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KBC Groupe NV

Earnings Release Aug 10, 2017

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Earnings Release

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Bruxelles, 10 août 2017 (07.00 heures CEST)

KBC Groupe: résultat exceptionnellement robuste de 855 millions d'euros au deuxième trimestre

Dans un contexte de croissance économique robuste, d'inflation faible, d'appréciation de l'euro et de taux d'intérêt bas, KBC signe un excellent deuxième trimestre 2017, dégageant un bénéfice net exceptionnellement robuste de 855 millions d'euros. Le trimestre sous revue a été caractérisé par un total des revenus solide et par d'importantes libérations de réductions de valeur sur crédits, portant le résultat net pour le premier semestre à 1 485 millions d'euros, soit un tiers de plus que les 1 113 millions d'euros enregistrés au premier semestre 2016. Par ailleurs, nos volumes de crédits et de dépôts ont continué de croître au deuxième trimestre 2017, et notre solvabilité et notre liquidité sont restées solides. Conformément à notre politique de dividende, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action le 17 novembre 2017.

Principales données financières du deuxième trimestre 2017

  • Nos franchises de banque et d'assurance ont à nouveau réalisé un beau parcours sur nos marchés domestiques et dans nos principales activités.
  • Sur une base comparable, les prêts octroyés et les dépôts encaissés ont continué d'augmenter dans l'ensemble de nos divisions. Les volumes des prêts et des dépôts ont progressé de 2% en rythme trimestriel et de 4 et 8% respectivement par rapport à l'année dernière.
  • Nos revenus nets d'intérêts, qui représentent notre principale source de revenus, se sont inscrits en légère hausse (+0,3%) par rapport au trimestre précédent (même après un glissement technique vers les revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading), mais ressortent en baisse de 4% par rapport à un an auparavant. La marge nette d'intérêts s'est établie à 1,86%, soit une baisse de 2 points de base en glissement trimestriel et de 8 points de base en glissement annuel.
  • Les primes encaissées sur nos produits d'assurance non vie se sont inscrites en hausse de 6% en glissement annuel, tandis que les déclarations de sinistres ont régressé de 9%. Notre ratio non vie combiné ressort ainsi à un exceptionnel 84% pour le premier semestre 2017. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont reculé de près de 12% d'un trimestre sur l'autre et ont dévissé de 26% par rapport à leur niveau d'il y a un an.
  • Les revenus nets de commissions sont demeurés solides : ils ont progressé de 19% en un an, grâce essentiellement à nos services de gestion d'actifs. Par rapport au trimestre précédent, les revenus nets de commissions ont quelque peu cédé du terrain (-2%).
  • Les autres éléments de revenus combinés ont augmenté de 15% en base trimestrielle et de 4% en rythme annuel, grâce principalement à des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading élevés.
  • Nos charges d'exploitation ont nettement diminué par rapport au premier trimestre du fait de la comptabilisation anticipée de la majorité des taxes bancaires pour l'ensemble de l'année. Hors taxes, ces

charges se sont accrues de 3% en glissement trimestriel et de 5% en glissement annuel. Dès lors, si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut divers éléments hors exploitation, notre ratio charges/produits ajusté se monte à 53% pour le premier semestre 2017, soit un niveau confortable.

  • Au cours du trimestre sous revue, la libération de réductions de valeur sur crédits s'est montée à 78 millions d'euros, principalement du fait des libérations de réductions de valeur de 87 millions d'euros en Irlande, combinées à un niveau généralement très bas d'amortissements dans tous les autres pays. Les pertes sur crédits sont par conséquent ressorties à un très favorable -0,10% au premier semestre 2017 (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).
  • Notre position de trésorerie est restée robuste, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity de 15,7% (à pleine charge, selon le compromis danois), en dépit de la première consolidation de United Bulgarian Bank et Interlease.

Johan Thijs, CEO de notre groupe :

« Nous avons poursuivi sur notre lancée du première trimestre, en signant à nouveau une excellente performance au deuxième trimestre sur fond de revenus solides - englobant des revenus d'intérêts nets robustes, de solides revenus nets de commissions et d'importants revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading - et de libération de provisions pour pertes de crédit, notamment en Irlande. Nous dégageons ainsi un bénéfice net exceptionnellement robuste de 855 millions d'euros pour le trimestre sous revue. Conjugué aux 630 millions d'euros enregistrés au premier trimestre, cela porte notre résultat net pour le premier semestre à 1 485 millions d'euros, en hausse de 33% par rapport à la même période de 2016.

Le deuxième trimestre s'est également avéré capital au niveau stratégique. Pour commencer,

nous avons finalisé l'acquisition de United Bulgarian Bank et Interlease, ce qui nous a permis de faire un grand pas en avant en Bulgarie, l'un de nos six marchés stratégiques. Nous sommes devenus un acteur solide sur ce marché et exercerons désormais une incidence positive significative sur les activités de banque, d'assurance, de gestion d'actifs et de leasing que nous y réaliserons.

Ensuite, nous avons déployé notre stratégie « Digital First » en Irlande lors d'un événement Investor Visit organisé à Dublin le 21 juin. Nous avons également fait le point sur la stratégie du groupe, ses plans d'affectation du capital et ses orientations financières. Cette stratégie est à présent résumée sous le slogan « Poursuivre sur notre lancée, mais autrement ». Cela signifie que nous ne modifierons guère notre business model et notre stratégie, qui ont largement fait leurs preuves, mais que nous les adapterons à la nouvelle réalité numérique. Dans toutes ces démarches, ce sont les clients qui dicteront le rythme de nos actions et de nos changements.

Nous avons pour objectif de faire en sorte que nos clients, actionnaires et autres parties prenantes tirent un réel bénéfice de nos activités. Cet objectif, tous nos membres du personnel s'efforcent de le réaliser. Pour terminer, je souhaiterais profiter de l'occasion pour remercier à nouveau l'ensemble de nos stakeholders qui nous ont témoigné leur confiance pour les aider à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves. »

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) 2TR2017 1TR2017 2TR2016 1S2017 1S2016
Résultat net (en millions EUR) 855 630 721 1 485 1 113
Bénéfice de base par action (EUR) 2.01 1.47 1.69 3.49 2.60
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)
Belgique 483 301 371 785 579
République tchèque 183 181 191 364 320
Marchés internationaux 177 114 123 292 183
Centre de groupe 12 33 37 45 31
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR,
fin de période)
39.8 39.4 35.5 39.8 35.5

Le cœur de notre stratégie

Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations dans nos pays domestiques, à savoir en Belgique, en Bulgarie, en Hongrie, en Irlande, en République tchèque et en Slovaquie.

Notre stratégie s'articule autour de quatre grands principes interdépendants :

Nous plaçons les intérêts de nos clients au premier plan de nos préoccupations et avons pour objectif de leur offrir à tout moment des services de qualité et des solutions pertinentes.

  • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience unique dans le domaine de la bancassurance.
  • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme afin de générer une croissance durable et rentable.
  • Nous prenons très au sérieux nos responsabilités à l'égard de la société et des économies locales et avons pour ambition d'intégrer ces aspects à nos activités quotidiennes.

Nous sommes convaincus que notre stratégie, étayée par notre culture et les efforts de nos collaborateurs, nous permet chaque jour de gagner, de conserver et de renforcer la confiance de nos clients et, partant, de nous imposer en tant qu'acteur de référence au sein de nos marchés domestiques.

Faits marquants du trimestre sous revue

  • Le trimestre sous revue a été marqué par quelques évolutions importantes sur le front stratégique. Tout d'abord, nous avons finalisé l'acquisition de United Bulgarian Bank (UBB) et Interlease à la mi-juin 2017, pour un montant total de 0,6 milliard d'euros. L'acquisition, annoncée le 30 décembre 2016, a reçu le feu vert des autorités régulatrices et antitrust. UBB-CIBANK et DZI entendent devenir ensemble la référence en matière de bancassurance en Bulgarie, l'un des marchés domestiques de KBC qui présente de solides fondamentaux macroéconomiques et recèle un potentiel intéressant de développement des services financiers. Par suite de cette acquisition, KBC déploiera aussi des activités de leasing, de gestion d'actifs et de factoring en Bulgarie et proposera à ses clients une gamme complète de services financiers. L'intégration opérationnelle des entités commerciales se fera progressivement dans les 18 prochains mois.
  • Nous avons ensuite présenté nos plans détaillés pour l'Irlande à l'occasion d'un Investor Event organisé à Dublin en juin 2017, qui nous a également permis de faire le point sur la stratégie du groupe, ses plans d'affectation du capital et ses orientations financières. Fidèle à sa tradition, KBC veillera essentiellement à renforcer son modèle de bancassurance intégré sur ses marchés stratégiques, suivant une approche hautement efficace en termes de coûts. L'objectif sera également de générer une croissance durable et rentable dans le cadre d'une gestion rigoureuse des risques, du capital et de la liquidité, ainsi qu'une expérience client magnifiée, centrée sur une approche de la distribution fluide, multicanal et orientée client. Évoluant dans un contexte en perpétuelle évolution et confrontés aux changements d'attitude de nos clients et à leurs nouvelles attentes, à l'évolution technologique et à la révolution numérique, de même qu'à un environnement macroéconomique qui nous met sans cesse au défi, nous allons fondamentalement changer notre façon de déployer notre stratégie. La centricité client - qui se trouve au cœur de notre stratégie - sera encore affinée avec pour leitmotiv « priorité au client mais développement en fonction d'un monde numérique ». Cependant, c'est le client qui dictera le rythme de nos actions et de nos changements. À l'échelle du Groupe, nous envisageons d'investir encore 1,5 milliard d'euros dans la transformation numérique entre 2017 et fin 2020. Nous avons traduit cette nouvelle stratégie dans un nouveau plan d'affectation du capital et avons actualisé notre guidance sur certains paramètres financiers (voir le communiqué de presse et la présentation du 21 juin 2017 sur www.kbc.com).
  • Nous avons également redéveloppé la stratégie de notre banque en Irlande et présenté celle-ci à l'occasion de notre Investor Event. L'Irlande étant récemment devenue l'un des marchés stratégiques du groupe, KBC Bank Ireland cherchera à gagner une part de marché d'au moins 10% dans les segments des clients particuliers et des très petites PME et prévoit d'y développer également des opérations de bancassurance. Dans le cadre de sa stratégie axée sur le

client et mettant l'accent sur les solutions numériques, KBC Bank Ireland accélérera ses efforts et ses investissements en vue d'acquérir l'expertise et les ressources nécessaires afin de devenir une banque essentiellement numérique et axée sur ses clients, tout en continuant de gérer attentivement et efficacement son portefeuille historique pour obtenir un recouvrement maximum. KBC Bank Ireland facilitera l'accessibilité permanente en termes de distribution et de services. Afin d'accélérer son processus de numérisation et d'innovation, la banque intensifiera sa collaboration avec les entités du groupe KBC et s'appuiera sur les innovations éprouvées et les apprentissages d'autres marchés stratégiques de KBC. Par ailleurs, son nouveau système bancaire central, reposant sur une architecture ouverte, permettra à KBC Bank Ireland d'exploiter les opportunités offertes par les fintechs et de proposer des services fournis par d'autres acteurs, à d'autres acteurs, élargissant ainsi la proposition de valeur pour ses propres clients et jouant un rôle de pionnier pour le groupe.

Lors de la remise de ses Global Awards for Excellence à Londres début juillet, Euromoney, un magazine financier britannique de premier plan, a décerné à KBC la distinction « World's Best Bank Transformation Award 2017 ». Le secteur financier international salue ainsi les efforts de réorganisation et de repositionnement accomplis par KBC et estime qu'il s'agit là d'un atout stratégique important. KBC a aussi reçu les prix « Best Bank Transformation Award in Western Europe » et « Best Bank in Belgium ». En début d'année, CSOB avait déjà été élu « Best Private Bank in Czech Republic » par Euromoney. Ces multiples récompenses prouvent que KBC se profile plus que jamais comme la référence dans le domaine de la bancassurance centrée sur le client.

Aperçu de nos résultats et de notre bilan

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.

Compte de résultat consolidé selon IFRS,
Groupe KBC (en millions EUR)
2TR2017 1TR2017 4TR2016 3TR2016 2TR2016 1S2017 1S2016
Revenus nets d'intérêts 1028 1025 1057 1064 1070 2052 2 1 3 7
Assurance non-vie (avant réassurance) 179 187 178 164 141 366 286
Primes acquises
Charges techniques
369
$-190$
360
$-173$
363
$-185$
357
$-193$
349
$-208$
729
$-363$
690
$-404$
Assurance vie (avant réassurance) $-24$ $-28$ $-44$ $-34$ $-38$ $-52$ $-73$
Primes acquises
Charges techniques
267
$-291$
312
$-341$
413
$-457$
336
-370
402
-440
579
$-631$
827
$-901$
Résultat de la réassurance cédée $-10$ $-4$ $-15$ $-1$ $-13$ $-13$ $-21$
Revenus de dividendes 30 15 19 12 36 44 46
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du
compte de résultat
249 191 224 69 154 439 247
Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente 52 45 8 26 128 97 155
Revenus nets de commissions 430 439 376 368 360 869 706
Autres revenus nets 47 77 101 59 47 124 98
Total des revenus 1980 1946 1903 1727 1885 3926 3581
Charges d'exploitation $-910$ $-1229$ $-963$ $-895$ $-904$ $-2139$ $-2090$
Réductions de valeur 71 $-8$ $-73$ $-28$ $-71$ 64 $-99$
sur prêts et créances
sur actifs financiers disponibles à la vente
78 -6
$-1$
$-54$
$-4$
$-18$
17
-50
$-20$
72
-3
$-54$
$-43$
sur goodwill $\frac{-2}{0}$
15
ö
ö
ö
$-15$
ö
-3
0
-1
ö
15
ō
-21
autres 3 5 5 9 6 8 13
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures
Résultat avant impôts 1 1 4 4 715 871 814 916 1858 1 4 0 5
Impôts $-288$ $-85$ $-186$ $-184$ $-194$ $-373$ $-292$
Résultat net après impôts des activités abandonnées $\mathbf{0}$ 0 0 0 0 $\mathbf{0}$ $\Omega$
Résultat après impôts 855 630 685 629 721 1485 1 1 1 3
attribuable à des participations minoritaires $\Omega$ o 0 o O $\Omega$ $\Omega$
attribuable aux actionnaires de la société mère 855 630 685 629 721 1485 1 1 1 3
Bénéfice de base par action (EUR) 2.01 1.47 1.61 1.47 1.69 3.49 2.60
Bénéfice dilué par action (EUR) 2.01 1.47 1.61 1.47 1.69 3.49 2.60
Chiffres clés du bilan consolidé.
Groupe KBC (en millions EUR)
30-06-2017 31-03-2017 31-12-2016 30-09-2016 30-06-2016
Total des actifs 296 479 287 293 275 200 266 016 265 681
Prêts et avances à la clientèle 139 350 135 304 133 231 131 973 131 383
Titres (actions et titres de créance) 70898 72.329 73 262 72 774 73 494
Dépôts de la clientèle et certificats de dette 189 938 181 722 177 730 170 425 175 870
Provisions techniques avant réassurance 18 905 19 2 34 19657 19745 19724
Dettes de contrats d'investissement, assurance 13 3 3 9 13 128 12.653 12.506 12 427
Capitaux propres de la société mère 16 665 16.506 15.957 15 135 14834
Ratios sélectionnés pour le Groupe KBC (consolidé) 1S2017 Exercice
complet
2016
Rentabilité et efficacité
Rendement sur capitaux propres 20% 18%
Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses : après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de divers
éléments hors exploitation)
56% (53%) 55% (57%)
Ratio combiné, assurance non vie 84% 93%
Solvabilité
Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, phased-in/à pleine charge) 15.8%/15.7% 16.2%/15.8%
Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge) 14.8% 14.5%
Ratio de levier financier (« leverage ratio ») selon Bâle III (à pleine charge) 5.7% 6.1%
Risque de crédit
Ratio de coût du crédit* $-0.10%$ 0.09%
Ratio de crédits impaired 6.9% 7.2%
pour les crédits présentant un arriéré de plus de 90 jours 3.9% 3.9%
Liquidité
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) 130% 125%
Ratio de couverture des liquidités (LCR) 141% 139%

Analyse du trimestre (2TR2017)

Le résultat net pour le trimestre s'est établi à 855 millions d'euros, contre 630 millions d'euros au trimestre précédent et 721 millions d'euros pour le même trimestre un an plus tôt.

Remarque : bien que UBB et Interlease en Bulgarie, d'acquisition récente, soient incluses dans le bilan du groupe ainsi que dans les chiffres de solvabilité pour le 2e trimestre 2017, leur contribution aux résultats ne sera consolidée que le trimestre prochain.

Nos revenus totaux ont augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent. La légère hausse des revenus d'intérêts nets ainsi que l'augmentation des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading, des revenus de dividendes et des plus-values réalisées compensent la baisse des revenus techniques issus de l'activité d'assurance, des revenus nets de commissions et des autres revenus nets À 1 028 millions d'euros, nos revenus nets d'intérêts se sont inscrits en légère hausse (+0,3%) par rapport au trimestre

précédent, mais ressortent encore en baisse de 4% par rapport à un an auparavant. Dans un cas comme dans l'autre, ils ont tiré parti de la diminution des coûts de financement et d'une solide croissance du volume des prêts (voir ciaprès), ainsi que de l'effet positif d'une gestion optimisée du bilan. Ces éléments positifs ont été neutralisés par une contribution plus faible de la salle des marchés aux revenus d'intérêts (y compris un glissement technique vers les revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading), la faiblesse persistante des revenus de réinvestissement, une diminution des commissions de remboursement anticipé sur le refinancement de prêts hypothécaires et des pressions sur les marges sur prêts dans la plupart des pays stratégiques. En conséquence, notre marge nette d'intérêts est ressortie à 1,86% pour le trimestre sous revue, soit respectivement une baisse de 2 et 8 points de base par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt.

Comme déjà mentionné, la croissance des volumes de crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts : sur une base comparable (c.-à-d. en excluant UBB et Interlease), le volume total des crédits a augmenté de 2% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel, avec une croissance dans l'ensemble des divisions. Sur une base comparable, les dépôts ont eux aussi augmenté, signant une progression de 2% en glissement trimestriel et de 8% en un an, et ce dans l'ensemble des divisions.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie et non vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) se sont montés à 145 millions d'euros au cours du trimestre sous revue. Nos activités d'assurance non vie ont contribué à hauteur de

169 millions d'euros aux revenus techniques issus des activités d'assurance, soit 8% de moins qu'au trimestre précédent, dès lors que l'augmentation des primes encaissées a été compensée par un niveau plus élevé de charges techniques et un moins bon résultat de la réassurance. Par rapport à l'année précédente, la contribution des activités non vie a été de 32% supérieure, grâce essentiellement à des primes encaissées plus élevées conjuguées à des charges techniques plus faibles. Notre ratio combiné pour le premier semestre 2017 atteint dès lors un excellent 84% (contre 93% pour l'exercice 2016). Nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de -24 millions d'euros aux revenus techniques issus de l'assurance, contre -28 millions d'euros au trimestre précédent et -38 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Par rapport au premier trimestre 2017 et au deuxième trimestre 2016, les ventes totales de produits d'assurance vie ont chuté de 12% et de 26% respectivement. Dans les deux cas, le recul est en grande partie imputable à une baisse des ventes de produits vie à taux d'intérêt garanti en Belgique. La part des produits à taux d'intérêt garanti dans le total des ventes de produits d'assurance vie a par conséquent chuté à 53% au deuxième trimestre 2017, les produits de la branche 23 représentant les 47% restants.

Bien qu'étant de 2% inférieurs aux performances très solides du trimestre précédent, nos revenus nets de commissions sont demeurés élevés au cours du trimestre sous revue. Ils ont signé un bond spectaculaire de pas moins de 19% en glissement annuel, pour atteindre 430 millions d'euros. La performance globalement solide de cette ligne de revenus est en grande partie attribuable à la contribution des frais d'entrée et des commissions de gestion générés par nos activités de gestion d'actifs. À la fin juin 2017, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 215 milliards d'euros, ce qui représente une légère diminution en glissement trimestriel, mais une hausse de près de 4% en rythme annuel, imputable pour l'essentiel à la bonne performance des marchés.

Les autres éléments de revenu ont totalisé 378 millions d'euros, contre 328 millions d'euros au trimestre précédent et 365 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les chiffres pour le deuxième trimestre 2017 se présentent comme suit : 52 millions d'euros de plus-values réalisées sur la vente de titres disponibles à la vente (essentiellement des actions), 30 millions d'euros de revenus de dividendes (le deuxième trimestre de l'année incluant traditionnellement la majorité des dividendes reçus) et 47 millions d'euros d'autres revenus nets. Y est également inclus un solide résultat net des instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading) de 249 millions d'euros, qui s'établissait déjà à pas moins de 191 millions d'euros au trimestre précédent, après avoir atteint 154 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Dans les deux cas, celui-ci provient pour l'essentiel de la valeur plus élevée des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset Liability Management (essentiellement liée aux swaps sur CZK) et de résultats plus robustes de la salle des marchés, malgré l'impact cumulé négatif de différents ajustements de valeur (marché, crédit et financement).

Les coûts (hors taxes bancaires) ont grimpé de 3% en rythme trimestriel et de 5% en glissement annuel.

À première vue, les coûts ont nettement décru par rapport au trimestre précédent (-26%, à 910 millions d'euros), mais cette évolution est intégralement imputable à la comptabilisation anticipée de l'essentiel des taxes bancaires de l'année au premier trimestre (361 millions d'euros pour le premier trimestre 2017, contre 19 millions d'euros au cours du trimestre sous revue).

Les coûts (hors taxes bancaires) ont grimpé de 3% en rythme trimestriel et de 5% en glissement annuel. Dans les deux cas, cette hausse est notamment liée à des coûts du personnel plus élevés (évolution des salaires, charges de retraite, etc.) et une hausse des frais ICT et professionnels (liée à la finalisation de l'acquisition d'UBB/Interlease, entre autres). Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit dès lors à 56% pour le premier semestre 2017. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut divers éléments hors exploitation (prix du marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management, impact des poursuites judiciaires antérieures, effet de la liquidation de sociétés du groupe, etc.), notre ratio charges/produits ajusté se monte à 53% pour le premier semestre 2017, un niveau assurément confortable (57% pour l'exercice 2016 complet).

Une importante libération de réductions de valeur sur crédits au cours du trimestre sous revue

Au deuxième trimestre 2017, nous avons libéré pour 78 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits (avec à la clé un impact positif sur les résultats). À titre de comparaison, nous avions constitué des provisions nettes pour réduction de valeur (avec impact négatif) de 6 millions d'euros au trimestre précédent et de 50 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La libération nette de réductions de valeur effectuée au cours du trimestre sous revue peut être attribuée pour l'essentiel à l'Irlande, avec une libération nette de 87 millions d'euros due majoritairement à une hausse de l'indice des prix moyens du logement à 9 mois, à certains ajustements au niveau des modèles et à une embellie sur le front du portefeuille de prêts « non-performing ». Dans tous nos autres marchés clés, nous avons procédé soit à une modeste libération de réductions de valeur (Belgique : 4 millions d'euros, Hongrie : 9 millions d'euros), soit à la constitution de quelques provisions supplémentaires (7 millions d'euros en République tchèque, 1 million d'euros en Slovaquie, 3 millions d'euros en Bulgarie et 11 millions d'euros pour le Centre de groupe). Les réductions de valeur sur crédits annualisées à l'échelle du groupe ont dès lors représenté une part très faible du portefeuille de prêts total au premier semestre 2017 (-0,10% – un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).

La qualité des prêts s'est encore améliorée : à fin juin 2017, notre portefeuille de crédits (qui, pour la première fois, inclut des prêts UBB) comportait quelque 6,9% de crédits impaired, dont 3,9% de « crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours » (contre 7,2% et 3,9%, respectivement, à début 2017 et 7,8% et 4,4%, respectivement, à fin juin 2016).

Les réductions de valeur sur actifs autres que des prêts sont ressorties à 7 millions d'euros, contre 1 million au trimestre précédent et 21 millions d'euros au deuxième trimestre 2016.

Impôts

Une charge d'impôts de 288 millions d'euros a été comptabilisée au deuxième trimestre 2017, contre 85 millions d'euros au trimestre précédent et 194 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La différence en rythme trimestriel s'explique non seulement par une base d'imposition plus élevée sur le trimestre sous revue, mais aussi par des actifs d'impôts différés élevés au premier trimestre 2017 (dont 66 millions d'euros liés à la liquidation d'une société du groupe en Irlande).

Résultats par division (en glissement trimestriel)

Notre bénéfice trimestriel de 855 millions d'euros peut être réparti comme suit :

483 millions d'euros pour la division Belgique.

À première vue, le résultat net a augmenté de 60% en rythme trimestriel. Toutefois, en excluant l'impact des taxes bancaires (comptabilisées pour l'essentiel au premier trimestre), le résultat net s'inscrit plus ou moins en ligne avec le niveau enregistré au trimestre précédent, dès lors qu'une hausse des revenus de dividendes (sous l'effet de la saisonnalité) et des plus-values réalisées sur vente d'actifs financiers ainsi qu'une baisse significative des réductions de valeur sur crédits (et même une libération de quelques provisions au deuxième trimestre 2017) ont été compensées par une légère diminution des revenus d'intérêts nets, une baisse des revenus techniques issus de l'assurance, des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading, des revenus nets de commissions (qui restent solides) et des autres revenus nets, ainsi que par une hausse modérée des coûts.

183 millions d'euros pour la division République tchèque.

Le résultat net reste relativement inchangé par rapport à son niveau du trimestre précédent. Si l'on exclut l'impact des taxes bancaires, il enregistre une baisse de 9% par rapport à la solide performance du trimestre précédent, l'impact positif de la hausse des revenus d'intérêts nets, des revenus techniques issus de l'assurance et des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading se voyant compensé par une baisse des plus-values réalisées sur vente d'actifs financiers et des autres revenus nets (qui avaient bénéficié d'un élément non récurrent positif au trimestre précédent), et par une hausse des coûts et des réductions de valeur sur crédits.

  • 177 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (25 millions d'euros pour la Slovaquie, 47 millions d'euros pour la Hongrie, 5 millions d'euros pour la Bulgarie et 99 millions d'euros pour l'Irlande). Si l'on exclut l'impact des taxes bancaires, la division signe une progression de 21% en rythme trimestriel, attribuable essentiellement à l'Irlande, pour laquelle les libérations de réductions de valeur sur crédits ont augmenté à 87 millions d'euros, contre 50 millions au trimestre précédent, en raison principalement de la hausse de l'indice des prix moyens du logement à 9 mois, de certains ajustements au niveau des modèles et d'une embellie sur le front du portefeuille de prêts « nonperforming ».
  • 12 millions d'euros pour le Centre de groupe, soit une baisse de 21 millions d'euros par rapport au trimestre précédent, qui incluait l'impact positif d'un actif d'impôt différé de 66 millions d'euros lié à la liquidation d'IIB Finance Ireland.
Belgique République tchèque Marchés internationaux
Ratios par division sélectionnés 1S2017 Exercice
complet
2016
1S2017 Exercice
complet
2016
1S2017 Exercice
complet
2016
Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses :
après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de
divers éléments hors exploitation)
56% (52%) 54% (55%) 41% (40%) 45% (46%) 66% (64%) 64% (66%)
Ratio combiné, assurance non vie 81% 92% 98% 96% 89% 94%
Ratio de coût du crédit* 0.11% 0.12% 0.06% 0.11% -1.10% -0.16%

* Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur sur crédits (impact positif sur les résultats).

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section « Additional information » du Quarterly Report. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Fondamentaux robustes : fonds propres, solvabilité et liquidité

À fin juin 2017, le total de nos capitaux propres s'élevait à 18,1 milliards d'euros (16,7 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,4 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 0,7 milliard d'euros de plus qu'au début de l'année. Cette évolution au cours des six premiers mois de l'année résulte de l'inclusion du bénéfice pour cette période (+1,5 milliard d'euros), du paiement du dividende final en mai (-0,8 milliard d'euros), de l'évolution des réserves disponibles à la vente et de couverture de flux de trésorerie (-0,2 et +0,2 milliard d'euros, respectivement) et d'un certain nombre d'éléments mineurs.

Au 30 juin 2017, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à un solide niveau de 15,7% (ce chiffre inclut un impact de -0,5% lié à l'acquisition d'UBB et Interlease). Le ratio de levier financier (« leverage ratio », Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 5,7%. Au 30 juin 2017, KBC Assurances affichait un solide ratio de solvabilité de 217% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II.

Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 141% et un ratio NSFR de 130% à la fin du mois de juin 2017.

Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2017)

Le résultat net pour la première moitié de 2017 s'établit à 1 485 millions d'euros, contre 1 113 millions d'euros au 1S2016. Faits marquants (par rapport au 1S2016) :

  • Revenus nets d'intérêts en légère baisse (-4%, à 2 052 millions d'euros). Sur une base comparable, le volume des dépôts a augmenté (+8%), tout comme le volume de prêts (+4%). La marge d'intérêts nette au 1S2017 est ressortie à 1,87% (1,95% au 1S2016).
  • Une contribution au revenu accrue des résultats techniques des activités d'assurance (+57%, à 301 millions d'euros), en raison essentiellement d'une augmentation des primes encaissées et d'une diminution des déclarations de sinistres dans l'assurance non vie (s'agissant des sinistres, le 1S2016 incluait un impact lié aux attentats de Bruxelles et aux mauvaises conditions climatiques). Dans l'assurance non vie, le ratio combiné s'inscrit à un niveau exceptionnel de 84% year-to-date. Les ventes de l'assurance vie ont baissé de 22%, plombées en particulier par une diminution des ventes de produits à taux d'intérêt garanti.
  • Une hausse significative des revenus nets de commissions (+23%, à 869 millions d'euros), que l'on doit avant tout à nos services de gestion d'actifs. À la fin juin 2017, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 215 milliards d'euros, soit une hausse de 4% en rythme annuel, grâce à la bonne performance des marchés.
  • Un niveau plus élevé pour tous les autres éléments de revenus (704 millions d'euros). Ceci inclut une nette hausse du résultat net des instruments financiers à la juste valeur (+78% à 439 millions d'euros), une baisse des plus-values nettes réalisées sur les actifs disponibles à la vente (-38% à 97 millions d'euros, la période de référence ayant compris un gain sur la vente des actions Visa Europe), une légère baisse du revenu de dividende (-4% à 44 millions d'euros) et une hausse des autres revenus nets (+26% à 124 millions d'euros).
  • Un léger accroissement des charges d'exploitation (+2% à 2 139 millions d'euros), imputable pour l'essentiel à l'augmentation des coûts de personnel (évolution des salaires et charges de retraite) et une hausse des frais TIC et professionnels. En conséquence, le ratio charges/revenus s'établit à 56% year-to-date, ou 53% en mode ajusté si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation.
  • Un bien plus faible niveau de réduction de valeur sur crédits (hausse nette de 54 millions d'euros au 1S2016 contre une libération de provisions nette de 72 millions d'euros au 1S2017). Par conséquent, le ratio annualisé de coût du crédit s'est inscrit à un excellent niveau de -0,10% pour l'ensemble du groupe (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).
  • Le résultat net pour le 1S2017 se répartit comme suit : 785 millions d'euros pour la division Belgique (+35% par rapport au 1S2016), 364 millions d'euros pour la division République tchèque (+14%), 292 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (+60%) et 45 millions d'euros pour le Centre de groupe (+43%). Le résultat du 1S2017 pour la division Marchés internationaux se divise comme suit : 166 millions d'euros pour l'Irlande (+213% principalement en raison d'une libération de réductions de valeur sur crédits), 68 millions d'euros pour la Hongrie (+4%), 47 millions d'euros pour la Slovaquie (-17%) et 9 millions d'euros pour la Bulgarie (+10%).

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés dans le cadre strict de règles de gouvernance et de limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier en général. Par conséquent, ils nous affectent également. L'incertitude réglementaire liée aux exigences en matière de capital constitue un thème majeur pour le secteur, outre une protection accrue du consommateur. L'environnement de taux bas reste lui aussi problématique, malgré la tendance haussière observée récemment, en particulier pour les échéances plus longues. Le secteur financier est par ailleurs confronté aux risques systémiques découlant des évolutions politiques et financières, telles que le Brexit ou les mesures protectionnistes attendues aux États-Unis, qui auront un impact certain sur l'économie européenne. Les risques politiques dans l'UE se sont dissipés à l'issue des élections néerlandaises et françaises, mais les inquiétudes entourant le secteur bancaire de certains pays persistent. La technologie financière constitue un défi supplémentaire pour le modèle d'entreprise des institutions financières traditionnelles. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.

Sur le front macroéconomique, la bonne dynamique de la croissance économique dans le monde s'est poursuivie au deuxième trimestre 2017. Dans un tel contexte, la Fed a relevé son taux directeur de 25 points de base supplémentaires en juin 2017, conformément aux anticipations. La croissance économique dans la zone euro est restée bien supérieure à son rythme à long terme, le marché du travail européen s'en trouvant davantage renforcé encore. Les prix du pétrole se sont dans l'ensemble légèrement repliés au deuxième trimestre, contenant l'inflation globale. L'inflation de base est restée faible dans la zone euro, en partie en raison de la modeste croissance salariale. Les rendements à long terme des obligations d'État sont restés globalement inchangés, se maintenant à de faibles niveaux, le rendement du Bund allemand ayant quelque peu augmenté et celui des bons du Trésor américain s'inscrivant en légère baisse. Parallèlement, les spreads des rendements souverains de l'UEM se sont resserrés, tandis que l'euro continuait de se raffermir par rapport au billet vert, traduisant la bonne dynamique de croissance dans la zone euro.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Nos opinions et prévisions

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change : à compter de début 2018, la BCE devrait progressivement réduire son programme d'assouplissement quantitatif pour y mettre fin vers la mi-2018. Elle ne relèvera probablement son taux directeur qu'en 2019. Dans le même temps, nous anticipons un nouveau relèvement de taux de la Fed en 2017 et trois de plus pour 2018 (chacun de 25 pb). Aussi le billet vert devrait-il être soutenu par les taux d'intérêt à court terme et s'apprécier face à la monnaie unique européenne en 2017. Compte tenu de l'environnement de faible inflation et des politiques monétaires mondiales qui restent extrêmement accommodantes, les rendements des obligations allemandes et américaines d'échéance longue ne devraient augmenter que légèrement pendant la période à venir.

Notre opinion sur la croissance économique : l'environnement économique de la zone euro est clément et le secteur de la consommation y demeure ainsi solide. Le taux de chômage ne cesse de reculer, ce qui continuera de soutenir la consommation au cours de la période à venir. Les principaux risques proviennent de la tendance à la démondialisation et des inquiétudes géopolitiques, qui pourraient accroître les incertitudes et donc impacter le climat économique.

Nos prévisions :

  • S'agissant de l'Irlande, nos prévisions mises à jour concernant les réductions de valeur sur crédits tablent sur une libération de provisions nette à hauteur de 160-200 millions d'euros pour l'exercice 2017 complet.
  • L'impact de la première application de la norme IFRS 9 (qui vise à remplacer certaines exigences de la norme IAS 39 au 1er janvier 2018) sur notre ratio common equity à pleine charge devrait se traduire par une baisse de 45-55 points de base, imputable essentiellement à des reclassements de portefeuilles bancaires (estimations sur la base de la situation à mi-2017).
  • Conformément à notre politique de dividendes, le Conseil a décidé de payer un dividende intérimaire de 1 euro par action en tant qu'acompte sur le dividende total (date de paiement : 17 novembre 2017 ; date d'enregistrement : 16 novembre 2017 ; date de détachement du coupon : 15 novembre 2017).
  • La réforme du régime de l'impôt sur les sociétés prévue en Belgique et annoncée le 26 juillet 2017 affecterait KBC principalement en raison de la réduction graduelle visée du taux d'imposition, qui devrait passer de 33,99% à 29,58% (à l'exercice comptable 2018) puis à 25% (à l'exercice comptable 2020). Cette réforme devrait selon nous avoir un impact positif récurrent sur le compte de résultats à partir de 2018, un léger impact positif unique sur le ratio common equity au second semestre 2017 (environ +0,2%) et un impact négatif immédiat mais exceptionnel sur le compte de résultats au second semestre 2017 (estimé à - 230 millions d'euros en raison d'une réduction du montant des actifs d'impôts différés). De plus amples informations à ce propos sont fournies à la note concernant les événements postérieurs au bilan dans le chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel pour le 2TR2017.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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