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KBC Groupe NV

Quarterly Report Aug 6, 2020

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Quarterly Report

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Bruxelles, 6 août 2020 (07.00 heures CEST)

KBC Groupe : Bénéfice de 210 millions d'euros au deuxième trimestre

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS) 2TR2020 1TR2020 2TR2019 1S2020 1S2019
Résultat net (en millions EUR) 210 -5 745 205 1 175
Bénéfice de base par action (EUR) 0.47 -0.04 1.76 0.43 2.75
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)
Belgique 204 -86 388 119 564
République tchèque 77 88 248 165 425
Marchés internationaux -45 35 104 -11 175
Centre de groupe -26 -43 4 -68 11
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action
(en EUR, fin de période)
44.9 43.8 42.8 44.9 42.8

Le trimestre sous revue s'est ouvert dans un contexte de confinement généralisé face à la crise du coronavirus. Au-delà de la souffrance humaine causée par la pandémie, cette situation a entraîné des répercussions économiques sans précédent. Malgré la réouverture graduelle de la société au sens large, il est clair que le tribut à payer à la crise du Covid-19 sera particulièrement lourd, en particulier dans certains secteurs. Les différentes mesures de relance mises en œuvre par les autorités dans nos marchés domestiques pourraient cependant permettre d'alléger le poids global de la crise à l'avenir. L'impact à long terme sur l'économie dépendra bien entendu de la fréquence et de l'intensité des nouveaux foyers de contamination, maintenant et dans les prochains mois.

Depuis le début de la crise sanitaire, nous travaillons d'arrache-pied avec les agences gouvernementales pour soutenir tous les clients affectés par le coronavirus en instaurant efficacement des mesures de soutien (y compris le report des échéances de crédit) et en adaptant ou en prolongeant ces mesures si nécessaire. En ces temps difficiles, nous avons réussi à maintenir un niveau de service élevé pour nos clients sur tous nos marchés domestiques, grâce notamment aux efforts et aux investissements que nous avons réalisés ces dernières années sur le front de la transformation numérique, ainsi qu'à l'expertise et à l'engagement de nos collaborateurs dans nos marchés domestiques. Nous continuerons par ailleurs à élaborer des solutions pour faciliter la vie à nos clients de manière proactive. L'interaction entre l'homme et la machine, entre l'agence physique et l'application numérique, soutenue par l'intelligence artificielle et l'analyse des données, joue à ce titre un rôle prépondérant. Nous communiquerons plus en détail sur ce sujet, entre autres, à l'occasion du point sur la stratégie prévu le 12 novembre.

Nous sommes convaincus qu'au sortir de la crise du coronavirus, le monde s'inscrira dans une tendance plus durable, à laquelle nous entendons pleinement contribuer. Dans cette optique, nous avons lancé avec succès notre deuxième obligation verte en juin pour un montant de 500 millions d'euros. En émettant des obligations vertes, nous cherchons à renforcer notre lien avec les investisseurs socialement responsables, à fournir des financements aux clients directement impliqués dans des projets durables et à participer au développement d'un marché d'obligations vertes liquide et efficace, qui contribuerait à financer la transition vers une économie à faible intensité de carbone.

En ce qui concerne nos résultats financiers, nous avons enregistré un bénéfice net de 210 millions d'euros au deuxième trimestre 2020. Le résultat a été fortement impacté par un montant de 845 millions d'euros de réductions de valeur sur crédits, pour l'essentiel imputables aux conséquences économiques potentielles de la crise du coronavirus. Nous confirmons à cet égard nos prévisions pour l'exercice complet 2020, c'est à dire une estimation de 1,1 milliard d'euros de réductions de valeur sur crédits. Comme prévu, les revenus nets d'intérêts et les revenus nets de commissions ont baissé au deuxième trimestre, tandis qu'au même trimestre les résultats de l'assurance non-vie sont ressortis à un très solide niveau, tout comme les ventes dans notre activité d'assurance vie. Par ailleurs, les revenus à la juste valeur et liés au trading, fortement pénalisés au premier trimestre, se sont largement redressés au cours du trimestre sous revue. Enfin, nos mesures rigoureuses de compression des coûts ainsi que les réductions de coûts supplémentaires annoncées lors de la publication des résultats du premier trimestre ont contribué à réduire nos charges d'exploitation (hors taxes bancaires) de 6% en glissement trimestriel et de 8% en rythme annuel.

Notre solvabilité est restée très solide, avec un ratio common equity à pleine charge de 16,6%, soit un niveau bien supérieur aux exigences de fonds propres minimums actuelles de 7,95%. Notre liquidité est également restée solide, avec un ratio LCR de 136% et un ratio NSFR de 142% à la fin juin 2020. En conséquence, nos réserves actuelles de fonds propres et de liquidité nous permettent de faire face sereinement aux défis actuels. Il convient par ailleurs de noter que conformément à la récente recommandation de la BCE, nous ne serons pas en mesure d'appliquer notre politique habituelle en matière de dividendes. Aucun dividende intérimaire ne sera dès lors versé

en novembre 2020.

Pour conclure, j'aimerais profiter de cette occasion pour remercier explicitement toutes les parties prenantes qui ont continué de nous faire confiance. Soyez assurés qu'en ces temps difficiles, nous mettons tout en œuvre pour conserver notre statut de référence dans le domaine de la bancassurance sur tous nos marchés domestiques.

Johan Thijs Chief Executive Officer

Principales données financières du deuxième trimestre 2020

Le résultat du trimestre sous revue a été fortement impacté par les réductions de valeur pour pertes de crédit enregistrées en raison de la pandémie. Les coûts ont cela dit sensiblement baissé, les résultats de l'assurance non-vie sont ressortis à un excellent niveau et les revenus à la juste valeur et liés au trading se sont redressés après avoir chuté au premier trimestre. Les revenus nets d'intérêts et les revenus nets de commissions ont baissé par rapport au trimestre précédent.

  • Les revenus nets d'intérêts ont reculé de 9% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel, principalement sous l'effet de la baisse des taux d'intérêt par la CNB en République tchèque, de la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois par rapport à l'euro, de la faiblesse générale des revenus de réinvestissement, de la pression exercée sur les marges de crédit des portefeuilles dans la plupart de nos pays stratégiques (à l'exception de la Belgique) et de l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette. En rythme annuel, ces effets négatifs ont été en partie compensés par la bonne croissance des volumes de crédits, l'impact positif du 'tiering' de la BCE, la baisse des frais de financement, l'expansion du portefeuille obligataire (également en glissement trimestriel) et la consolidation intégrale de ČMSS depuis juin 2019. Les volumes de crédits sont restés globalement stables en glissement trimestriel et ont augmenté de 4% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse en glissement annuel. Les dépôts (hors certificats de dette) ont progressé de 5% en glissement trimestriel et de 11% en rythme annuel, toutes les divisions signant ici aussi une hausse sur l'année.
  • Les revenus techniques de nos activités d'assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont grimpé de 40% par rapport au même trimestre un an plus tôt, sous l'effet essentiellement de la baisse des charges techniques (en grande partie imputable à l'impact des mesures de confinement sur l'activité économique). Par conséquent, le ratio combiné ressort à un solide 83% pour le premier semestre 2020. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont augmenté de 32% par rapport au trimestre précédent et de 22% par rapport au même trimestre un an plus tôt, grâce à la hausse des ventes de produits de la branche 23.
  • Les revenus nets de commissions ont diminué de 10% par rapport au trimestre précédent et de 11% par rapport au même trimestre un an plus tôt, en raison de la baisse des commissions de gestion d'actifs (frais d'entrée et de gestion) et de services bancaires (baisse des commissions sur services de paiements, principalement en raison du confinement).
  • Les revenus à la juste valeur et de trading ont enregistré un vif rebond, à 253 millions d'euros, après avoir chuté à -385 millions d'euros au trimestre précédent, en raison de l'impact initial néfaste de la pandémie du coronavirus. La relance observée au deuxième trimestre est attribuable, entre autres, à la remontée des Bourses et à la contraction des écarts de crédit de contreparties et des écarts de funding de KBC.
  • Les autres revenus nets sont restés globalement stables par rapport au trimestre précédent, mais ont reculé par rapport au même trimestre de l'année précédente, qui avait bénéficié d'un gain exceptionnel de 82 millions d'euros découlant de la réévaluation de la participation de 55% dans ČMSS (liée à l'acquisition de la participation restante dans cette société).
  • Les coûts hors taxes bancaires (pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre) ont diminué de 6% et 8% respectivement par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt, grâce aux réductions de coûts annoncées et à l'effet de change. Si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année, le ratio charges/produits s'établit à 59% au premier semestre 2020, contre 58% pour l'exercice complet 2019.
  • Les réductions de valeur sur crédits se sont montées à 845 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, près de 90% de ce montant étant imputable aux provisions collectives constituées au titre de la crise du coronavirus. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'est établi à 0,64% pour les six premiers mois de l'année, contre 0,12% pour l'exercice complet 2019.
  • Notre liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 136% et un ratio NSFR de 142%, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity à pleine charge de 16,6%.

Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé, IFRS
Groupe KBC (en millions EUR)
2TR2020 1TR2020 4TR2019 3TR2019 2TR2019 1S2020 1S2019
Revenus nets d'intérêts 1 083 1 195 1 182 1 174 1 132 2 278 2 261
Assurance non-vie (avant réassurance) 255 185 229 192 174 440 335
Primes acquises 435 443 441 440 425 879 840
Charges techniques -180 -258 -212 -248 -251 -439 -505
Assurance vie (avant réassurance) 6 0 2 -5 1 6 -2
Primes acquises 276 297 364 291 317 574 668
Charges techniques
Résultat de la réassurance cédée
-271
-13
-297
-7
-363
-11
-297
-9
-316
1
-568
-21
-669
-5
Revenus de dividendes 17 12 17 14 39 30 51
Résultat net des instruments financiers évalués à la juste valeur
par le biais du compte de résultat1
253 -385 130 -46 -2 -132 97
Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la juste
valeur par le biais des autres éléments du résultat global
2 0 0 5 0 3 2
Revenus nets de commissions 388 429 445 444 435 816 845
Autres revenus nets 53 50 47 43 133 102 192
Total des revenus 2 043 1 479 2 041 1 813 1 913 3 522 3 775
Charges d'exploitation -904 -1 338 -1 045 -975 -988 -2 242 -2 283
Réductions de valeur -857 -141 -82 -26 -40 -997 -109
Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par
le biais des autres éléments du résultat global2
-845 -121 -75 -25 -36 -966 -103
Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint
ventures
-3 -3 -1 0 4 -7 8
Résultat avant impôts 279 -3 912 812 889 276 1 392
Impôts -69 -2 -210 -200 -144 -71 -217
Résultat après impôts 210 -5 702 612 745 205 1 175
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 210 -5 702 612 745 205 1 175
Bénéfice de base par action (EUR) 0.47 -0.04 1.66 1.44 1.76 0.43 2.75
Bénéfice dilué par action (EUR)
Chiffres clés du bilan consolidé
0.47
30-06-2020
-0.04
31-03-2020
1.66
31-12-2019
1.44
30-09-2019
1.76
30-06-2019
0.43 2.74
Groupe KBC (en millions EUR)
Total des actifs
317 388 301 451 290 735 294 830 289 548
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension 157 563 158 364 155 816 154 863 154 169
Titres (actions et titres de créance) 72 131 67 176 65 633 65 122 63 746
Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en 210 811 208 293 203 369 205 270 199 138
pension
Provisions techniques avant réassurance
18 775 18 816 18 560 18 549 18 652
Dettes de contrats d'investissement, assurance 12 505 11 979 13 610 13 456 13 381
Capitaux propres de la société mère 18 710 18 220 18 865 18 086 17 799
Ratios sélectionnés
Groupe KBC (consolidé)
1S2020 Exercice
complet
Rendement sur capitaux propres 2%3 2019
14%
Ratio charges/produits, activités bancaires
(après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition
66%
(59%)
58%
(58%)
homogène des taxes bancaires sur l'année)
Ratio combiné, assurance non-vie
83% 90%
Ratio common equity selon Bâle III compromis danois, à pleine charge 16.6% [16.6%] 17.1%
[transitoire]
Ratio common equity selon la méthode FICOD à pleine charge
15.4% [15.5%] 15.8%
[transitoire]
Ratio de levier financier ('leverage ratio'), Bâle III, à pleine charge
[transitoire]
6.0% [6.0%] 6.8%
Ratio de coût du crédit 0.64% 0.12%
Ratio de crédits impaired 3.4% 3.5%
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 1.9% 1.9%
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)
Ratio de couverture des liquidités (LCR)
142%
136%
136%
138%

1 Ou 'revenus à la juste valeur et liés au trading'.

2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'.

3 4% lorsque les taxes bancaires sont réparties de façon homogène sur l'ensemble de l'année.

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre «Consolidated financial statements» du rapport trimestriel (uniquement en anglais), qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes. En ce qui concerne (les modifications apportées à) la définition des ratios, veuillez vous reporter à la section «Details of ratios and terms» du rapport trimestriel.

2 043 millions d'euros

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

Analyse du trimestre (2TR2020)

Total des revenus Le total des revenus a grimpé de 38% en glissement trimestriel, presque exclusivement sous l'effet du redressement des revenus à la juste valeur et de trading, qui avaient fortement baissé au trimestre précédent en raison des premières perturbations provoquées par la pandémie de coronavirus sur les marchés financiers. Tous les autres éléments de revenus combinés ont légèrement reculé en rythme trimestriel, la baisse des revenus nets d'intérêts et des revenus nets de commissions ayant été partiellement compensée par la hausse des revenus techniques issus des activités d'assurance et par l'augmentation des revenus de dividendes sous l'effet de facteurs saisonniers.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 083 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, soit une baisse de 9% par rapport au trimestre précédent et de 4% en glissement annuel. Dans les deux cas, ce repli s'explique principalement par la baisse des taux d'intérêt opérée par la CNB en République tchèque, la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois par rapport à l'euro, la faiblesse générale des revenus de réinvestissement, la pression exercée sur les marges de prêt des portefeuilles dans la plupart de nos pays stratégiques (à l'exception de la Belgique), l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette et le fait que le chiffre du trimestre précédent incluait un élément exceptionnel positif. S'agissant de la comparaison en rythme annuel, ces effets négatifs ont été en partie compensés par la croissance solide des volumes de crédits (voir paragraphe suivant), l'impact positif du 'tiering' de la BCE, la baisse des coûts de financement, l'expansion du portefeuille obligataire (également en glissement trimestriel) et la consolidation intégrale de ČMSS depuis juin 2019 (cette consolidation couvre les trois mois du deuxième trimestre 2020 mais seulement un mois du deuxième trimestre 2019; ci-après 'impact de ČMSS').

Le volume total des crédits à la clientèle (158 milliards d'euros) est resté globalement stable en glissement trimestriel mais a augmenté de 4% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse en glissement annuel. Les dépôts de la clientèle, certificats de dette inclus (211 milliards d'euros), ont augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 7% en rythme annuel, toutes les divisions signant ici aussi une hausse sur l'année. Hors certificats de dette, les dépôts ont même progressé de 5% en glissement trimestriel et de 11% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts a atteint 1,82% pour le trimestre sous revue, en baisse de 15 points de base par rapport au trimestre précédent et de 12 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) ont contribué à hauteur de 247 millions d'euros aux revenus totaux, soit une hausse de 43% en glissement trimestriel et de 40% par rapport au même trimestre un an plus tôt. L'augmentation en glissement trimestriel découle essentiellement de la diminution des charges techniques (le chiffre du trimestre sous revue inclut l'incidence positive des mesures de confinement sur les déclarations de sinistres, tandis que celui du trimestre précédent incluait l'impact considérable des tempêtes ayant frappé la Belgique), qui a largement compensé la légère baisse des primes acquises. La hausse en rythme annuel s'explique quant à elle pour l'essentiel par la baisse des charges (en raison des mesures de confinement mises en place au cours du trimestre sous revue, tandis que le chiffre du même trimestre un an plus tôt incluait l'impact négatif des déclarations de sinistres liées aux tempêtes et de la réévaluation des provisions pour sinistres) et la légère augmentation des recettes de primes, malgré le repli du résultat de la réassurance cédée. Dans l'ensemble, le ratio combiné pour le premier semestre 2020 s'établit à un solide 83%, contre 90% pour l'exercice complet 2019.

Les revenus techniques de nos activités d'assurance vie (primes acquises moins charges techniques, plus le résultat de la réassurance cédée) se sont inscrits à 1 million d'euros, contre 4 millions d'euros au trimestre précédent et 0 million d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue (561 millions d'euros) s'inscrivent en hausse de 32% par rapport au trimestre précédent et de 22% par rapport au même trimestre un an plus tôt (grâce à l'augmentation des ventes de produits de la branche 23 en Belgique découlant du lancement de nouveaux produits), ce qui a largement contrebalancé la baisse des ventes de produits à taux d'intérêt garanti. La part des produits de la branche 23 dans notre total des ventes de produits d'assurance vie a globalement augmenté à 58% au cours du trimestre sous revue, les produits à taux d'intérêt garanti représentant les 42% restants.

Les revenus nets de commissions s'établissent à 388 millions d'euros pour le trimestre sous revue. Par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt, cela représente une chute de 10% et 11% respectivement. Dans les deux cas, celle-ci s'explique principalement par les répercussions de la pandémie de coronavirus sur les commissions liées à la gestion d'actifs (baisse des frais d'entrée due au recul des ventes et des marges, et baisse des commissions de gestion sous l'effet de la contraction des avoirs en gestion moyens et des marges). Les commissions liées aux services bancaires se sont elles aussi inscrites en baisse (les commissions liées aux services de paiement ont par exemple reculé du fait notamment de la baisse d'activité généralisée

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

consécutive aux mesures de confinement). Ces éléments négatifs n'ont été que partiellement compensés par la diminution des commissions de distribution versées (en glissement trimestriel) et par l'impact de ČMSS (en rythme annuel). Fin juin 2020, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 202 milliards d'euros, ce qui correspond à une hausse de 4% en rythme trimestriel mais à une baisse de 4% sur un an. L'augmentation en glissement trimestriel est due au redressement des prix des actifs (+5%) au deuxième trimestre, conjugué à des sorties de capitaux nettes limitées (-1%). La baisse en rythme annuel découle quant à elle de la dépréciation des actifs (-1%) et des sorties de capitaux nettes (-3%).

Le résultat net des instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading) s'établit à 253 millions d'euros, contre -385 millions d'euros pour le trimestre précédent (qui avait pâti des premiers remous provoqués par la crise du coronavirus sur les marchés) et -2 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Les revenus à la juste valeur et liés au trading se sont sensiblement redressés par rapport au trimestre précédent, grâce à la progression des marchés boursiers et à la contraction des spreads de crédit des contreparties et du spread de financement de KBC, qui ont été en partie contrebalancées par la baisse des taux d'intérêt à long terme.

Les autres éléments de revenus incluent 17 millions d'euros de revenus de dividendes, un chiffre en hausse par rapport au trimestre précédent (le deuxième trimestre de l'année comprenant généralement l'essentiel des dividendes reçus) mais en baisse par rapport au même trimestre un an plus tôt (du fait de la baisse généralisée des versements de dividendes en raison de la crise du coronavirus). Ils incluent également 53 millions d'euros d'autres revenus nets, un niveau conforme à la moyenne mais inférieur à celui enregistré au même trimestre de l'année précédente, qui avait bénéficié d'un bénéfice de réévaluation de 82 millions d'euros sur la participation dans ČMSS suite à l'acquisition de la participation restante dans cette société au cours du trimestre concerné.

Charges d'exploitation

Abstraction faite des taxes bancaires, les charges d'exploitation ont diminué de 6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, grâce à une maîtrise rigoureuse des coûts. Le ratio charges/produits ressort à 66% pour le premier semestre 2020, ou 59% si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année. 904 millions d'euros

Les charges d'exploitation se sont inscrites à 904 millions d'euros au deuxième trimestre 2020. La comparaison en glissement trimestriel est déformée dès lors que nous procédons, au premier trimestre, à la comptabilisation anticipée de l'essentiel des taxes bancaires pour l'exercice complet (27 millions d'euros au 2TR2020, 407 millions d'euros au 1TR2020 et 30 millions d'euros au 2TR2019). Hors taxes bancaires, les dépenses ont reculé de 6% en glissement trimestriel et de 8% en rythme annuel, grâce principalement aux réductions de coûts annoncées, qui se sont notamment traduites par une diminution des provisions pour rémunération variable, une réduction du nombre d'ETP et une baisse des frais liés au marketing, aux déplacements, aux équipements et aux événements (quatre postes directement influencés par les mesures de confinement), ainsi qu'à la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois par rapport à l'euro. Ces éléments ont largement compensé l'impact négatif découlant notamment de l'évolution des salaires et de la consolidation intégrale de ČMSS (en glissement annuel).

Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit à 66% pour le premier semestre 2020, un chiffre toutefois déformé par le fait que l'essentiel des taxes bancaires sont comptabilisées au premier trimestre. Si l'on exclut certains éléments hors exploitation et que l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'année, le ratio ressort à 59%, contre 58% au titre de l'exercice complet 2019.

Réductions de valeur sur crédits

Charge de 845 millions d'euros

Nous avons enregistré une charge nette liée aux réductions de valeur sur crédits de 845 millions d'euros, en hausse par rapport aux 121 millions d'euros du trimestre précédent. Près de 90% des réductions de valeur sur crédits au deuxième trimestre sont imputables aux provisions collectives constituées pour faire face aux répercussions de la crise du coronavirus. Le ratio de coût du crédit a augmenté à 0,64% pour le premier semestre de l'année.

Au deuxième trimestre 2020, nous avons enregistré une charge nette liée aux réductions de valeur sur crédits de 845 millions d'euros, contre une charge nette de 121 millions d'euros au trimestre précédent et de 36 millions d'euros au deuxième trimestre 2019. Parmi ces 845 millions d'euros, 746 millions d'euros concernent des provisions collectives constituées au titre de la crise du coronavirus. Sur ce montant, 596 millions d'euros découlent d'un calcul effectué par des experts ('management overlay ' fondé sur certaines hypothèses de stress en fonction des pays, segments, secteurs et scénarios macroéconomiques pondérés par la probabilité) et 150 millions d'euros ont été capturés par les modèles ECL via l'actualisation des variables macroéconomiques. Le détail de ce calcul et des informations de fond figurent à la Note 1.4 de la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel. Il convient de noter que l'ensemble des pertes

Communiqué de presse Hors séance boursière – Information réglementée*

de crédit collectives escomptées du fait de la crise du coronavirus – sur la base des estimations à la fin du deuxième trimestre - ont déjà été comptabilisées au premier semestre 2020.

Sur le plan des pays, les réductions de valeur sur crédits au deuxième trimestre 2020 ont atteint 458 millions d'euros en Belgique, 170 millions d'euros en République tchèque, 41 millions d'euros en Slovaquie, 55 millions d'euros en Hongrie, 23 millions d'euros en Bulgarie et 97 millions d'euros en Irlande. Pour l'ensemble du groupe, le ratio de coût du crédit a grimpé à 0,64% pour le premier semestre 2020 (0,20% si l'on exclut le montant lié à la pandémie de coronavirus), contre 0,12% pour l'exercice complet 2019.

Le ratio de crédits impaired a légèrement baissé depuis le début de l'année. À fin juin 2020, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 3,4% de crédits impaired (niveau 3), contre 3,5% fin 2019. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours se sont montés à 1,9% du portefeuille de crédits, un niveau comparable à celui enregistré fin 2019.

Pour connaître l'impact anticipé des réductions de valeur sur crédits pour l'ensemble de l'année 2020, veuillez vous reporter à la section 'Prévisions' en page 10 de la présente publication.

Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 12 millions d'euros, contre 20 millions d'euros au trimestre précédent et 4 millions d'euros au deuxième trimestre 2019. Les chiffres du trimestre sous revue et du trimestre précédent se rapportent principalement au traitement comptable de divers moratoires de paiement dans nos pays domestiques.

Résultat net Belgique République
tchèque
Marchés
internationaux
Centre de groupe
par division 204
millions
d'euros
77
millions
d'euros
-45
millions d'euros
-26
millions d'euros

Belgique: le résultat net (204 millions d'euros) a augmenté de 290 millions d'euros en glissement trimestriel. Abstraction faite des taxes bancaires (pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre, ce qui a pour effet de déformer les comparaisons trimestrielles), le résultat net s'inscrit toutefois en hausse de 75 millions d'euros (58%), dès lors que le net rebond des revenus à la juste valeur et liés au trading (qui s'étaient effondrés au premier trimestre), l'augmentation des résultats techniques de l'assurance non-vie (diminution des déclarations de sinistres) et la baisse des coûts ont largement compensé l'impact négatif de la forte hausse des réductions de valeur sur crédits (essentiellement imputable à la crise du coronavirus) et du recul des revenus nets de commissions et des revenus nets d'intérêts.

République tchèque: le résultat net (77 millions d'euros) s'est replié de 12% par rapport à son niveau du trimestre précédent. Abstraction faite des taxes bancaires (pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre) et de l'effet de la dépréciation de la couronne tchèque par rapport à l'euro, le résultat net s'inscrit en baisse de 32% en comparaison trimestrielle, dès lors que la forte hausse des réductions de valeur sur crédits (essentiellement imputable à la crise du coronavirus) et le recul des revenus nets d'intérêts (suite aux baisses de taux de la CNB, entre autres) ont largement compensé le rebond des revenus à la juste valeur et liés au trading (qui s'étaient effondrés au premier trimestre) et la réduction des coûts.

Marchés internationaux: le résultat net de -45 millions d'euros se répartit comme suit: -6 millions d'euros pour la Slovaquie, 16 millions d'euros pour la Hongrie, 14 millions d'euros pour la Bulgarie et -70 millions d'euros pour l'Irlande. Pour la division dans son ensemble, le résultat net s'inscrit en baisse de 80 millions d'euros en glissement trimestriel, ou de 127 millions d'euros hors taxes bancaires. Dans ce dernier cas, la baisse s'explique avant tout par l'augmentation des réductions de valeur sur crédits dans tous les pays (essentiellement imputable à la crise du coronavirus), qui n'a été que partiellement compensée par la hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading et la baisse des coûts.

Centre de groupe: le résultat net (-26 millions d'euros) a grimpé de 17 millions d'euros en glissement trimestriel, principalement du fait de la hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading et des revenus nets d'intérêts, qui a largement compensé l'absence de reprises de réductions de valeur sur crédits au cours du trimestre sous revue et le repli du résultat de la réassurance cédée.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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Belgique République tchèque Marchés internationaux
Ratios par division sélectionnés 1S2020 Exercice
complet
2019
1S2020 Exercice
complet
2019
1S2020 Exercice
complet 2019
Ratio charges/produits, activités bancaires (après exclusion de
divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes
bancaires sur l'année)
58% 60% 48% 47% 68% 68%
Ratio combiné, assurance non-vie 85% 89% 86% 94% 78% 88%
Ratio de coût du crédit* 0.63% 0.22% 0.62% 0.04% 0.82% -0.07%
Ratio de crédits impaired 2.4% 2.4% 2.2% 2.3% 7.8% 8.5%

* Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section 'Details of ratios and terms' du rapport trimestriel.

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section 'Additional information' du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Capitaux propres,
solvabilité et liquidité
Total des
capitaux propres
Ratio common
equity
(à pleine charge)
Ratio de couverture
des liquidités
Ratio structurel de
liquidité à long
terme
20,2 milliards d'euros 16.6% 136% 142%

À fin juin 2020, le total de nos capitaux propres s'élevait à 20,2 milliards d'euros (18,7 milliards d'euros de capitaux propres de la société mère et 1,5 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1). Le total des capitaux propres a diminué de 0,2 milliard d'euros par rapport à son niveau de fin 2019, sous l'effet combiné d'un certain nombre d'éléments, et notamment le bénéfice enregistré au premier semestre (+0,2 milliard d'euros), la baisse des réserves de réévaluation pour les instruments de capitaux propres de la compagnie d'assurance ('l'approche 'overlay' dans l'assurance'; -0,1 milliard d'euros), les écarts de conversion (-0,3 milliard d'euros découlant essentiellement de la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois au cours de la période sous revue) et divers autres éléments mineurs. Nous vous renvoyons à cet égard à la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel (sous 'Consolidated statement of changes in equity').

Au 30 juin 2020, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à un solide 16,6%, contre 16,3% au 31 mars 2020 et 17,1% fin 2019. Le ratio de levier financier ('leverage ratio', Bâle III, à pleine charge) s'est inscrit à 6,0%, contre 6,8% fin 2019. À fin juin 2020, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 198% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 202% fin 2019.

Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 136% et un ratio NSFR de 142% à la fin du trimestre sous revue, contre 138% et 136% respectivement fin 2019.

Analyse de la période sous revue year-to-date (1S2020)

partie par l'impact des mesures de confinement mises en œuvre pour faire face à la
pandémie de coronavirus et des perturbations économiques en découlant, qui ont fait
grimper les réductions de valeur sur crédits de 103 millions d'euros au premier semestre
2019 à 966 millions d'euros pour la période sous revue. Par ailleurs, les revenus nets de
205
millions d'euros
commissions, les revenus à la juste valeur et liés au trading, les revenus de dividendes
et les autres revenus nets ont tous baissé par rapport à la période de référence. En
revanche, les revenus nets d'intérêts ont légèrement augmenté et les résultats
techniques des activités d'assurance ont progressé, tandis que les coûts ont diminué par
rapport au premier semestre 2019.
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Faits marquants (par rapport au premier semestre 2019):

• Légère augmentation des revenus nets d'intérêts (+1%, à 2 278 millions d'euros), grâce notamment à la hausse des volumes de crédits commerciaux (voir ci-après), à la légère baisse des coûts de financement, à l'impact du 'tiering' de la BCE, à l'expansion du portefeuille obligataire et à l'impact de ČMSS (dont la consolidation couvre six mois en 2020

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contre un seulement au premier semestre 2019), qui ont largement compensé l'impact négatif des baisses de taux d'intérêt en République tchèque, l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement, la pression continue exercée sur les marges des portefeuilles dans la plupart de nos pays stratégiques (à l'exception de la Belgique), l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette et la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois par rapport à l'euro. Le volume des dépôts et certificats de dette a augmenté de 7% (ou 11% hors certificats de dette) et les volumes de crédits de 4%, toutes les divisions signant une hausse. La marge nette d'intérêts pour le premier semestre de 2020 s'élève à 1,89%, soit une baisse de 7 points de base en glissement annuel.

  • Une contribution aux bénéfices accrue provenant des résultats techniques des activités d'assurance (+30%, à 425 millions d'euros). Le résultat technique des activités d'assurance non-vie a progressé de 27% par rapport à la même période un an plus tôt, grâce essentiellement à la baisse des charges techniques (en partie imputable à la diminution des demandes de sinistres découlant des mesures de confinement). Dans le non-vie, le ratio combiné s'inscrit à 83% year-to-date, contre 90% pour l'exercice complet 2019. Les ventes de l'assurance vie (988 millions d'euros) ont grimpé de 1%, l'augmentation des ventes de produits de la branche 23 ayant été partiellement contrebalancée par la baisse des ventes de produits à taux d'intérêt garanti.
  • Diminution des revenus nets de commissions (-3%, à 816 millions d'euros), imputable avant tout à un recul des commissions liées aux services de gestion d'actifs (dans un contexte de baisse des ventes et des avoirs en gestion). À fin juin 2020, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 202 milliards d'euros, soit une baisse de 4% par rapport au niveau enregistré un an plus tôt (diminution des cours de 1%, et sorties de capitaux nettes de -3%).
  • Repli des revenus à la juste valeur et de trading (de 97 millions d'euros à -132 millions d'euros). Le chiffre pour les six premiers mois de l'année est le résultat d'un recul spectaculaire au premier trimestre (la crise du coronavirus a initialement provoqué un effondrement des marchés boursiers, un élargissement des spreads de crédit et une baisse des taux d'intérêt à long terme), suivi d'une reprise importante, mais encore partielle, au deuxième trimestre.
  • Baisse de tous les autres éléments de revenus combinés (-45%, à 135 millions d'euros), attribuable au fait que la période de référence incluait un bénéfice exceptionnel de 82 millions d'euros lié à ČMSS et, dans une moindre mesure, à la diminution des revenus de dividendes.
  • Diminution des charges d'exploitation (-2%, à 2 242 millions d'euros). Hors taxes bancaires, les charges d'exploitation ont reculé de 3% grâce notamment à la réduction du nombre d'ETP, à la diminution des provisions pour rémunération variable, à la baisse des frais liés aux déplacements, au marketing, aux équipements et aux événements, ainsi qu'à la dépréciation de la couronne tchèque et du forint hongrois par rapport à l'euro. Ces éléments ont largement contrebalancé la hausse des amortissements et l'impact de ČMSS (dont la consolidation couvre six mois en 2020 contre un seulement au premier semestre 2019), entre autres. Le ratio charges/produits s'établit à 66% year-to-date, ou 59% sur une base ajustée si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation (contre 58% pour l'exercice complet 2019).
  • Forte augmentation des charges liées aux réductions de valeur sur crédits (constitution de provisions nettes de 966 millions d'euros, contre 103 millions d'euros pour le premier semestre 2019). Plus de 80% (789 millions d'euros) de ces charges liées aux réductions de valeur durant la période sous revue concernent des provisions collectives constituées au titre de la crise du coronavirus, avec 639 millions d'euros reposant sur un 'management overlay' et 150 millions d'euros capturés par les modèles ECL via l'actualisation des variables macroéconomiques. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'est inscrit en hausse, à 0,64%, pour l'ensemble du groupe, contre 0,12% pour l'exercice complet 2019.
  • Le résultat net de 205 millions d'euros pour le premier semestre 2020 se répartit comme suit: 119 millions d'euros pour la division Belgique (-445 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 165 millions d'euros pour la division République tchèque (-260 millions d'euros), -11 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (-185 millions d'euros) et -68 millions d'euros pour le Centre de groupe (-79 millions d'euros). Le résultat du premier semestre 2020 pour la division Marchés internationaux se divise comme suit: -3 millions d'euros pour la Slovaquie, 25 millions d'euros pour la Hongrie, 24 millions d'euros pour la Bulgarie et -58 millions d'euros pour l'Irlande.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

Déclaration relative aux risques, opinions et prévisions économiques

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier. Ceux-ci proviennent essentiellement de l'impact de la crise du coronavirus sur l'économie mondiale et plus particulièrement sur le secteur financier (y compris les risques de crédit, de marché et de liquidité ainsi que l'incidence des taux d'intérêt durablement bas sur nos résultats). Ces risques s'ajoutent aux risques en lien avec les évolutions macroéconomiques et politiques telles que le Brexit et les conflits commerciaux, lesquels affectent tous l'économie mondiale et européenne, y compris les marchés stratégiques de KBC. Le risque réglementaire et de compliance (lutte contre le blanchiment de capitaux et RGPD notamment) reste un thème dominant dans le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle d'entreprise des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat revêtent par ailleurs une importance croissante. Enfin, les cyber-risques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur la croissance économique

La croissance économique mondiale a été secouée par la pandémie de coronavirus (Covid-19) au deuxième trimestre, entraînant une chute sans précédent de la croissance trimestrielle des PIB de la zone euro et des États-Unis. La Belgique s'est inscrite dans la tendance générale de la zone euro, tandis que l'Irlande a tiré son épingle du jeu en termes relatifs. Les pays d'Europe centrale et orientale ont eux aussi été durement touchés. Au cours du deuxième trimestre, cependant, la plupart des pays avancés ont relancé l'activité économique après des périodes de confinement strict, ce qui a donné lieu à un vif rebond visible dans toutes les grandes économies, au premier rang desquelles la Chine, qui a renoué avec une croissance positive au deuxième trimestre. Les indicateurs de sentiment et d'autres statistiques laissent entrevoir une reprise tout aussi robuste dans la zone euro et aux États-Unis. La prudence reste toutefois de mise dans la mesure où le chemin de la reprise, fortement tributaire de l'évolution de la pandémie, pourrait s'avérer long et tortueux. Les nouveaux foyers de contaminations freineront à n'en pas douter le processus. Parmi les autres facteurs de risque, citons également la résurgence des tensions commerciales et économiques sino-américaines, ainsi que les négociations toujours en cours sur le Brexit. Notre scénario de base table sur une reprise progressive mais régulière en Europe et aux États-Unis. Nous anticipons ainsi un solide redressement économique dans ces régions aux troisième et quatrième trimestres 2020, et un redressement continué en 2021. Cependant, les risques sont orientés à la baisse. De nouveaux foyers de contaminations et, partant, le retour à un confinement partiel ou total pourraient temporairement faire dérailler la reprise. Selon nous, la croissance du PIB réel dans la zone euro ne renouera avec les niveaux d'avant la crise du Covid-19 qu'à la fin 2023 au plus tôt.

Malgré la reprise attendue, les dommages économiques causés par la pandémie seront considérables. Certains effets négatifs ont toutefois été reportés grâce aux régimes de chômage partiel et aux moratoires temporaires sur les crédits, qui ont permis d'atténuer l'impact initial de la crise du Covid-19. Les taux de chômage en Europe devraient augmenter au second semestre 2020 et en 2021. Nous nous attendons en outre à un nombre croissant de faillites dans la région, réparties cela dit sur plusieurs années. Par conséquent, les ratios de crédits nonperforming augmenteront progressivement.

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Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

La reprise est fortement soutenue par les mesures de relance monétaires et budgétaires. La BCE de même que les banques centrales tchèque et hongroise devraient selon nous maintenir leurs taux directeurs inchangés au cours des années à venir. Il est probable que la BCE déploie de nouvelles mesures de relance monétaires, sous la forme d'un assouplissement quantitatif supplémentaire, notamment en prolongeant le Programme d'achats d'urgence face à la pandémie. Ces interventions sur le marché seront également synonymes de taux d'intérêt bas pendant une période prolongée et de spreads comprimés au sein de l'UEM dans les années à venir, malgré les risques spécifiques à certains pays (en particulier dans le sud de l'Europe) et une hausse structurelle des déficits publics et des ratios de la dette publique dans toute l'Europe. La BCE continuera en outre de soutenir les établissements financiers européens par le biais des TLTRO et du système de taux de dépôt par paliers ('tiered deposit rate instrument'). Ces derniers mois, le recours aux mesures de relance budgétaires s'est sensiblement intensifié, tant au niveau européen que des différents États membres. Avec l'instrument 'Next Generation EU' lancé par la Commission européenne et approuvé par le Conseil européen, l'UE se dote d'un outil de solidarité financière qui a clairement réussi à apaiser les marchés financiers. Le nombre d'initiatives budgétaires lancées par les gouvernements nationaux de la région ne cesse par ailleurs d'augmenter, tout comme leur portée. L'effet combiné des mesures de relance monétaires et budgétaires étayera la reprise européenne, comme c'est le cas avec les initiatives déployées aux États-Unis.

Le récent raffermissement de l'euro par rapport au dollar américain reflète l'optimisme du marché à l'égard du redressement économique en Europe et des initiatives politiques visant à soutenir cette tendance. La monnaie unique poursuivra selon nous son appréciation progressive face au billet vert, à un rythme qui pourrait toutefois ralentir. Les devises d'Europe centrale ont également regagné du terrain après avoir chuté durant la crise sanitaire. La couronne tchèque et le forint hongrois devraient notamment connaître une évolution relativement stable autour de leurs niveaux actuels dans un avenir proche. Sans surprise, l'entrée de la Bulgarie dans le MCE II constitue une étape bienvenue en vue de l'adoption de l'euro par le pays, qui ne devrait toutefois pas survenir avant trois ans.

Prévisions • Prévisions pour l'exercice complet 2020:

Revenus nets d'intérêts: environ 4,4 milliards d'euros (en hausse par rapport aux 4,3 milliards
d'euros mentionnés dans le rapport précédent);

Charges d'exploitation (hors taxes bancaires): baisse d'environ 3,5% en glissement annuel;

Réductions de valeur sur crédits: environ 1,1 milliard d'euros. En fonction de divers facteurs,
notamment la durée et la gravité de la récession économique, les mesures gouvernementales
prises dans nos pays clés et le nombre, inconnu à ce jour, de clients qui feront appel à ces
mesures d'atténuation, nous estimons que les réductions de valeur sur crédits pour l'exercice
complet 2020 s'établiront dans une fourchette comprise entre environ 0,8 milliard d'euros
(scénario optimiste) et environ 1,6 milliard d'euros (scénario pessimiste);
• L'impact des mesures de confinement liées au coronavirus sur les ventes numériques, les services
numériques et les signatures numériques a été très positif jusqu'à présent. KBC bénéfice clairement
des efforts de transformation numérique qu'elle a accomplis jusqu'à présent;
• Bâle IV a été reporté d'une année (au 1er janvier 2023 au lieu de 2022);
• Conformément à la récente recommandation de la BCE, nous ne serons pas en mesure d'appliquer
notre politique habituelle en matière de dividendes. Aucun dividende intérimaire ne sera dès lors
versé en novembre 2020;
• Nous ferons le point sur notre stratégie à l'occasion de la publication de nos résultats pour le
troisième trimestre 2020, et mettrons à jour nos prévisions à long terme et notre plan d'affectation
du capital lors de la publication des résultats pour l'exercice complet.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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Hors séance boursière – Information réglementée*

Prochains
événements
Résultats du 3TR2020 et point sur la stratégie: 12 novembre 2020
Résultats du 4TR2020 et point sur les prévisions à long terme et le plan d'affectation du capital:
11 février 2021
Informations
complémentaires
sur le 2TR2020
Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports
Présentation de l'entreprise: www.kbc.com / Investor Relations / Présentation
Impact détaillé de la Rapport trimestriel, Note 1.4 des 'Consolidated financial statements according to IFRS'
crise du coronavirus Company presentation, section 2 on 'Covid-19'
Définitions des 'Details of ratios and terms at KBC Group level'
ratios à la dernière section du rapport trimestriel.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: [email protected]

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail: [email protected]

KBC Groupe SA Avenue du Port 2 – 1080 Bruxelles Viviane Huybrecht Directeur Communication Corporate/ Porte-parole Tél. 02 429 85 45

Service presse Tél. 02 429 65 01 Stef Leunens Tél. 02 429 29 15 Ilse De Muyer Tél. 02 429 32 88 Pieter Kussé

E-mail : [email protected]

Les communiqués de presse de KBC sont disponibles sur www.kbc.com Suivez-nous sur www.twitter.com/kbc\_group

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