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Titan S.A.

Annual Report Apr 14, 2020

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Annual Report

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TITAN CEMENT GROUP

Rapport Αnnuel Ιntégré 2019

À propos de ce rapport

Le rapport annuel intégré 2019 (RAI 2019) de TITAN Cement Group a été préparé conformément à la loi belge, au Code belge de gouvernance d'entreprise 2020, aux normes internationales de communication financière (IFRS) et aux principes de reporting intégré de l'International Integrated Reporting Council (IIRC).

Les autres cadres de reporting suivis par le Groupe TITAN dans l'élaboration et la présentation du RAI 2019 sont la communication du Pacte mondial des Nations unies sur les lignes directrices relatives aux progrès, la Charte et les lignes directrices de la Global Cement and Concrete Association et les ODD des Nations unies 2030 tels que présentés dans la Revue non financière.

Les états financiers séparés et consolidés du RAI 2019 ont été révisés par PWC. La Vue d'ensemble de la performance non financière et les déclarations y relatives ont fait l'objet d'une vérification indépendante raisonnable par ERM Certification and Verification Services (ERM CVS) conformément aux lignes directrices et aux protocoles de la Global Cement and Concrete Association (GCCA) et dans le respect des critères de niveau « avancé » de la communication sur le progrès du Pacte mondial des Nations Unies (PMNU).

Ceci est notre Communication sur le Progrès sur la mise en œuvre des principes du Pacte mondial des Nations Unies. Nous apprécions vos commentaires sur

Le rapport de réviseur indépendant établi par PWC et la déclaration d'assurance indépendante d'ERM CVS sont repris dans le RAI 2019 et disponibles en ligne à l'adresse www.titan-cement.com/integratedannualreport2019. YVous pouvez saisir le lien RAI 2019 en scannant le code QR avec votre appareil mobile.

Nous nous réjouissons de vos observations, que vous pouvez nous communiquer via le lien cidessus.

Sommaire

Comprendre TITAN

Points marquants en 2019 2
Message du président du CA 3
Message du président
du Comité exécutif du Groupe 4

Vue d'ensemble 6

Un paysage mondial en mutation Approche commerciale 117 années de croissance Présence internationale Créer de la valeur pour tous Caractère matériel et démarche d'implication des parties prenantes Gouvernance d'entreprise et gestion des risques

  • Performance : faits marquants 22
  • Performance financière Informations relatives au marché d'actions
  • Performance par rapport à nos objectifs de développement durable pour 2020
  • Performance sociale Performance environnementale Performance régionale Perspectives 2020

Rapport de gestion

Gestion de l'eau
Santé et sécurité
44 Gestion et développement des personnes
d'approvisionnement
États non financiers 81
120
Audit interne et gestion des risques dans le cadre du Vue d'ensemble
122
Rapport de rémunération 2019
Politique de Rémunération 2019 Financement et investissements
Informations à communiquer en vertu de l'article 34 de
l'arrêté royal du 14 novembre 2007
Résolutions du Conseil d'administration
68
Vente d'actions dans le cadre de plans d'options sur
72
États financiers 127
Comptes Annuels Abrégés
208
210
211
Glossaire 220
42
74
Développement durable des communautés
Développement durable de la chaîne
Revue financière
de la performance financière
Rétrospective de l'année 2019
Rétrospective régionale de l'année 2019
Perspectives
Actions propres
actions
Événements postérieurs au bilan
Déclaration relative à la continuité de l'exploitation
Déclaration de viabilité
de la Société Mère
Déclaration des personnes responsables
Rapports du Vérificateur

Points marquants en 2019

Aspects financiers

€1 609,8m Recettes

€267,1m

EBITDA (Résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement)

€ NPAT 50,9m (Bénéfice net après impôts)

« ΒΒ » sur la base d'une perspective stable

Notation de crédit (S&P)

€1 409,8m

Total des capitaux propres du Groupe

Aspects non financiers

5 400 Employés (Au 31 décembre 2019)

675,7

Εmissions directes nettes spécifiques de CO₂ (kg/tProduct) 1

769 Nouveaux employés dans l'ensemble du Groupe

1,44

Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR) des employés

14,7 Émissions spécifiques de poussières (g/tClinker)

255,9 Consommation spécifique d'eau (lt/tCement)

1 Le terme « produit » désigne les produits cimentaires tels que définis par la GCCA.

Message du Président du Conseil d'Αdministration

Chers actionnaires et parties prenantes,

La reprise lente, régulière et généralisée observée ces dernières années au niveau de l'économie mondiale s'est poursuivie pendant la plus grande partie de 2019 avant que l'apparition de la pandémie de Covid-19 n'y mette brutalement fin.

Le virus nous entraîne dans l'inconnu, confrontant le monde entier à de nouveaux défis humains, sociaux et économiques. Dans ce contexte éprouvant, nos pensées vont aux victimes du Covid-19 et à leurs proches. Nous exprimons toute notre reconnaissance aux acteurs des systèmes de santé et d'aide sociale qui continuent d'assurer le fonctionnement de ces systèmes dans des conditions très difciles. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour soutenir leurs eforts. TITAN assume sa responsabilité sociale en protégeant ses employés, ses communautés et ses clients.

Les entreprises du monde entier seront toutes malheureusement afectées par la crise que nous vivons en ce moment, et TITAN ne fera pas exception. En fonction de l'évolution de la situation, nous vous tiendrons informés de nos prévisions quant à l'impact sur nos activités et des mesures que nous mettrons en œuvre pour atténuer ce dernier.

L'année 2019 a par ailleurs constitué un tournant majeur pour le Groupe TITAN, puisque nous avons réalisé notre objectif de lui donner une nouvelle orientation stratégique plus en phase avec l'expansion de notre empreinte internationale, tout en améliorant considérablement notre compétitivité financière.

Dans le cadre d'une ofre publique d'achat initiée par ses principaux actionnaires, Titan Cement International S.A. (TCI), enregistrée en Belgique mais dont le siège de direction se trouve à Chypre, a succédé à TITAN Cement Company S.A. en tant que société mère du Groupe. Le 23 juillet 2019, les actions de TCI ont été admises à une première cotation sur Euronext-Bruxelles et à une seconde sur Euronext-Paris et la Bourse d'Athènes.

En dépit de tous ces changements, les principaux actionnaires et la direction générale de TITAN, ainsi que le Groupe dans son ensemble, sont restés les mêmes. Le Groupe restera fidèle à ses normes d'excellence bien établies, à la meilleure gouvernance de sa catégorie et à ses engagements en matière d'éthique et de développement durable à long terme, tout en composant avec des cycles de marché complexes.

Au nom du Conseil d'Administration, je tiens à exprimer mes remerciements et ma gratitude à nos actionnaires pour le soutien témoigné à l'occasion de l'ofre publique d'achat qui a rendu cette transition historique possible. J'en profite également pour féliciter l'équipe dirigeante, qui a su concevoir et exécuter de manière efcace cette transition extrêmement délicate tout en obtenant une nouvelle année de résultats solides,

« L'année 2019 a constitué un tournant majeur pour le Groupe TITAN, puisque nous avons réalisé notre objectif de lui donner une nouvelle orientation stratégique plus en phase avec l'expansion de notre empreinte internationale, tout en améliorant considérablement notre compétitivité financière. »

reflétant parfaitement la complexité et la grande variété des forces économiques en jeu au sein de l'empreinte géographique diversifiée du Groupe.

Je suis convaincu que TCI dispose de tous les atouts qui lui permettront de poursuivre sa trajectoire vers une croissance durable au profit de ses actionnaires et de ses parties prenantes.

Je souhaite, à toutes et à tous, le meilleur,

Takis Arapoglou Président du Conseil d'Αdministration

Message du Président du Comité Executif du Groupe

« Nous sommes bien placés pour gérer les cycles de marché de notre entreprise et participer aux changements majeurs qui vont toucher notre secteur et le reste du monde, en nous concentrant sur l'excellence opérationnelle et la rentabilité ainsi que sur l'adaptabilité, l'agilité et le développement durable à long terme. »

Chers actionnaires et parties prenantes,

En 2019, nous avons géré avec succès les cycles traditionnels de l'activité économique et de la construction dans chacune des régions où nous sommes actifs, réalisant une nouvelle année de performances financières robustes. En même temps, nous avons relevé les défis et saisi les opportunités qu'impliquent l'urgence de lutter contre le changement climatique et l'avènement de la révolution numérique, en poursuivant nos priorités stratégiques d'excellence opérationnelle et de développement durable à long terme.

En ce qui concerne les cycles du marché et de leur évolution en 2019, notre plus grand marché, celui des États-Unis, a maintenu son évolution favorable en Floride, dans la région centrale Atlantique et les zones métropolitaines de New York, où nous sommes actifs. Le marché grec a montré certains signes de croissance, principalement les constructions relatives au secteur touristique et les investissements du secteur privé. La plupart de nos marchés en Europe du Sud-Est ont bénéficié d'une augmentation de la demande, et le Brésil semble renouer avec une croissance modérée. En revanche, l'Égypte a enregistré une baisse de la demande qui, parallèlement à la mise en exploitation de la méga-usine appartenant à l'armée du pays, a provoqué une forte réduction du taux d'utilisation des capacités productives. La situation est similaire en Turquie où, après une forte baisse de la demande, la situation semble se stabiliser à de faibles niveaux d'utilisation.

Nos opérations ont pu tirer profit de la baisse généralisée des prix de carburant, mais ont subi une hausse des coûts de l'électricité dans la plupart des régions. Les coûts logistiques, notamment ceux liés au transport maritime et à la distribution locale aux États-Unis, ont également augmenté. Certaines de ces augmentations ont été répercutées dans les prix facturés sur les marchés, notamment dans les régions afchant une croissance importante.

L'efet net des performances régionales a été stable à positif pour le Groupe, avec une augmentation du chifre d'afaires à 1.609,8 millions d'euros (8.0%) et de l'EBITDA à 267,1 millions d'euros (2,8%). Le bénéfice net après impôts est retombé à 50,9 millions d'euros (-5,5%), cette diminution étant attribuable aux pertes en Méditerranée orientale.

Nous avons continué d'investir dans nos opérations, avec des dépenses de 109 millions d'euros en investissements en 2019. Le Groupe a également financé l'acquisition, par un processus de retrait obligatoire (squeeze out), de la minorité des actions de TITAN Cement Company S.A. qui n'avaient pas été échangées pendant l'ofre volontaire d'échange d'actions. En outre, conformément à notre stratégie commerciale à long terme en Europe du Sud-Est et en Égypte, nous avons acquis les participations minoritaires détenues par la Société Financière Internationale (SFI) dans nos filiales locales.

Jusqu'à l'émergence de la crise du coronavirus, notre planification pour 2020 était basée sur des perspectives largement positives : la longue période de croissance aux États-Unis devait se poursuivre, avec un marché résidentiel soutenu par des indicateurs macroéconomiques favorables. Les régions de l'Europe du Sud-Est, de la Grèce et du Brésil connaissaient également une évolution favorable de leurs marchés locaux, bien que la Grèce allait toutefois soufrir d'une baisse des exportations, la production de ciment européenne étant remplacée par les exportations en provenance de pays sans tarification du CO₂. La Turquie et l'Égypte devaient continuer à subir une faible demande en 2020 même si les fondamentaux à long terme qui déterminent la demande dans ces deux pays restent solides.

L'épidémie du coronavirus est une source d'incertitude majeure. Elle devrait avoir un impact, sur l'économie mondiale et sur nos prévisions initiales, qu'il est actuellement impossible de quantifier. Au moment où nous écrivons ces lignes (15 mars), nous n'avons pas encore constaté un impact négatif sur la demande de nos marchés, ni une perturbation significative de nos activités. Nous prenons toutes les mesures nécessaires afin de faire face à toutes les éventualités.

En ce qui concerne la deuxième catégorie de tendances à long terme, nous observons et nous participons activement aux changements majeurs que la révolution numérique va provoquer dans notre secteur et au-delà. Ces changements se traduisent par de nouvelles façons d'améliorer l'efcacité opérationnelle de nos usines. En 2019, nous avons lancé plusieurs projets pilotes numériques en matière d'optimisation de la production et de maintenance prédictive. Nous comptons pousser notre évolution numérique nettement plus loin, et nous expérimentons actuellement avec des outils et plateformes qui permettront d'améliorer, voire de redéfinir entièrement notre chaîne d'approvisionnement et nos interactions avec nos clients. Actuellement nous nous concentrons principalement sur le développement de nos capacités numériques par des expériences accélérées au sein de notre organisation. Cette trajectoire est favorisée par de nombreuses collaborations avec des établissements universitaires et des partenaires technologiques, ainsi que par des initiatives telles que l'Académie numérique pour les jeunes professionnels.

Pour ce qui est de la croissance durable à long terme de notre entreprise, notre première priorité est de réduire l'empreinte carbone de nos propres activités et de participer à la décarbonisation de la chaîne de valeur de la construction, et de contribuer ainsi à l'efort mondial d'atténuation du changement climatique. Nous avons encore progressé dans la réduction de nos émissions de CO₂, notamment grâce à une utilisation accrue de carburants alternatifs. Nous nous attendons à atteindre notre objectif pour 2020 de réduction de 20% des émissions spécifiques par rapport à l'année de référence 1990 avec un léger retard provoqué par la situation réglementaire et les conditions du marché qui influencent la combinaison de produits et de carburants. Nos émissions totales en 2019 ont été réduites de 7 % par rapport à l'année précédente, principalement en raison d'une baisse de production de clinker. En outre, grâce à notre

participation à des consortiums européens et internationaux, nous développons actuellement des produits cimentaires à faible intensité de carbone et nous collaborons à des projets de R&D qui prévoient l'utilisation expérimentale de technologies de capture du carbone dans nos usines.

Le changement climatique arrive à juste titre en tête des préoccupations en matière de développement durable, mais nous avons aussi progressé sur d'autres questions environnementales, sociales et de gouvernance d'une importance vitale pour nos parties prenantes et pour nous-mêmes. Sur le plan environnemental, nous sommes en bonne voie pour atteindre tous nos objectifs en matière d'émissions de SOx, NOx et de poussières, de consommation d'eau et de rendement énergétique. Dans le domaine social, nous avons créé une plateforme interne pour noter et partager les meilleures pratiques en matière de collaboration avec les communautés. Nous avons amélioré nos performances de sécurité, et nous avons favorisé la diversité et l'inclusion en analysant nos politiques et processus internes afin d'identifier les partis-pris importants. Les changements en matière de gouvernance destinés à tous les employés du Groupe, s'identifient par la mise en place d'une politique de numéro d'appel d'urgence ainsi que des principales politiques dans la plateforme numérique d'apprentissage. Nous avons également intégré les systèmes de gouvernance de la nouvelle société mère du Groupe en suivant notre historique de transparence et de responsabilité démontré en matière de performances financières et non financières. Nous avons également réalisé une enquête couvrant tous nos employés dans le monde entier et un réexamen de l'évaluation de matérialité au niveau du Groupe afin d'intégrer les dernières perspectives de nos parties prenantes à notre planification stratégique en 2020. Nous collaborons tant au niveau local qu'au niveau mondial en vue de réaliser les objectifs de développement durable pour 2030, conformément à notre engagement au titre du Pacte mondial de l'ONU.

Nous sommes bien placés pour gérer les cycles de marché de notre entreprise et pour participer aux changements majeurs qui vont toucher notre secteur et le reste du monde en nous concentrant sur l'excellence opérationnelle et la rentabilité ainsi que sur l'adaptabilité, l'agilité et le développement durable à long terme. Nous savons que nous pouvons compter sur nos partenariats et sur notre collaboration avec toutes nos parties prenantes pour relever avec succès nos défis futurs communs.

Dimitri Papalexopoulos Président du Comité Executif du Groupe

Vue d'ensemble

Un aperçu de notre Groupe dans un paysage mondial en mutation. Notre approche de la création de valeur pour nos parties prenantes et de la gouvernance d'entreprise.

Un paysage mondial en mutation

Le paysage mondial étant marqué par des changements de plus en plus rapides, nous suivons activement les nouvelles dynamiques décrites ci-dessous. Nous relevons le défi et nous participons, en collaboration avec nos parties prenantes, aux eforts visant à relever les grands défis auxquels le secteur du ciment est confronté aujourd'hui.

Développement durable des infrastructures

Selon les Nations Unies, 68% de la population mondiale vivra en milieu urbain d'ici à 2050, contre 55% à l'heure actuelle. Face à cette migration constante des zones rurales vers les zones urbaines, la société doit construire rapidement les infrastructures nécessaires pour répondre aux besoins des personnes, que ce soit en matière de logement, de transport ou de systèmes de distribution de l'énergie. Compte tenu des autres enjeux mondiaux tels que le changement climatique et l'épuisement des ressources naturelles, le développement urbain ne peut se faire sans prendre en considération ces graves questions de développement durable.

La société attend de tous les acteurs responsables de la construction du monde de demain qu'ils répondent à l'appel et jouent leur rôle dès aujourd'hui. La consommation de ciment devrait augmenter et le secteur du ciment a un rôle important à jouer en contribuant, par l'innovation, à créer des villes durables et agréables à vivre en collaboration avec toutes les parties prenantes, les autorités locales, les régulateurs, les communautés, nos partenaires commerciaux et nos clients.

Le changement climatique et le défi du CO₂

Le changement climatique et le réchaufement planétaire par l'activité humaine, est sans nul doute l'un des grands défis de notre époque. Il représente un risque à long terme pour notre société, et ce risque s'étend aux organisations de diférents secteurs. La société exige des institutions, des universités, des entreprises et des gouvernements du monde entier qu'ils unissent leurs forces et prennent des mesures concrètes pour afronter cette menace mondiale.

L'industrie du ciment est un secteur à forte intensité de carbone et aux besoins en énergie importants. à ce titre, le secteur conscient de l'urgence du changement climatique et y voit un problème critique pour son activité. Il prend des mesures pour réduire son empreinte carbone dans le clinker, le ciment et le béton, pour augmenter la recarbonisation sur la durée de vie des produits et pour développer des technologies de capture du carbone. En outre, pour réaliser la vision d'une économie neutre en carbone, le secteur du ciment plaide en faveur d'un cadre réglementaire commun au niveau mondial qui favorisera l'innovation et l'investissement et empêchera les « fuites de carbone », c'est-à-dire le déplacement de la production vers les régions les moins réglementées avec des conséquences néfastes pour l'environnement.

Transformation numérique

La quatrième révolution industrielle allie les technologies physiques et le numériques par le biais d'outils d'outils d'analyse, de l'intelligence artificielle et de technologies cognitives afin

de créer des systèmes capables de prendre des décisions plus éclairées. L'impact de ces changements va probablement toucher tous les secteurs, toutes les entreprises et toutes les communautés, et il transforme déjà les économies, les emplois et la société et la société elle-même.

La transformation numérique et les progrès de technologies transforment la façon dont le secteur du ciment définit l'excellence opérationnelle. Les outils d'analyse avancés, les interfaces numériques, l'automatisation et la robotique permettront d'optimiser les actifs, de détecter les points problématiques de manière précoce, d'améliorer la maintenance prédictive et de sauvegarder la qualité des produits et processus. Les nouvelles approches numériques peuvent transformer l'ensemble de la chaîne opérationnelle et avoir un impact sur le chifre d'afaires et la productivité ainsi que sur les modèles d'afaires et les emplois. Les producteurs de ciment qui réagissent rapidement pour adopter les technologies 4.0 augmenteront l'efcacité de leurs processus de production et en tireront un avantage concurrentiel important par rapport à leurs pairs.

Attentes sociales accrues en matière de développement durable

Le développement durable devient de plus en plus important pour toutes les entreprises dans tous les secteurs. Toutes les entreprises ont impérativement besoin d'une stratégie de développement durable pour être compétitives aujourd'hui et assurer leur pérennité. Suite à l'appel à l'action des Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU, de plus en plus d'entreprises alignent leurs propres objectifs sur les ODD et mesurent, gèrent et communiquent leurs risques et opportunités en matière de développement durable. Cet engagement, volontaire à l'origine, devient progressivement une obligation dans la mesure où les investisseurs tiennent de plus en plus compte de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d'investissement. De même, la société dans son ensemble attend un engagement plus important et plus de transparence du secteur privé en matière d'ESG.

Afin de déterminer son impact potentiellement élevé en matière de critères ESG et de gérer efcacement les risques correspondants, le secteur du ciment a créé et met à jour en permanence des lignes directrices de développement durable par le biais de la Global Cement and Concrete Association (GCCA). Par ailleurs, de nombreuses entreprises communiquent leurs performances non financières conformément aux pratiques mondiales et nationales. Ces pratiques évoluent à leur tour pour répondre aux exigences croissantes des parties prenantes en matière de transparence et de responsabilité.

Approche commerciale

Fort de 117 années d'expérience dans le secteur et guidé par son engagement en faveur d'une croissance durable, TITAN est devenu un producteur international de ciment et de matériaux de construction répondant aux besoins de ses clients dans plus de 25 marchés dans le monde entier. TITAN possède un réseau de 14 usines de ciment dans 10 pays ainsi que des carrières, des usines de mélanges prêts à l'emploi, des terminaux et autres installations de production et de distribution.

Nous répondons aux besoins de la société en infrastructures et en logements sûrs, résilients et abordables, et nous créons de la valeur en transformant des matières premières en produits (ciment, béton, agrégats, cendres volantes, mortiers et autres matériaux de construction), en les distribuant aux clients et en fournissant des services connexes. Notre collaboration et le partage de notre expertise avec nos clients, nos partenaires commerciaux, les communautés locales et le monde universitaire augmentent la valeur partagée que nous créons et contribuent aux progrès sur les domaines matériels qui nous concernent ainsi que nos parties prenantes aux niveaux mondial, régional et local.

Nous réagissons à l'évolution du paysage mondial et aux enjeux de développement durable de plus en plus importants. Nous investissons dans la recherche, le développement et l'innovation en nous concentrant sur les domaines liés au développement durable à long terme de l'entreprise, et en particulier l'atténuation du changement climatique et la réduction des émissions de CO₂, la mise en application du modèle de l'économie circulaire et la transformation numérique. En ce qui concerne la R&D, nous nous concentrons de plus en plus sur le développement de technologies à faible intensité de carbone qui seront essentielles pour réduire les émissions de CO₂ à l'avenir. Nous participons également à de grands partenariats entre l'industrie et les universités pour la recherche sur les matériaux cimentaires à faible intensité de carbone.

Sur le plan de la transformation numérique, nous avons commencé à appliquer les outils de la quatrième révolution industrielle à notre entreprise. Nous avons lancé de nombreux projets pilotes et de nombreuses solutions en matière d'informatique et d'outils d'analyse avancés, et leur déploiement dans les diférentes

divisions du Groupe a un impact important. Nous estimons que le renforcement constant de nos capacités à l'ère de la numérisation constitue un élément essentiel de nos eforts visant à améliorer notre efcacité opérationnelle et notre compétitivité et à créer de nouvelles façons d'interagir avec nos clients. À cette fin, nous investissons en permanence dans le développement des compétences numériques de nos salariés et nous renforçons l'autonomie de nos équipes en leur adjoignant des experts possédant des compétences spécialisées.

Le développement durable faisant partie intégrante de notre entreprise, notre engagement en faveur de la responsabilité sociale des entreprises va au-delà du simple respect des réglementations ; il s'agit d'une promesse volontaire d'exercer une influence positive sur le monde qui nous entoure. Nous accélérons nos eforts visant à promouvoir le développement durable sur l'ensemble de notre chaîne de valeur et nous faisons en sorte que nos employés puissent se développer dans un environnement inclusif et surtout en favorisant les favorisant les collaborations afin de répondre aux besoins des communautés locales.

En participant activement à des projets de collaboration au niveau mondial et aux travaux d'organisations internationales, nous comptons également relever les défis mondiaux de développement durable dans le cadre des Objectifs de développement durable de l'ONU pour 2030. Nous comptons parmi les participants du Pacte mondial de l'ONU et nous sommes un membre central de CSR Europe, de la Global Cement and Concrete Association (GCCA) et de World Business Council for Sustainable Development (WBCSD).

Parmi les 17 ODD 2030, quatre ont été identifiés en 2015 comme étant les plus pertinents pour notre activité, et huit comme étant complémentaires à nos principales priorités (voir le tableau ci-dessous), et nous avons lié à la plupart d'entre eux nos domaines matériels pour 2015 ainsi que nos objectifs de développement durable pour 2020. Nous décrivons la contribution de TITAN à tous les ODD tout au long du RAI 2019 et plus en détail dans les états non financiers. Suite aux résultats de l'évaluation de la matérialité en 2019, nous travaillons à la mise à jour de la contribution aux ODD 2030 et de l'alignement sur ceux-ci, ainsi qu'à la fixation d'objectifs pour tous les domaines matériels.

Les ODD les plus pertinents pour nos activités Les ODD complémentaires à nos priorités

117 années de croissance étayées par des valeurs essentielles

Poussés par notre esprit d'entreprise, nous nous sommes développés au-delà de nos racines grecques et couvrons aujourd'hui quatre continents.

Notre croissance depuis 1902

Euronext Brussels, Euronext Paris et à la Bourse d'Athènes.

Notre objectif fondamental

Nous souhaitons croître en tant que producteur de ciment multirégional et verticalement intégré alliant esprit d'entreprise et excellence opérationnelle avec respect des personnes, de la société et de l'environnement.

Nos priorités stratégiques

Afin d'atteindre notre objectif fondamental, nous nous concentrons sur quatre priorités stratégiques :

Diversification
géographique
Amélioration continue
de la compétitivité
Intégration
verticale
Focalisation sur le
capital humain et la
responsabilité sociale de
l'entreprise
Nous étendons notre
activité vers de nouveaux
marchés intéressants
par des acquisitions et
par le développement
de nouveaux sites afin
de diversifier notre base
de revenue bénéfices et
d'atténuer les efets de la
volatilité inhérente à notre
secteur d'activité.
Nous appliquons de
nouvelles mesures
d'amélioration de
l'efcacité dans toute
l'entreprise afin de
réduire les coûts et de
devenir plus compétitifs.
Nous élargissons notre
activité à d'autres
produits dans la chaîne
de valeur du ciment
afin de mieux servir nos
clients et d'exploiter de
nouvelles opportunités
de bénéfices.
Nous prenons soin de nos
employés et nous favorisons
leur développement. Nous
améliorons constamment
nos bonnes relations
avec toutes les parties
prenantes internes et
externes, toujours dans
le but d'un respect et
d'une compréhension
réciproques.

Ces priorités s'appuient sur notre approche de partage des meilleures pratiques et de valorisation de l'expertise. L'application de cette approche dans l'ensemble du Groupe contribue au développement de nos capacités et à la réalisation efcace de notre objectif fondamental.

Nos valeurs

Nos valeurs sont au coeur de notre identité, elles guident notre stratégie et constituent le fondement de toutes nos activités. Directement issues des principes, des convictions et de la vision de nos fondateurs en 1902, elles ont permis de créer un lien solide avec nos employés et ont favorisé la croissance qui nous porte depuis plus d'un siècle. Elles restent le fondement solide de notre culture et de notre esprit de famille.

Donner des résultats

  • ▶ Valeur pour les actionnaires
  • ▶ Objectifs clairs
  • ▶ Normes élevées

Incarnées dans l'identité du Groupe et ancrées dans notre culture et dans les pratiques de nos salariés, nos valeurs nous aident à mener nos activités de façon respectueuse et responsable.

Savoir-faire

  • ▶ Amélioration de la base de connaissance
  • ▶ Compétence dans chaque fonction
  • ▶ Excellence dans les compétences centrales

Amélioration continue

  • ▶ Organisation apprenante
  • ▶ Volonté de changer
  • ▶ Relever les défis

Valeur pour le client

  • ▶ Anticipation des besoins des clients
  • ▶ Solutions innovantes
  • ▶ Produits et services de qualité

Responsabilité sociale de l'entreprise

  • ▶ La sécurité avant tout
  • ▶ Développement durable
  • ▶ Dialogue et collaboration avec les parties prenantes

Présence internationale

Nous communiquons nos performances et nos activités sur la base de nos quatre régions géographiques, et séparément pour notre coentreprise au Brésil.

Grèce et Europe occidentale

Cimenteries

    1. Thessalonique
    1. Kamari
    1. Patras
  • Usine de broyage
    1. Elefsina

béton prêt à l'emploi broyage

Principaux produits/ principales activités

*La coentreprise au Brésil est intégrée aux états financiers selon la méthode de consolidation par mise en équivalence.

La coentreprise brésilienne n'est pas incluse dans la vue d'ensemble et les états non financiers.

États-Unis

Cimenteries 1. Roanoke - Virginie 2. Pennsuco – Floride

Brésil (coentreprise)

Cimenterie

  1. Quixere

Usine de broyage

  1. Pecem

Créer de la valeur pour tous

Nous nous appuyons sur nos ressources en capital, les transformons et les enrichissons pour fournir nos produits et services et atteindre une croissance durable de nos activités, en créant de la valeur1 ajoutée pour toutes nos parties prenantes et en contribuant à la réalisation des objectifs mondiaux de développement durable.

Nous utilisons efcacement nos ressources économiques pour soutenir la croissance de nos activités et préserver notre compétitivité internationale.

Capital manufacturier

Nous fabriquons nos produits en recourant aux meilleures techniques disponibles dans un réseau de 14 cimenteries établies dans 10 pays, ainsi que dans des carrières, des usines de béton prêt à l'emploi et d'autres installations de production, et nous les distribuons de manière fiable à nos clients au moyen de terminaux dédiés.

Capital intellectuel

Nous tirons parti de nos capacités de R&D, de nos compétences clés et notre connaissance approfondie du secteur des matériaux de construction pour améliorer notre ofre ainsi que nos performances.

Capital humain

Nous apprécions la contribution que nos collègues apportent à nos réalisations en soutenant constamment leur développement professionnel dans un environnement de travail stimulant, inclusif et participatif.

Capital social et relationnel

Nous dialoguons avec nos parties prenantes de manière à établir des relations de confiance à long terme et à travailler ensemble à des projets participatifs en vue d'exercer une influence positive sur la société et les communautés locales.

Capital naturel

Nous nous approvisionnons en matériaux de manière responsable et nous préservons les ressources naturelles ainsi que la biodiversité dans les régions où nous sommes actifs. Nous contribuons à l'économie circulaire en observant le principe « réduire, recycler, réutiliser, récupérer ».

pour fournir nos produits et services

Produits

Services et solutions

Production, transport, distribution de matériaux de construction

Ciment Béton prêt à l'emploi Agrégats Mortiers secs Blocs de construction Cendres volantes

Solutions pour l'économie circulaire:

Technologies de séparation

Solutions alternatives de gestion des combustibles et des déchets

Indicateurs clés Quantités Parties prenantes ODD
Valeur ajoutée² €598,0m Salariés, clients,
fournisseurs, actionnaires
et investisseurs
Valeur ajoutée nette3 €458,3m Salariés, clients,
fournisseurs, actionnaires
et investisseurs
Dépenses totales pour les
fournisseurs, locaux, nationaux et
internationaux, de biens et de services
€1 020,0m Fournisseurs et sous
traitants
Taxes nationales et locales €90,7m Gouvernements et
instances publiques
(centrales et locales)
Paiements en espèces, sous forme
de dividendes et autres, aux
actionnaires et aux minorités
€13,7m Actionnaires U
N
O
ainsi que de la valeur ajoutée pour nos parties prenantes Total des dépenses pour dons et
initiatives d'engagement social
€2,5m Communautés,
universités et
organisations éducatives,
société civile et société en
général
D 2030 de l'
D
Investissements verts €26,6m Communautés,
jeunesse, société en
général
O
Carburants alternatifs 269 665
tonnes
Communautés,
jeunesse, société en
général
Salaires, (contributions aux) pensions
et prestations sociales, y compris
les prestations supplémentaires
extralégales
€315,1m Salariés et leurs
familles, communautés
locales
et contribuer aux
Investissements dans la formation
des salariés directs (total des
dépenses au niveau du Groupe)
€0,9m Salariés et leurs familles
Stages 396
stagiaires
Salariés et leurs
familles, communautés
locales, jeunesse
R&D et innovation
Eforts participatifs
€7,9m Salariés, clients
Investissements dans la croissance
à venir du Groupe
€109,3m Salariés, clients
(3) Recettes moins les coûts des matériaux, biens et services achetés et moins les amortissements sur immobilisations corporelles (valeur ajoutée nette, VAN),
conformément à la CNUCED.
(4) Dépenses totales comprenant les coûts directs et indirects de formation des employés directs et principalement des coûts tels que les honoraires des formateurs. Pour
de plus amples détails, veuillez vous référer au Tableau 2.1. Indicateurs fondamentaux de création de valeur dans les États non financiers.

Caractère matériel et démarche d'implication des parties prenantes

Sur la base d'une communication ouverte et structurée, nous dialoguons et collaborons avec nos parties prenantes afin de mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes. Par ce processus, nous espérons créer des relations de confiance et améliorer la collaboration afin de créer une valeur partagée et de contribuer à une croissance durable.

L'approche de TITAN en matière d'évaluation de matérialité

L'évaluation de matérialité est un processus continu qui constitue la base de la mise en œuvre de notre stratégie de développement durable. Un cycle complet d'évaluation de matérialité dure cinq ans, avec des évaluations au niveau local qui sont utilisées dans l'évaluation de matérialité au niveau du Groupe et inversement. Ses résultats, et les mesures que nous prenons en conséquence, alimentent le dialogue constant avec nos parties prenantes et permettent une compréhension et une confiance réciproques fondées sur le consensus, et donc une collaboration en faveur de solutions durables à tous les niveaux.

En 2015, nous avons procédé à une évaluation de matérialité établi un lien entre nos domaines matériels et les objectifs de développement durable (ODD) définis par l'ONU afin de parvenir à une croissance et à un développement durables d'ici à 2030.

En 2017, lorsque nous avons fixé nos objectifs de développement durable pour 2020, nous avons été plus loin en commençant à aligner ces objectifs non seulement sur nos domaines matériels, mais aussi sur les ODD fondamentaux et complémentaires fixés par l'ONU à l'horizon 2030.

En 2019, un nouveau cycle d'évaluations de matérialité a été lancé au niveau du Groupe. Le lancement de ce nouveau cycle a été l'occasion d'améliorer et de développer encore notre processus interne par l'utilisation de la « Carte de matérialité » du SASB. Les résultats de ce processus seront présentés dans notre rapport annuel intégré 2020.

Les informations ci-dessous résument les résultats du cycle d'évaluation de matérialité efectué en 2015.

Domaines matériels du Groupe TITAN 2015-2019 ODD 1 Liquidité financière et accès au financement 8, 17 2 Gestion environnementale 6, 7, 15, 17 3 Changement climatique 7, 13, 17 4 Économie circulaire 12, 17 5 Santé et sécurité 3, 8, 17 6 Gestion et développement des personnes 4, 5, 17 7 Durabilité des communautés 4, 9, 11, 17 8 Risques sociaux et politiques et instabilité 8, 17 9 Gouvernance, transparence et éthique 4, 8, 17

Principaux ODD

16

Le dialogue avec les parties prenantes est un processus continu en cinq étapes:

Dialogue et collaboration avec les parties prenantes

Nos interactions avec les parties prenantes reposent sur un processus en cinq phases, comme le montre le schéma ci-dessous. Le retour reçu de nos parties prenantes nous guide dans nos améliorations continues à tous les niveaux.

Nous créons la confiance avec nos parties prenantes en nous montrant ouverts, transparents et cohérents dans notre communication. Au niveau du Groupe, nous communiquons nos performances en matière de développement durable aux parties prenantes sur une base annuelle, y compris les résultats d'une évaluation indépendante.

Depuis 2018, conscients du fait que les parties prenantes locales sont importantes pour nos activités locales mais aussi au niveau du Groupe, nous communiquons nos performances en matière de développement durable dans six pays selon les mêmes normes strictes, et les faisons vérifier de manière indépendante.

TITAN Usje, en Macédoine du Nord, a été notre première filiale à appliquer cette pratique en 2008. En 2019, TITAN Albanie, TITAN Bulgarie, TITAN Égypte, TITAN Kosovo, TITAN Macédoine du Nord et TITAN Serbie ont publié leurs performances en matière de développement durable sur la base des résultats des évaluations de matérialité et du retour reçu des principales parties prenantes locales grâce à leurs dialogues systématiques

Parties prenantes clés Processus de dialogue Problématiques clés par groupe de parties prenantes
Salariés — syndicats Sondage d'opinion auprès des salariés
2019, Journées de la communication,
Conventions collectives
Responsabilité sociale des entreprises, santé et sécurité
au travail, inclusion (communication, participation,
reconnaissance)
Clients Rencontres bilatérales, journées
portes ouvertes, entretiens, études
Collaboration étroite, produits et services de qualité,
construction durable
Sous-traitants Rencontres bilatérales, journées
portes ouvertes
Santé et sécurité au travail, collaboration étroite, aptitudes
et compétences
Communautés Journées portes ouvertes, études,
entretiens
Santé et sécurité, impacts environnementaux locaux
Investisseurs Tournées de présentation, rencontres
bilatérales, forums, ateliers
Gouvernance et transparence, changement climatique,
croissance future
Fournisseurs Rencontres bilatérales, entretiens,
visites d'étude, bulletins
d'information
Collaboration étroite, transparence, croissance future
Autorités locales Rencontres bilatérales, entretiens,
études, journées portes ouvertes
Soutien et développement/infrastructure communautaires,
croissance future et emploi
Autorités de réglementation Rencontres bilatérales, journées
portes ouvertes, forums thématiques
Changement climatique, transparence, emploi et croissance
économique

Les informations ci-dessous résument les résultats du dialogue avec les parties prenantes en 2019

Gouvernance d'entreprise et gestion des risques

Par le biais d'une bonne gouvernance d'entreprise, nous souhaitons faire en sorte que chaque décision de la direction soit à la hauteur de notre objectif et de nos valeurs fondamentales, tienne dûment compte des considérations de développement durable et soit dans l'intérêt de nos parties prenantes. Nous identifions, évaluons et gérons proactivement tous nos risques et toutes nos opportunités potentiellement significatifs, ce qui nous permet de nous préparer aux problèmes susceptibles d'avoir un impact sur le développement durable à long terme de notre entreprise et de réaliser nos objectifs stratégiques.

Structure juridique de Titan Cement International S.A.

Titan Cement International S.A. (« TITAN » ou « la Société ») est une société anonyme de droit belge. Elle est devenue la société mère du groupe après la réussite de l'ofre d'échange volontaire d'actions soumise aux actionnaires de Titan Cement Company S.A., l'ancienne société mère du Groupe.

Depuis le 23 juillet 2019, les actions de Titan Cement International S.A. sont cotées sur les marchés réglementés d'Euronext Brussels, d'Euronext Paris et sur la Bourse d'Athènes.

Le siège de direction de la Société se trouve à Chypre.

Structure de gouvernance

La Société a choisi une structure de gouvernance à un niveau composée du Conseil d'administration, autorisé à prendre toutes les mesures nécessaires ou utiles à la réalisation de l'objet de la Société à l'exception des actes que la loi réserve à l'Assemblée générale des actionnaires.

Comme le prévoit le Code belge de gouvernance d'entreprise 2020, adopté par la Société, le Conseil d'administration procèdera à un réexamen au moins une fois tous les cinq ans afin de déterminer si la structure de gouvernance est toujours appropriée.

Conseil d'administration

Depuis le 18 juillet 2019, date d'annonce ofcielle de la réussite de l'ofre d'échange de Titan Cement International S.A., le Conseil d'administration de la Société se compose de 15 administrateurs.

Les membres du Conseil d'administration possèdent des compétences de haut niveau, diverses et complémentaires, ainsi qu'une expérience significative en rapport avec les principaux défis auxquels TITAN est confronté dans son environnement commercial et sur ses principaux marchés. Les membres du Conseil d'administration apportent leur expérience et leurs compétences dans des domaines tels que la finance, les investissements internationaux, la gouvernance d'entreprise et la gestion d'entreprise, ainsi que leur perspective plus large sur le monde et la société.

Le rôle du Conseil d'administration

Organe collégial, notre Conseil d'administration s'eforce de favoriser une création de valeur durable par la Société en fixant la stratégie de la Société, en mettant en place un leadership efcace, responsable et éthique et en contrôlant la performance de la Société. Afin de réaliser efcacement cette création de valeur durable, le Conseil d'administration a développé une approche

inclusive qui garde un équilibre entre les intérêts et attentes légitimes des actionnaires et des autres parties prenantes. Le Conseil d'administration désigne la direction exécutive, et la critique de manière constructive chaque fois que cela s'impose.

Comité exécutif du Groupe

Le Comité exécutif du Groupe, désigné par le Conseil d'administration, se compose d'administrateurs exécutifs et de cadres supérieurs de la Société, qui dirigent les principales régions du Groupe.

Le Comité exécutif du Groupe a pour rôle d'assurer:

  • la coopération et la coordination entre les filiales de la Société
  • la supervision des opérations du Groupe
  • le contrôle de la performance de gestion du Groupe, et
  • la mise en œuvre des décisions et l'obligation de rendre des comptes en la matière.

Comité de Gestion

Le comité de Gestion de la société est composé du Directeur Général de la société, et des autres membres nommés et révoqués par le conseil d'administration.

L' objectif clé du Comité de Gestion est d' aider et soutenir le Directeur Général dans la gestion quotidienne de l' entreprise.

Comités du Conseil d'administration

Afin de s'acquitter de ses fonctions de manière efcace et efciente, le Conseil d'administration a institué des comités spécialisés pour analyser des questions spécifiques et conseiller le Conseil. Sans préjudice de son droit d'instituer d'autres comités, le Conseil d'administration a créé:

  • un Comité Audit et Risque composé entièrement d'administrateurs indépendants;
  • Un Comité de Rémunération composé entièrement d'administrateurs indépendants;
  • un Comité des Nominations composé de deux administrateurs indépendants et présidé par le Président du Conseil d'administration, qui est un administrateur non exécutif.

Le Conseil d'administration veille à ce que chaque comité, dans son ensemble, présente une composition équilibrée et possède l'indépendance, les compétences, les connaissances, l'expérience et les capacités nécessaires pour s'acquitter efcacement de ses tâches.

Conseil d'administration et comités du conseil d'administration de Titan Cement International S.A.:

Nom Administrateur
Exécutif
Administrateur
non Exécutif
Administrateur
Indépendant
Comité Audit
et Risque
Comité des
Nominations
Comité de
Rémunération
Comité Exécutif
du Groupe
Comité
de Gestion
Président du Conseil
d'Administration
Efstratios - Georgios (Takis)
Arapoglou
Vice-président du Conseil
d'Administration
Kyriacos
Riris
Président du Comité
Exécutif du Groupe
Dimitri
Papalexopoulos
Directeur Général
Michael
Colakides
Administrateurs
(par ordre alphabétique)
William
Antholis
Andreas
Artemis
Takis-Panagiotis
Canellopoulos
Haralambos (Harry)
David
Leonidas
Kanellopoulos
Alexandra
Papalexopoulou
Petros
Sabatacakis
Stylianos (Stelios)
Triantafyllides
Maria
Vassalou
Bill
Zarkalis
Mona
Zulficar

9/15 administrateurs sont non-exécutifs

8/15

administrateurs ont été reconnus comme indépendants par l'Assemblée extraordinaire des actionnaires*

de présence aux réunions du Conseil d'administration

nationalités distinctes sont représentées par nos Administrateurs

93,33% 4 20%

des membres du Conseil d'administration sont des femmes

*selon les critères définis par la loi belge et le Code belge de gouvernance d'entreprise 2020.

Intégrer le développement durable

Le développement durable est l'une des premières priorités de notre entreprise. Il est fermement ancré dans notre stratégie par l'examen régulier de tous les domaines matériels pour nos parties prenantes, la définition de mesures et d'objectifs adéquats et la mise en œuvre de politiques environnementales et sociales pertinentes.

Nos organes de gouvernance — le Conseil d'administration, chargés des décisions générales de politique et de superviser la stratégie, et le Comité exécutif Groupe, chargé de la coordination et de la surveillance des opérations du Groupe — supervisent la mise en œuvre de notre stratégie et de nos impératifs en matière de développement durable, et reflètent la culture de transparence et de collaboration commune.

TITAN durabilité gouvernance structure

Comité de développement durable ComEx

Ce Comité a pour objectif de renforcer et de soutenir l'approche à long terme de la direction, couvrant le développement durable économique, environnemental et social, et de contrôler la mise en œuvre de la stratégie de développement durable définie par le Conseil d'administration.

Il a notamment pour rôle :

  • de superviser et de contrôler la mise en œuvre de la stratégie de développement durable de la Société ;
  • de contrôler les performances par rapport aux objectifs fixés et de décider des mesures correctives à prendre ;
  • de réexaminer et de réviser les domaines de focalisation et de fixer des objectifs appropriés, et
  • de réexaminer l'évaluation de matérialité pour l'entreprise.

Le président du Comité est également Président du Conseil d'administration du Groupe et siège au Conseil d'administration du Groupe. Il supervise la mise en œuvre de la stratégie de développement durable au nom du Conseil.

Président: Président du Comité exécutif Groupe Convoqué par: Directeur Afaires d'Entreprise Groupe

Groupe de travail sur le développement durable

Une équipe incluant Afaires d'Entreprise Groupe, Responsabilité Sociale de l'Entreprise Groupe, Ingénierie-Technologie Groupe, Ressources Humaines Groupe, Achats Groupe, Relations avec les Investisseurs Groupe et Directeurs Régionaux (2).

Les tâches principales du Groupe de travail sur le développement durable sont les suivantes :

  • élaboration et présentation de propositions spécifiques liées à l'Agenda de développement durable Groupe
  • faciliter la communication interne et la coordination des initiatives et plans d'action en matière de développement durable
  • coordonner les eforts de dialogue et de collaboration de TITAN avec les organisations, réseaux et initiatives du secteur et internationaux, et
  • fournir des lignes directrices aux divisions de TITAN pour le dialogue avec les parties prenantes et les engagements publics liés du développement durable aux niveaux local, national et régional.

Président: Directeur Afaires d'Entreprise Groupe Convoqué par: Directeur RSE

Synthèse: Afaires d'Entreprise Groupe, Responsabilité Sociale de l'Entreprise Groupe, Ingénierie et Technologie Groupe, Ressources Humaines Groupe, Achats Groupe, Relations avec les Investisseurs Groupe, Directeurs Régionaux (2)

Gestion des risques

L'identification et l'évaluation des risques font partie intégrante de nos processus de gestion, ce qui contribue à garantir la viabilité à long terme de nos activités. Les risques sont traités au jour le jour par la direction du Groupe, et à divers niveaux de l'organisation en fonction de la nature de chaque risque. Le Conseil d'administration a la responsabilité générale de déterminer la nature et l'étendue des principaux risques que la Société est disposée à assumer dans

la poursuite les objectifs stratégiques du Groupe ; il délègue la responsabilité du suivi de l'efcacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne du Groupe au Comité d'audit.

Le cadre de gestion des risques de TITAN est présenté ci-dessous. Il suit une approche personnalisée qui tient compte au mieux des spécificités de chaque domaine de risque et garantit le degré optimal d'appropriation du risque et d'imputabilité pour les mesures d'atténuation adéquates

Gestion des risques
Centrale Hybride par UO
Risques couverts - Stratégique
- Financier - spécifiquement:

Trésorerie

Liquidité
-
Juridique
-
Certains risques
opérationnels/de
développement durable, p. ex.

Energie

H&S

CSR

Environnement

Afaires générales
et communication
- Principaux risques
opérationnels/
de développement
durable
Approche de
gestion du risque
-
Comité des investissements
-
Finances du Groupe
-
Autres fonctions du Groupe
-
Processus RH du Groupe
- Gestions des fonctions des
Unites Opérationnelles (UO) et
du Groupe
- Surveillance centrale accrue par
rapport à des risques gérés par
l'UO
- Gestion de l'UO dans
le cadre des activités
quotidiennes
- Intégré aux processus
d'entreprise
Audit interne et Comité d'audit

TITAN est actif dans un univers géographique, commercial et opérationnel diversifié, ce qui se traduit par une multitude d'expositions potentielles aux risques, notamment stratégiques, juridiques, financiers, liés au développement durable et opérationnels. Les risques sont classés selon des taxonomies établies et pertinentes par rapport aux activités du Groupe, et sont évalués en termes de probabilité, d'impact et de préparation conformément aux meilleures pratiques du secteur.

La liste des principaux risques auquel le Groupe est exposé et la carte de leurs probabilités et impacts respectifs sont repris ci-dessous:

Performance : faits marquants

Une vue d'ensemble de la performance globale du Groupe en 2019, axée sur nos piliers financier, social et environnemental.

Performance financière

Le Groupe TITAN a dégagé une performance élevée et un flux de trésorerie plus important.

Le Groupe TITAN a su démontrer sa robustesse tout au long de l'année 2019, en maintenant sa belle trajectoire de croissance malgré les difcultés rencontrées sur le marché de la Méditerranée orientale. Le revenu consolidé du Groupe pour 2019 a atteint 1 609,8 millions d'euros, soit une hausse de 8,0% par rapport à l'année précédente. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a progressé de 2,8% pour s'établir à €267,1 millions d'euros. Le bénéfice net après impôts et intérêts des minoritaires (NPAT), à 50,9 millions d'euros, s'est contracté de 5,5% par rapport à 2018.

Ce sont les opérations américaines qui pour une année encore ont contribué de manière décisive aux résultats annuels. Titan America a de nouveau enregistré une solide performance, la consommation de ciment aux États-Unis ayant continué à augmenter appuyée par des indicateurs macroéconomiques vigoureux. Le rafermissement de la demande du marché, combiné à une démographie dynamique dans les zones où TITAN America opère, a conduit à une augmentation des ventes dans toutes les gammes de produits, à l'exception des cendres volantes du fait de la pénurie d'approvisionnement. La rentabilité a certes été soutenue par des prix de vente plus élevés et de meilleures conditions météorologiques, mais elle a été pénalisée par des coûts d'importation de ciment plus importants, des coûts de distribution accrus ainsi qu'un manque à gagner dans le secteur des cendres volantes. Une fois encore, la performance du secteur des cendres volantes s'est étiolée en raison d'un déficit d'approvisionnement de cendres, le gaz naturel continuant à remplacer le charbon en tant que carburant dans l'industrie de production d'énergie aux États-Unis. En dollars américains, les recettes ont de nouveau franchi le seuil du milliard de dollars en 2019, pour atteindre 1,06 milliard de dollars. En euros, les recettes aux États-Unis ont enregistré une hausse de 10,7% pour s'établir à 952,0 millions d'euros et l'EBITDA, à 179,3 millions d'euros, a progressé de 0,8% par rapport à l'année dernière.

La performance en Grèce s'est améliorée, accompagnée par une croissance modérée de la demande. Les exportations de ciment sont quant à elles restées vigoureuses, les États-Unis représentant le plus grand marché d'exportation de la Grèce. En même temps, les exportations de clinker à faible marge ont diminué, en raison du recul de la rentabilité marginale lié aux coûts du CO₂ . Les recettes totales pour la Grèce et l'Europe occidentale en 2019 ont augmenté de 3,3% pour atteindre 244,9 millions d'euros, tandis que l'EBITDA s'est renforcé de 9,2% pour atteindre 11,9 millions d'euros.

La performance de l'Europe du Sud-Est s'est considérablement améliorée, soutenue par la croissance économique continue dans la région. L'activité du domaine de la construction a été globalement en augmentation, portée par la croissance du segment résidentiel et, dans la plupart des pays, des projets d'infrastructure. En 2019, les recettes en Europe du Sud-Est ont crû de 10,0% pour atteindre 262,6 millions d'euros, tandis que l'EBITDA a progressé de 29,4%, atteignant 77,2 millions d'euros.

En Méditerranée orientale, les conditions demeurent éprouvantes. En Égypte, malgré une forte croissance du PIB pour la troisième année consécutive, la chute de 3,6% de la consommation de ciment a marqué une nouvelle année de contraction et de

baisse de la rentabilité. La récession économique de la Turquie a provoqué une baisse de 30% de la demande intérieure de ciment, essentiellement concentrée au premier semestre 2019. Le marché a montré des signes de stabilisation au deuxième semestre. Les recettes totales ont atteint 150,3 millions d'euros, enregistrant une baisse de 2,6%, tandis qu'au niveau de l'EBITDA, le Groupe a enregistré une perte de 1,2 million d'euros contre un gain de 11,3 millions d'euros en 2018. Il convient de noter que l'amélioration progressive au second semestre 2019 s'est traduite par un EBITDA positif de 1,8 millions d'euros au T4 2019.

Le chifre d'afaires de notre coentreprise au Brésil a augmenté de 3,7% en raison d'une modeste progression de la demande de ciment dans le Nord-Est du pays.

Pour des informations plus détaillées, veuillez consulter la section Performance régionale en page 32.

Tendances mitigées des volumes de vente

Les volumes de vente ont évolué de manière contrastée selon les marchés et les gammes de produits.

Les ventes de ciment au marché local ont progressé dans toutes les régions, à l'exception de la Méditerranée orientale, où un déclin a été observé. En outre, la forte concurrence sur les marchés d'exportation a eu un impact négatif sur les exportations de ciment du Groupe, tandis que des pénuries d'approvisionnement ont entraîné une réduction des ventes de cendres volantes aux États-Unis. Dans l'ensemble, les ventes de ciment du Groupe ont reculé de 7%.

Les ventes de béton prêt à l'emploi ont augmenté principalement aux États-Unis, mais ont été compensées par une forte baisse en Méditerranée orientale, entrainant une baisse marginale de 1% pour le Groupe.

Les ventes d'agrégats ont progressé de 5% en raison d'un accroissement des ventes sur l'ensemble des marchés.

En millions 2019 2018 Variation%
Ciment (tonnes) 17,0 18,2 -7%
Béton prêt à l'emploi (m3
)
5,2 5,3 -1%
Agrégats (tonnes) 18,0 17,1 5%

Une plus forte création de trésorerie

Le flux de trésorerie d'exploitation disponible du Groupe en 2019 était de 175 millions d'euros, soit une augmentation de 23 millions d'euros par rapport à 2018. La génération de flux de trésorerie a bénéficié de la hausse de l'EBITDA et de la diminution des dépenses d'investissement.

En 2019, les dépenses d'investissement du Groupe ont atteint 109 millions d'euros, contre 119 millions d'euros en 2018, dont plus de la moitié a été consacrée aux activités du Groupe aux États-Unis.

Profil d'endettement et de liquidité (€m) au 31 décembre 2019

À la fin de l'année, 70% de la dette du Groupe était en obligations, 23% en prêts bancaires et en emprunts obligataires et 7% en contrats de location en raison de l'adoption de l'IFRS 16. Le total des facilités de crédit dont dispose le Groupe, y compris le financement par institutions financières et marchés financiers, s'élève à 1,4 milliards d'euros, tandis que la dette brute s'élevait à 926 millions d'euros au 31 décembre 2019. Les facilités bancaires non utilisées représentent environ 35% du total des facilités de crédit du Groupe.

En juillet 2019, Titan Global Finance PLC a remboursé 160,6 millions d'euros d'obligations à échéance au moyen des liquidités du Groupe. La prochaine échéance importante pour le Groupe est en juin 2021, terme de 300 millions d'euros d'obligations émises en 2016.

Obligations en circulation

ISIN Montant
émis
Coupon Échéance
XS1716212243 350 000 000 2,375% 16/11/2024
XS1429814830 300 000 000 3,50% 17/06/2021

En novembre 2019, Standard & Poor's a revu ses perspectives pour le Groupe et a accordé à TITAN la notation de crédit « BB » sur la base d'une perspective stable.

Réussite de l'ofre publique

En juillet 2019, Titan Cement International S.A. (TCI) a annoncé le succès de l'ofre volontaire d'échange d'actions qui a été soumise le 16 avril 2019 en vue d'acquérir toutes les actions ordinaires et préférentielles émises par TITAN Cement Company S.A. (TITAN). Dans le cadre de cette opération, 93% des actions ordinaires de TITAN et 92,36% de ses actions préférentielles ont été présentées. Compte tenu du succès de la procédure, TCI est devenue la société mère du Groupe TITAN et ses actions ont été cotées le 23 juillet 2019 sur Euronext Bruxelles, la Bourse d'Athènes et Euronext Paris. Enfin, le 19 août 2019, la Société a exercé le solde de ses droits de retrait obligatoire et acquis 100% des actions ordinaires et préférentielles de TITAN.

Résolutions du Conseil d'administration

Remboursement de capital : à la suite de l'autorisation accordée au Conseil d'administration le 13 mai 2019 par l'Assemblée extraordinaire des Actionnaires de la société, le Conseil d'administration de Titan Cement International SA a décidé d'un remboursement de capital à hauteur de 0,20 euro par action à tous les Actionnaires de la Société inscrits au registre le 14 mai 2020.

Rachat d'actions : le Conseil d'administration a également décidé d'activer le programme de rachat des actions de TCI (approuvé en Assemblée générale extraordinaire des Actionnaires pour un montant maximum de 50 millions d'euros, en mai 2019). À compter du 20 mars 2020, TCI et TITAN ont lancé un programme de rachat d'actions pour un montant maximum de 10 millions d'euros, portant sur un nombre maximum de 1 million d'actions TCI et une durée prévue de deux mois.

Acquisition de participations minoritaires dans des filiales

En novembre 2019, Titan Cement International SA (TCI) a racheté à la Société Financière Internationale (SFI) les participations minoritaires que cette dernière détenait dans les filiales de TITAN en Europe du Sud-Est et en Égypte. Cette transaction a conclu la coopération fructueuse de Titan avec la SFI, qui s'est progressivement mise en place depuis 2008 en Albanie, en Égypte, en Serbie, en Macédoine du Nord et au Kosovo. Le montant total de la transaction s'élève à 81,8 millions d'euros. Cet investissement croissant dans ses propres filiales souligne l'implication à long terme de TITAN dans ces régions.

Profil d'endettement et de liquidité

La dette nette du Groupe à la fin de l'année 2019 s'élevait à 836 millions d'euros, en hausse de 64 millions d'euros par rapport à la fin de 2018. Cette augmentation s'explique par des éléments exceptionnels d'une valeur de 111 millions d'euros, comme notamment l'impact de l'adoption de la norme IFRS 16 chifrée à 59 millions d'euros, et l'achat d'actions propres (« squeeze-out ») en vue de la nouvelle cotation de TCI, s'élevant à 52 millions d'euros (coûts de transaction compris). Par ailleurs, la dette nette s'est élargie de 20 millions d'euros du fait du paiement initial pour l'acquisition des participations minoritaires de la SFI en Europe du Sud-Est et en Égypte. En excluant les éléments susmentionnés, la dette nette aurait diminué de 67 millions d'euros.

Le Groupe Titan recourt à diférentes sources de financement et diférents instruments de créance pour diversifier sa base de financement et associer financement à long et à court terme.

Informations relatives au marché d'actions

Réussite de l'ofre d'échange volontaire aux actionnaires et inscription en bourse de Titan Cement International S.A.

Suite à l'issue favorable de l'ofre d'échange volontaire d'actions soumise aux actionnaires de TITAN Cement Company S.A., Titan Cement International SA (TCI) est devenue la nouvelle société mère du Groupe TITAN. Les actions ordinaires de TCI ont été inscrites le 23 juillet 2019 sur Euronext Bruxelles, à la Bourse d'Athènes et sur Euronext Paris.

Le nombre total d'actions TCI en circulation (actions propres inclues) est de 82 447 868.

Évolution du cours de l'action

Le cours de l'action TCI (TITC) a clôturé fin 2019 à 19,10 € sur Euronext et à 18,96 € à la Bourse d'Athènes, ce qui correspond à une baisse, depuis le premier jour de cotation, de 2,05% sur Euronext et de 1,91% à la Bourse d'Athènes. Fin 2019, la capitalisation de TCI était de 1,6 milliard d'euros.

L'action ordinaire de TITAN S.A., échangée à la Bourse d'Athènes jusqu'à fin juillet 2019, a enregistré une hausse de 1,3% depuis le début de l'année. L'action préférentielle de TITAN S.A., échangée à la Bourse d'Athènes jusqu'à fin juillet 2019, a enregistré une hausse de 4,0% depuis le début de l'année.

Symboles Euronext ATHEX
Oasis TITC TITC
Code Reuters TITC.BR TITC.PA
Code Bloomberg TITC.BB TITC.GA

ISIN Code : BE0974338700

Cotations

TCI est cotée sur Euronext Bruxelles, Euronext Paris et à la Bourse d'Athènes (ATHEX). Les actions TCI font partie de l'indice BEL Industrials, de l'Indice ATHEX Composite et d'autres indices tels que le FTSE/ATHEX Large Cap, le MSCI Greece Large Cap et le FTSE4Good Emerging, en raison de son engagement en faveur du développement durable (depuis décembre 2016).

Liquidité et contrats de tenue de marché

Afin de maintenir un niveau de liquidité satisfaisant pour ses actions, TCI a pris la décision, en novembre 2019, de conclure un contrat de fournisseur de liquidité pour ses actions négociées sur Euronext et un contrat de teneur de marché pour ses actions négociées sur ATHEX, tous deux avec des établissements financiers locaux.

Structure actionnariale de TCI au 31 décembre 2019

E.D.Y.V.E.M. public company LTD et fondateurs de TCI agissant de concert 36,18% Fondation Paul et Alexandra

Canellopoulos 9,42%

TITAN Cement Company S.A. 5,83%

FMR LLC 6,19%

Autres 42,38%

Comme notifié à la Société le 31 décembre 2019.

Actions propres

Suite à l'ofre d'achat, Titan Cement Company SA (TITAN) est devenue une filiale directe de Titan Cement International SA (TCI). TITAN détient des actions TCI, qui sont considérées comme des actions propres. TITAN a acquis ces actions TCI dans le cadre de la procédure d'ofre, en échangeant les actions propres qu'elle détenait jusque là contre des actions TCI. Au 31 décembre 2019, TITAN détenait 4 804 140 actions TCI, représentant 5,83% des droits de vote de TCI.

Investisseurs ESG

Depuis 2010, TITAN est qualifiée au niveau « GC Advanced » des principes du Pacte mondial des Nations Unies. TITAN fait également partie de l'indice FTSE4Good Emerging. Mi 2019, le Groupe TITAN a été classé dans les « Best EM performers » de Vigeo Eiris et a reçu la notation A de MSCI ESG Research LLC. pour sa performance ESG sur 5 ans.

Informations complémentaires pour les investisseurs

Vous trouverez, sur le site web de TCI, des informations complètes sur les avis réglementaires, le calendrier des relations investisseurs, les outils d'analyse de cours d'actions et les résultats financiers trimestriels. Pour en savoir plus, rendezvous sur:https://ir.titan-cement.comou contactez-nous au ir@titancement.com

Performance par rapport à nos objectifs de développement durable pour 2020

Nos objectifs de développement durable 2020 constituent la feuille de route qui nous permet de tenir compte de nos principaux impacts, de surveiller notre performance et de faire face aux défis mondiaux. En 2019, nous avons progressé vers nos objectifs, lesquels portent sur nos domaines matériels et sont alignés sur les ODD 2030 des Nations Unies.

Performance 2019
KPI et objectifs 2020 Chifres
absolus
(le cas échéant)
En %
(le cas échéant)
Progression ODD associés
Gestion
environnementale
Émissions nettes spécifiques de
CO₂
Réduction de 20%
par rapport aux
niveaux de 19901
675,7
kgCO₂/t Produits
Cimentaires
Réduction de 13,2% par
rapport aux niveaux
de 1990
12, 13, 17
Émissions spécifiques de
poussière
Réduction de 92,0%
par rapport aux
niveaux de 20032
14,7
g/tClinker
96,0% de réduction par
rapport au niveau de
2003
Émissions spécifiques de NOx Réduction de 53,0%
par rapport aux
niveaux de 2003
1 268,6
g/tClinker
57,3% de réduction par
rapport au niveau de
2003
Émissions spécifiques de SOx Réduction de 43,0%
par rapport aux
niveaux de 2003
193,4
g/tClinker
53,8% de réduction par
rapport au niveau de
2003
Consommation d'eau spécifique Réduction de 40,0%
par rapport aux
niveaux de 2003
255,9
lt/ tCiment
49,2% de réduction par
rapport au niveau de
2003
6, 11, 15,
17
90% Sites actifs
détenus à 100% avec
plans de réhabilitation
de carrières
Biodiversité et bonne intendance
des terres
100% 90% Sites actifs
détenus à 100%
présentant une valeur
de biodiversité avec
plans de gestion de la
biodiversité
Couverture ISO 50001 50% de la
production
de clinker
40,5% de la production
de clinker
7, 17
Santé et sécurité Décès 0 0 3, 8, 17
au travail Taux de fréquence des
accidents du travail avec arret
(employés directs)
Être dans le
quartile supérieur
de performance
des membres de
WBSCD/CSI3
1,44
Engagement
social
Toutes les principales opérations
avec Plans de dialogue
& collaboration avec les
communautés en lien avec les
les domaines matériels et les
politiques du Groupe
14/14 opérations
d'ici à fin 2020
6/14 43% 3, 4, 9,
11, 17
Mise en œuvre des plans de
dialogue et de collaboration au
sein de toutes les opérations
principales
100% d'ici à fin
2020
14/14 100%

Clé de progression réalisé en bonne voie reste à faire

1 1990 est l'année de référence pour les émissions de CO₂, conformément au protocole de Kyoto.

2 2003 est l'année de référence pour tous les autres indicateurs de performance environnementale.

3 À dater du 1er janvier 2019, les travaux et activités du WBCSD/CSI ont été réalisés par la GCCA. Nous travaillons à la fixation d'un nouvel objectif pour 2025.

Performance sociale

Nous œuvrons constamment à la mise en place d'un environnement de travail sain et sûr, ofrant à nos collègues des opportunités d'épanouissement professionnel et d'accomplissement de leur plein potentiel. Nous voulons avoir un impact positif grâce à des initiatives qui contribuent au développement socio-économique de nos communautés locales et à des actions qui encouragent les pratiques durables tout au long de notre chaîne de valeur.

Rendre l'environnement de travail sain et sûr

La préservation d'un environnement de travail sain et sûr reste cruciale dans la stratégie de développement durable de TITAN et demeure un enjeu important pour nos salariés, nos sous-traitants, nos clients et les communautés du voisinage. Nous nous eforçons constamment d'améliorer nos performances en mettant en œuvre des plans d'action et des initiatives qui garantissent d'une part le développement de compétences et de comportements appropriés et, de l'autre, l'engagement de chacun à adopter une attitude proactive face aux risques touchant à la santé et à la sécurité.

En 2019, nous avons continué à mettre en œuvre des programmes tels que « Safety Leadership in the Field » (« Leadership en matière de sécurité sur le terrain »), qui a débuté en 2018 et qui se concentre sur l'amélioration de la sécurité de la conduite sur site grâce à des audits réguliers et à la ligne directrice du Groupe « Safe Driving in the Workplace » (« Conduite sûre sur le lieu de travail »). Nous avons également lancé un nouveau programme de formation intitulé « Hazard Identification for Shift Leaders and Foremen » (« Identification des risques pour les chefs d'équipe et les contremaîtres ») destiné à des ingénieurs de TITAN en Égypte, en Grèce, en Europe du Sud-Est et en Turquie et visant à soutenir la mise en œuvre du programme.

Avec zéro décès parmi notre propre personnel, nos sous-traitants et les tiers, ainsi qu'une réduction de la fréquence des incidents avec arrêt de travail (« Frequency of Lost Time Incidents », LTIFR) de 1,54 en 2018 à 1,44 IAT par million d'heures ouvrées pour notre propre personnel, 2019 a été marquée comme une année de performance positive en matière de santé et de sécurité.

Créer un environnement de travail stimulant et inclusif

Notre croissance durable repose sur la qualité, le comportement et la collaboration de nos collègues. Notre vision consiste à conserver une main-d'œuvre engagée sur les plans émotionnel et mental, comme le mentionne le Cadre de gestion du personnel de TITAN.

En 2019, 83% de nos collègues ont répondu au sondage sur l'engagement des employés du Groupe TITAN, qui s'est déroulé simultanément dans tous les pays à l'aide d'un questionnaire commun. Ce sondage évaluait l'engagement et l'autonomisation des employés tout en analysant les facteurs sousjacents. Les résultats permettront au Groupe d'identifier et d'améliorer les domaines susceptibles d'impacter l'expérience, l'engagement et les performances de nos collègues, et seront utilisés pour alimenter les plans d'action au niveau du Groupe et des pays que nous lancerons en 2020.

Nous avons continué à développer notre système de gestion des ressources humaines du Groupe (GHRMS), en introduisant de nouveaux modules et en élargissant la numérisation des processus humains à l'ensemble du Groupe, tout en ofrant une expérience améliorée à nos collègues.

Conformément à notre engagement d'améliorer la diversité et l'inclusion (D&I), nous avons cartographié le parcours D&I au sein de TITAN et créé des outils de reporting à l'échelle du Groupe portant sur la représentation des sexes et des âges, les embauches, les départs et les promotions par niveau de poste. Nous avons par ailleurs commencé à examiner les politiques et les processus en matière de RH et de RSE, afin de nous assurer qu'ils peuvent améliorer et soutenir l'inclusion et la diversité dans l'ensemble de nos activités.

En 2019, nous avons poursuivi notre engagement à soutenir l'emploi des jeunes grâce à nombre d'initiatives et de programmes locaux, y compris la mise en œuvre du Guide des stages de qualité de TITAN à l'échelle du Groupe, qui a permis d'accueillir 396 stagiaires.

396 Stages

24 Embauches suite aux stages

83%

Taux de réponse au sondage sur l'engagement des salariés

Exercer une influence positive sur les communautés

Soutenir la croissance durable de nos communautés locales et y contribuer fait partie intégrante de notre philosophie.

La plupart de nos collègues, ainsi que les soustraitants et fournisseurs, sont membres de nos communautés locales. Ensemble, nous travaillons à la mise en œuvre de plans d'engagement communautaire, que nous adaptons et actualisons régulièrement afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes de nos parties prenantes.

Nous collaborons avec des partenaires commerciaux locaux et allouons plus de 50% de nos dépenses à des acteurs locaux qui fournissent du matériel et des services aux activités de TITAN.

Nous soutenons les projets d'infrastructure locaux par des dons en espèces et en nature, et nous nous engageons dans des actions participatives destinées à donner aux jeunes une éducation et des compétences de qualité en vue de leur développement personnel et professionnel.

Dans le but de continuer à bâtir des relations de communication ouverte et de confiance mutuelle et de collaborer avec nos principales parties prenantes au niveau local, nous publions des rapports annuels locaux dans six des pays où nous sommes actifs, en communiquant nos performances et nos objectifs sociaux et environnementaux dans chacun de ceux-ci.

Développement durable de la chaîne d'approvisionnement

Nous encourageons les pratiques durables tout au long de notre chaîne de valeur, reconnaissant qu'une chaîne d'approvisionnement fiable mais aussi durable est de nature à soutenir nos eforts pour créer un impact net positif sur le plan environnemental, social et économique.

En 2019, nous avons concentré nos eforts sur le processus de préqualification de nos fournisseurs en étendant l'utilisation de ces programmes à toutes les catégories du Groupe, avec un champ d'application élargi pour couvrir un ensemble complet de critères de développement durable au-delà de la santé et de la sécurité.

Nous avons fait un premier pas dans la quantification des émissions de CO₂ de notre chaîne d'approvisionnement (émissions de GES relevant du champ d'application 3), en menant un projet pilote dans l'une des usines du Groupe en Europe du Sud-Est dans le but de reconnaître les secteurs critiques et d'élaborer des plans d'action futurs afin de minimiser également cette partie de notre impact carbone.

65%

Dépenses moyennes du Groupe pour les fournisseurs locaux

Performance environnementale

Nous nous concentrons sur l'amélioration continue de nos performances environnementales en gérant les ressources naturelles de manière responsable, en améliorant notre efcacité énergétique et en contribuant à l'économie circulaire. En investissant dans l'innovation pour développer de nouveaux produits et procédés, nous avons accéléré nos eforts en vue de réduire notre empreinte carbone et de contribuer aux eforts mondiaux visant à lutter contre le changement climatique.

Intensifier nos eforts pour lutter contre le changement climatique

Le changement climatique est un des problèmes les plus urgents auxquels le monde est confronté ; c'est aussi un élément clé du développement durable à long terme de nos activités, étant donné la forte intensité carbone du processus de fabrication du ciment. En plaçant la réduction de notre empreinte carbone au premier plan de notre programme de développement durable tout en participant à la décarbonisation de la chaîne de valeur de la construction, nous participons activement aux eforts mondiaux d'atténuation du changement climatique.

Nous avons adopté une stratégie de limitation du changement climatique qui se reflète dans notre politique environnementale et qui est à la base de l'initiative du Groupe en matière de CO₂. Notre objectif est de réduire les niveaux d'émission de CO₂ conformément au protocole de Kyoto et à l'Accord de Paris sur le changement climatique (COP21). Nos activités en matière d'atténuation se concentrent sur l'efcacité énergétique, l'utilisation accrue de combustibles alternatifs, le développement de produits à faible teneur en carbone et l'adoption de technologies innovantes de capture du carbone, qui pourraient permettre de réaliser d'importantes économies de CO₂ à l'avenir.

En 2019, nous sommes principalement parvenus à réduire nos émissions de CO₂ en augmentant substantiellement notre utilisation de combustibles alternatifs et en progressant sur le plan de l'efcacité énergétique, nos émissions nettes spécifiques de CO₂ atteignant 675,7 kg CO₂/tProduit cimentaire, soit une diminution de 13% par rapport aux niveaux de 1990.

27,8 millions de t

Émissions de CO₂ (nettes directes)1 évitées Émissions évitées 1990 - 2019

56 600 t Émissions de poussières

évitées2 Émissions évitées 2003 - 2019

Taux de remplacement des combustibles alternatifs (2018: 12,0%)

29,1 millions m3

Consommation d'eau évitée2 Consommation évitée 2003 – 2019

€26,6m Investissements verts

€7,1m

13,6%

pour les innovations, y compris l'initiative d Groupe en matière de CO₂

Émissions spécifiques de poussières2 (g/tClinker)

Émissions (nettes) spécifiques de CO₂ 1 (kg/tProduit) 3

1990 est l'année de référence pour les émissions de CO₂, conformément au protocole de Kyoto.

2 2003 est l'année de référence pour tous les autres indicateurs de performance environnemen-tale.

3 Le terme « produit » désigne les produits cimentaires tels que définis par la GCCA. Dans le but de poursuivre l'amélioration de notre efcacité énergétique, nous avons continué à préparer l'élargissement de l'utilisation du système de gestion ISO 50001 à deux autres usines, qui devraient être certifiées d'ici la fin de 2020, portant ainsi le total à sept usines. En outre, nous avons continué à progresser en matière de consommation d'énergie.

Contribuant à la demande sociétale de construction durable, nous avons poursuivi l'optimisation du ciment à faible teneur en carbone que nous avons mis au point et produit en 2018, en élargissant les essais à plusieurs applications du ciment et du béton.

En ce qui concerne l'innovation liée au changement climatique, nous avons continué à travailler avec nos partenaires sur des projets pilotes de capture du carbone (RECODE, CARMOF) et de calcination solaire (SOLCEMENT). Nous avons également commencé à étudier de nouveaux concepts de capture du carbone avec la technologie Oxyfuel dans le cadre du projet ACO₂Cem, et des produits inspirés des nanotechnologies dans le cadre du projet CARBONGREEN.

Contribuer à l'économie circulaire

Les principes de l'économie circulaire, qui encouragent les flux circulaires des matériaux comme le recyclage, la récupération ou la réutilisation, sont fondamentaux pour préserver les ressources naturelles mondiales, réduire les émissions de CO₂ et gérer efcacement les déchets. Nous avons depuis longtemps reconnu l'importance de l'économie circulaire, en adoptant des pratiques s'y rapportant dans nos propres installations et en promouvant ses principes dans les régions où nous sommes actifs. À cette fin, nous mettons l'accent sur l'utilisation accrue de combustibles et de matières premières de substitution dans le processus de fabrication du ciment, ainsi que sur la gestion responsable de nos propres déchets.

Entre 2003 (année de référence) et 2019, notre consommation cumulée totale de diverses matières premières et de combustibles alternatifs au niveau du Groupe a dépassé 24,0 millions de tonnes, notamment grâce au développement de nouveaux ciments chargés.

En 2019, nous avons collecté, stocké et acheminé par l'intermédiaire de soustraitants agréés près de 77% de nos déchets totaux pour leur réutilisation, recyclage ou valorisation, soit un niveau similaire à celui de 2018.

Investir dans la gestion et l'évaluation de l'environnement

En 2019, nous avons maintenu nos performances élevées au niveau du Groupe en matière de gestion des poussières et autres émissions atmosphériques, et nous avons atteint tous les objectifs s'y rapportant.

Toutes nos cimenteries sont certifiées ISO 14001, la norme internationale qui précise les exigences que doit respecter un système de gestion de l'environnement efcace, à l'exception de celles des États-Unis, qui appliquent un système aligné sur les exigences réglementaires locales et fédérales. Les usines qui détiennent une certification ISO 14001 l'ont actualisée à la version 2015, un processus lancé en 2016 et clôturé en 2019.

L'évaluation de l'impact environnemental et des risques associés résultant de l'exploitation de nos cimenteries et des carrières associées est un processus continu et intégré. Notre évaluation des risques environnementaux couvre à la fois le site et l'entreprise. Le processus permet dans un premier temps d'identifier les risques, puis de mettre en œuvre des mesures visant à les traiter et à les ramener à un niveau acceptable.

Performance régionale : États-Unis

2019 Chifres extraits

EBITDA €179m (2018 : €178m)

Total actif €1 106m (2018 : €1 055m)

Fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR) : 1,30 (2018 : 1,79)

Émissions de poussières évitées : 4 805t Impacts environnementaux locaux

(2018: 4 345t)

Émissions de NOx évitées :

61 410t (2018 : 56 490t)

Consommation de combustibles conventionnels évitée :

169 015téq. charbon

(2018 : 138,430teq. charbon) Dépenses locales* : 59,2%

* Vous pouvez trouver plus de détails dans les États non financiers

5

Usines de traitement des cendres volantes

Produits principaux

Ciment Béton prêt à l'emploi Agrégats

Blocs de construction Cendres volantes

Unités opérationnelles

Titan America a de nouveau réalisé une forte performance en 2019, qui a été la neuvième année consécutive d'augmentation de la consommation de ciment aux États-Unis.

Présentation du marché

Après plus d'une décennie d'expansion, l'économie américaine a poursuivi sa croissance en 2019. L'économie a bénéficié d'une croissance de 2,3% du PIB sur l'année, ainsi que de taux de chômage exceptionnellement bas et d'une forte confiance des consommateurs, tout en étant soutenue par une politique monétaire favorable, avec trois baisses de taux de la Federal Reserve. Malgré ces facteurs positifs, la croissance du PIB a été légèrement inférieure à celle de 2018, en raison des craintes quant à la politique commerciale et à la baisse des efets favorables du programme de réforme fiscale de 2017. Les salaires ont continué de progresser en 2019, ce qui a augmenté le revenu disponible et les dépenses des consommateurs. L'inflation est restée sous contrôle, même avec l'assouplissement de la politique monétaire.

En 2019, les dépenses de construction publique et de construction privée non résidentielle ont progressé respectivement de 7,1% et de 2,8%, tandis que la construction résidentielle a chuté de 4,6%. Les dépenses de construction toutes catégories confondues, ont baissé de 0,3% pour atteindre 1 300 milliards de dollars. Malgré cette baisse globale des dépenses de construction, la consommation de ciment aux États-Unis a progressé pour la neuvième année consécutive, de 2,3%, pour atteindre 101,2 millions de tonnes en 2019.

Performance régionale

Les activités de TITAN ont continué de bénéficier d'une démographie forte et d'une croissance économique saine dans les régions d'activité du Groupe. Le rendement d'exploitation de 2019 a été globalement similaire à celui de 2018, les améliorations de rentabilité de la production domestique de ciment ayant été en grande partie efacées par les contraintes d'approvisionnement de l'activité des cendres volantes et les dépenses logistiques plus élevées dans l'ensemble.

Malgré les difcultés, la performance financière de TITAN America est restée robuste. L'activité ciment a bénéficié de l'amélioration de la demande du marché et de prix de vente plus élevés, mais a subi des coûts de logistique et d'importation également plus élevés. La performance des cendres volantes a baissé de nouveau en raison d'un déficit de production de cendres dû à la poursuite du remplacement du charbon par le gaz naturel pour la production d'électricité aux États-Unis.

En dollars américains, les recettes ont franchi le seuil du milliard de dollars en 2019, pour atteindre 1,06 milliard de dollars. En euros, les recettes aux États-Unis ont enregistré une hausse de 10,7% pour s'établir à 952,0 millions d'euros et l'EBITDA, à 179,3 millions d'euros.

Zones d'activité clés

Les activités de TITAN sur la côte Est ont bénéficié d'une démographie forte et de la meilleure situation financière de ces États, comparativement à l'ensemble des États-Unis. Ces facteurs continuent de favoriser des niveaux élevés de demande de logements, de projets commerciaux et d'investissements d'infrastructures associés dans les zones d'activité clés de TITAN America.

Floride

L'activité de construction en Floride s'est développée, en raison des taux de croissance plus élevés de l'emploi et des dépenses de construction des secteurs, hors la Floride du Sud. Globalement, la consommation de ciment en Floride a augmenté pour atteindre 7,4 millions de tonnes en 2019 (contre 7,1 millions en 2018). Le marché résidentiel reste l'épine dorsale de la demande régionale. Hors cendres volantes, les volumes de vente de la région ont augmenté pour tous les produits. De bons résultats ont été enregistrés pour la région grâce à une démographie forte, au tourisme et aux dépenses d'infrastructures.

Virginie, Caroline du Nord et du Sud

La consommation de ciment de la Virginie a augmenté de 5,4% pour atteindre environ 2 millions de tonnes, tandis que celle de la Caroline du Nord est passée de 2,5 millions à 2,7 millions de tonnes. La région a bénéficié de meilleures conditions météorologiques qu'en 2018. La performance s'est améliorée, grâce à l'augmentation des volumes ainsi que des prix de vente. Les volumes de vente de produits prêts à l'emploi ont également augmenté, en raison des grands projets de construction commerciaux et d'infrastructure de la région, tandis que la rentabilité du secteur des cendres volantes a baissé en raison du déficit d'approvisionnement du marché.

New York/Zone métro

La consommation de ciment de la zone métropolitaine de New York est restée stable à 1,8 million de tonnes. Notre filiale, Essex Cement, a réussi à maintenir une position de marché forte dans un contexte très concurrentiel.

Performance non-financière

TITAN America a poursuivi la mise en œuvre de son Plan de durabilité 2020 adopté en 2015 pour réagir directement aux domaines matériels pour les parties prenantes clés aux États-Unis. Outre les eforts constants visant à atteindre les objectifs de réduction d'émissions de CO₂ et autres émissions atmosphériques, la mise en place de systèmes de gestion de l'efcacité énergétique dans les usines de ciment de Roanoke et de Pennsuco a d'ores et déjà conduit à la certification de Roanoke et à l'achèvement du processus de certification en 2020. De plus, ces deux usines de ciment ont réussi les tests requis pour la conformité au règlement NESHAP (National Emissions Standards for Hazardous Air Pollutants, normes nationales de contrôle des polluants atmosphériques dangereux)1 , comprenant des restrictions des émissions de mercure.

1 En 2013, l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a finalisé les révisions des normes nationales de contrôle des polluants atmosphériques dangereux (NESHAP) pour les sites de fabrication de ciment.

Promotion de la diversité sur le lieu de travail

Chez TITAN, nous nous eforçons de faire davantage pour favoriser un lieu de travail diversifié et une culture inclusive où tous les salariés ont la possibilité de répondre à leurs attentes et de libérer leur potentiel, quel que soit leur sexe.

En mars 2019, lors de la Journée internationale des droits de la femme, TITAN America a ofciellement lancé «BALANCE» («ÉQUILIBRE»), le premier groupe de ressources pour ses salariés, qui se consacre à obtenir une représentation équitable des sexes dans l'entreprise. Ce groupe s'engage à promouvoir le développement des femmes en créant et en soutenant un environnement dans lequel chaque femme est encouragée

à déployer son plein potentiel professionnel et a la possibilité de le faire. Avec près de 200 collègues participant aux événements de lancement, il est clair qu'il s'agit d'une initiative qui intéresse les salariés.

Les groupes de ressources pour salariés (GRS), qui sont parrainés et soutenus par les entreprises, sont populaires dans de nombreux secteurs car ils mobilisent les salariés autour de leurs intérêts, caractéristiques, expériences de vie et activités communes. Le GRS de TITAN America compte actuellement plus de 100 membres actifs et a organisé des ateliers d'autonomie sociale et d'image de marque personnelle.

Performance régionale : Grèce et Europe occidentale

2019 Chifres extraits

Recettes €245m (2018 : €237m)

EBITDA €12m (2018 : €11m)

Total actif €640m (2018 : €672m)

Émissions de poussières évitées : 0,00 (2018 : 0,96) Impacts environnementaux locaux

LTIFR :

6 750t (2018 : 6 330t) Émissions de NOx évitées :

57 605t (2018 : 51 765t)

Consommation de combustibles conventionnels évitée :

656 685téq. charbon (2018 : 563 495teq. charbon.)

Dépenses locales* :

env. 69,5%

Salariés issus des communautés locales : % du total des salariés directs

97,95% (2018 : 97,40%)

*Vous pouvez trouver plus de détails dans les États non financiers

3

Produits principaux

Ciment

Béton prêt à l'emploi Agrégats

Unités opérationnelles

3 Cimenteries 1 Usine de broyage prêt à 27 l'emploi Carrières

28 Usines de béton Terminaux d'importation 1 Usine de mortier sec La reprise du marché du logement et la forte activité touristique ont permis une modeste croissance de la demande et amélioré la performance.

Présentation du marché

La demande a enregistré une croissance modeste en 2019, essentiellement en raison d'une reprise du marché du logement. Les permis de construire ont été en augmentation, les projets de rénovation ayant été toutefois plus nombreux que les constructions neuves. L'activité touristique a conservé son rythme de croissance soutenu de 2018 et contribué à la croissance des investissements dans de nouvelles installations. Les élections qui ont conduit à la constitution d'un nouveau gouvernement en milieu d'année ont déclenché une dynamique positive pour le bâtiment en général. Par contre, les projets d'infrastructure de grande échelle ont été suspendus jusqu'à examen par le nouveau gouvernement.

Les exportations de ciment sont restées dynamiques, les États-Unis constituant le plus grand marché d'exportation de la Grèce. À l'inverse, les exportations de clinker à faible marge ont baissé, en raison d'une baisse de la rentabilité marginale due aux coûts liés au CO₂.

Performance régionale

La performance de la Grèce s'est améliorée en 2019, en raison de l'association de plusieurs évolutions positives, notamment l'augmentation des volumes de ventes de ciment au marché intérieur et l'accroissement notable de l'utilisation de combustibles alternatifs.

Ces évolutions, associées à un taux de change favorable avec le dollar, ont permis une augmentation de la rentabilité en 2018. Les recettes totales pour la Grèce et l'Europe occidentale en 2019 ont augmenté de 3,3% pour atteindre 244,9 millions d'euros, tandis que l'EBITDA s'est renforcé de 9,2% pour atteindre 11,9 millions d'euros.

Le marché américain a conservé une trajectoire ascendante, ce qui a permis l'augmentation des exportations de ciment des usines grecques, en particulier Kamari et Patras. L'usine de Thessalonique en a également bénéficié indirectement, puisque les investissements dans l'optimisation de son processus de production lui ont donné l'accès à de nouvelles destinations à l'export. Globalement, avec la baisse des ventes vers d'autres destinations, nous avons enregistré une faible baisse des exportations totales en 2019.

Nos terminaux d'importation, Titan Cement UK au Royaume Uni, Fintitan en Italie et Intertitan en France, continuent à soutenir les activités du Group, en suivant les traits de leurs marchés régionaux.

Performance non financière

En termes de santé et de sécurité au travail, le taux d'accidents du travail avec arrêt (LTIR) des salariés a été nul, tandis que l'on a enregistré une légère augmentation chez les sous-traitants. Nous avons maintenu nos eforts, en nous concentrant sur la prévention d'accidents potentiellement graves par l'amélioration de la gestion du risque. Le lancement d'un programme de formation et de certification destiné aux salariés des sous-traitants et mis en œuvre par un partenaire externe agréé a joué un rôle tout aussi important.

Nous avons maintenu nos eforts de réduction de notre empreinte carbone et l'amélioration de la performance énergétique du four de Patras fait partie des investissements en ce sens. De même, l'augmentation de l'utilisation de combustibles alternatifs dans nos usines a contribué à la fois à la réduction des émissions de CO₂ et à la gestion des déchets et des matières premières dans le respect de l'environnement.

Sous l'égide de l'Initiative numérique du Groupe, nous avons adopté une culture d'expérimentation permanente de nouvelles technologies numériques et nous appliquons à les assimiler et utiliser pleinement dans nos activités. L'optimisation du processus du four par l'IA et l'analyse des données à l'usine de Thessalonique s'inscrit dans cette initiative. Dans le cadre de l'Initiative numérique, le Groupe a créé en Grèce une Académie de la ReGeneration pour l'accélération numérique, qui est le premier programme de formation aux compétences numériques du secteur. Le programme a pour ambition de créer une réserve de talent enrichie, essentielle à l'accélération de la transformation numérique de TITAN, mais aussi du secteur de l'industrie manufacturière grecque en général.

Tout au long de 2019, nous avons poursuivi nos initiatives de RSE en mettant l'accent sur les programmes éducatifs pour les enfants des écoles et sur le développement des compétences STEM. Nous avons proposé à Thessalonique et Elefsina un programme éducatif interactif unique intitulé « Doctor Why? and the Superpowers of Science», conçu et organisé par le centre de recherche nucléaire NCSR Demokritos.

Réduction des plastiques à usage unique en Grèce

Afin de contribuer aux eforts mondiaux de gestion durable des déchets et de protéger les écosystèmes de la pollution, TITAN Grèce a célébré la Journée mondiale de l'environnement 2019 en mettant en place un programme à long terme visant à réduire, et si possible éliminer, les plastiques à usage unique (PUU) dans ses locaux. Ce programme, qui a été lancé au siège social à Athènes, s'étend progressivement à d'autres unités grecques de la Société.

Durant la phase de lancement, le programme prévoyait le remplacement des plastiques à usage unique par

du verre, (par exemple les gobelets et bouteilles d'eau), l'adoption de consommables biodégradables (par exemple les récipients pour boissons chaudes et froides ou encore les pailles) et le lancement de l'initiative « apportez votre propre tasse ». En outre, une campagne de communication interne a été mise en œuvre dans le but de sensibiliser les salariés et de promouvoir une culture anti-plastiques à usage unique. Nos collègues ont adopté l'initiative de leur plein gré, et nous nous attendons à une réduction significative du plastique à usage unique.

Performance régionale : Europe du Sud-Est

2019 Chifres extraits

Total actif €483m (2018 : €493m)

2,8 (2018 : 2,19) Émissions de poussières évitées : 6 260t Impacts environnementaux locaux

(2018 : 5 705t)

LTIFR:

Émissions de NOx évitées :

39 330t (2018 : 34 840t)

Consommation de combustibles conventionnels évitée :

138 805téq. charbon (2018 : 112,600teq. charbon)

Dépenses locales* :

env. 69,65%

Salariés issus des communautés locales : % du total des salariés directs

65,43% (2018 : 63,83%**)

*Vous pouvez trouver plus de détails dans les États non financiers

**Le chifre de 2018 pour l'Europe du Sud-Est a été ajusté afin de s'aligner sur les nouvelles exigences du Groupe TITAN pour la mesure et la communication des performances sociales 2019

Produits principaux

Gestion des déchets et carburants alternatifs

Unités opérationnelles

5 Cimenteries 19 Carrières 6 Usines de béton prêt à l'emploi

1

Installation de carburant transformé

Agrégats

La performance de l'Europe du Sud-Est s'est considérablement améliorée, soutenue par la croissance économique continue dans la région.

Performance régionale

Dans les pays de l'Europe du Sud-Est, la croissance économique soutenue a un efet positif sur l'activité de construction. Un environnement plus favorable aux prix associé à des taux plus élevés d'utilisation pour répondre à l'accroissement de la demande, ont permis une amélioration significative des résultats de la région. En 2019, les recettes en Europe du Sud-Est ont crû de 10,0% pour atteindre 262,6 millions d'euros, tandis que l'EBITDA a progressé de 29,4%, atteignant 77,2 millions d'euros.

Fin 2019, en accord avec sa stratégie commerciale à long terme et ses ambitions de croissance, le Groupe TITAN a acquis les participations minoritaires de la Société Financière Internationale (SFI) dans les filiales de TITAN en Albanie, en Serbie, en Macédoine du Nord et au Kosovo.

Albanie

En 2019, l'économie a enregistré une croissance de plus de 3% pour la quatrième année consécutive. Les dépenses publiques consacrées à des projets d'infrastructure, ainsi que la construction privée, ont stimulé la demande de ciment de 9% (chifre estimé) par rapport à 2018. Les résultats financiers de notre filiale Antea ont été plus solides, grâce aux améliorations operationnelles, ainsi qu'à des coûts énergétiques et de combustibles favorables. Après le tremblement de terre qui a frappé l'Albanie en novembre 2019, Antea a été parmis les premières societés à porter assistance à la communauté locale.

Macédoine du Nord

En 2019, l'économie de Macédoine du Nord a progressé de 3,5%. Le refus de l'UE d'entamer les négociations pour l'entrée du pays dans l'Union a eu un impact négatif sur le marché de la construction. Globalement, toutefois, la consommation intérieure, soutenue par la demande de bâtiments commerciaux, est restée équivalente à celle de 2018, en dépit d'une baisse de la

construction d'infrastructures et de projets publics. Notre filiale locale USJE est parvenue à augmenter son bénéfice d'exploitation grâce à la réussite de compression des coûts et l' augmentation des exportations.

Kosovo

Le PIB du Kosovo a enregistré une croissance de plus de 4% pour la cinquième année consécutive. Le secteur du bâtiment est resté solide, bien que, en raison de l'achèvement de grands projets spécifiques, la demande a baissé d'environ 5% par rapport à 2018. Les principaux facteurs de consommation ont été des projets d'infrastructures routières et la construction résidentielle. Le financement des chantiers a bénéficié des fonds de la diaspora et des taux d'intérêt faibles. La rentabilité de notre filiale Sharrcem est restée positive, malgré des coûts plus élevés et une production à la baisse. La société a investi dans du matériel de production pour améliorer sa performance d'exploitation et environnementale. Sharrcem a également poursuivi les eforts de développement de sa contribution sociale en faveur de la communauté locale via le projet LAB.

Serbie & Monténégro

En 2019, l'économie serbe a progressé de 4%, essentiellement en raison de l'amélioration de la consommation privée, de la croissance modérée de la production industrielle et du bond des dépenses d'investissement et de la construction. La croissance estimée de la demande de ciment se situe autours de 7% par rapport à 2018, grâce au logement, aux projets commerciaux et aux investissements en infrastructures. Dans le Monténégro voisin, principal marché d'exportation de notre filiale Kosjeric, le marché du ciment a été en baisse, en raison de l'achèvement d'un important projet autoroutier. Les résultats financiers de notre filiale Kosjeric se sont améliorés grâce à la croissance du marché intérieur.

En Bulgarie, 2019 a été une nouvelle année de forte performance économique et la cinquième année consécutive avec une croissance supérieure à 3%. La demande de ciment a dépassé les attentes, avec une croissance estimée à 9%, essentiellement portée par les investissements résidentiels dans les plus grandes villes du pays. Les ventes de Zlatna Panega ont suivi la croissance du marché intérieur, mais la progression a été partiellement neutralisée par une baisse des exportations aux pays voisins. Globalement, les résultats 2019 ont bénéficié de l'augmentation des ventes intérieures, de l'utilisation accrue des combustibles alternatifs et de la baisse du prix du pétrole, facteurs qui ont compensé l'augmentation du coût de la main d'œuvre et des tarifs de l'électricité.

Performance non financière

Dans toutes les activités TITAN de la région, des normes élevées sont appliquées pour satisfaire aux ambitions et atteindre les objectifs de durabilité du Groupe. Chaque pays publie volontairement des rapports annuels pour informer les parties prenantes locales et instaurer un dialogue et une consultation sur les domaines matériels. Tous les rapports importants sont vérifiés par un tiers indépendant et disponibles dans la langue du pays, sous forme imprimée et électronique. La consultation, le dialogue et la collaboration avec les parties prenantes de tous les pays sont encouragés par des journées portes ouvertes et des réunions et événements avec les parties prenantes. En 2019, TITAN Macédoine du Nord, notamment, a été reconnue par le Pacte mondial des NU à New York pour ses eforts de promotion des droits humains dans l'entreprise. Au cours de l'année, le projet LAB du Kosovo a également été reconnu comme meilleure pratique par l'International Journal of World Economics.

Bulgarie

Programme « Teach for all » : Soutien à l'éducation en Bulgarie

Le développement durable des communautés situées à proximité de nos activités est la priorité principale de nos projets d'engagement communautaire dans toutes nos opérations clés. En Bulgarie, notre cimenterie et les carrières adjacentes sont situées à Zlatna Panega, une zone rurale comptant parmi les plus pauvres de l'Union européenne. La proportion d'enfants qui quittent l'école avant même d'avoir achevé l'enseignement de base est très élevée. TITAN met l'accent sur une éducation de qualité comme clé pour encourager les enfants à rester à l'école et à poursuivre leurs études, de manière à acquérir des compétences pour le développement professionnel et personnel.

Pendant sept années de suite, TITAN Bulgarie a soutenu, à la fois financièrement et en coopération avec la Fondation bulgare « Teach for All » et les directeurs d'école locaux,

le programme éponyme qui couvre quatre écoles élémentaires dans la municipalité de Yablanitsa, dans les villages d'Oreshene, Brestnitsa, Zlatna Panega et Dermantsi, et une école élémentaire dans la municipalité de Troyan, dans le village de Cherni Osam. Fin 2019, plus de 20 nouveaux enseignants travaillaient avec plus de 700 écoliers issus de familles à faible statut socio-économique. Le programme a soutenu avec succès les eforts des administrations locales pour accroître la fréquentation scolaire et améliorer les compétences des élèves en matière de lecture, d'intelligence émotionnelle, de travail en équipe et de résolution de problèmes complexes. Signalons que grâce à ce programme et contrairement aux générations précédentes, la majorité des élèves des villages poursuivent leurs études au lycée.

Performance régionale : Méditerranée orientale

LTIFR :

2019 Chifres extraits

Recettes €150m (2018 : €154m)

EBITDA €-1m

(2018 : €11m)

Total actif €634m (2018 : €651m)

2,04 (2018 : 0,61) Émissions de poussières évitées : Impacts environnementaux locaux

46 465t (2018 : 43 610t)

Émissions de NOx évitées : 83 170t

(2018 : 78 070t)

Consommation de combustibles conventionnels évitée :

115 350téq. charbon

(2018 : 70 350teq. charbon)

Dépenses locales* : env. 80,07%

Salariés issus des communautés locales : % du total des salariés directs

87,96% (2018 : 82,81%)

*Vous pouvez trouver plus de détails dans les États non financiers

Produits principaux

Ciment Béton prêt à l'emploi

Gestion des déchet et carburants alternatif

Unités opérationnelles

3 Cimenteries 1 Usine de broyage

15 Carrières 6 Usines de béton prêt à l'emploi

2

Agrégats

Installations de carburant transformé

En Méditerranée orientale, les conditions demeurent éprouvantes. La performance du Groupe a encore été afectée par la surcapacité en Égypte, tandis qu'en Turquie le secteur, après une baisse brutale, a montré des signes encourageants de stabilisation au deuxième semestre.

Présentation du marché

Pour le marché égyptien du ciment, les circonstances ont encore été difciles en 2019, malgré une croissance de 6% du PIB. Le secteur de la construction a été confronté à des défis importants et principalement afecté par le ralentissement de méga projets, des mesures publiques de lutte contre le logement illégal et une et une baisse de la demande immobilière. Ces facteurs ont fait chuter la consommation de ciment de 4% par rapport à 2018, pour atteindre 48,5 millions de tonnes.

En 2019, l'économie turque a soufert par la récession provoquée par le choc de la devise d'août 2018. Au deuxième semestre, le PIB a montré des signes de stabilisation avec une croissance timide de 0,6%.

Performance régionale

Les recettes totales ont atteint 150,3 millions d'euros, enregistrant une baisse de 2,6%, tandis qu'au niveau de l'EBITDA, le Groupe a enregistré une perte de 1,2 million d'euros contre un gain de 11,3 millions d'euros en 2018.

Fin 2019, le Groupe TITAN a procédé à l'acquisition de la participation minoritaire détenue par la Société Financière Internationale (SFI) dans les filiales de TITAN en Égypte. À la suite de cette transaction, notre filiale Alexandria Portland Cement Company a entamé le processus de retrait de la cote de ses actions à la Bourse du Caire.

38

Égypte

Le secteur égyptien du ciment a continué de soufrir de l'ofre excédentaire, exacerbée par l'exploitation de la méga-usine de l'armée, qui est entrée sur le marché au deuxième semestre 2018. Par conséquent, les taux d'utilisation de capacité ont chuté sensiblement. En outre, les augmentations de coût significatives, résultant de taxes supplémentaires et d'augmentations des tarifs de l'électricité, n'ont pas permis d'ajuster les prix, qui sont restés bas et ont efacé la rentabilité des activités égyptiennes. Parallèlement, la société a soutenu ses eforts en faveur de l'environnement, par l'utilisation de combustibles alternatifs, pour ses usines d'Alexandrie et de Beni Suef, afin de contenir les coûts et de réduire l'empreinte carbone de ses activités.

La faible performance financière de nos filiales concorde avec l'ensemble du secteur du ciment en Égypte, qui traverse des difcultés se traduisant par des résultats financiers faibles. La fermeture de certaines des anciennes cimenteries et la suspension partielle de certaines unités de production en 2019 n'ont pas suf pour relever les taux d'utilisation ou les prix.

Turquie

Le secteur de la construction a été afecté par le contexte économique national défavorable. La consommation intérieure de ciment a baissé de 30% par rapport à 2018, pour atteindre 45 millions de tonnes. Bien que la baisse de la demande intérieure ait été partiellement compensée par une augmentation des exportations, la surcapacité reste un problème essentiel du secteur.

La performance de nos activités turques a soufert de la décélération du secteur de la construction. La tendance générale au ralentissement du marché a entrainé une baisse de la production de ciment. L'augmentation des prix en devise locale n'a pas

suf à couvrir l'inflation et la dépréciation de la livre turque au cours de l'année. Les résultats ont également été impactés par l'augmentation des prix des combustibles et de l'électricité. Le marché a montré des signes encourageants de stabilisation au cours du second semestre et Adocim, grâce à son faible endettement, à ses actifs modernes et à ses coûts de production concurrentiels, jouit d'une position avantageuse pour relever les défis. En 2019, Adocim a été consolidée par intégration globale sur l'année entière à la suite de l'acquisition de la participation de 25% de notre partenaire en octobre 2018.

Performance non financière

En 2019, Adocim a efectué son premier examen et audit de performance de durabilité selon les normes de durabilité du Groupe TITAN. Après la visite d'étude de l'auditeur indépendant, Adocim a reçu un retour positif à la fois des parties prenantes locales interrogées et d'ERM Certification and Verification Services (CVS) (voir la Lettre d'assurance des auditeurs). TITAN Cement Égypte a publié son premier rapport de RSE et de durabilité 2018 vérifié par un audit indépendant. La société a poursuivi la mise en œuvre de plans de dialogue et collaboration avec les communautés à Alexandrie et Beni Suef, où la priorité de 2019 a été l'achèvement du nouveau Centre médical, en collaboration avec le gouvernorat et des ONG locales.

Préservation de la flore locale en Turquie

En ce qui concerne l'environnement et les communautés locales où nous sommes actifs, nous prenons en permanence des mesures pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité.

Depuis le début de notre coentreprise en Turquie, Adocim a soutenu un programme spécifique de protection de la biodiversité dans notre cimenterie de Tokat en Turquie. Après une concertation avec la direction des forêts de Tokat et en coopération avec des spécialistes des instances respectives, TITAN Adocim a identifié et établi une pratique permettant d'atténuer l'impact inévitable que l'ouverture et le développement d'une carrière auraient sur certaines

petites zones forestières composées de pins âgés de 8 à 10 ans. La méthode convenue incluait l'enlèvement soigneux des pins de la zone de la carrière et leur replantation dans des zones sélectionnées à l'intérieur de la cimenterie.

Après le taux de réussite de 95% du premier essai, la pratique est devenue courante et, sur la période 2013- 2019, deux à trois cents pins ont été enlevés et replantés chaque année. Actuellement, l'usine de Tokat est embellie par environ 5000 pins âgés de 15 à 20 ans. En plus de cette pratique de reboisement, les espaces verts à l'intérieur de l'usine ont également été enrichis avec environ 3000 cerisiers.

Performance régionale : Coentreprise au Brésil

Le marché a afché une croissance pour la première fois en 5 ans.

Présentation du marché

En 2019, l'économie brésilienne a progressé d'1% pour la troisième année consécutive. La demande de ciment, essentiellement portée par la construction privée, a augmenté de 3,5% pour atteindre 54,7 millions de tonnes. 2019 est ainsi la première année de croissance depuis l'année record 2014, où la consommation avait été de 72 millions de tonnes.

Performance régionale

La consommation de ciment dans le Nord et le Nord-Est, marché naturel d'Apodi, notre coentreprise au Brésil, a progressé moins vite que dans le reste du pays, en raison d'un report des investissements publics et du stock existant de projets résidentiels.

Apodi a augmenté ses volumes de vente, essentiellement des ventes en gros plus importantes. Les prix du ciment sont restés stables, malgré l'impact de l'augmentation des coûts de transport et des mauvaises conditions météorologiques sur la rentabilité d'exploitation.

Performance non financière

En 2019, Apodi a mis en œuvre sa première cartographie et priorisation d'évaluation de matérialité et s'est engagé dans un plan de dialogue & collaboration avec les communautés, axé essentiellement sur: l'éducation de qualité et les compétences professionnelles des jeunes locaux ; l'esprit d'entreprise et l'autonomisation des femmes ; la sensibilisation à l'environnement et l'inclusion sociale.

Autres activités commerciales

3

l'emploi

Carrières

contribuant à l'économie circulaire

STET

ST Equipment & Technology LLC (STET), filiale à part entière du Groupe TITAN basée à Boston, aux États-Unis, conçoit, fabrique et distribue des équipements propriétaires de séparation des poudres sèches. La technologie brevetée STET répond aux besoins de traitement des poudres sèches et de recyclage des flux de déchets d'une manière innovante, écologiquement durable et rentable, contribuant ainsi à l'économie circulaire tant à l'échelle locale que mondiale.

Les applications de la technologie STET comprennent le recyclage des cendres volantes issues de la combustion du charbon, le traitement sans eau des minerais industriels et la valorisation des protéines d'origine végétale dérivées pour l'alimentation animale et humaine. En 2019, de nouveaux séparateurs de cendres volantes ont été mis en service en Corée et aux Philippines. À l'heure actuelle, un total de 16 unités de séparation des cendres volantes ont été installées et sont opérationnelles dans le monde pour les cendres volantes, et quatre autres pour les minerais industriels.

STET investit beaucoup dans la R&D pour développer cette technologie. En 2019, la Société a réalisé avec succès des essais de séparation sur divers aliments d'origine végétale destinés à l'alimentation humaine et animale, a déposé des brevets provisoires sur la séparation électrostatique de la farine de tournesol, de la drêche de distillerie et des drêches de brasserie, et a conçu et construit une version de laboratoire du séparateur triboélectrostatique, utile pour l'expérimentation à petite échelle et l'évaluation de la « séparabilité » de nouveaux matériaux candidats.

GAEA

Green Alternative Energy Assets (GAEA) est une entreprise qui fournit des services dans le domaine de l'utilisation des déchets et de la production de combustibles alternatifs. Constituée en 2011 en Bulgarie, GAEA a été reconnue comme un fournisseur de solutions fiable sur le marché bulgare des déchets.

Au cours de ses huit années d'activité en Bulgarie, GAEA a apporté des solutions à un vaste éventail d'industries de fabrication et de recyclage dans le pays, contribuant activement à l'économie circulaire. En soutenant l'industrie du ciment, elle a permis à un des fours de Zlatna Panega Cement d'atteindre en 2019 un taux de substitution thermique de plus de 50%.

GAEA a également étendu ses activités en Égypte depuis 2016, en fournissant des solutions pour les déchets solides municipaux aux villes d'Alexandrie et de Beni Suef et en produisant des combustibles issus de déchets pour alimenter les cimenteries du Groupe, réduisant ainsi son empreinte carbone.

Perspectives 2020

Au moment où nous rédigeons ces lignes (mi-mars 2020), l'épidémie du coronavirus s'accompagne d'une grande incertitude au sujet des perspectives macroéconomiques. Bien que nous n'ayons pas encore constaté d'impact significatif sur nos activités et que notre secteur soit moins exposé que la plupart des autres secteurs aux efets immédiats de l'épidémie, il est inévitable que nous serons impactés.

Aujourd'hui nous nous concentrons sur la crise du coronavirus et son impact sans précèdent sur l'économie mondiale. Nous prenons des mesures pour protéger nos employés, répondre aux besoins de nos clients et assurer la continuité de nos opérations. Nous créons des plans de contingence et de flexibilité et nous avons renforcé notre position de liquidité à 400 millions d'euros, en combinant les liquidités disponibles et les facilités de crédit bancaires engagées.

Jusqu' à l'émergence de l'épidémie du coronavirus, notre planification pour 2020 reposait sur des perspectives largement positives : aux Etats Unis, la longue période de croissance devait se poursuivre, avec des indicateurs macroéconomiques favorables, à l'appui du marché résidentiel. TITAN est positionné de manière flexible sur le marché de la côte Est en maintenant sa position actuelle dans ses principales régions métropolitaines et considère comme priorité la réalisation de l'efcacité des dépenses d'investissement antérieures et l'utilisation de technologies émergentes pour optimiser les coûts de production et les processus logistiques.

En Grèce, on s'attendait à ce que l'optimisme pour une reprise de la construction en 2020 se maintienne. De grands projets devraient démarrer au cours de l'année. La consommation privée devrait également poursuivre sa tendance positive. Dans le même temps, le Groupe s'est activement préparé à la nouvelle phase du système d'échange de quotas d'émission de CO₂, qui entraînera inévitablement une réduction des exportations de clinker.

A priori, les pays d'Europe du Sud-Est devaient rester sur une trajectoire positive, la croissance économique stimulant l'activité de construction.

La Turquie et l'Égypte devraient continuer à se heurter à une demande médiocre en 2020, bien que les fondamentaux de long terme qui animent la demande restent solides dans les deux pays.

Tout en traversant les cycles de chacune de nos activités locales, nous favorisons la croissance durable à long terme de notre Groupe. Un nouveau cycle d'évaluation de matérialité a été lancé au niveau du Groupe afin d'intégrer les dernières perspectives de nos parties prenantes à la planification stratégique et de nouveaux objectifs de durabilité ainsi qu'une nouvelle matrice de matérialité seront publiés en 2020.

Notre priorité principale est de réduire l'empreinte carbone de nos activités et de participer à la décarbonisation de la chaîne de valeur de la construction, tout en contribuant ainsi à l'efort mondial d'atténuation du changement climatique. Nous nous attendons à atteindre notre objectif 2020 d'une réduction de 20% des émissions spécifiques par rapport à l'année de référence 1990 avec un léger retard provoqué par la situation réglementaire et les conditions du marché qui influencent la combinaison de produits et de carburants. En outre, nous continuons à investir pour ancrer une réussite stable et pérenne: atténuer les risques et tirer parti des opportunités que le changement climatique crée pour notre

entreprise, exploiter les possibilités ofertes par la révolution numérique et continuer à nous appuyer sur notre longue tradition d'engagement des parties prenantes.

Événements postérieurs à la clôture

À partir de mars 2020, en raison de la propagation rapide du COVID-19, des mesures de distanciation sociale ont été imposées dans la plupart des pays. Ces mesures perturbent l'économie mondiale et entraînent une baisse de la demande. Depuis le début de la crise du coronavirus, le Groupe a pris des mesures afin de protéger la santé et la sécurité de ses collaborateurs, d'assurer la continuité de ses activités et de répondre aux besoins de ses clients. La santé et la sécurité des employés du Groupe, de ses clients et de ses fournisseurs sont l'une de ses premières priorités, et plusieurs mesures de précaution ont été prises à cette fin. Des plans de continuité de l'activité ont été mis en œuvre, et toutes nos usines de production de ciment et autres activités intégrées restent en opération. Même si le Groupe n'a pas encore constaté d'impact significatif sur ses activités et même si les volumes de ventes au premier trimestre sont restés à leurs niveaux habituels, il est inévitable que la crise du COVID-19 le touche prochainement. Les secteurs de la construction et des matériaux de construction sont moins exposés à cette crise à court terme (Moody's les classe parmi les secteurs à « faible risque ») mais ils devraient quand même connaître une baisse des volumes de vente, en particulier et plus gravement au deuxième trimestre.

Le Groupe a créé des réserves de contingence et de flexibilité et il a renforcé sa position de liquidité à 400 millions d'euros, répartis entre des espèces en caisse et des facilités de crédit bancaires engagées disponibles. La direction du Groupe conclut que, même si le COVID-19 risque d'avoir un impact significatif sur les opérations du Groupe en 2020, cet impact pourra être absorbé et ne met pas en péril sa viabilité à long terme.

Pour des informations plus détaillées, veuillez consulter la Revue financière en page 124.

Gouvernance d'entreprise et gestion des risques

Notre approche de la gouvernance d'entreprise et de la gestion des risques.

Déclaration sur la gouvernance d'entreprise

1. Code de gouvernance d'entreprise

1.1 Application du Code belge de gouvernance d'entreprise 2020

Titan Cement International S.A. (la Société) est une société anonyme de droit belge. Ses actions sont cotées sur les marchés réglementés d'Euronext Bruxelles, d'Euronext Paris et de la Bourse d'Athènes.

La société s'engage à respecter les principes de gouvernance les plus élevés, en cherchant à améliorer en permanence ses performances en matière de gouvernance d'entreprise et en promouvant la transparence, le développement durable et la création de valeur à long terme.

Après la réalisation favorable, le 18 juillet 2019, de l'ofre publique d'achat volontaire faite par la Société aux actionnaires de TITAN Cement Company S.A. (la Réalisation de l'Ofre publique d'achat), la Société applique les principes du Code belge de gouvernance d'entreprise 2020 (le Code CG 2020 ou le Code), qui est le code de référence au sens de l'article 3.6, § 2, alinéa 1 du Code belge des sociétés et associations. Ce code est accessible au public sur le site web du Comité de gouvernance d'entreprise (https://www. corporategovernancecommittee.be/sites/default/files/generated/ files/page/code\_belge\_de\_gouvernance\_dentreprise\_2020\_0.pdf).

Il est structuré en dix principes qui sont détaillés dans plusieurs dispositions-recommandations. Le principe « se conformer ou expliquer » prévoit que toutes les sociétés cotées sont tenues de respecter toutes les dispositions du code, à moins qu'elles ne fournissent une explication adéquate justifiant le fait qu'elles s'écartent d'une disposition.

Le Conseil d'administration de la Société a adopté une charte de gouvernance d'entreprise (la Charte) le 19 juillet 2019. Cette Charte, qui est disponible sur le site web de la Société (https:// www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf), décrit clairement les principaux aspects de sa structure de gouvernance ainsi que le mandat du Conseil d'administration et de ses comités.

1.2 Dérogations au Code

La société observe les dispositions du Code sauf en ce qui concerne les dérogations suivantes:

a. Les membres non exécutifs du Conseil d'administration ne sont pas partiellement rémunérés sous forme d'actions de la Société. À ce titre, la Société déroge à la disposition 7.6 du Code. Cette dérogation s'explique par le fait que les intérêts des administrateurs non exécutifs sont actuellement considérés comme sufsamment orientés vers la création de valeur à long terme pour la Société et que par conséquent, l'émission d'actions en leur faveur n'est pas jugée nécessaire à ce stade. Il convient également de noter qu'il s'agit d'une nouvelle disposition du Code qui n'avait pas été prise en considération lors de la fixation de la rémunération des administrateurs non exécutifs. La Société a toutefois l'intention de réexaminer cette question afin d'aligner sa gouvernance d'entreprise sur les dispositions du Code.

b. Aucune disposition (i) concernant le recouvrement des rémunérations variables versées aux dirigeants ou la retenue du paiement des rémunérations variables aux dirigeants (y compris les circonstances spécifiques dans lesquelles il serait approprié de le faire) et (ii) relative à la résiliation anticipée ne figure dans les contrats conclus avec le Directeur général et les autres dirigeants. À ce titre, la Société déroge à la disposition 7.12 du Code. Cette dérogation s'explique par le fait que la rémunération variable ne sera versée que si les critères de paiement de cette rémunération variable sont remplis pour l'ensemble de la période concernée. Par ailleurs, la Société n'estime pas nécessaire d'inclure une disposition de résiliation anticipée dans les contrats existants avec les dirigeants, dans la mesure où les dirigeants actuels de la Société ont déjà efectué une longue carrière au sein du Groupe et qu'ils entretiennent par conséquent des relations de longue date avec celui-ci.

c. Au 31 décembre 2019, aucun seuil minimum d'actions à détenir par les dirigeants n'avait été fixé. À ce titre, la Société déroge à la disposition 7.9 du Code. Cette dérogation s'explique par le fait que les intérêts des administrateurs non exécutifs sont actuellement considérés comme sufsamment orientés vers la création de valeur à long terme pour la Société, les programmes d'incitants à long terme étant basés sur la performance des actions de la Société. Il n'a donc pas été jugé nécessaire de fixer un seuil minimum d'actions à détenir par les dirigeants.

On notera qu'en 2020, la Société compte fixer un seuil minimum d'actions à détenir par les dirigeants qui exercent des options sur actions.

1.3 Structure de gouvernance

La société a une structure de gouvernance à un seul niveau. En conséquence, le Conseil d'administration est autorisé à prendre toutes les mesures nécessaires ou utiles à la réalisation de l'objet de la Société hormis celles que la loi réserve à l'Assemblée générale des actionnaires.

Au moins une fois tous les cinq ans, le Conseil d'administration examine si la structure à un seul niveau choisie est toujours appropriée; dans le cas contraire, il doit proposer une nouvelle structure de gouvernance à l'Assemblée générale des actionnaires.

2. Capital, actions et actionnaires

2.1 Capital

La société a été constituée en 2018 par ses fondateurs Andreas Canellopoulos, Nellos-Panagiotis Canellopoulos, Takis-Panagiotis Canellopoulos, Pavlos Canellopoulos, Leonidas Kanellopoulos, Dimitri Papalexopoulos, Alexandra Papalexopoulou et Eleni Papalexopoulou (fondateurs de TCI).

Le capital social initial de la Société s'élevait à 100 000 EUR et était représenté par 4000 actions sans valeur nominale, avec droit de vote, chacune représentant une part égale du capital.

Conformément à la résolution de l'Assemblée générale extraordinaire du 13 mai 2019, le capital social de la Société a été augmenté à deux reprises, d'abord le 19 juillet 2019, à l'issue de l'Ofre publique d'achat, puis le 26 août 2019, à l'issue de la procédure de retrait obligatoire.

L'Assemblée générale extraordinaire du 13 mai 2019 avait également décidé, sous réserve de la réalisation de l'Ofre publique d'achat, de réduire le capital de la Société comme suit:

a. d'un montant de 150 000 000 EUR, à verser aux actionnaires conformément aux articles 7.208 et 7.209 du Code belge des sociétés et associations, sans annulation d'actions. Le Conseil d'administration a été mandaté pour décider de la date de paiement de ce montant aux actionnaires en un ou plusieurs versements

b. d'un montant de 50 000 000 EUR pour la création d'une réserve distribuable, conformément aux articles 7.208 et 7.209 du Code belge des sociétés et associations, sans annulation d'actions. La disposition de cette réserve nécessite une décision de l'Assemblée générale des actionnaires à la majorité simple

c. d'un montant de 85 647 774,33 EUR (soit le prix total des actions TITAN émises en échange des actions propres apportées par TITAN Cement Company S.A. dans le cadre de l'Ofre publique d'achat) pour la création d'une réserve distribuable qui restera non distribuable tant que les actions propres seront détenues par TITAN ou sa filiale

En date du 31 décembre 2019 tout comme aujourd'hui, le capital social initial de la Société s'élevait à 1 159 347 807,86 EUR ; il est représenté par 82 447 868 actions sans valeur nominale, avec droit de vote, chacune représentant une part égale du capital.

2.2 Structure de l'actionnariat

Le graphique ci-dessous reprend la structure de l'actionnariat de la Société au 31 decembre 2019.

E.D.Y.V.E.M. public company LTD et fondateurs de TCI agissant de concert

Fondation Paul et Alexandra

TITAN Cement Company S.A.

FMR LLC, FMR CO Inc, Fidelity Institutional Asset Management Trust Company, FIAM LLC

La structure de l'actionnariat de la Société et les déclarations de transparence correspondantes sont disponibles sur le site web de la Société: https://ir.titan-cement.com/en/shareholder-center/ shareholder-structure.

2.3 Interaction avec les investisseurs institutionnels et particuliers

La société interagit régulièrement avec des investisseurs institutionnels. Des tournées de présentation sont organisées avec les membres du Conseil d'administration et les représentants des relations avec les investisseurs. Les représentants de la Société participent à des conférences d'investisseurs et entretiennent le dialogue avec la communauté des investisseurs au sujet de la stratégie et des performances commerciales de TITAN.

En 2019, TITAN a participé à de nombreux événements, notamment des tournées de présentation et des conférences, dans plusieurs pays du monde.

Par ailleurs, tous les actionnaires ont accès à des informations claires, exhaustives et transparentes grâce à un contact direct avec l'équipe chargée des relations avec les investisseurs.

Le service des actionnaires répond à toutes les questions et demandes d'information et d'assistance émanant des actionnaires.

3. Conseil d'administration

3.1 CV des directeurs

Efstratios-Georgios (Takis) Arapoglou

Président – Administrateur non exécutif – Président du Comité des nominations

Né à Alexandrie, en Égypte, Takis Arapoglou est consultant. Il a débuté sa carrière sur les marchés internationaux des capitaux et dans la banque d'afaires, avant de gérer, restructurer et conseiller des institutions financières et des entreprises cotées en bourse, principalement en Europe du Sud-Est et au Moyen-Orient.

Ses dernières missions exécutives incluent notamment : directeur général et responsable mondial de la Banks and Securities Industry pour Citigroup ; président et PDG de la Banque nationale de Grèce; président de l'Association des banques helléniques ; PDG de la banque commerciale chez EFG Hermes Holding SAE.

Il occupe actuellement les postes suivants au sein du Conseil d'administration non exécutif : président du Groupe Bank of Cyprus, président de Tsakos Energy Navigation (TEN) Ltd, membre indépendant du conseil d'administration d'EFG Hermes Holding SAE et membre du conseil d'administration de Bank Alfalah Ltd, représentant la Société financière internationale (SFI).

Il est diplômé en mathématiques, en ingénierie et en gestion d'universités grecques et britanniques.

Kyriacos Riris

Vice-président – Administrateur indépendant – Président du comité d'audit et des risques

Né à Chypre, Kyriakos Riris a fait ses études secondaires à Chypre avant de poursuivre ses études supérieures et ses qualifications professionnelles à l'école polytechnique de Birmingham.

Il a passé ses examens professionnels auprès de l'Association of Certified Chartered Accountants (ACCA) au Royaume-Uni en 1975, et est devenu membre de l'Association of Certified Accountants en 1985. Depuis 1976, il a surtout travaillé en Grèce. Il a fait partie du Comité exécutif de PwC Grèce et est devenu associé en 1984. Ses responsabilités ont inclus celles de directeur associé du département d'audit et du département Conseil, puis d'associé principal adjoint du territoire. En 2009, il a été élu président du conseil d'administration de PwC Grèce, fonction qu'il a quittée en 2014.

Avec quelque 40 années de carrière, il a acquis une vaste expérience auprès d'entités nationales et multinationales dans divers secteurs et industries, notamment la fabrication, le transport maritime, le commerce, l'alimentation et les boissons, la construction, les produits pharmaceutiques, les services financiers et les systèmes d'information.

Dimitri Papalexopoulos

Président du Comité Exécutif Groupe

Né à Athènes, Dimitri Papalexopoulos a commencé sa carrière comme consultant pour McKinsey & Company Inc. aux États-Unis et en Allemagne.

Il a rejoint TITAN en 1989.

Il est vice-président du conseil d'administration de la Fédération hellénique des entreprises (SEV) et vice-président de la Table ronde européenne de l'industrie (ERT), mais aussi membre du conseil d'administration de la Foundation for Economic and Industrial Researche (IOBE) et de la Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP).

Il est titulaire d'un MSc en génie électrique de l'École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ, 1985) et d'un MBA de la Harvard Business School (1987).

Michael Colakides

Directeur général – CFO du Groupe

Né à Chypre, Michael Colakides a commencé sa carrière dans le secteur bancaire à Citibank Greece, où il a occupé au fil du temps les fonctions de Head of FIG, de Head of Corporate Finance and Local Corporate Banking (1979-1993). En 1993, il a été nommé viceprésident exécutif de la Banque nationale de Grèce, vice-président de la banque ETEBA S.A. et membre du conseil d'administration d'autres filiales de la NBG. En 1994, il a rejoint TITAN Cement Company S.A., où il a occupé le poste de directeur financier du Groupe et de membre du Conseil d'administration jusqu'en 2000. Il a également été responsable de plusieurs acquisitions de sociétés de ciment en Europe du Sud-Est et aux États-Unis.

De 2000 à 2007, il a été vice-président et directeur général de la Piraeus Bank S.A., supervisant les activités nationales de banque de gros et de détail ainsi que le réseau et les activités internationales du Groupe. En 2007, il a rejoint EFG Eurobank

Ergasias S.A., où il a occupé le poste de directeur général adjoint/ directeur des risques du Groupe (2007-2013), chargé de superviser les fonctions de gestion des risques du Groupe.

Il est actuellement membre non exécutif du conseil d'administration de l'Eurobank Cyprus Ltd.

Il est titulaire d'une licence en économie de la London School of Economics et d'un MBA de la London Business School.

William Antholis

Administrateur indépendant — Membre du Comité des rémunérations

Né à New York, William Antholis est directeur et PDG du Miller Center, une filiale non partisane de l'Université de Virginie spécialisée dans les bourses d'études présidentielles, la politique publique et l'histoire politique.

Il a été directeur général de la Brookings Institution de 2004 à 2014. Il a également travaillé au sein du gouvernement, notamment au Conseil national de sécurité et au Conseil économique national de la Maison Blanche, ainsi qu'au sein du personnel chargé de la planification des politiques et du bureau des afaires économiques du Département d'État américain.

Il a publié deux ouvrages ainsi que des dizaines d'articles, de chapitres de livres et de billets d'opinion sur la politique américaine, la politique étrangère des États-Unis, les organisations internationales, le G8, le changement climatique et le commerce.

Il a obtenu son doctorat en politique à l'université de Yale (1993) et sa licence en gouvernement et afaires étrangères à l'université de Virginie (1986).

Andreas Artemis

Administrateur indépendant — Membre du Comité des nominations

Né à Limassol, Chypre, Andreas Artemis est membre exécutif du conseil d'administration du Commercial General Insurance Group depuis 1985 et son président depuis 2002.

Il est également membre du conseil d'administration de la Fédération des employeurs et des industriels de Chypre et du Conseil de la Société de la Croix-Rouge chypriote.

Il a été membre du conseil d'administration du Groupe de la Banque de Chypre (2000-2005), vice-président (2005-2012) et président (2012-2013). Il a également siégé au conseil d'administration de l'Autorité des télécommunications de Chypre (1988-1994) et a été consul général honoraire d'Afrique du Sud à Chypre (1996-2012).

Il a étudié le génie civil au Queen Mary and Imperial College de l'Université de Londres et est titulaire d'une licence (ingénierie) et d'une maîtrise (MSc).

Takis-Panagiotis Canellopoulos

Administrateur exécutif

Né à Athènes, en Grèce, Takis Canellopoulos a débuté sa carrière en tant qu'analyste financier chez AIG avant de rejoindre la division Financement d'EFG Eurobank.

Il a été directeur des relations investisseurs du Groupe TITAN de 2001 à mai 2016, après avoir occupé divers postes au sein du département financier du Groupe (1995-2001).

Il est actuellement membre du conseil d'administration de Canellopoulos Adamantiadis S.A. et un des partenaires fondateurs de 3K Investment Partners. Il est également membre du conseil d'administration de l'Union des sociétés cotées en bourse (ENEISET).

Il a étudié l'économie (licence) à l'université Brown et l'administration des afaires (MBA) à la Stern School of Business de l'université de New York.

Haralambos (Harry) David

Administrateur indépendant — Membre du comité d'audit et des risques

Harry David a obtenu son BS au Providence College et a commencé sa carrière comme conseiller en investissement certifié au Crédit Suisse à New York.

Il a ensuite occupé plusieurs postes de direction au sein des sociétés du groupe Leventis au Nigeria, en Grèce et en Irlande.

Il est aujourd'hui président de Frigoglass S.A. et siège aux conseils d'administration d'A.G. Leventis (Nigeria) PLC, de la Nigerian Bottling Company, de Beta Glass (Nigeria) PLC, d'Ideal Group, Pikwik (Nigeria) Ltd (une coentreprise avec Pick n Pay, Afrique du Sud) et d'ELVIDA Foods S.A.

Il est membre du comité d'organisation du marathon classique d'Athènes et membre du comité d'acquisition de TATE Modern pour l'Afrique.

Il a siégé aux conseils d'administration d'Alpha Finance, de la société publique grecque d'électricité et de la banque Emporiki (Crédit Agricole).

Leonidas Kanellopoulos

Administrateur exécutif

Né à Athènes, en Grèce, Leonidas Kanellopoulos est directeur des opérations Ciment de la région grecque du Groupe TITAN Cement.

Depuis 2012, il a occupé diverses fonctions au sein des fonctions financières et de planification stratégique du Groupe, après avoir travaillé pour Separation Technologies LLC.

Il est membre du conseil d'administration de Junior Achievement Greece.

Il est titulaire d'une licence en économie avec mention de l'université de Harvard et d'un MBA de l'INSEAD, où il a reçu le prix Henry Ford II.

Alexandra Papalexopoulou

Administratrice exécutive

Née à Athènes, en Grèce, Alexandra Papalexopoulou est membre du Comité exécutif du Groupe en charge de la planification stratégique, après avoir occupé divers postes dans le développement des activités et des exportations au sein du Groupe.

Elle a commencé sa carrière comme analyste pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et comme associée au cabinet de conseil Booz, Allen & Hamilton à Paris dans les années 1990.

Elle est directrice non exécutive de Coca-Cola HBC, une société du FTSE 100.

Elle est membre du conseil d'administration et trésorière de la Fondation Paul & Alexandra Canellopoulos, membre du conseil d'administration de l'INSEAD Business School et siège au conseil d'administration de l'American College of Greece (ACG).

Elle est titulaire d'une licence en économie du Swarthmore College, aux États-Unis, et d'un MBA de l'INSEAD, en France.

Petros Sabatacakis

Administrateur indépendant — Membre du comité d'audit et des risques

Né à Athènes, en Grèce, Petros Sabatacakis a occupé le poste de directeur des risques pour Citigroup (1999-2004). Il a également été membre du Comité de gestion et directeur de Citicorp et de Citibank.

De 1992 à 1997, il a été responsable des filiales de services financiers d'AIG, de ses opérations de trésorerie et des activités liées aux risques de marché et de crédit. Il a été membre du Comité exécutif et partenaire de C.V. STARR.

Il a également travaillé à la Chemical Bank (aujourd'hui JPMorgan Chase).

Il a été président de Plan International et de Childreach International (une organisation à but non lucratif), administrateur de l'Athens College en Grèce et membre du conseil d'administration de la bibliothèque Gennadius.

Il a obtenu trois diplômes de l'université de Columbia : une licence, un MBA et un doctorat en économie.

Stylianos (Stelios) Triantafyllides

Administrateur indépendant — Membre du Comité des rémunérations

Né à Nicosie, Chypre, Stelios Triantafyllides travaille avec le cabinet d'avocats Antis Triantafyllides & Sons LLC dont il est associé depuis 1983. Sa pratique est axée sur les transactions commerciales internationales, la banque et la finance, les marchés des capitaux, les fusions et acquisitions et les coentreprises, les sociétés et le commerce en général, la restructuration des entreprises, la fiscalité, les services financiers et la réglementation des valeurs mobilières. Il est le conseiller juridique de la Cyprus Securities and Exchange Commission. Il conseille régulièrement de grandes entreprises internationales sur des questions relatives aux entreprises et aux banques.

Il est membre de l'Association du Barreau de Chypre (admis en 1984) et est président du Committee for Private Companies et membre du Committee on the Cyprus Stock Exchange. Il a été membre du conseil d'administration de l'Agence de promotion des investissements de Chypre (CIPA) de 2006 à 2012.

Il a étudié au Worcester College de l'université d'Oxford (MA (jurisprudence)) et à l'université de Californie, Berkeley (LLM).

Maria Vassalou

Administrateur indépendant — Membre du Comité des nominations

Maria Vassalou est la directrice des investissements de Vassalou Capital Management. Elle a plus de 14 années d'expérience dans le domaine de l'investissement.

Avant de fonder Vassalou Capital Management, elle était associée et gestionnaire de portefeuille chez Perella Weinberg Partners, responsable de l'activité macroéconomique mondiale de PWP. Elle a rejoint Perella Weinberg Partners après avoir quitté MIO Partners, une filiale de McKinsey & Company où, en tant que gestionnaire de portefeuille, elle gérait une stratégie d'investissement macroéconomique globale similaire dans une entité juridique dédiée. En tant que responsable de l'allocation des actifs, elle fournissait des conseils sur l'allocation des liquidités au sein du portefeuille de MIO.

Avant de rejoindre MIO, elle était gestionnaire de portefeuille macroéconomique mondial chez SAC Capital Advisors LP. Elle a rejoint SAC après avoir travaillé pour Soros Fund Management, où elle était responsable de la recherche quantitative mondiale ainsi que du développement et de la gestion des stratégies de commerce quantitatif mondial.

Elle a débuté sa carrière dans le milieu universitaire et a été professeure associée de finance à la Columbia Business School, qu'elle a rejoint en 1995. Elle est une ancienne présidente de l'Association européenne de finance et a présidé les réunions de la 2008 European Finance Association. Adjointe de recherche du Centre for Economic Policy Research (CEPR) à Londres depuis de nombreuses années, elle a été membre du conseil consultatif académique du Gutmann Center of Competence in Portfolio Management (Vienne).

Depuis 2016, elle siège au conseil d'administration de Tsakos Energy Navigation (NYSE : TNP).

Elle est titulaire d'une licence en économie de l'université d'Athènes et d'un doctorat en économie financière de la London Business School. Elle a reçu plusieurs prix professionnels et a été incluse dans le classement des 50 femmes les plus influentes dans les fonds spéculatifs en 2015.

Vassilios (Bill) Zarkalis

Administrateur exécutif

Né à Athènes, en Grèce, Bill Zarkalis est le président et le directeur général de TITAN America LLC depuis 2014.

Cadre d'entreprise avec une carrière internationale, il a dirigé diverses équipes mondiales sur tous les continents tout en étant principalement basé aux États-Unis et en Suisse. Il a consacré 18 ans à la société Dow Chemical, où il a commencé par occuper des postes commerciaux, acquérant de l'expérience grâce à une succession rapide de responsabilités dans le domaine du marketing et de la gestion de produits, pour aboutir à des fonctions de direction d'unités commerciales mondiales. Il a notamment été vice-président de Dow Automotive, responsable des fusions et acquisitions pour DuPont-Dow Elastomers, directeur commercial mondial pour les plastiques et les élastomères spécialisés et directeur commercial mondial pour le latex synthétique.

Il a rejoint TITAN en 2008 en tant que directeur exécutif du Groupe pour le développement commercial et la planification stratégique. En 2010, il est devenu le directeur financier du Groupe TITAN, poste qu'il a conservé jusqu'en 2014 avant de prendre ses fonctions actuelles au sein de TITAN America.

Il est titulaire d'une licence en génie chimique de l'Université technique nationale d'Athènes et d'une maîtrise de l'Université d'État de Pennsylvanie.

Mona Zulficar

Administratrice indépendante — Membre du Comité des rémunérations

Mona Zulficar est une des associées fondatrices de Zulficar & Partners, un cabinet juridique spécialisé, qui est devenu un des cabinets juridiques les mieux classés en Égypte depuis sa création en juin 2009. Elle était auparavant associée principale du cabinet d'avocats Shalakany, dont elle a présidé le comité exécutif pendant de nombreuses années.

Elle est reconnue dans les cercles juridiques locaux et internationaux comme une pionnière et une des avocates égyptiennes les plus en vue dans l'univers des entreprises, des banques et du financement de projets. Spécialiste des fusions et acquisitions et des transactions sur les marchés de capitaux, elle a dirigé les négociations de plusieurs des transactions les plus ambitieuses et les plus complexes de l'Égypte et du Moyen-Orient au cours des trois dernières décennies. En tant qu'ancienne membre du conseil d'administration de la Banque centrale d'Égypte et en tant que membre éminent des comités de rédaction nationaux, elle a également joué un rôle majeur dans la modernisation et la réforme des lois et réglementations économiques et bancaires. Elle est également une militante des droits de l'homme de premier plan, reconnue au niveau local et international, et a lancé plusieurs campagnes fructueuses en faveur d'une nouvelle législation, notamment sur les droits des femmes, la liberté d'opinion et les tribunaux de la famille.

Elle a été vice-présidente du Comité constitutionnel des 50, a joué un rôle clé dans la rédaction de la Constitution égyptienne de 2014, et siège actuellement au Conseil national des droits de l'homme. Elle est présidente non exécutive d'EFG Hermes depuis 2008. En 2015, elle a été élue présidente de la Fédération égyptienne de la microfinance et a présidé plusieurs ONG actives dans le domaine du développement social et de la microfinance pour les femmes en situation de pauvreté. Sur le plan international, elle a été membre élu du Comité consultatif international du Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies pendant deux mandats, qui se sont terminés en 2011.

Elle est titulaire d'une licence en économie et en sciences politiques de l'Université du Caire ainsi que d'un LLM de l'université de Mansoura et d'un doctorat honorifique en droit de l'université de Zurich.

3.2 Rôle et compétences du Conseil d'Administration

La Charte de gouvernance d'entreprise, disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/wp-content/ uploads/2019/08/TCI\_CG\_Charter\_26.8.2019.pdf), définit le mandat du Conseil d'administration, y compris son rôle, sa mission, sa composition, sa formation et son évaluation.

3.3 Structure du Conseil d'administration

Au 31 décembre 2019, le Conseil d'administration était composé de quinze (15) administrateurs:

• la majorité d'entre eux, à savoir neuf (9) sur quinze (15), y compris le président, sont des administrateurs non exécutifs et huit (8) d'entre eux sont des administrateurs indépendants

• huit (8) des quinze (15) administrateurs, à savoir Kyriakos Riris, William Antholis, Andreas Artemis, Haralambos David, Petros Sabatacakis, Stylianos Triantafyllides, Maria Vassalou et Mona Zulficar remplissaient, lors de leur nomination, les critères d'indépendance prévus à l'article 7.87 du Code belge des sociétés et des associations ainsi que ceux du Principe 3.5 du Code

• six (6) des quinze (15) membres du Conseil d'administration, à savoir Dimitri Papalexopoulos, Michael Colakides, Takis-Panagiotis Canellopoulos, Leonidas Kanellopoulos, Alexandra Papalexopoulou et Bill Zarkalis sont des directeurs exécutifs

• trois (3) membres du Conseil d'administration sur quinze (15) sont des femmes1

• les administrateurs représentent quatre (4) nationalités diférentes

• le taux de participation aux réunions du Conseil d'administration (pendant la période qui a succédé à la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, la cotation des actions de la Société et l'élection des membres du Conseil d'administration en juillet 2019) a été de 93,33%. La présence individuelle de chaque membre du Conseil d'administration est reprise dans le tableau du paragraphe 3.5 («Fonctionnement du conseil d'administration»).

3.4 Le Président du Conseil d'Administration

Le président du conseil d'administration, M. Efstratios-Georgios (Takis) Arapoglou, est une personne dont le professionnalisme, l'indépendance d'esprit et les capacités d'encadrement sont avérés, et qui possède des compétences en matière de recherche de consensus, de communication et de gestion de réunions.

3.5 Fonctionnement du Conseil d'Administration

Au cours du second semestre de 2019 et après la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, le Conseil d'administration a tenu cinq (5) réunions prévues les 19 juillet, 23 août, 6 novembre, 20 novembre et 18 décembre.

Vous trouverez sur la page suivante un tableau indiquant la présence individuelle de chaque membre du Conseil d'administration aux réunions prévues.

Avant la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, le Conseil d'administration de la Société se composait de cinq (5) membres, à savoir Kyriakos Riris (président), Stylianos (Stelios) Triantafyllides, Komninos-Alexios Komninos, Nicolaos Birakis et Spyridon Hadjinicolaou.

L'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 avait pris acte de la démission de MM. Birakis, Komninos et Hadjinicolaou en tant que membres du Conseil d'administration, sous réserve de la Réalisation de l'Ofre publique d'achat. En conséquence, le Conseil d'administration actuel a repris ses fonctions après l'annonce de la Réalisation de l'Ofre publique

d'achat le 18 juillet 2019 et a tenu sa première réunion le 19 juillet 2019.

3.6 Initiation

Peu après avoir rejoint le conseil d'administration, en septembre 2019, tous les administrateurs ont reçu une formation d'initiation adéquate.

Ce processus avait pour objet d'aider les nouveaux administrateurs à appréhender les fondamentaux de la Société, y compris sa gouvernance, ses politiques clés, ses défis financiers et commerciaux, ainsi que de les conseiller au sujet de leurs droits et devoirs d'administrateurs.

La société met à disposition toutes les ressources nécessaires pour développer et mettre à jour les connaissances et les qualifications des administrateurs de manière à leur permettre d'exercer leurs fonctions au sein du Conseil d'administration et des comités dont ils sont membres.

3.7 Évaluation du Conseil d'administration

Le Conseil d'administration est responsable de l'évaluation périodique de sa propre efcacité en vue d'assurer l'amélioration continue de la gouvernance de la Société. Le Conseil d'administration évalue au moins tous les trois ans ses propres performances et son interaction avec la direction générale, ainsi que sa taille, sa composition, son fonctionnement et celui de ses comités. L'évaluation prend la forme d'un processus formel, facilité ou non par des tiers, et suivant une méthodologie approuvée par le Conseil d'administration.

Au terme du mandat de chaque membre du Conseil d'administration, le Comité des nominations évalue la présence de ce membre aux réunions du Conseil d'administration ou du comité, son engagement et sa participation constructive aux discussions et à la prise de décision conformément à une procédure préétablie et transparente. Le Comité des nominations évalue également si la contribution de chaque membre du Conseil d'administration s'est adaptée à l'évolution des circonstances.

Afin de faciliter cette évaluation, les administrateurs apportent leur concours plein et entier au Comité des nominations ainsi qu'à toute autre personne, interne ou externe à la Société, chargée de l'évaluation des administrateurs.

Dans la mesure où la grande majorité des membres du Conseil d'administration actuel (13 sur 15) a été élue par l'Assemblée générale extraordinaire du 13 mai 2019, la première évaluation du Conseil d'administration aura lieu en 2020 et les principales caractéristiques du processus d'évaluation du Conseil d'administration, de ses comités et de ses administrateurs individuels seront divulguées dans la déclaration de gouvernance d'entreprise pour l'année 2020.

3.8 Code de conduite — Conflits d'intérêts

Un Code de conduite définissant les attentes à l'égard de la direction et des salariés de la Société en termes de comportement responsable et éthique a été élaboré.

  1. Étant donné qu'elle est entrée en bourse en août 2019, la Société n'est pas tenue de respecter les règles légales sur la parité des sexes prévues à l'article 7.86 du Code belge des sociétés et associations jusqu'au 1er janvier 2026. Néanmoins, elle entend se conformer à cette règle au plus tôt.

Conformément à l'article 17 des statuts de la Société, le Conseil d'administration (2019) est composé de quinze (15) administrateurs comme suit :

Nom Fonction Début du mandat Fin du mandat
Efstratios-Georgios (Takis) Arapoglou Président, directeur non exécutif Mai 2019 Mai 2022
Kyriacos Riris Vice-président, administrateur non exécutif indépendant Octobre 2018 Mai 2022
Dimitri Papalexopoulos Administrateur exécutif Mai 2019 Mai 2022
Michael Colakides Directeur général Mai 2019 Mai 2022
William Antholis Administrateur non exécutif indépendant Mai 2019 Mai 2022
Andreas Artemis Administrateur non exécutif indépendant Mai 2019 Mai 2022
Takis-Panagiotis Canellopoulos Administrateur exécutif Mai 2019 Mai 2022
Haralambos (Harry) David Administrateur non exécutif indépendant Mai 2019 Mai 2022
Leonidas Kanellopoulos Administrateur exécutif Mai 2019 Mai 2022
Alexandra Papalexopoulou Administratrice exécutive Mai 2019 Mai 2022
Petros Sabatacakis Administrateur non exécutif indépendant Mai 2019 Mai 2022
Stylianos (Stelios) Triantafyllides Administrateur non exécutif indépendant Octobre 2018 Mai 2021
Maria Vassalou Administratrice non exécutive indépendante Mai 2019 Mai 2022
Bill Zarkalis Administrateur exécutif Mai 2019 Mai 2022
Mona Zulficar Administratrice non exécutive indépendante Mai 2019 Mai 2022

La présence individuelle de chaque membre du Conseil d'administration aux réunions prévues

du Conseil
d'administration
Comité audit
et risques
Comité de
rémunération
Comité des nominations
- - La premiere reunion du Comite a eu lieu
5/5 2/2 - le 25 fevrier 2020, afin de rechercher un
nouveau candidat en vue de pourvoir un poste
5/5 - - d'administrateur vacant et de proposer sa
5/5 - - nomination au Conseil d'administration.
5/5 - 1/1 Tous les administrateurs actuels ont
5/5 - - été nommés par l'assemblée générale
extraordinaire des actionnaires du 13 mai
5/5 - - 2019.
5/5 2/2 -
5/5 - -
5/5 - -
4/5 1/2 -
4/5 - 1/1
4/5 - -
5/5 - -
3/5 - 1/1
5/5

Tous les membres du Conseil d'administration sont tenus de respecter les normes d'intégrité les plus strictes et d'agir à tout moment dans le meilleur intérêt de la Société.

Chaque membre du Conseil d'administration s'engage, tant pendant son mandat qu'après celui-ci, à ne divulguer à quiconque, de quelque manière que ce soit, d'informations confidentielles relatives aux activités de la Société ou des sociétés dans lesquelles elle a un intérêt, sauf à y être légalement tenu(e).

Aucun membre du Conseil d'administration n'a le droit d'utiliser les informations susmentionnées à son propre avantage.

Pendant la durée de son mandat, chaque membre du Conseil d'administration s'engage à s'abstenir de développer, directement ou indirectement, des activités ou des actions qui soient en conflit avec les activités de la Société ou de ses filiales.

Tous les membres du Conseil d'administration sont tenus d'informer ce dernier des conflits d'intérêts dès qu'ils surviennent. Si un administrateur a un intérêt financier direct ou indirect qui entre en conflit avec les intérêts de la Société, il ou elle est tenu(e) d'en informer les autres administrateurs avant que le Conseil d'administration ne prenne une décision. Le conseil d'administration est tenu de mettre en œuvre les procédures prévues aux articles 7.96 et 7.97 du Code belge des sociétés et des associations.

Le 19 juillet 2019, le Conseil d'administration a approuvé (a) la politique de la Société concernant les transactions et autres relations contractuelles entre la Société ou les filiales du Groupe et les membres du Conseil d'administration ou du Comité de gestion ou du Comité exécutif du Groupe ou d'autres personnes désignées et (b) le Code de conduite de la Société, qui s'adresse à ses administrateurs, dirigeants et cadres, ainsi qu'aux administrateurs, dirigeants, cadres et salariés du Groupe qui sont en possession d'informations privilégiées (au sens du règlement (UE) n° 596/2014 sur les abus de marché). La politique en matière de transactions et le Code de négociation sont inclus (respectivement aux annexes 2 et 8) dans la Charte de gouvernance d'entreprise de la Société, qui est disponible sur site web de la Société (https://www.titan-cement.com/) à l'adresse: https://www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/ TCI\_CG\_Charter\_26.8.2019.pdf.

4. Composition et fonctionnement des comités du Conseil d'administration

4.1 Comité d'audit et de risque

4.1.1 Composition, rôle et fonctionnement

Président: Kyriacos Riris, administrateur indépendant

Membres: Harry David, administrateur indépendant

Petros Sabatacakis, administrateur indépendant

Nonobstant l'expertise pertinente des autres membres du Comité, le président du Comité, M. Riris, possède l'expertise nécessaire en matière de comptabilité et d'audit.

Le Comité d'audit et de risque remplit toutes les fonctions prévues à l'article 7.99 du Code belge des sociétés et associations et est chargé de l'élaboration d'un programme d'audit à long terme englobant toutes les activités de la Société, y compris :

a. suivi du processus d' information financière

b. suivi de l'efcacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de la Société

c. suivi de l'audit interne et de son efcacité

d. suivi de l'audit statutaire des états financiers annuels et consolidés, y compris tout suivi des questions et recommandations formulées par le vérificateur externe

e. examen et suivi de l'indépendance du vérificateur externe, notamment sur le plan de la fourniture de services supplémentaires à la Société

Après sa création le 19 juillet 2019, le Comité d'audit et de risque a tenu deux réunions, l'une le 6 novembre 2019 et l'autre le 18 décembre 2019.

Parmi les points à l'ordre du jour de la réunion du 6 novembre 2019 figuraient la discussion sur le mandat, la portée et le rôle du Comité, l'auto-évaluation et la confirmation de l'indépendance de ses trois membres, la présentation des états financiers du troisième trimestre par le directeur financier du Groupe, la discussion entre les membres du Comité et leur recommandation au Conseil d'administration de les approuver, le suivi des flux de trésorerie du Groupe par rapport aux résultats réels du troisième trimestre, la discussion et l'approbation de la politique de la Société en matière de services non liés à l'audit (politique NAS), le reporting des services non liés à l'audit fournis au troisième trimestre et leur approbation par le Comité d'audit et de risque après approbation de la direction concernée.

La deuxième moitié de la réunion susmentionnée a été consacrée au fonctionnement et à l'activité du Groupe d'audit interne, à la présentation du département et de la méthodologie d'audit interne appliquée par le responsable de l'audit interne du Groupe, à la discussion des résultats de l'audit du troisième trimestre et à l'examen des dispositions spécifiques de la plateforme TITAN Ethics Point, qui permet de faire part de ses préoccupations en toute confidentialité.

La réunion du Comité d'audit et de risque du 18 décembre 2019 a elle aussi été subdivisée en deux parties. La première a porté sur la présentation par le vérificateur externe (PwC) de son plan d'audit pour l'exercice se terminant le 31 décembre 2019, tandis que la seconde a été consacrée au suivi de l'état d'avancement de la mise en œuvre du plan d'audit interne pour l'année 2019 et à la présentation et l'approbation du plan d'audit interne pour l'exercice 2020.

4.1.2 Vérificateur externe

Suite à la résolution de l'Assemblée générale extraordinaire du 13 mai 2019, la vérification des comptes annuels de la Société et des entités devant figurer dans les états financiers conformément au Code belge des sociétés et associations a été confiée à la SCRL PriceWaterhouseCoopers, dont le siège social est situé à 1932 Woluwé-Saint-Étienne, bld de la Woluwe 18, représentée par M. Marc Daelman, pour une durée de trois ans prenant fin à la date de l'Assemblée générale annuelle qui se tiendra en 2022 et qui portera sur l'approbation des comptes annuels de l'exercice se terminant le 31 décembre 2021.

Les responsabilités et les pouvoirs du vérificateur externe sont fixés par la loi.

Le Comité d'audit et de risque surveille et évalue l'efcacité, l'indépendance et l'objectivité du vérificateur externe en tenant compte :

• du contenu, de la qualité et des informations sur les principaux plans et rapports des auditeurs externes

• des échanges avec le vérificateur externe lors des réunions du Comité

• de la solidité du vérificateur externe dans le traitement des principes comptables clés, et

• de la fourniture de services autres que l'audit

Les frais d'audit 2019 pour Titan Cement International S.A. (TCI) se sont élevés à 100 000 EUR.

Ils incluent l'audit des comptes statutaires et consolidés de TCI.

Les frais d'audit supplémentaires pour les filiales de TCI en 2019 s'élèvent à 1 222 182 EUR.

En 2019, TCI et ses sociétés afliées ont payé des frais hors audit supplémentaires pour un montant de 372 531 EUR dont :

  • 226 049 EUR en services d'assurance
  • 137 017 EUR en services de conseil fiscal et de conformité et
  • 9 465 EUR pour d'autres services de conseil.

Les règles régissant la composition, les tâches et le mode de fonctionnement du Comité d'audit et de risque sont énoncées dans l'annexe 3 de la charte de la Société (« Mandat du comité d'audit et des risques »), disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/) à l'adresse https://www. titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf.

4.2 Comité de rémunération

Présidente : Mona Zulficar, administratrice indépendante

Membres : William Antholis, administrateur indépendant Stelios Triantafyllides, administrateur indépendant

Le Comité de rémunération exerce les fonctions prévues à l'article 7.100 du Code belge des sociétés et associations, notamment la préparation et l'évaluation des propositions pour le Conseil d'administration concernant:

a. la politique de rémunération de la Société et la rémunération des administrateurs, des membres du Comité de gestion de la Société et des membres du Comité exécutif du Groupe, ainsi que les dispositions en matière de résiliation anticipée

b. l'examen annuel des performances de la direction générale

c. la réalisation de la stratégie de la Société par rapport aux mesures et aux objectifs de performance

Au cours du second semestre 2019 et suite à sa création le 19 juillet 2019, le Comité des rémunérations a tenu une réunion le 6 novembre. Cette réunion avait pour principaux thèmes:

a. les grands principes et programmes se rapportant à la rémunération et aux avantages du Groupe

b. le nouveau plan d'incitation à long terme (Long-Term Incentive Plan, LTIP 2020)

c. le nouveau plan de rémunération diférée (Deferred Compensation Plan, DCP 2020)

d. les principales conditions du contrat de travail du directeur général et des membres du Comité de gestion, et

e. la formulation de propositions au Conseil d'administration concernant les questions ci-dessus

Le 19 mars 2020, le Comité de rémunération s'est à nouveau réuni pour discuter des principaux points suivants:

a. la soumission au Conseil d'administration du rapport de rémunération pour l'année 2019 qui sera présenté à l'Assemblée générale annuelle

b. la soumission au Conseil d'administration de la nouvelle politique de rémunération de la Société, qui sera soumise à l'Assemblée générale annuelle pour approbation

c. la présentation au Conseil d'administration du nouveau plan d'incitation à long terme (LTIP 2020)

Les règles régissant la composition, les tâches et le mode de fonctionnement du Comité de rémunération sont énoncées dans l'annexe 5 de la Charte de la Société (« Mandat du Comité de rémunération »), qui est disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/)) à l'adresse https:// www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf.

4.3. Comité des nominations

Président : Efstratios-Georgios (Takis) Arapoglou, administrateur non exécutif

Membres : Maria Vassalou, administratrice non exécutive Andreas Artemis, administrateur indépendant

Le Comité des nominations est composé de trois administrateurs non exécutifs du Conseil d'administration, dont deux sont indépendants. Le président du Conseil d'administration, qui est un administrateur non exécutif, préside le Comité.

Le Comité des nominations a été institué et tous ses membres ont été nommés par le Conseil d'administration le 19 juillet 2019.

Le Comité des nominations formule des recommandations à l'intention du Conseil d'administration au sujet de la nomination des administrateurs, du directeur général de la Société et des autres membres du Comité de gestion et du Comité exécutif du Groupe ainsi que leur succession ordonnée.

Le Comité des nominations se réunit au moins une fois par an, ainsi que chaque fois qu'une réunion est jugée nécessaire et souhaitable pour son bon fonctionnement.

Étant donné que tous les administrateurs avaient été élus, sous réserve de la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, par l'assemblée extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019, le Comité des nominations ne s'est pas réuni après sa création au cours du second semestre de 2019.

La première réunion du Comité a eu lieu le 25 février 2020, afin de rechercher un nouveau candidat en vue d'un poste d'administrateur vacant et de proposer sa nomination au Conseil d'administration.

Les règles régissant la composition, les tâches et le mode de fonctionnement du Comité des nominations, ainsi que la procédure que celui-ci doit suivre pour désigner et renouveler la désignation des membres du Conseil d'administration, sont énoncées dans l'annexe 4 de la Charte de la Société (« Mandat du Comité de rémunération »), disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/) à l'adresse: https:// www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf.

4.4 Comité exécutif du Groupe

  • Président : Dimitri Papalexopoulos
  • Membres : Michael Colakides, Directeur général et directeur financier du Groupe
  • Alexandra Papalexopoulou, Directrice de la planification stratégique du Groupe
  • Bill Zarkalis, Directeur de la Région USA

Sokratis Baltzis, Directeur pour l' Égypte et directeur commercial du Groupe

  • Konstantinos Derdemezis, Directeur Albanie,
  • Macédoine du Nord, Serbie et Kosovo
  • Spyridon John Kollas, Directeur des ressources humaines

Christos Panagopoulos, Directeur pour la Turquie et la Bulgarie

Yanni Paniaras, Directeur des Afaires générales du Groupe et directeur de la Région grecque Fokion Tasoulas, Directeur de l'ingénierie et de la technologie du Groupe

Animateur : Antonis Kyrkos, Directeur adjoint de la planification stratégique du Groupe

Le rôle du Comité exécutif du Groupe consiste à faciliter la supervision des opérations du Groupe, la coopération et la coordination entre les filiales de la Société et le suivi des performances de gestion du Groupe, et de garantir la mise en œuvre des décisions et l'imputabilité qui s'y rapporte.

Après sa création le 19 juillet 2019, le Comité exécutif du Groupe s'est réuni à huit (8) reprises au cours de l'année 2019. Il a abordé divers sujets relatifs à la coordination, notamment la stratégie, les résultats trimestriels, le budget du Groupe, les rapports en matière de santé et de sécurité, les rapports en matière de développement durable, l'état d'avancement des principaux projets (CO₂, numérisation), etc.

Les règles régissant la composition, les tâches et le mode de fonctionnement du Comité exécutif ainsi que du Code de conduite sont énoncées dans l'annexe 7 de la Charte de la Société (« Mandat du Comité exécutif »), disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/) à l'adresse https:// www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf.

4.5 Comité de gestion

Président : Michael Colakides, Directeur général Membres : Grigoris Dikaios, Directeur financier de la Société Konstantinos Derdemezis, directeur commercial régional

Christos Panagopoulos, Directeur commercial régional

Les fonctions et rôle principaux du Comité de gestion consistent à mettre en œuvre la stratégie de la Société et et à en assurer le suivi, à préparer les états financiers de la Société conformément aux normes et politiques comptables applicables de la Société et à les présenter au Conseil d'administration, à préparer la publication obligatoire des états financiers de la Société et d'autres informations financières et non financières importantes, à gérer et évaluer les systèmes de contrôle interne de la Société et à aider le directeur général dans la gestion quotidienne de la Société ainsi que dans l'exercice de ses autres fonctions.

Le Comité de gestion se réunit chaque fois qu'une réunion est nécessaire à son bon fonctionnement.

Les règles régissant la composition, les tâches et le mode de fonctionnement du Comité de gestion ainsi que du Code de conduite sont énoncées dans l'annexe 6 de la Charte de la Société (« Mandat du Comité de gestion »), disponible sur le site web de la Société (https://www.titan-cement.com/) à l'adresse https:// www.titan-cement.com/wp-content/uploads/2019/08/TCI\CG\ Charter\_26.8.2019.pdf.

5. Diversité et inclusion

TITAN s'engage à ofrir l'égalité des chances et encourage la diversité et l'inclusion à tous les niveaux d'emploi au sein de la Société. La diversité ne se limite pas au sexe, à l'âge, à la nationalité, au handicap, à l'origine ethnique, à l'orientation sexuelle, à la culture, à l'éducation et au parcours professionnel. Au niveau du Groupe, une attention particulière est accordée au suivi de la mise en œuvre pleine et entière de la politique des droits de l'Homme et à l'amélioration constante à l'échelle de l'organisation. L'amélioration de la mixité des sexes à tous les niveaux est toujours un domaine prioritaire. Il en va de même pour l'inclusion et la création d'un environnement de travail maximisant le potentiel de tous les salariés.

Sur les 15 membres du Conseil d'administration actuel, 3 femmes sont des femmes, et bien que la Société ne soit pas légalement tenue d'observer les règles de l'article 7.86 sur la diversité des sexes avant le 1er janvier 2026, elle a l'intention de se conformer à la règle des 33% avant la fin de la période susmentionnée.

Le Conseil d'administration a encouragé la diversité dans la composition de ses comités, en désignant une femme pour présider le Comité de rémunération et une autre pour siéger au Comité des nominations. Par conséquent, un membre sur trois du Comité des nominations et du Comité de rémunération est une femme.

TITAN surveille la diversité des sexes dans la gestion tant au niveau du Groupe que local (voir les indicateurs de performance sociale). En 2019, le service des Ressources humaines du Groupe a procédé à une évaluation des politiques de celui-ci en vue de définir en conséquence les priorités et les objectifs futurs.

La diversité au niveau du Conseil d'administration a également été encouragée par un mélange équilibré de compétences académiques et professionnelles. Plus précisément, le Conseil d'administration inclut des administrateurs issus des secteurs de la banque et assurance, de l'entreprise et du monde des afaires, ainsi que des services juridiques et d'audit. En ce qui concerne la résidence, six membres du Conseil d'administration résident à Chypre, quatre aux États-Unis, quatre en Grèce et un en Égypte.

Le Groupe insistera sur la promotion de la sensibilisation à la diversité et à l'inclusion par le biais d'ateliers, de formations et de programmes de développement dans les diférentes régions.

6. Audit interne et gestion des risques dans le cadre du processus d'information financière

Les éléments clés du système de contrôle interne utilisé pour éviter les erreurs dans la préparation des états financiers et fournir des informations financières fiables sont les suivants:

Le mécanisme d'assurance relatif à l'intégrité des états financiers du Groupe consiste en une combinaison de processus de gestion intégrée des risques, d'activités de contrôle financier appliquées, de l'utilisation de technologies de l'information pertinentes et d'informations financières préparées, communiquées et suivies.

Chaque mois, les filiales du Groupe soumettent des données financières et non financières au service de consolidation du Groupe, en fournissant des informations explicatives le cas échéant.

Pour consolider ses résultats et ses états financiers, le Groupe utilise un logiciel de consolidation spécialisé et un logiciel spécialisé pour le rapprochement des opérations intersociétés. Ces outils incluent des mécanismes de contrôle intégrés et ont été paramétrés en fonction des besoins du Groupe. Enfin, ces outils ci-dessus utilisent les meilleures pratiques en matière de processus de consolidation, que le Groupe a largement adoptées.

La direction du Groupe examine chaque mois les états financiers consolidés et les informations relatives à la gestion, ces deux ensembles d'informations étant préparés conformément aux normes IFRS et de manière à en faciliter la compréhension.

Le suivi mensuel des états financiers et des informations relatives à la gestion du Groupe ainsi que leur analyse par les services concernés sont des éléments clés du mécanisme de contrôle de la qualité et de l'intégrité des résultats financiers.

Les vérificateurs externes du Groupe examinent les états financiers semestriels de la Société, du Groupe et de ses principales filiales, et vérifient leurs états financiers annuels. En outre, les vérificateurs externes du Groupe informent le Comité d'audit et de risque des résultats de leurs examens et audits.

Lors de ses réunions trimestrielles précédant l'établissement des rapports financiers, le directeur général et le directeur financier du Groupe, ainsi que ses autres responsables compétents, informent le Comité d'audit et de risque des résultats du Groupe ; le Comité surveille les comptes consolidés et le processus d'établissement des rapports financiers et rend compte en conséquence au Conseil d'administration. Le Comité d'audit et de risque surveille le processus d'information financière et l'efcacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques de la Société.

Le Conseil d'administration approuve les états financiers (Société et consolidés) après recommandation pertinente du Comité d'audit et de risque.

7. Audit interne

L'audit interne est efectué par la fonction d'Audit interne du Groupe. Dès janvier 2020, cette fonction a assumé un rôle élargi en prenant en charge la responsabilité des risques et de la conformité en plus de l'audit interne.

L'audit interne est un service indépendant doté de son propre règlement écrit, qui relève directement du Comité d'audit et de risque.

Le personnel de l'audit interne du Groupe est composé de 17 cadres dûment formés et possédant une expérience appropriée pour efectuer leur travail. Quatre (4) nouvelles embauches seront ajoutées début 2020.

L'audit interne a pour rôle principal de surveiller l'efcacité de l'environnement de contrôle interne. Son champ d'action inclut également:

• le contrôle de la mise en œuvre et du respect du règlement interne de la Société, du Code de conduite, des statuts et des lois applicables dans toutes les juridictions dans lesquelles le Groupe opère

• la fourniture de services de conseil (par exemple, examen des nouvelles procédures, examen des nouveaux systèmes informatiques après leur implémentation)

• certaines missions spéciales (par exemple des enquêtes sur les fraudes)

Après sa création le 19 juillet 2019, le Comité d'audit et de risque a reçu tous les rapports d'audit publiés par la suite. De même, le Comité d'audit et de risque a reçu tous les rapports d'avancement relatifs aux principales conclusions d'audit au cours des troisième et quatrième trimestres de 2019.

Au cours du second semestre 2019, le Comité d'audit et de risque a tenu deux réunions planifiées avec le directeur de l'audit interne du Groupe. Celui-ci s'est réuni à plusieurs reprises avec le président du Comité d'audit et de risque afin de définir la meilleure préparation des réunions du Comité d'audit et de risque concernant l'audit interne.

Suite à la recommandation pertinente du Comité d'audit et de risque, le Conseil d'administration a approuvé le plan d'audit interne pour l'année 2020 et a précisé les fonctions et les domaines sur lesquels l'audit interne doit principalement se concentrer.

8. Rapport de rémunération 2019

Conformément aux dispositions en vigueur, le présent Rapport de rémunération décrit la rémunération versée aux membres du Conseil d'Administration et du Comité de Gestion de Titan Cement International S.A.

8.1 Introduction

Le Groupe TITAN a dégagé une performance soutenue et une plus forte création de trésorerie.

Le Groupe TITAN s'est montré solide en 2019 en conservant une performance de croissance malgré les difcultés du marché de la Méditerranée orientale. Le revenu consolidé du groupe pour 2019 a atteint 1 609,800 millions d'euros, soit une hausse de 8,0% par rapport à l'année précédente. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a progressé de 2,8% pour s'établir à 267,1 millions d'euros. Le bénéfice net après impôts et intérêts des minoritaires (NPAT), à 50,9 millions d'euros, a baissé de 5,5% par rapport à 2018.

Les diagrammes circulaires suivants représentent la combinaison de rémunération fixe et variable en cas de performance conforme aux objectifs:

Les résultats du Groupe ont été portés, cette année encore, par les activités américaines. TITAN America a dégagé de nouveau une forte performance en 2019, en raison de la poursuite de l'augmentation de la consommation de ciment aux États-Unis dans un contexte d'indicateurs macroéconomiques sains. Le marché grec a montré des premiers signes de croissance. La performance en Grèce a progressé en 2019, grâce à une augmentation modeste de la demande globale de construction. La performance de l'Europe du Sud-Est s'est sensiblement améliorée. La croissance économique soutenue a renforcé la demande de matériaux de construction et permis une reprise graduelle du secteur du bâtiment. En Méditerranée orientale, les conditions restent difciles. L'Égypte a enregistré une baisse de la demande qui, parallèlement à la mise en exploitation de la méga-usine appartenant à l'armée dans ce pays, a provoqué une forte dégradation du taux d'utilisation des capacités. La situation est similaire en Turquie où, après une forte baisse de la demande, la situation semble se stabiliser à des niveaux d'utilisation très faibles. Ce cycle nous semble toucher à sa fin.

Les tendances des volumes de vente ont été mitigées en fonction des marchés et des gammes de produits. Les ventes domestiques de ciment ont augmenté dans toutes les régions à l'exception de la Méditerranée orientale, où les volumes ont baissé. En outre, la concurrence sévère sur les marchés d'exportation a eu un efet négatif sur les exportations de ciment du Groupe, tandis que les déficits d'approvisionnement ont provoqué une baisse des ventes de cendres volantes aux États-Unis. Dans l'ensemble, les ventes de ciment du Groupe ont reculé de 7%.

8.2 Synthèse de la politique de rémunération

La politique de rémunération de TITAN a pour objectif de faire en sorte que la Société rémunère ses Administrateurs conformément à son plan d'afaires à court terme et à long terme afin de continuer à créer de la valeur pour ses clients, ses actionnaires, ses employés et la communauté.

Notre Politique de Rémunération reflète les principes de rémunération suivants, qui déterminent la nature et le positionnement de la rémunération du Conseil d'Administration et du Comité de Gestion de Titan Cement International S.A. ainsi que du Comité Exécutif du Groupe TITAN :

  • niveau équitable et approprié de rémunération fixe visant à attirer des professionnels expérimentés de qualité capables d'ajouter de la valeur à la Société
  • approche équilibrée entre la rémunération fixe et la rémunération variable afin d'éviter une trop grande dépendance à la rémunération variable et une prise de risques indue
  • approche équilibrée entre les Incitations à court terme et à long terme afin de garantir une focalisation sur les objectifs à court terme qui contribuera en fin de course à la création de valeur à long terme
  • alignement des intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires et création de valeur à long terme grâce à des incitations à long terme sous la forme d'actions
  • évitement de la prise de risques indue par l'application d'indicateurs de performance financiers et non financiers dans la composition de la rémunération variable.
Éléments de
rémunération
Vue d'ensemble
Salaire de base Rémunération fixe concurrentielle compte tenu des responsabilités individuelles, de l'expérience pertinente et des
compétences requises
Régime Versement cible:
d'incitants à
court terme
• Membres exécutifs du Conseil d'Administration, du Comité de Gestion et du Comité Exécutif du Groupe: jusqu'à
100% du salaire annuel de base
Maximum: en cas de dépassement des objectifs, la partie collective des incitations à court terme est plafonnée à 130%
de l'objectif, la partie individuelle à 150% et la part de sécurité à 200%.
Critères de performance:
• Performance financière (max. 45%): EBITDA (80%) et ROACE (20%)
• performance individuelle (max. 55%): combinaison d'objectifs et de comportements
• Sécurité (5%): Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt
Plan d'incitants
à long terme
(LTIP)
Deux LTIP étaient d'application en 2019: Un Plan Restreint d'incitations en Actions et un Plan de Fonds Fiduciaire
Spécial:
Versement cible:
• Comité de Gestion: jusqu'à 100% du salaire annuel de base
• Membres exécutifs du Conseil d'Administration et du Comité Exécutif du Groupe: jusqu'à 110% du salaire annuel de base
Plan Restreint d'Incitants en Actions
Les dirigeants peuvent acheter des actions à un prix réduit à la fin de la période d'acquisition définitive. Le nombre
d'options sur actions dépend de la performance efective par rapport à des critères spécifiques.
Critères de performance:
• ROACE: moyenne sur 3 ans
• Rendement Total des Actionnaires (Total Shareholder Return, TSR): par comparaison à la performance totale
moyenne des actions d'un indice de pairs composé des entreprises suivantes:
1. Lafarge-Holcim
5. CRH
2. Heidelberg
6. Buzzi
3. Cemex
7. Argos
4. Cementir
8. Vicat
Courbe de performance:
• performance conforme aux objectifs: 75%
• seuil: 20%
• étirement: 100%
Période d'acquisition: 3 ans
Plan de Fonds Fiduciaire Spécial
Pour chaque participant éligible, TITAN verse des contributions annuelles à un fonds spécial qui investit
principalement en actions de TCI. Les contributions sont acquises au bout de 4 ans.
Ces deux plans seront remplacés par un nouveau Plan d'incitations à Long Terme inclus dans la Politique de
Rémunération proposée lors de l'Assemblée générale annuelle de 2020.
Allocation Type de plan: Plan à cotisations définies
de retraite Contribution maximale: jusqu'à 10% du salaire annuel de base
Mécanisme du plan:
Premier degré: jusqu'à 8% du salaire annuel de base.
Deuxième degré: 8-10% du salaire annuel de base. TITAN verse une contribution proportionnelle à la cotisation de
l'employé dans un rapport de 1:2.
Si un dirigeant quitte la Société dans les 5 ans de son entrée dans le Programme, les contributions de la Société sont
perdues.

8.3 Rémunération des Administrateurs non exécutifs en 2019

En date du 1er juillet 2019, la rémunération des Administrateurs non exécutifs s'établissait comme suit :

Rémunération par la Société

Administrateur non exécutif Conseil
d'administration
Comités du Conseil
d'administration
Allocation à titre gracieux Rémunération par les
filiales
Eftrsatios-Georgios Arapoglou 100 000 EUR bruts 7 500 EUR bruts Non 104 000 EUR bruts*
Kyriacos Riris 25 000 EUR bruts 10 000 EUR bruts Non Sans objet
Andreas Artemis 25 000 EUR bruts 5 000 EUR bruts Non Sans objet
William Antholis 25 000 EUR bruts 4 000 EUR bruts 10 000 EUR bruts Sans objet
Haralambos David 25 000 EUR bruts 7 500 EUR bruts Non Sans objet
Petros Sabatacakis 25 000 EUR bruts 7 500 EUR bruts 5 000 EUR bruts 20,000 EUR
Stylianos Triantafyllides 25 000 EUR bruts 4 000 EUR bruts Non Sans objet
Maria Vassalou 25 000 EUR bruts 5 000 EUR bruts 10 000 EUR bruts Sans objet
Mona Zulficar 25 000 EUR bruts 6 000 EUR bruts 6 000 EUR bruts Sans objet

* M. Arapoglou a été le président de TITAN Cement Company S.A. jusqu'au 31 juillet 2019

** M. Sabatacakis était jusqu'au 31 juillet 2019 membre du conseil d'administration de TITAN Cement Company S.A.

Conformément à la politique de TITAN, les Administrateurs non exécutifs ne perçoivent pas de rémunération variable liée aux résultats ou à d'autres critères de performance. Plus précisément, ils n'ont pas droit à des primes annuelles, à des options d'achat d'actions ou à des unités d'actions de performance, ni à un régime de retraite complémentaire.

8.4. Rémunération des Administrateurs exécutifs et du Comité de Gestion en 2019

La rémunération des Administrateurs exécutifs a été fixée par le Conseil d'administration sur recommandation du Comité de rémunération. Une nouvelle Politique de Rémunération (Politique de Rémunération 2020) sera d'application en 2020 sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale Annuelle du 14 mai 2020.

La rémunération du directeur général de la société, M. Michael Colakides, a été fixée par le Conseil d'administration sur recommandation du Comité de rémunération. Sa dernière évaluation salariale a eu lieu en avril 2019, avant la Réalisation de l'Ofre publique d'achat et sa désignation en tant que Directeur général de la Société, en tenant compte du groupe de pairs de TITAN composé d'entreprises européennes.

Packages de rémunération des Administrateurs exécutifs et du Comité de Gestion au 1er janvier 2019

Nom Année Salaire annuel
de base
Jetons de
présence des
Administra
teurs
Allocations Rémunération
variable
annuelle
Incitants à
long terme
Cotisations
de retraite
Rémunération
totale
Rémuné
ration
fixe
Rémuné
ration
variable
Admini
strateurs
exécutifs1
2019 1 763 555 EUR 135 000 EUR 134 459 EUR 1 194 436 EUR 1 465 115 EUR 140 021 EUR 4 832 586 EUR 45% 55%
Directeur
Général,
Titan
Cement
International
S.A.
2019 415 350 EUR 47 500 EUR 27 514 EUR 324 880 EUR 400 000 EUR 36 311 EUR 1 251 555 EUR 42% 58%
Comité
de gestion
2019 707 880 EUR - 161 661 EUR 383 580 EUR 332 081 EUR 56 339 EUR 1 641 541 EUR 56% 44%
  1. TCI a été constituée en juillet 2018 en tant qu'une société. L'actuel Conseil d'Administration et le Comité de gestion ont été nommés en mai 2019 sous réserve de la réalisation de l'Ofre Publique d' Échange, qui a eu lieu le 19 juillet 2019. Les chifres relatifs au Directeur Général sont communiqués séparément et sont donc exclus.

Critères de performance et résultats 2019 | Incitants à court terme

Sur base de la recommandation du Comité de Rémunération, le Conseil d'Administration détermine les critères de performance les plus pertinents pour le plan d'incitation à court terme. Ces indicateurs clés de performance fournissent le cadre des régimes d'incitation dans l'ensemble de la société. En outre, le Conseil d'Administration fixe des objectifs difciles mais réalisables pour chacun de ces critères de performance.

En 2019, l'accent a été mis sur les indicateurs financiers traduisant une focalisation sur la rentabilité et sur le rendement sur investissements, conformément à la stratégie de la société de maintenir un équilibre entre croissance et rentabilité. Ces critères de performances sont un indicateur important de la réussite d'exécution de la stratégie de la société, de sorte que la rémunération est directement liée à la création de valeur à long terme par la société.

Les objectifs sont fixés en début d'année. L'évaluation définitive se fait en fin d'exercice sur la base des résultats financiers révisés. Tout versement potentiel dans le cadre du plan d'incitations à court terme est efectué annuellement dans le courant du premier semestre de l'exercice suivant. Un niveau minimum de performance doit être atteint avant tout paiement potentiel au titre du plan. Les versements sont plafonnés pour les surperformances.

L'évaluation définitive de la performance au titre du plan d'incitations à court terme est efectuée par le Comité de Rémunération, qui soumet la proposition nécessaire au Conseil d'Administration en vue d'une prise de décision.

En 2019, les objectifs d'EBIDTA et de ROACE ont été 82,1% et 80,3% atteints/dépassés, entraînant une rémunération variable conforme aux objectifs / de performance maximale.

Le comité de rémunération a examiné la performance globale en 2019 et a décidé d'attribuer la rémunération variable sur base de cette performance.

Calculs de la rémunération variable 2019 pour le Directeur Général

Michael Colakides,
Directeur général
Objectif de
rémunération variable :
417 900 x 70% = 292 530
x Résultat :
118.6%
= 324 880 EUR
(78% du salaire
annuel de base)

Critères de performance et résultats 2019 | Incitations à long terme

L'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 a approuvé, sous réserve de la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, la modification des plans d'options sur actions existants, à savoir le remplacement des options sur actions de TITAN Cement Company S.A. par des options sur actions de la Société, sans modifier autrement les termes et conditions des plans. En conséquence, deux plans (2014 et 2017) sont en cours de mise en œuvre par des options sur actions de la Société détenues par la filiale TITAN Cement Company S.A.

Plan de 2014

Le 20 juin 2014, l'Assemblée générale de TITAN S.A. a approuvé la mise en place d'un nouveau Programme d'options sur actions d'une durée de trois ans. Dans le cadre de ce Programme, le

Conseil d'administration de la Société pouvait accorder des options sur un maximum de 1 000 000 actions ordinaires de la Société à un prix de vente égal à 10,00 EUR par action. Les bénéficiaires du Plan d'options sur actions sont les membres exécutifs du Conseil d'administration de la Société, les Administrateurs occupant des postes à responsabilité au niveau du Groupe, au niveau régional ou au niveau des pays au sein de sociétés du Groupe TITAN, et enfin un nombre limité d'autres employés qui se distinguent par leurs bonnes performances dans la durée et ont un potentiel d'avancement de carrière élevé.

La période d'acquisition des droits des options sur actions attribuées en 2014, 2015 et 2016 était de trois ans. Par conséquent, les droits d'option concernés ont acquis leur maturité en décembre 2016, 2017 et 2018 respectivement, à condition que les bénéficiaires soient encore des employés du Groupe à ces dates. À l'issue de la période d'acquisition de trois ans, le nombre définitif de droits d'option que les bénéficiaires pouvaient exercer était déterminé par le Conseil d'administration au cours des quatre premiers mois de 2017, 2018 et 2019 respectivement, et dépendait:

a. à hauteur de 50%, du rendement moyen des capitaux employés (ROACE) sur trois ans par rapport à l'objectif de chaque période de 3 ans ; et

b. à hauteur de 50%, de la performance globale du Rendement Total des Actionnaires de la Société par rapport à la performance globale moyenne d'un groupe de pairs prédéfini composé de cimentiers internationaux :

    1. Lafarge-Holcim 5. CRH
    1. Heidelberg 6. Buzzi
    1. Cemex (en USD) 7. Argos (en USD)
    1. Cementir 8. Vicat

Les Bénéficiaires sont autorisés à exercer tout ou partie de leurs droits d'option sur actions durant les cinq premiers jours ouvrables de chaque mois, en versant à la Société les montants correspondants, jusqu'à la date d'expiration de leurs options sur actions, c'est-à-dire jusqu'en décembre de la troisième année suivant l'acquisition des options sur actions.

Plan de 2017

Le vendredi 12 mai 2017, l'Assemblée générale de TITAN S.A. a approuvé la mise en place d'un nouveau Programme d'options sur actions d'une durée de trois ans. Dans le cadre de ce Programme, le Conseil d'administration de la Société pouvait accorder des options sur un maximum de 1 000 000 actions ordinaires de la Société à un prix de vente égal à 10,00 EUR par action. Les bénéficiaires du Plan d'options sur actions sont les membres exécutifs du Conseil d'administration de la Société, les Administrateurs occupant des postes à responsabilité au niveau du Groupe, au niveau régional ou au niveau des pays au sein de sociétés du Groupe TITAN, et enfin un nombre limité d'autres employés qui se distinguent par leurs bonnes performances dans la durée et ont un potentiel d'avancement de carrière élevé.

La période d'acquisition des droits des options sur actions attribuées en 2017, 2018 et 2019 était de trois ans. Par conséquent, les droits d'option concernés ont acquis leur maturité en décembre 2019, 2020 et 2021 respectivement. À l'issue de la période d'acquisition de trois ans, le nombre définitif de droits d'option que les bénéficiaires pourront exercer sera déterminé par le Conseil d'administration au cours des quatre premiers mois de 2020, 2021 et 2022 respectivement, et dépendra :

a. à hauteur de 50%, du rendement moyen des capitaux employés (ROACE) sur trois ans par rapport à l'objectif de chaque période de 3 ans; et

b. à hauteur de 50%, de la performance globale du Rendement Total des Actionnaires de la Société par rapport à la performance globale moyenne d'un groupe de pairs prédéfini composé de cimentiers internationaux

1. Lafarge-Holcim 5. CRH
2. Heidelberg 6. Buzzi
  1. Cemex (en USD) 7. Argos (en USD)

  2. Cementir 8. Vicat

Les Bénéficiaires sont autorisés à exercer tout ou partie de leurs droits d'option sur actions durant les cinq premiers jours ouvrables de chaque mois, en versant à la Société les montants

Rémunération en actions (pour 2019)

correspondants, jusqu'à la date d'expiration de leurs options sur actions, c'est-à-dire jusqu'en décembre de la troisième année suivant l'acquisition de ces options sur actions.

Pension

Les cotisations de retraite sont un élément de la rémunération totale générale des membres du Comité de Gestion et des Administrateurs exécutifs et varient d'une personne à l'autre. TITAN propose un régime à cotisations définies aux Administrateurs exécutifs et aux membres du Comité de Gestion. En 2019, la Société a versé un montant de 232 671 EUR en cotisations de retraite au bénéfice des membres du Comité de Gestion et des Administrateurs exécutifs (148 850 EUR en 2018 pour les Administrateurs exécutifs de TITAN S.A.).

Nom Spécification
du plan
Date
d'octroi
Date
d'acquisition
Date
d'expiration
Date
d'exercice
Options
attribuées
Options
acquises
Options
exercées
Dimitri Papalexopoulos,
Président du Comité Exécutif Groupe
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 65 450 8 994 0
Michael Colakides,
Directeur Général
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 19 400 8 242 10 486
Takis-Panagiotis Canellopoulos,
Administrateur exécutif
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 6 310 1 126 0
Leonidas Kanellopoulos,
Administrateur exécutif
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 4 370 379 0
Alexandra Papalexopoulou,
Administratrice exécutive
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 42 430 5 249 0
Bill Zarkalis,
Administrateur exécutif
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 44 850 11 240 30 890
Grigoris Dikaios,
CFO
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 3 400 752 0
Konstantinos Derdemezis,
Directeur Commercial Régional
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 15 760 2 998 1 500
Christos Panagopoulos,
Directeur Commercial Régional
Plan Restreint
d'Incitants en Actions
7/6/2019 31/12/2021 12/2025 10 EUR 12 130 2 251 0

Conditions contractuelles

Les contrats d'emploi du Directeur Général, des Administrateurs exécutifs et des membres du Comité de Gestion sont des contrats à durée indéterminée. En cas de de résiliation du contrat d'emploi à l'initiative de la Société, l'indemnité de départ ne peut pas dépasser 18 mois de rémunération.

Le Conseil d'Administration peut envisager des indemnités de départ plus élevées sur recommandation du Comité de Rémunération. Pour le paiement d'une indemnité supplémentaire en cas de retraite ou de résiliation anticipée du contrat d'emploi, l'approbation du Conseil d'Administration est requise après la recommandation du Comité de Rémunération.

Les périodes de préavis sont fixées conformément aux dispositions légales.

9. Politique de Rémunération 2019

9.1. Introduction

La Politique de Rémunération a pour objectif d'attirer, de récompenser et de garder des leaders qualifiés de haut niveau au Conseil d'Administration, au Comité de Gestion et au Comité Exécutif Groupe afin de faire avancer la stratégie de TITAN et d'augmenter la valeur pour les actionnaires par une croissance durable, responsable et intègre répondant aux besoins de la société dans le respect de l'environnement.

Pour élaborer la Politique de Rémunération, le Conseil d'Administration a tenu compte de l'environnement externe de TITAN, des exigences légales et des principes du Code belge de gouvernance d'entreprise 2020, des exigences prévues au titre de la deuxième directive européenne sur les droits des actionnaires (SRD II), des pratiques du marché et des lignes directrices fournies par les représentants des actionnaires institutionnels.

Étant donné que la Réalisation de l'Ofre publique d'achat date du 18 juillet 2019, la politique de rémunération appliquée en 2019 est celle approuvée par l'Assemblée générale annuelle des actionnaires de TITAN Cement Company S.A..

Cette Politique de Rémunération correspond dans une large mesure à la transposition prévue en droit belge de la deuxième directive européenne sur les droits des actionnaires (SRD II).

9.2 Vue d'ensemble de la Politique de Rémunération

La Politique s'applique à la rémunération de tous les membres du Conseil d'Administration, du Comité de Gestion et du Comité Exécutif Groupe. Elle vise à faire en sorte que TITAN les rémunère sur la base de son plan d'afaires à court terme et à long terme afin de continuer à créer de la valeur pour ses clients, ses actionnaires, ses employés, les sociétés et les économies.

On notera que TITAN, dans un souci de cohérence sur l'ensemble de ses activités, applique les mêmes principes et conditions pour les politiques de rémunération de ses filiales.

La Politique énonce en détail les conditions dans lesquelles les rémunérations futures seront ofertes aux Administrateurs actuels et/ou futurs, aux membres du Comité de Gestion et aux membres du Comité Exécutif Groupe.

Mix de rémunération cible

Les diagrammes circulaires illustrent le mix de rémunération cible pour le Directeur Général, les Administrateurs exécutifs (moyenne cible globale), les membres du Comité de Gestion (moyenne cible

globale) et les membres du Comité Exécutif Groupe (moyenne cible globale) en cas de performance conforme aux objectifs. Ils reflètent les principes sous-jacents de rémunération selon les performances et la référence compétitive au marché de la Politique de Rémunération.

Les détails de chaque composante de rémunération, y compris sa finalité et son lien avec la stratégie, ses mécanismes et les mesures de performance concernées, sont présentés ci-après dans le présent document.

Le tableau suivant présente une vue d'ensemble de la Politique indiquant les composantes de rémunération applicables à chaque public :
Public Salaire annuel Jetons de présence
des Administrateurs
Pension Allocations* Avantages STIP LTIP
Administrateurs exécutifs
Administrateurs non exécutifs
Comité de gestion
Comité exécutif Groupe

*Seuls les membres non exécutifs ne résidant pas à Chypre ni en Grèce reçoivent une allocation pro bono.

Marché du travail

Pour fixer les niveaux de rémunération du Directeur Général et des autres Administrateurs exécutifs, des membres du Comité de Gestion et des membres du Comité Exécutif Groupe, le Comité de Rémunération recueille des informations relatives au marché selon diférentes perspectives. Ces informations concernent les secteurs pertinents pour la Société (par ex. le secteur des matériaux de construction), les régions pertinentes (Europe, ou encore les États-Unis pour certaines fonctions) et tiennent compte de la taille et de l'envergure de la Société et des diférentes fonctions.

9.3 Quels sont les principes qui régissent la rémunération, et comment contribuent-ils à la stratégie d'entreprise de TITAN, à ses intérêts à long terme et à son développement durable ?

Les principaux principes qui régissent la Politique de Rémunération et qui contribuent à la stratégie de la Société et à son développement durable sont les suivants :

• établir un niveau équitable et approprié de rémunération fixe visant à attirer des professionnels expérimentés de qualité capables d'ajouter de la valeur à la Société

• garder une approche équilibrée entre la rémunération fixe et la rémunération variable afin d'éviter une trop grande dépendance à la rémunération variable et une prise de risques indue

• établir une approche équilibrée entre les incitations à court terme et à long terme afin de garantir une focalisation sur les objectifs à court terme qui contribuera en fin de course à la création de valeur à long terme

• instaurer des incitations à long terme par lesquels tout ou partie de la récompense se compose d'actions, ce qui aligne les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires et favorise la performance de l'action de la Société sur le long terme

• instaurer des indicateurs de performance financière et non financière dans la conception de la rémunération variable afin d'éviter la prise de risque indue

9.4 Détermination, examen et mise en œuvre de la Politique de Rémunération

Le Comité de Rémunération examine régulièrement la Politique de Rémunération afin de garantir le respect permanent de ses principes ainsi que sa conformité aux tendance et aux meilleures pratiques du marché. Sur base annuelle, le Comité de Rémunération recommande des niveaux de rémunération annuelle pour les Administrateurs exécutifs, les membres du Comité de Gestion et les membres du Comité Exécutif Groupe sur la base de leurs performances et responsabilités.

Le Comité recommande également des niveaux de rémunération pour les Administrateurs non exécutifs sur la base du temps qu'ils consacrent à leurs fonctions et leurs responsabilités.

En cas de modification importante, et au moins une fois tous les quatre ans, la Politique de Rémunération de la Société est soumise à l'approbation de l'Assemblée Générale.

Le niveau de rémunération du Président du Conseil d'Administration est fixé par l'Assemblée Générale sur recommandation du Conseil d'Administration et du Comité de Rémunération. De même, le niveau de rémunération du Directeur Général et des membres du Comité de Gestion et du Comité Exécutif Groupe est fixé par le Conseil d'Administration sur base d'une recommandation du Comité de Rémunération et conformément à la Politique de Rémunération en vigueur.

L'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 a également approuvé, sous réserve de la Réalisation de l'Ofre publique d'achat, la modification des plans d'options sur actions existants de TITAN, à savoir le remplacement des options sur actions de TITAN Cement Company S.A. par des options sur actions de la Société, sans modifier autrement les termes et conditions des plans. En conséquence, deux plans (RSIP 2014 et RSIP 2017) sont en cours de mise en œuvre par des options sur actions de la Société.

9.5 Politique de Rémunération des Administrateurs exécutifs et des membres du Comité de Gestion et du Comité Exécutif Groupe

Le tableau ci-dessous présente la politique de rémunération des Administrateurs exécutifs et des membres du Comité de Gestion et du Comité Exécutif Groupe.

Comment il fonctionne Maximum et lien avec la performance

Élément de rémunération et comment il contribue à la stratégie d'entreprise, aux intérêts à long terme et au développement durable de la Société

Rémunération fixe

Assurer une rémunération juste et raisonnable de la personne la mieux adaptée au rôle compte tenu du niveau de responsabilité ainsi que des connaissances et de l'expérience requises pour répondre aux attentes tout en faisant en sorte que la Société ne paie pas plus que nécessaire, toujours à l'appui de ses intérêts à long terme et de son développement durable.

Les salaires et les jetons d'administrateurs sont normalement réexaminés chaque année, mais pas nécessairement augmentés.

La Société a pour politique de fixer les niveaux en tenant compte des niveaux de rémunération dans d'autres entreprises de taille similaire pour des rôles de portée et de responsabilités similaires (voir «Marché du travail» dans le présent document).

Les décisions sont influencées par :

  • les performances et l'expérience de la personne
  • les performances de la Société
  • le rôle et les responsabilités de la personne
  • la rémunération et les conditions d'emploi ailleurs dans la Société
  • les taux d'inflation et les augmentations à l'échelle du marché sur les diférents sites internationaux
  • l'emplacement géographique du dirigeant

Régime d'incitations à court terme (Short-Term Incentive Scheme, STIP)

Concentrer sur la performance à court terme de la Société

Récompenser la réalisation des objectifs annuels de performance de la Société au niveau collectif et individuel tout en respectant les normes de sécurité de la Société

Le Versement Cible est positionné dans le quartile supérieur du marché. Il augmente en fonction de l'importance de la fonction, et le maximum potentiel a été fixé à 100% du salaire annuel de base pour le Comité de Gestion, les Administrateurs exécutifs et le Comité Exécutif Groupe.

Le STIP est assorti d'objectifs collectifs, individuels et de sécurité.

La partie collective du STIP, qui représente jusqu'à 45% du versement total, est liée à l'EBITDA à hauteur de 80% et au ROACE au niveau du groupe/de la région/de la BU à hauteur de 20%. Les éléments exceptionnels et les contributions non récurrentes à l'EBITDA sont exclus du calcul, et les ajustements nécessaires sont apportés au versement après l'approbation par le Comité de Rémunération.

La performance individuelle, qui représente jusqu'à 55% du versement total, tient compte à la fois du « Quoi » sur la base d'objectifs SMART (spécifiques, mesurables, réalisables, pertinents et limités dans le temps) et du « Comment » sur la base d'une évaluation des comportements conformément à la «TITAN Leadership Platform».

L'objectif de performance, mesuré sur la base du Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR), représente 5%.

Même s'il n'existe aucun niveau de salaire maximal imposé, il n'est normalement pas prévu que les augmentations dépassent les augmentations moyennes de l'ensemble du personnel compte tenu de la région concernée.

Des augmentations plus importantes peuvent être accordées dans certaines circonstances, notamment dans les cas où les responsabilités ou l'expérience associées au rôle de la personne ont augmenté.

En cas de dépassement des objectifs, la partie collective des incitations à court terme est plafonnée à 130% de l'objectif, la partie individuelle à 150% et la part de sécurité à 200%.

Le versement maximal au titre des incitations à court terme est fixé à 150% du salaire annuel de base.

Le calcul et le paiement des primes ont lieu une fois par an après l'annonce ofcielle des résultats annuels définitifs de l'entreprise. L'évaluation de la performance est efectuée par le Directeur Général et par le Président du Comité Exécutif Groupe, et elle est approuvée par le Comité de rémunération du Conseil d'Administration.

Le Directeur Général et le Président du Comité Exécutif Groupe peuvent proposer des dérogations au versement de rémunération variable à court terme en lien avec les éléments exceptionnels et contributions non récurrentes à l'EBITDA (notamment les droits d'émission de CO₂ gérés centralement). Toute dérogation requiert l'accord du Comité de Rémunération.

Aucune disposition de récupération de montants versés n'est d'application.

Élément de rémunération et comment il contribue à la stratégie d'entreprise, aux intérêts à long terme et au développement durable de la Société

Plan d'incitations à long terme (Long-Term Incentive Plan, LTIP)

Inciter les dirigeants du Groupe à contribuer à l'amélioration de la performance de l'action à long terme en ligne avec les intérêts des actionnaires.

Concentrer l'attention sur la réalisation de performances durables pour la société à long terme.

Comment il fonctionne Maximum et lien

Les participants au plan reçoivent des options restreintes sur actions et des contributions à un fonds fiduciaire spécial investissant principalement en actions de la société. Les avantages individuels octroyés sont basés sur la position de chaque participant, son salaire fixe, sa performance individuelle et son potentiel de progression.

Les incitants LTI accordés à chaque participant sont approuvés par le Conseil d'Administration sur la base d'une recommandation du Comité de Rémunération.

Le montant maximum potentiel a été fixé à 110% du salaire annuel de base pour le Comité de Gestion, les Administrateurs exécutifs et le Comité Exécutif Groupe.

Le nombre d'options restreintes sur actions lié au « plan d'options restreintes sur actions 2017 » est déterminé en divisant le montant octroyé par la valeur de chaque option sur action. La valeur de chaque option est calculée pour l'année d'octroi concernée sur la base de méthodes de valorisation reconnues au niveau international.

Le calendrier d'acquisition se présente comme suit :

a) La partie des incitations à long terme accordés en lien avec le « plan d'options restreintes sur actions 2017 » est à l'année 3.

Le versement est lié à la performance efective par rapport aux indicateurs clés de performance suivants : à raison de 50% selon le Rendement Total des Actionnaires (TSR) de l'action de la Société (y compris dividendes potentiels) par rapport au TSR moyen des actions d'un Indice de Pairs, et à raison de 50% selon le rendement moyen des capitaux employés (ROACE) sur trois ans par rapport à l'objectif de chaque période de 3 ans.

Le groupe de pairs définissant l'indice est le suivant (le groupe de pairs est défini par le Conseil d'Administration et peut être modifié si nécessaire) :

2. Heidelberg 6. Buzzi
--------------- -- ----------
3. Cemex
7. Argos
---------------------- --
  1. Cementir 8. Vicat

b) La partie des incitations à long terme accordés en lien avec les contributions au « fonds fiduciaire spécial » est à l'année 4.

Il est prévu que les participants gardent leurs actions de TCI (ou leurs parts du/
des fonds) de manière à conserver au minimum un investissement raisonnable
en actions de la Société par rapport à leur niveau de fonction. Il est prévu que
les dirigeants du plus haut niveau pour le Groupe et les régions (Administrateurs
exécutifs, membres du Comité Exécutif Groupe) conservent un investissement
en actions de la Société au moins égal à un salaire annuel de base en actions
TCI. Le solde dans des fonds déjà détenu par les participants au titre de plans
d'incitations à long terme antérieur sera également pris en considération.
Les incitations sont accordés personnellement à chaque participant. Il ne sont
donc pas cessibles à un tiers.
Allocation de retraite
Ofrir des avantages de
retraite compétitif par rapport
au marché à des fins de
recrutement et de rétention.
La Société possède un plan de retraite à cotisations définies auquel les
Administrateurs exécutifs peuvent participer.
Max. 10% du
salaire annuel de
Le premier degré peut atteindre jusqu'à 8% du salaire annuel de base. base.
Le second degré se situe entre 8-10% du salaire annuel de base. Pour ce degré, la
Société verse une contribution proportionnelle à la cotisation de l'employé dans
un rapport de 1:2.
Si un dirigeant quitte la Société dans les 5 ans de son entrée dans le Programme,
les contributions de la Société sont perdues.

avec la performance

Le montant maximum potentiel est de 110% du salaire annuel de base pour le Comité de Gestion, les Administrateurs exécutifs et le Comité Exécutif Groupe.

Élément de rémunération
et comment il contribue à la
stratégie d'entreprise, aux intérêts
à long terme et au développement
durable de la Société
Comment il fonctionne Maximum et lien
avec la performance
Autres avantages
Proposer un ensemble
d'avantages concurrentiel à
des fins de recrutement et
de rétention et assurer le
bien-être des Administrateurs
exécutifs.
Les avantages proposés actuellement incluent, sans s'y limiter, une voiture de
société, le carburant, une assurance santé et une assurance sur la vie.
La valeur
maximale de
Des avantages supplémentaires, généralement à faible coût, peuvent être
proposés périodiquement s'ils sont considérés adéquats et conformes à la
pratique du marché.
chaque catégorie
d'avantages est
définie sur la base
Tous les avantages peuvent être supprimés ou modifiés à tout moment à la
discrétion de la Société.
des références
pertinentes du
marché.

9.6 Contrats de services et indemnités pour perte de mandat des Administrateurs exécutifs

9.6.1 Contrats de services et indemnités pour perte de mandat des Administrateurs exécutifs

Les contrats d'emploi du Directeur Général, des Administrateurs exécutifs et des membres du Comité de Gestion et du Comité Exécutif Groupe sont des contrats à durée indéterminée. En cas de de résiliation du contrat d'emploi du Directeur Général, des Administrateurs exécutifs, des membres du Comité de Gestion ou des membres du Comité Exécutif Groupe à l'initiative de la Société, une indemnité est versée. Cette indemnité, comme le prévoit la disposition contractuelle concernée, est égale à l'indemnité prévue par la loi.

Les indemnités de résiliation sont conformes aux dispositions légales en vigueur dans le pays concerné et ne devraient pas dépasser 18 mois de rémunération. Le Conseil d'Administration peut envisager des indemnités de départ plus élevées sur recommandation du Comité de Rémunération.

Pour le paiement d'une indemnité supplémentaire en cas de retraite ou de résiliation anticipée du contrat d'emploi, l'approbation du Conseil d'Administration est requise après la recommandation du Comité de Rémunération.

Les périodes de préavis sont fixées conformément aux dispositions légales.

9.6.2 Traitement des montants accordés au titre de la rémunération variable

Un plan d'incitations à court terme peut être dû si le dirigeant éligible est employé à la date de
publication ofcielle des résultats annuels du Groupe. Il ne peut être dérogé à cette règle qu'avec l'accord
des Directeurs Généraux et du Président du Comité Exécutif Groupe.
En cas de fin de la relation de travail, les montants déjà octroyés à titre d'incitations à long terme sont
traités comme indiqué ci-dessous. Toute dérogation éventuelle est soumise à l'approbation du Conseil
d'Administration de TCI (ou du comité désigné par le Conseil d'Administration, le cas échéant).
1. Retraite (prise de retraite ou pour cause d'incapacité/de handicap): tous les éléments précisés dans
le plan pour les participants actifs (continuant à travailler au sein du Groupe) s'appliquent sans aucune
distinction.
2. Démission volontaire, résiliation non motivée: l'acquisition prend fin à la date de résiliation, et
tous les montants non acquis sont perdus. Sous réserve de l'accord du Comité de Rémunération du
Conseil d'Administration (ou de tout autre comité désigné par le Conseil d'Administration, selon le cas),
le participant peut recevoir au maximum les montants qui seraient acquis au prorata sur la base des mois
calendaires écoulés sur la période d'acquisition (n/36 pour 50% du montant et n/48 pour les autres 50% du
montant) jusqu'à la date de fin de la relation de travail.
3. Résiliation pour cause: l'acquisition prend fin à la date de résiliation, et tous les montants non acquis
sont perdus.
4. Décès: les héritiers légaux du participant ont droit à recevoir au prorata les montants acquis jusqu'à la
date de décès du participant.

Les montants octroyés au titre du régime d'incitants annuel et du plan d'incitants à long terme sont traités conformément aux règles des plans concernés.

Aucune clause/modalité spécifique ne s'applique en cas de changement de contrôle.

Dans des circonstances particulières, le Conseil d'Administration peut autoriser temporairement des dérogations à la politique de rémunération. Ces dérogations sont autorisées lorsque le Conseil d'Administration, sur base de la recommandation du Comité de Rémunération, est convaincu qu'elles sont dans l'intérêt à long terme de la Société dans son ensemble et de son développement durable.

9.7 Politique de rémunération des administrateurs non-exécutifs

Le tableau ci-dessous présente la politique de rémunération des Administrateurs non exécutifs, y compris le Président non exécutif du Conseil d'Administration.

Structure et paiement de la rémunération Fixation du niveau de rémunération
Jetons Le marché de référence utilisé pour fixer et augmenter les jetons des Administrateurs
non exécutifs se compose généralement d'entreprises de taille similaire (capitalisation
Les Administrateurs non exécutifs
reçoivent:
boursière, chifre d'afaires, bénéfice, complexité et caractère international de l'activité,
et tous autres facteurs jugés pertinents par le Conseil d'Administration, y compris les
• des jetons d'administrateur de base,
forfaitaires et couvrant le temps requis pour
accomplir leurs missions.
niveaux des jetons d'administrateurs dans les pays où sont éventuellement recrutés les
Administrateurs non exécutifs).
• le cas échéant, des jetons de présidence
de comité.
Les montants des jetons d'administrateurs et leurs augmentations seront déterminés
selon:
• les taux du marché
• le cas échéant, des jetons d'appartenance
à des comités.
• la nécessité de garantir la possibilité de recruter des Administrateurs non exécutifs
possédant les compétences, la diversité, les connaissances et l'expérience requises pour le
• le cas échéant, des allocations de conseil d'administration
déplacement pro bono pour tous les
Administrateurs non exécutifs qui ne sont
• le temps consacré à la fonction
• toute augmentation de l'envergure, de la portée ou des responsabilités de la fonction
pas basés en Grèce ni à Chypre.
Les Administrateurs non exécutifs ne
reçoivent aucune rémunération variable
en fonction des performances ni aucun
• la nécessité de recruter un Administrateur non exécutif possédant des compétences et
une expérience spécifiques.
La rémunération du Conseil d'administration a été approuvée par l'Assemblée générale
extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 dans les termes suivants:
avantage de retraite . Honoraires du président: 200 000 EUR bruts par an
Dépenses Administrateurs indépendants: 50 000 EUR bruts par an et par administrateur indépendant
La Société prend en charge tous les frais de Administrateurs exécutifs: 30 000 EUR bruts par an et par administrateur exécutif
voyage et d'hébergement des membres du
Conseil d'administration.
De même, la rémunération des membres des comités du Conseil d'administration a été
approuvée par l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 dans
La Société fournit les polices d'assurance les termes suivants:
habituelles couvrant les activités du Conseil Comité d'audit et de risque
d'administration dans l'exercice de ses
fonctions.
• Président 20 000 EUR bruts par an
• Membres 15 000 EUR bruts par an et par membre
Comité des nominations
Examen des paiements • Président 15 000 EUR bruts par an
Les jetons d'administrateurs sont • Membres 10 000 EUR bruts par an et par membre
réexaminés chaque année, mais pas Comité de rémunération
nécessairement augmentés. • Président 12 000 EUR bruts par an
• Membres 8 000 EUR bruts par an et par membre

10. Informations à communiquer en vertu de l'article 34 de l'arrêté royal du 14 novembre 2007

Conformément à l'article 34 de l'arrêté royal belge du 14 novembre 2007, la Société communique par la présente les éléments suivants :

10.1 Structure du capital — Transfert d'actions de la Société

Comme mentionné à l'article 2.1 ci-dessus, le 31 décembre 2019, le capital social de la Société s'élevait à 1 159 347 807,86 EUR représentés par 82 447 868 actions sans valeur nominale, avec droit de vote, chacune représentant une part égale du capital.

Les actions de la Société sont de la même catégorie et sont soit nominatives, soit dématérialisées. Les détenteurs d'actions peuvent choisir à tout moment de faire convertir leurs actions nominatives en actions dématérialisées, et vice versa.

Les statuts de la Société ne prévoient aucune restriction sur le transfert des actions de la Société.

10.2 Restrictions en matière de droits de vote

Chaque action de la Société correspond à une voix à l'Assemblée des actionnaires.

L'article 13 des statuts de la Société prévoit qu'au cas où des actions sont détenues par plusieurs propriétaires, en cas de nantissement, ou si les droits attachés aux actions font l'objet d'une copropriété, d'un usufruit ou de toute autre forme de fractionnement, le Conseil d'administration peut suspendre l'exercice de ces droits de vote jusqu'à ce qu'un représentant unique des actions concernées soit désigné.

10.3 Actions conférant des droits de contrôle spéciaux

Aucune action de la Société ne comporte de droits de contrôle spéciaux.

10.4 Accords entre actionnaires de la Société connus de la Société et prévoyant des restrictions au transfert d'actions ou à l'exercice des droits de vote

Suite à la déclaration de transparence remise à la Société en date du 26 juillet 2019, celle-ci a connaissance du fait que les actionnaires suivants, qui détiennent au total 38,11% (et au 31/12/2019 36,18%) des droits de vote, agissent de concert: Andreas Canellopoulos, Leonidas Kanellopoulos, Nellos-Panagiotis Canellopoulos, Pavlos Kanellopoulos, Takis-Panagiotis Canellopoulos Alexandra Papalexopoulou, Dimitri Papalexopoulos, Eleni Papalexopoulou et E.D.Y.V.E.M. Public Company Ltd (une société détenue à 100% par les personnes physiques désignées ci-dessus).

10.5 Mécanisme de contrôle de tout plan destiné aux salariés lorsque les droits de contrôle ne sont pas exercés par les salariés

Il n'existe aucun plan destiné aux salariés prévoyant un tel mécanisme.

10.6 Modification des statuts de la Société

Toute modification des statuts de la Société doit être soumise à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires, à laquelle 50% au moins du capital social doit être présent ou représenté. Si ce quorum n'est pas atteint lors de la première Assemblée générale extraordinaire, une nouvelle Assemblée générale peut être convoquée ; celle-ci délibère et décide valablement, quel que soit le capital social présent ou représenté.

Toute modification des statuts de la Société doit être adoptée à une majorité de 75% des voix exprimées.

10.7 Règles régissant la nomination et le remplacement des membres du Conseil d'administration

Conformément à l'article 17 de ses statuts, la Société est gérée par un Conseil d'administration composé de trois à quinze membres au maximum; celles-ci sont des personnes physiques ou morales, actionnaires ou non, nommées par l'Assemblée générale.

Les administrateurs sont nommés pour une durée maximale de trois ans et peuvent être reconduits dans leurs fonctions. Leur mandat peut être révoqué à tout moment par l'Assemblée générale des actionnaires.

Lorsqu'une personne morale est nommée administrateur, elle doit désigner nommément une personne physique comme représentant permanent pour exercer la fonction d'administrateur au nom et pour le compte de la personne morale. La nomination et la cessation des fonctions du représentant permanent sont régies par les mêmes règles de divulgation que si celui-ci exerçait ses fonctions en son nom propre.

En cas de vacance d'un mandat d'administrateur pour quelque raison que ce soit, les administrateurs restants peuvent pourvoir temporairement à cette vacance. La prochaine Assemblée générale devra alors confirmer le mandat de l'administrateur coopté ; en cas de confirmation, celui-ci mènera le mandat de son prédécesseur à son terme, sauf si l'Assemblée générale en décide autrement. En l'absence de confirmation, le mandat de l'Administrateur coopté expirera immédiatement après l'Assemblée générale, sans préjudice de la validité de la composition du Conseil d'administration jusqu'à cette date.

Tant que, pour quelque raison que ce soit, l'Assemblée générale ou le Conseil d'administration ne pourvoit pas à cette vacance, les administrateurs dont le mandat a expiré restent en fonction si le Conseil d'administration ne rassemble plus le nombre minimum d'administrateurs requis par la loi ou les statuts de la Société.

10.8 Pouvoirs du Conseil d'administration

Le Conseil d'administration est investi du pouvoir d'accomplir tous les actes nécessaires ou utiles à la réalisation de l'objet social, hormis ceux que la loi ou les statuts de la Société réservent à un autre organe de la Société.

Les pouvoirs du Conseil d'Administration sont détaillés dans les statuts de la Société et dans la Charte de la société, qui sont tous deux disponibles sur le site web de la Société (https://www.titancement.com/) à l'adresse https://www.titan-cement.com/about-us/ corporate-governance/.

10.9 Pouvoir du Conseil d'administration d'émettre et de racheter des actions

10.9.1 Conformément à l'article 6 des statuts de la Société et à la résolution correspondante de l'Assemblée générale des actionnaires du 13 mai 2019, le Conseil d'administration a le pouvoir d'augmenter le capital social de la Société en une ou plusieurs fois d'un montant cumulé maximum de 1 106 211 679,40 EUR. Le Conseil d'administration peut exercer cette faculté pendant une période de cinq (5) ans à compter de la date de publication des Annexes au

Moniteur Belge de la Réalisation de la Condition suspensive de la modification des statuts de la Société approuvée par l'Assemblée générale extraordinaire du 13 mai 2019. L'autorisation peut être renouvelée conformément aux dispositions légales applicables.

10.9.2 Conformément à l'article 15 des statuts de la Société, cette dernière peut, sans autorisation préalable de l'Assemblée générale et conformément aux articles 7.215 et suivants du Code belge des sociétés et associations et dans les limites fixées par ces dispositions, acquérir, sur un marché réglementé ou en dehors de celui-ci, ses propres actions, à concurrence d'un maximum de 20% des actions émises, à un prix qui respectera les exigences légales mais ne sera en aucun cas inférieur de plus de 20% au cours de clôture le plus bas des trente derniers jours de bourse précédant la transaction ni supérieur de plus de 20% au cours de clôture le plus élevé des trente derniers jours de bourse précédant la transaction. Cette autorisation est valable cinq ans à compter de la date de publication de la Réalisation de la Condition suspensive de la modification des présents Statuts approuvée par l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019.

Cette autorisation couvre l'acquisition sur ou en dehors d'un marché réglementé par une filiale directe au sens et dans les limites de l'article 7.221 et suivants du Code belge des sociétés et associations. Si l'acquisition est le fait d'une filiale directe, les dividendes attachés aux actions détenues par celle-ci lui reviennent.

Sous réserve du respect des dispositions du Code belge des sociétés et associations, le Conseil d'administration est autorisé à acquérir, pour le compte de la Société, des actions propres si cette acquisition est nécessaire pour éviter un préjudice grave et imminent menaçant la Société. Cette autorisation est valable trois ans à compter de la date de publication de la Réalisation de la condition précédant la modification des présents statuts approuvée par l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 13 mai 2019 aux annexes du Moniteur Belge.

Le Conseil d'administration est autorisé à se défaire de tout ou partie des actions de la Société à tout moment et au prix qu'il détermine, en bourse ou hors bourse ou dans le cadre de sa politique de rémunération du personnel ou des administrateurs de la Société, ou afin de prévenir tout dommage grave et imminent menaçant la société. L'autorisation couvre la cession des actions de la Société par une filiale directe au sens du Code belge des sociétés et associations. L'autorisation est valable sans limitation dans le temps, que la cession ait ou non pour but de prévenir un préjudice grave et imminent menaçant la Société.

10.10 Les accords importants qui entrent en vigueur sont modifiés ou résiliés en cas de changement de contrôle de la Société suite à une ofre publique d'achat

La Société n'a conclu aucun accord qui entre en vigueur, est modifié ou résilié en cas de changement de contrôle de la Société, uniquement à la suite d'une ofre publique d'achat.

Il convient toutefois de noter que la Société a conclu, comme il est courant dans ce type d'accords, une clause de « changement de contrôle » qui précise le droit de la banque prêteuse de demander le remboursement anticipé du prêt ou la sortie de la contrepartie d'une société du Groupe en cas de changement de contrôle de la Société. Plus spécifiquement, un accord de facilité renouvelable multidevise d'un montant maximum de 200 millions d'euros a été conclu entre la filiale du Groupe TITAN Global Finance PLC, un groupement de banques prêteuses, la Société et TITAN Cement Company S.A. en tant que garants.

10.11 Accords entre la Société et les membres du Conseil d'administration ou les salariés prévoyant une indemnisation si les membres du Conseil d'administration démissionnent ou sont licenciés sans raison valable ou si l'emploi des salariés cesse en raison d'une ofre de reprise

La Société n'a conclu avec des membres du Conseil d'administration ou des salariés aucun accord prévoyant le versement d'une indemnité en cas de démission ou de licenciement sans motif valable ou de cessation de leur mandat ou de leur emploi en raison d'une ofre de reprise.

11. Informations et services aux actionnaires

Il incombe au Conseil d'administration dans son ensemble de veiller à entretenir un dialogue satisfaisant et efcace avec les actionnaires. L'équipe chargée des relations avec les investisseurs, ainsi que le directeur général, le directeur financier et d'autres cadres du Groupe rencontrent régulièrement les investisseurs institutionnels et participent à des tournées de présentation pour les investisseurs ainsi qu'à des conférences sectorielles. Les annonces des résultats annuels et intermédiaires du Groupe sont accompagnées de webcasts et de conférences téléphoniques à l'intention des analystes et des investisseurs.

Toutes les annonces réglementaires et non réglementaires, ainsi que toutes les autres informations relatives à la Société sont disponibles sur son site web: www.titan-cement.com.

11.1 Service des relations avec les investisseurs

Le service des relations avec les investisseurs est chargé d'assurer le suivi des relations de la Société avec ses actionnaires et investisseurs, et de communiquer avec la communauté des investisseurs sur pied d'égalité, de manière transparente et en temps utile, au sujet des performances de la Société. L'objectif est de créer une relation à long terme avec la communauté des investisseurs et de conserver le haut degré de confiance que ceux-ci ont vis-à-vis du Groupe.

Relations avec les investisseurs: [email protected]

Directrice des relations avec les investisseurs Afroditi Sylla, e-mail: [email protected]

11.2 Service aux actionnaires

Le service aux actionnaires est chargé de fournir des informations en temps utile aux actionnaires et de faciliter leur participation aux assemblées générales et l'exercice de leurs droits en tant qu'actionnaires. Il répond également à la correspondance des actionnaires pour un large éventail de questions.

Directrice du service des services aux actionnaires Nitsa Kalesi, e-mail: [email protected]

11.3 Partage des faits

11.3.1 Partage des données de base

Secteur 5010 – Construction & Matériaux
Sous-secteur 50101030 – Ciment
Type Action ordinaire
Bourse Euronext (Bruxelles & Paris), Bourse d'Athènes
Nombre d'actions 82 447 868
ISIN BE0974338700
Code CFI ESVUFN

11.3.2 Codes (tickers)

Oasis Reuters Bloomberg
Euronext TITC TITC.BR TITC.BB
ATHEX TITC TITC.PA TITC.GA

Gestion des risques

Le Groupe TITAN est actif dans un univers géographique, commercial et opérationnel diversifié, ce qui se traduit par diverses expositions potentielles à des risques notamment stratégiques, juridiques, financiers, liés à la durabilité et opérationnels. Afin d'identifier et d'atténuer efcacement ces expositions, le Groupe gère ses risques conformément aux pratiques internationales établies pour les entreprises industrielles, en intégrant dans ses processus et sa gouvernance les cinq dimensions clés suivantes de la gestion des risques d'entreprise (Enterprise Risk Management, ERM):

a. Identification et compréhension des risques (transparence des risques)

b. Analyse et cartographie des risques et identification d'une stratégie d'atténuation pertinente

c. Développement de processus de gestion des risques, dans le cadre du processus décisionnel du Groupe

d. Allocation de ressources au sein de l'organisation pour mettre en œuvre des processus de gestion des risques spécifiquement conçus

e. Intégration de la gestion des risques dans la culture et la gestion des performances du Groupe en tant que compétence de gestion clé

Processus de gestion des risques et classification

La gestion des risques fait partie intégrante des activités quotidiennes de TITAN, et la direction du Groupe identifie et surveille les risques dans le cadre de sa planification et de ses activités opérationnelles régulières. Le rôle de la direction inclut également l'évaluation solide de tous les risques susceptibles d'avoir une incidence sur le fonctionnement actuel et futur du Groupe ou d'unités opérationnelles spécifiques. Par conséquent, les risques sont identifiés et quantifiés à l'aide de diverses sources, et sont signalés au cours du cycle de planification et de gestion des performances du Groupe, ce qui garantit une réaction rapide et efcace.

En complément de cette culture de gestion des risques qui fait partie intégrante des processus touchant aux activités et à la prise de décision (tant stratégiques qu'opérationnels) du Groupe, un exercice systématique a été réalisé au cours des deux dernières années pour évaluer tous les risques importants auxquels le Groupe est confronté et qui sont susceptibles d'afecter le modèle économique, la performance, la solvabilité ou la liquidité de la Société. Un « comité de gestion des risques » composé de cadres supérieurs du service Stratégie, juridique et audit interne du Groupe a identifié les principaux risques qu'il encourt et les a subdivisés en risques « stratégiques », « financiers », « juridiques » et « opérationnels/durables ». Ceux-ci ont ensuite été évalués selon les trois dimensions suivantes, conformément aux meilleures pratiques de l'industrie :

  • a. Probabilité: échelle de 1 (rare) à 5 (presque certain)
  • b. Incidence: échelle de 1 (secondaire) à 5 (extrême)
  • c. Préparation: échelle de 1 (faible) à 5 (élevée)

Les risques ont été classés en fonction de taxonomies de risques établies et pertinentes pour les activités du Groupe (fournies par des consultants et des experts en risques externes). Ils ont ensuite été évalués à l'aide de diverses techniques, notamment le benchmarking des pratiques sectorielles enrichi des pratiques avancées d'autres industries, l'évaluation qualitative et quantitative des éléments de risque, l'évaluation de la propriété du risque et l'enregistrement des mesures d'atténuation adoptées ou prévues. L'évaluation initiale a été répétée avec la contribution des principaux responsables du Groupe. Les risques ont alors été croisés avec les résultats de l'exercice d'évaluation de gravité du Groupe, et l'évaluation a été examinée par le Comité exécutif. Enfin, le Conseil d'administration a validé l'évaluation des risques pertinente et a contrôlé les systèmes de gestion des risques et de contrôle interne de TITAN, en analysant leur efcacité (couvrant tous les contrôles importants, y compris financiers, opérationnels et de conformité).

Gouvernance et contrôle de la gestion des risques

Au sein du Groupe TITAN, le Conseil d'administration est globalement responsable pour évaluer la nature et l'étendue des principaux risques que le Groupe est prêt à assumer pour atteindre ses objectifs stratégiques. Il discute et évalue régulièrement les principaux domaines de risque auxquels le Groupe est exposé, identifie les nouveaux risques, définit l'appétit du risque du Groupe et surveille l'efcacité de la gestion des risques et des contrôles internes.

Les risques sont gérés au jour le jour par la direction du Groupe, et à divers niveaux de l'organisation en fonction de la nature de chaque risque. Le cadre de gouvernance en matière de risque de TITAN suit une approche personnalisée qui tient compte au mieux des spécificités de chaque domaine de risque et garantit le degré optimal d'appropriation du risque et d'imputabilité pour les mesures d'atténuation adéquates.

En vertu de ce cadre, les risques stratégiques et financiers sont principalement gérés par le Comité exécutif, les finances du Groupe et le Comité des investissements. La gestion de la plupart des risques opérationnels et de durabilité est dans une large mesure intégrée au fonctionnement et aux processus quotidiens des unités opérationnelles locales. Les autres risques, y compris juridiques et de conformité, ainsi que les risques opérationnels et de durabilité, y compris les risques environnementaux, liés aux prix de l'énergie et des combustibles, à la disponibilité et au coût des matières premières, à la sécurité au travail, aux questions relatives au travail, à la marque et à la réputation, sont gérés à la fois au niveau du Groupe par le Comité exécutif et les fonctions compétentes du Groupe (unités opérationnelles juridique, achats, afaires d'entreprise, informatique, Communication, RH) mais aussi au niveau des unités opérationnelles locales (juridiques, achats, RSC, RH). Cette approche garantit que le cadre hiérarchique est responsable de tous les risques opérationnels et de durabilité qui surviennent au niveau des activités individuelles, et permet d'instaurer une culture du risque solide intégrée à toutes les décisions pertinentes. Par ailleurs, tous les risques de plus grande ampleur pertinents à l'échelle du Groupe sont gérés

de manière centralisée, en regroupant les points de données sur les risques issus de sources multiples dans l'ensemble de l'organisation, en intégrant les informations et en élaborant des plans de mesures d'atténuation pouvant être partagés entre tous les niveaux organisationnels appropriés.

Le Comité exécutif est également chargé de définir les politiques du Groupe et de veiller à ce qu'elles soient mises en œuvre pour l'ensemble de celui-ci. Parallèlement, les programmes d'éthique et de conformité mis en œuvre dans l'ensemble des activités de TITAN garantissent l'intégration des principes et des valeurs du Groupe dans les opérations quotidiennes et le renforcement de la culture de gestion des risques à l'échelle du Groupe.

L'efcacité des systèmes et des politiques mis en œuvre au niveau du Groupe et des unités opérationnelles est systématiquement examinée par le Comité exécutif et la direction des unités opérationnelles, notamment en termes de conformité aux normes pertinentes du Groupe. Dès que des faiblesses sont identifiées, des mesures correctives sont prises.

L'audit interne du Groupe rend régulièrement compte de l'efcacité des cadres de gestion des risques et de contrôle interne au Comité d'audit.

Le Conseil d'administration et le Comité d'audit reçoivent régulièrement des rapports de gestion concernant les principaux risques auxquels l'activité est exposée et les mesures prises pour les atténuer, et visant à vérifier si les risques importants auxquels le Groupe est confronté sont correctement identifiés, évalués et gérés.

Le Conseil d'administration a délégué la responsabilité du suivi de l'efcacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne du Groupe au Comité d'audit.

Risques principaux pour TITAN

Risques stratégiques

• Caractère cyclique du secteur

Le secteur des matériaux de construction dépend du niveau d'activité du secteur de la construction, qui tend à être cyclique et est lié à divers facteurs, y compris mais sans s'y limiter le niveau des dépenses d'infrastructure, la demande de biens immobiliers privés et commerciaux, les prêts hypothécaires, l'activité économique locale, l'inflation et les taux d'intérêt. L'activité, les résultats d'exploitation ou la situation financière du Groupe pourraient soufrir d'une détérioration prolongée des perspectives économiques mondiales ou d'une faiblesse cyclique du secteur de la construction à l'échelle mondiale ou dans un marché important où il est actif.

• Conditions du marché

Le Groupe est actif à la fois sur des marchés matures comme les États-Unis et l'Europe occidentale, et émergents comme l'Égypte, la Turquie et le Brésil. Certains de ces marchés contribuent de manière significative à ses revenus et/ou à sa rentabilité. Par conséquent, toute dégradation à venir de l'environnement économique mondial, ou de tout marché particulier contribuant de manière significative aux revenus et à la rentabilité du Groupe, pourrait avoir un impact important sur le secteur de la construction et, par conséquent, sur l'activité, les résultats d'exploitation et la situation financière du Groupe.

• La concentration d'une grande partie des activités, des opérations et des actifs du Groupe aux États-Unis

Une grande partie des activités, des opérations et des actifs du Groupe est concentrée aux États-Unis, plus spécifiquement en Virginie, en Floride, en Caroline du Nord et du Sud et dans le New Jersey, et les résultats des opérations du Groupe dépendent fortement de ses performances aux États-Unis. En outre, les résultats financiers du Groupe sur le marché américain sont fortement afectés par les fluctuations du taux de change dollar/ euro, un afaiblissement du dollar par rapport à l'euro ayant un impact important sur les résultats d'exploitation du Groupe au niveau consolidé. Toute diminution de la consommation de ciment, de l'activité du secteur de la construction ou des dépenses publiques d'infrastructure sur un des marchés américains où le Groupe est actif, ou une combinaison de ces éléments, ou encore toute baisse du dollar US par rapport à l'euro, pourrait impacter considérablement les performances opérationnelles, l'activité et la rentabilité du Groupe.

• Incertitudes politiques et économiques

Le Groupe est actif et peut rechercher de nouvelles opportunités sur des marchés émergents dont les conditions économiques, sociales et politiques sont diférentes et parfois instables. Il peut s'agir de troubles politiques ou civils, d'une dévaluation de la devise et d'autres formes d'instabilité, et celles-ci peuvent entraîner des changements brusques dans l'environnement opérationnel et réglementaire. Toute modification de ces conditions peut impacter les activités, les résultats d'exploitation, les performances financières et/ou les perspectives du Groupe.

Le processus annuel de budgétisation et de révision stratégique, ainsi que le suivi régulier des résultats et des prévisions financières, permettent de suivre les événements politiques et économiques susceptibles de créer des incertitudes liées aux performances financières. Lorsque les tensions politiques sont exacerbées, des mesures d'atténuation sont mises en place pour assurer une protection maximale des personnels et des biens de TITAN.

• Changement climatique, émissions de gaz à efet de serre et échange de droits d'émission

Les modifications de la législation, des réglementations et des obligations relatives au changement climatique et à l'échange de droits d'émission peuvent entraîner des dépenses d'investissement supplémentaires et une baisse de la rentabilité en raison de l'augmentation des coûts d'exploitation, voire la fermeture de certaines installations de production du Groupe. Par exemple, les activités du Groupe en Grèce et en Bulgarie doivent se conformer à un système européen de plafonnement et d'échange de droits d'émission, à savoir le système européen d'échange de quotas d'émission (SCEQE) qui stipule que les infrastructures industrielles doivent contrôler et déclarer leurs émissions de CO₂ sur une base annuelle. En raison de l'augmentation des coûts opérationnels que le SCEQE impose et pourrait imposer à l'avenir, le Groupe pourrait être confronté à une concurrence accrue de la part des producteurs de ciment opérant en dehors de l'UE, qui n'encourent pas de coûts de mise en conformité avec le SCEQE. Par ailleurs, une hausse des prix du ciment résultant de l'augmentation des coûts de mise en conformité au CO₂ pourrait inciter les clients à remplacer le ciment par d'autres produits, ce qui pourrait impacter davantage encore la demande du produit du Groupe.

Le Groupe suit de près les évolutions réglementaires pertinentes et prend des mesures proactives en vue d'atténuer les conséquences négatives potentielles. Dans le même temps, TITAN poursuit ses eforts pour réduire son empreinte carbone. Ces mesures d'atténuation comprennent la réduction de la quantité de clinker utilisée dans la production de ciment, l'utilisation de combustibles alternatifs, le rendement énergétique, la réduction de la consommation d'énergie thermique, le développement de nouveaux produits et l'innovation continue tout au long de la chaîne de valeur.

Risques financiers

Au vu de la nature de ses activités et de son positionnement géographique, le Groupe est exposé aux risques financiers liés au change, aux taux d'intérêt, aux liquidités et à l'efet de levier, ainsi qu'aux contreparties. Les risques financiers sont gérés par le service Finances et trésorerie.

Le Groupe ne se livre à aucune opération spéculative ou transaction étrangère à ses activités commerciales et opérationnelles.

• Risques de change

L'exposition du Groupe aux devises étrangères découle des flux de trésorerie existants ou attendus et des acquisitions/ investissements libellés en devises autres que l'euro. Le risque net de transaction en devises étrangères du Groupe provient principalement de l'USD, de l'EGP, du RSD, du LEK, du GBP, du BRL et du TRY.

Les couvertures naturelles (fonds propres investis dans des immobilisations à long terme et emprunts dans la même devise que les activités financées), les swaps de devises et les contrats de change à terme sont utilisés pour gérer les risques de change.

• Risques de taux d'intérêt

L'exposition du Groupe aux fluctuations des taux d'intérêt et à l'augmentation des coûts d'emprunt est gérée en recourant à une combinaison de dettes à taux fixe et à taux variable ainsi que de dérivés de taux d'intérêt, le cas échéant. S'agissant des emprunts nets du Groupe, le rapport entre taux fixes et taux variables est déterminé sur la base des conditions du marché, de la stratégie du Groupe et de ses besoins de financement.

En date du 31 décembre 2019, le rapport entre les taux d'intérêt fixes et flottants du Groupe s'établissait à 92%/8% (31 décembre 2018 : 89%/11%).

• Risques de liquidité et d'efet de levier

Afin de gérer les risques de liquidité et d'assurer le respect de ses obligations financières, le Groupe dispose de sufsamment de liquidités et d'autres actifs liquides ainsi que d'importantes lignes de crédit auprès de plusieurs banques internationales, qui complètent ses flux de trésorerie d'exploitation.

La situation financière du Groupe lui permet d'avoir accès aux marchés financiers internationaux et de lever les fonds nécessaires.

• Risques de contrepartie

Le risque de contrepartie résultant de l'incapacité des établissements financiers à honorer leurs obligations envers le Groupe est atténué par des limites prédéfinies sur le degré d'exposition à chaque établissement financier. En date du 31 décembre 2019, la majorité des liquidités du Groupe étaient détenues auprès d'institutions financières de qualité investment grade.

Le Groupe est également exposé aux risques de contrepartie liés aux créances clients. Celles-ci proviennent principalement d'une clientèle à la fois vaste et diversifiée. La situation financière des clients fait l'objet d'un suivi constant au niveau des unités opérationnelles et, lorsque c'est jugé nécessaire, une garantie supplémentaire est demandée pour couvrir le risque de crédit. En date du 31 décembre 2019, toutes les créances douteuses en cours étaient couvertes de manière adéquate par les provisions correspondantes.

Risques juridiques et de conformité

• Risque de conformité réglementaire

Le Groupe est soumis à de nombreuses lois et réglementations locales et internationales, y compris celles qui touchent au droit de la concurrence, à la corruption et à la fraude, dans de nombreuses juridictions où il est actif; il est donc exposé aux modifications de ces lois et réglementations ainsi qu'aux résultats des enquêtes menées par les autorités gouvernementales, internationales ou autres instances réglementaires. Les violations potentielles des lois et réglementations locales et internationales dans les domaines du droit de la concurrence, de la corruption et de la fraude, entre autres, pourraient entraîner des amendes et/ou sanctions importantes pour le Groupe et afecter sa réputation. Pour faire face à ces risques, toutes les activités sont contrôlées en permanence par les services juridiques et l'audit interne du Groupe et de l'unité opérationnelle concernée, et une formation appropriée est mise en œuvre afin de garantir le bon respect du Code de conduite et des politiques pertinentes du Groupe.

L'exposition au risque de corruption fait elle aussi l'objet d'une surveillance systématique à l'échelon local et du Groupe, et les rapports pertinents fournis par des organisations indépendantes telles que Transparency International sont passés en revue. Suite à la publication de l'Indice de perception de la corruption 2019 de Transparency International (voir tableau 5 dans la section « Rapport de gestion - États non financiers »), la perception de la corruption dans la plupart des pays où TITAN est actuellement actif présente une tendance négative.

Risques opérationnels et de durabilité

• Coût de production (y compris matières premières et énergie)

Les coûts de l'énergie thermique et électrique ainsi que des combustibles, les tarifs de fret ou autres coûts de transport et le coût des matières premières constituent les éléments les plus importants de la base de coûts du Groupe. Des augmentations ou des fluctuations importantes des coûts de l'énergie et du carburant, des tarifs de fret ou d'autres coûts de transport pourraient avoir pesé sur les résultats d'exploitation, l'activité et la situation financière du Groupe, surtout s'il n'est pas en mesure de répercuter les coûts plus élevés des intrants sur ses clients.

Afin de réduire les coûts et de limiter son empreinte écologique, le Groupe investit dans des équipements à faible consommation d'énergie et dans l'efcacité énergétique. Garantir l'accès à la qualité et à la quantité requises de matières premières est une priorité supplémentaire, qui est prise en compte lors

de la planification d'un nouvel investissement. Concernant les installations existantes, le Groupe veille à garantir un approvisionnement adéquat en matières premières pendant toute leur durée de vie.

Il investit dans l'utilisation de matières premières alternatives afin de limiter progressivement sa dépendance aux matières premières naturelles. À cette fin, il a fixé des objectifs quantifiables spécifiques pour le remplacement des matières premières naturelles par des alternatives et en assure le suivi.

• Santé et sécurité

La production de ciment et l'exploitation des carrières présentent pour la sécurité des risques intrinsèques qui pourraient être influencés par des facteurs échappant au contrôle du Groupe. Garantir la santé et la sécurité et prévenir les accidents du travail est une priorité pour TITAN. L'excellence en matière de santé et de sécurité fait partie intégrante de toutes les opérations et activités de TITAN. Le Groupe a mis en place des politiques et des procédures détaillées de promotion de la santé et de la sécurité, y compris la présence d'un nombre sufsant d'ingénieurs en sécurité dans toutes les unités de production. La formation et la sensibilisation à la sécurité ainsi que l'application stricte des systèmes et des processus de sécurité font l'objet d'une attention particulière.

La politique de santé et de sécurité du Groupe TITAN prévoit l'évaluation de chaque incident, une planification proactive, la fixation d'objectifs spécifiques, une formation à la sécurité et le suivi des progrès. La santé des salariés fait l'objet d'un suivi régulier.

Parallèlement à toutes les autres mesures de prévention, les sites de production et de construction de TITAN sont régulièrement audités par les spécialistes de la sécurité du Groupe.

• Risques environnementaux

Les opérations du Groupe sont soumises à un large éventail de lois et réglementations en matière d'environnement et de sécurité aux États-Unis, dans l'UE et ailleurs, telles qu'interprétées par les organes autorisés et les tribunaux compétents. Ceux-ci peuvent imposer des obligations et des restrictions de plus en plus strictes concernant notamment l'utilisation des sols, l'assainissement, les émissions atmosphériques, les déchets et l'eau ainsi que la santé et la sécurité au travail et dans la communauté. Les coûts de mise en conformité avec ces lois et règlements sont susceptibles d'augmenter avec le temps. En vue d'atténuer en permanence l'impact environnemental de ses activités, TITAN met en œuvre dans chacune de ses usines des systèmes de gestion permettant de surveiller et de rendre compte de leur impact sur l'environnement. La gestion environnementale du Groupe fournit des objectifs pour la réduction des émissions atmosphériques, la protection de la biodiversité, la gestion et le recyclage de l'eau et la réhabilitation des carrières. Aucune amende significative pour non-respect de la réglementation environnementale n'a été reçue en 2019.

• Risques découlant de divers risques d'interruption de l'activité, y compris à la suite de catastrophes naturelles

Le Groupe est soumis à des lois, règlements, normes et meilleures pratiques strictes et en constante évolution en matière d'environnement; elles portent entre autres sur le changement climatique, le bruit, les émissions dans l'atmosphère, l'eau et le sol, ainsi que l'élimination des déchets. Les coûts de mise en conformité avec ces lois et règlements sont susceptibles d'augmenter. En vue d'atténuer en permanence l'impact environnemental de ses activités, TITAN met en œuvre dans chacune de ses usines des systèmes de gestion permettant de surveiller leur impact sur l'environnement et d'en rendre compte.

• Risques liés aux technologies de l'information

Compte tenu de la connectivité croissante des usines, des actifs et des systèmes du Groupe et de l'importance de la disponibilité des données avec l'avènement de la numérisation des activités, certains risques pourraient découler de l'indisponibilité des systèmes informatiques et opérationnels, ainsi que d'une mise à disposition tardive ou d'une perte de données. Le risque de défaillance du système s'est accru, notamment en raison de l'adoption de centres de services basés sur des serveurs centraux ou des solutions de type cloud. L'impact d'une panne augmente continuellement avec le nombre de sites connectés et la numérisation croissante des processus d'entreprise.

Pour atténuer ces risques, le Groupe investit intensivement dans son infrastructure informatique et de systèmes, en instaurant les mesures et les contrôles de résilience et de sécurité adéquats.

Revue non financière

Un aperçu de nos performances environnementales et sociales et de nos états non financiers

Vue d'ensemble de la performance non financière

La vue d'ensemble de la performance non financière de TITAN couvre les domaines identifiés et classés comme matériels pour nos principales parties prenantes. Par souci de cohérence, nous les présentons dans cette section avec les mêmes intitulés que dans le rapport annuel intégré de 2018.

Le changement climatique, la sécurité et la santé au travail, la gestion et le développement des personnes, et la création de valeur au niveau local (développement durable des communautés) restent en tête de la liste des domaines matériels pour le Groupe. L'intégrité, la transparence et l'éthique commerciale, ainsi que la gouvernance, sont également des domaines reconnus comme matériels et pertinentes pour le développement durable par nos principales parties prenantes, notamment les investisseurs institutionnels et les pairs du secteur.

Dans les états non financiers, qui font partie de la revue non financière de 2019, les indicateurs sociaux et environnementaux sont présentés avec un historique de cinq ans, tandis que les principaux indicateurs sociaux et économiques pertinents pour la création de valeur sur les marchés locaux sont présentés au niveau non seulement du Groupe, mais aussi des pays.

Gouvernance, transparence et éthique

Le Groupe ΤΙΤΑΝ suit une approche de gestion intégrée qui garantit l'intégration des considérations de développement durable dans la planification stratégique et les décisions opérationnelles. Nos organes de gouvernance — le Conseil d'administration, chargé des décisions générales de politique et de stratégie, et le Comité exécutif du Groupe, chargé de la coordination et de la surveillance des opérations du Groupe — supervisent la mise en œuvre de notre stratégie de développement durable, reflétant ainsi la culture de transparence et de collaboration commune à l'ensemble du Groupe. Au niveau régional, le développement durable est inscrit à l'ordre du jour du Comité de gestion de chaque unité opérationnelle du Groupe TITAN. Les Comités RSE de chaque unité opérationnelle garantissent la mise en œuvre de la stratégie d'intégration de TITAN tout en tenant compte des priorités locales.

Nous avons élaboré une série de politiques à l'échelle du Groupe qui englobent tous les domaines stratégiques et les questions clés pour le Groupe et s'appliquent à l'ensemble de ses activités. Elles incluent notamment :

• les droits de l'Homme, le droit du travail et les conditions de travail (https://www.titan-cement.com/about-us/corporategovernance/group-policies/#Human-Rights-policy)

• la stratégie pour l'environnement et l'atténuation du changement climatique (https://www.titan-cement.com/about-us/ corporate-governance/group-policies/#Environmental-policy)

• la santé et la sécurité au travail (https://www.titan-cement.com/ about-us/corporate-governance/group-policies/#OHS-policy)

• la lutte contre la corruption (https://www.titan-cement.com/ about-us/corporate-governance/group-policies/#Anti-Bribery-and-Corruption-policy)

• l'engagement RSE et vis-à-vis des parties prenantes (https:// www.titan-cement.com/about-us/corporate-governance/grouppolicies/#CSR-policy)

De plus amples informations sur les systèmes de gestion et les procédures opérationnelles qui soutiennent la mise en œuvre des politiques du Groupe sont fournies par pays, dans les états non financiers, tableaux 3.1 Politiques du Groupe et 3.2 Systèmes de gestion du Groupe.

Tous les employés sont informés des politiques du Groupe dans leur langue locale. Cette communication est un processus continu, mis en œuvre par le biais de l'intranet de TITAN et des panneaux d'afchage destinés aux employés.

En 2019, TITAN a lancé le développement de modules d'apprentissage en ligne des politiques à télécharger dans son système de gestion de l'apprentissage. Les travaux préliminaires et la préparation nécessaires sont terminés, et les formations en ligne seront disponibles en 2020. Les nouvelles formations sont conçues de manière à aider les employés à mieux comprendre le contexte de chaque politique, à soutenir leur difusion, et à suivre les taux de participation à l'apprentissage.

Les employés sont tenus d'adhérer aux politiques du Groupe et de les protéger, et encouragés à signaler toute violation de ces politiques par le biais des mécanismes signalement existants.

Comme le précise son objectif de gouvernance (voir la section « Comprendre TITAN »), le respect des droits de l'Homme est fondamental pour le Groupe TITAN. La politique du Groupe en la matière s'aligne sur les directives des Nations unies relatives aux entreprises et aux droits de l'Homme ; elle couvre notamment les droits et les conditions de travail, l'égalité des chances et la nondiscrimination, ainsi que les dispositions relatives au signalement d'éventuelles violations. Nous surveillons une série de questions liées aux droits de l'Homme, telles que l'égalité des sexes et la participation aux syndicats, et les KPI pertinents sont présentés en détail dans la section États non financiers (tableau 2.2 — Indice de performance sociale). En outre, sachant que le risque de violation des droits de l'Homme dans la chaîne d'approvisionnement reste un problème potentiel pour TITAN, nous intégrons des clauses de développement durable dans tous nos appels d'ofres pour les fournisseurs mondiaux et contrats pour les fournisseurs locaux.

Nous avons finalisé une nouvelle politique en matière de lancement d'alertes en 2019, et nous lancerons une plateforme à l'échelle du Groupe (Ethics Point) début 2020. Celle-ci sera accessible à tous les employés de notre Groupe ainsi qu'à ceux de nos sous-traitants qui travaillent en permanence sur les sites de TITAN. Toutes les activités du Groupe TITAN disposent actuellement de diférents mécanismes de signalement. Il s'agit notamment de numéros de téléphone, de lettre écrite ou de rencontres en personne. En 2019, 37 cas ont été portés à la connaissance de la direction pour examen par diverses parties prenantes dans quatre des pays où nous sommes actifs. 89% des cas signalés étaient des problèmes soulevés par des clients faisant référence à la qualité et au prix des produits ; le reste était relié à des problèmes soulevés par des communautés et concernait des problèmes de circulation et de poussière brièvement émise par une carrière. Tous les cas ont fait l'objet d'une enquête menée par les équipes de gestion locales et ont été traités en bonne et due forme.

Depuis 2003, TITAN a intégré dans ses propres lignes directrices et politiques les lignes directrices sectorielles créées par la Cement Sustainability Initiative (CSI), un projet sectoriel du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Suite à un partenariat stratégique entre les deux parties (GCCA et WBCSD), les travaux et activités réalisés par la CSI ont été transférés du WBCSD à la Global Cement and Concrete Association (GCCA) le 1er janvier 2019. Ce partenariat visait à faciliter le développement durable des secteurs du ciment et du béton ainsi que de leurs chaînes de valeur. Le nouveau partenariat a également créé des synergies entre les programmes de travail sectoriels de la GCCA et du WBCSD, à l'avantage de leurs membres respectifs. TITAN, qui fait lui aussi partie du WBCSD, est devenu membre à part entière de la GCCA en 2018, et a adhéré à sa Charte et à ses Directives-cadre qui identifient les cinq piliers clés englobant le spectre de développement durable du secteur du ciment et du béton. Conformément aux exigences définies pour les membres à part entière dans la charte de la GCCA, TITAN s'engage à fixer des objectifs pour l'amélioration des performances et à mettre en œuvre des initiatives de développement durable dans les cinq piliers. En utilisant des normes et des méthodologies internationales, comme dans le cas du document intitulé « Guidance on core indicators for entity reporting on the contribution towards attainment of the Sustainable Development Goals » (« Conseils sur les indicateurs de base pour la publication par les entités d'informations sur leur contribution à la réalisation des objectifs de développement durable ») publié par la CNUCED, nous mettons également en relation les domaines matériels et les objectifs de développement durable avec les indicateurs clés de performance et les ODD 2030.

Changement climatique

Compte tenu de la consommation intensive en carbone et en énergie inhérente à notre secteur, réduire l'empreinte carbone de nos propres activités est pour nous une priorité absolue. Nous continuons à capitaliser sur notre initiative CO₂, qui inclut des mesures individuelles par usine qui doivent permettre au Groupe d'atteindre, d'ici 2030, une réduction d'environ 30% de ses émissions de CO₂ par rapport aux niveaux de 1990 grâce à des mesures à la fois conventionnelles et innovantes. Nous nous sommes engagés à contribuer à l'objectif de l'accord de Paris (COP21) visant à maintenir l'augmentation de la température mondiale sous les 2°C, et nous soutenons sans réserve la vision du Green Deal de la Commission européenne en matière de neutralité carbone d'ici 2050 pour nos activités dans l'UE (Grèce et Bulgarie). Globalement, en 2019 :

  • nos émissions spécifiques nettes de CO₂ ont diminué de 1,5%, retombant à 675,7 kgCO₂/tProduit cimentaire
  • l'utilisation de combustibles alternatifs a augmenté de 13,3%, atteignant un taux de substitution total de 13,6% sur une base thermique. L'utilisation de biomasse a également progressé de 26,9%, atteignant un taux de substitution thermique de 4,3%.
  • le rapport clinker/ciment a baissé de 0,8%, pour atteindre 82,9%
  • la consommation spécifique de chaleur est restée pratiquement constante

Nos performances positives en matière d'émissions spécifiques nettes de CO₂ se sont poursuivies en 2019, notamment grâce à une augmentation substantielle de l'utilisation globale des combustibles alternatifs, à un remplacement plus important des combustibles fossiles par de la biomasse, et à une contribution à l'économie circulaire grâce à la réduction des volumes importants de déchets mis en décharge. Bien que nos émissions totales aient diminué, nous prévoyons d'atteindre notre objectif de réduction de 20% des émissions spécifiques par rapport à l'année de référence 1990 peu après 2020, principalement en raison des conditions réglementaires et de marché qui influencent le mix de produits et de combustibles.

Si l'on examine l'empreinte carbone de nos produits, exprimée par le rapport clinker/ciment, on constate une amélioration marginale au cours des cinq dernières années, bien qu'elle ait un impact mesurable. Dans le prolongement du ciment à faible teneur en carbone produit en 2018, nous avons optimisé les performances et réalisé des essais sur plusieurs applications du ciment et du béton.

Des actions ciblées portant sur l'efcacité énergétique ont permis de réaliser des progrès en matière de consommation d'énergie au cours des dernières années. Par ailleurs, conformément à son objectif de couvrir 50% de notre production de clinker par des systèmes de gestion de l'énergie en 2020, le Groupe TITAN a continué en 2019 à se préparer à l'élargissement de l'utilisation de ces systèmes de gestion à deux autres usines, qui devraient être certifiées d'ici fin 2020 (les cimenteries TITAN à Pennsuco, en Floride, et à Usje, en Macédoine du Nord).

En ce qui concerne l'innovation destinée à lutter contre le changement climatique, TITAN a continué à travailler sur son initiative CO₂, en se préparant à installer des unités pilotes pour la démonstration de la capture du carbone à la fin 2020. En 2019, nous avons continué à travailler sur nos projets pilotes de capture du carbone (RECODE, CARMOF) et de calcination solaire (SOLCEMENT) en collaboration avec nos partenaires. Dans le même temps, nous avons commencé à étudier de nouveaux concepts de capture du carbone avec la technologie Oxyfuel par le biais du projet l'ACO₂Cem et à explorer de nouvelles méthodes permettant de convertir le CO₂ capturé en produits inspirés des nanotechnologies dans le cadre du projet CARBONGREEN, qui vise globalement à améliorer le coût des technologies évitant les émissions de CO₂ et à rapprocher les solutions innovantes du marché.

Économie circulaire

L'économie circulaire, dans laquelle des pratiques telles que la réutilisation des produits, le recyclage et la récupération des matériaux remplacent la pratique « produire-consommer-jeter », est cruciale pour réduire les déchets, diminuer le besoin de matières premières primaires et diminuer les émissions de CO₂ liées à la fabrication. TITAN reconnaît depuis longtemps le rôle important que ses entreprises peuvent jouer dans l'économie circulaire des régions où nous opérons. L'utilisation de matières premières et de combustibles de substitution, combinée à un système de gestion des déchets, peut nous permettre de diminuer l'utilisation de ressources naturelles non renouvelables et de réduire notre empreinte carbone d'une manière efcace et respectueuse de l'environnement, tout en minimisant les besoins de mise en décharge. La consommation cumulée de diverses matières premières et combustibles de substitution par le Groupe TITAN a dépassé 24,1 millions de tonnes au total entre l'année de référence 2003 et 2019.

En 2019, nous avons poursuivi nos eforts pour accroître l'utilisation de matières premières alternatives dans la production de clinker, de ciment et de béton, et pour développer de nouveaux produits de ciment mélangé qui satisferont les besoins actuels et futurs de nos clients. L'utilisation de matières premières alternatives dans la production de clinker et de ciment est restée

stable en 2019 (6,8% de la consommation totale), après une performance « plafonnée » au cours des quatre dernières années, principalement en raison de l'indisponibilité de ces sources alternatives dans les pays et les marchés où nous sommes actifs.

En ce qui concerne l'utilisation de combustibles alternatifs, nous avons enregistré une augmentation en 2019 grâce à la mise en œuvre des plans d'action élaborés au cours de la dernière décennie. Boues d'épuration séchées, boues de rafnerie, pneus, combustibles issus de déchets et déchets agricoles sont des combustibles de substitution utilisés dans les diférentes cimenteries du Groupe. Les principaux exemples de cimenteries du Groupe remplaçant les combustibles fossiles par des alternatives sont Kamari (Grèce), Zlatna Panega (Bulgarie) et Alexandrie (Égypte). Cette année, nous avons commencé à exploiter des équipements pour la manutention, le stockage et l'alimentation de combustibles alternatifs dans notre cimenterie d'Usje, en Macédoine du Nord, et nous avons installé un brûleur et un équipement d'alimentation supplémentaires dans notre cimenterie de Zlatna Panega, en Bulgarie.

En 2019, l'élimination de nos propres déchets au niveau du Groupe a augmenté de près de 19,4% par rapport à 2018. Cela s'explique par l'augmentation des quantités de retours dans nos unités de béton prêt à l'emploi. Heureusement, ces quantités accrues n'ont pas été envoyées vers les décharges mais ont été recyclées. En conséquence, le pourcentage de déchets produits qui ont été collectés, stockés et acheminés par l'intermédiaire de sous-traitants autorisés en vue de leur réutilisation, recyclage ou valorisation reste pratiquement stable par rapport à 2018, à savoir 76,8%.

Gestion environnementale

Pendant près de 15 années consécutives, fidèles à notre politique environnementale, nous avons publié des objectifs qualitatifs et quantitatifs mesurables pour suivre nos progrès en matière de réduction des émissions atmosphériques, de protection de la biodiversité, de gestion de l'eau et de réhabilitation des carrières. Nous considérons qu'il s'agit là d'un moteur important d'amélioration continue, qui renforce à la fois notre efcacité opérationnelle et l'accent que nous mettons sur le développement durable.

Toutes nos cimenteries dans les régions où nous sommes actifs sont certifiées ISO 14001, la norme internationale qui précise les exigences que doit respecter un système de gestion de l'environnement efcace, à l'exception de celles situées aux États-Unis qui appliquent un système aligné sur les exigences réglementaires locales et fédérales. À l'heure actuelle, toutes les cimenteries du Groupe qui détiennent une certification ISO 14001 l'ont actualisée à la version 2015, un processus lancé en 2016 et clôturé en 2019.

Au fil des ans, nous avons beaucoup investi dans l'intégration des meilleures techniques disponibles pour gérer nos impacts environnementaux et avons atteint des niveaux de performance environnementale élevés. La mise à niveau et la modernisation de toutes nos installations (par exemple, nouveaux filtres à manches ou filtres hybrides, installation SNCR, installation de stockage/ alimentation en carburants de substitution, installations de recyclage de l'eau et de traitement des eaux usées) garantissent que nos performances répondent aux exigences réglementaires existantes et aux nouvelles exigences potentielles, ainsi qu'à nos propres objectifs.

L'évaluation de l'impact environnemental et des risques associés résultant de l'exploitation de nos cimenteries et des carrières

associées est un processus continu et intégré. Notre évaluation des risques environnementaux couvre à la fois le niveau du site et de l'entreprise, et le processus permet, dans un premier temps, d'identifier les risques, puis de mettre en œuvre des mesures visant à traiter les risques et à les ramener à un niveau acceptable.

En 2019, nous avons réalisé des audits environnementaux dans cinq cimenteries du Groupe, ce qui porte à 39 le nombre total d'audits depuis que nous avons lancé notre processus d'évaluation des risques environnementaux. La cimenterie de broyage de Marmara en Turquie a été auditée pour la première fois, tandis qu'une évaluation similaire a été réalisée pour nos activités « ciment » au Brésil.

Poussières et autres émissions atmosphériques

Outre les émissions de gaz à efet de serre (GES) qui ont un efet global, d'autres émissions atmosphériques (et principalement la poussière) font partie des problèmes importants identifiés par nos parties prenantes locales. Nous surveillons et contrôlons la poussière et les autres émissions atmosphériques en recourant à toutes les meilleures techniques et aux meilleurs dispositifs de surveillance continue disponibles, dans lesquels nous avons beaucoup investi au fil des ans.

En 2019, nous avons maintenu nos performances élevées au niveau du Groupe en matière de gestion des poussières et autres émissions atmosphériques, et avons atteint tous les objectifs fixés tels que présentés dans le tableau ci-dessous.

La performance du Groupe en matière d'émissions de poussières a été de 14,7 g/tClinker, une détérioration par rapport au creux historique atteint en 2018, mais un chifre qui reste bien en ligne avec notre objectif pour 2020. Les émissions de NOx et de SOx se sont légèrement améliorées par rapport à l'année précédente, atteignant les objectifs fixés.

Émissions atmosphériques (g/tClinker) 2019 2018
Niveau du Groupe (activités ciment)
Émissions spécifiques de poussières 14,7 12,1
Émissions spécifiques de NOx 1 268,6 1 307,0
Émissions spécifiques de SOx 193,4 203,8

Remarque : Les performances de 2018 ont été recalculées pour refléter les changements de participation au capital par le Groupe TITAN. Une liste détaillée des filiales du Groupe TITAN et de la participation aux capitaux des sociétés est fournie dans le Tableau 2.3.1.

Biodiversité, réhabilitation des carrières et bonne gestion des terres

Les activités de réhabilitation et la gestion de la biodiversité sur les sites de carrières sont un domaine d'intérêt majeur pour TITAN, afin d'atténuer les impacts du processus d'extraction des matières premières. Nous avons établi des pratiques standard au niveau du Groupe pour la réhabilitation des carrières et la gestion de la biodiversité sur les sites de grande valeur en termes de biodiversité.

Fin 2019, nous avons commencé à évaluer l'état et la valeur de la biodiversité dans toutes les carrières de notre Groupe, en utilisant l'outil intégré d'évaluation de la biodiversité (https://ibat-alliance. org/). Le projet devrait être achevé en 2020 et, sur la base des résultats, des actions respectives seront décidées en fonction de la nécessité éventuelle d'élaborer des plans de gestion de la

biodiversité dans de nouveaux sites désignés pour leur grande valeur en termes de biodiversité, conformément à l'objectif du Groupe.

Invité par CSR Europe en tant qu'expert de la biodiversité et de la réhabilitation des carrières, TITAN a participé activement à la préparation des principaux objectifs et activités d'une nouvelle plateforme de la biodiversité et de l'industrie. Cette initiative est coordonnée par CSR Europe avec la participation d'entreprises issues de divers secteurs en partenariat stratégique avec la Commission européenne, la plateforme EU B@B, la Banque européenne d'investissement et l'UICN.

Les indicateurs présentés dans le tableau suivant reflètent nos eforts continus pour atténuer les impacts locaux du processus d'extraction des matières premières.

Indicateurs d'impact local 2019 2018
Nombre de carrières en activité à forte valeur
de biodiversité
10 10
Nombre de carrières en activité disposant de
plans de gestion de la biodiversité
9 9
Pourcentage de carrières en activité disposant
de plans de gestion de la biodiversité
90% 90%
Pourcentage de carrières en activité disposant
de plans de réhabilitation
90% 78%
Pourcentage de carrières en activité certifiées
ISO 14 001
77%* 80%

* À partir de 2019, la définition a été révisée pour exclure les systèmes de gestion des carrières de TITAN America, ceux-ci étant alignés sur des exigences réglementaires locales et fédérales qui difèrent des normes ISO 14001.

Le pourcentage de carrières en activité disposant de plans de réhabilitation a augmenté en 2019, pour atteindre 90% suite à l'achèvement des études de réhabilitation de toutes les carrières de TITAN America et à l'élaboration de plans de réhabilitation appropriés, conformément aux principes et normes de TITAN ainsi qu'aux normes internationales. Les quelques carrières qui sont encore en train d'élaborer des plans de réhabilitation sont principalement des acquisitions récentes et des octrois de licences pour de nouvelles carrières en Europe du Sud-Est ainsi que dans les régions de Méditerranée orientale.

Le pourcentage de carrières en activité disposant de plans de gestion de la biodiversité (Biodiversity Management Plans, BPM) est resté au même niveau qu'en 2018. Toutefois, l'étude de la biodiversité pour le seul site restant à forte valeur de biodiversité (la carrière d'Agrinio en Grèce) a progressé en 2019 et devrait être terminée en 2020 avec l'élaboration des BMP respectifs, et donc au final la réalisation de l'objectif du Groupe, à savoir mettre en place des BMP pour tous les sites à forte valeur de biodiversité.

Gestion de l'eau

Ressource naturelle précieuse, l'eau est une question particulièrement importante, tant pour notre activité que pour nos principales parties prenantes. Depuis 2010, nous avons développé et appliqué un système intégré de gestion de l'eau (Integrated Water Management System, IWMS) pour surveiller et optimiser l'utilisation de l'eau et rapporter les données sur l'eau de manière cohérente, selon les pratiques et les directives du secteur du ciment.

Pour TITAN, l'évaluation des risques liés à l'eau constitue un élément important de la gestion durable des ressources en eau. Dans ce cadre, nous avons lancé en 2019 un projet d'évaluation des risques liés à l'eau sur les sites de notre Groupe, en utilisant le Global Water Tool du World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) et l'outil Aqueduct du World Resources Institute (WRI) pour identifier et analyser les risques actuels et futurs liés à l'eau sur les diférents sites.

La consommation d'eau spécifique des cimenteries et des usines de broyage du Groupe ainsi que de leurs carrières attenantes est restée stable par rapport à l'année précédente, ce qui permet d'atteindre l'objectif fixé pour 2020.

Impact sur les ressources naturelles - Eau 2019 2018
Niveau du Groupe (toutes activités)
Prélèvement total d'eau, en millions de m3 39,7 39,2
Total des rejets d'eau, en millions de m3 28,8 28,5
Consommation totale d'eau, en millions de m3 10,9 10,7
Niveau du Groupe (activités ciment)
Consommation spécifique d'eau, lt/tcement 255,9 259,2
Pourcentage de sites disposant d'un système de
recyclage de l'eau
92% 92%
Niveau du Groupe (activités agrégats)
Pourcentage de sites disposant d'un processus de
traitement de l'eau
39% 32%
Pourcentage de sites disposant d'un système de
recyclage de l'eau
86% 83%
Remarque : les performances de 2018 ont été recalculées pour refléter les
changements de participation au capital par le Groupe TITAN. Une liste
détaillée des filiales du Groupe TITAN et de la participation aux capitaux des
sociétés est fournie dans le Tableau 2.3.1.
Nos initiatives et investissements dans les installations et
les systèmes au cours des deux dernières décennies ont
permis d'améliorer considérablement la gestion de l'eau. En
conséquence, la consommation d'eau spécifique des cimenteries a
considérablement diminué, et nous sommes toujours sur la bonne
voie pour atteindre une réduction de 40% de la consommation

Les quantités totales d'eau prélevées et consommées au niveau du Groupe ont légèrement augmenté par rapport à l'année précédente (respectivement 1,3% et 2,8%), principalement suite à l'augmentation des besoins de production de TITAN America.

d'eau d'ici 2020 par rapport au niveau de 2003.

Santé et sécurité

Nous aspirons à un environnement de travail garantissant la santé et la sécurité de tous. Un environnement dans lequel nous nous protégeons collectivement, ainsi que nos collègues, contre les blessures et où nous veillons à notre santé.

Nous nous eforçons de tenir compte en permanence des questions de santé et de sécurité, de sensibiliser durablement nos employés, nos sous-traitants et les tiers coopérants à la santé et à la sécurité, et de renforcer une culture de prévention des accidents et de promotion de la santé dans toutes nos activités.

En Grèce, en Europe du Sud-Est, en Turquie et en Égypte, 100% des cimenteries et environ 87% des usines de béton prêt à l'emploi et de granulats sont certifiées OHSAS 18001 et sont en train de passer à la norme ISO 45001. Aux États-Unis, toutes les activités de TITAN sont conformes aux exigences des organismes de SST concernés.

Toutes les cimenteries et les activités non-cimentières échantillonnées font l'objet d'un audit annuel par le service Santé, Sécurité et Environnement (SSE) du Groupe, et les recommandations qui en découlent sont mises en œuvre par la direction. Les organisations régionales et les unités opérationnelles mènent également des activités d'audit, de suivi des progrès et de fixation d'objectifs. Les accidents et les quasiaccidents importants font l'objet d'enquêtes utilisant l'analyse des causes profondes ou d'autres outils, selon le cas, et les conclusions sont utilisées pour éviter toute répétition.

La connaissance joue un rôle important dans la prévention des accidents chez TITAN. Des programmes de formation, conçus à un niveau centralisé par les experts en SSE du Groupe, ou local à l'échelle des unités commerciales, sont constamment proposés afin de rafraîchir les connaissances existantes et d'introduire de nouveaux concepts et approches en matière de sécurité. Le nombre moyen d'heures de formation était de 14,1 par salarié et de 12,3 par sous-traitant.

Les mesures, qu'elles aient été prises en 2019 ou qu'elles se soient poursuivies depuis 2018, visent à améliorer encore la qualité de la supervision et les compétences en matière d'identification des dangers.

Le déploiement des initiatives lancées en 2018, telles que la formation intitulée « Safety Leadership in the Field » (« Leadership en matière de sécurité sur le terrain ») destinée aux directeurs d'usine et aux ingénieurs, la mise en œuvre de la directive du Groupe « Near Misses in the Production Process » (« Quasi-accidents dans le processus de production ») et l'application de la directive du Groupe « Safe Driving in the Workplace » (« Conduite sûre sur le lieu de travail ») ainsi que de la liste de contrôle des audits, s'est poursuivi en 2019. 2019 n'a connu qu'un seul incident entraînant une perte de temps lié à la conduite sur site, ce qui représente une amélioration significative par rapport aux trois cas de 2018.

Dans la même année, des ingénieurs de TITAN en Égypte, en Grèce, en Europe du Sud-Est et en Turquie ont reçu une formation dans le cadre du programme d'identification des risques pour les chefs d'équipe et les contremaîtres.

Tous les sous-traitants des cimenteries grecques sont formés à la sécurité par un organisme externe dûment qualifié. 470 des 650 sous-traitants ont suivi cette formation en 2019, et le programme arrivera à son terme en 2020.

S'appuyant sur des recherches récentes sur les causes des incidents graves, le Groupe a conçu le programme « Next Step in Safety » (« Prochaine étape en matière de sécurité »). Il est actuellement en cours en Égypte et en Grèce et vise à éliminer les incidents graves dans les cimenteries et autres sites de production.

Les audits SSE du Groupe ont montré une amélioration significative de la performance globale des cimenteries.

En 2019, aucun décès parmi le personnel, les sous-traitants ou les tiers n'a été à déplorer *. Pour notre propre personnel, la fréquence des incidents entraînant une perte de temps de travail est passée de 1,54 en 2018 à 1,44 par million d'heures ouvrées, soit la valeur la plus basse enregistrée depuis 2013 et une réduction de 6,5% par rapport à 2018. Pour les sous-traitants, cette statistique est passée à 1,35 par million d'heures ouvrées et a principalement impliqué des baisses du même ordre.

Gestion et développement des personnes

La croissance durable repose sur la qualité, le comportement et la collaboration des membres du personnel de TITAN. Le cadre de gestion des ressources humaines de TITAN définit les principes à appliquer dans les domaines liés aux ressources humaines dans l'ensemble du Groupe et la manière de concrétiser la vision visant à « garantir l'engagement du personnel sur les plans émotionnel et mental ».

En 2019, 83% de nos collègues ont répondu au sondage sur l'engagement des employés du Groupe TITAN, qui s'est déroulé simultanément dans tous les pays à l'aide d'un questionnaire commun complété à 93% sous forme numérique. Ce sondage a permis d'évaluer l'engagement des employés et leur autonomisation, ainsi que les facteurs qui les motivent, ce qui a permis au Groupe d'identifier et d'améliorer les domaines susceptibles d'influer sur l'expérience, l'engagement et la performance des employés. Bien que les résultats du Groupe se comparent favorablement à de solides références industrielles et du marché en général, des axes d'amélioration ont été identifiés. Les résultats ont mis en évidence des atouts dans les dimensions « Ligne directrice claire et prometteuse », « Qualité et orientation client » et « Sécurité », tandis que des domaines d'amélioration ont été identifiés dans les dimensions « Gestion des performances » et « Autorité et autonomisation ». Des plans d'action au niveau du Groupe et nationaux sont en cours d'élaboration.

En accord avec notre engagement d'améliorer la diversité et l'inclusion (D&I) au sein de TITAN, nous avons pris des mesures concrètes pour poser les bases de la diversité et de l'inclusion et les intégrer dans nos pratiques en matière de ressources humaines, tout en cherchant à faire en sorte que notre approche fasse sens dans le cadre de notre stratégie commerciale, et qu'elle ait un impact positif et soit sensible aux cultures et aux communautés des régions où nous sommes actifs. Plus spécifiquement, nous avons cartographié le parcours de TITAN en matière de D&I et créé des outils permettant de rendre compte de la représentation des sexes et des âges, des embauches, des départs et des promotions par niveau de poste à l'échelle du Groupe. Nous avons par ailleurs commencé à examiner les politiques et processus RH et RSE, avec la contribution d'une équipe diversifiée issue de l'ensemble du Groupe, afin de veiller à ce que 11 de nos politiques et processus RH et RSE clés puissent

* Malheureusement, en 2020, nous avons eu trois décès à déplorer, dont deux impliquant des sous-traitants (l'un au Kosovo et l'autre en Égypte), le troisième touchant un de nos employés aux États-Unis.

influencer positivement et soutenir l'inclusion et la diversité dans l'ensemble de notre entreprise. Enfin, aux États-Unis, nous avons lancé BALANCE, le premier groupe de ressources pour les employés de TITAN, qui se concentre sur les questions d'équilibre entre les sexes.

En 2019, nous avons poursuivi la mise en œuvre du système de gestion des ressources humaines du Groupe (GHRMS), dont la conception a débuté en 2017, avec l'introduction ou la conception de nouveaux modules (respectivement : recrutement et intégration, et rémunération et avantages, entre autres), ce qui a permis de consolider la numérisation des processus liés aux personnels dans l'ensemble du Groupe. Ce système favorise une meilleure expérience des employés et l'appropriation des processus liés aux personnes par les managers, tout en augmentant l'efcience et l'efcacité.

L'emploi au sein du Groupe TITAN, tel que recensé en fin d'année, restait stable. Le taux de rotation du personnel du Groupe a légèrement augmenté par rapport à 2018 (12,3% en 2019 contre 11,0% en 2018). Cette évolution résulte principalement d'une augmentation du taux de rotation du personnel d'environ 2,0% aux États-Unis, qui correspond à la tendance de l'augmentation du taux de rotation du personnel dans ce pays. L'emploi a par ailleurs diminué au Kosovo et en Macédoine du Nord suite à la mise en œuvre de plans de retraite anticipée volontaire visant à rajeunir la structure de nos efectifs. Le taux de rotation féminin est légèrement inférieur à celui des hommes (11,1% contre 12,5%).

En 2019, 58,8% des employés du Groupe TITAN, soit 3 177 personnes, ont participé aux évaluations annuelles de performance, ce qui représente une augmentation significative du nombre de employés dont la performance a été évaluée selon des critères cohérents, y compris des paramètres de performance et de comportement (48,5% soit 2607 employés en 2018). Cette augmentation résulte de l'adoption d'un processus d'évaluation des performances pour les employés semi-qualifiés/non qualifiés en Bulgarie et d'un quasi-doublement du nombre de employés aux États-Unis qui font l'objet d'une évaluation locale des performances.

Plus de 82% des employés ont participé à des programmes de formation et de développement ciblés en 2019. Le total des heures-personnes de formation enregistrées par les entités locales est resté globalement stable par rapport à 2018, tout comme la moyenne des heures de formation par salarié. La majorité des heures de formation dispensées en 2019 et enregistrées par les unités opérationnelles concernaient la santé et la sécurité, et la Société a également investi dans le développement du savoir-faire technique ainsi que des compétences numériques et managériales. Enfin, GHRMS a mis à disposition des formations en ligne, atteignant plus de 65% d'activation des licences à la fin de l'année.

En 2019, notre engagement à soutenir l'emploi des jeunes s'est poursuivi, grâce à de nombreuses initiatives et programmes locaux, notamment la mise en œuvre du Guide des stages de qualité de TITAN à l'échelle du Groupe, qui a permis d'accueillir 396 stagiaires.

Enfin, le pourcentage d'employés syndiqués est passé de 30,94% à 33,85%, principalement en raison de l'augmentation du nombre de syndiqués chez TITAN America.

Développement durable des communautés

Nos employés et leurs familles, nos partenaires commerciaux et surtout nos fournisseurs vivent dans des communautés proches de nos exploitations. Nous concentrons en permanence sur la manière dont nous pouvons améliorer le bien-être de toutes les parties prenantes locales et atténuer les impacts de nos activités, en cherchant à dialoguer avec elles pour mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes et contribuer à la croissance durable et à long terme des communautés.

En 2019, nous avons continué à analyser notre impact au niveau local et nous avons élargi la méthodologie d'évaluation des dépenses locales fournie par la CNUCED.

En établissant des critères alignés sur notre modèle commercial et notre stratégie de développement durable pour attirer l'attention sur les domaines matériels dans nos initiatives de dialogue communautaire, nous avons lancé une nouvelle plateforme en ligne pour l'auto-évaluation de toutes les mesures déjà prises suite au retour des parties prenantes.

Dans six des pays où nous sommes actifs, nous publions des rapports annuels locaux qui font état de nos performances et objectifs sociaux et environnementaux, conformément aux exigences et aux lignes directrices du Groupe (suivant les normes et les meilleures pratiques internationales — voir les États non financiers pour plus de détails). Nos rapports annuels locaux visent à soutenir nos eforts constants pour établir des relations basées sur la communication ouverte et la confiance mutuelle et collaborer avec nos principales parties prenantes au niveau local.

Dans tous les pays où nous sommes actifs, nous ofrons des emplois permanents et à long terme, la majorité de nos employés étant locaux.

Emploi issu des communautés locales par pays 2019

Pays Employés issus des
communautés locales
%
Albanie 91 47,15
Bulgarie 247 89,82
Égypte 427 88,96
Grèce 1148 97,95
Kosovo 163 66,80
Macédoine du Nord 75 30,74
Serbie 181 90,05
Turquie 245 86,27
USA s/o s/o

Nous collaborons avec des partenaires commerciaux locaux et allouons plus de 50% de nos dépenses à des acteurs locaux qui fournissent du matériel et des services aux activités de TITAN. Les fournisseurs locaux emploient quelque 2500 personnes pour alimenter les activités de TITAN.

Nous ofrons à nos fournisseurs et clients locaux un traitement équitable et responsable ainsi que des services de qualité. Nous nous engageons avec tous nos partenaires commerciaux à préserver la santé et la sécurité dans notre environnement de travail, et nous procédons à des audits de sécurité réguliers auprès des fournisseurs de services dans nos locaux.

Nous soutenons les projets d'infrastructure par des dons en espèces et en nature, et nous nous engageons dans des actions participatives destinées à donner aux jeunes une éducation et des compétences de qualité en vue de leur développement personnel et professionnel. La reconnaissance des meilleures pratiques et des réalisations vient de nos parties prenantes. En 2019, le total des montants investis dans la RSE et les initiatives communautaires locales atteignait 2 532 248 euros.

Nous mettons en œuvre des plans d'engagement communautaire à long terme après un dialogue permanent avec les principales parties prenantes. L'initiative LAB au Kosovo, destinée à soutenir les entrepreneurs locaux au cours des six dernières années, et les programmes de formation en matière de santé et de sécurité pour les écoles locales en Grèce depuis 2012, constituent de bons exemples de nos plans d'engagement.

Développement durable de la chaîne d'approvisionnement

En 2019, TITAN a poursuivi son programme de transformation des achats au niveau du Groupe en cherchant à améliorer encore l'efcacité et le développement durable des catégories d'achats mondiaux.

L'optimisation de l'univers des fournisseurs, l'établissement et le maintien de relations à long terme et à valeur ajoutée avec les fournisseurs, et un examen global de leurs performances (y compris en matière de développement durable) sont des facteurs clés pour soutenir notre efort d'optimisation du coût total, la transparence de la création de valeur et la propagation des pratiques de développement durable dans la chaîne d'approvisionnement.

TITAN a investi une quantité considérable de temps et de ressources dans le renforcement des capacités internes sur les thèmes liés au développement durable dans la chaîne d'approvisionnement par le biais de divers ateliers, de projets pilotes et de visites d'usines. Au cours des quatre dernières années, plus de 9000 heures (pour 178 participants) ont été investies dans la formation du personnel de TITAN dans 21 ateliers diférents, spécialement conçus, en mettant notamment un accent particulier sur le programme de développement durable. En 2019, TITAN a organisé pour la deuxième fois, à l'intention des professionnels de l'approvisionnement du Groupe, un événement annuel qui abordait les sujets clés de la numérisation et du développement durable de la chaîne d'approvisionnement.

Les mesures prises en 2019 en faveur du développement durable de la chaîne d'approvisionnement étaient structurées en trois dimensions principales :

  1. Pour les matériaux et services locaux, TITAN cherche à maintenir et à améliorer encore la collaboration avec les fournisseurs et soustraitants locaux. Grâce au processus de transformation numérique en cours au sein du Groupe et à l'unification des systèmes numériques, le calcul des dépenses locales peut désormais faire l'objet d'un suivi plus facile et plus précis.

  2. TITAN a continué à mettre l'accent sur le processus de préqualification des fournisseurs à l'aide d'un examen de développement durable holistique. Plus précisément, l'accent a été mis sur l'élargissement du processus de préqualification des fournisseurs de TITAN à toutes les catégories du Groupe. Ce processus, qui a débuté en 2017 chez TITAN America, a été élargi en 2018 pour couvrir les fournisseurs de la catégorie Groupe. Le périmètre a lui aussi été élargi de façon à englober un ensemble

complet de critères de développement durable allant au-delà des questions de santé et de sécurité. En 2019, il a été décidé d'élargir le programme afin qu'il englobe le champ des activités des principaux sous-traitants dans les activités grecques.

  1. En 2019, grâce à un projet pilote dédié, TITAN a pu quantifier son impact en termes de CO₂ provenant des opérations de la chaîne d'approvisionnement (c'est-à-dire les émissions de GES du champ d'application 3). Cet exercice, qui a été réalisé pour une des usines d'Europe du Sud-est du Groupe, aidera TITAN à développer des méthodologies permettant de mesurer l'impact de la chaîne d'approvisionnement de son empreinte mondiale au cours de la prochaine période. Quantifier les émissions du champ d'application 3 permettra d'identifier les domaines critiques et de planifier des actions futures afin de minimiser l'impact global.

Recherche et développement

ΤΙΤΑΝ investit dans la recherche, le développement et l'innovation en nous concentrant sur les domaines liés au développement durable à long terme de l'entreprise, et en particulier l'atténuation du changement climatique et les émissions de CO₂, les applications du modèle de l'économie circulaire et la transformation numérique. Pour plus d'informations, veuillez consulter les paragraphes suivants :

• Comprendre TITAN : Approche commerciale, création de valeur

• Rapport de gestion : performance non financière : changement climatique

États non financiers

Pour la communication de ses performances non financières, le Groupe TITAN suit une approche sectorielle globale intégrée, basée sur une pratique de longue date et alignée sur les engagements qu'il a pris de façon volontaire dans le cadre de l'UNGC, la GCCA et l'IIRC. Pour un meilleur alignement sur les ODD 2030, TITAN a incorporé en 2018 les lignes directrices relatives aux indicateurs fondamentaux pour les rapports des entités sur la contribution à la réalisation des objectifs de développement durable (« Guidance on Core Indicators for entity reporting on the contribution towards the achievement of the Sustainable Development Goals ») de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED, dernière publication en 2019).

L'examen des performances non financières ainsi que les états non financiers se concentrent sur les domaines matériels pour les opérations de TITAN et les principales parties prenantes. L'approche sectorielle globale de TITAN couvre au total 174 KPI, dont : 12 indicateurs fondamentaux pour la création de valeur, 75 indicateurs de performance sociale, 79 indicateurs de performance environnementale et 8 indicateurs fondamentaux pour la gouvernance. Les KPI sont structurés de manière codifiée selon quatre tableaux d'indices distincts dans les « États non financiers » (voir les tableaux 2.1, 2.2, 2.3 et 2.4 sous « Indicateurs non financiers »). L'indice de performance de développement durable de TITAN fait le lien entre les informations publiées (KPI) et les normes de reporting, avec des objectifs spécifiques aux ODD 2030. Le tableau 4 présente l'examen du RAI 2019 de TITAN au regard des critères du Pacte mondial pour la communication avancée sur les progrès accomplis.

S'agissant des engagements vis-à-vis des objectifs 2020 et des comptes à rendre sur les progrès réalisés (voir « Comprendre TITAN » dans ce rapport) l'approche de TITAN est la suivante : (a) en accord avec le protocole de Kyoto, 1990 est l'année de référence pour les émissions de CO₂. Et : (b) pour tous les autres indicateurs de performance environnementale, l'année de référence sélectionnée est 2003, l'année au cours de laquelle le Groupe TITAN a publié pour la première fois des indicateurs de performance non financière consolidés et est devenu un membre principal du WBCSD/CSI.

Modifications du contenu et de la structure du Rapport annuel intégré 2019

• Le contenu du RAI 2019 et la « Vue d'ensemble de la performance non financière ».

• Le rapport d'assurance indépendant d'ERM CVS au Conseil d'administration du Groupe TITAN se trouve dans la section intitulée « Réviseurs, Rapports ».

• Glossaire du développement durable et lignes directrices en matière de performance sociale du Groupe TITAN, et Glossaire du développement durable et lignes directrices en matière de performance environnementale du Groupe TITAN (ces deux documents internes ont été mis à jour en octobre 2019), pour une harmonisation avec :

• Développement de nouveaux systèmes internes de reporting à l'échelle du groupe, en particulier le système de gestion des ressources humaines du Groupe TITAN, en version abrégée « GHRMS » (« Group Human Resources Management System »).

et

• Alignement sur la Charte de développement durable et les Lignes directrices cadres de la GCCA. Voir le Tableau 2.5 « Normes sectorielles en matière de reporting non financier ».

• Nouvelles informations dans le cadre des indicateurs fondamentaux de création de valeur, au sujet des dépenses locales en pourcentage des dépenses totales auprès des fournisseurs par pays et par région.

Les retours d'information relatifs aux performances non financières sont les bienvenus et doivent être transmis à l'adresse électronique suivante : [email protected]

Les symboles ci-dessous aident à lire les tableaux des États non financiers

  • Ce symbole indique les KPI inclus dans le champ d'application de la mission d'assurance d'ERM Certification and Verification Services (ERM CVS) (« Rapport d'assurance indépendant » établi par ERM CVS).
  • Ce symbole indique des KPI spécifiques calculés selon les lignes directrices sectorielles intégrées par TITAN

États non financiers — Tableaux

1. Problématiques et limites importantes de la communication des performances non financières

ODD 2030
Problématiques et sujets importants
Limites
Internes Externes
ODD 4
ODD 8
ODD 17
Liquidité financière et accès au financement
L'accès aux facilités de crédit bancaire et au financement sur les marchés des
capitaux fournit les liquidités nécessaires pour faire face aux obligations courantes et
développer durablement l'activité ainsi que le potentiel de croissance.

L'accès aux facilités de crédit bancaire et au financement sur les marchés des
capitaux est essentiel pour gérer et développer durablement les activités

Sauvegarder la présence sur le marché
Groupe TITAN,
tous les sites
exploités par
TITAN
Employés,
sous-traitants,
fournisseurs,
investisseurs,
communautés
locales,
gouvernements
ODD 4
ODD 8
ODD 17
Gouvernance, transparence et éthique
Garantir l'intégrité et la transparence de la bonne gouvernance, promouvoir des
pratiques commerciales éthiques, exercer un lobbying responsable et inciter les
parties prenantes à faire de même.

Pratiques d'achat

Pratiques de sécurité

Mécanisme de réclamation portant sur les droits de l'homme

Politique publique

de lutte contre la corruption

Comportement anti-concurrentiel

Évaluation de l'impact des fournisseurs sur l'environnement

Évaluation des fournisseurs en matière de pratiques de travail

Évaluation des fournisseurs en matière de droits de l'homme
Groupe TITAN,
tous les sites
exploités par
TITAN
Partenaires de
co-entreprise,
sous-traitants,
personnel de
sécurité, clients,
fournisseurs,
communautés
locales,
actionnaires,
investisseurs,
gouvernements,
ONG
ODD 4
ODD 9
ODD 11
ODD 17
Développement durable des communautés
TITAN s'eforce de construire une relation inclusive, en s'impliquant en permanence
auprès des parties prenantes, à tous les niveaux. Au niveau des sites, l'établissement
de relations solides avec les communautés locales en fait partie et est essentiel à la
création de valeur pour les parties prenantes.

Impacts économiques indirects

Présence sur le marché

Conformité

Mécanismes de réclamation en matière d'environnement

Mécanismes de réclamation en matière d'impacts sociaux

Performance économique
Groupe TITAN,
tous les sites
exploités par
TITAN
Employés,
sous-traitants,
fournisseurs,
clients,
communautés et
autorités locales,
gouvernements,
actionnaires,
investisseurs,
ONG
ODD 7
ODD 13
ODD 17
Changement climatique
Les activités de TITAN et l'industrie du ciment dans son ensemble contribuent
au changement climatique. La réduction des émissions de CO₂ conformément au
protocole de Kyoto et à l'accord de Paris (2015) et la collaboration avec nos pairs pour
atteindre des objectifs spécifiques constituent une priorité pour les entreprises et la
société.

Énergie

Émissions
Tous les sites
exploités par
TITAN
Employés,
actionnaires,
investisseurs,
clients,
fournisseurs,
gouvernements,
communautés
locales,
universités, ONG
ODD 2030 Problématiques et sujets importants Limites
Internes Externes
ODD 12
ODD 17
Économie circulaire
Un certain nombre de ressources sont utilisées pour servir l'objectif de TITAN, telles
que les matières premières, les carburants traditionnels et alternatifs, l'eau et l'énergie,
et les déchets. Une économie circulaire permettra de mettre en place des modèles
d'entreprise et de consommation axés sur la réutilisation et le recyclage, l'utilisation de
carburants alternatifs, l'innovation et une réflexion hors des sentiers battus.

Rejets et déchets

Matériaux
Tous les sites
d'exploitation
de TITAN, GAEA
Employés,
sous-traitants,
fournisseurs,
clients,
communautés
locales,
universités,
régulateurs, ONG
ODD 3
ODD 17
Santé et sécurité
TITAN s'engage à fournir aux employés, aux sous-traitants et à tout tiers un lieu de
travail sûr et sain. La santé et la sécurité sont des aspects cruciaux pour les clients et
TITAN veille à ce que les produits soient sûrs à l'usage et à ce qu'ils soient livrés en
toute sécurité aux clients.

Santé et sécurité au travail

Santé et sécurité des clients
Tous les
employés de
TITAN, Groupe
TITAN
Employés, familles
des employés,
sous-traitants,
Communautés
locales,
fournisseurs,
clients, tiers,
gouvernements
ODD4
ODD5
ODD17
Gestion et développement des personnes
Être un employeur responsable signifie ofrir des possibilités de formation et de
développement, ainsi qu'une rémunération pour les hommes et les femmes, favoriser
la diversité en ofrant un environnement de travail exempt de discrimination ou de
harcèlement, tout en aidant les employés à exercer leur droit à la liberté d'association
et à la négociation collective. Cela signifie également qu'il faut s'assurer de
l'absence de travail efectué par des enfants ou de travail forcé au sein de la chaîne
d'approvisionnement impliquée dans les opérations de TITAN.

Emploi

Formation et éducation

Diversité et égalités des chances

Présence sur le marché

Mécanismes de réclamation en matière de pratiques de travail

Lutte contre la discrimination

Liberté d'association et négociation collective

Travail des enfants et travail forcé

Évaluation continue
Tous les
employés de
TITAN
Tous les sites
exploités par
TITAN, Groupe
TITAN
Employés,
actionnaires,
partenaires de
co-entreprise,
sous-traitants,
fournisseurs,
communautés
locales,
gouvernements,
académies, ONG
ODD 6
ODD 7
ODD 15
ODD 17
Gestion environnementale
TITAN veille à adhérer aux meilleures pratiques internationales et s'attache
à contribuer à l'amélioration de ses performances et à conserver sa licence
d'exploitation.

Biodiversité

Conformité

Mécanismes de réclamation en matière d'environnement

Eau

Transport de biens et services
Tous les sites
exploités par
TITAN
Employés,
actionnaires,
partenaires de
co-entreprise,
sous-traitants,
fournisseurs,
communautés
locales,
gouvernements,
académies, ONG
ODD 2030 Problématiques et sujets importants Limites
Internes Externes
ODD8 Risques sociaux et politiques et instabilité Tous les sites Employés,
ODD17 TITAN a mis en place des plans pour maintenir le contrôle et les opérations normales
en période d'instabilité politique, d'émeutes, de soulèvements et des diverses
conditions pouvant susciter une volatilité extrême. Nous nous eforçons de préserver
les investissements locaux de TITAN en protégeant notre personnel, nos partenaires
commerciaux et les communautés proches de nos activités.
exploités par
TITAN, Groupe
TITAN
familles des
employés, clients,
investisseurs,
gouvernements,
ONG

Communautés locales

Politique publique
Autres problématiques
Produits et services durables:
Nous collaborons avec les parties prenantes pour développer des produits plus durables
afin de créer de la valeur grâce à notre ciment, tels que ProAsh,
GAEA, Groupe
TITAN
Clients,
fournisseurs,
gouvernements,
investisseurs,

• Produits et services

NOTES

Les limites du reporting relatif à chaque question importante sont définies par des principes de matérialité, de « pertinence », de « concision » et d'«homogénéité»:

Μatérialité

Une question est matérielle si elle est d'une pertinence et d'une importance telles qu'elle pourrait influencer de manière substantielle les évaluations et les décisions de l'organe directeur le plus élevé de l'organisation, ou modifier les évaluations et les décisions des utilisateurs visés en ce qui concerne la capacité de l'organisation à créer de la valeur dans le temps. Pour déterminer si une question revêt un caractère matériel ou non, la direction générale et les personnes chargées de la gouvernance examinent si la question a ou pourrait avoir une incidence importante sur la stratégie de l'organisation, son modèle d'entreprise ou une ou plusieurs des immobilisations qu'elle utilise ou afecte.

société

Pertinence

Les questions pertinentes sont des questions passées, présentes ou futures qui ont ou peuvent avoir un impact sur la stratégie de l'organisation, son modèle d'entreprise ou une ou plusieurs de ses immobilisations et qui, en fin de compte, afectent la capacité de l'organisation à créer de la valeur dans le temps. Pour identifier les questions pertinentes à inclure dans le rapport intégré, il convient de recenser la population des questions potentiellement pertinentes et de les restreindre aux questions qui sont pertinentes pour l'inclusion dans le rapport intégré. Les informations relatives aux questions pertinentes auront soit une valeur prédictive, soit une valeur confirmative en ce qui concerne les décisions des utilisateurs visés, ou les deux.

Concision

Les communications sur des domaines matériels doivent comprendre des informations concises qui fournissent un contexte sufsant pour les rendre compréhensibles et doivent éviter les informations redondantes par nature.

Homogénéité

Les politiques de reporting doivent être suivies de manière homogène d'une période à l'autre, à moins qu'un changement ne soit nécessaire pour améliorer la qualité des informations déclarées. Il s'agit notamment d'utiliser les mêmes KPI pour rendre compte des mêmes questions si elles conservent un caractère matériel sur l'ensemble des périodes de référence. Lorsqu'une modification importante a été apportée, l'organisation explique la raison de cette modification, en décrivant (et en quantifiant si possible et s'il est important) son impact.

2. Indicateurs non financiers

Les indicateurs de performance non financière du groupe TITAN couvrent : la création de valeur et la distribution aux parties prenantes (voir « Comprendre TITAN; créer de la valeur pour tous »), la performance sociale, la performance environnementale et la gouvernance.

2.1. Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur

ODD 2030
et Cibles
Indicateurs fondamentaux de création de valeur pour
le développement durable
Notes Approche sectorielle globale de TITAN RAI 2019
Personnes
ODD 3
ODD 4
Salaires, pensions et prestations sociales, y compris
les prestations complémentaires
1 Normes de TITAN et normes IFRS
Investissements pour la formation des employés
directs, en tant que dépenses totales
2 CNUCED 4.3.1 et IFRS — en rapport
avec les KPI SP59, SP60 et SP61
Environnement
ODD 7 Investissements verts 3 Normes TITAN et CNUCED 7.b.1 —
en rapport avec les KPI EP79
Communauté
ODD 9
ODD 17
Dépenses totales pour les fournisseurs, locaux et
internationaux, de biens et de services
4 Normes de TITAN et normes IFRS
Dépenses locales 5 Normes TITAN et CNUCED 9.3.1 et
IFRS — en rapport avec les KPI SP75
Comprendre
TITAN ; créer de la
Impôts versés aux autorités nationales et locales 6 Normes de TITAN et normes IFRS valeur pour tous
Autres paiements aux gouvernements et autorités
nationales (voir Tableau 2.1.1)
7 CNUCED 17.1.2 et IFRS
Soutien aux projets communautaires, sous forme
de dons
8 CNUCED 17.17.1 et IFRS — en rapport
avec les KPI SP70, SP71 et SP72
Financier
ODD 8
ODD 9
Paiements en espèces, aux actionnaires et aux
minorités
9 Normes de TITAN et normes IFRS
Investissements pour la R&D et l'innovation en tant
que dépenses totales
10 Normes de TITAN et CNUCED 9.5.1
Valeur ajoutée 11 CNUCED 8.2.1, 9.b, 9.4.1 et IFRS
Valeur ajoutée nette 12 CNUCED 8.2.1, 9.b et IFRS

NOTES

Note générale pour la consolidation des données

La consolidation (agrégation) des données pour les indicateurs fondamentaux de création de valeur ci-dessus a été efectuée avec une contribution de 100,0% pour toutes les divisions possédées à plus de 50,0% par TITAN (conformément à la méthode de consolidation intégrale dans les états financiers). En particulier, pour les données de 2019, la contribution de la Turquie comprenait Adocim Cemento Beton Sanayi ve Ticaret AS à hauteur de 100%. Voir Tableau 2.3.1, en particulier « Adocim toutes activités ».

Notes concernant les normes, lignes directrices et termes utilisés

La plupart des termes relatifs aux indicateurs fondamentaux de création de valeur ont été repris des « Lignes directrices relatives aux indicateurs fondamentaux pour les rapports des entités sur la contribution à la réalisation des objectifs de développement durable » (en version abrégée : Lignes directrices de la CNUCED, 2019) et incorporés aux normes TITAN. Les termes connexes sont décrits ici et reliés avec les KPI dans l'Indice ci-dessus. Les chifres relatifs aux indicateurs fondamentaux de création de valeur sont fournis à la section « Comprendre TITAN ; créer de la valeur pour tous ».

(1) Salaires, pensions et prestations sociales, y compris les prestations complémentaires

En accord avec les Normes de TITAN et l'application des normes IFRS, voir les États financiers.

(2) Investissements pour la formation des employés directs, en tant que dépenses totales

Dépenses totales comprenant les coûts directs et indirects de formation des employés directs (y compris les coûts tels que les honoraires des formateurs, les installations de formation, l'équipement de formation, les frais de déplacement connexes, etc.) déclarées également par employé et par an, et ventilées par catégorie d'employés (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). TITAN publie les chifres respectifs en détail dans les Tableaux 2.2. et 2.3. des États non financiers.

(3) Investissements verts

Montant total des dépenses (d'investissement mais aussi de fonctionnement) pour les investissements dont l'objectif principal est la prévention, la réduction et l'élimination de la pollution et des autres formes de dégradation de l'environnement (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). TITAN publie les chifres respectifs en détail dans le Tableau 2.3. des États non financiers.

(4) Dépenses totales pour les fournisseurs, locaux et internationaux, de biens et de services

En accord avec les Normes de TITAN et l'application des normes IFRS, voir les États financiers.

(5) Dépenses locales

Le pourcentage d'achats locaux est la proportion des dépenses d'une entité déclarante auprès des fournisseurs locaux. Les coûts des achats locaux sont un indicateur général de l'étendue des liens d'une entité avec l'économie locale (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). TITAN utilise une approche ascendante de sensibilisation, d'orientation et de soutien des divisions locales, dans le but de recueillir - à partir des sources de données respectives - toutes ces informations et de les consolider au niveau du Groupe. TITAN publie le chifre correspondant en détail dans l'index des KPI de performance sociale (sous les « États non financiers »).

(6) Impôts versés aux autorités nationales et locales

En accord avec les Normes de TITAN et l'application des normes IFRS, voir les États financiers.

(7) Autres paiements aux gouvernements

Le montant des autres paiements (autres que les impôts sur le résultat) et liés aux prélèvements et redevances. TITAN applique une approche globale qui consiste à faire appel aux divisions locales pour le suivi et l'enregistrement des données respectives. TITAN publie les chifres respectifs détaillés des opérations extractives de toutes les divisions du Groupe, dans le Tableau 2.1.1 « Rapport consolidé sur les paiements aux gouvernements pour les opérations extractives ».

(8) Soutien aux projets communautaires, sous forme de dons

Montant total des dons de bienfaisance/volontaires et des investissements de fonds (dépenses d'investissement mais aussi de fonctionnement) dans la communauté au sens large lorsque les bénéficiaires cibles sont extérieurs à l'entreprise, engagés au cours de la période de référence, en montant absolu (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). TITAN présente ce montant sous la rubrique « Dons », qui équivaut à « dons de bienfaisance/volontaires et investissements de fonds », et de manière détaillée dans le Tableau 2.2. sur la base des États financiers vérifiés et publiés pour la même période de référence.

(9) Paiements en espèces, aux actionnaires et aux minorités

En accord avec les Normes de TITAN et l'application des normes IFRS, voir les États financiers.

(10) Investissements pour la R&D et l'innovation en tant que dépenses totales

Montant total des dépenses de recherche et développement (R&D) et d'innovation de l'entité déclarante au cours de la période de référence (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). L'approche de TITAN consiste à comptabiliser toutes les dépenses liées aux activités et aux projets de R&D et d'innovation, y compris les salaires, les participations, les frais de déplacement et autres dépenses de nos employés qui sont directement et indirectement liés, ainsi que d'autres dépenses pour la promotion de technologies et de produits innovants. TITAN utilise les états financiers vérifiés et publiés pour la même période de référence.

(11) Valeur ajoutée

Recettes moins les coûts des matériaux, biens et services achetés (également appelées : valeur ajoutée brute, conformément aux Lignes directrices de la CNUCED, 2019). L'approche de TITAN est basée sur les états financiers vérifiés et publiés pour la même période de référence, conformément aux IFRS.

(12) Valeur ajoutée nette

Recettes moins les coûts des matériaux, biens et services achetés et moins les amortissements sur les immobilisations corporelles (Lignes directrices de la CNUCED, 2019). L'approche de TITAN est basée sur les états financiers vérifiés et publiés pour la même période de référence, conformément aux IFRS.

Sociétés du Groupe Pays Type de paiement Montant 2019
TITAN CEMENT S.A. GRÈCE Frais/taxes de location de carrière 1 162 383,19
INTERBETON S.A. GRÈCE Frais de location de carrière 1 727 690,85
Taxes municipales 423 580,19
Alexandria Portland Cement Co ÉGYPTE Taxe sur l'argile 2 588 079,00
Redevances sur les carrières 1 707 687,00
Beni Suef Cement Co ÉGYPTE Taxe sur l'argile 3 198 698,00
Redevances sur les carrières 938 555,00
Zlatna Panega Cement AD BULGARIE Droits de concession 215 000,00
Cementi Antea Sha ALBANIE Droits d'extraction 398 108,00
Titan America LLC États-Unis Frais de vente/d'atténuation 394 695,00
SHARRCEM SH.P.K. KOSOVO Redevances d'extraction 296 194,00
Titan Cementarnica Usje A.D. SKOPJE Droits de concession 190 836,00
Titan Cementara Kosjeric A.D. SERBIE Droits de concession 180 116,00
ADOCIM A.S. TURQUIE Droits d'autorisation/forestiers 243 333,00
TOTAL 13 664 955,23

2.1.1. Rapport consolidé sur les paiements aux gouvernements pour les opérations extractives

NOTE

Titan Cement International S.A. déclare par la présente, conformément à l'article 3:33 du Code belge des sociétés et associations, que le Groupe Titan Cement a versé aux autorités municipales d'États membres de l'UE et de pays tiers le montant total de 13 664 955,23 EUR en 2019 au titre d'opérations extractives telles que précisées ci-dessous.

2.2. Indice de performance sociale

ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015

(SG)Santé et sécurité

Performance pour toutes les activités, total du Groupe

Accidents mortels d'employés, SP01 0 0 0 0 1
Taux de mortalité des employés, SP02 0,00 0,00 0,00 0,00 1,80
Accidents mortels de sous-traitants, SP03 0 2 0 0 1
ODD 3.6
ODD 8.8
Accidents mortels de tiers, SP04 0 0 0 1 0
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des employés,
SP05
16 17 27 22 23
Taux de fréquence des accidents du travail avec
arrêt (LTIFR) des employés, SP06
1,44 1,54 2,41 1,92 2,00
Jours de travail perdus des employés, SP07 637 615 1 220 897 1 624
Taux de gravité des accidents du travail avec arrêt
des employés, SP08
57,4 55,7 109,0 78,2 141,4
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des sous
traitants, SP09
10 9 7 7 11
Taux de fréquence des accidents du travail avec
arrêt (LTIFR) des sous-traitants, SP10
1,35 1,12 0,82 0,73 1,10

Indicateurs avancés de performance pour toutes les activités, total du Groupe

Quasi-accidents, SP11 3 746 2 169 1 185 1 304 1 793
Heures-homme de formation sur la santé et la
sécurité par employé, SP12
14,10 12,98 12,30 12,30 8,60

Performance pour les activités ciment, total du Groupe

Accidents mortels d'employés, SP13 0 0 0 0 1
Taux de mortalité des employés, SP14 0,00 0,00 0,00 0,00 2,68
Accidents mortels de sous-traitants, SP15 0 2 0 0 1
Accidents mortels de tiers, SP16 0 0 0 0 0
Accidents du travail avec arrêt (LTI)
des employés, SP17
10 8 16 11 13
Taux de fréquence des accidents du travail avec
arrêt (LTIFR) des employés, SP18
1,59 1,25 2,41 1,54 1,75
Jours de travail perdus des employés, SP19 440 416 1 014 313 936
Taux de gravité des accidents du travail avec
arrêt des employés, SP20
69,9 65,0 152,8 43,8 126,0
Accidents du travail avec arrêt (LTI)
des sous-traitants, SP21
8 6 6 2 7
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Grèce et Europe
occidentale
États-Unis Europe du
Sud-Est
Méditerranée
orientale
Données sur la santé et la sécurité par région (2019)
ODD 3.6 Accidents mortels d'employés, SP22 0 0 0 0
ODD 8.8 Taux de mortalité des employés, SP23 0,00 0,00 0,00 0,00
Accidents mortels de sous-traitants, SP24 0 0 0 0
Accidents mortels de tiers, SP25 0 0 0 0
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des employés, SP26 0 7 6 3
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR)
des employés, SP27
0 1,3 2,8 2,04
Jours de travail perdus des employés, SP28 0 207 269 161
Taux de gravité des accidents du travail avec arrêt des
employés, SP29
0 38,45 125,41 109,68
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des sous-traitants, SP30 4 0 6 0
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR)
des sous-traitants, SP31
2,77 0 3,26 0
Données sur la santé et la sécurité par activité (2019) Ciment Agrégats Béton prêt
à l'emploi
Autres
Accidents mortels d'employés, SP32 0 0 0 0
Taux de mortalité des employés, SP33 0,00 0,00 0,00 0,00
Accidents mortels de sous-traitants, SP34 0 0 0 0
Accidents mortels de tiers, SP35 0 0 0 0
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des employés, SP36 10 0 6 0
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR)
des employés, SP37
1,59 0 1,70 0,00
Jours de travail perdus des employés, SP38 440 0 197 0
Taux de gravité des accidents du travail avec arrêt des
employés, SP39
69,9 0,0 55,7 0,0
Accidents du travail avec arrêt (LTI) des sous-traitants, SP40 8 0 2 0
Taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt (LTIFR)
des sous-traitants, SP41
1,23 0,00 4,78 0,00
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Emploi
ODD 5.1 Emploi moyen, total du Groupe, SP42 1 5 382 5 424 5 552 5 612 5 584
ODD 5.4
ODD 5.5
Nombre d'employés au 31 décembre, total du
Groupe, SP43
5 400 5 365 5 432 5 482 5 654
ODD 8.5 Albanie 193 195 193 201 199
ODD 8.6
ODD 8.8
Bulgarie 275 273 282 290 287
ODD 10.3 Égypte 480 492 508 661 767
Grèce 1 172 1 159 1 157 1 185 1 176
Kosovo 244 282 284 289 406
Macédoine du Nord 244 258 275 284 301
Serbie 201 195 219 218 233
Turquie 284 288 316 305 289
États-Unis 2 307 2 223 2 198 2 049 1 996
Taux de rotation du personnel (%),
moyenne du Groupe, SP44
12,33% 11,03% 13,94% 13,57% 11,44%
Albanie 8,81% 9% 16% 10% 13%
Bulgarie 10,55% 15% 14% 4% 8%
Égypte 4,38% 7% 35% 20% 4%
Grèce 5,20% 2% 5% 1% 3%
Kosovo 15,57% 2% 2% 46% 3%
Macédoine du Nord 13,11% 10% 8% 15% 10%
Serbie 2,99% 23% 5% 9% 2%
Turquie 8,80% 10% 9% 9% 10%
États-Unis 18,94% 17% 17% 17% 23%
Employés ayant quitté le Groupe,
total du Groupe, SP45
666 592 757 744 647
Nouveaux recrutements d'employés (%),
moyenne du Groupe, SP46
14,24% 10,27% 13,02% 10,40% 10,86%
Nouveaux recrutements d'employés,
total du Groupe, SP47
769 551 707 570 614
Albanie 15 20 22 21 28
Bulgarie 42 33 32 16 20
Égypte 17 16 26 27 31
Grèce 91 21 34 16 37
Kosovo 0 3 2 12 9
Macédoine du Nord 20 9 12 35 17
Serbie 10 20 13 4 1
Turquie 26 17 41 43 60
États-Unis 548 412 525 396 411
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
ODD 5.1
ODD 5.4
Nouveaux recrutements par groupe d'âge, SP48
ODD 5.5 Moins de 30 ans 2 204 157 200 168 167
ODD 8.5
ODD 8.6
De 30 à 50 ans 2 417 294 367 282 333
ODD 8.8 Plus de 50 ans 2 148 100 140 120 114
ODD 10.3 Nouveaux recrutements par genre, SP49
Femmes 2 119 77 123 72 70
Hommes 2 650 474 584 498 544
Emploi par groupe d'âge, SP50 3
Moins de 30 ans 388 s/o s/o s/o s/o
De 30 à 50 ans 2 896 s/o s/o s/o s/o
Plus de 50 ans 2 118 s/o s/o s/o s/o
Emploi par type, SP51 4
Plein temps 5 297 5 342 5 461 5 526 5 500
Temps partiel 42 28 35 27 25
Travail temporaire 61 54 56 59 59
Emploi par catégorie, SP52 3,4
Responsables 641 481 473 464 s/o
Cadres supérieurs 114 121 126 121 s/o
Personnel administratif/technique 1 460 1 616 1 654 1 655 s/o
Personnel semi-qualifié/non qualifié 3 185 3 214 3 294 3 372 s/o
Emploi par genre, SP53 4
Femmes 657 641 653 641 643
Hommes 4 743 4 783 4 899 4 971 4 941
Part des femmes dans l'emploi, moyenne du Groupe,
SP54
4 12,17% 11,82% 11,76% 11,42% 11,52%
Albanie 10,88% 10% 11% 13% 12%
Bulgarie 25,82% 27% 27% 27% 28%
Égypte 5,63% 6% 5% 4% 4%
Grèce 16,38% 16% 16% 15% 17%
Kosovo 4,51% 6% 6% 5% 5%
Macédoine du Nord 16,39% 15% 15% 16% 17%
Serbie 2 20,40% 18% 17% 16% 15%
Turquie 9,15% 9% 8% 9% 8%
États-Unis 9,88% 9% 10% 10% 11%
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
ODD 5.1
ODD 5.4
Part des femmes dans le management, moyenne du
Groupe, SP55
4 15,50% 16,53% 15,69% 16,24% 15,07%
ODD 5.5 Albanie 8,33% 9% 10% 14% 14%
ODD 8.5
ODD 8.6
Bulgarie 31,03% 30% 32% 35% 37%
ODD 8.8 Égypte 2 11,27% 8% 3% 3% 6%
ODD 10.3 Grèce 16,93% 17% 15% 15% 14%
Kosovo 5,26% 11% 11% 10% 5%
Macédoine du Nord 25,00% 26% 28% 31% 35%
Serbie 33,33% 32% 36% 37% 19%
Turquie 17,39% 25% 22% 21% 17%
États-Unis 12,71% 11% 10% 12% 10%
Part des femmes dans l'encadrement supérieur,
moyenne du Groupe, SP56
3, 4 14,91% 19,01% 16,67% 17,69% s/o
Employés issus de la communauté locale,
moyenne du Groupe, SP57
4 83,32% 80,79% 80,00% 81,20% 78,77%
Albanie 47,15% 45% 44% 43% 43%
Bulgarie 89,82% 88% 85% 85% 84%
Égypte 88,96% 89% 90% 92% 94%
Grèce 97,95% 97% 98% 98% 94%
Kosovo 66,80% 65% 65% 62% 56%
Macédoine du Nord 30,74% 31% 26% 32% 32%
Serbie 90,05% 90% 91% 92% 91%
Turquie 86,27% 73% 66% 71% 68%
États-Unis 5 s/o s/o s/o s/o s/o
Employés syndiqués, total du Groupe, SP58 33,85% 30,94% 34,81% 40,93% 43,58%
Albanie 45,60% 42% 49% 29% 33%
Bulgarie 33,82% 32% 33% 32% 35%
Égypte 2 60,00% 61% 60% 88% 88%
Grèce 44,11% 45% 45% 46% 45%

Kosovo 81,56% 79% 78% 96% 83% Macédoine du Nord 70,49% 76% 79% 78% 76% Serbie 65,17% 68% 71% 73% 74% Turquie 3 55,28% 55% s/o s/o s/o États-Unis 7,93% 5% 8% 9% 11%

ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Développement des personnes
ODD 4.3
ODD 4.4
ODD 4.5
Investissements de formation par employé
(formé) (EUR), moyenne du Groupe, SP59
4, 7 202 205 157 226 222
ODD 5.1 Albanie 2 181 359 353 566 139
ODD 5.5 Bulgarie 2 217 325 212 403 268
ODD 8.5 Égypte 2 191 358 204 252 405
ODD 10.2
ODD 1.3
Grèce 258 447 290 470 454
ODD 16.5 Kosovo 2 145 112 141 133 193
Macédoine du Nord 2 157 152 153 159 146
Serbie 2 369 372 297 312 347
Turquie 2 47 13 51 39 95
États-Unis 190 31 53 67 27
Investissement de formation (EUR), total du
Groupe, SP60
3, 6, 7 900 495 1 035 398 871 992 1 269 410 s/o
Investissement de formation par genre (EUR),
total du Groupe, SP61
3, 4, 7
Femmes 209 268 187 153 191 633 200 687 s/o
Hommes 691 659 848 245 680 359 1 068 723 s/o
Employés formés, total du Groupe, SP62 4 465 5 064 4 717 4 824 4 661
Albanie 198 204 214 200 219
Bulgarie 273 291 314 296 263
Égypte 404 397 547 671 424
Grèce 1 059 1 129 1 128 1 140 1 048
Kosovo 257 285 287 356 266
Macédoine du Nord 262 264 268 285 300
Serbie 203 226 225 234 236
Turquie 293 291 234 253 274
États-Unis 1 516 1 977 1 500 1 389 1 631
Part des employés formés (dans la main
d'œuvre totale), moyenne du Groupe, SP63
4 82,69% 93,36% 84,96% 85,96% 83,47%
Part des femmes employées formées (dans le
total des femmes employées), moyenne du
Groupe, SP64
4,6 95,13% 97,50% 94,03% 95,63% 90,98%
Albanie 100,00% 100% 100% 100% 100%
Bulgarie 100,00% 100% 100% 99% 89%
Égypte 100,00% 83% 82% 100% 91%
Grèce 85,41% 96% 90% 87% 75%
Kosovo 100,00% 94% 100% 100% 90%
Macédoine du Nord 100,00% 100% 88% 91% 100%
Serbie 97,56% 100% 100% 100% 100%
Turquie 92,31% 93% 62% 100% 100%
États-Unis 100,00% 100% 100% 100% 100%
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
ODD 4.3
ODD 4.4
Employés formés par catégorie, total du Groupe,
SP65
3,4
ODD 4.5 Responsables 538 643 595 644 s/o
ODD 5.1 Cadres supérieurs 133 142 178 130 s/o
ODD 5.5 Personnel administratif/technique 1 824 2 007 1 852 1 623 s/o
ODD 8.5
ODD 10.2
Personnel semi-qualifié/non qualifié 1 970 2 272 2 092 2 427 s/o
ODD 1.3 Employés formés par groupe d'âge, total du Groupe,
ODD 16.5 SP66 3,4
Moins de 30 ans 461 510 444 432 s/o
De 30 à 50 ans 2 644 2 982 2 725 2 867 s/o
Plus de 50 ans 1 360 1 572 1 548 1 525 s/o
Heures de formation, total du Groupe, SP67 137 272 138 114 155 587 158 210 110 776
Albanie 5 912 7 190 10 538 10 046 5 736
Bulgarie 13 252 14 166 18 379 18 359 12 244
Égypte 16 664 13 754 17 959 18 640 13 152
Grèce 26 886 42 730 42 168 43 867 34 267
Kosovo 7 920 7 560 9 884 12 027 6 094
Macédoine du Nord 9 975 10 431 11 259 14 926 8 014
Serbie 8 009 8 745 7 964 8 178 7 946
Turquie 10 777 12 105 12 803 15 520 8 664
États-Unis 37 878 21 433 24 633 16 647 14 659
Heures de formation moyennes par employé (sur le
nombre total d'employés directs), et répartition par
genre, total du Groupe, SP68
4 25,42 25,46 28,02 28.19 19,84
Moyenne pour les femmes 35,32 35,66 37,00 36.00 28,00
Moyenne pour les hommes 24,05 24,10 27,00 27.00 19,00
Heures de formation par thème, total du Groupe,
SP69 6
Intégration dans la Société 3 6 414 s/o s/o n/a s/o
Conformité 1 191 1 430 308 64 1 190
RSE et développement durable 970 955 211 55 197
Numérique 3 11 767 s/o s/o n/a s/o
Environnement 3 722 3 136 4 801 3 647 3 182
Langues étrangères 3 113 3 929 6 772 12 493 5 527
Compétence fonctionnelle 3 512 23 152 27 725 18 517 15 008
Compétence générique 6 302
Santé et sécurité 76 372 69 591 68 200 69 317 47 073
Compétences managériales 10 297 15 223 19 883 23 248 19 338
Autres 1 276 2 440 4 716 8 885 5 695
Sécurité 407 761 754 653 0
Savoir-faire technique 11 931 17 497 22 217 21 331 13 566
Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Dialogue avec les parties prenantes
Dons (EUR), total du Groupe, SP70 7 2 532 248 2 263 920 2 083 370 2 643 703 2 362 370
Albanie 257 231 119 268 103 076 50 773 65 909
Bulgarie 81 802 73 828 124 675 111 797 122 000
Égypte 593 871 434 408 502 161 432 642 1 026 624
Grèce 426 946 502 123 508 535 649 923 414 579
Kosovo 176 071 295 285 258 256 490 973 417 537
Macédoine du Nord 291 006 130 257 98 011 107 194 120 388
Serbie 150 502 149 482 133 643 146 243 120 361
Turquie 78 974 119 531 113 126 419 408 74 972
États-Unis 3 475 845 439 738 241 887 234 750 s/o
s/o
s/o
Stages, total du Groupe, SP73 396 477 910 730 432
Albanie 10 5 16 5 16
Bulgarie 8 12 15 13 0
Égypte 145 222 610 342 220
Grèce 117 114 143 110 117
Kosovo 25 7 3 40 28
Macédoine du Nord 33 43 42 166 15
Serbie 7 10 11 13 11
Turquie 8 28 36 19 10
États-Unis 43 36 34 22 15
Nouveaux postes de niveau d'entrée issus
de stages, total du Groupe, SP74
2 24 23 24 62 107
Albanie 1 1 1 1 2
Bulgarie 2 2 0 2 0 1
Égypte 2 1 2 0 0
Grèce 12 10 15 6 19
Kosovo 2 0 1 0 0 21
Macédoine du Nord 1 2 1 49 49
Serbie 2 1 1 3 0 4
Turquie 2 1 0 0 1 6
États-Unis 4 7 0 5 5
Dons en espèces (EUR), total du Groupe, SP71
Dons en nature (EUR), total du Groupe, SP72
3
3
2 020 330
511 918
1 626 390
637 530
1 498 483
584 887
1 053 426
1 590 278
ODD & cibles Indicateurs de performance sociale ς Notes 2019 2018 2017 2016 2015
ODD 9.3
Dépenses locales (%), moyenne du Groupe, SP75 3, 7 65,35% s/o s/o s/o s/o
Albanie 62,84% s/o s/o s/o s/o
Bulgarie 77,14% s/o s/o s/o s/o
Égypte 75,51% s/o s/o s/o s/o
Grèce 69,45% s/o s/o s/o s/o
Kosovo 78,81% s/o s/o s/o s/o
Macédoine du Nord 57,58% s/o s/o s/o s/o
Serbie 79,28% s/o s/o s/o s/o
Turquie 96,39% s/o s/o s/o s/o
États-Unis 59,18% s/o s/o s/o s/o

NOTES

Note générale pour la consolidation des données

La consolidation (agrégation) des données pour les indicateurs de performance sociale ci-dessus a été efectuée avec une contribution de 100,0% pour toutes les filiales dès lors que TITAN détient un pourcentage de parts de propriété supérieur à 50,0%, également appelé participation au capital aux fins de la consolidation des données non financières. En particulier, pour les données de 2019, la contribution de la Turquie comprenait Adocim Cemento Beton Sanayi ve Ticaret AS (all activities of Adocim) avec une participation au capital de 100%. Une liste détaillée des filiales du Groupe TITAN et de la participation aux capitaux des sociétés est fournie dans le Tableau 2.3.1.

(SG)Les indicateurs de performance en matière de santé et de sécurité pour les années 2015-2018 ont suivi les lignes directrices du WBCSD-CSI en matière d'évaluation et de déclaration, et ont été retraités en fonction du périmètre de consolidation et de la méthodologie décrits dans la « Note générale pour la consolidation des données » (voir ci-dessus). Les données pour 2019 ont été communiquées conformément aux lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour la surveillance et la déclaration de la sécurité dans la fabrication du ciment (dernière édition en octobre 2019), qui se sont substituées en 2019 aux lignes directrices du WBCSD/CSI ci-dessus. Il a été convenu au sein de la GCCA d'étendre l'application de ce document aux activités « béton » et autres activités connexes (voir Tableau 2.5). Les données ont été consolidées selon le même champ d'application et la même méthodologie que ceux décrits ci-dessus (Note générale).

Notes concernant les indicateurs de performance sociale spécifiques

(1) Le calcul de l'emploi moyen a été efectué conformément à la loi belge (art. 165 XIVB de l'AR du 30 janvier 2001).

(2) Les KPI sont calculés à nouveau pour les années antérieures à 2019, et ajustés pour se conformer aux normes de reporting de TITAN (Glossaire du développement durable et lignes directrices en matière de performance sociale, éd. 2019).

(3) Aucune information pertinente n'est disponible pour les années spécifiques.

(4) Les KPI sont calculés sur la base des données de l'« emploi moyen » pour les années 2014-2018. À partir de 2019, les KPI spécifiques sont calculés sur la base du nombre d'employés au 31 décembre.

(5) Informations spécifiques non disponibles pour les opérations aux États-Unis. Les pourcentages relatifs à la moyenne du Groupe sont calculés en excluant l'emploi total aux États-Unis.

(6) KPI fondés sur la ou les nouvelles définitions du Groupe TITAN (conformément au Glossaire du développement durable et lignes directrices en matière de performance sociale, éd. 2019). Les chifres relatifs aux KPI SP64 («P art des femmes employées formées ») et KPI SP69 (« Heures de formation par thème ») ont été ajustés par un nouveau calcul pour les années antérieures à 2019, afin de refléter les performances selon la nouvelle définition. Les chifres du KPI SP64 calculés comme supérieurs à 100% (en raison de la rotation des femmes, ou pour d'autres raisons) devaient être indiqués comme étant de 100% (ajustés), afin d'éviter toute confusion de la part du grand public.

(7) Pour les définitions de l'investissement en formations (KPI SP59, SP60 et SP61), des dons (KPI SP70, SP71 et SP72) et des dépenses locales (KPI SP75), voir les termes repris dans le tableau 2.1. Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur.

Note spécifique pour les dépenses locales : TITAN a adopté une méthodologie améliorée en 2019, suivant l'approche de la CNUCED (voir tableau 2.1. Index des indicateurs de base de création de valeur), et en s'appuyant sur les efectifs de réserve ainsi que la capacité technique des systèmes internes (coordonnée par le groupe Marchés publics). Le calcul des dépenses locales a d'abord été piloté en tant que projet dans les opérations de TITAN Grèce ; avant la clôture de 2019, le projet a été étendu et déployé à l'échelle du Groupe, avec des règles cohérentes dans toutes les UO pour la première fois. Il est entendu que des chifres comparables pour les dépenses locales n'étaient pas disponibles pour les années antérieures à 2019.

2.3. Indice de performance environnementale

ODD & cibles Indicateurs clés de performance Notes 2019 2018 2017 2016 2015
du Groupe TITAN(SG)

1. Toutes les activités — performance environnementale

Impacts locaux

Impact sur l'utilisation des matières premières naturelles et la gestion des déchets
ODD 12.2 Matières premières extraites
(total, poids humide), EP01
En millions de
tonnes
32,4 33,6 34,2 32,7 30,7
Matières premières extraites pour
la production de clinker et de
ciment, EP02
En millions de
tonnes
18,5 20,2 21,2 20,0 19,5
Matières premières extraites pour
la production d'agrégats, EP03
En millions de
tonnes
13,8 13,5 13,0 12,7 11,3
Matières premières
consommées (total)
Matières premières consommées
pour la production de clinker et
de ciment (poids sec), EP04
En millions de
tonnes
21,1 22,5 24,4 23,3 21,8
Matières premières consommées
pour la production de béton prêt
à l'emploi, de mortier sec et de
blocs (poids humide), EP05
En millions de
tonnes
10,2 8,9 10,8 8,9 8,1
ODD 12.4
ODD 12.5
Déchets recyclés en externe
(total, poids humide), EP06
t 236 736 200 684 259 696 426 898 294 000
Recyclage t 236 610 198 831 255 218 413 778 294 000
Réutilisés t 53 1 832 4 395 9 682 s/o
Valorisés t 74 21 83 3 438 s/o
Impact sur les ressources en eau
ODD 6.3,
ODD 6.4
Consommation d'eau (total),
EP07
En millions de m3 11,0 10,7 10,5 9,1 9,3
ODD 6.5 Prélèvement d'eau (total, par
source), EP08
En millions de m3 39,7 39,2 35,4 30,5 31,9
Eau souterraine En millions de m3 36,3 35,5 31,4 26,7 28,1
Eau municipale En millions de m3 0,9 1,1 1,3 1,0 1,0
Eau de pluie En millions de m3 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
Eau de surface En millions de m3 0,8 0,9 1,0 1,0 1,2
Eau de carrière utilisée (issue de
l'assèchement de la carrière)
En millions de m3 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0
Eau de mer ou océanique En millions de m3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3
Eaux usées En millions de m3 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Rejet d'eau (total, par
destination), EP09
En millions de m3 28,8 28,5 24,9 21,3 22,6
Surface (rivière, lac) En millions de m3 27,3 27,0 23,5 19,9 21,2
Océan ou mer En millions de m3 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3
Traitement hors site En millions de m3 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1
ODD & cibles Indicateurs clés de performance du
Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Impact sur la biodiversité et la bonne intendance des terres
ODD 15.3
ODD 15.4
Sites de carrières actives présentant
des problèmes de biodiversité, EP10
1,3 10 10 10 8 8
ODD 15.5
ODD 15.9
ODD 15.a
Sites de carrières actives faisant l'objet
d'un plan de gestion de la biodiversité,
EP11
2,3 9 9 8 6 6
Sites de carrières actives faisant l'objet
d'un plan de gestion de la biodiversité,
EP12
% 90,0 90,0 80,0 75,0 75,0
Sites faisant l'objet d'un plan
d'engagement communautaire, EP13
4 % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Sites faisant l'objet d'un plan de
réhabilitation de carrière, EP14
3 % 90,0 78,0 81,0 87,0 82,0
Sites de carrières en activité (en pleine
propriété) avec système de gestion
de l'environnement (ISO 14001 ou
similaire), EP15
% 77,0 80,0 81,0 93,0 96,0
Carburants et énergie
Impact sur les ressources énergétiques
ODD 7.2 Consommation d'énergie thermique
(total), EP16
TJ 42 963 45 740 50 114 48 295 45 313
Consommation d'énergie électrique
(total), EP17
TJ 6 328 6 549 6 914 6 768 6 236

2a. Activités « ciment » — performance environnementale

Changement climatique

Impact sur les émissions de gaz à efet de serre

Cimenteries intégrées et les
usines de broyage de ciment
dotées d'un système de gestion de
l'environnement certifié (ISO 14001 ou
similaire), EP18
%des usines 86,7 86,7 86,7 86,7 86,7
Cimenteries intégrées dotées d'un
système de gestion de l'énergie
certifié (ISO 50001 ou similaire), EP19
% de la production
de clinker
40,5 40,7 6,1 6,7 0,0
Émissions directes brutes de CO₂
(total), EP20
En millions
de tonnes
10,3 11,1 12,1 11,7 10,8
Émissions directes nettes de CO₂
(total), EP21
En millions
de tonnes
9,9 10,8 11,9 11,4 10,6
Émissions directes brutes
spécifiques de CO₂, EP22
kg/tproduit
cimentaire
700,3 708,8 716,6 719,6 705 ,6
Émissions directes nettes
spécifiques de CO₂, EP23
kg/tproduit
cimentaire
675,7 686,1 700,3 701,4 691,4
Émissions indirectes de CO₂ (total),
EP24
5 En millions
de tonnes
1,1 1,2 1,2 1,2 1,1
ODD & cibles Indicateurs clés de performance du
Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Carburants et matériaux alternatifs
ODD 7.2
ODD 7.3
Taux de substitution des carburants
alternatifs, EP25
% Base
thermique
13,6 12,0 8,9 8,4 6,6
ODD 7.a
ODD 12.2
Biomasse dans le mélange de
carburants, EP26
6 % Base
thermique
4,3 3,4 2,8 2,1 1,5
Rapport clinker/ciment, EP27 0,829 0,837 0,838 0,845 0,849
Impact sur les ressources énergétiques
ODD 7.2 Consommation d'énergie thermique
ODD 7.3
ODD 7.a
Cimenteries, usines de broyage et
carrières attenantes, EP28
TJ 42 021 45 176 49 708 47 833 44 942
ODD 12.2 Cimenteries et usines de broyage,
carrières attenantes et connexes
TJ 42 025 45 184 49 715 47 839 44 947
Efcacité énergétique liée à la
production de clinker, EP29
kcal/kgClinker 831,4 835,6 847,1 846,7 854,5
Consommation de carburants
alternatifs (total), EP30
t 269 665 244 395 203 170 163 600 127 850
Consommation d'énergie électrique
(total)
Cimenteries et carrières attenantes,
EP31
GWh 1 661,3 1 723,9 1 826,0 1 783,4 1 636,2
Cimenteries, carrières attenantes et
connexes
GWh 1 661,4 1 724,1 1 826,2 1 783,6 1 636,4
Impacts locaux Impact sur l'utilisation des matières premières naturelles
ODD 12.2 Consommation de matériaux (total,
poids sec), EP32
En millions
de tonnes
21,1 22,5 24,4 23,3 21,8
Consommation de matières premières
(naturelles) extraites (poids sec)
En millions
de tonnes
19,6 21,3 23,0 22,2 20,6
Consommation de matières premières
alternatives (poids sec)
En millions
de tonnes
1,4 1,2 1,3 1,2 1,2
Utilisation de matières premières
alternatives (par rapport au total des
matières premières consommées)
%Sec 6,8 5,3 5,4 5,0 5,4
Taux de matières premières
alternatives (basé sur le facteur clinker
ciment (équivalent)), EP33
%Sec 7,8 6,1 6,3 5,8 6,3
Impact sur les ressources en eau
ODD 6.4
ODD 6.5
Consommation d'eau (total), EP34 En millions
de m3
3,7 4,0 4,3 3,8 4,1
Consommation d'eau spécifique, EP35 lt/t de produit
cientaire
254,2 256,5 259,3 241,2 275,5
Consommation d'eau spécifique, EP36 lt/tCiment 255,9 259,2 269,8 252,2 292,1
ODD & cibles Indicateurs clés de performance du
Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Autres émissions atmosphériques
ODD 3.9 Taux de couverture global, EP37 % 74,1 79,8 78,1 82,8 75,8
ODD 9.4 Mesure continue du taux de
couverture, EP38
% 78,6 81,0 82,1 53,8 54,6
Émissions de poussières (total), EP39 t 177,5 155,9 277,9 320,8 443,3
Émissions spécifiques de poussières,
EP40
g/tClinker 14,7 12,1 19,8 23,8 35,3
Taux de couverture des émissions de
poussières, EP41
% 100,0 100,0 100,0 100,0 93,1
Émissions de NOx (total), EP42 t 15 316,6 16 880,8 18 863,1 23 063,4 21 618,7
Émissions spécifiques de NOx, EP43 g/tClinker 1 268,6 1 307,0 1 345,3 1 708,6 1 720,8
Taux de couverture des émissions de
NOx, EP44
% 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Émissions de SOx (total), EP45 t 2 334,9 2 632,4 2 738,4 2 717,9 2 533,0
Émissions spécifiques de SOx, EP46 g/tClinker 193,4 203,8 195,3 201,4 201,6
Taux de couverture des émissions de
SOx, EP47
% 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Émissions de TOC (total), EP48 t 682,2 546,9 710,7 610,3 395,3
Émissions spécifiques de TOC, EP49 g/tClinker 56,5 42,3 50,7 45,2 31,5
Taux de couverture des émissions de
TOC, EP50
% 98,9 100,0 100,0 100,0 98,8
Émissions de PCDD/F (total), EP51 mg 152,5 227,7 343,4 163,3 252,5
Émissions spécifiques de PCDD/F, EP52 ng/tClinker 12,6 17,6 24,5 12,1 20,1
Taux de couverture des émissions de
PCDD/F, EP53
% 100,0 100,0 89,3 100,0 96,8
Émissions de Hg (total), EP54 kg 494,5 492,8 478,0 768,0 521,8
Émissions spécifiques de Hg, EP55 mg/tClinker 41,0 38,2 34,1 56,9 41,5
Taux de couverture des émissions de Hg,
EP56
% 97,0 100,0 96,0 90,3 100,0
Émissions de Cd et Tl (total), EP57 kg 221,3 267,2 241,3 350,4 204,3
Émissions spécifiques (Cd et Tl), EP58 mg/tClinker 18,3 20,7 17,2 26,0 16,3
Taux de couverture des émissions de (Cd
et Tl), EP59
% 75,1 81,0 78,1 82,8 79,0
Émissions de Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn,
Ni et V (total), EP60
kg 2 101,1 2 479,6 3 758,1 4 838,6 4 398,4
Émissions spécifiques de (Sb, As, Pb, Cr,
Co, Cu, Mn, Ni et V), EP61
mg/tClinker 174,0 192,0 268,0 358,5 350,1
Taux de couverture des émissions de
(Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni et V), EP62
% 75,1 81,0 78,1 82,8 79,0
ODD & cibles Indicateurs clés de performance
du Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
2b. Activités « béton prêt à l'emploi » — performance environnementale
Impacts locaux
Impact sur l'utilisation des matières premières naturelles et la gestion des déchets
ODD 9.4 Consommation spécifique
d'énergie électrique, EP63
kWh/
m3
béton
3,7 3,8 3,2 3,7 4,8
ODD 12.2 Béton recyclé/réutilisé (en
interne et en externe), EP64
%béton restitué 86,6 86,9 87,7 86,6 85,4
  1. Toutes activités — Informations détaillées concernant les matériaux, les carburants et les déchets, pour toutes les activités

Impact sur les matières premières naturelles (extraites)

ODD 12.2 Matières premières
consommées au total pour la
production de clinker et de
ciment (poids sec), EP65
t 19 646 785 21 269 835 23 042 010 22 190 185 20 584 930
Calcaire t 14 405 862 15 424 139 16 477 968 16 006 311 15 107 393
Marne t 2 084 469 2 237 451 2 158 694 2 138 764 1 776 227
Argile t 1 425 724 1 664 720 2 106 856 1 462 161 1 743 677
Mélange argile/marne t 0 0 46 497 278 805 0
Silico-aluminates t 631 185 658 305 832 581 792 341 653 755
Kaolin t 0 1 139 1 618 2 982 3 597
Gypse t 547 933 587 377 687 931 664 210 606 697
Oxyde de fer t 22 845 136 359 174 254 176 322 102 725
Pouzzolanes naturelles t 228 709 225 044 236 204 242 734 237 539
Bauxite t 107 814 97 289 73 393 85 148 80 854
Chaux t 515 1 853 1 679 1 499 0
Sable t 151 613 204 436 224 940 327 191 258 169
Minéraliseurs (p. ex. CaF₂) t 10 486 8 412 4 736 162 0
Autres t 29 630 23 309 14 658 11 557 14 297
ODD & cibles Indicateurs clés de performance
du Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Substitution de matières premières naturelles par des matières alternatives (sous-produits)
ODD 12.4 Matières alternatives
consommées au total pour la
production de clinker et de
ciment (poids sec), EP66
t 1 440 304 1 187 124 1 317 648 1 158 208 1 184 688
Gypse industriel t 87 002 75 269 64 424 56 962 54 143
Échelle de laminage du fer t 36 006 17 991 9 685 15 884 1 960
Fayalite t 25 853 16 706 8 409 7 943 8 938
Calcaire (déchet/sous-produit) t 13 567 24 017 39 287 31 723 46 133
Cendres volantes (poids humide) t 134 445 127 196 132 023 42 456 117 315
Cendres volantes (poids sec) t 447 644 422 117 434 980 484 028 442 884
Cendres résiduelles t 75 624 66 504 82 101 35 411 42 331
Cendres de pyrite t 28 447 25 370 26 557 20 415 19 313
Laitier de haut fourneau t 81 279 65 799 47 472 53 541 48 636
Laitier refroidi à l'air t 100 904 70 633 69 827 17 247 50 817
Laitier refroidi à l'eau t 5 064 10 031 46 530 73 095 10 192
Laitier de plomb t 0 0 1 180 16 267 19 822
Laitier d'acier t 154 443 95 304 107 210 122 039 108 397
Laitier (autre) t 4 513 6 003 35 632 35 108 53 264
Bauxite (déchet) t 26 262 17 359 0 0 0
Boue rouge t 8 820 7 734 0 0 0
Poussières des fours à ciment t 29 718 15 641 8 232 4 165 0
Poussières « bypassées » t 16 795 5 033 7 786 0 2 673
Déchets de démolition/retours
de béton
t 77 486 18 191 49 814 56 513 71 886
FeSO4*7H₂O t 6 939 4 779 6 463 7 883 5 842
FeSO4*4H2O t 0 1 471 0 0 0
FeSO4*H2O t 1 589 1 863 2 989 1 034 492
Poudre de cuivre t 2 447 12 972 11 248 13 694 10 740
Minéraliseurs (p. ex. CaF2) t 5 435 1 851 2 869 0 0
Autres t 70 022 77 291 122 930 62 801 68 910
ODD & cibles Indicateurs clés de performance du
Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
Impact sur les carburants et les ressources énergétiques
ODD 7.2
ODD 12.2
Mélange de carburants, consommation
d'énergie pour la production de clinker
et de ciment, EP67
%Base thermique 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Carburants fossiles conventionnels,
EP68
%Base thermique 86,4 88,0 91,1 91,6 93,4
Charbon, anthracite et déchets de
charbon
%Base thermique 42,6 32,6 29,3 31,3 27,3
Charbon, anthracite et déchets de
charbon
%Base thermique 38,6 51,2 57,3 53,2 47,1
Lignite %Base thermique 1,6 1,0 1,6 0,7 0,6
Autres carburants fossiles solides %Base thermique 1,5 1,4 1,0 0,9 1,5
Gaz naturel %Base thermique 1,0 0,5 0,6 0,9 1,9
Carburant lourd (ultra) %Base thermique 0,6 0,8 0,7 2,1 8,4
Gazole %Base thermique 0,6 0,5 0,6 2,5 6,7
Essence, GPL (gaz de pétrole liquéfié
ou gaz propane liquide)
%Base thermique 0,0 0,1 0,1 0,1 0,0
Carburants fossiles et mixtes
alternatifs, EP69
%Base thermique 13,2 11,5 8,3 7,6 6,0
Pneus %Base thermique 3,1 2,8 2,1 1,7 1,4
FTR dont matières plastiques %Base thermique 3,9 1,7 0,8 0,4 0,2
Sciure de bois imprégnée %Base thermique 0,7 0,7 0,5 0,5 0,5
Déchets industriels mélangés %Base thermique 1,4 1,8 1,0 0,8 0,5
Autres déchets fossiles et mixtes
(solides)
%Base thermique 4,1 4,5 3,9 4,2 3,4
Carburants de biomasse, EP70 %Base thermique 0,4 0,5 0,6 0,8 0,7
Boues d'épuration séchées %Base thermique 0,0 0,0 0,1 0,1 0,2
Bois, sciure de bois imprégnée %Base thermique 0,3 0,4 0,5 0,5 0,4
Déchets agricoles, organiques, de
couches, charbon de bois
%Base thermique 0,0 0,0 0,0 0,2 0,1
Autres %Base thermique 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0
Gestion des déchets
ODD 12.4
ODD 12.5
Élimination des déchets (total, poids
humide), EP71
t 308 218 258 032 321 240 528 177 384 170
Déchets non dangereux t 307 241 255 943 320 436 527 436 383 651
Déchets dangereux t 977 2 089 803 740 519
Élimination des déchets, ventilée
par destination-utilisation (poids
humide), EP72
%par masse 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Réutilisation % par masse 0,0 0,7 1,4 1,8 0,0
Recyclage % par masse 76,8 77,1 79,4 78,3 76,5
Valorisation (y compris énergétique) % par masse 0,0 0,0 0,0 0,7 0,0
Incinération % par masse 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Mise en décharge % par masse 23,1 22,1 19,0 19,1 20,7
Autres (dont stockage) % par masse 0,1 0,1 0,1 0,1 2,7
ODD & cibles Indicateurs clés de performance du
Groupe TITAN(SG)
Notes 2019 2018 2017 2016 2015
4. Activités ciment — Impact évité
Changement climatique
ODD 9.4 Émissions directes nettes de CO₂
évitées, EP73
7 En
millions
de tonnes
27,8 26,3 24,9 23,6 22,3
Impacts locaux
ODD 3.9 Émissions de poussières évitées, EP74 8 t 56 600 52 310 47 680 42 765 38 090
ODD 9.4 Émissions de Nox évitées, EP75 8 t 241 555 221 025 199 555 176 785 159 770
Émissions de SOx évitées, EP76 8 t 35 350 32 630 29 855 26 720 23 785
ODD 6.4 Consommation d'eau évitée, EP77 9 En
millions
de m3
29,1 25,5 21,8 18,0 14,2
ODD 3.9
ODD 12.2
ODD 12.5
Consommation de ressources
naturelles et mise en décharge de
matériaux et carburants alternatifs
évitées, EP78
9 En
millions
de tonnes
24,1 22,4 21,0 19,5 18,2

5. Toutes activités - Investissements pour l'environnement, toutes activités

ODD 7.b
ODD 9.4
Dépenses environnementales dans
toutes les activités, EP79
10 En
millions
d'euros
26,6 29,1 27,6 53,5 67,9
Gestion environnementale En
millions
d'euros
16,8 16,3 15,8 19,6 14,9
Reboisement En millions
d'euros
0,5 0,5 0,5 0,3 0,5
Réhabilitation En millions
d'euros
0,6 0,5 0,5 0,9 0,5
Formation et sensibilisation à
l'environnement
En millions
d'euros
0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
Application de technologies
respectueuses de l'environnement
En millions
d'euros
6,4 9,6 8,7 30,4 49,9
Gestion des déchets En millions
d'euros
2,1 1,9 2,0 2,0 2,0

NOTES

Note générale pour la consolidation des données

La consolidation (agrégation) des données pour les indicateurs clés de la performance environnementale du Groupe a été efectuée sur la base du pourcentage de la part de propriété de chacune des filiales, dès lors que TITAN détient une part de propriété supérieure à 50,0%, également appelée participation au capital aux fins de la consolidation des données non financières. Les indicateurs ont été calculés en fonction de la participation au capital détenue par le Groupe fin 2019. Les performances des années précédentes ont été recalculées afin de refléter les modifications de participation au capital en 2019. Une liste détaillée des filiales du Groupe TITAN et de la participation aux capitaux des sociétés est fournie dans le Tableau 2.3.1.

Une liste détaillée des filiales du Groupe TITAN et de la participation aux capitaux des sociétés est fournie dans le Tableau 2.3.1.

(SG) TITAN suit les lignes directrices cadres de la GCCA en matière de développement durable (dernière édition en 2019), ainsi que les lignes directrices en matière de développement durable pour le contrôle et la déclaration : des émissions de CO₂ provenant de la fabrication du ciment, du co-traitement des carburants et des matières premières, de la surveillance et de la déclaration des émissions, ainsi que de la surveillance et de la déclaration de l'eau dans la fabrication du ciment (pour tous les documents, la dernière édition en 2019 constitue la référence). Les lignes directrices ci-dessus ont remplacé en 2019 les lignes directrices précédentes — et respectives — du WBCSD/CSI, qui constituaient les lignes directrices pour la mesure, la déclaration (« reporting ») et la vérification des performances environnementales jusqu'à l'année 2018 (incluse). En outre, TITAN a suivi en 2019 les lignes directrices du (anciennement) WBCSD/CSI pour le suivi et la communication de nos performances dans les domaines suivants : réhabilitation des carrières, gestion de la biodiversité et évaluation des impacts environnementaux et sociaux, voir les détails dans le Tableau 2.5.

Notes concernant les indicateurs de performance environmentale spécifiques

(1) Carrières actives situées dans, contenant ou à proximité de zones désignées pour leur grande valeur en termes de biodiversité. Voir également Tableau 2.3.2.

(2) Sites de grande valeur en termes de biodiversité dans lesquels des plans de gestion de la biodiversité sont activement mis en œuvre. Voir également Tableau 2.3.2.

(3) La zone couverte comprend toutes les carrières rattachées aux cimenteries ainsi que les carrières destinées à la production d'agrégats.

(4) L'indicateur portant sur les « sites avec plan d'engagement communautaire » ne concerne que les carrières et est déclaré pour 2019.

(5) Les émissions indirectes de CO₂ sont liées aux émissions libérées pour la production de l'énergie électrique consommée dans les installations de TITAN. Pour les calculer, nous utilisons les facteurs d'émission fournis par le fournisseur de l'énergie électrique ou d'autres sources de données accessibles au public.

(6) Le taux de biomasse correspond au pourcentage de la consommation totale d'énergie thermique qui provient de sources d'énergie renouvelables.

(7) Les émissions de CO₂ évitées correspondent à la quantité totale accumulée pour la période comprise entre l'année spécifique et l'année de référence qui, dans le cas des émissions de CO₂, est 1990 conformément au protocole de Kyoto. La performance de l'année de référence pour les émissions directes nettes spécifiques de CO₂ était de 778,3kgCO₂/tProduit cimentaire, en termes ajustés à la participation au capital en 2019.

(8) Les émissions atmosphériques évitées sont la quantité totale accumulée (pour chaque émission spécifique séparément) pour la période comprise entre l'année spécifique et l'année de référence qui, dans le cas des émissions atmosphériques, est 2003, l'année de publication du premier rapport de développement durable du Groupe TITAN. La performance de l'année de référence était de 370,3 g/tClinker pour les émissions spécifiques de poussières, de 2 969,2 g/tClinker pour les émissions spécifiques de Nox et de 418,8 g/tClinker pour les émissions spécifiques de SOx, en termes ajustés à la participation au capital en 2019.

(9) La consommation évitée de ressources naturelles correspond à la quantité totale accumulée (pour l'eau et les matières premières/ combustibles séparément) pour la période comprise entre l'année spécifique et l'année de référence qui, dans le cas des ressources naturelles, est 2003, l'année de publication du premier rapport de développement durable du Groupe TITAN. La performance de l'année de référence pour la consommation spécifique d'eau s'élevait à 503,9 lt/tciment, en termes ajustés à la participation au capital en 2019. Selon l'approche de TITAN, toutes les quantités de matières premières et de carburants alternatifs auraient — sinon — été traitées comme des déchets et auraient été mises en décharge, ce qui aurait eu des répercussions importantes sur l'environnement local, les terres, les ressources en eau et les écosystèmes.

(10) La définition des dépenses environnementales pour l'ensemble des activités est équivalente à la définition de l'investissement vert. Voir Tableau 2.1. Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur.

Région Pays Activité 2019 2018
États-Unis États-Unis Toutes 100,00% 100,00%
Grèce et Europe occidentale Grèce Toutes 100,00% 100,00%
Europe du Sud-Est Albanie Toutes 100,00% 100,00%
Bulgarie Toutes 100,00% 100,00%
Macédoine du Nord Toutes 100,00% 100,00%
Kosovo Toutes 100,00% 100,00%
Serbie Toutes 100,00% 100,00%
Europe du Sud-Est Égypte Toutes 100,00% 100,00%
Turquie Adocim toutes activités 75,00% 50,00%
Marmara usine de broyage 100,00% 100,00%
Antalya usine de broyage 0,00% 50,00%

2.3.1. Base du Groupe TITAN pour le calcul des indicateurs de performance environnementale, en utilisant la participation au capital(1)

NOTES

(1) Le terme « participation au capital » est utilisé comme une « approximation » du pourcentage de la part de propriété, et uniquement aux fins susmentionnées

Site Pays Utilisation
des
matières
premières
Localisation Statut Plan de
gestion
de la
biodiversité
Notes
Carrière de
Pennsuco
États
Unis
Ciment &
Agrégats
Miami Dade
Floride
À l'intérieur d'une zone de protection
des écosystèmes d'eau douce (zones
humides) au niveau local/étatique
OUI Selon le nouveau permis
(avril 2010), dans le cadre du
plan de ceinture lacustre —
« Restauration des zones du
plateau continental » PGB
développé en 2012
Carrière
de Center
Sand
États
Unis
Agrégats Clermont,
Floride
Jouxtant une zone de préservation
des écosystèmes terrestres au niveau
local/étatique
OUI Relocalisation des espèces
protégées de tortues de Gopher
dans une nouvelle zone de
conservation — Programme
de surveillance en cours PGB
développé en 2013
Carrière de
Corkscrew
États
Unis
Agrégats Naples, Floride Jouxtant une zone de protection des
écosystèmes d'eau douce (zones
humides) au niveau local/étatique
OUI Protection des zones
humides contre les espèces
envahissantes ; nécessité
d'ajuster encore les PGB
Carrière
de Zlatna
Panega
Bulgarie Ciment Zlatna Panega Située en partie dans la zone
NATURA 2000 pour la protection des
écosystèmes terrestres (SAC)
OUI Évaluation de base par une
« première étude de cadrage
écologique ». Un PGB structuré
a été élaboré fin 2013 et mis en
œuvre en 2014.
Carrière de
Xilokeratia
Grèce Ciment Île de Milos À l'intérieur/à proximité de la zone
NATURA 2000 pour la protection des
écosystèmes terrestres et maritimes
(SAC/SPA)
OUI
Carrières
de
Apsalos
(Dytika+
Anatolika)
Grèce Ciment Apsalos, Pella À l'intérieur de la zone NATURA 2000
pour la protection des écosystèmes
terrestres (SPA)
OUI Études sur la biodiversité
pour l'évaluation « de base »
achevées en 2015, suivies par
des PGB. Les carrières d'Apsalos
et d'Aspra Homata relèvent
Carrières
d'Aspra
Homata
I + II
Grèce Cement Apsalos, Pella À l'intérieur de la zone NATURA 2000
pour la protection des écosystèmes
terrestres (SPA)
de la même étude sur la
biodiversité et du même PGB.
Carrière de
Rethimno
Grèce Agrégats Rethimno,
Île de Crête
À l'intérieur d'une zone de protection
des écosystèmes terrestres au niveau
national
OUI
Carrière de
Leros
Grèce Agrégats Île de Leros À l'intérieur d'une zone de protection
des écosystèmes terrestres au niveau
national
OUI Étude sur la biodiversité
achevée en 2018, suivie d'un
PGB.
Carrière
d'Agrinio
Grèce Agrégats Agrinio,
aitoloakarnania
À l'intérieur d'une zone de protection
des écosystèmes terrestres au niveau
national
NON Étude sur la biodiversité en
cours, doit s'achever en 2020

2.3.2. Sites de carrières du Groupe TITAN présentant une grande valeur en termes de biodiversité

NOTES

Le Tableau ci-dessus complète le Tableau 2.3. Indice de performance environnementale et en particulier pour les KPI :

  • Nombre de carrières actives situées dans, contenant ou à proximité de zones désignées pour leur grande valeur en termes de biodiversité (KPI EP10).
  • Nombre de carrières de grande valeur en termes de biodiversité dans lesquels des plans de gestion de la biodiversité sont activement mis en œuvre (KPI EP11).
  • Pourcentage de carrières de grande valeur en termes de biodiversité dans lesquelles des plans de gestion de la biodiversité sont activement mis en œuvre (KPI EP12).

2.4 Indicateurs fondamentaux de gouvernance

ODD 2030
et Cibles
Indicateurs fondamentaux de gouvernance Notes Performance 2019 Approche sectorielle
globale de TITAN
Conseil d'administration
ODD 5.5 Nombre et pourcentage de femmes membres
du Conseil d'administration
Nombre de femmes : 3
Contribution au total : 20%
UNGC & CNUCED
5.5.2
ODD 16.7 Membres du Conseil d'administration
par groupe d'âge
UNGC & CNUCED
16.7.1
Moins de 30 ans 0
De 30 à 50 ans 0
Plus de 50 ans 14
ODD 16.6 Nombre de membres indépendants du Conseil
d'administration
14 Normes de TITAN
Nombre de réunions du conseil d'administration 1 5 UNGC & CNUCED
Taux de présence Taux de présence : 93,33% 16.6
Nombre de réunions du comité d'audit 2 Nombre de comités d'audit : 2
Taux de présence Taux de présence : 83%
Rémunération: somme totale et rémunération
par membre du conseil et par dirigeant
3 Les chifres détaillés, ainsi que la
rémunération pour chaque membre du
Conseil d'administration, sont fournis dans la
Déclaration sur la gouvernance d'entreprise
(Tableau : Packages de rémunération des
Administrateurs exécutifs et du Comité de
Gestion au 1er janvier 2019).
Autres communications relatives à la
gouvernance
ODD 16.5 Montant des amendes payées ou à payer en
raison de condamnations (en euros)
4 0 UNGC & CNUCED
16.5.2
Nombre moyen d'heures de formation sur le
thème de la lutte contre la corruption, par an et
par employé
5 0,4

NOTES

Note concernant les normes, lignes directrices et termes utilisés

Les KPI mentionnés dans les États non financiers comme « indicateurs fondamentaux de gouvernance » sont conformes aux exigences des lignes directrices de la CNUCED sur la communication des indicateurs fondamentaux (CNUCED, 2019) et sont liés aux ODD les plus pertinents, ainsi qu'aux cibles spécifiques de chaque ODD. Les KPI spécifiques de cette liste sont également essentiels pour rendre compte des progrès réalisés en ce qui concerne les engagements du Groupe TITAN vis-à-vis des dix principes de l'UNGC.

Notes concernant les indicateurs fondamentaux de gouvernance spécifiques

(1) Nombre de réunions du conseil d'administration pendant la période de référence et nombre de membres du conseil d'administration qui participent à chaque réunion du conseil d'administration pendant la période de référence, divisé par le nombre total d'administrateurs siégeant au conseil d'administration, multiplié par le nombre de réunions du conseil d'administration pendant la période de référence.

(2) Nombre de réunions du conseil d'administration pendant la période de référence et nombre de membres du comité d'audit qui participent à chaque réunion du comité d'audit pendant la période de référence, divisé par le nombre total de membres siégeant au comité d'audit, multiplié par le nombre de réunions du comité d'audit pendant la période de référence.

(3) Rémunération annuelle totale (y compris le salaire de base et la rémunération variable) pour chaque administrateur exécutif et non exécutif.

(4) Valeur monétaire totale des amendes pour corruption payées et payables imposées par les régulateurs et les tribunaux au cours de la période de référence.

(5) Nombre moyen d'heures de formation en matière de lutte contre la corruption par employé et par an (nombre total d'heures de formation en matière de lutte contre la corruption par an divisé par le nombre total d'employés). TITAN classe dans cette catégorie les formations sur les « droits de l'homme » et le « code de conduite ». En rapport avec le Tableau 2.2. des États non financiers), voir KPI SP69.

2.5. Normes sectorielles utilisées pour les États non financiers
Association ou initiative
sectorielle
Lignes directrices et autres documents de référence Publiés
GCCA Charte de développement durable de la GCCA
Lignes directrices cadres de la GCCA en matière de développement durable
Lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour la surveillance et la déclaration de la sécurité
dans la fabrication du ciment. Il a été convenu au sein de la GCCA d'étendre l'application de ce document aux activités
« béton » et autres activités connexes [Pilier 1]
Lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour la surveillance et la déclaration des émissions
de CO₂ dans la fabrication du ciment [Pilier 2]
Dernière édition
en octobre 2019
Lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour la surveillance et la déclaration de l'eau dans
la fabrication du ciment [Pilier 4]
Lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour la surveillance et la déclaration des émissions
dans la fabrication du ciment [Pilier 4]
Lignes directrices de la GCCA en matière de développement durable pour le co-traitement des carburants et des
matières premières dans la fabrication du ciment [Pilier 5]
(Anciennement) WBCSD/CSI Lignes directrices concernant l'évaluation des incidences environnementales et sociales (ESIA) 2016
Lignes directrices concernant les plans de gestion de la biodiversité 2014
Lignes directrices concernant la réhabilitation des carrières 2011
Bonnes pratiques recommandées pour: (a) la sécurité des sous-traitants, et (b) la sécurité routière 2009

NOTES

La GCCA a construit sa Charte de développement durable autour de cinq (5) piliers :

Pilier 1 : Santé et sécurité, Pilier 2 : Changement climatique et énergie, Pilier 3 : Responsabilité sociale, Pilier 4 : Environnement et nature, et Pilier 5: Économie circulaire.

TITAN a participé activement à cinq (5) Groupes de travail (GT) dans le cadre des activités de la GCCA en 2019 : GT1. Santé et sécurité dans les industries du ciment et du béton, GT2. Avenir de la construction et rôle du béton, GT4. Lignes directrices concernant le béton, GT5. Innovation dans le secteur du ciment, et GT6. Meilleures pratiques et reporting dans le secteur du ciment.

3. Politiques du Groupe et systè
3.1. Politiques du Groupe
mes de gestion liés aux perfor
Politique du Groupe en matière de droits de l'homme Albanie Bulgarie Égypte Grèce Kosovo Macédoine
du Nord
Serbie Turquie États-Unis
Politique du Groupe en matière de lutte contre la
corruption


• • • •
Cadre de gestion des personnels du Groupe • • • • • •
Politique RSE du Groupe • • • • • •
Code de conduite du Groupe

• • • •
Politique environnementale et stratégie d'atténuation
des changements climatiques du Groupe
• •

• • • •
Politique de santé et de sécurité au travail du Groupe • •

• •

• • • • • •
Politique en matière de conflits d'intérêts • •

• •

• • • • • •
Conflict of Interest Policy • • • • • •
  • Difusion des méthodes (traduites et communiquées dans les langues locales)
  • • Mise en œuvre des méthodes

••• Évaluation des méthodes

Domaines d'ESG
et gestion
Albanie Bulgarie Égypte Grèce Kosovo Macédoine du
Nord
Serbie Turquie États-Unis
Santé et sécurité La cimenterie est
OHSAS 18001
certifiée
OHSAS 18001
opérations
Toutes les
OHSAS 18001
cimenteries
Les
OHSAS 18001
opérations
Toutes les
La cimenterie
OHSAS 18001
est certifiée
La cimenterie
OHSAS 18001
est certifiée
La cimenterie
OHSAS 18001
est certifiée
La cimenterie
(1) et l' usine
OHSAS 18001
conformes au cadre réglementaire
Toutes les opérations clés sont
du MSHA et de l'OSHA
Environnement ISO 14001 clés sont
certifiées
ISO 14001
certifiées
ISO 14001
(2) sont
clés sont
certifiées
ISO 14001
ISO 14001 ISO 14001 ISO 14001 de broyage (1)
certifiées
ISO 14001
Toutes les opérations clés sont
La cimenterie est
certifiée
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
cimenteries
certifiées
(2) sont
Les
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
La cimenterie
est certifiée
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
La cimenterie
est certifiée
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
conformes au cadre réglementaire
de l'EPA
Qualité ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ISO 9001 ASHTO
Toutes les opérations
clés sont certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
opérations
Toutes les
clés sont
certifiées
cimenteries (2), le mélange prêt à
l'emploi et les carrières d'agrégats
Certification de qualité pour les
Énergie 3 cimenteries
sur 3 sont
ISO 50001
certifiées
1 cimenterie
ISO 50001
sur 1 est
certifiée
1 cimenterie sur 2 est certifiée
ISO 50001
Social opérations clés
GHRMS/SF
et SA 8000
Toutes les
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
opérations
et SA 8000
Toutes les
GHRMS/SF
clés
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
opérations
GHRMS/SF
Toutes les
clés
Toutes les opérations clés
GHRMS/SF
(Production et
maintenance)
Opérations
GSMMS (gestion de la maintenance)
  1. Communication sur le progrès (CdP) du Groupe TITAN au Pacte mondial des Nations unies pour l'année 2019 — Niveau avancé Le contenu du Rapport annuel intégré 2019 du Groupe TITAN sert également de rapport d'avancement sur la mise en œuvre des dix principes du Pacte mondial des Nations unies et des objectifs de développement durable. Depuis 2015, TITAN communique ses performances aux parties prenantes, également alignées sur les ODD 2030, et les indicateurs clés de performance présentés dans les états non financiers sont codifiés en conséquence, de façon à pouvoir comprendre la contribution de TITAN au développement durable.
Références de TITAN Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance
Tableau 2.1.1. « Rapport consolidé sur les paiements aux gouvernements pour les
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication des
Tableau 2.1 « Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur »
Tableau 2.3 « Indice de performance environnementale »
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Vue d'ensemble de la performance non financière
Gouvernance d'entreprise et gestion des risques
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
performances non financières »
opérations extractives »
États non financiers:
Comprendre TITAN
d'entreprise
RAI 2019
Approche de TITAN gouvernance et dans les pratiques
Code de conduite et les politiques
et la stratégie d'atténuation des
L'engagement de TITAN en faveur
• La santé et la sécurité au travail
• La politique environnementale
commerciales, énoncés dans le
du Groupe TITAN, notamment:
• La lutte contre la corruption
d'une entreprise responsable
est intégré dans l'objectif de
changements climatiques
• Les droits de l'homme
avancé du Pacte mondial des
Critères pour le Niveau
Nations unies
œuvre de la chaîne de valeur
l'entreprise et les divisions
La CdP décrit l'intégration
La CdP décrit la mise en
dans les fonctions de
Critère 2
Critère 1
Principe
d'application
Champ
Transposer les
en stratégies
dix principes
opérations
et en
Références de TITAN
Approche de TITAN
avancé du Pacte mondial des
Critères pour le Niveau
Nations unies
Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance
6. Toutes les opérations certifiées selon les normes ISO 14000 et ISO 9000 (voir Tableau
faciliter le signalement de violations potentielles du Code de conduite et des politiques
fres pour les fournisseurs mondiaux et
employés reçoivent une formation appropriée et respectent les normes et principes
5. Des mécanismes de réclamation sont disponibles dans toutes les opérations pour
plaintes des clients, des communautés et des autres parties prenantes externes
3. La sécurité est fondamentale pour un environnement de travail sûr ainsi que pour
2. Des clauses de développement durable faisant référence au respect des droits de
3.2.) appliquent des mécanismes pour enregistrer les réactions et les éventuelles
ou souhaitant fournir des services de sécurité sont tenus de veiller à ce que leurs
la protection des biens et de la propriété intellectuelle. Tous les tiers fournissant
1. Les syndicats, lorsqu'ils sont établis, fonctionnent librement selon les lois et
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication des
Tableau 2.1 « Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur »
Progrès vers nos objectifs de développement durable pour 2020
4. Aucune amende n'a été infligée à TITAN pour non-respect
des lois et règlements relatifs aux droits de l'homme en 2019
Tableau 2.3 « Indice de performance environnementale »
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Vue d'ensemble de la performance non financière
Notes complémentaires aux états non financiers:
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Gouvernance d'entreprise et gestion des risques
l'Homme sont incluses dans tous les appels d'o
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
les contrats pour les fournisseurs locaux.
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
performances non financières »
règlements de chaque pays.
Créer de la valeur pour tous
internationaux en vigueur.
Approche commerciale
États non financiers:
Comprendre TITAN
du Groupe
IAR 2019
sociaux et culturels) et les principes
considérés comme prioritaires pour
de l'homme, le Pacte international
conforme aux principes directeurs
de l'ONU sur les entreprises et les
Déclaration universelle des droits
La politique de TITAN en matière
relatifs aux droits fondamentaux
l'homme (qui comprend, outre la
nos performances, en particulier
travail sur les principes et droits
l'Organisation internationale du
pour améliorer continuellement
de droits de l'homme (2016) est
droits de l'homme (2011). Cette
relatif aux droits économiques,
énoncés dans la Déclaration de
dans les domaines identifiés et
politique aborde explicitement
Nous nous fixons des objectifs
les dispositions de la Charte
internationale des droits de
fondamentaux au travail.
nos parties prenantes
dans le domaine des droits de
engagements, des stratégies
La CdP décrit des systèmes
l'intégration des droits de
intégrer les principes des
fcaces pour
fcaces de
ou des politiques fermes
suivi et d'évaluation de
droits de l'homme
La CdP décrit des
La CdP décrit des
mécanismes e
de gestion e
Critère 4
Critère 3
Critère 5
l'homme
l'homme
Principe Les entreprises doivent
Les entreprises doivent
soutenir et respecter la
violations des droits de
de l'homme proclamés
au niveau international
sont pas complices de
sauvegarde des droits
s'assurer qu'elles ne
Principe 2
Principe 1
l'homme
d'application
Champ
des droits de
Politiques et
procédures
de gestion
l'homme
d'application
Champ
Principe avancé du Pacte mondial des
Critères pour le Niveau
Nations unies
Approche de TITAN Références de TITAN
Politiques et
robustes de
Procédures
gestion du
travail
Les entreprises doivent
L'élimination de toutes
fective du
matière d'emploi et de
négociation collective
efective du droit à la
et la reconnaissance
liberté d'association
les formes de travail
travail des enfants
forcé et obligatoire
L'élimination de la
discrimination en
faire respecter la
L'abolition e
Principe 4
Principe 6
Principe 3
Principe 5
profession
fcaces de suivi
ou des politiques fermes dans
engagements, des stratégies
et d'évaluation des principes
La CdP décrit des systèmes
fcaces pour
intégrer les principes en
le domaine du travail
en matière de travail
La CdP décrit des
La CdP décrit des
matière de travail
mécanismes e
de gestion e
Critère 6
Critère 8
Critère 7
Le Cadre de gestion des personnels
La Politique de santé et de sécurité
objectifs à long terme de TITAN en
principes directeurs de l'ONU pour
matière de santé et de sécurité au
L'égalité des chances et l'équilibre
mettre en œuvre l'ambition et les
supplémentaires pour les familles
constitue le cadre permettant de
d'évolution de carrière, d'options
fre de possibilités d'emploi et
opérations du Groupe et permet
la mise en œuvre de la Politique
de l'homme conformément aux
du Groupe en matière de droits
femmes et de divers avantages
entre vie professionnelle et vie
normes internationales et aux
les entreprises et les droits de
de TITAN garantit des normes
privée sont garantis grâce à
communes dans toutes les
au travail du Groupe TITAN
de travail flexibles pour les
des employés.
l'homme.
travail.
l'o
activités de TITAN dans les pays où la présence syndicale est limitée a entraîné une
tendance à la baisse du nombre d'employés de TITAN couverts par des conventions
congé parental. Tous les employés ont droit à un congé parental conformément à la
2.Un programme de surveillance de la santé axé sur les impacts potentiels tels que
législation locale. En 2019, 268 employés (210 hommes et 58 femmes) ont eu droit
les salaires et les avantages complémentaires, les propositions visant à améliorer
5.TITAN respecte le droit au congé parental et au maintien dans l'emploi après un
monétaire ou non monétaire imposée par une autorité à la société. Attendu que:
collectives au cours des cinq dernières années. En 2019, ce pourcentage a atteint
3.TITAN n'a pas reçu d'amendes significatives pour non-respect de la législation
les conditions de santé et de sécurité au travail et d'autres questions soulevées
à un congé parental et 24 hommes et 20 femmes ont exercé ce droit. Le taux de
le paiement des heures supplémentaires Une amende est une sanction de type
1.Des réunions régulières entre la direction et les représentants syndicaux sont
organisées tout au long de l'année. Les principaux sujets couvrent entre autres
par les employés. Des conseils ou comités de santé et de sécurité composés de
tous les pays où de telles conventions existent. Le développement continu des
représentants de la direction et des employés sont formés au niveau de l'usine
le bruit, la poussière et la silice cristalline est mis en œuvre conformément aux
forts visant à améliorer les
du travail en 2019. En Turquie, Adocim a exigé une pénalité de 7 000 EUR pour
Tableau 1. «Problématiques et limites importantes de la communication des
4.Des conventions collectives sont applicables aux employés de TITAN dans
Tableau 2.1 «Index des indicateurs fondamentaux de création de valeur»
Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable,
une amende significative est une amende supérieure à 10 000 EUR.
rétention des employés après un congé parental était de 100%.
pour garantir l'implication des employés dans les e
Message du président du Comité Exécutif Groupe
performances en matière de santé et de sécurité.
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Vue d'ensemble de la performance non financière
Notes complémentaires aux états non financiers:
Gouvernance d'entreprise et gestion des risques
Tableau 3.2 «Systèmes de gestion du Groupe»
Déclaration sur la gouvernance d'entreprise
Tableau 2.2 «Indice de performance sociale»
Lignes directrices du Groupe TITAN.
Tableau 3.1 «Politiques du Groupe»
performances non financières»
Gouvernance d'entreprise
53%, contre 55% en 2018.
Approche commerciale
États non financiers:
Comprendre TITAN
IAR 2019
Créer de la valeur pour tous
Approche commerciale
Performance régionale
États non financiers:
Gestion des risques
IAR 2019
augmentant l'impact positif grâce
nationale, régionale et mondiale.
sont planétaires et qui comporte
des impacts environnementaux
les entreprises, et s'est engagé
TITAN se concentre également
Le Groupe TITAN a rapidement
majeur, dont les répercussions
sur l'évaluation et la réduction
de chaque installation tout en
solutions pratiques à l'échelle
permanents, à une utilisation
à participer à l'élaboration de
forts de collaboration
climatique constitue un défi
compris que le changement
également des risques pour
En tant qu'industrie lourde,
généralisée des meilleures
techniques disponibles, à
à des e
fcaces de suivi
ou des politiques fermes dans
engagements, des stratégies
et d'évaluation de la gestion
le domaine de la gestion de
Le CdP décrit des systèmes
fcaces pour
intégrer les principes
environnementaux
de l'environnement
La CdP décrit des
La CdP décrit des
l'environnement
mécanismes e
de gestion e
Critère 10
Critère 11
Critère 9
approche de prévention
Les entreprises doivent
environnementale; et
Lancer des initiatives
visant à promouvoir
environnementaux;
respectueuses de
promouvoir une
une plus grande
de technologies
l'environnement
développement
responsabilité
face aux défis
fusion
Encourager le
Principe 8
Principe 9
Principe 7
et la di
Procédures robustes
l'environnement
de gestion de
Politiques et
Nations unies
Gouvernance d'entreprise
La diligence raisonnable en matière
fectuée par
des experts internes et externes
sur les sites d'exploitation et les
d'environnement est e
meilleures pratiques.
nouveaux projets.
l'innovation et à l'adoption des Tableau 2.3.2 « Sites de carrières du Groupe TITAN présentant une grande
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication
Tableau 2.5 « Normes sectorielles utilisées pour les États non financiers »
performance environnementale, en utilisant le participation au capital »
Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable,
Tableau 2.3.1 « Base du Groupe TITAN pour le calcul des indicateurs de
TITAN n'a reçu aucune amende pour non-respect des lois
Tableau 2.3 « Indice de performance environnementale »
Message du président du Comité Exécutif Groupe
environnementales dans le cadre de ses activités.
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Vue d'ensemble de la performance non financière
Notes complémentaires aux états non financiers:
Gouvernance d'entreprise et gestion des risques
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
des performances non financières »
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
valeur en termes de biodiversité »
Performance environnementale
Références de TITAN Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance
1)TITAN continue à s'engager auprès des gouvernements et à prendre des positions
d'entreprises et d'initiatives menées par les entreprises telles que le Pacte mondial
2)Aucun cas d'action en justice pour comportement anticoncurrentiel, antitrust ou
ferts pour soutenir des institutions politiques et des candidats
TITAN America et de TITAN Greece. 37 cas ont été enregistrés au total par d'autres
36 064 EUR à diverses organisations politiques, pour soutenir les élections locales
oferts pour soutenir des institutions politiques et des candidats en Virginie et 24
en Virginie et en Floride. Sur le montant total dépensé en 2019, 11 572 EUR ont été
États-Unis ont accès à ETHICS POINT en tant qu'employés TITAN. En 2019, aucun
mécanismes de réclamation locaux ont été examinés par les comités de gestion,
et les politiques liées au développement durable. Tous les cas enregistrés par les
liés à la qualité, 4 ont été identifiés comme étant liés à l'environnement et les 14
membres de la communauté de faire part de leurs griefs. Les communautés aux
Tableau 2.1.1 « Rapport consolidé sur les paiements aux gouvernements pour les
restants ont été identifiés comme étant sans rapport avec le Code de conduite
rapport n'a été reçu via ETHICS POINT, qui couvre l'ensemble des employés de
institutions politiques. En 2019, TITAN America a contribué à hauteur totale de
moyens que le système ETHICS POINT : 19 cas ont été identifiés comme étant
4)Le Code de conduite de TITAN assure la transparence des relations avec les
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication des
3)Toutes les opérations de TITAN disposent de mécanismes permettant aux
férentes questions commerciales par le biais d'associations
Tableau 5 « Indice de la perception de la corruption 2019 de Transparency
Tableau 2.5 « Normes sectorielles utilisées pour les États non financiers »
Tableau 2.4 « Indicateurs fondamentaux de gouvernance »
pratiques monopolistiques n'a été enregistré en 2019.
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Vue d'ensemble de la performance non financière
Notes complémentaires aux états non financiers:
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
résolus et communiqués comme il convient.
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
Aucun incident de corruption enregistré
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
performances non financières »
des Nations unies et la GCCA.
opérations extractives »
Approche commerciale
États non financiers:
Gestion des risques
492 euros ont été o
publiques sur di
International »
d'entreprise
en Floride.
IAR 2019
Approche de TITAN pour le 10e principe. La politique
encourage la formation régulière
pertinents à tous les employés,
pots-de-vin et de corruption et
collaboration du Pacte mondial
du Groupe fournit des conseils
forts de
TITAN reconnaît le risque de
souligne la non-tolérance et
a donc approuvé les e
Critères pour le Niveau avancé du
Pacte mondial des Nations unies
La CdP décrit des engagements, des
stratégies ou des politiques fermes
pour l'intégration de la lutte contre
dans le domaine de la lutte contre
efcaces de suivi et d'évaluation
fcaces pour intégrer
La CdP décrit des systèmes de
La CdP décrit des mécanismes
le principe de lutte contre la
la corruption
la corruption
Critère 14
Critère 12
Critère 13
corruption
gestion e
Principe doivent lutter contre la
corruption sous toutes
l'extorsion de fonds et
ses formes, y compris
Les entreprises
les pots-de-vin
Principe 10
d'application
Champ
lutte contre la
Politiques et
robustes de
procédures
corruption
d'application
Champ
Principe Critères pour le Niveau avancé du
Pacte mondial des Nations unies
Approche de TITAN Références de TITAN
plus large que
Agir en faveur
et d'objectifs
de questions
les Nations
unies
Les dix principes du
Pacte mondial des
Nations unies
objectifs et aux problématiques des
contributions des entreprises aux
La CdP décrit les investissements
La CdP décrit les partenariats et
et l'engagement des politiques
La CdP décrit le militantisme
La CdP décrit les principales
sociaux stratégiques et la
l'action collective
Nations unies
philanthropie
Critère 16
Critère 18
Critère 15
Critère 17
publiques
CSR Europe depuis 2004 et membre
CSR Albania et CSR Kosovo. Depuis
engagement actif dans les réseaux
locaux du Pacte mondial en Grèce,
premiers signataires de l'initiative
2018, TITAN est un membre clé de
depuis 2019. En tant que membre
TITAN est également membre de
fondateur et actif de CSR Hellas,
niveau mondial et local, avec un
unies et reste un participant au
élu du conseil d'administration
TITAN a compté parmi les 500
du Pacte mondial des Nations
Serbie et Macédoine du Nord.
local, TITAN est un membre
la GCCA.
Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication des
Tableau 2.5 « Normes sectorielles utilisées pour les États non financiers »
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Vue d'ensemble de la performance non financière
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
Développement durable des communautés
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
performances non financières »
Approche commerciale
États non financiers:
Comprendre TITAN
d'entreprise
IAR 2019
Références de TITAN Déclaration d'assurance des réviseurs indépendants Examen des performances non
Site Internet de TITAN: Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance
Tableau 1. « Problématiques et limites importantes de la communication des
financières selon les critères de l'UNGC (voir les critères 2-14)
Tableau 2.4 « Indicateurs fondamentaux de gouvernance »
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Vue d'ensemble de la performance non financière
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
Tableau 2.2 « Indice de performance sociale »
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
performances non financières »
Créer de la valeur pour tous
Approche commerciale
États non financiers:
Comprendre TITAN
Voir les critères 1-18
d'entreprise
Politiques du Groupe, développement durable, Gouvernance d'entreprise
Message du président du Comité Exécutif Groupe
Vue d'ensemble de la performance non financière
Μatérialité et dialogue avec les parties prenantes
Gouvernance d'entreprise et gestion des risques
Tableau 3.2 « Systèmes de gestion du Groupe »
Tableau 3.1 « Politiques du Groupe »
Créer de la valeur pour tous
Voir ci-dessus, critères 1-21
Performance régionale
Approche commerciale
Site Internet de TITAN:
États non financiers:
Performance sociale
Comprendre TITAN
Gestion des risques
Approche de TITAN IAR 2019
Notes
principales parties prenantes et sur
utilisant les ressources disponibles.
RSE est axée sur la compréhension
la création de valeur pour tous, en
politique de TITAN en matière de
des domaines matériels pour les
des parties prenantes en faveur
du développement durable. La
valeurs d'entreprise de TITAN
La responsabilité sociale des
et souligne son engagement
durable à s'impliquer auprès
entreprises est l'une des
IAR 2019
Notes
Le Groupe TITAN n'a pas d'activités
les zones identifiés comme étant à
fondamentales dans les pays ou
haut risque de conflit.
Critères pour le Niveau avancé du
Pacte mondial des Nations unies
contrôle du conseil d'administration
La CdP décrit le dialogue avec les
La CdP décrit l'engagement et le
La CdP décrit l'adoption et le
leadership du PDG
parties prenantes
Critère 20
Critère 19
Critère 21
fondamentales de la Société dans
les zones à haut risque de conflit
les pratiques liées aux activités
La CdP décrit les politiques et
Critère 22
Principe Les dix principes du
Pacte mondial des
Nations unies
Les dix principes du
Pacte mondial des
Nations unies
d'application
Champ
développement
en matière de
Gouvernance
et leadership
l'entreprise
durable de
Entreprises et
paix

5. Indice de transparence international (classé par score IPC 2019)

Exposition des opérations TITAN par pays en 2019

Pays classement
IPC 2019
classement
IPC 2018
Variation
du classement(1)
États-Unis 23 22 t
Grèce 60 67 s
Bulgarie 74 77 s
Serbie 91 87 t
Turquie 91 78 t
Kosovo 101 93 t
Albanie 106 99 t
Brésil 106 105 t
Macédoine du Nord 106 93 t
Égypte 106 105 t

NOTES

(1) Explication des symboles des changements au classement :

  • t La détérioration des conditions dans le pays se traduit par une amélioration au classement
  • s L'amélioration des conditions dans le pays se traduit par une dégradation au classement.

Revue Financière

Un aperçu de nos performances financières et sociales et de nos états financiers.

Vue d'ensemble de la performance financière

Rétrospective de l'année 2019

Le Groupe TITAN a su démontrer sa robustesse tout au long de l'année 2019, en maintenant sa belle trajectoire de croissance malgré les difcultés rencontrées sur le marché de la Méditerranée orientale. Ce sont les opérations américaines qui pour encore une année ont contribué de manière décisive aux résultats annuels. Titan America a solidement performé en 2019, la consommation de ciment aux États-Unis ayant continué à augmenter sur fond d'indicateurs macroéconomiques vigoureux. La Grèce a commencé à montrer des signes de redressement, en particulier dans le secteur privé, tandis que la région de l'Europe du Sud-Est a vu ses revenus et sa rentabilité augmenter fortement en lien avec le maintien de la croissance économique. Les performances en Méditerranée orientale se sont détériorées, les conditions en Égypte et en Turquie restant complexes.

Le revenu consolidé du Groupe pour 2019 a atteint 1 609,8 millions d'euros, soit une hausse de 8,0 % par rapport à l'année précédente. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) a progressé de 2.8 % pour s'établir à €267,1 millions d'euros. Le bénéfice net après impôts et intérêts des minoritaires (NPAT), 50,9 millions d'euros, s'est contracté de 5,5 % par rapport à 2018.

Rétrospective de l'année par région 2019

Titan America a de nouveau enregistré une belle performance, la consommation de ciment aux États-Unis ayant continué à augmenter appuyée par des indicateurs macroéconomiques vigoureux. Le rafermissement de la demande du marché, combiné à une démographie dynamique dans les zones où TITAN America opère, a conduit à une augmentation des ventes dans toutes les gammes de produits, à l'exception des cendres volantes du fait de la pénurie d'approvisionnement. La rentabilité a certes été soutenue par des prix de vente plus élevés et de meilleures conditions météorologiques, mais elle a été pénalisée par des coûts d'importation de ciment plus importants, des coûts de distribution accrus ainsi qu'un manque à gagner dans le secteur des cendres volantes. Une fois encore, la performance du secteur des cendres volantes s'est étiolée en raison d'un déficit d'approvisionnement de cendres, le gaz naturel continuant à remplacer le charbon en tant que carburant dans l'industrie de production d'énergie aux États-Unis.

En dollars américains, les recettes ont de nouveau franchi le seuil du milliard de dollars en 2019, pour atteindre 1,06 milliard de dollars. En euros, les recettes aux États-Unis ont enregistré une hausse de 10,7 % pour s'établir à 952,0 millions d'euros et l'EBITDA, à 179,3 millions d'euros, a progressé de 0,8 % par rapport à l'année dernière.

La performance en Grèce s'est améliorée, accompagnée par une croissance modérée de la demande. Les constructions relatives au secteur touristique ont été à la hausse et les investissements du secteur privé, tant résidentiels que non résidentiels, ont enregistré une augmentation. Des retards dans les projets d'infrastructures publiques ont neutralisé une partie de la croissance des ventes du secteur privé. Les coûts de production ont bénéficié de la baisse des prix des combustibles solides (elle-même permise par la diminution du prix du coke de pétrole), tandis que les coûts de l'électricité ont augmenté alourdis par des coûts du CO₂ davantage répercutés. Les exportations de ciment sont quant à elles restées vigoureuses, les États-Unis représentant le plus grand marché d'exportation de la Grèce. En même temps, les exportations de clinker à faible marge ont diminué, en raison du recul de la rentabilité marginale lié aux coûts du CO₂ .

Les recettes totales pour la Grèce et l'Europe occidentale en 2019 ont augmenté de 3,3 % pour atteindre 244,9 millions d'euros, tandis que l'EBITDA s'est renforcé de 9,2% pour atteindre 11,9 millions d'euros.

La performance de l'Europe du Sud-Est s'est considérablement améliorée, soutenue par la croissance économique continue dans la région. L'activité du domaine de la construction a été globalement en augmentation, portée par la croissance du segment résidentiel et, dans la plupart des pays, des projets d'infrastructure. Les recettes ont sensiblement augmenté, sous l'efet d'une demande plus importante de matériaux de construction, qui s'est traduite par une croissance des volumes, combinée à un environnement plus favorable aux prix. Les performances régionales ont en outre été stimulées par des taux d'utilisation des installations plus élevés, un recours accru aux carburants de remplacement et une baisse des coûts des carburants partiellement compensée par la hausse des prix de l'électricité.

En 2019, les recettes en Europe du Sud-Est ont crû de 10,0 % pour atteindre 262,6 millions d'euros, tandis que l'EBITDA a progressé de 29,4 %, atteignant 77,2 millions d'euros.

Fin 2019, en accord avec sa stratégie commerciale à long terme et ses ambitions de croissance, le Groupe TITAN a acquis les participations minoritaires de la Société Financière Internationale (SFI) dans les filiales de TITAN en Albanie, en Serbie, en Macédoine du Nord et au Kosovo.

En Méditerranée orientale, les conditions demeurent éprouvantes.

En Égypte, malgré une forte croissance du PIB (6 %) pour la troisième année consécutive, la consommation de ciment en 2019 a chuté de 3,6 %, marquant une nouvelle année de contraction dans un marché qui soufre également d'une capacité excédentaire. Le secteur a été poussé à réduire les taux d'utilisation des installations, ce qui, combiné à la hausse des coûts de l'électricité et des taxes sur l'argile, s'est traduit par une augmentation substantielle des coûts. Les prix n'ont en outre pas été ajustés en conséquence, entrainant une nouvelle diminution de la rentabilité. Fin 2019, le Groupe TITAN a procédé à l'acquisition de la participation minoritaire détenue par la Société Financière Internationale (SFI) dans les opérations de TITTAN en Égypte. À la suite de cette transaction, notre filiale Alexandria Portland Cement Company a entamé le processus de retrait de la cote de ses actions à la Bourse du Caire.

En Turquie, le secteur de la construction a été afecté par la conjoncture économique défavorable, la consommation de ciment ayant chuté d'environ 30 % par rapport à 2018. Nos activités ont été afectées par la décélération générale du marché. Toutefois, au cours du second semestre 2019 le marché a montré des signes encourageants de stabilisation. En 2019, Adocim a été consolidée par intégration globale sur l'année

entière à la suite de l'acquisition de la participation de 25 % de notre partenaire en octobre 2018.

Au total, les résultats d'exploitation en Méditerranée orientale ont diminué. Les recettes totales ont atteint 150,3 millions d'euros, enregistrant une baisse de 2,6 %, tandis qu'au niveau de l'EBITDA, le Groupe a enregistré une perte de 1,2 millions d'euros contre un gain de 11,3 millions d'euros en 2018. Il convient de noter que l'amélioration progressive au second semestre 2019 s'est traduite par un EBITDA positif de 1,8 millions d'euros au T4 2019.

Au Brésil, le marché a enregistré une expansion pour la première fois en 5 ans, le pays étant entré dans une phase de reprise et de croissance économique progressive.

Apodi, notre coentreprise au Brésil, a enregistré une hausse de 3,7 % de ses recettes, essentiellement induite par l'augmentation du volume des ventes.

Financement et Investissements

Le flux de trésorerie d'exploitation disponible du Groupe en 2019 était de 175 millions d'euros, soit une augmentation de 23 millions d'euros par rapport à 2018. La génération de flux de trésorerie a bénéficié de la hausse de l'EBITDA et de la diminution des dépenses d'investissement. En 2019, les dépenses d'investissement du Groupe ont atteint 109 millions d'euros, contre 119 millions d'euros en 2018, dont plus de la moitié a été consacrée aux activités du Groupe aux États-Unis.

La dette nette du Groupe à la fin de l'année 2019 s'élevait à 836 millions d'euros, en hausse de 64 millions d'euros par rapport à la fin de 2018. Cette augmentation s'explique par des éléments exceptionnels d'une valeur de 111 millions d'euros, comme notamment l'impact de l'adoption de la norme IFRS 16 chifrée à 59 millions d'euros, et l'achat d'actions propres («squeeze-out») en vue de la nouvelle cotation de TCI, s'élevant à 52 millions d'euros (coûts de transaction compris). Par ailleurs, la dette nette s'est élargie de 20 millions d'euros du fait du paiement initial pour l'acquisition des participations minoritaires de la SFI en Europe du Sud-Est et en Égypte. En excluant les éléments susmentionnés, la dette nette aurait diminué de 67 millions d'euros.

En juillet 2019, Titan Global Finance PLC a remboursé 160,6 millions d'euros d'obligations arrivant à échéance en puisant dans les liquidités disponibles du Groupe.

En juillet 2019, Titan Cement International S.A. (TCI) a annoncé le succès de l'ofre volontaire d'échange d'actions qui a été soumise le 16 avril 2019 en vue d'acquérir toutes les actions ordinaires et préférentielles émises par TITAN Cement Company S.A. (TITAN). Dans le cadre de cette opération, 93 % des actions ordinaires de TITAN et 92,36 % de ses actions préférentielles ont été présentées. Compte tenu du succès de la procédure, TCI est devenue la société mère du Groupe TITAN et ses actions ont été cotées le 23 juillet 2019 sur Euronext Bruxelles, la Bourse d'Athènes et Euronext Paris. Enfin, le 19 août 2019, la Société a exercé le solde de ses droits de retrait obligatoire et acquis 100 % des actions ordinaires et préférentielles de TITAN.

En novembre 2019, Titan Cement International SA (TCI) a racheté à la Société Financière Internationale (SFI) les participations minoritaires que cette dernière détenait dans les filiales de TITAN en Europe du Sud-Est et en Égypte. Cette transaction a conclu la coopération fructueuse de Titan avec la SFI, qui s'est progressivement mise en place depuis 2008 en Albanie,

en Égypte, en Serbie, en Macédoine du Nord et au Kosovo. Le montant total de la transaction s'élève à 81,8 millions d'euros. Cet investissement croissant dans ses propres filiales souligne l'implication à long terme de TITAN dans ces régions.

Enfin, en novembre 2019, Standard & Poor's a réactualisé ses perspectives concernant le Groupe. L'agence a ainsi attribué à TITAN une note de crédit «BB» ainsi qu'une perspective stable.

Résolutions du Conseil d'administration

Remboursement de capital: À la suite de l'autorisation accordée au Conseil d'administration le 13 mai 2019 par l'Assemblée extraordinaire des Actionnaires de la société, le Conseil d'administration de Titan Cement International SA a décidé d'un remboursement de capital à hauteur de 0,20 euro par action à tous les Actionnaires de la Société inscrits au registre le 14 mai 2020. Les détails relatifs aux modalités de paiement seront communiqués ultérieurement et séparément.

Rachat d'actions: Le Conseil d'administration a également décidé d'activer le programme de rachat des actions de TCI (approuvé en Assemblée générale extraordinaire des Actionnaires pour un montant maximum de 50 millions d'euros, en mai 2019). À compter du 20 mars 2020, TCI et TITAN ont lancé un programme de rachat d'actions pour un montant maximum de 10 millions d'euros, portant sur un nombre maximum de 1 million d'actions TCI et une durée prévue de deux mois.

Perspectives

Au moment où nous rédigeons ces lignes (mi-mars 2020), l'épidémie du coronavirus s'accompagne d'une grande incertitude au sujet des perspectives macroéconomiques. Bien que nous n'ayons pas encore constaté d'impact significatif sur nos activités et que notre secteur soit moins exposé que la plupart des autres aux efets immédiats de l'épidémie, il est inévitable qu'il ne soit pas afecté.

Aujourd'hui nous nous concentrons sur la crise du coronavirus et son impact sans précèdent sur l'économie mondiale. Nous prenons des mesures pour protéger nos employés, répondre aux besoins de nos clients et assurer la continuité de nos opérations. Nous créons des plans de contingence et de flexibilité et nous avons renforcé notre position de liquidité à 400 millions d'euros, en combinant les liquidités disponibles et les facilités de crédit bancaires engagées.

Jusqu' à l'émergence de l'épidémie du coronavirus, notre planification pour 2020 reposait sur des perspectives largement positives: aux Etats Unis, la longue période de croissance devait se poursuivre, avec des indicateurs macroéconomiques favorables, à l'appui du marché résidentiel. TITAN est positionné de manière flexible sur le marché de la côte Est en maintenant sa position actuelle dans ses principales régions métropolitaines et considère comme priorité la réalisation de l'efcacité des dépenses d'investissement antérieures et l'utilisation de technologies émergentes pour optimiser les coûts de production et les processus logistiques.

En Grèce, on s'attendait à ce que l'optimisme pour une reprise de la construction en 2020 se maintienne. De grands projets devraient démarrer au cours de l'année. La consommation privée devrait également poursuivre sa tendance positive. En même temps, le Groupe s'est activement préparé à la nouvelle phase du système d'échange de quotas d'émission de CO₂, qui entraînera inévitablement une réduction des exportations de clinker.

A priori, les pays d'Europe du Sud-Est devaient rester sur une trajectoire positive, la croissance économique stimulant l'activité de construction.

La Turquie et l'Égypte devraient continuer à se heurter à une demande médiocre en 2020, bien que les fondamentaux de long terme qui animent la demande restent solides dans les deux pays.

Actions propres

L'Assemblée générale extraordinaire des Actionnaires du 13 mai 2019 a autorisé le Conseil d'administration de la Société, sous réserve de la réalisation de l'ofre publique d'achat, à acquérir et à céder les actions propres de la Société conformément aux dispositions des articles 7:215 et suivants du Code belge des sociétés et associations (CSA). Cette autorisation couvre l'acquisition d'actions de la Société par l'une quelconque de ses filiales directes, dans les limites prévues par le CSA.

Au terme de l'ofre publique d'achat, Titan S.A. est devenue une filiale directe de la Société et détenait 4 844 923 actions de la Société selon la déclaration de transparence du 26.7.2019 , lesquelles, conformément à l'article 7:221 du CSA, sont traitées comme des actions propres de la Société. Au terme de l'ofre publique d'achat, Titan S.A. est devenue une filiale directe de la Société et détient selon la déclaration de transparence du 26.7.2019 4 844 923 actions de la Société, qui, conformément à l'article 7:221 du CSA, sont traitées comme des actions propres de la Société.

Après la finalisation de l'ofre publique d'achat, la Société n'a pas acquis d'actions propres.

Au 31 décembre 2019, TITAN détenait 4 804 140 actions de TCI, représentant 5,83 % des droits de vote de TCI.

Vente d'actions propres dans le cadre des Plans d'options sur actions

À la suite de la réalisation de l'ofre publique d'achat, Titan S.A. (Filiale directe de la Société) a cédé courant 2019 aux employés du Groupe Titan et dans le cadre de plans d'options sur actions, 40 783 actions de la Société, représentant autour de 0,05 % du capital-actions de la Société, pour un montant total de 407 830 euros (soit 10 euros/action).

Événements postérieurs au bilan

Analyse de risque COVID-19

À partir de mars 2020, en raison de la propagation rapide du COVID-19, des mesures de distanciation sociale ont été imposées dans la plupart des pays. Ces mesures perturbent l'économie mondiale et entraînent une baisse de la demande. Depuis le début de la crise du coronavirus, Titan a pris des mesures afin de protéger la santé et la sécurité de nos collaborateurs, d'assurer la continuité de ses activités et de répondre aux besoins de nos clients. La santé et la sécurité de nos employés, de nos clients et de nos fournisseurs sont l'une de nos premières priorités, et plusieurs mesures de précaution ont été prises à cette fin. Des plans de continuité de l'activité ont été mis en œuvre, et toutes nos usines de production de ciment et autres activités intégrées restent en opération. Même si nous n'avons pas encore constaté d'impact significatif sur nos activités et même si les volumes de ventes au premier trimestre sont restés à leurs niveaux habituels, il est inévitable que la crise du COVID-19 nous touche

prochainement. Les secteurs de la construction et des matériaux de construction sont moins exposés à cette crise à court terme (Moody's les classe parmi les secteurs à « faible risque ») mais ils devraient quand même connaître une baisse des volumes de vente, en particulier et plus gravement au deuxième trimestre.

Afin d'évaluer l'impact potentiel sur sa situation de liquidité et de rentabilité, le Groupe a préparé une évaluation des risques auxquels il pourrait être confronté dans un scénario de crise et a réalisé une simulation de crise intégrant des baisses de volumes pour le reste de l'année, des délais de règlement plus longs pour les créances commerciales, des fonds de roulement inchangés, une forte baisse des dépenses d'équipement et investissements et de légères baisses des prix. Aucun programme d'économie des coûts n'a été intégré à cette prévision, même si nous avons l'intention d'implémenter (et avons déjà commencé à préparer) diférentes initiatives visant à réduire les coûts et à améliorer les flux de trésorerie. Dans ce scénario, le Groupe devrait disposer de liquidités sufsantes pour les 12 prochains mois.

Nous avons créé des réserves de contingence et de flexibilité et nous avons renforcé notre position de liquidité à 400 millions d'euros, répartis entre des espèces en caisse et des facilités de crédit bancaires engagées disponibles. On notera qu'en 2020, il existe un risque de voir l'EBITDA Groupe baisser à un niveau susceptible d'entraîner la violation d'un covenant financier pour notre facilité de crédit tournant de 200 millions d'euros en attente, laquelle est actuellement inutilisée. En cas de violation de ce covenant, nous comptons demander une dérogation aux prêteurs. Cette dérogation devrait selon nous être accordée puisque les prêteurs ont parfaitement conscience des circonstances exceptionnelles susceptibles d'entraîner cette violation. Toutefois, compte tenu de l'évaluation efectuée par le Groupe, il n'est pas prévu que cette facilité non tirée soit utilisée. Notre analyse et nos projections nous confortent dans la conviction que le Groupe pourra braver la tempête et surmonter la baisse de rentabilité temporaire.

Les conséquences de la crise COVID-19 n'ont pas d'impact matériel sur la situation financière du Groupe pour l'exercice clos le 31/12/2019. La direction du Groupe conclut que, même si le COVID-19 risque d'avoir un impact significatif sur les opérations du Groupe en 2020, cet impact pourra être absorbé et ne met pas en péril sa viabilité à long terme.

Déclaration relative à la continuité de l'exploitation

Le Conseil d'administration, ayant dûment pris en compte :

a. la situation financière de la Société;

  • b. les risques auxquels la Société est confrontée et qui pourraient avoir une incidence sur son modèle d'entreprise et sur l'adéquation de ses fonds propres; et
  • c. le fait qu'aucune incertitude significative n'est identifiée quant à la capacité de la Société à poursuivre son activité dans un avenir prévisible et, en tout état de cause, sur une période d'au moins douze mois à compter de la date d'approbation des États financiers

déclarent qu'ils estiment qu'il est approprié pour la Société de continuer à adopter le principe de continuité d'exploitation pour l'établissement de ses États financiers et qu'aucune incertitude significative n'est identifiée quant à la capacité de la Société à continuer à adopter le principe de continuité d'exploitation pour l'établissement de ses États financiers dans un avenir prévisible et, en tout état de cause, sur une période d'au moins douze mois à compter de la date d'approbation des États financiers pour l'exercice 2019.

Déclaration de viabilité

Le Conseil d'administration a évalué les perspectives de la Société en tenant compte de sa situation actuelle et des risques majeurs auxquels elle est confrontée sur une période de cinq ans, ce qui a été jugé approprié pour tirer des conclusions. Le Conseil d'administration peut raisonnablement s'attendre à ce que la Société soit en mesure de poursuivre ses activités et de faire face à ses obligations à mesure qu'elles se présenteront durant la période considérée dans le cadre de cette évaluation.

Rapport annuel du Conseil d'administration et comptes financiers pour l'exercice 2019

Le Conseil d'administration considère que le Rapport annuel et les Comptes financiers pour l'exercice 2019, pris dans leur ensemble, sont justes, équilibrés et compréhensibles et fournissent les informations dont les actionnaires ont besoin pour évaluer les performances, le modèle d'entreprise et la stratégie de la Société.

Revue Financière

États financiers

Les États financiers annuels présentés aux pages suivantes ont été approuvés par le Conseil d'administration le 9 avril 2020.

Le Président du Conseil d'Administration Efstratios-Georgios Arapoglou

Directeur général et CFO du groupe Michael Colakides

CFO de la Société Grigorios Dikaios Directeur de la consolidation financière Athanasios Danas

Compte de résultat consolidé

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre
Notes 2019 2018*
Produits 3 1 609 778 1 490 097
Coût des ventes 5 -1 315 866 -1 201 884
Marge brute 293 912 288 213
Autres produits d'exploitation 4.i 9 682 15 405
Frais administratifs 5 -145 188 -130 241
Frais commerciaux et de marketing 5 -25 289 -22 321
Perte de valeur nette sur actifs financiers 20 -1 667 -1 160
Autres charges d'exploitation 4.i -4 282 -5 952
Bénéfice d'exploitation 3 127 168 143 944
Autres éléments du résultat 4.ii 14 -3 143
Charges financières nettes 6.i, 6.ii -59 643 -63 817
Plus/(moins)-value découlant des écarts de change 6.iii -4 539 9 319
Quote-part dans les résultats des entreprises associées et co-entreprises 15 1 366 -3 741
Bénéfice avant impôts 64 366 82 562
Charge d'impôt 8 -11 211 -26 578
Bénéfice après impots 53 155 55 984
Attribuable aux :
Actionnaires de la société mère 50 905 53 847
Intérêts minoritaires 2 250 2 137
53 155 55 984
Résultat non dilué par action (en €) 9 0,6452 0,6706
Résultat dilué par action (en €) 9 0,6385 0,6653

*La norme IFRS 16 a été appliquée en comptabilisant l'impact cumulé dans les résultats reportés sans retraitement des données comparatives de 2018 (note 1).

Les principaux états financiers doivent être lus conjointement aux notes annexes.

État consolidé du résultat global

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre
Notes 2019 2018*
Bénéfice après impots 53 155 55 984
Autres éléments du résultat global :
Éléments pouvant être reclassés dans le compte de résultat
Plus-value de change résultant de la conversion d'opérations étrangères 14 090 15 356
Écart de conversion sur les transactions désignées comme faisant partie de l'investissement
net dans une opération étrangère 10 284 2 918
Impôts relatifs à ces éléments 18 -2 314 -657
Éléments qui ne seront pas reclassés dans le compte de résultat
Écart de réévaluation des actifs 12 172 160
Effet dû aux variations des taux d'imposition 18 35 142
Moins-value de réévaluation sur régime de retraite à prestations définies 24 -748 -1 607
Quote-part dans les autres éléments du résultat des entreprises associées et co-entreprises -28 3
Impôts relatifs à ces éléments 18 123 356
Autres éléments du résultat global pour l'exercice, nets d'impôts 21 614 16 671
Résultat global total pour l'exercice, net d'impôts 74 769 72 655
Attribuable aux :
Actionnaires de la société mère 73 039 62 686
Intérêts minoritaires 1 730 9 969
74 769 72 655

*La norme IFRS 16 a été appliquée en comptabilisant l'impact cumulé dans les résultats reportés sans retraitement des données comparatives de 2018 (note 1). Les principaux états financiers doivent être lus conjointement aux notes annexes.

État consolidé de la situation financière

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018*
Actif
Notes
Immobilisations corporelles
1 699 078
11
1 647 892
Immeubles de placement 11 628
12
12 202
Goodwill 344 523
13
338 400
Immobilisations incorporelles 80 817
14
66 821
Investissements dans des entreprises associées et co-entreprises 113 858
15
117 567
Instruments financiers dérivés -
36
94
Créances résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés 12 937
36
-
Autres actifs non courants 15 436
17
13 096
Actifs d'impôt différé 13 939 8 715
Total actif non courant 18
2 292 216
2 204 787
Stocks 283 519
19
286 561
Créances et charges constatées d'avance 186 565
20
199 122
Créance d'impôt 5 657 7 664
Instruments financiers dérivés 1 245
36
796
Créances résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés 3 829
36
-
Trésorerie et équivalents de trésorerie 90 388
21
171 000
Total actif courant 571 203 665 143
Total Actif 2 863 419 2 869 930
Capitaux propres et passif
Capitaux propres et réserves attribuables aux propriétaires de la société mère
22,23
1 375 165 1 394 133
Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 34 626
15.3
77 157
Total capitaux propres (a) 1 409 791 1 471 290
Emprunts à long terme 776 694
32
745 222
Dettes d'obligation locative à long terme 46 126
33
-
Instruments financiers dérivés 11 084
36
-
Passif d'impôt différé 96 319
18
94 414
Obligations au titre des prestations de retraite 35 268
24
32 741
Provisions 31 587
25
28 373
Passifs sur contrat non courants - 18
Autres passifs non courants 55 062
26
5 669
Total passif non courant 1 052 140 906 437
Emprunts à court terme 86 277
32
197 637
Intérêts à payer 3 863 8 930
Dettes d'obligation locative à court terme 17 030
33
-
Instruments financiers dérivés 2 692
36
2
Dettes résultant du règlement intermédiaire sur dérivés 1 092
36
-
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 265 519
27
256 273
Passifs sur contrat courants 13 580
27
15 944
Impôt à payer 3 251 1 651
Provisions 8 184
25
11 766
Total passif courant 401 488 492 203
Total passif (b) 1 453 628 1 398 640
Total capitaux propres et passif (a+b) 2 863 419 2 869 930

Les principaux états financiers doivent être lus conjointement aux notes annexes. *La norme IFRS 16 a été appliquée en comptabilisant l'impact cumulé dans les résultats reportés sans retraitement des données comparatives de 2018 (note 1). Tableau de l'état consolidé des variations des capitaux propres (suite)

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)

Attribuable aux actionnaires de la société

Actions
ordinaires
Prime
d'émission
Actions
préférentielles
Options
sur
actions
Actions
propres
ordinaires
Actions
propres
préférentielles
Autres
réserves
(note 23)
Résultats
reportés
Total Participations ne
donnant pas le
contrôle (intérêts
minoritaires)
Total
capitaux
propres
Solde au 1er janvier 2018 231 190 22 826 22 707 3 003 -103 952 -1 432 723 716 409 155 1 307 213 62 459 1 369 672
Changements des méthodes comptables - - - - - - 888 -1 357 -469 1 -468
Solde retraité au 1er janvier 2018 231 190 22 826 22 707 3 003 -103 952 -1 432 724 604 407 798 1 306 744 62 460 1 369 204
Bénéfice de l'exercice - - - - - - - 53 847 53 847 2 137 55 984
Autres éléments du résultat global - - - - - - 8 839 - 8 839 7 832 16 671
Total résultat global de l'exercice - - - - - - 8 839 53 847 62 686 9 969 72 655
Augmentation du capital-actions 73 210 - 7 190 - - - -80 400 - - - -
Réduction du capital-actions (note 10, 22) -38 531 - -3 784 - - - - - -42 315 - -42 315
Impôt et charges liés à l'augmentation du
capital-actions
- - - - - - -2 944 - -2 944 - -2 944
Dividendes distribués (note 10, 15.3) - - - - - - - -4 231 -4 231 -3 936 -8 167
Achat d'actions propres (note 22) - - - - -7 092 -1 522 - - -8 614 - -8 614
Vente - cession d'actions propres pour plan
d'options sur actions (note 22)
- - - - 1 114 - - -675 439 - 439
Coûts de l'augmentation du capital-actions
au niveau des filiales
- - - - - - - -1 100 -1 100 - -1 100
Programmes de paiements fondés sur des
actions (note 22)
- - - 1 755 - - - - 1 755 - 1 755
Comptabilisation de l'option de vente
d'une participation ne donnant pas le
contrôle (intérêts minoritaires)
- - - - - - 1 150 - 1 150 -1 594 -444
Participation des intérêts minoritaires à
l'augmentation du capital-actions d'une
filiale
- - - - - - - - - 2 183 2 183
Acquisition de participations ne donnant
pas le contrôle (intérêts minoritaires)
- - - - - - 11 135 4 256 15 391 -15 391 -
Acquisition d'une co-entreprise (note 29) - - - - - - 64 540 632 65 172 23 466 88 638
Transfert entre réserves (note 23) - - - -1 016 - - 11 563 -10 547 - - -
Solde au 31 décembre 2018 265 869 22 826 26 113 3 742 -109 930 -2 954 738 487 449 980 1 394 133 77 157 1 471 290
#REF! #REF! #REF! #REF! #REF! #REF! - - -
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e
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o
pr
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a
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é
d
oli
s
n
o
at c
ét
e l'
d
u
a
e
bl
a
T

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)

Attribuable aux actionnaires de la société

Actions
ordinaires
Prime
d'émission
Actions
préférentielles
Options
sur
actions
Actions
propres
ordinaires
Actions
propres
préférentielles
Autres
réserves
(note 23)
Résultats
reportés
Total Participations ne
donnant pas le
contrôle (intérêts
minoritaires)
Total
capitaux
propres
Solde au 1er janvier 2019 265 869 22 826 26 113 3 742 -109 930 -2 954 738 487 449 980 1 394 133 77 157 1 471 290
Changements des méthodes
comptables(note 1)
- - - - - - - -4 448 -4 448 - -4 448
Solde retraité au 1er janvier 2019 265 869 22 826 26 113 3 742 -109 930 -2 954 738 487 445 532 1 389 685 77 157 1 466 842
Bénéfice de l'exercice - - - - - - - 50 905 50 905 2 250 53 155
Autres éléments du résultat global - - - - - - 22 134 - 22 134 -520 21 614
Total résultat global de l'exercice - - - - - - 22 134 50 905 73 039 1 730 74 769
Changement de société mère au profit
de Titan Cement International
893 479 -7 505 -26 113 - -3 096 3 096 -902 726 -401 -43 266 - -43 266
Coûts d'assurance - -9 347 - - - - - - -9 347 - -9 347
Impôt et charges liés à la réduction du
capital-actions
- - - - - - 6 256 - 6 256 - 6 256
Impôt et charges liés à la diminution du
capital-actions
- - - - - - - -1 259 -1 259 - -1 259
Dividendes distribués (note 10, 15.3) - - - - - - - -12 694 -12 694 -979 -13 673
Achat d'actions propres (note 22) - - - - -6 713 -142 - - -6 855 - -6 855
Vente - cession d'actions propres pour le
plan d'options sur actions (note 22)
- - - - 2 600 - - -1 551 1 049 - 1 049
Programmes de paiements fondés sur
des actions (note 22)
- - - 2 094 - - - - 2 094 - 2 094
Participation des intérêts minoritaires à
l'augmentation du capital-actions d'une
filiale
- - - - - - - - - 2 227 2 227
Acquisition de participations ne donnant
pas le contrôle (intérêts minoritaires)
- - - - - - 26 851 -50 388 -23 537 -45 509 -69 046
Transfert entre réserves (note 23) - - - -932 - - 2 051 -1 119 - - -
Solde au mardi 31 décembre 2019 1 159 348 5 974 - 4 904 -117 139 - -106 947 429 025 1 375 165 34 626 1 409 791

Les principaux états financiers doivent être lus conjointement aux notes annexes.

Tableaux des flux de trésorerie consolidés

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre
Notes 2019 2018*
Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation
Bénéfice après impôts 53 155 55 984
Ajustements avant variations du fonds de roulement 28 232 067 215 594
Variations du fonds de roulement 28 -1 045 -1 100
Trésorerie générée par l'exploitation 284 177 270 478
Impôt payé -9 817 -9 198
Trésorerie nette générée par les activités d'exploitation (a) 274 360 261 280
Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement
Paiements au titre des immobilisations corporelles 11,12 -103 663 -102 118
Paiements au titre des immobilisations incorporelles 14 -5 650 -16 394
Paiements au titre d'une augmentation du capital-actions des entreprises associées et co
entreprises -312 -15 015
Paiements au titre de l'acquisition de filiales et de co-entreprises, nets de la trésorerie acquise - -16 668
Produit de la vente d'immobilisations corporelles, incorporelles et d'immeubles de placement 28 6 824 1 850
Produit des dividendes 3 335 2 649
Produit de la cession d'une co-entreprise, net de la trésorerie cédée 15 - 4 610
Intérêts reçus 1 713 1 855
Flux de trésorerie nets liés aux activités d'investissement (b) -97 753 -139 231
Flux de trésorerie nets après activités d'investissement (a)+(b) 176 607 122 049
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
Produit de la participation des intérêts minoritaires à l'augmentation du capital-actions/la
création d'une filiale 2 227 2 123
Acquisition de participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) -20 376 -63
Paiement net lié au changement de société mère au profit de TCI 22 -42 872 -
Coûts d'assurance 22 -9 347 -
Paiements résultant de diminutions du capital-actions -1 266 -42 138
Dividendes versés -13 690 -8 152
Paiements liés aux rachats d'actions 22 -6 855 -8 614
Produit de la vente d'actions propres 22 1 049 439
Produit des subventions publiques - 276
Intérêts et autres charges connexes payés 34 -63 914 -61 620
Produits des emprunts et des instruments financiers dérivés 34 366 086 313 789
Paiements des emprunts et des instruments financiers dérivés 34 -455 180 -301 795
Principaux éléments des paiements liés aux contrats de location / location-financement (2018) 34 -15 936 -2 632
Flux de trésorerie nets liés aux activités de financement (c) -260 074 -108 387
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (a)+(b)+(c) -83 467 13 662
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l'exercice 21 171 000 154 247
Effets des variations des taux de change 2 855 3 091
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 21 90 388 171 000

*La norme IFRS 16 a été appliquée en comptabilisant l'impact cumulé dans les résultats reportés sans retraitement des données comparatives de 2018 (note 1). Les principaux états financiers doivent être lus conjointement aux notes annexes.

Sommaire

1. Informations sur la société et résumé des
principales méthodes comptables 135
1.1 Base d'établissement 135
1.2 Consolidation 139
1.3 Conversion de devises 141
1.4 Immobilisations corporelles 142
1.5 Immeubles de placement 142
1.6 Goodwill et immobilisations incorporelles (autres
que le goodwill) 143
1.7 Frais de découverture reportés 144
1.8 Dépréciation des actifs non financiers autres que
le goodwill
144
1.9 Contrats de location 144
1.10 Stocks 145
1.11 Créances commerciales 145
1.12 Trésorerie et équivalents de trésorerie 145
1.13 Capitaux propres 145
1.14 Emprunts 146
1.15 Impôts courants et diférés 146
1.16 Avantages du personnel 146
1.17 Subventions publiques 147
1.18 Droits d'émission de CO₂ 147
1.19 Provisions 148
1.20 Restauration des sites, réhabilitation des carrières
et coûts environnementaux 148
1.21 Produits 148
1.22 Distribution de dividendes 149
1.23 Information sectorielle 149
1.24 Actifs financiers 149
1.25 Compensation des instruments financiers 149
1.26 Dépréciation des actifs financiers 150
1.27 Instruments financiers dérivés et activités de
couverture 150
1.28 Décomptabilisation d'actifs et de passifs
financiers
151
1.29 Coûts d'emprunt 151
1.30 Dettes fournisseurs 151
1.31 Éléments exceptionnels 151
2. Estimations et jugements comptables significatifs 152
2.1 Dépréciation du goodwill 152
2.2 Impôts sur les bénéfices 152
2.3 Actifs d'impôt diféré 152
2.4 Durée d'utilité et valeur résiduelle 152
2.5 Contrats de location 152
2.6 Provision pour créances commerciales 152
2.7 Provision pour la réhabilitation de
l'environnement 152
2.8 Regroupements d'entreprises 152
2.9 Juste valeur des paiements fondés sur des actions 152
3. Information sectorielle 153
4. Autres produits et charges d'exploitation 156
5. Charges par nature 156
6. Charges financières nettes et value découlant des
écarts de change 157
7. Frais de personnel 157
8. Charge d'impôt 158
9. Résultat par action 159
10. Dividendes et rendement du capital 159
11. Immobilisations corporelles 160
12. Immeubles de placement 163
13. Goodwill 164
14. Immobilisations incorporelles 166
15. Investissements dans des entreprises associées,
co-entreprises et filiales
167
16. Principales filiales, entreprises associées
et co-entreprises 170
17. Autres actifs non courants 173
18. Impôts diférés 173
19. Stocks 177
20. Créances et acomptes verses 177
21. Trésorerie et équivalents de trésorerie 178
22. Capital-actions et prime 179
23. Autres réserves 183
24. Autres avantages postérieurs à l'emploi
et indemnités de fin de contrat de travai 185
25. Provisions 188
26. Autres passifs non courants 189
27. Dettes fournisseurs, autres passifs et passifs
sur contrat courants 189
28. Trésorerie générée par l'exploitation 190
29. Regroupements d'entreprises 192
30. Imprévus et engagements 192
31. Transactions avec des parties liées 194
32. Emprunts 195
33. Contrats de location 197
34. Variations des passifs résultant des activités de
financement 198
35. Objectifs et politiques de gestion des risques
financiers
199
36. Instruments financiers et évaluation de la juste
valeur
203
37. Exercices non contrôlés par les autorités fiscales 206
38. Reclassements 206
39. Événements postérieurs à la période de référence 207

1. Informations sur la société et résumé des principales méthodes comptables

TITAN Cement International S.A. (la Société ou TCI) est une société anonyme de droit belge. La société est enregistrée sous le numéro 0699.936.657 et son siège social est sis 23 rue de la Loi, 7e étage, bte 4, 1040 Bruxelles, Belgique, tandis qu'un établissement d'afaires a été implanté en République de Chypre, à l'adresse suivante : Arch. Makariou III, 2-4 Capital Center, 9th floor, 1065, Nicosi, Chypre. Les actions de la Société sont négociées sur Euronext Bruxelles avec une cotation parallèle à la Bourse d'Athènes et d'Euronext Paris.

La Société et ses filiales (ensemble dénommé «le Groupe») sont actives dans la production, le commerce et la distribution d'une large gamme de matériaux de construction, y compris le ciment, le béton, les agrégats, les blocs de ciment, les mortiers secs et les cendres volantes. Le Groupe exerce principalement son activité en Grèce, dans les Balkans, en Égypte, en Turquie, aux États-Unis et au Brésil.

La note 16 comporte des informations sur la structure du Groupe.

Le 16 avril 2019, TCI a soumis aux actionnaires de Titan Cement Company S.A. (Titan S.A.), l'ancienne société mère du Groupe, une ofre volontaire d'échange de la totalité des actions ordinaires et préférentielles émises par Titan S.A. contre de nouvelles actions de TCI.

Suite au succès de son ofre publique d'achat volontaire, la Société a acquis le 19 juillet 2019 environ 93,00 % des actions ordinaires et 92,36 % des actions préférentielles de Titan S.A et est devenue la société mère ultime du groupe.

En outre, le 23 juillet 2019, les actions de TCI ont été inscrites à la cote d'Euronext Bruxelles, avec une cotation secondaire à la Bourse d'Athènes ainsi qu'à Euronext Paris.

Enfin, le 19 août 2019, la société a exercé ses droits de retrait obligatoire et acquis 100 % des actions ordinaires et préférentielles de Titan S.A..

Ces transactions constituent une réorganisation du capital action du Groupe n'impactant pas la substance du reporting du Groupe. Les états financiers consolidés de TCI sont présentés sur la base des valeurs provenant des états financiers consolidés de Titan S.A.. La structure des capitaux propres du Groupe reflète le capital action et la prime d'émission de TCI, tandis que les autres montants figurant dans les capitaux propres du Groupe sont ceux des états financiers consolidés de Titan S.A.. La diférence qui en résulte est comptabilisée en tant que «réserve de réorganisation» (note 22).

Les présents états financiers consolidés ont été autorisés pour publication par le Conseil d'administration le 9 avril 2020.

Résumé des principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables qui ont été appliquées pour établir les présents états financiers sont décrites ci-après:

1.1 Base d'établissement

Les présents états financiers consolidés ont été établis conformément aux Normes internationales d'information financière (IFRS), telles que publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB) et adoptées par l'Union européenne, et aux interprétations (IFRIC) émises par le Comité d'interprétation IFRS. Ils ont par ailleurs été préparés selon les mêmes méthodes comptables que l'exercice précédent, à l'exception de l'adoption des normes, amendements et/ou interprétations nouveaux ou révisés, obligatoires pour les périodes débutant le 1er janvier 2019 ou à une date ultérieure.

Ils ont été préparés selon la méthode du coût historique, à l'exception des immeubles de placement, de certains actifs et passifs financiers (notamment les instruments dérivés) et des actifs des régimes de retraite à prestations définies évalués à la juste valeur. Les états financiers consolidés sont présentés en euros et, sauf indication contraire, toutes les valeurs sont arrondies au millier le plus proche.

La préparation des états financiers selon les normes IFRS requiert l'utilisation de certaines estimations comptables critiques. Elle implique également le recours à des jugements par la direction dans le cadre de l'application des méthodes comptables. Les éléments impliquant l'exercice d'un jugement significatif pour lesquels les enjeux sont plus élevés en termes d'appréciation ou de complexité, ou les éléments pour lesquels les hypothèses et les estimations sont importantes au regard des états financiers, sont indiqués dans la note 2, sous «Estimations et jugements comptables significatifs».

1.1.1 Nouvelles normes et amendements aux normes qui sont d'application obligatoire pour la première fois à partir de l'exercice comptable débutant au 1er janvier 2019 telles que adoptés par l'Union européenne :

IFRS 16 «Contrats de location»

La norme IFRS 16 remplace la norme IAS 17 «Contrats de location», les interprétations IFRIC 4 «Déterminer si un accord contient un contrat de location», SIC-15 «Avantages dans les contrats de location simple» et SIC-27 «Évaluation de la substance des transactions prenant la forme juridique d'un contrat de location». La norme énonce les principes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et des informations à fournir des contrats de location et impose aux preneurs de comptabiliser tous les contrats de location au bilan selon un modèle unique.

Pour les bailleurs, la comptabilisation en vertu de la norme IFRS 16 demeure substantiellement inchangée par rapport à la norme IAS 17. La distinction entre les contrats de location simple et de location financière est en efet maintenue, sur la base de principes similaires à ceux de la norme IAS 17. Par conséquent, IFRS 16 n'a pas eu d'impact sur les contrats de location dans lesquels le Groupe agit en tant que bailleur.

Le Groupe a adopté la norme IFRS 16 en utilisant la méthode rétrospective modifiée et avec une date d'application initiale fixée au 1er janvier 2019. Selon cette méthode, la norme est appliquée de manière rétrospective, l'efet cumulé de l'application initiale étant comptabilisé dans le bilan d'ouverture au 1er janvier 2019.

Pour les contrats de location précédemment classés comme des contrats de location-financement, le Groupe a comptabilisé la valeur comptable de l'actif et du passif au titre de la location immédiatement avant la transition comme la valeur comptable de l'actif du droit d'utilisation et du passif au titre de la location à la date de la demande initiale.

Mesures de simplification utilisées

Dans le cadre de sa première application de la norme IFRS 16, le Groupe s'est prévalu des mesures de simplification suivantes, telles que permises par la norme :

  • Recours à des évaluations antérieures, efectuées en appliquant la norme IAS 17 et IFRIC 4 «Déterminer si un accord contient un contrat de location», afin de déterminer si un accord constitue ou contient un contrat de location à la date de l'application initiale
  • Utilisation d'un taux d'actualisation unique pour un portefeuille de contrats de location présentant des caractéristiques raisonnablement similaires
  • Comptabilisation des contrats de location simple dont le terme de la durée est inférieure à 12 mois au 1er janvier 2019
  • Exclusion des coûts directs initiaux pour l'évaluation du droit d'utilisation de l'actif à la date de l'application initiale
  • L'utilisation des connaissances acquises a posteriori pour déterminer la durée d'un contrat de location qui contient des options de prolongation ou de résiliation.

Le Groupe a en outre choisi d'utiliser les exemptions de comptabilisation pour les contrats de location qui, à la date de commencement, présentent une durée de 12 mois ou moins et ne contiennent pas d'option d'achat (contrats de location de courte durée), et les contrats de location dont l'actif sous-jacent est de faible valeur (actifs de faible valeur), par exemple les petits équipements de bureau ou les équipements informatiques. Les paiements liés aux contrats de location de courte durée et aux contrats de location d'actifs de faible valeur sont comptabilisés linéairement en charges au compte de résultat dans le cadre des activités d'exploitation, au niveau des fonctions respectives (note 33). Dans le tableau des flux de trésorerie, ces paiements sont classés dans les activités d'exploitation.

Le Groupe a choisi de ne pas séparer les composantes non locatives des composantes locatives. Cette simplification est applicable à toutes les catégories d'actifs sous-jacents auxquels le droit d'utilisation se rapporte, à l'exception des terminaux pour lesquels les composantes non locatives sont séparés des composantes locatives.

Enfin, pour la reconnaissance de l'impôt diféré sur baux de location, le Groupe traite un actif au titre du droit d'utilisation et un passif locatif comme étant intégralement liés. En conséquence, un montant net est reconnu comme actif ou passif d'impôt diféré.

Le changement de la méthode comptable a eu une incidence sur les éléments suivants dans l'état de la situation financière du Groupe au 1er janvier 2019:

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
IFRS 16 -
ajustements de
31/12/2018 transition 1/1/2019 - retraité
Actif
Immobilisations corporelles 1 647 892 53 528 1 701 420
Immeubles de placement 12 202 - 12 202
Goodwill 338 400 - 338 400
Immobilisations incorporelles 66 821 - 66 821
Investissements dans des entreprises associées et co-entreprises 117 567 - 117 567
Instruments financiers dérivés 94 - 94
Autres actifs non courants 13 096 - 13 096
Actifs d'impôt différé 8 715 - 8 715
Total actif non courant 2 204 787 53 528 2 258 315
Stocks 286 561 - 286 561
Créances et acomptes constatées d'avance 199 122 -199 198 923
Créance d'impôt 7 664 - 7 664
Instruments financiers dérivés 796 - 796
Trésorerie et équivalents de trésorerie 171 000 - 171 000
Total actif courant 665 143 -199 664 944
Total Actif 2 869 930 53 329 2 923 259
Capitaux propres et passif
Capitaux propres et réserves attribuables aux propriétaires de la société mère 1 394 133 -4 448 1 389 685
Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 77 157 - 77 157
Total capitaux propres (a) 1 471 290 -4 448 1 466 842
Emprunts à long terme 745 222 -8 994 736 228
Dettes d'obligation locative à long terme - 54 725 54 725
Passif d'impôt différé 94 414 -1 454 92 960
Obligations au titre des prestations de retraite 32 741 - 32 741
Provisions 28 373 - 28 373
Passifs sur contrat non courants 18 - 18
Autres passifs non courants 5 669 - 5 669
Total passif non courant 906 437 44 277 950 714
Emprunts à court terme 197 637 -2 879 194 758
Intérêts à payer 8 930 - 8 930
Dettes d'obligation locative à court terme - 16 379 16 379
Instruments financiers dérivés 2 - 2
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 256 273 - 256 273
Passifs sur contrat courants 15 944 - 15 944
Impôt à payer 1 651 - 1 651
Provisions 11 766 - 11 766
Total passif courant 492 203 13 500 505 703
Total passif (b) 1 398 640 57 777 1 456 417
Total capitaux propres et passif (a+b) 2 869 930 53 329 2 923 259

Revue Financière

Ajustements comptabilisés lors de l'adoption de la norme IFRS 16

Les dettes locatives au 1er janvier 2019 peuvent être rapprochés des engagements des contrats de location simple au 31.12.2018 comme suit:

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
Engagements au titre des obligations locatives découlant des contrats de location simple présentés au 31.12.2018 51 295
Taux d'emprunt marginal moyen pondéré au 1.1.2019 4,56%
Actualisé en utilisant le taux d'emprunt marginal du locataire au 1.1.2019 47 990
Plus : obligations locatives -financement comptabilisées au 31.12.2018 11 873
(Moins) : contrats de location à court terme comptabilisés au 1.1.2019 -729
(Moins) : contrats de location d'actifs de faible valeur comptabilisés au 1.1.2019 -369
Plus : ajustements au 1.1.2019 en raison d'un traitement différent des options de prolongation et de résiliation 14 133
(Moins) : ajustements au titre des éléments non liés à la location en vertu de la norme IFRS 16 -1 794
Obligations locatives comptabilisée au 1.1.2019 71 104
Dont :
Obligations locatives à long terme 54 725
Obligations locatives à court terme 16 379
Total obligations locatives comptabilisée au 1.1.2019 71 104

Les actifs au titre du droit d'utilisation de certains contrats de location ont été évalués sur une base rétrospective, comme si les nouvelles règles avaient toujours été appliquées. Les autres actifs au titre du droit d'utilisation ont été évalués à un montant égal à la dette locative, ajusté du montant des éventuels paiements anticipés ou cumulés se rapportant à ce contrat de location comptabilisés au bilan au 31 décembre 2018.

Les actifs au titre du droit d'utilisation comptabilisés et les dettes locatives comptabilisés au 1.1.2019 sont présentés dans la note 33.

Amendements à la norme IFRS 9, «Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative» (date d'entrée en vigueur : 1er janvier 2019).

Ces amendements permettent aux entités de comptabiliser certains instruments contenant une clause de paiement anticipé, lorsque l'exercice de cette clause entraîne une compensation négative, au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si une condition spécifique est respectée, au lieu de les mesurer à la juste valeur par le biais du compte de résultat car ils ne satisfaisaient pas à la règle dite «SPPI». Cet amendement apporte également une précision sur la façon de comptabiliser la modification d'un passif financier.

IFRIC 23, 'Incertitude relative aux traitements fiscaux' (date d'entrée en vigueur : 1er janvier 2019).

Cette interprétation clarifie le traitement comptable lorsqu'une incertitude existe sur le traitement de l'impôt sur le résultat. Cette interprétation devra être appliquée lors de la détermination du bénéfice imposable (perte fiscale), des bases d'imposition, des déficits reportables, des crédits d'impôt non utilisés et des taux d'imposition, lorsqu'une incertitude existe sur le traitement de l'impôt sur le résultat en vertu d'IAS 12. L'application de l'IFRIC 23 n'a pas eu d'impact significatif sur les états financiers du Groupe.

Amendements à la norme IAS 28, «Intérêts à long terme dans des entreprises associées et des coentreprises» (date d'entrée en vigueur : 1er janvier 2019).

L'IASB clarifie qu'une entité doit appliquer IFRS 9, y compris ses dispositions relatives à la dépréciation, aux intérêts à long terme dans une entreprise associée ou une coentreprise auxquelles la méthode de la mise en équivalence n'est pas appliquée. Ces amendements clarifient plus précisément si l'évaluation et la dépréciation de tels intérêts doivent être efectuées en utilisant IFRS 9, IAS 28 ou une combinaison des deux normes.

Amendements à la norme IAS 19 Avantages du personnel intitulés «Modification, réduction ou liquidation de régime» (entrée en vigueur le 1er janvier 2019).

Ces amendements clarifient le fait qu'une société doit utiliser des hypothèses actuarielles mises à jour pour évaluer le coût des services actuels et l'intérêt net au titre des prestations définies en cas de modification, de réduction ou de liquidation d'un régime. Il est notamment précisé que l'entité doit comptabiliser au compte de résultat comme coût des services passés ou comme gain ou perte résultant du règlement, toute diminution d'excédent bien que ce dernier n'était pas précédemment comptabilisé à cause de l'efet du plafond de l'actif. Les amendements afecteront toute entité qui modifie les conditions ou la composition d'un régime à prestations définies, de sorte qu'il existe un coût des services passés ou un gain ou perte résultant du règlement.

Améliorations annuelles des IFRS 2015- 2017: applicables aux périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2019, apportant des modifications aux normes suivantes:

  • IFRS 3 Regroupements d'entreprises, paragraphe 42A: Lorsqu'une entité obtient le contrôle d'une entreprise commune (au sens d'IFRS 11), la transaction est considérée comme un regroupement d'entreprises réalisé par étapes et l'entreprise applique les dispositions relatives au regroupement d'entreprises réalisé par étapes, notamment réévaluer les intérêts qu'il détenait précédemment dans l'entreprise commune de la manière décrite au paragraphe 42. Pour ce faire, l'acquéreur doit réévaluer la totalité des intérêts qu'il détenait précédemment dans l'entreprise commune.
  • IFRS 11 Partenariats, paragraphe B33CA : Une partie qui a des intérêts dans une entreprise commune sans toutefois exercer un contrôle conjoint sur celle-ci peut obtenir le contrôle conjoint de l'entreprise commune dont l'activité constitue une entreprise, au

sens d'IFRS 3. Dans ce cas, les intérêts détenus antérieurement dans l'entreprise commune ne sont pas réévalués.

  • IAS 12 Impôts sur le résultat, paragraphe 57A: L'entité doit comptabiliser les conséquences fiscales des dividendes, quand elle comptabilise les dividendes à payer en tant que passifs. Par conséquent, l'entité doit comptabiliser les conséquences fiscales des dividendes en résultat net, dans les autres éléments du résultat global ou en capitaux propres, selon le poste dans lequel elle a comptabilisé ces événements ou transactions passés à l'origine.
  • IAS 23 Coûts d'emprunts, paragraphe 14: Dans la mesure où une entité emprunte des fonds de façon générale et les utilise en vue de l'obtention d'un actif qualifié, elle doit déterminer le montant des coûts d'emprunt incorporables au coût de l'actif en appliquant un taux de capitalisation aux dépenses relatives à cet actif. Ce taux de capitalisation doit être la moyenne pondérée des coûts d'emprunt applicables à tous les emprunts de l'entité en cours au titre de la période. Toutefois, l'entité doit exclure de ce calcul les coûts d'emprunt applicables aux emprunts contractés spécifiquement dans le but d'obtenir l'actif concerné jusqu'à ce que les activités, indispensables à la préparation de l'actif préalablement à son utilisation ou à sa vente prévue, soient pratiquement toutes terminées. Le montant des coûts d'emprunt qu'une entité incorpore au coût de l'actif au cours d'une période donnée ne doit pas excéder le montant total des coûts d'emprunt qu'elle a engagés au cours de cette même période.

1.1.2 Les nouvelles normes et amendements aux normes suivantes ont été publiés mais ne sont pas encore obligatoires pour les exercices comptables débutant au 1er janvier 2019 mais qui sont adoptés par l'Union européenne:

Modifications des références au Cadre conceptuel dans les normes IFRS (entrée en vigueur le 1er janvier 2020).

Le cadre conceptuel révisé comprend un nouveau chapitre sur la mesure (évaluation des actifs); des orientations concernant la communication de la performance financière; des définitions et des orientations améliorées - en particulier la définition d'un passif; et des clarifications dans des domaines importants, tels que les rôles de Stewardship (la gestion de la direction), ainsi que les notions de prudence et d'incertitude d'évaluation dans l'information financière.

Amendements à IAS 1 et IAS 8 : modification de la définition du terme «significatif» (entrée en vigueur le 1er janvier 2020).

Les modifications clarifient la définition de «significatif» et garantissent que la définition est uniforme dans toutes les normes IFRS. Les amendements précisent que la référence à la dissimulation d'informations vise des situations dans lesquelles l'efet est similaire à l'omission ou à la déclaration erronée de ces informations. Ils indiquent également qu'une entité doit évaluer la matérialité par rapport aux états financiers dans leur ensemble. Les amendements clarifient aussi le sens du terme "principaux utilisateurs des états financiers à usage général" qui sont les destinataires de ces états financiers, en les définissant comme des "investisseurs, prêteurs et autres créanciers existants et potentiels" qui doivent s'appuyer sur les états financiers pour avoir accès à l'information financière dont ils ont besoin. Les modifications ne devraient pas avoir d'impact significatif sur la préparation des états financiers.

Amendements à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7: Réforme de la référence des taux d'intérêt (entrée en vigueur le 1er janvier 2020).

Les modifications exigent des informations qualitatives et quantitatives pour permettre aux utilisateurs des états financiers de comprendre comment les relations de couverture d'une entité sont afectées par l'incertitude résultant de la réforme de l'indice de référence des taux d'intérêt. Le Groupe ne comptait aucune relation de couverture au début et au cours de l'année 2019.

1.1.3 Les nouvelles normes et amendements aux normes suivantes ont été publiés mais ne sont pas encore obligatoires pour les exercices comptables débutant au 1er janvier 2019 et ne sont pas encore adoptés par l'Union européenne:

Amendements à la norme IFRS 3, «Regroupements d'entreprises», révisant la définition d'une entreprise (entrée en vigueur le 1er janvier 2020).

La définition fournit un guide d'application permettant d'évaluer la présence d'une entrée (input) et d'un processus (y compris pour les entreprises en démarrage n'ayant pas généré de produits). Pour être une entreprise sans finalité, il sera maintenant nécessaire d'avoir une force de travail organisée. Les modifications apportées à la définition d'une entreprise entraîneront probablement un plus grand nombre d'acquisitions comptabilisées comme des acquisitions d'actifs dans tous les secteurs, notamment l'immobilier, les produits pharmaceutiques, ainsi que le pétrole et le gaz. L'application des modifications afecte également la comptabilisation des transactions de cession.

IAS 1 (Amendement) «Classification des passifs comme courants ou non courants» (entrée en vigueur en janvier 2022)

L'amendement précise que les passifs sont classés comme étant soit courants, soit non courants en fonction des droits qui existent à la fin de la période de référence. La classification n'est pas afectée par les attentes de l'entité ou les événements postérieurs à la date de clôture. L'amendement clarifie également le sens de la norme IAS 1 lorsqu'il est fait référence au «règlement» d'un passif.

1.2 Consolidation

1.2.1 Filiales

Les états financiers consolidés comprennent les états financiers de la Société et de ses filiales. On entend par «filiales» toutes les entités (y compris les entités ad hoc) sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle. Le Groupe contrôle une entité lorsqu'il est exposé ou a le droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l'entité et dispose de la capacité d'influer sur ces rendements du fait du pouvoir que le Groupe détient sur l'entité. Les filiales sont consolidées par intégration globale à compter de la date à laquelle le contrôle est transféré au Groupe. Elles sont déconsolidées à compter de la date à laquelle le contrôle cesse.

Le Groupe utilise la méthode comptable de l'acquisition pour comptabiliser les regroupements d'entreprises. La contrepartie transférée pour l'acquisition d'une filiale correspond à la juste valeur des actifs transférés, des passifs encourus et des capitaux propres émis par le Groupe. La contrepartie transférée comprend la juste valeur de tout actif ou passif résultant d'un accord de contrepartie éventuelle. Les coûts liés à l'acquisition sont passé en charges dès qu'ils sont engagés. Les actifs identifiables acquis ainsi que les passifs et passifs éventuels pris en charge dans le cadre d'un regroupement d'entreprises sont initialement évalués à leur juste valeur à la date d'acquisition. Le Groupe comptabilise toute participation ne donnant pas le contrôle dans l'entité acquise au cas par cas, soit à la juste valeur, soit au prorata de l'actif net de l'entité acquise.

Si le regroupement d'entreprises est réalisé par étapes, la valeur comptable à la date d'acquisition de la participation précédemment détenue par l'acquéreur dans l'entité acquise est réévaluée à la juste valeur à la date d'acquisition ; toute plus- ou moins-value résultant d'une telle réévaluation est comptabilisée au compte de résultat.

Toute contrepartie éventuelle devant être transférée par le Groupe est comptabilisée à sa juste valeur à la date d'acquisition. Les changements ultérieurs de la juste valeur de la contrepartie éventuelle qui est réputée constituer un actif ou un passif sont comptabilisés, conformément à la norme IFRS 9, en résultat. Une contrepartie éventuelle qui est classée en capitaux propres n'est pas réévaluée, et son règlement ultérieur est comptabilisé dans les capitaux propres.

Le goodwill est initialement comptabilisé au coût et correspond à l'excédent du total de la contrepartie transférée, du montant comptabilisé au titre de la participation ne donnant pas le contrôle et de la juste valeur de toute autre participation précédemment détenue dans la filiale acquise sur le net des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Si la juste valeur des actifs nets acquis est supérieure à la contrepartie transférée, du montant comptabilisé au titre de la participation ne donnant pas le contrôle et de la juste valeur de toute autre participation précédemment détenue dans la filiale acquise, alors la plus-value est comptabilisée en résultat (note 1.6).

Le coût est ajusté de manière à tenir compte des variations de la contrepartie découlant des évolutions de la contrepartie éventuelle.

Les états financiers des filiales sont établis à la même date de clôture et selon les mêmes méthodes comptables que ceux de la société mère. Les transactions intragroupe, les soldes et les plus-/moins-values latentes sur les transactions entre sociétés du groupe sont éliminés.

1.2.2 Modification des participations dans les filiales sans changement de contrôle

Les transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle qui n'entraînent pas de perte de contrôle sont comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité. La diférence entre la contrepartie payée et la part correspondante acquise de la valeur comptable des actifs nets de la filiale est comptabilisée dans les capitaux propres. Les plus- ou moins-values sur les cessions de participations ne donnant pas le contrôle sont également comptabilisées dans les capitaux propres.

Toute plus- ou moins-value et tout poste de l'État des autres éléments du résultat global sont répartis entre les actionnaires de la société mère et de la participation ne donnant pas le contrôle, même si cette répartition se traduit par un solde déficitaire de la participation ne donnant pas le contrôle.

1.2.3 Cessions de filiales

Lorsque le Groupe cesse d'avoir le contrôle, toute participation conservée dans l'entité est réévaluée à sa juste valeur à la date de perte de contrôle, la variation de la valeur comptable étant comptabilisée en résultat. La juste valeur devient la valeur comptable initiale aux fins de la comptabilisation ultérieure de la participation conservée en tant qu'entreprise associée, co-entreprise ou actif financier. En outre, tout montant précédemment comptabilisé en autres éléments du résultat global au titre de cette entité est comptabilisé comme si le Groupe avait cédé directement les actifs ou les passifs concernés. Il est donc possible que des montants précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat global soient reclassés en résultat.

1.2.4 Partenariats

Les investissements dans des partenariats sont considérés soit comme des opérations conjointes, soit comme des co-entreprises en fonction des droits et obligations contractuels de chaque investisseur plutôt que de la structure juridique du partenariat. Le Groupe a procédé à l'évaluation de la nature de son partenariat et déterminé qu'il s'agit d'une co-entreprise. Les co-entreprises sont consolidées selon la méthode de consolidation par mise en équivalence.

Avec la méthode de la mise en équivalence, les participations dans des co-entreprises sont initialement constatées au coût et ajustées par la suite de manière à comptabiliser la part du Groupe dans les résultats postérieurs à l'acquisition et les variations des autres éléments du résultat global. Lorsque la part du Groupe dans les moins-values d'une co-entreprise est égale ou supérieure à sa participation dans cette co-entreprise (ce qui inclut toute participation à long terme qui, en substance, fait partie de l'investissement net du Groupe dans la co-entreprise), le Groupe ne comptabilise pas de moins-values supplémentaires, sauf s'il a repris des obligations ou efectué des paiements au nom de la co-entreprise.

Les moins-values latentes sur les transactions entre le Groupe et ses co-entreprises sont éliminées à hauteur de la participation du Groupe dans les co-entreprises. Les moins-values latentes sont également éliminées, sauf si la transaction apporte la preuve d'une dépréciation de l'actif transféré. Les méthodes comptables des co-entreprises ont été ajustées en cas de besoin pour garantir l'homogénéité des méthodes adoptées par le Groupe. Les états financiers de la co-entreprise sont établis à la même date de clôture que ceux de la société mère.

1.2.5 Entreprises associées

Les entreprises associées sont des entités sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable (il détient directement ou indirectement 20 % ou plus des droits de vote de l'entité) mais qu'il ne contrôle pas. Les investissements dans des entreprises associées sont comptabilisés selon la méthode de la mise en équivalence et sont initialement constatés au coût. L'investissement du Groupe dans des entreprises associées comprend le goodwill (net de toute perte de valeur cumulée) identifié lors de l'acquisition.

Selon la méthode de la mise en équivalence, la part du Groupe dans les résultats postérieurs à l'acquisition est comptabilisée en résultat et sa part des variations des autres éléments du résultat global postérieures à l'acquisition est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global, avec un ajustement correspondant de la valeur comptable de la participation. Lorsque la part du Groupe dans les moins-values d'une entreprise associée est égale ou supérieure à sa participation dans l'entreprise associée, le Groupe ne comptabilise pas de moins-values supplémentaires, sauf s'il a repris des obligations légales ou implicites ou efectué des paiements au nom de l'entreprise associée.

Si la participation dans une entreprise associée est réduite mais que l'influence notable est conservée, seule une part

proportionnelle du montant précédemment comptabilisé en autres éléments du résultat global est reclassée en résultat, selon le cas.

Le Groupe détermine à chaque date de clôture s'il existe une preuve objective que la participation dans l'entreprise associée est dépréciée. Si tel est le cas, le Groupe calcule le montant de la perte de valeur comme étant la diférence entre la valeur recouvrable de l'entreprise associée et sa valeur comptable et comptabilise le montant adjacent à la «quote-part du résultat des entreprises associées et des coentreprises» dans le compte de résultat.

Le résultat provenant de transactions «ascendantes» et «descendantes» entre le Groupe et une entreprise associée n'est comptabilisé dans les états financiers du Groupe qu'à concurrence des participations non liées de l'investisseur dans cette entreprise associée. Les plus-values latentes sur les transactions entre le Groupe et ses entreprises associées sont éliminées à concurrence de la participation du Groupe dans les entreprises associées; les moins-values latentes sont également éliminées, sauf si la transaction apporte la preuve d'une dépréciation de l'actif transféré.

Les méthodes comptables des entreprises associées ont été ajustées en cas de besoin pour garantir l'homogénéité des méthodes adoptées par le Groupe.

Les états financiers des entreprises associées sont établis à la même date de clôture que la société mère.

1.2.6 Engagements d'achat de participations détenues par des participations ne donnant pas le contrôle

Dans le cadre du processus d'acquisition de certaines entités, le Groupe a accordé à des actionnaires tiers la possibilité d'exiger du Groupe qu'il achète leurs actions à des conditions prédéterminées (option de vente). Ces actionnaires peuvent être soit des institutions internationales, soit des investisseurs privés qui sont essentiellement des investisseurs financiers ou industriels ou d'anciens actionnaires des entités acquises.

Lorsque le Groupe émet une option de vente sur des actions d'une filiale qui sont détenues par des intérêts minoritaires, il applique alors la politique suivante pour la comptabilisation des options de vente :

  • La participation ne donnant pas le contrôle se voit tout de même attribuer sa part du résultat (et des autres variations des capitaux propres).
  • La participation ne donnant pas le contrôle est reclassée en passif financier à chaque date de clôture, comme si l'acquisition avait eu lieu à cette date.

Toute diférence entre la juste valeur du passif au titre de l'option de vente au terme de la période de référence comptable et la participation ne donnant pas le contrôle reclassée est calculée sur la base de la politique actuelle du Groupe en matière d'acquisitions de participations ne donnant pas le contrôle.

Si l'option de vente est finalement exercée, le montant comptabilisé comme passif financier à cette date sera éteint par le paiement du prix d'exercice. Si l'option de vente expire sans avoir été exercée, la position sera soldée de telle sorte que la participation ne donnant pas le contrôle à cette date soit à nouveau reclassée dans les capitaux propres et que le passif financier soit décomptabilisé.

1.3 Conversion de devises

Devise fonctionnelle et de présentation

Les éléments inclus dans les états financiers de chaque entité du Groupe sont évalués dans la devise fonctionnelle, qui est la monnaie de l'environnement économique principal dans lequel chaque entité du Groupe exerce son activité. Les états financiers consolidés sont présentés en euros.

Transactions et soldes

Les transactions en devises étrangères sont converties dans la devise fonctionnelle aux taux de change (c'est-à-dire aux taux de change au comptant) en vigueur aux dates de transaction ou d'évaluation lorsque les éléments sont réévalués. Les plus- et moins-values de change résultant du règlement de ces transactions et de la conversion aux taux de change à la clôture de l'exercice des actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisées en tant que charge financière dans le compte «plus-/(moins-value) découlant des écarts de change» du compte de résultat, sauf lorsqu'elles sont reportées dans les autres éléments du résultat global en tant que couvertures d'investissements nets admissibles. Lors de la cession de l'investissement concerné, le montant cumulé est reclassé en résultat.

Les écarts de change découlant des prêts et créances intragroupe à long terme qui sont désignés comme faisant partie de l'investissement net dans une activité à l'étranger d'une entité déclarante seront comptabilisés en résultat dans les états financiers individuels de l'entité déclarante, ou dans les états financiers individuels de l'activité à l'étranger, selon le cas. Dans les états financiers consolidés, de tels écarts de change seront comptabilisés en autres éléments du résultat global et inclus dans l'«écart de conversion sur les transactions désignées comme faisant partie de l'investissement net dans une activité à l'étranger», dans les autres réserves. Lorsque le règlement de ces prêts et créances intragroupe à long terme est programmé ou est susceptible de se produire dans un avenir prévisible, ces transactions cessent de faire partie de l'investissement net dans l'activité à l'étranger. Les écarts de change survenant jusqu'à cette date sont comptabilisés en autres éléments du résultat global et, après cette date, en résultat. Lors de la cession de l'investissement net dans une activité à l'étranger, les écarts de change accumulés dans les autres réserves sont reclassés des capitaux propres vers le résultat.

Les écarts de conversion sur les actifs et passifs financiers non monétaires, tels que les investissements en actions détenus à la juste valeur, sont inclus dans le compte de résultat. Les écarts de conversion sur les actifs financiers non monétaires, tels que des actions classées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, sont inclus dans les autres éléments du résultat global.

Sociétés du Groupe

Les états financiers de toutes les entités du Groupe (dont aucune n'est active dans une économie hyperinflationniste) dont la devise fonctionnelle est diférente de la devise de présentation sont convertis dans la devise de présentation comme suit :

  • Les actifs et passifs de chaque bilan présenté sont convertis au taux de clôture à la date du bilan.
  • Les produits et les charges de chaque état des résultats et état du résultat global sont convertis aux taux de change moyens (sauf si ces taux ne constituent pas une approximation

raisonnable de l'efet cumulé des taux en vigueur aux dates des transactions, auquel cas les produits et les charges sont convertis aux dates des transactions).

  • L'ensemble des écarts de change résultant de ce qui précède sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global puis inclus dans l'«écart de conversion».
  • Lors de la cession (partielle ou totale) d'une activité à l'étranger, les écarts de change cumulés se rapportant à cette activité, comptabilisés dans l'«écart de conversion» au sein des capitaux propres, sont comptabilisés dans le compte de résultat comme faisant partie de la plus- ou moins-value de cession. Lors de la cession partielle d'une filiale étrangère, la part proportionnelle du montant cumulé est réafectée à la participation ne donnant pas le contrôle dans cette opération.

Lors de la consolidation, les écarts de change résultant de la conversion des emprunts désignés comme couvertures des investissements dans des entités étrangères, sont portés en autres éléments du résultat global et inclus dans les «écarts de conversion sur une position de couverture dérivée» dans les autres réserves.

Le goodwill et les ajustements de la juste valeur résultant de l'acquisition d'une entité étrangère sont traités comme des actifs et des passifs de l'entité étrangère et convertis au taux de clôture. Les écarts de change qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.

1.4 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût historique diminué des amortissements cumulés et des dépréciations pour perte de valeur, à l'exception des terrains (sauf carrières) qui sont comptabilisés au coût diminué des dépréciations pour perte de valeur.

Le coût comprend les dépenses directement attribuables à l'acquisition des éléments et tout coût de réhabilitation de l'environnement dans la mesure où ils ont été comptabilisés en provision (voir note 1.20). Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable de l'actif ou comptabilisés comme un actif distinct, selon le cas, uniquement lorsqu'il est probable que l'entité bénéficie d'avantages économiques futurs associés à l'élément et lorsque le coût de l'élément peut être évalué de façon fiable. La valeur comptable de la partie remplacée est décomptabilisée. Tous les autres travaux de réparation et d'entretien sont imputés au compte de résultat au fur et à mesure qu'ils sont efectués. Les coûts ultérieurs sont amortis sur la durée d'utilité restante de l'actif en question ou jusqu'à la date du prochain coût ultérieur important, la plus proche de ces deux dates étant retenue.

L'amortissement, à l'exception des carrières et des terrains, est calculé selon la méthode linéaire pour afecter le coût des actifs à leur valeur résiduelle sur la durée d'utilité estimée, comme suit:

Bâtiments Jusqu'à 50 ans
Usines et machines Jusqu'à 40 ans
Véhicules à moteur 5 à 20 ans
Mobilier et équipement de bureau (y compris
le matériel informatique et les logiciels
faisant partie intégrante du fonctionnement
du matériel)
2 à 10 ans
Actifs de faible valeur Jusqu'à 2 ans

Les terrains sur lesquels sont situées des carrières sont amortis selon le degré d'appauvrissement de celles-ci. Cet appauvrissement est enregistré à mesure de l'avancée du processus d'extraction des matériaux selon la méthode de l'unité de production. Les autres terrains ne sont pas amortis.

Les valeurs résiduelles et les durées de vie utile des actifs sont examinées, et ajustées le cas échéant, à chaque date de clôture. Lorsque la valeur comptable d'un actif est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, elle est immédiatement ramenée à sa valeur recouvrable (voir note 1.8 - Dépréciation des actifs non financiers autres que le goodwill).

Les éléments des immobilisations corporelles et toute partie significative de ces dernières initialement comptabilisés sont décomptabilisés lors de leur cession ou lorsqu'aucun avantage économique futur n'est attendu de leur utilisation ou de leur cession. Les plus- et moins-values de cession sont déterminées en comparant les produits avec la valeur comptable et sont incluses dans le résultat.

Les coûts d'intérêt relatifs aux emprunts spécifiquement utilisés pour financer la construction d'immobilisations corporelles sont capitalisés pendant la période de construction dès lors que les critères de comptabilisation sont remplis (voir note 1.29).

1.5 Immeubles de placement

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus à des fins de rendement locatif à long terme ou de valorisation du capital, ou les deux, et qui ne sont pas occupés par l'une des filiales du groupe. Les immeubles occupés par le propriétaire sont détenus à des fins de production et d'administration. Cela distingue les biens immobiliers occupés par leur propriétaire des immeubles de placement.

Les immeubles de placement sont évalués initialement au coût, y compris les coûts de transaction connexes et, le cas échéant, les coûts d'emprunt (voir note 1.29).

Au-delà de la comptabilisation initiale, les immeubles de placement sont comptabilisés à leur juste valeur. La juste valeur reflète les conditions du marché à la date de clôture et est déterminée en interne une fois par an par la direction ou des évaluateurs externes. La meilleure preuve de la juste valeur est apportée par les prix en vigueur sur un marché actif pour des biens similaires, situés au même endroit et dans le même état et soumis aux mêmes conditions de bail et autres (transactions comparables). Lorsque de telles conditions identiques ne sont pas présentes, le Groupe tient compte des diférences par rapport aux biens comparables en termes d'emplacement, de nature et d'état du bien ou de conditions contractuelles des baux et autres contrats relatifs au bien.

Une plus- ou moins-value résultant d'une variation de la juste valeur d'un immeuble de placement est comptabilisée au compte de résultat durant la période au cours de laquelle elle survient, parmi les «autres produits» ou les «autres charges», selon le cas.

Les dépenses ultérieures sont capitalisées à la valeur comptable de l'actif uniquement lorsqu'il est probable que le Groupe bénéficie d'avantages économiques futurs associés à ces dépenses, et lorsque le coût de l'élément peut être évalué de façon fiable. Tous les autres coûts de réparation et d'entretien sont comptabilisés en charges lorsqu'ils sont encourus. Lorsqu'une partie d'un immeuble de placement est remplacée, la valeur comptable de la partie remplacée est décomptabilisée.

La juste valeur d'un immeuble de placement ne reflète pas les dépenses d'investissement futures qui amélioreront ou valoriseront le bien immobilier et ne tient pas compte des avantages futurs liés à de telles dépenses autres que ceux qu'un acteur rationnel du marché prendrait en considération pour déterminer la valeur de l'immeuble.

Lorsque le Groupe cède un bien immobilier à sa juste valeur dans le cadre d'une transaction efectuée dans des conditions de concurrence normale, la valeur comptable immédiatement avant la vente est ajustée au prix de la transaction, et l'ajustement est comptabilisé en résultat, au sein de la plus- ou moins-value résultant de l'ajustement à la juste valeur d'un immeuble de placement. Les immeubles de placement sont décomptabilisés lorsqu'ils ont été cédés.

Si un immeuble de placement devient un bien occupé par son propriétaire, alors il est reclassé en immobilisation corporelle. Sa juste valeur à la date du reclassement devient son coût présumé aux fins de la comptabilité ultérieure.

Si un élément d'un bien occupé par le propriétaire devient un immeuble de placement parce que son usage a changé, la norme IAS 16 est appliquée jusqu'à la date du transfert, dans la mesure où l'immeuble de placement est évalué à la juste valeur. Le bien est évalué à sa juste valeur à la date du transfert et toute plus- ou moins-value de réévaluation, c'est-à-dire la diférence entre la juste valeur et la valeur comptable précédente, est comptabilisée comme un excédent ou un déficit de réévaluation dans les capitaux propres conformément à la norme IAS 16. L'excédent de réévaluation est comptabilisé directement en capitaux propres par le biais des autres éléments du résultat global, à moins qu'une perte de valeur ait été comptabilisée pour le même bien immobilier au cours des années précédentes. Dans ce cas, l'excédent à hauteur de cette perte de valeur est comptabilisé en résultat et toute augmentation supplémentaire est comptabilisée directement en capitaux propres par le biais des autres éléments du résultat global. Tout déficit de réévaluation est comptabilisé en résultat.

1.6 Goodwill et immobilisations incorporelles (autres que le goodwill)

1.6.1 Goodwill

Le goodwill (ou écart d'acquisition) survient lors de l'acquisition de filiales et représente l'écart entre la somme de la contrepartie transférée et du montant comptabilisé au titre d'une participation ne donnant pas le contrôle et le net des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Si cet écart est inférieur à la juste valeur des actifs nets de la filiale acquise, alors il est comptabilisé en résultat. Le goodwill représente les avantages économiques futurs découlant des actifs qui ne peuvent pas être identifiés individuellement et comptabilisés séparément dans un regroupement d'entreprises.

Le goodwill n'est pas amorti. Au-delà de la comptabilisation initiale, il est évalué au coût moins les éventuelles pertes de valeur cumulées.

Aux fins des tests de dépréciation, le goodwill acquis dans le contexte d'un regroupement d'entreprises est, à compter de la date d'acquisition, afecté à chaque unité génératrice de trésorerie susceptible de bénéficier des synergies du regroupement. Chaque unité ou groupe d'unités auquel le goodwill est afecté représente le niveau le plus bas de l'entité auquel le goodwill est contrôlé à des fins de gestion interne. Le goodwill est contrôlé au niveau du segment opérationnel.

Des tests de dépréciation sont pratiqués chaque année (même en l'absence d'indication de dépréciation) ou plus fréquemment si des événements ou des changements de circonstances suggèrent une potentielle dépréciation. La valeur comptable du goodwill est comparée à la valeur recouvrable, qui correspond à la valeur la plus élevée entre la valeur d'utilité et la juste valeur diminuée des coûts de vente. Toute dépréciation est comptabilisée immédiatement en charges et n'est pas reprise par la suite.

Lorsque le goodwill a été afecté à une unité génératrice de trésorerie (UGT) et qu'une partie de l'activité au sein de cette unité est cédée, le goodwill associé à l'activité cédée est inclus dans la valeur comptable de l'activité aux fins de la détermination de la plus- ou moins-value de cession. Le goodwill cédé dans ces circonstances est évalué sur la base des valeurs relatives de l'opération cédée et de la partie de l'unité génératrice de trésorerie conservée.

1.6.2 Immobilisations incorporelles (autres que le goodwill)

Les immobilisations incorporelles acquises séparément sont évaluées au coût lors de la comptabilisation initiale. Le coût des immobilisations incorporelles acquises dans un regroupement d'entreprises correspond à leur juste valeur à la date d'acquisition. À la suite de la comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées au coût diminué des éventuels amortissements cumulés et des éventuelles pertes de valeur cumulées. Les immobilisations incorporelles générées en interne, à l'exclusion des frais de développement capitalisés (note 1.7), ne sont pas capitalisées et les dépenses sont prises en compte dans le résultat de la période au cours de laquelle elles sont encourues.

Les immobilisations incorporelles du Groupe ont une durée de vie utile déterminée.

Les immobilisations incorporelles à durée de vie déterminée sont amorties sur la durée d'utilité économique et font l'objet d'un test de dépréciation chaque fois qu'il existe une indication de possible dépréciation. La période d'amortissement et la méthode d'amortissement d'une immobilisation incorporelle à durée d'utilité déterminée sont examinées au terme de chaque période de référence comptable au moins. Les changements concernant la durée d'utilité attendue ou le rythme attendu de consommation des futurs avantages économiques intégrés à l'actif sont supposés modifier la période ou la méthode d'amortissement, selon le cas, et sont traités comme des modifications des estimations comptables. La charge d'amortissement des immobilisations incorporelles à durée de vie déterminée est comptabilisée en résultat dans la catégorie de dépenses correspondant à la fonction des immobilisations incorporelles.

Les programmes et licences de logiciels informatiques acquis sont capitalisés sur la base des coûts encourus pour acquérir et mettre en service le logiciel spécifique lorsqu'ils sont censés générer des avantages économiques au-delà d'un an. Les coûts liés au développement ou à la maintenance des programmes informatiques sont comptabilisés en charges lorsqu'ils sont encourus.

Les méthodes d'amortissement utilisées pour les immobilisations incorporelles du Groupe sont les suivantes:

Méthode
d'amortissement
Durée d'utilité
Brevets, marques
et relations avec
les clients
base linéaire jusqu'à 20 ans
Licences (permis
d'exploitation
minière)
base linéaire
/ méthode de
l'appauvrissement
la durée la plus courte
entre : la période du
permis et la durée
de vie estimée de la
carrière sous-jacente
méthode de l'unité
de production
Frais de
développement
(carrières faisant
l'objet de baux
d'exploitation)
note 1.7 note 1.7
Logiciels
informatiques
base linéaire 3 à 7 ans

Les plus- ou moins-values résultant de la décomptabilisation d'une immobilisation incorporelle sont évaluées comme la diférence entre le produit net de la cession et la valeur comptable de l'actif et sont comptabilisées en résultat lorsque l'immobilisation est décomptabilisée.

1.7 Frais de découverture reportés

Les frais de découverture comprennent l'enlèvement des déblais et autres déchets. Les frais de découverture encourus dans le cadre de l'aménagement d'une carrière avant le début de la production sont capitalisés comme suit :

Lorsque ces frais sont encourus au niveau de carrières appartenant au Groupe, ils sont inclus dans la valeur comptable de la carrière concernée, dans les immobilisations corporelles, et sont ensuite amortis sur la durée de vie de la carrière, selon la méthode de l'unité de production. Lorsque ces frais sont encourus au niveau de carrières louées, ils sont inclus dans les «investissements de développement» parmi les «immobilisations incorporelles» et amortis sur la durée la plus courte entre la durée du contrat de location et la durée d'utilité de la carrière.

1.8 Dépréciation des actifs non financiers autres que le goodwill

Les actifs dont la durée d'utilité est indéterminée (terrains non liés à des carrières) ne sont pas soumis à un amortissement et font l'objet d'un test de dépréciation annuel. Les actifs soumis à un amortissement font l'objet d'un test de dépréciation dès lors que des événements ou des changements de circonstances indiquent que la valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est comptabilisée, en charges immédiatement, pour un montant correspondant à la diférence entre la valeur comptable de l'actif et sa valeur recouvrable. Aux fins du test de dépréciation, les actifs sont regroupés aux niveaux les plus bas pour lesquels il existe des flux de trésorerie identifiables séparément (unités génératrices de trésorerie). Les actifs non financiers autres que le goodwill qui ont subi une perte de valeur

sont examinés à chaque date de clôture afin de déterminer s'il y a lieu d'annuler la dépréciation. La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur d'un actif ou d'unités génératrices de trésorerie (UGT) diminuée des coûts de vente et sa valeur d'utilité.

1.9 Contrats de location

1.9.1 Preneurs

Jusqu'à l'exercice 2018, les contrats de location étaient classés soit comme des contrats de location-financement, soit comme des contrats de location simple.

Les contrats de location-financement étaient capitalisés au début du contrat de location à la juste valeur du bien loué à la date d'efet du contrat ou, si elle était inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les paiements au titre de la location étaient répartis entre les intérêts et la réduction de la dette de location.

Les paiements efectués dans le cadre de contrats de location simple (nets des éventuels avantages reçus du bailleur) étaient imputés au compte de résultat sur une base linéaire pendant la durée du contrat.

À compter du 1er janvier 2019, les contrats de location sont comptabilisés comme un actif au titre du droit d'utilisation et une dette locative correspondante est comptabilisée à la date à laquelle l'actif loué est disponible pour être utilisé. Chaque paiement au titre de la location est ventilé entre la dette locative et les intérêts, qui sont imputés au compte résultat sur la durée de la location afin de produire un taux d'intérêt périodique constant sur le solde restant dû pour chaque période. Le droit d'utilisation est déprécié linéairement sur la durée la plus courte entre la durée d'utilité de l'actif et la durée du bail.

Le Groupe présente les droits d'utilisation qui ne répondent pas à la définition d'un immeuble de placement dans le compte «immobilisations corporelles», dans le même poste que les actifs sous-jacents de même nature détenus par le Groupe. Les droits d'utilisation qui répondent à la définition d'un immeuble de placement sont présentés avec les immeubles de placement.

La dette locative est initialement évaluée à la date de commencement à la valeur actualisée des paiements au titre de la location qui ne sont pas encore versés, sur toute la durée du contrat de location. Elle est actualisée à l'aide du taux d'intérêt implicite du contrat de location ou, si ce taux ne peut être facilement déterminé, du taux d'emprunt marginal. Le taux d'emprunt marginal est le taux que le preneur aurait dû payer pour emprunter les fonds nécessaires à l'obtention d'un actif de valeur similaire, dans un environnement économique similaire, selon des modalités et conditions similaires.

La dette locative est ensuite augmentée du coût des intérêts dus au titre de cette dette et diminuée des paiements efectués au titre de la location. Elle est réévaluée en cas de modification non comptabilisée comme un contrat de location distinct ; en cas de modification des paiements futurs au titre de la location à la suite d'un changement d'indice ou de taux ; en cas de modification de l'estimation du montant censé être dû en vertu d'une garantie de valeur résiduelle et si le Groupe révise son appréciation de la certitude raisonnable d'exercer une option d'achat ou d'extension ou de la certitude raisonnable de ne pas exercer une option de résiliation.

Les dettes locatives incluent la valeur actualisée nette des paiements au titre de la location suivants:

  • Les paiements fixes (y compris les paiements fixes en substance)
  • Les paiements variables au titre de la location qui se fondent sur un indice ou un taux
  • Les montants que le preneur est censé devoir payer au titre des garanties de valeur résiduelle
  • Le prix d'exercice d'une option d'achat si le preneur est raisonnablement certain d'exercer cette option
  • Les paiements de pénalités de résiliation du bail si le preneur exerce cette option

Le droit d'utilisation est initialement évalué au coût, puis au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur, et ajusté pour tenir compte de certaines réévaluations de la dette locative. Lorsque le droit d'utilisation répond à la définition d'un immeuble de placement, il est initialement évalué au coût, puis à la juste valeur, conformément à la méthode comptable du Groupe.

L'évaluation initiale du droit d'utilisation comprend:

  • Le montant de l'évaluation initiale de la dette locative
  • Les éventuels paiements efectués au titre de la location avant la date de commencement, diminués des éventuels avantages locatifs reçus
  • Les éventuels frais directs initiaux, et
  • Les frais de remise en état

En ce qui concerne les contrats de location à court terme et les contrats de location d'actifs de faible valeur, le Groupe a choisi de ne pas comptabiliser les droits d'utilisation et les dettes locatives. Il comptabilise en charges les paiements au titre de la location associés à ces contrats, sur une base linéaire et pour la durée du contrat de location.

Enfin, pour les contrats de location incluant à la fois des composantes locatives et des composantes non locatives, le Groupe a choisi de ne pas les séparer, à l'exception des terminaux, pour lesquels une distinction est établie entre les composantes locatives et les composantes non locatives.

1.9.2 Bailleurs

Les contrats de location dans le cadre desquels le Groupe ne transfère pas la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d'un actif sont classés comme des contrats de location simple. Les contrats de location simple d'immobilisations corporelles sont comptabilisés en fonction de leur nature dans l'état de la situation financière.

Les paiements efectués dans le cadre de contrats de location simple sont imputés au compte de résultat sur une base linéaire pendant la durée du contrat.

Les coûts directs initiaux encourus dans le cadre de la négociation et la mise en place d'un contrat de location simple sont ajoutés à la valeur comptable de l'actif loué et comptabilisés sur la durée du contrat de location sur la même base que les revenus locatifs.

Les loyers conditionnels sont comptabilisés en produits pour la période durant laquelle ils sont perçus.

1.10 Stocks

Les stocks sont présentés au coût ou à leur valeur de réalisation nette, selon la valeur la plus basse. Le coût est déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré. Le coût des produits finis et des travaux en cours comprend les matières premières, la maind'œuvre directe, les autres coûts directs et les frais généraux de production connexes (sur la base d'une capacité d'exploitation normale), mais exclut les coûts d'emprunt. La valeur de réalisation nette correspond au prix de vente estimé dans le cadre normal des afaires, diminué des coûts d'achèvement et frais de vente estimés.

Une provision pour perte de valeur est pris en compte pour les stocks endommagés, désuets et à rotation lente. Les réductions de la valeur de réalisation nette ainsi que les pertes de stock sont comptabilisées en coût des ventes pour la période durant laquelle les réductions de valeur ou les pertes surviennent.

1.11 Créances commerciales

Les créances commerciales sont des montants dus par des clients pour des marchandises vendues ou des services fournis dans le cadre normal des afaires. Si le recouvrement est prévu dans un an ou moins (ou durant le cycle d'exploitation normal de l'entreprise si ce dernier dépasse un an), ils sont classés dans les actifs courants. Dans le cas contraire, ils sont présentés en tant qu'actifs non courants.

Les créances commerciales sont comptabilisées initialement au montant de la contrepartie qui est inconditionnelle et sont ensuite évaluées au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt efectif, moins la provision pour créances douteuses.

1.12 Trésorerie et équivalents de trésorerie

Dans le tableau des flux de trésorerie, la trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les liquidités en caisse, les dépôts bancaires à vue, les autres placements à court terme très liquides d'une durée de trois mois ou moins à compter de la date d'acquisition et les découverts bancaires, le cas échéant. Les découverts bancaires sont inclus dans les emprunts, parmi les passifs courants inscrits au bilan. Le risque de fluctuation de valeur des éléments qui composent la trésorerie et les équivalents de trésorerie est négligeable.

1.13 Capitaux propres

Toute diférence entre la juste valeur de la contrepartie reçue et la valeur nominale des actions émises est comptabilisée comme une «prime d'émission» dans les capitaux propres. Les coûts externes additionnels directement attribuables à l'émission de nouvelles actions ou d'options sur actions sont présentés dans les capitaux propres en déduction, nette d'impôt, du produit.

Lorsque la Société ou ses filiales achètent les propres actions de la Société (actions propres), la contrepartie payée, y compris les éventuels coûts externes marginaux imputables nets d'impôts sur le revenu, est déduite du total des capitaux propres jusqu'à l'annulation de l'opération ou la vente. Lorsque de telles actions sont ultérieurement vendues ou ré-émises, toute contrepartie reçue, nette de tous les coûts de transaction marginaux directement imputables et de l'incidence fiscale aférente, est incluse dans les capitaux propres.

1.14 Emprunts

Les emprunts sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, nette des coûts de transaction encourus. Au cours des périodes suivantes, les emprunts sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt efectif. Toute diférence entre le produit (net des coûts de transaction) et la valeur de rachat est comptabilisée dans le compte de résultat sur la durée des emprunts selon la méthode du taux d'intérêt efectif.

Les commissions versées lors de la mise en place des facilités de prêt sont comptabilisées comme des coûts de transaction du prêt dans la mesure où il est probable qu'une partie ou la totalité de la facilité sera utilisée. Dans ce cas, la commission est reportée jusqu'à ce que la facilité soit utilisée. Lorsque rien n'indique qu'il est probable qu'une partie ou la totalité de la facilité sera utilisée, la commission est capitalisée en tant que paiement anticipé au titre des services de liquidité et amortie sur la durée de la facilité à laquelle elle se rapporte.

Les emprunts sont classés en passifs courants, sauf si l'entité du Groupe peut se prévaloir d'un droit inconditionnel de diférer le règlement pendant une période d'au moins 12 mois après la date du bilan.

1.15 Impôts courants et diférés

La charge d'impôt pour la période comprend l'impôt courant et l'impôt diféré. L'impôt est comptabilisé dans le compte de résultat, sauf dans la mesure où il se rapporte à des éléments comptabilisés en autres éléments du résultat global ou directement en capitaux propres. Dans ce cas, l'impôt est également comptabilisé en autres éléments du résultat global ou directement en capitaux propres, respectivement.

L'impôt courant est calculé sur la base des lois fiscales adoptées ou quasi adoptées à la date de clôture dans les pays où la Société et ses filiales opèrent et génèrent des revenus imposables. La direction évalue périodiquement les positions prises dans les déclarations d'impôts en ce qui concerne les situations dans lesquelles la réglementation fiscale applicable est sujette à interprétation. Elle constitue des provisions le cas échéant, sur la base des montants qui devraient être versés aux autorités fiscales.

L'impôt diféré est comptabilisé selon la méthode du report variable, au titre des diférences temporelles entre les bases fiscales des actifs et des passifs et leurs valeurs comptables dans les états financiers. Toutefois, si l'impôt diféré résulte de la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans le cadre d'une transaction autre qu'un regroupement d'entreprises qui, au moment de la transaction, n'afecte ni le résultat comptable, ni le résultat imposable, il n'est pas comptabilisé.

Des actifs d'impôt diféré sont comptabilisés pour toutes les diférences temporaires déductibles ainsi que pour les crédits d'impôt et pertes fiscales reportables non utilisés. Les actifs d'impôt diféré sont comptabilisés dans la mesure où sont jugés probables des bénéfices futurs imposables, sur lequel les diférences temporelles déductibles ainsi que les crédits d'impôt et pertes fiscales reportables non utilisés pourront être imputés.

Des passifs d'impôt diféré sont comptabilisés pour toutes les diférences temporaires imposables résultant de participations dans des filiales, des partenariats et des entreprises associées, sauf si le Groupe est en mesure de contrôler l'inversion de la diférence temporaire et s'il est probable que la diférence temporaire ne s'inversera pas dans un avenir prévisible. L'impôt diféré est déterminé selon les taux d'imposition (et les lois) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture et qui devraient s'appliquer lors de la réalisation de l'actif d'impôt diféré correspondant ou du règlement du passif d'impôt diféré correspondant.

Les actifs et passifs d'impôts diférés sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs d'impôts courants avec les passifs d'impôts courants et lorsque les actifs et passifs d'impôts diférés concernent des impôts prélevés par une même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables diférentes lorsqu'il y a une intention de régler les soldes sur la base de leurs montants nets.

1.16 Avantages du personnel

1.16.1 Obligations en matière de prestations de retraite et autres obligations liées aux retraites

Le Groupe gère divers régimes de pension et autres régimes de retraite, y compris des régimes de retraite à prestations définies et à cotisations définies, conformément aux conditions et pratiques locales des pays dans lesquels il exerce son activité. Un régime à cotisations définies est un régime de retraite en vertu duquel le Groupe verse des cotisations fixes à une entité distincte. Le Groupe n'a aucune obligation légale ou implicite de verser des cotisations supplémentaires si le fonds ne détient pas sufsamment d'actifs pour payer à tous les employés les prestations relatives à leurs années de service au titre des périodes antérieures ou en cours. Un régime à prestations définies est un régime de retraite qui n'est pas un régime à cotisations définies.

Généralement, les régimes à prestations définies définissent un montant de prestation de retraite qu'un employé recevra à la retraite, généralement en fonction d'un ou plusieurs facteurs tels que l'âge, les années de service et la rémunération.

Le passif comptabilisé dans l'état de la situation financière au titre des régimes de retraite ou de pension à prestations définies correspond à la valeur actualisée de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, diminuée de la juste valeur des actifs du régime.

L'obligation au titre des prestations définies est calculée chaque année par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédit projetées.

La valeur actualisée de l'obligation au titre des prestations définies est déterminée par l'actualisation des futurs flux de trésorerie sortants estimés à l'aide des taux d'intérêt d'obligations d'entreprises de première qualité libellées dans la devise dans laquelle les prestations seront versées, et dont les modalités se rapprochent de celles de l'obligation correspondante. Dans les pays où il n'existe pas de marché profond pour de telles obligations, les taux du marché des obligations d'État sont utilisés.

Les coûts des services passés sont comptabilisés en résultat à la première des deux dates suivantes:

  • La date de la modification ou de la réduction du régime, et
  • La date à laquelle le Groupe reconnaît les coûts liés à la restructuration

L'intérêt net est calculé en appliquant le taux d'actualisation au passif ou à l'actif net au titre des prestations définies. Le Groupe comptabilise les variations suivantes de l'obligation nette au titre des prestations définies :

Les coûts des services comprenant les coûts des services actuels, les coûts des services passés, les plus- et moins-values résultant des réductions et liquidations exceptionnelles, au poste «autres charges ou produits d'exploitation»

Les produits ou charges d'intérêt nets, au poste «charges financières»

Les réévaluations, comprenant les plus- et moins-values actuarielles, l'efet du plafonnement des actifs, hors intérêts nets (non applicable au Groupe) et le rendement des actifs du régime (hors intérêts nets), sont comptabilisées immédiatement dans l'état de la situation financière par une réduction ou une augmentation correspondante du report à nouveau par le biais des autres éléments du résultat global durant la période au cours de laquelle elles surviennent. Les réévaluations ne sont pas reclassées en résultats lors des périodes ultérieures.

S'agissant des régimes à cotisations définies, le Groupe verse des cotisations à des régimes d'assurance retraite publics ou privés sur une base obligatoire, contractuelle ou volontaire. Une fois les contributions payées, le Groupe n'a plus aucune obligation de paiement. Les cotisations régulières constituent des coûts périodiques nets pour l'exercice au cours duquel elles sont dues et, à ce titre, sont incluses dans les frais de personnel.

1.16.2 Indemnités de fin de contrat de travail

Les indemnités de fin de contrat de travail sont dues lorsque le Groupe met fin à l'emploi avant la date normale de départ à la retraite ou lorsqu'un salarié accepte un départ volontaire en échange de ces indemnités.

Le Groupe comptabilise les indemnités de fin de contrat de travail à la première des dates suivantes : (a) lorsque le Groupe ne peut plus retirer la mise à disposition de ces avantages ; et (b) lorsque l'entité comptabilise les coûts d'une restructuration qui entre dans le champ d'application de la norme IAS 37 et qui implique le paiement d'indemnités de fin de contrat de travail ; le fait générateur d'obligation est la cessation d'emploi et non le service. Dans le cas d'un plan de départ volontaire, les indemnités de fin de contrat de travail sont évaluées sur la base du nombre attendu de salariés qui accepteront l'ofre. Les avantages exigibles plus de 12 mois après la fin de la période de référence comptable sont ramenés à leur valeur actualisée.

1.16.3 Plans d'intéressement et d'attribution de primess

Un passif au titre des avantages du personnel prenant la forme de plans d'intéressement et d'attribution de primes est comptabilisé dans les autres provisions lorsque les conditions suivantes sont remplies:

il existe un plan formel et les montants à payer sont déterminés avant la publication des états financiers; ou

la pratique passée permet aux employés d'anticiper de façon légitime le versement d'un bonus/intéressement aux bénéfices et le montant peut être déterminé avant la publication des états financiers.

1.16.4 Paiements fondés sur des actions

Les options sur actions sont accordées à certains membres de l'équipe de direction avec une décote par rapport au cours de marché des actions à la date d'attribution et peuvent être exercées à ce prix. Les options doivent être exercées dans les douze mois suivant leur période d'acquisition des droits respective. Le régime applique une durée d'option contractuelle de trois ans.

La juste valeur des services du personnel reçus en échange de l'octroi des options est comptabilisée en charges pendant la période d'acquisition des droits, durant laquelle toutes les conditions spécifiques d'acquisition des droits doivent être remplies. Le montant total à comptabiliser en charges sur la période d'acquisition des droits est déterminé par rapport à la juste valeur des options attribuées, spécifiée par la date d'attribution:

Incluant toutes conditions de performance du marché (par exemple, le cours de l'action d'une entité);

Excluant l'impact, le cas échéant, des conditions de service et de performance non liées au marché (par exemple la rentabilité, les objectifs de croissance des ventes et le fait de rester un employé de l'entité durant une période déterminée); et

Incluant l'impact de toutes conditions accessoires à l'acquisition des droits (par exemple l'obligation d'épargne imposée aux employés)

Au terme de chaque période de référence comptable, le Groupe révise ses estimations concernant le nombre d'options susceptibles d'être acquises et comptabilise l'impact de la révision des estimations initiales, le cas échéant, au niveau des charges administratives et du coût des ventes dans le compte de résultat, avec un ajustement correspondant aux capitaux propres. Lorsque les options sont exercées, soit la Société émet de nouvelles actions, soit le Groupe règle les attributions avec des actions propres existantes. Les produits reçus, nets de tous les coûts de transaction directement attribuables, sont crédités du capital action (valeur nominale) et à la réserve de primes d'émission.

1.17 Subventions publiques

Les subventions publiques sont comptabilisées à leur juste valeur lorsqu'il existe une assurance raisonnable que la subvention sera reçue et que le Groupe se conformera à l'ensemble des conditions qui y sont liées.

Les subventions publiques sont comptabilisées en résultat sur une base systématique sur les périodes au cours desquelles les charges correspondantes sont engagées dont les subventions visent à compenser. Plus précisément, les subventions publiques posant comme condition principale l'achat, la construction ou l'acquisition de toute autre manière par le Groupe d'actifs non courants sont comptabilisées en tant que produits diférés dans l'état de la situation financière et transférées au compte de résultat sur une base systématique et rationnelle pour toute la durée d'utilité des actifs concernés.

1.18 Droits d'émission de CO₂

Les droits d'émission sont comptabilisés selon la méthode du passif net, dans le cadre de laquelle le Groupe comptabilise un passif pour les émissions lorsque celles-ci sont efectuées et qu'elles dépassent les quotas alloués. Le Groupe a choisi de mesurer le passif net sur la base de la période au titre de laquelle le droit irrévocable aux droits d'émission cumulés a été conféré. Les achats de droits d'émission au-delà des niveaux nécessaires au comblement des déficits du Groupe sont comptabilisés en immobilisations incorporelles. Le produit de la vente de droits d'émission octroyés est enregistré en déduction du coût des ventes.

1.19 Provisions

Les provisions représentent des passifs dont l'échéance ou le montant sont incertains et sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'événements passés, lorsqu'il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour mettre fin à cette obligation et que le montant de celle-ci peut être estimé de façon fiable. Lorsque le Groupe s'attend au remboursement d'une provision, par exemple dans le cadre d'un contrat d'assurance, le remboursement est comptabilisé comme un actif distinct, mais uniquement lorsqu'il est quasiment certain. La charge relative à toute provision est présentée au compte de résultat nette de tout remboursement.

Aucune provision n'est comptabilisée pour des pertes d'exploitation futures. Le Groupe comptabilise une provision pour contrats déficitaires lorsque les avantages économiques découlant d'un contrat sont inférieurs aux coûts inévitables engendrés par la satisfaction des obligations contractuelles.

Les provisions pour restructuration comprennent les pénalités de résiliation de contrats de location et le paiement des indemnités de fin de contrat de travail et sont comptabilisées dans la période au cours de laquelle le Groupe s'est engagé juridiquement ou implicitement à payer. Les coûts liés aux activités courantes du Groupe ne sont pas prévus à l'avance.

Lorsque l'efet de la valeur temps de l'argent est significatif, la provision est évaluée à la valeur actualisée des dépenses attendues jugées nécessaires pour régler l'obligation à l'aide d'un taux avant impôt qui reflète les évaluations actuelles de la valeur temps de l'argent par le marché et les risques propres à l'obligation. L'augmentation de la provision due au passage du temps est comptabilisée comme une charge financière.

1.20 Restauration des sites, réhabilitation des carrières et coûts environnementaux

Les sociétés du Groupe sont généralement tenues de réaménager les terrains utilisés pour les carrières et les sites de transformation au terme de leur durée de vie utile de sorte que leur état soit jugé acceptable par les autorités compétentes et en accord avec les politiques environnementales du Groupe. Des provisions pour restauration de l'environnement sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'événements passés et lorsqu'il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour mettre fin à cette obligation, dont le montant a été estimé de façon fiable.

Les provisions liées aux dommages environnementaux représentent le coût futur estimé de la réparation. L'estimation des coûts futurs de ces obligations est un processus complexe, qui exige de la direction qu'elle fasse preuve de jugement.

L'estimation de ces coûts se fonde sur une évaluation des informations factuelles disponibles pour chaque site et tient compte de facteurs tels que les technologies existantes, les lois et règlements en vigueur et l'expérience antérieure en matière d'assainissement des sites. Ces évaluations comportent des incertitudes intrinsèques, principalement en raison de conditions inconnues, de l'évolution des réglementations gouvernementales et des normes juridiques en matière de responsabilité, de la durée prolongée des périodes d'assainissement et de l'évolution des technologies. Les passifs environnementaux et d'assainissement prévus reflètent les informations dont dispose la direction au moment de la détermination du passif et sont ajustés

périodiquement, à mesure des eforts d'assainissement déployés ou de la mise à disposition de nouvelles informations techniques ou juridiques.

Les coûts estimés liés à ces activités de réhabilitation sont évalués à la valeur actualisée des sorties de trésorerie futures prévues. Lorsque l'efet du passage du temps n'est pas significatif, la provision est calculée sur la base des flux de trésorerie non actualisés. Lorsqu'une obligation de fermeture et de préservation de l'environnement découle d'activités de développement d'une carrière/mine, ou est liée au déclassement d'une immobilisation corporelle, la provision peut être capitalisée au titre du coût de l'actif associé (incorporel ou corporel). Le coût capitalisé est amorti sur la durée d'utilité de l'actif et toute variation de la valeur actualisée nette du passif attendu est incluse dans les charges financières, sauf si elle résulte de changements au niveau des estimations comptables de l'évaluation.

1.21 Produits

Les produits correspondent au montant de la contrepartie attendue en échange du transfert de biens ou de services promis à un client, à l'exclusion des montants perçus pour le compte de tiers (taxe sur la valeur ajoutée, autres taxes de vente, etc.).

Le produit des activités ordinaires est comptabilisé dès lors qu'une obligation de performance est satisfaite par le transfert du contrôle d'un bien ou d'un service promis au client. Un client obtient le contrôle d'un bien ou d'un service s'il est en mesure de décider de l'utilisation de ce bien ou de ce service et d'en tirer la quasi-totalité des avantages restants. Le contrôle est transféré progressivement ou à un moment précis.

Le produit de la vente de biens est comptabilisé lorsque le contrôle sur le bien est transféré au client, généralement lors de la livraison, et qu'il n'existe aucune obligation non remplie susceptible d'avoir une incidence sur l'acceptation des biens par le client. Les principaux biens du Groupe sont le ciment, le clinker, le béton prêt à l'emploi, les cendres volantes et d'autres produits cimentaires.

Les produits tirés de la prestation de services sont comptabilisés dans la période comptable au cours de laquelle les services sont rendus et sont évalués en utilisant soit les méthodes fondées sur les extrants, soit les méthodes fondées sur les intrants, en fonction de la nature du service fourni.

Une créance est comptabilisée lorsqu'il existe un droit inconditionnel à recevoir une contrepartie au titre de la satisfaction des obligations de performance envers le client.

Un actif sur contrat est comptabilisé lorsque l'obligation de performance envers le client est satisfaite avant que le client ne paie ou avant que le paiement ne soit dû, généralement lorsque les biens ou les services sont transférés au client avant que le Groupe n'ait le droit de facturer.

Un passif sur contrat est comptabilisé lorsqu'il existe une obligation de transférer des biens ou des services à un client pour lesquels le Groupe a reçu une contrepartie de la part du client (paiements anticipés) ou lorsqu'il existe un droit inconditionnel de recevoir une contrepartie avant le transfert par le Groupe du bien ou du service (produits diférés). Le passif sur contrat est décomptabilisé lorsque la promesse est remplie et que le produit est enregistré dans le compte de résultat.

1.22 Distribution de dividendes

Le dividende aux actionnaires de la Société est comptabilisé dans les états financiers dans la période au cours de laquelle le dividende proposé par le Conseil d'administration a été ratifié par l'Assemblée générale annuelle des actionnaires.

1.23 Information sectorielle

L'information sectorielle est présentée sur la même base que l'information interne fournie au principal décideur opérationnel. Le principal décideur opérationnel est la personne (ou le groupe de personnes) qui alloue les ressources aux secteurs et évalue leurs résultats d'exploitation.

Le Groupe est structuré pour les besoins de la gestion en cinq secteurs opérationnels : Grèce et Europe occidentale, Amérique du Nord, Europe du Sud-Est, Méditerranée orientale et Coentreprises. Chaque région est sous la houlette d'un directeur général régional (Chief Executive Ofcer, CEO) qui rend compte au CEO du Groupe. Par ailleurs, le département Finances est également organisé par région pour un contrôle financier et un suivi des performances efcaces.

1.24 Actifs financiers

Classification et évaluation

Le Groupe classe ses actifs financiers selon les catégories d'évaluation suivantes:

  • Les catégories qui doivent être évaluées ultérieurement à leur juste valeur (soit par le biais des autres éléments du résultat global, soit par le biais du compte de résultat) et,
  • Celles qui doivent être évaluées au coût amorti.

La classification dépend du modèle économique appliqué par l'entité pour la gestion des actifs financiers et des modalités contractuelles des flux de trésorerie.

Le Groupe évalue initialement un actif financier à sa juste valeur majorée, dans le cas d'un actif financier qui n'est pas à la juste valeur par le biais du compte de résultat, des coûts de transaction. Les coûts de transaction des actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat sont des charges. Les créances commerciales sont initialement évaluées à leur prix de transaction.

Les actifs financiers intégrant des dérivés sont considérés dans leur intégralité lorsqu'il s'agit de déterminer si leurs flux de trésorerie correspondent uniquement à des remboursements de principal et d'intérêts.

En vertu de la norme IFRS 9, les instruments financiers de dette sont par la suite évalués au coût amorti, à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global (FVOCI) ou à la juste valeur par le biais du compte de résultat (FVPL). La classification se fait en fonction de deux critères : a) le modèle économique suivi pour la gestion des actifs et b) le fait que les flux de trésorerie contractuels des instruments correspondent (ou non) «uniquement à des remboursements de principal et à des versements d'intérêts» (solely payments of principal and interest) sur le principal restant dû (le «critère SPPI»).

Les nouvelles modalités de classification et d'évaluation des actifs financiers de dette du Groupe sont les suivantes:

I. Instruments de dette au coût amorti pour les actifs financiers

détenus au sein d'un modèle économique dont l'objectif est de détenir des actifs financiers afin d'encaisser les flux de trésorerie contractuels remplissant le critère SPPI. Les produits d'intérêts de ces actifs financiers sont inclus dans les produits financiers selon la méthode du taux d'intérêt efectif. Toute plus-value ou moins-value résultant d'une décomptabilisation est constatée directement au compte de résultat.

  • II. Instruments de dette à la FVOCI, les plus- ou moinsvalues étant recyclées au compte de résultat en cas de décomptabilisation. Les actifs financiers de cette catégorie sont des instruments de dette qui remplissent le critère SPPI et sont détenus au sein d'un modèle économique dont l'objectif consiste à la fois à encaisser des flux contractuels et à vendre. Les variations de la valeur comptable sont prises en compte dans les autres éléments du résultat global, à l'exception de la comptabilisation des gains ou pertes de valeur, des produits d'intérêts et des plus- ou moins-values de change, qui sont comptabilisés en résultat. Les produits d'intérêts de ces actifs financiers sont inclus dans les produits financiers selon la méthode du taux d'intérêt efectif.
  • III. Les actifs financiers évalués à la FVPL comprennent les instruments dérivés et instruments de capitaux dont le Groupe n'avait pas choisi irrévocablement, lors de la comptabilisation initiale ou de la transition, de classer à la FVOCI. Cette catégorie comprend également les instruments de dette dont les caractéristiques de flux de trésorerie ne remplissent pas le critère SPPI ou qui ne sont pas détenus dans le cadre d'un modèle économique dont l'objectif consiste soit à encaisser des flux de trésorerie contractuels, soit à encaisser à la fois des flux de trésorerie contractuels et à vendre. Une plus- ou moinsvalue sur des actifs financiers qui est évaluée par la suite à la FVPL est constatée au compte de résultat.
  • Les autres actifs financiers sont classés et évalués ultérieurement comme suit :
  • IV. Instruments de capitaux à la FVOCI, les plus- ou moinsvalues n'étant pas recyclées au compte de résultat en cas de décomptabilisation. Cette catégorie ne comprend que les instruments de capitaux que le Groupe a l'intention de détenir dans un avenir prévisible et que le Groupe (ou la Société) a irrévocablement choisi de classer ainsi lors de la comptabilisation initiale ou de la transition. Les instruments de capitaux à la FVOCI ne sont pas soumis à la comptabilisation des dépréciations. Les dividendes issus de ces investissements continuent à être comptabilisés en résultat, lorsque le droit de recevoir le paiement est établi, à moins qu'ils ne représentent une récupération d'une partie du coût de l'investissement.
  • V. Actifs financiers désignés comme étant évalués à la FVPL lors de la comptabilisation initiale, qui autrement seraient évalués ultérieurement au coût amorti ou à la FVOCI. Cette désignation n'est possible que si elle élimine ou réduit sensiblement un «décalage comptable» qui se produirait autrement.

1.25 Compensation des instruments financiers

Les éléments d'actif et de passif financiers sont compensés et le montant net est constaté au bilan lorsqu'il existe un droit légalement applicable de compenser les montants comptabilisés et l'intention de procéder à un règlement net des éléments de passif, ou de réaliser les éléments d'actifs et de s'acquitter simultanément des éléments de passif. Le droit juridiquement

exécutoire à la compensation ne doit pas dépendre d'événements futurs mais doit s'appliquer dans le cours normal des afaires. Toutefois, il devrait être possible de compenser les montants correspondants dans certaines circonstances, telles qu'une faillite ou la résiliation d'un contrat.

1.26 Dépréciation des actifs financiers

Le Groupe comptabilise une provision pour pertes de crédit attendues (ECL) pour tous les actifs financiers non détenus à la juste valeur.

Les ECL sont basées sur la diférence entre les flux de trésorerie contractuels dus en vertu du contrat et l'ensemble des flux de trésorerie que le Groupe s'attend à recevoir. Le déficit est ensuite actualisé à partir d'une approximation du taux d'intérêt efectif initial de l'actif.

S'agissant des actifs sur contrat et des créances commerciales et des créances locatives, le Groupe a appliqué l'approche simplifiée de la norme et calculé les ECL à partir des pertes de crédit attendues sur la durée de vie.

Pour les autres actifs financiers, l'ECL est calculée à partir de l'ECL sur 12 mois. L'ECL sur 12 mois est la partie des ECL sur la durée de vie résultant des faits générateurs de défaut sur un instrument financier pouvant survenir dans un délai de 12 mois à compter de la date de clôture. Toutefois, en cas d'augmentation significative du risque de crédit depuis la création, la provision sera basée sur l'ECL sur la durée de vie.

1.27 Instruments financiers dérivés et activités de couverture

Les dérivés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur à la date de conclusion d'un contrat dérivé et sont ensuite réévalués à leur juste valeur à chaque date de clôture. Les dérivés sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la juste valeur est positive et en passifs financiers lorsqu'elle est négative.

Les éventuelles plus- ou moins-values résultant des variations de la juste valeur des produits dérivés sont directement comptabilisées en résultat, à l'exception de la partie efcace des couvertures des flux de trésorerie, qui est comptabilisée en autres éléments du résultat global (OCI) puis ultérieurement reclassée en résultat lorsque l'élément de couverture afecte le résultat.

Aux fins de la comptabilité de couverture, les couvertures sont classées comme :

  • Des couvertures de juste valeur lorsqu'elles couvrent l'exposition aux variations de la juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé
  • Des couvertures des flux de trésorerie lorsqu'elles couvrent l'exposition à la variabilité des flux de trésorerie qui est attribuable soit à un risque particulier associé à un actif ou un passif comptabilisé, soit à une transaction prévue hautement probable, soit au risque de change d'un engagement ferme non comptabilisé
  • Des couvertures d'un investissement net dans une opération étrangère

Au début de la relation de couverture, le Groupe désigne et documente formellement la relation de couverture entre les instruments de couverture et les éléments couverts, à laquelle il souhaite appliquer la comptabilité de couverture, ainsi que l'objectif et la stratégie de gestion des risques en rapport avec

la couverture. La documentation comprend l'identification de l'instrument de couverture, l'élément ou la transaction couvert(e), la nature du risque couvert et la manière dont l'entité évaluera l'efcacité des variations de la juste valeur de l'instrument de couverture en termes de compensation de l'exposition aux variations de la juste valeur de l'élément couvert ou des flux de trésorerie attribuables au risque couvert. Il est attendu de ces couvertures qu'elles compensent très efcacement les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie. Elles sont évaluées en continu de manière à déterminer leur efcacité réelle tout au long des périodes de déclaration d'informations financières au titre desquelles elles ont été conçues.

La juste valeur totale d'un dérivé de couverture est classée comme un actif ou un passif non courant lorsque l'échéance résiduelle de l'élément couvert est supérieure à 12 mois et comme un actif ou un passif courant lorsque l'échéance résiduelle de l'élément couvert est inférieure à 12 mois.

Les couvertures remplissant les critères stricts de la comptabilité de couverture sont comptabilisées de la manière décrite cidessous:

1.27.1 Couvertures de juste valeur

Les variations de la juste valeur des dérivés désignés comme étant des couvertures de juste valeur et remplissant les critères requis à cet égard sont enregistrées dans le compte de résultat, ainsi que toute variation de la juste valeur de l'actif ou du passif couvert attribuable au risque couvert. La plus- ou moins-value se rapportant à la fois à la partie efcace et à la partie inefcace de swaps de taux d'intérêt couvrant des emprunts à taux fixe est comptabilisée dans le compte de résultat à la rubrique «Produits/ charges financiers».

1.27.2 Couvertures des flux de trésorerie

La partie efcace des plus- ou moins-values résultant de l'évaluation des instruments de couverture des flux de trésorerie est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global et accumulée dans les réserves, dans le compte «écarts de conversion sur position de couverture dérivée». La plus- ou moins-value se rapportant à la partie inefcace est comptabilisée immédiatement dans le compte de résultat, à la rubrique «Produits/charges financiers».

Les montants accumulés dans les capitaux propres sont reclassés en résultat durant les périodes où l'élément couvert afecte le résultat.

Lorsqu'un instrument de couverture arrive à échéance ou est vendu ou résilié, ou lorsqu'une couverture ne remplit plus les critères de la comptabilité de couverture, toute plus- ou moinsvalue cumulée existant dans les capitaux propres à ce moment reste dans les capitaux propres et est comptabilisé lorsque la transaction prévue est finalement constatée en résultat. Lorsqu'une transaction prévue ne devrait plus avoir lieu, la plusou moins-value cumulée qui était comptabilisée dans les capitaux propres est immédiatement reclassée en résultat.

1.27.3 Couverture d'investissement net

Les couvertures d'investissements nets dans des opérations étrangères sont comptabilisées de la même manière que les couvertures des flux de trésorerie. Lorsque l'instrument

de couverture est un dérivé, toute plus- ou moins-value sur l'instrument de couverture en rapport avec la partie efcace de la couverture est comptabilisée dans les écarts de conversion sur la position de couverture dérivée, dans les autres réserves. La plus- ou moins-value se rapportant à la partie inefcace est comptabilisée immédiatement en autres produits/charges dans le compte de résultat. Toutefois, lorsque l'instrument de couverture n'est pas un dérivé (par exemple, un emprunt en devise étrangère), l'ensemble des plus- ou moins-values de change résultant de la conversion d'un emprunt couvrant un tel investissement (y compris toute partie inefcace de la couverture) sont comptabilisées en capitaux propres dans le compte «écarts de conversion sur position de couverture dérivée», parmi les «autres réserves».

Les plus- ou moins-values accumulées dans les capitaux propres sont incluses dans le compte de résultat lorsque l'activité à l'étranger est partiellement cédée ou vendue. Les «autres réserves» du Groupe comprennent les plus-values issues de telles activités de couverture menées lors d'exercices passés.

Dérivés ne remplissant pas les conditions requises pour la comptabilité de couverture

Certaines opérations sur produits dérivés ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture selon les règles des IFRS. Toutes plus- ou moins-values résultant des variations de la juste valeur d'instruments financiers qui ne font pas partie d'une relation de couverture sont incluses dans les produits / (charges) financiers, ou les plus- ou moins-values résultant des écarts de change dans le compte de résultat de la période au cours de laquelle elles surviennent, en fonction de leur nature.

1.28 Décomptabilisation d'actifs et de passifs financiers 1.28.1 Actifs financiers

Un actif financier (ou, le cas échéant, une portion d'un actif financier ou une portion d'un groupe d'actifs financiers similaires) est décomptabilisé lorsque:

  • les droits de recevoir les flux de trésorerie découlant de l'actif ont expiré;
  • le Groupe conserve le droit de recevoir les flux de trésorerie découlant de l'actif, mais a contracté une obligation de paiement sans délai de la totalité des flux de trésorerie reçus à une tierce partie dans le cadre d'un mécanisme de «pass-through»; ou
  • le Groupe a transféré les droits de recevoir les flux de trésorerie découlant d'un actif et soit (a) a transféré la quasi-totalité des risques et rendements de l'actif, soit (b) n'a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et rendements de l'actif, mais a transféré le contrôle de l'actif.

Lorsque le Groupe a transféré les droits de recevoir les flux de trésorerie découlant d'un actif et n'a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et rendements de l'actif, ni transféré le contrôle de l'actif, l'actif est comptabilisé dans la mesure du lien que le Groupe conserve vis-à-vis de cet actif. Un passif correspondant est également comptabilisé.

Un lien conservé qui prend la forme d'une garantie sur l'actif transféré est évaluée au montant le plus bas entre la valeur comptable d'origine de l'actif et la contrepartie maximum que le Groupe pourrait être tenu de rembourser.

1.28.2 Passifs financiers

Un passif financier est décomptabilisé lorsque l'obligation sousjacente à cet actif est éteinte, ou annulée, ou arrive à échéance. Lorsqu'un passif financier existant est remplacé par un autre du même prêteur à des conditions substantiellement diférentes, ou que les conditions d'un passif existant sont substantiellement modifiées, un tel échange ou une telle modification est traité(e) comme une décomptabilisation du passif initial suivie de la comptabilisation d'un nouveau passif. La diférence entre les valeurs comptables respectives est comptabilisée dans le compte de résultat consolidé.

1.29 Coûts d'emprunt

Les coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif admissible sont capitalisés comme faisant partie du coût de l'actif concerné jusqu'à ce que ce dernier soit quasiment prêt en vue de l'utilisation prévue ou de sa vente. Les actifs admissibles sont des actifs nécessitant une longue période de préparation avant leur utilisation ou leur vente. Tous les autres coûts d'emprunt sont passés en charges dans le résultat de la période au cours de laquelle ils ont été encourus. Les coûts d'emprunt se composent des intérêts et autres coûts qu'une entité encourt au titre de l'emprunt de fonds.

1.30 Dettes fournisseurs

Les dettes fournisseurs sont des obligations de payer portant sur des biens ou des services qui ont été acquis auprès de fournisseurs dans le cadre normal des afaires. Les comptes fournisseurs sont classés comme passifs courants si le paiement est dû dans un délai d'un an ou moins (ou durant le cycle d'exploitation normal de l'entreprise si ce dernier dépasse un an). Dans le cas contraire, ils sont présentés en tant que passifs non courants.

Les dettes fournisseurs sont comptabilisées initialement à la juste valeur puis ultérieurement évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt efectif.

1.31 Éléments exceptionnels

Les éléments exceptionnels sont présentés séparément dans les états financiers lorsqu'une bonne compréhension de la performance financière du Groupe l'exige. Il s'agit d'éléments matériels de produits ou de charges qui ont été indiqués séparément en raison de l'importance de leur nature ou de leur montant. Les exemples d'éléments exceptionnels comprennent les plus-/moins-values sur la cession d'actifs non courants, les coûts de restructuration et autres plus- ou moins-values inhabituelles.

2. Estimations et jugements comptables significatifs

La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle procède à des estimations et à des jugements ayant une incidence sur les informations fournies. La direction évalue de manière continue ses propres estimations présentées ci-dessous.

Les estimations et les jugements sont fondés sur les antécédents historiques et sur d'autres facteurs, y compris des prévisions d'événements futurs qui sont considérées comme raisonnables dans les circonstances.

Ces estimations et hypothèses de la direction forment la base des jugements sur la valeur comptable des actifs et passifs qui ne sont pas facilement disponibles auprès d'autres sources. Les estimations comptables qui en résultent seront, par définition, rarement égales aux résultats réels correspondants. Les estimations et hypothèses qui sont fortement susceptibles d'impliquer un ajustement important des valeurs comptables des actifs et passifs au cours du prochain exercice sont évoquées cidessous:

2.1 Dépréciation du goodwill

Les tests de dépréciation du goodwill utilisent les valeurs recouvrables des unités génératrices de trésorerie, qui sont déterminées à partir des calculs de la valeur d'utilité (note 13). Ces calculs nécessitent l'utilisation d'estimations, qui portent principalement sur les revenus futurs et les taux d'actualisation.

2.2 Impôts sur les bénéfices

Les entités du Groupe sont assujetties à l'impôt sur les bénéfices dans de nombreuses juridictions. La détermination de la provision pour impôts sur les bénéfices à l'échelle mondiale requiert un jugement significatif. Il existe de nombreuses transactions et de nombreux calculs pour lesquels la détermination finale de l'impôt est incertaine dans le cours normal des afaires. Lorsque le traitement fiscal final de ces afaires est diférent des montants initialement enregistrés, ces diférences auront une incidence sur les provisions pour impôts sur les bénéfices et les provisions pour impôts diférés de la période au cours de laquelle cette détermination est efectuée.

2.3 Actifs d'impôt diféré

Les actifs d'impôt diféré sont comptabilisés pour le report en avant de pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable sera disponible et que les pertes pourront être utilisées. La direction doit faire preuve d'un jugement significatif pour déterminer le montant des actifs d'impôt diféré qui peuvent être comptabilisés, sur la base du calendrier probable et du niveau des bénéfices imposables futurs, mais aussi des futures stratégies en matière de planification fiscale (note 8).

2.4 Durée d'utilité et valeur résiduelle

Les immobilisations corporelles sont amorties sur leur durée d'utilité estimée. Les durées réelles des actifs sont évaluées chaque année et plusieurs facteurs peuvent justifier des variations. Dans le cadre de la réévaluation de la durée des actifs, des facteurs tels que l'innovation technologique, le cycle de vie des produits, la durée de vie de la mine et les programmes de

maintenance sont pris en considération.

2.5 Contrats de location

Le Groupe a fait appel à son jugement pour déterminer la durée de certains contrats de location dans lesquels il est preneur et qui comprennent des options de renouvellement. Le fait de déterminer si le Groupe est raisonnablement certain ou non d'exercer ces options aura une incidence sur la durée du contrat de location, ce qui afecte de manière significative le montant des dettes de location et des droits d'utilisation comptabilisés.

2.6 Provision pour créances commerciales

La direction du Groupe réévalue périodiquement la provision pour créances commerciales en utilisant des paramètres tels que sa politique de crédit, les rapports de son conseiller juridique sur l'évolution récente des afaires en cours, et ses estimations concernant l'incidence d'autres facteurs afectant la recouvrabilité des créances (note 20).

2.7 Provision pour la réhabilitation de l'environnement

Le Groupe comptabilise une provision pour la réhabilitation de l'environnement, qui est réévaluée une fois par an. Le montant de la provision reflète la valeur actualisée des coûts de restauration prévus, à partir de des flux de trésorerie estimés, et est calculé sur la base de la superficie de terrain perturbée à la date de clôture et du coût de la réhabilitation par mètre carré de terrain au niveau de la zone d'intérêt élargie. Compte tenu de la complexité des calculs et des hypothèses importantes qu'ils contiennent, la direction fournit sa meilleure estimation eu égard à la valeur actualisée du passif.

2.8 Regroupements d'entreprises

Lors de l'acquisition d'une société ou d'une activité, il convient de déterminer la juste valeur de la durée d'utilité des actifs corporels et incorporels acquis, ce qui nécessite d'appliquer un jugement. Des événements futurs pourraient entraîner une modification des hypothèses utilisées par le Groupe, ce qui pourrait avoir un impact sur les résultats et la situation nette du Groupe (note 1.2).

2.9 Juste valeur des paiements fondés sur des actions

Les justes valeurs utilisées pour calculer le montant à comptabiliser en charges au titre d'un paiement fondé sur des actions sont soumises à un certain degré d'incertitude. Le Groupe est tenu de calculer la juste valeur des instruments réglés en instruments de capitaux propres attribués aux salariés dans le cadre des plans d'options sur actions. Ces justes valeurs sont calculées en appliquant un modèle d'évaluation, lui-même fondé sur le jugement, qui tient compte de certaines hypothèses intrinsèquement incertaines (note 1.16d et note 22).

3. Information sectorielle

Le Groupe est structuré aux fins de la gestion des informations en cinq secteurs opérationnels : Grèce et Europe occidentale, Amérique du Nord, Europe du Sud-Est, Méditerranée orientale et Co-entreprises. Chaque secteur opérationnel est un groupe de pays. Le regroupement des pays est principalement fondé sur leur proximité géographique.

Chaque région possède un président-directeur général (Chief Executive Officer, CEO) régional qui est membre du Comité Exécutif Groupe et rend compte au CEO du Groupe. Par ailleurs, le département Finances du Groupe est organisé par région pour un contrôle financier et un suivi des performances efficaces.

Dans le but de la prise des décisions, de l'allocation des ressources et de l'évaluation des performances, les résultats d'exploitation des unités commerciales sont surveillés séparément par la direction. Les performances des différents secteurs sont évaluées sur la base du résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA). Le calcul de l'EBITDA intègre le résultat d'exploitation plus les amortissements et les dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles et l'amortissement des subventions publiques.

Informations par secteur opérationnel

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Pour l'exercice clos le 31 décembre 2019
Grèce et
Europe
occidentale
Amérique du
Nord
Europe du
Sud-Est
Méditerranée
orientale
Total
Produits bruts 315 626 952 120 262 588 150 308 1 680 642
Produits intersectioriels -70 735 -109 -20 - -70 864
Produits provenant de clients externes 244 891 952 011 262 568 150 308 1 609 778
Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement
(EBITDA)
11 853 179 314 77 191 -1 225 267 133
Dépréciation et amortissement des immobilisations corporelles et
incorporelles -22 001 -73 450 -25 869 -18 645 -139 965
Bénéfice d'exploitation -10 148 105 864 51 322 -19 870 127 168
ACTIF
Immobilisations corporelles 302 096 680 998 301 001 414 983 1 699 078
Immobilisations incorporelles et goodwill 34 899 208 687 60 449 121 305 425 340
Autres actifs non courants 22 463 22 331 9 015 8 991 62 800
Actifs courants 175 106 194 218 112 954 88 925 571 203
Total actif des secteurs hors co-entreprises 534 564 1 106 234 483 419 634 204 2 758 421
Investissements dans des co-entreprises (note 15.2) 104 998
Total actif 2 863 419
PASSIF
Passifs non courants 273 292 546 408 61 365 171 075 1 052 140
Passifs courants 105 014 117 338 32 750 146 386 401 488
Total passif 378 306 663 746 94 115 317 461 1 453 628
Dépenses d'investissement (note 11, 12, 14) 22 876 62 352 14 272 19 124 118 624
Dépréciation des immobilisations corporelles (note 11) -201 -538 -1 508 - -2 247
Provision pour créances douteuses (note 20) -412 -1 012 -309 66 -1 667
Investissements dans des entreprises associées (note 15) 3 209 1 404 4 247 - 8 860
Plans de rémunération différée non qualifiés (note 17,24) - 3 826 - - 3 826
Actifs non courants hors instruments financiers, actifs d'impôt
différé et actifs des prestations postérieures à l'emploi
344 957 891 089 369 564 536 288 2 141 898

Les dépenses d'investissement sont constituées d'acquisitions d'immobilisations corporelles, d'immobilisations incorporelles et d'immeubles de placement. Les informations financières condensées relatives aux co-entreprises, fondées sur les états financiers IFRS, sont présentées à la note 15.2.

Les charges de dépréciation sont incluses dans le compte de résultat.

Les produits correspondent à la vente de biens et de services. Il existe des ventes entre les différents secteurs opérationnels. Le total des actifs et dépenses d'investissement est présenté dans le secteur opérationnel de la société qui détient les actifs.

3.Information sectorielle (suite)

Information par activité commerciale

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Pour l'exercice clos le 31 décembre 2019
Béton prêt à
l'emploi, agrégats
et blocs de
Ciment construction Autres Total
Produits 909 318 695 756 4 704 1 609 778

L'activité ciment comprend le ciment et les matériaux cimentaires.

Les activités commerciales communes à l'ensemble des segments du Groupe sont la production et le commerce de ciment, de béton prêt à l'emploi, d'agrégats et de services de transport.

Le secteur Grèce et Europe occidentale est également impliqué dans la production et le commerce de mortiers secs, et sur le marché de l'électricité réglementée. Le secteur Amérique du Nord comprend la production et le commerce de blocs de construction ainsi que le traitement des cendres volantes. Enfin, les secteurs Europe du Sud-Est et Méditerranée orientale sont actifs dans le domaine de la transformation des carburants alternatifs.

Les autres activités comprennent les services de transport et le marché de l'électricité réglementée en Grèce. Aucune de ces activités ne possède la taille requise pour être présentée séparément..

À l'échelle du Groupe, les produits proviennent d'un ensemble de clients dont la contribution individuelle n'est jamais supérieure ou égale à 10%.

Informations par secteur opérationnel

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Pour l'exercice clos le 31 décembre 2018
Grèce et
Europe
occidentale
Amérique du
Nord
Europe du
Sud-Est
Méditerranée
orientale
Total
Produits bruts 296 090 860 312 239 694 154 294 1 550 390
Produits intersectioriels -58 999 -209 -1 085 - -60 293
Produits provenant de clients externes 237 091 860 103 238 609 154 294 1 490 097
Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement
(EBITDA) 10 856 177 872 59 663 11 350 259 741
Dépréciation et amortissement des immobilisations corporelles
et incorporelles -20 795 -60 562 -22 528 -11 912 -115 797
Bénéfice d'exploitation -9 939 117 310 37 135 -562 143 944
ACTIF
Immobilisations corporelles 299 016 639 151 307 701 402 024 1 647 892
Immobilisations incorporelles et goodwill 30 006 205 105 60 764 109 346 405 221
Autres actifs non courants 17 560 9 034 9 258 7 687 43 539
Actifs courants 217 052 201 657 114 884 131 550 665 143
Total actif des secteurs hors co-entreprises 563 634 1 054 947 492 607 650 607 2 761 795
Investissements dans des co-entreprises (note 15) 108 135
Total actif 2 869 930
PASSIF
Passifs non courants 304 971 295 303 72 033 234 130 906 437
Passifs courants 87 279 261 276 60 662 82 986 492 203
Total passif 392 250 556 579 132 695 317 116 1 398 640

3. Information sectorielle (suite)

Informations par secteur opérationnel

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Pour l'exercice clos le 31 décembre 2018
Grèce et Europe
occidentale
Amérique du
Nord
Europe du
Sud-Est
Méditerranée
orientale
Total
Dépenses d'investissement (note 11, 12, 14) 19 106 58 465 15 905 20 854 114 330
Provision relative à l'obtention d'une licence pour la
construction d'une chaîne de production
- - - 4 725 4 725
Dépréciation des immobilisations corporelles (note 11) - -659 - - -659
Dépréciation du goodwill (note 13) -629 - - - -629
Provision pour créances douteuses (note 20) -628 -344 -173 -15 -1 160
Investissements dans des entreprises associées (note 15) 3 062 2 285 4 085 - 9 432
Plans de rémunération différée non qualifiés (note 17, 24) - 3 510 - - 3 510
Actifs non courants hors instruments financiers, actifs d'impôt
différé et actifs des prestations postérieures à l'emploi
334 190 846 541 376 998 511 370 2 069 099

Les dépenses d'investissement sont constituées d'acquisitions d'immobilisations corporelles, d'immobilisations incorporelles et d'immeubles de placement.

Les charges de dépréciation sont incluses dans le compte de résultat.

Information par activité commerciale

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Pour l'exercice clos le lundi 31 décembre 2018
Béton prêt à
l'emploi, agrégats
et blocs de
Ciment construction Autres Total
Produits 847 704 634 295 8 098 1 490 097

Rapprochement du résultat

Les charges financières nettes et autres produits ou charges ne sont pas affectés à des secteurs individuels dans la mesure où les instruments sousjacents sont gérés à l'échelle du Groupe.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Bénéfice d'exploitation 127 168 143 944
Autres éléments du résultat 14 -3 143
Charges financières nettes -59 643 -63 817
Plus/(moins)-value découlant des écarts de change -4 539 9 319
Part du profit des entreprises associées (note 15.1) 2 413 1 772
Part de la perte des co-entreprises (note 15.2) -1 047 -5 513
Bénéfice avant impôts 64 366 82 562

4. Autres produits et charges d'exploitation

i) Autres produits et charges d'exploitation

2019 2018
1 225
1 580 4 138
130 33
4 123 2 712
2 624 2 527
- 14
- 1 050
797 3 706
9 682 15 405
-804 -
-140 -159
-1 801 -2 414
- -79
- -1 351
-1 537 -1 949
-4 282 -5 952
428

Les coûts de restructuration sont liés aux plans de départ volontaire à la retraite déployés dans tous les secteurs opérationnels du Groupe.

ii) Autres éléments du résultat

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Produits des participations et placements 14 55
Perte liée à la prise de contrôle d'une co-entreprise - -3 075
Pertes sur participations et instruments de capitaux - -123
Autres éléments du résultat 14 -3 143

5. Charges par nature

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Frais de personnel et charges connexes (note 7) -318 228 -277 053
Matières premières et consommables utilisés -403 691 -358 635
Coût de l'énergie -243 498 -240 514
Variations des stocks de produits finis et en cours de fabrication 1 057 2 593
Frais de distribution -179 135 -171 892
Honoraires des tiers -133 791 -125 173
Dépréciation et amortissement (note 11,13,14,26) -139 965 -115 797
Autres charges -69 092 -67 975
Total charges par nature -1 486 343 -1 354 446
Incluses dans :
Coût des ventes -1 315 866 -1 201 884
Frais administratifs -145 188 -130 241
Frais de vente et de commercialisation -25 289 -22 321
-1 486 343 -1 354 446

Le 7 juin 2019 l'Assemblée générale annuelle a approuvé la rémunération du réviseur externe au titre de l'exercice 2019. Pour le contrôle légal des états financiers consolidés de Titan Cement International, les honoraires s'élèveraient à un montant maximal de 100 000 euros. En outre, les Assemblées générales annuelles respectives ont désigné le réviseur externe pour assurer la fonction de réviseur des 30 filiales du Groupe dans le monde entier. Le réviseur externe a également procédé à l'audit de conformité fiscale de TCI et de ses filiales en Grèce. Le montant total des honoraires pour les services susmentionnés, selon les taux de change en vigueur au moment de la désignation du réviseur externe, s'élevait à 1,222 million d'euros (2018 : 1,274 million d'euros).

En 2019, après approbation préalable du Comité d'audit, le réviseur externe a fourni à TCI des services supplémentaires liés à l'audit pour lesquels les honoraires versés se sont élevés à 373 milliers d'euros (2018 : 151 milliers d'euros).

Les honoraires susmentionnés sont inclus dans leur intégralité dans le compte « Honoraires des tiers ».

6.Charges financières nettes et value découlant des écarts de change

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
i) Produits financiers
Produits d'intérêts et produits assimilés 1 696 1 849
Autres produits financiers - 68
Produits financiers 1 696 1 917
ii) Charges financières
Charges d'intérêts et charges assimilées -57 163 -64 422
Charges financières des études actuarielles (note 24) -516 -418
Détricotage de l'actualisation liée à la réhabilitation et autres provisions (note 25) -664 -281
Charges d'intérêts sur les dettes locatives (2018 -Intérêts sur obligations locatives) -2 996 -371
Perte de juste valeur liée aux actifs financiers - -184
Perte de juste valeur sur dérivés - -58
Charges financières -61 339 -65 734
iii) Plus/(moins)-value découlant des écarts de change
Plus-value de change nette 11 952 34 926
Perte de juste valeur sur dérivés -16 491 -25 607
(Moins)/plus-values découlant des écarts de change -4 539 9 319

7. Frais de personnel

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Salaires, traitements et dépenses connexes 286 021 249 532
Coûts de sécurité sociale 27 014 23 938
Juste valeur des options sur actions accordées aux administrateurs et aux salariés (note 28) 2 094 1 755
Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail - régimes à
prestations définies (note 4,6,24) 5 415 4 660
Total frais de personnel 320 544 279 885

Le nombre moyen d'employés du Groupe durant l'exercice 2019 s'élevait à 5 382.

8. Charge d'impôt

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Charges d'impôts courants 7 035 4 086
Impôts diférés (note 18) 2 221 21 730
Impôts non déductibles et differences liées à l'audit des impôts 1 955 762
11 211 26 578

L'impôt sur le résultat du Groupe diffère du montant qui serait obtenu si les sociétés du Groupe utilisaient le taux d'imposition nominal du pays dans lequel elles opèrent, comme suit :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Bénéfice avant impôt 64 366 82 562
Impôt calculé aux taux nationaux applicables aux bénéfices 11 998 16 948
Ajustements fiscaux au titre de :
Bénéfice non soumis à l'impôt -254 -1 005
Charges non déductibles aux fins de l'impôt 3 095 10 690
Effet d'imposition du taux de l'impôt grec 592 -779
Effet de l'actif d'impôt différé non comptabilisé sur les pertes fiscales reportées -682 650
Avantages fiscaux -3 527 -2 981
Érosion de l'assiette fiscale et taxe anti-abus 1 584 1 133
Modification de la comptabilisation des reports de pertes d'exploitation nettes -1 111 201
Autres -484 1 721
Charge fiscale effective 11 211 26 578

Les actifs d'impôt différé sont comptabilisés pour le report en avant de pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable futur sera disponible et que les pertes pourront être utilisées. Le calcul de la créance d'impôt reportable à comptabiliser requiert le jugement de la direction, qui doit évaluer la rentabilité et le caractère recouvrable futurs (note 2.3).

Au 31 décembre 2019, certaines entités du Groupe enregistraient des pertes fiscales reportables de 235 millions d'euros (2018 : 233,5 millions d'euros). Ces entités ont comptabilisé des actifs d'impôt différé à hauteur de 60,1 millions d'euros (2018 : 63,1 millions d'euros), attribuables à des moins-values se montant à 230,7 millions d'euros (2018 : 277,5 millions d'euros), car ces actifs d'impôt différé seront recouvrables à l'aide du résultat imposable futur estimé sur la base des business plans approuvés (note 18).

Les actifs d'impôt différé comprennent un montant de 26,7 millions d'euros en rapport avec les pertes fiscales liées aux opérations en Égypte. Les filiales de ce territoire ont généré des pertes les deux dernières années en raison de la baisse enregistrée de la consommation de ciment et du recul des prix. Une amélioration progressive est enregistrée à partir du quatrième trimestre 2019 et le groupe a déterminé que les actifs d'impôt différé seront recouvrables en utilisant le revenu imposable estimé sur la base des business plans et des budgets approuvés pour la filiale. La filiale devrait générer un revenu imposable à partir de 2020. Les pertes peuvent être reportées jusqu'en 2024.

La filiale du Groupe aux États-Unis, Titan America LLC, dispose d'un solde d'actifs d'impôt différé de 29,6 millions d'euros au 31 décembre 2019. Le Groupe a déterminé que ces actifs d'impôt différé sont récupérables, puisque l'activité aux États-Unis est rentable et que la filiale peut reporter les pertes jusqu'en 2035.

S'agissant du solde de 2,4 millions d'euros de pertes fiscales reportables, aucun actif d'impôt différé n'a été comptabilisé dans la mesure où les critères de comptabilisation en vertu de la norme IAS 12 n'étaient pas respectés et ces pertes peuvent être reportées indéfiniment.

9. Résultat par action

Suite à une offre publique d'achat réussie et à la réalisation d'une opération de retrait obligatoire (« squeeze out »), Titan Cement International S.A. (la société mère ou TCI) a acquis 100 % des actions ordinaires et préférentielles de Titan Cement Company S.A. (« Titan S.A. ») (note 22).

Le résultat non dilué par action est calculé en divisant le résultat net attribuable aux actionnaires au titre de l'exercice par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation durant l'exercice, à l'exclusion des actions achetées par le Groupe et détenues comme actions propres.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros sauf indication contraire) 2019 2018
Bénéfice net de l'exercice attribuable aux actionnaires de la société mère 50 905 53 847
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation 78 902 574 72 885 158
Nombre moyen pondéré d'actions préférentielles en circulation - 7 407 852
Nombre moyen pondéré d'actions total en circulation à retenir pour le calcul du résultat non dilué par
action 78 902 574 80 293 010
Bénéfice non dilué par action ordinaire et privilégiée (en euros) 0,6452 0,6706

Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation de façon à supposer une conversion de toutes les actions ordinaires dilutives potentielles. La Société compte une catégorie d'actions ordinaires dilutives potentielles : les options sur actions. S'agissant des options sur actions, un calcul est effectué pour déterminer le nombre d'actions qui auraient pu être acquises à leur juste valeur (déterminée comme le cours de marché annuel moyen des actions de la Société), sur la base de la valeur monétaire des droits de souscription attachés à l'encours des options sur actions. Le nombre d'actions ainsi obtenu est comparé au nombre d'actions qui auraient été émises si les options sur actions avaient été exercées. La différence est ajoutée au dénominateur comme une émission d'actions ordinaires sans contrepartie. Le résultat net (numérateur) n'est quant à lui pas ajusté.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros sauf indication contraire) 2019 2018
Bénéfice net de l'exercice attribuable aux actionnaires de la société mère 50 905 53 847
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires à retenir pour le calcul du résultat dilué par action 78 902 574 72 885 158
Options sur actions 827 404 638 373
Nombre moyen pondéré d'actions préférentielles en circulation - 7 407 852
Nombre moyen pondéré d'actions total en circulation à retenir pour le calcul du résultat dilué par action 79 729 978 80 931 384
Bénéfice dilué par action ordinaire et privilégiée (en euros) 0,6385 0,6653

10. Dividendes et rendement du capital

Pour l'exercice clos le 31.12.2019

À la suite de l'autorisation accordée au Conseil d'administration le 13 mai 2019 par l'Assemblée extraordinaire des Actionnaires de la société, le Conseil d'administration de Titan Cement International SA a décidé d'un remboursement de capital à hauteur de 0,20 euro (20 cents) par action à tous les Actionnaires de la Société inscrits au registre le 14 mai 2020.

Pour l'exercice clos le 31.12.2018

L'Assemblée générale annuelle qui s'est tenue le 7 juin 2019 a approuvé la distribution d'un dividende représentant un montant total de 12 694 879,20 euros, soit 0,15 euro par action. Les montants définitifs distribués par action ont été augmentés de ce montant, correspondant aux actions propres détenues par la Société.

mobilisations corporelles
m
11. I

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre 2018
Terrain Carrières Bâtiments Installations et
équipements
Véhicules à
moteur
Mobilier,
agencement et
équipement de
bureau
Actifs en
construction
Total
Solde d'ouverture 236 117 134 572 177 860 769 365 52 143 11 459 71 991 1 453 507
Ajouts 471 7 083 648 5 354 446 677 89 406 104 085
Ajustements de la juste valeur à la suite de l'acquisition
d'une co-entreprise (note 29)
396 - 26 963 80 536 - - - 107 895
Ajouts liés à l'acquisition d'une co-entreprise (note 29) 1 441 - 4 950 14 413 63 217 150 21 234
Cessions (NBV) -170 -212 -13 -951 -30 - -460 -1 836
Reclassement d'actifs depuis/vers d'autres catégories
d'immobilisations corporelles
3 508 -30 6 825 38 580 18 952 3 219 -73 409 -2 355
Transferts vers d'autres comptes - - - -408 - - -1 344 -1 752
Charge d'amortissement (note 28) -3 805 -8 955 -10 555 -69 230 -11 945 -3 046 - -107 536
Dépréciation des immobilisations corporelles (note 28) -659 - - - - - - -659
Écarts de change 8 868 5 236 7 441 36 471 2 386 141 2 315 62 858
Solde de clôture 246 167 137 694 214 119 874 130 62 015 12 667 88 649 1 635 441

Actifs en location dans le cadre de contrats de location-financement

Solde d'ouverture - - - 134 12 405 - - 12 539
Ajouts - - - 240 - - - 240
Ajouts liés à l'acquisition d'une co-entreprise (note 29) - - - - 107 - - 107
Reclassement d'actifs depuis d'autres catégories
d'immobilisations corporelles - - - 752 1 603 - - 2 355
Charge d'amortissement (note 28) - - - -54 -3 353 - - -3 407
Écarts de change - - - 1 616 - - 617
Solde de clôture - - - 1 073 11 378 - - 12 451
Au 31 décembre 2018
Coût 291 288 223 075 426 386 1 851 656 252 723 58 757 88 649 3 192 534
Amortissement cumulé -42 108 -85 381 -212 264 -970 320 -179 330 -46 078 - -1 535 481
Pertes cumulées liées à la dépréciation des
immobilisations corporelles -3 013 - -3 -6 133 - -12 - -9 161
Valeur comptable nette 246 167 137 694 214 119 875 203 73 393 12 667 88 649 1 647 892
mobilisations corporelles (suite)
m
11. I
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre 2019

Mobilier,

Terrain Carrières Bâtiments Installations et
équipements
Véhicules à
moteur
agencement et
équipement de
bureau
Actifs en
construction
Total
Solde d'ouverture 246 167 137 694 214 119 874 130 62 015 12 667 88 649 1 635 441
Ajouts 27 4 992 362 7 128 352 614 82 865 96 340
Capitalisation des intérêts - - - - - - 389 389
Cessions (NBV) -2 089 -100 -307 -1 826 -320 -51 -112 -4 805
Reclassement d'actifs depuis/vers d'autres catégories
d'immobilisations corporelles 6 594 6 7 261 58 161 22 716 3 157 -97 895 -
Transferts depuis d'autres comptes 103 - 446 973 -19 -6 296 1 793
Charge d'amortissement (note 28) -4 210 -10 129 -12 058 -74 581 -14 662 -3 567 - -119 207
Dépréciation des immobilisations corporelles (note 28) -1 508 - - -196 -5 - -538 -2 247
Écarts de change 8 556 2 342 1 673 16 563 1 059 90 3 608 33 891
Solde de clôture 253 640 134 805 211 496 880 352 71 136 12 904 77 262 1 641 595

Droits d'utilisation

Solde d'ouverture - - - 1 073 11 378 - - 12 451
Changements des méthodes comptables (note 1, 33) 12 744 - 16 370 19 523 4 711 180 - 53 528
Ajouts 705 - 4 382 -98 2 334 - - 7 323
Cessions (valeur nette comptable) - - -339 -2 404 -80 - - -2 823
Charge d'amortissement (note 28, 33) -1 353 - -3 621 -4 842 -4 258 -122 - -14 196
Écarts de change 242 - 384 405 169 - - 1 200
Solde de clôture 12 338 - 17 176 13 657 14 254 58 - 57 483
Au 31 décembre 2019
Coût 325 954 231 755 466 977 1 968 709 279 722 62 742 77 803 3 413 662
Amortissement cumulé -55 397 -96 950 -237 727 -1 068 372 -194 327 -49 768 - -1 702 541
Pertes cumulées liées à la dépréciation des
immobilisations corporelles -4 579 - -578 -6 328 -5 -12 -541 -12 043

11. Immobilisations corporelles (suite)

Cession d'actifs

En 2019, le Groupe a reçu 6,824 millions d'euros (2018 : 1,850 million d'euros) provenant de la cession d'immobilisations corporelles d'une valeur nette comptable totale de 7,628 millions d'euros (2018 : 1,836 millions d'euros). Le Groupe a de ce fait comptabilisé une moins-value de 804 milliers d'euros (2018 : plus-value de 14 milliers d'euros) provenant de la cession d'immobilisations corporelles dans le compte de résultat consolidé (note 4).

Dépréciation des immobilisations corporelles

En 2019, le Groupe a enregistré des pertes de valeur de 2,247 millions d'euros, présentées en coût des ventes dans le compte de résultat consolidé. Plus précisément, un montant de 1,508 million d'euros a été enregistré pour un terrain en Bulgarie. Au 31.12.2019, sa valeur recouvrable était estimée à 1,465 million d'euros. En outre, une perte de valeur de 538 milliers d'euros a été comptabilisée pour un actif en construction en Amérique du Nord dont la valeur recouvrable était nulle à fin 2019. Enfin, une dépréciation de 200 milliers d'euros a été enregistrée en Grèce pour deux machines dont la valeur recouvrable a été estimée à zéro.

En 2018, le Groupe a comptabilisé une dépréciation d'une valeur de 659 milliers d'euros concernant une parcelle de terrain située en Amérique du Nord.

Les terrains susmentionnés ont été dépréciés car leur valeur recouvrable était inférieure à leur valeur comptable. La valeur recouvrable correspond à la juste valeur moins les coûts de vente et est déterminée en utilisant une estimation du prix de vente fournie par un tiers non lié comme étant le montant auquel l'acheteur achèterait cette immobilisation corporelle. Une telle cotation ne provient pas d'un marché actif et représente un niveau 3 dans la hiérarchie des évaluations.

Immobilisations corporelles remises en garantie

Des hypothèques ont été prises sur les immobilisations corporelles des filiales turques Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. Et Adocim Marmara Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S., pour des montants respectifs de 39 et 4,6 millions d'euros, afin de sécuriser des facilités de crédit bancaires. Au 31.12.2019, les montants utilisés dans le cadre de ces facilités de crédit s'élevaient respectivement à 5,6 et 1,05 millions d'euros.

12. Immeubles de placement

Les biens immobiliers qui sont loués entre les filiales du Groupe ne sont pas inclus dans les immeubles de placement mais dans les immobilisations corporelles, dans l'état de la situation financière du Groupe. Les immeubles de placement sont évalués à leur juste valeur par des évaluateurs externes, indépendants et certifiés, membres de l'Institute of certified valuators et reconnus par le Groupement européen des associations d'experts évaluateurs (TEGoVA) et le RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors).

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Solde d'ouverture 12 202 12 130
Variation nette résultant de l'évaluation à la juste valeur (note 4) -140 -159
Transfert depuis les biens immobiliers à usage propre après réévaluation 172 231
Transfert vers les immobilisations corporelles (note 11) -575 -
Écarts de change -31 -
Solde de clôture 11 628 12 202
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Revenu locatif tiré des immeubles de placement 366 428
Charges d'exploitation directes (y compris les frais de réparation et d'entretien)
n'ayant pas généré de revenu locatif -15 -2
Résultat net découlant des immeubles de placement évalués à la juste valeur -140 -159

Les immeubles de placement sont évalués à leur juste valeur selon une fréquence annuelle. L'évaluation à la juste valeur des immeubles de placement du Groupe a principalement été effectuée selon la méthode comparative, ou à partir des valeurs de marché en vigueur d'immeubles similaires. Les principaux facteurs dont il a été tenu compte sont la localisation de l'immeuble, la superficie, l'urbanisme local, les réseaux routiers limitrophes, l'infrastructure régionale, l'état d'entretien et la qualité marchande du bien, les normes techniques de construction dans le cas des bâtiments et l'impact des enjeux environnementaux, le cas échéant.

Les immeubles de placement sont loués à des locataires dans le cadre de contrats de location simple dont les loyers sont payables mensuellement, trimestriellement ou annuellement. Les paiements au titre de la location pour certains contrats incluent les hausses de l'indice des prix à la consommation (IPC), mais il n'existe pas d'autres paiements variables au titre de la location qui dépendent d'un indice ou d'un taux.

Les paiements minimum à recevoir au titre de la location des immeubles de placement sont les suivants :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
à moins d'un an 424 431
Entre 1 et 2 ans 352 423
Entre 2 et 3 ans 344 262
Entre 3 et 4 ans 299 253
Entre 4 et 5 ans 168 204
Au-delà de cinq ans 609 256
2 197 1 829

13. Goodwill

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Goodwill initial Dépréciation du goodwill Total goodwill
Solde au 1er janvier 2018 304 557 -16 888 287 669
Ajouts liés à l'acquisition d'une co-entreprise (note 29) 35 638 - 35 638
Dépréciation (note 28) - -629 -629
Écarts de change 15 992 -270 15 722
Solde au 31 décembre 2018 356 187 -17 787 338 400
Solde au 1er janvier 2019 356 187 -17 787 338 400
Écarts de change 6 164 -41 6 123
Solde au 31 décembre 2019 362 351 -17 828 344 523

Test de dépréciation du goodwill

La provision pour dépréciation du goodwill est comptabilisée dans le compte de résultat.

Principales hypothèses

Les unités génératrices de trésorerie (UGT) du Groupe sont généralement définies comme un pays ou une zone du groupe, en fonction des structures de vente et de gestion. La valeur recouvrable de toutes les UGT a été déterminée à partir des calculs de la valeur d'utilité. Ces calculs utilisent des projections de trésorerie après impôts basées sur des budgets financiers approuvés par la direction et généralement établis sur une période de cinq ans. Dans des circonstances particulières, lorsque Titan considère que les résultats effectifs d'une UGT ne reflètent pas fidèlement les performances historiques et que la plupart des variables économiques externes permettent d'estimer qu'une amélioration raisonnablement déterminable à moyen terme est attendue au niveau des résultats d'exploitation, la direction utilise des projections de flux de trésorerie sur une période allant jusqu'à 10 ans dans la mesure où Titan dispose de prévisions financières détaillées, explicites et fiables et peut démontrer sa capacité à prévoir avec précision les flux de trésorerie sur cette période plus longue. Au-delà de cette période de cinq ans, les flux de trésorerie sont extrapolés à partir des taux de croissance estimés ci-dessous.

S'agissant des UGT évaluées du Groupe, le calcul de la valeur d'utilité est surtout sensible aux hypothèses suivantes :

Volume des ventes :

Les hypothèses de volume ont été fournies par la direction locale et reflètent ses meilleures estimations, telles que dérivées des prévisions de ventes pour l'élaboration desquelles plusieurs facteurs ont été pris en compte : performances passées, estimations de la croissance du marché local, projets d'infrastructure auxquels l'entreprise participera (investissements publics), etc. Le taux de croissance du volume des ventes se fonde également sur des études publiées par le secteur et tiennent compte des tendances démographiques, notamment la croissance de la population, la formation des ménages et la production économique (entre autres facteurs) dans les pays où le Groupe opère. Outre les tendances démographiques, les taux de croissance à long terme tiennent compte de l'intensité ciment/béton dans la construction qui, d'un point de vue historique, varie en fonction des codes de construction, de la disponibilité des matières premières et d'autres facteurs.

Prix de vente :

Les hypothèses de prix ont été fournies par l'équipe de direction locale et reflètent ses meilleures estimations. Les facteurs qui ont été pris en considération sont l'inflation des informations historiques, la fidélité à la marque, le taux de croissance de l'économie régionale, la concurrence, l'augmentation des coûts de production, etc. Les dépenses d'exploitation sont normalement mesurées comme des proportions constantes des revenus, après ajustement par des sources d'information externes concernant les données qui évoluent en fonction des cours internationaux, tels que le pétrole et le gaz.

Taux de croissance à l'infini :

Les facteurs dont il a été tenu compte sont les estimations des banques centrales locales des pays dans lequel le Groupe exerce son activité au sujet de la croissance des économies locales au cours des prochaines années, ainsi que la corrélation qui existe entre la croissance de l'économie et celle du secteur de la construction.

13. Goodwill (suite)

Taux d'actualisation :

Les taux d'actualisation représentent l'évaluation actuelle par le marché des risques spécifiques à chaque UGT, en tenant compte de la valeur temps de l'argent et des risques individuels des actifs sous-jacents qui n'ont pas été intégrés aux estimations des flux de trésorerie. Le calcul du taux d'actualisation est fondé sur les circonstances spécifiques du groupe et de ses secteurs opérationnels et il est dérivé du coût moyen pondéré du capital (WACC) après impôts. Le WACC tient compte à la fois de la dette et des capitaux propres. Le coût des capitaux propres est évalué à partir du rendement d'investissement escompté par les investisseurs dans le Groupe. Le coût de la dette est basé sur les emprunts portant intérêts que le Groupe est tenu de rembourser. Le risque spécifique à chaque pays est intégré par l'application de facteurs bêta individuels. Les facteurs bêta sont évalués chaque année sur la base des données du marché accessibles au public.

Principales hypothèses ayant servi à calculer la valeur d'utilité au titre du goodwill 2019

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Valeur comptable du
goodwill
Taux de croissance à
l'infini
Taux d'actualisation
Amérique du Nord 194 694 2% - 3% 4,5%
Bulgarie 45 440 1% 2,5%
Égypte 50 149 8% 17,5%
Turquie 37 135 9,5% 16%
Autres 17 105 1%- 3,5% 3% - 7,2%
Total 344 523

Principales hypothèses ayant servi à calculer la valeur d'utilité au titre du goodwill 2018

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Valeur comptable du
goodwill
Taux de croissance à
l'infini
Taux d'actualisation
Amérique du Nord 191 022 2% - 3% 5,1% - 5,7%
Bulgarie 45 440 2% 3,5%
Égypte 43 910 6% 18,1%
Turquie 40 969 7,5% 18%
Autres 17 059 2% 6,2% - 7,6%
Total 338 400

Sensibilité des montants recouvrables

Le Groupe a analysé les sensibilités des montants recouvrables à un changement raisonnable des principales hypothèses au 19 décembre 2019. S'agissant du goodwill attribué à l'Amérique du Nord, qui représente plus de 50 % du goodwill du Groupe, il existe une marge importante et aucun changement raisonnablement possible des hypothèses n'entraînerait une dépréciation. En ce qui concerne la Turquie et l'Égypte, une sensibilité supplémentaire a été testée afin d'évaluer les variations du taux de croissance à l'infini ou du plan opérationnel comme base des estimations de flux de trésorerie ou du taux d'actualisation, ce qui amènerait la valeur comptable à être égale à la valeur recouvrable.

• Réduction du taux de croissance à l'infini de : 4,6% pour la Turquie et 7,9% pour l'Égypte

• Augmentation du taux d'actualisation de : 2,2 % pour la Turquie et 2,6 % pour l'Égypte

• Diminution des résultats d'exploitation (EBITDA) pour chaque année de planification ainsi que de la valeur finale d'environ sept pour cent pour la Turquie et d'environ sept pour cent pour l'Égypte

S'agissant des UGT restantes, les analyses n'ont pas révélé de situation dans laquelle la valeur comptable des UGT dépasserait leur valeur recouvrable.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Licences Frais de
développement
Marques
commerciales
Relations avec
les clients
Autres
immobilisations
corporelles
Total
Solde au 1 janvier 2018 22 555 68 16 573 7 922 11 184 58 302
Ajouts 5 656 704 - - 3 645 10 005
Ajouts liés à l'acquisition d'une co-entreprise (note 29) 34 - 2 - 6 42
Transferts depuis les immobilisations corporelles (note 11) - - - - 867 867
Charge d'amortissement (note 28) -741 - -828 -1 495 -819 -3 883
Écarts de change 441 - 664 280 103 1 488
Solde au 31 décembre 2018 27 945 772 16 411 6 707 14 986 66 821
Solde au mardi 1 janvier 2019 27 945 772 16 411 6 707 14 986 66 821
Ajouts 9 640 - - - 5 321 14 961
Reclassement d'actifs depuis/vers d'autres catégories d'immobilisations
incorporelles - 259 - - -259 -
Transferts depuis les immobilisations corporelles (note 11) - - - - 15 15
Charge d'amortissement (note 28) -1 069 -76 -885 -1 656 -849 -4 535
Écarts de change 1 992 - 597 740 226 3 555
Solde au 31 décembre 2019 38 508 955 16 123 5 791 19 440 80 817

Les autres immobilisations incorporelles comprennent essentiellement des logiciels informatiques.

  1. Immobilisations incorporelles

15. Investissements dans des entreprises associées, co-entreprises et filiales

15.1 Investissements dans des entreprises associées

Les états financiers du Groupe intègrent les entreprises suivantes selon la méthode de consolidation par mise en équivalence :

a) Karierni Materiali Plovdiv AD avec un taux de participation de 48,711 % (31.12.2018 : 48,711 %), Karierni Materiali AD avec un taux de participation de 48,764 % (31.12.2018 : 48,764 %). Les entreprises précitées sont basées en Bulgarie et actives sur le marché des agrégats.

b) Vris OOD, dans laquelle le taux de participation du Groupe était de 48,764% jusqu'au 31.12.2018, a été fusionnée avec Karierni Materiali AD en janvier 2019.

c) Ecorecovery S.A. avec un taux de participation de 48 % (31.12.2018 : 48%) et Nordeco S.A. avec un taux de participation de 47,464 % (31.12.2018 : 47,388%). Les entreprises susmentionnées sont basées en Grèce et leur activité consiste à traiter, gérer et négocier les déchets solides en vue de la production de carburants alternatifs.

d) ASH Venture LLC avec un taux de participation de 33 % (31.12.2018 : 33% ) qui valorise, commercialise et vend des cendres volantes. ASH Venture LLC est basée aux États-Unis.

Aucune des entreprises mentionnées ci-avant n'est cotée sur un marché boursier public.

En se fondant sur leur contribution au bénéfice avant impôts, le Groupe a décidé que chacune des entreprises associées susmentionnées est individuellement non significative et il publie par conséquent ses participations dans ces entreprises associées de manière globale, comme suit :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
État condensé de la situation financière au 31 décembre
Actifs non courants 33 980 40 530
Actifs courants 8 615 9 241
Total actif 42 595 49 771
Passifs non courants 2 318 2 353
Passifs courants 8 268 8 967
Total passif 10 586 11 320
Capitaux propres 32 009 38 451
Valeur comptable de l'investissement du Groupe 8 860 9 432
Compte de résultat condensé et état du résultat global pour l'exercice clos le 31 décembre
Produits 27 094 22 459
Bénéfice après impôts 6 172 4 509
Autres éléments du résultat global pour l'exercice -57 7
Bénéfice global total pour l'exercice, net d'impôts 6 115 4 516
Rapprochement des informations financières condensées
Valeur comptable de l'investissement au 1er janvier 9 432 7 702
Bénéfice de l'exercice 2 413 1 772
Autres éléments du résultat global pour l'exercice -28 3
Augmentation du capital-actions 312 2 442
Dividendes reçus -3 321 -2 594
Écarts de change 52 107
Valeur comptable de l'investissement au 31 décembre 8 860 9 432

15.Investissements dans des entreprises associées, co-entreprises et filiales (suite)

15.2 Investissements dans des co-entreprises

Le 31 décembre 2019, le Groupe a intégré à ses états financiers l'entreprise Companhia Industrial De Cimento Apodi, avec un taux de participation de 50 % (31.12.2018 : 50%). Le Groupe exerce un contrôle conjoint sur la co-entreprise et applique par conséquent la méthode de consolidation par mise en équivalence. Apodi est basée au Brésil et son activité est liée à la production de ciment.

En septembre 2018, la co-entreprise précitée Companhia Industrial De Cimento Apodi a établi l'entreprise Apodi Distribuição e Logistica Ltda, qui est basée au Brésil et opère dans le secteur du béton prêt à l'emploi. Depuis cette date, le Groupe détient 50 % des droits de vote de l'entreprise ainsi que le contrôle conjoint de l'entreprise nouvellement établie et l'intègre à ses états financiers consolidés selon la méthode de consolidation par mise en équivalence.

Jusqu'au 10 octobre 2018, le Groupe possédait 50 % d'Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. (Adocim) et l'intégrait à ses états financiers consolidés selon la méthode de mise en équivalence. Adocim est basée en Turquie, possède une cimenterie moderne, une unité de broyage et 3 unités de béton prêt à l'emploi.

Le 11 octobre 2018, le Groupe a fait l'acquisition d'une participation supplémentaire de 25 % dans Adocim, tout en cédant dans le même temps sa participation de 50 % dans l'usine de broyage, à un prix de vente de 4,6 millions d'euros. Le Groupe a par la suite consolidé Adocim selon la méthode de l'intégration globale (note 29).

Aucune des entreprises mentionnées ci-avant n'est cotée sur un marché boursier public.

Les informations financières condensées relatives aux co-entreprises, fondées sur leurs états financiers IFRS respectifs, sont présentées ci-dessous :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. État condensé de la situation financière au 31 décembre 2019 2018 2018 Actifs non courants 185 310 181 108 - Autres actifs courants 34 283 32 913 - Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 336 624 - Total actif 220 929 214 645 - Emprunts à long terme 85 804 83 413 - Autres passifs non courants 987 716 - Emprunts à court terme 34 998 39 103 - Autres passifs courants 24 985 13 776 - Total passif 146 774 137 008 - Capitaux propres 74 155 77 637 - Compte de résultat condensé et état du résultat global 1.1 - 31.12.2019 1.1 - 31.12.2018 1.1 - 10.10.2018 Produits 83 824 74 543 31 754 Dépréciation et amortissement des actifs -10 561 -9 023 -1 489 Produits financiers 2 926 1 250 22 Charges financières -10 872 -12 171 -3 027 Impôts sur les résultats 739 -2 596 1 658 Perte après impôts -2 095 -5 066 -5 912 Perte globale totale pour l'exercice, nette d'impôts -2 095 -5 066 -5 912 Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) 13 805 15 262 4 518 Rapprochement des informations financières condensées 2019 2018 2018 Valeur comptable de l'investissement au 1er janvier 108 135 110 772 42 371 Perte pour l'exercice -1 047 -2 575 -2 964 Éliminations intra-groupe - - 26 Augmentation du capital-actions - 12 573 - Cession de co-entreprises (note 29) - - -4 335 Changement de la méthode de consolidation (note 29) - - -20 809 Écarts de change -2 090 -12 635 -14 289 Valeur comptable de l'investissement au 31 décembre 104 998 108 135 - Companhia Industrial De Cimento Apodi - Chiffres consolidés*

* Chiffres consolidés avant élimination au sein du Groupe élargi

15. Investissements dans des entreprises associées, co-entreprises et filiales (suite)

15.3 Filiales assorties d'un pourcentage significatif de participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

Le 20 novembre 2019, le Groupe a racheté à la Société financière internationale (SFI) ses participations dans Alexandria Development Co Ltd (17,28 %) et Titan Cement Cyprus Limited (11,85 %). En conséquence, le taux de participation du Groupe dans ADL comme dans TCC se monte depuis cette date à 100,00 % (note 16). Le montant total de la transaction s'élève à 81,8 millions d'euros, dont 13,3 millions d'euros en rapport avec le prix d'achat de l'option de vente que la SFI détenait au sujet d'Antea (note 30) et qui a expiré en novembre 2019.

Les intérêts des minoritaires au 31 décembre 2019 s'élèvent à 34,6 millions d'euros, dont 26,9 millions d'euros issus d'Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S., 2,7 millions d'euros issus d'Alexandria Portland Cement Co. S.A.E., 3,8 millions d'euros issus d'Usje Cementarnica AD et 1,2 million d'euros issus de Cement Plus LTD.

Au 31 décembre 2018, les intérêts des minoritaires du Groupe s'élevaient à 77,2 millions d'euros, dont 20,9 millions d'euros issus d'Alexandria Development Co Ltd et de ses filiales, 27,6 millions d'euros issus de Titan Cement Cyprus Limited et de ses filiales et enfin 29,2 millions d'euros issus d'Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S.

Le tableau suivant résume les informations financières des filiales majoritairement détenues via des participations ne donnant pas le contrôle (note 16).

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) État condensé de la situation financière au 31 décembre 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Actifs non courants - 361 391 - 115 526 135 558 150 605 Actifs courants - 101 823 - 75 350 19 978 20 893 Total actif - 463 214 - 190 876 155 536 171 498 Passifs non courants - 81 375 - 5 894 25 324 33 477 Passifs courants - 178 288 - 21 048 22 802 21 322 Total passif - 259 663 - 26 942 48 126 54 799 Capitaux propres - 203 551 - 163 934 107 410 116 699 Attribuable aux : Actionnaires de la société mère - 182 701 - 136 364 80 557 87 524 Intérêts minoritaires - 20 850 - 27 570 26 853 29 175 Compte de résultat condensé et état du résultat global 1.1 - 30.11.2019 1.1 - 31.12.2018 1.1 - 30.11.2019 1.1 - 31.12.2018 1.1 - 31.12.2019 11.10 - 31.12.2018 Produits 106 795 135 240 154 808 154 036 23 532 5 357 Résultat après impôts -19 546 -19 185 35 419 29 024 -7 589 -676 Autres éléments du résultat global pour l'exercice 18 981 2 856 152 231 -10 606 16 330 Résultat global total pour l'exercice, net d'impôts -565 -16 329 35 571 29 255 -18 195 15 654 Dont résultat global total attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle -46 -2 416 5 203 4 441 -4 549 3 877 Dividendes distribués aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) - - 979 3 936 - - Informations condensées relatives aux flux de trésorerie Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation -20 560 787 38 697 41 932 4 536 -5 060 Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement -4 447 -24 821 -6 391 -7 444 -2 013 -1 222 Flux de trésorerie provenant des activités de financement 4 868 44 015 -1 189 -26 108 -733 -1 099 Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -20 139 19 981 31 117 8 380 1 790 -7 381 Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période 34 586 14 061 40 327 31 941 191 7 369 Effets des variations des taux de change 2 112 544 -42 6 -29 203 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 16 559 34 586 71 402 40 327 1 952 191 * Chiffres consolidés avant élimination au sein du Groupe élargi Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. Alexandria Development Co.Ltd -Chiffres consolidés* Titan Cement Cyprus Limited - Chiffres consolidés*

16. Principales filiales, entreprises associées et co-entreprises

2019 2018
% d'investissement (*) % d'investissement (*)
Nom de la filiale, entreprise associée et co Pays de
entreprise constitution Nature des activités Direct Indirect Direct Indirect
Méthode de l'intégration globale
Titan Cement International S.A. (1) Belgique Société holding d'investissement Société mère - -
Τitan Cement Company S.A Grèce Fabricant de ciment 100,000 - Société mère
Aeolian Maritime Company Grèce Expédition - - 100,000 -
Aitolika Quarries S.A. Grèce Carrières et agrégats - 63,723 - 63,723
Albacem S.A. Grèce Entreprise de négoce - 100,000 99,996 0,004
Interbeton Construction Materials S.A. Grèce Béton prêt à l'emploi et agrégats - 100,000 99,910 0,090
Intertitan Trading International S.A. Grèce Entreprise de négoce - 100,000 99,999 0,001
Gournon Quarries S.A. Grèce Carrières et agrégats - 100,000 54,930 45,070
Quarries of Tagaradon Community S.A. Grèce Carrières et agrégats - 67,587 - 67,587
Vahou Quarries S.A. Grèce Carrières et agrégats - 100,000 - 100,000
Sigma Beton S.A. Grèce Carrières et agrégats - 100,000 - 100,000
Titan Atlantic Cement Industrial &
Commercial S.A. Grèce Société holding d'investissement - 100,000 43,947 56,053
Titan Cement International Trading S.A. Grèce Entreprise de négoce - 100,000 99,960 0,040
Brazcem Participacoes S.A. Brésil Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Double W & Co OOD Bulgarie Port - 99,989 - 99,989
Granitoid AD Bulgarie Entreprise de négoce - 99,760 - 99,760
Gravel & Sand PIT AD Bulgarie Carrières et agrégats - 99,989 - 99,989
Trojan Cem EOOD (2) Bulgarie Entreprise de négoce - 94,959 - 83,625
Zlatna Panega Cement AD Bulgarie Fabricant de ciment - 99,989 - 99,989
Green Alternative Energy Assets EAD Bulgarie Carburants alternatifs - 100,000 - 100,000
Titan Investment EAD (3) Bulgarie Propriété/promotion immobilière - - - 99,989
Cementi ANTEA SRL (2) Italie Entreprise de négoce - 100,000 - 80,000
Importation et distribution de
Cementi Crotone S.R.L. Italie ciment - 100,000 - 100,000
Importation et distribution de
Fintitan SRL Italie ciment - 100,000 100,000 -
Separation Technologies Canada Ltd Canada Traitement des cendres volantes - 100,000 - 100,000
Alvacim Ltd Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
East Cement Trade Ltd Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Feronia Holding Ltd Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Iapetos Ltd Chypre Société holding d'investissement - 100,000 100,000 -
KOCEM Limited Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Themis Holdings Ltd Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Titan Cement Cyprus Limited (2) Chypre Société holding d'investissement - 100,000 - 88,151
Alexandria Portland Cement Co. S.A.E (2) Égypte Fabricant de ciment - 98,724 - 90,186
Beni Suef Cement Co.S.A.E. (2) Égypte Fabricant de ciment - 98,724 - 90,186
GAEA -Green Alternative Energy Assets (2) Égypte Carburants alternatifs - 99,975 - 64,902
Titan Beton & Aggregate Egypt LLC (2) Égypte Carrières et agrégats - 98,760 - 90,457
Sharr Beteiligungs GmbH (2) Allemagne Société holding d'investissement - 100,000 - 88,151
Arresa Marine Co Îles Marshall Expédition - 100,000 - 100,000
Adocim Marmara Cimento Beton Sanayi ve
Ticaret A.S. Turquie Traitement et négoce du ciment - 100,000 - 100,000
Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. Turquie Fabricant de ciment - 75,000 - 75,000

16. Principales filiales, entreprises associées et co-entreprises (suite)

2019 2018
% d'investissement () % d'investissement ()
Nom de la filiale, entreprise associée et co
entreprise Pays de constitution Nature des activités Direct Indirect Direct Indirect
Méthode de l'intégration globale
Titan Cement U.K. Ltd R.-U. Importation et distribution de ciment - 100,000 100,000 -
Titan Global Finance PLC R.-U. Services financiers - 100,000 100,000 -
Alexandria Development Co.Ltd (2) R.-U. Société holding d'investissement - 100,000 - 82,717
Titan Egyptian Inv. Ltd R.-U. Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Carolinas Cement Company LLC États-Unis Propriété/promotion immobilière - 100,000 - 100,000
Essex Cement Co. LLC États-Unis Entreprise de négoce - 100,000 - 100,000
Markfield America LLC États-Unis Compagnie d'assurance - 100,000 - 100,000
Massey Sand and Rock Co États-Unis Carrières et agrégats - 100,000 - 100,000
Mechanicsville Concrete LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Metro Redi-Mix LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Miami Valley Ready Mix of Florida LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Pennsuco Cement Co. LLC États-Unis Fabricant de ciment - 100,000 - 100,000
Norfapeake Terminal LLC (4) États-Unis Entreprise de négoce - 100,000 - -
Roanoke Cement Co. LLC États-Unis Fabricant de ciment - 100,000 - 100,000
S&W Ready Mix Concrete Co. Inc. États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
S&W Ready Mix LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Separation Technologies LLC États-Unis Traitement des cendres volantes - 100,000 - 100,000
Standard Concrete LLC États-Unis Entreprise de négoce - 100,000 - 100,000
ST Mid-Atlantic LLC États-Unis Traitement des cendres volantes - 100,000 - 100,000
Vente d'équipements de traitement
ST Equipment & Technology LLC États-Unis des cendres volantes - 100,000 - 100,000
ST Equipment & Technology Trading
Company LLC États-Unis Entreprise de négoce - 100,000 - 100,000
Summit Ready-Mix LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Titan Florida LLC États-Unis Fabricant de ciment - 100,000 - 100,000
Titan Mid-Atlantic Aggregates LLC États-Unis Carrières et agrégats - 100,000 - 100,000
Titan Virginia Ready Mix LLC États-Unis Béton prêt à l'emploi - 100,000 - 100,000
Τitan Αmerica LLC États-Unis Société holding d'investissement - 100,000 - 100,000
Trusa Realty LLC États-Unis Courtage immobilier - 100,000 - 100,000
Cementara Kosjeric AD (2) Serbie Fabricant de ciment - 100,000 - 88,151
Stari Silo Company DOO (2) Serbie Entreprise de négoce - 100,000 - 88,151
TCK Montenegro DOO (2) Monténégro Entreprise de négoce - 100,000 - 88,151
Esha Material DOOEL (2) Macédoine du Nord Carrières et agrégats - 100,000 - 88,151
GAEA Zelena Alternative Enerjia DOOEL Macédoine du Nord Carburants alternatifs - 100,000 - 100,000
Location et leasing de machines,
MILLCO-PCM DOOEL (2) Macédoine du Nord d'équipements et de biens matériels - 100,000 - 88,151
Rudmak DOOEL (2) Macédoine du Nord Entreprise de négoce - 100,000 - 88,151
Usje Cementarnica AD (2) Macédoine du Nord Fabricant de ciment - 94,959 - 83,625
Vesa DOOL Macédoine du Nord Entreprise de négoce - 100,000 - 100,000
Cement Plus LTD (2) Kosovo Entreprise de négoce - 64,999 - 57,297
Esha Material LLC (2) Kosovo Carrières et agrégats - 100,000 - 88,151
Kosovo Construction Materials L.L.C. (2) Kosovo Carrières et agrégats - 100,000 - 88,151
Sharrcem SH.P.K. (2) Kosovo Fabricant de ciment - 100,000 - 88,151
Alba Cemento Italia, SHPK (2) Albanie Entreprise de négoce - 100,000 - 80,000
Antea Cement SHA (2) Albanie Fabricant de ciment - 100,000 - 80,000
GAEA Enerjia Alternative e Gjelber Sh.p.k. Albanie Carburants alternatifs - 100,000 - 100,000
Aeas Netherlands B.V. (2) Pays-bas Société holding d'investissement - 100,000 - 88,151
Colombus Properties B.V. Pays-bas Société holding d'investissement - 100,000 100,000 -
Salentijn Properties1 B.V. Pays-bas Société holding d'investissement - 100,000 100,000 -
Titan Cement Netherlands BV (2) Pays-bas Société holding d'investissement - 100,000 - 88,151

16. Principales filiales, entreprises associées et co-entreprises (suite)

2019 2018
% d'investissement (*) % d'investissement (*)
Nom de la filiale, entreprise associée
et co-entreprise
Pays de
constitution
Nature des activités Direct Indirect Direct Indirect
Méthode de consolidation par
mise en équivalence
Companhia Industrial De Cimento
Apodi S.A.
Brésil Fabricant de ciment - 50,000 - 50,000
Apodi Concretos Ltda Brésil Béton prêt à l'emploi - 50,000 - 50,000
Apodi Distribuição e Logistica Ltda Brésil Entreprise de négoce - 50,000 - 50,000
ASH Venture LLC États-Unis Traitement des cendres volantes - 33,000 - 33,000
Ecorecovery S.A. Grèce Services de conception technique pour les
installations de traitement des déchets
solides et liquides
- 48,000 48,000 -
Services de conception technique pour les
installations de traitement des déchets
Nordeco S.A. (2) Grèce solides et liquides - 47,464 - 47,388
Karierni Materiali Plovdiv AD Bulgarie Carrières et agrégats - 48,711 - 48,711
Karierni Materiali AD Bulgarie Carrières et agrégats - 48,764 - 48,764
Vris OOD (3) Bulgarie Carrières et agrégats - - - 48,764

(*) Le pourcentage d'investissement représente à la fois le pourcentage de participation et le pourcentage de contrôle

Modifications importantes de la structure du Groupe

1) Nouvelle société mère

2) Changement du pourcentage de participation

3) Fusion

4) Filiale constituée

17. Autres actifs non courants

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Dépôts pour les services publics 2 842 2 847
Actifs excédentaires des régimes à prestations définies (note 24) 3 826 3 510
Autres actifs non courants 8 768 6 739
15 436 13 096

18. Impôts différés

Les impôts différés sont calculés dans leur intégralité à partir des écarts temporaires selon la méthode du report variable, en utilisant les principaux taux d'imposition en vigueur dans les pays dans lesquels les sociétés du Groupe exercent leurs activités.

2018
-121 561 -99 971
-11 977 -11 637
189 439 167 408
26 479 29 899
85 699
2018
36 679
21 730
-1 454 -
2 155 159
-6 256 -
- 22 210
15 4 921
82 380 85 699
2019
82 380
2019
85 699
2 221

* Retraitée au 1/1/2019 conformément à la norme IFRS 16 - ajustements de transition (note 1)

18. Impôts différés (suite)

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Analyse des passifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations corporelles 150 046 145 648
Gisements de minerais 20 127 20 723
Immobilisations incorporelles 38 292 35 186
Écarts de change latents 5 694 3 262
Investissements 157 379
Créances et acomptes versés 351 351
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 9 4
Charges à reporter 1 113 1 044
Autres 186 435
215 975 207 032
Analyse des actifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations incorporelles -290 -1 782
Investissements et autres créances non courantes -3 215 -3 575
Actions propres -6 256 -
Écarts de change latents -9 051 -9 367
Stocks -1 578 -3 267
Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail -7 922 -7 572
Créances et acomptes versés * -7 222 -9 227
Pertes fiscales reportées (note 8) -60 086 -63 066
Impôt sur les charges d'intérêts reporté -3 914 -2 328
Produits différés -681 -749
Dettes à long terme et obligations locatives -12 896 -2 933
Provisions et charges à imputer * -18 644 -15 795
Dettes fournisseurs et autres créditeurs -107 -115
Autres -1 733 -1 557
-133 595 -121 333
Passif d'impôt différé net 82 380 85 699
Actifs d'impôt différé (après compensation) 13 939 8 715
Passifs d'impôt différé (après compensation) 96 319 94 414
Passif d'impôt différé net 82 380 85 699

Les actifs et passifs d'impôt différé sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs d'impôts courants avec les passifs d'impôts courants et lorsque les impôts différés se rapportent à une même autorité fiscale.

* Retraitée au 1/1/2019 conformément à la norme IFRS 16 - ajustements de transition (note 1)

mpôts différés (suite)
18. I

L'évolution des actifs et passifs d'impôt différé (avant compensation des soldes au sein d'une même juridiction fiscale) au cours de l'exercice est la suivante

:

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Débit/(Crédit) aux
capitaux propres
Changements des
méthodes
Crédit aux
capitaux
Débit/(Crédit) au par le biais des
autres éléments du
31 décembre,
1er janvier 2019 comptables (note 1) propres résultat net résultat global Écarts de change 2019
Passifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations corporelles 145 648 -1 454 - 1 671 -35 4 216 150 046
Gisements de minerais 20 723 - - -976 - 380 20 127
Immobilisations incorporelles 35 186 - - 2 462 - 644 38 292
Écarts de change latents 3 262 - - -106 2 314 224 5 694
Investissements 379 - - -225 - 3 157
Créances et acomptes versés 351 - - - - - 351
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 4 - - 4 - 1 9
Charges à reporter 1 044 - - 49 - 20 1 113
Autres 435 - - -258 - 9 186
207 032 -1 454 - 2 621 2 279 5 497 215 975
Actifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations incorporelles -1 782 - - 1 496 - -4 -290
Investissements et autres créances non courantes -3 575 - - 360 - - -3 215
Actions propres - - -6 256 - - - -6 256
Écarts de change latents -9 367 - - 1 482 -1 166 -9 051
Stocks -3 267 - - 1 713 - -24 -1 578
Autres avantages postérieurs à l'emploi et
indemnités de fin de contrat de travail
-7 572 - - 92 -123 -319 -7 922
Créances et acomptes versés -9 227 - - 2 006 - -1 -7 222
Pertes fiscales reportées (note 8) -63 066 - - 6 092 - -3 112 -60 086
Impôt sur les charges d'intérêts reporté -2 328 - - -1 584 - -2 -3 914
Produits différés -749 - - 81 - -13 -681
Dettes à long terme et obligations locatives -2 933 - - -9 726 - -237 -12 896
Provisions et charges à imputer -15 795 - - -2 255 - -594 -18 644
Dettes fournisseurs et autres créditeurs -115 - - 8 - - -107
Autres -1 557 - - -165 - -11 -1 733
-121 333 - -6 256 -400 -123 -5 483 -133 595
Passif d'impôt différé net 85 699 -1 454 -6 256 2 221 2 156 14 82 380
pôts différés (suite)
m
18. I
:
L'évolution des actifs et passifs d'impôt différé (avant compensation des soldes au sein d'une même juridiction fiscale) au cours de l' exercice précédent est la suivante
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 1er janvier,
2018
Ajustements de la
juste valeur à la suite
de l'acquisition d'une
co-entreprise (note 29)
Acquisition d'une
co-entreprise
(note 29)
Débit/(Crédit) au
résultat net
Débit/(Crédit) aux
capitaux propres
par le biais des
autres éléments du
résultat global
Écarts de change 31 décembre,
2018
Passifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations corporelles 122 894 23 670 329 -8 176 -142 7 073 145 648
Gisements de minerais 19 802 - -17 - 938 20 723
Immobilisations incorporelles 32 132 - - 1 633 - 1 421 35 186
Écarts de change latents -8 841 - - 11 709 657 -263 3 262
Provisions -342 - - 342 - - -
Investissements 584 - - -225 - 20 379
Créances et acomptes versés 351 - - - - - 351
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 161 - - -157 - - 4
Charges à reporter 860 - - 139 - 45 1 044
Trésorerie et équivalents de trésorerie 12 - - -12 - - -
Autres 565 - - 204 - -334 435
168 178 23 670 329 5 440 515 8 900 207 032
Actifs d'impôt différé (avant compensation)
Immobilisations incorporelles -3 188 - - 1 506 - -100 -1 782
Investissements et autres créances non courantes -3 611 - - 36 - - -3 575
Écarts de change latents - - - -9 367 - - -9 367
Stocks -4 039 - - 824 - -52 -3 267
Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités
de fin de contrat de travail -7 996 - -50 930 -356 -100 -7 572
Créances et acomptes versés * -8 283 - -1 714 1 018 - -248 -9 227
Pertes fiscales reportées (note 8) -80 833 - - 20 581 - -2 814 -63 066
Impôt sur les charges d'intérêts reporté -2 057 - - -271 - - -2 328
Produits différés -866 - - 154 - -37 -749
Dettes à long terme et obligations locatives -3 439 - - 648 - -142 -2 933
Subventions publiques et autres passifs non courants -1 070 - - 1 070 - - -
Provisions et charges à imputer -15 396 - -25 89 - -463 -15 795
Dettes fournisseurs et autres créditeurs -14 - - -101 - - -115
Autres -707 - - -827 - -23 -1 557
-131 499 - -1 789 16 290 -356 -3 979 -121 333
Passif d'impôt différé net 36 679 23 670 -1 460 21 730 159 4 921 85 699

19. Stocks

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Stocks
Réserves de matières premières et de matériel d'entretien 190 156 200 124
Provision pour les réserves de matières premières et de matériel d'entretien obsolètes -1 757 -4 053
Produits finis 97 901 93 636
Provision pour les produits finis obsolètes -2 781 -3 146
283 519 286 561
Analyse de la provision pour dépréciation des stocks
Solde au 1er janvier 7 199 10 196
Charge pour l'exercice (note 28) 1 179 1 116
Reprise des montants non utilisés (note 28) -884 -848
Montants utilisés -2 880 -3 339
Reclassement vers les immobilisations corporelles -90 -
Écarts de change 14 74
Solde au 31 décembre 4 538 7 199

Les filiales du Groupe n'ont pas donné leurs stocks en garantie.

20. Créances et acomptes versés

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Créances commerciales 111 657 120 215
Chèques à encaisser 25 736 26 528
Provision pour créances douteuses -25 543 -26 544
Total créances commerciales 111 850 120 199
Avances des créanciers 5 839 6 120
T.V.A. et autres créances fiscales 11 470 8 537
Acomptes versés 12 464 12 677
Effets à recevoir 23 460 24 461
Créances des autorités 11 444 17 935
Autres créances 12 037 11 182
Provision pour créances douteuses -1 999 -1 989
Total autres créances 74 715 78 923
186 565 199 122

20. Créances et acomptes versés (suite)

Au 31 décembre 2019, les soldes des créances commerciales et des dépréciations sont les suivants :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Créances commerciales Dépréciations
Courantes 67 340 1 138
Dues depuis plus de 30 jours 31 154 1 383
Dues depuis plus de 60 jours 5 667 467
Dues depuis plus de 120 jours 33 232 22 555
137 393 25 543
Au 31 décembre 2018, les soldes des créances commerciales et des dépréciations sont les suivants :
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Créances commerciales Dépréciations
Courants 63 965 1 089
Dues depuis plus de 30 jours 29 791 648
Dues depuis plus de 60 jours 8 137 228
Dues depuis plus de 120 jours 44 850 24 579
146 743 26 544
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Taux des pertes de crédit
attendues
Créances commerciales Dépréciations
Au 31 décembre 2019
Pas de prêts douteux 3% 104 161 2 988
Prêts douteux 68% 33 232 22 555
137 393 25 543
Au 31 décembre 2018
Sans problème de crédit 2% 101 893 1 965
Prêts douteux 55% 44 850 24 579
146 743 26 544

Les créances commerciales et autres créances sur des parties liées ne sont pas porteuses d'intérêts et sont normalement réglées à 30-170 jours.

Après l'adoption de l'IFRS 9 au 1.1.2018, le Groupe applique l'approche simplifiée de l'IFRS 9 pour évaluer les pertes de crédit attendues. L'approche utilise une provision pour pertes attendues sur la durée de vie pour toutes les créances, commerciales et autres.

Sur cette base, une analyse de dépréciation est effectuée au 31.12.2019 en utilisant des taux provisoires fondés sur les jours de retard associés à des regroupements de divers segments de clientèle dotés de caractéristiques similaires. Le calcul reflète le résultat pondéré par la probabilité, la valeur temps de l'argent et les informations raisonnables et justifiables qui sont disponibles à la date du rapport, au sujet des événements passés, des conditions actuelles, des prévisions de conditions économiques futures, en plus des informations spécifiques relatives aux différentes créances.

Les actifs financiers sont passés par profits et pertes lorsque rien ne permet raisonnablement d'anticiper un recouvrement, par exemple lorsqu'un débiteur ne s'engage pas dans un plan de remboursement avec le Groupe. Lorsque les créances ont été passées par profits et pertes, le Groupe continue d'effectuer des démarches pour tenter de recouvrer la créance due. Lorsque des recouvrements sont effectués, ils sont comptabilisés en résultat.

Le Groupe détenait en outre des garanties se montant à 32,878 millions d'euros (31.12.2018 : 33,316 millions d'euros) (note 30).

Analyse de la provision pour créances douteuses et autres débiteurs 2019 2018
Solde au 1er janvier 28 533 27 599
Charge pour l'exercice (note 28) 2 612 2 317
Reprise des montants non utilisés (note 28) -945 -1 157
Montants utilisés -2 685 -1 530
Ajouts liés à des acquisitions - 771
Écarts de change 27 533
Solde au 31 décembre 27 542
- -
28 533
-

Les créances dépréciées de manière individuelle concernent principalement des grossistes qui rencontrent des difficultés économiques inattendues. Il a été estimé qu'une partie des créances devrait être recouvrée.

21. Trésorerie et équivalents de trésorerie

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Espèces en banque et en caisse 50 51
Dépôts bancaires à court terme 90 338 170 949
90 388 171 000

Les dépôts bancaires à court terme se composent principalement de comptes courants et de dépôts à terme. Les taux d'intérêt effectifs sur ces dépôts bancaires à court terme sont basés sur des taux variables et négociés au cas par cas.

22. Capital-actions et prime

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros sauf
indication contraire)
Réserve de Réserve non
Actions ordinaires Actions de préférence
américaines
Prime
d'émission
réorganisat
ion (note
23)
distribuable et
réserve distribuable
(note 23)
Total
Nombre
d'actions
€'000 Nombre
d'actions
€'000 €'000 €'000 €'000 Nombre
d'actions
€'000
Actions émises et entièrement libérées
Solde au 1er janvier 2018 77 063 568 231 190 7 568 960 22 707 22 826 - - 84 632 528 276 723
Augmentation du capital-actions - 73 210 - 7 190 - - - - 80 400
Diminution du capital-actions - -38 531 - -3 784 - - - - -42 315
Solde au 31 décembre 2018 77 063 568 265 869 7 568 960 26 113 22 826 - - 84 632 528 314 808
Actions existantes de la nouvelle société
mère, TCI
5 555 100 - - - - - 5 555 100
Actions présentées lors des procédures de
liquidation et de « squeeze out »
-2 114 301 - -75 914 - - -42 965 - -2 190 215 -42 965
Actions préférentielles échangées dans le
cadre de l'offre publique d'achat
7 493 046 - -7 493 046 -26 113 - 26 113 - - -
Coûts d'assurance - - - - -9 347 - - - -9 347
Changement de société mère au profit de TCI - 1 194 348 - - -22 826 -1 171 522 - - -
Changement de valeur nominale - -15 321 - - 15 321 - - - -
Transfert vers la réserve - -285 648 - - - - 285 648 - -
Solde au 31 décembre 2019 82 447 868 1 159 348 - - 5 974 -1 188 374 285 648 82 447 868 262 596
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros sauf Actions de préférence
indication contraire) Actions ordinaires américaines Total
Nombre Nombre Nombre
d'actions €'000 d'actions €'000 d'actions €'000
Actions propres
Solde au 1er janvier 2018 4 054 246 103 952 110 473 1 432 4 164 719 105 384
Actions propres achetées 351 151 7 092 86 837 1 522 437 988 8 614
Actions propres vendues -44 226 -1 114 - - -44 226 -1 114
Solde au 31 décembre 2018 4 361 171 109 930 197 310 2 954 4 558 481 112 884
Actions propres achetées 342 979 6 713 7 520 142 350 499 6 855
Actions propres vendues -104 840 -2 600 - - -104 840 -2 600
Changement de société mère au profit de
Titan Cement International 204 830 3 096 -204 830 -3 096 - -
Solde au 31 décembre 2019 4 804 140 117 139 - - 4 804 140 117 139

Le 16 avril 2019, Titan Cement International (la Société ou TCI) a soumis aux actionnaires de Titan Cement Company S.A. (Titan S.A.), l'ancienne société mère du Groupe, une offre volontaire d'échange de la totalité des actions ordinaires et préférentielles émises par Titan S.A. contre de nouvelles actions de TCI, selon un ratio d'échange d'une nouvelle action ordinaire pouvant être émise par TCI pour chaque action Titan S.A.

À la suite du succès rencontré par son offre publique d'achat volontaire, la Société a acquis le 19 juillet 2019 environ 93,00 % des actions ordinaires (71 672 737 actions) et 92,36 % des actions préférentielles (6 990 335 actions) de Titan S.A et est devenue la société mère ultime du groupe.

En outre, le 23 juillet 2019, les actions de TCI ont été inscrites à la cote d'Euronext Bruxelles, avec une cotation secondaire à la Bourse d'Athènes ainsi qu'à Euronext Paris. Des coûts de transaction de 9,3 millions d'euros, principalement liés aux paiements versés aux conseillers juridiques, réglementaires et autres conseillers professionnels dans le cadre de l'émission de nouvelles actions et la cotation à la Bourse de Bruxelles, ont été assumés. Ces coûts sont déduits de la prime d'émission.

Enfin, le 19 août 2019, la société a exercé le solde de ses droits de retrait obligatoire et acquis 100 % des actions ordinaires et préférentielles de Titan S.A. qu'elle n'avait pas acquises au terme de l'offre d'échange volontaire. Sur les 5 390 831 actions ordinaires (participation de 7,00 %) et 578 625 actions préférentielles (participation de 7,64 %) restantes de Titan S.A., 3 276 530 actions ordinaires et 502 711 actions préférentielles ont été échangées contre un nombre égal d'actions TCI, tandis que 2 114 301 actions ordinaires et 75 914 actions préférentielles ont été acquises pour une contrepartie en espèces de 43 millions d'euros.

Ces transactions ont entraîné une réorganisation du Groupe mais n'ont pas modifié la substance du Groupe déclarant. Les états financiers consolidés de TCI sont présentés sur la base des valeurs provenant des états financiers consolidés de Titan S.A.. La structure des capitaux propres du Groupe reflète le capital social et la prime d'émission de TCI, tandis que les autres montants figurant dans les capitaux propres du Groupe sont ceux des états financiers consolidés de Titan S.A.. L'actif net de l'entité qui procède à l'acquisition est comptabilisé à sa valeur comptable dans les états financiers consolidés de la nouvelle entité. La différence liée à la structure des capitaux propres qui en a résulté a été comptabilisée comme une composante des capitaux propres. Tout écart entre le coût de la transaction et la valeur comptable de l'actif net a été comptabilisé en capitaux propres comme une « réserve de réorganisation » (note 23).

Après les modifications ci-dessus, et en incluant les 4 804 140 actions ordinaires détenues en actions propres, le capital-actions au 31 décembre 2019 s'élève à 1 159,3 millions d'euros et est composé de 82 447 868 actions sans valeur nominale.

Le cours moyen des actions ordinaires de Titan Cement Company S.A. (ancienne société mère) pour la période du 1.1.2019 au 22.7.2019 s'établissait à 18,82 euros (2018 : 21,05 euros) tandis que le cours moyen des actions de la nouvelle société mère Titan Cement International S.A. pour la période du 23.7.2019 au 31.12.2019 ressortait à 18,63 euros. Le cours de clôture au 31 décembre 2019 était de 19,10 euros (31.12.2018 : (19,38 euros).

22. Capital-actions et prime (suite)

Options sur actions

Les options sur actions sont accordées cadres supérieurs. L'évolution du nombre d'options sur actions en circulation est la suivante :

Plan de 2017 Plan de 2014
Solde au 1er janvier 2018 258 110 646 782
Attribuées 402 370 -
Exercées - -44 226
Non excercées - -161 305
Annulées -1 510 -34 526
Solde au 31 décembre 2018 658 970 406 725
Attribuées 601 710 -
Exercées - -104 515
Non excercées - -53 968
Annulées -13 280 -11 291
Solde au 31 décembre 2019 1 247 400 236 951

Les options sur actions en circulation à la fin de l'exercice sont assorties des modalités suivantes :

Plan de 2017 Plan de 2014
Prix d'exercice € 10 € 10
2019 2018 2019 2018
Date d'expiration
2020 - - 7 477 47 311
2021 - - 39 926 70 134
2022 - - 189 548 289 280
2023 255 620 257 270 - -
2024 397 740 401 700 - -
2025 594 040 - - -
1 247 400 658 970 236 951 406 725

Programme 2014

Le 20 juin 2014, l'Assemblée générale de TITAN Cement Company S.A. a approuvé la mise en place d'un nouveau Programme d'options sur actions d'une durée de trois ans (2014-2016). Dans le cadre de ce Programme, le Conseil d'administration peut accorder des options sur un maximum de 1 000 000 actions ordinaires à un prix de vente 10,00 euros par action. Les bénéficiaires du Plan d'options sur actions étaient les membres exécutifs du Conseil d'administration de TITAN Cement Company S.A., les directeurs et les employés qui se situent au même niveau hiérarchique dans les sociétés affiliées en Grèce et à l'étranger, ainsi qu'un nombre limité d'autres employés qui se distinguent par leurs bonnes performances dans la durée et ont un potentiel d'avancement de carrière élevé.

La période d'acquisition des droits des options sur actions attribuées en 2014, 2015 et 2016 était de trois ans. Par conséquent, les droits d'option concernés ont acquis leur maturité en décembre 2016, 2017 et 2018 respectivement, à condition que les bénéficiaires soient encore des employés du Groupe à ces dates. À l'issue de la période d'acquisition de trois ans, le nombre définitif de droits d'option que les bénéficiaires pourront exercer sera déterminé par le Conseil d'administration de TITAN Cement Company S.A. au cours des quatre premiers mois de 2017, 2018 et 2019 respectivement, et dépendra :

a) À hauteur de 50 %, du rendement moyen des capitaux employés (ROACE) sur trois ans par rapport à l'objectif de chaque exercice, ce qui sera déterminé par le Conseil d'administration avant d'accorder les droits d'option correspondants.

b) À hauteur de 50 %, de la performance globale de l'action ordinaire de TITAN Cement Company S.A. par rapport à la performance globale moyenne des actions de cimentiers internationaux sélectionnés à l'avance.

22. Capital-actions et prime (suite)

Programme 2014 (suite)

Les Bénéficiaires sont autorisés à exercer tout ou partie de leurs droits d'option sur actions durant les cinq premiers jours ouvrables de chaque mois, en versant les montants correspondants, jusqu'à la date d'expiration de leurs options sur actions, c'est-à-dire jusqu'en décembre de la troisième année suivant l'acquisition de ces options sur actions.

Les options attribuées dans le cadre du Programme 2014 ont été comptabilisées conformément aux exigences de la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ».

Le nombre d'Options sur actions attribuées s'est élevé à : 250 190 en 2014, 313 080 en 2015 et 303 150 en 2016.

La juste valeur des options attribuées en 2014 était de 7,39 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées dans les méthodologies susmentionnées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (25,32 euros), le taux de renonciation des employés (9,2 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 47,2 %, le rendement des dividendes de 0,376 % et le rendement de 0,083 % des obligations d'État de référence de l'UE (Deutsche Bund) à 3 ans.

La juste valeur des options attribuées en 2015 était de 4,14 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées dans les méthodologies susmentionnées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (19,55 euros), le taux de renonciation des employés (9,2 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 40,61 %, le rendement des dividendes de 0,59 % et le rendement de 0,166 % de l'EURIBOR à 1 an.

La juste valeur des options attribuées en 2016 était de 5,17 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées dans les méthodologies susmentionnées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (20,38 euros), le taux de renonciation des employés (9,2 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 42,80 %, le rendement des dividendes de 0,87 % et le rendement de -0,15 % de l'EURIBOR à 1 an.

Au mardi 31 décembre 2019, le nombre d'options sur actions annulées qui avaient été attribuées en 2014, 2015 et 2016 s'élevait respectivement à 4 300, 12 060 et 14 370. 125 378 des options sur actions qui avaient été attribuées en 2014 n'ont pas été acquises. 161 305 des options sur actions qui avaient été attribuées en 2015 n'ont pas été acquises et ce chiffre s'élève à 53 968 dans le cas des options sur actions attribuées en 2016.

Sur les options sur actions qui avaient été attribuées en 2014, 27 400 ont été acquises et annulées, tandis que 7 477 demeurent non exercées. Les 85 635 options sur actions restantes ont été exercées par 76 dirigeants du Groupe. Sur les options sur actions qui avaient été attribuées en 2015, 38 095 ont été acquises et annulées, tandis que 39 926 demeurent non exercées. Les 61 694 options sur actions restantes ont été exercées par 59 dirigeants du Groupe. Sur les options sur actions qui avaient été attribuées en 2016, 4 065 ont été acquises et annulées, tandis que 189 548 demeurent non exercées. Les 41 199 options sur actions restantes ont été exercées par 28 dirigeants du Groupe.

Le coût d'achat total des actions propres ordinaires s'est élevé à 1,588 million d'euros. Le cours de vente des actions propres ordinaires (opération de gré à gré) correspondait à 10,00 euros par action. Le montant total des actions s'est élevé à 641 000 euros. La moins-value résultant de cette transaction s'est montée à 947 000 euros et a été comptabilisée en capitaux propres.

L'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la nouvelle société mère Titan Cement International S.A. a approuvé le 13 mai 2019 , sous réserve de la réalisation de l'offre publique d'échange entre Titan Cement International SA et TITAN Cement Company S.A., la modification des plans d'options sur actions existants, à savoir le remplacement des options sur actions de Titan Cement Company S.A. par des options sur actions de Titan Cement International, sans autre modification des modalités et conditions des plans. Titan Cement Company reste dans l'obligation de régler la transaction de paiement fondée sur des actions. En conséquence, deux plans (2014 et 2017) sont actuellement mis en œuvre par des options sur des actions de Titan Cement International détenues par sa filiale Titan Cement Company S.A. En 2019, les bénéficiaires ont reçu des actions de Titan Cement International détenues par sa filiale Titan Cement Company, pour un coût d'achat total s'élevant à 755 000 euros. Le cours de vente était de 10 euros par action, et le montant total s'est établi à 408 000 euros. La moins-value de 347 000 euros qui en a résulté a été comptabilisée en capitaux propres.

22. Capital-actions et prime (suite)

Programme 2017

Le 12 mai 2017, l'Assemblée générale de TITAN Cement Company S.A. a approuvé la mise en place d'un nouveau Programme d'options sur actions d'une durée de trois ans. Dans le cadre de ce Programme, le Conseil d'administration peut accorder des options sur un maximum de 1 000 000 actions ordinaires de la Société à un cours de vente égal à 10,00 euros par action. Les bénéficiaires du Plan d'options sur actions sont les membres exécutifs du Conseil d'administration, les directeurs et les cadres supérieurs de la Société et de ses sociétés affiliées en Grèce et à l'étranger.

La période d'acquisition des droits des options sur actions attribuées en 2017, 2018 et 2019 sera de trois ans. Par conséquent, les droits d'option concernés acquerront leur maturité en décembre 2019, 2020 et 2021 respectivement, à condition que les bénéficiaires soient encore des employés du Groupe. À l'issue de la période d'acquisition de trois ans, le nombre définitif de droits d'option que les bénéficiaires pourront exercer sera déterminé au cours des quatre premiers mois de 2020, 2021 et 2022 respectivement, et dépendra :

a) à hauteur de 50 %, du rendement moyen des capitaux employés (ROACE) sur trois ans par rapport à l'objectif de chaque période de trois ans et

b) à hauteur de 50 %, de la performance globale de l'action de TITAN par rapport à la performance moyenne des actions de cimentiers internationaux sélectionnés à l'avance.

Les Bénéficiaires sont autorisés à exercer tout ou partie de leurs droits d'option sur actions durant les cinq premiers jours ouvrables de chaque mois, en versant les montants correspondants, jusqu'à la date d'expiration de leurs options sur actions, c'est-à-dire jusqu'en décembre de la troisième année suivant l'acquisition de ces options sur actions.

Les options attribuées dans le cadre du Programme 2017 ont été comptabilisées conformément aux exigences de la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des actions ».

Le nombre d'Options sur actions attribuées en 2017 s'est élevé à 263 680.

La juste valeur des options attribuées en 2017 était de 6,60 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées dans les méthodologies susmentionnées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (25,80 euros), le taux de renonciation des employés (4,5 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 42,82 %, le rendement des dividendes de 0,9 % et le rendement de -0,127 % de l'EURIBOR à 1 an.

Au 1er juin 2018, 402 370 avaient été attribuées à des dirigeants du Groupe dans le cadre du Programme d'options sur actions triennal de 2017. Le prix d'exercice des options est de 10,00 euros. La juste valeur des options attribuées en 2018 était de 5,99 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées dans les méthodologies susmentionnées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (21,00 euros), le taux de renonciation des employés (2,5 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 42,71 %, le rendement des dividendes de 0,86 % et le rendement de -0,184 % de l'EURIBOR à 1 an.

Au 7 juin 2019, 601 710 options sur actions avaient été attribuées à des dirigeants du Groupe dans le cadre du Programme d'options sur actions triennal de 2017. Le prix d'exercice des options est de 10,00 euros. La juste valeur des options attribuées était de 4,13 euros par option, déterminée à l'aide de la méthode binomiale et du modèle d'évaluation par simulation de Monte Carlo. Les principales données utilisées étaient le cours de l'action à la date d'octroi (17,72 euros), le taux de renonciation des employés (2,7 %), la volatilité du cours de l'action estimée à 40,49 %, le rendement des dividendes de 0,92 % et le rendement de -0,175 % de l'EURIBOR à 1 an.

Au 31 décembre 2019 le nombre d'options sur actions annulées ayant été attribuées en 2017 est de 8 060, et de 4 630 pour les options attribuées en 2018, tandis que le montant respectif pour les options sur actions attribuées en 2019 s'élève à 7 670.

23. Autres réserves

(tous les montants sont exprimés en
milliers d'euros)
Réserves
exonérées
conversion
Écarts de
Réserve de
Réserve de Réserves d'impôt en Réserve sur conversion
Réserve
légale
Réserve
spéciale
Réserve non
distribuable
Réserve
distribuable
réorganisation
(note 22)
pour
imprévus
vertu de lois
spéciales
Réserve de
réévaluation
pour écarts
actuariels
instruments
dérivés
de devises
étrangères
Total autres
réserves
Solde au 1er janvier 2018 93 819 572 877 - - - 334 702 98 534 40 169 -161 41 115 -456 451 724 604
Autres éléments du résultat global - - - - - - - 276 -1 248 - 9 811 8 839
Augmentation du capital-actions - -834 - - - -202 -79 364 - - - - -80 400
l'augmentation du capital-actions
Impôt et charges liés à
- - - - - -80 -2 864 - - - - -2 944
Acquisition d'une co-entreprise
(note 29)
- - - - - - - - - - 64 540 64 540
donnant pas le contrôle (intérêts
Acquisition de participations ne
minoritaires) (note 29)
2 490 2 001 - - - -31 31 398 - - 6 246 11 135
Comptabilisation de l'option de
vente d'une participation ne
transfert entre les réserves
donnant pas le contrôle et
- - - - - - - 1 150 - - - 1 150
Transfert depuis le bénéfice non
distribué
358 - - - - - - - - - - 358
Transfert entre réserves 20 -26 - - - 1 016 8 271 -3 430 - - 5 354 11 205
Solde au 31 décembre 2018 96 687 574 018 - - - 335 405 24 608 38 563 -1 409 41 115 -370 500 738 487
Solde au 1er janvier 2019 96 687 574 018 - - - 335 405 24 608 38 563 -1 409 41 115 -370 500 738 487
Autres éléments du résultat global - - - - - - - 199 -655 - 22 590 22 134
Impôts différés sur les actions
propres détenues par la filiale
- - - - - - - 6 256 - - - 6 256
Changement de société mère au
profit de TCI
- - 84 994 200 654 -1 188 374 - - - - - - -902 726
donnant pas le contrôle (intérêts
Acquisition de participations ne
minoritaires)
2 786 303 - - - - 1 821 19 443 - - 2 498 26 851
Transfert depuis le bénéfice non
distribué
1 651 - - - - - - - - - - 1 651
Transfert entre réserves -90 63 496 - - - -62 520 28 -261 - - -253 400
Solde au 31 décembre 2019 101 034 637 817 84 994 200 654 -1 188 374 272 885 26 457 64 200 -2 064 41 115 -345 665 -106 947

23. Autres réserves (suite)

Certaines sociétés du Groupe sont tenues, en vertu du droit commercial applicable, de conserver un pourcentage de leurs bénéfices nets annuels à titre de réserve légale. Une telle réserve ne peut pas être distribuée pendant la durée d'exploitation des sociétés du Groupe.

Les « Réserves pour imprévus » comprennent, entre autres, les réserves constituées par certaines filiales du Groupe du fait de l'application des lois environnementales. Ces réserves ont épuisé leurs obligations fiscales ou ont été définitivement exonérées d'impôt, de sorte que leur distribution n'entraîne aucune charge fiscale supplémentaire pour le Groupe et la Société.

Les « Réserves exonérées d'impôt en vertu de lois spéciales », conformément à la législation fiscale grecque, sont exonérées de l'impôt sur le résultat, à condition qu'elles ne soient pas distribuées aux actionnaires. La distribution des réserves restantes susmentionnées peut être effectuée après l'approbation des actionnaires réunis en Assemblée générale annuelle et le paiement de l'impôt applicable. Selon qu'elles soient capitalisées ou distribuées, certaines de ces réserves présentent une charge fiscale différente. Le Groupe n'a pas l'intention de distribuer le montant restant de ces réserves et, par conséquent, n'a pas calculé l'impôt qui découlerait d'une telle distribution.

À la suite de la réalisation de l'opération d'échange d'actions, le capital-actions de Titan Cement International a été réduit de 200 millions d'euros, lequel montant a été transféré dans les réserves distribuables. Ces réserves pourront être distribuées à l'avenir, sous réserve de l'approbation de l'organisme faisant autorité compétent. Sur le montant susmentionné qui avait été réduit, la réduction de capital de 150 millions d'euros a été considérée comme un instrument de capitaux propres au motif que Titan Cement International dispose du droit inconditionnel d'éviter de remettre de la trésorerie ou un autre actif financier pour régler l'obligation contractuelle envers les actionnaires.

Conformément aux exigences de la loi belge, Titan Cement International a réduit le capital-actions de 85 millions d'euros et a constitué une réserve non distribuable équivalente à la valeur des actions propres détenues par sa filiale TITAN Company S.A..

La « Réserve de réévaluation » comprend 53 millions d'euros (2018 : 38,3 millions d'euros) au titre de la juste valeur des immobilisations corporelles et incorporelles que le Groupe détenait en Égypte par le biais de sa participation dans la co-entreprise Lafarge-Titan Egyptian Investments Ltd, jusqu'à l'acquisition intégrale de la co-entreprise.

La « Réserve pour écarts actuariels » enregistre les plus- et moins-values de réévaluation (plus- et moins-values actuarielles) résultant des études actuarielles réalisées par les filiales du Groupe pour divers régimes de prestations, de pension ou autres régimes de retraite (note 24).

La « Réserve de conversion de devises étrangères » est utilisée pour comptabiliser les écarts de change découlant de la conversion des états financiers des filiales étrangères. Elle inclut en outre l'écart de conversion sur les transactions désignées comme faisant partie de l'investissement net dans une opération étrangère. Au cours du dernier trimestre 2016, la filiale du Groupe Titan Egyptian Investment Ltd (TEIL) a décidé de renouveler le prêt de 76,9 millions d'euros qu'elle avait conclu avec sa filiale en Égypte, Alexandria Portland Cement Co. S.A.E. (APCC) en 2010. Conformément à sa méthode comptable, le Groupe comptabilise dans ses états financiers consolidés le prêt intergroupe susmentionné comme faisant partie de l'investissement net dans l'activité égyptienne. Au 31 décembre 2019, cette réserve présente un solde débiteur de 26 millions d'euros (2018: 27,1 millions d'euros).

Les « Écarts de conversion sur position de couverture dérivée » reflètent les écarts de change découlant de la conversion en euros de prêts libellés en devises étrangères ayant été désignés comme couvrant un investissement net pour certaines filiales du Groupe à l'étranger. Ils reflètent également les écarts de change découlant de l'évaluation des instruments financiers utilisés pour couvrir les flux de trésorerie dans le cadre de transactions en devises étrangères.

24. Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail

Grèce

La législation grecque du travail impose que le paiement des indemnités de retraite et de fin de contrat de travail soit basé sur le nombre d'années de service des employés au sein de la Société, ainsi que sur leur rémunération finale. Le Groupe verse des indemnités de départ à la retraite supérieures aux minimums légaux. Ces indemnités ne sont pas financées et les dettes résultant de ces obligations sont évaluées d'un point de vue actuariel par un cabinet indépendant. La dernière évaluation actuarielle a été réalisée en décembre 2019. Les principales hypothèses actuarielles utilisées consistaient en un taux d'actualisation de 0,8 % (2018 : 1,7 %), des augmentations futures des salaires de 1,7 % (2018 : 1,75 %) et des pensions régies par les Lois 2112/1920 et 4093/2012.

États- Unis

Les filiales américaines du Groupe proposent des régimes à prestations définies et d'autres régimes d'avantages postérieurs à la retraite. La méthode comptable appliquée à ces derniers, ainsi que les hypothèses d'évaluation et la fréquence des évaluations se rapprochent de celles utilisées pour les régimes à prestations définies.

Tous les régimes de retraite à prestations définies des filiales américaines du Groupe et tous leurs autres régimes d'avantages postérieurs à la retraite, sauf un, ont été gelés en termes de nouveaux participants et de service crédité. Un régime de prestations postérieures à la retraite (accessible à certains employés actifs et anciens employés) permet aux retraités éligibles de bénéficier de prestations consistant principalement en une prise en charge partielle des coûts d'assurance maladie durant la période comprise entre la date de retraite anticipée et la date d'éligibilité à Medicare.

Au mardi 31 décembre 2019 les actifs des régimes des filiales du Groupe aux États-Unis étaient investis à hauteur de 58% environ (2018 : 54%) en instruments de capitaux propres cotés sur des marchés boursiers américains et internationaux et de 42% (2018 : 46%) en titres obligataires (obligations américaines et internationales). Le taux d'actualisation adopté dans le cadre de l'étude des régimes de retraite des filiales du Groupe aux États-Unis s'élevait à 3,20% (2018 : 4%).

Plan de rémunération différée non qualifié

Ce plan est destiné à constituer un régime non capitalisé de rémunération différée pour un groupe sélectionné d'employés percevant une rémunération élevée en vertu de l'Employee Income Security Act de 1974 (« ERISA »). À cette fin, la filiale américaine du Groupe a créé une fiducie irrévocable pour faciliter le paiement de la rémunération différée aux participants dans le cadre de ce plan. En vertu de ce plan, les participants peuvent différer une part comprise entre 0 % et 20 % de leur rémunération éligible au titre de l'année du plan applicable. Au 31 décembre 2019 et 2018, les actifs du régime totalisaient respectivement 3,826 millions d'euros et 3,510 millions d'euros et étaient répertoriés en tant qu'autres actifs non courants dans l'état consolidé de la situation financière ci-joint (note 17). Aucun coût n'a été occasionné au titre du plan pour l'exercice clos le 31 décembre 2019 ou 2018.

24. Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail (suite)

Les montants relatifs aux régimes de retraite à prestations définies et autres indemnités postérieures à la retraite et de fin de contrat de travail (régimes à prestations définies) comptabilisés dans l'état du résultat global au poste « Autres charges » sont les suivants :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Coût des services rendus au cours de la période 3 091 1 508
Coût des intérêts 904 785
Provisions pour l'exercice suivant des coûts liés au passé et dus aux plans de départ volontaire 1 280 545
Produits d'intérêts -388 -367
4 887 2 471
Avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail, non provisionnés 7 320
Avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail, non provisionnés, du fait des
plans de départ volontaire 521 1 869
5 415 4 660
Montants comptabilisés dans le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement 4 899 4 242
Montants comptabilisés dans les charges financières (note 6) 516 418
Montants comptabilisés en résultat 5 415 4 660
Moins-values actuarielles comptabilisées dans les autres éléments du résultat global 748 1 607
Montant imputé à l'état du résultat global 6 163 6 267
Valeur actualisée du passif au terme de la période 49 902 45 903
Moins la juste valeur des actifs des plans américains -14 634 -13 162
35 268 32 741
Variation de la valeur actualisée de l'obligation au titre des prestations définies
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Solde d'ouverture 32 741 32 440
Total charges 5 415 4 660
Moins-value de réévaluation comptabilisée immédiatement dans les autres éléments du résultat global 748 1 607
Ajouts liés à l'acquisition d'une co-entreprise (note 29) - 281
Autres - 791
Écarts de change 134 -398
Avantages versés au cours de l'exercice -3 770 -6 640
Solde au 31 décembre 35 268 32 741
Variations de la juste valeur des actifs des régimes américains :
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Juste valeur des actifs du plan au début de la période 13 162 14 393
Performance anticipée 1 833 -409
Contributions de la Société 325 510
Frais administratifs -232 -206
Avantages versés -693 -1 822
Écarts de change 239 696
Juste valeur des actifs du plan à la fin de la période 14 634 13 162

24. Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail (suite)

Une analyse de sensibilité quantitative des hypothèses importantes est présentée ci-dessous :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre 2019
Exercice clos le 31 décembre 2018
Hypothèses Augmentation de
1,0 %
Diminution de
1,0 %
Augmentation de
1,0 %
Diminution de
1,0 %
Impact au titre des régimes à prestations définies :
Taux d'actualisation -3 786 4 507 -3 244 3 835
Salaires 3 013 -2 579 2 384 -2 059
Coûts liés au système de santé 98 -83 90 -78
Impact sur le coût des services rendus au cours de la période :
Taux d'actualisation -117 145 -117 144
Salaires 162 -133 162 -133
Coûts liés au système de santé 4 -3 3 -3

Les analyses de sensibilité ci-dessus ont été déterminées sur la base d'une méthode qui extrapole l'impact sur l'obligation nette au titre des prestations définies à la suite de modifications raisonnables des principales hypothèses survenant à la fin de la période de référence.

Les paiements suivants sont des paiements attendus dans les exercices à venir, dans le cadre de l'obligation non actualisée au titre du régime à prestations définies :

2019 2018
Dans 1 an au plus tard 3 088 2 567
Au-delà de 1 an et dans 5 ans au plus tard 8 576 7 619
Au-delà de 5 ans et dans 10 ans au plus tard 10 685 11 054
Au-delà de 10 ans 30 475 32 074
Total paiements attendus 52 824 53 314

Les composantes des moins-values actuarielles qui ont été recalculées et comptabilisées immédiatement dans les autres éléments du résultat global pour les exercices clos aux 31 décembre 2019 et 2018 sont les suivantes :

2019 2018
En rapport avec l'expérience -1 111 -1 183
En rapport avec les hypothèses (financières) 3 430 -298
En rapport avec les hypothèses (démographiques) -124 2 309
Moins-value de réévaluation sur l'obligation au titre des régimes
à prestations définies (DBO) 2 195 828
Plus-value de réévaluation sur les actifs des plans -1 447 779
Moins-value de réévaluation pour la période 748 1 607
25. Provisions

1er janvier 2019 Charges pour
l'exercice
Reprise des montants
non utilisés
Détricotage de
l'actualisation
Montants
utilisés
Écarts de change 31 décembre 2019
Provisions pour la restauration des carrières a 18 052 1 756 -1 160 664 -288 166 19 190
Provisions pour autres impôts b 5 185 192 - - -2 089 308 3 596
Provisions pour litiges c 5 770 13 -48 - -5 222 330 843
Autres provisions d 11 132 9 087 -930 - -3 338 191 16 142
40 139 11 048 -2 138 664 -10 937 995 39 771
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
Charges pour Reprise des montants Détricotage de Montants
1er janvier2018 l'exercice non utilisés l'actualisation utilisés Écarts de change 31 décembre2018
Provisions pour la restauration des carrières a 15 830 3 320 -1 656 274 -106 390 18 052
Provisions pour autres impôts b 3 966 1 188 - - - 31 5 185
Provisions pour litiges c 7 289 10 930 - - -12 775 326 5 770
Autres provisions d 11 645 7 041 -238 7 -7 536 213 11 132
38 730 22 479 -1 894 281 -20 417 960 40 139
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Provisions non courantes 31 587 28 373
Provisions courantes 8 184 11 766
39 771 40 139

montant soit utilisé au cours des cinquantes prochaines années.

b. Cette provision concerne les obligations futures pour d'autres taxes telles que les droits de timbre, la taxe sur les ventes, l'impôt sur les salaires des employés, etc. Il est prévu que ce montant soit utilisé dans son intégralité au cours des cinq prochaines années. c. Cette provision a été constituée à l'égard des recours introduits par des tiers contre certaines sociétés du Groupe, principalement les filiales en Égypte. Ces recours concernent la rémunération du travail, le droit du travail pour les prestations et cotisations des exercices précédents et des demandes de réévaluation des actions. Il est prévu que ce montant soit principalement utilisé au cours des douze prochains mois. d. Les autres provisions sont constituées de montants relatifs à des risques dont aucun n'est significatif pour le Groupe à titre individuel. Il est prévu que les montants restants soient utilisés au cours des vingt prochaines années.

26. Autres passifs non courants

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Subventions publiques 3 899 4 604
Ajouts liés à l'acquisition d'une participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 41 453 -
Autres passifs non courants 9 710 1 065
55 062 5 669
Analyse des subventions publiques :
Non courantes 3 899 4 604
Courantes (note 27) 69 69
3 968 4 673
Solde d'ouverture 4 673 4 714
Ajouts - 276
Transfert vers les autres passifs non courants -485 -
Amortissement (note 28) -220 -317
Solde de clôture 3 968 4 673

Les subventions publiques en rapport avec des dépenses en capital sont comptabilisées comme des passifs à long terme et amorties selon la méthode linéaire, sur la base de la durée d'utilité estimée de l'actif visé par la subvention.

Les subventions publiques reçues au titre de dépenses sont reflétées dans le compte de résultat lorsque la dépense correspondante est encourue, de sorte que la dépense est mise en correspondance avec le revenu reçu.

27. Dettes fournisseurs, autres passifs et passifs sur contrat courants

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Dettes fournisseurs 184 713 178 841
Montants dus à des parties liées (note 31) - 68
Autres éléments à payer 16 234 16 480
Ajouts liés à l'acquisition d'une participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 20 360 -
Charges à imputer 28 556 44 193
Sécurité sociale 3 586 3 635
Dividendes à payer 331 983
Subventions publiques (note 26) 69 69
Autres impôts 11 670 12 004
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 265 519 256 273

Les autres créditeurs comprennent les dettes liées au transport du ciment et des matières premières, ainsi que les engagements liés aux avantages sociaux des employés.

Les dettes fournisseurs ne sont pas porteuses d'intérêts et sont normalement réglées à 10-180 jours.

Les autres créditeurs ne sont pas porteurs d'intérêts et leur durée moyenne est d'un mois.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Acomptes/avances des clients 10 558 13 086
Produits à reporter 3 022 2 858
Passifs sur contrat courants 13 580 15 944

Le montant de 15,536 millions d'euros, qui était inclus dans le solde des passifs sur contrat au début de l'exercice 2019 est comptabilisé dans les recettes.

28. Trésorerie générée par l'exploitation

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
2019 2018
Bénéfice après impôts 53 155 55 984
Ajustements au titre de :
Impôts (note 8) 11 211 26 578
Amortissement (note 11) 133 403 110 943
Amortissement des immobilisations incorporelles (note 14) 4 535 3 883
Amortissement des subventions publiques reçues (note 26) -220 -317
Dépréciation des actifs (note 11,13) 2 247 1 288
Résultat net sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles (note 4) 804 -14
Provision pour dépréciation des débiteurs imputée au compte de résultat (note 20) 1 667 1 160
Coût de l'obsolescence des stocks (note 19) 295 268
Provision pour la restauration des carrières (note 25a) 1 260 -269
Provision pour litiges (note 25c) -35 196
Autres provisions 8 157 6 810
Autres avantages postérieurs à l'emploi et indemnités de fin de contrat de travail (note 24) 4 887 2 471
Baisse des immeubles de placement (note 12) 140 159
Moins-value résultant des participations et placements - 123
Perte de juste valeur liée aux actifs financiers - 184
Pertes résultant de l'acquisition d'une co-entreprise - 3 075
Revenu de dividendes -14 -55
Produits financiers (note 6) -1 696 -1 917
Charges d'intérêts et charges assimilées (note 6) 60 159 64 793
Moins-values sur instruments financiers (note 6) 16 491 25 665
Plus-values découlant des écarts de change (note 6) -11 952 -34 926
Options d'achat d'actions (note 7) 2 094 1 755
Quote-part dans les résultats des entreprises associées et co-entreprises (note 15) -1 366 3 741
Variations du fonds de roulement :
Diminution/(augmentation) des stocks 10 280 -14 248
Diminution/(augmentation) des créances commerciales et autres et autres créances 7 586 -913
Diminution/(augmentation) des créances et dettes d'exploitation à long terme 5 931 -1 923
(Diminution)/augmentation des dettes fournisseurs -24 842 15 984
Trésorerie générée par l'exploitation 284 177 270 478

Dans le tableau des flux de trésorerie, les produits de la cession d'immobilisations corporelles et incorporelles, ainsi que d'immeubles de placement, sont les suivants :

Valeur comptable nette 7 628 1 836
Résultat net sur les cessions (note 4) -804 14
Produits nets des cessions 6 824 1 850

29. Regroupements d'entreprises

Exercice clos le 31 décembre 2018

Le 11 octobre 2018, le Groupe a acquis 25 % supplémentaires de la co-entreprise Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. (Adocim) pour un montant de 24 millions d'euros. Depuis la date d'acquisition, le taux de participation du Groupe est de 75 % et la société est consolidée dans les états financiers du Groupe selon la méthode de l'intégration globale et non celle de la mise en équivalence.

Le Groupe a choisi d'évaluer les Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) selon la quote-part de l'actif net identifiable d'Adocim.

Les actifs et passifs d'Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S., tels qu'ils ont été enregistrés à la date d'acquisition, sont les suivants :

l'acquisition
Actif
129 699
5 954
15 373
7 368
158 394
Passif
5 537
22 704
22 202
14 086
64 529
93 865
-23 466
35 638
106 037
24 037
-7 369
16 668
82 000
4 609
-4 335
-20 809
-64 540
-3 075
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Juste valeur lors de
Actifs non courants
Stocks
Créances et acomptes versés
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Total actif
Emprunts à long terme
Emprunts à court terme
Passifs d'impôt différé
Autres dettes et impôts à payer
Total passif
Total actif net identifiable à la juste valeur
Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) évaluées à la juste valeur
Goodwill lié à l'acquisition (note 13)
Investissement total
Flux de trésorerie provenant de l'acquisition :
Contrepartie de l'achat d'une participation supplémentaire de 25 % réglée en espèces
Trésorerie nette acquise auprès des filiales
Flux de trésorerie nets liés à l'acquisition d'une participation supplémentaire
Comptabilisation du résultat net d'un regroupement d'entreprises
Juste valeur de la participation précédemment détenue dans la co-entreprise
Prix de vente de l'usine de broyage d'Adocim (note 15.2)
Valeur comptable de l'usine de broyage d'Adocim au 11.10.2018 (note 15.2)
Valeur comptable de l'investissement dans Adocim (hors usine de broyage) au 11.10.2018 (note 15.2)
Écarts de change reclassés (note 23)
Perte nette résultant du regroupement d'entreprises

S'agissant de l'évaluation de la juste valeur de la participation existante de 50 % de l'entreprise, une approche par le revenu, et plus particulièrement une méthode fondée sur les flux de trésorerie actualisés, a été utilisée en tenant compte des conditions macroéconomiques et des caractéristiques spécifiques du secteur. Les principales hypothèses adoptées pour l'évaluation ci-dessus comportaient un taux d'actualisation de 18 % et un taux de croissance à l'infini de 7,5%.

30. Imprévus et engagements

Passifs éventuels

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Lettres de garantie bancaire 18 614 18 469
Autres 130 1 020
18 744 19 489

Litiges

A. Privatisations

  1. En 2011, deux anciens employés de Beni Suef Cement Company SAE (BSCC) ont introduit une action devant le tribunal administratif du Caire demandant l'annulation de la privatisation de BSCC opérée en 1999, lorsque BSCC a été vendue à Financière Lafarge dans le cadre d'une adjudication publique, avant d'être ultérieurement acquise par le groupe Titan. Le tribunal administratif du Caire a rejeté en 2014 la demande des plaignants portant sur la privatisation de BSCC. Il a toutefois statué que BSCC était dans l'obligation de réintégrer tous les employés dont le contrat de travail avait été résilié, y compris les employés qui avaient quitté l'entreprise dans le cadre de plans de départ volontaire. Les plaignants et la BSCC ont fait appel de la décision rendue par le tribunal de première instance devant la Cour administrative suprême, qui a suspendu l'affaire le 19 janvier 2015 dans l'attente d'une décision finale de la Cour constitutionnelle suprême d'Égypte sur la constitutionnalité de la loi n°32/2014. L'affaire reste suspendue et aucune autre mesure n'a été prise jusqu'à présent. Pour les avocats de BSCC, l'action des demandeurs est dépourvue de tout fondement juridique ou factuel.

  2. En juin 2013, une autre action a été intentée devant le tribunal administratif du Caire pour demander, comme dans l'affaire susmentionnée, l'annulation de la privatisation de BSCC. Le tribunal administratif du Caire a rendu le 25 juin 2015 un arrêt de première instance renvoyant l'affaire au Circuit d'investissement n°7, lequel a récemment renvoyé l'affaire au collège des commissaires, où aucune date d'audience n'a été fixée jusqu'à présent. Pour les avocats de BSCC, l'action est dépourvue de tout fondement juridique ou factuel.

  3. En 2012, un ex-employé de la société Alexandria Portland Cement Company SAE (APCC) a intenté une action devant le tribunal administratif d'Alexandrie contre le président de la République d'Égypte, le Premier ministre, le ministre des Investissements, le ministre de l'Industrie, le gouverneur d'Alexandrie, le directeur du projet Mines et Salinas à Alexandrie et le directeur du service des mines et des carrières à Alexandrie (mais pas contre Alexandria Portland) demandant l'annulation de la privatisation d'APCC via sa vente à Blue Circle Cement Group en 1999, avant le rachat ultérieur d'APCC par le groupe Titan. Le tribunal administratif d'Alexandrie a rendu le 31 janvier 2015 un arrêt de première instance suspendant l'affaire, jusqu'au 28 mai 2016 dans un premier temps, puis jusqu'au 15 octobre 2016, à condition qu'à cette date la Cour constitutionnelle suprême d'Égypte se soit prononcée sur la constitutionnalité de la loi n°32/2014 susmentionnée. L'affaire a ensuite été renvoyée devant le tribunal administratif du Caire, Circuit d'investissement n°1, mais aucune audience n'a été programmée jusqu'à présent. Pour les avocats d'APCC, l'action est dépourvue de tout fondement juridique et factuel.

  4. En mai 2013, un nouveau recours a été déposé par trois anciens employés d'APCC demandant, comme dans l'affaire ci-dessus, l'annulation de la vente d'APCC à Blue Circle Cement Group. L'affaire a été ajournée à plusieurs reprises et, comme dans les cas évoqués ci-dessus, aucun jugement ne sera rendu par le tribunal administratif compétent tant que la Cour constitutionnelle suprême d'Égypte ne se sera pas prononcée sur la constitutionnalité de la loi n°32/2014. Pour les avocats d'APCC, l'action est dépourvue de tout fondement juridique et factuel.

  5. Sharr Beteiligungs GmbH (SharrB), une entité du Groupe Titan basée en Allemagne, a déposé le 17 février 2020 une demande d'arbitrage dans le but d'obtenir la confirmation du tribunal arbitral qu'elle a bien respecté son engagement de réaliser des investissements estimés à 35 millions d'euros dans un délai de cinq ans, conformément à la section 5.01(a) de l'accord d'achat d'actions (SPA) conclu entre l'Agence de privatisation du Kosovo (PAK) et SharrB le 9 décembre 2010. Les parties ont conclu le SPA dans le cadre du processus de privatisation de la PAK, par lequel SharrB a acquis une cimenterie au Kosovo (Sharr Cement Plant) en rachetant la société d'exploitation locale, Ndërmarrja e Re SharrCem SH.P.K. (SharrCem). Dans le cadre du SPA, SharrB s'est engagée à réaliser des investissements estimés à 35 millions d'euros sur une période de cinq ans. SharrB s'est dûment acquittée de son obligation et son investissement totalisait 35,1 millions d'euros à fin 2015. Preuve de son engagement continu à l'égard du développement de SharrCem, SharrB a investi depuis cette date 12,3 millions d'euros supplémentaires, au-delà de toute obligation contractuelle. La PAK affirme que SharrB a investi quelque 25,6 millions d'euros, soit environ 9,4 millions d'euros de moins que prévu. Tout au long de la période d'investissement 2011-2015, SharrB a soumis des rapports annuels d'investissement à la PAK. Tous ont été acceptés sans aucun commentaire de la part de la PAK.

SharrB a entamé la procédure d'arbitrage pour faire valoir son exécution du SPA par le biais d'un recours déclaratoire, mais aussi pour obtenir réparation des autres violations du SPA par la PAK. Nous estimons disposer d'arguments solides et de bonnes chances d'obtenir satisfaction dans cet arbitrage.

30. Imprévus et engagements (suite)

B. Autres cas

1.Un particulier résidant à proximité de l'usine d'Alexandria Portland a déposé une plainte devant le tribunal administratif d'Alexandrie contre le gouverneur d'Alexandrie, le chef du district d'El-Agamy, le ministre du Commerce et de l'Industrie, le ministre de l'Environnement, le président de l'Agence des affaires environnementales d'Alexandrie, le président de l'Autorité pour le développement industriel et APCC, demandant l'annulation de la décision administrative de l'autorité égyptienne compétente ayant délivré le permis d'exploitation de l'usine d'APCC à Alexandrie, invoquant des violations de la réglementation environnementale et connexe. Le 18/04/2018, le Tribunal s'est prononcé en faveur d'APCC et a rejeté la demande. Le plaignant n'a pas fait appel de cette décision dans les délais prévus pour introduire un recours. Cette affaire est donc définitivement close.

  1. En 2007, BSCC a obtenu l'autorisation de construire une deuxième ligne de production dans son usine de Beni Suef, via un appel d'offres lancé par l'Autorité égyptienne du commerce et de l'industrie (IDA) en contrepartie d'un droit de licence de 134,5 millions de livres égyptiennes (7,5 millions d'euros)* L'IDA a par la suite unilatéralement décidé de porter le droit de licence à 251 millions de livres égyptiennes (13,9 millions d'euros)*. En octobre 2008, BSCC a saisi le tribunal administratif pour refuser l'augmentation de prix et demander que le prix de la licence soit fixé à 500 livres égyptiennes (27,8 euros)* ou, à défaut, à 134,5 millions de livres égyptiennes (7,5 millions d'euros)*, tel que déterminé à l'origine lors de l'appel d'offres. Le tribunal administratif a rejeté l'action de BSCC et BSCC a déposé un recours en juin 2018 devant la haute cour administrative. À ce jour, aucune audience en appel n'a été programmée.

BSCC a également introduit un recours contre IDA pour demander que les intérêts dus sur le droit de licence de 251 millions de livres égyptiennes (13,9 millions d'euros)* réclamé par l'IDA soient calculés sur la base de l'intérêt légal de 4 % par an et non sur la base du taux d'intérêt de la CBE (variant de 9 % à 19 %) tel que calculé par l'IDA.

En juin 2018, BSCC et l'IDA ont conclu un accord, en vertu duquel BSCC a versé à l'IDA la somme de 251 millions de livres égyptiennes (13,9 millions d'euros)* pour la valeur de la licence, plus la somme de 24,9 millions de livres égyptiennes (1,4 million d'euro)* à titre d'acompte pour les intérêts, calculés sur la base du taux d'intérêt de la CBE. En outre, BSCC a accepté de payer le montant restant des intérêts, soit 240,3 millions de livres égyptiennes (13,4 millions d'euros)*, en 12 versements mensuels, après avoir expressément convenu avec l'IDA que si les tribunaux égyptiens acceptent l'appel de BSCC concernant la valeur de la licence et/ou son action sur le calcul des intérêts dus, alors les montants concernés seront remboursés par l'IDA à BSCC. Selon les avocats de BSCC, il est très probable que la haute cour administrative valide le prix de 134,5 millions de livres égyptiennes (7,5 millions d'euros) pour la licence. De même, ils estiment que l'action de BSCC concernant le calcul des intérêts à payer sera très probablement acceptée par la cour.

BSCC a enregistré une augmentation des immobilisations incorporelles de 251 millions de livres égyptiennes (13,9 millions d'euros)*, afin de comptabiliser la licence réclamée par l'IDA. En 2019, un montant de 166,6 millions de livres égyptiennes (9,3 millions d'euros)*, représentant les intérêts demandés par l'IDA, a également été comptabilisé en dépense d'investissement.

Le montant total comptabilisé en immobilisations incorporelles au titre de la licence pour la construction d'une deuxième ligne de production dans l'usine de la société s'élève à 417,6 millions de livres égyptiennes (23,2 millions d'euros)* et le montant total des charges d'intérêts ayant été imputé au compte de résultat de 2018 s'élève à 98,7 millions de livres égyptiennes (5,5 millions d'euros)*.

  1. Une organisation non gouvernementale, la Nile Agricultural Organization, a intenté une action en justice contre BSCC, affirmant que cette dernière occupait illégalement les terres du plaignant et demandant une indemnisation d'un montant de 300 millions de livres égyptiennes (16,7 millions d'euros). Le terrain contesté avait cependant été légalement attribué à BSCC de nombreuses années auparavant par l'autorité compétente, la New Urban Communities Agency, et BSCC détient depuis 1988 les licences relatives à l'exploitation des carrières situées sur ce terrain. L'affaire a été entièrement rejetée par le tribunal en vertu de la décision 263/2018 et le demandeur n'a pas fait appel de la décision dans le délai prévu pour l'introduction d'un recours. Cette affaire est donc définitivement close.

Option de vente sur Antea

Le Groupe avait accordé à son actionnaire minoritaire, la Société financière internationale (SFI), une option lui donnant la possibilité de vendre ses actions dans ANTEA Cement SHA à des conditions définies à l'avance. L'option de vente a expiré en novembre 2019 et a été réglée via l'acquisition de participations minoritaires que la SFI détenait dans les opérations menées par le Groupe dans le sud-est de l'Europe et en Égypte, avec un prix d'achat de 13,3 millions d'euros (note 15.3). Jusqu'à sa date d'expiration, la juste valeur de l'option de vente était de 13,0 millions d'euros (31.12.2018 : 12,5 millions d'euros) et elle était présentée en tant qu'actif courant dans l'état de la situation financière.

Passif d'impôt éventuel

Les exercices visés dans la note 37 n'ont pas été contrôlés par les autorités fiscales et, par conséquent, les obligations fiscales de la Société et de ses filiales au titre de ces exercices n'ont pas encore été finalisées.

Actifs éventuels

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Lettres de garantie bancaire sécurisant des créances commerciales (note 20) 24 332 24 481
Autres garanties sur des créances commerciales (note 20) 8 546 8 835
32 878 33 316
Garanties sur d'autres créances 1 427 1 635
34 305 34 951

*Monnaies étrangères présentées en euros, au taux de change du 31/12/2019

30. Imprévus et engagements (suite)

Engagements

Engagements en capital

Les engagements en capital contractés à la date du bilan mais non comptabilisés dans les états financiers sont les suivants :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Immobilisations corporelles 1 835 1 945

Engagements d'achat

Contrats de fourniture d'énergie (gaz, électricité, etc.)
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
2 145 -

Outre les engagements d'achat susmentionnés, les filiales américaines du Groupe ont conclu un contrat d'achat de matières premières et de fournitures de fabrication dans le cadre de leurs opérations en cours en Floride, notamment un contrat d'achat d'agrégats de construction en vertu d'un accord pluriannuel aux prix en vigueur sur le marché.

Engagements au titre de contrats de location simple - lorsque le Groupe est le preneur (2018)

Le Groupe ou la Société loue des véhicules à moteur, des biens immobiliers et d'autres équipements dans le cadre de contrats de location simple non résiliables. Les baux présentent des durées, clauses d'indexation et droits de renouvellement variables.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Dans 1 an au plus tard - 14 453
Au-delà de 1 an et dans 5 ans au plus tard - 29 127
Au-delà de 5 ans - 7 715
- 51 295

31. Transactions avec des parties liées

À la suite d'une offre publique d'achat réussie et de la réalisation d'une opération de retrait obligatoire (« squeeze out »), Titan Cement International S.A. (TCI) a acquis Titan Cement Company S.A. et est devenue la nouvelle société mère du Groupe (note 22). Le Groupe peut conclure diverses transactions avec des parties liées. En 2019, le Groupe n'a pas enregistré de transactions avec des parties liées. En 2018, les achats du Groupe auprès de parties liées se sont élevés à 810 mille euros avec un solde créditeur de 63 mille euros et un solde créditeur de 5 mille euros auprès des dirigeants et des membres du Conseil d'administration.

Administrateurs 2019 2018
Membres exécutifs du Conseil d'administration 6 6
Membres non exécutifs du Conseil d'administration 9 9
Rémunération des dirigeants clé 2019 2018
Avantages du personnel à court terme 5 019 4 306
Paiements fondés sur des actions 2 198 1 650
Avantages postérieurs à l'emploi 233 149
7 450 6 105

32. Emprunts

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Courants
Emprunts bancaires 54 780 15 132
Emprunts bancaires dans une devise autre que l'euro 31 497 19 328
Obligations non garanties - 160 298
Dettes de location-financement * - 2 879
86 277 197 637
Non courants
Emprunts bancaires 80 806 24 849
Emprunts bancaires dans une devise autre que l'euro 49 249 66 014
Obligations non garanties 646 639 645 365
Dettes de location-financement * - 8 994
776 694 745 222
Total emprunts 862 971 942 859
Échéance des emprunts non courants :
2019 2018
Entre 1 et 2 ans 301 300 20 969
Entre 2 et 3 ans 125 492 323 631
Entre 3 et 4 ans 833 42 559
Entre 4 et 5 ans 349 069 -
Plus de 5 ans - 349 069
776 694 736 228
Échéance des dettes de location-financement non courantes * :
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Entre 1 et 2 ans - 38
Entre 2 et 3 ans - 4 809
Entre 3 et 4 ans - 4 033
Entre 4 et 5 ans - 114
- 8 994

* Les obligations locatives étaient incluses dans les emprunts jusqu'au 31 décembre 2018 mais ont été reclassées en dettes locatives au 1er janvier 2019 dans le cadre de l'adoption des nouvelles normes en matière de contrats de location (note 1).

En juillet 2019, Titan Global Finance PLC (TGF) a obtenu un prêt de 50 millions d'euros auprès d'une banque brésilienne, pour une durée de six mois. En décembre 2019, ce prêt a été prolongé de six mois, jusqu'en juillet 2020, et il est garanti par la nouvelle société mère du Groupe TCI.

En juillet 2019, les obligations garanties de TGF, d'un montant de 160,6 millions d'euros, sont arrivées à échéance et ont de ce fait été entièrement remboursées.

En décembre 2019, TGF a modifié l'accord de facilité de crédit renouvelable syndiqué de 300 millions d'euros daté du 5 avril 2017 et arrivant à échéance en janvier 2022, en incluant TCI en tant que garant supplémentaire et débiteur supplémentaire, ainsi qu'en réduisant l'engagement disponible de 300 millions d'euros à 200 millions d'euros, avec des marges plus compétitives alignées sur les conditions en vigueur du marché. Au 31 décembre 2019, la facilité susmentionnée n'avait pas été utilisée.

32. Emprunts (suite)

Les taux d'intérêt effectifs pondérés moyens ayant une incidence sur le compte de résultat sont les suivants :

2019 2018
Emprunts (USD) 4,29% 5,04%
Emprunts (EGP) 17,86% 20,25%
Emprunts (BGN) 2,18% 2,34%
Emprunts (LEK) 3,45% 4,50%
Emprunts (TRY) 24,97% 24,29%
Emprunts (€) 2,91% 2,91%
Dettes de location-financement (USD) - 2,93%
Dettes de location-financement (EUR) - 2,91%

Emprunts bancaires en devises étrangères (les contrats de location-financement sont inclus en 2018*) :

Montants en équivalent euro
2019 2018
USD 402 467 413 643
TRY 10 772 9 896
EGP 59 594 58 592
BGN - 7 024
LEK 9 914 16 836
GBP - 145

Le Groupe dispose des facilités d'emprunt non utilisées suivantes :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Taux variable :
- Échéant dans l'année à venir 250 792 232 662
- Échéant au-delà d'un an 237 945 323 991

La valeur actualisée des obligations locatives peut être analysée comme suit* :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019 2018
Obligations locatives - loyers minimaux
Dans 1 an au plus tard - 3 220
Au-delà de 1 an et dans 5 ans au plus tard - 9 661
- 12 881
Charges financières futures sur les contrats de location-financement - -1 008
Valeur actualisée des obligations locatives - 11 873

En 2018, la filiale du Groupe aux États-Unis, Titan America LLC (TALLC), a conclu deux nouveaux contrats de location-financement d'un montant principal de 263 000 euros, d'une durée d'un an et assortis d'un taux d'intérêt moyen de 4,5 %.

* Les obligations locatives étaient incluses dans les emprunts jusqu'au 31 décembre 2018 mais ont été reclassées en dettes locatives au 1er janvier 2019 dans le cadre de l'adoption des nouvelles normes en matière de contrats de location (note 1).

33. Contrats de location

Groupe en tant que preneur

Le Groupe a conclu divers contrats de location pour des bureaux, des terminaux, des machines, des véhicules, du matériel informatique et d'autres équipements. Les contrats de location sont généralement conclus pour des périodes fixes de 1 à 30 ans, mais peuvent comporter des options de prolongation ou de résiliation. Les termes de ces contrats sont négociés au cas par cas et contiennent un large éventail de conditions et modalités différentes. Il existe des baux assortis d'augmentations fixes et d'autres pour lesquels l'augmentation est basée sur les variations d'indices de prix.

L'état consolidé de la situation financière inclut les soldes relatifs aux contrats de location suivants :

Soldes des actifs au titre des droits d'utilisation (note 11)

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 31/12/2019 1/1/2019
Terrain 12 338 12 744
Bâtiments 17 176 16 370
Installations et équipements 13 657 20 596
Véhicules à moteur 14 254 16 089
Mobilier, agencement et équipement de bureau 58 180
57 483 65 979
Solde de la dette locative
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 31/12/2019 1/1/2019
Dette locative à long terme 46 126 54 725
Dette locative à court terme 17 030 16 379
63 156 71 104

L'analyse des dettes locatives par échéance est présentée à la note 35.

Les montants suivants relatifs aux contrats de location sont comptabilisés dans le compte de résultat consolidé :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 2019
Charge d'amortissement des actifs au titre du droit d'utilisation (note 11) 14 196
Charges d'intérêts (incluses dans les charges financières) 2 996
Charges liées aux contrats de location à court terme 2 081
Charges liées à des contrats de location d'actifs de faible valeur qui ne sont pas présentés comme des
contrats à court terme 685
Charges liées à des paiements variables au titre de la location non incluses dans les dettes locatives 184

Le total des flux de trésorerie sortants au titre des contrats de location s'élevait en 2019 à 18,885 millions d'euros.

Options de prolongation et de résiliation

Pour déterminer la durée du contrat de location, la direction considère tous les faits et circonstances qui créent une incitation économique à exercer des options de prolongation et ces dernières ne sont incluses dans la durée du contrat que s'il est raisonnablement certain que le bail sera prolongé. Les options de prolongation dont l'exercice est raisonnablement certain concernent principalement des actifs qui sont d'une importance stratégique pour les opérations du Groupe et qui ne sont pas facilement remplaçables, sans entraîner des coûts de déménagement importants et une perturbation de l'activité, tels que les terminaux, les sites dédiés aux mélanges prêts à l'emploi et les équipements lourds. La révision de l'évaluation de la certitude raisonnable n'a lieu que si un événement significatif ou un changement significatif des circonstances se produit, qui affecte cette évaluation, et qui est sous le contrôle du locataire (note 2.5).

Au 31.12.2019, des flux de trésorerie futurs potentiels non actualisés de 39,842 millions d'euros n'étaient pas inclus dans les dettes locatives car il n'était pas raisonnablement certain que les contrats de location seraient prolongés. Ces paiements seraient effectués selon le calendrier suivant :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
Dans moins de 10 ans 8 922
De 10 à 20 ans 18 400
Dans plus de 20 ans 12 520
39 842

Taux d'actualisation

Les paiements au titre de la location sont actualisés en utilisant le taux d'intérêt implicite du bail. Si ce taux ne peut être facilement déterminé, ce qui est généralement le cas pour les contrats de location du Groupe, alors le taux d'emprunt marginal du preneur, qui est le taux que le preneur individuel devrait payer pour emprunter les fonds nécessaires à l'obtention d'un actif de valeur similaire à l'actif de droit d'utilisation dans un environnement économique similaire avec des termes et conditions similaires, est utilisé.

Afin de déterminer le taux d'emprunt marginal, le Groupe utilise généralement le financement de tiers reçu par chaque locataire et procède à des ajustements de manière à refléter les changements des conditions de financement depuis que le financement de tiers a été reçu. Il établit également des jugements spécifiques au bail, tels que la durée, le pays, la monnaie et la sécurité.

ment
Variations des passifs résultant des activités de finance
34.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Emprunts à long Emprunts à court Règlements de
produits dérivés et
Autres passifs
terme terme Dettes locatives intermédiaires financiers Total
Exercice clos le 31 décembre 2018
Solde d'ouverture 809 210 54 223 13 704 -3 447 7 162 880 852
Flux de trésorerie 111 684 -79 656 -2 391 -21 351 -57 346 -49 060
Variations liées à l'acquisition d'une co-entreprise 5 537 22 576 - - 329 28 442
Variations de la juste valeur - - - 25 607 - 25 607
Transfert parmi les passifs financiers -195 269 195 862 - - -593 -
Imputé dans les charges financières 2 372 - - - 59 336 61 708
Autres variations - - - -2 029 - -2 029
Écart de conversion sur les transactions désignées comme faisant
partie de l'investissement net dans une opération étrangère
-2 918 - - - - -2 918
Écarts de change 5 457 1 753 560 331 43 8 144
Solde de clôture 736 073 194 758 11 873 -889 8 931 950 746
Exercice clos le 31 décembre 2019
Solde d'ouverture 736 073 194 758 11 873 -889 8 931 950 746
Flux de trésorerie 69 730 -147 744 -15 936 -18 732 -63 110 -175 792
Acquisition de contrats de location - - 6 848 - - 6 848
Changements des méthodes comptables(note 1) - - 59 231 - - 59 231
Variations de la juste valeur - - - 16 491 - 16 491
Transfert parmi les passifs financiers -39 496 39 496 - - - -
Imputé dans les charges financières 2 397 - - - 58 086 60 483
Autres variations - 52 -298 -556 -279 -1 081
Écart de conversion sur les transactions désignées comme faisant
partie de l'investissement net dans une opération étrangère -3 072 -7 212 - - - -10 284
Écarts de change 11 062 6 927 1 438 543 235 20 205
Solde de clôture 776 694 86 277 63 156 -3 143 3 863 926 847

35. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers

Facteurs de risques financiers

Le Groupe, du fait de la nature de son activité et de son implantation géographique, est exposé à des risques financiers. Le risque financier global du Groupe est géré par ses unités Finances et Trésorerie, le but étant de minimiser l'impact défavorable potentiel des fluctuations des marchés sur les performances financières du Groupe. Le groupe ne se livre pas à des opérations spéculatives ou des transactions sans rapport avec ses activités commerciales, d'investissement ou d'emprunt.

a) Risque de liquidité

Outre ses flux de trésorerie d'exploitation, le Groupe conserve suffisamment de liquidités et autres actifs liquides, mais aussi d'importantes lignes de crédit engagées auprès de plusieurs banques internationales pour assurer le respect de ses obligations financières. L'équipe Trésorerie du Groupe contrôle le financement de ce dernier ainsi que la gestion des actifs liquides.

Le tableau ci-dessous résume le profil d'échéance des dettes financières et locatives aux 31 décembre 2019 et 2018, sur la base des paiements sur contrat non actualisés.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre 2019
< 1 mois 1 à 6 mois 6 à 12 mois 1 à 5 ans >5 ans Total
Emprunts 2 596 35 390 69 167 836 555 - 943 708
Dettes locatives (note 33) 1 837 7 009 8 107 36 152 22 519 75 624
Instruments financiers dérivés 2 692 - - 11 084 - 13 776
Dettes résultant du règlement intermédiaire de produits
dérivés 1 092 - - - - 1 092
Autres passifs non courants - - - 51 163 - 51 163
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 139 695 87 751 26 611 - - 254 057
147 912 130 150 103 885 934 954 22 519 1 339 420
Exercice clos le 31 décembre 2018
Emprunts 7 216 33 463 183 655 484 240 355 444 1 064 019
Autres passifs non courants - - - 1 065 - 1 065
Dettes fournisseurs et autres créditeurs 143 905 100 138 5 571 - - 249 614
151 121 133 601 189 226 485 305 355 444 1 314 698

Les emprunts comprennent le capital restant dû à taux variable et à taux fixe en fin d'exercice, augmenté des intérêts courus jusqu'à l'échéance. Les montants pour lesquels il est indiqué « moins d'un mois » sont des facilités non engagées à court terme sur demande et des intérêts courus.

b) Risque de marché

Le risque de marché comprend trois principaux types de risques : le risque de change, le risque de prix, comme le risque lié aux matières premières, et le risque de taux d'intérêt.

L'exposition du Groupe au risque de change découle des flux de trésorerie existants ou attendus libellés dans des devises autres que l'euro (importations / exportations) et des investissements internationaux.

Les risques de change sont gérés à l'aide de couvertures naturelles, de dérivés/swaps de change et de contrats de change à terme. Emprunts libellés dans la même monnaie que les actifs qui sont financés et qui créent une couverture naturelle pour les investissements dans les filiales étrangères exposées au risque de conversion.

Toutefois, une partie du financement des activités du Groupe aux États-Unis, en Égypte, en Albanie et en Turquie est libellée dans des monnaies différentes (euros) de leurs monnaies fonctionnelles. Leur refinancement en monnaie locale, ainsi que les opérations de couverture de change font l'objet d'examens périodiques réguliers.

35. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers (suite)

En août 2018, Titan America LLC (TALLC) a par ailleurs conclu de nouveaux contrats de swaps de taux d'intérêt en devises qui arrivent à échéance en novembre 2024. Les dérivés couvrent les paiements d'intérêts et le risque de change induit par le nouveau prêt à taux fixe de 150 millions d'euros sur 7 ans consenti par TGF à TALLC en décembre 2017.

Au cours de l'exercice 2019, TALLC a conclu divers contrats à terme à court terme dans le but de couvrir le risque de change découlant des passifs financiers en euros. En particulier, TALLC a refinancé les couvertures de contrats à terme EUR/USD relatives à des accords de prêts d'un montant de 252 million d'euros et d'échéance janvier 2020.

Au 31.12.2019, le solde net total des produits dérivés, qui est calculé en tenant compte des justes valeurs et des règlements intermédiaires de tous les contrats de produits dérivés, correspondait à un actif de 3,143 millions d'euros (31.12.2018 : €888 milliers d'euros) (note 36).

Analyse de la sensibilité aux variations des taux de change

Le tableau suivant montre la sensibilité du bénéfice avant impôts et des capitaux propres du Groupe à des variations raisonnables des taux de change flottants du dollar américain, du dinar serbe, de la livre égyptienne, de la livre sterling, de la livre turque, du lek albanais et du real brésilien, toutes les autres variables étant constantes :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Augmentation/
diminution des taux
de change par Effet sur le profit Effet sur les capitaux
Taux de change rapport à l'EUR avant impôts propres
5% 3 822 23 574
USD -5% -3 458 -21 329
5% 778 1 374
RSD -5% -703 -1 243
5% -1 587 16 122
EGP -5% 1 436 -14 587
Exercice clos le 31 décembre 2019 5% 64 243
GBP -5% -58 -220
5% -613 6 231
TRY -5% 554 -5 638
5% 254 3 245
ALL -5% -230 -2 936
5% -72 8 076
BRL -5% 66 -7 307
5% 4 776 26 499
USD -5% -4 321 -23 975
5% 744 1 812
RSD -5% -673 -1 639
5% -1 318 13 872
EGP -5% 1 192 -12 551
5% 63 202
Exercice clos le 31 décembre 2018 GBP -5% -57 -183
5% -501 6 866
TRY -5% 453 -6 212
5% 274 2 996
-2 710
ALL -5% -248
5% -64 8 292

Remarque : Le calcul de l'« Effet sur le bénéfice avant impôts » se fonde sur la moyenne des taux de change sur l'exercice ; le calcul de l'« Effet sur les capitaux propres » se fonde sur les variations des taux de change à la fin de l'exercice.

35. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers (suite)

S'agissant des emprunts nets du Groupe, le rapport entre taux fixes et taux variables est déterminé en fonction des conditions du marché, de la stratégie du Groupe et de ses besoins de financement. Des dérivés de taux d'intérêt peuvent occasionnellement être utilisés pour atténuer le risque concerné et équilibrer la répartition taux fixes/taux variables des emprunts du Groupe.

Au 31 décembre 2019, le ratio taux d'intérêt fixes / taux d'intérêt variables du Groupe, en tenant compte de l'encours des swaps croisés de taux d'intérêt et de devises et des swaps de taux d'intérêt, s'élevait à 92 %/8 % (31 décembre 2018 : 89 %/11 %).

L'impact de la volatilité des taux d'intérêt est limité au niveau du compte de résultat et des flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation du Groupe, comme le montre le tableau d'analyse de la sensibilité ci-dessous :

Analyse de la sensibilité des emprunts du Groupe aux variations des taux d'intérêt

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)

Variation du taux
d'intérêt
(+/-)
Effet sur le bénéfice
avant impôts
(-/+)
EUR 1,0% -
USD 1,0% 2 279
Exercice clos le 31 décembre 2019 BGN 1,0% -
EGP 1,0% 604
ALL 1,0% 101
TRY 1,0% 37
EUR 1,0% 192
USD 1,0% -
Exercice clos le 31 décembre 2018 BGN 1,0% 71
EGP 1,0% 594
ALL 1,0% 163
TRY 1,0% 54

Remarque : Le tableau ci-dessus exclut l'impact positif des intérêts perçus sur les dépôts.

Les tendances des taux d'intérêt et la durée des besoins de financement du Groupe font l'objet d'un suivi prospectif. Par conséquent, les décisions concernant la durée des emprunts et la répartition entre taux fixe et taux variable sont prises au cas par cas.

c) Risque de crédit

Le Groupe ne présente pas de concentrations significatives du risque de crédit. Les créances clients se rapportent principalement à une vaste clientèle, étendue en termes de répartition géographique.. Toutes les sociétés du Groupe surveillent en continu la situation financière de leurs débiteurs.

Lorsque cela est jugé nécessaire, des garanties supplémentaires sont demandées pour sécuriser le crédit. Des provisions pour dépréciation pour perte de valeur sont constituées à l'égard des risques de crédit spécifiques. Au 31 décembre 2019, il n'existe pas de risques de crédit significatifs liés à un encours problématique qui ne soient pas déjà couverts par une provision pour créances douteuses.

Le risque de crédit résultant de l'incapacité des établissements financiers à honorer leurs obligations envers le Groupe dans le cadre de placements, investissements et de produits dérivés, est atténué par des limites prédéfinies sur le degré d'exposition à chaque établissement financier, ainsi que par le recours au mécanisme de garantie des accords de soutien au crédit (accords CSA). Ces limites pré-définies sont fixées conformément aux politiques de l'équipe Trésorerie du Groupe. Au 31 décembre 2019, la majorité des actifs financiers et des instruments financiers dérivés du Groupe étaient détenus auprès d'établissements financiers de premier ordre faisant l'objet d'accords de soutien au crédit prédéfinis.

Au 31 décembre 2019, la trésorerie et équivalents de trésorerie étaient détenus sous forme de dépôts à terme et de comptes courants dans des établissements financiers majoritairement très bien notés. La note 21 comprend une analyse de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.

35. Objectifs et politiques de gestion des risques financiers (suite)

d) Gestion des fonds propres

L'objectif principal de la gestion des capitaux du Groupe consiste à assurer le maintien de ratios de fonds propres sains, en vue de soutenir les opérations du Groupe et de maximiser la valeur pour les actionnaires.

Le Groupe gère sa structure de capital avec prudence en ce qui concerne le ratio de levier financier, comme en atteste le rapport entre le passif total et le total des fonds propres, mais aussi le rapport entre la dette nette et le résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA). La politique de Titan consiste à maintenir des ratios de levier financier compatibles avec un profil « investment grade ».

Le Groupe inclut dans la dette nette les prêts et emprunts porteurs d'intérêts ainsi que les dettes locatives, moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros)
2019
2018
Emprunts à long terme (note 32)
776 694
745 222
Dettes locatives à long terme (note 33)
46 126
-
Emprunts à court terme (note 32)
86 277
197 637
Dettes locatives à court terme (note 33)
17 030
-
Dette
926 127
942 859
Moins : trésorerie et équivalents de trésorerie (note 21)
90 388
171 000
Dette nette
835 739
771 859
Résultat avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA)
267 133
259 741
Total passif
1 453 628
1 398 640
Total capitaux propres
1 409 791
1 471 290

36. Instruments financiers et évaluation de la juste valeur

  1. Instruments financiers et évaluation de la juste valeur
(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Valeur comptable Juste valeur
2019 2018 2019 2018
Actifs financiers
Au coût amorti
Autres actifs financiers non courants 5 521 5 852 5 521 5 852
Créances commerciales 111 850 120 199 111 850 120 199
Trésorerie et équivalents de trésorerie 90 388 171 000 90 388 171 000
Autres actifs financiers courants 34 309 36 329 34 309 36 329
Juste valeur par le biais du compte de résultat
Créances résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés - non courantes 12 937 - 12 937 -
Autres actifs financiers non courants 181 181 181 181
Instruments financiers dérivés - non courants - 94 - 94
Instruments financiers dérivés - courants 1 245 796 1 245 796
Créances résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés - courantes 3 829 - 3 829 -
Autres actifs financiers courants 30 30 30 30
Passifs financiers
Au coût amorti
Emprunts à long terme 776 694 745 222 801 245 733 786
Autres passifs financiers non courants 41 470 1 220 41 470 1 220
Emprunts à court terme 86 277 197 637 86 277 200 200
Autres passifs financiers courants 250 717 235 075 250 717 235 075
Juste valeur par le biais du compte de résultat
Instruments financiers dérivés - non courants 11 084 - 11 084 -
Instruments financiers dérivés - courants 2 692 2 2 692 2
Dettes résultant du règlement intermédidaire de produits dérivés - courantes 1 092 - 1 092 -
Autres passifs financiers courants - option de vente - 12 499 - 12 499

Remarque : Les instruments financiers dérivés comprennent les contrats de change à terme, les swaps de devises, les swaps de taux d'intérêt et les règlements intermédiaires de produits dérivés consistant en liquidités couvrant les fluctuations de la valeur de marché des produits dérivés susmentionnés.

Selon les évaluations de la direction, la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les créances commerciales, les dettes fournisseurs, les découverts bancaires et autres passifs courants (à l'exclusion de l'option de vente) se rapprochent de leur valeur comptable, en raison principalement des échéances à court terme de ces instruments.

36. Instruments financiers et évaluation de la juste valeur (suite)

Compensation des instruments financiers dérivés par le règlement intermédiaire de produits dérivés

Au 31.12.2019, la filiale du Groupe aux États-Unis, Titan America LLC (TALLC), a mis en place des contrats de swaps de taux d'intérêt en devises et des contrats EUR/USD à terme afin de couvrir le risque de change et/ou le risque de taux d'intérêt induit par les prêts conclus avec la filiale du Groupe, Titan Global Finance PLC.

En 2019, les produits dérivés et leurs règlements intermédiaires associés ont été présentés en termes bruts dans l'état consolidé de la situation financière. Lors des années précédentes, le Groupe avait présenté ces instruments en termes nets, car ils semblaient permettre un règlement net, sur la base du jugement et de l'interprétation des informations disponibles à l'époque. Toutefois, le règlement de deux swaps de devises en termes bruts en 2019 a incité le Groupe à décider de changer la présentation des produits dérivés et de leurs règlements intermédiaires au profit d'une base brute au 31 décembre 2019. Conformément à la norme IAS 8 « Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs », ce changement est un changement d'estimation, car le règlement brut en 2019 a fourni une preuve supplémentaire que le règlement net pourrait ne pas être réalisé dans des cas similaires à l'avenir, ce qui n'était pas évident aux dates de clôture précédentes.

Le tableau suivant indique les montants bruts des instruments financiers dérivés susmentionnés par rapport à leur règlement intermédiaire, qui est reçu ou payé, tels qu'ils sont représentés dans l'état de la situation financière au 31.12.2019, afin de résumer la situation nette totale du Groupe :

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Actif /(Passif)
Juste valeur de produits
dérivés
Règlement
intermédiaire de
produits dérivés
Balance nette
Solde au 31 décembre 2019
Contrats à terme - échus en 2020 -1 447 2 737 1 290
Swaps de devises - échus en 2024 -11 084 12 937 1 853
-12 531 15 674 3 143

Hiérarchie de la juste valeur

Le Groupe et la Société utilisent la hiérarchie suivante pour déterminer et publier la juste valeur des actifs et des passifs, obtenue selon la méthode d'évaluation :

Niveau 1 : à partir des prix cotés (non ajustés) observés sur des marchés actifs pour des actifs ou passifs similaires.

Niveau 2 : fondé sur des techniques d'évaluation selon lesquelles tous les éléments ayant un effet significatif sur la juste valeur sont observables, directement ou indirectement, et comprend les prix cotés d'actifs ou de passifs identiques ou similaires sur des marchés qui ne sont pas si activement négociés.

Niveau 3 : fondé sur des techniques d'évaluation selon lesquelles tous les éléments ayant un effet significatif sur la juste valeur ne sont pas des données de marché observables.

Le tableau suivant présente la hiérarchie de l'évaluation à la juste valeur des actifs et passifs du Groupe et de la Société.

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Groupe Hiérarchie de la juste
Juste valeur valeur
2019 2018
Actif
Immeubles de placement 11 628 12 202 Niveau 3
Autre actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat 211 211 Niveau 3
Instruments financiers dérivés 1 245 890 Niveau 2
Créances résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés 3 829 - Niveau 2
Passif
Emprunts à long terme 671 189 634 072 Niveau 2
Emprunts à long terme 130 056 99 714 Niveau 3
Emprunts à court terme - 162 861 Niveau 2
Emprunts à court terme 86 277 37 339 Niveau 3
Instruments financiers dérivés 13 776 2 Niveau 2
Dettes résultant du règlement intermédiaire de produits dérivés 1 092 - Niveau 2
Option de vente (note 22) - 12 499 Niveau 3

36. Instruments financiers et évaluation de la juste valeur (suite)

Il n'y a eu aucun transfert entre les évaluations à la juste valeur de niveau 1 et 2 au cours de la période et aucun transfert vers ou depuis les évaluations à la juste valeur de niveau 3 en 2018.

La juste valeur des immeubles de placement de niveau 3 est estimée par le Groupe, qui fait appel à des évaluateurs externes, indépendants et certifiés. L'évaluation à la juste valeur des immeubles de placement a principalement été effectuée selon la méthode comparative, ou à partir des valeurs de marché en vigueur d'immeubles similaires. Les principaux facteurs dont il a été tenu compte sont la localisation de l'immeuble, la superficie, l'urbanisme local, les réseaux routiers limitrophes, l'infrastructure régionale, l'état d'entretien et la qualité marchande du bien, les normes techniques de construction dans le cas des bâtiments et l'impact des enjeux environnementaux, le cas échéant.

La juste valeur des actifs et passifs financiers est le montant auquel l'instrument pourrait être échangé dans le cadre d'une transaction courante entre des parties consentantes, autre qu'une liquidation ou une vente forcée. Les méthodes et hypothèses suivantes ont été utilisées pour estimer les justes valeurs :

Pour les emprunts à long et à court terme de niveau 2, l'évaluation de la juste valeur se fonde sur des paramètres tels que les taux d'intérêt, les facteurs de risque spécifiques au pays ou les cotations de prix à la date de clôture. En particulier, les prix du marché ou les cotations des courtiers sont utilisés pour les instruments spécifiques ou pour des instruments similaires.

Pour la majorité des emprunts du niveau 3, les justes valeurs ne sont pas sensiblement différentes des valeurs comptables, puisque les intérêts à payer sur ces emprunts sont proches des taux du marché en vigueur ou puisque les emprunts sont à court terme. Les justes valeurs des emprunts non courants du niveau 3 sont basées sur des flux de trésorerie actualisés en utilisant un taux d'emprunt qui prévaut dans les conditions actuelles du marché.

Les instruments financiers dérivés de niveau 2 comprennent les contrats de change à terme, les swaps croisés de taux d'intérêt et de devises et les swaps de taux d'intérêt.

Le Groupe recourt à diverses méthodes et formule des hypothèses fondées sur les conditions du marché prévalant à chaque date de reporting. Les contrats susmentionnés ont été évalués à leur juste valeur en utilisant : a) les taux de change à terme qui sont cotés sur le marché actif et b) les taux d'intérêt à terme extraits des courbes de rendement observables.

Les autres financiers de niveau 3 à la juste valeur par le biais du compte de résultat se rapportent principalement aux investissements dans des fonds immobiliers étrangers dans lesquels le Groupe détient un pourcentage non significatif. Leur évaluation est effectuée sur la base de leurs états financiers, qui présentent les actifs à leur juste valeur.

Enfin, l'option de vente de niveau 3 correspond à l'option de vente que le Groupe a accordée à l'actionnaire minoritaire, la Société financière internationale (SFI) de sa filiale en Albanie, ANTEA Cement SHA. L'option de vente a expiré en novembre 2019 et a été réglée via l'acquisition de participations minoritaires que la SFI détenait dans les opérations menées par le Groupe dans le sud-est de l'Europe et en Égypte, avec un prix d'achat de 13,3 millions d'euros (note 15.3).

L'option de vente a été évaluée à l'aide d'un modèle de flux de trésorerie actualisé. L'évaluation a exigé de la direction qu'elle fasse certaines hypothèses sur les données non observables du modèle, comme le taux de croissance de la marge brute (2018 : 2,5 %) et le taux d'actualisation (2018 : 8,0%).

37. Exercices non contrôlés par les autorités fiscales

(1) Τitan Cement Company S.A 2013-2019 (4) Τitan Αmerica LLC 2017-2019
(2) Aeolian Maritime Company - Separation Technologies Canada Ltd 2015-2019
(1) Albacem S.A. 2013-2019 Stari Silo Company DOO 2008-2019
(1) Interbeton Construction Materials S.A. 2013-2019 Cementara Kosjeric AD 2009-2019
(1) Intertitan Trading International S.A. 2013-2019 TCK Montenegro DOO 2007-2019
(1) Vahou Quarries S.A. 2013-2019 Double W & Co OOD 2018-2019
(1) Gournon Quarries S.A. 2013-2019 Granitoid AD 2007-2019
(1) Quarries of Tagaradon Community S.A. 2013-2019 Gravel & Sand PIT AD 2005-2019
(1) Aitolika Quarries S.A. 2013-2019 Zlatna Panega Beton EOOD 2008-2016
(1) Sigma Beton S.A. 2013-2019 Zlatna Panega Cement AD 2010-2019
(1) Titan Atlantic Cement Industrial and Commercial S.A. 2013-2019 Titan Investment EAD 2017-2019
(1) Titan Cement International Trading S.A. 2013-2019 Cement Plus LTD 2014-2019
Aemos Cement Ltd 2012-2018 Rudmak DOOEL 2006-2019
Alvacim Ltd 2013-2019 Esha Material LLC 2016-2019
Iapetos Ltd 2007-2019 Esha Material DOOEL 2016-2019
Rea Cement Ltd 2012-2016 Usje Cementarnica AD 2009-2019
Themis Holdings Ltd 2012-2019 Titan Cement Netherlands BV 2010-2019
Tithys Ltd - Alba Cemento Italia, SHPK 2012-2019
Feronia Holding Ltd 2007-2019 Antea Cement SHA 2017-2019
Vesa DOOL 2006-2019 Sharr Beteiligungs GmbH 2014-2019
Trojan Cem EOOD 2010-2019 Kosovo Construction Materials L.L.C. 2010-2019
(3) Titan Global Finance PLC 2018-2019 Sharrcem SH.P.K. 2017-2019
Salentijn Properties1 B.V. 2007-2019 (2) Alexandria Development Co.Ltd -
Titan Cement Cyprus Limited 2017-2019 Alexandria Portland Cement Co. S.A.E 2010-2019
KOCEM Limited 2007-2019 Beni Suef Cement Co.S.A.E. 2011-2019
Fintitan SRL 2015-2019 East Cement Trade Ltd 2006-2019
Cementi Crotone S.R.L. 2013-2019 Titan Beton & Aggregate Egypt LLC 2015-2019
Cementi ANTEA SRL 2010-2019 (2) Titan Egyptian Inv. Ltd -
Colombus Properties B.V. 2010-2019 Green Alternative Energy Assets EAD 2012-2019
Brazcem Participacoes S.A. 2016-2019 GAEA Zelena Alternative Enerjia DOOEL 2013-2019
Adocim Cimento Beton Sanayi ve Ticaret A.S. 2019 GAEA Enerjia Alternative e Gjelber Sh.p.k. 2014-2019
Titan Cement International S.A. 2019 GAEA -Green Alternative Energy Assets 2016-2019
Aeas Netherlands B.V. 2010-2019 MILLCO-PCM DOOEL 2016-2019
Titan Cement U.K. Ltd 2017-2019 Adocim Marmara Cimento Beton Sanayi ve
Ticaret A.S.
2019

(1) Pour l'exercice 2013, Certified Auditors Accountants a réalisé un audit fiscal des sociétés susmentionnées et délivré des attestations fiscales sans certification, conformément aux termes de l'article 82, par. 5 de la loi 2238/1994. Pour les exercices 2014-2018, le contrôle fiscal a de nouveau été effectué par Certified Auditors Accountants et des attestations fiscales sans certification ont également été délivrées conformément à l'article 65A, par. 1 de la Loi 4174/2013.

(2) Statut fiscal particulier.

(3) Conformément à la législation fiscale britannique, le HMRC ne peut répondre à une demande de renseignements que pour les années 2018-2019.

(4) Les sociétés opérant aux États-Unis sont intégrées au sous-groupe Titan America LLC (note 16).

38. Reclassements

Afin que le compte de résultat consolidé de 2018 soit comparable à celui de 2019, les modifications suivantes ont été apportées aux comptes : 1) le « coût des ventes » a augmenté de 112,395 millions d'euros, 2) les « frais administratifs » ont progressé de 5,266 millions d'euros, 3) les « frais de vente et de commercialisation » ont grimpé de 34 000 euros et 4) les « autres charges d'exploitation » ont diminué de 1,898 million d'euros. Les changements susmentionnés sont effectués sans impact sur le « bénéfice après impôts » du Groupe et principalement pour ajuster les

39. Événements postérieurs à la période de référence

À partir de mars 2020, en raison de la propagation rapide du COVID-19, des mesures de distanciation sociale ont été imposées dans la plupart des pays. Ces mesures perturbent l'économie mondiale et entraînent une baisse de la demande. Depuis le début de la crise du coronavirus, le Groupe a pris des mesures afin de protéger la santé et la sécurité de ses collaborateurs, d'assurer la continuité de ses activités et de répondre aux besoins de ses clients. La santé et la sécurité des employés du Groupe, de ses clients et de ses fournisseurs sont l'une de ses premières priorités, et plusieurs mesures de précaution ont été prises à cette fin. Des plans de continuité de l'activité ont été mis en œuvre, et toutes nos usines de production de ciment et autres activités intégrées restent en opération. Même si le Groupe n'a pas encore constaté d'impact significatif sur ses activités et même si les volumes de ventes au premier trimestre sont restés à leurs niveaux habituels, il est inévitable que la crise du COVID-19 le touche prochainement. Les secteurs de la construction et des matériaux de construction sont moins exposés à cette crise à court terme (Moody's les classe parmi les secteurs à « faible risque ») mais ils devraient quand même connaître une baisse des volumes de vente, en particulier et plus gravement au deuxième trimestre.

Afin d'évaluer l'impact potentiel sur sa situation de liquidité et de rentabilité, le Groupe a préparé une évaluation des risques auxquels il pourrait être confronté dans un scénario de crise et a réalisé une simulation de crise intégrant des baisses de volumes pour le reste de l'année, des délais de règlement plus longs pour les créances commerciales, des fonds de roulement inchangés, une forte baisse des dépenses d'équipement et investissements et de légères baisses des prix. Aucun programme d'économie des coûts n'a été intégré à cette prévision, même si le Groupe a l'intention d'implémenter (et a déjà commencé à préparer) différentes initiatives visant à réduire les coûts et à améliorer les flux de trésorerie. Dans ce scénario, le Groupe devrait disposer de liquidités suffisantes pour les 12 prochains mois.

Le Groupe a créé des réserves de contingence et de flexibilité et il a renforcé sa position de liquidité à 400 millions d'euros, répartis entre des espèces en caisse et des facilités de crédit bancaires engagées disponibles. On notera qu'en 2020, il existe un risque de voir l'EBITDA Groupe baisser à un niveau susceptible d'entraîner la violation d'un covenant financier pour sa facilité de crédit tournant de 200 millions d'euros en attente, laquelle est actuellement inutilisée. En cas de violation de ce covenant, le Groupe compte demander une dérogation aux prêteurs. Il prévoit de l'obtenir puisque les prêteurs ont parfaitement conscience des circonstances exceptionnelles susceptibles d'entraîner cette violation.Toutefois, compte tenu de l'évaluation effectuée par le Groupe, il n'est pas prévu que cette facilité non tirée soit utilisée. L'analyse et les projections confirment que le Groupe pourra braver la tempête et surmonter la baisse de rentabilité temporaire.

Les conséquences de la crise COVID-19 n'ont pas d'impact matériel sur la situation financière du Groupe pour l'exercice clos le 31/12/2019. La direction du Groupe conclut que, même si le COVID-19 risque d'avoir un impact significatif sur les opérations du Groupe en 2020, cet impact pourra être absorbé et ne met pas en péril sa viabilité à long terme.

Comptes Annuels Abrégés de la Société Mère

Compte de résultat

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) Exercice clos le 31 décembre
2019 2018
Ventes et prestations 1 -
Coût des ventes et des prestations -6 876 -
Bénéfice (Perte) d'exploitation -6 875 -
Produits et charges financières -1 481 -
Bénéfice (Perte) de l'exercice avant impôts -8 356 -
Impôts sur le résultat -1 -
Bénéfice (Perte) de l'exercice à affecter -8 357 -

Bilan après répartition

(tous les montants sont exprimés en milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018
Actif
Actifs immobilisés
Frais d'établissement 7 722 -
Immobilisations corporelles 129 -
Immobilisations corporelles financières
Participations 1 503 182 -
Autres immobilisations financières 15 -
Immobilisations financières totals 1 503 197 -
Actifs immobilisés totals 1 511 048 -
Actifs circulants
Créances à un an au plus 40 -
Valeurs disponibles 418 -
Comptes de régularisation 160 -
Actifs circulants totals 618 -
Actif total 1 511 666 -
Passif
Capitaux propres
Capital 1 159 348 -
Primes d'émission 15 320 -
Réserves 135 648 -
Bénéfice (Perte) reporté(e) -8 357 -
Capitaux propres total 1 301 959 -
Provisions et impôts différés 1 861 -
Montant payables
Dettes à plus d'un an
Dette financière 56 000 -
Autre montant payable 133 510 -
Total des dettes à plus d'un an 189 510 -
Dettes à un an au plus
Dette financière 83 -
Dettes commerciales 777 -
Dettes fiscales, salariales et sociales 922 -
Autres montant payable 16 490 -
Total des dettes à un an au plus 18 272 -
Comptes de régularisation 64 -
Montant total payable 207 846 -
Passif total 1 511 666 -

Déclarations des personnes responsables

Le Conseil d'administration déclare qu'à sa connaissance:

a. Les états financiers établis conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'émetteur et des entités incluses dans la consolidation;

b. Le rapport de gestion comprend un examen fidèle de l'évolution et des résultats des activités et de la situation de l'émetteur et des entités incluses dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels ces entités sont confrontées.

Pour le Conseil d'administration

9/4/2020

Efstratios- Georgios (Takis) Arapoglou Michael Colakides

Président du conseil d'administration Directeur général — Directeur financier du Groupe

RAPPORT DU COMMISSAIRE A L'ASSEMBLEE GENERALE DES ACTIONNAIRES DE TITAN CEMENTS INTERNATIONAL SA SUR LES COMPTES CONSOLIDES POUR L'EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2019

Dans le cadre du contrôle légal des comptes consolidés de Titan Cement International SA (la « Société ») et de ses filiales (conjointement « le Groupe »), nous vous présentons notre rapport du commissaire. Celui-ci inclut notre rapport sur les comptes consolidés ainsi que les autres obligations légales et réglementaires. Ce tout constitue un ensemble et est inséparable.

Nous avons été nommés en tant que commissaire par l'assemblée générale du 13 mai 2019, conformément à la proposition du conseil d'administration. Notre mandat de commissaire vient à échéance à la date de l'assemblée générale délibérant sur les comptes annuels de l'exercice clos au 31 décembre 2021. Nous avons exercé le contrôle légal des comptes consolidés de la Société durant le premier exercice.

Rapport sur les comptes consolidés

Opinion sans réserve

Nous avons procédé au contrôle légal des comptes consolidés du Groupe, comprenant l'Etat consolidé de la situation financière au 31 décembre 2019, ainsi que le Compte de résultat consolidé, l'Etat consolidé du résultat global, le Tableau de l'état consolidé des variations des capitaux propres et les Tableaux des flux de trésorerie consolidés de l'exercice clos à cette date, ainsi que des notes reprenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres informations explicatives. Ces comptes consolidés font état d'un total de l'Etat consolidé de la situation financière qui s'élève à EUR 2.863.419 milliers et d'un Compte de résultat consolidé qui se solde par un bénéfice après impôts attribuable aux actionnaires de la société mère de EUR 50.905 milliers.

À notre avis, ces comptes consolidés donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière consolidée du Groupe au 31 décembre 2019, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses flux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.

Fondement de l'opinion sans réserve

Nous avons effectué notre audit selon les Normes internationales d'audit (ISA) telles qu'applicables en Belgique. Par ailleurs, nous avons appliqué les normes internationales d'audit approuvées par l'IAASB et applicables à la date de clôture et non encore approuvées au niveau national. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabilités du commissaire relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui s'appliquent à l'audit des comptes consolidés en Belgique, en ce compris celles concernant l'indépendance.

Nous avons obtenu du conseil d'administration et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre audit.

PwC Bedrijfsrevisoren BV - PwC Reviseurs d'Entreprises SRL - Financial Assurance Services Maatschappelijke zetel/Siège social: Woluwe Garden, Woluwedal 18, B-1932 Sint-Stevens-Woluwe T: +32 (0)2 710 4211, F: +32 (0)2 710 4299, www.pwc.com BTW/TVA BE 0429.501.944 / RPR Brussel - RPM Bruxelles / ING BE43 3101 3811 9501 - BIC BBRUBEBB / BELFIUS BE92 0689 0408 8123 - BIC GKCC BEBB

Nous estimons que les éléments probants que nous avons recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Observation – Evénement postérieur à la date de clôture de l'exercice

En ce qui concerne la pandémie du COVID 19, nous attirons l'attention sur la section « Evénements postérieurs au bilan» du rapport de gestion et sur la Note 39 (« Evénements postérieurs à la période de référence ») des comptes consolidés. Le conseil d'administration y émet son avis que, bien que les conséquences de cette pandémie pourraient avoir un impact significatif sur les activités du Groupe en 2020, ces conséquences n'ont pas d'effet significatif sur la situation financière du Groupe pour l'exercice clos au 31 décembre 2019. Notre opinion ne comporte pas de réserve concernant ce point.

Points clés de l'audit

Les points clés de l'audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours. Ce point a été traité dans le contexte de notre audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et lors de la formation de notre opinion sur ceux-ci. Nous n'exprimons pas une opinion distincte sur ce point.

Dépréciation du goodwill et des immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéterminée

Description du point clé de l'audit

Titan Cement présente une valeur significative de goodwill au bilan s'élevant à EUR 344,5 millions, comme indiqué dans la Note 13 selon les normes internationales d'information financière approuvées par l'UE (les «IFRS»), la Société est tenue de soumettre les montants relatifs au goodwill et aux immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéterminée au test de dépréciation au moins une fois par an. Nous considérons que cette question est de la plus haute importance en raison de la complexité du processus d'évaluation et des jugements importants concernant les hypothèses sur les résultats futurs de l'entreprise et les taux d'actualisation appliqués aux prévisions de flux de trésorerie futurs. Les hypothèses les plus importantes concernent le taux d'actualisation, l'évolution du volume des ventes et des prix de vente, les taux de croissance perpétuels et la marge opérationnelle. Nous nous sommes concentrés sur le goodwill et les actifs incorporels des unités génératrices de trésorerie (ou UGTs) Egypte et Turquie, car elles sont plus sensibles aux changements d'hypothèses clés.

Comment notre audit a abordé le point clé de l'audit

Nous avons évalué le processus global de test de dépréciation de la direction, y compris le processus par lequel les modèles de valeur d'utilisation sont examinés et approuvés. Nous avons évalué la fiabilité des estimations de la direction en comparant les performances réelles aux prévisions antérieures. Nous avons testé les principales hypothèses du Groupe concernant les taux de croissance, les volumes de vente, les prix de vente et les marges brutes dans les prévisions de flux de trésorerie futurs en les comparant aux tendances et hypothèses locales de l'industrie faites au cours des années précédentes et les avons approuvées aux budgets financiers approuvés. Nous avons évalué et vérifié de manière critique les hypothèses relatives aux taux de croissance à long terme, en les comparant aux prévisions de l'industrie et aux taux de croissance historiques. Nous avons comparé la marge d'exploitation, le fonds de roulement et le pourcentage de CAPEX avec les chiffres réels passés. Nous avons comparé le coût moyen pondéré du capital («WACC») au coût du capital et de la dette du Groupe et des organisations comparables, ainsi que des facteurs spécifiques au territoire. Nous avons testé la méthode de calcul utilisée et sa précision. Nous avons évalué la pertinence de l'utilisation d'une période prévisionnelle de 10 ans pour le calcul de la valeur d'utilité des UGTs Turquie et Egypte.

Nous avons challengé la pertinence de l'analyse de la direction relative à la sensibilité de la marge. Nous avons calculé dans quelles mesures ces hypothèses devraient évoluer avant qu'une conclusion de dépréciation ne soit déclenchée. Nous avons discuté de la probabilité d'un tel mouvement avec la direction. Nous avons inclus des spécialistes en évaluation dans notre équipe pour nous aider dans le cadre de ces procédures. Nous avons également évalué la pertinence des informations fournies (Note 13) dans les états financiers.

Tout en reconnaissant que les évaluations de la dépréciation reposent toutes intrinsèquement sur le jugement, nous avons constaté que les hypothèses utilisées par la direction pour évaluer s'il existe une réduction de valeur permanente sont raisonnables et que les informations à fournir dans les états financiers consolidés sont adéquates.

Responsabilités du conseil d'administration relatives à l'établissement des comptes consolidés

Le conseil d'administration est responsable de l'établissement des comptes consolidés donnant une image fidèle conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.

Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe au conseil d'administration d'évaluer la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuité d'exploitation, sauf si le conseil d'administration a l'intention de mettre le Groupe en liquidation ou de cesser ses activités, ou s'il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.

Responsabilités du commissaire relatives à l'audit des comptes consolidés

Nos objectifs sont d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, et d'émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit réalisé conformément aux normes ISA permettra de toujours détecter toute anomalie significative existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.

Lors de l'exécution de notre contrôle, nous respectons le cadre légal, réglementaire et normatif qui s'applique à l'audit des comptes consolidés en Belgique. L'étendue du contrôle légal des comptes ne comprend pas d'assurance quant à la viabilité future du Groupe ni quant à l'efficience ou l'efficacité avec laquelle le conseil d'administration a mené ou mènera les affaires du Groupe.

Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes ISA et tout au long de celui-ci, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d'esprit critique. En outre :

  • nous identifions et évaluons les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définissons et mettons en œuvre des procédures d'audit en réponse à ces risques, et recueillons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne;
  • nous prenons connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, mais non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne du Groupe;
  • nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par le conseil d'administration, de même que des informations les concernant fournies par ce dernier;
  • nous concluons quant au caractère approprié de l'application par le conseil d'administration du principe comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments probants recueillis, quant à l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l'existence d'une incertitude significative, nous sommes tenus d'attirer l'attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adéquates, d'exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions s'appuient sur les éléments probants recueillis jusqu'à la date de notre rapport du commissaire. Cependant, des situations ou événements futurs pourraient conduire le Groupe à cesser son exploitation;
  • nous apprécions la présentation d'ensemble, la structure et le contenu des comptes consolidés et évaluons si ces derniers reflètent les opérations et événements sous-jacents d'une manière telle qu'ils en donnent une image fidèle;

● nous recueillons des éléments probants suffisants et appropriés concernant les informations financières des entités ou activités du Groupe pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Nous sommes responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit au niveau du Groupe. Nous assumons l'entière responsabilité de l'opinion d'audit.

Nous communiquons au comité d'audit notamment l'étendue des travaux d'audit et le calendrier de réalisation prévus, ainsi que les constatations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse significative dans le contrôle interne.

Nous fournissons également au conseil d'administration et au comité d'audit une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l'indépendance, et leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d'avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.

Parmi les points communiqués au comité d'audit, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l'audit. Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire, sauf si la loi ou la réglementation n'en interdit la publication.

Autres obligations légales et réglementaires

Responsabilités du conseil d'administration

Le conseil d'administration est responsable de la préparation et du contenu du rapport de gestion sur les comptes consolidés, du rapport distinct sur l'information non-financière et des autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés.

Responsabilités du commissaire

Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire aux normes internationales d'audit (ISA) applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans leurs aspects significatifs, le rapport de gestion sur les comptes consolidés, le rapport distinct sur l'information non-financière et les autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.

Aspects relatifs au rapport de gestion sur les comptes consolidés et aux autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés

A l'issue des vérifications spécifiques sur le rapport de gestion sur les comptes consolidés, nous sommes d'avis que celui-ci concorde avec les comptes consolidés pour le même exercice, et a été établi conformément à l'article 3:32 du Code des sociétés et des associations.

Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nous devons également apprécier, en particulier sur la base de notre connaissance acquise lors de l'audit, si le rapport de gestion sur les comptes consolidés comporte une anomalie significative, à savoir une information incorrectement formulée ou autrement trompeuse. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'anomalie significative à vous communiquer.

L'information non-financière requise par l'article 3:32, §2 du Code des sociétés et des associations a été reprise dans le rapport de gestion sur les comptes consolidés. La Société s'est basée sur les « UN Global Compact Communication on Progress Guidelines », « Charter and the Global Cement and Concrete Association Guidelines » et les « UN SDGs 2030 » pour préparer l'information nonfinancière. Cependant, conformément à l'article 3:80, §1, 5 ° du Code des sociétés et des associations, nous n'exprimons pas d'opinion quant à savoir si les informations non financières ont été préparées conformément aux « UN Global Compact Communication on Progress Guidelines », « Charter and the Global Cement and Concrete Association Guidelines » et les « UN SDGs 2030 ».

Mentions relatives à l'indépendance

  • x Notre cabinet de révision et notre réseau n'ont pas effectué de missions incompatibles avec le contrôle légal des comptes consolidés et notre cabinet de révision est resté indépendant vis-à-vis du Groupe au cours de notre mandat.
  • x Les honoraires relatifs aux missions complémentaires compatibles avec le contrôle légal des comptes consolidés visées à l'article 3:65 du Code des sociétés et des associations ont correctement été valorisés et ventilés dans l'annexe des comptes consolidés.

Autres mentions

● Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d'audit visé à l'article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.

Sint-Stevens-Woluwe, le 10 avril 2020

Le commissaire PwC Reviseurs d'Entreprises SRL Représenté par

Marc Daelman Réviseur d'Entreprises

Déclaration d'assurance indépendante au Conseil d'Administration de Titan Cement International S.A.

Titan Cement International S.A. (le Groupe TITAN) a fait appel à ERM Certification and Verification Services Ltd. (ERM CVS) en vue d'apporter une assurance concernant les informations détaillées ci-dessous et présentées dans le Rapport annuel intégré 2019 du Groupe TITAN (le Rapport).

Synthèse de la mission
1.
Déterminer si les informations non financières suivantes sont fidèlement présentées dans le Rapport,
dans tous les aspects matériels et selon les critères de reporting :
Champ
d'application de
l'assurance
ƒ
« Caractère matériel et démarche d'implication des parties prenantes » à la rubrique « Comprendre
TITAN », aux pages 16-17.
ƒ
« Performance par rapport à nos objectifs de développement durable pour 2020 » à la rubrique
« Comprendre TITAN », à la page 27.
ƒ
Les informations et les données de performances 2019 communiquées à la rubrique « Rapport de
gestion ; Vue d'ensemble de la performance non financière » aux pages 74 à 80.
ƒ
Les données du Groupe pour les métriques non financières relatives à la période allant du 1er
janvier au 31 décembre 2019 marquées d'un
à la rubrique « Rapport de gestion; Vue
d'ensemble de la performance non financière », dans les tableaux 2.2ͨ͘ /nĚiĐeĚeƉeƌĨŽƌŵanĐe
sŽĐiale ͩ et 2.3. ͨ/nĚiĐeĚeƉeƌĨŽƌŵanĐeenǀiƌŽnneŵenƚale ͩaux pages 88 à 105.
2.
Déterminer si les données 2019 concernées et les communications non financières contenues dans le
Rapport sont conformes aux lignes directrices suivantes de la GCCA :
ƒ
Charte de développement durable (octobre 2019)
ƒ
Lignes directrices relatives au cadre du développement durable (octobre 2019)
ƒ
Lignes directrices de durabilité pour les carburants de co traitement et les matières premières dans
la fabrication du ciment (octobre 2019)
ƒ
Lignes directrices de durabilité de la GCCA (octobre 2019) pour le contrôle et le reporting :
des émissions de CO2 provenant de la fabrication de ciment
o
o
de la sécurité dans la fabrication de ciment (application étendue au béton et autres activités
connexes)
o
de l'eau dans la fabrication de ciment
des émissions provenant de la fabrication de ciment
o
3.
Déterminer si le Rapport répond aux critères du Pacte mondial de l'ONU concernant la Communication
sur les Progrès, niveau Avancé
Critères de
reporting
Lignes directrices de la GCCA pour le champ d'application visé ci-dessus
Communication sur le Progrès, niveau Avancé dans le Pacte mondial de l'ONU
Normes de performances de développement durable de TITAN et Lignes directrices pour le reporting non
financier à la rubrique « Rapport de gestion ; Communications non financières » (sous forme de notes) et en
ligne à l'adresse www.titan-cement.com/integratedannualreport2019
Norme
d'assurance et
degré
d'assurance
Norme internationale relative aux missions d'assurance ISAE 3000 (révisée) « Missions d'assurance autres que
les audits et examens limités de l'information financière historique » émise par l' International Auditing and
Assurance Standards Board (IAASAB) de l'International Federation of Accountants (IFAC). Cette norme nous
impose de respecter des exigences éthiques, de compétence et de qualité, et de planifier et d'exécuter la
mission d'engagement de manière à parvenir à un degré d'assurance raisonnable.
Responsabilités
respectives
Le Conseil d'Administration de TITAN est chargé de préparer le Rapport et de recueillir et de présenter les
communications couvertes par le champ d'application de notre mission. Il est également responsable de la
conception, de la mise en œuvre et du maintien de contrôles internes efficaces sur les informations et les
données.
ERM CVS a pour responsabilité d'émettre un avis, sur la base des activités d'assurance entreprises et de son
jugement professionnel, sur la question de savoir si les informations relevant du champ d'application de notre
mission ont été préparées dans le respect des critères indiqués. ERM CVS rejette toute responsabilité pour
toute décision qu'une personne ou entité pourrait prendre sur la base de la présente déclaration d'assurance.

Notre avis

Nous avons audité une sélection d'informations relatives au développement durable contenues dans le Rapport annuel intégré 2019 de TITAN, comme indiqué dans la section « Champ d'application de l'assurance » ci-dessus. Selon nous :

  • 1. Les informations et données de performances non financières contenues dans le Rapport, telles que décrites dans la section « Champ d'application de l'assurance (1) » ci-dessus, sont présentées fidèlement, sous tous les aspects matériels, conformément aux critères de reporting.
  • 2. Les communications non financières pertinentes obtenues dans le Rapport sont conformes aux orientations suivantes de la GCCA :
  • Charte de développement durable (octobre 2019)
  • Lignes directrices relatives au cadre du développement durable (octobre 2019)
  • Lignes directrices de durabilité pour les carburants de co traitement et les matières premières dans la fabrication du ciment (octobre 2019)
  • Lignes directrices de durabilité de la GCCA (octobre 2019) pour le contrôle et le reporting :
    • o des émissions de CO2 provenant de la fabrication de ciment
    • o de la sécurité dans la fabrication de ciment (application étendue au béton et autres activités connexes)
    • o de l'eau dans la fabrication de ciment
    • o des émissions provenant de la fabrication de ciment
  • 3. Le Rapport répond aux critères du Pacte mondial de l'ONU concernant la Communication sur le Progrès, niveau Avancé.

Nos activités d'assurance raisonnable

Nous avons planifié et accompli notre travail de manière à obtenir des éléments probants suffisants et adéquats à l'appui de notre avis, et de manière à réduire les risques d'une erreur matérielle ou d'une omission dans les informations faisant l'objet de l'assurance à un niveau faible mais non nul. Nos procédures d'assurance ont compris notamment, mais sans s'y limiter, les activités suivantes:

  • x Un examen de rapports externes parus dans la presse afin d'identifier les questions de développement durable pertinentes pour TITAN au cours de la période concernée par le rapport;
  • x Un examen de l'adéquation des critères de reporting et des processus de reporting internes associés, y compris les facteurs de conversion, les estimations et les hypothèses utilisées;
  • x Une visite au siège de TITAN à Athènes, en Grèce, afin de comprendre toute modification (prévue) de la stratégie de développement durable de TITAN, le Rapport et les systèmes et processus de reporting correspondants, les contrôles internes et les responsabilités pour 2019 ;
  • x Des visites sur les sites de production de TITAN en Bulgarie (Zlatna Plagena), en Turquie (Tokat) et en Égypte (Alexandrie) afin de vérifier les données sources servant de base aux données de 2019 pour les informations relevant de la portée de notre assurance et afin d'examiner la gestion environnementale et de la sécurité sur ces sites, les procédures d'achats, le respect des droits du travail et des droits de l'homme et les interactions avec les parties prenantes et les communautés locales. Ces trois sites représentaient environ 18,4 % de la production de ciment du Groupe et environ 17,5 % des émissions nettes de CO2 pour l'année faisant l'objet du rapport;
  • x Une évaluation des rapports et conclusions des organismes de vérification accrédités concernant la vérification des émissions de GES « Scope 1 » tombant dans le champ d'application du système communautaire d'échange de quotas d'émissions (SCEQE). Ces rapports et conclusions couvraient environ 28,1 % supplémentaires des émissions nettes de CO2 du Groupe TITAN (moyennant l'exclusion de Zlatna Panega pour éviter un double comptage avec les sites visités);
  • x Un examen analytique et des test de validation (sur la base d'échantillons) des données pour 2019 soumises par tous les sites et repris dans les données consolidées du groupe pour les communications sélectionnées, ainsi que le suivi et la clôture de nos questions;
  • x Des procédures de validation concernant la consolidation des données de 2019 pour les communications sélectionnées ;
  • x Une deuxième visite au siège de TITAN à Athènes, en Grèce, afin :
  • o d'examiner les activités dans toute l'entreprise en 2019 en matière d'interactions avec les parties prenantes et en lien avec les domaines matériels identifiées de TITAN ;
  • o de tester l'efficacité des contrôles internes du point de vue de l'exactitude et du caractère exhaustif des données consolidées de l'entreprise pour 2019 pour les indicateurs relevant de la portée de notre mission ;
  • x de recueillir des éléments probants supplémentaires au travers d'une série d'entretiens avec des représentants de la direction (y compris un audit interne et des audits portant sur les aspects environnementaux, la sécurité, les ressources humaines, la finance et les aspects juridiques), et de tester des éléments probants supplémentaires dans les systèmes de gestion et de reporting sous-jacents tels que le nouveau système « Global HR Management » et des documents, parmi lesquels les comptes-rendus des réunions des organes de gouvernance ;
  • x Un examen de la présentation des informations pertinentes pour la portée de nos travaux dans le Rapport afin de garantir la cohérence avec nos conclusions.

Les limites de notre mission

Nous n'exprimons aucun avis concernant toute autre information contenue dans le Rapport ni sur le site web de TITAN pour la période de reporting actuelle, ni sur les valeurs de référence (baseline) utilisées pour présenter la performance par rapport aux objectifs pour 2020. Nous n'apportons aucune assurance quant aux informations prospectives, telles que les ambitions, les projets, attentes ou leur caractère réalisable. Pour les périodes antérieures (2016-2018), nous renvoyons le lecteur à nos Déclarations d'Assurance dans les Rapports annuels intégrés relatifs à ces années afin de comprendre la portée, les activités et les avis associés. La fiabilité des données 2019 faisant l'objet de l'assurance est soumise à des incertitudes intrinsèques au vu des méthodes disponibles pour déterminer, calculer ou estimer les informations sous-jacentes, et il est donc important d'interpréter notre avis d'assurance dans ce contexte. Notre déclaration d'assurance indépendante n'apporte aucune assurance quant au maintien et à l'intégrité du site web de TITAN, y compris les contrôles utilisés pour y parvenir ou, en particulier, quant à la question de savoir si des modifications ont éventuellement été apportées aux informations depuis leur publication initiale.

Éthique, indépendance, compétence et contrôle de la qualité

ERM CVS est membre du Groupe ERM, et tous ses employés sont tenus au respect du Code global de déontologie et de conduite des affaires d'ERM. ERM CVS est accrédité par le United Kingdom Accreditation Service (UKAS), et notre système opérationnel est conçu pour respecter la norme ISO 17021:2011. Nous avons mis en place des politiques et procédures en matière de qualité, d'indépendance et de compétence. Conformément aux meilleures pratiques reconnues pour l'assurance non financière, cette mission a été accomplie par une équipe de professionnels spécialisés dans l'assurance, les questions d'environnement, de santé et de sécurité (EHS) et le développement durable. Le travail effectué par ERM CVS pour ses clients concerne exclusivement les activités d'assurance indépendante et la formation d'auditeurs. Nos processus de gestion en place sont conçus et mis en œuvre dans le but de faire en sorte que le travail que nous entreprenons avec nos clients soit exempt de partis-pris ou de conflits d'intérêts organisationnels et individuels. ERM CVS et les membres de son personnel ayant accompli cette mission d'assurance ne fournissent aucun service de consultance à TITAN Cement Company S.A. dans ce domaine.

Jennifer Iansen-Rogers Partner, Head of Corporate Assurance

8 avril 2020

ERM Certification and Verification Services, Londres

www.ermcvs.com ; E-mail : [email protected]

Glossaire

Financière

Dépenses d'investissement (CAPEX):Les dépenses d'investissement (ou CAPEX) correspondent aux acquisitions d'immobilisations corporelles, de droits d'utilisation d'actifs, d'immeubles de placement et d'immobilisations incorporelles.

EBITDA: L'EBITDA correspond au résultat d'exploitation plus les amortissements et les dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles.

Dette nette: La dette nette correspond à la somme des emprunts et dettes locatives à long terme et des emprunts et dettes locatives à court terme (ensemble, la dette brute), moins la trésorerie et les équivalents de trésorerie.

NPAT: Le NPAT est défini comme le bénéfice après impôt attribuable aux actionnaires de la société mère.

Flux de trésorerie d'exploitation disponible: Le flux de trésorerie d'exploitation disponible est défini comme l'EBITDA ajusté des éléments non-monétaires de l'EBITDA et les variations du fonds de roulement d'exploitation moins les dépenses d'investissement.

Résultat d'exploitation: Le résultat d'exploitation est défini comme le résultat avant impôts, quote-part dans les résultats des entreprises associées et co-entreprises, plus ou moins-value découlant des écarts de change, charges financières nettes et autres produits ou charges.

Νon financière

CdP: La communication des progrès accomplis est conçue comme un mécanisme permettant d'informer — dans un format normalisé de rapport annuel — les parties prenantes des entreprises (par exemple les investisseurs, les consommateurs, la société civile et, gouvernements, etc.) quant aux progrès réalisés dans la mise en œuvre des dix Principes du Pacte mondial des Nations unies.

CNUCED: La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement est un organe des Nations unies chargé de traiter les problématiques de développement économique et durable, avec une attention particulière pour le commerce, les finances, les investissements et la technologie, notamment pour aider les pays en dévelopement à participer de façon équitable à l'économie mondiale..

GCCA: Créée en 2018, la Global Cement and Concrete Association est une initiative de l'industrie dirigée par des PDG qui représente la voix mondiale du secteur. La GCCA a repris le rôle de l'ancien projet CSI du WBCSD et a poursuivi, depuis le 1er janvier 2019, les programmes de travail et les activités de développement durable du CSI, avec pour principaux objectifs de développer et de renforcer la contribution du secteur à la construction durable tout au long de la chaîne de valeur, et de promouvoir l'innovation en collaboration avec l'industrie, les associations et les experts-parties prenantes clés.

IBAT: Développé par un partenariat de leaders mondiaux de la conservation, dont BirdLife International, Conservation International et l'UICN, l'outil d'évaluation intégrée de la biodiversité (Integrated Biodiversity Assessment Tool) permet aux principaux décideurs d'accéder à des informations essentielles sur les sites prioritaires pour la biodiversité, afin de fournir des informations pour les processus décisionnels et de traiter les impacts potentiels.

IIRC: L'International Integrated Reporting Council est une coalition mondiale de régulateurs, d'investisseurs, d'entreprises, d'organismes de normalisation, de la profession comptable, d'universités et d'ONG. Cette coalition encourage la communication sur la création de valeur comme prochaine étape dans l'évolution du reporting des entreprises.

ODD: Les objectifs de développement durable sont un ensemble de 17 objectifs mondiaux conçus comme un «guide pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous». Les ODD, fixés en 2015 par l'Assemblée générale des Nations unies et devant être réalisés d'ici à 2030, font partie de la résolution 70/1 des Nations unies, Agenda 2030.

RECODE (1), CARMOF(1), ACO2Cem (1), SOLCEMENT(2), et CARBONGREEN(2): Projets pilotes dans le cadre desquels TITAN s'engage avec l'Union européenne et collabore avec des acteurs

internationaux du secteur du ciment et du monde universitaire ou des acteurs nationaux (2), respectivement (surtout pour la Grèce), dans l'objectif de progresser dans l'innovation liée au changement climatique et d'explorer des solutions techniques pour réduire les émissions de CO₂, tout en développant des produits plus durables.

RSE Europe: Le premier réseau européen d'entreprises promouvant le développement durable et la responsabilité des entreprises. Ce réseau soutient les entreprises et les secteurs industriels dans leur transformation et leur coopération en vue de créer des solutions pratiques et une croissance durable. L'ambition est le changement systémique ; de ce fait, en suivant les ODD, le réseau cherche à co-construire avec les dirigeants européens et les parties prenantes européennes une stratégie globale pour une Europe durable en 2030.

SASB: Le Sustainability Accounting Standards Board est un organisme indépendant qui est responsable de la procédure, des résultats et de la ratification de ses normes, dont l'application (qui est la mission du SASB) est d'aider les entreprises du monde entier à identifier, à gérer et à rendre compte des sujets liés au développement durable qui importent le plus à leurs investisseurs.

TCFD: Établie par le Conseil de la viabilité financière en 2016, la «Task Force on Climate-related Financial Disclosures» (groupe de travail sur les informations financières liées au climat) est une coalition dirigée par le marché dont la mission consiste de développer des communications volontaires et cohérentes sur les risques financiers liés au climat, qui seront utilisées par les entreprises pour fournir des informations aux parties prenantes (telles que les investisseurs, les prêteurs et les assureurs).

UICN: Composée d'organisations gouvernementales et de la société civile, l'Union internationale pour la conservation de la nature a pour mission d'influencer, d'encourager et d'aider les sociétés à préserver l'intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable.

UNGC: Le Pacte mondial des Nations unies (United Nations Global Compact) est une initiative volontaire basée sur l'engagement des PDG à mettre en œuvre les principes universels de développement durable (les «Dix Principes») et à prendre des mesures pour soutenir les objectifs des Nations unies.

Les «Dix Principes» sont tirés de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, de la Déclaration de l'Organisation internationale du travail relative aux principes et droits fondamentaux au travail, de la Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement et de la Convention des Nations unies contre la corruption.

WBCSD: Le World Business Council for Sustainable Development est une organisation mondiale, dirigée par des PDG, qui regroupe plus de 200 entreprises de premier plan travaillant ensemble pour accélérer la transition vers un monde durable, en aidant les entreprises qui en sont membres à devenir plus performantes et plus durables en se concentrant sur l'impact positif maximal pour les actionnaires, l'environnement et les sociétés.

WRI: Le World Resources Institute est un organisme de recherche mondial, indépendant, non partisan et à but non lucratif qui a pour mission d'amener la société humaine à vivre de manière à protéger l'environnement de la Terre et sa capacité à répondre aux besoins et aux aspirations des générations actuelles et futures.

Titan Cement International S.A. Rue de la Loi 23, 1040 Bruxelles, Belgique Tél. :(+32) 27 26 8058 www.titan-cement.com

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