Earnings Release • Aug 10, 2017
Earnings Release
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Bruxelles, 10 août 2017 (07.00 heures CEST)
Dans un contexte de croissance économique robuste, d'inflation faible, d'appréciation de l'euro et de taux d'intérêt bas, KBC signe un excellent deuxième trimestre 2017, dégageant un bénéfice net exceptionnellement robuste de 855 millions d'euros. Le trimestre sous revue a été caractérisé par un total des revenus solide et par d'importantes libérations de réductions de valeur sur crédits, portant le résultat net pour le premier semestre à 1 485 millions d'euros, soit un tiers de plus que les 1 113 millions d'euros enregistrés au premier semestre 2016. Par ailleurs, nos volumes de crédits et de dépôts ont continué de croître au deuxième trimestre 2017, et notre solvabilité et notre liquidité sont restées solides. Conformément à notre politique de dividende, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action le 17 novembre 2017.
charges se sont accrues de 3% en glissement trimestriel et de 5% en glissement annuel. Dès lors, si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut divers éléments hors exploitation, notre ratio charges/produits ajusté se monte à 53% pour le premier semestre 2017, soit un niveau confortable.
« Nous avons poursuivi sur notre lancée du première trimestre, en signant à nouveau une excellente performance au deuxième trimestre sur fond de revenus solides - englobant des revenus d'intérêts nets robustes, de solides revenus nets de commissions et d'importants revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading - et de libération de provisions pour pertes de crédit, notamment en Irlande. Nous dégageons ainsi un bénéfice net exceptionnellement robuste de 855 millions d'euros pour le trimestre sous revue. Conjugué aux 630 millions d'euros enregistrés au premier trimestre, cela porte notre résultat net pour le premier semestre à 1 485 millions d'euros, en hausse de 33% par rapport à la même période de 2016.
Le deuxième trimestre s'est également avéré capital au niveau stratégique. Pour commencer,
nous avons finalisé l'acquisition de United Bulgarian Bank et Interlease, ce qui nous a permis de faire un grand pas en avant en Bulgarie, l'un de nos six marchés stratégiques. Nous sommes devenus un acteur solide sur ce marché et exercerons désormais une incidence positive significative sur les activités de banque, d'assurance, de gestion d'actifs et de leasing que nous y réaliserons.
Ensuite, nous avons déployé notre stratégie « Digital First » en Irlande lors d'un événement Investor Visit organisé à Dublin le 21 juin. Nous avons également fait le point sur la stratégie du groupe, ses plans d'affectation du capital et ses orientations financières. Cette stratégie est à présent résumée sous le slogan « Poursuivre sur notre lancée, mais autrement ». Cela signifie que nous ne modifierons guère notre business model et notre stratégie, qui ont largement fait leurs preuves, mais que nous les adapterons à la nouvelle réalité numérique. Dans toutes ces démarches, ce sont les clients qui dicteront le rythme de nos actions et de nos changements.
Nous avons pour objectif de faire en sorte que nos clients, actionnaires et autres parties prenantes tirent un réel bénéfice de nos activités. Cet objectif, tous nos membres du personnel s'efforcent de le réaliser. Pour terminer, je souhaiterais profiter de l'occasion pour remercier à nouveau l'ensemble de nos stakeholders qui nous ont témoigné leur confiance pour les aider à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves. »
| Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) | 2TR2017 | 1TR2017 | 2TR2016 | 1S2017 | 1S2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Résultat net (en millions EUR) | 855 | 630 | 721 | 1 485 | 1 113 |
| Bénéfice de base par action (EUR) | 2.01 | 1.47 | 1.69 | 3.49 | 2.60 |
| Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR) | |||||
| Belgique | 483 | 301 | 371 | 785 | 579 |
| République tchèque | 183 | 181 | 191 | 364 | 320 |
| Marchés internationaux | 177 | 114 | 123 | 292 | 183 |
| Centre de groupe | 12 | 33 | 37 | 45 | 31 |
| Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période) |
39.8 | 39.4 | 35.5 | 39.8 | 35.5 |
Notre stratégie de base reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations dans nos pays domestiques, à savoir en Belgique, en Bulgarie, en Hongrie, en Irlande, en République tchèque et en Slovaquie.
Notre stratégie s'articule autour de quatre grands principes interdépendants :
Nous plaçons les intérêts de nos clients au premier plan de nos préoccupations et avons pour objectif de leur offrir à tout moment des services de qualité et des solutions pertinentes.
Nous sommes convaincus que notre stratégie, étayée par notre culture et les efforts de nos collaborateurs, nous permet chaque jour de gagner, de conserver et de renforcer la confiance de nos clients et, partant, de nous imposer en tant qu'acteur de référence au sein de nos marchés domestiques.
client et mettant l'accent sur les solutions numériques, KBC Bank Ireland accélérera ses efforts et ses investissements en vue d'acquérir l'expertise et les ressources nécessaires afin de devenir une banque essentiellement numérique et axée sur ses clients, tout en continuant de gérer attentivement et efficacement son portefeuille historique pour obtenir un recouvrement maximum. KBC Bank Ireland facilitera l'accessibilité permanente en termes de distribution et de services. Afin d'accélérer son processus de numérisation et d'innovation, la banque intensifiera sa collaboration avec les entités du groupe KBC et s'appuiera sur les innovations éprouvées et les apprentissages d'autres marchés stratégiques de KBC. Par ailleurs, son nouveau système bancaire central, reposant sur une architecture ouverte, permettra à KBC Bank Ireland d'exploiter les opportunités offertes par les fintechs et de proposer des services fournis par d'autres acteurs, à d'autres acteurs, élargissant ainsi la proposition de valeur pour ses propres clients et jouant un rôle de pionnier pour le groupe.
Lors de la remise de ses Global Awards for Excellence à Londres début juillet, Euromoney, un magazine financier britannique de premier plan, a décerné à KBC la distinction « World's Best Bank Transformation Award 2017 ». Le secteur financier international salue ainsi les efforts de réorganisation et de repositionnement accomplis par KBC et estime qu'il s'agit là d'un atout stratégique important. KBC a aussi reçu les prix « Best Bank Transformation Award in Western Europe » et « Best Bank in Belgium ». En début d'année, CSOB avait déjà été élu « Best Private Bank in Czech Republic » par Euromoney. Ces multiples récompenses prouvent que KBC se profile plus que jamais comme la référence dans le domaine de la bancassurance centrée sur le client.
Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre « Consolidated financial statements » du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes.
| Compte de résultat consolidé selon IFRS, Groupe KBC (en millions EUR) |
2TR2017 | 1TR2017 | 4TR2016 | 3TR2016 | 2TR2016 | 1S2017 | 1S2016 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Revenus nets d'intérêts | 1028 | 1025 | 1057 | 1064 | 1070 | 2052 | 2 1 3 7 |
| Assurance non-vie (avant réassurance) | 179 | 187 | 178 | 164 | 141 | 366 | 286 |
| Primes acquises Charges techniques |
369 $-190$ |
360 $-173$ |
363 $-185$ |
357 $-193$ |
349 $-208$ |
729 $-363$ |
690 $-404$ |
| Assurance vie (avant réassurance) | $-24$ | $-28$ | $-44$ | $-34$ | $-38$ | $-52$ | $-73$ |
| Primes acquises Charges techniques |
267 $-291$ |
312 $-341$ |
413 $-457$ |
336 -370 |
402 -440 |
579 $-631$ |
827 $-901$ |
| Résultat de la réassurance cédée | $-10$ | $-4$ | $-15$ | $-1$ | $-13$ | $-13$ | $-21$ |
| Revenus de dividendes | 30 | 15 | 19 | 12 | 36 | 44 | 46 |
| Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat |
249 | 191 | 224 | 69 | 154 | 439 | 247 |
| Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente | 52 | 45 | 8 | 26 | 128 | 97 | 155 |
| Revenus nets de commissions | 430 | 439 | 376 | 368 | 360 | 869 | 706 |
| Autres revenus nets | 47 | 77 | 101 | 59 | 47 | 124 | 98 |
| Total des revenus | 1980 | 1946 | 1903 | 1727 | 1885 | 3926 | 3581 |
| Charges d'exploitation | $-910$ | $-1229$ | $-963$ | $-895$ | $-904$ | $-2139$ | $-2090$ |
| Réductions de valeur | 71 | $-8$ | $-73$ | $-28$ | $-71$ | 64 | $-99$ |
| sur prêts et créances sur actifs financiers disponibles à la vente |
78 | -6 $-1$ |
$-54$ $-4$ |
$-18$ 17 |
-50 $-20$ |
72 -3 |
$-54$ $-43$ |
| sur goodwill | $\frac{-2}{0}$ 15 |
ö ö |
ö $-15$ |
ö -3 |
0 -1 |
ö 15 |
ō -21 |
| autres | 3 | 5 | 5 | 9 | 6 | 8 | 13 |
| Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures | |||||||
| Résultat avant impôts | 1 1 4 4 | 715 | 871 | 814 | 916 | 1858 | 1 4 0 5 |
| Impôts | $-288$ | $-85$ | $-186$ | $-184$ | $-194$ | $-373$ | $-292$ |
| Résultat net après impôts des activités abandonnées | $\mathbf{0}$ | 0 | 0 | 0 | 0 | $\mathbf{0}$ | $\Omega$ |
| Résultat après impôts | 855 | 630 | 685 | 629 | 721 | 1485 | 1 1 1 3 |
| attribuable à des participations minoritaires | $\Omega$ | o | 0 | o | O | $\Omega$ | $\Omega$ |
| attribuable aux actionnaires de la société mère | 855 | 630 | 685 | 629 | 721 | 1485 | 1 1 1 3 |
| Bénéfice de base par action (EUR) | 2.01 | 1.47 | 1.61 | 1.47 | 1.69 | 3.49 | 2.60 |
| Bénéfice dilué par action (EUR) | 2.01 | 1.47 | 1.61 | 1.47 | 1.69 | 3.49 | 2.60 |
| Chiffres clés du bilan consolidé. Groupe KBC (en millions EUR) |
30-06-2017 | 31-03-2017 | 31-12-2016 | 30-09-2016 | 30-06-2016 |
|---|---|---|---|---|---|
| Total des actifs | 296 479 | 287 293 | 275 200 | 266 016 | 265 681 |
| Prêts et avances à la clientèle | 139 350 | 135 304 | 133 231 | 131 973 | 131 383 |
| Titres (actions et titres de créance) | 70898 | 72.329 | 73 262 | 72 774 | 73 494 |
| Dépôts de la clientèle et certificats de dette | 189 938 | 181 722 | 177 730 | 170 425 | 175 870 |
| Provisions techniques avant réassurance | 18 905 | 19 2 34 | 19657 | 19745 | 19724 |
| Dettes de contrats d'investissement, assurance | 13 3 3 9 | 13 128 | 12.653 | 12.506 | 12 427 |
| Capitaux propres de la société mère | 16 665 | 16.506 | 15.957 | 15 135 | 14834 |
| Ratios sélectionnés pour le Groupe KBC (consolidé) | 1S2017 | Exercice complet 2016 |
|---|---|---|
| Rentabilité et efficacité | ||
| Rendement sur capitaux propres | 20% | 18% |
| Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses : après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de divers éléments hors exploitation) |
56% (53%) | 55% (57%) |
| Ratio combiné, assurance non vie | 84% | 93% |
| Solvabilité | ||
| Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, phased-in/à pleine charge) | 15.8%/15.7% | 16.2%/15.8% |
| Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge) | 14.8% | 14.5% |
| Ratio de levier financier (« leverage ratio ») selon Bâle III (à pleine charge) | 5.7% | 6.1% |
| Risque de crédit | ||
| Ratio de coût du crédit* | $-0.10%$ | 0.09% |
| Ratio de crédits impaired | 6.9% | 7.2% |
| pour les crédits présentant un arriéré de plus de 90 jours | 3.9% | 3.9% |
| Liquidité | ||
| Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) | 130% | 125% |
| Ratio de couverture des liquidités (LCR) | 141% | 139% |
Le résultat net pour le trimestre s'est établi à 855 millions d'euros, contre 630 millions d'euros au trimestre précédent et 721 millions d'euros pour le même trimestre un an plus tôt.
Remarque : bien que UBB et Interlease en Bulgarie, d'acquisition récente, soient incluses dans le bilan du groupe ainsi que dans les chiffres de solvabilité pour le 2e trimestre 2017, leur contribution aux résultats ne sera consolidée que le trimestre prochain.
Nos revenus totaux ont augmenté de 2% par rapport au trimestre précédent. La légère hausse des revenus d'intérêts nets ainsi que l'augmentation des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading, des revenus de dividendes et des plus-values réalisées compensent la baisse des revenus techniques issus de l'activité d'assurance, des revenus nets de commissions et des autres revenus nets À 1 028 millions d'euros, nos revenus nets d'intérêts se sont inscrits en légère hausse (+0,3%) par rapport au trimestre
précédent, mais ressortent encore en baisse de 4% par rapport à un an auparavant. Dans un cas comme dans l'autre, ils ont tiré parti de la diminution des coûts de financement et d'une solide croissance du volume des prêts (voir ciaprès), ainsi que de l'effet positif d'une gestion optimisée du bilan. Ces éléments positifs ont été neutralisés par une contribution plus faible de la salle des marchés aux revenus d'intérêts (y compris un glissement technique vers les revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading), la faiblesse persistante des revenus de réinvestissement, une diminution des commissions de remboursement anticipé sur le refinancement de prêts hypothécaires et des pressions sur les marges sur prêts dans la plupart des pays stratégiques. En conséquence, notre marge nette d'intérêts est ressortie à 1,86% pour le trimestre sous revue, soit respectivement une baisse de 2 et 8 points de base par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt.
Comme déjà mentionné, la croissance des volumes de crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts : sur une base comparable (c.-à-d. en excluant UBB et Interlease), le volume total des crédits a augmenté de 2% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel, avec une croissance dans l'ensemble des divisions. Sur une base comparable, les dépôts ont eux aussi augmenté, signant une progression de 2% en glissement trimestriel et de 8% en un an, et ce dans l'ensemble des divisions.
Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie et non vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) se sont montés à 145 millions d'euros au cours du trimestre sous revue. Nos activités d'assurance non vie ont contribué à hauteur de
169 millions d'euros aux revenus techniques issus des activités d'assurance, soit 8% de moins qu'au trimestre précédent, dès lors que l'augmentation des primes encaissées a été compensée par un niveau plus élevé de charges techniques et un moins bon résultat de la réassurance. Par rapport à l'année précédente, la contribution des activités non vie a été de 32% supérieure, grâce essentiellement à des primes encaissées plus élevées conjuguées à des charges techniques plus faibles. Notre ratio combiné pour le premier semestre 2017 atteint dès lors un excellent 84% (contre 93% pour l'exercice 2016). Nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de -24 millions d'euros aux revenus techniques issus de l'assurance, contre -28 millions d'euros au trimestre précédent et -38 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Par rapport au premier trimestre 2017 et au deuxième trimestre 2016, les ventes totales de produits d'assurance vie ont chuté de 12% et de 26% respectivement. Dans les deux cas, le recul est en grande partie imputable à une baisse des ventes de produits vie à taux d'intérêt garanti en Belgique. La part des produits à taux d'intérêt garanti dans le total des ventes de produits d'assurance vie a par conséquent chuté à 53% au deuxième trimestre 2017, les produits de la branche 23 représentant les 47% restants.
Bien qu'étant de 2% inférieurs aux performances très solides du trimestre précédent, nos revenus nets de commissions sont demeurés élevés au cours du trimestre sous revue. Ils ont signé un bond spectaculaire de pas moins de 19% en glissement annuel, pour atteindre 430 millions d'euros. La performance globalement solide de cette ligne de revenus est en grande partie attribuable à la contribution des frais d'entrée et des commissions de gestion générés par nos activités de gestion d'actifs. À la fin juin 2017, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 215 milliards d'euros, ce qui représente une légère diminution en glissement trimestriel, mais une hausse de près de 4% en rythme annuel, imputable pour l'essentiel à la bonne performance des marchés.
Les autres éléments de revenu ont totalisé 378 millions d'euros, contre 328 millions d'euros au trimestre précédent et 365 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les chiffres pour le deuxième trimestre 2017 se présentent comme suit : 52 millions d'euros de plus-values réalisées sur la vente de titres disponibles à la vente (essentiellement des actions), 30 millions d'euros de revenus de dividendes (le deuxième trimestre de l'année incluant traditionnellement la majorité des dividendes reçus) et 47 millions d'euros d'autres revenus nets. Y est également inclus un solide résultat net des instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading) de 249 millions d'euros, qui s'établissait déjà à pas moins de 191 millions d'euros au trimestre précédent, après avoir atteint 154 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Dans les deux cas, celui-ci provient pour l'essentiel de la valeur plus élevée des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset Liability Management (essentiellement liée aux swaps sur CZK) et de résultats plus robustes de la salle des marchés, malgré l'impact cumulé négatif de différents ajustements de valeur (marché, crédit et financement).
À première vue, les coûts ont nettement décru par rapport au trimestre précédent (-26%, à 910 millions d'euros), mais cette évolution est intégralement imputable à la comptabilisation anticipée de l'essentiel des taxes bancaires de l'année au premier trimestre (361 millions d'euros pour le premier trimestre 2017, contre 19 millions d'euros au cours du trimestre sous revue).
Les coûts (hors taxes bancaires) ont grimpé de 3% en rythme trimestriel et de 5% en glissement annuel. Dans les deux cas, cette hausse est notamment liée à des coûts du personnel plus élevés (évolution des salaires, charges de retraite, etc.) et une hausse des frais ICT et professionnels (liée à la finalisation de l'acquisition d'UBB/Interlease, entre autres). Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit dès lors à 56% pour le premier semestre 2017. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut divers éléments hors exploitation (prix du marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management, impact des poursuites judiciaires antérieures, effet de la liquidation de sociétés du groupe, etc.), notre ratio charges/produits ajusté se monte à 53% pour le premier semestre 2017, un niveau assurément confortable (57% pour l'exercice 2016 complet).
Au deuxième trimestre 2017, nous avons libéré pour 78 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits (avec à la clé un impact positif sur les résultats). À titre de comparaison, nous avions constitué des provisions nettes pour réduction de valeur (avec impact négatif) de 6 millions d'euros au trimestre précédent et de 50 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La libération nette de réductions de valeur effectuée au cours du trimestre sous revue peut être attribuée pour l'essentiel à l'Irlande, avec une libération nette de 87 millions d'euros due majoritairement à une hausse de l'indice des prix moyens du logement à 9 mois, à certains ajustements au niveau des modèles et à une embellie sur le front du portefeuille de prêts « non-performing ». Dans tous nos autres marchés clés, nous avons procédé soit à une modeste libération de réductions de valeur (Belgique : 4 millions d'euros, Hongrie : 9 millions d'euros), soit à la constitution de quelques provisions supplémentaires (7 millions d'euros en République tchèque, 1 million d'euros en Slovaquie, 3 millions d'euros en Bulgarie et 11 millions d'euros pour le Centre de groupe). Les réductions de valeur sur crédits annualisées à l'échelle du groupe ont dès lors représenté une part très faible du portefeuille de prêts total au premier semestre 2017 (-0,10% – un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).
La qualité des prêts s'est encore améliorée : à fin juin 2017, notre portefeuille de crédits (qui, pour la première fois, inclut des prêts UBB) comportait quelque 6,9% de crédits impaired, dont 3,9% de « crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours » (contre 7,2% et 3,9%, respectivement, à début 2017 et 7,8% et 4,4%, respectivement, à fin juin 2016).
Les réductions de valeur sur actifs autres que des prêts sont ressorties à 7 millions d'euros, contre 1 million au trimestre précédent et 21 millions d'euros au deuxième trimestre 2016.
Une charge d'impôts de 288 millions d'euros a été comptabilisée au deuxième trimestre 2017, contre 85 millions d'euros au trimestre précédent et 194 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La différence en rythme trimestriel s'explique non seulement par une base d'imposition plus élevée sur le trimestre sous revue, mais aussi par des actifs d'impôts différés élevés au premier trimestre 2017 (dont 66 millions d'euros liés à la liquidation d'une société du groupe en Irlande).
Notre bénéfice trimestriel de 855 millions d'euros peut être réparti comme suit :
483 millions d'euros pour la division Belgique.
À première vue, le résultat net a augmenté de 60% en rythme trimestriel. Toutefois, en excluant l'impact des taxes bancaires (comptabilisées pour l'essentiel au premier trimestre), le résultat net s'inscrit plus ou moins en ligne avec le niveau enregistré au trimestre précédent, dès lors qu'une hausse des revenus de dividendes (sous l'effet de la saisonnalité) et des plus-values réalisées sur vente d'actifs financiers ainsi qu'une baisse significative des réductions de valeur sur crédits (et même une libération de quelques provisions au deuxième trimestre 2017) ont été compensées par une légère diminution des revenus d'intérêts nets, une baisse des revenus techniques issus de l'assurance, des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading, des revenus nets de commissions (qui restent solides) et des autres revenus nets, ainsi que par une hausse modérée des coûts.
183 millions d'euros pour la division République tchèque.
Le résultat net reste relativement inchangé par rapport à son niveau du trimestre précédent. Si l'on exclut l'impact des taxes bancaires, il enregistre une baisse de 9% par rapport à la solide performance du trimestre précédent, l'impact positif de la hausse des revenus d'intérêts nets, des revenus techniques issus de l'assurance et des revenus à la juste valeur et liés aux activités de trading se voyant compensé par une baisse des plus-values réalisées sur vente d'actifs financiers et des autres revenus nets (qui avaient bénéficié d'un élément non récurrent positif au trimestre précédent), et par une hausse des coûts et des réductions de valeur sur crédits.
| Belgique | République tchèque | Marchés internationaux | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Ratios par division sélectionnés | 1S2017 | Exercice complet 2016 |
1S2017 | Exercice complet 2016 |
1S2017 | Exercice complet 2016 |
| Ratio charges/produits, activités bancaires (entre parenthèses : après répartition homogène des taxes bancaires et exclusion de divers éléments hors exploitation) |
56% (52%) | 54% (55%) | 41% (40%) | 45% (46%) | 66% (64%) | 64% (66%) |
| Ratio combiné, assurance non vie | 81% | 92% | 98% | 96% | 89% | 94% |
| Ratio de coût du crédit* | 0.11% | 0.12% | 0.06% | 0.11% | -1.10% | -0.16% |
* Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur sur crédits (impact positif sur les résultats).
Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section « Additional information » du Quarterly Report. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).
À fin juin 2017, le total de nos capitaux propres s'élevait à 18,1 milliards d'euros (16,7 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,4 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 0,7 milliard d'euros de plus qu'au début de l'année. Cette évolution au cours des six premiers mois de l'année résulte de l'inclusion du bénéfice pour cette période (+1,5 milliard d'euros), du paiement du dividende final en mai (-0,8 milliard d'euros), de l'évolution des réserves disponibles à la vente et de couverture de flux de trésorerie (-0,2 et +0,2 milliard d'euros, respectivement) et d'un certain nombre d'éléments mineurs.
Au 30 juin 2017, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à un solide niveau de 15,7% (ce chiffre inclut un impact de -0,5% lié à l'acquisition d'UBB et Interlease). Le ratio de levier financier (« leverage ratio », Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 5,7%. Au 30 juin 2017, KBC Assurances affichait un solide ratio de solvabilité de 217% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II.
Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 141% et un ratio NSFR de 130% à la fin du mois de juin 2017.
Le résultat net pour la première moitié de 2017 s'établit à 1 485 millions d'euros, contre 1 113 millions d'euros au 1S2016. Faits marquants (par rapport au 1S2016) :
Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Bien que surveillés de près et gérés dans le cadre strict de règles de gouvernance et de limites, ces risques peuvent avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.
À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier en général. Par conséquent, ils nous affectent également. L'incertitude réglementaire liée aux exigences en matière de capital constitue un thème majeur pour le secteur, outre une protection accrue du consommateur. L'environnement de taux bas reste lui aussi problématique, malgré la tendance haussière observée récemment, en particulier pour les échéances plus longues. Le secteur financier est par ailleurs confronté aux risques systémiques découlant des évolutions politiques et financières, telles que le Brexit ou les mesures protectionnistes attendues aux États-Unis, qui auront un impact certain sur l'économie européenne. Les risques politiques dans l'UE se sont dissipés à l'issue des élections néerlandaises et françaises, mais les inquiétudes entourant le secteur bancaire de certains pays persistent. La technologie financière constitue un défi supplémentaire pour le modèle d'entreprise des institutions financières traditionnelles. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.
Sur le front macroéconomique, la bonne dynamique de la croissance économique dans le monde s'est poursuivie au deuxième trimestre 2017. Dans un tel contexte, la Fed a relevé son taux directeur de 25 points de base supplémentaires en juin 2017, conformément aux anticipations. La croissance économique dans la zone euro est restée bien supérieure à son rythme à long terme, le marché du travail européen s'en trouvant davantage renforcé encore. Les prix du pétrole se sont dans l'ensemble légèrement repliés au deuxième trimestre, contenant l'inflation globale. L'inflation de base est restée faible dans la zone euro, en partie en raison de la modeste croissance salariale. Les rendements à long terme des obligations d'État sont restés globalement inchangés, se maintenant à de faibles niveaux, le rendement du Bund allemand ayant quelque peu augmenté et celui des bons du Trésor américain s'inscrivant en légère baisse. Parallèlement, les spreads des rendements souverains de l'UEM se sont resserrés, tandis que l'euro continuait de se raffermir par rapport au billet vert, traduisant la bonne dynamique de croissance dans la zone euro.
Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.
Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change : à compter de début 2018, la BCE devrait progressivement réduire son programme d'assouplissement quantitatif pour y mettre fin vers la mi-2018. Elle ne relèvera probablement son taux directeur qu'en 2019. Dans le même temps, nous anticipons un nouveau relèvement de taux de la Fed en 2017 et trois de plus pour 2018 (chacun de 25 pb). Aussi le billet vert devrait-il être soutenu par les taux d'intérêt à court terme et s'apprécier face à la monnaie unique européenne en 2017. Compte tenu de l'environnement de faible inflation et des politiques monétaires mondiales qui restent extrêmement accommodantes, les rendements des obligations allemandes et américaines d'échéance longue ne devraient augmenter que légèrement pendant la période à venir.
Notre opinion sur la croissance économique : l'environnement économique de la zone euro est clément et le secteur de la consommation y demeure ainsi solide. Le taux de chômage ne cesse de reculer, ce qui continuera de soutenir la consommation au cours de la période à venir. Les principaux risques proviennent de la tendance à la démondialisation et des inquiétudes géopolitiques, qui pourraient accroître les incertitudes et donc impacter le climat économique.
Nos prévisions :
* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.
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