Annual Report • Apr 19, 2019
Annual Report
Open in ViewerOpens in native device viewer



| Mot du président, Rik De Nolf | 5 |
|---|---|
| Les principaux événements de 2018 | 7 |
| par Xavier Bouckaert | |
| Déclaration d'informations non fi nancières | 9 |
| Chiffres-clés consolidés | 28 |
| Conseil d'administration et management team | 30 |
| Rapport annuel du conseil d'administration | 32 |
| Déclaration relative au gouvernement | 40 |
| d'entreprise | |
| Annexe 1 | Principales méthodes comptables | 57 |
|---|---|---|
| 73 | ||
| 76 | ||
| Annexe 4 | Services et biens divers - | 78 |
| des activités poursuivies | ||
| Annexe 5 | Frais de personnel - | 78 |
| des activités poursuivies | ||
| Annexe 6 | Dépréciations sur stocks et sur | 79 |
| créances - des activités poursuivies | ||
| Annexe 7 | Autres produits et charges | 79 |
| d'exploitation - des activités | ||
| poursuivies | ||
| Annexe 8 | Réductions de valeur | 80 |
| exceptionnelles et autres résultats | ||
| uniques - des activités poursuivies | ||
| Annexe 9 | Charges fi nancières nettes - | 80 |
| des activités poursuivies | ||
| Annexe 10 | Impôts sur le résultat - | 81 |
| des activités poursuivies | ||
| Annexe 11 | Activités abandonnées | 83 |
| Annexe 12 | Actifs classés comme détenus | 83 |
| en vue de la vente | ||
| Annexe 13 | Résultat par action | 84 |
| Annexe 14 | Dividendes | 84 |
| Annexe 15 | Immobilisations incorporelles | 85 |
| et goodwill | ||
| Annexe 16 | Immobilisations corporelles | 91 |
| Annexe 17 | Participation dans des entreprises | 93 |
| associées et coentreprises | ||
| Annexe 18 | Autres participations, | 97 |
| prêts et cautions | ||
| Annexe 2 Annexe 3 |
Information sectorielle Chiffre d'affaires - des activités poursuivies |
Ce rapport annuel est disponible en français, en néerlandais et en anglais.
En cas de différence d'interprétation, seul le texte néerlandais fera foi.
| Annexe 19 | Clients et autres créances | 99 |
|---|---|---|
| Annexe 20 | Actifs et passifs d'impôts différés | 101 |
| Annexe 21 | Stocks | 102 |
| Annexe 22 | Placements de trésorerie, | 102 |
| trésorerie et équivalents | ||
| de trésorerie | ||
| Annexe 23 | Capitaux propres | 103 |
| Annexe 24 | Transactions dont le paiement | 104 |
| est fondé sur des actions | ||
| Annexe 25 | Provisions | 105 |
| Annexe 26 | Litiges importants | 106 |
| Annexe 27 | Avantages du personnel | 107 |
| non courants | ||
| Annexe 28 | Dettes fi nancières | 110 |
| Annexe 29 | Autres annexes relatives | 111 |
| aux passifs | ||
| Annexe 30 | Contrats de location - fi nancement 113 | |
| et contrats de location simple | ||
| Annexe 31 | Passifs éventuels et engagements | 113 |
| contractuels pour l'acquisition | ||
| d'immobilisations corporelles | ||
| Annexe 32 | Instruments fi nanciers - | 114 |
| risques et juste valeur | ||
| Annexe 33 | Regroupements d'entreprises | 118 |
| Annexe 34 | Vente de fi liales | 120 |
| et branche d'activité | ||
| Annexe 35 | Participations dans | 121 |
| des coentreprises | ||
| Annexe 36 | Faits importants survenus | 121 |
| après la clôture de l'exercice | ||
| Annexe 37 | Honoraires du commissaire | 121 |
| et des personnes liées au | ||
| commissaire | ||
| Annexe 38 | Information relative | 122 |
| aux parties liées | ||
| Annexe 39 | Structure du Groupe | 124 |
| Calendrier fi nancier | 134 |
|---|---|
| ----------------------- | ----- |
Rapport annuel 2018
Au début des années 1970, Roularta a lancé les maga zines d'actualité belges Knack, Trends, Sport/Voetbalmagazine et leurs équivalents franco phones Le Vif/L'Express, Trends-Tendances et Sport/Foot Magazine. L'idée était de combler un grand vide car en Belgique, nous n'avions ni Newsweek, ni Business Week, ni Sports Illustrated, alors que ces titres étaient à l'époque les plus grandes marques média aux États-Unis et dans le monde.
Les rédactions de ces six magazines d'actualité belges travaillent ensemble au sein d'une maison rédactionnelle, le Brussels Media Centre (BMC), située rue de la Fusée, à côté du quartier général de l'OTAN à Bruxelles (Haren).
Le BMC héberge également les rédactions des magazines lifestyle belges les plus connus : Femmes d'Aujourd'hui/Libelle, Flair F/N, GAEL/ Feeling, Libelle-Nest F/N, Libelle Lekker/Délices, Plus Magazine F/N, et cetera. Leur arrivée et leur intégration au sein du groupe Roularta se sont bien déroulées et le BMC est aujourd'hui, de loin, le plus grand ensemble rédactionnel – avec les plus grandes rédactions news et lifestyle – du pays.
Les rédactions des six magazines d'actualité gèrent ensemble un site d'actualité global qui propose 24 heures par jour, sept jours sur sept, une information de fond pertinente. Cette information est en partie accessible gratuitement, mais les articles+ sont réservés aux abonnés, tout comme les archives électroniques qui permettent de retrouver des articles jusqu'à 20 ans d'âge. Chaque semaine, ces rédactions réalisent des magazines d'actualité que l'on peut acheter dans le commerce ou se faire livrer par la poste, ou encore que l'on peut lire dans le monde entier sous forme numérique, sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur.
Tous les abonnés à un ou plusieurs titres parmi Le Vif/L'Express, Knack ou Trends (en français ou

RIK DE NOLF - PRÉSIDENT
en néerlandais) ont désormais accès à l'édition numérique de ces six magazines news belges. Ainsi, l'abonné du Vif/L'Express recevra toujours par la poste, le jeudi matin, son pack hebdomadaire avec Le Vif/L'Express, Le Vif Weekend et Focus Vif, mais il peut aussi lire Knack, Trends (F/N) et Sport/Foot Magazine (F/N) sur son smartphone, sa tablette ou son ordinateur. Il bénéfi cie en outre de l'accès intégral au site web et aux archives électroniques des six magazines.
Le prix de l'abonnement augmente très légèrement mais les abonnés reçoivent en retour plus de vingt fois la contre-valeur sous forme numérique : le service intégral de la plus grande organisation rédactionnelle du pays, spécialisée dans un contenu pertinent et de qualité, et dans le journalisme d'investigation. Dans tous les domaines : politique, social, économique et fi nancier, scientifi que, sur le plan du lifestyle, de la culture et du sport. Cette approche permet à Roularta de poursuivre sa croissance avec des marques média fortes.
La numérisation a entraîné un changement spectaculaire dans le monde des médias. Dans de nombreux cas, les rédactions belges et étrangères ont fusionné et se sont allégées, et la production des informations destinées aux différents journaux, chaînes de radio et de télé est centralisée. Roularta représente sans doute une exception notable. Ces rédactions ont été renforcées systématiquement. Les magazines continuent de croître grâce à la croissance des revenus des abonnements, à la diversifi cation, aux extensions de ligne et aux événements. Les premières expériences avec la formule « New Deal » indiquent que les pourcentages de renouvellement se sont encore améliorés.
Il est essentiel que tous les lecteurs découvrent combien il est facile de jouir de l'accès numérique à toutes ces publications. Il leur suffi t de s'enregistrer une seule fois au moyen de leur numéro d'abonné. Roularta enverra régulièrement des mails de rappel permettant aux abonnés de s'enregistrer via quelques clics seulement. Les investissements faits durant des années dans la base de données des abonnements révèlent aujourd'hui toute leur utilité. Si la combinaison de l'imprimé et du numérique représente un défi , elle est aussi une occasion à saisir.
Roularta croit aux possibilités de croissance des titres lifestyle. Il s'agit de marques fortes qui réalisent du contenu pertinent et utile à l'intention d'une communauté intéressante. Cette communauté peut se développer via les ventes d'abonnements, en plus de la fi lière importante des ventes au numéro. Grâce à des sites web
performants, nous disposons à présent d'un grand inventaire supplémentaire de pages vues, avec un groupe cible intéressant pour la vente d'espace publicitaire numérique. Les plateformes d'e-commerce Shedeals, Libelle Lekker etc. créent de nouvelles possibilités de diversifi cation.
Sur le plan des médias locaux, nous pouvons offrir une audience maximale sur tout le territoire de la Belgique néerlandophone, non seulement avec les publications gratuites Deze Week, De Zondag et Steps, mais aussi, via Roularta Digital, avec de nouveaux médias : des campagnes numériques avec la géolocalisation sur nos propres sites web (news, lifestyle et petites annonces) et sur les réseaux sociaux.
Roularta a fait des choix stratégiques en 2018. Le groupe a renoncé aux médias audiovisuels grand public et se concentre désormais sur des marques média fortes pour groupes cibles intéressants, et sur le new business diversifi é.
Roularta Printing, la plus grande imprimerie du pays, équipée de l'infrastructure la plus moderne, connaît une nouvelle croissance avec des journaux, des magazines et des catalogues pour les marchés belge et étranger (50 %).
Roularta continue de miser sur le contenu pertinent et le full service, et suit l'évolution rapide du monde numérique à la trace grâce à de nouvelles initiatives, à des start-up et à l'innovation sur tous les terrains : un projet d'avenir durable.
Au cours des dernières années, le secteur des médias – et par conséquent Roularta Media Group (RMG) – a subi d'importants changements. Ces évolutions se poursuivront au cours des prochaines années. Elles reposent essentiellement sur trois phénomènes intéressants : la consolidation, la numérisation et la diversification.
Au cours des quatre dernières années, d'importants changements sont intervenus chez RMG sur le plan de la consolidation : la vente des activités françaises (Groupe Express Roularta) à Altice en 2015 ; la reprise de l'organisateur d'événements de réseautage STERCK. et du magazine néerlandais Landleven ; la vente de la participation de 50 % dans Medialaan au Persgroep ; la reprise de 50 % de Mediafi n (éditeur de L'Echo, De Tijd, Sabato…) ; et enfi n la reprise de titres féminins – Women Brands (Femmes d'Aujourd'hui, Libelle, Flair, GAEL/Feeling…).
Autant de transactions fructueuses. Toutes les activités reprises ont en effet réalisé de très belles performances en 2018. STERCK. et Landleven affi chent respectivement une marge EBITDA de 28 % et 20 %. Mediafi n a connu une année record avec une hausse de son chiffre d'affaires de 10 % et une croissance de l'EBITDA de 17 % (à 14 millions €). En outre, Mediafi n compte plus de 50 % de lecteurs numériques. La formule hybride (le numérique en semaine, le papier le week-end) remporte un franc succès.
Pour les Women Brands, le déménagement en juillet 2018 de quelque 250 nouveaux collègues vers les bureaux de Bruxelles a été un événement important. Cette mutation s'est très bien déroulée. La migration vers les plateformes IT de RMG a été réalisée en moins de six mois grâce à l'engagement dynamique de nombreux collaborateurs. Depuis le 1er janvier 2019, Flair et Libelle sont imprimés à Roulers. Dans le courant de l'année, tous les autres titres féminins les rejoindront sur les presses de notre imprimerie

XAVIER BOUCKAERT - CEO
Roularta Printing. Par ailleurs, nous imprimons également une série de magazines néerlandais édités par Sanoma, à savoir Margriet et Totaal TV.
Toutes ces activités transparaissent dans nos résultats de 2018. Les synergies attendues sur le plan des marques féminines se sont réalisées et exercent un impact positif significatif sur nos résultats.
Au cours des prochaines années, nous resterons à l'affût de nouvelles occasions de consolidation.
Sur le plan de la numérisation, 2018 a été une année dynamique pour RMG. Il y a eu, pour commencer, la création du Roularta Digital Hub. Nous avons regroupé au sein d'un hub une quarantaine de collaborateurs experts du numérique. Ce Roularta Digital Hub accélérera la numérisation chez RMG grâce à une collaboration étroite avec les différentes unités d'exploitation.
Parmi les projets numériques importants que nous continuerons à dérouler en 2019, citons :
La stratégie numérique de RMG se concentrera en 2019 sur le contenu payant. Nous allons donc nous attacher en particulier au marché des lecteurs : amélioration de l'expérience utilisateur sur nos sites web (par exemple via la personnalisation), augmentation de l'expérience de marque sur toutes nos plateformes, une plus grande captation et segmentation des données. Cette stratégie numérique nous permettra d'acquérir davantage d'abonnements. Une initiative importante en 2019 sera la compilation d'abonnements imprimés et en ligne : pour un supplément de 1 euro par semaine, un abonné au Vif/L'Express aura aussi accès à la version numérique et à la zone+ de Trends (F/N), Sportmagazine (F/N) et Knack. Le même principe vaudra pour les abonnés de Knack et de Trends (F/N).
Par ailleurs, 2018 a également vu la création du Roularta Brand Studio. La numérisation permet aujourd'hui de créer des campagnes uniques, multi médias et créatives pour nos annonceurs. Telles sont la vocation et la mission du Roularta Brand Studio.
Toujours en 2018, nous avons mis sur pied l'Innovation Lab dont le but est de détecter et de tester de nouvelles technologies à un stade précoce. L'Innovation Lab travaille aussi en étroite collaboration avec des universités. Ainsi, RMG a parrainé récemment à la VUB une chaire consacrée à l'innovation dans le secteur des médias.
RMG ne souhaite pas tant diversifi er vers d'autres secteurs que poursuivre le développement de ses marques fortes grâce à de nouvelles activités, telles que des événements, des salons et des voyages. Au fi l des ans, nous avons créé de très nombreux événements, notamment avec Trends-Tendances, Data News et Libelle. Les croisières de Knack ont également acquis une belle réputation. En 2019, nous entendons dérouler de nouvelles initiatives en ce sens.
L'année 2018 peut se résumer en une seule phrase : Roularta Media Group est revenu sur le devant de la scène, plus fort que jamais.
Toutes les dettes bancaires ont été remboursées en 2018. En d'autres termes, RMG est désormais totalement désendetté, ce qui donne au groupe une liberté de mouvement énorme pour la réalisation de ses projets à long terme. Et pour cela, nous pouvons compter sur tous les collaborateurs enthousiastes de RMG.

[*] Partie du rapport annuel du conseil d'administration.
Voilà plus de vingt ans que Roularta Media Group s'investit dans l'entrepreneuriat durable et éco-effi cace. Voilà p vestit
L'entrepreneuriat durable et socialement responsable consiste à trouver un équilibre harmonieux entre trois piliers : « People, Planet & Profi t. » L'entre
Les clients, et les parties prenantes en général, attachent une importance toujours plus grande à la transparence quant à l'origine des produits et services, ainsi qu'à la mesure dans laquelle une entreprise fait un usage éco-effi cace des matières premières et de l'énergie. c attach tra servic entrep premi
La dimension sociale gagne en importance également. Des collaborateurs salariés et indépendants prennent davantage d'initiatives. Ainsi, nous pouvons réaliser nos objectifs avec eux. dim prenn réalis
Une bonne communication concernant les efforts et les réalisations de notre entreprise sur le plan de l'entrepreneuriat durable et socialement responsable est un « must » dans un marché concurrentiel. b ré l'entre
Dans ce rapport annuel, nous exposons brièvement nos efforts et réalisations en matière d'entrepreneuriat socialement responsable. Pour un rapport de développement durable détaillé, nous renvoyons le lecteur à notre site Web. nosef s dévelo lecteu
Xavier Bouckaert CEO Roularta Media Group Xavier R

(*) Chiffre d'affaires consolidé
Roularta Media Group est une société multimédia belge qui occupe 1.287 personnes et réalise un chiffre d'affaires consolidé de 277 millions d'euros. Roularta est actif en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Le groupe est diversifi é puisqu'il propose des magazines uniques consacrés à l'actualité, aux affaires, au sport, à l'art de vivre et à des thèmes d'intérêt spécifi que, des journaux, des publications gratuites, des lettres d'information, des sites Internet, des chaînes de télévision, des événements et des plates-formes d'e-commerce. Roularta poursuit la complémentarité et l'équilibre entre presse gratuite et magazines, entre médias traditionnels et nouveaux, entre médias imprimés et audiovisuels.
« One Team, One Family. »

« En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group crée et diffuse du contenu de qualité, indépendant et pertinent, destiné au grand public et à des groupes cibles spécifi ques. Il y relie des plates-formes marketing et publicitaires avancées à l'intention de ses partenaires. Roularta Media Group entend créer une plus-value durable pour toutes ses parties prenantes et pour la société tout entière. »

« Roularta Media Group entend rester le partenaire média le plus adéquat pour le long terme. »
GRATUIT Une bougie de
jardin Spaas
• 2.000 ordinateurs
le féminin belge le plus lu
12 Rapport annuel 2018
nt
ROESELARE-IZEGEM • 23/02/2018 • 3,30 €
Foto VTM
IZEGEM
Life Danscenter
pagina 29
opnieuw in Belgium's
ARDOOIE
Foto Joke Couvreur
Tom Declercq
KW Weekend | pagina 22
maakt petten voor
de wereldsterren
WEEKEND ALTIJD TROTS OP WEST-VLAANDEREN
02
Got Talent te zien
Het leven
Dé specialist in
doorvloeiglazen!
Izegem - Hooglede - www.optiekvanneste.be
Roterijstraat 107 •Waregem - 056 60 15 32
Weekblad • 71 ste jaargang • P509575 • Week 8 • REDACTIE: Meiboomlaan33, 8800 Roeselare • www.kw.be • Klantendienst 078 35 33 13
www.vanderbauwhede.be - Open op zondag! DB466929A8
WIELRENNEN
IJZEREN BRIEK De beste West-Vlaamseprof van 2018!
Vooruitblik op WESTSPRINT 2018
4 pagina's over DAMESWIELRENNEN
Analyse van de
39 WEST-VLAAMSE PROFS
van 39 WEST-VLAAMSE
DEZE WEEK
7 voyages à faire dans sa vie
DÉTOX DE PRINTEMPS
PERMIS DE RÊVER
En pleine forme
7 jours pour se sentir mieux
dans son corps et dans sa tête
UNE NOUVELLE SILHOUETTE
PIZZAS «MAISON» Faciles, pas chères et savoureuses
en 10 minutes par jour
À VOS AIGUILLES!
en tissu à coudre
Une jupe et un panier
K W RED MODE
GRATIS 2 BIJLAGEN
WIELRENNEN
1
23 FEBRUARI 2018
23 IJZEREN De beste
OPMERKELIJK
De pettenmaker van de sterren
VRIJDAG 23FEBRUARI 2018
Het West-Vlaams
MODE ALFABET RED
Les secrets de la réussite
FEM_1418_COV_NOEAN.indd 1
MON PREMIER POTAGER
Gym (2e semaine)
UITGETEST
Shoppen kan je leren
GF ROESELARE
door jouw bril.
Binnen een paar weken gaat op De Ruiter, achter het kerkhof, een compleet
nieuw schietcomplex open. Een nieuwbouw van 1,7 miljoen euro voor de schuttersvereniging Sint-Michiel, waar de RIHO-politie haar schietoefeningen zal houden. Er is ook ruimte
schietcomplex
Roeselare heeft een
voor gevechtssportclubs en katapultschieten. Naast het gebouw komt ook nog een terrein
voor hondenclub De Schierveldse Politiehond. Het hele complex is eigendom van tennisclub Rista, die wel een flinke toelage krijgt van de stad Roeselare.
DB413952H7
* Enkel geldig op onze stock bij Honda Roeselare en maar tot 31 maart.
STOCKKORTINGEN T.E.M. €6000*
GARAGE HEYNDRICKX
Hof ter Weze 9 - 8800 Roeselare - 051 20 22 08
[email protected] - www.hondaroeselare.be
Haal alles uit je Zondag
Alaphilippe wint
Milaan-Sanremo
10x
DUO TICKETS VOOR
ANTWERP SYMPHONY
ORCHESTRA OP 5 APRIL
GRATIS *
DB590369C9
DB589981C9
20x
Amplifon Hoorcentrum Veerle Sp Kortrijkstraat 112 8700 Tieltruytte
DB589990C9
DB589985C9
WIE SCHRIJFT
GESCHIEDENIS
IN DE PLAY-OFFS?
DINNER FOR 2 BIJ
MISTER SPAGHETTI
€20 BOODSCHAPPEN
AAN HUIS GELEVERD
20x
pagina 2-3
MILJOEN BRITTEN EN DUIZENDEN GELE HESJES KOMEN OP STRAAT
De Zondag wordt gratis aangeboden zonder enige aankoopverplichting • Bel 051 26 62 01 of mail [email protected] • Weekblad - P911188
JE VEUX CHANGER
DE COULEUR
Un peu, beaucoup, radicalement…
Ces animaux qui PSYCHO
nous font du bien
Cheveux
24 MAART 2019 - MIDDEN WEST-VLAANDEREN
Londen en Parijs
zijn boos Pagina 6
• Plusieurs affiliations telles que celles au Raad voor de Journalistiek, à Febelgra
Présidents de parti : bonne
chance pour leur succéder ! Une commission
d'enquête sur Ogeo Fund ? Santé : la révolution par l'intelligence artificielle
• Le livre-événement de Laurence Rees
Le livre
HOLOCAUSTE
www.trends.be ÉCONOMIE ET FINANCES • 43E ANNÉE • N°8 • € 6,40 • 22 FÉVRIER 2018
BATIBOUW
Démolir pour
reconstruire ?
LA REVANCHE
La prochaine révolution numérique sera vocale
DE LA VOIX
• Comment l'impensable est devenu réalité
• Faut-il obliger l'école à visiter les camps ?
• En moyenne 70.000 tonnes de papier 100 % TCF
2,80 € HEBDOMADAIRE 14 - 1585 4 AVRIL 2018
LES BONS CLASHS DE COULEURS • LES DÉTAILS QUI FONT 2018
MODE
SPÉCIAL
• LE LAVANDE PAS BONBON • LE JEANS POUR LUI & ME…
30/03/201809:18
LA SINCÉRITÉ PLUS PUISSANTE
QUE L'ÉPATE
GRATIS
MAGAZINE
18/01/18 15:43
On passe
au court
5 avant-après
AMIE AVEC MON EX
CHAMPAGNE…
BELGIQUE
MOZZARELLA, QUINOA,
EXOTIQUE MADE IN
VAKANTIE IN GAMBIA
met
SPECIAL
BRUID
VERRASSEND COOL
RECEPTEN
MAANDBLAD Noord-West-Vlaanderen 27 januari 2018 P914639
SAAIE BABYKAMER?
NIET MET ONZE TIPS!
OPVALLENDE MODETREND
BASIC
IS HET NIEUWE CHIC
MIE AV RESTER PROCHES, BONNE OU MAUVAISE IDÉE?
"Quand je stresse,
de Gilles de la Touree
V COVER.indd 1
j'insulte tout le monde"
Elles souffrent du syndrome
renversants
BELGIQUE
J'AIME ENFIN LE SPORT! LE JOUR DU DÉCLIC
22 HÔTELS
INÉDITS
DE FLORENCE
À ABOU DHABI
ANDERLECHT Révolution en cours
FRANK DEFAYS « Je ne peux pas me louper »
DEF p AYSeux BÉD résurr IAection
CHRIS BÉDIA La résurrection d'un Zèbre
RADJA
AN
NAINGGOLAN
GER M
OLONDIAL
ING
INTERVIEW
EXCLUSIVE
À ROME
MÉ
NARITERAI
« JE MÉRITERAIS D'ALLER AU MONDIAL »
S D'ALL
SES ENFANTS
Mon job en or dans
la Silicon Valley
"Un défi passionnant et
plein d'avantages, le rêve!"
+ LES MIENS
+ NOUS DEUX
Comment vivre
heureux ensemble
Bien dans mon bikini
Un corps plus
ferme pour l'été
Relier localement les gens entre eux par le biais d'informations régionales gratuites, des plates-formes numériques et l'organisation
C a p i t a l s o c i a l
• 19.000 heures de formation pour les membres du personnel
Réduire notre empreinte écologique au moyen d'équipements d'impression de haute technologie
• 117 nouveaux recrutements
(*) : par rapport à l'année de référence 2016
Informations non financières 2018 13

Diffuser des informations de qualité, pertinentes et indépendantes pour nos lecteurs et annonceurs
Prendre soin de nos collaborateurs et de notre communauté


Meiboomlaan 33, 8800 Roulers

(la rédaction) Rue de la Fusée 50, 1130 Bruxelles

MEDIAFIN Tour & Taxis, Av. du Port 86C bte 309, 1000 Bruxelles

ROULARTA MEDIA (régie publicitaire et Seminar Centre) Z.1. Researchpark 120, 1731 Zellik


La réussite de nos réalisations dépend de la bonne collaboration avec toutes les parties prenantes. Toutes subissent, chacune à sa manière, l'infl uence de nos activités ou produits, ou elles s'en servent pour déployer les leurs. Pour nous, elles sont toutes importantes.

L'attention particulière que Roularta Media Group consacre à ses parties prenantes peut être illustrée au moyen de son « Customer Journey ».
Avec son projet « The Customer Journey », entamé en 2017, Roularta Media Group met le client au centre de son fonctionnement suivant le mot d'ordre « Ensemble, nous visons non pas ce qui est bien ou mieux, mais l'excellence ».
Dans le projet « The Customer Journey », nous nous focalisons dans une première phase sur deux types de clients : le lecteur et l'annonceur. Des « parcours clients » différents sont élaborés par type de client. Pour chaque parcours client, le fonctionnement de l'organisation est analysé du point de vue du client.

Dans le paysage médiatique, Roularta Media Group est connu pour son contenu de qualité. Avec son « Customer Journey », Roularta Media Group entend relever sensiblement le niveau du service à ses lecteurs. Les lecteurs peuvent avoir une série de questions auxquelles ils souhaitent obtenir rapidement une réponse correcte. Sous l'impulsion du « Customer Journey », les processus internes sont ajustés afi n d'atteindre cet objectif. Une communication claire et transparente avec le lecteur constitue une pierre d'angle permettant d'atteindre le niveau de service souhaité et d'améliorer la satisfaction du client.
Roularta Media Group réussit depuis de très nombreuses années à proposer aux annonceurs des solutions multimédia sur mesure. En même temps, en raison du nombre élevé de possibilités, il est parfois extrêmement complexe pour le client de faire les bons choix. « The Customer Journey » vise dès lors à mettre l'annonceur au centre et à lui proposer les médias les plus appropriés en partant de ses souhaits et aspirations.
Plus que jamais – et surtout à l'ère des fake news et de l'adfraude (« fake advertising ») – les annonceurs recherchent des modes de communication créatifs pour adresser à leurs groupes cibles des messages crédibles et fi ables concernant leur marque.
Roularta a dès lors regroupé toute son expertise en matière de native advertising, de créativité cross-média et de marketing de contenu en un centre de compétence qui peut ainsi élaborer des solutions globales pour l'annonceur : le Roularta Brand Studio.
Le Roularta Brand Studio élabore, en étroite collaboration avec les équipes commerciales de Roularta Media Group, des solutions globales cross-média créatives, à la mesure de l'annonceur et alignées sur les groupes cibles et l'ADN des différentes marques média de Roularta Media Group.
Voilà des années que Roularta Media Group met tout en œuvre pour utiliser les techniques de production les plus avancées et les plus effi caces. Les diverses mesures prises en termes d'investissements écologiques concernent essentiellement l'environnement de l'imprimerie située au siège principal à Roulers.

L'énergie demeure un facteur important dans notre processus de production. Grâce à une série d'interventions, Roularta Media Group a déjà réduit considérablement la consommation de gaz et d'électricité, et donc ses émissions de CO2 .
En 2016, Roularta Media Group a été la seule entreprise graphique fl amande à souscrire à la Convention de politique énergétique (EnergieBeleidsOvereenkomst – EBO) 2015-2020 des autorités fl amandes. L'EBO a succédé au Benchmark & Auditconvenant Energie. Dans le cadre de l'EBO, un système de gestion énergétique doit être mis en place, outre un plan énergétique et un processus de reporting. En ce qui concerne la mise en place de ce système, il a été décidé en 2016 de lancer la procédure ISO-50001 en vue de l'obtention du certifi cat au printemps de 2019. Ce faisant, nous étendons également notre terrain d'action – limité jusque-là à l'imprimerie – à l'intégralité du site de Roulers. Tous les collaborateurs de ce site sont ainsi impliqués dans ce projet.
Au cours des dernières années, de belles réalisations, effi caces sur le plan énergétique, ont été menées dans les espaces de bureaux. Quelques exemples :
L'eau est une matière première importante et précieuse, dans le monde en général, mais aussi dans notre processus de production. Aussi veillons-nous à la gaspiller le moins possible. Au cours des dernières années, nous sommes intervenus à plusieurs reprises dans le processus de production afi n de réduire systématiquement notre consommation d'eau de ville.
Grâce à la transformation de l'installation de refroidissement, une partie de l'eau consommée peut être réutilisée dans l'environnement de production. Nous réduisons ainsi notre consommation d'eau de plus de 7.000 m3 par an.

Papier

Le papier est la matière première de base pour l'impression des journaux et magazines. En moyenne, nous achetons 70.000 tonnes de papier par an. Tout ce papier est exempt de chlore (100 % TCF).
En 2009, Roularta a remporté aussi bien le certifi cat FSC que le certifi cat PEFC « Chain of Custody ». Ces certifi cats sont délivrés pour une période de cinq ans. En 2014, en vue de la prolongation de nos certifi cats, un organisme de contrôle indépendant a effectué un audit qui s'est révélé positif.
Pour obtenir les certifi cats, nous devions prouver notre capacité à organiser la « Chain of Custody » (CoC, chaîne de contrôle) dans l'entreprise. Il s'agit d'un système de traçabilité des fl ux de bois certifi és, cette traçabilité se faisant pas à pas, de l'exploitation de l'arbre aux produits fi nis. Il s'agit d'une chaîne fermée, ce qui signifi e que chaque maillon doit disposer d'un certifi cat CoC, et est contrôlé chaque année par une institution de certifi cation indépendante. Ce n'est qu'ensuite que le produit peut porter le label PEFC et que l'utilisateur fi nal a la garantie que le produit provient de forêts gérées de manière durable.

Pour l'obtention des certifi cats, Roularta Printing peut acheter et traiter du papier certifi é et le vendre
sous forme d'imprimés sous label FSC ou PEFC.
Les certifi cats PEFC et FSC sont garants d'une gestion forestière responsable.

Le PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certifi cation Schemes) est un système de certifi cation forestière créé en Europe en 1999. Les produits qui portent le logo PEFC offrent la garantie qu'ils proviennent de forêts gérées de manière responsable. Concrètement, il s'agit d'une gestion forestière à la fois économiquement viable, respectueuse de l'environnement et socialement bénéfi que. Le label PEFC garantit au consommateur que le produit qu'il achète provient de forêts gérées de manière durable.
• Aspects écologiques :
Un arbre récolté = un arbre planté. Préserver la biodiversité dans la forêt.
• Aspects sociaux :
Assurer les droits des personnes qui vivent de la forêt et/ou y habitent. Prévoir des exigences de sécurité stricte pour les ouvriers forestiers.
• Aspects économiques :
Payer aux gestionnaires forestiers un prix honnête pour leur bois.
Stimuler l'économie locale.
PEFC Belgium, l'ASBL qui assure la promotion du label PEFC dans notre pays, publie un « Annuaire des entreprises certifi ées PEFC ». Cet annuaire comprend les données de toutes les entreprises habilitées à produire et à vendre des produits sous label PEFC. Notre imprimerie en fait partie (sous la dénomination « Roularta Printing »).
Pour toutes infos complémentaires sur la certifi cation PEFC et sur l'annuaire, veuillez consulter le site www.pefc.be. (source : PEFC Belgium)
Le FSC (Forest Stewardship Council ou Conseil pour une bonne gestion forestière) promeut également une gestion écologiquement adéquate, socialement correcte et économiquement viable des forêts dans le monde entier. Il place la barre très haut. Créé en 1993, le FSC est une organisation internationale qui établit des normes mondiales pour la gestion forestière en y reliant un label.
Il publie lui aussi un annuaire d'entreprises certifi ées FSC dans lequel fi gure notre imprimerie (Roularta Printing).
Plus d'infos sur la certifi cation FSC et sur l'annuaire sur www.fsc.be.
Comme pour le papier, nous partons toujours d'une utilisation raisonnée des encres, additifs et solvants dans le processus de production.
Il nous est impossible d'imprimer entièrement sans alcool car la qualité d'impression ne serait plus suffi sante.
A partir d'une quantité déterminée de déchets d'emballage, les entreprises sont obligées d'introduire un plan de prévention triennal auprès de la Commission interrégionale de l'emballage (CIE). Elles peuvent introduire leur propre plan ou souscrire au plan établi par leur fédération sectorielle. En 2016, Roularta a renouvelé sa souscription au plan sectoriel de Febelgra/Fedustria. Ce plan présente des points d'attention concrets qui débouchent chaque fois sur de belles réalisations sur le plan écologique.
La mobilité ne cesse de gagner en importance dans la vie des entreprises. Cet aspect mérite également toute notre attention. Des initiatives comme les déplacements à vélo, le covoiturage, le transport ferroviaire gratuit sont mises en évidence et stimulées par l'entreprise auprès du personnel. Depuis quelques années, Roularta Media Group propose l'utilisation de vélos partagés Blue-bike. Nous tendons aussi vers une politique d'achat éco-effi cace en ce qui concerne notre parc automobile. Nous assistons ainsi à une baisse constante des émissions moyennes de CO2 de nos véhicules de société. A partir de 2014, les émissions de CO2 sont restées plus ou moins stables. Depuis 2018, Roularta Media Group a introduit dans son offre de voitures de société des voitures hybrides essence.
Roularta Media Group a également souscrit en tant qu'ambassadeur à l'initiative citoyenne Sign for my Future, qui souhaite que nos prochains gouvernements mettent enfi n en place une politique climatique ambitieuse et veillent à l'avenir de nos enfants.
Roularta Media Group a souscrit au « Green Deal Bedrijven & Biodiversiteit ». Une initiative prise notamment par le service public fl amand (Département Environnement et Agence de la Nature et des Forêts), Natuurpunt & Corridor. Ce Green Deal vise à augmenter la biodiversité sur les terrains des entreprises et à renforcer le soutien général à l'égard de ce projet. Le souci de la biodiversité peut en effet générer de nombreux avantages pour l'entreprise, ses salariés, clients, parties prenantes, etc.
Avec ce Green Deal, Roularta entend stimuler plus encore la biodiversité sur ses sites en réalisant au cours des prochaines années une série de projets spécifi ques. Il peut s'agir de poursuivre les plantations d'arbres et d'arbustes à baies, d'installer des nichoirs, des ruches, des hôtels à insectes, etc.
Roularta Media Group investit dans le capital humain, soit dans son personnel et ses collaborateurs free-lance.
Au 31 décembre 2018, l'effectif fi xe de Roularta Media Group (Roularta Media Group et ses fi liales à 100 %) s'élève à 1.332 personnes, dont 725 hommes et 607 femmes répar tis entre dif férentes catégories d'âge.
Par ailleurs, pour l'obtention d'un contenu de qualité, Roularta Media Group recourt à un groupe de plus de 1.300 journalistes, graphistes et photographes indépendants.

Nos collaborateurs sont la force et le moteur derrière toutes les réalisations de l'entreprise. Aussi poursuivons-nous des relations durables avec notre personnel. Nous voulons faire pétiller leur énergie, leurs possibilités, leurs compétences, leurs talents, leur engagement et leur motivation. Notre grande ambition est de veiller à ce que chez Roularta Media Group, ils puissent se ressourcer en permanence.

Nous travaillons comme une seule équipe, une grande famille, où chacun occupe une place propre, spécifi que et importante. D'où notre slogan « One Team, One Family ».
Nous accordons une attention permanente au développement personnel de tous les collaborateurs. Nous organisons dès lors chaque année une série de formations, tant dans la maison qu'à l'extérieur.
Par ailleurs, nous organisons régulièrement, le soir, des séances d'information libres consacrées à des thèmes généraux, surtout dans le domaine de la santé. Nous avons ainsi déjà organisé des exposés sur l'alimentation, le burn-out, le sommeil…

Sur les différents sites sont également organisés des « Speakers' Corners » ou « Academies » au
cours desquels les départements se présentent euxmêmes et présentent de nouvelles initiatives.
Voici une dizaine d'années, l'entreprise a mis en place un comité sportif. A l'origine, ce comité organisait des cours d'initiation dans différentes disciplines sportives pour permettre aux collaborateurs de découvrir un sport qui leur était inconnu. A partir de 2013, le comité sportif a également organisé des moments de détente et de convivialité entre collègues en proposant un atelier d'art fl oral ou d'analyse des couleurs, par exemple. Par ailleurs, le comité sportif se charge également d'organiser une série d'exposés concernant des thèmes de santé actuels tels que le sommeil, l'alimentation…
Comme le nom de « Comité sportif » n'était plus représentatif des différents types d'activités organisés, nous lui avons cherché un autre nom. Depuis septembre 2018, toutes ces activités destinées aux collègues sont proposées sous le nom de « Fun@Work ».
A l'intention de ses collaborateurs, Roularta Media Group a développé « Roulactief ». Le fonctionnement de Roulactief est fi nancé par l'organisation d'activités et les cotisations des salariés.
Roulactief organise chaque année toute une série d'activités en fonction des intérêts des membres du personnel. Parmi les activités organisées, citons la réception de Nouvel An, la Saint-Luc (fête du personnel, nommée d'après le saint patron des imprimeurs et de l'industrie graphique), la Saint-Nicolas, une excursion découverte d'une région déterminée, une visite de musées…
Par ailleurs, Roulactief est aussi un fonds de solidarité. En cas d'événement spécial ou de situation d'urgence, une aide peut être apportée via des actions ou la « caisse » de Roulactief. Enfi n, Roulactief offre une contribution aux activités destinées aux seniors de l'entreprise.
Par ailleurs, nous remplissons un rôle social non lié à l'entreprise en investissant dans les talents, la culture et de nouvelles initiatives.

Roularta Media Group est ainsi l'un des partenaires fondateurs de « Een Hart voor West-Vlaanderen » (Un cœur pour la Flandre-Occidentale) qui s'engage pour des jeunes jusqu'à 18 ans en situation de vulnérabilité.
Cette organisation soutient une série d'initiatives prises par des associations ou des organisations (ASBL, association de bénévoles, comités de quartier ou de parents, etc.) qui s'investissent en faveur d'enfants et de jeunes socialement vulnérables, dans leur quartier ou leur ville. L'accent est mis sur des projets qui peuvent – à une échelle parfois très locale – faire la différence, et agir comme un levier pour des initiatives plus larges qui créent de nouvelles chances pour ce groupe vulnérable. « Een Hart voor West-Vlaanderen » est une initiative du Streekfonds West-Vlaanderen (Fonds régional de Flandre-Occidentale) en collaboration avec Roularta Media Group, Krant van West-Vlaanderen, Deze Week/De Zondag, et avec le soutien de la Province de Flandre-Occidentale.
Roularta veille au respect des droits humains, y compris des normes de travail fondamentales, par son management, ses salariés, ses collaborateurs indépendants et ses partenaires en affaires.
Pour éviter la corruption, Roularta Media Group a élaboré un code de déontologie auquel souscrivent tous les membres de son personnel ainsi que ses collaborateurs indépendants.
Roularta entend jouer un rôle pionnier dans le secteur graphique et médiatique. Via divers canaux et notre appartenance à toute une série d'associations (Raad voor de Journalistiek, Conseil de déontologie journalistique, WE MEDIA, Febelgra, JEP, EMMA...), nous poursuivons la défense des intérêts du secteur et visons l'innovation.

Créé en septembre 2018 au sein de Roularta Media Group (RMG), l'Innovation Lab (IL) est au service de toutes les unités d'affaires de l'entreprise et exerce une fonction de radar. Il recherche « au-delà de l'horizon » les dernières technologies et tendances et agit comme un carrefour d'innovation numérique et technologique.
L'IL étudie les nouvelles technologies, les nouveaux outils et logiciels et évalue leur plus-value éventuelle pour Roularta Media Group.
L'Innovation Lab scanne le monde des start-up, développe un réseau fort dans cet environnement et devient ainsi le premier interlocuteur des start-up au sein du monde media-tech.
Par ailleurs, il conclut des partenariats avec des fournisseurs technologiques et les groupes de recherche des hautes écoles et des universités. Avec ces partenaires, Roularta Media Group forme un triple helix (collaboration entre les pouvoirs publics ou des organisations de fi nancement privées, des entreprises et l'enseignement) pour lancer sur le marché des solutions technologiques de pointe réellement utiles aux utilisateurs.
Un exemple d'une telle collaboration est l'initiative « NewsTAPAS » qui a pour objectif de resserrer la relation avec les marques news de Roularta en proposant aux lecteurs (numériques) une expérience de lecture unique, personnalisée et individuelle. Roularta Media Group développera à cette fi n un « content adaptation engine » qui pourra être intégré dans ses systèmes rédactionnels. Cette technologie sera à même d'adapter automatiquement les articles d'actualité personnalisés dans un format (tant de forme que de contenu) axé sur les centres d'intérêt, les besoins et le contexte (appareil, moment, lieu, etc.) des utilisateurs.
Dans le cadre de ce projet, Roularta Media Group s'est associé à la VRT (radio-télévision publique fl amande), à ML2Grow (fournisseur de services IA et spin-off d'IDLab, attaché à l'université de Gand), à imec SMIT-VUB (centre de recherche de la Vrije Universiteit Brussel axé sur les études utilisateurs) et à UGent imec-IDLab (centre de recherche de l'université de Gand spécialisé dans l'apprentissage automatique et l'intelligence artifi cielle).
Le projet NewsTAPAS a aussi été sélectionné par le Google Digital News Innovation Fund.

Créé il y a trois ans par Google, ce fonds a pour vocation de stimuler l'innovation dans l'industrie de l'information européenne.
Le capital social de la SA Roularta Media Group s'élève à 80.000.000,00 euros. Il est représenté par 13.141.123 actions entièrement libérées, sans désignation de valeur nominale, représentant chacune une même fraction du capital.
Toutes les actions qui représentent le capital social jouissent des mêmes droits sociaux.
Au cours de l'exercice 2018, aucune action propre n'a été rachetée sur la base de l'autorisation statutaire du conseil d'administration. La société a 596.935 actions propres en portefeuille qui représentent 4,542% du capital social.
L'actionnariat est réparti de la manière suivante :
| Nombre d'actions |
% | |
|---|---|---|
| Koinon SCA (1) | 8.989.665 | 68,409% |
| SA West Investment Holding (1) | 522.136 | 3,973% |
| Bestinver Gestión S.G.I.I.C. SA |
998.725 | 7,600% |
| Capfi Delen Asset Management SA | 394.201 | 2,999% |
| Actions propres (2) | 596.935 | 4,542% |
| Investisseurs individuels et institutionnels |
1.639.461 | 12,476% |
(1) La SCA Koinon et la SA West Investment Holding en leur capacité de personnes agissant en concert qui ont conclu un accord relatif à la possession, l'acquisition et la cession d'actions, ont fait une notifi cation défi nitive.
(2) Situation au 31/03/2019.
Sur le nombre total d'actions en circulation, 9.407.428 actions sont nominatives.
Dans le cadre de la loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, la SCA Koinon a effectué le 30/08/2018, en tant que détenteur direct de plus de 30% des actions de Roularta Media Group, une actualisation de la notifi cation à la FSMA, conformément à l'article 74 § 6 de la loi précitée.
L'action Roularta Media Group est cotée sur NYSE Euronext Bruxelles, sous la rubrique Media - Publishing, avec code ISIN BE0003741551 et Mnemo ROU.
L'action Roularta est reprise dans l'indice BEL Small Cap (BE0389857146).
| Mois | Cours de clôture moyen |
Volumes | en mio € |
|---|---|---|---|
| Janvier 2018 | 23,359 | 131.583 | 3,09 |
| Février 2018 | 23,140 | 121.705 | 2,80 |
| Mars 2018 | 23,276 | 91.013 | 2,12 |
| Avril 2018 | 22,315 | 31.300 | 0,70 |
| Mai 2018 | 22,191 | 29.930 | 0,66 |
| Juin 2018 | 21,648 | 43.592 | 0,95 |
| Juillet 2018 | 19,289 | 112.304 | 2,13 |
| Août 2018 | 17,133 | 57.427 | 0,99 |
| Septembre 2018 | 16,955 | 40.676 | 0,69 |
| Octobre 2018 | 16,335 | 29.763 | 0,49 |
| Novembre 2018 | 15,473 | 34.908 | 0,53 |
| Décembre 2018 | 14,579 | 29.204 | 0,43 |
| 753.405 | 15,58 |

Cours de clôture moyen - 2018

Le 26 février 2018, l'action a atteint son cours le plus élevé de l'année écoulée, soit 25,400 euros. Le cours le plus bas de 14,050 euros a été enregistré le 24 décembre 2018. Le 8 février 2018, on a relevé le plus important volume journalier, avec 46.089 pièces.
Roularta Media Group mène une politique proactive de relations avec les investisseurs dans le but de mettre l'action en point de mire et de soutenir ainsi la liquidité de l'action.
Sur proposition du conseil d'administration, l'assemblée générale suit en matière d'affectation du résultat une politique qui consiste à distribuer, si possible, un dividende, tout en veillant à garder un sain équilibre entre cette distribution de dividendes et le maintien d'une capacité d'investissement suffi sante.
Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale de distribuer sur l'ensemble de l'exercice 2018 un dividende brut de 5,50 euros par action. Compte tenu du dividende intérimaire brut de 5,00 euros par action distribué en juillet 2018, le dividende fi nal brut s'élève à 0,50 euro par action.

La SA Roularta Media Group a été constituée le 11 mai 1988 sous la dénomination Roularta Financieringsmaatschappij. Vous trouverez ci-contre un tableau synoptique des événements qui ont marqué au cours du temps l'évolution du capital social et les titres représentant le capital.
| Année | Mois | Opération | Nombre d'actions |
Capital | FB / EUR |
|---|---|---|---|---|---|
| 1988 | mai | Constitution sous la dénomination Roularta Financieringsmaatschappij | 12.510 | 381.000.000 | FB |
| 1993 | juillet | Fusion - augmentation de capital | 13.009 | 392.344.000 | FB |
| 1997 | décembre Scission - augmentation de capital | 18.137 | 546.964.924 | FB | |
| 1997 | décembre Fusion - augmentation de capital | 22.389 | 675.254.924 | FB | |
| 1997 | décembre Augmentation de capital | 24.341 | 734.074.465 | FB | |
| 1997 | décembre Changement de la dénomination en Roularta Media Group | ||||
| 1998 | juin | Emission de 300.000 warrants - modification des statuts | 2.434.100 | 734.074.465 | FB |
| 1998 | juin | Fusion - augmentation de capital | 2.690.400 | 1.545.457.541 | FB |
| 1998 | juin | Apport de créance - augmentation de capital | 8.277.700 | 2.496.457.541 | FB |
| 1998 | décembre Apport de créance - augmentation de capital | 9.611.034 | 4.479.791.791 | FB | |
| 2001 | juin | Conversion du capital en euros - augmentation de capital par la conversion de 61.950 warrants |
9.672.984 | 111.743.000,00 | EUR |
| 2001 | octobre | Suppression de 119.305 actions propres | 9.553.679 | 111.743.000,00 | EUR |
| 2002 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 35.350 warrants | 9.589.029 | 112.138.000,00 | EUR |
| 2003 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 43.475 warrants | 9.632.504 | 112.623.000,00 | EUR |
| 2003 | juillet | Augmentation de capital par un apport en nature | 9.884.986 | 118.463.000,00 | EUR |
| 2004 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 43.625 warrants | 9.928.611 | 118.950.000,00 | EUR |
| 2005 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 28.350 warrants | 9.956.961 | 119.267.000,00 | EUR |
| 2006 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 39.090 warrants | 9.996.051 | 120.054.000,00 | EUR |
| 2006 | février | Augmentation de capital par un apport en espèces | 10.985.660 | 131.939.204,09 | EUR |
| 2006 | mai | Incorporation prime d'émission | 10.985.660 | 170.029.300,00 | EUR |
| 2006 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 19.825 warrants | 11.005.485 | 170.250.500,00 | EUR |
| 2007 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 9.340 warrants | 11.014.825 | 170.439.000,00 | EUR |
| 2007 | juin | Augmentation de capital par la conversion de 22.225 warrants | 11.037.050 | 170.687.000,00 | EUR |
| 2008 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 7.864 warrants | 11.044.914 | 170.846.000,00 | EUR |
| 2008 | mai | Augmentation de capital par la conversion de 17.375 warrants | 11.062.289 | 171.040.000,00 | EUR |
| 2008 | décembre Augmentation de capital par un apport en espèces | 13.131.940 | 203.040.000,00 | EUR | |
| 2011 | janvier | Augmentation de capital par la conversion de 9.183 warrants | 13.141.123 | 203.225.000,00 | EUR |
| 2015 | mai | Réduction de capital | 13.141.123 | 80.000.000,00 | EUR |
| 2015 | juin | Fusion - Roularta Media Group SA avec Roularta Printing SA, Biblo SA, De Streekkrant-De Weekkrantgroep SA, Euro DB SA, Le Vif Magazine SA, New Bizz Partners SA, Press News SA, Regie De Weekkrant SA, Roularta Business Leads SA, Roularta IT-Solutions SA, Roularta Publishing SA et West-Vlaamse Media Groep SA |
13.141.123 | 80.000.000,00 | EUR |
Les analystes qui suivent l'action Roularta :
| - Banque Degroof Petercam : | Michael Roeg | [email protected] |
|---|---|---|
| - KBC Securities : | Ruben Devos | [email protected] |
| - Kepler Cheuvreux : | Kris Kippers | [email protected] |
| - Merodis Equity Research : | Arnaud W. Goossens | [email protected] |
| Compte de résultats | en milliers d'euros | 2014 | 2015 | 2016 (*) Retraité |
2017 | 2018 | Evolution |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 299.569 | 290.226 | 276.464 | 256.768 | 277.008 | +7,9% | |
| EBITDA (1) | 34.871 | 33.598 | 16.930 | 1.927 | 6.336 | +228,8% | |
| EBITDA - marge | 11,6% | 11,6% | 6,1% | 0,8% | 2,3% | ||
| EBIT (2) | 21.930 | 31.363 | 7.412 | -12.035 | -65.547 | -444,6% | |
| EBIT - marge | 7,3% | 10,8% | 2,7% | -4,7% | -23,7% | ||
| Charges financières nettes | -6.728 | -5.441 | -4.687 | -4.858 | -5.075 | +4% | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 15.202 | 25.922 | 2.725 | -16.893 | -70.622 | ||
| Impôts sur le résultat | -2.492 | 46.089 | 72 | -14.578 | -1.539 | ||
| Résultat net des activités poursuivies | 12.710 | 72.011 | 2.797 | -31.471 | -72.161 | -129% | |
| Résultat des activités abandonnées | -155.237 | -7.770 | 17.475 | 18.510 | 151.093 | +716% | |
| Net résultat | -142.527 | 64.241 | 20.272 | -12.961 | 78.932 | +709% | |
| Attribuable aux intérêts minoritaires | -50 | -127 | -1.201 | -2.030 | -1.010 | +50% | |
| Attribuable aux actionnaires de RMG | -142.477 | 64.368 | 21.473 | -10.931 | 79.942 | +831% | |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge | -47,6% | 22,2% | 7,8% | -4,3% | 28,9% |
| Bilan | en milliers d'euros | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | Evolution |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 271.778 | 319.007 | 307.445 | 166.259 | 184.108 | +10,7% | |
| Actifs courants | 261.376 | 130.674 | 135.756 | 250.849 | 171.000 | -31,8% | |
| Total du bilan | 533.154 | 449.681 | 443.201 | 417.108 | 355.108 | -14,9% | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 143.277 | 207.649 | 222.293 | 202.999 | 222.561 | +9,6% | |
| Capitaux propres - intérêts minoritaires | 2.475 | 1.868 | 1.762 | 1.906 | 1.100 | -42,3% | |
| Passifs | 387.402 | 240.164 | 219.146 | 212.203 | 131.447 | -38,1% | |
| Liquidité (3) | 1,2 | 1,1 | 1,4 | 1,3 | 1,5 | +15,4% | |
| Solvabilité (4) | 27,3% | 46,6% | 50,6% | 49,1% | 63,0% | +28,3% | |
| Dette financière nette | 82.027 | 75.680 | 57.443 | 62.552 | -95.658 | -252,9% | |
| Gearing (5) | 56,3% | 36,1% | 25,6% | 30,5% | -42,8% | -240,2% |
(*) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 5 Activités abandonnées.
(1) EBITDA = EBIT + amortissements, dépréciations et provisions.
(2) EBIT = résultat opérationnel, y compris la part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises.
(3) Liquidité = actifs courants / passifs courants.
(4) Solvabilité = capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires) / total du bilan.
(5) Gearing = dette financière nette / capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires).
| Description | en euros | 2014 | 2015 | 2016 (*) Retraité |
2017 | 2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres - part du Groupe | 11,48 | 16,63 | 17,76 | 16,19 | 17,75 | |
| EBITDA | 2,79 | 2,69 | 1,35 | 0,15 | 0,51 | |
| EBIT | 1,76 | 2,51 | 0,59 | -0,96 | -5,23 | |
| Résultat net RMG | -11,41 | 5,16 | 1,72 | -0,87 | 6,37 | |
| Résultat net RMG après dilution | -11,41 | 5,14 | 1,70 | -0,87 | 6,35 | |
| Dividende brut | 0,00 | 0,50 | 0,50 | 0,00 | 5,50 | |
| Cours/bénéfice (P/E) (2) | 7,87 | 10,12 | 15,01 | -21,23 | 2,33 | |
| Nombre d'actions au 31/12 | 13.141.123 | 13.141.123 | 13.141.123 | 13.141.123 | 13.141.123 | |
| Nombre moyen pondéré d'actions | 12.483.273 | 12.486.031 | 12.515.767 | 12.534.766 | 12.541.645 | |
| Nombre moyen pondéré d'actions après dilution | 12.483.273 | 12.517.300 | 12.611.966 | 12.609.509 | 12.597.381 | |
| Cours maximal | 14,30 | 25,10 | 26,93 | 28,95 | 25,40 | |
| Cours fin décembre | 12,25 | 24,50 | 24,32 | 21,95 | 14,65 | |
| Capitalisation boursière en millions d'euros au 31/12 | 160,98 | 321,96 | 319,59 | 288,45 | 192,52 | |
| Volume annuel en millions d'euros | 6,00 | 25,90 | 25,66 | 30,55 | 15,58 | |
| Volume annuel en nombre | 489.755 | 1.516.330 | 1.069.743 | 1.342.752 | 753.405 |
(*) Retraité suite à l'application rétrospective de la norme IFRS 5 Activités abandonnées.
(1) A base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation.
(2) Bénéfice = résultat net courant des entreprises consolidées. Dès 2016, il est supposé que le résultat net courant est égal au résultat net.




1. William De Nolf Développement web/applis et marketing numérique I 2. Katrien De Nolf Directeur ressources humaines I
3. Philippe Belpaire Directeur régie publicitaire nationale I 4. Xavier Bouckaert CEO I 5. Willem Vandenameele Directeur IT I 6. Erwin Danis Innovation Lab I 7. Jan Cattrysse Directeur administratif I 8. Jeroen Mouton CFO I
9. Sophie Van Iseghem Secrétaire général I 10. Stefan Seghers CDO I 11. William Metsu Directeur imprimerie I
12. Luk Wynants Directeur Local Media I 13. Stefaan Vermeersch Directeur Krant van West-Vlaanderen I
14. Jos Grobben Directeur magazines










Les soussignés déclarent, qu'à leur connaissance :
Xavier Bouckaert, CEO | Jeroen Mouton, CFO
à l'Assemblée Générale ordinaire des actionnaires du 21 mai 2019 et relatif aux états fi nanciers consolidés clôturés le 31 décembre 2018
Ce rapport annuel doit être lu avec les états fi nanciers audités de Roularta Media Group SA, dénommée ci-après le Groupe, et les annexes correspondantes. Ces états fi nanciers consolidés ont été approuvés par le conseil d'administration du 8 avril 2019. Roularta Media Group, dont le siège social est établi à 8800 Roeselare, Meiboomlaan 33, est coté à l'Euronext Brussels depuis 1998. Roularta Media Group était en 2018 actif dans le secteur des médias et plus particulièrement dans les domaines suivants : édition de magazines, de journaux, de local media, télévision, Internet, extensions de ligne et production graphique.
Les états fi nanciers consolidés ont été rédigés en conformité avec les International Financial Reporting Standards (IFRS), édités par l'International Accounting Standards Board (IASB) et avec les interprétations éditées par l'International Financial Reporting Interpretation Committee (IFRIC) de l'IASB qui ont été approuvées par la Commission européenne. Les états fi nanciers consolidés donnent un aperçu général des activités du Groupe, ainsi que des résultats obtenus. Ils offrent une image fi dèle de la situation fi nancière, des prestations fi nancières et des fl ux de trésorerie de l'entité, et ont été rédigés dans l'hypothèse de la continuité d'exploitation.
Suite à la vente de Medialaan, Roularta Media Group a décidé au 30 juin 2018 de déclarer désormais les résultats suivant deux nouveaux segments : « Media Brands » et « Printing Services ». Du fait de cette modification et de la nouvelle vision sur la gestion des marques média, les unités génératrices de trésorerie ont également été modifiées au 30 juin. Par conséquent, le conseil d'administration de Roularta Media Group a décidé d'appliquer une réduction de valeur exceptionnelle substantielle. Sur la valeur comptable nette des immobilisations incorporelles, de 198 millions € au 30/06/2018 – dont 80,5 millions € figurent au bilan des coentreprises –, des réductions de valeur exceptionnelles supplémentaires de 69,2 millions € ont été appliquées sur le semestre, dont 63,2 millions € sur Roularta Media Group SA et les filiales n'exerçant aucun impact sur l'EBITDA, et 6,0 millions € sur les coentreprises exerçant un impact sur l'EBITDA (compte tenu de la neutralisation des latences fiscales, l'impact sur l'EBITDA représente 4,7 millions €). Cette réduction de valeur exceptionnelle n'a aucun impact sur la trésorerie. Par ailleurs, le conseil d'administration a également décidé de ne plus attribuer de durée de vie illimitée à aucune marque, de sorte que des amortissements annuels seront appliqués sur les acquisitions récentes et les marques restantes.
En juillet 2018 :
| Compte de résultats | en milliers d'euros | 31/12/2018 | 31/12/2017 | Evolution |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 277.008 | 256.768 | +7,9% | |
| Chiffre d'affaires corrigé (1) | 238.014 | 255.383 | -6,8% | |
| EBITDA (2) | 6.336 | 1.927 | +228,8% | |
| EBITDA - marge | 2,3% | 0,8% | ||
| EBIT (3) | -65.547 | -12.035 | -444,6% | |
| EBIT - marge | -23,7% | -4,7% | ||
| Charges financières nettes | -5.075 | -4.858 | +4,5% | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | -70.622 | -16.893 | -318,1% | |
| Impôts sur le résultat | -1.539 | -14.578 | -89,4% | |
| Résultat net des activités poursuivies | -72.161 | -31.471 | -129,3% | |
| Résultat net des activités abandonnées | 151.093 | 18.510 | +716,3% | |
| Résultat net attribuable aux | 78.932 | -12.961 | +708,9% | |
| intérêts minoritaires | -1.010 | -2.030 | +50,2% | |
| actionnaires de RMG | 79.942 | -10.931 | +831,3% | |
| Résultat net attribuable aux actionnaires de RMG - marge | 28,9% | -4,3% | ||
| Bilan | en milliers d'euros | 31/12/2018 | 31/12/2017 | Evolution |
| Actifs non courants | 184.108 | 166.259 | +10,7% | |
| Actifs courants | 171.000 | 250.849 | -31,8% | |
| Total du bilan | 355.108 | 417.108 | -14,9% | |
| Capitaux propres - part du Groupe | 222.561 | 202.999 | +9,6% | |
| Capitaux propres - intérêts minoritaires | 1.100 | 1.906 | -42,3% | |
| Passifs | 131.447 | 212.203 | -38,1% | |
| Liquidité (4) | 1,5 | 1,3 | +15,4% | |
| Solvabilité (5) | 63,0% | 49,1% | +28,3% | |
| Dette financière nette | -95.658 | 62.552 | -252,9% | |
| Gearing (6) | -42,8% | 30,5% | -240,3% |
(1) Chiffre d'affaires corrigé = chiffre d'affaires comparable, hors modifications intervenues dans le périmètre de consolidation. (2) EBITDA = EBIT + amortissements, dépréciations et provisions.
(3) EBIT = résultat opérationnel (y compris la part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises).
(4) Liquidité = actifs courants / passifs courants.
(5) Solvabilité = capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires) / total du bilan.
(6) Gearing = dette financière nette / capitaux propres (part du Groupe + intérêts minoritaires).
Le chiffre d'affaires consolidé de 2018 présente une hausse de 7,9 %, de 256,8 à 277,0 millions €. Les reprises effectuées en 2018 (Women Brands) et 2017 (Landleven et STERCK.) représentent une contribution positive au chiffre d'affaires de 39 millions €. Face à la baisse des revenus publicitaires chez Local Media (-14,0 %) et les journaux (-9,5 %), on observe une performance positive des revenus publicitaires pour Internet (+6,0 %) et les magazines (+9,8 %). Cette hausse de 9,8 % des revenus publicitaires des magazines se compose d'une hausse de 18,6 % pour les Women Brands et d'une baisse de 8,8 % des marques News. Par ailleurs, les Women Brands et Landleven exercent un effet positif sur le marché des lecteurs : les revenus des ventes au numéro et des abonnements augmentent de 41,2 %.
L'EBITDA augmente de 1,9 million € à 6,3 millions €. L'EBITDA des entités entièrement consolidées affi che 8,1 millions €, et le résultat net des coentreprises, repris à la ligne EBITDA, est de -1,8 million €. Sans l'impact exceptionnel de 1,0 million € pour une faillite remontant à 2011, provisionnée voici plusieurs années et annulée actuellement au sein des réductions de valeur sur créances (sous EBITDA), et sans l'impact de la réduction de valeur exceptionnelle des coentreprises de 4,7 millions €, l'EBITDA atteindrait 12,0 millions €.
L'EBIT comprend la réduction de valeur exceptionnelle de 69,2 millions € du fait de la vision modifi ée sur la gestion des marques, suite à quoi celui-ci évolue de -12,0 millions € à -65,5 millions €.
Les charges fi nancières nettes sont en ligne avec celles de l'exercice précédent (+0,2 million € 2018 par rapport à 2017).
Le bilan comprenait fin 2017 une latence fiscale active de 5,4 millions €. En 2018, 1,0 million € d'impôts ont été récupérés, outre un impôt « cash-out » attendu de 0,5 million €. Lors de l'acquisition de la branche d'activité « Women Brands », une latence fiscale active de 1,0 million € a été comptabilisée via le bilan d'ouverture. Compte tenu de cette latence fiscale de 5,4 millions € déjà établie, il a été décidé de ne pas maintenir cette latence fi scale complémentaire de 1,0 million €, et de l'amortir.
Sur la ligne Impôts sur le résultat, nous obtenons donc aussi, outre les impôts « cash-out » attendus (0,5 million €), ce même coût fi scal latent de 1,0 million €.
Le résultat net des activités abandonnées concerne le résultat et la vente en janvier de la participation de 50 % dans le groupe Medialaan (les chaînes télé VTM, Q2, Vitaya, CAZ, les radios Qmusic et Joe FM, Mobile Vikings, etc.) au Persgroep.
La participation minoritaire de -1,0 million € en 2018 provient à hauteur de 1,0 million € de la perte subie chez Storesquare SA, dont RMG détient actuellement 65 % des actions.
Le résultat net attribuable aux actionnaires de RMG se chiffre ainsi à 79,9 millions €, soit 6,37 € par action.

Chiffre d'affaires consolidé régional

| Segment | 31/12/2018 | 31/12/2017 | Evolution |
|---|---|---|---|
| Media Brands | 241.570 | 221.436 | +9,1% |
| Printing Services | 78.180 | 78.343 | -0,2% |
| Chiffre d'affaires intersegment |
-42.742 | -43.011 | |
| Chiffre d'affaires consolidé |
277.008 | 256.768 | +7,9% |
En 30 juin 2018, deux nouveaux segments ont été redéfi nis suite à la vente de Medialaan. A partir de 2018, le reporting fi nancier de Roularta Media Group repose sur deux nouveaux segments : « Media Brands » et « Printing Services ». Le premier segment, « Media Brands », représente toutes les marques exploitées par RMG et ses participations. Il comprend toutes les ventes de publicités, d'abonnements, les ventes au numéro et extensions de ligne des marques. Le second segment, « Printing Services », regroupe quant à lui les activités de prépresse et d'imprimerie pour les marques internes et les clients tiers. Le reporting des segments s'effectuera jusqu'au niveau de la marge brute en chiffres consolidés. Ces segments sont étroitement liés et se partagent les services de support.
| Compte de résultats en milliers d'euros |
31/12/2018 | 31/12/2017 | Evolution |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 241.570 | 221.436 | +9,1% |
| Chiffre d'affaires corrigé (1) |
202.576 | 220.051 | -7,9% |
| Marge brute | 179.269 | 157.778 | +13,6% |
| Marge brute sur le chiffre d'affaires |
74,2% | 71,3% |
(1) Chiffre d'affaires corrigé = chiffre d'affaires comparable, hors modifications intervenues dans le périmètre de consolidation.
Le chiffre d'affaires du segment Media Brands progresse de 9,1 %, soit 20,1 millions €, de 221,4 à 241,6 millions €.
Le chiffre d'affaires des publications gratuites du département Roularta Local Media se tasse de 14,0 % par rapport à 2017. Les revenus publicitaires des journaux diminuent quant à eux de 9,5 %. Ces baisses sont freinées par la hausse de 9,8 % des revenus publicitaires des magazines suite à l'effet positif des Women Brands au second semestre 2018. Les revenus publicitaires des différents sites Internet, qui poursuivent leur progression, affi chent une hausse de 6,0 %.
Le chiffre d'affaires du marché des lecteurs (ventes au numéro et abonnements) progresse de 41,2 % par rapport à 2017. Les Women Brands exercent un effet positif de +35,8 % et Landleven de +7,4 %. Sans ces magazines, le marché des lecteurs accuserait une baisse de -2,0 %.
Le chiffre d'affaires des Extensions de Ligne et des activités diverses progresse de 7,8 %. Sans Landleven, STERCK. et les Women Brands, nous enregistrerions ici une baisse de -6,8 %. Les ventes de livres, de sous-produits et de produits audio liés aux autres marques que les Women Brands se sont repliées.
La marge brute augmente de 71,3 % à 74,2 % par rapport au chiffre d'affaires. En valeur absolue, cette hausse représente une augmentation de 21,5 millions €.
| Compte de résultats en milliers d'euros |
31/12/2018 | 31/12/2017 | Evolution |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 78.180 | 78.343 | -0,2% |
| Chiffre d'affaires corrigé (1) |
78.180 | 78.343 | -0,2% |
| Marge brute | 40.286 | 42.246 | -4,6% |
| Marge brute sur le chiffre d'affaires |
51,5% | 53,9% |
(1) Chiffre d'affaires corrigé = chiffre d'affaires comparable, hors modifications intervenues dans le périmètre de consolidation.
Le chiffre d'affaires du segment Printing Services est stable et affi che 78,2 millions €. On constate que le chiffre d'affaires externe est stationnaire, que le chiffre d'affaires des travaux d'impression pour le segment « Media Brands » est en hausse et que les services de prémédia au segment « Media Brands » sont en baisse.
La marge brute se replie de 2,0 millions €, à 40,3 millions €, suite surtout à la baisse du chiffre d'affaires des activités de prémédia. Comme le prémédia consiste essentiellement en des services et affiche donc une marge brute de près de 100 %, la marge brute baisse également dans ce segment.
La hausse du prix du papier peut être répercutée en grande partie par voie contractuelle sur le client externe, parfois avec un léger délai. Pour les ventes entre les segments, une augmentation du prix du papier est répercutée sur le segment Media Brands.
Au 31 décembre 2018, les capitaux propres – part du Groupe affi chent 222,6 millions €, contre 203,0 millions € au 31 décembre 2017. La variation des fonds propres se compose essentiellement du résultat sur 2018 (+79,9 millions €) après déduction du dividende intérimaire (-62,7 millions €).
Au 31 décembre 2018, la position de trésorerie fi nancière nette consolidée (= trésorerie circulante moins dettes fi nancières) s'élevait à 95,7 millions €, contre -62,6 millions € fi n 2017, soit une hausse de 158,3 millions €. Elle résulte essentiellement de la vente de Medialaan (+279,6 millions €) et de la dernière tranche des paiements reçus suite à la vente des activités françaises (+15,0 millions €), moins (i) le rachat de Mediafi n (-58 millions €), (ii) le rachat des marques Sanoma (-15,9 millions €) et (iii) le paiement du dividende intérimaire (-62,7 millions €). Par ailleurs, le remboursement intégral de l'emprunt obligataire (-100 millions €) a généré une baisse tant de la trésorerie circulante que des dettes fi nancières.
Les investissements consolidés totalisent en 2018 39,9 millions €, dont 32,9 millions € dans les Women Brands de Sanoma, 2,7 millions € dans le logiciel et 4,3 millions € dans des immobilisations corporelles (principalement des machines pour le segment Printing Services).
Il ne s'est produit aucun événement important susceptible d'influencer de manière substantielle les résultats et la position financière de l'entreprise. Un petit titre allemand « Leben & Erziehen » a été vendu le 3 avril par notre coentreprise Bayard Media.
Nous ne prévoyons pas de circonstances notables susceptibles d'avoir un impact important sur l'évolution future de notre société.
En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group est actif dans différents secteurs de pointe. Dans ces secteurs, Roularta Media Group étudie sans cesse de nouvelles possibilités, d'où sa réputation d'innovateur de taille.
Roular ta Media Group attache une grande importance à la recherche et au développement. Ces efforts profitent naturellement aux processus de travail internes du Groupe lui-même, mais il n'est pas rare qu'ils servent aussi de moteur aux évolutions fondamentales du marché.
Le Groupe a utilisé des contrats de change pour couvrir le risque de variation de la valeur réelle d'un actif ou d'une obligation repris, ou d'un engagement ferme non repris, dans le cadre de ses activités commerciales. Les contrats à terme conclus dans cet objectif n'ont cependant pas d'effet direct sur la situation financière ou les résultats du Groupe car ils ont été conclus par des sociétés associées qui sont reprises dans la situation financière et les résultats du Groupe en utilisant la méthode de mise en équivalence. Suite à la vente de Medialaan en janvier 2018, le Groupe n'utilise plus de tels contrats de change.
P o u r c o u v r i r l e s r i s q u e s r é s u l t a n t d e s fluctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe a utilisé des instruments financiers dans le passé, à savoir des contrats IRS. Compte tenu du fait qu' il n'y a aucun prêt en cours avec taux d'intérêt variable à fin 2018, le Groupe n'est pas soumis à la sensibilité aux fluctuations des taux d'intérêt au 31 décembre 2018.
Au 31 décembre 2018 le Groupe occupe 1.287 travailleurs (équivalents temps plein), contre 1.276 travailleurs (équivalents temps plein) en 2017. Dans ces chiffres, les coentreprises ne sont pas comprises.
Des modifi cations des conditions économiques générales, mondiales ou régionales ou des conditions économiques dans des zones où le Groupe est actif et qui peuvent avoir un impact sur le modèle de consommation des consommateurs, peuvent exercer une infl uence négative sur les résultats d'exploitation du Groupe.
Le monde des médias est en mouvement constant. Le résultat du Groupe est en grande partie déterminé par le marché de la publicité, par le marché des lecteurs et par les chiffres d'audience TV.
Le Groupe suit pas à pas les évolutions du marché dans l'univers des médias, de manière à pouvoir en tout temps anticiper sur les modifi cations et les nouvelles tendances de l'environnement dans lequel opère l'entreprise. Grâce à l'offre multimédia dont il dispose, le Groupe peut réagir de manière adéquate aux glissements de l'attention du monde publicitaire et du lectorat d'une forme de média à l'autre.
Le Groupe peut potentiellement devoir faire face à une situation de marché défavorable ou à une concurrence qui se développe de manière préjudiciable.
Les coûts qui déterminent en grande partie le prix de revient total de la division Printing Services, comme les coûts d'impression, de distribution et de personnel peuvent fl uctuer en fonction de la conjoncture économique.
L'évolution des prix internationaux du papier est incertaine et peut avoir un impact négatif sur les activités, les résultats d'exploitation et/ou la position fi nancière du Groupe si les hausses de prix ne peuvent pas être répercutées à temps sur ses clients. Afi n de gérer le risque potentiel lié au prix de papier, le Groupe a conclu des contrats périodiques pour le papier journal et pour le papier magazine.
Le Groupe est exposé au risque de dérangements ou d'interruptions de ses systèmes informatiques.
Les systèmes informatiques représentent un élément central des activités opérationnelles du Groupe. Tout dérangement pouvant survenir dans les systèmes informatiques du Groupe, suite à une défaillance, un acte de malveillance, un virus ou tout autre facteur, pourrait avoir un impact sérieux sur les différents aspects des activités, y compris (énumération non exhaustive) sur les ventes, le service clientèle et l'administration. Des dérangements dans le fonctionnement des systèmes informatiques peuvent affecter les activités ou les résultats d'exploitation du Groupe. Jusqu'à présent, la société n'a pas connu de problèmes graves concernant ses systèmes informatiques. Année après année, le Groupe investit des montants importants afi n d'optimiser ses systèmes informatiques et de limiter le risque de dérangements.
à la propriété intellectuelle
La détention de droits de propriété intellectuelle est coûteuse et aléatoire. Le Groupe ne peut pas garantir qu'il saura s'opposer avec succès à la violation de ses droits de propriété intellectuelle.
La position du Groupe pourrait être substantiellement affectée si la notoriété d'une marque venait à diminuer fortement ou si les marques, publications et produits phares du Groupe subissaient une atteinte à leur réputation.
Le Groupe dispose des agréments nécessaires pour réaliser ses activités télévisées sur le territoire belge. Si le Groupe ne parvenait pas à les prolonger, cela pourrait potentiellement avoir une infl uence négative sur la position fi nancière et/ou les résultats d'exploitation du Groupe.
acquisitions actuelles et futures Lorsque le Groupe acquiert des entités, il s'expose aux risques liés à l'intégration de ces entités.
Il importe que le Groupe développe en permanence de nouvelles applications. Si le Groupe n'y parvenait pas, il risque de prendre un retard sur ses concurrents qui ne pourrait plus être refait, ce qui pourrait éventuellement avoir un impact négatif sur sa position fi nancière et/ou ses résultats d'exploitation.
Le Groupe est soumis à un risque de change minime relatif à l'USD. Les risques de change identifi és se présentent dans le passé lors d'achats (prévus) en USD dans le segment Médias Audiovisuels et via des activités en dehors de la zone euro. Suite à la vente de Medialaan en janvier 2018, ce risque est devenu négligeable. En outre, le Groupe encourt dans une certaine mesure des risques de change relatifs à ses activités opérationnelles.
L'endettement du Groupe et les charges d'intérêt y afférentes peuvent avoir une infl uence considérable sur le résultat et/ou la position fi nancière du Groupe. Pour couvrir les risques résultant des fl uctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe peut utiliser des instruments fi nanciers. A la fi n de 2018, ce risque est devenu minime.
Le Groupe est exposé au risque de crédit sur ses clients, ce qui pourrait engendrer des pertes de crédits. Pour maîtriser le risque de crédit, des études de solvabilité sont effectuées à l'égard des clients qui souhaitent bénéfi cier d'importantes facilités de crédit. Dans le cas où ces études mènent à une conclusion négative, l'octroi du crédit est refusé ou limité.
En outre, le Groupe utilise des instruments de crédit fi nanciers, comme des lettres de change, pour gérer une partie de son risque de crédit et une assurance-crédit est contractée pour un faible pourcentage de clients étrangers de l'imprimerie.
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée. En dépit de l'intention du Groupe de limiter ses risques de crédit, l'entreprise peut se trouver confrontée à une détérioration de la solvabilité de ses clients. L'impossibilité éventuelle de conclure une police d'assurance-crédit relative à certains clients peut avoir un impact réellement négatif sur les activités, la position fi nancière et/ou les résultats d'exploitation du Groupe.
La charge de la dette du Groupe et les contraintes convenues dans les contrats de fi nancement peuvent avoir une infl uence néfaste sur la situation de trésorerie du Groupe. Roularta n'est pas endetté et possède fi n 2018 une trésorerie de plus de 95 millions €. Le risque de liquidité est donc devenu minime. Le Groupe prévoit de respecter ses engagements par les fl ux de trésorerie opérationnels et les liquidités actuelles.
Le Groupe tente constamment d'optimiser la structure de son capital (combinaison de dettes et de capitaux propres). Le principal objectif de la structure du capital est la maximalisation de la valeur d'actionnaire tandis que, dans le même temps, la fl exibilité fi nancière souhaitée est maintenue pour réaliser des projets stratégiques.
Une réduction de valeur exceptionnelle est enregistrée si la valeur comptable d'un actif, ou de l'unité génératrice d'un fl ux de trésorerie à laquelle appartient l'actif, est supérieure à la valeur de réalisation. Cette valeur de réalisation est déterminée à l'aide de business plans établis par le management et validés par le conseil d'administration. Le Groupe souligne la sensibilité de ces business plans. Dans l'hypothèse où les prémices incluses dans les business plans évoqués ne peuvent pas être réalisées suite aux circonstances du marché, des réductions de valeur spéciales (ou impairments) sont actées dans le compte de résultats et impactent le résultat net et les fonds propres du Groupe. Une description détaillée du test de dépréciation, y inclus la sensibilité du test, est intégrée dans l'Annexe 15 aux états fi nanciers consolidés.
Etabli à Roulers, le 8 avril 2019. Le conseil d'administration
En tant qu'entreprise multimédia, Roularta Media Group crée et diffuse du contenu de qualité, indépendant et pertinent, destiné au grand public et à des groupes cibles spécifi ques. Il y relie des plates-formes marketing et publicitaires avancées à l'intention de ses partenaires. Roularta Media Group entend créer une plus-value durable pour toutes ses parties prenantes et pour la société tout entière. A la lumière de cette intention, Roularta Media Group SA a adopté, en tant que société belge cotée, le Code de Gouvernance d'Entreprise (2009) comme code de référence (à consulter sur www.corporategovernancecommittee.be). Le conseil d'administration est d'avis que le respect le plus strict possible des principes présentés dans le Code de Gouvernance d'Entreprise se traduit par une administration plus effi cace et plus transparente, ainsi que par une meilleure gestion des risques et du contrôle de la société. A cet égard, Roularta Media Group vise une maximalisation de la valeur et ce, aussi bien pour les actionnaires que pour les parties prenantes et les investisseurs institutionnels. Le Code de Gouvernance d'Entreprise, qui fi gure sur le site Web de la société (www.roularta.be sous Roularta en Bourse – la gestion), explique de manière exhaustive et transparente comment Roularta Media Group SA est administré et comment il est rendu compte de cette administration. Le Code de Gouvernance d'Entreprise de Roularta Media Group SA a été approuvé par le conseil d'admi ni stration et est régulièrement mis à jour.
Roularta Media Group a mis sur pied un système d'évaluation des risques et de contrôle interne en ligne avec les prescriptions du Code de Gouvernance d'Entreprise 2009.
Le système de contrôle interne de Roularta Media Group est basé sur le modèle COSO-ERM (1re version) et vise à fournir une certitude raisonnable relativement à l'atteinte des objectifs de l'entreprise. Il implique notamment le dépistage et la maîtrise des risques tant opérationnels que fi nanciers, le respect des lois et règles et la surveillance du reporting.
Dans la culture d'entreprise de Roularta Media Group, il y a de la place pour un fonctionnement décentralisé. Les membres de la direction et les managers sont responsabilisés afi n d'assurer une conduite opérationnelle. La conduite décentralisée implique notamment de veiller en permanence à la gestion des risques.
Une donnée fondamentale de la maîtrise des risques est l'exercice budgétaire annuel qui implique d'importantes négociations et concertations à propos des risques d'entreprise, de la stratégie, des business plans et des résultats visés. Le résultat fi nal est un ensemble d'objectifs, outre des projets qui doivent contribuer à mieux maîtriser ou prévenir les risques.
Nombre de processus au sein de Roularta Media Group sont automatisés. Une partie importante de l'automation est la gestion des risques avec une attention particulière pour le caractère correct, l'exhaustivité, la cohérence, la ponctualité et la valorisation/l'autorisation de l'information.
Une surveillance continue, essentiellement par le biais de contrôles intégrés dans un environnement opérationnel fortement automatisé, permet de prévenir ou de détecter les risques potentiels en temps utile. La sécurisation des systèmes IT est cruciale à cet égard. Une attention particulière est accordée aux aspects suivants :
[*] Partie du rapport annuel du conseil d'administration.
Outre le contrôle technique IT, la maîtrise des risques opérationnels se caractérise surtout par les mesures suivantes :
La maîtrise des risques relative au reporting fi nancier se caractérise surtout par :
A l'initiative du comité d'audit, l'élaboration d'un système de gestion des risques basé sur la méthode KAPLAN a été entamée. L'auditeur interne de Roularta Media Group assure le développement et le suivi de ce système de gestion des risques. La société a un poste vacant pour un auditeur interne.
Les audits internes constituent l'outil par excellence pour gérer les risques de manière structurée. Suivant une approche de processus, un audit interne permet de faire l'inventaire des risques, lesquels sont ensuite analysés. Cette estimation des risques mène à la formulation de quelques mesures de gestion qui sont soumises au manager de l'unité d'exploitation concernée. On détermine alors de commun accord quelles mesures de gestion sont praticables et doivent être appliquées en priorité.
Selon la méthode KAPLAN précitée, les risques identifi és sont répartis en trois types :
La répartition de ces risques est encore affi née suivant les sous-catégories ci-dessous :

Enfi n, chaque risque est évalué sur la base, d'une part, de la probabilité que le risque se produise et, d'autre part, de son impact :
| Très grande | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Grande | ||||||
| Probabilité | Moyenne | |||||
| Faible | ||||||
| Très faible | ||||||
| Très faible |
Faible | Moyen | Grand | Très grand |
||
| Impact |
Pour gérer de manière effi cace les risques identifi és, l'on recourt à un logiciel d'audit, Pentana. A partir de ce logiciel, un rapport est établi à la fi n de chaque audit interne. Ce rapport a pour caractéristique de reprendre à chaque fois un plan d'action rassemblant les actions à implémenter. La progression de l'implémentation des actions listées fait l'objet d'un suivi dans des « follow-up meetings » périodiques.
Le capital de la société est de 80.000.000,00 euros et est représenté par 13.141.123 actions, jouissant des mêmes droits.
L'actionnariat est réparti de la manière suivante :
| Nombre d'actions |
% | |
|---|---|---|
| Koinon SCA (1) | 8.989.665 | 68,409% |
| SA West Investment Holding (1) | 522.136 | 3,973% |
| Bestinver Gestión S.G.I.I.C. SA |
998.725 | 7,600% |
| SA Capfi Delen Asset Management | 394.201 | 2,999% |
| Actions propres(2) | 596.935 | 4,542% |
| Investisseurs individuels et institutionnels |
1.639.461 | 12,476% |
(1) Koinon SCA et SA West Investment Holding ont fait une déclaration en leur qualité de personnes agissant de concert qui ont conclu un accord relativement à la détention, à l'acquisition et à la cession de titres. (2) Situation au 31/03/2019.
Toutes les actions propres détenues par la société sont dénuées de droit de vote aussi longtemps qu'elles fi gurent dans le portefeuille de la société.
Chaque action donne droit à une voix et ce, conformément à l'article 33 des statuts, étant précisé que personne ne peut prendre part au vote à l'assemblée générale pour plus de trente-cinq pour cent (35%) des droits de vote attachés à l'ensemble des actions émises par la société. Plusieurs actionnaires dont les titres sont regroupés, conformément aux critères défi nis à l'article 6, §2 de la Loi du 2 mai 2007 relative à la publicité des participations importantes dans des émetteurs dont les actions sont admises à la négociation sur un marché réglementé, ne peuvent pas non plus prendre part au vote à l'assemblée générale pour plus de trente-cinq pour cent (35%) des droits de vote attachés à l'ensemble des actions émises par la société. Les restrictions ne sont cependant pas d'application lorsque le vote porte sur une modifi cation des statuts de la société ou sur des décisions pour lesquelles une majorité spéciale est requise selon le Code des sociétés.
Une convention d'actionnaires donnant lieu à une restriction de la cession des titres a été conclue entre les actionnaires, Koinon SCA et SA West Investment Holding.
Les statuts et le Code de Gouvernance d'Entreprise de Roularta Media Group contiennent des dispositions spécifi ques relatives à la (re)nomination, à la formation et à l'évaluation des administrateurs. Ceux-ci sont nommés pour une durée maximale de quatre ans par l'assemblée générale des actionnaires, laquelle peut aussi les démettre à tout moment de leurs fonctions. Une décision de nomination ou de révocation nécessite une majorité ordinaire des droits de vote. Lorsqu'un poste d'administrateur se libère prématurément, les administrateurs restants peuvent nommer (coopter) eux-mêmes un nouvel administrateur. Dans ce cas, l'assemblée générale suivante procédera à la nomination défi nitive.
Les statuts de Roularta Media Group SA prévoient un droit de proposition obligatoire au bénéfi ce de Koinon SCA. Sur la base de ce droit de proposition, la majorité des administrateurs sont nommés parmi les candidats proposés par Koinon SCA aussi longtemps que cette dernière détient, directement ou indirectement, au moins trente-cinq pour cent (35%) des actions de la société.
Les décisions de modifi cation des statuts sont soumises à un quorum de présence spécial et à la majorité. Chaque décision de modifi cation des statuts nécessite d'une part la présence, en personne ou par procuration, d'actionnaires représentant ensemble au moins la moitié du capital social, et d'autre part l'approbation d'au moins trois quarts du capital social présent ou représenté à l'assemblée.
Si le quorum des présences n'est pas atteint, une nouvelle assemblée doit être convoquée. Au cours de cette deuxième assemblée, le quorum des présences n'est pas requis. L'exigence d'une majorité spéciale est cependant maintenue.
Le conseil d'administration est mandaté expressément pour augmenter, en cas d'offre publique d'acquisition sur des titres de la société, le capital social dans les limites prévues à l'article 607 C. Soc. en émettant des parts qui ne représentent pas plus de 10% des actions existantes au moment où une telle offre publique d'acquisition est lancée.
Ce mandat lui est conféré par l'assemblée générale extraordinaire du 16 mai 2017 pour une durée de trois ans.
La société peut acquérir, aliéner ou donner en gage ses propres actions, parts bénéfi ciaires ou autres certifi cats dans le respect des dispositions légales en la matière. Le conseil d'administration est expressément mandaté pour acquérir et détenir, sans décision de l'assemblée générale, les actions propres de la société si cette acquisition ou détention est nécessaire pour éviter à la société un désavantage sérieux. Ce mandat lui est conféré par l'assemblée générale extraordinaire du 16 mai 2017 pour un délai de trois ans à compter du 15 juin 2017, soit la date de la publication dans les annexes au Moniteur belge du mandat. Ce mandat est en outre renouvelable.
Dans le cadre de la loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, la SCA Koinon a effectué le 30/08/2018, en tant que détenteur direct de plus de 30% des actions de Roularta Media Group, une actualisation de la notification à la FSMA, conformément à l'article 74 § 6 de la loi précitée. Koinon SCA est une fi liale de la Stichting Administratiekantoor Cerveteri, contrôlée par Monsieur Rik De Nolf.
Pendant l'exercice 2018, le conseil d'administration de Roularta Media Group SA se composait de neuf membres :
Jusqu'en 1994, Monsieur Marc Verhamme était, chez Danone, CEO de la division produits frais pour l'Europe du Nord et Nord-Ouest. Aujourd'hui, il est industriel et propriétaire de plusieurs PME spécialisées dans les produits alimentaires biologiques tels que le yaourt, le fromage blanc… avec des marques telles que MIK en PurNatur.
Le 17 août 2018, suite à une restructuration de l'actionnariat entre les actionnaires de référence Koinon SCA et West Investment Holding SA, la SA Cennini Holding, représentée par son représentant permanent Monsieur Joris Claeys, a présenté sa démission en tant qu'administrateur.
La BV Carolus Panifex Holding, représentée par son représentant permanent Monsieur Carel Bikkers, a également présenté sa démission en tant qu'administrateur. Sur proposition du comité de nomination et de rémunération, Monsieur Carel Bikkers a été coopté en son propre nom en tant qu'administrateur au 1/10/2018. L'assemblée générale sera invitée à ratifi er cette nomination.
Au 1er janvier 2019, Prof. dr. Caroline Pauwels a été cooptée en tant qu'administratrice indépendante par le conseil d'administration sur proposition du comité de nomination et de rémunération. Elle succède à Monsieur Marc Verhamme, représentant permanent de la SPRL Mandatum, qui a présenté sa démission en tant qu'administrateur.
Prof. dr. Caroline Pauwels est rectrice de la Vrije Universi teit Brussel (VUB). Jusqu'en 2016, elle était directrice du centre de recherche SMIT, qui se spécialise dans l'étude des technologies de l'information et de la communi cation. Depuis 2004, le SMIT fait partie d'iMinds, lequel a fusionné avec IMEC en 2016. Au sein d'iMinds, Caroline Pauwels a dirigé le département Digital Society qui rassemble des groupes de recherche de Gand, de Louvain et de Bruxelles. Elle a reçu en 2014 la Chaire Francqui belge de l'université de Gand. Entre 2012 et 2016, elle était titulaire de la Chaire Jean Monnet. En plus de siéger dans divers conseils d'administration, Caroline Pauwels siégeait dans celui de la VRT en tant que commissaire du gouvernement. Elle est également membre de l'Académie royale des Sciences et des Arts de la Communauté fl amande de Belgique. Prof. dr. Caroline Pauwels répond aux critères d'indépendance prévus à l'article 526ter du Code des sociétés.
Sur conseil du comité de nomination et de rémunération, le conseil d'administration proposera à la prochaine assemblée générale de :
• reconduire la SA Alauda, représentée par son représentant permanent, Monsieur Francis De Nolf – dont le mandat arrive à terme lors de l'assemblée générale – dans sa fonction d'administrateur, et ce, pour une période de quatre ans, jusqu'à l'assemblée générale de 2023 ;
Le Code de Gouvernance d'Entreprise recommande que le conseil d'administration soit présidé par un administrateur non exécutif. Les dérogations à cette recommandation (principe 4.2.) sont soumises au principe « se conformer ou s'expliquer ». Roularta Media Group a en effet décidé de déroger à cette recommandation en attribuant le rôle de président à un administrateur exécutif. Compte tenu de la mutation que connaît le monde des médias par la numérisation de la société et l'émergence de nouveaux médias, il est important que Monsieur Rik De Nolf demeure actif dans l'executive management committee à titre de caisse de résonance et de conseiller. En tant que président et administrateur exécutif, Monsieur Rik De Nolf est également chargé de la communication externe et des relations avec les investisseurs du Groupe.
Ce rôle exécutif actif attribué au président du conseil d'administration favorisera la communication et le transfert d'information entre le conseil d'administration et le management exécutif et contribuera au bon fonctionnement général de la société.
En 2018, le conseil d'administration s'est réuni à sept reprises afi n d'étudier les résultats de la société, le plan pluriannuel du Groupe et le budget pour l'exercice suivant. La secrétaire du conseil d'administration, Sophie Van Iseghem, est chargée des rapports des réunions du conseil d'administration et des comités mis en place par ce dernier.
| Rik De Nolf, président | 7 |
|---|---|
| Xavier Bouckaert, CEO | 7 |
| Marc Verhamme, vice-président | 7 |
| Carel Bikkers | 7 |
| Joris Claeys (jusqu'au 17/08/2018 inclus) | 5 |
| Lieve Claeys | 7 |
| Coralie Claeys | 7 |
| Francis De Nolf | 7 |
| Koen Dejonckheere | 6 |
(1) Y compris deux conseils d'administration téléphoniques.
Au cours de l'exercice écoulé, les administrateurs indépendants ont également tenu une réunion. Pour 2019, six réunions du conseil d'administration fi gurent à l'agenda.
Le comité d'audit est composé uniquement d'admini strateurs non exécutifs. Après l'assemblée générale de 2018, Monsieur Koen Dejonckheere (représentant permanent de la SA Invest at Value) a remplacé Monsieur Marc Verhamme (représentant permanent de la SPRL Mandatum) comme membre du comité d'audit. L'expertise en matière de comptabilité et d'audit de Monsieur Carel Bikkers, le président du comité d'audit, ressort notamment de son ancienne fonction de dirigeant du groupe média néerlandais Audax et des mandats de commissaire/superviseur auprès de diverses sociétés néerlandaises. Les membres du comité d'audit disposent d'une expertise collective relativement aux activités de Roularta Media Group cf. article 526 bis §2 du Code des sociétés.
Le comité d'audit s'est réuni à quatre reprises en 2018. Durant ces réunions, le comité d'audit a contrôlé l'inté grité de l'information fi nancière de la société, suivi de près les activités de l'auditeur interne et externe et formulé, lorsqu'il l'a jugé utile, des recommandations à ce propos au conseil d'administration.
Sur invitation du président, le commissaire, l'admi nistrateur délégué, le président du conseil d'administration, le directeur fi nancier et l'auditeur interne ont assisté au comité d'audit. Le commissaire a assisté à deux réunions du comité d'audit en 2018. Du fait de son départ en cours d'exercice, l'auditeur interne n'a pris part qu'à une seule réunion du comité d'audit.
Relevé des présences aux réunions du comité d'audit en 2018 :
| Carel Bikkers, président | 4 |
|---|---|
| Marc Verhamme (jusqu'au 14/05/2018 inclus) | 2 |
| Koen Dejonckheere (à partir du 15/05/2018) | 1 |
Comité de nomination et de rémunération Le conseil d'administration a, comme prévu par le Code de Gouvernance d'Entreprise, recouru à la possibilité de constituer un comité commun, à savoir le comité de nomination et de rémunération.
Le comité de nomination et de rémunération est composé d'une majorité d'administrateurs non exécutifs indépendants.
Suite à la cessation du mandat d'administrateur de la SPRL Mandatum, représentée par son représentant permanent Monsieur Marc Verhamme, le conseil d'administration a décidé de remplacer Monsieur Marc Verhamme au sein du comité de nomination et de rémunération par Monsieur Koen Dejonckheere (représentant permanent SA Invest at Value) au 1er janvier 2019. Le comité de nomination et de rémunération dispose en matière de politique de rémunération de l'expertise requise par l'article 526quater du Code des sociétés.
Par ailleurs, le comité de nomination et de rémunération sera présidé à partir du 1er janvier 2019 par le président du conseil d'administration, sauf lorsque ce comité se réunit pour débattre de sa succession éventuelle ou de sa rémunération.
Le CEO prend part, avec voix consultative, aux réunions du comité de nomination et de rémunération (cf. article 526 quater C. Soc.), sauf lorsque le comité de nomination et de rémunération délibère à propos de la rémunération du CEO.
Le directeur RH est aussi invité aux réunions du comité de nomination et de rémunération.
Le comité de nomination et de rémunération s'est réuni à deux reprises dans le courant de l'exercice 2018 avec pour principaux points à l'ordre du jour l'établissement du rapport de rémunération, l'évaluation de la politique de rémunération et de bonus du management exécutif et la composition (diverse) du conseil d'administration et de ses comités.
Relevé des présences aux réunions du comité de nomination et de rémunération en 2018 : Carel Bikkers 2 Marc Verhamme, président 2
Chaque année, sous la direction du président et avec l'aide du comité de nomination et de rémunération, le conseil d'administration procède à l'évaluation de son ampleur, de sa composition, de son fonctionnement et de son interaction avec le management exécutif. Cette évaluation poursuit quatre objectifs : (i) évaluer le fonctionnement du conseil d'administration et ses comités ; (ii) vérifi er si les sujets importants sont préparés et discutés en profondeur ; (iii) vérifi er la contribution effective de chaque administrateur aux travaux du conseil d'admi nistration en fonction de sa présence aux réunions du conseil et des comi-
Gouvernement d'entreprise 2018 45
tés, et évaluer son implication constructive dans les discussions et les prises de décision ; (iv) mettre sur pied une comparaison entre la composition actuelle du conseil d'administration et ses comités et leur composition souhaitée.
Chaque année, les administrateurs non exécutifs évaluent leur interaction avec le senior management et, le cas échéant, formulent des propositions au président du conseil d'administration en vue d'améliorer cette interaction.
La contribution de chaque administrateur fait égale ment l'objet d'une évaluation périodique. En cas de reconduction, l'engagement et l'effi cacité de l'administrateur sont soumis à évaluation.
Au 1er janvier 2019, le conseil d'administration compte trois administratrices et cinq administrateurs. Roularta Media Group répond ainsi, au sein du conseil administration, aux quotas légaux en matière de diversité de genre énoncés à l'article 518 bis.
Indépendamment de la diversité de genre, le conseil d'administration tient compte, pour sa composition, d'autres perspectives de diversité, telles que l'indépendance, l'âge, la formation, l'expérience professionnelle et la nationalité.
Le conseil d'administration estime que la diversité dans sa composition génère un apport varié d'opinions et de visions. L'interaction qui en découle engendre un processus délibératif et décisionnel de meilleure qualité.
Le management exécutif de Roularta Media Group se compose de l'executive management committee et du management team (composition : voir p. 30-31).
Le management team de Roularta Media Group a été renforcé en septembre par l'arrivée de Stefan Seghers, nommé au poste de Chief Digital Offi cer (CDO). En tant que CDO, Stefan Seghers assure la direction du Roularta Digital Hub, lequel accélérera la numérisation chez Roularta Media Group.
Erwin Danis, ancien directeur prémédia, est responsable de l'Innovation Lab depuis le 3 septembre 2018. L'Innovation Lab étudiera les technologies, outils, logiciels et start-up nouveaux et évaluera leur plus-value éventuelle pour Roularta Media Group.
Le volet prémédia revenait dans le giron de l'imprimerie, sous la direction de William Metsu.
Au cours de l'exercice, il n'est apparu aucun intérêt opposé de nature patrimoniale susceptible de donner lieu à l'application des articles 523 et 524 du Code des sociétés.
Compte tenu des principes et directives repris dans le Code belge de Gouvernance d'Entreprise, la société a élaboré une politique concernant les transactions et autres liens contractuels entre la société, y compris les sociétés liées, et ses administrateurs et membres du management exécutif qui ne ressortent pas du règlement portant sur les confl its d'intérêts.
Il est question d'une transaction ou d'un quelconque autre lien contractuel entre la société et ses adminis trateurs et/ou membres de son management exécutif lorsque :
L'administrateur concerné ou le membre concerné du management exécutif fournit au conseil d'administration toutes les informations pertinentes possibles concernant le confl it d'intérêts. L'administrateur concerné ou le membre concerné du management exécutif s'abstient de participer aux consultations et processus décisionnels concernant ce point de l'ordre du jour.
Le conseil d'administration confi rme qu'au cours de l'exercice écoulé, aucune transaction de ce type n'a eu lieu ni qu'il y a eu des situations ayant donné lieu à l'application de la procédure mentionnée ci-dessus.
Le protocole sur la prévention des abus de marché interdit aux administrateurs, membres du management team et autres membres du personnel ou collaborateurs (externes) qui, de par la nature de leur fonction, entrent en contact avec des informations confi dentielles, d'opérer directement ou indirectement, sur la base d'informations privilégiées, dans des instruments fi nanciers émis par Roularta Media Group. A la lumière de l'entrée en vigueur début juillet 2016 du règlement européen n° 596/2014 relatif aux abus de marché, le conseil d'administration a retravaillé le protocole existant sur la prévention des abus de marché pour l'aligner sur la réglementation européenne relative aux abus de marché unifi ée.
Rémunération des administrateurs
exécutifs et non exécutifs en base annuelle La politique de rémunération des administrateurs (exécutifs ou non) repose en première instance sur la volonté d'attirer et de garder des administrateurs qualifi és ayant le profi l et l'expérience requis sur le plan des divers éléments de la gestion d'entreprise. Pour y parvenir, Roularta Media Group pratique une politique de rémunération en ligne avec le marché, compte tenu de l'ampleur et de la complexité de l'entreprise et, lorsque c'est possible, en recourant à des données de référence.
En leur qualité d'administrateur, les administrateurs exécutifs et non exécutifs reçoivent une rémunération fi xe en compensation de leur mandat de membre du conseil d'administration et des jetons de présence en fonction de leur présence aux conseils d'administration et aux réunions des comités dont ils font partie.
La hauteur de la rémunération des administrateurs est défi nie compte tenu de leur rôle d'administrateur ordinaire, de leurs rôles spécifi ques, tels que celui de président du conseil d'administration, de président ou de membre d'un comité, ainsi que des responsa bilités et occupations qui en découlent. Une rémunération de 100.000 euros est accordée au président du conseil d'administration et à l'admini stra teur délégué. Le vice-président du conseil d'admi ni stration reçoit quant à lui une rémunération fi xe de 50.000 euros. Une rémunération fi xe de 10.000 euros, complétée par un montant de 2.500 euros à titre de jetons de présence aux séances du conseil d'administration, est accordée aux membres du conseil d'administration. Aucune rémunération n'est accordée pour les conseils d'administration téléphoniques. Les membres des comités du conseil d'administration (le comité d'audit et le comité de nomination et de rémunération) recevront à titre complémentaire 2.500 euros à titre de jetons de présence. Quant au président du comité d'audit, il recevra par séance de ce comité, et à titre complémentaire, des jetons de présence à hauteur de 5.000 euros. En sa qualité de membre de l'executive management committee et, par extension, du management exécutif, le président exécutif du conseil d'admini stration perçoit une rétribution distincte de 187.121,52 euros. L'administrateur exécutif Alauda SA perçoit à titre de rémunération de ses activités de RP et de sa participation à des conseils d'administration et des événements en tant que représentant de Roularta Media Group, une rétribution annuelle fi xe de 50.000 euros.
Les administrateurs (exécutifs ou non) ne reçoivent pas de rémunération liée aux performances, tels bonus, programmes d'incentive à long terme, avantages en nature ou plans de pension. Il ne leur est pas non plus octroyé d'options ou de warrants. Il n'y a pas non plus de cotisations de pension ou de rémunérations similaires pour les administrateurs.
La politique de rémunération des administrateurs ne sera pas modifi ée au cours des deux prochains exercices. Cependant, à partir de 2019, la fonction de vice-président n'est plus pourvue au sein du conseil d'administration. La rémunération correspondant à cette fonction est supprimée à partir de l'assemblée générale de 2019.
| Fixe | Jetons de présence |
||
|---|---|---|---|
| Rik De Nolf président du conseil d'administration |
Exécutif | 100.000,00 euros |
_ |
| Xavier Bouckaert représentant permanent de Koinon SCA – administrateur délégué |
Exécutif | 100.000,00 euros |
_ |
| Fixe | Jetons de présence |
||
|---|---|---|---|
| Marc Verhamme représentant permanent de Mandatum SPRL – vice-président du conseil d'adminis tration – membre du comité d'audit (jusqu'au 14/05/2018 inclus) – président du comité de nomination et de rémunération |
Non exécutif & indépen dant |
50.000,00 euros |
_ |
| Carel Bikkers représentant permanent de Carolus Panifex Holding BV (jusqu'au 30/09/2018 inclus) et après au nom propre – pré sident du comité d'audit – membre du comité de nomination et de rémunération |
Non exécutif & indépen dant |
10.000,00 euros |
37.500,00 euros |
| Joris Claeys (jusqu'au 17/08/2018 inclus) représentant per manent de Cennini Holding SA |
Non exécutif |
7.500,00 euros |
7.500,00 euros |
| Lieve Claeys | Non exécutif |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| Coralie Claeys représentant permanent de Verana SA |
Non exécutif |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| Francis De Nolf représentant permanent d'Alauda SA |
Exécutif | 10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
| Koen Dejonckheere représentant permanent d'Invest at Value SA - membre du comité d'audit à partir du 15/05/2018 |
Non exécutif & indépen dant |
10.000,00 euros |
12.500,00 euros |
La rémunération des membres du management exécutif est déterminée par le conseil d'administration sur la base des recommandations du comité de nomination et de rémunération.
Le niveau et la structure de la rémunération du management exécutif doivent permettre à la société d'attirer, de garder et de motiver durablement des managers qualifi és et experts, compte tenu de la nature et de la portée de leurs responsabilités individuelles.
La conformité du niveau et de la structure de la rémunération de base du management exécutif par rapport au marché est contrôlée périodiquement par un bureau (international) de consultance spécialisé dans le domaine des rémunérations et avantages.
La société part du principe que la politique de rémunération élaborée pour les membres du management exécutif sera maintenue pour les deux prochains exercices, à moins que la comparaison avec les conditions du marché ne révèle que des adaptations s'imposent.
En 2018, la politique de rémunération des membres du management exécutif n'a pas été modifi ée par rapport aux années précédentes.
La rémunération du management exécutif se compose des éléments suivants :
Le CEO, Koinon SCA ayant pour représentant permanent Monsieur Xavier Bouckaert, s'est vu octroyer en 2018 une rémunération fi xe de 669.513,72 euros brut (hors rémunération d'administrateur) . Aucune (option sur) action, cotisation de retraite, aucun bonus, ni des avantages extralégaux, ne sont repris dans le package salarial du CEO.
Les membres du management team (à l'exclusion du CEO et du président exécutif) se sont vu octroyer les rémunérations brutes suivantes :
Aperçu des options attribuées au management exécutif
| Année de l'offre |
Nombre d'options attribuées |
Prix d'exercice en euros |
Première période d'exercice |
Dernière période d'exercice |
|---|---|---|---|---|
| 2006 | 79.500 | 53,53 | 01/01-31/12/2010 | 01/01-31/12/2021 |
| 2008 | 68.000 | 40,00 | 01/01-31/12/2012 | 01/01-31/12/2023 |
| 2009 | 79.500 | 15,71 | 01/01-31/12/2013 | 01/01-31/12/2019 |
| 2015 | 42.500 | 11,73 | 01/01-31/12/2019 | 01/01-31/12/2025 |
Le tableau ci-dessus contient un état des plans d'options sur actions auxquels les membres du management exécutif ont souscrit, accompagné de la mention des principales caractéristiques de ces plans, dont leur prix d'exercice et leurs périodes d'exercice.
Dans le courant de l'année 2018, 2.250 options ont été levées par les membres suivants du management exécutif au prix d'exercice de 15,71 euros :
| Erwin Danis | 1.000 |
|---|---|
| William Metsu | 500 |
| Willem Vandenameele | 250 |
| Sophie Van Iseghem | 500 |
Au cours de l'exercice 2018, aucune nouvelle option n'a été attribuée et aucune option attribuée au management exécutif n'est échue.
Indemnités de départ pour le management exécutif
Les indemnités de départ pour les membres du manage ment exécutif sont estimées sur la base du droit du travail belge applicable, sauf pour l'administrateur délégué et les membres du management exécutif qui offrent leurs services par le biais d'une société de management.
Pour l'administrateur délégué, le délai de pré avis est de 12 mois. Pour Katrien De Nolf (directrice Ressources Humaines), William De Nolf (développement web/app et marketing numérique), Stefan Seghers (CDO) et Stefaan Vermeersch (directeur Krant van West-Vlaanderen), il y a un délai de préavis ou une indemnité de départ compensatoire de six mois à respecter. Pour Jeroen Mouton (CFO), le délai de préavis ou l'indemnité de départ compensatoire à respecter est de cinq mois.
Gouvernement d'entreprise 2018 49
Rapport annuel 2018
| en milliers d'euros | Annexe | 2018 | 2017 | |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 3 | 277.008 | 256.768 | |
| Production immobilisée | 1.407 | 1.570 | ||
| Approvisionnements et marchandises | -61.730 | -61.055 | ||
| Services et biens divers | 4 | -112.276 | -102.056 | |
| Frais de personnel | 5 | -94.522 | -92.752 | |
| Autres produits d'exploitation | 7 | 4.824 | 3.953 | |
| Autres charges d'exploitation | 7 | -6.544 | -5.422 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | 17 | -1.831 | 921 | |
| EBITDA | 6.336 | 1.927 | ||
| Amortissements, dépréciations et provisions | -71.883 | -13.962 | ||
| Amortissements sur immobilisations (in)corporelles | -11.658 | -11.327 | ||
| Dépréciations sur stocks et sur créances | 6 | 888 | -492 | |
| Provisions | 2.091 | 942 | ||
| Réductions de valeur exceptionnelles | 8 & 15 | -63.204 | -3.085 | |
| Résultat opérationnel - EBIT | -65.547 | -12.035 | ||
| Produits financiers | 9 | 268 | 883 | |
| Charges financières | 9 | -5.343 | -5.741 | |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | -70.622 | -16.893 | ||
| Impôts sur le résultat | 10 | -1.539 | -14.578 | |
| Résultat net des activités poursuivies | -72.161 | -31.471 | ||
| Résultat des activités abandonnées | 11 | 151.093 | 18.510 | |
| Résultat net des entreprises consolidées | 78.932 | -12.961 | ||
| Attribuable aux : | ||||
| Intérêts minoritaires | -1.010 | -2.030 | ||
| Actionnaires de Roularta Media Group | 79.942 | -10.931 | ||
| Résultat par action | en euros | Annexe | 2018 | 2017 |
| des activités poursuivies et abandonnées | ||||
| Résultat de base par action | 13 | 6,37 | -0,87 | |
| Résultat dilué par action | 13 | 6,35 | -0,87 | |
| des activités poursuivies | ||||
| Résultat de base par action | 13 | -5,67 | -2,35 | |
| Résultat dilué par action | 13 | -5,65 | -2,33 |
| en milliers d'euros Annexe |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Résultat net des entreprises consolidées | 78.932 | -12.961 |
| Autres éléments du résultat global | ||
| Autres éléments du résultat global : éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat net | ||
| Effet de la conversion de devises étrangères | -52 | -25 |
| Gains / pertes provenant d'instruments de couverture de flux de trésorerie 32 |
64 | -64 |
| Impôts différés concernant les autres éléments du résultat global | -16 | 16 |
| Autres éléments du résultat global : éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat net | ||
| Avantages du personnel non courants - écarts actuariels | 2.885 | -1.672 |
| Impôts différés concernant les autres éléments du résultat global | -721 | 230 |
| Activités abandonnées - Avantages à long terme accordés au personnel - Ecarts actuariels |
-467 | |
| Activités abandonnées - Impôts différés concernant les résultats non réalisés de la période |
82 | |
| Quote-part dans les autres éléments du résultat non susceptibles d'être reclassés des entreprises associées et coentreprises |
-10 | 13 |
| Autres éléments du résultat global | 2.150 | -1.887 |
| Résultat global consolidé | 81.082 | -14.848 |
| Attribuable aux : | ||
| Intérêts minoritaires | -1.010 | -2.030 |
| Actionnaires de Roularta Media Group | 82.092 | -12.818 |
| ACTIFS | en milliers d'euros | Annexe | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 184.108 | 166.259 | ||
| Immobilisations incorporelles | 15 | 57.796 | 91.280 | |
| Immobilisations corporelles | 16 | 54.078 | 55.427 | |
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 17 | 63.686 | 10.285 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts, cautions | 18 | 2.526 | 2.104 | |
| Clients et autres créances | 19 | 219 | 600 | |
| Actifs d'impôts différés | 20 | 5.803 | 6.563 | |
| Actifs courants | 171.000 | 250.849 | ||
| Stocks | 21 | 6.348 | 5.548 | |
| Clients et autres créances | 19 | 65.756 | 69.915 | |
| Créances relatives aux impôts | 483 | 352 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 22 | 95.956 | 42.984 | |
| Charges à reporter et produits acquis | 2.457 | 3.047 | ||
| Actifs classés comme détenus en vue de la vente | 12 | 0 | 129.003 | |
| Total de l'actif | 355.108 | 417.108 |
| PASSIFS | en milliers d'euros | Annexe | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 223.661 | 204.905 | ||
| Capitaux propres - part du Groupe | 222.561 | 202.999 | ||
| Capital souscrit | 23 | 80.000 | 80.000 | |
| Actions propres | 23 | -23.705 | -23.787 | |
| Résultat reporté | 162.134 | 145.549 | ||
| Autres réserves | 23 | 4.175 | 1.228 | |
| Ecarts de conversion | -43 | 9 | ||
| Intérêts minoritaires | 1.100 | 1.906 | ||
| Passifs non courants | 15.211 | 19.372 | ||
| Provisions | 25 | 8.083 | 7.041 | |
| Avantages du personnel | 27 | 5.778 | 6.574 | |
| Passifs d'impôts différés | 20 | 1.063 | 1.185 | |
| Dettes financières | 28 | 0 | 4.285 | |
| Autres dettes | 29 | 287 | 287 | |
| Passifs courants | 116.236 | 192.831 | ||
| Dettes financières | 28 | 298 | 101.251 | |
| Dettes commerciales | 29 | 52.790 | 38.879 | |
| Acomptes reçus | 29 | 25.175 | 18.743 | |
| Avantages du personnel | 29 | 16.025 | 14.603 | |
| Impôts | 29 | 259 | 111 | |
| Autres dettes | 29 | 14.814 | 11.655 | |
| Charges à imputer et produits à reporter | 29 | 6.875 | 7.589 | |
| Total du passif | 355.108 | 417.108 |
| en milliers d'euros | Annexe | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie relatifs aux activités opérationnelles | |||
| Résultat net des entreprises consolidées | 78.932 | -12.961 | |
| Part dans le résultat des entreprises mises en équivalence | 17 | 1.046 | -19.431 |
| Impôts sur le résultat | 10 | 1.539 | 14.578 |
| Charges d'intérêt | 5.343 | 5.741 | |
| Produits d'intérêt (-) | -268 | -883 | |
| Moins-values (+) / plus-values (-) sur réalisation d'immobilisations incorporelles et corporelles |
-764 | -135 | |
| Moins-values (+) / plus-values (-) sur scissions d'entreprises | -150.396 | 78 | |
| Dividendes reçus d'entreprises associées et de coentreprises | 5.550 | 8.496 | |
| Eléments sans effet de trésorerie | 71.990 | 14.133 | |
| Amortissements des immobilisations (in)corporelles | 15 & 16 | 11.658 | 11.327 |
| Réductions de valeur exceptionnelles | 15 | 63.204 | 3.085 |
| Charges relatives aux paiements fondés sur des actions | 5 | 102 | 125 |
| Dotations (+) / reprises (-) provisions | -2.091 | -942 | |
| Autres éléments sans effet de trésorerie | -883 | 538 | |
| Flux de trésorerie bruts relatifs aux activités opérationnelles | 12.972 | 9.616 | |
| Variation des clients | -10.360 | 2.353 | |
| Variation des autres créances courantes et des charges à reporter et produits acquis | 1.181 | 1.571 | |
| Variation des stocks | -779 | 625 | |
| Variation des dettes commerciales courantes | 5.799 | -3.628 | |
| Variation des autres dettes courantes | 4.799 | -2.037 | |
| Autres variations du fonds de roulement (a) | 466 | 128 | |
| Variation du fonds de roulement | 1.107 | -988 | |
| Impôts sur le résultat payés | -810 | -234 | |
| Intérêts payés | -6.485 | -5.707 | |
| Intérêts reçus | 267 | 817 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS RELATIFS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES (A) | 7.051 | 3.504 |
(a) Variation des autres dettes non courantes, dettes commerciales non courantes, provisions, avantages du personnel non courants et charges à imputer et produits à reporter.
| en milliers d'euros | Annexe | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Flux de trésorerie relatifs aux activités d'investissement | |||
| Immobilisations incorporelles - acquisitions | 15 | -2.757 | -11.387 |
| Immobilisations corporelles - acquisitions | 16 | -4.232 | -4.973 |
| Immobilisations incorporelles - autres variations | 79 | 4 | |
| Immobilisations corporelles - autres variations | 51 | 147 | |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux acquisitions et achat branche d'activité | 33 | -73.994 | -5.020 |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux cessions et vente branche d'activité (*) | 34 | 294.947 | 17.125 |
| Flux de trésorerie nets relatifs aux prêts aux participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence |
-86 | -246 | |
| Participations disponibles à la vente, prêts, cautions - acquisitions | 18 | -451 | -75 |
| Participations disponibles à la vente, prêts, cautions - autres variations | 25 | 441 | |
| Variation des placements de trésorerie | 46 | ||
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS RELATIFS AUX ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT (B) | 213.582 | -3.938 | |
| Flux de trésorerie relatifs aux activités de financement | |||
| Dividendes versés | -62.713 | -6.268 | |
| Actions propres | 82 | 144 | |
| Autres variations des capitaux propres | 416 | 1.673 | |
| Diminution des dettes financières courantes | -102.850 | -1.746 | |
| Diminution des dettes financières non courantes | -2.425 | -950 | |
| Diminution des créances non courantes | 129 | ||
| Augmentation des créances non courantes | -300 | ||
| FLUX DE TRÉSORERIE NETS RELATIFS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT (C) | -167.661 | -7.147 | |
| VARIATION NETTE DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A+B+C) | 52.972 | -7.581 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie, solde d'ouverture | 42.984 | 50.565 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie, solde de clôture | 95.956 | 42.984 | |
| VARIATION NETTE DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE | 52.972 | -7.581 |
(*) y compris l'encaissement en 2018 et 2017 lié à la vente des activités françaises en 2015.
Annexe relative au tableau consolidé des fl ux de trésorerie
Le tableau de fi nancement révèle pour 2018 une génération de trésorerie positive de 53,0 M€, contre une génération de trésorerie négative de 7,6 M€ en 2017.
Le fl ux de trésorerie net relatif aux activités opérationnelles passe de 3,5 à 7,1 M€ en 2018, suite notamment au dividende reçu de 3,4 M€ de Mediafi n et à une légère amélioration de la position du fonds de roulement.
Le fl ux de trésorerie net relatif aux activités d'investissement affi che en 2018 un solde de 213,6 M€. Le fl ux de trésorerie le plus important émane de la vente de Medialaan (279,6 M€). En comparaison avec 2017, on note une baisse de 8,6 M€ des investissements en immobilisations incorporelles (principalement des marques, puisqu'en 2017, 8,8 M€ ont été activés suite à la reprise de Landleven). De plus, 58,0 M€ ont été consacrés au rachat de Mediafi n et 15,9 M€, sur un total de 23,8 M€, aux Women Brands.
Le fl ux de trésorerie net relatif aux activités de fi nancement est passé de -7,1 M€ en 2017 à -167,7 M€ en 2018. En octobre 2018 a eu lieu le remboursement de l'emprunt obligataire d'une valeur de 100 M€. Par ailleurs, en juillet, un dividende intérimaire a été distribué à concurrence de 62,7 M€ et des remboursements anticipés d'emprunts ont été effectués.
| 2018 | en milliers d'euros | Capital souscrit |
Actions propres |
Résultat reporté |
Autres réserves |
Ecarts de conver sion |
Intérêts minori taires |
Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde d'ouverture au 01/01/2018 | 80.000 | -23.787 | 145.549 | 1.228 | 9 | 1.906 | 204.905 | |
| Résultat global de l'exercice | 79.942 | 2.202 | -52 | -1.010 | 81.082 | |||
| Augmentation de capital par participations minoritaires |
1.750 | 1.750 | ||||||
| Transactions sur actions propres | 82 | 82 | ||||||
| Dividendes | -62.713 | -62.713 | ||||||
| Paiements fondés sur des actions | 102 | 102 | ||||||
| Effet de l'achat / la vente de participations minoritaires |
-1.278 | -1.278 | ||||||
| minoritaires | Dividendes payés aux intérêts | -3 | -3 | |||||
| Autres changements à la structure du groupe |
-644 | 643 | -265 | -266 | ||||
| Solde de clôture au 31/12/2018 | 80.000 | -23.705 | 162.134 | 4.175 | -43 | 1.100 | 223.661 |
| 2017 | en milliers d'euros | Capital souscrit |
Actions propres |
Résultat reporté |
Autres réserves |
Ecarts de conver sion |
Intérêts minori taires |
Total capitaux propres |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde d'ouverture au 01/01/2017 | 80.000 | -23.931 | 163.224 | 2.966 | 34 | 1.762 | 224.055 | |
| Emissions d'actions | (toutes sortes d'émissions) | -10.931 | -1.862 | -25 | -2.030 | -14.848 | ||
| Augmentation de capital par participations minoritaires |
1.389 | 1.389 | ||||||
| Transactions sur actions propres | 144 | 144 | ||||||
| Dividendes | -6.268 | -6.268 | ||||||
| Paiements fondés sur des actions | 124 | 124 | ||||||
| Effet de l'achat / la vente de participations minoritaires |
-476 | 812 | 336 | |||||
| Dividendes payés | aux intérêts minoritaires | -27 | -27 | |||||
| Solde de clôture au 31/12/2017 | 80.000 | -23.787 | 145.549 | 1.228 | 9 | 1.906 | 204.905 |
Pour plus d'informations : voir Annexe 23.
Les états fi nanciers consolidés sont préparés conformément aux International Financial Reporting Standards (IFRS), émis par l'International Accounting Standards Board (IASB), et aux interprétations émises par l'International Financial Reporting Interpretation Committee (IFRIC) de l'IASB, qui ont été approuvées par la Commission européenne.
Les états fi nanciers consolidés donnent un aperçu général des activités du Groupe et des résultats obtenus. Ils donnent une image fi dèle de la situation fi nancière, de la performance fi nancière et des fl ux de trésorerie du Groupe et ont été préparés sur la base de la continuité d'exploitation. Les états fi nanciers consolidés ont été approuvés par le conseil d'administration le 8 avril 2019 et peuvent être modifi és jusqu'à l'assemblée générale du 21 mai 2019.
Les normes et interprétations suivantes sont entrées en application en 2018 (toutes applicables aux exercices à partir du 1er janvier 2018) :
La version défi nitive d'IFRS 9 remplace IAS 39 Instruments fi nanciers : Comptabilisation et évaluation. IFRS 9 introduit de nouvelles exigences :
IFRS 9 s'applique aux exercices qui prennent cours à partir du 1er janvier 2018. Ces nouvelles exigences et leur impact sur les comptes annuels consolidés du Groupe sont détaillés ci-dessous.
Le Groupe a appliqué IFRS 9 conformément aux dispositions transitoires énoncées dans IFRS 9. La date de la première application (la date à laquelle le Groupe a évalué ses actifs et obligations fi nanciers suivant les termes des exigences d'IFRS 9) est le 1er janvier 2018.
Par conséquent, le Groupe a appliqué les exigences d'IFRS 9 aux instruments qui fi gurent au bilan au 1er janvier 2018, et les exigences d'IFRS 9 ne sont pas applicables aux instruments qui ont déjà été retirés du bilan au 1er janvier 2018. Des montants comparables relatifs aux instruments qui n'ont pas été retirés du bilan au 1er janvier 2018 n'ont pas été adaptés.
Le management du Groupe a évalué les actifs et passifs fi nanciers existants du Groupe au 1er janvier 2018 sur la base des faits et circonstances existants à cette date et a conclu que l'application initiale d'IFRS 9 a l'impact suivant sur les actifs fi nanciers du Groupe en ce qui concerne leur classifi cation et leur évaluation :
• Les actifs fi nanciers classés dans la catégorie « Prêts et créances » sous IAS 39, comme les créances à long terme, les créances commerciales, les créances à court terme, la trésorerie et les équivalents de trésorerie, sont classés et évalués au coût amorti sous IFRS 9 ;
• Les actifs fi nanciers (investissements en actions non cotées) classés dans la catégorie « Investissements disponibles à la vente », comme les autres actifs fi nanciers (actions) sous IAS 39, sont considérés comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat. Le mana gement a constaté que le coût est une évaluation correcte de la juste valeur des investissements en actions non cotées des entreprises entièrement consolidées parce qu'il n'existe pas suffi samment d'informations récentes pour mesurer la juste valeur.
Concernant la réduction de valeur des actifs fi nanciers, IFRS 9 requiert un modèle des pertes de crédit attendues contrairement à un modèle des pertes de crédit subies (« incurred loss modèle ») sous IAS 39. L'effet des pertes de crédit attendues était incorporel.
La comptabilisation et l'évaluation des obligations fi nancières du Groupe n'ont pas été modifi ées par les exigences d'IFRS 9.
Un modèle en cinq étapes est introduit dans IFRS 15 pour le traitement du chiffre d'affaires des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients.
Sous IFRS 15, les produits issus de la livraison de biens ou services sont traités à la valeur du paiement auquel l'entreprise s'attend à avoir droit. IFRS 15 remplace toutes les exigences actuelles sur la comptabilisation des produits. IFRS 15 s'applique aux exercices qui prennent cours à partir du 1er janvier 2018. L'application rétroactive complète ou adaptée est requise. L'application anticipée est permise.
Le Groupe a appliqué IFRS 15 suivant la méthode rétroactive totale.
IFRS 15 utilise les termes « actifs sur contrat » et « obligations contractuelles » mais la norme n'interdit pas à une entité d'utiliser des descriptions différentes dans le bilan consolidé. Le Groupe a choisi de ne pas utiliser dans son bilan la termino logie utilisée par IFRS 15, mais ces soldes sont décrits dans l'annexe.
Les règles d'évaluation du Groupe pour ses flux de recettes sont détaillées plus loin dans la présente annexe.
Hormis la fourniture d'une information plus étendue sur les revenus du Groupe, l'application d'IFRS 15 n'a pas eu d'infl uence signifi cative sur la position fi nancière ou les performances fi nancières du Groupe.
L'application des autres normes IFRS à partir de 2018 n'a pas eu d'infl uence signifi cative sur les comptes annuels consolidés du Groupe.
IFRS 16 établit les principes concernant la compta bilisation, l'évaluation et la présentation des contrats de location.
Les preneurs reprennent tous les contrats dans leur bilan, sous un seul modèle. Et ce de manière analogue à la comptabilisation des contrats de location-fi nancement sous IAS 17 Contrats de location. La norme comprend deux exemptions : les contrats de location portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur et les contrats de location à court terme (c.-à-d. dont la durée est de 12 mois au plus). A la date de début d'un contrat de location, le preneur compta bilise une obligation à verser des loyers (c.-à-d. l'obligation locative) ainsi qu'un actif qui représente le droit d'utiliser l'actif sous-jacent pendant la durée locative (c.-à-d. le droit d'utilisation). Les preneurs comptabilisent séparément l'intérêt sur l'obligation locative et l'amortissement sur le droit d'utilisation dans le compte de résultat. Les
preneurs réévaluent l'obligation locative lorsque certains événements se produisent (p. ex. une modifi cation de la durée locative, une modifi cation des loyers futurs suite au changement d'un indice ou d'un chiffre servant de base au calcul de ces loyers). En général, le preneur compta bilise le montant de la réévaluation de l'obligation locative comme une adaptation du droit d'utilisation.
Sous IFRS 16, la comptabilisation des contrats de location par les bailleurs correspond dans les grandes lignes au mode de comptabilisation actuel sous IAS 17. Les bailleurs continuent de qualifi er tous les contrats de location suivant le même principe de qualifi cation que sous IAS 17 et continuent de distinguer deux types de contrats : les contrats de location opérationnelle et les contrats de location fi nancement. IFRS 16 requiert par ailleurs que les preneurs et bailleurs fournissent des informations plus détaillées que sous IAS 17.
La nouvelle norme s'applique aux exercices qui prennent cours à partir du 1er janvier 2019. Une application anticipée est permise, mais elle ne peut pas précéder l'application d'IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients. Pour un preneur, une application rétroactive intégrale ou adaptée est requise. Certaines exemptions sont accordées sur la base des dispositions transitoires.
Le Groupe appliquera la norme à partir de la date d'entrée en vigueur obligatoire du 1er janvier 2019.
Le Groupe a l'intention d'appliquer la méthode de transition simplifi ée et de ne pas adapter l'information comparative pour la période préalable à cette première application. A la date de la première application, une obligation locative et un actif au titre du droit d'utilisation sont comptabilisés pour les contrats de location qui étaient considérés auparavant, conformément à IAS 17, comme des contrats de location simple. Cette obligation locative est évaluée à la valeur au comptant des loyers restants, actualisée sur la base du taux d'intérêt marginal du Groupe à la date de la première application. L'actif au titre du droit d'utilisation est évalué à un montant correspondant à l'obligation locative (des dépenses locatives anticipées ou à payer éventuelles).
Le Groupe n'a aucun engagement en tant que bailleur.
A la date de déclaration, le Groupe avait des engagements non résiliables du chef de contrats de location simple de 5,8 M€.
Le Groupe a constaté que l'application d'IFRS 16 sur ses engagements non résiliables concernant les contrats de location simple existant à la date de clôture du bilan se traduira au 1er janvier 2019 par des actifs et des obligations pour paiements futurs de 4,7 M€. Par ailleurs, l'application d'IFRS 16 concernant ses engagements aura un impact sur l'EBITDA de +1,4 M€, ainsi qu'un impact sur les amortissements de -1,3 M€ et sur les intérêts de -0,1 M€. L'application d'IFRS 16 dans les entreprises évaluées suivant la méthode de la mise en équivalence n'a pas d'effet matériel sur le résultat consolidé.
Lors du calcul de ces impacts, les accords dont l'actif présente une valeur faible et les contrats de location de courte durée ne sont pas pris en compte.
En ce qui concerne les autres normes modifi ées et nouvelles, le Groupe ne s'attend pas à ce que leur première application ait un impact signifi catif sur ses comptes annuels. Le Groupe n'a pas l'intention de procéder à l'application anticipée de ces normes modifi ées et nouvelles.
Les états fi nanciers consolidés reprennent les données fi nancières de Roularta Media Group SA, de ses fi liales et de ses coentreprises (joint- ventures), après élimination de toutes les opérations signifi catives entre les sociétés du Groupe.
Les fi liales sont les entreprises sur lesquelles Roularta Media Group SA exerce une infl uence décisive (contrôle). C'est le cas lorsque Roularta Media Group est exposé à, ou a le droit à des rendements variables provenant de son investissement dans l'entité et a la capacité d'infl uer sur ces rendements grâce à son pouvoir sur l'entité. Toutes les transactions intragroupe, soldes intragroupe et gains non réalisés sur des opérations intragroupe sont éliminés ; les pertes latentes sont également éliminées à moins qu'il s'agisse d'une dépréciation permanente.
La partie du capital propre et du bénéfi ce attribuable aux actionnaires minoritaires est présentée séparément dans le bilan ou le compte de résultats. Les changements dans l'actionnariat du Groupe dans les fi liales, dans lesquelles le Groupe ne perd pas le contrôle, sont comptabilisés comme des transactions de capitaux propres. Ainsi, les valeurs comptables nettes des intérêts du Groupe et les intérêts minoritaires sont ajustés à la participation relative dans ces fi liales. Les différences entre l'ajustement des intérêts minoritaires et la juste valeur du prix d'acquisition payé ou reçu sont comptabilisées directement en capitaux propres. Lorsque le Groupe perd le contrôle d'une fi liale, le bénéfi ce ou la perte sur cession est calculé comme la différence entre :
Les états fi nanciers des fi liales sont inclus dans les états fi nanciers consolidés à partir de la date à laquelle la société mère obtient le contrôle jusqu'à la date où elle perd le contrôle.
Les états fi nanciers des fi liales sont préparés pour le même exercice comptable que celui de la société mère, en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions et autres événements similaires.
Les acquisitions de fi liales sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.
Il est question d'une coentreprise lorsque Roularta Media Group SA a convenu contractuellement de partager le contrôle avec une ou plusieurs parties, ce qui est seulement le cas lorsque des décisions sur les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties qui exercent un contrôle conjoint. Un accord de coentreprise peut être traité comme une activité conjointe (si Roularta Media Group SA a des droits sur les actifs et les obligations au titre des passifs) ou comme une entité commune/coentreprise (lorsque Roularta Media Group SA a uniquement droit à l'actif net).
Les entreprises associées sont les sociétés dans lesquelles Roularta Media Group SA a, directement ou indirectement, une infl uence notable et qui ne sont pas des fi liales ou des coentreprises. Ceci est censé être le cas si le Groupe détient au moins 20 % des droits de vote attachés aux actions.
Les informations fi nancières relatives à ces entreprises sont préparées en utilisant les méthodes comptables du Groupe. Lorsque le Groupe exerce un contrôle conjoint acquis dans une coentreprise ou obtient une infl uence notable dans une entreprise associée, la part des actifs acquis, des passifs et des passifs éventuels est réévaluée à la juste valeur à la date d'acquisition et comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence.
Si le prix d'acquisition excède la juste valeur de la part des actifs acquis, passifs et passifs éventuels acquis, cette différence est comptabilisée comme goodwill. Si ce goodwill est négatif, cette différence est immédiatement comptabilisée dans le compte de résultats. Ensuite, la part du Groupe dans le résultat des coentreprises et des entreprises associées, conformément à la mise en équivalence dans les états fi nanciers consolidés, est comptabilisée jusqu'au jour où le contrôle conjoint ou l'infl uence notable cesse.
Dès l'instant où la part du Groupe dans la perte de l'entreprise associée dépasse sa valeur comptable, la valeur comptable est réduite à zéro et les pertes futures ne sont plus prises en compte à moins que le Groupe n'ait garanti les obligations de l'entreprise associée. Dans ce cas, la perte cumulée est comptabilisée sous la rubrique « provisions pour autres risques et charges ».
Les plus-values latentes découlant des transactions avec les coentreprises et entreprises associées sont éliminées à concurrence de l'intérêt du Groupe dans la participation à la coentreprise ou à l'entreprise associée.
La valeur comptable nette des participations dans des coentreprises et entreprises associées est réévaluée s'il y a des indices de réduction de valeur ou des indices que les réductions de valeur compta bilisées antérieurement ne se justifi ent plus. Les
participations dans des coentreprises et entreprises associées dans le bilan comprennent également la valeur comptable du goodwill connexe.
La part dans le résultat des entreprises associées et coentreprises est incluse dans le résultat opérationnel du Groupe.
Le prix d'acquisition (la contrepartie transférée à l'occasion d'un regroupement d'entreprises) est estimé comme le total de la juste valeur à la date d'acquisition de l'actif transféré, du passif engagé ou repris et des capitaux propres émis par le repreneur. Le prix d'acquisition comprend aussi tout actif ou passif résultant d'un accord de contrepartie éventuelle.
Les coûts relatifs à l'acquisition sont comptabilisés comme des charges dans la période où ces coûts sont faits.
Les actifs identifi ables acquis et les passifs repris sont estimés à leur juste valeur à la date d'acquisition.
Pour chaque groupement d'entreprises, toute parti ci pation ne donnant pas le contrôle détenue dans l'entreprise acquise est évaluée soit à la juste valeur, soit à la part proportionnelle de la participation contrôlante dans l'actif net identifi able de l'entreprise acquise. Le choix du principe de valorisation est fait sur une base transaction par transaction.
Celles-ci sont comptabilisées conformément à la version précédente d'IFRS 3.
Les transactions en monnaie étrangère sont enregistrées, lors de leur comptabilisation initiale dans la monnaie fonctionnelle, en appliquant au montant en monnaie étrangère le cours du jour à la date de la transaction. A chaque date de clôture, les éléments monétaires sont convertis en utilisant le cours de clôture. Les éléments non monétaires sont convertis en utilisant le cours de change à la date de la transaction. Les écarts de change résultant du
Etats financiers consolidés 2018 61
règlement d'éléments monétaires ou de la conversion d'éléments monétaires à des cours différents de ceux qui ont été utilisés lors de leur comptabilisation initiale sont comptabilisés en produits ou en charges comme autres produits ou charges d'exploitation, de la période au cours de laquelle ils surviennent.
Les actifs et passifs monétaires et non monétaires des activités à l'étranger dont la monnaie fonctionnelle n'est pas la monnaie d'une économie hyperinfl ationniste et n'est pas l'euro sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges de tous les exercices présentés sont convertis aux cours de change en vigueur aux dates des transactions. Tous les écarts de change en résultant doivent être comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres.
Les immobilisations incorporelles comprennent les titres, les logiciels, les concessions, droits de reproduction et droits similaires etc., acquis de tiers ou reçus par apport, de même que les logiciels développés en interne.
Les dépenses de recherche effectuées dans le but d'acquérir une nouvelle expertise scientifi que ou technologique sont comptabilisées en charges lorsqu'elles sont encourues.
Les coûts encourus pendant la phase de développement dans laquelle les résultats de la recherche sont utilisés dans un plan ou un projet pour la création de produits et processus nouveaux ou améliorés de façon signifi cative, ne sont repris au bilan que dans la mesure où le produit ou le processus est faisable tant techniquement que commercialement, le Groupe dispose de moyens suffi sants pour achever leur réalisation et il peut être démontré que l'actif générera des avantages économiques futurs probables.
Les coûts activés comprennent le coût des matériaux, les frais de personnel directs et une part proportionnelle des frais fi xes.
Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût diminué des amortissements cumulés et des pertes de valeur éventuelles cumulées.
Les immobilisations incorporelles sont amorties sur leur durée d'utilité attendue et suivant la méthode linéaire à partir de la date à laquelle elles sont prêtes à être mises en service.
Les durées d'utilité suivantes sont appliquées :
Avant juin 2018, en vertu d'IAS 38.107, la plupart des titres ont été considérés comme des actifs à durée d'utilité indéterminée et ne sont par conséquent pas amortis, mais soumis annuellement à un test de dépréciation. D'autres immobilisations incorporelles à durée de vie indéfi nie n'étaient pas non plus amorties mais soumises chaque année à un test de dépréciation.
Lors de l'acquisition de sociétés filiales, le goodwill est comptabilisé à la date d'acquisition, évalué comme étant l'excédent du total de la juste valeur de la contrepartie transférée, du montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise et (dans un groupement d'entreprises réalisé par étapes) de la juste valeur de la participation précédemment détenue, par rapport au solde net des montants, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Si, même après sa réévaluation, ce total se traduit par un montant négatif, ce bénéfice est comptabilisé immédiatement dans le compte de pertes et de profits.
En vertu de l'application d'IFRS 3, le goodwill n'est pas amorti mais soumis au moins annuellement à un test de dépréciation, donc aussi chaque fois qu'il y a une indication qu'une unité génératrice de flux de trésorerie est soumise à une réduction de valeur.
Le goodwill généré lors de l'acquisition des coentreprises ou des entreprises associées est pris en compte dans la valeur comptable de la participation correspondante et non testé séparément pour dépréciation, la valeur comptable totale de l'investissement est testée comme un actif unique en conformité avec la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs.
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût diminué des amortissements cumulés et d'éventuelles pertes de valeur. Le coût comprend le prix d'achat initial augmenté des autres coûts directs d'acquisition (par exemple les taxes non récupérables, le transport). Le coût des immobilisations corporelles produites en interne comprend le coût des matériaux, les frais de salaires directs et une part proportionnelle des frais fi xes de production.
Le Groupe a fait usage de l'exemption prévue par la norme IFRS 1 pour considérer la juste valeur de certaines immobilisations corporelles à la date de transition, à savoir le 1er janvier 2003, comme étant leur coût présumé. Cette juste valeur est basée sur la valeur en continuité d'exploitation (going concern) comme définie par des experts indépendants et est appliquée à tous les terrains et bâtiments du Groupe ainsi qu'aux presses à imprimer et aux lignes de finition.
Les contrats de location qui transfèrent au Groupe la quasi-totalité des risques et des avantages in hérents à la propriété des actifs loués sont classés en tant que contrats de location-fi nancement. Au commencement de la durée du contrat de location-fi nancement, les contrats sont repris dans le bilan à la juste valeur du bien loué ou, si elle est inférieure, à la valeur actualisée des loyers minimaux estimés, ces deux valeurs étant déterminées à la conclusion du contrat de location.
Les loyers minimaux sont ventilés entre la charge fi nancière et l'amortissement du solde de la dette. La charge fi nancière est affectée à chaque période couverte par le contrat de location de manière à obtenir un taux d'intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de chaque période. Les loyers conditionnels sont comptabilisés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Les contrats de location qui ne transfèrent pas au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété des actifs loués sont classés en tant que contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charge sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location.
Le montant amortissable d'une immobilisation corporelle (c.-à-d. son coût moins sa valeur résiduelle) est comptabilisé dans le résultat selon la méthode linéaire à partir du moment où l'actif est prêt à être mis en service et sur sa durée d'utilité attendue.
Les durées d'utilité suivantes sont appliquées :
| • Bâtiments | |
|---|---|
| » réévalué |
20 ans |
| » non réévalué |
33 ans |
| » bâtiments sur terrain |
durée de |
| en emphytéose | l'emphytéose |
| » transformation avec |
10 ans |
| plus-value significative | |
| • Installations, machines et outillage | |
| » presses et lignes de finition |
3 à 20 ans |
| » décors TV |
3 ans |
| » autres |
5 ans |
| • Mobilier et matériel de bureau | 5 à 10 ans |
| • Matériel électronique | 3 à 5 ans |
| • Matériel roulant | 4 à 5 ans |
| • Autres immobilisations corporelles | 5 à 10 ans |
| • Immobilisations en cours | pas d'amor |
| et avances payées | tissements |
| • Contrats de location et droits similaires | |
| » presses et lignes de finition |
3 à 20 ans |
Les terrains ne sont pas amortis étant donné qu'ils sont supposés d'avoir une durée d'utilité indéfi nie.
Les actifs fi nanciers sont comptabilisés lorsque le Groupe est partie à des dispositions contractuelles de l'instrument. Les actifs fi nanciers ne sont plus repris lorsque les droits contractuels sur les fl ux de trésorerie de l'actif fi nancier expirent ou lorsque le Groupe transfère l'actif fi nancier ainsi que ses risques et avantages.
Lors du premier traitement, un actif fi nancier est classé dans l'une des trois catégories d'évaluation suivantes :
Les actifs fi nanciers sont évalués initialement à la juste valeur, hormis les créances commerciales qui ne comportent pas de composante de fi nancement importante. Celles-ci sont évaluées lors de leur première comptabilisation à leur prix de transaction. Les frais de transaction imputables directement à l'acquisition d'actifs fi nanciers sont ajoutés à la juste valeur des actifs fi nanciers lors de la première reconnaissance, à l'exception de la catégorie des actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat, auquel cas les frais de transaction sont comptabilisés directement dans le compte de résultat.
Actifs fi nanciers évalués au coût amorti
Les actifs fi nanciers sont évalués au coût amorti lorsqu'ils répondent aux conditions suivantes (et qu'ils ne sont pas désignés comme étant évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat) :
Après la première évaluation, ils sont évalués au coût amorti suivant la méthode du taux effectif. Lorsque l'effet de l'actualisation n'est pas signifi catif, l'actualisation n'est pas appliquée.
Les créances à long terme, les créances commerciales, les créances à court terme, la trésorerie et les équivalents de trésorerie du Groupe sont classés et évalués au coût amorti.
Le Groupe évalue les actifs fi nanciers à leur juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global lorsque les conditions suivantes sont remplies :
Un bénéfi ce ou une perte découlant du changement de la juste valeur de l'actif fi nancier est repris dans les autres parties du résultat global et accumulé dans la réserve de réévaluation. Seuls les dividendes sont comptabilisés dans le compte de résultat. Les montants présentés dans les autres parties du résultat global ne peuvent pas être reclassés ultérieurement en résultat. Toutefois, l'entité peut reclasser le bénéfi ce ou la perte cumulative au sein de ses fonds propres.
Il n'y a pas d'actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global du Groupe.
Les actifs fi nanciers détenus au sein d'un modèle économique autre que « visant à en percevoir les fl ux de trésorerie contractuels » ou « visant à en percevoir les fl ux de trésorerie contractuels ou de vendre des actifs fi nanciers » sont classés comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat.
Lors d'une première comptabilisation, le Groupe peut faire le choix irrévocable de présenter dans les autres parties du résultat global les modifications ultérieures dans la juste valeur d'un investissement ou d'un instrument de capitaux propres qui relève du champ d'application d'IFRS 9 et qui n'est pas détenu à des fins commerciales, et qui n'est pas non la contrepartie éventuelle d'un acquéreur dans un regroupement d'entreprises soumis à IFRS 3.
Le Groupe a aussi la possibilité d'évaluer à la juste valeur par le biais du compte de résultat un actif fi nancier qui est normalement évalué au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global, si cette approche permet d'éliminer ou de réduire une incohérence dans l'évaluation ou dans la comptabilisation (un « accounting mismatch »).
Un bénéfi ce ou une perte qui découle du changement de la juste valeur de l'actif fi nancier est compta bilisé dans le compte de résultat.
Les actifs fi nanciers (investissements en actions non cotées) qui sont classés dans la rubrique « Autres participations » sont considérés comme évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat. Ces investissements en actions ont été évalués au cours de la période comparative, sous IAS 39, au coût moins les réductions de valeurs exceptionnelles éventuelles, étant donné que la juste valeur ne pouvait pas être évaluée de manière fi able. Le management peut aussi constater sous IFRS 9 que le coût représente une évaluation correcte de la juste valeur pour ces investissements en actions non cotées des entreprises entièrement consolidées lorsqu'il n'y a pas suffi samment d'informations récentes permettant de mesurer la juste valeur ou lorsqu'il existe une large fourchette d'évaluations possibles de la juste valeur et que le coût représente la meilleure estimation de la juste valeur dans cette fourchette. Le Groupe doit toutefois recourir à toutes les informations relatives aux activités de la participation qui devient disponible après la date de la première comptabilisation. Si de tels facteurs pertinents existent et s'ils révèlent que le coût pourrait ne pas être représentatif de la juste valeur, le Groupe doit déterminer la juste valeur.
Toutes les immobilisations fi nancières disponibles à la vente sont comptabilisées la première fois à leur juste valeur, majorée des frais d'acquisition de ces investissements. Les variations de valeur sont comptabilisées dans les fonds propres en tant que réserve de réévaluation jusqu'à ce que l'actif fi nancier soit vendu, ou jusqu'à ce qu'il y ait des indications qu'un actif fi nancier est soumis à une réduction de valeur exceptionnelle. Les
investisse ments en actions classées comme « disponibles à la vente » dont il n'existe pas de cotation sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fi able par d'autres méthodes d'évaluation sont évalués à leur coût.
Le Groupe détermine à chaque date de déclaration la valeur de la provision pour pertes (réduction de valeur exceptionnelle). Il comptabilise cette réduction de valeur exceptionnelle pour les pertes de crédit à prévoir pendant la durée sur tous les instruments fi nanciers dont le risque de crédit a augmenté sensiblement – soit sur une base individuelle, soit sur une base collective – depuis la première comptabilisation, compte tenu de toutes les informations raisonnables et fondées, y compris prospectives. Concrètement, les actifs suivants sont repris dans l'évaluation de la réduction de valeur exceptionnelle du Groupe : créances commerciales ; créances (à taux fi xe et à taux fl ottant) ; trésorerie et équivalents de trésorerie.
Pour les créances commerciales qui ne contiennent pas de composante de fi nancement importante (soit la quasi-totalité des créances commerciales), IFRS 9 offre une méthode simplifi ée pour la mesure de la compensation des pertes à un montant équivalent aux pertes de crédit attendues. Pour des informations plus détaillées à ce propos, voir ci-après, sous « Clients et autres créances ».
Les stocks sont évalués à leur coût (coût d'acquisition ou de transformation) selon la méthode FIFO (fi rst-in, fi rst-out) ou à leur valeur nette de réalisation si celle-ci est inférieure.
Le coût de transformation reprend tous les coûts directs et indirects nécessaires pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent. La valeur nette de réalisation est défi nie comme le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts estimés pour l'achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
Les stocks obsolètes et à rotation lente sont systéma tiquement dépréciés.
Les clients et autres créances à court terme sont comptabilisés à leur coût diminué des corrections de valeur appropriées pour les montants non recouvrables attendus.
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fi n de l'exercice sur la base d'une évaluation de tous les montants ouverts. Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifi ées comme telles.
Pour les créances commerciales qui ne contiennent pas de composante de fi nancement importante (soit la quasi-totalité des créances commerciales), la provision pour les pertes est évaluée à un montant équivalent aux pertes de crédit attendues au cours de la durée. Il s'agit des pertes de crédit attendues qui découlent de tous les défauts de paiement éventuels pendant la durée de vie attendue de ces créances commerciales, sur la base d'une matrice de prévisions qui tient compte des informations historiques sur les défauts de paiement, adaptée en vue d'une information prospective par client. Le Groupe considère qu'un actif fi nancier est en défaut lorsque les créances sont en souffrance depuis plus de 120 jours ou font l'objet d'une procédure de recouvrement. Néanmoins, le Groupe considère également qu'un actif fi nancier est en défaut lorsque des informations internes ou externes indiquent qu'il est improbable que le Groupe reçoive intégralement les montants contractuels dus avant la prise en compte d'une quelconque protection de crédit détenue par le Groupe.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les espèces et les dépôts à vue, les placements à court terme (moins de 3 mois) et des placements très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement.
Les actifs non courants et groupes d'actifs sont classés comme destinés à la vente si leur valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par l'utilisation continue. Cette condition est considérée remplie uniquement lorsque l'actif (ou groupe d'actifs) est disponible pour
la vente immédiate en l'état sous réserve de conditions habituelles et coutumières pour la vente de tel actif (ou groupe d'actifs) et que cette vente est hautement probable. La direction doit s'engager à la vente, qui devrait être reconnue comme une vente réalisée endéans un an à partir de la date de la classifi cation.
Lorsque le Groupe s'est engagé à un plan de vente impliquant la perte de contrôle d'une fi liale, tous les actifs et passifs de cette fi liale sont classés comme destinés à la vente lorsque les critères décrits ci-dessus sont remplis, indépendamment du fait que le Groupe conserve ou pas un intérêt minoritaire dans son ancienne fi liale après la vente.
Lorsque le Groupe s'est engagé à un plan de vente impliquant la cession d'une participation, ou d'une partie d'une participation, dans une entreprise associée ou une coentreprise, la participation ou la partie de la participation qui est éliminée, est classée comme destinée à la vente lorsque les critères décrits ci-dessus sont remplis. A partir de ce moment, le Groupe cesse d'utiliser la mise en équiva lence pour la partie qui est répertoriée comme destinée à la vente.
Toute partie d'une participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise qui n'a pas été classée comme destinée à la vente continue d'être comptabilisée selon la méthode de mise en équivalence. Le Groupe cesse d'utiliser la mise en équivalence au moment de la vente lorsque la vente entraîne la perte d'une infl uence signifi cative du Groupe sur l'entreprise associée ou la coentreprise.
Après que la vente a eu lieu, la participation conservée dans l'entreprise associée ou la coentreprise est comptabilisée conformément à IFRS 9 Instruments fi nanciers à moins que la participation conservée continue d'être une entreprise associée ou une coentreprise, auquel cas le Groupe utilise la méthode de la mise en équivalence (voir la règle comptable ci-dessus relative aux participations dans des entreprises associées ou des coentreprises).
Les actifs non courants (et les groupes d'actifs) détenus en vue de la vente sont évalués au plus faible entre leur valeur comptable et la juste valeur diminuée des coûts de vente.
Les actions propres sont présentées en déduction des capitaux propres. Aucun profit ou perte n'est comptabilisé dans le résultat lors de la vente, de l'émission ou de l'annulation d'actions propres.
Une provision est comptabilisée si le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d'un événement passé, s'il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre l'obligation et si le montant de l'obligation peut être estimé de façon fi able.
Lorsque le Groupe s'attend à être remboursé de tout ou une partie des dépenses nécessaires au règlement d'une provision, l'actif qui en résulte est comptabilisé au moment où il a la quasi-certitude de recevoir le remboursement.
Une provision pour restructuration est constituée si le Groupe approuve un plan détaillé et formalisé de restructuration et si, soit il a commencé à exécuter le plan, soit il a annoncé les principales caractéristiques du plan aux personnes concernées.
Il existe dans le Groupe un ensemble de « régimes à cotisations défi nies ». En Belgique, la législation requiert que l'employeur garantisse un taux de rendement minimum pour les régimes à cotisations défi nies. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations défi nies belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des « régimes de pension à prestations défi nies ». Ces régimes fi nancés par les assurances de groupe ont été traités dans le passé (avant 2015) comme des « régimes à cotisations défi nies ». La nouvelle législation, entrée en vigueur en décembre 2015, entraîne la qualifi cation obligatoire en tant que « régimes de pension à prestations défi nies ». La valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations défi nies est calculée selon la méthode « projected unit credit », avec calcul actuariel qui se fait à la fi n de chaque année.
Pour les « régimes de pension à prestations défi nies », les provisions sont constituées en calculant la valeur actuelle actuarielle des interventions futures aux travailleurs concernés. Les frais de pension à prestations défi nies sont répartis en 2 catégories :
Les charges des temps de service passés, les charges d'intérêts nets, la réévaluation d'autres rémunérations du personnel à long terme, les frais administratifs et l'impôt pour l'année sont repris sous les rémunérations du personnel dans le compte de résultats consolidé. La réévaluation de l'obligation nette des prestations défi nies est reprise dans l'état du résultat global comme partie des autres éléments du résultat global.
Le Groupe prévoit également une provision pour pension de retraite anticipée. Le montant de cette provision correspond à la valeur actuelle des avantages futurs promis aux employés concernés.
Plusieurs plans de droits de souscription et d'options sur actions permettent aux membres de la direction et du cadre d'acquérir des actions de la société. La norme IFRS 2 est appliquée sur toutes les transactions dont le paiement est fondé sur des actions, attribuées après le 7 novembre 2002 et non encore devenues inconditionnelles au 1er janvier 2005. Le prix d'exercice d'une option est déterminé sur la base du cours de clôture moyen de l'action au cours des trente jours précédant la date de l'offre des options ou le dernier cours de clôture précédant la date de l'offre. La juste valeur de l'option est calculée sur la base de la formule Black & Scholes. Lorsque les options sont exercées, les fonds propres sont majorés du montant reçu.
Les autres avantages du personnel non courants comprennent essentiellement des avantages tarifaires futurs des abonnements, ainsi que des primes de jubilé. Le montant de cette provision correspond à la valeur actuelle des avantages futurs.
Les dettes financières, à l'exception des produits dérivés, sont reprises initialement à la juste valeur des sommes reçues, après déduction des frais de transaction. Au cours des exercices ultérieurs, elles sont évaluées au coût amorti à l'aide de la méthode du taux d'intérêt effectif. Si des dettes financières sont couvertes par des produits dérivés qui servent comme couverture de la juste valeur, elles sont évaluées à leur juste valeur.
Les dettes commerciales à court terme sont comptabilisées à leur coût.
La charge (le produit) d'impôt sur le résultat de l'exercice est le montant total compris dans le compte de résultats au titre d'impôts courants et d'impôts différés. Les impôts sont comptabilisés en produit ou en charge et inclus dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où les impôts sont générés par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres. Dans ce cas, les impôts sont également comptabilisés directement dans les capitaux propres.
Les impôts courants de l'exercice et des exercices précédents sont comptabilisés en tant que passif dans la mesure où ils ne sont pas payés. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent est comptabilisé en tant qu'actif. Les calculs de l'impôt courant de l'exercice et des exercices précédents sont effectués en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les impôts différés sont comptabilisés en appliquant l'approche bilan de la méthode du report variable (liability method) à toutes les différences temporelles entre la base fi scale et la valeur comptable utilisée pour les besoins de l'information fi nancière et ceci aussi bien pour les actifs que pour les passifs. Les calculs sont effectués en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
En application de cette méthode, le Groupe est tenu notamment de comptabiliser des impôts différés en cas de regroupement d'entreprises suite à la diffé rence entre la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquis et leur base fi scale par le fait du regroupement.
Un actif d'impôts différés ne sera comptabilisé que dans la mesure où il est probable qu'un bénéfi ce imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Lorsqu'il n'est plus probable que l'avantage fi scal pourra être réalisé, l'actif d'impôts différés est décomptabilisé.
Les subventions liées à des actifs sont comptabilisées à la juste valeur lorsqu'il existe une assurance raisonnable que le Groupe se conformera aux conditions attachées aux subventions et que les subventions seront reçues. La subvention publique est présentée en produits différés.
Les subventions des pouvoirs publics en compensation de frais faits par le Groupe sont systé matiquement reconnues comme recettes sous les autres produits d'exploitation dans la même période que celle où ces frais sont faits.
Le Groupe applique le modèle en cinq étapes pour la justifi cation des recettes qui découlent des contrats conclus avec les clients. Les produits sont comptabilisés pour le montant de la rétribution auquel le Groupe s'attend à avoir droit en échange du transfert des biens ou services à un client.
Les principales activités dont Roularta Media Group tire ses recettes sont décrites ci-dessous par segment. Le Groupe comprend deux segments opérationnels : « Media Brands » et « Printing Services ».
Au sein du segment « Media Brands » (les marques exploitées par RMG et ses participations), les recettes sont générées en premier lieu par des magazines, la presse gratuite, les journaux, la télévision, les événements et les services en ligne. La durée typique des contrats conclus avec des clients est donc de 12 mois au plus. Les produits comprennent essentiellement des revenus d'abonnement, des revenus des ventes au numéro, des revenus publicitaires et des revenus générés par les extensions de ligne des marques.
La reconnaissance des recettes coïncide en général au transfert des biens livrés. En ce qui concerne les abonnements, un montant est perçu soit en début de période, soit périodiquement, pour la période au cours de laquelle les magazines sont livrés. Le chiffre d'affaires des magazines est étalé dans le temps et est attribué à la période correcte, soit à la date de parution des numéros. Lors de la perception d'acomptes pour un abonnement, par exemple, un « passif de contrat » est reconnu jusqu'à la fi n de l'abonnement. Les recettes des ventes au numéro sont reprises suivant la date de parution du numéro. La reconnaissance du chiffre d'affaires publicitaires se fait lors de la parution de l'annonce.
Par ailleurs, il y a le segment « Printing Services », qui comprend les activités de prépresse et d'imprimerie pour les marques internes et les clients externes. Les activités de prépresse concernent la composition des magazines avant qu'ils sortent de presse.
La reconnaissance du chiffre d'affaires lié aux activités de prépresse ou d'imprimerie coïncide avec la fourniture du service/des marchandises, soit avec la fourniture du service prépresse terminé ou la livraison de l'imprimé.
Les recettes des contrats d'échange concernent des transactions entre deux parties, où des services et biens non équivalents sont vendus réciproquement. Ces transactions sont évaluées sur la base du prix du marché en vigueur, compte tenu des réductions applicables qui s'appliquent également à des transactions similaires non concernées par l'échange.
Les frais fi nanciers sont repris comme charge dans la période où ils sont faits.
En application de la norme IAS 36, pour l'établissement de la valeur comptable des actifs du Groupe, à chaque date de clôture, le Groupe apprécie s'il existe un quelconque indice montrant qu'un actif
a pu perdre de la valeur. Si un tel indice existe, il faut procéder à l'estimation de la valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif ou d'une entité génératrice est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d'utilité. Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur comptable d'un actif ou de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle appartient l'actif est supérieure à sa valeur recouvrable. Les pertes de valeur sont reprises dans le compte de résultats.
Au 30 juin 2018, chaque unité génératrice de trésorerie représentait un groupe identifi able d'actifs de même profi l de risque, générant un affl ux de trésorerie et indépendant dans une grande mesure de l'affl ux de trésorerie des autres groupes d'actifs. Les unités génératrices de trésorerie identifi ées sont les suivantes : News Belgique (Le Vif/ L'Express, Knack, Krant van West-Vlaanderen…), Lifestyle Belgique (Nest, Plus Belgique, Bodytalk…), Business Belgique (Canal Z/Kanaal Z, Trends-Tendances, Trends, Trends Top…), Free Press Belgique (Deze Week, De Zondag, Steps…), Free Press autres pays (Zeeuwsch-Vlaams Advertentieblad), Entertainment Belgique.
A partir du 30 juin 2018 (voir Annexe 15), chaque marque est considérée comme une unité génératrice de trésorerie distincte. Au 31/12/2018, les marques suivantes présentes encore une valeur : Femmes d'Aujourd'hui/Libelle, GAEL/Feeling, Flair, La Maison Victor, Shedeals, Zappy parents, Communiekrant, Le Vif/L'Express, les titres fi scaux et juridiques, les Editions Top, STERCK. et Landleven. Par ailleurs, il y a une série de marques qui n'ont pas de valeur, soit par création propre, soit par réduction de valeur exceptionnelle. Il s'agit notamment de : Le Vif Weekend, Focus Vif, Knack, Knack Weekend, Knack Focus, Sport/Foot Magazine, Sport/Voetbalmagazine, Trends-Tendances, Trends, Trends Style, Nest, Télépro, Plus Magazine, Deze Week, De Zondag, Steps, Krant van West-Vlaanderen, De Weekbode, De Zeewacht, Media Club, Vlan.be, Canal Z/Kanaal Z…
La détermination de la valeur d'utilité est basée sur la méthode des discounted cash fl ows, soit l'évaluation des fl ux de trésorerie futurs générés par l'exploitation continue de l'unité compte tenu, par le management, d'une projection de fl ux de tréso-
rerie basée sur un business plan de cinq ans. Les fl ux de trésorerie futurs sont escomptés sur la base d'un coût moyen pondéré du capital. Pour émettre des pronostics quant aux fl ux de trésorerie après le dernier exercice budgétaire, ils font l'objet d'une extrapolation compte tenu d'un taux de croissance.
La détermination du coût moyen pondéré du capital et du taux de croissance tient compte du taux d'intérêt et du profi l de risque de Roularta Media Group dans son ensemble. Les présomptions sont appliquées sur toutes les unités génératrices de trésorerie du Groupe.
La détermination de la juste valeur hors frais de vente est basée soit sur une méthode empirique où un multiple de transactions, engendré d'une part par des transactions comparables dans le secteur des médias et, de l'autre, par des données basées sur l'expérience, a été appliqué sur le critère chiffre d'affaires, soit sur une valeur de marché basée sur des transactions similaires dans le marché.
Le Groupe utilise des instruments fi nanciers dérivés afi n de limiter les risques liés aux fl uctuations des monnaies étrangères et des taux d'intérêt.
Les instruments fi nanciers dérivés sont comptabilisés initialement à la juste valeur. Consécutif à la comptabilisation initiale, les instruments fi nanciers dérivés sont réévalués à leur juste valeur à la date de clôture.
La comptabilité de couverture est appliquée à toutes les couvertures qui remplissent les conditions requises de comptabilité de couverture quand la documentation de couverture exigée existe et quand la relation de couverture est considérée comme effective.
Lorsqu'un instrument financier dérivé couvre les variations en termes de la juste valeur d'un actif ou passif comptabilisé ou d'un engagement ferme, il est classé comme couverture de la juste valeur. Ces instruments financiers sont évalués à leur juste valeur et classés dans la rubrique « Produits dérivés financiers ». Tout bénéfice ou toute perte provenant de ces instruments de couverture est comptabilisé en compte de résultats et l'élément couvert est aussi déclaré à sa juste valeur dans le respect du risque qui a été couvert, duquel le bénéfice ou la perte est comptabilisé directement en compte de résultats.
Les changements de la juste valeur d'un instrument de couverture qui répond aux critères de couverture effi cace des fl ux de trésorerie sont comptabilisés dans les capitaux propres, et plus précisément dans la réserve de couverture.
Certaines opérations de couverture ne sont pas prises en considération pour la comptabilité de couverture selon les critères spécifi ques de la norme IAS 39 Instruments fi nanciers : comptabilisation et évaluation et ce, même si elles offrent une couverture économique selon la politique du Groupe en matière de risque. Les changements de la juste valeur de ces instruments sont pris directement en résultat.
L'élaboration des états fi nanciers conformément aux normes IFRS requiert que le management émette des jugements et fasse des estimations et des suppositions susceptibles d'avoir une infl uence sur les montants repris dans les états fi nanciers.
Les estimations et les suppositions qui y sont afférentes sont basées sur l'expérience du passé ainsi que sur différents autres facteurs qui, vu les circonstances, sont considérés comme raisonnables. Les résultats de ces estimations constituent la base du jugement à émettre sur la valeur comptable des actifs et des passifs lorsque celle-ci ne ressort pas clairement d'autres sources. Les résultats réels peuvent s'écarter de ces estimations. Les estimations et les suppositions qui y sont afférentes font l'objet d'une évaluation périodique.
Au 30 juin 2018, la plupart des marques individuelles affi chaient une durée d'utilité illimitée (valeur comptable 31/12/2017 : 70. 339 K€). Compte tenu de l'évolution attendue du marché, RMG a constaté au 30 juin 2018 que le maintien de la durée d'utilité illimitée pour les marques indivi duelles n'est plus tenable. En effet, cette approche ne serait pas un refl et correct de la durée d'utilité attendue de ces marques. A la fi n du premier semestre 2018, le conseil d'administration et le management de Roularta Media Group ont dès lors décidé que suite au bilan
des marques et compte tenu de la pression que subit le secteur médiatique, une modifi cation de l'estimation de la durée d'utilité de toutes les marques de RMG était nécessaire. Par conséquent, la durée d'utilité de toutes les marques à durée d'utilité indéterminée a été convertie en une durée d'utilité déterminée ; des amortissements doivent dès lors être comptabilisés par marque.
La répartition de la durée d'utilité ci-dessous reproduit un raisonnement et une ligne directrice mais le management a effectué une évaluation individuelle pour chaque détermination de durée d'utilité. La durée d'utilité est évaluée par le management sur la base des connaissances et réalités en cours dans le secteur médiatique. Quatre groupes sont distingués pour la détermination initiale de la durée d'utilité.
La modifi cation de la durée d'utilité a pour conséquence qu'après la comptabilisation des réductions de valeur exceptionnelles sur ces marques, 1.825 K€ d'amortissements ont été comptabilisés au second
semestre 2018 pour Roularta Media Group SA et ses fi liales, et 2,1 M€ pour les coentreprises (100 %). Les amortissements attendus sur ces marques en 2019 s'élèvent à 3,6 M€ pour Roularta Media Group SA et ses fi liales (100 %) et 4,3 M€ pour les coentreprises (100 %), avec un impact sur l'EBITDA consolidé de Roularta Media Group de 2,1 M€ (50 %). L'évaluation et l'estimation de la durée d'utilité des marques requièrent des estimations signifi catives de la part du management, notamment aux niveaux suivants :
Si la durée d'utilité restante de « L'Echo / De Tijd » était ramenée en tant que « super » marque de 39,2 ans à respectivement 20 ou 10 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à respectivement 2,0 M€ ou 6,0 M€. La part dans le bénéfi ce de la coentreprise Mediafi n baisserait alors de respectivement 1,0 M€ ou 3,0 M€.
Si la durée d'utilité restante des relations clients au sein de Mediafi n était ramenée de 19,2 à 10 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à 1,4 M€. Si la durée d'utilité restante était ramenée à 5 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à 4,2 M€. La part dans le bénéfi ce de la coentreprise Mediafi n baisserait alors de respectivement 0,7 M€ ou 2,1 M€.
Si la durée d'utilité restante de la marque « Femmes d'Aujourd'hui/Libelle », qui représente environ 50 % de la valeur comptable totale des marques au 31 décembre 2018, était ramenée de 19,5 à 10 ans, l'impact serait une charge d'amortissement annuelle complémentaire de 1,3 M€. Si la durée d'utilité restante était ramenée à 5 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à 3,8 M€.
Si la durée d'utilité restante de la marque « STERCK. » était ramenée de 18,5 à 10 ans, l'impact serait une charge d'amortissement annuelle complémentaire de 0,2 M€. Si la durée d'utilité restante était ramenée à 5 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à 0,6 M€.
Si la durée d'utilité restante de la marque « Landleven » était ramenée de 18,8 à 10 ans, l'impact serait une charge d'amortissement annuelle complémentaire de 0,4 M€. Si la durée d'utilité restante
était ramenée à 5 ans, la charge d'amortissement annuelle complémentaire s'élèverait à 1,2 M€.
Les analyses ci-dessus ont été effectuées pour toutes les marques qui affi chaient en fi n d'année une valeur comptable nette de plus de 4 M€.
Par ailleurs, nous souhaitons souligner que jusqu'à fin 2017 également, la durée d'utilité, et en particulier celle des titres médias à durée d'utilité indéterminée, était une importante source d'incertitude relative aux estimations. Cependant, en raison de la vision antérieure et de l'approche de portefeuille où différentes marques étaient regroupées dans une unité génératrice de trésorerie, la durée de vie utile n'était pas suffisamment reconnue comme une source importante d'incertitude relative aux estimations et n'était donc pas indiquée en tant que telle.
Le test visant à déterminer s'il y a des réductions de valeur exceptionnelles sur immobilisations corporelles et goodwill requiert de formuler des estimations signifi catives concernant notamment les paramètres suivants : le taux d'actualisation, le taux de croissance des revenus publicitaires, le taux de croissance du nombre d'abonnés, des ventes au numéro et des prix des abonnements, l'évolution des coûts d'impression et du papier, et les coûts indirects. Lors de la mise en œuvre du test de dépréciation, le management recourt à l'historique de ces paramètres et à la prévision sur la façon dont ces paramètres évolueront au cours de la période de 2019 à 2023 compris, suivant les informations connues au moment du test. Par ailleurs, le management formule une estimation du taux de croissance après 2023.
Une modifi cation éventuelle d'un ou de plusieurs paramètres peut entraîner une modifi cation signifi cative de la valeur réalisable. Nous renvoyons à l'Annexe 15 où le résultat des tests effectués sur les réductions de valeur exceptionnelles et les détails et sensibilités y afférents sont expliqués.
Les créances fi scales différées relatives à des pertes fi scales reportées et des déductions d'impôt ne sont reprises que dans la mesure où il est vraisemblable que le bénéfi ce imposable futur sera suffi sant pour récupérer les pertes fi scales reportées et les déductions d'impôt.
Le management assure le suivi de l'encours des créances commerciales en tenant compte du retard de recouvrement (aging), de l'historique des paiements et de la couverture par des assurancescrédits (voir Annexe 19).
Les engage ments relatifs aux régimes de pension à pres tations défi nies sont basés sur les présomptions actuarielles telles que le taux d'escompte et le rendement attendu sur fonds de placement (voir Annexe 27).
Conformément à IFRS 8 Secteurs opérationnels, l'approche du management de la présentation fi nancière de l'information sectorielle est appliquée. Suivant cette norme, l'information sectorielle à présenter doit correspondre aux rapports internes utilisés par les principaux décideurs opérationnels, sur la base desquels les performances internes des secteurs opérationnels de Roularta sont évaluées et des moyens sont attribués aux différents secteurs.
En 2018, les segments ont été redéfi nis suite à la vente de Medialaan. Du fait de cette vente, le segment Médias Audiovisuels était en effet devenu trop petit par rapport au segment Médias Imprimés. Aussi, à partir de 2018, le reporting fi nancier de Roularta Media Group repose sur deux nouveaux segments : « Media Brands » et « Printing Services ». Le segment « Media Brands » représente toutes les marques exploitées par RMG et ses participations. Il comprend toutes les ventes de publicités, d'abonnements, les ventes au numéro et extensions de ligne des marques. Le segment « Printing Services » regroupe quant à lui les activités de prépresse et d'imprimerie pour les marques internes et les clients tiers. Les activités de prépresse concernent la composition des magazines avant qu'ils sortent de presse.
Par ailleurs, contrairement aux années précédentes, seuls les chiffres consolidés sont publiés. La version combinée, où les coentreprises sont présentées via la méthode de l'intégration proportionnelle, appartient donc au passé. Désormais, le résultat des coentreprises n'est plus indiqué que sous « Part dans le résultat des sociétés associées et coentreprises » (comptes de résultat) et sous « Participations valorisées selon la méthode de la mise en équivalence » (bilan). Par ailleurs, dans le reporting par segment, tout est publié désormais jusqu'au niveau de la marge brute. En effet, les deux nouveaux segments sont étroitement liés, et les services de support sont amplement partagés. Un changement d'allocation de ces coûts engendre une fl uctuation importante au niveau de l'EBITDA, ce dont il ne pourrait pas être fait rapport de manière cohérente.
Les règles d'évaluation des secteurs opérationnels sont les mêmes que les règles d'évaluation du Groupe repris en Annexe 1.
Les prix des transferts entre secteurs sont déterminés sur la base du principe « at arm's length ».
L'actif total et le passif total par segment ne sont pas revus à l'interne par le management et ne sont dès lors pas détaillés, conformément à IFRS 8.23. La scission de certains postes du bilan, à savoir les créances commerciales, les immobilisations corporelles et incorporelles et les stocks, demeure toutefois indiquée. Par ailleurs, conformément à IFRS 8.32, le chiffre d'affaires des clients externes était ventilé auparavant par type de chiffre d'affaires. Toutefois, l'information nécessaire à cette approche ne peut plus être fournie pour les nouveaux segments.
| 2018 | en milliers d'euros | Media Brands |
Printing Services |
Eliminations entre secteurs |
Total consolidé |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires sectoriel | 241.570 | 78.180 | -42.742 | 277.008 | |
| Ventes à des clients externes | 239.999 | 37.008 | 277.008 | ||
| Ventes provenant de transactions avec d'autres secteurs | 1.571 | 41.172 | -42.742 | ||
| Marge brute (*) | 179.269 | 40.286 | -2.870 | 216.685 | |
| Résultat non alloué (**) | -287.307 | ||||
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | -70.622 | ||||
| Actifs | |||||
| Immobilisations incorporelles | 57.790 | 6 | 57.796 | ||
| Immobilisations corporelles | 23.107 | 30.971 | 54.078 | ||
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence |
63.686 | 63.686 | |||
| Stocks | 273 | 6.075 | 6.348 | ||
| Clients et autres créances, courants | |||||
| - Clients, bruts | 55.028 | 7.720 | 62.748 | ||
| - Clients et autres créances non alloués | 3.008 | ||||
| Actifs non courants non alloués | 8.548 | ||||
| Actifs courants non alloués | 98.896 | ||||
| Total de l'actif | 355.108 | ||||
| 2017 | en milliers d'euros | Media Brands |
Printing Services |
Eliminations entre secteurs |
Total consolidé |
| Chiffre d'affaires sectoriel | 221.436 | 78.343 | -43.011 | 256.768 | |
| Ventes à des clients externes | 219.831 | 36.937 | 256.768 | ||
| Ventes provenant de transactions avec d'autres secteurs | 1.605 | 41.406 | -43.011 | ||
| Marge brute (*) | 157.778 | 42.246 | -2.741 | 197.283 | |
| Résultat non alloué (**) | -195.356 | ||||
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 1.927 | ||||
| Actifs | |||||
| Immobilisations incorporelles | 91.265 | 15 | 91.280 | ||
| Immobilisations corporelles | 25.014 | 30.413 | 55.427 | ||
| Participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence |
10.285 | 10.285 | |||
| Stocks | 391 | 5.157 | 5.548 | ||
| Clients et autres créances, courants | |||||
| - Clients, bruts | 49.555 | 3.513 | 53.068 | ||
| - Clients et autres créances non alloués | 16.847 | ||||
| Actifs non courants non alloués | 9.267 | ||||
| Actifs courants non alloués | 46.383 | ||||
| Actifs non alloués classés comme détenus en vue de la vente | 129.003 |
(*) La marge brute est le chiffre d'affaires plus la production immobilisée moins les approvisionnements et marchandises.
(**) Services et biens divers, frais de personnel, autres produits et charges d'exploitation, quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises, dépréciations, amortissements et provisions, produits fi nanciers et charges fi nancières.
Les informations géographiques ont été ventilées sur la base de deux marchés géographiques sur lesquels RMG est actif : la Belgique et les Pays-Bas. Les informations qui suivent donnent le détail du chiffre d'affaires et des actifs non courants (*) ventilés sur la base de la localisation géographique de la fi liale (basée sur le siège de la fi liale).
| 2018 - activités poursuivies | en milliers d'euros | Belgique | Pays-Bas | Total consolidé |
|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires sectoriel | 269.007 | 8.001 | 277.008 | |
| Actifs non courants (*) | 103.854 | 8.020 | 111.874 | |
| 2017 - activités poursuivies | en milliers d'euros | Belgique | Pays-Bas | Total consolidé |
| Chiffre d'affaires sectoriel | 254.492 | 2.276 | 256.768 | |
| Actifs non courants (*) | 138.051 | 8.655 | 146.706 |
(*) Les actifs non courants : autres que les instruments fi nanciers, les actifs d'impôts différés, les actifs relatifs aux avantages postérieurs à l'emploi et les droits afférents aux contrats d'assurance.
Vu la diversité des activités du Groupe et celle de son portefeuille clients, le Groupe n'a réalisé avec aucun client externe des revenus de transactions représentant au moins 10 pour cent de ses revenus. Pour la même raison, il n'y a aucune concentration des ventes à certains clients ou groupe de clients.
Le chiffre d'affaires du Groupe ventilé par les différents types de chiffres d'affaires comprend :
| Chiffre d'affaires | en milliers d'euros | 2018 | 2017 | Evolution |
|---|---|---|---|---|
| Publicité | 129.176 | 134.681 | -5.505 | |
| Abonnements et ventes au numéro | 83.924 | 59.438 | 24.486 | |
| Imprimés pour des tiers | 40.909 | 40.856 | 53 | |
| Extensions de ligne & autres services et biens | 22.999 | 21.793 | 1.206 | |
| Chiffre d'affaires total | 277.008 | 256.768 | 20.240 |
Les activités d'imprimerie pour compte de tiers dépassent le chiffre d'affaires du segment Printing Services puisque des imprimés commerciaux sont également vendus par Media Brands.
Le chiffre d'affaires du Groupe ventilé entre les différentes catégories d'activités d'exploitation se compose de :
| Chiffre d'affaires | en milliers d'euros | 2018 | 2017 | Evolution |
|---|---|---|---|---|
| Local Media Marques | 74.862 | 83.108 | -8.246 | |
| Magazines Marques | 143.026 | 112.642 | 30.384 | |
| Imprimés pour des tiers et vente de papier | 40.934 | 41.494 | -560 | |
| Journaux Marques | 12.391 | 13.096 | -705 | |
| Audiovisuel Marques | 5.795 | 6.428 | -633 | |
| Chiffre d'affaires total | 277.008 | 256.768 | 20.240 |
Le produit d'opérations d'échange s'élève à 17.508 K€ (2017 : 13.465 K€).
Le chiffre d'affaires corrigé, c'est le chiffre d'affaires comparable, sans modifi cation du cercle de consolidation, comprend :
| Chiffre d'affaires corrigé | en milliers d'euros | 2018 | 2017 | Evolution |
|---|---|---|---|---|
| Publicité | 119.240 | 133.560 | -14.320 | |
| Abonnements et ventes au numéro | 58.225 | 59.240 | -1.015 | |
| Imprimés pour des tiers | 40.907 | 40.830 | 77 | |
| Extensions de ligne & autres services et biens | 19.642 | 21.753 | -2.111 | |
| Chiffre d'affaires corrigé | 238.014 | 255.383 | -17.369 | |
| Modifications du Groupe | 38.994 | 1.385 | 37.609 | |
| Chiffre d'affaires consolidé | 277.008 | 256.768 | 20.240 |
Le chiffre d'affaires consolidé de 2018 présente une hausse de 7,9 %, de 256,8 à 277,0 M€. Les reprises effectuées en 2018 (Women Brands, inclus dans le chiffre d'affaires consolidé à partir de juillet 2018) et 2017 (Landleven, à partir d'octobre 2017 et STERCK, à partir de juillet 2017) représentent une contribution positive au chiffre d'affaires de 39 M€. Le chiffre d'affaires de 2017 a été ajusté avec le chiffre d'affaires du second semestre des titres de la société Zeeuws Vlaams Mediabedrijf et des titres « Ik ga Bouwen & Renoveren / Je vais Construire & Rénover », vu la vente de ces activités vers le 30 juin 2018. Face à la baisse des revenus publicitaires chez Local Media (-14,0 %) et les journaux (-9,5 %), on observe une performance positive des revenus publicitaires pour Internet (+6,0 %) et les magazines (+9,8 %). Cette hausse de 9,8 % des revenus publicitaires des magazines se compose d'une hausse de 18,6 % pour les Women Brands et d'une baisse de 8,8 % des marques News. Par ailleurs, les Women Brands et Landleven exercent un effet positif sur le marché des lecteurs : les revenus des ventes au numéro et des abonnements augmentent de 41,2 %.
IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec les clients s'applique à partir de l'exercice 2018. L'application d'IFRS 15 n'a pas eu d'impact matériel sur la position fi nancière ou sur les résultats du Groupe, seules les annexes explicatives sont plus étendues. Cet aspect est détaillé ci-dessous.
Les règles d'évaluation du Groupe concernant le chiffre d'affaires fi gurent à l'Annexe 1. La scission du chiffre d'affaires fi gure ci-dessus au point 3.1.
Les actifs contractuels découlant de la norme IFRS 15 (voir ci-dessous) sont inclus dans le bilan consolidé en tant que « clients et autres créances ».
Les soldes découlant des contrats conclus avec les clients concernent :
| Annexe | 2018 | 2017 | Evolution | |
|---|---|---|---|---|
| Créances | ||||
| Clients, bruts | 19 | 62.748 | 53.068 | 9.680 |
| Réduction de valeur sur créances douteuses, courant (–) |
19 | -3.554 | -4.628 | 1.074 |
| Actifs sur contrat | ||||
| Montants à facturer | 19 | 3.518 | 3.090 | 428 |
| Produits acquis | 0 | 342 | -342 | |
| Passifs sur contrat | ||||
| Acomptes reçus | 29 | 25.138 | 18.709 | 6.429 |
| Notes de crédit à établir | 29 | 2.691 | 2.228 | 463 |
| Soldes créditeurs clients | 29 | 932 | 1.223 | -291 |
| Produits à reporter | 29 | 6.545 | 6.129 | 416 |
| Obligations en matière de retours, remboursements et autres obligations comparables |
||||
| Notes de crédit à établir : provisions pour invendus | 29 | 4.384 | 2.622 | 1.762 |
Roularta Media Groupe n'a pas de coûts de contrats, c.-à-d. de coûts liés en particulier à un client/contrat spécifi que.
Obligations en matière de retours, remboursements et autres obligations comparables : En ce qui concerne la vente via distribution presse vers la date de clôture du bilan : une provision pour invendus est comptabilisée sous notes de crédit à établir. Elle est basée sur des données relatives aux retours historiques.
Les actifs sur contrat concernent principalement des obligations de prestations qui sont accomplies mais qui n'ont pas encore été facturées. Lors de leur facturation, ces actifs sur contrat sont transférés sur les créances et deviennent donc inconditionnels.
Les passifs sur contrat concernent principalement les acomptes reçus de clients relativement à des abonnements et dont le produit est reconnu au moment de l'accomplissement de la prestation.
Les actifs et passifs sur contrat concernent des contrats clients qui sont en général réglés dans les douze mois suivant le début du contrat. Les informations concernant les créances commerciales sont détaillées à l'Annexe 19 Clients et autres créances.
Les clients augmentent avec la hausse des ventes au numéro. Les passifs sur contrat, qui se composent essentiellement des acomptes reçus, affi chent une réelle hausse sous l'impulsion de la hausse du chiffre d'affaires des abonnements.
Les services et biens divers du Groupe comprennent :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Charges de transport et de distribution | -18.771 | -17.618 |
| Charges de marketing et de promotion | -24.230 | -22.167 |
| Commissions | -6.093 | -4.920 |
| Honoraires | -33.644 | -27.405 |
| Location (leasing opérationnel) et charges locatives | -10.480 | -11.390 |
| Energie | -2.078 | -2.100 |
| Sous-traitants et livraisons diverses | -10.832 | -11.382 |
| Rémunération administrateurs | -429 | -429 |
| Intérimaires | -3.269 | -2.590 |
| Frais de déplacement et d'accueil | -1.473 | -1.041 |
| Assurances | -473 | -421 |
| Autres services et biens divers | -504 | -593 |
| Total services et biens divers | -112.276 | -102.056 |
Les commissions concernent des commissions (commissions de publicité, commissions de ventes au numéro et commissions abonnements) facturées par des tiers. Les honoraires comprennent les honoraires de rédaction et de photographie et les honoraires généraux.
La section sous-traitants et livraisons diverses comprend principalement les coûts de maintenance et de réparation, la télécommunication et les coûts de carburant. Les services et biens divers ont augmenté de 10.220 K€, soit 10,0 %, par rapport à l'an dernier. La plus grande hausse au sein des services et biens divers est celle des honoraires. Cette hausse provient essentiellement des Women Brands ; ces magazines qui font partie du Groupe depuis le 30 juin 2018 occasionnent une hausse des honoraires rédaction et photos de 4,8 M€. Par ailleurs, les nouvelles acquisitions de 2017, STERCK et Landleven, qui comptent en 2018 pour un exercice complet au sein du groupe, contribuent à l'augmentation des honoraires à concurrence de 1,1 M€.
La hausse des frais de transport et de distribution, de marketing et de promotion et les commissions s'explique aussi, en grande partie, par les nouveaux titres Women Brands.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Salaires et appointements | -65.597 | -64.181 |
| Cotisations de sécurité sociale | -21.826 | -21.556 |
| Transactions dont le paiement est fondé sur des actions | -102 | -125 |
| Charges au titre d'avantages postérieurs à l'emploi | -3.203 | -3.084 |
| Autres frais de personnel | -3.794 | -3.806 |
| Total frais de personnel | -94.522 | -92.752 |
En 2018, les charges au titre d'avantages postérieurs à l'emploi comprennent des charges relatives aux régimes à cotisations défi nies de 3.102 K€ (2017 : 2.898 K€).
Ceci concerne principalement les régimes belges fi nancés par des assurances-groupe qui sont considérés à partir de 2015 sous IFRS comme des régimes à prestations défi nies, voir Annexe 27.
| Emploi en équivalents temps plein | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Nombre moyen de travailleurs | 1.292 | 1.312 |
| Nombre de travailleurs à la fin de l'exercice | 1.287 | 1.276 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Dépréciation sur stocks | -470 | -384 |
| Reprise de dépréciation sur stocks | 384 | 321 |
| Dépréciation sur créances commerciales | -3.580 | -4.550 |
| Reprise de dépréciation sur créances commerciales | 4.554 | 4.121 |
| Total dépréciations sur stocks et sur créances | 888 | -492 |
Sur la base de l'évaluation en fi n d'exercice, la dépréciation sur stocks Roularta Books et sur créances commerciales de la fi n de l'exercice antérieur est reprise, et une nouvelle dépréciation est comptabilisée.
En 2018, il y avait une augmentation nette de dépréciations sur stocks de 86 k€ (2017 : 63 K€) et une reprise nette de dépréciations sur créances commerciales de 974 K€ (2017 : une augmentation nette de 429 K€).
La reprise nette de la réduction de valeur en 2018 provient essentiellement de la reprise d'une réduction de valeur pour un client en faillite de 1 M€, passée défi nitivement en perte en 2018 (voir Annexe 7).
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Subsides d'exploitation | 2.195 | 2.016 |
| Plus-values sur réalisation d'immobilisations (in)corporelles | 829 | 157 |
| Plus-values sur réalisation (partielle) de filiales et coentreprises | 364 | 116 |
| Ecarts de conversion | 1 | 24 |
| Escomptes de paiement et produits financiers divers | 849 | 833 |
| Règlements divers | 379 | 415 |
| Dividendes | 3 | 3 |
| Plus-values sur réalisation d'autres créances | 0 | 210 |
| Autres produits d'exploitation | 204 | 179 |
| Total autres produits d'exploitation | 4.824 | 3.953 |
| Impôts autres que les impôts sur le résultat | -2.875 | -2.440 |
| Moins-values sur réalisation d'immobilisations (in)corporelles | -57 | -16 |
| Pertes sur clients | -1.526 | -167 |
| (Reprise de) dépréciation / (dépréciation) des autres créances (courantes) | 8 | -284 |
| Ecarts de conversion | -4 | -4 |
| Différences de paiement, frais bancaires | -359 | -498 |
| Autres charges d'exploitation | -1.731 | -2.013 |
| Total autres charges d'exploitation | -6.544 | -5.422 |
Les autres produits d'exploitation comprennent principalement les subventions d'exploitation reçues par Roularta Media Group. La plus-value sur la réalisation d'immobilisations (in)corporelles en 2018 contient notamment la vente de Je vais Construire & Renover/Ik ga Bouwen & Renoveren.
La hausse des autres charges d'exploitation provient essentiellement de la perte prise sur les créances commerciales. Il y a un impact exceptionnel de 1,0 M€ pour une faillite de 2011, provisionnée il y a de nombreuses années et à présent annulée au sein des réductions de valeur sur créances (voir Annexe 6). L'effet de cette faillite est donc neutre en termes de pertes et profi ts.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Réductions de valeur exceptionnelles Roularta Media Group | -63.204 | -3.085 |
| Réductions de valeur exceptionnelles Joint Ventures | -5.971 | 0 |
| Impôts différés exceptionnels Joint Ventures | 1.278 | 0 |
| Total des résultats uniques | -67.897 | -3.085 |
En juin 2018, les unités génératrices de trésorerie de Roularta ont été redéfi nies (voir Annexe 15). Cette modifi cation a pour conséquence que des réductions de valeur exceptionnelles complémentaires à concurrence de 69,2 M€ ont été comptabilisées sur la valeur comptable nette de 198 M€ au 30/06/2018 (dont 80,5 M€ fi gurant au bilan des coentreprises). De ce montant, 63,2 M€ provient de Roularta Media Group SA et ses fi liales (sous EBITDA) et 6,0 M€ des coentreprises. Compte tenu de la reprise des impôts différés liés aux différences temporaires dues à ces réductions de valeur exceptionnelles, l'impact sur l'EBITDA est de 4,7 M€.
En 2017, une réduction de valeur de 2,1 M€ a été appliquée sur le titre « Free Press autres pays ». En outre, « Entreprendre/Ondernemen » a également été reduit de 0,6 M€ et les titres « Nouvelles Graphiques/Grafi sch Nieuws » et « Technique et Management/Technisch Management », ainsi que « Bodytalk » et « Roularta.com » ont également subi une réduction de valeur pour un total de 0,4 M€.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêt | 268 | 883 |
| Produits financiers | 268 | 883 |
| Charges d'intérêt | -5.343 | -5.741 |
| Charges financières | -5.343 | -5.741 |
| Total charges financières nettes | -5.075 | -4.858 |
La baisse des produits d'intérêts s'explique en grande partie par le remboursement de la créance d'Altice. La dernière tranche de 15 M€ a été remboursée en avril 2018.
Les charges d'intérêts ont baissé suite à la diminution des dettes bancaires en cours. En 2018, on enregistre cependant une indemnité exceptionnelle lors de l'annulation des lignes de crédit.
I. Impôts sur le résultat - courants et différés
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| A. Impôts courants | ||
| Impôts sur le résultat de l'exercice | -638 | -234 |
| Total impôts courants | -638 | -234 |
| B. Impôts différés | ||
| Afférents à la naissance et à l'extourne des différences temporelles | 16.649 | 5.485 |
| Afférents à la modification de taux d'impôt | -2.503 | -4.719 |
| Afférents à la reprise de l'irrécouvrabilité (+) ou l'irrécouvrabilité (-) d'actifs d'impôts différés |
-15.047 | -15.109 |
| Total impôts différés | -901 | -14.343 |
| Total impôts courants et différés | -1.539 | -14.577 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | -70.622 | -16.893 |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | -1.831 | 921 |
| Résultat avant impôts, quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises non incluse |
-68.791 | -17.814 |
| Taux d'impôt réglementaire | 29,58 % | 33,99 % |
| Impôts sur base du taux d'impôt réglementaire | 20.348 | 6.055 |
| Ajustements aux impôts exigibles des exercices antérieurs (+/-) | 1 | 84 |
| Effet fiscal des charges non déductibles (-) | -834 | -1.044 |
| Effet fiscal des produits non imposables (+) | 156 | |
| Effet fiscal de déduction pour investissement et des intérêts notionnels | -221 | |
| Effet fiscal de non comptabiliser des actifs d'impôts différés sur pertes fiscales de l'exercice (-) |
-790 | -3.782 |
| Effet fiscal de l'usage et de la reprise d'actifs d'impôts différés comptabilisés précédemment |
-17.079 | -10.591 |
| Effet fiscal de la comptabilisation des impôts différés sur pertes fiscales non comptabilisées précédemment |
401 | 0 |
| Effet fiscal des changements de taux d'impôt | -2.503 | -4.719 |
| Effet fiscal du taux d'impôt dans d'autres territoires | 27 | -186 |
| Autre augmentation / diminution (+/-) | -887 | -550 |
| Impôts sur base du taux d'impôt effectif | -1.539 | -14.577 |
| Résultat avant impôts | -70.622 | -16.893 |
| Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises | -1.831 | 921 |
| Résultat avant impôts, quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises non incluse |
-68.791 | -17.814 |
| Taux d'impôt effectif | -2,24 % | -81,83 % |
| Impôts sur base du taux d'impôt effectif | -1.539 | -14.577 |
L'effet des changements de taux d'impôt en 2018 comprend pour la plus grande partie l'effet du taux d'impôt belge sur les sociétés de 29,58 % sur les réductions de valeur exceptionnelles en 2018, alors que l'impôt différé avait été enregistré à 25 %, le taux d'imposition applicable au cours des prochaines années.
L'effet des changements de taux d'impôt en 2017 comprend essentiellement l'effet de la baisse progressive du taux de l'impôt des sociétés belges à 25 %.
L'impact des impôts différés repris/utilisés sur les exercices précédents s'explique essentiellement, en 2018, par les réductions de valeur exceptionnelles sur les marques. En raison de la perte des passifs d'impôts différés, moins d'actifs d'impôts différés sont activés pour compenser cela. En 2017, il s'agissait essentiellement d'une reprise de latences fi scales actives sur pertes fi scales.
Impôts différés concernant les produits et charges incorporés dans les fonds propres :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Frais d'émission et d'augmentation du capital | 0 | 0 |
| 0 | 0 |
Impôts différés concernant les produits et charges incorporés dans les autres éléments du résultat global :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Gains / pertes provenant d'instruments de couverture de flux de trésorerie | -16 | 16 |
| Avantages du personnel non courants - écarts actuariels | -721 | 306 |
| Autres | 6 | |
| -737 | 328 |
La vente de 50 % dans Medialaan a été fi nalisée en janvier 2018. Par conséquent, le résultat complet de Medialaan, soit 0,8 M€ en 2018 et 18,5 M€ en 2017, fi gure sous « résultat d'activités abandonnées ». Medialaan était repris auparavant dans la consolidation via la méthode de la mise en équivalence, puisqu'il s'agissait d'une coentreprise.
| Résultat des activités abandonnées pour l'exercice en milliers d'euros |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 17.346 | 174.557 |
| Autres profits | 205 | 641 |
| 17.551 | 175.198 | |
| Charges d'exploitation et autres charges | -16.402 | -151.070 |
| Résultat opérationnel après charges financières nettes | 1.149 | 24.128 |
| Charge d'impôt sur le résultat attribuable | -364 | -5.618 |
| 785 | 18.510 | |
| Résultat de la vente de Medialaan | 150.308 | |
| Résultat net des activités abandonnées pour l'exercice | 151.093 | 18.510 |
Le tableau ci-dessous montre le résultat de la vente de 50% dans Medialaan :
| en milliers d'euros | 2018 | |
|---|---|---|
| Actifs classés comme détenus en vue de la vente comme repris au bilan 31/12/2017 | 128.541 | |
| Part du Groupe dans le résultat net de janvier 2018 | 785 | |
| Valeur comptable nette totale de la participation dans Medialaan | 129.326 | |
| Prix d'acquisition obtenu (revenus d'intérêts compris) | 279.634 | |
| Plus-value sur la vente | 150.308 |
En 2018, aucun actif n'était détenu en vue de la vente. Comme précisé à l'Annexe 11 Activités abandonnées, le Groupe avait l'intention de vendre Medialaan début 2018. Par conséquent, tous les actifs et obligations liés à ces activités ont été reclassés en « actifs détenus en vue de la vente » et en « passifs associés aux actifs détenus en vue de la vente » au 31 décembre 2017. La vente a été fi nalisée fi n janvier 2018. Outre Medialaan, le titre « Je vais Construire & Rénover/Ik ga Bouwen & Renoveren » était lui aussi détenu en vue de la vente, compte tenu du projet de vente à Sanoma.
| Actifs et passifs classés comme détenus en vue de la vente en milliers d'euros |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Actifs liés aux activités Medialaan | 128.541 | |
| Immobilisation incorporelle « Ik ga Bouwen & Renoveren/Je vais Construire & Rénover» | 462 | |
| 129.003 |
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| I. Mouvements dans le nombre d'actions (actions ordinaires) | ||
| Nombre d'actions, solde d'ouverture | 13.141.123 | 13.141.123 |
| Nombre d'actions émises au cours de l'exercice | 0 | 0 |
| Nombre d'actions, solde de clôture | 13.141.123 | 13.141.123 |
| - actions émises, entièrement libérées | 13.141.123 | 13.141.123 |
| II. Autres informations | ||
| Nombre d'actions détenues par l'entreprise ou par des parties liées | 598.435 | 603.635 |
| Nombre d'actions réservées pour émission dans le cadre de plans d'options sur actions |
486.235 | 491.435 |
| III. Calcul du résultat par action | ||
| 1. Nombre d'actions | ||
| 1.1. Nombre moyen pondéré d'actions, de base | 12.541.645 | 12.534.766 |
| 1.2. Ajustements afin de calculer le nombre moyen pondéré d'actions, dilué |
55.736 | 74.743 |
| Plans d'options sur actions | 55.736 | 74.743 |
| 1.3. Nombre moyen pondéré d'actions, dilué | 12.597.381 | 12.609.509 |
Le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action est basé sur les paramètres suivants :
| Résultat de l'exercice disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, de base |
= | 79.942 K€ 12.541.645 |
= 6,37 |
|---|---|---|---|
| Résultat de l'exercice disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, dilué |
= | 79.942 K€ 12.597.381 |
= 6,35 |
Le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action des activités poursuivies est basé sur les paramètres suivants :
| Résultat de l'exercice des activités poursuivies disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, de base |
= | -71.151 K€ 12.541.645 |
= -5,67 |
|---|---|---|---|
| Résultat de l'exercice des activités poursuivies disponible pour les actionnaires ordinaires Nombre moyen pondéré d'actions, dilué |
= | -71.151 K€ 12.597.381 |
= -5,65 |
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Montant des dividendes attribués après la date de clôture mais avant l'approbation des états financiers, en milliers d'euros |
6.272 | 0 |
| Dividende intérimaire attribué au cours de l'exercice, en milliers d'euros | 62.713 | |
| Dividende brut par action en euros | 5,50 | 0 |
| Nombre d'actions donnant droit à un dividende au 31/12 | 13.141.123 | 13.141.123 |
| Nombre d'actions propres au 31/12 | -598.435 | -603.635 |
| Variation d'actions propres 2018 (avant l'assemblée générale) | 1.500 | 2.400 |
| 12.544.188 | 12.539.888 |
| 2018 | en milliers d'euros | Marques | Titres | Logiciels | Concessions, droits de propriété et droits similaires |
Total immobili sations incor porelles |
Goodwill |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | |||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 90.063 | 30.872 | 21.677 | 142.612 | 997 | |
| Variations de l'exercice | |||||||
| - Acquisitions | 2.725 | 33 | 2.758 | ||||
| - Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises et achat branche d'activité |
32.942 | 32.942 | |||||
| - Ventes et cessions (-) |
-7.258 | -1.341 | -1.780 | -10.379 | |||
| - Cessions par voie de scission d'entreprises (-) |
-2.083 | -23 | -2.106 | ||||
| - Transferts d'une rubrique à une autre | 94.866 | -90.063 | 15 | -4.803 | 15 | ||
| Au terme de l'exercice | 118.467 | 0 | 32.248 | 15.127 | 165.842 | 997 | |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | |||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 15.809 | 25.392 | 10.131 | 51.332 | 997 | |
| Variations de l'exercice | |||||||
| - Amortissements | 1.825 | 930 | 2.730 | 489 | 5.974 | ||
| - de résultats |
Réductions de valeur exceptionnelles comptabilisées / reprises dans le compte |
56.459 | 6.745 | 63.204 | |||
| - Ventes et cessions (-) |
-7.258 | -1.320 | -1.780 | -10.358 | |||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-2.083 | -23 | -2.106 | ||||
| - Transferts d'une rubrique à une autre | 17.219 | -16.739 | -480 | 0 | |||
| Au terme de l'exercice | 66.162 | 0 | 26.779 | 15.105 | 108.046 | 997 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 52.305 | 0 | 5.469 | 22 | 57.796 | 0 |
| 2017 | en milliers d'euros | Marques | Titres | Logiciels | Concessions, droits de propriété et droits similaires |
Total immobili sations incor porelles |
Goodwill |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | |||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 82.212 | 28.834 | 16.874 | 127.920 | 997 | |
| Variations de l'exercice | |||||||
| - Acquisitions | 8.774 | 2.613 | 11.387 | ||||
| d'entreprises | - Acquisitions par voie de regroupements | 17 | 4.803 | 4.820 | |||
| - Ventes et cessions (-) |
-592 | -592 | |||||
| de la vente (-) | - Actifs reclassés comme détenus en vue | -923 | -923 | ||||
| Au terme de l'exercice | 0 | 90.063 | 30.872 | 21.677 | 142.612 | 997 | |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | |||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 12.385 | 23.127 | 8.009 | 43.521 | 997 | |
| Variations de l'exercice | |||||||
| - Amortissements | 1.451 | 2.836 | 1.472 | 5.759 | |||
| d'entreprises | - Acquisitions par voie de regroupements | 16 | 16 | ||||
| - de résultats |
Réductions de valeur exceptionnelles comptabilisées / reprises dans le compte |
2.435 | 650 | 3.085 | |||
| et cessions (-) | - Annulations à la suite de ventes | -587 | -587 | ||||
| de la vente (-) | - Actifs reclassés comme détenus en vue | -462 | -462 | ||||
| Au terme de l'exercice | 0 | 15.809 | 25.392 | 10.131 | 51.332 | 997 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 0 | 74.254 | 5.480 | 11.546 | 91.280 | 0 |
Les immobilisations incorporelles se composent de développement, des marques, des logiciels, des concessions, des droits de propriété et des droits similaires.
Les frais de développement, logiciels, marques, concessions, droits de propriété et droits similaires sont amortis en fonction de leur durée d'utilité prévue au sein du Groupe.
Jusqu'au 30 juin 2018, plusieurs marques affi chaient une durée d'utilité indéterminée (valeur comptable 31/12/2017 : 70.339 K€). Le conseil d'administration et le management de Roularta Media Group ont décidé de rendre à partir du 1er juillet 2018 la durée d'utilité déterminée et d'amortir les marques à partir de cette date. Pour des informations détaillées à ce propos, voyez l'Annexe 1.
A cette date, la direction a également effectué un test de dépréciation.
Jusqu'au 30 juin 2018, dans le cadre du test de dépréciation, des immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéterminée ont été attribuées à quelques unités génératrices de trésorerie (UGT) : Free Press Belgique ; Business Belgique et News Belgique. Chaque UGT représentait un groupe identifi able d'actifs de même profi l de risque, qui générait une entrée de trésorerie et était largement indépendant de l'entrée de trésorerie des autres groupes d'actifs. Il était tenu compte des circonstances de marché très changeantes et d'une grande interaction entre divers canaux et produits médiatiques. La détermination des unités génératrices de trésorerie reposait sur les principales entrées de trésorerie.
L'année dernière, la stratégie de Roularta Media Group a subi des modifi cations importantes. La vente de Medialaan, une coentreprise importante de RMG, a été conclue début 2018. Par ailleurs, le centre de gravité est déplacé vers les magazines dont les groupes cibles représentent une plus grande valeur en termes d'abonnements et de publicité, une approche dans laquelle s'inscrit l'acquisition des Women Brands de Sanoma en juin 2018.
Le positionnement des marques dans le secteur doit se faire aujourd'hui dans une approche plus individuelle qu'il y a quelques années. Ce qui fonctionne pour une marque ne fonctionne pas nécessairement pour une autre. Chaque marque a ses valeurs, son positionnement et son groupe cible propres. C'est au niveau de la marque que l'on examine si un titre est abandonné ou non. Le fait que chaque marque de RMG puisse créer de la valeur par elle-même prend de l'importance. Chaque marque forme une marque en soi, avec un positionnement stratégique propre, un groupe cible propre, des valeurs propres, une approche marketing et commerciale propre, et sera dirigée individuellement afi n d'atteindre la valeur par marque la plus élevée possible.
Cette nouvelle stratégie et la modifi cation des segments (voir Annexe 2 – Information sectorielle) a justifi é une redéfi nition des UGT. Dans un secteur médiatique très évolué, l'approche globalisée de plusieurs marques comme une grande unité d'exploitation ou UGT n'était plus pertinente compte tenu de la diversité des profi ls de risque, des caractéristiques économiques, du mode d'entrée de trésorerie (p. ex. le pourcentage de revenus publicitaires par rapport aux revenus des abonnements) au sein de ces UGT. Par conséquent, nous concluons que le test de dépréciation doit se faire au niveau des marques ; en d'autres termes : chaque marque est une UGT en soi.
Suite à cette redéfi nition des UGT jusqu'au niveau des marques individuelles, toutes les marques ont subi un test de dépréciation à la date du 30 juin 2018. Le Groupe a calculé pour toutes les marques, sauf pour Le Vif/L'Express, la valeur réalisable en fonction de sa valeur d'entreprise ou valeur d'usage, suivant la méthode des discounted cash-flows. La détermination de la valeur d'entreprise selon cette méthode relève du troisième niveau du modèle de la juste valeur. Les fl ux de trésorerie futurs pour la détermination de la valeur d'entreprise sont fondés sur des business plans pour une période de 5 ans, lesquels sont approuvés par le conseil d'administration. Ces business plans reposent sur des données historiques et des prévisions de marché.
Le test a donné lieu à la comptabilisation d'une réduction de valeur exceptionnelle de 63.204 K€ (2017 : 3.085 K€). La valeur résiduelle totale des immobilisations incorporelles affi che fi n 2018 (acquisitions comprises) 57.796 K€ (2017 : 91.280 K€), dont 52.305 K€ concernent les marques.
Dans les business plans qui constituaient la base des tests de dépréciation des marques, le management a introduit les suppositions de base suivantes :
On suppose pour les coûts une hausse de 1 % par an, avec une baisse exceptionnelle de 4 % en 2019 pour les frais d'impression suite à la disparition du leasing Econocom. A partir de 2020, les coûts d'impression augmentent de nouveau de 1 % par an. Le chiffre d'affaires augmente en moyenne de 1 % par an pour la publicité et de 2 % tous les deux ans pour les abonnements. Ces hausses sont toutes dues à l'infl ation.
La valeur résiduelle est déterminée en fonction d'une formule de perpétuité basée sur un taux de croissance à long terme de 0 % (2017 : 0 %), lequel n'est pas supérieur au taux de croissance moyen à long terme de l'industrie médiatique. Les fl ux de trésorerie futurs obtenus sont ensuite actualisés au moyen d'un facteur d'actualisation après impôts de 8,00 % en juin 2018 (2017 : 7,67 %). Ce facteur d'actualisation repose sur un modèle CMPC où la prime de risque et le ratio d'endettement sont fondés sur le profi l global de Roularta Media Group et sur celui d'un groupe d'entreprises comparables.
Etant donné que les marchés locaux où Roularta Media Group est présent affi chent un profi l de croissance et de risque similaire, le management du groupe a estimé pouvoir appliquer les mêmes suppositions (taux de croissance et CMPC) à toutes les marques. Le taux de croissance à long terme refl ète ici les prévisions au sein du marché des médias.
Pour la marque Le Vif/L'Express, il a été tenu compte en juin 2018 de la méthode de « la juste valeur moins les frais de vente », cette méthode étant plus fi dèle à la réalité. Dans cette approche, le multiple EBTIDA de 6 a été adopté. Il en résulte pour Le Vif/L'Express une valeur réalisable de 1.800 K€. Le calcul suivant sa juste valeur moins les frais de vente relève du troisième niveau du modèle de la juste valeur.
Sur la base de l'exercice ci-dessus, les réductions de valeur exceptionnelles étaient les suivantes :
Les réductions de valeur exceptionnelles concernent toutes le segment Media Brands.
La valeur comptable nette des marques au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2017, ainsi que leur durée d'utilité, sont reprises dans le tableau ci-dessous. Pour plus d'informations sur la durée de vie utile appliquée, reportez-vous aux règles d'évaluation.
| Unité génératrice de trésorerie |
en milliers d'euros | Immobilisations incorporelles - 2018 |
Immobilisations incorporelles - 2017 |
Total durée de vie 2018 (en années) |
Total durée de vie 2017 (en années) |
|---|---|---|---|---|---|
| Landleven | 7.978 | 8.628 | 20 | 10 | |
| STERCK | 4.209 | 4.563 | 20 | 10 | |
| Top Uitgaves | 3.301 | 3.475 | 10 | indéterminée | |
| Fiscaal-juridisch | 3.230 | 3.400 | 10 | indéterminée | |
| Le Vif/L'Express | 1.710 | 40.500 | 10 | indéterminée | |
| Libelle/Femmes d'Aujourd'hui | 25.838 | 20 | |||
| Flair | 3.647 | 10 | |||
| Feeling/GAEL | 1.108 | 10 | |||
| La Maison Victor | 495 | 5 | |||
| Shedeals | 269 | 5 | |||
| Zappy Ouders | 121 | 5 | |||
| Communiekrant | 399 | 5 | |||
| Total Marques | 52.305 | 60.566 |
La différence entre la valeur comptable des marques à fi n 2017, de 60.566 K€, fi gurant dans le tableau ci-dessus, et la valeur comptable nette de 85.800 K€ qui fi gure dans le tableau ci-dessous concerne les marques dont la valeur comptable a été ramenée à zéro lors de la réduction de valeur exceptionnelle au 30 juin 2018.
| en milliers d'euros | Valeur comptable nette des immo bilisations incorporelles 31/12/2017 |
Réductions de valeur exceptionnelles pendant le transfert vers les marques |
Déprécia tions 2018 |
Trans ferts de rubrique |
Acquisition Women Brands |
Valeur comptable nette des marques 31/12/2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Titres & Droits de propriété (durée de vie indéterminée) : |
||||||
| - News Belgique | 42.950 | -41.150 | -1.800 | 0 | ||
| - Business Belgique | 14.773 | -7.883 | -6.890 | 0 | ||
| - Free Press Belgique | 12.616 | -12.616 | 0 | 0 | ||
| Titres & Droits de propriété (durée de vie déterminée) |
15.461 | -1.555 | -1.408 | -12.498 | 0 | |
| Total Titres & Droits de propriété | 85.800 | -63.204 | -1.408 | -21.188 | 0 | |
| Marques | -1.825 | 21.188 | 32.942 | 52.305 |
En cas de modifi cation signifi cative dans le marché médiatique, des réductions de valeur pourraient être appliquées aux immobilisations incorporelles de Roularta Media Group. Les fl ux de trésorerie réalisés pourraient s'écarter de ceux prévus dans les business plans si les suppositions de base en termes de chiffre d'affaires (p. ex. les revenus publicitaires, le nombre d'abonnés, le prix des abonnements…) ou de coûts (frais d'imprimerie, de papier, du personnel ou généraux) varient. Ce pourrait être le cas si le comportement des lecteurs ou des annonceurs continue de changer sensiblement. Le secteur médiatique est en pleine mutation, une mutation caractérisée surtout par un nouveau comportement de lecture. Par ailleurs, la concurrence peut mettre les marges sous pression dans le secteur médiatique, et provoquer ainsi un écart entre les fl ux de trésorerie réalisés et les fl ux de trésorerie prévus.
En cas de hausse du CMPC basé sur le profi l de Roularta Media Group en tant que globalité et sur un groupe d'entreprises comparables, la valeur escomptée des cash-fl ows futurs diminuera, et une réduction de valeur peut intervenir.
Une baisse de 20 % de l'EBITDA pourrait donner lieu à une réduction de valeur exceptionnelle sur Le Vif/ L'Express de 360 K€. Un multiple inférieur, de 5 au lieu de 6, entraînerait une réduction de valeur exceptionnelle de 300 K€.
Ceci concerne les marques suivantes : Femmes d'Aujourd'hui/Libelle, Flair, GAEL/Feeling, Communiekrant, La Maison Victor, Shedeals et Zappy Ouders.
Ces achats étant récents, le management n'a pas procédé à un test de dépréciation sur ces marques puisque rien n'indique qu'elles puissent être soumises à une réduction de valeur exceptionnelle.
Ceci concerne les marques suivantes, qui affi chent une valeur comptable au 31 décembre 2018 : Landleven, STERCK, éditions Top, fi scales et juridiques, et les marques suivantes dont la valeur comptable a été entièrement amortie au 30 juin 2018 : Krant van West-Vlaanderen, Deze Week, Tempo Verde, ICT, Trends/ Tendances, L'Initié de la Bourse/Inside Beleggen, GO, Royals, Business Leads et Storesquare.
Le management estime que des modifi cations raisonnables dans les suppositions, parmi lesquelles :
ne donnent pas lieu à des réductions de valeurs exceptionnelles complémentaires ou inférieures à celles comptabilisées au 30 juin 2018.
| 2018 | en milliers d'euros | Terrains et construc tions |
Installa tions, machines et outil lage |
Mobilier et matériel roulant |
Location, finance ment et droits similaires |
Autres immobili sations corpo relles |
Immobili sations en cours |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 90.533 | 25.648 | 10.002 | 0 | 181 | 2.578 | 128.941 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Acquisitions | 358 | 3.365 | 509 | 4.232 | ||||
| - Ventes et cessions (-) | -184 | -251 | -268 | -121 | -824 | |||
| - Cessions par voie de scission d'entreprises (-) |
-47 | -10 | -57 | |||||
| - Transferts d'une rubrique à une autre | 2.563 | -2.578 | -15 | |||||
| Au terme de l'exercice | 90.707 | 31.325 | 10.196 | 0 | 50 | 0 | 132.277 | |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 45.536 | 19.494 | 8.321 | 0 | 163 | 0 | 73.514 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Amortissements | 3.449 | 1.659 | 397 | 8 | 5.513 | |||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-148 | -241 | -266 | -122 | -777 | |||
| - Cessions par voie de scission d'entreprises (-) |
-44 | -7 | -51 | |||||
| Au terme de l'exercice | 48.837 | 20.912 | 8.408 | 0 | 42 | 0 | 78.199 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 41.870 | 10.413 | 1.788 | 0 | 8 | 0 | 54.078 |
Montant des terrains et constructions donnés en nantissement de dettes (y compris les hypothèques) 0
| 2017 | en milliers d'euros | Terrains et construc tions |
Installa tions, machines et outil lage |
Mobilier et matériel roulant |
Location, finance ment et droits similaires |
Autres immobili sations corpo relles |
Immobili sations en cours |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| AU COÛT | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 90.349 | 25.470 | 9.854 | 0 | 173 | 0 | 125.846 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Acquisitions | 598 | 1.481 | 317 | 2.578 | 4.974 | |||
| - Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
16 | 8 | 23 | |||||
| - Ventes et cessions (-) | -414 | -1.367 | -185 | -1.966 | ||||
| - Autres variations | 64 | 64 | ||||||
| Au terme de l'exercice | 90.533 | 25.648 | 10.002 | 0 | 181 | 2.578 | 128.941 | |
| AMORTISSEMENTS ET RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES | ||||||||
| Au terme de l'exercice précédent | 42.389 | 19.201 | 8.086 | 0 | 147 | 0 | 69.823 | |
| Variations de l'exercice | ||||||||
| - Amortissements | 3.555 | 1.590 | 409 | 13 | 5.567 | |||
| - Acquisitions par voie de regroupements d'entreprises |
11 | 3 | 14 | |||||
| - Annulations à la suite de ventes et cessions (-) |
-408 | -1.361 | -185 | -1.954 | ||||
| - Autres variations | 64 | 64 | ||||||
| Au terme de l'exercice | 45.536 | 19.494 | 8.321 | 0 | 163 | 0 | 73.514 | |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 44.997 | 6.154 | 1.681 | 0 | 18 | 2.578 | 55.427 |
| Actifs donnés en nantissement de dettes | en milliers d'euros | |
|---|---|---|
| Montant des terrains et constructions donnés en nantissement de dettes (y compris les hypothèques) | 9.500 | |
Les participations suivantes dans des coentreprises ont un impact signifi catif sur la situation fi nancière et les résultats du Groupe.
| Dénomination de la coentreprise |
Activité principale | Siège social | Pourcentage de participation et des droits de vote détenus par le Groupe |
||
|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2017 | ||||
| Groupe Bayard | Media Brands | Augsburg, Allemagne | 50,0 % | 50,0 % | |
| Mediafin | Media Brands | Bruxelles, Belgique | 50,0 % | 0 % |
Cette participation dans des coentreprises est comptabilisée suivant la méthode de la mise en équivalence. En 2017, il a été décidé de vendre la participation du Groupe dans la coentreprise Medialaan, donc la parti ci pation n'est plus incluse dans cette annexe. La participation dans la coentreprise Mediafi n a été acquise en 2018. Le tableau ci-dessous présente une synthèse de l'information fi nancière de chacune des coentreprises signifi catives du Groupe. Cette information provient des états fi nanciers de la coentreprise préparés conformément aux normes IFRS.
Le Groupe Bayard comprend les entreprises suivantes : Bayard Media GMBH & CO KG, Bayard Media Verwaltungs GMBH, Senior Publications SA, Senior Publications Nederland BV, Senior Publications Deutschland GMBH & CO KG, Senior Publications Verwaltungs GMBH, Belgomedia SA, J.M. Sailer Verlag GMBH, J.M. Sailer Geschäftsführungs GMBH, 50+ Beurs & Festival BV, Mediaplus BV et Verlag Deutscher Tierschutz-Dienst GMBH. En juillet 2018, la participation résiduelle de 75 % dans Mediaplus BV a été reprise par Senior Publications Nederland BV, une fi liale à 50 % de Roularta Media Group SA. En 2017 Press Partners BV a été vendue.
| Synthèse de l'information financière | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 5.610 | 17.294 | |
| Actifs courants | 27.190 | 28.060 | |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 6.077 | 5.124 | |
| Passifs non courants | -5.001 | -7.418 | |
| - dont dettes financières | 0 | 0 | |
| Passifs courants | -20.939 | -20.244 | |
| - dont dettes financières | 0 | 0 | |
| Actif net | 6.860 | 17.692 | |
| Chiffre d'affaires | 55.832 | 57.522 | |
| Amortissements | -1.167 | -1.718 | |
| Réductions de valeur exceptionnelles | -11.941 | 0 | |
| Produits financiers | 13 | 18 | |
| Charges financières | -45 | -46 | |
| Impôts sur le résultat | 1.245 | -203 | |
| Résultat net de l'exercice | -6.512 | 5.075 | |
| Autres éléments du résultat global de l'exercice | -20 | 24 | |
| Résultat global total de l'exercice | -6.532 | 5.099 | |
| Dividendes reçus au cours de l'exercice | 2.150 | 8.496 |
Réconciliation entre les informations fi nancières résumées ci-dessus et la valeur comptable de la participation dans le Groupe Bayard comptabilisée dans les états fi nanciers consolidés :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Actif net de la coentreprise / l'entreprise associée | 6.860 | 17.692 |
| Pourcentage de la participation du Groupe dans le Groupe Bayard | 50,0 % | 50,0 % |
| 3.430 | 8.846 | |
| Autres ajustements : | ||
| La part non reprise de la perte des entreprises du groupe Bayard (*) | 2.430 | |
| Valeur comptable nette de la participation du Groupe dans le Groupe Bayard | 5.860 | 8.446 |
(*) Les pertes de certaines sociétés associées dépassaient la valeur comptable de la participation. Les valeurs comptables de ces participations ont été ramenées à zéro pour un montant total de 2,4 M€ (en consolidation RMG, à 50 % ; dont de 4,8 M€ dans la consolidation Bayard Groupe), en vertu des règles d'évaluation détaillées à l'Annexe 1. La perte cumulée a été reprise à la rubrique provisions pour autres risques et charges, étant donné qu'il s'agit d'une coentreprise.
Le Groupe Bayard est actif dans le segment de Media Brands. Bayard Media est l'axe magazine pour le public 50+. Par ailleurs, le Groupe publie des magazines pour les enfants et les jeunes (Sailer Verlag).
La baisse des actifs immobilisés provient essentiellement de la baisse des immobilisations incorporelles suite aux réductions de valeur spéciales chez J. M. Sailer Verlag GMBH et Bayard Media GMBH & CO KG. Les réductions de valeur exceptionnelles entraînent aussi une réduction des impôts différés, et par conséquent des passifs non courants.
La plus grande baisse de chiffre d'affaires est enregistrée par les magazines de Senior Publications Nederland (-1.320 K€). La disparition des contrats pour compte de tiers y engendre une baisse des travaux d'impression pour compte de tiers (-0,6 M€) et de la publicité (-0,3 M€). Par ailleurs, une baisse du nombre d'abonnés au magazine Plus entraîne une baisse du chiffre d'affaires abonnements (-0,4 M€). Au 30/06/2018, une réduction de valeur exceptionnelle a été comptabilisée sur les marques des sociétés allemandes (11,9 M€). Ces réductions de valeur exceptionnelles font baisser les amortissements. Le revenu fi scal sur le résultat s'explique essentiellement par la neutralisation des latences fi scales (2,6 M€) lors de la réduction de valeur exceptionnelle.
Le Groupe n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle par rapport au Groupe Bayard.
Le 12 mars 2018, Roularta Media Group a acquis la participation de 50 % du Persgroep dans Mediafi n SA pour un prix d'acquisition total de 58 M€. Mediafi n est l'éditeur belge de médias de qualité tels que L'Echo et De Tijd. Ceux-ci poursuivent un journalisme de pointe, ce qui offre une belle complémentarité avec RMG, qui mise également sur les groupes cibles supérieurs. Cette reprise s'inscrit dans le cadre de la vente de Medialaan au Persgroep. Les 50 autres pour cent de Mediafi n restent entre les mains du Groupe Rossel.
| Synthèse de l'information financière à la date d'acquisition | en milliers d'euros | 2018 |
|---|---|---|
| Actifs non courants (*) | 123.306 | |
| Actifs courants | 35.451 | |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 6.313 | |
| Passifs non courants | -31.185 | |
| - dont dettes financières | 0 | |
| Passifs courants | -36.168 | |
| - dont dettes financières | 0 | |
| Actif net | 91.404 | |
| Pourcentage de la participation du Groupe dans Mediafin | 50,0 % | |
| Actif net attribuable à Roularta Media Group | 45.702 | |
| Prix d'achat | 58.040 | |
| Goodwill | 12.338 |
(*) comprend notamment les relations clients (29.558 K€) et les marques (De Tijd/L'Echo : 82.531 K€, BePublic - BeReal : 3.594 K€ et Comfi : 1.317 K€).
Les relations clients qui affi chent une juste valeur de 29.558 K€ sont évaluées suivant la méthode « multiperiod excess earnings », une méthode d'analyse des fl ux de trésorerie actualisés souvent appliquée pour évaluer les relations clients sous IFRS. Cette méthode repose sur les fl ux de trésorerie futurs attendus de ces relations clients sur une période de 20 ans, traduits en termes de la date d'acquisition. Pour déterminer ces fl ux de trésorerie, le chiffre d'affaires attendu est multiplié par la marge EBIT. Le chiffre d'affaires pris pour base est déterminé en fonction des chiffres d'affaires historiques (env. 59 M€ en 2018) et d'un taux de croissance de 3,2 %, en ligne avec la croissance historique. Ces chiffres d'affaires sont ensuite réduits d'un taux d'attrition de 5 % en 2018, qui augmente de 5 % par année supplémentaire. La marge EBIT adaptée (« après charges contributives d'actifs ») affi che 8,8 % sur le chiffre d'affaires et repose sur des résultats historiques. Le taux d'actualisation appliqué est de 8,75 % et est déterminé suivant la méthode CMPC, fondée sur des données du marché. Le taux d'imposition appliqué est de 29,58 % en 2018-2019 et de 25,00 % les années suivantes.
La marque « L'Echo/De Tijd » qui affi che une juste valeur de 82.531 K€, est évaluée suivant la méthode de l'exemption de redevances, une méthode d'analyse des fl ux de trésorerie actualisés souvent appliquée pour évaluer des marques ou technologies sous IFRS. Cette méthode repose sur les fl ux de trésorerie futurs prévus qui seraient reçus sous forme de redevances dans le cas où la marque serait cédée à un tiers par le biais d'un accord de licence pour une période de 40 ans, et actualisés à la date d'acquisition. Le chiffre d'affaires pris pour base est déterminé en fonction des chiffres d'affaires historiques (env. 59 M€ en 2018) et d'un taux de croissance de 3,2 %, en ligne avec la croissance historique. Le taux de redevance appliqué de 10 % (pourcentage sur le chiffre d'affaires) repose sur les taux de redevance utilisés dans des transactions comparables dans le marché. Le taux d'actualisation appliqué est de 8,25 % et a été déterminé suivant la méthode CMPC, fondée sur des données du marché. Le taux d'imposition appliqué est de 29,58 % en 2018-2019 et de 25,00 % les années suivantes.
| Synthèse de l'information financière à la date de clôture | en milliers d'euros | 2018 |
|---|---|---|
| Actifs non courants | 148.174 | |
| Actifs courants | 18.606 | |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie | 3.560 | |
| Passifs non courants | -30.485 | |
| - dont dettes financières | 0 | |
| Passifs courants | -22.767 | |
| - dont dettes financières | 0 | |
| Actif net | 113.528 | |
| Chiffre d'affaires | 58.813 | |
| Amortissements | -5.371 | |
| Produits financiers | 166 | |
| Charges financières | -36 | |
| Impôts sur le résultat | -2.249 | |
| Résultat net de l'exercice | 4.248 | |
| Autres éléments du résultat global de l'exercice | 0 | |
| Résultat global total de l'exercice | 4.248 | |
| Dividendes reçus au cours de l'exercice | 3.400 |
Les résultats repris ci-dessus concernent la période consécutive à l'acquisition par RMG (à partir du 1er mars 2018).
Roularta Media Group n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle par rapport au Mediafi n.
Réconciliation entre les informations fi nancières résumées ci-dessus et la valeur comptable de la participation dans Mediafi n comptabilisée dans les états fi nanciers consolidés :
| en milliers d'euros | 2018 |
|---|---|
| Actif net de la coentreprise / l'entreprise associée | 113.528 |
| Pourcentage de la participation du Groupe dans Mediafin | 50,0 % |
| Valeur comptable nette de la participation du Groupe dans Mediafin | 56.764 |
Le tableau ci-dessous détaille (à 100 %) la valeur comptable nette et la durée d'utilité des marques, des relations clients et du goodwill de consolidation au 31 décembre 2018 chez Mediafi n :
| en milliers d'euros | 2018 | Durée d'utilité totale (en années) |
|
|---|---|---|---|
| De Tijd/L'Echo | 80.811 | 40 | |
| Comfi | 1.156 | 10 | |
| BePublic - BeReal | 3.294 | 10 | |
| Relations clients | 28.327 | 20 | |
| Goodwill de consolidation | 24.675 | indéterminée | |
| Total | 138.263 |
La charge d'amortissement annuelle totale des immobilisations incorporelles de Mediafi n reprise ci-dessus s'élève à 2,9 M€ (latences fi scales comprises).
L'impact annuel sur l'EBITDA de Roularta Media Group de ces amortissements est de 1,5 M€.
Ces achats étant récents, le management n'a pas procédé à un test de dépréciation sur ces marques puisque rien n'indique qu'il y a lieu de les soumettre à une réduction de valeur exceptionnelle.
II. Résumé des informations fi nancières pour les entreprises associées et coentreprises qui ne sont pas signifi catives individuellement
Cette catégorie comprend les entreprises suivantes : De Woonkijker SA, Regionale Media Maatschappij SA, Proxistore SA, CTR Media SA, Click Your Car SA, Yellowbrick SA, Repropress SCRL. En 2018, Regional TV Media SA a été liquidée et 4 All Solutions SA a été vendu. En 2017 Twice Entertainment BVBA a été vendue et Febelma Regie SCRL a été liquidée.
| Synthèse de l'information financière | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| La quote-part du Groupe dans le résultat net | -699 | -1.616 | |
| La quote-part du Groupe dans le résultat net, réalisé et non réalisé | -699 | -1.616 | |
| Valeur comptable nette totale des participations du Groupe dans ces entreprises associées et coentreprises |
663 | 962 | |
| Valeur nette des créances dans ces entreprises associées et coentreprises | 400 | 477 |
Roularta Media Group n'a aucune obligation ni aucune restriction contractuelle vis-à-vis de ces sociétés associées et coentreprises.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent : | 9.808 | 127.139 |
| Variations de l'exercice : | ||
| - Quote-part du résultat net des entreprises associées et coentreprises |
-1.831 | 922 |
| - Résultat des activités abondonnées |
0 | 18.510 |
| - Quote-part dans les autres éléments du résultat des entreprises associées et coentreprises |
-10 | 12 |
| - Dividendes |
-5.550 | -8.496 |
| - Provision pour pertes cumulées |
2.245 | 426 |
| - Effet changements groupe |
58.624 | -128.705 |
| Au terme de l'exercice (participations, hors créances) | 63.286 | 9.808 |
En 2018, l'achat de Mediafi n (58.040 K€) en particulier a un effet sur la valeur comptable nette des participations suivant la mise en équivalence.
En 2017, la valeur comptable nette des participations en actions a baissé essentiellement du fait de la vente de Medialaan (-110.417 K€) et du résultat de Medialaan dans les activités abandonnées (-18.510 K€).
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Participations - disponibles à la vente | 264 | |
| Participations - à la juste valeur par le biais du résultat net | 299 | |
| Prêts et cautions - prêts et créances selon IAS 39 | 1.840 | |
| Prêts et cautions - au coût amorti | 2.227 | |
| Total autres participations, prêts et cautions | 2.526 | 2.104 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017(*) |
|---|---|---|
| À LA JUSTE VALEUR PAR BIAIS DU RÉSULTAT NET | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 478 | 990 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Acquisitions | 50 | 75 |
| - Cessions et mises hors service (-) | -15 | -587 |
| Au terme de l'exercice | 513 | 478 |
| RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES (-) | ||
| Au terme de l'exercice précédent | -214 | -361 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Réductions de valeur exceptionnelles comptabilisées dans le compte de résultats |
147 | |
| Au terme de l'exercice | -214 | -214 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 299 | 264 |
(*) Reprises en 2017 comme participations disponibles à la vente.
Le management a constaté que le prix d'achat est une évaluation correcte de la juste valeur des investissements en actions non cotées des entreprises entièrement consolidées parce qu'il n'existe pas suffi samment d'informations récentes pour mesurer la juste valeur.
Les plus grandes participations sont, comme en 2017, CPP-Incofi n (124 K€) et Bedrijvencentrum Regio Roeselare (50 K€). En 2018, Find Me a été acquise (50 K€) et MLP (Messageries de Presse) cédée (-15 K€).
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| AU COÛT AMORTI | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 1.840 | 1.841 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Additions | 387 | |
| - Remboursements | -1 | |
| Au terme de l'exercice | 2.227 | 1.840 |
| RÉDUCTIONS DE VALEUR EXCEPTIONNELLES (-) | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 0 |
| Variations de l'exercice | ||
| Au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 2.227 | 1.840 |
Les emprunts et garanties sont évalués au coût amorti et se composent de diverses garanties à concurrence de 2.227 K€ (2017 : 1.840 K€).
I. Clients et autres créances - non courants
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 | |
|---|---|---|---|
| Clients | |||
| Autres créances | 219 | 600 | |
| Total clients et autres créances - non courants | 219 | 600 |
En 2017, les comptes faisaient encore état d'une autre créance, à concurrence de 433 K€, sur l'entreprise française Idéat, vendue depuis. Cette créance a été remboursée partiellement début 2018 ; le solde (325 K€) est dû en 2019 et a été transféré au court terme.
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fi n de l'exercice sur la base d'une évaluation de tous les montants ouverts. Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifi ées comme telles.
En 2018, il n'y avait pas de créances douteuses non courantes.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Clients, bruts | 62.748 | 53.068 |
| Dépréciation des clients douteux courants ( - ) | -3.554 | -4.628 |
| Montants à facturer et notes de crédit à recevoir (*) | 4.276 | 4.124 |
| Montants à encaisser et fournisseurs débit | 891 | 677 |
| TVA à encaisser | 231 | 566 |
| Autres créances, brutes | 1.505 | 16.424 |
| Dépréciation des autres créances douteuses courantes | -341 | -316 |
| Total clients et autres créances - courants | 65.756 | 69.915 |
(*) Pas d'actifs fi nanciers comme défi nis dans IAS 32.
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée au 31 décembre 2018. Les soldes ouverts sont répartis sur un grand nombre de clients, il n'y a qu'un seul client avec un solde ouvert représentant un peu plus de 10 % du solde clients total. La hausse des créances commerciales est en ligne avec la hausse du chiffre d'affaires. La baisse des autres créances à court terme s'explique par l'encaissement en 2018 des 15 M€ résiduels suite à la vente des activités françaises.
| Balance âgée des clients : | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice | 62.748 | 53.068 | |
| - dont : | |||
| * non échus et moins de 30 jours échus | 52.191 | 40.493 | |
| * échus 30 - 60 jours | 2.867 | 4.254 | |
| * échus 61 - 90 jours | 1.424 | 1.690 | |
| * échus - plus de 90 jours | 6.266 | 6.632 |
Une évaluation des créances douteuses est faite à la fi n de l'exercice sur la base d'une évaluation de tous les montants ouverts.
Pour les clients qui ne contiennent pas de composante de fi nancement importante (soit la quasi-totalité des créances commerciales), la provision pour les pertes est évaluée à un montant équivalent aux pertes de crédit attendues au cours de la durée. Il s'agit des pertes de crédit attendues qui découlent de tous les défauts de paiement éventuels pendant la durée de vie attendue de ces créances commerciales, sur la base d'une matrice de prévisions qui tient compte des informations historiques sur les défauts de paiement, adaptée en vue d'une information prospective par client. Le Groupe considère qu'un actif fi nancier est en défaut lorsque les créances sont en souffrance depuis plus de 120 jours ou font l'objet d'une procédure de recouvrement. Néanmoins, le Groupe considère également qu'un actif fi nancier est en défaut lorsque des informations internes ou externes indiquent qu'il est improbable que le Groupe reçoive intégralement les montants contractuels dus avant la prise en compte d'une quelconque protection de crédit détenue par le Groupe.
Les créances douteuses sont dépréciées au cours de l'année où elles sont identifi ées comme telles.
| Evolution de la dépréciation en milliers d'euros des clients douteux courants : |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice précédent | -4.628 | -4.123 |
| - Dépréciation de l'exercice | -3.580 | -4.550 |
| - Reprise de dépréciation de l'exercice | 4.554 | 4.121 |
| - Créances extournées comme non recouvrables et montants recouvrés au cours de l'exercice |
100 | -76 |
| Valeur nette au terme de l'exercice | -3.554 | -4.628 |
Dans la majorité des sociétés du Groupe, la dépréciation de la fi n de l'exercice antérieur est reprise sur la base de l'évaluation en fi n d'exercice, et une nouvelle dépréciation est comptabilisée.
Le Groupe a appliqué la méthode simplifi ée sous IFRS 9 pour l'évaluation de la compensation des pertes à un montant égal aux pertes de crédit prévues pendant la durée, voir ci-dessus. Le Groupe a analysé l'impact d'IFRS 9 et a décidé qu'il n'y a pas d'impact matériel sur la provision pour débiteurs douteux.
Les moins-values réalisées sur créances (y compris sur les créances dépréciées à la fi n de l'exercice précédent) fi gurent à l'Annexe 6.
| Evolution de la dépréciation des autres créances douteuses courantes : |
en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Valeur nette au terme de l'exercice précédent | -316 | -258 | |
| - Dépréciation de l'exercice | -25 | -240 | |
| - Reprise de dépréciation de l'exercice | 182 | ||
| Valeur nette au terme de l'exercice | -341 | -316 |
I. Aperçu des actifs et passifs d'impôts différés
| Les actifs et passifs d'impôts différés comptabilisés sont afférents aux : en milliers d'euros |
2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|---|
| Actifs d'im pôts différés |
Passifs d'im pôts différés |
Actifs d'im pôts différés |
Passifs d'im pôts différés |
|
| Immobilisations incorporelles | 1.149 | 1.547 | 676 | 16.057 |
| Immobilisations corporelles | 5 | 5.314 | 5 | 5.600 |
| Autres participations, prêts et cautions | 3.343 | 3.404 | ||
| Clients et autres créances | 163 | |||
| Actions propres | 15 | 15 | ||
| Résultat reporté | 522 | 522 | ||
| Provisions | 918 | 1.204 | ||
| Avantages du personnel non courants | 1.398 | 1.566 | ||
| Autres dettes | 7 | |||
| Total impôts différés liés à des différences temporelles | 3.470 | 10.741 | 3.458 | 25.761 |
| Pertes fiscales | 177 | 12.438 | ||
| Crédits d'impôts | 11.834 | 15.243 | ||
| Compensation fiscale | -9.678 | -9.678 | -24.576 | -24.576 |
| Actifs / passifs d'impôts différés nets | 5.803 | 1.063 | 6.563 | 1.185 |
Les actifs d'impôts différés n'ont pas été comptabilisés relatifs aux pertes fi scales à concurrence de 72.367 K€ (2017 : 60.638 K€) d'une part et relatifs aux différences temporelles à concurrence de 5 K€ (2017 : 1 K€) d'autre part, en raison du fait qu'il est improbable que dans le proche futur des bénéfi ces imposables soient disponibles sur lesquels ils pourront être imputés.
Les actifs d'impôts différés relatifs aux pertes fi scales ont été comptabilisés à concurrence de 133 K€ (2017 : 155 K€) pour les fi liales qui ont subi une perte pendant l'exercice ou l'exercice précédent. Les budgets indiquent qu'il est probable que les fi liales dégageront au cours des exercices futurs un bénéfi ce imposable suffi sant pour pouvoir profi ter de cette réduction de paiement d'impôts.
II. Impôts différés liés aux reports de pertes fi scales et aux crédits d'impôts
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 | ||
|---|---|---|---|---|
| Reports de pertes fiscales |
Crédits d'impôts |
Reports de pertes fiscales |
Crédits d'impôts |
|
| Date d'expiration | ||||
| 2018 | 254 | |||
| Sans date d'expiration | 177 | 11.834 | 12.438 | 14.989 |
| Total impôts différés | 177 | 11.834 | 12.438 | 15.243 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Montant brut | ||
| Matières premières | 5.307 | 4.389 |
| Travaux en cours | 768 | 768 |
| Produits finis | 178 | 184 |
| Biens achetés en vue de leur revente | 562 | 590 |
| Contrats en cours | 3 | 0 |
| Total montant brut (A) | 6.818 | 5.931 |
| Dépréciations et autres corrections de valeur (-) | ||
| Produits finis | -157 | -163 |
| Biens achetés en vue de leur revente | -313 | -220 |
| Total dépréciations et autres corrections de valeur (B) | -470 | -383 |
| Valeur comptable | ||
| Matières premières | 5.307 | 4.389 |
| Travaux en cours | 768 | 768 |
| Produits finis | 21 | 21 |
| Biens achetés en vue de leur revente | 249 | 370 |
| Contrats en cours | 3 | 0 |
| Total valeur comptable au coût (A+B) | 6.348 | 5.548 |
Aucun nantissement ni aucune autre garantie ne s'appliquent aux stocks.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| AU COÛT | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | 306 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Remboursements et ventes | -306 | |
| Au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| Variations de la juste valeur | ||
| Au terme de l'exercice précédent | 0 | -260 |
| Variations de l'exercice | ||
| - Remboursements et ventes | 260 | |
| Au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| Valeur comptable nette au terme de l'exercice | 0 | 0 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Soldes bancaires | 60.951 | 37.979 |
| Dépôts à court terme | 35.000 | 5.000 |
| Fonds en caisse | 5 | 5 |
| Total trésorerie et équivalents de trésorerie | 95.956 | 42.984 |
L'évolution résulte essentiellement de la vente de Medialaan (+279,6 M€) et de la dernière tranche des paiements reçus suite à la vente des activités françaises (+15,0 M€), moins le rachat de Mediafi n (-58 M€), le rachat des marques Sanoma (-15,9 M€) et le paiement du dividende intérimaire (-62,7 M€). Par ailleurs, le remboursement intégral de l'emprunt obligataire (-100 M€) a généré une baisse tant de la trésorerie circulante que des dettes fi nancières.
Au 31 décembre 2018, le capital souscrit s'élève à 80.000 K€ (2017 : 80.000 K€), représenté par 13.141.123 (2017 : 13.141.123) actions ordinaires intégralement libérées. Ces actions n'ont pas de valeur nominale.
Au 31 décembre 2018, le Groupe détient 598.435 actions propres (2017 : 603.635).
Au cours de l'exercice, 5.200 actions propres ont été attribuées aux titulaires d'options dans l'exercice de leurs options.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Primes d'émission | 304 | 304 |
| Frais d'émission et d'augmentation du capital (net d'impôts différés) | -1.275 | -1.275 |
| Réserves concernant des transactions dont le paiement est fondé sur des actions |
5.855 | 5.754 |
| Réserves concernant les écarts actuariels des avantages du personnel non courants |
-709 | -3.554 |
| Total autres réserves | 4.175 | 1.229 |
Les réserves concernant des transactions dont le paiement est fondé sur des actions concernent les options sur actions comme décrit en Annexe 24.
Différents plans de droits de souscription et d'options sur actions ont été émis par la SA Roularta Media Group afi n de permettre aux membres de la direction et du cadre de profi ter de la croissance de l'entreprise et de l'évolution de l'action Roularta. Tous les plans de droits de souscription et d'options sur actions sont liquidés en instruments de fonds propres, où chacun des plans prévoit qu'une option ou un droit de souscription donne droit à une action Roularta contre le paiement du prix d'exercice. Les options deviennent inconditionnelles si le contrat de travail ou le mandat d'administrateur n'est pas résilié au moment de la période d'exercice suivante. Voici un relevé des plans de droits de souscription et d'options sur actions existants.
Le comité de nomination et de rémunération décide de l'octroi de plans d'option en fonction des prestations fournies par la direction et par les cadres, de leur contribution à la réalisation des objectifs du Groupe et de leur engagement dans le développement à long terme de la stratégie du Groupe.
Les options sur actions doivent être exercées au prix qui correspond au prix moyen de clôture des actions du Groupe dans les trente jours avant la date d'offre ou au dernier cours de clôture qui précède le jour de l'offre. La durée maximale des options attribuées est présentée dans le tableau ci-après. Si l'option n'est pas exercée après la dernière période d'exercice, l'option vient à échéance. Les options qui ne peuvent pas encore être exercées sont renoncées si un membre de la direction ou un cadre quitte l'entreprise avant la dernière période d'exercice, sauf en cas de retraite ou de décès.
| Date de l'offre | Nombre d'options offertes |
Nombre d'options attribuées |
Nombre d'options à exercer |
Prix d'exercice en euros |
Première période d'exercice |
Dernière période d'exercice |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2006 | 300.000 | 267.050 | 164.950 | 53,53 | 01/01 - 31/12/2010 | 01/01 - 31/12/2021 |
| 2008 | 300.000 | 233.650 | 135.400 | 40,00 | 01/01 - 31/12/2012 | 01/01 - 31/12/2023 |
| 2009 | 269.500 | 199.250 | 76.185 | 15,71 | 01/01 - 31/12/2013 | 01/01 - 31/12/2019 |
| 2015 | 203.750 | 114.700 | 109.700 | 11,73 | 01/01 - 31/12/2019 | 01/01 - 31/12/2025 |
| 1.073.250 | 814.650 | 486.235 |
Résumé des options sur actions en circulation au profi t de la direction et des cadres :
Résumé des options sur actions en circulation pendant l'exercice :
| 2018 | 2017 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'options |
Prix moyen en euros |
Nombre d'options |
Prix moyen en euros |
||
| En circulation au début de la période | 491.435 | 34,21 | 500.625 | 33,87 | |
| Exercées pendant la période | -5.200 | 15,71 | -9.190 | 15,71 | |
| En circulation à la fin de la période | 486.235 | 34,41 | 491.435 | 34,21 | |
| Exerçables à la fin de la période | 363.115 | 327.483 |
Pendant l'exercice, 5.200 options sur actions ont été exercées. Pendant l'exercice précédent, 9.190 options sur actions ont été exercées. Les options sur actions qui restent ouvertes à la fi n de la période présentent une durée restante moyenne de 4,2 ans. En 2018, le prix moyen pondéré des actions à la date de l'exercice était de 22,84 € (2017 : 25,55 €).
Pour répondre à d'éventuelles obligations liées aux options sur actions, un programme de rachat d'actions propres a été mis sur pied dans le passé pour permettre à l'entreprise de satisfaire en partie à ces options futures. Le Groupe a attribué en 2018 un montant de 102 K€ (2017 : 125 K€) dans les frais de personnel liés à des transactions de paiement basées sur des actions et opérées dans des instruments de capitaux propres. Tous les plans d'options attribués à partir du 7 novembre 2002 sont comptabilisés dans le compte de résultats.
| 2018 Provisions, non courantes en milliers d'euros |
Provisions pour contentieux |
Provisions pour l'environne ment |
Provisions pour restruc turation |
Autres provisions |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent | 4.288 | 9 | 0 | 2.744 | 7.041 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Provisions supplémentaires | 40 | 8 | 48 | ||
| - Augmentation des provisions existantes | 365 | 2.245 | 2.610 | ||
| - Montants utilisés (-) | -1.358 | -1.358 | |||
| - Montants non utilisés repris (-) | -195 | -63 | -258 | ||
| Au terme de l'exercice | 4.498 | 17 | 0 | 3.568 | 8.083 |
Les provisions pour contentieux portent sur des litiges qui concernent la SA Roularta Media Group, par lequel une provision a été comptabilisée concernant InfoBase. Une description des litiges importants se trouve en Annexe 26. Les provisions relatives à l'environnement portent sur des opérations de dépollution de sols. Les autres provisions au 1er janvier 2018 comprennent notamment la provision pour engagements de leasing résiduels concernant une presse d'impression mise hors service ; en fi n d'exercice, cette provision a disparu. L'accroissement de l'exercice et le solde fi nal des autres provisions concernent en grande partie une provision pour participation reprise via la méthode de la mise en équivalence dont les pertes dépassent la valeur comptable de la participation, voir aussi Annexe 17. La perte cumulée a été reprise à la rubrique provisions pour autres risques et charges.
| 2017 Provisions, non courantes en milliers d'euros |
Provisions pour contentieux |
Provisions pour l'environne ment |
Provisions pour restruc turation |
Autres provisions |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au terme de l'exercice précédent | 3.301 | 4 | 0 | 4.075 | 7.380 |
| Variations de l'exercice | |||||
| - Provisions supplémentaires | 360 | 83 | 443 | ||
| - Augmentation des provisions existantes | 630 | 5 | 476 | 1.111 | |
| - Montants utilisés (-) | -3 | -1.520 | -1.523 | ||
| - Montants non utilisés repris (-) | -370 | -370 | |||
| Au terme de l'exercice | 4.288 | 9 | 0 | 2.744 | 7.041 |
La SA Roularta Media Group est impliquée dans une procédure qui l'oppose devant le tribunal de commerce à son ancien partenaire Bookmark. Une provision de 578 K€ a été constituée dans le cadre de cette procédure.
La SA Kempenland exige des dommages et intérêts pour le non-respect d'un contrat d'impression par De Streekkrant-De Weekkrantgroep. Le 12 septembre 2013, le tribunal de commerce de Turnhout a condamné De Streekkrant-De Weekkrantgroep en première instance à payer à la SA Kempenland 3,96 M€ en principal, 4,06 M€ d'intérêts de retard et les frais de justice. En appel, le jugement du premier juge a été confi rmé dans les grandes lignes. La demande de capitalisation des intérêts par la SA Kempenland a cependant été refusée en appel. Le montant auquel la SA Roularta Media Group a été condamnée, a été payé fi n décembre 2015 à la partie adverse. Roularta Media Group a introduit un pourvoi en cassation. La Cour de cassation n'a annulé l'arrêt contesté uniquement en ce qui concerne l'ampleur de l'indemnité de procédure due par Roularta Media Group en appel. L'affaire a été renvoyée devant la Cour d'appel de Gand. La discussion toujours en cours entre Kempenland et RMG – concernant l'imputation des paiements effectués et des montants cantonnés pendant la durée du différend sur le montant fi nal de la condamnation suivant l'arrêt de la Cour d'appel (principal, intérêts et frais) – a été soumise pour évaluation au juge des saisies de l'arrondissement Gand, département Courtrai. Pour ce confl it toujours en cours, Roularta Media Group SA a constitué fi n 2015 une provision de 0,5 M€. Par décision du juge des saisies du 18/12/2017, la position de la SA Roularta Media Group concernant l'imputation des paiements par le juge des saisies a été suivie, bien que le juge des saisies se soit abstenu d'un calcul effectif. Kempenland a interjeté appel de ce jugement. L'affaire sera plaidée en appel le 10 septembre 2019.
Le 30 décembre 2011, la SAS QOL et la SAS QOL FI ont assigné la SA Roularta Media Group et la SA Vogue Trading Video en justice afi n d'obtenir réparation du préjudice prétendument subi du fait du non-respect d'engagements contractuels. La demande totale se monte à 4,7 M€. En première instance, le tribunal de commerce de Bruxelles a déclaré l'action totalement non fondée. Entre-temps, la SAS QOL et la SAS QOL FI ont interjeté appel contre ce premier jugement. Le 24 octobre 2017, la Cour d'appel de Bruxelles a confi rmé le jugement contesté. Le liquidateur judiciaire de SAS QOL a annoncé le 27 mars 2019 qu'il acceptait l'arrêt intervenu.
Dans le cadre de la reprise de toutes les actions de la SA Coface Services Belgium (après Euro DB), la SA Roularta Media Group a également hérité d'un différend juridique en cours avec InfoBase. InfoBase prétend que la contrefaçon pour laquelle Coface Services Belgium a été condamnée dans le passé par le tribunal de première instance de Nivelles (arrêt du 15 novembre 2006) n'a pas cessé. Sur la base de cet arrêt, par lequel la SA Coface Services Belgium a été condamnée à la cessation immédiate de cette contrefaçon sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par jour, InfoBase procède systématiquement à la signifi cation d'astreintes. Par décision du juge des saisies de Nivelles du 5 janvier 2015, Euro DB a été condamnée à payer 1,28 M€ d'astreintes et de frais. Ce montant a été cantonné par Euro DB auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Par un arrêt de la Cour d'appel de Bruxelles du 5 décembre 2017, les astreintes signifi ées (frais inclus) d'un montant de 918 K€ ont été jugées fondées. A la demande d'InfoBase, ce montant a été libéré, le solde restant cantonné.
La Cour d'appel de Bruxelles a jugé le 17 février 2017 que le recours en appel interjeté par InfoBase contre l'arrêt du Tribunal de première instance de Bruxelles du 12 février 2015 était fondé et a condamné Euro DB (aujourd'hui Roularta Media Group) à payer à InfoBase un dédommagement de 39 K€ en principal, à augmenter des intérêts légaux à partir du 1er juin 2011 et des frais de justice. Dans ce même arrêt, la Cour d'appel de Bruxelles a également indiqué que le droit sui generis à la protection d'une base de données invoqué par InfoBase expire après 15 ans, et que la protection s'est donc éteinte au 1er janvier 2013. InfoBase s'est pourvu en cassation contre cet arrêt le 5 juillet 2018. Ce pourvoi en cassation est toujours en cours.
InfoBase continue toutefois de signifi er les astreintes. Les astreintes signifi ées continuent à être provisionnées. Sur la base de l'arrêt de la Cour d'appel de Bruxelles où il a été décidé que la protection de la base de données est prescrite depuis le 1er janvier 2013, Roularta Media Group a dès lors entamé une procédure en levée de l'astreinte. Dans cette procédure, des conclusions sont actuellement échangées entre les parties. Les plaidoiries se tiendront le 27 juin 2019.
Dans le cadre d'un litige concernant l'utilisation de la marque « Deze Week », Roularta Media Group a été condamné le 23 octobre 2017 par le tribunal de commerce de Gand, division Courtrai, à cesser l'utilisation du titre « Deze Week » dans la région de Courtrai, Deerlijk, Harelbeke, Kuurne et Zwevegem, et ce, sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par infraction. Roularta Media Group a interjeté appel de ce jugement. Par arrêt de la Cour d'appel de Gand du 10 décembre 2018, la procédure en appel a été déclarée recevable, mais non fondée.
Entre-temps, la contrepartie a procédé à la signifi cation des astreintes encourues sur la base de prétendues infractions à l'ordre de cessation. Par une ordonnance du juge des saisies, Roularta Media Group a été condamné à payer un montant de 223 K€ en astreintes encourues. Ce montant a été intégralement cantonné par Roularta Media Group auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. Roularta Media Group a interjeté appel de l'ordonnance du juge des saisies. Parallèlement à la procédure d'appel, Roularta Media Group a entamé une procédure au fond devant le juge du fond en application de l'article 1385 quinquies C. jud. en demandant au tribunal de lever l'astreinte, d'en suspendre la durée pendant un délai à déterminer ou de réduire l'astreinte en cas d'impossibilité permanente ou temporaire, totale ou partielle de satisfaire à la condamnation principale.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Régimes de pension à prestations définies | 3.234 | 1.833 |
| Autres avantages du personnel non courants | 2.544 | 4.741 |
| Avantage tarifaire futur des abonnements | 561 | 615 |
| Régimes de préretraite | 188 | 309 |
| Primes de jubilé | 1.795 | 3.817 |
| Total avantages du personnel | 5.778 | 6.574 |
Il existe différents plans de pension à prestations défi nies au sein du Groupe, la prestation étant fonction du nombre d'années de service et du salaire.
Pour les plans belges, des actifs sont détenus dans des fonds conformément aux dispositions légales locales.
Les charges de pension sont calculées par un actuaire sur la base de la méthode « projected unit credit » pour chaque plan. Les obligations relatives au temps de service passé et aux placements constitués sont calculées sur la base de cette méthode. La différence entre les deux (valeur nette) est reprise dans le bilan du Groupe.
En Belgique, la législation requiert que l'employeur garantisse un taux de rendement minimum pour les régimes à cotisations défi nies. Pour les nouveaux versements à partir de 2016, le rendement minimum légal est relié au rendement des obligations linéaires belges à 10 ans, avec un minimum de 1,75 % et un maximum de 3,75 %. Le calcul de ce rendement minimum est basé sur la moyenne de toute la carrière de la personne affi liée. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations défi nies belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des régimes de pension à prestations défi nies.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| A. Montants comptabilisés au bilan | ||
| Obligations nettes résultant des régimes à prestations définies financés | 3.234 | 1.833 |
| 1. Valeur actuelle des obligations intégralement ou partiellement financées |
51.029 | 39.879 |
| 2. Juste valeur des actifs du régime (-) |
-47.795 | -38.046 |
| Obligations résultant des régimes à prestations définies, total | 3.234 | 1.833 |
| B. Charge nette comptabilisée dans le résultat global | ||
| Comptabilisée dans le compte de résultats | ||
| 1. Coûts des services rendus au cours de l'exercice | 3.032 | 2.694 |
| 2. Charges d'intérêt | 867 | 718 |
| 3. Produits d'intérêt (-) | -829 | -738 |
| Charge nette comptabilisée dans le compte de résultats | 3.069 | 2.674 |
| Comptabilisée dans les autres éléments du résultat global | ||
| 1. Ecarts actuariels, nets | -2.010 | 1.201 |
| Charge nette comptabilisée dans les autres éléments du résultat global | -2.010 | 1.201 |
| Charge nette comptabilisée dans le résultat global | 1.059 | 3.875 |
| C. Mouvements de la valeur actuelle de l'obligation brute résultant des régimes à prestations définies |
||
| Valeur actuelle de l'obligation résultant des régimes à prestations définies, solde d'ouverture |
39.879 | 36.025 |
| 1. Coûts des services rendus au cours de l'exercice | 3.032 | 2.694 |
| 2. Charges d'intérêt | 867 | 718 |
| 3. Ecarts actuariels, nets | 1.101 | 1.270 |
| - dont écarts actuariels dus aux ajustements liés à l'expérience | -487 | 530 |
| - dont écarts actuariels dus aux actualisations des hypothèses | 1.588 | 740 |
| 4. Contribution participant du régime | 392 | 359 |
| 5. Augmentation / diminution suite à des regroupements d'entreprises | 5.961 | |
| 6. Indemnités payées (-) | -1.311 | -1.188 |
| 7. Transferts nets in / out | 1.110 | |
| Valeur actuelle de l'obligation résultant des régimes à prestations définies, solde de clôture |
51.029 | 39.879 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| D. Mouvements de la juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies |
||
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies, solde d'ouverture |
38.046 | 35.613 |
| 1. Produits d'intérêt | 829 | 738 |
| 2. Rendement des actifs du régime, à l'exclusion des montants en produits d'intérêt |
3.110 | 69 |
| 3. Contribution employeur | 2.546 | 2.454 |
| 4. Contribution participant du régime | 392 | 359 |
| 5. Augmentation / diminution suite à des regroupements d'entreprises | 3.073 | |
| 6. Indemnités payées (-) | -1.311 | -1.187 |
| 7. Transferts nets in / out | 1.110 | |
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies, solde de clôture |
47.795 | 38.046 |
| E. Principales hypothèses actuarielles | ||
| 1. Taux d'actualisation | 1,76 % | 2,02 % |
| 2. Taux de rendement attendu des actifs du régime | 1,76 % | 2,02 % |
| 3. Taux attendu d'augmentation des salaires | 2,5 % | 3,0 % |
| 4. Augmentations futures des prestations définies | 2,0 % | 2,0 % |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 |
|---|---|---|---|---|
| Valeur actuelle de l'obligation brute résultant des régimes à prestations définies |
51.029 | 39.879 | 36.025 | 1.973 |
| Juste valeur des actifs du régime résultant des régimes à prestations définies |
47.795 | 38.046 | 35.613 | 1.821 |
| Déficit / (surplus) | 3.234 | 1.833 | 412 | 152 |
| Ajustements liés à l'expérience : augmentation (diminution) de l'obligation brute |
-487 | 530 | 643 | 5 |
| Rendement des actifs du régime, à l'exclusion des montants en produits d'intérêt |
3.110 | 69 | 3.222 | 420 |
La stratégie d'investissement mise en œuvre dans le cadre des plans de pension à prestations défi nies est de nature défensive. Les investissements en valeurs à revenu fi xe sont ainsi largement privilégiés, afi n de garantir ainsi la sécurité, le rendement et la liquidité des investissements. Il est également veillé à une diversifi cation et à une répartition judicieuse des investissements.
Les principales catégories d'actifs du régime et le pourcentage que chaque catégorie principale constitue de la juste valeur du total des actifs du régime :
| 2018 | 2017 | |
|---|---|---|
| Assurances | 100 ,0% | 100 ,0% |
Le Groupe s'attend à des cotisations à la hauteur de 2.213 K€ versées aux régimes à prestations défi nies (y compris les assurances de groupe belges) en 2019 (2.128 K€ en 2018).
Concernant ces régimes de pension à prestations défi nies, le Groupe est exposé à un risque de baisse des taux d'intérêt (taux d'escompte), qui peut donner lieu à une hausse des obligations.
Il existe plusieurs régimes à cotisations défi nies dans le Groupe.
Pour les plans belges, la loi relative aux pensions complémentaires défi nit un rendement minimum garanti comme décrit ci-dessus sous section II. Du fait de ces rendements minimums garantis, tous les régimes à cotisations défi nies belges sont considérés dans le cadre d'IFRS comme des régimes de pension à prestations défi nies à partir de 2015.
| Aperçu des régimes à cotisations définies (y compris les plans belges) |
en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Contributions payées - employeur | 3.102 | 2.899 | |
| Contributions payées - participant du régime | 350 | 340 |
IV. Options sur actions et droits de souscription Voir Annexe 24.
| 2018 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | > 5 ans | Total | |
| Etablissements de crédit | 298 | 298 | ||||
| Total dettes financières selon l'échéance | 298 | 0 | 0 | 0 | 298 |
| 2017 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes financières | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | > 5 ans | Total | |
| Emprunt obligataire | 99.963 | 99.963 | ||||
| Etablissements de crédit | 1.288 | 556 | 1.654 | 2.075 | 5.573 | |
| Total dettes financières selon l'échéance | 101.251 | 556 | 1.654 | 2.075 | 105.536 |
En septembre 2012, RMG a procédé à une offre publique de souscription obligataire. Cet emprunt obligataire portant sur un montant de 100,0 M€ a pour date d'émission le 10 octobre 2012, sa durée est de 6 ans et il offre un intérêt annuel fi xe de 5,125 % brut. L'emprunt obligataire a été remboursé en octobre 2018.
Au cours de l'année 2018, outre l'emprunt obligataire, les autres dettes fi nancières ont également été remboursées (anticipativement). En fi n d'exercice, RMG n'a plus qu'un solde négatif sur compte-courant de 298 K€.
Au 31 décembre 2018, aucune dette garantie n'est plus en cours auprès des prêteurs.
Pour plus d'informations concernant l'exposition du Groupe aux risques de change et risques de taux : voir Annexe 32.
| 2018 en milliers d'euros |
Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Dettes commerciales et autres dettes | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | > 5 ans | Total |
| Dettes commerciales | 52.790 | 52.790 | |||
| Acomptes reçus | 25.175 | 25.175 | |||
| Avantages du personnel | 16.025 | 16.025 | |||
| - dont dettes envers les employés | 12.084 | 12.084 | |||
| - dont dettes envers les administrations publiques |
3.941 | 3.941 | |||
| Impôts | 259 | 259 | |||
| Autres dettes | 14.814 | 287 | 15.101 | ||
| Charges à imputer et produits à reporter | 6.875 | 6.875 | |||
| Total des dettes selon l'échéance | 115.938 | 0 | 0 | 287 | 116.225 |
| 2017 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes commerciales et autres dettes | 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | > 5 ans | Total | |
| Dettes commerciales | 38.879 | 38.879 | ||||
| Acomptes reçus | 18.743 | 18.743 | ||||
| Avantages du personnel | 14.603 | 14.603 | ||||
| - dont dettes envers les employés | 10.520 | 10.520 | ||||
| - dont dettes envers les administrations publiques |
4.083 | 4.083 | ||||
| Impôts | 111 | 111 | ||||
| Autres dettes | 11.655 | 287 | 11.942 | |||
| Charges à imputer et produits à reporter | 7.589 | 7.589 | ||||
| Total des dettes selon l'échéance | 91.580 | 0 | 0 | 287 | 91.867 |
| Dettes commerciales courantes | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Fournisseurs | 29.374 | 22.129 | |
| Factures à recevoir / Notes de crédit à établir (*) | 22.484 | 15.527 | |
| Clients crédit | 932 | 1.223 | |
| Total dettes commerciales courantes | 52.790 | 38.879 | |
| Autres dettes courantes | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
| Taxes indirectes à payer (*) | 3.324 | 2.763 | |
| Autres dettes | 11.490 | 8.892 | |
| Total autres dettes courantes | 14.814 | 11.655 |
(*) Pas de dettes fi nancières comme défi nies dans IAS 32.
Les taxes indirectes concernent essentiellement le précompte professionnel et les impôts provinciaux et communaux.
| Charges à imputer et produits à reporter en milliers d'euros |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Intérêts à imputer | 0 | 1.180 |
| Charges à imputer et produits à reporter (*) | 6.875 | 6.409 |
| Total charges à imputer et produits à reporter | 6.875 | 7.589 |
(*) Pas de dettes fi nancières comme défi nies dans IAS 32.
Suite au remboursement des emprunts (y compris de l'emprunt obligataire) en 2018, il n'y a pas d'intérêts à imputer à fi n 2018.
Les soldes découlant des contrats conclus avec les clients compris dans ses soldes concernent :
| Courant | |||
|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 | |
| Passifs sur contrat | |||
| Acomptes reçus | 25.138 | 18.709 | |
| Notes de crédit à établir | 2.691 | 2.228 | |
| Clients crédit | 932 | 1.223 | |
| Produits à reporter | 6.545 | 6.129 | |
| Obligations en matière de retours, remboursements et autres obligations comparables | |||
| Notes de crédit à établir : provision pour invendus | 4.384 | 2.622 |
Bien que plusieurs magazines affi chent une durée minimum de plus d'un an, il n'y a pas d'acomptes reçus à plus d'un an. La hausse des acomptes reçus est en ligne avec la hausse du chiffre d'affaires du marché des lecteurs généré par l'acquisition en 2018 des magazines féminins.
Depuis fi n 2016, il n'y a plus de contrat de location-fi nancement en cours.
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Paiements au titre des contrats de location simple comptabilisés en charge | 10.480 | 11.390 |
Les coûts mentionnés ci-dessus concernent à la fois le contrat de location et les coûts supplémentaires (y compris la TVA non déductible, etc.).
Le Groupe a surtout des contrats de location simple pour des bâtiments, machines, voitures d'entreprise et du matériel de bureau. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charge sur une base linéaire sur la durée du contrat.
A partir du 1er janvier 2019, IFRS 16 « Contrats de location » sera appliqué. IFRS 16 remplace l'actuelle norme IAS 17. Le Groupe a constaté que l'application d'IFRS 16 sur ses engagements non résiliables concernant les contrats de location simple existant à la date de clôture du bilan se traduira au 1er janvier 2019 par des actifs et des obligations pour paiements futurs de 4,7 M€. Un complément d'information peut être trouvé à l'Annexe 1 à la rubrique « IFRS 16 Contrats de location ».
| Paiements minimaux futurs relatifs à la location en vertu de contrats de location simple non résiliables : |
en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| < 1 an | 1.416 | 11.527 | |
| 1 à 5 ans | 2.442 | 4.138 | |
| > 5 ans | 1.950 | 13 | |
| 5.808 | 15.678 |
Le Groupe ne se porte plus garant d'obligations en 2018, ni en 2017. Fin 2018, aucun gage n'a plus été donné sur des fonds de commerce. Des gages sur fonds de commerce ont été constitués pour un montant total de 2.500 K€ en 2017.
Les engagements contractuels pris pour l'achat de papier à des tiers par le Groupe s'élèvent à 3.969 K€ (2017 : 4.761 K€).
Il n'y a pas d'engagements contractuels matériels pour l'acquisition d'immobilisations corporelles.
Dans l'exercice de son activité, le Groupe est exposé à des risques de change, de taux, de crédit et de marché. Les produits dérivés sont utilisés pour réduire les risques liés aux fl uctuations des cours de change et des taux d'intérêt.
L'exposition du Groupe au risque de change est minimale. Dans le passé, les risques de change identifi és se produisaient essentiellement dans le segment Médias Audiovisuels suite aux achats (prévus) en USD et en raison d'activités extérieures à la zone euro. Suite à la vente de Medialaan en janvier 2018, ce risque est devenu négligeable. Par ailleurs, le Groupe n'encourt que de façon très limitée des risques de change dans le cadre de ses activités opérationnelles.
Au 31 décembre 2018, comme au 31 décembre 2017, il n'y a pas d'activités de fi nancement présentant un risque de change potentiel.
Le management est d'avis que les risques de fl uctuation de la valeur réelle ou des fl ux de trésorerie futurs des instruments fi nanciers ayant un impact sur le résultat ou les fonds propres du fait de variations de change, ne sont pas tangibles.
Les échéances des dettes et obligations fi nancières fi gurent à l'Annexe 28.
Les emprunts obligataires et les emprunts auprès des établissements de crédit affi chaient un taux d'intérêt fi xe ou variable. Le tableau ci-dessous résume les taux d'intérêt effectifs, à la date du bilan, de ces emprunts à intérêts (emprunt obligataire et établissements de crédit ) :
| Taux d'intérêt | en milliers d'euros | 2018 | 2017 | Taux d'intérêt réel |
|---|---|---|---|---|
| Taux d'intérêt fixe | 120 | entre 1,5 % et 3,5 % | ||
| Taux d'intérêt fixe | 99.979 | entre 4 % et 6 % | ||
| Taux d'intérêt fixe avec marge variable | 4.825 | entre 2,35 % et 5,5 % |
Au 31 décembre 2018, le Groupe n'a qu'un compte courant négatif contracté auprès des établissements de crédit pour un montant total de 298 K€ (2017 : 612 K€). Ceux-ci ont un taux d'intérêt de marché variable.
Les prêts aux sociétés associées et coentreprises, comptabilisés à la rubrique autres emprunts, ont un taux d'intérêt fi xe qui est révisable après trois ou cinq ans.
Pour couvrir les risques résultant des fl uctuations défavorables des taux d'intérêt, le Groupe a utilisé dans le passé des instruments fi nanciers, à savoir des contrats IRS.
Au 31 décembre 2017, il y avait un instrument fi nancier en cours qui, conformément aux prescriptions de la norme IAS 39, est considéré comme un contrat de couverture des fl ux de trésorerie. Cela concerne un Interest Rate Swap. Au 31 décembre 2018, il n'y a plus d'instruments fi nanciers.
| L'impact de l'évolution des valeurs de marché (avant impôts) de ces instruments fi nanciers se résume comme suit : | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | en milliers d'euros | Evolution valeurs de marché |
Comptabilisées dans les fonds propres |
Comptabilisées dans le compte de résultats |
|---|---|---|---|---|
| Interest Rate Swap | ||||
| Couverture de flux de trésorerie | 64 | 64 | ||
| 64 | 64 | 0 | ||
| 2017 | en milliers d'euros | Evolution valeurs de marché |
Comptabilisées dans les fonds propres |
Comptabilisées dans le compte de résultats |
| Interest Rate Swap | ||||
| Couverture de flux de trésorerie | -64 | -64 | ||
| -64 | -64 | 0 |
Les modifi cations reprises dans les fonds propres fi gurent sous les autres réserves.
Compte tenu du fait qu'il n'y a aucun prêt en cours avec taux d'intérêt variable à fi n 2018, le Groupe n'est pas soumis à la sensibilité aux fl uctuations des taux d'intérêt au 31 décembre 2018.
Le Groupe est exposé au risque de crédit sur ses clients, ce qui pourrait entraîner des pertes de crédit.
Pour maîtriser le risque de crédit, des études de solvabilité sont effectuées à l'égard des clients qui souhaitent bénéfi cier d'importantes facilités de crédit. Dans le cas où ces études mènent à une conclusion négative, l'octroi du crédit est refusé ou limité. En outre, le Groupe utilise des instruments commerciaux fi nanciers, comme des lettres de change, pour gérer son risque de crédit et une assurance-crédit est contractée pour un pourcentage limité des clients étrangers de l'imprimerie.
Aucune concentration importante de risques de crédit avec une seule contrepartie n'a été enregistrée au 31 décembre 2018.
En dépit de l'intention de RMG de limiter ses risques de crédit, l'entreprise peut se trouver confrontée à une détérioration de la solvabilité de ses clients. L'impossibilité éventuelle de conclure une police d'assurancecrédit relativement à certains clients peut avoir un impact réellement négatif sur les activités, la position fi nancière et/ou les résultats d'exploitation de RMG.
La valeur comptable des actifs fi nanciers représente l'exposition maximale du Groupe au risque de crédit. La valeur comptable est rapportée, dépréciations comprises. Un état de cette valeur comptable fi gure au point F. Ci-après, les dépréciations étant détaillées à l'Annexe 19.
Les échéances contractuelles des dettes fi nancières se trouvent en Annexe 28 et sont résumées ci-dessous.
Le Groupe prévoit de respecter ses engagements par les fl ux de trésorerie opérationnels et la trésorerie courante. Roularta est presque entièrement désendetté et possède fi n 2018 une trésorerie de plus de 95 M€. Par ailleurs, Roularta Media Group ne dispose plus de diverses lignes de crédit à court terme (2017 : 47.550 K€). Le risque de liquidité est donc devenu minimal.
RMG gère les fl ux de trésorerie et de fi nancement et les risques qui en découlent par le biais d'une politique de trésorerie au niveau du Groupe. Pour optimiser les positions patrimoniales et limiter au maximum les charges d'intérêt y afférentes, les fl ux de trésorerie des fi liales du Groupe sont centralisés le plus possible au sein d'un cash pool.
| Dettes financières 2018 | en milliers d'euros | Courant | Non courant | |||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 an au plus | 2 ans | 3 à 5 ans | > 5 ans | Total | ||
| Etablissements de crédit | 298 | 298 |
RMG tente constamment d'optimiser la structure de son capital (combinaison de dettes et de capitaux propres). Le principal objectif de la structure du capital est la maximalisation de la valeur d'actionnaire tandis que, dans le même temps, la fl exibilité fi nancière souhaitée est maintenue pour réaliser des projets stratégiques.
Compte tenu de la fl uctuation importante du secteur médiatique, auquel le Groupe appartient, les dettes sont abordées avec la plus grande prudence.
Fin 2018, Roularta Media Group est quasiment entièrement désendetté, et ce, pendant une année où les actionnaires ont reçu un dividende intérimaire de 5,00 € brut par action.
La structure patrimoniale du Groupe se compose essentiellement de capital (voir détail à l'Annexe 23) à fi n 2018. L'Annexe 28 détaille les dettes fi nancières limitées. L'Annexe 22 détaille les placements de trésorerie, trésorerie et équivalents de trésorerie.
Le Groupe affi che une position de trésorerie nette de 95,7 millions d'euros fi n 2018, contre un endettement net de 65,5 millions d'euros fi n 2017. Le Groupe dispose librement de cette situation de trésorerie importante et peut ainsi toujours saisir les occasions qui se présentent dans le marché.
Le Groupe n'est soumis à aucune obligation de capital imposée de l'extérieur. Le Comité d'audit vérifi e la structure du capital du Groupe tous les six mois. Dans le cadre de ce contrôle, il se penche sur le coût du capital et sur le risque qui accompagne chaque type de capital (tiers ou propre).
Comme il n'y a aucune dette fi nancière actuellement, le ratio d'endettement est négatif à fi n 2018. Fin 2017, le ratio d'endettement était encore de 30,5 %.
La valeur comptable et la juste valeur des actifs fi nanciers et des passifs fi nanciers s'élèvent à :
| 2018 | 2017 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en milliers d'euros | Annexe | Catégorie selon IAS 39 |
Catégorie selon IFRS 9 |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
| Actifs non courants | |||||||
| Autres participations | 18 | DV | JV-RN | 299 | 299 | 264 | 264 |
| Prêts et cautions | 18 | P&C | CA | 2.227 | 2.227 | 1.840 | 1.840 |
| Clients et autres créances | 19 | P&C | CA | 219 | 219 | 600 | 600 |
| Actifs courants | |||||||
| Clients et autres créances | 19 | P&C | CA | 65.756 | 65.756 | 69.915 | 69.915 |
| Trésorerie | 22 | P&C | CA | 95.956 | 95.956 | 42.984 | 42.984 |
| Passifs non courants | |||||||
| Dettes financières | 28 | PFCA | CA | 0 | 0 | -4.285 | -4.814 |
| Autres dettes | 29 | PFCA | CA | -287 | -287 | -287 | -287 |
| Passifs courants | |||||||
| Dettes financières | 28 | PFCA | CA | -298 | -298 | -101.251 | -104.146 |
| Dettes commerciales | 29 | PFCA | CA | -52.790 | -52.790 | -38.879 | -38.879 |
| Acomptes reçus | 29 | PFCA | CA | -25.175 | -25.175 | -18.743 | -18.743 |
| Autres dettes | 29 | PFCA | CA | -14.814 | -14.814 | -11.655 | -11.655 |
| Intérêts à imputer | 29 | PFCA | CA | 0 | 0 | -1.180 | -1.180 |
Catégorie selon IAS 39 P&C Les prêts et créances
DV Disponibles à la vente PFCA Passifs fi nanciers au coût amorti
Catégorie selon IFRS 9 CA Actifs fi nanciers et passifs fi nanciers au coût amorti
JV-RN Actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net
JV-AER Actifs fi nanciers évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global La section ci-dessous résume les méthodes et hypothèses les plus importantes utilisées pour l'estimation de la juste valeur des instruments fi nanciers repris dans ce détail.
Comme mentionné à l'Annexe 18, le management a constaté que le prix d'achat est une évaluation correcte de la juste valeur des investissements en actions non cotées des entreprises entièrement consolidées parce qu'il n'existe pas suffi samment d'informations plus récentes pour mesurer la juste valeur.
Pour les créances et les dettes présentant une durée initiale d'un an au plus, la valeur nominale est censée refl éter la juste valeur, compte tenu de la courte durée. Pour les créances à plus d'un an, il a été constaté que la valeur comptable refl ète la juste valeur.
La juste valeur des emprunts et des dettes de location-fi nancement est calculée sur la base de la valeur au comptant des fl ux de trésorerie futurs attendus du fait des remboursements et paiements d'intérêts.
Pour les passifs courants, la valeur nominale est censée refl éter la juste valeur, compte tenu de la courte durée. Pour les instruments dérivés fi nanciers, la juste valeur est déterminée sur la base de la valorisation du marché à la date du bilan.
Au 31 décembre 2018, Roularta Media Group avait les instruments fi nanciers suivants valorisés à la juste valeur :
| en milliers d'euros | 31/12/2018 | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs valorisés à la juste valeur | ||||
| Autres participations | 299 | 299 |
Au 31 décembre 2018, Roularta Media Group n'avait pas des instruments fi nanciers valorisés à la juste valeur.
L'hiérarchie à 3 niveaux pour l'évaluation de la juste valeur est :
Au cours de l'année 2018, il n'y avait pas de transferts entre niveaux.
La reprise des Women Brands de Sanoma a été fi nalisée le 30 juin 2018. Les marques Sanoma concernées sont : les hebdomadaires Femmes d'Aujourd'hui/Libelle et Flair F/N, les mensuels GAEL/Feeling et les magazines La Maison Victor, Communiekrant et Loving You. Par ailleurs, la reprise concerne également la plate-forme d'e-commerce d'offres spéciales She Deals, ainsi que les sites Web, extensions de ligne et canaux de médias sociaux des marques précitées.
En 2017, il y a eu la reprise de Bright Communications et de Bright Communications Antwerpen. Au 1er juillet 2017, Roularta Media Group a acquis une participation de 100 % dans le capital de ces sociétés.
Les acquisitions de 2018 ont été comptabilisées selon la méthode d'acquisition conforme à l'IFRS 3 - Regroupements d'entreprises (version corrigée).
Le tableau ci-dessous présente un résumé des montants versés et des justes valeurs des actifs et passifs acquis qui répondent aux principes de comptabilisation de la norme IFRS 3 - Regroupements d'entreprises à la date d'acquisition :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| ACTIFS | ||
| Actifs non courants | 33.942 | 4.815 |
| Immobilisations incorporelles | 32.941 | 4.805 |
| Immobilisations corporelles | 10 | |
| Actifs d'impôts différés | 1.001 | |
| Actifs courants | 107 | 1.398 |
| Clients et autres créances | 744 | |
| Charges à reporter et produits acquis | 4 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 650 | |
| Stocks | 107 | |
| Total de l'actif | 34.049 | 6.213 |
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| PASSIFS | ||
| Passifs non courants | 3.001 | 1.266 |
| Avantages du personnel | 3.001 | |
| Autres dettes | 1.266 | |
| Passifs courants | 7.226 | 774 |
| Dettes financières | 129 | |
| Dettes commerciales | 297 | 241 |
| Acomptes reçus | 5.866 | |
| Avantages du personnel | 1.063 | 45 |
| Impôts | 293 | |
| Autres dettes | 54 | |
| Charges à imputer et produits à reporter | 12 | |
| Total du passif | 10.227 | 2.040 |
| Total actif net acquis | 23.822 | 4.173 |
| Actif net acquis | 23.822 | 4.173 |
| Prix d'acquisition payé / à payer en trésorerie et équivalents de trésorerie | 23.822 | 4.173 |
| Placements, trésorerie et équivalents de trésorerie acquis | 0 | -650 |
| Prix d'acquisition restant à payer | -7.868 | |
| Sortie de trésorerie nette | 15.954 | 3.523 |
Le chiffre d'affaires et le résultat des entreprises acquises inclus dans le chiffre d'affaires et le résultat du Groupe sont :
| 2018 | en milliers d'euros | Chiffre d'affaires de l'exercice |
Résultat net de l'exercice |
|---|---|---|---|
| - Women Brands | 31.121 | 8.786 | |
| 2017 | en milliers d'euros | Chiffre d'affaires de l'exercice |
Résultat net de l'exercice |
| - Bright Communications | 851 | 121 | |
| - Bright Communications Antwerpen | 811 | -54 |
Si l'acquisition des Women Brands précitées avait eu lieu le 1er janvier 2018, la contribution de ces marques au chiffre d'affaires consolidé de l'exercice aurait vraisemblablement été de l'ordre de 62,8 M€. RMG n'a cependant pas pu vérifi er les données concernant le chiffre d'affaires au cours des six premiers mois de 2018. Aucune information fi able n'est disponible concernant l'impact sur le résultat net.
Le 12 mars 2018, Roularta Media Group a acquis la participation de 50 % du Persgroep dans Mediafi n SA pour un prix d'acquisition total de 58 M€. Cette reprise et le rachat des Women Brands décrit ci-dessus engendrent une sortie de trésorerie nette liée aux reprises et rachat de branches d'activités de 74 M€. Mediafi n est consolidée suivant la méthode de la mise en équivalence. Pour de plus amples informations, voyez l'Annexe 17.
Le 1er juillet 2018, la participation résiduelle de 75 % dans Mediaplus BV a été reprise pour 1,0 M€ par Senior Publications Nederland BV, une fi liale à 50 % de Roularta Media Group SA. Les deux entreprises sont consolidées suivant la méthode de la mise en équivalence. Pour de plus amples informations, voyez l'Annexe 17.
Le 30 juin 2018, les marques « Je vais Construire & Rénover » et « Ik ga Bouwen & Renoveren » ont été vendues à Sanoma. Le 1er juillet 2018, la participation de 51 % dans la Zeeuws Vlaams Mediabedrijf a été vendue au Persgroep.
L'effet de ces ventes sur les actifs et passifs du Groupe est le suivant :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| ACTIFS | ||
| Actifs non courants | 302 | 0 |
| Immobilisations incorporelles | 292 | |
| Immobilisations corporelles | 6 | |
| Actifs financiers | 4 | |
| Actifs courants | 645 | 0 |
| Clients et autres créances | 214 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 384 | |
| Charges à reporter et produits acquis | 47 | |
| Total de l'actif | 947 | 0 |
| PASSIFS | ||
| Passifs non courants | 24 | 0 |
| Avantages du personnel | 24 | |
| Passifs courants | 382 | 0 |
| Dettes commerciales | 53 | |
| Acomptes reçus | 187 | |
| Avantages du personnel | 111 | |
| Impôts | 1 | |
| Autres dettes | 30 | |
| Total du passif | 406 | 0 |
| Total actif net abandonné | 541 | 0 |
| Intérêts minoritaires | -265 | |
| Profit (perte) sur vente participation | 421 | |
| Prix de rachat reçu en liquidités | 697 | 0 |
| Placements, trésorerie et équivalents de trésorerie abandonnés | -384 | 0 |
| Entrée (sortie) de trésorerie nette | 313 | 0 |
La dernière tranche de 15 M€ concernant la vente des activités françaises en 2015 a été reçue en 2018 ; 17 M€ avaient été reçus en 2017.
En 2017, les fi liales Twice Entertainment SPRL et Twice Technics SPRL ont été vendues pour un montant reçu de 125 K€.
Le tableau ci-dessous donne une vue d'ensemble des fl ux nets de trésorerie relatifs aux abandons et ventes de branches d'activités :
| en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Vente des activités françaises en 2015 | 15.000 | 17.000 |
| Vente Medialaan (voir Annexe 11) | 279.634 | |
| Autre ventes (*) | 313 | 125 |
| Flux nets de trésorerie relatifs aux abandons et ventes de branches d'activités |
294.947 | 17.125 |
(*) Concerne la vente de Zeeuws Vlaams Mediabedrijf et des marques « Je vais Construire & Rénover » et « Ik ga Bouwen & Renoveren » en 2018 et la vente de Twice Entertainment SPRL et Twice Technics SPRL en 2017.
Les informations fi nancières résumées des coentreprises et des entreprises associées importantes sont reprises dans l'Annexe 17.
Il ne s'est produit aucun événement important susceptible d'infl uencer de manière substantielle les résultats et la position fi nancière de l'entreprise. Un petit titre allemand « Leben & Erziehen » a été vendu le 3 avril par notre coentreprise Bayard Media.
Les honoraires du commissaire s'élèvent à 201 K€. Les honoraires du commissaire pour des missions de contrôle supplémentaires s'élèvent à 71 K€.
| 2018 | en milliers d'euros | Entreprises associées et coentreprises |
Autres parties liées |
Total |
|---|---|---|---|---|
| I. Actifs avec les parties liées | 2.849 | 15 | 2.864 | |
| Autres participations, prêts et cautions | 400 | 0 | 400 | |
| Prêts | 400 | 400 | ||
| Créances courantes | 2.449 | 15 | 2.464 | |
| Clients | 2.316 | 15 | 2.331 | |
| Autres créances | 133 | 133 | ||
| II. Passifs avec les parties liées | 12.828 | 326 | 13.154 | |
| Dettes non courantes | 37 | 0 | 37 | |
| Autres dettes | 37 | 37 | ||
| Dettes courantes | 12.791 | 326 | 13.117 | |
| Dettes financières | 298 | 298 | ||
| Fournisseurs | 2.268 | 326 | 2.594 | |
| Autres dettes | 10.225 | 10.225 | ||
| III. Transactions entre parties liées | 3.688 | -1.759 | 1.929 | |
| Prestations de services données | 8.562 | 535 | 9.097 | |
| Prestations de services reçues (-) | -4.896 | -2.294 | -7.190 | |
| Transferts suivant les conventions de financement | 22 | 22 | ||
| IV. Rémunération des principaux dirigeants | 3.131 | |||
| - dont avantages à court terme | 2.830 | |||
| - dont avantages postérieurs à l'emploi | 260 | |||
| - dont transactions dont le paiement est fondé sur des actions | 41 | |||
| V. Rémunération des administrateurs pour leur mandat d'administrateur | 403 |
| 2017 | en milliers d'euros | Entreprises associées et coentreprises |
Autres parties liées |
Total |
|---|---|---|---|---|
| I. Actifs avec les parties liées | 3.268 | 312 | 3.580 | |
| Autres participations, prêts et cautions | 477 | 0 | 477 | |
| Prêts | 477 | 477 | ||
| Créances courantes | 2.791 | 312 | 3.103 | |
| Clients | 2.912 | 312 | 3.224 | |
| Autres créances | -121 | -121 | ||
| II. Passifs avec les parties liées | 9.314 | 338 | 9.652 | |
| Dettes non courantes | 0 | 0 | 0 | |
| Autres dettes | 0 | 0 | ||
| Dettes | 9.314 | 338 | 9.652 | |
| Dettes financières | 610 | 610 | ||
| Fournisseurs | 2.304 | 338 | 2.642 | |
| Autres dettes | 6.400 | 6.400 | ||
| III. Transactions entre parties liées | 3.099 | -2.121 | 978 | |
| Prestations de services données | 9.140 | 241 | 9.381 | |
| Prestations de services reçues (-) | -6.045 | -2.362 | -8.407 | |
| Transferts suivant les conventions de financement | 4 | 4 | ||
| IV. Rémunération des principaux dirigeants | 3.272 | |||
| - dont avantages à court terme | 2.932 | |||
| - dont avantages postérieurs à l'emploi | 287 | |||
| - dont transactions dont le paiement est fondé sur des actions | 53 | |||
| V. Rémunération des administrateurs pour leur mandat d'administrateur | 425 |
Le Groupe n'a ni actifs, ni obligations, ni transactions avec ses actionnaires SCA Koinon, SA West Investment Holding et SA Bestinver Gestión S.G.I.I.C.
Les actifs, les obligations et les transactions avec des fi liales sont entièrement éliminés dans la consolidation. Les actifs, les obligations et les transactions avec des entreprises associées et des coentreprises ne sont pas éliminés dans la consolidation et sont par conséquent repris intégralement sous cette rubrique.
La liste répertoriant la déclaration des fi liales, des coentreprises et des entreprises associées fi gure dans l'Annexe 39.
Les autres parties associées sont des entreprises qui sont contrôlées par la direction et les cadres du Groupe et leurs proches, ou au sein desquelles ces personnes ont une infl uence signifi cative. Les rémunérations des dirigeants et administrateurs sont reprises séparément.
Il n'y a aucune sûreté liée aux actifs et obligations à l'égard des parties associées. En 2018 et en 2017, aucune moins-value n'a été enrégistrée.
Toutes les créances et dettes sont des créances et dettes à court terme qui sont acquittées à l'échéance. Toutes les transactions concernent des opérations commerciales ordinaires. Pour les ventes conclues par le Groupe avec ces parties associées, on applique la tarifi cation habituelle. Pour les achats, on applique la procédure habituelle en ce qui concerne la sélection du fournisseur et les prix utilisés.
Au cours de l'exercice 2018, les changements suivants sont intervenus dans le Groupe :
• Le 12 mars 2018, la reprise de la participation de 50 % dans Mediafin SA a été finalisée.
La société mère ultime du Groupe est Roularta Media Group SA, Roeselare, Belgique. Au 31 décembre 2018, 29 fi liales, coentreprises et entreprises associées sont consolidées.
| Location | Fraction du capital détenue |
||
|---|---|---|---|
| 1. Entreprises consolidées globalement | |||
| ROULARTA MEDIA GROUP NV | Roeselare, Belgique | 100,00 % | |
| BELGIAN BUSINESS TELEVISION NV | Bruxelles, Belgique | 100,00 % | |
| BRIGHT COMMUNICATIONS BVBA | Roeselare, Belgique | 100,00 % | |
| HET MEDIABEDRIJF BV | Baarn, Pays-Bas | 100,00 % | |
| ROULARTA SERVICES FRANCE SARL | Lille, France | 100,00 % | |
| TVOJ - MAGAZIN D.O.O. - en liquidation | Zagreb, Croatie | 100,00 % | |
| VOGUE TRADING VIDEO NV | Roeselare, Belgique | 100,00 % | |
| STUDIO APERI NEGOTIUM NV | Roeselare, Belgique | 75,00 % | |
| STORESQUARE NV | Roeselare, Belgique | 65,00 % | |
| 2. Entreprises mises en équivalence | |||
| BAYARD MEDIA GMBH & CO KG | Augsburg, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| BAYARD MEDIA VERWALTUNGS GMBH | Augsburg, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| BELGOMEDIA SA | Verviers, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| CLICK YOUR CAR NV | Bruxelles, Belgique | 50,00 % | entreprise associée |
| CTR MEDIA SA | Bruxelles, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| DE WOONKIJKER NV | Roeselare, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| J.M. SAILER GESCHÄFTSFÜHRUNGS GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| J.M. SAILER VERLAG GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| MEDIAFIN NV | Bruxelles, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| MEDIAPLUS BV | Baarn, Pays-Bas | 50,00 % | coentreprise |
| REGIONALE MEDIA MAATSCHAPPIJ NV | Roeselare, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| SENIOR PUBLICATIONS DEUTSCHLAND GMBH & CO KG | Cologne, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| SENIOR PUBLICATIONS NEDERLAND BV | Baarn, Pays-Bas | 50,00 % | coentreprise |
| SENIOR PUBLICATIONS SA | Bruxelles, Belgique | 50,00 % | coentreprise |
| SENIOR PUBLICATIONS VERWALTUNGS GMBH | Cologne, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| VERLAG DEUTSCHER TIERSCHUTZ-DIENST GMBH | Nürnberg, Allemagne | 50,00 % | coentreprise |
| YELLOWBRICK NV | Schaarbeek, Belgique | 35,00 % | entreprise associée |
| REPROPRESS CVBA | Bruxelles, Belgique | 29,51 % | entreprise associée |
| 50+ BEURS & FESTIVAL BV | Arnhem, Pays-Bas | 25,00 % | coentreprise |
| LIVING & MORE VERLAG GMBH - en liquidation | Augsburg, Allemagne | 25,00 % | coentreprise |
| PROXISTORE NV | Mont-Saint-Guibert, Belgique | 24,90 % | entreprise associée |
3. Entreprises d'importance négligeable qui ne sont pas comprises dans les états financiers consolidés
Il n'y a pas d'entreprises qui ne sont pas comprises dans les états fi nanciers consolidés.
Rapport du commissaire à l'assemblée générale de Roularta Media Group SA pour l'exercice clos le 31 décembre 2018 - Comptes consolidés Le texte original de ce rapport est en néerlandais
Dans le cadre du contrôle légal des comptes consolidés de Roularta Media Group SA (« la société ») et de ses fi liales (conjointement « le Groupe »), nous vous présentons notre rapport du commissaire. Celui-ci inclut notre rapport sur les comptes consolidés ainsi que les autres obligations légales et réglementaires. Le tout constitue un ensemble et est inséparable.
Nous avons été nommés en tant que commissaire par l'assemblée générale du 15 mai 2018, conformément à la proposition de l'organe de gestion émise sur recommandation du comité d'audit et sur présentation du conseil d'entreprise. Notre mandat de commissaire vient à échéance à la date de l'assemblée générale délibérant sur les comptes clôturés au 31 décembre 2020. Etant donné l'absence d'archives électroniques antérieures à 1997, nous sommes dans l'impossiblité de déterminer avec précision la première année de mission. Nous avons exercé le contrôle légal des comptes consolidés de Roularta Media Group SA durant au moins 22 exercices consécutifs.
Nous avons procédé au contrôle légal des comptes consolidés du Groupe, comprenant le bilan conso lidé au 31 décembre 2018, ainsi que le compte de résultats consolidé, l'état du résultat global consolidé, l'état consolidé des variations des capitaux propres et un tableau consolidé des fl ux de trésorerie de l'exercice clos à cette date, ainsi que les annexes, contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres informations explicatives, dont le total du bilan consolidé s'élève à 355.108 (000) EUR et dont le compte de résultats consolidé se solde par un résultat net des entreprises consolidées de l'exercice de 78.932 (000) EUR.
A notre avis, les comptes consolidés donnent une image fi dèle du patrimoine et de la situation fi nancière du Groupe au 31 décembre 2018, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses fl ux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes internationales d'information fi nancière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes internationales d'audit (ISA), telles qu'applicables en Belgique. Par ailleurs, nous avons appliqué les normes internationales d'audit rendues applicables par l'IAASB aux exercices clôturés à partir du 15 décembre 2016 non encore approuvées au niveau national. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabilités du commissaire relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui s'appliquent à l'audit des comptes consolidés en Belgique, en ce compris celles concernant l'indépendance. Nous avons obtenu de l'organe de gestion et des préposés de la société, les explications et informations requises pour notre audit. Nous estimons que les éléments probants que nous avons recueillis sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les points clés de l'audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours. Ces points ont été traités dans le contexte de notre audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et lors de la formation de notre opinion sur ceux-ci. Nous n'exprimons pas une opinion distincte sur ces points.
En 2018, Roularta Media Group SA a enregistré une réduction de valeur exceptionnelle de 69 MEUR, dont 63 MEUR relatifs aux immobilisations incorporelles et 6 MEUR relatifs aux participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence.
La réduction de valeur exceptionnelle enregistrée en 2018 fut significative pour notre audit étant donné que le processus d'évaluation est subjectif et est basé sur des hypothèses qui dépendent de prévisions futures du marché ou de conditions économiques.
La détermination des unités génératrices de trésorerie, les hypothèses clés du test de dépréciation ainsi que le résultat du test de dépréciation sont fournis en Notes 1, 8 et 15 des états financiers consolidés.
Nos procédures d'audit comprennent, entre autres, une revue des règles et procédures de la société permettant d'évaluer la présence d'une perte de valeur, la validation des unités génératrices de trésorerie identifiées, de défier les principales hypothèses liées à l'estimation des flux de trésorerie futurs ainsi que la fiabilité des prévisions. Nous avons évalué et défié les business plans, les hypothèses, le taux d'actualisation ainsi que les méthodologies utilisées par la société, par exemple, en évaluant l'exactitude historique des estimations faites par le management, en défiant les prévisions de revenu utilisées en les comparant aux performances récentes et en défiant les sensibilités du modèle d'évaluation de la société. En plus, nous avons évalué la juste valeur des immobilisations incorporelles et nous avons inclus des spécialistes en valorisation dans notre équipe afin de nous assister dans ces activités d'audit. Nous avons fait preuve de jugement professionnel en ce qui concerne la sensibilité de la réserve disponible et nous nous sommes focalisés afin d'évaluer si un changement raisonnable dans les hypothèses impliquerait que la valeur comptable excède la valeur recouvrable. Nous avons vérifié que les informations à fournir dans les annexes relatives au test de dépréciation ont été établies conformément à la norme IAS 36 Dépréciation d'actifs.
En 2017, Roularta Media Group SA a annoncé la cession de la coentreprise Medialaan SA, qui a été conclue en 2018. Au 31 décembre 2018, le résultat net des activités abandonnées s'élève à 151 MEUR comparé au résultat net des activités poursuivies de -72 MEUR.
De plus, Roularta Media Group SA a acquis 50 % des actions de Mediafin SA et a acquis plusieurs marques féminines de Sanoma en 2018.
La comptabilisation des regroupements d'entreprises ainsi que des activités abandonnées dans les états financiers consolidés de Roularta Media Group SA est significative pour notre audit vu la contribution au résultat net et à la valeur comptable des immobilisations incorporelles et des participations comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence.
De plus, ces transactions sont importantes en termes de traitement comptable quant aux critères de comptabilisation et de décomptabilisation des immobilisations incorporelles et des coentreprises et de l'importance du respect des exigences relatives aux informations à fournir en annexe en conformité avec les normes IFRS.
Les regroupements d'entreprises ainsi que les activités abandonnées sont décrites en Notes 11, 12, 17, 33 et 34 des états financiers consolidés.
Nos procédures d'audit comprennent, entre autres, l'évaluation des conventions signées pour les acquisitions et la cession, afin de valider les traitements comptables s'y attachant.
En ce qui concerne la cession de la coentreprise Medialaan SA, nous avons également validé que les critères de décomptabilisation et les exigences relatives aux informations à fournir dans les annexes étaient en conformité avec les normes IFRS. Nous avons également validé l'exhaustivité du résultat des activités abandonnées.
En ce qui concerne les regroupements d'entreprises, nous avons également validé que le contrôle a bien été obtenu en 2018 et validé l'exhaustivité des actifs et passifs obtenus par les regroupements d'entreprises. Nous avons revu la précision des évaluations faites par le management relatives à l'allocation du prix d'acquisition payé et les principes sousjacents ainsi que la juste valeur des actifs et passifs et nous avons validé le goodwill résiduel. Nous avons inclus des spécialistes en valorisation et en IFRS dans notre équipe afin de nous assister dans ces activités d'audit.
Afin de valider l'exhaustivité des transactions, nous avons revu les procès-verbaux du conseil d'administration et nous avons effectué des procédures afin d'identifier et d'évaluer les événements survenus après la date de clôture des comptes. De plus, nous avons évalué l'adéquation des informations fournies en Notes 11, 12, 17, 33 et 34 des états financiers consolidés.
| Reconnaissance du revenu | ||
|---|---|---|
| Le Groupe génère son chiffre d'affaires de différentes manières au sein de différents secteurs d'activités, in cluant les abonnements annuels et la vente de publicités. Le chiffre d'affaires est une donnée clé sur la base de laquelle le Groupe est jugé étant donné que ce dernier est la principale source de génération de profits. Etant donné que la société a une structure de coûts dans laquelle les coûts fixes sont relativement plus importants que les coûts variables, nous avons observé un impact considérable du chiffre d'affaires sur les marges ainsi que sur le profit net réalisé, principalement en ce qui concerne les produits générés par les abonnements et la vente de publicités. Nous avons identifié les éléments critiques suivants liés à la comptabilisation des produits présentés ci-dessous. Nous considérons que ceux-ci sont significatifs soit en raison des ajustements manuels sur les contrats en cours à la date de clôture, soit de la manipulation des bénéfices dans les flux de produits : • La comptabilisation des revenus dans une période incorrecte ; • Des ajustements manuels inappropriés. |
Pour chaque filiale comprenant des flux de revenus signi ficatifs, les procédures suivantes ont été réalisées afin de répondre au risque décrit, notamment : • Revue de la conception et de l'implémentation des contrôles internes de l'entreprise relatifs au timing de la comptabilisation des produits ; • Revue des procédures de césure relatives à la compta bilisation des produits et du respect de celles-ci à la fin de l'année ; • Revue de l'exhaustivité des rabais sur les ventes rela tives aux produits enregistrés à la date de clôture y compris la période après la date de clôture des comptes et avant l'émission des états financiers consolidés ; • Comparer à l'année précédente l'évolution détaillée des ventes par flux de produits afin d'identifier les anomalies, montrant d'éventuelles erreurs de césure ; • Effectuer un examen détaillé des écritures comptables et autres ajustements enregistrés en fin d'exercice et investiguer celles qui semblent inhabituelles quant à leur nature ou à leur montant ; • Valider le caractère approprié des écritures compta bles enregistrées manuellement dans le grand livre |
|
| Les principales méthodes comptables qui traitent de la comptabilisation des produits sont fournies en Note 1 des états financiers consolidés et les sources de revenu du Groupe ont été fournies en Note 3 des états financiers consolidés. |
afin d'identifier les écritures manuelles suspectes qui pourraient indiquer des anomalies dans le chiffre d'affaires. |
L'organe de gestion est responsable de l'établissement des comptes consolidés donnant une image fi dèle conformément aux normes internationales d'information fi nancière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies signifi catives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à l'organe de gestion d'évaluer la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuité d'exploitation, sauf si l'organe de gestion a l'intention de mettre le Groupe en liquidation ou de cesser ses activités ou s'il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.
Nos objectifs sont d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies signifi catives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, et d'émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit réalisé conformément aux normes ISA permettra de toujours détecter toute anomalie signifi cative existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme signifi catives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, infl uencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.
Lors de l'exécution de notre contrôle, nous respectons le cadre légal, réglementaire et normatif qui s'applique à l'audit des comptes consolidés en Belgique.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes ISA et tout au long de celui-ci, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d'esprit critique. En outre :
• nous recueillons des éléments probants suffi sants et appropriés concernant les informations fi nancières des entités ou activités du Groupe pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Nous sommes responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit au niveau du Groupe. Nous assumons l'entière responsabilité de l'opinion d'audit.
Nous communiquons au comité d'audit notamment l'étendue des travaux d'audit et le calendrier de réalisation prévus, ainsi que les observations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse signifi cative dans le contrôle interne.
Nous fournissons également au comité d'audit une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l'indépendance, et leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d'avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.
Parmi les points communiqués au comité d'audit, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l'audit. Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire, sauf si la loi ou la réglementation en interdit la publication.
L'organe de gestion est responsable de la préparation et du contenu du rapport de gestion sur les comptes consolidés, de la déclaration non fi nancière annexée à celui-ci et des autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés.
Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire (révisée en 2018) aux normes internationales d'audit (ISA) telles qu'applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifi er, dans leurs aspects signifi catifs, le rapport de gestion sur les comptes consolidés, la déclaration non fi nancière annexée à celui-ci et les autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.
A l'issue des vérifi cations spécifi ques sur le rapport de gestion sur les comptes consolidés, nous sommes d'avis que celui-ci concorde avec les comptes consolidés pour le même exercice et a été établi conformément à l'article 119 du Code des sociétés.
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nous devons également apprécier, en particulier sur la base de notre connaissance acquise lors de l'audit, si le rapport de gestion sur les comptes consolidés et les autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés, à savoir pages 5 à 8 et pages 25 à 31, comportent une anomalie signifi cative, à savoir une information incorrectement formulée ou autrement trompeuse. Sur base de ces travaux, nous n'avons pas d'anomalie signifi cative à vous communiquer.
L'information non fi nancière requise par l'article 119, § 2 du Code des sociétés est reprise dans le rapport de gestion sur les comptes consolidés qui fait partie de la section « Déclaration d'informations non fi nancières » à savoir pages 9 à 24 du rapport annuel. Pour l'établissement de cette information non fi nancière, la société s'est basée sur les normes GRI. Conformément à l'article 144, § 1, 6° du Code des sociétés, nous ne nous prononçons pas sur la question de savoir si cette information non fi nancière est établie conformément aux normes GRI précitées.
• Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d'audit visé à l'article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.
Gent, le 12 avril 2019 Le commissaire DELOITTE Réviseurs d'Entreprises SCRL Représentée par Charlotte Vanrobaeys
Les pages suivantes sont extraites des comptes annuels statutaires de Roularta Media Group SA, établis conformément aux règles comptables belges.
Les règles d'évaluation utilisées dans les comptes annuels statutaires diffèrent considérablement des règles d'évaluation utilisées dans les comptes annuels consolidés : les comptes annuels statutaires sont basés sur la législation comptable belge, tandis que les comptes annuels consolidés sont établis conformément aux normes IFRS.
Seuls les comptes annuels consolidés évoqués dans les pages précédentes représentent de manière fi dèle la situation et les résultats fi nanciers du groupe Roularta.
Le rapport de gestion du conseil d'administration à l'assemblée générale des actionnaires, les comptes annuels de Roularta Media Group SA et le rapport du commissaire seront déposés à la Banque Nationale de Belgique dans les délais légaux. Ces documents sont disponibles sur demande auprès du département Investor Relations de la société, ainsi qu'à l'adresse www.roularta.be/fr.
Le commissaire a donné une opinion sans réserve concernant les comptes annuels statutaires de Roularta Media Group SA.
Les comptes annuels, tels qu'ils seront présentés à l'assemblée générale des actionnaires du 21 mai 2019, ont été approuvés par le conseil d'administration du 8 avril 2019.
Le bénéfi ce de l'exercice 2018 à affecter s'élève à 186.971.925,15 euros, par rapport à une perte à affecter de -13.212.082,24 euros pour l'exercice 2017. Compte tenu des bénéfi ces reportés de l'exercice précédent de 34.299,17 euros, le bénéfi ce à affecter de l'exercice 2018 s'élève à 187.006.224,32 euros.
Le conseil d'administration propose à l'assemblée générale de distribuer sur l'ensemble de l'exercice 2018 un dividende brut de 5,50 euros par action. Compte tenu du dividende intérimaire brut de 5 euros distribué en juillet 2018, le dividende fi nal brut s'élève à 0,50 euro par action. Cela représente un dividende fi nal net de 0,35 euro par action (après 30% de précompte mobilier).
En application de l'article 622 § 1, dernier alinéa du Code des sociétés, le conseil d'administration propose de ne pas suspendre le droit au dividende attaché aux actions propres détenues par la société et de distribuer intégralement le bénéfi ce distribuable au profi t des autres actions. Les coupons de dividendes échus des actions propres en portefeuille seront détruits.
A la date du rapport annuel, la société détient 596.935 actions propres. L'affectation du résultat détaillé ci-après est basée sur un nombre d'actions donnant droit au dividende de 12.544.188(1). Dans le cas où, entre la date de l'établissement de ce rapport annuel et la tenue de l'assemblée générale le 21 mai 2019, des membres du personnel exer ceraient encore leurs options sur des actions Roularta, cet exercice aurait un impact sur le nombre d'actions donnant droit au dividende et la rémunération du capital pourrait s'en trouver modifi ée.
Nous vous proposons d'affecter le résultat comme suit :
| A. Bénéfi ce à affecter | 187.006.224,32 |
|---|---|
| • Bénéfice de | |
| l'exercice à affecter | 186.971.925,15 |
| • Bénéfice reporté | |
| de l'exercice précédent | 34.299,17 |
| B. Affectations aux capitaux propres | |
| • aux autres réserves | 118.000.000,00 |
(1) Nombre total d'actions émises 13.141.123 moins les 596.935 actions propres.
(2) Calculée sur la base du dividende intérimaire brut 62.713.440,00 (calculé sur la base de 12.542.688 actions donnant droit au dividende)
+ le dividende fi nal brut 6.272.094,00 (calculé sur la base de 12.544.188 actions donnant droit au dividende).
| Compte de résultats statutaire abrégé | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Ventes et prestations | 274.243 | 260.493 | |
| Coût des ventes et des prestations | -278.048 | -266.910 | |
| Bénéfice / perte d'exploitation | -3.805 | -6.417 | |
| Produits financiers | 210.502 | 13.022 | |
| Charges financières | -19.321 | -19.714 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice avant impôts | 187.376 | -13.109 | |
| Impôts sur le résultat | -404 | -104 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice | 186.972 | -13.213 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice à affecter | 186.972 | -13.213 | |
| Affectations et prélèvements | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Bénéfice (perte) à affecter | 187.006 | -744 | |
| Bénéfice (perte) de l'exercice à affecter | 186.972 | -13.212 | |
| Bénéfice (perte) reporté(e) de l'exercice précédent | 34 | 12.468 | |
| Prélèvements sur les capitaux propres | 0 | 779 | |
| Sur les réserves | 779 | ||
| Affectations aux capitaux propres | -118.000 | ||
| Aux autres réserves | 118.000 | ||
| Résultat à reporter | -21 | -34 | |
| Bénéfice (perte) à reporter | 21 | 34 | |
| Bénéfice à distribuer | -68.985 | 0 | |
| Rémunération du capital | 68.985 | 0 |
| ACTIF en milliers d'euros |
2018 | 2017 |
|---|---|---|
| Actifs immobilisés | 174.219 | 167.171 |
| Immobilisations incorporelles | 59.784 | 29.894 |
| Immobilisations corporelles | 33.032 | 33.221 |
| Immobilisations financières | 81.403 | 104.056 |
| Actifs circulants | 179.915 | 134.860 |
| Créances à plus d'un an | 219 | 800 |
| Stocks et commandes en cours d'exécution | 6.281 | 5.523 |
| Créances à un an au plus | 71.078 | 74.129 |
| Placements de trésorerie | 43.447 | 16.142 |
| Valeurs disponibles | 56.455 | 35.233 |
| Comptes de régularisation | 2.435 | 3.033 |
| Total de l'actif | 354.134 | 302.031 |
| PASSIF | en milliers d'euros | 2018 | 2017 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres | 218.959 | 100.973 | |
| Capital | 80.000 | 80.000 | |
| Primes d'émission | 304 | 304 | |
| Réserve légale | 8.000 | 8.000 | |
| Réserves indisponibles | 8.446 | 11.142 | |
| Réserves immunisées | 1.207 | 1.207 | |
| Réserves disponibles | 120.981 | 286 | |
| Bénéfice (perte) reporté(e) | 21 | 34 | |
| Provisions et impôts différés | 10.770 | 6.433 | |
| Dettes | 124.405 | 194.625 | |
| Dettes à plus d'un an | 37 | 4.322 | |
| Dettes à un an au plus | 117.581 | 182.922 | |
| Comptes de régularisation | 6.787 | 7.381 | |
| Total du passif | 354.134 | 302.031 |
| Assemblée Générale 2018 | 21 mai 2019 |
|---|---|
| Communiqué des résultats semestriels 2019 | 14 août 2019 |
| Communiqué des résultats annuels 2019 | 6 mars 2020 |
| Assemblée Générale 2019 | 19 mai 2020 |
Rik De Nolf Téléphone +32 51 26 63 23 Courriel [email protected] Site Web www.roularta.be
SA Roularta Media Group, Meiboomlaan 33, 8800 Roeselare, TVA BE 0434.278.896, RPM Gand, division Courtrai Editeur responsable : Rik De Nolf, Meiboomlaan 33, 8800 Roeselare
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.