Bruxelles, 6 août 2015 (07.00 a.m. CEST)
Bénéfice de 1,2 milliard d'euros au premier semestre 2015.
Position de trésorerie et base de capital demeurent robustes.
Grâce à la confiance accrue que nous ont témoignée nos clients, les volumes de prêts et de dépôts ont augmenté dans la quasi-totalité des pays où nous opérons. Les revenus générés par nos activités d'investissement et de gestion d'actifs sont également demeurés robustes. Dans un contexte économique de faibles taux d'intérêt, de reprise graduelle de la conjoncture et de défis politiques en Europe, KBC clôture le deuxième trimestre 2015 sur un bénéfice net exceptionnellement élevé de 666 millions d'euros. Ce montant se révèle sensiblement supérieur aux 510 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent et aux 334 millions d'euros engrangés au même trimestre de l'année dernière. Le résultat total pour le premier semestre 2015 s'établit à 1 176 millions d'euros. Par ailleurs, notre position de trésorerie reste robuste et notre base de capital s'est encore renforcée.
Principales données financières du deuxième trimestre 2015 par rapport au premier trimestre 2015
- Nos franchises de banque et d'assurance ont toutes deux réalisé une forte performance sur nos marchés clés et dans nos principales activités.
-
Nous avons de nouveau octroyé plus de prêts en Belgique (+1%), en République tchèque (+2%), en Slovaquie (+3%) et en Bulgarie (+2%). Les dépôts de clients ont en outre encore augmenté dans tous les pays où nous opérons : Belgique (+2%), République tchèque (+1%), Hongrie (+4%), Slovaquie (+3%), Bulgarie (+3%) et Irlande (+7%).
-
Nos revenus nets d'intérêts sont demeurés robustes, mais la marge nette d'intérêts s'est rétrécie, passant de 2,10% à 2,06%.
- Les ventes de produits d'assurance non-vie ont été soutenues sur tous nos marchés en glissement annuel et le ratio non-vie combiné s'inscrit à un excellent niveau de 86% year-to-date. Les ventes de produits d'assurance vie ont reculé.
- Le volume des actifs que nos clients confient à KBC a continué d'augmenter. Le total des actifs sous gestion de notre groupe a atteint 204 milliards d'euros, en dépit d'une évolution de cours boursiers négative. Avec une hausse de 1% en rythme trimestriel, nos revenus nets de commissions sont restés solides.
- La hausse des taux d'intérêt a eu un impact positif sur la valorisation des produits dérivés auxquels nous recourons à des fins de gestion de l'actif et du passif.
- Abstraction faite des taxes bancaires spécifiques, les charges sont demeurées stables. Le ratio charges/revenus s'établit à un niveau favorable de 55 year-to-date, soit 52% sur une base ajustée.
- Les pertes sur crédits sont faibles et représentent 0,30% de notre portefeuille de prêts year-to-date.
- Notre position de trésorerie reste très favorable et notre base de capital avec un ratio common equity de 16,7% (à pleine charge, selon le compromis danois) – est toujours nettement supérieure à l'objectif réglementaire.
Johan Thijs, CEO de notre groupe :
« KBC recherche en permanence des solutions lui permettant de mieux identifier les besoins et les attentes en évolution rapide de sa clientèle à des fins d'optimisation de l'expérience client. Nous plaçons les clients au centre des projets et initiatives que nous mettons en œuvre.
La satisfaction et la confiance accrues dont nous font part les clients tant existants que nouveaux montrent que cette approche porte ses fruits. Au deuxième trimestre 2015 – période de défis sur le front politique et économique –, nous avons enregistré un excellent résultat net de 666 millions d'euros. Les clients continuent à nous accorder leur confiance,
comme en attestent la croissance des dépôts et du portefeuille de prêts ainsi que l'augmentation nette des ventes de produits d'investissement. La persistance de taux d'intérêt bas reste cependant un défi pour l'ensemble du secteur financier.
Ce résultat solide nous conforte dans l'idée que le cœur de notre activité, c'est-à-dire la bancassurance en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie, prouve toute sa valeur. Jour après jour, nos collaborateurs font tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer que nos activités soient profitables à nos clients, actionnaires et autres parties prenantes. Nous sommes honorés par la confiance que nos clients et parties prenantes placent en notre société et en nos collaborateurs.
Une acquisition en Slovaquie au cours du trimestre écoulé souligne notre ambition renouvelée de croissance tant externe qu'organique sur nos marchés de base. En effet, l'acquisition de Volksbank Leasing Slovakia constitue une excellente opportunité commerciale de renforcer notre franchise slovaque. Parallèlement, elle s'inscrit dans le droit fil de notre stratégie consistant à nous concentrer sur nos solides fondamentaux : un modèle de bancassurance sain orienté client et un solide profil de risque.
Ceci implique également une position de trésorerie robuste soutenue par des dépôts substantiels d'une clientèle fidèle sur nos marchés clés de Belgique et d'Europe centrale, ainsi qu'une solvabilité confortable. Cela nous permet de continuer à octroyer des crédits à nos clients et à soutenir activement les communautés et les économies où nous déployons nos activités. »
| Aperçu Groupe KBC (consolidé) |
2TR2014 |
1TR20151 |
2TR2015 |
1S2014 |
1S2015 |
| Résultat net, IFRS (en millions EUR) |
334 |
510 |
666 |
681 |
1 176 |
| Bénéfice de base par action, IFRS (en EUR)2 |
0.67 |
1.19 |
1.56 |
1.00 |
2.75 |
| Ventilation du résultat net, IFRS, par division (en |
|
|
|
|
|
| millions EUR) |
|
|
|
|
|
| Belgique |
398 |
330 |
528 |
703 |
858 |
| République tchèque |
140 |
143 |
127 |
277 |
271 |
| Marchés internationaux |
-175 |
24 |
68 |
-203 |
92 |
| Centre de groupe |
-29 |
13 |
-57 |
-96 |
-44 |
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) |
29.4 |
33.3 |
32.5 |
29.4 |
32.5 |
1Distorsion due à la comptabilisation de la majeure partie des taxes bancaires spécifiques au premier trimestre (IFRIC 21).
2Remarque : en cas de paiement d'un coupon sur les titres de capital de base vendus au gouvernement régional flamand et les instruments additionnels Tier-1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur (au prorata). En cas de paiement d'une pénalité sur les titres du capital de base, elle sera déduite de la même manière.
Faits marquants du trimestre sous revue
- Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie.
- Dans ce contexte, nous nous attachons toujours à atteindre nos objectifs stratégiques. ČSOB Leasing a accru sa part de marché en Slovaquie et sa base de clientèle. Le 1er juillet 2015, ČSOB Leasing et Volksbank Leasing International ont conclu un accord en vue de l'acquisition par ČSOB Leasing de l'intégralité des actions de Volksbank Leasing Slovakia et de sa filiale de courtage en assurances, Volksbank Sprostredkovatel'ska. Numéro sept sur le marché slovaque du leasing, Volksbank Leasing Slovakia est une société de leasing universel, qui détient une part de marché d'environ 6% et dont le total du bilan se monte à quelque 170 millions d'euros. Par l'intermédiaire de ČSOB Leasing, KBC est un leader incontesté sur le marché slovaque du leasing. La transaction, qui devrait être finalisée au troisième trimestre 2015, n'aura pas d'impact notable sur le bénéfice et les capitaux propres du groupe KBC.
- Sur le front macroéconomique, les indicateurs conjoncturels signalaient récemment une reprise graduelle de l'économie mondiale au deuxième trimestre, après la faible performance du premier trimestre. Les indicateurs de confiance relatifs à la zone euro ont accentué leur trajectoire ascendante au deuxième trimestre. Les exportateurs ont quant à eux continué de bénéficier de l'avantage concurrentiel lié à la relative faiblesse de l'euro – conséquence de la politique monétaire accommodante de la BCE et divergente de celle menée par les États-Unis.
- Nous avons affiné nos indications relatives aux réductions de valeur sur prêts et créances pour l'Irlande, les orientant vers le bas de la fourchette précédemment annoncée de 50 à 100 millions d'euros pour 2015 ainsi que 2016.
- Nous avons de nouveau lancé diverses initiatives en matière de durabilité et de responsabilité sociétale. Dans le cadre de l'importance que nous attachons à notre rôle au sein de la société, KBC Belgique a organisé un débat avec les parties prenantes le 27 mai 2015, lors duquel a été présenté le Rapport à la société 2014 de KBC. En juin, ČSOB a également organisé un débat réunissant différentes parties prenantes, avec lesquelles elle a eu l'opportunité unique de discuter de la RSE et de son approche en matière de produits et de services socialement responsables. Début mai, elle a également publié son Rapport sur la durabilité pour 2014. CIBANK et DZI ont présenté leur rapport à l'occasion d'une table ronde intitulée « What Makes Financial Institutions Socially Responsible », mise sur pied conjointement avec différentes autres organisations, dont le United Nations Global Compact Network Bulgaria.
Aperçu de nos résultats et de notre bilan
Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.
| Compte de résultat consolidé, IFRS |
|
|
|
|
|
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| Groupe KBC (en millions EUR) |
2TR 2014 |
3TR 2014 |
4TR 2014 |
1TR 2015 |
2TR 2015 |
1S 2014 |
1S 2015 |
| Revenus nets d'intérêts |
1 056 |
1 120 |
1 123 |
1 091 |
1 092 |
2 065 |
2 183 |
| Revenus d'intérêts |
1 971 |
2 010 |
1 982 |
1 850 |
1 804 |
3 901 |
3 654 |
| Charges d'intérêts |
-915 |
-890 |
-860 |
-759 |
-712 |
-1 835 |
-1 471 |
| Assurance non-vie (avant réassurance) |
102 |
139 |
123 |
167 |
155 |
251 |
322 |
| Primes acquises |
315 |
321 |
322 |
320 |
326 |
623 |
646 |
| Charges techniques |
-214 |
-183 |
-200 |
-153 |
-172 |
-372 |
-324 |
| Assurance vie (avant réassurance) |
-56 |
-57 |
-45 |
-48 |
-51 |
-114 |
-99 |
| Primes acquises |
297 |
299 |
343 |
302 |
265 |
606 |
567 |
| Charges techniques |
-353 |
-355 |
-388 |
-350 |
-316 |
-720 |
-666 |
| Résultat de la réassurance cédée |
19 |
4 |
10 |
-11 |
-7 |
3 |
-18 |
| Revenus de dividendes |
24 |
9 |
9 |
12 |
39 |
38 |
51 |
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat |
44 |
34 |
109 |
57 |
179 |
84 |
236 |
| Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente |
49 |
28 |
22 |
80 |
36 |
100 |
116 |
| Revenus nets de commissions |
387 |
402 |
410 |
459 |
465 |
761 |
924 |
| Revenus de commissions |
533 |
579 |
577 |
632 |
634 |
1 090 |
1 267 |
| Charges de commissions |
-147 |
-177 |
-167 |
-174 |
-169 |
-329 |
-343 |
| Autres revenus nets |
-99 |
73 |
68 |
49 |
105 |
-47 |
154 |
| Total des revenus |
1 526 |
1 752 |
1 827 |
1 855 |
2 013 |
3 141 |
3 868 |
| Charges d'exploitation |
-908 |
-897 |
-964 |
-1 125 |
-941 |
-1 957 |
-2 066 |
| Réductions de valeur |
-142 |
-58 |
-193 |
-77 |
-149 |
-255 |
-226 |
| sur prêts et créances |
-136 |
-190 |
-158 |
-73 |
-138 |
-238 |
-211 |
| sur actifs disponibles à la vente |
-3 |
-6 |
-14 |
-3 |
-7 |
-8 |
-9 |
| sur goodwill |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
| autres |
-3 |
139 |
-21 |
-1 |
-5 |
-9 |
-6 |
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures |
7 |
6 |
6 |
6 |
8 |
13 |
14 |
| Résultat avant impôts |
483 |
803 |
675 |
659 |
930 |
942 |
1 589 |
| Impôts |
-149 |
-194 |
-202 |
-149 |
-264 |
-261 |
-413 |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
| Résultat après impôts |
334 |
608 |
473 |
510 |
666 |
681 |
1 176 |
| attribuable à des participations minoritaires |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
| attribuable aux actionnaires de la société mère |
334 |
608 |
473 |
510 |
666 |
681 |
1 176 |
| dont activités legacy et risque de crédit propre |
29 |
114 |
-20 |
- |
- |
39 |
- |
| Bénéfice de base par action (EUR) |
0.67 |
1.32 |
1.00 |
1.19 |
1.56 |
1.00 |
2.75 |
| Bénéfice dilué par action (EUR) |
0.67 |
1.32 |
1.00 |
1.19 |
1.56 |
1.00 |
2.75 |
IFRIC 21 (Taxes) a été approuvé par l'Union européenne en juin 2014 et est entré en vigueur le 1er janvier 2015. La principale conséquence d'IFRIC 21 en 2015 porte sur le fait que certaines taxes doivent être comptabilisées à l'avance, ce qui a eu une incidence négative sur les résultats du premier trimestre 2015. Dans la mesure où IFRIC 21 doit être appliqué de manière rétroactive, KBC a retraité les chiffres trimestriels comparables pour 2014. Cet impact s'observe uniquement au niveau des variations trimestrielles et n'affecte pas les chiffres pour l'exercice entier.
Chiffres clés du bilan consolidé Groupe KBC (en millions EUR) |
30-06-2014 |
30-09-2014 |
31-12-2014 |
31-03-2015 |
30-06-2015 |
| Total des actifs |
252 768 |
251 612 |
245 174 |
258 396 |
256 654 |
| Prêts et avances à la clientèle |
124 661 |
125 898 |
124 551 |
124 632 |
126 093 |
| Titres (actions et titres de créance) |
68 380 |
69 530 |
70 359 |
71 948 |
70 755 |
| Dépôts de la clientèle et titres de créance |
166 407 |
166 843 |
161 783 |
167 922 |
170 159 |
| Provisions techniques avant réassurance |
19 007 |
19 065 |
18 934 |
19 181 |
19 198 |
| Dettes de contrats d'investissement, assurance |
12 322 |
12 540 |
12 553 |
13 263 |
12 937 |
| Capitaux propres des actionnaires de la société mère |
12 318 |
12 840 |
13 125 |
13 928 |
13 576 |
| Titres de capital de base sans droit de vote |
2 000 |
2 000 |
2 000 |
2 000 |
2 000 |
Résultat net (en millions EUR) Ventilation du résultat net pour le 2TR2015 (en millions EUR)
Jusqu'en 2014, nous fournissions non seulement les chiffres établis selon les normes IFRS, mais aussi les « chiffres ajustés ». Dans ces chiffres, nous isolions l'incidence des activités legacy (désinvestissements restants et CDO) ainsi que l'impact de la valorisation de notre propre risque de crédit et nous réajustions les revenus issus des opérations de négociation sous « Résultat net des instruments financiers à la juste valeur ». Les activités legacy étant devenues non significatives (les désinvestissements ont été finalisés et l'exposition aux CDO est nulle) et à des fins de simplification du reporting - nous ne présentons plus les résultats ajustés.
Remarque : en rythme annuel, nos performances se ressentent partiellement de la déconsolidation de KBC Bank Deutschland et de certains autres changements mineurs. Afin de permettre la comparaison, ces éléments ne seront pas pris en considération (« sur une base comparable »).
Analyse du trimestre considéré (2TR2015)
Le résultat net pour le trimestre considéré s'est établi à 666 millions d'euros, contre 510 millions d'euros au précédent trimestre et 334 millions d'euros au deuxième trimestre 2014.
Le total des revenus a progressé de 9% en rythme trimestriel, se caractérisant par des revenus nets d'intérêts robustes ainsi que par une augmentation des revenus nets de commissions, des valorisations des dérivés GAP et des autres revenus nets.
- Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 092 millions d'euros au deuxième trimestre 2015. Nos revenus nets d'intérêts ont bien résisté malgré le contexte actuel de faibles taux d'intérêt, affichant une tendance stable en rythme trimestriel et enregistrant même une hausse de 5% en glissement annuel, sur une base comparable. La tendance trimestrielle est due à l'augmentation des revenus issus de nos activités de prêt et à la diminution des coûts de financement, a néanmoins été en partie contrebalancée par la baisse des revenus d'intérêts générés par la salle des marchés et les pertes sur opérations de couverture liées au refinancement de prêts hypothécaires en Belgique au cours des derniers trimestres. En Belgique, la tendance en matière de refinancement de prêts hypothécaires s'est poursuivie au deuxième trimestre, mais à une cadence plus modérée. En glissement annuel, la progression de 5% des revenus nets d'intérêts a été alimentée par des marges commerciales saines, l'accroissement des volumes et des frais de remboursement anticipé ainsi que la réduction des coûts de financement, mais a aussi subi l'impact des résultats négatifs des opérations de couverture relatives aux prêts hypothécaires en Belgique. En conséquence, la marge nette d'intérêts s'est établie à 2,06% pour le trimestre sous revue, en baisse de 4 points de base par rapport au trimestre précédent, mais en hausse de 2 points de base par rapport au même trimestre de l'année passée. Le gonflement des volumes a continué de soutenir les revenus d'intérêts : les volumes de prêts et de dépôts ont augmenté tant en rythme trimestriel (de 1% et 2% respectivement) qu'en comparaison annuelle (3% et 8% respectivement).
- Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie et non-vie se sont inscrits en hausse par rapport à l'année précédente, mais ont reculé en rythme trimestriel. Les primes brutes acquises moins les charges techniques brutes et le résultat de la réassurance cédée ont contribué au revenu total à hauteur de 97 millions d'euros, soit une baisse de 10% en rythme trimestriel. Ce recul est imputable principalement à l'augmentation des sinistres déclarés dans la branche non-vie. On note cependant une hausse de presque 50% par rapport à l'année précédente, essentiellement en raison de la diminution des sinistres dans le segment non-vie.
- Les primes acquises dans nos activités d'assurance non-vie se sont accrues de 2% en rythme trimestriel et de 3% en comparaison annuelle. Au deuxième trimestre, les sinistres ont augmenté de 12% en glissement trimestriel, mais s'inscrivaient en baisse de 20% par rapport à leur niveau du deuxième trimestre 2014. En conséquence, le ratio combiné atteint un niveau excellent de 86% year-todate.
- Les ventes de produits d'assurance vie (y compris les produits branche 23 non inclus dans les recettes de primes) ont baissé de 11% en rythme trimestriel et de 8% en comparaison annuelle, principalement sous l'effet du recul des ventes de produits d'assurance vie à taux d'intérêt garanti.
-
Il est à noter qu'au deuxième trimestre, les revenus d'investissement issus d'activités d'assurance ont diminué de 3% par rapport au trimestre précédent et de 4% par rapport au même trimestre de l'année dernière. L'évolution observée au cours du trimestre résulte principalement du fait que le repli du résultat net réalisé sur les actifs disponibles à la vente a plus que neutralisé la progression des revenus de dividendes.
-
Pour les clients, le climat d'investissement est resté dynamique au cours du trimestre sous revue, comme en témoigne entre autres l'accroissement des ventes de nos fonds de placement. Malgré ces nouvelles entrées, l'évolution négative des prix a eu pour effet de réduire le total des actifs sous gestion (204 milliards d'euros) de 2% sur le trimestre considéré. Par rapport à l'année précédente, les actifs sous gestion ont toutefois augmenté de 18% – une excellente progression. La hausse résultant des frais d'entrée sur ces produits d'investissement et des commissions de gestion sur les fonds d'investissement sont les principaux moteurs de la hausse significative de nos revenus nets de commissions qui, à 465 millions d'euros, s'inscrivent en hausse de 21% en rythme annuel et de 1% par rapport au précédent trimestre sur une base comparable.
- Tous les autres éléments de revenus combinés se sont montés à 359 millions d'euros. Ils comprenaient : le résultat net des instruments financiers à la juste valeur (montant élevé de 179 millions d'euros enregistré sur le trimestre sous revue, dont 90 millions d'euros issus des variations de valorisation des instruments dérivés GAP), les plus-values réalisées sur la vente d'actifs disponibles à la vente (36 millions d'euros sur le trimestre), des revenus de dividendes élevés sous l'effet de facteurs saisonniers (39 millions d'euros) et les autres revenus nets (105 millions d'euros, grâce à un certain nombre d'éléments positifs non récurrents au cours du trimestre).
Gestion toujours rigoureuse des coûts : charges d'exploitation stables en comparaison trimestrielle et annuelle, abstraction faite des taxes bancaires spécifiques
- Nous plaçons toujours l'accent sur le contrôle rigoureux des coûts. À 941 millions d'euros au deuxième trimestre 2015, nos charges d'exploitation ont considérablement diminué (-16%) par rapport au précédent trimestre, moment auquel la majeure partie des taxes bancaires spécifiques a été comptabilisée pour l'ensemble de l'exercice. Abstraction faite de ces taxes bancaires (264 millions d'euros au premiertrimestre, 83 millions d'euros au deuxième trimestre et 48 millions d'euros au même trimestre de l'année précédente), nos charges d'exploitation sont demeurées stables en comparaison trimestrielle et annuelle.
- Couplée à la progression des revenus, la maîtrise efficace des coûts s'est traduite par une amélioration du ratio charges/revenus de nos activités bancaires, qui s'établit à 55% year-to-date (contre 58% sur l'ensemble de l'exercice 2014). Après ajustement des éléments de nature spécifique (taxes bancaires spécifiques principalement, mais aussi après exclusion de divers éléments hors exploitation tels les ajustements fiscaux et désinvestissements), le ratio charges/revenus atteint un niveau confortable de 52% year-to-date, contre 54% sur l'ensemble de l'exercice 2014.
Augmentation des réductions de valeur par rapport au faible niveau du précédent trimestre
Les pertes sur crédits (138 millions) se sont révélées conformes au niveau enregistré au même trimestre de l'année précédente mais en hausse par rapport au premier trimestre, lorsqu'elles étaient relativement modérées. Cette évolution en rythme trimestriel est pour l'essentiel imputable au Centre de groupe (augmentation de 33 millions d'euros principalement liée au portefeuille d'activités legacy de la Banque Diamantaire Anversoise) et à la République tchèque (accroissement de 14 millions d'euros par rapport au niveau anormalement bas atteint au premier trimestre 2015). En général, des provisions supplémentaires à hauteur de 34 millions d'euros ont été constituées suite à l'ajustement des paramètres des modèles d'IBNR. Les réductions de valeurs pour pertes de crédit ont atteint 0,30% du portefeuille total de prêts au premier semestre 2015.
Résultats par division
Notre bénéfice trimestriel de 666 millions d'euros se répartit comme suit : 528 millions d'euros pour la division Belgique, 127 millions d'euros pour la division République tchèque, 68 millions d'euros pour la division Marchés internationaux et -57 millions d'euros pour le Centre de groupe. Un tableau reprenant les résultats complets et une analyse succincte par division sont disponibles à la section « Results by business unit » de l'Extended quarterly report ; des informations plus détaillées pour chaque division figurent également dans la présentation destinée aux analystes (sur www.kbc.com).
Fondamentaux robustes : capitaux propres, solvabilité et liquidité
- À la fin juin 2015, le total de nos capitaux propres s'élevait à 17,0 milliards d'euros, en hausse de 0,5 milliard d'euros par rapport à son niveau de début d'année. Le chiffre atteint fin juin résultait de l'inclusion du bénéfice semestriel (+1,2 milliard d'euros), du paiement de dividendes pour 2014 et du coupon connexe sur l'aide publique résiduelle (montant cumulé de -1,0 milliard d'euros) et de divers éléments de moindre importance (montant cumulé de +0,3 milliard d'euros).
- Nos ratios de solvabilité ont confortablement dépassé les niveaux requis par le double test de solvabilité imposé par l' autorité réglementaire (minimum de 10,5%). Au 30 juin 2015, le ratio common equity du groupe (Bâle III, à pleine charge, selon le compromis danois, y compris l'aide résiduelle du gouvernement régional flamand) s'établissait à un solide niveau de 16,7%. En vertu de la Directive sur les conglomérats financiers (FICOD), le ratio common equity du groupe s'élevait à 16,4% (à pleine charge, y compris l'aide résiduelle du gouvernement régional flamand). Le ratio de levier financier (« leverage ratio ») du groupe (Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 6,7%. Au 30 juin 2015, KBC Assurances affichait un excellent ratio de solvabilité de 281%.
- La liquidité du groupe est demeurée excellente, avec un ratio LCR de 130% et un ratio NSFR de 126% à l'issue du deuxième trimestre 2015.
Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2015)
Notre résultat global pour les six premiers mois de l'année s'établit à 1 176 millions d'euros, contre 681 millions d'euros un an auparavant.
Par rapport au premier semestre 2014, le résultat du premier semestre 2015 s'est caractérisé par :
- Une hausse des revenus nets d'intérêts (à 2 183 millions d'euros, soit +8% sur une base comparable) grâce à la diminution substantielle des coûts de financement (subordonnés), ainsi que des marges sur prêts supérieures et une baisse des taux sur les dépôts – l'impact positif ayant ici été quelque peu atténué par les pertes subies sur les remboursements anticipés de prêts hypothécaires en Belgique. Les volumes de dépôts et de prêts ont augmenté (+8% et +3% respectivement).
- Une contribution au revenu accrue des résultats techniques des activités d'assurance (primes brutes acquises moins charges techniques brutes et résultat de la réassurance cédée : hausse de 46% à 205 millions d'euros). Dans l'assurance non-vie, le ratio combiné s'inscrit à un excellent niveau de 86%
year-to-date. Dans l'assurance vie, les ventes ont été globalement stables, la progression des ventes de produits branche 23 ayant été neutralisée par le recul des ventes de produits d'assurance vie à taux d'intérêt garanti.
- Une forte accélération des activités de gestion d'actifs, qui s'est traduite par une augmentation des revenus nets de commissions (à 924 millions d'euros, soit +22% sur une base comparable). À la fin juin 2015, les actifs sous gestion s'élevaient à 204 milliards d'euros, ce qui correspond à une augmentation de 18% en rythme annuel, attribuable pour une moitié aux entrées nettes et pour l'autre à l'évolution des prix.
- Une progression des autres éléments de revenus. Le résultat net des instruments financiers à la juste valeur s'est élevé à 236 millions d'euros au premier semestre 2015 (soit un montant quasiment multiplié par trois, principalement grâce à la valorisation des dérivés GAP), les plus-values nettes réalisées sur les actifs disponibles à la vente ont atteint 116 millions d'euros (+15%) et les autres revenus nets se sont établis à 154 millions d'euros (une augmentation de 201 millions d'euros par rapport au premiersemestre 2014, qui a été impactée par la constitution de provisions à hauteur de 231 millions d'euros en vertu de la nouvelle loi hongroise sur les crédits à la consommation).
- Un accroissement des charges d'exploitation (+7% sur une base comparable à 2 066 millions d'euros), imputable pour l'essentiel à l'augmentation des taxes bancaires spécifiques. Abstraction faite de ces taxes, les charges d'exploitation n'ont que légèrement augmenté (+2%), principalement sous l'effet des frais de personnel (effectifs accrus, évolution des salaires, rémunération variable plus élevée). En conséquence, le ratio charges/revenus s'établit à 55% year-to-date, ou 52% après ajustement des éléments de nature spécifique (tels que les taxes bancaires).
- Une diminution des pertes de crédit (-12% à 211 millions d'euros). Cette amélioration a été particulièrement notable en Irlande (baisse de 87 millions d'euros), mais a été en partie neutralisée par l'augmentation intervenue en Belgique (+ 62 millions d'euros). En général, des provisions supplémentaires à hauteur de 34 millions d'euros ont été constituées suite à l'ajustement des paramètres des modèles d'IBNR. Par conséquent, le ratio annualisé de pertes sur crédits s'est inscrit à un niveau satisfaisant de 0,30% pour l'ensemble du groupe.
| Ratios sélectionnés pour le Groupe KBC (consolidé) |
EXERCICE COMPLET 2014 |
1S2015 |
| Rentabilité et efficacité |
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| Rendement des capitaux propres* |
14% |
20% |
| Ratio charges/revenus, activités bancaires |
58% |
55% |
| Ratio combiné, assurances non-vie |
94% |
86% |
| Solvabilité |
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Ratio common equity selon Bâle III (à pleine charge, y compris l'aide publique résiduelle) |
14.3% |
16.7% |
Ratio common equity selon la méthode FICOD (y compris l'aide publique résiduelle) |
14.6% |
16.4% |
Ratio de levier financier selon Bâle III (à pleine charge, y compris l'aide publique résiduelle) |
6.4% |
6.7% |
| Risque de crédit |
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| Ratio de pertes sur crédits |
0.42% |
0.30% |
| Ratio de crédits impaired |
9.9% |
9.3% |
| pour les crédits présentant un arriéré de plus de 90 jours |
5.5% |
5.3% |
| Liquidité |
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| Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) |
123% |
126% |
| Ratio de couverture des liquidités (LCR) |
120% |
130% |
* En cas de paiement d'un coupon sur les titres de capital de base vendus au gouvernement régional flamand et/ou les instruments additionnels Tier-1 inclus dans les capitaux propres, il sera déduit du numérateur (au prorata).En cas de paiement d'une pénalité sur les titres du capital de base, elle sera déduite de la même manière.
Déclaration relative aux risques
- Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés par KBC dans le cadre strict de règles de gouvernance et limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
- À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier en général et affectent en conséquence aussi KBC. Les exigences accrues en matière de fonds propres sont un thème dominant pour l'industrie et des initiatives réglementaires sont attendues dans ce domaine : modèles de risques, seuils applicables aux actifs pondérés des risques, réserves de fonds propres systémiques et autres, exigence minimale de fonds propres et passifs éligibles (« minimum requirement of eligible liabilities and own funds » - MREL), etc. Outre ces facteurs, les marchés financiers se caractérisent par des niveaux relativement faibles de liquidité pour les placements à revenu fixe et des bulles financières menacent de s'y former au regard de l'environnement de bas taux d'intérêt. Ce dernier reste également un défi en soi, comme le montre le cas des remboursements anticipés de prêts hypothécaires, notamment en Belgique, bien que ce phénomène se soit quelque peu atténué récemment. Enfin, les risques opérationnels et – tout particulièrement – les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais partout.
- Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les Extended quarterly reports et les rapports spécifiques sur les risques, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
- S'agissant des tendances macroéconomiques, la conjoncture mondiale devrait enregistrer une croissance supérieure à son potentiel dans les trimestres à venir, sous réserve de l'absence de chocs économiques. Il existe un risque que le relèvement des taux par la Fed attendu dans le courant de l'année pénalise les flux de capitaux internationaux à destination des marchés émergents, notamment ceux affichant de graves déséquilibres macro (importants déficits extérieurs par exemple). Par ailleurs, l'augmentation des taux entraînera très probablement les rendements obligataires à la hausse aux États-Unis et en Europe. Cela étant, nous estimons que ce relèvement sera plus modéré qu'en 1994 dans la mesure où les politiques monétaires restent ultra-accommodantes dans le reste du monde. En outre, nous anticipons que le programme étendu de rachats d'actifs de la BCE durera jusqu'en septembre 2016 au moins, exerçant une pression baissière accrue sur les rendements des emprunts d'État et le cours de change de l'euro. Pour l'heure, le « grexit » ne constitue plus une menace immédiate pour la reprise économique en Europe, mais nous nous attendons à ce que le sujet de la dette grecque revienne sur le tapis à plus longue échéance.
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