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KBC Groupe NV

Earnings Release Aug 8, 2019

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Earnings Release

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Bruxelles, 8 août 2019 (07.00 heures CEST)

KBC Groupe : Bénéfice de 745 millions d'euros pour le deuxième trimestre

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) 2TR2019 1TR2019 2TR2018 1S2019 1S2018
Résultat net (en millions EUR) 745 430 692 1 175 1 248
Bénéfice de base par action (EUR) 1.76 0.98 1.61 2.75 2.91
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)
Belgique 388 176 437 564 680
République tchèque 248 177 145 425 316
Marchés internationaux 104 70 163 175 299
Centre de groupe 4 7 -53 11 -48
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de
période)
42.8 43.1 39.9 42.8 39.9

Nous dégageons un bénéfice net de 745 millions d'euros au deuxième trimestre 2019. Il s'agit là d'une belle performance alimentée, par rapport au trimestre précédent, par la progression des revenus nets de commissions, l'augmentation des résultats de l'assurance non-vie, la hausse saisonnière des dividendes reçus, la diminution des coûts (la majeure partie des taxes bancaires étant comptabilisées au premier trimestre) et la baisse des réductions de valeur sur crédits. D'une part, les chiffres du trimestre ont été soutenus par plusieurs éléments exceptionnels positifs se rapportant pour la plupart au gain de 82 millions d'euros lié à l'acquisition de la participation restante de 45% dans la banque d'épargne-logement tchèque ČMSS (voir plus loin). D'autre part, les revenus de trading et à la juste valeur ont été sérieusement écornés par divers facteurs, notamment la baisse des taux d'intérêt à long terme. Sur une base comparable, nos crédits à la clientèle ont augmenté de 4% en glissement annuel, tandis que les dépôts, y compris les certificats de dette, sont restés globalement stables. Abstraction faite des certificats de dette, les dépôts progressent de 3%. Les ventes de nos produits d'assurance vie et non-vie ont augmenté de 8% en glissement annuel dans les deux cas. Notre solvabilité, qui n'inclut pas le résultat du premier semestre 2019, se maintient également à un niveau robuste, avec un ratio common equity de 15,6%. Si l'on inclut le résultat du premier semestre, en tenant compte du ratio de distribution de dividendes de l'an dernier (59%), notre ratio common equity ressort à 15,9%. Enfin, conformément à notre politique de dividende, nous avons décidé de verser un dividende intérimaire d'1 euro par action le 15 novembre 2019, à titre d'acompte sur le dividende total pour 2019.

À partir de cette position solide, nous préparons également l'avenir. Dès lors qu'un nombre croissant de clients optent pour les canaux numériques, nous alignons progressivement notre réseau de distribution omnicanal sur l'évolution du comportement de la clientèle. Comme annoncé précédemment, nous sommes en train de convertir plusieurs agences de taille modeste en agences sans personnel, tout en fermant certaines agences automatisées existantes en Flandre. Parallèlement, nous continuons d'investir dans nos agences full-service, dans KBC Live et dans nos canaux numériques. Nous avons aussi optimisé notre modèle de gouvernance au niveau du management pour l'ensemble du groupe et continuons de renforcer l'efficacité opérationnelle de l'organisation dans son ensemble, afin d'offrir un service à la clientèle toujours plus perfectionné. Ces développements s'imposent à l'heure où les entreprises doivent se montrer plus agiles et prendre des décisions plus rapidement pour répondre aux attentes des clients et de la société.

Au cours du trimestre sous revue, nous avons finalisé deux opérations annoncées au trimestre précédent. Nous avons ainsi clôturé la vente du portefeuille legacy de crédits corporate 'performing' de notre filiale irlandaise, pour un montant d'environ 260 millions d'euros, ce qui signifie que KBC Bank Ireland peut désormais se consacrer pleinement à sa clientèle cible (particuliers et très petites entreprises). Cette opération a eu une incidence négligeable sur nos ratios de bénéfices et de capitaux. Nous avons par ailleurs finalisé l'acquisition de la participation restante de 45% dans la banque d'épargne-logement tchèque ČMSS, pour 240 millions d'euros. La transaction a eu un impact de -0,3 point de pourcentage sur notre ratio common equity. Grâce à la réévaluation de notre participation existante de 55% dans ČMSS, nous avons enregistré un bénéfice exceptionnel de 82 millions d'euros au deuxième trimestre*. Notre filiale tchèque ČSOB détient désormais 100% de ČMSS et consolide ainsi sa position de premier fournisseur de solutions financières en matière de logement en République tchèque.

Je tiens à répéter que nous sommes vraiment honorés par la confiance que nos clients nous témoignent et les en remercions de tout cœur. Le prix de 'Meilleure banque d'Europe occidentale' qu'Euromoney nous a décerné il y a quelques semaines illustre bien que nous sommes la référence dans le secteur financier. Soyez assurés que nous ne ménagerons pas nos efforts pour conserver notre statut de référence dans le domaine de la bancassurance axée sur le client dans l'ensemble de nos pays stratégiques.

Johan Thijs Chief Executive Officer

* Depuis juin 2019, les résultats de ČMSS sont entièrement consolidés dans chaque ligne du compte de résultat (auparavant, y compris en avril et mai 2019, ils étaient comptabilisés à 55% sous le poste 'Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures'). Le bénéfice exceptionnel de 82 millions d'euros découlant de la réévaluation de la participation existante de 55% a été comptabilisé sous 'Autres revenus nets'. ČMSS est en outre entièrement consolidée au sein du bilan depuis juin 2019 (auparavant, elle était comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence au poste 'Investissements dans les entreprises associées et joint-ventures').

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

Principales données financières du deuxième trimestre 2019

  • Nos franchises de bancassurance commerciale ont réalisé une belle performance sur nos marchés clés.
  • Le volume des crédits a progressé de 1% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel, toutes les divisions enregistrant une hausse. Les dépôts (certificats de dette inclus) ont reculé de 2% en glissement trimestriel et sont restés stables en rythme annuel. Les chiffres ont été calculés sur une 'base' comparable.
  • Les revenus nets d'intérêts ont légèrement progressé par rapport au trimestre précédent et s'inscrivent en hausse de 1% en glissement annuel. Ils ont été portés par plusieurs facteurs, y compris la croissance du volume de crédits, la hausse des taux d'intérêt à court terme en République tchèque, la consolidation globale de ČMSS depuis juin et la baisse des coûts de financement (en rythme annuel). Ils ont en revanche continué de pâtir de la pression sur les marges au sein du portefeuille de crédits en cours ainsi que de la baisse des revenus de réinvestissement dans nos marchés clés de la zone euro.
  • Les ventes de nos produits d'assurance non-vie ont augmenté de 8% en glissement annuel. Les revenus techniques issus de ces activités d'assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont grimpé de 14% par rapport au trimestre précédent sous l'effet, entre autres, de la hausse des primes acquises. Ils ont cependant reculé de 7% en rythme annuel dès lors que la hausse des primes a été compensée par l'augmentation des déclarations de sinistres et des charges. Le ratio combiné pour le premier semestre s'établit à 92%, contre 88% pour l'exercice complet 2018. Les ventes de nos produits d'assurance vie se sont inscrites en hausse de 8% en glissement annuel et en baisse de 11% par rapport au niveau relativement élevé enregistré au trimestre précédent.
  • Les revenus nets de commissions ont progressé de 6% en glissement trimestriel en raison notamment de l'augmentation des commissions liées à la gestion d'actifs et des commissions au titre des services bancaires, ainsi que de l'impact de la consolidation globale de ČMSS. Ils se sont légèrement tassés par rapport au même trimestre un an plus tôt.
  • Tous les autres éléments de revenu combinés se sont inscrits à un niveau conforme à celui observé au trimestre précédent et en hausse de 43% en rythme annuel. Le trimestre sous revue a été caractérisé par la faiblesse des revenus à la juste valeur et de trading et par le niveau élevé des autres revenus nets, qui ont été soutenus par l'effet exceptionnel positif de 82 millions d'euros découlant de la réévaluation de la participation de 55% dans ČMSS (liée à l'acquisition de la participation restante de 45% dans l'entreprise). En outre, les revenus de dividendes ont bénéficié d'un effet de hausse saisonnière dès lors que le deuxième trimestre de l'année inclut traditionnellement la majorité des dividendes reçus.
  • Hors taxes bancaires (comptabilisées pour l'essentiel au premier trimestre), les coûts ont augmenté de 5% en glissement trimestriel, pour moitié environ sous l'effet d'éléments exceptionnels et de l'impact de ČMSS. En rythme annuel, les coûts ont grimpé de 2%. Si l'on exclut les éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année, le ratio charges/produits s'établit à 59% au premier semestre 2019, contre 57% pour l'exercice complet 2018.
  • Les chiffres du trimestre sous revue incluent des réductions de valeur sur crédits à hauteur de 36 millions d'euros, contre 67 millions d'euros au trimestre précédent et une libération nette de 21 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le coût annualisé du crédit ressort à un niveau favorable de 0,12% pour le premier semestre 2019, contre -0,04% pour l'exercice complet 2018 (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).
  • Notre liquidité se maintient à un niveau robuste, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity de 15,6%, ou 15,9% si l'on inclut le résultat net du semestre, compte tenu du ratio de distribution de 59% (dividende + coupon AT1) pour l'exercice complet 2018. Notre ratio de levier financier ('leverage ratio') s'établissait à 6,1% à fin juin 2019.

Les piliers de notre stratégie

Notre stratégie repose sur quatre grands principes :

  • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations.
  • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience unique dans le domaine de la bancassurance.
  • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme et avons pour objectif de générer une croissance durable et rentable.
  • Nous assumons nos responsabilités à l'égard de la société et des économies locales.

(impact positif sur les résultats).

Communiqué de presse

Hors séance boursière – Information réglementée*

Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé selon IFRS,
Groupe KBC (en millions EUR)
2TR2019 1TR2019 4TR2018 3TR2018 2TR2018 1S2019 1S2018
Revenus nets d'intérêts 1 132 1 129 1 166 1 136 1 117 2 261 2 242
Assurance non-vie (avant réassurance) 174 161 198 197 202 335 364
Primes acquises 425 415 409 403 392 840 770
Charges techniques -251 -254 -211 -205 -190 -505 -406
Assurance vie (avant réassurance) 1 -3 -3 -9 1 -2 -5
651
Primes acquises 317 351 416 293 315 668
Charges techniques
Résultat de la réassurance cédée
-316
1
-354
-7
-418
-12
-302
-6
-314
-14
-669
-5
-656
-23
Revenus de dividendes 39 12 15 12 34 51 55
Résultat net des instruments financiers évalués à la juste valeur 97 150
par le biais du compte de résultat1 -2 99 2 79 54
Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la juste valeur
par le biais des autres éléments du résultat global
0 2 0 0 8 2 9
Revenus nets de commissions 435 410 407 424 438 845 889
Autres revenus nets 133 59 76 56 23 192 94
Total des revenus 1 913 1 862 1 848 1 888 1 863 3 775 3 775
Charges d'exploitation -988 -1 296 -996 -981 -966 -2 283 -2 257
Réductions de valeur -40 -69 -43 2 1 -109 58
Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le
biais des autres éléments du résultat global2
-36 -67 -30 8 21 -103 84
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint
ventures
4 5 4 2 3 8 10
Résultat avant impôts 889 503 814 911 901 1 392 1 585
Impôts -144 -73 -192 -211 -210 -217 -337
Résultat après impôts 745 430 621 701 692 1 175 1 248
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 745 430 621 701 692 1 175 1 248
Bénéfice de base par action (EUR)
Bénéfice dilué par action (EUR)
1.76
1.76
0.98
0.98
1.44
1.44
1.63
1.63
1.61
1.61
2.75
2.74
2.91
2.91
Chiffres clés du bilan consolidé
Groupe KBC (en millions EUR)
30-06-2019 31-03-2019 31-12-2018 30-09-2018 30-06-2018
Total des actifs 289 548 292 332 283 808 304 740 301 934
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension 154 169 148 517 147 052 146 011 145 346
Titres (actions et titres de créance) 63 746 63 706 62 708 63 030 63 936
Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension 199 138 197 987 194 291 194 056 192 951
Provisions techniques avant réassurance 18 652 18 589 18 324 18 533 18 595
Dettes de contrats d'investissement, assurance 13 381 13 334 12 949 13 444 13 428
Capitaux propres des actionnaires de la société mère 17 799 17 924 17 233 16 878 16 616
Ratios sélectionnés
Groupe KBC (consolidé)
1S2019 Exercice
complet 2018
Rendement des capitaux propres 14%3 16%
Ratio charges/produits, activités bancaires
(après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition homogène
des taxes bancaires)
63%
(59%)
57.5%
(57%)
Ratio combiné, assurance non-vie 92% 88%
Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, à pleine charge) 15.6%4 16.0%
Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge) 14.5% 14.9%
Leverage ratio, Bâle III, à pleine charge) 6.1% 6.1%
Ratio de coût du crédit5 0.12% -0.04%
Ratio de crédits impaired 3.7% 4.3%
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 2.1% 2.5%
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) 133% 136%
Ratio de couverture des liquidités (LCR) 140% 139%
1 Ou 'revenus à la juste valeur et liés au trading'. 2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'. 3 15,4%, si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année. 4 Si l'on inclut le résultat net du

premier semestre, compte tenu du ratio de distribution de 59% (dividende + coupon AT1) pour l'exercice complet 2018, le ratio ressort à 15,9%. 5 Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre «Consolidated financial statements» du rapport trimestriel (uniquement en anglais), qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes. En ce qui concerne (les modifications apportées à) la définition des ratios, veuillez vous reporter à la section «Details of ratios and terms» du rapport trimestriel.

Analyse du trimestre (2TR2019)

Les revenus totaux ont augmenté de 3% en glissement trimestriel. Dans l'ensemble,
Total des revenus la hausse des revenus nets de commissions, des revenus techniques issus de
l'assurance non-vie, des revenus de dividendes (facteurs saisonniers) et des autres
1
913
millions d'euros
revenus nets (grâce à un élément exceptionnel) ainsi que la consolidation intégrale
de ČMSS à compter du mois de juin ont largement contrebalancé la baisse des
revenus à la juste valeur et liés au trading.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 132 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, un niveau légèrement supérieur à celui du trimestre précédent et en hausse de 1% en glissement annuel. Les revenus nets d'intérêts ont été soutenus par l'impact positif de la croissance des volumes de crédits, la hausse des taux d'intérêt à court terme en République tchèque, la baisse des coûts de financement client (en glissement annuel), le nombre de jours plus élevé par rapport au trimestre précédent et la consolidation intégrale de ČMSS à compter du mois de juin ('impact de ČMSS', représentant 7 millions d'euros). Cependant, ces éléments ont été en grande partie neutralisés par la pression continue sur les marges du portefeuille de crédits dans la plupart de nos pays stratégiques (malgré une légère amélioration des marges sur les nouveaux contrats), l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement dans nos principaux pays de la zone euro et l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette, entre autres facteurs.

Comme déjà mentionné, la hausse du volume des crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts: le volume total des crédits à la clientèle a augmenté de 4% en glissement trimestriel et de 6% en rythme annuel. Sur une base comparable (c.-à-d. abstraction faite des effets de périmètre liés notamment à la vente dans le passé d'une partie du portefeuille de crédits irlandais et à la consolidation globale de ČMSS à compter de juin 2018), les crédits à la clientèle ont augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse. Les dépôts de la clientèle (certificats de dette inclus) ont augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 3% en rythme annuel. Sur une base comparable, ils s'inscrivent en baisse de 2% en glissement trimestriel et ressortent à un niveau globalement stable en rythme annuel (dans les deux cas du fait d'un recul des certificats de dette). La marge nette d'intérêts a atteint 1,94% pour le trimestre sous revue, en baisse de 4 points de base par rapport au trimestre précédent et de 6 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les revenus techniques de nos activités d'assurance non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) ont contribué à hauteur de 176 millions d'euros aux revenus totaux. Ils ont augmenté de pas moins de 14% par rapport au trimestre précédent grâce à la hausse des primes acquises dans la quasi-totalité des pays, à la baisse des charges techniques (diminution des déclarations de sinistres liées aux tempêtes ou autres, en partie compensée par l'impact négatif de la réévaluation des provisions pour sinistres) et à l'augmentation du résultat de la réassurance cédée. Les revenus techniques issus de l'assurance non-vie ont reculé de 7% par rapport au même trimestre un an plus tôt, la hausse des revenus découlant des primes acquises et l'amélioration du résultat de la réassurance cédée ayant été compensées par l'augmentation des charges techniques, partiellement imputable à l'impact négatif susmentionné de la réévaluation des provisions pour sinistres. Dans l'ensemble, le ratio combiné pour le premier semestre 2019 s'établit à 92%, contre 88% pour l'exercice complet 2018.

Nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de 0 million d'euros aux revenus techniques, contre -3 millions d'euros au trimestre précédent et 0 million d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue (459 millions d'euros) ont baissé de 11% par rapport au niveau relativement élevé du trimestre précédent, en raison du recul des ventes de produits à taux d'intérêt garanti et de produits d'assurance vie de la branche 23 en Belgique, bien que celui-ci ait été partiellement compensé par la légère hausse des ventes de produits de la branche 23 en République tchèque. Par rapport au même trimestre un an plus tôt, les ventes de produits d'assurance vie ont progressé de 8% sous l'effet de l'augmentation des ventes de produits de la branche 23 en Belgique et, en moindre mesure, en République tchèque. La part des produits à taux d'intérêt garanti dans notre total des ventes de produits d'assurance vie est globalement ressortie à 57% au cours du trimestre sous revue, les produits de la branche 23 représentant les 43% restants.

À 435 millions d'euros, les revenus nets de commissions ont augmenté de 6% par rapport au trimestre précédent et ont très légèrement baissé par rapport au même trimestre de l'année dernière. La progression en glissement trimestriel s'explique principalement par la hausse des commissions liées aux services de gestion d'actifs (l'augmentation des commissions de gestion ayant largement compensé le recul des frais d'entrée) et aux services bancaires, la baisse des commissions de distribution versées au titre de l'assurance et l'impact de ČMSS (2 millions d'euros). La diminution des commissions sur les services de gestion d'actifs par rapport à la même période un an plus tôt a été largement contrebalancée par la hausse des commissions sur les services bancaires. Fin juin 2019, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 210 milliards d'euros, ce qui correspond à une évolution globalement stable en glissement trimestriel, dans la mesure où l'amélioration des cours des actifs (+2%) a neutralisé l'impact des sorties de capitaux nettes (-2%). En rythme annuel, les avoirs en gestion totaux s'inscrivent en baisse de 2% (amélioration des cours de +2%, pour des sorties de capitaux nettes de -4%).

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

Le reste des autres éléments de revenu a totalisé 170 millions d'euros, contre 172 millions d'euros au trimestre précédent et 119 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt.

Les chiffres pour le trimestre sous revue incluent des revenus de dividendes élevés sous l'effet de facteurs saisonniers (39 millions d'euros), le deuxième trimestre de l'année comprenant généralement l'essentiel des dividendes reçus. Ils comprennent également 133 millions d'euros d'autres revenus nets, un chiffre largement supérieur à celui des deux trimestres de référence dès lors qu'il inclut un bénéfice exceptionnel de 82 millions d'euros au titre de la réévaluation de la participation existante dans ČMSS (due à l'acquisition de la participation restante dans la société), tandis que le chiffre du même trimestre un an plus tôt incluait un impact négatif de 38 millions d'euros lié au règlement d'un dossier juridique legacy. En outre, le reste des autres éléments de revenu inclut un résultat net négatif de 2 millions d'euros pour les instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading), contre un résultat positif de 99 millions d'euros au trimestre précédent et de 54 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Cette différence s'explique par la faiblesse des revenus générés par la salle des marchés, la diminution de valeur des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management et la contraction des résultats des instruments d'actions détenus par la compagnie d'assurance.

|--|

Les charges d'exploitation se sont inscrites à 988 millions d'euros au deuxième trimestre 2019. La comparaison en glissement trimestriel est déformée dès lors que nous procédons, au premier trimestre, à la comptabilisation anticipée de la majeure partie des taxes bancaires pour l'exercice complet (30 millions d'euros au 2TR2019, 382 millions d'euros au 1TR2019 et 24 millions d'euros au 2TR2018). Abstraction faite des taxes bancaires, les charges d'exploitation ont augmenté de 5% en glissement trimestriel et de 2% en glissement annuel. L'augmentation en glissement trimestriel est imputable à différents facteurs, tels que des éléments exceptionnels (12 millions d'euros), l'évolution des salaires, la hausse des frais liés à la dépréciation, l'impact de ČMSS (5 millions d'euros) et le fait que le trimestre précédent avait bénéficié de frais professionnels, de dépenses d'équipements et de coûts marketing moins élevés sous l'effet de facteurs saisonniers et d'un élément exceptionnel positif de 8 millions d'euros. L'augmentation en glissement annuel s'explique essentiellement par des éléments exceptionnels pour le trimestre sous revue et l'impact de ČMSS.

Si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année, le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit à 59% year-to-date, contre 57% pour l'exercice complet 2018. En incluant les éléments hors exploitation et les taxes bancaires réellement comptabilisées, le ratio charges/produits de nos activités bancaires ressort à 63%.

Réductions de valeur sur Charge nette liée aux réductions de valeur sur crédits de 36 millions d'euros, en
crédits baisse par rapport aux 67 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent. Ratio
Augmentation nette de de coût du crédit favorable: 0,12% year-to-date.
36
millions d'euros

Au deuxième trimestre 2019, nous avons enregistré une charge nette liée aux réductions de valeur de 36 millions d'euros, contre une charge nette de 67 millions d'euros au trimestre précédent et une libération nette de 21 millions d'euros au deuxième trimestre 2018. Sur le plan des pays, les réductions de valeur sur crédits au deuxième trimestre 2019 ont atteint 30 millions d'euros en Belgique (diminution en glissement trimestriel, dès lors que le trimestre précédent avait été impacté par quelques crédits d'entreprise), 4 millions d'euros en République tchèque, 8 millions d'euros en Slovaquie, 1 million d'euros en Bulgarie et pratiquement zéro en Irlande (où 12 millions d'euros de libérations nettes de réductions de valeur ont été compensés par des charges liées à la vente d'une partie du portefeuille de crédits legacy). À noter également une libération nette de réductions de valeur de 3 millions d'euros en Hongrie et de 5 millions d'euros pour le Centre de groupe. Pour l'ensemble du groupe, le ratio de coût du crédit s'établit à 0,12% pour le premier semestre de l'année, contre -0,04% pour l'exercice complet 2018 (un chiffre négatif indique une libération nette, et donc un impact positif sur les résultats).

Le ratio de crédits impaired continue de s'améliorer depuis le début de l'année. À fin juin 2019, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 3,7% de crédits impaired (4,3% à fin 2018). Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours ont

Communiqué de presse

Hors séance boursière – Information réglementée*

diminué pour atteindre 2,1% du portefeuille de crédits, contre 2,5% à fin 2018. La diminution des crédits impaired tient en grande partie à la dépréciation comptable de certains crédits legacy pleinement provisionnés en Irlande au deuxième trimestre.

Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 4 millions d'euros, un niveau globalement en ligne par rapport au trimestre précédent (1 million d'euros), mais une amélioration par rapport aux 20 millions d'euros du deuxième trimestre 2018. Ce dernier avait été impacté par la révision des valeurs résiduelles de voitures sous contrat de leasing à court terme en République tchèque et par un ancien dossier immobilier en Bulgarie.

Résultat net Belgique République tchèque Marchés
internationaux
Centre de groupe
par division 388 millions d'euros 248 millions d'euros 104 millions d'euros 4 millions d'euros

Belgique: le résultat net (388 millions d'euros) a sensiblement augmenté en glissement trimestriel, une comparaison déformée par la comptabilisation anticipée de l'essentiel des taxes bancaires pour l'exercice complet au premier trimestre 2019 (273 millions d'euros contre à peine 4 millions d'euros au deuxième trimestre). Abstraction faite des taxes bancaires, le résultat net a progressé de 6% par rapport à son niveau du trimestre précédent. Cette augmentation inclut les revenus nets d'intérêts légèrement inférieurs, de revenus techniques plus élevés pour l'activité non-vie, d'une hausse des revenus nets de commissions, de revenus de dividende plus élevés sous l'effet de facteurs saisonniers et d'une baisse des réductions de valeur sur crédits. Ces éléments positifs ont été entre autres compensés par une baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et une hausse des charges (en raison notamment d'éléments exceptionnels).

République tchèque: le résultat net (248 millions d'euros) a progressé de 40% par rapport à son niveau du trimestre précédent. Abstraction faite des taxes bancaires, il s'inscrit en hausse de 21%, essentiellement du fait d'un bénéfice de réévaluation exceptionnel de 82 millions d'euros dégagé sur la participation existante de 55% dans ČMSS à la suite de l'acquisition des 45% restants, ainsi que d'une augmentation des revenus nets d'intérêts et des revenus nets de commissions. Ces éléments positifs ont été en partie compensés par une baisse du résultat à la juste valeur et lié au trading, une hausse des coûts et des réductions de valeur sur crédits (contre une libération nette de réductions de valeur pour pertes de crédit au trimestre précédent).

Marchés internationaux: le résultat net de 104 millions d'euros se répartit comme suit: 11 millions d'euros pour la Slovaquie, 55 millions d'euros pour la Hongrie, 29 millions d'euros pour la Bulgarie et 9 millions d'euros pour l'Irlande. Le résultat net s'inscrit en hausse de 48% en glissement trimestriel pour la division dans son ensemble. Abstraction faire des taxes bancaires, le résultat a reculé de 6%, avec des revenus totaux plus ou moins stables, des coûts inchangés (malgré une forte inflation salariale) et une hausse des réductions de valeur sur crédits. Ces dernières sont principalement liées à l'Irlande, où les réductions de valeurs sur crédits sont passées d'une libération nette de 12 millions d'euros au trimestre précédent à pratiquement zéro pour le trimestre sous revue (dès lors que 12 millions d'euros de libérations nettes de réductions de valeur ont été compensés par des charges liées à la vente d'une partie du portefeuille de crédits legacy).

Centre de groupe: le résultat net (4 millions d'euros) a diminué de 3 millions d'euros en glissement trimestriel. Ceci est essentiellement imputable à un élément exceptionnel positif lié aux impôts, une augmentation des résultats techniques de l'assurance non-vie et une diminution des revenus à la juste valeur et liés au trading.

Belgique République tchèque Marchés internationaux
Ratios par division sélectionnés 1S2019 Exercice
complet 2018
1S2019 Exercice
complet 2018
1S2019 Exercice
complet 2018
Ratio charges/produits, activités bancaires (après exclusion de
divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes
bancaires)
58% 58% 46% 46% 68% 65%
Ratio combiné, assurance non-vie 92% 87% 94% 97% 86% 90%
Ratio de coût du crédit* 0.20% 0.09% 0.04% 0.03% -0.01% -0.46%
Ratio de crédits impaired 2.3% 2.6% 2.5% 2.4% 9.8% 12.2%

* Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section 'Details of ratios and terms' du rapport trimestriel.

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section 'Additional information' du rapport trimestriel (en anglais). Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Capitaux propres,
solvabilité et liquidité
Total des
capitaux propres
Ratio common
equity (à pleine charge)
Ratio de couverture
des liquidités
Ratio structurel de
liquidité à long
terme
19,3 milliards d'euros 15.6% 140% 133%

À fin juin 2019, le total de nos capitaux propres s'élevait à 19,3 milliards d'euros (17,8 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,5 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 0,3 milliard d'euros de moins qu'à fin 2018. Cette différence s'explique par l'effet combiné d'un certain nombre d'éléments, dont le bénéfice enregistré pour le semestre (+1,2 milliard d'euros), le remboursement anticipé d'un instrument additionnel Tier-1 et l'émission d'un nouvel instrument additionnel Tier-1 (- 1,4 milliard d'euros et +0,5 milliard d'euros, respectivement), le paiement du dividende final pour 2018 en mai 2019 (-1,0 milliard d'euros) ainsi que l'évolution observée au niveau de plusieurs réserves de réévaluation (+0,5 milliard d'euros au total). Nous vous renvoyons à cet égard à la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel (sous 'Consolidated statement of changes in equity').

Notre ratio common equity au 30 juin 2019 s'élevait à 15,6%, sans comptabilisation du bénéfice net pour la première moitié de 2019. Si l'on inclut le bénéfice net de la période, compte tenu du ratio de distribution de 59% (dividende + coupon AT1) pour l'exercice complet 2018, le ratio common equity s'élève à 15,9% à fin juin 2019, contre 16% à fin 2018. À noter que l'acquisition de la participation restante de 45% dans ČMSS a fait baisser notre ratio common equity de quelque 0,3 point de pourcentage sur la période sous revue. Le ratio de levier financier ('leverage ratio', Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 6,1%. À fin juin 2019, KBC Assurances affichait un solide ratio de solvabilité de 201% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II. Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 140% et un ratio NSFR de 133% à la fin du mois de juin 2019.

Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2019)

1 175 millions d'euros

Résultat net Le résultat net pour les six premiers mois de l'année 2019 est en baisse de 6% par rapport à la même période en 2018. Les revenus totaux sont en ligne par rapport à la même période un an plus tôt, l'augmentation des revenus nets d'intérêts et des autres revenus nets (à savoir, un bénéfice exceptionnel lié à ČMSS au deuxième trimestre) venant compenser la baisse enregistrée au niveau des autres postes de revenus. Les charges d'exploitation ont légèrement augmenté (+1%, en raison essentiellement de la hausse des taxes bancaires) et les réductions de valeur sur crédits ont atteint 103 millions d'euros, en forte hausse par rapport à une libération nette de réductions de valeur de 84 millions d'euros un an plus tôt.

Faits marquants (par rapport au premier semestre 2018):

  • Légère augmentation des revenus nets d'intérêts (+1%, à 2 261 millions d'euros), grâce notamment à la baisse des coûts de financement, la hausse du volume des crédits commerciaux, l'impact positif des relèvements de taux d'intérêt à court terme en République tchèque et l'impact de ČMSS, qui compensent la pression sur les marges de portefeuille, l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement dans nos marchés clés de la zone euro et l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette. Le volume des dépôts et certificats de dette reste globalement inchangé (la croissance des dépôts est compensée par une diminution des certificats de dette), tandis que le volume d'octroi de crédits à augmenté de 4%, toutes les divisions signant une hausse. Ces chiffres de volume ont été calculés sur une base comparable. La marge nette d'intérêts pour le premier semestre de 2019 s'élève à 1,96%, soit une baisse de 5 points de base en glissement annuel.
  • Contribution aux bénéfices légèrement inférieure pour le résultat technique des activités d'assurance (-2%, à 328 millions d'euros). Les ventes de l'assurance vie (975 millions d'euros) ont grimpé de 6%, avec une augmentation des ventes de produits à taux garanti et de la branche 23. Les ventes de produits d'assurance non-vie s'inscrivent en hausse de 8% en glissement annuel. Le résultat technique des activités d'assurance non-vie est légèrement inférieur à celui enregistré pour la même période un an plus tôt, dès lors que l'augmentation des recettes de primes et du résultat de la réassurance cédée a été neutralisée par une hausse des charges techniques. Dans le non-vie, le ratio combiné s'inscrit à 92% year-to-date (88% pour l'exercice 2018 complet).
  • Diminution des revenus nets de commissions (-5%, à 845 millions d'euros), imputable avant tout à un recul des commissions liées aux services de gestion d'actifs (et en particulier des commissions de gestion) et à une légère hausse des commissions

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de distribution versées, en partie contrebalancée par la hausse des commissions liées aux services bancaires et l'impact de ČMSS. À fin juin 2019, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 210 milliards d'euros, soit une baisse de 2% par rapport au niveau enregistré un an plus tôt (amélioration des cours de +2% et sorties de capitaux nettes de -4%).

  • Hausse de tous les autres éléments de revenus combinés (+11%, à 342 millions d'euros) en raison principalement d'une augmentation notable des autres revenus nets (en ce compris un bénéfice exceptionnel positif de 82 millions d'euros lié à ČMSS pour la période sous revue), qui a plus que compensé la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading, entre autres.
  • Légère augmentation des charges d'exploitation (+1%, à 2 283 millions d'euros), due essentiellement à la hausse des taxes bancaires. Autres éléments permettant d'expliquer cette différence en glissement annuel: augmentation des coûts de personnel (évolution des salaires et éléments exceptionnels), hausse des dépenses ICT, des frais professionnels et des dépréciations et impact de ČMSS. À noter cet élément exceptionnel négatif de 11 millions d'euros lié aux dépenses d'équipement sur la période de référence. En conséquence, le ratio charges/produits s'établit à 63% year-to-date, ou 59% sur une base ajustée si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation (contre 57,5% et 57% respectivement pour l'exercice 2018 complet).
  • Forte augmentation nette des réductions de valeur sur crédits (constitution de réductions de valeur nettes de 103 millions d'euros pour le premier semestre 2019, contre une libération nette de 84 millions d'euros à la même période un an plus tôt). Cette évolution est principalement due à l'Irlande (libération nette de 12 millions d'euros de réductions de valeur pour la période sous revue, contre une libération nette de 81 millions d'euros pour la période de référence) et à la Belgique (constitution de provisions nettes de 113 millions d'euros pour la période sous revue, contre 40 millions d'euros pour la période de référence). Par conséquent, le ratio annualisé de coût du crédit s'est inscrit à 0,12% pour l'ensemble du groupe, contre -0,04% pour l'exercice 2018 complet (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats).
  • Le résultat net de 1 175 millions d'euros pour le premier semestre 2019 se répartit comme suit: 564 millions d'euros pour la division Belgique (-17% par rapport à la même période l'année précédente), 425 millions d'euros pour la division République tchèque (+35%, en raison essentiellement d'un bénéfice exceptionnel positif de 82 millions d'euros lié à ČMSS), 175 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (-42%) et 11 millions d'euros pour le Centre de groupe (contre -48 millions d'euros pour le 1S2018). Le résultat du premier semestre pour la division Marchés internationaux se divise comme suit: 22 millions d'euros pour l'Irlande, 79 millions d'euros pour la Hongrie, 29 millions d'euros pour la Slovaquie et 42 millions d'euros pour la Bulgarie.

Déclaration relative aux risques, opinions et prévisions économiques

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, nous estimons que certains éléments constituent le principal défi pour le secteur financier, notamment les récentes évolutions macroéconomiques et politiques, telles que le Brexit et les conflits commerciaux. Celles-ci affectent les économies mondiales et européennes, y compris les marchés domestiques de KBC. La croissance économique et les prévisions de taux d'intérêt ont été revues à la baisse, avec un risque accru que le contexte de taux bas perdure plus longtemps qu'escompté. Le risque réglementaire et de compliance (lutte contre le blanchiment de capitaux et RGPD notamment) reste un thème dominant dans le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie) présente certes des opportunités, mais menace aussi le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces des dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

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Notre opinion sur les taux d'intérêt et les cours de change

Les perspectives économiques se dégradant sur fond de risques accrus et d'inflation inférieure aux niveaux cibles, les banques centrales ont, dans leurs orientations prospectives, jeté les bases d'une augmentation, voire d'un retour à une politique de relance monétaire. Après la récente diminution de 25 points de base, nous pensons que la Réserve fédérale américaine procédera à de nouvelles baisses des taux dans le proche avenir. En Europe, l'inflation restera vraisemblablement sous l'objectif de la BCE à moyen terme et les facteurs de risque tels que les tensions commerciales minent la dynamique de croissance, ce qui devrait inciter la BCE à assouplir sa politique elle aussi. Les mesures à venir s'ajouteront à sa politique déjà très accommodante de 'réinvestissement intégral', par laquelle la BCE maintient en continu un bilan élevé.

Les attentes du marché relatives à une nouvelle vague de stimulants monétaires ont été le principal moteur de la récente baisse des taux d'intérêt à (plus) long terme. Nous considérons que la forte contraction récente des rendements est une réaction du marché à la cadence escomptée des assouplissements monétaires. Par conséquent, nous estimons que les taux d'intérêt à long terme ne recèlent qu'un potentiel haussier limité.

La Banque nationale tchèque a resserré sa politique monétaire, procédant à une hausse de taux que l'on n'attendait pas de sitôt (+25 pb, à 2%, le 2 mai). Ceci montre à quel point la croissance et l'inflation sont robustes dans le pays. Mais la détente monétaire au-delà des frontières tchèques n'est pas sans effet, et tout écart important par rapport à la trajectoire de la BCE paraît aujourd'hui moins concevable. Aussi pensons-nous que la Banque nationale tchèque adoptera une attitude plus accommodante au cours des prochaines années.

Notre opinion sur la croissance économique

Dans le sillage des développements économiques mondiaux, l'économie européenne ralentit. La baisse des taux de chômage et la pénurie croissante de main-d'œuvre dans certains pays européens, combinés à une remontée progressive des salaires, pourraient continuer à soutenir la consommation des ménages. L'investissement aussi pourrait rester porteur pour la croissance. Les principaux facteurs qui pourraient lourdement peser sur le sentiment et la croissance économiques en Europe demeurent le risque d'une poursuite de la démondialisation économique (y compris une escalade des conflits commerciaux), le Brexit et les troubles politiques dans certains pays de la zone euro.

Prévisions
Rendements robustes pour l'ensemble des divisions.

L'application de Bâle IV (au 1er janvier 2022) pour KBC devrait augmenter les actifs pondérés par
le risque d'environ 8 milliards d'euros (à pleine charge et à fin 2018), ce qui correspond à une
inflation de ces actifs de 9% et un impact sur le ratio common equity de -1,3 point de pourcentage.

Conformément à notre politique de dividendes, KBC paiera un dividende intérimaire de 1 euro par
action en novembre 2019 en tant qu'acompte sur le dividende total (date de paiement:
15 novembre 2019;
date
d'enregistrement:
14 novembre 2019;
date
ex-
coupon:
13 novembre 2019). Le ratio de distribution (c.-à-d. dividende + coupon AT1) est reconfirmé à au
moins 50% du bénéfice consolidé.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: [email protected]

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail: [email protected]

KBC Groupe SA Avenue du Port 2 – 1080 Bruxelles Viviane Huybrecht Directeur Communication Corporate/ Porte-parole Tél. 02 429 85 45

Service presse Tél. 02 429 65 01 Stef Leunens Tél. 02 429 29 15 Ilse De Muyer Tél. 02 429 32 88 Pieter Kussé

E-mail : [email protected]

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