00 | 37 833 140 | 777 |
| (885) | 16 977 | 215 | 124 | 409 | 827 |
| 8 033 | 417 860 | Résultat net | 31 164 | 31 164 | (1 532) |
| 29 632 | Autres éléments du résultat global | 18 414 | 98 | 18 511 | 392 |
| 18 903 | Résultat global | 18 414 | 31 261 | 49 675 | (1 140) |
| 48 535 | Exercices d'options de souscription d'actions | 17 | 133 | 309 | 1,00 |
| 133 | 2 092 | 2 225 | 228 | 2 453 | Valorisation des options de souscription d'actions |
| 17 | 1 419 | 1 419 | 67 | 1 486 | Vente (achat) par la société de ses propres actions |
| 17 | (52) | (52) | (52) | Profit (perte) réalisé par la société sur ses propres actions | 17 |
| (85) | (85) | (85) | Intégration de Launchmetrics et engagement d'achat de titres minoritaires | (2) | 21 |
| (105 405) | (105 405) | 17 277 | (88 128) | Actualisation et révision des engagements de rachat des minoritaires | 21 |
| 7 256 | 7 256 | 7 256 | Achat de titres minoritaires sur la société Gemini | 2 | 2 045 |
| 2 045 | (2 904) | (859) | Dividendes | 4 | (13 615) |
| (13 615) | (498) | (14 113) | Capitaux propres au 31 décembre 2024 | 37 966 274 | 1,00 |
| 37 966 142 | 869 | (937) | 35 390 | 137 999 | 353 287 |
| 21 063 | 374 350 | (1) | Ces montants font suite à la prise de contrôle de la société TextileGenesis le 9 janvier 2023 (cf. note 2.31). | (2) | Ces montants font suite à la prise de contrôle de la société Launchmetrics le 23 janvier 2024 (cf. note 2.31). |
| Les notes annexes font partie intégrante des états financiers consolidés. |
Tous les montants des tableaux sont exprimés en milliers d’euros, sauf indications spécifiques.
Le Groupe Lectra, « le Groupe » ou « Lectra », désigne la société Lectra SA, « la Société », et ses filiales. Les comptes consolidés du Groupe ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 27 février 2025 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires du 25 avril 2025.
(Vietnam), Istanbul (Turquie), Madrid (Espagne), Milan (Italie), Osaka (Japon), Porto (Portugal), Séoul (Corée du Sud) et Shanghai (Chine).
Les clients de Lectra sont aussi bien de grands groupes nationaux ou internationaux que des entreprises de taille moyenne. Il s’agit, pour l’essentiel, de marques, fabricants et distributeurs de mode et d’habillement, d’équipementiers et sous-traitants automobiles, de marques et fabricants de meubles.
Entreprise française de haute technologie, Lectra a tissé dans plus de 100 pays des relations privilégiées et de long terme avec ses clients, qui ont en commun la recherche de l’excellence opérationnelle et l’utilisation de matières souples – tissus et cuir, mais aussi textiles techniques et matériaux composites – dans la fabrication de leurs produits (vêtements, sièges et intérieurs de voiture, airbags, meubles rembourrés…).
Lectra conçoit, fabrique et commercialise des solutions technologiques qui combinent logiciels, équipements de découpe automatique, données et services associés, avec pour particularité d’incorporer l’expertise métier et les meilleures pratiques industrielles de chaque segment de marché. Les services comprennent la maintenance technique, le support, la formation et le conseil. Le Groupe commercialise également des consommables et pièces pour ses équipements.
Pour accroître la compétitivité de ses clients, Lectra façonne des technologies premium spécifiques à leurs marchés – principalement la mode, l’automobile et l’ameublement. Ses solutions, qui combinent logiciels, équipements de découpe automatique, données et services associés, permettent notamment d’automatiser et d’optimiser la création, le développement des produits et leur production, et de digitaliser les processus.
L’offre de Lectra accompagne ses clients dans la réalisation de leurs objectifs stratégiques : améliorer la productivité, réduire les coûts, diminuer le time-to-market, relever les défis de la mondialisation, accroître la qualité des produits, augmenter la capacité de production, développer des marques. S’y ajoutent désormais des enjeux propres à l’entrée dans l’Industrie 4.0, tels que sécuriser les échanges digitaux d’informations tout au long d’une chaîne d’approvisionnement étendue, et rendre l’usine plus agile, ainsi que des enjeux de durabilité, tels que la traçabilité et l’optimisation de l’utilisation de la matière.
Lectra s’appuie sur les compétences et l’expérience de près de 3 000 collaborateurs dans le monde. Cette présence internationale permet à l’entreprise d’offrir à tous ses clients une forte proximité géographique.
Le modèle économique de Lectra repose sur trois piliers :
Lectra, dont le siège est en France, s’est doté depuis le milieu des années 1980 d’une implantation d’envergure mondiale.
À la suite de l’acquisition de Launchmetrics le 23 janvier 2024, ainsi que l’acquisition de TextileGenesis en janvier 2023, et la création d’une entité en Chine (Lectra Suzhou) en décembre 2023, le Groupe dispose, outre la Société mère, d’un réseau de 82 filiales, unique au regard de ses concurrents, et réalise en direct plus de 85 % de son chiffre d’affaires.
Lectra reçoit des clients du monde entier dans ses Experience Centers à Bordeaux-Cestas (France), à Atlanta et New York (États-Unis) et à Shanghai (Chine). Le Groupe dispose de douze Centres d’expertises internationaux, basés à Bordeaux-Cestas (France), Atlanta et Tolland (États-Unis), Blumenau (Brésil), Hô Chi Minh-Ville.
Les états financiers ont été préparés conformément aux normes internationales d’information financière (IFRS) publiées par l’International Accounting Standards Board et telles qu’adoptées par l’Union européenne, disponibles sur le site Internet de la Commission européenne :
https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2024 sont établis selon les mêmes règles et méthodes que celles retenues pour la préparation des états financiers annuels 2023. Ils ont été établis sous la responsabilité du Conseil d’administration, qui les a arrêtés lors de sa réunion du 27 février 2025.
Les états financiers consolidés du Groupe sont préparés selon le principe de continuité d’exploitation et sur la base du coût historique à l’exception des actifs et passifs listés ci-dessous :
Les actifs liés au cycle d’exploitation normal du Groupe, les actifs détenus dans la perspective d’une cession dans les douze mois suivant la clôture de l’exercice ainsi que la trésorerie disponible et les équivalents de trésorerie constituent des actifs courants. Tous les autres actifs sont non courants. Les dettes échues au cours du cycle d’exploitation normal du Groupe ou dans les douze mois suivant la clôture de l’exercice constituent des dettes courantes.
Les écarts d’acquisition ne concernent que les participations donnant le contrôle de l’entreprise acquise. Les autres participations sont soit mises en équivalence, dans le cas des participations conférant une influence notable, soit classées en actifs financiers non courants.
L’écart d’acquisition est évalué à la date d’acquisition comme la différence entre (i) le total de la juste valeur de la contrepartie transférée et du montant comptabilisé pour les participations de tiers ne leur donnant pas le contrôle de l’entreprise acquise, et (ii) le montant net comptabilisé au titre des actifs identifiables acquis et des passifs repris.
Les écarts d’acquisition enregistrés en devises étrangères sont convertis aux cours de clôture de l’exercice.
Chaque écart d’acquisition est affecté à une des trois grandes régions du Groupe, constituées par une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT).
Les brevets, les marques et les frais s’y rapportant sont amortis linéairement sur trois à quinze ans. La durée d’amortissement reflète le rythme de consommation par l’entreprise des avantages économiques de l’actif.
Les technologies acquises lors des regroupements d’entreprises et valorisées au moment de l’acquisition sont amorties linéairement sur six à dix ans.
En matière de propriété industrielle, les brevets et autres droits de propriété industrielle détenus par le Groupe ne font pas, à l’heure actuelle, l’objet de concessions de droits d’exploitation à des tiers.
Les droits détenus par le Groupe, notamment sur des logiciels propres à son activité de concepteur et d’éditeur de logiciels, font l’objet de concessions de droits d’utilisation à ses clients, dans le cadre de son activité commerciale.
Le Groupe n’active aucune dépense générée en interne au titre des brevets et marques.
Les relations commerciales identifiées lors des regroupements d’entreprises sont valorisées en date d’acquisition, et amorties linéairement sur quinze ans.
Les autres immobilisations incorporelles sont amorties linéairement sur deux à cinq ans.
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et d’éventuelles pertes de valeur.
L’amortissement est comptabilisé en charges sur une base linéaire en fonction de la durée d’utilité estimée de l’actif incorporel.
Ce poste comporte uniquement des logiciels utilisés à des fins internes, qui sont amortis linéairement sur trois ans.
Le Groupe n’est pas dépendant de brevets ou licences qui ne lui appartiendraient pas.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et d’éventuelles pertes de valeur.
Lorsqu’une immobilisation corporelle est constituée de composants significatifs ayant des durées d’utilité différentes, ces dernières sont analysées séparément. Ainsi, les dépenses relatives au remplacement ou renouvellement d’un composant d’immobilisation corporelle sont comptabilisées comme un actif distinct. La valeur comptable du composant remplacé est sortie de l’actif.
Le Groupe considère qu’il n’existe pas de valeurs résiduelles sur ses actifs. À chaque clôture, la durée d’utilité des actifs est revue, et le cas échéant, ajustée.
Les dépenses ultérieures relatives à une immobilisation corporelle sont capitalisées si elles augmentent les avantages économiques futurs de l’actif spécifique auquel elles se rapportent. Toutes les autres dépenses sont comptabilisées directement en charges dès qu’elles sont encourues.
Aucuns frais financiers ne sont incorporés dans le coût d’acquisition des immobilisations corporelles. Le montant des subventions d’investissements est déduit de la valeur des immobilisations corporelles et l’amortissement est calculé sur ce montant net.
Les pertes ou les profits sur cessions d’actifs sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « Frais commerciaux, généraux et administratifs ».
Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilisation estimée :
Le Groupe distingue les obligations locatives à long terme et les obligations locatives à court terme au bilan selon un échéancier (cf. note 20).
Le Groupe est locataire de ses bureaux dans la plupart des pays où il opère, ainsi que de ses deux sites industriels de Tolland (États-Unis) et Suzhou (Chine). Il est en revanche propriétaire de son site de Bordeaux-Cestas. Par ailleurs, les contrats de location dans le champ d’application d’IFRS 16 concernent également des véhicules et des équipements informatiques.
Le Groupe retient les exemptions prévues par la norme IFRS 16 qui permettent de ne pas comptabiliser au bilan : les contrats de courte durée (durée inférieure ou égale à 12 mois) ou ceux portant sur des actifs de faible valeur (seuil défini à 5 000 dollars américains).
À la date de prise d’effet d’un contrat de location, le droit d’utilisation comprend le montant initial de la dette de loyer auquel sont ajoutés, s’il y a lieu, les loyers payés d’avance au loueur, nets le cas échéant, des avantages reçus du bailleur. Le droit d’utilisation est amorti linéairement sur la durée du contrat de location retenue pour évaluer l’obligation locative et correspond à la période ferme de l’engagement en tenant compte des périodes couvertes par les options de renouvellement qui sont raisonnablement certaines d’être exercées, et par les options de résiliation qui seront raisonnablement certaines de ne pas être exercées.
À la prise d’effet du contrat, la dette de location est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des loyers futurs sur la durée du contrat. Le Groupe a retenu une durée de 9 ans pour ses baux en France, ayant contracté un bail ferme de 6 ans pour son siège social parisien. Les autres baux locatifs des filiales ne contiennent pas d’options de renouvellement à la seule main du preneur.
Les taux d’actualisation utilisés par le Groupe correspondent aux taux qui s’appliqueraient aux sociétés du Groupe si elles devaient emprunter (taux marginal d’emprunt). Ils sont déterminés sur la base du taux de l’emprunt bancaire souscrit par le Groupe en juin 2024, décliné ensuite au moyen de spreads par devise et par maturité.
L’obligation locative est évaluée en incluant les montants des loyers suivants :
L’évolution de la dette liée au contrat de location est la suivante :
non pris en compte lors de l’évaluation initiale de la dette, et encourus au cours de la période considérée, sont comptabilisés en charges. Par ailleurs, la dette peut être réestimée dans les situations suivantes :
Lorsque des événements ou des modifications d’environnement de marché ou des éléments internes indiquent un risque de perte de valeur des écarts d’acquisition, des autres immobilisations incorporelles, des droits d’utilisation locatifs nets des obligations locatives, et des immobilisations corporelles, ceux-ci font l’objet d’un test de dépréciation. Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de dépréciation de façon systématique au moins une fois par an.
Pour être testés, les actifs sont regroupés au sein d’Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) correspondant au plus petit groupe d’actifs générant des entrées de trésorerie résultant de leur utilisation continue, largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs.
Les écarts d’acquisition issus des regroupements d’entreprises sont affectés aux UGT ou regroupements d’UGT susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement.
Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable de l’écart d’acquisition à la valeur recouvrable du regroupement d’UGT auquel il est affecté. Cette dernière correspond au montant le plus élevé de la juste valeur nette des frais de sortie et la valeur d’utilité déterminée comme la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs qui leur sont rattachés, hors frais financiers et impôts.
Les résultats retenus sont issus du plan à trois ans du Groupe. Au-delà des trois années du plan, les flux de trésorerie sont extrapolés à l’infini avec un taux de croissance dépendant du potentiel de développement des marchés et/ou produits concernés par le test de dépréciation. Le taux d’actualisation est calculé selon la méthode du coût moyen pondéré du capital (CMPC), et le coût des fonds propres est déterminé par l’application de la formule du MEDAF (modèle d’évaluation des actifs financiers). Dans le cas où le test de dépréciation révèle une perte de valeur par rapport à la valeur nette comptable, une dépréciation irréversible est constatée pour ramener la valeur comptable de l’écart d’acquisition à sa valeur recouvrable. Cette charge éventuelle est inscrite sous la rubrique « Dépréciation des écarts d’acquisition » au compte de résultat.
Lectra - Rapport financier annuel 2024
base amortissable et du plan d’amortissement des immobilisations concernées. Selon la nature et l’utilisation de l’immobilisation, cette charge est inscrite en dotations aux amortissements, dans la rubrique « Coût des ventes » ou « Frais commerciaux, généraux et administratifs », au compte de résultat. La perte de valeur peut être reprise ultérieurement, si elle a diminué.
Ce poste comprend essentiellement la part à long terme de la créance de crédit d’impôt recherche, les titres de participation et les créances rattachées aux participations dans les sociétés non consolidées.
Les titres de participation non consolidés sont comptabilisés à la juste valeur par le biais du résultat net, comme requis par IFRS 9.
Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable pour les différences temporelles existant entre les bases comptables et les bases fiscales des actifs et des passifs figurant dans l’état de la situation financière. Il en est de même pour les reports déficitaires.
Les impôts différés sont calculés aux taux d’impôts futurs qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture de l’exercice.
Pour une même entité fiscale, les actifs et passifs sont compensés lorsque les impôts sont prélevés par la même autorité fiscale et que cette dernière l’autorise.
Les actifs d’impôts différés sont comptabilisés dans la mesure où leur utilisation future est probable compte tenu des bénéfices imposables attendus : le Groupe retient pour cela un horizon maximal de 15 ans et prend en compte, outre les perspectives de bénéfices futurs, l’existence d’impôts différés passifs.
faible entre le coût d’achat (y compris les frais accessoires) et la valeur nette de réalisation. Les produits finis et les en-cours de production sont évalués au montant le plus faible entre le prix de revient industriel standard (ajusté à la date de clôture en fonction de l’évolution des coûts réellement supportés) et la valeur nette de réalisation.
Le coût d’achat de matières premières et le prix de revient des en-cours de production et produits finis sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Aucuns frais financiers ne sont incorporés au prix de revient.
Si la valeur nette probable de réalisation est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation est constatée. Les dépréciations relatives aux stocks de consommables et pièces sont calculées par comparaison entre la valeur comptable et la valeur nette probable de réalisation sur la base d’une analyse précise de la rotation et de l’obsolescence des articles en stock, prenant en considération la consommation globale des articles dans le cadre des activités de maintenance et de service après-vente, ainsi que l’évolution des gammes de produits commercialisés.
des pertes attendues sur la durée de vie des créances conformément à IFRS 9 et sont par ailleurs constituées sur la base d’une appréciation au cas par cas du risque de non-recouvrement des créances en fonction de leur ancienneté, du résultat des relances effectuées, des habitudes locales de règlement et des risques spécifiques à chaque pays.
Les créances clients et comptes rattachés sont comptabilisés à l’origine dans l’état de la situation financière à leur juste valeur et ultérieurement au coût amorti, qui correspond généralement à la valeur nominale. Des dépréciations sont comptabilisées à hauteur.
La trésorerie (telle qu’apparaissant dans le tableau des flux de trésorerie) est définie comme la somme de la trésorerie disponible et des équivalents de trésorerie, diminuée des concours bancaires courants, le cas échéant. Les équivalents de trésorerie sont constitués de certificats de dépôt négociables émis par les banques de la Société. Les comptes à vue et les comptes à terme, rémunérés, ouverts dans les banques de la Société, sont considérés comme de la trésorerie disponible. Tous ces placements sont à court terme, considérés comme liquides, convertibles en un montant de trésorerie connu et soumis à un risque négligeable de changement de valeur au regard des critères prévus par la norme IAS 7.
La trésorerie nette (telle qu’elle apparaît dans la note 22.1) est définie comme le montant de la « Trésorerie et équivalents de trésorerie », diminuée des emprunts et dettes financières (tels qu’ils apparaissent dans la note 22.2), lorsque cette différence est positive. Si cette différence est négative, ce résultat correspond à un endettement net.
Le Groupe gère son capital de manière à obtenir la meilleure rentabilité possible des capitaux employés.
La liquidité des actions Lectra en Bourse est assurée à travers un contrat de liquidité confié à Natixis Oddo BHF (cf. note 17.2).
La distribution de dividendes est un instrument important de la politique de gestion du capital du Groupe ; son objectif est de rémunérer les actionnaires de manière adéquate dès que la situation financière le justifie tout en conservant la trésorerie nécessaire pour financer le développement futur du Groupe.
Des options de souscription d’actions ont été consenties par la Société à certains salariés du Groupe. Le Président-Directeur général, détenant plus de 10 % du capital de la Société, n’est pas éligible à un programme d’options de souscription d’actions. Tous les plans sont émis à un prix d’exercice égal ou supérieur à la moyenne des premiers cours de l’action des 20 séances de Bourse précédant leur attribution (cf. note 17.5).
Lors de la comptabilisation initiale, les emprunts et dettes financières sont comptabilisés à leur juste valeur.
À la clôture, les emprunts et dettes financières sont évalués au coût amorti, basé sur la méthode du taux d’intérêt effectif, défini comme le taux permettant d’égaliser la trésorerie reçue avec l’ensemble des flux de trésorerie engendrés par le service de l’emprunt. Les intérêts financiers relatifs à l’emprunt bancaire sont comptabilisés en charges financières dans le compte de résultat.
Les emprunts et dettes financières non courants comprennent la fraction à plus d’un an de l’emprunt bancaire portant intérêt souscrit par le Groupe le 27 juin 2024. Les emprunts et dettes financières courants comprennent la fraction à moins d’un an de cet emprunt, incluant les intérêts courus non-échus, ainsi qu’un emprunt bancaire souscrit par Launchmetrics.
Lorsque les conditions d’un régime sont modifiées, la quote-part relative à la variation des avantages afférents à des services passés du personnel est renseignée comme une charge (dans le cas d’un accroissement) ou un produit (dans le cas d’une réduction) et immédiatement comptabilisée au compte de résultat, conformément à la norme IAS 19.
Le Groupe est soumis, en France et selon ses filiales, à différents types de régimes d’avantages différés consentis au personnel. Ces avantages différés sont uniquement constitués des engagements de retraite.
Cotisations définies, ne générant pas d’engagement futur pour le Groupe, ne donnent pas lieu à la comptabilisation de provisions. Au sein du Groupe, les régimes à cotisations définies sont, dans la plupart des cas, complémentaires de la pension de retraite des salariés pour laquelle la Société et ses filiales cotisent directement auprès d’un organisme social.
Ils désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi qui garantissent à certaines catégories de salariés des ressources complémentaires contractuelles (ou définies dans des conventions collectives). Au sein du Groupe, ces régimes ne concernent que des indemnités de départ, correspondant uniquement à des dispositifs légaux ou définis par la convention collective en vigueur. Cette garantie de ressources complémentaires constitue une prestation future pour laquelle un engagement est calculé.
Le calcul de cet engagement s’effectue en estimant le montant des avantages auxquels les employés auront droit en tenant compte des salaires projetés de fin de carrière. Les prestations sont revalorisées afin de déterminer la valeur actualisée de l’engagement au titre des prestations définies selon les principes de la norme IAS 19, notamment précisés par l’IFRIC en mai 2021.
Les hypothèses actuarielles retenues incluent notamment un taux de progression des salaires, un taux d’actualisation (il correspond au taux de rendement moyen annuel des emprunts obligataires de première catégorie dont les échéances sont approximativement égales à celles des obligations du Groupe), un taux de charges sociales moyen et, selon les réglementations locales, un taux de rotation du personnel qui repose sur les données historiques constatées. L’enregistrement des écarts actuariels se fait dans les autres éléments du résultat global, en application de la norme IAS 19.
Les engagements d'achat de titres donnés aux actionnaires minoritaires des filiales sont enregistrés initialement en dettes pour la valeur actualisée de leur prix d'exercice, en contrepartie des capitaux propres part du Groupe. Ces montants sont revus tous les ans pour leur valeur actualisée, et leur variation enregistrée en contrepartie des capitaux propres part du Groupe.
Les comptes des entreprises associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés selon la méthode de la mise en équivalence.
Les participations du Groupe consolidées selon la méthode de la mise en équivalence sont initialement enregistrées au coût d’acquisition, comprenant le cas échéant le goodwill dégagé. Leur valeur comptable est, par la suite, augmentée ou diminuée pour prendre en compte la part du Groupe dans les bénéfices ou les pertes, réalisés après la date d’acquisition.
Après l’application de la méthode de la mise en équivalence et en cas d’indice de perte de valeur, la valeur comptable peut être amenée à être dépréciée dans le cas où sa valeur recouvrable serait inférieure à celle-ci.
Tous les risques connus à la date d’arrêté des comptes font l’objet d’un examen détaillé, et une provision est constituée si une obligation existe, si les coûts nécessaires pour éteindre cette obligation sont probables ou certains, et s’ils peuvent être évalués de façon fiable.
Compte tenu du caractère à court terme des risques couverts par les provisions, l’effet de l’actualisation est non significatif et n’est donc pas constaté.
Les reprises de provisions utilisées conformément à leur objet sont déduites des charges correspondantes.
La provision pour garantie couvre, sur la base des données historiques, les coûts probables à engager dans le cadre de la garantie accordée par le Groupe à ses clients lors de la vente d’équipements : coût de remplacement des pièces, frais liés aux déplacements des techniciens et coût de main-d’œuvre. Cette provision est constituée au moment de la comptabilisation de la vente, qui génère une obligation contractuelle de garantie.
généralement à la date à laquelle le logiciel est installé sur l’ordinateur. Les contrats conclus avec les clients incluent des prestations multiples telles que : équipements et leurs logiciels embarqués, licences de logiciel sous forme d’abonnement ou de licences perpétuelles, consommables et pièces, formation et conseil, installation, maintenance et services d’assistance en ligne des équipements et logiciels, services d’évolution des logiciels vendus (mises à jour de ceux-ci).
Le chiffre d’affaires lié aux logiciels vendus sous forme d’abonnement (conférant au client un droit d’accès aux licences desdits logiciels) est reconnu de manière étalée sur la durée de l’engagement du client. Le chiffre d’affaires des prestations de formation et de conseil est comptabilisé à l’avancement sur la base des heures ou jours de travail effectués par les équipes.
Les ventes de logiciels ne sont reconnues séparément que lorsque ceux-ci ont une utilité pour le client indépendamment des autres prestations promises au contrat. Ainsi, les logiciels présents sur les équipements de découpe automatique (appelés pilotes) ne sont pas reconnus séparément de ces derniers dans la mesure où ils forment une composante essentielle de ces équipements : sans le pilote, les équipements sont inutilisables, et sans ces derniers les logiciels n’ont aucune utilité non plus.
En revanche, les logiciels spécialisés (par exemple, les logiciels de gestion des collections, de patronage, de simulation), habituellement installés sur les ordinateurs des clients, régulièrement vendus séparément des équipements sous forme de licence perpétuelle, constituent des prestations distinctes.
Les autres prestations sont considérées comme des prestations distinctes selon IFRS 15 et sont donc comptabilisées séparément compte tenu notamment des éléments suivants :
Le chiffre d’affaires lié à la vente des équipements (incluant les logiciels pilotes) est reconnu à la date de transfert de leur contrôle aux clients. Cette date correspond en pratique à la date du transfert physique de l’équipement telle que déterminée par les conditions de vente contractuelles.
Les logiciels commercialisés sous forme de licence perpétuelle sont des licences de type droit d’utilisation selon IFRS 15 dont le chiffre d’affaires est comptabilisé à une date donnée, correspondant
Le coût des ventes comprend les achats de matières premières intégrés dans les coûts de production, les mouvements de stocks, en valeur nette, les coûts de main-d’œuvre intégrés dans les coûts de production constituant la valeur ajoutée, les frais de distribution des équipements vendus, ainsi qu’une quote-part des amortissements des moyens de production.
Les charges et frais de personnel encourus dans le cadre des activités de service ne sont pas intégrés dans le coût des ventes mais sont constatés dans les frais commerciaux, généraux et administratifs.
La faisabilité technique des logiciels et équipements développés par le Groupe n’est généralement établie qu’à l’obtention d’un prototype ou aux retours d’expérience des sites pilotes, prémices à la commercialisation. De ce fait, les critères techniques et économiques rendant obligatoire la capitalisation des frais de développement au moment où ils surviennent ne sont pas remplis, et ces derniers, ainsi que les frais de recherche, sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
Le crédit d’impôt recherche applicable en France, ainsi que les subventions éventuelles liées à des programmes de recherche et développement, sont présentés en déduction des dépenses de recherche et de développement.
Les subventions d’investissements sont portées en déduction de la valeur brute des immobilisations au titre desquelles elles ont été perçues et, en conséquence, sont enregistrées dans le compte de résultat en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus des biens correspondants.
Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice, à l’exclusion du nombre moyen pondéré d’actions détenues en propre par la Société.
Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions ajusté de l’effet dilutif des options de souscription d’actions en circulation au cours de l’exercice, à l’exclusion du nombre moyen pondéré d’actions détenues en propre par la Société dans le seul cadre du contrat de liquidité.
L’effet dilutif des options de souscription d’actions est calculé selon la méthode du rachat d’actions prévue par la norme IAS 33. Les fonds qui seraient recueillis à l’occasion de l’exercice des options de souscription d’actions sont supposés être affectés au rachat d’actions au cours moyen de Bourse de l’exercice. Le nombre d’actions ainsi obtenu vient en diminution du nombre total des actions résultant de l’exercice des options de souscription d’actions.
Seules les options dont le prix d’exercice est inférieur à ce cours de Bourse moyen sont prises en compte dans le calcul du nombre d’actions composant le capital dilué.
L’information par secteur opérationnel est directement établie sur la base de la méthodologie de suivi et d’analyse des performances au sein du Groupe. Les secteurs présentés en note 39 sont identiques à ceux figurant dans l’information communiquée régulièrement au Comité exécutif, « principal décideur opérationnel » du Groupe.
Les secteurs reportés correspondent aux trois grandes régions commerciales : Amériques ; Europe, Moyen-Orient et Afrique ; et Asie-Pacifique. Ces régions exercent uniquement une activité commerciale et de services vis-à-vis de leurs clients. Elles n’exercent aucune activité industrielle ou de R&D et s’appuient sur des compétences centralisées partagées entre l’ensemble des régions pour de nombreuses fonctions : marketing, business development, logistique, achats, production, R&D, finance, juridique, ressources humaines, systèmes d’information… Toutes ces activités transverses figurent dans une colonne « Siège », permettant la réconciliation aux montants figurant dans les états financiers du Groupe.
produits et tiennent compte de la valeur ajoutée apportée par le Siège. Ainsi, pour les produits et prestations fournis en totalité ou en partie par le Siège, une partie de la marge brute globale consolidée est conservée dans le calcul du résultat du Siège pour permettre d’en absorber les coûts. Les frais généraux du Siège étant pour l’essentiel fixes, sa marge brute et par conséquent son EBITDA courant, dépendent donc essentiellement du volume d’activité réalisé par les régions commerciales.
Le Groupe suit un solde intermédiaire dans ses états financiers appelé « Résultat opérationnel » qui est défini par l’ensemble des produits et charges ne résultant pas des activités financières, des sociétés mises en équivalence, des activités arrêtées ou en cours de cession et de l’impôt.
Lorsque le Groupe identifie des produits ou charges à caractère non récurrent, il utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé « Résultat opérationnel courant ». Cet indicateur financier correspond au résultat opérationnel diminué des produits à caractère non récurrent et augmenté des charges à caractère non récurrent, tels que définis par la recommandation 2009-R.03 du CNC.
Ainsi, les produits et charges à caractère non récurrent qui sont présentés, le cas échéant, sur une ligne spécifique du compte de résultat consolidé, sont la traduction comptable d’événements inhabituels, anormaux et peu fréquents, en nombre très limité et de montant significatif.
Le Groupe définit son EBITDA courant (Earnings Before Interest, Tax, Depreciation and Amortization) comme étant la somme du résultat opérationnel courant et des dotations nettes aux amortissements et dépréciations d’actifs immobilisés.
Cet indicateur permet au Groupe de suivre sa performance opérationnelle directement liée à l’activité, hors effet des investissements immobilisés.
Le cash-flow libre s’obtient par l’addition des flux nets de trésorerie générés par l’activité et des flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement, déduction faite des montants consacrés à l’acquisition de sociétés, nets de la trésorerie acquise, et des remboursements des obligations locatives comptabilisées selon IFRS 16.
Dans le cash-flow libre, le Groupe isole les encaissements et décaissements à caractère non récurrent, correspondant aux produits et charges de même nature au sein du résultat opérationnel.
Retraité de ces éléments présentés sur une ligne spécifique, le Groupe identifie ainsi le cash-flow libre courant.
Le Groupe considère que cette définition du cash-flow libre courant représente l’indicateur de performance de sa gestion de trésorerie.
Le Groupe utilise les indicateurs de performance comme le résultat opérationnel, l’EBITDA courant, le cash-flow libre, et le ratio de sécurité tels que définis ci-dessous, considérant que ces agrégats sont pertinents dans le pilotage du Groupe et la mesure de la mise en œuvre de sa stratégie.
La préparation des états financiers conformément aux normes IFRS nécessite de retenir certaines estimations comptables déterminantes. La Direction du Groupe est également amenée à exercer son jugement lors de l’application des méthodes comptables.
financiers consolidés concernent la détermination de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition (cf. note 6) et immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie, l’évaluation des impôts différés actifs (cf. note 13.3) ainsi que l'évaluation des engagements d'achat de titres minoritaires (cf. note 21).
| 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|
| Dollar américain | Cours moyen de l'exercice | 1,08 | 1,08 |
| Cours de clôture | 1,04 | 1,11 | |
| Yuan chinois | Cours moyen de l'exercice | 7,78 | 7,66 |
| Cours de clôture | 7,47 | 7,83 |
Les filiales du Groupe ont très généralement pour devise de fonctionnement leur monnaie locale, dans laquelle est libellé l’essentiel de leurs transactions.
La conversion des comptes annuels en euro est effectuée de la manière suivante :
La filiale du Groupe située en Turquie a pour devise de fonctionnement l’euro, et n’est donc pas concernée par les dispositions des IFRS relative à l’hyperinflation active dans le pays.
Les achats et les ventes libellés en devises sont enregistrés en utilisant le cours moyen du mois et peuvent donner lieu à des opérations de couverture du risque de change.
Les dettes et créances en devises sont converties aux cours de change en vigueur au 31 décembre. Les différences de change latentes dégagées à cette occasion sont comptabilisées dans le compte de résultat. Dans le cas où il existe une couverture à terme, l’écart de change reflété dans le résultat est compensé par la variation de juste valeur de l’instrument de couverture.
Les positions à court terme affectent le résultat de la même manière que les positions hors Groupe. Les différences de change latentes relatives à des positions long terme, dont le règlement n’est ni planifié ni probable dans un avenir prévisible, sont portées au poste « Écarts de conversion » des autres éléments du résultat global et n’affectent pas le résultat net, conformément aux dispositions du paragraphe « Investissement net dans une société étrangère » de la norme IAS 21.
Les états financiers consolidés comprennent en intégration globale les comptes de la Société et des filiales qu’elle contrôle. Le Groupe contrôle une filiale lorsqu’il est exposé ou qu’il a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et qu’il a la capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’il détient sur celle-ci.
Les filiales sont consolidées par intégration globale à compter de la date à laquelle le contrôle est transféré au Groupe. Elles sont déconsolidées à compter de la date à laquelle le Groupe perd le contrôle sur ces entités ou à laquelle elles sont liquidées.
Au 31 décembre 2024, Lectra SA détient plus de 99 % des droits de vote de ses filiales à l’exception de :
La valeur des participations ne donnant pas le contrôle pour ces entités étant très faible en regard du total des capitaux propres (21 063 milliers d’euros sur un total de 374 350 milliers d’euros), le Groupe ne détaille pas l’état du résultat global afférent à ces dernières à la suite du compte de résultat.
Celles qui sont consolidées sont référencées IG (intégration globale) ou MEE (mise en équivalence) dans le tableau ci-après.
par Lectra SA. Elles sont indiquées NC (non consolidées) dans le tableau.
La consolidation est effectuée sur la base des documents et comptes sociaux établis dans chaque pays et retraités afin d’être mis en harmonie avec les principes comptables ci-dessus mentionnés.
La totalité des soldes et des transactions internes au Groupe, ainsi que les profits latents résultant de ces transactions, ont été éliminés dans les états financiers consolidés.
| Société | Pays | 2024 | 2023 | % d'intérêt et de contrôle | Méthode de consolidation |
|---|---|---|---|---|---|
| Lectra SA | France | ||||
| Lectra South Africa (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Deutschland GmbH (2) | Allemagne | 99,9 | 99,9 | IG | IG |
| Gerber Technology GmbH | Allemagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Launchmetrics Germany GmbH | Allemagne | 50,2 | - | IG | - |
| Lectra Australia Pty Ltd | Australie | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Technology Pty Ltd | Australie | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Technology NV/SA | Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Benelux NV | Belgique | 99,9 | 99,9 | IG | IG |
| Retviews SA | Belgique | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Brasil Ltda | Brésil | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Scientific International (Cambodia) Co. Ltd | Cambodge | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Canada Inc. | Canada | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Chile SA | Chili | 99,9 | 99,9 | NC | NC |
| Gerber Scientific International Ltd | Chine | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Scientific (Shanghai) Co. Ltd | Chine | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Systems (Shanghai) Co. Ltd | Chine | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Taiwan Co. Ltd | Chine | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Suzhou Lectra Equipment Manufacturing Co | Chine | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Hong Kong Ltd | Chine | 99,9 | 99,9 | IG | IG |
| Omnitrouw Ltd | Chine | 50,5 | 50,5 | IG | IG |
| Park Lu China | Chine | 50,2 | - | IG | - |
| Lectra Korea Ltd | Corée du Sud | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Scientific International A/S | Danemark | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Danmark A/S | Danemark | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Technology S.L. | Espagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra Sistemas Española SAU | Espagne | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Launchmetrics Spain | Espagne | 50,2 | - | IG | - |
| Lectra Baltic Oü | Estonie | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Knife Holding Corporation Inc. | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| AG Finco LLC | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| AG UK Acquireco Ltd | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Technology LLC | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Gerber Scientific LLC | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Lectra USA Inc. | États-Unis | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| AG Holding Mexico LLC | États-Unis | 100,0 | 100,0 | NC | NC |
| Fashion GPS Inc. | États-Unis | 50,2 | - | IG | - |
| Park Lu Holding LLC | États-Unis | 50,2 | - | IG | - |
| DMR USA Inc. | États-Unis | 50,2 | - | IG | - |
| Lectra Suomi Oy | Finlande | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
|---|---|---|---|---|---|
| Gerber Technology SAS | France | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Neteven SA | France | 87,0 | 87,0 | IG | IG |
| Launchmetrics France | France | 50,2 | - | IG | - |
| AQC Industry SAS | France | 28,9 | - | MEE | - |
| DMR APAC Ltd | Hong Kong | 50,2 | - | IG | - |
| Park Lu Limited HK | Hong Kong | 50,2 | - | IG | - |
| Lectra Technologies India Private Ltd | Inde | 100,0 | 100,0 | IG | IG |
| Omnitrouw Technologies Pvt Ltd | Inde | 50,5 | 50,5 | IG | IG |
| Société | Pays | 2024 | 2023 | % d'intérêt et de contrôle | Méthode de consolidation |
|---|---|---|---|---|---|
| Gerber Technology Srl | Italie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra Italia SpA | Italie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Kubix Lab Srl | Italie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| DMR Srl | Italie | 50,2 | - | IG | |
| Fashion Tree Srl | Italie | 50,2 | - | IG | |
| Visual Box Srl | Italie | 50,2 | - | IG | |
| Lectra Japan Ltd | Japon | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Gerber Technology Malaysia SDN. BHD. | Malaisie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Gerbertec Maroc Sarl | Maroc | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra Maroc Sarl | Maroc | 99,4 | 99,4 | IG | |
| Gerber Technology S. de RL de CV | Mexique | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra Systèmes SA de CV | Mexique | 100,0 | 100,0 | IG | |
| TextileGenesis B.V | Pays-Bas | 50,5 | 50,5 | IG | |
| Lectra Philippines Inc. | Philippines | 99,8 | 99,8 | NC | NC |
| Gerber Technology sp. z o.o. | Pologne | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Gerber Portugal Lda | Portugal | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra Portugal Lda | Portugal | 99,9 | 99,9 | IG | |
| Gemini CAD Systems SA | Roumanie | 75,0 | 60,0 | IG | |
| Retviews Bucharest Srl | Roumanie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| DMR Eastern Europe Srl | Roumanie | 50,2 | - | IG | |
| Launchmetrics Technologies Srl | Roumanie | 50,2 | - | IG | |
| Gerber Scientific UK Ltd | Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Gerber Technology Ltd | Royaume-Uni | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra UK Ltd | Royaume-Uni | 99,9 | 99,9 | IG | |
| DMR Luxury Ltd | Royaume-Uni | 50,2 | - | IG | |
| Fashion GPS Europe Ltd | Royaume-Uni | 50,2 | - | IG | |
| Lectra Russia OOO | Russie | 100,0 | 100,0 | NC | NC |
| Lectra Singapore Pte Ltd | Singapour | 100,0 | 100,0 | NC | NC |
| Park Lu PTE. Ltd | Singapour | 50,2 | - | IG | |
| Six Atomic PTE.Ltd | Singapour | 17,9 | - | MEE | |
| Lectra Sverige AB | Suède | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Lectra Tunisie SA | Tunisie | 99,8 | 99,8 | IG | |
| Lectra Tunisie CP Sarl | Tunisie | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Glengo Lectra Teknoloji AS | Turquie | 75,0 | 75,0 | IG | |
| Gerber Scientific International (Vietnam) Co. Ltd | Vietnam | 100,0 | 100,0 | IG | |
| Công Ty TNHH Lectra Vietnam | Vietnam | 100,0 | 100,0 | IG |
(1) IG : intégration globale - MEE- Mise en équivalence - NC : non consolidé.
Le Groupe avait annoncé le 9 janvier 2024 la signature d’un accord en vue d’acquérir la majorité du capital et des droits de vote de la société américaine Launchmetrics. Cette transaction a été finalisée le 23 janvier 2024.
L’acquisition porte en 2024 sur 50,2 % du capital et des droits de vote de Launchmetrics, pour un montant de 83 172 milliers de dollars (77 043 milliers d’euros). L’acquisition du capital et des droits de vote restants aura lieu en cinq temps en 2025, 2026, 2027, 2028 et 2030 (engagement de rachat des titres minoritaires – au moyen d’options croisées de puts et de calls), et portera le total du prix d’acquisition à un montant estimé entre 200 et 240 millions de dollars, sur la base d’une croissance attendue à deux chiffres, à la fois du chiffre d’affaires récurrent et de l’EBITDA courant, sur la période 2024-2029.
La comptabilité d’acquisition est en cours de finalisation, les principaux impacts sur les états financiers du Groupe sont les suivants :
| D’immobilisations incorporelles relatives aux relations clients | 38 700 | 35 540 |
|---|---|---|
| Technologie | 20 100 | 18 458 |
| Bases de données | 16 500 | 15 152 |
| Marque | 3 500 | 3 214 |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Le coût du rachat par Lectra, net de la trésorerie acquise, est intégralement présenté sur la ligne « coût d’acquisition des sociétés achetées » du tableau des flux de trésorerie, pour un montant de 71 590 milliers d’euros.
Launchmetrics est consolidée par intégration globale depuis le 23 janvier 2024.
Lectra avait repris, en décembre 2023, l’activité d’un ancien sous-traitant de Gerber, au moyen de la création d’une entité dédiée, Lectra Suzhou (filiale détenue à 100 %). Cette entité a repris les actifs du sous-traitant ainsi que l’essentiel des salariés, pour 5 632 milliers d’euros.
La comptabilité d’acquisition est finalisée et les principaux impacts à date sur les états financiers du Groupe sont les suivants :
Le Groupe avait annoncé le 8 décembre 2022 la signature d’un accord en vue d’acquérir la majorité du capital et des droits de vote de la société néerlandaise TextileGenesis. Cette transaction a été finalisée le 9 janvier 2023.
L’acquisition a porté en 2023 sur 50,5 % du capital et des droits de vote de TextileGenesis, pour un montant de 15 160 milliers d’euros, dont une augmentation de capital à hauteur de 2 000 milliers d’euros souscrite exclusivement par Lectra. L’acquisition du solde aura lieu en deux temps en janvier 2026 et janvier 2028 (engagement de rachat des titres minoritaires – au moyen d’options croisées de puts et de calls), et portera le total du prix d’acquisition à un montant estimé à 64 607 milliers d'euros.
8 899 milliers d’euros, comprenant notamment des immobilisations incorporelles relatives à la technologie et aux relations clients, pour des montants respectifs de 2 596 et 4 859 milliers d’euros, générant un impôt différé passif de 1 640 milliers d’euros ;
Comptabilisation des participations ne donnant pas le contrôle, évaluées à leur quote-part dans l’actif net repris (méthode dite du « goodwill partiel ») pour un montant de 4 406 milliers d’euros ;
Comptabilisation d’un écart d’acquisition pour un montant de 10 665 milliers d’euros ;
À la suite de la signature d’un accord le 16 septembre 2024, Six Atomic a procédé à une augmentation de capital de 2 500 milliers de dollars, réservée à Lectra, permettant d’acquérir 17,9 % des actions et droits de vote de la société. Lectra dispose également d’options de montée progressive au capital de la société en vue d’accompagner son développement.
Fondée en 2020, Six Atomic développe et commercialise des solutions SaaS basées sur l'Intelligence Artificielle, notamment générative, qui simplifient et accélèrent le processus de conception et de développement des vêtements pour le marché de la mode.
Le Groupe disposera de deux représentants au Conseil d’administration de Six Atomic, lequel est composé de cinq membres au total. Cette représentation au sein du Conseil d’administration permet à Lectra d’exercer une influence notable sur les décisions stratégiques de Six Atomic.
La participation dans Six Atomic est consolidée selon la méthode de mise en équivalence dans les comptes consolidés depuis le 16 septembre 2024.
À la suite de la signature d’un accord le 7 octobre 2024, AQC a procédé à une augmentation de capital de 1 299 milliers d’euros, réservée à Lectra, permettant d’acquérir 28,9 % des actions et droits de vote de la société. Lectra dispose également d’options de montée progressive au capital de la société en vue d’accompagner son développement.
Fondée en 2019, la société française AQC développe et commercialise des solutions SaaS basées sur l’Intelligence Artificielle (IA) et des équipements innovants de reconnaissance automatique de défauts textiles grâce à des algorithmes de machine learning. AQC vise ainsi à accélérer les étapes de contrôle qualité textile qui restent essentiellement manuelles à ce jour, et qui reposent sur le savoir-faire d’opérateurs très qualifiés.
Pour certaines de ses acquisitions (Neteven, Glengo, TextileGenesis et Launchmetrics), le Groupe n’a pas acquis la totalité du capital et des droits de vote immédiatement, mais il s’est engagé à des rachats ultérieurs (parfois en plusieurs étapes), au moyen d’options croisées de puts et calls qui donnent lieu à la comptabilisation d’une dette (court terme ou long terme en fonction de l’échéance des options).
Concernant Gemini, un accord a été signé avec les actionnaires minoritaires le 21 octobre 2024 concernant le rachat des 40 % de parts minoritaires restantes.
Dès le début du conflit en 2022, le Groupe a décidé d’arrêter ses opérations en Russie en cessant l’activité de sa filiale Lectra Russie et en stoppant toute livraison de produit ou de service. Dans ses comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022, le Groupe avait déprécié ses actifs nets en Russie, puis il a été décidé de déconsolider Lectra Russie, sans cession ni dilution, en la sortant du périmètre au 1er juillet 2023 sans impact sur les comptes consolidés du Groupe.
Il n’y a pas eu d’autre variation de périmètre que celles-ci en 2024 et 2023.
Historiquement, cinq filiales commerciales et de services non significatives, tant en cumul qu’individuellement, n’étaient pas consolidées. Le montant total de leur chiffre d'affaires s’élève à 2 769 milliers d’euros, la valeur totale de leur actif à 3 660 milliers d’euros et celle de leurs dettes financières (hors Groupe) à zéro.
frais et commissions facturés à Lectra SA pour assurer leur fonctionnement lorsqu’elles jouent un rôle d’agent. Ces transactions représentent un montant non significatif au 31 décembre 2024.
dans lesquelles se font les ventes, et la variation de ces devises les influence peu.
Dans le compte de résultat, la consolidation des comptes s'effectuant en euros, le chiffre d'affaires, la marge brute et le résultat opérationnel d'une filiale dont les transactions sont libellées dans une devise étrangère se trouvent affectés mécaniquement par les fluctuations de change lors de la conversion.
Dans l’état de la situation financière, l'impact concerne principalement les créances de la Société, sur ses filiales et ses clients pour les ventes directes, enregistrées en devises. Le risque porte sur la variation entre les cours de change à la date de la facturation et ceux à la date de l’encaissement. Cet impact se retrouve dans le résultat de change du compte de résultat.
Les couvertures de change sont intégralement réalisées par la Société.
Le Groupe a pour objectif de se prémunir contre le risque de change sur l’ensemble de ses créances et de ses dettes libellées en devises et, lorsque les conditions économiques de ces couvertures sont raisonnables, sur ses flux de trésorerie futurs. Les décisions prises en matière de couverture éventuelle tiennent compte des risques et de l’évolution des devises ayant un impact significatif sur la situation financière et concurrentielle du Groupe. L’essentiel du risque concerne le dollar américain.
Lorsque le coût financier de la couverture le justifie, le Groupe cherche à couvrir son exposition opérationnelle nette sur le dollar américain (chiffre d’affaires moins total des charges libellées dans cette devise et dans les devises qui lui sont très fortement corrélées) par l’achat d’options de vente (calls euros / puts dollars) ou par des contrats de change à terme. Tel a été le cas en 2024.
L’exposition du Groupe pour les entités historiques de Lectra sur ses positions bilancielles est suivie en temps réel. La Société couvre également les positions bilancielles réciproques entre les entités historiques de Gerber. À cet effet, elle utilise des contrats de change à terme sur les créances et dettes. Ainsi, tous les changements de valeur de ces instruments viennent compenser les gains et pertes de change comptabilisés lors de la réévaluation des créances et des dettes.
L’analyse des risques indiqués dans cette annexe aux comptes consolidés est décrite plus en détail dans le Rapport de gestion du Conseil d’administration, au chapitre 3 « Facteurs de risques – Procédures de contrôle interne et de gestion des risques » et au chapitre 7 « Analyse de double matérialité», ainsi que dans le rapport de Durabilité, auxquels il convient de se référer.
Les fluctuations de change ont un impact sur le Groupe à deux niveaux.
→ Impact concurrentiel et marché
L’exposition du Groupe aux variations de taux d’intérêt provient uniquement de l’emprunt à taux variable souscrit le 27 juin 2024 (voir note 22).
L’évolution des taux d’intérêt est suivie régulièrement et le Groupe pourrait décider d’utiliser les instruments financiers (swaps de taux d’intérêt, options…) permettant d’en limiter les effets sur le coût de son emprunt.
Le Groupe vend sur des marchés mondiaux. Il produit ses équipements en France, aux États-Unis et en Chine mais ses principaux concurrents fabriquent leurs équipements en Chine. De ce fait, leurs coûts de revient sont essentiellement en yuan chinois, alors que ceux du Groupe sont pour plus de la moitié en euros.
Il n’existe pas de risque significatif de dépendance vis-à-vis des clients, dans la mesure où, sur les trois années 2022-2024, aucun client individuel n’a représenté plus de 4 % du chiffre d’affaires consolidé, les 10 premiers clients ont représenté en cumul moins de 15 % et les 20 premiers clients, moins de 20 %.
Le Groupe accorde une attention particulière à la sécurité du paiement des systèmes et des services qu’il délivre à ses clients. Il gère ce risque de crédit au travers de nombreuses procédures, qui comprennent en particulier une analyse préventive de la solvabilité et prévoient l’application stricte et systématique de nombreuses mesures en cas de dépassement par un client d’une échéance de paiement.
L’exposition du Groupe à des risques de contrepartie est très faible. Il est lié à ses placements de trésorerie, uniquement constitués de comptes à vue rémunérés auprès de banques de premier plan, et aux contrats souscrits dans le cadre de sa politique de couverture du risque de change, négociés exclusivement en France, auprès des trois banques de la Société. Les valeurs d’actif correspondantes sont suivies régulièrement.
Compte tenu de son activité et de la concentration d’une grande partie de ses activités industrielles sur ses sites de Bordeaux-Cestas (France), Tolland (États-Unis) et Suzhou (Chine), le Groupe ne considère pas les risques liés aux effets du changement climatique comme significatifs. Il ne peut toutefois pas exclure que, dans certaines régions du monde, des phénomènes climatiques extrêmes aient un impact sur ses clients, leur activité et leurs décisions d’investissement. La répartition de l’activité de Lectra dans le monde entier rend ce risque très faible.
Ainsi, le Groupe a conclu à l’absence d’impact, dans ses états financiers, des effets du changement climatique. Ce point est développé par ailleurs dans le rapport de Durabilité.
Le principal indicateur suivi par la Direction du Groupe permettant de mesurer un éventuel risque de liquidité est le montant de la trésorerie disponible, comparé aux prévisions de trésorerie sur un horizon de trois mois.
Le Groupe est soumis, pendant la durée de l’emprunt souscrit le 27 juin 2024, au respect d’un ratio financier (covenant) entre l’endettement financier net et l’EBITDA (leverage ratio) le 31 décembre de chaque année. Le non-respect de ce ratio pourrait conduire les prêteurs à exiger le remboursement anticipé de l’intégralité du montant de l’emprunt restant dû. Ces conditions sont détaillées en note 22. Le Groupe a respecté ce covenant au 31 décembre 2024.
Compte tenu de ces éléments et des flux de trésorerie que le Groupe prévoit de dégager (du fait notamment d’un besoin en fonds de roulement structurellement négatif), le risque que le Groupe puisse faire face à une difficulté de trésorerie à court terme est proche de zéro.
Le Conseil d’administration propose à l’Assemblée générale du 25 avril 2025 de distribuer en 2025, au titre de l’exercice 2024, un dividende de 0,40 € par action.
L‘acquisition, en janvier 2024, de 50,2 % de Launchmetrics s’est accompagnée de la reconnaissance d’un écart d’acquisition de 64 170 milliers de dollars (59 593 milliers d’euros au cours de change du 23 janvier 2024).
L‘acquisition, en janvier 2023, de 50,5 % de TextileGenesis B.V. et ses filiales hongkongaise et indienne s’était accompagnée de la reconnaissance d’un écart d’acquisition de 10 665 milliers d’euros. La reprise de l’activité de l’ancien sous-traitant de Gerber en Chine, au moyen de la nouvelle entité Lectra Suzhou en décembre 2023, s’était accompagnée de la reconnaissance d’un écart d’acquisition de 1 036 milliers d’euros.
Aucune autre acquisition ou liquidation n’a été réalisée au cours des exercices 2024 et 2023.
| 2024 | 2023 | ||
|---|---|---|---|
| Valeur comptable au 1 er janvier | 297 306 | 292 626 | |
| Variation de périmètre (1) | 60 160 | 11 167 | |
| Écarts de conversion | 12 004 | (6 487) | |
| Valeur comptable au 31 décembre | 369 470 | 297 306 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024, de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023, cf. note 2.31.
Les estimations des valeurs d’utilité des écarts d’acquisition ainsi réalisées n’ont engendré aucune dépréciation dans le cadre de l’arrêté des comptes annuels 2024, comme en 2023. L’application de taux d’actualisation avant impôts à des flux de trésorerie avant impôts conduirait à une valorisation identique.
Aucune variation raisonnablement possible ne pourrait conduire à une dépréciation. En effet, les calculs de sensibilité suivants ont été réalisés :
Aucun de ces calculs ne conduirait à une dépréciation des écarts d’acquisition.
Des tests de dépréciation ont été réalisés en décembre 2024 sur les écarts d’acquisition figurant dans l’état de la situation financière. Les projections utilisées sont basées sur le plan 2025-2027 de chaque région en fonction des réalisations 2024 et des prévisions d’évolution de chaque marché concerné et, au-delà de 2027, sur une projection à l’infini déterminée en appliquant un taux de croissance annuel de 2 %.
Les flux futurs, après impôts, ont été actualisés au coût moyen pondéré du capital. Les taux d’actualisation retenus diffèrent selon les différentes régions :
| 2024 | Taux d'actualisation | Écart d'acquisition | 2023 | Taux d'actualisation | Écart d'acquisition |
|---|---|---|---|---|---|
| Amériques | 10,23 % | 150 559 | 9,08 % | 132 424 | |
| Asie – Pacifique | 10,48 % | 62 333 | 9,59 % | 53 372 | |
| Europe, Moyen-Orient et Afrique | 11,42 % | 156 578 | 10,44 % | 111 | |
| Total | 369 470 | 297 306 |
| 2024 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Relations commerciales | Autres | Total | ||
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 37 102 | 69 464 | 83 278 | 981 | 190 825 | |
| Acquisitions externes | 1 528 | 480 | - | 56 | 2 064 | |
| Développements internes | 2 172 | - | - | - | 2 172 | |
| Variation de périmètre (1) | 574 | 37 058 | 35 540 | 0 | 73 173 | |
| Sorties | (465) | (422) | - | (12) | (899) | |
| Transferts | (239) | 239 | - | - | (0) | |
| Écarts de conversion | 287 | 4 211 | 5 350 | 13 | 9 861 | |
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 40 959 | 111 030 | 124 169 | 1 035 | 277 195 | |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (31 509) | (32 224) | (24 535) | (890) | (89 158) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 9 450 | 78 805 | 99 634 | 145 | 188 036 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
| 2023 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Relations commerciales | Autres | Total | ||
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 33 825 | 68 826 | 81 157 | 917 | 184 725 | |
| Acquisitions externes | 295 | 280 | - | 68 | 643 | |
| Développements internes | 3 203 | - | - | - | 3 203 | |
| Variation de périmètre (1) | 17 | 2 596 | 4 859 | - | 7 472 | |
| Sorties | (78) | (28) | - | (0) | (106) | |
| Écarts de conversion | (160) | (2 210) | (2 738) | (4) | (5 112) | |
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 37 102 | 69 464 | 83 278 | 981 | 190 825 | |
| Amortissements au 31 décembre 2023 | (29 106) | (17 753) | (14 079) | (873) | (61 811) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 7 996 | 51 711 | 69 199 | 108 | 129 014 |
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31)
| 2024 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Relations commerciales | Autres | Total | ||
| Amortissements au 1 er janvier 2024 | (29 106) | (17 753) | (14 079) | (873) | (61 811) | |
| Dotations aux amortissements | (2 664) | (13 707) | (9 366) | (13) | (25 751) | |
| Sorties | 452 | 422 | - | - | 874 | |
| Écarts de conversion | (191) | (1 186) | (1 089) | (4) | (2 470) | |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (31 509) | (32 224) | (24 535) | (890) | (89 158) |
| 2023 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Relations commerciales | Autres | Total | ||
| Amortissements au 1 er janvier 2023 | (26 814) | (11 482) | (8 453) | (867) | (47 616) | |
| Dotations aux amortissements | (2 419) | (6 743) | (6 025) | (9) | (15 196) |
| 26 | 37 | - | (0) | 63 |
|---|---|---|---|---|
| 101 | 435 | 399 | 3 | 938 |
|---|---|---|---|---|
| (29 106) | (17 753) | (14 079) | (873) | (61 811) |
|---|---|---|---|---|
Logiciels et développements internes concernent les coûts d’acquisition de licences, de développement et de paramétrage de ces logiciels.
les montants de nouvelles acquisitions de cette rubrique par rapport aux dernières années.
Les sorties d’immobilisations sont principalement liées à la mise au rebut de logiciels obsolètes.
Cette rubrique inclut les impacts des travaux relatifs à la comptabilité d’acquisition pour Gerber, Neteven, Gemini et TextileGenesis en 2023, ainsi que Launchmetrics depuis 2024, avec notamment, les valeurs suivantes (valeurs nettes comptables au cours de clôture du 31 décembre 2024) :
Le tableau ci-dessous présente les droits d’utilisation locatifs par catégorie :
Matériels
| 2024 | Total | ||||
| Locaux | Véhicules | et autres | |||
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 45 411 | 9 570 | 945 | 55 926 | |
| Nouveaux contrats | 6 043 | 4 916 | 782 | 11 741 | |
| Variation de périmètre (1) | 1 305 | 66 | 20 | 1 392 | |
| Modifications de contrats existants | (887) | 284 | 7 | (595) | |
| Cessions | (2 703) | (3 562) | (447) | (6 713) | |
| Écarts de conversion | 1 450 | 2 | 26 | 1 479 | |
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 50 619 | 11 277 | 1 333 | 63 229 | |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (29 204) | (5 115) | (559) | (34 878) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 21 414 | 6 162 | 774 | 28 35 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
Matériels
| 2023 | Total | ||||
| Locaux | Véhicules | et autres | |||
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 42 204 | 8 680 | 1 084 | 51 969 | |
| Nouveaux contrats | 3 817 | 2 822 | 232 | 6 872 | |
| Variation de périmètre (1) | 1 477 | - | - | 1 477 | |
| Modifications de contrats existants | 4 | (101) | 17 | (81) | |
| Cessions | (1 141) | (1 816) | (370) | (3 326) | |
| Écarts de conversion | (951) | (15) | (18) | (984) |
| 45 411 | 9 570 | 946 | 55 927 | |
|---|---|---|---|---|
| (23 325) | (5 551) | (729) | (29 605) | |
|---|---|---|---|---|
| 22 086 | 4 019 | 217 | 26 322 | |
|---|---|---|---|---|
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31)
Les éléments relatifs aux obligations locatives sont disponibles en note 20.
Terrains et constructions
| Agencements et aménagements | Matériels et autres | Immobilisations en cours | Total | |||||
| 2024 | ||||||||
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 15 585 | 25 536 | 35 707 | 484 | 77 312 | |||
| Investissements | - | 501 | 1 717 | 348 | 2 566 | |||
| Variation de périmètre (1) | - | 13 | 358 | - | 371 | |||
| Mises au rebut / cessions | - | (264) | (1 044) | - | (1 308) | |||
| Transferts | - | (28) | 432 | (405) | (0) | |||
| Écarts de conversion | (46) | 337 | 211 | - | 502 | |||
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 15 539 | 26 095 | 37 380 | 427 | 79 442 | |||
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (8 054) | (18 060) | (29 898) | - | (56 012) | |||
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 7 485 | 8 035 | 7 483 | 427 | 23 430 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
Terrains et constructions
| Agencements et aménagements | Matériels et autres | Immobilisations en cours | Total | |||
| 2023 | ||||||
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 15 622 | 25 082 | 33 468 | 367 | 74 539 | |
| Investissements | - | 539 | 2 223 | 478 | 3 239 | |
| Variation de périmètre (1) | - | 115 | 141 | - | 256 | |
| Mises au rebut / cessions | - | (13) | (284) | (14) | (311) | |
| Transferts | - | 10 | 337 | (347) | - | |
| Écarts de conversion | (37) | (197) | (178) | - | (411) | |
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 15 585 | 25 536 | 35 707 | 484 | 77 312 | |
| Amortissements au 31 décembre 2023 | (7 814) | (16 237) | (27 462) | - | (51 512) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 7 771 | 9 299 | 8 246 | 484 | 25 800 |
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31).
Terrains
| Agencements et aménagements | Matériels et autres | Total | |||||
| 2024 | |||||||
| Amortissements au 1 er janvier 2024 | (7 814) | (16 237) | (27 462) | (51 512) | |||
| Dotations aux amortissements | (258) | (2 077) | (2 856) | (5 191) | |||
| Mises au rebut / cessions | 11 | 276 | 723 | 1 010 | |||
| Transferts | - | 154 | (154) | 0 | |||
| Écarts de conversion | 7 | (176) | (150) | (318) | |||
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (8 054) | (18 060) | (29 898) | (56 012) |
Terrains et constructions
| Agencements et aménagements | Matériels et autres | Total | ||||
| 2023 | ||||||
| Amortissements au 1 er janvier 2023 | (7 561) | (14 274) | (24 805) | (46 639) | ||
| Dotations aux amortissements | (258) | (2 063) | (2 991) | (5 312) | ||
| Mises au rebut / cessions | - | 13 | 224 | 237 | ||
| Écarts de conversion | 5 | 87 | 110 | 202 |
(7 814)
Les terrains et constructions concernent principalement le site industriel de Bordeaux-Cestas (France) pour un montant brut, après déduction des subventions d’investissement perçues, de 14 910 milliers d’euros et un montant net de 6 947 milliers d’euros, au 31 décembre 2024. Ils incluent également les locaux de Lectra Korea, situés à Séoul, rachetés le 1er mai 2014, pour un montant net de 527 milliers d’euros au cours de clôture du 31 décembre 2024.
(16 237) (27 462) (51 512)
Au 31 décembre 2024, les terrains, non amortissables, représentent une valeur brute totale de 941 milliers d’euros. Les constructions représentent une valeur brute totale de 14 598 milliers d’euros, amortie à hauteur de 8 054 milliers d’euros.
Les agencements et aménagements concernent le site industriel de Bordeaux-Cestas ainsi que les aménagements réalisés dans l’ensemble des filiales du Groupe pour un montant brut de 26 095 milliers d’euros et un montant net de 8 035 milliers d’euros au 31 décembre 2024.
Des investissements d’agencements et d’aménagements ont été réalisés en 2024 et 2023 dans l’ensemble du Groupe. En 2024, comme en 2023, ils concernaient essentiellement le site de Bordeaux-Cestas (extensions et réhabilitation de bâtiments).
Les acquisitions de matériels et autres immobilisations corporelles réalisées en 2024 et 2023 concernent essentiellement du matériel.
Au 31 décembre 2024, les titres des sociétés mises en équivalence représentent la valeur de mise en équivalence des sociétés Six Atomic et AQC Industry SAS.
| (En milliers d'euros) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Participations à l'ouverture | - | - |
| Entrée de périmètre | 3 764 | - |
| Quote-part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence | (76) | - |
| Écart de conversion | 166 | - |
| Participations à la clôture | 3 854 | - |
| 2024 | Titres non consolidés | Créance de crédit d'impôt recherche | Autres actifs financiers non courants | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1er janvier 2024 | 2 256 | 12 890 | 4 173 | 19 318 | |
| Augmentations | - | 427 | 5 531 | 5 958 |
| 381 | 381 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Diminutions | (5 976) | (5 976) | |||
| Effet de l'actualisation | 324 | 324 | |||
| Reclassement en actif courant | (5 917) | (5 917) | |||
| Écarts de conversion | 157 | 157 | |||
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 2 256 | 7 724 | 4 266 | 14 246 | |
| Dépréciations au 31 décembre 2024 | (1 168) | (1 168) | |||
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 1 087 | 7 724 | 4 266 | 13 077 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
| Titres non consolidés | d'impôt recherche | financiers non courants | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 2 239 | 12 674 | 4 754 | 19 666 |
| Augmentations | 10 994 | 10 994 | ||
| Variation de périmètre | 17 | 17 | ||
| Diminutions | (681) | (11 493) | (12 174) | |
| Effet de l'actualisation | 621 | 621 | ||
| Reclassement en courant | 276 | 55 | 331 | |
| Écarts de conversion | (137) | (137) | ||
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 2 256 | 12 890 | 4 173 | 19 318 |
| Dépréciations au 31 décembre 2023 | (1 168) | (1 168) | ||
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 1 088 | 12 890 | 4 173 | 18 150 |
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31).
durant l’année écoulée), figure au sein des autres actifs non courants. Natixis Oddo BHF par la Société, en plus des actions de la Société.
La note 16 décrit les modalités de comptabilisation de la créance relative au crédit d’impôt recherche. Le montant cumulé de l’ensemble des transactions sur actions propres réalisées par Natixis Oddo BHF dans le cadre du contrat de liquidité figure dans les augmentations (ventes d’actions) et les diminutions (achats d’actions) des autres actifs financiers non courants (cf. note 17.2).
Les autres actifs financiers non courants au 31 décembre 2024 sont essentiellement composés de dépôts et de cautionnements pour 4 319 milliers d’euros (3 914 milliers d’euros au 31 décembre 2023), ainsi que la somme de 335 milliers d’euros mise à disposition de liquidités échangées entre la Société et Natixis Oddo BHF, dans le cadre de ce contrat.
Les montants ci-après concernent l’exercice 2024 (ou 2023) ou le 31 décembre 2024 (ou 2023), selon le cas.
| Poste concerné | Sociétés non consolidées | Type de transaction dans les états financiers consolidés | dans le périmètre de consolidation | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Créances (1) | Clients et comptes rattachés | Lectra Philippines Inc. (Philippines) | 50 | 144 | |
| Lectra Chile SA (Chili) | 15 | 19 | |||
| Dettes (1) | Fournisseurs et autres passifs | Lectra Singapore Pte Ltd (Singapour) | (1 178) | (876) | |
| Lectra Philippines Inc. (Philippines) | (15) | (30) | |||
| Ventes (2) | Chiffre d'affaires | Lectra Chile SA (Chili) | 97 | 99 | |
| Lectra Philippines Inc. (Philippines) | 165 | 93 | |||
| Commissions (2) | Frais commerciaux, généraux et administratifs | Lectra Singapore Pte Ltd (Singapour) | (7) | (60) | |
| Personnel facturé (2) | Frais commerciaux, généraux et administratifs | Lectra Singapore Pte Ltd (Singapour) | (959) | (678) | |
| Dividendes (2) | Produits financiers | Lectra Chile SA (Chili) | 88 | 107 | |
| Lectra Philippines Inc. (Philippines) | 298 | - |
(1) Les montants entre parenthèses indiquent un poste au passif de l’état de la situation financière ; une absence de signe, un poste à l’actif.
(2) Les montants entre parenthèses indiquent une charge de l’exercice ; une absence de signe, un produit de l’exercice.
Les parties concernées sont toutes des filiales non consolidées qui agissent en qualité d’agent ou de distributeur des produits du Groupe dans leurs pays respectifs. Les transactions afférentes correspondent principalement aux achats effectués auprès de la Société pour leur activité locale ou aux frais et commissions facturés à la Société pour assurer leur fonctionnement lorsqu’elles jouent un rôle d’agent, ce qui est généralement le cas pour les ventes de nouveaux systèmes.
Les transactions avec les administrateurs se limitent à des éléments de rémunérations et sont détaillées dans les notes 32.5 et 32.6.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Impôts courants | (13 294) | (12 702) |
| Impôts différés | 2 404 | 1 348 |
| Produit net (charge nette) | (10 890) | (11 354) |
Le crédit d’impôt recherche, applicable en France, est présenté en déduction des dépenses de recherche et de développement (cf. note 30). s’élève à 5 743 milliers d’euros en 2024 (4 585 milliers d’euros en 2023). Ce crédit d’impôt ne figure donc pas dans la charge nette d’impôt des deux exercices présentés.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 40 599 | 43 968 |
| Taux d'impôt courant applicable en France | 25,0 % | 25,7 % |
| Charge au taux d'impôt courant applicable en France | (10 150) | (11 309) |
| Effet des différences de taux des pays étrangers | 10 | (376) |
| Effet des impôts différés actifs non reconnus | (2 353) | (1 550) |
| Effet des crédits d'impôt (1) | 1 200 | (94) |
| Effet de la CVAE (2) | (288) | (390) |
| Effet des provisions pour litiges fiscaux | 418 | (2 196) |
| Effet des autres produits non imposables et charges non déductibles (3) | 181 | 2 317 |
| Autres (4) | 92 | 2 243 |
| Produit net (charge nette) d'impôt | (10 890) | (11 354) |
| Taux effectif d'impôt consolidé | 26,8 % | 25,8 % |
(1) Correspond essentiellement à la non-fiscalisation du crédit d’impôt recherche figurant dans le résultat avant impôts.
(2) La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en France répond à la définition d’un impôt sur le résultat telle qu’énoncée par IAS 12.2.
(3) Correspond principalement aux produits ou charges de l'exercice qui ne seront jamais taxables ou déductibles fiscalement, dont notamment la neutralisation fiscale de certaines écritures de consolidation.
(4) Comprend essentiellement les effets de l’intégration fiscale américaine des filiales étrangères de Gerber.
Au 31 décembre 2024, le montant des actifs d’impôts différés non reconnus représente 21 272 milliers d’euros (10 672 milliers d’euros au 31 décembre 2023), dont 9 030 milliers d'euros pour les entités Launchmetrics et 7 275 milliers d’euros pour les entités Gerber. Les prévisions réalisées afin de déterminer le calendrier d’utilisation des reports déficitaires, dont les hypothèses sont conformes à celles utilisées dans les tests de dépréciation, l’ont été sur la base d’un plan à trois ans du Groupe, extrapolé à cinq ans, revu chaque année, décliné selon les objectifs stratégiques de chacune des sociétés concernées et tenant compte des difficultés conjoncturelles et de l’environnement macroéconomique dans lequel elle évolue.
La quote-part des impôts différés comptabilisés directement en autres éléments du résultat global sur l’exercice représente un montant négatif de 16 milliers d’euros correspondant à la fiscalisation de la variation de juste valeur des instruments financiers et des écarts actuariels relatifs à la comptabilisation des engagements de retraite (montant positif de 241 milliers d’euros en 2023).
| Pertes fiscales | Dépréciation Immobilisations | des créances clients | Dépréciation des stocks | Autres différences temporelles | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | reportables | IFRS 16 | |||||
| Total au 1ᵉʳ janvier 2024 | 11 900 | (16 712) | 1 074 | 3 669 | 10 928 | 10 859 | |
| Variation de périmètre (1) | - | (18 832) | 174 | (157) | (18 815) | ||
| Impact résultat | (3 214) | 3 956 | (194) | 392 | 1 464 | 2 404 | |
| Impact autres éléments du résultat global | - | - | - | (16) | (16) |
| Écarts de conversion | 602 | (1 180) | 24 | 127 | 231 | (196) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Total au 31 décembre 2024 | 9 288 | (32 768) | 904 | 4 362 | 12 450 | (5 764) |
| Pertes fiscales | Dépréciation Immobilisations | Autres dépréciation des créances | Dépréciation des stocks | Différences temporelles | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2023 | Total au 1 er janvier 2023 | 7 926 | (16 910) | 1 034 | 3 504 | 15 382 | 10 936 |
| Variation de périmètre (1) | - | (1 640) | - | 167 | - | (1 473) | |
| Impact résultat | 4 325 | 1 207 | 64 | 175 | (4 423) | 1 348 | |
| Impact autres éléments du résultat global | - | - | - | - | 241 | 241 | |
| Écarts de conversion | (351) | 631 | (24) | (177) | (272) | (193) | |
| Total au 31 décembre 2023 | 11 900 | (16 712) | 1 074 | 3 669 | 10 928 | 10 859 |
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31).
Les différences temporelles regroupées sous la nature « Autres différences temporelles » comprennent principalement les différences temporelles liées à la provision relative aux engagements de retraite et à la réserve spéciale de participation en France pour Lectra SA, ainsi que des différences temporelles liées à la facturation dans certaines filiales (impôt sur les sociétés basé sur la facturation et non le chiffre d’affaires) et les effets d’impôt différé provenant de l’application de la norme IFRS 16.
| Utilisables | Jusqu'en 2025 | Au-delà de 2026 à 2030 | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés sur pertes fiscales (1) | 38 | 40 | 9 209 | 9 287 |
(1) L’échéance indiquée correspond à la durée maximale d’utilisation. L’utilisation effective des impôts différés activés devrait intervenir dans un délai de un à cinq ans.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Stocks de matières premières | 64 890 | 69 284 |
| Produits finis et travaux en cours (1) | 18 578 | 18 305 |
| Valeur brute | 83 468 | 87 589 |
| Stocks de matières premières | (14 561) | (11 726) |
| Produits finis et travaux en cours (1) | (5 484) | (5 177) |
| Dépréciations | (20 045) | (16 903) |
| Stocks de matières premières | 50 329 | 57 558 |
| Produits finis et travaux en cours (1) | 13 094 | 13 128 |
Valeur nette 63 423 70 686
(1) Y compris équipements de démonstration et d'occasion.
En 2024, 858 milliers d’euros de stocks dépréciés à 100 % ont été mis au rebut (1 329 milliers d’euros en 2023), diminuant de ce fait la valeur brute et les dépréciations du même montant. Les dépréciations de stock comptabilisées en charges s’élèvent à 6 288 milliers d’euros (9 695 milliers d’euros en 2023). Les reprises de dépréciations résultant des opérations de vente représentent un montant de 4 288 milliers d’euros (7 377 milliers d’euros en 2023) comptabilisé en diminution des charges de la période.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés brut | 106 545 | 95 929 |
| Dépréciations | (3 944) | (4 070) |
| Total clients et comptes rattachés net | 102 601 | 91 859 |
Les créances clients au 31 décembre 2024 intègrent une grande partie des 111 845 milliers d’euros hors taxes de contrats récurrents, autres prestations et équipements facturés d’avance mais non encore encaissés, relatifs à l’exercice 2025 (94 103 milliers d’euros hors taxes au 31 décembre 2023, relatifs à l’exercice 2024) dont la contrepartie est enregistrée dans les produits constatés d’avance (cf. note 24). Les contrats récurrents sont généralement payables le premier jour de la période qu’ils couvrent.
Ainsi, au 31 décembre 2024, les créances clients nettes des produits constatés d’avance et des dépréciations représentent un montant négatif de 9 244 milliers d’euros (montant négatif de 2 244 milliers d’euros au 31 décembre 2023).
Il est à noter que les actifs de contrat, qui correspondraient pour le Groupe aux factures à établir, sont intégrés au poste « Clients et comptes rattachés » et ne représentent pas un montant significatif.
Le Groupe déprécie son poste clients à partir d’une analyse individuelle des créances échues et au titre des pertes de crédit attendues sur la durée de vie de ces actifs. L’évolution des dépréciations sur les comptes clients et rattachés peut être analysée comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dépréciations au 1 er janvier | (4 070) | (3 770) |
| Complément de dépréciations | (1 057) | (1 344) |
| Reprise de dépréciations | 1 863 | 1 |
| Variation de périmètre (1) | (602) | 011 - |
| Écarts de conversion | (79) | 33 |
| Dépréciations au 31 décembre | (3 944) | (4 070) |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
L’analyse des créances brutes par échéance est présentée dans le tableau ci-dessous :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Créances non échues | 73 545 | 69 215 |
| Créances échues, dont : | 33 000 | 26 714 |
| - depuis moins d'un mois | 12 598 | 13 004 |
| - entre un et trois mois | 9 279 | 6 128 |
| - depuis plus de trois mois | 11 123 | 7 582 |
| Total | 106 545 | 95 929 |
La majorité du montant de 3 944 milliers d’euros des dépréciations des créances au 31 décembre 2024 est relative aux créances échues depuis plus de trois mois.
En outre, les montants précédents à échéance à plus d’un an ont été réduits d’un montant de 194 milliers d’euros du fait de leur actualisation.
Le Groupe avait par ailleurs comptabilisé une provision pour risque de 6 600 milliers d’euros au 31 décembre 2023, compte tenu de discussions en cours avec l’administration française portant sur le crédit d’impôt recherche de Lectra SA.
Compte tenu de ses estimations des montants de ces crédits d’impôt et de l’impôt sur les sociétés pour les trois prochains exercices, le Groupe n’anticipe pas de décaissement au titre de l’impôt sur les sociétés en France sur lequel sera intégralement imputé le crédit d’impôt recherche de chaque exercice. Lectra devrait ainsi percevoir le remboursement du solde des crédits d’impôt non imputés comme suit : 2025 (crédit d’impôt 2018 et 2021), 2026 (crédit d’impôt 2022), 2027 (crédit d’impôt 2023) et 2028 (crédit d’impôt 2024). Cette situation perdurera tant que le montant des crédits d’impôt annuels sera supérieur à celui de l’impôt sur les sociétés à payer.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Crédit d'impôt recherche (1) | 5 967 | 5 039 |
| Autres créances à caractère fiscal | 4 689 | 4 543 |
| Acomptes d'impôt sur les sociétés | 4 646 | 2 876 |
| Créances sur le personnel et les organismes sociaux | 456 | 378 |
| Autres actifs courants | 12 535 | 8 605 |
| Total autres actifs courants | 28 293 | 21 441 |
(1) La part courante du crédit d’impôt recherche correspond au montant encaissable à moins d’un an.
Le crédit d’impôt recherche comptabilisé dans l’année, lorsqu’il ne peut être imputé sur l’impôt sur les sociétés, fait l’objet d’une créance sur le Trésor public français qui, si elle n’est pas utilisée au cours des trois années suivantes, est historiquement remboursée à la Société au cours de la quatrième année.
Le Groupe présente séparément la part non-courante (remboursable à plus d’un an, et actualisée) de la créance fiscale relative au crédit d’impôt recherche (cf. note 11).
Le Groupe a encaissé en juillet 2024 le crédit d’impôt recherche relatif à l’exercice 2020 pour un montant de 6 914 milliers d’euros. Le crédit d’impôt recherche de 2024 (5 743 milliers d’euros) a été comptabilisé mais non encaissé.
Ainsi, au 31 décembre 2024, le Groupe détient une créance de 13 364 milliers d’euros sur le Trésor public français (dont 2 359 milliers d’euros classés parmi les autres actifs non courants), composée :
Le capital social au 31 décembre 2024 est de 37 966 274 €, divisé en 37 966 274 actions d’une valeur nominale de 1,00 € (il était de 37 832 965 €, divisé en 37 832 965 actions d’une valeur nominale de 1,00 € au 31 décembre 2023).
Depuis le 1er janvier 2024, le capital a été augmenté de 133 309 actions du fait de la levée d’options de souscription d’actions, soit une augmentation de 133 309 € du capital social, assortie d’une prime d’émission totale de 2 092 milliers d'euros (émission de 44 016 actions en 2023).
En dehors des autorisations d’augmentation de capital données par l’Assemblée générale dans le cadre de l’attribution d’options de souscription d’actions aux dirigeants et salariés, il n’existe aucune autre autorisation de nature à modifier le nombre d’actions composant le capital social.
| 2024 | Capital social | 2023 | Capital social |
|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | (en euros) | Nombre d'actions | (en euros) |
| Capital social au 1 er janvier | 37 832 965 | 37 788 949 | 37 788 949 |
| Exercice d'options de souscription d'actions | 133 309 | 44 016 | 44 016 |
| Capital social au 31 décembre | 37 966 274 | 37 832 965 | 37 832 965 |
Les actions composant le capital social sont entièrement libérées.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Primes d'émission et de fusion au 1 er janvier | 140 777 | 140 134 |
| Exercice d'options de souscription d'actions | 2 092 | 643 |
| Primes d'émission et de fusion au 31 décembre | 142 869 | 140 777 |
L’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 25 avril 2024 a renouvelé le programme de rachat d’actions de la Société en vigueur autorisant le Conseil d’administration à intervenir sur ses propres actions. Cette autorisation a pour seul objet d’assurer l’animation du marché réalisée par un prestataire de services d’investissement intervenant dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AFEI, ou toute autre charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers.
La Société détenait, au 31 décembre 2024, 35 468 actions, soit 0,09 % du capital dans le cadre du contrat de liquidité (0,08 % au 31 décembre 2023), pour un montant total de 937 milliers d’euros (885 milliers d’euros au 31 décembre 2023), soit un prix de revient moyen de 26,43 € par action. Ce montant a été déduit des capitaux propres.
Les moyens mis à disposition du contrat de liquidité comportaient également la somme de 335 milliers d’euros au 31 décembre 2024. La Société ne détient aucune action en propre en dehors du contrat de liquidité.
En vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de l’action Lectra, la Société a confié à Natixis Oddo BHF, en septembre 2022, l’animation de son titre dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la réglementation et la pratique de marché admise par l’AMF.
| Nombre d'actions | Montant | (en euros) | Nombre d'actions | Montant | (en euros) | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions détenues en propre au 1 er janvier | 31 409 | (885) | 28,15 | 29 909 | (1 037) | 34,67 |
| Contrat de liquidité | ||||||
| Achats (au cours d'achat) | 178 222 | (5 289) | 29,68 | 335 413 | (10 588) | 31,57 |
| Ventes (au cours de réalisation) | (174 163) | 5 193 | 29,82 | (333 913) | 10 558 | 31,62 |
| Flux net de trésorerie de l'exercice (1) | 4 059 | (96) | 1 500 | (30) | ||
| Plus-values (moins-values) de cession | (43) | (182) | ||||
| Actions détenues en propre au 31 décembre | 35 468 | (937) | 26,43 | 31 409 | (885) | 28,15 |
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent.
Toutefois, un droit de vote double existait, selon certaines conditions, jusqu’au 3 mai 2001.
L’Assemblée générale extraordinaire du 3 mai 2001 avait décidé que les actions dont l’inscription sous la forme nominative a été demandée postérieurement au 15 mai 2001 ainsi que les actions acquises après cette date, ne peuvent plus bénéficier du droit de vote double (sauf cas particulier visés dans la résolution correspondante adoptée par ladite Assemblée générale extraordinaire).
Par ailleurs, Daniel Harari, désormais Président-Directeur général, avait procédé à l’époque, à son initiative, à l’annulation des droits de vote double qui étaient attachés à ses actions.
Lectra - Rapport financier annuel 2024
cotées, et modifié en conséquence les statuts de la Société. De ce fait, au 31 décembre 2024, 37 774 124 actions sont assorties d’un droit de vote simple, et seules 192 150 actions (soit 0,5 % du capital) bénéficient d'un droit de vote double. Aucune autre action n’est susceptible de bénéficier à terme du droit de vote double. Le nombre total de droits de vote au 31 décembre 2024 est en principe de 38 158 424 ; il est réduit à 38 122 956 en raison des actions détenues en propre à cette date dans le cadre du contrat de liquidité, qui sont privées du droit de vote.
En dehors des seuils prévus par la loi, il n’y a pas d’obligation statutaire particulière en matière de franchissements de seuils.
Au 31 décembre 2024, 424 salariés sont bénéficiaires de 1 127 234 options et 21 anciens salariés détiennent toujours 336 446 options, soit au total, 445 bénéficiaires (respectivement 329, 12 et 341 au 31 décembre 2023). À cette même date, le nombre maximal d’actions susceptibles de composer le capital social, y compris les actions nouvelles pouvant être émises par exercice de droits en vigueur donnant vocation à la souscription d'actions nouvelles, est de 39 429 954 et se décompose comme suit :
Chaque option donne le droit de souscrire à une action nouvelle d’une valeur nominale de 1,00 € au prix d’exercice fixé par le Conseil d’administration le jour de son attribution. Si toutes les options en vigueur au 31 décembre 2024 étaient exercées – que leur droit d’exercice soit définitivement acquis par leur bénéficiaire ou qu’il reste à acquérir – et quel que soit leur prix d’exercice par rapport au cours de Bourse du 31 décembre 2024, il en résulterait une augmentation totale du capital de 1 463 680 €, assortie d’une prime d’émission totale de 36 753 005 €.
Aucun plan d’options de souscription ou d’achat d’actions de Lectra SA n’a été ouvert par les filiales de la Société. Les plans d’options annuels sont attribués par le Conseil d’administration au moins 20 jours de Bourse après la mise en paiement du dividende voté par l’Assemblée générale annuelle, ou 30 à 45 jours calendaires après l’Assemblée en cas d’absence de dividende, soit aux environs du 10 juin. Le prix de souscription des actions est fixé le jour de l’attribution des options et ne peut en aucun cas être inférieur à la moyenne des premiers cours de l’action cotés aux 20 séances de Bourse précédant le jour de l’attribution des options par le Conseil d’administration.
La norme IFRS 2 se traduit par la comptabilisation en charges de la valorisation de l’avantage consenti aux bénéficiaires d’options de souscription d’actions. La juste valeur des options nouvelles attribuées en 2024 et 2023 a été évaluée à la date d’attribution selon la méthode Black & Scholes, à l’aide des hypothèses suivantes :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Prix d'exercice (en euros) | 32,50 | 28,25 |
| Cours de l'action au jour de l'attribution (en euros) | 29,95 | 28,10 |
| Taux d'intérêt sans risque | 2,92 % | 2,78 % |
| Taux de dividende | 1,08 % | 1,68 % |
| Volatilité | 28,30 % | 34,40 % |
| Durée de vie des options | 4 ans | 4 ans |
| Juste valeur d'une option (en euros) | 6,30 | 7,45 |
La volatilité est déterminée à partir des données historiques du cours sur une durée correspondant à la période d’acquisition des droits. Les pics liés à des événements exceptionnels sont exclus de l’analyse. Pour une partie du plan 2020, la nouvelle attribution réalisée en contrepartie de la renonciation par les bénéficiaires aux options attribuées en 2017, 2018 et/ou 2019 encore en cours d’acquisition a été traitée conformément aux dispositions d’IFRS 2.28c (annulation / attribution de nouveaux instruments de remplacement), notamment avec la détermination d’une juste valeur marginale des nouvelles options, dépendante de l’année d’attribution des options remplacées, comme suit :
| 2017 | 2018 | 2019 | |
|---|---|---|---|
| Juste valeur marginale (en euros) | 3,22 | 2,11 | 1,64 |
| 2024 | 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options | Prix d'exercice moyen pondéré (en euros) | Nombre d'options | Prix d'exercice moyen pondéré (en euros) | ||
| Options en vigueur au 1er janvier | 1 377 567 | 24,31 | 1 198 830 | 23,25 | |
| Options attribuées au cours de l'exercice | 311 270 | 32,50 | 261 865 | 28,25 | |
| Options exercées au cours de l'exercice | (133 309) | (44 016) | |||
| Options devenues caduques et/ou annulées au cours de l'exercice | (91 848) | 34,47 | (39 112) | 28,28 | |
| Options en vigueur au 31 décembre | 1 463 680 | 1 377 567 | |||
| - dont options acquises | 873 574 | 22,04 | 781 330 | 17,91 | |
| - dont options à acquérir | 590 106 | 596 237 | 32,69 |
Pour les plans attribués depuis 2016, le droit d’exercice des options est définitivement acquis, en une seule fois, au terme de la période de quatre ans allant du 1er janvier de l’année d’attribution au 31 décembre de la quatrième année.
| Nombre de bénéficiaires | Nombre d'options | En % | Dont options exerçables | Dont options le doit d'exercice reste à acquérir | |
|---|---|---|---|---|---|
| Direction du Groupe (1) | 10 | 292 518 | 20% | 121 143 | 171 375 |
| Équipe de management du Groupe | 22 | 179 613 | 12% | 95 672 | 83 941 |
| Autres salariés | 392 | 655 103 | 45% | 323 481 | 331 622 |
| Personnes ayant quitté la Société et ayant toujours des options exerçables | 21 | 336 446 | 23% | 333 278 | 3 168 |
| Total | 445 | 1 463 680 | 100% | 873 574 | 590 106 |
(1) Les seuls bénéficiaires sont les membres du Comité exécutif, hormis Daniel Harari, Président–Directeur général, qui ne détient pas d’option.
La ventilation par échéance d’exercice des 336 446 options détenues par des personnes ayant quitté le Groupe est la suivante : 235 163 options en 2024, 34 004 options en 2025, 22 417 options en 2026 et 44 862 options en 2027.
| Dates d'attribution | Dates d'échéances | Nombre | Prix d'exercice (en euros) |
|---|---|---|---|
| 8 juin 2017 | 8 juin 2025 | 2 024 | 28,25 |
| 12 juin 2018 | 12 juin 2026 | 3 585 | 22,25 |
| 12 juin 2019 | 12 juin 2027 | 3 011 | 22,50 |
| 9 juin 2020 | 9 juin 2028 | 632 206 | 18,00 |
| 8 juin 2021 | 8 juin 2029 | 168 637 | 33,50 |
| 8 juin 2022 | 8 juin 2030 | 120 341 | 38,50 |
| 7 juin 2023 | 7 juin 2031 | 238 020 | 28,25 |
| 7 juin 2024 | 7 juin 2032 | 295 856 | 32,50 |
| Total | 1 463 680 | 26,10 |
| Année | Nombre |
|---|---|
| 2025 | 99 702 |
| 2026 | 194 548 |
| 2027 | 295 856 |
| Total | 590 106 |
Aucune option n’a été consentie à Daniel Harari, Président–Directeur général, qui, disposant de plus de 10 % du capital depuis 2000, n’a pas droit, depuis cette date, à de nouveaux plans d’options dans le cadre de la législation française en vigueur et n’est bénéficiaire d’aucune option.
Lectra - Rapport financier annuel 2024
maximum de 311 270 options de souscription d’actions à 341 bénéficiaires, au prix d’exercice de 32,50 € par option, se décomposant ainsi :
Le nombre définitif d’options au 31 décembre 2024 est ensuite calculé en fonction du pourcentage réel d’atteinte des objectifs fixés pour 2024, pour les options liées à la performance de leurs bénéficiaires. Il tient également compte des départs entre la date d’attribution et la fin de l’année 2024.
À la date du présent rapport, les calculs des performances réelles 2024, sur la base des comptes consolidés du Groupe, ont été réalisés pour la totalité des bénéficiaires managers les plus seniors et 12 766 options ont été annulées sur les 46 135 options qui leur avaient été initialement attribuées. Les calculs des performances des membres du Comité exécutif pour la période 2024-2026 et l’annulation des options non acquises du fait de la non-réalisation des objectifs 2024-2026 seront réalisés en 2027.
Par ailleurs, 1 909 options attribuées en 2024 sont devenues caduques, en raison du départ de quatre bénéficiaires. 739 options ont également été mises en caducité, en raison de leur renonciation par les deux bénéficiaires concernés.
De ce fait, au 31 décembre 2024, le nombre total d’options de souscription d’actions initialement attribuées (311 270 options à 341 bénéficiaires) a été ramené à 295 856, et le nombre de bénéficiaires à 335.
Les dix salariés du Groupe attributaires du nombre d’options le plus élevé au cours de l’exercice 2024 totalisent 88 622 options.
L’intégralité de ces options est au bénéfice de salariés du Groupe. Le seul dirigeant mandataire social exécutif, Daniel Harari, n’est bénéficiaire d’aucune option depuis 2000.
Les options ont une durée de validité de huit années à compter de leur date d’attribution.
Le droit d’exercice de ces options par leurs bénéficiaires est définitivement acquis au terme de la période s’achevant le 31 décembre 2027 (le bénéficiaire devant toujours être lié à la Société ou à l’une de ses sociétés affiliées par un contrat de travail ou un mandat social à cette date). En cas de départ d’un bénéficiaire avant cette date, la totalité des options qui lui ont été attribuées deviendrait caduque.
Par exception, le droit d’exercice sera maintenu en cas de décès ou du départ à la retraite du bénéficiaire à l’âge légal d’ouverture des droits à une pension de retraite en vigueur dans son pays. Si le décès ou le départ à la retraite intervient entre le 1er janvier de l’année suivant l’attribution et le terme de la période d’acquisition du droit d’exercice de quatre ans (soit pour les Plans 16g, 16h, 16i et 16j, entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027), le droit d’exercice sera maintenu en totalité.
Par ailleurs, 76 434 options attribuées antérieurement à 2024 sont devenues caduques en raison du départ ou de l’absence d’exercice par leurs bénéficiaires.
| Nombre d'options exercées | Prix de souscription par action (en euros) |
|---|---|
| 49 889 | 14,50 |
| 83 420 | 18,00 |
| 133 309 | 16,69 |
Historiquement, Launchmetrics avait mis en place des plans de souscriptions d'actions et d'actions gratuites de la société mère Fashion GPS Inc au bénéfice de l'équipe dirigeante et des salariés. Conformément à l'accord de l'acquisition, les options exercées et les actions gratuites seront rachetées progressivement par Lectra SA entre 2025 et 2030.
Les plans de souscription d'actions chez Launchmetrics se détaillent comme suit :
| Caractéristique du plan | Options de souscription d’actions | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2023 | 2023 | 2022 | 2021 | 2021 | 2021 | 2020 | |
| Date d'attribution du plan d'options | 13 décembre 2024 | 29 décembre 2023 | 28 décembre 2023 | 30 octobre 2023 | 22 septembre 2022 | 7 juin 2021 | 7 juin 2021 | 14 octobre 2020 | 25 décembre 2020 |
| Nombre maximal d'options | 500 000 | 3 523 500 | 281 792 | 1 022 378 | 2 074 034 | 781 429 | 102 500 | 320 000 | 470 500 |
| 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | 1 action ordinaire | |
| Mode de règlement | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option | Fashion GPS Inc. pour 1 option |
| Période d'attribution | 4 ans | 5 ans | 6 ans | 7 ans | 4 tranches de 25% jusqu'en 2025 - 2026 | Attribution immédiate | Attribution immédiate | 4 tranches de 25% jusqu'au 13 janvier 2024 | |
| Condition de performance | Non | Non | Non | Non | Non | Non | Non | Non | |
| Dates d'échéances | 13 décembre 2034 | 29 décembre 2033 | 28 décembre 2033 | 30 octobre 2033 | 21 septembre 2032 | 7 mai 2031 | N/A | 7 mai 2031 | 24 décembre 2030 |
| Valeur unitaire à la date d’attribution (en dollar américain) | 1,27 | 0,42 | 0,42 | 0,38 | 0,84 | 0,79 | 1,22 | 0,79 | 0,89 |
| Prix d'exercice (en dollar américain) | 2,29 | 1,10 | 1,10 | 1,02 | 1,52 | 1,22 | N/A | 1,22 | 1,21 |
Le montant de la charge IFRS 2 comptabilisé en 2024 au titre de ces plans est de 302 milliers d'euros.
Les variations constatées en 2024 et 2023 s’expliquent comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Écarts de conversion au 1er janvier | 16 977 | 30 346 |
| Écart sur la conversion du résultat des filiales | 338 | 16 |
| Maintien des résultats accumulés non distribués des filiales au cours historique | 18 899 | (9 219) |
| Autres variations | (824) | (4 166) |
| Écarts de conversion au 31 décembre | 35 390 | 16 977 |
L’acquisition de Gerber au 1er juin 2021, dont une part très importante de l’actif net est libellée en dollar américain et convertie au cours en
Les engagements de retraite correspondent à des indemnités dues dans le cadre de régimes à prestations définies. Ces indemnités, généralement versées lors du départ à la retraite, peuvent l’être également, selon les législations locales, lors d’une démission ou d’un licenciement. Le dirigeant mandataire social ne bénéficie d’aucun régime de retraite à prestations définies.
Ces engagements concernent principalement la France, l’Italie et le Japon, selon le détail ci-dessous :
| 2024 | France | Italie | Japon | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de retraite au 31 décembre 2023 | 8 052 | 1 352 | 623 | 567 | 10 593 | |
| Charge (produit) de l'exercice | 779 | 201 | 50 | 158 | 1 188 | |
| Variation de périmètre (1) | 272 | 608 | - | 17 | 897 | |
| Prestations payées | (569) | - | (94) | (96) | (758) | |
| Cotisations versées | - | - | - | (37) | (37) | |
| Pertes actuarielles (gains actuariels) | (709) | - | (48) | (47) | (804) | |
| Écarts de conversion | - | - | (26) | (122) | (149) | |
| Engagements de retraite au 31 décembre 2024 | 7 825 | 2 161 | 505 | 440 | 10 930 |
| France | Italie | Japon | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de retraite au 1er janvier 2023 | 6 756 | 1 335 | 836 | 654 | 9 580 |
| Charge (produit) de l'exercice | 519 | 115 | 53 | 207 | 894 |
| Prestations payées | (440) | (71) | (154) | (108) | (773) |
| Cotisations versées | - | - | - | (11) | (11) |
| Pertes actuarielles (gains actuariels) | 1 217 | (27) | (32) | (152) | 1 006 |
| Écarts de conversion | - | - | (80) | (23) | (103) |
| Engagements de retraite au 31 décembre 2023 | 8 052 | 1 352 | 623 | 567 | 10 593 |
Par ailleurs, la charge annuelle nette s’explique comme suit :
| France | Italie | Japon | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 469 | - | 45 | 102 | 616 |
| Coût des services passés | - | - | - | (8) | (8) |
| Coût financier, net | 310 | 201 | 5 | 64 | 581 |
| Charge (produit) de l'exercice | 779 | 201 | 50 | 158 | 1 188 |
2023
| France | Italie | Japon | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 365 | 77 | 45 | 132 | 619 |
| Coût des services passés | (90) | - | 3 | - | (87) |
| Coût financier, net | 244 | 38 | 5 | 75 | 362 |
| Charge (produit) de l'exercice | 519 | 115 | 53 | 207 | 894 |
Enfin, les principales hypothèses actuarielles retenues en 2024 sont les suivantes :
| France | Italie | Japon | |
|---|---|---|---|
| Taux d’actualisation | 3,50% | 2,81% | 1,10% |
| Taux moyen d'augmentation des salaires, inflation incluse | 4,31% | 5,00% | 0,32% |
| Taux de rotation des effectifs | 7,10% / 14,20% | 3,00% | 13,80% |
| Obligations locatives à long terme | Obligations locatives à court terme | Total | ||
|---|---|---|---|---|
| 2024 | Valeur comptable au 1 er janvier 2024 | 22 074 | 9 145 | 31 219 |
| Nouveaux contrats et renouvellements | 8 755 | 2 565 | 11 319 | |
| Variation de périmètre (1) | 578 | 869 | 1 447 | |
| Remboursement | - | (11 526) | (11 526) | |
| Reclassement | (9 344) | 9 344 | - | |
| Autres | (535) | (657) | (1 193) | |
| Écarts de conversion | 697 | 201 | 898 | |
| Valeur comptable au 31 décembre 2024 | 22 223 | 9 942 | 32 165 |
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 (cf. note 2.31).
| Obligations locatives à long terme | Obligations locatives à court terme | Total | ||
|---|---|---|---|---|
| 2023 | Valeur évaluée au 1 er janvier 2023 | 25 321 | 9 048 | 34 369 |
| Nouveaux contrats et renouvellements | 4 529 | 2 342 | 6 872 | |
| Variation de périmètre (1) | 963 | 513 | 1 477 | |
| Remboursement | - | (10 579) | (10 579) | |
| Reclassement | (8 192) | 8 192 | - | |
| Autres | 3 | (123) | (120) | |
| Écarts de conversion | (551) | (249) | (800) | |
| Valeur comptable au 31 décembre 2023 | 22 074 | 9 145 | 31 219 |
(1) Intégration de TextileGenesis et Lectra Suzhou en 2023 (cf. note 2.31).
| jusqu'en 2025 | de 2026 à 2030 | au-delà de 2030 | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Obligations locatives | 9 942 | 19 911 | 2 163 | 32 016 |
Par ailleurs, il est à noter que le Groupe n’est pas concerné par des sorties de trésorerie futures qui ne seraient pas prises en compte dans l’évaluation de la dette de location (loyers variables, options d’extension non prises en compte dans la durée du contrat de location, ou au titre des contrats de location n’ayant pas encore pris effet).
60 % de Gemini, le Groupe s’était également engagé à acquérir le solde du capital et des droits de vote, en 2025 pour Neteven, et en deux fois pour Gemini (2024 et 2026). Une dette correspondant à ces engagements de rachats avait ainsi été évaluée à 2 500 milliers d’euros pour Neteven et 7 000 milliers d’euros pour Gemini. À la suite du départ d’un des fondateurs de Neteven en 2022, le Groupe a procédé au rachat de ses parts dans la société et la dette résiduelle a été réévaluée à 3 382 milliers d’euros et positionnée en court terme.
En juin 2022, Lectra a opéré un rapprochement entre sa filiale Lectra Turquie et Glengo, distributeur exclusif des solutions Gerber en Turquie, avec la reprise des actifs et des salariés en contrepartie notamment de 5 millions d’euros et de l’acquisition par les actionnaires de Glengo de 25 % des actions de Lectra Turquie, qui est devenue Glengo Lectra Teknoloji. La transaction prévoit un engagement de rachat des titres minoritaires en juin 2025 évalué à 1 902 milliers d’euros.
Accompagnée d’un engagement de rachat du solde du capital et des droits de vote, en deux fois (janvier 2026 et janvier 2028). Une dette correspondant à ces engagements de rachats a ainsi été évaluée à 49 447 milliers d’euros (42 972 milliers d’euros en valeur actualisée).
En 2024, l’acquisition de 50,2 % du capital et des droits de vote de Launchmetrics, s’est accompagnée d’un engagement de rachat du solde du capital et des droits de vote restants. Cette acquisition aura lieu en cinq temps en 2025, 2026, 2027, 2028 et 2030 (engagement de rachat des titres minoritaires – au moyen d’options croisées de puts et de calls), et portera le total du prix d’acquisition à un montant estimé entre 200 et 240 millions de dollars. Une dette correspondant à ces engagements de rachats a ainsi été évaluée à 110 479 milliers d’euros (99 396 milliers d’euros en valeur actualisée).
Lectra - Rapport financier annuel 2024 ne reconnaît plus de minoritaires liés à Gemini dans ses capitaux propres et le résultat de la filiale sera pour sa totalité affecté au Groupe à partir du 21 octobre 2024. La dette restante de 3 467 milliers d’euros, désormais considérée comme un paiement différé, est comptabilisée en autres passifs courants.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Engagements d'achat de titres minoritaires au 1 er janvier | 51 238 | 10 450 |
| Achat de 40 % de Gemini | (6 808) | - |
| Achat de 7 % de Neteven | (833) | |
| Réévaluation des engagements existants | 6 028 | (571) |
| Engagement d'achat de titres Launchmetrics | 110 479 | 0 |
| Engagement d'achat de titres TextileGenesis | 45 416 | |
| Écart de conversion | 4 273 | - |
| Actualisation des engagements de rachat | (17 557) | (3 223) |
| Engagements d'achat de titres minoritaires au 31 décembre | 147 653 | 51 238 |
| dont part courante | 29 767 | 1 702 |
| titres Gemini | 1 702 | |
| titres Launchmetrics | 24 483 | |
| titres Glengo | 1 902 | |
| titres Neteven | 3 382 | 1 702 |
| dont part non-courante | 117 886 | 49 536 |
| titres Launchmetrics | 74 913 | |
| titres Neteven | 1 214 | |
| titres Gemini | 4 737 | |
| titres Glengo | 1 910 | |
| titres TextileGenesis | 42 973 | 41 675 |
La Société avait souscrit le 1 er juin 2021 un emprunt de 140 millions d’euros pour financer l’acquisition de Gerber Technology, à échéance cinq ans, remboursable par quatre tranches annuelles de 15 % et 40 % in fine. Il portait intérêt au taux Euribor 3 ou 6 mois auquel s’ajoutait une marge dépendant d’un ratio de levier, et fixée à 85 points de base pour la première année et à 75 points de base pour la deuxième année. Deux tranches de 21,0 millions d’euros chacune avaient respectivement été remboursées le 1 er juin 2022 puis le 1 er juin 2023.
Cet emprunt a été intégralement remboursé le 27 juin 2024 pour le montant résiduel de 98 millions d’euros. S’agissant d’une extinction de dette selon IFRS9, les frais relatifs à la mise en place de cet emprunt non amortis à la date de remboursement ont été reconnus en charges financières pour un montant de 316 milliers d’euros.
d’euros auprès de trois banques en juin 2024. L’essentiel de la trésorerie est placé sur des comptes à vue et à terme rémunérés.
En 2023, les équivalents de trésorerie étaient constitués d’un compte à terme à échéance d’un mois et un compte bloqué 32 jours.
Les obligations locatives au sens de la norme IFRS 16 ainsi que les engagements d’achats de titres minoritaires ne sont pas considérés comme des dettes financières.
effectif le 27 juin 2024, est à échéance cinq ans, remboursable par huit tranches semestrielles de 7,5 % et 40 % in fine. Il porte intérêt au taux Euribor 3 ou 6 mois auquel s’ajoute une marge dépendante d’un ratio de levier, et fixée à 175 points de base pour la première année. Les frais relatifs à la mise en place de ce nouvel emprunt ont été déduits du montant nominal et seront amortis sur la durée du prêt (coût amorti selon IFRS9).
Au 31 décembre 2024, l’échéancier de l’emprunt se décompose comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Court terme – à moins d'un an | 15 704 | 21 405 |
| Long terme – à plus d'un an, et moins de cinq ans | 86 773 | 76 684 |
| Total | 102 477 | 98 089 |
| Instruments financiers dérivés | ||
| Long terme – à plus d'un an, et moins de cinq ans | 664 | - |
| Total | 664 | - |
En 2024, le taux d’intérêt effectif global après prise en compte des frais relatifs à l’emprunt s’est élevé à 5,56 % (4,18 % en 2023 pour l'ancien emprunt). Dans l’hypothèse théorique où le taux Euribor 3 mois serait identique à celui du 31 décembre 2024 (soit 2,678 %), le taux d’intérêt effectif global s’élèverait à 4,75 % en 2024.
Par ailleurs, les dettes financières résiduelles de Launchmetrics s’établissent à 2 766 milliers d’euros, dont 463 milliers d’euros à court terme et 2 303 milliers d'euros à plus d'un an et moins de cinq ans.
Au titre des intérêts de ces emprunts, le Groupe a décaissé 2 682 milliers d’euros pour le nouvel emprunt et 2 712 milliers d’euros pour le précédent en 2024 (4 504 milliers d’euros en 2023).
L’exposition du Groupe aux variations de taux d’intérêt est essentiellement l’exposition à un risque de flux de trésorerie lié à l’emprunt à taux variable.
Le Groupe a mis en place un swap de taux (fixe/variable) en juin 2024 afin de couvrir le risque de volatilité des taux d'intérêts sur la dette variable (indexation Euribor 3 mois) à hauteur d'un tiers du montant emprunté (emprunt de 100 millions d'euros souscrit en juin 2024 sur 3 ans). Au 31 décembre 2024, la juste valeur de ce dérivé est de 667 milliers d'euros au passif.
L’objectif du Groupe est de réduire son coût de financement en limitant l’impact des variations de taux d’intérêt sur son compte de résultat : ces taux sont donc suivis régulièrement, et le Groupe utilisera, s’il le juge nécessaire, des instruments financiers propres au marché des taux (swaps de taux d’intérêt, options…).
Le Groupe a essentiellement utilisé en 2024 et 2023 des ventes et des achats à terme des principales devises dans lesquelles il opère pour couvrir une partie de ses positions bilancielles en devises à chaque fin de mois.
Les opérations à terme contractées par la Société sur la base des positions significatives en devises dans les états de la situation financière des 31 décembre 2024 et 2023 se décomposent comme suit (couverture contre euro, sauf précision contraire) :
| Devises | 2024 | 2023 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur en milliers de devises (1) | Contre-valeur en milliers d'euros (2) | Valeur en milliers de devises (1) | Contre-valeur en milliers d'euros (2) | ||||
| USD | (53 690) | (51 566) | (29 131) | (26 654) | |||
| USD / CNH | 6 923 | 6 585 | 6 923 | 6 350 | |||
| CNH | 24 471 | 3 214 | 39 509 | 5 039 | |||
| GBP | (2 788) | (3 366) | (2 191) | (2 528) | |||
| GBP / CNH | (309) | (374) | (309) | (358) | |||
| HKD | (3 017) | (371) | (2 721) | (317) | |||
| JPY | (325 331) | (2 010) | (318 783) | (2 043) | |||
| Autres devises | na | (4 800) | na | (4 762) | |||
| Total | (52 687) | (25 274) |
(1) Pour chaque devise, solde net des ventes et (achats) à terme contre euros.
(2) Contre-valeur des contrats à terme aux cours historiques.
La revalorisation à la juste valeur des contrats de change à terme au 31 décembre 2024 est calculée sur la base des cours publiés par la Banque Centrale Européenne ou, en l'absence de cotation de la Banque Centrale Européenne, sur la base des cours publiés par une plateforme financière de premier plan. Cette réévaluation est comparable à celle indiquée pour information par les banques avec lesquelles ces contrats de change à terme ont été souscrits.
Le tableau de l’exposition au risque de change, présenté ci-dessous, reprend les actifs et passifs en devises de la Société les plus significatifs, ainsi que le nominal net des opérations d’achats et de ventes à terme non échues aux 31 décembre 2024 et 2023 (couverture ou position contre euro, sauf précision contraire) :
(en milliers de devises)
| 2024 | |||||||||
| USD | USD/CNH | CNH | CNY | GBP | GBP/CNH | HKD | JPY | ||
| Position bilan à couvrir : | Créances clients | 16 539 | - | - | 24 683 | 73 | - | (208) | 226 452 |
| Trésorerie | 4 392 | - | - | - | - | - | - | - | |
| Dettes fournisseurs | (73 271) | - | - | (5 002) | (2 733) | - | - | (522 923) | |
| Total | (52 340) | - | - | 19 681 | (2 660) | - | (208) | (296 470) | |
| Nominal net des couvertures | 53 690 | (6 923) | (24 471) | - | 2 788 | 309 | 3 017 | 325 331 | |
| Position nette résiduelle | 1 350 | (6 923) | (24 471) | 19 681 | 128 | 309 | 2 809 | 28 861 | |
| Contre-valeur en milliers d'euros aux | 1 299 | (6 923) | (3 208) | 2 635 | 154 | 309 | 348 | 177 |
Cours de clôture
| 1,04 | 1,00 | 7,63 | 7,47 | 0,83 | 1,00 | 8,07 | 163,06 | ||
| Dépréciation de 5 % des devises par rapport aux cours de clôture | Cours de clôture déprécié de 5 % | 1,09 | 1,00 | 8,01 | 7,84 | 0,87 | 1,00 | 8,47 | 171,21 |
| Impact résultat de change | (62) | 0 | 153 | (125) | (7) | 0 | (17) | (8) | |
| Appréciation de 5 % des devises par rapport aux cours de clôture | Cours de clôture apprécié de 5 % | 0,99 | 1,00 | 7,25 | 7,09 | 0,79 | 1,00 | 7,67 | 154,91 |
| Impact résultat de change | 68 | 0 | (169) | 139 | 8 | 0 | 18 | 9 |
(en milliers de devises)
| 2023 | |||||||||||||||
| USD | USD/CNH | CNH | CNY | GBP | GBP/CNH | HKD | JPY | ||||||||
| Position bilan à couvrir : | Créances clients | 17 897 | - | - | 34 602 | 8 | - | 699 | 1 224 | ||||||
| Trésorerie | 1 419 | - | - | - | - | - | - | - | |||||||
| Dettes fournisseurs | (47 485) | - | - | (1 664) | (1 977) | - | - | (314 100) | |||||||
| Total | (28 169) | - | - | 32 939 | (1 969) | - | 699 | (312 876) | |||||||
| Nominal net des couvertures | 29 131 | (6 923) | (39 509) | - | 2 191 | 309 | 2 721 | 318 783 | |||||||
| Position nette résiduelle | 962 | (6 923) | (39 509) | 32 939 | 222 | 309 | 3 420 | 5 908 | |||||||
| Contre-valeur en milliers d'euros aux | 871 | (6 923) | (5 022) | (20) | 255 | 309 | 396 | 38 |
| Cours de clôture | 1,11 | 1,00 | 7,87 | 7,83 | 0,87 | 1,00 | 8,63 | 156,33 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cours de clôture déprécié de 5 % | 1,16 | 1,00 | 8,26 | 8,22 | 0,91 | 1,00 | 9,06 | 164,15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impact résultat de change | (41) | 0 | 239 | (200) | (12) | 0 | (19) | (2) |
| Cours de clôture apprécié de 5 % | 1,05 | 1,00 | 7,47 | 7,44 | 0,83 | 1,00 | 8,20 | 148,51 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Impact résultat de change | 46 | 0 | (264) | 222 | 13 | 0 | 21 | 2 |
Le Groupe gère le risque de liquidité en tenant compte de la maturité des investissements financiers, des actifs financiers et des estimations de flux de trésorerie futurs liés aux activités opérationnelles. Les maturités contractuelles des dettes financières du Groupe se présente comme suit :
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Total des flux contractuels | Décembre 2025 | Décembre 2026 | Décembre 2027 | Décembre 2028 | Décembre 2029 | Au-délà de 5 ans |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunt bancaire à taux variable Lectra SA | (99 248) | (114 314) | (19 372) | (18 691) | (18 009) | (17 335) | (40 907) | - |
| Emprunts bancaires à taux fixe Launchmetrics | (3 180) | (3 430) | (1 937) | (862) | (631) | - | - | - |
| Dettes locatives | (32 165) | (34 627) | (10 422) | (9 495) | (7 307) | (4 430) | (2 741) | (232) |
| Instruments dérivés qualifiés | (664) | (664) | - | - | (664) | - | - | - |
| Autres passifs financiers | (255 348) | (272 905) | (137 251) | (47 611) | (31 418) | (40 011) | - | (16 847) |
| Total passifs financiers | (390 605) | (425 940) | (168 982) | (76 659) | (58 029) | (61 776) | (43 648) | (16 847) |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Fournisseurs | 40 150 | 37 378 |
| Dettes sociales | 31 472 | 25 366 |
| Dettes fiscales | 5 953 | 5 866 |
| Acomptes et avances clients reçus | 15 733 | 15 228 |
| Autres passifs courants | 7 842 | 4 656 |
| Total | 101 150 | 88 493 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Contrats récurrents facturés d'avance | 107 000 | 90 009 |
| Autres revenus différés (1) | 4 845 | 4 094 |
| Total | 111 845 | 94 103 |
(1) Les autres revenus différés correspondent principalement à des prestations facturées mais non réalisées à la clôture de l’exercice.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Passifs de contrat au 1 er janvier | 94 103 | 88 755 |
| Chiffre d'affaires comptabilisé au cours de la période | (233 050) | (181 298) |
| Facturation de la période | 244 528 | 187 853 |
| Variation de périmètre (1) | 4 478 | 157 |
La contrepartie des montants relatifs aux contrats récurrents facturés d’avance et aux autres revenus différés non encore encaissés figure (TTC) dans le poste « Clients et comptes rattachés » de l’actif de l’état de la situation financière (cf. note 15).
Écarts de conversion
| 1 786 | (1 364) |
|---|---|
Passifs de contrat au 31 décembre
| 111 845 | 94 103 |
|---|---|
(1) Intégration de Launchmetrics en 2024 et TextileGenesis en 2023 (cf. note 2.31).
| Provision pour litiges sociaux | Provision pour litiges fiscaux | Provisions pour autres litiges et risques | Provision pour garantie et risques techniques | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | |||||
| Provisions au 1 er janvier 2024 | 479 | 7 407 | 713 | 786 | 9 386 | |
| Augmentations | 302 | 3 | 3 | 1 171 | 1 479 | |
| Reprises non utilisées | (261) | (531) | (46) | (1 138) | (1 976) | |
| Écarts de conversion | - | (10) | 6 | 7 | 3 | |
| Provisions au 31 décembre 2024 | 520 | 6 869 | 676 | 827 | 8 892 | |
| Provisions au 1 er janvier 2023 | 533 | 11 105 | 711 | 1 159 | 13 509 | |
| Augmentations | 39 | 4 657 | 20 | 1 009 | 5 725 | |
| Reprises utilisées | - | (1 747) | - | (1 373) | (3 120) | |
| Reprises non utilisées | (93) | (6 711) | - | - | (6 804) | |
| Écarts de conversion | - | 103 | (18) | (9) | 76 | |
| Provisions au 31 décembre 2023 | 479 | 7 407 | 713 | 786 | 9 386 |
À la date d’arrêté des comptes, le Groupe n’a connaissance d’aucun passif éventuel au 31 décembre 2024.
À la connaissance du Groupe, il n’existe pas de procédure en cours au 31 décembre 2024 qui pourrait avoir un effet significatif défavorable sur la situation financière du Groupe autre que celles qui font l’objet d’une provision.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la CSRD en 2024, le Groupe s'engage à renforcer sa transparence sur les enjeux ESG et à couvrir l’ensemble de ses risques environnementaux. Ces engagements incluent la réduction des émissions de gaz à effet de serre, une gestion responsable des ressources naturelles et l’intégration des risques climatiques dans sa stratégie. Le Groupe renforce sa gouvernance et ses processus pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires tout en soutenant ses ambitions durables.
Le Groupe a défini les principales natures d’actifs et de passifs financiers suivants :
| Classement selon IFRS 9 | Juste valeur par résultat net | Juste valeur par autres éléments du résultat global | Valeur comptable | Juste valeur |
|---|---|---|---|---|
| Titres non consolidés | X | 1 088 | 1 088 | |
| Prêts, dépôts et cautionnements | X | 4 266 | 4 266 | |
| Clients et comptes rattachés | X | 102 601 | 102 601 | |
| Autres actifs financiers | X | 1 270 | 1 270 |
| X | 81 901 | 81 901 |
|---|---|---|
| 191 126 | 191 126 | |
|---|---|---|
| X | 102 477 | 102 477 |
|---|---|---|
| X | 14 | 14 |
|---|---|---|
| X | 664 | 664 |
|---|---|---|
| X | 95 198 | 95 198 |
|---|---|---|
| 198 353 | 198 353 | |
|---|---|---|
| Coût | Juste valeur par résultat net | Juste valeur par autres éléments du résultat global | Valeur comptable | Juste valeur | |
|---|---|---|---|---|---|
| Titres non consolidés | X | 1 088 | 1 088 | ||
| Prêts, dépôts et cautionnements | X | 4 173 | 4 173 | ||
| Clients et comptes rattachés | X | 91 859 | 91 859 | ||
| Autres actifs financiers | X | 634 | 634 | ||
| Instruments dérivés non documentés comme couverture | X | 230 | 230 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | X | 115 049 | 115 049 | ||
| Total actifs financiers | 213 033 | 213 033 | |||
| Emprunts bancaires portant intérêts | X | 98 089 | 98 089 | ||
| Fournisseurs et autres passifs courants | X | 82 627 | 82 627 | ||
| Total passifs financiers | 180 716 | 180 716 |
La juste valeur des prêts et créances courants, dettes fournisseurs et autres passifs courants est identique à leur valeur comptable, compte tenu de leur nature à court terme. Pour les prêts et cautionnements, leur juste valeur est jugée proche de leur valeur comptable, l’effet d’actualisation étant jugé non significatif.
Engagements donnés
Depuis le 1er janvier 2019, les engagements donnés au titre des contrats de location sont comptabilisés selon IFRS 16. Ainsi, au 31 décembre 2024, les engagements donnés au titre des contrats de locations exemptés d’application IFRS 16, des contrats de services ainsi que les autres garanties se présentent comme suit :
| Paiements dus par période | À moins de un an | De un à cinq ans | À plus de cinq ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Obligations contractuelles (1) | 7 750 | 7 562 | 2 | 15 313 |
| Autres garanties : cautions (2) | 1 217 | 357 | 1 292 | 2 866 |
(1) Essentiellement contrats d’abonnement de logiciels utilisés dans le système d’information du Groupe, contrats de services divers et contrats de location de petit matériel informatique et de bureau.
(2) Il s’agit de cautions délivrées par la Société ou par ses banques en faveur de clients, d’autres banques des filiales du Groupe ou auprès de bailleurs dans le cadre de contrats de location.
Par convention, dans les tableaux des notes sur le compte de résultat, des parenthèses indiquent une charge de l’exercice ; une absence de signe, un produit de l’exercice.
En 2024, aucun client individuel n’a représenté plus de 4 % du chiffre d’affaires consolidé, les 10 premiers clients ont représenté en cumul moins de 15 %, et les 20 premiers clients, moins de 20 %.
En 2024, comme en 2023, plus de 50 % du chiffre d’affaires total ont été réalisés sur cinq pays : États-Unis (19 %), Italie (10 %), Mexique (9 %), Chine (9 %), France (6 %). Ces pourcentages étaient respectivement de 20 %, 9 %, 10 %, 8 % et 5 % en 2023.
| 2024 | Réel | % | 2023 | Réel | % | Variation 2024/2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Europe, dont : | 178 371 | 34 % | 156 202 | 33 % | +14 % | |
| - France | 33 742 | 6% | 25 599 | 5% | +32 % | |
| Amériques | 175 894 | 33 % | 171 452 | 36 % | +3 % | |
| Asie - Pacifique | 130 596 | 25 % | 109 620 | 23 % | +19 % | |
| Autres pays | 41 813 | 8% | 40 305 | 8% | +4 % | |
| Total | 526 674 | 100 % | 477 579 | 100 % | +10 % |
Parité moyenne € / $ 1,08
| 2024 | Réel | % | 2023 | Réel | % | Variation 2024/2023 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires des licences perpétuelles de logiciel, des équipements et leurs logiciels et des services non récurrents, dont : | 146 583 | 28% | 154 347 | 32% | -5% | ||
| - licences perpétuelles de logiciel | 12 149 | 2% | 13 813 | 3% | -12% | ||
| - équipements et leurs logiciels | 112 393 | 21% | 118 772 | 25% | -5% | ||
| - formation, conseil | 17 685 | 3% | 17 260 | 3% | +2% | ||
| - divers | 4 355 | 1% | 4 502 | -3% | |||
| Chiffre d’affaires récurrent, dont : | 380 091 | 72% | 323 232 | 68% | +18% | ||
| - abonnements logiciels | 77 391 | 15% | 30 381 | 6% | +155% | ||
| - contrats de maintenance des logiciels | 53 075 | 10% | 53 633 | 11% | -1% | ||
| - contrats de maintenance des équipements et de leurs logiciels | 102 584 | 20% | 97 284 | 20% | +5% | ||
| - consommables et pièces | 147 041 | 28% | 141 934 | 30% | +4% | ||
| Total | 526 674 | 100% | 477 579 | 100% | +10% |
| Devises | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Dollar américain | 42 % | 44 % |
| Euro | 38 % | 36 % |
| Yuan chinois | 7% | 7% |
| Livre anglaise | 2% | 2% |
| Réal brésilien | 2% | 2% |
| Dong Vietnamien | 2% | 2% |
| Autres devises (1) | 7% | 7% |
| Total | 100 % | 100 % |
(1) Aucune autre devise ne représente plus de 2 % du chiffre d’affaires total.
Le Groupe communique dans son Rapport de gestion sur un « carnet de commandes de nouveaux systèmes » correspondant aux commandes de licences perpétuelles de logiciels, d’équipements et leurs logiciels, et de prestations de formation et conseil. L’intégralité de ce « carnet de commandes » est à horizon inférieur à un an.
Par ailleurs, les passifs de contrat du Groupe, correspondant à ses produits constatés d’avance, donneront également lieu à reconnaissance de chiffre d’affaires dans les 12 mois qui suivent la date de clôture.
Ainsi, et conformément à IFRS 15.121, le Groupe n’a aucune obligation de prestation restant à remplir significative dont il devrait publier le montant.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 526 674 | 477 579 |
| Coût des ventes, dont : | (149 801) | (144 402) |
| Achats et frais de distribution | (131 109) | (126 092) |
| Variation de stocks (valeur nette) | (7 564) | (7 815) |
| Valeur ajoutée industrielle | (11 128) | (10 495) |
| Marge brute | 376 873 | 333 177 |
| (en % du chiffre d'affaires) | 71,6 % | 69,8 % |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Charges de personnel fixes | (55 441) | (46 042) |
| Charges de personnel variables | (854) | (611) |
| Autres charges d'exploitation | (9 943) | (7 885) |
| Dotations aux amortissements | (1 382) | (1 253) |
| Total avant déduction du crédit d'impôt recherche et subventions | (67 621) | (55 790) |
| (en % du chiffre d'affaires) | 12,8 % | 11,7 % |
| Crédit d'impôt recherche et subventions | 5 666 | 4 489 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Charges de personnel fixes | (154 570) | (137) |
| Charges de personnel variables | (14 154) | (175) |
| Autres charges d'exploitation | (55 004) | (913) |
| (54 368) | ||
| Dotations aux amortissements (immobilisations corporelles et incorporelles) | (29 813) | (19 246) |
| Dotations aux amortissements (droits d'utilisation locatifs) | (10 663) | (9 467) |
| Dotations nettes aux provisions d'exploitation | (1 459) | (655) |
| Total(1) | (265 663) | (232 824) |
| (en % du chiffre d'affaires) | 50,4 % | 48,8 % |
Rémunérations des Commissaires aux comptes du Groupe et des membres de leurs réseaux
En 2024, les autres charges d’exploitation comprennent 1 649 milliers d’euros au titre de l’audit des comptes de l’ensemble des sociétés du Groupe, dont 762 milliers d’euros pour PwC, 657 milliers d’euros pour KPMG et 230 milliers d’euros pour d’autres cabinets, à l’exclusion des services autres que la certification des comptes. Ce montant s’élevait à 1 544 milliers d’euros en 2023.
| PwC | KPMG | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | ||||||
| Audit | Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés | Montant | % | Montant | % | Montant | % | Montant | % |
| - Émetteur | 287 | 28 % | 215 | 325 | 45 % | 227 | 37 % | ||
| - Filiales intégrées globalement | 505 | 49 % | 508 | 375 | 52 % | 360 | 58 % | ||
| Services autres que la certification des comptes | - Émetteur | 12 | 1% | 33 | 4% | 13 | 2% | 2 | 0% |
| - Filiales intégrées globalement | 37 | 4% | 5 | 1 | 0% | 14 | 2% | ||
| Sous-total | 841 | 82% | 761 | 714 | 100% | 603 | 98% | ||
| Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement | - Juridique, fiscal, social (1) | 18 | 2% | 28 | 4% | 3 | 0% | 13 | 2% |
| Sous-total | 18 | 2% | 28 | 4% | 3 | 0% | 13 | 2% | |
| Certification des informations en matière de durabilité | 167 | 16 % | - | 0% | - | 0% | - | 0% | |
| Total | 1 026 | 100 % | 789 | 100 % | 717 | 100 % | 616 | 100 % |
(1) Ces missions correspondent principalement à des prestations de conformité fiscale rendues par un membre du réseau aux filiales étrangères de la Société.
Le tableau suivant regroupe la totalité des frais de personnel, fixes et variables, du Groupe.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Recherche et développement | (56 296) | (46 652) |
| Commercial, général et administratif | (168 724) | (149 088) |
| Fabrication, logistique et achats (1) | (8 275) | (7 822) |
| Total | (233 295) | (203 563) |
Depuis 2019, le Groupe présente le détail des effectifs actifs.
| Société mère (1) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| 858 | 909 | |
| Filiales(2), dont : | 2 093 | 1 631 |
| Europe | 1 068 | 674 |
| Amériques | 459 | 460 |
| Asie - Pacifique | 514 | 443 |
| Autres pays | 52 | 54 |
| Total | 2 951 | 2 540 |
(1) En 2024, comme en 2023, les expatriés sont rattachés aux entités économiques pour lesquelles ils travaillent.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Marketing, vente | 524 | 414 |
| Services (experts solutions et métiers, call centers, maintenance technique) | 845 | 828 |
| Recherche et développement | 677 | 586 |
| Achats, production, logistique | 266 | 266 |
| Administration, finance, ressources humaines, systèmes d'information | 639 | 446 |
| Total | 2 951 | 2 540 |
Les cotisations aux régimes de retraite obligatoires ou contractuels sont prises en charge dans le compte de résultat au cours de la période à laquelle elles se rapportent. Au cours de l’exercice 2024, les sociétés du Groupe assujetties à des régimes de retraite à cotisations définies ont comptabilisé en frais de personnel un montant de 9 265 milliers d’euros au titre des cotisations versées à des fonds de pension ou des organismes de retraite. Outre la Société, la principale filiale concernée est Lectra Italie.
L’avenant à l’accord de participation d’octobre 1984 applicable aux salariés de la Société exclusivement, signé en octobre 2000, prévoit qu’une partie de la réserve spéciale de participation dégagée annuellement puisse être placée en valeurs mobilières sur un plan d’épargne d’entreprise. Ainsi, six types de fonds, dont un composé uniquement d’actions de la Société, sont accessibles suivant le choix personnel des bénéficiaires. Aucune participation ne sera versée en 2025 au titre de l’exercice 2024 (une participation de 428 milliers d’euros a été versée en 2024 au titre de l’exercice 2023).
L’équipe dirigeante du Groupe compte, au 31 décembre 2024, 12 membres.
Les frais de personnel concernant l’équipe dirigeante du Groupe, comptabilisés en 2024, s’élèvent à 4 956 milliers d’euros (5 624 milliers d’euros en 2023) et se décomposent comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Rémunération fixe | 3 630 | 3 854 |
| Rémunération variable | 347 | 613 |
| Autres avantages court terme | 307 | 336 |
| Avantages postérieurs à l'emploi (1) | 17 | 28 |
| Indemnités de fin de contrat de travail | - | 180 |
| Attribution d'options de souscription d'actions (1) | 655 | 613 |
| Frais de personnel concernant l'équipe dirigeante du Groupe | 4 956 | 5 624 |
(1) Le dirigeant mandataire social ne bénéficie d’aucun dispositif particulier ou avantage spécifique concernant des rémunérations différées, indemnités de départ ou engagements de retraite engageant la Société à lui verser une quelconque indemnité ou avantage s’il est mis un terme à ses fonctions, au moment de son départ en retraite ou, plus généralement, postérieurement à la fin de ses fonctions ; il ne détient par ailleurs aucune option de souscription d’actions.
Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025, il sera attribué aux membres du Conseil d’administration, au titre de l’exercice 2024, une rémunération d’un montant global de 440 milliers d’euros (460 milliers d’euros en 2023).
Les administrateurs non dirigeants encore en poste au 31 décembre 2024 ne perçoivent aucune autre forme de rémunération.
Le tableau suivant regroupe la totalité des amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles et leur affectation aux différentes rubriques du compte de résultat :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Recherche et développement (1) | (1 382) | (1 253) |
| Commercial, général et administratif | (5 995) | (5 621) |
| Fabrication, logistique et achats (2) | (1 079) | (979) |
| Amortissements des incorporels identifiés lors des regroupements d'entreprises | (22 739) | (12 646) |
| Amortissements des droits d'utilisation locatifs | (10 663) | (9 467) |
| Total | (41 859) | (29 966) |
(1) Les amortissements affectés à la « Recherche et développement » sont relatifs à la quote-part des immobilisations incorporelles et corporelles utilisées par ces équipes. Les frais de R&D proprement dits sont intégralement comptabilisés en charges de la période.
En 2023 et en 2024, le Groupe a enregistré des éléments à caractère non récurrent dans son compte de résultat.
En 2024, les charges à caractère non-récurrent correspondent pour 457 milliers d'euros à des frais relatifs à l’acquisition de Launchmetrics.
En 2023, les produits à caractère non-récurrent correspondent pour 2 638 milliers d’euros à la part non-utilisée d’une provision reprise au deuxième trimestre 2023 à la suite de l’accord trouvé sur un litige fiscal provenant de l’acquisition de Gerber, et pour 2 536 milliers d’euros à des reprises non-utilisées de provisions pour risques fiscaux provenant également de l’acquisition de Gerber et désormais prescrits. Les charges à caractère non récurrent correspondent pour 4 600 milliers à un complément de provision fiscale en lien avec les discussions en cours avec l’administration française (cf. note 16) et pour 1 177 milliers d’euros à des frais relatifs à des acquisitions.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Produits financiers, dont : | 2 258 | 3 098 |
| Plus-values sur équivalents de trésorerie | 800 | 1 666 |
| Autres produits financiers | 1 459 | 1 432 |
| Charges financières, dont : | (8 269) | (5 936) |
| Commissions et services bancaires | (917) | (993) |
| Intérêts sur emprunt et dettes financières | (5 571) | (4 330) |
| Intérêts sur obligations locatives IFRS 16 | (822) | (541) |
| Autres charges financières (1) | (959) | (72) |
| Total | (6 011) | (2 838) |
(1) Cette ligne comprend essentiellement, en 2024, l’effet de l’actualisation de la créance de crédit d’impôt recherche de Lectra SA (cf. note 16).
En 2024, la perte de change s’élève à 2 189 milliers d’euros (1 644 milliers d’euros en 2023).
Au 31 décembre 2024, le Groupe ne détient aucune option de change, comme au 31 décembre 2023 (cf. note 22.4).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe (en milliers d'euros) | 31 164 | 33 904 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice (1) | 37 905 891 | 37 828 217 |
| Nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre au cours de l'exercice | (32 152) | (34 034) |
| Nombre moyen pondéré d'actions pour le calcul du résultat de base par action | 37 873 739 | 37 794 184 |
| Résultat de base par action (en euros) | 0,82 | 0,90 |
(1) En 2024, 133 309 options de souscription d’actions ont été exercées donnant lieu à 133 309 actions nouvelles. En 2023, 44 016 options de souscription d’actions avaient été exercées donnant lieu à 44 016 actions nouvelles (cf. note 17).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe (en milliers d'euros) | 31 164 | 33 904 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice (1) | 37 905 891 | 37 828 217 |
| Nombre moyen pondéré d'actions détenues en propre au cours de l'exercice | (32 152) | (34 034) |
| Effet dilutif des options de souscriptions d'actions, selon la méthode du rachat d'actions (2) | 287 405 | 340 704 |
| Nombre moyen pondéré d'actions pour le calcul du résultat dilué par action | 38 161 144 | 38 134 888 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 0,82 | 0,89 |
(1) En 2024, 133 309 options de souscription d’actions ont été exercées donnant lieu à 133 309 actions nouvelles. En 2023, 44 016 options de souscription d’actions avaient été exercées donnant lieu à 44 016 actions nouvelles (cf. note 17).
EXPOSITION DU GROUPE AUX FLUCTUATIONS DES COURS DE CHANGE
L’exposition opérationnelle nette du Groupe aux fluctuations des cours des devises correspond à la différence entre le chiffre d’affaires et le total des charges libellés dans chacune de ces devises. Cette exposition concerne essentiellement le dollar américain, principale devise de transaction après l’euro.
L’effet global de la variation des devises entre 2023 et 2024 est une diminution de 1 885 milliers d'euros du chiffre d’affaires 2024 du Groupe hors Launchmetrics (périmètre 2023) dans les chiffres 2024 à cours de change réels par rapport aux chiffres 2024 à cours de change 2023. Sur ce montant, le dollar américain, dont la parité moyenne par rapport à l’euro était de 1 € / 1,08 $ en 2024 comme en 2023, contribue à une diminution de 113 milliers d’euros du chiffre d’affaires.
En 2024, pour le périmètre 2023 du Groupe, 36 % du chiffre d’affaires consolidé, 55 % du coût des ventes et 54 % des frais généraux ont été libellés en euros. Ces pourcentages sont respectivement de 43 %, 27 % et 27 % pour le dollar américain et 8 % (une partie du chiffre d’affaires réalisé en Chine étant libellée en dollar américain ou en autres devises), 10 % et 5 % pour le yuan chinois. Les autres devises représentent chacune moins de 2 % du chiffre d’affaires, du coût des ventes et des frais généraux.
La sensibilité du chiffre d’affaires et de l’EBITDA courant aux variations des cours des devises a été établie sur la base des parités du 31 décembre 2024 des devises concernées, notamment 1 € / 1,04 $. Compte tenu de la part estimée du chiffre d’affaires et des dépenses réalisée en dollar ou dans des devises corrélées au dollar, une baisse de l’euro de 5 cents par rapport au dollar (portant la parité moyenne annuelle à 1 € / 0,99 $) se traduirait par une augmentation mécanique du chiffre d’affaires annuel 2024 d’environ 12,0 millions d’euros et de l’EBITDA courant annuel de 5,4 millions d’euros. À l’inverse, une appréciation de l’euro de 5 cents (soit 1 € / 1,09 $) se traduirait par une diminution du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel annuels des mêmes montants.
SECTEURS OPÉRATIONNELS
| 2024 | EMEA | Amériques | Asie-Pacifique | Siège | Total | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 219 049 | 176 095 | 131 529 | - | 526 674 | |
| EBITDA courant | 35 037 | 29 247 | 11 471 | 15 359 | 91 114 | |
| 2023 | EMEA | Amériques | Asie-Pacifique | Siège | Total | |
| Chiffre d'affaires | 196 508 | 171 452 | 109 620 | - | 477 579 | |
| EBITDA courant | 29 553 | 9 908 | 6 259 | 33 298 | 79 018 |
En 2024 comme en 2023, la rubrique « Éléments non monétaires du résultat » est composée des écarts de conversion latents sur les positions bilancielles court terme affectant le résultat de change (cf. note 2.29 – Méthodes de conversion), de l’actualisation de la créance de CIR (cf. note 16), de dotations aux provisions financières, de l’effet de la valorisation des options de souscription d’actions, de la reprise de provisions sur les titres des filiales non consolidées et des intérêts courus non-échus de l’emprunt souscrit par la Société.
En 2024, les principales variations du besoin en fonds de roulement sont les suivantes :
En 2023, les principales variations du besoin en fonds de roulement sont les suivantes :
En 2021, le Groupe a contracté un emprunt bancaire de 140 millions d’euros, tel que décrit en note 22. Cet emprunt a été intégralement remboursé le 27 juin 2024 pour le montant résiduel de 98 millions d’euros.
En janvier 2024, le Groupe a contracté un nouvel emprunt de 100 millions d’euros à échéance cinq ans, remboursable par huit tranches semestrielles de 7,5 % et 40 % in fine.
En outre, le Groupe a payé 2 682 milliers d’euros au titre des intérêts du nouvel emprunt et 2 712 milliers d’euros au titre des intérêts du précédent emprunt en 2024 (4 504 milliers d’euros en 2023).
Le cash-flow libre s’obtient par l’addition des flux nets de trésorerie générés par l’activité et des flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement, déduction faite des montants consacrés à l’acquisition de sociétés, nets de la trésorerie acquise et des remboursements des obligations locatives comptabilisées selon IFRS 16.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle | 88 316 | 59 572 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement après déduction des montants consacrés à l'acquisition de sociétés | (5 553) | (6 568) |
| Remboursement des obligations locatives | (11 526) | (10 579) |
| Cash-flow libre | 71 237 | 42 425 |
| Éléments non récurrents du cash-flow libre | (875) | (2 920) |
| Cash-flow libre avant éléments non récurrents | 72 112 | 45 345 |
En 2024, les flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle se décomposent en une capacité d’autofinancement de 72 378 milliers d’euros (59 460 milliers d’euros en 2023), une diminution du besoin en fonds de roulement de 14 107 milliers d’euros (augmentation de 569 milliers d’euros en 2023) et une augmentation des autres actifs non courants d’exploitation de 1 831 milliers d’euros (correspondant à l’imputation de crédits d’impôt recherche des années précédentes sur l’impôt à payer de Lectra SA, Neteven et Launchmetrics au titre de l’exercice 2024).
Le détail de la variation du besoin en fonds de roulement est donné dans la note 41 ci-dessus.
2023) ; le cash-flow libre courant s’élève ainsi à 72 112 milliers d’euros (45 345 milliers d’euros en 2023).
A l'Assemblée générale de la société LECTRA S.A. 16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société LECTRA S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1ᵉʳ janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Le Groupe conçoit, produit et distribue des solutions technologiques complètes et intégrées : équipements de découpe automatique, logiciels ainsi que l’accompagnement Associé tels que des services d’assistance, de maintenance technique, de support à distance, de formation et Conseil ainsi que la vente de pièces de rechange et consommables. Pour l’exercice 2024, le chiffre d’affaires du Groupe s’élève à 526,7 m€. La majeure partie des ventes d’équipements de découpe automatique et de leurs logiciels embarqués appelés « pilotes » s’effectue à l’étranger. Les modalités de transfert des risques et avantages de ces ventes, décrites dans l’annexe aux comptes consolidés diffèrent selon les destinations et les clients. Compte tenu de la multiplicité de ces conditions, il existe un risque d’erreur dans la détermination de la date de reconnaissance du chiffre d’affaires, en particulier autour de la date de clôture de l’exercice. Nous avons ainsi considéré que la reconnaissance du chiffre d’affaires des équipements et pilotes Associés à l’export autour de la date de clôture de l’exercice est un point clé de l’audit en raison des éléments suivants :
Nos travaux ont notamment consisté à :
Lectra - Rapport financier annuel 2024
■ évaluer les procédures de contrôle interne, identifier les principaux contrôles manuels, pertinents pour notre audit et tester leur conception et efficacité opérationnelle ;
■ identifier et tester, avec l’aide de nos spécialistes informatiques, la conception et l’efficacité des contrôles automatiques intégrés dans les systèmes d’information impactant la reconnaissance du chiffre d’affaires et pertinents pour notre audit ;
■ sur la base d’un échantillon sélectionné de ventes d’équipements et de leurs logiciels pilotes Associés, à l’export autour de la date de clôture de l’exercice 2024 :
■ vérifier le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.21 et 28 de l’annexe aux comptes consolidés.
Risque identifié
Dans le cadre de son développement, le Groupe est amené à réaliser des opérations de croissance externe et à reconnaître plusieurs écarts d’acquisition. Ces écarts d’acquisition correspondent à l’écart entre le coût d’acquisition et la juste valeur des actifs et passifs acquis, tels que décrits dans l’annexe aux comptes consolidés. Ils sont suivis au niveau de trois grandes régions géographiques qui correspondent aux trois groupes d’Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) identifiées par le Groupe.
La Direction s’assure lors de chaque exercice, par le biais de tests de dépréciation, que la valeur comptable de chacun de ces écarts d’acquisition, figurant au bilan pour un montant de 369,5 m€ (contre 297,3 m€ au 31 décembre 2023), n’est pas supérieure à leur valeur recouvrable et ne présente pas de risque de perte de valeur.
Nous avons considéré que l'évaluation des écarts d’acquisition est un point clé de l’audit en raison de :
Nous avons examiné la conformité de la méthodologie appliquée par le Groupe aux normes comptables en vigueur. Nous avons également effectué un examen critique des modalités de mise en œuvre de la méthodologie décrite dans l’annexe aux comptes consolidés en réalisant, notamment, les travaux suivants :
Nos travaux ont été mis en œuvre avec l’appui de spécialistes en évaluation de nos cabinets.
Risque identifié
Au 31 décembre 2024, le montant total des engagements d’achat des titres minoritaires s’élève à 148 m€ dont 99 m€ pour le sous-groupe Launchmetrics et 43 m€ pour Textile Genesis. Les modalités de détermination des engagements d’achat de titres minoritaires sont décrites dans les notes 2.17 et 21 de l’annexe aux comptes consolidés.
Les engagements d’achat de titres minoritaires correspondent aux accords par lesquels une société s'engage à racheter les parts détenues par les actionnaires minoritaires à une date future. Ces engagements peuvent être conclus sous forme d'options de vente et d'achat croisées, permettant à la Société de détenir 100 % de l'entité concernée à terme.
Dans le cadre de ses acquisitions récentes, Lectra a conclu des options croisées d'achat et de vente conduisant à comptabiliser en dettes des engagements d’achat de titres donnés aux minoritaires des filiales en contrepartie des capitaux propres part du Groupe. Ces engagements sont revus à chaque clôture pour leur valeur actualisée.
Nous avons considéré que l’évaluation des engagements d’achat de titres minoritaires est un point clé de l’audit en raison des éléments suivants :
Nous avons examiné la conformité du traitement comptable aux normes comptables en vigueur. Nos travaux ont notamment consisté à :
Comme indiqué à la note 2.31 de l’annexe aux comptes consolidés, le 23 janvier 2024, Lectra a acquis 50,2% des titres de la société Fashion GPS Inc, holding du groupe Launchmetrics, pour un prix de 77 m€ (83 m$) et s’est engagée à racheter les intérêts minoritaires au moyen d'options de vente et d'achat croisées exerçables entre 2025 et 2030. Dans le cadre de l’affectation provisoire du prix d’acquisition, la Direction a procédé à l’identification et à la détermination de la juste valeur des actifs acquis et passifs repris. Les actifs incorporels relatifs aux relations clients, technologie, bases de données et marque ont été estimés à 72 m€ (79 m$), les impôts différés passifs relatifs à ces actifs incorporels ont est évalués à 19 m€ (20 m$) et l’écart d’acquisition provisoire a été estimé à 58 m€ (63 m$). Par ailleurs, une dette correspondant à l'engagement d'achat des titres minoritaires a été comptabilisée pour 105 m€, avant effet d'actualisation, lors de l'entrée dans le périmètre le 23 janvier 2024. Compte tenu du caractère significatif de l’acquisition de Launchmetrics sur les comptes consolidés de Lectra au 31 décembre 2024 et de l’importance des jugements exercés par la Direction dans le cadre de l’allocation provisoire du prix d'acquisition, nous avons considéré l’acquisition de Launchmetrics comme un point clé de l’audit.
Dans ce contexte, nos travaux ont principalement consisté à :
mettre en œuvre des diligences décrites dans le point clé de l’audit relatif à l’évaluation des engagements d’achat de titres de minoritaires pour apprécier le caractère raisonnable de la valorisation de cet engagement à la clôture ;
- apprécier le caractère approprié de l’information présentée dans les notes 2.31 et 6 de l’annexe aux comptes consolidés.
Nos travaux ont été mis en œuvre avec l’appui de spécialistes en évaluation et experts IFRS de nos cabinets.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel. Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Conseil d’administration. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société LECTRA S.A. par l'Assemblée générale du 28 juin 1990 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 22 mai 1996 pour le cabinet KPMG SA. Au 31 décembre 2024, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 35ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG SA dans la 29ème année.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Mérignac, le 27 février 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Flora Camp
| Au 31 décembre (en milliers d'euros) | Brut | Amortissements et dépréciations | Net | Net |
|---|---|---|---|---|
| Immobilisations incorporelles note 1 | 57 742 | (40 860) | 16 882 | 17 655 |
| Immobilisations corporelles note 2 | 58 296 | (41 681) | 16 616 | 18 750 |
| Immobilisations financières note 3 | 654 633 | (828) | 653 804 | 526 080 |
| Total actif immobilisé | 770 671 | (83 369) | 687 302 | 562 485 |
| Stocks et en-cours note 4 | 39 372 | (9 415) | 29 957 | 30 565 |
| Clients et comptes rattachés note 5 | 47 125 | (386) | 46 739 | 39 968 |
| Autres créances note 6 | 30 203 | - | 30 203 | 20 348 |
| Autres valeurs disponibles note 10 | 36 365 | - | 36 365 | 80 873 |
| Total actif circulant | 153 065 | (9 801) | 143 265 | 171 753 |
| Comptes de régularisation actif note 7 | 11 240 | - | 11 240 | 7 014 |
| Total actif | 934 976 | (93 169) | 841 807 | 741 252 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Capital social note 8 | 37 966 | 37 833 |
| Primes d'émission et de fusion note 8 | 142 869 | 140 777 |
| Réserves de réévaluation | 182 004 | 140 654 |
| Report à nouveau et réserves | 135 373 | 126 971 |
| Résultat de l'exercice | 24 399 | 22 026 |
| Capitaux propres note 8 | 522 611 | 468 262 |
| Provisions pour risques et charges note 9 | 18 519 | 16 621 |
| Dettes financières à long terme note 10 | 85 000 | 77 000 |
| Fournisseurs et autres passifs à court terme note 11 | 182 203 | 142 225 |
| Dettes fiscales | 535 | 644 |
| Emprunts et dettes financières à court terme note 10 | 15 117 | 21 405 |
| Total dettes à court terme | 197 855 | 164 274 |
| Comptes de régularisation passif note 12 | 17 821 | 15 096 |
| Total passif | 841 807 | 741 252 |
Du 1er janvier au 31 décembre (en milliers d'euros)
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires note 13 | 234 212 | 223 406 |
| Autres produits d'exploitation note 14 | 4 865 | 4 815 |
| Achats consommés | (60 456) | (58 841) |
| Charges de personnel note 15 | (77 618) | (75 050) |
| Autres charges d'exploitation note 16 | (58 244) | (52 111) |
| Impôts et taxes | (3 495) | (3 117) |
| Dotations aux amortissements et aux provisions note 17 | (11 320) | (13 074) |
| Résultat opérationnel | 27 944 | 26 029 |
| Charges et produits financiers | (2 575) | (1 571) |
| Résultat de change | (72) | 37 |
| Résultat financier note 18 | (2 647) | (1 534) |
| Résultat courant avant impôt | 25 298 | 24 496 |
| Produits et charges exceptionnels note 19 | (43) | (182) |
| Participation des salariés note 15 | (8) | (407) |
| Impôt sur les sociétés note 20 | (847) | (1 880) |
| Résultat net | 24 399 | 22 026 |
Du 1 er janvier au 31 décembre (en milliers d'euros)
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| I - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS À L'ACTIVITÉ | ||
| Résultat net | 24 399 | 22 026 |
| Amortissements et provisions d'exploitation | 8 326 | 13 181 |
| Éléments non monétaires du résultat | 1 935 | (829) |
| Plus ou moins-values sur cession d'actifs | - | - |
| Capacité d'autofinancement d'exploitation | 34 660 | 34 378 |
| Variation des stocks et en-cours | (1 068) | 232 |
| Variation des créances clients et comptes rattachés | (6 838) | (4 408) |
| Variation des fournisseurs et autres passifs à court terme | 36 511 | 44 969 |
| Variation des autres créances et des dettes fiscales | (11 392) | 1 042 |
| Variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation | 17 212 | 41 835 |
| Flux nets de trésorerie générés par l'activité | 51 873 | 76 213 |
| II - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT | ||
| Variation des immobilisations incorporelles note 1 | (2 814) | (11 606) |
| Variation des immobilisations corporelles note 2 | (1 211) | (1 596) |
| Variation des immobilisations financières note 3 | (82 667) | 1 209 |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement | (86 692) | (11 992) |
| III - FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT | ||
| Augmentations de capital en numéraire note 8 | 2 225 | 699 |
| Versements de dividendes | (13 625) | (18 126) |
| Accroissement des dettes long terme et court terme | 100 000 | - |
| Remboursement des dettes long terme et court terme note 10 | (98 289) | (21 379) |
| Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement | (9 689) | (38 806) |
| Variation de la trésorerie | (44 508) | 25 416 |
| Trésorerie au 1 er janvier | 80 873 | 55 457 |
| Variation de la trésorerie | (44 508) | 25 416 |
| Incidence des variations de cours de change | - | - |
| Trésorerie au 31 décembre | 36 365 | 80 873 |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Tous les montants des tableaux sont exprimés en milliers d’euros, sauf indications spécifiques. Le Groupe Lectra, ci-après nommé « le Groupe » ou « Lectra », désigne la société Lectra SA, ci-après nommée « la Société », et ses filiales. Les comptes de la Société mère ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 27 février 2025 et seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires du 25 avril 2025.
Les comptes annuels de l'exercice 2024 sont présentés conformément aux dispositions du Code de commerce, de la loi du 30 avril 1983, de son décret d'application du 29 novembre 1983 et du plan comptable 2014 (règlement ANC 2014-03). Les règles et méthodes comptables sont identiques à celles suivies au cours de l’exercice précédent. Les conventions comptables d’établissement et de présentation des comptes sociaux ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base suivantes : continuité de l’exploitation, permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre, indépendance des exercices. La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique. Seules sont exprimées les informations significatives.
Aucun événement important n’est à signaler depuis le 31 décembre 2024.
Le Conseil d’administration propose à l’Assemblée générale des actionnaires du 25 avril 2025 de distribuer en 2025, au titre de l’exercice 2024, un dividende de 0,40 € par action. La Société a versé un dividende de 0,36 € par action en 2024 au titre de l’exercice 2023.
Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et d’éventuelles pertes de valeur. L’amortissement est comptabilisé en charges sur une base linéaire en fonction de la durée d’utilité estimée de l’actif incorporel. Les valeurs comptables des actifs incorporels sont revues à chaque clôture afin d’identifier d’éventuelles pertes de valeur de chacun des actifs considérés.
Ce poste comporte uniquement des logiciels utilisés à des fins internes. Les logiciels courants de gestion acquis sont amortis linéairement sur trois ans. Au-delà des coûts d’acquisition des licences des logiciels, la Société active également les coûts directement associés au développement et au paramétrage des logiciels comprenant les coûts salariaux du personnel ayant développé les logiciels et les prestations externes directement imputables.
La Société n'est pas dépendante de brevets ou licences qui ne lui appartiendraient pas. Les brevets, les marques et les frais s'y rapportant sont amortis linéairement sur trois à dix ans à compter de la date de dépôt. En matière de propriété industrielle, les brevets et autres droits de propriété industrielle détenus par la Société ne font pas, à l'heure actuelle, l'objet de concessions de droits d'exploitation à des tiers. Les droits détenus par la Société, notamment dans le domaine des logiciels propres à son activité de concepteur et d’éditeur de logiciels, font l'objet de concessions de droits d'utilisation à ses clients, dans le cadre de son activité commerciale. La Société n’active aucune dépense générée en interne au titre des brevets et marques.
Les autres immobilisations incorporelles sont amorties linéairement sur deux à cinq ans.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition, diminué des amortissements cumulés et d’éventuelles pertes de valeur. Lorsqu’une immobilisation corporelle est constituée de composants significatifs ayant des durées d’utilité différentes, ces dernières sont analysées séparément. Ainsi, les dépenses relatives au remplacement ou renouvellement d’un composant d’immobilisation corporelle sont comptabilisées comme un actif distinct. La valeur comptable du composant remplacé est sortie de l’actif. Les dépenses ultérieures relatives à une immobilisation corporelle sont capitalisées si elles augmentent les avantages économiques futurs de l’actif spécifique auquel elles se rapportent. Toutes les autres dépenses sont comptabilisées directement en charges dès qu’elles sont encourues.
Les amortissements sont calculés selon la méthode linéaire sur leur durée d'utilisation estimée :
Pour les autres titres et prêts, les provisions sont constituées sur la base d'une appréciation de la valeur d'utilité de ces sociétés, fondée sur leur situation financière, leur rentabilité et leurs perspectives d'avenir.
L'Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 26 avril 2024 a renouvelé le programme de rachat d’actions de la Société en vigueur autorisant le Conseil d’administration à intervenir sur ses propres actions. Cette autorisation a pour seul objet d’assurer l’animation du marché réalisée par un prestataire de services d’investissement intervenant dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’AFEI, ou toute autre charte de déontologie reconnue par l’Autorité des Marchés Financiers.
En vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations de l’action Lectra, la Société a confié à Natixis Oddo BHF, en septembre 2022, l’animation de son titre dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la réglementation et la pratique de marché admise par l’AMF.
Les stocks de matières premières sont évalués au montant le plus faible entre le coût d’achat (y compris les frais accessoires) et la valeur nette de réalisation. Les produits finis et les en-cours de production sont évalués au montant le plus faible entre le prix de revient industriel standard (ajusté à la date de clôture en fonction de l'évolution des coûts réellement supportés) et la valeur nette de réalisation.
Le coût d’achat de matières premières et le prix de revient des en-cours de production et produits finis sont calculés selon la méthode du coût moyen pondéré. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Aucun frais financier n’est incorporé au prix de revient. Si la valeur nette probable de réalisation est inférieure à la valeur comptable, une dépréciation est constituée.
Les dépréciations relatives aux stocks de consommables et pièces sont calculées par comparaison entre la valeur comptable et la valeur nette probable de réalisation sur la base d’une analyse précise de la rotation et de l'obsolescence des articles en stock, prenant en considération la consommation globale des articles dans le cadre des activités de maintenance et de service après-vente, ainsi que l'évolution des gammes de produits commercialisés.
Les créances clients et comptes rattachés sont comptabilisés à leur valeur nominale. Des dépréciations sont constituées sur la base d’une appréciation au cas par cas du risque de non-recouvrement des créances en fonction de leur ancienneté, du résultat des relances effectuées, des habitudes locales de règlement et des risques spécifiques à chaque pays. Les ventes effectuées dans des pays à risque politique ou économique élevé sont, pour l'essentiel, garanties par des lettres de crédit ou des garanties bancaires.
Les placements monétaires sont constitués de comptes à terme et de comptes courants rémunérés ouverts dans les banques de la Société. Ces placements monétaires sont immédiatement disponibles et le montant équivalent en trésorerie est connu ou sujet à une incertitude négligeable.
Tous les risques connus à la date d'arrêté des comptes font l'objet d'un examen détaillé, et une provision est constituée si une obligation existe, si les coûts nécessaires pour éteindre cette obligation sont probables ou certains, et s’ils peuvent être évalués de façon fiable. Les reprises de provisions utilisées conformément à leur objet sont déduites des charges correspondantes.
La provision pour garantie couvre, sur la base des données historiques, les coûts probables à engager dans le cadre de la garantie accordée par la Société à ses clients lors de la vente d’équipements : coût de remplacement des pièces, frais liés aux déplacements des techniciens et coût de main-d'œuvre. Cette provision est constituée au moment de la comptabilisation de la vente, qui génère une obligation contractuelle de garantie.
Les indemnités de départ qui seront perçues par les salariés en application de la convention collective font l’objet d’une provision qui correspond à la valeur actualisée de cet engagement selon les principes relatifs à la recommandation 2003-R01 du CNC. Suite à l’analyse de la décision de l’IFRIC 21 ayant donné lieu à modification de la recommandation 2003-R01 en date du 5 novembre 2021 par l’ANC, la Société a opté pour la modification de la période de répartition des droits.
Les hypothèses actuarielles retenues incluent notamment un taux de progression des salaires, un taux d’actualisation (il correspond au taux de rendement moyen annuel des emprunts obligataires de première catégorie dont les échéances sont approximativement égales à celles des obligations de la Société), un taux de charges sociales moyen et un taux de rotation du personnel qui repose sur les données historiques constatées. La Société a opté pour l’enregistrement intégral dans le compte de résultat des écarts actuariels. La charge globale, tous éléments confondus, est comptabilisée en provision pour risques et charges (cf. note 9).
Les dettes fournisseurs correspondent aux obligations de payer les biens ou services acquis dans le cadre normal de l’activité de la Société.
Les créances et dettes libellées en devises sont enregistrées en utilisant le cours d'enregistrement des opérations et peuvent donner lieu à des opérations de couverture du risque de change. Les dettes et créances en devises sont converties au cours de change en vigueur au 31 décembre. L’écart de conversion résultant de cette réévaluation figure dans les rubriques « Comptes de régularisation actif » et « Comptes de régularisation passif » du bilan.
Le chiffre d’affaires lié à la vente des équipements (incluant les logiciels pilotes) est reconnu à la date de transfert de leur contrôle aux clients. Cette date correspond en pratique à la date du transfert physique de l’équipement telle que déterminée par les conditions de vente contractuelles. Pour les logiciels, ces conditions sont généralement remplies lorsque le logiciel est installé sur l’ordinateur du client par clé USB ou par téléchargement. Le chiffre d'affaires lié aux contrats d’évolution des logiciels et de services récurrents, facturé par avance, est pris en compte de manière étalée sur la durée des contrats. Le chiffre d’affaires lié aux logiciels vendus sous forme d’abonnement est reconnu de manière étalée sur la durée de l’engagement du client. Le chiffre d’affaires lié à la facturation des services ne faisant pas l’objet de contrats récurrents est reconnu lors de la réalisation de la prestation ou, le cas échéant, en fonction de son avancement.
Les subventions pour investissements sont enregistrées au compte de résultat en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus des biens correspondants. Les subventions d’exploitation sont comptabilisées en produits constatés d’avance lors de leur encaissement et enregistrées dans le compte de résultat en déduction des charges auxquelles elles sont liées. Tel est le cas des subventions perçues dans le cadre du financement des projets de recherche et développement.
La faisabilité technique des logiciels et équipements développés par la Société n’est généralement établie qu’à l’obtention d’un prototype ou aux retours d’expérience des sites pilotes, prémices à la commercialisation. De ce fait, les critères techniques et économiques rendant obligatoire la capitalisation des frais de développement au moment où ils surviennent ne sont pas remplis et ces derniers, ainsi que les frais de recherche, sont donc comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
La Société utilise des instruments financiers pour couvrir son exposition aux risques de variation des cours de change. Les profits et pertes sur les contrats de change à terme destinés à la couverture du risque de change sont constatés en résultat dans la même période que les opérations couvertes.
| 2024 | Valeur brute | Total | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Autres | |||
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 32 199 | 2 715 | 20 883 | 55 796 | |
| Acquisitions externes | 312 | 330 | - | 642 | |
| Développements internes | 2 172 | - | - | 2 172 | |
| Sorties | (445) | (422) | - | (868) | |
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 34 238 | 2 623 | 20 883 | 57 742 | |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (26 866) | (2 082) | (11 912) | (40 860) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 7 373 | 541 | 8 971 | 16 882 |
| 2023 | Valeur brute | Total | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Autres | |||||
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 29 006 | 2 562 | 12 634 | 44 200 | |||
| Acquisitions externes | - | 153 | 8 250 | 8 403 | |||
| Développements internes | 3 203 | - | - | 3 203 | |||
| Sorties | (11) | - | - | (11) | |||
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 32 199 | 2 715 | 20 884 | 55 796 | |||
| Amortissements au 31 décembre 2023 | (25 278) | (2 366) | (10 496) | (38 140) | |||
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 6 921 | 349 | 10 387 | 17 655 |
Les amortissements ont évolué comme suit :
| Logiciels et développements internes | Technologies, brevets et marques | Autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Amortissements au 1 er janvier 2024 | (25 278) | (2 366) | (10 496) | (38 140) |
| Dotations aux amortissements | (2 033) | (138) | (1 416) | (3 587) |
| Sorties | 445 | 422 | - | (868) |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (26 866) | (2 082) | (11 912) | (40 860) |
Dans le cadre de l’évolution et de l’amélioration continue de ses systèmes d’information, la Société a acquis en 2023 et 2024 les licences de nouveaux logiciels de gestion ainsi que des licences supplémentaires de logiciels déjà en utilisation. Les investissements concernent les coûts d’acquisition de licences, de développement et de paramétrage de ces logiciels. Une partie croissante des nouveaux logiciels de gestion utilisés par la Société l’est au travers de contrats de souscriptions et non au travers de l’acquisition de licences, ce qui a pour conséquence de diminuer les montants de nouvelles acquisitions de cette rubrique par rapport aux dernières années. Les sorties d’immobilisations sont principalement liées à la mise au rebut de logiciels obsolètes.
En 2024, la Société n’a pas fait d’acquisition d’autres immobilisations incorporelles. En 2023, l’augmentation de la rubrique « autres immobilisations incorporelles » correspondait aux rachats des propriétés intellectuelles précédemment détenues par Retviews SA (codes sources des logiciels) pour un montant de 2 300 milliers d’euros et Gemini CAD Systems SA (codes sources des logiciels) pour un montant de 5 950 milliers d’euros. L’essentiel du solde est constitué de la propriété intellectuelle précédemment détenue par Investronica, pour un montant de 6 788 milliers d’euros, par Kubix Lab Srl pour un montant de 3 077 milliers d’euros et d’un fonds commercial d’une société acquise en 2005, non amortissable, pour un montant de 1 256 milliers d’euros.
| Terrains et constructions | Agencements et aménagements | Matériels et autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 10 454 | 18 376 | 28 583 | 57 413 |
| Investissements | - | 143 | 1 069 | 1 212 |
| Mises au rebut/cessions | - | (28) | (302) | (330) |
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 10 454 | 18 491 | 29 350 | 58 296 |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (3 988) | (13 697) | (23 995) | (41 681) |
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 6 467 | 4 794 | 5 355 | 16 616 |
| Terrains et constructions | Agencements et aménagements | Matériels et autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 10 454 | 18 213 | 27 193 | 55 860 |
| Investissements | - | 163 | 1 433 | 1 596 |
| Mises au rebut/cessions | - | - | (42) | (42) |
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 10 454 | 18 376 | 28 583 | 57 413 |
| Amortissements au 31 décembre 2023 | (3 740) | (12 625) | (22 298) | (38 663) |
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 6 715 | 5 751 | 6 285 | 18 750 |
Les amortissements ont évolué comme suit :
| Terrains et constructions | Agencements et aménagements | Matériels et autres | Total | |
|---|---|---|---|---|
| Amortissements au 1 er janvier 2024 | (3 740) | (12 625) | (22 298) | (38 663) |
| Dotations aux amortissements | (248) | (1 100) | (1 998) | (3 346) |
| Mises au rebut/cessions | - | 28 | 301 | 328 |
| Amortissements au 31 décembre 2024 | (3 988) | (13 697) | (23 995) | (41 681) |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
33 466 m². Des investissements sont régulièrement réalisés sur ce site. Au 31 décembre 2024, les terrains, non amortissables, représentent une valeur brute totale de 665 milliers d’euros. Les constructions représentent une valeur brute totale de 9 789 milliers d’euros, amortie à hauteur de 3 988 milliers d’euros.
Les agencements et aménagements concernent le site industriel de Bordeaux-Cestas pour un montant brut de 18 491 milliers d’euros et un montant net de 4 794 milliers d’euros au 31 décembre 2024. Des investissements d’agencements et d’aménagements ont été réalisés en 2024 (143 milliers d’euros) et en 2023 (163 milliers d’euros). En 2024 comme en 2023, ils correspondent principalement à la réhabilitation de bâtiments.
Les acquisitions de matériels et autres immobilisations corporelles réalisées en 2024 et 2023 concernent essentiellement du matériel informatique ainsi que des moules et outillages de production pour le site industriel de Bordeaux-Cestas.
| 2024 | Titres des sociétés mises en équivalence | Autres titres et prêts | Autres immobilisations financières | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1 er janvier 2024 | 520 000 | 5 890 | 1 331 | 527 221 | |
| Augmentations | 79 563 | 3 549 | 13 952 | 97 064 | |
| Réserves de réévaluation | 41 350 | - | - | 41 350 | |
| Diminutions | - | (472) | (10 530) | (11 002) | |
| Valeur brute au 31 décembre 2024 | 640 913 | 8 967 | 4 753 | 654 633 | |
| Provisions au 31 décembre 2024 | - | (828) | - | (828) | |
| Valeur nette au 31 décembre 2024 | 640 913 | 8 139 | 4 753 | 653 804 |
| 2023 | Titres des sociétés mises en équivalence | Autres titres et prêts | Autres immobilisations financières | Total | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute au 1 er janvier 2023 | 502 947 | 7 622 | 16 668 | 527 237 | ||
| Augmentations | 16 142 | 17 | 21 152 | 37 311 | ||
| Réserves de réévaluation | 916 | - | - | 916 | ||
| Diminutions | (5) | (1 749) | (36 490) | (38 244) | ||
| Valeur brute au 31 décembre 2023 | 520 000 | 5 890 | 1 331 | 527 221 | ||
| Provisions au 31 décembre 2023 | - | (1 141) | - | (1 141) | ||
| Valeur nette au 31 décembre 2023 | 520 000 | 4 749 | 1 331 | 526 080 |
Les réserves de réévaluation correspondent à la différence entre la valeur d’équivalence et le coût d’acquisition des titres mis en équivalence dans le cas où la valeur d’équivalence est supérieure au coût d’acquisition des titres, ce qui est le cas au 31 décembre 2024 comme en 2023. En 2024, l’accroissement des réserves de réévaluation provient de l’amélioration des situations nettes de certaines filiales.
Le Groupe avait annoncé le 9 janvier 2024 la signature d’un accord en vue d’acquérir la majorité du capital et des droits de vote de la société américaine Launchmetrics. Cette transaction a été finalisée le 23 janvier 2024. L’acquisition porte en 2024 sur 50,2 % du capital et des droits de vote de Launchmetrics, pour un montant de 83,2 millions de dollars (77,0 millions d’euros). L’acquisition du capital et des droits de vote restants aura lieu en cinq temps en 2025, 2026, 2027, 2028 et 2030 et portera le total du prix d’acquisition à un montant estimé entre 200 et 240 millions de dollars, sur la base d’une croissance attendue à deux chiffres, à la fois du chiffre d’affaires récurrent et de l’EBITDA courant, sur la période 2024-2029.
Lectra a repris, en décembre 2023, l’activité d’un ancien sous-traitant de Gerber, au moyen de la création d’une entité dédiée, Lectra Suzhou. L’acquisition portait sur 100 % du capital et des droits de vote de Lectra Suzhou pour un montant de 500 milliers d’euros.
Le Groupe avait annoncé le 8 décembre 2022 la signature d’un accord en vue d’acquérir la majorité du capital et des droits de vote de la société néerlandaise TextileGenesis. Cette transaction a été finalisée le 9 janvier 2023. L’acquisition portait en 2023 sur 50,5 % du capital et des droits de vote de TextileGenesis, pour un montant de 15,2 millions d’euros. L’acquisition du solde aura lieu en deux temps en janvier 2026 et janvier 2028 et portera le total du prix d’acquisition à un montant estimé de 64,6 millions d'euros.
En septembre 2021, le Groupe a acquis 60 % du capital et des droits de vote de la société roumaine Gemini, pour un montant de 9 396 milliers d’euros et s’était également engagé à acquérir le solde du capital et des droits de vote en 2024 et 2026. Le Groupe a procédé au rachat de 15 % du capital pour un montant de 2 520 milliers d’euros en octobre 2024. Le Groupe a également renégocié le montant d’achat des parts résiduelles pour un montant fixe de 3 467 milliers d’euros. Cette dette restante, désormais considérée comme un paiement différé, est comptabilisée en autres passifs courants.
Depuis juillet 2021, le Groupe a acquis 87 % du capital et des droits de vote de la société française Neteven, pour un montant de 13 066 milliers d'euros. L’acquisition du solde aura lieu en juin 2025 pour un montant compris entre 0,6 et 0,9 fois le chiffre d’affaires récurrent 2024.
Le 1 er juin 2021, Lectra a finalisé l’acquisition de toutes les actions de Gerber pour un montant de 173 914 milliers d’euros (après finalisation de la détermination du prix de la transaction) – financés par un emprunt de 140 millions d’euros et par la trésorerie du Groupe – auxquels s’ajoutent cinq millions de nouvelles actions Lectra émises au bénéfice de AIPCF VI LG Funding LP, actionnaire unique de Gerber.
En juillet 2019, le Groupe a acquis la société belge Retviews SA et sa filiale roumaine Retviews Bucharest SRL. L’acquisition portait à cette date sur 70 % du capital et des droits de vote de Retviews, pour un montant de 8,0 millions d’euros. Comme initialement prévu, Lectra a acquis en juillet 2020 10 % additionnels du capital et des droits de vote de Retviews, pour un montant de 1 045 milliers d’euros : 875 milliers d’euros versés en juillet 2020 et le solde en janvier 2021. De même, en juillet 2021, Lectra a de nouveau acquis 10 % additionnels, pour un montant de 1 495 milliers d’euros (1 196 milliers d’euros versés en juillet 2021 et le solde en janvier 2022). Enfin, en juillet 2022, Lectra a acquis les 10 % restants du capital et des droits de vote, pour un montant de 1 415 milliers d’euros.
À la suite de la signature d’un accord le 16 septembre 2024, Six Atomic a procédé à une augmentation de capital de 2,5 millions de dollars, réservée à Lectra, permettant d’acquérir 17,9 % des actions et droits de vote de la société. Lectra dispose également d’options de montée progressive au capital de la société en vue d’accompagner son développement.
À la suite de la signature d’un accord le 7 octobre 2024, AQC a procédé à une augmentation de capital de 1,3 million d’euros, réservée à Lectra, permettant d’acquérir 28,9 % des actions et droits de vote de la société. Lectra dispose également d’options de montée progressive au capital de la société en vue d’accompagner son développement. En 2024, la diminution de cette rubrique s’explique également par un remboursement de 400 milliers d’euros d’un prêt consenti en 2022 par la Société à sa filiale turque Glengo Teknoloji AS, le solde porte sur un montant de 2,8 millions d’euros.
Les actions détenues en propre constituent l’essentiel de cette rubrique. La Société détenait, au 31 décembre 2024, 35 468 actions, soit 0,09 % du capital dans le cadre du contrat de liquidité (0,08 % au 31 décembre 2023), pour un montant total de 937 milliers d’euros (885 milliers d’euros au 31 décembre 2023), soit un prix de revient moyen de 26,43 € par action.
| 2024 | Nombre d'actions | Montant | Cours moyen par action (en euros) | 2023 | Nombre d'actions | Montant | Cours moyen par action (en euros) | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions détenues en propre au 1 er janvier (valeur historique) | 31 409 | 885 | 28,16 | 29 909 | 1 037 | 34,67 | |||
| Contrat de liquidité | Achats (au cours d'achat) | 178 | 222 | 5 289 | 29,68 | 335 | 413 | 10 588 | 31,57 |
| Ventes (au cours de réalisation) | (174 163) | (5 193) | 29,82 | (333 913) | (10 558) | 31,62 | |||
| Flux net de l'exercice | 4 059 | 96 | 1 500 | 30 | |||||
| Plus-values (moins-values) de cession | (43) | (182) | |||||||
| Actions détenues en propre au 31 décembre (valeur historique) | 35 468 | 937 | 26,43 | 31 409 | 885 | 28,16 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Stocks de matières premières | 27 766 | 28 732 |
| Produits finis et travaux en cours (1) | 11 607 | 10 195 |
| Valeur brute | 39 372 | 38 927 |
| Stocks de matières premières | (6 313) | (5 227) |
| Produits finis et travaux en cours (1) | (3 102) | (3 135) |
| Dépréciations | (9 415) | (8 362) |
| Stocks de matières premières | 21 453 | 23 505 |
| Produits finis et travaux en cours (1) | 8 505 | 7 060 |
| Valeur nette | 29 957 | 30 565 |
(1) Y compris matériels de démonstration et d'occasion. En 2024, 623 milliers d’euros de stocks dépréciés à 100 % ont été mis au rebut (1 216 milliers d’euros en 2023), diminuant de ce fait la valeur brute et les dépréciations de ce même montant.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Clients et comptes rattachés Groupe | 17 653 | 16 300 |
| Provisions pour dépréciation Groupe | - | - |
| Clients et comptes rattachés Groupe, nets | 17 653 | 16 300 |
| Clients et comptes rattachés hors Groupe | 29 472 | 24 018 |
| Provisions pour dépréciation hors Groupe | (386) | (351) |
| Clients et comptes rattachés hors Groupe, nets | 29 086 | 23 667 |
| Total clients et comptes rattachés, brut | 47 125 | 40 319 |
| Provisions pour dépréciation | (386) | (351) |
| Total clients et comptes rattachés, net | 46 739 | 39 968 |
Les comptes clients au 31 décembre 2024 intègrent 16 529 milliers d’euros hors taxes de contrats récurrents, autres prestations et équipements facturés d'avance, relatifs à l'exercice 2025 (14 324 milliers d’euros hors taxes au 31 décembre 2023, relatifs à l'exercice 2024). La contrepartie est enregistrée dans les comptes de régularisation passif (cf. note 12). La Société ne détient aucune créance clients dont l’échéance serait à plus d’un an.
| A moins de un an | De un à cinq ans | Total | |
|---|---|---|---|
| Avances accordées au personnel | 15 | - | 15 |
| Avances accordées aux filiales | 17 709 | - | 17 709 |
| Crédit d'impôt recherche | 11 006 | 338 | 11 344 |
| TVA | 584 | - | 584 |
| Autres créances diverses | 552 | - | 552 |
| Total | 29 865 | 338 | 30 203 |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Si le montant de l’impôt sur les sociétés devait devenir supérieur à celui des crédits d’impôt de l’année, la Société continuerait à ne pas décaisser le montant de l’impôt jusqu’à l’imputation de la totalité de la créance correspondante. Puis, elle compenserait chaque année l’intégralité de ces crédits d’impôt sur l’impôt à payer de la même année et devrait décaisser le solde.
Au 31 décembre 2024, les autres créances à caractère fiscal comprennent essentiellement la TVA récupérable pour un montant de 584 milliers d’euros (1 514 milliers d’euros au 31 décembre 2023).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Frais de loyers et d'assurance | 582 | 649 |
| Frais de location de matériel informatique | 5 151 | 3 904 |
| Autres charges constatées d'avance | 1 312 | 1 189 |
| Écarts de conversion actif | 4 195 | 1 271 |
| Total | 11 240 | 7 014 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Capitaux propres au 1 er janvier | 468 262 | 462 746 |
| Mouvements capital et primes d'émission | 2 225 | 687 |
| Mouvements réserves de réévaluation | 41 | 350 |
| Mouvements report à nouveau et réserves | - 12 | |
| Distributions de dividendes | (13 625) | (18 126) |
| Résultat net de l'exercice | 24 399 | 22 026 |
| Capitaux propres au 31 décembre | 522 611 | 468 262 |
Le capital social au 31 décembre 2024 est de 37 966 274 €, divisé en 37 966 274 actions d’une valeur nominale de 1,00 € (il était de 37 832 965 € divisé en 37 832 965 actions d’une valeur nominale de 1,00 €, au 31 décembre 2023). Au 1 er janvier 2024, le capital a été augmenté de 133 309 actions du fait de la levée d’options de souscription d’actions, soit une augmentation de 133 309 € du capital social, assortie d’une prime d’émission totale de 2 091 642 € (émission de 44 016 actions en 2023). En dehors des autorisations d’augmentation de capital données par l’Assemblée générale dans le cadre de l’attribution d’options de souscription d’actions aux dirigeants et salariés, il n’existe aucune autre autorisation de nature à modifier le nombre d’actions composant le capital social.
| 2024 | 2023 | |||
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | Capital social (en euros) | Nombre d'actions | Capital social (en euros) | |
| Capital social au 1 er janvier | 37 832 965 | 37 832 965 | 37 788 949 | 37 788 949 |
| Exercice d'options de souscription d'actions | 133 309 | 133 309 | 44 016 | 44 016 |
| Capital social au 31 décembre | 37 966 274 | 37 966 274 | 37 832 965 | 37 832 965 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Primes d'émission et de fusion au 1er janvier | 140 777 | 140 134 |
| Exercice d'options de souscription d'actions | 2 092 | 643 |
| Primes d'émission et de fusion au 31 décembre | 142 869 | 140 777 |
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Toutefois, un droit de vote double existait, selon certaines conditions, jusqu’au 3 mai 2001. L’Assemblée générale extraordinaire du 3 mai 2001 avait décidé que les actions dont l’inscription sous la forme nominative a été demandée postérieurement au 15 mai 2001, ainsi que les actions acquises après cette date, ne peuvent plus bénéficier du droit de vote double (sauf cas particuliers visés dans la résolution correspondante adoptée par ladite Assemblée générale extraordinaire). Par ailleurs, Daniel Harari, désormais Président-Directeur général, avait procédé à l’époque, à son initiative, à l’annulation des droits de vote double qui étaient attachés à ses actions. L’Assemblée générale extraordinaire du 26 septembre 2014, suivant les recommandations du Conseil d’administration, avait maintenu le principe d’une action égale une voix, en dérogeant à la loi n° 2014-384 du 29 mars 2014 (« Loi Florange ») qui dispose que le droit de vote double pour les actions inscrites au nominatif depuis au moins deux ans au nom du même actionnaire est de droit dans les sociétés cotées, et modifié en conséquence les statuts de la Société. De ce fait, au 31 décembre 2024, 37 774 124 actions sont assorties d’un droit de vote simple, et seules 192 150 actions (soit 0,5 % du capital) bénéficient d'un droit de vote double. Aucune autre action n’est susceptible de bénéficier à terme du droit de vote double. Le nombre total de droits de vote au 31 décembre 2024 est en principe de 38 158 424 ; il est réduit à 38 122 956 en raison des actions détenues en propre à cette date dans le cadre du contrat de liquidité, qui sont privées du droit de vote.
En dehors des seuils prévus par la loi, il n'y a pas d'obligation statutaire particulière en matière de franchissements de seuils.
Au 31 décembre 2024, 424 salariés sont bénéficiaires de 1 127 234 options et 21 anciens salariés détiennent toujours 336 446 options, soit au total, 445 bénéficiaires (respectivement 329, 12 et 341 au 31 décembre 2023). À cette même date, le nombre maximal d’actions susceptibles de composer le capital social, y compris les actions nouvelles pouvant être émises par exercice de droits en vigueur donnant vocation à la souscription d'actions nouvelles, est de 39 429 954 et se décompose comme suit :
| 2024 | Nombre d'options | Prix d'exercice moyen pondéré (en euros) | 2023 | Nombre d'options | Prix d'exercice moyen pondéré (en euros) | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Options en vigueur au 1 er janvier | 1 377 567 | 24,31 | 1 198 830 | 23,25 | ||
| Options attribuées au cours de l'exercice | 311 270 | 32,50 | 261 865 | 28,25 | ||
| Options exercées au cours de l'exercice | (133 309) | 16,69 | (44 016) | 15,61 | ||
| Options devenues caduques et/ou annulées au cours de l'exercice | (91 848) | 34,47 | (39 112) | 28,28 | ||
| Options en vigueur au 31 décembre | 1 463 680 | 26,11 | 1 377 567 | 24,31 | ||
| - dont options acquises | 873 574 | 22,04 | 781 330 | 17,91 | ||
| - dont options à acquérir | 590 106 | 32,11 | 596 237 | 32,69 |
Pour les plans attribués depuis 2016, le droit d’exercice des options est définitivement acquis, en une seule fois, au terme de la période de quatre ans allant du 1 er janvier de l’année d’attribution au 31 décembre de la quatrième année.
| 2024 | Nombre de bénéficiaires | Nombre d'options | En % | Dont options exerçables | Dont options dont le droit d'exercice reste à acquérir |
|---|---|---|---|---|---|
| Direction du Groupe (1) | 10 | 292 518 | 20 % | 121 143 | 171 375 |
| Équipe de management du Groupe | 22 | 179 613 | 12 % | 95 672 | 83 941 |
| Autres salariés | 392 | 655 103 | 45 % | 323 481 | 331 622 |
| Personnes ayant quitté la société et ayant toujours des options exerçables | 21 | 336 446 | 23 % | 333 278 | 3 168 |
| Total | 445 | 1 463 680 | 100 % | 873 574 | 590 106 |
(1) Les seuls bénéficiaires sont les membres du Comité exécutif à l'exception de Daniel Harari, Président–Directeur général qui ne détient pas d’option.
La ventilation par échéance d’exercice des 336 446 options détenues par des personnes ayant quitté le Groupe est la suivante : 235 163 options en 2024, 34 004 en 2025, 22 417 en 2026 et 44 862 en 2027.
| Dates d'attribution | Dates d'échéance | Nombre | Prix d'exercice (en euros) |
|---|---|---|---|
| 8 juin 2017 | 8 juin 2025 | 2 024 | 28,25 |
| 12 juin 2018 | 12 juin 2026 | 3 585 | 22,25 |
| 12 juin 2019 | 12 juin 2027 | 3 011 | 22,50 |
| 9 juin 2020 | 9 juin 2028 | 632 206 | 18,00 |
| 8 juin 2021 | 8 juin 2029 | 168 637 | 33,50 |
| 8 juin 2022 | 8 juin 2030 | 120 341 | 38,50 |
| 7 juin 2023 | 7 juin 2031 | 238 020 | 28,25 |
| 7 juin 2024 | 7 juin 2032 | 295 856 | 32,50 |
| Total | 1 463 680 | 26,10 |
| Année | Nombre |
|---|---|
| 2025 | 99 702 |
| 2026 | 194 548 |
| 2027 | 295 856 |
| Total | 590 106 |
Lors de ses réunions du 7 juin et du 29 août 2024, le Conseil d’administration a attribué, au titre du plan d’options 2024, un maximum de 311 270 options à 341 bénéficiaires, au prix d’exercice de 32,50 € par option, se décomposant ainsi :
Le nombre définitif d’options au 31 décembre 2024 est ensuite calculé en fonction du pourcentage réel d’atteinte des objectifs fixés pour 2024, pour les options liées à la performance de leurs bénéficiaires. Il tient également compte des départs entre la date d’attribution et la fin de l’année 2024. À la date du présent rapport, les calculs des performances réelles 2024, sur la base des comptes consolidés du Groupe, ont été réalisés pour la totalité des bénéficiaires managers les plus seniors et 12 766 options ont été annulées sur les 46 135 options qui leur avaient été initialement attribuées.
Les calculs des performances des membres du Comité exécutif pour la période 2024-2026 et l’annulation des options non acquises du fait de la non-réalisation des objectifs 2024-2026 seront réalisés en 2027. Par ailleurs, 1 909 options attribuées en 2024 sont devenues caduques, en raison du départ de quatre bénéficiaires. 739 options ont également été mises en caducité, en raison de leur renonciation par les deux bénéficiaires concernés. De ce fait, au 31 décembre 2024, le nombre total d’options de souscription d’actions initialement attribuées (311 270 options à 341 bénéficiaires) a été ramené à 295 856, et le nombre de bénéficiaires à 335.
Les dix salariés du Groupe attributaires du nombre d’options le plus élevé au cours de l’exercice 2024 totalisent 88 622 options. L’intégralité de ces options est au bénéfice de salariés du Groupe. Le seul dirigeant mandataire social exécutif, Daniel Harari, n’est bénéficiaire d’aucune option depuis 2000. Les options ont une durée de validité de huit années à compter de leur date d’attribution. Le droit d’exercice de ces options par leurs bénéficiaires est définitivement acquis au terme de la période s’achevant le 31 décembre 2027 (le bénéficiaire devant toujours être lié à la Société ou à l’une de ses sociétés affiliées par un contrat de travail ou un mandat social à cette date).
En cas de départ d’un bénéficiaire avant cette date, la totalité des options qui lui ont été attribuées deviendrait caduque. Par exception, le droit d’exercice sera maintenu, en cas de décès ou du départ à la retraite du bénéficiaire à l’âge légal d’ouverture des droits à une pension de retraite en vigueur dans son pays. Si le décès ou le départ à la retraite intervient entre le 1er janvier de l’année suivant l’attribution et le terme de la période d’acquisition du droit d’exercice de quatre ans (soit pour les Plans 16g, 16h et 16i, 16j entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027), le droit d’exercice sera maintenu en totalité. Par ailleurs, 76 434 options attribuées antérieurement à 2024 sont devenues caduques en raison du départ ou de l’absence d’exercice par leurs bénéficiaires.
| 2024 | Date d'attribution du plan d'options | Nombre d'options exercées | Prix de souscription par action (en euros) |
|---|---|---|---|
| 9 juin 2016 | 49 889 | 14,50 | |
| 9 juin 2020 | 83 420 | 18,00 | |
| Total | 133 309 | 16,69 |
| Au 1 er janvier 2024 | Dotations | Reprises utilisées | Reprises non utilisées | Au 31 décembre 2024 | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Provision pour perte de change | 1 085 | 3 333 | (1 085) | 3 333 | |||
| Provision pour garantie et risques techniques | 622 | 1 171 | (1 031) | (22) | 740 | ||
| Provision pour indemnités de départ à la retraite | 7 835 | 724 | (576) | (658) | 7 326 | ||
| Provision pour risques sociaux | 478 | 302 | (241) | (19) | 520 | ||
| Autres provisions pour risques | 6 600 | - | - | - | 6 600 | ||
| Total | 16 621 | 5 530 | (2 933) | (698) | 18 519 |
Les provisions pour pertes de change matérialisent le risque de la Société sur ses positions long terme et court terme en devises (cf. note 18).
La provision est calculée conformément aux règles et méthodes comptables en vigueur. Les taux retenus dans le cadre des hypothèses actuarielles pour l’exercice 2024 sont les suivants :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Trésorerie disponible | 36 365 | 76 873 |
| Équivalents de trésorerie | - | 4 000 |
| Emprunts et dettes financières | (100 117) | (98 405) |
| Endettement net / Trésorerie nette | (63 752) | (17 532) |
Jusqu’au 31 mai 2021, la Société n’avait pas d’emprunt ni de dette financière. Elle a ensuite souscrit le 1 er juin 2021 un emprunt de 140 millions d’euros auprès de trois banques, entièrement remboursé le 27 juin 2024. Elle a ensuite souscrit un nouvel emprunt de 100 millions d’euros auprès de trois banques en juin 2024. L’essentiel de la trésorerie est placé sur des comptes à vue et à terme rémunérés.
La Société avait souscrit le 1 er juin 2021 un emprunt de 140 millions d’euros pour financer l’acquisition de Gerber Technology, à échéance cinq ans, remboursable par quatre tranches annuelles de 15 % et 40 % in fine. Il portait intérêt au taux Euribor 3 ou 6 mois auquel s’ajoutait une marge dépendant d’un ratio de levier, et fixée à 85 points de base pour la première année et à 75 points de base pour la deuxième année. Deux tranches de 21,0 millions d’euros chacune avaient respectivement été remboursées le 1 er juin 2022 puis le 1 er juin 2023. Cet emprunt a été intégralement remboursé le 27 juin 2024 pour le montant résiduel de 98 millions d’euros. La Société a conclu en janvier 2024 un nouvel accord avec ses banques. Cet emprunt de 100 millions d’euros, dont le tirage a été effectif le 27 juin 2024, est à échéance cinq ans, remboursable par huit tranches semestrielles de 7,5 % et 40 % in fine. Il porte intérêt au taux Euribor 3 ou 6 mois auquel s’ajoute une marge dépendant d’un ratio de levier, et fixée à 175 points de base pour la première année.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Court terme - à moins d'un an | (15 117) | (21 405) |
| Long terme - à plus d'un an, et moins de cinq ans | (85 000) | (77 000) |
| Total | (100 117) | (98 405) |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dettes fournisseurs | 23 766 | 24 737 |
| Dettes fournisseurs (factures non parvenues) | 10 811 | 10 850 |
| Acomptes clients | 11 918 | 11 529 |
| Compte courant inter-compagnie / convention trésorerie | 117 070 | 80 316 |
| Dettes sur titres de participation | 3 467 | - |
| Dettes sociales | 15 172 | 14 794 |
| Total | 182 203 | 142 225 |
En 2024, l’augmentation de la rubrique dettes sur titres de participation pour un montant de 3 467 milliers d’euros correspond au rachat des parts résiduelles de la société Gemini CAD Systems SA. Ce montant sera versé en 2025.
| 2024 | 2023 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Contrats récurrents facturés d'avance | 15 747 | 13 531 | |||
| Autres revenus différés (1) | 782 | 793 | |||
| Écarts de conversion passif | 1 292 | 772 | |||
| Total | 17 821 | 15 096 |
Par convention, dans les tableaux des notes sur le compte de résultat, des parenthèses indiquent une charge de l’exercice ; une absence de signe, un produit de l’exercice.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| France | 20 536 | 20 535 |
| Export Groupe | 135 921 | 134 280 |
| Export hors Groupe | 77 756 | 68 592 |
| Total | 234 212 | 223 406 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Subvention d'exploitation | - | 1 |
| Transfert de charges d'exploitation | 823 | 798 |
| Autres produits de gestion courante | 3 181 | 3 203 |
| Production immobilisée | 861 | 813 |
| Total | 4 865 | 4 815 |
La rubrique « Transfert de charges d’exploitation » est principalement constituée du montant des frais informatiques qui sont refacturés par la Société à l’ensemble de ses filiales. En 2024, la Société a constaté un produit net de 1 021 milliers d’euros relatif aux ajustements de prix de transfert (un produit net de 3 015 milliers d’euros en 2023) et un gain de change net de 1 814 milliers d’euros (une perte nette de 1 604 milliers d’euros constatée en autres charges d’exploitation en 2023). En 2024, comme en 2023, la rubrique « Production immobilisée » comprend notamment les coûts directement attribuables au développement et au paramétrage des logiciels de gestion de la Société.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Charges de personnel fixes | (75 005) | (73 348) |
| Charges de personnel variables (1) | (2 613) | (1 702) |
| Total | (77 618) | (75 050) |
(1) Les charges de personnel variables comprennent les montants versés au titre de la prime d’intéressement (cf. note 15.3).
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Ouvriers | 36 | 24 |
| Employés | 39 | 67 |
| Techniciens | 127 | 107 |
| Agents de maîtrise | - | 4 |
| Cadres | 707 | 698 |
| Total | 909 | 900 |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Effectif économique (équivalent temps plein) | 889 | 881 |
→ Participation
L’avenant à l’accord de participation d’octobre 1984 applicable aux salariés de la Société exclusivement, signé en octobre 2000, prévoit qu'une partie de la réserve spéciale de participation dégagée annuellement puisse être placée en valeurs mobilières sur un plan d’épargne d’entreprise. Ainsi, six types de fonds, dont un composé uniquement d’actions de la Société, sont accessibles suivant le choix personnel des bénéficiaires. Aucune participation ne sera versée en 2025 au titre de l’exercice 2024 (une participation de 428 milliers d’euros a été versée en 2024 au titre de l’exercice 2023).
→ Intéressement
Un accord d’intéressement collectif aux résultats applicable aux salariés de la Société exclusivement a été signé pour la première fois en septembre 1984 et renouvelé périodiquement depuis. Le dernier accord, signé en juin 2023, couvre la période 2023 – 2025. Le montant de la prime d’intéressement provisionnée au titre de l’exercice 2024 s’élève à 584 milliers d’euros. Une prime d’intéressement de 497 milliers d’euros a été versée en 2024 au titre de 2023.
L’équipe dirigeante du Groupe compte, au 31 décembre 2024, 12 membres. Les frais de personnel concernant l’équipe dirigeante du Groupe, comptabilisés en 2024, s’élèvent à 4 956 milliers d’euros (5 624 milliers d’euros en 2023) et se décomposent comme suit :
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Rémunération fixe | 3 630 | 3 854 |
| Rémunération variable | 400 | 613 |
| Autres avantages court terme | 381 | 336 |
| Avantages postérieurs à l'emploi (1) | 17 | 28 |
| Indemnités de fin de contrat de travail | - | 180 |
| Attribution d'options de souscription d'actions (1) | 655 | 613 |
| Frais de personnel concernant l'équipe dirigeante du Groupe | 5 083 | 5 624 |
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée générale annuelle du 25 avril 2025, il sera attribué aux membres du Conseil d’administration, au titre de l’exercice 2024, une rémunération d’un montant global de 440 milliers d’euros (460 milliers d’euros en 2023). Les administrateurs non dirigeants encore en poste au 31 décembre 2024 ne perçoivent aucune autre forme de rémunération.
Les cotisations aux régimes de retraite obligatoires ou contractuels sont prises en charge dans le compte de résultat au cours de la période à laquelle elles se rapportent.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Autres charges d'exploitation fixes | (41 952) | (37 817) |
| Autres charges d'exploitation variables | (16 291) | (14 294) |
| Total | (58 244) | (52 111) |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements - immobilisations incorporelles | (3 587) | (2 880) |
| Dotations aux amortissements - immobilisations corporelles | (3 346) | (3 508) |
| Dotations aux provisions d'exploitation | (4 387) | (6 686) |
| Total | (11 320) | (13 074) |
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Produits financiers | 1 056 | 1 666 |
| Charges financières | (5 392) | (4 126) |
| Opérations financières Groupe | 1 449 | 961 |
| (Dépréciation) / reprise de provisions des titres et prêts | (1) 313 | (72) |
| Résultat de change | (72) | 37 |
| Total | (2 647) | (1 534) |
(1) Il s'agit essentiellement des mouvements de provisions sur les titres mis en équivalence et sur les autres titres de participation. En 2024, les charges financières comprennent un montant de 5 136 milliers d’euros d’intérêts (4 126 milliers d’euros en 2023 relatifs à l’emprunt bancaire de 140 millions d’euros (cf. note 10.2). La Société a perçu en 2024 des dividendes distribués par certaines de ses filiales pour un montant de 5 424 milliers d’euros (3 327 milliers d’euros en 2023). Elle a également versé un montant de 3 692 milliers d’euros d’intérêts sur les comptes courants inter-compagnie et conventions de trésorerie (1 958 milliers d’euros en 2023). Au 31 décembre 2024, la Société ne détient aucune option de change, comme au 31 décembre 2023.
En 2024, la Société a constaté en résultat exceptionnel une perte de 43 milliers d’euros correspondant principalement à des moins-values réalisées sur cessions d’actions détenues en propre (une perte de 182 milliers d’euros en 2023).
| Obligations contractuelles | Paiements dus par période | Total | ||
|---|---|---|---|---|
| À moins de un an | De un à cinq ans | À plus de cinq ans | ||
| Contrats de location simple : bureaux | 1 431 | 4 736 | - | 6 166 |
| Contrats de location simple : autres (1) | 7 760 | 7 617 | 2 | 15 379 |
| Total contrats de location simple | 9 190 | 12 353 | 2 | 21 545 |
| Autres garanties : cautions (2) | 1 217 | 357 | 1 292 | 2 866 |
(1) Ces contrats incluent essentiellement des contrats d’abonnement de logiciels utilisés dans le système d’information du Groupe, contrats de services divers et contrats de location de matériel informatique et de bureau.
(2) Il s’agit de cautions délivrées par la Société ou par ses banques en faveur de clients, d’autres banques des filiales du Groupe. Les engagements envers les salariés du Groupe et les mandataires sociaux en matière d’options de souscription d’actions font l’objet d’une information détaillée dans la note 8.4.
La Société ne dispose d’aucune ligne de crédit de trésorerie au 31 décembre 2024.
La Société a essentiellement utilisé en 2024 et 2023 des ventes et des achats à terme des principales devises dans lesquelles elle opère pour couvrir ses positions bilancielles en devises à chaque fin de mois. Les opérations à terme contractées par la Société sur la base des positions significatives en devises aux bilans des 31 décembre 2024 et 2023 se décomposent comme suit (couverture contre euro, sauf précision contraire) :
| 2024 | Valeur en milliers de devises (1) | Contre-valeur en milliers d'euros (2) | Écart de valeur (3) | Échéances |
|---|---|---|---|---|
| USD | (53 690) | (51 566) | 114 | 8 janvier 2025 |
| USD / CNH | 6 923 | 6 585 | (79) | 8 janvier 2025 |
| CNH | 24 471 | 3 214 | 6 | 8 janvier 2025 |
| GBP | (2 788) | (3 366) | (3) | 8 janvier 2025 |
| GBP / CNH | (309) | (374) | (1) | 8 janvier 2025 |
| HKD | (3 017) | (371) | 3 | 8 janvier 2025 |
| JPY | (325 331) | (2 010) | (15) | 8 janvier 2025 |
| Autres devises | na | (4 800) | (39) | 8 janvier 2025 |
(1) Pour chaque devise, solde net des ventes et (achats) à terme contre euros.
(2) Contre-valeur des contrats à terme aux taux historiques.
(3) L’écart de valeur correspond à l’écart entre la contre-valeur historique et la contre-valeur aux cours de clôture des contrats à terme.
L’exposition de la Société aux variations de taux d’intérêt est essentiellement l’exposition à un risque de flux de trésorerie lié à l’emprunt à taux variable. La Société a mis en place un swap de taux (fixe/variable) en juin 2024 afin de couvrir le risque de volatilité des taux d'intérêts sur la dette variable (indexation Euribor 3 mois) à hauteur d'un tiers du montant emprunté (emprunt de 100 millions d'euros souscrit en juin 2024 sur 3 ans). L’objectif de la Société est de réduire son coût de financement en limitant l’impact des variations de taux d’intérêt sur son compte de résultat : ces taux sont donc suivis régulièrement, et la Société utilisera, si elle le juge nécessaire, des instruments financiers propres au marché des taux (swaps de taux d’intérêt, options…). La Société adopte une politique prudente de placement à court terme de ses excédents de trésorerie, qui sont placés en certificats de dépôt négociables émis par les banques de la Société ou sur des comptes rémunérés à vue ou à terme.
Lectra - Rapport financier annuel 2024
Pour les fondateurs de Neteven en 2022, la Société a procédé au rachat de ses parts dans la société. Pour Gemini, la Société a procédé au rachat de 15 % du capital en octobre 2024. La Société a également renégocié le montant d’achat des parts résiduelles pour un montant fixe de 3 467 milliers d’euros.
En juin 2022, Lectra a opéré un rapprochement entre sa filiale Lectra Turquie et Glengo, distributeur exclusif des solutions Gerber en Turquie, avec la reprise des actifs et des salariés en contrepartie notamment de 5 millions d’euros et de l’acquisition par les actionnaires de Glengo de 25 % des actions de Lectra Turquie, qui est devenue Glengo Lectra Teknoloji. La transaction prévoit un engagement de rachat des titres minoritaires en juin 2025 évalué à 1 902 milliers d'euros.
| Société | Pays | % d'intérêt et de contrôle | Capitaux propres | Valeurs brutes des titres de participations |
|---|---|---|---|---|
| Lectra South Africa (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 100,0 | 665 | 244 |
| Lectra Deutschland GmbH | Allemagne | 99,9 | 17 806 | 2 515 |
| Lectra Australia Pty Ltd | Australie | 100,0 | 125 | 90 |
| Lectra Benelux NV | Belgique | 99,9 | 3 899 | 466 |
| Retviews SA | Belgique | 100,0 | 1 634 | 11 955 |
| Lectra Brasil Ltda | Brésil | 100,0 | 2 540 | 4 873 |
| Lectra Canada Inc. | Canada | 100,0 | (2 098) | 101 |
| Lectra Systems (Shanghai) Co. Ltd | Chine | 100,0 | 6 742 | 2 094 |
| Lectra Taiwan Co. Ltd | Chine | 100,0 | (191) | 88 |
| Lectra Hong Kong Ltd | Chine | 99,9 | (556) | 0 |
| Lectra Suzhou equipment manufacturing co ltd | Chine | 100,0 | 203 | 500 |
| Lectra Korea Ltd | Corée du Sud | 100,0 | 1 936 | 847 |
| Lectra Danmark A/S | Danemark | 100,0 | 453 | 139 |
| Lectra Sistemas Española SAU | Espagne | 100,0 | 3 011 | 59 |
| Lectra Baltic Oü | Estonie | 100,0 | 1 319 | 100 |
| Lectra USA Inc. | États-Unis | 100,0 | 23 269 | 3 623 |
| Knife Holding Corporation Inc. | États-Unis | 100,0 | 394 | 359 |
| Launchmetrics | États-Unis | 50,2 | 92 | 502 |
| Lectra Suomi Oy | Finlande | 100,0 | 382 | 86 |
| Neteven S.A. | France | 87,0 | 9 611 | 13 066 |
| AQC Industry SAS | France | 28,9 | 1 316 | 1 300 |
| Lectra Technologies India Private Ltd | Inde | 100,0 | 605 | 291 |
| Lectra Italia SpA | Italie | 100,0 | 28 588 | 3 227 |
| Kubix Lab Srl | Italie | 100,0 | 331 | 7 |
| Lectra Japan Ltd | Japon | 100,0 | 1 151 | 60 |
| Lectra Maroc Sarl | Maroc | 99,4 | 1 692 | 145 |
| TextileGenesis B.V | Pays-Bas | 50,5 | 16 935 | 15 160 |
| Lectra Systèmes SA de CV | Mexique | 100,0 | 15 793 | 1 053 |
| Lectra Portugal Lda | Portugal | 99,9 | 1 259 | 458 |
| Retviews Bucharest SRL | Roumanie | 100,0 | 600 | 0 |
| Gemini CAD Systems S.A. | Roumanie | 75,0 | 9 718 | 11 916 |
| Lectra UK Ltd | Royaume-Uni | 99,9 | 2 712 | 1 379 |
| Six Atomic PTE. Ltd | Singapour | 17,9 | 2 538 | 2 249 |
| Lectra Sverige AB | Suède | 100,0 | 831 | 240 |
| Lectra Tunisie SA | Tunisie | 99,8 | 850 | 35 |
| Lectra Tunisie CP SARL | Tunisie | 100,0 | 714 | 69 |
| Glengo Lectra Teknoloji AS | Turquie | 75,0 | 2 172 | 2 779 |
| Công Ty TNHH Lectra Vietnam | Vietnam | 100,0 | 1 013 | 442 |
| Lectra Chile SA | Chili | 99,9 | 623 | 43 |
| Lectra Philippines Inc. | Philippines | 99,8 | 846 | 0 |
| Lectra Russia OOO | Russie | 100,0 | 12 | 17 |
| Lectra Singapore Pte Ltd | Singapour | 100,0 | 1 365 | 2 193 |
Écart de réévaluation 182 004
Total 646 716
| Chiffre d'affaires juridique | Filiales Europe | Filiales Amériques | Filiales Asie / Moyen-Orient | Filiales Afrique | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| 170 551 | 197 778 | 123 322 | 16 588 | 508 238 |
| Montant brut au bilan | Titres des sociétés mises en équivalence (dont écart de réévaluation) | Autres titres de participation | Total |
|---|---|---|---|
| 640 913 | 5 804 | 646 716 |
| Montant brut au bilan | À moins de un an | À plus de un an | |
|---|---|---|---|
| Prêts | 3 163 | - | |
| Clients et comptes rattachés | 16 608 | 16 608 | |
| Acomptes fournisseurs | 1 045 | 1 045 | |
| Total | 20 817 | 17 653 | 3 163 |
| Montant brut au bilan | À moins de un an | À plus de un an |
|---|---|---|
| Fournisseurs et comptes rattachés | 12 496 | 12 496 |
| Acomptes clients | 3 820 | 3 820 |
| Compte courant inter- compagnie / convention trésorerie | 117 070 | 117 070 |
| Total | 133 386 | 133 386 |
A l'Assemblée générale de la société LECTRA S.A. 16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société LECTRA S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1ᵉʳ janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
(Note « Chiffre d’affaires » incluse dans les règles et méthodes comptables et note 13 de l’annexe aux comptes annuels)
La société conçoit, produit et distribue des solutions technologiques complètes et intégrées : équipements de découpe automatique, logiciels ainsi que l’accompagnement Associé tels que des services d’assistance, de maintenance technique, de support à distance, de formation et Conseil ainsi que la vente de pièces de rechange et consommables. Pour l’exercice 2024, le chiffre d’affaires de la société s’élève à 234,2 m€. La majeure partie des ventes d’équipements de découpe automatique et de leurs logiciels embarqués appelés « pilotes » s’effectue à l’étranger. Les modalités de transfert des risques et avantages de ces ventes, décrites dans la note « Chiffre d’affaires » incluse dans les règles et méthodes comptables de l’annexe aux comptes annuels, diffèrent selon les destinations et les clients. Compte tenu de la multiplicité de ces conditions, il existe un risque d’erreur dans la détermination de la date de reconnaissance du chiffre d’affaires, en particulier autour de la date de clôture de l’exercice.
Nous avons ainsi considéré que la reconnaissance du chiffre d’affaires des équipements et pilotes Associés à l’export autour de la date de clôture de l’exercice est un point clé de l’audit en raison des éléments suivants :
Nos travaux ont notamment consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires. Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D.441-6 du code de commerce.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de commerce. Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange, fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel. Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Conseil d’administration. Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen. Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société LECTRA S.A. par l'Assemblée générale du 28 juin 1990 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 22 mai 1996 pour le cabinet KPMG SA. Au 31 décembre 2024, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 35 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG SA dans la 29 ème année.
Lectra - Rapport financier annuel 2024 d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative.
Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes.
Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Mérignac, le 27 février 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Flora Camp
(Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2024)
A l'Assemblée générale de la société LECTRA S.A.
16-18, rue Chalgrin 75016 Paris
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’Assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
Fait à Neuilly-sur-Seine et Mérignac, le 27 février 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
KPMG SA
Flora Camp
Nous attestons que les informations contenues dans le présent Rapport financier annuel 2024 sont, à notre connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. Nous attestons qu’à notre connaissance, les comptes annuels et consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicables et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actifs et de passif, de la situation financière et du résultat de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le Rapport de gestion du Groupe présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de la Société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés, et qu’il a été établi conformément aux normes d’information en matière de durabilité applicables.
Paris, le 28 mars 2025
Daniel Harari
Président-Directeur général
Olivier du Chesnay
Directeur financier
| PricewaterhouseCoopers Audit | Représenté par Madame Flora Camp | Crystal Park | 63, rue de Villiers | 92208 Neuilly sur Seine Cedex |
|---|---|---|---|---|
| KPMG SA | Représenté par Madame Aurélie Lalanne | Domaine Pelus | 11, rue Archimède | 33700 Mérignac |
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2025
| PricewaterhouseCoopers Audit | Représenté par Madame Flora Camp et Madame Aurélie Castellino | Crystal Park | 63, rue de Villiers | 92208 Neuilly sur Seine Cedex |
|---|---|---|---|---|
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2025
Par courrier :
Lectra
Relations investisseurs
16-18, rue Chalgrin
75016 Paris
Par mail : [email protected]
Notre site internet : www.lectra.com
Société anonyme
au capital de 37 966 274 euros - Siège social : 16-18, rue Chalgrin - 75016 Paris - 300 702 305 RCS Paris
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