Annual Report • Apr 13, 2017
Annual Report
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| Mot du président, Rik De Nolf | 5 |
|---|---|
| Rapport des activités par Xavier Bouckaert | 7 |
| Mission & stratégie | 11 |
| Roularta, innovateur technologique | 12 |
| Environnement, prévention et bien-être | 14 |
| L'action Roularta Media Group | 17 |
| Chiffres-clés consolidés | 20 |
| Structure du Groupe | 24 |
| Conseil d'administration et management team 26 | |
| Rapport annuel du conseil d'administration | 29 |
| Déclaration relative au gouvernement | 36 |
| d'entreprise |
| ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS |
51 | |
|---|---|---|
| Annexe 1 | Principales méthodes comptables 51 | |
| Annexe 2 | Information sectorielle | 62 |
| Annexe 3 | Chiffre d'affaires | 65 |
| Annexe 4 | Services et biens divers | 66 |
| Annexe 5 | Frais de personnel | 66 |
| Annexe 6 | Dépréciations sur stocks et sur créances |
67 |
| Annexe 7 | Autres produits et charges d'exploitation |
67 |
| Annexe 8 | Frais de restructuration et autres 68 résultats uniques |
|
| Annexe 9 | Charges financières nettes | 69 |
| Annexe 10 | Impôts sur le résultat | 70 |
| Annexe 11 | Activités abandonnées | 72 |
| Annexe 12 | Résultat par action | 73 |
| Annexe 13 | Dividendes | 73 |
| Annexe 14 | Immobilisations incorporelles et goodwill |
74 |
| Annexe 15 | Immobilisations corporelles | 79 |
| Annexe 16 | Participation dans des entreprises 81 associées et coentreprises |
|
| Annexe 17 | Participations disponibles à la vente, prêts et cautions |
84 |
| Annexe 18 | Clients et autres créances | 85 |
| Annexe 19 | Actifs et passifs d'impôts différés 87 | |
| Annexe 20 | Stocks | 88 |
| Annexe 21 | Placements de trésorerie, trésorerie et équivalents de trésorerie |
89 |
| Annexe 22 | Capitaux propres | 90 | |
|---|---|---|---|
| Annexe 23 | Transactions dont le paiement | 90 | |
| est fondé sur des actions | |||
| Annexe 24 | Provisions | 92 | |
| Annexe 25 | Litiges importants | 93 | |
| Annexe 26 | Avantages du personnel | 94 | |
| non courants | |||
| Annexe 27 | Dettes financières | 97 | |
| Annexe 28 | Autres annexes relatives | 98 | |
| aux passifs | |||
| Annexe 29 | Contrats de location-financement 100 | ||
| et contrats de location simple | |||
| Annexe 30 | Passifs éventuels et engagements 101 | ||
| contractuels pour l'acquisition | |||
| d'immobilisations corporelles | |||
| Annexe 31 | Instruments financiers - | 101 | |
| risques et juste valeur | |||
| Annexe 32 | Acquisitions de filiales | 106 | |
| Annexe 33 | Cessions de filiales | 108 | |
| Annexe 34 | Participations dans | 110 | |
| des entreprises associées | |||
| et des coentreprises | |||
| Annexe 35 | Faits importants survenus | 110 | |
| après la clôture de l'exercice | |||
| Annexe 36 | Honoraires du commissaire | 110 | |
| et des personnes liées au | |||
| commissaire | |||
| Annexe 37 | Information relative | 111 | |
| aux parties liées | |||
| Annexe 38 | Structure du Groupe | 113 |
| RAPPORT DU COMMISSAIRE | 116 |
|---|---|
| COMPTES ANNUELS STATUTAIRES | 119 |
| Calendrier financier | 122 |
Quand on est tant soit peu actif dans le secteur des médias, c'est une question que l'on se pose inévitablement. Chez Roularta, nous pensons que c'est plus une question d'adaptation, d'évolution et d'acceptation du monde numérique. Nous ne devons jamais perdre de vue l'essentiel : nous sommes là pour des consommateurs qui souhaitent recevoir des informations pertinentes, et pour des marques et des commerçants qui veulent communiquer de façon efficace avec les consommateurs et avec d'autres acteurs du monde économique.
Fournir des contenus de qualité, tel est le travail de nos équipes de rédaction qui réalisent de façon professionnelle des sites Web, des magazines, des émissions de radio et de télévision. Elles doivent livrer des informations intéressantes, trouver les thèmes appropriés et des angles d'approche originaux, réaliser des analyses approfondies et des dossiers utiles en réponse aux questions que les gens se posent aujourd'hui. Le résultat doit être chaque fois pertinent et exclusif, et doit surprendre. Nous devons faire plus que simplement donner de l'info, nous devons nous-mêmes faire l'info et offrir des solutions, et fidéliser de la sorte un public de lecteurs intéressés. Des lecteurs qui forment une communauté sensible à ce qui importe, pour le social, le politique, l'économique mais aussi le culturel et le lifestyle. En étant abonnés, ils sont membres du club. Ils reçoivent leur magazine chez eux et le lisent aussi en version numérique ; ils s'informent par le texte, le son et l'image via nos sites Web.
Une des divisions spécialisées de Roularta s'appelle Roularta Local Media, qui depuis plus de soixante ans se consacre à déployer un marketing efficace pour des annonceurs locaux, régionaux et nationaux. Les conseillers publicitaires de Roularta ont de la sorte fait connaître de nombreuses entreprises et les ont accompagnées dans leur expansion. Ils les
2016 a été pour Roularta Media Group la première année complète sans les activités françaises déficitaires. Nous avions donc les coudées franches pour travailler à l'avenir de notre groupe multimédia.
L'année 2016 a été marquée par une succession rapide de changements. La voiture autonome, l'avènement des robots, des perturbations dans nombre de secteurs économiques – une désarticulation encore accélérée par l'afflux de start-up –, la percée mondiale du commerce électronique et mobile, la dominance des entreprises technologiques, surtout américaines... e onome, nombre ésarticulation -up que logiques, sur-
aident à programmer des campagnes et à réaliser des annonces qui peuvent toucher la totalité de la population de chaque région de Flandre, avec Deze Week (ex-De Streekkrant) le mercredi, et De Zondag le dimanche. Aujourd'hui, Roularta donne aux annonceurs la possibilité de réaliser également sur Internet tout ce qu'ils souhaitent. Roularta Local Media réalise des sites Web et des webshops, et leur amène des visiteurs et des clients via Google et Facebook, via des sites Web (Proxistore) et des newsletters numériques (Proxiletter). Tout cela forme un pack de services baptisé 'Digilocal', dont le joyau est 'Storesquare', une plate-forme qui met l'e-commerce à la portée des commerces locaux et leur permet ainsi de réaliser des ventes supplémentaires.
Dans le secteur des médias également, les changements sont en cours depuis un moment. Ils se poursuivront et s'intensifieront en 2017 et les années suivantes. Les annonceurs cherchent toujours le mix média idéal et les lecteurs sont de plus en plus nombreux à apprécier la lecture numérique. Dans de telles conditions, il est bien entendu difficile de formuler des prévisions. Ce manque de visibilité dure depuis quelques années et n'est pas près de s'améliorer. C'est une réalité qu'il faut accepter, mais qui n'est pas néfaste en soi. Au contraire : elle nous oblige à faire preuve d'encore plus d'innovation et de créativité et de nous montrer encore plus réactifs. L'innovation, la créativité, la détermination… au cours des prochaines années, ces propriétés se révéleront cruciales pour garantir la croissance de Roularta. ent, n herchent s re tendu ue t pas de ontraire er encore étermination… p nçaises ltimédia" Group à
Cela fait déjà plusieurs décennies que Roularta applique la transformation numérique à ses systèmes de production et de marketing. Dès l'apparition des magazines d'information belges, il y a plus de quarante ans, nous nous sommes spécialisés dans l'acquisition d'abonnements et la collecte de big data. Roularta n'a jamais cessé d'innover. Ayant toujours été des pionniers du numérique, nous sommes aujourd'hui parfaitement équipés pour l'avenir.
Plus que jamais, la notion de "multimédia" sera essentielle pour préparer Roularta Media Group à l'avenir. Aujourd'hui, nous sommes actifs dans tous les médias possibles : en ligne, en télé, en radio, dans les médias imprimés, les événements, les salons... et nous avons même complété nos activités avec un nouveau business, à savoir les télécoms, via la reprise de Mobile Vikings par MEDIALAAN. ctifs énements, té s via
Chez MEDIALAAN aussi, nous continuons à innover en radio et en télévision. Nous lançons constamment de nouveaux modèles pour visionner les émissions en différé, les regarder en numérique sur Internet, ou encore pour faire de la publicité numérique très ciblée. Nos marques radio sont fortes et préparent activement la transition vers la radio numérique.
En tant qu'opérateur MVNO (Mobile Virtual Network Operator), MEDIALAAN se concentre en outre pleinement sur son expansion dans le monde des télécoms. La puissance de marketing du groupe peut apporter une importante activité supplémentaire à partir des marques existantes Jim Mobile et Mobile Vikings.
Roularta avance à grande vitesse sur l'autoroute numérique. Avec une cellule interne d'innovation et une équipe IT performante pour développer ses propres systèmes de marketing numérique, avec les big data et l'e-commerce, avec une cellule Roularta Mediatech Accelerator pour accompagner des start-up, etc. En ce qui concerne nos investissements, nous ne ciblons plus tant les reprises mais plutôt les lancements, et nous créons de la sorte de nouvelles opportunités à brève échéance.
Les activités numériques de Roularta ont bien tourné en 2016.
A l'automne 2016 a été lancé le Roularta Mediatech Accelerator. Il s'agit d'un programme élaboré en collaboration avec Duval Union et permettant à neuf start-up de bénéficier de divers avantages : une injection de 25.000 euros en trésorerie, de l'espace média pour une valeur de 200.000 euros et un encadrement par des mentors internes et externes. En échange, Roularta participe au capital de ces start-up à concurrence de 5 %. Ce projet s'inscrit parfaitement dans la stratégie d'innovation de Roularta.
L'action caritative "Rode Neuzen Dag" organisée par MEDIALAAN a été un grand succès en 2016. L'exercice a d'ailleurs été un bon cru pour MEDIALAAN dans son ensemble :
Canal Z/Kanaal Z, nos chaînes télé propres à 100 %, ont réalisé de beaux chiffres d'audience en 2016 : 565.000 téléspectateurs en base journalière (audimètre CIM 2016). Les programmes annexes financés par les partenaires – et tant les programmes existants que les nombreux nouveaux programmes lancés en 2016 – ont eu un effet positif sur le chiffre d'affaires. Seuls les spots publicitaires sont un peu restés à la traîne. C'est pourquoi nous avons changé de régie. RTVM, la régie publicitaire nationale pour les chaînes régionales, commercialisera désormais les spots de CZ/KZ.
Après plus de 50 ans, De Streekkrant/De Weekkrant a été rebaptisé "Deze Week". Deze Week est un beau journal, plus épais, avec un plus grand nombre d'articles rédactionnels et une maquette moderne. Le nouveau titre est essentiellement distribué en toutes-boîtes, mais aussi via des présentoirs. C'est
ainsi que Deze Week deviendra de nouveau un pilier solide aux côtés de notre titre à succès De Zondag et de notre magazine lifestyle Steps. Cette intervention est nécessaire pour développer la relation client à 360° : dans les médias imprimés et en ligne, et donc avec Digilocal. La vente à 360° constitue la seule direction indiquée pour Roularta Local Media. C'est là que se situe l'avenir. En Flandre, personne n'est en mesure de commercialiser une offre aussi riche. Nous détenons une position unique.
La langue néerlandaise s'est enrichie récemment d'un verbe d'action : "westvlaanderen". Désormais, c'est ce que nous faisons avec le Krant van West-Vlaanderen, puisque telle est la nouvelle campagne de promotion du KW. Les (onze) éditions locales ont été dotées d'une nouvelle maquette qui accorde une place encore plus importante à l'actualité locale. Le Krant van West-Vlaanderen provincial sera édité en format magazine. D'autres nouvelles initiatives sont prises, telles que "Kwesties", qui permet au lecteur de composer son propre KW numérique. En 2016, KW.be a déjà réussi à améliorer son chiffre d'affaires publicitaire (+8 %).
Après l'année record 2015, 2016 a été un cru moins bon pour les magazines. Nous avons été confrontés à une baisse des revenus publicitaires, en particulier dans les secteurs lifestyle et bancaire. Du fait notamment des attentats, le secteur du luxe a subi une baisse de consommation. Quant au secteur bancaire, il a été affecté par la faiblesse des taux d'intérêt. Les revenus générés par les abonnements et les ventes au numéro de nos magazines ont pratiquement fait du surplace.
Nous avons introduit une série de nouveautés :
avons l'ambition d'identifier davantage de visiteurs de nos sites news et de convertir le plus possible de ces visiteurs en abonnés.
Pour les extensions de ligne également, l'année a été bonne. Les croisières avec de nouvelles destinations ont plu au public. Entre-temps, nous exploitons nousmêmes sept croisières. Les magabooks consacrés à des artistes disparus (Toots Thielemans, David Bowie, Prince, Leonard Cohen) se sont bien vendus.
Les activités magazines à l'étranger, exploitées conjointement avec Bayard, restent stables. Plus Magazine a réussi aux Pays-Bas et en Belgique à augmenter encore le nombre de ses abonnés en 2016. Aux Pays-Bas, le titre affiche à présent un tirage payant de 231.000 exemplaires, ce qui en fait toujours le premier mensuel du pays. En Allemagne, le marché des lecteurs est stable pour nos magazines, tandis que le chiffre d'affaires publicitaire de Plus Magazine accuse une légère baisse.
Pour Roularta HealthCare (éditeur notamment du journal du Médecin/Artsenkrant), l'année 2016 n'avait pas trop bien commencé, mais après un premier semestre médiocre, le ciel s'est quelque peu éclairci au second semestre. Les entreprises pharmaceutiques ont manifestement réduit leur budget marketing en 2016.
Trends Business Information a fait preuve de stabilité en 2016 dans un marché pourtant perturbé et difficile. Les acteurs traditionnels ont perdu des parts de marché, mais d'autres challengers, plus petits, ont perturbé le marché. Trends Top a lancé toute une série d'éditions spéciales avec succès, dont le dernier en date est le Trends Top Gazelles. Le rafraîchissement des sites Web et l'extension des bases de données figurent à l'agenda.
Roularta Printing a connu une année 2016 très chargée. L'imprimerie a réussi à conserver la plupart des ordres d'impression des magazines français d'Altice (qui a repris les magazines de Roularta en 2015) et a décroché de nouveaux ordres, dont les exemples les plus extrêmes sont The Economist et Playboy. L'entreprise a également investi dans une toute nouvelle machine à dos carré grâce à laquelle il n'est plus nécessaire de sous-traiter tous les magazines à dos carré. Nous sommes ainsi à même de mieux servir les clients externes.
En tant que société multimédia, Roularta Media Group (RMG) a la volonté d'accorder d'une manière durable autant d'importance à ses lecteurs, ses internautes, ses téléspectateurs et ses auditeurs qu'à ses clients-annonceurs, ses collaborateurs et ses actionnaires.
En Belgique, Roularta est un acteur dynamique de tout premier plan dans le secteur de l'édition et de l'impression de magazines et de journaux d'information, de journaux gratuits et de publications spécialisées, ainsi que dans le secteur des médias audiovisuels, de l'édition électronique et sur le plan du marketing numérique pour l'annonceur local.
Ciblant large en Flandre, RMG édite des journaux gratuits, réalise des émissions de télévision diffusées sur le réseau public, est actif en radio et sur Internet, via le site Vlan.be. Pour le marché national (en français et en néerlandais), RMG propose des magazines de qualité, une chaîne d'information (Canal Z/Kanaal Z) et des sites coupoles d'actualité (LeVif.be et Knack.be), riches en contenu. En vue de consolider son leadership en Belgique, Roularta est sans cesse en quête de nouvelles opportunités, tant sur le plan de l'édition et des actions de marketing que des nouveaux médias.
En joint-venture avec le groupe Bayard, Roularta est également actif en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, avec des magazines pour les seniors, avec toute une série de mensuels pour les parents et pour les enfants, pour les amateurs de déco et de jardin.
Toutes les marques fortes du Groupe continuent de croître par le biais d'extensions de ligne, d'événements et de produits plus. La politique d'intégration verticale (contenu, vente d'espace publicitaire, production) et l'approche multimédia augmentent la flexibilité et favorisent le caractère anticyclique de Roularta.
RMG continue d'innover sur le plan des développements techniques dans le monde des médias, lequel se caractérise par une évolution rapide. L'implication des collaborateurs et la poursuite constante des meilleurs systèmes internes, de la maîtrise des coûts et de synergies avec les partenaires constituent une garantie pour l'avenir.
Roularta Media Group affiche un profil marqué par l'entrepreneuriat socialement responsable où l'équité, l'approche centrée clients et l'engagement figurent tout au haut des priorités.
(*) Chiffre d'affaires combiné (avec application de la méthode de la consolidation proportionnelle pour les coentreprises comme Medialaan, Bayard...).
RMG CONTINUE D'INNOVER SUR LE PLAN DES DÉVELOPPEMENTS TECHNIQUES DANS LE MONDE DES MÉDIAS, LEQUEL SE CARACTÉRISE PAR UNE ÉVOLUTION RAPIDE
Fin février 2016, RMG a été sélectionné avec son projet Metahaven. Des 1.200 projets envoyés, d'éditeurs européens et autres acteurs du monde des informations numériques, Google a sélectionné 128 projets médiatiques de 23 pays européens. Grâce au projet Metahaven, Roularta Media Group fait partie du top européen du Fonds pour l'Innovation de la Google Digital News Initiative.
Le projet Metahaven permettra à Roularta Media Group d'ajouter des enrichissements/métadonnées à chaque contenu médiatique et de les offrir à ses lecteurs de façon pertinente, sous forme de nouveaux services numériques, et personnalisée.
Pour le projet Metahaven, Roularta Media Group collabore avec Zeticon et l'Université de Louvain (les départements Sciences informatiques et Electrotechnique). Zeticon et l'Université de Louvain fournissent l'innovation technologique que Roularta Media Group implémente dans ses systèmes rédactionnels.
RMG fait également partie de MediaNet Vlaanderen. En remplacement du centre d'expertise MIX, MediaNet Vlaanderen œuvre à un réseau d'entreprises innovantes articulées autour de trois axes, notamment la production et la distribution efficaces de contenu, la production de données et d'analyses plus intelligentes permettant de mieux comprendre le consommateur ainsi qu'une infrastructure et des services communs. A l'avenir, RMG prendra part à plusieurs activités de ce réseau.
Roularta Media Group a lancé en 2016, en collaboration avec Duval Union, le Roularta Mediatech Accelerator, un programme d'accompagnement pour start-up. RMG entend ainsi faciliter et accélérer l'innovation dans le secteur médiatique. Neuf start-up sélectionnées seront soutenues et accompagnées par RMG. Le support de RMG consiste en un financement, mais aussi de "Media for Equity", d'hébergement et d'infrastructure, d'un accès aux données et à la technologie, de savoirfaire et de mentorat.
Le but est de coupler le savoir-faire de Roularta aux start-up participantes du Roularta Mediatech Accelerator et de créer ainsi une situation de type gagnant-gagnant qui aide ces start-up à atteindre une croissance durable.
Roularta a élaboré en 2016 un "Innovation Lab" propre. Ce laboratoire est au service des départements internes et recherche en permanence les dernières technologies et les derniers moyens susceptibles d'être utilisés aussi bien par les départements internes que par les clients externes. Les développements technologiques se poursuivent à une vitesse extrêmement rapide, et les clients s'attendent à ce que nos produits et services satisfassent aux tout derniers développements. De cette façon, Roularta entend maintenir et même améliorer sa position de leader sur le marché en offrant en permanence une plus-value à ses clients.
Au niveau rédactionnel également, Roularta Media Group prépare l'avenir avec le CCI NewsGate comme système unique pour l'ensemble de la newsroom, laquelle chapeaute toutes les rédactions de Roularta Media Group. L'accent est mis sur la planification rédactionnelle, la gestion des missions et la réutilisation cross-média du contenu.
L'utilisation de NewsGate permet aux collaborateurs rédactionnels de Roularta Media Group de travailler dans une approche « multi-titres » et « multicanaux ». Depuis leur cockpit éditorial, ils peuvent créer des paquets aussi bien pour les médias imprimés que pour le Web et les smartphones et les tablettes.
Entre-temps, Roularta Media Group a fourni des efforts sérieux en termes de création d'applications pour une grande partie de ses titres. Ces applis sont disponibles aussi bien pour iOS que pour Android et Windows. Via un ajustement continuel et via l'adaptation régulière de ces applications, RMG garantit à ses lecteurs la meilleure expérience d'utilisation possible.
En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group est actif dans différents secteurs de pointe. Dans ces domaines, le Groupe recherche et développe sans cesse de nouvelles possibilités, d'où sa réputation, dans le monde graphique international, d'innovateur technologique de taille. Les efforts que Roularta Media Group consent sur le plan de la recherche et du développement technologiques améliorent bien entendu les processus de travail internes du Groupe, mais il n'est pas rare qu'ils servent de moteur aux évolutions fondamentales du marché. Dans le domaine du prémédia, Roularta Media Group est à l'origine de divers standards belges et internationaux. Comme l'illustrent entre autres les réalisations suivantes, Roularta Media Group joue un rôle de pionnier à cet égard.
En tant que membre fondateur de Medibel+, l'organisation qui chapeaute le secteur belge de la publicité (www.medibelplus.be), Roularta Media Group a été à l'origine, voici quelques années, de la percée du format PDF en tant que standard pour la livraison de publicités numériques aux journaux et magazines. Les premières normes PDF de Medibel+ étaient basées sur les résultats d'un projet d'étude mené par Roularta Media Group.
Au sein de l'organisation Medibel+, Roularta Media Group continue d'ailleurs de renforcer son statut de pionnier puisque son directeur prémédia Erwin Danis préside actuellement l'organisation.
Roularta Media Group a été à l'origine du développement de la méthode AdTicket de numérisation du flux de commandes entre, d'une part, les centrales médias et les agences créatives qui réalisent les publicités et, de l'autre, les sociétés d'édition. Roularta Media Group et Medibel+ ont lancé AdTicket sur le marché belge. Medibel+ a développé par ailleurs une plate-forme assurant la fourniture numérique des justificatifs dans la boîte de réception des annonceurs. La plate-forme numérique est un outil efficace qui permet au client de consulter son annonce grâce à un module de feuillettement bien pratique. La plate-forme numérique lui permet également de recevoir et de consulter ses factures, sous forme électronique, dans sa boîte de réception.
Sous l'impulsion de Roularta Media Group, Medibel+ a participé à la création du Ghent PDF Workgroup (GWG, www.gwg.org) en 2002. Cette organisation, qui regroupe aujourd'hui associations professionnelles du secteur graphique et fournisseurs européens et américains, entend introduire et promouvoir les meilleures pratiques de l'industrie graphique dans le monde entier. Le GWG se base sur les mérites de Medibel+ et de la méthode Medibel+ AdTicket dont il a adopté les normes PDF. Au sein du GWG international, Roularta Media Group continue d'assumer toutes ses responsabilités.
Une fois de plus, Roularta Media Group montre par ce projet sa force d'innovation technique et prouve que les méthodes de travail qu'il met au point sont suivies même à l'étranger.
Par ailleurs, au sein du Ghent PDF Workgroup, RMG travaille aux côtés d'autres groupes médias internationaux à définir de nouveaux standards, processus et formats cross-médias en vue de la publication sur smartphones et tablettes. Ce travail se fait au sein du comité "Cross Media" qui étudie les changements dans le monde de l'édition cross-média et les opportunités qui les accompagnent.
En Flandre, Roularta Media Group joue un rôle novateur important en participant ou en prenant l'initiative dans divers projets technologiques et innovants.
RMG fait partie du Fonds pour l'Innovation de la Google Digital News Initiative.
En 2016 aussi, Roularta Media Group a consenti d'importants investissements afin de mettre en place et de vivre une production respectueuse de l'environnement et à faible consommation d'énergie.
Roularta Media Group est la seule imprimerie flamande à avoir souscrit à la Convention de politique énergétique (Energiebeleidsovereenkomst – EBO) des autorités flamandes. L'EBO succède au Benchmark & Auditconvenant qui arrivait à terme fin 2015. Cette convention incite les entreprises à forte intensité énergétique à rester à la pointe de l'efficacité énergétique sans pour autant hypothéquer leur compétitivité. En souscrivant à l'EBO, Roularta prend une série d'engagements. En 2016, le plan énergie suivant la convention EBO a été accepté. Un premier rapport de suivi a ensuite été introduit.
En effectuant une analyse d'écart en 2016, Roularta a franchi la première étape dans le processus d'obtention de la norme ISO 50001. Cette norme fixe les procédures de gestion énergétique dans les entreprises et les grandes organisations. L'analyse d'écart a révélé les points auxquels le groupe doit s'attacher à travailler en 2017 pour obtenir la norme ISO.
Le permis d'environnement pour ce site arrive à échéance en avril 2018. Comme la demande de renouvellement de ce permis doit être introduite au moins un an d'avance, les travaux préparatoires ont été entamés dans le courant de 2016. Dans ce cadre, Roularta a notamment effectué un audit énergétique, une étude d'incidence sur le parking et une étude de mobilité.
Cette dernière a incité l'entreprise à mettre à jour sa brochure de mobilité, qui mentionne tous les sièges de l'entreprise ainsi que l'accessibilité
de ces sites, notamment par les transports en commun. Les divers modes de transport, leurs avantages et leurs inconvénients y sont étudiés en détail.
Roularta est attentif depuis longtemps aux transports et aux modes de déplacement respectueux de l'environnement. C'est ainsi que Roularta a accédé à l'offre de Blue-bike. Pour leur trajet entre la gare et leur lieu de travail, les collaborateurs peuvent utiliser gratuitement un « vélo bleu » qu'ils ramènent à la gare en fin de journée. Blue-bike assure l'entretien des vélos et propose même une assistance dépannage gratuite. Grâce à cette approche, les déplacements se font sans souci et sans émissions nocives, et les utilisateurs font de l'exercice en journée.
A côté de l'imprimerie et des quais de déchargement s'étend un terrain vague de 5,61 ha. Lors du réaménagement du site, il a été décidé de créer un paysage agraire dans un environnement urbain. Le paysage comprend notamment des talus sous forme de prairies fleuries parcourues par plusieurs sentiers engazonnés. Le talus antibruit a été prolongé jusque dans le parc paysager. En 2016, les zones des prairies fleuries ont été ensemencées avec de l'avoine brésilienne, ce qui a permis de couvrir rapidement le sol et de préparer le terrain à l'ensemencement des prés fleuris tout en évitant les espèces pionnières non désirées.
Le plan prévoit également une prairie, des alignements d'arbres et un étang.
Les arbres, les fleurs et les plantes indigènes choisies offrent des ressources alimentaires optimales pour toute une série d'insectes, d'oiseaux, voire de chauves-souris… L'étang et les fossés de faible profondeur offrent des lieux de reproduction aux amphibies.
Parmi les projets notables réalisés dans ce cadre en 2016, citons :
Généralisée dans toute l'entreprise il y a plus de dix ans, l'interdiction de fumer au travail est en vigueur depuis bien plus longtemps encore dans l'espace de production. Les collaborateurs ne peuvent plus fumer qu'à des endroits spécifiques situés à l'extérieur.
En 2016, les règles générales ont été remises en exergue et toute une série d'informations sur le tabagisme ont été diffusées : les effets du tabagisme sur le corps, des informations sur la cigarette électronique, sur les possibilités d'arrêter de fumer, etc.
En 2010, Roularta a élaboré une politique de moyens concernant notamment la consommation d'alcool, de stupéfiants et de médicaments au travail ou au cours du temps lié au travail. En 2016, le caractère actuel des accords a été réévalué. Et en 2017, un rafraîchissement de ces accords est prévu. Ainsi, le médecin du travail passe ces sujets en revue avec les collaborateurs lors de l'examen médical.
L'AR du 17 juillet 2014 « fixant les dispositions en matière de déclaration de certaines substances ou certains produits provoquant des allergies ou intolérances pour les denrées alimentaires non préemballées » s'applique également aux « cantines d'entreprises ». Dès lors, toutes les informations relatives aux allergènes des produits de base ont été rassemblées à l'intention des cuisines de l'entreprise. Un logiciel spécial a été prévu afin d'y compiler toutes ces données. Cette base de données permet d'élaborer rapidement les recettes du jour et de générer la liste des allergènes présents. Toute personne souffrant d'allergies peut s'adresser aux cuisiniers pour vérifier quels allergènes sont éventuellement présents dans les préparations.
L'AR du 4 août 1996 définit la protection des travailleurs contre les risques d'exposition aux agents biologiques au travail. On entend par « agents biologiques » les micro-organismes, les cultures cellulaires et les endoparasites humains susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une intoxication. Pour Roularta, il s'agit notamment de l'hépatite A et B, du tétanos, de la légionellose… Ce type de risque avait déjà été examiné et l'approche adéquate élaborée pour chaque poste de travail chez Roularta. En 2016, une mise à jour de cette matière et des actions à entreprendre a été
effectuée.
En 2016, plusieurs nouvelles actions ont été entreprises en matière de prévention des incendies, telles que l'évaluation et l'extension du service de lutte contre l'incendie, une analyse de risque plus élaborée en collaboration avec l'assureur incendie, la coordination des travaux dans le bâtiment par les entrepreneurs et sous-traitants, et les actions découlant de la vérification des conduites de sprin-
klage.
hiérarchique
Depuis quelques années, le phénomène du « burnout » est omniprésent dans notre société. Hélas, les collaborateurs de Roularta ne sont pas épargnés par cette maladie, qui frappe toujours par surprise. Mais comment aborder cette maladie, comment évaluer la meilleure façon d'aider un collègue malade et comment assurer les meilleures conditions de réintégration de ces collègues après un burn-out ? Autant de questions délicates. Pour y répondre, Roularta a organisé en 2016 des formations spécifiques sur le thème du burn-out à l'intention du personnel dirigeant. Ces formations ont été dispensées en collaboration avec Provikmo, notre conseiller extérieur en prévention de la charge psychosociale.
Le capital social de la SA Roularta Media Group s'élève à 80.000.000,00 euros. Il est représenté par 13.141.123 actions entièrement libérées, sans désignation de valeur nominale, représentant chacune une même fraction du capital.
Toutes les actions qui représentent le capital social jouissent des mêmes droits sociaux.
Au cours de l'exercice 2016, aucune action propre n'a été rachetée sur la base de l'autorisation statutaire du conseil d'administration. Le 31 décembre 2016 la société a 612.825 actions propres en portefeuille qui représentent 4,66% du capital social.
Actionnariat
L'actionnariat est réparti de la manière suivante :
| Nombre | % | |
|---|---|---|
| d'actions | ||
| Koinon SCA (1) | 7.480.325 56,92% | |
| SA West Investment Holding | 2.022.136 15,39% | |
| Bestinver Gestión S.G.I.I.C. SA |
998.725 | 7,60% |
| Actions propres | 612.825 | 4,66% |
| Investisseurs individuels et institutionnels |
2.027.112 15,43% |
(1) La SCA Koinon et la SA West Investment Holding en leur capacité de personnes agissant en concert qui ont conclu un accord relatif à la possession, l'acquisition et la cession d'actions, ont fait une notification définitive.
Sur le nombre total d'actions en circulation, 9.395.068 actions sont nominatives.
Loi relative aux offres publiques
d'acquisition précitée.
Dans le cadre de la loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, la SCA Koinon a effectué le 25/08/2014, en tant que détenteur direct de plus de 30% des actions de Roularta Media Group, une actualisation de la notification à la FSMA, conformément à l'article 74 § 6 de la loi
L'action Roularta Media Group est cotée sur NYSE Euronext Bruxelles, sous la rubrique Media - Publishing, avec code ISIN BE0003741551 et Mnemo ROU.
L'action Roularta est reprise dans l'indice BEL Small Cap (BE0389857146).
Cours de clôture et volumes en 2016
| Mois | Cours de clôture moyen |
Volumes | en mio € |
|---|---|---|---|
| Janvier 2016 | 24,291 | 124.337 | 3,06 |
| Février 2016 | 22,473 | 48.074 | 1,08 |
| Mars 2016 | 23,497 | 55.100 | 1,30 |
| Avril 2016 | 24,125 | 95.130 | 2,31 |
| Mai 2016 | 24,685 | 21.188 | 0,52 |
| Juin 2016 | 25,358 | 50.841 | 1,28 |
| Juillet 2016 | 24,621 | 29.060 | 0,72 |
| Août 2016 | 24,013 | 54.529 | 1,27 |
| Septembre 2016 | 23,282 | 216.472 | 4,97 |
| Octobre 2016 | 24,600 | 277.039 | 6,71 |
| Novembre 2016 | 25,164 | 65.286 | 1,64 |
| Décembre 2016 | 24,754 | 32.687 | 0,81 |
| 1.069.743 | 25,67 |
Cours de clôture moyen - 2016
Volumes et montants en millions d'euros - 2016
Le 6 janvier 2016, l'action a atteint son cours le plus élevé de l'année écoulée, soit 26,93 euros. Le cours le plus bas de 21,16 euros a été enregistré le 24 août 2016. Le 6 septembre 2016, on a relevé le plus important volume journalier, avec 101.722 pièces.
Roularta Media Group mène une politique proactive de relations avec les investisseurs dans le but de mettre l'action en point de mire et de soutenir ainsi la liquidité de l'action.
Sur proposition du conseil d'administration, l'assemblée générale suit en matière d'affectation du résultat une politique qui consiste à distribuer, si possible, un dividende, tout en veillant à garder un sain équilibre entre cette distribution de dividendes et le maintien d'une capacité d'investissement suffisante. A l'assemblée générale du 16 mai 2017, il sera proposé de distribuer un dividende brut de 0,50 euro par action pour 2016.
Dividende brut
La SA Roularta Media Group a été constituée le 11 mai 1988 sous la dénomination Roularta Financieringsmaatschappij. Vous trouverez ci-contre un tableau synoptique des événements qui ont marqué au cours du temps l'évolution du capital social et les titres représentant le capital.
| Année Mois | Opération | Nombre d'actions |
Capital FB / | EUR | |
|---|---|---|---|---|---|
| 1988 | mai | Constitution sous la dénomination Roularta Financieringsmaatschappij |
12.510 | 381.000.000 | FB |
| 1993 | juillet | Fusion - augmentation de capital | 13.009 | 392.344.000 | FB |
| 1997 | décembre Scission - augmentation de capital | 18.137 | 546.964.924 | FB | |
| 1997 | décembre Fusion - augmentation de capital | 22.389 | 675.254.924 | FB | |
| 1997 | décembre Augmentation de capital | 24.341 | 734.074.465 | FB | |
| 1997 | décembre Changement de la dénomination en Roularta Media Group | ||||
| 1998 | juin | Emission de 300.000 warrants - modification des statuts | 2.434.100 | 734.074.465 | FB |
| 1998 | juin | Fusion - augmentation de capital | 2.690.400 | 1.545.457.541 | FB |
| 1998 | juin | Apport de créance - augmentation de capital | 8.277.700 | 2.496.457.541 | FB |
| 1998 | décembre Apport de créance - augmentation de capital | 9.611.034 | 4.479.791.791 | FB | |
| 2001 | juin | Conversion du capital en euros - augmentation de capital par la conversion de 61.950 warrants |
9.672.984 111.743.000,00 EUR | ||
| 2001 | octobre | Suppression de 119.305 actions propres | 9.553.679 111.743.000,00 EUR | ||
| 2002 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 35.350 warrants | 9.589.029 112.138.000,00 EUR | ||
| 2003 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 43.475 warrants | 9.632.504 112.623.000,00 EUR | ||
| 2003 | juillet | Augmentation de capital par un apport en nature | 9.884.986 118.463.000,00 EUR | ||
| 2004 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 43.625 warrants | 9.928.611 118.950.000,00 EUR | ||
| 2005 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 28.350 warrants | 9.956.961 119.267.000,00 EUR | ||
| 2006 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 39.090 warrants | 9.996.051 120.054.000,00 EUR | ||
| 2006 | février | Augmentation de capital par un apport en espèces | 10.985.660 131.939.204,09 EUR | ||
| 2006 | mai | Incorporation prime d'émission | 10.985.660 170.029.300,00 EUR | ||
| 2006 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 19.825 warrants | 11.005.485 170.250.500,00 EUR | ||
| 2007 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 9.340 warrants | 11.014.825 170.439.000,00 EUR | ||
| 2007 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 22.225 warrants | 11.037.050 170.687.000,00 EUR | ||
| 2008 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 7.864 warrants | 11.044.914 170.846.000,00 EUR | ||
| 2008 | mai | Augmentation de capital par la conversion de 17.375 warrants | 11.062.289 171.040.000,00 EUR | ||
| 2008 | décembre Augmentation de capital par un apport en espèces | 13.131.940 203.040.000,00 EUR | |||
| 2011 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 9.183 warrants | 13.141.123 203.225.000,00 EUR | ||
| 2015 | mai | Réduction de capital | 13.141.123 80.000.000,00 EUR | ||
| 2015 | juin | Fusion - Roularta Media Group SA avec Roularta Printing SA, Biblo SA, De Streekkrant-De Weekkrantgroep SA, Euro DB SA, Le Vif Magazine SA, New Bizz Partners SA, Press News SA, Regie De Weekkrant SA, Roularta Business Leads SA, Roularta IT-Solutions SA, Roularta Publishing SA et West-Vlaamse Media Groep SA |
13.141.123 80.000.000,00 EUR |
Les analystes qui suivent l'action Roularta :
| - Petercam | Michael Roeg | [email protected] |
|---|---|---|
| - KBC Securities | Ruben Devos | [email protected] |
| - Merodis Equity Search | Arnaud W. Goossens | [email protected] |
| Compte de résultats | en milliers d'euros | 2012 2013 (*) retraité |
2014 | 2015 | 2016 Evolution | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 712.045 305.209 299.569 290.226 276.464 | -4,7% | |||||
| EBITDA (1) | 36.964 | 29.695 | 34.871 | 33.598 | 34.405 | +2,4% | |
| EBITDA - marge | 5,2% | 9,7% | 11,6% | 11,6% | 12,4% | ||
| EBIT (2) | 5.540 | 15.116 | 21.930 | 31.363 | 24.887 | -20,6% | |
| EBIT - marge | 0,8% | 5,0% | 7,3% | 10,8% | 9,0% | ||
| Charges financières nettes | -8.873 | -7.262 | -6.728 | -5.441 | -4.687 | -13,9% | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | -3.333 | 7.854 | 15.202 | 25.922 | 20.200 | -22,1% | |
| Impôts sur le résultat | 1.128 | 1.924 | -2.492 | 46.089 | 72 | +99,8% | |
| Résultat net des activités poursuivies | -2.205 | 9.778 | 12.710 | 72.011 | 20.272 | -71,8% | |
| Résultat des activités abandonnées | -68.268 -155.237 | -7.770 | 0 -100,0% | ||||
| Attribuable aux intérêts minoritaires | -498 | -581 | -50 | -127 | -1.201 +845,7% | ||
| Attribuable aux actionnaires de RMG | -1.707 | -57.909 -142.477 | 64.368 | 21.473 | -66,6% | ||
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge | -0,2% | -19,0% | -47,6% | 22,2% | 7,8% |
| Bilan | en milliers d'euros | 2012 2013 (**) retraité |
2014 | 2015 | 2016 Evolution | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 604.675 | 585.039 | 271.778 | 319.007 | 307.445 | -3,6% | |
| Actifs courants | 333.761 | 200.827 | 261.376 | 130.674 | 135.756 | +3,9% | |
| Total du bilan | 938.436 | 785.866 | 533.154 | 449.681 | 443.201 | -1,4% | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 344.689 | 287.053 | 143.277 | 207.649 | 222.293 | +7,1% | |
| Capitaux propres - intérêts minoritaires | 12.266 | 11.415 | 2.475 | 1.868 | 1.762 | -5,7% | |
| Passifs | 581.481 | 487.398 | 387.402 | 240.164 | 219.146 | -8,8% | |
| Liquidité (3) | 1,1 | 0,9 | 1,2 | 1,1 | 1,4 | +27,3% | |
| Solvabilité (4) | 38,0% | 38,0% | 27,3% | 46,6% | 50,6% | +8,6% | |
| Dette financière nette | 69.535 | 80.423 | 82.027 | 75.680 | 57.443 | -24,1% | |
| Gearing (5) | 19,5% | 26,9% | 56,3% | 36,1% | 25,6% | -29,1% |
(*) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 Partenariats et l'application de la norme IFRS 5 Activités abandonnées. (**) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 Partenariats.
(1) EBITDA = cash-flow opérationnel = EBIT + amortissements, dépréciations et provisions.
(2) EBIT = résultat opérationnel, y compris la part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises.
(3) Liquidité = actifs courants / passifs courants.
(4) Solvabilité = capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires) / total du bilan.
(5) Gearing = dette financière nette / capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires).
| 2012 | 2013 (*) | 2014 | 2015 | 2016 |
|---|---|---|---|---|
| 27,61 | 23,00 | 11,48 | 16,63 | 17,76 |
| 2,96 | 2,38 | 2,79 | 2,69 | 2,75 |
| 0,45 | 1,21 | 1,76 | 2,51 | 1,99 |
| -0,14 | -4,64 | -11,41 | 5,16 | 1,72 |
| -0,14 | -4,64 | -11,41 | 5,14 | 1,70 |
| 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,50 | 0,50 |
| 7,89 | 7,32 | 7,87 | 10,12 | 15,01 |
| 18,00 | 14,50 | 14,30 | 25,10 | 26,93 |
| 10,32 | 10,77 | 12,25 | 24,50 | 24,32 |
| 135,62 | 141,53 | 160,98 | 321,96 | 319,59 |
| 11,41 | 7,98 | 6,00 | 25,90 | 25,66 |
| 845.362 | 662.284 | 489.755 | 1.516.330 | 1.069.743 |
| en euros | retraité | 13.141.123 13.141.123 13.141.123 13.141.123 13.141.123 12.483.273 12.483.273 12.483.273 12.486.031 12.515.767 12.483.273 12.483.273 12.483.273 12.517.300 12.611.966 |
(*) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 Partenariats et l'application de la norme IFRS 5 Activités abandonnées.
(1) A base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation.
(2) Bénéfice = résultat net courant des entreprises consolidées. Pour 2016, il est supposé que le résultat net courant est égal au résultat net.
| Médias Imprimés | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | 2012 | 2013 (*) | 2014 | 2015 | 2016 Evolution | |
| Chiffre d'affaires | 541.693 | 327.992 | 319.491 | 308.130 | 295.220 | -4,2% |
| EBITDA (1) | 14.884 | 19.743 | 22.647 | 18.821 | 20.608 | +9,5% |
| EBITDA - marge | 2,8% | 6,0% | 7,1% | 6,1% | 7,0% | |
| EBIT (2) | -8.959 | 4.858 | 8.612 | 16.281 | 10.640 | -34,6% |
| EBIT - marge | -1,6% | 1,5% | 2,7% | 5,3% | 3,6% | |
| Charges financières nettes | -8.485 | -6.988 | -6.438 | -5.303 | -4.582 | -13,6% |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes |
-17.444 | -2.130 | 2.174 | 10.978 | 6.058 | -44,8% |
| Impôts sur le résultat | 2.799 | 551 | -4.505 | 44.639 | -786 | +101,8% |
| Résultat net des activités poursuivies | -14.645 | -1.579 | -2.331 | 55.617 | 5.272 | -90,5% |
| Résultat des activités abandonnées | -68.269 -155.236 | -7.770 | 0 | -100,0% | ||
| Attribuable aux intérêts minoritaires | -449 | -388 | -50 | -126 | -1.200 | +852,4% |
| Attribuable aux actionnaires de RMG | -14.196 | -69.461 -157.517 | 47.973 | 6.472 | -86,5% | |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge |
-2,6% | -13,5% | -21,2% | 15,6% | 2,2% |
(*) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 11 Partenariats et l'application de la norme IFRS 5 Activités abandonnées.
(1) EBITDA = cash-flow opérationnel = EBIT + amortissements, dépréciations et provisions.
(2) EBIT = résultat opérationnel, y compris la part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises.
| Médias Imprimés | Médias Audiovisuels | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | 2012 | 2013 (*) retraité |
2014 | 2015 | 2016 Evolution | |||
| retraité | Chiffre d'affaires | 176.817 | 168.754 | 158.712 | 164.096 | 182.729 | ||
| EBITDA (1) | 22.080 | 24.895 | 29.455 | 31.944 | 31.213 | |||
| EBITDA - marge | 12,5% | 14,8% | 18,6% | 19,5% | 17,1% | |||
| EBIT (2) | 14.499 | 18.373 | 23.900 | 24.256 | 24.132 | |||
| EBIT - marge | 8,2% | 10,9% | 15,1% | 14,8% | 13,2% | |||
| Charges financières nettes | -388 | -326 | -280 | -16 | -247 | |||
| Résultat opérationnel après charges financières nettes |
14.111 | 18.047 | 23.619 | 24.240 | 23.885 | |||
| Impôts sur le résultat | -1.671 | -6.688 | -8.578 | -7.846 | -8.885 | |||
| Résultat net des activités poursuivies | 12.440 | 11.359 | 15.041 | 16.394 | 15.000 | |||
| Résultat des activités abandonnées | ||||||||
| Attribuable aux intérêts minoritaires | -49 | -193 | 0 | -1 | -1 | |||
| Attribuable aux actionnaires de RMG | 11.552 | 15.041 | 16.395 | 15.001 | ||||
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge |
7,1% | 6,8% | 9,5% | 10,0% | 8,2% |
*Sociétés dormantes non incluses (= sans activité ou en liquidation) : Himalaya, Living & More Verlag et Vogue Trading Video
5
9
3
7
6
1. Rik De Nolf Président I 2. Xavier Bouckaert CEO I 3. Katrien De Nolf Directeur ressources humaines I 4. Jeroen Mouton CFO
1. Xavier Bouckaert CEO I 2. Philippe Belpaire Directeur régie publicitaire nationale I 3. Jos Grobben Directeur magazines I 4. Jan Cattrysse Directeur administratif I 5. Erwin Danis Directeur prémédia I 6. Katrien De Nolf Directeur ressources humaines I 7. William De Nolf Directeur nouveaux médias I 8. Stefaan Vermeersch Directeur Krant van West-Vlaanderen I 9. William Metsu Directeur imprimerie I 10. Jeroen Mouton CFO I 11. Willem Vandenameele Directeur IT I 12. Sophie Van Iseghem Secrétaire général I 13. Luk Wynants Directeur Local Media
Les soussignés déclarent, qu'à leur connaissance : • les états financiers, établis conformément aux normes comptables applicables, donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la SA Roularta Media Group et des entreprises reprises dans la consolidation.
• le rapport annuel donne une image fidèle du développement, des résultats et de la position de la SA Roularta Media Group et des entreprises reprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Xavier Bouckaert, CEO | Jeroen Mouton, CFO
à l'Assemblée Générale ordinaire des actionnaires du 16 mai 2017 et relatif aux états financiers consolidés clôturés le 31 décembre 2016
Ce rapport annuel doit être lu avec les états financiers audités de Roularta Media Group SA, dénommée ci-après le Groupe, et les annexes correspondantes. Ces états financiers consolidés ont été approuvés par le conseil d'administration du 10 avril 2017. Roularta Media Group, dont le siège social est établi à 8800 Roeselare, Meiboomlaan 33, est coté à l'Euronext Brussels depuis 1998. Roularta Media Group était en 2016 actif dans le secteur des médias et plus particulièrement dans les domaines suivants : édition de magazines, de journaux, de local media, radio et télévision, Internet, extensions de ligne et production graphique. Roularta Media Group est organisé autour de deux divisions : d'une part les Médias Imprimés et d'autre part les Médias Audiovisuels. Dans ces deux divisions, on retrouve tout un éventail d'activités qui, en fonction de leur finalité, à savoir un produit ou un service proposé, sont centralisées dans différents départements. Dans la division Médias Imprimés, Roularta Media Group se distingue de ses concurrents grâce à toute une série de marques fortes, telles que Deze Week, Knack, Trends-Tendances, Le Vif/L'Express. Sur le plan de l'audiovisuel, Roularta Media Group est propriétaire à 50% des actions de Medialaan, une société active en Belgique dans le domaine de la radio (Qmusic et Joe) et de la télévision (VTM, Q2, VTMKZOOM, KADET et Vitaya).
Les états financiers consolidés ont été rédigés en conformité avec les International Financial Reporting Standards (IFRS), édités par l'International
Accounting Standards Board (IASB) et avec les interprétations éditées par l'International Financial Reporting Interpretation Committee (IFRIC) de l'IASB et qui ont été approuvées par la Commission européenne. Les états financiers consolidés donnent un aperçu général des activités du Groupe, ainsi que des résultats obtenus. Ils offrent une image fidèle de la situation financière, des prestations financières et des flux de trésorerie de l'entité, et ont été rédigés dans l'hypothèse de la continuité d'exploitation.
• Au premier janvier 2016, Xavier Bouckaert a succédé à Rik De Nolf au poste de CEO de Roularta Media Group. Rik De Nolf exerce désormais la fonction de président exécutif du Conseil d'Administration.
• Medialaan, filiale à 50 % de Roularta Media Group, a acquis le 11 février 2016 le contrôle des sociétés exploitant la marque Mobile Vikings.
• En janvier 2016, Roularta Media Group a pris part à l'augmentation de capital de Proxistore à concurrence de 450 000 euros. Roularta Media Group n'a pas pris part à une seconde augmentation de capital en mai 2016, de sorte que sa participation actuelle s'élève à 46,1 %.
• La Société Roularta Media Nederland a été liquidée au 1er juillet 2016.
• Au 1er juillet 2016, Medialaan a repris à Concentra la chaîne de télévision Acht et a lancé la nouvelle chaîne pour hommes, "CAZ".
• Durant l'été 2016, le management des produits "Lifestyle" a été renforcé. Il s'ensuit un réaménagement du portefeuille avec, notamment, un repositionnement de Nest, le renforcement
| Compte de résultats | en milliers d'euros | 31/12/2016 | 31/12/2015 | Evolution |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 276.464 | 290.226 | -4,7% | |
| Chiffre d'affaires corrigé (1) | 276.427 | 289.416 | -4,5% | |
| EBITDA (2) | 34.405 | 33.598 | +2,4% | |
| EBITDA - marge | 12,4% | 11,6% | ||
| EBIT (3) | 24.887 | 31.363 | -20,6% | |
| EBIT - marge | 9,0% | 10,8% | ||
| Charges financières nettes | -4.687 | -5.441 | -14% | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 20.200 | 25.922 | -22% | |
| Impôts sur le résultat | 72 | 46.089 | -100% | |
| Résultat net des activités poursuivies | 20.272 | 72.011 | -72% | |
| Résultat des activités abandonnées | 0 | -7.770 | -100% | |
| Attribuable aux intérêts minoritaires | -1.201 | -127 | -846% | |
| Attribuable aux actionnaires de RMG | 21.473 | 64.368 | -67% | |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge | 7,8% | 22,2% | ||
| Bilan | 31/12/2016 | 31/12/2015 | Evolution | |
| Actifs non courants | 307.445 | 319.007 | -3,6% | |
| Actifs courants | 135.756 | 130.674 | +3,9% | |
| Total du bilan | 443.201 | 449.681 | -1,4% | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 222.293 | 207.649 | +7,1% | |
| Capitaux propres - intérêts minoritaires | 1.762 | 1.868 | -5,7% | |
| Passifs | 219.146 | 240.164 | -8,8% | |
| Liquidité (4) | 1,4 | 1,1 | +27,3% | |
| Solvabilité (5) | 50,6% | 46,6% | +8,6% | |
| Dette financière nette | 57.443 | 75.680 | -24,1% | |
| Gearing (6) | 25,6% | 36,1% | -29,1% |
(1) Chiffre d'affaires corrigé = chiffre d'affaires comparable à 2015, hors modifications intervenues dans le périmètre de consolidation.
(2) EBITDA = cash-flow opérationnel = EBIT + amortissements, dépréciations et provisions.
(3) EBIT = résultat opérationnel (y compris la part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises)
(4) Liquidité = actifs courants / passifs courants.
(5) Solvabilité = capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires) / total du bilan.
(6) Gearing = dette financière nette / capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires).
Le chiffre d'affaires consolidé de 2016 qui, conformément à IFRS 11, ne tient pas compte des coentreprises – dont Medialaan et Plus Magazine (en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne), – affiche un léger repli (-4,7 %, de 290 à 276 millions d'euros). Face à la baisse des revenus publicitaires du côté de Local Media et des magazines (-6 %), on observe une belle performance des revenus publicitaires pour internet (+14 %). Le chiffre d'affaires des abonnements est quasiment stationnaire (-1 %). Les ventes au numéro (-9 %) baissent suite à la disparition des ventes belges de Point de Vue. Par ailleurs, on enregistre une baisse des imprimés commerciaux des anciens magazines français du Groupe (-6 %).
L'EBITDA progresse en 2016 de 0,8 million d'euros, soit 2 %, par rapport à 2015. Cette hausse s'explique par l'enregistrement en 2015 d'un coût exceptionnel lié au paiement d'indemnités dans l'affaire Kempenland (6,7 millions d'euros). En 2016, le groupe a investi dans des activités numériques futures telles que la plate-forme de commerce électronique Storesquare.be et la plate-forme télécom/data Mobile Vikings, ce qui pèse également sur l'EBITDA. L'EBIT ne contient plus de grands éléments exceptionnels en 2016 – contrairement à 2015 (l'affaire Kempenland et des réductions de valeur spéciales sur des titres) – et affiche 24,9 millions d'euros.
Une baisse des charges financières nettes suite à un plus faible endettement en 2016 par rapport à 2015 se traduit par un résultat net attribuable aux actionnaires de RMG de 21,5 millions d'euros, soit 1,72 euro par action.
Le chiffre d'affaires combiné affiche une hausse de 5,4 millions d'euros, soit 1,1 %, grâce surtout aux revenus publicitaires en télévision chez Medialaan et à la reprise de Mobile Vikings.
d'euros)
| Division | 31/12/2016 31/12/2015 Evolution | ||
|---|---|---|---|
| Médias Imprimés | 295.220 | 308.130 | -4,2% |
| Médias Audio visuels |
182.729 | 164.096 | +11,4% |
| Chiffre d'affaires intersegment |
-1.543 | -1.199 | |
| Chiffre d'affaires | 476.406 | 471.027 | +1,1% |
combiné
Extensions
de Knack Weekend et Weekend Le Vif, etc. Par ailleurs, la durée de vie des immobilisations incorporelles liées à l'unité génératrice de trésorerie Lifestyle a été ramenée d'indéterminée à déterminée (3 ans) à partir de juillet 2016.
• En octobre, Roularta Media Group et KBC ont pris part à l'augmentation de capital de Storesquare. La participation de Roularta Media Group dans la société Storesquare SA est ainsi passée de 65 % à 71 %.
Le chiffre d'affaires de la division Médias Imprimés fléchit de 4 %, de 308 à 295 millions d'euros. Le chiffre d'affaires corrigé de 2016 affiche 295 millions d'euros, contre 307 millions d'euros en 2015.
L'EBITDA se hisse de 18,8 à 20,6 millions d'euros grâce principalement à la baisse des frais de fonctionnement et à la disparition des frais de restructuration en 2016 et au paiement des indemnités dans l'affaire Kempenland en 2015.
L'EBIT revient de 16,3 à 10,6 millions d'euros. Le contraste entre la hausse de l'EBITDA et la baisse de l'EBIT s'explique essentiellement par l'effet positif exceptionnel engendré par la reprise en 2015 de provisions et de réductions de valeur à concurrence de 5,7 millions d'euros.
On note par ailleurs une nouvelle baisse de 0,7 million d'euros des charges financières nettes, à 4,6 millions d'euros. Les impôts – 0,8 million d'euros en 2016 – proviennent essentiellement des activités de notre coentreprise avec Groupe Bayard.
Le résultat net attribuable à RMG au sein de la division Imprimés s'élève à 6,5 millions d'euros. La participation minoritaire à concurrence de 1,2 million d'euros en 2016 provient essentiellement de la perte subie chez Storesquare SA, dont RMG détient actuellement 71 % des actions.
Le chiffre d'affaires de la division Médias Audiovisuels progresse de 11,4 %, de 164 à 183 millions d'euros. Le chiffre d'affaires corrigé de 2016, compte non tenu du chiffre d'affaires des acquisitions Mobile Vikings et CAZ, s'élève à 167 millions d'euros, soit une hausse de 2 %.
L'EBITDA affiche une légère baisse de 0,7 million d'euros, à 31 millions d'euros, soit -2 %. Ce repli s'explique essentiellement par la hausse des frais d'émission et des frais de lancement dans les activités mobiles. L'EBIT demeure dans la même lignée que l'an dernier, soit 24 millions d'euros. Ce statu quo s'explique par le fait que l'augmentation des amortissements de l'actif immobilisé (+2,2 millions d'euros), relié surtout à Mobile Vikings et CAZ, est contrebalancée par la disparition presque totale des réductions de valeur et provisions en 2016 (par rapport à 2015).
Le résultat net de la division Médias Audiovisuels se chiffre à 15 millions d'euros, soit un léger repli par rapport aux 16 millions d'euros en 2015, repli qui s'explique par une hausse du coût de financement net et des impôts.
Au 31 décembre 2016, les capitaux propres (part du groupe) affichent 222 millions d'euros, contre 208 millions d'euros au 31 décembre 2015. La différence se compose principalement du bénéfice 2016 (21,5 millions d'euros) après déduction du dividende distribué (6,3 millions d'euros).
Au 31 décembre 2016, la dette financière nette consolidée se chiffre à 57,4 millions d'euros, soit une baisse de 18,3 millions d'euros par rapport à fin 2015 qui s'explique essentiellement par le remboursement de dettes bancaires à concurrence de 6,2 millions d'euros et par la hausse de la situation de trésorerie de 12 millions d'euros.
L'évolution vigoureuse du bilan en 2016 est également confirmée par l'amélioration d'une série d'indicateurs tels que la liquidité, la solvabilité et le ratio d'endettement.
Les investissements consolidés totaux atteignent 8 millions d'euros en 2016, dont 0,5 million d'euros d'augmentation de capital, 3,1 millions d'euros d'investissements en immobilisations incorporelles (principalement des logiciels) et 4,5 millions d'euros d'immobilisations corporelles (principalement des machines).
Après la clôture de l'exercice, les événements importants suivants se sont produits :
et aucune hausse de la provision constituée – qui s'élève actuellement à 2,1 millions d'euros – ne paraît nécessaire.
Pour le reste, il ne s'est produit aucun autre événement important susceptible d'influencer de manière substantielle les résultats et la position financière de l'entreprise.
Nous ne prévoyons pas de circonstances notables susceptibles d'avoir un impact important sur l'évolution future de notre société.
En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group est actif dans différents secteurs de pointe. Dans ces secteurs, Roularta Media Group étudie sans cesse de nouvelles possibilités, d'où sa réputation d'innovateur de taille.
Roularta Media Group attache une grande importance à la recherche et au développement. Ces efforts profitent naturellement aux processus de travail internes du Groupe lui-même, mais il n'est pas rare qu'ils servent aussi de moteur aux évolutions fondamentales du marché.
Pour un exposé détaillé en matière de recherche et développement, nous renvoyons au chapitre « Roularta, innovateur technologique » dans ce Rapport annuel.
Le Groupe utilise des contrats de change pour couvrir le risque de variation de la valeur réelle d'un actif ou d'une obligation repris, ou d'un engagement ferme non repris, dans le cadre de ses activités commerciales. Les contrats à terme conclus dans cet objectif n'ont cependant pas d'effet direct sur la situation financière ou les résultats du Groupe car ils ont été conclus par des sociétés associées qui sont reprises dans la situation financière et les résultats du Groupe en utilisant la méthode de mise en équivalence.
Pour couvrir les risques résultant des fluctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe a utilisé des instruments financiers, à savoir des contrats IRS. Conformément aux prescriptions prévues à la norme IAS 39, certains contrats sont considérés comme contrats de couverture des flux de trésorerie, et leur valeur de marché est donc reprise dans les fonds propres. Les autres contrats ne sont pas considérés comme des contrats de couverture selon les normes IAS 39. Les fluctuations intervenues au niveau de la valeur de marché de ces contrats figurent dans le compte de pertes et profits.
Pour un exposé détaillé en matière d'environnement, de prévention et de bien-être, nous renvoyons au chapitre « Environnement, prévention et bienêtre » dans ce Rapport annuel.
Au 31 décembre 2016 le Groupe occupe 1.354 travailleurs (équivalents temps plein), contre 1.364 travailleurs (équivalents temps plein) en 2015. Dans ces chiffres, les coentreprises ne sont pas comprises.
Au 31 décembre 2016 le Groupe occupe 1.836 travailleurs (équivalents temps plein) y compris la part au pro rata de Roularta dans les coentreprises.
Des modifications des conditions économiques générales, mondiales ou régionales ou des conditions économiques dans des zones où le Groupe est actif et qui peuvent avoir un impact sur le modèle de consommation des consommateurs, peuvent exercer une influence négative sur les résultats d'exploitation du Groupe.
Risques liés aux développements du marché Le monde des médias est en mouvement constant. Le résultat du Groupe est en grande partie déterminé par le marché de la publicité, par le marché des lecteurs et par les chiffres d'audience TV et radio.
Le Groupe suit pas à pas les évolutions du marché dans l'univers des médias, de manière à pouvoir en tout temps anticiper sur les modifications et les nouvelles tendances de l'environnement dans lequel opère l'entreprise. Grâce à l'offre multimédia dont il dispose, le Groupe peut réagir de manière adéquate aux glissements de l'attention du monde publicitaire et du lectorat d'une forme de média à l'autre.
Le Groupe peut potentiellement devoir faire face à une situation de marché défavorable ou à une concurrence qui se développe de manière préjudiciable.
Les coûts qui déterminent en grande partie le prix de revient total de la division Médias Imprimés, comme les coûts d'impression, de distribution, de personnel et de promotion, peuvent fluctuer en fonction de la conjoncture économique.
L'évolution des prix internationaux du papier est incertaine et peut avoir un impact négatif sur les activités, les résultats d'exploitation et/ou la position financière du Groupe si les hausses de prix ne peuvent pas être répercutées à temps sur ses clients. Afin de gérer le risque potentiel lié au prix de papier, le Groupe a conclu des contrats périodiques pour le papier journal et pour le papier magazine.
Le Groupe est exposé au risque de dérangements ou d'interruptions de ses systèmes informatiques.
Les systèmes informatiques représentent un élément central des activités opérationnelles du Groupe. Tout dérangement pouvant survenir dans les systèmes informatiques du Groupe, suite à une défaillance, un acte de malveillance, un virus ou tout autre facteur, pourrait avoir un impact sérieux sur les différents aspects des activités, y compris (énumération non exhaustive) sur les ventes, le service clientèle et l'administration. Des dérangements dans le fonctionnement des systèmes informatiques peuvent affecter les activités ou les résultats d'exploitation du Groupe. Jusqu'à présent, la société n'a pas connu de problèmes graves concernant ses systèmes informatiques. Année après année, le Groupe investit des montants importants afin d'optimiser ses systèmes informatiques et de limiter le risque de dérangements.
Risques relatifs à la propriété intellectuelle La détention de droits de propriété intellectuelle est coûteuse et aléatoire. Le Groupe ne peut pas garantir qu'il saura s'opposer avec succès à la violation de ses droits de propriété intellectuelle.
La position du Groupe pourrait être substantiellement affectée si la notoriété d'une marque venait à diminuer fortement ou si les marques, publications et produits phares du Groupe subissaient une atteinte à leur réputation.
Le Groupe dispose des agréments nécessaires pour réaliser ses activités radiophoniques et télévisées sur le territoire belge. Si le Groupe ne parvenait pas à les prolonger, cela pourrait potentiellement avoir une influence négative sur la position financière et/ ou les résultats d'exploitation du Groupe.
Lorsque le Groupe acquiert des entités, il s'expose aux risques liés à l'intégration de ces entités.
Il importe que le Groupe développe en permanence de nouvelles applications. Si le Groupe n'y parvenait pas, il risque de prendre un retard sur ses concurrents qui ne pourrait plus être refait, ce qui pourrait éventuellement avoir un impact négatif sur sa position financière et/ou ses résultats d'exploitation.
Le Groupe est soumis à un risque de change relatif à l'USD. Les risques de change identifiés se présentent lors d'achats (prévus) en USD dans le segment Médias Audiovisuels. En outre, le Groupe encourt dans une certaine mesure des risques de change relatifs à ses activités opérationnelles.
Pour des achats et des engagements fermes d'achat en USD dans le secteur d'activité Médias Audiovisuels, le Groupe utilise des contrats de change pour couvrir le risque de variation de la juste valeur d'une obligation reprise, ou d'un engagement ferme non repris dans le cadre de ses activités commerciales. Nonobstant ces contrats de change, des fluctuations en USD peuvent avoir une influence limitée sur les résultats opérationnels du Groupe.
L'endettement du Groupe et les charges d'intérêt y afférentes peuvent avoir une influence considérable sur le résultat et/ou la position financière du Groupe. Pour couvrir les risques résultant des fluctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe peut utiliser des instruments financiers.
Le Groupe est exposé au risque de crédit sur ses clients, ce qui pourrait engendrer des pertes de crédits. Pour maîtriser le risque de crédit, des études de solvabilité sont effectuées à l'égard des clients qui souhaitent bénéficier d'importantes facilités de crédit. Dans le cas où ces études mènent à une conclusion négative, l'octroi du crédit est refusé ou limité.
En outre, le Groupe utilise des instruments de crédit financiers, comme des lettres de change, pour gérer une partie de son risque de crédit et une assurance-crédit est contractée pour un faible pourcentage de clients étrangers de l'imprimerie.
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée.
En dépit de l'intention du Groupe de limiter ses risques de crédit, l'entreprise peut se trouver confrontée à une détérioration de la solvabilité de ses clients. L'impossibilité éventuelle de conclure une police d'assurance-crédit relative à certains clients peut avoir un impact réellement négatif sur les activités, la position financière et/ou les résultats d'exploitation du Groupe.
Les fournisseurs de crédit, à l'exception de ceux de l'emprunt obligataire, imposent des covenants relatifs au taux d'endettement (dette financière nette/ EBITDA), à la couverture d'intérêt (EBITDA/charges financières nettes), au ratio d'endettement (dette financière nette/capitaux propres), à la solvabilité et à la distribution de dividendes.
Si ces conventions n'étaient pas respectées, ces violations pourraient entraîner l'exigibilité des créances financières du Groupe.
La charge de la dette du Groupe et les contraintes convenues dans les contrats de financement peuvent avoir une influence néfaste sur la situation de trésorerie du Groupe.
Le Groupe prévoit de respecter ses engagements par les flux de trésorerie opérationnels et les liquidités actuelles. En outre, le Groupe dispose de plusieurs lignes de crédit à court terme, qui créent
une réserve supplémentaire de fonds de roulement. Il existe pour ces facilités de crédit aucune durée spécifique garantie par les prêteurs.
Le Groupe tente constamment d'optimiser la structure de son capital (combinaison de dettes et de capitaux propres). Le principal objectif de la structure du capital est la maximalisation de la valeur d'actionnaire tandis que, dans le même temps, la flexibilité financière souhaitée est maintenue pour réaliser des projets stratégiques.
Risques liés aux réductions de valeur possibles du goodwill, des immobilisations incorporelles ou corporelles
Une réduction de valeur exceptionnelle est enregistrée si la valeur comptable d'un actif, ou de l'unité génératrice d'un flux de trésorerie à laquelle appartient l'actif, est supérieure à la valeur de réalisation. Cette valeur de réalisation est déterminée à l'aide de business plans établis par le management et validés par le conseil d'administration. Le Groupe souligne la sensibilité de ces business plans. Dans l'hypothèse où les prémices incluses dans les business plans évoqués ne peuvent pas être réalisées suite aux circonstances du marché, des réductions de valeur spéciales (ou impairments) sont actées dans le compte de résultats et impactent le résultat net et les fonds propres du Groupe.
Une description détaillée du test de dépréciation, y inclus la sensibilité du test, est intégrée dans l'Annexe 14 aux états financiers consolidés.
Risques liés aux actions en justice
et arbitrages Le Groupe est impliqué dans une série de litiges qui sont actuellement encore pendants. Pour ces litiges pendants, souvent des provisions ont été faites. Le Groupe ne peut pas garantir qu'à l'avenir, aucun litige matériel ne soit introduit par des tiers par rapport à des articles publiés, à d'autres formes de communication et de manière plus générale, aux activités du Groupe.
Une description détaillée des principaux litiges pendants est intégrée dans l'Annexe 25 aux états financiers consolidés.
Etabli à Roulers, le 10 avril 2017. Le conseil d'administration
Outre le contrôle technique IT, la maîtrise des risques opérationnels se caractérise surtout par les mesures suivantes :
Environnement où l'attention est donnée au contrôle et au reporting financiers La maîtrise des risques relative au reporting financier se caractérise surtout par :
L'audit interne comme moteur de la gestion des risques
À l'initiative du comité d'audit, l'élaboration d'un système de gestion des risques basé sur la méthode KAPLAN a été entamée. L'auditeur interne de Roularta Media Group, Monsieur Philippe Buysens, assure le développement et le suivi de ce système de gestion des risques.
Les audits internes constituent l'outil par excellence pour gérer les risques de manière structurée. Suivant une approche de processus, un audit interne permet de faire l'inventaire des risques, lesquels sont ensuite analysés. Cette estimation des risques mène à la formulation de quelques mesures de gestion qui sont soumises au manager de l'unité d'exploitation concernée. On détermine alors de commun accord quelles mesures de gestion sont praticables et doivent être appliquées en priorité.
En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group entend créer de la valeur au bénéfice de ses lecteurs, spectateurs, auditeurs, clients-annonceurs, collaborateurs et actionnaires. A la lumière de cette intention, Roularta Media Group SA a adopté, en tant que société belge cotée, le Code de Gouvernance d'Entreprise (2009) comme code de référence (à consulter sur www.corporategovernancecommittee.be). Le conseil d'administration est d'avis que le respect le plus strict possible des principes présentés dans le Code de Gouvernance d'Entreprise se traduit par une administration plus efficace et plus transparente, ainsi que par une meilleure gestion des risques et du contrôle de la société. A cet égard, Roularta Media Group vise une maximalisation de la valeur et ce, aussi bien pour les actionnaires que pour les parties prenantes et les investisseurs institutionnels. Le Code de Gouvernance d'Entreprise, qui figure sur le site Web de la société (www.roularta.be sous Roularta en Bourse – la gestion), explique de manière exhaustive et transparente comment Roularta Media Group SA est administrée et comment il est rendu compte de cette administration. Le Code de Gouvernance d'Entreprise de Roularta Media Group SA a été approuvé par le conseil d'administration et est régulièrement mis à jour.
Enterprise Risk Management
Roularta Media Group a mis sur pied un système d'évaluation des risques et de contrôle interne en ligne avec les prescriptions du Code de Gouvernance d'Entreprise 2009.
Le système de contrôle interne de Roularta Media Group est basé sur le modèle COSO-ERM (1re version) et vise à fournir une certitude raisonnable relativement à l'atteinte des objectifs de l'entreprise. Il implique notamment le dépistage et la maîtrise des risques tant opérationnels que financiers, le respect des lois et règles et la surveillance du reporting.
Dans la culture d'entreprise de Roularta Media Group, il y a place pour un fonctionnement décentralisé. Les membres de la direction et les managers sont responsabilisés afin d'assurer une conduite opérationnelle. La conduite décentralisée implique notamment de veiller en permanence à la gestion des risques.
Le budget comme instrument indicateur
Une donnée fondamentale de la maîtrise des risques est l'exercice budgétaire annuel qui implique d'importantes négociations et concertations à propos des risques d'entreprise, de la stratégie, des business plans et des résultats visés. Le résultat final est un ensemble d'objectifs, outre des projets qui doivent contribuer à mieux maîtriser ou prévenir les risques.
Nombre de processus au sein de Roularta Media Group sont automatisés. Une partie importante de l'automation est la gestion des risques avec une attention particulière pour le caractère correct, l'exhaustivité, la cohérence, la ponctualité et la valorisation/autorisation de l'information.
Une surveillance continue, essentiellement par le biais de contrôles intégrés dans un environnement opérationnel fortement automatisé, permet de prévenir ou de détecter les risques potentiels en temps utile. La sécurisation des systèmes IT est cruciale à cet égard. Une attention particulière est accordée aux aspects suivants :
[*] Partie du rapport annuel du conseil d'administration.
Selon la méthode KAPLAN précitée, les risques identifiés sont répartis en trois types :
3 Description du type : Risques survenant dans l'organisation et ne procurant aucun avantage stratégique. 3 Objectif de limitation du risque : Eviter ou éliminer le risque (probabilité et impact) de manière rentable.
3 Description du type :
Risques encourus en vertu d'un grand rendement stratégique.
3 Objectif de limitation du risque :
Limiter la probabilité du risque et son impact de manière rentable.
La répartition de ces risques est encore affinée suivant les sous-catégories ci-dessous :
Risques externes 3 Description du type : Risques externes non maîtrisables. 3 Objectif de limitation du risque : Limiter l'impact de manière rentable si le risque se produit. 3
1
2
capital social présent ou représenté à l'assemblée. Si le quorum des présences n'est pas atteint, une nouvelle assemblée doit être convoquée. Au cours de cette deuxième assemblée, le quorum des présences n'est pas requis. L'exigence d'une majorité spéciale est cependant maintenue.
Le conseil d'administration est mandaté expressément pour augmenter, en cas d'offre publique d'acquisition sur des titres de la société, le capital social dans les limites prévues à l'article 607 C. Soc. en émettant des parts qui ne représentent pas plus de 10% des actions existantes au moment où une telle offre publique d'acquisition est lancée. Ce mandat lui est conféré par l'assemblée générale extraordinaire du 20 mai 2014 pour une durée de trois ans. A l'assemblée générale qui aura lieu le 16 mai 2017 sera proposé de renouveler ce mandat.
La société peut acquérir, aliéner ou donner en gage ses propres actions, parts bénéficiaires ou autres certificats représentatifs dans le respect des dispositions légales en la matière. Le conseil d'administration est expressément mandaté pour acquérir et détenir, sans décision de l'assemblée générale, les actions propres de la société si cette acquisition ou détention est nécessaire pour éviter à la société un désavantage sérieux. Ce mandat lui est conféré par l'assemblée générale extraordinaire du 19 mai 2015 pour un délai de trois ans à compter du 15 juin 2015, soit la date de la publication dans les annexes au Moniteur belge du mandat. Ce mandat est en outre renouvelable. A l'assemblée générale qui aura lieu le 16 mai 2017 sera proposé de renouveler le mandat permettant l'achat d'actions propres.
Selon la condition 6 (c) (remboursement optionnel des obligataires en cas de modification du contrôle) contenue dans le Prospectus du 18 septembre 2012 relatif à l'émission d'obligations, chaque obligataire peut demander le remboursement de tout ou partie de ses obligations en cas de changement du contrôle de Roularta Media Group SA.
Dans le cadre de la loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, la SCA Koinon a effectué le 25/08/2014, en tant que détenteur direct de plus de 30% des actions de Roularta Media Group, une actualisation de la notification à la FSMA, conformément à l'article 74 § 6 de la loi précitée. Koinon SCA est une filiale de la Stichting Administratiekantoor Cerveteri, contrôlée par Monsieur Rik De Nolf.
Conseil d'administration
Le conseil d'administration de Roularta Media Group SA se compose de neuf membres :
• Monsieur Rik De Nolf, administrateur exécutif et président du conseil d'administration (2018).
• Cinq administrateurs qui représentent l'actionnaire de référence et ce, conformément au droit de présentation statutaire : Monsieur Xavier Bouckaert, représentant permanent de Koinon SCA (2018), Madame Lieve Claeys (2018), Madame Caroline De Nolf, représentant permanent de Verana SA (2020), Monsieur Joris Claeys, représentant permanent de la SA Cennini Holding (2018) et Monsieur Francis De Nolf, représentant permanent d'Alauda SA (2019).
• Trois administrateurs indépendants qui occupent tous une fonction dirigeante au sein de la société : » Monsieur Carel Bikkers, représentant permanent
de la BV Carolus Panifex Holding (2018) :
Pendant neuf ans, Monsieur Carel Bikkers a dirigé le groupe média néerlandais Audax, une organisation multiple active dans tous les métiers de l'édition, de la diffusion et de la vente au détail de produits médiatiques et apparentés. Avant cela, Monsieur Carel Bikkers occupait le poste de directeur général de Kwik-Fit Europe BV, première chaîne de service automobile d'Europe.
» Monsieur Koen Dejonckheere, représentant permanent de la SA Invest at Value (2018) :
Monsieur Koen Dejonckheere a été nommé CEO de Gimv en 2008. Auparavant, il était Managing Director et Head of Corporate Finance chez KBC Securities. Précédemment, il a travaillé pour Nesbic, Halder, Price Waterhouse Corporate Finance Europe et l'ex-BBL. Monsieur Koen Dejonckheere a une expérience importante de négociations en banque d'investissement et en private equity en Belgique et à l'étranger.
» Monsieur Marc Verhamme, représentant permanent de la SPRL Mandatum (2018) :
Jusqu'en 1994, Monsieur Marc Verhamme était, chez Danone, CEO de la division produits frais pour l'Europe du Nord et Nord-Ouest. Aujourd'hui, il est industriel et propriétaire de plusieurs PME spécialisées dans les produits alimentaires biologiques tels que le yaourt, le fromage blanc… avec des marques telles que MIK en PurNatur.
Enfin, chaque risque est évalué sur la base, d'une part, de la probabilité que le risque se produise et, d'autre part, de son impact :
Pour gérer de manière efficace les risques identifiés, l'on recourt à un logiciel d'audit, Pentana. A partir de ce logiciel, un rapport est établi à la fin de chaque audit interne. Ce rapport a pour caractéristique de reprendre chaque fois un plan d'action rassemblant les actions à implémenter. La progression de l'implémentation des actions listées fait l'objet d'un suivi dans des « follow-up meetings » périodiques.
Le capital de la société est de 80.000.000,00 euros et est représenté par 13.141.123 actions, jouissant des mêmes droits.
L'actionnariat est réparti de la manière suivante :
| Nombre d'actions |
% | |
|---|---|---|
| Koinon SCA (1) | 7.480.325 | 56,92% |
| SA West Investment Holding (1) | 2.022.136 | 15,39% |
| Bestinver Gestión S.G.I.I.C. SA |
998.725 | 7,60% |
| Actions propres | 612.825 | 4,66% |
| Investisseurs individuels et institutionnels |
2.027.112 | 15,43% |
(1) Koinon SCA et SA West Investment Holding ont fait une déclaration en leur qualité de personnes agissant de concert qui ont conclu un accord relativement à la détention, à l'acquisition et à la cession de titres.
Toutes les actions propres détenues par la société sont dénuées de droit de vote aussi longtemps qu'elles figurent dans le portefeuille de la société.
Chaque action donne droit à une voix et ce, conformément à l'article 33 des statuts, étant précisé que personne ne peut prendre part au vote à l'assemblée générale pour plus de trente-cinq pour cent
(35%) des droits de vote attachés à l'ensemble des actions émises par la société. Plusieurs actionnaires dont les titres sont regroupés, conformément aux critères définis à l'article 6, §2 de la Loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé, ne peuvent pas non plus prendre part au vote à l'assemblée générale pour plus de trente-cinq pour cent (35%) des droits de vote attachés à l'ensemble des actions émises par la société. Les restrictions ne sont cependant pas d'application lorsque le vote porte sur une modification des statuts de la société ou sur des décisions pour lesquelles une majorité spéciale est requise selon le Code des sociétés.
Une convention d'actionnaires donnant lieu à une restriction de la cession des titres a été conclue entre les actionnaires, Koinon SCA et SA West Investment Holding.
Les statuts et le Code de Gouvernance d'Entreprise de Roularta Media Group contiennent des dispositions spécifiques relatives à la (re)nomination, à la formation et à l'évaluation des administrateurs. Ceux-ci sont nommés pour une durée maximale de quatre ans par l'assemblée générale des actionnaires, laquelle peut aussi les démettre à tout moment de leurs fonctions. Une décision de nomination ou de révocation nécessite une majorité ordinaire des droits de vote. Lorsqu'un poste d'administrateur se libère prématurément, les administrateurs restants peuvent nommer (coopter) eux-mêmes un nouvel administrateur. Dans ce cas, l'assemblée générale suivante procédera à la nomination définitive.
Les statuts de Roularta Media Group SA prévoient un droit de proposition obligatoire au bénéfice de Koinon SCA. Sur la base de ce droit de proposition, la majorité des administrateurs sont nommés parmi les candidats proposés par Koinon SCA aussi longtemps que cette dernière détient, directement ou indirectement, au moins trente-cinq pour cent (35%) des actions de la société.
Les décisions de modification des statuts sont soumises à un quorum de présence spécial et à la majorité. Chaque décision de modification des statuts nécessite d'une part la présence, en personne ou par procuration, d'actionnaires représentant ensemble au moins la moitié du capital social, et d'autre part l'approbation d'au moins trois quarts du
rémunération (cf. article 526 quater C. Soc.), sauf lorsque le comité de nomination et de rémunération délibère à propos de la rémunération du CEO ou du président exécutif du conseil d'administration.
Le directeur RH est aussi invité aux réunions du comité de nomination et de rémunération.
Le comité de nomination et de rémunération s'est réuni à deux reprises dans le courant de l'exercice 2016 avec pour principaux points à l'ordre du jour, l'établissement du rapport de rémunération, l'évaluation de la politique de rémunération et de bonus du management exécutif et la composition du conseil d'administration et de ses comités.
Relevé des présences aux réunions du comité de nomination et de rémunération en 2016 :
Carel Bikkers 2
Marc Verhamme, président 2
Chaque année, sous la direction du président et avec l'aide du comité de nomination et de rémunération, le conseil d'administration procède à l'évaluation de son ampleur, de sa composition, de son fonctionnement et de son interaction avec le management exécutif. Cette évaluation poursuit quatre objectifs : (i) évaluer le fonctionnement du conseil d'administration et ses comités ; (ii) vérifier si les sujets importants sont préparés et discutés en profondeur ; (iii) vérifier la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du conseil d'administration en fonction de sa présence aux réunions du conseil et des comités, et évaluer son implication constructive dans les discussions et les prises de décision ; (iv) mettre sur pied une comparaison entre la composition actuelle du conseil d'administration et ses comités et leur composition souhaitée.
Chaque année, les administrateurs non exécutifs évaluent leur interaction avec le senior management et, le cas échéant, formulent des propositions au président du conseil d'administration en vue d'améliorer cette interaction.
La contribution de chaque administrateur fait également l'objet d'une évaluation périodique. En cas de reconduction, l'engagement et l'efficacité de l'administrateur sont soumis à évaluation.
Le management exécutif de Roularta Media Group se compose de l'executive management committee et du management team (composition: voir page 27). Hormis l'entrée en fonction début mai 2016 de M. Jeroen Mouton comme CFO de Roularta Media Group, la composition du management exécutif n'a subi aucune modification au cours de l'exercice écoulé.
Au cours de l'exercice, il n'est apparu aucun intérêt opposé de nature patrimoniale susceptible de donner lieu à l'application de l'article 523 du Code des
sociétés.
Compte tenu des principes et directives repris dans le Code Belge de Gouvernance d'Entreprise, la société a élaboré une politique concernant les transactions et autres liens contractuels entre la société, y compris les sociétés liées, et ses administrateurs et membres du management exécutif qui ne ressortent pas du règlement portant sur les conflits d'intérêts.
Il est question d'une transaction ou d'un quelconque autre lien contractuel entre la société et ses administrateurs et/ou membres de son management exécutif lorsque :
• un administrateur ou un membre du management exécutif détient un intérêt financier personnel considérable dans la personne morale avec laquelle Roularta Media Group souhaite conclure une transaction ;
• un administrateur ou un membre du management exécutif, son conjoint, partenaire cohabitant, enfant, parent ou allié jusqu'au deuxième degré fait partie du conseil d'administration ou du management exécutif de la personne morale avec laquelle Roularta Media Group souhaite conclure une transaction importante ;
• le conseil d'administration juge qu'il existe un tel conflit d'intérêts concernant la transaction
Le Code de Gouvernance d'Entreprise recommande que le conseil d'administration soit présidé par un administrateur non exécutif. Les dérogations à cette recommandation sont soumises au principe "se conformer ou s'expliquer". Roularta Media Group a en effet décidé de déroger à cette recommandation en attribuant le rôle de président à un administrateur exécutif. Compte tenu de la mutation que connaît le monde des médias par la numérisation de la société et l'émergence de nouveaux médias, il est important que Monsieur Rik De Nolf demeure actif dans l'executive management committee à titre de caisse de résonance et de conseiller. En tant que président et administrateur exécutif, Monsieur Rik De Nolf est également chargé de la communication externe et des relations avec les investisseurs du Groupe. Ce rôle exécutif actif attribué au président du conseil d'administration favorisera la communication et le transfert d'information entre le conseil d'administration et le management exécutif et contribuera au bon fonctionnement général de la société.
Le conseil d'administration compte à ce jour deux administratrices et sept administrateurs. Sur la base de l'article 518 bis § 1, au moins un tiers des membres du conseil doit être de l'autre sexe que les autres membres. En ce qui concerne Roularta Media Group, cette disposition s'applique à partir du 1er janvier 2019. Le conseil d'administration met tout en œuvre pour atteindre d'ici le 1er janvier 2019, en son sein, le quota légal en matière de diversité de genre.
En 2016, le conseil d'administration s'est réuni à six reprises afin d'étudier les résultats de la société, le plan pluriannuel du Groupe et le budget pour l'exercice suivant. La secrétaire du conseil d'administration, Sophie Van Iseghem, est chargée des rapports des réunions du conseil d'administration et des comités mis en place par ce dernier.
Relevé des présences aux conseils d'administration en 2016 :
| Francis De Nolf | 6 |
|---|---|
| Koen Dejonckheere | 6 |
Au cours de l'exercice écoulé, les administrateurs indépendants ont également tenu une réunion. Pour 2017, six réunions du conseil d'administration figurent à l'agenda.
Le comité d'audit est composé uniquement d'administrateurs non exécutifs. Les membres du comité d'audit disposent d'une expertise collective relativement aux activités de la société. L'expertise en matière de comptabilité et d'audit de Monsieur Carel Bikkers, le président du comité d'audit, ressort notamment de son ancienne fonction de dirigeant du groupe média néerlandais Audax et des mandats de commissaire/superviseur auprès de diverses sociétés néerlandaises.
| Rik De Nolf, président | 6 | possibilité de constituer un comité commun, à savoir le comité de nomination et de rémunération. |
|---|---|---|
| Xavier Bouckaert, CEO | 6 | |
| Marc Verhamme, vice-président | 6 | Le comité de nomination et de rémunération est composé uniquement d'administrateurs non exé |
| Carel Bikkers | 6 | cutifs, dont deux administrateurs indépendants, |
| Joris Claeys | 6 | et dispose de l'expertise nécessaire en matière de politique de rémunération. |
| Lieve Claeys | 6 | Le CEO ainsi que le président exécutif du conseil |
| Caroline De Nolf | 6 | d'administration prennent part, avec voix consul |
Le comité d'audit s'est réuni à cinq reprises en 2016. Durant ces réunions, le comité d'audit a contrôlé l'intégrité de l'information financière de la société, suivi de près les activités de l'auditeur interne et externe et formulé, lorsqu'il l'a jugé utile, des recommandations à ce propos au conseil d'administration.
Sur invitation du président, le commissaire, l'administrateur délégué, le président du conseil d'administration, le directeur financier et le réviseur interne ont assisté au comité d'audit.
Relevé des présences aux réunions du comité d'audit en 2016 :
| Carel Bikkers, président | 5 |
|---|---|
| Marc Verhamme | 5 |
Comité de nomination et de rémunération Le conseil d'administration a, comme prévu par le Code de Gouvernance d'Entreprise, recouru à la possibilité de constituer un comité commun, à savoir
d'administration prennent part, avec voix consultative, aux réunions du comité de nomination et de
| Fixe | Jetons de présence |
||
|---|---|---|---|
| Rik De Nolf président du conseil d'administration |
Exécutif 100.000,00 euros |
_ | |
| Xavier Bouckaert représentant perma nent de Koinon SCA – administrateur délégué |
Exécutif 100.000,00 euros |
_ | |
| Marc Verhamme représentant perma nent de Mandatum SPRL – vice président du conseil d'administration – membre du comité d'audit – président du comité de nomination et de rémunération |
Non exécutif & indépen dant |
50.000,00 euros |
_ |
| Carel Bikkers représentant per manent de Carolus Panifex Holding BV – président du comité d'audit – membre du comité de nomination et de rémunération |
Non exécutif & indépen dant |
10.000,00 euros |
42.500,00 euros |
| Joris Claeys représentant per manent de Cennini Holding SA |
Non exécutif |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| Lieve Claeys | Non exécutif |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| Caroline De Nolf représentant perma |
Non exécutif |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| nent de Verana SA | |||
|---|---|---|---|
| Francis De Nolf représentant perma nent d'Alauda SA |
Exécutif 10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
|
| Koen Dejonckheere représentant perma nent d'Invest at Value |
Non exécutif & indépen |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
SA
dant
Rémunération des membres du management exécutif
La rémunération des membres du management exécutif est déterminée par le conseil d'administration sur la base des recommandations du comité de nomination et de rémunération.
Le niveau et la structure de la rémunération du management exécutif doivent permettre à la société d'attirer, de garder et de motiver durablement des managers qualifiés et experts, compte tenu de la nature et de la portée de leurs responsabilités individuelles.
La conformité du niveau et de la structure de la rémunération de base du management exécutif par rapport au marché est contrôlée périodiquement par un bureau (international) de consultance spécialisé dans le domaine des rémunérations et avantages.
La société part du principe que la politique de rémunération élaborée pour les membres du management exécutif sera maintenue pour les deux prochains exercices, à moins que la comparaison avec les conditions du marché ne révèle que des adaptations s'imposent.
En 2016, la politique de rémunération des membres du management exécutif n'a pas été modifiée par rapport aux années précédentes.
La rémunération du management exécutif se compose des éléments suivants :
• une rémunération de base en ligne avec la formation, le contenu de la fonction, l'expérience et
• un bonus lié aux prestations et relié pour 30% aux résultats consolidés du Groupe et pour 70% aux performances de la business unit dont le manager est responsable. Chaque année, pour l'exercice concerné, des critères de performances financières sont fixés au niveau des résultats consolidés du Groupe. Au niveau des business units, des objectifs financiers ou qualitatifs sont fixés. Au terme de l'exercice, il est déterminé par le comité de nomination et de rémunération si, et dans quelle mesure, le bonus a été atteint sur la base des critères de performances, lesquels peuvent être aussi bien quantitatifs que qualitatifs. Le conseil d'administration approuve les bonus du management exécutif sur recommandation du comité de nomination et de rémunération. Le bonus s'élève au maximum à 20 ou 25% du salaire annuel de base des membres du comité exécutif ; le bonus est payé via un versement dans l'assurancegroupe du manager concerné. Une petite partie du bonus peut être payée en espèces à la demande du manager concerné. Il n'a pas été prévu de droit de revendication au bénéfice de la société dans l'hypothèse où la rémunération variable aurait été accordée sur la base de données financières
incorrectes. L'attribution des bonus n'intervient
L'administrateur concerné ou le membre concerné du management exécutif fournit au conseil d'administration toutes les informations pertinentes possibles concernant le conflit d'intérêts. L'administrateur concerné ou le membre concerné du management exécutif s'abstient de participer aux consultations et processus décisionnels concernant ce point de l'ordre du jour.
Le conseil d'administration confirme qu'au cours de l'exercice écoulé, aucune transaction de ce type n'a eu lieu ni qu'il y a eu des situations ayant donné lieu à l'application de la procédure mentionnée ci-dessus.
Le protocole sur la prévention des abus de marché interdit aux administrateurs, membres du management team et autres membres du personnel ou collaborateurs (externes) qui, de par la nature de leur fonction, entrent en contact avec des informations confidentielles, d'opérer directement ou indirectement, sur la base d'informations privilégiées, dans des instruments financiers émis par Roularta Media Group. A la lumière de l'entrée en vigueur début juillet 2016 du règlement européen n° 596/2014 relatif aux abus de marché, le conseil d'administration a retravaillé le protocole existant sur la prévention des abus de marché pour l'aligner sur la réglementation européenne relative aux abus de marché unifiée.
Rémunération des administrateurs exécutifs et non exécutifs en base annuelle
La politique de rémunération des administrateurs (exécutifs ou non) repose en première instance sur la volonté d'attirer et de garder des administrateurs qualifiés ayant le profil et l'expérience requis sur le plan des divers éléments de la gestion d'entreprise. Pour y parvenir, RMG pratique une politique de rémunération en ligne avec le marché, compte tenu de l'ampleur et de la complexité de l'entreprise et, lorsque c'est possible, en recourant à des données de référence.
En leur qualité d'administrateur, les administrateurs exécutifs et non exécutifs reçoivent une rémunération fixe en compensation de leur mandat de membre du conseil d'administration et des jetons de présence en fonction de leur présence aux conseils d'administration et aux réunions des comités dont ils font partie.
La hauteur de la rémunération des administrateurs est définie compte tenu de leur rôle d'administrateur ordinaire, de leurs rôles spécifiques, tels que celui de président du conseil d'administration, de président ou de membre d'un comité, ainsi que des responsabilités et occupations qui en découlent.
Les administrateurs non exécutifs ne reçoivent pas de rémunération liée aux performances, telles que bonus, programmes d'incentive à long terme, avantages en nature ou plans de pension. Il ne leur est pas non plus octroyé d'options ou de warrants. Il n'y a pas non plus de cotisations de pension ou de rémunérations similaires pour les administrateurs. Les dispositions relatives à la rémunération des administrateurs non exécutifs s'appliquent également aux administrateurs exécutifs en leur qualité d'administrateur.
Une rémunération de 100.000 euros est accordée au président du conseil d'administration et à l'administrateur délégué. Le vice-président du conseil d'administration reçoit quant à lui une rémunération fixe de 50.000 euros.
Une rémunération fixe de 10.000 euros, complétée par un montant de 2.500 euros à titre de jetons de présence aux séances du conseil d'administration, est accordée aux membres du conseil d'administration. Les membres des comités du conseil d'administration (le comité d'audit et le comité de nomination et de rémunération) recevront à titre complémentaire 2.500 euros à titre de jetons de présence. Quant au président du comité d'audit, il recevra par séance de ce comité, et à titre complémentaire, des jetons de présence à hauteur de 5.000 euros.
La politique de rémunération des administrateurs ne sera pas modifiée au cours des deux prochains exercices.
44 RAPPORT ANNUEL 2016
qu'après la clôture de l'exercice et la réalisation, par les commissaires, du contrôle nécessaire sur les chiffres, de sorte que le risque d'un paiement du bonus sur la base de données financières incorrectes est négligeable ;
Le CEO, Koinon SCA ayant pour représentant permanent Monsieur Xavier Bouckaert, s'est vu octroyer en 2016 une rémunération fixe de 644.771,36 euros brut. Aucune action, option sur action, ni cotisation de retraite, n'est reprise dans le package salarial du CEO.
Les autres membres du management exécutif (membres de l'executive management committee et membres du management team) se sont vu octroyer les rémunérations brutes suivantes :
| Année de l'offre |
Nombre d'options attribuées |
Prix d'exercice en euros |
Première période d'exercice |
Dernière période d'exercice |
|---|---|---|---|---|
| 2006 | 79.500 | 53,53 | 01/01-31/12/2010 | 01/01-31/12/2021 |
| 2008 | 68.000 | 40,00 | 01/01-31/12/2012 | 01/01-31/12/2023 |
| 2009 | 79.500 | 15,71 | 01/01-31/12/2013 | 01/01-31/12/2019 |
| 2015 | 42.500 | 11,73 | 01/01-31/12/2019 | 01/01-31/12/2025 |
Le tableau ci-dessus contient un état des plans d'options sur actions auxquels les membres du management exécutif ont souscrit, accompagné de la mention des principales caractéristiques de ces plans, dont leur prix d'exercice et leurs périodes d'exercice.
Dans le courant de l'année 2016, 19.250 options ont été levées par des membres du management exécutif au prix d'exercice de 15,71 euros.
Au cours de l'exercice 2016, aucune nouvelle option n'a été attribuée et aucune option attribuée au management exécutif n'est échue.
Les indemnités de départ pour les membres du management exécutif sont estimées sur la base du droit du travail belge applicable, sauf pour l'administrateur délégué et les membres du management exécutif qui offrent leurs services par le biais d'une société de management. Pour l'administrateur délégué, le délai de préavis est de 12 mois et des délais de préavis ou indemnités de départ de remplacement de 4 à 6 mois maximum s'appliquent aux autres membres indépendants du management exécutif.
| en milliers d'euros | Annexe | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 | 276.464 | 290.226 | |
| Production immobilisée | 2.098 | 1.710 | ||
| Approvisionnements et marchandises | -67.762 | -72.785 | ||
| Services et biens divers | 4 | -101.638 | -102.880 | |
| Frais de personnel | 5 | -91.389 | -91.839 | |
| Autres produits d'exploitation | 7 | 4.158 | 6.302 | |
| Autres charges d'exploitation | 7 | -5.720 | -12.654 | |
| Frais de restructuration : frais | 8 | -3.535 | ||
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | 16 | 18.194 | 19.053 | |
| EBITDA | 34.405 | 33.598 | ||
| Amortissements, dépréciations et provisions | -9.518 | -2.077 | ||
| Amortissements sur immobilisations (in)corporelles | -10.248 | -9.329 | ||
| Dépréciations sur stocks et sur créances | 6 | 42 | 914 | |
| Provisions | 688 | 8.556 | ||
| Réductions de valeur exceptionnelles | 0 | -2.218 | ||
| Frais de restructuration : provisions | 8 | 0 | -158 | |
| Résultat opérationnel - EBIT | 24.887 | 31.363 | ||
| Produits financiers | 9 | 1.413 | 1.308 | |
| Charges financières | 9 | -6.100 | -6.749 | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 20.200 | 25.922 | ||
| Impôts sur le résultat | 10 | 72 | 46.089 | |
| Résultat net des activités poursuivies | 20.272 | 72.011 | ||
| Résultat des activités abandonnées | 11 | 0 | -7.770 | |
| Résultat net des entreprises consolidées | 20.272 | 64.241 | ||
| Attribuable aux : | ||||
| Intérêts minoritaires | -1.201 | -127 | ||
| Actionnaires de Roularta Media Group | 21.473 | 64.368 | ||
| Résultat par action | en euros | Annexe | 2016 | 2015 |
| des activités poursuivies et abandonnées | ||||
| Résultat de base par action | 12 | 1,72 | 5,16 | |
| Résultat dilué par action | 12 | 1,70 | 5,14 | |
| des activités poursuivies | ||||
| Résultat de base par action | 12 | 1,72 | 5,78 | |
| en milliers d'euros | Annexe | 2016 | 2015 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 | 276.464 | 290.226 | |
| Production immobilisée | 2.098 | 1.710 | ||
| Approvisionnements et marchandises | -67.762 | -72.785 | ||
| Services et biens divers | 4 | -101.638 | -102.880 | |
| Frais de personnel | 5 | -91.389 | -91.839 | |
| Autres produits d'exploitation | 7 | 4.158 | 6.302 | |
| Autres charges d'exploitation | 7 | -5.720 | -12.654 | |
| Frais de restructuration : frais | 8 | -3.535 | ||
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | 16 | 18.194 | 19.053 | |
| EBITDA | 34.405 | 33.598 | ||
| Amortissements, dépréciations et provisions | -9.518 | -2.077 | ||
| Amortissements sur immobilisations (in)corporelles | -10.248 | -9.329 | ||
| Dépréciations sur stocks et sur créances | 6 | 42 | 914 | |
| Provisions | 688 | 8.556 | ||
| Réductions de valeur exceptionnelles | 0 | -2.218 | ||
| Frais de restructuration : provisions | 8 | 0 | -158 | |
| Résultat opérationnel - EBIT | 24.887 | 31.363 | ||
| Produits financiers | 9 | 1.413 | 1.308 | |
| Charges financières | 9 | -6.100 | -6.749 | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 20.200 | 25.922 | ||
| Impôts sur le résultat | 10 | 72 | 46.089 | |
| Résultat net des activités poursuivies | 20.272 | 72.011 | ||
| Résultat des activités abandonnées | 11 | 0 | -7.770 | |
| Résultat net des entreprises consolidées | 20.272 | 64.241 | ||
| Attribuable aux : | ||||
| Intérêts minoritaires | -1.201 | -127 | ||
| Actionnaires de Roularta Media Group | 21.473 | 64.368 | ||
| Résultat par action | en euros | Annexe | 2016 | 2015 |
| des activités poursuivies et abandonnées | ||||
| Résultat de base par action | 12 | 1,72 | 5,16 | |
| Résultat dilué par action | 12 | 1,70 | 5,14 | |
| des activités poursuivies | ||||
| Résultat de base par action | 12 | 1,72 | 5,78 | |
| Résultat dilué par action | 12 | 1,70 | 5,76 |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Résultat net des entreprises consolidées | 20.272 | 64.241 |
| Autres éléments du résultat global | ||
| Autres éléments du résultat global: éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net | ||
| Effet de la conversion de devises étrangères | -12 | -34 |
| Autres éléments du résultat global: éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net | ||
| Avantages du personnel non courants - écarts actuariels | -1.098 | -147 |
| Impôts différés concernant les autres éléments du résultat global | 372 | -76 |
| Quote-part dans les autres éléments du résultat non susceptibles d'être reclassés des entreprises associées et coentreprises |
-280 | |
| Autres éléments du résultat global | -1.018 | -257 |
| Résultat global consolidé | 19.254 | 63.984 |
| Attribuable aux : | ||
| Intérêts minoritaires | -1.201 | -127 |
| Actionnaires de Roularta Media Group | 20.455 | 64.111 |
| ACTIFS | en milliers d'euros | Annexe | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 307.445 | 319.007 | ||
| Immobilisations incorporelles | 14 | 84.399 | 86.158 | |
| Goodwill | 14 | 0 | 5 | |
| Immobilisations corporelles | 15 | 56.023 | 57.025 | |
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 16 | 127.722 | 120.735 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts, cautions | 17 | 2.470 | 2.844 | |
| Clients et autres créances | 18 | 15.568 | 31.479 | |
| Actifs d'impôts différés | 19 | 21.263 | 20.761 | |
| Actifs courants | 135.756 | 130.674 | ||
| Stocks | 20 | 6.236 | 5.464 | |
| Clients et autres créances | 18 | 73.989 | 81.867 | |
| Créances relatives aux impôts | 284 | 390 | ||
| Placements de trésorerie | 21 | 46 | 46 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 21 | 50.565 | 38.496 | |
| Charges à reporter et produits acquis | 4.636 | 4.411 | ||
| Total de l'actif | 443.201 | 449.681 |
| PASSIFS | en milliers d'euros | Annexe | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 224.055 | 209.517 | ||
| Capitaux propres - part du Groupe | 222.293 | 207.649 | ||
| Capital souscrit | 22 | 80.000 | 80.000 | |
| Actions propres | 22 | -23.931 | -24.376 | |
| Résultat reporté | 163.224 | 148.159 | ||
| Autres réserves | 22 | 2.966 | 3.820 | |
| Ecarts de conversion | 34 | 46 | ||
| Intérêts minoritaires | 1.762 | 1.868 | ||
| Passifs non courants | 118.842 | 123.862 | ||
| Provisions | 24 | 7.380 | 8.417 | |
| Avantages du personnel | 26 | 5.079 | 3.527 | |
| Passifs d'impôts différés | 19 | 521 | 521 | |
| Dettes financières | 27 | 105.825 | 111.360 | |
| Dettes commerciales | 28 | 0 | 0 | |
| Autres dettes | 28 | 37 | 37 | |
| Passifs courants | 100.304 | 116.302 | ||
| Dettes financières | 27 | 2.229 | 2.862 | |
| Dettes commerciales | 28 | 42.266 | 48.086 | |
| Acomptes reçus | 28 | 17.582 | 19.841 | |
| Avantages du personnel | 28 | 13.497 | 18.008 | |
| Impôts | 28 | 771 | 1.630 | |
| Autres dettes | 28 | 16.242 | 20.277 | |
| Charges à imputer et produits à reporter | 28 | 7.717 | 5.598 | |
| Total du passif | 443.201 | 449.681 |
| en milliers d'euros | Annexe | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie relatifs aux activités opérationnelles | |||
| Résultat net des entreprises consolidées | 20.272 | 64.204 | |
| Part dans le résultat des entreprises mises en équivalence | 16 | -18.194 | -19.549 |
| Impôts sur le résultat | 10 & 11 | -72 | -46.089 |
| Charges d'intérêt | 6.100 | 7.122 | |
| Produits d'intérêt (-) | -1.413 | -1.295 | |
| Moins-values (+) / plus-values (-) sur réalisation d'immobilisations incorporelles et corporelles |
17 | -678 | |
| Moins-values (+) / plus-values (-) sur scissions d'entreprises | -398 | 4.620 | |
| Dividendes reçus d'entreprises associées et de coentreprises | 11.741 | 16.667 | |
| Eléments sans effet de trésorerie | 10.036 | -1.337 | |
| Amortissements des immobilisations (in)corporelles | 14 & 15 | 10.248 | 9.339 |
| Réductions de valeur exceptionnelles | 14 | 2.218 | |
| Charges relatives aux paiements fondés sur des actions | 5 | 152 | 16 |
| Produits (-) / charges (+) des instruments dérivés non hedging | 9 | -293 | |
| Dotations (+) / reprises (-) provisions | -688 | -11.403 | |
| Gains (-) / pertes (+) de change non réalisés | -1 | ||
| Autres éléments sans effet de trésorerie | 324 | -1.213 | |
| Flux de trésorerie bruts relatifs aux activités opérationnelles | 28.089 | 23.665 | |
| Variation des clients | 7.939 | 8.590 | |
| Variation des autres créances courantes et des charges à reporter et produits acquis |
809 | -7.726 | |
| Variation des stocks | -734 | 547 | |
| Variations des dettes commerciales courantes | -5.820 | -20.744 | |
| Variation des autres dettes courantes | -10.707 | -466 | |
| Autres variations du fonds de roulement (a) | 2.134 | -303 | |
| Variations du fonds de roulement | -6.379 | -20.102 | |
| Impôts sur le résultat payés | -1.014 | -59 | |
| Intérêts payés (-) | -6.067 | -7.388 | |
| Intérêts reçus | 196 | 1.290 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS RELATIFS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES (A) |
14.825 | -2.594 |
| 142 | -725 |
|---|---|
Annexe relative au tableau consolidé des flux de trésorerie Le tableau de financement révèle l'origine de l'importante génération de trésorerie du groupe, de 12 millions d'euros en 2016, contre 4 millions en 2015. La position de trésorerie totale se hisse ainsi à 50,6 millions d'euros fin 2016. La normalisation, en 2016, du flux de trésorerie relatif aux activités opérationnelles par rapport à 2015, où il était encore tenu compte des activités françaises cédées entre-temps, représente quelque 15 millions d'euros. En ce qui concerne le flux de trésorerie relatif aux investissements, on note en 2016 un montant de 16 millions d'euros issu de l'encaissement de la créance à long terme sur le groupe Altice relativement aux activités françaises cédées, en plus d'une dépense d'investissement de 8 millions d'euros. Le flux de trésorerie relatif aux activités de financement en 2016 se compose essentiellement du paiement des dividendes à concurrence de 6 millions d'euros et du remboursement de dettes bancaires à concurrence du même montant.
(a) Variation des autres dettes non courantes, dettes commerciales non courantes, provisions, avantages du personnel non courants et charges à imputer et produits à reporter.
Les états financiers consolidés sont préparés conformément aux International Financial Reporting Standards (IFRS), émis par l'International Accounting Standards Board (IASB), et aux interprétations émises par l'International Financial Reporting Interpretation Committee (IFRIC) de l'IASB, qui ont été approuvées par la Commission européenne.
Les états financiers consolidés donnent un aperçu général des activités du Groupe et des résultats obtenus. Ils donnent une image fidèle de la situation financière, de la performance financière et des flux de trésorerie du Groupe et ont été préparés sur base de la continuité d'exploitation.
Les états financiers consolidés ont été approuvés par le conseil d'administration le 10 avril 2017 et peuvent être modifiés jusqu'à l'assemblée générale du 16 mai 2017.
Normes et interprétations nouvelles et révisées
Normes et interprétations applicables pour la période annuelle ouverte à compter du 1er janvier 2016
• Amendements à IAS 16 et IAS 38 Immobilisations corporelles et incorporelles – Clarification sur les méthodes d'amortissement acceptables (applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2016)
• Amendements à IAS 19 Avantages au personnel – Cotisations des employés (applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er
L'adaption de ces normes IFRS à partir de 2016 n'a eu aucune incidence importante sur les comptes annuels consolidés du Groupe.
• IFRS 9 Instruments financiers et les amendements liés (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2018)
• IFRS 14 Comptes de report réglementaires (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2016, mais non encore adoptée au niveau européen)
• IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er jan-
• IFRS 16 Contrats de location (applicable pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2019, mais non encore adopté au niveau
• Améliorations aux IFRS (2014-2016) (applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2017 ou 2018, mais non encore adoptées au niveau européen)
• Amendements à IFRS 2 Classification et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions (applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2018, mais non encore adoptés au niveau européen)
• Amendements à IFRS 4 Contrats d'assurance – Application d'IFRS 9 Instruments financiers avec
| 2016 | en milliers d'euros | Capital souscrit |
Actions propres |
Résultat reporté |
Autres réserves |
Ecarts de conversion |
Intérêts minori taires |
Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde d'ouverture au 01/01/2016 | 80.000 | -24.376 | 148.159 | 3.820 | 46 | 1.868 | 209.517 | |
| Résultat global de l'exercice | 21.473 | -1.006 | -12 | -1.201 | 19.254 | |||
| propres | Opérations relatives aux actions | 445 | 445 | |||||
| Dividendes | -6.253 | -6.253 | ||||||
| Paiements fondés sur des actions | 152 | 152 | ||||||
| minoritaires | Dividendes payés aux intérêts | -100 | -100 | |||||
| Autre augmentation / diminution | -155 | 1.195 | 1.040 | |||||
| Solde de clôture au 31/12/2016 | 80.000 | -23.931 | 163.224 | 2.966 | 34 | 1.762 | 224.055 |
| 2015 | en milliers d'euros | Capital souscrit |
Actions propres |
Résultat reporté |
Autres réserves |
Ecarts de conversion |
Intérêts minori taires |
Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde d'ouverture au 01/01/2015 | 203.225 | -24.647 | -36.955 | 1.574 | 80 | 2.475 | 145.752 | |
| Résultat global de l'exercice | 64.368 | -223 | -34 | -127 | 63.984 | |||
| Diminution du capital (-) | -123.225 | 123.225 | 0 | |||||
| Frais d'émission et | d'augmentation du capital | -8 | -8 | |||||
| propres | Opérations relatives aux actions | 271 | 271 | |||||
| Paiements fondés sur des actions | 16 | 16 | ||||||
| minoritaires | Dividendes payés aux intérêts | -94 | -94 | |||||
| Autre augmentation / diminution | -2.479 | 2.461 | -386 | -404 | ||||
| Solde de clôture au 31/12/2015 | 80.000 | -24.376 | 148.159 | 3.820 | 46 | 1.868 | 209.517 |
Pour plus d'informations : voir Annexe 22.
La partie du capital propre et du bénéfice attribuable aux actionnaires minoritaires est présentée séparément dans le bilan ou le compte de résultats. Les changements dans l'actionnariat du Groupe dans les filiales, dans lesquelles le Groupe ne perd pas le contrôle, sont comptabilisés comme des transactions de capitaux propres. Ainsi, les valeurs comptables nettes des intérêts du Groupe et les intérêts minoritaires sont ajustés à la participation relative dans ces filiales. Les différences entre l'ajustement des intérêts minoritaires et la juste valeur du prix d'acquisition payé ou reçu sont comptabilisées directement en capitaux propres. Lorsque le Groupe perd le contrôle d'une filiale, le bénéfice ou la perte sur cession est calculé comme la différence entre :
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à partir de la date à laquelle la société mère obtient le contrôle jusqu'à la date où elle perd le contrôle.
Les états financiers des filiales sont préparés pour le même exercice comptable que celui de la société mère, en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions et autres événements similaires.
Les acquisitions de filiales sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.
Il est question d'une coentreprise lorsque Roularta Media Group SA a convenu contractuellement de partager le contrôle avec une ou plusieurs parties, ce qui est seulement le cas lorsque des décisions sur les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties qui exercent un contrôle conjoint. Un accord de coentreprise peut être traité comme une activité conjointe (si Roularta Media Group SA a des droits sur les actifs et les obligations au titre des passifs) ou comme une entité commune/ coentreprise (lorsque Roularta Media Group SA a uniquement droit à l'actif net).
Les entreprises associées sont les sociétés dans lesquelles Roularta Media Group SA a, directement ou indirectement, une influence notable et qui ne sont pas des filiales ou des coentreprises. Ceci est censé être le cas si le Groupe détient au moins 20% des droits de vote attachés aux actions.
Les informations financières relatives à ces entreprises sont préparées en utilisant les méthodes comptables du Groupe.
Lorsque le Groupe exerce un contrôle conjoint acquis dans une coentreprise ou obtient une influence notable dans une entreprise associée, la part des actifs acquis, des passifs et des passifs éventuels est réévaluée à la juste valeur à la date d'acquisition et comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence.
Si le prix d'acquisition excède la juste valeur de la part des actifs acquis, passifs et passifs éventuels acquis, cette différence est comptabilisée comme goodwill. Si ce goodwill est négatif, cette différence est immédiatement comptabilisée dans le compte de résultats. Ensuite, la part du Groupe dans le résultat des coentreprises et entreprises associées, conformément à la mise en équivalence dans les états financiers consolidés, est comptabilisée jusqu'au jour où le contrôle conjoint ou l'influence notable cesse.
Dès l'instant où la part du Groupe dans la perte de l'entreprise associée dépasse sa valeur comptable, la valeur comptable est réduite à zéro et les pertes futures ne sont plus prises en compte à moins que le Groupe n'ait garanti les obligations de l'entreprise associée. Dans ce cas, la perte cumulée est comptabilisée sous la rubrique « provisions pour autres risques et charges ».
Les plus-values latentes découlant des transactions avec les coentreprises et entreprises associées sont éliminées à concurrence de l'intérêt du Groupe dans la participation à la coentreprise ou à l'entreprise associée.
La valeur comptable nette des participations dans des coentreprises et entreprises associées est réé-
IFRS 4 (applicables pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2018, mais non encore adoptés au niveau européen)
Le principe de base d'IFRS 15 Produits des contrats avec les clients (applicable à partir de l'exercice 2018) est qu'une entreprise doit justifier les revenus générés par la livraison de biens ou services à concurrence du montant auquel elle s'attend à avoir droit en échange de ces biens ou services. Pour pouvoir appliquer le principe de base, l'entreprise doit parcourir les étapes suivantes :
Roularta n'a pas encore terminé l'évaluation de l'impact de ce nouveau standard sur ses états financiers. Une première analyse révèle toutefois que la nouvelle norme n'aura aucun impact matériel sur les résultats du Groupe. La question sera analysée plus en détail en 2017.
Le Groupe n'a pas l'intention d'appliquer cette nouvelle norme avant 2018.
La nouvelle norme IFRS 16 Contrat de location, qui remplace la norme IAS 17 Contrat de location, ainsi que les interprétations correspondantes, abandonne pour les preneurs la classification des contrats de location en contrats de location simple ou contrats de location-financement. Tous les contrats de location seront portés au bilan des preneurs et seront traités comme des contrats de location-financement. Les contrats de location de moins d'un an et les contrats portant sur des actifs de peu de valeur sont exemptés des obligations posées par IFRS 16. L'information concernant les leasings financier et opérationnel comptabilisés à ce jour est reprise à l'Annexe 29.
En ce qui concerne les autres normes adaptées et nouvelles, le Groupe ne s'attend pas à ce que la première application ait un impact significatif sur ses états financiers.
Les états financiers consolidés reprennent les données financières de Roularta Media Group SA, de ses filiales et de ses coentreprises (joint-ventures), après élimination de toutes les opérations significatives entre les sociétés du Groupe.
Les filiales sont les entreprises sur lesquelles Roularta Media Group SA exerce une influence décisive (contrôle). C'est le cas lorsque Roularta Media Group est exposé à, ou a le droit à des rendements variables provenant de son investissement dans l'entité et a la capacité d'influer sur ces rendements grâce à son pouvoir sur l'entité.
Toutes les transactions intragroupe, soldes intragroupe et gains non réalisés sur des opérations intragroupe sont éliminés ; les pertes latentes sont également éliminées à moins qu'il s'agisse d'une dépréciation permanente.
Les coûts activés comprennent le coût des matériaux, les frais de personnel directs et une part proportionnelle des frais fixes.
Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur éventuelles cumulées.
Les immobilisations incorporelles sont amorties sur leur durée d'utilité attendue et suivant la méthode linéaire à partir de la date à laquelle elles sont prêtes à être mises en service.
Les durées d'utilité suivantes sont appliquées:
d'utilité attendue
En vertu d'IAS 38.107, la plupart des titres sont considérés comme des actifs à durée d'utilité indéterminée et ne sont par conséquent pas amortis, mais soumis annuellement à un test de dépréciation. D'autres immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie ne sont pas non plus amorties mais soumises chaque année à un test de dépréciation.
Sur une base semestrielle, il est vérifié si les immobilisations incorporelles possèdent toujours une durée de vie indéterminée. S'il se produit des modifications par lesquelles un actif acquiert une durée de vie limitée, il est procédé à partir de ce moment à son amortissement sur sa durée de vie résiduelle.
Lors de l'acquisition de sociétés filiales, le goodwill est comptabilisé à la date d'acquisition, évalué comme étant l'excédent du total de la juste valeur de la contrepartie transférée, du montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise et (dans un groupement d'entreprises réalisé par étapes) de la juste valeur de la participation précédemment détenue, par rapport au solde net des montants, à la date d'acquisition,
des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Si, même après sa réévaluation, ce total se traduit par un montant négatif, ce bénéfice est comptabilisé immédiatement dans le compte de pertes et profits.
En vertu de l'application d'IFRS 3, le goodwill n'est pas amorti mais soumis au moins annuellement à un test de dépréciation , donc aussi chaque fois qu'il y a une indication qu'une unité génératrice de flux de trésorerie est soumise à une réduction de valeur.
Le goodwill généré lors de l'acquisition des coentreprises ou des entreprises associées est pris en compte dans la valeur comptable de la participation correspondante et non testé séparément pour dépréciation, la valeur comptable totale de l'investissement est testée comme un actif unique en conformité avec la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs.
Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût diminué des amortissements cumulés et d'éventuelles pertes de valeur. Le coût comprend le prix d'achat initial augmenté des autres coûts directs d'acquisition (par exemple les taxes non récupérables, le transport). Le coût des immobilisations corporelles produites en interne comprend le coût des matériaux, les frais de salaires directs et une part proportionnelle des frais fixes de pro-
duction.
Le Groupe a fait usage de l'exemption prévue par la norme IFRS 1 pour considérer la juste valeur de certaines immobilisations corporelles à la date de transition, à savoir le 1er janvier 2003, comme étant leur coût présumé. Cette juste valeur est basée sur la valeur en continuité d'exploitation (going concern) comme définie par des experts indépendants et est appliquée à tous les terrains et bâtiments du Groupe ainsi qu'aux presses à imprimer et aux lignes de finition.
Les contrats de location qui transfèrent au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété des actifs loués sont classés en tant que contrats de location-financement. Au commencement de la durée du contrat de loca-
valuée s'il y a des indices de réduction de valeur ou des indices que les réductions de valeur comptabilisées antérieurement ne se justifient plus. Les participations dans des coentreprises et entreprises associées dans le bilan comprennent également la valeur comptable du goodwill connexe.
La part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises est incluse dans le résultat opérationnel du Groupe.
Le prix d'acquisition (la contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises) est estimé comme le total de la juste valeur à la date d'acquisition de l'actif transféré, du passif engagé ou repris et des capitaux propres émis par le repreneur. Le prix d'acquisition comprend aussi tout actif ou passif résultant d'un accord de contrepartie éventuelle.
Les coûts relatifs à l'acquisition sont comptabilisés comme des charges dans la période où ces coûts sont faits.
Les actifs identifiables acquis et les passifs repris sont estimés à leur juste valeur à la date d'acquisition.
Pour chaque groupement d'entreprises, toute participation ne donnant pas le contrôle détenue dans l'entreprise acquise est évaluée soit à la juste valeur, soit à la part proportionnelle de la participation contrôlante dans l'actif net identifiable de l'entreprise acquise. Le choix du principe de valorisation est fait sur une base transaction par transaction.
Celles-ci sont comptabilisées conformément à la version précédente d'IFRS 3.
Les transactions en monnaie étrangère sont enregistrées, lors de leur comptabilisation initiale dans la monnaie fonctionnelle, en appliquant au montant en monnaie étrangère le cours du jour à la date de la transaction. A chaque date de clôture, les éléments monétaires sont convertis en utilisant le cours de clôture. Les éléments non monétaires sont convertis en utilisant le cours de change à la date de la transaction.
Les écarts de change résultant du règlement d'éléments monétaires ou de la conversion d'éléments monétaires à des cours différents de ceux qui ont été utilisés lors de leur comptabilisation initiale sont comptabilisés en produits ou en charges comme autres produits ou charges d'exploitation, de la période au cours de laquelle ils surviennent.
Les actifs et passifs monétaires et non monétaires des activités à l'étranger dont la monnaie fonctionnelle n'est pas la monnaie d'une économie hyperinflationniste et n'est pas l'euro sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges de tous les exercices présentés sont convertis aux cours de change en vigueur aux dates des transactions. Tous les écarts de change en résultant doivent être comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres.
Les immobilisations incorporelles comprennent les titres, les logiciels, les concessions, droits de reproduction et droits similaires etc., acquis de tiers ou reçus par apport, de même que les logiciels développés en interne.
Les dépenses de recherche effectuées dans le but d'acquérir une nouvelle expertise scientifique ou technologique sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Les coûts encourus pendant la phase de développement dans laquelle les résultats de la recherche sont utilisés dans un plan ou un projet pour la création de produits et processus nouveaux ou améliorés de façon significative, ne sont repris au bilan que dans la mesure où le produit ou le processus est faisable tant techniquement que commercialement, le Groupe dispose de moyens suffisants pour achever leur réalisation et il peut être démontré que l'actif générera des avantages économiques futurs probables.
amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. Un profit ou une perte doit être comptabilisé par le biais du compte de résultats s'il existe une indication objective de dépréciation.
Les droits au résultat net dans le cadre du « tax shelter » sont comptabilisés comme un placement de trésorerie car l'investissement ne vise pas à soutenir la société de production de manière durable ou à développer un lien durable afin de contribuer à son activité. Ces placements de trésorerie sont valorisés à leur valeur de marché.
Les stocks sont évalués à leur coût (coût d'acquisition ou de transformation) selon la méthode FIFO (first-in, first-out) ou à leur valeur nette de réalisation si celle-ci est inférieure.
Le coût de transformation reprend tous les coûts directs et indirects nécessaires pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
La valeur nette de réalisation est définie comme le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts estimés pour l'achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
Les stocks obsolètes et à rotation lente sont systématiquement dépréciés.
Les clients et autres créances à court terme sont comptabilisés à leur coût diminué des corrections de valeur appropriées pour les montants non recouvrables attendus.
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fin de l'exercice sur base d'une évaluation de tous les montants ouverts. Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifiées comme telles.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les espèces et les dépôts à vue, les placements à court terme (moins de 3 mois) et des placements très liquides qui sont facilement conver-
tibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement.
Les actifs non courants et groupes d'actifs sont classés comme destinés à la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation continue. Cette condition est considérée remplie uniquement lorsque l'actif (ou groupe d'actifs) est disponible pour la vente immédiate en l'état sous réserve de conditions habituelles et coutumières pour la vente de tel actif (ou groupe d'actifs) et que cette vente est hautement probable. La direction doit s'engager à la vente, qui devrait être reconnue comme une vente réalisée endéans un an à partir de la date de la classification.
Lorsque le Groupe s'est engagé à un plan de vente impliquant la perte de contrôle d'une filiale, tous les actifs et passifs de cette filiale sont classés comme destinés à la vente lorsque les critères décrits ci-dessus sont remplis, indépendamment du fait que le Groupe conserve ou pas un intérêt minoritaire dans son ancienne filiale après la vente.
Lorsque le Groupe s'est engagé à un plan de vente impliquant la cession d'une participation, ou d'une partie d'une participation, dans une entreprise associée ou une coentreprise, la participation ou la partie de la participation qui est éliminée, est classée comme destinée à la vente lorsque les critères décrits ci-dessus sont remplis. A partir de ce moment, le Groupe cesse d'utiliser la mise en équivalence pour la partie qui est répertoriée comme destinée à la vente.
Toute partie d'une participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise qui n'a pas été classée comme destinée à la vente continue d'être comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence. Le Groupe cesse d'utiliser la mise en équivalence au moment de la vente lorsque la vente entraîne la perte d'une influence significative du Groupe sur l'entreprise associée ou la coentreprise.
Après que la vente a eu lieu, la participation conservée dans l'entreprise associée ou la coentreprise est
tion-financement, les contrats sont repris dans le bilan à la juste valeur du bien loué ou, si elle est inférieure, à la valeur actualisée des loyers minimaux estimés, ces deux valeurs étant déterminées à la conclusion du contrat de location.
Les loyers minimaux sont ventilés entre la charge financière et l'amortissement du solde de la dette. La charge financière est affectée à chaque période couverte par le contrat de location de manière à obtenir un taux d'intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de chaque période. Les loyers conditionnels sont comptabilisés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Les contrats de location qui ne transfèrent pas au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété des actifs loués sont classés en tant que contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charge sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location.
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle (c.-à-d. son coût moins sa valeur résiduelle) est comptabilisé dans le résultat selon la méthode linéaire à partir du moment où l'actif est prêt à être mis en service et sur sa durée d'utilité attendue.
Les durées d'utilité suivantes sont appliquées :
| • Bâtiments | |
|---|---|
| » réévalué |
20 ans |
| » non réévalué |
33 ans |
| » bâtiments sur terrain |
durée de |
| en emphytéose | l'emphytéose |
| » transformation avec |
10 ans |
| plus-value significative | |
| • Installations, machines et outillage | |
| » presses et lignes de finition |
3 à 20 ans |
| » matériel d'émission |
5 ans |
| » décors TV |
3 ans |
| » autres |
5 ans |
| • Mobilier et matériel de bureau | 5 à 10 ans |
| • Matériel électronique | 3 à 5 ans |
| • Matériel roulant | 4 à 5 ans |
| • Autres immobilisations corporelles | 5 à 10 ans |
Les terrains ne sont pas amortis étant donné qu'ils sont supposés avoir une durée d'utilité indéfinie.
Les acquisitions et ventes d'actifs financiers sont comptabilisées à leur date de règlement. La comptabilisation à la date de règlement fait référence au fait de comptabiliser un actif le jour de sa réception par l'entité et à la décomptabilisation d'un actif et la comptabilisation de tout profit ou perte lié à la cession au jour où il a été livré par l'entité.
(a) Actifs financiers disponibles à la vente
Lors de sa comptabilisation initiale, un actif disponible à la vente est évalué à sa juste valeur, majorée des coûts de transaction directement imputables à l'acquisition. Un gain ou une perte doit être comptabilisé directement en capitaux propres sous la rubrique 'autres réserves', jusqu'à sa décomptabilisation ou jusqu'il existe une indication objective de la dépréciation de l'actif. Les placements en actions classifiés comme disponibles à la vente et pour lesquels aucune cotation sur un marché actif n'est disponible et dont la juste valeur ne peut pas être déterminée de façon fiable par d'autres méthodes d'évaluation sont évalués à leur prix d'achat.
(b) Actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultats
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont évalués à leur juste valeur. Un profit ou une perte résultant d'une variation de la juste valeur doit être comptabilisé par le biais du compte de résultats.
Ces actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif, sont évalués au coût
des options ou le dernier cours de clôture précédant la date de l'offre. La juste valeur de l'option est calculée sur la base de la formule Black & Scholes. Lorsque les options sont exercées, les fonds propres sont majorés du montant reçu.
Les autres avantages du personnel non courants comprennent essentiellement des avantages tarifaires futurs des abonnements, ainsi que des primes de jubilé. Le montant de cette provision correspond à la valeur actuelle des avantages futurs.
Les dettes financières, à l'exception des produits dérivés, sont reprises initialement à la juste valeur des sommes reçues, après déduction des frais de transaction. Au cours des exercices ultérieurs, elles sont évaluées au coût amorti à l'aide de la méthode du taux d'intérêt effectif. Si des dettes financières sont couvertes par des produits dérivés qui servent comme couverture de la juste valeur, elles sont évaluées à leur juste valeur.
Les dettes commerciales à court terme sont comptabilisées à leur coût.
La charge (le produit) d'impôt sur le résultat de l'exercice est le montant total compris dans le compte de résultats au titre d'impôts courants et d'impôts différés. Les impôts sont comptabilisés en produit ou en charge et inclus dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où les impôts sont générés par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres. Dans ce cas, les impôts sont également comptabilisés directement dans les capitaux propres.
Les impôts courants de l'exercice et des exercices précédents sont comptabilisés en tant que passif dans la mesure où ils ne sont pas payés. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent est comptabilisé en tant qu'actif. Les calculs de l'impôt courant de l'exercice et des
exercices précédents sont effectués en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts différés sont comptabilisés en appliquant l'approche bilan de la méthode du report variable (liability method) à toutes les différences temporelles entre la base fiscale et la valeur comptable utilisée pour les besoins de l'information financière et ceci aussi bien pour les actifs que pour les passifs. Les calculs sont effectués en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
En application de cette méthode, le Groupe comptabilise, dans le cas d'un regroupement d'entreprises, des impôts différés sur la différence entre la juste valeur des actifs acquis, des passifs et passifs assumés et leur base fiscale.
Un actif d'impôts différés ne sera comptabilisé que dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Lorsqu'il n'est plus probable que l'avantage fiscal pourra être réalisé, l'actif d'impôts différés est décomptabilisé.
Les subventions liées à des actifs sont comptabilisées à la juste valeur lorsqu'il existe une assurance raisonnable que le Groupe se conformera aux conditions attachées aux subventions et que les subventions seront reçues. La subvention publique est présentée en produits différés.
Les subventions des pouvoirs publics en compensation de frais faits par le Groupe sont systématiquement reconnues comme recettes sous les autres produits d'exploitation dans la même période que celle où ces frais sont faits.
Les produits provenant de la vente de biens sont comptabilisés lorsque toutes ces conditions sont
Produits remplies :
(a) les risques et avantages importants inhérents à la propriété ont été transférés ;
comptabilisée conformément à IAS 39 Instruments financiers à moins que la participation conservée continue d'être une entreprise associée ou une coentreprise, auquel cas le Groupe utilise la méthode de la mise en équivalence (voir la règle comptable ci-dessus relative aux participations dans des entreprises associées ou des coentreprises).
Les actifs non courants (et les groupes d'actifs) détenus en vue de la vente sont évalués au plus faible entre leur valeur comptable et la juste valeur diminuée des coûts de vente.
Les actions propres sont présentées en déduction des capitaux propres. Aucun profit ou perte n'est comptabilisé dans le résultat lors de la vente, de l'émission ou de l'annulation d'actions propres.
Une provision est comptabilisée si le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, s'il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l'obligation et si le montant de l'obligation peut être estimé de façon fiable.
Lorsque le Groupe s'attend à être remboursé de tout ou une partie des dépenses nécessaires au règlement d'une provision, l'actif qui en résulte est comptabilisé au moment où il a la quasi-certitude de recevoir le remboursement.
Une provision pour restructuration est constituée si le Groupe approuve un plan détaillé et formalisé de restructuration et si, soit il a commencé à exécuter le plan, soit il a annoncé les principales caractéristiques du plan aux personnes concernées.
Il existe dans le Groupe un ensemble de 'régimes à cotisations définies'. En Belgique, la législation requiert que l'employeur garantisse un taux de rendement minimum pour les régimes à cotisations définies. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations définies
belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des 'régimes de pension à prestations définies'. Ces régimes financés par les assurances de groupe ont été traités dans le passé (avant 2015) comme des 'régimes à cotisations définies'. La nouvelle législation, entrée en vigueur en décembre 2015, entraîne la qualification obligatoire en tant que 'régimes de pension à prestations définies'. La valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies est calculée selon la méthode 'projected unit credit', avec calcul actuariel qui se fait à la fin de chaque année.
Pour les 'régimes de pension à prestations définies', les provisions sont constituées en calculant la valeur actuelle actuarielle des interventions futures aux travailleurs concernés. Les frais de pension à prestations définies sont répartis en 2 catégories :
Les charges des temps de service passés, les charges d'intérêts nets, la réévaluation d'autres rémunérations du personnel à long terme, les frais administratifs et l'impôt pour l'année sont repris sous les rémunérations du personnel dans le compte de résultats consolidé. La réévaluation de l'obligation nette des prestations définies est reprise dans l'état du résultat global comme partie des autres éléments du résultat global.
Le Groupe prévoit également une provision pour pension de retraite anticipée. Le montant de cette provision correspond à la valeur actuelle des avantages futurs promis aux employés concernés.
Plusieurs plans de droits de souscription et d'options sur actions permettent aux membres de la direction et du cadre d'acquérir des actions de la société. La norme IFRS 2 est appliquée sur toutes les transactions dont le paiement est fondé sur des actions, attribuées après le 7 novembre 2002 et non encore devenues inconditionnelles au 1er janvier 2005. Le prix d'exercice d'une option est déterminé sur la base du cours de clôture moyen de l'action au cours des trente jours précédant la date de l'offre
Pour les Médias Imprimés, le produit de la vente des publicités est repris au moment de la parution du numéro. Pour les Médias Audiovisuels, le produit de la vente des publicités est repris au moment de l'émission. Le produit des ventes au numéro et des abonnements est repris en fonction de la date de parution du numéro.
Les revenus d'opérations d'échange sont des transactions entre deux parties entre lesquelles les biens et services échangés ne sont pas de même nature. Ces transactions sont évaluées au prix du marché, en tenant compte des réductions de valeur applicables sur des transactions similaires.
Les frais financiers sont repris comme charge dans la période où ils sont faits.
En application de la norme IAS 36, pour l'établissement de la valeur comptable des actifs du Groupe, à chaque date de clôture, le Groupe apprécie s'il existe un quelconque indice montrant qu'un actif a pu perdre de la valeur. Si un tel indice existe, il faut procéder à l'estimation de la valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif ou d'une entité génératrice est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d'utilité. Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur comptable d'un actif ou de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle appartient l'actif est supérieure à sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont reprises dans le compte de résultats.
Chaque unité génératrice de flux de trésorerie représente par pays un groupe d'actifs identifiable affichant le même profil de risque, qui génère un afflux de trésorerie et qui est en grande par-
tie indépendant de l'afflux de trésorerie généré par d'autres groupes d'actifs. Les unités génératrices de flux de trésorerie suivantes ont été identifiées : News Belgique (Le Vif/L'Express, Knack, Krant van West-Vlaanderen…), Lifestyle Belgique (Nest, Royals, Plus Belgique…), Business Belgique (Canal Z/Kanaal Z, Trends-Tendances, Trends, Trends Top…), Free Press Belgique (Deze Week, De Zondag, Steps…), Free Press autres pays (Zeeuwsch-Vlaams Advertentieblad), Entertainment Belgique.
La détermination de la valeur d'utilité est basée sur la méthode des discounted cash flows, soit l'évaluation des flux de trésorerie futurs générés par l'exploitation continue de l'unité compte tenu, par le management, d'une projection de flux de trésorerie basée sur un business plan de cinq ans. Les flux de trésorerie futurs sont escomptés sur la base d'un coût moyen pondéré du capital. Pour émettre des pronostics quant aux flux de trésorerie après le dernier exercice budgétaire, ils font l'objet d'une extrapolation compte tenu d'un taux de croissance. La détermination du coût moyen pondéré du capital et du taux de croissance tient compte du taux d'intérêt et du profil de risque de Roularta Media Group dans son ensemble. Les présomptions sont appliquées sur toutes les unités génératrices de trésorerie du Groupe.
La détermination de la juste valeur hors frais de vente est basée soit sur une méthode empirique où un multiple de transactions, engendré d'une part par des transactions comparables dans le secteur des médias et, de l'autre, par des données basées sur l'expérience, a été appliqué sur le critère chiffre d'affaires, soit sur une valeur de marché basée sur des transactions similaires dans le marché
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés afin de limiter les risques liés aux fluctuations des monnaies étrangères et des taux d'intérêt.
Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Consécutif à la comptabilisation initiale, les instruments financiers dérivés sont réévalués à leur juste valeur à la date de clôture.
La comptabilité de couverture est appliquée à toutes les couvertures qui remplissent les conditions requises de comptabilité de couverture quand la documentation de couverture exigée existe et quand la relation de couverture est considérée comme effective.
Lorsqu'un instrument financier dérivé couvre les variations en termes de la juste valeur d'un actif ou passif comptabilisé ou d'un engagement ferme, il est classé comme couverture de la juste valeur. Ces instruments financiers sont évalués à leur juste valeur et classés dans la rubrique 'Produits dérivés financiers'. Tout bénéfice ou perte provenant de ces instruments de couverture est comptabilisé en compte de résultats et l'élément couvert est aussi déclaré à sa juste valeur dans le respect du risque qui a été couvert, duquel le bénéfice ou la perte est comptabilisé directement en compte de résultats.
Les changements de la juste valeur d'un instrument de couverture qui répond aux critères de couverture efficace des flux de trésorerie sont comptabilisés dans les capitaux propres, et plus précisément dans la réserve de couverture.
Certaines opérations de couverture ne sont pas prises en considération pour la comptabilité de couverture selon les critères spécifiques de la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation et ce, même si elles offrent une couverture économique selon la politique du Groupe en matière de risque. Les changements de la juste valeur de ces instruments sont pris directement en résultat.
Appréciations cruciales et sources d'incertitude les plus importantes concernant les estimations L'élaboration des états financiers conformément
aux normes IFRS requiert que le management émette des jugements et fasse des estimations et des suppositions susceptibles d'avoir une influence sur les montants repris dans les états financiers.
Les estimations et les suppositions qui y sont afférentes sont basées sur l'expérience du passé ainsi que sur différents autres facteurs qui, vu les circonstances, sont considérés comme raisonnables. Les résultats de ces estimations constituent la base du jugement à émettre sur la valeur comptable des actifs et des passifs lorsque celle-ci ne ressort pas clairement d'autres sources. Les résultats réels peuvent s'écarter de ces estimations. Les estimations et les suppositions qui y sont afférentes font l'objet d'une évaluation périodique.
• Les réductions de valeur exceptionnelles sur immobilisations incorporelles et goodwill font l'objet d'un contrôle annuel par le Groupe pour établir s'il est nécessaire de procéder à des ajustements, mais également de contrôles intérimaires lorsqu'il y a des indications que la valeur des immobilisations incorporelles ou du goodwill pourrait être compromise (voir Annexe 14).
• Les créances fiscales différées relatives à des pertes fiscales reportées et des déductions d'impôt ne sont reprises que dans la mesure où il est vraisemblable que le bénéfice imposable futur sera suffisant pour récupérer les pertes fiscales reportées et les déductions d'impôt.
• Risque de crédit relatif aux clients : le management procède à l'analyse approfondie des créances commerciales en cours, compte tenu du retard de l'encaissement (ageing), de l'historique du paiement et de la couverture par des assurances crédits (voir Annexe 18).
• Avantages du personnel non courants : les engagements relatifs aux régimes de pension à prestations définies sont basés sur les présomptions actuarielles telles que le taux d'escompte et le rendement attendu sur fonds de placement (voir
L'information sectorielle est basée sur des chiffres combinés avec un lien vers les états financiers consolidés selon la norme IFRS 11.
Conformément à IFRS 8 Secteurs opérationnels, l'approche du management de la présentation financière de l'information sectorielle est appliquée. Suivant cette norme, l'information sectorielle à présenter doit correspondre aux rapports internes utilisés par les principaux décideurs opérationnels, sur la base desquels les performances internes des secteurs opérationnels de Roularta sont évaluées et des moyens sont attribués aux différents secteurs.
Dans ces rapports, l'information sectorielle de Roularta Media Group est présentée sur la base des activités en deux secteurs opérationnels : Médias Imprimés et Médias Audiovisuels.
Le secteur Médias Imprimés comprend la vente de la publicité, la production et les ventes de toutes les publications du Groupe, comme les publications gratuites, journaux, magazines, bulletins d'information et livres, ainsi que tous les services liés, y inclus Internet, salons et autres extensions de ligne. Le secteur Médias Audiovisuels comprend la vente de spots publicitaires à la télévision et à la radio, la production et l'émission, ainsi que tous les services liés, y inclus Internet et extensions de ligne.
Les règles d'évaluation des secteurs opérationnels sont les mêmes que les règles d'évaluation du Groupe repris en Annexe 1, sauf en ce qui concerne la présentation des coentreprises qui sont comptabilisées selon la méthode de la consolidation proportionnelle dans l'information sectorielle.
Les prix des transferts entre secteurs sont déterminés sur la base du principe « at arm's length ».
Les résultats des secteurs opérationnels sont suivis par le management jusqu'au résultat net étant donné que ces secteurs correspondent presque entièrement à des entités juridiques.
| 2016 | en milliers d'euros | Médias Imprimés |
Médias Audio visuels |
Elimina tions entre secteurs |
Total combiné |
Impact IFRS 11 |
Total consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires sectoriel | 295.220 | 182.729 | -1.543 | 476.406 | -199.942 | 276.464 | |
| Ventes à des clients externes | 294.393 | 182.013 | 476.406 | -199.942 | 276.464 | ||
| Ventes provenant de transactions avec d'autres secteurs |
827 | 716 | -1.543 | 0 | 0 | ||
| Amortissements sur immobilisations (in)corporelles |
-10.633 | -6.806 | -17.439 | 7.191 | -10.248 | ||
| Dépréciations sur stocks et sur créances et provisions |
665 | -275 | 390 | 340 | 730 | ||
| coentreprises | Quote-part du résultat net des entreprises associées et |
-1.134 | 0 | -1.134 | 19.328 | 18.194 | |
| Résultat opérationnel (EBIT) | 10.640 | 24.132 | 34.772 | -9.885 | 24.887 | ||
| Produits financiers | 1.529 | 23 | -118 | 1.434 | -21 | 1.413 | |
| Charges financières | -6.111 | -270 | 118 | -6.263 | 163 | -6.100 | |
| Impôts sur le résultat | -786 | -8.885 | -9.671 | 9.743 | 72 | ||
| poursuivies | Résultat net des activités | 5.272 | 15.000 | 20.272 | 0 | 20.272 |
| 2016 en milliers d'euros |
Médias Imprimés |
Médias Audio visuels |
Elimina tions entre secteurs |
Total combiné |
Impact IFRS 11 |
Total consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Résultat des activités poursuivies |
5.272 | 15.000 | 20.272 | 0 | 20.272 | |
| Attribuable aux | ||||||
| Intérêts minoritaires | -1.200 | -1 | -1.201 | 0 | -1.201 | |
| Actionnaires de Roularta Media Group |
6.472 | 15.001 | 21.473 | 0 | 21.473 | |
| Actifs | 442.496 | 215.259 | -114.576 | 543.179 | -99.978 | 443.201 |
| - dont valeur comptable des participations mises en équivalence |
761 | 0 | 0 | 761 | 126.378 | 127.139 |
| - dont total des coûts encourus pour l'acquisition d'immobili sations (in)corporelles |
7.783 | 35.270 | 43.053 | -35.516 | 7.537 | |
| Passifs | 227.499 | 110.933 | -19.309 | 319.123 | -99.977 | 219.146 |
| Les ventes à des clients externes comprennent : |
||||||
| Publicité | 141.098 | 135.589 | 276.687 | -134.657 | 142.030 | |
| Abonnements et ventes au numéro |
84.413 | 14.909 | 99.322 | -35.319 | 64.003 | |
| Autres services et biens | 68.882 | 31.515 | 100.397 | -29.966 | 70.431 |
| 2015 | en milliers d'euros | Médias Imprimés |
Médias Audio visuels |
Elimina tions entre secteurs |
Total combiné |
Impact IFRS 11 |
Total consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires sectoriel | 308.130 | 164.096 | -1.199 | 471.027 | -180.801 | 290.226 | |
| Ventes à des clients externes | 307.481 | 163.546 | 471.027 | -180.801 | 290.226 | ||
| Ventes provenant de transactions avec d'autres secteurs |
649 | 550 | -1.199 | 0 | 0 | 0 | |
| Amortissements sur immobilisations (in)corporelles |
-9.668 | -4.553 | -14.221 | 4.892 | -9.329 | ||
| Dépréciations sur stocks et sur créances et provisions |
924 | -281 | 643 | 271 | 914 | ||
| et coentreprises | Quote-part du résultat net des entreprises associées |
-1.288 | 0 | -1.288 | 20.341 | 19.053 | |
| Résultat opérationnel (EBIT) | 16.281 | 24.256 | 40.537 | -9.174 | 31.363 | ||
| Produits financiers | 1.470 | 167 | -163 | 1.474 | -166 | 1.308 | |
| Charges financières | -6.773 | -183 | 163 | -6.793 | 44 | -6.749 | |
| Impôts sur le résultat | 44.639 | -7.846 | 36.793 | 9.296 | 46.089 | ||
| poursuivies | Résultat net des activités | 55.617 | 16.394 | 72.011 | 0 | 72.011 |
| 2015 | en milliers d'euros | Médias Imprimés |
Médias Audio visuels |
Elimina tions entre secteurs |
Total combiné |
Impact IFRS 11 |
Total consolidé |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| abandonnées | Résultat des activités | -7.770 | -7.770 | 0 | -7.770 | ||
| Attribuable aux | |||||||
| Intérêts minoritaires | -126 | -1 | -127 | 0 | -127 | ||
| Media Group | Actionnaires de Roularta | 47.973 | 16.395 | 64.368 | 0 | 64.368 | |
| Actifs | 455.573 | 180.852 | -114.322 | 522.103 | -72.422 | 449.681 | |
| - dont valeur comptable des participations mises en équivalence |
1.069 | 0 | 1.069 | 118.941 | 120.010 | ||
| - dont total des coûts encourus pour l'acquisition d'immobili sations (in)corporelles |
7.678 | 4.165 | 11.843 | -4.637 | 7.206 | ||
| Passifs | 247.850 | 83.789 | -19.055 | 312.584 | -72.420 | 240.164 | |
| Les ventes à des clients externes comprennent : |
|||||||
| Publicité | 146.807 | 132.816 | 279.623 | -131.410 | 148.213 | ||
| au numéro | Abonnements et ventes | 86.450 | 0 | 86.450 | -20.477 | 65.973 | |
| Autres services et biens | 74.224 | 30.730 | 104.954 | -28.914 | 76.040 |
Les informations géographiques ont été ventilées sur la base de deux marchés géographiques sur lesquels RMG est actif : la Belgique et les autres pays (à savoir les Pays-Bas, et en 2015 également la Slovénie et la Serbie). Les informations qui suivent donnent le détail du chiffre d'affaires et des actifs non courants (*) ventilés sur la base de la localisation géographique de la filiale.
| 2016 - activités poursuivies | en milliers d'euros | Belgique | Autres pays | Total consolidé |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires sectoriel | 274.767 | 1.697 | 276.464 | |
| Actifs non courants (*) | 138.329 | 2.093 | 140.422 | |
| 2015 - activités poursuivies | en milliers d'euros | Belgique | Autres pays | Total consolidé |
| Chiffre d'affaires sectoriel | 287.496 | 2.730 | 290.226 | |
| Actifs non courants (*) | 141.091 | 2.097 | 143.188 |
(*) Les actifs non courants : autres que les instruments financiers, les actifs d'impôts différés, les actifs relatifs aux avantages postérieurs à l'emploi et les droits afférents aux contrats d'assurance.
Vu la diversité des activités du Groupe et celle de son portefeuille clients, le Groupe n'a réalisé avec aucun client externe des revenus de transactions représentant au moins 10 pour cent de ses revenus. Pour la même raison, il n'y a aucune concentration des ventes à certains clients ou groupe de clients.
Le chiffre d'affaires du Groupe comprend:
| Chiffre d'affaires | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Publicité | 142.030 | 148.213 | |
| Abonnements et ventes au numéro | 64.003 | 65.973 | |
| Imprimés pour des tiers | 47.098 | 49.899 | |
| Extensions de ligne & autres services et biens | 23.333 | 26.141 | |
| Chiffre d'affaires total | 276.464 | 290.226 | |
| Le produit d'opérations d'échange s'élève à 18.060 k€ (2015 : 18.367 k€). | |||
| Le chiffre d'affaires corrigé, qui est le chiffre d'affaires comparable, sans modification du cercle de consolidation, comprend : |
|||
| Chiffre d'affaires corrigé | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
| Publicité | 142.030 | 147.595 | |
| Abonnements et ventes au numéro | 64.005 | 65.782 | |
| Imprimés pour des tiers | 47.098 | 49.899 | |
| Extensions de ligne & autres services et biens | 23.294 | 26.140 | |
| Chiffre d'affaires corrigé | 276.427 | 289.416 | |
| Modifications du Groupe | 37 | 810 | |
| Chiffre d'affaires consolidé | 276.464 | 290.226 |
Le chiffre d'affaires consolidé de 2016 qui, conformément à IFRS 11, ne tient pas compte des coentreprises – dont Medialaan et Plus Magazine (en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne), – affiche un léger repli (-4,7 %, de 290 à 276 millions d'euros). Face à la baisse des revenus publicitaires du côté de Local Media et des magazines (-6 %), on observe une belle performance des revenus publicitaires pour Internet (+14 %). Le chiffre d'affaires des abonnements est quasiment stationnaire (-1 %). Les ventes au numéro (-9 %) baissent suite à la disparition des ventes belges de Point de Vue. Par ailleurs, on enregistre une baisse des imprimés commerciaux des anciens magazines français du Groupe (-6 %).
Les services et biens divers du Groupe comprennent:
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Charges de transport et de distribution | -18.132 | -17.645 |
| Charges de marketing et de promotion | -22.727 | -23.139 |
| Commissions | -4.846 | -4.498 |
| Honoraires | -26.352 | -27.413 |
| Location simple | -12.075 | -12.181 |
| Energie | -2.207 | -2.443 |
| Sous-traitants et livraisons diverses | -10.939 | -11.179 |
| Rémunération administrateurs | -419 | -463 |
| Intérimaires | -2.326 | -1.960 |
| Frais de déplacement et d'accueil | -692 | -1.150 |
| Assurances | -429 | -241 |
| Autres services et biens divers | -494 | -568 |
| Total services et biens divers | -101.638 | -102.880 |
Les commissions concernent des prestations (commissions ventes au numéro et commissions abonnements) et des droits d'auteur facturés par des tiers.
Les honoraires comprennent les honoraires de rédaction et de photographie et les honoraires généraux.
La section sous-traitants et livraisons diverses comprend principalement les coûts de maintenance et de réparation, la télécommunication et les coûts de carburant.
Les services et biens divers ont diminué de 1.242 k€, soit 1,2%, par rapport à l'an dernier. La baisse la plus marquante au sein des services et biens divers concerne les honoraires.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Salaires et appointements | -63.053 | -62.545 |
| Cotisations de sécurité sociale | -21.204 | -22.323 |
| Transactions dont le paiement est fondé sur des actions | -152 | -16 |
| Charges au titre d'avantages postérieurs à l'emploi | -3.084 | -3.121 |
| Autres frais de personnel | -3.896 | -3.834 |
| Total frais de personnel | -91.389 | -91.839 |
En 2016, les charges au titre d'avantages postérieurs à l'emploi comprennent des charges relatives aux régimes à cotisations définies de 2.892 k€ (2015 : 2.926 k€).
Ceci concerne principalement les régimes belges financés par des assurances-groupe qui sont considérés à partir de 2015 sous IFRS comme des régimes à prestations définies, voir Annexe 26.
| Emploi en équivalents temps plein | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Nombre moyen de travailleurs | 1.350 | 1.374 |
| Nombre de travailleurs à la fin de l'exercice | 1.354 | 1.364 |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Dépréciation sur stocks | -321 | -168 |
| Reprise de dépréciation sur stocks | 359 | |
| Dépréciation sur créances commerciales | -4.139 | -4.146 |
| Reprise de dépréciation sur créances commerciales | 4.143 | 4.594 |
| Reprise de dépréciation sur prêts | 634 | |
| Total dépréciations sur stocks et sur créances | 42 | 914 |
Sur la base de l'évaluation en fin d'exercice, la dépréciation sur stocks Roularta Books et sur créances commerciales de la fin de l'exercice antérieur est reprise, et une nouvelle dépréciation est comptabilisée.
En 2016, il y avait une reprise nette de dépréciations sur stocks de 38 k€ (2015: dépréciation de 168 k€) et une reprise nette de dépréciations sur créances commerciales de 4 k€ (2015 : 448 k€). En outre, en 2015 la dépréciation sur le prêt Himalaya a été reprise (634 k€).
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Subsides d'exploitation | 2.562 | 4.217 |
| Plus-values sur réalisation d'immobilisations (in)corporelles | 42 | 693 |
| Plus-values sur réalisation (partielle) de filiales et coentreprises | 398 | |
| Ecarts de conversion | 19 | 48 |
| Escomptes de paiement et produits financiers divers | 458 | 418 |
| Règlements divers | 380 | 357 |
| Dividendes | 3 | 3 |
| Plus-values sur réalisation d'autres créances | 15 | |
| Autres produits d'exploitation | 296 | 551 |
| Total autres produits d'exploitation | 4.158 | 6.302 |
Les autres produits d'exploitation comprennent principalement les subventions d'exploitation reçues par Roularta Media Group. La section 'autres produits d'exploitation' comprend en 2016 et en 2015 la refacturation des coûts engagés.
La baisse des subsides d'exploitation provoque une baisse des autres produits d'exploitation. Ceux-ci baissent également, dans une moindre mesure, du fait de la plus-value réalisée en 2015 sur la vente d'immobilisations corporelles.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Impôts autres que les impôts sur le résultat | -2.851 | -2.626 |
| Moins-values sur réalisation d'immobilisations (in)corporelles | -24 | -9 |
| Pertes sur clients | -317 | -501 |
| (Reprise de) dépréciation / (dépréciation) des autres créances (courantes) | -160 | 287 |
| Ecarts de conversion | -3 | -42 |
| Différences de paiement, frais bancaires | -546 | -721 |
| Autres charges d'exploitation | -1.819 | -9.042 |
| Total autres charges d'exploitation | -5.720 | -12.654 |
En ce qui concerne les autres charges d'exploitation, la baisse la plus importante figure à la rubrique des autres charges d'exploitation, et ce parce que celles-ci contenaient en 2015 l'indemnisation relative à l'affaire Kempenland (6,7 M€).
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Indemnités de licenciement | -3.535 | |
| Frais de restructuration : frais | 0 | -3.535 |
| Provision pour frais de restructuration | -158 | |
| Frais de restructuration : provisions | 0 | -158 |
| Total frais de restructuration | 0 | -3.693 |
Les indemnités de licenciement 2015 sont relatives aux sociétés belges du Groupe.
Étant donné qu'aucun nouveau plan de restructuration important n'a été entamé en 2016 et en 2015, les indemnités de licenciement ont été reprises dans les coûts du personnel à partir de 2016.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Autres frais uniques - Kempenland | -6.706 | |
| Autres frais uniques | -1.429 | |
| Autres frais uniques - entreprises associées et coentreprises | -2.518 | |
| Autres provisions - Kempenland | 6.941 | |
| Autres provisions | 1.192 | |
| Amortissements et réductions de valeur non récurrents | 634 | |
| Réductions de valeur exceptionnelles | -2.218 | |
| Intérêts de retard | -63 | |
| Impôts différés uniques | 47.825 | |
| Impôts (différés) relatifs aux frais de restructuration et autres frais uniques | 1.816 | |
| Total des résultats uniques | 0 | 45.474 |
En 2016, il n'y avait pas de résultats uniques significatifs. Roularta Media Group SA a reconnu en 2015 des latences fiscales à concurrence de 47,8 M€, calculées sur la base des résultats fiscaux attendus pour les cinq prochaines années (voir Annexes 10 et 19). Le montant auquel Roularta Media Group a été condamné concernant le dossier du litige opposant le Groupe à Kempenland, a été payé fin décembre 2015 à la partie adverse (pour lequel des provisions avaient déjà été constituées). Voir Annexes 24 et 25.
En 2015, une reduction de valeur exceptionnelle de 2,2 M€ à été exprimée, principalement sur les titres (voir Annexe 14).
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêt | 1.413 | 1.015 |
| Produits des instruments de couverture qui ne font pas partie d'une relation de comptabilité de couverture |
293 | |
| Produits financiers | 1.413 | 1.308 |
| Charges d'intérêt | -6.100 | -6.749 |
| Charges financières | -6.100 | -6.749 |
| Total charges financières nettes | -4.687 | -5.441 |
L'augmentation des produits financiers est principalement attribuable à l'intérêt sur la créance relatif à la vente des activités françaises (en 2015, il n'y a eu un revenu qu'au second semestre). Le détail des instruments de couverture se trouve dans l'Annexe 30.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| A. Impôts courants | ||
| Impôts sur le résultat de l'exercice | -58 | -109 |
| Ajustements aux impôts exigibles des exercices antérieurs | -15 | |
| Total impôts courants | -58 | -124 |
| B. Impôts différés | ||
| Afférents à la naissance et à l'extourne des différences temporelles | -1.401 | 100.369 |
| Afférents à la reprise de l'irrécouvrabilité (+) ou l'irrécouvrabilité (-) d'actifs d'impôts différés |
1.531 | -54.156 |
| Total impôts différés | 130 | 46.213 |
| Total impôts courants et différés | 72 | 46.089 |
II. Rapprochement entre le taux d'impôt réglementaire et le taux d'impôt effectif
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 20.200 | 25.922 |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | 18.194 | 19.053 |
| Résultat avant impôts, quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises non incluse |
2.006 | 6.869 |
| Taux d'impôt réglementaire | 33,99% | 33,99% |
| Impôts sur base du taux d'impôt réglementaire | -682 | -2.335 |
| Ajustements aux impôts exigibles des exercices antérieurs (+/-) | -62 | -15 |
| Effet fiscal des charges non déductibles (-) | -1.176 | -1.204 |
| Effet fiscal des produits non imposables (+) | 456 | 103.902 |
| Effet fiscal de non comptabiliser des actifs d'impôts différés sur pertes fiscales de l'exercice (-) |
-1.043 | -55.304 |
| Effet fiscal de l'usage et de la reprise d'actifs d'impôts différés comptabilisés précédemment |
-31 | |
| Effet fiscal de la comptabilisation des impôts différés sur pertes fiscales non comptabilisées précédemment |
2.520 | 245 |
| Effet fiscal du taux d'impôt dans d'autres territoires | 10 | 33 |
| Autre augmentation / diminution (+/-) | 49 | 798 |
| Impôts sur base du taux d'impôt effectif | 72 | 46.089 |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| 2.006 | 6.869 | |
| 0 | 0 |
|---|---|
| 2016 | 2015 |
du résultat global :
Avantages du personnel non courants - écarts actuariels 515 -76
515 -76
En 2016, il n'y a pas d'activités abandonnées. Fin décembre 2014, le conseil d'administration a décidé de procéder à court terme à la cession des activités françaises déficitaires. La vente des activités françaises à Altice Media Group a pu être finalisée le 9 juin 2015. Les coactionnaires de Roularta Media Group dans Idéat Editions SA (filiales incluses) et Aventin Immobilier SCI ont décidé d'exercer leur droit de préemption. Cette vente a été finalisée au 1er décembre 2015.
L'impact négatif des activités françaises cessées représente 7,8 millions d'euros au 31 décembre 2015. Cette perte est comptabilisée sous "résultat d'activités abandonnées". Le résultat provient de la combinaison d'une baisse de revenus sur le marché publicitaire français au cours du premier semestre et de la finalisation de la vente au cours du second semestre 2015.
| Résultat des activités abandonnées pour l'exercice en milliers d'euros |
2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Produits | 79.707 | |
| Autres profits | 13 | |
| 0 | 79.720 | |
| Charges d'exploitation et autres charges | -82.933 | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 0 | -3.213 |
| Charge d'impôt sur le résultat attribuable | 0 | 0 |
| 0 | -3.213 | |
| Résultat net des activités abandonnées pour l'exercice (attribuable aux intérêts minoritaires) |
38 | |
| 0 | 38 | |
| Résultat de la vente des activités françaises | -4.595 | |
| Résultat net des activités abandonnées pour l'exercice | 0 | -7.770 |
| Flux de trésorerie liés aux activités abandonnées en milliers d'euros |
2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Entrées nettes de trésorerie provenant des activités d'exploitation | 2.689 | |
| Entrées nettes de trésorerie provenant des activités d'investissement | -1.001 | |
| Entrées nettes de trésorerie provenant des activités de financement | -436 | |
| Entrées nettes de trésorerie | 0 | 1.252 |
| 2016 | 2015 | |
|---|---|---|
| I. Mouvements dans le nombre d'actions (actions ordinaires) | ||
| Nombre d'actions, solde d'ouverture | 13.141.123 | 13.141.123 |
| Nombre d'actions émises au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Nombre d'actions, solde de clôture | 13.141.123 | 13.141.123 |
| - actions émises, entièrement libérées | 13.141.123 | 13.141.123 |
| II. Autres informations | ||
| Nombre d'actions détenues par l'entreprise ou par des parties liées | 612.825 | 641.150 |
| Nombre d'actions réservées pour émission dans le cadre de plans d'options sur actions |
500.625 | 569.800 |
| III. Calcul du résultat par action | ||
| 1. Nombre d'actions | ||
| 1.1. Nombre moyen pondéré d'actions, de base | 12.515.767 | 12.486.031 |
| 1.2. Ajustements afin de calculer le nombre moyen pondéré d'actions, dilué | 95.919 | 31.269 |
| Plans d'options sur actions | 95.919 | 31.269 |
| 1.3. Nombre moyen pondéré d'actions, dilué | 12.611.686 | 12.517.300 |
Le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action est basé sur les paramètres suivants:
Résultat de l'exercice disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, de base
Résultat de l'exercice disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, dilué
| = | 21.473 k€ 12.515.767 |
= 1,72 |
|---|---|---|
| = | 21.473 k€ 12.611.686 |
= 1,70 |
| Montant des dividendes attribués après la date de clôture mais avant l'approbation des états financiers, en milliers d'euros |
6.267 | 6.253 |
|---|---|---|
| Dividende brut par action en euros | 0,50 | 0,50 |
| Nombre d'actions donnant droit à un dividende au 31/12 | 13.141.123 | 13.141.123 |
| Nombre d'actions propres au 31/12 | -612.825 | -641.150 |
| Variation d'actions propres 2016 (avant l'assemblée générale) | 4.900 | 5.275 |
| 2016 | 2015 |
|---|---|
| 6.267 | 6.253 |
| 12.533.198 | 12.505.248 |
| 2016 | en milliers d'euros | Titres | Logiciels | Concessions, droits de pro priété et droits similaires |
Total immobi lisations incorpo relles |
Goodwill |
|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | ||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 82.336 | 29.097 | 16.874 | 128.307 | 1.002 | |
| Variations de l'exercice | ||||||
| - Acquisitions | 3.089 | 3.089 | ||||
| - Ventes et cessions (-) | -124 | -3.352 | -3.476 | -5 | ||
| Au terme de l'exercice | 82.212 | 28.834 | 16.874 | 127.920 | 997 | |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | ||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 11.789 | 23.673 | 6.687 | 42.149 | 997 | |
| Variations de l'exercice | ||||||
| - Amortissements | 720 | 2.806 | 1.322 | 4.848 | ||
| et cessions (-) | - Annulations à la suite de ventes | -124 | -3.352 | -3.476 | ||
| Au terme de l'exercice | 12.385 | 23.127 | 8.009 | 43.521 | 997 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 69.827 | 5.707 | 8.865 | 84.399 | 0 |
| 2015 en milliers d'euros |
Titres | Logiciels | Concessions, droits de pro priété et droits similaires |
Total immobi lisations incorpo relles |
Goodwill |
|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | |||||
| Au terme de l'exercice précédent | 84.881 | 26.333 | 19.894 | 131.108 | 1.002 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Acquisitions | 2.891 | 9 | 2.900 | ||
| - Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
138 | 43 | 971 | 1.152 | 681 |
| - Ventes et cessions (-) | -2.683 | -301 | -2.984 | -681 | |
| - Autres variations | 131 | -4.000 | -3.869 | ||
| Au terme de l'exercice | 82.336 | 29.097 | 16.874 | 128.307 | 1.002 |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONELLES | |||||
| Au terme de l'exercice précédent | 12.917 | 21.054 | 9.508 | 43.479 | 997 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Amortissements | 2.744 | 1.179 | 3.923 | ||
| - Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
43 | 43 | |||
| - Réductions de valeur exceptionnelles comptabilisées / reprises dans le compte de résultats |
1.536 | 1.536 | 681 | ||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-2.664 | -249 | -2.913 | -681 | |
| - Autres variations | 81 | -4.000 | -3.919 | ||
| Au terme de l'exercice | 11.789 | 23.673 | 6.687 | 42.149 | 997 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 70.547 | 5.424 | 10.187 | 86.158 | 5 |
Les immobilisations incorporelles se composent de développement, des titres, des logiciels, des concessions, des droits de propriété et des droits similaires.
Le développement, les logiciels, les titres, les concessions, les droits de propriété et droits similaires à durée de vie déterminée sont amortis sur la base de leur durée d'utilisation attendue au sein du Groupe. Sur l'ensemble des droits de propriété, la valeur comptable des droits de propriété à durée de vie indéterminée est de 6.173 k€.
Plusiers titres et le goodwill affichent une durée d'utilité indéterminée. Les divers titres et marques du Groupe possèdent une grande notoriété et contribuent directement au cash-flow du Groupe.
Sur une base semestrielle, il est vérifié si les immobilisations incorporelles et le goodwill possèdent toujours une durée de vie indéterminée. S'il se produit des modifications par lesquelles un actif acquiert une durée de vie limitée, il est procédé à partir de ce moment à son amortissement sur sa durée de vie résiduelle.
Conformément à ces règles d'évaluation, le management de RMG estime que pour l'unité génératrice de trésorerie Lifestyle, il y a suffisamment d'indications pour y voir un changement d'estimation comptable ("change of estimate") et pour ramener la durée de vie attendue d'indéterminée à 3 ans. Pour l'intégration du titre l'Initié de la Bourse dans le produit Trends/Tendances également, le management voit un changement d'estimation comptable, et nous ramenons la durée de vie attendue résiduelle à 3 ans. En 2016 (à partir du 1er juillet), 646 k€ ont été amortis.
Les titres, le goodwill et certains droits de propriété, qui affichent tous une durée de vie indéterminée, ne sont pas amortis mais soumis chaque année à un test de dépréciation.
En vue du test de dépréciation, les immobilisations incorporelles à durée de vie indéterminée sont attribuées à certaines unités génératrices de trésorerie (UGT). Chaque UGT représente un groupe identifiable d'actifs affichant le même profil de risque, générant une entrée de trésorerie et étant en grande partie indépendant de l'entrée de trésorerie d'autres groupes d'actifs. Il est tenu compte à cet égard des circonstances de marché très changeantes où les divers canaux et produits médias interfèrent fortement les uns avec les autres. La définition des unités génératrices de trésorerie est basée sur les principales entrées de trésorerie.
Valeur comptable des immobilisations incorporelles et du goodwill à durée de vie indéterminée :
| 2016 - Unité génératrice de trésorerie |
en milliers d'euros | Immobilisations incorporelles (*) |
Goodwill | Total |
|---|---|---|---|---|
| News Belgique | 43.153 | 0 | 43.153 | |
| Business Belgique | 14.923 | 0 | 14.923 | |
| Free Press Belgique | 12.616 | 0 | 12.616 | |
| Free Press autres pays | 2.083 | 0 | 2.083 | |
| 72.775 | 0 | 72.775 |
(*) Composées de 66.602 k€ de titres et 6.173 k€ de droits de propriété.
| 2015 - Unité génératrice de trésorerie |
en milliers d'euros | Immobilisations incorporelles (*) |
Goodwill | Total |
|---|---|---|---|---|
| News Belgique | 43.153 | 0 | 43.153 | |
| Lifestyle Belgique | 2.646 | 0 | 2.646 | |
| Business Belgique | 16.223 | 0 | 16.223 | |
| Free Press Belgique | 12.616 | 0 | 12.616 | |
| Free Press autres pays | 2.083 | 0 | 2.083 | |
| Entertainment Belgique | 0 | 5 | 5 | |
| 76.721 | 5 | 76.726 |
(*) Composées de 70.548 k€ de titres et 6.173 k€ de droits de propriété.
Outre les immobilisations incorporelles actées et exprimées, Roularta Media Group possède aussi des titres non exprimés et de propre développement : Knack, Knack Weekend, Knack Focus, Le Vif Weekend, Focus Vif, Sport/Voetbalmagazine, Sport/Foot Magazine, Trends, Trends-Tendances, Trends Style, Nest, Télépro, Plus Magazine, Deze Week, De Zondag, Steps, Krant van West-Vlaanderen, De Weekbode, De Zeewacht, Kortrijks Handelsblad,... D'autres marques commerciales générées à l'interne sont Media Club, Vlan.be, Kanaal Z/Canal Z,... .
Le Groupe teste chaque année les valeurs des immobilisations incorporelles et du goodwill à durée de vie indéterminée sur leur dépréciation. Ce test est effectué plus fréquemment s'il existe des indications que ces valeurs peuvent avoir diminué entre-temps. Ce test est effectué sur la valeur recouvrable de chaque UGT. A ce niveau, la valeur comptable est comparée à la valeur recouvrable (à savoir la valeur la plus élevée de la juste valeur diminuée des coûts de la vente ou la valeur d'utilité).
Le Groupe a calculé la valeur recouvrable de chaque UGT sur la base de sa valeur d'utilité ou "Value in Use". Elle recourt à cet effet au modèle des "Discounted Cash Flows". Les flux de trésorerie futurs considérés pour la détermination de la valeur d'utilité sont basés sur les business plans sur une période de 5 ans, lesquels plans sont approuvés par le conseil d'administration. Ces plans sont basés sur des données historiques et sur des prévisions de marché.
Dans les business plans qui constituent la base des tests de dépréciation, le management a repris les suppositions de base suivantes :
La valeur résiduelle est déterminée sur la base d'une formule de perpétuité basée sur un taux de croissance à long terme de 2% (2015 : 2%), lequel n'excède pas le taux de croissance à long terme moyen de l'industrie des médias. Les flux de trésorerie futurs obtenus sont ensuite escomptés sur la base d'un facteur d'escompte après impôt de 6,33% (2015 : 7,24%; diminution principalement en raison de la baisse du coût d'intérêt). Vu la situation spécifique du Groupe et vu son taux d'endettement et la responsabilité limitée de sociétés similaires du secteur des médias, le conseil d'administration a décidé d'utiliser comme référence le taux d'endettement dans le calcul du taux d'escompte. Le conseil d'administration considère que le taux d'escompte retenu est pertinent pour les tests de dépréciation d'actifs. Ce facteur d'escompte est basé sur un modèle CMPC où la prime de risque et le coefficient d'endettement sont basés sur le profil de risque de Roularta Media Group en tant qu'ensemble et sur un groupe d'entreprises comparables.
Etant donné que les marchés locaux sur lesquels Roularta Media Group est actif présentent un profil de croissance et de risque similaire, le management de RMG a estimé que les mêmes hypothèses (taux de croissance et CMPC) peuvent être appliquées à toutes les UGT. Le taux de croissance à long terme a également été confronté à plusieurs sources extérieures et reflète les attentes au sein du monde médiatique.
Les cash-flows réalisés pourraient s'écarter des cash-flows prévus dans les business plans stratégiques en cas de modification des suppositions de base importantes. Les modifications des suppositions de base raisonnablement potentielles énoncées ci-dessous ont été testées, bien que leur probabilité soit jugée très faible :
Sur la base de ce calcul, aucune réduction de valeur exceptionnelle n'a été exprimée sur titres en 2016. En 2015, des réductions de valeur exceptionnelles (1.416 k€) ont été exprimées sur titres de l'UGT Lifestyle Belgique et Free Press autres pays.
Le "headroom" (la différence entre la valeur d'utilité et la valeur comptable), toutes unités génératrices de trésorerie confondues, représente plus du double de la valeur comptable des titres non amortis.
En ce qui concerne le goodwill, sur la base de ce calcul, aucune réduction de valeur exceptionnelle n'a été exprimée en 2016 et 2015.
L'activité de la société Himalaya a été vendue en 2015, ce qui a donné lieu à une réduction de valeur exceptionnelle sur titres (120 k€) et sur goodwill (681 k€) en 2015.
| 2016 | en milliers d'euros | Terrains et construc tions |
Instal lations, machines et outil lage |
Mobilier et matériel roulant |
Location finan cement et droits similaires |
Autres immobi lisations corpo relles |
Immobi lisations en cours |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 89.946 | 22.474 | 9.880 | 33 | 197 | 0 122.530 | ||
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Acquisitions | 669 | 3.494 | 274 | 10 | 4.447 | |||
| - Ventes et cessions (-) | -266 | -498 | -300 | -33 | -34 | -1.131 | ||
| Au terme de l'exercice | 90.349 | 25.470 | 9.854 | 0 | 173 | 0 125.846 | ||
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 38.999 | 18.359 | 7.955 | 33 | 160 | 0 | 65.506 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Amortissements | 3.656 | 1.311 | 411 | 21 | 5.399 | |||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-266 | -469 | -280 | -33 | -34 | -1.082 | ||
| Au terme de l'exercice | 42.389 | 19.201 | 8.086 | 0 | 147 | 0 | 69.823 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 47.960 | 6.269 | 1.768 | 0 | 26 | 0 | 56.023 |
Montant des terrains et constructions donnés en nantissement de dettes (y compris les hypothèques) 10.708
| en milliers d'euros | |
|---|---|
| ompris les hypothèques): | 10.708 |
| 2015 | en milliers d'euros | Terrains et construc tions |
Instal lations, machines et outil lage |
Mobilier et matériel roulant |
Location finan cement et droits similaires |
Autres immobi lisations corpo relles |
Immobi lisations en cours |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 91.005 | 21.607 | 9.660 | 33 | 146 | 0 122.451 | ||
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Acquisitions | 221 | 1.376 | 651 | 2.248 | ||||
| d'entreprises | - Acquisitions par voie de regroupements | 33 | 3 | 36 | ||||
| - Ventes et cessions (-) | -1.280 | -510 | -449 | 44 | -2.195 | |||
| - Cessions par voie de scission d'entreprises (-) |
-19 | -12 | -31 | |||||
| - Autres variations | 1 | 4 | 16 | 21 | ||||
| Au terme de l'exercice | 89.946 | 22.474 | 9.880 | 33 | 197 | 0 122.530 | ||
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 35.870 | 17.580 | 7.988 | 22 | 68 | 0 | 61.528 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Amortissements | 3.694 | 1.284 | 375 | 11 | 41 | 5.405 | ||
| d'entreprises | - Acquisitions par voie de regroupements | 30 | 3 | 33 | ||||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-565 | -505 | -423 | 60 | -1.433 | |||
| - Cessions par voie de scission d'entreprises (-) |
-15 | -12 | -27 | |||||
| Au terme de l'exercice | 38.999 | 18.359 | 7.955 | 33 | 160 | 0 | 65.506 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 50.947 | 4.115 | 1.925 | 0 | 37 | 0 | 57.024 |
| Actifs donnés en nantissement de dettes | en milliers d'euros | |
|---|---|---|
| Montant des terrains et constructions donnés en nantissement de dettes (y compris les hypothèques) | 13.709 | |
| Immobilisations corporelles en location-financement restant en propriété du bailleur | 0 |
La catégorie 'location-financement et droits similaires' comprend du matériel roulant de 0 k€ (plusieurs sociétés du Groupe).
I. Aperçu des coentreprises significatives
Le tableau ci-dessous présente le détail de chacune des coentreprises qui ont un impact significatif sur la position financière et les résultats du Groupe à la fin de la période de présentation de l'information financière :
| Dénomination de la coentreprise |
Activité principale | Siège social | Pourcentage de participation et des droits de vote détenus par le Groupe |
|
|---|---|---|---|---|
| 2016 | 2015 | |||
| Groupe Medialaan | Médias Audiovisuels | Vilvoorde, Belgique | 50,00% | 50,00% |
| Groupe Bayard | Médias Imprimés | Augsburg, Allemagne | 50,00% | 50,00% |
Ces participations dans des coentreprises sont comptabilisées suivant la méthode de la mise en équivalence.
Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l'information financière de chacune des coentreprises significatives du Groupe. Cette information provient des états financiers de la coentreprise préparés conformément aux normes IFRS.
Le Groupe Medialaan comprend les entreprises Medialaan SA, JOEfm SA, TvBastards SA, Stievie SA et (à partir de 2016) les sociétés exploitant la marque Mobile Vikings et Bites SA.
| Synthèse de l'information financière | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 189.808 | 130.948 | |
| Actifs courants | 223.410 | 212.904 | |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 30.683 | 12.709 | |
| Passifs non courants | -61.599 | -34.274 | |
| - dont dettes financières | -28.000 | 0 | |
| Passifs courants | -130.786 | -103.179 | |
| - dont dettes financières | -8.000 | -18 | |
| Actif net | 220.833 | 206.399 | |
| Chiffre d'affaires | 344.933 | 307.301 | |
| Amortissements | -13.232 | -8.729 | |
| Produits financiers | 40 | 325 | |
| Charges financières | -263 | -11 | |
| Impôts sur le résultat | -17.874 | -17.227 | |
| Résultat net de l'exercice | 34.949 | 35.602 | |
| Autres éléments du résultat global de l'exercice | -515 | 0 | |
| Résultat global total de l'exercice | 34.434 | 35.602 | |
| Dividendes reçus au cours de l'exercice | 10.000 | 15.000 |
| JOEfm SA, TvBastards SA, Stievie SA et | |||
|---|---|---|---|
| et Bites SA. |
Rapprochement entre les informations financières résumées ci-dessus et la valeur comptable de la participation dans le Groupe Medialaan comptabilisée dans les états financiers consolidés :
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Actif net de l'entreprise associée | 220.833 | 206.399 |
| Pourcentage de la participation du Groupe dans le Groupe Medialaan | 50,00% | 50,00% |
| Valeur comptable nette de la participation du Groupe dans le Groupe Medialaan |
110.417 | 103.200 |
Le Groupe Medialaan est actif dans le segment des Médias Audiovisuels. Le 11 février 2016, Medialaan, a acquis le contrôle des sociétés exploitant la marque Mobile Vikings et au 1er juillet 2016, Medialaan a repris à Concentra la chaîne de télévision Acht et a lancé la nouvelle chaîne pour hommes, "CAZ".
L'acquisition des sociétés exploitatrices de la marque Mobile Vikings comprenait essentiellement la société Unleashed SA (anciennement VikingCo SA) et, par ailleurs, trois petites sociétés inactives dont deux ont déjà été liquidées fin 2016.
Les nouvelles participations entraînent une hausse de chiffre d'affaires de 31,6 M€. L'accroissement des amortissements est surtout lié à Mobile Vikings et CAZ. Le résultat net affiche une légère baisse par rapport à 2015 suite à une hausse du coût de financement net et des impôts.
Medialaan réalise de bons chiffres d'audience, mais nous ne prévoyons pas de prolongement automatique de la hausse des revenus publicitaires en 2017 par manque de visibilité. Nous observons toutefois une hausse des revenus générés par de nouveaux comportements de visionnement tels que le visionnement en léger différé via Proximus, Telenet et Stievie, la propre plate-forme du Groupe, ainsi qu'une hausse des revenus publicitaires générés par la vidéo en ligne.
Medialaan est impliquée dans un dossier de dette fiscale réclamée par l'Inspection spéciale des impôts à l'égard de l'un de ses sous-traitants, concernant l'impôt sur les jeux de hasard et les paris sur les jeux téléphoniques organisés au cours des exercices 2008, 2009 et 2010. Après que ce sous-traitant a été condamné en première instance, il a interjeté appel contre ce jugement et en 2014, Medialaan a également été assignée en déclaration d'arrêt commun. Compte tenu de cette assignation, Medialaan a constitué une provision de 2,6 M€ fin 2014. En décembre 2015, la cour d'appel a confirmé en grande partie le jugement en première instance. Sur la base de l'arrêt de la cour d'appel, Medialaan a constitué fin 2015 une provision complémentaire de 3,9 M€, portant la provision à 6,5 M€. Entre-temps, tant le sous-traitant que Medialaan ont introduit un pourvoi en cassation contre cet arrêt.
Le Groupe n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle par rapport au Groupe Medialaan.
Le Groupe Bayard comprend les entreprises suivantes : Bayard Media GmbH & CO KG, Bayard Media Verwaltungs GmbH, Senior Publications SA, Senior Publications Nederland BV, Senior Publications Deutschland GmbH & CO KG, Senior Publications Verwaltungs GmbH, Belgomedia SA, J.M. Sailer Verlag GmbH, J.M. Sailer Geschäftsführungs GmbH, Living & More Verlag GmbH (en liquidation), 50+ Beurs & Festival BV, Press Partners BV, Mediaplus BV et Verlag Deutscher Tierschutz-Dienst GmbH.
| Synthèse de l'information financière | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 20.084 | 20.096 | |
| Actifs courants | 39.377 | 38.000 | |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 7.028 | 5.288 | |
| Passifs non courants | -9.672 | -8.822 | |
| - dont dettes financières | 0 | 0 | |
| Passifs courants | -20.207 | -20.316 | |
| - dont dettes financières | 0 | 0 | |
| Actif net | 29.582 | 28.958 | |
| Chiffre d'affaires | 59.000 | 60.103 | |
| Amortissements | -659 | -553 | |
| Produits financiers | 19 | 53 | |
| Charges financières | -44 | -67 | |
| Impôts sur le résultat | -1.687 | -1.373 | |
| Résultat net de l'exercice | 4.152 | 5.320 | |
| Autres éléments du résultat global de l'exercice | -45 | ||
| Résultat global total de l'exercice | 4.107 | 5.320 | |
| Dividendes reçus au cours de l'exercice | 1.741 | 1.668 |
Réconciliation entre les informations financières résumées ci-dessus et la valeur comptable de la participation dans le Groupe Bayard comptabilisée dans les états financiers consolidés :
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Actif net de l'entreprise associée | 29.582 | 28.958 |
| Pourcentage de la participation du Groupe dans le Groupe Bayard | 50,00% | 50,00% |
| Valeur comptable nette de la participation du Groupe dans le Groupe Bayard |
14.791 | 14.479 |
Le Groupe Bayard est actif dans le segment des Médias Imprimés. Bayard Media est l'axe magazine pour le public 50+. Par ailleurs, le Groupe publie des magazines pour les enfants et les jeunes (Sailer Verlag). La baisse de chiffre d'affaires la plus importante concerne les magazines réalisés par Senior Publications Nederland pour compte de tiers (-0,5 M€). On observe par ailleurs une légère baisse du chiffre d'affaires publicitaire et des ventes au numéro. Cette baisse du chiffre d'affaires n'est compensée qu'en partie par une réduction des coûts, ce qui, aux côtés de la hausse de la charge fiscale en 2016, se traduit par une baisse du résultat.
Le Groupe n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle par rapport au Groupe Bayard.
II. Résumé des informations financières pour les entreprises associées et coentreprises qui ne sont pas significatives individuellement
Cette catégorie comprend les entreprises suivantes : De Woonkijker SA, Regionale Media Maatschappij SA, Regionale TV Media SA, Proxistore SA, CTR Media SA, Click Your Car SA, Yellowbrick SA, Repropress SCRL, Twice Entertainment SPRL, 4 All Solutions SA et Febelma Regie SCRL.
| Synthèse de l'information financière | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| La quote-part du Groupe dans le résultat net | -1.357 | -1.407 | |
| La quote-part du Groupe dans les autres éléments du résultat global | 0 | 0 | |
| La quote-part du Groupe dans le résultat global total | -1.357 | -1.407 | |
| Valeur comptable nette totale des participations du Groupe dans ces entreprises associées et coentreprises |
1.931 | 2.332 | |
| Valeur nette des créances dans ces entreprises associées et coentreprises | 583 | 725 |
Le Groupe n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle par rapport aux entreprises associées et coentreprises.
III. Evolution du valeur comptable nette des participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent: | 120.011 | 116.700 |
| Variations de l'exercice: | ||
| - Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | 18.194 | 19.053 |
| - Quote-part dans les autres éléments du résultat des entreprises associées et coentreprises |
-280 | |
| - Dividendes | -11.741 | -16.668 |
| - Provision pour pertes cumulées | 107 | -464 |
| - Effet changements groupe (2016: Proxistore; 2015: Proxistore & Himalaya) |
848 | 1.332 |
| - Autres | 58 | |
| Au terme de l'exercice (participations, hors créances) | 127.139 | 120.011 |
I. Participations disponibles à la vente
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| AU COÛT | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 991 | 1.014 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Cessions et mises hors service (-) | -1 | -23 |
| Au terme de l'exercice | 990 | 991 |
| RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES (-) | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 0 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Réductions de valeur exceptionnelles comptabilisées dans le compte de résultats |
-361 | |
| Au terme de l'exercice | -361 | 0 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 629 | 991 |
Toutes les participations sont considérées comme disponibles à la vente et sont appréciées en principe à leur juste valeur.
Il s'agit principalement de la participation de la SA Roularta Media Group dans la SA Omroepgebouw Flagey (valeur comptable nette 440 k€), dans SA STM (valeur comptable nette 0 k€) et dans CPP-INCOFIN (valeur comptable nette 124 k€). Etant donné qu'il n'est pas possible de procéder à une évaluation fiable de la juste valeur des autres participations, les actifs financiers pour lesquels il n'existe pas de marché actif sont appréciés au prix de revient. En 2016 a été comptabilisée sur ces actions une réduction de valeur exceptionnelle basée sur les fonds propres et les résultats des sociétés concernées.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| AU COÛT AMORTI | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 1.853 | 3.630 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Additions | 1.640 | |
| - Remboursements | -12 | -3.417 |
| Au terme de l'exercice | 1.841 | 1.853 |
| RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES (-) | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 0 |
| Variations de l'exercice | ||
| Au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 1.841 | 1.853 |
| Total participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 2.470 | 2.844 |
Les prêts et garanties se composent de cautions de 1.841 k€ (2015: 1 853 k€).
| I. Clients et autres créances - non courants | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Clients | 0 | 0 | |
| Autres créances | 15.568 | 31.479 | |
| Total clients et autres créances - non courants | 15.568 | 31.479 |
Les autres créances concernent une créance relative à la vente des activités françaises. Elle est porteuse d'intérêts et est garantie.
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fin de l'exercice sur la base d'une évaluation de tous les montants ouverts. Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifiées comme telles.
En 2016 et 2015, il n'y avait pas de créances douteuses non courantes.
| II. Clients et autres créances - courants | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Clients, bruts | 54.943 | 64.106 | |
| Dépréciation des clients douteux courants (-) | -4.123 | -4.180 | |
| Montants à facturer et notes de crédit à recevoir (*) | 3.590 | 2.359 | |
| Montants à encaisser et fournisseurs débit | 896 | 956 | |
| TVA à encaisser (*) | 259 | 304 | |
| Autres créances | 18.682 | 18.434 | |
| Dépréciation des autres créances douteuses courantes | -258 | -112 | |
| Total clients et autres créances - courants | 73.989 | 81.867 |
(*) Pas d'actifs financiers comme définis dans IAS 32
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée au 31 décembre 2016. Les soldes ouverts sont répartis sur un grand nombre de clients, il n'y a qu'un seul client avec un solde ouvert représentant un peu plus de 10 % du solde clients total.
| Balance âgée des clients : | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice | 54.943 | 64.106 | |
| - dont : | |||
| * non échus et moins de 30 jours échus | 43.015 | 46.638 | |
| * échus 30 - 60 jours | 3.102 | 3.807 | |
| * échus 61 - 90 jours | 1.232 | 2.850 | |
| * échus - plus de 90 jours | 7.594 | 10.811 |
Aucune réduction de valeur n'a été actée pour les montants des actifs financiers échus à la date de ce rapport si leur recouvrement est toujours jugé probable.
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fin de l'exercice sur la base d'une évaluation de tous les montants ouverts. Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifiées comme telles.
| Evolution de la dépréciation des clients douteux courants : |
en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice précédent | -4.181 | -4.584 | |
| - Regroupements d'entreprises / scissions d'entreprises | -45 | ||
| - Dépréciation de l'exercice | -4.139 | -4.146 | |
| - Reprise de dépréciation de l'exercice | 4.143 | 4.594 | |
| - Créances extournées comme non recouvrables et montants recouvrés au cours de l'exercice |
54 | ||
| Valeur nette au terme de l'exercice | -4.123 | -4.181 |
Dans la majorité des sociétés du Groupe, la dépréciation de la fin de l'exercice antérieur est reprise sur la base de l'évaluation en fin d'exercice, et une nouvelle dépréciation est comptabilisée.
Les moins-values réalisées sur créances (y compris sur les créances dépréciées à la fin de l'exercice précédent) figurent à l'Annexe 7.
| Evolution de la dépréciation des autres créances douteuses courantes : |
en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice précédent | -112 | -1.829 | |
| - Dépréciation de l'exercice | -150 | -5 | |
| - Reprise de dépréciation de l'exercice | 4 | 1.722 | |
| Valeur nette au terme de l'exercice | -258 | -112 |
I. Aperçu des actifs et passifs d'impôts différés
| Les actifs et passifs d'impôts différés comptabilisés sont afférents aux : en milliers d'euros |
2016 | 2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Actifs d'im pôts différés |
Passifs d'im pôts différés |
Actifs d'im pôts différés |
Passifs d'im pôts différés |
|
| Immobilisations incorporelles | 920 | 20.320 | 946 | 19.998 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 8.133 | 7 | 8.680 |
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 16 | 5.161 | 16 | 5.308 |
| Clients et autres créances | 128 | |||
| Actions propres | 21 | 21 | ||
| Résultat reporté | 1.423 | 1.713 | ||
| Provisions | 1.894 | 2.101 | 46 | |
| Avantages du personnel non courants | 1.446 | 999 | ||
| Autres dettes | 29 | |||
| Total impôts différés liés à des différences temporelles | 4.283 | 35.087 | 4.069 | 35.894 |
| Pertes fiscales | 32.807 | 30.283 | ||
| Crédits d'impôts | 18.739 | 21.782 | ||
| Compensation fiscale | -34.566 | -34.566 | -35.373 | -35.373 |
| Actifs / passifs d'impôts différés nets | 21.263 | 521 | 20.761 | 521 |
Les actifs d'impôts différés n'ont pas été comptabilisés relatifs aux pertes fiscales à concurrence de 64.902 k€ (2015 : 66.407 k€) d'une part et relatifs aux différences temporelles à concurrence de 1 k€ (2015 : 1 k€) d'autre part, en raison du fait qu'il est improbable que dans le proche futur des bénéfices imposables soient disponibles sur lesquels ils pourront être imputés.
Les actifs d'impôts différés relatifs aux pertes fiscales ont été comptabilisés à concurrence de 551 k€ (2015: 458 k€) pour les filiales qui ont subi une perte pendant l'exercice ou l'exercice précédent. Les budgets indiquent qu'il est probable que les filiales dégageront au cours des exercices futurs un bénéfice imposable suffisant pour pouvoir profiter de cette réduction de paiement d'impôts.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 | ||
|---|---|---|---|---|
| Reports de pertes fiscales |
Crédits d'impôts |
Reports de pertes fiscales |
Crédits d'impôts |
|
| Date d'expiration | ||||
| 2017 | 140 | 140 | ||
| 2018 | 254 | 254 | ||
| Après 5 ans | ||||
| Sans date d'expiration | 32.807 | 18.345 | 30.283 | 21.388 |
| Total impôts différés | 32.807 | 18.739 | 30.283 | 21.782 |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Montant brut | ||
| Matières premières | 5.340 | 4.682 |
| Travaux en cours | 611 | 543 |
| Produits finis | 187 | 197 |
| Biens achetés en vue de leur revente | 411 | 357 |
| Contrats en cours | 8 | 44 |
| Total montant brut (A) | 6.557 | 5.823 |
| Dépréciations et autres corrections de valeur (-) | ||
| Produits finis | -161 | -159 |
| Biens achetés en vue de leur revente | -160 | -200 |
| Total dépréciations et autres corrections de valeur (B) | -321 | -359 |
| Valeur comptable | ||
| Matières premières | 5.340 | 4.682 |
| Travaux en cours | 611 | 543 |
| Produits finis | 26 | 38 |
| Biens achetés en vue de leur revente | 251 | 157 |
| Contrats en cours | 8 | 44 |
| Total valeur comptable au coût (A+B) | 6.236 | 5.464 |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| 306 | 721 | |
| -415 | ||
| 306 | 306 | |
| -260 | 105 | |
| -365 | ||
| -260 | -260 | |
| 46 | 46 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice |
D'autre part, les placements de trésorerie se composent de droits portant sur la part du producteur dans les revenus nets dans le cadre d'un accord de tax shelter. Le cas échéant, des réductions de valeur y sont actées pour tenir compte de l'évolution de la valeur de marché.
| II. Trésorerie et équivalents de trésorerie | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Soldes bancaires | 45.233 | 22.990 | |
| Dépôts à court terme | 5.325 | 15.500 | |
| Fonds en caisse | 7 | 6 | |
| Total trésorerie et équivalents de trésorerie | 50.565 | 38.496 |
Au 31 décembre 2016, le capital souscrit s'élève à 80.000 k€ (2015 : 80.000 k€), représenté par 13.141.123 (2015 : 13.141.123) actions ordinaires intégralement libérées. Ces actions n'ont pas de valeur nominale.
Au 31 décembre 2016, le Groupe détient 612.825 actions propres (2015 : 641.150). Au cours de l'exercice, 28.325 actions propres ont été attribuées aux titulaires d'options dans l'exercice de leurs options.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Primes d'émission | 304 | 304 |
| Frais d'émission et d'augmentation du capital (net d'impôts différés) | -1.275 | -1.275 |
| Réserves concernant des transactions dont le paiement est fondé sur des actions |
5.628 | 5.476 |
| Réserves concernant les écarts actuariels des avantages du personnel non courants |
-1.691 | -685 |
| Total autres réserves | 2.966 | 3.820 |
Les réserves concernant des transactions dont le paiement est fondé sur des actions concernent les options sur actions comme décrit en Annexe 23.
Différents plans de droits de souscription et d'options sur actions ont été émis par la SA Roularta Media Group afin de permettre aux membres de la direction et du cadre de profiter de la croissance de l'entreprise et de l'évolution de l'action Roularta. Tous les plans de droits de souscription et d'options sur actions sont liquidés en instruments de fonds propres, où chacun des plans prévoit qu'une option ou un droit de souscription donne droit à une action Roularta contre le paiement du prix d'exercice. Les options deviennent inconditionnelles si le contrat de travail ou le mandat d'administrateur n'est pas résilié au moment de la période d'exercice suivante. Voici un relevé des plans de droits de souscription et d'options sur actions existants.
Le Groupe n'a plus de droits de souscription en circulation.
Le comité de nomination et de rémunération décide de l'octroi de plans d'option en fonction des prestations fournies par la direction et par les cadres, de leur contribution à la réalisation des objectifs du Groupe et de leur engagement dans le développement à long terme de la stratégie du Groupe.
Les options sur actions doivent être exercées au prix qui correspond au prix moyen de clôture des actions du Groupe dans les trente jours avant la date d'offre ou au dernier cours de clôture qui précède le jour de l'offre. La durée maximale des options attribuées est présentée dans le tableau ci-après. Si l'option n'est pas exercée après la dernière période d'exercice, l'option vient à échéance. Les options qui ne peuvent pas encore être exercées sont renoncées si un membre de la direction ou un cadre quitte l'entreprise avant la dernière période d'exercice, sauf en cas de retraite ou de décès.
Résumé des options sur actions en circulation au profit de la direction et des cadres :
| Date de l'offre | Nombre d'options offertes |
Nombre d'options attribuées |
Nombre d'options à exercer |
Prix d'exercice en euros |
Première période d'exercice |
Dernière période d'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2006 | 300.000 | 267.050 | 164.950 | 53,53 | 01/01 - 31/12/2010 | 01/01 - 31/12/2021 |
| 2008 | 300.000 | 233.650 | 135.400 | 40,00 | 01/01 - 31/12/2012 | 01/01 - 31/12/2023 |
| 2009 | 269.500 | 199.250 | 90.575 | 15,71 | 01/01 - 31/12/2013 | 01/01 - 31/12/2019 |
| 2015 | 203.750 | 114.700 | 109.700 | 11,73 | 01/01 - 31/12/2019 | 01/01 - 31/12/2025 |
| 1.073.250 | 814.650 | 500.625 |
Résumé des options sur actions en circulation pendant l'exercice :
| 2016 | 2015 | |||
|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options |
Prix moyen en euros |
Nombre d'options |
Prix moyen en euros |
|
| En circulation au début de la période | 569.800 | 33,58 | 490.800 | 38,11 |
| Attribuées pendant la période | 114.700 | 11,73 | ||
| Auxquelles il est renoncé pendant la période | -40.850 | 42,38 | -11.750 | 41,39 |
| Exercées pendant la période | -28.325 | 15,71 | -16.700 | 16,23 |
| Expirées pendant la période | -7.250 | 21,93 | ||
| En circulation à la fin de la période | 500.625 | 33,87 | 569.800 | 33,58 |
| Exerçables à la fin de la période | 323.585 | 337.605 |
Pendant l'exercice, 28.325 options sur actions ont été exercées. Pendant l'exercice précédent, 16.700 options sur actions ont été exercées. Les options sur actions qui restent ouvertes à la fin de la période présentent une durée restante moyenne de 6,05 ans.
En 2016, le prix moyen pondéré des actions à la date de l'exercice était de 24,80 euros (2015: 21,60 €).
Pour répondre à d'éventuelles obligations liées aux options sur actions, un programme de rachat d'actions propres a été mis sur pied dans le passé pour permettre à l'entreprise de satisfaire en partie à ces options futures.
Le Groupe a attribué en 2016 un montant de 152 k€ (2015 : 16 k€) dans les frais de personnel liés à des transactions de paiement basées sur des actions et opérées dans des instruments de capitaux propres. Tous les plans d'options attribués à partir du 7 novembre 2002 sont comptabilisés dans le compte de résultats.
| 2016 Provisions, non courantes en milliers d'euros |
Provisions pour contentieux |
Provisions pour l'envi ronnement |
Provisions pour re structuration |
Autres provisions |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent | 3.351 | 5 | 497 | 4.564 | 8.417 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Provisions supplémentaires | 762 | 762 | |||
| - Augmentation des provisions existantes | 50 | 107 | 157 | ||
| - Montants utilisés (-) | -1 | -1.358 | -1.359 | ||
| - Montants non utilisés repris (-) | -100 | -100 | |||
| - Autres | -497 | -497 | |||
| Au terme de l'exercice | 3.301 | 4 | 0 | 4.075 | 7.380 |
Les provisions pour contentieux portent principalement sur des litiges qui concernent la SA Roularta Media Group. Une description des litiges importants se trouve en Annexe 25. Les provisions relatives à l'environnement portent sur des opérations de dépollution de sols. La provision pour restructuration figurant dans les comptes fin 2015 a été transférée en 2016 vers la provision indemnités de licenciement sous les passifs non courants liés aux avantages du personnel. Les autres provisions comprennent notamment la provision pour engagements de leasings restants relative à une presse d'impression mise hors service.
| 2015 Provisions, non courantes en milliers d'euros |
Provisions pour conten tieux |
Provisions pour l'envi ronnement |
Provisions pour re structuration |
Autres provisions |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent | 9.903 | 9 | 338 | 6.586 | 16.836 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Provisions supplémentaires | 102 | 300 | 402 | ||
| - Augmentation des provisions existantes | 366 | 366 | |||
| - Montants utilisés (-) | -6.941 | -4 | -141 | -1.558 | -8.644 |
| - Montants non utilisés repris (-) | -79 | -464 | -543 | ||
| Au terme de l'exercice | 3.351 | 5 | 497 | 4.564 | 8.417 |
La SA Roularta Media Group est impliquée dans une procédure qui l'oppose devant le tribunal de commerce à son ancien partenaire Bookmark. Une provision de 578 k€ a été constituée dans le cadre de cette procédure.
La SA Kempenland exige des dommages et intérêts pour le non-respect d'un contrat d'impression par De Streekkrant-De Weekkrantgroep. Le 12 septembre 2013, le tribunal de commerce de Turnhout a condamné De Streekkrant-De Weekkrantgroep en première instance à payer à la SA Kempenland 3,96 M€ en principal, 4,06 M€ d'intérêts de retard et les frais de justice. En appel, le jugement du premier juge a été confirmé dans les grandes lignes. La demande de capitalisation des intérêts par la SA Kempenland a cependant été refusée en appel. Le montant auquel la SA Roularta Media Group a été condamnée, a été payé fin décembre 2015 à la partie adverse. Roularta Media Group a introduit un pourvoi en cassation. La Cour de cassation n'a annulé l'arrêt contesté uniquement en ce qui concerne l'ampleur de l'indemnité de procédure due par Roularta Media Group en appel. L'affaire a été renvoyée devant la Cour d'appel de Gand. La discussion toujours en cours entre Kempenland et RMG – concernant l'imputation des paiements effectués et des montants cantonnés pendant la durée du différend sur le montant final de la condamnation suivant l'arrêt de la Cour d'appel (principal, intérêts et frais) – a été soumise pour évaluation au juge des saisies de l'arrondissement Gand, département Courtrai. Pour ce conflit toujours en cours, Roularta Media Group SA a constitué fin 2015 une provision de 0,5 M€.
Le 30 décembre 2011, la SAS QOL et la SAS QOL FI ont assigné la SA Roularta Media Group et la SA Vogue Trading Video en justice afin d'obtenir réparation du préjudice prétendument subi du fait du non-respect d'engagements contractuels. La demande totale se monte à 4,7 M€. En première instance, le tribunal de commerce de Bruxelles a déclaré l'action totalement non fondée. Entre-temps, la SAS QOL et la SAS QOL FI ont interjeté appel contre ce premier jugement. L'appel a été initié et des délais ont été arrêtés pour le dépôt des conclusions. Le management de Roularta Media Group dispose des arguments nécessaires pour réfuter cette demande. Dès lors, aucune provision n'a été constituée à cet effet.
Dans le cadre de la reprise de toutes les actions de la SA Coface Services Belgium (après Euro DB), la SA Roularta Media Group a également hérité d'un différend juridique en cours avec InfoBase. InfoBase prétend que la contrefaçon pour laquelle Coface Services Belgium a été condamnée dans le passé par le tribunal de première instance de Nivelles (arrêt du 15 novembre 2006) n'a pas cessé. Sur la base de cet arrêt, par lequel la SA Coface Services Belgium a été condamnée à la cessation immédiate de cette contrefaçon sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par jour, InfoBase procède systématiquement à la signification d'astreintes. Une provision de 1,2 M€ avait été constituée pour faire face à ces astreintes. Par décision du juge des saisies de Nivelles du 5 janvier 2015, Euro DB a été condamnée à payer 1,28 M€ d'astreintes et de frais. Ce montant a été cantonné par Euro DB auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Euro DB a fait appel de l'arrêt du juge des saisies de Nivelles. Malgré un jugement positif du tribunal de première instance de Bruxelles le 12 février 2015, le management a décidé de relever fin 2015 la provision déjà constituée du montant des astreintes et frais acquis potentiels, soit 0,4 M€, à 2,1 M€. La Cour d'appel de Bruxelles a jugé le 17 février 2017 que le recours en appel interjeté par Infobase contre l'arrêt du Tribunal de première instance de Bruxelles du 12 février 2015 était fondé et a condamné Euro DB (aujourd'hui Roularta Media Group) à payer à Infobase un dédommagement de 39 000 euros en principal, à augmenter des intérêts légaux à partir du 1er juin 2011 et des frais de justice. Sur la base d'une première analyse de l'arrêt, un relèvement de la provision constituée ne s'impose pas. On étudie l'impact de l'arrêt intervenu sur la procédure en appel, en ce qui concerne les astreintes cantonnées. Entre-temps, le conseiller d'Infobase a toutefois annoncé qu'il continuera à signifier les astreintes sur la base de l'arrêt du 15 novembre 2006.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Régimes de pension à prestations définies | 412 | 217 |
| Indemnités de licenciement | 356 | |
| Autres avantages du personnel non courants | 4.311 | 3.310 |
| Avantage tarifaire futur des abonnements | 645 | 613 |
| Régimes de préretraite | 470 | 587 |
| Primes de jubilé | 3.196 | 2.110 |
| Total avantages du personnel | 5.079 | 3.527 |
II. Régimes de pension à prestations définies
Il existe différents plans de pension à prestations définies au sein du Groupe, la prestation étant fonction du nombre d'années de service et du salaire.
Pour les plans belges, des actifs sont détenus dans des fonds conformément aux dispositions légales locales.
Les charges de pension sont calculées par un actuaire sur la base de la méthode 'projected unit credit' pour chaque plan. Les obligations relatives au temps de service passé et aux placements constitués sont calculées sur la base de cette méthode. La différence entre les deux (valeur nette) est reprise dans le bilan du Groupe.
En Belgique, la législation requiert que l'employeur garantisse un taux de rendement minimum pour les régimes à cotisations définies. Pour les cotisations versées jusqu'à la fin de 2015, le rendement minimum s'élève à 3,25% pour les cotisations patronales et à 3,75% pour les cotisations personnelles des travailleurs. Pour les nouveaux versements à partir de 2016, le rendement minimum légal est relié au rendement des obligations linéaires belges à 10 ans, avec un minimum de 1,75% et un maximum de 3,75%. Le calcul de ce rendement minimum est basé sur la moyenne de toute la carrière de la personne affiliée. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations définies belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des régimes de pension à prestations définies. Ces régimes financés par les assurances de groupe ont été traités avant 2015 comme des régimes à cotisations définies étant donné que des taux d'intérêt supérieurs étaient applicables et que le rendement sur les plans de pension offerts par les institutions d'assurance était suffisant pour répondre aux conditions de rendement minimum.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| 31.694 | 1.936 | |
36.025 31.694
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| D. Mouvements de la juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies |
||
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies, solde d'ouverture |
31.477 | 1.317 |
| 1. Produits d'intérêt | 794 | 30 |
| 2. Rendement des actifs du régime, à l'exclusion des montants en produits d'intérêt |
3.222 | 420 |
| 3. Contribution employeur | 2.404 | 47 |
| 4. Contribution participant du régime | 351 | 19 |
| 5. Indemnités payées (-) | -2.635 | -12 |
| 6. Reclassification : les plans de cotisations belges | 29.656 | |
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies, solde de clôture |
35.613 | 31.477 |
| E. Principales hypothèses actuarielles | ||
| 1. Taux d'actualisation | 2,01% | 2,5% |
| 2. Taux de rendement attendu des actifs du régime | 2,01% | 2,5% |
| 3. Taux attendu d'augmentation des salaires | 3,0% | 3,0% |
| 4. Augmentations futures des prestations définies | 2,0% | 2,0% |
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur actuelle de l'obligation brute résultant des régimes à prestations définies |
36.025 | 1.973 | 1.936 | 6.078 |
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies |
35.613 | 1.821 | 1.317 | 756 |
| Déficit / (surplus) | 412 | 152 | 619 | 5.322 |
| Ajustements liés à l'expérience : augmentation (diminution) de l'obligation brute |
643 | 5 | 271 | -115 |
| Rendement des actifs du régime, à l'exclusion des montants en produits d'intérêt |
3.222 | 420 | -3 | 7 |
La stratégie d'investissement mise en œuvre dans le cadre des plans de pension est de nature défensive. Les investissements en valeurs à revenu fixe sont ainsi largement privilégiés, afin de garantir ainsi la sécurité, le rendement et la liquidité des investissements. Il est également veillé à une diversification et à une répartition judicieuse des investissements.
Les principales catégories d'actifs du régime et le pourcentage que chaque catégorie principale constitue de la juste valeur du total des actifs du régime :
| 2016 | 2015 | ||
|---|---|---|---|
| Titres à revenu fixe et trésorerie | 4,2% | 5,1% | |
| Actions | 0,2% | 0,3% | |
| Biens immobiliers | 0,3% | 0,3% | |
| Assurances | 95,3% | 94,2% | |
| Le Groupe s'attend à des cotisations à la hauteur de 2.153 k€ versées aux régimes à prestations définies (y compris les assurances de groupe belge) en 2017. |
|||
| Sensitivité Concernant ces régimes de pension à prestations définies, le Groupe est exposé à un risque de baisse des taux d'intérêt (taux d'escompte), qui donnera lieu à une hausse des obligations. III. Régimes à cotisations définies Il existe plusieurs régimes à cotisations définies dans le Groupe. Pour les plans belges, la loi relative aux pensions complémentaires définit un rendement minimum garanti comme décrit ci-dessus sous section II. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations définies belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des régimes de pension à prestations définies à partir de 2015. |
|||
| Aperçu des régimes à cotisations définies (y compris les plans belges) |
en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
| Contributions payées - employeur | 2.892 | 2.926 | |
| Contributions payées - participant du régime | 332 | 383 |
IV. Options sur actions et droits de souscription Voir Annexe 23.
| 2016 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans plus de 5 ans | Total | ||
| Emprunt obligataire | 99.914 | 99.914 | ||||
| Etablissements de crédit | 2.229 | 776 | 1.960 | 3.175 | 8.140 | |
| Total dettes financières selon l'échéance | 2.229 | 100.690 | 1.960 | 3.175 | 108.054 |
| 2015 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans plus de 5 ans | Total | ||
| Emprunt obligataire | 99.865 | 99.865 | ||||
| Dettes de location-financement | 6 | 6 | ||||
| Etablissements de crédit | 2.856 | 2.021 | 3.211 | 6.263 | 14.351 | |
| Total dettes financières selon l'échéance | 2.862 | 2.021 | 103.076 | 6.263 | 114.222 |
En septembre 2012, RMG a procédé à une offre publique de souscription obligataire. Cet emprunt obligataire portant sur un montant de 100,0 millions d'euros a pour date d'émission le 10 octobre 2012, sa durée est de 6 ans et il offre un intérêt annuel fixe de 5,125% brut.
Les fournisseurs de crédit, à l'exception de ceux de l'emprunt obligataire, imposent des clauses relatives au taux d'endettement calculé sur les chiffres combinés avec des coentreprises comptabilisées selon la méthode de la consolidation proportionnelle. Ces clauses sont relatives au taux d'endettement (dette financière nette/EBITDA doit être inférieure à 3), à la couverture d'intérêt (EBITDA/charges financières nettes doit être supérieur à 4), au ratio d'endettement (dette financière nette/capitaux propres doit être inférieure à 80%), à la solvabilité (minimum 25%) et à la distribution de dividendes. Au 31 décembre 2016, le Groupe peut satisfaire à ces covenants imposés.
Les dettes garanties incluses dans les dettes financières se composent comme suit (en milliers d'euros) : Etablissements de crédit 3.747
| Elles sont garanties par (en milliers d'euros): | |
|---|---|
| Hypothèques | 11.000 |
| Gages sur fonds de commerce | 2.500 |
Pour plus d'informations concernant l'exposition du Groupe aux risques de change et risques de taux : voir Annexe 31.
| 2016 en milliers d'euros |
Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes commerciales et autres dettes | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans plus de 5 ans | Total | |
| Dettes commerciales | 42.266 | 42.266 | |||
| Acomptes reçus | 17.582 | 17.582 | |||
| Avantages du personnel | 13.497 | 13.497 | |||
| - dont dettes envers les employés | 10.764 | 10.764 | |||
| - dont dettes envers les administrations publiques |
2.733 | 2.733 | |||
| Impôts | 771 | 771 | |||
| Autres dettes | 16.242 | 37 | 16.279 | ||
| Charges à imputer et produits à reporter | 7.717 | 7.717 | |||
| Total des dettes selon l'échéance | 98.075 | 0 | 0 | 37 | 98.112 |
| 2015 en milliers d'euros |
Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes commerciales et autres dettes | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans plus de 5 ans | Total | |
| Dettes commerciales | 48.086 | 48.086 | |||
| Acomptes reçus | 19.841 | 19.841 | |||
| Avantages du personnel | 18.008 | 18.008 | |||
| - dont dettes envers les employés | 11.224 | 11.224 | |||
| - dont dettes envers les administrations publiques |
6.784 | 6.784 | |||
| Impôts | 1.630 | 1.630 | |||
| Autres dettes | 20.277 | 37 | 20.314 | ||
| Charges à imputer et produits à reporter | 5.598 | 5.598 | |||
| Total des dettes selon l'échéance | 113.440 | 0 | 0 | 37 | 113.477 |
| ttes commerciales courantes | ||
|---|---|---|
| Dettes commerciales courantes | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Fournisseurs | 27.949 | 33.219 | |
| Factures à recevoir / Notes de crédit à établir (*) | 13.438 | 14.091 | |
| Clients crédit | 879 | 776 | |
| Total dettes commerciales courantes | 42.266 | 48.086 |
| Autres dettes courantes | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Taxes indirectes à payer (*) | 4.894 | 4.410 | |
| Autres dettes | 11.348 | 15.867 | |
| Total autres dettes courantes | 16.242 | 20.277 |
Les taxes indirectes concernent essentiellement la TVA, le précompte professionnel et les impôts provinciaux et communaux.
| Charges à imputer et produits à reporter | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Intérêts à imputer | 1.195 | 1.212 | |
| Charges à imputer et produits à reporter (*) | 6.522 | 4.386 | |
| Total charges à imputer et produits à reporter | 7.717 | 5.598 | |
| (*) Pas de dettes financières comme définies dans IAS 32. |
| Valeur actualisée des paiements minimaux futurs |
Paiements minimaux futurs |
|||
|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 | 2016 | 2015 |
| < 1 an | 6 | 7 | ||
| 0 | 6 | 0 | 7 | |
| Paiements minimaux futurs, intérêts | -1 | |||
| Valeur actualisée des paiements minimaux futurs | 0 | 6 | 0 | 6 |
| Inclus dans les dettes financières : | ||||
| Dettes de location-financement courantes | 6 | |||
| 0 | 6 |
Les contrats de location-financement conclus par le Groupe portaient sur du matériel roulant ; fin 2016, il n'y a plus de contrat de location-financement en cours.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Intérêts au titre des contrats de location-financement comptabilisés en charge |
0 | 1 |
Les intérêts au titre des contrats de location-financement sont comptabilisés en charge sur la durée du contrat.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Paiements au titre des contrats de location simple comptabilisés en charge | 12.075 | 12.181 |
Le Groupe a surtout des contrats de location simple pour des bâtiments, machines, voitures d'entreprise et du matériel de bureau. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charge sur une base linéaire sur la durée du contrat.
| Paiements minimaux futurs relatifs à la location en en milliers d'euros vertu de contrats de location simple non résiliables: |
2016 | 2015 |
|---|---|---|
| < 1 an | 12.698 | 13.427 |
| 1 à 5 ans | 13.284 | 23.096 |
| > 5 ans | 7 | 2 |
| 25.989 | 36.525 |
Le Groupe ne se porte plus garant d'obligations en 2016, ni en 2015. Des gages sur fonds de commerce ont été constitués pour un montant total de 2.500 k€ (2015: 2.500 k€).
Les engagements contractuels pris pour l'achat de papier à des tiers par le Groupe s'élèvent à 2.437 k€ (2015 : 4.312 k€).
Il n'y a pas d'engagements contractuels matériels pour l'acquisition d'immobilisations corporelles.
Dans l'exercice de son activité, le Groupe est exposé à des risques de change, de taux, de crédit et de marché. Les produits dérivés sont utilisés pour réduire les risques liés aux fluctuations des cours de change et des taux d'intérêt.
Le Groupe est exposé à un risque de change à l'égard du USD. Les risques de change identifiés par le management se présentent lors des achats ou des engagements fermes d'achat en USD dans le secteur des Médias Audiovisuels et par des activités extérieures à la zone euro. Par ailleurs, le Groupe subit, dans une certaine mesure, des risques de change concernant ses activités opérationnelles.
Pour des achats et des engagements fermes d'achat en USD, le Groupe utilise des contrats de change pour couvrir le risque de variation de la juste valeur d'une obligation reprise, ou d'un engagement ferme non repris en USD dans le secteur d'activité Médias Audiovisuels. Les contrats à terme conclus dans cet objectif n'ont cependant pas d'effet direct sur la situation financière ou les résultats du Groupe car ils ont été conclus par des sociétés associées qui sont reprises dans la situation financière et les résultats du Groupe en utilisant la méthode de mise en équivalence.
Nonobstant ces contrats de change, des fluctuations en USD peuvent avoir un impact limité sur les résultats d'exploitation du Groupe.
Au 31 décembre 2016, comme au 31 décembre 2015, il n'y a pas d'activités de financement présentant un risque de change potentiel.
Compte tenu de la couverture des risques de change évoquée ci-dessus, le management est d'avis que les risques de fluctuation de la valeur réelle ou des flux de trésorerie futurs des instruments financiers ayant un impact sur le résultat ou les fonds propres du fait de variations de change, ne sont pas tangibles.
Les échéances des dettes et obligations financières figurent à l'Annexe 27.
Les emprunts obligataires et les emprunts auprès des établissements de crédit affichent un taux d'intérêt fixe ou variable.
Le tableau ci-dessous résume les taux d'intérêt effectifs, à la date du bilan, de ces emprunts à intérêts (emprunt obligataire et établissements de crédit) :
| Taux d'intérêt | en milliers d'euros | 2016 | 2015 | Taux d'intérêt réel |
|---|---|---|---|---|
| Taux d'intérêt fixe | 360 | 600 | entre 1,5% en 3,5% | |
| Taux d'intérêt fixe | 101.236 | 102.981 | entre 4% en 6% | |
| Taux d'intérêt fixe avec marge variable | 5.875 | 9.800 | entre 2,5% en 5,5% |
Le Groupe a en outre des comptes courants négatifs contractés auprès des établissements de crédit pour un montant total de 583 k€ (2015 : 841 k€), qui ont un taux d'intérêt de marché variable.
Les prêts aux coentreprises, comptabilisés à la rubrique autres emprunts, ont un taux d'intérêt fixe qui est révisable après trois ou cinq ans.
Pour couvrir les risques résultant des fluctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe a utilisé dans le passé des instruments financiers, à savoir des contrats IRS.
Au 31 décembre 2016 et 2015, il n'y avait pas d'instruments financiers qui sont considérés comme des contrats de couverture de flux de trésorerie selon les normes IAS 39.
De plus, il y a certains contrats qui ne peuvent pas être considérés comme des contrats de couverture selon les normes IAS 39.
Au 31 décembre 2016, ainsi qu'au fin 2015, il n'y avait plus de tels contrats.
L'impact de l'évolution des valeurs de marché (avant impôts) de ces instruments financiers se résume comme suit :
| 2015 | en milliers d'euros | Evolution valeurs de marché |
Comptabilisées dans les fonds propres |
Comptabilisées dans le compte de résultats |
|---|---|---|---|---|
| Interest Rate Swap | ||||
| Non-couverture de flux de trésorerie | 293 | 293 | ||
| 293 | 0 | 293 |
Les modifications reprises dans le compte de résultats sont actées sous les résultats financiers.
Compte tenu du fait qu'il n'y a aucun prêt en cours avec taux d'intérêt variable à fin 2016, le Groupe n'est pas soumis à la sensibilité aux fluctuations des taux d'intérêt au 31 décembre 2016.
Le Groupe est exposé au risque de crédit sur ses clients, ce qui pourrait entraîner des pertes de crédit.
Pour maîtriser le risque de crédit, des études de solvabilité sont effectuées à l'égard des clients qui souhaitent bénéficier d'importantes facilités de crédit. Dans le cas où ces études mènent à une conclusion négative, l'octroi du crédit est refusé ou limité. En outre, le Groupe utilise des instruments commerciaux financiers, comme des lettres de change, pour gérer son risque de crédit et une assurance-crédit est contractée pour un pourcentage limité des clients étrangers de l'imprimerie.
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée au 31 décembre 2016.
En dépit de l'intention de RMG de limiter ses risques de crédit, l'entreprise peut se trouver confrontée à une détérioration de la solvabilité de ses clients. L'impossibilité éventuelle de conclure une police d'assurancecrédit relativement à certains clients peut avoir un impact réellement négatif sur les activités, la position financière et/ou les résultats d'exploitation de RMG.
La valeur comptable des actifs financiers représente l'exposition maximale du Groupe au risque de crédit. La valeur comptable est rapportée, dépréciations comprises. Un état de cette valeur comptable figure au point F. ci-après, les dépréciations étant détaillées à l'Annexe 18.
Les échéances contractuelles des dettes financières se trouvent en Annexe 27 et sont résumées ci-dessous, ainsi que les charges d'intérêt.
L'endettement de RMG et les restrictions convenues dans les contrats de financement peuvent avoir une influence néfaste sur la situation de trésorerie de RMG. La rupture éventuelle de covenants peut donner lieu à l'exigibilité immédiate des crédits.
Le Groupe prévoit de respecter ses engagements par les flux de trésorerie opérationnels et les liquidités actuelles. En outre, le Groupe dispose de plusieurs lignes de crédit à court terme pour un montant total de 8.000 k€ (2015 : 26.000 k€). Ces lignes de crédit créent une réserve supplémentaire de fonds de roulement. Il n'existe pour ces facilités de crédit aucune durée spécifique garantie par les prêteurs. A fin 2016 et 2015, le Groupe n'a pas fait appel à ces lignes de crédit.
RMG gère les flux de trésorerie et de financement et les risques qui en découlent par le biais d'une politique de trésorerie au niveau du Groupe. Pour optimiser les positions patrimoniales et limiter au maximum les charges d'intérêt y afférentes, les flux de trésorerie des filiales du Groupe sont centralisés le plus possible au sein d'un cash pool.
| Dettes financières 2016 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | plus de 5 ans |
Total | ||
| Total dettes financières selon l'échéance | 2.229 | 100.690 | 1.960 | 3.175 | 108.054 | |
| Charges d'intérêt | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
| 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | plus de 5 ans |
Total | ||
| Emprunt obligataire | 5.125 | 5.125 | 10.250 | |||
| Etablissements de crédit | 238 | 184 | 421 | 289 | 1.132 |
RMG tente constamment d'optimiser la structure de son capital (combinaison de dettes et de capitaux propres). Le principal objectif de la structure du capital est la maximalisation de la valeur d'actionnaire tandis que, dans le même temps, la flexibilité financière souhaitée est maintenue pour réaliser des projets stratégiques.
Lorsque nous analysons notre structure de capital, nous utilisons la même distinction dettes/fonds propres que celle appliquée dans nos comptes selon les IFRS.
La valeur comptable et la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers s'élèvent à :
| 2016 | 2015 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Annexe | Valeur comptable |
Juste valeur | Valeur comptable |
Juste valeur | |
| Actifs non courants | ||||||
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions |
17 | 2.470 | 2.470 | 2.844 | 2.844 | |
| Clients et autres créances | 18 | 15.568 | 15.568 | 31.479 | 31.479 | |
| Actifs courants | ||||||
| Clients et autres créances | 18 | 70.140 | 70.140 | 79.204 | 79.204 | |
| Placements de trésorerie | 21 | 46 | 46 | 46 | 46 | |
| Trésorerie | 21 | 50.565 | 50.565 | 38.496 | 38.496 |
| 2016 | 2015 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Annexe | Valeur comptable |
Juste valeur | Valeur comptable |
Juste valeur |
| Passifs non courants | |||||
| Dettes financières | 27 | -105.825 | -111.474 | -111.360 | -112.708 |
| Autres dettes | 28 | -37 | -37 | -37 | -37 |
| Passifs courants | |||||
| Dettes financières | 27 | -2.229 | -2.502 | -2.862 | -3.397 |
| Dettes commerciales | 28 | -28.828 | -28.828 | -33.995 | -33.995 |
| Acomptes reçus | 28 | -17.582 | -17.582 | -19.841 | -19.841 |
| Autres dettes | 28 | -11.348 | -11.348 | -15.867 | -15.867 |
| Intérêts à imputer | 28 | -1.195 | -1.195 | -1.212 | -1.212 |
La section ci-dessous résume les méthodes et hypothèses les plus importantes utilisées pour l'estimation de la juste valeur des instruments financiers repris dans ce détail.
Comme spécifié à l'Annexe 17 : comme aucune estimation fiable ne peut être faite de la juste valeur des participations reprises dans cette rubrique, les actifs financiers pour lesquels il n'existe pas de marché actif sont valorisés à leur prix coûtant.
Pour les créances et les dettes présentant une durée initiale d'un an au plus, la valeur nominale est censée refléter la juste valeur, compte tenu de la courte durée. Pour les créances à plus d'un an, il a été constaté que la valeur comptable reflète la juste valeur.
La juste valeur des emprunts et des dettes de location-financement est calculée sur la base de la valeur au comptant des flux de trésorerie futurs attendus du fait des remboursements et paiements d'intérêts.
Pour les passifs courants, la valeur nominale est censée refléter la juste valeur, compte tenu de la courte durée. Pour les dettes commerciales à plus d'un an, il a été constaté que la valeur comptable reflète la juste valeur. Pour les instruments dérivés financiers, la juste valeur est déterminée sur la base de la valorisation du marché à la date du bilan.
Hiérarchie pour l'évaluation de la juste valeur Au 31 décembre 2016, les instruments financiers valorisés à la juste valeur sont :
| en milliers d'euros | 31/12/2016 | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs valorisés à la juste valeur | |||||
| Placements de trésorerie | 46 | 46 |
Au 31 décembre 2015, les instruments financiers valorisés à la juste valeur sont :
| en milliers d'euros | 31/12/2015 | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs valorisés à la juste valeur | |||||
| Placements de trésorerie | 46 | 46 |
La hiérarchie à 3 niveaux pour l'évaluation de la juste valeur est :
Au cours de l'année 2016, il n'y avait pas de transferts entre niveaux.
En 2016, il n'y a pas eu de reprises exerçant un impact sur les comptes annuels consolidés
Les acquisition suivantes, avec impact sur les comptes annuels consolidés, étaient intervenues en 2015 : Le 29 octobre 2015, Roularta Media Group SA a acquis une participation de 65% dans le capital de Storesquare SA et, le 19 novembre 2015, Roularta Media Group SA a acquis les 50% des actions de Himalaya SA qui n'étaient pas encore en sa possession. Le fonds de commerce (marques, contenu, bases de données, immobilisations corporelles…) de Himalaya SA a ensuite été vendu.
Les acquisitions de 2015 ont été comptabilisées selon la méthode d'acquisition conforme à l'IFRS 3 - Regroupements d'entreprises (version corrigée).
Le tableau ci-dessous présente un résumé des montants versés et des justes valeurs des actifs et passifs acquis qui répondent aux principes de comptabilisation de la norme IFRS 3 - Regroupements d'entreprises à la date d'acquisition :
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| ACTIFS | ||
| Actifs non courants | 0 | 1.143 |
| Immobilisations incorporelles | 1.109 | |
| Immobilisations corporelles | 4 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 3 | |
| Actifs d'impôts différés | 27 | |
| Actifs courants | 0 | 254 |
| Clients et autres créances | 251 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 3 | |
| Total de l'actif | 0 | 1.397 |
| PASSIFS | ||
| Passifs non courants | 0 | 1.268 |
| Autres dettes | 1.268 | |
| Passifs courants | 0 | 516 |
| Dettes commerciales | 373 | |
| Acomptes reçus | 102 | |
| Avantages du personnel | 9 | |
| Autres dettes | 32 | |
| Total du passif | 0 | 1.784 |
| Total actif net acquis | 0 | -387 |
| Actif net acquis | 0 | -387 |
| Goodwill | 1.362 | |
| Prix d'acquisition payé / à payer en trésorerie et équivalents de trésorerie | 0 | 975 |
| Placements, trésorerie et équivalents de trésorerie acquis | 0 | -3 |
| Sortie de trésorerie nette | 0 | 972 |
108 RAPPORT ANNUEL 2016 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS RAPPORT ANNUEL 2016 109
Le chiffre d'affaires et le résultat des entreprises acquises inclus dans le chiffre d'affaires et le résultat du Groupe sont :
| 2015 | en milliers d'euros | Chiffre d'affaires | de l'exercice Résultat de l'exercice |
|---|---|---|---|
| - Storesquare SA | 0 | -116 | |
| - Himalaya SA | 227 | -826 |
Si l'acquisition de ces participations avait eu lieu le 1er janvier 2015, cela n'aurait eu aucun effet significatif sur le chiffre d'affaires et le résultat qui ont été enregistrés dans le compte de résultats consolidé.
En janvier 2016, Roularta Media Group a pris part à l'augmentation de capital de Proxistore à concurrence de 450 k€. Roularta Media Group n'a pas pris part à une seconde augmentation de capital en mai 2016, de sorte que sa participation actuelle s'élève à 46,1 %. Proxistore SA est comptabilisée suivant la méthode de la mise en équivalence.
En 2015 (au 31 juillet), Roularta Media Group SA a exercé son option d'achat d'actions Proxistore à l'égard des actionnaires IPM et Kadenza pour un prix d'acquisition de 650 k€. Le pourcentage de sa participation passe dès lors de 35,87% à 50,0%.
Au cours de l'exercice, aucune filiale n'a été vendue.
Au cours de l'exercice précédent, les activités françaises ont été vendues. Pour plus de détails : voir Annexe 11. Et le 31 décembre 2015, la participation du Groupe dans City Magazine Roularta d.o.o. (100%) a été cédée.
La valeur comptable des actifs et passifs des filiales abandonnées en 2015 à la date de cession est présentée ci-dessous. Etant donné que les activités françaises étaient reclassées comme des actifs / passifs des activités abandonnées au 31 décembre 2014, les soldes vendus fin mai 2015 ne représentent aucune mutation du bilan poursuivi.
| en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|
| ACTIFS | ||
| Actifs non courants | 0 | 98.300 |
| Immobilisations incorporelles | 90.420 | |
| Immobilisations corporelles | 1.337 | |
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 1.543 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 3.084 | |
| Clients et autres créances | 1.948 | |
| Actifs d'impôts différés | -32 | |
| Actifs courants | 0 | 54.508 |
| Stocks | 2.314 | |
| Clients et autres créances | 44.029 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 3.018 | |
| Charges à reporter et produits acquis | 5.147 | |
| Total de l'actif | 0 | 152.808 |
| PASSIFS | ||
| Passifs non courants | 0 | 12.379 |
| Provisions | 4.469 | |
| Avantages du personnel | 7.794 | |
| Autres dettes | 116 | |
| Passifs courants | 0 | 76.279 |
| Dettes financières | 510 | |
| Dettes commerciales | 36.608 | |
| Acomptes reçus | 17.278 | |
| Avantages du personnel | 13.205 | |
| Autres dettes | 8.573 | |
| Charges à imputer et produits à reporter | 105 | |
| Total du passif | 0 | 88.658 |
| Total actif net abandonné | 0 | 64.150 |
| Ecart de conversion en capitaux propres | -56 | |
| Intérêts minoritaires | -351 | |
| Profit (perte) sur vente participation | -4.618 | |
| Montant à recevoir au 31/12/2015 relatif à la vente participation | -43.325 | |
| Prix de rachat reçu en liquidités | 0 | 15.800 |
| Placements, trésorerie et équivalents de trésorerie abandonnés | 0 | -3.018 |
| Entrée (sortie) de trésorerie nette | 0 | 12.782 |
En 2016, 16 000 k€ ont été reçus dans le cadre de la vente des activités françaises en 2015.
Comme mentionné ci-dessus, Roularta Media Group a pris part à l'augmentation de capital de Proxistore à concurrence de 450 k€. Roularta Media Group n'a pas pris part à une seconde augmentation de capital en mai 2016, de sorte que sa participation actuelle s'élève à 46,1 %. De ce fait, il y a eu une déconsolidation partielle de Proxistore, accompagnée de la réalisation d'une plus-value de 398 k€. Proxistore SA est comptabilisée suivant la méthode de la mise en équivalence.
Les informations financières résumées des coentreprises et des entreprises associées importantes sont reprises dans l'Annexe 16.
Après la clôture de l'exercice, les faits importants suivants se sont produits :
Au mois de janvier 2017, Roularta Media Group a relancé avec succès son journal gratuit « De Streekkrant » sous le titre « Deze Week ». Il s'agit du journal qui affiche la plus grande audience en Belgique.
En janvier 2017, Roularta Media Group a lancé avec Duval Union le programme Roularta Mediatech Accelerator pour 9 start-up.
En février 2017, le jugement en appel dans l'affaire « InfoBase » (voir annexe 25) a été prononcé. Une première lecture de cet arrêt nous inspire un optimisme prudent, et aucune hausse de la provision constituée – qui s'élève actuellement à 2,1 millions d'euros – ne paraît nécessaire.
Pour le reste, il ne s'est produit aucun autre événement important susceptible d'influencer de manière substantielle les résultats et la position financière de l'entreprise.
Les honoraires du commissaire s'élèvent à 163 k€. Les honoraires du commissaire pour des missions de contrôle supplémentaires s'élèvent à 45 k€. Les honoraires des personnes auxquelles le commissaire est lié s'élèvent à 5 k€.
| 2016 | en milliers d'euros | Entreprises associées et coentreprises |
Autres parties liées |
Total |
|---|---|---|---|---|
| I. Actifs avec les parties liées | 3.226 | 19 | 3.245 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 583 | 0 | 583 | |
| Prêts | 583 | 583 | ||
| Créances courantes | 2.643 | 19 | 2.662 | |
| Clients | 2.222 | 19 | 2.241 | |
| Autres créances | 421 | 421 | ||
| II. Passifs avec les parties liées | 13.645 | 186 | 13.831 | |
| Dettes financières | 37 | 0 | 37 | |
| Autres dettes | 37 | 37 | ||
| Dettes | 13.608 | 186 | 13.794 | |
| Dettes financières | 583 | 583 | ||
| Fournisseurs | 2.089 | 186 | 2.275 | |
| Autres dettes | 10.936 | 10.936 | ||
| III. Transactions entre parties liées | ||||
| Prestations de services données | 9.570 | 660 | 10.230 | |
| Prestations de services reçues (-) | -6.734 | -2.324 | -9.058 | |
| Transferts suivant les conventions de financement | 9 | 9 | ||
| IV. Rémunération des principaux dirigeants (y compris les administrateurs) | 3.369 | |||
| - dont avantages à court terme | 3.076 | |||
| - dont avantages postérieurs à l'emploi | 228 | |||
| - dont transactions dont le paiement est fondé sur des actions | 65 | |||
| V. Rémunération des administrateurs pour leur mandat d'administrateur | 415 |
| 2015 | en milliers d'euros | Entreprises associées et coentreprises |
Autres parties liées |
Total |
|---|---|---|---|---|
| I. Actifs avec les parties liées | 3.793 | 15 | 3.808 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts et cautions | 725 | 0 | 725 | |
| Prêts | 725 | 725 | ||
| Créances courantes | 3.068 | 15 | 3.083 | |
| Clients | 2.174 | 15 | 2.189 | |
| Autres créances | 894 | 894 | ||
| II. Passifs avec les parties liées | 14.589 | 255 | 14.844 | |
| Dettes financières | 37 | 0 | 37 | |
| Autres dettes | 37 | 37 | ||
| Dettes | 14.552 | 255 | 14.807 | |
| Dettes financières | 835 | 835 | ||
| Fournisseurs | 2.336 | 255 | 2.591 | |
| Autres dettes | 11.381 | 11.381 | ||
| III. Transactions entre parties liées | ||||
| Prestations de services données | 9.446 | 666 | 10.112 | |
| Prestations de services reçues (-) | -6.507 | -2.756 | -9.263 | |
| Transferts suivant les conventions de financement | -11 | -11 | ||
| IV. Rémunération des principaux dirigeants (y compris les administrateurs) | 3.574 | |||
| - dont avantages à court terme | 3.239 | |||
| - dont avantages postérieurs à l'emploi | 271 | |||
| - dont transactions dont le paiement est fondé sur des actions | 64 | |||
| V. Rémunération des administrateurs pour leur mandat d'administrateur | 425 |
Le Groupe n'a ni actifs, ni obligations, ni transactions avec ses actionnaires SCA Koinon, SA West Investment Holding et SA Bestinver Gestión S.G.I.I.C.
Les actifs, les obligations et les transactions avec des filiales sont entièrement éliminés dans la consolidation.
Les actifs, les obligations et les transactions avec des entreprises associées et des coentreprises ne sont pas éliminés dans la consolidation et sont par conséquent repris intégralement sous cette rubrique.
La liste répertoriant la déclaration des filiales, des coentreprises et des entreprises associées figure dans l'Annexe 38.
Les autres parties associées sont des entreprises qui sont contrôlées par la direction et les cadres du Groupe et leurs proches, ou au sein desquelles ces personnes ont une influence significative. Les rémunérations des dirigeants et administrateurs sont reprises séparément.
Il n'y a aucune sûreté liée aux actifs et obligations à l'égard des parties associées. En 2016 et en 2015, aucune moins-value n'a été enrégistrée.
Toutes les créances et dettes sont des créances et dettes à court terme qui sont acquittées à l'échéance. Toutes les transactions concernent des opérations commerciales ordinaires. Pour les ventes conclues par le Groupe avec ces parties associées, on applique la tarification habituelle. Pour les achats, on applique la procédure habituelle en ce qui concerne la sélection du fournisseur et les prix utilisés.
Il n'y a pas de créances exigibles ni de dettes à l'égard du key management.
Au cours de l'exercice 2016, les changements suivants sont intervenus dans le Groupe : Nouvelles participations :
La société mère ultime du Groupe est Roularta Media Group SA, Roeselare, Belgique. Au 31 décembre 2016, 44 filiales, coentreprises et entreprises associées sont consolidées.
| Nom de l'entreprise | Location | Fraction du capital déte nue |
|---|---|---|
| 1. Entreprises consolidées globalement | ||
| ROULARTA MEDIA GROUP NV | Roeselare, Belgique | 100,00% |
| ROULARTA HEALTHCARE NV | Roeselare, Belgique | 100,00% |
| BELGIAN BUSINESS TELEVISION NV | Bruxelles, Belgique | 100,00% |
| HIMALAYA NV | Roeselare, Belgique | 100,00% |
| ROULARTA SERVICES FRANCE SARL | Lille, France | 100,00% |
| TER BEVORDERING VAN HET ONDERNEMERSCHAP IN BELGIË VZW |
Roeselare, Belgique | 100,00% |
| TVOJ MAGAZIN D.O.O. - en liquidation | Zagreb, Croatie | 100,00% |
| VOGUE TRADING VIDEO NV | Roeselare, Belgique | 74,67% |
| STORESQUARE NV | Gentbrugge, Belgique | 70,70% |
| JOURNÉE DÉCOUVERTE ENTREPRISES ASBL | Dison, Belgique | 56,25% |
| STUDIO APERI NEGOTIUM BVBA | Gentbrugge, Belgique | 56,25% |
| OPEN BEDRIJVEN VZW | Gentbrugge, Belgique | 56,25% |
| ZEEUWS VLAAMS MEDIABEDRIJF BV | Terneuzen, Pays-Bas | 51,00% |
| BAYARD MEDIA GMBH & CO KG | Augsburg, Allemagne | 50,00% | joint venture |
|---|---|---|---|
| BAYARD MEDIA VERWALTUNGS GMBH | Augsburg, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| BELGOMEDIA SA | Verviers, Belgique | 50,00% | joint venture |
| BITES NV | Vilvoorde, Belgique | 50,00% | joint venture |
| CTR MEDIA SA | Evere, Belgique | 50,00% | joint venture |
| DE WOONKIJKER NV | Roeselare, Belgique | 50,00% | joint venture |
| J.M. SAILER GESCHÄFTSFÜHRUNGS GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| J.M. SAILER VERLAG GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| JOEfm NV | Vilvoorde, Belgique | 50,00% | joint venture |
| MEDIALAAN NV | Vilvoorde, Belgique | 50,00% | joint venture |
| PRESS PARTNERS BV | Baarn, Pays-Bas | 50,00% | joint venture |
| REGIONALE MEDIA MAATSCHAPPIJ NV | Roeselare, Belgique | 50,00% | joint venture |
| REGIONALE TV MEDIA NV | Zellik, Belgique | 50,00% | joint venture |
| SENIOR PUBLICATIONS DEUTSCHLAND GMBH & CO KG | Cologne, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| SENIOR PUBLICATIONS NEDERLAND BV | Baarn, Pays-Bas | 50,00% | joint venture |
| SENIOR PUBLICATIONS SA | Bruxelles, Belgique | 50,00% | joint venture |
| SENIOR PUBLICATIONS VERWALTUNGS GMBH | Cologne, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| STIEVIE NV | Vilvoorde, Belgique | 50,00% | joint venture |
| TVBASTARDS NV | Boortmeerbeek, Belgique |
50,00% | joint venture |
| UNLEASHED NV | Hasselt, Belgique | 50,00% | joint venture |
| VERLAG DEUTSCHER TIERSCHUTZ-DIENST GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00% | joint venture |
| VIKINGCO BV | Maastricht, Pays-Bas | 50,00% | joint venture |
| PROXISTORE NV | Mont-Saint-Guibert, Belgique |
46,12% | entreprise associée |
| CLICK YOUR CAR NV | Le Roeulx, Belgique | 35,74% | entreprise associée |
| YELLOWBRICK NV | Schaarbeek, Belgique | 35,00% | entreprise associée |
| REPROPRESS CVBA | Bruxelles, Belgique | 29,93% | entreprise associée |
| 50+ BEURS & FESTIVAL BV | Arnhem, Pays-Bas | 25,00% | joint venture |
| LIVING & MORE VERLAG GMBH - en liquidation | Augsburg, Allemagne | 25,00% | joint venture |
| TWICE ENTERTAINMENT BVBA | Roeselare, Belgique | 25,00% | entreprise associée |
| FEBELMA REGIE CVBA | Bruxelles, Belgique | 23,35% | entreprise associée |
| 4 ALL SOLUTIONS BVBA | Oostrozebeke, Belgique |
15,00% | entreprise associée |
| MEDIAPLUS BV | Bussum, Pays-Bas | 12,50% | entreprise associée |
| 3. Entreprises d'importance négligeable qui ne sont pas comprises dans les états financiers consolidés | |||
EUROCASINO NV - en liquidation Bruxelles, Belgique 19,00% TWICE TECHNICS BVBA Roeselare, Belgique 18,75% MEDIA ID CVBA Bruxelles, Belgique 27,27% Conformément aux dispositions légales, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire. Ce rapport inclut notre rapport sur les états financiers consolidés, ainsi que notre rapport sur d'autres obligations légales et réglementaires. Ces états financiers consolidés comprennent le bilan consolidé clôturé le 31 décembre 2016, le compte de résultats consolidé, l'état du résultat global consolidé, l'état consolidé des variations de capitaux propres et le tableau consolidé des flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, ainsi que le résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives.
Nous avons procédé au contrôle des états financiers consolidés de Roularta Media Group SA (la « société ») et de ses filiales (conjointement le « Groupe »), établis en conformité avec les normes internationales d'information financière (International Financial Reporting Standards – IFRS) telles qu'adoptées par l'Union européenne et les dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique. Le total de l'actif mentionné dans le bilan consolidé s'élève à 443.201 (000) EUR et le bénéfice consolidé (part du Groupe) de l'exercice s'élève à 21.473 (000) EUR.
Le conseil d'administration est responsable de l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle conformément aux normes internationales d'information financière telles
Rapport du commissaire à l'assemblée générale de Roularta Media Group SA sur les états financiers consolidés clôturés le 31 décembre 2016 Le texte original de ce rapport est en néerlandais
tances, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne du Groupe. Un audit consiste également à apprécier le caractère approprié des méthodes comptables retenues, le caractère raisonnable des estimations comptables faites par le conseil d'administration, et la présentation d'ensemble des états financiers consolidés. Nous avons obtenu des préposés du Groupe et du conseil d'administration les explications et informations requises pour notre audit.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
A notre avis, les états financiers consolidés de Roularta Media Group SA donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière du Groupe au 31 décembre 2016, ainsi que de ses résultats et de ses flux de trésorerie pour l'exercice clôturé à cette date, conformément aux normes internationales d'information financière telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Le conseil d'administration est responsable de l'établissement et du contenu du rapport de gestion sur les états financiers consolidés.
Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire aux normes internationales d'audit applicables en Belgique, notre
responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le respect de certaines obligations légales et réglementaires. Sur cette base, nous faisons la déclaration complémentaire suivante qui n'est pas de nature à modifier la portée de notre opinion sur les états financiers consolidés :
• Le rapport de gestion sur les états financiers consolidés traite des informations requises par la loi, concorde avec les états financiers consolidés et ne comprend pas d'incohérences significatives par rapport aux informations dont nous avons eu connaissance dans le cadre de notre mandat.
Gent, le 11 avril 2017 Le commissaire DELOITTE Réviseurs d'Entreprises SC s.f.d. SCRL
Représentée par Kurt Dehoorne Mario Dekeyser
qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que de la mise en place du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement d'états financiers consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Notre responsabilité est d'exprimer une opinion sur ces états financiers consolidés sur base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit (International Standards on Auditing – ISA) telles qu'adoptées en Belgique. Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux exigences déontologiques ainsi que de planifier et de réaliser l'audit en vue d'obtenir une assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants repris et les informations fournies dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures mises en œuvre, y compris l'évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, relève du jugement du commissaire. En procédant à cette évaluation des risques, le commissaire prend en compte le contrôle interne du Groupe relatif à l'établissement d'états financiers consolidés donnant une image fidèle, cela afin de définir des procédures d'audit appropriées selon les circons-
Les pages suivantes sont extraites des comptes annuels statutaires de Roularta Media Group SA, établis conformément aux règles comptables belges.
Les règles d'évaluation utilisées dans les comptes annuels statutaires diffèrent considérablement des règles d'évaluation utilisées dans les comptes annuels consolidés : les comptes annuels statutaires sont basés sur la législation comptable belge, tandis que les comptes annuels consolidés sont établis conformément aux normes IFRS.
Seuls les comptes annuels consolidés évoqués dans les pages précédentes représentent de manière fidèle la situation et les résultats financiers du groupe Roularta.
Le rapport de gestion du conseil d'administration à l'assemblée générale des actionnaires, les comptes annuels de Roularta Media Group SA et le rapport du commissaire seront déposés à la Banque Nationale de Belgique dans les délais légaux. Ces documents sont disponibles sur demande auprès du département Investor Relations de la société, ainsi qu'à l'adresse www.roularta.be/fr.
Le commissaire a donné une opinion sans réserve concernant les comptes annuels statutaires de Roularta Media Group SA.
Les comptes annuels, tels qu'ils seront présentés à l'assemblée générale des actionnaires du 16 mai 2017 ont été approuvés par le conseil d'administration du 10 avril 2017.
Le bénéfice de l'exercice 2016 à affecter s'élève à 15.479.300,54 euros, par rapport à un bénéfice à affecter de 52.538.331,65 euros pour l'exercice 2015. Compte tenu des bénéfices reportés de 3.256.000,68 euros, le bénéfice à affecter de l'exercice 2016 s'élève à 18.735.301,22 euros.
En application de l'article 622 § 1, dernier alinéa du Code des sociétés, le conseil d'administration propose de ne pas suspendre le droit au dividende attaché aux actions propres détenues par la société et de distribuer intégralement le bénéfice distribuable au profit des autres actions. Les coupons de dividendes échus des actions propres en portefeuille seront détruits.
A la date du rapport annuel, la société détient 607.925 actions propres. L'affectation du résultat détaillé ci-après est basée sur un nombre d'actions donnant droit au dividende de 12 533 198(1). Dans le cas où, entre la date de l'établissement de ce rapport annuel et la tenue de l'assemblée générale le 16 mai 2017, des membres du personnel exerceraient encore leurs options sur des actions Roularta, cet exercice aurait un impact sur le nombre d'actions donnant droit au dividende et la rémunération du capital pourrait s'en trouver modifiée.
Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale de distribuer un dividende brut de 0,50 euro par action. Cela représente un dividende net de 0,35 euro par action (après 30% de précompte mobilier).
Affectations et prélèvements Nous vous proposons d'affecter le résultat comme suit : A. Bénéfice à affecter 18.735.301,22 • Bénéfice de l'exercice à affecter 15.479.300,54 • Bénéfice reporté de l'exercice précédent 3.256.000,68 B. Bénéfice à reporter 12.468.702,22 C. Bénéfice à distribuer • Rémunération du capital 6.266.599,00(2)
Si l'assemblée générale approuve la proposition d'affectation du résultat susmentionnée, les dividendes seront payables à partir du 1er juin 2017 (= pay date). La banque ING sera désignée comme 'paying agent'.
(1) Nombre total d'actions émises 13.141.123 moins les 607.925 actions propres. (2) Calculée sur la base de 12.533.198 actions donnant droit au dividende.
| Compte de résultats statutaire abrégé | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Ventes et prestations | 282.581 | 293.386 | |
| Coût des ventes et des prestations | -273.421 | -284.403 | |
| Bénéfice / perte d'exploitation | 9.160 | 8.983 | |
| Produits financiers | 13.820 | 356.267 | |
| Charges financières | -7.704 | -312.687 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice avant impôts | 15.276 | 52.563 | |
| Prélèvements sur les impôts différés | 83 | 16 | |
| Impôts sur le résultat | -42 | -65 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice | 15.317 | 52.514 | |
| Prélèvements sur les réserves immunisées | 162 | 24 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice à affecter | 15.479 | 52.538 |
| Affectations et prélèvements | en milliers d'euros | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|
| Bénéfice (perte) à affecter | 18.735 | -115.965 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice à affecter | 15.479 | 52.538 | |
| Bénéfice (perte) reporté(e) de l'exercice précédent | 3.256 | -168.503 | |
| Prélèvements sur les capitaux propres | 0 | 130.595 | |
| Sur le capital et les primes d'émission | 123.225 | ||
| Sur les réserves | 7.370 | ||
| Affectations aux capitaux propres | 0 | -5.121 | |
| A la réserve légale | 0 | ||
| Aux autres réserves | 5.121 | ||
| Résultat à reporter | -12.469 | -3.256 | |
| Bénéfice (perte) à reporter | 12.469 | 3.256 | |
| Bénéfice à distribuer | -6.266 | -6.253 | |
| Rémunération du capital | 6.266 | 6.253 |
| ACTIF en milliers d'euros |
2016 | 2015 |
|---|---|---|
| Actifs immobilisés | 174.511 | 175.416 |
| Frais d'établissement | 0 | 0 |
| Immobilisations incorporelles | 35.164 | 39.717 |
| Immobilisations corporelles | 32.295 | 31.689 |
| Immobilisations financières | 107.052 | 104.010 |
| Actifs circulants | 162.181 | 174.319 |
| Créances à plus d'un an | 15.634 | 32.776 |
| Stocks et commandes en cours d'exécution | 6.228 | 5.420 |
| Créances à un an au plus | 73.795 | 81.071 |
| Placements de trésorerie | 16.966 | 27.253 |
| Valeurs disponibles | 44.938 | 23.410 |
| Comptes de régularisation | 4.620 | 4.389 |
| Total de l'actif | 336.692 | 349.735 |
| PASSIF en milliers d'euros |
2016 | 2015 |
| Capitaux propres | 114.186 | 105.136 |
| Capital | 80.000 | 80.000 |
| Primes d'émission | 304 | 304 |
| Réserve légale | 8.000 | 8.000 |
| Réserves indisponibles | 11.920 | 12.207 |
| Réserves immunisées | 1.207 | 1.369 |
| Réserves disponibles | 286 | 0 |
| Bénéfice (perte) reporté(e) | 12.469 | 3.256 |
| Subsides en capital | 0 | 0 |
| Provisions et impôts différés | 7.426 | 8.760 |
| Dettes | 215.080 | 235.839 |
| Dettes à plus d'un an | 105.828 | 111.172 |
| Dettes à un an au plus | 101.691 | 119.843 |
| Comptes de régularisation | 7.561 | 4.824 |
| Total du passif | 336.692 | 349.735 |
| Assemblée Générale 2016 | 16 mai 2017 |
|---|---|
| Communiqué des résultats semestriels 2017 | 21 août 2017 |
| Communiqué des résultats annuels 2017 | 12 mars 2018 |
| Assemblée Générale 2017 | 15 mai 2018 |
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