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KBC Groupe NV

Earnings Release Feb 8, 2024

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Earnings Release

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Bruxelles, 8 février 2024 (07.00 heures CET)

KBC Groupe : Résultat du quatrième trimestre : 677 millions d'euros

KBC Groupe – aperçu (consolidé, IFRS) 4TR2023 3TR2023 4TR2022 Exercice
2023
Exercice
2022
Résultat net (en millions EUR) 677 877 727 3 402 2 818
Bénéfice de base par action (EUR) 1,59 2,07 1,71 8,04 6,64
Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)
Belgique 474 517 545 1 866 1 876
République tchèque 102 200 41 763 653
Marchés internationaux 178 200 160 676 428
Centre de groupe -77 -41 -19 97 -139
Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en
EUR, fin de période)
53,9 52,2 48,7 53,9 48,7

'Nous avons enregistré un bénéfice net de 677 millions d'euros au dernier trimestre 2023. Par rapport au résultat du trimestre précédent, nos revenus totaux ont bénéficié de plusieurs facteurs, notamment des meilleurs revenus nets de commissions et autres revenus nets, bien que ceux-ci aient été contrebalancés par la baisse des revenus nets d'intérêts et des résultats de l'assurance. Les coûts, y compris les taxes bancaires et d'assurance, ont progressé par rapport au trimestre précédent, tout comme les réductions de valeur, principalement en raison d'une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill de l'entreprise d'épargne-logement ČSOBS (filiale de ČSOB Bank) en République tchèque et approximativement 53 millions d'euros de réductions de valeur sur logiciels. Par conséquent, en additionnant les résultats des quatre trimestres de l'année, notre bénéfice net sur l'exercice complet s'élève à 3 402 millions d'euros, ce qui représente une progression de 21% en rythme annuel.

Le développement de notre portefeuille de crédits s'est poursuivi, avec une croissance de 1% en rythme trimestriel et de 3% par rapport à il y a un an, et une progression dans chacun des marchés clés du groupe. Les dépôts de la clientèle se sont accrus de 1% par rapport au trimestre précédent, mais reculent de 3% en glissement annuel, fortement pénalisés par les sorties de dépôts provoquées par l'émission du bon d'État destiné aux particuliers en Belgique au début du mois de septembre 2023.

En matière de durabilité, nous sommes ravis de constater que le monde extérieur continue de saluer la qualité de notre approche et de nos réalisations, considérées comme les meilleures de leur catégorie. Nous apprécions particulièrement le fait que la célèbre agence Sustainalytics, spécialisée dans les risques ESG, ait classé KBC dans l'excellente catégorie de risque 'ESG négligeable'. Grâce à cette évaluation, KBC figure dans la liste 2024 des sociétés les mieux notées en matière d'ESG établie par Sustainalytics. Nous sommes tout aussi fiers d'avoir reçu pour la deuxième année consécutive la très convoitée note A du CDP pour notre communication sur le climat.

En ce qui concerne notre programme de rachat d'actions en cours de 1,3 milliard d'euros, nous avions déjà racheté environ 11 millions d'actions pour un montant total de quelque 0,6 milliard d'euros à la fin du mois de janvier 2024. Le programme devrait se poursuivre jusqu'au 31 juillet 2024.

Nous conservons une très bonne solvabilité, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,2% à fin décembre 2023, qui intègre déjà pleinement l'effet du programme de rachat d'actions en cours de 1,3 milliard d'euros. Notre Conseil d'administration a décidé de proposer à l'Assemblée générale des Actionnaires un dividende brut total de 4,15 euros par action au titre de l'exercice comptable 2023 (dont un dividende intérimaire de 1,0 euro par action déjà versé en novembre 2023 et un solde de 3,15 euros qui sera versé en mai 2024). En tenant compte du dividende total proposé et du coupon additionnel Tier-1, le ratio de distribution s'élèverait à 51%.Conformément à notre plan d'affectation du capital annoncé pour l'exercice 2023 complet, la distribution du capital excédentaire dépassant le ratio common equity à pleine charge de 15% sera décidée à la discrétion du Conseil d'administration de KBC Groupe au cours du premier semestre 2024.

Enfin, nous avons également mis à jour nos prévisions financières sur trois ans. D'ici 2026, nous visons un ratio charges/produits (hors taxes bancaires et d'assurance) inférieur à 42% et un ratio combiné de 91% maximum.

Pour finir, je souhaite également adresser mes sincères remerciements à tous nos clients, nos collaborateurs, nos actionnaires et toutes les autres parties prenantes pour leur confiance et leur soutien, et les assurer que nous restons déterminés à faire figure de référence en matière de bancassurance et de transformation numérique sur tous nos marchés domestiques.'

Johan Thijs Chief Executive Officer

Principales données financières du quatrième trimestre 2023

  • Les revenus nets d'intérêts ont diminué de 2% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel. La marge nette d'intérêts s'est établie à 1,99% pour le trimestre sous revue, en baisse de 5 points de base par rapport au trimestre précédent et de 11 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le volume des crédits a crû de 1% en rythme trimestriel et de 3% en rythme annuel. Les dépôts hors certificats de dette ont augmenté de 1% par rapport au trimestre précédent, mais reculé de 3% en glissement annuel, essentiellement du fait des sorties de dépôts consécutives à l'émission d'un bon d'État à 1 an en Belgique en septembre 2023. Ces chiffres de croissance des volumes ont été calculés sur une base organique (hors variations du périmètre de consolidation et effets de change).
  • Le résultat des services d'assurance (revenus des activités d'assurance avant réassurance – charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus) s'est établi à 100 millions d'euros (contre 138 millions d'euros au trimestre précédent et 139 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt), dont 60 millions d'euros pour l'assurance non vie et 40 millions d'euros pour l'assurance vie. Le ratio combiné pour les activités d'assurance non vie ressort à un solide 87% pour l'exercice 2023, soit un niveau identique à celui enregistré pour l'exercice 2022 complet. Les ventes d'assurance non vie ont augmenté de 14% en rythme annuel. Les ventes d'assurance vie, quant à elles, ont progressé de 56% par rapport au trimestre précédent, mais reculent de 5% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
  • Les revenus nets de commissions sont en hausse de 2% et de 9% par rapport à ceux du trimestre précédent et du quatrième trimestre 2022, respectivement. Les commissions liées à nos activités de gestion d'actifs ont gagné 5% par rapport au trimestre précédent, tandis que les commissions liées aux services bancaires ont fléchi de 1% (les chiffres du trimestre précédent avaient bénéficié des commissions non récurrentes liées aux titres perçues lors de la vente du bon d'État en Belgique en septembre). En rythme annuel, les commissions pour nos activités de gestion d'actifs et de services bancaires ont respectivement augmenté de 11% et de 6%.
  • Les revenus à la juste valeur et liés au trading se sont avérés stables par rapport au trimestre précédent et accusent une baisse de 35% par rapport à leur niveau du quatrième trimestre 2022. Les autres revenus nets ont été légèrement supérieurs à leur rythme habituel, essentiellement du fait d'une plus-value réalisée non récurrente.
  • Les charges d'exploitation hors taxes bancaires et d'assurance ont progressé de 7% par rapport au trimestre précédent et de 4% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le ratio charges/produits pour l'exercice 2023 complet est ressorti à 49%, soit le même niveau que pour l'exercice 2022. Certains éléments hors exploitation sont exclus de ce calcul. Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour l'exercice 2023 complet s'est élevé à 43%, contre 45% pour l'exercice 2022.
  • Les chiffres du trimestre sous revue incluent une reprise nette des réductions de valeur sur crédits de 5 millions d'euros, contre une charge nette de 36 millions d'euros au trimestre précédent et une charge nette de 82 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le ratio de coût du crédit pour l'exercice 2023 complet s'est élevé à 0,00%, contre 0,08% pour l'exercice 2022. Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits sont ressorties à 175 millions d'euros au cours du trimestre considéré (dont une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill en République tchèque), contre 27 millions d'euros au trimestre précédent et 51 millions d'euros au même trimestre de 2022.
  • Notre position de liquidité est restée solide, avec un ratio LCR de 159% et un ratio NSFR de 136%. Notre base de capital demeure robuste, avec un ratio common equity à pleine charge de 15,2% (qui intègre déjà pleinement l'effet du programme de rachat d'actions d'un montant de 1,3 milliard d'euros et le dividende proposé de 4,15 euros par action au titre de l'exercice 2023 complet).

Les piliers de notre stratégie

  • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience unique dans le domaine de la bancassurance • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme et avons pour objectif de générer une croissance durable et rentable
  • Nous assumons notre rôle au sein de la société et des économies locales
  • Nous renforçons les valeurs PEARL+ et mettons l'accent sur le développement conjoint de solutions, d'initiatives et d'idées au sein du groupe

Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultats consolidé, IFRS, KBC Groupe Exercice Exercice
(simplifié; en millions d'EUR) 4TR2023 3TR2023 2TR2023 1TR2023 4TR2022 2023 2022
Revenus nets d'intérêts 1 360 1 382 1 407 1 324 1 417 5 473 5 162
Revenus des activités d'assurance avant réassurance 683 699 666 631 621 2 679 2 423
Non vie 584 587 567 543 526 2 280 2 050
Vie
Revenus de dividendes
99 113 100 88 94 399 373
Résultat net des instruments financiers à la juste valeur 12 10 30 8 10 59 59
par le biais du compte de résultat1 58 58 115 90 90 322 252
Revenus nets de commissions 600 588 584 576 549 2 349 2 218
Produits et charges financiers de l'assurance -98 -67 -82 -66 -63 -313 -96
Autres revenus nets 60 44 54 498 -103 656 16
Total des revenus 2 674 2 715 2 775 3 060 2 520 11 224 10 035
Charges d'exploitation (hors charges directement
attribuables à l'assurance)
Total des charges d'exploitation hors taxes bancaires et
-1 085 -1 011 -1 019 -1 501 -1 036 -4 616 -4 327
d'assurance -1 169 -1 101 -1 090 -1 077 -1 143 -4 438 -4 159
Total des taxes bancaires et d'assurance -36 -29 -51 -571 -15 -687 -646
Moins: charges d'exploitation affectées aux charges des
services d'assurance
120 119 123 147 121 509 478
Charges des services d'assurance avant réassurance -567 -540 -523 -490 -467 -2 120 -1 908
Dont commission d'assurance versée -94 -87 -82 -77 -79 -340 -308
Non vie -509 -485 -457 -418 -416 -1 870 -1 733
Vie -58 -55 -66 -72 -51 -251 -174
Résultat net des contrats de réassurance détenus -16 -22 -22 -30 -15 -90 -20
Réductions de valeur
Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste
-170 -63 -8 26 -132 -215 -282
valeur par le biais des autres éléments du résultat global2 5 -36 23 24 -82 16 -154
Quote-part dans le résultat des entreprises associées
et joint-ventures 0 0 -1 -3 -2 -4 -10
Résultat avant impôts 836 1 079 1 202 1 062 867 4 179 3 488
Impôts -159 -203 -236 -180 -139 -778 -670
Résultat après impôts 677 877 966 882 727 3 401 2 818
attribuable à des participations minoritaires 0 0 0 0 0 -1 0
attribuable aux actionnaires de la société mère 677 877 966 882 727 3 402 2 818
Bénéfice de base par action (EUR) 1,59 2,07 2,29 2,08 1,71 8,04 6,64
Bénéfice dilué par action (EUR)
Chiffres clés du bilan consolidé, IFRS,
1,59 2,07 2,29 2,08 1,71 8,04 6,64
KBC Groupe (en millions EUR) 31-12-2023 30-09-2023 30-06-2023 31-03-2023 31-12-2022
Total des actifs 346 921 358 453 368 077 347 355 354 545
Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension 183 613 181 821 182 005 179 520 178 053
Titres (actions et titres de créance) 73 696 72 765 71 839 70 291 67 160
Dépôts de la clientèle, hors certificats de dette et mises en pension 216 423 214 203 224 710 219 342 224 407
Dettes de contrats d'assurance 16 784 15 920 16 295 16 282 16 158
Dettes de contrats d'investissement, assurance 13 461 12 655 12 751 12 164 12 026
Total des capitaux propres 24 260
Exercice
23 865
Exercice
22 853 23 141 21 819
Ratios sélectionnés KBC Groupe (consolidé) 2023 2022
Rendement sur capitaux propres3 16% 13%
Ratio charges/produits, groupe
- hors éléments hors exploitation 49% 49%
- hors taxes bancaires et d'assurance totales 43% 45%
Ratio combiné, assurance non vie
Ratio common equity (CET1), selon Bâle III, compromis
87% 87%
danois 15,2% 15,3%
- à pleine charge
- transitoire
13,8% 14,1%
Ratio de coût du crédit4 0,00% 0,08%
Ratio de crédits impaired
pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours 2,1%
1,0%
2,1%
1,1%
Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR) 136% 136%
Ratio de couverture des liquidités (LCR) 159% 152%

1 Ou 'revenus à la juste valeur et liés au trading'.

2 Ou 'réductions de valeur sur crédits'.

3 15% pour l'exercice 2023 si l'on exclut également les éléments hors exploitation. 4 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats).

Analyse du trimestre (4TR2023)

Total des revenus: 2 674 millions d'euros

-2% par rapport au trimestre précédent et +6% en rythme annuel

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 360 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, soit une baisse de 2% en glissement trimestriel et de 4% en rythme annuel. La diminution en glissement trimestriel s'explique principalement par l'impact direct négatif de l'émission d'un bon d'État belge à un an en septembre, par des répercussions plus importantes sur les comptes d'épargne en Belgique, par de nouveaux transferts des comptes à vue et d'épargne vers les dépôts à terme, par l'augmentation des coûts liés aux réserves obligatoires détenues auprès des banques centrales dans un certain nombre de nos marchés clés, par le coût de financement accru des participations, par l'augmentation des coûts de financement wholesale, par la diminution des marges sur les crédits dans la plupart des marchés clés et par la réduction des opportunités de gestion de trésorerie à court terme. Ces éléments ont été partiellement compensés par l'impact positif de la hausse continue des rendements des réinvestissements (laquelle influe positivement sur le résultat de la transformation commerciale), l'augmentation des dépôts à terme de la clientèle, la croissance du volume des crédits dans tous les marchés clés et l'augmentation des revenus d'intérêts provenant des obligations indexées sur l'inflation. La diminution en glissement annuel est essentiellement imputable à la baisse des revenus de crédits (la croissance des volumes a été plus que compensée par la pression sur les marges de crédits), l'absence d'impact du TLTRO, la vente du portefeuille irlandais résiduel en février 2023, la baisse des revenus nets d'intérêts sur les obligations indexées sur l'inflation, le coût de financement plus élevé des participations, l'augmentation des coûts de financement wholesale et des coûts liés aux réserves obligatoires détenues auprès des banques centrales dans la plupart de nos marchés clés. Ces éléments ont été en partie compensés par la nette augmentation du résultat de la transformation commerciale (malgré les sorties de dépôts consécutives à l'émission du bon d'État en Belgique) et par la hausse des dépôts à terme de la clientèle à des marges plus intéressantes. La marge nette d'intérêts s'est ainsi établie à 1,99% pour le trimestre sous revue, en baisse de 5 points de base par rapport au trimestre précédent et de 11 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Le volume des crédits à la clientèle a augmenté de 1% par rapport au trimestre précédent et de 3% par rapport à l'année précédente. Les dépôts de la clientèle (hors certificats de dette) ont progressé de 1% en glissement trimestriel, mais reculent de 3% en rythme annuel. Les dépôts de la clientèle, hors dépôts à court terme volatils et à faible marge dans les filiales étrangères de KBC Bank (motivés par des opportunités de gestion de trésorerie à court terme), ont crû de 1% en glissement trimestriel, mais enregistrent une diminution de 2% en rythme annuel. Ces chiffres incluent l'impact négatif direct de la sortie de 5,7 milliards d'euros de dépôts de la clientèle au profit du bon d'État belge au début du mois de septembre 2023. Les chiffres de la croissance ci-dessus ne tiennent pas compte des effets de change et des incidences des variations du périmètre de consolidation.

Pour connaître les prévisions relatives aux revenus nets d'intérêts attendus pour l'exercice 2024 complet, veuillez vous référer à la section intitulée 'Nos prévisions'.

Le 'résultat des services d'assurance' (revenus des activités d'assurance avant réassurance - charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus; ces deux derniers éléments n'étant pas inclus dans les revenus totaux) s'est établi à 100 millions d'euros, dont 60 millions d'euros pour les assurances non vie et 40 millions d'euros pour les assurances vie. Le résultat des services d'assurance non vie a baissé de 26% par rapport au trimestre précédent, l'augmentation des charges de services (due à un accroissement des sinistres liés aux tempêtes en Belgique et à des changements de paramètres, entre autres facteurs) ayant plus que compensé la hausse du résultat de la réassurance. Il recule de 38% par rapport au quatrième trimestre 2022, du fait d'une augmentation des charges de services nettement supérieure à celle des revenus des activités d'assurance. Le résultat des services d'assurance vie a reculé de 31% par rapport au trimestre précédent sous les effets combinés d'une baisse des revenus et d'une croissance des charges des services d'assurance. Il enregistre un déclin de 7% par rapport au quatrième trimestre 2022, du fait d'une augmentation des charges de services nettement supérieure à celle des revenus des activités d'assurance. Les produits et charges financiers de l'assurance se sont inscrits à -98 millions d'euros au cours du trimestre sous revue, contre -67 millions d'euros au cours du trimestre précédent et -63 millions d'euros au quatrième trimestre 2022 (variations liées aux mouvements des taux d'intérêt et à l'évolution des marchés boursiers).

Le ratio combiné des activités d'assurance non vie pour l'exercice 2023 complet s'établit à un excellent niveau de 87%, qui correspond à celui enregistré pour l'exercice 2022. Les ventes de l'assurance non vie se sont élevées à 549 millions d'euros, en progression de 14% par rapport à l'année précédente, avec une croissance dans tous les pays et dans toutes les catégories qui s'explique par des hausses combinées de volume et de tarifs. Les ventes de produits d'assurance vie se sont élevées à 685 millions d'euros et s'inscrivent en hausse de 56% par rapport au trimestre précédent, sous l'effet principalement de l'augmentation des ventes de produits d'assurance vie de la branche 23 (essentiellement grâce au lancement réussi de nouveaux fonds structurés en Belgique) mais aussi des ventes de produits à taux d'intérêt garanti (principalement attribuable aux volumes généralement plus élevés enregistrés par les produits d'épargne-pension bénéficiant d'une incitation fiscale au quatrième trimestre en Belgique). Les ventes ont fléchi de 5% par rapport au quatrième trimestre 2022, exclusivement du fait de ventes moins importantes de produits de la branche 23 (le lancement de nouveaux fonds structurés ayant été encore plus fructueux l'année précédente). Au total, la part des produits à taux d'intérêt garanti et des produits de la branche 23 dans nos ventes totales de produits d'assurance vie au cours du trimestre sous revue s'est élevée à 43% et 51%, respectivement, le reste étant constitué de produits hybrides (principalement en République tchèque).

Les revenus nets de commissions se sont établis à 600 millions d'euros, en hausse de 2% et de 9% par rapport au niveau du trimestre précédent et du même trimestre de l'année précédente, respectivement. En glissement trimestriel, les commissions liées à nos activités de gestion d'actifs ont progressé de 5% (principalement du fait de la hausse des commissions de gestion et des droits d'entrée), tandis que les commissions liées aux services bancaires ont diminué de 1% (les chiffres du trimestre précédent intégraient des commissions non récurrentes perçues dans le cadre de la vente du bon d'État en Belgique). En rythme annuel, les commissions pour nos activités de gestion d'actifs et de services bancaires ont respectivement progressé de 11% et de 6%. Fin décembre 2023, les avoirs en gestion totaux s'élevaient à 244 milliards d'euros, en hausse de 8% par rapport au trimestre précédent (avec une contribution de +2 points de pourcentage des entrées nettes et de +6 points de pourcentage de la performance du marché par rapport au trimestre précédent). Les avoirs en gestion ont progressé de 19% par rapport au même trimestre de l'année précédente, les entrées nettes représentant +9 points de pourcentage et la performance du marché +10 points de pourcentage.

Les revenus à la juste valeur et liés au trading se sont inscrits à 58 millions d'euros, un niveau stable par rapport au trimestre précédent, mais en baisse de 35% par rapport au quatrième trimestre 2022. La performance en glissement trimestriel s'explique principalement par le meilleur résultat de la salle des marchés, mais aussi celui des investissements adossés à des contrats d'assurance de la branche 23 en vertu de la norme IFRS 17, tous deux contrebalancés par les variations négatives des ajustements de la valeur de marché (xVA) et de la valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management. En glissement annuel, la variation négative des ajustements de la valeur de marché (xVA) et le moins bon résultat de la salle des marchés ont plus que neutralisé le résultat positif des investissements adossés à des contrats d'assurance de la branche 23 en vertu de la norme IFRS 17, entre autres facteurs.

Les autres éléments de revenu comprennent 12 millions d'euros de revenus de dividendes et 60 millions d'euros d'autres revenus nets, un montant supérieur à la norme pour ce poste, qui est de 50 millions d'euros (du fait de la prise en compte d'une plus-value réalisée non récurrente).

Total des charges d'exploitation y compris les taxes bancaires et d'assurance: 1 205 millions d'euros

+7% par rapport au trimestre précédent et +4% en rythme annuel

Taxes bancaires et d'assurance incluses, les charges d'exploitation totales au dernier trimestre 2023 se sont élevées à 1 205 millions d'euros, soit une hausse de 7% par rapport au trimestre précédent. Les taxes bancaires et d'assurance se sont établies à 36 millions d'euros pour le trimestre sous revue, contre 29 millions d'euros au trimestre précédent et 15 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre pour le trimestre sous revue comprend une contribution additionnelle de 8 millions d'euros au fonds de garantie des dépôts de la Belgique.

Hors taxes bancaires et d'assurance, les charges d'exploitation ont augmenté de 6%, principalement en raison de la hausse saisonnière des frais de marketing et professionnels, de l'augmentation des coûts ICT et des dépenses liées aux installations, en partie compensés par la baisse des coûts de personnel et la légère diminution des charges d'amortissement.

Taxes bancaires et d'assurance incluses, les charges d'exploitation ont augmenté de 4% par rapport au quatrième trimestre 2022. Abstraction faite des taxes bancaires et d'assurance, les charges d'exploitation ont progressé de 2%, en raison de la hausse des coûts de personnel (revalorisation et indexation des salaires, malgré la diminution du nombre d'ETP), ainsi que de l'accroissement des coûts ICT et des dépenses liées aux installations (principalement les coûts énergétiques), partiellement compensés par la diminution des coûts liés à l'Irlande (du fait de la vente des portefeuilles irlandais) et par le recul des frais professionnels, de marketing et des charges d'amortissement.

Le ratio charges/produits du groupe pour l'exercice 2023 complet ressort à 49% (après exclusion de certains éléments hors exploitation), un chiffre identique à celui de l'exercice 2022. Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits s'améliore à 43% (contre 45% pour l'exercice 2022 complet).

Pour une indication des charges d'exploitation pour l'exercice 2024 complet, veuillez vous référer à la section intitulée 'Nos prévisions'.

Réductions de valeur sur crédits: reprise nette de 5 millions d'euros

contre une charge nette de 36 millions d'euros au trimestre précédent et une charge nette de 82 millions d'euros au quatrième trimestre 2022

Au cours du trimestre sous revue, nous avons enregistré une reprise nette des réductions de valeur sur crédits de 5 millions d'euros, contre une charge nette de 36 millions d'euros au trimestre précédent et une charge nette de 82 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. La reprise nette de réductions de valeur au cours du trimestre sous revue comprend une charge de 30 millions d'euros au titre du portefeuille de crédits, et une reprise de 35 millions d'euros à la suite de l'actualisation de la réserve pour risques géopolitiques et émergents. Dans ce contexte, l'encours de la réserve que nous consacrons aux risques géopolitiques et émergents s'élevait à 256 millions d'euros à fin décembre 2023.

Pour l'ensemble du groupe, le ratio de coût du crédit s'est élevé à 0,00% pour l'exercice 2023 complet (0,07% hors variations de la réserve pour risques géopolitiques et émergents), contre 0,08% pour l'exercice 2022 complet (0,00% hors variations des réserves constituées pour faire face aux risques géopolitiques et émergents et à la pandémie de coronavirus). Fin décembre 2023, notre portefeuille de crédits total comptait 2,1% de crédits impaired ('niveau 3'), soit un niveau inchangé par rapport à fin 2022. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours représentaient 1,0% du portefeuille de crédits, contre 1,1% à fin 2022.

Pour une indication de l'impact attendu des réductions de valeur sur crédits pour l'exercice 2024 complet, veuillez vous référer à la section intitulée 'Nos prévisions'.

Les réductions de valeur sur actifs autres que des crédits sont ressorties à 175 millions d'euros, contre 27 millions d'euros au trimestre précédent et 51 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt. Le chiffre du trimestre sous revue s'explique principalement par une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill de l'entreprise d'épargne-logement ČSOBS (filiale de ČSOB Bank) à la suite de la réduction de la subvention de l'État à l'épargne-logement en République tchèque, ainsi que par 56 millions d'euros de réductions de valeur sur des actifs corporels et incorporels (principalement des logiciels) et une réduction de valeur de 10 millions d'euros liée aux pertes d'ajustement résultant de la prolongation de la réglementation sur le plafonnement des intérêts en Hongrie.

Résultat net par division

Belgique 474 millions d'euros; Rép. tchèque 102 millions d'euros; Marchés internationaux 178 millions d'euros, Centre de groupe -77 millions d'euros

Belgique: le résultat net (474 millions d'euros) recule de 8% en glissement trimestriel. Cette évolution résulte principalement des effets combinés de la légère baisse des revenus totaux (comprenant une augmentation des revenus nets de commissions, des revenus de dividendes et des autres revenus nets, mais un recul des revenus à la juste valeur et liés au trading, des revenus des activités d'assurance et des revenus nets d'intérêts), de l'inflation des coûts (taxes bancaires et d'assurance incluses) et des services d'assurance après réassurance, ainsi que de la diminution des réductions de valeur nettes.

République tchèque: le résultat net (102 millions d'euros) a diminué de 47% par rapport au trimestre précédent (hors effets de change). Cette évolution s'explique essentiellement par une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill de l'entreprise d'épargne-logement ČSOBS, tandis que l'augmentation des coûts et des charges des services d'assurance après réassurance a été compensée par une croissance du total des revenus par rapport au trimestre précédent (principalement attribuable à la hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading, des revenus nets d'intérêts et des autres revenus nets).

Marchés internationaux: le résultat net de 178 millions d'euros se répartit comme suit: 18 millions d'euros pour la Slovaquie, 94 millions d'euros pour la Hongrie et 67 millions d'euros pour la Bulgarie. Pour la division dans son ensemble, le résultat net s'inscrit en baisse de 11% par rapport au trimestre précédent, en raison principalement des effets combinés d'une augmentation des coûts et des charges des services d'assurance après réassurance, et d'une hausse des réductions de valeur nettes, partiellement compensées par une légère progression du total des revenus.

Centre de groupe: le résultat net (-77 millions d'euros) est inférieur de 37 millions d'euros à celui du trimestre précédent en raison de la combinaison d'un revenu total moins élevé, de coûts en progression, de charges des services d'assurance après réassurance en recul et d'une réduction de valeur nette (contre une reprise nette au trimestre précédent).

Un tableau reprenant les résultats complets est fourni à la section 'Additional information' du rapport trimestriel. Une courte analyse des résultats par division est fournie dans la présentation destinée aux analystes (disponible sur www.kbc.com).

Belgique République tchèque Marchés internationaux
Ratios par division sélectionnés Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice Exercice
2023 2022 2023 2022 2023 2022
Ratio charges/produits, groupe
- hors éléments hors exploitation 46% 47% 47% 44% 45% 47%
- hors taxes bancaires et d'assurance totales 41% 41% 44% 45% 39% 41%
Ratio combiné, assurance non vie 85% 85% 84% 83% 97%2 91%
Ratio de coût du crédit1 0,06% 0,03% -0,18% 0,13% -0,06% 0,31%
Ratio de crédits impaired 2,0% 1,9% 1,4% 1,7% 1,8% 1,9%

1 Un chiffre négatif indique une reprise nette de réductions de valeur (impact positif sur les résultats). Veuillez-vous reporter à la section 'Details of ratios and terms' du rapport trimestriel. 2 Impacté par une taxe supplémentaire sur les assurances enregistrée en Hongrie en 2023. En excluant cet élément, le ratio pour 2023 serait de 94%.

Solvabilité et liquidité

Ratio common equity 15,2%, NSFR 136%, LCR 159%

À fin décembre 2023, le total de nos capitaux propres s'élevait à 24,3 milliards d'euros (22,0 milliards d'euros de capitaux propres des actionnaires de la société mère et 2,3 milliards d'euros d'instruments additionnels Tier-1), soit 2,4 milliards d'euros de plus qu'à fin 2022. Cette progression résulte de l'effet combiné de la prise en compte du bénéfice de 2023 (+3,4 milliards d'euros), du versement du dividende final pour 2022 en mai 2023 et du dividende intérimaire payé en novembre 2023 (-1,7 milliard d'euros au total), du rachat d'actions propres (-0,5 milliard d'euros), d'une augmentation nette des réserves de réévaluation (+0,5 milliard d'euros), de l'émission de nouveaux instruments additionnels Tier-1 en septembre 2023 (+0,75 milliard d'euros) et d'un certain nombre d'autres éléments de moindre importance. Les détails de ces variations sont fournis à la rubrique 'Consolidated statement of changes in equity' de la section 'Consolidated financial statements' du rapport trimestriel.

Nous conservons une très bonne solvabilité, avec un ratio common equity à pleine charge (CET1) de 15,2% au 31 décembre 2023, légèrement en deçà du niveau de 15,3% affiché fin 2022. Il convient de noter que le ratio inclut tant l'effet des décisions de surveillance prudentielle de la BCE à la suite de l'examen des modèles, comme cela a déjà été annoncé en août 2023, que le plein impact du programme de rachat d'actions en cours d'un montant de 1,3 milliard d'euros.

Notre Conseil d'administration a décidé de proposer à l'Assemblée générale des Actionnaires un dividende brut total de 4,15 euros par action au titre de l'exercice comptable 2023 (dont un dividende intérimaire de 1,0 euro par action déjà versé en novembre 2023 et un solde de 3,15 euros qui sera versé en mai 2024). En tenant compte du dividende total proposé et du coupon additionnel Tier-1, le ratio de distribution s'élèverait à 51%.Conformément à notre plan d'affectation du capital annoncé pour l'exercice 2023 complet, la distribution du capital excédentaire dépassant le ratio common equity à pleine charge de 15% sera décidée à la discrétion du Conseil d'administration de KBC Groupe au cours du premier semestre 2024.

À fin décembre 2023, KBC Assurances affichait un ratio de solvabilité de 206% en vertu du cadre réglementaire Solvabilité II, contre 203% fin 2022. De plus amples détails et des informations supplémentaires sur la solvabilité ont été fournis dans la section 'Additional information' du rapport trimestriel, sous la rubrique 'Solvency'.

Notre liquidité s'est également maintenue à un excellent niveau, avec un ratio LCR de 159% et un ratio NSFR de 136%, contre 152% et 136% respectivement à fin 2022.

Analyse de la période sous revue year-to-date (exercice 2023 complet)

Résultat net pour l'exercice 2023 complet: 3 402 millions d'euros +21% en rythme annuel

Faits marquants (par rapport à l'exercice 2022 complet, sauf indication contraire):

  • Revenus nets d'intérêts : en hausse de 6%, à 5 473 millions d'euros. Cette évolution s'explique en partie par le résultat de la transformation commerciale nettement plus élevé (grâce à la hausse des revenus de réinvestissement, malgré les sorties de dépôts causées par l'émission du bon d'État en Belgique et des répercussions plus importantes sur les comptes d'épargne dans certains marchés clés), la consolidation de Raiffeisenbank Bulgaria (douze mois en 2023, contre six mois en 2022) et l'augmentation des dépôts à terme avec de meilleures marges, partiellement compensés par la baisse des revenus de crédits (la diminution des marges sur la plupart des marchés clés ayant plus que neutralisé la croissance des volumes dans tous les marchés clés), l'absence d'impact du TLTRO et du 'tiering' de la BCE, la vente du portefeuille irlandais résiduel en février 2023, la baisse des revenus nets d'intérêts sur les obligations indexées sur l'inflation, le coût de financement plus élevé des participations, l'augmentation des coûts de financement wholesale et le coût plus élevé lié aux réserves obligatoires minimum détenues auprès des banques centrales dans la plupart de nos marchés clés. En termes organiques (c.-à-d. hors variations du périmètre de consolidation et effets de change), le volume des crédits à la clientèle a augmenté de 3%, tandis que les dépôts hors certificats de dette ont reculé de 3% en glissement annuel, y compris les sorties de dépôts liées à l'émission du bon d'État belge au troisième trimestre 2023. La marge nette d'intérêts pour l'exercice 2023 complet s'élève à 2,05%, soit une hausse de 9 points de base en glissement annuel.
  • Résultat des services d'assurance (revenus des activités d'assurance avant réassurance charges des services d'assurance avant réassurance + résultat net des contrats de réassurance détenus): s'est établi à 469 millions d'euros. Le résultat des services d'assurance non vie a augmenté de 9% en glissement annuel, à 323 millions d'euros, l'augmentation des revenus d'assurance ayant plus que compensé la hausse des charges des services et la baisse du résultat de la réassurance. Le résultat des services d'assurance vie a diminué de 26% en glissement annuel, à 146 millions d'euros, en raison de l'augmentation des charges des services (2022 ayant été positivement influencé par une reprise de la composante de perte de 67 millions d'euros) qui a plus que neutralisé l'augmentation des revenus d'assurance. Le ratio combiné pour les activités d'assurance non vie ressort à un solide 87% pour l'exercice 2023 complet, soit un niveau identique à celui enregistré un an plus tôt. Les ventes des produits d'assurance non vie ont augmenté de 12% pour atteindre 2 351 millions d'euros, tandis que les ventes de l'assurance vie ont elles aussi progressé de 12% pour s'établir à 2 328 millions d'euros, principalement en raison de l'augmentation des ventes de produits d'assurance de la branche 23 en Belgique.
  • Revenus nets de commissions: en hausse de 6%, à 2 349 millions d'euros. Cette évolution s'explique principalement par l'augmentation des commissions sur les services bancaires (y compris l'effet de la consolidation de Raiffeisenbank Bulgaria et de la vente du bon d'État belge) et des commissions liées aux services de gestion d'actifs. À la fin du mois de décembre 2023, les avoirs en gestion totaux s'inscrivaient en hausse de 19% pour atteindre 244 milliards d'euros, en raison de la combinaison des entrées nettes (+9 points de pourcentage) et d'un effet de prix positif (+10 points de pourcentage).
  • Revenus à la juste valeur et liés au trading: en hausse de 28%, à 322 millions d'euros. Cette hausse est surtout attribuable au meilleur résultat de la salle des marchés et des investissements adossés à des contrats d'assurance de la branche 23 en vertu de la norme IFRS 17, qui ont plus que compensé la variation négative des ajustements de la valeur de marché (xVA) et de la valeur de marché des dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management.
  • Tous les autres éléments de revenus combinés: en hausse de 420 millions d'euros à 402 millions d'euros. Cette évolution s'explique principalement par l'augmentation des autres revenus nets, qui comprenaient une plus-value de 0,4 milliard d'euros sur la vente des portefeuilles de crédits et de dépôts de KBC Bank Ireland en février 2023. Il est à noter que l'exercice 2022 complet incluait une perte de 149 millions d'euros liée à un ancien dossier juridique en République tchèque.
  • Charges d'exploitation, y compris les taxes bancaires et d'assurance: en hausse de 7%, à 5 125 millions d'euros. Le total des taxes bancaires et d'assurance a augmenté de 6% pour atteindre 687 millions d'euros. Les charges d'exploitation hors taxes bancaires et d'assurance ont progressé de 7% pour atteindre 4 438 millions d'euros, conformément aux prévisions. Cette progression en glissement annuel s'explique en partie par la consolidation et l'intégration de l'ancienne Raiffeisenbank Bulgaria, la revalorisation et l'inflation/indexation des salaires, l'augmentation des charges liées aux ICT, des coûts des installations (principalement des coûts énergétiques) et des charges d'amortissement. Ces éléments n'ont été qu'en partie contrebalancés par l'impact de la cession des portefeuilles irlandais en février 2023, entre autres facteurs. Le ratio charges/produits s'est élevé à 49% après exclusion de certains éléments hors exploitation (49% pour l'exercice 2022 complet). Abstraction faite de l'intégralité des taxes bancaires et d'assurance, le ratio charges/produits pour la période sous revue s'établit à 43% (contre 45% pour l'exercice 2022 complet).
  • Réduction de valeur sur crédits: reprise nette de 16 millions d'euros, contre une charge nette de 154 millions d'euros durant la période de référence. L'exercice 2023 complet comprend une charge nette de 139 millions d'euros au titre de notre portefeuille de crédits et une reprise nette de 155 millions d'euros dans la réserve consacrée aux risques géopolitiques et émergents. Par conséquent, le ratio de coût du crédit s'est inscrit à 0,00%, contre 0,08% pour l'exercice 2022 complet. Les réductions de valeur sur des actifs autres que des crédits sont ressorties à 231 millions d'euros (dont une réduction de valeur de 109 millions d'euros sur le goodwill en République tchèque), contre 128 millions d'euros au cours de la période de référence.
  • Le résultat net de 3 402 millions d'euros enregistré sur l'exercice 2023 complet se répartit comme suit: 1 866 millions d'euros pour la division Belgique (en baisse de 10 millions d'euros par rapport à l'année précédente), 763 millions d'euros pour la division République tchèque (en hausse de 109 millions d'euros), 676 millions d'euros pour la division Marchés internationaux (en hausse de 249 millions d'euros) et 97 millions d'euros pour le Centre de groupe (en hausse de 236 millions d'euros, entièrement attribuable à la plus-value réalisée sur la vente des portefeuilles de crédits et de dépôts de KBC Bank Ireland en février 2023).

Événements dans le domaine ESG, déclaration relative aux risques et opinions économiques

Événements dans le domaine ESG

KBC en tant que groupe reste déterminé à accroître son impact positif sur la société et l'environnement. Par ailleurs, nos activités commerciales sont soumises à des politiques strictes en matière de durabilité et à des critères d'exclusion. Nous pensons que le fait d'émettre des obligations vertes contribuera au développement d'un marché financier durable et à la diversification de notre base d'investisseurs. Nous avons récemment mis à jour notre Cadre pour les obligations vertes (Green Bond Framework) en révisant les critères d'éligibilité et la sélection des actifs, conformément aux Green Bond Principles 2021 de l'ICMA, et en l'alignant davantage sur les critères relatifs aux activités économiques durables sur le plan environnemental, tels qu'ils sont définis dans l'Acte délégué de l'UE relatif à la taxonomie climatique (juin 2021).

Nous avons également annoncé récemment que nous sommes devenus l'un des premiers adhérents du Groupe de travail sur le reporting financier liée à la nature (Taskforce on Nature related Financial Disclosure - TNFD). Ainsi, notre reporting d'entreprise comportera des informations conformes aux recommandations de la TNFD dès l'exercice 2025. Outre son approche du climat, KBC considère de plus en plus les questions liées à la nature comme un sujet stratégique de gestion des risques et estime que les recommandations et les orientations de la TNFD lui permettront d'identifier et d'évaluer ses dépendances, ses impacts, ses risques et ses opportunités liés à la nature.

Dernier point, mais non des moindres, nous sommes ravis de constater que le monde extérieur continue de saluer la qualité de notre approche et de nos réalisations, considérées comme les meilleures de leur catégorie. Nous apprécions particulièrement le fait que la célèbre agence Sustainalytics, spécialisée dans les risques ESG, ait classé KBC dans l'excellente 'catégorie de risque ESG négligeable'. Grâce à cette évaluation, KBC figure dans la liste 2024 des sociétés les mieux notées en matière d'ESG établie par Sustainalytics. Nous sommes tout aussi fiers d'avoir reçu pour la deuxième année consécutive la très convoitée note A du CDP pour notre communication sur le climat.

Déclaration relative aux risques

Nos activités étant principalement axées sur la banque, l'assurance et la gestion d'actifs, nous nous exposons à certains risques typiques pour ces domaines financiers tels que, mais sans s'y limiter, les risques de défaut de crédit, les risques de contrepartie, le risque de concentration, les fluctuations des taux d'intérêt, les risques de change, les risques de marché, les risques de liquidité et de financement, les risques d'assurance, l'évolution de la réglementation, les risques opérationnels, les litiges avec les clients, la concurrence d'autres acteurs et de nouveaux opérateurs ainsi que les risques économiques en général. Surveillés de près et gérés par KBC dans un cadre strict, ces risques peuvent toutefois avoir une incidence négative sur la valeur des actifs ou occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions.

À l'heure actuelle, plusieurs grands défis attendent le secteur financier. Ceux-ci découlent principalement de l'impact essentiellement indirect mais persistant de la guerre en Ukraine, y compris les effets différés de la hausse des prix de l'énergie et des matières premières et des pénuries d'approvisionnement qu'elle a déclenchées. Cette situation a entraîné une poussée de l'inflation, avec à la clé des tensions à la hausse sur les taux d'intérêt, une dégradation des perspectives de croissance (voire des craintes de récession) et quelques inquiétudes quant à la solvabilité des contreparties dans les secteurs économiques les plus exposés. Les risques géopolitiques restent considérables, comme en témoignent les conflits observés à Gaza/Israël et en mer Rouge. Ces risques affectent les économies mondiales, mais plus particulièrement européennes, parmi lesquelles les marchés domestiques de KBC. La hausse des taux d'intérêt a également été la principale cause des turbulences qui ont secoué le secteur financier au printemps 2023, bien qu'elles se soient quelque peu atténuées. Le risque réglementaire et de compliance (exigences de capital, lutte contre le blanchiment de capitaux, RGPD et ESG/durabilité notamment) reste par ailleurs un thème dominant pour le secteur, tout comme le renforcement de la protection du consommateur. La numérisation (tirée par la technologie) présente certes des opportunités, mais menace également le modèle économique des établissements financiers traditionnels. Les risques liés au climat et à l'environnement revêtent par ailleurs une importance croissante. Les cyberrisques

sont devenus l'une des principales menaces ces dernières années, pas uniquement pour le secteur financier, mais pour l'ensemble de l'économie. La guerre en Ukraine a entraîné une augmentation des attaques dans le monde entier. Enfin, les gouvernements de toute l'Europe prennent des mesures de relance supplémentaires pour soutenir leurs budgets (par le biais d'une augmentation des contributions fiscales du secteur financier), mais aussi leurs citoyens et les entreprises (en plafonnant, par exemple, les taux d'intérêt des crédits ou en plaidant pour des taux d'intérêt plus élevés sur les comptes d'épargne).

Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans nos rapports annuels, les rapports trimestriels et les Risk Reports, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

Notre opinion sur la croissance économique

Après une croissance en rythme trimestriel exceptionnellement forte au troisième trimestre 2023 (1,2% en données non annualisées), la croissance américaine s'est quelque peu ralentie au quatrième trimestre pour s'établir à 0,8% (en données non annualisées). Cette croissance plus forte que prévu s'explique principalement par une demande intérieure robuste, en particulier par une forte croissance de la consommation privée qui a été soutenue par des créations d'emplois toujours vigoureuses et un faible taux de chômage. En raison notamment de l'impact du récent cycle de resserrement de la Fed, la croissance en glissement trimestriel devrait stagner au premier trimestre 2024, avant de renouer progressivement avec une trajectoire ascendante.

Après avoir affiché une croissance légèrement négative en glissement trimestriel au troisième trimestre 2023 (-0,1%), l'économie de la zone euro a stagné au quatrième trimestre (croissance trimestrielle de 0%), en raison principalement de l'impact du cycle de resserrement de la BCE sur la croissance du crédit et de la fragilité du secteur manufacturier. À compter du premier trimestre 2024, la croissance trimestrielle devrait se raffermir de façon marginale et progressive, la reprise s'accélérant vers le second semestre 2024.

En Belgique, la croissance s'est élevée à 0,4% en glissement trimestriel au quatrième trimestre. La demande intérieure relativement forte (tirée par la consommation privée et l'investissement des entreprises) a très probablement compensé la faiblesse persistante des exportations nettes. Pour 2024, nous tablons sur une croissance globalement conforme à celle de la zone euro. Après un troisième trimestre très peu dynamique (-0,6% en glissement trimestriel), l'économie tchèque a de nouveau enregistré une croissance de 0,2% au quatrième trimestre 2023. La faiblesse relative actuelle est toujours le reflet d'une consommation privée très atone et d'un secteur manufacturier en berne. Nous prévoyons un retour à une croissance nettement positive en glissement trimestriel à compter du premier trimestre 2024. Compte tenu de nos dernières estimations, la croissance en glissement trimestriel dans les autres marchés domestiques de KBC en Europe centrale pour le quatrième trimestre s'est également avérée modeste (Bulgarie 0,2%, Slovaquie 0,2% et Hongrie 0,7%). Comme pour l'économie de la zone euro, la croissance devrait se redresser progressivement et s'accélérer courant 2024.

Les principaux risques qui pèsent sur nos perspectives à court terme pour la croissance européenne comprennent la faiblesse globale du secteur manufacturier, en particulier son impact sur l'économie allemande. En outre, les tensions géopolitiques actuelles présentent des risques de perturbation de la chaîne d'approvisionnement et de hausse des prix de l'énergie et des matières premières. Parmi les autres risques, citons le calendrier électoral de 2024 et le coût croissant du financement d'un endettement souverain important dans la zone euro dans le contexte d'une croissance économique poussive à court terme, la préparation de la réactivation du pacte de stabilité et de croissance et l'annonce de la suppression progressive des réinvestissements PEPP par la BCE.

Notre opinion sur les taux d'intérêt et les taux de change

La Fed et la BCE devraient toutes deux lancer un cycle de réduction des taux courant 2024. En arrière-plan, la rationalisation de leurs bilans (un processus appelé 'resserrement quantitatif') se poursuit. Si la Fed a commencé à envisager un éventuel ralentissement du rythme du resserrement en décembre 2023, la BCE prévoit quant à elle d'en accélérer la cadence en réduisant le montant des réinvestissements mensuels des actifs arrivant à échéance dans le portefeuille de son programme d'achat d'urgence en cas de pandémie (PEPP) à partir du second semestre 2024, et en mettant un terme à tous les réinvestissements à partir de 2025.

Après une très nette progression au troisième trimestre 2023, les rendements des emprunts d'État américains et allemands à 10 ans ont subi une correction baissière marquée vers la fin du quatrième trimestre. Les rendements américains et allemands ont temporairement culminé autour de 5% et 3%, respectivement, avant de tomber brusquement en dessous de 4% et 2%, respectivement, vers la fin du quatrième trimestre. Une légère correction à la hausse a été observée en janvier 2024.

Alors que le marché se persuadait progressivement que la Fed avait bel et bien atteint le sommet de son cycle de taux d'intérêt, la baisse du soutien apporté par les taux d'intérêt s'est traduite par un affaiblissement du dollar américain par rapport à l'euro au cours du quatrième trimestre. Dans l'ensemble, le dollar s'est déprécié, passant d'environ 1,05 à environ 1,10 USD par EUR à la fin de l'année 2023. Au vu des fondamentaux de valorisation, nous nous attendons à ce que le dollar américain continue de se déprécier progressivement courant 2024.

Au cours du quatrième trimestre, la couronne tchèque (CZK) a continué à se déprécier par rapport à l'euro, principalement sous l'effet du lancement (attendu) des réductions des taux directeurs. Ainsi, au quatrième trimestre, la Banque nationale tchèque (CNB) a abaissé son taux directeur à 6,75% et d'autres baisses de taux suivront en 2024. De plus, la CZK a continué à pâtir de la décision de la CNB de renoncer à son engagement d'intervenir sur les marchés des changes. La faiblesse actuelle de la couronne devrait persister début 2024 avant un nouveau raffermissement par rapport à l'euro lorsque la BCE commencera à détendre sa politique monétaire.

Au quatrième trimestre, la Banque nationale de Hongrie (NBH) a poursuivi son cycle de réduction des taux en abaissant son taux de base de 75 points de base à trois reprises, pour le ramener à 10,75% à fin 2023. À la fin du mois de janvier 2024, la NBH a de nouveau abaissé son taux de base de 75 points de base pour le porter à 10%. D'autres gestes de la NBH sont à prévoir, ce qui devrait ramener le taux de base à environ 6,25% d'ici la fin de l'année. Dans le même temps, le taux d'intérêt réel à court terme restera suffisamment positif pour maintenir l'inflation sur une trajectoire descendante.

Le taux de change du forint hongrois par rapport à l'euro a de nouveau fait preuve d'une certaine volatilité au quatrième trimestre 2023. Au total, le forint s'est apprécié, passant d'environ 390 à 383 forints pour un euro. Début janvier, l'appréciation se poursuivait, favorisée par le déblocage des fonds européens gelés. Dans le contexte de différentiels d'inflation toujours non négligeables avec la zone euro et du cycle d'assouplissement monétaire en cours de la NBH, le forint devrait se déprécier à nouveau (par rapport aux niveaux actuels) en 2024.

Nos prévisions

Prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2024

  • Revenus nets d'intérêts compris entre 5,3 et 5,5 milliards d'euros, soutenus par une croissance organique du volume des crédits d'environ 3%.
  • Revenus d'assurance (avant réassurance): au moins +6% en glissement annuel.
  • Charges d'exploitation et commissions d'assurance (hors taxes bancaires et d'assurance): moins de +1,7% en glissement annuel, ce qui est nettement inférieur à l'inflation.
  • Ratio charges/produits (hors taxes bancaires et d'assurance) inférieur à 45%.
  • Ratio combiné: inférieur à 91%.
  • Ratio de coût du crédit (à l'exclusion de toute modification de la réserve pour perte de crédit attendue au titre du risque géopolitique qui était encore en place à la fin de l'année 2023): nettement inférieur au ratio du coût du crédit sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base.

Prévisions sur le moyen à long terme

  • Croissance en taux actuariel des revenus nets d'intérêts (2023-2026): au moins 1,8%.
  • Croissance en taux actuariel des revenus des activités d'assurance (avant réassurance) (2023-2026): au moins 6%.
  • Croissance en taux actuariel des charges d'exploitation et des commissions d'assurance payées (hors taxes bancaires et d'assurance) (2023-2026): moins de 1,7%, ce qui est nettement inférieur à l'inflation.
  • Ratio charges/produits (hors taxes bancaires et d'assurance) inférieur à 42% d'ici fin 2026.
  • Ratio combiné: inférieur à 91%.
  • Ratio de coût du crédit (à l'exclusion de toute modification de la réserve pour perte de crédit attendue au titre du risque géopolitique qui était encore en place à la fin de l'année 2023): nettement inférieur au ratio du coût du crédit sur l'ensemble du cycle de 25-30 points de base.
  • Vue indicative de l'évolution transitoire des actifs pondérés par le risque (RWA) dans le cadre de Bâle IV (sur la base du consensus actuel de l'UE - mis à jour selon l'accord politique du trilogue en décembre 2023 -, d'un bilan statique et de tous les autres paramètres ceteris paribus, sans aucune mesure d'atténuation): nous prévoyons un impact à pleine charge d'environ +8 milliards d'euros d'ici le 1er janvier 2033 (pas d'impact d'application initiale au 1er janvier 2025).
  • Veuillez consulter la présentation de la société (sur www.kbc.com) pour plus de détails et d'informations.

Autres informations

Déclaration du commissaire aux comptes

Le commissaire aux comptes, PwC Bedrijfsrevisoren BV/Reviseurs d'Entreprises SRL, représenté par Damien Walgrave et Jeroen Bockaert, confirme que ses travaux d'audit sont terminés quant au fond et qu'ils n'ont pas révélé à ce jour une quelconque nécessité de procéder à des ajustements du compte de résultats consolidé 2023, du résumé des résultats consolidés réalisés et non réalisés pour l'exercice, du bilan consolidé et de l'état consolidé des variations des capitaux propres et des notes explicatives, lesquelles comprennent une synthèse des principales méthodes comptables et d'autres notes explicatives, telles que reprises dans le présent communiqué de presse.

Prochains événements et références

Rapport annuel: 2 avril 2024
AGA: 2 mai 2024
Dividende: date de détachement du coupon: 13 mai 2024; date d'enregistrement: 14 mai 2024; date de
paiement: 15 mai 2024 (sous réserve de l'approbation de l'AGA)
Résultats du 1TR2024: 16 mai 2024
Autres événements: www.kbc.com / Investor Relations / Calendrier financier
Informations
complémentaires
sur le 4TR2023
Rapport trimestriel: www.kbc.com / Investor Relations / Rapports
Company presentation: www.kbc.com / Investor Relations / Présentations
Informations sur
la mise en
œuvre de la
norme IFRS 17
Communiqué de presse du 18 avril 2023: www.kbc.com / Newsroom / Press release archive

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

Kurt De Baenst, General manager Investor Relations, KBC Groupe Tel +32 2 429 35 73 - E-mail: [email protected]

Viviane Huybrecht, Directeur Communication Corporate / Porte-parole KBC Groupe Tel +32 2 429 85 45 - E-Mail: [email protected]

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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