Annual Report • Mar 31, 2017
Annual Report
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2016 Rapport annuel intégré
Solvay · 2016 Rapport annuel intégré
01
Ce rapport annuel intégré 2016 marque une étape majeure dans notre démarche de reporting intégré, engagée il y a maintenant deux ans; notre section introductive s'inscrit dans le cadre de référence établi par l'International Integrated Reporting Council (IIRC). Ce rapport étaye notre engagement à créer de la valeur durable.
Chez Solvay, nous sommes convaincus que la création de valeur n'a de sens que si elle est véritablement durable. Nous jugeons nos succès à l'aune de critères qui accordent une importance fondamentale au futur de la planète et au bien-être de ses habitants.
Nous prenons en considération les critères financiers et extra-financiers dans notre gestion opérationnelle et nos décisions stratégiques. En 2016, nous avons donc présenté de façon alignée nos objectifs financiers et extra-financiers à moyen terme, qui comprennent 13 enjeux classés comme thèmes « prioritaires » ou « de haute matérialité » dans une analyse de matérialité exhaustive que nous avons entièrement revue en 2015.
Autre première pour Solvay, ce rapport annuel intégré s'aligne sur les normes du Global Reporting Initiative (GRI) et les informations fournies tiennent lieu de rapport d'étape sur la mise en œuvre des dix principes du United Nations Global Compact.

La section « L'essentiel » du présent rapport suit une approche intégrée, harmonisant et simplifiant les contenus et les plaçant dans le contexte de notre vision et de notre stratégie, reliant les informations significatives et offrant des perspectives pour l'avenir. Cette section présente les thèmes prioritaires de Solvay, les objectifs du Groupe au cours des dernières années ainsi que ses principales réalisations. Le rapport de gestion vient compléter les informations fournies dans cette introduction et accorde une attention particulière aux enjeux de haute matérialité.
Les sections marquées de cette icône ont été auditées.

Les sections marquées de l'icône Objectifs de Développement Durable (ODD) montrent comment les ODD sont mis en œuvre.

Pour en savoir plus, consultez la version en ligne de notre rapport annuel incluant également l'Index de contenu GRI en version intéractive : annualreports.solvay.com/2016/fr

Pour mieux connaître notre Groupe, rendez-vous sur : www.solvay.com
| En bref | 02 |
|---|---|
| Chiffres clés 2016 | 02 |
| Notre modèle de création de valeur durable | 04 |
| Message des Présidents | 06 |
| Performance et Perspectives | 08 |
| Tableau de bord | 08 |
| Principaux indices | 13 |
| Perspectives pour 2017 | 13 |
| Solvay et son environnement | 14 |
| Un monde en rapide évolution | 14 |
| Nos marchés | 16 |
| Positionnement stratégique | 20 |
| Notre vision | 20 |
| Notre stratégie | 21 |
| Gouvernance et processus de management | 24 |
| Organes de gouvernance | 24 |
| Management | 27 |
| Nos fondamentaux | 27 |
| Rapport de gesti on |
32 |
|---|---|
| Déclaration de gouvernance d'entreprise | 33 |
| Gestion des risques | 57 |
| Revue des activités | 72 |
| États extra-financiers | 96 |
| États financiers | 130 |
| Rapports du commissaire & Déclaration de responsabilité |
225 |
Solvay est un groupe de chimie à haute valeur ajoutée, engagé dans le développement de produits répondant aux grands enjeux sociétaux. Le Groupe innove en partenariat avec ses clients pour créer des produits et solutions durables, utilisés dans divers marchés tels que l'aéronautique, l'automobile, l'électronique et la santé, les batteries, l'extraction minière et pétrolière. Ses matériaux d'allègement contribuent à une mobilité plus durable ; ses formulations favorisent l'optimisation des ressources et ses produits de haute performance contribuent à l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau.
Le Groupe, dont le siège se trouve à Bruxelles, emploie environ 27 000 personnes dans 58 pays. En 2016, Solvay a réalisé un chiffre d'affaires de 10,9 milliards d'euros dont 90 % dans des activités où il figure parmi les trois premiers groupes mondiaux. Solvay SA (SOLB.BE) est coté à la bourse Euronext de Bruxelles et de Paris (Bloomberg : SOLB.BB - Reuters : SOLB.BR) et aux États-Unis, ses actions (SOLVY) sont négociées via un programme ADR de niveau 1.
Résultats sous-jacents 2016; informations 2015 pro forma et retraitées (hors données environnementales et sociales).




Solvay · 2016 Rapport annuel intégré 03
Chiffres non-retraités.
Nous avons pour ambition de construire un modèle nouveau de chimie durable contribuant à répondre aux à certains enjeux sociétaux.
Nous sommes convaincus que, en demandant plus à la chimie, nous serons en mesure d'utiliser les ressources nécessaires à nos activités de façon aussi responsable que possible et de développer des solutions porteuses d'avenir pour les générations futures.
Nous nous transformons en un fournisseur de solutions en chimie de multi-spécialité. Nous développons de nouveaux produits et des solutions innovantes en étroite collaboration avec nos clients, parmi lesquels se trouvent les leaders mondiaux de l'aéronautique, de l'automobile, de l'électronique et des biens de consommation.
Grâce à notre expertise technologique, à notre savoir-faire industriel et à notre approche originale du business qui repose sur un ensemble de fondamentaux et de principes éthiques, nous créons de la valeur pour nos parties prenantes sur les plans économique, social et environnemental. Ce n'est qu'en nous attachant à créer de la valeur durable que nous pourrons réaliser véritablement notre ambition d'assurer un avenir meilleur à nos collaborateurs, nos activités, la planète et la société en général.
Les ressources que nous utilisons Un fournisseur de solutions EN CHIMIE DE MULTI-SPÉCIALITÉ

Capitaux propres attribués à l'action Solvay2 6,6 7,5 milliards d'euros milliards d'euros
Investissements des activités poursuivies 929
millions d'euros
Effort R&I 350 millions d'euros
Dette nette sous-jacente3
Consommation d'énergie 138 pétajoules
Apport d'eau total 580 millions m3
Eau souterraine 165 millions m3
27 000 collaborateurs
23 %


Notre organisation garantit que toutes nos Business Units agissent en étroite collaboration avec leurs clients. Elles anticipent les changements dans leurs marchés et leurs environnements et réagissent avec agilité, adaptant leurs produits et solutions aux évolutions des besoins. Un ensemble de fondamentaux et de principes éthiques guident toutes nos actions. Chacun de nos collaborateurs est tenu de les observer rigoureusement.
En savoir plus sur nos fondamentaux annualreports.solvay.com/2016/fr
Forts de notre portefeuille équilibré, tant en termes de marchés que de répartition géographique, nous travaillons en étroit partenariat avec nos clients pour développer des solutions innovantes, créatrices de valeur durable aujourd'hui et demain.

Automobile et aéronautique 28 % du chiffre d'affaires
La valeur que nous créons
Électrique et électronique
5 %du chiffre d'affaires
Applications industrielles 18 % du chiffre d'affaires

1Résultats sous-jacents 2016.
2Hors obligations hybrides perpétuelles.
3Incluant les obligations hybrides perpétuelles.
4Taux d'accidents du travail avec traitement médical, avec ou sans arrêt de travail. Chiffres non-retraités.
Objectif stratégique

Le suivi systématique de nos progrès par le Conseil d'Administration donne une impulsion nouvelle à notre démarche de développement durable et en assure la cohérence d'ensemble.
En 2016, Solvay a franchi une nouvelle étape de sa transformation en un Groupe de multi-spécialité à haute valeur ajoutée, plus résilient, plus durable et plus innovant.
Nous avons finalisé le désinvestissement des activités vinyliques, initié en 2013, avec les cessions d'Indupa en Amérique latine et de Vinythai en Asie du Sud-Est. Nous avons conclu un accord pour la vente de l'activité de production d'acétate de cellulose Acetow. Chaque fois, nous avons eu à coeur d'opérer ces cessions dans les meilleures conditions possibles, et surtout d'assurer l'avenir des métiers que nous cédions.
C'est également en 2016 que nous avons achevé en un temps record l'intégration des activités de Cytec, générant un niveau de synergies très supérieur à ce que nous avions anticipé. Le Groupe figure ainsi aujourd'hui parmi les leaders mondiaux des fournisseurs de matériaux avancés pour l'industrie aéronautique.
La métamorphose de notre portefeuille de clients illustre l'ampleur de notre transformation. Il y a dix ans, les grands verriers étaient nos premiers clients. Aujourd'hui, nous restons toujours leaders dans nos métiers historiques, à notre grande fierté. Mais nos premiers clients sont désormais des géants de l'industrie aéronautique ou des "smart devices", dont nous sommes un partenaire stratégique pour le développement de solutions innovantes, souvent essentielles à la réussite de leurs programmes phares.
En 2016, Solvay a encore enregistré une solide croissance de ses résultats. La poursuite des programmes d'excellence opérationnelle, la réalisation rapide de nos synergies d'acquisitions et une dynamique de prix soutenue ont contribué largement à notre performance. Ceci nous permet de renforcer notre solidité financière et d'associer nos actionnaires à cette performance par une hausse continue de notre dividende, en réponse à la confiance qu'ils nous ont manifestée en participant à une augmentation de capital historique.
Ce rapport annuel se transforme lui aussi - en un rapport plus intégré - afin de montrer notre engagement à piloter conjointement notre performance économique et nos résultats en matière de développement durable. Nous avons défini les domaines dans lesquels nous souhaitons nous améliorer et fixé des objectifs à 10 ans pour mesurer nos progrès.
Ces objectifs sont aujourd'hui partie intégrante de notre ambition de création de valeur. A titre d'exemple, en 2016, nous avons réduit l'intensité carbone de nos activités de 19 %, grâce à la transformation de notre portefeuille. De même, le taux d'engagement des collaborateurs du Groupe est en hausse. En revanche, en matière de sécurité, même si nos performances figurent parmi les meilleures du secteur de la chimie, nous n'avons pas progressé, ce qui nous conduit à relancer nos efforts dans ce domaine.
Pour que le développement durable irrigue toute l'organisation, la politique de rémunération à court terme intègre une composante durable pour chaque collaborateur du Groupe. La rémunération à long terme des cadres va plus loin avec l'intégration en 2017 d'un objectif de réduction de notre intensité carbone. Le suivi systématique de nos progrès par le Conseil d'Administration donne une impulsion nouvelle à notre démarche de développement durable et en assure la cohérence d'ensemble.
Grâce à la transformation du portefeuille et aux investissements de capacités que le Groupe a consentis ces dernières années, 2017 devrait être une année de croissance, marquée en particulier par la croissance des volumes sur nos segments Advanced Materials et Advanced Formulations.
Nicolas Boël Jean-Pierre Clamadieu
Nous opérons dans un contexte géopolitique incertain, mais la diversité de nos métiers, nos positions de leadership dans des activités innovantes, notre présence mondiale équilibrée et nos efforts ininterrompus en matière d'excellence sont les garants de la pérennité du Groupe et de son modèle de croissance.
Et c'est avec confiance que nous progressons vers notre objectif : bâtir un Groupe solide, innovant et capable de créer de la valeur pour ses actionnaires comme pour l'ensemble de ses parties prenantes.

Voir l'interview de Jean-Pierre Clamadieu annualreports.solvay.com/2016/fr

EBITDA SOUS-JACENT
En 2016, nous avons publié les objectifs à moyen terme qui stimuleront la création de valeur durable du Groupe en tant que fournisseur de solutions en chimie de multi-spécialité. Ces nouveaux objectifs englobent les performances financières et celles liées au développement durable : ils vont contribuer à créer de la valeur durable et à conforter nos positions de leadership.
Résultats sous-jacents 2016; informations 2015 pro forma et retraitées (hors données environnementales et sociales).

2018 Croissance de l'EBITDA sous-jacent1 qualifiée de "Mid-tohigh single digit"
Objectif
• La demande devrait rester robuste. La dynamique d'excellence opérationnelle devrait se poursuivre dans un environnement de hausse du coût des matières premières
Lors de l'annonce de notre projet d'acquérir Cytec en 2015, notre objectif était de réaliser 100 millions d'euros de synergies sur trois ans. En 2016, le processus d'intégration s'est déroulé de façon plus fluide que prévu. En conséquence, nous sommes confiants dans notre capacité à réaliser au moins 150 millions d'euros de synergies à fin 2018, soit 50 % de plus que ce que nous avions initialement prévu. L'acquisition a été génératrice de cash dès 2016.
Objectifs stratégiques: Économique Environnemental Social 1 À taux de change et périmètre constants




2018 Augmentation de 50 à 100 pb
Le développement de la production dans le monde s'est traduite par la création de capacités supplémentaires pour les composites en Allemagne, le lancement de la production de silice hautement dispersible en Corée du Sud et par une nouvelle usine de peroxyde d'hydrogène en Chine. Parmi les projets toujours en cours de réalisation en 2016, citons une usine de peroxyde d'hydrogène en Arabie saoudite, une usine de polymères PEEK aux États-Unis et la seconde phase d'une usine de fluoropolymères en Chine.
• Nos efforts pour améliorer les résultats et générer du cash, conjugués à la réduction des investissements, contribueront à créer davantage de valeur
Le CFROI de Solvay a continué de s'améliorer pour s'établir à 6,3 % en 2016 contre 6,1 % en 2015. Calculé en toute indépendance par le Credit Suisse, le HOLT CFROI mesure le rendement en trésorerie des investissements réalisés. Solvay se concentre sur la croissance de son EBITDA sousjacent et de son Free Cash Flow, tout en réduisant ses dépenses d'investissement afin d'améliorer son CFROI de 50 à 100 points de base sur la période 2015 à 2018, comme annoncé au Capital Markets Day en septembre 2016.
Objectifs stratégiques: Économique Environnemental Social 1 Chiffre 2015 pro forma non-retraité.

En 2016, nous avons commencé à appliquer un prix interne de 25 euros par tonne d'équivalent CO2 aux émissions de gaz à effet de serre liées à toutes nos décisions d'investissement. En conséquence, l'impact climatique est intégré dans nos choix stratégiques. En mettant en place un « signal de prix pour le carbone », le Groupe affirme clairement son engagement en faveur de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
• Fin 2016, 43 % de notre chiffre d'affaires net était issu de « Solutions durables », contre 33 % en 2015
SOLUTIONS DURABLES (SPM)
en pourcentage du chiffre d'affaires du Groupe
2018
Objectif
2025
40 %
au moins du chiffre d'affaires du
50 %
Groupe
du chiffre d'affaires du Groupe
À la demande du fabricant leader d'appareils chirurgicaux Medacta, Solvay a fourni les données générées dans le cadre de l'analyse SPM pour documenter les avantages liés à la sécurité et à l'environnement du nouveau système d'instrumentation à usage unique GMK® Efficiency. Moulés par injection de polymères haute performance de qualité médicale de Solvay, les instruments GMK® Efficiency permettent de réduire les risques d'infection nosocomiale et d'économiser de grandes quantités d'eau en éliminant le besoin de lavages fréquents et de stérilisation ; ils ont été jugés « neutres en termes d'émission de CO2 » sur la base d'une méthode reconnue et après comparaison avec un jeu d'instruments conventionnels réutilisables en métal.
Solvay · 2016 Rapport annuel intégré
10


Pour développer une culture de la sécurité dans tous nos sites, les équipes locales organisent au moins une fois par an des événements articulés autour de la sécurité impliquant leurs collaborateurs (et parfois leurs soustraitants). En 2016, tous nos sites ont organisé des Journées de la sécurité. Les programmes varient d'un site à l'autre, avec souvent des sessions de formation, des prix, des quiz, des compétitions et des démonstrations, dans le but de garantir l'application par tous de nos Life-saving Rules et le respect de notre politique de sécurité « Think Twice, Act Once ». L'attention portée à la sécurité va souvent au-delà du lieu de travail : par exemple, notre usine bulgare de Devnya a lancé une campagne pour encourager les enfants à s'asseoir sur la banquette arrière de la voiture et à attacher leur ceinture de sécurité !

Objectifs stratégiques: Économique Environnemental Social 1Taux d'accidents du travail avec traitement médical, avec ou sans a rrêt de travail. Chiffres non-retraités.

L'enquête de Solvay sur l'engagement a révélé que de nombreux collaborateurs souhaitent des discussions plus régulières avec leur manager sur leurs performances et leurs plans de carrière. La direction des Ressources Humaines a lancé « PDCR for All », une initiative qui vise à ouvrir l'accès au PDCR à davantage de collaborateurs. Au moins un fois par an, ce sera pour eux l'occasion de discuter de leur développement et de l'évolution de leur carrière, de ce qu'ils attendent et de ce que l'on attend d'eux. Lancée début 2016, l'initiative est aujourd'hui progressivement étendue au monde entier.
1 Performance, Development & Career Review
Objectifs stratégiques: Économique Environnemental Social


La valeur des actions sociétales
Il y a toujours eu des actions spontanées de nos équipes locales pour aider les communautés. Nous voulons encourager le travail collaboratif sur tous les sites. Chaque site décide de façon autonome de ses propres projets sociétaux et invite ses collaborateurs à se porter volontaires. Servir la société ne se limite pas à cocher des cases. Servir signifie respecter un engagement à long terme vis-à-vis de projets partagés, dont les valeurs renforcent celles du Groupe et son identité. Nous sommes convaincus que l'engagement de la communauté aide à renforcer la fierté d'appartenance et la motivation de nos collaborateurs vis-à-vis de Solvay. "
Cécile Tandeau de Marsac, Directrice Générale Ressources Humaines2
2Co-leader du projet avec Pascal Chalvon-Demersay, Directeur Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)
Solvay s'attache en permanence à gagner et à conserver la confiance et le soutien de toutes ses parties prenantes. Nous sommes fermement convaincus de la nécessité d'équilibrer la création de valeur à court et long termes. Le processus de transformation du Groupe doit être financé par une performance réelle en termes de profit, de cash et de rendements. Néanmoins, la création de valeur doit s'inscrire dans la durée, et avoir un impact positif sur la planète et ses habitants.
Nous nous efforçons de réaliser une performance solide sur les indices financiers et extra-financiers. Solvay est inclus dans:
Par ailleurs, Solvay est noté « Prime » (statut d'excellence) par Oekom Research AG, l'une des principales agences de notation internationales pour les investissements durables.
Pour 2017, sur la base des conditions du marché en ce début d'exercice, Solvay prévoit une croissance de l'EBITDA sous-jacent qualifiée de "mid-single digit", grâce notamment aux segments Advanced Materials et Advanced Formulations. La demande devrait rester robuste. La dynamique d'excellence opérationnelle devrait se poursuivre dans un environnement de hausse du coût des matières premières.
Les perspectives d'EBITDA sont basées sur un périmètre et des taux de change constants1 .
• la plupart des marchés devraient contribuer à la croissance du segment, notamment l'aéronautique, l'automobile, les biens de consommation, la santé et l'électronique.
• les marchés de l'agrochimie, des revêtements et de l'exploitation minière devraient progresser, et la conjoncture sur le marché du pétrole et du gaz devrait être plus favorable.
• le segment devrait rester stable ou progresser légèrement. Les mesures d'excellence opérationnelle et la croissance des capacités de production de l'activité Peroxydes devraient compenser les conditions défavorables attendues sur le marché du carbonate de soude.
• la mise en œuvre de mesures d'excellence devrait compenser les effets de l'inflation.
Le Free Cash Flow issu des activités poursuivies devrait dépasser 800 millions d'euros en 2017, contre 736 millions d'euros en 2016, grâce à la hausse de l'EBITDA et à la baisse des dépenses d'investissement.
Une partie de notre création de valeur durable est liée à l'amélioration de nos objectifs extrafinanciers. Après les bonnes performances réalisées en 2016, nous prévoyons de continuer à réduire l'intensité de nos émissions de gaz à effet de serre et à augmenter la part des Solutions durables dans notre portefeuille.
Nos prévisions pour 2017 sont très proches des objectifs à moyen terme communiqués à l'occasion de notre Capital Markets Day en septembre 2016.
1 Solvay est exposée aux fluctuations des taux de change. L'exposition porte principalement sur le dollar américain, le yuan chinois, le baht thaïlandais, le réal brésilien, le rouble russe, le yen japonais et le won coréen.
Les grandes tendances économiques et sociales à l'échelle mondiale telles que les mutations démographiques, l'évolution des modes de consommation, l'accélération de l'innovation et la raréfaction des ressources redéfinissent la façon dont nous interagissons, communiquons, nous déplaçons et consommons. La chimie joue un rôle essentiel dans la réponse aux défis auxquels notre monde est confronté. Proche de ses clients pour mieux comprendre leurs besoins, Solvay les aide à innover et transformer leurs défis en opportunités commerciales grâce à ses solutions durables à haute valeur ajoutée.
Les chimistes doivent s'adapter aux changements structurels et aux incertitudes croissantes. Les grandes tendances macro-économiques telles que la transition des marchés émergents (dont la Chine) vers de nouveaux modèles économiques, une croissance économique mondiale plus faible sur le long terme, la fin des super-cycles dans les produits de base (comme le pétrole et le gaz) ainsi que la plus forte volatilité (des matières premières, des devises, des marchés financiers) déterminent ces évolutions. Dans cet environnement difficile, la consolidation s'accélère dans tous les segments de l'industrie chimique. Les principaux acteurs redéfinissent leur portefeuille, et réaffectent leurs ressources à des portefeuilles d'actifs plus cohérents. Solvay saura s'adapter à cette nouvelle équation pour saisir les opportunités de croissance future en anticipant, en innovant, et en faisant preuve d'agilité.

Une population mondiale croissante, l'urbanisation, l'évolution des équilibres entre puissances économiques, ainsi qu'une classe moyenne en pleine expansion en Asie et en Afrique transforment les paradigmes sociétaux et économiques.
Ces évolutions redéfinissent les comportements collectifs et individuels, modifiant profondément les modes d'interaction, de communication et de déplacement des populations.
25 % En 2020, 25 % de la population mondiale devrait vivre dans des villes.
14
Le nombre de personnes de plus de 60 ans aura plus que doublé d'ici à 2050, et représentera plus d'un quart de la population mondiale.
2050 2050 +60 ans 9,1 milliards
Nourrir une population mondiale de 9,1 milliards de personnes en 2050 nécessitera une hausse de la production globale de nourriture d'environ 70 %.
Il y a deux ans, nous avons entièrement revu notre analyse de matérialité afin de mieux comprendre l'impact de ces tendances mondiales et industrielles sur les activités et la stratégie de Solvay et d'identifier les enjeux émergents. Ceci nous a permis d'identifier 13 enjeux essentiels pour le Groupe. Ces enjeux – toujours essentiels aujourd'hui – recouvrent les questions environnementales, sociales et humaines, le business model et l'innovation, le leadership et la gouvernance, pour lesquels des plans d'action ont été définis et font l'objet d'un examen rigoureux. L'approche d'analyse de matérialité constitue une base de dialogue avec nos parties prenantes.
Grâce à notre connaissance toujours plus pointue de nos clients, nous développons toujours plus de solutions compétitives et innovantes, et nous les aidons à opter pour des produits et services plus simples et adaptés aux demandes actuelles et futures de leurs consommateurs finaux.
Afin de nous rapprocher de nos clients, nous organisons régulièrement des journées technologiques (Tech Days) avec des acteurs clés de nos marchés (aéronautique, automobile, agroalimentaire, entre autres) pour leur montrer la valeur ajoutée et le potentiel qu'ils peuvent tirer de la chimie (par exemple en éco mobilité). Nous avons également remanié notre organisation pour favoriser l'agilité et l'orientation client.
Le boom des technologies et du nomadisme numériques ainsi que le progrès scientifique, associés aux cycles accélérés de l'innovation, transforment nos méthodes de travail, nos modes de vie et de consommation, et remodèlent la plupart des industries. La compétitivité et la pérennité ne sont plus seulement une question de compression des coûts et de faible niveau de prix. L'enjeu est d'innover pour répondre aux attentes des clients qui sont en constante évolution.
Selon les prévisions, en 2020, le volume du marché mondial de la santé numérique atteindra 233,3 milliards de dollars.
En 2024, 89 % des nouvelles voitures seront équipées d'un système de connectivité embarquée (contre 15 % en 2014).
Les produits finis qui utilisent des additifs industriels constituent le segment à plus forte croissance de l'industrie avec un taux de croissance annuel de 60 %.
Changement climatique, concurrence pour l'usage des ressources et de l'espace, viabilité des financements publics, etc : les contraintes en matière de ressources et les exigences croissantes en matière de développement durable se traduisent par une gestion critique des ressources environnementales, financières et humaines. Les industries vont devoir trouver de nouvelles solutions durables pour anticiper et faire face à ces changements.
En 2030, la pénurie d'eau se sera aggravée, affectant plus de 3,9 milliards de personnes.
En 2030, les émissions de gaz à effet serre auront augmenté de 40 %, ce qui entraînera une hausse moyenne de 0,5 à 1,5°C de la température.
En 2030, les surfaces agricoles disponibles par habitant auront diminué de 20 %, passant à 0,4 acre (0,16 ha).
L'innovation nous permet de fournir à nos clients des solutions chimiques durables qui contribuent à répondre à leurs enjeux.
Nous favorisons le développement d'un écosystème innovant en travaillant en étroite collaboration avec nos clients et nos partenaires stratégiques, et nos innovations sont souvent le fruit d'un co-développement. Au sein du Groupe, notre équipe R&I assiste les Global Business Units dans leurs projets d'innovation en les aidant non seulement à innover davantage mais aussi à accélérer l'innovation.
Nos solutions contribuent à relever les défis de durabilité de demain, que ce soit en offrant des formes d'énergie plus propres à un nombre croissant de consommateurs ou en répondant à l'augmentation de la demande de nourriture, ou encore en développant des solutions d'éco mobilité rentables pour les milieux urbains.
Afin d'accélérer notre transition vers un portefeuille de produits plus écologiques, nous avons intégré notre méthodologie Sustainable Portfolio Management (SPM) à tous nos processus clés. Cette méthodologie permet de mesurer le coût environnemental par rapport au bénéfice pour la planète pour chacune des solutions que nous développons; nous évaluons aussi nos progrès dans la réalisation de notre ambition de porter la part des solutions durables à 40 % de notre chiffre d'affaires net d'ici à 2018.
Nos activités sont concentrées sur les marchés auxquels nous apportons une valeur ajoutée en développant des solutions innovantes et compétitives qui aident nos clients à relever les défis, en constante évolution, auxquels sont confrontés la planète et ses habitants. Nous développons des solutions à haute valeur ajoutée adaptées aux demandes présentes et futures des consommateurs finaux.
Sur la base de nos technologies, expertises et compétences clés, nous avons établi des positions solides sur sept marchés distincts à fort potentiel de croissance : Biens de consommation et santé, Automobile et aéronautique, Ressources et environnement, Agroalimentaire et agriculture, Électricité et électronique, Bâtiment et construction, Applications industrielles.
Dans toutes les activités à haute valeur ajoutée de notre portefeuille, nous travaillons toujours plus étroitement avec nos clients sur chaque marché. Nous apprenons à comprendre leurs activités et leurs écosystèmes. Grâce aux connaissances acquises à travers ces collaborations, nous sommes en excellente position pour innover aux côtés de nos clients. Anticipant leurs besoins, nous concevons de nouvelles solutions qui à leur tour stimulent le développement de produits par nos clients et les aident à créer plus de valeur. "
Sophie Desormière, Directrice Marketing & Sales du Groupe

Ces dernières années, le profil de nos clients a profondément changé. Parmi ceux-ci, des leaders mondiaux des secteurs automobile, aéronautique, pneumatique, des smart devices et biens de consommation auxquels nous fournissons des solutions sur mesure, critiques pour le succès de leurs programmes. Solvay est aujourd'hui un fournisseur de référence pour la formulation de produits qui sont clés pour la performance de nos clients.

18 % du chiffre d'affaires net
Les comportements du public évoluent avec le vieillissement de la population dans les économies développées et la montée des classes moyennes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Les consommateurs souhaitent désormais des solutions simples et polyvalentes, mais aussi personnalisées, sûres et respectueuses de l'environnement, de leur santé et de leur bien-être.
Des textiles intelligents aux produits de soins à la personne, notre portefeuille offre des solutions innovantes, compétitives et durables sur le plan environnemental. Nous améliorons en permanence la performance de nos produits en combinant innovation et respect de l'environnement, comme nous l'avons fait avec EURECO®, le peroxyde organique pour détergents, et l'accord de licence mondial récemment conclu avec Revolymer pour une technologie d'encapsulation.
Nous proposons une gamme unique de thermoplastiques pour dispositifs médicaux implantables et non-implantables. Notre portefeuille de polymères avancés de qualité médicale comprend RADEL® PPSU, doté d'une excellente résistance aux chocs, et VERADEL® HC PESU, qui résiste aux températures élevées. Nous sommes également actifs dans le secteur pharmaceutique : notre bicarbonate de sodium BICAR® est largement utilisé pour la fabrication de comprimés effervescents.


28 % du chiffre d'affaires net
Les constructeurs doivent se conformer à des réglementations toujours plus strictes sur les émissions de CO2 tout en répondant à la demande des consommateurs pour des transports plus sûrs et plus respectueux de l'environnement. Nos solutions contribuent à rendre les véhicules plus propres, plus sûrs et plus économes en énergie.
Nous sommes un acteur intégré avec une offre très large de matériaux pour l'allègement des véhicules et des avions, qui consomment donc moins de carburant. Il s'agit de polymères à haute performance ou de composés à fibres longues mais aussi d'adhésifs, de mousses et des solutions composites les plus avancées pour applications structurelles et semi-structurelles. Pour l'industrie automobile, les composites thermodurcis SOLVALITE™ et thermoplastiques EVOLITE™ permettent des cycles plus courts et confèrent plus de résistance. Parmi les solutions proposées par Solvay à l'industrie aéronautique, la mousse structurelle TEGRACORE™ offre une excellente résistance au feu et à l'eau.
Nos polymères et nos produits fluorés constituent des solutions efficaces de contrôle thermique, d'optimisation des systèmes acoustiques et de protection contre la corrosion des systèmes de propulsion automobile. NOCOLOK® Flux, un agent de fluidification de qualité supérieure utilisé dans le brasage de l'aluminium, est devenu une norme du secteur pour les échangeurs thermiques en aluminium.
L'avenir de l'électromobilité dépendra des progrès enregistrés en matière d'intensité énergétique, de puissance et de coût des batteries. Les solutions de Solvay répondent aux exigences les plus strictes en termes de sécurité, et de résistance thermique et chimique. Elles répondent aux besoins de l'ensemble du système de batteries, mettant notamment l'accent sur une nouvelle génération d'additifs d'électrolyte, de sels, de liants et de séparateurs qui améliorent la performance des batteries au lithium-ion. Nos liants d'électrode SOLEF® PVDF offrent des propriétés d'adhésion et de cohésion améliorées pour les entraînements des véhicules électriques à haut rendement énergétique. Notre gamme de plastiques techniques TECHNYL® s'est enrichi de TECHNYL® REDx, un polymère spécial créé pour résister aux contraintes thermiques élevées auxquelles sont soumis en permanence les moteurs de la nouvelle génération.
Premium SW, notre gamme de silices hautement dispersibles (HDS), contribue à réduire la résistance au roulement des pneumatiques tout en diminuant la consommation de carburant et les émissions de CO2 . OPTALYS®, nos formulations catalytiques à base de terres rares, réduisent les émissions de NOx et autres gaz polluants. Elles peuvent être personnalisées pour répondre exactement aux spécifications du client.

Nos polyamides KALIX® HPPA, robustes et rigides, sont utilisés dans la fabrication de smartphones fins et élégants.
Grâce à nos polyamides, les équipements électriques résistent mieux aux températures élevées, sont mieux protégés contre le feu et offrent plus de sécurité d'utilisation. Nos polyamides de spécialité AMODEL® PPA sont particulièrement résistants à la chaleur continue et peuvent remplacer le métal dans les applications automobiles exposées à des températures élevées.
Pour des solutions à faible consommation d'énergie, nous proposons des matériaux pour l'éclairage LED. Les ampoules à basse consommation d'énergie utilisant la gamme de produits LUMINOSTAR® dépensent jusqu'à sept fois moins d'énergie que les ampoules à incandescence.
Avec des appareils de plus en plus petits, le besoin en systèmes de nettoyage avancés pour fabriquer la future génération de semi-conducteurs prend chaque jour de l'ampleur. Notre peroxyde d'hydrogène INTEROX® PICO est la référence pour les fabricants de semi-conducteurs.

ÉLECTRICITÉ ET ÉLECTRONIQUE
Nous travaillons en étroite coopération avec des fabricants d'équipements électriques et électroniques afin que notre technologie de la miniaturisation et nos matériaux avancés suivent l'évolution de leurs besoins et leur ouvrent de nouvelles perspectives en matière de design, de sécurité et de rentabilité énergétique.

Avec ses solutions durables pour l'industrie du pétrole et du gaz, l'exploitation minière ainsi que la production et le stockage de l'énergie, Solvay aide ses clients à proposer à leurs propres consommateurs des produits et services plus économes en énergie et plus respectueux de l'environnement.
Nous fournissons des produits qui répondent aux besoins spécifiques de toutes les phases clés de la chaîne de valeur dans l'industrie pétrolière et gazière : exploration, production, stimulation, transport et raffinage. SOLEF® PVDF est utilisé pour fabriquer des pipelines résistants à la corrosion et à des températures élevées tout en limitant les fuites. Nos solutions pour l'extraction de pétrole comprennent des additifs tels que des dérivés de guar naturel et

La croissance de la population mondiale accroît les exigences de rendements agricoles et impose une meilleure gestion des ressources. Le portefeuille de solutions de Solvay aide nos clients, des agriculteurs à l'industrie agroalimentaire, à opérer de façon durable et responsable.
des tensioactifs qui augmentent les rendements et limitent l'impact environnemental des forages.
Nous sommes un fournisseur de premier plan de réactifs spéciaux pour l'exploitation minière, qui permettent d'améliorer la productivité tout en réduisant les coûts opérationnels dans l'extraction de nombreux métaux et minerais, en particulier le cuivre, l'alumine, l'or, l'argent, l'uranium, le nickel/cobalt les minerais polymétalliques. Notre peroxyde d'hydrogène INTEROX® améliore l'extraction des métaux et détoxifie l'eau après cette extraction.
Nos solutions sont utilisées dans la production et le stockage d'énergies renouvelables et pour améliorer l'efficacité énergétique. HALAR® ECTFE, par exemple, apporte aux panneaux photovoltaïques une meilleure performance et une résistance accrue aux UV. Notre sel de lithium LiTFSI prolonge la longévité des batteries Li-Ion de 20 %, tout en améliorant leur sécurité et leur performance. Nous participons au projet récemment mis en place LIFE+ GLEE, qui se concentre sur le remplacement des solvants organiques par de l'eau dans le processus de fabrication des piles Li-Ion.
Nos solutions facilitent le traitement de l'air et de l'eau et la décontamination des sols par filtration, séparation des gaz, absorption et réaction chimique. UDEL® PSU et ALGOFLON® PTFE permettent une meilleure filtration de l'eau sur membrane, tandis que le peroxyde d'hydrogène INTEROX® est largement utilisé dans le traitement de l'eau potable. SOLVAIR® est une gamme de produits et de systèmes pour la maîtrise des émissions atmosphériques et la gestion des déchets qui répond aux exigences de l'incinération avec récupération d'énergie, des chaudières industrielles, de la cimenterie, etc.
Nos biopolymères et solvants éco-efficaces RHODIASOLV® POLARCLEAN protègent les cultures et améliorent leurs rendements. Nos solutions AGRHO™, qui favorisent la rétention d'eau et de nutriments par les plantes, permettent à nos clients de réduire l'utilisation des ressources et leur impact sur l'environnement. PROCROP™ est une alternative efficace et durable à l'utilisation de pesticides conventionnels dans les silos à grains.
Nos solutions à base de silice ou de bicarbonate de sodium répondent aux exigences de qualité, de sécurité alimentaire et de productivité du secteur. Complément alimentaire pour cheptel, le bicarbonate de sodium BICAR® Z aide à combattre l'acidose, contribuant ainsi à la santé des animaux. Notre PARAMOVE® est une solution à base de peroxyde d'hydrogène qui permet aux pisciculteurs de maîtriser le pou du poisson dans le saumon.
Forts de plus de 130 années d'expertise dans la production d'arômes de vanille, nous avons récemment lancé deux nouvelles marques d'arômes naturels VANIFOLIA™ et élargi notre gamme GOVANIL® pour contribuer à réduire la teneur en sucre et en graisses des produits alimentaires. Nous fabriquons également de nombreux produits utilisés dans le secteur de l'emballage alimentaire, dont SOLVERA® PFPE, un liquide fluoré utilisé dans le traitement de surface des emballages résistant à l'huile et à la graisse.

La demande en bâtiments durables permettant de limiter la consommation énergétique et de renforcer le bien-être des occupants est en pleine croissance. Nos solutions sont conformes aux systèmes de certification toujours plus stricts qui mesurent la performance environnementale des bâtiments résidentiels et commerciaux passifs.
Nos solutions sont utilisées dans les cloisons en mousse isolante pour des habitations à faible consommation d'énergie. POLIDAN® PEX permet une excellente résistance à la chaleur et à l'hydrolyse et constitue un polyéthylène idéal pour les gaines et isolations de câbles. La soude SODA SOLVAY®, qui agit comme un agent de fluidification pour le verre, est utilisée dans la fabrication de fenêtres triple-vitrage économes en énergie.
Nous proposons des matériaux qui contribuent à améliorer la sécurité et la longévité des bâtiments grâce à une plus grande résistance au feu, à la corrosion et aux ultraviolets. Il s'agit d'une vaste gamme d'additifs sans COV1 et sans APE2 dans nos produits RHODOLINE®, qui garantissent également une exceptionnelle solidité des couleurs dans les peintures industrielles et architecturales. Notre stabilisateur CYASORB CYNERGY SOLUTIONS® offre aux professionnels de la construction une polyoléfine résistante aux ultraviolets qui convient particulièrement pour les éléments de toiture.
Nos plastiques de haute performance garantissent la solidité des systèmes d'approvisionnement en eau et la qualité de l'eau potable. Notre gamme de matériaux bio-sourcés TECHNYL eXten® pour le secteur de la plomberie a récemment obtenu toutes les approbations requises pour les matériaux en contact avec l'eau potable aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Solvay est l'un des rares fournisseurs dans le monde à détenir une certification complète en Europe et en Amérique.

Les acteurs industriels, qui s'efforcent de respecter les réglementations de plus en plus sévères, cherchent à introduire des innovations ambitieuses, capables d'améliorer l'efficacité et la compétitivité de leurs produits. Nous développons des matériaux et des procédés pour permettre aux industriels de tirer meilleur parti de leurs équipements, et de façon plus responsable.
1 COV : Composés Organiques Volatils 2 APE : Alkyl Phénol Ethoxylates
Revêtements industriels et de protection Nous proposons une vaste gamme de liants, solvants, pigments et additifs. Notre solvant biodégradable et écologique RHODIASOLV® IRIS est utilisé dans le nettoyage industriel, le nettoyage de résine, les résines de fonderie, le décapage de peinture, les peintures et les revêtements.
Nous proposons des polymères d'impression 3D, tels que SINTERLINE® TECHNYL® pour prototypage, largement utilisé dans les industries automobile et aérospatiale. Cette gamme a été récemment renforcée pour les besoins d'une plateforme de simulation prédictive.
Nos solutions améliorent les performances des produits finis. La formulation RHODOCLEAN® (nettoyage industriel) et le solvant bio-sourcé AUGEO® SL191 (traitement du cuir) se distinguent par leurs profils environnementaux exemplaires.
Nos polymères fluorés SOLEF® et de polyamides haute performance TECHNYL® présentent d'excellentes propriétés de résistance à la corrosion, aux températures élevées et aux agressions chimiques.

Tout au long de nos 150 années d'histoire, nous avons été animés par la conviction profonde qu'une chimie innovante apporte des solutions aux générations futures. En demandant plus à la chimie, nous avons l'ambition de contribuer de manière décisive à créer un « futur meilleur » pour nos collaborateurs, nos clients et la société dans son ensemble.
Nous sommes l'un des grands acteurs mondiaux de la chimie de spécialité. Nous avons à coeur d'élargir le rôle de la chimie en concevant des solutions durables qui contribueront à relever les défis auxquels sont confrontés la planète et la société. Notre vision consiste à créer « un futur meilleur », un avenir plus prometteur pour nous-mêmes, nos enfants, notre planète et ses habitants.
C'est la chimie qui façonnera ce futur en rendant possible l'impossible. Nous avons hérité l'esprit pionnier de notre fondateur, Ernest Solvay. Nous sommes aussi déterminés aujourd'hui qu'il l'était il y a 150 ans à consacrer notre expertise pour agir de façon responsable et faire de ce monde un monde meilleur.
Nos collaborateurs sont au cœur de notre vision. Ils sont le pilier du Groupe, et nous voulons leur offrir un avenir porteur en les aidant à développer et affiner leurs compétences et en reconnaissant leurs talents. Leur flexibilité, leur esprit de collaboration, leur curiosité et leur courage sont les garants de notre succès et de notre performance. Cet état d'esprit nous permet d'inventer des solutions innovantes et durables, en utilisant moins de ressources naturelles et en produisant moins de déchets.
Nos progrès se sont toujours appuyés sur un principe clé : réinventer ce que nous faisons et notre façon de le faire. Le courage de nous transformer est la pierre angulaire de notre succès.
Notre Groupe peut se prévaloir d'un héritage scientifique et entrepreneurial. Solvay est le fruit de la détermination d'un jeune visionnaire autodidacte entouré d'un petit réseau d'associés. Passionné par la science, Ernest Solvay a breveté en 1863 un procédé de production de carbonate de sodium puis créé une société pour le produire.
20 Solvay · 2016 Rapport annuel intégré
Nous mettons en œuvre notre stratégie de transformation en un fournisseur de solutions en chimie de multi-spécialité pour être en mesure, grâce aux solutions innovantes et durables que nous développons pour nos clients, d'apporter des réponses aux enjeux de la société dans son ensemble. Notre environnement exigeant et en constante évolution est source de nombreuses opportunités pour nous. Nous poursuivons notre transformation avec pour objectif une croissance plus forte, une plus grande résilience, et des rendements plus élevés pour nos actionnaires.
En 2016, le Groupe a réalisé une bonne performance. Nous avons atteint nos objectifs en franchissant des étapes majeures dans chacun de nos leviers stratégiques - amélioration du portefeuille, excellence et synergies et modèle de management.

Solvay · 2016 Rapport annuel intégré 21

Renforcer notre position dans les segments où nous sommes déjà actifs et transformer notre portefeuille en intégrant des matériaux et formules plus avancés.
Depuis plusieurs années, nous remodelons notre portefeuille pour y inclure plus de technologies avancées, nous positionnant comme fournisseur de solutions pour aider nos clients à accroître leur compétitivité. En transformant le Groupe en un fournisseur de solutions en chimie de multi-spécialité, nous voulons le rendre plus global, plus résilient, plus durable et plus innovant; en 2016, les spécialités représentaient les deux tiers de nos activités. Notre transformation concerne aussi la répartition géographique. Acteur mondial, Solvay a équilibré ses activités sur le plan géographique : 50 % d'entre elles servent des marchés dont la croissance devrait être supérieure à celle du PIB.
Les acquisitions et les désinvestissements marquent des étapes clés de la transformation de Solvay en un groupe à fort potentiel de croissance, en élargissant notre offre de solutions sur-mesure et en réduisant notre exposition à des activités cycliques et à faible croissance. En 2016, l'intégration extrêmement rapide et efficace des activités de Cytec a fortement contribué à cette transformation. En outre, le Groupe a finalisé la cession de son activité européenne de PVC, mené à terme la vente de sa participation dans Solvay Indupa au groupe chimique brésilien Unipar; il a signé un accord de vente définitif de sa participation dans Vinythai à AGC Asahi Glass. Le Groupe a également conclu un accord de cession de son activité de câbles d'acétate de cellulose.

Rechercher l'excellence fonctionnelle afin d'être à l'avant-garde de notre secteur, innover pour créer de nouvelles solutions durables qui privilégient le retour sur investissement.
Notre département Recherche & Innovation est au cœur de nos activités. À mesure que nous nous transformons, l'innovation a un rôle capital à jouer. Elle est essentielle pour notre stratégie de différenciation et de croissance, ainsi que pour notre compréhension des acteurs clés du marché. Elle nous permet de continuer à montrer la voie en développant des technologies innovantes. Afin d'innover plus et plus vite, nous avons articulé notre organisation et nos méthodes de travail pour optimiser les synergies et les projets de collaboration. Le succès de 13 ans de partenariat technologique avec Solar Impulse a montré la capacité de Solvay à s'attaquer à la problématique de l'économie d'énergie et de l'allègement dans un environnement extrême, permettant à cet avion électrique de faire le tour de la planète sans carburant. "
Nicolas Cudré-Mauroux, Directeur de la Recherche et de l'Innovation du Groupe

2 340 Collaborateurs 240 Brevets déposés 350 millions d'euros Effort R&I
80 millions d'euros Investis dans des fonds et des start-up

Pour obtenir nos résultats, nous nous appuyons sur les quatre piliers de notre modèle : orientation client, innovation collaborative, excellence continue et performance du Groupe.
L'intégration rapide de Cytec a été un cas d'école en termes de fusion de nos cultures et atouts respectifs : cela a permis d'identifier rapidement et de générer un niveau de synergies supérieur à ce que nous avions anticipé. Les activités sont maintenant parfaitement intégrées dans notre portefeuille et de multiples collaborations transversales sont en place pour concevoir de nouvelles solutions répondant aux défis majeurs de nos clients.
Solvay organise régulièrement des manifestations, baptisées Tech Days, réunissant clients et prescripteurs de premier plan dans leur secteur; ceux-ci sont les mieux à même de comprendre les besoins des consommateurs finaux et d'identifier les grandes tendances des marchés. Ces manifestations permettent à Solvay de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés ses clients et d'accroître la visibilité de son portefeuille de technologies et de solutions.
Solvay emploie l'outil SPM pour identifier et analyser les opportunités qui auront un effet positif sur ses objectifs extra-financiers. L'analyse SPM des étapes de production et de toutes les combinaisons produit-application possibles permet de focaliser notre portefeuille et nos projets d'innovation et d'acquisitions sur les technologies et activités les plus respectueuses de l'environnement et de la société. Il peut s'agir de solutions d'usage courant composants biodégradables pour savons et shampoings, solvants renouvelables pour peintures et revêtements ou de solutions plus complexes permettant aux consommateurs de réduire leur consommation énergétique ou les déchets alimentaires qu'ils produisent.
L'objectif de Solvay est de réaliser au moins 50 % de son chiffre d'affaires avec ce type de solutions durables à l'horizon 2025.
Au cours des cinq dernières années, Solvay a organisé une vingtaine de journées Tech Days, auxquelles ont participé des leaders de l'automobile, de l'aéronautique, du pétrole et du gaz, de l'agroalimentaire et des revêtements. Ces événements, organisés en Europe, en Asie et aux Amériques, ont eu un impact significatif pour le Groupe. Plus de 2 500 représentants de nos clients y ont participé. Ils ont généré de réelles opportunités de business, comme des accords de coentreprise.
Talent Days : accompagner le développement de nos collaborateurs
Solvay a mis en place une série d'initiatives pour accompagner ses collaborateurs dans la transformation du Groupe et veiller au développement du potentiel de chacun.
Les Talent Days permettent de gérer et de développer les talents à travers l'apprentissage, le contact personnel et le travail collaboratif. Ces rencontres sont des occasions pour les participants de donner une nouvelle impulsion à leur carrière en améliorant leur visibilité et leur compréhension de la réalité des business. Les entretiens individuels avec des cadres dirigeants et le feedback qu'ils reçoivent les aident à clarifier leurs aspirations et à développer leurs qualités personnelles comme la connaissance de soi, l'impact ou l'influence.
Comme le montrent les feedback, les Talent Days ont également un impact positif sur le niveau de motivation et d'engagement de l'ensemble des participants. En 2016, 26 collaborateurs et 22 cadres dirigeants ont participé aux Talent Days européens; en Amérique latine, le nombre de participants a été similaire tandis que 30 collaborateurs et autant de dirigeants ont participé en Asie-Pacifique.
Le Conseil d'Administration de Solvay s'est engagé à adopter et faire connaître les pratiques de bonne gouvernance qui ajoutent de la valeur durable et à promouvoir un dialogue transparent avec toutes les parties prenantes clés du Groupe. Le Conseil définit les politiques et stratégies générales et veille à leur mise en œuvre. Il nomme les dirigeants. Pour fonder ses décisions, il s'appuie sur des professionnels expérimentés issus d'horizons divers.
Au 31 décembre 2016, le Conseil d'Administration était composé de 15 membres, comprenant son Président, Nicolas Boël, et le Président du Comité Exécutif et CEO, Jean-Pierre Clamadieu. Le Conseil d'Administration a créé quatre comités spécialisés qui formulent des avis consultatifs dans leur propre domaine de compétence.

Le Conseil d'Administration reflète la diversité du Groupe, comprenant des personnes ayant des compétences et une expérience complémentaires et équilibrées. Outre leurs compétences fondamentales (expérience de management, expérience financière et juridique, mandats dans d'autres conseils), les membres du Conseil d'Administration de Solvay possèdent diverses compétences clés correspondant à notre stratégie et nos principaux marchés :

En 2016, le Conseil d'Administration a guidé et soutenu la transformation stratégique du Groupe dans les domaines spécifiques suivants :
| Suivi de l'intégration de Cytec et des synergies à long terme entre les activités existantes et nouvelles |
Transformation du portefeuille et son impact à long terme sur le Groupe |
Alignement de l'organisation avec la stratégie du Groupe |
Introduction d'un prix interne du CO2 |
|---|---|---|---|
| Principaux projets de dépenses d'investissement |
Immersion sur les dernières pratiques en matière de durabilité et la stratégie de Solvay |
Désinvestissement d'Acetow |
Désinvestissement d'Emerging Biochemicals |
Afin de développer leur expérience de la culture du Groupe, le voyage annuel des administrateurs en 2016 a été organisé au Royaume-Uni, avec la visite de trois sites industriels et de recherche : Oldbury, Wrexham et Heanor.
Le Comité Exécutif est le principal organe exécutif de gouvernance. Guidé par la stratégie générale définie par le Conseil, le Comité Exécutif définit la stratégie, oriente le portefeuille d'activités du Groupe, veille à ce que les objectifs de création de valeur soient atteints. Il optimise l'affectation des ressources entre les Global Business Units. Le Comité Exécutif est collectivement responsable de la performance globale de Solvay. Il défend les intérêts du Groupe.
Au 31 décembre 2016, le Comité Exécutif était constitué de cinq membres, chacun supervisant un certain nombre de Global Business Units, de Fonctions ou de Zones.


Le dialogue régulier et constructif entre Nicolas Boël, Président du Conseil d'Administration de Solvay, et Jean-Pierre Clamadieu, Président du Comité Exécutif et CEO, joue un rôle clé dans l'harmonisation et la coordination au plus haut niveau. Ce partenariat favorise le partage d'informations et incarne l'importance d'une collaboration au plus haut niveau. À cet effet, les mesures suivantes ont été mises en place :
En ligne avec la décision stratégique d'améliorer l'orientation client, le processus de prise de décision opérationnel a été décentralisé. Les Global Business Units (GBU) sont gérées sur une base mondiale avec une large autonomie pour piloter et développer leurs activités. Leurs projets et initiatives sont challengés par le Comité Exécutif et examinés par le Conseil d'Administration.
Deux organes - le Leadership Council et le Management Committee - offrent des forums aux directeurs des GBU, des Zones et des Fonctions pour partager et développer leurs points de vue stratégiques; ils permettent aussi d'alimenter le Comité Exécutif en données opérationnelles clés concernant les initiatives et projets de transformation à l'échelle du Groupe.
Créé en 2016, le Management Committee se compose de sept dirigeants de GBU et Fonctions, en plus des membres du Comité Exécutif. Il se réunit chaque trimestre. Il contribue à la définition de la stratégie et à la gestion de portefeuille du Groupe. Il pilote les politiques de développement durable et assure le suivi des progrès dans la réalisation des objectifs extrafinanciers, ainsi que dans l'affectation des ressources.
La Leadership Team est composée des Présidents de GBU, des Directeurs Généraux de Fonctions et des Présidents de Zones.
La bonne gouvernance du Groupe est le fondement de la création de valeur durable pour nos parties prenantes. Chaque collaborateur de Solvay adhère au code d'éthique et à un même ensemble de principes fondamentaux qui guident nos actions au quotidien.
Nous nous assurons que tous nos collaborateurs contribuent à construire un nouveau modèle de chimie durable dans leurs activités quotidiennes en les guidant à l'aide de démarches et de textes fondamentaux tels que nos People et Management Models, Solvay Way, et notre Code de Conduite.
Tous les collaborateurs du Groupe appartiennent à une seule et même société, et travaillent ensemble à la réalisation des mêmes objectifs. Nos People et Management Models nous aident à créer le bon état d'esprit et à mener à bien la transformation du Groupe pour réaliser notre ambition et offrir un futur meilleur à nos parties prenantes ainsi qu'à la société en général. Ils façonnent notre culture et reflètent notre ADN; ils orientent la façon dont nous obtenons des résultats, dont nous interagissons entre nous et avec nos clients, et caractérisentt les comportements que nous voulons encourager au sein de Solvay. Notre Management Model définit le « comment », fondé sur l'autonomie et la responsabilisation, et notre People Model énonce nos engagements, en tant que collaborateurs et en tant que société.
Pour conférer le maximum d'impact à notre stratégie de croissance et développer notre approche de multi-spécialité à haute valeur ajoutée, nous nous appuyons sur trois piliers :

faire de nos clients une priorité absolue. Nos clients évoluent et nous devons évoluer avec eux. Une attention sans faille nous permettra de mieux comprendre, anticiper et fournir les solutions dont ils ont besoin.

accompagner nos talents et leur donner les moyens de s'adapter à notre environnement et de relever nos défis, afin qu'ils puissent fournir des performances optimales, être créatifs et flexibles.

internes et externes, pour tirer parti de points de vue et idées radicalement nouveaux s et créer des solutions innovantes.
Pour nous, chez Solvay, « asking more from chemistry » signifie être responsable dans notre manière d'agir et d'innover, tout en apportant notre contribution à la société.
Solvay Way, la démarche du Groupe en matière de développement durable, définit notre comportement au quotidien, du plus haut niveau de management au niveau opérationnel. Cette démarche englobe toutes les dimensions de la gestion du Groupe : Santé, Sécurité et Environnement, Ressources Humaines, Charte Éthique pour les Fournisseurs, Anticorruption, Code de Conduite, Éthique commerciale,…
Notre objectif est de créer de la valeur ; la façon dont nous le faisons intègre les facteurs sociaux et environnementaux parallèlement aux critères économiques. En conséquence, le management et la stratégie du Groupe tiennent compte de l'évolution des attentes de nos parties prenantes, et garantissent une création de valeur durable partagée par l'ensemble d'entre elles (clients, collaborateurs, planète, investisseurs, fournisseurs et communautés).
Tous les collaborateurs de Solvay sont tenus de respecter en toutes circonstances le Code de Conduite du Groupe, qui repose sur une forte tradition de valeurs profondément enracinées dans notre culture. Pierre angulaire de notre programme Éthique et Conformité, ce document définit plusieurs principes qui décrivent les normes de déontologie et d'intégrité sur le lieu de travail ainsi que comment faire des affaires en tant qu'entreprise citoyenne. Afin de soutenir les collaborateurs et faire en sorte que tous connaissent le Code de Conduite, des responsables de la conformité (Compliance Officers) ont été désignés dans les quatre régions où le Groupe opère.
• Alignement sur la norme ISO 26000.
• Code de Conduite disponible en 14 langues.
Dans un contexte mondial d'incertitude économique et politique, d'équilibre des forces en évolution, de dynamiques de croissance diverses, de raccourcissement des cycles de marché, de volatilité des prix des matières premières et de l'énergie, et de rapidité des avancées technologiques, Solvay estime qu'un contrôle et une gestion efficaces des risques sont la clé pour atteindre ses objectifs stratégiques. Le processus d'évaluation des risques – approuvé par le Conseil d'Administration – aide le Groupe à atteindre ses objectifs commerciaux tout en poursuivant ses objectifs ambitieux de développement durable et en restant conforme aux lois et réglementations, ainsi qu'au Code de Conduite de Solvay.
L'activité de Solvay est diversifiée, décentralisée et internationale. Nos opérations sont soumises à plusieurs risques significatifs. En conséquence, nous avons conçu un processus dynamique dans lequel les acteurs clés évaluent les risques propres à leurs domaines de responsabilité ou d'expertise.
Solvay applique une gestion des risques systématique, intégrée à la stratégie, aux décisions de business et aux opérations. Grâce à cette approche, les dirigeants du Groupe identifient, évaluent et gèrent l'ensemble des risques potentiellement importants. L'évaluation des risques est liée à la création de valeur à court, moyen et long terme. Elle est toujours considérée dans le contexte de la durabilité. Deux des quatre principaux types d'impacts utilisés pour évaluer les risques reflètent notre sensibilité croissante aux enjeux extra-financiers, notamment l'impact sur la population et sur l'environnement. Les deux autres - impact économique et impact sur notre réputation - sont directement liés à la performance opérationnelle et financière du Groupe. En ligne avec les objectifs stratégiques de Solvay, les risques sont classés comme suit : « principaux risques » ( les plus critiques), « risques émergents » et « autres risques ».
| Impact | Impact sur les | Impact | Impact sur la |
|---|---|---|---|
| économique | personnes | environnemental | réputation |
| Criticité | Risque | Tendance |
|---|---|---|
| Changement climatique* | ||
| Élevé | Sécurité | |
| Accidents de transport | ||
| Modéré à élevé | Utilisation de produits chimiques | |
| Éthique et conformité | ||
| Protection des informations et cyberrisque | ||
| Modéré | Sécurité industrielle | |
| Stratégie environnementale* | Pas d'application |
*Risque émergent : risque ayant connu des déceloppements ou risques changeants susceptibles d'avoir un impact sur le long terme, qui devront faire l'objet d'une évaluation à l'avenir.
L'ensemble des risques et des opportunités, impliquant les critères financiers et extra-financiers, sont entièrement intégrés dans les processus de décisions opérationnelles courantes et de décisions stratégiques.
Une gestion des risques adéquate est pour nous un facteur de succès déterminant qui nous permet de mitiger les risques associés aux solutions que nous fournissons. La méthodologie ERM de Solvay permet de mieux hiérarchiser les risques pertinents et d'apporter une réponse ciblée à chaque GBU et Fonction, ainsi qu'au niveau du Groupe. Un tableau de bord actualisé deux fois par an permet d'évaluer à la fois les progrès réalisés grâce aux mesures de mitigation et les évolutions liées à l'environnement du risque.
Les risques critiques pour le Groupe font l'objet d'un contrôle étroit par le Comité des Risques Groupe; des membres du Comex sont désignés comme « Risk Sponsors » et veillent au traitement adéquat de ces risques. Une attention particulière est portée au recoupement de l'analyse avec le travail effectué par la Fonction Développement Durable.
Tous les risques sont définis et classés selon un processus décentralisé auprès des GBU et des Fonctions, animé par le service Audit interne et Gestion des Risques (IA/MR). Lors de l'évaluation du risque, les responsables opérationnels disposent ainsi de données détaillées et peuvent réagir rapidement en cas de besoin.

1 Comité Exécutif, Présidents des GBU, Directeurs Généraux des Fonctions, Présidents de Zones et Directeur Général de Solvay Business Services. 2 Comité Exécutif et Directeurs Généraux des Fonctions Ressources Humaines, Industriel, Juridique et Développement Durable.
Une méthodologie d'évaluation des risques est appliquée aux projets importants, qu'il s'agisse d'acquisitions, d'investissements majeurs ou de projets transversaux.
La rémunération des collaborateurs de Solvay, à commencer par le CEO et les membres du Comité Exécutif, est étroitement liée au succès de la mise en œuvre de la stratégie du Groupe et de la réalisation de ses objectifs.
Notre politique de rémunération, qui s'applique à l'ensemble des collaborateurs, est structurée de manière à encourager la création de valeur durable. Les objectifs sont doubles :
La rémunération de tous les collaborateurs est liée à la performance de Solvay par le biais soit d'une rémunération variable à court terme pour les managers, soit d'un Plan mondial de partage de la performance (Global Performance Sharing Plan) pour le reste de nos collaborateurs. Ce dernier a été développé en 2015, en consultation avec le Conseil d'Entreprise européen, et permet à tous les collaborateurs de participer financièrement à la performance du Groupe. La participation à la performance globale est calculée en utilisant les objectifs tant financiers qu'extra-financiers.

En s'efforçant de réaliser ses objectifs de développement durable, chaque collaborateur contribue à la création de valeur durable de Solvay. Le Groupe a intégré les objectifs d'un développement plus durable à tous ses processus de gestion, dont sa politique de rémunération. L'ensemble des collaborateurs sont concernés, y compris le CEO et les membres du Comité Exécutif. "
Pascal Chalvon-Demersay, Directeur, Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE)
Basée sur les propositions du Comité de Rémunération et fixée par le Conseil d'Administration, la rémunération du Président du Comité Exécutif, Jean-Pierre Clamadieu, vise à renforcer le lien entre la rémunération variable et la performance globale du Groupe.
Aligné sur les pratiques du marché, le plan de rémunération du CEO s'ajoute à un salaire de base fixe et comprend une rémunération variable à court terme (Short-Term Incentives, STI) et une rémunération variable à long terme (Long-Term Incentives, LTI). La rémunération variable à court terme est basée sur la réalisation des objectifs individuels et des indicateurs collectifs économiques et extra-financiers du Groupe. Un nouveau paramètre lié aux émissions de gaz à effet de serre a été introduit en 2017 dans le calcul des Performance Share Units (PSU) - une partie de la composante LTI - avec pour objectif de renforcer la performance de Solvay en termes de création de valeur durable.
Rémunération totale du CEO : objectifs atteints en 2016

1 Nouvelle mesure introduite en 2017.
| Décl aration de gouvern ance d'entre prise |
33 |
|---|---|
| Gesti on des risq ues |
57 |
| Revue des acti vités |
72 |
| États extr a-financiers |
96 |
| États financiers |
130 |
| Rapports du commiss aire & Décl aration de res pons abilité |
225 |
| Gloss aire |
232 |
| Agen da de l'acti onn aire |
236 |
| Gestion des risques | 57 |
|---|---|
| Revue des activités | 72 |
| États extra-financiers | 96 |
| États financiers | 130 |
| Rapports du commissaire et Déclaration de responsabilité | 225 |

| 1. INTRODUCTION | 34 | |
|---|---|---|
| 2. CAPITAL, ACTIONS ET ACTIONNAIRES | 34 | |
| 2.1. Capital et actions | 34 | |
| 2.2. Actionnaires | 34 |
| 3.1. Performance de l'action Solvay | 35 |
|---|---|
| 3.2. Communication financière active | 36 |
| 3.3. Investisseurs individuels | 36 |
| 3.4. Roadshows et rencontres avec les institutionnels | 36 |
| 3.5. Pages Internet dédiées | 36 |
| 4.1. Conseil d'Administration | 37 |
|---|---|
| 4.2. Comités du Conseil d'Administration | 41 |
| 5. COMITÉ EXÉCUTIF | 42 |
| INTERNE | 52 |
|---|---|
| 7.1. L'environnement de contrôle | 52 |
| 7.2. Le processus d'évaluation des risques | 53 |
| 7.3. Activités de contrôle | 53 |
| 7.4. Informations et communication | 54 |
| 7.5. Suivi du contrôle interne | 54 |
| 8. AUDIT EXTERNE | 55 |
Le 13 décembre 2016, le Conseil d'Administration de Solvay SA (« Solvay » ou la « Société »), une société dont le siège social se situe en Belgique et qui observe les normes les plus sévères de gouvernance d'entreprise, a adopté une Charte de Gouvernance d'entreprise (la « Charte »). La Charte est publiée sur le site Internet de la Société et décrit les principaux aspects de la Gouvernance d'entreprise du groupe Solvay (le « Groupe »), y compris de sa structure de gouvernance, du règlement d'ordre intérieur du Conseil d'Administration, du Comité Exécutif et des autres comités créés par le Conseil d'Administration.
Le groupe Solvay a adopté le Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009 comme son Code de référence en matière de gouvernance. Le Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009 est disponible sur le site Internet du Comité belge de Gouvernance d'entreprise.
La présente Déclaration de Gouvernance d'entreprise applique, pour l'exercice 2016, les recommandations du Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009, en suivant le principe « appliquer ou expliquer ».
Conformément à ce principe, aucune des règles décrites dans la présente Déclaration ne diverge de celles du Code belge de Gouvernance d'entreprise 2009.
Le Capital de la Société n'a connu aucune modification en 2016. Il s'élève à 1 588 146 240 euros et il est représenté par 105 876 416 actions.
Le principal actionnaire de Solvay est Solvac SA, avec une participation de plus de 30 % dans le capital social de Solvay.
Solvac SA est une société anonyme de droit belge dont les actions sont admises à la cotation sur Euronext Bruxelles.
Solvac compte environ 13 000 actionnaires. Parmi ces actionnaires, plus de 2 000 personnes sont liées aux familles fondatrices de Solvay et de Solvac. Ces personnes détiennent environ 77 % des actions de Solvac.
Le tableau suivant montre la structure actuelle de l'actionnariat, sur la base des communications faites à la Société et à l'Autorité belge des services et marchés financiers ( « FSMA ») par les actionnaires mentionnés ci-dessous, dans le respect de i) la Loi belge du 2 mai 2007 relative à la notification des participations importantes ou conformément aux statuts de Solvay ou de ii) l'article 74 de la Loi belge du 1 er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition ou iii) sur la base des informations les plus récentes provenant de publications.
| Date | Nombre d'actions | % du total | |
|---|---|---|---|
| Solvac | 29 juillet 2016 | 32 511 125 | 30,71% |
| 2 632 690 | |||
| Solvay Stock Option Management | 4 juillet 2016 | (+ 559 374 Options d'achat) | 3,01% |
Le 29 juillet 2016, Solvac a déclaré détenir 30,71 % (32 511 125 actions) du capital de Solvay.
Le 4 juillet 2016, Solvay Stock Option Management SPRL, une filiale indirecte de Solvay, a communiqué à Solvay que sa participation s'élevait à 3,01 % des 105 876 416 actions émises par Solvay, soit 2 632 690 actions et 559 374 options d'achat. Ces options d'achat font partie de la stratégie de couverture de risques liée aux stock options octroyées par Solvay aux cadres supérieurs du Groupe.
Le 18 novembre 2016, Blackrock Inc a fait savoir qu'elle était titulaire d'une participation de 3,04 % (3 219 775 actions) dans le capital de la Société et, le 30 novembre 2016, que cette participation avait chuté sous le seuil de 3 % prévu par les statuts.
Les déclarations de transparence les plus récentes sont disponibles sur le site Internet. (www.solvay.com)
Les actions n'ayant fait l'objet d'aucune déclaration de transparence auprès de Solvay et de la FSMA sont détenues par :
Lors de l'Assemblée Générale Ordinaire du 10 mai 2016, des actions ont été déposées et des votes exprimés à hauteur de 58,16 % du capital de Solvay SA.
Les actions Solvay sont à la fois cotées sur Euronext Bruxelles – cotation primaire – et, depuis janvier 2012, sur Euronext Paris, sous le code mnémonique unique SOLB. Par ailleurs, Solvay a rejoint l'indice CAC 40 le 21 septembre 2012. Ces deux derniers évènements reflètent l'implantation historique du Groupe en France ainsi que son poids économique.
Au cours de l'année 2016, le prix moyen d'une action Solvay s'élevait à 92,41 euros, tandis que son prix le plus élevé a atteint 112,30 euros.
Le volume moyen des opérations quotidiennes tel que renseigné par Euronext s'est élevé à 335 719 actions en 2016, contre 325 619 actions en 2015.




Tout au long de l'exercice, l'équipe Relations Investisseurs s'est efforcée de communiquer de façon ponctuelle et efficace et de présenter les faits et développements pertinents, tant au plan financier que stratégique, aux divers groupes d'investisseurs, aux analystes sur actions et de crédit ainsi qu'aux autres parties prenantes et ce, dans le monde entier. Durant l'exercice, les membres de l'équipe Relations Investisseurs ont eu des contacts réguliers avec les analystes financiers et les investisseurs institutionnels et individuels. Ils ont fourni des mises à jour de faits relatifs aux tendances financières et stratégiques et organisé des présentations spécifiques, visites et roadshows.
Le Groupe veille tout particulièrement à ce que tous ses actionnaires reçoivent un traitement équitable.
La politique du Groupe en matière de communication consiste à diffuser, dès que c'est raisonnablement possible, les informations d'intérêt significatif pour le marché sous la forme de communiqués et/ou de conférences de presse, ainsi que de présentations publiques disponibles sur le site Internet du Groupe.
Relations Investisseurs Rue de Ransbeek, 310 B-1120 Bruxelles (Belgique) E-mail : [email protected] Site Internet : www.solvay.com
Solvay entretient, depuis de nombreuses années, des relations très étroites avec les investisseurs individuels, au travers de la participation à des conférences ou de la communication régulière d'informations sur le Groupe, sous la forme de communiqués de presse, rapport annuel, etc.
En 2016, le Groupe a poursuivi activement ses rencontres avec les investisseurs individuels. En mars 2016, Solvay a participé à une Journée des Investisseurs organisée à Anvers par la Fédération flamande des Clubs d'investissements et des Investisseurs, la VFB (Vlaamse Federatie van Beleggingsclubs en Beleggers) à laquelle assistent, chaque année, plus de 1 500 personnes. À cette occasion, le Directeur des Relations Investisseurs de Solvay a fait une présentation du Groupe en présence d'environ 400 investisseurs individuels.
Par ailleurs, le Groupe a mis en œuvre une campagne de communication institutionnelle incluant des messages sur ses performances opérationnelles et financières sur des sites Internet financiers en Belgique et en France.
Depuis 2014, Solvay publie un bulletin d'information trimestriel en ligne dénommé « Solvay in Action » disponible en français, en néerlandais et en anglais, qui présente les principales informations financières ainsi que des articles, vidéos et images illustrant l'évolution du Groupe à travers ses principaux leviers stratégiques. Ce bulletin d'information s'adresse en premierlieu au Club des Investisseurs de Solvay, mais l'intégralité de son contenu est disponible dans la section Investisseurs du site www.solvay.com. Depuis son lancement en septembre 2014, 1 600 personnes sont devenues membres du Club des Investisseurs.
Des roadshows et des rencontres avec les dirigeants du Groupe sont organisés régulièrement pourles professionnels internationaux de la finance tels que les analystes, les gestionnaires de portefeuille et la presse. Solvay entretient également un dialogue actif sur sa politique de développement durable et multiplie les opportunités d'interactions avec les investisseurs soucieux des valeurs liées à la Responsabilité Sociale de l'Entreprise (RSE).
En 2016, quelque 510 contacts ont été établis en Europe (Belgique, France, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Irlande, Italie, Suède, Finlande, Danemark, Luxembourg et Pologne) et sur d'autres continents (États-Unis, Canada, Japon, Singapour, Hong Kong et Émirats Arabes Unis).
Par ailleurs, des conférences téléphoniques avec la direction sont organisées chaque trimestre pour commenter les résultats du Groupe.
En outre, en septembre 2016, Solvay a tenu une journée des marchés des capitaux à Londres, qui fut l'occasion de présenter l'orientation stratégique du Groupe et ses activités Advanced Materials et Advanced Formulations. Cet événement a accueilli 90 analystes (ventes et achats) ainsi que des gestionnaires de fonds et a été retransmis en direct sur Internet.
Des pages dédiées du site Web www. solvay.com/fr/investors mettent à la disposition des actionnaires et des investisseurs les informations publiques financières et stratégiques du Groupe les plus récentes. Le site offre une grande variété de précieux services. Il est désormais disponible en trois langues : anglais, français et néerlandais.
Il offre également la possibilité de rejoindre le Club des Investisseurs pour recevoir des avis par courriel dans les trois langues sur divers sujets : ordres du jour des assemblées à venir, y compris l'Assemblée Générale Annuelle, modification des statuts, rapports spéciaux du Conseil d'Administration, publication du rapport annuel, comptes non consolidés de la société mère, paiement des dividendes, etc. Une nouvelle section dédiée à l'information des actionnaires a été créée en 2014. Elle réunit Solvay en Action, le bulletin d'information mentionné à la Section 3.3 du présent rapport, des informations pratiques concernant l'enregistrement des actions et des réponses aux questions les plus fréquentes.
Le rôle et la mission, le fonctionnement, l'importance et la composition, la formation et l'évaluation du Conseil d'Administration sont décrits en détail dans la Charte. De plus, le règlement d'ordre intérieur du Conseil d'Administration est annexé à la Charte.
L'évolution et les changements survenus durant l'exercice 2016 dans la composition du Conseil d'Administration sont présentés cidessous :
Le mandat de Monsieur Jean-Marie Solvay a été renouvelé pour une période de quatre ans le 10 mai 2016 au cours de l'Assemblée Générale Ordinaire. Son mandat arrivera par conséquent à échéance à la fin de l'Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra en mai 2020.
Lors de l'Assemblée Générale Ordinaire du 9 mai 2017, le Conseil d'Administration proposera :
Cela signifie que le nombre des membres du Conseil d'Administration, qui est aujourd'hui de 15, passera à 16. Cette augmentation sera temporaire, jusqu'à l'Assemblée Générale Ordinaire de 2019, date d'échéance du mandat d'Yves-Thibault de Silguy.
Le 31 décembre 2016, le Conseil d'Administration était composé des 15 membres suivants :
| Année de naissance |
Année de la première nomination |
Mandats Solvay SA et date d'échéance du mandat d'Adminis trateur |
Diplômes et activités en dehors de Solvay | Présence aux séances du Conseil d'Administration en 2016 |
|
|---|---|---|---|---|---|
| M. Nicolas Boël (B) |
1962 | 1998 | 2017 Maîtrise en sciences économiques (Université Président du Conseil d'Adminis catholique de Louvain), maîtrise en administration tration, Président du Comité des des entreprises (College of William and Mary, États Finances et Président du Comité Unis). des Rémunérations Administrateur de Sofina. Membre du Comité des Nomina tions |
8/8 | |
| M. Jean-Pierre Clamadieu (F)(1) |
1958 | 2012 | 2017 Président du Comité Exécutif et CEO, Administrateur et membre du Comité des Finances |
Diplôme d'ingénieur de l'École des Mines (Paris). Administrateur d'Axa, Faurecia. Président de Cytec Industries Inc. |
|
| M. Bernard de Laguiche (F/ BR) |
1959 | 2006 | 2017 Maîtrise en économie et administration des entre Membre du Comité Exécutif prises, HSG (Université de Saint-Gall, Suisse) jusqu'au 30 septembre 2013, Administrateur délégué de Solvac SA, Président du Administrateur Conseil d'Administration de Peroxidos do Brasil Membre du Comité des Finances et Ltda, Curitiba. membre du Comité d'Audit depuis le 13 mai 2014 |
8/8 | |
| M. Jean-Marie Solvay (B) |
1956 | 1991 | 2020 Administrateur Membre de l'Innovation Board |
Advanced Management Programme – Insead. CEO d'Albrecht RE Immobilien GmbH & Co. KG., Berlin (Allemagne), Président du Conseil d'Adminis tration des instituts internationaux de Solvay. |
8/8 |
| M. Denis Solvay (B) |
1957 | 1997 | 2018 Ingénierie des affaires – Solvay Business School Administrateur (Université Libre de Bruxelles). Membre du Comité des Rémunéra Abelag Holding, SA. Administrateur bénévole de tions et du Comité des Nominations l'institut de soins ANBCT et de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. |
8/8 | |
| Prof. Dr Bernhard Scheuble (D) |
1953 | 2006 | 2018 Administrateur indépendant Président du Comité d'Audit |
Maîtrise en physique nucléaire & doctorat en display physics (Université de Fribourg – Allemagne). Ancien Président du Comité Exécutif de Merck KGaA (Darmstadt) et ancien membre du Conseil d'Administration d'E. Merck OHG. |
7/8 |
(1) Activité à temps plein dans le groupe Solvay.
| Année de naissance |
Année de la première nomination |
Mandats Solvay SA et date d'échéance du mandat d'Adminis trateur |
Diplômes et activités en dehors de Solvay | Présence aux séances du Conseil d'Administration en 2016 |
|
|---|---|---|---|---|---|
| M. Charles Casimir Lambert (B) |
1967 | 2007 | 2019 Administrateur indépendant Membre du Comité d'Audit |
MBA de la Columbia Business School (New York)/London Business School (Londres), Maîtrise (Lic. oec. HSG) en sciences économiques, gestion et finance (Université de Saint-Gall, Suisse) Gestion des intérêts familiaux à travers le monde. |
8/8 |
| M. Hervé Coppens d'Eeckenbrugge (B) |
1957 | 2009 | 2017 Maîtrise en droit de l'Université de Louvain-la Administrateur indépendant Neuve (Belgique), diplôme en sciences écono Membre du Comité des Finances et miques et commerciales de l'ICHEC (Belgique). du Comité d'Audit Jusqu'au 30 juin 2013, Administrateur du groupe Petercam sa, Administrateur de Vital Renewable Energy Company LLC (Delaware). Administrateur indépendant, VISONARITY AG (Bâle, Suisse). |
8/8 | |
| M. Yves Thibault de Silguy (F) |
1948 | 2010 | 2019 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunéra tions et Président du Comité des Nominations Membre du Comité des Finances |
Maîtrise en droit de l'Université de Rennes, DES en droit public de l'Université de Paris I, diplôme de l'Institut d'Études Politiques de Paris et de l'École Nationale d'Administration (ENA). Vice-Président et Administrateur référent du Conseil d'Administration du groupe VINCI, Président du Conseil de Surveillance de Sofisport (France), Administrateur de la banque VTB (Moscou) et Président d'YTSeuropaconsultants. |
7/8 |
| Mme Evelyn du Monceau (B) |
1950 | 2010 | 2017 Administrateur indépendant Membre du Comité des Rémunéra tions et du Comité des Nominations |
Maîtrise en sciences économiques appliquées de l'Université catholique de Louvain. Vice-Président du Conseil d'Administration et Président du Comité des Rémunérations et des Nominations d'UCB SA, Membre du Conseil d'Administration de la Financière de Tubize SA, Membre de la Commission de gouvernance d'entreprise. |
8/8 |
| Mme Françoise de Viron (B) |
1955 | 2013 | 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunéra tions et du Comité des Nominations |
Doctorat en sciences (UCL, Louvain-la-Neuve). Maîtrise en sociologie (UCL, Louvain-la-Neuve). Professeur à la faculté de psychologie et de sciences de l'éducation et à la Louvain School of Management (UCL), Chercheuse au sein du CRECIS (Centre for Research in Entrepreneurial Change and Innovative Strategies), du GIRSEF (Groupe Interdisciplinaire de Recherche en Socialisation, Éducation et Formation) et du RIFA (Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Formation d'Adultes) à l'UCL. Présidente et Administratrice du réseau européen AISBL EUCEN – European Univer sities Continuing Education network. |
7/8 |
(1) Activité à temps plein dans le groupe Solvay.
| Année de naissance |
Année de la première nomination |
Mandats Solvay SA et date d'échéance du mandat d'Adminis trateur |
Diplômes et activités en dehors de Solvay | Présence aux séances du Conseil d'Administration en 2016 |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Mme Amparo Moraleda Martinez (ES) |
1964 | 2013 | 2017 Administrateur indépendant, Membre du Comité des Rémunéra tions et du Comité des Nominations |
Diplômée en génie industriel, ICAI (Espagne), MBA, IESE Business School (Espagne). Ancien Directeur Général d'IBM Espagne, Portugal, Grèce, Israël et Turquie. Ancien Directeur des Opérations (COO), Division internationale (Espagne) et ancien CEO par intérim, Scottish Power (Royaume-Uni) d'Iberdrola. Membre du Conseil d'Administration des sociétés cotées suivantes : Airbus Group, Faurecia (France), Caixabank (Espagne). Membre du Conseil d'Administration du Conseil supérieur de recherche scientifique (Consejo Superior d'Investi gaciones Cientificas). Membre de l'Académie Royale espagnole des Sciences économiques et finan cières. |
|
| Mme Rosemary Thorne (UK) |
1952 | 2014 | 2018 Administrateur indépendant Membre du Comité d'Audit |
Diplômée (avec mention) en mathématiques et sciences économiques de l'Université de Warwick. Membre du Chartered Institute of Management Accountants FCMA et CGMA. Membre de l'Association of Corporate Treasurers FCT. Ancien Directeur financier (CFO) de J. Sainsbury, Bradford & Bingley et Ladbrokes. Membre du Conseil d'Administration et Président du Comité d'Audit de Santander UK (jusqu'à fin juin 2015) et de Smurfit Kappa Group (Irlande). First Global Trust Bank (Royaume-Uni), jusqu'au 19 octobre 2016. |
|
| M. Gilles Michel (F) |
1956 | 2014 | 2018 Administrateur indépendant Membre du Comité des Finances |
École Polytechnique. École Nationale de la Statistique et de l'Adminis tration Économique (ENSAE). Institut d'Études Politiques (IEP). Ancien CEO « Ceramics & Plastics » de Saint-Gobain (France). Ancien membre du Conseil d'Administration de PSA (France). Ancien CEO du Fonds stratégique d'Investissement (FSI) (France). Président & CEO d'Imerys (France) (entreprise cotée). Administrateur indépendant d'IBL. |
8/8 |
| Mme Marjan Oudeman (NL) |
1958 | 2015 | 2019 Administrateur indépendant, Membre du Comité d'Audit depuis le 12 mai 2015 |
Diplômée en droit, Université de Groningue (Pays Bas). Summer Program American Law, Columbia University (NY) (États-Unis), Université d'Amsterdam et Université de Leyde (Pays-Bas). Maîtrise en économie et administration des entre prises (Business Administration), Simon E. Business School, Université de Rochester, New York (États Unis) et Université Érasme de Rotterdam (Pays Bas). Membre du Conseil d'Administration de Statoil ASA. Membre du Conseil d'Administration de SHV Holdings N.V. (Pays-Bas) Président du Comité Exécutif de l'Université d'Utrecht, Membre du Conseil de Surveillance du Koninklijke Concertgebouw (Pays-Bas) Président du Conseil d'Administration de Ronald McDonald Children's Fund Membre du Conseil de Surveillance du Rijks museum (Pays-Bas) |
7/8 |
(1) Activité à temps plein dans le groupe Solvay.
La composition du Conseil d'Administration présente les caractéristiques suivantes :
En 2016, le Conseil d'Administration s'estréuni 8 fois. La participation de chaque Administrateur estreprise dans la Déclaration, à la section 4.1.1. Structure et composition.
En 2016, les principaux domaines de discussion, de revue et de décision du Conseil d'Administration étaient les suivants : analyse annuelle de la stratégie du Groupe, analyse des projets stratégiques (acquisitions, désinvestissements, dépenses en capital, etc.), approbation des rapports financiers trimestriels et propositions de dividendes à l'AGA, rapport financier trimestriel, rapports des Comités du Conseil d'Administration, Gouvernance du Groupe, responsabilité sociale d'entreprise et politique de durabilité, gestion des risques, politiques de rémunération et plan de rémunération variable à long terme (LTI), planning de la succession au niveau du Conseil et du Management, restructurations intragroupe, propositions de rapports et de résolutions à l'Assemblée Générale.
En 2016, il n'y a pas eu de transactions ou relations contractuelles faisant apparaître des conflits d'intérêts au sein du Groupe ni au sein du Conseil d'Administration.
En 2016, Le Conseil d'Administration a confié son évaluation à un tiers indépendant chargé de lui communiquer des opportunités d'amélioration conformes aux meilleures pratiques. Cette évaluation a lieu tous les deux à trois ans. Elle porte en premier lieu sur la composition, le fonctionnement, l'information et les interactions du Conseil d'Administration avec la direction générale, ainsi que sur la composition et le fonctionnement de ses Comités. Les membres du Conseil d'Administration ont été invités à s'exprimer sur ces différents points au cours d'entretiens conduits à partir d'un questionnaire et menés par un consultant externe.
L'évaluation soulignait les progrès réalisés surle bon fonctionnement général du Conseil et de ses Comités depuis la précédente évaluation réalisée en 2013.
Les améliorations relevées à la fin de ce processus d'évaluation tiennent à l'optimisation du contenu des assemblées, des visites et des programmes de déplacement, au niveau de détail des rapports des différents Comités au Conseil d'Administration, ainsi qu'à l'identification des besoins de formation.
En 2016, le CEO a fait appel à plusieurs cadres dirigeants dans les présentations au Conseil d'Administration sur des sujets relatifs aux domaines opérationnels et fonctionnels, permettant au Conseil d'être informé sur des sujets dépassant le cadre des décisions immédiates.
Comme chaque année, le Conseil d'Administration s'est rendu sur des sites industriels et de recherche. En 2016, le Conseil a ainsi visité des sites industriels, des centres de R&I et des Customer Centers de la GBU Composite Materials (ex Cytec) au Royaume-Uni.
De plus, une session de formation sur le développement durable a été organisée afin d'améliorer encore le niveau de sensibilisation et de connaissance du Conseil d'Administration sur ce thème et son évolution, la mise en œuvre de la politique du Groupe en la matière et la réalisation des objectifs qui y sont liés.
Le Conseil d'Administration a mis en place les Comités spécialisés permanents suivants : le Comité d'Audit, le Comité des Finances, le Comité des Rémunérations et le Comité des Nominations.
Tous les mandats des membres des divers Comités sont arrivés à échéance le 10 mai 2016, à la date de l'Assemblée Générale Ordinaire. Ils ont été renouvelés pour une durée de deux ans qui se terminera à la date de l'Assemblée Générale Ordinaire de 2018.
La composition des quatre Comités du Conseil d'Administrationest la suivante :
| Comité d'Audit | Comité des Finances | Comité des Rémunérations |
Comité des Nominations |
|
|---|---|---|---|---|
| M. Nicolas Boël | Président | Président | Membre | |
| M. Jean-Pierre Clamadieu | Membre | |||
| M. Bernard de Laguiche | Membre | Membre | ||
| M. Denis Solvay | Membre | Membre | ||
| Prof. Dr Bernhard Scheuble | Président | |||
| M. Charles Casimir-Lambert | Membre | |||
| M. Hervé Coppens d'Eeckenbrugge | Membre | Membre | ||
| M. Yves-Thibault de Silguy | Membre | Membre | Président | |
| Mme Evelyn du Monceau | Membre | Membre | ||
| Mme Françoise de Viron | Membre | Membre | ||
| Mme Amparo Moraleda Martinez | Membre | Membre | ||
| Mme Rosemary Thorne | Membre | |||
| M Gilles Michel | Membre | |||
| Mme Marjan Oudeman | Membre |
Le Conseil d'Administration a créé un Comité d'Audit dont la composition, le rôle, les missions et le fonctionnement sont entre autres décrits dans son règlement d'ordre intérieur, qui est annexé à la Charte.
Le Comité d'Audit se compose d'au moins trois administrateurs non exécutifs et qui sont en majorité indépendants. Les Administrateurs membres de ce Comité d'Audit satisfont au critère de compétence de par leur formation et l'expérience acquise au cours de leurs fonctions antérieures (voir section 4.1.1 relative à la composition du Conseil d'Administration). Le secrétariat de ce Comité est assuré par un juriste interne du Groupe.
Ce Comité s'est réuni six fois en 2016, dont quatre fois avant les diverses réunions du Conseil d'Administration portant sur la publication de résultats périodiques (trimestriels, semestriels et annuels). La participation des membres du Comité d'Audit à ces réunions était très élevée (100 %).
À chacune de ses séances, le Comité d'Audit entend les rapports du Directeur Financier, du directeur de l'Audit Interne du Groupe et du commissaire chargé de l'audit externe (Deloitte, représenté par M. Michel Denayer). Il examine également le rapport trimestriel du Group General Counsel à propos des litiges importants en cours, ainsi que les rapports sur les litiges fiscaux et ceux relatifs à la propriété intellectuelle. Il se réunit seul avec le commissaire chargé de l'audit externe chaque fois qu'il l'estime utile. Le Président du Comité Exécutif et CEO (M. Jean-Pierre Clamadieu) est invité, avec tous les autres membres du Conseil d'Administration, à débattre une fois par an des principaux risques auxquels le Groupe est exposé.
Le Conseil d'Administration a créé un Comité des Finances dont la composition, le rôle, les missions et le fonctionnement sont entre autres décrits dans son règlement d'ordre intérieur, qui est annexé à la Charte.
M. Karim Hajjar (membre du Comité Exécutif et Directeur Général Finance) est invité à participer aux réunions du Comité des Finances.
Le Secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Ce Comité s'est réuni quatre fois en 2016. La participation des membres du Comité des Finances a été très soutenue (100 %).
Le Comité donne son avis sur des questions financières, telles que le niveau du dividende et de son acompte, le niveau et les devises d'endettement au vu de l'évolution des taux d'intérêts, la couverture des risques de change et des risques énergétiques, la politique de couverture des plans de rémunérations variables à long terme, le contenu de la communication financière et le financement de grands investissements. Il finalise la préparation des communiqués de presse concernant les résultats trimestriels. Il peut également être appelé à exprimer des opinions sur les politiques du Conseil d'Administration sur ces sujets.
Le Conseil d'Administration a créé un Comité des Rémunérations dont la composition, le rôle, la mission et le fonctionnement sont entre autres décrits dans son règlement d'ordre intérieur, qui est annexé à la Charte.
La majorité des membres de ce Comité a le statut d'Administrateur indépendant au sens de la loi. Le Comité des Rémunérations dispose de l'expertise nécessaire pour l'exercice de ses missions.
Le Président du Comité Exécutif est invité aux réunions, sauf pourles sujets qui le concernent personnellement.
Le Secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Le Directeur Général des Ressources Humaines du Groupe prépare les réunions et y assiste.
Ce Comité s'est réuni deux fois en 2016. La participation des membres du Comité des Rémunérations a été très soutenue (100 %).
Le Comité des Rémunérations accomplit les missions qui lui sont dévolues par la loi. En particulier, il conseille le Conseil d'Administration surla politique et le niveau de rémunération des membres du Conseil d'Administration et du Comité Exécutif. Il est informé chaque année de la rémunération de la Directon Générale. Il donne également son avis au Conseil d'Administration et/ou au Comité Exécutif sur les principales politiques du Groupe en matière de rémunération (y compris les plans de rémunération variable à long terme). Il prépare également le rapport de rémunération.
Le Conseil d'Administration a créé un Comité des Nominations dont la composition, le rôle, la mission et le fonctionnement sont entre autres décrits dans son règlement d'ordre intérieur, qui est annexé à la Charte.
Le Comité des Nominations est composé majoritairement d'Administrateurs non exécutifs indépendants.
Le Président du Comité Exécutif est invité aux réunions, sauf pourles sujets qui le concernent personnellement.
Le Secrétaire de ce Comité est M. Michel Defourny.
Ce Comité s'est réuni trois fois en 2016. La participation des membres du Comité des Nominations a été très soutenue (100 %).
Le Comité des Nominations donne son avis sur les nominations au sein du Conseil d'Administration (Présidence, nouveaux membres, renouvellements et Comités), aux postes du Comité Exécutif (Présidence et membres) ainsi qu'aux fonctions des la Direction Générale.
Le rôle, la mission, la composition, le fonctionnement et l'évaluation du Comité Exécutif sont décrits en détail dans la Déclaration. De plus, le règlement d'ordre intérieur du Comité Exécutif est annexé à la Charte.
Le 31 décembre 2016, le Comité Exécutif était composé de cinq membres suivants :
| Année de naissance |
Année de la première nomination |
Échéance des mandats |
Diplômes et principales activités au sein de Solvay | Présence aux séances en 2016 |
|
|---|---|---|---|---|---|
| M. Jean-Pierre Clamadieu (F) |
1958 | 2011 | 2017 | Diplôme d'ingénieur de l'École des Mines (Paris). Président du Comité Exécutif et CEO. |
17/17 |
| M. Vincent De Cuyper (B) |
1961 | 2006 | 2018 | Diplôme d'ingénieur chimique (Université catholique de Louvain), Master en gestion industrielle (Université catholique de Louvain), programme de management intensif (AMP) de Harvard. Membre du Comité Exécutif |
17/17 |
| M. Roger Kearns (US) |
1963 | 2008 | 2018 | Bachelor in sciences – Engineering Arts (Georgetown College – Georgetown), Baccalauréat en sciences – Génie chimique (Georgia Institute of Technology – Atlanta), MBA (Stanford University). Membre du Comité Exécutif. |
17/17 |
| M. Karim Hajjar (UK) |
1963 | 2013 | 2017 | BSC (avec distinction) en sciences économiques (The City University, Londres). Chartered Accountancy (ICAEW) Qualification. Membre du Comité Exécutif et CFO. |
17/17 |
| M. Pascal Juéry (F) | 1965 | 2014 | 2018 | Diplômé de l'European Business School of Paris (ESCP – Europe). Membre du Comité Exécutif. |
17/17 |
Le 1 er mai, le 1 er juillet et le 1 er janvier 2016, le Conseil d'Administration a renouvelé les mandats respectifs de Messieurs Vincent De Cuyper, Roger Kearns et Pascal Juéry au sein du Comité Exécutif pour une période de deux ans. Ces mandats prendront respectivement fin le 1 er mai, le 1 er juillet et le 1er janvier 2018.
En tant qu'organe consultatif du Conseil d'Administration, le Comité des Rémunérations exécute les missions prévues à l'article 526 alinéa §5 du Code des sociétés. Il conseille le Conseil d'Administration sur :
Le Comité des Rémunérations rédige également le rapport de rémunération annuel à intégrer dans le Rapport de Gouvernance d'entreprise et est informé chaque année des rémunérations de la Direction Générale.
Le Comité des Rémunérations dispose de l'expertise nécessaire pour l'exercice de ses missions.
Les Administrateurs de Solvay SA sontrétribués par des émoluments fixes dont la base commune est déterminée par l'Assemblée Générale Ordinaire et le complément par le Conseil d'Administration sur la base de l'article 26 des statuts, à savoir :
Le Président du Conseil d'Administration est le seul Administrateur non exécutif à disposer d'une infrastructure permanente fournie par le Groupe (bureau, secrétariat, véhicule). Les autres Administrateurs non exécutifs reçoivent l'appui logistique du Secrétariat Général en fonction de leurs besoins. La Société veille par ailleurs à souscrire des polices d'assurance usuelles pour couvrir les activités que les membres du Conseil d'Administration exercent dans le cadre de leur mandat.
| 2016 | 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Dont jetons de présence du Conseil d'Administration et |
Dont jetons de présence du Conseil d'Administration et des |
|||
| En euros | Montant brut | des Comités | Montant brut | Comités |
| N. Boël | ||||
| Émoluments fixes + jetons de présence | 67 000 | 32 000 | 75 000 | 40 000 |
| Supplément « Article 27 » | 250 000 | 250 000 | ||
| D. Solvay | 74 500 | 39 500 | 82 500 | 47 500 |
| J-P. Clamadieu | 67 000 | 32 000 | 75 000 | 40 000 |
| J-M. Solvay | 67 000 | 32 000 | 75 000 | 40 000 |
| G. de Selliers de Moranville(1) | 41 701 | 29 000 | ||
| B. de Laguiche | 101 000 | 66 000 | 99 500 | 64 500 |
| B. Scheuble | 99 000 | 64 000 | 101 000 | 66 000 |
| C. Casimir-Lambert | 91 000 | 56 000 | 95 000 | 60 000 |
| H. Coppens d'Eeckenbrugge | 101 000 | 66 000 | 103 500 | 68 500 |
| E. du Monceau | 74 500 | 39 500 | 78 500 | 43 500 |
| Y-T. de Silguy | 85 000 | 50 000 | 93 000 | 58 000 |
| A. Moraleda | 66 500 | 31 500 | 82 500 | 47 500 |
| F. de Viron | 74 500 | 39 500 | 82 500 | 47 500 |
| G. Michel | 77 000 | 42 000 | 87 500 | 52 500 |
| R. Thorne | 91 000 | 56 000 | 95 000 | 60 000 |
| M. Oudeman(2) | 87 000 | 52 000 | 50 298 | 28 000 |
| 1 473 000 | 698 000 | 1 567 500 | 792 500 |
(1) Jusqu'au 12 mai 2015.
(2) À partir du 12 mai 2015.
La politique de rémunération de Solvay vise à garantir que son Comité Exécutif soit rémunéré conformément à ses succès et à sa contribution aux performances de Solvay.
En règle générale, Solvay cherche à se positionner au niveau ou autour du niveau moyen du marché pertinent pour les salaires de base et les avantages sociaux. La rémunération variable, tant sur le court terme que sur le long terme, est conçue pour garantir de meilleures performances. Les employés les plus performants peuvent atteindre une rémunération effective globale se situant autour du quartile supérieur.
Le système de rémunération de Solvay a été conçu selon les principes suivants :
La structure de rémunération de notre Comité Exécutif a été conçue selon le principe de « rémunération liée au résultat » approuvé par le Conseil d'Administration, qui se concentre sur les performances de l'entreprise à court et long terme.
Le niveau et la structure de cette enveloppe de rémunération sont alignés sur les pratiques du marché pour des fonctions similaires dans une organisation comparable.
Solvay évalue les pratiques de la concurrence en prenant pour référence une sélection d'entreprises européennes, actives dans les secteurs chimique et industriel, d'envergure internationale et dont le chiffre d'affaires annuel et les effectifs sont relativement proches des siens. La composition de ce groupe est revue régulièrement pour s'assurer qu'elle continue à refléter l'orientation stratégique de l'entreprise.
Il est actuellement composé de 17 sociétés multinationales européennes dont le siège social est établi dans six pays européens (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse) et qui sont actives dans le secteur de la chimie et/ou de l'industrie.
Les données relatives au marché international sont obtenues auprès du consultant internationalement reconnu Willis Towers Watson, spécialisé en matière de rémunération.
Aucun changement majeur dans la structure de l'enveloppe de rémunération du Président et des membres du Comité Exécutif n'est prévu en 2017 et 2018.

La structure de rémunération comporte les composantes suivantes
(*) Le nombre correspondant de stock-options est déterminé à la date d'attribution, sur la base de la juste valeur de marché des stock-options. La valeur des unités d'actions liées à la performance est le prix de clôture de l'action à la date d'attribution.
Le salaire de base reflète les responsabilités de la fonction, les caractéristiques de la mission, ainsi que le niveau d'expérience et d'aptitudes. Il est payé chaque mois au comptant. Le salaire de base fait l'objet d'une révision annuelle et peut être augmenté si c'est justifié par le marché externe (groupe de comparaison).
Le principal objectif des régimes de retraite et d'assurance est de créer un niveau de sécurité pour nos collaborateurs et les personnes dépendant d'eux au regard de l'âge, de la santé, de l'invalidité et du décès.
Les rémunérations variables à court terme sont liées d'une part à la performance du Groupe et d'autre part aux résultats individuels.
Les rémunérations variables long terme reposent sur un mix à 50/50 entre stock-options (SOP) et unités d'actions de performance (PSU).
Chaque programme annuel de rémunération variable à long terme est soumis à l'approbation préalable du Conseil d'Administration.
Le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut, à son entière discrétion, décider/recommander des gratifications individuelles de + ou -50 % par rapport au montant cible de rémunération variable à long terme octroyé à un collaborateur individuel afin de récompenser des résultats ou des circonstances spécifiques ou exceptionnelles ou de signaler une performance insuffisante, tout en respectant la répartition à 50/50 entre stock-options et Unités d'Actions de Performance.
Le plan offre un véhicule de rémunération à long terme (LTI) compétitif conforme aux pratiques belges. Il a pour but d'inciter l'équipe dirigeante de Solvay à œuvrer à la réalisation de rendements solides et durables pourles actionnaires tout en offrant à la Société un solide outil de rétention.
Le plan SO offre à chaque bénéficiaire le droit d'acheter des actions Solvay à un prix d'exercice correspondant à la juste valeur du marché des actions à la date d'attribution. Ces actions n'ont aucune valeur intrinsèque à ce moment précis et ne généreront un gain potentiel pour les bénéficiaires que si le cours de Bourse augmente.
La législation belge prévoit que les impôts sur les stock-options soient payés à la date d'attribution. Selon les pratiques belges, aucune performance n'est donc liée au moment de la période d'acquisition des stock-options.
Le Conseil d'Administration détermine chaque année le nombre des stock-options distribuables selon leur juste valeur économique à la date d'attribution, sur la base d'une formule financière Black Scholes. Le volume total d'options disponible est ensuite attribué aux cadres dirigeants de la Société selon l'importance de leur position individuelle/contribution à la réussite du groupe Solvay.
Le programme des Unités d'Actions de Performance (PSU) assure l'alignement avec la pratique du marché, ce qui permet à Solvay de rester compétitive afin d'attirer et de retenir des talents tout en offrant un outil plus performant pour inciter les dirigeants clés à contribuer à la réalisation des ambitions de la roadmap de Solvay.
Le plan PSU prévoit un paiement en cash au terme de trois ans sous réserve d'atteinte d'objectifs de performance préétablis (évolution à long terme de l'EBITDA et du CFROI sur base de cette période de trois ans), avec un ajustement de +/-20 % en fonction de la performance réelle par rapport aux objectifs initiaux préétablis. Le versement minimum peut varier entre zéro si la performance minimum requise ou le « seuil » n'est pas atteint, 80 % si le « seuil » minimum de performance est atteint et jusqu'à 120 % si la performance dépasse le plafond de performance préétabli.
Concernant les PSU, c'est également le Conseil d'Administration qui détermine l'enveloppe distribuable selon la valeur de clôture du titre Solvay à la date d'attribution. Le volume total de PSU disponible est ensuite attribué aux cadres supérieurs de la Société selon leur capacité attendue à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs Solvay.
Le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut, à sa seule discrétion, évaluer l'atteinte des objectifs et le Comité Exécutif (ou le Conseil d'Administration en ce qui concerne les membres du Comité Exécutif) peut également réévaluer les objectifs à atteindre en cas d'évolution significative du périmètre ou de toute autre circonstance imprévue.
Le paiement 2013 du programme PSU représente 45,5 % de l'objectif basé sur les réalisations CFROI & REBITDA pour la période 2013-2015.
Le Conseil d'Administration a décidé qu'un tel paiement ne reflétait pas la transformation exceptionnelle du Groupe suite à l'acquisition de Cytec et son intégration sur la période 2013-2015. Il a donc été décidé d'augmenter le paiement à 54,25 % (dividende et variation de prix de l'action compris).
À partir du plan 2017, un nouveau paramètre sera introduit dans notre plan PSU. Solvay a publiquement renforcé sa position sur la création de valeur, qui recouvre tant les indices financiers qu'extrafinanciers.
Pour aligner les LTI sur la définition élargie que Solvay donne de la création de valeur durable, une partie de la valeur sera désormais liée à l'amélioration de la performance de Solvay en matière de durabilité, en particulier, l'intensité des émissions de gaz à effet de serre. Les nouveaux critères, applicables à partir des LTI attribuées en 2017, seront donc les suivants :
L'enveloppe de rémunération du Président du Comité Exécutif est entièrement conforme à l'article 520 ter du Code des sociétés et a été fixée par le Conseil d'Administration sur la base des recommandations du Comité des Rémunérations.
L'article 520 ter du Code belge des Sociétés prévoit qu'à partir de l'exercice 2011, sauf dispositions statutaires contraires ou approbation expresse de l'Assemblée Générale des Actionnaires, un quart au moins de la rémunération variable doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins deux ans et un autre quart au moins doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins trois ans.
Le salaire de base du Président du Comité Exécutif reste au niveau de 1,1 million d'euros et correspond à la médiane du marché des pairs de Solvay.
En matière de droits de pension extra-légale, en raison de son statut d'indépendant en Belgique, le CEO a un régime contractuel individuel spécifique, avec ses propres règles en matière de pension, de décès et d'invalidité, qui reflètent les conditions qu'il avait auparavant chez Rhodia.
La rémunération variable à court terme est fixée à 100 % du salaire de base avec un maximum de 150 %. La rémunération variable à court terme est basée sur la réalisation d'objectifs prédéfinis :
La rémunération variable à long terme est composée d'un mix de 50/ 50 de stock-options et d'unités d'actions de performance (PSU) avec un objectif économique annuel fixé à 150 % du salaire de base avec une guidance de maximum 200 % de ce salaire de base.
La conception du plan de rémunération variable à long terme de Solvay est soumise à l'appréciation définitive du Conseil d'Administration. L'engagement pris par Solvay de proposer un système de rémunération compétitif et stimulant à son CEO se traduit dans son mix de rémunération, dans la mesure où son objectif de rémunération variable global dépasse largement son salaire de base.

Rémunération totale cible du CEO pour 2016
Sur la base de l'évaluation de la réalisation des objectifs individuels prédéfinis par le Conseil d'Administration et de l'atteinte des indicateurs économiques et de développement durable collectifs du Groupe, le package de rémunération 2016 du Président du Comité Exécutif était établi comme suit:
| En euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Rémunération de base | 1 100 000 | 1 100 000 |
| Rémunération variable (rémunération variable court terme)(1) | 1 325 500 | 1 507 000 |
| Unités d'actions de performance 2013 (en numéraire)(2) | 406 879 | Pas d'application |
| Pension et couverture décès et invalidité (coûts payés ou provisionnés) | 698 601 | 757 546 |
| Autres composantes de la rémunération(3) | 15 279 | 15 279 |
(1) Payée en avril 2017
(2) Premier plan introduit en 2013 couvre 2013-2015). Paiement en juin 2016.
(3) Véhicule de société
La rémunération variable annuelle est fixée à 100 % du salaire de base avec un maximum de 150 %.
Chaque mesure de performance peut varier de 0 % à 200 % de réalisation mais le paiement maximal est plafonné à 150 % de l'objectif.
La rémunération variable à court terme du CEO pour 2016, d'un montant de 1 325 500 euros, correspond à 120,5 % de sa STI cible.
| Mesures de performance | % du STI | Réalisation | Facteur de calcul | |
|---|---|---|---|---|
| EBITDA sous-jacent (sous contrainte de cash) | 50% | 96% | 48% | |
| Développement durable | 10% | 140% | 14% | |
| Stratégie | 30% | 150% | 45% | |
| Objectifs individuels | People model | 10% | 135% | 13,5% |
| Total | 100% | 120,5% |
| Salaire de base |
x | Rémunération variable cible |
x | Facteur de performance |
= | Récompense définitive |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Versement de la rémunération variable à court terme (STI) |
€ 1 100 000 | x | 100% | x | 120,5% | = | € 1 325 500 |
2016 a été un nouvel exercice solide pour Solvay pour ce qui est de sa performance financière et a été également caractérisé par un pas de plus dans la transformation du Groupe grâce au succès de l'acquisition de Cytec.
Le CEO de Solvay a atteint tous les objectifs fixés par le Conseil d'Administration, notamment pour ce qui est de l'Intégration & des Synergies de Cytec, des Désinvestissements, de la Stratégie R&I de l'Entreprise et du modèle de gestion des ressources humaines, qui comprend la Gestion des Talents et le plan de succession du Comité Exécutif, dans le cadre des équilibres financiers à court et à long terme du Groupe.
En lien avec le succès de l'acquisition de Cytec et les synergies estimées à 100 millions de dollars, la direction a décidé, conformément au principe de la rémunération liée au résultat, d'accorder un bonus d'acquisition au CEO composée d'un montant de 200 000 euros en numéraire et de 35 149 stock-options ; ces dernières restent bloquées durant trois ans et ne seront payées que lorsque le prix de l'action augmentera, s'il augmente.
Depuis lors, les synergies ont été réévaluées à 150 millions de dollars.
En 2016, la valeur faciale de la rémunération variable LTI totale du CEO a atteint 1,65 million d'euros, en ligne avec son objectif LTI fixé à 150 % de son salaire de base. Le gain qui en découlera finalement à la date de paiement dépendra de la réalisation des seuils de performance imposés sur ses unités d'action de performance ainsi que de la performance du titre Solvay en Bourse. Le nombre correspondant de stock-options et d'unités d'actions de performance est calculé selon le modèle Black Scholes.
| Base annuelle | x | Rémunération cible | = | Valeur de la rémuné ration variable |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Unités d'Actions de Perf. – rémunération variable à long terme (LTI) |
€ 1 100 000 | x | (150% / 2) | = | € 825 000 |
| Stock-option – Rémunération variable à long terme (LTI) |
€ 1 100 000 | x | (150% / 2) | = | € 825 000 |
| Total – Rémunération variable à long terme (LTI) | € 1 650 000 |
| Objectif acqui | Paiement en | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| sition PSU 2013 | x | Facteur de calcul | = | numéraire | |
| Unités d'actions de perf. (numéraire) | € 750,000 | x | 54.25% | = | € 406,879 |
En règle générale, les membres du Comité Exécutif ont droit à des prestations de retraite, de décès et d'invalidité reposant surles dispositions des régimes applicables dans leur pays d'origine. D'autres
avantages, tels que les soins médicaux, véhicules de société ou indemnités pour usage de véhicule personnel, sont également proposés selon les règles applicables dans le pays d'accueil. La nature et l'importance de ces autres avantages sont largement conformes à la médiane des pratiques du marché.
| Objectif en % du salaire de base | Mesures de performance | % de la rémunération variable à court terme (STI) |
|---|---|---|
| 70% | EBITDA sous-jacent (sous contrainte de cash) | 60% |
| Développement durable | 10% | |
| Objectifs individuels | 30% | |
| Total | 100% |
L'objectif de rémunération variable des Membres du Comité Exécutif est de 70 % du salaire de base. Ce niveau cible se décompose en trois éléments pondérés comme suit :
La rémunération variable réelle peut varier entre 0 % en cas de mauvaises performances et 200 % de la rémunération cible en cas de performances collectives et individuelles exceptionnelles.
En lien avec le succès de l'acquisition de Cytec et les synergies estimées à 100 millions de dollars, le Conseil d'Administration a décidé d'accorder un bonus d'acquisition de 66 197 stock-options au Comité Exécutif. Ce bonus d'acquisiton est conforme au principe de la rémunération liée au résultat car elle reste bloquée durant trois années et n'est ensuite libérée que dans la mesure où le cours de l'action a monté durant ces trois ans.
Depuis, les synergies ont été revues jusqu'à 150 MUSD.
| Unités d'Actions de Performance (PSU) | Stock-options | |
|---|---|---|
| Comité Exécutif | Rémunération variable cible | Rémunération variable cible |
| € 250 000 | € 250 000 |
| En euros | 2016(1) | 2015(2) |
|---|---|---|
| Rémunération de base | 2 259 531 | 2 182 396 |
| Rémunération variable(3) | 1 802 934 | 1 648 133 |
| Unités d'Actions de Performance (cash) 2013(4) | 406 880 | Pas d'application |
| Pension et couverture décès et invalidité (coûts payés ou provisionnés) | 672 567 | 936 092 |
| Autres composantes de la rémunération(5) | 118 151 | 128 057 |
(1) V. De Cuyper, R. Kearns, K. Hajjar, P. Juéry
(2) V. De Cuyper, R. Kearns, K. Hajjar, P. Juéry.
(3) Paiement 2015 salaire de base à 60 % sur l'objectif – paiement 2016 salaire de base à 70 % sur l'objectif. Paiement en avril de l'exercice suivant.
(4) K. Hajjar exclu (arrivé après la rémunération variable à long terme de 2013)
(5) Indemnités de représentation, chèques-repas, véhicule de société.
La rémunération variable a consisté en une prime annuelle fondée sur la performance réalisée par rapport à des objectifs de performance économique et de développement durable collectifs du Groupe prédéfinis, et sur la performance du membre du Comité Exécutif telle que mesurée par rapport à une série d'objectifs individuels prédéterminés.
L'enveloppe de rémunération des membres du Comité Exécutif respecte pleinement l'art. 520 terdu Code belge des Sociétés.
L'article 520 ter du Code belge des Sociétés prévoit qu'à partir de l'exercice 2011, sauf dispositions statutaires contraires ou approbation expresse de l'Assemblée Générale des Actionnaires, un quart au moins de la rémunération variable des membres du Comité Exécutif doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins deux ans et un autre quart au moins doit être basé sur des critères de performance prédéterminés et objectivement mesurables sur une période d'au moins trois ans.
Les membres du Comité Exécutif reçoivent les stock-options et les unités d'actions de performance décrites plus haut. Par contre, ils ne reçoivent pas d'actions.
Les dépenses des membres du Comité Exécutif, y compris celles du Président, sont régies par les mêmes règles que celles applicables à tous les cadres du Groupe, à savoir la justification, poste par poste, de tous les frais professionnels. Les frais privés ne sont pas pris en charge.
En cas de frais mixtes, professionnels et privés (par exemple, en matière de véhicules), une règle proportionnelle est appliquée, comme à tous les cadres au même poste.
En matière d'assurance, la Société prévoit, pour les membres du Comité Exécutif, le même type de couverture que pour ses cadres supérieurs.
En matière de pension et de couverture de retraite et décès, les membres du Comité Exécutif se voient accorder des prestations reposant en principe sur les dispositions des plans applicables aux cadres supérieurs dans leur pays de base.
En 2016, sur proposition du Comité des Rémunérations, le Conseil d'Administration a attribué des stock-options à quelque 70 cadres supérieurs du Groupe. Le prix d'exercice s'élève à 75,98 euros par stock option, avec une période d'acquisition de trois ans. Les membres du Comité Exécutif ont reçu au total 208 260 options en mars 2016 (bonus d'acquisition inclus) contre 93 068 en 2015(1) .
En sus des stock-options, le Conseil d'Administration a attribué des unités d'actions de performance à quelque 450 dirigeants du Groupe, prévoyant un paiement au terme de trois ans sous réserve de la réalisation des objectifs de performance prédéfinis (EBITDA et CFROI sous-jacents). Il a été attribué aux membres du Comité Exécutif un total de 23 425 unités d'actions de performance (PSU) en mars 2016, contre 17 264 en 2015(2) .
| Pays | Nom | Fonction | Nombre de stock-options(1) |
Nombre de PSU |
|---|---|---|---|---|
| Belgique | Clamadieu, Jean‑Pierre | Président du Comité Exécutif | 83 479 | 10 589 |
| Belgique | De Cuyper, Vincent | Membre du Comité Exécutif | 20 211 | 3 209 |
| Belgique | Kearns, Roger | Membre du Comité Exécutif | 49 502 | 3 209 |
| Belgique | Hajjar, Karim | Membre du Comité Exécutif | 34 857 | 3 209 |
| Belgique | Juéry, Pascal | Membre du Comité Exécutif | 20 211 | 3 209 |
| TOTAL | 208 260 | 23 425 |
(1) Récompense exceptionnelle comprise
| Stock-options | 31 décembre 2016 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pays | Nom | Détenues au 31 décembre 2015 |
Attribuées en 2016 |
Exercées en 2016 |
Arrivées à échéance en 2015 |
Détenues | Exerçables | Non exerçables |
| Belgique | Clamadieu, Jean‑Pierre |
170 346 | 83 479 | 0 | 0 | 253 825 | 65 188 | 188 637 |
| Belgique | De Cuyper, Vincent |
64 816 | 20 211 | 0 | 0 | 85 027 | 31 175 | 53 852 |
| Belgique | Kearns, Roger | 94 289 | 49 502 | 0 | 0 | 143 791 | 60 648 | 83 143 |
| Belgique | Hajjar, Karim | 21 164 | 34 857 | 0 | 0 | 56 021 | 0 | 56 021 |
| Belgique | Juéry, Pascal | 49 601 | 20 211 | 0 | 0 | 69 812 | 15 960 | 53 852 |
| TOTAL | 400 216 | 208 260 | 608 476 | 172 971 | 435 505 |
(1) Stock-options : (1) La juste valeur des stock-options Black Scholes accordées pour 2015 était de 26,09 euros contre 17,07 en 2016.
(2) Le prix de l'action PSU accordée pour 2015 était de 124,90 euros contre 77,91 euros pour 2016.
Les membres du Comité Exécutif, y compris le Président, ont, dans le cadre de leurs responsabilités, des mandats d'Administrateur dans les filiales du Groupe.
Lorsque ces mandats sont rémunérés, cette rémunération est intégrée dans les montants cités précédemment, que le mandat soit assumé à titre de salarié ou à titre indépendant au sens de la législation locale.
Aucun membre du Comité Exécutif, y compris le Président, ne bénéficiera d'une indemnité de départ liée à l'exercice de son mandat. En cas de cessation anticipée de fonction, seul le système légal est d'application.
Le contrat de M. Jean-Pierre Clamadieu contient une clause de nonconcurrence d'une durée de 24 mois, la rémunération prévue ne pouvant excéder 12 mois de salaire.
Les contrats des membres du Comité Exécutif ne comportent pas de clause prévoyant un droit de recouvrement de la rémunération variable en cas d'information financière erronée.
Le Groupe a instauré un système de contrôle interne visant à fournir une assurance raisonnable en termes de (i) conformité aux lois et règlements en vigueur, (ii) mise en œuvre des politiques et objectifs fixés par la direction générale, (iii) fiabilité des informations financières et extra-financières et (iv) efficacité des processus internes, en particulier ceux contribuant à la protection de ses actifs.
Un niveau d'assurance raisonnable signifie un niveau élevé, mais pas absolu : tout système de contrôle interne a ses limites liées aux erreurs humaines, aux mauvaises décisions ou aux choix effectués au vu du rapport coût/avantage du contrôle.
Ce système comporte cinq composantes : l'environnement de contrôle, le processus d'évaluation des risques, les activités de contrôle, les informations et la communication, et le suivi du contrôle interne.
L'environnement de contrôle est le fondement du système de contrôle interne puisqu'il favorise la prise de conscience et le comportement éthique de tous les collaborateurs. Il est composé de divers éléments qui établissent une structure claire de principes, de règles, de rôles et de responsabilités, tout en montrant l'engagement de la Direction Générale.
Le Management Book décrit l'organisation et la gouvernance du Groupe : ses principes généraux, les rôles et responsabilités du Comité Exécutif (Comex), des Global Business Units et des Fonctions y sont définies, ainsi que leur périmètre. Il établit également un cadre de gestion transposé dans les Management & People Models du Groupe, incluant la responsabilité et la transparence. Le Management Book contient également une matrice d'approbation, indiquant le niveau d'autorité requis pourl'approbation des décisions importantes (obligations financières, contrats de vente ou d'achat, dépenses d'investissement, acquisitions ou cessions et règlements judiciaires). Enfin, il contient 25 « lignes rouges » qui gèrent les risques clés du Groupe. Ces règles sont obligatoires pour tous les collaborateurs.
Le Code de Conduite met en lumière les principes directeurs pour les collaborateurs du Groupe dans leurs activités quotidiennes. Il se base sur une longue tradition de valeurs profondément ancrées dans la culture de la Société. Concernant le rapport financier, le Code dispose que les collaborateurs doivent garantir sa précision et sa conformité aux lois et réglementations en vigueur.
Un service d'assistance téléphonique dédié aux questions d'éthique (Ethics Helpline), géré par une tierce partie, est progressivement mis à disposition des collaborateurs afin de leur permettre de signaler toute violation potentielle du Code de Conduite, s'ils ne peuvent pas passer par leurs supérieurs hiérarchiques ou par le dispositif de suivi de la conformité, ou s'ils souhaitent effectuer le signalement de manière anonyme. La Helpline est à disposition pour signaler tout problème éventuel via Internet dans plus de 45 pays/ régions spécifiques et dans la catégorie générale « autre site ». Tout le monde peut ainsi contacter l'Ethics Helpline depuis n'importe quel point du globe. En outre, l'Ethics Helpline est disponible sur Internet dans plus de 40 langues. La ligne téléphonique permet de sélectionner plus de 20 langues en composant le numéro correspondant. Un numéro vert est tenu à la disposition des collaborateurs de Solvay 24 heures sur 24, 365 jours par an.
Tous ces documents sont largement accessibles sur l'intranet du Groupe et des sessions de formation régulières sur le Code de Conduite sont proposées à tous les collaborateurs.
Des processus standardisés des Ressources Humaines sont en place pour favoriser le développement, la formation et l'évaluation du personnel. Les descriptions des postes clés sont structurées par catégorie professionnelle : Finance a son propre référentiel de descriptions des postes, couvrant les fonctions clés qui permettent d'assurer la ponctualité, la conformité et la qualité de l'information financière.
La prise de risques, dans le respect des lois, des réglementations et du Code de Conduite, dans la réalisation de ses objectifs ambitieux de développement durable, est inhérente au développement des activités et des opérations du Groupe.
La politique de gestion des risques (ERM) de Solvay est décrite dans le Management Book. Cette politique prévoit que le Groupe identifie, quantifie, évalue et gère tous les risques et opportunités potentiellement significatifs pour l'activité en appliquant une gestion systématique des risques intégrée aux décisions et aux actions stratégiques et commerciales. La Gestion du risque d'entreprise est perçue comme un outil de gestion essentiel, qui contribue à la prise des décisions nécessaires à la réalisation des objectifs à court, moyen et long terme de la Société.
Le Comex approuve les politiques et les processus de gestion des risques adoptés au sein du Groupe. Le département Audit Interne et Gestion des Risques (IA/RM) est chargé d'établir un système global et cohérent de gestion des risques au sein du Groupe.
Le processus de gestion des risques considère les objectifs stratégiques de l'organisation et comprend les phases suivantes :
L'effort de gestion des risques de l'entreprise s'appuie sur trois axes :
un exercice annuel de haut en bas qui commence au niveau du Leadership Council (Comex, Présidents de GBU, Directeurs Généraux de Fonction, Présidents de Zone, Directeur de Solvay Business Services et une sélection de cadres dirigeants). Il est complété par un exercice de bas en haut qui évalue les risques au niveau des GBU/fonctions, et se termine par l'examen et la validation d'une liste de risques par le Comité de gestion des risques du Groupe (Comex et Directeurs généraux des fonctions RH, industrielle, juridique et développement durable). Le Comex reçoit régulièrement un tableau de bord des risques du Groupe permettant d'évaluer les risques du Groupe et de suivre le statut des actions d'atténuation entreprises ;
Par ailleurs, l'approche adoptée pour la conception de contrôles internes sur les processus majeurs prévoit une étape d'évaluation des risques, afin de définir les objectifs de contrôle clés à aborder.
C'est notamment le cas pour les processus au niveau des filiales, des services partagés, des GBU ou de l'entreprise conduisant à la production du rapport financier.
De plus amples informations sur les risques sont disponibles dans la section « Gestion des Risques » du rapport annuel, notamment à propos des principaux risques auxquels est confronté le Groupe et des actions entreprises afin de les éviter ou de les atténuer.
Solvay utilise une méthode systématique de conception et de mise en œuvre des activités de contrôle dans les processus les plus significatifs. Les principales responsabilités dans cette méthode sont définies dans le Management Book de Solvay. Le Corporate Process Owner (CPO) est la Direction, le Directeur Général d'une fonction, le sponsor des processus (et des sous-processus). Le Corporate Process Manager (CPM) est responsable de la définition d'un processus standardisé pour le Groupe. Il doit :
Le département Audit Interne et Gestion des Risques accompagne les Corporate Process Managers dans l'identification des principaux risques de processus et dans la conception d'activités de contrôle en fonction des enjeux inhérents à chaque processus. Il les aide également à établir leur plan de contrôle interne annuel (indiquant les problèmes et les contrôles prioritaires pour l'année à venir, ainsi que le plan de déploiement). Ce plan est validé chaque année par un Comité Pilote de contrôle interne présidé par le Directeur financier du Groupe, qui réunit tous les directeurs généraux de fonction. À chaque niveau du Groupe (entreprise, plates-formes de services partagés et GBU), la direction gérant les différents processus est responsable de l'exécution des contrôles.
Les contrôles généraux sur les systèmes d'information couvrent les aspects relatifs à la sécurité pour garantir la protection des données et les aspects relatifs à la qualité pour garantir la meilleure adéquation des solutions (gestion des modifications et des projets) et des services (gestion des activités IS) aux besoins des utilisateurs.
Les contrôles des données financières, sont pour leur part effectués tout au long du processus d'enregistrement/rapport. Par ailleurs, un Guide du Rapport Financier explique de quelle manière les règles IFRS doivent être appliquées à travers le Groupe.
Les éléments financiers sont consolidés chaque mois et analysés à chaque niveau de responsabilité de la Société (par exemple, Solvay Business Services, le directeur financier de l'entité, la fonction Comptabilité et Reporting du Groupe et le Comité Exécutif) et de différentes manières (par exemple, par l'analyse des écarts, par des contrôles de plausibilité et de cohérence, par l'analyse de ratios ou encore par comparaison avec les prévisions).
Les résultats sont également validés trimestriellement par le Comité d'Audit en tenant compte des travaux effectués par l'auditeur externe.
La fonction Communication du Groupe définit et veille à la mise en œuvre d'une politique de communication externe et d'une politique de relations presse. Cette fonction valide les communications externes ayant un impact potentiel au niveau du Groupe (une ligne rouge à ne pas franchir).
Le Groupe maintient de vastes canaux de communication permettant la transmission fluide de toutes les informations pertinentes vers la base depuis le plus haut niveau de la direction et vers le haut depuis le niveau opérationnel.
La communication entre la direction et tous les collaborateurs est favorisée par un certain nombre d'outils, comme l'intranet du Groupe ou les lettres d'information électroniques, qui sont utilisés dans les présentations des cadres supérieurs aux différentes équipes réparties dans le monde.
Outre l'analyse mensuelle du reporting effectuée par la fonction Contrôle du Groupe, le Comex effectue chaque trimestre une analyse approfondie de la performance de la GBU, par le biais des comptes rendus sur les prévisions d'activité.
Les systèmes d'informations pour l'ensemble du Groupe sont gérés par Solvay Business Services. La plupart des activités du Groupe sont soutenues par un petit nombre de systèmes ERP intégrés. La consolidation financière est soutenue par un outil dédié.
Concernant la diffusion du rapport financier, Solvay publie ses résultats trimestriels. Avant chaque clôture trimestrielle, le département Comptabilité et Reporting du Groupe transmet des instructions détaillées à toutes les parties concernées.
La publication des résultats fait l'objet de différents contrôles et validations avant publication :
Le Comité d'Audit est chargé du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôle interne. Il supervise le travail du service Audit Interne et Gestion des Risques en matière de suivi financier, opérationnel et portant sur la conformité. En particulier, il vérifie la portée, les programmes et les résultats de l'audit interne et s'assure que les recommandations d'audit sont correctement mises en œuvre. Le rôle et les missions du Comité d'Audit sont décrits en détail dans la Déclaration.
L'audit interne est une activité indépendante et objective d'assurance et de conseil dont le but est d'apporter de la valeur ajoutée et d'améliorer les activités du Groupe. Il permet au Groupe de réaliser ses objectifs par une approche systématique et rigoureuse pour évaluer et améliorer l'efficacité de la gestion des risques et des processus de contrôle et de gouvernance.
Les missions d'audit interne sont planifiées et définies au niveau de leur contenu sur la base d'une analyse des risques ; les diligences se concentrent sur les domaines perçus comme les plus risqués. Toutes les entités consolidées du Groupe reçoivent la visite d'Audit Interne au moins tous les trois ans.
Les recommandations d'Audit Interne sont mises en œuvre par la direction.
D'autres entités réalisent des activités de même ordre dans des domaines très spécifiques. Par exemple :
Le contrôle de la situation financière de la Société, de ses états financiers et de leur conformité avec le Code belge des Sociétés et les Statuts, ainsi que celui des opérations à reprendre dans les états financiers, est confié à un ou plusieurs commissaires désignés par l'Assemblée Générale parmi les membres, personnes physiques ou morales, de l'Institut belge des Réviseurs d'Entreprises.
La mission et les pouvoirs du ou des commissaires sont ceux qui leur sont reconnus par la loi.
L'Assemblée Générale détermine le nombre de commissaires et fixe leurs honoraires conformément à la loi. Les commissaires ont en outre droit au remboursement de leurs frais de déplacement pourle contrôle des sites et sièges administratifs de la Société.
L'Assemblée Générale peut aussi désigner un ou plusieurs commissaire(s) suppléant(s). Les commissaires sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable. Ils ne peuvent être révoqués par l'Assemblée Générale que pour des raisons valables.
Le mandat d'audit de Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL a expiré à l'Assemblée Générale Ordinaire de 2016.
Le Conseil d'Administration, sur proposition du Comité d'Audit, propose à l'Assemblée Générale Ordinaire du 10 mai 2016 le renouvellement du mandat de commissaire de Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL, représentée par M. Michel Denayer, pour une durée de trois ans. Le Conseil propose également de désigner Mme Corine Magnin comme commissaire suppléant de Deloitte Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL pour un terme de trois ans.
L'Assemblée Générale Ordinaire du 10 mai 2016 a adopté ces deux résolutions.
Les honoraires d'audit dus par Solvay SA au titre de l'exercice 2016 se sont élevés à 1,1 million d'euros. Ils englobent l'audit des états financiers de la société et les états financiers consolidés de Solvay SA. Les honoraires supplémentaires d'audit des filiales de Solvay s'élevaient en 2016 à 5,1 millions d'euros, englobant le Groupe Cytec pour tout l'exercice 2016.
Des honoraires supplémentaires autres que d'audit pour un montant de 1,4 million d'euros ont été payés en 2016 par des sociétés filiales de Solvay.
Conformément aux dispositions de l'article 34 de l'Arrêté Royal belge du 14 novembre 2007, la Société publie les éléments suivants :
Au 21 décembre 2015, le capital de la Société s'élevait à 1 588 146 240 euros, correspondant `à 105 876 416 actions ordinaires sans valeur nominale, entièrement libérées.
Toutes les actions Solvay donnent les mêmes droits. Il n'existe pas différentes classes d'actions.
Les Statuts de Solvay ne prévoient aucune restriction à la cession de ses actions.
La Société a été informée que des actionnaires individuels détenant une participation directe dans Solvay ont décidé de se consulter lorsque des questions d'une importance particulièrement stratégique viennent à être soumises par le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale. Chacun de ces actionnaires reste cependant tout à fait libre de son vote. Aucun d'entre eux, seul ou de concert, n'atteint le seuil initial de détention de 3 % requérant une déclaration de transparence.
Solvay n'a pas connaissance de quelque autre accord relatif à un vote parmi ses actionnaires ou de l'existence d'une concertation entre ses actionnaires.
De tels titres sont inexistants.
Il n'y a pas de système d'actionnariat du personnel prévoyant un tel mécanisme.
Chaque action Solvay donne à son détenteur le droit d'exprimer une voix aux Assemblées Générales.
L'article 11 des Statuts de la Société prévoit que cet exercice du droit de vote et des autres droits attachés aux actions détenues en copropriété ou dont l'usufruit et la nue-propriété ont été scindés, ou qui sont engagées, est suspendu jusqu'à la nomination d'un unique représentant autorisé à exercer les droits attachés aux actions.
L'exercice des droits attachés aux actions Solvay détenues par Solvay Stock Option Management est, conformément à la loi, suspendu.
Les Statuts de la Société prévoient que celle-ci sera administrée par un Conseil d'Administration composé de cinq membres au moins, leur nombre étant fixé par l'Assemblée Générale (article 14).
Les Administrateurs sont nommés parl'Assemblée Générale pour un mandat (renouvelable) de quatre ans.
Le Conseil d'Administration soumet à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire la nomination, le renouvellement, la démission, voire la révocation d'un Administrateur. Il soumet également à ladite Assemblée Générale Ordinaire le vote sur l'indépendance des Administrateurs remplissant les critères relatifs, après en avoir informé le Conseil d'Entreprise. Il veille au préalable à connaître l'avis du Comité des Nominations chargé de définir et d'évaluerle profil de tout nouveau candidat parrapport aux critères de désignation et aux compétences spécifiques qu'il détermine.
L'Assemblée Générale Ordinaire statue à la majorité simple sur les propositions faites par le Conseil d'Administration.
En cas de vacance d'un mandat en cours d'exercice, le Conseil d'Administration a la faculté de nommer un nouveau membre, à charge pourlui de faire ratifier sa décision parla première Assemblée Générale Ordinaire suivante.
Toute modification des statuts de la Société nécessite une décision de l'Assemblée Générale, à condition qu'au moins 50 % du capital social de Solvay soit présent ou représenté à l'assemblée, et, en principe, moyennant une majorité de 75 % des suffrages exprimés.
Si le quorum de présence n'est pas atteint lors de la première Assemblée Générale Extraordinaire, une seconde Assemblée Générale peut être convoquée, qui prendra la décision sans la nécessité d'un quorum de présence.
Pour d'autres questions (par exemple, la modification de l'objet de la Société), des règles de majorité différentes devraient être applicables.
Le Conseil d'Administration est l'instance de direction la plus élevée de la Société.
La loi lui attribue tous les pouvoirs qui ne sont pas, légalement ou statutairement, du ressort de l'Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration s'est réservé certains domaines clés et a délégué le reste de ses pouvoirs à un Comité Exécutif (décrits en détail dans la Charte).
Dans l'ensemble des domaines relevant de sa compétence exclusive, le Conseil d'Administration travaille en collaboration étroite avec le Comité Exécutif, lequel a notamment pour tâche de préparer la plupart des propositions de résolutions du Conseil d'Administration.
Jusqu'au 31 décembre 2016, le Conseil d'Administration a été autorisé à augmenter le capital social par des apports en numéraires s'élevant à un maximum de 1,5 milliard d'euros, dont un montant maximum de 1 270 516 995 euros sera affecté au poste « capital » et le reste au poste « prime d'émission » dans le cadre de l'acquisition de Cytec industries Inc. Cette acquisition a été réalisée le 9 décembre 2015 et, afin de la financer partiellement, le Conseil d'Administration a procédé à une augmentation de capital pour un montant de 317 629 245 euros par l'émission de 21 175 283 nouvelles actions ordinaires Solvay, avec une prime d'émission de 1 182 216 050 euros. Cette autorisation spéciale n'est par conséquent plus d'actualité.
L'Assemblée Générale n'a aujourd'hui accordé aucune autorisation d'acquistion ou de cession d'actions propres de Solvay au Conseil d'Administration.
L'Assemblée Générale Ordinaire du 10 mai 2016 a approuvé les clauses de changement de contrôle contenues dans les modalités des obligations senior et hybrides libellées en euro ainsi que des obligations senior libellées en dollar américain, émis en décembre 2015 dans le cadre du financement de l'acquisition de Cytec et des besoins généraux du Groupe Solvay.
Revue des activités 72 États extra-financiers 96 États financiers 130 Rapports du commissaire et Déclaration de responsabilité 225

| 1. INTRODUCTION | 58 |
|---|---|
| 2. PRINCIPAUX RISQUES | 59 |
| Changement climatique - risque émergent | 59 |
| Sécurité | 60 |
| Accident de transport | 60 |
| Utilisation de produits chimiques | 60 |
| Éthique et conformité | 61 |
| Protection des informations et cyber-risques | 62 |
| Sécurité industrielle | 62 |
| Stratégie environnementale – risque émergent | 63 |
| 3. AUTRES RISQUES | 63 |
|---|---|
| Marchés et croissance – risque stratégique | 63 |
| Risque inhérent à la chaîne d'approvisionnement et à la | |
| fiabilité de la production | 64 |
| Sélection et gestion des projets | 65 |
| Risque réglementaire, politique et juridique | 66 |
| Risque financier | 67 |
| Risque lié aux maladies professionnelles et risque | |
| pandémique | 69 |
| Risque environnemental | 69 |
| Risque informatique | 70 |
| LITIGES IMPORTANTS | 70 |
Le risque est la possibilité que survienne un événement ayant un impact négatif sur les personnes, les actifs, l'environnement, la réputation ou les objectifs stratégiques du Groupe, en incluant les pertes d'opportunités à venir. La prise de risques calculés dans le cadre d'une propension au risque préétablie approuvée par le Conseil d'Administration est inhérente au développement des activités du groupe Solvay. Cette propension au risque s'est traduite par une série de politiques approuvées par le Comex, et notamment 25 « lignes rouges » décrites dans le Management Book de Solvay comme règles obligatoires.
La gestion systématique des risques du Groupe est intégrée à la stratégie, au processus décisionnel et aux opérations par le biais de l'approche de "Entreprise Risk Management" (ERM), animée par le service Audit Interne et Gestion des Risques (IA/RM). Grâce à cette approche, les dirigeants de Solvay identifient, évaluent et gèrent l'ensemble des risques et opportunités potentiellement importants pour l'activité. La gestion des risques est intégrée dans la prise de décisions stratégiques et opérationnelles. Elle est perçue comme un outil de gestion essentiel, aidant à prendre les décisions nécessaires à la réalisation des objectifs à court, moyen et long terme de la Société. Dans un contexte mondial d'incertitude économique et politique, d'équilibre des forces en évolution constante, de dynamiques de croissance diverses, de raccourcissement des cycles de marché, de volatilité des prix des matières premières et de l'énergie, et de rapides avancées technologiques, Solvay estime que le suivi et la gestion effective des risques sont essentiels pour atteindre ses objectifs de pérennité.
La méthodologie ERM a été affinée en 2014 avant d'être mise en œuvre dans l'ensemble du Groupe en 2015. Les révisions ont introduit des améliorations permettant une meilleure hiérarchisation des risques pertinents et une réaction au risque plus ciblée pour les GBU individuelles et les fonctions, ainsi qu'au niveau du Groupe.
Des Coordinateurs de Risque par GBU ont été nommés en 2016 et leur rôle a été précisé. Ils font partie d'un réseau facilité par l'IA/ RM pour communiquer les meilleures pratiques et améliorations de méthodologie. Également en 2016, les GBU ont mis à jourleur cartographie des risques afin de tenir compte du statut des actions de traitement de risque déployées auparavant.
Les étapes clés du processus ERM sont les suivantes :
une série initiale d'exercices de gestion des risques dans lesquels chaque GBU et chaque fonction, assistée par l'équipe IA/RM, révise et met à jour sa propre matrice des risques et définit les risk owners responsables de l'atténuation des risques les plus critiques ;
Les mesures d'atténuation et leur statut sont contrôlés et signalés par l'équipe IA/RM dans un tableau de bord des risques Groupe. Ce tableau de bord fait l'objet d'une mise à jour, d'une publication et d'une révision formelle par le Comité des Risques Groupe deux fois par an. Ce comité évalue tant l'avancement des mesures d'atténuation que les nouveaux développements dans l'environnement de risque. Les risques Groupe sont également examinés sur une base annuelle par le Comité d'Audit du Conseil d'Administration.
Le contrôle interne est l'un des aspects de la gestion des risques. Veuillez vous référer au point 8 de la section Gouvernance d'Entreprise du présent rapport annuel pour une description détaillée du système de gestion des risques et de contrôle interne du Groupe Solvay.
La préparation aux situations de crise, un autre aspect important de la réponse au risque, est constituée d'un réseau structuré au sein du Groupe. Ses membres accomplissent les missions qui leur sont assignées et mettent en œuvre des programmes afin d'assurer la préparation de leurs Business Units et fonctions. Ces programmes comprennent des simulations de crises, une formation aux médias pour les porte-parole potentiels, la maintenance de bases de données clés et une analyse d'événements internes et externes pertinents. Les risques identifiés par le biais de l'approche ERM sont intégrés aux scénarios utilisés dans les simulations.
Les risques pertinents pour Solvay et les actions déployées par le Groupe pour réduire ces risques sont décrits ci-dessous. Les efforts d'atténuation décrits ne garantissent pas que les risques ne se matérialiseront pas ou n'auront pas d'incidence sur le Groupe, mais ils montrent comment Solvay gère l'exposition au risque de manière proactive.
Le Comité des Risques Groupe a évalué l'impact et le niveau de maîtrise des risques Groupe. Ses conclusions ont été consignées dans un rapport au Comité d'Audit élargi, qui en a pris connaissance en décembre 2016. Quatre principaux types d'impacts ont été considérés: l'impact économique, l'impact sur les personnes, l'impact sur l'environnement et l'impact sur la réputation.
Le niveau de maîtrise des risques a été évalué en considérant les questions suivantes :
Chacun de ces critères a été noté sur une échelle à quatre niveaux.
La criticité est déterminée par la combinaison des deux critères de notation du risque (impact et niveau de contrôle) au moment de l'évaluation.
Sur le graphique ci-dessous, les tendances reflètent la direction du niveau d'importance de chaque risque, en tenant compte de la mise en œuvre des actions d'atténuation en 2016, ainsi que des développements externes. Chaque risque clé est géré et contrôlé par un membre du Comex.
| Criticité | Risque | Tendance |
|---|---|---|
| Élevé | Changement climatique* | |
| Sécurité | ||
| Accidents de transport | ||
| Modéré à élevé | Utilisation de produits chimiques | |
| Éthique et conformité | ||
| Protection des informations et cyberrisque | ||
| Modéré | Sécurité industrielle | |
| Stratégie environnementale* | Pas d'application |
* Risque émergent : risque ayant connu des déceloppements ou risques changeants susceptibles d'avoir un impact sur le long terme, qui devront faire l'objet d'une évaluation à l'avenir.
Le changement climatique augmente la survenance de phénomènes naturels extrêmes, ayant un impact significatif surles sites Solvay et la chaîne d'approvisionnement. Ces impacts pourraient se manifester par une ou plusieurs des conséquences suivantes :
Ce risque est un risque à long terme. Néanmoins, Solvay travaille à un plan d'atténuation cohérent dont les détails sont décrits comme suit :
Ce titre recouvre les attaques intentionnelles contre les sites, les informations et le personnel de Solvay dans l'intention d'entraîner des dommages et des conséquences négatives.
Le risque de causer des blessures aux riverains des sites ou au public peut être la conséquence d'accidents de transport.
Le risque d'un accident lié au transport de produits chimiques dangereux est réduit par l'optimisation des itinéraires de transport, parle recours à des transporteurs sélectionnés et contrôlés et, enfin, par le recours à l'assistance d'urgence internationale de Carechem en cas d'accidents. Par ailleurs, tous les efforts sont faits pour minimiser le nombre d'activités de transport, notamment en recourant à des unités de production intégrée de produits intermédiaires dangereux. En matière de sécurité, Solvay suit les recommandations d'associations telles qu'Eurochlor ou CTEF (Comité Technique Européen du Fluor), et de programmes tels que Responsible Care®.
Les risques naissent d'un défaut potentiel de conformité avec les éléments suivants :
Exemples :
Le Code de Conduite, les politiques, ainsi que les procédures adoptées pour renforcer la bonne gouvernance s'appliquent à tous les salariés, où qu'ils soient situés. De plus :
Organisation - Conformité :
Cette organisation opère sous l'autorité du Group General Counsel pour renforcer une culture basée sur l'éthique et la conformité à l'échelle du Groupe. Elle effectue également un suivi de la conformité avec les lois applicables, le Code de Conduite et les politiques et procédures sous-jacentes;
Signalement des infractions :
Les risques liés à l'information et aux cyberrisques concernent le piratage, la manipulation ou la destruction d'informations, l'incapacité à assurer la continuité des services, ainsi que l'incapacité à protéger des données confidentielles, critiques ou sensibles.
Le programme de cybersécurité et de prévention de perte d'informations confidentielles de Solvay a été de nouveau renforcé en 2016 :
En 2017, Solvay continuera d'améliorer sa stratégie de cybersécurité et de gouvernance, de développer le programme de sécurité des informations d'entreprise et d'explorer d'autres fonctions/capacités afin de renforcer la posture de sécurité de l'entreprise et sa capacité à réagir à une menace de cyberattaque.
Bien que le programme de cybersécurité de la Société soit complet et régulièrement mis à jour, une cyberattaque importante pourrait néanmoins avoir pour effet la perte d'informations commerciales critiques et/ou avoir un impact négatif sur les opérations et les résultats de la Société.
Solvay est assurée contre l'impact financier potentiel d'une cyberattaque au niveau des actifs, d'interruptions d'activité et les cas de fraude.
La sécurité au travail constitue la principale priorité dans la gestion des activités de Solvay. Le Groupe possède une longue expérience de performance en matière de sécurité et a réalisé des progrès significatifs grâce au partage des bonnes pratiques.
Ce risque a été ajouté en 2016 aux principaux risques, comme potentiellement significatif pour le Groupe.
L'impact potentiel des événements préjudiciables est continuellement évalué et pris en charge au niveau des GBU et au niveau du Groupe. Cette année, une attention particulière a été accordée aux points suivants :
L'intégration de Cytec a déjà tenu ses promesses en 2016, dépassant largement ses objectifs de synergie et de génération de liquidités. Cette acquisition a déjà permis au Groupe d'étendre sa présence sur le marché en plein essor des matériaux composites pour l'aérospatial. En 2016, le développement de nouvelles plates-formes aéronautiques à contenu élevé de composites a été contrebalancé par une plus faible production d'avions de générations précédentes. Cependant, Solvay reste bien positionné pour la croissance grâce à de nouveaux programmes de production d'avions intégrant davantage de matériaux composites (augmentation attendue pour l'A320neo, le B737 MAX et le Joint Strike Fighter).
La transformation du portefeuille s'est poursuivie en 2016 avec la réduction par le Groupe des activités cycliques à faible croissance avec la vente de ses participations dans Inovyn, Vinythai et Indupa et la cession engagée de l'activité acétate de cellulose.
Le risque inhérent à la chaîne d'approvisionnement, à la production et au transport concerne les risques associés aux matières premières, à l'énergie, aux fournisseurs, aux unités de production et de stockage, et enfin, au transport amont-aval. Parmi ces risques figurent les défaillances ou dommages importants des équipements, les catastrophes naturelles, les grèves, les pénuries importantes de matières premières, de services publics ou d'équipements critiques.
La répartition géographique des unités de production dans le monde entier permet de réduire l'impact global lié au fait qu'une unité de production soit endommagée ou voie son activité interrompue. Certains produits de spécialité sont toutefois exclusivement produits dans une seule usine.
Les principaux risques sont pris en charge par des politiques et des programmes de maîtrise des risques dédiés, tels que le programme de prévention des pertes de biens, les procédures de gestion de la sécurité des procédés, le processus de qualification et d'évaluation des fournisseurs, les systèmes intégrés d'optimisation de la chaîne d'approvisionnement et de planification des ressources, les PIU (plans d'intervention d'urgence), les procédures de gestion de crise au niveaux local et du Groupe, les plans de continuité de l'activité (y compris pour les risques pandémiques) et le partage d'expériences entre les responsables de la fabrication et de la chaîne d'approvisionnement.
Solvay souscrit une assurance pour réduire l'impact financier d'événements susceptibles de causer d'importants dommages et de provoquer une interruption majeure de l'approvisionnement. Il met en œuvre un programme de prévention de pertes de biens avec le soutien d'un large réseau d'analystes de risques désignés par les assureurs. Le programme se concentre sur la prévention et l'atténuation des dommages aux biens et sur la perte de profit suite à un incendie, une explosion, une émanation chimique accidentelle et tout autre imprévu préjudiciable. Ce programme a été renforcé à l'échelle du Groupe. Il prévoit des visites d'ingénieurs sur tous les sites, un suivi et une mise à jour de l'avancement des actions d'amélioration des risques convenues pour l'ensemble des sites, des réunions avec les GBU sur l'amélioration des risques relatifs aux biens et aux pertes d'exploitation, la rédaction de feuilles de route pourréduire les risques relatifs aux biens et aux pertes d'exploitation, une analyse d'impact sur l'activité, la formation des salariés de l'usine en matière de prévention des pertes.
Afin d'identifier les risques lié à la chaîne d'approvisionnement, Solvay prend en compte des critères environnementaux, sociaux, de sécurité d'approvisionnement ainsi que des critères d'innovation et identifie une action d'atténuation pour chaque risque spécifique. Ces exercices de gestion stratégique sont organisés régulièrement.
En ce qui concerne l'approvisionnement en énergie, Solvay n'a cessé de mettre en œuvre, depuis de nombreuses années, des programmes visant à réduire sa consommation énergétique. Si Solvay possède des activités industrielles très consommatrices d'énergie, principalement en Europe (usines de carbonate de sodium synthétique, polyamides), il est aussi à la tête d'un panel d'activités industrielles dont la teneur énergétique représente un pourcentage relativement faible du prix de vente, comme l'activité polymères fluorés. Le Groupe considère qu'un approvisionnement énergétique sûr et fiable est particulièrement important. Pour s'en assurer, il a pris les initiatives stratégiques suivantes :
Solvay Energy Services optimise l'achat et la consommation d'énergie pourle Groupe et soutient les GBU dans la gestion de l'énergie et des émissions de CO2.
L'allocation de ressources aux projets (Dépenses d'investissements (Capex), Fusions et Acquisitions) pourrait ne pas répondre à la stratégie de croissance de Solvay et conduire à une utilisation inefficace des ressources financières du Groupe, avec pour effet une faible génération de cash. De même, un projet important pourrait connaître des difficultés et échouer à atteindre ses objectifs
Afin d'augmenter les chances de réaliser les objectifs du projet, le Groupe a mis en place des processus de gestion des dépenses d'investissement et des acquisitions, incluant les phases d'identification, d'évaluation et d'atténuation des risques.
La méthodologie utilisée pour les grands projets d'investissement a été étendue aux GBU, qui peuvent ainsi l'appliquer à leurs projets de taille moyenne.
Le Groupe a progressivement déployé une méthodologie d'Excellence pour les investissements (Capex Excellence) afin d'optimaliser le portefeuille pour les plus petits projets.
La combinaison de toutes ces actions a permis de mieux contrôler la conversion de l'EBITDA en cash et d'atteindre un niveau de conversion comparable à celui de sociétés similaires du secteur.
Le risque politique est l'exposition de Solvay à des circonstances au cours desquelles l'autorité publique ne s'exerce plus normalement. Ce risque peut résulter d'une crise sociale, d'une instabilité politique, d'une guerre civile, d'une nationalisation ou d'actes de terrorisme dans des pays où le Groupe opère ou vend des produits, entraînant des retards ou des pertes dans les livraisons de produits ou l'indisponibilité de certaines matières premières, des services publics, de la logistique ou des moyens de transport.
Tous les risques susceptibles de susciter une exposition éventuelle (quelle que soit la probabilité des résultats) font l'objet d'un contrôle centralisé et sont communiqués chaque trimestre au Comex et au Comité d'Audit; les évolutions intervenant dans l'intervalle sont examinées de même que la pertinence de passer des provisions financières.
Une liste des risques financiers de Solvay et de la façon dont ils s'appliquent à la Société est reprise ci-dessous :
Les risques financiers sont analysés, évalués et gérés globalement par la fonction Finance du Groupe, et, plus spécifiquement, par les départements Trésorerie, Comptabilité & Rapports du Groupe, et Administration Fiscale. La prévention des pertes et les efforts d'atténuation forment le fil conducteur des politiques financières du Groupe et de leur contrôle rigoureux.
Suite à l'acquisition de Cytec en décembre 2015, les deux principales agences de notation ont confirmé la notation « Investment Grade » du Groupe, à Baa2/P2 (perspectives négatives) pour Moody's et une notation de BBB-/A3 (perspectives stables) pour Standard & Poor's.
La diversification géographique des capacités de production et des ventes atténue naturellement les risques de change, attendu que les flux de revenus sont alignés sur les dépenses dans la même monnaie.
Solvay surveille étroitement le marché des changes et se couvre, dès que c'est nécessaire, principalement sur des durées inférieures à un an et généralement comprises entre un an et 18 mois.
Le Groupe a souscrit la majorité de son endettement net à des taux d'intérêt fixes. Solvay suit de près le marché des taux d'intérêt et s'engage dans des swaps de taux d'intérêt dès que c'est nécessaire.
Pour ses activités de trésorerie, Solvay travaille avec des institutions bancaires de premier ordre (sélection basée sur les principaux systèmes de notation) et réduit toute concentration de risques en limitant son exposition auprès de chacune de ces banques à un certain seuil fixé en fonction de la notation de crédit de l'institution en question. En outre, Solvay peut investir des avoirs dans des fonds monétaires bénéficiant d'une notation élevée et dans des titres de créances à court terme d'émetteurs souverains à la notation élevée, au moment jugé opportun.
Pour ses activités commerciales, le risque lié aux clients externes et au recouvrement de Solvay est contrôlé grâce à un solide réseau de gestionnaires de crédit et de recouvrements basés dans les zones et pays où le Groupe opère. Les processus de gestion et de recouvrement du crédit s'appuient sur un ensemble de procédures détaillées et sont gérés par des Comités de Crédits à l'échelle du Groupe et des GBU. Au cours des dernières années, ces mesures de limitation des pertes ont conduit à un taux faible record de défauts de paiement des clients.
Gouvernance des fonds de pension : Solvay a défini des orientations pour maximiser son influence sur les décisions des fonds de pension nationaux dans les limites autorisées par les lois nationales, y compris les investissements et le financement, le choix des conseillers, la désignation des mandataires désignés par l'employeur pour les caisses de retraite locales et d'autres actions portant sur la gestion des coûts.
Optimisation des régimes de retraite : Cette optimisation consiste en premier lieu en la réduction de l'exposition du Groupe au risque lié aux régimes à prestations définies en convertissant les régimes actuels en régimes de retraite présentant un profil de risque moindre pour services futurs ou sans les proposer aux nouveaux arrivants. Les plans hybrides, qui combinent les régimes de retraite "cash balance" et les régimes à cotisations définies sont des exemples de plans présentant un profil de risque moindre.
Une analyse globale de gestion des actifs-passifs (Asset Liability Management, ou ALM) des régimes de retraite du Groupe, représentant environ 90 % des engagements de pension bruts ou nets du Groupe, est réalisée sur une base triennale pour identifier et gérer les risques correspondants sur une base globale. Solvay a procédé à une étude de gestion actif-passif (ALM) en 2016.
Le Processus de contrôle de la conformité à la réglementation fiscale comprend le contrôle des procédures et systèmes par le biais de révisions internes et d'audits menés par des consultants externes réputés. Les efforts déployés pour éviter le risque de litiges fiscaux comprennent des analyses détaillées du financement interne des sociétés affiliées, des fusions, des acquisitions et désinvestissements ou des changements proposés dans l'organisation et les opérations de l'activité. Le Groupe fait appel à des experts externes ou à des cabinets d'avocats lorsque les montants en jeu l'exigent.
Des politiques de prix de transfert, des procédures et des contrôles visent à répondre aux exigences des autorités. La documentation des prix de transfert est préparée chaque année pour chaque entité juridique concernée du Groupe qui exige une telle documentation, en conformité avec les lois et pratiques nationales. Ceci est réalisé avec l'aide d'experts internes ou externes, afin de démontrer que la tarification transversale intervient dans des règles de concurrence normales. L'existence et la disponibilité au moment voulu de la documentation sontrégulièrement auditées par le département Audit Interne. Des spécialistes internes en prix de transfert assistent les entreprises dans la mise en place de prix intragroupe conformes avec la politique de prix de transfert.
De plus, le département Fiscalité de Solvay accorde une attention particulière à l'interprétation et à l'application correctes de ces nouvelles règles fiscales afin d'éviter de futurs litiges. À cet égard, il met notamment en œuvre les recommandations relatives à l'érosion de la base d'imposition et au transfert de bénéfices (BEPS) du G20/de l'OCDE au niveau des pays afin de garantir que les positions fiscales restent cohérentes avec les nouvelles normes.
Les maladies professionnelles sont reconnues comme résultant de l'exposition aux risques professionnels, généralement à la suite d'une exposition répétée. Dans la plupart des cas, les effets sur la santé se manifestent après une longue période de latence, comme c'est le cas des maladies ou cancers liés à l'amiante.
Le risque pandémique peut toucherles salariés, ainsi que leurfamille et toute la société dans son ensemble.
Pour Solvay, les risques liés à l'information et aux services d'information concernent l'incapacité à assurerla continuité des services ou à fournir des services d'information adaptés aux besoins de l'entreprise.
Compte tenu de la diversité de ses activités et de sa portée géographique, le Groupe Solvay est exposé à des risques juridiques, en particulier dans le domaine de la responsabilité « produit », des relations contractuelles, des lois antitrust, des litiges concernant des brevets, des évaluations fiscales et des questions HSE (Santé, Sécurité et Environnement). Dans ce contexte, les litiges sont inévitables et parfois nécessaires afin de défendre les droits et les intérêts du Groupe.
L'issue des procédures ne peut être prévue avec certitude. Il est par conséquent possible que des décisions de justice définitives ou arbitrales défavorables puissent conduire à des responsabilités (et des dépenses) qui ne sont pas couvertes ou ne le sont pas entièrement par des provisions ou des assurances, et dès lors , susceptibles d'avoir des conséquences significatives sur les résultats et bénéfices du Groupe.
Les procédures judiciaires en cours impliquant le Groupe Solvay et que l'on estime comporter des risques majeurs sont reprises ciaprès. La liste des procédures juridiques décrites ci-après n'est pas exhaustive.
Le fait que ces litiges soient repris ci-après n'a aucun rapport avec le bien-fondé de l'affaire. Dans toutes les affaires qui suivent, Solvay se défend vigoureusement et croit au bien-fondé de sa défense.
Dans certains cas, Solvay a inscrit des réserves/provisions, conformément aux règles comptables, pour couvrir des risques financiers et les coûts de sa défense (voir Note 35D « Provisions pour litiges » aux états financiers consolidés du présent document).
En 2006, la Commission européenne a infligé des amendes à Solvay (y compris à Ausimont SpA, acquise par Solvay en 2002) pour présomption d'infraction aux règles de la concurrence sur le marché des peroxides. Après appel, ces amendes se sont élevées à 139,5 millions d'euros pour Solvay SA et 12,8 millions d'euros pour Solvay Specialty Polymers Italy SpA. Des poursuites civiles conjointes ont été entamées devant le Tribunal de Dortmund (Allemagne) en 2009 contre Solvay et d'autres fabricants en invoquant une prétendue violation de la loi antitrust et en réclamant des dommages aux fabricants sur une base conjointe et solidaire. Le montant du litige s'élève approximativement à 240 millions d'euros (hors intérêts) pour l'ensemble des six défendeurs. Diverses questions quant à la compétence du Tribunal de Dortmund ont été soumises à la Cour de Justice de l'Union européenne et la procédure devant le Tribunal de Dortmund est en cours.
Au Brésil, Solvay fait face à des litiges administratifs liés à des activités d'entente présumée sur plusieurs marchés. Le CADE (Conseil administratif de défense économique, l'autorité antitrust brésilienne) a infligé en mai 2012 des amendes à Solvay et à d'autres en lien avec l'activité H202 et en février 2016 en lien avec l'activité perborate (les participations de Solvay pourles montants de ces amendes s'élèvent à respectivement 29,6 millions d'euros et 3,99 millions d'euros). Solvay a interjeté appel devant la Cour fédérale brésilienne pour contester ces amendes administratives.
En octobre 2009, le Procureur de la République de la cour pénale d'Alessandria (Italie) a inculpé plusieurs personnes (y compris des collaborateurs et d'anciens collaborateurs de Solvay et d'Ausimont SpA, aujourd'hui Solvay Specialty Polymers Italy) pour infractions pénales présumées du droit environnemental (manquement à remédier) et de la législation en matière de santé publique (contamination intentionnelle d'eau potable). Solvay Specialty Polymers Italy – SSPI (anciennement Solvay Solexis et Ausimont), filiale de Solvay et successeur légal d'Ausimont SpA, appelé au procès en tant que partie civile aux côtés d'Edison SpA, pourrait être exposé à des actions en responsabilité civile en cas d'issue défavorable des poursuites. Les parties civiles admises au procès ont estimé, à titre provisionnel, le montant des dommages à environ 105 millions d'euros. En décembre 2015, la Cour d'assises d'Alessandria (Italie) a condamné trois responsables SSPI à 2,5 ans d'emprisonnement et a alloué des dommages et intérêts pour environ 400 000 euros. Ce jugement, qui n'est pas exécutoire, car non définitif, a fait l'objet d'un appel par toutes les parties et l'affaire est actuellement en instance devant la Cour de Cassation de Turin (Italie).
En mai 2008, le procureur de la Cour pénale de Pescara (Italie) a inculpé plusieurs personnes pour infractions pénales présumées à des lois environnementales (catastrophe écologique) et pour infractions pénales à la santé publique (contamination intentionnelle de l'eau potable) datant d'avant 2002 (soit avant l'acquisition d'Ausimont SpA par Solvay). Il y avait parmi ces personnes d'anciens salariés d'Ausimont SpA, acquise par Solvay en 2002 ; aucun salarié de Solvay n'a été inculpé, Solvay SA et Solvay Specialty Polymers Italy ont été admises au procès en qualité de parties civiles. La Cour d'assises de Chieti a rejeté l'accusation de contamination intentionnelle et déclaré les anciens salariés d'Ausimont coupables de pollution environnementale, mais a cependant déclaré que cette affaire était prescrite. Le ministère public et les parties civiles ont fait appel de cette décision et l'affaire est actuellement en instance devant la Cour de Cassation de L'Aquila (Italie).
Fin 2016, 17 procédures civiles avaient été introduites devant le Tribunal civil de Livourne par d'anciens salariés et parents de salariés décédés du site de Rosignano, demandant des dommages-intérêts (provisoirement évalués à 9 millions d'euros) à raison de maladies présumées être causées par une exposition à l'amiante. Les défenderesses dans ces procédures civiles sont Solvay SA et Solvay Chimica Italia SpA, respectivement propriétaire et gérant du site de Rosignano.
Dans le cadre de la vente des activités pharmaceutiques en février 2010, les accords contractuels ont définini les conditions pour l'attribution et la répartition des responsabilités issues des activités avant la vente.
À quelques exceptions près, l'exposition de Solvay à une indemnisation d'Abbott pour des responsabilités issues des activités vendues est limitée à un montant total représentant 500 millions d'euros et est limitée dans le temps.
Ce montant inclut l'indemnisation pour certaines responsabilités potentielles dans le cadre du litige aux États-Unis sur les traitements hormonaux substitutifs (THS), le litige relancé concernant Qui Tam et la présomption d'influence des pratiques promotionnelles et marketing sur les ventes des médicaments ACEON®, LUVOX®, et ANDROGEL®, et le litige plus récent portant sur une thérapie substitutive de la testostérone concernant là aussi le médicament ANDROGEL®. Ces litiges évoluent à des rythmes différents.
Déclaration de gouvernance d'entreprise 33 Gestion des risques 57
États extra-financiers 96 États financiers 130 Rapports du commissaire et Déclaration de responsabilité 225

| 1. VUE D'ENSEMBLE DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS | 73 |
|---|---|
| Chiffres clés financiers | 73 |
| Chiffres clés financiers historiques | 74 |
| 2. CONTEXTE DE LA PRÉPARATION | 75 |
| Comparaison des résultats | 75 |
| Compte de résultat sous-jacent versus IFRS | 75 |
| Mesures de performance alternatives (APM) | 75 |
| Description des segments opérationnels | 76 |
| 3. NOTES CONCERNANT LES CHIFFRES SOUS-JACENTS DU GROUPE |
78 |
| NOTE B1 Chiffre d'affaires net | 78 |
| NOTE B2 Coûts sous-jacents des matières premières & énergie |
78 |
| NOTE B3 EBITDA sous-jacent | 79 |
| NOTE B4 Amortissements & dépréciations sous-jacents | 79 |
| NOTE B5 Charges financières nettes sous-jacentes | 80 |
| NOTE B6 Charges d'impôts sous-jacentes | 80 |
| NOTE B7 Profit sous-jacent des activités abondonnées | 80 |
| NOTE B8 Dépenses d'investissement | 81 |
| NOTE B9 Free Cash Flow | 82 |
| NOTE B10 Fonds de roulement net | 82 |
| NOTE B11 Endettement net | 83 |
| NOTE B12 CFROI | 84 |
| NOTE B13 Recherche & Innovation | 84 |
| NOTE B14 Advanced Materials | 86 |
|---|---|
| NOTE B15 Advanced Formulations | 87 |
| NOTE B16 Performance Chemicals | 88 |
| NOTE B17 Functional Polymers | 89 |
| NOTE B18 Corporate & Business Services | 90 |
| IFRS(1) | Sous-jacent | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 | 2015 | ||||||
| En millions d'euros | Notes | 2016 | pro forma | % | 2016 | pro forma | % |
| Chiffre d'affaires net | B1 | 10 884 | 11 415 | –4,7% | 10 884 | 11 415 | –4,7% |
| Frais operationels nets excluant amortissements | |||||||
| & dépréciations | B2 | –8 753 | –9 559 | 8,4% | –8 600 | –9 290 | 7,4% |
| EBITDA | B3 | 2 131 | 1 857 | 15% | 2 284 | 2 125 | 7,5% |
| Marge d'EBITDA | B3 | 21% | 19% | 2,4pp | |||
| Amortissements & dépréciations d'actifs | B4 | –1 169 | –1 103 | –6,0% | –750 | –727 | –3,1% |
| EBIT | 962 | 754 | 28% | 1 534 | 1 398 | 9,7% | |
| Charges financières nettes | B5 | –339 | –320 | –5,7% | –469 | –441 | –6,4% |
| Charges d'impôts | B6 | 56 | –35 | n.s. | –291 | –300 | 3,2% |
| Taux d'imposition | B6 | 28% | 32% | –4,8pp | |||
| Profit de la période des activités abandonnées | B7 | –6 | 50 | n.s. | 133 | 175 | –24% |
| Profit de la période attribué aux participations ne donnant pas le contrôle (-) |
–53 | –48 | 11% | –61 | –65 | –6,6% | |
| Profit attribué à Solvay | 621 | 400 | 55% | 846 | 768 | 10% | |
| Résultat de base par action (en €) | B25 | 6,01 | 3,86 | 56% | 8,19 | 7,40 | 11% |
| Dividende(2) | B26 | 3,45 | 3,30 | –4,3% | 3,45 | 3,30 | –4,3% |
| Investissements | B8 | –981 | –1 160 | 15% | –981 | –1 160 | 15% |
| Investissements des activités poursuivies | B8 | –929 | –1 057 | 12% | –929 | –1 057 | 12% |
| Conversion en cash | B8 | 59% | 50% | 9,0pp | |||
| Free cash flow | B9 | 876 | 492 | 78% | 876 | 492 | 78% |
| Free cash flow des activités poursuivies | B9 | 736 | 394 | 87% | 736 | 394 | 87% |
| Fonds de roulement net | B10 | 1 396 | 1 557 | –10% | 1 396 | 1 557 | –10% |
| Fonds de roulement net / chiffre d'affaires | B10 | 15,3% | 13,4% | 1,9pp | |||
| Dette nette(3) | B11 | –4 356 | –4 379 | – | –6 556 | –6 579 | – |
| (3)(4) Ratio de levier sous-jacent |
B11 | 2,60 | 2,82 | –0,21 | |||
| (5) CFROI |
B12 | 6,3% | 6,1% | 0,3pp | |||
| Recherche & innovation | B13 | –350 | –361 | 3,0% | |||
| Intensité de recherche & innovation | B13 | 3,2% | 3,2% | 0,1pp |
(1) Une réconciliation complète du compte de résultat IFRS et sous-jacent peut être trouvé dans la section 5 du Business Review.
(2) Le dividende de l'exercice 2016 est recommandé, en attendant l'Assemblée générale du 9 mai 2017.
(3) La dette nette sous-jacente comprend les obligations hybrides perpétuelles, comptabilisées en capitaux propres selon les IFRS.
(4) Le ratio de levier sous-jacent pour l'exercice 2016 est calculé sur base de l'EBITDA sous-jacent incluant les activités abandonnées Acetow et Vinythai.
(5) Le CFROI de l'exercice 2015 pro forma n'a pas été retraité pour la cession d'Acetow et Vinythai.
| Tel publié | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2012 | 2013 | 2014 | 2015(1) | 2016 | |
| Chiffres du compte de résultat | ||||||
| Chiffre d'affaires | a | 12 831 | 10 367 | 10 629 | 11 047 | 11 403 |
| Chiffre d'affaires net | b | 12 435 | 9 938 | 10 213 | 10 578 | 10 884 |
| EBITDA sous-jacent | c | 2 067 | 1 663 | 1 783 | 1 955 | 2 284 |
| Marge d'EBITDA sous-jacent | d | 17% | 17% | 17% | 18% | 21% |
| EBIT IFRS | e | 1 275 | 647 | 652 | 833 | 962 |
| Profit de la période sous-jacent | f | 907 | ||||
| Profit de la période IFRS | g | 601 | 315 | 13 | 454 | 674 |
| Profit sous-jacent attribué à Solvay | h | 622 | 680 | 846 | ||
| Profit IFRS attribué à Solvay | i | 584 | 270 | 80 | 406 | 621 |
| Chiffres de flux de trésorie | ||||||
| Investissements | k | –785 | –810 | –987 | –1 037 | –981 |
| Investissements des activités poursuivies |
l | –785 | –708 | –861 | –969 | –929 |
| Conversion en cash | m = (c+l)/c | 62% | 57% | 52% | 50% | 59% |
| Free cash flow | n | 787 | 524 | 656 | 387 | 876 |
| Chiffres du bilan | ||||||
| Fonds de roulement net | p | 1 379 | 1 217 | 1 101 | 1 557 | 1 396 |
| Fonds de roulement net / chiffre d'affaires |
q = µ(p/a)(2) | 12,4% | 12,9% | 13,5% | 13,4% | 15,3% |
| Dette nette sous-jacente(3) | r = s+t | –1 125 | –2 302 | –1 978 | –6 579 | –6 556 |
| Obligations hybrides perpé tuelles |
s | – | –1 200 | –1 200 | –2 200 | –2 200 |
| Dette nette IFRS | t | –1 125 | –1 102 | –778 | –4 379 | –4 356 |
| Total des capitaux propres | u | 6 574 | 7 453 | 6 778 | 9 668 | 9 956 |
| Capitaux propres attribués aux participations ne donnant pas le |
||||||
| controle Obligations hybrides perpé tuelles, dans les capitaux propres |
v w |
443 – |
378 1 194 |
214 1 194 |
245 2 188 |
250 2 188 |
| Capitaux propres attribués à Solvay |
x = u-v-w | 6 131 | 5 881 | 5 369 | 7 234 | 7 518 |
| (4) Ratio de levier sous-jacent |
y = -r/c | 0,5 | 1,4 | 1,1 | 2,8 | 2,6 |
| Autres chiffres clés | ||||||
| (5) CFROI |
A | 6,5% | 6,9% | 6,9% | 6,9% | 6,3% |
| Recherche & innovation | B | –300 | –280 | –287 | –320 | –350 |
| Intensité de recherche & innovation |
C = -B/b | 2,4% | 2,8% | 2,8% | 3,0% | 3,2% |
(1) Les chiffres de l'exercice 2015 ne sont pas présentés sur base pro forma, c'est-à-dire excluent Cytec.
(2) Moyenne des trimestres.
(3) La dette nette sous-jacente comprend les obligations hybrides perpétuelles, comptabilisées en capitaux propres selon les IFRS.
(4) Le ratio de levier sous-jacent pour l'exercice 2016 est calculé sur base de l'EBITDA sous-jacent incluant les activités abandonnées Acetow et Vinythai. Le ratio de levier sous-jacent pour l'exercice 2015 est calculé sur base de l'EBITDA pro forma sous-jacent, incluant Cytec.
(5) Le CFROI de l'exercice 2012 est calculé avant la cession d'Indupa.
Le tableau ci-dessus présente les données historiques du Groupe publiées à la date de référence. Ces données n'ont pas été affectées par d'éventuels retraitements ultérieurs liés à des changements de périmètre, une évolution des normes IFRS/IAS, etc.
Indupa, les activités chlorovinyles d'Amérique latine, présentées comme abandonnées et actifs disponibles à la vente; –
2013 :
Au cours des périodes de référence, les principaux changements suivants sont intervenus :
27 décembre.
Suite à l'annonce de la cession des activités d'Acetow et de Vinythai en fin d'année 2016, celles-ci ont été classifiées en tant qu'activités abandonnées et actifs disponibles à la vente. A des fins de comparaison, le compte de résultat 2015 a été retraité.
Les résultats de l'ancienne société Cytec sont consolidés dans le compte de résultat et le flux de trésorerie du groupe depuis le 1er janvier 2016. Les informations comparatives relatives au premier trimestre et à l'exercice complet de 2015 sont présentées sur une base pro forma non auditée comme si l'acquisition de Cytec avait eu lieu le 1er janvier 2015.
Outre les comptes IFRS, Solvay présente des indicateurs de performance du compte de résultat sous-jacent afin de fournir une vue plus complète permettant les comparaisons de la performance économique du Groupe. Ces chiffres IFRS sont ajustés pour les impacts non cash de l'Allocation du Prix d'Acquisition (PPA) liés aux acquisitions, les coupons des obligations hybrides perpétuelles, classées en tant que fonds propres en IFRS, mais traitées comme de la dette dans les états sous-jacents, et pour d'autres éléments afin de fournir des indicateurs évitant la déformation de l'analyse de la performance sous-jacente du Groupe. Ces ajustements comprennent :
Solvay estime que ces mesures sont des outils utiles pour analyser et expliquer les évolutions et les tendances des résultats historiques de ses activités, en permettant de comparer la performance sur une base cohérente. Le compte de résultats sous-jacent n'est pas audité, mais les chiffres dérivent des comptes IFRS audités.
Solvay utilise des mesures de performance alternatives pour mesurer sa performance financière, tel définies que ci-dessous :
Ces mesures de performance alternatives sont utilisées en interne pour analyser les résultats du Groupe ainsi que ses business units. Elles sont aussi utilisées dans le calcul de la rémunération variable du management. Ces mesures de performance alternatives sont des mesures non auditées, mais dérivent des comptes IFRS audités.
Moteurs de croissance, les activités d'Advanced Materials contribuent à la performance du Groupe par leur leadership sur des marchés à barrières d'entrée élevées et parleurfortretour surinvestissement. Par la capacité d'innovation, la présence à l'international et des collaborations de longue date avec des clients, les activités Advanced Materials confèrent un avantage concurrentiel aux entreprises en quête de fonctionnalités toujours moins consommatrices d'énergie et moins polluantes.
Avec plus de 1 500 produits, Specialty Polymers offre la plus large gamme de polymères de haute performance au monde. La GBU s'adresse à des marchés très diversifiés et dynamiques (comme l'automobile, l'aéronautique, les « smart devices », l'énergie, les soins de santé et le traitement de l'eau) poussés par l'allégement des matériaux et la demande mondiale de technologies « propres ».
Composite Materials est un fournisseur de premier plan sur le marché des matériaux composites pour l'aéronautique, renommé pour son leaderschip technologique et la valeur ajoutée pour ses clients: échelle et capacités techniques. Ses produits permettent un allègement des avions, réduisant ainsi leur empreinte environnementale. En complément du secteur aéronautique, Composite Materials trouve aussi des applications dans les secteurs de l'éolien, du sport, des voiliers et surtout dans l'automobile, où les propriétés d'allègement constituent un réel potentiel de développement.
Special Chem produit des formulations à base de fluor et de terres rares pour des applications dans l'automobile, les semiconducteurs et l'éclairage. Forte de son savoir-faire industriel, de sa présence mondiale et de sa R&I de proximité, Special Chemicals s'affirme comme un partenaire stratégique du marché de l'automobile pour la production de matériaux pour le contrôle des émissions et le brasage d'aluminium, et en tant que producteur de matériaux de nettoyage et de polissage pour l'électronique.
Silica se concentre surla silice hautement dispersible, principalement utilisée dans la fabrication de pneus basse consommation de carburant et haute performance. Silica développe des solutions innovantes pour les fabricants mondiaux de pneus, ainsi que des gammes de silices destinées à de nombreux segments du marché tels que le dentifrice, l'alimentation, les produits industriels, et les articles en caoutchouc.
Principal levier de croissance de Solvay, les activités d'Advanced Formulations sont caractérisés par leur approche orientée client et leur intensité en capital relativement faible. Leurs solutions répondent aux principales tendances de la société, satisfaisant aux exigences toujours plus strictes en matière d'environnement et d'économies d'énergie, et font face aux enjeux des marchés de consommation de masse.
Novecare développe et produit des formulations qui modifient les propriétés des liquides. Il offre des solutions à l'industrie du pétrole et du gaz en proposant un portefeuille de produits chimiques le plus vaste au monde. Novecare fournit également des solutions de spécialité pour certaines applications industrielles, agricoles et pour les marchés du revêtement.
Technology Solutions est un leader mondial de spécialités pour l'extraction minière, les dérivés du phosphore et les solutions de stabilisation des polymèrs. Son portefeuille comprend des technologies de classe mondiale et de pointe, ainsi que des services techniques inégalés et une expertise sur application qui soutiennent nos clients dans le développement de solutions sur mesure, en particulier dans les mines, où les produits Solvay permettent une meilleure extraction des métaux dans des situations où les minerais sont de plus en plus complexes et rares.
Aroma Performance est le premier producteur mondial de vanilline destinée à l'alimentation, les arômes et les parfums, et d'intermédiaires de synthèse utilisés en parfumerie.
Performance Chemicals opère sur des marchés matures et résistants, où la réussite repose sur les économies d'échelle, la compétitivité et la qualité des services. Fortement génératrices de cash, les activités du segment Performance Chemicals ont engagé de nouveaux programmes d'excellence pour créer durablement de la valeur.
Soda Ash & Derivatives est le premier producteur mondial de soude et de bicarbonate de sodium, principalement vendus aux industries du verre plat et du verre d'emballage mais également utilisés dans les secteurs des détergents, de l'agroalimentaire, de l'alimentation animale et humaine. Elle a une bonne rentabilité grâce à des prix bien fixés, une bonne dynamique de croissance et des installations de grande qualité.
Solvayestleaderdumarchéduperoxyded'hydrogène,enpartdemarché et technologie. Le peroxyde d'hydrogène est principalement utilisé pour blanchirla pâte à papier. Ses propriétés présentent également un intérêt pour de nombreuses autres applications comme les produits chimiques, l'alimentation, les textiles et l'environnement.
Coatis est un fournisseur de solutions de solvants à base de glycérine et de phénols de spécialité principalement destinés au marché d'Amérique latine. Il jouit d'une position de leadership incontestée sur le marché brésilien pour le phénol et dérivés utilisés dans la production de résines synthétiques pour les fonderies, la construction et les abrasifs.
Functional Polymers inclut les activitées liées aux polyamides qui produit des composés à base de polyamide utilisés dans les plastiques de haute performance et les fils de polyamide, et accueille aussi la participation de Solvay dans sa coentreprise de chlorovinyles RusVinyl en Russie.
La GBU est l'un des rares opérateurs du marché contrôlant toute la chaîne polyamide en amont (production d'intermédiaires et de polymères) et en aval (développement de plastiques techniques à haute valeur ajoutée) destinés principalement aux secteurs automobile, électrique et électronique et à différents marchés des biens de consommation. Elle inclut également une activité avale en Amérique latine, qui produit et commercialise du textile, ainsi que des fils industriels destinés à la confection de vêtements et à des applications industrielles.
Les activités chlorovinyles russes se composent de la coentreprise RusVinyl dont les opérations ont commencé en 2014 et dont le résultat est consolidé selon la méthode de la mise en équivalence.
Solvay Energy Services offre des services sur mesure innovants et durables spécialement conçus pour améliorer la performance énergétique etréduire l'empreinte deCO2 du groupe Solvay et des clients industrielsgrands consommateursd'énergie.Ces services vontdel'approvisionnement énergétique etl'efficacité énergétique à la gestiondes risques liés au prix et l'exploitation des installations de co-génération.
Business Services couvre, auseind'uneorganisationmondialedeservices partagés, tous les services informatiques du Groupe et ses principaux départements administratifs (comptabilité, crédit, service client, douanes, administration des salaires et du personnel et approvisionnements).

Le chiffre d'affaires net s'est établi à 10 884 millions d'euros, en repli de -4,7 %. Les volumes sont globalement stables. Les prix de vente ont en revanche diminué. L'impact des fluctuations des taux de change surla conversion a été négatif alors que l'effet de périmètre a été moindre.
Les volumes sont restés stables, l'accroissement des volumes de Functional Polymers étant supérieur à la diminution de ceux d'Advanced Formulations. Advanced Materials a réalisé une solide croissance dans les marchés des biens de consommation, de la santé et de l'automobile, supérieure à la baisse de la production d'avions civils et de smart devices, due notamment à un déstockage sur ces marchés. Si l'activité sur le marché du pétrole et du gaz s'améliore depuis le second semestre, elle reste bien en deçà de son niveau de 2015, ce qui pénalise la performance d'Advanced Formulations. L'impact en a toutefois été atténué par la croissance d'autres secteurs tels que l'agrochimie. Les volumes de Performance Chemicals ont été neutres dans l'ensemble. Les volumes de Functional Polymers ont progressé sous l'effet d'une forte demande pour les produits intermédiaires de polyamide 6.6 et les matériaux avancés.
Les prix ont reculé de -2,3 % suite à la répercussion de la baisse du coût des matières premières aux clients et sous l'effet d'une pression surles prix dans le secteur du pétrole et du gaz ainsi qu'en Amérique Latine.
Les fluctuations des taux de change ont eu un effet de conversion légèrement négatif de -1,5 % dû à la dépréciation du yuan chinois et du bolivar vénézuélien.
L'effet de périmètre a joué pour -0,9 % et correspond à la vente des activités Réfrigérants et PCC en 2015.
Le coût sous-jacent des ventes a atteint -8,2 milliards d'euros dont environ 40% comprend les dépenses en matières premières et énergie.
La dépense en matières premières des GBU du Groupe s'élevait à environ 2,5 milliards d'euros en 2016, près de 16 % de moins par rapport à 2015. Les matières premières peuvent être divisées en plusieurs catégories : dérivés du pétrole brut environ 46%, dérivés minéraux environ 23 % (fibre de verre, silice de sodium, silicate de calcium, phosphore, hydroxyde de sodium…), produits dérivés du gaz naturel (près de 13 %), produits biochimiques environ 12 % (pâte de bois, glycérol, guar, alcool gras, alcool éthylique…), autres (près de 7 %).
Les dépenses énergétiques sont une composante importante de la structure des coûts du Groupe. Les dépenses énergétiques nettes représentaient près de 0,64 milliards d'euros en 2016, près de 10 % de moins par rapport à 2015. Les sources d'énergie se répartissent entre l'électricité et le gaz (près de 71 %), le coke, le charbon et l'anthracite (environ 22 %) et la vapeur et autres (près de 7 %). Les combustibles fossiles représentaient environ 73 %. Plus de la moitié des dépenses ont eu lieu en Europe (environ 54 %) suivie des Amériques (24 %), l'Asie et le reste du monde (environ 20 %). Depuis de nombreuses années, le Groupe mène une politique énergétique dynamique. En tant que grand consommateur d'énergie, le Groupe produit sa propre électricité à travers des installations de cogénération sur site et des turbines à vapeur pour une capacité totale d'environ 800 MWe.
78 SOLVAY Rapport annuel intégré 2016 Energy Services (SES) est dédiée à l'optimisation des coûts énergétiques et des émissions de carbone de Solvay. En outre, SES a continué de déployer son programme d'excellence en matière d'efficacité énergétique appelé SOLWATT®, visant à réduire la consommation d'énergie et à optimiser la production d'énergie sur les sites industriels. Fin 2016, SOLWATT® a été progressivement développée et couvre quasiment tous les sites de production du Groupe. Depuis décembre 2016(1) , 2205 actions pour un total de 91 millions d'euros d'économies par an ont été identifiées après la phase de diagnostic. Plus de la moitié de ces actions représentant une économie annuelle de 35,5 millions d'euros et environ 359 kt de CO2 ont été réalisées depuis 2011(1) . Soda Ash & Derivatives et Specialty Polymers figurent parmi les principaux bénéficiaires.
L'EBITDA sous-jacent a progressé de 7,5 % à 2 284 millions d'euros, tiré par le pricing power et bénéficiant de la réduction des coûts fixes. L'excellence opérationnelle contribue pour plus de 200 millions d'euros à l'EBITDA, alors que la réalisation de l'intégration de Cytec a déjà permis de réaliser 70 millions d'euros de synergies, bien audelà des prévisions initiales. Aucun effet notable lié aux variations des volumes et du mix n'est à signaler. Les fluctuations des taux de change et effets de périmètre ont eu un impact légèrement négatif.
Le pricing power soutenu a contribué à hauteur de 5,9 % à la hausse des prix nets par rapport à l'année passée. La baisse des prix de vente a été largement compensée par la réduction du coût des matières premières et les programmes d'excellence opérationnelle sur l'ensemble des segments d'activité, à l'exception d'Advanced Formulations, qui pâtit d'une forte pression à la baisse sur les prix dans le secteur du pétrole et du gaz. La stratégie de couverture glissante de l'exposition aux risques de change a protégé le pricing powerdes effets de fluctuation à court terme des taux de change.
Les coûts fixes diminuent et contribuent pour 2,9 % à l'EBITDA grâce aux programmes d'excellence opérationnelle et à la réalisation des synergies qui ont plus que compensé les effets de l'inflation et des coûts supplémentaires liés à l'accroissement des capacités de production.
L'impact net de l'effet de change sur la conversion a été de -1,9 % et est lié à la forte dépréciation du bolivar vénézuélien et du yuan chinois.
L'effet de périmètre sur l'EBITDA s'est élevé à -0,4 %.
La marge EBITDA sous-jacent s'est établie à 21 %, en hausse de 2,4 points de % par rapport à 2015, dépassant pour la première fois les 20 %.
Les charges d'amortissement et de dépréciation étaient de -750 millions d'euros. Celles-ci progressent de 3 % par rapport aux -727 millions d'euros de 2015 du fait de l'augmentation des dépenses d'investissement ces dernières années.
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | ||
| Charges nettes sur emprunts | a | –226 | –210 | |
| Coupons d'obligations hybrides perpétuelles | b | –111 | –112 | |
| Intérêts et gains/pertes de change réalisées sur la coentreprise RusVinyl | c | –26 | –27 | |
| Coût d'actualisation des provisions | d | –106 | –92 | |
| Résultat d'actifs financiers disponibles à la vente | e | – | – | |
| Charges financières nettes(1) | f = a+b+c+d+e | –469 | –441 |
(1) Les charges financières nettes sous-jacentes incluent les coupons des obligations hybrides perpétuelles, qui sont considérés comme des dividendes en IFRS et ne sont donc pas pris en compte dans le compte de résultat, ainsi que les charges financières et les pertes de change réalisées dans la co-entreprise RusVinyl, et qui, aux normes IFRS font partie du résultat des sociétés associées & des co-entreprises, sont donc incluses dans l'EBITDA IFRS.
Les charges financières nettes sous-jacentes sont passées de -441 millions à -469 millions d'euros sur un an.
| Sous-jacent | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | |
| Profit de la période avant impôts | a | 1 065 | 957 |
| Résultat des entreprises associées & coentreprises | b | 69 | 44 |
| Intérêts et gains/pertes de change réalisées sur la coentreprise RusVinyl | c | –26 | –27 |
| Charges d'impôts | d | –291 | –300 |
| Taux d'imposition | e = -d/(a-b-c) | 28% | 32% |
La charge d'impôts sous-jacente a atteint -291 millions d'euros contre -300 millions d'euros en 2015, reflétant un taux d'imposition de 28% contre 32% en 2015, liée à l'évolution du profil géographique du résultat avant impôt.
Les activités abandonnées comprennent l'activité PVC d'Indupa en Amérique latine, vendue fin décembre 2016, ainsi que l'activité des câbles d'acétate d'Acetow et l'activité PVC de Vinythai en Asie, arrêtées récemment. La contribution de ces dernières baissait d'année en année, car les activités abandonnées en 2015 comprenaient toujours la contribution de 57 millions d'euros des activités PVC européennes, incorporée à la coentreprise Inovyn à la mi-2015.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma(1) | |
|---|---|---|---|
| Acquisition (-) d'immobilisations corporelles | a | –883 | |
| Acquisition (-) d'immobilisations incorporelles | b | –98 | |
| Investissements | c = a+b | –981 | –1 160 |
| Investissements des activités abondonnées | d | –51 | –103 |
| Investissements des activités poursuivies | e = c-d | –929 | –1 057 |
(1) Le tableau des flux de trésorerie detaillé de l'exercice 2015 n'ont pas été présenté sur une base pro forma et retraités pour la cession d'Acetow et Vinythai. Les investissements de l'exercice 2015 sont toutefois présentés sur base pro forma et retraitée et ne peuvent donc pas être réconciliés avec le tableau de flux de trésorerie détaillé.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | |
|---|---|---|---|
| Investissements des activités poursuivies | a | –929 | –1 057 |
| EBITDA sous-jacent | b | 2 284 | 2 125 |
| Conversion en cash | c = (a+b)/b | 59% | 50% |
Les dépenses d'investissement des activités poursuivies ont atteint -929 millions d'euros, en baisse de 127 millions d'euros parrapport à 2015, conformément à la réduction anticipée de l'intensité capitalistique. Le taux de conversion en cash passe ainsi de 50 % à 59 %.
Outre les dépenses d'investissements liées à la santé, la sécurité, l'environnement et la maintenance, le Groupe a investi de manière sélective dans un certain nombre de projets stratégiques, la priorité étant donnée aux activités et aux régions ayant un potentiel de croissance significatif et durable.
En 2016, plusieurs sites de production ont été élargis à travers le monde pour desservir les clients. Les plus significatifs sont les suivants :
En Chine, Solvay a lancé la production de peroxyde d'hydrogène dans sa nouvelle usine afin de répondre à une demande locale croissante pour les secteurs de l'électronique, du traitement de l'eau et de l'aquaculture, ainsi que pour garantir l'approvisionnement de ses propres sites dans les activités des semi-conducteurs et des arômes.
Plusieurs projets de croissance, qui ont représenté des dépenses d'investissement importantes en 2016, demeurent en phase de réalisation :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma(1) | |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie des activités d'exploitation | a | 1 788 | |
| dont flux de trésorerie liés à l'acquisition de filiales, exclus du free cash flow | b | 7 | |
| Flux de trésorerie d'investissement | c | –807 | |
| Acquisition (-) de filiales | d | –23 | |
| Acquisition (-) de participations - Autres | e | 4 | |
| Prêts aux entreprises associées et sociétés non consolidées | f | –25 | |
| Cession (+) de filiales et participations | g | 144 | |
| Impôts payés sur cession de participations | h | – | |
| Free cash flow | i = a-b+c-d-e-f-g-h | 876 | 492 |
| Free cash flow des activités abondonnées | j | 140 | 98 |
| Free cash flow des activités poursuivies | k = i-j | 736 | 394 |
(1) Le tableau des flux de trésorerie detaillé de l'exercice 2015 n'ont pas été présenté sur une base pro forma et retraités pour la cession d'Acetow et Vinythai. Le free cash flow de l'exercice 2015 est toutefois présenté sur base pro forma et retraitée et ne peut donc pas être réconciliés avec le tableau de flux de trésorerie détaillé.
Le free cash flow des activités poursuivies a presque doublé à 736 millions d'euros contre 394 millions d'euros en 2015. Les 159 millions d'euros d'EBITDA supplémentaires, la réduction des dépenses d'investissement et la gestion rigoureuse du fonds de roulement expliquent cette performance. Incluant le free cash flow des activités abandonnées, le free cash flow total s'est élevé à 876 millions d'euros contre 492 millions d'euros en 2015.
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Décembre | Septembre(1) | Juin(1) | Mars(1) | Décembre(1)(2) | |
| Stocks | a | 1 672 | 1 754 | 1 753 | 1 761 | 1 867 |
| Créances commerciales | b | 1 621 | 1 728 | 1 730 | 1 664 | 1 615 |
| Autres créances courantes | c | 736 | 666 | 976 | 1 050 | 655 |
| Dettes commerciales | d | –1 547 | –1 410 | –1 414 | –1 336 | 1 559 |
| Autres passifs courants | e | –1 085 | –985 | –926 | –999 | 1 021 |
| Fonds de roulement net | f = a+b+c-d-e | 1 396 | 1 753 | 2 119 | 2 140 | 1 557 |
| Chiffre d'affaires | g | 2 933 | 3 048 | 3 053 | 3 052 | 3 109 |
| Chiffre d'affaires trimestriel annualisé | h = 4*g | 11 731 | 12 193 | 12 214 | 12 206 | 12 434 |
| Fonds de roulement net / chiffre d'affaires | i = f / h | 11,9% | 14,4% | 17,4% | 17,5% | 12,5% |
| (2) Moyenne de l'année |
j = µ(T1,T2,T3,T4) | 15,3% | 13,4% |
(1) Les chiffres de septembre 2016 et avant n'ont pas été retraitées pour la cession d'Acetow et Vinythai.
(2) Moyenne des trimestres. Les chiffres de septembre 2015 et avant, utilisés pour le calcul de la moyenne, ne sont pas sur base pro forma, c'est-à-dire excluent Cytec.
Le besoin en fonds de roulement s'est élevé à -75 millions d'euros. Le ratio moyen entre le fonds de roulement net et le chiffre d'affaires sur l'ensemble des trimestres est de 15,3 % contre 13,4 % en 2015 sur une base non retraitée à cause de l'impact des produits à recevoir sur le prix de sortie d'Inovyn au premier semestre de 2016.
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Décembre | Septembre(1) | Juin(1) | Mars(1) | Décembre(1) | |
| Dettes financières non courantes | a | –4 087 | –4 976 | –5 063 | –5 540 | –5 628 |
| Dettes financières courantes | b | –1 338 | –505 | –953 | –732 | –892 |
| Dette brute | c = a+b | –5 426 | –5 481 | –6 016 | –6 272 | –6 520 |
| Autres créances faisant partie des instru ments financiers |
d | 101 | 119 | 124 | 155 | 111 |
| Trésorerie & équivalents de trésorerie | e | 969 | 1 060 | 1 080 | 1 555 | 2 030 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | ||||||
| totaux | f = d+e | 1 070 | 1 179 | 1 204 | 1 711 | 2 141 |
| Dette nette IFRS | g = c+f | –4 356 | –4 302 | –4 812 | –4 561 | –4 379 |
| Obligations hybrides perpetuelles | h | –2 200 | –2 200 | –2 200 | –2 200 | –2 200 |
| Dette nette sous-jacente | i = g+h | –6 556 | –6 502 | –7 012 | –6 761 | –6 579 |
| EBITDA sous-jacent (derniers 12 mois)(2) | j | 2 284 | 2 433 | 2 394 | 2 345 | 2 336 |
| EBITDA sous-jacent d'Acetow & Vinythai | k | 235 | – | – | – | – |
| EBITDA sous-jacent ajusté poour le calcul du ratio de levier(3) |
l = j+k | 2 519 | 2 433 | 2 394 | 2 345 | 2 336 |
| (3) Ratio de levier sous-jacent |
m = -i/l | 2,6 | 2,7 | 2,9 | 2,9 | 2,8 |
(1) Les chiffres de septembre 2016 et avant n'ont pas été retraitées pour la cession d'Acetow et Vinythai.
(2) L'EBITDA sous-jacent est basé sur les 12 derniers mois, soit l'EBITDA sous-jacent des quatre derniers trimestres.
(3) Vu que la dette nette à fin 2016 ne reflète pas encore le produit net à recevoir sur la cession des activités abandonnées Acetow et Vinythai, alors que l'EBITDA sous-jacent exclut déjà la contribution de ces activités abandonnées, l'EBITDA sous-jacent a été ajusté pour le calcul du ratio de levier financier.


La dette nette sous-jacente est restée stable par rapport à la fin de 2015 avec -6 556 millions d'euros. Le free cash-flow couvre largement les -300 millions d'euros de charges financières comprenant les -84 millions d'euros de coupons d'obligations hybrides perpétuelles et un montant de dividendes plus élevés, dont -337 millions d'euros pour les actionnaires de Solvay. Les entrées de trésorerie nettes résultant des acquisitions et cessions reflètent principalement la vente de la participation de Solvay dans Inovyn et la sortie de trésorerie nette liée à la cession d'Indupa. Les autres variations de la dette nette atteignent -237 millions d'euros comprenant l'effet de change sans incidence sur la trésorerie des emprunts et instruments financiers, et l'impact sur la dette brute de la conversion liée à l'appréciation du dollar américain et du réal brésilien, l'impact sur la trésorerie lié à la dépréciation du bolivar vénézuélien. La dette nette IFRS s'élevait à -4 356 millions d'euros en fin de période, excluant 100 % des -2 200 millions d'euros d'obligations hybrides perpétuelles considérées comme des capitaux propres selon les normes IFRS.
| 2016 | 2015 pro forma(1) | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ajuste | |||||||
| En millions d'euros | Tel publié | ments | Tel calculé | Tel publié | Ajustements | Tel calculé | |
| EBIT sous-jacent(2) | a | 1 534 | –69 | 1 465 | 1 550 | –43 | 1 506 |
| EBITDA sous-jacent(2) | b | 2 284 | –69 | 2 214 | 2 336 | –43 | 2 292 |
| Dividendes reçus des entreprises associées & coentreprises(3) |
c | 22 | – | 22 | 13 | – | 13 |
| Investissements récurrents(4) | d = -2%*k | –363 | –388 | ||||
| Charges d'impôts récurrents(5) | e = -30%*a | –439 | –452 | ||||
| Chiffres de flux de trésorie récur | |||||||
| rents | f = b+c+d+e | 1 434 | 1 465 | ||||
| Immobilisations corporelles | g | 6 472 | 6 946 | ||||
| Immobilisations incorporelles | h | 3 600 | 3 919 | ||||
| Goodwill | i | 5 679 | 5 840 | ||||
| Valeur de remplacement du goodwill & des actifs immobi lisés(6)(7) |
j = g+h+i | 15 751 | 4 669 | 20 420 | 16 705 | 5 193 | 21 898 |
| dont actifs immobilisés | k | 18 134 | 19 422 | ||||
| Participations dans des entre prises associées & des coentre prises(6) |
l | 497 | –52 | 445 | 398 | 12 | 410 |
| Fonds de roulement net(6) | m | 1 396 | 355 | 1 751 | 1 557 | 231 | 1 787 |
| Capital investi | n = j+l+m | 22 615 | 24 095 | ||||
| CFROI | n = f/m | 6,3% | 6,1% |
(1) Les chiffres de l'exercice 2015 n'ont pas été retraitées mais sont bien fournis sur base pro forma.
(2) L'ajustement exclut les bénéfices des entreprises associées et coentreprises.
(3) L'ajustement exclut les activités abandonnées.
(4) Actuellement estimé à 2% de la valeur de remplacement des immobilisations.
(5) Actuellement estimé à 30% de l'EBIT sous-jacent.
(6) L'ajustement reflète la moyenne trimestrielle de l'année.
(7) L'ajustement reflète la différence entre la valeur de remplacement estimée du goodwill et de l'actif immobilisé et la valeur comptable. Les changements dans le temps proviennent des variations de change, des nouveaux investissements et des mouvements de portefeuille.
Le CFROI a progressé à 6,3 %, contre 6,1 % en 2015 (données pro forma non retraitées). Cette amélioration reflète la forte performance de Solvay malgré l'impact de -0,2 point de % provenant de la cession des activités d'Acetow et de Vinythai.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|
| Frais de Recherche & développement IFRS | a | –305 | –318 |
| Subsides & redevances nettés en frais de recherche & développement | b | 33 | 32 |
| Amortissements & dépréciations d'actifs inclus en frais de recherche & dévelop pement |
c | –54 | –39 |
| Investissements en recherche & innovation | d | –66 | –50 |
| Recherche & innovation | e = a-b-c+d | –350 | –361 |
| Chiffre d'affaires net | f | 10 884 | 11 415 |
| Intensité de recherche & innovation | g = -e/f | 3,2% | 3,2% |
Les efforts en recherche et innovation en 2016 ont été de -350 millions d'euros. L'écart de 3 % est principalement dû au retraitement de Cytec et à la réduction de dépenses R&I au niveau du Groupe, en raison de l'arrêt du projet OLED. 85 % des investissement R&I du Groupe sont gérés directement par les entités.
Les efforts en recherche & innovation sont motivés par les quatre leviers d'innovation suivants :
| Sous-jacent | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % |
| Chiffre d'affaires net | 10 884 | 11 415 | –4,7% |
| Advanced Materials | 4 313 | 4 503 | –4,2% |
| Advanced Formulations | 2 668 | 2 885 | –7,5% |
| Performance Chemicals | 2 460 | 2 526 | –2,6% |
| Functional Polymers | 1 436 | 1 490 | –3,6% |
| Corporate & Business Services | 7 | 11 | –39% |
| EBITDA | 2 284 | 2 125 | 7,5% |
| Advanced Materials | 1 110 | 1 079 | 2,9% |
| Advanced Formulations | 484 | 522 | –7,2% |
| Performance Chemicals | 695 | 628 | 11% |
| Functional Polymers | 222 | 141 | 57% |
| Corporate & Business Services | –227 | –245 | 7,3% |
| EBIT | 1 534 | 1 398 | 9,7% |
| Advanced Materials | 829 | 798 | 3,9% |
| Advanced Formulations | 327 | 378 | –14% |
| Performance Chemicals | 534 | 470 | 14% |
| Functional Polymers | 137 | 58 | n,m, |
| Corporate & Business Services | –293 | –306 | 4,4% |
| Investissements des activités poursuivies | –929 | –1 057 | 12% |
| Advanced Materials | –435 | –415 | –4,8% |
| Advanced Formulations | –134 | –225 | 40% |
| Performance Chemicals | –186 | –242 | 23% |
| Functional Polymers | –95 | –71 | –34% |
| Corporate & Business Services | –79 | –104 | 24% |
| Recherche & innovation | –350 | –361 | –3,0% |
| Advanced Materials | –155 | –160 | 3,4% |
| Advanced Formulations | –87 | –89 | 2,6% |
| Performance Chemicals | –26 | –26 | –2,6% |
| Functional Polymers | –30 | –31 | 1,8% |
| Corporate & Business Services | –52 | –55 | 5,6% |
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % | |
| Chiffre d'affaires net | 4 313 | 4 503 | –4,2% | |
| Specialty Polymers | 1 922 | 1 901 | 1,1% | |
| Composite Materials | 1 073 | 1 169 | –8,2% | |
| Special Chem | 862 | 912 | –5,5% | |
| Silica | 455 | 521 | –13% | |
| EBITDA | 1 110 | 1 079 | 2,9% | |
| Marge d'EBITDA | 26% | 24% | 1,8pp | |
| Marge d'EBIT | 19% | 18% | 1,5pp | |
| CFROI | 9,4% | 9,2% | 0,2pp | |
| Conversion en cash | 61% | 62% | –0,7pp | |
| Intensité de recherche & innovation | 3,6% | 3,6% | – |

Le chiffre d'affaires net s'est établi à 4 313 millions d'euros, en baisse du fait de la cession, en 2015, des activités Réfrigérants et PCC de Special Chem et des effets de change défavorables. La baisse des prix a été contrebalancée par une croissance modeste des volumes. Les ventes de Specialty Polymers ont augmenté grâce à des volumes soutenus dans divers marchés tels que les biens de consommation, l'automobile et la santé, ce qui a permis de compenserlargement la demande plus faible dans les smart devices. Les volumes de Composite Materials ont pâti du ralentissement annoncé de la production des anciens programmes et de la baisse des ventes sur les marchés industriels. Special Chem a bénéficié d'une demande soutenue surle marché de la catalyse pour automobiles et de la croissance du marché des semi-conducteurs. Chez Silica, la forte croissance des volumes de pneus à économie d'énergie n'a pas compensé l'impact de la dévaluation du bolivar vénézuélien.
L'EBITDA sous-jacent a progressé de 2,9 % pour s'établir à 1 110 millions d'euros, tiré par les programmes d'excellence opérationnelle et les synergies d'intégration de Cytec. Ce qui s'est traduit par une marge d'EBITDA de 26 %, en hausse de 1,8 point de %.
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % | |
| Chiffre d'affaires net | 2 668 | 2 885 | –7,5% | |
| Novecare | 1 663 | 1 895 | –12% | |
| Technology Solutions | 656 | 631 | 3,9% | |
| Aroma Performance | 350 | 360 | –2,7% | |
| EBITDA | 484 | 522 | –7,2% | |
| Marge d'EBITDA | 18% | 18% | 0,1pp | |
| Marge d'EBIT | 12% | 13% | –0,9pp | |
| CFROI | 6,1% | 6,5% | –0,4pp | |
| Conversion en cash | 72% | 57% | 15pp | |
| Intensité de recherche & innovation | 3,2% | 3,1% | 0,2pp |

Le chiffre d'affaires net a baissé de -7,5 % à 2 668 millions d'euros principalement du fait du recul des prix pour -3,5 %, les volumes et les effets de change expliquant le reste de la baisse. Les ventes de Novecare ont pâti du recul du marché du pétrole et du gaz, bien qu'il ait rebondi en fin d'année. Les autres activités de Novecare comme les produits d'entretien et d'hygiène, l'agrochimie, les revêtements et les applications industrielles ont progressé au cours de l'exercice. Technology Solutions a progressé de près de 4 % grâce aux ventes dans le phosphore et les phosphines, ce qui a permis d'atténuer l'impact de la baisse la demande dans l'exploitation minière, certains clients clés ayant réduit leur niveau d'activité. Les ventes d'Aroma Performance sont en hausse grâce à la nouvelle usine chinoise de vanilline, mais cette hausse a été contrebalancée par la pression concurrentielle sur les prix.
L'EBITDA sous-jacent a diminué de -7,2 % à 484 millions d'euros sous l'effet des fluctuations des taux de change, de la baisse des volumes et des prix. La marge d'EBITDA sous-jacent s'est maintenue à 18 % grâce aux mesures de restructuration visant à parer à une conjoncture difficile.
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % | |
| Chiffre d'affaires net(1) | 2 460 | 2 526 | –2 6% |
|
| Soda Ash & Derivatives | 1 561 | 1 554 | 0,4% | |
| Peroxides | 542 | 558 | –2,8% | |
| Coatis | 346 | 398 | –13% | |
| EBITDA | 695 | 628 | 11% | |
| Marge d'EBITDA | 28% | 25% | 3,4pp | |
| Marge d'EBIT | 22% | 19% | 3,1pp | |
| CFROI | 8,9% | 8,5% | 0,5pp | |
| Conversion en cash | 73% | 61% | 12pp | |
| Intensité de recherche & innovation | 1,1% | 1,0% | 0,1pp |
(1) Suite à la cession d'Acetow, certaines activités résiduelles sont restées dans le chiffre d'affaires net de Performance Chemicals. Elles ont représenté 3 M€ au T4 et 10 M€ sur l'année 2016, contre 4 M€ et 16 M€ respectivement en 2015. Elles n'ont apporté aucune contribution significative à l'EBITDA.

Le chiffre d'affaires net a reculé de -2,6 % à 2 460 M€, les prix moyens ayant baissé suite à la répercussion de la baisse du coût des matières premières aux clients. Les effets de change ont été négatifs sur l'ensemble de l'exercice, résultant principalement de la dépréciation du real brésilien. Les volumes sont restés stables partout. Les volumes de Soda Ash & Derivatives sont restés similaires à ceux de l'exercice précédent. Des ventes élevées dans le bicarbonate, grâce aux nouvelles capacités de l'usine thaïlandaise, ont compensé des volumes de carbonate de soude légèrement inférieurs au début de l'année. Chez Peroxides, le démarrage de la production de la nouvelle usine en Chine a soutenu la croissance des volumes sur le marché traditionnel du blanchiment de la pâte à papier et a permis de compenser la baisse des ventes de produits de spécialité. Les ventes en général ont diminué à cause d'effets de mix. Coatis a souffert de la faible demande sur son marché en Amérique latine.
L'EBITDA sous-jacent a augmenté de 11 % à 695 millions d'euros. L'excellence opérationnelle est restée le principal vecteur d'amélioration, conduisant à une marge d'EBITDA sous-jacentrecord de 28 %.
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % | |
| Chiffre d'affaires net | 1 436 | 1 490 | –3,6% | |
| Polyamide | 1 414 | 1 448 | –2,4% | |
| Chlorovinyls(1) | 22 | 41 | –47% | |
| EBITDA | 222 | 141 | 57% | |
| Marge d'EBITDA | 15% | 9,5% | 5,9pp | |
| Marge d'EBIT | 9,5% | 3,9% | 5,6pp | |
| CFROI | 5,1% | 3,5% | 1,6pp | |
| Conversion en cash | 57% | 50% | 7,2pp | |
| Intensité de recherche & innovation | 2,1% | 2,1% | – |
(1) Suite à la cession de Vinythai, le chiffre d'affaires net de Chlorovinyles n'inclut plus que les activités résiduelles de négoce et de recherche dans le PVC, les activités de chlorovinyles en Europe, en Amérique latine et en Asie ayant été abandonnées. Ces activités résiduelles n'ont eu aucune incidence significative sur l'EBITDA. La contribution nette de RusVinyl, la co-entreprise russe de PVC, est en revanche incluse dans l'EBITDA, ajustée des charges financières.

Le chiffre d'affaires net a reculé de -3,6 % à 1 436 millions d'euros sous l'effet de la baisse des prix de -6,4 %, la dimunition du coût des matières premières ayant été en partie répercutée vers les clients. Les volumes ont augmenté de 3,5 % grâce à une conjoncture favorable aux polyamides, aussi bien en amont qu'en aval. Les fluctuations de taux de change ont impacté la conversion de -1,4 %, imputable à l'appréciation de l'euro parrapport aux monnaies locales au Brésil et en Corée, où Solvay possède de larges sites d'exploitation.
L'EBITDA sous-jacent a augmenté de 57 % à 222 millions d'euros grâce à l'effet combiné de l'accroissement des volumes dans les polyamides et des effets des programmes d'excellence opérationnelle qui ont largement compensé la baisse des prix de vente. RusVinyl, la coentreprise russe de PVC, a tourné à quasi pleine capacité au cours de l'année, contribuant de façon significative aux résultats. La marge d'EBITDA sous-jacent a augmenté de 5,9 points de % à 15 % par rapport à 2015.
| Sous-jacent | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 pro forma | % | |
| Chiffre d'affaires net | 7 | 11 | –39% | |
| Energy Services | 4 | 11 | –68% | |
| Other Corporate & Business Services | 3 | – | n.s. | |
| EBITDA | –227 | –245 | 7,3% |
Les charges nettes sur l'EBITDA sous-jacent étaient de -227 millions d'euros, en recul de 18 millions d'euros par rapport à l'année précédente, grâce aux mesures d'excellence et à la réalisation des synergies liées à Cytec. Hors éléments exceptionnels pour chaque exercice, l'EBITDA 2016 aurait été supérieur de 41 millions d'euros à celui de 2015.
Energy Services affiche un EBITDA de 3 millions d'euros contre -3 millions d'euros en 2015. La différence est entièrement due à la dépréciation de -7 millions d'euros sur les CER en 2015. Les résultats en 2016 ont bénéficié de la restructuration de certains actifs liés aux énergies renouvelables et à l'amélioration de la conjoncture de marché dans les services de gestion de l'énergie et du carbone.
Les charges sur l'EBITDA d'Other Corporate & Business Services étaient de -231 millions d'euros. C'est une amélioration substantielle par rapport à 2015, qui incluait encore un produit exceptionnel de 30 millions d'euros comptabilisé en 2015 etrelatif aux prestations de retraite aux États-Unis. L'excellence opérationnelle et les synergies ont plus que compensé les effets de l'inflation sur l'ensemble de l'année 2016.
Outre les comptes IFRS, Solvay présente des indicateurs de performance du compte de résultats sous-jacent afin de fournir une vue plus complète permettant les comparaisons de la performance économique du Groupe. Ces chiffres IFRS sont ajustés pour les impacts non cash de l'Allocation du Prix d'Acquisition (PPA) liés aux acquisitions, les coupons des obligations hybrides perpétuelles, classées en tant que fonds propres en IFRS, mais traitées comme de la dette dans les états sous-jacents, et pour d'autres éléments afin de fournir des indicateurs évitant la déformation de l'analyse et permettant la lecture de la performance sous-jacente du Groupe et la comparabilité des résultats sur la période de référence. Les données 2016 sont comparées aux données pro forma 2015 non auditées incluant Cytec, comme si l'acquisition avait eu lieu le 1er janvier 2015.
| 2016 | 2015 pro forma | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ajuste | Sous | ||||||
| En millions d'euros | Notes | IFRS | ments | jacent | IFRS | Ajustements | Sous-jacent |
| Chiffre d'affaires | 11 403 | – | 11 403 | 11 882 | – | 11 882 | |
| dont autres produits de l'activité |
519 | – | 519 | 467 | – | 467 | |
| dont chiffre d'affaires net | 10 884 | – | 10 884 | 11 415 | – | 11 415 | |
| Coût des ventes | (B19) (B20) |
–8 314 | 84 | 8 230 | –8 834 | 83 | –8 751 |
| Marge brute | 3 090 | 84 | 3 173 | 3 048 | 83 | 3 131 | |
| Frais commerciaux & adminis tratifs |
(B19) (B20) |
–1 465 | 50 | –1 416 | –1 517 | 57 | –1 459 |
| Frais de Recherche & dévelop pement |
(B20) | –305 | 3 | –302 | –318 | – | –318 |
| Autres gains & pertes d'exploi tation |
(B20) | –222 | 231 | 9 | –228 | 229 | 1 |
| Résultat des entreprises associées & coentreprises |
(B19) | 85 | –16 | 69 | 21 | 22 | 44 |
| Résultat de gestion & réévalua tions de portefeuille |
(B19) (B20) |
–164 | 164 | – | –212 | 212 | – |
| Résultat d'assainissements histo riques & principaux litiges juridiques |
(B19) | –56 | 56 | – | –41 | 41 | – |
| EBITDA | (B19) | 2 131 | 152 | 2 284 | 1 857 | 268 | 2 125 |
| Amortissements & dépréciations d'actifs |
(B20) | –1 169 | 419 | –750 | –1 103 | 376 | –727 |
| EBIT | (B20) | 962 | 571 | 1 534 | 754 | 644 | 1 398 |
| Charges nettes sur emprunts | (B21) | –226 | – | –226 | –235 | 25 | –210 |
| Coupons d'obligations hybrides perpétuelles |
(B21) | – | –111 | –111 | – | –112 | –112 |
| Intérêts et gains/pertes de change réalisées sur la coentre prise RusVinyl |
(B21) | – | –26 | –26 | – | –27 | –27 |
| Coût d'actualisation des provi sions |
(B21) | –118 | 12 | –106 | –77 | –14 | –92 |
| Résultat d'actifs financiers dispo nibles à la vente |
(B21) | 5 | –5 | – | –8 | 8 | – |
| Profit de la période avant impôts | 624 | 441 | 1 065 | 434 | 524 | 957 | |
| Charges d'impôts | (B22) | 56 | –347 | –291 | –35 | –265 | –300 |
| Profit de la période des activités poursuivies |
680 | 94 | 774 | 399 | 259 | 657 | |
| Profit de la période des activités abandonnées |
(B23) | –6 | 138 | 133 | 50 | 126 | 175 |
| Profit de la période | (B24) | 674 | 233 | 907 | 448 | 385 | 833 |
| attribué à Solvay | (B24) | 621 | 225 | 846 | 400 | 368 | 768 |
| attribué aux participations ne donnant pas le contrôle |
(B24) | 53 | 7 | 61 | 48 | 17 | 65 |
L'EBITDA sur une base IFRS s'élevait à 2 131 millions d'euros contre 2 284 millions d'euros sur une base sous-jacente. La différence de 152 millions d'euros s'explique par les ajustements suivants des chiffres IFRS dans le but d'améliorer la comparabilité des résultats sous-jacents :
EBIT sur une base IFRS a totalisé 962 millions d'euros contre 1 534 millions d'euros sur une base sous-jacente. La différence de 571 millions d'euros s'explique par les ajustements mentionnés cidessus, à savoir les 152 millions d'euros au niveau de l'EBITDA et les 419 millions d'euros au niveau des « Amortissements & dépréciations d'actifs ». Ces derniers comprennent :
Les charges financières nettes sur une base IFRS étaient de -339 millions d'euros contre -469 millions d'euros sur une base sousjacente. Les -130 millions d'euros d'ajustements réalisés sur les charges financières nettes IFRS comprennent :
-26 millions d'euros liés à la reclassification des charges financières et des gains de change réalisés sur la dette libellée en euros de la coentreprise RusVinyl en charges financières nettes. La différence de 42 millions d'euros par rapport à l'ajustement fait sur l'EBITDA est attribuable à des gains de change non réalisés ;
Les impôts sur une base IFRS affichaient un gain de 56 millions d'euros contre -291 millions d'euros sur une base sous-jacente. Les -347 millions d'euros d'ajustements comprennent :
Les activités abandonnées ont généré une perte de -6 millions d'euros sur une base IFRS, mais un gain de 133 millions d'euros sur une base sous-jacente. L'ajustement de 138 million € sur le résultat IFRS des activités abandonnées comprend :
Le profit de la période attribuable à Solvay, sur une base IFRS était de 621 millions d'euros après déduction du profit attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle pour 53 millions d'euros. Sur une base sous-jacente, le profit attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle était de 61 millions d'euros, après déduction de 7 millions d'euros afin de tenir compte des impacts mentionnés ci-dessus. Ceci s'est traduit par un profit sous-jacent pour la période attribuable à Solvay de 846 millions d'euros.
| Tel pubilé | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | ||
| Nombre d'actions (en 1000 actions) | ||||||
| Actions émises à la fin de l'exercice | a | 84 701 | 84 701 | 84 701 | 105 876 | 105 876 |
| Actions propres à la fin de l'exercice | b | 1 735 | 1 530 | 1 719 | 2 106 | 2 652 |
| Actions détenues par Solvac à la fin de l'exercice | c | 25 559 | 25 559 | 25 578 | 32 116 | 32 511 |
| Actions en circulation à la fin de l'exercice | d = a-b | 82 966 | 83 171 | 82 982 | 103 770 | 103 225 |
| Moyenne des actions en circulation (calcul de base) |
e | 82 305 | 83 151 | 83 228 | 83 738 | 103 294 |
| Moyenne des actions en circulation (calcul dilué) | f | 82 696 | 83 843 | 83 890 | 84 303 | 103 609 |
| Chiffres par action (en €) | ||||||
| Capitaux propres attribués à Solvay | g = /d(2) | 73,90 | 70,71 | 64,71 | 69,72 | 72,83 |
| Profit de la période sous-jacent (base) | h = /e(2) | 8,19 | ||||
| Profit de la période IFRS (base) | i = /e(2) | 7,10 | 3,25 | 0,96 | 4,85 | 6,01 |
| Profit de la période IFRS (dilué) | j = /f(2) | 7,06 | 3,22 | 0,96 | 4,81 | 5,99 |
| Dividende brute(3) | k | 3,20 | 3,20 | 3,40 | 3,30 | 3,45 |
| Dividende nette(3) | l = k*(1-…%)(4) | 2,40 | 2,40 | 2,55 | 2,41 | 2,42 |
| Chiffres du cours de l'action (en €) | ||||||
| Le plus haut(5) | m | 109,80 | 121,05 | 129,15 | 141,10 | 112,30 |
| Le plus bas(5) | n | 62,11 | 97,20 | 100,15 | 88,01 | 70,52 |
| Moyenne(5) | o = v/u | 87,33 | 109,42 | 114,35 | 105,74 | 89,32 |
| A la fin de l'exercice | p | 109,35 | 115,00 | 112,40 | 98,43 | 111,35 |
| Ratio cours/résultat sous-jacent | q = p/h | 13,6 | ||||
| Ratio cours/résultat IFRS | r = p/i | 15,4 | 35,4 | 116,6 | 20,3 | 18,5 |
| Rendement sur dividende brute | s = k/p | 2,9% | 2,8% | 3,0% | 3,4% | 3,1% |
| Rendement sur dividende nette | t = l/p | 2,2% | 2,1% | 2,3% | 2,4% | 2,2% |
| Chiffres du marché boursier(6) | ||||||
| Volume annuel (en 1000 actions) | u | 77 144 | 53 643 | 48 600 | 82 718 | 86 280 |
| Volume annuel (en € milliards) | v | 6 737 | 5 870 | 5 557 | 9 218 | 7 707 |
| Capitalisation boursièrel (en € milliards) | w = p*d | 9 262 | 9 741 | 9 520 | 10 421 | 11 789 |
| Taux de rotation | x = u/a | 91% | 63% | 57% | 78% | 81% |
| Taux de rotation ajusté du flottant | y = u/(a-b-c) | 134% | 93% | 85% | 115% | 122% |
(1) Les chiffres de l'exercice 2015 ne sont pas présentés sur base pro forma, c'est-à-dire excluent Cytec.
(2) Le numérateur peut être trouvé sous le même libellé dans le tableau des chiffres clés financiers historiques de la section 1 du Business review.
(3) Le dividende de l'exercice 2016 est recommandé, en attendant l'Assemblée générale du 9 mai 2017.
(4) Précompte mobilier belge applicable dans l'année de paiement du dividende, soit l'année suivante: 25% en 2013-2015, 27% en 2016, 30% en 2017.
(5) Les chiffres du cours de l'action en 2015 utilisent le cours ajusté d'un facteur de 93,98% pour la période jusqu'au 3 décembre 2015. Cet ajustement refléte la distribution des droits lors de l'augmentation de capital réalisée en décembre 2015.
(6) Les données boursières sont basées sur l'ensemble des transactions enregistrées par Euronext.
| 2015 | 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| 2016 | pro forma | pro forma | ||
| Profit attribué à Solvay (en M€) | ||||
| Profit de la période sous-jacent | a | 846 | 768 | 10% |
| Profit des activités poursuivies sous-jacent | b | 729 | 618 | 18% |
| Profit de la période IFRS | c | 621 | 400 | 55% |
| Profit des activités poursuivies IFRS | d | 640 | 366 | 75% |
| Nombre d'actions (en 1000 actions) | ||||
| Actions émises à la fin de l'exercice | e | 105 876 | 105 876 | – |
| Actions propres à la fin de l'exercice | f | 2 652 | 2 106 | 26% |
| Actions en circulation à la fin de l'exercice | g = e-f | 103 225 | 103 770 | –0,5% |
| Moyenne des actions en circulation (calcul de base)(1) | h | 103 294 | 103 770 | –0,5% |
| Moyenne des actions en circulation (calcul dilué)(1) | i | 103 609 | 104 470 | –0,8% |
| Chiffres par action (en €) | ||||
| Profit de la période sous-jacent (base) | j = a/h | 8,19 | 7,40 | 11% |
| Profit sous-jacent des activités poursuivies (base) | k = b/h | 7,06 | 5,95 | 19% |
| Profit de la période IFRS (base) | l = c/h | 6,01 | 3,86 | 56% |
| Profit IFRS des activités poursuivies (base) | m = d/h | 6,20 | 3,52 | 76% |
| Profit de la période IFRS (dilué) | l = c/i | 5,99 | 3,83 | 11% |
| Profit IFRS des activités poursuivies (dilué) | m = d/i | 6,18 | 3,50 | 19% |
(1) Le nombre moyen d'actions en circulation utilisé pour 2015 pro forma est celui de fin d'exercice, car l'augmentation de capital en décembre 2015 distorderait le calcul.
Le Conseil d'Administration a décidé de recommander à l'Assemblée Générale des actionnaires du mardi 9 mai 2017 le paiement d'un dividende total brut de 3,45 euros par action (2,415 euros net par action).
Le dividende surl'année fiscale 2016, en hausse de 4,5 % parrapport à celui surl'année fiscale 2015, est conforme à la politique du Groupe sur le paiement de dividendes, qui consiste à maintenir un dividende stable ou en hausse chaque fois que possible, et, autant que faire se peut, de ne pas le diminuer.
Compte tenu de l'acompte sur dividende de 1,32 euro brut par action (0,924 euro net par action) payé le 18 janvier 2017, le solde du dividende pour 2016, équivalent à 2,13 euros brut par action (1,491 euros net par action), sera versé le 16 mai 2017, sous réserve de l'accord préalable par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Solvay prévoit une croissance de son EBITDA sous-jacent qualifiée de « mid-single digit ». La demande devrait rester robuste. La dynamique d'excellence opérationnelle devrait se poursuivre dans un environnement de hausse du coût des matières premières.
Les perspectives d'EBITDA sont basées sur un périmètre et des taux de change constants (1) .
Les charges d'amortissement et de dépréciation sous-jacentes devraient s'établir autour de -750 millions d'euros, hors charges d'amortissement de l'Allocation du Prix d'Acquisition (PPA) pour environ -290 millions d'euros.
(1) Solvay est exposée aux fluctuations des taux de change. La principale exposition est vis-à-vis du dollar américain, du yuan chinois, du baht thaïlandais, du réal brésilien, du rouble russe, du yen japonais et du won coréen. La sensibilité de l'EBITDA au dollar américain est d'environ 120 millions d'euros pour - 0,10 dollar américain par euro, avec 60 % d'impact lié à la conversion et à 40 % lié à la transaction. La sensibilité de la dette nette au dollar américain est d'environ -200 millions d'euros pour -0,10 dollar américain.
Déclaration de gouvernance d'entreprise 33 Gestion des risques 57 Revue des activités 72
États financiers 130 Rapports du commissaire et Déclaration de responsabilité 225

| 1. TABLEAU RÉCAPITULATIF | ||
|---|---|---|
| 2. GESTION DURABLE | 99 | |
| 2.1. Le développement durable, au cœur de la culture du | ||
| Groupe | 99 | |
| 2.2. Engagements volontaires externes | 99 | |
| 2.3. Solvay Way, l'approche RSE du Groupe | 102 | |
| 2.4. Solutions business durables | 104 | |
| 3. MÉTHODE DE PRÉSENTATION | 104 | |
| 3.1. Protocoles de reporting | 104 | |
| 3.2. Analyse de matérialité | 105 | |
| 3.3. L'engagement des parties prenantes | 106 |
| NOTE S1 Sustainable Portfolio Management | 108 |
|---|---|
| NOTE S2 Gestion des émissions de gaz à effet de serre | 111 |
| NOTE S3 Gestion énergétique | 112 |
| NOTE S4 Gestion de la qualité de l'air | 114 |
| NOTE S5 Gestion des eaux | 115 |
| NOTE S6 Accidents environnementaux et assainissement | 117 |
| NOTE S7 Gestion des matières dangereuses | 118 |
| NOTE S8 Gestion de la santé et de la sécurité des | |
| collaborateurs | 120 |
| NOTE S9 Gestion de l'engagement et du bien-être des | |
| collaborateurs | 122 |
| NOTE S10 Gestion du développement des communautés | 124 |
| NOTE S11 Gestion du cadre juridique, éthique et | |
| réglementaire | 127 |
| NOTE S12 Sécurité des procédés, préparation et capacité de | |
| réponse aux situations d'urgence | 127 |
| NOTE S13 Satisfaction des clients | 129 |
96
| Unités | Notes | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solutions business durables | |||||||
| Portefeuille de produits évalué | % | S1 | 84 | 88 | 79 | 64 | – |
| Solutions durables | % | S1 | 43 | 33 | 25 | 19 | – |
| Émissions de gaz à effet de serre | |||||||
| Intensité des émissions de gaz à effet de serre | Kg éq. CO2 par € EBITDA |
S2 | 5,86 | 7,26 | 8,08 | 8,84 | 7,12 |
| Émissions de CO2 directes et indirectes (Périmètres 1 & 2) | Mt CO2 | S2 | 10,9 | 11,6 | 11,7 | 12,0 | 11,8 |
| Autres émissions de gaz à effet de serre selon le Protocole de Kyoto (Périmètres 1) |
Mt éq CO2 | S2 | 2,4 | 2,6 | 2,7 | 2,7 | 2,6 |
| Total des émissions de gaz à effet de serre (protocole de Kyoto) | Mt éq CO2 | S2 | 13,4 | 14,2 | 14,4 | 14,7 | 14,4 |
| Autres émissions de gaz à effet de serre hors Protocole de Kyoto (Périmètres 1) |
Mt éq CO2 | S2 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
| Gestion énergétique | |||||||
| Pétajoules | |||||||
| Consommation énergétique | pouvoir calori fique inférieur |
S3 | 138 | 175 | 179 | 181 | 179 |
| Indice d'efficacité énergétique | % | S3 | 94 | 96 | 99 | 99 | 100 |
| Gestion de la qualité de l'air | |||||||
| Oxydes d'azote – NOx | Tonnes métriques |
S4 | 11 098 | 12 210 | 12 679 | 10 980 | 11 548 |
| Intensité en oxydes d'azote | Kg par € EBITDA |
S4 | 0,0058 | 0,0063 | 0,0071 | 0,0068 | 0,0057 |
| Oxydes de soufre – SOx | Tonnes métriques |
S4 | 5 395 | 6 563 | 6 620 | 10 336 | 12 023 |
| Intensité en oxydes de soufre | Kg par € EBITDA |
S4 | 0,0028 | 0,0034 | 0,0037 | 0,0064 | 0,0059 |
| Composés organiques volatils non méthaniques – NMVOC | Tonnes métriques |
S4 | 4 968 | 6 781 | 7 158 | 7 464 | 7 974 |
| Intensité en composés organiques volatils non méthaniques | Kg par € EBITDA |
S4 | 0,0026 | 0,0035 | 0,0040 | 0,0046 | 0,0039 |
| Gestion des eaux | |||||||
| Prélèvement d'eau douce | Millions de m3 | S5 | 491 | 537 | 535 | 554 | – |
| Litres par | |||||||
| Intensité de prélèvement d'eau douce | € EBITDA | S5 | 0,26 | 0,28 | 0,30 | 0,34 | – |
| Demande chimique en oxygène | Tonnes O2 | S5 | 7 539 | 8 834 | 9 652 | 9 715 | – |
| Intensité en demande chimique d'oxygène | Kg par € EBITDA |
S5 | 0,0040 | 0,0045 | 0,0054 | 0,0060 | – |
| Accidents environnementaux et réparation | |||||||
| Accidents de gravité moyenne avec conséquences environnemen tales |
Nombre | S6 | 40 | 46 | 55 | – | – |
| Accidents de gravité moyenne avec conséquences environnemen tales, dont dépassant les seuils autorisés |
Nombre | S6 | 26 | 26 | – | – | – |
| Provision environnementale | En millions d'euros |
S6 | 737 | 730 | 723 | 636 | 800 |
| Unités | Notes | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Gestion des matières dangereuses | |||||||
| Déchets industriels non dangereux | 1 000 tonnes métriques |
S7 | 1 463 | 1 453 | 1 637 | – | – |
| Déchets industriels dangereux | 1 000 tonnes métriques |
S7 | 194,2 | 202,0 | 194,6 | – | – |
| Total déchets industriels dangereux | 1 000 tonnes métriques |
S7 | 1 657 | 1 655 | 1 831 | – | – |
| Déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable | 1 000 tonnes métriques |
S7 | 50,3 | 47,1 | 49,7 | – | – |
| Intensité en déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable |
Kg par € EBITDA |
S7 | 0,0265 | 0,0241 | 0,0279 | – | – |
| Substances extrêmement préoccupantes (SVHC) selon les critères de la réglementation REACH présentes dans les produits mis sur le marché |
Nombre | S7 | 20 | 20 | 25 | 23 | – |
| Toutes les SVHC selon les critères REACH présentes dans les produits commercialisés et dont la présence est due aux matières premières |
Nombre | S7 | 10 | 10 | 18 | 39 | – |
| SVHC à l'étude pour substitution potentielle avec solutions de remplacement plus sûres |
% | S7 | 18 | 5 | 0 | 0 | 0 |
| Gestion de la santé et de la sécurité des collaborateurs | |||||||
| Taux d'accidents induisant un traitement médical - collabora teurs, sous-traitants et intérimaires (MTAR) |
Accident par million d'heures travaillées |
S8 | 0,77 | 0,77 | 0,97 | 1,06 | 2,59 |
| Taux d'accidents avec arrêt de travail - collaborateurs, sous traitants et intérimaires (LTAR) |
Accident par million d'heures travaillées |
S8 | 0,76 | 0,75 | 0,98 | 0,8 | 0,81 |
| Accidents mortels | Nombre | S8 | 1 | 0 | 2 | 2 | 0 |
| Programme d'hygiène industrielle: sites où des experts en hygiène ont été formés aux nouvelles normes d'hygiène industrielle |
% | S8 | 65 | 73 | 24 | 3 | – |
| Programme de surveillance avancée de l'hygiène : sites sous surveillance médicale poussée en raison des risques |
% | S8 | 18 | 28 | 26 | 26 | – |
| Gestion de l'engagement et du bien-être des collaborateurs | |||||||
| Indice d'engagement des collaborateurs de Solvay | % | S9 | 77 | 75 | – | 72 | – |
| Couverture par une convention collective | % | S9 | 87,8 | 77 | 82,2 | 85 | 85 |
| Gestion du développement des communautés | |||||||
| Donations, sponsorisations et projets du groupe Solvay | million d'€ | S10 | 7,38 | 5,25 | – | – | – |
| Collaborateurs impliqués dans des actions sociétales | % | S10 | 23 | 20 | – | – | – |
| Gestion du cadre juridique, éthique et réglementaire | |||||||
| Audits de conformité HSE au cours des 5 dernières années | % | S11 | 75 | 50 | – | – | – |
| Processus de surveillance réglementaire HSE en place | % | S11 | 82 | 50 | – | – | – |
| Sécurité des procédés, préparation et capacité de réponse aux situations d'urgence |
|||||||
| Pourcentage de gammes de produits concernées dont l'analyse des risques a été actualisée au cours des cinq dernières années |
% | S12 | 65 | 69 | 64 | 58 | – |
| Nombre de « feuille de risque niveau 1 » à la fin de l'année | Nombre | S12 | 46 | 94 | 217 | 11 | 111 |
| Pourcentage de situations de risque niveau 1 résolues dans un délai d'un an |
% | S12 | 100 | 100 | 100 | 100 | – |
| Situation de risque niveau 1 résolue | Nombre | S12 | 98 | 232 | 23 | 111 | 111 |
| Sites équipés d'un système de gestion de la sécurité des procédés correspondant à leur niveau de risque |
% | S12 | 90 | 84 | – | – | – |
| Taux de sécurité des procédés | % | S12 | 0,7 | 0,6 | 0,4 | – | – |
| Satisfaction des clients | |||||||
| Net Promoter Score | % | S13 | 27 | 24 | 14 | – | – |
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Solvay Way est l'approche du Groupe en matière de développement durable. Elle intègre les aspects sociaux, sociétaux, environnementaux et économiques à la gestion de l'entreprise, à sa stratégie ainsi qu'à ses prises de décisions et pratiques d'exploitation dans le but de créer une valeur qui résiste à l'épreuve du temps.
Le sens de la responsabilité est historiquement inscrit dans l'identité de Solvay. Dès ses débuts, le Groupe a pris plusieurs initiatives innovantes au bénéfice de ses salariés, comme un système de sécurité sociale interne (en 1878), l'adoption de la journée de travail de huit heures (en 1897) et l'instauration des congés payés (en 1913). L'entreprise a été l'une des premières à pratiquer un dialogue social digne de ce nom avec les salariés et à instaurer une forte culture de la sécurité. Ces expériences précoces ont permis de donner forme aux valeurs du Groupe et à son approche responsable. Tout au long de ses 150 ans d'existence, Solvay a ajusté son modèle d'entreprise pour répondre aux tendances et enjeux sociaux, en faisant preuve d'innovation. Poursuivant sa transformation aujourd'hui, le Groupe s'appuie sur son héritage et sur une approche axée sur la création de valeur durable et responsable.
Pour Solvay, « asking more from chemistry » signifie être responsable dans notre manière d'agir, d'innover, de créer de la valeur pour nos parties prenantes clés et de contribuer dans une large mesure à l'évolution de la science et de la société. La responsabilité est un pilier essentiel de notre identité. C'est une valeur qui se manifeste dans nos choix et nos actions stratégiques.
La façon dont notre personnel gère nos sites grâce à Solvay Way est notre premier niveau de responsabilité. Nous disposons de trois indicateurs clés : l'intensité des émissions de gaz à effet de serre, la sécurité et l'engagement des collaborateurs.
Nous estimons que nous avons également un impact au travers de la gestion de notre portefeuille de produits. Nous créons des solutions innovantes et durables dans le but d'aider nos clients et la société à relever les défis d'aujourd'hui. Notre rôle est de transformer ces défis en opportunités commerciales durables, ce qui fera progresser nos chiffres d'affaires et nos bénéfices avec le temps.
Nous avons la conviction d'être capables de créer une valeur économique qui ne peut que s'améliorer au fil des progrès que nous enregistrons dans le domaine scientifique et sociétal. Nous pensons en effet qu'en tant que chimiste responsable, notre contribution à la société nous permettra d'améliorer nos positions de leader.

Solvay a souscrit à un ensemble d'engagements volontaires externes :

Pour un secteur de la Chimie responsable : Solvay s'engage à défendre la Charte mondiale « Responsible Care® ». Cette initiative mondiale du
secteur de la chimie vise à favoriser une amélio-
ration continue de la sécurité du traitement des substances chimiques, de leur développement initial à leur utilisation finale.

Pour les droits de l'Homme : Solvay adhère au Pacte mondial des Nations Unies et s'engage à respecter ses principes, qui contribuent à l'émergence d'une économie mondiale durable générant des bénéfices pour la société, les communautés et les marchés.
Pour une norme mondiale en matière de durabilité : Solvay utilise comme référence la norme internationale volontaire ISO 26000 sur la responsabilité sociétale . Cette norme fournit des orientations aux organisations qui opèrent de manière socialement responsable. Solvay Way intègre les exigences de cette norme internationale.

Pour un dialogue responsable : le 17 décembre 2013, Solvay a signé un accord de responsabilité sociale et environnementale au nom de l'ensemble du Groupe avec IndustriALL Global Union. Cet accord, qui est l'un des premiers du genre au sein
du secteur de la chimie, permet de concrétiser la volonté de Solvay de s'assurer que les droits fondamentaux du travail et les normes sociales du Groupe dans les domaines de l'hygiène, de la sécurité et de la protection de l'environnement sontrespectés surtous ses sites. Cet accord s'applique à l'ensemble des collaborateurs de Solvay. Chaque année, un site de Solvay fait l'objet d'une évaluation pour vérifier que les engagements pris par le Groupe sont correctement appliqués sur le terrain, sur la base des normes de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et des principes du Pacte mondial des Nations Unies.
L'accord avec IndustriALL Global Union a été intégré au référentiel de Solvay Way, afin de veiller à son application par l'ensemble des collaborateurs et chaque année l'évaluation de Solvay Way permet d'apprécier son niveau de déploiement et sa compréhension.
Pour améliorer l'engagement des jeunes : lors du sommet « Enterprise 2020 », la Commission européenne et des chefs d'entreprise, dont faisait partie M. Jean-Pierre Clamadieu, CEO de Solvay, ont lancé le « Pacte européen pour la jeunesse » afin d'établir 10 000 partenariats entre les entreprises et le monde éducatif dont l'objectif sera de stimuler les perspectives d'emploi pour les jeunes. Cette initiative a pour but d'améliorer la qualité des formations et des compétences que les jeunes peuvent acquérir (compétences transversales, numériques, entrepreneuriales, écologiques, personnelles et relationnelles).
En 2015, outre d'autres engagements pris lors de la conférence de Paris COP21 de participer à la lutte contre le changement climatique mondial, Solvay s'est engagé à réduire de 40 % l'intensité de ses émissions de gaz à effet de serre provenant de ses activités d'ici 2025. Le Groupe a également annoncé l'adoption d'un prix du carbone interne. Depuis janvier 2016, il applique un prix interne de 25 euros par tonne métrique de CO2 pour toutes les émissions de gaz à effet de serre afin de tenir compte des défis climatiques dans ses décisions d'investissement.
Renforçant son engagement pour une exploitation responsable et durable, Solvay a accéléré ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'approche de la conférence sur le changement climatique COP22 de Marrakech de novembre 2016 : le Groupe s'est fixé une cible intermédiaire consistant à réduire d'un cinquième l'intensité de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2018.
En tant que membre signataire du Pacte mondial des Nations Unies, le Groupe applique déjà les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies dans ses activités quotidiennes grâce à ses produits et ses solutions. Par le biais de sa stratégie, de ses trois cercles de responsabilité et de son analyse de matérialité, Solvay a choisi de se concentrer sur sept des 17 ODD des Nations Unies, les retenant comme particulièrement importants dans la définition de ses objectifs de performance. Dans les sections suivantes, des icônes ODD indiqueront les liens vers des actions spécifiques de Solvay.

Contribution des objectifs stratégiques de Solvay pour 2025 aux ODD

Solvay Way représente la prise en compte du Groupe des principes du développement durable dans la gestion de ses affaires. Elle garantit que les implications sociales et environnementales sont intégrées à la stratégie, aux opérations et aux prises de décision de la société.L'engagement de Solvay en matière de développement durable concerne chaque étape des cycles de vie des produits de Solvay. Cela s'applique à leur conception, à l'utilisation des ressources nécessaires à leur fabrication, à leur application finale et à leur fin de vie. Elle tient également compte de leur utilisation pour la société.
Les présidents de chaque GBU et de chaque fonctions sont responsables de la mise en œuvre effective de Solvay Way à tous les niveaux de leurs entités. Le déploiement est accompagné et suivi par la fonction Développement durable de Solvay. Cette Fonction gère en outre un réseau mondial de plus de 200 « Champions » et « correspondants » issus de toutes les GBUs, Fonctions et couvrant tous les territoires clés. Ils jouent un rôle essentiel en assurant le déploiement de l'approche Solvay Way, le partage des meilleures pratiques et expériences et la promotion de la collaboration pour garantir une amélioration constante des procédés et pratiques.
Afin d'encourager les améliorations dans le Groupe, chaque GBU, centre de recherche, fonction et site réalise des autoévaluations annuelles basées sur le cadre de référence Solvay Way Les conclusions de l'autoévaluation sont complétées parles résultats des audits internes et examens indépendants. Les conclusions - englobant les leçons apprises, meilleures pratiques, forces et opportunités d'amélioration - sont partagées dans les Business Units et les fonctions et motivent une culture d'amélioration continue. La fonction Développement Durable présente les principaux résultats de ces évaluations au Comité Exécutif et au Conseil d'Administration.
| SOLVAY WAY | |
|---|---|
| 4 - PERFORMANCE | L'entité est proche de la référence dans la processus d'amélioration est durable, tout comme les résultats. L'entité est reconnue pour ses performances exemplaires. L'approche suscite l'adhésion de toutes les parties prenantes. |
| 3 - MATURITE | Les plans d'action débouchent sur des progrès mesurables. Ils sont mis en œuvre et audités dans tout le périmètre et leurs enseignements sont examinés, les collaborateurs sont mobilisés dans leur déploiement. |
| 2 - DĚPLOIEMENT | L'entreprise met en œuvre avec ses parties prenantes une dynamique interne structurée de progrès. Les priorités sont méthodiquement instaurées. Les ressources sont déployées et les dirigeants mobilisés dans le cadre de plans d'action. |
| 1 - LANCEMENT | L'entité est essentiellement réceptive aux attentes des parties prenantes. Un inventaire est dressé. |

Solvay Way fournit également un cadre de référence pour les contributions des parties prenantes concernant les enjeux de développement durable alignés sur la norme ISO 26000. Solvay a pris 22 engagements vis-à-vis de six parties prenantes majeures (clients, collaborateurs, investisseurs, fournisseurs, communautés et planète) traduits en 49 pratiques associées. Les engagements de Solvay Way sont alignés sur les intérêts identifiés pour chaque groupe de parties prenantes, qui sont utilisés comme référentiels pour guider ses actions.
La fonction Développement Durable de Solvay est chargée de la mise en œuvre des conclusions résultant du dialogue avec les parties prenantes pour réaliser des progrès.
Afin de garantir des progrès rapides, le Groupe a intégré les objectifs de développement durable à chaque étape de la gestion des ressources humaines et du cycle d'activité.
Solvay Way est intégré au processus de gestion des ressources humaines de Solvay, ainsi qu'à son Code de Conduite. La politique de rémunération du Groupe associe aux résultats de l'évaluation de la Solvay Way 10 % de la rémunération variable des cadres supérieurs et un Plan Mondial de Participation aux Bénéfices destiné à tous les collaborateurs. Pour les cadres supérieurs, 20 % de la rémunération variable à long terme seront, à partir de janvier 2017, également conditionnés par les améliorations constatées dans la réduction des émission de gaz à effet de serre du Groupe.
Solvay Way permet une intégration de la politique de durabilité du Groupe mieux enracinée dans le déploiement opérationnel de sa stratégie à court, moyen et long terme. Pourle cycle d'activités, Solvay évalue les produits actuels (portefeuille et procédés) et les coûts futurs (innovation, acquisitions) comme faisant partie intégrante de ses perspectives sur un an, en se basant sur la méthodologie Sustainable Portfolio Management (SPM). Tous ces éléments font ensuite l'objet d'un audit.
Tant la méthodologie SPM que les objectifs de performance du groupe sont négociés, les priorités convenues, les ressources affectées et les améliorations pérennisées au sein du business plan stratégique sur cinq ans.

L'outil Sustainable Portfolio Management (SPM) permet à Solvay de prendre des décisions stratégiques permettant d'optimiser son portefeuille, de soutenir ses progrès pour atteindre ses objectifs en matière de développement durable et d'intégrer ces éléments dans ses décisions opérationnelles. Opérer de manière responsable permet également d'élargir les opportunités commerciales. Solvay fournit des solutions dans divers domaines de spécialité. Le Groupe répond aux besoins en matière de développement durable du marché en concevant des solutions qui tiennent compte des changements de son environnement et satisfont aux attentes de ses clients et de ses parties prenantes, tant aujourd'hui que demain.
Comme exemples, on peut citer :
L'outil SPM, basé sur les faits, permet à Solvay d'améliorer son portefeuille de produits afin de respecter des normes sociales et environnementales plus sévères et de cartographier avec soin et systématiquement les problèmes en matière de développement durable et les opportunités commerciales, y compris celles provenant des fournisseurs et des clients.
Cette méthodologie vise à informer les décideurs pour leur permettre de détecter les risques et opportunités liés au développement durable tout au long de la chaîne de valeur (du berceau à la tombe), de développer des plans d'action et de fournir des produits innovants, tout en respectant les valeurs économiques, sociales et environnementales.
Au sein de Solvay, les Global Business Units (GBU) doivent réaliser des objectifs ambitieux de performance commerciale durable du Groupe, à savoir réaliser d'ici 2025 1 € de revenus sur chaque 2 € de Solutions Durables.
Les informations présentées dans le présent Rapport sont alignées sur les normes GRI les plus récentes des Global Reporting Initiatives. Le présent rapport fait aussi le point sur notre mise en œuvre des dix principes du Pacte des Nations Unies dans le respect du Niveau Avancé du Pacte des Nations Unies. Vous trouverez davantage d'informations en matière de développement durable surle site web du rapport annuel de Solvay, y compris l'Index du Contenu GRI.
Sauf mention contraire, tous les indicateurs sociaux et environnementaux sont consolidés conformément aux modalités dans lesquelles les ventes du Groupe sont rapportées. Le périmètre de la consolidation financière est décrit dans la section correspondante du présent rapport. Quand cela s'avère pertinent, les données sont également rapportées en utilisant un périmètre opérationnel, qui consolide toutes les activités sous contrôle opérationnel, même en l'absence de consolidation financière de ces données.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont rapportées dans le respect du « Guidance for Accounting & Reporting Corporate GHG Emissions in the Chemical Sector Value Chain » (Guide sectoriel pour la réalisation d'un bilan des émissions de gaz à effet de serre) du "World Business Council for Sustainable Development" (WBCSD). Par extension, d'autres émissions sont rapportées conformément à la même directive.
Pour un reporting précis, la convention adoptée pourla sélection des émissions de CO2 des facteurs liés à l'électricité acquise est conforme aux critères suivants (par ordre décroissant de priorité) :
Les éléments de consommation énergétiques sont convertis en énergie primaire en utilisant les conventions suivantes :
Les données environnementales de Chemlogic sont intégrées depuis 2016.
La récente acquisition des activités de Cytec (les GBU Technology Solutions et Composite Materials) est progressivement intégrée dans le rapport environnemental du Groupe. Elles ne sont pas encore reprises dans les chiffres des notes suivantes, à l'exception des trois sites qui ont été transférés de la GBU Novecare à la GBU Technology Solutions (Oldbury, Charleston, Zhanjiagang Henchang) ;
| Catégorie | Importance modérée | Importance élevée |
|---|---|---|
| Environnement | Gestion des combustibles Gestion des déchets et des effluents Impacts sur la biodiversité |
Émissions à effet de serre Qualité de l'air Gestion énergétique Accidents environnementaux et réparation Gestion de l'eau et des eaux usées Gestion des substances dangereuses (y compris déchets) |
| Capital social | Accessibilité et abordabilité Sécurité des données et confidentialité des données clients Transparence de la communication et des étiquetages Marketing et publicité équitables |
Satisfaction des clients Développement des communautés (actions sociales) |
| Capital humain | Diversité et inclusion Recrutement, formation et fidélisation Rémunération et avantages |
Santé et sécurité des collaborateurs Engagement et bien-être des collaborateurs |
| Business Model et Innovation | Impacts environnementaux et sociaux sur les biens et les opérations Emballage des produits Qualité et sécurité des produits |
Solutions business durables |
| Leadership et Gouvernance | Gestion du risque systémique Emprise réglementaire et influence politique Approvisionnement des matières premières Gestion de la chaîne d'approvisionnement |
Gestion du cadre juridique, éthique et réglementaire Sécurité des procédés, préparation et capacité de réponse aux situations d'urgence |
| Priorités |
Solvay base ses priorités de durabilité sur une « analyse de la matérialité ». Cette approche identifie les enjeux économiques, environnementaux et sociaux importants susceptibles d'influencer de façon substantielle les performances de Solvay et/ou d'avoir un impact important sur les décisions des parties prenantes. L'analyse est réalisée et actualisée chaque année conformément à l'approche du Sustainability Accounting Standards Board (SASB).
Cette analyse est coordonnée par la fonction Développement Durable de Solvay, avec un réseau international de champions de la durabilité dans les business units et les fonctions. Des experts dans chaque fonction Corporate ont examiné l'analyse de chaque aspect, portant une attention particulière à la cohérence avec l'analyse des risques du Groupe.

La liste des principaux risques du Groupe ont été mises à jour pour renforcer la conformité à l'analyse de matérialité.
Comme en 2015, la formulation des aspects matériels a été maintenue conforme à la Materiality Map™ du SASB, sauf décision contraire du Comité Exécutif du Groupe au cours de l'étape de validation en vue d'élargir la portée de certains aspects matériels. Par exemple, l'aspect matériel intitulé « Engagement et bien-être des collaborateurs » comprend des aspects étiquetés comme « Relations de travail » et « Pratiques de travail équitables » dans la Materiality Map™ du SASB.
En2016,une attentionparticulière a été accordée aux travauxde la Task Force onClimate-related Financial Disclosures (TCFD). Les représentants du Groupe de la fonction Finance Corporate et de la fonction Dévelop-
pementDurableontparticipéàdiverses consultations etàdiversateliers de travail. La TCFD apublié ses recommandations le 14décembre 2016, trop tard pour les inclure dans le présent rapport.
Le Rapport Annuel 2015 et le Rapport Annuel Complémentaire de 2015 sur les Informations Relatives au Développement Durable été soumis au Service de Révision (Review Service) de la GRI. Nous nous sommes basés sur le feed-back reçu pour améliorer le contenu et la présentation du présent rapport.
En 2015, Solvay a reçu l'Award « Best Belgian Sustainability Report» de l'Institut belge des Auditeurs Internes. Suite à cette reconnaissance, un représentant de Solvay a rejoint le jury pour l'Award 2016. Cette participation a permis d'interagir avec les autres membres du jury et de s'informer sur leurs attentes relatives au reporting sur la durabilité.
En 2016, le Groupe a reçu les questionnaires de fonds d'investissement concernant sa position sur les substances extrêmement préoccupantes (SVHC), les tests surles animaux etle prix du carbone, des thèmes déjà abordés dans nos rapports.
L'analyse de la matérialité a été présentée en 2015 à un groupe d'investisseurs : des descendants des familles fondatrices du groupe Solvay, qui représentent actuellement le plus grand groupe d'investisseurs. Solvay a utilisé une plateforme de médias sociaux dédiée pour présenter l'analyse, et leur soumettre un questionnaire leur demandant de classer les aspects matériels (haute/moyenne/faible priorité) comme indiqué par le SASB dans son approche sur la matérialité. Leur feed-back a été présenté dans le Rapport Annuel 2015.
L'engagement est favorisé par un dialogue régulier entre les dirigeants et les collaborateurs du Groupe. Plus spécifiquement, le dialogue social couvre le dialogue avec les représentants du personnel à quatre niveaux : du site, du pays, de l'Europe et du Groupe.
Pour plus de détails sur les principaux thèmes abordés en 2016, voir la section « Dialogue social » de ce rapport.
L'analyse de la matérialité du Groupe a été présentée à la Commission sur le Développement Durabledu Comité d'entreprise européen du Groupe. Les représentants des salariés n'ont fait aucun commentaire particulier sur l'analyse de la matérialité.
Depuis 2013, Solvay est engagé, dans le cadre d'un accord-cadre signé au niveau mondial avec IndustriALL Global Union, à respecter les droits humains fondamentaux résultant des conventions de l'OIT et des initiatives du Pacte mondial des Nations unies. Au-delà du cadre de ses collaborateurs, Solvay, par cet accord, attend de ses fournisseurs et sous-traitants qu'ils respectent les mêmes règles. Il convient de mentionner en particulierles visites organisées deux fois par an dans les sites Solvay avec la participation de responsables d'IndustriALL, pour évaluer la conformité de Solvay à ces principes.
Solvay s'est engagé dans un dialogue constructif avec les autorités publiques sur des thèmes d'intérêt légitime pour Solvay. Ce dialogue recouvre l'affiliation à plusieurs conseils professionnels au niveau mondial et régional, tels que le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD), le Conseil International des Associations de la Chimie (ICCA), BusinessEurope et le Conseil Européen de l'Industrie Chimique (Cefic). Exemples :
COP22 : Solvay a confirmé son engagement à lutter contre le changement climatique lors de la conférence COP22 à Marrakech. Participant à plusieurs réunions à haut niveau avec des leaders commerciaux et des ministres des quatre coins du globe, Jean-Pierre Clamadieu a souligné le rôle important que peuvent jouer l'innovation de l'industrie chimique et la collaboration entre les divers secteurs de l'industrie pourla mise en œuvre de l'accord de Paris.
Objectifs de Développement Durable des Nations unies : dans son quartier général de Bruxelles, Solvay a organisé un atelier de travail interne sur les 17 Objectifs de Développement Durable des Nations unies (ODD). L'objectif de cette manifestation, qui a duré une demi-journée, était de faire prendre conscience de l'Agenda 2030 des Nations Unies et de montrer comment les cinq objectifs de Développement Durable de Solvay (ainsi que l'ensemble des 13 enjeux de matérialité) s'inscrivent dans ce cadre global. Cet atelier de travail a généré un échange utile avec certaines des parties prenantes externes du Groupe (Nations unies, Commission européenne, Parlement européen, Carbon Disclosure Project [Projet de divulgation des émissions carbone - CDP], Institut fédéral belge pour le développement durable, CSR Europe).
Le chapitre « Développement des communautés » du présent rapport fournit des exemples d'actions mises en œuvre au niveau local, autour de nos sites, dans le cadre de l'engagement auprès des communautés locales.
Jean-Pierre Clamadieu, CEO de Solvay, a signé l'engagement « Alliance pour la Jeunesse » en présence de la Commissaire européenne Marianne Thyssen. Cette participation de Solvay n'est qu'un engagement parmi d'autres du Groupe, dont le Pacte européen pourla Jeunesse, afin de stimulerles politiques d'employabilité des jeunes et d'améliorer la compétitivité de l'activité.
Solvay met ses clients au cœur de sa stratégie et continue sa transformation vers une plus grande orientation client. Afin de poursuivre cet objectif, Solvay organise régulièrement desTech Days avec ses clients clés qui sont le mieux positionnés pour comprendre les besoins des consommateurs finaux et qui sont les moteurs des tendances du marché.
Ces Tech Days visent à augmenter la visibilité de Solvay comme fournisseur de solutions et améliorer son niveau de reconnaissance comme partenaire stratégique, tant pour son offre de produits actuelle que pour ses co-innovations futures orientées client. Lors de ces événements, Solvay se concentre sur les défis auxquels font face ses clients, ce qui lui permet ensuite de satisfaire à leurs besoins.
Au cours des cinq dernières années, Solvay a tenu environ 20 Journées Tech Days du Groupe avec des acteurs de pointe dans des secteurs comme l'automobile, l'aéronautique, le pétrole & le gaz, l'agroalimentaire et les revêtements en Europe, en Asie ainsi qu'aux Amériques. Ces manifestations ont eu un impact significatif pour le Groupe, avec plus de 2 500 représentants de clients et ont débouché sur des opportunités commerciales tangibles pour le Groupe (par exemple, par le biais d'accords de développement communs).
Nous donnons ci-dessous quelques exemples d'engagement avec les fournisseurs :

La méthodologie SPM tient compte autant :
Pour être inclus dans les « Solutions », les produits doivent avoir une application qui génère un avantage direct (social ou environnemental), important et mesurable pour la société dans son ensemble.
Ils ne doivent pas présenter de problèmes de durabilité et doivent avoir une empreinte écologique de production faible en comparaison à la valeur qu'ils apportent la société.
Si un obstacle à la durabilité est identifié, ou si l'empreinte écologique de production est trop élevée, la combinaison produit-application figurera parmi les « Défis ».
Les résultats de l'analyse SPM sontreprésentés par une « heat map » indiquant la répartition des chiffres d'affaires par catégorie : solution, neutre et défi.
Le guide de la méthodologie SPM de Solvay sera achevé et publié avant l'été 2017 et mis à disposition sur le site web d'entreprise de Solvay.

| OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE SOLVAY : | |
|---|---|
| 2018 mi-parcours | 2025 |
| 40 % |
50 % |
| Générer au moins 40% du chiffre d'affaires du Groupe au travers des solutions durables. |
Générer au moins 50 % du chiffre d'affaires du Groupe au travers des solutions durables. |
| Base 2014 |
| % du chiffre d'affaires | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Solutions | 43 | 33 | 25 |
| Neutres | 33 | 39 | 39 |
| Défis | 8 | 16 | 15 |
| Non évalué | 16 | 12 | 21 |
À la fin 2016, 43 % du chiffre d'affaires des Combinaisons Produit-Application (PACs) évaluées dans le portefeuille ont été qualifiés comme « Solutions », un progrès significatif comparé à l'année précédente. Cette amélioration se décompose comme suit :
Une évaluation globale et systématique du SPM implique une évaluation du portefeuille de 2016 sur la base du chiffre d'affaires de 2015. Les changements survenus en cours d'exercice dans le périmètre ont été pris en compte dans le périmètre de l'analyse du SPM 2016.
Depuis 2009, Arthur D. Little (ADL), notre partenaire dans le développement et l'amélioration de la méthodologie SPM, a procédé à une vérification en profondeur des résultats Alignement sur le Marché.
En 2016, ADL a passé au crible toutes les PACs dans la base de données et sélectionné pour un examen approfondi 150 PACS, 100 ayant une plus grande valeur pour Solvay sur le base de plusieurs critères et 50 pris au hasard. De plus, Solvay soumet 50 PACs chaque année à ADL pour une révision. Tous les PACs de la base de données seront révisées au moins une fois tous les cinq ans. Fin 2016, ADL avait examiné 48 PACs.
ADL arrive à la même conclusion pour 89 % des PACs, une conclusion plus positive pour 9 % d'entre elles et plus négative pour 2 %. L'impact des corrections est trop faible pour affecter les chiffres publiés.
L'outil SPM a été conçu pour stimuler la performance commerciale de Solvay et fournir un niveau de croissance plus élevé. Au cours des trois dernières années, les produits de Solvay ont connu des taux de croissance annuelle de chiffre d'affaires considérablement différents selon que les clients et les consommateurs recherchent les produits de Solvay pour satisfaire à leurs besoins sociaux et environnementaux non satisfaits.
Taux de croissance annuel par catégorie SPM :
(basé sur le chiffre d'affaires avec le même produit, la même application et la même notation SPM surles trois dernières années,représentant 45 % du chiffre d'affaires du Groupe).
La fonction Développement Durable du Groupe gère la méthodologie de l'outil Sustainable Portfolio Management et la met en œuvre en étroite coopération avec les Business Units et les fonctions dans des processus clés : Stratégie, Recherche & Innovation, Dépenses d'investissements, Marketing & Ventes et Fusions & Acquisitions. La méthodologie SPM fait partie intégrante du cadre Solvay Way et permet de mesurerla maturité des GBU et des fonctions Corporate au regard du niveau d'intégration de la durabilité à leurs pratiques commerciales.
Solvay copréside deux coalitions qui œuvrent à la mise en place d'un cadre de référence de secteur pour une gestion active du portefeuille :
La GBU Composite Materials (CM) présente le pourcentage le plus élevé de chiffre d'affaires généré par des solutions durables couvrant les deux lignes d'activités, Aerospace et Industrial, ce qui est conforme aux attentes de Solvay lors de l'acquisition Cytec. La GBU CM fournit des matériaux d'allégement à l'activité Aerospace, permettant de réduire la consommation de carburant. Le segment Industrial recouvre des applications pour l'automobile, l'outillage et les biens de consommation, pour n'en citer que quelques-unes. Pour l'automobile, les produits CM permettent de rendre les véhicules plus sûrs (grâce aux excellentes capacités d'absorption d'énergie) et plus économes en carburant.
Comparée à leur impact environnemental, le rapport avec la valeur créé des produits du portefeuille CM est extrêmement favorable et en fait des alternatives idéales aux produits ayant un impact environnemental plus élevé.
Ceci a permis à CM d'analyser son portefeuille de produits avec un regard neuf. En posant de nouvelles questions par le biais de la méthodologie SPM, CM a acquis une meilleure compréhension de la façon dont ses produits contribuent par exemple, à créer des pièces aéronautiques plus durables et présentant un cycle de vie plus long. Il s'agit d'aspects de durabilité supplémentaires, susceptibles d'être optimisés par des efforts de marketing de la part de CM.
Pour CM, le voyage ne fait que commencer. La méthodologie SPM soutient des plans d'action tels qu'un examen approfondi permettant de définir quelle direction CM souhaite faire évoluer son portefeuille de produits et plus d'interactions avec les comptes clés afin d'utiliserles conclusions SPM comme un levier de croissance leur permettant de réaliser leurs propres objectifs de durabilité.

Selon les derniers chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (statistiques 2015 de l'AIE), les transports étaient responsables de 23 % des émissions globales de CO2, dont les transports routiers représentent 75 %. La majorité des gaz d'échappement d'automobiles ne sont pas toxiques, car il s'agit d'azote, (N2), de vapeur d'eau (H2O) et de dioxyde de carbone (CO2), mais une combustion de carburant incomplète génère des substances toxiques telles que le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures imbrûlés (HC), les oxydes d'azote (NOx) et les particules. Ces dernières comprennent des particules de suie fines et ultrafines, à l'origine de graves problèmes sanitaires.
Les moteurs à combustion interne ne peuvent pas être optimisés pour assurer simultanément un rendement énergétique optimal et un niveau d'émission très faible. Les conditions d'exploitation des moteurs d'automobiles modernes sont optimisées pour l'efficacité énergétique, alors que des dispositifs d'échappement de posttraitement, tels que catalyseurs et filtres à particules, sont nécessaires pour réduire les émissions brutes afin de satisfaire aux lignes directrices OMS relatives à la qualité de l'air. La gamme OPTALYS® de Solvay propose des produits hautement performants à base d'oxyde de cérium et de zirconium, qui soutiennent les nouvelles technologies de catalyseurs et de filtres à particules qui permettront au secteur automobile de satisfaire aux futures réglementations en matière de réduction d'émissions, tant pour les moteurs diesels qu'à essence aux États-Unis, en Europe, en Chine et en Inde.

La GBU Specialty Polymers, en collaboration avec Medacta International -un fabricant de pointe d'implants orthopédiques, de systèmes et instruments de neurochirurgie- et Swiss Climate, un cabinet de conseil indépendant dans le domaine du développement durable, a achevé une étude unique de comparaison de l'empreinte carbone des instruments à usage unique avec celle des instruments chirurgicaux réutilisables. Cette étude remet en cause la perception selon laquelle les instruments médicaux à usage unique ont une incidence négative sur l'environnement, par rapport aux instruments réutilisables.
Se basant surla norme ISO 14044 pourl'évaluation du cycle de vie, le groupe a axé son étude sur les effets environnementaux cumulatifs d'un kit d'instruments chirurgicaux de remplacement du genou fabriqué par Medacta. Ce kit est proposé sous forme d'instruments réutilisables tout en métal (GMK®) ou à usage unique (GMK® Efficiency), moulés par injection à partir de plusieurs polymères à haute performance de grade médical de Solvay.
L'étude a mis en évidence que les émissions annuelles équivalentes de CO2 de l'instrumentation à usage unique GMK® Efficiency étaient neutres par rapport à celles des instruments réutilisables en métal. Cette étude a renforcé la viabilité de la conversion du métal au plastique pour ces applications. À la lumière des données fournies par Swiss Climate, l'instrumentation à usage unique GMK® Efficiency supprime la nécessité de lavages et stérilisations successifs, permettant d'économiser jusqu'à 435 litres d'eau par intervention chirurgicale du genou.
Outre cette conclusion sur l'impact environnemental, la demande d'instruments à usage unique est en forte progression, notamment en raison de leur capacité à diminuer les infections nosocomiales.
S'appuyant sur les produits innovants de Solvay Specialty Polymers, la dernière innovation de Medacta, GMK® Efficiency, démontre un engagement constant à offrir des solutions sûres et hautement compétitives, qui fournissent des résultats économiques compétitifs tout en respectant l'environnement.

En novembre 2015, Solvay s'est fixé un nouvel objectif à long terme concernant les émissions de gaz à effet de serre : réduire l'intensité de ses émissions de carbone de 40 % d'ici 2025. En outre, à partir du 1er janvier 2016, Solvay a appliqué un prix interne pourles émissions de CO2 à 25 euros par tonne métrique, afin de prendre en compte des défis climatiques dans ses décisions d'investissement.
Un système de reporting des émissions de gaz à effet de serre, vérifié en externe et mis en place pour répondre aux exigences d'agences de notation comme le Carbon Disclosure Project, permet au Groupe d'aligner ses efforts sur l'efficacité de ses défis en matière d'émissions.
Les émissions de gaz à effet de serre déclarées par Solvay correspondent au périmètre (Scope) du protocole de Kyoto et comprennent les composés ou familles de composés suivants : CO2/ N2O/ CH4 / SF6/ HFCs/ PFCs et NF3. Pour calculer l'impact sur le changement climatique, les émissions de gaz à effet de serre sont converties des tonnes métriques à l'équivalent CO2 en utilisant le potentiel de réchauffement climatique de chaque gaz tel que publié par la Commission intergouvernementale sur le changement climatique (IPCC) dans son cinquième Rapport d'évaluation.
L'indicateur tient compte :
| Mt eq CO2 | 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|---|
| Émissions de CO2 directes et indirectes (scopes 1 & 2) | Mt CO2eq | 10,9 | 11,6 | 11,7 |
| Autres émissions de gaz CO2 à effet de serre selon le protocole de Kyoto (scope 1) |
Mt CO2eq | 2,4 | 2,6 | 2,7 |
| Total des émissions de gaz à effet de serre (protocole de Kyoto) | Mt CO2eq | 13,4 | 14,2 | 14,4 |
| Autres émissions de gaz CO2 à effet de serre hors Protocole de Kyoto (scope 1) |
Mt CO2eq | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Périmètre : les activités de production des sociétés actuellement consolidées (intégration total ou proportionnelle). Les émissions de gaz à effet de serre des sociétés se trouvant dans le périmètre financier représentent 84% du total des émissions de gaz à effet de serre de toutes les sociétés comprises dans le périmètre opérationnel.
En 2016, les émissions de gaz à effet de serre étaient de 0,8 Mt d'équivalent CO2 inférieures à celles de 2015. Ce changement s'explique principalement par les changements apportés au périmètre de reporting, qui inclut désormais les activités de l'ancienne Cytec et de sept sites nouvellement ajoutés, pour une augmentation de 0,4 Mt d'équivalent CO2. Le désinvestissement des activités carbonate de calcium précipité et la classification comme actifs abandonnés des activités chlorovinyl en Thaïlande et chez Acetow ont débouché sur une réduction de 0,9 Mt d'équivalent CO2. Le reste de la variation(-0,3 Mt d'équivalent CO2) est lié au projet de réduction des émissions et de changements de production.
| OBJECTIFS STRATÉGIQUES DE SOLVAY : | |||
|---|---|---|---|
| 2018 mi-parcours | 2025 | ||
| -20 | -40 | ||
| % | % | ||
| Réduire l'intensité des émissions de gaz à effet de serre de | Réduire l'intensité des émissions de gaz à effet de serre de | ||
| 20 % par rapport à 2015 | 40 % par rapport à 2014 |
| En kg eq CO2 / € EBITDA | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Intensité des gaz à effet de serre | 5,86 | 7,26 | 8,08 |
Légende : L'indicateur d'intensité des émissions de gaz à effet de serre couvre les gaz à effet de serre visés par le protocole de Kyoto.

L'objectif de Solvay pour 2020 est de réduire la consommation énergétique de 10 % (1,3 % par an en moyenne). L'année de référence est 2012 à périmètre constant d'activité. Pour atteindre cet objectif, Solvay intensifiera son programme d'efficacité énergétique SOLWATT®, optimisera constamment ses processus industriels, développera des technologies propres et augmentera la part des énergies renouvelables dans sa production et son offre d'énergie.
Solvay a pris des mesures concrètes sous la forme d'importants investissements techniques tels que l'achat récent de deux unités de cogénération à Spinetta (Italie) et à Massa Carrara (Italie) ou la construction d'une unité de cogénération d'Oldbury (Royaume-Uni).
La consommation énergétique se compose de quatre éléments :
Depuis 2016, la vapeur et l'électricité générées à partir de combustibles pour être vendues à des tiers sont déduites du total. L'énergie achetée et vendue à un tiers après coup sans aucune transformation n'est pas prise en compte.
| En pétajoules pouvoir calorifique inférieur (PJ) | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Consommation énergétique | 138 | 175 | 179 |
Périmètre : Cet indicateur indique la consommation d'énergie primaire sur une année donnée pour les activités de production des sociétés actuellement consolidées (intégration totale ou proportionnelle).
Légende : La consommation d'énergie primaire des sociétés se trouvant dans le périmètre financier représentent 77 % du total de la consommation énergétique primaire de toutes les sociétés comprises dans le périmètre opérationnel.
En 2016, la consommation énergétique a baissé de 37 PJ parrapport à 2015. Ce changement est principalement imputable à un unique changement dans la méthodologie de reporting, ainsi qu'à des changements dans le périmètre de reporting. Afin de se conformer aux normes du GRI, la quantité d'énergie vendue à des tiers (23 TJ) est désormais déduite du total. Une augmentation de 6 PJ peut être imputée à l'inclusion dans le périmètre de reporting des activités de Cytec et des sept sites nouvellement ajoutés. Le désinvestissement des activités carbonate de calcium précipité et la classification comme actifs abandonnés des activités chlorovinyl en Thaïlande et chez Acetow ont débouché sur une réduction de 16 PJ. Le reste de la variation (-4 PJ) est lié au projet d'économie d'énergie et changement de production.
| OBJECTIF DE SOLVAY : |
|---|
| 2020 |
| -10 % |
| Réduire la consommation d'énergie de 10 % à périmètre d'activité constant |
L'intensité énergétique couvre l'énergie primaire correspondant aux combustibles (charbon, gaz naturel, fioul, etc.) et à la vapeur et l'électricité achetée.
| En % | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Indice d'efficacité énergétique | 94 | 96 | 99 |
Légende : l'indice d'efficacité énergétique à périmètre d'activité constant montre l'évolution de la consommation d'énergie sur une base comparable après ajustement du périmètre historique pour tenir compte des changements de périmètre et ajustements correspondant à l'évolution des volumes de production d'une année sur l'autre.
En 2016, le Groupe a lancé son deuxième programme d'efficacité énergétique et carbone, SOLWATT 2.0®. Des contrats de performance énergétique ont été signés entre Solvay Energy Services et les GBU pour garantir la mise en application des résultats des audits énergétiques. Le plan suit trois approches parallèlement :
En 2016, la GBU Soda Ash & Derivatives a considérablement amélioré ses performances énergétiques à Devnya, Bulgarie, grâce à son World Class Factory plan. De nouvelles unités de cogénération telles que celles de Ospiate et Porto Marghera (Italie) sont également à l'étude.

Solvay s'est engagée à améliorer la qualité de l'air au niveau local et régional, en étroite collaboration avec les acteurs locaux et conformément aux meilleures pratiques du secteur. Dans le cadre de son plan environnemental, Solvay se concentre sur les polluants suivants : oxydes d'azote (NOx), oxydes de soufre (SOx), et composés organiques volatils non méthaniques (NMVOC).
| En tonnes | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Oxydes d'azote – NOx | 11 098 | 12 210 | 12 679 |
| Oxydes de soufre – SOx | 5 395 | 6 563 | 6 620 |
| Composés organiques volatiles non méthaniques – NMVOC | 4 968 | 6 781 | 7 158 |
Les améliorations dans le domaine de l'oxyde d'azote sont le fait, entre autres :
Les améliorations pour l'oxyde de soufre sont le résultat :
Les améliorations pour les NMVOC sont le résultat :

Base 2015
| En kg par € EBITDA | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| NOx | 0,0058 | 0,0063 | 0,0071 |
| SOx | 0,0028 | 0,0034 | 0,0037 |
| NMVOC | 0,0026 | 0,0035 | 0,0040 |
Les réalisations de Solvay en 2016 en matière d'émissions de NOx et de NMVOC sont meilleures que prévues, tandis qu'un légerretard est accusé pour les émissions de SO2.

La politique hydraulique du Groupe s'applique à l'ensemble la Société et prévoit un engagement à limiter les prélèvements et la consommation d'eau douce et à garantir que les plans d'eau dans lesquels des effluents sont rejetés conservent leur statut de bonne qualité, afin de minimiser l'impact sur les populations et sur la biote.
La plan environnemental 2015-2020 de Solvay est axé sur la réduction de deux indicateurs : prélèvement d'eau douce et émissions DCO (Demande Chimique en Oxygène). Le nombre des sites potentiellement exposés à des pénuries d'eau n'est plus signalé car il reflète un programme interne de Solvay basé sur un indicateur que l'on ne peut pas comparer à ceux des pairs.
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Prélèvements d'eau douce (Mm3 ) |
491 | 537 | 535 |
| Émissions de demande chimique en oxygène (COD) (tonnes métriques O2) | 7 539 | 8 834 | 9 652 |
En raison d'un changement dans les règles de reporting du Groupe relatives aux stations de traitement des eaux usées de tierces parties, la DCO sur le site de Spinetta-Marengo (Italie) a été recalculée pour toute la période 2014-2016.
La récente amélioration du Groupe en matière de prélèvement d'eau a été réalisée grâce :
En raison d'une augmentation des volumes de production, la consommation d'eau a augmenté (+ 7,6 millions de m3 ) sur le site de Chalampé en France.
L'amélioration du Groupe en matière d'émissions DCO est due aux effets bénéfiques suivants :

Le côté gauche du graphique ci-dessus montre les prélèvements (en millions de m3 /an) des principales sources d'eau. D'autres consommations englobent des sources supplémentaires d'eau : l'eau recyclée de tierces parties, l'eau de pluie, etc. La consommation totale d'eau du Groupe en 2016 a atteint 580 millions de m3 , 85 % correspondant à de l'eau douce.
Le côté droit du graphique ci-dessus montre les rejets d'eau (en millions de m3 /an) vers les plus importants environnements récepteurs. Les rejets d'eau vers d'autres récepteurs (stations externes de traitement des eaux usées, injection souterraine, etc.) sontrangés dans la catégorie « Autres ». En 2016, le total des rejets d'eau du Groupe s'élevait à 535 millions de m3 , dont 80 % ont été évacués vers les récepteurs d'eau douce.
La flèche circulaire en bas au centre du diagramme montre le volume total d'eau recyclée à l'aide de systèmes de refroidissement en circuit fermé ou réutilisée. Sur la masse des données de ce diagramme, nous avons calculé que l'eau recyclée représentait (en 2016) environ 58 % du volume total d'eau consommée.
Le flacon sur la droite correspond au volume d'eau exporté par le biais de produits finis manufacturés (le peroxyde d'hydrogène commercial contient normalement de 30 % à 70 % d'eau), tandis que la poubelle symbolise la quantité de perte d'eau estimée en raison de l'élimination ou de l'incinération de nos déchets (boues etc.).
Despertesd'eauparévaporation(19 millionsdem3 )ontlieudans les TRI (Tours de Refroidissement Industrielles) ou bassins.
| OBJECTIFS DE SOLVAY : | |
|---|---|
| 2020 | 2020 |
| -30 % |
-30 % |
| de l'intensité en eau douce | de la demande chimique en oxygène (DCO) |
| Base 2015 |
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Prélèvements en eau douce (litres par € EBITDA) | 0,26 | 0,28 | 0,30 |
| COD (kg par € EBITDA) | 0,0040 | 0,0045 | 0,0054 |
Les performances de Solvay en 2016 dans le domaine de la réduction des prélèvements d'eau douce sont légèrement meilleures que celles prévues. En ce qui concerne les émissions DCO, les performances sont même de 8 % supérieures aux prévisions.

Le Groupe suit deux plans d'action : prévention des déversements accidentels et assainissement des sousols contaminés.
Le premier plan d'action se base sur deux approches volontaires qui constituent, lorsque associées, des bonnes pratiques de notre secteur :
que toutes les mesures nécessaires sont prises pour éviter la récurrence. De tels événements font partie du tableau de bord régulièrement transmis au Comité Exécutif.
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Nombre d'incidents de gravité moyenne avec conséquences environnementales | 40 | 46 | 55 |
| dont dépassant les seuils autorisés | 26 | 26 | Pas de données |
Périmètre : les sites de production et de Recherche & Innovation sous contrôle opérationnel du groupe Solvay. Les données consolidées pour les incidents de sécurité des procédés couvrent 132 sites sur un total de 143 sites opérationnels.
À la mi-2014, Solvay a créé un nouveau système de reporting d'incidents liés à la sécurité du procédé, avec des critères spécifiques pour les incidents ayant des conséquences pour l'environnement. Aucun incident de gravité H ou C n'a été rapporté, ce qui signifie qu'il n'y pas eu de dommages sur le long terme pour l'environnement en dehors du site. Nous avons réussi à réduire le nombre d'incidents M et d'incidents résultant dans des rejets supérieurs à la limite autorisée.
Les « héritages » de contamination des sols sont gérés avec le plus grand soin, avec une vision sur le long terme, afin de protéger la santé et l'environnement. La gestion de Solvay vise à
Solvay a toujours procédé à des analyses de risques détaillées qui sont une étape essentielle vers une sélection des mesures de gestion les plus adéquates.
Trouver des approches d'assainissement innovantes constitue un objectif permanent, par exemple par le biais du projet de recherche UE Nanorem, qui touche actuellement à sa fin. Ce projet de recherche nous permet de mieux comprendre les limites de l'application d'une technologie d'assainissement pour le traitement de la contamination par les composés organochlorés, basée sur l'injection de nanoparticules de fer dans la sous-surface du sol.
Solvay gère la contamination des sols et les provisions financières environnementales (principalement dédiées à la gestion de la contamination des sols), avec une vision de long terme. Les provisions sont restées stables entre 2015 et 2016, avec de légers changements principalement dus à des facteurs financiers (mouvements de taux de change). Les augmentations entre 2014 et 2015 étaient également dues à des facteurs financiers (taux d'actualisation et de change), et à des changements de périmètre.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Provisions environnementales | 737 | 723 | 713 |
Légende: les provisions sont revues tous les trimestres, conformément aux normes IFRS. Les provisions pour les entités Cytec récemment acquises sont reprises dans les chiffres de 2016.

Solvay commercialise actuellement plus de 13 000 produits. Solvay s'est engagé à parvenir à une compréhension et une gestion complètes des dangers, des risques et des applications liées aux matières dangereuses. La gestion par Solvay des substances dangereuses traite les différentes étapes de la chaîne de valeur. Les substances extrêmement préoccupantes (SVHC), notamment, sont soumises à des approches de gestion dédiées pour ce qui est de : (1) l'utilisation de matières premières, (2) la commercialisation et la substitution éventuelle, (3) la manipulation lors de la fabrication et (4) la gestion des déchets dangereux. De plus, Solvay suit une stratégie tendant à une diminution de l'usage des substances dangereuses dans les chaînes de valeurs et à l'information cohérente relative à la sécurité sur les substances dangereuses.
Solvay continue à évaluer son portefeuille d'activités (parl'outil Sustainable Portfolio Management) de manière proactive afin d'orienter ses investissements stratégiques et ses décisions relatives au portefeuille vers plus de durabilité. Ceci suppose une étude détaillée, pour chaque nouveau produit commercialisé, d'une série de critères relatifs à la durabilité. La méthodologie SPM est utilisée pour évaluer chaque produit dans chaque application, y compris pourla présence de SVHC en aval des chaînes de valeur (qu'elle découle directement de la présence de substances extrêmement préoccupantes dans les produits de Solvay ou de composantes autres que des produits Solvay associés à la solution définitive sur le marché).
Substances dangereuses : étendre les règles communes en matière d'information surla sécurité Solvay passe par une gestion centralisée des informations sur la sécurité de toutes les substances dangereuses. Cela est essentiel pour s'assurer une gestion adéquate de ces substances, tant dans le cadre des activités de Solvay que tout au long des chaînes de valeur. Les éléments de gestion suivants ont été renforcés et sont désormais entièrement opérationnels (pas encore pour les activités récemment acquises de Cytec) :
Solvay met en œuvre une approche volontaire globale pour les 300 « substances extrêmement préoccupantes », environ, contenues dans des produits et matières premières, ce qui signifie qu'il tient à jour l'inventaire des substances extrêmement préoccupantes manipulées par Solvay sur la base d'une liste de références actualisée et ne manipule ces substances que sous de strictes conditions, les remplaçant lorsque possible par des alternatives plus sûres.
La liste de référence des substances extrêmement préoccupantes a été établie à l'échelon du Groupe en 2015. À ce jour, 133 sites de production (77 %) ont vérifié leur inventaire. L'approche proactive de Solvay pour anticiper les contraintes de substitution est basée sur trois catégories (noir, rouge et jaune) pour spécifier le niveau de gestion de risque et le contrôle des substances :
Les Business Units mettent constamment en œuvre des programmes visant une gestion proactive des substances extrêmement préoccupantes commercialisées, garantissant la continuité de l'activité tout en respectant les obligations juridiques, les politiques Responsible Care® de Solvay et le développement durable.
Les programmes de Solvay visent également à mettre en place des études de risque et à évaluer toute alternative de substitution possible pour chaque nouvelle substance extrêmement préoccupante mise sur le marché : l'objectif 2020 est de réaliser 100 % des évaluations de risque et d'analyser des alternatives éventuellement plus sûres lorsque disponibles (objectif 2016 : 15 %). Des inventaires de substances extrêmement préoccupantes contenues dans les produits commercialisés sont dressés chaque année et il est procédé à des Analyses d'Alternatives plus Sûres en conséquence.
2020
100 %
Réaliser 100 % des évaluations de risques et analyser, s'il en existe, des alternatives éventuelles plus sûres aux produits contenant des substances extrêmement préoccupantes
Base 2015
| SVHC dans produits commercialisés |
Pour lequels les SVHC viennent des matières premières |
||
|---|---|---|---|
| Toutes SVHC (liste conforme à l'enregistrement REACH et au processus d'autorisation UE + liste des substances candidates UE)(1) |
20 | 10 | |
| Programme ASA pour les substances commercialisées(2) (% de finition) | 18% (9/49 required assessments) |
Scope: Cytec n'est pas incluse.
Portée: tous les produits Solvay - sauf des sites Cytec récemment aquis - mis sur le marché, soit produits par Solvay soit entrant dans la composition des produits commercialisés.
Légende: les SVHC produites par ou faisant partie de la composition de produits commercialisés par Solvay dans le monde entier, étant à l'heure actuelle sur la liste des substances candidates de l'UE ou sur celle de la procédure d'autorisation REACH. Ce dernier est un réglement de l'Union Européenne, adopté pour améliorer la protection de la santé humaine et de l'environnement des risques que peuvent poser les produits chimiques.
(1) La liste des substances candidates comprend des substances déjà présentes dans la procédure de restriction UE (annexe XVII).
(2) Analyse des Solutions de remplacement plus sûres pour une substitution potentielle de SVHC.
Dans le contexte du plan environnemental 2015-2020, l'accent est mis sur les déchets industriels et notamment sur les déchets dangereux qui ne sont pas éliminés de manière durable.
| En 1 000 tonnes | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Déchets industriels non dangereux | 1 463 | 1 453 | 1 637 |
| Déchets industriels dangereux | 194,2 | 202,0 | 194,6 |
| Total des déchets industriels dangereux | 1 657 | 1 655 | 1 831 |
| Déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable | 50,3 | 47,1 | 49,7 |
D'importantes corrections ont été faites surles données des déchets dangereux communiquées par Chalampé-Butachimie car ces données n'étaient pas exprimées en matières sèches.
L'augmentation constatée au niveau du Groupe entre 2015 et 2016 (+ 2 400 tonnes métriques ou + 10 %) en termes de déchets industriels dangereux mis en décharge sans récupération d'énergie correspond au solde des nombreuses augmentations et diminutions constatées sur les sites individuels, trop nombreuses pour être détaillées ici.
2020
de déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable
L'objectif 2020 est basé sur les changements connus de périmètre et sur les estimations des projets de réduction des déchets et des initiatives en matière de recyclage. L'estimation formulée ne tient pas compte de la contribution de l'héritage de Cytec, actuellement encore inconnu.
| En kg par € EBITDA | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable | 0,0265 | 0,0241 | 0,0279 |
Les réalisations de Solvay en 2016 pour ce type de déchets restent 10 % inférieures aux prévisions. Il convient de noter que les tendances des indicateurs en matière de déchets doivent être interprétées avec une grande prudence car les déchets peuvent être temporairement stockés sur les sites, être plus nombreux en raison d'opérations de transformation ou en raison de changements dans la classification des déchets (dangereux / non dangereux).
Solvay vient de lancer une initiative relative aux déchets d'entreprise qui fait appel à des experts des départements Corporate Environment et Purchasing & Supply Chain Excellence, dressant un inventaire des flux de déchets et des fournisseurs de gestion de déchets. L'objectif est d'identifier les opportunités de réduction des volumes de déchets, de recycler (par exemple comme produits dérivés), et de réduire les coûts généraux de traitement des déchets. Ce programme devrait contribuer à l'amélioration de l'indicateur de déchets.
Des règles spécifiques définissent comment les substances extrêmement préoccupantes doivent être manipulées dans les entreprises industrielles de Solvay afin de protéger la santé du personnel.

L'objectif prioritaire de Solvay pour 2025 est un MTAR (Medical Treatment Accident Rate) inférieur à 0,5, une amélioration continue de la sécurité des collaborateurs de Solvay et la réduction de moitié le nombre d'accidents enregistrés sur nos sites. Solvay met principalement l'accent sur le taux d'accidents induisant un traitement médical (MTAR) car cet indicateur tient compte de la gravité effective des accidents et ne dépend pas du contexte juridique local (ou des pratiques de travail adapté), qui influence au contraire le Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail (LTAR).
Réduire de moitié le nombre des accidents induisant un traitement médical et arriver à un MTAR (accidents du travail induisant un traitement médical par million d'heures de travail) de 0,5
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Taux d'accidents induisant un traitement médical (MTAR) | 0,77 | 0,77 | 0,97 |
| Taux d'accident avec arrêt de travail (LTAR) | 0,76 | 0,75 | 0,98 |
Périmètre : Tous les sites (y compris ceux de Cytec acquis en 2016) sous contrôle opérationnel de Solvay pour lesquels le Groupe gère et surveille la performance de sécurité. Cela représente 235 sites de production, de R&I, administratifs et fermés - collaborateurs de Solvay et sous-traitants travaillant sur site. Les activités Cytec nouvellement acquises ont été incluses à partir de 2016.
Malheureusement, un accident mortel s'est produit en 2016 dans un ascenseur, dans une installation de production en Inde.
Afin de garantir au mieux la sécurité de ses collaborateurs et de mériter une place parmi les meilleurs acteurs du secteur, Solvay a fixé un nouvel objectif MTAR ambitieux pour 2025 et renforcera sa mise en œuvre des Règles de sécurité Solvay pour sauver des vies introduites en 2015.
Le Safety Excellence Plan du Groupe est déployé depuis 2015. Il poursuit trois plans d'action essentiels dans le but de réduire encore le taux de MTAR et d'éviter tout accident extrêmement grave :
Toutes les GBU et tous les sites ont défini leur feuille de route HSE et ont mis en œuvre une gamme de bonnes pratiques de sécurité, notamment :
Le Groupe se charge du reporting et de l'enquête sur les accidents évités de justesse comme processus standard, se concentrant particulièrement sur ceux présentant un potentiel de lésions graves. En 2016, 423 accidents évités de justesse ont été rapportés.
En 2017, il lancera également une série d'actions visant à prévenir les blessures aux mains (formation, partage des meilleures pratiques et conscience du risque) attendu que ces lésions représentent 50 % du total des accidents nécessitant un traitement médical (Medical Treatment Accidents ou MTA), leur prévalence ayant augmenté depuis l'intégration de Cytec.
Afin de contrôler l'exposition potentielle aux produits chimiques, Solvay vise à achever toutes les évaluations de risque sur le lieu de travail et à les gérer en utilisant les nouvelles normes Solvay d'hygiène industrielle d'ici 2020. À cet effet, le programme d'hygiène industrielle se base sur les mesures suivantes, accordant une attention toute particulière aux substances extrêmement préoccupantes :
Solvay suit un objectif volontaire pour garantir que la surveillance médicale, le plus souvent assurée par des services médicaux externes, soit conforme aux normes définies par Solvay. Notamment, la politique avancée de Solvay prévoit que la surveillance médicale périodique de chaque collaborateur soit de plus en plus adaptée au profil de risque médical individuel, avec une attention toute particulière portée aux substances extrêmement préoccupantes, au bruit et aux missions sensibles au niveau de sécurité. De tels profils de risque sont définis dans le cadre du programme interne d'hygiène industrielle du Groupe. Ce programme de Solvay, ainsi que l'évaluation standardisée des postes de travail, a servi d'exemple pendant des années aux pairs du secteur.
Les équipes sanitaires travaillant pour Solvay doivent avoir accès aux données d'hygiène de travail comme condition préalable. Les interfaces entre les outils d'information utilisés par les équipes sanitaires et le nouvel outil informatique d'hygiène, ainsi que les données relatives à l'hygiène de Solvay constituent un élément important du programme. Une proportion croissante de sites et d'équipes médicales sont équipées pour procéder à un tel contrôle médical avancé, sur la base des évaluations d'hygiène industrielle standardisées de Solvay.
OBJECTIF DE SOLVAY :
2020
des sites sous surveillance médicale poussée en raison des risques
| En % | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Programme d'hygiène industrielle: sites où des experts en hygiène ont été formés aux | |||
| nouvelles normes d'hygiène industrielles | 65 | 73 | 24 |
| Programme de surveillance avancée de l'hygiène : sites sous surveillance médicale poussée | |||
| en raison des risques | 18 | 28 | 26 |
Périmètre: tous les sites sous contrôle opérationnel.
Le retrait des deux programmes en 2016 est lié à l'intégration de Cytec, qui a commencé à mettre en œuvre les normes de Solvay en 2017.
La liste des substances extrêmement préoccupantes de Solvay inclut toutes les substances :
Solvay mène des initiatives et des processus concrets pour développer l'engagement et le bien-être de ses employés, ce qui comprend les aspects suivants :
L'objectif 2025 du Groupe est un indice d'engagement de 80 %. Cet indice est utilisé comme critère pour décider si les actions sont nécessaires dans ces quatre domaines.
OBJECTIF STRATÉGIQUE DE SOLVAY :
2025
80 %
de l'Indice d'engagement de Solvay
En 2016, l'engagement de la force de travail de Solvay a fait l'objet d'une évaluation par le biais d'un sondage, une version annuelle abrégée de la « Solvay employee survey », l'enquête de satisfaction des collaborateurs menée pour la dernière fois en 2015 et programmée pour la prochaine fois en 2018. Plus de 23 000 collaborateurs ont répondu à une série de 23 questions sur l'emploi, la gestion et les activités du Groupe dans son ensemble.
Le taux d'engagement déduit d'un nombre limité de questions et reflétant le niveau de satisfaction du personnel de Solvay et son engagement à l'égard du succès de Solvay est de 77 %, une augmentation de deux point de pourcentage par rapport à 2015. Les directeurs de sites ont été informés des résultats et les ont communiqués au personnel afin de pouvoir définir des actions d'amélioration.
L'enquête évalue également les perceptions relatives au bien-être au travail, mesurées à l'aide de quatre questions recouvrant : la charge de travail, le respect mutuel, le soutien par le supérieur hiérarchique immédiat des efforts permettant de réaliser l'équilibre travail/vie privée, et le niveau de satisfaction sur les conditions de travail. La moyenne des réponses favorables accuse une légère augmentation, se situant à 67 % par rapport à 64 % l'année précédente. En 2016, une directive en matière d'équilibre travail/vie privée a été rédigée et distribuée dans l'ensemble du Groupe Solvay.
L'engagement est également favorisé par un dialogue régulier entre les dirigeants et les collaborateurs du Groupe. Il fait partie intégrante de la culture de Solvay. Solvay considère que le maintien d'une relation de confiance constructive avec l'ensemble des collaborateurs et leurs représentants forme la base de ce dialogue. Cette relation repose sur l'engagement du Groupe à respecter les droits humains fondamentaux des collaborateurs et à garantir leurs droits sociaux. L'accord avec IndustriALL formalise l'engagement du Groupe.
Plus spécifiquement, le dialogue social couvre le dialogue avec les représentants du personnel à quatre niveaux : du site, du pays, de l'Europe et du Groupe.
En 2015, Solvay a créé un organe mondial de représentation du personnel, le Solvay Global Forum, composé de huit représentants des collaborateurs provenant des sept pays principaux dans lesquels Solvay est actif. Ce forum mondial se réunit une fois par an à Bruxelles avec le Comité Exécutif lors d'une session d'une semaine. Des visioconférences sont organisées chaque trimestre entre le Forum Global Solvay et les cadres supérieurs du Groupe afin de commenter et de discuter des résultats trimestriels du Groupe et de se tenir informés sur les principaux nouveaux projets.
L'un des enjeux majeurs consiste à négocier le Plan Global de Partage des Bénéfices qui donne droit à chaque collaborateur à une part de l'EBITDA du Groupe, et qui recouvre également des critères de durabilité (progrès de l'autoévaluation annuelle de Solvay Way).
Un dialogue permanent sur le développement durable a été entamé il y a plus de 20 ans entre Solvay et son Comité d'entreprise européen (CEE). En 2016, le CEE s'est réuni trois fois en séance plénière. La commission Développement Durable du CEE s'est réunie à deux reprises et le secrétariat du CEE s'estréuni 11 fois avec la direction du Groupe, permettant ainsi à ces organes de représentation de participer à l'évolution du Groupe. Les sujets ayant reçu une attention particulière ont été les suivants : fusions et acquisitions, problèmes de restructuration, évolution de l'emploi et des conditions de travail au sein du Groupe et stratégie et développement durable
Les principaux thèmes abordés avec la commission Développement Durable du CEE en 2016 couvrent la nouvelle politique d'actions sociétales, les 5 objectifs prioritaires du Groupe, le nouveau plan relatif à la santé et à la sécurité, le projet « bien-être au travail » ainsi que les résultats de l'évaluation des performances de durabilité du Groupe par des agences de notation extra financières.
Plusieurs conventions formelles ont été signées avec les syndicats sur différents sites du Groupe, 12 sites aux États-Unis étant par exemple couverts par des régimes de soins de santé basés sur des conventions collectives. Deux conventions de ce type existent en France. La question de la sécurité est reprise dans l'accord signé avec IndustriALL. La spécificité de cet accord mondial réside dans le souhait exprimé par les deux partenaires de le rendre opérationnel de façon concrète et dynamique.
Chaque année, des représentants d'IndustriALL rencontrent les collaborateurs de Solvay pour vérifier la conformité sur le terrain, avec deux missions d'évaluation sur deux sites différents. La première mission mesure les résultats de la politique du Groupe en matière de sécurité. La deuxième examine l'application de l'accord qui, en particulier, couvre formellement les aspects suivants de santé et de sécurité :
Solvay s'efforce d'améliorer encore le niveau de son dialogue social, les relations avec les représentants du personnel étant considérées comme étant primordiales pour son développement futur et son acceptation dans la société au sens large. Ce thème et son niveau de maturité font partie de l'autoévaluation annuelle Solvay Way.
Les syndicats sont présents sur la majorité des sites de Solvay à travers le monde. L'adhésion à un syndicat est estimée à 20 % en Europe, 30 % en Amérique du Sud, 10 % en Amérique du Nord et 70 % en Asie. L'augmentation constatée en Asie est due à une réévaluation du pourcentage de l'affiliation en Chine (100 %).
Les conventions collectives peuvent être négociées au niveau local (site), national (entreprise), sectoriel (p.ex. industrie chimique) ou au niveau du Groupe. Le contenu de ces conventions peut couvrir divers sujets tels que le paiement du travail en équipe ou les structures de rémunération et d'augmentations, le temps de travail, le traitement du travail à temps partiel, la formation, les primes, la participation financière, les régimes de retraite, les contrats de travail et l'égalité hommes-femmes.
Dans la majorité des cas, les conventions collectives couvrent tous les collaborateurs, même s'ils ne sont pas syndiqués. Le taux de couverture par des conventions collectives est de 87,8 % au niveau mondial. Cela comprend une convention collective de groupe
2025 40 %
des employés engagés dans des actions sociétales
Le Groupe vise à renforcer son engagement en facilitant l'engagement des collaborateurs dans des projets utiles à la société et en offrant l'expertise de Solvay aux régions dans lesquelles le appelée Global Performance Sharing Plan et conclue chaque année avec le Solvay Global Forum, par laquelle tous les collaborateurs non exemptés sont couverts.
Ces données indiquent que la liberté d'association est garantie au sein du Groupe et que son application dans la pratique offre à nos équipes des conditions de travail définies d'un commun accord.
Certaines conventions collectives stipulent des délais de notification pour la consultation et la négociation. L'accord-cadre mondial signé entre Solvay et IndustriALL contient une clause stipulant que les collaborateurs et les syndicats (le cas échéant) doivent être informés à l'avance de tout projet de restructuration. Certaines conventions collectives peuvent spécifier un délai de notification et des dispositions en vue de consultations et négociations.
Groupe est actif. Les actions sociétales sont la façon dont nous créons une valeur sociale. Aujourd'hui, la création de valeur est un effort collaboratif tant au sein de l'entreprise qu'entre l'entreprise et ses parties prenantes, qu'il s'agissent de clients, d'investisseurs, de fournisseurs, de communautés ou de la planète dans son ensemble.
Solvay consacre du temps et des ressources financières tant au niveau local qu'au niveau global pour aider à améliorer l'environnement de vie des gens grâce à :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Donations, sponsorisations et projets du Groupe Solvay | 7,38 | 5,25 |
7,38 millions d'euros répartis en 1,98 million d'euros pour les actions sociétales locales réalisées par les sites, 0,85 million d'euros pour Ernest Solvay Fund et 4,55 millions d'euros pour Solar Impulse.
Les collaborateurs participent à des projets à travers le monde apportant une valeur ajoutée directe et indirecte à l'économie locale et à l'emploi, et soutiennent des associations et des initiatives locales.
| En % des effectifs | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Collaborateurs impliqués dans des actions sociales locales | 23 | 20 |
Légende: nombre de collaborateurs ayant participé au moins à une action sociale en 2016 (même ceux qui n'étaient plus au service de la société le 31/12/ 2016) divisé par les effectifs tels qu'au 31/12/2016.
L'augmentation de l'engagement au niveau local est conforme aux objectifs fixés pour 2025. Il convient de noter que 2016 fut la première année du lancement des directives sur les actions sociétales et que l'héritage des usines de Cytec n'a pas été inclus dans ces mesures.
Un travail préliminaire conduit par nos auditeurs a montré que la précision de la mesure du pourcentage de personnes engagées dans des actions sociétales a besoin d'être améliorée. Un travail supplémentaire estrequis surles procédés et normes en matière de reporting.
Les initiatives les plus visibles du Groupe consistent dans son engagement dans Solar Impulse, le Prix Solvay pour la Chimie du Futur et les Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay.
Le Groupe vise à connecter ses actions philanthropiques à ses domaines d'expertise et soutient des causes partout où ses produits ou activités peuvent apporter une valeur ajoutée.
En 1923, Solvay a créé le Fonds Ernest Solvay en l'honneur du fondateur de la Société décédé l'année précédente. Aujourd'hui, la majorité des œuvres philanthropiques de Solvay passe par le Fonds Ernest Solvay. Ce Fonds est géré par la Fondation du Roi Baudouin.
Solvay dédie ses actions de philanthropie ou de financement au niveau de l'entreprise à la promotion des sciences, à l'éducation et à l'emploi des jeunes, et dans certaines circonstances, aux initiatives humanitaires entreprises en réponse à certaines catastrophes et/ou partout où nos produits ou services sont particulièrement utiles.
Le prix Solvay pour la Chimie du Futur récompense une découverte scientifique majeure qui contribue aux fondations de la chimie de demain et au progrès humain. Ce prix perpétue le soutien solide qu'a toujours apporté Ernest Solvay à la recherche scientifique. Il vise à avaliser les recherches de base et à souligner le rôle essentiel de la chimie, tant comme science que comme industrie, en favorisant la résolution des questions les plus pressantes auxquelles le monde est confronté. Le prix de 300 000 euros est remis tous les deux ans.
Le prix Solvay pour la Chimie du Futur 2015 a été remis au Professeur Ben Feringa. Les travaux du Professeur Feringa sur les moteurs moléculaires unidirectionnels ont permis de créer un nouveau champ de recherche qui ouvre la voie, par exemple, au développement de nouvelles applications thérapeutiques et technologiques. Dans un horizon de vingt à trente ans, ses recherches devraient permettre de développer des nanorobots capables de mieux cibler les molécules dans le cadre d'un traitement thérapeutique. Elles peuvent également permettre à une nouvelle génération de scientifiques de concevoir des muscles artificiels ou encore optimiser le stockage de l'information à l'échelle moléculaire. Pour son travail et sa carrière, Ben Feringa a reçu le Prix Nobel de chimie 2016.
Le prochain prix Solvay pour la Chimie du Futur sera attribué en 2017.
L'Institut Solvay International pour la Physique a été fondé par Ernest Solvay en 1912 suite au légendaire Conseil Solvay 2011 sur la « Théorie du rayonnement et les Quanta » présidé par le Prix Nobel Hendrik Lorentz. L'Institut Solvay International pour la Chimie a été fondé un an plus tard, en 1913. En 1970, ces deux instituts ont fusionné pour créerles International Solvay Institutes for Physics and Chemistry, fondés par Ernest Solvay.
La mission des Instituts Solvay est de soutenir et de développer la recherche motivée parla curiosité dans les domaines de la physique, la chimie et de ses domaines connexes dans le but « d'élargir et d'approfondir la compréhension des phénomènes naturels ».
L'activité centrale des instituts est l'organisation périodique des célèbres Conférences Solvay sur la Physique et la Chimie (« Conseils de Physique Solvay » et « Conseils de Chimie Solvay »). Ce soutien à la recherche fondamentale est complété par l'organisation d'ateliers ouverts sur des thèmes spécifiques, de présidences internationales, de colloques et par l'ouverture d'un collège doctoral international.
Outre ces activités, les Instituts Solvay visent à promouvoir la vulgarisation de la science à travers l'organisation des conférences publiques Solvay consacrées aux grands défis scientifiques d'aujourd'hui.
En juillet 2016, Solar Impulse achevait son tour du monde débuté en mars 2015, au terme de plus de 40 000 km de vol exclusivement à l'énergie solaire, avec le survol de 2 océans et battant 8 records du monde.
Depuis 2003, notre équipe spécialisée de scientifiques, ingénieurs, rêveurs et inventeurs ont étroitement collaboré avec des individus partageant leur vision du projet Solar Impulse et des partenaires technologiques de premier rang pour briser les barrières conventionnelles. Nous avons créé de nouvelles solutions susceptibles d'améliorer considérablement la chaîne énergétique, améliorer la structure et réduire le poids de l'aéronef à propulsion solaire, des éléments essentiels qui ont contribué au succès de ce vol historique. Plus de 6 000 pièces du Solar Impulse 2 ont été confectionnées à partir de nos composites thermoplastiques et thermodurcis de qualité supérieure, contribuant à la légèreté de l'aéronef, associés à des technologies visant à une efficacité énergétique maximale, comme des lubrifiants et composants de batteries basés sur la chimie du fluor et du lithium.
L'idée de Bertrand Piccard et d'André Borschberg de concevoir, construire et faire voler un aéronef tout autour du monde sans la moindre émission s'inscrivait parfaitement dans l'engagement inconditionnel de Solvay à l'égard du développement de technologies transformatrices propres capables de réduire la dépendance aux carburants fossiles émetteurs de carbone. Une occasion de démontrer la capacité de la chimie à « rendre possible l'impossible » que Solvay ne pouvait pas laisser passer !

Des contrôles de conformité juridique plus sévères en matière de santé, d'hygiène, de sécurité au travail, de sécurité des procédés, de sécurité des produits et d'environnement ont été mis en œuvre récemment sur chaque site. Le système de gestion HSE du Groupe prévoit également que chaque site garantisse une veille réglementaire systématique et retrace de manière efficace tout changement dans ses obligations juridiques.
Le Groupe a pour objectif de procéder à un audit de conformité au moins tous les cinq ans sur chaque site de production, qui sera complètement achevé (100 % des sites) avant la fin 2017. De tels audits de conformité doivent être mis à jour au moins tous les cinq ans, ou en prévision d'un changement législatif important. Les audits sont effectués par des auditeurs internes ou par des parties externes sous contrat.
Pour ce qui est du risque pourl'environnement et du cas dans lequel les conclusions de l'audit vont au-delà des problèmes d'ordre administratif, des priorités sont définies conformément à une matrice interne, de façon à identifier et à traitertout d'abord les situations présentant le risque le plus élevé et d'y remédier dans un délai de 12 mois.
| En % | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Audits de conformité au cours des 5 dernières années | 75 | 50 |
| Processus de surveillance réglementaire en place | 82 | 50 |
Périmètre: tous les sites de production et de R&I, sauf ceux de Cytec acquis récemment.
Le traitement de situations à risque de niveau 1 constitue un élément essentiel de la sécurité des procédés de Solvay telle que prescrite dans la « ligne rouge » de Solvay relative à la santé, la sécurité et l'environnement. Les lignes rouges sont des règles essentielles qui doivent être respectées car elles couvrent des aspects constituant des risques majeurs pour le Groupe. Tous les principaux risques identifiés sont validés et rapportés au niveau de l'entreprise.
Les programmes relatifs à la sécurité des procédés continuent à garantir l'intégrité des opérations et à inclure les bons principes de conception, ainsi que les meilleures pratiques d'ingénierie et d'exploitation. Ces programmes sont axés sur la prévention et le contrôle des incidents, notamment sur les scénarios impliquant des conséquences potentiellement catastrophiques pour les populations ou l'environnement. La Gestion de la sécurité des procédés de Solvay est basée sur les risques.
Solvay met en œuvre des règles et indicateurs pour surveiller :
Des bulletins mensuels relatifs à la sécurité des procédés sont largement distribués en 14 langues. Ils décrivent les incidents survenus surles sites de Solvay et fournissent des recommandations d'amélioration.
Le Code de Conduite de Solvay et les autres éléments concernant la conformité sont abordées dans la section Gouvernance d'entreprise du rapport annuel.
L'impact des litiges importants est abordées dans la section Gestion des risques du rapport annuel.
2020
des sites dont l'analyse des risques a été mise à jour au cours des cinq dernières années pour toutes les lignes de production
Le principal pilier de l'approche préventive de Solvay, basée sur les risques, est l'analyse des risques des procédés des installations existantes, nouvelles ou modifiées. Une analyse de risques quantifiée constitue une meilleure pratique parmi les sociétés industrielles. En effet, une analyse de risque standardisée permet de quantifier le niveau de risque de chaque scénario d'accident possible, en associant les facteurs de gravité et de probabilité. Le contrôle du risque se fonde sur cette analyse des risques.
Ceci lui permet d'identifier les principaux scénarios d'accidents et de prendre les mesures nécessaires afin de rendre le niveau de risque acceptable. Solvay utilise des méthodes d'analyse de risque à plusieurs niveaux etles adapte au niveau de danger potentiel de chaque procédé pour chaque GBU. De nombreuses GBU de Solvay utilisent une méthode simplifiée - appelée PRAMAPOR - pour la section de produits chimiques présentant des niveaux de risque potentiels faibles.
La réalisation d'un programme d'analyse de risque fait partie du tableau de bord HSE de Solvay régulièrement révisé par le Comité Exécutif.
| En % | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Sites avec une analyse de risque mise à jour au cours des cinq dernières années pour toutes | |||
| les lignes de production | 65 | 69 | 64 |
Périmètre : Sites de production, y compris les sites Cytec récemment acquis, situation de 2016. Les données consolidées pour l'analyse des risques de sécurité des procédés couvrent 134 sites sur un total de 150 sites opérationnels.
Une approche systématique est utilisée dans l'ensemble du Groupe afin d'identifier efficacement les risques les plus élevés et d'y remédier. La maîtrise à 100 % des situations à risque de niveau 1(situations présentant les niveaux de risque les plus élevés) constitue un élément clé de la politique de sécurité des procédés de Solvay telle que prescrite dans la « Ligne Rouge » de Solvay relative à la gestion des risques relatifs à santé, à la sécurité et à l'environnement. Le Groupe a réussi à maintes reprises à résoudre toutes les situations à risque de niveau 1 dans un délai d'un an.
Les Lignes Rouges sont des règles essentielles qui doivent être respectées car elles couvrent des aspects constituant des risques majeurs pour le Groupe. Toutes les situations à risque de niveau 1
Atténuation des risques de sécurité de procédé (niveau de risque 1)
sont validées et rapportées au niveau du Groupe. Ensuite, comme défini dans la Ligne Rouge, elles doivent être atténuées dans un délai maximum d'un an.
Toutes les situations à risque de niveau 1 sontrésolues dans l'année.
La plupart des situations à risque de niveau 1 identifiées concernent un seul site acquis par Solvay en Chine en 2010. Ce site a été soumis à un programme d'analyse de risque complet pour achever l'analyse de risque des procédés requise par la Ligne Rouge de Solvay. Plusieurs situations à risque de niveau 1 ont été identifiées et atténuées en conformité avec la seconde Ligne Rouge du Groupe.
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Nombre de "feuille de risque" niveau 1 à la fin de l'année | 46 | 94 | 217 |
2020 100 % des sites dotés d'un système de gestion de la sécurité des procédés correspondant à leur niveau de risque OBJECTIF DE SOLVAY :
Tous les sites industriels et R&I de Solvay sont tenus de développer et de mettre en œuvre un système ad hoc de Gestion de Sécurité des Procédés (GSP). Ils doivent mettre en œuvre les pratiques GSP requises par le Groupe, adaptées à leur profil de risque, conformément à un système de classification défini en 2015.
| En % | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Sites avec pratiques GSP exigées, conformément à leur niveau GSP | 90 | 84 |
Périmètre: tous les sites de production (sauf les sites Cytec récemment acquis qui seront inclus en 2017).
Cette norme systématique mais échelonnée, comportant trois niveaux de GSP distincts, constitue une bonne pratique parmi les pairs du secteur. La mise en œuvre du système GSP est évaluée par le biais d'audits internes de Solvay ou d'observations des pratiques GSP par des tiers.
| En % | 2016 |
|---|---|
| Sites avec une GSP niveau 1 (Bas) | 54 |
| Sites avec une GSP niveau 2 (Moyen) | 34 |
| Sites avec une GSP niveau 3 (Élevé) | 11 |
Solvay a pour objectif d'éviter tout incident de grande gravité (H et au-delà) et de réduire le taux d'incidents de gravité moyenne. Le taux d'incidents de Solvay (de sécurité des procédés - PSI) est cohérent avec la méthode proposée par l'International Council of Chemical Associations - Conseil international des associations de la chimie) (ICCA) et évaluable.
Les rapports du Groupe sur les incidents de sécurité des procédés s'améliorent progressivement. Le taux d'incidents de Solvay se situe dans la moyenne par rapport aux pairs. Les tendances à la hausse du nombre des PSI rapportés reflètent l'augmentation du nombre de sites remettant des rapports, ainsi que le processus de reporting récemment introduit. Sur la base des données et expériences communiquées parmi les entreprises participant à l'initiative de l'International Chamber of Chemical Industries (ICCA), dans le cadre de son programme pilote sur le reporting des PSI, les processus de reporting de Solvay se sont révélés être parmi les meilleurs, notamment pour ce qui est de sa couverture des différentes régions géographiques.
| En % | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Taux de sécurité des procédés | 0,7 | 0,6 | 0,4 |
Légende : Nombre total d'incidents de procédé pour 100 employés à temps plein (employés et contractants, assumant 2000 heures de travail /travailleur/an).
Solvay a instauré une règle à l'échelon mondial pour les rapports sur les incidents de sécurité des procédés, basée sur une matrice de gravité tenant compte des aspects suivants :
Les incidents déclarables sont classés en fonction de leur gravité (moyenne, élevée, catastrophique). Aucun incident catastrophique n'a été déclaré depuis 2012.
| 2016 | 2015 | 2014 | |
|---|---|---|---|
| Moyen | 259 | 215 | 156 |
| Élevé | 1 | 1 | 2 |
Portée: Tous les sites sous contrôle opérationnel, y compris les sites Cytec récemment acquis.

2020 35 % Augmenter le « Net Promoter Score » jusqu'à 35 % OBJECTIF DE SOLVAY :
Depuis 2014, Solvay a contrôlé et publié les résultats de Satisfaction du Client du Groupe en consolidant son Net Promoter Score (NPS) compilé par le biais des enquêtes « La Voix du Client » conduites par les GBU.
À l'exception de Technology Solutions et de Composite Materials, toutes les GBU ont procédé pour la première fois en 2015/16 à une enquête de satisfaction détaillée, couvrant tous les principaux aspects de l'expérience du client.
Pour les deux nouvelles GBU, en raison des contraintes de temps liées à leur intégration, il a été procédé au quatrième trimestre 2016 à une enquête « La Voix du Client » allégée mesurant seulement les NPS. La même procédure avait été appliquée en 2014, lorsque les NPS du Groupe ont été mesurées pour la première fois.
| En % | 2016 | 2015 | 2014 |
|---|---|---|---|
| Net Promotor Score (NPS) de Solvay | 27 | 24 | 14 |
Légende : Le Net Promoter Score est une mesure de la fidélité du client créé par (et marque déposée de) Fred Reichheld, Bain & Company et Satmetrix.
En 2016, le Groupe a enregistré de nouveaux progrès en termes de satisfaction du client avec un NPS de 27 %, en ligne avec l'objectif fixé pour 2020.
Déclaration de gouvernance d'entreprise 33 Gestion des risques 57 Revue des activités 72 États extra-financiers 96
Rapports du commissaire et Déclaration de responsabilité 225
| 1. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS | 131 |
|---|---|
| -------------------------------- | ----- |
| Compte de résultats consolidé | 132 |
|---|---|
| Etat consolidé du résultat global | 133 |
| Tableau consolidé des flux de trésorerie | 134 |
| Flux de trésorerie consolidés des activités abandonnées | 135 |
| Etat consolidé de la situation financière | 135 |
| Etat consolidé des variations des capitaux propres | 136 |
| Principaux principes comptables IFRS | 137 |
|---|---|
| 1. Principes d'établissement des comptes | 137 |
| 2. Méthode d'évaluation et de présentation | 138 |
| 3. Principes de consolidation | 139 |
| 4. Monnaies étrangères | 141 |
| 5. Droits d'émissions de CO2 | 141 |
| 6. Subventions publiques | 141 |
| Jugements comptables déterminants et principales sources | |
| d'incertitude en matière d'estimations | 142 |
| Notes relatives au compte de résultats consolidé | 143 |
| NOTE F1 Information par segment | 144 |
| NOTE F2 Compte de résultats consolidé par nature | 149 |
| NOTE F3 Autres gains et pertes d'exploitation | 149 |
| NOTE F4 Résultats des entreprises associées et coentreprises | 150 |
| NOTE F5 Résultat de gestion et de réévaluations de portefeuille, d'assainissements historiques et des principaux litiges juridiques |
150 |
| NOTE F6 Charges financières nettes | 151 |
| NOTE F7 Impôts sur le résultat | 151 |
| NOTE F8 Activités abandonnées | 156 |
| NOTE F9 Profit de l'année | 157 |
| NOTE F10 Résultat par action | 157 |
| Notes relatives à l'état consolidé du résultat global | 158 |
| NOTE F11 État consolidé du résultat global | 158 |
| Notes relatives au tableau consolidé des flux de trésorerie | |
| (activités poursuivies et abandonnées) | 159 |
| NOTE F12 Amortissements et dépréciations d'actifs | 160 |
| NOTE F13 Autres éléments non opérationnels et non cash | 160 |
| NOTE F14 Impôts sur le résultat | 160 |
| NOTE F15 Variation du fonds de roulement | 160 |
| NOTE F16 Variation des provisions | 161 |
| NOTE F17 Flux de trésorerie d'investissement – acquisition/ cession d'actifs et de participations |
161 |
| NOTE F18 Produit de l'émission obligataire classée en capitaux propres et augmentation de capital |
162 |
|---|---|
| NOTE F19 Autres flux de trésorerie liés aux activités de | |
| financement | 163 |
| NOTE F20 Flux de trésorerie des activités abandonnées | 163 |
| Notes relatives à l'état consolidé de la situation financière | 163 |
| NOTE F21 Immobilisations incorporelles | 163 |
| NOTE F22 Goodwill et regroupements d'entreprises | 166 |
| NOTE F23 Immobilisations corporelles | 171 |
| NOTE F24 Contrats de location | 174 |
| NOTE F25 Actifs détenus en vue de la vente | 175 |
| NOTE F26 Participations dans des entreprises associées et coentreprises |
176 |
| NOTE F27 Autres investissements | 177 |
| NOTE F28 Dépréciation d'immobilisations corporelles et | |
| incorporelles, et de sociétés mises en équivalence | 177 |
| NOTE F29 Stocks | 179 |
| NOTE F30 Autres créances (courantes) | 180 |
| NOTE F31 Provisions | 180 |
| NOTE F32 Instruments financiers et gestion des risques financiers | 191 |
| NOTE F33 Endettement net | 206 |
| NOTE F34 Autres passifs (courants) | 208 |
| NOTE F35 Paiements fondés sur des actions | 208 |
| Autres notes | 210 |
| NOTE F36 Engagements d'achats d'immobilisations corporelles et incorporelles |
210 |
| NOTE F37 Passifs éventuels | 211 |
| NOTE F38 Dividendes proposés à la distribution | 211 |
| NOTE F39 Entreprises associées et coentreprises | 211 |
| NOTE F40 Entreprises communes | 213 |
| NOTE F41 Participations ne donnant pas le contrôle (activités poursuivies) |
214 |
| NOTE F42 Parties liées | 215 |
| NOTE F43 Événements postérieurs à la date de clôture | 216 |
| NOTE F44 Liste des sociétés incluses dans le périmètre de | |
| consolidation | 216 |
| 3. ÉTATS FINANCIERS ABRÉGÉS DE SOLVAY SA | 223 |
| Bilan abrégé de Solvay SA | 224 |
| Compte de résultats abrégé de Solvay SA | 224 |
| Profit disponible aux fins de distribution | 224 |
Solvay (la « Société ») est une Société Anonyme de droit belge cotée sur Euronext Bruxelles et sur Euronext Paris. Les activités principales de la Société, de ses filiales, entreprises communes, coentreprises et entreprises associées (dénommées collectivement le « Groupe ») sont décrites à la note F1 Information par segment.
La publication de ces états financiers consolidés a été approuvée par le Conseil d'Administration le 23 février 2017. Ils ont été établis en conformité avec les principes comptables IFRS décrits dans les pages suivantes.
Le 16 mars 2016, Solvay et INEOS ont annoncé leur intention de mettre fin de manière anticipée à INOVYN, leur coentreprise 50/50 active dans le secteur des chlorovinyls, INEOS devenant ainsi l'actionnaire unique. Solvay et INEOS ont créé INOVYN en juillet 2015, la sortie de Solvay étant initialement prévue pour juillet 2018. Le 31 mars 2016, Solvay et INEOS ont annoncé la signature de l'accord définitif mettant fin à leur coentreprise INOVYN, suite à l'annonce faite le 16 mars 2016. Le 7 juillet 2016, à la clôture de la transaction, Solvay a reçu un paiement de 335 millions d'euros et INEOS est devenu l'actionnaire unique d'INOVYN. La concrétisation de la transaction est intervenue après l'obtention des autorisations règlementaires habituelles. En 2017, Solvay paiera un ajustement de prix d'environ 80 millions d'euros.
Le 25 avril 2016, Solvay a formellement notifié l'exercice de sa première option de rachat de son obligation hybride, d'un montant de 500 millions d'euros, après en avoir informé la Bourse de Luxembourg, où l'obligation est cotée, ainsi que les détenteurs obligataires. Cette obligation, ayant une date de maturité en 2104 et un rendement annuel de 6,375% pendant les dix premières années, était classée en tant que dette long terme dans l'état consolidé de la situation financière et a été remboursée le 2 juin 2016. Le financement de ce remboursement a été sécurisé en décembre 2015 grâce aux obligations émises pour financer l'acquisition de Cytec.
Le 2 mai 2016, Solvay est entré dans un contrat de vente d'actions avec Unipar Carbocloro pour la vente de sa participation détenue dans Solvay Indupa. Durant le troisième trimestre 2016, la juste valeur diminuée des coûts de vente a été revue, de manière à refléter l'impact de la détérioration des conditions de marché sur l'accord. Une perte de valeur de 63 millions d'euros a été reconnue en 2016. Le 7 décembre 2016, Solvay a obtenu l'accord des autorités de la concurrence brésiliennes, CADE, pour la cession de sa participation de 70,59% dans Solvay Indupa au groupe chimique Unipar Carbocloro. La finalisation de la transaction, valorisant l'entreprise à 202,2 millions de dollars américains a eu lieu le 27 décembre 2016.
Le 19 mai 2016, Solvay et Eastman Chemical Company ont signé un accord définitif mettant fin à Primester, leur coentreprise de production de flocons d'acétate de cellulose. Avec l'acquisition des 50% détenus par Eastman, Solvay deviendra ainsi l'unique propriétaire de cette usine basée aux Etats-Unis. Suite à la transaction, Eastman continuera de fournir les services de base et les matières premières au site de production de Kingsport, Tennessee. La transaction a été finalisée le 2 juin 2016.
Le 7 décembre 2016, Solvay a signé un accord en vue de la cession de son activité de câbles d'acétate de cellulose à un fonds de capitalinvestissement géré par la société Blackstone. La transaction est établie sur base d'une valorisation de l'activité d'environ 1 milliard d'euros, soit un multiple de l'ordre de 7 fois l'EBITDA. Le produit de la vente contribuera au désendettement de Solvay. La transaction devrait être finalisée au premier semestre 2017, à l'issue des procédures sociales en vigueur et après l'accord des autorités de la concurrence. Compte tenu de l'importance de la transaction, Solvay a considéré l'activité comme abandonnée et a retraité ses résultats selon les normes IFRS.
Le 14 décembre 2016, Solvay a signé un accord définitif de cession de sa participation de 58,77 % dans sa filiale thaïlandaise Vinythai PCL à AGC Asahi Glass (AGC), marquant ainsi sa sortie des activités asiatiques de polychlorure de vinyle (PVC). La transaction est réalisée sur base d'une valeur d'entreprise totale de 16,5 milliards de bahts thaïlandais (435 millions d'euros), soit un multiple de 8 fois l'EBITDA de milieu de cycle. La finalisation de la transaction était soumise aux conditions habituelles de clôture, y compris l'approbation des autorités de concurrence, et a eu lieu le 22 février 2017. Compte tenu de l'importance de la transaction, Solvay a considéré l'activité comme abandonnée et a retraité ses résultats selon les normes IFRS.
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | (F1) | 11 403 | 10 083 |
| dont autres produits de l'activité | 520 | 467 | |
| dont chiffre d'affaires net | 10 884 | 9 615 | |
| Coût des ventes | –8 314 | –7 517 | |
| Marge brute | 3 090 | 2 566 | |
| Frais commerciaux et administratifs | –1 465 | –1 296 | |
| Frais de recherche et développement | –305 | –271 | |
| Autres gains et pertes d'exploitation | (F3) | –222 | –84 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises | (F4) | 85 | 21 |
| Résultats de gestion et de réevaluations de portefeuille | (F5) | –164 | –205 |
| Résultats d'assainissements historiques et principaux litiges juridiques | (F5) | –56 | –36 |
| EBIT | (F2) | 962 | 695 |
| Charges d'emprunts | (F6) | –188 | –108 |
| Intérêts sur prêts et produits de placements à court terme | (F6) | 13 | 9 |
| Autres gains et pertes sur endettement net | (F6) | –50 | –47 |
| Coût d'actualisation des provisions | (F6) | –118 | –69 |
| Revenus/pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | (F6) | 5 | –8 |
| Profit de l'année avant impôts | 624 | 472 | |
| Charges d'impôts | (F7) | 56 | –69 |
| Profit de l'année des activités poursuivies | 680 | 403 | |
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées | (F8) | –6 | 51 |
| Profit de l'année | (F9) | 674 | 454 |
| attribué : | |||
| à Solvay | 621 | 406 | |
| aux participations ne donnant pas le contrôle | 53 | 48 | |
| Résultat de base par action des activités poursuivies (€) | 6,20 | 4,42 | |
| Résultat de base par action des activités abandonnées (€) | –0,18 | 0,42 | |
| Résultat de base par action (€) | (F10) | 6,01 | 4,85 |
| Résultat dilué par action des activités poursuivies (€) | 6,18 | 4,39 | |
| Résultat dilué par action des activités abandonnées (€) | –0,18 | 0,42 | |
| Résultat dilué par action (€) | (F10) | 5,99 | 4,81 |
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Profit de l'année | 674 | 454 | |
| Autres éléments du résultat global | |||
| Eléments recyclables | |||
| Hyperinflation | (F11) | 0 | 42 |
| Profits et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | (F11) | 9 | 3 |
| Profits et pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie |
(F11) | 36 | 15 |
| Ecarts de conversion - Filiales et entreprises communes | (F11) | 278 | 208 |
| Ecarts de conversion - Entreprises associées et coentreprises | (F11) | 51 | –22 |
| Eléments non recyclables | |||
| Réévaluations du passif net au titre des prestations définies | (F11) | –275 | 279 |
| Impôts sur le résultat relatifs aux éléments recyclables et non recyclables | (F11) | 56 | –20 |
| Autres éléments du résultat global après effets d'impôt liés | (F11) | 155 | 505 |
| Résultat global de l'année | 830 | 959 | |
| attribué : | |||
| à Solvay | 762 | 892 | |
| aux participations ne donnant pas le contrôle | 67 | 67 |
Les montants ci-dessous comprennent aussi bien les activités poursuivies que les activités abandonnées.
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Profit de l'année | 674 | 454 | |
| Ajustements sur le profit de l'année | |||
| Amortissements et dépréciations d'actifs | (F12) | 1 302 | 978 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises | –86 | –21 | |
| Autres éléments non opérationnels et non cash | (F13) | –16 | 128 |
| Charges financières nettes et revenus/pertes sur actifs financiers dispo nibles à la vente |
374 | 257 | |
| Charges d'impôts sur le résultat | (F14) | –21 | 134 |
| Variation du fonds de roulement | (F15) | –99 | –103 |
| Variation des provisions | (F16) | –151 | –302 |
| Dividendes reçus des entreprises associées et coentreprises | 22 | 14 | |
| Impôts payés (hors impôts payés sur cession de participations) | (F14) | –212 | –250 |
| Flux de trésorerie des activités d'exploitation | 1 788 | 1 289 | |
| dont flux de trésorerie liés aux acquisitions de filiales et exclus du Free Cash (2) Flow |
7 | –98 | |
| Acquisition (-) de filiales | (F17) | –23 | –4 835 |
| Acquisition (-) de participations - Autres | (F17) | 4 | –28 |
| Prêts aux entreprises associées et aux sociétés non consolidées | –25 | 11 | |
| Cession (+) de filiales et de participations | (F17) | 144 | 70 |
| Impôts payés sur cession de participations | (F17) | 0 | –232 |
| Acquisition (-) d'immobilisations corporelles | (F17) | –883 | –952 |
| Acquisition (-) d'immobilisations incorporelles | (F17) | –98 | –85 |
| Cession (+) d'immobilisations corporelles et incorporelles | (F17) | 76 | 31 |
| dont flux de trésorerie relatifs à des ventes d'actifs dans un contexte de restructuration/démantèlement/remédiation |
35 | 5 | |
| Dividendes des actifs financiers disponibles à la vente | 0 | 1 | |
| Variation des actifs financiers non courants | –2 | 4 | |
| Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement | –807 | –6 014 | |
| Augmentation (+) / remboursement (-) de capital | (F18) | 0 | 1 477 |
| Produits de l'émission d'obligations hybrides perpétuelles | (F18) | 0 | 991 |
| Acquisition (-) / cession (+) d'actions propres | (F35) | –55 | –59 |
| Nouveaux emprunts | (F33) | 1 133 | 4 628 |
| Remboursements d'emprunts | (F33) | –2 300 | –1 219 |
| Variation des autres actifs financiers courants | (F33) | –50 | 225 |
| Intérêts payés | –216 | –156 | |
| Coupons payés sur les obligations hybrides perpétuelles | (F18) | –84 | –57 |
| Dividendes payés | –386 | –323 | |
| Autres | (F19) | 7 | –31 |
| Flux de trésorerie des activités de financement | –1 951 | 5 475 | |
| Variation nette de trésorerie | –970 | 750 | |
| Ecarts de conversion | –12 | 13 | |
| Trésorerie à l'ouverture | 2 037 | 1 275 | |
| Trésorerie à la clôture(1) | (F33) | 1 054 | 2 037 |
(1) Inclus la trésorerie comprise en actifs détenus en vue de la vente (85 millions d'euros en 2016 et 7 millions d'euros en 2015).
(2) Les coûts liés à l'acquisition de filiales sont présentés en flux de trésorerie des activités d'exploitation. Cela s'est traduit par un transfert du flux de trésorerie des activités d'investissement au flux de trésorerie des activités d'exploitation dans les chiffres comparatifs de 2015 (94 millions d'euros dans les autres éléments non opérationnels et non cash et 4 millions d'euros en variation du fonds de roulement). Cela n'affecte pas le Free Cash Flow Groupe, qui exclut les coûts relatifs à l'acquisition de filiales et qui est présenté dans la section Revue des activités.
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie des activités d'exploitation | 191 | 205 | |
| Flux de trésorerie d'investissement | –84 | –103 | |
| Flux de trésorerie de financement | –65 | –63 | |
| Variation nette de trésorerie | (F20) | 41 | 40 |
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| ACTIF | |||
| Actifs non courants | 17 548 | 18 716 | |
| Immobilisations incorporelles | (F21) | 3 600 | 3 919 |
| Goodwill | (F22) | 5 679 | 5 840 |
| Immobilisations corporelles | (F23) | 6 946 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | (F32) | 44 | 34 |
| Participations dans des entreprises associées et co-entreprises | (F26) | 497 | 398 |
| Autres participations | (F27) | 55 | 92 |
| Actifs d'impôts différés | (F7) | 890 | 1 059 |
| Prêts et autres actifs | (F32) | 427 | |
| Actifs courants | 6 597 | 6 613 | |
| Stocks | (F29) | 1 672 | 1 867 |
| Créances commerciales | (F32) | 1 621 | 1 615 |
| Créances d'impôt | 166 | 158 | |
| Dividendes à recevoir | 2 | 0 | |
| Autres créances d'instruments financiers | (F32) | 101 | 111 |
| Autres créances | (F30) | 736 | 655 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | (F33) | 969 | 2 030 |
| Actifs détenus en vue de la vente | (F25) | 1 331 | 177 |
| Total de l'actif | 24 145 | 25 329 | |
| PASSIF | |||
| Total des capitaux propres | 9 956 | 9 668 | |
| Capital social | (F18) | 1 588 | 1 588 |
| Réserves | 8 118 | 7 835 | |
| Participations ne donnant pas le contrôle | 250 | 245 | |
| Passifs non courants | 9 188 | 11 330 | |
| Provisions liées avantages du personnel | (F31) | 3 118 | 3 133 |
| Autres provisions | (F31) | 860 | 831 |
| Passifs d'impôts différés | (F7) | 909 | 1 456 |
| Dettes financières | (F33) | 4 087 | 5 628 |
| Autres passifs | 214 | 282 | |
| Passifs courants | 5 001 | 4 331 | |
| Autres provisions | (F31) | 291 | 310 |
| Dettes financières | (F33) | 1 338 | 891 |
| Dettes commerciales | (F32) | 1 547 | 1 559 |
| Dettes fiscales | 197 | 130 | |
| Dividendes à payer | 139 | 144 | |
| Autres passifs | (F34) | 1 086 | 1 022 |
| Passifs associés aux actifs détenus en vue de la vente | (F25) | 403 | 275 |
| Total du passif | 24 145 | 25 329 |
| Capitaux propres attribuables aux porteurs de capitaux propres de la société mère | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Réserves de réévaluation (juste valeur) |
|||||||||||||
| En millions d'euros | Notes | Capi tal so cial |
Primes d'émis sion |
Actions propres |
Obli gations hy brides perpé tuelles |
Résul tats non distri bués |
Ecarts de conver sion |
Actifs finan ciers dispo nibles à la vente |
Couver tures de flux de tréso rerie |
Plans de pen sion à presta tions définies |
Total réserves |
Partici pations ne don nant pas le contrôle |
Total capi taux propres |
| Solde au 31 décembre 2014 |
1 271 | 18 | –171 | 1 194 | 5 753 | –527 | –4 | –43 | –927 | 5 293 | 214 | 6 778 | |
| Profit / perte (-) de l'année |
406 | 406 | 48 | 454 | |||||||||
| Autres éléments du résultat global |
(F11) | 35 | 169 | 3 | 15 | 264 | 486 | 19 | 505 | ||||
| Résultat global | 441 | 169 | 3 | 15 | 264 | 892 | 67 | 959 | |||||
| Augmentation de capital |
(F18) | 318 | 1 151 | 1 151 | 1 469 | ||||||||
| Emission d'obliga tions hybrides perpétuelles |
(F18) | 994 | 994 | 994 | |||||||||
| Coût des stock options |
11 | 11 | 11 | ||||||||||
| Dividendes | –313 | –313 | –40 | –354 | |||||||||
| Coupons sur obligations hybrides perpé tuelles |
–57 | –57 | –57 | ||||||||||
| Acquisition (-) / vente d'actions propres |
–59 | 3 | –56 | –56 | |||||||||
| Augmentation / diminution (-) par le biais de variation de parti cipation dans les filiales sans perte de contrôle |
–118 | 5 | –1 | 32 | –82 | 5 | –77 | ||||||
| Solde au 31 | |||||||||||||
| décembre 2015 | 1 588 | 1 170 | –230 | 2 188 | 5 720 | –353 | –2 | –28 | –630 | 7 834 | 245 | 9 668 | |
| Profit / perte (-) de l'année |
621 | 621 | 53 | 674 | |||||||||
| Autres éléments du résultat global |
(F11) | 0 | 313 | 10 | 23 | –205 | 141 | 14 | 155 | ||||
| Résultat global | 621 | 313 | 10 | 23 | –205 | 762 | 67 | 830 | |||||
| Coût des stock options |
9 | 9 | 9 | ||||||||||
| Dividendes | –336 | –336 | –45 | –381 | |||||||||
| Coupons sur obligations hybrides perpé tuelles |
–84 | –84 | –84 | ||||||||||
| Acquisition (-) / vente d'actions propres |
–44 | –13 | –57 | –57 | |||||||||
| Augmentation / diminution (-) par le biais de variation de parti cipation avec perte de contrôle |
–19 | 7 | –12 | –17 | –29 | ||||||||
| Solde au 31 | |||||||||||||
| décembre 2016 | 1 588 | 1 170 | –274 | 2 188 | 5 899 | –39 | 8 | –5 | –828 | 8 117 | 250 | 9 956 |
Ces informations ont été préparées conformément au règlement CE 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l'application des normes comptables internationales. Les états financiers consolidés du Groupe pour l'exercice clos le 31 décembre 2016 ont été établis conformément aux normes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Standards) telles que publiées par l'IASB (International Accounting Standards Board) et adoptées par l'Union européenne.
Les normes comptables appliquées aux états financiers consolidés pourl'exercice clos le 31 décembre 2016 sont cohérentes avec celles utilisées pour élaborer les états financiers consolidés pour l'exercice clos le 31 décembre 2015.
Aucune nouvelle norme, interprétation ou modification susceptible d'avoir un impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe n'a été applicable pour la première fois en 2016.
Aucune nouvelle norme, interprétation et modification susceptible d'avoir un impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe n'est applicable pour la première fois en 2017.
Pour les périodes annuelles commençant le 1 er janvier 2017 ou après, et conformément aux modifications à IAS 7 Tableau des flux de trésorerie faisant partie de l'Initiative concernant les informations à fournir (Disclosure Initiative) de l'IASB, le Groupe fournira les renseignements permettant aux utilisateurs des états financiers d'évaluer les modifications intervenues dans les passifs issus d'activités de financement, que ces modifications proviennent ou non des flux de trésorerie.
IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1 er janvier 2018). L'IFRS 15 a été publié en mai 2014, et établit un modèle en cinq étapes pour comptabiliser les produits tirés des contrats conclus avec des clients. Suivant IFRS 15, le produit est constaté au montant qui correspond à la contrepartie à laquelle une entité s'attend à avoir droit en échange de biens ou de services fournis à un client. La nouvelle norme sur le produit remplacera toutes les obligations actuelles de constatation du produit surla base des IFRS. Le Groupe a l'intention d'adopter la nouvelle norme à la date requise pour son application. Au cours de 2016, le Groupe a procédé à une évaluation préliminaire d'IFRS 15, qui peut être modifiée à l'issue d'une analyse plus détaillée en cours. Par ailleurs, le Groupe tient compte des clarifications publiées par l'IASB en avril 2016, et il surveillera toute évolution future.
b. Obligations de présentation et d'information: IFRS 15 stipule des obligations de présentation et d'information plus détaillées que sur la base des IFRS actuelles. Les obligations de présentation sont un changement par rapport à la pratique actuelle et représentent un volume plus important d'informations requises dans les états financiers du Groupe. De nombreuses obligations d'information dans IFRS 15 sont nouvelles. Le Groupe analyse ces obligations d'information, y compris la nécessité de mettre en place des politiques, des procédures et des contrôles internes pourrassembler et publier les informations requises.
Au cours de 2017, le Groupe décidera quelles méthodes de transition et quelles mesures pratiques il retiendra.
IFRS 9 Instruments financiers (applicable pourles périodes annuelles ouvertes à compter du 1 er janvier 2018). IFRS 9 rassemble les trois aspects du projet de comptabilisation des instruments financiers: la classification et l'évaluation, la dépréciation et la comptabilité de couverture. Sauf en ce qui concerne la comptabilité de couverture, l'application rétrospective est requise, mais il n'est pas obligatoire de fournir des informations comparatives. Pour la comptabilité de couverture, les obligations sont en général appliquées prospectivement, sauf certaines exceptions limitées. Le Groupe prévoit d'adopter la nouvelle norme au 1 er janvier 2018. Au cours de 2016, le Groupe a procédé à une évaluation d'impact à haut niveau sur ces trois aspects d'IFRS 9. Cette évaluation est susceptible de modifications à l'issue d'une analyse plus détaillée en 2017.
a. Classification et évaluation: Le Groupe ne prévoit pas un impact significatif sur son état consolidé de la situation financière ou sur ses capitaux propres lorsqu'il appliquera les obligations de classification et d'évaluation d'IFRS 9. Il prévoit de continuer à évaluer à leur juste valeur tous les actifs financiers qui le sont déjà à l'heure actuelle. La réserve relative aux actifs financiers disponibles à la vente présentée à l'heure actuelle comme autres éléments du résultat global sera reclassée en solde d'ouverture des bénéfices non distribués. Les participations dans des sociétés non-cotées, actuellement présentées comme disponibles à la vente, sont destinées à être détenues dans l'avenir proche. Le Groupe prévoit d'appliquer l'option de présenter les variations de juste valeur dans les autres éléments du résultat global et, par conséquent, estime que l'impact de l'application d'IFRS 9 ne sera pas significatif. Dans ce cas, les gains ou pertes en juste valeur cumulés dans les autres éléments du résultat global ne seront plus reclassés par la suite dans le compte des résultats, ce qui est différent du traitement actuel. Cela affecterait l'état consolidé du résultat global, mais n'impacterait pas le résultat global du Groupe de l'exercice. Si le Groupe n'appliquait pas cette option, les parts seraient détenues à leur juste valeur parle compte de résultats, ce qui augmenterait la volatilité des résultats constatés. Les prêts et les créances commerciales sont détenus pour encaisser des flux de trésorerie contractuels et ils devraient générer des flux de trésorerie représentant uniquement des paiements d'intérêts et des remboursements de principal. Par conséquent, le Groupe prévoit que ce poste continuera à être évalué au coût amorti suivant IFRS 9. Toutefois, le Groupe analysera les caractéristiques de flux de trésorerie contractuels de ces instruments plus en détail avant de conclure que tous ces instruments respectent les critères pour l'évaluation au coût amorti selon IFRS 9
IFRS 16 Contrats de location (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1 er janvier 2019, mais pas encore adopté au niveau européen). L'impact de l'application de cette norme est actuellement en cours d'évaluation. Nous prévoyons un impact pour les contrats de location classifiés aujourd'hui comme contrats de location simple et dans lesquels Solvay est le locataire. À ce sujet, nous renvoyons à la note F24 Contrats de location pour plus d'information sur les contrats de location simples en cours.
Les autres normes, interprétations et modifications applicables pour la première fois après 2017 ne devraient pas avoir d'impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe.
Les états financiers consolidés sont présentés en millions d'euros, monnaie fonctionnelle de la société mère.
La préparation des états financiers nécessite de retenir des estimations et hypothèses qui affectent les modalités d'application des principes comptables ainsi que l'évaluation des montants figurant dans les états financiers. Les domaines pour lesquels les estimations et les hypothèses sont significatives au regard des états financiers consolidés sont présentés dans la section relative aux Jugements comptables déterminants et principales sources d'incertitude en matière d'estimations.
Les états financiers consolidés intègrent les états financiers de la Société et :
Si nécessaire, des ajustements sont apportés aux états financiers des entités précitées afin que leurs principes comptables concordent avec ceux utilisés par le Groupe.
Conformément aux principes de matérialité, certaines sociétés non significatives en termes de taille n'ont pas été incluses dans le périmètre de consolidation. Les sociétés sont considérées comme n'étant pas significatives lorsqu'elles ne dépassent aucun des trois seuils suivants durant deux années consécutives, s'agissant de leur contribution aux comptes du Groupe :
Les sociétés ne répondant pas à ces critères sont néanmoins consolidées lorsque le Groupe estime qu'elles ont un potentiel de développement rapide, ou qu'elles détiennent des titres d'autres sociétés consolidées conformément aux critères susmentionnés.
En données cumulées, les sociétés qui ne sont pas consolidées ont un impact négligeable sur les états financiers consolidés du Groupe.
La liste complète des sociétés est déposée à la Banque Nationale de Belgique en annexe au Rapport Annuel et peut être obtenue auprès du siège de la Société.
Une filiale est une entité que le Groupe contrôle. Le contrôle est atteint lorsque le Groupe (a) détient le pouvoir sur une société détenue, (b) est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la société détenue et (c) a la capacité d'exercer son pouvoir surla société détenue de manière à influer sur le montant des rendements que la Société obtient. Pour déterminer si le Groupe détient le contrôle, les droits de vote potentiels sont pris en compte. Les filiales sont entièrement consolidées. Les résultats des filiales sont compris dans le compte de résultats consolidé à compter de la date effective de l'acquisition et jusqu'à la date effective de la cession.
L'ensemble des transactions, soldes, produits et charges intragroupe est éliminé en consolidation.
Les participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales sont présentées distinctement des capitaux propres du Groupe. Les participations ne donnant pas le contrôle sont évaluées initialement soit à leur juste valeur (méthode du goodwill complet) soit sur la base de la quote-part des participations ne donnant pas le contrôle dans les actifs nets identifiables de l'entreprise acquise (méthode du goodwill partiel). Le choix de la base d'évaluation s'effectue au cas par cas pour chaque acquisition. Après l'acquisition, la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle correspond à la comptabilisation initiale de ces participations à laquelle s'ajoute la part de ces participations dans les variations ultérieures de capitaux propres. Le résultat global est attribué aux participations ne donnant pas le contrôle, même si cela se traduit par un solde déficitaire pour ces dernières.
Les changements dans les participations du Groupe dans une filiale qui ne se traduisent pas par une perte de contrôle sont traités comptablement comme des opérations de capitaux propres. Les valeurs comptables des participations du Groupe et des participations ne donnant pas le contrôle sont ajustées pourtenir compte des changements survenant dans leurs participations respectives dans la filiale. Tout écart entre le montant de l'ajustement des participations ne donnant pas le contrôle et la juste valeur de la contrepartie versée ou reçue est comptabilisé directement dans les capitaux propres.
Lorsque le Groupe perd le contrôle d'une filiale, le profit ou la perte sur cette cession est calculé comme l'écart entre (i) le total de la juste valeur de la contrepartie reçue et de la juste valeur de toute participation conservée et (ii) la valeur comptable antérieure des actifs (y compris le goodwill) et des passifs de la filiale ainsi que de toute participation ne donnant pas le contrôle. Les montants relatifs à la filiale antérieurement comptabilisés en autres éléments du résultat global sont comptabilisés (c'est-à-dire reclassés en résultat ou transférés directement en résultats non distribués) de la même manière que celle qui serait requise si les actifs et passifs concernés étaient cédés. La juste valeur d'une participation conservée dans une ancienne filiale à la date de perte du contrôle est considérée être la juste valeur de la comptabilisation initiale conformément à IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation ou, le cas échéant, le coût lors de la comptabilisation initiale d'un investissement dans une entreprise associée ou une coentreprise conformément à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises.
Une entreprise commune est un partenariat par lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint ont des droits sur les actifs et les obligations au titre des passifs du partenariat. Un contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Dans ses états financiers consolidés, le Groupe comptabilise sa quote-part des actifs, passifs, produits et charges de l'entreprise commune, sur la base de son pourcentage de participation dans l'entreprise commune.
Une entreprise associée est une entité sur laquelle le Groupe exerce une influence notable, et qui n'est ni une filiale ni une participation dans un partenariat. L'influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle de l'entreprise concernée sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint ont des droits sur les actifs nets du partenariat. Un contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Les résultats, ainsi que les actifs et passifs des entreprises associées et des coentreprises sont comptabilisés dans les états financiers consolidés selon la méthode de la mise en équivalence, sauf si la participation est classée comme détenue en vue de la vente ; dans ce cas, celle-ci est comptabilisée conformément à IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. Selon la méthode de la mise en équivalence, lors de la comptabilisation initiale, les investissements dans les entreprises associées et coentreprises sont comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière au coût, et la valeur comptable est ajustée pour prendre en compte les changements postérieurs à l'acquisition de la quote-part du Groupe dans les actifs nets de l'entreprise associée ou de la coentreprise, diminuée de toute dépréciation des investissements individuels. Les pertes d'une entreprise associée ou d'une coentreprise supérieures à la participation du Groupe dans celle-ci (qui inclut toute participation à long terme qui, en substance, constitue une partie de l'investissement net du Groupe dans l'entreprise associée ou la coentreprise) sont comptabilisées uniquement dans la mesure où le Groupe a des obligations légales ou implicites ou a effectué des paiements au nom de l'entreprise associée ou de la coentreprise.
Tout excédent du coût d'acquisition sur la part revenant au Groupe de la juste valeur nette des actifs identifiables et des passifs (éventuels) repris de l'entreprise associée ou de la coentreprise constaté à la date d'acquisition est comptabilisé au titre de goodwill. Le goodwill est inclus dans la valeur comptable de la participation et il fait l'objet de tests de dépréciation, étant partie de cette participation.
Les profits et pertes résultant de transactions entre une entité du Groupe et une entreprise associée ou une coentreprise sont éliminés à hauteur de la participation du Groupe dans l'entreprise associée ou coentreprise concernée.
Le 1 er juillet 2015, Solvay a vendu ses activités chlorovinyls à la coentreprise INOVYN (50 % Solvay, 50 % INEOS) (voir note F8 Activités abandonnées).
Le 9 décembre 2015, Solvay a acquis 100% des actions de Cytec Industries Inc. (voir note F22 Goodwill et regroupements d'entreprises).
Les principaux impacts de cette acquisition ont été finalisés au cours de la période d'évaluation (soit les 12 mois suivant le 9 décembre 2015) et ils ont été repris dans l'état consolidé de la situation financière tel qu'au 31 décembre 2016.
Les états financiers individuels de chaque entité du Groupe sont établis dans la monnaie de l'environnement économique principal dans lequel l'entité exerce ses activités (sa monnaie fonctionnelle). Pour les besoins des états financiers consolidés, les résultats et la situation financière de chaque entité du Groupe sont libellés en euros (EUR), qui constitue la monnaie fonctionnelle de la Société ainsi que la monnaie de présentation de ses états financiers consolidés.
Dans le cadre de la préparation des états financiers de chaque entité du Groupe, les transactions libellées dans une monnaie autre que la monnaie fonctionnelle sont comptabilisées en appliquant le cours de change en vigueur à la date des transactions. À chaque date de clôture, les éléments monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en utilisant le cours de clôture.
Les éléments non monétaires comptabilisés à la juste valeur et libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change en vigueur à la date à laquelle cette juste valeur a été déterminée. Les éléments non monétaires qui sont évalués au coût historique et libellés en monnaie étrangère ne sont pas convertis au cours de clôture.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat de la période au cours de laquelle ils surviennent, sauf dans les cas suivants :
Les principaux taux de change utilisés sont :
| Cours de clôture | Cours moyen | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | |||
| 1 Euro = | ||||||
| Peso argentin | ARS | 16,7006 | 14,1601 | 16,3226 | 10,2349 | |
| Réal brésilien | BRL | 3,4297 | 4,3117 | 3,8558 | 3,7014 | |
| Yuan Renminbi | CNY | 7,3231 | 7,0608 | 7,3516 | 6,9729 | |
| Livre Sterling | GBP | 0,8551 | 0,7340 | 0,8195 | 0,7259 | |
| Yen japonais | JPY | 123,3626 | 131,0700 | 120,1886 | 134,3069 | |
| Rouble russe | RUB | 64,2959 | 80,6736 | 74,1393 | 68,1152 | |
| Baht thaïlandais | THB | 37,7353 | 39,2480 | 39,0409 | 38,0270 | |
| Dollar américain | USD | 1,0538 | 1,0887 | 1,1068 | 1,1094 |
Dans le cadre du dispositif instauré par l'Union européenne pour inciter les industriels à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, le Groupe s'est vu octroyer des droits d'émission de dioxyde de carbone (CO2) pour certainesdeses installations. LeGroupes'est également engagédansdes projets entrant dans le champ du «Mécanisme pour un Développement Propre » (MDP) prévus dans le protocole de Kyoto. Dans le cadre de ces projets, leGroupeadéployédes installations visantàréduirelesémissions de gaz à effet de serre des sites concernés, en contrepartie de crédits d'émissions certifiés (Certified Emission Reductions, CER).
Enl'absencedetoutenormeIFRSconcernantletraitementcomptabledes droits d'émission de CO2, le Groupe applique le modèle de production/ commercial selon lequel les droits d'émissions deCO2 sont comptabilisés en stocks s'ils sont consommés dans le processus de production ou en dérivés s'ils sont détenus à des fins de transactions. Energy Services est impliqué dans la négociation, l'arbitrage et la couverture en instruments CO2. Le résultat net de ces activités est comptabilisé en autres produits opérationnels pour la composante industrielle, lorsque Energy Services vend les droits d'émission de CO2 générés par Solvay, ainsi que pour la composante transaction, lorsque Energy Services agit comme trader/ broker de ces droits d'émission de CO2.
Les subventions publiques ne sont pas comptabilisées tant qu'il n'existe pas une assurance raisonnable que le Groupe se conformera aux conditions attachées à ces subventions et que ces subventions seront reçues.
Les subventions publiques liées à l'achat d'immobilisations corporelles sont déduites du coût de ces immobilisations. Elles sont comptabilisées dans l'état consolidé de la situation financière à leur valeur attendue à la date de la comptabilisation initiale. La subvention est comptabilisée en résultat sur la période d'amortissement des actifs sous-jacents comme une réduction de la charge d'amortissement.
Les autres subventions publiques sont comptabilisées en résultat, sur une base systématique sur les périodes durant lesquelles les coûts qui y sont liés, et qu'elles doivent compenser, sont reconnus. Les subventions publiques à recevoir en compensation de charges ou de pertes déjà engagées, ou pour apporter un soutien financier immédiat au Groupe sans coûts futurs liés, sont comptabilisées en résultat dans la période au cours de laquelle elles deviennent des créances.
Le Groupe effectue chaque année des tests de dépréciation sur des (groupes d') UGT auxquelles un goodwill a été alloué, et chaque fois que des indices tendent à démontrer que leur valeur comptable pourrait excéder leur valeur recouvrable. Cette analyse exige que la direction estime les flux de trésorerie futurs attendus provenant des UGT et qu'elle applique un taux d'actualisation approprié pour calculer la valeur actuelle.
Plus d'informations sont fournies à la note F28 Dépréciation d'immobilisations corporelles et incorporelles et de sociétés mises en équivalence.
La valeur comptable des actifs d'impôt différé est revue à chaque date de clôture. La valeur comptable d'un actif d'impôt différé est diminuée dans la mesure où il n'est plus probable que le Groupe dégage des bénéfices imposables suffisants pour utiliser ces déductions. Une telle déduction est reprise dans la mesure où il devient probable que des bénéfices imposables suffisants seront disponibles.
Les actifs d'impôt différé autres que les pertes fiscales reportées sont analysés au cas par cas, en tenant compte de tous les faits et circonstances pertinents. Par exemple, un bénéfice imposable de zéro, déduction faites des montants payés aux retraités bénéficiant d'un régime à prestations définies et pour lequel une différence temporaire déductible a existé, peut justifier la comptabilisation des actifs d'impôt différé sous-jacents. La comptabilisation des actifs d'impôt différé pour les pertes fiscales reportées exige d'avoir un bénéfice imposable positif au cours de l'exercice qui permette l'utilisation des pertes fiscales provenant du passé. En raison des incertitudes inhérentes à la prévision de ce type de bénéfice imposable positif, la comptabilisation des actifs d'impôt différé provenant des pertes fiscales reportées est faite surla base d'une analyse au cas par cas, qui repose d'habitude sur des prévisions de bénéfice sur cinq ans, sauf en ce qui concerne les sociétés financières pour lesquelles des prévisions sur dix ans sont considérées comme fortement crédibles et par conséquent utilisés.
L'équipe corporate tax reporting, qui est a une vue d'ensemble des positions d'impôt différé du Groupe, participe à l'évaluation des actifs d'impôt différé.
Davantage de détails sont fournis à la note F7.B. Impôts différés comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière.
Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer l'engagement des obligations au titre des prestations définies au 31 décembre, ainsi que son coût annuel, figurent à la note F31 Provisions. L'ensemble des régimes d'avantages du personnel est évalué annuellement par des actuaires indépendants. Les taux d'actualisation et les taux d'inflation sont définis au niveau central par la direction. Les autres hypothèses (telles que les hausses de salaires futures et les taux attendus d'accroissement des dépenses médicales) sont définies au niveau local. Tous les programmes sont supervisés par le service central des Ressources Humaines du Groupe, avec l'aide d'un actuaire central pour contrôlerla recevabilité des résultats et garantir l'uniformité des rapports.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F31.A. Provisions liées aux avantages du personnel.
Les provisions environnementales sont gérées et coordonnées conjointement par le département Réhabilitation Environnementale et le département Finance.
Les prévisions en matière de dépenses sont actualisées.
Les taux d'actualisation fixés par zone géographique correspondent au taux moyen de placement sans risque d'une obligation d'État à 10 ans. Ces taux sont fixés annuellement par le département Finance et peuvent être révisés en fonction de l'évolution des paramètres économiques du pays concerné.
Afin de refléter le temps qui passe, les provisions sont majorées chaque année grâce aux taux d'actualisation décrits précédemment.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F31.B. Provisions autres que pour les avantages du personnel.
Tous les litiges importants (fiscaux et autres, y compris toute menace de litige) sont examinés par les juristes d'entreprise de Solvay, avec l'aide, le cas échéant, de conseillers externes, au moins tous les trimestres. Cet examen comprend une évaluation de la nécessité de comptabiliser des provisions et/ou de recalculer les provisions existantes, en concertation avec le département Finance et le département Assurances.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F31.B. Provisions autres que pour les avantages au personnel.
Conformément à IFRS 3 Regroupements d'entreprises, le Groupe évalue à la juste valeur les actifs identifiables acquis et passifs (éventuels) repris lors d'un regroupement d'entreprises. Les ajustements à la juste valeur se fondent sur des évaluations externes ou des modèles de valorisation, par exemple pour les passifs éventuels et les immobilisations incorporelles qui n'étaient pas comptabilisés par l'entreprise acquise. Des référentiels internes sont souvent utilisés pour évaluer des installations de production spécifiques. Toutes ces méthodes de valorisation se basent sur diverses hypothèses, telles que les estimations de flux de trésorerie futurs, la durée d'utilité économique restante, etc.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F22 Goodwill et regroupements d'entreprises.
Les actifs sont classifiés comme détenus en vue de la vente si leur valeur comptable sera recouvrée par le biais d'une transaction de vente plutôt que parl'utilisation continue. Cette condition estremplie seulement lorsque la vente est fortement probable et que l'actif est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. Entre autres conditions, la direction doit s'engager à l'égard de la vente qui devrait remplir les conditions nécessaires à sa comptabilisation en tant que vente réalisée dans l'année suivant sa classification. Néanmoins, dans certains cas, un actif peut rester en actifs détenus en vue de la vente plus d'un an s'il n'est pas vendu en raison d'événements ou de circonstances indépendantes de la volonté du Groupe.
Comme une cession dans un délai de 12 mois était considérée hautement probable au 31 décembre 2015, Solvay Indupa demeurait classifié en actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées à cette date. Le 7 décembre 2016, Solvay a obtenu l'accord des autorités de la concurrence brésiliennes, CADE, pourla cession de sa participation de 70,59 % dans Solvay Indupa au groupe chimique Unipar Carbocloro. La finalisation de la transaction, valorisant l'entreprise à 202,2 millions de dollars américains a eu lieu le 27 décembre 2016. La dépréciation qui s'y rapporte a été déterminée sur base des flux nets de trésorerie attendus.
Le 7 décembre 2016, Solvay a signé un accord en vue de la cession de son activité de câbles d'acétate de cellulose à un fonds de capitalinvestissement géré par la société Blackstone. La transaction devrait être finalisée au premier semestre 2017, à l'issue des procédures sociales en vigueur et après l'accord des autorités de la concurrence.
Le 14 décembre 2016, Solvay a signé un accord définitif de cession de sa participation de 58,77% dans sa filiale thaïlandaise Vinythai PCL à la société japonaise AGC Asahi Glass (AGC), marquant ainsi sa sortie des activités asiatiques de polychlorure de vinyle (PVC). La finalisation de la transaction était soumise aux conditions habituelles de clôture, y compris l'approbation des autorités de concurrence, et a eu lieu le 22 février 2017.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F25 Actifs détenus en vue de la vente.
Solvay a apporté ses activités chlorovinyls à la coentreprise Inovyn le 1 er juillet 2015.
La juste valeur de l'instrument financier dérivé représentant le paiement complémentaire lié à la performance de la coentreprise que Solvay devait recevoir à sa sortie d'Inovyn s'élevait à 244 millions d'euros au 31 décembre 2015. Sa juste valeur se basait principalement sur des données de niveau 3, à savoir des multiples REBITDA contractuellement définis, comparant le prix de sortie prévu à la juste valeur de la participation de 50 % de Solvay dans Inovyn. Cette juste valeur a augmenté à 335 millions d'euros suite à l'accord définitif signé avec INEOS le 31 mars 2016 en vue d'une sortie anticipée de Solvay de la coentreprise. L'instrument a été réglé le 7 juillet 2016.
Des informations plus détaillées sont fournies à la note F32 Instruments financiers et gestion des risques financiers.
Solvay considère qu'elle continue à contrôler les principales activités pertinentes de ses opérations vénézuéliennes. En cas de perte de contrôle sur l'entité vénézuélienne, les écarts de conversion d'un montant de - 60 millions d'euros seraient comptabilisés au compte de résultat consolidé.
Note préliminaire : en ligne avec la présentation dans le compte de résultats consolidé, les notes qui suivent ne comprennent pas les impacts sur le compte de résultats consolidé des activités abandonnées, présentées dans une ligne distincte. Ceux-ci sont fournis à la note F8 Activités abandonnées. Par conséquent, les chiffres comparatifs présentés dans les notes ci-après diffèrent de ceux publiés dans le Rapport Annuel 2015, en raison des impacts d'Acetow et d'Emerging Biochemicals présentés comme activités abandonnées à partir de 2016.
Un Segment Opérationnel est une composante du Groupe qui se livre à des activités ordinaires dont il peut tirer des produits et pour lesquelles il peut engager des charges, dont les résultats opérationnels sont régulièrement examinés par le principal décideur opérationnel et pour lesquelles des informations financières distinctes sont disponibles. Le principal décideur opérationnel du groupe Solvay est le Chief Executive Officer.
Le chiffre d'affaires net comprend les ventes de biens et les prestations de services à valeur ajoutée correspondant au savoir-faire de Solvay. Le chiffre d'affaires net et les autres produits de l'activité sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, nets des retours,remises et des avantages commerciaux consentis et des taxes sur vente.
Les autres produits de l'activité comprennent essentiellement les transactions de négoce de matières et d'utilités et les autres revenus qualifiés d'accessoires par le Groupe.
Le chiffre d'affaires net et les autres produits de l'activité sont comptabilisés lorsque l'ensemble des conditions suivantes a été satisfait :
Solvay est organisé en cinq Segments Opérationnels. Depuis le 1 er janvier 2016, suite à l'acquisition de Cytec, Solvay a réorganisé ses segments d'activité afin d'en améliorer la cohérence et l'alignement stratégiques. Les activités « Aerospace Materials » et « Industrial Materials » de Cytec sont incluses dans le segment Advanced Materials comme GBU « Composite Materials », alors que les activités « In Process Separation » et « Additive Technologies » sont quasiment toutes incluses dans la nouvelle GBU « Technology Solutions » dans le segment Advanced Formulations. La GBU Coatis de Solvay est transférée dans Performance Chemicals.
| 2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Advanced | Advanced | Performance | Functional | Corporate & | |
| Compte de résultats | Formulations | Materials | Chemicals | Polymers | Energy | Total Groupe |
| Chiffre d'affaires net (y compris les ventes interseg | ||||||
| ments) | 2 671 | 4 313 | 2 481 | 1 442 | 7 | 10 914 |
| Ventes intersegments | –3 | 0 | –21 | –6 | 0 | –30 |
| Chiffre d'affaires net | 2 668 | 4 313 | 2 460 | 1 436 | 7 | 10 884 |
| Marge brute | 695 | 1 398 | 724 | 254 | 18 | 3 090 |
| Amortissements | 292 | 413 | 250 | 104 | 111 | 1 169 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises | 8 | 8 | 20 | 50 | –1 | 85 |
| (1) EBITDA sous-jacent |
484 | 1 110 |
695 | 222 | –227 | 2 284 |
| EBIT | 962 | |||||
| Charges financières nettes | –339 | |||||
| Charge d'impôts | 56 | |||||
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées | –6 | |||||
| Profit / perte (-) de l'année | 674 |
(1) L'EBITDA sous-jacent est un indicateur clé de performance suivi par la direction (voir Revue des activités)
| 2016 En millions d'euros |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Eléments de l'état de la situation financière et autres éléments |
Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Functional Polymers |
Corporate & Energy |
Total Groupe |
| Dépenses d'investissements (activités poursuivies) | 134 | 435 | 186 | 95 | 79 | 929 |
| Dépenses d'investissements (activités abandonnées) | 37 | 14 | 51 | |||
| Investissements (activités poursuivies) | 16 | 4 | 0 | 0 | 44 | 64 |
| Investissements (activités abandonnées) | 33 | 33 | ||||
| Fonds de roulement | ||||||
| Stocks | 388 | 794 | 279 | 199 | 11 | 1 672 |
| Créances commerciales | 365 | 571 | 417 | 186 | 82 | 1 621 |
| Dettes commerciales | 293 | 429 | 357 | 213 | 255 | 1 547 |
Les dépenses d'investissements sont liées aux immobilisations corporelles et incorporelles.
En 2016, l'investissement de 44 millions d'euros dans Corporate & Energy est lié à l'acquisition de Cytec.
| 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Advanced | Advanced | Performance | Functional | Corporate & | |
| Compte de résultats | Formulations | Materials | Chemicals | Polymers | Energy | Total Groupe |
| Chiffre d'affaires net (y compris les ventes | ||||||
| intersegments) | 2 258 | 3 341 | 2 561 | 1 543 | 11 | 9 715 |
| Ventes intersegments | –3 | –7 | –35 | –53 | 0 | –99 |
| Chiffre d'affaires net | 2 254 | 3 334 | 2 526 | 1 490 | 11 | 9 615 |
| Marge brute | 548 | 1 107 | 686 | 219 | 5 | 2 566 |
| Amortissements | 181 | 267 | 165 | 106 | 72 | 791 |
| Résultat des entreprises associées et | ||||||
| coentreprises | 9 | 8 | 20 | –14 | –1 | 21 |
| (1) EBITDA sous-jacent |
348 | 836 | 628 | 141 | –209 | 1 744 |
| EBIT | 695 | |||||
| Charges financières nettes | –222 | |||||
| Charge d'impôts | –69 | |||||
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées |
51 | |||||
| Profit / perte (-) de l'année | 454 |
L'information par segment pour 2015 comme présentée ci-après tient compte de la nouvelle organisation des segments opérationnels telle qu'à partir de 2016.
(1) L'EBITDA sous-jacent est un indicateur clé de performance suivi par la direction. Dans la section Revue des activités, l'EBITDA sous-jacent 2015 (2 125 millions d'euros) est mentionné sur une base pro forma comme si Cytec avait été incluse dans le périmètre de consolidation à compter du 1er janvier 2015, ce qui conduit à ajouter l'EBITDA sous-jacent 2015 de Cytec (381 millions d'euros) à l'EBITDA sous-jacent sans Cytec (1 744 millions d'euros).
| 2015 En millions d'euros |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Eléments de l'etat de la situation financière et autres éléments |
Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Functional Polymers |
Corporate & Energy |
Total Groupe |
| Dépenses d'investissements (activités poursuivies) |
204 | 340 | 267 | 81 | 77 | 969 |
| Dépenses d'investissements (activités abandonnées) |
0 | 68 | 68 | |||
| Investissements (activités poursuivies) | 23 | 22 | 0 | 13 | 4 901 | 4 960 |
| Fonds de roulement | ||||||
| Stocks | 409 | 892 | 324 | 221 | 21 | 1 867 |
| Créances commerciales | 342 | 540 | 458 | 221 | 54 | 1 615 |
| Dettes commerciales | 277 | 439 | 356 | 229 | 259 | 1 559 |
Les dépenses d'investissements sont liées aux immobilisations corporelles et incorporelles.
En 2015, l'investissement de 4 901 millions d'euros dans Corporate & Energy est lié à Cytec. Il représentait la différence entre la contrepartie totale plus les dépenses liées à l'acquisition (5 099 millions d'euros) et la trésorerie acquise de Cytec (198 millions d'euros).
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Advanced Formulations | 2 668 | 2 254 |
| Novecare | 1 663 | 1 895 |
| Technology Solutions | 656 | 0 |
| Aroma Performance | 350 | 360 |
| Advanced Materials | 4 313 | 3 334 |
| Specialty Polymers | 1 922 | 1 901 |
| Composite Materials | 1 073 | 0 |
| Silica | 455 | 521 |
| Special Chem | 862 | 912 |
| Performance Chemicals(1) | 2 460 | 2 526 |
| Soda Ash & Derivatives | 1 561 | 1 554 |
| Peroxides | 542 | 558 |
| Coatis | 346 | 398 |
| Functional Polymers | 1 436 | 1 490 |
| Polyamides | 1 414 | 1 448 |
| Chlorovinyls | 22 | 41 |
| Corporate & Business Services | 7 | 11 |
| Energy Services | 4 | 11 |
| CBS et NBD | 3 | 0 |
| Total | 10 884 | 9 615 |
(1) Le montant total du pôle d'activité reprend les ventes résiduelles d'Acetow (2016 : 10 millions d'euros et 2015 : 16 millions d'euros).
Les ventes indiquées ci-après sont allouées suivant la localisation du client.
| En millions d'euros | 2016 | % | 2015 | % |
|---|---|---|---|---|
| Belgique | 154 | 1% | 156 | 2% |
| Allemagne | 982 | 9% | 841 | 9% |
| Italie | 555 | 5% | 452 | 5% |
| France | 466 | 4% | 437 | 5% |
| Royaume-Uni | 302 | 3% | 223 | 2% |
| Espagne | 269 | 2% | 246 | 3% |
| Union Européenne - autres | 749 | 7% | 606 | 6% |
| Union Européenne | 3 476 | 32% | 2 961 | 31% |
| Europe - autres | 108 | 1% | 239 | 2% |
| Etats-Unis | 2 866 | 26% | 2 308 | 24% |
| Canada | 141 | 1% | 102 | 1% |
| Amérique du Nord | 3 007 | 28% | 2 409 | 25% |
| Brésil | 677 | 6% | 705 | 7% |
| Mexique | 175 | 2% | 126 | 1% |
| Amérique Latine - autres | 208 | 2% | 170 | 2% |
| Amérique Latine | 1 061 | 10% | 1 001 | 10% |
| Russie | 62 | 1% | 56 | 1% |
| Turquie | 90 | 1% | 66 | 1% |
| Chine | 945 | 9% | 955 | 10% |
| Inde | 185 | 2% | 171 | 2% |
| Japon | 398 | 4% | 346 | 4% |
| Corée du Sud | 393 | 4% | 352 | 4% |
| Thaïlande | 197 | 2% | 219 | 2% |
| Egypte | 55 | 1% | 51 | 1% |
| Autres | 907 | 8% | 787 | 8% |
| Asie et reste du monde | 3 231 | 30% | 3 004 | 31% |
| Total | 10 884 | 100% | 9 615 | 100% |
| Capitaux investis | Dépenses d'investissement | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions | ||||||||
| d'euros | 2016 | % | 2015 | % | 2016 | % | 2015 | % |
| Belgique | 2 155 | 12% | 2 838 | 14% | –28 | 3% | –17 | 0% |
| Allemagne | 765 | 4% | 746 | 4% | –46 | 5% | –59 | 1% |
| Italie | 743 | 4% | 762 | 4% | –83 | 8% | –86 | 1% |
| France | 1 922 | 10% | 1 952 | 10% | –188 | 19% | –160 | 3% |
| Royaume-Uni | 235 | 1% | 205 | 1% | –40 | 4% | –8 | 0% |
| Espagne | 142 | 1% | 147 | 1% | –18 | 2% | –17 | 0% |
| Union | ||||||||
| Européenne - | ||||||||
| autres | 408 | 2% | 678 | 3% | –55 | 6% | –63 | 1% |
| Union Européenne |
6 370 | 35% | 7 328 | 37% | –458 | 46% | –410 | 7% |
| Europe - autres | 81 | 0% | 4 | 0% | 0 | 0% | –15 | 0% |
| Etats-Unis(1) | 9 008 | 49% | 9 075 | 46% | –309 | 31% | –5 126 | 86% |
| Canada | 212 | 1% | 212 | 1% | –8 | 1% | 0 | 0% |
| Amérique du | ||||||||
| Nord | 9 220 | 50% | 9 287 | 47% | –317 | 32% | –5 126 | 86% |
| Brésil | 570 | 3% | 447 | 2% | –37 | 4% | –49 | 1% |
| Argentine | 0 | 0% | 20 | 0% | –2 | 0% | 0 | 0% |
| Amérique Latine | ||||||||
| - autres | 63 | 0% | 91 | 0% | –3 | 0% | –1 | 0% |
| Amérique | ||||||||
| Latine | 633 | 3% | 559 | 3% | –41 | 4% | –50 | 1% |
| Russie | 228 | 1% | 141 | 1% | 0 | 0% | –14 | 0% |
| Thaïlande | 127 | 1% | 424 | 2% | –4 | 0% | –21 | 0% |
| Chine | 798 | 4% | 869 | 4% | –66 | 7% | –165 | 3% |
| Corée du Sud | 269 | 1% | 230 | 1% | –69 | 7% | –31 | 1% |
| Inde | 237 | 1% | 230 | 1% | –8 | 1% | –16 | 0% |
| Singapour | 81 | 0% | 80 | 0% | –3 | 0% | –24 | 0% |
| Japon | 84 | 0% | 87 | 0% | –1 | 0% | –2 | 0% |
| Egypte | 10 | 0% | 111 | 1% | 0 | 0% | –1 | 0% |
| Autres | 266 | 1% | 229 | 1% | –29 | 3% | –54 | 1% |
| Asie et reste du monde |
2 099 | 11% | 2 402 | 12% | –181 | 18% | –327 | 6% |
| Total | 18 404 | 100% | 19 579 | 100% | –997 | 100% | –5 927 | 100% |
(1) En 2015, les montants déclarés incluent l'acquisition de Cytec (voir Note F22).
Les capitaux investis comprennent les actifs non courants (hors impôts différés), les stocks et les créances et dettes commerciales. Les dépenses d'investissements comprennent les dépenses d'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles et les participations dans les filiales, ainsi que les autres investissements. Les deux sont hors activités abandonnées.
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires net | (F1) | 10 884 | 9 615 |
| Autres produits de l'activité | 520 | 467 | |
| Matières premières, services publics et consommables utilisés | –4 547 | –4 212 | |
| Recyclage des réévaluations de stocks relatives au PPA Cytec | –82 | ||
| Variation de stocks | –20 | –24 | |
| Charges de personnel | –2 432 | –2 041 | |
| Salaires et avantages sociaux directs | –1 674 |
–1 407 |
|
| Cotisation de l'employeur à la sécurité sociale | –340 | –315 | |
| Pensions et assurances | –210 | –170 | |
| Autres charges du personnel | –208 | –149 | |
| Amortissements et dépréciations | (F12) | –1 169 | –819 |
| Autres coûts variables de logistique | –658 | –746 | |
| Autres coûts fixes | –1 388 | –1 302 | |
| Additions et reprises de provisions (hors provisions pour avantages du | |||
| personnel) | (F31) | –198 | –89 |
| Charges de locations simples | (F24) | –107 | –81 |
| Frais de fusion et acquisition et gains et pertes sur cessions | (F5) | 75 | –94 |
| Résultat des entreprises associées et co-entreprises | (F4) | 85 | 21 |
| EBIT | 962 | 695 | |
| Charges d'emprunts | (F6) | –188 | –108 |
| Intérêts sur prêts et produits de placements à court terme | (F6) | 13 | 9 |
| Autres gains et pertes sur endettement net | (F6) | –50 | –47 |
| Coût d'actualisation des provisions | (F6) | –118 | –69 |
| Revenus/pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | (F6) | 5 | –8 |
| Profit de l'année avant impôts | 624 | 472 | |
| Charges d'impôts | (F7) | 56 | –69 |
| Profit de l'année des activités poursuivies | 680 | 403 | |
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées | (F8) | –6 | 51 |
| Profit de l'année | (F9) | 674 | 454 |
| attribué : | |||
| à Solvay | 621 | 406 | |
| aux participations ne donnant pas le contrôle | 53 | 48 |
Le compte de résultats consolidé 2016 inclut les résultats de Cytec, entré dans le périmètre de consolidation le 1er janvier 2016.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Frais de démarrage, d'établissement et d'études préliminaires | –20 | –26 |
| Résultat de cession d'immobilisations | 29 | 20 |
| Résultat net de change | 2 | –5 |
| Amortissement d'actifs incorporels résultant de PPA | –231 | –98 |
| Autres | –1 | 26 |
| Autres gains et pertes d'exploitation | –222 | –84 |
L'augmentation de l'amortissement sur actifs incorporels résultant de PPA est liée aux actifs incorporels de Cytec, amortis à partir de 2016.
Le résultat net des entreprises associées et coentreprises s'élève à 85 millions d'euros en 2016, contre 21 millions d'euros en 2015. Cette augmentation résulte principalement de la meilleure performance opérationnelle et financière de RusVinyl.
Suite à la publication de la guidance relative aux Alternative Performance Measures, émise par l'ESMA le 30 juin 2015 et applicable à partir du 3 juillet 2016, Solvay a scindé les « éléments non-récurrents » en deux éléments : (a) Résultat de gestion et de réévaluations de portefeuille, et (b) Résultat des assainissements historiques et principaux litiges juridiques. La somme de ces deux éléments correspond exactement à ce qui était auparavant libellé « éléments non-récurrents », avant reclassification en activités abandonnées.
Le résultat de gestion et réévaluations du portefeuille comprend :
Le résultat des assainissements historiques et des principaux litiges juridiques comprend :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Frais de restructuration et dépreciation | –239 | –111 |
| Frais de fusion et acquisition et gains et pertes sur cessions | 75 | –94 |
| Résultats de gestion et de réévaluation du portefeuille | –164 | –205 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Principaux litiges juridiques | –14 | 8 |
| Coûts environnementaux et autres coûts non générés par des actifs de production en activité | –42 | –45 |
| Résultats des assainissements historiques et des principaux litiges juridiques | –56 | –36 |
En 2016, ces postes concernent principalement :
En 2015, ces éléments concernaient principalement :
De plus, un montant de 3 millions d'euros a été transféré aux activités abandonnées, de sorte que la somme des postes ci-dessus liés à 2015 est égale à ce qui avait été précédemment présenté comme non récurrent dans le compte de résultats consolidé IFRS sur 2015.
Les intérêts sur emprunts sont comptabilisés en charges d'emprunt lorsqu'ils sont encourus, à l'exception des coûts d'emprunt directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'actifs qualifiés (voir note F23 Immobilisations corporelles).
Les pertes ou gains nets de change sur éléments financiers ainsi que les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés sont présentés dans « Autres gains et pertes sur endettement net », à l'exception des variations de juste valeur des instruments financiers dérivés qui sont des instruments de couverture dans une relation de couverture de flux de trésorerie et qui sont comptabilisées dans la même ligne que la transaction couverte, lorsque cette dernière affecte le résultat.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Charges d'emprunts | –188 | –108 |
| Intérêts sur prêts et produits de placements à court terme | 13 | 9 |
| Autres gains et pertes sur endettement net | –50 | –47 |
| Charges d'emprunts nettes | –226 | –146 |
| Coût d'actualisation des provisions | –118 | –69 |
| Revenus/pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | 5 | –8 |
| Charges financières nettes | –339 | –222 |
Des détails sont repris à la note F33 Endettement net.
L'augmentation des charges d''emprunt s'explique principalement par :
Les autres gains et pertes sur endettement net ont légèrement augmenté de -47 millions d'euros en 2015 à -50 millions d'euros en 2016. Cette augmentation s'explique principalement par :
L'augmentation des coûts d'actualisation des provisions est due aux avantages postérieurs à emploi à hauteur de -23millionsd'euros et aux provisions environnementales à hauteur de -26millions d'euros, et s'explique principalement par l'évolution des taux d'actualisation applicable.
L'impôt exigible dû est basé sur le bénéfice imposable de l'exercice. Le bénéfice imposable diffère du bénéfice comptabilisé dans le compte de résultats consolidé car des éléments de produits et de charges sont imposables ou déductibles au cours d'autres exercices, de même que des éléments ne sont jamais imposables ni déductibles. Le passif d'impôt exigible du Groupe est calculé en fonction des taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de présentation de l'information financière.
L'impôt différé est comptabilisé sur base des différences temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs dans les états financiers consolidés et les bases fiscales correspondantes utilisées dans le calcul du bénéfice imposable.
Des actifs d'impôt différé sont généralement comptabilisés pour toutes lesdifférences temporairesdéductiblesdans lamesureoùilestprobable que des bénéfices imposables, auxquels ces différences temporaires déductibles pourront être imputées, seront disponibles.
En général, les passifs d'impôt différé sont comptabilisés pourtoutes les différences temporaires imposables.
Aucun passif d'impôt différé n'est comptabilisé suite à la comptabilisation initiale du goodwill. De plus, aucun actif ou passif d'impôt différé n'est enregistré encequi concerne la comptabilisation initialed'unactif oud'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable.
Les passifs d'impôt différé sont comptabilisés pour les différences temporaires imposables liées à des participations dans des filiales, entreprises communes, coentreprises et entreprises associées, sauf si le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporaire se résorbera et s'il est probable que la différence temporaire ne se résorbera pas dans un avenir prévisible.
La valeur comptable des actifs d'impôt différé estrevue à chaque date de clôture. La valeur comptable d'un actif d'impôt différé est diminuée dans la mesure où il n'est plus probable que le Groupe dégage des bénéfices imposables suffisants pour utiliser ces déductions. Une telle déduction est reprise dans la mesure où il devient probable que des bénéfices imposables suffisants seront disponibles.
Les actifs d'impôt différé autres que les pertes fiscales reportées sont analysés au cas par cas, en tenant compte de tous les faits et circonstances pertinents. Par exemple, un bénéfice imposable de zéro, déduction faite des montants payés aux retraités bénéficiant d'un régime à prestations définies et pour lequel une différence temporaire déductible a existé, peut justifier la comptabilisation des actifs d'impôt différé sous-jacents. La comptabilisation des actifs d'impôt différé pour les pertes fiscales reportées exige d'avoir un
Impôts sur éléments comptabilisés en autre éléments du résultat global
bénéfice imposable positif au cours de l'exercice qui permette l'utilisation des pertes fiscales provenant du passé. En raison des incertitudes inhérentes à la prévision de ce type de bénéfice imposable positif, la comptabilisation des actifs d'impôt différé provenant des pertes fiscales reportées est faite sur la base d'une analyse au cas par cas, qui repose d'habitude sur des prévisions de bénéfice sur cinq ans, sauf en ce qui concerne les sociétés financières pour lesquelles des prévisions sur dix ans sont considérés comme fortement crédibles et par conséquent utilisés.
L'équipe corporate tax reporting, qui a une vue d'ensemble des positions d'impôtdifféréduGroupeparticipeàl'évaluationdesactifsd'impôtdifféré.
Davantage de détails sont fournis à la note F7.B.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue dans la période au cours de laquelle le passif sera réglé ou l'actif réalisé, sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés au terme de la période de présentation de l'information financière. L'évaluation des actifs et passifs d'impôt différé reflète les conséquences fiscales quirésulteraient de la façon dont le Groupe s'attend, au terme de la période de présentation de l'information financière, à recouvrer ou régler la valeur comptable de ses actifs et passifs.
Les actifs et passifs d'impôt différé sont compensés si le Groupe a un droitjuridiquement exécutoiredecompenserdes actifsetpassifsd'impôt exigible et lorsqu'ils concernent des impôts surle résultat prélevés parla même administration fiscale et, enfin, si le Groupe a l'intention de régler ses actifs et passifs d'impôt exigible sur la base de leur montant net.
L'impôt exigible et l'impôt différé de l'exercice sont comptabilisés en produits ou en charges, dans le résultat net, sauf s'ils concernent des montants comptabilisés hors résultat net (soit en autres éléments du résultat global soit directement en capitaux propres), auquel cas l'impôt est également comptabilisé hors résultat net, ou lorsque l'impôt est généré par la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises. Dans le cas d'un regroupement d'entreprises, l'effet fiscal est pris en compte dans la comptabilisation de ce regroupement d'entreprises.
56 –20
| En millions d'euros | Notes | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Impôts exigibles relatifs à l'année en cours | –213 | –178 | |
| Impôts exigibles relatifs aux années antérieures | 4 | 112 | |
| Impôts différés | 270 | –6 | |
| Impact impôts différés sur les changements de taux d'impôts nominaux | –5 | 2 | |
| Total des charges d'impôts comptabilisées dans le compte de résultats consolidé | 56 | –69 | |
| En € million | Notes | 2016 | 2015 |
L'impôt exigible relatif aux années antérieures (4 millions d'euros) comprend les ajustements fiscaux nets pour les audits de prix de transferts en Belgique et en Espagne.
Les éléments spécifiques de l'exercice qui ont contribué significativement aux produits fiscaux différés comprennent principalement :
En 2015, les impôts exigibles relatifs aux années antérieures (112 millions d'euros) incluent la reprise des provisions pour risques fiscaux (66 millions d'euros) et des ajustements aux États-Unis après d'importantes modifications apportées au portefeuille.
La charge d'impôt effective a été rapprochée de la charge d'impôt théorique obtenue en appliquant, dans chaque pays où le groupe Solvay est implanté, le taux d'impôt nominal en vigueur au résultat avant impôts de chacune des entités du Groupe.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Profit de l'année avant impôts | 624 | 472 |
| Résultat des entreprises associées et coentreprises | 85 | 21 |
| Profit de l'année avant impôts hors résultat des entreprises associées et coentreprises | 539 | 451 |
| Réconciliation de la charge d'impôt | ||
| Charge totale d'impôt des entités du Groupe calculée sur base des taux locaux nominaux respectifs | –141 | –173 |
| Taux nominal moyen pondéré | 26% | 38% |
| Effet d'impôt des différences permanentes | 36 | 136 |
| Effet d'impôt lié aux distributions de dividendes | –17 | –4 |
| Effet d'impôt des variations de taux d'impôt | –4 | 1 |
| Effet d'impôt des ajustements d'impôts exigibles et différés relatifs aux exercices antérieurs | 12 | 5 |
| Variation des actifs d'impôt différés non comptabilisés | 170 | –35 |
| Charge d'impôts effective | 56 | –69 |
| Taux d'impôts effectif | –9% | 15% |
Le taux d'impôt nominal moyen pondéré a diminué de 12 % en 2016 (par rapport à 2015) en raison du poids plus faible du résultat avant impôts dans les pays avec un taux d'imposition plus fort (en particulier, les États-Unis) et du poids plus élevé des résultats avant impôts (y compris le résultat de gestion de portefeuille et réévaluation) dans les pays au taux d'imposition plus faible.
Les changements significatifs dans le taux d'impôt effectif, qui est passé de 15 % en 2015 à -9 % en 2016 viennent de :
Le gain tiré de la sortie anticipée de la coentreprise avec INEOS, en 2016 (76 millions d'euros dans Solvay Chlorovinyls Holding) et la reprise d'une provision à hauteur de 19 millions d'euros dans Solvay Pharmaceuticals n'ont pas eu d'impact fiscal sur le compte de résultats consolidé car ils ont été compensés par les pertes fiscales non reconnues de l'année précédente.
| Solde d'ouver ture |
Compta bilisé au compte de résultats |
Compta bilisé dans les autres élements du résultat global |
Effets des cours de change |
Acqui sition Cytec |
Autres acqui sitions/ cessions |
Transfert aux actifs détenus en vue de la vente |
Autres | Solde de clotûre |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 328 | 92 | 71 | 3 | –29 | 0 | –29 | 1 | 435 |
| 199 | 36 | –3 | 9 | 7 | 0 | –3 | –1 | 244 |
| –1 246 | ||||||||
| 15 | ||||||||
| 373 | 44 | 7 | 6 | –1 | –5 | 19 | 444 | |
| 86 | –8 | –1 | –43 | 0 | 35 | |||
| –2 | –3 | 6 | ||||||
| –44 | 48 | –11 | –1 | 61 | 0 | 2 | 1 | 55 |
| –396 | 266 | 56 | –19 | 16 | –4 | 37 | 25 | –19 |
| 1 059 | 890 | |||||||
| –1 456 | –909 | |||||||
| –1 361 23 |
64 –7 |
–36 0 |
16 –1 |
–3 | 76 | –1 |
En 2016, le total des actifs d'impôt différé s'élève à 3 667 millions d'euros dont 2 777 millions d'euros ne sont pas comptabilisés.
Les actifs d'impôt différé non reconnus résultent (i) des pertes reportées (7 190 millions d'euros principalement dans des sociétés holding notamment Solvay SA et Rhodia SA depuis 2011) pour lesquelles des actifs d'impôt différé (2 235 millions d'euros) n'ont pas été comptabilisés et (ii) des actifs d'impôt différé sur d'autres différences temporaires (542 millions d'euros dans l'ensemble du Groupe), principalement sur les obligations en matière d'avantages du personnel en France (351 millions d'euros).
La ligne Autres comprend les passifs d'impôt différé relatifs aux résultats non distribués des filiales de Solvay, pour un total de 23 millions d'euros en 2016 (23 millions d'euros en 2015). Dans ce cadre, un montant de 62 millions d'euros (hors Cytec) n'est pas comptabilisé car le Groupe contrôle le moment de la reprise des différences temporaires et qu'il est probable que ces différences temporaires ne se résorberont pas dans un avenir prévisible. Les bénéfices non distribués de Cytec seront réinvestis en permanence, y compris les résultats antérieurs et postérieurs à l'acquisition et, par conséquent, aucun passif d'impôt différé n'a été comptabilisé.
Les actifs d'impôt différé comptabilisés dont l'utilisation dépend de bénéfices imposables futurs excédant les bénéfices générés par la résorption des différences temporaires imposables existantes au sein des entités ayant subi une perte fiscale au cours de l'année en cours ou précédente dans la juridiction fiscale qui s'applique, s'établissent à 475 millions d'euros. Cette comptabilisation se justifie par des prévisions favorables en matière de bénéfices imposables futurs.
| 2015 En millions d'euros |
Solde d'ouver ture |
Compta bilisé au compte de résultats |
Compta bilisé dans les autres élements du résultat global |
Effets des cours de change |
Acqui sition Cytec |
Autres acqui sitions/ cessions |
Transfert aux actifs détenus en vue de la vente |
Autres | Solde de clotûre |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Différences temporaires | |||||||||
| Obligations en matière d'avantages du personnel Provisions autres que pour |
234 | –13 | –13 | 7 | 97 | –2 | 6 | 11 | 328 |
| les avantages du personnel | 136 | –19 | 1 | 3 | 59 | 7 | 13 | –1 | 199 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles |
–521 | 29 | –7 | –6 | –862 | 1 | 4 | 1 | –1 361 |
| Goodwill | 31 | –8 | 23 | ||||||
| Pertes fiscales | 386 | 1 | –6 | 2 | 0 | –12 | 373 | ||
| Crédits d'impôt | 11 | 29 | 1 | 44 | 2 | 86 | |||
| Actifs détenus en vue de la vente |
8 | 3 | –14 | 3 | |||||
| Autres | 57 | –28 | –1 | 3 | –76 | –2 | 3 | –44 | |
| Total (montant net) | 333 | 0 | –20 | 2 | –735 | 7 | 0 | 17 | –396 |
| Actifs d'impôt différé comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière |
710 | 1 059 | |||||||
| Passifs d'impôt différé comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière |
–378 | –1 456 |
En 2015, le total des actifs d'impôt différé s'élève à 4 129 millions d'euros dont 3 070 millions d'euros ne sont pas comptabilisés.
Les actifs d'impôt différé non comptabilisés résultent (i) des pertes reportées (7 070 millions d'euros pour les sociétés holding, notamment Solvay SA et Rhodia S.A. depuis 2011) pour lesquelles les actifs d'impôt différé relatifs ( 2 283 millions d'euros) n'ont pas été comptabilisés et (ii) des actifs d'impôt différé sur d'autres différences temporaires (787 millions d'euros à travers le Groupe), principalement sur les obligations en matière d'avantages du personnel (502 millions d'euros principalement en Belgique (70 millions d'euros), en France (333 millions d'euros) et au Royaume-Uni (82 millions d'euros)).
Les impôts différés sur les immobilisations corporelles et incorporelles liées à l'acquisition de Cytec résultent principalement de la réévaluation à la juste valeur des immobilisations incorporelles.
Aucun actif d'impôt différé n'a été comptabilisé pour la majorité des pertes fiscales reportées du Groupe. Les pertes fiscales non comptabilisées se situent pourla plupart dans des pays où elles peuvent être reportées indéfiniment.
Les pertes fiscales reportées ayant généré des actifs d'impôt différé sont présentés ci-après selon leur date d'expiration.
| En € million | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Endéans 1 an | 5 | 8 |
| Endéans 2 ans | 17 | 16 |
| Endéans 3 ans | 21 | 28 |
| Endéans 4 ans | 42 | 32 |
| Endéans 5 ans ou plus | 278 | 174 |
| Non limitées dans le temps | 1 035 | 937 |
| Total des pertes fiscales reportées qui ont généré des impôts différés actifs comptabilisés | 1 397 | 1 194 |
| Pertes fiscales reportées pour lesquelles aucun impôt différé actif n'a été comptabilisé | 7 190 | 7 070 |
| Total des pertes fiscales reportées | 8 587 | 8 263 |
En 2016, les pertes fiscales reportées (1 397 millions d'euros) ont généré des actifs d'impôt différé pour un montant total de 444 millions d'euros.
En 2015, les pertes fiscales reportées (1 194 millions d'euros) ont généré des actifs d'impôt différé pour un montant total de 373 millions d'euros.
Une activité abandonnée est une composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente (voir note F25 Actifs détenus en vue de la vente), et :
Une composante du Groupe comprend des activités et des flux de trésorerie qui peuvent être clairement distingués, sur le plan opérationnel et pour la communication d'informations financières, du reste du Groupe.
Dans l'état consolidé du résultat global, le tableau consolidé des flux de trésorerie et les informations à fournir, les activités abandonnées sont à nouveau présentées pour les exercices antérieurs.
| Indupa | Acetow | Biochemicals | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|
| 478 | 531 | 404 | 0 | 1 414 |
| –63 | –63 | |||
| –95 | 116 | 30 | 16 | 68 |
| –31 | –4 | –2 | 0 | –37 |
| –3 | –33 | 0 | 0 | –36 |
| –129 | 79 | 28 | 16 | –6 |
| –126 | 79 | 12 | 16 | –19 |
| –3 | 0 | 16 | 0 | 13 |
| Emerging |
(1) Y compris le recyclage des écarts de conversion pour Indupa (–55 millions d'euros).
| 2015 | Emerging | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Indupa | Chlorovinyls | Acetow | Biochemicals | Autres | Total |
| Chiffre d'affaires | 529 | 965 | 526 | 437 | 0 | 2 456 |
| Détail des activités abandonnées | ||||||
| Perte comptabilisée suite à la réevaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la |
||||||
| vente | –88 | –88 | ||||
| EBIT | –68 | 102 | 116 | 22 | –16 | 156 |
| Résultat financier | –33 | –2 | –3 | –1 | 0 | –39 |
| Impôts | 5 | –41 | –28 | 0 | –2 | –66 |
| Profit / perte (-) des activités abandonnées |
–96 | 59 | 85 | 21 | –18 | 51 |
| attribué : | ||||||
| à Solvay | –86 | 44 | 85 | 11 | –18 | 36 |
| aux participations ne donnant pas le contrôle |
–10 | 15 | 0 | 10 | 0 | 15 |
Le résultat pour l'année s'élève à 674 millions d'euros contre 454 millions d'euros l'année précédente.
En raison des changements dans le périmètre de consolidation, la section Revue des activités donne une analyse du profit de l'année sur une base pro forma comme si Cytec avait été acquis le 1er janvier 2015.
Le résultat de base par action est obtenu en divisant le bénéfice de l'année par le nombre d'actions.
Le résultat dilué par action est obtenu en divisant le bénéfice de l'année par le nombre d'actions, majoré du nombre d'actions potentiellement dilutives liées à l'émission d'options sur actions. Pour le calcul du bénéfice dilué par action, aucun ajustement n'a été effectué au profit de l'année (part Solvay).
Les montants de base et dilués par action pour les activités abandonnées sont présentés dans le compte de résultats consolidé.
| Nombre d'actions (en milliers) | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires (base) | 103 294 | 83 738 |
| Effet dilutif des droits de souscription | 315 | 565 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires (dilué) | 103 609 | 84 303 |
| 2016 | 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Base | Dilué | Base | Dilué | |
| Profit de l'année (part Solvay), y compris les activités abandonnées (en milliers d'euros) |
620 964 | 620 964 | 405 835 | 405 835 | |
| Profit de l'année (part Solvay), hors activités abandonnées (en milliers d'euros) |
640 017 | 640 017 | 370 259 | 370 259 | |
| Résultat par action (y compris les activités abandonnées) (en euros) |
6,01 | 5,99 | 4,85 | 4,81 | |
| Résultat par action (hors activités abandonnées) (en euros) |
6,20 | 6,18 | 4,42 | 4,39 |
Le nombre moyen pondéré d'actions en 2015 prend en compte les actions émises le 21 décembre 2015 (et en circulation pendant une période de 10 jours).
Les informations complètes par action, y compris le dividende par action, sont disponibles dans la section Revue des activités.
Le cours moyen de clôture durant l'exercice 2016 était de 92,41 euros par action (2015 : 115,08 euros par action). Sur la base de ce cours de clôture moyen, toutes les options d'achat d'actions étaient dans la monnaie, et donc dilutives pour la période présentée (voir note F35 Paiements fondés sur des actions).
État consolidé du résultat global
Conformément à IAS 1 Présentation des états financiers, le Groupe a choisi de présenter deux états, c'est-à-dire un compte de résultats consolidé suivi immédiatement par un état consolidé du résultat global.
Les éléments des autres éléments du résultat global sont présentés avant effets d'impôt liés, en présentant par ailleurs le montant total d'impôt relatif à ces éléments. Les impacts fiscaux sont présentés plus en détail dans cette note.
Note: le tableau ci-dessous illustre le total des autres éléments du résultat global pour l'ensemble des actions de Solvay et des participations ne donnant pas le contrôle.
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Montant avant impôts |
Charge(-) crédit (+) d'impôts |
Montant après impôts |
Montant avant impôts |
Charge(-) crédit (+) d'impôts |
Montant après impôts |
| Profits et pertes relatifs à l'hyperinflation | 0 | 0 | 0 | 42 | –7 | 35 |
| Hyperinflation | 0 | 0 | 0 | 42 | –7 | 35 |
| Profits et pertes relatifs à la réévaluation d'actifs financiers disponibles à la vente |
9 | 0 | 10 | 3 | 0 | 3 |
| Actifs financiers disponibles à la vente (voir note F32) |
9 | 0 | 10 | 3 | 0 | 3 |
| Partie efficace des profits et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie |
3 | –13 | –10 | –42 | 0 | –42 |
| Reclassification vers le compte de résultats | 33 | 33 | 134 | 134 | ||
| Ajustements de base | 0 | 0 | –77 | –77 | ||
| Couvertures de flux de trésorerie (voir note F32) |
36 | –13 | 23 | 15 | 0 | 15 |
| Ecarts de conversion - Filiales et entre prises communes |
272 | 272 | 208 | 0 | 208 | |
| Ecarts de conversion survenus dans l'année |
199 | 199 | 207 | 207 | ||
| Reclassification des écarts de conversion liés à des établissements à l'étranger cédés pendant l'année |
63 | 63 | 1 | 1 | ||
| Autres mouvements des écarts de conversion (participations ne donnant pas le contrôle) liés à des établissements à l'étranger cédés pendant l'année |
10 | 10 | ||||
| Ecarts de conversion - Entreprises associées et co-entreprises |
57 | 57 | –22 | 0 | –22 | |
| Ecarts de conversion survenus dans l'année |
51 | 51 | –22 | –22 | ||
| Reclassification des écarts de conversion liés à des établissements à l'étranger cédés pendant l'année |
6 | 6 | ||||
| Ecarts de conversion | 329 | 0 | 329 | 186 | 0 | 186 |
| Ecarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies (voir note F31.A) |
–275 | 68 | –207 | 279 | –13 | 266 |
| Autres éléments du résultat global | 100 | 56 | 155 | 525 | –20 | 505 |
L'économie vénézuélienne étant considérée comme une économie hyperinflationniste, le Groupe a appliqué depuis 2013 les directives comptables hyperinflationnistes d'IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes à ses opérations vénézuéliennes. Les états financiers sont basés sur les coûts historiques et ont été retraités pour prendre en compte les effets de l'inflation.
Au cours du premier trimestre de 2016, suite à l'évolution de la législation locale et des conditions de marché, le Groupe a décidé de ne plus utiliser le taux Dipro (anciennement connu sous le nom de taux Cencoex) pour convertir l'entité en euros, et il a adopté le taux de change DICOM ce qui conduit à une dévaluation dépassant 10 000 %. Par conséquent, les contributions de l'entité vénézuélienne aux états financiers du Groupe ne sont plus significatifs, même après l'application de la directive comptable sur l'hyperinflation. En soi, cette situation d'hyperinflation ne constitue pas un évènement de perte de contrôle sur les activités au Venezuela.
Pour la présentation des états financiers consolidés à la date de clôture, les actifs et passifs des établissements du Groupe à l'étranger sont libellés en euros en appliquant les cours de clôture. Les éléments de produits et de charges sont convertis au cours de change moyen pour la période, sauf lorsque l'application du cours moyen donne un résultat significativement différent de l'application du cours spot à la date des transactions respectives, auquel cas ce dernier est appliqué. Les écarts de conversion constatés, le cas échéant, sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global au titre d'« écarts de conversion ».
Les écarts de conversion sont reclassés de capitaux propres en résultat, en cas de :
cession de l'intégrité d'une participation du Groupe dans un établissement à l'étranger, ou en cas de cession partielle impliquant la perte de contrôle sur une filiale qui a un établissement à l'étranger. Dans ce cas, l'ensemble des écarts de change cumulés concernant cette transaction attribuables au Groupe sont reclassés en résultat. Tous les écarts de change attribués auparavant aux participations ne donnant pas le contrôle sont décomptabilisés, mais ne sont pas reclassés en résultat ;
cession partielle d'une participation dans un partenariat ou une entreprise associée qui a un établissement à l'étranger, lorsque la participation conservée est un actif financier.
Dans le cas d'une cession partielle (sans perte de contrôle) d'une filiale qui a un établissement à l'étranger, la part proportionnelle des écarts de change cumulés est réattribuée aux participations ne donnant pas le contrôle et n'est pas comptabilisée en résultat. Dans le cas d'une réduction du capital d'une filiale sans perte de contrôle, aucun écart de change cumulé n'est reclassé au résultat à partir des capitaux propres.
Le goodwill et les ajustements à juste valeur suite à l'acquisition d'un établissement à l'étranger sont traités comme des actifs ou des passifs de l'établissement à l'étranger et convertis dans la monnaie de présentation du Groupe au cours de clôture.
Le total des gains de change s'élève à 329 millions d'euros en 2016, et il comprend :
Les gains de change de 251 millions d'euros sont liés à :
Afin de permettre une bonne compréhension de la performance de flux de trésorerie, des lignes ont été ajoutées au tableau IFRS consolidé des flux de trésorerie en ce qui concerne la vente de biens immobiliers dans le cadre de restructuration/démantèlement/ remédiation et les flux de trésorerie liés aux acquisitions de filiales et exclus du Free cash flow.
En 2016, le total des amortissements et dépréciations d'actifs s'élevait à 1 302 millions d'euros, dont :
En 2015, le total des amortissements et dépréciations s'élève à 978 million d'euros, dont :
Les autres éléments non opérationnels et non cash pour 2016 (-16 millions d'euros) incluent principalement le gain lié à la reprise de la retenue Chemlogics (-49 millions d'euros) l'impact de reprises de provisions pour litiges fiscaux (24 millions d'euros) et d'autres pertes non cash (dépréciations et gains sur cessions).
Les autres éléments non opérationnels et non cash pour 2015 (128 millions d'euros) incluent principalement les coûts liés à l'acquisition de Cytec (36 millions d'euros) et l'impact sur le résultat de reprises de provisions pour litiges fiscaux (84 millions d'euros).
Les produits d'impôts sur le résultat s'élèvent à 21 millions d'euros dont 56 millions d'euros pour les activités poursuivies.
Les impôts payés sur le résultat s'élèvent à 212 millions d'euros dont 180 millions d'euros pour les activités poursuivies.
Les charges d'impôts sur le résultat s'élèvent à 135 millions d'euros dont 69 millions d'euros pour les activités poursuivies.
Les impôts payés sur le résultat s'élèvent à 250 millions d'euros dont 208 millions d'euros pour les activités poursuivies.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Stocks | 17 | –25 |
| Créances commerciales | –157 | 22 |
| Dettes commerciales | 88 | –79 |
| Autres créances et dettes | –47 | –21 |
| Variation du fonds de roulement | –99 | –103 |
| Dont activités abandonnées | –12 | –76 |
En 2016, le montant (-151 millions d'euros) comprend :
En 2015, le montant (-302 millions d'euros) comprend :
| 2016 | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Acquisitions | Cessions | Total |
| Filiales | –23 | 144 | 120 |
| Autres | –2 | 6 | 4 |
| Total participations | –26 | 150 | 124 |
| Immobilisations corporelles/incorporelles | –981 | 76 | –904 |
| Total | –1 006 | 226 | –780 |
| 2015 | |||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Acquisitions | Cessions | Total |
| Filiales | –4 835 | 70 | –4 765 |
| Entreprises associées et co-entreprises | –13 | –13 | |
| Autres | –15 | –232 | –247 |
| Total participations | –4 862 | –162 | –5 024 |
| Immobilisations corporelles/incorporelles | –1 037 | 31 | –1 006 |
| Total | –5 899 | –131 | –6 030 |
L'acquisition de filiales (-23 millions d'euros) est principalement liée à l'acquisition de Primester (-33 millions d'euros) en 2016. Le solde est lié aux acquisitions de l'année précédente : Cytec (-44 millions d'euros), reprise de la retenue Chemlogics (74 millions d'euros), et Erca Emery Surfactant (-16 millions d'euros).
La cession de filiales (144 millions d'euros) est principalement liée à la cession d'Inovyn (335 millions d'euros) et d'Indupa (-157 millions d'euros).
L'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles (-981 millions d'euros) est liée à différents projets :
L'acquisition de filiales (-4 835 millions d'euros) était principalement liée à l'acquisition de Cytec (-4 807 millions d'euros).
L'acquisition d'entreprises associées et de coentreprises (-13 millions d'euros) était liée à l'augmentation de capital dans la coentreprise RusVinyl.
Le décaissement de cession (-232 millions d'euros) était lié au décaissement fiscal sur la plus-value réalisée sur la cession d'Eco Services.
Les autres cessions (70 millions d'euros) étaient principalement liées au cash net d'Inovyn (58 millions d'euros) : produit net anticipé tiré d'Inovyn d'un montant de 150 millions d'euros ajustés des transferts de trésorerie et autres flux financiers avec la coentreprise, ainsi que des coûts de cession, pour un montant total de -92 millions d'euros.
L'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles (-1 037 millions d'euros) était liée à différents projets :
Les actions ordinaires sont classées en capitaux propres.
Les coûts supplémentaires directement imputables à l'émission de nouvelles actions ordinaires sont comptabilisés directement dans les capitaux propres, en déduction, net d'impôts, du produit de l'émission de capitaux propres.
Les réserves comprennent :
Celles-ci représentent la part des participations ne donnant pas le contrôle dans l'actif net et le résultat global des filiales du Groupe. Cette part représente les participations dans des filiales qui ne sont pas détenues par la Société ou ses filiales.
Pour renforcer sa structure de capital, Solvay a émis des obligations perpétuelles supersubordonnées (« obligations hybrides perpétuelles ») pour un montant de respectivement 1,2 milliard d'euros en 2013 suite à l'acquisition de Chemlogics et 1 milliard d'euros (net de frais d'émission : 991 millions d'euros) en décembre 2015 pour le financement de l'acquisition de Cytec.
Les deux obligations hybrides perpétuelles sont classées en capitaux propres, étant donné l'absence d' obligation contractuelle inévitable de rembourser le principal et les intérêts, en particulier :
Les coupons liés aux obligations hybrides perpétuelles sont comptabilisés comme des transactions portant sur des capitaux propres et présentés comme des dividendes à partir de leur déclaration (voir état consolidé des variations des capitaux propres) :
Si Solvay a différé tout intérêt sous les conditions des obligations hybrides perpétuelles, cet intérêt différé deviendra dû à la déclaration ou au paiement de tout dividende aux détenteurs d'actions ordinaires.
En décembre 2015, Solvay a procédé à une augmentation de capital pour un montant de 1,5 milliard d'euros (net des frais d'émission d'actions payés au 31 décembre 2015 : 1 477 millions d'euros), et a émis 21 175 283 nouvelles actions à 70,83 euros par action, assorties de droits de préférence. L'émission des droits a été lancée pour compléter le financement de l'acquisition de Cytec.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Actions émises et entièrement payées au 1er janvier | 105 876 | 84 701 |
| Augmentation de capital | 21 175 | |
| Actions émises et entièrement payées au 31 décembre | 105 876 | 105 876 |
| Actions propres détenues au 31 décembre | 2 651 | 2 106 |
En 2016, les autres flux de trésoreries des activités de financement (7 millions d'euros) sont liés au remboursement d'appels de marge relatifs aux activités Solvay Energy Services.
En 2015, les autres flux de trésorerie liés aux activités de financement (-31 millions d'euros) comprennent les paiements au titre de la clause de liquidité liée aux paiements fondés sur des actions signée dans le cadre de l'acquisition de Rhodia (-39 millions d'euros).
Le flux de trésorerie des activités abandonnées pour 2016 (41 millions d'euros) résulte du flux de trésorerie total d'Acetow (72 millions d'euros), d'Emerging Biochemicals (22 millions d'euros) et de Solvay Indupa (-52 millions d'euros).
Le flux de trésorerie des activités abandonnées pour 2015 (40 million) résultait du flux de trésorerie total de Solvay Indupa (-53 millions d'euros), de Chlorovinyls (41 millions d'euros), de Pharma (-24 millions d'euros), d'Acetow (59 millions d'euros) et d'Emerging Biochemicals (18 millions d'euros).
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance physique. Il est identifiable lorsqu'il est séparable, c'est-à-dire qu'il peut être séparé ou dissocié du Groupe, ou découle de droits contractuels ou autres droits légaux. Une immobilisation incorporelle doit être comptabilisée si, et seulement si :
Les immobilisations incorporelles acquises ou générées en interne sont initialement évaluées à leur coût. Le coût d'une immobilisation incorporelle acquise comprend le prix d'acquisition, y compris les droits d'importation et taxes non remboursables après déduction des remises commerciales et escomptes, et tout coût directement attribuable à sa préparation en vue de son utilisation prévue. Les dépenses ultérieures sont inscrites à l'actif uniquement s'il est probable qu'elles augmentent les avantages économiques futurs associés à l'immobilisation spécifique correspondante. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Après leur comptabilisation initiale, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût après déduction du cumul des amortissements et des pertes de valeur, le cas échéant.
Les actifs incorporels sont amortis sur une base linéaire au cours de leur durée de vie utile estimée, qui, le cas échéant, n'excède pas la période contractuelle. La durée d'utilité estimée, les valeurs résiduelles et les méthodes d'amortissement sont revues chaque fin d'année, et tout changement d'estimation est comptabilisé de façon prospective.
| Brevets et marques | 2-20 ans |
|---|---|
| Logiciels | 3-5 ans |
| Frais de développement | 2-5 ans |
| Autres immobilisations incorporelles - Relations | |
| clients | 5-29 ans |
| Autres immobilisations incorporelles - Technologies | 5-20 ans |
La charge d'amortissement est incluse au compte de résultats consolidé sur les lignes « coût des ventes », « frais commerciaux et administratifs » et « frais de recherche et développement ».
L'actif fait l'objet de tests de dépréciation s'il existe un quelconque indice de perte de valeur, et chaque année pour les projets en cours de développement (voir note F28 Dépréciation d'immobilisations corporelles et incorporelles, et de sociétés mises en équivalence).
Les actifs incorporels sont décomptabilisés de l'état consolidé de la situation financière lors de leur cession ou lorsqu'aucun avantage économique futur n'est attendu de leur utilisation ou cession. Le gain ou la perte résultant de la décomptabilisation d'une immobilisation incorporelle est inclus dans le résultat de l'exercice au moment de sa décomptabilisation.
Les frais de recherche sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Les frais de développement sont inscrits à l'actif si, et seulement si, toutes les conditions suivantes sont remplies :
Les dépenses de développement englobent les frais de personnel, le coût des matières premières et des services directement attribuables aux projets, et une portion appropriée des coûts fixes directement attribuables, y compris le coût des emprunts le cas échéant. Les immobilisations incorporelles sont amorties à partir du moment où l'actif est disponible, c'est-à-dire lorsqu'il est à l'endroit et dans l'état nécessaires pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction. Les dépenses de développement qui ne répondent pas aux conditions susmentionnées sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Les autres immobilisations incorporelles comprennent principalement des listes de clients et d'autres immobilisations incorporelles à caractère commercial, acquises séparément ou lors d'un regroupement d'entreprises.
| Relations commerciales | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Frais de dévelop pement |
Brevets et marques | et autres immobilisa tions incorporelles |
Total |
| Valeur comptable brute | ||||
| Au 31 décembre 2014 | 249 | 956 | 1 226 | 2 431 |
| Acquisitions | 51 | 15 | 20 | 85 |
| Cessions et désaffectations | –5 | –5 | –1 | –11 |
| Acquisitions par voie de regroupements | ||||
| d'entreprises | 0 | 731 | 1 728 | 2 460 |
| Ecarts de conversion | 3 | 5 | 51 | 60 |
| Autres | 0 | 16 | –12 | 4 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Au 31 décembre 2015 | 298 | 1 719 | 3 012 | 5 029 |
| Acquisitions | 68 | 8 | 22 | 98 |
| Cessions et désaffectations | –26 | –14 | –5 | –45 |
| Acquisitions par voie de regroupements | ||||
| d'entreprises | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Ecarts de conversion | 4 | 33 | 64 | 101 |
| Autres | –35 | 60 | –21 | 4 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | –17 | –64 | –111 | –192 |
| Au 31 décembre 2016 | 292 | 1 742 | 2 961 | 4 995 |
| Amortissements cumulés | ||||
| Au 31 décembre 2014 | –83 | –442 | –362 | –887 |
| Amortissements | –25 | –72 | –126 | –223 |
| Cessions et désaffectations | 5 | 5 | 1 | 11 |
| Ecarts de conversion | 0 | –3 | –11 | –14 |
| Autres | –1 | –7 | 12 | 4 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Au 31 décembre 2015 | –105 | –518 | –487 | –1 110 |
| Amortissements | –28 | –123 | –221 | –372 |
| Dépréciations | 0 | 2 | –4 | –2 |
| Cessions et désaffectations | 26 | 12 | 2 | 39 |
| Ecarts de conversion | –1 | –11 | –7 | –19 |
| Autres | 16 | –17 | 2 | 1 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 8 | 26 | 34 | 67 |
| Au 31 décembre 2016 | –84 | –629 | –683 | –1 395 |
| Valeur nette comptable | ||||
| Au 31 décembre 2014 | 165 | 514 | 864 | 1 543 |
| Au 31 décembre 2015 | 193 | 1 201 | 2 525 | 3 919 |
| Au 31 décembre 2016 | 208 | 1 113 | 2 278 | 3 600 |
Les immobilisations incorporelles se rapportent principalement aux immobilisations incorporelles acquises de Rhodia (471 millions d'euros) et de Cytec (2 341 millions d'euros, y compris 694 millions d'euros pour brevets et marques commerciales et 1 647 millions d'euros pour acquisition de relations clients). La durée d'utilité résiduelle moyenne des actifs de Rhodia est de 6 ans, et celle des actifs de Cytec est de 16 ans.
En 2015, l'augmentation par voie de regroupements d'entreprises est liée principalement à Cytec pour 2 451 millions d'euros.
Les acquisitions de filiales sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition. Pour chaque acquisition, la contrepartie est évaluée en fonction de la somme des justes valeurs (à la date d'acquisition) des actifs transférés, des passifs contractés ou repris, et des instruments de capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l'entreprise acquise. Les frais connexes à l'acquisition sont comptabilisés en résultat lorsqu'ils sont encourus.
Le cas échéant, la contrepartie transférée lors d'une acquisition inclut tout actif ou passif résultant d'un accord de contrepartie éventuelle, évaluée à sa juste valeur à la date d'acquisition. Les variations ultérieures de ces justes valeurs ajustent le coût d'acquisition lorsqu'elles répondent aux conditions d'ajustement de la période d'évaluation (voir ci-après). Toutes les autres variations ultérieures de la juste valeur de la contrepartie éventuelle présentée comme actif ou passif sont comptabilisées conformément aux normes IFRS applicables, généralement par le biais du compte de résultat.
Dans le cas d'un regroupement d'entreprises réalisé par étapes, les participations détenues antérieurement par le Groupe dans l'entreprise acquise doivent être réévaluées à la juste valeur à la date d'acquisition (date de prise de contrôle par le Groupe) ; le cas échéant, le profit ou la perte qui en résulte est comptabilisé en résultat. Les montants provenant des participations dans l'entreprise acquise avant la date d'acquisition et ayant été précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat global sont reclassés en résultat si un tel traitement est approprié en cas de cession de la participation.
Les actifs identifiables acquis, les passifs et passifs éventuels repris de l'entreprise acquise qui répondent aux critères de comptabilisation d'IFRS 3 Regroupements d'entreprises sont comptabilisés et évalués à leur juste valeur à la date d'acquisition, à l'exception :
des actifs (ou des groupes destinés à être cédés) classés comme détenus en vue de la vente conformément à IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, qui sont évalués conformément à cette norme.
Si la comptabilisation initiale d'un regroupement d'entreprises est inachevée au terme de la période de présentation de l'information financière au cours de laquelle le regroupement d'entreprises survient, le Groupe présente les montants provisoires relatifs aux éléments pour lesquels la comptabilisation est inachevée. Ces montants provisoires sont ajustés durant la période d'évaluation (voir paragraphe ci-après), ou des actifs ou passifs additionnels sont comptabilisés pour tenir compte d'informations nouvelles à propos de faits et circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition et qui, s'ils avaient été connus, auraient affecté l'évaluation des montants comptabilisés à cette date.
La période d'évaluation est la période qui suit la date d'acquisition et pendant laquelle le Groupe obtient l'ensemble des informations relatives aux faits et circonstances qui prévalaient à la date d'acquisition. La période d'évaluation n'excède pas douze mois.
Le goodwill constaté lors d'un regroupement d'entreprises est comptabilisé en tant qu'actif à la date d'obtention du contrôle (la date d'acquisition). Le goodwill est mesuré comme l'excès de la somme de :
sur la part acquise par le Groupe dans la juste valeur des actifs nets identifiables de l'entité à la date d'acquisition.
Le goodwill n'est pas amorti mais fait l'objet de tests de dépréciation au minimum une fois par an, ou plus fréquemment s'il existe un quelconque indice de perte de valeur.
Pour les besoins des tests de dépréciation, le goodwill est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie (ou groupes d'unités génératrices de trésorerie) du Groupe, conformément aux dispositions d'IAS 36 Dépréciation d'actifs.
Une unité génératrice de trésorerie (UGT) correspond au plus petit groupe d'actifs identifiables générant des entrées de trésorerie largement indépendantes d'autres groupes d'actifs.
Ces tests consistent à comparer la valeur comptable des actifs ou (groupe d') UGT avec leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif ou d'une (d'un groupe d')UGT correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d'utilité. Lorsque la valeur recouvrable de l'UGT est inférieure à sa valeur comptable, la perte de valeur est affectée en priorité à la réduction de la valeur comptable de tout goodwill affecté à l'unité et est, par la suite, imputée aux autres actifs de l'unité au prorata de la valeur comptable de chaque actif de l'unité. Les pertes de valeur affectées à un goodwill ne sont pas réversibles au cours d'une période ultérieure.
Les actifs détenus en vue de la vente comprennent leur goodwill.
En cas de cession d'une activité au sein d'une UGT à laquelle du goodwill a été attribué, le goodwill associé à l'activité cédée est pris en compte, dans le calcul du gain ou de la perte de cession. Il est évalué surla base des valeurs relatives de l'activité cédée et de la quote-part de l'UGT conservée, à moins qu'une autre méthode ne reflète mieux le goodwill associé à l'activité cédée.
| En millions d'euros | Total |
|---|---|
| Valeur nette comptable | |
| Au 31 décembre 2014 | 3 150 |
| Acquisitions | 2 610 |
| Cessions et désaffectations | –4 |
| Ecarts de conversion | 62 |
| Autres | 23 |
| Au 31 décembre 2015 | 5 840 |
| Acquisitions | 31 |
| Cessions et désaffectations | |
| Ecarts de conversion | 116 |
| Autres | –23 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | –286 |
| Au 31 décembre 2016 | 5 679 |
En 2016, le changement dans le goodwill s'explique plus en détail par :
En 2015, le goodwill a augmenté de 2 690 millions d'euros, principalement suite à l'acquisition de Cytec (2 598 millions d'euros).
Le goodwill acquis dans un regroupement d'entreprises est affecté à l'UGT ou aux groupes d'UGT (Segments Opérationnels) dont on s'attend à ce qu'ils bénéficient du regroupement d'entreprises.
| 2015 | 2016 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde de |
Trans | Ajuste | Acqui sitions et |
Ecarts de conver |
Solde de |
Ajuste | Trans fert aux actifs détenus en vue de la |
Acqui sitions et |
Ecarts de conver |
Solde de |
||
| En millions d'euros | clôture | fert | ments | cessions | sion | clôture | Transfert | ments | vente | cessions | sion | clôture |
| Groupe d'UGT (Segments opéra tionnels) |
||||||||||||
| Advanced Formulations |
221 | 8 | –2 | 227 | –35 | 192 | ||||||
| Advanced Materials |
485 | 8 | 493 | 493 | ||||||||
| Performance Chemicals |
157 | 7 | 164 | 35 | –75 | 124 | ||||||
| Cytec | 2 598 | 2 598 | –2 575 | –23 | 0 | |||||||
| Unités généra trices de tréso rerie |
||||||||||||
| Composites materials |
0 | 1 399 | 48 | 1 447 | ||||||||
| Novecare | 1 085 | 11 | 61 | 1 157 | 145 | 33 | 1 335 | |||||
| Technology solutions |
0 | 1 032 | –29 | 35 | 1 037 | |||||||
| Special Chem | 231 | –3 | 228 | –1 | 227 | |||||||
| Polyamides | 170 | 170 | 170 | |||||||||
| Rare Earth Systems |
161 | –161 | 0 | 0 | ||||||||
| Specialty Polymers |
188 | 2 | 4 | 194 | –11 | 1 | 184 | |||||
| Acetow | 120 | 120 | –151 | 31 | 0 | |||||||
| Soda Ash and Derivatives |
162 | 162 | 162 | |||||||||
| Coatis | 82 | 82 | 82 | |||||||||
| Silica | 72 | 72 | 72 | |||||||||
| Aroma Perfor mance |
49 | 49 | 49 | |||||||||
| Energy Services | 50 | 50 | 50 | |||||||||
| Fluorochemicals Hydrogen Peroxides Europe |
70 20 |
–70 | 0 20 |
0 20 |
||||||||
| Emerging Biochemicals |
20 | 20 | –20 | 0 | ||||||||
| Hydrogen Peroxides Mercosul |
14 | 14 | 14 | |||||||||
| Hydrogen Peroxides Nafta |
8 | 8 | 8 | |||||||||
| Hydrogen Peroxides Asia |
10 | 10 | 10 | |||||||||
| Precipitated Calcium |
||||||||||||
| Carbonate | 4 | –4 | 0 | 0 | ||||||||
| PVC Mercosur Total goodwill |
2 3 150 |
0 | 23 | 2 606 | 0 61 |
1 5 840 |
0 | –23 | –286 | 31 | 116 | 1 5 679 |
En 2015, les UGT Fluorochemicals et Rare Earth Systems ont été regroupées pour créerlanouvelle UGT SpecialChem. Le goodwillrésultant de l'acquisitiondeCytec le 9décembre2015 est affecté àungrouped'UGT distinct (Cytec) dans le tableau ci-dessus au 31 décembre2015.
En 2016, suite à l'acquisition de Cytec, Solvay a réorganisé la segmentation desesactivitésafind'enaméliorerlacohérenceetl'alignement stratégiques. Les anciennes activités Aerospace Materials etIndustrial Materials de Cytec ont été intégrées au sein du segment Advanced Materials et ses activités In Process Separation et Additive Technologies ont été intégrées au sein du segmentAdvancedFormulations. LaGBUCoatisde Solvay a été transférée dans Performance Chemicals.
Cytec Industries Inc.
Le 29 juillet 2015, Solvay SA a conclu un accord de fusion définitif avec Cytec Industries Inc., société basée aux États-unis, portant sur l'acquisition de 100 % de son capital social et de ses droits de vote pour un montant de 75,25 dollars américains par action en numéraire sous réserve des conditions de clôture habituelles, y compris les autorisations réglementaires et l'approbation des actionnaires de Cytec. Suite à l'obtention de ces approbations, l'acquisition a été finalisée le 9 décembre 2015.
La contrepartie totale de l'acquisition s'est élevée à 5 047 millions d'euros, montant calculé sur la base des éléments suivants :
i. le nombre d'actions Cytec en circulation (c'est-à-dire des actions autres que les actions propres de Cytec) au 9 décembre 2015, à savoir 71 568 528, multiplié par le prix de l'action de 75,25 dollars, que Solvay a convenu de payer en cash en vertu de la Convention de Fusion conclue entre Solvay SA et Cytec Industries Inc. le 28 juillet 2015, ce qui correspond à un montant de 5 385 millions de dollars américains (4 947 millions d'euros) ; et
Les frais d'acquisition d'un montant de 130 millions d'euros ont été comptabilisés en tant que frais de F&A en 2015.
Le bilan d'ouverture de Cytec a été entièrement consolidé dans les comptes du groupe Solvay à partir du 31 décembre 2015.
Par conséquent, une évaluation provisoire des actifs identifiables acquis et des passifs repris a été réalisée au 31 décembre 2015.
Le tableau suivant présente :
| Justes valeurs provi | Justes valeurs finales | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Contrepartie totale | soires au 31 décembre 2015 |
Ajustements 2016 | au 31 décembre 2015 |
| Contrepartie totale (A) | 5 047 | |||
| Actifs nets acquis à juste valeur | 2 449 | 23 | 2 472 | |
| Actifs non courants | 4 076 | –209 | 3 867 | |
| Immobilisations incorporelles | 2 451 | 0 | 2 451 | |
| Immobilisations corporelles | 1 136 | 5 | 1 141 | |
| Participations dans des entreprises associées et coentre prises |
11 | 11 | ||
| Autres participations | 7 | –6 | 1 | |
| Actifs d'impôts différés(1) | 447 | –213 | 234 | |
| Prêts et autres actifs | 24 | 5 | 29 | |
| Actifs courants | 926 | 17 | 943 | |
| Stocks | 380 | –3 | 377 | |
| Créances commerciales | 233 | 0 | 233 | |
| Créances d'impôt | 57 | 0 | 57 | |
| Autres créances(2) | 58 | 20 | 78 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 198 | 198 | ||
| Total de l'actif (B) | 5 002 | –192 | 4 810 | |
| Passifs non courants | 2 189 | –222 | 1 967 | |
| Provisions liées avantages du personnel (3) | 215 | 9 | 224 | |
| Autres provisions | 81 | 81 | ||
| Passifs d'impôts différés(1) | 1 182 | –230 | 952 | |
| Dettes financières | 664 | 664 | ||
| Autres passifs | 47 | –2 | 45 | |
| Passifs courants | 364 | 7 | 371 | |
| Autres provisions(3) | 37 | 3 | 40 | |
| Dettes financières | 65 | 65 | ||
| Dettes commerciales | 156 | –2 | 154 | |
| Dettes fiscales | 8 | –2 | 6 | |
| Autres passifs | 98 | 8 | 106 | |
| Total passifs (C) | 2 553 | –215 | 2 338 | |
| Goodwill (A-B+C) | 2 598 | –23 | 2 575 |
La juste valeur provisionnelle des actifs nets publiée à la fin de 2015 s'élevait à2 449 millions d'euros et tenait compte :
Par conséquent, le montant total du goodwill provisionnel s'établissait à 2 598 millions d'euros (différence entre la contrepartie totale de 5 047 millions d'euros et la juste valeur provisionnelle des actifs nets de 2 449 millions d'euros).
Au cours de la période d'évaluation de 12 mois, les justes valeurs des actifs identifiables acquis et des passifs repris ont été affinées (voir la colonne "Ajustements 2016" dans le tableau ci-dessus et les notes qui s'y rapportent ci-après).
Ces ajustements ont diminué le goodwill de23 millions d'euros et ils sont expliqués ci-dessous.
Le goodwill ne devrait pas être déductible aux fins d'impôt sur le résultat.
Si l'activité de Cytec avait été consolidée à compter du 1 er janvier 2015, l'état consolidé du résultat global aurait inclus un chiffre d'affaires de 1 800 millions d'euros et un résultat net de 23 millions d'euros. Des informations pro forma non auditées pour l'exercice 2015 sont détaillées dans la section Revue des activités.
Le goodwill final de 2 575 millions d'euros découle principalement d'opportunités commerciales dans les matériaux légers de haute performance, à destination des secteurs de l'aéronautique et de l'automobile et d'opportunités dans les produits chimiques spéciaux, à destination de l'industrie minière, de synergies (estimées à un montant minimum de 100 millions d'euros de synergies par an dans un délai de trois ans suivant l'acquisition), et de main-d'œuvre qualifiée. Ces avantages n'ont pas été comptabilisés séparément du goodwill car ils ne répondent pas à la définition d'actifs incorporels identifiables. La répartition de ce goodwill est indiquée ci-dessus.
Le 15 avril 2015, Solvay a finalisé l'acquisition des actifs d'alcoxylation d'Erca Emery Surfactant B.V., une usine détenue conjointement par Emery Oleochemicals et le Groupe ERCA dans la zone industrielle intégrée de Moerdijk aux Pays-Bas, renforçant sa stratégie visant à acquérir des actifs durables et à grande échelle dans le milieu des tensioactifs à travers le monde, pour un montant en numéraire de 23 millions d'euros en 2015. Cette transaction a généré un goodwill total de 1 million d'euros. Les actifs nets identifiables acquis s'élèvent à 42 millions d'euros et comprennent principalement des immobilisations corporelles.
Le 5 novembre 2015, Solvay a acquis la technologie LFT (thermoplastiques à fibres longues) d'EPIC Polymers afin de compléter son offre de matériaux haute performance destinés à l'allégement des structures et pour gagner accès au marché du remplacement des métaux pourles grandes pièces automobiles semi-structurelles pour un montant total en numéraire de 7 millions d'euros. Cette transaction a généré un goodwill total de 2 millions d'euros. Les actifs nets identifiables acquis s'élèvent à 5 millions d'euros et comprennent principalement des immobilisations incorporelles.
Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels :
Les éléments d'immobilisations corporelles du Groupe sont comptabilisés en tant qu'actifs corporels lorsqu'ils satisfont aux conditions suivantes :
Les éléments d'immobilisations corporelles sont initialement évalués au coût. Le coût d'un élément des immobilisations corporelles comprend le prix d'acquisition et tout coût directement attribuable au transfert de l'actif jusqu'à l'endroit et dans l'état nécessaires pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction. Le cas échéant, le coût comprend le coût des emprunts durant la période de construction.
Après comptabilisation initiale, les éléments d'immobilisations corporelles sont évalués au coût, après déduction des amortissements cumulés et pertes de valeur, le cas échéant.
Les éléments d'immobilisations corporelles sont amortis sur une base linéaire sur leur durée d'utilité estimée. Les composantes d'une immobilisation corporelle ayant des durées d'utilité différentes sont amorties distinctement. Les terrains ne sont pas amortis. La durée d'utilité estimée, les valeurs résiduelles et les méthodes d'amortissement sont revues chaque fin d'année, et tout changement d'estimation est comptabilisé de façon prospective.
| Bâtiments | 30-40 ans |
|---|---|
| Matériel informatique | 3-5 ans |
| Machines et installations | 10-20 ans |
| Matériel de transport | 5-20 ans |
La charge d'amortissement est incluse au compte de résultats consolidé sur les lignes « coût des ventes », « frais commerciaux et administratifs » et « frais de recherche et développement ».
L'actif fait l'objet de tests de dépréciation s'il existe un quelconque indice de perte de valeur (voir note F28 Dépréciation d'actifs corporels et incorporels, et de sociétés mises en équivalence).
Les éléments d'immobilisations corporelles sont décomptabilisés de l'état consolidé de la situation financière en cas de cession ou si aucun avantage économique futur n'est attendu de leur utilisation ou cession. Tout profit ou perte résultant de la décomptabilisation d'une immobilisation corporelle est inclus dans le résultat de l'exercice au moment de sa décomptabilisation.
Les dépenses d'immobilisations corporelles ultérieures sont inscrites à l'actif uniquement s'il est probable qu'elles augmentent les avantages économiques futurs associés à l'immobilisation spécifique correspondante. Les autres dépenses sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues. Les dépenses ultérieures encourues pour le remplacement d'un composant d'une immobilisation corporelle sont inscrites en immobilisations corporelles uniquement si elles respectent les critères de comptabilisation susmentionnés. La valeur comptable des éléments remplacés est décomptabilisée.
Les frais de réparation et de maintenance sont comptabilisés au compte de résultats consolidé au cours de la période durant laquelle ils sont encourus.
Dans le cadre de son activité industrielle, Solvay engage des dépenses de réparations majeures pluriannuelles sur la plupart de ses sites. Ces dépenses permettent de maintenir le bon état de fonctionnement de certaines installations sans pour autant modifier leur durée d'utilité. Ces dépenses sont considérées comme une composante spécifique des immobilisations corporelles et sont amorties surla période pendant laquelle les avantages économiques sont attendus, à savoir l'intervalle entre les réparations majeures.
Les coûts de démantèlement et de réhabilitation sont inclus dans le coût initial d'une immobilisation corporelle lorsque le Groupe a une obligation juridique ou implicite de démantèlement ou de réhabilitation. Ils sont amortis sur la durée d'utilité des immobilisations auxquelles ils se rapportent.
En général, Solvay n'a d'obligation de démantèlement et/ou de remise en état de ses sites en exploitation que lors de la cessation définitive des activités d'un site. Une provision pour démantèlement des sites ou des installations abandonnées est comptabilisée lorsqu'il existe une obligation juridique (du fait d'une demande ou injonction des autorités compétentes), ou lorsqu'il n'existe pas d'alternative technique au démantèlement pour assurer la mise en sécurité des sites ou installations abandonnés.
Les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, à la construction ou à la production d'actifs qualifiés, lesquels exigent une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus, sont incorporés dans le coût de ces actifs, jusqu'à ce que les actifs soient pratiquement prêts pour leur utilisation ou vente prévue.
Les produits obtenus du placement temporaire de fonds empruntés spécifiquement en vue des dépenses relatives à un actif qualifié sont déduits des coûts d'emprunt incorporables au coût de l'actif.
Tous les autres coûts d'emprunt sont comptabilisés en résultat dans la période au cours de laquelle ils sont engagés.
| Agencements et | Autres immobilisa | Immobilisations | |||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Terrains et bâtiments | matériel | tions corporelles | corporelles en cours | Total |
| Valeur comptable brute | |||||
| Au 31 décembre 2014 | 2 863 | 10 521 | 424 | 916 | 14 725 |
| Acquisitions | 63 | 309 | 20 | 619 | 1 011 |
| Cessions et désaffecta | |||||
| tions | –44 | –253 | –16 | –3 | –315 |
| Acquisitions par voie de | |||||
| regroupements d'entre prises |
277 | 566 | 21 | 320 | 1 183 |
| Ecarts de conversion | 21 | 14 | 2 | 27 | 64 |
| Autres | 151 | 560 | 29 | –632 | 110 |
| Au 31 décembre 2015 | 3 332 | 11 718 | 480 | 1 248 | 16 778 |
| Acquisitions | 22 | 170 | 11 | 621 | 823 |
| Cessions et désaffecta | |||||
| tions | –72 | –302 | –24 | 0 | –397 |
| Acquisitions par voie de | |||||
| regroupements d'entre | |||||
| prises | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Ecarts de conversion | –48 | 35 | 2 | 2 | –9 |
| Autres | 260 | 687 | 41 | –922 | 66 |
| Transfert aux actifs | |||||
| détenus en vue de la vente | –256 | –1 378 | –102 | –33 | –1 769 |
| Au 31 décembre 2016 | 3 237 | 10 929 | 409 | 916 | 15 492 |
| Amortissements cumulés | |||||
| Au 31 décembre 2014 | –1 452 | –7 540 | –347 | 0 | –9 339 |
| Amortissements | –85 | –526 | –32 | –644 | |
| Dépréciations | –1 | –17 | –2 | –19 | |
| Cessions et désaffecta tions |
31 | 237 | 15 | 283 | |
| Ecarts de conversion | –16 | 14 | –2 | –4 | |
| Autres | –6 | –104 | 2 | –109 | |
| Au 31 décembre 2015 | –1 530 | –7 935 | –367 | 0 | –9 832 |
| Amortissements | –111 | –572 | –42 | –725 | |
| Dépréciations | –57 | –75 | –132 | ||
| Reprise de perte de valeur | 3 | 3 | |||
| Cessions et désaffecta | |||||
| tions | 41 | 301 | 23 | 364 | |
| Ecarts de conversion | 39 | 51 | 0 | 89 | |
| Autres | –7 | –34 | –8 | –50 | |
| Transfert aux actifs | |||||
| détenus en vue de la vente | 84 | 1 083 | 96 | 1 263 | |
| Au 31 décembre 2016 | –1 543 | –7 181 | –297 | 0 | –9 020 |
| Valeur comptable nette | |||||
| Au 31 décembre 2014 | 1 411 | 2 981 | 77 | 916 | 5 386 |
| Au 31 décembre 2015 | 1 802 | 3 783 | 113 | 1 248 | 6 946 |
| Au 31 décembre 2016 | 1 695 | 3 748 | 112 | 916 | 6 472 |
Les flux de trésorerie liés à des investissements de grande importance ont été présentés à la note F17 Flux de trésorerie d'investissement – acquisition/cession d'actifs et de participations.
Les contrats de location sont classés en tant que contrats de location-financement lorsque les termes du contrat transfèrent la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. Tous les autres contrats de location sont classés en tant que contrats de location simple.
Les contrats n'ayant pas la forme légale d'un contrat de location sont analysés conformément à IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location afin de déterminer s'ils contiennent ou non un contrat de location à comptabiliser conformément à IAS 17 Contrats de location.
Au commencement du contrat, les actifs détenus en vertu de contrats de location-financement sont initialement comptabilisés en tant qu'actifs du Groupe, à leur juste valeur, ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actuelle des paiements minimaux au titre de la location. La dette correspondante envers le bailleur est reprise dans l'état consolidé de la situation financière comme une dette de location-financement.
Les actifs détenus dans le cadre de contrats de location-financement sont amortis sur leur durée d'utilité attendue sur la même base que les actifs en propriété ou, si elle est plus courte, sur la durée de la location.
Les paiements au titre de la location sont ventilés entre la charge financière et l'amortissement du solde de la dette et ce, à un taux d'intérêt constant surle solde restant dû au passif. Les charges financières sont comptabilisées directement en résultat à moins qu'elles ne soient directement attribuables à un actif qualifié, auquel cas elles sont inscrites à l'actif selon la politique générale du Groupe en matière de coûts d'emprunt (voir ci-dessus). Les loyers conditionnels découlant de contrats de location-financement sont comptabilisés en charges des périodes au cours desquelles ils sont encourus.
Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charges sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location, à moins qu'une autre base systématique ne soit plus représentative de l'échelonnement dans le temps des avantages économiques tirés de l'actif loué. Les loyers conditionnels découlant de contrats de location simple sont comptabilisés en charge dans la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Dans l'éventualité où des avantages ont été reçus dans le cadre de la conclusion des contrats de location simple, ces avantages sont comptabilisés au titre de passif. Le profit cumulé des avantages est comptabilisé comme une diminution de la charge locative sur une base linéaire, à moins qu'une autre méthode systématique ne soit plus représentative de l'échelonnement dans le temps des avantages économiques tirés de l'actif loué.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable nette des contrats de location-financement compris dans le tableau précédent | ||
| Terrains et bâtiments | 5 | 2 |
| Agencements et matériel | 47 | 51 |
| Total | 53 | 53 |
| Paiements minimaux au titre de la location |
|||
|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | |
| Montants payables dans le cadre des contrats de location-financement | |||
| Endéans un an | 10 | ||
| De la 2ème à la 5ème année incluse | 34 | 33 | |
| Au-delà de 5 ans | 88 | 84 | |
| Moins : charges financières futures | –81 | –74 | |
| Valeur actuelle des paiements minimaux au titre des contrats de location-financement | 52 | 53 | |
| Montant dû pour réglement dans les 12 mois | 11 | 10 | |
| Montant dû pour réglement après 12 mois | 122 | 117 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Montant total des paiements minimaux au titre des contrats de location simple comptabilisés dans le résultat de | ||
| l'exercice | 107 | 81 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Endéans un an | 96 | 82 |
| De la 2ème à la 5ème année incluse | 281 | 250 |
| Au-delà de 5 ans | 113 | 113 |
| Montant total des paiement minimaux futurs au titre des contrats de location simple non résiliables | 490 | 444 |
Les contrats de location simple concernent principalement les bureaux, les entrepôts, et les équipements de transport et informatiques.
Les actifs non courants et les groupes destinés à être cédés sont classés comme détenus en vue de la vente si leur valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que parl'utilisation continue. Cette condition estremplie seulement lorsque la vente est hautement probable et que l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. Pour que la vente soit hautement probable, la direction doit s'être engagée à l'égard d'un plan de vente de l'actif (ou du groupe destiné à être cédé), et un programme actif pour trouver un acheteur et mener à bien le plan doit avoir été entrepris. De plus, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être activement commercialisé en vue de la vente à un prix qui estraisonnable par rapport à sa juste valeur actuelle. Par ailleurs, la vente devrait répondre, dans l'année suivant sa classification, aux critères de comptabilisation au titre de vente réalisée, et les mesures nécessaires pour mener à bien le plan doivent indiquer qu'il est improbable que des changements notables soient apportés au plan ou que celui-ci sera retiré.
Quand le Groupe est engagé à l'égard d'un plan de vente impliquant la perte de contrôle d'une filiale, il doit classertous les actifs et passifs de cette filiale comme détenus en vue de la vente lorsque les critères établis ci-dessus sont remplis, que le Groupe conserve ou non une participation ne donnant pas le contrôle dans son ancienne filiale après la vente.
Les actifs non courants (et les groupes destinés à être cédés) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable antérieure et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Tout excédent de la valeur comptable sur la juste valeur diminuée des coûts de la vente est comptabilisé comme une perte de valeur. L'amortissement de tels actifs cesse dès leur classification comme détenus en vue de la vente. Les états consolidés de la situation financière relatifs aux exercices antérieurs ne sont pas retraités pour refléter la nouvelle classification d'un actif non courant (ou d'un groupe destiné à être cédé) comme détenu en vue de la vente.
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Acetow | Emerging Biochemicals |
Formulated Resin |
Cross Linkable Compound |
Total | Solvay Indupa |
| Segment opérationnel | Performance Chemicals |
Performance Chemicals |
Advanced Formulations |
Advanced Materials |
Functional Polymers |
|
| Immobilisations corporelles | 282 | 205 | 5 | 14 | 506 | 55 |
| Goodwill | 224 | 22 | 29 | 11 | 286 | 0 |
| Immobilisations incorporelles | 95 | 1 | 29 | 0 | 125 | 0 |
| Participations | 2 | 11 | 0 | 0 | 13 | 8 |
| Stocks | 73 | 30 | 3 | 8 | 115 | 44 |
| Créances commerciales et autres créances (y compris impôts différés actifs) |
119 | 76 | 2 | 0 | 196 | 62 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 0 | 85 | 0 | 0 | 85 | 7 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 800 | 429 | 68 | 33 | 1 331 |
177 |
| Passifs non courants | 265 | 4 | 10 | 1 | 280 | 3 |
| Dettes commerciales et autres passifs | 60 | 62 | 1 | 0 | 123 | 271 |
| Passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente |
325 | 66 | 10 | 1 | 403 | 275 |
| Valeur comptable nette du groupe destiné à être cédé |
474 | 364 | 58 | 32 | 928 | –98 |
| Inclus dans les autres élements du résultat global |
||||||
| Ecarts de conversion | –25 | –1 | –25 | –56 | ||
| Régimes à prestations définies | –36 | –1 | –36 | –3 | ||
| Couvertures de flux de trésorerie | –1 | –1 | –3 | |||
| Autres éléments du résultat global | –61 | –1 | 0 | 0 | –63 | –59 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable au 1er janvier | 41 | 30 |
| Acquisition / vente | –1 | |
| Acquisition par voie de regroupements d'entreprises | 11 | |
| Profit (perte) de l'année des entreprises associées | 2 | 2 |
| Dividendes reçus des entreprises associées | –2 | –3 |
| Dépréciation (perte de valeur)/reprise | –11 | |
| Ecarts de conversion | –1 | 1 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | –5 | |
| Autres | 2 | 0 |
| Valeur comptable au 31 décembre | 24 | 41 |
(1) Voir note F39.
La perte de valeur de -11 millions d'euros est liée au projet de génération d'électricité par biomasse torréfiée aux États-Unis, à la suite de la décision de sortir du projet.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable au 1er janvier | 357 | 350 |
| Acquisition / vente | –2 | |
| Augmentation / réduction de capital | 3 | 13 |
| Profit (perte) de l'année des co-entreprises | 83 | 1 |
| Dividendes reçus des co-entreprises | –20 | –11 |
| Dépréciation (perte de valeur)/reprise RusVinyl | 19 | |
| Transfert d'autres participations | 1 | 9 |
| Ecarts de conversion | 53 | –20 |
| Autres | –2 | –3 |
| Valeur comptable au 31 décembre | 473 | 357 |
(1) Voir note F39.
En 2016, le profit de l'année des coentreprises est lié principalement à RusVinyl (49 millions d'euros) et à Peroxidos do Brazil (19 millions d'euros). L'écart de conversion est principalement lié à l'appréciation du rouble russe et du réal brésilien comparé à l'euro.
En 2015 l'augmentation de capital dans les coentreprises est principalement liée à l'investissement dans RusVinyl. L'écart de conversion pour les coentreprises est principalement lié à la dévaluation du rouble russe et du réal brésilien comparé à l'euro.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable au 1er janvier | 92 | 121 |
| Acquisitions | 0 | 1 |
| Cessions | –8 | –13 |
| Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises | –5 | 7 |
| Augmentation / réduction de capital | 4 | 33 |
| Changements de méthode de consolidation | –4 | –9 |
| Changements dans le périmètre de consolidation | –4 | –14 |
| Dépréciations | –7 | –32 |
| Reprise de dépréciation | 4 | |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | –11 | |
| Autres | –3 | –6 |
| Valeur comptable au 31 décembre | 55 | 92 |
Conformément au concept de matérialité, certaines sociétés non significatives en termes de taille n'ont pas été incluses dans le périmètre de consolidation. Pour de plus amples informations, voir Principes de consolidation.
À chaque date de clôture, le Groupe revoit s'il existe un quelconque indice que ces actifs ont subi une perte de valeur. Si un tel indice existe, la valeur recouvrable de l'actif est estimée en vue de déterminerle montant de la perte de valeur(le cas échéant). S'il est impossible d'estimer la valeur recouvrable de l'actif pris individuellement, le Groupe évalue la valeur recouvrable de l'UGT à laquelle appartient cet actif. Si un mode d'affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé, les actifs communs sont également affectés à des UGT prises individuellement ; sinon, ils sont affectés au plus petit groupe d'UGT pour lequel un mode d'affectation raisonnable et cohérent peut être déterminé.
La valeur recouvrable correspond à la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et la valeur d'utilité. Dans le cadre de l'évaluation de la valeur d'utilité, les flux de trésorerie futurs estimés sont actualisés à leur valeur actuelle par application d'un taux d'actualisation avant impôt qui reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l'argent et des risques spécifiques à l'actif pour lesquels les estimations des flux de trésorerie futurs n'ont pas été ajustées.
Si la valeur recouvrable d'un actif (ou UGT) est estimée inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l'actif (ou UGT) est alors diminuée à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Si une perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l'actif (ou UGT) est augmentée à hauteur de l'estimation révisée de sa valeur recouvrable, dans la mesure où cette valeur comptable augmentée n'est pas supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée (net d'amortissement) si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif (ou cette UGT) au cours d'exercices antérieurs. La reprise d'une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Conformément à la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs, la valeur recouvrable des immobilisations corporelles, des immobilisations incorporelles, des UGT ou groupes d'UGT, y compris le goodwill, et des sociétés mises en équivalence correspond à la valeur la plus élevée entre leur juste valeur diminuée des coûts de la vente et leur valeur d'utilité. Cette dernière correspond à la valeur actualisée de flux de trésorerie futurs devant être générés par chaque actif, UGT ou groupe d'UGT et sociétés mises en équivalence, et est calculée à partir des éléments suivants :
Le taux d'actualisation est estimé sur la base d'un référentiel étendu par rapport aux pairs afin qu'il reflète le rendement que les investisseurs exigeraient s'ils choisissaient d'investir dans les actifs sousjacents. Le coût moyen pondéré du capital utilisé pour actualiser les futurs flux de trésorerie était de 7,2 % en 2016 (7,7 % en 2015). Le recul s'explique par la baisse générale des taux d'intérêt.
En 2016, le taux de croissance à long terme a été établi à 2 %, sauf pour Aroma, où il a été établi à 1 %. En 2015, le taux de croissance à long terme était établi entre 1 % et 3 % suivant l'UGT. Les taux de croissance sont conformes aux taux de croissance moyens du marché à long terme pourles UGT concernées et pourles pays dans lesquelles elles opèrent.
D'autres hypothèses clés sont spécifiques à chaque UGT (prix de l'énergie, volumes, marge, etc.).
Les tests de dépréciation réalisés au 31 décembre 2016 et 2015 au niveau des UGT n'ont conduit à enregistrer aucune perte de valeur des actifs, les montants recouvrables des (groupes d')UGT étant significativement plus élevés que leurs valeurs comptables. Plus précisément, la différence entre la valeur comptable des (groupes d')UGT et leur valeur d'utilité (survaleur) représente, dans tous les cas, plus de 10 % de leur valeur comptable. Par conséquent, pour ces (groupes d')UGT, une modification raisonnable de l'une des hypothèses clés sur lesquelles se fonde le calcul de la valeur recouvrable des (groupes d')UGT n'entraînerait pas de perte de valeur pour les (groupes d')UGT concernés. Dans ce cadre, pour les UGT Cytec (Composite Materials et Technology Solutions), nous notons que les sensibilités présentées ci-dessous conduisent à une survaleur résiduelle en dessous de 10 % de leur valeur comptable :
| Hypothèses : Taux d'actualisation = 7,20% : Taux de croissance à long terme = 2% : |
Valeur recouvrable (en milliards d'euros) |
Valeur excédentaire restante (en milliards d'euros) Valeur excéden taire restante (en milliards d'euros) |
||
|---|---|---|---|---|
| Composite Materials |
Technology Solutions |
Composite Materials |
Technology Solutions |
|
| Sensibilité à une diminution du taux de croissance à long term de 1% | –0,5 | –0,3 | 0,2 | 0,1 |
| Sensibilité à une augmentation du taux de croissance à long terme de 1% | 0,8 | 0,5 | 1,5 | 0,8 |
| Sensibilité à une diminution du taux d'actualisation de 0,5% | 0,4 | 0,3 | 1,1 | 0,6 |
| Sensibilité à une augmentation du taux d'actualisation de 0,5% | –0,4 | –0,2 | 0,3 | 0,1 |
Pour les UGT Cytec, un changement défavorable dans le taux, soit de croissance, soit d'actualisation, comme décrits plus haut ne devrait pas déboucher sur une dépréciation.
RusVinyl est une coentreprise russe de chlorovinyls (Segment Opérationnel : Functional Polymers) dont Solvay détient 50 % des capitaux propres conjointement avec Sibur qui détient les 50 % restants.
En 2015, le nouveau plan d'affaires fourni par RusVinyl à ses créanciers a entraîné un ajustement positif de la quote-part du résultat de RusVinyl à hauteur de 19 millions d'euros. La valeur recouvrable de l'investissement a été estimée sur la base d'un modèle d'actualisation des dividendes qui tient compte de ce nouveau plan d'affaires. En 2016, aucune perte de valeur ou reprise supplémentaire n'a été comptabilisée.
La valeur recouvrable est très sensible à l'évolution du cours de change RUB/EUR. Ce taux affecte la valeur comptable de la participation, les pertes de change sur la dette libellée en euro et, par conséquent, le potentiel de bénéfice distribuable. Les sensibilités au cours de change RUB/EUR et l'inflation en Russie se traduisent par des fluctuations à la hausse ou à la baisse par rapport à la valeur recouvrable allant jusqu'à 90 millions d'euros.
Des charges de dépréciation ont été constatées en 2016, principalement sur les actifs suivants :
Une charge de dépréciation de 26 millions d'euros liée aux actifs non productifs de Special Chem (Segment Opérationnel : Advanced Materials) a été comptabilisée en 2015.
Fin 2015, Solvay a confirmé que sa direction stratégique de vendre sa participation dans Solvay Indupa demeurait inchangée et que toutes les alternatives pour atteindre cet objectif étaient examinées. La réévaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente de Solvay Indupa s'est traduite par une perte de valeur supplémentaire de 88 millions d'euros en 2015. Le 2 mai 2016, Solvay a conclu un contrat de vente d'actions avec Unipar Carbocloro pour la vente de sa participation détenue dans Solvay Indupa. Durant le troisième trimestre 2016, la juste valeur diminuée des coûts de vente a été revue, de manière à refléter l'impact de la détérioration des conditions de marché sur l'accord. Une perte de valeur de 63 millions d'euros a été reconnue en 2016. La finalisation de la transaction de cession, valorisant l'entreprise à 202,2 millions de dollars américains a eu lieu le 27 décembre 2016.
Le coût des stocks comprend les coûts d'acquisition, de transformation et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état dans lequel ils se trouvent. La valeur des stocks est déterminée suivant la méthode du « Prix moyen pondéré » ou du « Premier entré – Premier sorti » (FIFO). Les stocks de nature et utilisation similaires sont évalués selon la même méthode.
Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût d'acquisition (matières premières et marchandises) ou de leur coût de production (encours de fabrication et produits finis) et de leur valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé, diminué de tous les coûts estimés pour l'achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Produits finis | 1 051 | 1 172 |
| Matières premières et fournitures | 649 | 702 |
| En cours de fabrication | 45 | 63 |
| Total | 1 745 | 1 937 |
| Réductions de valeur | –73 | –71 |
| Total net | 1 672 | 1 867 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| TVA et autres taxes | 289 | 290 |
| Avances fournisseurs | 79 | 52 |
| Instruments financiers - opérationnel | 188 | 90 |
| Primes d'assurances | 24 | 22 |
| Créances financières | 9 | 25 |
| Créances relatives à des ventes d'actifs | 39 | 35 |
| Autres | 107 | 143 |
| Autres créances courantes | 736 | 655 |
Les instruments financiers – opérationnel comprennent les instruments dérivés détenus à des fins de transactions et pour la couverture de flux de trésorerie (voir note F32.A). Aperçu des instruments financiers).
| Avantages du | Restruc | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | personnel | turations | Environnement | Litiges | Autres | Total |
| Au 31 décembre 2015 | 3 133 | 97 | 723 | 214 | 106 | 4 273 |
| Dotations | 97 | 102 | 53 | 36 | 101 | 389 |
| Reprises de montants non utilisés | –24 | –16 | –13 | –67 | –6 | –125 |
| Utilisations | –200 | –71 | –90 | –23 | –30 | –414 |
| Effet de la désactualisation | 87 | 0 | 36 | 3 | 0 | 126 |
| Réévaluations | 275 | 0 | 0 | 0 | 0 | 275 |
| Ecarts de conversion | –52 | –1 | 17 | 10 | –2 | –27 |
| Acquisitions et variations dans le périmètre de consolidation |
10 | 3 | 5 | –3 | –2 | 12 |
| Cessions | –9 | 0 | 2 | –1 | –2 | –10 |
| Transferts des/aux passifs associés à des actifs détenus en vue de la vente |
–201 | 0 | 0 | 0 | –1 | –202 |
| Autres | 1 | –16 | 5 | –1 | –17 | –28 |
| Au 31 décembre 2016 | 3 118 | 99 | 737 | 167 | 148 | 4 269 |
| Dont provisions courantes | 0 | 92 | 99 | 26 | 73 | 291 |
Dans l'ensemble, les provisions sont stables.
Les principaux événements à signaler en 2016 sont :
La direction estime l'utilisation (sorties de trésorerie) des provisions (autres que les avantages du personnel) comme suit :
| En millions d'euros | Endéans 5 ans | Entre 5 et 10 ans | Au-delà de 10 ans | Total |
|---|---|---|---|---|
| Total provisions environnementales | 342 | 141 | 254 | 737 |
| Total provisions pour litiges(1) | 144 | 6 | 149 | |
| Total provisions pour restructuration at autres | ||||
| provisions | 201 | 19 | 30 | 249 |
| Au 31 décembre 2016 | 686 | 165 | 284 | 1 136 |
(1) Hors provisions avec dépôts de trésorerie pour garantir les dettes (18 millions d'euros).
Le Groupe offre à ses membres du personnel différents avantages postérieurs à l'emploi et d'autres avantages à long terme. Ces avantages résultent des législations applicables dans certains pays, d'accords contractuels conclus par le Groupe avec ses membres du personnel ou d'obligations implicites.
Les avantages postérieurs à l'emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies impliquent le versement de cotisations fixes à une entité distincte, libérant ainsi l'employeur de toute obligation ultérieure. Cette entité distincte est seule responsable du versement aux membres du personnel des sommes qui leur sont dues. La charge est comptabilisée lorsqu'un membre du personnel a rendu service au Groupe durant la période.
Les régimes à prestations définies désignent tous les régimes autres que les régimes à cotisations définies et incluent :
En considérant les projections de salaires de fin de carrière sur une base individuelle, les avantages postérieurs à l'emploi sont évalués en appliquant une méthode (méthode des unités de crédit projetées) qui se base sur des hypothèses en termes de taux d'actualisation, d'espérance de vie, de rotation du personnel, de salaires, de revalorisation des rentes et de l'inflation des coûts médicaux. Les hypothèses propres à chaque régime tiennent compte des contextes économiques et démographiques locaux.
Les taux d'actualisation sont les taux d'intérêt d'obligations d'entreprises de haute qualité libellées dans la devise dans laquelle les avantages seront versés, et qui présentent des maturités proches de la durée de l'engagement de retraite correspondant.
Le montant comptabilisé au titre des engagements postérieurs à l'emploi correspond à la différence entre la valeur actuelle des obligations futures et la juste valeur des actifs du régime qui les couvrent. Lorsque le résultat de ce calcul est un déficit, une obligation est comptabilisée au passif du bilan. Dans le cas contraire, un actif net limité au montant le plus faible entre l'excédent du régime à prestations définies et la valeur actuelle de tout remboursement futur du régime ou de toute diminution des cotisations futures du régime est comptabilisé.
Le coût des prestations définies se compose du coût des services et des intérêts nets (basés sur le taux d'actualisation) sur le passif net ou l'actif net, comptabilisés tous deux en résultat, et des réévaluations du passif net ou de l'actif net, comptabilisés en autres éléments du résultat global.
Le coût des services se compose du coût des services actuels, du coût des services passés résultant des modifications ou réductions du régime et des pertes et profits sur liquidation.
Les charges d'intérêt résultant de la désactualisation des obligations au titre des prestations, les produits financiers sur les actifs des régimes (obtenus en multipliant la juste valeur des actifs des régimes par le taux d'actualisation), ainsi que les intérêts sur l'effet du plafonnement des actifs sont comptabilisés sur une base nette, en charges financières nettes.
Les réévaluations du passif net ou de l'actif net se composent :
Les autres avantages à long terme, tels que les médailles du travail, sont comptabilisés de la même façon que les avantages postérieurs à l'emploi, mais les réévaluations sont intégralement comptabilisées en charges financières nettes dans la période au cours de laquelle elles surviennent.
Les calculs actuariels des engagements postérieurs à l'emploi et autres avantages à long terme sont réalisées par des actuaires indépendants.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Avantages postérieurs à l'emploi | 2 949 | 2 964 |
| Autres avantages à long terme | 120 | 115 |
| Indemnités de fin de contrat de travail | 48 | 53 |
| Total avantages du personnel | 3 118 | 3 133 |
Pourles régimes à cotisationsdéfinies, Solvay versedes contributions àdes fonds depension sous administration publique ou privée ou àdes compagnies d'assurance. Pour 2016, la charge s'est établie à 56 millions d'euros contre31 millions d'euros en 2015, cette augmentation étant principalementdueàl'acquisitiondeCytec,fin2015,dontleschargesontétéconsolidées à partir du 1er janvier 2016.
Les régimes à prestations définies sont soit financés par des fonds de pensionoudes compagniesd'assuranceexternes (« régimes capitalisés »), soit financés au sein du Groupe (« régimes non capitalisés »).
Le passif net résulte de la compensation des provisions et des actifs de régime.
| 2015 | ||
|---|---|---|
| Provisions | 2 949 | 2 964 |
| Excédent des actifs du régime | –13 | –9 |
| Passif net | 2 936 | 2 955 |
| Charge opérationnelle | 55 | 30 |
| Charge financière | 80 | 66 |
Cesdernièresannées,leGroupeaminimisésonexpositionaurisqueliéaux obligations de services futurs des régimes àprestations définies en convertissant les régimes actuels en régimes de retraite présentant un profil de risque moindre (les régimes hybrides, les régimes de retraite à solde de caisse, les régimes à cotisations définies) ou en les fermant aux nouveaux arrivants.
Solvay procède à un suivi permanent de son exposition aux risques, en particulier pour les risques suivants :
Bien qu'ils soient censés surpasserles obligations d'entreprises surle long terme, les instruments de capitaux propres créent une volatilité et un risqueàcourtterme.Afind'atténuer cerisque, l'allocationaux instruments de capitaux propres est soumise à un suivi basé sur des techniques ALM (gestion des actifs/passifs) afin de s'assurer de son adéquation avec les objectifs à long terme des régimes respectifs et du Groupe.
Une baisse des rendements des obligations d'entreprises entraînera une augmentation de la valeur comptable des passifs du régime. Pour les régimes capitalisés, cet impact sera partiellement compensé par une augmentation de la juste valeur des actifs du régime.
Les obligations en matière de prestations définies sont liées à l'inflation, et une inflation plus importante entraînera une augmentation du passif (bienque,dans laplupartdes cas,desplafonnements soient mis enplace concernant le niveau des hausses inflationnistes afin de constituer une protection en cas d'inflation particulièrement importante). Une partie limitéedesactifsn'estpasaffectéeparl'inflationouestfaiblement corrélée à cette dernière. De ce fait, une hausse de l'inflation provoquera également la hausse du déficit.
La plupart des obligations des régimes visent à apporter des avantages aux bénéficiaires durantleur vie. Avec l'allongement de l'espérance de vie, le passif des régimes va immanquablement augmenter.
Ce risque est limité carles principaux régimes en devises étrangères sont capitalisés et la plupart de leurs actifs sont libellés dans la devise qui sera utilisée pour le paiement des avantages.
Pourles régimes entièrement ou partiellement non capitalisés, le Groupe est exposé au risque d'un financement externe soumis à des contraintes réglementaires. Cela ne devrait pas impacter les obligations au titre des régimes àprestationsdéfiniesmaispourraitexposerleGroupeàd'importantes sorties de trésorerie.
Pour plus d'informations sur la gestion des risques du groupe Solvay, veuillez-vous référer à la section1. Introduction du présent document.
Ces provisions sont principalement constituées pour la couverture d'avantagespostérieurs à l'emploi, accordésparlaplupartdes sociétésdu Groupe, soitenaccordavec les règlesetpratiques locales, soitàlasuitede pratiques établies qui génèrent des obligations implicites.
En2016, lesrégimesd'avantagespostérieursàl'emploi lesplusimportants se trouvent au Royaume-Uni, en France, aux États-Unis, en Allemagne et enBelgique.Cescinqpaysreprésentent94 %desengagements totauxau titre des régimes à prestations définies.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Royaume-Uni | 30% | 30% |
| France | 20% | 19% |
| États-Unis | 27% | 27% |
| Allemagne | 10% | 12% |
| Belgique | 7% | 6% |
| Autres pays | 6% | 6% |
Solvay contribue à quelques régimes à prestations définies au Royaume Uni, le régime le plus important étant le Fonds de Pension Rhodia. Il s'agit d'un régime de retraite basé surle dernier salaire avec le droit au cumul d'un pourcentage du salaire par année de service. Il a été fermé aux nouveaux arrivants en 2003 et remplacé par un régime à cotisations définies.
Globalement, environ 8 % du passif est imputable aux membres du personnel actuels, 26 % aux anciens membres du personnel et 66 % aux retraités actuels.
Le Fonds fonctionne conformément à la législation britannique dans un cadre réglementaire élargi. L'autorité de tutelle des régimes de retraite applique une approche fondée sur les risques ainsi qu'un code de pratique qui fournit des conseils aux mandataires et aux employeurs des régimes à prestations définies sur la façon de respecter les exigences de financement des régimes. En vertu de la législation britannique, le Fonds est soumis à une obligation de financement spécifique qui exige que les régimes de retraite soient capitalisés prudemment.
Le Fonds de Pension britannique de Rhodia est régi par un Conseil de mandataires qui gère le Fonds de manière prudente et équitable. Les mandataires déterminent les passifs utilisés pour répondre aux objectifs de financement obligatoire sur la base d'hypothèses économiques et actuarielles prudentes. Toute insuffisance ou tout déficit, déduction faite de ces passifs du patrimoine du Fonds, doit être réduit par le biais de cotisations supplémentaires dans un délai correspondant à la capacité de l'employeur à payer et à la solidité des engagements ou des titres de sécurité proposés.
Le Fonds de Pension de Rhodia est soumis à un cycle d'évaluation triennal à des fins de financement. Cette évaluation est effectuée par l'actuaire du régime conformément à la réglementation britannique et elle fait l'objet d'une discussion entre les mandataires et l'employeur finançant le régime afin de convenir des hypothèses d'évaluation et d'un plan de financement. La dernière évaluation a été réalisée le 1 er janvier 2015 et elle a défini un taux de cotisation fixe de la rémunération ouvrant droit à pension pour les membres actifs plus un plan de recouvrement des déficits qui vise à financer le régime grâce à des provisions techniques sur une certaine période. Les futures contributions ont été maintenues au même niveau que celles convenues à l'évaluation précédente qui stipulait de prolonger le plan de recouvrement encore pendant une année.
Solvay contribue à différents régimes à prestations définies en France : le régime obligatoire des retraites, mais aussi deux régimes complémentaires fermés et un ouvert.
Le régime principal est destiné à tous les anciens collaborateurs de Rhodia, actuels ou retraités, ayant cotisé au régime avant qu'il ne soit fermé dans les années 1970. Il offre une garantie complète par rapport au salaire de fin de carrière et n'est pas capitalisé. Globalement, environ 95 % du passif est imputable aux retraités actuels.
Solvay ne s'attend pas à un impact sur sa trésorerie suite à des changements de la législation concernant les exigences de financement minimum en France.
À la clôture de l'exercice 2016, Solvay contribuait à six différents régimes à prestations définies aux États-Unis (trois qualifiés et trois non qualifiés). Un régime qualifié est un régime de retraite financé par l'employeur qui qualifie pour un traitement fiscal spécial en vertu de la Section 401(a) du Code des impôts US (Internal Revenue Code). En ce moment, tous les régimes à prestations définies sont fermés aux nouveaux arrivants. Les collaborateurs nouvellement embauchés sont éligibles pour participer à un régime à cotisations définies. Il convient de noter que les trois régimes qualifiés à prestations définies sont capitalisés tandis que les trois régimes non qualifiés à prestations définies ne le sont pas. Les régimes qualifiés représentaient la grande majorité des obligations au titre de la retraite au 31 décembre 2016.
Les régimes de Solvay sont conformes aux législations locales concernant les états financiers audités, le dépôt auprès d'agences gouvernementales et les primes d'assurance de Pension Benefit Guaranty Corporation, le cas échéant. Ces régimes sont revus et suivis au niveau local par des Comités fiduciaires en ce qui concerne les investissements et les questions administratives.
En ce qui concerne les régimes américains qualifiés, les cotisations de Solvay tiennent compte des exigences de financement minimum (déductibles des impôts) ainsi que du plafond des contributions déductibles, tous deux réglementés par les autorités fiscales.
Certains participants éligibles peuvent également choisir de recevoir leurretraite sous forme d'un versement unique au lieu de paiements mensuels.
Au cours de 2016, Solvay a pris des mesures pour réduire le passif de ses régimes de retraite qualifiés En décembre 2016, Solvay a proposé un règlement en un versement unique aux participants de ces régimes, sur base volontaire, et il a également conclu un contrat avec un assureur en vue d'acheter un contrat de rente collectif afin de régler une part substantielle des obligations du régime envers les retraités actuels.
Globalement, environ 31 % du passif est imputable aux membres du personnel actuels, 10 % aux anciens membres du personnel qui n'ont pas encore commencé à recevoir des versements, et 59 % aux retraités actuels.
Dans le cadre de la proposition de paiement en un versement unique, environ 900 participants qui avaient des prestations acquises différées ont choisi la formule de versement unique pour solde de tout compte. Par conséquent, 42 millions de dollars américains ont été distribués des régimes de retraite en décembre 2016.
De plus, comme noté plus haut, Solvay a acheté un contrat de rente collectif au titre duquel un assureur paiera et administrera les futurs paiements de prestations à environ 3 100 retraités. Cette transaction a été finalisée en décembre 2016 avec le transfert de112 millions de dollars américains en actifs à l'assureur sélectionné.
En 2016, aux Etats-Unis, Solvay a contribué à trois régimes de retraite interentreprises selon des conventions collectives qui couvrent certains de ses collaborateurs syndiqués. Solvay s'est retiré du National Integrated General Pension Plan à compter du 1 er juin 2016, à la suite de conventions collectives. À la suite de l'acquisition de Cytec, Solvay contribue à l'heure actuelle au fonds de pension Western Conference of Teamsters au nom des collaborateurs syndiqués d'Orange, Californie. Chacun des régimes interentreprises est un régime à prestations définies. Aucun de ces régimes interentreprises ne fournit une allocation de ses actifs, passifs ou coûts aux employeurs qui cotisent à ces régimes. Aucun de ces régimes interentreprises ne fournit d'informations suffisantes pour permettre à Solvay, ou à d'autres employeurs qui cotisent à ces régimes, de considérer le régime interentreprises comme un régime à prestations définies. Par conséquent, la Société participe à chaque régime interentreprises en considérant qu'il s'agit d'un régime à cotisations définies. Pour les régimes interentreprises, Solvay a payé moins de 1 million d'euros au titre des contributions annuelles au cours des années 2015 et 2016.
Solvay contribue à cinq régimes à prestations définies différents en Allemagne ; deux d'entre eux sont fermés aux nouveaux arrivants et trois sont ouverts. Comme cela est souvent le cas en Allemagne, tous ces plans sont non capitalisés. Selon ces régimes, les membres du personnel peuvent prétendre à des pensions annuelles basées sur leurs années de service et leur dernier salaire.
Globalement, environ 64 % du passif est imputable aux retraités actuels.
Solvay cotise à deux régimes à prestations définies en Belgique. Il s'agit de régimes de retraite capitalisés, fermés depuis la fin de 2006 pour celui destiné aux cadres et aux employés, et depuis 2004 pour celui destiné aux ouvriers. Les prestations pour services passés associées à ces régimes sont adaptées chaque année en fonction de l'augmentation de salaire annuelle et de l'inflation (« gestion dynamique »). Comme c'est l'usage en Belgique, en raison d'une imposition forfaitaire favorable pour les retraites, la plupart des prestations font l'objet d'un versement unique.
De plus, Solvay contribue à deux régimes à cotisations définies ouverts. Il s'agit de régimes de retraite capitalisés ouverts depuis début 2007 pour celui destiné aux cadres, et depuis début 2005 pour celui destiné aux ouvriers et aux employés. Les participants peuvent choisir d'investir leurs contributions parmi quatre types de fonds d'investissement (de l'investissement « prudent » au « dynamique »). Toutefois, quel que soit leur choix, la législation belge prévoit que l'employeur doit garantir un rendement sur la contribution de l'employeur et sur la contribution personnelle, ce qui crée un passif potentiel pour la Société. Au 1 er janvier 2016, le rendement est fixé sur une base annuelle avec un minimum de 1,75 % et un maximum de 3,75 %. Pour 2016 et 2017, le rendement a été fixé à 1,75 % pour les deux types de contributions. Au titre de ces régimes, Solvay détenait des actifs de 110 millions d'euros au 31 décembre 2016, et la Société a versé 9 millions d'euros de contributions en 2016. À la fin de 2016, le passif net comptabilisé dans l'état consolidé de la situation financière sur ces régimes n'était pas significatif.
Les régimes de Solvay sont administrés par le biais de deux Fonds de Pension Solvay qui opèrent conformément aux législations locales en matière de financement minimum, de principes d'investissement, d'états financiers audités, de dépôts auprès d'organismes gouvernementaux et de principes de gouvernance. Les Fonds de Pension sont gérés par le biais d'une Assemblée Générale et d'un Conseil d'Administration qui délègue les activités quotidiennes à un Comité opérationnel.
La majorité des obligations sont associées à des régimes de retraite. Dans certains pays (principalement aux États-Unis), il existe également des régimes médicaux postérieurs à l'emploi, qui représentent 6 % du total des obligations au titre des régimes à prestations définies.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Montant net comptabilisé au début de la période | 2 955 | 3 014 |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultats - Régimes à prestations définies | 135 | 96 |
| Contributions réelles de l'employeur / avantages payés directement | –181 | –168 |
| Acquisitions et cessions | 0 | 189 |
| Réévaluations avant l'impact de la limite du plafond des actifs | 290 | –291 |
| Variation de l'effet de la limite du plafond de l'actif | –16 | 12 |
| Reclassements | 1 | 30 |
| Ecarts de conversion | –54 | 61 |
| Transferts des/aux (passifs associés à des) actifs détenus en vue de la vente | –195 | 12 |
| Montant net comptabilisé en fin de période | 2 936 | 2 955 |
La diminution du passif net de 19 millions d'euros entre 2015 et 2016 est principalement attribuable à l'effet net des éléments suivants :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Coûts des services rendus | 39 | 18 |
| Coûts des services rendus au cours de la période | 49 | 51 |
| Coûts des services passés (y compris les réductions de régime) | –10 | –32 |
| Intérêts nets | 80 | 66 |
| Coût financier | 194 | 149 |
| Produit financier | –114 | –83 |
| Frais administratifs payés | 16 | 11 |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultats - Régimes à prestations définies | 135 | 96 |
| Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global | 275 | –279 |
Les frais de service et les charges administratives de ces régimes à prestations définies sont comptabilisés en coût des ventes, en frais commerciaux et administratifs, en frais de recherche et développement, en gains et pertes d'exploitation et en résultat d'assainissements historiques. Les intérêts nets sont comptabilisés en charges financières.
En 2016, les coûts des services rendus au cours de la période du Groupe se sont élevés à 49 millions d'euros, dont 32 millions d'euros se rapportaient à des régimes capitalisés et 17 millions d'euros à des régimes non capitalisés. L'intégration de Cytec n'a pas généré d'augmentation des coûts des services rendus du fait que la majorité de ses régimes de retraite américains sont fermés. Inversement, les frais administratifs et les intérêts ont encore augmenté en 2016 suite à l'intégration de Cytec. Les coûts des services passés comprennent des impacts favorables reflétant la modification du plan médical au Brésil (9 millions d'euros).
En 2015, les coûts des services rendus au cours de la période du Groupe se sont élevés à 51 millions d'euros, dont 33 millions d'euros se rapportaient à des régimes capitalisés et 18 millions d'euros à des régimes non capitalisés. Les coûts des services passés comprennent des impacts favorables reflétant l'évolution du régime d'assurance postérieur à l'emploi Medicare aux États-Unis (30 millions d'euros).
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Obligations à prestations définies - régimes capitalisés | 3 650 | 3 648 |
| Juste valeur des actifs du régime en fin de période | –2 811 | –2 940 |
| Déficit des régimes capitalisés | 839 | 708 |
| Obligations à prestations définies - régimes non capitalisés | 2 089 | 2 223 |
| Deficit / Surplus (-) | 2 928 | 2 931 |
| Montants non comptabilisés comme actifs suite au plafonnement des actifs (comptabilisés en autres éléments du | ||
| résultat global) | 8 | 24 |
| Obligation nette (actif net) | 2 936 | 2 955 |
| Obligation comptabilisée | 2 949 | 2 964 |
| Actif comptabilisé | –13 | –9 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Obligations à prestations définies en début de période | 5 871 | 5 103 |
| Coûts des services rendus au cours de la période | 49 | 51 |
| Coût financier | 194 | 149 |
| Contributions de l'employé | 4 | 4 |
| Coûts des services passés (y compris les réductions de régime) | –9 | –32 |
| Liquidations de plans | –139 | 1 |
| Acquisitions et cessions (-) | 0 | 986 |
| Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global | 456 | –324 |
| Gains et pertes actuariels liés aux changements d'hypothèses démographiques | –22 | –77 |
| Gains et pertes actuariels liés aux changements d'hypothèses économiques | 460 | –242 |
| Gains et pertes actuariels liés à l'expérience | 18 | –5 |
| Avantages payés | –318 | –270 |
| Écarts de conversion | –175 | 158 |
| Reclassements et autres mouvements | 0 | 38 |
| Transferts des/aux (passifs associés à des) actifs détenus en vue de la vente | –195 | 9 |
| Obligations à prestations définies en fin de période | 5 739 | 5 871 |
| Obligations à prestations définies - régimes capitalisés | 3 650 | 3 648 |
| Obligations à prestations définies - régimes non capitalisés | 2 089 | 2 223 |
En 2016, la classification en actifs détenus en vue de la vente des activités d'Acetow s'est traduite par une baisse des obligations à prestations définies de 190 millions d'euros.
En 2015, la principale variation des obligations de Solvay au titre des prestations définies était associée à l'acquisition des activités de Cytec qui s'est traduite par une augmentation de 992 millions d'euros.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs du plan en début de période | 2 940 | 2 102 |
| Produit financier | 114 | 83 |
| Réévaluations comptabilisées en autres éléments du résultat global | 166 | –33 |
| Rendement sur régimes d'actifs (hors montant inclus en produit financier) | 166 | –33 |
| Contributions de l'employeur | 181 | 168 |
| Contributions de l'employé | 4 | 4 |
| Acquisitions / cessions (-) | 0 | 797 |
| Frais administratifs payés | –16 | –11 |
| Liquidations de plans | –138 | 1 |
| Avantages payés | –318 | –270 |
| Écarts de conversion | –121 | 97 |
| Reclassements et autres mouvements | –1 | 7 |
| Transferts des/aux (passifs associés à des) actifs détenus en vue de la vente | 0 | –4 |
| Juste valeur des actifs du plan en fin de période | 2 811 | 2 940 |
| Rendement réel des actifs du plan | 280 | 50 |
En 2016, le rendement total des actifs du régime s'élève à 280 millions d'euros.
En 2015, la principale variation des actifs du régime de Solvay était associée à l'acquisition des activités de Cytec qui s'est traduite par une augmentation de 785 millions d'euros.
En 2016, le montant des cotisations en espèces du Groupe s'est élevé à 181 millions d'euros, dont 79 millions d'euros de cotisations aux fonds et 102 millions d'euros de paiements de prestations directes.
En 2015, le montant des cotisations en espèces du Groupe s'est élevé à 168 millions d'euros, dont 63 millions d'euros de cotisations aux fonds et 105 millions d'euros de paiements de prestations directes.
En l'absence d'un changement majeur de la réglementation (voir la section « Risque réglementaire » ci-dessus), les cotisations en espèces du Groupe en 2017 devraient atteindre environ 209 millions d'euros. Cette augmentation est due aux contributions supplémentaires aux États-Unis.
| 2016 | 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Coté | Non coté | Coté | Non coté | |
| Actions | 38% | 0% | 51% | 0% |
| Obligations | ||||
| De qualité de crédit supérieure (Investment Grade) |
57% | 0% | 44% | 0% |
| De qualité de crédit inférieure (Non Investment Grade) |
1% | 0% | 1% | 0% |
| Immobilier | 1% | 0% | 1% | 0% |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 3% | 0% | 3% | 0% |
| Dérivés | ||||
| Dettes structurées (LDI) | 0% | 0% | 0% | 0% |
| Autres dérivés | 0% | 0% | 0% | 0% |
| Autres | 0% | 0% | 0% | 0% |
| Total | 100% | 0% | 100% | 0% |
Concernant les actifs investis, il faut souligner que ces actifs ne comprennent pas de participation directe dans les actions du groupe Solvay ni dans des biens immobiliers ou d'autres actifs occupés ou utilisés par Solvay. Ceci n'exclut pas la présence d'actions Solvay dans des investissements de type « fonds commun de placement ».
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Effet de la limite du plafond de l'actif au début de l'année | 24 | 12 |
| Variation de l'effet de la limite du plafond de l'actif | –16 | 12 |
| Effet de la limite du plafond de l'actif à la fin de l'année | 8 | 24 |
Les variations du plafonnement des actifs comptabilisées en autres éléments du résultat global s'élèvent à -16 millions d'euros, contre 12 millions d'euros en 2015. Ces impacts concernent les régimes du Brésil, du Portugal et de la Suisse.
Ces hypothèses ne sont pas liées à un segment spécifique.
| Eurozone | Royaume-Uni | États-Unis | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En % | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Taux d'actualisation | 1,50 | 2,25 | 2,75 | 3,75 | 4,00 | 4,25 |
| Taux attendus pour de futures augmenta tions de salaires |
1,75 – 4,00 | 1,75 – 4,00 | 2,40 – 3,50 | 2,15 – 3,25 | 3,00 – 3,75 | 3,00 – 3,75 |
| Taux d'inflation | 1,50 – 2,00 | 1,75 | 3,50 | 3,25 | 2,25 | 2,25 |
| Taux attendus d'accroissement des retraites |
0,00 – 1,75 | 0,00 – 1,75 | 3,50 | 3,25 | NA | NA |
| Taux attendus d'accroissement des dépenses médicales |
1,75 | 1,75 | 5,40 | 5,50 | 4,50 – 7,00 | 4,50 – 7,50 |
Ces hypothèses ne sont pas liées à un secteur spécifique.
| Eurozone | Royaume-Uni | États-Unis | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En % | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Taux d'actualisation | 2,25 | 1,75 | 3,75 | 3,50 | 4,25 | 4,00 |
| Taux attendus pour de futures augmenta tions de salaires |
1,75 – 4,00 | 1,75 – 4,00 | 2,15 – 3,25 | 1,90 – 3,00 | 3,00 – 3,75 | 3,00 – 3,75 |
| Taux d'inflation | 1,75 | 1,75 | 3,25 | 3,00 | 2,25 | 2,25 |
| Taux attendus d'accroissement des retraites |
0,00 – 1,75 | 0,00 – 1,75 | 3,25 | 3,00 | NA | NA |
| Taux attendus d'accroissement des dépenses médicales |
1,75 | 1,75 | 5,40 | 5,50 | 4,50 – 7,00 | 4,50 – 7,50 |
Les hypothèses actuarielles concernant la mortalité future sont fondées sur les tables de mortalité nationales récentes. Ces hypothèses se traduisent au 31 décembre 2016 par une espérance de vie résiduelle moyenne en années pour une personne prenant sa retraite à 65 ans :
| En années | Royaume-Uni | États-Unis | Belgique | France | Allemagne |
|---|---|---|---|---|---|
| Pensionné au terme de l'exercice | |||||
| Homme | 21 | 20 | 18 | 24 | 20 |
| Femme | 24 | 22 | 21 | 28 | 24 |
| Pensionné 20 ans après la fin de l'exercice | |||||
| Homme | 23 | 21 | 18 | 27 | 22 |
| Femme | 25 | 23 | 21 | 31 | 26 |
Dans certains pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis, les hypothèses de mortalité reflètent les données effectives actuelles du régime et/ ou les prévisions de Solvay en termes d'évolution de la mortalité.
Les hypothèses actuarielles utilisées afin de déterminer l'obligation au titre des prestations définies au 31 décembre sont fondées sur la durée des engagements en matière d'avantages du personnel :
| Zone euro | Royaume-Uni | États-Unis | |
|---|---|---|---|
| Durée (en années) | 12,3 | 16,1 | 10,6 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'actualisation sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25% |
Diminution de 0,25% |
|---|---|---|
| Zone euro | –72 | 75 |
| Royaume-Uni | –67 | 70 |
| États-Unis | –38 | 39 |
| Autres pays | –6 | 6 |
| Total | –183 | 190 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'inflation sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25% |
Diminution de 0,25% |
|---|---|---|
| Zone euro | 66 | –64 |
| Royaume-Uni | 53 | –51 |
| États-Unis | 0 | 0 |
| Autres pays | 4 | –4 |
| Total | 123 | –119 |
La sensibilité à un changement de pourcentage dans les taux d'augmentation des salaires sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 0,25% |
Diminution de 0,25% |
|---|---|---|
| Zone euro | 18 | –17 |
| Royaume-Uni | 3 | –3 |
| États-Unis | 1 | –1 |
| Autres pays | 1 | –1 |
| Total | 23 | –22 |
La sensibilité à un changement d'une année dans les tables de mortalité sur les obligations au titre des prestations définies est la suivante :
| En millions d'euros | Augmentation de 1 an |
Diminution de 1 an |
|---|---|---|
| Zone euro | –74 | 76 |
| Royaume-Uni | –54 | 54 |
| États-Unis | –30 | 31 |
| Autres pays | –7 | 7 |
| Total | –165 | 168 |
Les provisions sont comptabilisées (a) si le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, (b) s'il est probable que le Groupe sera tenu d'éteindre l'obligation et (c) si le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Le montant comptabilisé en provision est la meilleure estimation de la contrepartie nécessaire à l'extinction de l'obligation actuelle à la fin de la période de présentation de l'information financière, en tenant compte des risques et incertitudes relatifs à l'obligation. Si l'effet de la valeur temps de l'argent est significatif, le montant correspond à la valeur actualisée des dépenses nécessaires pour éteindre l'obligation. Les effets des modifications des taux d'actualisation sont généralement comptabilisés dans le résultat financier.
S'il est prévu qu'une partie ou que la totalité des avantages économiques nécessaires à l'extinction d'une provision sera recouvrée d'un tiers, un montant à recevoir est comptabilisé comme un actif si on a la quasi-certitude que le remboursement sera reçu si le Groupe éteint l'obligation.
Un contrat déficitaire est un contrat pour lequel les coûts inévitables pour satisfaire aux obligations contractuelles sont supérieurs aux avantages économiques attendus du contrat. Les obligations actuelles résultant de contrats déficitaires sont comptabilisées et évaluées en tant que provisions.
Une provision pour restructuration est comptabilisée lorsque le Groupe a mis au point un plan formalisé et détaillé de restructuration et a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée qu'il mettra en œuvre la restructuration, soit en commençant à exécuter le plan, soit en leur annonçant ses principales caractéristiques. L'évaluation d'une provision pour restructuration doit uniquement tenir compte des dépenses directement liées à la restructuration, c'est-à-dire les dépenses qui sont à la fois nécessairement entraînées par la restructuration et non liées aux activités poursuivies par l'entité.
Solvay analyse deux fois par an tous ses risques environnementaux et les provisions correspondantes. Solvay évalue ces provisions au mieux de sa connaissance des lois et réglementations applicables, de la nature et de l'étendue des pollutions, des techniques de dépollution et des autres informations disponibles.
Ces provisions s'élèvent à 99 millions d'euros contre 97 millions d'euros fin 2015.
Les principales provisions à fin 2016 concernent :
Ces provisions s'élèvent à 737 millions d'euros à fin 2016 contre 723 millions d'euros à fin 2015 et concernent :
Les montants estimés sont actualisés surla base de la date probable de règlement et sont ajustés périodiquement pour refléter le passage du temps.
Les provisions pour litiges se rapportent aux risques fiscaux et juridiques. Elles s'élèvent à 167 millions d'euros à fin 2016, contre 214 millions d'euros à fin 2015. La baisse s'explique principalement par la reprise (a) d'une provision fiscale de 25 millions d'euros et (b) d'une provision juridique pour Pharma de 20 millions d'euros.
Le solde à fin 2016 concerne les risques fiscaux (81 millions d'euros) et les actions en justice (76 millions d'euros).
Les autres provisions concernent la fermeture ou la cession d'activités et s'élèvent à 148 millions d'euros contre 106 millions d'euros à fin 2015.
Instruments financiers et gestion des risques financiers
Les actifs financiers incluent les valeurs mobilières disponibles à la vente, les prêts et créances, et les instruments financiers dérivés. Tous les actifs financiers sont comptabilisés et décomptabilisés à la date de transaction si l'achat ou la vente d'un actif financier a été effectué en vertu d'un contrat dont les modalités imposent la livraison de cet actif financier dans le délai fixé par le marché concerné, et ils sont initialement évalués à la juste valeur, augmentée des coûts de transaction, sauf pourles actifs financiers évalués à leur juste valeur par le biais du résultat net , lesquels sont initialement évalués à la juste valeur.
Un actif financier est qualifié de courant lorsque l'échéance des flux de trésorerie attendus de l'instrument est inférieure à un an.
À la date de comptabilisation initiale, Solvay détermine la classification de l'actif financier dans l'une des quatre catégories prévues par la norme IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. Cette classification détermine la méthode d'évaluation de l'actif financier aux dates de clôture ultérieures : au coût amorti ou à la juste valeur.
Le coût amorti d'un actif financier est le montant auquel est évalué cet actif financier lors de sa comptabilisation initiale, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l'amortissement cumulé, calculé par la méthode du taux d'intérêt effectif, de toute différence entre ce montant initial et le montant à l'échéance, et diminué de toute réduction pour dépréciation ou irrécouvrabilité. La méthode du taux d'intérêt effectif est une méthode de calcul du coût amorti d'un instrument de dette et d'affectation des produits financiers au cours de la période concernée. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les encaissements de trésorerie futurs estimés (y compris l'intégralité des commissions sur les points payés ou reçus qui font partie intégrante du taux d'intérêt effectif, des coûts de transaction et des autres surcotes ou décotes) sur la durée de vie prévue de l'instrument de dette ou, selon les cas, sur une période plus courte, à la valeur comptable nette lors de la comptabilisation initiale.
Pour les instruments de dette autres que les actifs financiers désignés comme étant évalués à la juste valeur par le biais du résultat net, des produits sont comptabilisés selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Pour les instruments cotés sur un marché actif, la juste valeur correspond à un prix de marché (niveau 1). Pour les instruments qui ne sont pas cotés sur un marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques d'évaluation incluant la référence à des transactions récentes effectuées à des conditions normales de concurrence ou à des transactions sur des instruments similaires en substance (niveau 2), ou l'analyse des flux de trésorerie actualisés intégrant, le plus possible, des hypothèses cohérentes avec les données observables sur les marchés (niveau 3). Cependant, si la juste valeur d'un instrument de capitaux propres pour lequel il n'y a pas de prix cotés sur un marché actif ne peut pas être estimée de façon fiable, celui-ci est comptabilisé au coût.
Les actifs financiers sont comptabilisés à la juste valeur et tout gain ou toute perte qui en résulte est comptabilisé en résultat s'ils sont détenus à des fins de transactions. Un actif financier est classé dans cette catégorie s'il est acquis principalement à des fins de vente à court terme. Les dérivés sont également comptabilisés comme des instruments détenus à des fins de transactions. Dans ce cas, les gains et pertes en résultant sont comptabilisés en résultats, sauf s'il s'agit d'instruments de couverture désignés comme tels et efficaces dans une couverture de flux de trésorerie.
Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent les participations dans des sociétés qui n'ont pas été acquises principalement afin d'être vendues à court terme et qui ne sont pas des filiales, des entreprises communes, des coentreprises ou des entreprises associées. Les actifs de cette catégorie sont évalués à la juste valeur et tout gain ou perte qui en résulte est comptabilisé dans les autres éléments du résultat global. En cas de preuve objective de perte de valeur de l'actif, la perte cumulée comptabilisée en autres éléments du résultat global est reclassée des capitaux propres au compte de résultats.
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés avec des paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché actif. Les prêts et créances du Groupe comprennent la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les créances commerciales, et autres créances non courantes, exception faite des excédents de fonds de pension. Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, qui ont une échéance de trois mois (ou moins) à compter de la date d'acquisition et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur. Les prêts et créances sont valués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif, diminué de toute perte de valeur.
La perte de valeur d'un actif financier évalué au coût amorti est égale à la différence entre sa valeur comptable et les flux de trésorerie futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif initial. La dépréciation d'un actif financier disponible à la vente est calculée par référence à sa juste valeur actuelle.
Un test de dépréciation est réalisé, sur une base individuelle, pour chaque actif financier significatif. Les autres actifs sont testés par groupes présentant des caractéristiques de risques de crédit similaires.
Les pertes de valeur sont comptabilisées au compte de résultats consolidé.
La perte de valeur est reprise, si la reprise peut être objectivement liée à un événement survenant après la comptabilisation de la perte de valeur. Pour les actifs financiers évalués au coût amorti, la reprise est comptabilisée en résultat. Après la comptabilisation de la reprise, la valeur comptable de l'actif financier mesurée au coût amorti ne doit pas excéder le montant du coût amorti qui aurait été obtenu, si la perte de valeur n'avait pas été comptabilisée. Les pertes de valeur d'un instrument de capitaux propres classé comme disponible à la vente ne sont pas reprises en résultat. Les reprises de pertes de valeur des instruments de dette classés comme disponibles à la vente sont comptabilisées en résultat dans la mesure où la perte de valeur a été précédemment comptabilisée en résultat. Les pertes de valeurrelatives aux actifs comptabilisés au coût ne sont pas reprises.
Les passifs financiers sont classés comme passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net ou comme passifs financiers évalués au coût amorti.
Les passifs financiers sont comptabilisés à la juste valeur et tout profit ou toute perte qui en résulte est comptabilisé en résultat s'ils sont détenus à des fins de transactions. Un passif financier est classé dans cette catégorie s'il est acquis principalement à des fins de vente à court terme. Les dérivés sont également comptabilisés comme des instruments détenus à des fins de transactions. Dans ce cas, les gains et pertes en résultant sont comptabilisés en résultat, sauf s'il s'agit d'instruments de couverture désignés comme tels et efficaces dans une couverture des flux de trésorerie.
Les passifs financiers évalués au coût amorti, y compris les emprunts, sont initialement évalués à la juste valeur, déduction faite des coûts de transaction. Ces passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti au moyen de la méthode du taux d'intérêt effectif, la charge d'intérêt étant comptabilisée sur la base d'un rendement effectif.
La méthode du taux d'intérêt effectif est une méthode de calcul du coût amorti d'un passif financier et d'affectation de la charge financière au cours de la période concernée. Le taux d'intérêt effectif estle taux qui actualise exactement les décaissements de trésorerie futurs estimés sur la durée de vie prévue du passif financier ou, si cela est approprié, sur une période plus courte, à la valeur comptable nette lors de la comptabilisation initiale.
Les passifs financiers du Groupe évalués au coût amorti incluent les dettes financières à long terme, les autres passifs courants et non courants, les dettes financières à court terme, les dettes commerciales et les dividendes à payer.
Les instruments financiers dérivés sont des instruments financiers présentant les trois caractéristiques suivantes :
Le Groupe conclut divers instruments financiers dérivés (contrats à terme de gré à gré, futures, options et swaps) pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt, au risque de change et au risque de matières premières (principalement les risques de volatilité des prix de l'énergie et des droits d'émissions de CO2).
Les dérivés sont initialement comptabilisés à la juste valeur à la date à laquelle le contrat dérivé est conclu et ultérieurement évalués à leur juste valeur au terme de la période de présentation de l'information financière. Le résultat obtenu est comptabilisé en gain ou en perte, sauf si l'instrument dérivé est désigné comme instrument de couverture efficace. Le Groupe désigne certains instruments dérivés comme instruments de couverture de l'exposition aux variations des flux de trésorerie qui sont attribuables à un actif ou passif comptabilisé ou à une transaction prévue hautement probable (couvertures des flux de trésorerie).
Un dérivé avec une juste valeur positive est comptabilisé comme un actif financier, tandis qu'un dérivé avec une juste valeur négative est comptabilisé comme un passif financier. Les instruments dérivés (ou des portions de ceux-ci) sont présentés comme des actifs non courants ou des passifs non courants si la maturité résiduelle des règlements sous-jacents est supérieure à douze mois après la date de clôture. Les autres instruments dérivés (ou portions de ceux-ci) sont présentés comme actifs courants ou comme passifs courants.
Le Groupe désigne certains instruments dérivés et instruments dérivés incorporés liés au risque de change, au risque de taux d'intérêt, au risque des prix d'énergie et des droits d'émission de CO2 comme instruments de couverture dans une relation de couverture de flux de trésorerie.
Au moment de la création de la relation de couverture, l'entité prépare une documentation décrivant la relation entre l'instrument de couverture et l'élément couvert ainsi que ses objectifs en matière de gestion des risques et sa stratégie pour effectuer la transaction de couverture. Par ailleurs, à la création de la couverture et régulièrement par la suite, le Groupe documente si l'instrument de couverture utilisé dans la relation de couverture est hautement efficace pour compenser les variations des flux de trésorerie de l'élément couvert.
La partie efficace des variations de la juste valeur des instruments de couverture qui sont désignés comme couverture de flux de trésorerie est comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. Le gain ou la perte lié à la partie inefficace est comptabilisé immédiatement en résultat.
Les montants comptabilisés dans les autres éléments du résultat global sont reclassés en résultat dans les périodes au cours desquelles l'élément couvert est comptabilisé en résultat, dans la même ligne du compte de résultats consolidé que celui de l'élément couvert comptabilisé. Lorsque la transaction de couverture prévue résulte dans la reconnaissance d'un actif non financier ou d'un passif non financier, les gains et pertes précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat global sont transférés des autres éléments du résultat et inclus dans l'évaluation initiale du coût de l'actif ou du passif non financier.
La comptabilité de couverture cesse lorsque le Groupe annule la relation de couverture, ou lorsque l'instrument de couverture arrive à maturité, s'il est vendu, résilié ou exercé, ou encore s'il ne satisfait plus aux critères de comptabilité de couverture. Tout gain ou toute perte accumulé en autres éléments du résultat global à cette date demeure comptabilisé en autres éléments du résultat global et affectera le résultat comme décrit dans le paragraphe ci-dessus. Lorsqu'une transaction prévue n'est plus susceptible de se réaliser, le gain ou la perte qui avait été cumulé en autres éléments du résultat global est immédiatement comptabilisé en résultat comme un ajustement de reclassification. Sitout ou partie d'une perte reconnue en autres éléments du résultat global ne sera pas recouvré au cours d'une ou plusieurs périodes futures, le montant ne devant pas être recouvré est immédiatement reclassé en résultat.
Le tableau suivant présente les instruments financiers par catégorie, répartis entre actifs et passifs courants et non courants.
| 2016 | 2015 | ||
|---|---|---|---|
| Valeur | Valeur | ||
| En millions d'euros | Classification | comptable | comptable |
| Actifs non courants - Instruments financiers | 343 | 452 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | Disponibles à la vente | 44 | 34 |
| Prêts et autres actifs non courants (à l'exception des excédents de fonds de | |||
| pension | 299 | 418 | |
| Instrument financier dérive INOVYN | Détenus à des fins de transaction | 0 | 244 |
| Autres | Prêts et créances | 299 | 174 |
| Actifs courants - Instruments financiers | 2 878 | 3 846 | |
| Créances commerciales | Prêts et créances | 1 621 | 1 615 |
| Autres créances d'instruments financiers | 101 | 111 | |
| Autres valeurs mobilières de placement > 3 mois | Prêts et créances | 32 | 21 |
| Swaps de devises | Détenus à des fins de transaction | 12 | 49 |
| Autres créances financières courantes | Prêts et créances | 57 | 40 |
| Instruments financiers - Opérationnel | 188 | 90 | |
| Détenus à des fins de transaction | Détenus à des fins de transaction | 160 | 76 |
| Instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie |
Couverture de flux de trésorerie | 28 | 14 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | Prêts et créances | 969 | 2 030 |
| Total actif - Instruments financiers | 3 221 | 4 298 | |
| Passifs non courants - Instruments financiers | 4 301 | 5 911 | |
| Dettes financières | 4 087 | 5 628 | |
| Emprunts subordonnés et emprunts obligataires | Passifs financiers évalués au coût amorti | 3 837 | 5 337 |
| Autres dettes non courantes | Passifs financiers évalués au coût amorti | 200 | 240 |
| Dettes de location-financement évaluées au | |||
| Dettes de locations-financement à long terme | coût amorti | 50 | 51 |
| Autres passifs | Passifs financiers évalués au coût amorti | 214 | 282 |
| Passifs courants - Instruments financiers | 3 221 | 2 729 | |
| Dettes financières | 1 338 | 891 | |
| Dette financière à court terme (à l'exception des dettes de location-finan cement) |
Passifs financiers évalués au coût amorti | 1 277 | 885 |
| Swaps de devises | Détenus à des fins de transaction | 59 | 4 |
| Dette de location-financement à court terme | Passifs financiers évalués au coût amorti | 2 | 2 |
| Dettes commerciales | 1 547 | 1 559 | |
| Instruments financiers - Opérationnel | 195 | 135 | |
| Détenus à des fins de transaction | Détenus à des fins de transaction | 160 | 90 |
| Instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie |
Couverture de flux de trésorerie | 35 | 45 |
| Dividendes à payer | 139 | 144 | |
| Total passif - Instruments financiers | 7 522 | 8 640 |
Le tableau suivant donne un aperçu de la valeur comptable de tous les instruments financiers par classe et par catégorie tels que définis par IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation.
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| Valeur | ||
| En millions d'euros | comptable | Carrying amount |
| A juste valeur par le biais du résultat net | ||
| Détenus à des fins de transaction | 172 | 369 |
| Instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie | 28 | 14 |
| Prêts et créances (y compris la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les créances commerciales, les prêts et autres actifs court/long terme à l'exception des excédents de fonds de pension ) |
2 977 | 3 881 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 44 | 34 |
| Total actifs financiers | 3 221 | 4 298 |
| A juste valeur par le biais du résultat net | ||
| Détenus à des fins de transaction | –220 | –90 |
| Instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie | –35 | –45 |
| Passifs financiers évalués au coût amorti (y compris les dettes financières à long terme, les autres passifs long terme, | ||
| les dettes financières à court terme et les dettes commerciales) | –7 075 | –8 308 |
| Dividendes à payer | –139 | –144 |
| Dettes de location-financement évaluées au coût amorti | –52 | –53 |
| Total passifs financiers | –7 521 | –8 640 |
La catégorie « Détenus à des fins de transactions » comporte uniquement des instruments financiers dérivés utilisés à des fins de gestion des risques liés aux devises, aux taux d'intérêt et aux prix de l'énergie et des droits d'émission de CO2 et au cours de l'action Solvay, mais qui ne sont pas documentés en tant qu'instruments de couverture. En 2015, elle comprend également l'instrument financier dérivé d'Inovyn (voirles informations détaillées à la section F32.B). Les actifs financiers disponibles à la vente correspondent à l'activité de New Business Development (NBD) de Solvay : le Groupe a développé un portefeuille de Corporate Venturing comprenant des placements directs dans des sociétés en phase de lancement et des investissements dans des fonds de capital-risque. Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à la juste valeur selon les directives d'évaluation publiées par l'European Private Equity and Venture Capital Association.
Techniques d'évaluation et hypothèses utilisées afin de déterminer la juste valeur
Les prix cotés du marché sont disponibles pour les actifs et passifs financiers avec des modalités standard et négociés sur des marchés actifs. Les justes valeurs des instruments financiers dérivés correspondent à leurs prix cotés, s'ils sont disponibles. Lorsque les prix cotés ne sont pas disponibles, la juste valeur des instruments financiers est calculée sur la base de l'analyse de la valeur actualisée des flux de trésorerie en utilisant la courbe de rendement applicable dérivée des taux d'intérêt cotés dont les échéances correspondent à celles des contrats pour les dérivés hors options. Les options sont évaluées à la juste valeur sur la base de modèles d'évaluation des options en tenant compte de la valeur actuelle des gains prévus pondérés selon les probabilités, en utilisant des formules de référence du marché.
Le droit de Solvay à un paiement supplémentaire basé sur la performance à la suite de sa sortie d'Inovyn qualifiait d'instrument financier dérivé. Sa juste valeur s'établissait à 244 millions d'euros au 31 décembre 2015 et elle se basait principalement sur des données de niveau 3, à savoir des multiples REBITDA, comparant le prix de sortie prévu à la juste valeur de la participation de 50 % de Solvay dans Inovyn .
Les justes valeurs des autres actifs et passifs financiers (autres que ceux décrits ci-avant) sont déterminées conformément aux modèles d'évaluation généralement admis sur la base d'analyses de flux de trésorerie actualisés.
| 2016 | 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Valeur comptable | Juste valeur | Valeur comptable | Juste valeur | Niveau de juste valeur |
| Actifs non courants - Instruments financiers |
299 | 299 | 174 | 174 | |
| Prêts et autres actifs non courants (à l'exception des excédents de fonds de pension) |
299 | 299 | 174 | 174 | 2 |
| Passifs non courants - Instruments financiers |
–4 301 | –4 504 | –5 911 | –6 005 | |
| Emprunts subordonnés et emprunts obligataires |
–3 837 | –4 040 | –5 337 | –5 431 | 1 |
| Autres dettes non courantes | –200 | –200 | –240 | –240 | 2 |
| Autres passifs | –214 | –214 | –282 | –282 | 2 |
| Dettes de locations-finan cement à long terme |
–50 | –50 | –51 | –51 | 2 |
Les valeurs comptables des actifs et passifs financiers courants sont estimés à un montant raisonnablement proche de leurs justes valeurs, au vu de leurs courtes échéances.
Le tableau « Instruments financiers évalués à la juste valeur dans l'état consolidé de la situation financière » fournit une analyse des instruments financiers qui, après la comptabilisation initiale, sont évalués à leur juste valeur et regroupés en niveaux de 1 à 3 en fonction du degré de juste valeur observable. Les instruments financiers classifiés comme détenus à des fins de transaction et comme instruments de couverture dans les couvertures de flux de trésorerie sont principalement regroupés dans les niveaux 1 et 2. Ils sont évalués à la juste valeur sur la base d'une fixation de prix à terme et suivant des modèles de swaps utilisant des calculs de valeur actualisée. Les modèles incorporent plusieurs données y compris le cours spot de change et les taux d'intérêt des devises respectives, les écarts de base entre les devises respectives, les courbes des taux d'intérêt, et les courbes des taux à terme des matières premières sousjacentes. Les actifs financiers disponibles à la vente relèvent du niveau 3 et sont évalués suivant la méthode des flux de trésorerie actualisés.
Conformément aux règles internes du Groupe, la responsabilité de l'évaluation du niveau de juste valeur relève (a) du département Trésorerie pour les instruments financiers dérivés hors énergie et les passifs financiers, (b) de la Business Unit Energy Services pour les instruments financiers dérivés relatifs à l'énergie et (c) du département Finance pour les actifs financiers non dérivés.
| 2016 | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
| Détenus à des fins de transaction | 59 | 112 | 2 | 172 |
| Risque de change | 14 | 14 | ||
| Risque d'énergie | 51 | 94 | 2 | 147 |
| Risque CO2 | 8 | 1 | 9 | |
| Cours de l'action Solvay | 2 | 2 | ||
| Couvertures de flux de trésorerie | 1 | 26 | 28 | |
| Risque de change | 11 | 11 | ||
| Risque d'énergie | 9 | 9 | ||
| Risque CO2 | 1 | 1 | ||
| Cours de l'action Solvay | 6 | 6 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 44 | 44 | ||
| New Business Development | 44 | 44 | ||
| Total (actif) | 61 | 138 | 46 | 244 |
| Détenus à des fins de transaction | –49 | –169 | –1 | –220 |
| Risque de change | –61 | –61 | ||
| Risque d'énergie | –47 | –100 | –1 | –148 |
| Risque CO2 | –3 | –7 | 0 | –10 |
| Couvertures de flux de trésorerie | –4 | –31 | –35 | |
| Risque de change | –26 | –26 | ||
| Risque de taux d'intérêt | –1 | –1 | ||
| Risque d'énergie | –3 | –3 | ||
| Risque CO2 | –4 | –4 | ||
| Cours de l'action Solvay | –1 | –1 | ||
| Total (passif) | –54 | –200 | –1 | –255 |
| 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total |
| Détenus à des fins de transaction | 2 | 123 | 244 | 369 |
| Risque de change | 49 | 49 | ||
| Risque d'énergie | 55 | 55 | ||
| Risque CO2 | 2 | 19 | 0 | 22 |
| Instrument financier dérivé INOVYN | 244 | 244 | ||
| Couvertures de flux de trésorerie | 6 | 8 | 14 | |
| Risque de change | 8 | 8 | ||
| Risque d'énergie | 1 | 1 | ||
| Risque CO2 | 6 | 6 | ||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 34 | 34 | ||
| New Business Development | 34 | 34 | ||
| Total (actif) | 8 | 131 | 278 | 417 |
| Détenus à des fins de transaction | –90 | 0 | –90 | |
| Risque de change | –12 | –12 | ||
| Risque d'énergie | –46 | –46 | ||
| Risque CO2 | –28 | 0 | –28 | |
| Cours de l'action Solvay | –4 | –4 | ||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | –45 | –45 | |
| Risque de change | –23 | –23 | ||
| Risque de taux d'intérêt | –1 | –1 | ||
| Risque d'énergie | –16 | –16 | ||
| Cours de l'action Solvay | –5 | –5 | ||
| Total (passif) | 0 | –135 | 0 | –135 |
Rapprochement des justes valeurs de niveau 3 des actifs et passifs financiers
| 2016 | |||
|---|---|---|---|
| A la juste valeur par le biais du résultat net |
Disponibles à la vente | ||
| En millions d'euros | Dérivés | Actions | Total |
| Solde d'ouverture au 1er janvier | 244 | 34 | 277 |
| Pertes ou gains totaux | |||
| Comptabilisés au compte de résultats | 1 | 1 | |
| Comptabilisés en autres éléments du résultat global | 10 | 10 | |
| Acquisitions | 6 | 6 | |
| Cessions | –244 | –6 | –250 |
| Solde de clôture au 31 décembre | 1 | 44 | 45 |
| 2015 | |||
|---|---|---|---|
| A la juste valeur par le biais du résultat net |
Disponibles à la vente | ||
| En millions d'euros | Dérivés | Actions | Total |
| Solde d'ouverture au 1er janvier | –1 | 43 | 43 |
| Pertes ou gains totaux | |||
| Comptabilisés au compte de résultats | 0 | –9 | –9 |
| Comptabilisés en autres éléments du résultat global | 3 | 3 | |
| Acquisitions | 244 | 4 | 248 |
| Cessions | –8 | –8 | |
| Solde de clôture au 31 décembre | 244 | 34 | 277 |
<-- PDF CHUNK SEPARATOR -->
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Comptabilisé dans le compte de résultats | ||
| Reclassification depuis les autres éléments du résultat global des instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie |
||
| Risque de change | –27 | –112 |
| Risque d'énergie | –3 | –19 |
| Risque CO2 | –3 | –3 |
| Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction | ||
| Risque d'énergie | –6 | –2 |
| Risque CO2 | –6 | 4 |
| Comptabilisé dans la marge brute | –45 | –132 |
| Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction | ||
| Cours de l'action Solvay | 5 | –4 |
| Partie inefficace des gains et pertes sur instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie |
||
| Risque de change | 4 | 7 |
| Gains et pertes de change d'exploitation | 2 | –5 |
| Comptabilisé dans les autres gains et pertes d'exploitation | 12 | –2 |
| Variations de la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins de transaction | ||
| Cours de l'action Solvay | 0 | 5 |
| Partie inefficace des gains et pertes sur instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie |
||
| Risque de change | 0 | –33 |
| Comptabilisé dans les résultats de gestion et de réévaluation du portefeuille | 0 | –27 |
| Charge d'interêt nette | –175 | –99 |
| Autres gains et pertes sur endettement net (hors gains et pertes liés à l'hyperinflation et autres éléments non liés aux instruments financiers) |
||
| Risque de change | –2 | –1 |
| Intérêts des swaps de devises | –48 | –19 |
| Autres | 5 | 2 |
| Comptabilisé dans les charges sur endettement net | –220 | –117 |
| Produits/pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | 5 | –8 |
| Total comptabilisé dans le compte de résultats | –249 | –286 |
Les frais liés au risque de change comptabilisés dans la marge brute à hauteur de 27 millions d'euros résultent du recyclage des résultats d'instruments financiers dérivés désignés dans des relations de couverture de flux de trésorerie. Leur objectif était de compenser une partie de l'écart de change sur les ventes. Les principales devises couvertes par le Groupe sont le dollar américain, le yen japonais, le réal brésilien et le renminbi chinois.
En millions d'euros 2016 2015 Variation nette de la juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente 9 2 Total actifs financiers disponibles à la vente 9 2 Reclassification depuis les autres éléments du résultat global des instruments financiers dérivés désignés dans une relation de couverture de flux de trésorerie Risque de change 26 112 Risque d'énergie 3 19 Risque CO2 3 3 Risque de taux d'intérêt 0 0 Ajustement de la base Risque de change –77 Partie efficace des variations de juste valeur des couvertures de flux de trésorerie Risque de change –15 –15 Risque d'énergie 0 –19 Risque CO2 8 –3 Cours de l'action Solvay 10 –5 Total couvertures de flux de trésorerie 36 15 Total 45 17
Les produits et charges sur instruments financiers comptabilisés dans les autres éléments du résultat global sont les suivants :
Conventionnellement, (+) indique une augmentation et (-) une diminution des capitaux propres.
La reclassification des autres éléments du résultat global (risque de change) pour 26 millions d'euros est expliquée ci-dessus. En 2015, le montant de -77 millions d'euros correspondait à la portion désignée des instruments financiers dérivés (valeur intrinsèque) liée à l'acquisition de Cytec qui avait été reclassifiée en goodwill à la date de l'acquisition en tant qu'ajustement de base.
Voir « Politique en matière de capital social » dans la section « Déclaration de gouvernance d'entreprise » du présent rapport.
Le Groupe est exposé à des risques de marché liés aux fluctuations des taux de change, des taux d'intérêts et d'autres prix du marché (énergie, droits d'émission de CO2 et actions). Solvay a recours à des instruments financiers dérivés pour se couvrir contre des risques de change, de taux d'intérêt, de prix de l'énergie et de droits d'émission de CO2 clairement identifiés (instruments de couverture). Cependant, les critères requis pour appliquer la comptabilité de couverture ne sont pas remplis dans tous les cas.
En outre, le Groupe est également exposé au risque de liquidité et au risque de crédit.
Le Groupe ne conclut ni ne négocie des instruments financiers (y compris les instruments financiers dérivés) dans un but spéculatif.
La politique de couverture du risque de change du Groupe repose essentiellement sur les principes de financement de ses activités dans la monnaie locale, en couvrant systématiquement le risque de change transactionnel au moment de l'émission de factures (risques certains) ainsi qu'en suivant et en couvrant, le cas échéant, des positions sur les taux de change générées par les activités du Groupe, compte tenu des flux de trésorerie attendus. Voir le point 5 Financial risk dans la section Gestion des risques du présent rapport pour plus d'informations sur la gestion du risque de change.
Le Groupe entreprend des transactions libellées en monnaies étrangères. Par conséquent, il en résulte une exposition aux variations des taux de change. Les expositions aux taux de change sont gérées dans le cadre de paramètres approuvés en utilisant des contrats de change à terme ou d'autres dérivés tels que des options de change.
En 2015, le risque de change lié à l'acquisition de Cytec a été partiellement couvert.
Le risque de change du Groupe peut être divisé en deux catégories : le risque de conversion et le risque transactionnel.
Le risque de conversion représente le risque pesant sur les états financiers consolidés du Groupe associé aux participations dans des sociétés opérant dans une monnaie autre que l'euro (la monnaie de présentation du Groupe). Les principales autres monnaies sont le dollar américain, le renminbi chinois, le réal brésilien et le yen japonais.
Les variations des taux de change, plus particulièrement celui du dollar américain, peuvent affecter les résultats. Au cours de l'année 2016, le taux de change euro/dollar américain a varié de 1,0887 début janvier à 1,0538 fin décembre. Au cours de l'année 2015, le taux de change euro/dollar américain a varié de 1,2141 début janvier à 1,0887 fin décembre. Durant les années 2016 et 2015, le groupe Solvay n'a pas couvert le risque de change des établissements à l'étranger.
Il s'agit du risque de change lié à une transaction spécifique comme l'achat ou la vente par une société du Groupe dans une monnaie autre que sa monnaie fonctionnelle.
Dans la mesure du possible, le Groupe gère le risque transactionnel sur les créances et les emprunts de façon centralisée, et localement lorsque la centralisation n'est pas possible.
Le choix de la devise d'emprunt dépend essentiellement des opportunités offertes sur les différents marchés. Cela signifie que la monnaie choisie n'est pas nécessairement celle du pays dans lequel les fonds seront investis. Toutefois, le financement des entités opérationnelles se fait essentiellement dans la monnaie fonctionnelle de ces dernières, cette monnaie étant, le cas échéant, obtenue par des swaps de devises au départ de la devise dont dispose la société financière. Le coût de ces swaps de devises est inclus dans les charges sur emprunts. Ceci permet au Groupe de limiter le risque de change, tant pour la société financière que pour celle utilisant finalement les fonds.
Dans les pays émergents, il n'est pas toujours possible d'emprunter dans la monnaie locale soit parce que les fonds ne sont pas disponibles surles marchés financiers locaux, soit parce que les conditions financières sont trop onéreuses. Dans de tels cas, le Groupe doit emprunter dans une monnaie différente. Néanmoins, le Groupe envisage les occasions de refinancer en monnaies locales ses emprunts dans les pays émergents.
Le Groupe utilise des dérivés pour couvrir les risques de change identifiés. Ils sont documentés en tant qu'instruments de couverture à moins qu'ils ne couvrent un actif ou passif financier comptabilisé pour lequel aucune relation de couverture des flux de trésorerie n'est généralement documentée.
Fin 2016, concernant son exposition future, le Groupe a principalement couvert les ventes prévisionnelles pour un montant nominal de 680 millions de dollars américains (624 millions d'euros) et de 15 545 millions de yens japonais (132 millions d'euros), tout comme la cession de sa participation de 58,77 % dans sa filiale thaïlandaise Vinythai PCL de 297 millions francs suisses (276 millions d'euros). La plupart des couvertures de flux de trésorerie existantes à la fin de décembre 2016 seront dénouées au cours des 12 prochains mois, et exerceront un impact principalement sur le résultat au cours de cette période.
La gestion quotidienne des risques transactionnels est principalement réalisée par le biais de contrats spot ou à terme. À moins qu'ils ne soient documentés en tant qu'instruments de couverture (voir ci-dessus), les contrats à terme sont classifiés comme étant détenus à des fins de transactions.
Par rapport à 2015, la position de négociation (principalement due aux contraintes de financement) reste stable.
Le tableau suivant présente les contrats de change à terme existants à la fin de la période :
| Montant notionnel(1) | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Détenus à des fins de transaction | –1 179 | –1 174 | 14 | 49 | –61 | –12 |
| Couvertures de flux de trésorerie | –472 | –683 | 11 | 8 | –26 | –23 |
| Total | –1 651 | –1 857 | 25 | 57 | –88 | –34 |
(1) Position longue/(courte)
Les résultats et les fonds propres du Groupe ne présentent aucune sensibilité significative aux variations des taux de change.
Les opérations de couverture visent à limiter les fluctuations de la marge brute prévisionnelle du Groupe. Les variations de taux de change pourraient entraîner des changements dans la valeur des instruments financiers et des modifications défavorables des flux de trésorerie futurs issus des transactions prévues.
Le département Trésorerie du Groupe cherche à atténuer le risque transactionnel au niveau du Groupe afin d'éviter que les fluctuations des taux de change n'affectent les résultats.
Voir « Financial risk » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport pour plus d'informations sur la gestion du risque de taux d'intérêt.
Le risque de taux d'intérêt est géré au niveau du Groupe.
Le Groupe est exposé à un risque de taux d'intérêt puisque les entités du Groupe empruntent des fonds à taux fixe et à taux variable. Le Groupe gère ce risque en maintenant une composition adéquate d'emprunts à taux fixe et à taux variable.
L'exposition aux taux d'intérêt par devise est présentée ci-après :
| En millions d'euros | Au 31 Décembre 2016 | Au 31 décembre 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Devise | Taux fixe | Taux flottant | Total | Taux fixe | Taux flottant | Total |
| Dettes financières | ||||||
| EUR | –1 857 | –1 006 | –2 863 | –2 539 | –1 461 | –4 000 |
| USD | –2 227 | –30 | –2 257 | –2 170 | –74 | –2 244 |
| THB | –34 | –25 | –59 | –43 | –61 | –104 |
| BRL | –70 | –4 | –75 | –20 | –4 | –24 |
| CNY | –104 | –4 | –109 | –103 | 0 | –103 |
| Autres | –14 | –49 | –63 | –22 | –23 | –45 |
| Total | –4 307 | –1 119 | –5 426 | –4 897 | –1 623 | –6 520 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | ||||||
| EUR | 180 | 180 | 1 083 | 1 083 | ||
| USD | 476 | 476 | 455 | 455 | ||
| THB | 14 | 14 | 99 | 99 | ||
| BRL | 89 | 89 | 74 | 74 | ||
| CNY | 39 | 39 | 40 | 40 | ||
| KRW | 61 | 61 | 22 | 22 | ||
| JPY | 35 | 35 | 21 | 21 | ||
| Autres | 75 | 75 | 236 | 236 | ||
| Total | 969 | 969 | 2 030 | 2 030 | ||
| Autres créances d'instruments financiers | ||||||
| EUR | 55 | 55 | 29 | 29 | ||
| Autres | 45 | 45 | 83 | 83 | ||
| Total | 101 | 101 | 111 | 111 | ||
| Total | –4 307 | –49 | –4 356 | –4 897 | 518 | –4 379 |
Fin 2016, environ 4,3 milliards d'euros de la dette brute du Groupe étaient à taux fixe. Principalement:
La dette à taux variable (1,1 milliard d'euros) comprend les obligations senior pour 1 milliard d'euros (valeur comptable de 998 millions d'euros)) à échéance 2017 (Euribor plus 82 pb de marge).
L'impact de la volatilité des taux d'intérêt à fin 2016 par rapport à 2015 est le suivant :
| Sensibilité à un mouvement de +100 points de base dans le marché des taux d'intérêts EUR |
Sensibilité à un mouvement de -100 points de base dans le marché des taux d'intérêts EUR |
||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | |
| Résultats | –10 | –15 | 10 | 15 |
La juste valeur du swap de taux d'intérêt de MTP HP (entreprise commune 50/50 entre Dow et Solvay en Thaïlande), mis en place en 2012 à des fins de couverture (montant notionnel de 42 millions d'euros à fin 2016, à 100 %) était de -1 million d'euros (contre -1 million d'euros en 2015), et était incluse dans les charges financières nettes (seulement 50 %, part Solvay).
| Montant notionnel | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Couvertures de flux de trésorerie | 21 | 32 | 0 | 0 | –1 | –1 |
| Total | 21 | 32 | 0 | 0 | –1 | –1 |
Le Groupe achète une grande partie de ses besoins en charbon, en gaz et en électricité en Europe et aux États-Unis sur la base d'indices de marché liquides et volatiles. Pour réduire la volatilité du coût de l'énergie, le Groupe a mis en place une politique pour transformer un prix variable en prix fixe grâce à des instruments financiers dérivés. La plupart de ces instruments de couverture peuvent être documentés comme instruments de couverture des contrats d'achat sous-jacents. Les achats d'énergie physique via des contrats à prix fixe qualifiés de contrats « utilisation propre » (et non de dérivés) constituent une couverture naturelle et ne sont pas inclus dans cette note. De même, l'exposition du Groupe au prix du CO2 est en partie couverte par des achats à terme de quotas d'émissions européens (EUA) qui peuvent être comptabilisés en tant qu'instruments de couverture ou être qualifiés de contrats « utilisation propre ».
Enfin, une certaine exposition aux écarts (spreads) gaz-électricité ou charbon-électricité peut résulter de la production d'électricité sur les sites Solvay (principalement d'unités de cogénération en Europe) et peut être couverte par des achats et des ventes à terme ou par des systèmes optionnels. Dans ce cas, la comptabilité de couverture du flux de trésorerie est appliquée.
La couverture financière des risques liés à l'énergie et au prix des droits d'émission de CO2 est gérée de façon centralisée par Energy Services pour le compte des entités du Groupe.
Energy Services effectue également des transactions de négoce de CO2 et d'énergie, dont l'exposition résiduelle aux prix est maintenue proche de zéro.
Le tableau suivant présente les montants notionnels et les justes valeurs des instruments financiers dérivés sur l'énergie et le CO2 en cours au terme de la période de présentation de l'information financière :
| Montant notionnel | Juste valeur actifs | Juste valeur passifs | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| Détenus à des fins de transaction | 672 | 624 | 156 | 76 | –158 | –75 |
| Couvertures de flux de trésorerie | 110 | 73 | 11 | 6 | –8 | –16 |
| Total | 782 | 697 | 167 | 82 | –166 | –91 |
Voir « Financial risk » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport pour plus d'informations sur la gestion du risque de crédit.
Il n'existe pas de concentration significative de risque de crédit au niveau du Groupe dans la mesure où le risque lié aux créances est réparti sur un grand nombre de clients et de marchés.
La balance âgée des créances commerciales, instruments financiers - opérationnels, prêts et autres actifs non courants se présente comme suit :
| dont créances sans réduction de valeur | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2016 En millions d'euros |
Total | avec réduction de valeur |
non échues | échues depuis moins de 30 jours |
échues depuis 30 à 60 jours |
échues depuis 60 à 90 jours |
échues depuis plus de 90 jours |
| Créances commerciales | 1 621 | 61 | 1 454 | 82 | 11 | 4 | 9 |
| Instrument financiers - opérationels | 188 | 188 | |||||
| Prêts et autres actifs non courants | 312 | 88 | 222 | 2 | |||
| Total | 2 120 | 149 | 1 864 | 84 | 11 | 4 | 9 |
| dont créances sans réduction de valeur | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2015 En millions d'euros |
avec réduction Total de valeur |
non échues | échues depuis moins de 30 jours |
échues depuis 30 à 60 jours |
échues depuis 60 à 90 jours |
échues depuis plus de 90 jours |
|
| Créances commerciales | 1 615 | 102 | 1 389 | 95 | 13 | 2 | 14 |
| Instrument financiers - opérationels | 90 | 90 | |||||
| Prêts et autres actifs non courants | 427 | 35 | 392 | 1 | |||
| Total | 2 133 | 137 | 1 871 | 95 | 13 | 2 | 14 |
Le tableau ci-dessous illustre les réductions de valeur des créances commerciales :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Valeur comptable au 1er janvier | –75 | –76 |
| Acquisitions | –14 | –14 |
| Utilisations | 13 | 4 |
| Reprise de dépréciation | 11 | 10 |
| Ecarts de conversion | –4 | 4 |
| Transfert aux actifs détenus en vue de la vente | 12 | |
| Autres | 5 | –3 |
| Valeur comptable au 31 décembre | –53 | –75 |
Voir « Financial risk » dans la section « Gestion des risques » du présent rapport pour plus d'informations sur la gestion du risque de liquidité.
Le risque de liquidité concerne la capacité de Solvay à servir et à refinancer sa dette (y compris les emprunts émis), ainsi qu'à financer ses activités.
Ceci dépend de sa capacité à générer des liquidités à partir de ses opérations et à ne pas surpayer ses acquisitions.
Le Comité des Finances donne son opinion sur la gestion adéquate du risque de liquidité pour gérer le financement à court, à moyen et à long terme ainsi que les obligations en matière de gestion des liquidités du Groupe.
Le Groupe gère le risque de liquidité en conservant des réserves appropriées, en maintenant des facilités bancaires et des facilités d'emprunt de réserve, en suivant de près les flux de trésorerie projetés et réels ainsi qu'en faisant concorder les échéances des actifs et des passifs financiers.
Le Groupe échelonne dans le temps les échéances de ses sources de financement afin de limiter les montants à refinancer chaque année.
Les tableaux ci-après présentent le détail des échéances contractuelles résiduelles du Groupe pour ses passifs financiers ayant des périodes de remboursement contractuelles.
Les tableaux ont été préparés à partir des flux de trésorerie actualisés liés aux passifs financiers selon la date la plus rapprochée à laquelle le Groupe pourrait être tenu d'effectuer un paiement.
| 2016 En millions d'euros |
Total | endéans un an | dans 2 ans | dans 3 à 5 ans | après 5 ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Sorties de trésorerie liées aux passifs financiers : |
7 521 | ||||
| Autres passifs non courants |
214 | 214 | |||
| Dettes financières courantes |
1 338 | 1 338 | |||
| Dettes commerciales | 1 547 | 1 547 | |||
| Dividendes à payer | 139 | 139 | |||
| Instrument financiers - opérationels |
195 | 195 | |||
| Dettes financière non courantes |
4 087 | 521 | 976 | 2 590 | |
| Total dettes financières (courantes et non courantes) |
5 426 | 1 338 | 521 | 976 | 2 590 |
| 2015 En millions d'euros |
Total | endéans un an | dans 2 ans | dans 3 à 5 ans | après 5 ans |
|---|---|---|---|---|---|
| Sorties de trésorerie liées aux passifs financiers : |
8 640 | ||||
| Autres passifs non courants |
282 | 282 | |||
| Dettes financières courantes |
891 | 891 | |||
| Dettes commerciales | 1 559 | 1 559 | |||
| Dividendes à payer | 144 | 144 | |||
| Instrument financiers - opérationels |
135 | 135 | |||
| Dettes financière non courantes |
5 628 | 1 101 | 1 334 | 3 193 | |
| Total dettes financières (courantes et non |
|||||
| courantes) | 6 520 | 891 | 1 101 | 1 334 | 3 193 |
Outre les sources de financement susmentionnées, le Groupe a également accès aux instruments suivants :
L'endettement net du Groupe correspond au solde entre ses dettes financières et les autres créances d'instruments financiers ainsi que la trésorerie et équivalents de trésorerie.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Dettes financières | 6 520 | |
| Autres créances d'instruments financiers | –111 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | –2 030 | |
| Endettement net | 4 356 | 4 379 |
Les notations de Solvay auprès de deux agences de notation sont : BBB-/A3 (perspective stable) pour Standard and Poor's, et Baa2/P2 (perspective négative) pour Moody's suite à l'acquisition de Cytec.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Non courants |
Courants | Total | Non courants |
Courants | Total | ||
| Dettes subordonnées | 0 | 0 | 0 | 500 | 0 | 500 | |
| Emprunts (y compris obligations) | 3 837 | 1 087 | 4 924 | 4 837 | 308 | 5 145 | |
| Dettes de location-financement | 50 | 2 | 52 | 51 | 2 | 53 | |
| Swaps de devises | 0 | 59 | 59 | 0 | 4 | 4 | |
| Autres dettes (y compris les découverts) | 200 | 190 | 390 | 240 | 578 | 818 | |
| Total | 4 088 | 1 338 | 5 426 | 5 629 | 891 | 6 520 |
L'endettement brut a reculé de 6 520 millions d'euros à fin 2015 à 5 426 millions d'euros à fin 2016 suite au remboursement de l'emprunt de 300 millions d'euros auprès de la BEI, de l'obligation hybride de 500 millions d'euros (première option d'achat exercée le 2 juin 2016) et aucun billet de trésorerie en cours à la fin de 2016 (contre324 millions d'euros à la fin 2015).
La partie actuelle des prêts dus comprend principalement les obligations à taux variable d'un montant de 1 milliard d'euros émises par Solvay SA en décembre 2015 et les obligations seniors de 82 millions de dollars américains émises par Cytec Industries, qui seront respectivement remboursées en décembre et en juillet 2017.
| 2016 | 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Montant | Juste | |||||||
| En millions d'euros | Montant | au coût | Juste | Montant au | va | |||
| (sauf mention contraire) | nominal | Coupon | Echéance | Sécurisé | amorti | valeur | coût amorti | leur |
| Banque Européenne d'Investissement | 300 | 3,90% | 2016 | No | 0 | 0 | 300 | 312 |
| 2016 (1ère option de |
||||||||
| Dette supersubordonnée € | 500(1) | 6,375% | rachat) | No | 0 | 0 | 500 | 507 |
| Euribor | ||||||||
| Obligations à taux variable € | 1 000 | 3m+82 bps | 2017 | No | 998 | 1 005 | 995 | 1 004 |
| Obligation senior US\$ Cytec Industries Inc (US\$ 82,2 millions) |
78 | 8,95% | 2017 | No | 81 | 80 | 82 | 82 |
| Obligations € EMTN | 500 | 4,625% | 2018 | No | 496 | 535 | 493 | 551 |
| Obligation senior US\$ (144A;US\$ 800 m) | 759 | 3,40% | 2020 | No | 756 | 774 | 731 | 730 |
| Obligation senior € | 750 | 1,625% | 2022 | No | 742 | 786 | 741 | 751 |
| Obligation senior US\$ Cytec Industries Inc (US\$ 400 millions) |
380 | 3,5% | 2023 | No | 362 | 369 | 347 | 347 |
| Obligation senior US\$ Cytec Industries Inc (US\$ 250 millions) |
237 | 3,95% | 2025 | No | 233 | 232 | 224 | 224 |
| Obligation senior US\$ (144A;US\$ 800 m) | 759 | 4,45% | 2025 | No | 755 | 785 | 730 | 730 |
| Obligation senior € | 500 | 2,75% | 2027 | No | 495 | 559 | 494 | 505 |
| Total | 4 916 | 5 126 | 5 637 | 5 743 |
(1) Solvay a exercé son option de rachat de cette obligation, qui a été remboursée au pair le 2 juin 2016.
Aucun défaut sur la dette financière susmentionnée n'a été enregistré. Il n'y a pas d'engagements financiers sur Solvay SA ni sur aucune autre société holding détenue par le Groupe.
L'ensemble de la trésorerie disponible, qui cumule les « Autres créances d'instruments financiers » et la « Trésorerie et équivalents de trésorerie », s'élève à 1 070 millions d'euros à fin 2016 , contre 2 141 millions d'euros à fin 2015.
En 2015, la trésorerie comprend également les instruments de financement supplémentaires émis en décembre 2015 pour le refinancement anticipé de dettes financières existantes à court et long terme arrivant à échéance en 2016 (entraînant une augmentation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'environ 900 millions d'euros) ainsi que la trésorerie de Cytec (198 millions d'euros).
Comme mentionné, Solvay a utilisé une partie de ces fonds disponibles pour rembourser le prêt de 300 millions d'euros après de la BEI en janvier 2016 et l'obligation hybride d'un montant de 500 millions d'euros en juin 2016, ainsi que les billets de trésorerie de 324 millions d'euros existants à la fin de 2015.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Swaps de devises | 12 | 49 |
| Autres valeurs mobilières à plus de 3 mois | 32 | 21 |
| Autres actifs financiers courants | 57 | 41 |
| Autres créances d'instruments financiers | 101 | 111 |
Les « Autres créances d'instruments financiers » s'élèvent à 101 millions d'euros à fin 2016 , contre 111 millions d'euros à fin 2015. Elles comprennent des swaps de devises, d'autres valeurs mobilières à plus de 3 mois (traites de banques chinoises), et d'autres actifs courants (principalement les appels de marge de Solvay Energy Services).
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Trésorerie | 773 | 1 214 |
| Dépôts à terme | 195 | 815 |
| Autres | 2 | 0 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 969 | 2 030 |
Par leur nature, la valeur comptable de la trésorerie et des équivalents de trésorerie correspond ou est une très bonne approximation de leur juste valeur.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Salaires et dettes de personnel | 378 | 322 |
| TVA et autres taxes | 151 | 136 |
| Sécurité sociale | 67 | 87 |
| Instruments financiers - opérationnels | 195 | 135 |
| Passifs relatifs à des opérations de fusions et acquisitions | 124 | 129 |
| Primes d'assurances | 12 | 11 |
| Avances clients | 29 | 23 |
| Autres | 130 | 179 |
| Autres passifs courants | 1 086 | 1 022 |
Solvay a mis en place des programmes de rémunération, notamment des programmes de rémunération dont le paiement est fondé sur des actions et réglés en instruments de capitaux propres, et d'autres réglés en trésorerie.
Dans ses plans réglés en instruments de capitaux propres, le Groupe reçoit des services en contrepartie de ses propres instruments de capitaux propres (à savoir par émission d'options d'achat d'actions). La juste valeur des services reçus des collaborateurs en contrepartie des instruments de capitaux propres qui leur sont octroyés représente une charge. Cette charge est comptabilisée sur une base linéaire dans le compte de résultats consolidé tout au long de la période d'acquisition des droits relatifs à ces instruments de capitaux propres, l'ajustement y afférent étant comptabilisé en capitaux propres. La juste valeur des services reçus est évaluée par référence à la juste valeur des instruments de capitaux propres à la date d'attribution. Aucune réévaluation n'est effectuée ultérieurement. À chaque date de clôture, le Groupe procède à une réévaluation des options susceptibles d'être acquises. L'impact de la révision de cette estimation est comptabilisé en résultat en contrepartie d'un ajustement correspondant dans les capitaux propres.
Dans ses plans réglés en trésorerie , le Groupe achète des services en s'engageant à transférer à ses collaborateurs qui rendent ces services des montants qui reposent sur le prix (ou la valeur) des instruments de capitaux propres (y compris les actions ou options d'achat d'actions) du Groupe. La juste valeur des services reçus des collaborateurs en contrepartie de l'octroi des paiements fondés sur des actions représente une charge. Cette charge est comptabilisée sur une base linéaire dans le compte de résultats consolidé tout au long de la période d'acquisition des droits relatifs à ces paiements fondés sur des actions, l'ajustement y afférent étant comptabilisé au passif. À chaque date de clôture, le Groupe procède à une réévaluation des options susceptibles d'être acquises, l'impact des estimations révisées étant comptabilisé en résultat. Le Groupe évalue les services acquis et le passif encouru, à la juste valeur de ce passif. Jusqu'au règlement du passif, le Groupe réévalue la juste valeur à chaque date de clôture ainsi qu'à la date de règlement, en comptabilisant en résultat de la période toute variation de juste valeur.
Comme chaque année depuis 1999, le Conseil d'Administration a renouvelé en 2016 le plan d'options sur actions proposé aux dirigeants (environ 70 personnes) dans le but de les associer davantage au développement à long terme du Groupe. Le paiement de ce plan est fondé sur des actions et réglé en instruments de capitaux propres. La plupart des personnes concernées ont souscrit aux options offertes en 2016 à un prix d'exercice ajusté de 75,98 euros représentant la moyenne du cours de l'action sur les 30 jours qui précédaient l'offre. La période d'acquisition des droits de trois ans est suivie d'une période d'exercice de cinq ans au terme de laquelle toute option non exercée expire. Le règlement s'effectue en titres.
En 2015, pour compenser l'impact de dilution de l'augmentation de capital, un ajustement (basé sur le ratio Euronext de 0,93984) a été effectué pour chaque plan sur le spot de référence, sur le prix d'exercice et surle nombre d'options. Cela apparaît dans les tableaux ci-dessous et n'a pas affecté le résultat du Groupe.
Fin décembre 2016, le Groupe détenait 2 650 810 actions propres, inscrites en déduction des capitaux propres consolidés. Fin 2015, le Groupe détenait 2 105 905 actions propres. Les actions propres sont destinées à couvrir le plan d'options sur actions proposé aux dirigeants du Groupe.
| 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 349 108 | 380 151 | 427 943 | 823 488 | 152 739 | 141 939 | 151 686 | 69 757 | 88 771 | 95 761 | 71 927 | |
| 759 023 | |||||||||||
| –2 491 | –11 192 | –1 000 | –1 500 | –1 064 | –2 660 | ||||||
| –70 971 | –12 254 | –6 925 | –16 290 | –69 757 | –3 405 | ||||||
| 68 522 | |||||||||||
| 68 522 | |||||||||||
| 75,98 | 114,51 | 101,14 | 104,33 | 83,37 | 61,76 | 71,89 | 67,99 | 55,27 | 90,97 | 102,53 | 91,45 |
| 10,77 | |||||||||||
| 759 023 0 17,07 |
2016 2015 346 617 0 24,52 |
380 151 0 22,79 |
427 943 0 20,04 |
741 325 741 325 21,17 |
139 485 139 485 12,73 |
133 514 133 514 14,64 |
134 332 134 332 18,66 |
0 0 14,05 |
86 111 86 111 17,56 |
95 761 95 761 19,92 |
| 2016 | 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options sur actions |
Prix d'exercice moyen pondéré |
Nombre d'options sur actions |
Prix d'exercice moyen pondéré |
||
| Au 1er janvier | 2 753 270 | 96,45 | 2 889 689 | 89,65 | |
| Attribuées durant l'année | 759 023 | 75,98 | 493 894 | 106,54 | |
| Pertes de droits et options expirées pendant l'année |
–19 907 | 85,51 | –66 273 | 94,52 | |
| Exercées pendant l'année | –179 602 | 69,30 | –564 040 | 70,65 | |
| Au 31 décembre | 3 312 784 | 93,30 | 2 753 270 | 96,45 | |
| Exerçables au 31 décembre | 1 399 050 | 772 580 |
Les options sur actions ont conduit en 2016 à une charge de 10 millions d'euros calculée par des tiers conformément au modèle Black-Scholes et comptabilisée dans le compte de résultats dans la ligne "Frais commerciaux et administratifs".
La valeur de l'option repose sur :
Moyenne pondérée de la durée de vie contractuelle restante :
| En années | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Options sur actions 2005 | 2,0 | 3,0 |
| Options sur actions 2006 | 3,0 | 4,0 |
| Options sur actions 2007 | 4,0 | 5,0 |
| Options sur actions 2008 | 0,0 | 1,0 |
| Options sur actions 2009 | 0,9 | 1,9 |
| Options sur actions 2010 | 2,0 | 3,0 |
| Options sur actions 2011 | 3,0 | 4,0 |
| Options sur actions 2012 | 3,1 | 4,1 |
| Options sur actions 2013 | 4,2 | 5,2 |
| Options sur actions 2014 | 5,2 | 6,2 |
| Options sur actions 2015 | 6,2 | 7,2 |
| Options sur actions 2016 | 7,2 |
Depuis 2013, le Conseil d'Administration a renouvelé un plan annuel d'attribution d'unités d'actions de performance. Ce plan est proposé aux dirigeants du Groupe dans l'objectif de les impliquer plus étroitement dans le développement du Groupe, en l'intégrant à la politique de rémunération variable à long terme. En 2016, tous les dirigeants concernés ont accepté les PSU qui leur étaient proposés au prix d'attribution de 77,91 euros. Le plan d'unités d'actions de performance est un plan dont le paiement est fondé sur des actions et réglé en trésorerie, grâce auquel les bénéficiaires obtiendront des prestations en espèces, sur la base du cours de l'action Solvay ainsi que des conditions de performance.
Chaque plan a une période d'acquisition de trois ans, à l'issue de laquelle un règlement en trésorerie aura lieu, si les conditions d'acquisition sont remplies.
| Performance share units | Plan 2016 | Plan 2015 |
|---|---|---|
| Nombre de PSU | 348 990 | 184 352 |
| Date d'attribution | 24.02.2016 | 25.03.2015 |
| Date d'acquisition | 01.01.2019 | 01.01.2018 |
| Période d'acquisition des droits | 31.03.2016 au 31.12.2018 | 31.03.2015 au 31.12.2017 |
| 50% des PSU initialement attribuées dependent du % de croissance annuelle de l'EBITDA sous-jacent sur une période de 3 ans (2016,2017,2018) |
50% des PSU initialement attribuées dependent du % de croissance annuelle de l'EBITDA sous-jacent sur une période de 3 ans (2015, 2016,2017) |
|
| Conditions de performance | 50% des PSU initialement attribuées dependent du % de variation annuelle sur une période de 3 ans (2016,2017,2018) du CFROI |
50% des PSU initialement attribuées dependent du % de variation annuelle sur une période de 3 ans (2015, 2016, 2017) du CFROI |
| Validation des conditions de perfor | ||
| mance | Par le Conseil d'Administration | Par le Conseil d'Administration |
En 2016, l'impact du plan sur le compte de résultats consolidé s'élève à 32 millions d'euros, contre 18 millions d'euros en 2015.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Engagements en vue de l'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles | 70 | 104 |
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers consolidés, sauf s'ils résultent d'un regroupement d'entreprises. Ils sont décrits sauf si la probabilité d'une sortie d'avantages économiques est très faible.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Dettes et engagements de parties tierces garantis par la Société | 792 | 881 |
| Passifs environnementaux éventuels | 307 | 313 |
| Litiges et autres engagements importants | 16 | 27 |
Les dettes et engagements de tierces parties garantis par la Société représentent essentiellement des garanties émises dans le cadre :
Dans le cadre de la revue annuelle des passifs éventuels, des passifs éventuels environnementaux pour un montant total de 307 millions d'euros ont été identifiés au 31 décembre 2016 (313 millions d'euros au 31 décembre 2015).
Lors de l'Assemblée Générale des Actionnaires, le Conseil d'Administration proposera un dividende brut de 3,45 euros par action.
Compte tenu de l'acompte sur dividende distribué en janvier 2017, de 1,32 euro par action, les dividendes proposés mais non encore comptabilisés au titre de distribution aux Actionnaires s'élèvent à 226 millions d'euros.
Les entreprises associées et coentreprises qui ne sont pas classées comme détenues en vue de la vente/activités abandonnées sont consolidées en appliquant la méthode de la mise en équivalence.
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Entreprises associées |
Co-entre prises |
Total | Entreprises associées |
Co-entreprises | Total |
| Participations dans des entreprises associées et co-entreprises |
24 | 473 | 497 | 41 | 357 | 398 |
| Résultat des entreprises associées et co entreprises |
2 | 83 | 85 | 2 | 19 | 21 |
Les tableaux ci-dessous présentent le résumé de l'état de la situation financière et du compte de résultat des principales entreprises associées et coentreprises comme si la méthode de la consolidation proportionnelle avait été appliquée.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Etat de la situation financière | ||
| Actifs non courants | 25 | 67 |
| Actifs courants | 37 | 35 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 6 | 8 |
| Passifs non courants | 8 | 22 |
| Dettes financières non courantes | 5 | 18 |
| Passifs courants | 31 | 39 |
| Dettes financières courantes | 6 | 16 |
| Participations dans des entreprises associées | 24 | 41 |
| Compte de résultats | ||
| Chiffre d'affaires | 93 | 90 |
| Amortissements | –2 | –4 |
| Coût d'emprunts | 0 | –1 |
| Intérêts sur prêts et produits de placements à court terme | 0 | 0 |
| Charges d'impôts | –1 | –1 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités poursuivies | 3 | 2 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées | 0 | 0 |
| Profit / perte (-) de l'année | 3 | 2 |
| Autres éléments du résultat global | 0 | –2 |
| Résultat global | 3 | 0 |
| Dividendes reçus | 2 | 2 |
| 2016 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Peroxidos do | Solvay & CPC Barium |
Shandong Huatai Interox Chemical Co. |
Hindustan Gum & |
|||
| En millions d'euros | RusVinyl OOO | Brasil Ltda | Strontium | Ltd | Chemicals Ltd | Autres |
| Part d'intérêt | 50% | 69,40% | 75% | 50% | 50% | |
| Segment Opérationnel | Functional Polymers |
Performance Chemicals |
Advanced Materials |
Performance Chemicals |
Advanced Formulations |
|
| Etat de la situation financière | ||||||
| Actifs non courants | 476 | 38 | 12 | 10 | 8 | 17 |
| Actifs courants | 42 | 61 | 39 | 2 | 157 | 44 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 11 | 36 | 5 | 0 | 147 | 8 |
| Passifs non courants | 252 | 7 | 12 | – | 1 | 11 |
| Dettes financières à long terme | 224 | 4 | 0 | 0 | 0 | 10 |
| Passifs courants | 71 | 27 | 13 | 3 | 11 | 27 |
| Dettes financières à court terme | 47 | 8 | 0 | 0 | 0 | 15 |
| Participations dans des co-entreprises | 197 | 66 | 26 | 9 | 153 | 23 |
| Compte de résultats | ||||||
| Chiffre d'affaires | 153 | 70 | 68 | 11 | 20 | 51 |
| Amortissements | –22 | –3 | –1 | –1 | –1 | –1 |
| Reprise de dépréciation | 19 | |||||
| Coût d'emprunts | –23 | 0 | 0 | 0 | 0 | –1 |
| Intérêts sur prêts et produits de place ments à court terme |
0 | 3 | 0 | 0 | 9 | 1 |
| Charges d'impôts | –12 | –9 | –2 | 0 | –3 | –1 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités poursuivies |
49 | 19 | 8 | 0 | 7 | 1 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Profit / perte (-) de l'année | 49 | 19 | 8 | 0 | 7 | 1 |
| Autres éléments du résultat global | 36 | 13 | –2 | 0 | 1 | 4 |
| Résultat global | 85 | 32 | 6 | 0 | 8 | 5 |
| Dividendes reçus | 0 | 11 | 6 | 1 | 1 | 1 |
| 2015 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | RusVinyl OOO | Peroxidos do Brasil Ltda |
Solvay & CPC Barium Strontium |
Shandong Huatai Interox Chemical Co. Ltd |
Hindustan Gum & Chemicals Ltd |
Autres |
| Part d'intérêt | 50% | 69,40% | 75% | 50% | 50% | |
| Functional | Performance | Advanced | Performance | Advanced | ||
| Segment Opérationnel | Polymers | Chemicals | Materials | Chemicals | Formulations | |
| Etat de la situation financière | ||||||
| Actifs non courants | 406 | 32 | 12 | 11 | 9 | 6 |
| Actifs courants | 31 | 40 | 37 | 3 | 146 | 20 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 7 | 21 | 6 | 1 | 135 | 3 |
| Passifs non courants | 275 | 6 | 10 | 1 | 1 | 1 |
| Dettes financières à long terme | 256 | 3 | 0 | 1 | 0 | 0 |
| Passifs courants | 51 | 19 | 13 | 3 | 9 | 8 |
| Dettes financières à court terme | 35 | 5 | 1 | 0 | 0 | 1 |
| Participations dans des co-entreprises | 112 | 47 | 26 | 10 | 145 | 17 |
| Compte de résultats | ||||||
| Chiffre d'affaires | 114 | 69 | 68 | 11 | 48 | 56 |
| Amortissements | –24 | –3 | –1 | –1 | –1 | –1 |
| Reprise de dépréciation | 19 | |||||
| Coût d'emprunts | –28 | –1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Intérêts sur prêts et produits de place ments à court terme |
0 | 2 | 0 | 0 | 7 | 0 |
| Charges d'impôts | 10 | –7 | –1 | 0 | –3 | 0 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités poursuivies |
–16 | 16 | 7 | 3 | 8 | 1 |
| Profit / perte (-) de l'année des activités abandonnées |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Profit / perte (-) de l'année | –16 | 16 | 7 | 3 | 8 | 1 |
| Autres éléments du résultat global | –9 | –9 | –1 | 0 | 7 | –8 |
| Résultat global | –25 | 6 | 6 | 4 | 15 | –7 |
| Dividendes reçus | 0 | 7 | 3 | 0 | 2 | 0 |
Les autres éléments du résultat global comprennent principalement les écarts de conversion.
Les autres éléments du résultat global comprennent principalement les écarts de conversion.
La liste des entreprises communes est disponible à la note F44 « Liste des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation ».
Les filiales suivantes, autres que celles classées comme détenues en vue de la vente, ont de significatives participations ne donnant pas le contrôle.
Les montants figurant ci-dessous sont entièrement consolidés et ne reflètent pas les impacts de l'élimination des transactions intra-groupe.
| 2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | Zhejiang Lansol | Solvay Special Chem Japan | Solvay Soda Ash | ||
| Part d'intérêt des participations ne donnant pas le contrôle |
45% | 33% | 20% | ||
| Etat de la situation financière | |||||
| Actifs non courants | 22 | 20 | 349 | ||
| Actifs courants | 15 | 29 | 83 | ||
| Passifs non courants | 0 | 1 | 13 | ||
| Passifs courants | 9 | 11 | 25 | ||
| Compte de résultats | |||||
| Chiffre d'affaires | 35 | 74 | 357 | ||
| Profit / perte (-) de l'année | 4 | 9 | 174 | ||
| Autres éléments du résultat global | –1 | 1 | –5 | ||
| Résultat global | 3 | 10 | 169 | ||
| Dividendes payés aux participations ne donnant pas le contrôle |
0 | 2 | 36 | ||
| Part de la participation ne donnant pas le contrôle dans le profit / perte (-) de l'année |
2 | 3 | 35 | ||
| Participation ne donnant pas le contrôle (cumul) |
12 | 12 | 68 |
| 2015 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solvay Special Chem | Solvay Biomas Energy | ||||||
| En millions d'euros | Zhejiang Lansol | Vinythai | Japan | LLC | Solvay Soda Ash | ||
| Part d'intérêt des participa tions ne donnant pas le contrôle |
45% | 41% | 33% | 35% | 20% | ||
| Etat de la situation financière | |||||||
| Actifs non courants | 24 | 244 | 19 | 10 | 337 | ||
| Actifs courants | 15 | 145 | 30 | 7 | 34 | ||
| Passifs non courants | 0 | 47 | 1 | 0 | 14 | ||
| Passifs courants | 15 | 43 | 15 | 4 | 16 | ||
| Compte de résultats | |||||||
| Chiffre d'affaires | 32 | 404 | 83 | 11 | 350 | ||
| Profit / perte (-) de l'année | 0 | 24 | 8 | –12 | 176 | ||
| Autres éléments du résultat global |
1 | –18 | 3 | 0 | –15 | ||
| Résultat global | 1 | 6 | 11 | –12 | 162 | ||
| Dividendes payés aux partici pations ne donnant pas le contrôle |
0 | 1 | 3 | 0 | 34 | ||
| Part de la participation ne donnant pas le contrôle dans le profit / perte (-) de l'année |
0 | 10 | 3 | –4 | 35 | ||
| Participations ne donnant pas le contrôle (cumul) |
11 | 123 | 11 | 5 | 67 |
Les soldes et transactions entre Solvay SA et ses filiales, qui constituent des parties liées de Solvay SA, ont été éliminés dans la consolidation et ne sont pas inclus dans la présente note. Les détails des transactions entre le Groupe et d'autres parties liées sont présentés ci-après.
| Vente de biens | Achat de biens | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 | |
| Entreprises associées | 7 | 16 | 4 | 8 | |
| Co-entreprises | 71 | 164 | 46 | 78 | |
| Autres parties liées | 21 | 27 | 67 | 77 | |
| Total | 99 | 207 | 117 | 163 |
| Montants dus par des parties liées | Montants dus à des parties liées | |||
|---|---|---|---|---|
| En millions d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2016 |
| Entreprises associées | 2 | 0 | 3 | 0 |
| Co-entreprises | 3 | 36 | 2 | 21 |
| Autres parties liées | 19 | 8 | 17 | 7 |
| Total | 25 | 44 | 21 | 28 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Prêts aux entreprises associées | 0 | 2 |
| Prêts aux co-entreprises | 0 | 2 |
| Prêts à d'autres parties liées | 5 | 1 |
| Total | 5 | 4 |
Les principaux dirigeants regroupent tous les membres du Conseil d'Administration et les membres du Comité Exécutif.
Montants dus au titre de l'exercice (rémunérations) et obligations existantes à la fin de l'exercice :
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Salaires, charges et avantages à court terme | 3 | 2 |
| Avantages à long terme | 11 | 10 |
| Dette relative aux paiements fondés sur des actions réglés en trésorerie | 5 | 4 |
| Total | 18 | 16 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Salaires, charges et avantages à court terme | 8 | 9 |
| Avantages à long terme | 1 | 1 |
| Charges liées aux paiements fondés sur des actions | 5 | 3 |
| Total | 14 | 12 |
Hors charges sociales et fiscales de l'employeur
Les événements postérieurs à la date de clôture contribuant à confirmer des situations qui existaient à la date de clôture (événements donnant lieu à un ajustement) sont comptabilisés dans les états financiers consolidés. Les événements qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de clôture ne sont pas des événements donnant lieu à un ajustement et sont présentés dans les notes s'ils sont significatifs.
Le 22 février 2017, Solvay a finalisé la vente de sa participation de 58,77 % dans sa filiale thaïlandaise Vinythai PCL à AGC Asahi Glass, sur base d'une valeur d'entreprise totale de 16,5 milliards de bahts thaïlandais (435 millions d'euros).
Le Groupe est constitué de Solvay SA et d'un ensemble de 404 participations.
Parmi ces 404 participations, 218 sont totalement consolidées, 10 le sont par intégration proportionnelle et 20 le sont par la méthode de la mise en équivalence, les 201 autres ne satisfont pas aux critères d'importance.
| Pays | Société | Commentaire |
|---|---|---|
| BELGIQUE | Advanced Biochemical Europe, Bruxelles | création |
| EECO Holding SA, Bruxelles | création | |
| EGYPTE | Solvay Alexandria Trading LLC., Alexandria | atteint les critères de consolidation |
| FRANCE | Cogénération Belle Etoile SAS, Paris | création |
| Cogénération Tavaux SAS, Paris | atteint les critères de consolidation | |
| ITALIE | Cogeneration Spinetta S.p.a., Bollate | création |
| ETATS-UNIS | CEM Defense Materials LLC, Tempe AZ | création |
| Pays | Société | Commentaire |
|---|---|---|
| ARGENTINE | Solvay Indupa S.A.I.C., Bahia Blanca | Vendue à Unipar Carbocloro S.A. |
| Solalban Energia S.A., Bahia Blanca | Vendue à Unipar Carbocloro S.A. | |
| AUSTRALIE | Solvay Chemicals Pty Ltd , Sydney | Fusion avec Solvay Interox Pty |
| BELGIQUE | Financière Solvay S.A., Bruxelles | Fusion avec Solvay Participations Belgique S.A. |
| BRESIL | Solvay Indupa do Brasil S.A., Sao Paulo | Vendue à Unipar Carbocloro S.A. |
| Rhodia Energy Brasil Ltda, Paulinia Sao Francisco | Fusion avec Rhodia Poliamida e Especialidades Ltda | |
| CHINE | Solvay High Performance Materials R&D (Shanghai) Co., Ltd. , Shanghai | Liquidée |
| FRANCE | Rhodia Finance S.A.S. , Courbevoie | Fusion avec Rhodia SA |
| ALLEMAGNE | Solvay Organics GmbH, Hannover | Fusion avec Solvay GmbH |
| Girindus AG, Hannover | Liquidée | |
| EPIC Technologies GmbH, Schotten | Fusion avec Solvay Specialty Polymers Germany GmbH | |
| ITALIE | Solvay Chimica Bussi S.p.A., Rosignano | Vendue à Caffaro Industries SpA |
| Solvay Bario e Derivati S.p.A., Massa | Fusion avec Solvay Chimica Italia S.p.A. | |
| IRELAND | C.I.I. Luxembourg Sarl - Irish Branch, Dublin | Fusion avec C.I.I. Luxembourg Sarl |
| RUSSIE | Soligran ZAO, Moscow Aptekars | Vendue à Nickoplast |
| Poligran OAO, Tver | Vendue à Nickoplast | |
| NAMIBIE | Okorusu Holdings (Pty) Ltd, Windhoek | Liquidée |
| Okorusu Fluorspar (Pty) Ltd, Otjiwarongo | Liquidée | |
| SINGAPOUR | Solvay Singapore Pte Ltd, Singapore | Liquidée |
| ESPAGNE | Solvay Ibérica S.L., Barcelona | Fusion avec Solvay Quimica S.L. |
| ETATS-UNIS | Girindus America Inc., Cincinnati, OH | Liquidée |
| D'Aircraft Products Inc., California | Fusion avec Cytec Engineered Materials Inc | |
| Cytec Plastics LLC, New Jersey | Fusion avec Cytec Industries Inc | |
| Cytec Acrylic Fibers Inc., New Jersey | Fusion avec Cytec Industries Inc | |
| BTH Quitman Hickory LLC, Quitman, Mississippi | Vendue à New Biomass Holding LLC | |
| Alcolac Inc., Cranbury | Liquidée |
Indication du pourcentage détenu.
Le pourcentage de droits de vote est très proche du taux de détention.
| ARGENTINE | |
|---|---|
| Solvay Argentina SA, Buenos Aires | 100 |
| Solvay Quimica SA, Buenos Aires | 100 |
| AUSTRALIE | |
| Cytec Asia Pacific Holdings Pty Ltd, Baulkham Hills | 100 |
| Cytec Australia Holdings Pty Ltd, Baulkham Hills | 100 |
| Solvay Interox Pty Ltd, Banksmeadow | 100 |
| AUTRICHE | |
| Solvay Österreich GmbH, Wien | 100 |
| BELGIQUE | |
| Advanced Biochemical Europe, Bruxelles | 58.8 |
| Carrières les Petons S.P.R.L., Walcourt | 100 |
| Cytec Belgium bvba, Diegem | 100 |
| Solvay Chemicals International S.A., Brussels | 100 |
| Solvay Chimie S.A., Brussels | 100 |
| Solvay Coordination Internationale des Crédits Commerciaux S.A., Brussels | 100 |
| Solvay Energy S.A., Brussels | 100 |
| Solvay Participations Belgique S.A., Brussels | 100 |
| Solvay Pharmaceuticals S.A. - Management Services, Brussels | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Belgium SA / NV | 100 |
| Solvay Stock Option Management S.P.R.L., Brussels | 100 |
| BRESIL | |
| Cogeracao de Energia Electricica Paraiso SA, Brotas | 100 |
| Cytec Comercio de Materiais Compostos E Produtos Quimicos do Brasil Ltda, Sao Paulo | 100 |
| Rhodia Brazil Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Rhodia Poliamida Brasil Ltda , Sao Paolo | 100 |
| Rhodia Poliamida e Especialidades Ltda, Sao Paolo | 100 |
| Rhopart-Participacoes Servidos e Comercio Ltda, Sao Paolo | 100 |
| BULGARIE | |
| Solvay Bulgaria EAD, Devnya | 100 |
| CANADA | |
| Cytec Canada Inc, Niagara Falls Welland | 100 |
| Solvay Canada Inc, Toronto | 100 |
| ILES CAIMAN | |
| Blair International Insurance (Cayman) Ltd, Georgetown | 100 |
| CHINE | |
| Baotou Solvay Rare Earths Company Ltd, Baotou | 55 |
| Beijing Rhodia Eastern Chemical Co., Ltd , Beijing | 60 |
| Cytec Industries Co. Ltd, Shanghai | 100 |
| Cytec Engineered Materials Co. Ltd, Shanghai | 100 |
| Liyang Solvay Rare Earth New Material Co., Ltd, Liyang City | 96.3 |
| Rhodia Hong Kong Ltd , Hong Kong | 100 |
| Solvay (Beijing) Energy Technology Co., Ltd , Beijing | 100 |
| Solvay (Shanghai) Engineering Plastics Co., Ltd | 100 |
| Solvay (Shanghai) International Trading Co., Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay (Shanghai) Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay (Zhangjiagang) Specialty Chemicals Co. Ltd, Suzhou | 100 |
| Solvay (Zhenjiang) Chemicals Co., Ltd, Zhenjiang New area | 100 |
| Solvay Biochemical (Taixing) Co. Ltd, Shanghai | 58.7 |
| Solvay Chemicals (Shanghai) Co. Ltd, Shanghai | 100 |
| Solvay China Co., Ltd , Shanghai | 100 |
| Solvay Fine Chemical Additives (Qingdao) Co., Ltd, Qingdao | 100 |
| Solvay Hengchang (Zhangjiagang) Specialty Chemical Co., Ltd, Zhangjiagang City | 70 |
| Solvay Silica Qingdao Co., Ltd , Qingdao | 100 |
| Solvay Speciality Polymers (Changshu) Co. Ltd, Changshu | 100 |
|---|---|
| Suzhou Interox Sem Co. Ltd, Suzhou | 100 |
| Zhejiang Lansol Fluorchem Co., Ltd, Zhejiang | 55 |
| Zhuhai Solvay Specialty Chemicals Co Ltd, Zhuhai City | 100 |
| CHILI | |
| Cytec Chile Ltda, Santiago | 100 |
| EGYPTE | |
| Solvay Alexandria Sodium Carbonate Co, Alexandria | 100 |
| Solvay Alexandria Trading LLC., Alexandria | 100 |
| FINLANDE | |
| Solvay Chemicals Finland Oy, Voikkaa | 100 |
| FRANCE | |
| Cogénération Chalampe S.A.S., Puteaux | 100 |
| Cogénération Tavaux SAS, Paris | 33.3 |
| Cytec Process Materials Sarl, Toulouse | 100 |
| RHOD V S.N.C. , Courbevoie | 100 |
| RHOD W S.N.C. , Courbevoie | 100 |
| Rhodia Chimie S.A.S. , Aubervilliers | 100 |
| Rhodia Energy GHG S.A.S. , Puteaux | 100 |
| Rhodia Laboratoire du Futur S.A.S. , Pessac | 100 |
| Rhodia Operations S.A.S. , Aubervilliers | 100 |
| Rhodia Participations S.N.C. , Courbevoie | 100 |
| Rhodia S.A. , Courbevoie | 100 |
| Rhodianyl S.A.S. , Saint-Fons | 100 |
| Solvay - Opérations - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay - Fluorés - France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Energie France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Energy Services S.A.S. , Puteaux | 100 |
| Solvay Finance France S.A., Paris | 100 |
| Solvay Finance S.A., Paris | 100 |
| Solvay Participations France S.A., Paris | 100 |
| Solvay Speciality Polymers France S.A.S., Paris | 100 |
| Solvay Tavaux S.A.S. | 100 |
| Solvin France S.A., Paris | 100 |
| ALLEMAGNE | |
| Cavity GmbH, Hannover | 100 |
| Cytec Engineered Materials GmbH, Oestringen | 100 |
| Horizon Immobilien AG, Hannover | 100 |
| Salzgewinnungsgesellschaft Westfalen GmbH & Co KG, Hannover Société de droit allemand qui fait usage de l'exemption permise par la section 264(b) du Code de Commerce allemand de ne pas publier ses états financiers. |
65 |
| Solvay Acetow GmbH , Freiburg | 100 |
| Solvay Chemicals GmbH, Hannover | 100 |
| Solvay Fluor GmbH, Hannover | 100 |
| Solvay Flux GmbH, Hannover | 100 |
| Solvay GmbH, Hannover | 100 |
| Solvay Infra Bad Hoenningen GmbH, Hannover | 100 |
| Solvay P&S GmbH, Freiburg | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Germany GmbH, Hannover | 100 |
| Solvin GmbH & Co. KG - PVDC, Rheinberg | 100 |
| Solvin Holding GmbH, Hannover | 100 |
| INDE | |
| Cytec India Specialty Chemicals & Materials Private Ltd, Nagpur | 100 |
| Rhodia Polymers & Specialties India Private Limited, Mumbai | 100 |
| Rhodia Specialty Chemicals India Limited, Mumbai | 99 |
| Solvay Specialities India Private Limited, Mumbai | 100 |
| Sunshield Chemicals Limited, Mumbai | 62.4 |
| IRLANDE | |
| Solvay Finance Ireland Unlimited , Dublin | 100 |
| INDONESIE | |
|---|---|
| PT. Cytec Indonesia, Jakarta | 100 |
| ITALIE | |
| Cytec Process Materials S.r.l., Mondovi | 100 |
| Solvay Chimica Italia S.p.A., Milano | 100 |
| Solvay Energy Services Italia S.r.l., Bollate | 100 |
| Solvay Solutions Italia S.p.A. , Milano | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Italy S.p.A., Milano | 100 |
| JAPON | |
| Cytec Industries Japan LLC, Tokyo | 100 |
| Nippon Solvay KK, Tokyo | 100 |
| Solvay Japan K.K., Tokyo | 100 |
| Solvay Nicca Ltd, Tokyo | 60 |
| Solvay Special Chem Japan Ltd, Anan City | 67 |
| Solvay Specialty Polymers Japan KK, Minato Ku-Tokyo | 100 |
| LETTONIE | |
| Solvay Business Services Latvia SIA, Riga | 100 |
| LUXEMBOURG | |
| C.I.I. Luxembourg Sarl, Strassen | 100 |
| Cytec Luxembourg International Holdings Sarl, Strassen | 100 |
| Solvay Chlorovinyls Holding S.a.r.l., Luxembourg | 100 |
| Solvay Finance (Luxembourg) SA, Luxembourg | 100 |
| Solvay Hortensia S.A., Luxembourg | 100 |
| Solvay Luxembourg S.a.r.l., Luxembourg | 100 |
| MEXIQUE | |
| Cytec de Mexico S.A. de C.V., Jalisco | 100 |
| Solvay Fluor Mexico S.A. de C.V., Ciudad Juarez | 100 |
| Solvay Mexicana S. de R.L. de C.V., Monterrey | 100 |
| PAYS-BAS | |
| Cytec Industries B.V., Vlaardingen | 100 |
| Cytec Industries Europe C.V., Vlaardingen Cytec Netherlands Holdings B.V., Vlaardingen |
100 100 |
| Onecarbon International B.V., Utrecht | 100 |
| Rhodia International Holdings B.V., Den Haag | 100 |
| Solvay Chemicals and Plastics Holding B.V., Linne-Herten | 100 |
| Solvay Chemie B.V., Linne-Herten | 100 |
| Solvay Solutions Nederland B.V., Klundert | 100 |
| Solvin Holding Nederland B.V., Linne-Herten | 100 |
| NOUVELLE-ZELANDE | |
| Solvay New Zealand Ltd, Auckland | 100 |
| PEROU | |
| Cytec Peru S.A.C., Lima | 100 |
| POLOGNE | |
| Solvay Engineering Plastics Poland Sp z.o.o. , Gorzow Wielkopolski | 100 |
| Solvay Advanced Silicas Poland Sp. z o.o. | 100 |
| PORTUGAL | |
| Solvay Business Services Portugal Unipessoal Lda, Carnaxide | 100 |
| Solvay Portugal - Produtos Quimicos S.A., Povoa | 100 |
| RUSSIE | |
| Solvay Vostok OOO, Moscow | 100 |
| Sertow OOO, Serpukhov Khimi | 100 |
| SINGAPOUR | |
| Cytec Industries PTE Ltd, Singapore | 100 |
| Rhodia Amines Chemicals Pte Ltd , Singapore | 100 |
| Solvay Fluor Holding (Asia-Pacific) Pte. Ltd., Singapore | 100 |
| Solvay Specialty Chemicals Asia Pacific Pte. Ltd., Singapore | 100 |
| Vinythai Holding Pte Ltd., Singapore | 58.8 |
| COREE DU SUD | |
| Cytec Korea Inc, Seoul | 100 |
| Daehan Solvay Special Chemicals Co., Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Chemicals Korea Co. Ltd , Seoul | 100 |
|---|---|
| Solvay Energy Services Korea Co. Ltd , Seoul | 100 |
| Solvay Korea Co. Ltd, Seoul | 100 |
| Solvay Silica Korea Co. Ltd , Incheon | 100 |
| Solvay Specialty Polymers Korea Company Ltd, Seoul | 100 |
| ESPAGNE | |
| Solvay Energy Services Iberica, S.L., Madrid | 100 |
| Solvay Quimica S.L., Barcelona | 100 |
| Solvay Solutions Espana S.L. , Madrid | 100 |
| SUISSE | |
| Solvay (Schweiz) AG, Bad Zurzach | 100 |
| Solvay Vinyls Holding AG, Bad Zurzach | 100 |
| THAILANDE | |
| Advanced Biochemical (Thailand) Company Ltd, Bangkok | 58.8 |
| Cytec Specialty Chem (Thailand) Ltd, Bangkok | 100 |
| Solvay (Bangpoo) Specialty Chemicals Ltd, Bangkok | 100 |
| Solvay Asia Pacific Company Ltd, Bangkok | 100 |
| Solvay Peroxythai Ltd, Bangkok | 100 |
| Vinythai Public Company Ltd, Bangkok | 58.8 |
| ROYAUME-UNI | |
| Advanced Composites Group Holdings Ltd, Heanor | 100 |
| Advanced Composites Group Investments Ltd, Heanor | 100 |
| Cytec Engineered Materials Ltd, Wrexham | 100 |
| Cytec Industrial Materials (Derby) Ltd, Heanor | 100 |
| Cytec Industrial Materials (Manchester) Ltd, Heanor | 100 |
| Cytec Industries UK Holdings Ltd, Wrexham | 100 |
| Cytec Industries UK Ltd, Wrexham | 100 |
| Cytec Med-Lab Ltd, Heanor | 100 |
| Cytec Process Materials (Keighley) Ltd, Keighley | 100 |
| Holmes Chapel Trading Ltd , Watford | 100 |
| McIntyre Group Ltd , Watford | 100 |
| Med-Lab International Ltd, Heanor | 100 |
| Rhodia Holdings Ltd , Watford | 100 |
| Rhodia International Holdings Ltd , Oldbury | 100 |
| Rhodia Limited , Watford | 100 |
| Rhodia Organique Fine Ltd , Watford | 100 |
| Rhodia Overseas Ltd , Watford | 100 |
| Rhodia Pharma Solutions Holdings Ltd, Cramlington | 100 |
| Rhodia Pharma Solutions Ltd, Cramlington | 100 |
| Rhodia Reorganisation, Watford | 100 |
| Solvay Chemicals Ltd, Warrington | 100 |
| Solvay Interox Ltd, Warrington | 100 |
| Solvay Solutions UK Ltd, Watford | 100 |
| Solvay UK Holding Company Ltd, Warrington | 100 |
| Umeco Composites Ltd, Heanor | 100 |
| Umeco Ltd, Heanor | 100 |
| ETATS-UNIS | |
| Ausimont Industries, Inc., Wilmington, DE | 100 |
| CEM Defense Materials LLC, Tempe AZ | 100 |
| Cytec Aerospace Materials (ca) Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Carbon Fibers LLC, New Jersey | 100 |
| Cytec Engineered Materials Inc., Arizona | 100 |
| Cytec Global Holdings Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Industrial Materials (ok) Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Industries Inc, New Jersey | 100 |
| Cytec Korea Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Olean Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Overseas Corp., New Jersey | 100 |
| Cytec Process Materials (ca) Inc., New Jersey | 100 |
| Cytec Technology Corp., New Jersey | 100 |
| Garret Mountain Insurance Co., New Jersey | 100 |
|---|---|
| IMC Mining Chemicals LLC, New Jersey | 100 |
| Netherlands Cytec GP Inc., New Jersey | 100 |
| Primester, Kingsport TN | 100 |
| Rhodia India Holding Inc., Cranbury NJ | 100 |
| Rocky Mountain Coal Company, LLC, Houston, TX | 100 |
| Solvay America Holdings, Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay America Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay Biomass Energy LLC,Quitman MI | 65 |
| Solvay Chemicals, Inc., Houston, TX | 100 |
| Solvay Energy Holding LLC, Wilmington DE | 100 |
| Solvay Finance (America) LLC, Houston, TX | 100 |
| Solvay Financial Services INC., Wilmington DE | 100 |
| Solvay Fluorides, LLC., Greenwich, CT | 100 |
| Solvay Holding INC., Cranbury NJ | 100 |
| Solvay Soda Ash Expansion JV, Houston, TX | 80 |
| Solvay Soda Ash Joint Venture, Houston, TX | 80 |
| Solvay Specialty Polymers USA, LLC, Alpharetta, GA | 100 |
| Solvay USA INC., Cranbury NJ | 100 |
| URUGUAY | |
| Alaver SA, Montevideo | 100 |
| Zamin Company S/A, Montevideo | 100 |
| VENEZUELA | |
| Rhodia Silices de Venezuela C.A., Barquisimeto | 100 |
| AUTRICHE | |
|---|---|
| Solvay Sisecam Holding AG, Wien | 75 |
| BELGIQUE | |
| BASF Interox H2O2 Production N.V., Brussels | 50 |
| BULGARIE | |
| Deven AD, Devnya | 73,4 |
| Solvay Sodi AD, Devnya | 73,5 |
| FRANCE | |
| Butachimie S.N.C. , Courbevoie | 50 |
| ALLEMAGNE | |
| Warmeverbundkraftwerk Freiburg GmbH, Freiburg | 49,9 |
| PAYS-BAS | |
| MTP HP JV C.V., Weesp | 50 |
| MTP HP JV Management bv, Weesp | 50 |
| ARABIE SAOUDITE | |
| Saudi Hydrogen Peroxide Co, Jubail | 50 |
| THAILANDE | |
| MTP HP JV (Thailand) Ltd, Bangkok | 50 |
| BELGIQUE | |
|---|---|
| EECO Holding SA, Bruxelles | 33,3 |
| BRESIL | |
| Dacarto Benvic SA, Santo André | 50 |
| Peroxidos do Brasil Ltda, Sao Paulo | 69,4 |
| CHINE | |
| Shandong Huatai Interox Chemical Co. Ltd, Dongying | 50 |
| FRANCE | |
| Cogénération Belle Etoile SAS, Paris | 33,3 |
| ALLEMAGNE | |
| Solvay & CPC Barium Strontium GmbH & Co KG, Hannover | 75 |
| Solvay & CPC Barium Strontium International GmbH, Hannover | 75 |
| INDE | |
| Hindustan Gum & Chemicals Ltd, New Delhi | 50 |
| ITALIE | |
| Cogeneration Spinetta S.p.a. , Bollate | 33,3 |
| MEXIQUE | |
| Solvay & CPC Barium Strontium Monterrey S. de R.L. de C.V., Monterrey | 75 |
| Solvay & CPC Barium Strontium Reynosa S. de R.L. de C.V., Reynosa | 75 |
| RUSSIE | |
| Rusvinyl OOO, Moscow | 50 |
| VIETNAM | |
| Rhodia Nuoc Trong Biogas LLC, Ho Chi Minh City | 75 |
| CHINE | |
|---|---|
| Qingdao Hiwin Solvay Chemicals Co. Ltd , Qingdao | 30 |
| FRANCE | |
| GIE Chime Salindres , Salindres | 50 |
| Gie Osiris, Roussillon | 34,8 |
| INDONESIE | |
| Solvay Manyar P.T. , Gresik | 50 |
| MEXIQUE | |
| Silicatos y Derivados S.A. DE C.V. | 20 |
| POLOGNE | |
| Zaklad Energoeloctryczny Energo-Stil Sp. z o.o., Gorzow Wielkopolski | 25 |
| ROYAUME-UNI | |
| Penso Holdings Ltd, , Coventry | 20 |
Les états financiers annuels de Solvay SA sont présentés ci-après de manière abrégée. Conformément au Code belge des Sociétés, les états financiers annuels de Solvay SA, le rapport de gestion et le rapport du commissaire seront déposés à la Banque Nationale de Belgique.
Ces documents sont également disponibles gratuitement sur le site internet ou sur demande à :
Solvay SA rue de Ransbeek 310 B – 1120 Bruxelles
Le bilan de Solvay SA pour l'exercice 2016 présenté ci-dessous se base sur une distribution de dividende de 3,45 euros par action.
Solvay SA est une Société Anonyme de droit belge dont le siège social est situé au 310, rue de Ransbeek à 1120 Bruxelles. Solvay SA est constituée de deux filiales : Solvay SA France (25,rue de Clichy, 75009 Paris, France) et Solvay SA Italie (Via Piave 6, 57013 Rosignano, Italie).
Les comptes de Solvay SA sont établis conformément aux principes comptables généralement reconnus en Belgique et incluent ses filiales françaises et italiennes.
Les activités principales de Solvay SA consistent, d'une part, à détenir et gérer un certain nombre de participations dans des sociétés du Groupe et, d'autre part, à financer le Groupe à partir des marchés bancaires et obligataires. Il gère également le centre de recherche de Neder-Over-Heembeek (Belgique) et un nombre très limité d'activités industrielles et commerciales non entreprises par des filiales.
Le profit de l'exercice avant impôts s'élève à 400 millions d'euros en 2016, contre 1 775 millions d'euros l'année précédente. Celui-ci comprend le résultat d'exploitation de -119 millions d'euros, contre 75 millions d'euros en 2015, les dividendes reçus de ses différentes participations de 467 millions d'euros, contre 96 millions d'euros en 2015, et le différentiel entre les intérêts versés et encaissés sur ses activités de financement de -153 millions d'euros, contre -189 millions d'euros en 2015. Le solde des résultats non récurrents sur 2016 est de 190 millions d'euros, contre 1 754 millions d'euros en 2015. Le montant plus élevé en 2015 est dû à un gain exceptionnel sur vente d'une participation.
En 2016, le profit de l'exercice de Solvay SA s'élevait à 404 millions d'euros contre 1 774 millions d'euros en 2015.
En l'absence de transferts aux réserves exonérées d'impôt, le bénéfice netreporté de 6 321 millions d'euros est disponible aux fins de distribution.
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| ACTIF | ||
| Actifs Immobilisés | 18 255 | 15 974 |
| Frais d'établissement et immobilisations incorporelles | 94 | 128 |
| Immobilisations corporelles | 51 | 57 |
| Immobilisations financières | 18 110 | 15 789 |
| Actifs circulants | 1 234 | 3 742 |
| Stocks | 4 | 3 |
| Créances commerciales | 181 | 219 |
| Autres créances | 103 | 110 |
| Placements de trésorerie et valeurs disponibles | 924 | 3 396 |
| Charges à reporter - produits acquis | 22 | 15 |
| Total de l'actif | 19 489 | 19 716 |
| PASSIF | ||
| Capitaux propres | 10 726 | 10 688 |
| Capital | 1 588 | 1 588 |
| Primes d'émission | 1 200 | 1 200 |
| Réserves | 1 982 | 1 982 |
| Bénéfice reporté | 5 955 | 5 917 |
| Provisions et impôts différés | 369 | 331 |
| Dettes financières | 7 662 | 8 040 |
| à plus d'un an | 4 252 | 5 251 |
| à un an au plus | 3 410 | 2 789 |
| Dettes commerciales | 179 | 143 |
| Autres dettes | 477 | 429 |
| Charges à imputer - produits à reporter | 76 | 86 |
| Total du passif | 19 489 | 19 716 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Produits d'exploitation | 794 | 1 045 |
| Chiffres d'affaires | 11 | 126 |
| Autres produits d'exploitation | 784 | 919 |
| Charges d'exploitation | –913 | –970 |
| Résultat d'exploitation | –119 | 75 |
| Charges et produits financiers | 519 | 1 680 |
| Profit de l'exercice avant impôts | 400 | 1 755 |
| Charges d'impôts | 4 | 19 |
| Profit de l'exercice | 404 | 1 774 |
| Transfert (-) / Prélèvement (+) aux réserves immunisées | 0 | 0 |
| Profit de l'exercice à affecter | 404 | 1 774 |
| En millions d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Résultat de l'exercice à aff ecter | 404 | 1 774 |
| Report à nouveau | 5 917 | 4 524 |
| Total disponible pour l'Assemblée Générale des Actionnaires | 6 321 | 6 298 |
| Affectations | ||
| Réserves légales | – | 32 |
| Dividende brut | 366 | 349 |
| Report à nouveau | 5 955 | 5 917 |
| Total | 6 321 | 6 298 |
Déclaration de gouvernance d'entreprise 33 Gestion des risques 57 Revue des activités 72 États extra-financiers 96 États financiers 130
| DÉCLARATION DE RESPONSABILITÉ | 231 |
|---|---|
| CONSOLIDÉS CLÔTURÉS LE 31 DÉCEMBRE 2016 | 229 |
| RAPPORT DU COMMISSAIRE À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SUR LES ÉTATS FINANCIERS |
|
| 31DÉCEMBRE 2016 | 226 |
| DURABLE POUR L'EXERCICE CLOS LE | |
| INFORMATIONS LIÉES AU DÉVELOPPEMENT | |
| SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET D'AUTRES | |
| PORTANT SUR UNE SÉLECTION D'INFORMATIONS | |
| RAPPORT D'ASSURANCE DU COMMISSAIRE |
A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaire de la société Solvay SA, nous vous présentons notre rapport d'assurance sur une sélection d'informations sociales, environnementales et d'autres informations liées au développement durable présentées dans la section « Etats extra-financiers » du Rapport Annuel Intégré du groupe Solvay pour l'exercice clos le 31 décembre 2016 (le « Rapport Annuel Intégré 2016 ») et identifiées par le signe et .
Cette sélection d'informations (« les Informations ») extraites du Rapport Annuel 2016 a été préparée sous la responsabilité de la direction du groupe Solvay, conformément aux protocoles internes de mesure et de reporting utilisé parle groupe Solvay (« les Référentiels »). Les Référentiels contiennent des définitions et des hypothèses qui sont résumées dans la section « Informations extra-financières » du Rapport Annuel Intégré 2016.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
La liste exhaustive des Informations vérifiées dans le cadre de nos travaux ainsi que leur niveau d'assurance sont décrits dans l'Annexe A de ce rapport.
Nous avons conduit nos travaux conformément à la norme internationale ISAE (International Standard on Assurance Engagements) 3000 (Revised)(1) . Notre indépendance est définie par les textes réglementaires ainsi que par les dispositions prévues par le Code d'Ethique professionnel de l'International Federation of Accountants (« IFAC »).
Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes
(2) Sites audités pour des Informations en assurance modérée : Map Ta Phut (VNT), Dombasle, Bad Wimpfen, Chalampé Rhodia, Spinetta-Marengo, Marietta – Ohio, Santo-Andre – Rhodia, Greenriver, Panoli (Solvay), Torrelavega.
Sites supplémentaires audités pour des Informations en assurance raisonnable uniquement: Devnya (SODI & DEVEN), Santo-Andre – Indupa, Freiburg, Rheinberg, Neder-over-Heembeek, Shanghai, Bahia Blanca
(1) ISAE 3000 (Revised) – Assurance engagements other than audits or reviews of historical information
Pour les Informations dans le périmètre d'assurance modérée (identifiés par le symbole )
Sur la base de nos travaux nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que les Informations identifiées par le symbole du Rapport Annuel Intégré 2016 sont présentées, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Référentiels.
Pour les Informations dans le périmètre d'assurance raisonnable (identifiés par le symbole )
A notre avis, les Informations identifiées parle symbole du Rapport Annuel Intégré 2016 ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au Référentiel
Zaventem, le 30 mars 2017
Le commissaire DELOITTE Reviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL Représentée par Michel Denayer
Les Informations en gras sont sélectionnées pour l'assurance raisonnable.
| Périmètre de reporting | Information | Procédure d'audit |
|---|---|---|
| Solutions business | Porte feuille de produit évalué (%) | Assurance raisonnable |
| durables | Solutions durables (% des ventes nettes) | Assurance raisonnable |
| Emissions de gaz à effet de serre |
Intensité des émissions de gaz à effet de serre | Assurance raisonnable |
| Emissions de CO2 directes et indirectes (Scope 1 & 2) | Assurance modérée | |
| Autres émissions de CO2 directes et indirectes (Scope 1) | Assurance modérée | |
| Total des émissions de gaz à effet de serre (protocole de Kyoto) | Assurance modérée | |
| Autres émissions de gaz à effet de serre hors Protocole de Kyoto (Scope 1) |
Assurance modérée | |
| Gestion énergétique | Consommation énergétique | Assurance modérée |
| Indice d'efficacité énergétique | Assurance modérée | |
| Gestion de la qualité de l'air |
Oxydes d'azote – NOx | Assurance modérée |
| Intensité en oxydes d'azote | Assurance modérée | |
| Oxydes de soufre – SOx | Assurance modérée | |
| Intensité en oxydes de soufre | Assurance modérée | |
| Composés organiques volatils non méthaniques – NMVOC | Assurance modérée | |
| Intensité en composés organiques volatils non méthaniques | Assurance modérée | |
| Gestion des eaux | Prélèvement d'eau douce | Assurance modérée |
| Intensité de prélèvement d'eau douce | Assurance modérée | |
| Demande chimique d'oxygène | Assurance modérée | |
| Intensité en demande chimique d'oxygène | Assurance modérée | |
| Accidents environne- | Accidents de gravité moyenne avec conséquences environnementales | Assurance modérée |
| mentaux et réparation | Provision environnementale | Assurance modérée |
| Gestion des matières dangereuses |
Déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable | Assurance modérée |
| Intensité en déchets industriels dangereux non éliminés de façon durable |
Assurance modérée | |
| Substances extrêmement préoccupantes (SVHC) selon les critères de la réglementation REACH présentes dans les produits mis sur le marché |
Assurance modérée | |
| Toutes les SVHC selon les critères REACH présentes dans les produits commercialisés et dont la présence est due aux matières premières |
Assurance modérée | |
| SVHC à l'étude pour substitution potentielle avec solutions de rempla cement plus sûres |
Assurance modérée | |
| Gestion de la santé et de la sécurité des colla borateurs |
Taux d'accident induisant un traitement médical – collabora teurs, sous-traitants et intérimaires (MTAR) |
Assurance raisonnable |
| Taux d'accidents avec arrêt de travail – collaborateurs, sous traitants et intérimaires (LTAR) |
Assurance raisonnable | |
| Accidents mortels | Assurance raisonnable | |
| Programme d'hygiène industrielle: sites où des experts en hygiene ont été formés aux nouvelles normes d'hygiène industrielle |
Assurance modérée | |
| Programme de surveillance avancée de l'hygiène: sites sous surveillance médicale poussée en raison des risques |
Assurance modérée | |
| Gestion de l'engagement et du bien-être des collabora teurs |
Indice d'engagement des collaborateurs Solvay | Assurance raisonnable |
| Couverture par convention collective | Assurance modérée | |
| Sécurité des procédés, préparation et capacité de réponse aux situa tions d'urgence |
Nombre de « feuille de risque niveau 1 » à la fin de l'année | Assurance modérée |
| Pourcentage de situations de risqué niveau 1 résolues dans un délai d'un an |
Assurance modérée | |
| Situation de risuqe 1 résolue | Assurance modérée | |
| Taux de sécurité des procédés | Assurance modérée | |
Conformément aux dispositions légales, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire. Ce rapport inclut notre rapport sur les états financiers consolidés, ainsi que notre rapport sur d'autres obligations légales et réglementaires. Ces états financiers consolidés comprennent l'état consolidé de la situation financière clôturée le 31 décembre 2016, le compte de résultats consolidé, l'état consolidé du résultat global, l'état consolidé des variations des capitaux propres et l'état consolidé des flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, ainsi que le résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives.
Nous avons procédé au contrôle des états financiers consolidés de Solvay SA (la « société ») et de ses filiales (conjointement le « groupe »), établis en conformité avec les normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards - IFRS) telles qu'adoptées par l'Union européenne et les dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique. Le total de l'actif mentionné dans l'état consolidé de la situation financière s'élève à 24 145 millions EUR et le bénéfice consolidé (part du groupe) de l'exercice s'élève à 621 millions EUR.
Le conseil d'administration estresponsable de l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle conformément aux normes internationales d'information financière telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que de la mise en place du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement d'états financiers consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés sur base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit (International Standards on Auditing - ISA) telles qu'adoptées en Belgique. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux exigences déontologiques ainsi que de planifier et de réaliser l'audit en vue d'obtenir une assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants repris et les informations fournies dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures mises en œuvre, y compris l'évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, relève du jugement du commissaire. En procédant à cette évaluation des risques, le commissaire prend en compte le contrôle interne du groupe relatif à l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle, cela afin de définir des procédures d'audit appropriées selon les circonstances, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne du groupe. Un audit consiste également à apprécier le caractère approprié des méthodes comptables retenues, le caractère raisonnable des estimations comptables faites par le conseil d'administration, et la présentation d'ensemble des états financiers consolidés. Nous avons obtenu des préposés du groupe et du conseil d'administration les explications et informations requises pour notre audit.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion
A notre avis, les états financiers consolidés de Solvay SA donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière du groupe au 31 décembre 2016, ainsi que de ses résultats et de ses flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, conformément aux normes internationales d'information financière telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Le conseil d'administration est responsable de l'établissement et du contenu du rapport de gestion sur les états financiers consolidés.
Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire aux normes internationales d'audit applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le respect de certaines obligations légales etréglementaires. Sur cette base, nous faisons la déclaration complémentaire suivante qui n'est pas de nature à modifier la portée de notre opinion sur les états financiers consolidés :
Le rapport de gestion surles états financiers consolidés traite des informations requises parla loi, concorde avec les états financiers consolidés et ne comprend pas d'incohérences significatives par rapport aux informations dont nous avons eu connaissance dans le cadre de notre mandat.
Zaventem, le 30 mars 2017
SC s.f.d. SCRL Représentée par Michel Denayer
Le Conseil d'Administration déclare qu'à sa connaissance :
Nicolas Boël Président du Conseil d'Administration
Jean-Pierre Clamadieu Président du Comité Exécutif et CEO Administrateur
Composante du Groupe dont le Groupe s'est séparé ou bien qui est classée comme détenue en vue de la vente et qui
L'Agence américaine de protection de l'environnement (Environmental Protection Agency – EPA ou parfois USEPA) est une agence du gouvernement fédéral des États-Unis créée dans le but de protéger la santé humaine et l'environnement, en rédigeant et en veillant à faire appliquer des réglementations basées sur des lois adoptées au Congrès.
Ajustements réalisés sur les résultats IFRS, pour des éléments qui rendent difficile dans le temps la comparaison de la performance sous-jacente du groupe. Ces ajustements comprennent :
Tous les ajustements précités s'appliquent aux activités poursuivies et aux activités abandonnées, et incluent les impacts sur les participations ne donnant pas le contrôle.
Produits comprenant essentiellement les transactions de négoce de matières premières et d'utilités et les autres revenus qualifiés d'accessoires par le Groupe, qui sont considérés comme ne correspondant pas au savoir-faire et au cœur de métier de Solvay.
Montants payés pour l'acquisition d'actifs incorporels et corporels.
Capitaux propres (part Solvay) divisés par le nombre d'actions en circulation en fin de période (actions émises – actions propres).
Carechem 24 est un service d'assistance téléphonique multilingue qui propose une mise en relation avec une équipe de professionnels formés, 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Carechem 24 propose aux entreprises du monde entier une assistance d'urgence en cas d'incident impliquant des matières dangereuses.
European Chemical Industry Council (Conseil européen de l'industrie chimique).
Chief Executive Officer.
Chief Financial Officer.
Cash Flow Return On Investment : calculé comme étant le ratio des flux de trésorerie récurrents sur les capitaux investis, avec :
Coûts des emprunts moins les produits d'intérêts de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et des autres créances courantes instruments financiers.
Coûts des emprunts, nets des intérêts sur prêts et produits de placement et autres gains et pertes sur la dette nette
Charge d'intérêts nette, plus les autres charges et produits sur l'endettement net et les coûts d'actualisation des provisions (notamment pour les avantages postérieurs à l'emploi et les engagements HSE) ainsi que les charges et produits sur les actifs financiers disponibles à la vente.
Solvay exprime son engagement en matière de comportement responsable et d'intégrité, tout en s'appuyant sur la croissance durable de ses activités et sur sa bonne réputation dans les communautés où le Groupe opère.
Comité Exécutif.
(EBITA sous-jacent + Capex des activités poursuivies) / EBITDA sousjacent
Une couverture naturelle de change est un investissement quiréduit un risque indésirable en appariant les flux de trésorerie (par exemple, les produits et les charges).
Le Dow Jones Euro Stoxx est un indice boursier paneuropéen qui regroupe les 326 valeurs les plus importantes de l'indice Dow Jones général, appartenant aux onze pays de la zone euro.
Le Dow Jones Stoxx est un indice boursier européen composé des 665 valeurs européennes les plus importantes.
Résultat avant intérêts et impôts.
Résultat avant intérêts, impôts et amortissements.
Dette nette / EBITDA sous-jacent des 12 derniers mois.
Différence entre la variation des prix de vente etla variation des coûts variables.
Dettes financières non courantes + Dette financière courante – Trésorerie & équivalents de trésorerie – Autres créances d'instruments financiers. La dette nette sous-jacente a pour effet de retraiter en dette 100% des obligations hybrides perpétuelles, considérées comme des fonds propres selon les normes IFRS.
Opérateur mondial de marchés financiers et fournisseur de technologies de négociation sur titres.
Les fiches de données de sécurité sont les principaux outils existants pour s'assurer que les fabricants et les importateurs fournissent suffisamment d'informations, tout au long de la chaîne d'approvisionnement, pour permettre une utilisation en toute sécurité de leurs substances et mélanges.
Flux de trésorerie provenant des activités d'exploitation (hors flux de trésorerie relatifs aux acquisitions de filiales) et flux de trésorerie des activités d'investissement (hors acquisition et cession de filiales et d'autres participations, et hors prêts aux entreprises associées et aux sociétés non consolidées, ainsi que les éléments taxes relatifs).
L'indice FTSEurofirst 300 suit la performance, dans la zone européenne, des actions des 300 plus importantes sociétés sur la base des capitalisations boursières de l'indice FTSE Developed Europe.
Global Business Unit.
Gaz à effet de serre.
La Global Reporting Initiative (GRI) est une organisation majeure qui œuvre dans le domaine du développement durable. La GRI encourage l'utilisation du reporting environnemental comme moyen pour les organisations de devenir plus durables et de contribuer au développement durable.
Polymères à haute barrière.
Silice Hautement Dispersible.
Polyamide Haute performance.
Normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards).
Cela inclut principalement les impacts non cash de l'allocation du prix d'acquisition (par ex. la réévaluation du stock et l'amortissement des immobilisations incorporelles autres que pour la PPA de Rhodia) et les bonus de rétention liés à Chemlogics et à d'autres acquisitions.
La norme ISO 9001 définit un ensemble de conditions pour l'instauration d'un système de gestion de la qualité au sein d'une organisation, quelle que soit sa taille ou son activité.
La famille ISO 14001 répond à diverses problématiques liées au management environnemental. Elle propose aux entreprises et organisations des outils pratiques visant à identifier et à contrôler leur impact environnemental et à constamment améliorer leur performance environnementale.
La norme ISO 14040 couvre les études d'analyse du cycle de vie et les études d'inventaire du cycle de vie.
L'ISO 26000 est une norme internationale dédiée aux directives à suivre par les organisations en matière de responsabilité sociale. La norme a été publiée en 2010 au terme de cinq années de négociations entre un très grand nombre de parties prenantes dans le monde entier. Des représentants des gouvernements, des ONG, de l'industrie, des groupes de consommateurs et du monde du travail ont été impliqués dans son élaboration. Elle représente donc un consensus international.
Taux d'accidents avec arrêt de travail (Lost Time Accident Rate).
Fusions et Acquisitions.
Les entreprises peuvent publier des rapports sur un grand nombre de sujets. Les thèmes pertinents sont ceux qui pourraient raisonnablement être considérés comme importants pour refléter les impacts économiques, environnementaux et sociaux de l'entreprise, ou qui influencent les décisions des parties prenantes, et qui méritent donc d'être inclus dans un rapport annuel. La matérialité est le seuil au-delà duquel un élément devient assez important pour faire l'objet d'un reporting.
Taux d'accidents avec traitement médical (Medical Treatment Accident Rate).
Organisation de coopération et de développement économiques.
Autres éléments du résultat global (Other Comprehensive Income).
OHSAS 18001 est une certification internationale pour les systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail.
Diode électroluminescente organique (Organic Light-Emitting Diode).
Innovation enrichie de l'expertise externe, via des partenariats avec le monde universitaire et des participations dans des start-up, directement ou par des fonds d'investissements.
Polyétheréthercétone.
Oxyde de propylène.
Allocation du prix d'acquisition comptabilisant les impacts liés aux acquisitions.
Sulfure de polyphénylène.
Polyphénylsulfone.
La capacité à créer un effet prix nets positif.
La prévention des sinistres vise à maintenir le flux de production et la rentabilité des sites industriels en apportant des mesures d'atténuation des risques. Elle permet également d'améliorer la protection des personnes et de l'environnement.
Approche responsable de la gestion des risques tout au long du cycle de vie d'un produit, de sa conception à sa fin de vie.
Unité d'Actions de Performance.
Polychlorure de vinyle.
Polyfluorure de vinylidène.
Recherche & Innovation.
Frais de Recherche & Innovation / chiffre d'affaires net.
REACH est le règlement de la Communauté européenne sur les substances chimiques et leur utilisation en toute sécurité (CE 1907/ 2006). Il concerne l'Enregistrement, l'Évaluation, l'Autorisation des substances chimiques ainsi que les Restrictions applicables à ces substances. Le texte est entré en vigueur le 1er juin 2007.
Réglementation sur la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses. Ces réglementations (souvent dénommées « Réglementation COMAH » ou « Directive Seveso ») mettent en œuvre la Directive européenne 96/ 82/CE. Elles s'appliquent uniquement aux sites où d'importantes quantités de substances dangereuses sont stockées.
Rémunération variable à long terme.
Rémunération variable à court terme.
Dividende brut divisé par le cours de clôture au 31 décembre.
Dividende net divisé par le cours de clôture au 31 décembre.
Résultat net (part Solvay) divisé par le nombre moyen pondéré d'actions, après déduction des actions propres acquises pour le programme d'options d'actions.
Résultat net(part Solvay) divisé parla moyenne pondérée du nombre d'actions, ajusté pour tenir compte des effets de dilution.
Comprend les gains/pertes liés aux activités abandonnées.
Processus fondé sur la base d'une réflexion intégrée qui aboutit à un rapport périodique dédié à la création de valeur dans l'entreprise sur le long terme et aux informations connexes concernant les différents aspects de cette création de valeur.
Responsible Care® est une initiative unique du secteur de la chimie au plan mondial pour améliorer la santé et la performance environnementale, renforcer la sécurité et dialoguer avec les parties prenantes au sujet des produits et des processus.
Rendement des capitaux propres.
Responsabilité sociale et environnementale.
Sustainability Accounting Standards Board. La mission du SASB est de formuler et de diffuser des normes de comptabilité liées au développement durable pour aider les entreprises à communiquer aux investisseurs les informations importantes et utiles à la prise de décision. Cette mission est accomplie grâce à un processus rigoureux qui se base sur des recherches factuelles et une participation étendue et équilibrée des parties prenantes.
Lancé en 2013 et conforme à la norme ISO 26000, Solvay Way matérialise l'approche du Groupe en matière de développement durable. Elle intègre des éléments sociaux, sociétaux, environnementaux et économiques à la gestion et à la stratégie de l'entreprise dans le but de créer de la valeur et de la partager avec toutes ses parties prenantes. Solvay Way se base sur un cadre ambitieux et pragmatique qui sert à la fois d'outil d'évaluation et de progrès. Solvay Way liste 49 pratiques qui reflètent les 22 engagements Solvay Way et qui sont structurées sur une échelle à quatre niveaux (lancement, déploiement, maturité et performance).
Plan de stock-options.
Les résultats sous-jacents sont censés fournir une indication davantage comparable de la performance fondamentale de Solvay sur les périodes de référence. Ils sont définis comme étant les chiffres IFRS, ajusté pour les « Ajustements » définis ci-dessus.
L'outil de Gestion de Portefeuille Durable est intégré au cadre Solvay Way (et lié à cinq pratiques). Il sert d'outil stratégique pour développer les informations sur notre portefeuille et analyser les impacts des grandes tendances du développement durable sur nos activités.
Substance chimique pourlaquelle il a été proposé que son utilisation au sein de l'Union européenne soit soumise à autorisation légale au titre du règlement REACH.
Charges d'impôts / (résultat avant impôts – résultats des entreprises associées et des co-entreprises – intérêts et résultats de change réalisés surla co-entreprise RusVinyl). L'ajustement du dénominateur relatif aux entreprises associées et aux co-entreprises est dû au fait que leur contribution est déjà nette d'impôts.
Volume total d'actions échangées sur l'année divisé par le nombre total d'actions cotées, selon la définition d'Euronext.
Taux de rotation ajusté en fonction du pourcentage d'actions cotées détenues par le public, selon la définition d'Euronext.
Unité génératrice de trésorerie.
Chlorure de vinyle monomère.
Conseil mondial des affaires pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development).
Usine de calibre mondial (World Class Factory).
Publication des résultats du 1er trimestre 2017
Assemblée Générale Annuelle
Paiement du dividende ex-coupon
Enregistrement du dividende
Paiement du dividende final
Publication des résultats du 2 ème trimestre et du six premiers mois de 2017
Publication des résultats du 3 ème trimestre 2017 et neuf premiers mois de 2017
This report is also available in English. Dit jaarverslag is ook beschikbaar in het Nederlands.
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