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KBC Groupe NV

Quarterly Report Aug 11, 2022

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Quarterly Report

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Bruxelles, 11 août 2022 (07.00 heures CEST)

KBC Groupe : Bénéfice de 811 millions d'euros au deuxième trimestre

Aperçu KBC Groupe (consolidé, IFRS) 2TR2022 1TR2022 2TR2021 1S2022 1S2021
Résultat net (en millions EUR) 811 458 793 1 269 1 350
Bénéfice de base par action (EUR) 1,92 1,07 1,87 2,99 3,18
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)*
Belgique 564 227 528 790 908
République tchèque 237 207 168 443 291
Marchés internationaux 52 74 140 125 228
Centre de groupe -41 -49 -42 -90 -76
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin
de période)
45,0 51,8 51,8 45,0 51,8

* Au début de l'année 2022, l'Irlande a été transférée de la division Marchés internationaux à la division Centre de groupe en raison de la vente en cours. Les chiffres antérieurs n'ont pas été retraités.

'Cinq mois et demi se sont écoulés depuis que la Russie a envahi l'Ukraine et, hélas, rien ne laisse présager la fin de la guerre. La tragédie qui se déroule en Ukraine est source d'immenses souffrances pour les populations mais aussi d'ondes de choc qui se propagent dans toute l'économie mondiale. Nous sommes profondément solidaires de toutes les victimes de ce conflit et espérons une solution respectueuse, pacifique et durable, le plus rapidement possible. Alors que notre exposition directe à l'Ukraine, au Belarus et à la Russie se révèle très limitée, nous sommes bien entendu indirectement affectés par les répercussions macroéconomiques de ce conflit et par d'autres risques géopolitiques et émergents, y compris l'effet des prix élevés du gaz et du pétrole sur l'inflation et la croissance économique, ainsi que les retombées pour nous, nos contreparties et nos clients. Nous avons donc encore accru la réserve que nous consacrons aux risques géopolitiques et émergents, la portant à 268 millions d'euros à la fin du trimestre sous revue.

Dans ce contexte défavorable, nous avons également continué de progresser dans la mise en œuvre de notre stratégie. En ce qui concerne le renforcement de notre position sur nos marchés clés, nous avons par exemple finalisé l'acquisition des activités bulgares de Raiffeisen Bank International. Raiffeisenbank Bulgaria et notre filiale bulgare existante, UBB, vont fusionner leurs activités, ce qui nous permettra d'accroître sensiblement la part de notre marché clé bulgare, à 19% des actifs selon les estimations. Je profite de cette occasion pour souhaiter chaleureusement la bienvenue à tous les nouveaux clients bulgares ainsi qu'aux nouveaux collègues qui rejoignent le groupe. Nous avons également franchi des étapes importantes dans notre transformation numérique. Par exemple, un an et demi après le lancement – avec succès - de Kate, notre assistant numérique personnel, nous montrons une fois de plus l'exemple en matière d'innovation en lançant le Kate Coin, notre propre monnaie numérique basée sur la technologie blockchain. Les clients privés de KBC en Belgique pourront bientôt obtenir des Kate Coins et les utiliser via leur Kate Coins 'wallet' dans KBC Mobile. Tout se passe dans un environnement en circuit fermé, en dehors duquel le Kate Coin n'a aucune valeur. Cette initiative sera mise en œuvre dans un premier temps au sein de l'environnement des services bancaires et d'assurance de KBC, mais avec le temps, un monde de possibilités s'ouvrira pour une application dans un écosystème plus large. Les premières étapes concrètes sont en train d'être franchies au sein de KBC en Belgique et nous déploierons à terme le Kate Coin dans l'ensemble du groupe.

En ce qui concerne nos résultats financiers, nous avons enregistré un excellent bénéfice net de 811 millions d'euros pour le trimestre sous revue. Les revenus totaux sont restés plus ou moins stables en glissement trimestriel, car la hausse des revenus nets d'intérêts, des revenus techniques issus des activités d'assurance, des revenus de dividendes et des autres revenus nets a été neutralisée par la contraction des revenus à la juste valeur et liés au trading et des revenus nets de commissions. Les coûts ont sensiblement diminué, l'essentiel des taxes bancaires pour l'année entière ayant été comptabilisées au trimestre précédent (à l'exception d'une nouvelle taxe supplémentaire en Hongrie, comptabilisée au cours du trimestre sous revue). Nous avons enregistré une légère augmentation nette des réductions de valeur sur crédits, car des charges nettes limitées au titre des crédits individuels (dont la quasi-totalité est liée à la cession en Irlande) et l'augmentation de la réserve consacrée aux risques géopolitiques et émergents ont été presque entièrement compensées par la reprise totale du solde de la réserve constituée au titre de la crise du coronavirus. Notre solvabilité est restée très solide, avec un ratio common equity de 15,9% à pleine charge, et notre position de trésorerie excellente, comme en témoignent un ratio NSFR de 142% et un ratio LCR de 158%. En accord avec notre politique générale en matière de dividende, nous verserons un dividende intérimaire de 1 euro par action en novembre 2022, en tant qu'acompte sur le dividende total pour l'exercice 2022.

Enfin, notre objectif ultime reste d'être la référence en matière de bancassurance sur tous nos marchés domestiques, grâce à notre modèle opérationnel centré sur le client et, plus important encore, fondé sur la confiance que nos clients, employés, actionnaires et autres parties prenantes nous accordent. Nous apprécions sincèrement cette confiance renouvelée et je tiens à vous en remercier.'

Johan Thijs Chief Executive Officer

Principales données financières du deuxième trimestre 2022

  • Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4% en glissement trimestriel et de 14% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts a atteint 1,91% pour le trimestre sous revue, un niveau stable par rapport au trimestre précédent et en progression de 12 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Les volumes ont poursuivi leur progression, avec des crédits en hausse de 3% en glissement trimestriel et de 9% en glissement annuel, et des dépôts (hors certificats de dette) en hausse de 6% en rythme trimestriel et de 9% en rythme annuel. Ces chiffres de croissance des volumes ont été calculés sur une base organique (hors variations du périmètre de consolidation et effets de change).
  • Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes moins charges, plus résultat de la réassurance cédée) ont grimpé de 1% par rapport au trimestre précédent, et de 5% par rapport au même trimestre un an plus tôt. La légère augmentation par rapport au trimestre précédent est principalement imputable à l'accroissement des recettes de primes et à la diminution des charges techniques, bien que ces deux derniers éléments aient été largement neutralisés par un résultat de la réassurance cédée en baisse. En rythme annuel, l'augmentation a principalement été alimentée par la progression des recettes de primes, qui largement compensé les charges techniques. Le ratio combiné ressort pour les six premiers mois de 2022 à un solide 85%. Les ventes de nos produits d'assurance vie se sont contractées de 22% par rapport au trimestre précédent et de 14% par rapport au même trimestre un an plus tôt.
  • Les revenus nets de commissions ont reculé de 6% par rapport au trimestre précédent et sont stables en glissement annuel. Cette baisse en rythme trimestriel résulte essentiellement de la diminution des commissions perçues dans le cadre de nos activités de gestion d'actifs.
  • Le résultat à la juste valeur et lié au trading s'est contracté de 38% par rapport au niveau élevé du précédent trimestre mais a été multiplié par trois par rapport au très bas niveau enregistré pour le même trimestre un an plus tôt. Le déclin en glissement trimestriel est principalement imputable à la baisse des revenus générés par la salle des marchés ainsi qu'à un moindre résultat lié au portefeuille d'actions de l'assureur.
  • Tous les autres éléments de revenus combinés ont progressé de 64% et 76% respectivement par rapport au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt, en partie à la faveur d'un élément non récurrent positif dans les autres revenus nets. En outre, le deuxième trimestre comprend généralement l'essentiel des revenus de dividendes au titre de l'année complète.
  • Les coûts hors taxes bancaires (qui sont pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre et déforment de ce fait la comparaison en rythme trimestriel) ont reculé de 3% par rapport au trimestre précédent mais progressé de 4% en rythme annuel. Le ratio charges/produits qui en résulte s'établit ainsi à 53% pour les six premiers mois de 2022. Certains éléments hors exploitation sont exclus du calcul et les taxes bancaires ont été réparties de façon homogène sur l'année entière. Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires, le ratio charges/produits s'est établi à 47%. Au cours du trimestre sous revue, les taxes bancaires ont subi l'impact négatif d'un nouvel impôt supplémentaire de 78 millions d'euros sur les banques et les assurances en Hongrie.
  • Les chiffres du trimestre sous revue incluent une réduction de valeur sur crédits nette de 9 millions d'euros, contre une reprise nette de 15 millions d'euros au trimestre précédent et de 130 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La réduction de valeur nette comptabilisée au titre du trimestre sous revue intègre un montant supplémentaire pour la réserve consacrée aux risques géopolitiques et émergents et des charges nettes limitées au titre des crédits individuels (dont la quasi-totalité est liée à la cession en Irlande), lesquels ont été largement compensés par la reprise totale du solde de la réserve constituée au titre de la crise du coronavirus. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'est inscrit à -0,01% pour les six premiers mois de 2022, contre -0,18% pour l'ensemble de l'exercice 2021 (un chiffre négatif indique une incidence positive sur les résultats).
  • Notre liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 142%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,9%.

Les piliers de notre stratégie

Notre stratégie repose sur les grands principes suivants: • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations

  • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience unique dans le domaine de la bancassurance
  • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme et avons pour objectif de générer une croissance durable et rentable
  • Nous assumons nos responsabilités à l'égard de la société et des économies locales
  • Nous nous appuyons sur les valeurs PEARL et mettons l'accent sur le développement conjoint de solutions, d'initiatives et d'idées au sein du groupe

Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé, IFRS
Groupe KBC (en millions EUR) 2TR2022 1TR2022 4TR2021 3TR2021 2TR2021 1S2022 1S2021
Revenus nets d'intérêts 1 248 1 200 1 177 1 112 1 094 2 448 2 162
Assurance non-vie (avant réassurance) 222 197 181 150 213 419 451
Primes acquises 503 487 486 484 463 990 916
Charges techniques -280 -291 -305 -334 -250 -571 -464
Assurance vie (avant réassurance) 14 11 10 12 10 24 22
Primes acquises 266 290 375 256 272 556 564
Charges techniques -252 -279 -365 -244 -262 -531 -542
Résultat de la réassurance cédée 2 24 15 23 1 26 -12
Revenus de dividendes 21 7 9 11 18 28 25
Résultat net des instruments financiers à la juste
valeur par le biais du compte de résultat1
89 143 -39 28 29 233 156
Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la
juste valeur par le biais des autres éléments du
résultat global
-14 -2 1 4 -1 -16 1
Revenus nets de commissions 451 482 479 467 450 934 890
Autres revenus nets 90 54 56 77 38 144 91
Total des revenus 2 123 2 116 1 887 1 884 1 853 4 239 3 786
Charges d'exploitation -1 071 -1 520 -1 078 -1 025 -972 -2 591 -2 293
Réductions de valeur -28 -22 16 45 123 -50 200
Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la
juste valeur par le biais des autres éléments du résultat
global2
-9 15 62 66 130 6 206
Quote-part dans le résultat des entreprises associées
et joint-ventures
-2 -3 -2 -2 1 -5 -1
Résultat avant impôts 1 023 571 823 903 1 005 1 594 1 693
Impôts -211 -113 -160 -302 -211 -325 -342
Résultat après impôts 811 458 663 601 793 1 269 1 350
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 0 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 811 458 663 601 793 1 269 1 350
Bénéfice de base par action (EUR) 1,92 1,07 1,56 1,41 1,87 2,99 3,18
Bénéfice dilué par action (EUR) 1,92 1,07 1,56 1,41 1,87 2,99 3,18

Chiffres clés du bilan consolidé

Groupe KBC (en millions EUR), IFRS 30-06-2022 31-03-2022 31-12-2021 30-09-2021 30-06-2021
Total des actifs 369 807 369 903 340 346 354 336 368 596
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension 168 984 164 639 159 728 156 712 164 344
Titres (actions et titres de créance) 66 703 66 789 67 794 66 269 71 098
Dépôts de la clientèle, hors certificats de dette et mises en
pension
217 293 205 896 199 476 198 021 201 420
Provisions techniques avant réassurance 18 817 19 092 18 967 18 971 18 976
Dettes de contrats d'investissement, assurance 12 153 13 131 13 603 13 213 13 128
Capitaux propres des actionnaires de la société mère 18 739 21 608 21 577 22 096 21 600
Ratios sélectionnés Exercice
KBC Groupe (consolidé) 1S2022 complet 2021
Rendement sur capitaux propres3 13% 13%
Ratio charges/produits, groupe
[après exclusion de divers éléments hors exploitation et
répartition homogène des taxes bancaires sur l'année]
61% [53%] 58% [55%]
Ratio combiné, assurance non-vie 85% 89%
Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, à
pleine charge) [transitoire]
15,9% [15,1%] 15,5% [16,8%]
Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine
charge) [transitoire]
15,5% [14,8%] 14,8% [16,1%]
Ratio de coût du crédit4 -0,01% -0,18%
Ratio de crédits impaired 2,2% 2,9%
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 1,2% 1,5%
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) 142% 148%
Ratio de couverture des liquidités (LCR) 158% 167%

1 Ou 'revenus à la juste valeur et liés au trading'.

2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'.

3 15% pour le premier semestre 2022 lorsque les taxes bancaires sont réparties de façon homogène sur l'ensemble de l'année.

4 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats).

Incidence des transactions de vente en cours pour les portefeuilles de crédits et de dépôts de KBC Bank Ireland sur le bilan: à compter du troisième trimestre 2021, tous les actifs et passifs inclus dans les groupes destinés à être cédés ont été repris sous 'Actifs non courants détenus en vue de la vente et groupes destinés à être cédés' à l'actif du bilan et sous 'Passifs liés à des groupes destinés à être cédés' au passif du bilan (décomptabilisation à la conclusion des transactions). Incidence sur le compte de résultat: les résultats des groupes destinés à être cédés sont toujours inclus aux postes appropriés du compte de résultat jusqu'à leur décomptabilisation (conclusion des transactions). Incidence sur le ratio de coût du crédit et le ratio de crédits impaired: le portefeuille de crédits irlandais est inclus jusqu'à la conclusion des transactions. KBC Bank Ireland faisait partie de la division Marchés internationaux jusqu'au quatrième trimestre 2021 inclus et a été transférée au Centre de groupe au début du premier trimestre 2022.

Analyse du trimestre (2TR2022)

Les revenus totaux sont globalement stables par rapport au trimestre précédent.
Total des revenus
2
123
millions d'euros
Les revenus nets d'intérêts, les revenus techniques issus des activités d'assurance, les
revenus de dividendes et les autres revenus nets ont tous progressé; les revenus à la
juste valeur et liés au trading ainsi que les revenus nets de commissions se sont repliés
en glissement trimestriel.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 248 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, un niveau supérieur de 4% à celui du trimestre précédent et en hausse de 14% en glissement annuel. Les revenus nets d'intérêts ont bénéficié de facteurs tels que l'amélioration de l'environnement des rendements dans les pays de la zone euro (en glissement trimestriel, et pour la première fois depuis longtemps), les hausses de taux en République tchèque et, dans une moindre mesure, en Hongrie, la croissance des volumes de crédits et de dépôts (voir ci-dessous), l'application d'intérêts négatifs sur un plus grand nombre de comptes courants détenus par des entreprises et des PME, l'augmentation des revenus provenant des obligations indexées sur l'inflation et le nombre plus élevé de jours compris dans la période considérée (en glissement trimestriel uniquement). Ces facteurs ont plus que compensé l'effet négatif d'un certain nombre d'autres facteurs, notamment la diminution des marges sur les crédits dans la quasi-totalité des marchés et le coût de financement accru des participations. La marge nette d'intérêts a atteint 1,91% pour le trimestre sous revue, un niveau globalement stable par rapport au trimestre précédent et en progression de 12 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les dépôts de la clientèle (certificats de dette exclus) ont augmenté de 6% en glissement trimestriel et de 9% en rythme annuel sur une base organique (ou +1% et +6% respectivement, abstraction faite de la volatilité dans les filiales étrangères de KBC Bank). Le volume total des crédits à la clientèle a augmenté de 3% en glissement trimestriel et de 9% en glissement annuel sur une base organique. Les chiffres de la croissance organique ne tiennent pas compte des effets de change et des incidences des variations du périmètre de consolidation.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) ont contribué à hauteur de 224 millions d'euros aux revenus totaux, soit une progression de 1% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, respectivement. Comparativement au trimestre précédent, les primes acquises ont augmenté et les charges techniques ont diminué (la réduction des sinistres liés à des tempêtes ayant plus que compensé la progression des sinistres normaux et importants), mais ces facteurs ont été en grande partie neutralisés par le recul du résultat de la réassurance cédée (en rapport avec le nombre plus faible de sinistres liés à des tempêtes mentionné ci-dessus). Par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, la croissance du résultat technique issu des activités non-vie s'explique par une progression des recettes de primes qui a plus que compensé l'alourdissement des charges techniques (la période de référence a encore été affectée par un niveau d'activité relativement faible dû à la crise du coronavirus). Dans l'ensemble, le ratio combiné pour les six premiers mois de 2022 s'établit à un excellent 85%, contre 89% pour l'exercice complet 2021.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) se sont établis à 14 millions d'euros, contre 10 millions d'euros au trimestre précédent et au même trimestre un an plus tôt. Les ventes de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue (426 millions d'euros) ont reculé de 22% par rapport au niveau enregistré lors du trimestre précédent, une baisse qui a concerné à la fois les produits à taux d'intérêt garanti et les produits de la branche 23. Par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, les ventes accusent un repli de 14%, exclusivement imputable aux produits de la branche 23. La part des produits à taux d'intérêt garanti dans notre total des ventes de produits d'assurance vie est globalement ressortie à 53% au cours du trimestre sous revue, les produits de la branche 23 représentant les 47% restants.

Les revenus nets de commissions sont ressortis à 451 millions d'euros, soit 6% de moins qu'au trimestre précédent, en raison des effets combinés de commissions plus faibles pour notre activité de gestion d'actifs (baisse tant des commissions de gestion que des frais d'entrée, malgré des entrées de capitaux nettes sur le trimestre sous revue), de commissions liées aux services bancaires en léger recul (en partie à cause d'une baisse des commissions liées aux titres et malgré des commissions de paiement en hausse) et de commissions de distribution payées plus élevées. Par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, les revenus nets de commissions ont été globalement stables, sous les effets combinés de la stabilité des commissions liées à la gestion d'actifs (hausse des commissions de gestion mais recul des frais d'entrée), de la progression des commissions liées aux services bancaires (en particulier les services de paiement), lesquelles ont été compensées par une hausse des commissions de distribution payées. Fin juin 2022, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 211 milliards d'euros, ce qui correspond à une baisse de 8% en rythme trimestriel et de 7% en glissement annuel (avec, dans les deux cas, des entrées de capitaux nettes plus que neutralisées par le recul des prix des actifs).

Le résultat net des instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading) s'est établi à 89 millions d'euros, contre un chiffre élevé de 143 millions d'euros au trimestre précédent et un chiffre très bas de 29 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La contraction en glissement trimestriel est essentiellement due à la baisse des revenus générés par la salle des marchés et des autres revenus (après des chiffres très vigoureux le trimestre précédent) et à la diminution du résultat lié au portefeuille d'actions de l'assureur (baisse des plus-values réalisées et hausse des réductions de valeur), partiellement compensées par l'évolution positive des ajustements de la valeur de marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management. En glissement annuel, l'amélioration du résultat à la juste valeur et lié au trading s'explique principalement par les effets combinés de la hausse des revenus générés par la salle des marchés et de l'évolution positive des ajustements de la valeur de marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management, en partie compensées par le repli des résultats liés au portefeuille d'actions de l'assureur.

Les autres éléments de revenu comportent des revenus de dividendes à hauteur de 21 millions d'euros (en hausse de 14 millions d'euros en glissement trimestriel, la majeure partie des dividendes étant traditionnellement perçue au deuxième trimestre), un résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global de -14 millions d'euros ainsi que des autres revenus nets de 90 millions d'euros. Ce dernier montant est nettement supérieur à la normale de 50 millions d'euros pour ce poste, en raison notamment d'une plus-value sur la vente d'une filiale immobilière (68 millions d'euros), qui a plus que compensé les pertes induites par les ventes d'obligations.

Charges
d'exploitation
Les charges d'exploitation hors taxes bancaires ont reculé de 3% en rythme trimestriel,
mais progressé de 4% en glissement annuel.
1
071
millions d'euros
Le ratio charges/produits du groupe ressort à 53% pour les six premiers mois de 2022,
après exclusion de certains éléments hors exploitation et répartition des taxes
bancaires de façon homogène sur l'année entière.

Les charges d'exploitation se sont inscrites à 1 071 millions d'euros au deuxième trimestre 2022. Elles comprennent quelque 94 millions d'euros de taxes bancaires, contre 514 millions d'euros au trimestre précédent, car l'essentiel des taxes au titre de l'année entière sont traditionnellement comptabilisées au premier trimestre de chaque année. Par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, ces taxes se sont toutefois également révélées sensiblement plus élevées, car le trimestre sous revue comprenait une charge de 78 millions d'euros liée à l'introduction d'une nouvelle taxe sur les banques et les assurances en Hongrie.

Les charges d'exploitation hors taxes bancaires ont diminué de 3% par rapport au trimestre précédent et progressé de 4% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Il convient de noter que les deux trimestres de référence comprenaient d'importants éléments non récurrents négatifs, tels que la prime extraordinaire de 41 millions d'euros versée au personnel et les amortissements accélérés en Irlande au premier trimestre 2022, ainsi que la prime exceptionnelle de 18 millions d'euros versée au personnel dans le cadre de la crise de la Covid au deuxième trimestre 2021. Abstraction faite des principaux éléments non récurrents, les charges d'exploitation hors taxes bancaires ont progressé de 2% par rapport au trimestre précédent et de 5% en glissement annuel. Dans les deux cas, cette progression résulte d'un certain nombre de facteurs, notamment les pressions inflationnistes et l'indexation des salaires, ainsi que l'augmentation des frais ICT, des frais professionnels et des coûts de marketing.

Le ratio charges/produits du groupe s'établit à 61% pour les six premiers mois de 2022. En répartissant les taxes bancaires de façon homogène sur l'année et en excluant certains éléments hors exploitation, le ratio ressort à 53%, contre 55% pour l'année 2021 dans son ensemble. Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires, le ratio charges/produits tombe à 47%.

Réductions de valeur
sur crédits
Charge nette de 9 millions d'euros
Modeste réduction de valeur sur crédits nette comptabilisée durant le trimestre sous
revue, intégrant un montant supplémentaire pour la réserve consacrée aux risques
géopolitiques et émergents et une reprise totale du solde de la réserve constituée au
titre de la crise du coronavirus.
Ratio de coût du crédit à -0,01% pour les six premiers mois de 2022.

Durant le trimestre sous revue, nous avons comptabilisé une réduction de valeur sur crédits nette de 9 millions d'euros, contre une reprise nette de 15 millions d'euros au trimestre précédent et une reprise nette de 130 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt, respectivement. La réduction de valeur nette comptabilisée au titre du trimestre sous revue intègre l'incidence positive de la reprise du solde des provisions collectives de 50 millions d'euros précédemment enregistrées au titre de la crise du coronavirus, mais aussi l'incidence négative d'une charge nette de 14 millions d'euros au titre des crédits individuels (dont la quasi-totalité est liée à la cession en Irlande), ainsi qu'une charge supplémentaire de 45 millions d'euros liée aux risques géopolitiques et émergents (montant net de recouvrements d'environ 20 millions d'euros sur les expositions russes). Dans ce contexte, l'encours de la réserve allouée aux risques géopolitiques et émergents s'élevait à 268 millions d'euros à fin juin 2022. Nous fournissons le détail de ce calcul et des informations de fond à la Note 1.4 de la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel.

Sur le plan des pays, la reprise nette des réductions de valeur sur crédits en Belgique (25 millions d'euros, en partie liée à des recouvrements sur les expositions russes) a été plus que neutralisée par des réductions de valeur nettes dans les autres pays (2 millions d'euros en République tchèque, 4 millions d'euros en Slovaquie, 3 millions d'euros en Hongrie, 9 millions d'euros en Bulgarie et 16 millions d'euros pour le Centre de groupe, largement en rapport avec l'Irlande).

Pour l'ensemble du groupe, le ratio de coût du crédit est ressorti à -0,01% pour les six premiers mois de 2022 (-0,02% si l'on exclut les montants provisionnés pour les risques géopolitiques et émergents et la crise du coronavirus), contre - 0,18% pour l'ensemble de l'année 2021 (0,09% si l'on exclut le montant provisionné pour la crise du coronavirus). Un chiffre négatif implique un impact positif sur les résultats. À fin juin 2022, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 2,2% de crédits impaired ('niveau 3'), contre 2,9% fin 2021. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours représentent 1,2% du portefeuille de crédits, contre 1,5% à fin 2021. L'amélioration des ratios de crédits impaired tient essentiellement à la vente de l'essentiel du portefeuille de crédits hypothécaires non performants irlandais en février 2022.

Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 19 millions d'euros, contre 37 millions d'euros au trimestre précédent et 6 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre du trimestre sous revue s'explique principalement par l'extension de la réglementation sur le plafonnement des intérêts en Hongrie. Le chiffre du précédent trimestre incluait une réduction de valeur non récurrente de quelque 24 millions d'euros sur des immobilisations en Irlande en vue de la vente en cours dans ce pays, ainsi que des réductions de valeur sur des biens immobiliers au sein de la division Belgique.

Résultat net Belgique République tchèque Marchés
internationaux
Centre de groupe
par division
564
millions d'euros
237 millions
d'euros
52 millions
d'euros
-41
millions d'euros

Belgique: à première vue, le résultat net (564 millions d'euros) progresse de 148% par rapport au précédent trimestre. Hors taxes bancaires (qui sont pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre et déforment par conséquent la comparaison en rythme trimestriel), le résultat augmente de 14% par rapport au trimestre précédent. Cette évolution s'explique principalement par les effets combinés de la hausse des revenus totaux (l'augmentation des revenus nets d'intérêts, des revenus de dividendes et des autres revenus nets a plus que compensé la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et des revenus nets de commissions), de la légère inflation des coûts (due en partie à la revalorisation et à l'indexation des salaires, ainsi qu'à la hausse des coûts de marketing) et de reprises nettes de réductions de valeur (par opposition aux charges nettes du trimestre précédent).

République tchèque: le résultat net (237 millions d'euros) a progressé de 14% par rapport à son niveau du trimestre précédent, mais recule de 8% lorsque les taxes bancaires sont exclues du calcul. Ce résultat s'explique par la combinaison d'une contraction des revenus totaux (la hausse des revenus nets d'intérêts étant plus que compensée par la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading, entre autres facteurs), d'une légère diminution des coûts et d'une réduction de valeur nette (contre une reprise nette au trimestre précédent).

Marchés internationaux: le résultat net de 52 millions d'euros se répartit comme suit: 28 millions d'euros pour la Slovaquie, -6 millions d'euros pour la Hongrie (voir ci-dessous) et 30 millions d'euros pour la Bulgarie. Alors que la majeure partie des taxes bancaires est traditionnellement enregistrée au premier trimestre, le résultat du trimestre en cours a également subi l'impact négatif d'une charge fiscale supplémentaire en Hongrie (d'un montant total de 78 millions d'euros). Pour la division dans son ensemble et abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires, le résultat net s'inscrit en baisse de 12% en glissement trimestriel. Ce résultat s'explique par la combinaison d'une légère contraction des revenus totaux (la hausse des revenus nets d'intérêts étant plus que compensée par la baisse des revenus à la juste valeur et liés au trading et des autres revenus nets, entre autres facteurs), d'une diminution des coûts et d'un alourdissement des réductions de valeur nettes.

Centre de groupe: le résultat net (-41 millions d'euros) a progressé de 8 millions d'euros par rapport au trimestre précédent. Il convient de noter qu'à partir de 2022, le Centre du groupe inclut le résultat pour l'Irlande compte tenu de la vente en cours. Le résultat net du trimestre sous revue pour l'Irlande ressort à -2 millions d'euros et comprend -17 millions de divers effets non récurrents liés à la transaction de vente en cours, contre respectivement -15 et -32 millions d'euros au trimestre précédent.

Belgique République tchèque Marchés internationaux1
Ratios par division sélectionnés 1S2022 Exercice
complet
2021
1S2022 Exercice
complet
2021
1S2022 Exercice
complet 2021
Ratio charges/produits, groupe (après exclusion de divers éléments hors
exploitation et répartition homogène des taxes bancaires)
53% 51% 43% 53% 52% 63%
Ratio combiné, assurance non-vie 85% 90% 85% 87% 86% 86%
Ratio de coût du crédit2 -0,04% -0,26% -0,04% -0,42% 0,22% 0,36%
Ratio de crédits impaired 1,9% 2,2% 1,8% 1,8% 2,2% 5,7%

1 Au début de l'année 2022, l'Irlande a été transférée de la division Marchés internationaux à la division Centre de groupe en raison de la vente en cours. Les chiffres ne sont de ce fait pas pleinement comparables.

2 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez vous reporter à la section 'Details of ratios and terms' du rapport trimestriel.

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section 'Additional information' du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Capitaux propres,
solvabilité et liquidité
Total des
capitaux propres
Ratio common
equity
(à pleine charge)
Ratio de couverture
des liquidités
(LCR)
Ratio structurel de
liquidité à long
terme (NSFR)
20,2 milliards d'euros 15,9% 158% 142%

À fin juin 2022, le total de nos capitaux propres s'élevait à 20,2 milliards d'euros (18,7 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 1,5 milliard d'euros d'instruments additionnels Tier-1). Soit 2,8 milliards d'euros de moins qu'à fin 2021. Cette évolution résulte de l'effet combiné d'un certain nombre d'éléments, dont le bénéfice sur les six premiers mois (+1,3 milliard d'euros), le versement du dividende final en mai (7,60 euros par action ou -3,2 milliards d'euros au total), une diminution des réserves de réévaluation (-0,9 milliard d'euros) et divers éléments mineurs. Les détails de ces variations sont fournis à la rubrique 'Consolidated statement of changes in equity' de la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel.

Au 30 juin 2022, notre ratio common equity à pleine charge (Bâle III, selon le compromis danois) s'établissait à 15,9%, contre 15,5% fin 2021. Il convient de noter que l'impact d'environ -1% sur le ratio common equity résultant de l'acquisition de Raiffeisenbank Bulgaria sera inclus à compter du troisième trimestre 2022. À fin juin 2022, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 242% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 201% fin 2021. De plus amples détails et des informations supplémentaires sur la solvabilité ont été fournis dans la section 'Additional information' du rapport trimestriel, sous la rubrique 'Solvency'.

Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 158% et un ratio NSFR de 142%, contre 167% et 148% respectivement à fin 2021.

Analyse de la période sous revue year-to-date (6M2022)

Bénéfice net
1
269
millions d'euros

Recul de 6% du bénéfice net par rapport au même trimestre de l'exercice précédent.
Hausse de 12% des revenus totaux, grâce à la contribution de la quasi-totalité des
composantes.
Les charges d'exploitation (hors taxes bancaires) ont progressé de 8% en glissement
annuel. Les taxes bancaires ont augmenté de 34% en glissement annuel.
Modeste reprise nette de réductions de valeur sur crédits (6 millions d'euros), contre
une reprise nette de 206 millions d'euros à la même période un an plus tôt.

Faits marquants (par rapport aux six premiers mois de l'année 2021, sauf indication contraire):

  • Revenus nets d'intérêts en hausse de 13%, à 2 448 millions d'euros. Cette évolution s'explique en partie par la croissance en volume des crédits et des dépôts (voir ci-dessous), les relèvements de taux en République tchèque et, dans une moindre mesure, en Hongrie, l'application d'un taux d'intérêt négatif sur un plus grand nombre de comptes courants détenus par des entreprises et des PME, l'augmentation des revenus provenant des obligations indexées sur l'inflation et un effet de change positif. Ces facteurs n'ont été que partiellement compensés par les pressions exercées sur les marges des portefeuilles de crédits dans la quasi-totalité des pays, l'impact négatif de la baisse des rendements de réinvestissement dans les pays de la zone euro et le coût de financement accru des participations. En termes organiques (hors variations du périmètre de consolidation et effets de change), le volume tant des crédits que des dépôts de la clientèle, hors certificats de dette, a augmenté de 9% en glissement annuel (ou 6% pour les dépôts, abstraction faite des filiales étrangères de KBC Bank). La marge nette d'intérêts pour les six premiers mois de 2022 s'élève à 1,91%, soit une hausse de 12 points de base en glissement annuel.
  • Hausse de 2% du résultat technique des activités d'assurance, à 469 millions d'euros. Le résultat technique des activités d'assurance non-vie a progressé de 2% en glissement annuel, l'augmentation des recettes de primes (+8%) et du résultat de la réassurance cédée ayant été en grande partie neutralisée par une hausse des charges techniques (+23%, en partie du fait de l'impact des tempêtes subies au premier trimestre). Le ratio combiné de l'assurance nonvie pour les six premiers mois de 2022 s'établit à un excellent 85%, contre 89% pour l'exercice complet 2021. Les ventes de l'assurance vie ont légèrement progressé, gagnant 1% à 970 millions d'euros, grâce à l'accélération des ventes de produits de la branche 23.
  • Hausse de 5% des revenus nets de commissions, à 934 millions d'euros. Cette évolution s'explique principalement par une augmentation des commissions liées aux services de gestion d'actifs ainsi qu'à certains services bancaires (transactions de paiement essentiellement), malgré des commissions de distribution payées en hausse. À fin juin 2022, les actifs sous gestion totaux enregistraient un recul de 7% à 211 milliards d'euros sous l'effet combiné des entrées nettes (+2%) et d'un effet de prix défavorable (-9%).
  • Progression des revenus à la juste valeur et liés au trading qui gagnent 50%, à 233 millions d'euros. Ces revenus plus importants s'expliquent principalement par la hausse des revenus générés par la salle des marchés et les variations positives de la valeur de marché des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management, en partie compensées par le repli des résultats liés au portefeuille d'actions de l'assureur.

  • Tous les autres éléments de revenus combinés sont en hausse de 33% à 156 millions d'euros, principalement du fait de l'augmentation des autres revenus nets (qui comprennent un certain nombre d'éléments positifs non récurrents).

  • Charges d'exploitation en hausse de 13%, à 2 591 millions d'euros. Cet alourdissement des charges est en partie imputable à l'évolution et à l'inflation/indexation des salaires, à l'augmentation des dépenses ICT, des coûts de marketing et des frais professionnels, à un effet de change négatif, à une prime de résultat extraordinaire pour le personnel (à comparer à une prime Covid plus modeste au cours de la période de référence) et à des taxes bancaires sensiblement plus élevées, partiellement compensées par une diminution du nombre d'ETP, entre autres. En ce qui concerne les taxes bancaires, il convient de noter que le premier semestre 2022 comprenait un paiement extraordinaire de 24 millions d'euros au fonds de garantie des dépôts lié à Sberbank Hungary et 78 millions d'euros liés à une nouvelle taxe sur les banques et les assurances en Hongrie. Abstraction faite des principaux éléments non récurrents et des effets de change, les charges d'exploitation (hors taxes bancaires) ont progressé de 5% en glissement annuel. Le ratio charges/produits s'établit à 61% year-to-date, ou 53% sur une base ajustée si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation (contre 55% pour l'exercice 2021 complet). Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires, le ratio charges/produits s'établit à 47% pour la période sous revue.
  • Réduction de valeur sur crédits: reprise nette de 6 millions d'euros, contre une reprise nette de 206 millions d'euros durant la période de référence. Les six premiers mois de 2022 comprennent la reprise complète du reste de la provision précédemment enregistrée au titre de la crise du coronavirus, une modeste reprise nette pour les crédits individuels et la comptabilisation d'une nouvelle provision pour les risques géopolitiques et émergents. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'est inscrit à -0,01% pour l'ensemble du groupe, contre -0,18% pour l'exercice 2021 complet (un chiffre négatif implique un impact positif sur le résultat). Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits se sont établies à 56 millions d'euros, contre 5 millions d'euros sur la période de référence, en raison d'une réduction de valeur non récurrente sur des immobilisations en Irlande en vue de la vente en cours, ainsi que des réductions de valeur sur des biens immobiliers au sein de la division Belgique et de l'impact de la prolongation de la réglementation sur le plafonnement des intérêts en Hongrie.
  • Le résultat net de 1 269 millions d'euros enregistré sur les six premiers mois de 2022 se répartit comme suit: 790 millions d'euros pour la division Belgique (une baisse de 117 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 443 millions d'euros pour la division République tchèque (en hausse de 153 millions d'euros), 125 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (une baisse de 83 millions d'euros sur une base comparable, c.-à-d. hors Irlande) et -90 millions d'euros pour le Centre de groupe (une baisse de 35 millions d'euros sur une base comparable, c.-àd. y compris l'Irlande).

Événements récents dans le domaine ESG

Nous avons une nouvelle fois été en mesure, au deuxième trimestre, de réaliser l'une des ambitions que nous nous étions fixées en matière de durabilité avec de l'avance sur le calendrier prévu, puisque les énergies renouvelables représentent désormais 66% de notre portefeuille de crédits dans le secteur de l'énergie (notre objectif était d'atteindre 65% d'ici 2030). Nos réussites au cours du premier semestre 2022 comprennent notamment la conclusion de trois opérations belges de financement de projets dans le secteur de l'énergie éolienne. Dans le droit fil de nos engagements climatiques, nous fixerons de nouveaux objectifs liés au climat pour un certain nombre de secteurs et d'activités clés d'ici la fin du troisième trimestre 2022.

Nos clients sont activement impliqués dans nos efforts en faveur du climat. Au cours du premier semestre, par exemple, les chargés de relations de KBC pour les entreprises et les grandes PME en Belgique se sont activement mobilisés en faveur de la durabilité aux côtés de plus de 1 300 clients. De plus en plus de ces clients nous ont également demandé de leur transmettre une estimation de leur propre empreinte carbone, laquelle sert de point de départ pour l'élaboration d'un plan d'action visant à concrétiser un avenir plus durable pour leur entreprise.

Nous prenons également des mesures appropriées en ce sens sur nos autres marchés clés. En Bulgarie, par exemple, nous avons lancé un programme de formation en collaboration avec la faculté d'économie de l'université de Sofia, visant à fournir des connaissances systématiques aux employés de KBC en Bulgarie sur un large éventail de sujets ESG et impliquant également un vaste panel de parties prenantes, telles que des entreprises clientes, des journalistes et des étudiants. La première édition de ce cycle s'est achevée avec succès en juin. La deuxième édition devrait débuter en septembre de cette année.

Déclaration relative aux risques, opinions et prévisions économiques

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, nous estimons qu'un certain nombre d'éléments constituent le principal défi pour le secteur financier. Ceuxci découlent principalement de l'impact de la guerre en Ukraine, non seulement directement, mais plus encore indirectement en raison de l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières qui en a résulté et des pénuries au niveau de l'offre, laquelle était déjà sous tension à la suite de la pandémie de coronavirus. Cette situation a entraîné une poussée de l'inflation, avec à la clé des tensions à la hausse sur les taux d'intérêt, une volatilité sur les marchés financiers, une dégradation des perspectives de croissance (avec une probabilité accrue d'assister à un scénario de récession ou de stagflation) et quelques inquiétudes quant à la solvabilité des contreparties dans les secteurs économiques les plus exposés. Ces risques affectent les économies mondiales, mais plus particulièrement européennes, parmi lesquelles les marchés domestiques de KBC. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux et RGPD notamment) reste par ailleurs un thème dominant dans le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle économique des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat revêtent par ailleurs une importance croissante. Enfin, les cyberrisques sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie. La guerre en Ukraine suscite une vigilance accrue dans ce domaine.

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur la croissance économique

Après avoir enregistré une croissance négative du PIB réel de -0,4% en glissement trimestriel au premier trimestre 2022, l'économie américaine s'est à nouveau contractée au deuxième trimestre, cette fois de -0,2% par rapport au trimestre précédent, essentiellement du fait du déstockage et d'une activité d'investissement réduite. Les récents indicateurs de confiance des producteurs et des consommateurs laissent toutefois présager une nouvelle détérioration de la croissance économique dans les prochains trimestres, sous l'effet d'une inflation élevée et du durcissement des conditions financières. Dans le même temps, après une forte croissance au premier trimestre (+0,6% en glissement trimestriel), la croissance de la zone euro s'est encore légèrement accélérée au deuxième trimestre pour atteindre +0,7% en glissement trimestriel. Cette performance est largement attribuable au secteur des services, comme le tourisme, dans les pays d'Europe du Sud. Au deuxième trimestre, la croissance économique a marqué le pas, tant en Belgique qu'en République tchèque, mais tout en demeurant positive, à +0,2% en glissement trimestriel. En ce qui concerne le second semestre 2022, nous nous attendons à

ce que la guerre en Ukraine affecte plus gravement l'économie européenne que son homologue américaine. Par conséquent, une phase de stagnation économique ne peut être exclue dans la zone euro au cours des prochains trimestres.

Le principal risque qui pèse sur nos perspectives à court terme pour la croissance européenne est lié à la possibilité qu'une importante rupture des approvisionnements en gaz russe entraîne de graves pénuries d'énergie. Il en résulterait un nouveau choc inflationniste sur les prix de l'énergie, qui viendrait peser encore un peu plus sur la consommation et l'activité des entreprises, avec un risque supplémentaire de rationnement sélectif du gaz et d'éventuels blocages sectoriels. Au nombre des autres risques subsistent les dysfonctionnements généraux de la chaîne d'approvisionnement causés par la pandémie, de nouvelles vagues d'infections à la Covid et la vulnérabilité causée par des niveaux d'endettement élevés dans un contexte de durcissement des conditions de financement à l'échelle mondiale.

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

Pour lutter contre les pressions inflationnistes croissantes, la Fed a continué à relever son taux directeur au deuxième trimestre, de 50 points de base début mai et de 75 points de base mi-juin et fin juillet. La Banque centrale américaine devrait selon nous continuer de relever son taux directeur au cours des prochains trimestres. De plus, la réduction du bilan de la Fed ('resserrement quantitatif') a débuté en juin et atteindra son rythme maximal d'ici septembre. Entre-temps, la BCE a elle aussi mis un terme aux achats nets dans le cadre de son programme général d'achats d'actifs à la fin du mois de juin et relevé ses taux directeurs de 50 points de base fin juillet pour faire face à une inflation supérieure à l'objectif dans la zone euro. Cette décision marque, selon nous, le début d'un cycle de normalisation des taux.

Les rendements à 10 ans ont globalement augmenté d'environ 50 points de base tant aux États-Unis qu'en Allemagne au deuxième trimestre, de façon largement synchronisée. À la mi-juin, les rendements avaient gagné jusqu'à 100 points de base environ, avant de retomber à leurs niveaux actuels, qui reflètent désormais un risque croissant de récession. Ces fluctuations au deuxième trimestre ont été principalement dictées par l'évolution des attentes du marché quant aux mesures de politique monétaire que la Fed et la BCE seraient susceptibles de prendre pour faire face à des taux d'inflation exceptionnellement élevés. Au deuxième trimestre, l'euro a continué de se déprécier vis-à-vis du dollar américain, se rapprochant de la parité avant de se stabiliser provisoirement. L'affaiblissement de la monnaie unique est le résultat du creusement des différentiels de taux d'intérêt entre la zone euro et les États-Unis, et reflète également les répercussions de la crise de l'énergie, plus graves pour l'économie européenne. Dans la mesure où ces facteurs sont susceptibles de perdurer au cours des prochains trimestres, nous nous attendons à ce que l'euro continue de se déprécier, au point de passer sous la parité avec le dollar américain.

La couronne tchèque (CZK) s'est légèrement effritée vis-à-vis de l'euro au deuxième trimestre. Elle s'est brutalement dépréciée à la mi-mai, avant d'être soutenue par des interventions ciblées de la Banque nationale tchèque (CNB) sur le marché des changes. Dans sa lutte contre les fortes pressions inflationnistes, la CNB a relevé son taux directeur en deux temps, le portant de 5% au début du deuxième trimestre au taux actuel de 7%. Nous anticipons une hausse supplémentaire de 50 points de base, qui marquera probablement le point culminant du cycle de resserrement monétaire actuel. De nouvelles interventions ciblées de la CNB sur le marché des changes, si nécessaire, devraient permettre de stabiliser la couronne par rapport à l'euro au cours des prochains trimestres.

Le forint hongrois (HUF) s'est sensiblement affaibli par rapport à l'euro. La fragilité du HUF est liée à d'importantes pressions inflationnistes intérieures, ainsi qu'à des niveaux d'aversion au risque (à l'échelle mondiale) particulièrement élevés. Afin de lutter contre l'inflation et d'empêcher le HUF de fléchir encore davantage (ce qui ne manquerait pas d'accentuer les pressions inflationnistes), la Banque nationale de Hongrie a relevé son taux de base, lequel est passé de 4,4% au début du deuxième trimestre à 10,75% actuellement. Ce cycle de hausse des taux devrait se poursuivre au cours des trimestres à venir.

Prévisions

À la lumière de nos hypothèses macroéconomiques et commerciales les plus récentes (affectées par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui provoque de graves chocs macroéconomiques et financiers et une très forte volatilité sur les marchés), nous avons mis à jour nos prévisions à court terme:

• Nous relevons nos prévisions relatives au total des revenus pour l'exercice 2022, de 8,0 milliards d'euros à environ 8,4 milliards d'euros (ces deux montants ne tiennent pas compte de l'effet non récurrent positif de 0,2 milliard d'euros dû à la

vente de la quasi-totalité des actifs liés aux crédits performants et du portefeuille de dépôts de KBC Bank Ireland, en raison d'un retard dans l'approbation de la transaction), dont environ 5,05 milliards d'euros de revenus nets d'intérêts (contre 4,55 milliards d'euros initialement prévus).

  • Nous relevons nos prévisions concernant les 'charges d'exploitation hors taxes bancaires' pour l'exercice 2022 de 4,0 milliards d'euros à 4,15 milliards d'euros (y compris les éléments non récurrents) en raison d'une inflation plus élevée que prévu initialement, du retard dans l'approbation de la transaction en Irlande et de la prime exceptionnelle de 41 millions d'euros destinée au personnel et comptabilisée au premier trimestre 2022.
  • En conséquence, la différence entre la croissance du total des revenus et la croissance des charges d'exploitation en glissement annuel est passée d'environ 2,5% initialement à environ 4,0%.
  • Nous confirmons notre prévision d'un 'ratio de coût du crédit' compris entre 10 et 25 pb pour 2022.

Nous avons également actualisé nos prévisions financières sur trois ans et à long terme (impact de la norme IFRS 17 non encore intégré):

  • CAGR sur 2021-2024 pour le total des revenus: environ +7% (contre 4,5% précédemment)
  • CAGR sur 2021-2024 pour les 'charges d'exploitation hors taxes bancaires': environ +3% (contre 1,5% précédemment)
  • Ratio combiné de l'assurance non-vie: ≤ 92% à l'heure actuelle (inchangé)
  • Capital excédentaire (ratio CET1 à pleine charge, compromis danois): >15% à l'heure actuelle (inchangé)
  • Ratio de coût du crédit sur l'ensemble du cycle: 25-30 pb (inchangé)

Des données complètes, y compris les objectifs réglementaires de solvabilité, sont fournies dans la 'General Investor Presentation 2Q2022', sur www.kbc.com.

Prochains
Résultats du 3TR2022: 9 novembre 2022
événements
Résultats du 4TR2022: 9 février 2023

Autres événements: www.kbc.com / Investor Relations / Calendrier financier
Informations
complémentaires
sur le 2TR2022

Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports

Présentation de l'entreprise: www.kbc.com / Investor Relations / Présentations
Informations
détaillées au
sujet de la crise
du coronavirus
et en Ukraine

Rapport trimestriel, Note 1.4 de la section 'Consolidated financial statements according to IFRS'

Company presentation
Définitions des
ratios

'Details of ratios and terms at KBC Group level' à la dernière section du rapport trimestriel.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: [email protected]

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail: [email protected]

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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Avenue du Port 2 – 1080 Bruxelles Viviane Huybrecht Directeur Communication Corporate/ Porte-parole Tél. 02 429 85 45

Service presse Tél. 02 429 65 01 Stef Leunens Tél. 02 429 29 15 Ilse De Muyer Tél. 02 429 32 88 Pieter Kussé Tél. 02 429 85 44 Sofie Spiessens [email protected]

Les communiqués de presse de KBC sont disponibles sur www.kbc.com Suivez-nous sur www.twitter.com/kbc\_group Restez au courant de nos solutions innovantes

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