Annual Report (ESEF) • Apr 17, 2025
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Download Source FileHighCo résiste. HighCo réagit. HighCo bouge !
L’année 2024 était une année périlleuse pour HighCo. La décroissance due à son client historique, le groupe Casino, fut une véritable épreuve.
Mais les dirigeants et les équipes ont su affronter ces vents contraires. La gestion de la crise a été à la fois courageuse et sereine, par la réduction des coûts, bien sûr, mais aussi par une réécriture de la feuille de route à court et moyen terme.
Richard CAILLA
Président du Conseil de Surveillance
HighCo a traversé plusieurs crises dans son histoire. Et à chaque fois, le Groupe les a surmontées en faisant preuve d’une grande solidité. C’est à nouveau le cas aujourd’hui.
Une cession majeure, un recentrage industriel sur nos points forts et des projets de déploiement : HighCo est en action… Toujours solide, toujours rentable, toujours tourné vers l’Innovation et le Digital.
Président du Directoire
En 2024, le marché de la grande distribution alimentaire a été marqué par deux tendances majeures : l’intensification de la guerre des prix et la poursuite de la consolidation du secteur. Cette conjoncture, particulièrement défavorable à notre client historique, le groupe Casino, a eu un impact négatif sur l’activité et sur les résultats annuels du Groupe.
En 2025, HighCo fêtera ses 35 ans, une étape importante de son histoire. Depuis sa création, le Groupe a toujours été en mouvement : croissance organique, acquisitions, création de nouvelles activités… Les évolutions ont été nombreuses au cours de ces années mais un élément est resté inchangé : l’ADN du Groupe résolument centré sur l’innovation et la performance.
HighCo a ainsi enregistré une baisse globale de sa marge brute de 7 % mais la situation a évolué de façon contrastée selon les activités. L’année a notamment été marquée par la forte baisse du pôle Agences & Régies, impacté par les activités en lien avec le groupe Casino.
High Connexion a joué un rôle clé dans cette dynamique de développement. Cette start-up, créée par HighCo et Bruno Laurent, a été pensée pour anticiper les transformations du marché et accompagner l’émergence des services mobiles en France. Elle a permis à HighCo de faire ses premiers pas dans le Mobile et s’est très vite imposée comme l’un des acteurs majeurs du secteur.
En 15 ans, et avec un investissement initial inférieur à 100 000 euros, High Connexion a enregistré des performances remarquables : près de 45 millions d’euros de RAO cumulés et près de 15 millions d’euros de dividendes pour le Groupe. Cette « success story » illustre notre capacité à accompagner les évolutions du marché, à faire émerger des solutions innovantes et à créer de la valeur.
Depuis 35 ans, HighCo s’adapte et rebondit face aux défis avec agilité et résilience. Aujourd’hui, fort de son expérience, de l’expertise de ses équipes et de sa solidité financière, HighCo dispose de toutes les ressources nécessaires pour continuer à innover et retrouver le chemin de la croissance…
Aujourd’hui, la cession de High Connexion devrait permettre au Groupe de proposer une distribution exceptionnelle de 1 euro par action, afin de récompenser ses actionnaires.
Les femmes et les hommes du Groupe représentent sa plus grande richesse : La vision humaine et managériale du Groupe : faire grandir les collaborateurs, les rendre autonomes et leur permettre de contribuer, en mode collaboratif, à des projets structurants.
| COLLABORATEURS | en France | en Belgique | en Espagne |
|---|---|---|---|
| 443 | 88 % | 3 % | 9 % |
| 72 % | dont des collaborateurs en CDI |
|---|---|
| 75 % | ont débuté en CDI |
FEMMES-HOMMES
50 % en moyenne
9,3 années d’ancienneté de femmes
cadres - managers
Une baisse d’activité maîtrisée et un bilan solide :
69,2 M€ de marge brute
37 % WPP DIGITALES en croissance représentant
3 % managers et salariés
4 % autodétention de l’activité
2 du Groupe / 3
MARGE OPÉRATIONNELLE supérieure à 16 %
56 % autres investisseurs
NET CASH de 25 M€
RÉCURRENT (dividendes et programme de rachat d’actions)
Un savoir-faire pour :
Être un tiers de CONFIANCE pour les marques et les distributeurs
NOS ALGORITHMES
Offrir des solutions TECHNOLOGIQUES INNOVANTES aux marques et aux distributeurs
les ventes de nos clients et les mesurer
À travers ses associations de collaborateurs et son fonds de dotation, HighCo soutient des actions en faveur de la pratique sportive, de l’écologie et de l’entrepreneuriat.
Cécile COLLINA-HUE
Directrice Générale & Membre du Directoire
Le RAO a diminué de - 29,6 % à 11,6 M€, soit une marge opérationnelle de 16,7 %. Le RNPG ajusté ressort en repli de - 33,2 % à 7,3 M€, soit un BNPA ajusté de 0,37 € (- 32,3 %). Le Groupe reste financièrement solide avec un cash net en hausse de + 5,3 M€ à 24,7 M€, permettant de proposer à l’Assemblée Générale du 19 mai prochain un dividende de 0,25 € par action au titre de 2024.
La marge brute a reculé de - 7,0 % à 69,2 M€, avec des performances contrastées selon les activités : croissance du pôle Activation (+ 7,0 %), repli du pôle Mobile (- 4,3 %) et forte baisse du pôle Agences & Régies liée à la réduction du nombre de points de vente Casino (- 28,8 %).
| Marge brute | PCC(1) | RAO(2) |
|---|---|---|
| 69,16 M€ | 11,55 M€ | 16,7 % |
| - 7,0 % | - 29,6 % | |
| Marge opérationnelle | RNPG ajusté(3) | BNPA ajusté(4) |
| - 540 bps | 7,28 M€ | 0,37 € |
| - 33,2 % | - 32,3 % | |
| CAF(5) | 12,30 M€ | 24,74 M€ |
| 0,25 € | - 1,1 M€ | |
| Cash net(6) | + 5,35 M€ | (7) |
| Dividende par action | + 25 % |
(1) PCC : à périmètre comparable et à taux de change constants.
(2) RAO : Résultat des Activités Ordinaires.
(3) Résultat Net Part du Groupe hors autres produits et charges opérationnels, et hors résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession.
(4) Bénéfice Net Par Action ajusté : RNPG ajusté par action, basé sur un nombre de titres moyen de 19 686 140 au 31/12/24.
(5) Capacité d’autofinancement retraitée du remboursement des obligations locatives (IFRS 16).
(6) Cash net hors ressource en FDR : Disponibilités et VMP moins dette financière brute courante et non courante, hors ressource nette en Fonds De Roulement.
74,35 M€
69,16 M€
2023
2024
| France | 87,8 % |
|---|---|
| Belgique | 10,9 % |
| Espagne | 1,2 % |
| Activation | 52,8 % |
|---|---|
| Mobile | 22,8 % |
| Agences & Régies | 24,5 % |
| RAO | 17,6 M€ | 16,4 M€ | 12,2 M€ | - 29,6 % | 11,6 M€ | 15,8 M€ | 15,5 M€ |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020(1) | 2021(1) | 2022(2) | 2023 | 2024 |
| 22,1 % | - 540 bps | 16,7 % | 20,6 % | 20,3 % | 16,4 % |
|---|---|---|---|---|---|
| 2020(3) | 2021(3) | 2022(2) | 2023 | 2024 |
| 10,9 M€ | - 33,2 % | 7,3 M€ | 9,2 M€ | 8,7 M€ | 5,8 M€ |
|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | 2021 | 2022(2) |
| 0,55 € | - 32,3 % | 0,37 € | 0,44 € | 0,42 € | 0,28 € |
|---|---|---|---|---|---|
(1) RAO ajusté : Résultat des Activités Ordinaires (Résultat Opérationnel Courant avant charges de restructuration et hors impact des plans d’attribution gratuite d’actions).
(2) Retraité des activités en Italie.
(3) Marge opérationnelle ajustée : RAO ajusté / Marge Brute.
(4) Résultat Net Part du Groupe hors impact net d’impôt des plans d’attribution gratuite d’actions, hors autres produits et charges opérationnels, et hors résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession.
(5) Bénéfice Net Par Action ajusté : RNPG ajusté par action, basé sur un nombre de titres moyen de 19 686 140 au 31/12/24.
| 15,3 M€ | 13,4 M€ | 13,0 M€ | 12,7 M€ | 12,3 M€ |
|---|---|---|---|---|
| 24,7 M€ | 19,4 M€ | 19,1 M€ | 17,9 M€ | 13,4 M€ |
|---|---|---|---|---|
| 96,6 M€ | 92,1 M€ | 93,0 M€ | 89,9 M€ | 89,1 M€ |
|---|---|---|---|---|
(1) Capacité d’autofinancement retraitée du remboursement des obligations locatives (IFRS 16).
(2) Cash net hors ressource en FDR : Disponibilités et VMP moins dette financière brute courante et non courante, hors ressource nette en Fonds De Roulement.
0,40 € + 25 %
0,32 €
0,27 €
0,25 €
0,20 €
2020
2021
2022
2023
2024(1)
(1) Dividende proposé à l’Assemblée Générale du 19 mai 2025 au titre de l’exercice 2024.
| Flottant | 39,5 % |
|---|---|
| WPP | 37,4 % |
| Eximium(1) | 11,3 % |
| GBP(2) | 4,6 % |
| Autodétention | 4,0 % |
| Management | 3,2 % |
(1) Eximium : société contrôlée par la famille Baulé, selon dernière déclaration de franchissement de seuil à l’AMF du 01/08/2017.
(2) GBP : Gérard de Bartillat Participations.
Graphique historique sur 3 ans (arrêté au 31 mars 2025).
Cours HCO
3,14 €
Clôture 31 mars 2025
Cours HCO
CAC Small
CAC Mid & Small
HighCo
En conséquence, les volumes continuent de baisser et la remontée en gamme, particulièrement attendue par les grandes marques, ne se réalise pas. En 2024, les achats du quotidien baissent de 0,9 %(1).
prudents. Ils pérennisent leurs habitudes, initiées pendant la pandémie, pour réduire leurs dépenses. Le nombre moyen d’articles achetés par visite continue de se réduire et les consommateurs n’hésitent pas à fréquenter quatre à cinq enseignes en même temps dans l’espoir de réaliser.
Dans ce contexte de ralentissement de la consommation, le prix est redevenu une variable clé. Pour rester compétitifs et développer leurs parts de marché, les acteurs de la grande distribution continuent de se livrer une véritable guerre des prix. Cette situation a pour conséquence d’accélérer les transformations en cours sur ce marché : des ventes des grandes surfaces alimentaires. Stimulées par la demande et le caractère différenciant de ces produits, les enseignes investissent dans leurs MDD. Aujourd’hui, la plupart des acteurs de la grande distribution partagent l’ambition de réaliser près de 40 % de leur chiffre d’affaires avec des produits MDD dans les prochaines années.
réalisé par la grande distribution. Aujourd’hui, en France, les trois plus grandes centrales d’achat (E. Leclerc, Carrefour et Aura Retail) représentent plus de 75 % de parts de marché.
Dans cette perspective, Carrefour et Auchan ont récemment refondu leur programme de fidélité.
(2) « Vente de Casino, Coopérative U, JO de Paris... Ces 11 événements à retenir de l’année 2024 » - LSA – Décembre 2024
(3) « Carrefour, Intermarché : jusqu’où iront les marques de distributeurs ? » LSA – Décembre 2024
Dans le cadre de la modernisation de son concept et de ses restaurants, Buffalo Grill confie à notre filiale Useradgents la refonte de son site web :
Les experts de l’agence ont intégralement repensé le site en proposant à l’enseigne un accompagnement spécifique en matière d’écoconception et d’accessibilité.
Le design éthique s’invite progressivement à la table des enjeux digitaux !
Les équipes Buffalo Grill ont été particulièrement sensibles à l’accessibilité.
Suite à la refonte, l’audit de conformité a permis d’atteindre une note de 85,88 %, preuve que performance business et objectifs RSE sont compatibles !
Renaud MENERAT
Directeur Général
Useradgents
personnalisées. À partir d’un selfie, les utilisateurs configurent leurs avatars créés par l’IA et les impriment pour personnaliser leurs sapins. Communiquée en parallèle à une sélection de journalistes, l’opération prend rapidement une dimension virale…
En 2024, HighCo réalise 7 campagnes de communication omnicanales pour Netto. Ces communications sont conçues pour concilier deux enjeux clés pour l’enseigne : Business et Image de Marque.
Le bilan de cette première année de collaboration est très positif. La direction de l’enseigne ainsi que les propriétaires de magasins saluent l’apport stratégique et le renouveau créatif.
Cette première année de collaboration a été marquée par une synergie parfaite, où chaque projet a contribué à renforcer la confiance et l’efficacité mutuelles. Elle a posé les bases d’un partenariat durable et fructueux, propice à de nouveaux succès à venir.
Géraldine MYOUX
Directrice Générale
HighCo Shopper
E.Leclerc renouvelle sa confiance à HighCo pour la gestion de ses Temps Forts commerciaux. HighCo étend son périmètre de collaboration avec E.Leclerc et accompagne les enseignes spécialisées du groupement dans la mise en place d’opérations promotionnelles :
Carrefour renforce son partenariat avec HighCo pour atteindre son objectif de 10 % de promotions personnalisées en 2026.
2024 Cellule Promo Personnalisée HighCo - Carrefour
Les équipes Carrefour (Marchandises / Ventes / Marketing) ;
2023
Les industriels partenaires.
HighCo Merely déploie pour Leroy Merlin France une plateforme de construction et de pilotage du plan d’action commercial.
| NOMBRE D’UTILISA TEURS ATTENDUS | 100 |
|---|---|
| MISE EN SERVICE : | JUIN 2025 |
Leroy Merlin France a choisi HighCo Merely pour structurer et piloter l’ensemble de son Plan d’Animation Commerciale.
La plateforme centralise le cadrage, le sourcing des offres, la validation des opérations et le suivi de la performance. Notre ambition est claire : renforcer la productivité, fluidifier les processus et redonner toute sa place à l’expertise métier des équipes terrain.
Martin RENNERT
Directeur Général HighCo Merely
Portées par une conjoncture économique favorable, les activités promotionnelles du Groupe en France sont en forte hausse :
(1) Variation du nombre de coupons traités en France en 2024 par rapport à 2023.
(2) Variation du nombre de demandes traitées en France en 2024 par rapport à 2023.
Les campagnes se multiplient en pharmacie et le réseau s’étend en GSA :
Réseau Pharmacie :
des laboratoires : + 40 % d’offres disponible au second semestre 20241.
La technologie HighCo Nifty est déployée sur les caisses traditionnelles des magasins Monoprix. Des développements techniques sont en cours pour installer la solution sur les caisses automatiques de l’enseigne au second semestre 2025.
Les coupons de réduction HighCo Nifty révolutionnent la promotion ! Avec un taux d’utilisation de 40 %, ces coupons constituent déjà un succès en pharmacie. En GSA, les premiers tests sont très prometteurs et le déploiement s’accélère grâce à une connexion fluide via API.
La solution répond à l’ensemble des enjeux actuels du marché : la digitalisation des coupons, l’automatisation du traitement et du remboursement, l’intégration à tous les canaux de diffusion (online et offline), la capacité de ciblage et de personnalisation...
Olivier HUBLAU
Directeur Général
HighCo Data France
1 Evolution du nombre d’offres disponibles au second semestre 2024 par rapport au premier semestre 2024.
ACTIVA TION
HighCo aide Philips à recruter de nouveaux consommateurs, tout en encourageant à l’économie circulaire.
Les équipes du Groupe mettent en place une offre de remboursement responsable en partenariat avec l’application Geev. En faisant don d’une ancienne machine sur l’application, les consommateurs sont remboursés de 30 € sur l’achat de la nouvelle machine à café Philips Baristina.
L’année 2024 a été marquée, dans un contexte de baisse d’activité, par notre volonté d’avancer et de partager notre feuille de route RSE avec l’ensemble des collaborateurs. Ce travail, mené avec toutes nos parties prenantes, incarne notre ambition d’ « Agir pour un marketing responsable » afin de soutenir la
Enfin, nos solides notations extra-financières en 2024 viennent renforcer notre démarche RSE, avec notamment le renouvellement de notre médaille d’Or EcoVadis et l’obtention de la note B au CDP Climat, dans la catégorie PME.
L’engagement collaborateur a été au cœur de nos actions tout au long de l’année, en témoigne leur participation active à la deuxième édition de la Semaine européenne du développement durable. Cette dynamique collective s’est ensuite matérialisée à travers diverses initiatives, telles que les demi-journées solidaires et le DuoDay, avec l’objectif de renforcer notre impact sociétal.
En 2025, la priorité sera donnée au déploiement de notre feuille de route RSE. Nous consoliderons l’engagement de nos collaborateurs et avancerons sur notre trajectoire de décarbonation. Bien que les premiers éléments de la directive Omnibus nous excluent du champ d’application de la CSRD, Corporate Sustainability Reporting Directive, nous réaffirmons notre engagement à poursuivre activement notre démarche RSE, dans le respect de nos valeurs et des attentes de nos parties prenantes.
Dans le prolongement de nos actions, nous avons révisé en profondeur notre politique d’achats responsables pour l’aligner avec notre nouvelle stratégie RSE. Cela nous permet ainsi d’impliquer toute notre chaîne de valeur, garantissant un engagement partagé en faveur de pratiques durables.
En 2024, le Groupe a présenté sa nouvelle stratégie RSE, qui repose sur une ambition forte et se décline autour de trois piliers.
Promouvoir une culture qui valorise l’épanouissement et la performance des collaborateurs.
HighCo s’engage à favoriser un environnement où l’épanouissement des collaborateurs et la performance collective sont indissociables. Cet engagement doit se traduire par un investissement permanent dans le développement des compétences, permettant à chaque collaborateur d’évoluer et de s’épanouir tout au long de sa carrière. Parallèlement, le Groupe renforce ses valeurs historiques – innovation, passion, respect, performance – pour faire évoluer son ADN d’innovation et d’entrepreneuriat, en plaçant en particulier la diversité et l’inclusion au cœur de sa culture d’entreprise.
Le Groupe est conscient de l’importance de concevoir des solutions responsables et en fait un axe stratégique prioritaire. Pour y parvenir, HighCo veille à sensibiliser et à former ses collaborateurs à l’écoconception, à l’accessibilité et à la communication responsable, en tenant compte des spécificités et des besoins de chaque métier. En parallèle, il est essentiel d’accompagner nos clients dans leurs démarches responsables en les conseillant et en les orientant vers des solutions durables.
HighCo place la protection des données au cœur de sa gouvernance. Cet engagement repose sur une volonté de conformité réglementaire, la sécurisation renforcée de nos infrastructures et une gestion rigoureuse des données personnelles et confidentielles. En sensibilisant l’ensemble de ses collaborateurs et en formant ses experts métiers aux meilleures pratiques, HighCo s’assure de l’intégrité et de la confidentialité des données pour l’ensemble de ses parties prenantes.
La 2e édition de la SEDD a été l’occasion d’aborder auprès de 140 collaborateurs des thématiques telles que le marketing responsable, l’isolement des séniors, la santé mentale, les technologies douces, etc.
Cette année, une session de sensibilisation autour des biais cognitifs a été organisée avec pour objectif de prendre conscience de leur existence et d’acquérir des outils pratiques pour instaurer un environnement professionnel plus inclusif.
Le Groupe a participé, pour la première fois, au DuoDay en formant trois duos sur des fonctions administratives, informatiques et communication.
Organisation de demi-journées solidaires afin de permettre aux collaborateurs de s’engager auprès d’une association sur leur temps de travail.
13 collaborateurs ont aidé l’association en triant, étiquetant et rangeant 1 206 kg de vêtements, qui ont ensuite été redistribués à des candidats en recherche d’emploi ou revalorisés.
19 collaborateurs ont participé à une session de dépollution, durant laquelle près de 40 kg de déchets ont été ramassés et triés.
Écriture et distribution de lettres par des collaborateurs volontaires dans deux EHPAD proches de nos sites d’implantation.
Depuis sa création en 2022 :
En 2024 :
Fonds de dotation HighCo
Mécénat de compétences et financier
| 72 % | de collaborateurs formés (1) |
|---|---|
| 50 % | de femmes cadres - managers |
| 9,3 | années d’ancienneté en moyenne |
| 96 % | Taux d’absentéisme spécifique de collaborateurs en CDI (2) |
| < 4 % |
Le bilan carbone permet de mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise. En 2024, HighCo a publié pour la deuxième année un bilan carbone complet (Scopes 1, 2, 3)(3).
| Scope 1 | 203 |
|---|---|
| Scope 2 | 4 763 |
| Année | Scope 1 | Scope 2 | Scope 3 |
|---|---|---|---|
| 2022 | 9 000 | 8 627 | 6 789 |
| 2023 | 8 000 | 7 613 | 213 |
| 2024 | 7 000 | 6 000 | 169 |
Dans le cadre de sa trajectoire de décarbonation, HighCo met en œuvre des actions concrètes et mesurables à horizon 2030, structurées autour de nos principaux objectifs:
(3) Voir la section « Changement climatique » dans la partie « Informations environnementales » (pages 119 à 126) pour plus de détails.
| Richard CAILLAT | Président du Conseil de Surveillance |
|---|---|
| Leïla BOUGUERRA | Représentante permanente de WPP France Holdings |
| Dominic GRAINGER | Représentant permanent de WPP 2005 Ltd |
| Nathalie BIDERMAN | Membre indépendante |
| Cyril TRAMON | Membre indépendant |
| Didier CHABASSIEU | Président du Directoire |
|---|---|
| Cécile COLLINA-HUE | Directrice Générale & Membre du Directoire |
Présidé par Didier Chabassieu et Cécile Collina-Hue
| Jonathan CAMPOS | |
|---|---|
| Nicolas GÉNOVÈSE | Directeur Marketing |
| Carine CASSAR | Directrice des Ressources humaines |
| Olivier HUBLAU | Directeur Financier & RSE |
| Bruno LAURENT | Président |
| Gilles MANNONI | Directeur HighCo Data France |
| Didier Chabassieu | Vincent Neto | Géraldine Myoux |
|---|---|---|
| d.chabassieu@highco.com | v.neto@highco.com | g.myoux@highco.com |
| Cécile Collina-Hue | ||
| c.collina-hue@highco.com |
| Olivier Hublau | Renaud Ménérat |
|---|---|
| o.hublau@highco.com | r.menerat@highco.com |
| Vincent Pillet | Jean-François Baisnée |
|---|---|
| v.pillet@highco.com | jf.baisnee@highco.com |
Bruno [email protected]
Jonathan [email protected]
| Alessandro Papa | Olivier Hublau |
|---|---|
| alessandro.papa@highco.be | o.hublau@highco.com |
Nicolas [email protected]
Géraldine Myoux
HighCo Spain
Ressources humaines
Harrald Zwart
Carine Génovèse
HighCo Mediacosmos
Agnès Derynck
Recrutement
Sandrine Negrel
HighCo Mindoza
David Echinard
Informatique
Céline Scoffoni
Christophe Portier
Le présent document d’enregistrement universel inclut notamment :
En application de l’article 19 du règlement européen 2017/1129 (« Prospectus »), les éléments suivants sont inclus par référence dans le présent document d’enregistrement universel :
Les informations non incluses dans ces deux documents sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes à un autre endroit du présent document d’enregistrement.
Dans le présent document, les expressions « HighCo » ou « la Société » signifient HighCo SA, et « le Groupe » signifie HighCo SA et ses filiales.
(1) Protocole de cession signé le 19 mars 2025.
(2) RetailTech.
(3) Sont désignées sous le terme « Media Cosmos » les sociétés : Création & Distribution, Media Cosmos et Régie Media Trade.
(4) Sont désignées sous le terme « Useradgents » les sociétés : Useradgents et UA Factory.
Cécile Collina-Hue, Directrice Générale et membre du Directoire
Téléphone : +33 (1) 77 75 65 06
Email : [email protected]
Déclaration du responsable du document d’enregistrement universel contenant le rapport financier annuel
« J'atteste que les informations contenues dans le présent document d’enregistrement universel sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée.
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de HighCo et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport sur la gestion du Groupe figurant en page 51 présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de HighCo et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés. »
Paris, le 16 avril 2025
Cécile Collina-Hue
Directrice Générale et membre du Directoire
Voir les Comptes consolidés (page 206).
Le cabinet Ernst & Young Audit est membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes de Versailles.
Le Cabinet Jean Avier est membre de la compagnie régionale des commissaires aux comptes d’Aix-en-Provence – Bastia.
.......................................................................51
.............................................................................................................. 51
...........................................................................................................187
...........................................................................188
................................................................ 188
............................................. 189
................................ 190
............................................................................. 198
.............. 198
.................... 201
................................................... 202
.....................................203
...................................................................................................................... 203
................................................................................... 204
................................................................................................................................... 204
Expert en marketing et communication, HighCo accompagne les marques et retailers dans l’accélération de la transformation du commerce.
Le Groupe compte près de 450 collaborateurs en France, en Belgique et en Espagne. HighCo est cotée sur le marché réglementé d’Euronext Paris au compartiment C. Le Groupe est classé « Gold » par EcoVadis, faisant partie du top 5% des entreprises les plus performantes en termes de RSE et d’achats responsables.
En 2024, HighCo a réalisé son activité (marge brute) dans les pays suivants :
| France | 87,8% |
|---|---|
| Belgique | 10,9% |
| Espagne | 1,2% |
De 1990 à 1996
Création de HighCo en 1990 par M. Frédéric Chevalier (Président-Fondateur). Appel au capital-risque en 1994 pour accélérer le développement national de la société, puis introduction en Bourse en 1996. HighCo est alors la deuxième valeur introduite sur le nouveau marché d’Euronext.
1999
Ouverture du capital au groupe britannique WPP, l’un des leaders mondiaux du secteur de la communication (prise de participation à hauteur de 30 % du capital).
De 2003 à 2005
Recentrage stratégique sur les métiers de solutions marketing (principalement sur le couponing, Scancoupon et Promo Control, et les médias en magasin).
M. Richard Caillat succède à M. Frédéric Chevalier à la présidence du Directoire de HighCo. Nombreuses acquisitions en France (VMS, BleuRoy.com, RC Médias), en Belgique (InfoShelf, Scan ID, Publi Info), au Royaume-Uni (MRM) et en Europe centrale (POS Media).
Lancement des solutions marketing sur mobile avec les créations de High Connexion et Useradgents (France).
M. Didier Chabassieu succède à M. Richard Caillat à la présidence du Directoire de HighCo en 2013, ce dernier accédant à la présidence du Conseil de Surveillance. Recentrage stratégique sur ses zones géographiques historiques avec les cessions de MRM au Royaume-Uni et POS Media en Europe Centrale. Accélération de la mutation digitale pour atteindre puis dépasser l’objectif de 50 % des activités du Groupe dans ce domaine. Poursuite des investissements et acquisitions afin d’intégrer tous les métiers du digital, avec notamment les acquisitions de Milky, CapitalData et l’intégration à 100 % de Useradgents.
Mutation digitale réussie. Création du start-up studio HighCo Venturi pour rester un acteur de référence sur le marché de la transformation du commerce et accompagner les clients marques et retailers avec notamment le lancement des solutions HighCo Merely et HighCo Nifty.
Une croissance du marché publicitaire mondial en 2024 supérieure aux attentes. GroupM (WPP) estime, dans ses prévisions publiées en décembre 2024, que les investissements publicitaires mondiaux (hors dépenses relatives à la publicité politique aux Etats-Unis) devraient augmenter de + 9,5 % en 2024, pour s’afficher à environ 958 Mrd€ (1 037 Mrd$). Cette croissance soutenue serait, contre toute attente, supérieure à celle observée en 2023 (+ 8,4 %), et bénéficierait, avant tout, aux principales plateformes de publicité numériques. Elle est à mettre en perspective avec une croissance de l’économie mondiale qui devrait se maintenir à + 3,2 % en 2024 et un taux d’inflation globale qui devrait s’établir à + 3,5 % d’ici fin 2025 selon le Fonds Monétaire International (octobre 2024). Cette prévision est donc supérieure à celles estimées en décembre 2023 (+ 5,3 %) et juin 2024 (+ 7,8 %).
Dans ces mêmes prévisions, GroupM estime que les investissements publicitaires mondiaux devraient s’afficher en hausse de + 7,7 % en 2025, toujours portés par la publicité digitale, dans un contexte de poursuite de la désinflation.
| 2023 | 2024e | 2025e |
|---|---|---|
| 8,4% | 9,5% | 7,7% |
Source : GroupM – This Year Next Year – 2024 Global End-Of-Year Forecast, Décembre 2024 (hors publicité politique aux Etats-Unis)
Une dynamique de croissance sur le Digital toujours aussi solide. Premier média en termes d’investissements publicitaires mondiaux, la publicité « digitale » ou « Digital Pure-Play » devrait s’afficher en croissance de + 12,4 % en 2024, soit une très légère accélération par rapport à 2023 (+ 12,2 %). Elle représente 71,4 % du marché mondial de la publicité (69,5 % en 2023). A titre de comparaison, la télévision (incluant la « TV connectée »), deuxième média en termes d’investissements publicitaires, ne représente que 16,0 % des dépenses mondiales avec une croissance de + 3,3 % en 2024.
En cinq années – 2019 étant l’année de référence avant Covid-19 – les investissements publicitaires digitaux ont plus que doublé au niveau mondial, portés notamment par le « Retail Media » (+ 18,2 % en 2024) qui représente désormais 15,0 % des investissements publicitaires. En termes de prévisions, GroupM estime que la croissance des investissements publicitaires digitaux devrait rester soutenue en 2025 à + 10,0 % puis s’afficher entre + 7 % et + 8 % les années suivantes, tirant la croissance globale du marché publicitaire. Les investissements publicitaires digitaux devraient ainsi représenter trois-quarts des investissements publicitaires mondiaux dès 2027.
publiées en décembre 2024, que les investissements publicitaires sont attendus en progression de + 8,5 % en 2024, en ligne avec les estimations de juillet 2024 (+ 8,6 %). Comme anticipé, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont largement contribué à stimuler la croissance du marché publicitaire français. Cette dynamique de croissance a fortement ralenti après les Jeux et la croissance devrait s’élever à + 4,9 % en 2025.
| 2023 | 2024e | 2025e |
|---|---|---|
| 8,5% | 4,9% | 3,6% |
Source : GroupM – This Year Next Year – 2024 Global End-Of-Year Forecast, Décembre 2024 (hors publicité politique aux Etats-Unis)
En France, selon la FEVAD (février 2025), les ventes sur internet en 2024 ont atteint le chiffre record de 175 Mrd€, en progression de + 9,6 %. Après une année 2023 marquée par une croissance essentiellement tirée par l’inflation, l’e-commerce français a affiché un net rebond en 2024 (en volume), avec une progression de + 10 % des transactions sur internet pour s’établir à 2,6 milliards. Cette dynamique s’explique notamment par la désinflation sur les dépenses contraintes et la hausse des salaires, soutenant la reprise des achats en ligne, en particulier pour les biens de consommation courante hors alimentaire.
Malgré cette reprise, le panier moyen demeure stable (68 €), traduisant une recherche d’économies de la part des consommateurs, qui privilégient des produits ou circuits plus abordables. Les ventes de produits enregistrent une croissance de + 6 %, atteignant 67 Mrd€, avec un volume record de 1,28 milliard de transactions (+ 11 %), retrouvant ainsi les niveaux post-Covid de 2021. Les ventes de services en ligne (transport, tourisme, loisirs, etc.), de leur côté, poursuivent leur solide dynamique de croissance avec une progression de + 12 %, totalisant 108 Mrd€, même si l’effet prix tend à s’atténuer dans certains secteurs comme le voyage et l’énergie.
Les segments les plus dynamiques restent la beauté (+ 4 %) et les loisirs (+ 1 %), tandis que la mode se stabilise. L’activité voyages/loisirs demeure soutenue (+ 4 %), sans toutefois retrouver les croissances à deux chiffres observées post-Covid. Enfin, les achats en ligne s’intensifient et se diversifient : chaque cyberacheteur réalise désormais en moyenne plus d’un achat par semaine, portant ses dépenses annuelles de produits et services à 4 216 €.
« Avec un marché plus mature et une offre diversifiée, l’e-commerce continue de se structurer autour d’enseignes innovantes et de nouveaux modes de consommation. Il bénéficie en parallèle d’une digitalisation accrue des habitudes d’achats. »
La concurrence de HighCo, dont l’ambition est d’être un acteur de référence pour les marques et les distributeurs dans la transformation du commerce, est multiple et technologique. Sur ses métiers historiques, le Groupe fait face à des spécialistes tels que Qwamplify, Tessi Marketing ou Sogec Marketing (Groupe La Poste) sur le marketing promotionnel, et Mediaperformances ou in-Store Media sur l’activation in-store. Ces groupes ont renforcé leur position sur le digital et la data via des acquisitions au cours des dernières années.
Sur les métiers dits web to store ou mobile to store, HighCo est confronté à des acteurs technologiques très différents tels que HiPay, Quotient Inc., Numberly (Groupe 1000mercis) ou BudgetBox (filiale de Sogec Marketing). Sur les métiers liés à la data, le Groupe doit faire face à des concurrents aux profils très différents : des start-up « technos » sur des expertises très pointues, des cabinets de conseil qui, comme Artefact, intègrent les nouvelles technologies, ainsi que les GAFAM. Des sociétés comme UntieNots, Lucky Cart et CitrusAd (Publicis) proposent également des solutions promotionnelles basées sur les données consommateurs des retailers.
Par ailleurs, les régies des distributeurs se sont structurées ces dernières années, devenant de nouveaux concurrents : monétisation des données consommateurs et des actifs (magasins et digitaux), partenariats divers (Carrefour/Publicis avec Unlimitail, Google, Liveramp, etc.) mais aussi regroupement entre distributeurs, à l’instar d’Intermarché, Auchan et Casino (Aura Retail). Tous les acteurs du retail média, en forte croissance, sont par conséquent des concurrents potentiels.
Enfin, les différentes start-up du Groupe HighCo centrées sur l’ « engagement client », sont confrontées à d’autres acteurs tels Armis ou DeepReach pour la diffusion d’offres promotionnelles digitales, Payps sur le coupon digital en pharmacie ou encore Captain Wallet sur la fidélité et le Pass Wallet.
Sur l’exercice 2024, les activités du Groupe s’affichent en repli de - 7,0 % à 69,16 M€, avec :
En France, les activités sont en baisse de - 6,9 % à 60,75 M€ et représentent 87,8 % de la marge brute du Groupe. Comme attendu, le fort repli des activités Agences & Régies (- 28,8 %), lié à la cession des hypermarchés et supermarchés Casino, est partiellement compensé par la croissance à deux chiffres du pôle Activation (+ 12,2 %), portée par la forte hausse des volumes de coupons traités en France. Les activités Mobile ressortent, quant à elles, en recul sur l’exercice (- 4,3 %).
A l’International, les activités sont en baisse de - 7,5 % à 8,41 M€ et représentent 12,2 % de la marge brute du Groupe. En Belgique, la marge brute est en repli de - 7,9 % à 7,56 M€ compte tenu de la poursuite de la baisse d’activité de traitement des coupons mais également du repli des activités de gestion des offres promotionnelles traditionnelles. Les activités en Espagne ressortent en retrait (- 3,9 %) à 0,85 M€ et représentent 1,2 % de la marge brute du Groupe.
La baisse d’activité s’accompagne d’une baisse du RAO qui s’affiche à 11,55 M€ sur l’exercice 2024, en repli de - 29,6 %, aussi bien en France (10,38 M€) qu’à l’International (1,18 M€).
La marge opérationnelle 2024 (RAO / MB) est en retrait de 540 points de base à 16,7 % avec la France à 17,1 % et l’International à 14,0 %.
Après des charges de restructuration en forte hausse (2024 : 1,10 M€ ; 2023 : 0,56 M€), le résultat opérationnel courant s’établit à 10,46 M€, en baisse de - 34,0 % (2023 : 15,85 M€).
Le résultat opérationnel 2024 s’établit à 10,75 M€, en baisse de - 32,2 % par rapport à 2023 compte tenu d’autres produits et charges opérationnels pour 0,29 M€ liés principalement à la réévaluation de la juste valeur de la quote-part de 29,2 % antérieurement détenue dans RetailTech pour 0,18 M€.
Le résultat financier 2024 s’affiche à 1,89 M€, en forte hausse de 0,88 M€, essentiellement grâce aux produits de trésorerie (2,11 M€).
La charge d’impôt ressort à 3,31 M€ en 2024 (2023 : charge de 4,72 M€). Le taux effectif d’impôt est en baisse de 180 points de base et s’affiche à 26,2 %.
Le résultat des activités arrêtées ou en cours de cession représente, quant à lui, une charge de 0,28 M€ sur l’exercice (2023 : produit de 0,45 M€) principalement à la suite de l’arrêt des activités en Italie.
Le RNPG ajusté est en baisse de - 33,2 % à 7,28 M€ (2023 : 10,90 M€), pour un RNPG publié qui ressort également en baisse à 7,46 M€ (2023 : 11,12 M€).
Le Groupe enregistre ainsi un BNPA ajusté de 0,37 € sur l’exercice 2024, en repli de - 32,3 % par rapport à 2023 (0,55 € par action).
La capacité d’autofinancement s’élève à 15,74 M€, en baisse de 0,78 M€ par rapport à 2023. Hors impact de la norme IFRS 16 (Contrats de location), la capacité d’autofinancement s’élève à 12,30 M€, en baisse par rapport à 2023 (- 1,13 M€).
Le cash net (excédent net de trésorerie) au 31 décembre 2024 s’établit à 80,69 M€, en forte hausse de 14,56 M€ par rapport au 31 décembre 2023. Hors ressource nette en fonds de roulement (55,95 M€ au 31 décembre 2024), le cash net s’affiche à 24,74 M€, en forte hausse de + 5,35 M€ par rapport au 31 décembre 2023.
La déflation constatée depuis mai 2024 sur les produits de grande consommation n’a pas eu d’impact notable sur les comportements d’achat et le marché de la grande consommation reste sous tension.
Pour répondre aux attentes des consommateurs, les acteurs de la grande distribution continuent de se livrer une véritable guerre des prix. Cette situation a pour conséquence d’accélérer les transformations en cours sur ce marché : concentration de la grande distribution, renforcement des centrales d’achat, développement des marques de distributeur et digitalisation de la promotion.
Dans cet environnement complexe pour les marques et les retailers, HighCo a mobilisé l’ensemble de ses expertises afin de les accompagner pour développer leurs parts de marché.
56 l Chapitre 1
En 2024, les opérations réalisées par le Groupe, avec les marques et les enseignes, ont fait émerger une nouvelle tendance promotionnelle. Les acteurs de la grande consommation adoptent progressivement une approche plus responsable, qui converge avec la stratégie RSE du Groupe :
En 2024, HighCo a avancé sur sa stratégie RSE « Impact 2030 » en :
HighCo a par ailleurs poursuivi ses actions sur les plans sociaux et sociétaux, notamment avec :
Sur le plan climatique, le Groupe a poursuivi les chantiers engagés avec :
Enfin, cette année aura encore été marquée par un engagement fort des collaborateurs sur les thématiques RSE avec :
Compte tenu de la conclusion d’un protocole de cession de High Connexion, HighCo anticipe pour l’année 2025 :
Les ressources financières du Groupe seront allouées :
HighCo a annoncé avoir conclu le 19 mars 2025, sous conditions suspensives (« signing »), un protocole de cession de sa filiale High Connexion détenue à 51% à un groupe d’investisseurs composé, notamment, d’Albarest Partners et de M. Guillaume Guttin. Cette opération porte sur la totalité de la participation de 51% du capital de la société High Connexion SAS.
High Connexion a été cofondée en 2008 avec M. Bruno Laurent pour anticiper les transformations du marché et accompagner l’émergence des services mobiles en France. Rapidement, la start-up s’est imposée comme l’un des acteurs majeurs du secteur. En 15 ans, High Connexion a réalisé près de 45 M€ de résultat des activités ordinaires (RAO) cumulés et versé près de 15 M€ de dividendes à HighCo. Cette « success story » illustre la capacité du Groupe à réaliser des investissements stratégiques, à développer des start-up innovantes, à créer de la valeur et à récompenser ses actionnaires.
High Connexion a réalisé en 2024 une marge brute contributive de 8,65 M€ pour un chiffre d’affaires contributif de 60,18 M€, représentant respectivement 12,5 % de la marge brute consolidée et 41,1 % du chiffre d’affaires consolidé 2024. La contribution au RAO 2024 du Groupe s’élève à 4,37 M€. La société emploie actuellement 27 salariés.
HighCo tiendra le marché informé de la levée des conditions suspensives, principalement d’ordre réglementaire et devant intervenir avant le 30 juin 2025, ainsi que de la réalisation de la cession (« closing »).
Calcul du taux de croissance organique annuel
Le chiffre d’affaires consolidé 2024 est de 146,38 M€, contre 145,44 M€ en 2023, en croissance de + 0,6 %.
Le Groupe axe sa communication financière sur la marge brute (ventes moins coûts directs des ventes ; MB), indicateur alternatif de performance (IAP), véritable baromètre du niveau d’activité. La marge brute consolidée 2024 s’affiche à 69,16 M€, en repli de - 7,0 % à périmètre comparable et à taux de change constants.
| en M€ | Marge brute 2023 | - |
|---|---|---|
| Variations de périmètre | Effet de change | - |
| Marge brute 2023 PCC (1) | Marge brute 2024 | - |
| 74,35 | 69,16 | - 5,18 |
(1) A périmètre comparable et à taux de change constants (i.e. en appliquant le taux de change moyen de la période aux données de la période comparable).
| Marge brute (en M€) | Évolution 2024 / 2023 PCC |
|---|---|
| 1er trimestre | + 0,5 % |
| 2e trimestre | - 1,6 % |
| Total 1er semestre | - 0,6 % |
| 3e trimestre | - 11,3 % |
| 4e trimestre | - 16,0 % |
| Total 2nd semestre | - 13,6 % |
| Total exercice | - 7,0 % |
(1) A périmètre comparable et à taux de change constants (i.e. en appliquant le taux de change moyen de la période aux données de la période comparable).
La répartition de la marge brute est communiquée sur la base des secteurs géographiques. Ce découpage sectoriel reflète la structure opérationnelle et managériale du Groupe.
Au sens d’IFRS 8, les indicateurs clés de performance du Groupe sont mensuellement contrôlés par le Directoire.
Cf. « Périmètre de consolidation » de l’annexe aux comptes consolidés page 216 pour le détail des sociétés composant les secteurs « France » et « International ».
Évolution 2024 / 2023 PCC
| 60,75 | 8,41 | 65,26 | 9,09 | |
|---|---|---|---|---|
| Total Groupe | - 7,5 % | 69,16 | 74,35 | - 7,0 % |
(1) A périmètre comparable et à taux de change constants (i.e. en appliquant le taux de change moyen de la période aux données de la période comparable).
France : la marge brute réalisée s’affiche à 60,75 M€, en repli de - 6,9 % par rapport à l’exercice précédent. La France représente 87,8 % de la marge brute du Groupe en 2024. Le fort repli des activités Agences & Régies lié à Casino (- 28,8 %) est partiellement compensé par la croissance à deux chiffres du pôle Activation (+ 12,2 %) portée par la forte hausse des volumes de coupons traités en France. Les activités Mobile ressortent, quant à elles, en recul de - 4,3 % sur l’exercice.
| 2024 | 2023 PCC (1) | 2024 / 2023 PCC | (en M€) |
|---|---|---|---|
| 1er trimestre | 16,52 | 16,30 | + 1,3 % |
| 2e trimestre | 16,66 | 16,87 | - 1,3 % |
| 3e trimestre | 14,36 | 16,37 | - 12,3 % |
| 4e trimestre | 13,22 | 15,72 | - 15,9 % |
| Total exercice | 60,75 | 65,26 | - 6,9 % |
(1) A périmètre comparable et à taux de change constants (i.e. en appliquant le taux de change moyen de la période aux données de la période comparable).
retrait de - 7,9 % compte tenu de la poursuite de la baisse d’activité de traitement des coupons mais également du repli des activités de gestion des offres promotionnelles traditionnelles. Les activités en Espagne ressortent en retrait de - 3,9 % et représentent 1,2 % de la marge brute du Groupe.
| Variation | % MB globale | 2024 | INTERNATIONAL | 2023 PCC (1) | 2024 / 2023 PCC | (en M€) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1er trimestre | 2,33 | 2,46 | - 5,2 % | 12,4 % | ||
| 2e trimestre | 2,18 | 2,28 | - 4,1 % | 11,6 % | ||
| 3e trimestre | 2,14 | 2,25 | - 4,7 % | 13,0 % | ||
| 4e trimestre | 1,75 | 2,10 | - 16,7 % | 11,7 % | ||
| Total exercice | 8,41 | 9,09 | - 7,5 % | 12,2 % |
(1) A périmètre comparable et à taux de change constants (i.e. en appliquant le taux de change moyen de la période aux données de la période comparable).
Dans le cadre de la publication de ses comptes en normes IFRS, et afin d’améliorer la comparabilité de la performance opérationnelle de chaque période, le Groupe communique non seulement sur les soldes intermédiaires de gestion statutaires, mais aussi sur un indicateur alternatif de performance (IAP) appelé « Résultat des Activités Ordinaires » (RAO).
Le RAO correspond au résultat opérationnel courant (ROC, solde intermédiaire de gestion statutaire) retraité des coûts de restructuration.
| Évolution | IFRS (en M€) | 2024 | 2023 | 2024 / 2023 |
|---|---|---|---|---|
| + 0,6 % | + 8,6 % | - 7,0 % |
| Charges directes d'exploitation | 146,38 |
|---|---|
| Charges indirectes d'exploitation | (77,21) |
| Marge brute | 69,16 |
| Résultat des activités ordinaires (1) | 145,44 |
| Marge opérationnelle | (71,10) |
| 74,35 |
Les charges indirectes d’exploitation sont en légère baisse sur l’exercice (- 0,33 M€) et, compte tenu du repli de l’activité (- 7,0 %), le RAO s’affiche en forte baisse de - 29,6 % pour s’établir à 11,55 M€ (RAO 2023 : 16,41 M€).
La marge opérationnelle (ratio RAO / Marge Brute) ressort à 16,7 %, en forte diminution de 540 bps (marge opérationnelle 2023 : 22,1 %).
| IFRS (en M€) | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Résultat des activités ordinaires | 11,55 | 16,41 |
| Charges de restructuration | (1,10) | (0,56) |
| Résultat opérationnel courant | 10,46 | 15,85 |
| Autres produits et charges opérationnels | 10,75 | 15,85 |
| Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie | ||
| Coût de l'endettement financier brut | ||
| Coût de l'endettement financier net | ||
| Autres produits et charges financiers | ||
| Charge d'impôt | (0,21) |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises | Résultat net des activités poursuivies | Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession | Résultat net |
|---|---|---|---|
| 1,90 | (0,25) | 1,02 | (0,01) |
| (3,31) | (0,13) | 9,20 | (0,00) |
| (4,72) | 0,03 | Résultat net part du Groupe | 7,46 |
| Résultat net part du Groupe ajusté (1) | 7,28 | Résultat net ajusté attribuable aux actionnaires ordinaires de la société mère par action en € (2) | 0,37 |
| 0,55 | - 32,3 % | Résultat net ajusté attribuable aux actionnaires ordinaires de la société mère par action dilué en € (3) | 0,37 |
| 0,55 | - 32,3 % |
(1) Le résultat net part du Groupe ajusté correspond au résultat net part du Groupe hors autres produits et charges opérationnels (2024 : produit de 0,29 M€ ; 2023 : quasi nul), et hors résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession (2024 : perte de 0,10 M€ ; 2023 : produit de 0,22 M€).
(2) Basé sur un nombre de titres moyen de 19 686 140 au 31/12/24 et de 19 963 550 au 31/12/23.
(3) Basé sur un nombre de titres moyen dilué de 19 686 140 au 31/12/24 et 19 963 550 au 31/12/23.
Après coûts de restructuration (2024 : 1,10 M€ ; 2023 : 0,56 M€), le résultat opérationnel courant ressort à 10,46 M€, en repli marqué de - 34,0 % par rapport à 2023 (bénéfice opérationnel courant de 15,85 M€).
Avec des autres produits et charges opérationnels de 0,29 M€, dont un produit de 0,18 M€ lié à la réévaluation à la juste valeur de la quote-part de 29,17 % antérieurement détenue dans RetailTech, le résultat opérationnel s’affiche à 10,75 M€ en 2024.
Bénéficiant de produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie en forte hausse à 2,11 M€, le coût de l’endettement financier net est un produit de 1,90 M€, contre un produit de 1,02 M€ en 2023 (+ 0,88 M€).
La charge d’impôt s’établit à 3,31 M€, contre 4,72 M€ en 2023 ; le taux effectif d’impôt est en baisse et s’élève à 26,2 %, contre 28,0 % en 2023 (hors effet impôt des autres produits et charges opérationnels).
Ainsi, le bénéfice net s’établit à 8,92 M€ en 2024, en baisse de - 29,4 % (2023 : bénéfice de 12,63 M€).
| IFRS (en M€) | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|
| Actif immobilisé | 82,03 | 93,03 |
| 4,80 | ||
| Besoin en fonds de roulement (BFR) | 89,99 | 89,86 |
| 4,60 | ||
| Capitaux propres part du Groupe | - | - |
| Provisions non courantes | 6,10 | 12,56 |
| Dettes financières | 66,13 | 19,39 |
| Excédent net de trésorerie (1) | 80,69 | |
| Excédent net de trésorerie hors ressource en fonds de roulement | 24,74 |
(1) Y compris ressource en fonds de roulement, issue principalement des activités de traitement des coupons de réduction et offres promotionnelles.
Compte tenu d’un résultat net part du Groupe de 7,46 M€ en 2024, du versement d’un dividende aux actionnaires pour (3,94) M€ et d’autres variations pour (0,35) M€ liées principalement au programme de rachat d’actions, les fonds propres part du Groupe progressent de 3,17 M€ et s’affichent à 93,03 M€ au 31 décembre 2024, contre 89,86 M€ au 31 décembre 2023.
La structure financière au 31 décembre 2024 reste solide compte tenu :
En conséquence, le Groupe dispose d’un excédent net de trésorerie hors ressource nette en fonds de roulement de 24,74 M€, contre 19,39 M€ au 31 décembre 2023, en forte hausse de 5,35 M€.
La trésorerie nette du Groupe (trésorerie à l’actif retraitée des concours bancaires courants au passif) est de 80,69 M€ au 31 décembre 2024, en forte hausse de 14,56 M€ par rapport à fin 2023.
Le principal élément ayant généré de la trésorerie au cours de l’exercice est la capacité d’autofinancement (CAF) consolidée pour 15,74 M€, y compris l’effet favorable de la neutralisation de l’amortissement des droits d’utilisation pour 3,28 M€ (IFRS 16).
Les principaux éléments ayant consommé de la trésorerie au cours de l’exercice sont :
| Date | Montant |
|---|---|
| 31/12/24 | 66,13 |
| 31/12/23 | 70,00 |
| Élément | Montant |
|---|---|
| Trésorerie à l’ouverture | 15,74 |
| CAF consolidée | 8,86 |
| Variation du BFR des activités ordinaires | 16,52 |
| Variation de la trésorerie d’exploitation | (3,74) |
| Acquisition d’immobilisations | 12,78 |
| Cession d’immobilisations | 0,00 |
| Variation des autres immobilisations financières | 24,60 |
| Trésorerie nette affectée aux acquisitions/cessions de filiales | (0,50) |
| Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissement | 0,08 |
| Dividendes versés | (0,32) |
| (0,71) | |
| (5,55) | |
| - | |
| (0,00) | |
| (1,87) | |
| (9,55) | |
| - | |
| Souscription d’emprunts et assimilés | 0,03 |
| Remboursement d’emprunts et assimilés | 0,06 |
| Remboursement des obligations locatives | (3,43) |
| Acquisition nettes d’actions propres | (0,34) |
| Variation de la trésorerie issue des opérations de financement | (9,32) |
| Incidence de la variation des taux de change | 0,00 |
| Trésorerie à la clôture | 66,13 |
| (3,87) | |
| 80,69 |
| En K€ | 2024 | 2023 |
|---|---|---|
| Investissements incorporels | 139 | 205 |
| Investissements corporels | 358 | 1 727 |
| Investissements financiers | - | 30 |
Les investissements « industriels » du Groupe s’élèvent à 0,50 M€ en 2024, contre 1,93 M€ en 2023 (hors investissements financiers). Ils représentent donc 0,7 % de la marge brute du Groupe, contre 2,6 % en 2023. Pour rappel, en 2023, les investissements étaient soutenus par l’achat ponctuel de matériel pour la réalisation d’opérations promotionnelles en magasin.
HighCo SA est la holding animatrice du Groupe depuis 1996. Au 31 décembre 2024, elle contrôle, directement ou indirectement, 14 sociétés françaises et 4 sociétés étrangères réparties en Belgique, en Espagne et en Tunisie.
Au fil des années, elle s’est dotée d’équipes spécialisées à même de fournir aux filiales des services de fonctions support tels que : management, administration générale, ressources humaines, communication, contrôle de gestion, comptabilité, finance, droit et fiscalité, assurances, informatique et RSE. Une telle organisation permet de rationaliser et d’optimiser les frais généraux du Groupe et permet aux filiales de se consacrer pleinement à leurs activités commerciales et à l’atteinte de leurs objectifs opérationnels.
HighCo SA employait 42 personnes au 31 décembre 2024, comme au 31 décembre 2023. L’effectif moyen de l’exercice 2024 est de 43 personnes, contre 44 personnes en 2023.
| Évolution | en M€ | 2024 | 2023 | 2024 / 2023 |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 13,82 | 42,46 | - 1,2 % | |
| Résultat net | (1,03) | (4,41) | - 76,7 % | |
| Capitaux propres | - 10,5 % |
Le chiffre d’affaires est principalement constitué de prestations administratives, comptables, financières, juridiques, fiscales, informatiques, RSE et de management aux filiales, ainsi que de refacturations de frais de loyer et de fonctionnement. Il s’élève à 13,82 M€ en 2024, en baisse de (0,17) M€ par rapport à l’exercice précédent.
Les produits financiers s’élèvent à 13,22 M€ et sont constitués pour 10,45 M€ des dividendes reçus des filiales et participations.
Les charges financières s’élèvent à (5,46) M€ et sont principalement constituées des intérêts sur comptes courants (2,83 M€) et d’une dépréciation de (2,18 M€) du compte courant avec la filiale Création & Distribution.
Le résultat financier ressort ainsi à 7,76 M€ en 2024, en hausse de 2,52 M€ par rapport à 2023 (5,24 M€).
Le résultat courant avant impôts ressort à 7,06 M€ en 2024, en hausse de 1,29 M€ par rapport à 2023 (5,77 M€).
Le résultat exceptionnel est une perte de (8,58) M€ en 2024, contre une perte de (10,29) M€ en 2023.
Cette perte exceptionnelle en 2024 est principalement constituée d’une charge liée aux dépréciations partielles des titres des filiales HighCo Média Cosmos et HighCo Mindoza, respectivement pour (3,51) M€ et (3,92) M€.
HighCo SA affiche ainsi une perte nette de (1,03) M€ en 2024, contre une perte nette de (4,41) M€ en 2023.
À l’actif, figurent principalement les titres de participation (filiales et autres participations) à hauteur de 37,35 M€, ainsi que les créances sur les filiales au titre des prestations de services, et les créances en comptes courants résultant de la gestion centralisée de la trésorerie au niveau du Groupe.
Les capitaux propres s’élèvent à 42,46 M€, en baisse de (4,97) M€ par rapport à fin 2023 (47,43 M€).
Les dettes financières s’élèvent à 40,84 M€, contre 23,70 M€ à fin 2023. Elles se composent essentiellement des dettes en compte courant résultant de la gestion centralisée de la trésorerie du Groupe par la société mère.
Conformément à la loi LME du 4 août 2008, la Société applique un délai de paiement de 45 jours fin de mois ou 60 jours maximum.
| Non échues (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total échues | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (A) Tranche de retard de paiement | 101 | 36 | ||||
| Montant total des factures concernées TTC (K€) | 1 180 | 117 | 1% | 3 | 0 | 2 |
| 122 | 13% |
| Nombre de factures exclues | 22 |
|---|---|
| Montant total des factures exclues TTC (K€) | 23 |
| Délais de paiement | Délais contractuels : 45 jours fin de mois ou 60 jours maximum utilisés pour le calcul des retards de paiement |
|---|---|
| Délais légaux : 45 jours fin de mois ou 60 jours maximum |
| Non échues (indicatif) | 1 à 30 jours | 31 à 60 jours | 61 à 90 jours | 91 jours et plus | Total échues |
|---|---|---|---|---|---|
| (A) Tranche de retard de paiement | 296 | 6 | 7 | 5 | 357 |
| Nombres de factures concernées | 5 | 2 | 0 | 0 | |
| Montant total des factures concernées TTC (K€) | 38% | 0% | 0% | 0% | 0% |
| Nombre de factures exclues | 1 |
|---|---|
| Montant total des factures exclues TTC | 0 |
Nature des indications
| Exercice 2020 | Exercice 2021 | Exercice 2022 | Exercice 2023 | Exercice 2024 | ||
| CAPITAL EN FIN D'EXERCICE | (en K€) | (en K€) | (en K€) | (en K€) | (en K€) | |
| Capital social | 11 211 | 11 211 | 10 228 | 10 228 | 10 228 | |
| Nombre d’actions ordinaires | 22 421 332 | 22 421 332 | 20 455 403 | 20 455 403 | 20 455 403 | |
| Nombre maximal d'actions futures à créer : | – Par conversion d’obligations | |||||
| – Par acquisition d’actions gratuites (1) | ||||||
| OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L'EXERCICE | 217 000 | Chiffre d'affaires hors taxes | 13 068 | (3 604) | 1 625 | |
| 3 113 | - | 13 269 | 9 946 | 1 284 | 9 033 |
| Résultat avant impôts, amortissements et provisions | 5 600 |
|---|---|
| Impôt sur les bénéfices | 14 951 |
| Résultat après impôts, amortissements et provisions | 15 129 |
| Résultat distribué (2) | 292 |
| Résultat après impôts, | (0,09) |
| mais avant amortissements et provisions | 0,50 |
| Résultat après impôts, amortissements et provisions | 0,75 |
| Dividende attribué à chaque action | 0,41 |
| 0,54 | |
| 0,14 | |
| 0,27 | |
| 0,40 | |
| 0,32 | |
| 0,66 | |
| 0,40 | |
| (0,22) | |
| 0,20 | |
| (0,05) | |
| 0,25 (3) |
| Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice | 45 |
|---|---|
| 47 | |
| 47 | |
| 44 | |
| 43 | |
| Montant de la masse salariale de l'exercice | 3 449 |
| 4 111 | |
| 3 784 | |
| 3 697 | |
| 3 886 | |
| Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice (Sécurité sociale, retraites, œuvres sociales, etc.) | 1 250 |
1 866
1 490
1 582
1 759
(1) La Société a opté pour une couverture des plans d’attribution gratuite d’actions (AGA) par des actions existantes dans le cadre de son programme de rachat d’actions.
(2) En année N au titre de l’année N-1.
(3) Sous réserve de l'approbation par la prochaine Assemblée générale.
Le capital de HighCo SA, société cotée sur Euronext Paris au compartiment C s’élève à 10 227 701,50 €, divisé en 20 455 403 actions ordinaires d’une valeur nominale unitaire de 0,50 €, toutes de même catégorie et entièrement libérées.
La répartition du capital est stable depuis plusieurs années. En effet, avec un peu plus du tiers du capital, le groupe WPP demeure l’actionnaire de référence, et le flottant est de l’ordre de 40 %.
Au 31 décembre 2024
Le capital social est de 10 227 701,50 € divisé en 20 455 403 actions de 0,50 € de valeur nominale chacune.
Le nombre total des droits de vote réels s’élève à 21 464 929 voix et les droits de vote théoriques à 22 282 774 voix.
| Droits de vote réels (exerçables en assemblées générales) | Nombre d’actions composant le capital social | 20 455 403 |
|---|---|---|
| Nombre de droits de vote supplémentaires des actions à droit de vote double (droit conféré aux actions inscrites au nominatif depuis plus de deux ans) | Nombre d'actions autodétenues (sans droit de vote) | (817 845) |
| Total des droits de vote réels au 31/12/24 | 21 464 929 |
| Droits de vote théoriques (pour le calcul des seuils légaux) | Total des droits de vote réels | 21 464 929 |
|---|---|---|
| Nombre d'actions autodétenues | 817 845 | |
| Total des droits de vote théoriques au 31/12/24 | 22 282 774 |
Au 1er mars 2025
Le capital social reste inchangé.
| Capital en fin d'exercice | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| Capital social | 10 227 701,50 | 10 227 701,50 | 10 227 701,50 |
| Nombre d'actions ordinaires | 20 455 403 | 20 455 403 | 20 455 403 |
| Nombre d'actions à dividende prioritaire (sans droit de vote) |
(1) Étant précisé qu’il peut être décidé de remettre des actions existantes dans le cadre du PRA (programme de rachat d’actions). La Société a d’ailleurs opté pour une couverture des plans d’attribution gratuite d’actions par des actions existantes dans le cadre de ses programmes de rachat.
Au 31 décembre 2024, en l’absence de plans d’attribution gratuite d’actions et d’autres instruments dilutifs, il n’existe plus de dilution potentielle.
Un relevé des détenteurs de « Titres aux Porteurs Identifiables » (TPI) arrêté au 30 avril 2024 indiquait, après analyse, que la société comptait 5 299 actionnaires différents détenant des titres, répartis sur 5 469 lignes comme suit :
Cette répartition tient compte des titres détenus au « nominatif » qui représentaient 13 % du capital à cette date (338 détenteurs, quasiment exclusivement des « particuliers », notamment salariés ou anciens salariés du Groupe).
La typologie et la répartition de l’actionnariat restent globalement stables par rapport à celles du 14 avril 2023.
| DDV (1) | théoriques (2) | % DDV théoriques (2) | DDV exerçables en AG | % DDV exerçables en AG | Nombre d’actions | % capital |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Au 31/12/2024 | Flottant | 8 075 865 |
| 817 845 | 4,00 % | 3,67 % | |
|---|---|---|---|
| 662 515 | 3,24 % | 1 187 175 | 5,33 % |
| 1 187 175 | 5,53 % |
| Total | 20 455 403 | 100,00 % |
|---|---|---|
| 22 282 774 | 100,00 % | |
| 21 464 929 | 100,00 % |
| Flottant | 8 085 018 | 7 651 632 | 2 311 084 | 1 045 000 | 701 329 | 39,52 % | 37,41 % | 11,30 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| WPP France Holdings / Groupe WPP | Eximium (3) | G.B.P. (4) | Autodétention | Salariés et autres mandataires sociaux (6) |
|---|---|---|---|---|
| 5,11 % | 3,43 % | 3,13 % | 661 340 | 3,23 % |
| 8 434 991 | 1 187 700 | 5,31 % | 1 187 700 | 5,48 % |
| 7 651 632 | ||||
| 2 311 084 | ||||
| 2 090 000 | ||||
| 701 329 | ||||
| 37,70 % | 38,92 % | 35,30 % | 10,66 % | 9,64 % |
| 10,33 % | 9,34 % | 8 434 991 | 7 651 632 | 2 311 084 |
| 2 090 000 | ||||
| 20 455 403 | 100,00 % | 22 376 736 | 100,00 % | |
| 21 675 407 | 100,00 % | Au 31/12/2022 | ||
| Flottant | 8 332 334 | 7 651 632 | 2 311 084 | 1 115 000 |
| 40,73 % | 37,41 % | 11,30 % | 5,45 % | |
| 9 042 754 | 7 651 632 | 2 311 084 | 2 230 000 | |
| 39,40 % | 33,34 % | 10,07 % |
| WPP France Holdings / Groupe WPP | Eximium (3) | G.B.P. (4) |
|---|---|---|
| Salariés et autres mandataires sociaux (6) | 794 961 | 3,89 % |
| 1 462 851 | 6,37 % | 1 462 851 |
| 6,44 % | Autodétention | 250 392 |
| 1,22 % | 250 392 | 1,09 % |
| - | - | Total |
| 20 455 403 | 100,00 % | 22 948 713 |
| 100,00 % | 22 698 321 | 100,00 % |
(1) DDV signifie « droits de vote ».
(2) DDV théoriques : DDV comprenant les actions autodétenues privées de droit de vote pris en compte pour le calcul des franchissements des seuils légaux.
Pour 2024 : 21 464 929 + 817 845 = 22 282 774
Pour 2023 : 21 675 407 + 701 329 = 22 376 736
Pour 2022 : 22 698 321 + 250 392 = 22 948 713
(3) Eximium, société contrôlée par la famille Baulé, selon la dernière déclaration de franchissement de seuil à l’AMF du 01/08/2017.
(4) G.B.P. : Gérard de Bartillat Participations.
(5) Au 31/12/2024, hors contrat de liquidité, l’autodétention est de 726 893 actions (soit 3,55% du capital).
(6) En direct et via le FCPE Actionnariat HighCo.
Au 1er mars 2025, l’actionnariat n’a pas connu de changement significatif par rapport au 31 décembre 2024.
Le 2 juillet 2022, le capital social est passé de 11 210 666 € à 10 227 701,50 €. En effet, à cette date le Directoire, sur autorisation de l’Assemblée générale du 16 mai 2022, a annulé 1 965 929 actions autodétenues par la Société.
Le flottant est de l’ordre de 40 %.
Le niveau de participation de la société Eximium, contrôlée par la famille Baulé, est stable à la connaissance de la Société.
Le niveau de participation de la société G.B.P., contrôlée par M. Gérard de Bartillat est passé sous le seuil de détention de 5 % en capital en septembre 2024 : de 5,11% au 31 décembre 2023 à 4,58 % au 31 décembre 2024.
Le niveau de participation des salariés et autres mandataires sociaux reste stable entre 3 % et 4%.
L’autodétention a augmenté passant de 1 % à 4 %, la Société appliquant son programme de rachat d’actions.
À la connaissance de la Société, il n’existe pas d’actionnaire détenant directement ou indirectement, seul ou de concert, 5 % ou plus du capital ou des droits de vote, à l’exception de :
Une déclaration de franchissement de seuil légal a été portée à la connaissance de la Société et de l’AMF. G.B.P. a déclaré le 26 septembre 2024, avoir franchi à la baisse le seuil légal de 5 % en capital.
Au 31 décembre 2024, et à la connaissance de la Société, les salariés et autres mandataires sociaux détenaient directement ou indirectement 3,23 % du capital social dont :
Un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins, au nom d’un même actionnaire titulaire. Parmi les actionnaires détenant près de 5 % ou plus du capital, seule G.B.P. détient des actions à droit de vote double.
Néant.
La Société n’a pas, à sa connaissance, de nantissement sur son capital.
Chaque année, le Conseil de Surveillance – au vu de la situation et des besoins financiers, des capacités distributives, et de l’historique des dividendes versés, statue sur le montant et le taux de distribution de dividendes qui seront proposés à la prochaine assemblée générale.
Les dividendes versés par la Société au cours des trois derniers exercices sont les suivants :
| REVENUS ÉLIGIBLES À LARÉFACTION | REVENUS NON ÉLIGIBLES À LARÉFACTION | AUTRES REVENUS | DIVIDENDES DISTRIBUÉS |
|---|---|---|---|
| 7174826 € (1) | 8 182 161 € (1) | 4 091 081 € (1) | Soit 0,32 € / action |
| Soit 0,40 € / action | |||
| Soit 0,20 € / action |
(1) Incluant le montant du dividende correspondant aux actions auto-détenues, non versé et affecté au compte « Report à nouveau ». Les dividendes non réclamés par les actionnaires dans les cinq ans de leur mise en paiement sont prescrits.
Un nouveau programme a été autorisé par cette Assemblée générale jusqu’au 20 novembre 2025, permettant au Directoire de procéder à des rachats d’actions de la Société dans la limite de 10 % du nombre d’actions composant le capital social à la date de ces rachats, étant entendu que la Société ne pourra à aucun moment détenir plus de 10 % de son propre capital, en vue de :
Ces achats d'actions peuvent être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres selon la réglementation en vigueur (période d’offre publique, fenêtres négatives, etc.). Le Directoire ne peut annuler les actions que dans la limite de 10 % du capital sur une période de 18 mois, déduction faite des actions annulées au cours des 24 derniers mois.
L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions peuvent être effectués par tous moyens sur le marché ou de gré à gré, notamment par achat de blocs de titres.
Le montant maximal global des fonds destinés au rachat des actions de la Société ne peut dépasser 20,4 M€ et le prix maximal d’achat par action est de 10 €, hors frais et commissions.
L’autorisation décrite ci-dessus, en vigueur au jour du présent rapport, prendra fin au plus tard le 20 novembre 2025 sauf décision avant cette date de l’Assemblée générale des actionnaires autorisant un nouveau programme de rachat.
La Société a conclu avec Oddo BHF en 2006 puis 2009, un contrat de liquidité conforme à la pratique admise par la réglementation. Début 2019, un nouveau contrat de liquidité a été conclu, conforme aux dernières décisions de l’AMF n°2018-01 du 2 juillet 2018, actualisées dans sa décision n°2021-01 du 22 juin 2021, concernant cette pratique de marché admise. La somme totale mise à disposition à la date du présent document est de 500 K€.
| Nombre d'actions | Cours moyen |
|---|---|
| - via le contrat de liquidité (1) | 126 509 | 2,82 | 2,99 | 2,93 | N/A |
|---|---|---|---|---|---|
| - via le mandat donné au PSI (2) | 113 133 |
| 123 126 | - | - | N/A |
|---|---|---|---|
(1) Objectif d’animation du marché secondaire ou de la liquidité de l’action HighCo.
(2) Objectif de conservation et de remise ultérieure en échange ou en paiement dans le cadre d’opérations de croissance externe.
(3) Uniquement dans le cadre de l'application de plans d'attributions gratuites d'actions.
| Nombre de titres autodétenus en portefeuille (1) | Pourcentage du capital autodétenu |
|---|---|
| 817 845 | 4,00 % |
| Valeur d'achat des titres détenus | 3 547 K€ |
|---|---|
| 1 975 K€ | 409 K€ |
| 24 K€ | Valorisation au cours de Bourse moyen du mois de décembre 2024 |
| Valeur nominale des titres autodétenus | Frais de négociation pour l'exercice 2024 (2) |
(1) Dont 90 952 actions (0,44 % du capital) via le contrat de liquidité et 726 893 actions (3,55 % du capital) via le PSI.
(2) Coût du contrat de liquidité inclus.
| Nombre d'actions en début | Stock d'actions en fin | Nombre d'actions achetées | d'actions vendues / | Valeur | Objectif d'exercice | Affectation nominale transférées / annulées |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Animation de marché secondaire ou de la liquidité de l’action HighCo |
| 87 569 | - | 126 509 | - | (123 126) | 90 952 | - | 0,44 % | - | 45 K€ | - | - | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Couverture des plans d’attributions gratuites d’actions à des salariés et/ou mandataires sociaux | Total | 613 760 | 113 133 | - | 726 893 | 3,55 % | 363 K€ | 701 329 | 239 642 | (123 126) | 817 845 | 4,00 % | 409 K€ |
| Réaffectation | Néant. | Attribution gratuite d’actions | Compte tenu de l’absence de plan d’attribution gratuite d’actions, il n’y a plus aucune action gratuite valide au 31 décembre 2024. |
Depuis sa création en 1990, HighCo a mis au cœur de son développement les sujets sociaux et sociétaux, et en particulier son fort ancrage territorial, ce qui fait partie de l’ADN du Groupe. La société dans son ensemble et la réglementation ont accéléré cette prise de conscience du rôle des entreprises sur ces sujets.
Cela fait donc désormais près de 15 ans que le Groupe est engagé dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) cohérente avec ses enjeux stratégiques et les attentes de ses parties prenantes.
Cette démarche doit permettre de mieux anticiper, in fine, les attentes de ses collaborateurs et des « consommateurs », toujours plus attentifs à l’amélioration de la Société et de son environnement, tout en intégrant les évolutions réglementaires relatives aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale, sociétale et environnementale.
Aujourd’hui, HighCo a pour ambition d’agir pour un marketing responsable, en étant une entreprise exemplaire sur les plans sociaux, sociétaux et environnementaux. Cet objectif s’est traduit par la création, en 2022, d’un service dédié à la RSE. Porté par cette ambition, le Groupe a pris la décision en 2023 de redéfinir sa stratégie RSE, afin d’aligner celle-ci sur les attentes de l’ensemble de ses parties prenantes.
De ce travail ont émergé trois piliers prioritaires :
Après avoir interrogé l’ensemble de ses parties prenantes et réalisé sa matrice de double matérialité, cette nouvelle stratégie a été élaborée par le Directoire et le Comité de Direction du Groupe, puis validée par le Conseil de Surveillance. Les engagements et objectifs associés à chaque pilier ont été partagés en 2024 avec l’ensemble des collaborateurs.
Depuis de nombreuses années, les problématiques de développement durable et de RSE font l’objet d’un suivi en Comité d’audit qui en rend compte au Conseil de Surveillance. En mars 2022, afin de traduire le renforcement de ses missions dans le domaine de la RSE, il a été renommé « Comité d’audit et RSE ». L’objectif est de suivre les grandes orientations RSE du Groupe, vérifier la mise en place d’une stratégie adéquate, puis s’assurer que le Directoire la pilote à court et moyen termes au moyen d’indicateurs clés de performance pertinents.
Convaincu que le prix n’est pas l’unique facteur dans la négociation et la décision d’achat de ses clients, marques et distributeurs, le Groupe poursuit sa démarche d’évaluation indépendante sur les thématiques de la RSE. Cette évaluation, réalisée par la société EcoVadis, est basée sur une méthodologie éprouvée qui repose sur vingt-et-un critères et quatre thèmes : environnement, social et droits de l’Homme, éthique et achats responsables.
En 2024, HighCo a de nouveau reçu la médaille « Gold » ; cette note classe le Groupe dans le top 5 % des entreprises les mieux notées de son secteur par EcoVadis Sustainability Rating (méthodologie 2024).
Par ailleurs, HighCo adhère au Pacte Mondial des Nations Unies (« Global Compact ») depuis 2014, confirmant ainsi sa démarche volontaire de progrès continu en matière d’intégration de la RSE. À travers ses Dix principes, le Global Compact invite les entreprises à adopter, soutenir et appliquer, dans leur sphère d'influence, un ensemble de valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’Homme, des normes internationales du travail et de l'environnement, et de lutte contre la corruption. En 2023, les exigences pour être participant « actif » du Global Compact ont évolué. Le Groupe a donc répondu au nouveau questionnaire interrogeant les entreprises sur leurs performances par rapport aux dix principes du Pacte mondial des Nations Unies, ainsi que sur leur gouvernance. Les réponses sont publiques et permettront de comparer et mesurer les progrès réalisés pour améliorer les performances. Par cette déclaration, qui constitue également sa « Communication sur le Progrès » annuelle, le Président du Directoire renouvelle l’engagement du Groupe envers le Global Compact et ses principes.
Depuis plusieurs années, le Groupe présente ces informations selon le référentiel réglementaire français, issu, le cas échéant, de textes européens. Une table de concordance des informations requises par le Code de commerce (articles R. 225-104 et R. 225-105) a été établie en page 357 du document d’enregistrement universel 2024, disponible sur www.highco.com.
Ainsi, HighCo publie de manière volontaire, pour 2024, une « Déclaration de Performance Extra-Financière » (DPEF), en application de la directive européenne RSE (2014/95/UE) et de sa transposition (décret du 14 septembre 2018).
Les informations RSE ont donc été organisées en :
Depuis 2010, HighCo a décidé de se référer au code de gouvernement d’entreprise Middlenext. En s’y référant, HighCo souhaite notamment démontrer que la RSE est au cœur de sa stratégie. Ce code, mis à jour en 2021, intègre une recommandation spécifique à la RSE (R 8 : Mise en place d’un comité spécialisé sur la RSE). À ce titre, en 2022, le Conseil de Surveillance de HighCo a modifié et étendu les missions du Comité d’audit et de la RSE.
La Commission européenne a présenté en 2019 son « Pacte vert » pour l’Europe, une feuille de route ayant pour objectif de rendre l'économie européenne durable en transformant les défis climatiques et environnementaux en opportunités afin d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.
instituant ainsi la « Taxonomie verte » européenne : un système de classification des activités économiques permettant d’identifier celles qui sont durables sur le plan environnemental.
Cette taxonomie vise à définir les objectifs environnementaux de l’Union Européenne (UE) et les activités économiques correspondantes. Il s’agit d’un acte législatif majeur pour la facilitation et le développement des investissements durables et donc la mise en œuvre du Pacte vert pour l’Europe.
En particulier, en permettant aux entreprises, aux investisseurs et aux décideurs politiques de disposer de définitions des activités économiques pouvant être considérées comme durables sur le plan environnemental, il devrait contribuer à réorienter les investissements vers les domaines où ils sont le plus nécessaires.
Les objectifs environnementaux fixés par l’UE sont au nombre de six :
En 2021, la réglementation n’imposait qu’un reporting simplifié, c’est-à-dire limité à l’« éligibilité » et ne portant que sur les deux premiers objectifs environnementaux : atténuation du changement climatique et adaptation au changement climatique.
En 2022, un reporting complet a été publié sur ces deux premiers objectifs environnementaux, c’est-à-dire un reporting respectant en plus les critères d’« alignement » et de garanties minimales.
En 2023, le Groupe a reporté à nouveau les trois indicateurs taxonomiques complets (éligibilité et alignement) relatifs aux deux objectifs climatiques, ainsi que les indicateurs d’éligibilité sur les quatre autres objectifs environnementaux : ressources aquatiques et marines, économie circulaire, pollution et biodiversité.
Pour l’exercice 2024, le Groupe doit reporter les indicateurs éligibles et alignés complets, sur l’ensemble des activités des six objectifs environnementaux.
Pour rappel, une activité n’est considérée comme « alignée », c’est-à-dire durable d'un point de vue environnemental, que si elle remplit les trois conditions suivantes :
Ainsi, le Groupe a procédé à l’analyse de l’éligibilité de ses activités au regard des six objectifs environnementaux, et a en particulier considéré les dimensions principales des offres suivantes :
A la suite de cette analyse, une partie des activités du Groupe a été identifiée comme étant éligible à la Taxonomie Verte, dans la catégorie 8.1 « Traitement de données, hébergement et activités connexes », dont la définition est : « Le stockage, la manipulation, la gestion, la circulation, le contrôle, l’affichage, la commutation, l’échange, la transmission ou le traitement de données par l’intermédiaire de centres de données, y compris le traitement des données à la périphérie (« edge computing »). ».
Dans le cadre notamment des offres précitées, l’activité du groupe HighCo nécessite l’utilisation de serveurs pour les opérations de gestion et le traitement de données.
Le Groupe a ainsi analysé l’ensemble de son chiffre d’affaires, afin de déterminer la part de celui-ci qui serait inclus dans la catégorie 8.1 « Traitement de données, hébergement et activités connexes ». La totalité du chiffre d’affaires de certaines entités consiste à gérer de la donnée, notamment à des fins de monétisation de contenu, de marketing et de ciblage. C’est par exemple le cas des entités CapitalData, High Connexion, HighCo Data Benelux, Publi Info et RetailTech. Pour d’autres entités, le chiffre d’affaires est composé de plusieurs activités, certaines éligibles, d’autres pas. Dans ce dernier cas, le chiffre d’affaires ne correspondant pas à du traitement de données a été retraité (notamment celui correspondant à des prestations de conseil, de création ou de logistique). C’est par exemple le cas des entités HighCo Data France et HighCo Box.
L’objectif est de calculer un ratio d’éligibilité pour le chiffre d’affaires d’HighCo comme suit :
ℎ ′ é ℎ ′ é
Pour l’exercice 2024, le chiffre d’affaires des activités « éligibles » s’élève à 109,55 M€, pour un chiffre d’affaires total consolidé de 146,38 M€. La part du chiffre d’affaires portant sur les activités éligibles est donc de 74,8 % en 2024, contre 66,6% en 2023.
Le Groupe a mis en place un système simplifié de remontée de l’information, afin d’obtenir auprès des prestataires d’hébergement les informations nécessaires, en particulier la nature des fluides frigorigènes ou encore la mise en œuvre des pratiques attendues en matière de gestion énergétique des data centers (centres de données). À date, les prestataires interrogés n’ont pas été en mesure de fournir les données précises requises.
Par ailleurs, il convient également de souligner l’exigence des objectifs associés aux indicateurs par rapport à l’état actuel des pratiques. L’écosystème des centres de données européens est en effet en cours de transformation pour répondre aux exigences des nouvelles réglementations européennes.
Ces exigences concernent en particulier les fluides frigorigènes utilisés dans les systèmes de refroidissement des centres de données qui doivent présenter un potentiel de réchauffement du globe (PRG) inférieur ou égal à 675. De plus, les critères techniques exigent la revue de la mise en œuvre des pratiques recommandées par un tiers indépendant au minimum une fois tous les trois ans. Cependant, il n’existe pas à ce jour de cadre de travail, ce qui rend toujours complexe l’atteinte du critère.
Ainsi, après prise en compte de ces critères et des informations disponibles à date, le Groupe a conclu qu’il ne pouvait raisonnablement pas présenter d’activité « alignée » en 2024. La part du chiffre d’affaires portant sur les activités alignées est donc de 0 % en 2024, comme en 2023.
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Eligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|
| CCM (Atténuation du changement climatique) | 0 % |
| CCA (Adaptation au changement climatique) | 0 % |
| WTR (Ressources aquatiques et marines) | 0 % |
| CE (Économie circulaire) | 0 % |
| PPC (Prévention et réduction de la pollution) | 0 % |
| BIO (Biodiversité et Écosystèmes) | 0 % |
| 74,8 % | |
| 0 % | |
| 0 % | |
| 0 % |
Les CAPEX « durables » (éligibles et alignés) sont définis comme les dépenses d’investissements (i) directement liées à des actifs ou à des processus associés aux activités durables (soit la catégorie d’activités 8.1 dans le cadre du Groupe), (ii) incluses dans un plan visant à étendre ou rendre une activité durable, ou (iii) individuellement durables (il s’agit principalement des catégories 7.7 consacrée aux acquisitions et propriétés de bâtiments et 6.5 consacrée aux transports par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires).
Les CAPEX à considérer dans l’analyse du ratio comprennent les acquisitions incorporelles et corporelles, ainsi que les nouveaux droits d’utilisation (au sens d’IFRS 16) de l’exercice. L’indicateur comprend également les entrées d’actifs corporels et incorporels résultant de regroupements d’entreprises lorsqu’ils sont matériels pour le Groupe.
L’objectif est de calculer un ratio d’éligibilité pour les dépenses d’investissement (CAPEX) d’HighCo comme suit :
Pour l’exercice 2024, les dépenses d’investissement « éligibles » s’élèvent à 1,2 M€ et les dépenses d’investissement totales de l’exercice à 1,3 M€. Sur cette base, la part des dépenses d’investissement éligibles est donc de 87,6 % en 2024, contre 87,3 % en 2023.
Dans la mesure où la part du chiffre d’affaires portant sur les activités alignées est de 0 % en 2024, il ne peut y avoir de CAPEX alignés relatifs à des dépenses d’investissements directement liées à des actifs ou à des processus associés aux activités durables (soit la catégorie d’activités 8.1 dans le cadre du Groupe).
Par ailleurs, en ce qui concerne les dépenses d’investissements individuellement durables, le Groupe les a analysées pour déterminer leur alignement, principalement sur les catégories 7.7 consacrée aux acquisitions et propriétés de bâtiments et 6.5 consacrée au transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires.
Ainsi, après prise en compte des critères et des informations disponibles à date, le Groupe a conclu que la part des CAPEX alignés est de 18,3 % en 2024, contre 2,6 % en 2023, correspondant exclusivement à des investissements dans la catégorie 6.5 (transports) et à la politique d’électrification de la flotte de véhicules du Groupe.
| Alignée sur la taxonomie par objectif | Eligible à la taxonomie par objectif |
|---|---|
| CCM (Atténuation du changement climatique) | 18,3 % |
| CCA (Adaptation au changement climatique) | 0 % |
| WTR (Ressources aquatiques et marines) | 0 % |
| CE (Économie circulaire) | 0 % |
| PPC (Prévention et réduction de la pollution) | 0 % |
| BIO (Biodiversité et Écosystèmes) | 0 % |
d'actifs corporels, nécessaire pour que ces actifs continuent de bien fonctionner. Du fait des activités du groupe HighCo, la majeure partie des charges opérationnelles est constituée de frais de personnel, d'achats de prestations de services intellectuels et de « trafic » avec les opérateurs de télécommunications (push marketing digital).
En conséquence, l'assiette des dépenses opérationnelles répondant à la définition de la Taxonomie, telle que détaillée ci-dessus, à prendre en compte au dénominateur de l'indicateur, ne représente sur l'exercice 2024 que 1,8 M€, soit 1,3 % du total des charges opérationnelles consolidées du Groupe, contre 1,5 % en 2023.
Ainsi, la part des OPEX au sens de la Taxonomie étant jugée non-significative par rapport au total des charges opérationnelles du Groupe sur l’exercice, HighCo a choisi d'utiliser l'exemption de matérialité offerte par le Règlement, et de ne pas calculer les parts éligibles et alignées de cet indicateur et donc de ne pas présenter le tableau associé.
Bien que la taille du Groupe ne lui permette pas d’être un donneur d’ordre suffisamment important pour faire accélérer la transformation de l’écosystème des centres de données européens, HighCo sensibilise les départements achats et informatiques pour sourcer et référencer des prestataires en capacité de fournir les informations requises. À moyen terme, et dès que des alternatives existeront sur le marché, le Groupe introduira les critères d’alignement dans ses achats, tout en respectant les équilibres financiers.
| 2024 | Eligibilité | 2023 | Eligibilité | Alignement | 0,0 % | Alignement | 0,0 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d’affaires | CAPEX | 74,8 % | 87,6 % | 66,6 % | 87,3 % | 18,3 % | 2,6 % |
| OPEX | Exemption | Exemption | Exemption | Exemption |
Une analyse des risques par catégories d’informations (sociale, sociétale, environnementale, respect des droits de l’Homme, et lutte contre la corruption et l’évasion fiscale) a été effectuée et mise à jour annuellement. Cette analyse a mis en évidence l’absence de risque significatif environnemental, relatif au respect des droits de l’Homme, et à la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale.
Le tableau ci-dessous détaille les principaux risques extra-financiers identifiés chez HighCo, et pour lesquels des indicateurs clés de performance sont suivis. Les risques présentés sont « bruts », c’est-à-dire avant mise en œuvre des moyens de prévention.
| N° de Identification | Analyse | Traitement | page |
|---|---|---|---|
| Risques liés aux | Difficulté à | Service de recrutement dédié en France |
et recours à des cabinets de recrutement spécialisés
| Ancienneté moyenne | 94 |
|---|---|
| recrutements et à la non- | répondre à certains besoins clients |
| Taux d’absentéisme | 99 |
| rétention des talents spécifique (1) | |
| Perte d’excellence opérationnelle, | |
| Mise en place d’incentives internes pour favoriser le recrutement en France | |
| d’efficacité et de capacité | |
| Amélioration du bien-être au travail | |
| d’innovation, ainsi qu’absence | |
| Flexibilité et adaptation du temps de travail des collaborateurs / télétravail (équilibre vie professionnelle/vie personnelle) | |
| d’anticipation des besoins ayant pour conséquence une baisse du niveau de | 82 |
| satisfaction du client sur la prestation réalisée et/ou à réaliser | |
| Gestion des priorités pour une meilleure répartition de la charge de travail au sein des équipes | |
| Accompagnement dans la mobilité géographique et fonctionnelle | |
| Evolution des carrières et des rémunérations laissées à l’initiative des filiales pour davantage de réactivité ; application des indexations réglementaires | |
| Risque de perte du niveau de | |
| Mise en place de formations internes | |
| Taux de collaborateurs ayant débuté au moins une formation au cours de l’année | 104 |
| obligatoires et facultatives | 115 |
| compétence des collaborateurs | |
| Budgets formations dédiés | |
| Risques de |
Taux de traitement des demandes de droits des personnes de procédures spécifiques « métiers » est susceptible d’avoir des impacts négatifs substantiels : perte d’activité, de clients et de crédibilité sur un marché très concurrentiel.
Collaboration renforcée entre les services juridique et informatiques internes : mise en place d’une gouvernance RGPD-Sécurité avec des référents par entité coordonnés par le DPO (Délégué à la Protection des Données). Mesures de sécurité renforcées pour assurer la disponibilité, l’intégrité et la confidentialité des données.
Renforcement du suivi des traitements de données personnelles et des procédures en conformité avec le RGPD susceptibles d’entrainer, à l’encontre de la filiale concernée, une mise en cause de sa responsabilité.
Audits par un cabinet externe spécialisé RGPD et recours à des experts en sécurité des systèmes d’information (SSI).
Déploiement continu et proactif de nouveaux outils pour lutter contre les menaces futures.
certains domaines (RGPD,
Sensibilisation, formation et préconisation régulières des équipes opérationnelles et plus spécifiquement des développeurs, notamment avec des campagnes de phishing plus ciblées.
Responsabilisation des administrateurs systèmes via la signature d’une charte administrateur.
(1) Collaborateurs différents en CDI, absents deux jours consécutivement (ou plus) pour maladie ou accident du travail/trajet, au moins trois fois dans l’année.
Le Groupe applique des politiques définies par le Directoire et met en œuvre des procédures de diligence raisonnable pour prévenir, identifier et atténuer la survenance de ces risques.
Enfin, cette déclaration ne comprend pas d’information relative à ses engagements sociétaux en faveur « de la lutte contre la précarité alimentaire, du respect du bien-être animal et d'une alimentation responsable, équitable et durable » car ces enjeux n’ont pas été identifiés comme représentant des risques majeurs pour le Groupe.
| Année | Objectif | Ancienneté moyenne (en années) | Taux d’absentéisme spécifique |
|---|---|---|---|
| 2022 | ≥ 8 ans | 8,5 | 3,7 % |
| 2023 | ≤ 4,0 % | 8,8 | 33,5 % |
| 2024 | ≥ 50,0 % | 9,3 | 100 % |
Les informations sociales sont majoritairement intégrées dans l’outil de reporting du Groupe. Certaines informations spécifiques concernant la gestion des ressources humaines font l’objet d’un reporting propre. Les informations sociétales, environnementales, liées au respect des droits de l’Homme et à la lutte contre la corruption sont, quant à elles, collectées par le Groupe via des questionnaires déclaratifs, complétés tous les ans par les managers responsables des business units. La consolidation des informations est ensuite faite par la direction financière et RSE, sous forme de tableaux de bord.
Le périmètre de la déclaration se base sur le périmètre de consolidation au 31 décembre 2024, présenté dans les annexes aux états financiers consolidés (page 216 du document d’enregistrement universel 2024). Des règles d’exclusion ont été définies :
Pour simplifier la lecture des informations, les implantations géographiques du Groupe sont regroupées comme suit :
Ces zones géographiques ont été retenues pour les besoins de la communication de l’information RSE du Groupe, dès lors que ces regroupements ne nuisent pas à la qualité de l’information présentée. Quand ce n’est pas le cas, un détail par pays est donné.
Expert en marketing et communication, HighCo accompagne les marques et les retailers dans l’accélération de la transformation du commerce.
Quatre valeurs guident le Groupe et ses collaborateurs dans leur quotidien.
Performance
La performance financière assure au groupe la solidité nécessaire à un développement durable. Elle se conjugue à une excellence opérationnelle qui caractérise les actions que nous proposons à nos clients au quotidien.
- Passion
Nos équipes portent la passion de leur métier. La passion est également au cœur de la construction d’une vision humaine et managériale qui favorise l’autonomie et l’épanouissement des collaborateurs du Groupe.
Le respect est une valeur fondamentale pour le Groupe. Nous veillons à ce qu’il s’applique, en toutes circonstances, à toutes les parties prenantes : en premier lieu à nos collaborateurs, avec une attention particulière accordée à l’équité homme-femme, à nos clients, à nos actionnaires, à nos partenaires, aux institutions et acteurs des territoires, etc.
Les filiales du Groupe apportent à leurs clients des réponses innovantes au travers de quatre grands domaines d’expertises.
Accompagner les directions marketing et communication de nos clients marques et distributeurs dans la construction de leurs stratégies de communication et de relation client :
Aider nos clients à intégrer la connaissance de leurs consommateurs dès la conception de leurs stratégies et les accompagner dans la conception et la création de leurs interfaces et sur les différents points de contact :
Collecter, analyser et utiliser les données pour bâtir des modèles algorithmiques de ciblage et de personnalisation des contenus diffusés, dans le respect de la vie privée et de la règlementation sur les données personnelles :
Proposer aux marques et aux distributeurs une prise en charge globale de leurs activations marketing depuis la conception des campagnes jusqu’au déploiement sur tous les canaux et à la gestion opérationnelle :
HighCo a acquis, depuis sa création, une connaissance approfondie des problématiques des distributeurs et des marques, notamment dans le secteur de la grande consommation. Aujourd’hui, HighCo compte parmi ses clients la grande majorité des acteurs de ce secteur. Cette expertise « retail », qui confère à HighCo une place d’acteur majeur sur ses marchés, est reconnue par les clients fidèles que le Groupe accompagne depuis de nombreuses années dans leurs stratégies marketing/communication et plus généralement dans l’accélération de la transformation du commerce.
habitudes, initiées pendant la pandémie de Covid-19, pour réduire leurs dépenses. En conséquence, les volumes continuent de baisser et la remontée en gamme, particulièrement attendue par les grandes marques, ne se réalise pas. En 2024, les achats du quotidien baissent de - 0,9 % (« En 2024, les Français ont continué à « mettre moins d'articles » dans leur panier de courses », Les Echos / Kantar – Janvier 2025).
Dans ce contexte de ralentissement de la consommation, le prix est redevenu une variable clé. Pour rester compétitifs et développer leurs parts de marché, les acteurs de la grande distribution continuent de se livrer une véritable guerre des prix. Cette situation a pour conséquence d’accélérer les transformations en cours sur ce marché :
L’accélération des mutations en cours impose de nouveaux défis aux acteurs de la grande consommation, notamment celui de la digitalisation et de la personnalisation de la promotion. Dans ce domaine, HighCo a l’ambition de devenir, grâce à l’expertise de ses équipes et sa capacité d’innovation, le partenaire clé et de confiance des marques et des distributeurs.
Depuis 2014, le Groupe communique à ses collaborateurs une politique sociale orientée autour de quatre enjeux :
Par ailleurs, lorsque cela est possible, le Groupe favorise la mobilité géographique et/ou fonctionnelle de ses collaborateurs.
| Effectifs au 31/12/2022 | 503 |
|---|---|
| Acquisitions de filiales ou d’activités (CDI et CDD) | |
| Entrées CDI | + 76 |
| Sorties CDI | -103 |
| Solde net CDI | -27 |
| Solde net CDD | -6 |
| Effectifs au 31/12/2023 | 470 |
| Acquisitions de filiales ou d’activités (CDI et CDD) | 2 |
53
-76
-23
-6
443
Fin 2024, le Groupe compte 443 collaborateurs, contre 470 à fin 2023, soit une baisse de 5,7 %.
Cette baisse s’explique notamment par le ralentissement ou l’arrêt de certaines activités historiques.
| Année | France | Belgique | Autres pays | Groupe |
|---|---|---|---|---|
| 2022 | 600 | 55 | 39 | 600 |
| 2023 | 503 | 38 | 17 | 470 |
| 2024 | 443 | 15 | 14 | 443 |
Fin 2024, la France compte 391 collaborateurs, contre 416 à fin 2023, soit 88,3 % de l’effectif total du Groupe avec deux implantations principales : Aix-en-Provence (216 p.) et Paris (153 p.).
Avec 52 collaborateurs à fin 2024, contre 54 à fin 2023, les effectifs à l’International diminuent légèrement compte tenu de l’arrêt de l’activité en Italie, et représentent 11,7 % des collaborateurs du Groupe.
| Année | 56 ans et + | 51-55 ans | 46-50 ans | 41-45 ans | 36-40 ans | 31-35 ans |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2022 | 37 | |||||
| 2023 | 38 | |||||
| 2024 | 38 |
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 50,0 | 47,3 | 48,0 |
| 45,7 | 46,0 | 44,1 |
| 44,0 | 43,7 | 44,0 |
| 42,0 | 40,0 | 38,0 |
| 36,0 | 34,0 | 42,9 |
| 40,8 | 40,3 |
Fin 2024, l’âge moyen des salariés du Groupe est de 40,8 ans, en légère hausse par rapport à fin 2023 (40,3 ans). Cette hausse est cohérente avec l’évolution de l’ancienneté décrite ci-après. En France, la moyenne d’âge est historiquement inférieure à celle des autres zones géographiques étant donné la présence plus importante de profils digitaux, généralement plus jeunes (plus des deux tiers des activités étant digitales depuis 2021).
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| France | 14,0 | 13,0 | 12,6 |
| Belgique | 12,0 | 11,4 | 11,4 |
| Autres pays | 10,0 | 11,3 | 9,3 |
| Groupe | 8,9 | 8,8 | 8,5 |
Fin 2024, l’ancienneté moyenne s’affiche en légère hausse, permettant au Groupe de consolider son objectif de dépasser durablement les 8 années d’ancienneté moyenne, reflet d’une politique sociale engagée.
2023 : 8,8 ans
2024 : 9,3 ans
Objectif moyen-terme : ≥ 8 ans
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Nombre de salariés | 300 | 250 | 242 |
| 235 | 221 | 189 |
La répartition par genre dans le Groupe est relativement stable dans le temps. Les collaboratrices restent majoritaires et représentent 57,1 % de l’effectif à fin 2024, contre 58,1% à fin 2023. Cette majorité de femmes se retrouve dans toutes les zones géographiques : en France avec 56,5 %, en Belgique avec 63,2 % et en Espagne avec 57,1 %.
Le niveau et la structure des rémunérations du Groupe dépendent largement du niveau de compétence, de formation, de responsabilité et de performance de chaque collaborateur. La rémunération est composée d’une part fixe et, pour certaines fonctions, principalement commerciales et managériales, d’une part variable (commission, prime, etc.).
| Groupe | Variation | En M€ | 2024 | 2023 | 2024 / 2023 |
|---|---|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | 25,14 | 25,83 | -2,7 % | ||
| Charges sociales | 11,48 | 11,45 | + 0,3 % | ||
| Taux de charges sociales | 45,7 % | 44,3 % | + 140 bps |
La masse salariale (salaires et traitements) est en repli de 2,7 % sur l’exercice 2024, conséquence de la diminution des effectifs (-5,2 % d’ETP entre 2023 et 2024), en partie compensée par les revalorisations salariales octroyées.
| 2024 | 2023 | 2024 / 2023 | |
|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | 22,81 | 23,23 | -1,8 % |
| Charges sociales | 10,67 | 10,60 | + 0,7 % |
| Taux de charges sociales | 46,8 % | 45,6 % | + 120 bps |
| 2024 | 2023 | Variation 2024 / 2023 | |
|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | 1,82 | 2,09 | -8,8 % |
| Charges sociales | 0,64 | 0,71 | + 35,4 % |
| Taux de charges sociales | + 170 bps |
| 2024 | 2023 | Variation 2024 / 2023 | |
|---|---|---|---|
| Salaires et traitements | 0,52 | 0,51 | + 13,9 % |
| Charges sociales | 0,16 | 0,14 | 31,1 % |
| Taux de charges sociales | + 350 bps |
de l’entreprise. Ils retiennent un calcul basé sur des indicateurs financiers classiques (résultat courant avant impôt ou résultat d’exploitation).
Le montant global des accords d’intéressement versés au titre de l’exercice 2024 s’élève à 276 K€ et concerne 89 collaborateurs, contre 256 K€ pour 79 collaborateurs en 2023.
Au titre de l’exercice 2024, le Groupe a provisionné un montant de réserve spéciale de participation de 742 K€ concernant 172 collaborateurs de sa filiale HighCo Data France. Elle s’élevait à 613 K€ pour 158 collaborateurs en 2023.
Ainsi, 261 collaborateurs français, soit deux tiers des effectifs de la France (67 %), ont bénéficié d’un dispositif de partage de la valeur (intéressement ou participation) pour un montant global de 1,02 M€, permettant de les associer à la performance de l’entreprise, contre 237 collaborateurs (57 % des effectifs France) pour un montant global de 0,87 M€ en 2023.
Les salariés des sociétés HighCo, HighCo Editing, HighCo Data France, HighCo Mindoza et HighCo Shopper peuvent adhérer à des plans d’épargne d’entreprise.
Ces plans peuvent recevoir, dans la limite du quart de la rémunération annuelle du salarié, les sommes provenant de l’intéressement ou de la participation. Ils permettent d’investir l’épargne dans des fonds communs de placement dont les caractéristiques répondent à des objectifs différents en fonction du profil du collaborateur (risque et rendement).
Parmi eux, le FCPE « Actionnariat HighCo » permet notamment aux salariés de HighCo, HighCo Editing, HighCo Mindoza et HighCo Shopper d’investir en actions HighCo (HCO).
À ce titre, les salariés et anciens salariés détiennent 99 820 actions HighCo au 31 décembre 2024 (0,5 % du capital) contre 96 945 actions au 31 décembre 2023 (0,5 % du capital). Le Groupe participe à l’effort d’investissement des salariés par la prise en charge des frais de gestion associés.
Pour rappel, en 2016, souhaitant fidéliser les collaborateurs qui avaient permis d’atteindre les très bonnes performances sur la période 2014-16, le Directoire du Groupe avait décidé d’attribuer gratuitement des actions HighCo à plus de 400 salariés au cours de 5,60 € par action. Ces actions avaient été définitivement acquises par 380 collaborateurs respectant la condition de présence obligatoire en 2017. Bien que ces actions soient devenues disponibles dès 2018, et donc cessibles, pour ces 380 collaborateurs, le Groupe se félicite qu’après plus de cinq ans, plus de 250 collaborateurs ou anciens collaborateurs soient toujours actionnaires.
Les durées du travail diffèrent selon les zones géographiques d’implantation des sociétés :
| Zone géographique | Durée légale du temps de travail hebdomadaire |
|---|---|
| France | 35 heures |
| Belgique | 38 heures |
| Espagne | 40 heures |
Au global, le nombre d’heures travaillées en 2024 s’est élevé à 0,79 million d’heures, contre 0,83 million d’heures en 2023, soit une baisse de 5,3 %. Cette baisse est alignée avec l’évolution des ETP entre 2023 et 2024 (-5,3 %).
Par ailleurs, il existe différents mécanismes d’aménagements du temps de travail en fonction de la zone géographique d’implantation et/ou de l’entité.
En France, il existe quatre types d’aménagement des 35 heures qui diffèrent en fonction des conventions collectives, et dont les modalités sont les suivantes :
supplémentaire par mois, ou à 39 heures en contrepartie d’un jour de congé supplémentaire tous les deux mois. De plus, la plupart des employés bénéficient d’horaires dits « flottants », offrant plus de flexibilité sur les heures d’arrivée et de départ.
Dans les autres pays d’implantation du Groupe, il n’existe pas de mécanisme d’aménagement du temps de travail.
Bien qu’en place depuis plusieurs années, le recours au télétravail s’est accéléré et généralisé en 2020, dans un contexte de crise sanitaire (COVID-19).
La pratique courante du télétravail est désormais ancrée au sein de l’environnement professionnel.
Si chaque Business Unit est autonome dans son organisation opérationnelle, il ressort des pratiques que les collaborateurs sont en télétravail en moyenne deux jours par semaine.
| Motif | Année | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2022 | 2023 | 2024 | |||
| Maternité / Congé Parental | 50 622 | 46 787 | 42 570 | ||
| Paternité | 31 042 | 30 594 | 11 561 | ||
| Maladie | 11 264 | 8 732 | 8 188 | ||
| Accident du travail et trajet | 4 930 | 4 816 | 2 862 | ||
| Autres absences | 2 816 | 1 353 | 341 | ||
| Total | 1 722 | 1 283 |
Alors que le nombre d’heures travaillées a diminué de 5,3 % entre 2023 et 2024, le nombre d’heures d’absence a quant à lui baissé de 7,6 %. Cette baisse du nombre d’heures d’absence (cf. « Evolution du taux d’absentéisme » ci-après) s’explique principalement par la forte baisse des absences pour congé maternité et paternité (-3 373 heures, soit une baisse de 29,2 %).
Le taux d’absentéisme est calculé en divisant le nombre d’heures d’absence par la somme des nombres d’heures travaillées et d’heures d’absence.
| Année | Taux d’absentéisme | ||
|---|---|---|---|
| 2022 | 2023 | 2024 | |
| 16,0% | 14,0% |
| 12,0% | 10,0% | 8,0% | 14,5% | 12,7% | 10,7% | 7,0% | 6,7% | 5,7% | 5,6% | 5,1% | 4,9% | 4,7% | 6,0% | 4,0% | 1,0% | 2,0% | 0,5% | 0,0% |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| France | Belgique | Autres pays | Groupe |
Ainsi, le taux d’absentéisme du Groupe, tous pays et motifs confondus, est en légère baisse et s’affiche à 5,6 % en 2024 contre 5,7 % en 2023. Cette évolution s’explique par une baisse du nombre d’heures d’absence proportionnellement plus forte que celle du nombre total d’heures travaillées.
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 4,0% | 3,5% | 3,0% |
| 2,5% | 2,0% | 1,5% |
| 1,0% | 0,5% | 0,0% |
| 3,7% | 3,2% | 2,2% |
% salarié en CDI absent au moins 3 fois dans l'année min. 2 jours
99 l Chapitre 1
% d’absentéisme spécifique(1)
2023 : 2,2 %
2024 : 3,2 %
Objectif moyen-terme ≤ 4,0 %
(1) collaborateurs différents en CDI, absents deux jours consécutivement (ou plus) pour maladie ou accident du travail/trajet, au moins trois fois dans l’année à des périodes différentes.
Afin de contenir ce phénomène, le Groupe met en effet en place des actions favorisant le bien-être au travail en partie détaillées dans le paragraphe « Relations sociales » ci-après. L’aménagement des locaux fait également l’objet d’un suivi particulier afin d’améliorer régulièrement les conditions de travail. Ainsi, après Paris et Asse en 2020-21, les locaux du siège à Aix-en-Provence ont intégralement été réaménagés en 2022 : insonorisation, luminosité, réorganisation des espaces de travail, nouvelles salles de sport, nouvelle cafétéria, etc. Désormais, tous les collaborateurs d’Aix-en-Provence sont réunis dans un même bâtiment, réaménagé avec de nouveaux espaces pensés pour le bien-être des équipes locales. Enfin, en 2023, des travaux de réaménagement ont été réalisés sur le site d’Oullins (près de Lyon), entraînant une réorganisation de l’espace de travail.
Le Groupe exerce une activité de prestation de services qui génère globalement peu de risques directs pour la santé et la sécurité de ses salariés. Ces activités sont effectuées dans des bureaux, situés dans des zones urbaines ou péri-urbaines, ce qui limite les dangers physiques encourus. Les principaux risques sont les accidents de trajet, et, dans une moindre mesure, les manutentions effectuées dans l’entrepôt de logistique près d’Aix-en-Provence.
Les locaux utilisés par chaque site sont conformes aux conditions d’hygiène et sécurité exigées par les réglementations locales, en témoignent les locaux d’Aix-en-Provence (France) et d’Asse (Belgique) construits il y a une quinzaine d’années.
Il existe un Comité Social et Economique (CSE) en France sur certaines entités, et, en Belgique un Service Interne pour la Protection et la Prévention du Travail (SIPPT).
Par ailleurs, des formations de sauveteur-secouriste du travail (SST) et en sécurité incendie sont régulièrement dispensées sur les principaux sites du Groupe.
Il n’existe pas, en France, d’accord spécifique signé en matière de santé et de sécurité au travail.
Le Groupe suit les taux de fréquence et de gravité des accidents du travail selon les modes de calcul suivants :
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Taux de fréquence | 6,80 | 6,00 | 5,07 |
| Taux de gravité | 0,68 | 0,29 | 0,08 |
En 2024, le taux de fréquence d’accidents du travail s’affiche en baisse à 5,07 contre 6,00 en 2023. Cette variation s’explique par une baisse du nombre d’accidents du travail avec arrêt qui est passée de 5 en 2023 à 4 en 2024.
En France, les sociétés High Connexion, HighCo Data France, HighCo Création & Distribution, HighCo Média Cosmos, HighCo Editing, HighCo Shopper et Useradgents ont chacune un Comité Social et Economique (CSE). Le comité de HighCo Data France a reçu, au titre de 2024, une dotation financière d’un montant total de 26 K€ (150 ETP), contre 19 K€ en 2023 (139 ETP), soit une hausse du montant par ETP.
Des réunions avec ces organisations représentatives du personnel et leurs délégués ont lieu régulièrement dans l’année et font l’objet de procès-verbaux. Les sujets abordés concernent notamment la gestion sociale quotidienne, les informations financières, l’organisation et les conditions de travail, la formation, les évolutions de la réglementation, etc.
Dans les autres zones géographiques du Groupe (Belgique et Espagne), ce type d’organe de représentation des salariés n’existe pas, les seuils réglementaires n’étant pas atteints.
Compte tenu de la structure et de la taille du Groupe, il n’existe pas d’accord collectif conclu avec l’ensemble des salariés.
En France, les principaux accords concernent l’aménagement du temps de travail, des plans de rémunération collectifs (intéressement ou participation) et l’égalité entre les femmes et les hommes.
De plus, l’ensemble des collaborateurs français, quel que soit leur statut, bénéficie des mêmes régimes de mutuelle et de prévoyance, à l’exception des salariés d’une société qui bénéficient d’une prévoyance différente.
En Belgique, le principal accord collectif concerne l’aménagement du temps de travail décrit précédemment. Par ailleurs, il existe deux types d’assurances prises en charge par l’employeur : la mutuelle santé et l’assurance vie/décès (incluant l’hospitalisation). Il existe également des accords sur l’égalité de traitement femmes-hommes et l’emploi des travailleurs seniors.
Le Groupe a toujours accordé une grande importance à la communication interne et souhaité associer tous ses salariés à ses projets, tant en les informant des étapes financières et stratégiques, qu’en partageant des moments de convivialité, de challenge ou d’incentive, notamment dans le cadre des événements suivants :
Quant à la communication interne quotidienne, le Groupe s’appuie sur son réseau social d’entreprise : HighConnect. Cette plateforme a pour objectif de faciliter les échanges internes, « Business » ou de « Vie du Groupe ». Un fil de discussion permet de créer des interactions autour des actualités diffusées (portraits, nouveaux arrivants, concours et défis internes, etc.). Cet espace d’échange bénéficie également aux communications des associations du Groupe.
Le télétravail, généralisé depuis 2020, fait de ce réseau social d’entreprise un véritable atout pour maintenir le lien social en relayant régulièrement des propositions de challenges sportifs, caritatifs ou ludiques aux équipes.
Il fait par ailleurs l’objet d’évolutions régulières pour mieux répondre aux usages et besoins des collaborateurs.
d’échange intitulé « Breaking News » est organisé chaque mois. Il s’agit d'une prise de parole de la direction générale de HighCo Data, ouverte à tous les collaborateurs, permettant d’échanger sur les dernières actualités business et organisationnelles de la filiale.
Grâce à la mobilisation des équipes informatiques et aux outils de visioconférence déployés, le Groupe a également pu poursuivre ses autres programmes de communication interne avec les évènements et ateliers suivants :
La création d’un service RSE a permis de coordonner une série d'événements internes visant à sensibiliser et mobiliser les collaborateurs sur cette thématique. Lors de la « Semaine européenne du développement durable » du Groupe, en 2024, plus de 140 collaborateurs ont participé à divers ateliers. Ces derniers comprenaient notamment une conférence sur les activités du Groupe en termes de marketing responsable, une initiation à la sophrologie, un quiz sur la santé mentale, ainsi qu’un atelier en partenariat avec l’association « 1 lettre 1 sourire », entre autres.
Depuis 2016, l’association sportive « Olympique HighCo » (OHC) permet aux collaborateurs, principalement grâce à une dotation financière du Groupe, de participer à des activités et évènements sportifs en organisant des sessions d’entraînement, certaines encadrées, directement dans les locaux du Groupe ou à proximité (fitness, cardio, VTT, marche, running, etc.), ainsi que des évènements fédérateurs comme des tournois sportifs, des soirées bowling ou karting, des week-ends ski, etc.
En 2019, et afin de renforcer la cohésion entre les différentes filiales du Groupe, l’association OHC avait organisé la seconde édition des « HIGHCOLYMPIADES » intersites, en Belgique. Les conditions sanitaires de 2020-21 ont entravé la tenue d’autres événements, engendrant une réflexion sur un nouveau format. C’est ainsi qu’en 2023 est né la première édition du « Rallye vert OHC » lors d’un week-end éco-sportif. Les participants ont pris part à un parcours multi-activités (VTT, course d’orientation, kayak, etc.), ainsi qu’à des ateliers de survie low-tech et RSE (construction d’un four solaire, d’un abri, filtration de l’eau, etc.). Au-delà de partager un moment convivial, les équipes ont collecté et remis une dotation financière aux associations « Octobre Rose » et « Les Restos du Cœur ». Dans la perspective de son 10ème anniversaire, l’association travaille au développement d’un nouveau projet sportif.
En 2024, OHC a poursuivi ses efforts pour développer l’activité sportive en entreprise, notamment en diversifiant les cours de sport proposés aux collaborateurs (cardio boxing, fitness, stretching, etc.), ainsi qu'en maintenant des partenariats auprès de salles de sport locales. OHC se mobilise par ailleurs en faveur d'événements sportifs solidaires, en permettant aux collaborateurs de participer par exemple à des courses : les « Bacchantes » et « Octobre Rose ».
En 2022 a été créée l'association HAGIR à l'initiative de collaborateurs et avec le soutien du Groupe (dotation financière). Cette association a pour objet de sensibiliser les collaborateurs à l'écologie et de mener des actions en faveur de l'environnement au sein du Groupe.
Les actions d'HAGIR s’articulent autour de la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets, l'accompagnement à la mobilité douce mais également la publication de contenu informatif sur HighConnect et la programmation d’animations sur les différents sites.
Les associations OHC et HAGIR ont pour ambition de multiplier les événements rassemblant sport et écologie comme ce fut le cas en 2023 avec le « Rallye vert OHC » et également en organisant des marches « Zéro déchet ».
En 2024, pour la deuxième année consécutive, HighCo a obtenu le label « Happy Trainees 2025 » qui récompense les entreprises les plus attractives pour les stagiaires et les apprentis. Ce label repose exclusivement sur les avis certifiés ESG des stagiaires et alternants.
En Belgique, la réglementation impose, en fonction de l’effectif, un droit à formation de cinq jours par an et par employé, avec la possibilité de reporter ces jours à l'année suivante s'ils n'ont pas été utilisés.
Les compétences des collaborateurs sont clés et doivent permettre de répondre de manière adéquate et durable aux besoins de nos parties prenantes, et plus particulièrement de nos clients.
Ainsi, les thèmes de formation principaux en France et en Belgique sont :
Compte tenu de la nature des activités, le Groupe n’impose pas aux salariés de suivre des formations relatives à la protection de l’environnement. En revanche, des actions de sensibilisation sont mises en œuvre auprès des collaborateurs, notamment par l’intermédiaire de l’association HAGIR, soutenue par le Groupe.
| Nombre d’heures de formation | Montant investi (en K€) | Collaborateurs formés en CDI | Collaborateurs formés en CDD |
|---|---|---|---|
| 2024 | France | 332 | 31 |
| Belgique | - | 18 | |
| Autres pays | - | 2 754 | |
| Total | 120 | 2 | |
| 2023 | France | 95 | - |
| Belgique | - | - | |
| Autres pays | 363 | 18 | |
| Total | 2 849 | 122 |
En 2024 le budget formation est stable et représente 0,5 % de la masse salariale du Groupe (122 K€), comme en 2023 (135 K€).
En 2024, un collaborateur a suivi une formation de 320 heures, pour un montant de 3 K€. En 2023, il n’y avait pas eu de formation suivie dans le cadre du CPF.
Ainsi, sur ces bases, en 2024, pour l’ensemble du Groupe, 2 849 heures de formation ont été engagées par 381 collaborateurs différents, dont 363 en CDI. Cela représente en moyenne plus de 7 heures de formation par collaborateur formé, soit l’équivalent d’une journée de formation.
% de collaborateurs ayant débuté au moins une formation(1)
2023 : 61,8 %
2024 : 72,3 %
Objectif moyen-terme ≥ 50,0 %
(1) collaborateurs distincts en CDI
En 2024 le Groupe dépasse son objectif pour la deuxième année consécutive et atteint le niveau le plus élevé de collaborateurs en CDI formés depuis 2018. Cette progression significative résulte principalement des sessions de sensibilisation à la cybersécurité, suivies par une majorité de collaborateurs. Il est impératif de maintenir un plan de formation ambitieux afin de prévenir tout risque de perte du niveau de compétence des collaborateurs.
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 600 | 475 | 448 |
| 500 | 400 |
Le Groupe a généralement peu recours à des contrats à durée déterminée (CDD), ce qui s’explique par le besoin d’une main d’œuvre stable, qualifiée et expérimentée pour répondre aux attentes des clients. Néanmoins, pour certaines campagnes promotionnelles ponctuelles nécessitant plus de réactivité ou dans le cas d’absence prolongée de certains collaborateurs permanents (CDI), le Groupe a recours à l’embauche des CDD ou des travailleurs intérimaires. La proportion de contrats à durée indéterminée est en légère hausse à fin 2024, s’affichant à 96,4 % contre 95,3 % à fin 2023.
| 300 | 200 | 100 | 0 |
|---|---|---|---|
| 427 | 403 | 394 | 375 |
| 55 | 39 | 38 | 28 |
| 28 | 22 | 22 | 17 |
| 16 | 16 | 15 | 14 |
| 0 | 0 | 0 | CDD |
| 0 | 0 | 0 | CDD |
| CDI | CDD | CDI | CDI |
| CDI | CDD | France | Belgique |
| Autres pays | Groupe |
| 300 | 250 | 200 | 150 |
|---|---|---|---|
| 253 | 190 | 141 | 140 |
| 100 | 65 | 47 | 34 |
| 50 | 16 | 0 |
Le Groupe mène une politique d’égalité professionnelle en veillant à organiser équitablement et sans discrimination le recrutement, la gestion des carrières et le développement personnel des collaborateurs.
En 2024, un nouvel accord d’entreprise sur l’égalité femmes-hommes a été signé par HighCo Data France, filiale la plus importante du Groupe en termes d’effectifs (les précédents datant de 2019 et 2022). Cet accord engage cette filiale à assurer une véritable mixité dans tous les secteurs et dans toutes les étapes de la vie professionnelle des salariés.
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 80,0% | 70,0% | 60,0% |
| 50,0% | 40,0% | 30,0% |
| 20,0% | 10,0% | 0,0% |
| 58,1% | 58,1% | 50,7% |
| 50,2% | 50,0% | 50,0% |
| 57,1% | 49,8% | 40,0% |
| 40,0% | 40,0% |
Les femmes représentent 57,1 % des effectifs à fin 2024. L’analyse des postes occupés par les femmes au sein du Groupe à fin 2024 traduit toujours la volonté affichée de donner aux femmes et aux hommes les mêmes chances d’évolution, en particulier au niveau « cadre / manager ».
Avec une part de femmes de 50,2 %, la parité au niveau « cadre / manager » est stable à fin 2024 (50,7 % à fin 2023). Cela démontre la volonté du Groupe d’œuvrer pour l’égalité professionnelle entre femmes et hommes structurellement.
Il en est de même au niveau des organes statutaires de gouvernance du Groupe :
Par ailleurs, les membres du Conseil de Surveillance sont invités annuellement à délibérer sur la politique de la société en matière d’égalité professionnelle et salariale.
Le Groupe mène structurellement trois actions favorisant l’insertion des travailleurs en situation de handicap :
Le Groupe est essentiellement implanté dans les pays de l’Union Européenne ayant ratifié les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail, et qui disposent tous d’une législation protectrice en matière sociale, dans tous les domaines couverts par ces conventions. En France et en Belgique (97 % des effectifs), le Groupe est doté d’un service de ressources humaines qui s’assure du respect des dispositions fondamentales du droit du travail.
Le Groupe adhère ainsi aux plus hauts standards internationaux relatifs aux droits humains dans la conduite de ses activités et s'engage notamment à respecter la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, la Déclaration sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, ainsi que la Déclaration sur les droits de l'Enfant.
Le Groupe a donc estimé qu’il n’était pas nécessaire d’engager d’autres actions spécifiques en faveur des droits de l’Homme.
Conformément à la loi n° 2023-703 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire, le Groupe va ouvrir une réflexion quant aux actions visant à promouvoir le lien Nation-Armée et à soutenir l'engagement dans les réserves, adaptées à sa taille (moins de 500 salariés, dont environ 400 en France). Cette réflexion devra permettre de déterminer quelle contribution au lien Nation-Armée et quels engagements visant à faciliter l’activité des éventuels salariés-réservistes du Groupe pourront être mis en place.
L’exemplarité et le respect font partie des valeurs fortes et fondatrices de HighCo, formalisées dès 2012 dans sa charte d’éthique, communiquée à l’ensemble des salariés.
Cette charte d’éthique, mise à jour en 2018 à la suite de la mise en œuvre des mesures de lutte contre la corruption de la loi du 9 décembre 2016, présente les principes d’éthique du Groupe : respect des lois, honnêteté et intégrité, respect des autres, préservation des intérêts du Groupe, transparence et pertinence des informations communiquées et respect de l’environnement. Elle décline ensuite ces principes en rappelant les responsabilités des collaborateurs du Groupe auprès de ses principaux partenaires : autorités, collaborateurs, clients, fournisseurs, concurrents, actionnaires et consommateurs.
Les dispositions concernant la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent sont intégrées dans la politique d’achats responsables, révisée en 2024.
Par ailleurs, en tant que signataire du Global Compact, HighCo soutient et applique depuis des années le principe de lutte contre toute forme de corruption.
Conformément à cette loi, une première cartographie des risques de corruption et de trafic d’influence, avait été réalisée en 2018. Elle a été actualisée en 2021 et partagée avec le Conseil de Surveillance, après examen par le Comité d’audit & RSE. Cette actualisation montre que le Groupe est faiblement exposé aux risques de corruption. Un plan d’actions a été mis en place à la suite des conclusions de cette cartographie et est déployé progressivement afin de permettre à HighCo de poursuivre son engagement de lutte contre la corruption.
En complément de son Code de conduite anticorruption, le Directoire a diffusé dès 2019 une politique « Cadeaux et Invitations », tenant compte de la cartographie des risques de corruption. Cette politique, mise à jour en 2023, vise à fournir à l’ensemble des collaborateurs du Groupe un cadre et des règles claires dans les relations d’affaires, et prévenir le risque de corruption.
Des sessions de formation sont régulièrement dispensées aux équipes comptables et aux personnes dites « à risques », la dernière datant de novembre 2022. Des actions de sensibilisation à l’ensemble des collaborateurs sont déployées, en témoigne la dernière réalisée via un outil d’e-learning début 2024.
Par ailleurs, le Groupe a mis en place depuis de nombreuses années des procédures internes de contrôle permettant de limiter les risques de corruption et de fraude et d’évaluer les tiers avec lesquels le Groupe collabore. Les contrats et conditions générales d’achats et de ventes intègrent également des dispositions relatives au dispositif anticorruption du Groupe. Ces procédures sont synthétisées dans la partie « Rapport d’activité » du document d’enregistrement universel 2024 (pages 189-198).
Enfin, si un collaborateur du Groupe ou un tiers a connaissance d’un crime ou d’un délit, d’une violation, d’une menace ou d’un préjudice, de conduites ou de situations contraires au Code de conduite anticorruption, il est invité à le signaler en se conformant au dispositif d’alerte disponible sur le réseau social d’entreprise et le site Internet de HighCo. Ce Code et le dispositif d’alerte sont par ailleurs remis à chaque nouveau collaborateur lors de son arrivée dans le Groupe.
À la suite de l’entrée en vigueur de la loi Waserman de mars 2022 et de son décret d’application d’octobre 2022, simplifiant les modalités de signalement et renforçant la protection des lanceurs d’alerte, HighCo a fait évoluer son dispositif d’alerte interne. Le Groupe a mis à jour l’ensemble de ses documents « anticorruption » et les a diffusés sur le site internet de HighCo, sur son réseau social d’entreprise et par le biais d’un message de la direction adressé à tous les collaborateurs.
Afin de garantir la confidentialité et l’impartialité de son dispositif, HighCo a confié à un tiers externe indépendant le soin de recueillir, via une adresse email dédiée et sécurisée, les signalements et d’en examiner la recevabilité.
Sur le plan de la gouvernance, un Comité éthique est chargé de traiter les alertes jugées préalablement recevables par le tiers externe indépendant. Le Comité d’audit et RSE du Conseil de Surveillance effectue par ailleurs régulièrement un suivi de ce dispositif anticorruption.
Compte tenu de son activité et de son implantation géographique au sein de l’Union Européenne, en particulier dans des pays appliquant désormais le même taux d’impôt sur les sociétés (France, Belgique et Espagne), le Groupe est faiblement exposé au risque d’évasion fiscale. Le Groupe se conforme à ses obligations en matière fiscale en ayant recours, le cas échéant, à des avocats fiscalistes afin de s’assurer du respect des réglementations locales.
Par ailleurs, la charte des achats responsables de HighCo a été mise à jour en 2020 pour intégrer un engagement des fournisseurs de lutter contre toute forme de fraude fiscale.
Depuis sa création, le Groupe a toujours conservé une forte implantation dans le département des Bouches-du-Rhône, où se situent son siège social, ainsi que certaines filiales. Il y emploie d’ailleurs 216 personnes à fin 2024, soit près de la moitié des effectifs du Groupe (et plus de la moitié des collaborateurs français), ce qui en fait un acteur reconnu de la vie économique locale, notamment dans le domaine de l’emploi.
Sur les autres sites d’implantation, proches des villes de Bruxelles, Madrid ou à Paris, l’impact sur l’emploi des activités du Groupe est plus limité, du fait de la taille des sociétés par rapport au tissu économique local. Le regroupement des effectifs sur des sites uniques dans chaque pays facilite néanmoins l’accès aux différentes sociétés du Groupe, que ce soit notamment à Paris ou en Belgique (immeuble situé à Asse, en périphérie de Bruxelles).
Dans sa région historique d’implantation (Aix-en-Provence / Marseille), le Groupe a noué, par l’intermédiaire notamment de ses dirigeants et de son Président-Fondateur, des liens étroits et constructifs depuis de nombreuses années à travers des organisations intervenant dans différents domaines :
Outre les événements et partenariats régionaux présentés ci-dessus, le Groupe, à travers ses managers, a toujours été fortement impliqué dans son écosystème d’affaires.
HighCo a pour ambition de permettre aux marques d’être en phase avec les attentes d’un consommateur omnicanal et un point de vente qui évolue, notamment avec l’impact du Digital.
Dans cette optique, en France, des managers prennent régulièrement la parole au sein d’organismes et d’évènements tels que :
HighCo encourage par ailleurs ses filiales à publier directement des informations sur leur écosystème d’affaires et/ou à mettre à disposition de leurs clients des outils opérationnels tels que des infographies, des articles et des newsletters :
Ce blog permet de partager des informations sur le commerce, l'activation shopper, des cas clients et, enfin, des données clés du marché. Ces informations sont également transmises par le biais d'une newsletter mensuelle ;
Au-delà de ces actions, le Groupe se voit régulièrement récompensé pour son innovation, renforçant ainsi son positionnement au sein de son écosystème d’affaires.
Après Useradgents en 2023, c’est HighCo Mindoza qui a remporté plusieurs prix en 2024 : le Prix de l’Innovation et le Cas d’Or dans la catégorie Social Media lors des Cas d’Or Région Sud. Elle s’est également distinguée lors des Cas d’Or Social Media, en décrochant une médaille de bronze dans la catégorie Intelligence Artificielle et une médaille d’argent dans la catégorie Campagne Social Media. Enfin, HighCo Mindoza a été primée par La Réclame pour sa meilleure carte de vœux 2024 et a été lauréate des Trophées de la Communication dans la catégorie Innovation.
Par ailleurs, au-delà de ces implications professionnelles, le Groupe soutient les initiatives de partenariat avec des parties prenantes non professionnelles.
Depuis 2017 en partenariat avec les opérateurs de télécommunication, High Connexion propose à des associations / ONG, la collecte de dons par SMS. Cette expertise technique permet à différentes parties prenantes de se mobiliser dans la collecte de dons pour des causes diverses : aide humanitaire, recherche médicale ou encore préservation de la nature. Cette activité réglementée, qui fait l’objet d’un agrément auprès de l’ACPR – Banque de France, a permis de collecter 1,8 M€ de dons en 2024 (après déjà plus de 3 M€ de dons en 2023).
Depuis 2023, sous l’impulsion de l’association Hagir et avec le soutien financier du Groupe, plusieurs initiatives ont été menées dans le but de sensibiliser et mobiliser les collaborateurs sur le thème de l’écologie. Ces actions ont été menées en 2024 sur les principaux sites du Groupe : Aix-en-Provence et Paris, ainsi qu’en Belgique. Parmi elles, deux fresques ont été organisées : une fresque du climat, destinée à sensibiliser les collaborateurs belges qui n’en avaient pas encore bénéficié, et une fresque du plastique. Ces événements ont rassemblé près de 27 collaborateurs. En 2023, près de 50 collaborateurs avaient déjà été sensibilisés aux Fresques du Climat et de la Mobilité. De nouvelles fresques et autres ateliers collaboratifs sont à l’étude pour 2025 afin de contribuer au renforcement de la prise de conscience sur les enjeux environnementaux.
L’organisation d’une conférence animée par Hourrail ! « Voyager sans avion », la coordination de l’événement « Mai à vélo » et la tenue d’un ciné-débat autour du documentaire « Low-Tech » d’Adrien Bellay durant la « Semaine européenne du développement durable » viennent compléter ce panorama d’actions visant à sensibiliser les collaborateurs du Groupe à différents enjeux sociétaux. Ainsi, en 2024, près de 70 collaborateurs distincts ont participé aux différents événements organisés par Hagir.
Depuis sa création, le Groupe a d’ailleurs toujours mené une ambitieuse politique de création et d’acquisition de start-up et encouragé cet esprit entrepreneurial. Pour aller encore plus loin dans sa démarche, et fidèle à ses valeurs – Innovation, Performance, Respect et Passion – HighCo a créé en 2017 le « Fonds HighCo pour entreprendre ». L’objectif de ce fonds est d’accompagner concrètement les jeunes entrepreneurs dans leur formation, insertion sociale, réalisation de projets innovants, en particulier digitaux, solidaires ou répondant à des problématiques de protection de l’environnement et de développement durable.
De plus, le lauréat de la première édition (2018) a concrétisé son projet d’offrir une plateforme permettant de se créer des parcours touristiques sur-mesure. Il a depuis remporté de nombreux prix, reçu des subventions et trouvé de nouveaux associés. Il travaille à présent avec une cinquantaine d’offices du tourisme et héberge, sur sa plateforme « Coq-trotteur », de nombreux commerçants et artisans, avec « une dynamique de circuit court à fort impact social, local et environnemental ».
En 2023, dans le cadre de la refonte globale de sa stratégie RSE, le Groupe a entamé une réflexion approfondie sur sa démarche en matière de soutien entrepreneurial. Cette réflexion a abouti en 2024, lors d'une journée où la nouvelle stratégie RSE du Groupe a été présentée aux collaborateurs, à l’organisation d’un atelier pour réfléchir de manière collaborative sur le nouveau format du « Prix Frédéric Chevalier », en adéquation avec notre ambition et nos valeurs.
Par son activité, les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des consommateurs restent limitées pour HighCo. Néanmoins, en tant que fournisseur de solutions marketing et de communication à des marques de grande consommation, le Groupe est régulièrement amené à :
Conformément au RGPD, le Groupe dispose d’une organisation et de procédures destinées à protéger les données personnelles qu’il traite tant pour son compte, notamment comme employeur, que pour le compte de ses clients. Ces procédures définissent la gouvernance et les principales règles de bonne conduite à suivre en vue d’assurer la protection des données personnelles et la vie privée des individus, en particulier des employés et des consommateurs, ainsi que des partenaires commerciaux de HighCo. Ces procédures sont régulièrement mises à jour.
L’organisation interne du Groupe repose sur une équipe de référents dans chaque filiale, un comité de projet et un Délégué à la Protection des Données (ou « DPO »). Elle présente des garanties en matière de sécurité, de confidentialité et d’information sur les données personnelles.
Enfin, les filiales du Groupe travaillant avec des clients/fournisseurs qui traitent des données à caractère personnel, doivent annexer à leur contrat un Data processing agreement (DPA), ou accord de traitement des données, qui définit les obligations et responsabilités propres aux « responsables de traitement » et aux « sous-traitants » pour ce qui concerne le traitement de ces données.
En 2024, 422 demandes d’opposition, d’accès ou de suppression de données personnelles émanant de consommateurs, candidats, ou autres, ont été traitées par HighCo, contre 515 demandes en 2023. Toutes ces demandes ont été traitées selon le règlement européen en vigueur.
| % de demandes de droits des personnes traitées | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| Objectif moyen-terme | 100 % de demandes traitées | 100 % de demandes traitées |
Le Groupe fait intervenir de nombreux sous-traitants et prestataires externes pour mener à bien son activité. Avec un chiffre d’affaires 2024 de plus de 146 M€ et une marge brute de plus de 69 M€, c’est plus de 77 M€ d’achats directs qui ont été réalisés (71 M€ en 2023, à données comparables), soit près de 53 % du chiffre d’affaires 2024 (près de 49 % en 2023 à données comparables).
Les principaux types de services ou prestations achetés ou sous-traités sont :
Fin 2024, le Groupe a adopté une nouvelle Politique d’Achats Responsables, en réponse aux ambitions fixées dans sa stratégie RSE et ses objectifs de décarbonation. Cette politique, qui remplace la Charte des Achats Responsables en vigueur depuis 2014, s’articule autour de trois axes majeurs :
Fondée sur les dix principes du Global Compact, cette politique reflète la volonté du Groupe d'établir des relations responsables et durables avec ses partenaires stratégiques.
Les fournisseurs signataires, en collaborant avec les entités du Groupe, doivent s'engager à respecter les principes de cette Politique d’Achats Responsables et contribuer à la mise en œuvre de cette démarche de progrès continu.
De janvier à octobre, la Charte des Achats Responsables historique était transmise aux principaux prestataires et sous-traitants pour signature. Depuis novembre 2024, la nouvelle Politique d'Achats Responsables a été transmise aux principaux fournisseurs et sous-traitants des différentes filiales afin qu’ils en prennent connaissance et la signent. Elles ont ainsi été approuvées et signées par 79 fournisseurs et sous-traitants en 2024.
Sur les principaux sites d’implantation du Groupe, et afin de se prémunir contre le travail dissimulé, les équipes administratives effectuent des vérifications auprès des nouveaux prestataires référencés, notamment en s’assurant que le fournisseur est correctement enregistré auprès de l’administration sociale et fiscale du pays. Ces vérifications varient d’un site à l’autre, en fonction de la taille de la société et des obligations réglementaires en vigueur dans le pays d’implantation.
En France, des vérifications sont également effectuées auprès des prestataires « freelance ».
Les principaux imprimeurs sont visités afin de vérifier la réalité et la fiabilité du matériel.
Depuis 2019, HighCo Data France a créé un service achat dédié pour mieux adresser les problématiques de ses clients, notamment de durabilité. Les critères RSE sont ainsi intégrés dès les achats. En fonction des besoins, les filiales peuvent également être amenées à se faire accompagner par des experts dans leur recherche de fournisseurs à l’étranger, notamment pour les aspects réglementaires.
En Belgique, les fournisseurs importants (en particulier les imprimeurs) sont des entreprises renommées ayant des chartes sociales et environnementales. Par ailleurs, des entretiens annuels avec les fournisseurs stratégiques sont conduits pour évaluer leur situation et leur position commerciale.
Enfin le Groupe peut recourir à la sous-traitance dans des pays hors UE. À ce titre, les activités de traitement de coupons et d’offres promotionnelles conduisent à sous-traiter une partie importante des activités de comptage à un groupe spécialisé dans le traitement externalisé de flux documentaires, disposant d’un centre de traitement au Maroc.
Dans ce cas, le cadre contractuel de la collaboration prévoit que le sous-traitant et ses éventuels prestataires respectent :
Depuis 2014, le Groupe relaie auprès de ses collaborateurs sa politique environnementale organisée autour de quatre objectifs :
Le Comité d’audit & RSE travaille à la mise en place d’une stratégie environnementale cohérente pour le Groupe, et au suivi d’indicateurs. Le Groupe a entrepris, depuis 2015 en France et depuis 2018 en Belgique, un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES, Scope 1 & 2) sur ses principaux sites. En 2023, le Groupe a renforcé sa démarche environnementale en intégrant le Scope 3 à son bilan carbone. Accompagné par un expert, HighCo a élaboré une nouvelle méthodologie de comptabilité carbone. Cela permet désormais de présenter un bilan carbone complet (Scopes 1, 2 et 3) pour les années 2022, 2023 et 2024, ainsi qu’une trajectoire de décarbonation.
De manière générale, le Groupe n’impose pas mais encourage puis accompagne ses filiales dans leurs démarches d’évaluation ou de certification. Toutefois, au-delà de l’évaluation EcoVadis, HighCo participe depuis 2010 à la campagne d’évaluation du Gaïa Research et a fait partie de l’indice Gaïa (70 valeurs les mieux évaluées) jusqu’en 2020, date de sa dernière publication. Dans le cadre de la campagne EthiFinance ESG Ratings 2024, HighCo a ainsi obtenu une note de 83 sur 100. Cette notation, en progression par rapport à 2023, souligne l’amélioration continue dans les différents domaines évalués (gouvernance, social, environnement et parties prenantes externes).
En 2023, une nouvelle démarche a été engagée avec la première réponse au questionnaire sur le climat du CDP (anciennement « Carbon Disclosure Project »). Cette initiative montre la volonté d’HighCo d’accélérer dans sa démarche environnementale en élargissant les engagements et en renforçant la transparence du Groupe sur les enjeux climatiques. En 2024, le Groupe a répondu au questionnaire spécifique pour les PME et a obtenu avec un B la note la plus élevée de cette catégorie, soulignant la qualité des premières actions menées en matière de climat.
Le CDP est une organisation internationale à but non lucratif qui administre l’une des plus grandes bases de données environnementales au monde. Il constitue un cadre de référence pour la divulgation des informations environnementales à travers plusieurs questionnaires : changement climatique, eau, forêts et plastiques. Les participants reçoivent une notation allant de A à D-.
Afin d’identifier les postes significatifs d’émissions de carbone, le Groupe a revisité sa méthodologie de calcul, couvrant désormais tous les postes du bilan carbone jugés pertinents. Cette nouvelle approche s'appuie sur l’utilisation des facteurs fournis par l’ADEME, avec l'intégration des facteurs numériques de NégaOctet et l'utilisation de la base de données Ecoinvent pour les facteurs relatifs au cycle de vie des produits. Le développement de cette nouvelle méthodologie de calcul respecte le standard du GHG protocol.
Les émissions associées aux Scopes 1 et 2 ont été exhaustivement analysées en utilisant des données physiques, tandis que pour le Scope 3, des données physiques et monétaires ont été utilisées (en fonction de la disponibilité des données). Pour les principales filiales du Groupe, l’approche « physique » a été privilégiée sur les achats de matières premières et le transport, dès que possible. Un travail plus poussé a été entrepris pour évaluer l’empreinte carbone des produits numériques, en tenant compte de l’ensemble de leur cycle de vie, notamment pour les applications et les sites web.
Pour faciliter la lecture des données chiffrées ci-après et mettre les résultats en perspective, il est indiqué que pour l’année 2023, selon les estimations publiées en novembre 2024 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), l’empreinte carbone de la France est estimée à 644 Mt CO₂e. Ramenée à l’ensemble de la population, l’empreinte carbone est donc estimée à 9,4 tCO₂e par personne en 2023.
Le Scope 1 mesure les émissions directes liées à la combustion fixe (gaz) et mobile (flotte automobile), ainsi que les émissions directes fugitives (fluides frigorigènes).
HighCo comptabilise ses émissions de Scope 2 selon l’approche méthodologique « location-based » (base géographique), qui reflète les émissions moyennes d’électricité du pays. Le facteur d’émission moyen utilisé est spécifique au mix énergétique du pays.
| 2022 | 2023 | 2024 | |
|---|---|---|---|
| Scope 1 : émissions directes de gaz à effet de serre (GES) | 213 | 169 | 203 |
| Scope 2 : émissions indirectes de GES | 69 | 41 | 38 |
| Total des émissions Scope 1 & 2 reportées | 282 | 211 | 241 |
Les émissions GES (« Scope 1 et 2 ») du Groupe sont passées de 211 tCO₂e en 2023 à 241 tCO₂e en 2024, soit une hausse de + 14,2 %. Cette hausse de + 30 tCO₂e des émissions s’explique principalement par une importante fuite de fluides frigorigènes sur le site belge, engendrant 37 tCO₂e d’émissions directes fugitives. Les autres postes d’émissions Scope 1 et 2 sont en baisse ou stables.
Ces émissions Scope 1 & 2 représentent pour le Groupe l’équivalent de :
| 2022 | 3,5 |
|---|---|
| 2023 | 3,0 |
| 2024 | 2,5 |
| 2022 | 0,55 |
|---|---|
| 2023 | 0,53 |
| 2024 | 0,44 |
Concernant plus spécifiquement le parc automobile du Groupe (Scope 1), en propre ou en location, à fin 2024, il est composé de 47 véhicules en France (45 à fin 2023) et de 16 véhicules à l’international (identique à fin 2023).
À Aix-en-Provence, étant donné le manque d’infrastructures de transports en commun, les salariés utilisent principalement leurs véhicules pour rejoindre leur lieu de travail. Cependant, depuis de nombreuses années, les collaborateurs qui bénéficient d’un véhicule de fonction sont orientés, lors du renouvellement de ce dernier, vers des modèles plus écologiques.
| 2022 | 66,0% |
|---|---|
| 2023 | 70,0% |
| 2024 | 60,0% |
Part des véhicules hybrides/électriques (France)
Périmètre
Biens immobilisés
La proportion des produits vendus pouvant être physiquement livrés au consommateur et dont le Groupe n’assure pas la gestion du transport représente une part insignifiante
Utilisation par le client final des services digitaux développés par HighCo (applications smartphone, sites web, campagnes digitales).
Fin de vie des supports matériels dont la fabrication passe par HighCo
Mise à disposition de matériels promotionnels aux clients (bornes de jeu, etc.)
Aucune participation significative hébergée hors des locaux du Groupe
Emissions liées aux dépenses externalisées nécessaires au fonctionnement du Groupe (fabrication des bâtiments loués et des véhicules détenus en leasing, etc.)
| Produits et services achetés | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| 5 361 | 4 519 | 3 987 |
| 18 | 55 | 214 | 33 | 44 | 433 | 18 | - | 43 | 53 | 209 | 29 | 32 | 391 | 19 | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Transport et distribution amont | 69 | 268 | 37 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Déchets générés par les opérations | Déplacements professionnels | 32 | |||||||||
| Déplacements domicile-travail des employés | Actifs en leasing amont | 462 | 22 | ||||||||
| Transport et distribution aval | - | ||||||||||
| Utilisation des produits vendus | 1 984 | 1 757* | 1 897 | ||||||||
| Traitement de fin de vie des produits vendus | Actifs en leasing aval | 336 | 520 | 126 | - | - | - | 2 | - | 2 | - |
| Investissements | Autres émissions indirectes | - | - |
| 8 627 | 7 613 | 6 789 |
|---|---|---|
Les « Produits et services achetés » qui peuvent être regroupés en deux catégories distinctes, comprenant :
L’« Utilisation des produits vendus », qui regroupe toutes les solutions créées par le Groupe à destination de ses clients et de leurs utilisateurs (sites web, applications mobiles, créations et campagnes digitales, coupons papier et digitaux, etc.). Deux solutions ressortent en termes d'émissions dans cette catégorie :
En raison de l’indisponibilité de certaines données, nous avons pris des hypothèses pouvant entraîner des variations des émissions d’une année sur l’autre.
Les émissions GES « Scope 3 » du Groupe sont passées de 7 613 tCO₂e en 2023 (après correction) à 6 789 tCO₂e en 2024, soit une baisse de -10,8 %.
Cette baisse de -824 tCO₂e des émissions Scope 3 s’explique principalement par :
Comme la majorité des entreprises, les principaux gaz à effet de serre émis par le Groupe proviennent de son Scope 3, en particulier des catégories « Produits et services achetés » et « Utilisation des produits vendus ».
| 203 | 38 | 2 026 | 4 763 |
|---|---|---|---|
| SCOPE 1 | SCOPE 2 | SCOPE 3 amont | SCOPE 3 aval |
Comme mentionné dans les « Démarches d’évaluation ou de certification » ci-avant, le Groupe réalise un bilan GES (Scope 1 & 2) depuis 2015 en France et depuis 2018 en Belgique.
Le Groupe doit orienter ses efforts vers la gestion et la réduction des émissions liées à sa chaîne de valeur externe, notamment sur les catégories de produits et services achetés (e.g. éviter les produits « pétrosourcés ») et l’utilisation des produits vendus (e.g. écoconception des produits digitaux vendus).
Les émissions de GES (Scope 1, 2 & 3) représentent pour le Groupe l’équivalent de :
| Année | tCO₂e / M€ de CA | tCO₂e / M€ de MB | tCO₂e / ETP |
|---|---|---|---|
| 2022 | 120 | 18,0 | 17,4 |
| 2023 | 117 | 17,5 | 16,4 |
| 2024 | 115 | 17,0 | 15,6 |
HighCo a décidé de mettre en œuvre des actions concrètes et mesurables à horizon 2030, avec 2022 comme année de référence, structurées autour des principaux enjeux suivants :
| CATEGORIE | OBJECTIFS |
|---|---|
| Produits numériques | Ecoconcevoir 100% des applications et sites web |
| Bâtiments | Faire de l’écoconception pour 50% des autres créations digitales |
| Réduire de 20% la consommation énergétique du Groupe | |
| S’assurer que 50% de nos prestataires s’engagent sur des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, dont au moins 25% utilisent une flotte électrique ou fonctionnant au BioGNC, ou des mobilités douces |
Une flotte de véhicules composée de 20% de véhicules électriques et 80% d’hybrides-rechargeables.
Encourager des modes de transports bas carbone pour les trajets domicile-travail avec 10% des véhicules thermiques remplacés par des véhicules électriques, +5% de covoiturage, +5% de transports en commun.
Réduire de 10% les déplacements professionnels et transférer 90% des trajets en avion vers le train.
Privilégier des matériaux durables en convertissant 50% du plastique utilisé vers le carton ou le papier pour tous les supports de communication et/ou promotionnel et utiliser au moins 30% de plastiques recyclés dans le processus de fabrication.
Mettre fin à l’achat d’objets publicitaires en plastique.
Des mesures ont d’ores et déjà été prises pour diminuer l'empreinte carbone, telles que la sensibilisation aux principes d'écoconception pour les applications et sites web, la promotion de modes de transport à faible émission de carbone pour les déplacements professionnels, et un objectif de 100% de véhicules hybrides, hybrides rechargeables ou électriques dans la flotte automobile d’ici 2030.
Ainsi, depuis fin 2022, quatre bornes électriques supplémentaires comportant chacune quatre prises de recharge pour voitures électriques ont été installées sur le parking du siège à Aix-en-Provence. Au total, ce sont désormais six bornes de recharge électrique (soit 24 prises) qui sont mises à disposition de l’ensemble des collaborateurs gratuitement.
A Paris, où le bâtiment du Groupe est situé en centre-ville, les transports en commun sont largement privilégiés par les salariés, d’autant plus que les places de parking privatives sont limitées. De plus, les déplacements en train, en clientèle ou entre les différents sites d’implantation du Groupe, sont encouragés, au détriment de l’avion.
Enfin, si le Groupe instaurait déjà progressivement le télétravail au sein de ses équipes, le contexte sanitaire 2020 l’a très fortement accéléré. Désormais, la quasi-totalité des collaborateurs du Groupe bénéficient du télétravail, limitant les émissions indirectes de GES.
Le Groupe, du fait de la nature de son secteur d’activité, ne traite pas de déchets dangereux. Tous les déchets de bureaux (papier, cartouches d’imprimantes, matériel informatique en fin de vie, etc.) sont récupérés par des organismes spécialisés dans le recyclage, chaque site du Groupe disposant de poubelles de tri sélectif.
Les déchets générés directement par les activités du Groupe se divisent donc en différentes catégories :
| Déchets emballages et plastiques | 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|---|
| 29 | 29 | 26 |
| 1 | - | 5 | - | 1 | 2 | 1 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Eaux usées | 2 | 1 | 1 | Total des déchets reportés | 37 | 33 | 29 |
Les supports de communication sont détruits selon plusieurs procédés, en fonction de la nature du support et du contexte. HighCo a peu de marge de manœuvre sur les déchets provenant des supports distribués aux consommateurs (échantillons, flyers, bons de réduction, etc.). Les autres supports de communication, type PLV ou affiches, sont détruits par les points de vente ou par les prestataires en charge de leur mise en place.
La fin de vie des coupons de réduction diffère entre les centres de traitement français et belge. Les coupons de réduction provenant du marché français sont incinérés par des prestataires agréés, alors que les coupons de réduction périmés provenant du marché belge sont recyclés via un prestataire.
Enfin, HighCo détient une participation financière dans PHENIX, lauréat du prix spécial du concours FIRST Awards 2015 coorganisé par HighCo. PHENIX est une entreprise sociale qui accompagne ses clients professionnels (grande distribution, industriels, secteur événementiel, etc.) dans leur transition vers l’économie circulaire, en répondant avec les solutions les plus innovantes et adaptées à leurs problématiques de réduction de gaspillage et de valorisation des déchets. En professionnalisant, structurant et simplifiant leurs flux de dons, revente, ou recyclage de produits alimentaires et non alimentaires, et en accompagnant leurs équipes sur le terrain, PHENIX permet à ses clients d’améliorer leur empreinte écologique et sociétale, tout en générant des gains économiques substantiels. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 17,9 M€ en 2024. Aujourd’hui, comptant plus d’une centaine de collaborateurs, PHENIX est la start-up leader de l’« anti-gaspi » en Europe, avec près de 200 000 repas sauvés par jour, soit 90 tonnes de déchets évités au quotidien.
En ayant participé financièrement à une de ses premières levées de fonds en 2015, HighCo s’est engagé concrètement et durablement en faveur d’une transition vers une économie circulaire.
Le Groupe peut recourir, pour le compte de ses clients, au papier pour la fabrication des supports de communication, tels que les PLV, les affiches, les flyers et les coupons de réduction. Certains supports sont également fabriqués en matière plastique ou en carton.
Néanmoins, la digitalisation des solutions du Groupe, axe stratégique prioritaire de HighCo, a permis de réduire la consommation de papier année après année. Avec deux tiers de ses activités dans le Digital (66,6 % de la marge brute 2024 du Groupe), HighCo confirme sa mutation digitale et propose désormais à ses clients marques et distributeurs des solutions adaptées aux enjeux du commerce de demain.
La consommation d’énergie finale (électricité et gaz) est en baisse de -6,4 % et ressort à 799 MWh en 2024, contre 854 MWh en 2023.
Cette nouvelle baisse s’explique principalement par :
D’autres actions sont et seront mises en œuvre pour réduire la consommation d’énergie du Groupe. Ces initiatives s’inscrivent dans une démarche continue de minimisation de l’impact sur l’environnement.
| Gaz | Electricité | |
|---|---|---|
| 1 300 | 1 200 | |
| 1 100 | 1 000 | |
| 900 | 800 | |
| 736 | 1 079 | |
| 122 | 678 | |
| 700 | 600 | |
| 500 | ||
| 2022 | 2023 | 2024 |
Afin de mesurer l’évolution des consommations d’énergies par rapport à l’évolution de l’activité, le Groupe suit un ratio spécifique de consommation énergétique : consommation d’énergie finale en MWh / M€ de marge brute (MB). Ce ratio reste stable par rapport à 2023 et s’affiche à 11,6 MWh / M€ de MB (11,5 MWh / M€ de MB en 2023). Pour rappel, ce ratio était supérieur à 18 MWh / M€ de MB en 2018, première année de publication sous le périmètre actuel.
| 2022 | 2023 | 2024 |
|---|---|---|
| 18,0 | 16,0 | |
| 14,0 | 12,0 | |
| 10,0 | 8,0 | 16,1 |
| 11,6 | 11,5 | |
| 6,0 | 4,0 | 2,0 |
| - |
| (en m3) | ||
|---|---|---|
| 2022 | 2023 | 2024 |
6 403
3 877
3 230
La nouvelle forte baisse de la consommation d’eau entre 2023 et 2024 (-647 m3, soit - 16,7 %) s’explique par une réduction de l’arrosage des espaces verts au siège d’Aix-en-Provence, en lien notamment avec les conditions météorologiques. Pour rappel la baisse entre 2022 et 2023 était essentiellement liée au regroupement fin 2022 des équipes d’Aix-en-Provence du Groupe sur un seul bâtiment.
Le Groupe a une activité de services qui se caractérise par des opérations principalement intellectuelles et digitales. La consommation directe d’eau relève donc d’un usage tertiaire. Cependant, conscient de l’importance de la gestion durable des ressources, HighCo s’engage à explorer des opportunités visant à réduire cette consommation.
Le 25 mars 2025
Le Directoire
Madame la Directrice Générale,
En notre qualité de vérificateur en durabilité désigné organisme tiers indépendant (« tierce partie »), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra-financière, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), présentées dans le rapport de gestion en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
L'absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s'appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d'utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration (ou disponible(s) sur le site internet ou sur demande au sein de la Direction RSE de HighCo).
Du fait du recours à l’utilisation de techniques de sondages ou d’autres moyens de sélection ainsi que des limites inhérentes au fonctionnement de tout système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection d’une anomalie significative dans la Déclaration ne peut être totalement éliminé.
Par ailleurs, les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenues pour leur établissement et présentées dans la Déclaration.
Il appartient à l’organe de décision de HighCo :
politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les informations prévues par l'article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’il estime nécessaire à l’établissement des informations ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. La Déclaration a été établie en appliquant le Référentiel de l’entité tel que mentionné ci-avant.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur :
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et suivants du code de commerce et en application du programme de vérification DPEF de Qualiconsult Audit (POPS04v01).
Nous agissons avec impartialité conformément aux dispositions prévues aux articles L. 822-7 et suivants du code de commerce et le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Dans ce cadre, nous avons notamment déployé des procédures de contrôle interne visant à revoir les résultats de l’audit et améliorer nos processus de réalisation.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 2 personnes et se sont déroulés entre le 27 novembre 2024 et le 6 mars 2025 sur une durée totale d’intervention de 13 semaines.
Nous avons mené 11 entretiens avec 7 personnes dont 2 personnes responsables de la préparation de la Déclaration.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2eme alinéa du III de l’article L. 225-102-1 ;
nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 avec les limites précisées dans la Déclaration ;
- nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ;
- pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants présentés en Annexe nous avons mis en œuvre :
- - des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions ;
- des tests de détail sur la base de sondages ou d’autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés au siège du groupe (notamment au sein de la filiale HighCo Data) et couvrent environ 35 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ;
nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation.
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d'une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
Fait à Vélizy le 11 avril 2025
Le vérificateur, Jean-Louis Morand
QUALICONSULT AUDIT
En application de l’article L. 225-68 du Code de commerce, le Conseil de surveillance vous rend compte successivement dans ce rapport au titre de l’exercice 2024, notamment de :
ses observations sur le rapport du Directoire et les comptes de l’exercice clos 2024,
-
-
-
Le présent rapport a été préparé sur la base des contributions de plusieurs directions, en particulier les directions financière et juridique du Groupe.
Il a ensuite été présenté au Comité des rémunérations et de la gouvernance de la Société qui l’a revu, puis a été approuvé par le Conseil de surveillance du 26 mars 2025 et transmis aux commissaires aux comptes.
Il sera rendu public dans les conditions prévues par la loi.
Depuis 2010 le Conseil a décidé de se référer au code Middlenext paru en 2009, modifié en 2016 puis en 2021. En effet, ce code est davantage adapté à HighCo qui est une valeur moyenne et qui dispose d’un actionnaire de référence.
Ce code peut être consulté sur les sites internet de Middlenext et de la Société www.highco.com (rubrique Investisseurs). Il comporte 22 recommandations et 18 points de vigilance que le Comité des rémunérations et de la gouvernance puis le Conseil examinent chaque année (voir ci-après les tableaux récapitulatifs, pages 135-136).
En mars 2025, le cabinet d’avocats D’hoir Beaufre Associés a effectué une analyse de conformité des pratiques de HighCo avec les recommandations du code de gouvernement d’entreprise Middlenext qui est présentée ci-après.
Depuis 1994, HighCo est une société à Directoire et Conseil de surveillance. Cette forme légale rend plus claire la distinction entre le pouvoir « exécutif » et le pouvoir de « surveillance » qui, avec le pouvoir « souverain » des actionnaires, constituent les trois composantes de la gouvernance d’entreprise rappelées par le code de gouvernement d’entreprise Middlenext.
Ainsi le non-empiètement du pouvoir de surveillance sur le pouvoir exécutif est inhérent à cette forme de société, de même – en présence d’un exécutif collégial – que l’absence d’isolement d’un dirigeant.
Ce caractère collégial et l’existence d’un Comité exécutif (depuis 2009) puis d’un Comité de direction (depuis 2023) limitent par ailleurs la problématique de succession à la tête du Groupe.
L’analyse suivante de conformité a été effectuée en mars 2025 par le cabinet d’avocats D’hoir Beaufre Associés.
| Conformité de HighCo | Le pouvoir de « surveillance » : les membres du Conseil | sans réserve |
|---|---|---|
| R1 | Déontologie des membres du Conseil | Oui |
| R2 | Conflits d’intérêts | Oui sauf SACC (1) |
| R3 | Composition du Conseil – Présence de membres indépendants | Oui |
| Information des membres du Conseil | Oui | |
| Oui | Oui | |
| Oui | Oui |
(2) Les dirigeants de HighCo ne bénéficient pas d’un régime de retraite supplémentaire.
(3) La société se conforme partiellement à cette recommandation dans la mesure où son nouveau plan d’attribution gratuite d’actions prévoirait des périodes d’acquisition définitives chaque année par tranche. La durée totale du plan s’étale sur une période de 5 ans à des conditions traduisant l’intérêt à moyen et long terme de l’entreprise. Le Conseil de surveillance du 26 mars 2025 a en effet examiné un projet de nouveau plan d’attribution gratuite d’actions répondant aux préconisations du code Middlenext. Par ailleurs, il n’est pas attribué d’actions gratuites à des dirigeants mandataires sociaux à l’occasion de leur départ.
Les points de vigilance ci-dessous ont été présentés en mars 2025 au Comité des rémunérations et de la gouvernance ainsi qu’au Conseil de surveillance.
L’exemplarité de l’actionnaire contribue-t-elle à renforcer la confiance ?
Les actionnaires sont-ils clairement informés des risques majeurs et prévisibles qui peuvent menacer la pérennité de l’entreprise ?
Les actionnaires choisissent-ils réellement les membres du Conseil ?
Les actionnaires participent-ils aux votes ?
Existe-t-il un risque de porter atteinte aux intérêts des actionnaires minoritaires ?
L’actionnariat est-il géré et correctement formé dans la durée ?
Le membre du Conseil remplit-il sa mission dans le processus stratégique ?
L’exemplarité du membre du Conseil contribue-t-elle à renforcer la confiance ?
Le pouvoir de surveillance n’empiète-t-il pas sur le pouvoir exécutif ?
Le membre du Conseil remplit-il effectivement son devoir de vigilance ?
Le membre du Conseil a-t-il les moyens matériels de remplir sa mission ?
La compétence du membre du Conseil est-elle adaptée ?
Les conditions d’exercice du travail du membre du Conseil peuvent-elles créer des biais sur son indépendance de jugement ?
L’exemplarité du dirigeant contribue-t-elle à renforcer la confiance ?
La compétence du dirigeant est-elle adaptée ?
Le dirigeant est-il trop seul ?
Les intérêts personnels du dirigeant peuvent-ils porter préjudice à l’entreprise ?
La succession du dirigeant est-elle gérée ?
leurs fonctions, leurs rémunérations et les titres de la Société qu’ils détiennent ainsi que les informations sur les Commissaires aux comptes.
Aucun changement notable, dans la composition des organes de la gouvernance, n’est à signaler en 2024.
Pour rappel, en mars 2024, Mme Leïla Bouguerra a été désignée par WPP France Holdings, en tant que représentante permanente au Conseil de surveillance de HighCo, en remplacement de Mme Cécile Lejeune.
À la date du présent rapport, HighCo est dirigée par un Directoire composé de deux membres désignés pour quatre ans, sous le contrôle d’un Conseil de surveillance de cinq membres nommés pour six ans par l’assemblée générale des actionnaires.
| Membre indépendant | (2) | Comité d’audit et RSE | Début du 1er mandat | Fin du mandat en cours | Mandataire social | Sexe | (1) | rémunérations et de la gouvernance | Fonction | Nationalité | Âge |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Didier Chabassieu | Président du Directoire | Mars 1996 | 15 déc. 2025 | Française | 56 ans | H | - | - | - | - | - |
| Cécile Collina-Hue | Directrice Générale et membre du Directoire | Mars 2017 |
| Nom | Prénom | Statut | Âge | Nationalité | Président | Vice-président | AG | Année d'entrée |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Richard | Caillat | Oui | 60 ans | Française | H | Non | Oui | AG 2030 |
| Cyril | Tramon | Oui | 53 ans | Française | H | Non | Non | AG 2030 |
| Leïla | Bouguerra | Membre | 55 ans | Française | F | Non | Non | AG 2029 |
| Dominic | Grainger | Membre | 59 ans | Britannique | H | Non | Oui | AG 2029 |
| Membre | 58 ans | Française | F | Non | Oui |
Les informations ci-dessous relatives aux mandats exercés ou ayant été exercés sont arrêtées au 31 décembre 2024.
Président et membre du Directoire.
Adresse professionnelle : HighCo – 365 Avenue Archimède, CS 60346 13799 Aix-en-Provence Cedex 3.
Didier Chabassieu rejoint HighCo dès sa création en 1990 à l’issue d’une formation supérieure en finance. En 1993, il organise la première levée de fonds d’investisseurs puis en 1996, devient Directeur financier, membre du Directoire et pilote l’introduction de HighCo en bourse. À partir de 2000, il prend la responsabilité des fusions et acquisitions pour le Groupe et mène une trentaine d’acquisitions sur 10 pays en Europe. Il introduit notamment en bourse une filiale sur le marché allemand et mène les prises de participations minoritaires du Groupe dans les start-up internet Rue du commerce (en 1999), Mediastay (en 2000) et Digitick (en 2007). Il est nommé Directeur général en 2002 et Président du Directoire en 2013.
Néant.
Néant.
TheCamp (SAS) - Administrateur.
Détient 380 634 actions HighCo, soit 1,86 % du capital.
Directrice générale et membre du Directoire.
Adresse professionnelle : HighCo – 8 Rue Catherine de la Rochefoucauld, 75009 Paris.
Cécile Collina-Hue est diplômée de l’Université Paris-Dauphine où elle a obtenu un DESS en « Finance d’Entreprise ». Elle débute sa carrière en 1995 au sein du groupe DCI pour y exercer différentes fonctions en contrôle de gestion et trésorerie. Entrée chez HighCo en 2002, Cécile Collina-Hue occupe différentes fonctions administratives et financières avant d’être nommée Directrice générale adjointe du Groupe en 2016. A ce titre, elle est responsable de la communication financière et des relations avec les investisseurs et les actionnaires. Elle devient membre du Directoire et Directrice générale en mars 2017.
Néant.
(1) F = femme ; H = homme.
(2) Sur les critères d’indépendance, voir ci-après, page 150.
(3) Mme Leïla Bouguerra remplace Mme Cécile Lejeune en tant que représentante de WPP France Holdings depuis le 14 mars 2024.
Néant.
Néant.
Détient 97 939 actions HighCo, soit 0,48 % du capital.
Les statuts prévoient que le nombre de membres du Directoire est fixé par le Conseil sans pouvoir excéder sept. Les membres sont nommés pour une durée de quatre ans et rééligibles.
Le Directoire a la charge de la direction et de la gestion de HighCo, qu’il représente. Il détermine en particulier les grandes lignes de la politique générale de HighCo et sa stratégie opérationnelle, financière et RSE. Il intervient dans les limites de l’objet social, des statuts et des pouvoirs du Conseil et des assemblées d’actionnaires.
Aucun membre du Directoire en exercice ne peut être membre du Conseil et réciproquement. Les réunions du Directoire peuvent se tenir en tout lieu. Les décisions sont prises à la majorité simple. Le vote par procuration n’est pas autorisé.
Comme le Conseil, le Directoire a adopté un règlement intérieur. Ce règlement intérieur vise principalement à préciser le fonctionnement du Directoire, à renforcer ses relations avec le Conseil, et prévoit que seront soumises pour approbation au Conseil certaines opérations importantes dépassant des seuils.
Ce règlement intérieur contient notamment des dispositions relatives à la déontologie des membres (engagements ayant trait à la confidentialité, transparence et abstention pour un membre en possession d’une information privilégiée non publique de procéder à des transactions sur les titres de la Société) en se référant au Code de déontologie dont le contenu est similaire à celui du Conseil (cf. pages 150-153 de la présente partie).
Les limitations des pouvoirs du Directoire figurent en page 152.
Afin d’associer les managers du Groupe aux orientations stratégiques, le Directoire a créé un Comité de direction constitué des membres du Directoire et de managers. Ce Comité, consultatif, comprend les deux membres du Directoire (M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue) et neuf membres représentant les métiers, solutions et expertises développés par les business units ainsi que des fonctions supports du Groupe : M. Jonathan Campos, M. Nicolas Cassar, Mme Carine Genovèse, M. Olivier Hublau, M. Bruno Laurent, M. Gilles Mannoni, M. Renaud Ménérat, Mme Géraldine Myoux et M. Vincent Pillet.
Les informations ci-dessous relatives aux mandats exercés ou ayant été exercés sont arrêtées au 31 décembre 2024.
Richard Caillat
Président et membre du Conseil de surveillance.
Adresse professionnelle : Arts Live Entertainment - Théâtre de Paris, 9 rue Blanche, 75009 Paris.
Diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Marseille, et titulaire d’un DESS de Relations Publiques du Celsa (Paris IV – Sorbonne). Richard Caillat débute sa carrière en 1988 au sein de la chaîne de télévision « La Cinq » dont il met en place la politique interactive.
Il rejoint le Groupe HighCo en 1991 et dès 1994, il devient membre du Directoire, puis co-Président de 2002 à 2006 et Président de 2006 à 2013.
En 2013, il succède à Frédéric Chevalier à la présidence du Conseil de surveillance.
Il est l’auteur de quatre ouvrages notamment sur le marketing et la communication.
En 2010, Richard Caillat produit à titre personnel sa première pièce de théâtre. Il crée alors Arts Live Entertainment, société de production de spectacles vivants. En janvier 2013, il prend la présidence du conseil d'administration du Théâtre de Paris puis participe au rachat du Théâtre de la Michodière et du Théâtre des Bouffes Parisiens respectivement en 2014 et 2016.
Régie Média Trade (SAS) – Président
Détient 94 513 actions HighCo, soit 0,46 % du capital.
(1) Blue Cat est Présidente de Arts Live Entertainment (SAS)
Vice-président et membre indépendant du Conseil de surveillance.
Président et membre du Comité d’audit et RSE.
Membre du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
Adresse professionnelle : WeShareBonds – 14 Avenue de l’Opéra, 75001 Paris
Cyril Tramon est le fondateur et le Président de WeShareBonds, une plateforme d’investissement en crowdfunding immobilier.
Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Rouen (1995), Cyril a commencé sa carrière chez EY Corporate Finance puis il a rejoint J.P. Morgan (Londres), où il a évolué au sein du département High Yield & Loan Capital Markets puis en Financement d’Acquisitions.
En 2000, il est recruté par Consodata, PME française, leader européen des bases de données marketing, en tant que responsable des fusions acquisitions, prenant en sus la responsabilité de la communication financière et le suivi des entreprises acquises par Consodata.
En 2003, après la vente de l’entreprise, Cyril fonde Phillimore, un fonds de private equity dédié au financement des PME. Il fonde WeShareBonds en 2015.
Néant.
Néant.
Détient 1 action HighCo, soit moins de 0,01 % du capital.
Membre indépendant du Conseil de surveillance.
Présidente et membre du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
Membre du Comité d’audit et RSE.
Adresse professionnelle : Calya Consultants – 24 Boulevard Raspail, 75007 Paris.
Elle débute sa carrière en tant qu’avocate au Barreau de Paris. Après avoir conseillé le Comité d’organisation des Jeux Olympiques d’Albertville, sur le plan de sa stratégie marketing et communication, elle rejoint le cabinet d’avocats d’affaires américain Cleary, Gottlieb, Steen & Hamilton. Elle y conseille des multinationales dans leurs politiques d’expansion et de restructuration en Europe (secteurs medias, communication et technologies de l’information).
En 1999, elle se lance dans l’aventure internet en intégrant la start-up eDreams, site de voyage en ligne qui deviendra un des leaders européens. En 2003, elle rejoint le Groupe Havas, au sein du pôle international, puis comme Chief Operating Officer du réseau mondial Euro RSCG Worldwide PR. Pendant près de 10 ans, elle conseille, dans leurs stratégies de communication, des groupes français et internationaux, et des personnalités du monde politique et économique, tant en France qu’à l’étranger, ainsi que plusieurs institutions et ONG internationales.
Forte de cette expérience unique, et d’un vaste réseau international construit au fil des années, elle décide, en 2012, de créer Calya Consultants, une société de conseil en stratégie de développement international. Calya Consultants s’adresse aux entreprises qui souhaitent acquérir une dimension internationale, notamment en établissant des partenariats stratégiques et en investissant dans des solutions technologiques innovantes.
Depuis janvier 2022, elle conseille le cabinet d’avocats d’affaires israélien AYR (Amar Reiter Jeanne Shochatovitch & Co) dans son développement à l’international, en qualité de « Of Counsel ». Nathalie Biderman est inscrite au Barreau de New-York et a été nommée Conseiller du Commerce Extérieur de la France en 2020. Elle est également membre du barreau d’Israël en tant que « Foreign Lawyer ».
Néant.
Néant.
Détient 2 actions HighCo, soit moins de 0,01 % du capital.
Membre du Conseil de surveillance. Membre du Comité d’audit et RSE. Société de droit britannique.
Adresse professionnelle : WPP – Sea Containers, 18 Upper Ground, London SE1 9GL, Royaume-Uni.
WPP 2005 est une société du groupe WPP fondée en 1985 et dirigée aujourd’hui par Mark Read. Le groupe WPP est le groupe de communication qui propose une des offres de services les plus complètes au monde, comprenant la publicité, le média planning et l’achat d’espaces publicitaires, le marketing opérationnel et digital, les relations publiques, la création de marque et d’identité institutionnelle, la communication dans différents secteurs spécialisés, etc. Le groupe WPP est présent dans 112 pays et emploie plus de 115 000 salariés.
Néant.
Cf. www.wpp.com.
Cf. www.wpp.com.
Représentant permanent de WPP 2005 Ltd. Adresse professionnelle : WPP – Sea Containers, 18 Upper Ground, London, SE1 9GL, Royaume-Uni.
De 2006 à 2019, Dominic Grainger a travaillé pour GroupM, d'abord en tant que directeur général de GroupM Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), avant d’en devenir CEO. GroupM est le leader mondial en termes d'investissement dans les médias et comprend toutes les activités média de WPP.
De 2002 à 2006, Dominic Grainger a été PDG de MEC EMEA, la principale agence média de WPP dans cette zone géographique.
Dominic Grainger a été le Président de l’association européenne des agences de communication de 2016 à 2020.
Dominic Grainger dirige également la « sports practice » de WPP, point d'entrée mondial des services et solutions de marketing sportif de WPP.
Néant.
Ne détient aucune action HighCo.
Membre du Conseil de surveillance.
Membre du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
Société de droit français.
Adresse professionnelle : 145-149 Rue Anatole France, 92300 Levallois-Perret
Détient 7 651 632 actions HighCo, soit 37,41 % du capital au 1er mars 2025.
Entité française du groupe WPP ayant une activité de gestion de participations.
Néant.
Cf. www.wpp.com.
Cf. www.wpp.com.
Représentante permanente de WPP France Holdings depuis le 14 mars 2024 en remplacement de Mme Cécile Lejeune.
Adresse professionnelle : VML – 145-149, rue Anatole France, 92300 Levallois-Perret.
Leïla Bouguerra est diplômée de l'Ecole de Commerce Néoma en contrôle de gestion et gestion des organisations en 1991 et du DESS 202 de l’Université Paris IX Dauphine en stratégie et contrôle en 1992.
Elle a commencé sa carrière en 1992 en tant qu’auditrice chez Arthur Andersen France, avant de rejoindre le quotidien Libération en tant que Directrice financière adjointe en 1994, lors du lancement de la nouvelle maquette « Libé 3 ».
Elle rejoint ensuite le groupe WPP et la société Ogilvy Paris de 1996 à 2012, où elle évolue progressivement de contrôleur financier de l’agence de publicité à Directrice financière du groupe Ogilvy en France.
De 2013 à 2022, chez Publicis, elle occupe le poste de Directrice financière Europe West DigitasLBi puis Sapient, participant à de nombreux projets de transformation, de croissance externe et d'intégration, à la croisée des secteurs de la communication, de la technologie en mode agile et du conseil, sur le périmètre France / Italie / Espagne / Hollande & Belgique.
En 2022, Leïla Bouguerra rejoint à nouveau le groupe WPP, en tant que Directrice financière Groupe France & Business Partner des sociétés Wunderman Thompson France et Velvet Consulting. En 2023, elle est promue Directrice financière Régional de la société Wunderman Thompson EMEA. À la suite de l'annonce par le groupe WPP de la fusion des réseaux Wunderman Thompson et VML Y&R, Leïla Bouguerra exerce depuis janvier 2024 le poste de Directrice financière Groupe France pour les sociétés du groupe VML en France, y compris Velvet Consulting.
Leïla Bouguerra est une Directrice financière hybride à la croisée des secteurs de la communication, de la technologie et du consulting, stratégique et business partner, qui contribue à construire des ponts et instiller de l'efficacité dans des environnements et organisations en perpétuel changement. Tout au long de sa carrière, elle a été membre de plusieurs conseils d'administration et de comités de direction, en France et en Europe.
Néant.
Wunderman Thompson (S.r.l.) – Membre du Conseil d’Administration
Nexus Information Technology (SAU) – Administratrice
Ne détient aucune action HighCo.
Le Conseil est composé statutairement de cinq à sept membres nommés pour une durée de six ans et rééligibles.
L’accès aux fonctions de membre du Conseil est interdit aux membres du Directoire en exercice, ainsi qu’aux commissaires aux comptes anciens ou actuels et à leurs parents et alliés selon les conditions légales.
Les informations concernant la composition actuelle du Conseil sont mentionnées ci-avant pages 141-148.
La formation et l’expérience professionnelle des membres du Conseil sont variées, tous ayant assumé des responsabilités de haut niveau en entreprise.
La durée des mandats est statutairement fixée au maximum légal, soit six années.
Il n’a pas été jugé utile de proposer à l’assemblée des actionnaires une modification statutaire en vue d’en réduire la durée dès lors que la loi et les statuts permettent à celle-ci – au moins annuellement à l’occasion de l’approbation des comptes – de mettre un terme au mandat d’un membre du Conseil, sans préavis ni indemnité.
Le Code de gouvernement d’entreprise Middlenext recommande la présence au Conseil d’au moins deux membres indépendants au regard des différents critères qu’il édicte.
La notion de membre indépendant est celle de ce code qui retient les critères suivants :
Sur l’exercice 2024, en application des critères du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext que la Société applique, le Conseil a estimé que sur les cinq membres en exercice, deux membres sont indépendants. Ne répondent pas aux critères d’indépendance :
| Nom | Statut | Critère 1 | Critère 2 | Critère 3 | Critère 4 | Critère 5 | Conclusion |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Richard Caillat | Membre non-indépendant | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Cyril Tramon | Président | NON | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
| Vice-président | |||||||
| Membre indépendant |
Membre indépendant
Société de droit français, membre, représentée par Leïla Bouguerra
Membre non-indépendant
Société de droit anglais, membre, représentée par Dominic Grainger
Membre non-indépendant
Conformément à la loi, sur les cinq membres siégeant au sein du Conseil, trois sont des hommes et deux sont des femmes. L’écart maximum de deux membres entre les membres de chaque sexe est donc respecté conformément à la réglementation applicable à date.
Deux membres sur trois du Comité des rémunérations et de la gouvernance sont des femmes et une sur trois siège au Comité d’audit et RSE.
En l’absence de règles statutaires, s’applique la loi selon laquelle le nombre de membres du Conseil ayant dépassé l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers des membres en fonction. Aucun membre n’a atteint cette limite.
L’âge moyen des membres, au 31 décembre 2024, est de 57 ans.
Le Conseil exerce le contrôle permanent de la gestion du Directoire. Il agit en toutes circonstances dans l’intérêt social de l’entreprise et en considérant les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux de son activité.
Les dispositions régissant le Conseil sont définies par le Code de commerce et les statuts. Elles sont complétées par un règlement intérieur dont les principaux extraits sont présentés ci-après et repris sur le site internet de la Société. Il peut être consulté dans son intégralité sur demande adressée au siège de la Société.
Le règlement intérieur du Conseil en vigueur précise les rôles respectifs du Directoire et du Conseil ainsi que leurs relations. Il organise les travaux du Conseil et définit le rôle des comités. Il détermine et renforce les modalités d’accès du Conseil à l’information.
Il contient également les éléments suivants :
les critères d’indépendance ;
les règles de fonctionnement (fréquence, planning et préparation des réunions) ;
les règles de transmission des informations par le Directoire ;
l’usage des langues française et anglaise ;
la tenue des réunions et l’utilisation des moyens de visioconférence et de télécommunication ;
les missions, le fonctionnement et la composition des Comités ;
la revue des points de vigilance du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext, et de la question de la succession des dirigeants ;
la gestion des conflits d’intérêts ;
l’assurance responsabilité civile des mandataires sociaux ;
l’auto-évaluation ;
les règles de répartition des sommes allouées annuellement aux membres du Conseil de surveillance ;
le rappel des décisions soumises à autorisation du Conseil en application de la loi et des statuts ;
la liste des opérations supplémentaires que le Directoire soumet au Conseil ou au Président ;
les règles de déontologie des membres du Conseil ;
une annexe regroupant les principaux points de la réglementation et des statuts qui concernent le Conseil.
Le règlement intérieur du Conseil a été révisé en mars 2022 afin principalement de prendre en compte les recommandations nouvelles ou renforcées du code de gouvernance Middlenext révisé en septembre 2021. Au cours de cette même séance de mars 2022, le Conseil a renforcé son règlement intérieur sur la question des conflits d’intérêts. Une procédure de révélation et de suivi des conflits d’intérêts a été adoptée. Chaque membre du Conseil et représentant permanent de sociétés membres du Conseil, s’engage à faire part au moment de sa prise de fonction et annuellement au Conseil via un questionnaire, de tous conflits d’intérêts et s’engage à déclarer avant chaque séance en fonction de l’ordre du jour et des points traités en réunion, ses conflits d’intérêts avérés ou potentiels et s’abstient de voter, voire aussi de participer aux délibérations sur le ou les sujets concernés.
Sur la base de ces questionnaires remplis et signés et de l’ensemble des déclarations, le Directeur juridique de la société établit une liste des conflits d’intérêts. Le Conseil se livre à toutes investigations raisonnables afin d’évaluer les mesures proportionnées à prendre (exposé clair des motifs, sortie de la salle des personnes concernées, etc.) pour assurer une prise de décision conforme à l’intérêt de l’entreprise. Tout membre du Conseil peut soulever la question d’un conflit d’intérêts concernant tout autre membre. Le Conseil est également attentif aux risques de conflits d’intérêts dans le choix des prestataires sollicités par la Société dans la préparation des décisions stratégiques.
En outre, le Président du Conseil et la Société ne sont pas tenus de transmettre au(x) membre(s) dont ils ont des motifs sérieux de penser qu’ils sont en situation de conflits d’intérêts, au sens du présent paragraphe, des informations ou documents afférents au sujet conflictuel. Ils doivent informer le Conseil de cette absence de transmission.
L’information sur l’existence de conflits d’intérêts avérés ou potentiels concernant les mandataires sociaux est donnée page 162.
Le règlement intérieur en vigueur précise qu’au moins une fois par an :
le Conseil met en place une procédure annuelle de révélation et de suivi des conflits d’intérêts et procède à une revue des points de vigilance du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext.
Ce règlement précise les règles de déontologie et les engagements que prennent les membres du Conseil en matière de respect de la confidentialité des informations. En particulier, les membres du Conseil en possession d’une information privilégiée doivent s’abstenir de procéder à des transactions sur les titres de la Société. La Société a édicté un Code de déontologie boursière, annexé au règlement intérieur, transmis à toute personne pouvant avoir accès à des informations privilégiées comprenant un rappel de la définition de l’information privilégiée, une description des dispositions légales et réglementaires en vigueur, un calendrier de l’année intégrant notamment les fenêtres négatives ainsi qu’une information sur les sanctions encourues.
Le Conseil exerce les pouvoirs de vérification et de contrôle de la gestion du Directoire que lui confère la loi. Il approuve préalablement les opérations soumises à son autorisation en vertu de la loi. Les statuts lui octroient des pouvoirs d’autorisation supplémentaires sur un certain nombre d’opérations importantes. Le Conseil détermine également les éléments de rémunération des membres du Directoire relatifs à leur mandat social. À toute époque de l’année, il peut effectuer toutes vérifications et contrôles qu’il juge opportuns et se faire communiquer tous documents. Il peut conférer à un ou plusieurs membres tous mandats spéciaux. Il veille à la mise en place des dispositifs anticorruption et lanceurs d’alerte et en effectue le suivi.
En dehors des pouvoirs d’autorisation et de décision que lui confèrent la loi et les statuts, le règlement intérieur du Directoire prévoit que ce dernier soumettra pour approbation au Conseil les opérations importantes dépassant certains seuils. Sont concernées principalement les opérations de croissance externe, d’investissements et de recours à l’endettement. Le Président du Conseil doit être sollicité sur ces mêmes opérations en dessous de ces seuils et doit en rendre compte au Conseil.
Le planning des réunions trimestrielles pour l’année à venir est fixé à l’avance par le Conseil au plus tard lors de la dernière réunion de l’année. Le règlement intérieur prévoit un délai minimum de convocation formelle de 15 jours, mais ce délai peut être raccourci si les circonstances l’exigent. Les convocations sont adressées par tout moyen écrit. Un planning de quatre réunions minimum pour 2025 a été fixé par le Conseil du 18 décembre 2024.
Chaque membre a la possibilité de se faire représenter aux séances du Conseil par un autre membre. En 2024, cette faculté n’a pas été utilisée.
La présidence des séances est assurée par le Président du Conseil ou, en son absence, par le Vice-président. Le Président a présidé toutes les réunions de l’année 2024. Les statuts et le règlement intérieur autorisent l’utilisation des moyens de visioconférence et de télécommunication pour les réunions du Conseil autres que celles relatives au contrôle des comptes annuels et à l’examen du rapport de gestion. Toutefois, la présence physique des membres aux réunions est privilégiée. A défaut de pouvoir être présent physiquement, le membre concerné fait en sorte d’y participer par voie de visioconférence, ou, à défaut, par téléphone.
Le règlement intérieur en précise les modalités. Le Président peut décider d’organiser des réunions par voie de visioconférence ou par télécommunication, en particulier lorsque la tenue de réunions du Conseil est nécessaire dans des délais très brefs. Sont réputés présents pour le calcul du quorum et de la majorité les membres du Conseil qui participent à la réunion par des moyens de visioconférence ou de télécommunication. Le procès-verbal de la réunion indique quels membres ont participé à la réunion par ces moyens et les éventuels incidents de retransmission sont mentionnés dans le procès-verbal. Les réunions de 2024 se sont tenues, physiquement, par téléphone et/ou par visioconférence.
Les décisions sont prises à la majorité simple – avec une voix prépondérante du Président en cas de partage – hormis certaines décisions relatives aux émissions de valeurs mobilières, aux décisions de cession de participations importantes et de dissolution de la société ou de l’une de ses filiales et au rachat d’actions propres, qui requièrent conformément aux statuts, une majorité renforcée des trois quarts des membres. La traçabilité des décisions est assurée par un procès-verbal adopté systématiquement au début de la séance suivante du Conseil.
Chaque membre reçoit avant la réunion, par courrier électronique, des éléments financiers relatifs au Groupe, les principaux indicateurs de risques et un dossier présentant les points figurant à l’ordre du jour de la réunion.
Le règlement intérieur du Conseil prévoit un délai de communication des informations aux membres de cinq jours ouvrables minimum avant la tenue de la réunion pour les Conseils planifiés sur l’année.
Dans la limite de l’enveloppe maximale fixée par l’assemblée générale des actionnaires, la répartition des rémunérations entre les membres est fonction de la participation effective de chaque membre aux réunions du Conseil et des comités, et à leur préparation. Le Conseil a déterminé un montant forfaitaire par réunion et une rémunération au temps passé, le cas échéant, pour les travaux préparatoires.
Par ailleurs, une fraction des rémunérations revenant aux membres du Conseil est allouée aux Présidents de comités au titre des responsabilités et tâches supplémentaires qu’impliquent ces fonctions.
La répartition de la rémunération annuelle allouée au titre de l’exercice 2024 est indiquée ci-après, page 173.
La Loi prévoit au minimum la tenue de quatre réunions du Conseil par an, le code de gouvernement d’entreprise Middlenext reprenant cette règle. En 2024, se sont tenues six séances du Conseil de surveillance dont la durée moyenne a été d’une heure et cinquante minutes.
En 2024, le taux de présence des membres a été de 90 % contre 97 % en 2023.
En 2024, tous les membres du Directoire ont assisté et participé aux six réunions du Conseil, en intervenant dans leurs domaines de compétence. Des échanges ont toutefois lieu entre les membres hors la présence des membres du Directoire.
Le directeur juridique assiste aux réunions du Conseil avec les fonctions de secrétaire de séance et, le cas échéant, l’assiste sur les problématiques juridiques.
Par ailleurs, en fonction de l’ordre du jour du Conseil (M&A, stratégie, tendances marché, RSE, etc.), le Directoire peut être amené à convier des managers et/ou des membres du Comité de direction.
La restitution au Conseil des travaux du Comité des rémunérations et de la gouvernance a été effectuée en présence d’au moins un membre du Directoire. Le Conseil a estimé que cette situation n’était pas de nature à compromettre sa liberté de jugement et de décision.
Au cours de ses réunions, le Conseil a examiné et débattu principalement les points suivants :
Le Conseil s’est réuni à six reprises en 2024 et a débattu des sujets suivants :
| 27 mars 2024 | Risques et potentiels 2024. Dossiers M\&A. |
|---|---|
| 26 juin 2024 | Synthèse des dossiers M\&A reçus et présentation d’un projet de croissance externe. |
| 11 septembre 2024 | Point des dossiers M\&A en cours. |
| 18 décembre 2024 | Examen des risques présentés par le Comité d’audit et RSE. Point des dossiers M\&A. |
| 27 mars 2024 | Point sur les évolutions du marché et du secteur retail. |
|---|---|
| 26 juin 2024 | Evolution de l’activité du Groupe, tableaux de bord du premier trimestre 2024 « reprévisions » financières. Point sur la situation du Groupe Casino. |
| 11 septembre 2024 | Evolution du marché et de l’activité du Groupe, tableaux de bord du deuxième trimestre et du premier semestre 2024 et « reprévisions » financières. Point sur l’évolution de la situation du Groupe Casino. |
| 18 décembre 2024 | Activité du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l’année, ainsi que les « reprévisions » annuelles 2024. Examen des hypothèses budgétaires 2025. Après le bilan des priorités 2024, examen des priorités 2025 du Directoire et prise de connaissance des tendances du retail et du commerce et du contexte du marché. Point sur l’évolution de la situation du Groupe Casino. Tableaux de bord. Restitution des travaux des Comités du 26 novembre 2024. Fixation du calendrier des réunions à tenir en 2025. |
| 27 mars 2024 | Examen en présence des commissaires aux comptes, des travaux du Comité d’audit et RSE, des comptes sociaux et consolidés de l’exercice 2023 et du rapport de gestion social et consolidé. Reprévisions 2024. Approbation du montant du dividende à proposer à l’assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024. |
|---|---|
| 11 septembre 2024 | Examen des comptes semestriels 2024, du rapport financier semestriel du Directoire, des « reprévisions » annuelles et guidances 2024. |
| 27 mars 2024 | Adoption du projet de rapport sur le gouvernement d’entreprise. Préparation de |
|---|---|
l’assemblée générale annuelle, proposition de résolutions sur les délégations et celles liées au « Say on pay ». Point d’avancement du plan de formation triennal des membres du Conseil. Revue d’indépendance des membres du Conseil.
Outres celles mentionnées ci-avant, le Conseil a également pris les décisions suivantes :
Le Conseil de surveillance, sur la base des recommandations du Comité d’audit & RSE, a maintenu l’autorisation des conventions dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice et n’a pas remis en cause la qualification des conventions courantes conclues à des conditions normales.
Le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées, présenté à l’assemblée générale annuelle de 2025, mentionne précisément ces conventions. Conformément aux dispositions de l’article L.22-10-13 du Code de commerce, les informations relatives à une seule convention nouvelle visée à l’article L. 225-86 du Code de commerce fait l’objet d’un communiqué disponible sur le site internet de la Société. Le Conseil n’a pas sollicité d’expertise indépendante.
mars 2020 sur proposition du Comité d’audit et RSE a défini une procédure permettant d’évaluer régulièrement si les conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions. Cette procédure fait intervenir en amont les directions financière et juridique du Groupe pour identifier et effectuer une première qualification de ces conventions. Si celles-ci estiment que la convention concernée est une convention réglementée, elles en informent le Conseil de surveillance pour mise en œuvre de la procédure relative aux conventions réglementées. Si elles estiment que la convention concernée est une convention courante conclue à des conditions normales, elles portent à la connaissance des membres du Comité d’audit et RSE les termes essentiels de ladite convention et leurs conclusions. Ce dernier juge alors de l’opportunité d’en rendre compte au Conseil de surveillance.
En amont du Conseil de surveillance qui examine les comptes du dernier exercice clos :
Lors de sa séance du 27 mars 2024 ce dernier a examiné ces conventions et n’a pas remis en cause leur caractère de conventions courantes conclues à des conditions normales. Les personnes directement ou indirectement intéressées à l’une de ces conventions ne participent pas à leur évaluation.
Chaque année, les membres sont invités à s’exprimer sur le fonctionnement du Conseil. Une évaluation approfondie est effectuée au moins tous les trois ans (avec ou sans accompagnement par un tiers). Cette évaluation triennale a été effectuée en 2023, sans accompagnement par un tiers, et a donné lieu à une synthèse remise aux membres.
Le Conseil de mars 2022 a décidé la mise en place d’un plan de formation triennal de ses membres, proposé par le Comité des rémunérations et de la gouvernance. Celui-ci a fait l’objet d’un point d’avancement en 2024.
En 2022, une formation interne a été suivie par les membres du Conseil sur les sujets suivants : tendances du e-commerce et m-commerce ainsi que sur le Web3 et le métavers. En 2023, une présentation interne sur les tendances du marché et la transformation du commerce, a été faite à l’ensemble des membres du Conseil. Par ailleurs, deux membres ont suivi une formation externe sur les comités des rémunérations. En 2024, trois membres ont suivi une formation externe sur la RSE. En mars 2025, un membre a suivi une formation externe sur le comité des rémunérations.
Il existe deux comités spécialisés mis en place par le Conseil, destinés à améliorer son fonctionnement et la préparation de ses décisions en amont. Il s’agit du Comité des rémunérations et de la gouvernance, créé en 2002, et du Comité d’audit et RSE, créé en 2003.
Le Conseil n’a pas jugé opportun – compte tenu des spécificités de la gouvernance du Groupe et de sa taille – de créer un comité ad hoc de sélection ou des nominations des mandataires sociaux de la Société. Il a décidé qu’en cas de nomination prévue au sein du Conseil, il déléguera à un ou plusieurs membres le soin d’instruire la candidature.
Avant chaque nomination d’un nouveau membre, le Conseil examine la situation du candidat par rapport aux critères d’indépendance de Middlenext, sa situation en termes de conflits d’intérêts ainsi que ses domaines de compétence, de façon à en apprécier l’adéquation par rapport aux missions du Conseil, ainsi que leur complémentarité avec les compétences des autres membres du Conseil.
En cas de projet de nomination ou de ratification, l’assemblée générale est systématiquement informée du profil du candidat (formation, expérience, compétence, nombres d’actions, indépendance), et chaque nomination fait systématiquement l’objet d’une résolution distincte.
du Groupe et de sa taille, de créer un nouveau comité spécialisé. Le Conseil a également élargi la mission du Comité des rémunérations aux sujets liés à la gouvernance en le renommant “Comité des rémunérations et de la gouvernance”. Les comités sont exclusivement composés de membres du Conseil. Le règlement intérieur prévoit qu’au moins un membre de chaque comité doit être indépendant et que leur Président doit être désigné par le Conseil de surveillance parmi les membres indépendants. En outre, au moins un des membres indépendants du Comité d’audit et RSE doit avoir des compétences particulières en matière financière, comptable ou de contrôle légal des comptes. Cette proportion minimale tient compte du nombre restreint de membres et de l’historique de HighCo. Les Comités peuvent, à leur discrétion, tenir leur réunion en présence ou non des membres du Directoire. Le rôle de chaque comité est précisé par le règlement intérieur du Conseil. S’agissant du rôle du Comité d’audit et RSE, il est précisé par la loi (partie audit). Les comités n’ont pas établi leur propre règlement intérieur.
| Membre du comité | Membre | Date de nomination | Fin du mandat (1) | Fonction | Expérience (à la date du rapport) | indépendant |
|---|---|---|---|---|---|---|
| COMITÉ D’AUDIT ET RSE | Cyril Tramon | Nov. 2022 | - | Président | Dirigeant d’entreprise. Expériences en financement et acquisition. | Oui |
| Nathalie Biderman | Nov. 2022 | Oct. 2011 | Membre | Avocate. Dirigeante d’entreprise. Formée à la RSE. | Oui | |
| Dominic Grainger (WPP 2005) | Juil. 2019 | AG 2029 | Membre | Dirigeant d’entreprise de communication/marketing. 10 ans de pratique au sein d’un cabinet d’audit international. | Non | |
| COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONS ET DE LA GOUVERNANCE | Nathalie Biderman |
| Oui | Août 2018 | Nov. 2022 | - | AG 2025 | AG 2029 |
|---|---|---|---|---|---|
| Directrice financière dans des entreprises du secteur de la communication | Leïla Bouguerra (WPP France Holdings) | Non | Mars 2024 | Dirigeant d’entreprise. | Expériences en financement et acquisition. |
| Cyril Tramon | Membre | Oui | Nov. 2022 | - | AG 2030 |
(1) Correspondant à l’échéance du mandat de membre du Conseil de surveillance.
Ce comité adresse des recommandations au Conseil sur la rémunération et l’ensemble des avantages et mécanismes d’incitation offerts aux membres du Directoire et du Conseil de surveillance, y compris les attributions gratuites d’actions pour les mandataires qui y ont droit.
Il propose des règles de détermination de la part variable de la rémunération des dirigeants et contrôle l’application des règles qu’il a préconisées si celles-ci ont été adoptées par le Conseil. Il peut s’exprimer également sur la politique générale du Groupe en matière de rémunérations et d’incitation des managers et de l’ensemble des collaborateurs du Groupe.
Le Comité des rémunérations et de la gouvernance est composé de trois membres (cf. tableau ci-avant). Deux sont indépendants, dont sa Présidente.
Ce Comité a tenu plusieurs réunions en 2024 complétées par des échanges et entretiens.
Fin mars 2024, le Comité a arrêté un projet de rapport sur le gouvernement d’entreprise incluant la politique de rémunération au titre de l’exercice 2024 des mandataires sociaux. Ce rapport a ensuite été approuvé par le Conseil de surveillance du 27 mars 2024. Enfin, il a réexaminé la situation de chaque membre du Conseil au regard des critères d’indépendance du code de gouvernance Middlenext.
Par ailleurs, ce Comité a validé les principes et modalités de la rémunération variable du Directoire pour 2024.
Fin novembre 2024, ce Comité a formulé des propositions au Conseil de surveillance portant sur les rémunérations fixe, variable et exceptionnelle 2024 du Directoire. Concernant les rémunérations variables, il a fait un point sur l’atteinte des objectifs quantitatifs et qualitatifs du Directoire au titre de l’exercice 2024. Il a débattu d’un plan de rémunération des membres du Directoire contribuant aux performances à moyen et long terme de la Société.
Sur proposition du Comité du 24 mars 2025, le Conseil du 26 mars 2025 a notamment :
Le Conseil a mis en place un Comité d’audit et a décidé en mars 2022 de renforcer son rôle sur les problématiques RSE en lui confiant plusieurs missions.
Il est à ce titre chargé du suivi :
En outre, le Comité d’audit et RSE :
Le Comité d’audit et RSE traite des problématiques de développement durable et de « Responsabilité Sociale/Sociétale et Environnementale des Entreprises » (RSE) et en rend compte au Conseil.
En particulier, il procède à :
Le Comité d’audit et RSE peut se faire accompagner par des personnes qualifiées, autant que de besoin.
Le Comité d’audit et RSE est composé de trois membres dont son Président, M. Cyril Tramon, et Mme Nathalie Biderman, tous deux membres indépendants au regard des critères du code de gouvernement d’entreprise Middlenext, ainsi que de M. Dominic Grainger pour WPP 2005.
Leur formation et leurs compétences, présentées page 158, sont en adéquation avec les missions du Comité d’audit et RSE.
Le Comité d’audit et RSE peut entendre les commissaires aux comptes, les directeurs financier et juridique ainsi que les directeurs généraux des filiales.
Le Comité d’audit et RSE se réunit au minimum deux fois par an. Il s’est réuni trois fois en 2024.
Il s’est réuni les 13 et 26 mars 2024 dans le cadre de l’examen et de l’arrêté des comptes 2023. Après avoir échangé avec les commissaires aux comptes sans la présence de la direction, il a examiné principalement :
Le 26 novembre 2024, le Comité d’audit et RSE a examiné les points suivants :
En 2025, il s’est réuni les 12 et 24 mars dans le cadre notamment de l’examen et de l’arrêté des comptes 2024.
Il a examiné principalement :
(Informations arrêtées au 31 décembre 2024, sauf indication spécifique)
À la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Directoire et/ou membres du Conseil de surveillance.
À la connaissance de la Société, aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au cours des cinq dernières années au moins à l’encontre de l’un des membres des organes de direction et de surveillance de HighCo.
À la connaissance de la Société, aucun des membres des organes de direction ou de surveillance de HighCo n’a été concerné par une faillite, mise sous séquestre, liquidation ou placement d’entreprise sous administration judiciaire en ayant occupé des fonctions de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance au cours des cinq dernières années.
À la connaissance de la Société, aucune mise en cause et/ou sanction publique officielle n’a été prononcée au cours des cinq dernières années au moins contre l’un des membres des organes de direction ou de surveillance de HighCo par des autorités statutaires ou réglementaires (y compris des organismes professionnels désignés).
À la connaissance de la Société, aucun membre des organes de direction ou de surveillance de HighCo n’a été, au cours des cinq dernières années au moins, déchu par un tribunal du droit d’exercer la fonction de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance, ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
L’actionnaire de référence de HighCo (WPP) est l’un des leaders mondiaux de la publicité et contrôle des sociétés pouvant être directement concurrentes du Groupe. Il dispose de deux sièges sur cinq au Conseil de surveillance. Sa contribution au chiffre d’affaires du Groupe est inférieure à 1 %.
Il n’existe pas à la connaissance de la Société de conflit d’intérêts avéré entre les devoirs de chacun des membres des organes de direction ou de surveillance en leur qualité de mandataire social et leurs intérêts privés ou autres devoirs.
Selon le règlement intérieur en vigueur, les membres du Directoire et du Conseil de surveillance s’engagent à déclarer au Conseil, avant chaque réunion et en fonction de l’ordre du jour, leurs éventuels conflits d’intérêts et à s’interdire de participer aux délibérations et au vote de tout sujet sur lequel ils seraient en conflit d’intérêts.
Le Conseil a établi en mars 2022, une procédure de révélation et de suivi des conflits d’intérêts conformément à la recommandation du Code Middlenext. Selon celle-ci, notamment, les membres doivent déclarer en début d’année leurs éventuels conflits d’intérêt à date, ainsi qu’avant chaque réunion du Conseil en fonction des points figurant à l’ordre du jour.
Si un membre du Conseil se trouve en situation de conflit d’intérêts, les mesures suivantes s’appliquent :
Les membres du Directoire ayant bénéficié d’attribution gratuite d’actions de la Société sont tenus, à l’instar des autres bénéficiaires, de les conserver au nominatif pur dans les cas où une période de conservation est prévue après leur acquisition.
En outre, en application de l’article L. 225-197-1 II du Code de commerce, le Conseil du 22 mars 2007 puis celui du 25 mars 2010 a fixé à 10 % la proportion d’actions attribuées gratuitement aux membres du Directoire que ceux-ci sont tenus de conserver au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions.
À la connaissance de la Société, aucune autre restriction n’a été acceptée par un membre des organes de direction ou de surveillance du Groupe concernant la cession des titres HighCo qu’ils détiennent pendant une période définie.
A la connaissance de la Société et au jour de l’établissement du présent document, il n’existe pas d’arrangement ou d’accord conclu avec les principaux actionnaires ou avec des clients, fournisseurs ou autres, en vertu duquel l’une quelconque des personnes membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance a été sélectionnée en tant que membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.
Les mandataires sociaux de HighCo ne bénéficient pas de système de retraite sur-complémentaire.
Au 31 décembre 2024, les sommes provisionnées au titre de la retraite des deux membres du Directoire (comprises dans la provision retraite globale) s’élèvent à 152 K€ contre 120 K€ en 2023.
Néant.
À la date du présent document, il n’existe aucun contrat de services conclu directement entre HighCo (ou l’une de ses filiales) et l’un de ses mandataires sociaux prévoyant l’octroi d’avantages.
Le présent rapport contient les informations mentionnées au paragraphe I de l’article L. 22-10-9 du Code de commerce.
L’Assemblée générale annuelle du 19 mai 2025 sera invitée à statuer sur un projet de résolution portant sur ces informations.
Conformément à l’article L. 22-10-26 du Code de commerce, la politique de rémunération des mandataires sociaux, au titre de leur mandat, a été arrêtée par le Conseil de surveillance du 27 mars 2024 sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance, et présentée dans un rapport (« Say on Pay »), à l’Assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024, qui en a approuvé les termes par le vote des 5ème et 6ème résolutions, de même que les informations sur les rémunérations des mandataires sociaux figurant dans le rapport sur le gouvernement d’entreprise (7ème résolution).
Il est précisé que la rémunération totale de chaque mandataire social respecte la politique de rémunération ainsi approuvée par l’assemblée générale.
Un rappel de la structure de rémunération des membres du Directoire figure ci-après, étant précisé que la politique de rémunération est présentée pages 164-166 et que les éléments versés et attribués figurent dans le tableau page 168.
• Au titre de leur mandat social, M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue ont perçu une rémunération fixe sur l’exercice 2024 intégrant une indexation au 1er janvier en fonction de l’évolution du plafond de la sécurité sociale (+ 5,4 %).
• Conformément à la politique de rémunération en vigueur, le dispositif de rémunération variable arrêté par le Conseil du 27 mars 2024 repose sur des critères quantitatifs et sur des critères qualitatifs. Le bonus global est limité à 250 K€ par personne en application des règles de plafonnement prévues dans la politique.
• Ce bonus comprend les éléments suivants :
Un bonus quantitatif pour M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue basé sur un nouveau critère lié au cours de bourse de l'action HighCo, qui s'articule autour de deux objectifs permettant de percevoir un bonus de 50 K€ pour chaque objectif, soit un bonus maximal de 100 K€ par personne.
Le montant annuel maximal est de 150 K€ pour M. Didier Chabassieu et de 150 K€ pour Mme Cécile Collina-Hue, réparti respectivement en deux tranches indépendantes, conditionnées à l’atteinte d’objectifs préétablis tous les ans par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance, reposant sur plusieurs sujets stratégique, opérationnel et lié à la RSE.
Pour 2024, des objectifs communs aux membres du Directoire pour un montant maximum de 75 K€ par personne étaient liés à la rétention et au recrutement de talents ainsi qu’à la gouvernance du Groupe.
A ceux-ci s’ajoutent pour un montant maximum de 75 K€, des objectifs individuels liés au développement commercial, à une opération de M&A et à la RSE.
Ces critères définis de façon précise par le Conseil pour chacun d’eux, ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.
Aucune rémunération exceptionnelle n’a été versée au cours de l’année 2024 aux membres du Directoire.
Au cours de sa séance de décembre 2024, le Conseil a décidé, dans le respect des règles fixées dans la politique de rémunérations en vigueur, d’attribuer une rémunération exceptionnelle de 220 K€ au Président du Directoire, au titre des actions et négociations menées avec succès en vue de la cession de High Connexion. La Directrice générale s’est vue attribuer au titre de ses diligences dans le cadre de cette même négociation, une rémunération exceptionnelle de 30 K€.
Cette attribution est conditionnée, en ce qui concerne son versement, (i) au vote favorable de la prochaine assemblée générale annuelle dans le cadre du say on pay, et (ii) à la réalisation définitive de la cession de High Connexion et de son paiement au plus tard le 31 décembre 2025.
Une autorisation donnée par l’assemblée générale du 16 mai 2022 est en cours jusqu’au 15 juillet 2025 pour attribuer gratuitement des actions existantes ou à émettre. La prochaine assemblée générale annuelle sera invitée à renouveler, pour la même durée, cette autorisation. A date, toutefois il n’existe plus de plans d’attribution gratuite d’actions en vigueur. Les membres du Directoire n’ont pas acquis définitivement d’actions gratuites en 2024.
S’il en est attribué aux membres du Directoire, le Conseil, en application des dispositions de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, a fixé à 10 % la quantité d’actions acquises devant être conservée au nominatif par chaque bénéficiaire jusqu’à la cessation de ses fonctions au Directoire.
Il n’existe plus, à la date du présent rapport, de plan de stock-options en vigueur dans le Groupe, ni d’autorisation en cours de consentir des options de souscription d’actions donnée par l’assemblée générale.
Le dispositif de rémunération est complété par les éléments suivants :
Aucun membre ne bénéficie d’un système de retraite supplémentaire à prestations ou cotisations définies, ni d’un dispositif d’indemnité au titre d’un engagement de non-concurrence.
Les membres du Directoire bénéficient de la garantie responsabilité civile des mandataires sociaux en vigueur dans le Groupe. Cette police prend en charge le règlement de toute réclamation introduite à l’encontre des mandataires sociaux du Groupe mettant en jeu leur responsabilité civile personnelle ou solidaire et imputable à toute faute professionnelle, réelle ou alléguée, commise dans l’exercice de leurs fonctions. Elle couvre les mandataires sociaux personnes physiques ainsi que les représentants permanents des personnes morales membres. Ce contrat prévoit également une garantie des frais de défense (défense civile et défense pénale).
Les tableaux ci-après reprennent ceux établis par l’AMF dans sa position/recommandation N°2021-02, selon la même numérotation. Des tableaux supplémentaires ont été insérés, le cas échéant. Cette même position/recommandation désigne notamment sous les termes « mandataires sociaux », les membres du Directoire et les membres du Conseil de surveillance et sous les termes « dirigeants mandataires sociaux » les membres du Directoire et le Président du Conseil de surveillance.
Compte tenu de l’absence d’actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice, et du fait qu’il n’existe plus de stock-options au sein du Groupe, les tableaux suivants ne figurent pas dans ce rapport :
Dans ce tableau, sur une base brute avant impôts, figurent tous les éléments de rémunération attribués aux membres du Directoire et au Président du Conseil de surveillance au titre de leurs fonctions dans le Groupe pour l’exercice concerné.
| Dirigeants mandataires sociaux | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
|---|---|---|
| Didier Chabassieu – Président du Directoire | 698 | 591 |
| Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau n°2) | ||
| Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | ||
| Valorisation (1) des actions attribuées gratuitement (2) | ||
| Valorisation des autres plans de rémunération de long terme |
| Total | - | - | - | - | - | - | - | 698 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cécile Collina-Hue – Directrice générale et membre du Directoire | Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau n°2) | 475 | 543 | Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | Valorisation (1) des actions attribuées gratuitement (2) | Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Total |
| - | - | - | - | - | - | - | - | 475 |
| - | - | - | - | - | - | - | - | 543 |
| Richard Caillat – Président du Conseil de surveillance | Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau n°2) | 100 | 100 | Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice | Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice | Valorisation (1) des actions attribuées gratuitement (2) | Valorisation des autres plans de rémunération de long terme | Total |
| - | - | - | - | - | - | - | - | 100 |
| - | - | - | - | - | - | - | - | 100 |
| Total général | 1 273 | 1 234 |
(1) Valorisation des actions lors de leur attribution.
Les montants mentionnés dans la colonne « montants attribués » correspondent à ceux attribués au titre de l’exercice considéré et ceux figurant dans la colonne « montants versés » correspondent à ceux versés au cours de l’exercice considéré.
| Dirigeants mandataires sociaux | Exercice 2024 | Montants attribués | Exercice 2023 | Montants attribués | Montants versés |
|---|---|---|---|---|---|
| Didier Chabassieu – Président du Directoire | Rémunération fixe (2) | 373 | 53 % | 14 % | 373 |
| 233 | 61 % | 38 % | 354 | ||
| 233 | 60 % | 39 % | 354 | ||
| 143 | 71 % | 28 % | |||
| Rémunération variable annuelle | 100 | ||||
| Rémunération variable pluriannuelle | - | ||||
| Rémunération exceptionnelle | |||||
| Avantage en nature (3) | 220 | ||||
| Total | 4 | 32 % | 1 % |
| 1 % | 4 | 1 % | 4 | 1 % | 4 | 1 % | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 698 | 100 % | 611 | 100 % | 591 | 100 % | 500 | 100 % |
Cécile Collina-Hue – Directrice générale et membre du Directoire
| Rémunération fixe (2) | 306 | 64 % | |
|---|---|---|---|
| 306 | 250 | 55 % | |
| 45 % | 291 | 250 | 54 % |
| 46 % | 291 | 143 | 67 % |
Rémunération variable annuelle
| 135 | 28 % |
|---|---|
Rémunération variable pluriannuelle
| - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|
Rémunération exceptionnelle
Avantage en nature (3)
| Total | 30 | 3 | 6 % | 1 % | - | 3 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Rémunération fixe | 100 | - | 100 % |
|---|---|---|---|
| Rémunération variable annuelle | - | - | - |
| Rémunération variable pluriannuelle | - | - | - |
| Rémunération exceptionnelle | 35 | 41 % | |
| Avantage en nature |
Comme en 2023, les membres du Directoire ont perçu en 2024 une rémunération exclusivement de la société mère HighCo SA.
Le montant total des rémunérations attribuées au Directoire au titre de l’exercice 2024 est en légère hausse de 3,4 % pour s’établir à 1 173 K€.
En termes de versements, le montant global brut des rémunérations versées en 2024 au Directoire est en forte hausse de 25,2 %, passant de 935 K€ en 2023 à 1 171 K€ en 2024. Cette hausse s’explique par le versement d’une rémunération variable plus importante en 2024 au titre de 2023.
Au titre de 2023, le Conseil du 27 mars 2024 a retenu la proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance sur la base des critères qui avaient été exposés.
Pour rappel, le bonus quantitatif 2023 a été fixé à partir des éléments du budget 2023 et était conditionné à l’atteinte de trois objectifs :
Conformément à la politique de rémunération votée par l’assemblée générale, le bonus 2023 comprenait un bonus de « base » de 120 K€ qui pouvait varier, à la hausse comme à la baisse, en fonction d’une pente.
| Total | 100 | 100 % | 100 | 100 % | 100 | 100 % | 85 | 100 % |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Total général | 1 273 | 1 271 | 1 234 | 1 021 |
(1) Quote-part en pourcentage de chaque composante de la rémunération (fixe, variable, etc.) dans la rémunération totale.
(2) En 2024, il a été appliqué une indexation de 5,4 % de la rémunération fixe de M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue, correspondant à l’évolution du plafond de la Sécurité Sociale.
(3) Avantage en nature : véhicule de fonction.
(4) M. Richard Caillat perçoit depuis janvier 2023 une rémunération annuelle de 100 K€ au titre de ses fonctions de Président du Conseil de surveillance.
En application de ces critères et compte tenu d’une MB 2023 de 74,35 M€ (inférieure à l’objectif de base), d’un RAO 2023 de 16,41 M€ (supérieur à l’objectif de base) et d’une marge opérationnelle de 22,1 % (supérieure à l’objectif de base), le Conseil a ainsi fixé à 203 K€ par personne les montants à verser au titre des objectifs quantitatifs du bonus 2023 pour M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue.
Sur un maximum de 60 K€ par personne, ce même Conseil a fixé à 30 K€ et 50 K€ les montants devant être versés au titre des objectifs qualitatifs respectivement de M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue après constatation de la réalisation partielle de leurs objectifs respectifs.
Compte tenu de tout ce qui précède, la rémunération variable attribuée à M. Didier Chabassieu s’élève à 233 K€, montant inférieur au plafond prévu dans la politique de rémunération variable des membres du Directoire, et celle à Mme Cécile Collina-Hue s’élève à 253 K€ ramenée à 250 K€, montant du plafond prévu dans la politique de rémunération variable des membres du Directoire.
Ces montants ont été versés aux personnes concernées après approbation de l’Assemblée générale du 21 mai 2024 conformément aux règles du « say on pay ».
A la date du présent rapport, il n’y a plus de plan d’attribution gratuite d’actions en cours pour les membres du Directoire.
En ce qui concerne les versements au titre de 2024, le Conseil du 26 mars 2025 a retenu la proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance sur la base des critères qui ont été exposés.
Pour rappel, le bonus quantitatif 2024 a été fixé à partir des éléments du budget 2024 et basé sur un critère fondé sur le cours de bourse de l'action HighCo, plafonné à 100 K€.
En application de ces critères, les objectifs n’ayant pas été atteints, aucun montant ne sera versé au titre des objectifs quantitatifs du bonus 2024 pour M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue.
Sur un montant maximum de 150 K€ par personne, ce même Conseil, après constatation de la réalisation partielle de leurs objectifs qualitatifs respectifs, a fixé à 100 K€ pour M. Didier Chabassieu et à 135 K€ pour Mme Cécile Collina-Hue les montants devant leur être versés.
Ces objectifs, qui ont été préétablis et définis de façon précise par le Conseil sur proposition du Comité des rémunérations, reposent essentiellement sur des critères mesurables, notamment RSE, qui ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité, mais dont le Comité des rémunérations et de la gouvernance a pu vérifier la réalisation.
Compte tenu de tout ce qui précède, la rémunération variable attribuée à M. Didier Chabassieu s’élève à 100 K€ et celle attribuée à Mme Cécile Collina-Hue s’élève à 135 K€ au titre de 2024, montants inférieurs au plafond prévu dans la politique de rémunération variable des membres du Directoire.
| Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence | Régime de retraite à prestations ou Contrat de travail |
|---|---|---|
| Dirigeants mandataires sociaux |
Date de début du premier mandat : 10/01/2006
Date de fin de mandat : 15/12/2025
| Oui (1) | Oui (1) | Non | Non | Oui (2) | Non |
|---|---|---|---|---|---|
Date de début du premier mandat : 15/03/2017
Date de fin de mandat : 15/12/2025
| Oui (2) | Non |
|---|---|
| Non | Non | Non | Non |
|---|---|---|---|
Date de début du premier mandat : 17/06/2013
Date de fin de mandat : AG 2030
Le contrat de travail est maintenu mais suspendu depuis le 22 mars 2007 pour M. Didier Chabassieu et depuis le 15 mars 2017 pour Mme Cécile Collina-Hue.
L’autorisation de signature des conventions de suspension des contrats de travail contenant les précisions sur les modalités de mise en œuvre (conditions de reprise effective du contrat de travail, maintien de la totalité de l’ancienneté, calcul des indemnités de licenciement, etc.) a été donnée par le Conseil du 24 mars 2009 pour M. Didier Chabassieu et par le Conseil du 15 mars 2017 pour Mme Cécile Collina-Hue. Cette autorisation a été maintenue lors du renouvellement des mandats de M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue par le Conseil du 15 décembre 2021. Voir ci-après, page 183.
Le Conseil du 15 décembre 2021, à la suite du renouvellement de leur mandat de membres du Directoire, a maintenu les engagements en matière d’indemnités au bénéfice de M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue dans l’hypothèse d’un non-renouvellement ou de révocation de leur mandat (sauf faute lourde), à hauteur de deux ans de rémunération (calcul effectué sur la base de la rémunération fixe brute versée au cours des trois derniers mois précédant la révocation).
À défaut de concomitance entre la révocation ou le non-renouvellement du mandat et la rupture du contrat de travail, le versement n’intervient qu’à la date de la notification de la rupture du contrat de travail.
Le Conseil a fixé pour ces deux membres du Directoire deux conditions de performance conditionnant l’octroi de cette indemnité :
Il n’existe aucun autre accord prévoyant une indemnisation en cas de départ, que ce soit au titre du mandat social ou du contrat de travail.
La rémunération totale 2024 de chaque membre du Directoire respecte la politique de rémunération adoptée par l’Assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024 en ce qu’elle en applique les principes généraux et la structure, en particulier :
Il est par ailleurs précisé qu'aucun membre du Directoire ne bénéficie :
La rémunération variable 2024 des membres du Directoire contribue aux performances à long terme en ce qu’elle est basée en partie sur des objectifs qualitatifs stratégiques.
Une résolution approuvée par l’Assemblée générale mixte du 15 mai 2023 a fixé à 100 K€ le montant global maximal par exercice des rémunérations pouvant être alloué aux membres du Conseil.
La répartition des sommes allouées annuellement au Conseil repose sur des critères d’assiduité et de participation aux travaux et comités ainsi qu’à leur préparation. Depuis 2018, une fraction de cette somme (20 K€) est allouée aux Présidents indépendants des comités au titre des responsabilités et tâches supplémentaires qu’impliquent ces fonctions.
En 2024, M. Richard Caillat, Président du Conseil, a perçu une rémunération de 100 K€ au titre de ses fonctions de Président du Conseil, cette rémunération ayant été fixée par le Conseil du 14 décembre 2022.
Les autres membres du Conseil ont perçu, à titre de rémunération pour l’exercice 2024, une somme totale de 48,5 K€.
Aucun membre du Conseil ne bénéficie actuellement d’attribution gratuite d’actions, ni de stock-options.
Les membres du Conseil bénéficient de la garantie responsabilité civile des mandataires sociaux en vigueur dans le Groupe (voir pages 165-166).
| Mandataires sociaux non dirigeants (Membres du Conseil de surveillance, à l’exception du Président) | Exercice 2024 | Montants attribués | Montants versés | Exercice 2023 | Montants attribués | Montants versés |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Cyril Tramon – Vice-président, membre | Rémunérations (fixe, variable) (1) | 7 | Autres rémunérations (2) | 5 |
| Rémunérations (fixe, variable) (1) | Autres rémunérations (3) |
|---|---|
| 8 | 8 |
| 8 | 8 |
| 1 | 10 |
| 10 | 10 |
| Rémunérations (fixe, variable) (1) | Autres rémunérations |
|---|---|
| 6 | - |
| 6 | - |
| 6 | - |
| 4 | - |
| Rémunérations (fixe, variable) (1) | Autres rémunérations |
|---|---|
| 8 | - |
| 8 | - |
| 8 | - |
| 6 | - |
| 49 | 46 | 46 | 24 |
|---|---|---|---|
(1) Aucun membre du Conseil de surveillance ne perçoit de rémunération variable au titre de son mandat social.
(2) Rémunération allouée au titre de ses fonctions de Président du Comité d’audit et RSE.
(3) Rémunération allouée au titre de ses fonctions de Présidente du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
La rémunération totale 2024 de chaque membre du Conseil de surveillance respecte la politique de rémunération adoptée par l’Assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024 en ce qu’elle en applique les règles suivantes :
une partie de la rémunération annuelle globale affectée au Conseil est attribuée aux Présidents des comités au titre du temps supplémentaire consacré à l’organisation des travaux et au fonctionnement de ces comités.
une rémunération exceptionnelle pour des missions peut être allouée. Pour rappel, conformément à la politique adoptée, le Conseil a attribué au Président du Conseil une rémunération spécifique au titre de ses fonctions. Il ne perçoit aucune autre rémunération.
La rémunération totale 2024 des membres du Conseil, dans la mesure où elle est basée sur l’assiduité des membres aux séances et leur contribution aux travaux des comités, participe à la bonne exécution par le Conseil de sa mission de contrôle permanent de la gestion de la Société et, de ce fait, contribue aux performances à long terme de l’entreprise.
Sont présentés ci-après les ratios entre le niveau de la rémunération de chacun des membres du Directoire et du Président du Conseil de surveillance et, d’une part, la rémunération brute moyenne sur une base équivalent temps plein des salariés de la Société autres que les mandataires sociaux, d’autre part, la rémunération brute médiane sur une base équivalent temps plein de l’ensemble des salariés de la Société autres que les mandataires sociaux, et, enfin, le SMIC annuel brut (salaire minimum légal français).
| Année | Ratio sur rémunération moyenne | Ratio sur rémunération médiane | Ratio sur SMIC | Rémunération brute versée (K€) | Evolution N / N-1 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2024 | 10,1 | 13,0 | 8,8 | 610,8 | +22,1 % | |
| 2023 | 16,3 | 6,0 | 8,1 | 500,4 | -29,5 % | |
| 2022 | 28,7 | 24,0 | 36,0 | 710,0 | +111,9 % | |
| 2021 | 10,9 | 12,1 | 16,3 | 335,0 | -52,5 % | |
| 2020 | 705,3 | +43,7 % |
| Année | Ratio sur rémunération moyenne | Ratio sur rémunération médiane | Ratio sur SMIC | |
|---|---|---|---|---|
| 2024 | 9,3 | 12,0 | 7,7 | |
| 2023 | 9,5 | 11,0 | 14,9 | |
| 2022 | 4,9 | 6,6 | 8,6 | |
| 2021 | 11,9 | 26,3 |
| Année | Rémunération brute versée (K€) | Evolution N / N-1 |
|---|---|---|
| 2024 | 559,8 | +28,6 % |
| 2023 | 435,3 | -32,9 % |
| 2022 | 649,1 | |
| 2021 | 274,1 | -40,9 % |
| 2020 | 463,9 | +11,4 % |
| +136,8 % |
| Type de ratio | Valeur |
|---|---|
| Ratio sur rémunération moyenne | 1,7 |
| Ratio sur rémunération médiane | 2,1 |
| Ratio sur SMIC | 1,5 |
| 1,9 | |
| 3,9 | |
| 5,3 | |
| 4,3 | |
| 5,9 | |
| 6,3 | |
| 8,6 | |
| 4,7 | |
| 4,1 | |
| 11,7 | |
| 12,9 | |
| 18,3 |
| Année | Nombre de salariés |
|---|---|
| 2024 | 60,4 |
| 2023 | 56,8 |
| 2022 | 58,8 |
| 2021 | 55,9 |
| 2020 | 54,0 |
| Evolution N / N-1 | |
|---|---|
| +6,4% | 46,8 |
| -3,4% | 45,8 |
| +5,3 % | 43,6 |
| +3,4 % | 41,4 |
| +5,1 % | 39,1 |
| Evolution N / N-1 | |
|---|---|
| +2,3% | 21,3 |
| +5,0% | 20,8 |
| +5,2 % | 19,7 |
| +5,9 % | 18,8 |
| +0,8 % | 18,5 |
| Evolution N / N-1 | |
|---|---|
| +2,2 % | |
| +5,4 % | |
| +5,2 % | |
| +1,6 % | |
| +1,2 % |
| Marge brute publiée (en M€) | Evolution N / N-1 publiée | Evolution N / N-1 PCC (3) | RAO ajusté publié (4) (en M€) | Evolution N / N-1 publiée |
|---|---|---|---|---|
| 2024 | 69,2 | |||
| 2023 | 74,3 | -7,0 % | ||
| 2022 | 77,2 | -7,0 % | 11,6 | -3,6 % |
| 2021 | 76,5 | -2,7 % | 16,4 | +0,8 % |
| 2020 | 74,2 | +3,2 % | 16,2 | +3,2 % |
Cette partie est établie en application des articles L. 22-10-26 et R. 22-10-18 du Code de commerce, et présente la politique de rémunération des mandataires sociaux.
Cette politique sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2025 à travers le vote de résolutions distinctes dans le cadre du « Say on pay ex ante » avec :
Il est rappelé que le versement des éléments de rémunération variables et exceptionnels attribués au titre de l’exercice écoulé est conditionné à l'approbation par l’assemblée générale ordinaire des éléments de rémunération versés au cours de l’exercice écoulé ou attribués au titre de cet exercice à la personne concernée dans les conditions prévues à l'article L. 22-10-26 du Code de commerce.
Le processus de décision suivi pour la détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération, fait intervenir systématiquement le Comité des rémunérations et de la gouvernance, lequel peut entendre les membres du Directoire.
Puis ce Comité rend compte de ses travaux et émet des recommandations au Conseil de surveillance qui prend les décisions finales.
Ce processus prend en compte les conditions de rémunération et d’emploi des dirigeants et des autres salariés de la société ayant des compétences et responsabilités comparables, la rémunération des membres du Directoire étant établie en cohérence avec celles-ci.
La politique de rémunération a été définie dans la continuité des politiques et principes retenus antérieurement.
Elle respecte l’intérêt social notamment car, tout en définissant des niveaux de rémunérations proportionnés par rapport aux capacités du Groupe, elle vise, à travers les éléments de rémunération variables et les plans d’actions gratuites des dirigeants à l’amélioration des performances de l’entreprise.
Elle contribue également à la stratégie du Groupe, notamment commerciale, en basant la rémunération variable du Directoire sur des objectifs quantitatifs et qualitatifs en lien avec cette stratégie et les problématiques RSE. Par ailleurs, les critères moyen-long terme retenus pour les actions de performance des membres du Directoire, de même que la condition de présence, contribuent à la pérennité de l’entreprise.
En cas d’évolution de la gouvernance, la politique de rémunération sera appliquée aux nouveaux mandataires sociaux de la société, le cas échéant, avec les adaptations nécessaires.
Toutefois, compte tenu de la nécessité de pouvoir s’adapter rapidement à des changements majeurs ayant un impact significatif sur les activités du Groupe, le Conseil de surveillance se réserve la possibilité, en cas de survenance de telles circonstances exceptionnelles (opération d’acquisition ou de cession, opération sur capital, évolution réglementaire en cours d’exercice, crise sanitaire ou géopolitique, etc.), de déroger de façon temporaire dans l’intérêt de la société à la politique de rémunération définie.
(1) M. Didier Chabassieu est Président du Directoire depuis mars 2019.
(2) Mme Cécile Collina-Hue est Directrice Générale et membre du Directoire depuis mars 2019.
(3) Le contrat de travail de M. Richard Caillat et la rémunération liée ont cessé le 30 novembre 2022. Sa rémunération est toutefois annualisée pour les besoins du calcul des ratios d’équité.
(4) PCC (i.e. à périmètre comparable et à taux de change constants) en données historiques.
Dans cette hypothèse, l’initiative en reviendrait au Comité des rémunérations et de la gouvernance, qui présenterait au Conseil de surveillance les raisons objectives de sa recommandation de déroger à la politique de rémunérations en vigueur, ces dérogations pouvant concerner aussi bien les éléments fixes que variables des rémunérations.
Si le Conseil se prononce en faveur d’une dérogation, il devra indiquer en quoi celle-ci respecte l’intérêt social, contribue à la stratégie commerciale ainsi qu’à la pérennité de l’entreprise. La dérogation devra être mentionnée sur le site internet de la société dans les 8 jours de son adoption.
Les différentes composantes de la rémunération globale annuelle des membres du Directoire sont les suivantes :
Les membres du Directoire ne bénéficient pas de dispositif de retraite supplémentaire ni d’indemnité de non-concurrence. Ils perçoivent une rémunération exclusivement de la société mère HighCo.
Dans le cadre de la détermination de la rémunération globale des mandataires sociaux, le Conseil prend en compte, outre la réglementation en vigueur, les principes suivants, conformément à la recommandation (R16) du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext.
La communication aux actionnaires des rémunérations des dirigeants mandataires sociaux doit être exhaustive : partie fixe, partie variable (bonus), stock-options, actions gratuites, rémunérations au titre du mandat de « membre du Conseil », rémunérations exceptionnelles, conditions de retraite et avantages particuliers, autres… En cas de rémunération variable, l’appréciation de l’atteinte de la performance prend en compte des critères quantitatifs – financiers et extra-financiers – ainsi que des critères qualitatifs.
Entre les éléments de la rémunération : chaque élément de la rémunération doit être motivé et correspondre à l’intérêt général de l’entreprise.
Cette rémunération doit être appréciée, dans la mesure du possible, dans le contexte d’un métier et du marché de référence et proportionnée à la situation de la société, tout en prêtant attention à son effet inflationniste.
La rémunération du dirigeant mandataire social doit être déterminée en cohérence avec celle des autres dirigeants et des salariés de l’entreprise.
La détermination de la rémunération et des attributions d’options ou d’actions gratuites doit réaliser un juste équilibre et tenir compte à la fois de l’intérêt général de l’entreprise, des pratiques du marché et des performances des dirigeants.
Toutes les composantes des rémunérations des mandataires sociaux doivent être publiées. En cas de rémunération variable, la pondération des différents critères est communiquée aux actionnaires.
La politique de rémunération du Directoire est définie par le Conseil de surveillance, à partir des recommandations du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
Les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature qui peuvent être accordés à un membre du Directoire en raison de son mandat social, se présentent comme suit :
Elle est déterminée en fonction du niveau de responsabilité, de l’expérience des fonctions de direction et des pratiques de marché, en recherchant une cohérence avec la rémunération des autres dirigeants du Groupe et en tenant compte d’une rémunération fixe qui serait versée au titre d’un éventuel contrat de travail.
Une indexation en fonction de l’évolution du plafond de la sécurité sociale est appliquée au 1er janvier de chaque année. Celle appliquée en janvier 2025 est de + 1,6 %.
Le dispositif de rémunération variable repose sur des critères de performance quantitatifs et qualitatifs.
Les conditions de performance de la rémunération variable des membres du Directoire contribuent aux objectifs de la politique de rémunération car ses critères de déclenchement sont basés sur la croissance et l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise en lien avec la stratégie définie, en incluant des critères non financiers comme la RSE.
Les méthodes d’évaluation à appliquer aux membres du Directoire pour déterminer dans quelle mesure il a été satisfait aux conditions de performance sont mises en œuvre par le Conseil de surveillance, sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance. Ces dernières sont basées, s’agissant des critères quantitatifs, sur des éléments comptables, audités et revus par le Comité d’audit et RSE, ou boursiers, et, s’agissant des critères qualitatifs, sur des éléments précis, documentés et présentés par le Directoire.
Les critères quantitatifs de nature financière, préétablis par le Conseil sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance, reposent sur deux objectifs liés au cours de bourse permettant à chaque membre du Directoire de percevoir un bonus plafonné à 100 K€.
Les critères qualitatifs sont préétablis tous les ans par le Conseil de surveillance sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance et reposent sur plusieurs objectifs donnés aux membres du Directoire concernés dont certains sont communs aux deux membres.
Ces objectifs sont liés :
Ces critères ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité car susceptibles d’être utilisés par des tiers à l’encontre des intérêts du Groupe mais le niveau de réalisation attendu pour chacun de ces critères est préétabli de manière précise.
Les éléments qualitatifs de la rémunération variable, établis sur la base des critères ci-dessus, donnent lieu à l’attribution d’un montant forfaitaire pour chaque critère, le montant total étant plafonné à 150 K€ par personne, soit 60 % du montant de la rémunération variable maximale.
Le Conseil se réserve la possibilité d’attribuer une rémunération exceptionnelle à un ou plusieurs membres du Directoire au regard de circonstances particulières ou justifiée par un événement tel que la réalisation d’une opération majeure pour le Groupe.
La rémunération variable des membres du Directoire au titre de leur mandat étant plafonnée, elle ne peut dépasser 40 % de la rémunération totale (fixe et variable) du Président du Directoire et 45 % de celle de la Directrice Générale.
Les éléments exceptionnels de rémunération étant liés à des événements ou opération(s) majeure(s) ne peuvent, par définition, être quantifiés mais en tout état de cause ne sauraient représenter plus de 100 % de la rémunération fixe (brute).
Les membres du Directoire peuvent bénéficier de plans d’attribution gratuite d’actions sur décision du Conseil de surveillance statuant sur proposition du Comité des rémunérations et de la gouvernance.
Les conditions sont définies par référence aux recommandations du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext.
Ces conditions sont :
Les conditions de performance auxquelles est subordonnée l’attribution définitive d’actions gratuites aux membres du Directoire, doivent contribuer aux objectifs de la politique de rémunération mentionnés ci-avant.
En outre, une condition de présence à la date d’acquisition définitive est un élément de fidélisation des membres du Directoire contribuant à l’objectif de pérennité.
Les méthodes d’évaluation à appliquer au Directoire pour déterminer dans quelle mesure il a été satisfait aux conditions de performance sont mises en œuvre par le Comité des rémunérations et de la gouvernance et sont basées, s’agissant d’un critère financier, sur des éléments comptables audités et revus par le Comité d’audit et RSE.
Les attributions gratuites d’actions contribuent aux objectifs de la politique de rémunération en ce que, d’une part, elles introduisent un élément de motivation sur une période de moyen et long terme en complément de la rémunération variable annuelle et que, d’autre part, elles introduisent un critère supplémentaire de motivation au travers du cours de l’action.
Les membres du Directoire peuvent bénéficier d’un véhicule de fonction.
Les membres du Directoire bénéficient par ailleurs de la garantie responsabilité civile des mandataires sociaux en vigueur dans le Groupe. Cette police prend en charge le règlement de toute réclamation introduite à l’encontre des mandataires sociaux du Groupe, parmi lesquels figurent les mandataires sociaux personnes physiques ainsi que les représentants permanents des personnes morales membres, mettant en jeu leur responsabilité civile personnelle ou solidaire et imputable à toute faute professionnelle, réelle ou alléguée, commise dans l’exercice de leurs fonctions. Ce contrat, prévoit également une garantie des frais de défense (défense civile et défense pénale).
Le Président du Directoire et la Directrice générale bénéficient d’un dispositif d’indemnisation en cas de révocation ou de non-renouvellement (sauf faute lourde), correspondant à deux ans de rémunération fixe.
Le Conseil de surveillance a fixé en 2009 pour ces deux membres du Directoire une condition de performance, conditionnant l’octroi de cette indemnité. Cette condition est que la marge opérationnelle moyenne consolidée des trois derniers exercices (n-1, n-2 et n-3) soit supérieure ou égale à 80 % de la moyenne de la marge opérationnelle consolidée des trois exercices précédents (n-4, n-5 et n-6).
Lors de sa séance du 19 mars 2020, le Conseil de surveillance a ajouté le critère supplémentaire suivant : la capacité d’autofinancement (CAF) consolidée et cumulée des trois derniers exercices (n-1, n-2 et n-3) précédant le départ du ou des membres du directoire concerné(s) devra être positive.
Les principes édictés par le Code de gouvernement d’entreprise Middlenext suivant la recommandation (R12) sont également suivis pour déterminer la rémunération des membres du Conseil de surveillance.
Les différentes composantes de la rémunération globale annuelle des membres du Conseil de surveillance sont les suivantes :
En conformité avec la réglementation, un membre du Conseil de surveillance, pourrait le cas échéant, être lié par un contrat de travail et percevoir une rémunération à ce titre (fixe, variable, en actions, etc.). Par ailleurs, le Président du Conseil de surveillance peut percevoir, en plus de sa rémunération en qualité de membre du Conseil, une rémunération spécifique au titre de ses fonctions de Président. Les membres du Conseil ne perçoivent aucune autre forme de rémunération de la Société, ni de ses filiales.
Le montant global maximal de la rémunération annuelle pouvant être alloué aux membres du Conseil, est fixé par l’assemblée générale. Actuellement, ce montant est de 100 K€, fixé par l’assemblée générale annuelle du 15 mai 2023.
La rémunération annuelle est répartie par le Conseil entre ses membres en fonction de critères d’assiduité aux séances du Conseil et des Comités ainsi que du temps qu’ils consacrent à leurs fonctions y compris aux comités. Le Conseil détermine un montant forfaitaire par réunion et une rémunération au temps passé, le cas échéant, pour les travaux préparatoires.
Une partie forfaitaire de la rémunération annuelle globale affectée au Conseil de surveillance est attribuée au Président du Comité d’audit et RSE et au Président du Comité des rémunérations et de la gouvernance en raison des responsabilités et du temps de travail supplémentaires liés à ces fonctions.
Le Conseil de surveillance a la faculté dans le cadre des articles L. 22-10-28 et L. 225-84 du Code de Commerce d’attribuer des rémunérations exceptionnelles pour des missions, ou mandats confiés à des membres du Conseil y compris dans le cadre d’une participation aux travaux des Comités spécialisés. Par ailleurs, en cas de changement dans la composition du Conseil, celui-ci appliquera, le cas échéant avec les ajustements qui pourraient être rendus nécessaires, les règles présentées ci-dessus.
En 2024, aucune convention entre la Société (ou une filiale) n’a été conclue avec un membre du Conseil de surveillance.
Les informations sur les mandats sont données page 137 du présent rapport pour le Directoire et le Conseil de surveillance. Les mandats peuvent être renouvelés ou non et prendre fin dans les conditions de droit commun, soit avec un préavis de trois mois.
M. Didier Chabassieu, Président du Directoire, et Mme Cécile Collina-Hue, Directrice Générale et membre du Directoire, bénéficient d’un dispositif d’indemnisation en cas de révocation ou de non-renouvellement de leur mandat décrit page 183 du présent rapport.
Les contrats de travail à durée indéterminée de M. Didier Chabassieu, Président du Directoire, et de Mme Cécile Collina-Hue, Directrice générale et membre du Directoire, sont suspendus pendant l’exercice de leur mandat social de membre du Directoire, et ont donné lieu à la conclusion d’une convention à ce titre autorisée par le Conseil et mentionnée dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.
Aucun membre du Conseil de surveillance n’est lié par un contrat de travail avec la Société ou l’une de ses filiales. Pendant la durée de la suspension, ceux-ci n’exercent plus les fonctions attachées à leur contrat de travail et ne bénéficient dès lors d’aucune rémunération, ni avantage à ce titre.
Les conditions de résiliation des contrats de travail sont conformes à la loi et à la jurisprudence. La durée du préavis applicable est de trois mois.
Il n’existe pas d’autre contrat de travail conclu par des mandataires sociaux.
A la date du présent rapport, il n’existe aucun contrat de prestations de services conclu entre un mandataire social et la Société.
| Actions | Droits de vote | % droits de vote (1) | Stock-Options | % capital gratuit (2) |
|---|---|---|---|---|
| Directoire | Didier Chabassieu | 380 634 | 1,86 % | 0,48 % |
| Cécile Collina-Hue | 710 633 | 3,31 % | 0,89 % | |
| 97 939 | ||||
| Conseil de surveillance | Richard Caillat | 94 513 | 0,46 % | 0,00 % |
| 0,00 % | 37,41 % | 139 613 | ||
| Cyril Tramon | 1 | 2 |
WPP France Holdings / WPP 2005
7 651 632
7 651 632
(1) Calculs fait sur la base de droits de vote exerçables 21 469 905 (nombre arrêté au 28 février 2025).
(2) Actions non encore acquises et dont l’acquisition est conditionnée à la performance et à la présence.
Il n’y a pas eu de variation significative des titres détenus par les mandataires sociaux entre le 31 décembre 2024 et le 1er mars 2025.
En 2024, les mandataires sociaux n’ont procédé à aucune opération sur les titres, devant donner lieu à une déclaration conformément à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier.
Il n’existe pas de convention conclue, directement ou par personne interposée, entre, d'une part l'un des membres du Directoire, du Conseil ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %, de la Société et, d'autre part, une autre société contrôlée par la Société au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce.
La Société a souscrit une police d’assurance prenant en charge le règlement de toute réclamation introduite à l’encontre des mandataires sociaux du Groupe, parmi lesquels figurent les mandataires personnes physiques ainsi que les représentants permanents des personnes morales membres, mettant en jeu leur responsabilité civile personnelle ou solidaire et imputable à toute faute professionnelle, réelle ou alléguée, commise dans l’exercice de leurs fonctions. Ce contrat, dont il est fait mention dans le règlement intérieur, prévoit également une garantie des frais de défense (défense civile et défense pénale).
Lors de sa réunion du 26 mars 2025, le Conseil de HighCo a pu prendre connaissance, sur la base de l’analyse du cabinet d’avocats DBA réalisée en mars 2025 et des travaux du Comité des rémunérations et de la gouvernance, de la conformité de la pratique du Groupe avec les recommandations Middlenext sur les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées.
« Il est recommandé que le Conseil, dans le respect de la réglementation, apprécie l’opportunité d’autoriser ou non le cumul du contrat de travail avec un mandat social de […] président du directoire […]. Le rapport sur le gouvernement d’entreprise en expose les raisons de façon circonstanciée. »
Depuis 2009, le Conseil a décidé, conformément à la faculté donnée par le code Middlenext, d’autoriser pour le Président du Directoire, le cumul de son contrat de travail avec son mandat social compte tenu de son ancienneté importante en tant que salarié de l’entreprise (étant précisé que le contrat de travail est suspendu). M. Didier Chabassieu, Président du Directoire, a une ancienneté de plus de 30 ans en tant que salarié HighCo.
Les avantages, pour l’intéressé, du maintien du contrat de travail ne sont pas apparus exorbitants au Conseil, compte tenu en particulier de l’absence d’indemnité conventionnelle au titre du contrat de travail qui viendrait s’ajouter à la convention d’indemnisation en vigueur au titre du mandat social, et par rapport aux autres éléments de rémunération.
Il n’a pas été jugé souhaitable de créer entre Mme Cécile Collina-Hue et M. Didier Chabassieu une inégalité de traitement alors qu’ils disposent des mêmes pouvoirs au sein d’un organe de direction auquel la loi a conféré un caractère collégial. Le contrat de travail de la Directrice générale a donc été maintenu mais suspendu lors de sa nomination au Directoire en 2017.
Ces autorisations ont été maintenues lors du renouvellement de leurs mandats par le Conseil du 15 décembre 2021.
à la loi, que son plafond, après prise en compte de l’indemnité éventuellement versée au titre du contrat de travail ou d’une indemnité de non-concurrence n’excède pas deux ans de rémunération (fixe et variable), sauf dans le cas où la rémunération du dirigeant est notoirement en deçà des médianes du marché (cas, en particulier, des jeunes entreprises). Il est également recommandé d’exclure tout versement d’indemnités de départ lié au mandat, à un dirigeant mandataire social s’il quitte à son initiative la société pour exercer de nouvelles fonctions, ou change de fonctions à l’intérieur d’un groupe. Il convient par ailleurs d’éviter tout gonflement artificiel de sa rémunération dans la période préalable au départ.
HighCo fait une application plus restrictive de la recommandation puisqu’elle a instauré une indemnisation correspondant à deux ans de rémunération fixe en excluant la partie variable. Il est rappelé que l’indemnisation ne peut pas être versée en cas de départ volontaire, et ne pourrait pas l’être en cas de changement de fonction à l’intérieur du Groupe. Elle est également subordonnée à deux conditions de performances devant être remplies cumulativement sur trois exercices consécutifs. Plus de précisions sont données dans le tableau n°11 ci-avant (voir page 171).
« Conditions d’attribution : il est recommandé de ne pas concentrer à l’excès sur les dirigeants l’attribution de stock-options ou d’actions gratuites. Il est également recommandé de ne pas attribuer de stock-options ou d’actions gratuites à des dirigeants mandataires sociaux à l’occasion de leur départ. Conditions d’exercice et d’attribution définitive : il est recommandé que l’exercice de tout ou partie des stock-options ou l’attribution définitive de tout ou partie des actions gratuites au bénéfice des dirigeants soient soumis à des conditions de performance pertinentes traduisant l’intérêt à moyen/long terme de l’entreprise appréciées sur une période d’au moins trois ans.»
Il n’y a plus de plan de stock-options en vigueur ni d’autorisation donnée par l’assemblée générale permettant d’allouer des stock-options. Il n’est pas attribué de stock-options ou d’actions gratuites à des dirigeants mandataires sociaux à l’occasion de leur départ. Par ailleurs, le Conseil de surveillance du 26 mars 2025 a étudié un nouveau plan d’attribution gratuite d’actions soumise à des conditions de performance sur le moyen et long terme.
Le droit de participer aux assemblées générales est subordonné à l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire financier inscrit pour son compte, au deuxième jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société, soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l’intermédiaire habilité.
Tout actionnaire peut se faire représenter par toute personne de son choix conformément aux dispositions légales et réglementaires ; à cet effet, le mandataire doit justifier de son mandat.
Tout actionnaire peut donner pouvoir ou voter par correspondance au moyen d’un formulaire unique établi et adressé à la Société dans les conditions fixées par la loi. Ce formulaire doit parvenir à la Société au maximum trois jours avant la date de réunion de l’assemblée, faute de quoi il n’en sera pas tenu compte.
Les actionnaires peuvent adresser leur formulaire de vote concernant toute assemblée générale, soit sous forme papier, soit par télétransmission. Les actionnaires peuvent aussi donner un mandat électronique par courriel dans les conditions mentionnées dans l’avis préalable qui précède l’assemblée.
La Société respecte les dispositions légales en matière de convocation et participation aux assemblées générales. Elle répond à toute demande de renseignement des actionnaires et organise des moments d’échange, hors assemblée, avec des actionnaires.
Les modalités de mise à disposition des documents préparatoires sont publiées par voie de communiqué et sur le site Internet de la Société. Les statuts de la Société, le formulaire unique ainsi que la convocation de chaque assemblée générale figurent sur le site Internet de HighCo.
En application de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, il est précisé que :
En ce qui concerne les émissions d’actions, sauf exceptions, elles doivent être préalablement autorisées par le Conseil statuant à une majorité renforcée. Quant aux rachats d’actions, le Directoire soumet à l’autorisation de l’assemblée générale tout programme de rachat d’actions pour la durée légale maximale de 18 mois, le Conseil devant préalablement autoriser l’utilisation de celui-ci par le Directoire (cf. informations supplémentaires, page 303) ;
dans le cadre du programme de rachat en vigueur, l’assemblée générale du 21 mai 2024 a autorisé le Directoire à acquérir et, le cas échéant, à céder des titres sauf en période d’offre publique (cf. rapport de gestion, page 73-74) ;
il n’existe pas d’accord conclu par la Société qui serait modifié ou qui prendrait fin en cas de changement de contrôle de la Société.
| Objet de l’autorisation / de la délégation | Durée | Montant maximal d'émission | Utilisation au cours de l’exercice | Date d'expiration |
|---|---|---|---|---|
| Augmentation de capital par émission d'actions ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital social avec maintien du droit préférentiel de souscription | 26 mois | 2,5 M€ | Non utilisée | (20/07/2026) |
| Émission d'actions ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription par offre au public et/ou en rémunération de titres dans le cadre d’une offre publique d’échange (1) | 26 mois | 2 M€ (4) | Non utilisée | (20/07/2026) |
| Émission d'actions ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital social avec suppression du droit préférentiel de souscription par placement privé | 26 mois | 1 M€ (3) | Non utilisée | (20/07/2026) |
| Augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes | 26 mois | Non utilisée | Non utilisée | (14/07/2025) |
| Émission d'actions, de titres ou de valeurs mobilières diverses en vue de rémunérer des apports en nature | 26 mois | 10 % du capital au jour de l’Assemblée (3) | Non utilisée | (14/07/2025) |
| Augmentation de capital réservée aux salariés adhérents d'un PEE | 26 mois | 1 % du capital au jour de la décision du Directoire de la réalisation de | Non utilisée |
(20/07/2026)
l’augmentation de capital (3)
38 mois
Attribution gratuite d’actions
10 % du capital au jour de l’attribution
(15/07/2025)
(1) Un délai de priorité obligatoire de cinq jours de bourse est prévu au profit des actionnaires. Il ne peut pas être fait usage de cette délégation en cas de dépôt par un tiers d’une offre publique sur les titres de la Société.
(2) 1 M€ en cas d’offre publique d’échange sans délai de priorité.
(3) Ce plafond s’impute sur le plafond global fixé à 10% du capital social au jour de la décision d’émission.
(4) Plafond commun aux deux délégations d’augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription.
Les procédures de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe HighCo reposent sur une analyse des risques spécifiques à l’entreprise, notamment les plus sensibles.
Le dispositif de contrôle interne du Groupe vise en particulier à assurer :
Les objectifs du dispositif de contrôle interne mentionnés ci-dessus sont ceux posés dans le cadre de référence de l’AMF, mis à jour en juillet 2010 et rappelés par la recommandation 2011-17.
Néanmoins, l’AMF1 a précisé que : « La prise de risque est consubstantielle de la vie économique et inhérente à toute société. Il n’existe pas de croissance, ni de création de valeur dans une société, sans prise de risque. La réalisation de certains risques peut affecter la capacité de la société à atteindre ses objectifs stratégiques ou compromettre sa continuité d’exploitation, d’où l’intérêt de chercher à identifier et à maîtriser les principaux risques. En contribuant à prévenir et à gérer ces risques, les dispositifs de gestion de risques et de contrôle interne mis en place par la société jouent un rôle clé dans la conduite et le pilotage de ses différentes activités et peuvent de ce fait être source d’avantages compétitifs pour l’entreprise ».
Ainsi, le Directoire a demandé aux directions concernées de réunir les informations relatives aux risques ainsi qu'aux mesures de contrôle interne existantes au sein du Groupe en 2024, nécessaires à l’établissement de cette partie du rapport de gestion.
Un groupe de travail a ainsi été constitué, composé d’un membre du Directoire et des responsables des différentes fonctions supports (mentionnées ci-après).
Les procédures de contrôle interne mises en place sont applicables à l'ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation.
Ces procédures peuvent, dans certains domaines, être différentes selon que l'entité concernée est située en France ou dans un autre pays.
1 Cf. « Rapport AMF sur le rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques », février 2016.
La définition de la stratégie et la conduite des affaires du Groupe ;
La politique financière et l’optimisation de la trésorerie ;
L’animation des divisions commerciales ;
La communication du Groupe ;
La politique de croissance externe, de rapprochement et de partenariat ;
La fonction ressources humaines en France ;
Les fonctions juridique et fiscale en France ;
La fonction informatique en France ;
La fonction de contrôle interne ;
La définition de la stratégie RSE.
Le Groupe est présent principalement en France et en Belgique où il a réalisé 99 % de sa marge brute en 2024 et où 97 % des collaborateurs se trouvent. Ces éléments favorisent un contrôle interne homogène et efficace.
Au minimum une fois par an, la direction générale et les principaux responsables de la holding identifient et examinent les principaux risques, au besoin en faisant appel à des conseils externes (cf. page 202).
Un membre du Directoire a en charge la direction générale et supervise en particulier les directions financière & RSE, informatique, juridique et celle des ressources humaines.
Afin de renforcer sa fonction de contrôle, le Conseil est doté d’un Comité d’audit et RSE dont la mission, définie par le règlement intérieur et la loi, s’étend aux procédures d’audit interne (cf. ci-avant, pages 159-161).
Pour mettre en œuvre le contrôle interne et coordonner les acteurs, la direction générale s'appuie sur les responsables des fonctions supports Groupe suivantes :
Les équipes financières et administratives des filiales opérationnelles du Groupe veillent à se conformer aux procédures internes standardisées, aux réglementations locales et s’appuient, si nécessaire, sur l’expertise de prestataires externes, notamment pour les questions juridiques, fiscales et sociales.
La gestion des risques permet au Groupe de :
La Société a procédé à une revue des risques avérés ou potentiels qui ont eu ou pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière, ses résultats (ou sur sa capacité à atteindre ses objectifs), ou sur sa réputation et son image.
En ce qui concerne les risques les plus sensibles, une analyse spécifique est réalisée chaque année et présentée au Comité d’audit et RSE pour revue des évolutions et appréciation des traitements par rapport à l’année précédente.
Comme chaque année, un questionnaire sur les risques a été adressé à chaque filiale du Groupe. Les managers de chacune d’elles ont notamment déclaré les risques avérés ou potentiels, les réponses apportées et les mesures envisagées. De plus, la direction générale et le contrôle interne s’entretiennent régulièrement, et a minima une fois par an, avec chaque filiale (France et Belgique) pour les sensibiliser au contrôle interne et échanger avec le management local sur les principaux risques identifiés.
À la suite de cette revue, la Société considère que les principaux risques et incertitudes sont ceux détaillés ci-dessous en complément des risques financiers spécifiques présentés dans l’annexe aux comptes consolidés (Notes 22 et 23, respectivement pages 253 et 254).
Le paragraphe suivant a ainsi pour objet d’identifier les principaux risques, de les analyser et enfin de présenter les traitements mis en place pour les maîtriser.
Les facteurs de risques suivants, complétés des autres informations et des comptes consolidés du Groupe figurant dans l’annexe aux comptes consolidés (page 213), doivent être pris en compte, avant toute décision d’investissement dans les actions ou instruments financiers de HighCo.
Chaque risque évoqué pourrait avoir un impact négatif sur les résultats et la situation financière du Groupe ainsi que sur son cours de bourse.
Enfin, les contextes interne et externe à la Société étant naturellement changeants, cette communication sur les risques donne nécessairement une vision de ces derniers à un instant donné. D’autres risques ou incertitudes dont la Société n’a pas connaissance, ou qui sont actuellement non significatifs, pourraient également devenir des facteurs importants ayant un impact négatif sur le Groupe.
La Société n’identifie pas à ce jour de stratégie ou facteur de nature gouvernementale, économique, budgétaire, monétaire ou politique ayant influé sensiblement, ou pouvant influer de manière directe ou indirecte, sur ses opérations autres que ceux identifiés ci-après.
| Impact net (1) 2024 | Impact net (1) 2023 | Code | Catégorie de risques | Tendance | Page |
|---|---|---|---|---|---|
| Significatif | Significatif | R1 | Risques liés à l’innovation et à l’utilisation de nouvelles technologies | ≈ | 192 |
| Significatif | Significatif | R2 | Risques informatiques | 192-193 | |
| R3 | Risques liés au secteur de la communication, de la grande distribution et de la grande consommation |
| Significatif | Modéré | Faible |
|---|---|---|
| Significatif | Modéré | Faible |
| ≈ | ≈ | ≈ |
(1) Risque résiduel après mise en œuvre des moyens de prévention et/ou traitement.
| Critique | Code couleur | |
|---|---|---|
| Significatif | Modéré | Faible |
Avec l’accélération de la digitalisation, de l’utilisation accrue de la data et de l’intelligence artificielle (IA), risque d’inadéquation entre les nouvelles solutions marketing (e.g. « coupon[AI] », « HighCo Merely »), les nouveaux outils supports (e.g. « wallet », « coupon mobile universel ») et les attentes des marques et des consommateurs.
Pertes de données internes, externes ou atteinte à la vie privée susceptibles d’entraîner, à l’encontre de la filiale concernée, une mise en cause de sa responsabilité et des sanctions administratives ou pénales.
Mauvaise gestion des activités de micro-paiement qui atteindrait négativement la réputation du Groupe.
Anticipation insuffisante ou mauvaise application des règles juridiques propres aux activités digitales, et d’utilisation de la data.
Atteinte à la propriété intellectuelle de l’entreprise en raison d’une mauvaise protection des innovations, perte des investissements effectués et de l’avance technologique et commerciale et vis-à-vis des concurrents.
Exposition croissante aux risques informatiques (accès non autorisé aux réseaux internes et externes ainsi qu’aux données, échec des sauvegardes, archivage non réalisé) en raison de l’intégration de nouvelles technologies complexes et interconnectées avec une volumétrie de données importante, en particulier développement d’applications informatiques, hébergement de serveurs pour le compte de clients, etc. Par ailleurs, le Groupe héberge des services et des bases de données pouvant faire l’objet d’attaques ciblées ou de dysfonctionnements impactant les outils des clients.
Augmentation potentielle des failles de sécurité dans les systèmes d’information liée à l’obsolescence de certains outils (logiciels/systèmes) dont dépendent fortement certaines activités du Groupe.
La direction informatique Groupe définit, avec l’aide du Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information, sa Politique Générale de Sécurité des Systèmes d’Information (PGSSI) et des procédures portant notamment sur :
Guerre des prix dans la grande distribution exacerbée par l’inflation sur les produits de grande consommation, mettant en difficulté des distributeurs et engendrant une pression sur les budgets de communication/marketing des annonceurs (marques) au détriment des offres promotionnelles.
Evolution des habitudes de consommation et d’achat, accélérée par les crises récentes, impactant de manière hétérogène les différents formats de distribution (hypermarchés/supermarchés en difficulté alors que la dynamique est plus favorable sur les commerces de proximité et l’e-commerce).
Rapprochements, fusions, alliances ou situation financière affectant des annonceurs et distributeurs.
Internalisation de certaines prestations par les distributeurs (régies publicitaires, gestion et analyse de la data, innovation, gestion de certaines offres promotionnelles, etc.).
Instabilité du cadre réglementaire.
Evolutions liées au secteur d’activité, en particulier la coopération commerciale et l’achat médias.
Attente grandissante des différentes parties prenantes en termes de RSE (environnement, social, sociétal et gouvernance).
Baisse voire perte des budgets de communication/marketing (y compris arrêt des investissements promotionnels et des marques) et de coopération commerciale confiés, affectant plus ou moins significativement les activités du Groupe.
Secteurs du e-commerce et des « market places » insuffisamment adressés, diminuant la part des investissements publicitaires captée par le Groupe.
Intégration de l’intelligence artificielle dans les solutions proposées insuffisamment anticipée, entrainant la perte de budgets voire de clients.
Réponses non adaptées aux fortes attentes des marques et distributeurs de solutions digitales en phase avec les nouvelles habitudes des consommateurs (paiement, e-commerce, livraison, promotion) et en termes de RSE (durabilité, notation produit, économie circulaire).
Risque de dépendance clients : nombre d’acteurs limité dans le secteur de la grande distribution alimentaire (en particulier avec Casino, client historique du Groupe).
Risque à l’égard des fournisseurs et des prestataires sous-traitants : intervention de nombreux prestataires externes et sous-traitants (développeurs informatiques, travaux graphiques et d’exécution, imprimeurs, transporteurs, espaces publicitaires offline et online, etc.) ; existence de liens forts avec les opérateurs de télécommunications notamment pour les activités liées aux SMS ; sous-traitance d’une partie importante des activités de comptage (activités DATA : coupons de réduction et autres offres promotionnelles) à un groupe spécialisé dans le traitement externalisé de flux documentaires, disposant d’un centre de traitement au Maroc ; sous-traitance auprès de prestataires ayant des savoir-faire très spécifiques (métiers de niche) ; difficultés dans la mise en œuvre des opérations de réversibilité.
Toute réduction importante ou perte de budgets pourrait avoir un impact négatif sur l’activité du Groupe : sur l’exercice 2024, la marge brute du Groupe directement réalisée avec les cinq et dix premiers clients représente respectivement 23 % et 31 %, contre respectivement 20 % et 27 % en 2023.
Non-conformité des prestations sous-traitées ou non-respect des délais, avec pour conséquence l’annulation d’une commande par le client ou l’obligation de refaire des travaux aux frais du prestataire.
Incohérence, voire désaccord, sur les flux de SMS transmis par les opérateurs de télécommunications.
Défaillance de prestataires plus importante en période de crise économique, sanitaire ou politique.
Sur l’exercice 2024, les cinq et dix premiers fournisseurs et sous-traitants (hors baux immobiliers) représentent respectivement 45 % et 53 % des achats consommés et charges externes du Groupe, contre respectivement 43 % et 53 % en 2023, essentiellement composés des opérateurs de télécommunication (activité SMS).
Renforcement de la relation commerciale à tous les niveaux avec les clients distributeurs et marques, notamment par la mise en place de partenariats et/ou la mise en place d’offres commerciales et techniques adaptées afin de sécuriser les projets stratégiques.
Evolution de l'offre de services comme le développement d’offres de conseil en régie, la médiatisation des offres promotionnelles et l’adaptation de certaines politiques tarifaires.
Poursuite de la stratégie d’innovation axée sur la digitalisation de la promotion et la gestion des offres promotionnelles (intégrant notamment l’IA) afin d’apporter des outils adaptés aux distributeurs et aux marques de grande consommation.
Anticipation des évolutions par une veille sectorielle et juridique afin de saisir de nouvelles opportunités.
Diversification du portefeuille clients (GSS/GSB, santé/pharmacies, banques & assurances, etc.) et surveillance spécifique.
Flexibilité du Groupe sur ses coûts lui permettant de s’adapter le plus rapidement possible.
Le Groupe diversifie son offre commerciale notamment par l’innovation, le Digital et la RSE pour réduire le risque de dépendance clients, en misant sur la qualité de ses relations avec les principaux d’entre eux ; la diversification orientée vers d’autres réseaux de distribution, en particulier le non-alimentaire, est aussi un moyen de réduire ce risque.
Les objectifs du Groupe sont de protéger son patrimoine, prévenir les conséquences des responsabilités encourues vis-à-vis des tiers et du personnel et minimiser l’impact des sinistres sur les comptes du Groupe. Sa politique est de couvrir de façon adéquate ses filiales en souscrivant des polices tenant compte de leurs activités respectives, de leur développement, du changement de leur activité et de l’évolution des risques qui leur sont propres.
Le Groupe se prémunit des conséquences de certains des risques liés à ses activités en souscrivant des polices d’assurance classiques couvrant :
Tous les contrats ont été souscrits auprès de compagnies parmi les premières sur le plan mondial.
Le service juridique contrôle régulièrement l’adéquation des couvertures d’assurance avec les risques encourus, et ce, avec l’assistance d’un cabinet spécialisé et effectue un suivi régulier des polices d’assurances.
Par ailleurs, pour une période couvrant les 12 derniers mois précédant la date d’établissement du présent document, il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire ou d’arbitrage, y compris les procédures en cours ou menaces de procédures dont l’émetteur a connaissance, qui pourrait avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de l’émetteur et/ou du Groupe.
Le traitement de l’information comptable et financière est uniformisé pour l’ensemble du Groupe par :
Cette organisation permet principalement :
Le reporting de gestion mensuel constitue l’outil privilégié de suivi, de contrôle et de pilotage des activités par le Directoire. Présenté par société, ou business unit, ce reporting comporte :
Cet outil permet aux sociétés du Groupe d’appliquer des méthodes et plans de comptes analytiques communs, ainsi que des formats de restitution harmonisés. Les retraitements et reclassements propres à la restitution consolidée des données en normes IFRS sont centralisés par la direction financière Groupe. Les données prévisionnelles sont révisées au minimum chaque trimestre, et mensuellement en cas d’évolution majeure de l’activité.
Le rapprochement des informations comptables et des données prévisionnelles, associé à l’analyse mensuelle à chaque niveau de l’organisation du Groupe, contribue à la qualité et à la fiabilité des informations produites.
Le processus budgétaire est appliqué à l’ensemble des business units. En novembre, les budgets pour l’année suivante sont présentés au Directoire par les responsables opérationnels de chaque business unit. Les hypothèses budgétaires consolidées sont présentées par le Directoire au Conseil de surveillance en décembre. Celui-ci peut formuler des observations, le Directoire devant en tenir compte et réviser le budget initialement présenté. Il fait l’objet, le cas échéant, de « reprévisions » à chaque trimestre. Ce processus s’appuie également sur l’outil SAP FC.
Le suivi et l’analyse de la trésorerie sont mensuellement centralisés par la direction financière Groupe. Une centralisation de trésorerie quotidienne a été mise en place pour la plupart des sociétés françaises du Groupe (cash pooling) ainsi que la récupération centralisée des soldes bancaires par télétransmission, ce qui permet d’obtenir une information immédiate et fiable sur la situation de trésorerie quotidienne en France.
Pour les filiales belges et espagnole, les informations sont disponibles sur les sites Internet des banques partenaires et les équilibrages de trésorerie sont mensuels. Chaque filiale étrangère gère son besoin en fonds de roulement d’exploitation de façon plus autonome qu’en France.
La trésorerie générée par les avances des industriels réalisées dans le cadre des opérations de « clearing » et autres offres promotionnelles est centralisée et gérée sur des comptes bancaires dédiés. Ces fonds peuvent être placés pour être rémunérés à un taux sans risque.
La direction générale peut consulter mensuellement :
En application du règlement européen n°297/2008, les comptes consolidés du Groupe sont établis selon les normes comptables internationales (IFRS) en vigueur à la date de clôture dans l’Union Européenne, avec des comptes comparatifs au titre de l’exercice précédent établis selon ces mêmes normes.
Les évolutions des normes IFRS ainsi que leurs interprétations (IFRIC) font l’objet d’une veille réglementaire de la part de la direction financière Groupe et d’échanges réguliers avec les Commissaires aux comptes.
Les principes IFRS retenus sont formellement validés par la direction générale, par les Commissaires aux comptes et portés à la connaissance du Conseil de surveillance par l’intermédiaire de son Comité d’audit & RSE.
Pour l’élaboration des comptes consolidés annuels et semestriels, le Groupe s’appuie également sur l’outil SAP FC. La direction financière Groupe transmet aux filiales les instructions, le calendrier et les tâches à effectuer par les équipes comptables et financières des entités du Groupe pour les besoins des clôtures annuelles et semestrielles à venir.
Ce processus, en amont de la clôture annuelle, permet d’anticiper les dernières évolutions réglementaires et les risques éventuels pouvant affecter le processus d’établissement des comptes consolidés.
Conformément à la réglementation, pour donner suite aux travaux et à la validation des Commissaires aux comptes, les comptes consolidés sont présentés, pour examen et contrôle, au Comité d’audit & RSE puis au Conseil de surveillance par le Directoire, en présence des Commissaires aux comptes, et ce, dans les trois mois suivant la clôture annuelle. Par ailleurs, conformément à la réglementation, dans le cadre de la clôture annuelle, les Commissaires aux comptes remettent un Rapport Complémentaire au Comité d’Audit (RCCA). Ce rapport distinct de celui sur les comptes annuels, a notamment vocation à porter à la connaissance du Comité d’audit & RSE les éléments paraissant importants aux Commissaires aux comptes pour l’exercice des fonctions des membres du Comité d’audit & RSE.
Une consolidation trimestrielle simplifiée (premier et troisième trimestres) est réalisée toujours avec l’aide de l’outil SAP FC, qui restitue, entre autres, les principaux indicateurs du Groupe au format IFRS (CA et Résultat Opérationnel) ou les indicateurs alternatifs de performance clés (Marge Brute et RAO), à périmètre et change constants.
Après contrôle des informations remontées (rapprochement avec les comptes sociaux et justification par les contrôleurs de gestion des éventuels écarts), le Groupe communique la marge brute réalisée durant le trimestre et commente l’activité et les faits marquants de la période écoulée.
Lors de sa séance de novembre 2024, le Comité d’audit & RSE a principalement axé ses travaux sur :
Un processus de rédaction et de formalisation des procédures de contrôle interne a été mis en place. Les procédures couvrent différents domaines susceptibles d’impacter le fonctionnement et les états financiers du Groupe et/ou de ses filiales :
Le manuel des procédures est mis à la disposition de la direction générale. Les procédures sont régulièrement mises à jour et disponibles en fonction du département d’appartenance de chaque collaborateur.
Les filiales du Groupe font l’objet de plusieurs types de contrôle tout au long de l’année. Outre le processus de reporting mensuel détaillé précédemment, l’audit interne des business units s’appuie sur les travaux des Commissaires aux comptes et s’oriente progressivement vers les structures et outils informatiques, notamment pour s’assurer de leur adéquation avec les nouvelles exigences réglementaires.
Les comptes des filiales internationales sont annuellement certifiés par des Commissaires aux comptes locaux recevant des instructions d’audit des Commissaires aux comptes du Groupe, permettant ainsi une pré-validation des liasses de consolidation avant la publication des états financiers consolidés.
De plus, afin de fiabiliser la piste d'audit et d'optimiser le circuit de validation, les filiales françaises utilisent depuis plusieurs années une solution de dématérialisation des factures fournisseurs désormais intégrée au progiciel comptable.
Par ailleurs, en fin d’année, il est demandé à chaque responsable opérationnel de faire un point formel sur sa business unit, sur plusieurs thèmes, via des questionnaires :
Les informations relatives au reporting RSE sont détaillées dans la Déclaration de Performance Extra-Financière du rapport de gestion (page 75).
Les systèmes informatiques du Groupe font l’objet de revues régulières de la part des Commissaires aux comptes. Ces travaux permettent annuellement de :
Les logiciels de comptabilité, de gestion commerciale, de suivi des immobilisations, et de gestion des flux financiers utilisés en France font l’objet de mises à jour standards à chaque évolution réglementaire obligatoire. Ces outils tiennent compte des bonnes pratiques en matière de contrôle interne (renforcement des contrôles d’accès et des habilitations, virtualisation des serveurs facilitant la sauvegarde déportée et la reprise en cas d’incident).
Pour rappel, au premier semestre 2023 un nouveau SI Finance avait été mis en production en France. Cet outil permet d’apporter fluidité et productivité, de sécuriser les données informatiques et d’automatiser et fiabiliser les opérations sur les processus comptables.
Afin de prolonger la logique d’amélioration constante de son dispositif de contrôle interne, le Groupe dispose d’une fonction dédiée pour identifier et encadrer les principaux risques.
Au minimum une fois par an, la direction générale et les principaux responsables de la holding identifient et examinent, au besoin en faisant appel à des conseils extérieurs, les principaux risques existant dans le Groupe et leur traitement, et revoient en conséquence le processus de contrôle interne.
Conformément à la mission que lui confèrent la Loi et les statuts de la Société, le Conseil de surveillance a poursuivi pendant l’exercice 2024 le contrôle de la gestion du Directoire.
Fin 2023, les difficultés du groupe Casino l’ont conduit à céder, en 2024, la quasi-totalité de ses hypermarchés et supermarchés dans le cadre de sa restructuration. Client historique du Groupe, les difficultés de Casino ont pesé fortement, comme anticipé, sur l’activité du Groupe en 2024. Ce sujet a naturellement fait partie, en 2024, des points principaux d’attention du Conseil de surveillance et de ses discussions en séance.
Il y a un an, s’adressant à votre assemblée, le Conseil de surveillance avait néanmoins exprimé sa confiance dans la capacité du Groupe et du Directoire à s’adapter en s’appuyant sur ses atouts opérationnels, en particulier grâce à son positionnement unique sur le secteur de la grande distribution et des produits de grande consommation.
Nous avions raison de l’être, car dans un environnement complexe et un contexte défavorable, toujours marqué par la guerre des prix dans la grande distribution, la baisse d’activité du Groupe de 7,0% a été moins forte que prévu ; les guidances 2024 communiquées en début d’année tablant sur un repli de l’ordre de 10%.
En effet, ce repli de l’activité lié à Casino a été partiellement compensé par les très bonnes performances des activités du pôle Activation, (+7,0% ; 52,8% de la marge brute du Groupe), avec la hausse des volumes de coupons traités en France et la bonne dynamique des activités d’offres promotionnelles.
Pour autant, et comme anticipé, cela n’a pas empêché un repli très marqué des résultats et de la rentabilité, le résultat des activités ordinaires (RAO) se contractant ainsi de 29,6%. Cependant, le Groupe bénéficie toujours d’une structure financière très solide avec un endettement financier nul et une situation de cash net hors ressource nette en fonds de roulement qui s’affichait à 24,74 M€ au 31 décembre 2024, en hausse de 5,35 M€ par rapport au 31 décembre 2023.
HighCo a également continué à préparer l’avenir. Le Groupe a notamment pris le contrôle, en juin 2024, de la startup RetailTech dont la plateforme SaaS, HighCo Merely, permet la digitalisation et la centralisation des processus promotionnels à destination des distributeurs.
De façon générale, dans un contexte d’accélération de la transformation du commerce, de digitalisation et de personnalisation de la promotion, HighCo est en pointe avec en particulier le coupon de réduction dématérialisé et le déploiement de sa solution de coupon de réduction mobile universel en magasin, HighCo Nifty.
Un contexte plus favorable donc pour un Groupe qui, avec la cession en cours de finalisation de sa filiale High Connexion, a choisi de se recentrer sur ses activités historiques et, en particulier, de se renforcer sur son pôle Activation.
Le Conseil de surveillance approuve cette stratégie conduite par le Directoire, notamment en ayant autorisé, la vente de High Connexion. Favorable à la politique de retour à l’actionnaire, le Conseil valide également la proposition d’une distribution exceptionnelle de 1,00 € par action de cette cession, une fois réalisée.
Enfin, le Conseil salue une nouvelle fois, les efforts du Directoire et sa persévérance pour mettre en œuvre la stratégie RSE reposant sur les trois piliers qu’il a définis en 2024, à savoir : la promotion d’une culture qui valorise l’épanouissement et la performance des collaborateurs, la conception de solutions marketing et communication responsables, et l’objectif de garantir un haut niveau de sécurité des données.
Les collaborateurs, de plus en plus engagés, ont été largement associés à cette démarche et y ont adhéré pleinement.
Ces efforts se sont traduits, entre autres, par l’obtention de la note B au CDP Climat PME, la meilleure note possible pour les PME en 2024, ainsi que par le renouvellement de la notation GOLD EcoVadis.
Le Conseil de surveillance, à travers l’action et le suivi de son Comité d’audit et RSE, reste attentif sur ces sujets.
Le Conseil de surveillance renouvelle son soutien et sa confiance dans les équipes, ainsi que dans le Directoire, qui a géré au mieux les affaires de HighCo, au cours d’une année 2024 difficile, en préservant l’avenir.
La composition du Conseil reste conforme aux recommandations de Middlenext, avec deux membres indépendants, chacun étant Président d’un Comité du Conseil. Par ailleurs, au sein du Conseil, l’écart entre le nombre d’hommes et de femmes ne dépasse pas deux, conformément à la réglementation.
Votre Conseil s’est réuni à six reprises en 2024, hors réunions des comités spécialisés. Les membres y ont participé de façon assidue.
Une partie importante de son activité en 2024 a été consacrée à la stratégie du Groupe, aux projets de M&A, au suivi et à l’évolution de ses activités et du marché sur lequel il évolue, en particulier aux conséquences des changements majeurs de son client Casino, ainsi qu’à l’examen des comptes et du budget, en s’appuyant sur les travaux du Comité d’audit et RSE.
Ce dernier a piloté le processus d’appel d’offres lancé en novembre 2023 en vue de la désignation de nouveaux Commissaires aux comptes pour la certification des comptes par les assemblées générales annuelles de 2025 et 2026 et émis des recommandations au Conseil sur le choix des nouveaux cabinets.
Le rapport sur le gouvernement d’entreprise, que votre Conseil a adopté, vous expose plus en détail les travaux qu’il a réalisés en 2024, soit directement, soit à travers ses Comités, ainsi que les décisions qu’il a prises.
Ce rapport inclut pour rappel la présentation de la politique de rémunération des mandataires sociaux, dans le cadre des règles du « Say on pay ». Les principes et critères de détermination et de répartition de la rémunération des membres du Directoire et du Conseil, qui y sont exposés, s’inscrivent dans la continuité de ceux approuvés l’an dernier par votre assemblée.
Sur la base des travaux du Comité d’audit et RSE, des échanges avec les Commissaires aux comptes et la direction, le Conseil de surveillance a examiné les comptes de l’exercice 2024 présentés par le Directoire, et n’a pas d’observation à formuler sur ceux-ci.
Nous vous invitons donc à approuver les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Le Conseil de surveillance, en concertation avec le Directoire, vous propose de décider le versement, au titre de l’exercice 2024, d’un dividende de 0,25 € par action, en hausse de 25% par rapport à celui versé l’an dernier.
Il invite également votre assemblée à valider, - en accord avec la recommandation du Comité d’audit et RSE -, le choix du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers en tant que commissaire aux comptes en remplacement d’Ernst & Young, dont le mandat arrive à échéance à l’issue de la présente assemblée, et ne peut être renouvelé, celui-ci ayant atteint la durée maximale autorisée par la réglementation.
Nous vous invitons également à émettre un vote favorable aux autres résolutions qui vous sont proposées, parmi lesquelles les résolutions relatives au « say on pay » ainsi que le renouvellement du mandat de Mme Nathalie Biderman, membre indépendante du Conseil de surveillance.
Le 10 avril 2025.
Le Conseil de surveillance
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ.................................................................208
ÉTAT DU RÉSULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES...........................................................209
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE........................................210
ÉTAT DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS .................211
ÉTAT DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS..............................................212
ANNEXE AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2024
PRINCIPES COMPTABLES ...................................................................................213
PÉRIMETRE DE CONSOLIDATION.......................................................................214
PRINCIPES COMPTABLES LIÉS AU PÉRIMETRE DE CONSOLIDATION ..................................... 214
ÉVOLUTIONS ..................................................................................................................................... 215
PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION................................................................................................... 216
................................................................................................................................269
.......................................276
Ces états financiers consolidés ont été arrêtés par le Directoire du 25 mars 2025 et examinés par le Conseil de surveillance du 26 mars 2025 de la société HighCo SA. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 19 mai 2025.
| En K€ (sauf résultats par action) | Notes | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 | 146 377 | 145 444 |
| Achats consommés et charges externes | 2 | (88 741) | (82 684) |
| Charges de personnel | 3 | (38 646) | (38 710) |
| Impôts et taxes | (765) | (847) | |
| Dotations nettes aux amortissements et aux provisions | 4 | (6 192) | (4 271) |
| Autres produits d'exploitation | 1 012 | 145 | |
| Autres charges d'exploitation | (2 585) | (3 228) | |
| Résultat opérationnel courant (ROC) | 1 | 10 460 | 15 850 |
| Autres produits et charges opérationnels | 5 | 287 | 1 |
| Résultat opérationnel | 1 | 10 747 | 15 851 |
| Coût de l'endettement financier brut | 6 | (207) | (253) |
|---|---|---|---|
| Coût de l'endettement financier net | 6 | 1 901 | 1 021 |
| Autres produits financiers | 6 | 1 | 1 |
| Autres charges financières | 6 | (9) | (5) |
| Charge d'impôt | 7 | (3 313) | (4 724) |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises | 8 | (131) | 32 |
| Résultat net des activités poursuivies | 9 | 197 | 12 176 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession | 9 | (282) | 451 |
| Résultat net | 8 | 915 | 12 628 |
| – attribuable aux actionnaires ordinaires de la société mère | 7 463 | 11 118 | |
| – participations ne donnant pas le contrôle | 20 | 1 452 | 1 510 |
| Résultat net des activités poursuivies par action (en €) (1) | 10 | 0,47 | 0,61 |
| Résultat net des activités poursuivies par action dilué (en €) (2) | 10 | 0,47 | 0,61 |
| Résultat net par action (en €) (1) | 10 | 0,45 | 0,63 |
| Résultat net par action dilué (en €) (2) |
| En K€ | Notes | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 8 915 | 12 628 | |
| Écarts de conversion | 1 | (0) | |
| Écarts actuariels sur les régimes à prestations définies | 3 | (14) | (429) |
| Impôts différés sur écarts actuariels sur les régimes à prestations définies | 3 | 107 | |
| Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | (10) | (322) | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 8 905 | 12 306 | |
| Dont résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres – part du Groupe | 7 453 | 10 796 | |
| Dont résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres – part des minoritaires | 20 | 1 452 | 1 510 |
| Actif (en K€) | Notes | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|---|
| Actif non courant | |||
| Écarts d'acquisition nets | 11 |
| 12 | 882 | 785 |
|---|---|---|
| 13 | 1 236 | 3 342 |
|---|---|---|
| 14 | 5 539 | 11 727 |
|---|---|---|
| 15 | 47 | 392 |
|---|---|---|
| 15 | 245 | 246 |
|---|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 16 | 624 | 790 |
|---|---|---|
| 82 032 | 89 990 |
|---|---|
| 37 | 53 |
|---|---|
| 17 | 123 | 173 |
|---|---|---|
| 17, 23 | 33 262 | 35 979 |
|---|---|---|
| 17 | 4 089 | 4 427 |
|---|---|---|
| 17 | 1 409 | 95 |
|---|---|---|
| 17 | 5 177 | 6 946 |
|---|---|---|
| 31/12/24 | 31/12/23 | |
|---|---|---|
| Capitaux propres | ||
| Capital social | 10 228 | 10 228 |
| Prime d'émission, de fusion, d'apport | 21 715 | 21 715 |
| Réserves consolidées | 53 622 | 46 802 |
| Résultat de l'exercice | 7 463 | 11 118 |
| Capitaux propres part du Groupe | 93 027 | 89 862 |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 1 874 | 1 988 |
| Total capitaux propres | 94 901 | 91 850 |
| Passif non courant | ||
| Dettes financières non courantes | - | - |
| Obligations locatives non courantes | 3 275 | 9 484 |
| Provisions pour risques et charges non courantes | 4 802 | 4 598 |
| Autres passifs non courants |
| Total passif non courant | 8 078 | 14 082 | |
|---|---|---|---|
| Passif courant | |||
| Dettes financières courantes | 21 | 1 | |
| Obligations locatives courantes | 21 | 2 824 | 3 072 |
| Provisions pour risques et charges courantes | 22 | 805 | 421 |
| Fournisseurs et autres créditeurs | 21 | 32 932 | 27 412 |
| Autres passifs courants | 21 | 59 699 | 56 484 |
| Dettes d'impôt exigibles | 21 | 302 | 328 |
| Dettes fiscales | 21 | 7 282 | 10 145 |
| Total passif courant | 103 845 | 97 864 | |
| Total dettes | 111 923 | 111 945 | |
| Passifs liés aux actifs destinés à être cédés | - | - | |
| Total passif | 206 824 | 203 795 |
ne donnant capitaux composant et résultat part du pas le contrôle propres le capital net
| 20 455 403 | 10 228 | 21 715 | 57 208 | 89 150 | 2 124 | 91 274 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions gratuites | - | - | - | - | - | - | |
| Actions autodétenues | - | - | - | (2 185) | (2 185) | - | (2 185) |
| Autres | - | - | - | 95 | 95 | (95) | - |
| Distribution de dividendes | - | - | - | (7 933) | (7 933) | (1 552) | (9 545) |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés | - | - | - | 10 796 | 10 796 |
| Actions gratuites | - | - | - | - | - | - | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actions autodétenues | - | - | - | (335) | (335) | - | |
| Autres | - | - | - | - | - | (11) | |
| Changement de périmètre | - | - | - | (10) | (10) | 49 | |
| Distribution de dividendes | - | - | - | (3 943) | (3 943) | (1 604) | (5 547) |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés | - | - | - | 7 453 | 7 453 | 1 452 |
| En K€ | Notes | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|---|
| Résultat net | 8 915 | 12 628 | |
| Résultat des activités abandonnées | 282 | (451) | |
| Dotations et reprises aux amortissements et aux provisions | 3, 4 | 6 528 | 3 888 |
| Charges et produits calculés liés aux paiements en actions | - | - | |
| Dividendes versés par les entreprises associées et coentreprises | 75 | 150 | |
| Réévaluation à la juste valeur | 5, 14, 21 | (375) | (26) |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises | 8 | 131 | (32) |
| Impôts différés | 7, 16 | 171 | 362 |
| Résultat net de cession d'actifs | 13 | - | |
| Autres produits et charges sans incidence de trésorerie | - | - | |
| Capacité d'autofinancement consolidée | 15 739 | 16 518 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement des activités ordinaires | 24 | 8 857 | (3 737) |
| Variation de la trésorerie des activités ordinaires (1) |
| 24 | 596 |
|---|---|
| 12 | 781 |
| (496) | (1 932) |
|---|---|
| 79 | 1 |
|---|---|
| 25 | - |
|---|---|
| (1) | 57 |
|---|---|
| (319) | (0) |
|---|---|
| (712) | (1 874) |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 19 | (5 547) | (9 545) |
|---|---|---|
| - | - |
|---|---|
| - | - |
|---|---|
| 21 | (3 438) | (3 083) |
|---|---|---|
| (338) | (2 150) |
|---|---|
| (9 323) | (14 779) |
|---|---|
| 1 | (0) |
|---|---|
| 14 562 | (3 872) |
|---|---|
| 18 | 66 133 | 70 005 |
|---|---|---|
| 18 | 80 695 | 66 133 |
|---|---|---|
14 562
(3 872)
(1) Les flux nets de trésorerie attribuables aux activités arrêtées ou en cours de cession en 2024 (HighConnexion Italie) sont de :
A l'Assemblée générale de la société HighCo,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes consolidés de la société HighCo relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l'exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Au 31 décembre 2024, les écarts d'acquisition s'élèvent en valeur nette à 73 M€ au regard d'un total bilan de 207 M€. Ces écarts d'acquisition sont regroupés au sein d'unités génératrices de trésorerie (« UGT ») et sont issus des opérations de regroupement d'entreprises.
montant le plus élevé entre la juste valeur et la valeur d'utilité de l'actif ou de l'UGT en question. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable, la différence constatée est alors comptabilisée comme une dépréciation. Le protocole de cession de High Connexion a conduit à réaliser un test de dépréciation complémentaire.
Nous avons considéré la valeur des écarts d'acquisition comme un point clé de l'audit en raison de leur importance dans les comptes de votre groupe et parce que la détermination de leur valeur recouvrable, établie sur des prévisions de flux de trésorerie futurs actualisés, nécessite l'utilisation par la direction d'hypothèses et d'estimations fondées sur les éléments disponibles à la date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2024.
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests de perte de valeur. Nous avons inclus un spécialiste en évaluation dans notre équipe d'audit afin de nous assister dans la réalisation de nos travaux qui ont notamment consisté à :
Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations fournies dans la note 11 de l'annexe aux comptes consolidés.
Au 31 décembre 2024, le chiffre d'affaires consolidé de votre groupe s'élève à 146 M€. Le chiffre d'affaires est constitué par la réalisation de prestations de services pour des tiers, notamment l'émission et le traitement de coupons de réduction et d'offres promotionnelles, la monétisation de contenus, la création, le conseil, la gestion d'espaces publicitaires, etc. Le chiffre d'affaires est comptabilisé déduction faite de tous rabais, remises et ristournes commerciales.
Comme décrit dans la note 1 de l'annexe aux comptes consolidés, le chiffre d'affaires d'une prestation de services est comptabilisé au fur et à mesure de sa réalisation selon la méthode de l'avancement. Nous avons considéré que la reconnaissance du chiffre d'affaires est un point clé de l'audit en raison des spécificités de chaque source de chiffres d'affaires et compte tenu du nombre important de contrats existant entre votre groupe et ses clients.
Notre approche sur la reconnaissance du chiffre d'affaires inclut à la fois des tests sur le contrôle interne et des contrôles de substance sur les comptes eux-mêmes. Nos travaux relatifs au contrôle interne ont porté principalement sur la contractualisation, la facturation et la comptabilisation du chiffre d'affaires. Nous avons examiné les procédures mises en œuvre par votre groupe sur l'ensemble des activités et testé les contrôles clés identifiés sur l'activité de traitement de coupons de réductions et d'offres promotionnelles de la société HighCo Data France.
Nous avons fait appel à des membres de l'équipe ayant une compétence particulière en systèmes d'information afin de tester certains contrôles applicatifs sur les données intégrées dans le système et servant à la reconnaissance du chiffre d'affaires de la société HighCo Data France.
Nos contrôles de substance ont notamment consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe du directoire.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l'article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité de la directrice générale.
S'agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l'AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société High Co par vos statuts du 12 décembre 1989 pour le Cabinet Jean AVIER et par votre assemblée générale du 30 janvier 1996 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2024, le Cabinet Jean AVIER était dans la trente-cinquième année de sa mission sans interruption (dont vingt-neuf années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé) et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-neuvième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire.
significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 821-55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes consolidés de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n°537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 821 27 à L. 821 34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025
Les Commissaires aux Comptes
Cabinet Jean AVIER
L'information financière pro forma de HighCo est composée du compte de résultat consolidé pro forma et de l'état de la situation financière consolidée de l'exercice clos le 31 décembre 2024 ainsi que des notes explicatives (ensemble, l'« Information Financière pro forma »), établie conformément aux dispositions du Règlement délégué sur les prospectus de l'Union Européenne (UE) n°2019/980.
HighCo a annoncé avoir conclu le 19 mars 2025, sous conditions suspensives (« signing »), un protocole de cession de sa filiale High Connexion détenue à 51%, conjointement avec M. Bruno Laurent – associé avec 49 % du capital et Président-fondateur de High Connexion, à un groupe d'investisseurs composé, notamment, d'Albarest Partners et de M. Guillaume Guttin. Cette opération porte sur la totalité de la participation de 51% du capital de la société High Connexion SAS.
High Connexion a réalisé en 2024 une marge brute contributive de 8,65 M€ pour un chiffre d'affaires contributif de 60,18 M€, représentant respectivement 12,5 % de la marge brute consolidée et 41,1 % du chiffre d'affaires consolidé 2024. La contribution au RAO 2024 du Groupe s'élève à 4,37 M€. La société emploie actuellement 27 salariés.
HighCo tiendra le marché informé de la levée des conditions suspensives, principalement d'ordre réglementaire, telle que l'autorisation préalable de l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) s'agissant d'un changement de pouvoir effectif de contrôle sur la gestion d'un établissement de paiement, et devant intervenir avant le 30 juin 2025, ainsi que de la réalisation de la cession (« closing »).
L'Information Financière pro forma illustre l'impact de la cession sur le compte de résultat et l'état de la situation financière consolidés du Groupe au titre de l'exercice 2024, en retenant pour hypothèse que l'opération est intervenue le 1er janvier 2024 au compte de résultat et le 31 décembre 2024 au niveau de l'état de la situation financière, réputant ainsi les conditions suspensives comme intégralement levées à ces dates.
L'Information Financière pro forma est présentée à titre illustratif et présente une situation par nature hypothétique. Elle n'est donc pas nécessairement représentative ni indicative de la performance qui aurait été observée si la cession avait été effectivement réalisée à ces dates. Elle ne constitue pas non plus une indication des résultats futurs du Groupe.
Les ajustements pro forma inclus dans l'Information Financière pro forma sont limités aux ajustements directement imputables à la cession et pouvant être raisonnablement documentés à la date d'élaboration de l'Information Financière pro forma. Ils ne reflètent pas les éléments n'ayant pas pu être identifiés ou déterminés à la date du présent document.
Compte tenu des hypothèses retenues et des évaluations réalisées à titre préliminaire pour les besoins de l'Information Financière pro forma, les résultats définitifs du Groupe à l'avenir pourront être différents de ces montants pro forma dans la mesure où des informations complémentaires seront disponibles telles que le résultat de la période intermédiaire.
La présente Information Financière pro forma est préparée conformément à l'Annexe 20, « Informations financières pro forma », du Règlement délégué (UE) n°2019/980 complétant le règlement UE n°2017/1129 sur les prospectus. L'Information Financière pro forma applique les recommandations émises par l'ESMA (ESMA 32-382-1138 du 4 mars 2021) et les dispositions de la Position - Recommandation n°2021-02 de l'Autorité des Marchés Financiers.
L'Information Financière pro forma a été établie à partir des éléments suivants :
| Information pro forma | Elimination | Ajustements liés à la date | Ajustements liés à la perte de contrôle | Compte de résultat consolidé pro forma au 31/12/24 |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 146 377 | (59 998) | - | 86 380 |
| Achats consommés et charges externes | (88 741) | 52 752 | - | (35 989) |
| Charges de personnel | (38 646) | 2 652 | - | (35 994) |
| Impôts et taxes | (765) | 80 | - | (685) |
| Dotations nettes aux amortissements et aux provisions | (6 192) | 129 | - | - |
| Autres produits d'exploitation | 1 012 |
|---|---|
| Autres charges d'exploitation | (2 585) |
| 48 | |
| (2 538) | |
| Résultat opérationnel courant (ROC) | 10 460 |
| (4 336) | |
| 6 124 | |
| Autres produits et charges opérationnels | 287 |
| (413) | |
| (125) | |
| Résultat opérationnel | 10 747 |
| (4 336) | |
| (413) | |
| 5 998 | |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 2 108 |
| (3) | |
| 204 | |
| 2 309 | |
| Coût de l'endettement financier brut | (207) |
| (230) | |
| (436) | |
| Coût de l'endettement financier net | 1 901 |
| (233) | |
| 204 | |
| 1 872 | |
| Autres produits financiers | 1 |
| 1 670 | |
| (1 670) | |
| 1 | |
| Autres charges financières |
| (3 313) | 1 168 | (661) | - | (2 806) | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées | (131) | - | - | (131) | ||
| et coentreprises | Résultat net des activités poursuivies | 9 197 | (1 728) | (2 127) | (413) | 4 929 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession | (282) | 282 | - | - | - | |
| Résultat net | 8 915 | (1 446) | (2 127) | (413) | 4 929 | |
| – attribuable aux actionnaires ordinaires de la société mère | 7 463 | 51 | (2 127) | (413) | 4 974 | |
| – participations ne donnant pas le contrôle | 1 452 | (1 497) | - | - | (45) |
| Note 5 | Note 6 | Note 7 | Actif non courant | Montant |
|---|---|---|---|---|
| Écarts d'acquisition nets | 73 460 | |||
| Immobilisations incorporelles nettes | 882 | |||
| Immobilisations corporelles nettes | 1 236 | |||
| Droits d'utilisation relatifs aux contrats de location | 5 539 | |||
| Participations dans les entreprises associées et coentreprises | 47 | |||
| Autres actifs financiers non courants nets | 245 | |||
| Autres actifs non courants nets | - | |||
| Impôts différés actifs nets | 624 | |||
| Total actif non courant | 82 032 |
| Stocks et en-cours nets | 37 | - | - | 37 |
|---|---|---|---|---|
| Avances et acomptes versés | 123 | (14) | - | 109 |
| Clients et comptes rattachés nets | 33 262 | (15 097) | - | 18 166 |
| Autres actifs courants nets | 4 089 | (55) | - | 4 034 |
| Créances d'impôt exigibles | 1 409 | 0 | (19) | 1 389 |
| Créances fiscales | 5 177 | (680) | - | 4 497 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 80 695 | (2 168) | 14 319 | 92 845 |
| Total actif courant | 124 792 | (18 014) | 14 299 | 121 077 |
| Actifs destinés à être cédés | - | - | - | - |
| Total actif | 206 824 | (18 279) | (4 720) | 183 825 |
| Note 5 | Note 6 | Note 7 | Capitaux propres part du Groupe | ||
|---|---|---|---|---|---|
| 93 027 | (1 740) | 688 | 91 975 | ||
| Participations ne donnant pas le contrôle | 1 874 | (1 879) | - | (6) | |
| Total capitaux propres | 94 901 | (3 620) | 688 | 91 969 |
| Dettes financières non courantes | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|
| Obligations locatives non courantes | 3 275 | (77) | - | 3 198 |
| Provisions pour risques et charges non courantes | 4 802 | (263) | - | 4 540 |
| Autres passifs non courants | - | - | - | - |
| Total passif non courant | 8 078 | (340) | - | 7 737 |
| Dettes financières courantes | 1 | - | - |
|---|---|---|---|
| 2 824 | (44) | - | 2 779 |
|---|---|---|---|
| 805 | - | - | 805 |
|---|---|---|---|
| 32 932 | (17 821) | - | 15 111 |
|---|---|---|---|
| 59 699 | 5 052 | (6 081) | 58 670 |
|---|---|---|---|
| 302 | (87) | 674 | 890 |
|---|---|---|---|
| 7 282 | (1 418) | - | 5 864 |
|---|---|---|---|
| 103 845 | (14 319) | (5 407) | 84 119 |
|---|---|---|---|
| 111 923 | (14 660) | (5 407) | 91 856 |
|---|---|---|---|
| - | - | - | - |
|---|---|---|---|
| 206 824 | (18 279) | (4 720) | 183 825 |
|---|---|---|---|
Ces données incluent la contribution de High Connexion sur l'ensemble de l'exercice 2024.
La colonne « Elimination de la contribution de High Connexion » correspond à l'élimination de l'intégralité des transactions réalisées par High Connexion au cours de l'exercice 2024 et qui étaient consolidées selon la méthode de l'intégration globale dans le compte de résultat consolidé 2024 de HighCo. Les montants éliminés ont été déterminés sur la base des informations de consolidation de HighCo.
La colonne « Ajustements pro forma liés à la date de l'opération » correspond aux retraitements des transactions comptabilisées et à comptabiliser dans le compte de résultat consolidé 2024 de HighCo du fait d'une cession de High Connexion au 1er janvier 2024, telles que :
La colonne « Ajustements pro forma liés à la perte de contrôle » correspond aux impacts dans le compte de résultat de la perte de contrôle exclusif sur High Connexion au 1er janvier 2024 tels que :
La colonne « Bilan consolidé au 31/12/24 » correspond à l'état de la situation financière consolidée de HighCo pour l'exercice clos le 31 décembre 2024, provenant des états financiers consolidés publiés pour les exercices clos au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023, établis selon les normes comptables internationales IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne et ayant faits l'objet d'un rapport de certification sans réserve par le cabinet Ernst & Young Audit et le Cabinet Jean Avier présent au chapitre 2 du présent document d'enregistrement. Ces données incluent les actifs et passifs de High Connexion au 31 décembre 2024.
Les colonnes « Décomptabilisation des actifs de High Connexion » et « Décomptabilisation des passifs de High Connexion » correspondent à la décomptabilisation, ligne par ligne, de l'ensemble des actifs et passifs détenus par High Connexion au 31 décembre 2024. Les montants décomptabilisés ont été déterminés sur la base des informations de consolidation de HighCo.
La colonne « Ajustements pro forma de bilan » correspond aux impacts de bilan de la perte de contrôle exclusif sur High Connexion au 31 décembre 2024 tels que :
En notre qualité de commissaires aux comptes et en application du règlement (UE) 2017/1129 complété par le règlement délégué (UE) 2019/980, nous avons établi le présent rapport sur les informations financières pro forma de la société HighCo (la « Société ») relatives à l'exercice clos le 31 décembre 2024 incluses dans la partie « Chapitre 2 Informations financières pro forma au 31 décembre 2024 » du document d'enregistrement universel (les « Informations financières pro forma »).
Ces Informations financières pro forma ont été préparées aux seules fins d'illustrer l'effet que la cession de la filiale High Connexion aurait pu avoir sur le bilan consolidé au 31 décembre 2024 et le compte de résultat consolidé de l'exercice clos le 31 décembre 2024 de la Société HighCo si l'opération avait pris effet au 31 décembre 2024 pour le bilan et au 1er janvier 2024 pour le compte de résultat. De par leur nature même, elles décrivent une situation hypothétique et ne sont pas nécessairement représentatives de la situation financière ou des performances qui auraient pu être constatées si l'opération ou l'événement était intervenu à une date antérieure à celle de sa survenance réelle ou envisagée.
Ces Informations financières pro forma ont été établies sous votre responsabilité en application des dispositions du règlement (UE) 2017/1129 et des orientations de l'ESMA relatives aux informations financières pro forma.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d'exprimer une conclusion, dans les termes requis par l'annexe 20, section 3, du règlement délégué (UE) 2019/980, sur le caractère correct de l'établissement des Informations financières pro forma sur la base indiquée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences, qui ne comportent ni audit ni examen limité des informations financières sous-jacentes à l'établissement des Informations financières pro forma, ont consisté principalement à vérifier que les bases à partir desquelles ces Informations financières pro forma ont été établies concordent avec les documents source tels que décrits dans les notes explicatives aux Informations financières pro forma, à examiner les éléments probants justifiant les retraitements pro forma et à nous entretenir avec la direction de la Société pour collecter les informations et les explications que nous avons estimé nécessaires.
A notre avis :
Ce rapport est émis aux seules fins :
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025
Les Commissaires aux Comptes
Cabinet Jean AVIER
ERNST & YOUNG Audit
Olivier Mortier
Xavier Senent
Ces comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire du 25 mars 2025 et examinés par le Conseil de Surveillance du 26 mars 2025 de la société HighCo SA. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 19 mai 2025.
| en K€ | 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 13 821 | 13 995 |
| Subventions d'exploitation | 5 | (0) |
| Reprises sur amortissements et provisions d'exploitation et transfert de charges d'exploitation | 1 | 10 |
| Total produits d'exploitation | 13 827 | 14 005 |
| Autres achats et charges externes | (6 079) | (5 915) |
| Impôts, taxes et versements assimilés | (368) | (460) |
| Charges de personnel | (5 645) | (5 279) |
| Dotations aux amortissements et provisions d'exploitation | (854) | (396) |
| Autres charges d'exploitation | (1 584) | (1 428) |
| Total charges d'exploitation | (14 529) | (13 479) |
| Résultat d'exploitation | (702) | 526 |
| Produits financiers de participation | 11 146 | 8 397 |
| Produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement | - | 577 |
| Autres produits financiers | 2 078 | 673 |
| Reprises sur provisions et amortissements financiers | - | - |
| Total produits financiers | 13 225 | 9 647 |
| Intérêts et charges assimilées | (2 827) | (2 126) |
| Pertes de change |
| 2022 | 2021 | ||
|---|---|---|---|
| Dotations aux amortissements et provisions financiers | (2 633) | (2 276) | |
| Charges nettes sur valeurs mobilières de placement | - | - | |
| Total charges financières | (5 460) | (4 402) | |
| Résultat financier | 7 764 | 5 244 | |
| Résultat courant avant impôt | 7 062 | 5 770 | |
| Produits exceptionnels sur opérations de gestion | 3 | 0 | |
| Produits exceptionnels sur opérations en capital | - | 7 | |
| Reprise sur provisions et amortissements exceptionnels | 9, 11 | 82 | 201 |
| Total produits exceptionnels | 85 | 209 | |
| Charges exceptionnelles sur opérations de gestion | 12 | (55) | (76) |
| Charges exceptionnelles sur opérations en capital | 12 | (143) | (37) |
| Dotations aux amortissements et provisions exceptionnelles | 3, 12 | (8 471) | (10 384) |
| Total charges exceptionnelles | (8 669) | (10 497) | |
| Résultat exceptionnel | (8 584) | (10 289) | |
| Impôt sur les bénéfices | 13 | 493 | 108 |
| Total des produits | 27 137 | 23 860 | |
| Total des charges | (28 167) | (28 271) |
(1 029)
(4 411)
| Actif (en K€) | Notes | 31/12/24 brut | 31/12/24 net | 31/12/23 net |
|---|---|---|---|---|
| Capital souscrit non appelé | - | - | - | - |
| Actif immobilisé | ||||
| Immobilisations incorporelles | 1, 9 | 639 | (639) | - |
| Immobilisations corporelles | 2, 9 | 4 029 | (3 373) | 656 |
| Immobilisations financières | 3, 4, 9 | 82 409 | (44 800) | 37 609 |
| Total actif immobilisé | 87 078 | (48 813) | 38 265 | |
| Actif circulant | ||||
| Avances et acomptes versés | 4 | 6 | - | 6 |
| Clients et comptes rattachés | 4, 8 | 5 406 | - | 5 406 |
| Autres créances | 4, 8, 9 | 28 144 | (4 909) |
| 31/12/24 | 31/12/23 |
|---|---|
| Valeurs mobilières | 5, 9 |
| 3 300 | (1 545) |
| 1 755 | 2 349 |
| Disponibilités | 19 882 |
| - | 19 882 |
| 3 556 | Total actif circulant |
| 56 740 | (6 454) |
| 50 285 | 36 316 |
| Comptes de régularisation et assimilés | 4, 6 |
| 1 487 | - |
| 1 487 | 1 275 |
| Charges à répartir sur plusieurs exercices | - |
| - | - |
| - | - |
| Total actif | 145 304 |
| (55 267) | 90 037 |
| 77 665 | Passif (en K€) |
| Notes | |
| Capital | 10 228 |
| 10 228 | Primes d'émission, de fusion, d'apport |
| 21 209 | 21 209 |
| Réserves | 1 121 |
| 1 121 | Report à nouveau |
| 10 934 | 19 288 |
| Résultat de l'exercice | (1 029) |
| (4 411) | Subventions |
| - | - |
| Total capitaux propres | 16 |
| Dettes | Dettes financières | Avances et acomptes reçus | Dettes fournisseurs et comptes rattachés | Dettes fiscales et sociales | Autres dettes | Total dettes |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 42 463 | 40 838 | - | 2 803 | 3 303 | 488 | 47 432 |
| 47 435 | 23 701 | 1 | 2 826 | 3 012 | 625 | 30 165 |
| Écarts de conversion passif | Total passif |
|---|---|
| - | 90 037 |
| - | 77 665 |
Les comptes annuels ont été établis en normes françaises, en conformité avec les dispositions du Code de commerce (décret comptable du 29 novembre 1983) et celles du règlement de l'Autorité des Normes Comptables n°2016-07 du 4 novembre 2016 applicables à la clôture de l'exercice.
Les données chiffrées sont exprimées en milliers d'euros (K€), sauf indication contraire.
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :
et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels.
La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
La valeur brute des immobilisations corporelles figure au bilan au coût de revient d'origine. Les immobilisations corporelles sont amorties selon le mode linéaire. Les durées d'amortissement généralement retenues sont les suivantes :
Les participations et autres titres immobilisés figurent au bilan pour leur prix d'acquisition (hors frais accessoires) et sont dépréciés lorsque leur valeur d'utilité est inférieure à leur valeur d'inventaire. La valeur d'utilité des titres de participation est fondée sur les perspectives de rentabilité de chacune des sociétés, estimées sur la base des projections des flux de trésorerie futurs. Les protocoles d'acquisition de certaines sociétés prévoient des clauses d'earn out portant sur les résultats des exercices futurs.
Les coûts externes considérés comme des frais d'émission sont imputés sur la prime d'émission nette d'impôts. Les charges externes constituant des frais d'acquisition de titres sont comptabilisées en charges.
Les créances clients sont enregistrées à leur valeur nominale. Le cas échéant, une dépréciation est comptabilisée quand la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable.
La Société constate une provision lorsqu'elle a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé à la clôture de l'exercice, laquelle exigera, selon toute probabilité, une sortie de ressources pour l'éteindre sans contrepartie au moins équivalente, dont le montant peut être estimé de manière fiable.
Les montants des paiements futurs correspondant aux avantages accordés aux salariés sont évalués sur la base d'hypothèses d'évolution des salaires, d'âge de départ, de mortalité, puis ramenés à leur valeur actuelle. Ils sont mentionnés dans les engagements hors bilan.
Les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur coût d'entrée, catégorie par catégorie. La méthode retenue lors des cessions de VMP est la méthode du « First In, First Out » (FIFO). À la clôture de l'exercice, la valeur d'entrée est comparée à la valeur probable de réalisation à la clôture, valeur communiquée, notamment, par les organismes bancaires. Si cette dernière est inférieure au coût d'entrée, il est pratiqué une dépréciation. Les plus-values latentes dégagées sur le portefeuille sont fiscalement imposées. Dans le cas particulier des actions propres classées en valeurs mobilières de placement, des précisions sont apportées dans le paragraphe « Actions propres » ci-après.
Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur nominale. Les coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges de l'exercice. Les frais liés à l'obtention d'emprunts bancaires sont étalés linéairement sur la durée de vie de l'emprunt.
Les actions propres détenues dès l'origine aux fins d'attribution gratuite d'actions à des salariés et affectées à ces plans pour leur durée sont comptabilisées à leur coût d'acquisition hors frais accessoires en valeurs mobilières de placement. À la clôture de l'exercice, elles ne sont pas dépréciées. Les actions propres destinées à être attribuées à des salariés mais non encore affectées à des plans déterminés sont également comptabilisées en valeurs mobilières de placement. À la clôture de l'exercice, elles font l'objet d'une dépréciation lorsque leur valeur d'inventaire évaluée au cours moyen du dernier mois de l'exercice est inférieure à leur valeur comptable. Les actions propres acquises dans le cadre du contrat de liquidité sont comptabilisées en titres immobilisés. À la clôture de l'exercice, elles font l'objet d'une dépréciation lorsque leur valeur d'inventaire évaluée au cours moyen du dernier mois de l'exercice est inférieure à leur valeur comptable.
constitue une provision dès la mise en place du plan en fonction de la probabilité de remise des actions aux bénéficiaires et de manière linéaire sur la durée d'acquisition. Cette provision est comptabilisée en charges de personnel en contrepartie d'un compte de provision.
Le chiffre d'affaires est principalement constitué de prestations administratives, comptables, financières, juridiques, fiscales, informatiques et de management aux filiales, ainsi que de refacturations de frais de loyer et de fonctionnement.
Les produits financiers de participation sont principalement constitués des dividendes reçus des filiales.
Néant.
Octobre 2024 :
| Raison sociale | Forme | Siège social | N° SIREN | Valeur comptable brute des titres | Valeur nette des titres | % de détention | % de détention du Groupe HighCo | Chiffre d'affaires HT | Capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| CapitalData | SAS | Paris, France | 511 560 211 | 781 | 100,00 % | 100,00 % | 5 926 | 500 |
| Nom | Type | Localisation | SIREN | Capital | Part de marché | Chiffre d'affaires | Résultat net | Effectif |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| HighCo | SAS | Paris, France | 421 175 720 | 124 | 100,00 % | 100,00 % | 13 471 | 6 735 |
| HighCo Box | SAS | Aix-en-Provence, France | 790 108 930 | (431) | 100,00 % | <0,01 % | 0 | 3 305 |
| HighCo Data France | SAS | Aix-en-Provence, France | 403 096 670 | 24 362 | 100,00 % | 98,68 % | 5 867 | 5 867 |
| HighCo Editing | SAS | Aix-en-Provence, France | 491 880 209 | 1 882 | 100,00 % | 47,50 % | 1 862 | 1 862 |
| Media Cosmos | SAS | Paris, France | 421 176 090 | 1 130 | 100,00 % | 100,00 % | 9 444 | 2 967 |
SAS
Paris, France
| 422 570 812 | 2 230 | 100,00 % | 99,99 % |
|---|---|---|---|
| 9 696 | 3 805 | 5 780 | 2 500 |
SAS
Aix-en-Provence, France
| 431 548 239 | 23 | 100,00 % | 100,00 % |
|---|---|---|---|
| 58 | 58 | - | - |
SAS
Aix-en-Provence, France
| 880 327 069 | 648 | 100,00 % | 100,00 % |
|---|---|---|---|
| 2 322 | 2 322 | 1 121 | - |
SAS
Aix-en-Provence, France
| 511 233 868 | (481) | 100,00 % | 100,00 % |
|---|---|---|---|
| 5 921 | 2 000 | 3 342 | - |
SAS
Paris, France
| 801 333 808 | 16 262 | 1,22 % | 1,22 % |
|---|---|---|---|
| 100 | 100 | - | - |
| HighCo Data Benelux NV | Bruxelles | 4 807 | 100,00 % | 99,98 % | 9 022 | 8 361 | 8 254 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Belgique | 0427027949 | Pozuelo de | RC Madrid | HighCo Spain SLU | Alarcon, | 2 994 | 100,00 % | 100,00 % | 18 434 | 2 775 | 1 851 |
| vol. 18537 | Espagne | Antwerpen, | Publi Info NV | 453754419 | 533 | 100,00 % | 0,13 % | 1 | 1 | 757 |
| 82 128 | 37 354 | 2 957 |
|---|---|---|
| Valeurs brutes | 31/12/23 | Augmentations | Cessions / Diminutions | 31/12/24 | en K€ |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds de commerce | - | - | - | - | - |
| 31/12/23 | Dotations | Reprises | 31/12/24 | en K€ | |
|---|---|---|---|---|---|
| Fonds de commerce | - | - | - | - | |
| Autres immobilisations | (639) | - | - | (639) | |
| Total | (639) | - | - | (639) |
| 31/12/23 | Augmentations | Dotations | Reprises | 31/12/24 | en K€ | Diminutions | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Fonds de commerce | - | - | - | - | - | - | |
| Autres immobilisations | - | - | - | - | - | - |
Valeurs brutes
| 31/12/23 | Augmentations | Cessions / Diminutions | 31/12/24 | ||||||
| en K€ | en K€ | en K€ | |||||||
| Terrain | 3 | 3 | |||||||
| Autres immobilisations corporelles | 3 861 | 165 | 4 026 | ||||||
| Immobilisations en cours | |||||||||
| Total | 3 864 | 165 | 4 029 |
Amortissements
| 31/12/23 | Dotations | Reprises | 31/12/24 | ||||||
| en K€ | en K€ | en K€ | |||||||
| Terrain | |||||||||
| Autres immobilisations corporelles | (2 540) | (365) | (2 905) | ||||||
| Immobilisations en cours | |||||||||
| Total | (2 540) | (365) |
| Total | 31/12/23 | Dotations | Reprises | 31/12/24 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Autres immobilisations corporelles | - | (468) | - | (468) | ||||
| Total | Valeurs nettes | Cessions / | 31/12/23 | Augmentations | Dotations | Reprises | 31/12/24 | diminutions |
| Terrain | 3 | - | - | - | - | 3 | ||
| Autres immobilisations corporelles | 1 320 | 165 | (833) | - | - | 652 | ||
| Immobilisations en cours | - | - | - | - | - | - | ||
| Total | 1 324 | 165 | (833) | - | - | 656 |
Les « Dépréciations » de l'exercice portent principalement sur des agencements et du mobilier de bureaux.
| 31/12/23 | Augmentations | 31/12/24 | en K€ | |
|---|---|---|---|---|
| Titres de filiales et participations | 75 727 | 6 401 | - | 82 128 |
| Prêts et autres immobilisations financières | 27 | 3 | - | 30 |
| Dépôts et cautionnements | 6 | - | - | 6 |
| Actions propres | 392 | 358 | (504) | 246 |
| Total | 76 152 | 6 761 | (146) | 82 409 |
| 31/12/23 | Dotations | Reprises | 31/12/24 | en K€ | |
|---|---|---|---|---|---|
| Titres de filiales et participations | (37 344) | (7 429) | - | (44 774) | |
| Prêts et autres immobilisations financières | - | - | - | - | |
| Dépôts et cautionnements | - | - | - | - | |
| Actions propres | (58) | - | 32 | (27) | |
| Total |
| Cessions / | Augmentations | Dotations | Reprises | 31/12/24 | |
|---|---|---|---|---|---|
| en K€ | Diminutions | ||||
| Titres de filiales et participations | 38 383 | 6 401 | (7 429) | - | 37 354 |
| Prêts et autres immobilisations | 27 | 3 | - | - | 30 |
| financières | Dépôts et cautionnements | 6 | - | - | 6 |
| Actions propres | 335 | 358 | - | (504) | 219 |
| Total | 38 751 | 6 761 | (7 429) | (504) | 37 609 |
Augmentations de l'exercice
Octobre 2024 :
Néant.
Dépréciation des titres des filiales HighCo Mindoza et HighCo Media Cosmos à hauteur respectivement de 3,92 M€ et 3,51 M€.
Néant.
Au 31 décembre 2024, dans le cadre de l'autorisation de rachat de ses propres actions votée par l'Assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024, HighCo détient 90 952 actions propres dans le cadre du contrat de liquidité confié à Oddo BHF. Valorisées au cours de bourse moyen de décembre 2024, ces actions propres représentent 0,22 M€. Une reprise de dépréciation de 0,03 M€ a donc été constatée en 2024 sur les actions détenues dans le cadre de ce contrat de liquidité pour une dépréciation sur actions propres qui s'élève à (0,03) M€ à la clôture de l'exercice.
| Montant brut | < 1 an | > 1 an | en K€ | |
|---|---|---|---|---|
| Créances de l'actif immobilisé | Prêts et autres immobilisations financières | 30 | - | 30 |
| Dépôts et cautionnements | 6 | - | 6 | |
| Sous-total créances de l'actif immobilisé | 36 | - | 36 | |
| Créances de l'actif circulant | Comptes courants | 26 316 | 26 316 | - |
| Clients et comptes rattachés | 5 406 | 5 406 | - | |
| Débiteurs divers | 1 833 | 1 833 | - | |
| Sous-total créances de l'actif circulant | 33 556 | 33 556 | - | |
| Charges constatées d'avance | 1 487 | 1 487 | - | |
| Total | 35 079 | 35 044 |
| Valeurs brutes | Cessions / Autres en K€ | Augmentations | Diminutions mouvements |
|---|---|---|---|
| Actions propres affectées à des plans en cours | - | - | - |
| Actions propres disponibles pour affectation future | 2 962 | 338 | - |
| Autres VMP | - | - | - |
| Total | 2 962 | 338 | - |
| Autres en K€ | Dotations | Reprises |
|---|---|---|
| Actions propres affectées à des plans en cours | - | - |
| Actions propres disponibles pour | (614) | (931) |
| Total | (614) | (931) | - | - | (1 545) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeurs nettes | Cessions / | Autres | en K€ | 31/12/23 | Augmentations | Dotations | Reprises | 31/12/24 | Diminutions | mouvements |
| Actions propres affectées à des | - | - | - | - | - | - | - | |||
| Actions propres disponibles | 2 349 | 338 | (931) | - | - | - | 1 755 | pour affectation | ||
| Autres VMP | - | - | - | - | - | - | ||||
| Total | 2 349 | 338 | (931) | - | - | - | 1 755 |
Au 31 décembre 2024, dans le cadre de son programme de rachat autorisé par l'assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024, la société HighCo détient 726 893 actions propres comptabilisées en valeurs mobilières de placement, toutes disponibles pour être attribuées à des dirigeants et/ou salariés. Valorisées au cours de bourse moyen de décembre 2024, les actions propres disponibles pour affectation représentent 1,76 M€.
Une dépréciation complémentaire de (0,93) M€ a donc été constatée en 2024 pour porter la dépréciation à (1,55) M€ à la clôture de l'exercice.
| en K€ | 31/12/24 |
|---|---|
| Licences | 621 |
| Loyers | 498 |
| Assurances | 254 |
| Abonnements | 36 |
| Maintenance | 35 |
| Honoraires | 23 |
| Autres | 21 |
| Total | 1 487 |
| en K€ | 31/12/24 |
|---|---|
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | - |
| Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 1 477 |
| Dettes fiscales et sociales | 2 088 |
| Autres charges à payer | 330 |
| Total | 3 895 |
| en K€ | 31/12/24 |
|---|---|
| Factures à établir | 42 |
| Personnel | 4 |
| Intérêts courus à recevoir | 152 |
| Autres produits à recevoir | 1 |
| Total | 199 |
| en K€ | 31/12/23 | Dotations |
|---|---|---|
| Provisions pour risques et charges | Provisions pour litiges | Autres provisions |
|---|---|---|
| 64 | 129 | (52) |
| Provisions pour dépréciation | ||
| – sur immobilisations incorporelles | 115 | |
| – sur immobilisations corporelles | 468 | |
| – sur immobilisations financières | 37 401 | 7 431 |
| (32) | 44 800 | |
| – sur comptes clients | ||
| – sur comptes courants | 2 276 | 2 633 |
| 4 909 | ||
| – sur valeurs mobilières de placement | 614 | 931 |
| 1 545 | ||
| Total | 40 470 | 11 592 |
| (84) | 51 979 |
Les dotations aux provisions sur immobilisations financières correspondent aux dépréciations partielles des titres des filiales HighCo Mindoza et HighCo Media Cosmos pour respectivement (3,92) M€ et (3,51) M€.
La dotation aux provisions sur immobilisations corporelles pour (0,47) M€ correspond à la dépréciation d'agencements et de mobilier de bureaux.
Les dotations aux provisions sur comptes courants correspondent aux dépréciations des comptes courants des filiales HighCo Media Cosmos pour (0,32) M€, Création & Distribution pour (2,18) M€ et HighCo Mindoza pour (0,13) M€.
| en K€ | Utilisées | Non utilisées |
|---|---|---|
| Reprises sur provisions pour risques à caractère social | 52 | - |
| Reprises sur titres immobilisés | - | - |
| Reprises sur actions propres | 32 | - |
| Reprises sur titres de participation | - | - |
| Total | 84 | - |
| en K€ | Montant brut | < 1 an | Entre 1 et 5 ans | > 5 ans |
|---|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | - | - | - | - |
| Fournisseurs et comptes rattachés | 2 803 | 2 803 | - | - |
| Dettes sociales | 2 172 | 2 172 | - | - |
| Dettes fiscales | 1 131 | 1 131 | - | - |
| Comptes courants | 40 838 | 40 838 | - | - |
| Dettes diverses | 488 | 488 | - | - |
47 432
47 432
-
-
| 31/12/24 | Produits sur exercices antérieurs | 3 |
|---|---|---|
| Reprises sur provisions exceptionnelles | 51 | |
| Autres produits exceptionnels | - | |
| Produits sur opérations de gestion | 53 | |
| Boni sur rachat d'actions propres | - | |
| Reprises sur provisions exceptionnelles | 32 | |
| Produits sur opérations en capital | 32 | |
| Total | 85 |
Les reprises sur provisions exceptionnelles correspondent principalement :
| 31/12/24 | Charges sur exercices antérieurs | 4 |
|---|---|---|
| Transactions salariales | 51 | |
| Autres charges exceptionnelles | - | |
| Charges sur opérations de gestion | 55 | |
| Valeur brute des titres de participations cédés / liquidés | - | |
| Mali sur rachat d'actions propres | 143 | |
| Charges sur opérations en capital | 143 | |
| Provisions pour risques & charges diverses | 108 | |
| Provisions sur actions propres | 933 | |
| Dépréciations des titres de filiales et participations | 7 430 | |
| Dotations aux amortissements et provisions exceptionnelles | 8 471 | |
| Total | 8 669 |
Le produit d'impôt lié à l'intégration fiscale comptabilisé au titre de l'exercice 2024 s'élève à 0,49 M€.
HighCo SA est en effet la société tête de groupe d'une intégration fiscale. Les filiales intégrées fiscalement sont : CapitalData, Création & Distribution, HighCo Box, HighCo Data France, HighCo Editing, HighCo Shopper, HighCo Ventures, HighCo Venturi, HighCo Media Cosmos, HighCo Mindoza et Useradgents.
Le résultat fiscal d'ensemble est positif de 5,90 M€.
Les économies générées par l'intégration fiscale sont comptabilisées au niveau de la société intégrante HighCo, laissant apparaître un produit d'impôt à la clôture de l'exercice.
| en K€ | Avant impôt | Impôt | Après impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat courant | 7 062 | 6 | 7 068 |
| Résultat exceptionnel | (8 584) | - | (8 584) |
| Produit d'intégration fiscale | - | 487 | 487 |
| Résultat net | (1 029) |
Les créances futures d'impôt liées au décalage dans le temps entre le régime fiscal et le traitement comptable des produits et des charges s'élèvent à 10,53 M€ en base d'imposition, soit 2,63 M€ d'impôt.
Le crédit-bail mobilier est uniquement constitué de matériel informatique. A la clôture de l'exercice, les contrats encore en vigueur représentent (en K€) :
| Redevances de l'exercice | Redevances cumulées des exercices précédents | Redevances restant à payer à moins d'un an | Redevances restant à payer d'un an à cinq ans |
|---|---|---|---|
| 543 | 124 | 252 | 124 |
| 211 |
Si les actifs financés par crédit-bail existants à la clôture avaient été acquis et immobilisés, ils auraient généré 0,11 M€ d'amortissements en 2024 et 0,14 M€ au titre des exercices précédents.
Au 31 décembre 2024, les engagements au titre des locations simples (baux immobiliers) sont de 1,49 M€ à un an au plus (2,04 M€ à fin 2023), de 2,57 M€ entre un et cinq ans (7,46 M€ à fin 2023) et aucun engagement à plus de cinq ans (0,34 M€ à fin 2023).
Cautions pour garantir les engagements des filiales auprès de leurs affactureurs :
Le but de l'évaluation actuarielle est de produire une estimation de la valeur actualisée des engagements de la société en matière d'indemnités de départ en retraite prévues par les conventions collectives, ou accords d'entreprise, en vigueur au sein des sociétés.
Cette méthode est appelée « méthode des unités de crédits projetées ». L'évaluation réalisée par la société prend également en compte la législation relative aux charges sociales applicable en cas de départ en retraite (départ volontaire).
Concernant le taux d'actualisation, HighCo a choisi de se référer à une courbe de taux, c'est-à-dire à un taux d'actualisation différent pour chaque maturité. En conséquence, HighCo a retenu la courbe de taux « AA RATING EUR REPS CREDIT CURVE » éditée par Refinitiv avec des taux compris entre 2,64 % pour une maturité de 1 an et 3,50 % pour une maturité de 20 ans, contre 3,73 % pour une maturité de 1 an et 3,29 % pour une maturité de 20 ans au 31 décembre 2023.
Ainsi, les engagements pour indemnités de départ à la retraite au 31 décembre 2024 s'élèvent à 0,30 M€, contre 0,25 M€ au 31 décembre 2023.
La société n'a reçu aucun engagement hors bilan à la clôture de l'exercice.
La société n'a aucun engagement lié aux opérations de croissance externe à la clôture de l'exercice.
Il n'y a aucune dette bancaire sur HighCo au 31 décembre 2024 (cf. note 10, page 292).
La trésorerie active, composée d'actions propres à leur valeur nette comptable (cf. note 5, page 289), de valeurs mobilières de placement et de liquidités, est de 21,64 M€ au 31 décembre 2024.
En l'absence de dette bancaire, la trésorerie est excédentaire au 31 décembre 2024. Ainsi, le « cash net » (dette brute bancaire moins trésorerie à l'actif du bilan), incluant le compte de centralisation de trésorerie, s'élève à 21,64 M€, contre 5,91 M€ au 31 décembre 2023.
Il n'y a aucun risque de taux au 31 décembre 2024.
Dans le cadre de son programme de rachat autorisé par l'assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2024, le Groupe dispose de 817 845 actions propres au 31 décembre 2024.
Ces titres sont détenus :
Conformément aux normes comptables, des provisions pour moins-values latentes sont enregistrées à la clôture de l'exercice à hauteur de 1,57 M€.
Actions composant le capital social en début d'exercice
20 455 403
0,50
Actions composant le capital social en fin d'exercice
20 455 403
0,50
Au 31 décembre 2024, le capital social se compose de 20 455 403 actions ordinaires d'une valeur nominale de 0,50 €, comme au 31 décembre 2023.
| en K€ | 31/12/23 | Augmentation | Diminution | du résultat | 31/12/24 | 2024 | 2023 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| dividendes | Capital social | 10 228 | - | - | - | - | 10 228 |
| Primes d'émission, de fusion, d'apport | 21 209 | - | - | - | - | - | 21 209 |
| Réserves | 1 121 | - | - | - | - | - | 1 121 |
| Report à nouveau | 19 288 | - | - | (4 411) | - | (3 943) | 10 934 |
| Résultat de l'exercice | (4 411) | - | - | 4 411 | (1 029) |
Actions gratuites
Compte tenu de l'absence de nouveau plan d'attribution gratuite d'actions, il n'y a aucune action gratuite valide au 31 décembre 2024.
| 2024 | 2023 | |
|---|---|---|
| Cadres et dirigeants | 25 | 24 |
| Techniciens et agents de maîtrise | 9 | 8 |
| Employés | 9 | 12 |
| Total | 43 | 44 |
Les dirigeants mandataires sociaux de HighCo, M. Didier Chabassieu (Président du Directoire) et Mme Cécile Collina-Hue (Directrice Générale) sont comptabilisés dans cet effectif.
Sur l'exercice 2024, le montant global brut des rémunérations versées aux membres du Directoire (mandat social, rémunération fixe et avantages en nature) est de 688 K€ (contre 651 K€ en 2023) ; étant précisé que M. Didier Chabassieu (Président du Directoire) et Mme Cécile Collina-Hue (Directrice Générale) ont perçu respectivement, en 2024, une rémunération variable pour leur mandat social au titre de l'exercice 2023 d'un montant de 233 K€ et 250 K€ (contre 143 K€ chacun en 2023 au titre de l'exercice 2022).
Ce montant de rémunérations inclut des avantages en nature pour 8 K€ liés à l'attribution de véhicules de fonction, en hausse par rapport à l'exercice précédent (6 K€).
Actions gratuites
Il est rappelé que le Conseil de Surveillance du 25 mars 2010 a décidé de se référer au code Middlenext qui recommande que tout ou partie des attributions définitives d'actions gratuites au bénéfice des dirigeants soient soumises à des conditions de performance pertinentes (dites « actions de performance ») traduisant l'intérêt à moyen/long terme de l'entreprise appréciées sur une période d'au moins trois ans.
Il est dès lors distingué deux catégories d'actions gratuites chez HighCo :
Au 31 décembre 2024, les dirigeants mandataires sociaux, M. Didier Chabassieu et Mme Cécile Collina-Hue, ne bénéficient d'aucune action attribuée gratuitement.
membres du Directoire qui seraient nommés postérieurement. À défaut de concomitance entre la révocation ou le non-renouvellement du mandat et la rupture du contrat de travail, le versement n'intervient qu'à la date de la notification de la rupture du contrat de travail. Conformément à la loi du 21 août 2007, le Conseil de Surveillance du 19 mars 2008 a fixé pour chaque membre du Directoire concerné deux conditions de performance, conditionnant l'octroi de cette indemnité. Ces conditions sont que :
Il n'existe aucun autre accord prévoyant une indemnisation en cas de départ, que ce soit au titre du mandat social ou du contrat de travail.
HighCo n'a pas identifié de transaction avec des parties liées non conclue à des conditions normales de marché ou ayant un impact matériel dans les comptes au cours de l'exercice.
Néant.
HighCo SA, société mère du Groupe, établit des comptes consolidés, conformément à ses obligations.
A l'Assemblée générale de la société HighCo,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la société High Co relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.
En application des dispositions des articles L. 821-53 et R. 821-180 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Comme indiqué dans la note « Immobilisations financières » du paragraphe « Principes comptables » de l'annexe aux comptes annuels, les titres de participation figurent au bilan pour leur prix d'acquisition et sont dépréciés lorsque leur valeur d'utilité est inférieure à leur valeur d'inventaire. La valeur d'utilité est fondée sur les perspectives de rentabilité de chacune des sociétés estimées sur la base des projections des flux de trésorerie futurs.
Nous avons considéré que l'évaluation des titres de participation était un point clé de l'audit en raison de leur importance dans les comptes de la société et du jugement nécessaire à l'appréciation de la valeur d'utilité par la direction. Les hypothèses, estimations et jugements exercés par la direction sont fondés sur les éléments disponibles à la date d'arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2024.
Pour apprécier la valeur d'utilité retenue pour les principales composantes des titres de participation, nous avons inclus un spécialiste en évaluation dans notre équipe d'audit afin de nous assister dans la réalisation de nos travaux qui ont notamment consisté à :
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Directoire et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce.
Nous attestons de l'existence, dans le rapport du conseil de surveillance sur le gouvernement d'entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-4, L. 22-10-10 et L. 22-10-9 du Code de commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L. 22-10-9 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l'identité des détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d'exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d'information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité de la directrice générale.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société HighCo par vos statuts du 12 décembre 1989 pour le Cabinet Jean AVIER et par votre Assemblée générale du 30 janvier 1996 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit.
Au 31 décembre 2024, le Cabinet Jean AVIER était dans la trente-cinquième année de sa mission sans interruption (dont vingt-neuf années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé) et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la vingt-neuvième année.
Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire.
Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l'article L. 821 55 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n°537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 821 27 à L. 821 34 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025
Les Commissaires aux Comptes
Cabinet JEAN AVIER
ERNST & YOUNG Audit
Olivier Mortier
Xavier Senent
INFORMATIONS JURIDIQUES
PRINCIPALES DISPOSITIONS DES STATUTS
MONTANT DU CAPITAL SOUSCRIT (ARTICLE 7 DES STATUTS)
TITRES NON REPRÉSENTATIFS DU CAPITAL
TITRES AUTODÉTENUS
TITRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL
CAPITAL AUTORISÉ NON ÉMIS
CONTRATS IMPORTANTS
HighCo
Registre du commerce et des sociétés
353 113 566 RCS Aix-en-Provence
6420 Z
969500FYLNRXCJ348W66
Date de constitution
1er novembre 1989
Durée de la Société
Quatre-vingt-dix-neuf ans soit jusqu'au 11 février 2089, sauf cas de prorogation ou de dissolution anticipée décidée par l'Assemblée générale extraordinaire.
Siège social
365, avenue Archimède – CS 60346
Conformément à la réglementation et aux recommandations de place, HighCo publie ses résultats semestriels et annuels, et diffuse une information trimestrielle comprenant notamment la marge brute du trimestre écoulé et celle de chacun des trimestres précédents, avec l'indication des montants correspondants de l'exercice N-1. En effet, depuis plusieurs années, le Groupe a axé sa communication financière sur la marge brute (ventes moins coûts directs des ventes).
Cette information trimestrielle contient également une description générale de la situation financière du Groupe et, le cas échéant, un rappel des opérations et événements importants qui ont eu lieu pendant la période et leur incidence éventuelle sur la situation financière.
Outre les publications légales dans les publications financières (Balo : www.journal-officiel.gouv.fr/balo/ ; Greffes des tribunaux de commerce : www.infogreffe.fr), les derniers communiqués sont mis à la disposition du public sur les sites Internet suivants :
Les informations figurant sur les sites Internet mentionnés par les liens hypertextes suivants ne font pas partie du présent document :
13799 Aix-en-Provence Cedex 3, France
Téléphone : +33 4 42 24 58 24
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance de droit français régie par les articles L. 225-57 à L. 225-93, et R. 225-35 à R. 225-60-2 du Code de commerce.
HighCo est une société holding ayant pour objet l'acquisition et la gestion de participations. Elle réalise pour le compte des sociétés dont elle détient les titres, toutes prestations de services, notamment juridiques, financières, informatiques, ressources humaines.
L'exercice social commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre.
Le Directoire est contrôlé par un Conseil de Surveillance composé de cinq à sept membres.
La Société est dirigée par un Directoire. Le nombre des membres du Directoire est fixé par le Conseil de Surveillance sans pouvoir excéder sept. Le Directoire est nommé pour une durée de quatre ans.
Un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité de capital qu'elles représentent, est attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il est justifié d'une inscription nominative depuis deux ans au moins, au nom d'un même actionnaire. En cas d'augmentation de capital par incorporation de bénéfices, réserves, primes ou provisions disponibles, le droit de vote double est conféré dès leur émission aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire, à raison d'actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double sauf dans les cas prévus par la Loi. La fusion de la Société est sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé au sein de la société absorbante, si les statuts de celle-ci l'ont institué.
Néant.
Il n'existe pas de disposition de l'acte constitutif, des statuts, d'une charte ou d'un règlement de l'émetteur qui aurait pour effet de retarder, de différer ou d'empêcher un changement de son contrôle.
Le Conseil de Surveillance du 26 mars 2025 a effectué une revue annuelle des conventions réglementées autorisées au cours d'exercices précédents et dont l'exécution s'est poursuivie au cours du dernier exercice. Ces conventions font l'objet d'un rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées (cf. chapitre 5, page 336).
Le capital social est fixé à la somme de 10 227 701,50 euros (dix millions deux cent vingt-sept mille sept cent un euro et cinquante centimes). Il est divisé en 20 455 403 actions d'une seule catégorie de 0,50 euro de valeur nominale chacune, libérées intégralement.
Il n'existe aucun titre non représentatif du capital.
Les opérations sur les titres autodétenus par la Société sont exposées dans le rapport de gestion pages 73-74.
Il n'y a plus d'autorisation en cours.
Il n'existe plus d'options de souscription en cours de validité.
L'Assemblée générale mixte du 16 mai 2022 a autorisé le Directoire, jusqu'au 15 juillet 2025, à procéder en une ou plusieurs fois à une attribution d'actions ordinaires de la Société, existantes ou à émettre, au profit des salariés et/ou mandataires sociaux du Groupe.
Le total du nombre d'actions attribuées ne peut être supérieur à 10 % du capital à la date de la décision de leur attribution par le Directoire.
Selon la résolution votée par cette Assemblée, l'attribution des actions à leurs bénéficiaires devient définitive au terme d'une période d'acquisition fixée par le Directoire, celle-ci ne pouvant être inférieure à un an. Les bénéficiaires doivent conserver ces actions pendant une durée fixée par le Directoire, au moins égale à celle nécessaire pour que la durée cumulée des périodes d'acquisition et, le cas échéant, de conservation, ne puisse être inférieure à deux ans.
Le Directoire procède aux attributions gratuites d'actions et détermine notamment l'identité des bénéficiaires des attributions, les conditions et, le cas échéant, les critères d'attribution des actions.
Le Directoire dispose des pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre la délégation.
L'acquisition définitive des actions est conditionnée généralement à la présence du bénéficiaire au sein du Groupe à l'expiration du délai d'acquisition et pour partie à des conditions de performance.
Les conditions applicables aux plans d'attribution gratuite d'actions des mandataires sociaux sont détaillées dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise.
Les informations concernant le capital autorisé non émis tant par l'Assemblée générale mixte du 21 mai 2024 que par celle du 15 mai 2023 figurent dans un tableau récapitulatif du rapport sur le gouvernement d'entreprise page 187.
Les actions de la Société sont admises aux négociations sur le marché réglementé d'Euronext Paris (compartiment C) depuis 1996, sous le code ISIN FR0000054231, le code Reuters « HIGH.PA » et le code Bloomberg « HCO FP ». HighCo est par ailleurs éligible au dispositif français PEA-PME.
Au 31 décembre 2024, le cours de clôture de l'action HighCo était de 2,51 € (contre 3,75 € au 31 décembre 2023). Au cours de l'année 2024, son cours de clôture le plus haut a été de 3,85 € (les 10, 11 et 16 janvier 2024), et son cours de clôture le plus bas de 2,35 € (les 4, 19, 20 et 23 décembre 2024).
| Valeur au 31/12/2024 | Variation 2024 | ||
|---|---|---|---|
| HighCo | 2,51 € | - 33,07 % | |
| CAC 40 | 7 380,74 | - 2,15 % | |
| CAC ALL-TRADABLE | 5 469,90 | - 2,49 % | |
| CAC MID & SMALL | 12 750,95 | - 5,93 % | |
| CAC SMALL | 10 719,93 | - 7,98 % | |
| Euronext Tech Croissance | 982,87 | - 15,17 % | |
| Enternext PEA-PME 150 Index | 1 334,68 | - 15,13 % |
Sur l'année 2024, le cours de bourse de HighCo est en repli marqué de 33 %, alors que ses indices de référence, les CAC Mid & Small et CAC Small, ont respectivement enregistré une baisse de - 6% et de - 8 %.
| Mois | En capitaux (K€) | Cours de clôture (€) | Plus bas (€) | Plus haut (€) | Moyen (€) |
|---|---|---|---|---|---|
| Janvier 2024 | 1 473 546 | 5 256 | 3,00 | 3,85 | 3,65 |
| Février 2024 | 825 094 | 2 319 | 2,56 | 3,11 | 2,79 |
| Mars 2024 | 480 452 | 1 337 | 2,61 | 2,83 | 2,76 |
| Avril 2024 | 328 998 | 957 | 2,69 | 3,17 | 2,95 |
| Mai 2024 | 338 155 | 1 071 | 2,94 | 3,36 | 3,18 |
| Juin 2024 | 244 080 | 689 | 2,62 | 3,00 | 2,86 |
| Juillet 2024 | 135 087 | 374 | 2,63 | 2,90 | 2,77 |
| Août 2024 | 144 065 | 372 | 2,53 |
213 275
549
207 438
542
201 108
512
225 106
539
Au 31 mars 2025, sur la base d'un cours de clôture de 3,14 €, la capitalisation boursière de HighCo s'élevait à 64,23 M€.
| 6 € | 100 | 80 | 4 € | 60 | 40 | 2 € | 20 | - | 0 € |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| mars-22 | sept.-22 | mars-23 | sept.-23 | mars-24 | sept.-24 | mars-25 | |||
| CAC Mid & Small | CAC Small | HCO |
(EN POURCENTAGE DE DÉTENTION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE)
Pour des raisons de présentation, les liens de détention entre filiales strictement inférieurs ou égaux à 10 % n'apparaissent pas sur cet organigramme simplifié.
Il n'existe pas de contrats importants conclus au cours des deux années précédant la date du dépôt du présent document d'enregistrement universel autres que ceux conclus dans le cadre normal des activités auquel la Société ou tout membre de son Groupe serait partie et qui contiendrait des dispositions conférant à un membre quelconque du Groupe une obligation ou un droit important pour l'ensemble du Groupe.
HighCo est locataire de bâtiments situés principalement à Aix-en-Provence (13), à Paris (75), à Oullins (69), en Belgique et en Espagne.
HighCo et ses filiales sont locataires de leurs locaux auprès de bailleurs tiers, sans lien direct ou indirect avec les dirigeants du Groupe (contrats de bail ou de sous-location simple donnant lieu à une comptabilisation des charges).
Les immobilisations corporelles prises individuellement ne sont pas significatives.
HighCo n'a pas planifié d'investissement significatif en immobilisations autres que les investissements habituellement effectués par le Groupe dans le cadre de son activité courante.
À la connaissance de la Société, il n'existe pas de contrainte significative environnementale pouvant influencer l'utilisation faite par HighCo de ses propriétés corporelles.
Concernant les risques environnementaux, se reporter au rapport de gestion page 75.
Néant.
Aucun changement significatif de la situation financière ou commerciale du Groupe n'est survenu depuis la fin du dernier exercice pour lequel des états financiers vérifiés ou des états financiers intermédiaires ont été publiés autres que ceux mentionnés dans le rapport de gestion.
Néant.
HighCo détient, directement ou indirectement au 31 mars 2025 :
HighCo ne détient pas d'autres participations susceptibles d'avoir une incidence significative sur l'appréciation de son patrimoine, de sa situation financière ou de ses résultats, c'est-à-dire dont la valeur comptable représenterait au moins 10 % de l'actif net consolidé ou qui contribuerait à au moins 10 % du résultat net consolidé du Groupe.
DE LA COMPETENCE DE L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE .............................................. 316
DE LA COMPETENCE DE L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE.................................. 317
RAPPORT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE A L'ASSEMBLEE GENERALE MIXTE SUR LES ELEMENTS DE REMUNERATION ET AVANTAGES DE TOUTE NATURE VERSES AU COURS OU ATTRIBUES AU TITRE DE L'EXERCICE ECOULE AUX DIRIGEANTS (SAY ON PAY EX-POST INDIVIDUEL)...................318
................................................................ 324
.................................................... 328
...............................................................................................................331
...............................................................................................................332
.................................334
......................................................................................... 334
............................................336
............................................................................................................................... 336
.................................................................................................................................... 340
......................................................................................................................... 341
........................... 342
.................................................................................343
..................................... 343
......................... 347
Conformément à l'article L.22-10-34 II du Code de commerce, les éléments de rémunération et avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l'exercice écoulé aux dirigeants mandataires sociaux présentés ci-dessous sont soumis à l'approbation des actionnaires lors de l'assemblée générale mixte du 19 mai 2025 (vote say on pay ex-post « individuel ») aux termes des 8ème résolution pour le Président du Directoire (M. Didier Chabassieu) et 9ème résolution pour le membre du Directoire (Mme Cécile Collina-Hue) et de la 10ème résolution (M. Richard Caillat) pour le Président du Conseil de surveillance. Ces éléments sont ceux qui ont été versés ou attribués au titre du mandat social.
Les éléments de rémunération versés au cours de l'exercice écoulé ou attribués au titre de l'exercice 2024 sont conformes :
Les mandataires sociaux de HighCo SA perçoivent une rémunération exclusivement de la société mère HighCo SA. Ils ne bénéficient (i) d'aucun élément de rémunération ni d'avantage de toute nature dus ou susceptibles d'être dus au titre de conventions conclues, en raison du mandat, avec la société, toute société contrôlée par la société, toute société qui la contrôlerait ou encore toute société qui serait placée sous le même contrôle qu'elle, et (ii) d'aucun autre élément de rémunération attribuable en raison du mandat, que ceux présentés ci-dessous.
| Eléments de la rémunération | Montants bruts (ou versés au cours ou attribués valorisation comptable) | Présentation au titre de l'exercice 2024 soumis au vote |
|---|---|---|
| Rémunération fixe | 373 284 € | Rémunération fixée en fonction du niveau de responsabilité, de l'expérience des fonctions de direction et des pratiques de marché, et indexée sur l'évolution du plafond de la sécurité sociale. Indexation : + 5,4 % par rapport à 2023 |
| Rémunération variable annuelle | 100 000 € | Détermination de la rémunération variable annuelle : |
| - Critères quantitatifs : | 0 K€ | |
| Le bonus 2024 est basé sur un nouveau critère lié au cours de bourse de l'action HighCo, qui s'articule autour de deux objectifs permettant de percevoir un bonus de 50 K€ pour chaque objectif, soit un bonus maximal de 100 K€. En application de ce nouveau critère, le bonus s'établit à 0 K€. | ||
| - Critères qualitatifs : | 100 K€ | |
| Montant annuel maximal de 150 K€ conditionné à l'atteinte d'objectifs préétablis et définis par le Conseil de surveillance comprenant des critères stratégique, opérationnel et lié à la RSE non rendus publics pour des raisons de confidentialité. Objectifs partiellement atteints. | ||
| Il est rappelé que la rémunération variable annuelle versée en 2024 au titre de 2023 s'élevait à | 233 000 €. | |
| Attribution gratuite d'actions | 0 € | Pas de nouveau plan d'attribution gratuite d'actions en 2024. (valorisation comptable des actions) |
220 000 €
Rémunération exceptionnelle au titre de la recherche d'un acquéreur et négociations réussies dans le cadre d'une opération M&A stratégique pour le Groupe ayant abouti à la signature d'une « lettre d'offre confirmatoire » fin novembre 2024.
(montant attribué au titre de 2024 à verser post AG 2025 sous réserve de son approbation)
Sous condition de la réalisation de l'opération en 2025.
4 500 €
Véhicule de fonction. (valorisation comptable)
0 €
Indemnisation en cas de perte du mandat de membre du Directoire (révocation, non-renouvellement), sauf démission ou révocation pour faute lourde.
Indemnité équivalant à 2 ans de rémunération calculée sur la base de la rémunération fixe brute versée, tant au titre du mandat social que du contrat de travail, au cours des 3 derniers mois précédant la révocation. A défaut de concomitance entre la révocation ou le non-renouvellement du mandat et la rupture du contrat de travail, le versement n'intervient qu'à la date de la notification de la rupture de ce dernier.
Le bénéfice de cette indemnisation est subordonné aux conditions de performance suivantes :
0 €
Pendant la durée de son mandat social, le Président du Directoire est affilié au régime d'assurance chômage de l'Association pour la garantie sociale des chefs et dirigeants d'entreprise (GSC) en cas de non-application du régime d'allocation chômage de Pôle Emploi.
Maintien de la couverture de prévoyance et de mutuelle du Groupe.
(Cf. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées page 336).
| Montants bruts (ou valorisation comptable) | Présentation au titre de l'exercice 2024 soumis au vote |
|---|---|
| Rémunération fixe | 306 336 € |
| Rémunération fixée en fonction du niveau de responsabilité, de l'expérience des fonctions de direction et des pratiques de marché, et indexée sur l'évolution du plafond de la sécurité sociale. | |
| Indexation | + 5,4 % par rapport à 2023 |
| Rémunération variable annuelle | 135 000 € |
| Détermination de la rémunération variable annuelle : | |
| - Critères quantitatifs | 0 K€ |
| Le bonus 2024 est basé sur un nouveau critère lié au cours de bourse de l'action HighCo, qui s'articule autour de deux objectifs permettant de percevoir un bonus de 50 K€ pour chaque objectif, soit un bonus maximal de 100 K€. En application de ce critère, le bonus s'établit à 0 K€. | |
| - Critères qualitatifs | 135 K€ |
| Montant annuel maximal de 150 K€ conditionné à l'atteinte de deux types d'objectifs préétablis et définis par le Conseil de surveillance (sujets stratégique, opérationnel et lié à la RSE) non rendus publics pour des raisons de confidentialité. Objectifs partiellement atteints. | |
| Il est rappelé que la rémunération variable annuelle versée en 2024 au titre de 2023 s'élevait à 250 000 €. |
0 €
Pas de nouveau plan d'attribution gratuite d'actions en 2024.
(valorisation comptable des actions)
30 000 €
Rémunération exceptionnelle au titre des diligences et accompagnement du Président du directoire dans la recherche d'un acquéreur et les négociations (opération M&A stratégique pour le Groupe), ayant abouti à la signature d'une « lettre d'offre confirmatoire » fin novembre 2024.
Sous condition de la réalisation de l'opération en 2025.
3 416 €
Véhicule de fonction.
(valorisation comptable)
0 €
Indemnisation en cas de perte du mandat de membre du Directoire (révocation, non-renouvellement), sauf démission ou révocation pour faute lourde.
Indemnité équivalant à 2 ans de rémunération calculée sur la base de la rémunération fixe brute versée, tant au titre du mandat social que du contrat de travail, au cours des 3 derniers mois précédant la révocation. A défaut de concomitance entre la révocation ou le non-renouvellement du mandat et la rupture du contrat de travail, le versement n'intervient qu'à la date de la notification de la rupture de ce dernier.
Le bénéfice de cette indemnisation est subordonné aux conditions de performance suivantes :
0 €
Ce régime privé donne droit, en cas de révocation ou de non-renouvellement du mandat social, à un montant annuel d'indemnisation de 70 % de la rémunération annuelle sur une durée de 18 mois moyennant un coût pris en charge par la Société, les montants de cotisation et d'indemnisation évoluant chaque année en fonction de la revalorisation du plafond de Sécurité sociale.
(Cf. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées page 336).
Maintien de la couverture de prévoyance et de mutuelle du Groupe.
(Cf. Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées page 336).
| Montants bruts (ou valorisation comptable) | Présentation au titre de l'exercice 2024 soumis au vote |
|---|---|
| Rémunération fixe | 100 000 € |
| Montant attribué au titre du mandat social et versé en janvier 2025. (montant attribué au titre de 2024) | 100 000 € (montant versé en 2024 au titre de 2023) |
| Rémunération variable annuelle | 0 € |
| Pas de rémunération variable. | |
| Attribution gratuite d'actions | 0 € |
| Non applicable. (valorisation comptable des actions) | |
| Rémunération exceptionnelle | 0 € |
| Pas de rémunération exceptionnelle attribuée au titre de missions ou autres au titre de 2024. | |
| Avantage de toute nature | 0 € |
| Absence d'avantage de toute nature. |
Approbation des comptes de l'exercice 2024, affectation du résultat et fixation du dividende
Par le vote des 1ère, 2ème et 3ème résolutions, l'assemblée générale des actionnaires est invitée, après avoir pris connaissance :
à approuver les comptes annuels de la Société ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos au 31 décembre 2024 tels qu'ils ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou mentionnées dans ces rapports.
Les opérations et les comptes annuels de HighCo se traduisent, au titre de l'exercice 2024, par une perte nette de (1 029 152) €, et les comptes consolidés du Groupe se soldent par un résultat net part du Groupe bénéficiaire de 7 462 899 €.
Nous vous demandons également de bien vouloir approuver le montant global des dépenses et charges non déductibles fiscalement dont le montant s'élève à 66 805 € (constituées de redevances de leasing).
Aux termes de la 3ème résolution, il est proposé en premier lieu d'imputer l'intégralité de la perte de l'exercice s'élevant à (1 029 152) € sur le compte report à nouveau, dont le montant passerait ainsi de 10 934 231 € à 9 905 079 €.
La réserve légale étant intégralement dotée, le compte report à nouveau constituant un bénéfice distribuable de 9 905 079 €, il est proposé la distribution d'un dividende de 0,25 € par action, soit un montant total de 5 113 851 € prélevé intégralement sur le compte « Report à nouveau » qui serait ramené à 4 791 228 €.
Le coupon serait détaché de l'action le 23 mai 2025 et le dividende mis en paiement le 27 mai 2025.
Lorsqu'il est versé à des personnes physiques domiciliées fiscalement en France, le dividende est soumis, soit, à un prélèvement forfaitaire unique sur le dividende brut au taux forfaitaire de 12,8 % (article 117 quater du Code général des impôts), soit, sur option expresse, irrévocable et globale du contribuable, à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif après notamment un abattement de 40 % (article 158 du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
En cas de variation du nombre d'actions ouvrant droit à dividende par rapport aux 20 455 403 actions composant le capital social au 28 février 2025, le montant global des dividendes serait ajusté en conséquence et le montant affecté au compte de report à nouveau serait déterminé sur la base des dividendes effectivement mis en paiement.
| Eligibles à la réfaction | Revenus non éligibles à la réfaction | |
|---|---|---|
| Au titre de l'exercice | Dividendes | Autres revenus distribués |
7 174 826 € (1)
Soit 0,32 € / action
8 182 161 € (1)
Soit 0,40 € / action
4 091 081 € (1)
Soit 0,20 € / action
(1) Incluant le montant du dividende correspondant aux actions autodétenues non versé et affecté au compte report à nouveau.
Aux termes de la 4ème résolution, les actionnaires sont invités à approuver une nouvelle convention préalablement autorisée par le Conseil de surveillance et conclue au cours de l'exercice 2024. Il s'agit d'une convention de prestations intragroupe conclue entre la société mère HighCo SA et sa nouvelle filiale RetailTech. Cette convention est également présentée dans le rapport spécial des commissaires aux comptes y afférent qui vous sera présenté en Assemblée et qui figure dans le présent document d'enregistrement universel. Des informations sur cette convention ont été publiées sur le site de la Société conformément à la réglementation.
Par ailleurs, il existe des conventions approuvées au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé et qui ont fait l'objet d'une revue annuelle par le Conseil de surveillance qui a maintenu son autorisation.
En application de l'article L.22-10-26 du Code de commerce, l'assemblée générale est invitée à approuver aux termes de la 5ème résolution, la politique de rémunération des membres du Directoire présentée dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2024, partie « Rémunérations et avantages des mandataires sociaux ».
La politique de rémunération des membres du Directoire s'inscrit dans la continuité de celle qui a été présentée et approuvée l'an passé par l'assemblée générale des actionnaires.
En application de l'article L.22-10-26 du Code de commerce, l'assemblée générale est invitée à approuver aux termes de la 6ème résolution, la politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance présentée dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2024, partie « Rémunérations et avantages des mandataires sociaux ».
La politique de rémunération des membres du Conseil de surveillance qui y est exposée, s'inscrit également dans la continuité de celle qui a été présentée et approuvée l'an passé par l'assemblée générale des actionnaires.
En application de l'article L.22-10-34 II du Code de commerce, l'assemblée générale est invitée à approuver les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l'exercice écoulé, aux termes des 8ème et 9ème résolutions pour le Président et le membre du Directoire et aux termes de la 10ème résolution pour le Président du Conseil de surveillance.
Ces éléments, versés au cours de 2024 ou attribués au titre de ce même exercice, sont conformes à la politique de rémunération approuvée par l'assemblée générale mixte du 21 mai 2024 dans ses 5ème et 6ème résolutions.
Ils sont présentés dans le rapport du Conseil de surveillance, au chapitre 5 « assemblée générale » à la suite du document d'enregistrement universel 2024.
Le mandat de commissaire aux comptes d'Ernst & Young Audit arrive à échéance à l'issue de la présente Assemblée, et ne peut être renouvelé, celui-ci ayant atteint la durée maximale autorisée par la réglementation.
Aux termes d'un appel d'offres conduit sous l'égide du Comité d'audit & RSE, le Conseil de surveillance, suivant la recommandation de ce dernier, propose à l'assemblée générale aux termes de la 11ème résolution de nommer la société PricewaterhouseCoopers Audit SAS aux fonctions de commissaire aux comptes titulaire, pour une durée de six exercices, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale ordinaire annuelle à tenir dans l'année 2031 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2030.
PricewaterhouseCoopers a fait savoir par avance à la Société, qu'elle accepterait sa nomination en tant que commissaire aux comptes en cas de vote favorable de la résolution, et qu'elle n'est atteinte d'aucune incompatibilité ni d'aucune interdiction susceptible d'empêcher l'exercice de telles fonctions.
L'assemblée générale est invitée aux termes de la 12ème résolution à renouveler le mandat, arrivé à son terme, de Mme Nathalie Biderman en qualité de membre du Conseil de surveillance pour la durée statutaire de six ans, venant à échéance à l'issue de l'assemblée générale qui se tiendra en 2031 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
Les renseignements concernant Mme Nathalie Biderman figurent en annexe 1 du présent chapitre, page 331.
Nous vous précisons que le Conseil de surveillance, considère que Mme Nathalie Biderman est qualifiée de membre indépendant au regard des critères d'indépendance du Code MiddleNext, code de référence de la Société en matière de gouvernement d'entreprise.
Les informations concernant l'expertise et l'expérience du candidat sont détaillées dans le Rapport sur le gouvernement d'entreprise du Rapport annuel 2024, page 143.
Le taux de participation des membres du Conseil est mentionné dans le Rapport sur le gouvernement d'entreprise du Rapport annuel 2024, page 153).
Sur l'exercice 2024, le taux de présence aux réunions du Conseil de Mme Nathalie Biderman a été de 100 %.
Si vous approuvez cette proposition de renouvellement, le Conseil de surveillance de la Société, restera composé de deux membres indépendants, conformément aux recommandations du Code MiddleNext en matière de proportion d'indépendants siégeant au Conseil. Ces deux membres indépendants assurent la présidence des Comités d'audit et RSE ainsi que des rémunérations et de la gouvernance.
Par ailleurs, avec trois hommes et deux femmes, le Conseil formé de cinq membres, conservera une composition conforme à la Loi.
L'assemblée générale est invitée aux termes de la 13ème résolution à renouveler dans les mêmes conditions l'autorisation donnée au Directoire le 21 mai 2024 d'acquérir, en une ou plusieurs fois aux époques qu'il déterminera, des actions de la Société, dans les conditions prévues par la réglementation. Cette autorisation serait donnée dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social à la date de ces rachats, le cas échéant ajusté afin de tenir compte des éventuelles opérations d'augmentation ou de réduction de capital pouvant intervenir pendant la durée du programme.
Cette autorisation mettrait fin à l'autorisation donnée au Directoire par l'assemblée générale du 21 mai 2024 dans sa 13ème résolution à caractère ordinaire.
Les actionnaires pourront prendre connaissance des informations sur les opérations d'achat d'actions que l'assemblée générale du 21 mai 2024 a autorisé (cf. Rapport de gestion, pages 73-74).
Comme les années passées, les achats pourraient être effectués en vue :
Ces achats d'actions pourraient être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Directoire apprécierait.
Le Directoire ne pourrait, sans autorisation expresse de l'Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation en période d'offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu'à la fin de la période d'offre, sauf à satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou l'acquisition d'un actif annoncée au marché avant le lancement de l'offre publique. Comme les années précédentes, le prix maximum d'achat par action serait fixé à 10 € et le montant maximal global des fonds destinés au rachat des actions de la Société à 20,4 M€.
Le Directoire souhaite pouvoir disposer des délégations et autorisations nécessaires pour procéder, dans des délais plus rapides, à toutes émissions qui pourraient s'avérer nécessaires dans le cadre du développement des activités et de la stratégie de l'entreprise.
Sur l'état des délégations en cours, vous trouverez à la page suivante, le tableau des délégations et autorisations consenties par l'assemblée générale au Directoire et l'état de leur utilisation.
limite de 10 % du capital calculé au jour de la décision d'annulation, les actions détenues dans le cadre de son programme de rachat et à réduire le capital social à due concurrence conformément à la réglementation. Cette autorisation, qui priverait d'effet la précédente, serait donnée pour dix-huit mois (durée alignée sur celle du programme de rachat d'actions).
Elle fait l'objet d'un rapport des commissaires aux comptes figurant page 340.
La délégation de compétence actuelle arrive à expiration le 14 juillet 2025. Le Directoire n'en a pas fait usage.
Le Directoire estime utile de continuer à pouvoir disposer d'une telle délégation afin de pouvoir effectuer, avec l'autorisation du Conseil de surveillance, de telles émissions dans des délais raccourcis. Il est rappelé que ce type d'émission, si elle était décidée, bénéficierait à tous les actionnaires, serait dépourvue de tout effet dilutif et améliorerait la liquidité du titre.
L'assemblée générale est invitée par le vote de la 15ème résolution, à conférer au Directoire pour une nouvelle période de vingt-six mois, la compétence – sous condition de l'autorisation préalable du Conseil de surveillance - pour augmenter le capital par incorporation au capital de réserves, bénéfices, primes ou autres sommes dont la capitalisation serait admise, par l'émission et l'attribution gratuite d'actions ou par l'élévation du nominal des actions ordinaires existantes, ou de la combinaison de ces deux modalités.
Comme les délégations précédentes, le montant nominal d'augmentation de capital résultant de cette délégation ne pourrait pas excéder 40 M€, étant précisé que ce plafond serait indépendant.
La délégation de compétence actuelle arrive à expiration le 14 juillet 2025. Le Directoire n'en a pas fait usage.
L'assemblée générale est invitée par le vote de la 16ème résolution à conférer au Directoire – sous condition de l'autorisation préalable du Conseil de surveillance – une délégation pour augmenter le capital social par émission d'actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès au capital en vue de rémunérer des éventuels apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital.
A ce jour, la société n'a aucun projet qui prévoirait la mise en œuvre de ce type d'opération mais souhaite disposer de cette possibilité qui pourrait faciliter des opérations de croissance externe futures, réalisées en partie en titres de la société et non exclusivement en numéraire.
Cette délégation serait consentie pour une durée de vingt-six mois.
Le montant nominal global des actions ordinaires susceptibles d'être émises en vertu de cette délégation ne pourrait être supérieur à 10 % du capital social. Ce plafond s'imputerait sur le plafond global fixé à la vingtième résolution de l'Assemblée générale du 21 mai 2024.
Cette délégation priverait d'effet, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute délégation antérieure ayant le même objet.
L'autorisation actuelle donnée par l'assemblée générale du 16 mai 2022 au Directoire d'attribuer gratuitement des actions aux salariés et/ou à certains mandataires sociaux expire le 15 juillet 2025. Même si cette autorisation n'a pas été utilisée, la possibilité d'attribuer des actions gratuitement, avec quand il est requis, l'accord préalable du Conseil de surveillance, reste un élément important permettant la mise en œuvre d'une politique de motivation et de fidélisation des collaborateurs, des managers et des dirigeants du Groupe.
Aussi, par le vote de la 17ème résolution, l'assemblée générale est appelée à renouveler l'autorisation, et ce pour la durée légale de trente-huit mois.
Le nombre total d'actions ainsi attribuées gratuitement ne pourrait dépasser 10 % du capital social existant à la date de leur attribution par le Directoire.
L'attribution des actions aux bénéficiaires serait définitive au terme d'une période d'acquisition dont la durée serait fixée par le Directoire, celle-ci ne pouvant être inférieure à un an.
Par exception, l'attribution définitive interviendrait avant le terme de la période d'acquisition en cas d'invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième et la troisième des catégories prévues à l'article L.341-4 du Code du travail.
Le Directoire déterminerait les conditions et les critères d'attribution des actions ainsi que l'identité des bénéficiaires.
La loi n°2024-537 du 13 juin 2024 visant à accroitre le financement des entreprises et l'attractivité de la France assouplit notamment les modalités de recours aux moyens de télécommunication auxquels il est désormais possible de recourir pour tout type de décisions du conseil sauf disposition contraire des statuts.
Désormais, sous réserve de prévoir que tout membre du conseil peut s'opposer à ce qu'il soit recouru à cette modalité, les statuts peuvent prévoir que les décisions du conseil peuvent être prises par consultation écrite, alors qu'auparavant cette faculté était limitée à un nombre restreint de décisions selon leur nature.
L'assemblée générale est invitée par le vote de la 18ème résolution à modifier les septième et huitième alinéa de l'article 22 des statuts de la Société conformément aux dispositions des articles L.22-10-21-1 et L.225-82 du Code de commerce telles que modifiées par la loi n° 2024-537 du 13 juin 2024 en vue de modifier les modalités de participation aux réunions du Conseil de surveillance, s'agissant du recours à des consultations écrites et à des moyens de télécommunication pour tout type de décisions.
L'assemblée générale est invitée par le vote de la 19ème résolution à modifier le deuxième alinéa de l'article 41 des statuts de la Société concernant la procédure à suivre en cas de capitaux propres inférieurs à la moitié du capital social conformément aux dispositions de l'article L.225-248 du Code de commerce telles que modifiées par la loi n° 2023-171 du 9 mars 2023.
Le 8 avril 2025.
Le Directoire
Age : 58 ans
Nationalité : française
Adresse professionnelle : Calya Consultants – 24 boulevard Raspail, 75007 Paris
Elle débute sa carrière en tant qu'avocate au Barreau de Paris. Après avoir conseillé le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques d'Albertville, sur le plan de sa stratégie marketing et communication, elle rejoint le cabinet d'avocats d'affaires américain Cleary, Gottlieb, Steen & Hamilton.
Elle y conseille des multinationales dans leurs politiques d'expansion et de restructuration en Europe (secteurs médias, communication et technologies de l'information).
En 1999, elle se lance dans l'aventure Internet en intégrant la start-up eDreams, site de voyage en ligne qui deviendra un des leaders européens.
En 2003, elle rejoint le Groupe Havas, au sein du Pôle international, puis comme COO du réseau mondial EuroRSCG Worldwide PR. Pendant près de 10 ans, elle conseille, dans leurs stratégies de communication, des groupes français et internationaux, et des personnalités du monde politique et économique, tant en France qu'à l'étranger, ainsi que plusieurs institutions et ONG internationales.
Forte de cette expérience unique, et d'un vaste réseau international construit au fil des années, elle décide, en 2012, de créer Calya Consultants, une société de conseil en stratégie de développement international. Calya Consultants s'adresse aux entreprises qui souhaitent acquérir une dimension internationale, notamment en établissant des partenariats stratégiques et en investissant dans des solutions technologiques innovantes.
Depuis janvier 2022, elle conseille le cabinet d'avocats d'affaires israélien AYR (Amar Reiter Jeanne Shochatovitch & Co) dans son développement à l'international, en qualité de « Of Counsel ».
Nathalie Biderman est inscrite au Barreau de New-York et a été nommée Conseiller du Commerce Extérieur de la France en 2020. Elle est également membre du barreau d'Israël en tant que « Foreign Lawyer ».
Néant.
Oui.
Avocate. Dirigeante d'entreprise depuis 13 ans. Formée à la RSE.
Pour plus de détails, voir page 143 du Rapport sur le gouvernement d'entreprise.
| N° de résolution | Durée de la délégation et date d'expiration | Titres concernés | Date de l'Assemblée générale | Plafond | Utilisation |
|---|---|---|---|---|---|
| 15ème – 21/05/2024 | 26 mois (20/07/2026) | Montant nominal global des actions ordinaires | Non | susceptibles d'être émises : 2,5 M€ | utilisée (1) |
| Montant nominal maximum des titres de créance susceptibles d'être émis : 50 M€ |
| N° de résolution | Durée de la délégation et date d'expiration | Titres concernés | Date de l'Assemblée générale | Plafond | Utilisation |
|---|---|---|---|---|---|
| 16ème – 21/05/2024 | 26 mois (20/07/2026) | Montant nominal global des actions ordinaires | Non | susceptibles d'être émises : 2 M€ | utilisée (1) |
| ou 1 M€ (6) (5) | |||||
| Montant nominal des titres de créance |
susceptibles d'être émis : 50 M€ (4)
cadre d'une offre publique d'échange (2) (7)
Augmentation de
26 mois (20/07/2026)
Montant nominal global des actions ordinaires susceptibles d'être émises : 1 M€
Non utilisée (1)
placement privé (3) (6) (7)
Montant nominal des titres de créance susceptibles d'être émis : 50 M€ (4)
Émissions réservées aux adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise
| N° de résolution | Durée de l'autorisation et date d'expiration | Titres concernés | Montant nominal maximum | Utilisation | Date de l'Assemblée générale |
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentation de | 19ème – 21/05/2024 26 mois (20/07/2026) | 1 % du capital au jour de la réalisation de l'augmentation de capital (6) | Non | utilisée (1) | aux salariés adhérents d'un PEE |
| N° de résolution | Durée de la délégation | Titres concernés | Plafond | Utilisation | Date de l'Assemblée générale et date d'expiration |
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentation de | 18ème – 15/05/2023 26 mois (14/07/2025) | Montant nominal : 40 M€ | Non utilisée | (1) |
26 mois (18/07/2027)
Montant nominal : 40 M€
Réserves, bénéfices et/ou primes
Rémunération
26 mois (14/07/2025)
Montant nominal global des actions ordinaires (1) consentis à la Société susceptibles d'être émises : 10 % au jour de l'assemblée
26 mois (18/07/2027)
Montant nominal global des actions ordinaires susceptibles d'être émises : 10 % au jour de l'assemblée
38 mois (15/07/2025)
10 % du capital à la date de l'attribution par le Directoire
38 mois (14/07/2028)
10 % du capital à la date de l'attribution par le Directoire
| N° de résolution | Durée de l'autorisation | Titres concernés | Date de l'Assemblée générale | Date d'expiration | Caractéristiques |
|---|---|---|---|---|---|
| Rachat d'actions 13ème – 21/05/2024 | 18 mois (20/11/2025) | Début du programme : 21/05/2024 | Prix d'achat maximum : 10 € | Montant maximum global : 20,4 M€ | |
| Projet 13ème – 19/05/2025 | 18 mois (18/11/2026) | Début du programme : 21/05/2024 | Prix d'achat maximum : 10 € | Montant maximum global : 20,4 M€ | |
| Annulation 14ème – 21/05/2024 |
18 mois (20/11/2025)
10 % du capital social au jour de la décision d'actions d'annulation par période de 24 mois
Projet 14ème – 19/05/2025
18 mois (18/11/2026)
10 % du capital social au jour de la décision d'annulation par période de 24 mois
Conformément aux dispositions de l'article 5 du règlement 596/2014, de l'article 2 du règlement délégué 2016/1052 et de l'article 241-2 du règlement général de l'AMF, le présent descriptif a pour objectif de décrire les finalités et les modalités du programme de rachat de ses propres actions par la Société. Ce programme sera soumis à l'autorisation de l'assemblée générale mixte des actionnaires du 19 mai 2025 par le vote de la 14ème résolution. Conformément à la réglementation, ces actions rachetées dans ce cadre sont privées de droit à dividende et de droit de vote.
Pour rappel, en 2006, la Société a conclu un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie AMAFI, pratique admise par la réglementation, avec un prestataire de services d'investissement indépendant pour l'animation de son titre. Un avenant a été conclu en 2011 pour porter la somme totale mise à disposition à 500 K€. Début 2019, un nouveau contrat de liquidité a été conclu, conforme aux nouvelles règles édictées par l'AMF dans sa décision n°2018-01 du 2 juillet 2018, concernant cette pratique de marché admise.
Aucune action n'est détenue directement ou indirectement par les filiales de HighCo.
Titres concernés
HighCo, code ISIN FR0000054231 – action ordinaire cotée sur Euronext Paris au compartiment C.
Objectifs du programme
Ces objectifs sont similaires par rapport à ceux du programme en vigueur. Les acquisitions pourront être assurées en vue de :
conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement en échange ou en paiement dans le cadre d'opérations éventuelles de fusion, de scission, d'apport ou de croissance externe dans la limite de 5% du capital social,
assurer la couverture de plans d'options d'achat d'actions et/ou de plans d'actions attribuées gratuitement (ou plans assimilés) au bénéfice des salariés et/ou des mandataires sociaux du groupe, en ce compris les Groupements d'Intérêt Economique et sociétés liées, ainsi que toutes allocations d'actions au titre d'un plan d'épargne d'entreprise ou de groupe (ou plan assimilé), au titre de la participation aux résultats de l'entreprise et/ou toutes autres formes d'allocation d'actions à des salariés et/ou des mandataires sociaux du groupe, en ce compris les Groupements d'Intérêt Economique et sociétés liées,
assurer la couverture de valeurs mobilières donnant droit à l'attribution d'actions de la société dans le cadre de la réglementation en vigueur,
procéder à l'annulation éventuelle des actions acquises, conformément à l'autorisation conférée ou à conférer par l'Assemblée Générale Extraordinaire.
de manière générale, mettre en œuvre toute pratique de marché qui viendrait à être admise par l'AMF, et plus généralement, réaliser toute autre opération conforme à la réglementation en vigueur.
Cette part maximale est de 10 % du capital (soit 2 045 540 actions à ce jour), étant précisé que cette limite s'apprécie à la date des rachats afin de tenir compte des éventuelles opérations d'augmentation ou de réduction de capital pouvant intervenir pendant la durée du programme. Le nombre d'actions pris en compte pour le calcul de cette limite correspond au nombre d'actions achetées, déduction faite du nombre d'actions revendues pendant la durée du programme dans le cadre de l'objectif de liquidité. La Société ne pouvant détenir plus de 10 % de son capital, compte tenu du nombre d'actions déjà détenues s'élevant, au 31 mars 2025, à 809 380 (soit 3,96 % du capital), le nombre maximal d'actions pouvant être achetées sera de 1 236 160 (soit 6,04 % du capital), sauf à céder ou à annuler les titres déjà détenus.
20,4 M€.
10 €.
Ces achats pourraient être réalisés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Directoire appréciera. La Société se réserverait le droit d'utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés dans le cadre de la réglementation applicable. Ces opérations ne pourraient pas être effectuées en période d'offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu'à la fin de la période d'offre, sauf à satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou l'acquisition d'un actif annoncée au marché avant le lancement de l'offre publique.
Dix-huit mois à compter de l'assemblée générale mixte du 19 mai 2025, soit jusqu'au 18 novembre 2026.
Le 8 avril 2025.
A l'Assemblée générale de la société HighCo,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R. 225-58 du Code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents dont elles sont issues.
En application de l'article L.225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante conclue le 23 avril 2024 qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil de surveillance.
Fourniture de prestations de services par HighCo (ci-après la Société) dans les domaines suivants : comptabilité et contrôle de gestion, ressources humaines, juridique, fiscal, animation commerciale, stratégie et communication, informatique, RSE.
Cette convention prévoit une rémunération des services rendus par la Société sur les bases suivantes :
En application de l'article R. 225-57 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
Fourniture de prestations de services par HighCo (ci-après la Société) à ses filiales dans les domaines suivants : comptabilité et contrôle de gestion, ressources humaines, juridique, fiscal, animation commerciale, stratégie et communication, informatique.
Ces conventions prévoient une rémunération des services rendus par la Société sur les bases suivantes :
• Animation commerciale, stratégie et communication : au prorata de la marge brute de la filiale ou
entité par rapport à la marge brute de l'ensemble des filiales ou entités bénéficiaires des prestations ;
• Informatique : coût unitaire annuel des moyens affectés par le prestataire augmenté d'une marge
d'intervention. Application au prorata du nombre de postes informatiques du bénéficiaire par rapport
au nombre total de postes informatiques de l'ensemble des filiales ou entités bénéficiaires des
prestations ;
• Traitement des données à caractère personnel au nom et pour le compte de ses filiales dans les
domaines des ressources humaines, du juridique, de l'informatique, etc., la rémunération de ces
prestations étant déjà comprise dans les prestations listées ci-dessus.
Ces contrats sont conclus pour une durée indéterminée.
Régie Media Trade et High Connexion.
Président du Conseil de surveillance (Régie Média Trade) et membres du Directoire (High Connexion).
Montants facturés sur l'exercice 2024 : 99 918 € HT.
Conseils de surveillance des 20 décembre 2005, 17 décembre 2013, 16 décembre 2014, 22 juin 2016,
18 décembre 2019 et 16 décembre 2020.
Conventions de suspension des contrats de travail de Mme Cécile Collina-Hue à la suite de sa nomination
en qualité de membre du Directoire et Directrice Générale de la Société en 2017, et de M. Didier
Chabassieu à la suite de sa nomination en qualité de Directeur Général en 2007. Ces conventions
prévoient la suspension temporaire de leur contrat de travail pour la durée de leur mandat social et
contiennent des clauses relatives aux conditions de reprise du contrat de travail (maintien de l'ancienneté,
calcul des indemnités de licenciement).
Mme Cécile Collina-Hue et M. Didier Chabassieu.
Aucun effet sur l'exercice 2024.
Pour Mme Cécile Collina-Hue, Conseils de surveillance des 15 mars 2017 et 15 décembre 2021
(reconduction).
Pour M. Didier Chabassieu, Conseil de surveillance du 22 mars 2007. Le Conseil de surveillance du 24
mars 2009 a autorisé la signature de ladite convention de suspension du contrat de travail qui lui a été
soumise, contenant les précisions sur les modalités de mise en œuvre (conditions de reprise effective du
contrat de travail, maintien de la totalité de l'ancienneté, calcul des indemnités de licenciement, etc.).
Conseil de surveillance du 15 décembre 2021 (reconduction).
La Société a affilié Mme Cécile Collina-Hue et M. Didier Chabassieu et M. Richard Caillat, pendant la durée
de leur mandat social, au régime d'assurance chômage de l'Association pour la garantie sociale des chefs
et dirigeants d'entreprise (GSC) en raison de la non-application du régime d'allocation chômage de Pôle
Emploi.
Le régime privé GSC donne droit, en cas de révocation ou de non-renouvellement du mandat social, à un
montant annuel d'indemnisation de 70 % de la rémunération annuelle sur une durée de 18 mois moyennant
un coût pris en charge par la Société, les montants de cotisation et d'indemnisation évoluant chaque année
en fonction de la revalorisation du plafond de la Sécurité sociale.
Pour Mme Cécile Collina-Hue, en cas de rupture de son contrat de travail au cours de la période comprise
entre la date de la suspension du contrat de travail et l'expiration d'un délai de 36 mois à compter de la date
de cessation de son mandat social, la Société verserait une indemnité brute (distincte de l'indemnité légale
de rupture du contrat de travail), égale au montant brut des allocations chômage qui auraient dû être
perçues si elle avait cotisé à Pôle Emploi pendant la totalité de la période de suspension de son contrat de
travail.
Maintien du régime collectif de prévoyance et de mutuelle du Groupe pour Mme Cécile Collina-Hue et M. Didier Chabassieu dont ils bénéficiaient jusqu'alors en qualité de salariés avant la suspension de leurs contrats de travail.
Mme Cécile Collina-Hue et M. Didier Chabassieu.
Impact financier sur l'exercice 2024 : 26 490 €.
Pour Mme Cécile Collina-Hue, autorisation du Conseil de surveillance du 15 mars 2017 et pour M. Didier Chabassieu, ratification par l'Assemblée Générale mixte du 22 mai 2017. Autorisations maintenues par le Conseil de surveillance du 15 décembre 2021 lors du renouvellement de leurs mandats.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025
Les Commissaires aux Comptes
Cabinet Jean AVIER
ERNST & YOUNG Audit
Olivier Mortier
Xavier Senent
A l'Assemblée générale de la société HighCo,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue à l'article L. 22-10-62 du Code de commerce en cas de réduction du capital par annulation d'actions achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Votre directoire vous propose de lui déléguer, pour une durée de dix-huit mois à compter du jour de la présente assemblée, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital, par période de vingt-quatre mois, les actions achetées au titre de la mise en œuvre d'une autorisation d'achat par votre société de ses propres actions dans le cadre des dispositions de l'article précité.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.
Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, qui n'est pas de nature à porter atteinte à l'égalité des actionnaires, sont régulières.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025
Les Commissaires aux Comptes
Cabinet Jean AVIER
ERNST & YOUNG Audit
Olivier Mortier
Xavier Senent
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 228-92 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au directoire d'une émission d'actions et/ou de valeurs mobilières, opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.
Votre directoire vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée de vingt-six mois, les pouvoirs nécessaires, sous condition de l'autorisation préalable du conseil de surveillance, à l'effet de procéder à une émission d'actions ordinaires ou de valeurs mobilières donnant accès à des actions ordinaires en vue de rémunérer des apports en nature consentis à la société et constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital dans la limite de 10 % du capital.
Il appartient au directoire d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et suivants du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes et sur certaines autres informations concernant ces opérations, données dans ce rapport.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre.
Ce rapport ne précisant pas les modalités de détermination du prix d'émission des titres de capital à émettre, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des éléments de calcul de ce prix d'émission. Les conditions définitives dans lesquelles les émissions seront réalisées n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci.
Conformément à l'article R. 225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l'utilisation de cette délégation par votre directoire en cas d'émission de valeurs mobilières qui sont des titres de capital donnant accès à d'autres titres de capital ou donnant droit à l'attribution de titres de créance et en cas d'émission de valeurs mobilières donnant accès à des titres de capital à émettre.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025,
Les Commissaires aux Comptes
CABINET JEAN AVIER
ERNST & YOUNG Audit
Olivier Mortier
Xavier Senent
A l'Assemblée générale de la société HighCo,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par l'article L. 225-197-1 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'autorisation d'attribution d'actions gratuites existantes ou à émettre au profit des membres du personnel salarié et des sociétés qui lui sont liées et/ou des mandataires sociaux de votre société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Le nombre total d'actions susceptibles d'être attribuées au titre de la présente autorisation ne pourra représenter plus de 10 % du capital de la société à la date de leur attribution.
Votre directoire vous propose, sur la base de son rapport, de l'autoriser pour une durée de trente-huit mois à attribuer des actions gratuites existantes ou à émettre.
Il appartient au directoire d'établir un rapport sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations sur les informations qui vous sont ainsi données sur l'opération envisagée.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté notamment à vérifier que les modalités envisagées et données dans le rapport du directoire s'inscrivent dans le cadre des dispositions prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données dans le rapport du directoire portant sur l'opération envisagée d'autorisation d'attribution d'actions gratuites.
Aix-en-Provence et Marseille, le 16 avril 2025,
Les Commissaires aux Comptes
CABINET JEAN AVIER
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du Directoire, du Conseil de surveillance et des commissaires aux comptes sur l'exercice clos le 31 décembre 2024, approuve tels qu'ils lui ont été présentés les comptes annuels arrêtés à cette date se soldant par une perte nette de (1 029 152) €.
L'assemblée générale approuve spécialement le montant global, s'élevant à 66 805 €, des dépenses et charges visées au 4 de l'article 39 du Code général des impôts, ainsi que l'impôt correspondant.
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du Directoire, du Conseil de surveillance et des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2024, approuve, tels qu'ils lui ont été présentés, ces comptes se soldant par un résultat net part du Groupe bénéficiaire de 7 462 899 €.
L'assemblée générale, sur proposition du Directoire, décide d'affecter le résultat net comptable de l'exercice clos le 31 décembre 2024 comme suit :
| Report à nouveau bénéficiaire | 9 905 079 € |
|---|---|
| Dividende prélevé sur le report à nouveau distribuable | 5 113 851 € |
| Solde du report à nouveau après distribution | 4 791 228 € |
L'assemblée générale constate que le dividende brut revenant à chaque action est de 0,25 euro. Lorsqu'il est versé à des personnes physiques domiciliées fiscalement en France, le dividende est soumis, soit, à un prélèvement forfaitaire unique sur le dividende brut au taux forfaitaire de 12,8 % (article 117 quater du Code général des impôts), soit, sur option expresse, irrévocable et globale du contribuable, à l'impôt sur le revenu selon le barème progressif après notamment un abattement de 40 % (article 158 du Code général des impôts). Le dividende est par ailleurs soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Le détachement du coupon interviendra le 23 mai 2025. Le paiement des dividendes sera effectué le 27 mai 2025. En cas de variation du nombre d'actions ouvrant droit à dividende par rapport aux 20 455 403 actions composant le capital social au 28 février 2025, le montant global des dividendes serait ajusté en conséquence et le montant affecté au compte de report à nouveau serait déterminé sur la base des dividendes effectivement mis en paiement.
L'assemblée générale constate qu'il lui a été rappelé qu'au titre des trois derniers exercices les distributions de dividendes et revenus ont été les suivantes :
| Eligibles à la réfaction | Revenus non éligibles à la réfaction |
|---|---|
| Au titre de l'exercice | |
| Dividendes | |
| Autres revenus distribués |
| 2021 | 7 174 826 € (1) | Soit 0,32 € / action |
|---|---|---|
| 2022 | 8 182 161 € (1) | Soit 0,40 € / action |
| 2023 | 4 091 081 € (1) | Soit 0,20 € / action |
(1) Incluant le montant du dividende correspondant aux actions autodétenues non versé et affecté au compte report à nouveau.
Statuant sur le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées qui lui ont été présentées, l'assemblée générale approuve la convention nouvelle qui y est mentionnée.
L'assemblée générale, statuant en application de l'article L.22-10-26 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des Membres du Directoire présentée dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2024, partie « Rémunérations et avantages des mandataires sociaux ».
L'assemblée générale, statuant en application de l'article L.22-10-26 du Code de commerce, approuve la politique de rémunération des Membres du Conseil de surveillance présentée dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2024, partie « Rémunérations et avantages des mandataires sociaux ».
L'assemblée générale, statuant en application de l'article L.22-10-34 I du Code de commerce, approuve les informations visées au I de l'article L.22-10-9 du Code de commerce mentionnées dans le rapport sur le gouvernement d'entreprise figurant dans le document d'enregistrement universel 2024, partie « Rémunérations et avantages des mandataires sociaux ».
L'assemblée générale, statuant en application de l'article L.22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l'exercice écoulé ou attribués au titre du même exercice à M. Didier Chabassieu, Président du Directoire, présentés dans le rapport du Conseil de surveillance figurant au chapitre « assemblée générale », à la fin du document d'enregistrement universel 2024.
(Approbation des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, versés au cours de l'exercice écoulé ou attribués au titre du même exercice à M. Richard Caillat, Président du Conseil de surveillance)
L'assemblée générale, statuant en application de l'article L.22-10-34 II du Code de commerce, approuve les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours de l'exercice écoulé ou attribués au titre du même exercice à M. Richard Caillat, Président du Conseil de surveillance, présentés dans le rapport du Conseil de surveillance figurant au chapitre « assemblée générale », à la fin du document d'enregistrement universel 2024.
(Nomination de PricewaterhouseCoopers Audit, en remplacement d'Ernst & Young Audit en qualité de commissaire aux comptes titulaire en charge de la mission de certification des comptes)
Sur proposition du Conseil de surveillance, l'Assemblée générale nomme, en remplacement d'Ernst & Young Audit dont le mandat arrive à échéance à l'issue de la présente Assemblée, la société PricewaterhouseCoopers Audit SAS, immatriculée sous le numéro 672 006 483 RCS Nanterre, en qualité de commissaire aux comptes titulaire, en charge de la mission de certification des comptes, pour une durée de six exercices, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale ordinaire annuelle à tenir dans l'année 2031 et appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2030. Il a déclaré accepter ses fonctions.
(Renouvellement du mandat de Mme Nathalie Biderman, en qualité de membre du Conseil de surveillance)
L'assemblée générale décide de renouveler Mme Nathalie Biderman, en qualité de membre du Conseil de surveillance, pour une durée de six années, venant à expiration à l'issue de l'Assemblée tenue dans l'année 2031 appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé.
(Autorisation à donner au Directoire à l'effet de faire racheter par la Société ses propres actions dans le cadre du dispositif de l'article L.22-10-62 du Code de commerce)
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, autorise ce dernier, pour une période de dix-huit mois, conformément aux articles L.22-10-62 et suivants et L.225-210 et suivants du Code de commerce, à procéder à l'achat, en une ou plusieurs fois aux époques qu'il déterminera, d'actions de la Société dans la limite de 10 % du nombre d'actions composant le capital social, le cas échéant ajusté afin de tenir compte des éventuelles opérations d'augmentation ou de réduction de capital pouvant intervenir pendant la durée du programme.
Cette autorisation met fin à l'autorisation donnée au Directoire par l'assemblée générale du 21 mai 2024 dans sa 13ème résolution à caractère ordinaire.
Les acquisitions pourront être effectuées en vue :
de procéder à l'annulation éventuelle des actions acquises, conformément à l'autorisation conférée ou à conférer par l'Assemblée Générale Extraordinaire ;
Ces achats d'actions pourront être opérés par tous moyens, y compris par voie d'acquisition de blocs de titres, et aux époques que le Directoire appréciera.
Le Directoire ne pourra, sans autorisation expresse de l'Assemblée Générale, faire usage de la présente autorisation en période d'offre publique initiée par un tiers visant les titres de la société et ce, jusqu'à la fin de la période d'offre, sauf à satisfaire des engagements de livraisons de titres, notamment dans le cadre des plans d'attribution d'actions gratuites, ou l'acquisition d'un actif annoncée au marché avant le lancement de l'offre publique.
La Société se réserve le droit d'utiliser des mécanismes optionnels ou instruments dérivés dans le cadre de la réglementation applicable.
Le prix maximum d'achat est fixé à 10 € par action. En cas d'opération sur le capital, notamment de division ou de regroupement des actions ou d'attribution gratuite d'actions, le montant sus-indiqué sera ajusté dans les mêmes proportions (coefficient multiplicateur égal au rapport entre le nombre d'actions composant le capital avant l'opération et le nombre d'actions après l'opération). Le montant maximal de l'opération est ainsi fixé à 20,4 M€.
L'assemblée générale confère tous pouvoirs au Directoire à l'effet de procéder à ces opérations, d'en arrêter les conditions et les modalités, de conclure tous accords et d'effectuer toutes formalités.
L'assemblée générale, en application de l'article L. 22-10-62 du Code de commerce, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire et du rapport des commissaires aux comptes :
Donne au Directoire l'autorisation d'annuler, sur ses seules décisions, en une ou plusieurs fois, dans la limite de 10 % du capital calculé au jour de la décision d'annulation, déduction faite des éventuelles actions annulées au cours des vingt-quatre derniers mois précédents, les actions que la Société détient ou pourra détenir par suite des rachats réalisés dans le cadre de l'article L.22-10-62 du Code de commerce ainsi que de réduire le capital social à due concurrence conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Fixe à dix-huit mois à compter de la présente assemblée, la durée de validité de la présente autorisation.
Donne tous pouvoirs au Directoire pour réaliser les opérations nécessaires à de telles annulations et aux réductions corrélatives du capital social, modifier en conséquence les statuts de la Société et accomplir toutes les formalités requises.
Constate que la présente autorisation prive d'effet celle donnée par l'assemblée générale mixte du 21 mai 2024 aux termes de sa 14ème résolution.
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, et conformément aux dispositions des articles L.225-129-2, L.225-130 et L.22-10-50 du Code de commerce :
ou par l'élévation du nominal des actions ordinaires existantes, ou de la combinaison de ces deux modalités.
Décide qu'en cas d'usage par le Directoire de la présente délégation, conformément aux dispositions des articles L. 225-130 et L. 22-10-50 du Code de commerce, en cas d'augmentation de capital sous forme d'attribution gratuite d'actions, les droits formant rompus ne seront pas négociables, ni cessibles et que les titres de capital correspondants seront vendus ; les sommes provenant de la vente seront allouées aux titulaires des droits dans le délai prévu par la réglementation.
Fixe à vingt-six mois la durée de validité de la présente délégation, décomptée à compter du jour de la présente assemblée.
Décide que le montant d'augmentation de capital résultant des émissions réalisées au titre de la présente résolution ne devra pas excéder le montant nominal de 40 M€, compte non tenu du montant nécessaire pour préserver, conformément à la Loi, et, le cas échéant, aux stipulations contractuelles prévoyant d'autres modalités de préservation, les droits des titulaires de droits ou valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société. Ce plafond est indépendant de l'ensemble des plafonds prévus par les autres résolutions de la présente Assemblée.
Confère au Directoire tous pouvoirs à l'effet de mettre en œuvre la présente résolution, et, généralement, de prendre toutes mesures et effectuer toutes les formalités requises pour la bonne fin de chaque augmentation de capital, en constater la réalisation et procéder à la modification corrélative des statuts.
Prend acte que la présente délégation prive d'effet, à compter de ce jour, à hauteur, le cas échéant, de la partie non utilisée, toute délégation antérieure ayant le même objet.
L'assemblée générale, après avoir pris connaissance des rapports du Directoire et des Commissaires aux comptes et conformément aux articles L.225-147, L.22-10-53 et L.228-92 du Code de commerce :
Prend acte que la présente délégation prive d'effet toute délégation antérieure ayant le même objet.
L'assemblée générale, connaissance prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le Directoire, avec l'autorisation préalable du Conseil de surveillance si elle est requise, à procéder, en une ou plusieurs fois, conformément aux articles L.225-197-1, L.225-197-2, L.22-10-59 et L.22-10-60 du Code de commerce, à l'attribution d'actions ordinaires de la Société, existantes ou à émettre, au profit :
Le nombre total d'actions attribuées gratuitement en vertu de la présente délégation et des conditions fixées par l'article L.225-197-1 du Code de commerce ne pourra dépasser 10 % du capital social existant à la date de leur attribution par le Directoire.
A ce plafond s'ajoutera, le cas échéant, le montant nominal de l'augmentation de capital nécessaires pour préserver les droits de bénéficiaires d'attributions gratuites d'actions en cas d'opérations sur le capital de la société pendant la période d'acquisition.
L'attribution des actions aux bénéficiaires sera définitive au terme d'une période d'acquisition dont la durée sera fixée par le Directoire, celle-ci ne pouvant être inférieure à un an.
Les bénéficiaires devront, le cas échéant, conserver ces actions pendant une durée, fixée par le Directoire, au moins égale à celle nécessaire pour que la durée cumulée des périodes d'acquisition et, le cas échéant, de conservation ne puisse être inférieure à deux ans.
Par exception, l'attribution définitive interviendra avant le terme de la période d'acquisition en cas d'invalidité du bénéficiaire correspondant au classement dans la deuxième et la troisième des catégories prévues à l'article L.341-4 du Code de la sécurité sociale.
Tous pouvoirs sont conférés au Directoire, à l'effet de :
présente autorisation rendra nécessaire.
La présente autorisation emporte de plein droit renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles émises par incorporation de réserves, primes et bénéfices. Elle est donnée pour une durée de trente-huit mois à compter du jour de la présente assemblée.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide de :
| Version actuelle | Nouvelle version proposée |
|---|---|
| La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations. Dans les conditions prévues par la loi, les délibérations du Conseil de surveillance peuvent être prises en utilisant un moyen de télécommunication. | La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil est nécessaire pour la validité des délibérations. Sauf lorsque le conseil est réuni pour procéder aux opérations visées au cinquième alinéa de l'article L 225-68 du Code de commerce, le règlement intérieur peut prévoir que sont réputés présents, pour le calcul du quorum et de la majorité, des membres du conseil de surveillance qui participent à la réunion par des moyens de visioconférence ou de télécommunication permettant leur identification et garantissant leur participation effective, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur. |
| Les décisions du Conseil surveillance peuvent également être prises par consultation écrite des membres du Conseil. Dans ce cas, les membres du Conseil de surveillance sont appelés à se prononcer par tout moyen écrit, et sur décision du Président par voie électronique, sur la ou les décisions qui leur ont été. |
adressées et ce, dans les 2 jours ouvrés (ou moins selon le délai prévu dans la demande) suivant l'envoi de celle-ci. Tout membre du Conseil de surveillance dispose de 1 jour ouvré à compter de cet envoi pour s'opposer au recours à la consultation écrite. En cas d'opposition, le Président en informe sans délai les autres membres du Conseil et convoque un Conseil de surveillance. A défaut d'avoir répondu par écrit au Président du Conseil à la consultation écrite dans le délai susvisé et conformément aux modalités prévues dans la demande, ils seront réputés absents et ne pas avoir participé à la décision. La décision ne peut être adoptée que si la moitié au moins des membres du Conseil a participé à la consultation écrite, et qu'à la majorité des membres participant à cette consultation. Le Président du Conseil est réputé présider la consultation écrite et a donc voix prépondérante en cas de partage des voix. Le Règlement Intérieur du Conseil de surveillance précise les autres modalités de la consultation écrite non définies par les dispositions légales et réglementaires en vigueur ou par les présents statuts.
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Directoire, décide de modifier le deuxième alinéa de l'article 41 des statuts comme suit, concernant la procédure à suivre en cas de capitaux propres inférieurs à la moitié du montant du capital social conformément aux dispositions de l'article L. 225-248 du Code de commerce telles que modifiées par la loi n°2023-171 du 9 mars 2023, le reste de l'article demeurant inchangé :
| Version actuelle | Nouvelle version proposée |
|---|---|
| Si la dissolution n'est pas prononcée, le capital doit être, dans le délai fixé par la Loi et sous réserve des dispositions de l'article 8. ci-dessus, réduit à celui du montant égal à celui des pertes constatées si dans ce délai ces capitaux propres ne sont pas redevenus au moins égaux à la moitié du capital social. | Si la dissolution n'est pas prononcée, la société doit reconstituer ses capitaux propres ou réduire son capital social dans les conditions prévues par la règlementation sous réserve des dispositions de l'article 8 des présents statuts. |
L'assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un exemplaire, d'une copie ou d'un extrait du présent procès-verbal à l'effet d'accomplir toutes les formalités de dépôt et de publicité requises par la loi.
Les informations non applicables au groupe HighCo sont indiquées « N/A ».
Personnes responsables des informations
47
Attestation des responsables du document
47
Déclaration d'expert
312
Autres attestations en cas d'informations provenant de tiers
312
Déclaration relative à l'approbation du document
361
Coordonnées
263
Changements
263
Description des risques importants
190-198
Raison sociale et nom commercial
46, 306, 356
Enregistrement au RCS et identifiant (LEI)
306
Date de constitution et durée
306
Siège social – forme juridique – législation applicable – site web – autres
306, 356
Principales activités
Nature des opérations et principales activités
18-31, 51-58, 88-91
352
Rémunérations et avantages versés ou octroyés
164-175
Provisions pour retraite ou autres
135, 163, 165, 171
Durée des mandats
137, 158
Contrats de service
162-163
Comités
156-161
Conformité aux règles du gouvernement d'entreprise
134-136
Incidences significatives potentielles et modifications futures de la gouvernance
137
Répartition des salariés
92-95
Participations et stock-options
96-97, 135, 182, 184
Accord de participation des salariés au capital
96-97
Répartition du capital
16, 68-72
Droits de vote différents
70-72, 307
Contrôle de l'émetteur
70-71
Accord d'actionnaires
72
Détail des transactions
162-163, 182
45
N/A
213, 281-282
N/A
208-263
208-212
45
312
264-268, 298-302
353
10-15
N/A
269-275
58, 72, 249, 262
16, 72, 249
198
Changement significatif depuis la clôture
58, 262
Montant du capital émis
308
Actions non représentatives du capital
308
Actions autodétenues
308
Valeurs mobilières
308
Conditions de droit d'acquisition et/ou toute obligation
308
Option ou accord
308
Historique du capital social
308
Inscription au registre et objet social
306
Catégories d'actions existantes
307
Disposition impactant un changement de contrôle
307
Résumé de chaque contrat
311
Déclaration sur les documents consultables
305
354
La table de réconciliation ci-dessous renvoie aux principales informations du rapport financier annuel mentionné à l'article 222-3 du règlement général de l'AMF.
| N° de page dans le présent document d'enregistrement | Comptes annuels |
|---|---|
| 277 |
| N° de page dans le présent document d'enregistrement | Rapport sur le gouvernement d'entreprise | Descriptif du programme de rachat d'actions |
|---|---|---|
| 134 | 355 | FICHE SIGNALÉTIQUE DES ÉLÉMENTS ESEF |
HighCo
Communication & Marketing
365, avenue Archimède – CS 60346, 13799 Aix-en-Provence Cedex 3, France
France
Aix-en-Provence, France
France
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
HighCo
HighCo
Le présent document d'enregistrement universel intègre les informations sociales, environnementales et sociétales du rapport de gestion du Directoire prévues par l'article R. 225-105-1 du Code de commerce. Les informations jugées non pertinentes par le Groupe sont indiquées par la mention « N/A ».
| N° de page dans le présent document d'enregistrement | Modèle d'affaires | Description des principaux risques extra-financiers | Description des politiques appliquées |
|---|---|---|---|
| 86 | 82 | 82-84, 92, 104, 106-111 | 127-128 |
| Effectif total et répartition des salariés par sexe, par âge et par zone géographique | 92-95 |
|---|---|
| Embauches et licenciements | 92 |
| Rémunérations et leur évolution | 95-97 |
| Organisation du temps de travail | 97-98 |
| Absentéisme | 98-100 |
| Conditions de santé et de sécurité au travail | 100 |
| Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que maladies professionnelles | 101 |
| Organisation du dialogue social, notamment les procédures d'information et de consultation du personnel et de négociation avec celui-ci | 101-102 |
| Bilan des accords collectifs, notamment en matière de santé et de sécurité au travail | 102 |
| Politiques mises en œuvre en matière de formation, notamment en matière de protection de l'environnement | 104 |
| Nombre total d'heures de formation | 105-106 |
| Mesures prises en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes | 107-108 |
| Mesures prises en faveur de l'emploi et de l'insertion des personnes handicapées | 108 |
| Politique de lutte contre les discriminations | 108 |
| Organisation de la société pour prendre en compte les questions environnementales et, le cas échéant, les démarches d'évaluation ou de certification en matière d'environnement | 118 |
|---|---|
| Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions | 127-130 |
| Montant des provisions et garanties pour risques en matière d'environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en cours | N/A (1) |
| Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans l'air, l'eau et le sol affectant gravement l'environnement | N/A (2) |
| Prise en compte de toute forme de pollution spécifique à une activité, notamment les nuisances sonores et lumineuse | 127-128 |
| Mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d'autres formes de valorisation et d'élimination des déchets | 127-130 |
| Actions de lutte contre le gaspillage alimentaire |
(1) Compte tenu de ses activités, le Groupe n'a jamais eu à constater de provisions et garanties pour risques en matière d'environnement.
(2) Ces indicateurs ne sont pas pertinents dans le cas du Groupe pour les raisons suivantes :
| ACPR | Autorité de contrôle prudentiel et de résolution |
|---|---|
| IAS | International Accounting Standard |
| AG | Assemblée Générale |
| AGA | Attribution Gratuite d'Actions |
| IFRS | International Financial Reporting Standards |
| Agefiph | Association nationale de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées |
| IFRIC | IFRS Interpretations Committee |
| INSEAD | Institut européen d'administration des affaires |
| AMF | Autorité des Marchés Financiers |
| In-store | En magasin |
| Balo | Bulletin des Annonces Légales |
| Incentives | Prime Obligatoires |
| ISIN | International Securities Identification Number |
| CAF ou cash-flow | Capacité d'autofinancement |
| Cash pooling | Centralisation de trésorerie |
| LCB-FT | Lutte Contre le Blanchiment des capitaux et le |
| Capex | Capital expenditure |
Contrat à durée indéterminée
Contrat à durée déterminée
Loi de Modernisation de l'Economie
Dioxyde de carbone
Agence de notation permettant d'obtenir le classement des sociétés en termes de cybersécurité
Plateforme en ligne de vente
Marge brute
Master of Business Administration
Diplôme d'études supérieures spécialisées
Mergers & Acquisitions
Non Applicable
Data Protection Officer
Organisation Non Gouvernementale
Droit préférentiel souscription
Direction des systèmes d'information
Operational expenditure
Organisme de Placement Collectif de Valeurs Mobilières
Partie du prix d'acquisition d'une société payable à terme et dépendant des résultats futurs
Périmètre et Change Comparables
Président Directeur Général
External Attack Surface
Valeur Mobilière de Placement
Grandes Surfaces
Outil de paiement en ligne
360
www.highco.com
Le document d'enregistrement universel a été déposé le 17 avril 2025 auprès de l'AMF, en sa qualité d'autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l'article 9 dudit règlement.
Le document d'enregistrement universel peut être utilisé aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de l'admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s'il est complété par une note d'opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au document d'enregistrement universel. L'ensemble alors formé est approuvé par l'AMF conformément au règlement (UE) 2017/1129.
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