Annual Report • Apr 30, 2018
Annual Report
Open in ViewerOpens in native device viewer
CREATIVE SPIRIT, SUSTAINABLE IDEAS
Floridienne est un groupe industriel belge diversifié qui occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niches.
Le Groupe est actif dans huit métiers répartis au sein de trois Divisions : l'Alimentation festive, les Sciences du Vivant et la Chimie.
Floridienne privilégie des positions majoritaires dans ses participations, permettant ainsi au Groupe de s'investir activement, sur un long terme, dans l'implémentation des stratégies définies pour chacun de ses métiers.
Les filiales de Floridienne, qui bénéficient d'une grande autonomie de gestion, adhèrent à des valeurs communes d'esprit d'entreprise, de respect des engagements, dans un souci de développement durable et d'ouverture sur le monde.
Floridienne est coté sur Euronext Bruxelles, lui offrant ainsi une visibilité internationale.
| PROFIL DU GROUPE | 01 |
|---|---|
| MISSION ET VALEURS DU GROUPE | 04 |
| UN GROUPE RESPONSABLE | 06 |
| LES MÉTIERS DE FLORIDIENNE | 08 |
| ENTRETIEN AVEC LE COMITÉ DE GESTION | 10 |
| CHIFFRES CLÉS 2017 | 14 |
| FAITS MARQUANTS | 16 |
| DIVISION ALIMENTATION FESTIVE | 18 |
| DIVISION SCIENCES DU VIVANT | 26 |
| DIVISION CHIMIE | 34 |
| RAPPORT DE GESTION | 42 |
| DÉCLARATION DE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE | 48 |
| CONTACTS | 56 |
| STRUCTURE DE FLORIDIENNE GROUP | 57 |
« Nous vivons dans une économie durable et circulaire, dont nous sommes acteurs à travers des produits et solutions qui font partie intégrante de cette philosophie. »
Philippe Bodson
Floridienne, active dans trois secteurs - Alimentation festive, Sciences du Vivant et Chimie – a pour objectif d'investir dans des métiers de niche qui ont un impact bénéfique sur l'environnement.
Dans ces secteurs, Floridienne sélectionne des entreprises qui partagent les valeurs du Groupe et ont le potentiel de s'imposer comme des leaders dans leur marché.
Floridienne les accompagne pour devenir des références dans leur domaine d'excellence.
Convaincue que le contrôle est un atout important pour imprimer sa stratégie, Floridienne privilégie des investissements majoritaires dans les sociétés qu'elle choisit d'accompagner, dans une optique d'investissement industriel à long terme.
Le Groupe mise sur trois vecteurs de croissance pour conduire ses participations à occuper des positions de leader dans leurs niches : la croissance organique, à travers des efforts commerciaux importants et des investissements soutenus dans l'outil de production, la croissance par acquisitions, dans des investissements de consolidation du secteur, et l'affectation de ressources importantes consacrées à la R&D et à l'innovation, moteurs de sa compétitivité à long terme.
Floridienne veille à maintenir une bonne diversification de son portefeuille, à travers des participations peu corrélées entre elles, ayant des degrés de maturité divers et des présences géographiques variées.
Son portefeuille de participations se répartit entre des sociétés matures, génératrices de cash flows récurrents, et d'autres, à fort potentiel de croissance, dans lesquelles elle peut concentrer plus particulièrement ses investissements.
Le Groupe dispose de filiales dans 25 pays, avec des ventes dans le monde entier, ce qui lui permet de bénéficier de la stabilité de ses marchés plus mûrs (Europe, Amérique du Nord), tout en profitant de la croissance des marchés asiatiques ou d'Amérique du Sud.
Cette diversification, source de pérennité, est un élément important de la stratégie de Floridienne, car elle permet de limiter l'impact sur le Groupe de la survenance d'un événement défavorable.
« Nous souhaitons que nos partenaires et nos collaborateurs soient de véritables entrepreneurs avec un esprit d'équipe développé, car une entreprise n'est jamais le succès d'une seule personne. » Gaëtan Waucquez
Les dirigeants des entreprises du Groupe sont de véritables entrepreneurs qui bénéficient d'une large autonomie de gestion.
Le Groupe tisse sur le long terme, avec l'ensemble de ses employés et partenaires, des relations de confiance basées sur le respect mutuel.
Floridienne accorde une importance particulière à l'éthique et à l'honnêteté dans ses relations de travail avec ses collaborateurs et partenaires.
Les activités de Floridienne, à l'origine concentrées sur la chimie traditionnelle, ont évolué vers des métiers et des solutions bénéfiques pour l'environnement. Le Groupe veille à privilégier des méthodes de production responsables, à nouer des relations de proximité et de long terme avec l'ensemble de ses travailleurs, basées sur le respect mutuel, et à impliquer les populations locales dans ses projets.
Floridienne, très active dans les métiers tournés vers l'environnement, veille, dans l'ensemble des secteurs où elle est présente, à privilégier des solutions respectueuses de la nature. Ainsi, dans son activité traditionnelle des stabilisants pour PVC, le Groupe a remplacé les stabilisants au plomb par de nouveaux produits réalisés à base de calcium zinc ou organiques.
Depuis 1996 le Groupe investit dans la société SNAM, qui recycle aujourd'hui la majorité des batteries de véhicules hybrides et électriques qui sont en circulation en Europe.
Au sein de la Division Alimentation festive du Groupe, plusieurs gammes de produits bio et d'origine locale, respectant un cahier des charges très strict, ont été lancées avec succès.
Dans la plus jeune Division du Groupe, orientée autour des Sciences du Vivant, l'utilisation de produits positifs pour l'environnement est au coeur de son ADN. La Division propose au marché des solutions naturelles, alternatives aux produits chimiques ou de synthèse. Ainsi, par exemple, Biobest est devenue numéro deux mondial de la lutte biologique intégrée. La société commercialise une large gamme d'insectes auxiliaires agricoles pollinisateurs ou prédateurs.
Le Groupe investit régulièrement dans ses outils de production, afin de les rendre plus efficaces et moins énergivores.
Les différents sites de production de Floridienne mettent en œuvre les méthodes et systèmes de qualité les plus stricts du marché, audités par des organismes indépendants. Les entreprises actives dans des produits alimentaires disposent des certifications IFS et/ou BRC et ISO, alors que les sociétés qui proposent des applications pharmaceutiques sont certifiées GMP et/ou FSCC. Par ailleurs, les sites de recyclage de batteries font l'objet de contrôles de la part des producteurs automobiles et des autorités environnementales.
La satisfaction des clients du Groupe, l'éthique dans les affaires et le bien-être des employés, sont au centre des valeurs de Floridienne qui les considèrent comme les meilleurs vecteurs de la réussite.
Le modèle décentralisé du Groupe s'appuie sur un grand degré d'autonomie et de confiance accordés aux managers locaux, et de transparence dans la communication.
Floridienne privilégie, tant avec ses clients que ses fournisseurs, des relations de proximité, basées sur l'honnêteté. Le Groupe favorise la construction de partenariats à long terme, régulés par un dialogue ouvert, dans le respect des engagements pris.
En contact direct avec les populations locales dans plusieurs pays avec lesquels le Groupe collabore (Congo, Madagascar, Indonésie, …), la société est soucieuse de contribuer positivement à leur épanouissement, dans une optique de respect mutuel.
Ainsi, au Congo, le Groupe est associé avec le Parc des Virunga, le plus ancien Parc National d'Afrique. Pour lutter contre le braconnage et d'autres trafics, Floridienne offre aux populations entourant le Parc des sources de revenus stables leur permettant de subvenir à leurs besoins. Les collaborateurs du Groupe apprennent aux villageois à cultiver la papaye et à en extraire le latex. Floridienne s'engage à acheter leur production à des prix définis.
A Madagascar, Sopral emploie un nombre important de femmes et d'hommes autour de Tamatave, leur offrant un emploi stable, rare dans ce pays, avec des conditions de travail honorables.
Floridienne est un holding industriel belge atypique, actif dans trois Divisions : Sciences du Vivant, Alimentation Festive et Chimie. Le Groupe occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niche. Les sociétés du Groupe bénéficient d'une large autonomie de fonctionnement, dans le respect des valeurs communes qui prévalent chez Floridienne.
29 SITES DE PRODUCTION
60 FILIALES
« Floridienne est un groupe industriel diversifié. Cela permet de créer des synergies entre les Divisions. Même si nous bénéficions d'une véritable autonomie nous partageons une même philosophie et la volonté commune de travailler dans la durée. »
Christian Van Osselaer, Managing Director de la Division Sciences du Vivant
« Travailler dans le cadre d'un groupe est rassurant en termes de stabilité et de vision à long terme. Par sa taille et sa notoriété, Floridienne nous aide à nous démarquer dans notre environnement concurrentiel, et nous donne les moyens d'investir dans notre futur. »
Philippe Boonen, Managing Director de la Division Alimentation festive
« Appartenir à un groupe coté sur Euronext est, pour nos partenaires potentiels, un gage de bonne gouvernance. Prises indépendamment nos activités sont petites. Le Groupe leur donne de la valeur. Les Divisions et les entreprises qu'elles chapeautent travaillent en toute indépendance, dans l'intérêt et avec le support du Groupe. »
Gaëtan Waucquez, Managing Director de la Division Chimie
« En plus de la définition de la stratégie de nos participations et du développement de synergies entre celles-ci, le Corporate offre aux filiales du Groupe un accès à des financements, négociés au niveau de la holding, pour mener à bien leur croissance ; des économies d'échelle sur divers autres services financiers tels que les assurances ; et enfin une expertise et un accompagnement, lors d'opérations de fusions & acquisitions, ainsi que des conseils juridiques. »
Lionel de Hemptinne, CFO
Présent historiquement dans le secteur de la chimie, Floridienne a connu plusieurs mutations successives, se développant aujourd'hui autour de trois piliers, sur lesquels elle construit son futur.
Lutte Biologique (Biobest)
Enzymes naturels (Enzybel)
Extraits naturels (Sotecna, Sopral, ChemCom)
La Division, à travers Biobest, est le numéro deux mondial de la lutte intégrée (pollinisation naturelle à travers les bourdons et solutions naturelles contre les insectes nuisibles). Biobest compte huit usines, vingt filiales et distribue ses produits dans plus de 60 pays.
Les enzymes naturels produits par Enzybel sont une excellente alternative aux enzymes de synthèse. Les applications (traitement du cancer, filtrage des boissons…) et les marchés (alimentation, parapharmacie, …) sont nombreux. La Division a notamment signé une joint-venture avec un producteur d'ananas indonésien, de premier plan, pour assurer son approvisionnement dans certaines matières premières.
Sopral, basée à Madagascar, produit notamment du poivre vert et de la vanille de grande qualité, sous label fair trade. Sotecna est un producteur belge d'huiles essentielles naturelles. Et Chemcom est la référence mondiale en matière de communication chimique par l'olfaction.
Spécialités gastronomiques (Française de Gastronomie, Maréval, La Palourdière)
Traiteur de la mer (Salm Invest, Simon, GM Nutrition)
Epicerie fine (Delka, Altesse)
L'activité Spécialités gastronomiques de la Division Food est présente essentiellement dans la préparation d'escargots (production annuelle de 400 millions d'unités) et de spécialités surgelées (coquilles Saint-Jacques, moules farcies, feuilletés apéritifs…) dans plusieurs usines en France et en Europe de l'Est.
Avec ses usines en France et en Belgique, l'activité Traiteur de la mer de la Division est active dans les préparations fumées et les produits à base de poisson. Elle est numéro un en France dans le secteur du rollmops et numéro deux belge dans le saumon fumé. A travers sa filiale Gel Manche, la Division est également bien implantée en France dans le secteur des plats à texture modifiée pour les personnes âgées ou malades, pour lesquels elle a obtenu plusieurs prix de l'innovation.
Enfin, l'activité Epicerie fine de la Division produit des sauces froides, des vinaigres, des condiments, des confitures et des tartinables dans deux usines en Belgique.
Stabilisateurs pour PVC (IKA, Kimflor)
Recyclage (SNAM)
Kimflor (Turquie) et IKA (Allemagne) exportent des stabilisants PVC de nouvelle génération sur les marchés d'Europe de l'Est, de Russie et du Moyen Orient. Ces sociétés offrent deux alternatives aux stabilisants à base de plomb : les stabilisants calcium-zinc et les stabilisants organiques sans métaux lourds (Greenstab).
Leader européen dans le recyclage de batteries industrielles et automobiles de nouvelle génération, SNAM collabore activement avec la plupart des constructeurs automobiles européens pour la collecte et le recyclage des batteries qui équipent leurs voitures hybrides et électriques. SNAM est implantée en France (usines à Rhodez et à Saint-Quentin-Fallavier).
9
PHILIPPE BODSON : La société a effectué un très beau parcours et est toujours en grande forme, 120 ans après sa création.
GAETAN WAUCQUEZ : Floridienne est en mutation constante. La société se consacrait à ses débuts à l'extraction de phosphate naturel de Floride, qu'elle concassait en Belgique, pour la fertilisation des sols. Les trois Divisions sur lesquelles repose aujourd'hui le développement de la société sont le fruit de plusieurs métamorphoses du Groupe. Ainsi, la Division Sciences du Vivant, lancée il y a dix ans, représente plus de 25% de notre chiffre d'affaires et 50% de notre résultat d'exploitation.
PHILIPPE BODSON : En 2007, nous ne détenions dans cette Division que quelques participations minoritaires dans lesquelles nous n'avions qu'une faible implication opérationnelle. Nous avions joué initialement un rôle de financier et avons choisi d'en faire un pôle de développement
« La force de Floridienne provient de la présence d'un actionnariat familial, gage de stabilité et d'une vision à long terme. »
Philippe Bodson
à part entière. Cette décision s'est avérée judicieuse. Les choix stratégiques que nous avons opérés ont connu des succès parfois mitigés mais certains ont dépassé nos espérances. La Division Sciences du Vivant en est l'illustration, avec les insectes, les enzymes naturels et les huiles essentielles dont les nombreuses applications rencontrent un intérêt exceptionnel.
G.W. : Nous sommes satisfaits de nos résultats mais surtout très confiants dans l'avenir. Notre chiffre d'affaires, de même que notre EBITDA, ont progressé de 18%, malgré une année difficile dans notre activité Spécialités gastronomiques qui a souffert du prix élevé des matières premières, notamment le beurre, dont nous consommons mille tonnes par an. Si on regarde en détail chaque secteur, tous sont néanmoins en croissance. La Division Sciences du Vivant a le plus progressé, avec un chiffre d'affaires en évolution de 30% et un EBITDA de + 68%.
PH.B. : Bien que très prometteuses, les dernières acquisitions pèsent sur l'endettement du Groupe en fin d'année. Cependant, nous nous attendons à une nouvelle belle progression du chiffre d'affaires pour l'exercice 2018.
PH.B. : Nous avons fait une acquisition stratégique au Kenya, dans une région bien desservie par les compagnies aériennes, où nous avons un accès à l'eau et où le climat est stable. C'est un pays gros producteur de fleurs. Cela entre dans la stratégie de développement international de notre Division Sciences du Vivant. Nous avons par ailleurs acquis une société en Allemagne, active dans le secteur des pièges à insectes. Et, nous avons acquis la participation de notre partenaire au Mexique ainsi que son activité de distribution. Enfin, nous avons acheté une société de distribution et de production d'insectes en France et en Scandinavie.
G.W. : Notre champ d'activité dans cette Division est mondial. Le potentiel de développement offert par les insectes et les produits d'origine végétale est très important. Ils entrent dans les marchés de l'alimentaire, de la cosmétique et de la pharmacie. Nous sommes prêts à nous adosser à un ou plusieurs partenaires pour conquérir de nouveaux territoires. Les pays où notre croissance est la plus forte sont des pays matures qui vivent une révolution de leur secteur agricole, une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Cela nous donne une indication du potentiel gigantesque qu'il reste à saisir dans les marchés moins matures.
G.W. : La Division Alimentation festive a également enregistré une belle croissance. Les activités Traiteur de la mer et Spécialités gastronomiques sont en hausse de 15%. Le Traiteur de la mer grandit, avec notamment le saumon et le hareng, porté par une rentabilité qui s'améliore. Mais la flambée du prix du beurre a détérioré l'EBITDA de l'activité Spécialités gastronomiques. Ce problème ne devrait néanmoins pas perdurer.
PH.B.: Il y a toujours un décalage entre le moment où nous passons un accord avec la grande distribution pour
« Nous sommes satisfaits de nos résultats mais surtout très confiants dans l'avenir. Notre chiffre d'affaires, de même que notre EBITDA, ont progressé de 18%. »
Gaëtan Waucquez
un produit et le moment où nous pouvons répercuter sur le client la hausse de certaines matières premières. Cette situation grève nos marges en cas de hausse rapide de certaines matières premières stratégiques. Le cas du beurre est un bon exemple.
G.W. Au niveau de la Division Chimie, la SNAM a connu un retour aux bénéfices. Les prix des métaux se rapprochent de leur moyenne historique. Quant au projet Second life il évolue bien. Pour rappel il consiste en la récolte et le reconditionnement de batteries de véhicules électriques pour les utiliser au pied des éoliennes et des panneaux électriques afin de stocker et d'utiliser ultérieurement les surplus de production.
PH.B. : Le chiffre d'affaires a progressé de 10% l'année dernière. De plus en plus de véhicules électriques sont mis sur le marché. Les perspectives à terme sont donc très bonnes. L'horizon d'utilisation pour les batteries de véhicules électriques est de dix ans. Il y a une obligation de recyclage pour les constructeurs
automobiles. Lorsqu'un nouveau produit est mis sur le marché le client doit, en fin de vie, pouvoir le recycler. Nous sommes, avec ces batteries, dans l'économie circulaire. Nous sommes également en discussion avec des partenaires potentiels dans cette activité très prometteuse.
G.W : Quant à IKA et Kimflor elles évoluent dans un environnement stable.
PH. B. : Les acquisitions (EUR 20 millions) pèsent sur le bilan. D'autre part l'euro s'est renforcé en 2017, ce qui a eu une incidence négative sur la consolidation de nos filiales en dehors de la zone euro. Mais notre bilan est excellent. Nous tirerons parti des nouvelles acquisitions dans les prochains mois. Le bilan démontre que notre stratégie porte ses fruits. Le cours de bourse, en un an, a progressé de 50%. Cela illustre le fait que nos actionnaires sont satisfaits de l'évolution de la société et nous font confiance.
PH.B. Floridienne est une société familiale. Une de nos caractéristiques est de travailler sur le long terme. Et cela dure depuis 120 ans. Notre volonté de diversification, même au sein d'une Division, est pertinente. Nous sommes extrêmement légers en termes de structure de holding. Diversification et légèreté figurent parmi nos forces.
G.W. : Notre statut de groupe coté nous apporte une crédibilité à l'étranger auprès des entreprises partenaires. C'est un gage de bonne gouvernance. Toutes nos activités, individuellement, sont petites. La plus-value Groupe se situe dans la réflexion stratégique, la recherche de partenaires et le financement à long terme du développement de nos activités.
PH.B. : L'ensemble de nos dirigeants, qui sont parfois les fondateurs de l'entreprise, fonctionnent dans un esprit groupe même si nous leurs laissons une grande autonomie dans la gestion de leurs activités. Ils ont de nombreux échanges entre eux. Les Divisions Alimentation festive et Sciences du Vivant créent des synergies entre elles.
PH. B. : La société aujourd'hui reflète ce qu'elle sera dans quatre ou cinq ans. La Division Sciences du Vivant devrait connaître un succès croissant. La Division Alimentation festive est appelée à se consolider. Et la Division Chimie tirera profit à plein de la révolution électrique qui s'annonce dans le secteur automobile.
G.W. : Le monde économique est en constante évolution. Le rôle de la petite équipe à la tête de Floridienne est de comprendre et d'anticiper les changements en cours pour nous adapter et ne pas être pris de court. Nous devons être vigilants pour saisir les opportunités du marché et bien identifier les métiers dans lesquels nous souhaitons investir.
+ 50 % Progression cours de bourse sur 1 an
+ 16 % HAUSSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA DIVISION ALIMENTATION FESTIVE
| Bilan consolidé - En millions d'euros | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | 122,4 | 102,9 | 97,7 | 98,5 | 95,3 |
| Actifs courants | 164,5 | 136,7 | 145,1 | 123,3 | 126,4 |
| Passifs non courants | 185,5 | 163,1 | 167,1 | 142,7 | 141,2 |
| Capitaux propres de Floridienne | 100,1 | 97,6 | 95,6 | 88,0 | 84,5 |
| Intérêts de tiers | 6,3 | 8,0 | 7,8 | 4,7 | 3,9 |
| Emprunts long terme et provisions | 79,2 | 57,5 | 63,7 | 50,0 | 52,8 |
| Passifs courants | 101,4 | 76,5 | 75,8 | 79,2 | 80,5 |
| Total du bilan | 286,9 | 239,6 | 242,9 | 221,8 | 221,8 |
| Résultats consolidés - En millions d'euros | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 362,9 | 307,7 | 295,8 | 277,2 | 259,2 |
| EBITDA | 21,9 | 18,6 | 19,4 | 16,4 | 11,2 |
| Résultat opérationnel ajusté* | 14,1 | 11,7 | 11,2 | 9,3 | 4,4 |
| Résultat net consolidé | 8,0 | 7,4 | 7,1 | 5,3 | -20,3 |
| Résultat net consolidé part Floridienne | 6,9 | 6,6 | 5,9 | 4,4 | -21,3 |
| Cash-Flow net | 13,9 | 13,9 | 15,3 | 11,2 | 7,2 |
* Résulat opérationnel + Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence
+ 7 % HAUSSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA DIVISION CHIMIE
| Ratios Financiers En % | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Rentabilité financière (résultat net/capitaux propres au 01 janvier) |
7,1 | 6,9 | 6,7 | 5,2 | -19,7 |
| Degré de solvabilité (capitaux propres/total du bilan) |
37,1 | 44,1 | 42,6 | 41,8 | 39,9 |
| Pay-out ratio (dividende brut/quote-part groupe dans le résultat) |
30,3 | 31,9 | 33,8 | 0,0 | 0,0 |
| Donnée par actions en EUR | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'actions | 996 857 | 996 857 | 996 857 | 996 857 | 996 857 |
| Cours de l'action | |||||
| Moyen | 157,00 | 109,40 | 85,29 | 74,78 | 77,3 |
| Le plus haut | 191,00 | 133,00 | 97,50 | 91,00 | 97,5 |
| Le plus bas | 119,50 | 90,56 | 72,07 | 65,00 | 66,6 |
| Au 31/12 | 181,06 | 125,49 | 97,00 | 77,10 | 69,4 |
| Dividende net par action | 1,47 | 1,47 | 1,46 | 0,00 | 0,00 |
| Capitalisation boursière (en millions EUR au 31/12) |
180,49 | 125,10 | 96,70 | 76,86 | 69,18 |
Biobest a acquis en janvier 2017 une majorité dans la société Real IPM (Kenya), leader dans la lutte biologique intégrée en Afrique de l'Est, qui produit des insectes utiles et des biopesticides. Cette opération marque la volonté de la société de développer son portefeuille sur ce continent.
Outre l'acquisition de Real IPM, Biobest a poursuivi sa consolidation géographique avec Imex (Mexique), distributeur historique de sa filiale mexicaine, avec Borregaard, distributeur danois de Biobest actif sur les marchés scandinaves, ainsi qu'avec Symbiose, distributeur des produits de la société en France.
Le Groupe propose depuis 2017 un produit exclusif, la bromélaïne liquide, qui est utilisée dans l'alimentation humaine et animale.
+ 60 % HAUSSE DU RÉSULTAT NET DE LA DIVISION
SNAM a bénéficié de la hausse des cours de certains métaux (nickel, cobalt) qui a permis à la société de revenir à des résultats opérationnels positifs.
La Division a poursuivi, à travers sa filiale SNAM, sa consolidation dans le recyclage des batteries des automobiles hybrides et électriques, auxquelles elle donne une seconde vie qui porte sur la production de nouvelles batteries permettant le stockage d'énergie. Les contrats à long terme, qu'elle a signé avec les constructeurs automobiles, ainsi que son expertise, sont porteurs de grandes promesses.
+ 16 % HAUSSE DU CHIFFRE D'AFFAIRES DE LA DIVISION
La Division a acquis la société L'Escargot Courbeyre SAS spécialisée dans la fabrication d'escargots, de moules farcies, de produits apéritifs et de spécialités auvergnates. Cette acquisition, qui permet à la Division de renforcer sa présence dans le secteur des escargots, est porteuse de belles synergies à terme.
L'activité Traiteur de la mer, de la Division, a particulièrement bien performé en 2017. Le chiffre d'affaires, ainsi que l'EBITDA, ont continué à progresser au cours de l'exercice écoulé, grâce notamment à une offre élargie, dont le cœur de filet de saumon fumé, qui a rencontré un franc succès.
Pour répondre aux nouvelles tendances alimentaires, la Division développe son offre, notamment dans le bio (saumon, sauce tartinable, produits de la mer, feuilletés et escargots), et propose désormais une série de produits vegan et sans gluten.
" Notre métier est d'anticiper les nouvelles tendances alimentaires, en misant sur le caractère unique de nos produits traiteurs et festifs.
Philippe Boonen, Managing Director " de la division alimentation festive
La division Alimentation festive regroupe les sociétés de production et de commercialisation de produits alimentaires gourmets, tels que les escargots, les coquilles Saint-Jacques, les coquillages farcis, le saumon, truite et harengs fumés, les salades de la mer, les anchois marinés, les feuilletés d'entrées et apéritifs, les plats cuisinés ethniques, les sauces froides et chaudes… La Division est également active dans les plats à textures modifiées sur le segment de la nutrition, notamment ceux destinés aux personnes ayant des problèmes de déglutition ou souffrant de la maladie d'Alzheimer.
La Division a connu un exercice 2017 dynamique, avec une croissance de 15%. L'activité Traiteur de la mer est en progression de 15% par croissance organique et l'activité Spécialités gastronomiques est également en hausse de 15%, grâce à plusieurs acquisitions.
L'exercice écoulé a néanmoins été contrasté. Deux facteurs ont pesé sur le résultat net : la flambée du prix du beurre, qui a eu un impact négatif sur les produits surgelés commercialisés par le Groupe, et une fin d'année plutôt morose en termes de consommation.
La Division reste tributaire du coût anormalement élevé de certaines matières premières. Le prix du saumon a ainsi fortement augmenté au cours du premier semestre, avant de baisser subitement durant la seconde moitié de 2017. La crise du Fipronil a entrainé une hausse brutale du prix des oeufs, qui mettra encore plusieurs mois à se régulariser. Enfin, le beurre a également connu un renchérissement spéctaculaire au cours de l'année 2017
Deux incendies sont à déplorer : le premier sur un des sites du Groupe, en Bretagne (premier semestre), et le second chez un de nos fournisseurs stratégiques, actif dans le saumon. Heureusement, le problème d'approvisionnement a pu être résolu rapidement.
La grande distribution est en effervescence face aux mutations et évolutions des modes de consommation.
Les consommateurs modifient leurs habitudes d'achats. Les hypermarchés n'ont plus la cote. On assiste au retour en grâce des magasins de proximité. La formule « drive » rencontre un vif succès. La guerre des prix que se livrent les grandes enseignes est préjudiciable à l'ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire. Les commerces se spécialisent de plus en plus, proposant des produits thématiques. De sorte que les consommateurs achètent de façon moins impulsive qu'avant, surtout lorsqu'ils font leurs achats en ligne,
Les tendances alimentaires évoluent également. La Division propose de nouveaux produits vegan, bio ou sans gluten. Les circuits courts entrent également dans la stratégie de la Division.
L'offre bio se structure et se décline à travers de nombreux produits. Cette nouvelle offre répond à une volonté des consommateurs de manger encore plus sainement. Ce créneau reste cependant réservé en général aux consommateurs à pouvoir d'achat élevé.
Floridienne a développé une gamme bio qui sera mise sur le marché en 2018. Saumon, sauces, tartinables, produits de la mer, feuilletés et escargots sont quelques-uns des produits de la future croissance de nos ventes.
La Division développe par ailleurs de nouveaux produits apéritifs. Elle élargit également sa gamme de produit festifs et apéritifs qui rencontrent un succès croissant en fin d'année dans les rayons de la grande distribution.
La société, très active dans le créneau du saumon, valorise, dans sa gamme premium, la partie la plus tendre et goûteuse de ce poisson, appelée le « cœur du saumon », présenté en transparence totale via le skin pack. Des mini cornets en pâte gaufrée, garnis au foie gras ou à la mousse de saumon ont également rencontré un beau succès.
Les développements des gammes de sauces vegan (sans œufs), de l'offre bio en condiment ainsi que les produits halal se sont poursuivies.
« La volonté des consommateurs est de manger toujours plus sainement. »
PHILIPPE BOONEN, MANAGING DIRECTOR DE LA DIVISION ALIMENTATION FESTIVE
Le sans gluten, le vegan et le bio séduisent de plus en plus. D'autre part les consommateurs s'intéressent aux circuits courts car ils sont devenus très sensibles à l'origine des produits qu'ils consomment. Nous avons élargi notre gamme pour répondre à ce nouvel intérêt. De manière générale l'offre du bio s'est structurée. Nous la déclinons aujourd'hui dans un maximum de produits. La volonté des consommateurs est de manger bien et sainement. Notre gamme premium, valorisant les produits sains, gourmands et équilibrés répond à ces préoccupations.
Pour notre gamme premier prix nous privilégions les pays à faible coût de main-d'œuvre, afin d'être le plus compétitif possible. Les produits premium, à base d'ingrédients nobles, sont fabriqués en France. Notre volonté est de proposer des spécialités gastronomiques de terroirs liés à nos sites de fabrication. Nous avons ainsi élargi notre gamme avec des cuisses de grenouilles cuisinées et du bio. Notre volonté est de segmenter le marché par une approche régionale de nos marques, par la qualité de nos produits et par la spécialisation de nos différents savoir-faire.
Les grandes enseignes de distribution ont une croissance proche de zéro car elles se livrent à une guerre des prix qui dégrade leur rentabilité. Elles sont généralement propriétaires d'immeubles devenus trop grands par rapport aux nouvelles habitudes de consommation qui privilégient souvent les achats en ligne ou des achats de proximité. Le marché ne grandit pas mais les distributeurs se livrent à une véritable guérilla pour prendre des parts de marché à leurs concurrents. D'ailleurs le marché a tendance à se consolider petit à petit par la recherche d'économies d' échelle et de nouveaux leviers de croissance (ethnique, bio, vegan, sans gluten..). Les évolutions technologiques nous incitent à penser notre marché en explorant de nouveaux canaux de consommation, notamment la vente en ligne ou les magasins d' usine,...
Cette société possède deux usines, en France, de préparation de conserves d'escargots et d'escargots préparés surgelés ou frais, de coquillages farcis, de bouchées à base d'escargots, de plats cuisinés frais et surgelés à base d'escargots et de moules, de pétoncles ainsi que de saucisses de beurre. FDG commercialise par ailleurs la majeure partie des autres préparations surgelées du groupe, produites en Bretagne (Gartal et Doussot).
SIÈGE ADMINISTRATIF : 2, ALLÉE D'HELSINKI, CS 80072 SCHILTIGHEIM F-67013 STRASBOURG TÉL. : +33.3.88.59.30.60 FAX : +33.3.88.59.30.61 WWW.FRANCAISE-DE-GASTRONOMIE.FR
SIÈGE DE PRODUCTION LE CLOS SAINT-ANNE F-43100 VIEILLE BRIOUDE TÉL. : +33 .4.71.50.80.00 FAX : +33 .4.71.50.42.41 GRAND RUE, 118 - F - 89400 BASSOU TEL : +33.3.86.73.37.00 FAX : +33.3.86.73.37.01
Courbeyre, basée à Aurillac en Auvergne, produit des préparations à base d'escargots, ainsi que des moules farcies, des produits apéritifs et des spécialités auvergnates.
IMPASSE BLAISE-PASCAL F-15000 AURILLAC TÉL : 04.71.64.97.90 FAX : 04.71.48.96.96 WWW.COURBEYRE.FR
Située en Bretagne, Larzul est spécialisée dans les produits appertisés à base de bœuf, de volailles cuisinées et dans des recettes composées de produits de la mer. Elle est leader sur le marché français de la langue de bœuf et des abats appertisés.
RUE HENRI LAUTREDOU F-29720 PLONEOUR LANVERN TEL. : +33.2.98.82.68.68 FAX : +33.2.98.87.71.27 WWW.GROUPE-LARZUL.COM
Ces deux sociétés bretonnes sont spécialisées dans la préparation de coquilles Saint-Jacques et dans les feuilletés à base de produits de la mer. Elles exploitent notamment les marques Mareval et La
Palourdière.
GARTAL S.A.S.
Z.A. DE TROYALACH – F-29170 ST. EVARZEC TEL.: +33.2.98.94.61.25 FAX: +33.2.98.94.67.46
AVENUE DU COAT KAËR 7 – F-29300 QUIMPERLÉ TEL.: +33.2.98.39.06.98 FAX: +33.2.98.39.04.26
Située à Carentan en Normandie, Gel Manche prépare et conditionne des terrines de la mer (poissons et crustacés) et des salades traiteurs. L'usine s'est aussi spécialisée dans les produits mixés et moulinés pour hôpitaux. Elle exploite deux marques : Gel Manche Gastronomie et Gel Manche Nutrition, et détient 100% de Gourmet des îles, qui fabrique des plats cuisinés antillais.
ZI DU BLACTOT – F-50500 CARENTAN TEL.: +33.2.33.71.72.72 FAX: +33.2.33.71.72.73 WWW.GMGCARENTAN.COM
Fondée en 1886, Simon Dutriaux est spécialisée dans la fabrication de produits à base de maquereaux fumés et de harengs fumés ou marinés, ainsi que dans la fabrication de plats préparés en frais.
La société fait partie des trois principaux intervenants sur le marché du hareng fumé et est leader du rollmops en France. Elle bénéficie d'une marque forte auprès de la grande distribution dans le Nord de la France.
Le site de production de Simon Dutriaux héberge la société Simon Selection SAS, détenue à 50% par Salm Invest et à 50% par Simon-Dutriaux. Cette entreprise est spécialisée en négoce de saumon fumé pour le marché français.
PARC D'ACTIVITÉ DU BOIS RIGAULT - RUE GUSTAVE EIFFEL F-BP34-62880 VENDIN-LE-VIEIL (LENS) TEL.: +33.3.21.14.24.80 FAX: +33.3.21.14.24.81 WWW.SIMON-DUTRIAUX.COM
Altesse est une société qui distribue des produits condimentaires (câpres, oignons, cornichons, purée d'ail, piments…) ainsi que des produits ethniques. Elle produit par ailleurs une gamme de préparations culinaires telles que des sauces cuisinées.
RUE CÉSAR DE PAEPE 43 B-4683 VIVEGNIES TEL.: +32 4 240 92 40 FAX: +32 4 384 72 64
Delka est une société spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de sauces froides pour les secteurs de la grande distribution et de la restauration hors domicile. Elle fournit également d'autres sociétés du Groupe en sauces pour leurs préparations.
RUE DE BATTICE 22B B-4800 PETIT RECHAIN TEL.: +32 87 76 63 38 FAX: +32 87 76 57 48 WWW.DELKA.BE
Merydis S.A. est spécialisée dans la fabrication de sauces chaudes, confits, confitures et sauces d'accompagnement sucrées (topping). Sa gamme de produits complète la gamme des sauces froides de Delka, d'où son implantation sur le site de cette dernière début 2013.
RUE DE BATTICE 22B B-4800 PETIT RECHAIN TEL.: +32 87 76 63 38 FAX: +32 87 76 57 48 HTTP://WWW.MERYDIS.BE
Actives dans le fumage traditionnel du saumon et d'autres spécialités (thon, marlin, truite…), ces sociétés sont aussi spécialisées dans les plats ethniques à base de recettes méditerranéennes (tarama, houmous…). L'ensemble des produits développés permet d'offrir une gamme complète dans le rayon saurisserie (produits de la mer, fumés, marinés et tartinés).
AVENUE DE LAMBUSART 11 B-6220 FLEURUS TEL.: +32 71 816.180 FAX: +32 71 810.376 WWW.SALMINVESTGROUP.BE
Delimed est une société qui produit et distribue des tapas marinés à base de produits de la mer (anchois, poulpe, calamar,…). Elle possède une usine de production à Mechelen en Belgique.
MOTSTRAAT 72 – HAL 5 B-2800 MECHELEN TEL.: 0032 15 40 43 90 FAX: 0032 15 40 43 99
Afin de mieux contrôler les approvisionnements de matières premières escargot, le Groupe dispose d'usines dans les pays producteurs. Ces sociétés répondent aux normes sanitaires européennes les plus strictes. Elles collectent et préparent les chairs d'escargots ainsi que d'autres produits tels que les anchois. Différents investissements en Europe de l'Est sont envisagés pour compléter ceux qui existent déjà et pour mieux asseoir l'homogénéité et la qualité des matières premières utilisées dans les plats préparés.
Ramassage et traitement de chairs d'escargots « Hélix pomatia ».
Pomarom est également le centre de collecte des escargots de toute la Roumanie et des pays avoisinants.
STR. LIVERZII 41 - 510170 ALBA IULIA - ROMANIA TEL.: +40.25.88.11.200 FAX: +40.25.88.19.370
Ramassage et traitement d'escargots « Hélix pomatia ».
VILNIAUS R. SAV. - PAKALNES G. 7 BEZDONYS, BEZDONIU SEN., 15201 LITUANIE TEL.: +370.52.69.64.46 FAX: +370.52.69.64.93
Ramassage de chairs d'escargots « Hélix lucorum » et encoquillage pour la production d'escargots préparés. MENETREL s'est aussi diversifiée dans la production d'anchois marinés.
BILECIK-TURKEY TEL.: +90.22.82.16.02.09 FAX: +90.22.82.16.02.08
Usine d'approvisionnements et de transformation de produits méditerranéens marinés.
21 HRISTO G. DANOV STREET 4101 KUKLEN-PLOVDIN BULGARIA
" Notre volonté est d'exploiter plus intelligemment la nature, dans l'intérêt de l'être humain et le respect de notre environnement.
Christian Van Osselaer, Managing Director de la Division Sciences du Vivant. "
La Division Sciences du Vivant est active dans la production et la commercialisation de technologies et de produits naturels pour l'agriculture, la parapharmacie, l'agroalimentaire, l'industrie cosmétique et les soins de santé. Certains d'entre eux représentent des alternatives écologiques et durables aux produits chimiques existants. Leader mondial dans les protéases végétales et numéro deux mondial dans la lutte intégrée contre les insectes nuisibles (Integrated Pest Management), la Division investit dans des solutions innovantes telles que la communication chimique au travers des récepteurs liés au goût et à l'olfaction chez l'être humain et les insectes.
+ 67 % EBITDA
La Division Sciences du Vivant, lancée il y a dix ans, poursuit sa progression avec un chiffre d'affaires de € 100 millions, en hausse de 30% par rapport à l'exercice précédent. L'EBITDA s'est amélioré de presque 70% et le résultat net a augmenté de 60%. Ces résultats confirment la rentabilité des projets et la stratégie mise en place. La Division inscrit son action autour
" le Groupe poursuit sa politique d'intégration de sa distribution avec trois acquisitions au Mexique, en France et au Danemark. "
d'axes innovants et durables, dont la source première est la nature. Les marchés de niches, où elle est présente, sont porteurs et génèrent aussi des avantages pour les générations futures. Les équipes se sont professionnalisées et les efforts consentis pour fiabiliser les approvisionnements ont porté leurs fruits.
Biobest poursuit sa progression avec une hausse de son chiffre d'affaires de 33% par rapport à l'exercice précédent. Biobest a développé de nouveaux produits et étendu sa présence géographique. Tout en maintenant une progression organique importante, cinq nouvelles acquisitions sont à mettre à son actif en 2017. Le Kenya et l'Ethiopie, très actifs dans la production de fleurs et de légumes, présentent un beau potentiel de croissance. En tant que producteur, Biobest a élargi son portefeuille dans le secteur des microbes utiles. D'autre part le Groupe poursuit sa politique d'intégration de sa distribution avec trois acquisitions au Mexique, en France et au Danemark. Biobest a aussi intégré en amont un fournisseur de pièges collants afin de dynamiser ce genre de produits. Notons enfin que Biobest a été sollicitée en Grande-Bretagne et aux USA pour proposer des alternatives biologiques utilisées dans la culture très règlementée de la marijuana médicale.
L'année 2017 a été difficile pour Sopral, dans le secteur de la vanille. La qualité générale de la vanille proposée à Madagascar était variable et les prix ont flambé. Mais la volonté de l'entreprise de limiter la production en misant sur le qualitatif a porté ses fruits. Des nouveaux investissements ont aussi été consentis par l'entreprise pour sécuriser la production et l'approvisionnement de gousses de vanille afin de pérenniser la filière.
Par ailleurs, Sopral a renouvelé ses équipements de conserverie.
L'entreprise a intensifié sa production de fruits, ananas et lychees, en commerce équitable et bio, dont les certifications ont été renouvelées.
Sotecna s'investit dans des projets « santé » (sirops contre la toux, crèmes…) et « cosmétique » à base d'extraits d'escargots, en synergie avec la Division Alimentation festive du Groupe, leader mondial de l'escargot. La société a ainsi développé un ingrédient certifié cosmétique à base de mucus pour les crèmes blanchissantes, très utilisées en Afrique et en Asie. Cet ingrédient a des propriétés à la fois hydratante et cicatrisante. Pour soutenir ce développement un nouveau bâtiment a été acquis.
Le portefeuille de produits est appelé à s'élargir avec d'autres extraits naturels.
« La nature est une source d'inspiration immense. »
CHRISTIAN VAN OSSELAER, MANAGING DIRECTOR DE LA DIVISION SCIENCES DU VIVANT
La Division inscrit ses activités autour d'axes innovants et durables, privilégiant les solutions respectueuses de l'environnement. Notre démarche est guidée par l'intégrité. Nous partageons avec nos collaborateurs le même désir de donner un sens à notre travail. Agir pour améliorer l'environnement nous permet de nous lever chaque jour avec énormément d'énergie.
Pour citer un proverbe africain ; « Seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin. ». Nous avons multiplié les partenariats, motivé nos collaborateurs pour mettre sur le marché un ensemble de produits alternatifs ou aux propriétés uniques. Développer des gammes de produits efficaces et utiles, sains pour les utilisateurs et l'environnement, rentables pour les producteurs et les clients, est un vrai challenge. Mais ce sont des qualités nécessaires pour assurer la durabilité de ces activités et permettre aux législateurs d'encourager le changement. Nous sommes contents d'avoir atteint une taille suffisante pour faire face aux complexités des marchés, aux défis régulatoires croissants et à la dynamique de l'innovation.
4 milliards d'années d'évolution, des milliards d'essaiserreurs, telle est la nature qui est une source d'inspiration et de solutions immenses. Elle est aussi une grande leçon d'humilité pour nous, les humains. Il n'existe pas une usine au monde qui soit aussi complexe qu'une seule de nos cellules.
L'utilisation de solutions naturelles et l'exploitation intelligente des ressources continuera à guider nos actions. Notre mission est d'apporter, par nos produits, des solutions permettant d'améliorer la qualité de vie de l'être humain dans son quotidien. Le potentiel pour ce genre de produits est considérable. La terre est notre source, notre marché et le lieu dans lequel nous évoluons. Nous en avons besoin et devons dès lors la respecter.
Le chiffre d'affaires d'Enzybel a été en augmentation de plus de 10%. L'EBITDA a quant à lui doublé. La société récolte le prix des efforts consentis dans le développement de cette activité, qui s'impose à présent comme la référence mondiale dans les enzymes extraits de la nature, avec le portefeuille le plus complet proposé par un industriel. La société a développé et commercialisé en 2017 un produit unique au monde, la bromélaïne liquide, pour une utilisation dans l'alimentation humaine et animale.
Au Congo, en collaboration avec le parc des Virunga, le Groupe a dynamisé une filière durable de production de latex de papaye. Elle utilise cinq agronomes qui encadrent 2000 acteurs du réseau qui touche plus de 35.000 familles
La filiale Enzybel Pharma, créée en 2017, est dédiée aux enzymes dérivés d'animaux. Le lancement de cette activité, qui compte de nombreuses applications dans le
domaine pharmaceutique, est un succès et devrait continuer à progresser de manière importante en 2018.
Faisant suite aux efforts de développements et pour faire face aux demandes accrues des clients, Enzybel prévoit d'augmenter ses capacités de production dans tous ses produits.
Les équipes Recherche & Développement poursuivent leurs travaux dans le cadre de nouvelles applications et formulations enzymatiques pour offrir de nouveaux produits au marché.
ChemCom est la référence mondiale de la biologie moléculaire et cellulaire de l'olfaction humaine. La société poursuit son développement. Elle a déposé une série de nouveaux brevets au cours de l'exercice écoulé. Des premiers produits devraient être mis sur le marché en 2018.
Biobest, numéro deux mondial de la lutte intégrée (Integrated Pest Management), est une société belge spécialisée dans la pollinisation biologique par les bourdons et dans la lutte biologique grâce aux insectes et acariens auxiliaires utiles (beneficial insects and mites). Elle exporte dans plus de 60 pays ses six espèces de bourdons et sa quarantaine d'espèces d'insectes utiles.
Biobest dispose d'un laboratoire pour tester sur les solutions biologiques (telles que insectes et acariens) les effets secondaires des produits chimiques commercialisés ou en phase de développement par les industriels de la chimie, et permettre ainsi à ceux-ci de mieux caractériser et positionner leurs produits agricoles.
ILSE VELDEN 18 – B 2260 WESTERLO TÉL. : +32.14.25.79.80 FAX : +32.14.25.79.82 WWW.BIOBEST.BE
La société Enzybel International est le leader mondial dans le domaine de l'extraction et du raffinage des protéases d'origine végétale. Ces enzymes naturelles servent à dégrader les protéines afin de les réduire en composés de petite taille, plus facilement utilisables ou assimilables ou conférant des propriétés nouvelles.
En plus de la papaïne, issue du latex de papaye, l'enzyme la plus commercialisée des protéases végétales, Enzybel produit deux autres enzymes importantes : la bromélaïne et la ficine, extraites respectivement de l'ananas et de la figue.
Les protéases végétales sont utilisées dans plusieurs applications alimentaires humaines ou du bétail (attendrissement de la viande, fabrication d'hydrolysats de protéines, modification du goût), cosmétiques (traitement et soin de la peau) et médicales (traitement symptomatique du cancer, aide à la digestion, antiinflammatoire).
RUE DE WAREMME 116 4530 VILLERS-LE-BOUILLET BELGIQUE TÉL. : +32 4 259 93 30 FAX : +32 4 259 93 39 WWW.ENZYBEL.COM
Enzybel Pharma a été créée fin 2016 dans le but de compléter le portefeuille d'enzymes naturels d'ENZYBEL, en y ajoutant une gamme d'enzymes d'origine animale (pancréatine, trypsine, pepsine,…). Elle commercialise ces produits dans divers secteurs d'activité tels que la pharmacie et les nutraceutiques.
RUE DE WAREMME 116 4530 VILLERS-LE-BOUILLET BELGIQUE TÉL. : +32 4 259 93 30 FAX : +32 4 259 93 39 WWW.ENZYBEL.COM
Sopral, située à Madagascar, est active dans la production et la commercialisation de poivre vert (un des meilleurs du monde), de poivre sauvage, de certaines huiles essentielles (cannelle, poivre, girofle, niaouli, ravintsara), de fruits transformés fair trade (litchi, mangue, ananas, physalis, grenadelle), et de vanille.
En vanille, un procédé industriel physique a été développé pour produire une vanille plus riche en vanilline qui est destinée à la production d'arômes naturels.
Des alliances stratégiques ont permis à Sopral de devenir un acteur majeur dans la transformation et la commercialisation de diverses ressources naturelles de l'île, notamment un engrais organique (guano).
PK4, ROUTE DE FENERIVE 501 TAMATAVE MADAGASCAR TÉL. : + 261.2053.316.30 FAX : +261.2053.316.50 WWW.SOPRAL-MADAGASCAR.COM
Sotecna est spécialisée dans la production d'huiles essentielles 100% pures et naturelles pour l'industrie alimentaire et la parfumerie. Pionnière dans les huiles essentielles d'allium (poireau, ail, oignon), de raifort, de moutarde, d'angélique, de livèche et de carotte, elle fournit les plus grandes sociétés d'arômes et de parfums.
ZONING OUEST 1 B 7860 LESSINES TEL : +32.68.33.35.45 FAX : +32.68.33.13.52 WWW.SOTECNA.COM
ChemCom, créée en 2000, est une référence internationale dans le monde de la communication chimique. Elle aide les secteurs de l'alimentation, des cosmétiques, de l'agriculture et de la pharmacie à découvrir, sélectionner et affiner certains produits dans les domaines du goût, de l'olfaction, ainsi que des phéromones.
ChemCom a développé un nez humain artificiel clonant et exprimant l'ensemble des récepteurs olfactifs. La déorphanisation de tous les récepteurs olfactifs permet non seulement la compréhension de la perception, de la reconnaissance et de la discrimination d'odeurs, mais représente aussi un outil puissant, robuste et industriel pour la découverte de nouveaux produits. La nouvelle approche biomoléculaire pour les industries d'arômes et de parfums permet de découvrir, d'optimiser, de perfectionner ou de remplacer certains produits existants pour les rendre plus efficaces, mieux adaptés et protégés.
Dans le domaine de l'agriculture, ChemCom étudie les communications chimiques des plantes et des insectes. Interférer dans ces communications permettrait d'influencer le comportement des insectes, par exemple en les repoussant en dehors de zones à protéger au moyen de signaux répulsifs, en les attirant à un endroit pour les éliminer ou en bloquant leurs chémorécepteurs avec des antagonistes spécifiques. Des produits « verts » non toxiques pour l'homme, à action très spécifique et utilisables en très faible concentration, pourraient ainsi voir le jour.
ROUTE DE LENNIK 802 B 1070 BRUXELLES TÉL. : +32.2.353.00.28 FAX : +32.2.353.05.81 WWW.CHEMCOM.BE
" Notre philosophie est de nous investir dans de nouvelles technologies, respectueuses de l'environnement, qui privilégient une approche durable.
Director de la Division Chimie Gaëtan Waucquez, Managing "
La Division Chimie se compose d'entreprises actives dans les additifs pour la stabilisation du PVC. Le Groupe est également présent dans le recyclage des batteries industrielles et automobiles (hybrides et électriques).
électriques.
propres.
La Division Chimie de Floridienne opère à la fois dans des secteurs classiques, comme les additifs pour la stabilisation du PVC, et dans des niches à haut potentiel comme le recyclage des batteries hybrides et
Floridienne a banni l'utilisation de métaux lourds dans ses stabilisants et met en œuvre certains procédés pour éviter l'emploi de plomb. La durabilité est au cœur des activités de la Division qui privilégie les technologies
" le nombre des batteries rechargeables mises sur le marché connait une croissance exponentielle. Ces batteries sont appelées à être recyclées et nous devons nous préparer à gérer cette croissance au cours des prochaines années. "
La SNAM, leader européen dans le processus de recyclage des batteries industrielles (outils portables, avions, trains grande vitesse,…) et automobiles des véhicules hybrides et électriques, a noué des partenariats avec la majorité des constructeurs automobiles pour collecter et traiter ces batteries.
Le chiffre d'affaires global de la Division évolue de manière stable depuis plusieurs années. L'EBITDA a progressé de 10% au cours de l'exercice 2017, dans un environnement équilibré. L'Europe ne s'est pas encore totalement remise de la crise de la construction. Floridienne continue néanmoins à investir dans ses usines dont la rentabilité reste satisfaisante. Le Groupe envisage de se rapprocher d'un partenaire industriel, déjà actif dans ce secteur, pour consolider sa position.
La SNAM a initié un projet qui porte sur la prolongation de vie des batteries hybrides et électriques, dans le cadre d'une autre application : l'éolien et les panneaux solaires, afin de stocker les surplus de production pour les injecter ultérieurement dans le réseau. L'ambition du projet « Second life » est d'offrir au secteur automobile le recyclage des batteries des véhicules hybrides et électriques à coût zéro.
IKA et KIMFLOR, actives dans les stabilisants pour PVC, proposent deux alternatives à la stabilisation au plomb dans la fabrication du PVC destiné aux marchés des châssis de fenêtre et des tubes et raccords : la stabilisation calcium-zinc, utilisable pour toutes les applications ; et la stabilisation organique, sans métaux lourds, pour laquelle IKA est détentrice d'un brevet. La gamme des GreenStab®, réservée aux tubes et raccords en PVC et au PVC souple, est appelée à s'élargir à d'autres applications.
« Une deuxième vie pour les batteries. »
GAËTAN WAUCQUEZ, MANAGING DIRECTOR DE LA DIVISION CHIMIE.
Notre philosophie est de nous diriger, dans les secteurs où nous sommes présents, vers des produits plus « verts ». Nous avons la volonté d'investir dans des technologies respectueuses de l'environnement, même lorsque les défis sont particulièrement importants, comme dans le domaine des métaux, où nous avons une présence historique. Nous mettons tout en œuvre pour être les « premiers de classe » en matière de durabilité.
C'est bien sûr un sujet de satisfaction. Mais je suis surtout particulièrement fier de la relation personnelle que Floridienne a avec chacun des patrons des filiales de la Division. Nous accompagnons certains de ces dirigeants depuis plus de vingt ans. Nous avons construit avec eux un partenariat respectueux et fructueux, à la grande satisfaction des deux parties.
La législation européenne rend obligatoire le recyclage de tous les matériaux et accessoires qui entrent dans la fabrication des véhicules. Les constructeurs automobiles sont donc heureux que nous leur proposions une solution à long terme. Chaque année il se vend de plus en plus de véhicules automobiles électriques et hybrides. Le potentiel à un terme de cinq ans est donc considérable.
Actuellement, seul un pourcentage limité des batteries sont recyclées. Mais le nombre des batteries rechargeables mises sur le marché connait une croissance exponentielle. Ces batteries sont appelées à être recyclées et nous devons nous préparer à gérer cette croissance au cours des prochaines années. SNAM a mis en place une logistique performante de collecte de batteries usagées, avec la création de boîtes spéciales de transport,
L'ambition du marché automobile de réduire les émissions de CO2 de 50% d'ici 2050, tant dans l'utilisation, la fabrication des véhicules qu'au niveau de leur recyclage, offre l'opportunité à la SNAM de conforter son avance dans le secteur du recyclage des batteries de la nouvelle génération.
Floridienne souhaite s'adosser à un partenaire financier ou industriel, en recherche d'applications pour réutiliser les batteries en fin de vie, afin de conforter sa place de leader européen dans le domaine.
Spécialisée dans la formulation et la production de stabilisants à base de plomb et de stabilisants de nouvelle génération à base de calcium-zinc et organiques (sans métaux lourds), IKA vend ses produits essentiellement en Europe de l'Est et en Russie.
CHEMIEPARK BITTERFELD WOLFEN, AREAL A FILMSTRASSE 4, D 06766 WOLFEN TÉL. : +49.34.94.69.61.0 FAX : +49.34.94.69.61.10 WWW.IKA-WOLFEN.DE
KIMFLOR, détenue par Floridienne (qui est majoritaire) et un partenaire turc (M. Demirel, 25%), a pour but d'ouvrir et de développer de nouveaux marchés en Europe centrale et en Asie, principalement dans le domaine des stabilisants pour PVC. KIMFLOR a investi dans la construction d'un atelier de production de stabilisants de nouvelle génération à base de calcium-zinc.
IZMIR AYDIN KARAYOLU 35 KM.29 EKIM MAH. NO :23 35875 TORBALI IZMIR TURQUIE TÉL. : +90.232.853.90.66 FAX : +90.232.853.90.65 WWW.KIMFLOR.COM
Acteur leader dans le processus de recyclage des batteries rechargeables à base de Ni/Cd (nickel/cadmium), de NiMH (nickel métal hydrure) et Li-ion (lithium-ion), la SNAM récupère les batteries en Europe, aux Etats-Unis et en Asie-Pacifique chez les fabricants d'accumulateurs, les associations nationales de collecte et les collecteurs indépendants. Après séparation des composants, elle revend le nickel et le cadmium. Elle s'est récemment spécialisée dans la collecte des batteries des voitures hybrides et électriques, marché sur lequel elle occupe actuellement une position de leader en Europe.
SNAM possède également la société VERA CHIMIE DEVELOPPEMENTS S.A.S.
AVENUE JEAN JAURES 4 F 12110 VIVIEZ TÉL. : +33.5.65.43.77.30 FAX : +33.5.65.43.03.95 WWW.SNAM.COM
Cette filiale de SNAM, située dans la région lyonnaise (France), formule et commercialise des additifs pour le secteur de la galvanisation.
ZONE INDUSTRIELLE DU BROTEAU RUE DU BROTEAU F 69540 IRIGNY TÉL. : +33.4.78.90.52.52 FAX : +33.4.78.90.33.20 WWW.VERACHIMIE.FR
Gestion Rapport de Gestion du Conseil d'Administration à l'Assemblee Générale Ordinaire du 5 juin 2018
Mesdames, Messieurs,
Nous avons l'honneur de vous présenter le rapport des opérations de notre groupe et de soumettre à votre approbation les comptes annuels et les comptes consolidés au 31 décembre 2017.
Floridienne investit dans des marchés de niche, avec une attention particulière pour les secteurs de l'alimentation festive, des sciences du vivant et de la chimie. A côté des trois Divisions opérationnelles mentionnées ci-avant, nous renseignons également à titre informatif sous « Division Corporate », l'ensemble d'activités de services et de consultance rendu par Floridienne SA à ses filiales.
La société répartit ses risques d'investissements entre des entreprises rentables, des entreprises à rentabilité émergente et des entreprises à rentabilité potentielle.
En 2017, les différentes activités du Groupe ont globalement connu des performances opérationnelles solides dans les Sciences du vivant, dans le recyclage des batteries (SNAM) et dans l'activité Traiteur de la mer de la Division Alimentation festive.
Seule l'Activité Spécialités gastronomiques de la Division Alimentation festive, qui a souffert de la hausse de plusieurs matières premières stratégiques et de l'intégration de la société COURBEYRE à partir du 1er janvier 2017, a réalisé des résultats opérationnels en baisse par rapport à l'année passée.
Le chiffre d'affaires 2017 de Floridienne Group s'élève à € 363 millions, en croissance de 18% par rapport à € 308
millions en 2016. Cette progression s'explique par de la croissance organique à hauteur de € 36,5 millions (+12%), et par des entrées de périmètre à hauteur de € 18,5 millions (+6%).
L'EBITDA s'élève à € 21,9 millions au 31 décembre 2017, en croissance de 18% par rapport à € 18,6 millions en 2016. Le résultat opérationnel, quant à lui, progresse de 21% à € 13,1 millions.
Le résultat des sociétés consolidées par mise en équivalence est globalement stable par rapport à 2016, à € 1,0 million, contre € 0,9 million en 2016.
En revanche, le Groupe Floridienne a souffert d'effets de change fortement défavorables en 2017, à hauteur de € -1,2million contre un gain de € 1,5 millions en 2016, soit un différentiel négatif de € -2,7 millions sur l'exercice. Ceci s'explique par la dépréciation, en 2017, de nombreuses devises étrangères par rapport à l'EUR, dont le TRY, l'USD, le CAD et le MXN. Ces résultats de change sont repris dans les résultats financiers dans les états financiers consolidés.
Ces effets de change négatifs pénalisent le résultat net du groupe Floridienne, qui clôture dès lors ses résultats au 31 décembre 2017 avec un résultat net consolidé en progression de 8% à € 8,0 millions par rapport à € 7,4 millions au 31 décembre 2016. Le résultat net part du groupe progresse à € 6,9 millions, contre € 6,6 millions au 31 décembre 2016.
Comme annoncé dans le Rapport annuel 2016, l'endettement net du groupe a augmenté en raison des nombreuses acquisitions stratégiques réalisées au cours de l'exercice 2017. L'endettement net s'élève à € 79,3 millions au 31 décembre 2017, en augmentation de € 20,4 millions
par rapport à € 58,9 millions au 31décembre 2016. Ces acquisitions devraient rapidement générer de belles synergies pour le groupe et dégager dès lors les cash flows nécessaires à faire diminuer l'endettement net consolidé.
En ce qui concerne les fonds propres du groupe, ceux-ci ont également été influencés négativement par la dépréciation de nombreuses devises par rapport à l'EUR, entrainant des écarts de conversion importants sur les fonds propres de nos filiales en devises (principalement le TRY, l'USD, le CAD et le MXN). Les fonds propres consolidés de Floridienne Group au 31 décembre 2017, de € 106,3 millions, restent donc assez stables par rapport à ceux du 31 décembre 2016, qui s'élevaient à € 105,6 millions, et ce, malgré le résultat de € 8,0 millions généré au cours de l'exercice.
La conjonction de ces deux facteurs a mené au dépassement d'un covenant financier prévu par deux de nos partenaires financiers. Toutefois, cette situation temporaire avait été largement anticipée avec ces deux partenaires, et l'obtention de waivers pour une période de 12 mois n'a posé aucun problème étant donné la structure financière saine du groupe et la bonne tenue des activités sous-jacentes.
En 2017, la Division Alimentation festive a acquis une majorité (75%) dans L'Escargot Courbeyre SAS (ci-après globalement « COURBEYRE »), spécialisée dans la fabrication d'escargots, de moules farcies, de produits apéritifs et de spécialités auvergnates. Cette acquisition permet à la Division de poursuivre
FLORIDIENNE
la consolidation des Spécialités gastronomiques, et devrait, à terme, générer de belles synergies, tant en termes de diversification des achats que de production. Cette société a été consolidée selon la méthode globale à partir du 1er janvier 2017, correspondant à la date de prise de contrôle.
La performance de la Division Alimentation festive a été très contrastée en 2017, entre d'une part les Activités « Traiteur de la mer » qui ont continué à progresser, et d'autre part les Activités « Spécialités gastronomiques » qui ont fortement souffert de la hausse de plusieurs matières premières stratégiques, en particulier le beurre et les noix de Saint-Jacques.
Le chiffre d'affaires de la Division s'élève à € 210,0 millions au 31 décembre 2017 par rapport à € 180,7 millions au 31 décembre 2016. Cette hausse de 16% s'explique par l'entrée de périmètre de COURBEYRE dans les Spécialités gastronomiques, et par la poursuite de la croissance organique dans l'activité Traiteur de la mer.
L'EBITDA se dégrade de € -1.8 million à € 6,7 millions au 31 décembre 2017 par rapport à € 8,5 millions au 31 décembre 2016. Cette détérioration s'explique par l'intégration de COURBEYRE, société en difficulté et dont les synergies se développeront progressivement, et par un contexte particulièrement défavorable lié aux prix de plusieurs matières premières stratégiques, en particulier le beurre et les noix de Saint-Jacques. L'EBITDA de l'activité Traiteur de la mer a quant à lui continué à progresser au cours de l'exercice 2017, dans la ligne de la croissance de son chiffre d'affaires.
Le résultat net de la Division Alimentation festive diminue à € 2,4 millions au 31 décembre 2017 par rapport à € 3,4 millions au 31 décembre 2016.
Larzul (société détenue à 50% par le Groupe Floridienne) :
Pour rappel, un litige commercial opposant la société Larzul à notre filiale Camargo (filiale du Groupe Française de Gastronomie - FDG) avait été jugé par la Cour d'Appel de Paris en date du 16 avril 2015. Ce jugement rejetait les demandes de dommages du partenaire/actionnaire de Larzul à notre égard, et rendait exigible notre créance sur cette société, augmentée des intérêts de retard (€ 1,5 million). Larzul s'était pourvue en cassation de ce jugement. La Cour de cassation a rejeté ce pourvoi, éteignant définitivement cette procédure contre Camargo.
A ce jour, deux procédures sont encore en cours contre Larzul, son actionnaire Vectora et son Président, Michel Larzul.
La première vise à reconnaître à FDG son statut d'actionnaire de Larzul, et ainsi à annuler toutes les décisions d'assemblée générale qui ont été prises de manière unilatérale par Michel Larzul depuis 2012 dans la société Larzul. En date du 18 décembre 2015, la Cour d'Appel de Rennes a confirmé à FDG son statut d'actionnaire de Larzul et a condamné Larzul à remettre en ordre ses statuts. Michel Larzul s'est pourvu en cassation de ce jugement. La décision de la Cour de Cassation est attendue dans les prochaines semaines.
La deuxième, une procédure en dommages et intérêts contre la société Larzul pour rupture abusive de contrat, a été jugée en date du 19 mars par le Tribunal de première instance de Paris, déboutant notre filiale Groupe Française de Gastronomie de ses demandes. Celle-ci s'est pourvue en Appel de ce jugement.
Dans l'attente, et en l'absence d'indicateurs négatifs concernant la rentabilité de Larzul, le Conseil a décidé de maintenir la valeur de cette participation et de notre créance dans les comptes consolidés inchangées par rapport à sa valeur comptable historique, soit respectivement € 2,6 millions et € 1,5 million. Sur le plan comptable, cette participation est comptabilisée dans les Autres actifs financiers non courants du bilan consolidé (voir la note 15 du Rapport annuel pour plus d'informations sur cette rubrique), en absence d'un pouvoir de contrôle sur la société.
En 2017, BIOBEST a procédé à plusieurs acquisitions, visant à élargir sa gamme de produits et à augmenter ses parts de marché dans certaines régions. Un détail des acquisitions est fourni dans la note 32 « Regroupement d'entreprises ».
Ainsi, BIOBEST a acquis en janvier 2017 une majorité dans la société REAL IPM KENYA, leader dans la lutte biologique intégrée en Afrique de l'Est, produisant des insectes utiles mais aussi des biopesticides. Cette opération s'inscrit pleinement dans la stratégie de BIOBEST, de poursuivre son expansion géographique, de renforcer sa présence en Afrique et d'enrichir son portefeuille de solutions biologiques pour lutter contre les pestes agricoles.
Début 2017 également, un accord a été conclu entre BIOBEST, et les actionnaires de la société IMEX, concernant la vente de 100% de cette société à BIOBEST. IMEX est le distributeur historique de la filiale mexicaine de BIOBEST, Biobest Mexique, dont il détenait par ailleurs encore 20%. Cette opération permet à BIOBEST d'acquérir les actions de Biobest Mexique non encore en sa possession, et de se rapprocher des clients finaux au Mexique, tout en élargissant sa gamme de produits offerts.
Début avril 2017, un accord a été conclu entre BIOBEST, et les actionnaires de la société BORREGAARD, concernant la vente de 55% de cette société à BIOBEST. BORREGAARD est le distributeur danois de BIOBEST, actif sur les marchés scandinaves, et produit par ailleurs une gamme de produits complémentaires à ceux de BIOBEST.
Enfin, début août 2018, un accord a été conclu entre BIOBEST, et les actionnaires de la société SYMBIOSE, concernant la vente de 100% de cette société à BIOBEST. SYMBIOSE est un des distributeurs des produits de BIOBEST en France.
Le chiffre d'affaires de la Division Sciences du vivant s'élève à € 98,0 millions au 31 décembre 2017 contre € 75,3 millions au 31 décembre 2016. Cette hausse de 30% s'explique par une croissance soutenue dans les différentes sociétés de la Division, et par les entrées de périmètre lors des acquisitions chez BIOBEST. Ainsi, BIOBEST a poursuivi sa croissance organique sur ses différents marchés, en construisant son offre autour des insectes pollinisateurs et prédateurs, et des biopesticides. De son côté, ENZYBEL a poursuivi avec succès sa diversification dans les enzymes d'origine animale, et le chiffre d'affaires de SOPRAL a été porté par les prix élevés de la vanille.
L'EBITDA de la Division progresse de 67% à € 10,7 millions au 31 décembre 2017 comparé à € 6,4 millions au 31 décembre 2016. Cette évolution s'est également manifestée de manière soutenue dans l'ensemble des activités de la Division, bien positionnées dans leurs marchés respectifs.
Le résultat net de la Division Sciences du vivant progresse quant à lui à € 4,1 millions au 31 décembre 2017 contre € 2,5 millions au 31 décembre 2016.
La procédure opposant Chemcom à Givaudan dans le cadre de la répartition des actifs de leur filiale commune en liquidation TecnoScent suit son cours, sans avancée significative. En absence d'un risque de « cash-out flow » le Conseil d'administration n'estime pas devoir provisionner de montants relatifs à ce litige.
Il n'y a pas eu de modification de périmètre dans cette Division au cours de l'exercice 2017.
Le chiffre d'affaires de la Division Chimie progresse de 6% pour s'établir à € 54,9 millions au 31 décembre 2017 contre € 51,7 millions au 31 décembre 2016. Cette croissance s'est répartie entre les activités de recyclage de batteries du groupe, dans notre filiale SNAM (en France), et dans nos filiales actives dans les stabilisants pour PVC, IKA (en Allemagne) et KIMFLOR (en Turquie).
L'EBITDA de la Division progresse à € 6,0 millions en 2017, contre € 5,1 millions en 2016. Cette progression se retrouve principalement chez SNAM, dont la hausse des cours de certains métaux (nickel, cobalt) a permis à la société de revenir à des résultats opérationnels positifs. L'EBITDA de nos filiales actives dans les stabilisants pour PVC est quant à lui resté assez stable durant l'exercice 2017, en raison du manque de tonicité persistant du marché du PVC européen.
Le résultat net de la Division Chimie s'élève à € 3,5 millions au 31 décembre 2017, contre à € 3,2 millions au 31 décembre 2016. Ce résultat en progression est également attribuable en majeure partie à SNAM, le résultat net d'IKA et Kimflor ayant bénéficié d'effets de change moindres par rapport à l'année passée.
Une partie significative du chiffre d'affaires de l'activité Stabilisants PVC est réalisée dans des zones géopolitiquement exposées, notamment la Russie et la Turquie. En 2017, le résultat de cette activité s'est maintenu à un bon niveau et les prévisions pour 2018 sont raisonnablement optimistes également.
La Division Corporate comprend un ensemble d'activités de services et de consultance rendus par Floridienne à ses filiales.
Cette activité a généré une perte de € -2,0 millions en 2017, contre € -1,7 million en 2016. Ceci s'explique par une hausse des charges financières et par des effets de change négatifs enregistrés sur des payements de dividendes en devises de la part de filiales.
Il n'y a pas eu de modification de l'activité chez Floridienne S.A. en 2017 par rapport au passé. L'activité de cette société consiste en l'investissement dans des marchés de niche dans trois secteurs d'activité, la Chimie, l'Alimentation festive et les Sciences du vivant. La société répartit ses risques
entre des entreprises rentables, des entreprises à rentabilité émergente et des entreprises à rentabilité potentielle.
Dans le cadre de la simplification de nos structures juridiques et opérationnelles, deux sous-holdings du groupe, Florifood S.A. et Biofirst S.A., ont été liquidées en 2017, et leurs actifs ont par conséquent été transférés à leur actionnaire unique Floridienne S.A. Cette opération a généré une plus-value exceptionnelle sur réalisation d'actifs immobilisés de € 78,4 millions au cours de l'exercice 2017.
L'exercice de Floridienne S.A. se clôture par conséquent par un bénéfice net de € 79,8 millions contre une perte de € -6,4 millions en 2016.
Compte tenu d'un report à nouveau de € 36,3 millions, et de la constitution d'une réserve indisponible pour actions propres (article 623 du Code des sociétés) de € 2,5 millions, le bénéfice disponible à affecter s'élève à € 113,6 millions.
Nous vous proposons de répartir le bénéfice à affecter en :
Le Conseil proposera à l'Assemblée générale des actionnaires de distribuer un dividende brut de € 2,1 par action, à l'exclusion des actions propres, au titre de l'exercice 2017.
Le groupe n'a pas procédé à l'achat d'actions propres au cours de l'exercice 2017.
Toutefois, il convient de noter que les actions propres du groupe, détenues jusqu'alors par Florinvest SA, ont été vendues à Floridienne SA dans le courant de l'année 2017, dans le cadre de la simplification des structures du groupe Floridienne entreprise il y a deux ans. Cette opération, interne, n'a pas eu d'impact sur les comptes consolidés 2017 du groupe Floridienne.
Le nombre total d'actions propres détenues par Floridienne au 31 décembre 2017 est de 17.363 sur un total d'actions émis de 996.857, ce qui représente une valeur de € 3.143.745 sur base d'un cours de € 181,06 au 31 décembre 2017.
La valeur moyenne d'acquisition de ces actions propres est de € 107,53 par action.
Les actions propres ont été acquises dans le passé avec l'autorisation de l'Assemblée Général octroyant au Conseil d'Administration le pouvoir d'acquérir en Bourse ou autrement, un maximum de 180 000 actions de la société, à un prix unitaire qui ne pourra être inférieur de plus de 20% au cours de clôture le plus bas des 20 derniers jours de cotation précédant l'opération, ni supérieur de plus de 20% au cours de clôture le plus élevé des 20 derniers jours de cotation précédant l'opération.
Dans le cadre de notre gestion du risque financier, certaines de nos filiales sont amenées à prendre des contrats de couverture (devises, intérêts ou matières premières) afin de couvrir leur marge commerciale contre les fluctuations de celles-ci. La politique du groupe en matière d'instruments financiers est limitée à des opérations de couverture à l'exclusion de toute position spéculative. Des informations complémentaires concernant la gestion de notre risque de crédit, de taux d'intérêts, de prix de marché et de liquidité sont disponibles dans les notes de l'annexe 27 du rapport annuel.
Pour le reste, nous n'avons pas à signaler d'autres risques et incertitudes que ceux mentionnés dans le rapport annuel.
Nos filiales actives dans la Division Chimie connaissent des risques inhérents à leur activité. La problématique environnementale est un domaine dans lequel les réglementations et contraintes de prévention sont de plus en plus strictes lors du renouvellement des permis. Le groupe prend les mesures nécessaires pour se conformer à l'ensemble des prescriptions réglementaires en matière d'environnement, notamment par des investissements appropriés et un
monitoring structuré. Ces contraintes sont parfois difficiles à quantifier précisément, notamment quand il s'agit d'estimer la valeur actuelle des coûts de remise en état des sites à très longue échéance. Là où cela s'avère nécessaire, des provisions sont comptabilisées afin de se conformer aux engagements légaux, en conformité avec le référentiel comptable.
Notre effort s'est porté sur l'amélioration qualitative de nos produits, la sécurité, l'anticipation de normes environnementales toujours plus strictes et la mise au point de nouveaux produits en vue de permettre la diversification des activités.
A noter que la plupart des activités de R&D du groupe sont concentrées dans les Divisions Sciences du vivant et Chimie.
Les perspectives de Floridienne Group pour l'année 2018 sont bonnes.
La Division Alimentation festive reste globalement en phase avec sa stratégie de croissance dans ses différents métiers. Tributaire de la volatilité des matières premières, elle veillera à ajuster le mieux possible ses marges par rapport à l'évolution de celles-ci, et espère une détente des prix de certaines d'entre elles dans le courant de l'exercice 2018.
Dans les Sciences du vivant, la croissance de l'activité et du résultat devrait se poursuivre de manière soutenue, dans la lignée de 2017. Biobest se concentrera sur l'intégration de ses dernières acquisitions tout en maintenant un programme d'investissements ambitieux sur ses différents sites de production. Dans les enzymes, nous poursuivrons notre déploiement dans les enzymes d'origine animale, tout en lançant un programme d'investissement capacitaire dans les enzymes d'origine végétale, afin de faire face à la forte demande du marché pour ces produits. Dans les autres produits naturels, il est difficile de faire des prévisions, face à l'incertitude qui pèse sur les prix et volumes disponibles de vanille.
Enfin, dans la Division Chimie, nous sommes confiants quant aux choix stratégiques menés par notre filiale SNAM au cours des dernières années et à sa capacité à se consolider dans le recyclage des batteries des automobiles hybrides et électriques. SNAM poursuivra ses investissements dans ce domaine, en comptant sur son service de qualité et sur les contrats à long terme qu'elle a signés avec les constructeurs automobiles pour maintenir un bon équilibre entre les investissements consentis et la génération de cash-flows.
Quant à de nos filiales actives dans les stabilisants PVC, IKA et Kimflor, elles devraient connaître un environnement plus favorable en 2018, et de ce fait renouer avec la croissance.
Dans le cadre de l'information requise en vertu de l'article 34 de l'arrêté royal du 14 novembre 2007, nous n'avons repris que les informations ci-dessous, les autres informations étant sans objet pour Floridienne.
En vertu de la Loi du 1er avril 2007 relative aux offres publiques d'acquisition, les actionnaires sont tenus de notifier annuellement toute modification de leur participation de contrôle à la FSMA et à la société concernée. Dans ce contexte, ils ont adressé à Floridienne une mise à jour de la structure de l'actionnariat de contrôle qui est reprise ci-dessous:
| Beluflo S.A. | 392 035 | 39,33% |
|---|---|---|
| Philippe de Spoelberch | 216 428 | 21,71% |
| Marnor S.A. | 90 800 | 9,11% |
| S.R.I.W. | 84 176 | 8.44% |
| Personnes physiques | 63 359 | 6,36% |
| Finatco S.A. | 23 120 | 2,32% |
| Gaëtan Waucquez | 18 657 | 1,87% |
| Floridienne S.A. | 17 363 | 1,74% |
| Free Float | 90 919 | 9,12% |
| Nombre d'actions | 996 857 | 100% |
Il n'existe plus de titres au porteur de Floridienne SA. En date du 30/11/2015, le commissaire a émis un rapport indépendant constatant la suppression des titres au porteur de Floridienne SA, conformément aux dispositions visées à l'article 11 de la loi du 14 décembre 2005.
Une convention d'actionnaires a été signée en 2013 par Beluflo (39,33%), Gaëtan Waucquez (1,87%) et Philippe de Spoelberch (21,71%). Dans ce cadre, les différents signataires se sont échangés des droits de préemption et des droits de suite.
Il n'existe pas de restriction légale ou statutaire au transfert des titres de Floridienne S.A.
Chaque action donne droit à un vote. Il n'existe pas de restriction légale ou statutaire à l'exercice du droit de vote et il n'y a pas de titres comprenant des droits de contrôle spéciaux.
Lors de l'Assemblée générale extraordinaire du 16 juin 2015, les pouvoirs suivants ont été octroyés au Conseil d'Administration :
personnel de la société ou d'une de ses filiales.
En date du 23/09/2007, Floridienne a été avisée par la SA Beluflo que cette dernière détenait 296 997 titres Floridienne soit 34,37% du capital de la société.
En date du 19 août 2016, la SA Beluflo a confirmé détenir 392.035 titres avec droit de vote émis par la SA Floridienne, soit 39,33% du capital.
Au 31 décembre 2017, le nombre de titres détenus par Beluflo s'élevait toujours à 392.035.
Dans le cadre de discussions relatives à une éventuelle augmentation de capital (ou vente de titres) à réaliser chez BIOBEST, qui ont eu lieu lors du Conseil d'administration de Floridienne du 26 septembre 2017, une procédure de conflit d'intérêt a été déclenchée par prudence, en application de l'article 523 du Code des sociétés.
Etant donné l'absence de transaction réalisée en 2017, et donc l'absence de conséquence patrimoniale pour les actionnaires de Floridienne d'une telle opération à ce stade-ci, le Conseil d'administration juge qu'il n'est pas opportun de reprendre dans ce présent rapport de gestion l'intégralité du procèsverbal du Conseil d'administration du 26 septembre 2017 relevant de l'article 523 du Code des sociétés.
Toutefois, la procédure de conflit d'intérêt (article 523 du Code des sociétés) sera réappliquée une fois que la décision sur le projet indiqué ci-dessus se concrétisera, si elle devait faire intervenir des administrateurs ou des personnes liées au Groupe Floridienne.
Floridienne porte haut ses valeurs de Corporate responsibility, qui sont au cœur de sa vision d'entreprise. Elle décline cette vision à travers plusieurs axes :
Floridienne a progressivement fait évoluer ses métiers, qui à l'origine étaient concentrés sur la chimie traditionnelle, vers des métiers et solutions bénéfiques pour l'environnement.
Ainsi, dans son métier traditionnel des stabilisants pour PVC, Floridienne a remplacé les stabilisants au plomb par des nouveaux produits réalisés à base de calcium zinc ou organiques. Elle a été un pionnier dans la production et la commercialisation de ces solutions propres sur ses différents marchés (Europe et Turquie notamment).
Dès 1996, convaincue que le recyclage de matériaux usagés était une source d'approvisionnements durable pour ses autres unités de production, elle a investi dans la société SNAM, qui recycle aujourd'hui 9 batteries de véhicules hybrides et électriques sur 10 qui
46
sont en circulation en Europe. SNAM récupère les métaux (nickel, cadmium, cobalt, terres rares) contenus dans ces batteries, qui sinon seraient enfouis en décharge. Cette activité a nécessité des investissements importants de la part de Floridienne dans cette société, pendant longtemps à perte, mais le Groupe reste convaincu – et cela a été démontré cette année – qu'il y a moyen de faire une activité économiquement rentable de ce métier de recyclage.
Dans la Division Food du groupe, dans laquelle celui-ci a commencé à investir en 1990, plusieurs gammes de produits « bio » et « d'origine locale » ont été lancées avec succès, qui non seulement suivent des cahiers des charges très stricts en ce qui concerne la qualité des matières premières utilisées, mais aussi le bilan carbone de celles-ci, forçant les équipes à utiliser dans la mesure du possible des produits de proximité.
Enfin, dans la plus jeune Division du groupe, celle orientée autour des Sciences du vivant, l'utilisation de produits positifs pour l'environnement est au coeur de son ADN, elle qui propose au marché des solutions naturelles en substitution aux produits chimiques ou de synthèse.
Ainsi, BIOBEST, numéro 2 mondial et pionnier de la lutte biologique intégrée, propose une vaste gamme d'insectes « auxiliaires agricoles pollinisateurs ou prédateurs », permettant de limiter l'usage de moyens mécaniques ou chimiques dans certaines cultures.
Nos enzymes d'origine naturelle, nos huiles essentielles végétales et notre extrait d'escargots permettent de remplacer avantageusement l'usage de produits de synthèse dans de nombreuses applications pharmaceutiques, cosmétiques ou alimentaires.
Enfin, nos produits en provenance de Madagascar (vanille, poivre vert, litchis et ananas fair trade) sont parmi les plus qualitatifs de l'île et élaborés dans le respect des populations locales.
Nous investissons constamment dans nos outils de production, afin de les
rendre plus efficaces (automatisation des tâches manuelles pénibles), plus ergonomiques (design des équipements pour éviter les risques d'accidents et les charges trop lourdes), moins polluants (traitement des fumées, récupération des excipients), et moins énergivores.
Nos packagings sont régulièrement adaptés afin d'y intégrer un maximum de matériaux recyclables.
Enfin, nos différents sites de production utilisent les méthodes et systèmes qualité les plus stricts du marché, qui sont audités de manière régulière par des organismes indépendants. Ainsi nos entreprises actives dans des produits alimentaires disposent des certifications IFS et/ou BRC et ISO, alors que nos entreprises plus proches d'applications pharmaceutiques sont certifiées GMP et/ou FSCC. Enfin, nos sites de recyclage de batteries font l'objet régulier d'audits de la part des producteurs automobiles et des autorités environnementales, et veillent à se situer en permanence largement en-dessous des seuils d'émissions autorisés.
La satisfaction de nos clients, l'éthique dans les affaires et le respect de nos employés sont au centre de nos valeurs et considérés par le Groupe comme les meilleurs vecteurs de la réussite à long terme. Entreprise à connotation familiale, Floridienne n'est pas obsédée par le profit à court terme, et favorisera le bien-être de ses employés, au service de ses clients, pour asseoir sa réussite.
Son modèle décentralisé s'appuie de plus sur un grand degré d'autonomie et de confiance accordés aux managers locaux, et de transparence multidirectionnelle dans la communication. L'honnêteté étant à la base de la confiance accordée, les comportements en violation de ce principe seront en revanche immédiatement sanctionnés.
Floridienne veut avoir des relations équilibrées, tant avec ses clients que ses fournisseurs. Elle favorisera la construction de partenariats à long terme, régulés par un dialogue ouvert et respectueux. Ceci implique la fourniture d'un service de qualité, et le respect des engagements pris.
Etant en contact avec les populations locales dans plusieurs pays avec lesquels nous collaborons (Congo, Madagascar, Indonésie,…), nous sommes soucieux de contribuer positivement au bien-être et au développement de celles-ci, toujours dans une optique de respect mutuel.
Ainsi, au Congo, nous nous sommes associés avec le Parc des Virunga, plus ancien Parc National d'Afrique, dont la volonté, pour lutter contre le braconnage et d'autres trafics, consiste à offrir aux populations entourant le Parc, des sources de revenus stables leur permettant de subvenir à leurs besoins. Nous nous inscrivons dans cette démarche, en apprenant aux villageois à cultiver la papaye, à en extraire le latex et en nous engageant à acheter leur production à des prix définis.
A Madagascar, notre filiale SOPRAL emploie un nombre important de femmes et d'hommes dans la région de Tamatave sur une base permanente ou saisonnière, leur offrant dès lors un emploi stable, trop rarement accessible dans ce pays, dans des conditions de travail honorables.
D'autres exemples similaires peuvent être relevés dans d'autres pays où nous sommes présents.
A ce stade-ci, le Groupe ne dispose pas encore de façon centralisée d'indicateurs clés de performance de nature non financière concernant les activités décrites ci-dessus, dans la mesure où ces indicateurs sont analysés, évalués et monitorés localement par les filiales en questions.
En ce qui concerne les risques principaux liés aux différentes activités, nous faisons référence à la section « Autres risques et incertitudes » dans le rapport de gestion.
Les activités du Groupe Floridienne sont décrites plus en détails dans le rapport annuel.
En matière de gouvernement d'entreprise, le rapport de gestion contient les informations requises par le code des sociétés ainsi que par le « Code belge de gouvernance d'entreprise du 12 mars 2009 » (Code 2009), que la société a adopté comme code de référence. Celui-ci est disponible sur le site de la Commission Corporate Governance.
La charte de corporate governance de Floridienne est disponible sur notre site internet www.floridienne.be.
Conformément à l'approche « comply or explain » du Code, le Conseil d'Administration attire toutefois l'attention sur les exceptions suivantes au Code 2009:
Philippe Bodson exerce actuellement les fonctions de Président du Conseil d'Administration et de membre du Comité de Gestion.
Au cours de l'année 2017, les administrateurs non exécutifs ne se sont pas réunis de manière formelle sans la présence du Comité de Gestion.
Contrairement à ce qui est prévu dans le Code, la contribution individuelle des Administrateurs ne fait pas l'objet d'évaluations périodiques formalisées. Le Conseil d'Administration estime qu'une telle évaluation individualisée n'est pas requise à ce jour pour assurer le bon fonctionnement du Conseil d'Administration. Le Président du Conseil d'Administration établit régulièrement des contacts bilatéraux avec chacun des Administrateurs en dehors des réunions du Conseil d'Administration. Toutefois, il procèdera à de telles évaluations formalisées si, au vu de circonstances particulières, cela s'avère nécessaire ou requis.
La majorité des membres du comité d'audit doit répondre aux critères d'indépendance. Le comité d'audit est constitué de 4 administrateurs nonexécutifs, dont 1 administrateur répond aux critères d'indépendance au sens de l'article 526ter du Code des sociétés. Ceci est conforme au Code des Sociétés.
Au vu du fait que le Comité d'Audit, dans sa composition actuelle, fonctionne correctement, le Conseil d'Administration (en ce compris les membres du Comité d'Audit) estime qu'une majorité d'Administrateurs indépendants n'est pas requise pour assurer le bon fonctionnement du Comité d'Audit. Les membres du Comité d'Audit, tout comme les Administrateurs en général, agissent de façon indépendante et aucun d'entre eux
n'est en mesure de dominer la prise de décisions au sein du Comité d'Audit.
Le Code 2009 prévoit qu'une fonction d'audit interne indépendante soit mise en place et que ses ressources et ses compétences soient adaptées à la nature, à la taille et à la complexité de la société. Si la société n'a pas de fonction d'audit interne, la nécessité d'en créer une est évaluée au moins annuellement.
Floridienne ne dispose pas d'une fonction séparée d'audit interne contrairement à ce qui est prévu dans le Code. En revanche, le processus de gestion des risques (opérationnels) est suivi de très près par le Comité d'Audit (nous faisons aussi référence, dans ce cadre-là, à la rubrique « Contrôle interne et gestion des risques dans le cadre du processus d'établissement de l'information financière » ci-dessous.
Au vu de notre petite taille, le Conseil d'Administration n'a pas mis en place de comité de Nomination car il estime être à même de remplir cette fonction. Un Comité de rémunération existe en revanche de manière formelle.
Nous ne publions pas de règlement intérieur du management exécutif. A ce jour, c'est le Comité de Gestion qui fixe et contrôle les lignes directrices des responsables des différents pôles.
La société a mis en place une structure de contrôle interne et de gestion des risques du processus d'établissement de l'information financière adaptée à sa taille.
Le Conseil d'Administration représente l'organe de gestion de la société et assure son leadership entrepreneurial dans un cadre de contrôle prudent et d'identification, d'évaluation et de gestion des risques. Au sein du Conseil d'Administration, la société dispose d'un Comité de Gestion composé du président exécutif et de l'administrateur délégué. Ce comité est épaulé par la Direction financière du groupe, et au sein de chaque Division, par un Comité Division. Le Comité de Gestion est chargé de mettre en place et de maintenir les contrôles internes appropriés et adaptés à la taille du Groupe pour s'assurer de manière efficace que les objectifs sont atteints en matière de fiabilité des informations financières, et de conformité aux lois et aux règlements.
Le Comité d'Audit, instauré en application de l'article 526ter du Code des Sociétés est composé d'Administrateurs non-exécutifs et assiste le Conseil d'Administration dans la surveillance de la gestion de la société et de l'ensemble du Groupe, dans le contrôle de l'efficacité de l'ensemble des processus de contrôle
interne et externe de la société et dans la surveillance du processus de suivi global. Ce comité dispose de sa propre charte de fonctionnement.
La société publie son information financière traditionnellement au travers des rapports financiers semestriels et annuels.
Par ailleurs, elle prépare pour chaque exercice un budget annuel qui est discuté et approuvé par le Conseil d'Administration. Les divergences par rapport au plan et par rapport aux prévisions antérieures sont régulièrement mises à jour et analysées par le Comité de Gestion, puis présentées, expliquées et validées par le Conseil d'Administration.
Les responsabilités de chaque organe peuvent être décrites comme suit :
| CONSEIL | COMITÉ | COMITÉ | COMITÉS | |
|---|---|---|---|---|
| D'ADMINISTRATION | D'AUDIT | DE GESTION | PÔLE | |
| Information financière et budget |
Validation des comptes, deux fois par an et approbation du budget. Définition des règles d'évaluation du Groupe |
Discussion des problématiques d'évaluation |
Centralisation de | Collecte de l'information financière et élaboration des budgets |
| l'information financière au niveau du Groupe et suivi des budgets |
Collecte de l'information financière et élaboration des budgets |
Détermination des politiques et follow up |
Mise en œuvre des politiques définies et reporting |
|
| Stratégie | Définition des axes stratégiques du Groupe |
Détermination des politiques et follow up |
Mise en œuvre des politiques définies et reporting |
|
| Investissements | Validation des développe ments majeurs, organiques ou par croissance externe |
Identification des opportunités |
Identification des opportunités |
|
| Désinvestissements | Décisions de cession d'activité |
Identification des Opportunités |
Identification des oppor tunités |
|
| Financement | Structure financière consoli dée et objectifs |
Structuration des finance ments du Groupe |
Structuration des besoins de financement opérationnels |
|
| Gestion des risques, contrôle interne, audit interne |
Validation des plans d'ac tions proposés |
Propositions au Conseil d'Administration en cas de manquements observés |
||
| Ressources humaines | Le Comité de Rémunération est responsable de la rémunération des membres du Comité de Gestion |
Responsable de la rémunération et de l'évaluation des Comités Pôle |
Responsables de l'évaluation et des rémunérations au sein de leurs pôles respectifs |
La politique globale de gestion des risques de Floridienne et de ses filiales dans le monde définit son engagement à assurer un système de gestion des risques efficace à travers le Groupe, dans le but de minimiser autant que possible son exposition aux risques qui seraient de nature à compromettre la réalisation de ses objectifs. Le Comité d'Audit assiste, entre autres, le Conseil d'Administration dans son rôle d'évaluation et de gestion des risques financiers. Il examine régulièrement les domaines dans lesquels les risques sont de nature à affecter considérablement la réputation et la situation financière du Groupe et surveille l'ensemble du processus de gestion des risques de la société.
Le processus de gestion des risques suit deux axes chez Floridienne : la gestion des risques liés au reporting financier et la gestion des risques opérationnels auxquels sont exposées les filiales du Groupe.
Sur le plan de la gestion des risques liés au reporting financier, un inventaire des risques principaux est maintenu tant en ce qui concerne les délais légaux, la fiabilité de l'information financière ou l'indépendance des différentes parties impliquées dans ce processus. Ce relevé sert de fil conducteur à la remontée de l'information, selon une procédure stricte. Les rapports financiers sont établis par le département comptable, revus par la Direction financière et présentés au Conseil d'Administration par le Comité de Gestion, après analyse et sur recommandation du Comité d'Audit. Le département comptable est soutenu par un consultant externe qui dispose d'une connaissance adéquate des normes IAS/IFRS, et par un consultant qui est spécialisé en technique de consolidation. Les différentes vérifications opérées aux divers stades de l'établissement de l'information financière portent sur des sujets aussi variés que l'application des IFRS, les opérations significatives de la période, les procédures de consolidation, etc. Les instructions de clôture sont communiquées aux responsables financiers des différentes filiales et des réunions sont tenues périodiquement. L'ensemble des opérations et processus
de vérification fait l'objet d'une checklist de clôture et d'une documentation ad hoc.
En ce qui concerne les engagements financiers, le Groupe adopte également une attitude prudente. Il ne recourt à des opérations de couverture (devises, intérêts ou matières premières) que de façon limitée, et jamais dans un but spéculatif. Les principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée sont liés à l'évolution des taux de change, des taux d'intérêt (flottants) sur ses lignes de crédit à court terme ainsi qu'à l'évolution des prix des matières premières dans les Divisions Alimentation festive et Chimie.
Par ailleurs, et dans le cadre du processus de gestion des risques opérationnels, le Comité d'Audit de Floridienne a mis en place et fait le suivi du processus d'identification et de gestion des risques à tous les niveaux du Groupe, des filiales opérationnelles au Groupe consolidé, en passant par les holdings de contrôle. Ce processus s'est fait en plusieurs étapes : une étape d'identification des risques au niveau de chaque filiale (risk matrix), que ce soient les risques stratégiques, financiers ou opérationnels, et de classification de ceux-ci par ordre d'importance; une consolidation des risques par Division ainsi qu'au niveau du Groupe consolidé ; une évaluation des risques identifiés dans une optique de risque-rendement ; et des propositions de plan d'action à chaque niveau sur les risques évalués comme étant à réduire ou à supprimer. Cette démarche d'analyse des risques a été réalisée en pleine collaboration avec les équipes locales, dans un esprit de prise de conscience de celles-ci à la gestion des risques dans leurs entités respectives, ce qui illustre la philosophie au sein du Groupe à cet égard.
Chaque étape de ce processus de gestion des risques a été validée par le Comité d'Audit, afin de respecter les règles de bonne gouvernance liées à cette étude. Les différentes constatations et conclusions ont été analysées afin de prendre les mesures (financières/ opérationnelles) nécessaires. Les mesures et les systèmes à prendre ou à mettre en place sont différents d'une Division à l'autre et d'une société à
l'autre, en fonction de leurs spécificités, et nécessitent des plans d'actions à différents niveaux : des actions globales, des actions au niveau d'une Division, et des actions individuelles. Si la formalisation est relativement aboutie en termes de remontée des informations financières, elle continue à se développer dans les autres domaines de risques. Une mise à jour des risques opérationnels (« risk evaluation ») a été réalisée en 2014 par les responsables des Divisions, et a été présentée au Comité d'Audit fin 2014. Au cours de cette revue, le Comité d'audit n'a pas constaté de nouveaux risques significatifs pour le groupe, et a pu constater que les principaux risques identifiés faisaient l'objet d'un suivi dynamique par les responsables de Divisions.
Une mise à jour formelle des mesures de contrôle (interne) afin de mitiger les risques (« risk mapping ») identifiés est prévue en 2018 et la validation formelle du fonctionnement effectif des dispositions de contrôle interne (« use tests » et « test of operational effectiveness ») est planifiée pour 2019.
Les activités de contrôle mises en œuvre reposent sur deux aspects que sont une supervision rapprochée des opérations financières par le management ainsi qu'une culture Groupe basée sur des valeurs éthiques fortes adoptées par tous les membres du personnel, et en particulier pour les personnes en charge des postes à responsabilités du Groupe.
Comme décrit ci-dessus, l'établissement des rapports financiers semestriels et annuels suit un calendrier précis, selon un format bien défini, et parcourt différentes étapes de vérification par des organes internes et externes spécialisés. Ainsi, l'identification des problèmes comptables se fait par le département comptable central en charge de la consolidation, assisté par un consultant externe spécialisé en IFRS pour les aspects techniques et par le Comité de Gestion pour les questions relatives à l'évaluation globale.
Au niveau des risques généraux liés au business de chaque société, outre la conscientisation des équipes locales
50
à la gestion par les risques, le Groupe engage un processus de contrôle interne sur le sujet. En raison de la taille limitée du groupe et de ses ressources humaines, ce processus est mis en place afin de couvrir progressivement l'ensemble des aspects opérationnels.
Le Groupe est attentif à l'information financière et aux communications transmises aux marchés. Une attention particulière est portée à l'exhaustivité de cette information afin que les acteurs du marché soient parfaitement informés de toutes les évolutions du Groupe. Les délais de communication avec les marchés font également l'objet d'un contrôle attentif. Le Groupe considère que l'information financière est un instrument de communication essentiel et a établi dans ce sens des règles et des contrôles permettant d'assurer que les informations financières importantes soient conformes et disponibles.
Ces procédures sont coordonnées par la Direction financière, préalablement à la publication des comptes semestriels et annuels. Les résultats de ces procédures sont examinés de façon attentive par le Comité de gestion et ensuite avec le Comité d'audit. Un suivi approprié est donné à chaque problème potentiel identifié et une évaluation d'ajustements éventuels à l'information financière projetée est réalisée.
En ce qui concerne la communication interne au Groupe, celle-ci se passe principalement par des canaux directs quoique moins formels compte tenu de la taille limitée du groupe Floridienne. Cette communication plus informelle est considérée positivement par Floridienne dans la mesure où en créant le contact entre les personnes, elle favorise l'échange et une culture d'entreprise forte. La communication informelle accélère également fortement les processus décisionnels, ce qui constitue une des forces de Floridienne aujourd'hui.
Le Comité d'Audit est chargé du suivi de l'efficacité des systèmes de contrôles internes et de gestion des risques.
Le Comité de Gestion et les Comités Divisions sont chargés de la surveillance et de la mise en œuvre du contrôle interne et de la gestion des risques.
Suite à l'analyse des risques menée par le Comité d'Audit, ces organes ont pu apprécier les structures de contrôle interne mises en place au sein du Groupe, aux différents niveaux et selon des formes diverses. De même, le potentiel d'amélioration en termes d'efficacité a été identifié et les mesures d'amélioration mises à l'étude.
Un travail d'analyse de best practices et de formation des entités du Groupe sont des points qui doivent encore fait l'objet d'une uniformisation au sein du Groupe afin de faciliter le monitoring de l'application des procédures instaurées.
Au 1er janvier 2018, le Conseil d'Administration était composé comme suit :
Baron Philippe Bodson Nommé jusqu'en 2018 Président
Nommé jusqu'en 2018 Administrateur délégué
Beluflo S.A. (Monsieur Loïc Waucquez) Nommé jusqu'en 2018 Non exécutif et représentant l'actionnaire
Nommé jusqu'en 2018 Non exécutif et représentant l'actionnaire
Vicomtesse Caroline de Spoelberch Nommée jusqu'en 2021 Non exécutive et représentant l'actionnaire
Comte Paul Cornet de Ways Ruart Nommé jusqu'en 2018 Non exécutif et indépendant
H&H Capital Management BVBA (Monsieur Herman Wielfaert) Nommé jusqu'en 2021 Non exécutif et indépendant
Chevalier Marc-Yves Blanpain Nommé jusqu'en 2018 Non exécutif
Baron Bernard de Gerlache de Gomery Nommé jusqu'en 2018 Non exécutif
Sparaxis S.A. (Monsieur Yves Meurice) Nommé jusqu'en 2021 Non exécutif
Mazars Réviseurs d'entreprises S.C.R.L. Représentée par Peter Lenoir Nommé jusqu'en 2018
Philippe Bodson et W. Invest S.A.
Commissaire
(représentée par Gaëtan Waucquez) ayant un rôle exécutif via leur participation au Comité de Gestion ne sont pas considérés comme indépendants conformément aux dispositions prévues par l'article 526ter du Code des Sociétés.
Beluflo S.A. (représentée par Loïc Waucquez), Philippe de Spoelberch et Caroline de Spoelberch représentent les actionnaires > 10% et ne sont donc pas considérés comme indépendants conformément aux dispositions prévues par l'article 526ter du Code des Sociétés.
Paul Cornet de Ways Ruart et H&H Capital Management BVBA (représentée par Herman Wielfaert) répondent à l'ensemble des critères définis par la loi concernant les critères d'indépendance. Ils sont donc considérés comme indépendants au sein du Conseil d'Administration.
Marc-Yves Blanpain, Bernard de Gerlache et Sparaxis SA (représentée par Yves Meurice), siègent comme administrateurs non exécutifs.
Lors de l'Assemblée Générale du 5 juin 2018, les mandats de Philippe Bodson, W Invest SA (représentée par Gaëtan Waucquez), Beluflo SA (représentée par Loïc Waucquez), Philippe de Spoelberch, Paul Cornet de Ways Ruart, Marc-Yves Blanpain et Bernard de Gerlache de Gomery arrivent à échéance.
Dans le cadre des efforts entrepris pour augmenter le nombre de femmes au sein du Conseil de Floridienne, le mandat d'administrateur du Baron Bernard de Gerlache de Gomery ne sera pas renouvelé.
Le Conseil tient à remercier tout particulièrement et sincèrement Bernard de Gerlache de Gomery pour son implication au cours des nombreuses années qu'il a passées au sein du Conseil d'administration de Floridienne, et notamment en tant que Président des Comités d'audit et de rémunération.
Il sera proposé à l'assemblée générale du 5 juin 2018 de nommer Madame Caroline de Laet Derache en tant qu'administrateur de Floridienne, pour une durée de 3 ans, prenant fin à l'issue de l'assemblée générale de 2021. Caroline de Laet Derache ne répond pas aux critères d'indépendance définis par la loi, étant liée à un important actionnaire du groupe.
Paul Cornet de Ways Ruart arrivant au terme de son deuxième mandat d'administrateur, et étant indépendant selon les critères définis par la loi, il sera proposé à l'assemblée générale du 5 juin 2018 de le renommer pour une durée de 6 ans, arrivant à échéance à l'issue de l'assemblée générale de 2024. Il perdra son statut d'indépendant à l'issue de ce troisième mandat.
Le Conseil d'administration proposera par ailleurs à l'assemblée générale du 5 juin 2018 de renouveler les mandats de Philippe Bodson, W Invest SA (représentée par Gaëtan Waucquez), Beluflo SA (représentée par Loïc Waucquez), Philippe de Spoelberch et Marc-Yves Blanpain pour une durée de 3 ans, prenant fin à l'issue de l'assemblée générale de 2021.
Floridienne s'engage à mettre en oeuvre les dispositions de gouvernance d'entreprise. Cela comprend des organes de gestion (Conseil d'administration et Comité de gestion) composés de membres expérimentés en matière de gouvernance, disposant de profils variés, et apportant une réelle contribution à la gestion du Groupe Floridienne. Ceci, nonobstant la présence d'un actionnaire de contrôle.
Depuis quelques années, Floridienne s'engage à renforcer progressivement la présence des femmes au sein de son Conseil d'Administration, qui désormais compte 1 femme sur un total de 10 membres, Caroline de Spoelberch ayant été nommé Administrateur lors de l'Assemblée Générale du 5 juin 2017, et bientôt une deuxième, Caroline de Laet Derache, si les actionnaires votent en faveur de sa nomination lors de l'assemblée générale du 5 juin 2018. Floridienne est conscient de ne pas encore respecter le quota d'un tiers de membres féminins à son Conseil mais poursuit ses efforts pour intégrer le quota prévu au sein de son Conseil d'administration (Loi du 28 juillet 2011).
Lors de l'Assemblée Générale du 5 juin 2018, le mandat du Commissaire aux comptes, Mazars Réviseurs d'entreprises S.C.R.L. arrive à échéance,
Le Conseil d'administration proposera à l'assemblée générale du 5 juin 2018 de renouveler le mandat du Commissaire aux comptes pour une durée de 3 ans, prenant fin à la clôture de l'exercice comptable 2020.
En 2017, le Conseil d'Administration s'est réuni 4 fois selon le tableau des présences suivant :
Il a été débattu de :
Conformément à la loi du 17 décembre 2008 entrée en vigueur le 9 janvier 2009, le Conseil d'Administration a mis en place un Comité d'Audit lors de sa réunion du 27 mars 2009. Ce comité est composé comme suit :
| 28 mars | 15 juin | 26 sept | 15 déc | |
|---|---|---|---|---|
| Philippe Bodson | P | P | P | P |
| W Invest (Gaëtan Waucquez) | P | P | P | P |
| Beluflo (Loïc Waucquez) | P | P | P | P |
| Marc-Yves Blanpain | P | P | P | P |
| Paul Cornet de Ways Ruart | P | P | A | P |
| Olivier Davignon | P | NA | NA | NA |
| Bernard de Gerlache | P | R | P | P |
| Caroline de Spoelberch | NA | P | P | P |
| Philippe de Spoelberch | P | P | P | P |
| H&H Capital Management | NA | P | P | P |
| Sparaxis (Yves Meurice) | P | P | P | P |
P=Présent R=représenté A=Absent
Bernard de Gerlache, Président du Comité d'audit, siège en qualité de non exécutif.
Paul Cornet de Ways Ruart siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 526bis du Code des Sociétés et de sa grande expérience en matière de comptabilité, de reporting financier et d'audit.
Beluflo S.A., représentant permanent, Loïc Waucquez, siège en qualité de non exécutif et représentant de l'actionnaire.
Sparaxis S.A., représentant permanent Yves Meurice, siège en qualité de non exécutif.
L'ensemble de ces administrateurs ont été choisis au sein du Comité d'audit en vertu de leurs importantes compétences en matière de comptabilité et de corporate governance.
Le mandat d'administrateur du Baron Bernard de Gerlache de Gomery arrivant à échéance à l'issue de l'assemblée générale du 5 juin 2018, il quittera à cette occasion également le Comité d'audit.
Il sera remplacé à la Présidence du Comité d'audit par Beluflo, représentée par Loïc Waucquez.
Le Comité d'Audit est chargé des missions suivantes :
recommandation au Conseil d'administration pour la désignation du commissaire conformément à l'article 16 §2 du règlement n° 537/2014.
Au cours de l'année 2017, le Comité d'Audit s'est réuni à deux reprises durant lesquelles il a été débattu des éléments suivants :
Conformément à la loi du 06 avril 2010 entrée en vigueur le 23 avril 2010, le Conseil d'Administration a mis en place un Comité de Rémunération lors de sa réunion du 10 décembre 2010. Ce comité est composé comme suit :
Bernard de Gerlache, Président du Comité d'audit, siège en qualité de non exécutif.
Paul Cornet de Ways Ruart siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 526bis du Code des Sociétés.
H&H Capital Management BVBA (représentée par Herman Wielfaert) siège en qualité de non exécutif et répond aux critères d'indépendance tels que fixés par l'article 526bis du Code des Sociétés.
L'ensemble de ces administrateurs ont été choisis au sein du Comité de rémunération en vertu de leurs compétences en matière de
ressources humaines et de politique de rémunération.
Le mandat d'administrateur du Baron Bernard de Gerlache de Gomery arrivant à échéance à l'issue de l'assemblée générale du 5 juin 2018, il quittera à cette occasion également le Comité de rémunération.
Il sera remplacé à la Présidence du Comité de rémunération par H&H Capital Management BVBA, représentée par Herman Wielfaert.
Au cours de l'année 2017, le Comité de Rémunération s'est réuni une fois.
Le Comité de Gestion est composé de Philippe Bodson et de Gaëtan Waucquez. Ce Comité s'est réuni à 20 reprises au cours de l'année 2017. Il assure la gestion journalière de la société, assisté éventuellement des différentes personnes composant le Comité dans chaque Division lorsque la décision requiert des informations spécifiques à la Division concernée.
Le Comité de Gestion est seul responsable de la composition des Comités de chaque Division et de l'exécution des décisions prises par le Conseil d'Administration au niveau du groupe et dans chaque Division. Les Comités de chaque Division sont chargés de l'exécution des décisions du Comité de Gestion et ce uniquement dans leur Division respective.
Le Comité de Gestion met en œuvre la stratégie du groupe telle que définie par le Conseil d'Administration. Dans ce cadre, il gère les moyens de financement du groupe et les alloue aux investissements et aux développements des Divisions ou du Groupe.
Le Comité de Gestion fait en sorte que le Conseil d'Administration puisse exercer ses responsabilités, en entretenant avec lui, en permanence, une interaction, un dialogue et un climat de respect, de confiance et d'ouverture. Il soumet au Conseil d'Administration des propositions concernant les sujets sur lesquels le Conseil d'Administration est le seul à se prononcer.
Le Comité de Gestion est aussi le principal interlocuteur de Floridienne vis-à-vis du monde extérieur.
Le comité de rémunération a établi le présent rapport de rémunération qui comprend des informations détaillées concernant la politique de rémunération et la rémunération des administrateurs et du management exécutif. Ce dernier étant représenté par le Comité de Gestion (composé de Philippe Bodson et Gaëtan Waucquez) étant donné que lui seul est visé par la réglementation du 06 avril 2010.
Pour atteindre les objectifs de notre entreprise dans un environnement entrepreneurial hautement concurrentiel, nous devons pouvoir compter sur des dirigeants qualifiés et talentueux ayant une forte culture de la performance. Afin de maintenir pleinement leur engagement, il est essentiel de disposer d'une politique globale de rémunération compétitive. Les objectifs de la politique globale de rémunération de Floridienne sont les suivants :
Notre politique globale de rémunération reflète cet engagement et cette vision.
Les Administrateurs non exécutifs de Floridienne perçoivent une rémunération annuelle forfaitaire, en fonction des tâches qu'ils réalisent au sein des organes décisionnels du Groupe. Ils ne perçoivent pas de tantièmes ni de rémunération variable liée aux résultats du Groupe.
Le Comité de rémunération est attentif à maintenir un niveau de rémunération des administrateurs non exécutifs à la fois motivant et suffisamment attractif pour intéresser des candidats de valeur. La politique de rémunération ne devrait pas être modifiée de façon radicale dans les prochaines années.
La rémunération des membres du comité de gestion est arrêtée par le Conseil d'Administration sur proposition du comité de rémunération qui peut s'appuyer, lorsqu'il le demande, sur les recommandations formulées par un consultant spécialisé.
La rémunération des membres du comité de gestion comporte deux parties : une partie fixe et une partie variable.
La partie fixe étant déterminée par le nombre de jours prestés sachant que Philippe Bodson ne preste qu'un nombre déterminé de jours par an pour le groupe Floridienne.
La partie variable de la rémunération est fonction d'un critère de performance basé sur l'évolution de la part du groupe dans le bénéfice net consolidé sur les capitaux propres. Cette partie variable est plafonnée à 150.000 euros pour Philippe Bodson et à un an de rémunération pour Gaëtan Waucquez.
Dans l'article 15 des statuts de Floridienne, il est prévu que la rémunération variable peut être basée entièrement sur des critères de prestation sur une période d'un
an. Il n'est pas prévu un droit de recouvrement de la rémunération variable attribuée sur base d'informations financières erronées étant donné que cette rémunération est versée après approbation des comptes par l'Assemblée Générale.
Il n'existe pas pour les membres du comité de gestion de politique d'attribution d'actions, d'options ou tous autres droits d'acquérir des actions.
Il n'existe pas non plus, pour les membres du Comité de gestion, de plans de pension.
Les membres du comité de gestion de Floridienne exercent tous deux leurs fonctions au travers de sociétés de Management.
La politique de rémunération ne devrait pas être modifiée de façon radicale dans les deux prochaines années.
Les montants indiqués dans le tableau ci-dessous représentent des rémunérations brutes avant retenue des charges fiscales ou les rémunérations facturées si le mandat est exercé par une personne morale.
Elles sont attribuées pour l'année calendrier avant l'assemblée générale et payables après l'assemblée ayant approuvé les comptes. Les rémunérations du Conseil d'Administration sont proportionnelles à la durée de mandat exercé.
Aucun montant de dépense ou autre avantage quelconque ne s'y ajoute, notamment pour le cas de retrait de mandat ou fonction.
| En euros | Conseil d'Administration |
Comité d'audit et comité de rémunération |
|---|---|---|
| Philippe Bodson | 15.000 | |
| W Invest SA | 15.000 | |
| Beluflo SA | 15.000 | 1.500 |
| Marc-Yves Blanpain | 15.000 | |
| Paul Cornet de Ways Ruart | 15.000 | 1.500 |
| Olivier Davignon | 7.500 | 1.500 |
| Bernard de Gerlache de Gomery | 15.000 | 7.000 |
| Caroline de Spoelberch | 7.500 | |
| Philippe de Spoelberch | 15.000 | |
| H&H Capital Management BVBA | 7.500 | 750 |
| Sparaxis S.A | 15.000 | 2.250 |
Les rémunérations des membres du comité de gestion pour les prestations de l'exercice 2017 sont les montants des rémunérations facturées étant donné que leurs fonctions sont exercées via des sociétés de management :
| En euros | Rému nération fixe |
Rému nération variable |
|---|---|---|
| Philippe Bodson | 63.332 | - |
| Gaëtan Waucquez |
330.472 | 70.000 |
Les rémunérations ci-dessus ne comprennent pas les rémunérations perçues en leur qualité d'administrateur de la société. Aucune autre rémunération ou avantage quelconque ne s'y ajoute.
Aucune indemnité de départ, que ce soit sur base conventionnelle, statutaire, réglementaire, légale ou autre, n'est prévue à l'échéance du mandat des administrateurs non exécutifs, que ce soit volontaire, contraint, anticipé ou à son terme normal. En ce qui concerne les indemnités de départ de Gaëtan Waucquez, il est prévu une indemnité correspondant à un an de rémunération fixe en cas de rupture de contrat à l'initiative de Floridienne.
Il n'est pas prévu de modification significative dans la politique de rémunération de Floridienne au cours des prochaines années.
Durant l'exercice 2017, et conformément à l'article 134 du Code des Sociétés, le commissaire (Mazars SCCRL) a reçu des honoraires d'audit s'élevant à € 180.419,00 pour l'ensemble du groupe (dont € 42.296,00 au niveau de Floridienne S.A.). Les honoraires pour les autres missions se sont élevés à € 11.750.
Au cours de l'année 2017, plusieurs personnes liées à Floridienne ont procédé à des achats et des ventes de titres de la société. 2.227 actions Floridienne ont ainsi été achetées par des personnes liées au groupe, et 1.893 actions Floridienne ont été vendues par des personnes liées au groupe, au cours de l'exercice 2017. Ces transactions ont été renseignées à la FSMA conformément à la législation en vigueur.
BIOBEST a réalisé une dernière acquisition en janvier 2018. Il s'agit de la société allemande IVOG, qui produit des outils de lutte biologique. Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de l'accroissement de l'offre de produits de BIOBEST. Cette société sera consolidée tant bilantairement qu'au niveau du compte de résultats à partir du 1er janvier 2018.
Par ailleurs, afin de permettre à BIOBEST de poursuivre sa stratégie de croissance, le Conseil de BIOBEST a décidé d'ouvrir le capital de cette société à des partenaires minoritaires. Des négociations sont en cours à ce sujet, qui portent sur des montants de new cash situés entre € 10 et 20 millions.
Chemiepark Bitterfeld Wolfen, Filmstraße 4 - D-06766 Wolfen Germany Tél. : +49.34.94.69.61.0 Fax : +49.34.94.69.61.10 www.ika-wolfen.de
Aydin Karayolu, 35. Km N°23 - 35875 Yazibasi - Torbali - Izmir Turkey Tél. : +90.232.853.90.66 Fax : +90.232.853.90.65 www.kimflor.com
Avenue Jean Jaurès, 4 F-12110 Viviez - France Tél. : +33 5 65 43 77 30 Fax : +33 5 65 43 03 95 www.snam.com
DEVELOPPEMENTS S.A.S. Zone Industrielle du Broteau - Rue du Broteau, F-69540 Irigny France Tél. : +33.4.78.90.52.52 Fax : +33.4.78.90.33.20 www.verachimie.fr
2, Allée d'Helsinki, CS 80072 Schiltigheim - F-67013 Strasbourg - France Tél. : +33.3.88.59.30.60 Fax : +33.3.88.59.30.61 www.francaise-degastronomie.fr
Le Clos Saint-Anne - F-43100 Le Clos Saint-Anne - F-43100 Vieille Brioude Tél. : +33.4.71.50.80.00 Fax : +33.4.71.50.42.41 Grand Rue 118 - F-89400 Bassou - France Tél. : +33.3.86.73.37.00 Fax : +33.3.86.73.37.01
Impasse Blaise-Pascal F-15000 Aurillac Tél : 04.71.64.97.90 Fax : 04.71.48.96.96 www.courbeyre.fr
Rue Henri Lautredou - F-29720 Ploneour Lanvern - France Tél. : +33.2.98.82.68.68 Fax : +33.2.98.87.71.27 www.groupe-larzul.com
Z.A. de Troyalach F-29170 St. Evarzec - France Tél. : +33.2.98.94.61.25 Fax : +33.2.98.94.67.46
DOUSSOT S.A.S. Avenue du Coat Kaër 7 F-29300 Quimperlé - France Tél. : +33.2.98.39.06.98 Fax : +33.2.98.39.04.26
SIMON SELECTION S.A.S. Parc d'activité du Bois Rigault - Rue Gustave Eiffel - F-BP34 - 62880 Vendin-le-Vieil (LENS) France
Tél. : +33.3.21.14.24.80 Fax : +33.3.21.14.24.81 www.simon-dutriaux.com
Motstraat 72 - hal 5 B-2800 Mechelen Tel : 0032 15 40 43 90 Fax : 0032 15 40 43 99
21 Hristo G. Danov Street 4101 Kuklen-Plovdin Bulgaria
ZI du Blactot - F-50500 Carentan - France Tél. : +33.2.33.71.72.72 Fax : +33.2.33.71.72.73 www.gmgcarentan.com
S.A.R.L ZI du Blactot - F-50500 Carentan - France Tél. : +33.2.33.71.72.72 Fax : +33.2.33.71.72.73 www.gmgcarentan.com
Avenue de Lambusart 11 B-6220 Fleurus - Belgique Tél. : +32.71.81.61.80 Fax : +32.71.81.03.76 www.salminvestgroup.be
Avenue de Lambusart 11 B-6220 Fleurus - Belgique Tél. : +32.71.81.61.80 Fax : +32.71.81.03.76 www.karrasgroup.be
Str. Liverzii 37 - 2500 Alba Iulia - Rumania Tél. : +40.25.88.11.200 Fax : +40.25.88.19.370
Vilniaus r. sav. - Pakalnes g. 7 Bezdonys, Bezdoniu sen., 15201 Lithuania Tél. : +370.52.69.64.46 Fax : +370.52.69.64.93
Bilecik - Turkey Tél. : +90.22.82.16.02.09 Fax : +90.22.82.16.02.08
MERYDIS S.A. Rue de Battice 22B B - 4800 Petit Rechain Tel.: +32 87 76 63 38 Fax: +32 87 76 57 48 www.delka.be
Rue Césaer De Paepe 43 B-4683 Vivegnies Tél : +32 4 240 92 40 Fax : +32 4 384 72 64
Drève Richelle 161 bte 4, bât P, B-1410 Waterloo - Belgique Tél. : +32.2.353.00.28 Fax : +32.2.353.05.81 www.biofirst.be
Ilse Velden 18 – B-2260 Westerlo - Belgique Tél. : +32.14.25.79.80 Fax : +32.14.25.79.82 www.biobest.be
PK4, route de Fénérive – 501 Tamatave (Analamalotra) – Madagascar Tél. : + 261.2053.316.30 Fax : +261.2053.316.50 www.sopral-madagascar.com
Zoning Ouest 1 - B-7860 Lessines - Belgique Tél. : +32.68.33.35.45 Fax : +32.68.33.13.52 www.sotecna.com
Route de Lennik 802 - B-1070 Bruxelles - Belgique Tél. : +32.2.353.00.28 Fax : +32.2.353.05.81 www.chemcom.be
S.A. 116 rue de Waremme B-4530 Villers-Le-Bouillet - Belgique Tél. : +32.4.259.93.30 Fax : +32.4.259.93.39 www.enzybel.com
116 rue de Waremme B-4530 Villers-Le-Bouillet - Belgique Tél. : +32.4.259.93.30 Fax : +32.4.259.93.39 www.enzybel.com
Zwaarveld 41 B-9220 Hamme - Belgique Tél. : +32.52.47.05.36 www.enzybel.com
4/F Oxford House, Taikoo Place 979 King's Road, Island East, H.K. Tél. : +852.37.57.75.28 Fax : +852.37.57.75.27 www.enzymos.com
Jl. Raya Lintas Timur KM. 77, Terbanggi Besar Lampung Tengah 34165 - INDONESIA
Siège social Drève Richellle 161, bte 4, bât P B-1410 Waterloo RPM Nivelles - TVA BE-0403 064 593 Tél. : +32 2 353 00 28 Fax : +32 2 353 05 81 www.floridienne.be
| État consolidé de la situation financière | 01 |
|---|---|
| Compte de résultats consolidés | 02 |
| État consolidé du résultat global | 02 |
| Tableau des flux de trésorerie consolidé | 03 |
| État consolidé des variations des capitaux propres | 04 |
| Notes | 05 |
| 1 Présentation de l'entreprise | 05 |
| 2 Base de préparation | 05 |
| 3 Principes comptables significatifs | 07 |
| 4 Gestion du capital | 14 |
| 5 Informations sectorielles | 14 |
| 6 Autres produits et charges d'exploitation | 17 |
| 7 Amortissements et pertes de valeur | 17 |
| 8 Résultat sur cession d'actifs financiers non courants | 18 |
| 9 Résultat financier et charge des dettes | 18 |
| 10 Impôts sur le résultat | 19 |
| 11 Immobilisations incorporelles et Goodwill | 20 |
| 12 Immobilisations corporelles | 22 |
| 13 Participations mises en équivalence | 24 |
| 14 Actifs et passifs d'impôts différés | 25 |
| 15 Autres actifs non courants et courants | 26 |
| 16 Actifs non courants détenus en vue de la vente | 27 |
| 17 Stocks - stocks biologiques | 27 |
| 18 Autres actifs financiers courants | 28 |
| 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie | 28 |
| 20 Dettes portant intérêts | 29 |
| 21 Provisions | 31 |
| 22 Avantages du personnel | 32 |
| 23 Autres passifs | 34 |
| 24 Capitaux propres | 34 |
| 25 Bénéfice par action | 35 |
| 26 Actifs et passifs éventuels, droits et engagements | 35 |
| 27 Instruments financiers | 36 |
| 28 Informations relatives aux parties liées | 41 |
| 29 Événements postérieurs à la date de clôture | 42 |
| 30 Filiales et entreprises associées | 43 |
| 31 Données relatives à l'emploi | 44 |
| 32 Note relative aux impacts de regroupements de sociétés | 45 |
| 33 Comptes statutaires de Floridienne SA | 50 |
| 34 Lexique - Mesure de performance alternative (APM) | 50 |
| Rapport du Commissaire | 51 |
| Calendrier financier | 55 |
| ACTIFS EN EUR MILLIERS Note |
31/12/17 | 31/12/16 | |
|---|---|---|---|
| ACTIFS NON COURANTS | 122 382 | 102.929 | |
| Immobilisations incorporelles | 11 | 3 513 | 2.538 |
| Goodwill | 11 | 49 670 | 38.914 |
| Immobilisations corporelles | 12 | 52 708 | 45.710 |
| Participations mises en équivalence | 13 | 4 981 | 4.884 |
| Actifs d'impôts différés | 14 | 4 314 | 4.148 |
| Autres actifs | 15 | 7 197 | 6.736 |
| ACTIFS COURANTS | 164 504 | 136.666 | |
| Actifs détenus en vue de la vente | 16 | 0 | 0 |
| Stocks | 17 | 49 278 | 45.924 |
| Stocks biologiques | 17 | 1 070 | 1.245 |
| Créances commerciales | 26 | 70 844 | 61.386 |
| Actifs d'impôts courants | 5 972 | 4.959 | |
| Autres actifs financiers | 18 | 289 | 9 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 19 | 28 671 | 18.399 |
| Autres actifs | 15 | 8 379 | 4.745 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 286 885 | 239.596 |
| CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS EN EUR MILLIERS | Note | 31/12/17 | 31/12/16 |
|---|---|---|---|
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | 24 | 106 341 | 105.630 |
| Capitaux propres de Floridienne | 100 074 | 97.585 | |
| Intérêts minoritaires | 6 267 | 8.044 | |
| PASSIFS | 180 545 | 133.966 | |
| Passifs non courants | 79 167 | 57.482 | |
| Dettes portant intérêts | 20 | 71 598 | 49.649 |
| Subsides reçus | 2 004 | 2.161 | |
| Provisions | 21 | 1 355 | 1.964 |
| Avantages du personnel | 22 | 1 637 | 1.280 |
| Passifs d'impôts différés | 14 | 2 573 | 2.428 |
| Passifs courants | 101 378 | 76.484 | |
| Dettes portant intérêts | 20 | 36 330 | 27.700 |
| Subsides reçus | 393 | 396 | |
| Provisions | 21 | 345 | 383 |
| Avantages du personnel | 386 | 149 | |
| Dettes commerciales | 26 | 46 466 | 35.820 |
| Passifs d'impôts courants | 2 417 | 2.771 | |
| Autres passifs | 23 | 15 041 | 9.265 |
| TOTAL DU PASSIF | 286 885 | 239.596 |
Les capitaux propres consolidés ont été pénalisés par la dépréciation de nombreuses devises par rapport à l'euro, entrainant des effets de change négatifs importants (€ -3,6 millions) sur les capitaux propres de nos filiales ayant une devise fonctionnelle (principalement le TRY, USD et CAD) autre que la devise fonctionnelle de Floridienne. Les capitaux propres consolidés de Floridienne Group au 31 décembre 2017, de € 106,3 millions, restent donc assez stables par rapport à ceux du 31 décembre 2016, qui s'élevaient à € 105,6 millions, et ce, malgré le résultat de € 8,0 millions généré au cours de l'exercice.
Comme annoncé dans le Rapport annuel 2016, l'endettement net du groupe a augmenté en raison des nombreuses acquisitions stratégiques réalisées au cours de l'exercice 2017. Il s'élève à € 79,3 millions au 31 décembre 2017, en augmentation de € 20,4 millions par rapport à € 58,9 millions au 31 décembre 2016. Ces acquisitions devraient rapidement générer de belles synergies pour le groupe et dégager dès lors les cash flows nécessaires à faire baisser l'endettement net consolidé.
Le total de l'état consolidé de la situation financière augmente de € 47,3 millions par rapport au 31 décembre 2016. Ceci s'explique principalement par les entrées de périmètre de l'exercice, et par l'augmentation de la trésorerie disponible du groupe (+ € 10,3 millions).
| Note | 31/12/17 | 31/12/16 | |
|---|---|---|---|
| PRODUITS OPERATIONNELS | 373 354 | 312.916 | |
| Chiffre d'affaires | 362 875 | 307.658 | |
| Autres produits d'exploitation | 6 | 10 480 | 5.258 |
| CHARGES OPERATIONNELLES (-) | -351 415 | -294.302 | |
| Approvisionnements et matières premières | -226 236 | -187.435 | |
| Frais de personnel | -57 072 | -49.649 | |
| Autres charges opérationnelles | 6 | -68 106 | -57.219 |
| EBITDA | 21 940 | 18.614 | |
| Amortissements et pertes de valeur | 7 | -8 842 | -7.832 |
| RESULTAT OPERATIONNEL | 13 098 | 10.782 | |
| Résultat sur cessions d'actifs non courants | 8 | 1 | 39 |
| Charge des dettes | 9 | -3 151 | -2.833 |
| Résultat financier | 9 | -1 064 | 1.511 |
| Quote-part dans le résultat net des participations mises en équivalence | 988 | 941 | |
| RESULTAT AVANT IMPOTS | 9 872 | 10.440 | |
| Impôt sur le résultat | 10 | -1 851 | -2.993 |
| RESULTAT CONSOLIDE DE LA PERIODE | 8 021 | 7.447 | |
| Attribuable aux actionnaires de Floridienne | 6 904 | 6.553 | |
| Attribuable aux intérêts minoritaires | 1 116 | 894 | |
| Résultat net part Floridienne par action de base | 25 | 7,05 | 6,69 |
| Résultat net part Floridienne par action diluée | 25 | 7,05 | 6,69 |
Le chiffre d'affaires 2017 de Floridienne Group s'élève à € 363 millions, en croissance de 18% par rapport à € 308 millions en 2016. Cette progression s'explique par de la croissance organique à hauteur de € 36,5 millions (+12%), et par des entrées de périmètre à hauteur de € 18,5 millions (+6%).
L'EBITDA s'élève à € 21,9 millions au 31 décembre 2017, en croissance de 18% par rapport à € 18,6 millions en 2016, ce qui est en ligne avec l'évolution du chiffre d'affaires en 2017.
Le résultat opérationnel, quant à lui, progresse de 21% à € 13,1 millions.
Le résultat des sociétés consolidées par mise en équivalence est globalement stable par rapport à 2016, à € 1,0 million, contre € 0,9 million en 2016. En revanche, le Groupe Floridienne a souffert d'effets de change - présentés dans le résultat financier du Groupe - fortement défavorables en 2017, à hauteur de € -1,2 million contre un gain de € 1,5 millions en 2016, soit un différentiel négatif de € -2,7 millions sur l'exercice. Ceci s'explique par la dépréciation, en 2017, de nombreuses devises étrangères par rapport à l'EUR, dont l'USD, le CAD et le MXN.
Ces effets de change négatifs pénalisent le résultat net du groupe Floridienne, qui clôture dès lors ses résultats au 31 décembre 2017 avec un résultat net consolidé en progression de 8% à € 8,0 millions par rapport à € 7,4 millions au 31 décembre 2016. Le résultat net part du groupe progresse à € 6,9 millions, contre € 6,6 millions au 31 décembre 2016.
| 31/12/17 | 31/12/16 | |
|---|---|---|
| Résultat consolidé de l'exercice | 8 021 | 7.447 |
| Autres éléments du résultat global | ||
| Eléments pouvant être reclassés dans le compte de résultats durant les exercices ultérieurs |
||
| Gain/perte (net) sur actifs financiers disponibles à la vente | ||
| Gain/perte (net) sur les couvertures de flux de trésorerie | 102 | 172 |
| Gain/perte (net) sur les opérations à l'étranger | -3 616 | -2.717 |
| Transfert des réserves entre minoritaires et groupe | ||
| Autres variations | ||
| Eléments ne pouvant pas être reclassés dans le compte de résultats durant les exercices ultérieurs |
||
| Réévaluation de l'obligation au titre de prestations définies | 0 | 0 |
| TOTAL DU RESULTAT GLOBAL POUR LA PERIODE APRES IMPOTS | 4 507 | 4.902 |
| Imputable aux : | ||
| Actionnaires de Floridienne | 3 964 | 4.674 |
| Minoritaires | 543 | 228 |
| Note | 31/12/17 | 31/12/16 | |
|---|---|---|---|
| Résultat de l'exercice avant impôts | 9 872 | 10.441 | |
| Amortissements - pertes de valeur | 7, 17 | 8 788 | 7.806 |
| Réduction de valeur sur stocks | -51 | -598 | |
| Résultat des sociétés mises en équivalence | -988 | -941 | |
| Provisions | 13 | 130 | 348 |
| Plus/moins values sur cessions d'actifs | 21 | 42 | -264 |
| Impôts de l'exercice | 6 | -2 296 | -2.285 |
| Charges financières | 10 | 4 074 | 3.297 |
| Autres | 9 | -1 555 | -603 |
| MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT | 18 016 | 17.200 | |
| Variation des actifs/passifs circulants | |||
| Stocks | 17 | 490 | -6.179 |
| Créances et autres | 26 | -9 563 | -3.011 |
| Dettes | 26 | 7 495 | 1.642 |
| VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT | -1 579 | -7.549 | |
| CASH FLOW NET RELATIF AUX ACTIVITES OPERATIONNELLES | 16 437 | 9.652 | |
| Opérations d'investissements | |||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | 11 | -1 275 | -917 |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | 12 | -10 455 | -8.389 |
| Acquisitions d'immobilisations financières sous déduction de trésorerie acquise | 13, 15 | -15 049 | -2.435 |
| Acquisitions d'autres immobilisations financières | 13, 15 | -1 130 | -570 |
| Nouveaux prêts | 15 | -321 | -629 |
| TOTAL DES INVESTISSEMENTS | -28 230 | -12.941 | |
| Opérations de désinvestissements | |||
| Cessions d'immobilisations incorporelles | 11 | -21 | 153 |
| Cessions d'immobilisations corporelles | 12 | 588 | 215 |
| Cessions d'immobilisations financières sous déduction de trésorerie cédée | 13, 15 | 1 024 | 31 |
| Revenus de participations | 681 | 101 | |
| Remboursement de prêts | 15 | 59 | 7 |
| TOTAL DES DÉSINVESTISSEMENTS | 2 332 | 507 | |
| TRESORERIE D'INVESTISSEMENT | -25 899 | -12.433 | |
| Opérations de financement | |||
| Augmentations de capital | 0 | 0 | |
| Acquisitions et cessions d'actifs financiers courants | -281 | 1 | |
| Nouveaux emprunts et subsides | 20 | 24 501 | 2 402 |
| Remboursement des emprunts | 9 | -4 409 | -11 166 |
| Variation du découvert bancaire | 24 | 8 285 | 2 407 |
| Charges financières | -4 074 | -3 297 | |
| Dividendes versés par la maison mère | -2 093 | -1 994 | |
| Variation des actions propres | 0 | -520 | |
| Dividendes versés aux tiers | -870 | -277 | |
| TRESORERIE DE FINANCEMENT (+/-) | 21 059 | -12.444 | |
| VARIATION DE TRESORERIE | 11 598 | -15.226 | |
| Trésorerie à l'ouverture de l'exercice | 18 399 | 34.452 | |
| Variation nette | 11 598 | -15.226 | |
| Ecarts de conversion | -1 325 | -827 | |
| Changement de méthode de consolidation | 0 | 0 | |
| Autres mouvements | 0 | 0 | |
| Trésorerie à la clôture de l'exercice | 28 671 | 18.399 |
| Capitaux | Capitaux | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Capital | Prime d'émission |
Réserves de réévaluation |
Actions propres |
Résultat non distribué |
Ecarts de conversion |
propres de Floridienne |
Intérêts minoritaires |
propres totaux |
|
| Solde d'ouverture au 01/01/2016 | 4 855 | 30 570 | (279) | (1 348) | 65 848 | (4 059) | 95 587 | 7 824 | 103 411 |
| Résultat de l'exercice | 6 553 | 6 553 | 894 | 7 447 | |||||
| Autres éléments du résultat global | 172 | (2 051) | (1 879) | (666) | (2 545) | ||||
| Résultat global total | - | - | 172 | - | 6 553 | (2 051) | 4 674 | 228 | 4 902 |
| Augmentations de capital | - | - | |||||||
| Transactions avec minoritaires | (197) | (197) | 269 | 72 | |||||
| Dividendes et tantièmes payés | (1 959) | (1 959) | (277) | (2 236) | |||||
| Actions propres | (520) | - | (520) | (520) | |||||
| Paiements fondés sur actions | - | - | |||||||
| Transfert réserves | - | - | |||||||
| Solde de clôture au 31/12/2016 | 4 855 | 30 570 | (107) | (1 868) | 70 245 | (6 110) | 97 585 | 8 044 | 105 629 |
| Solde d'ouverture au 01/01/2017 | 4 855 | 30 570 | (107) | (1 868) | 70 245 | (6 110) | 97 585 | 8 044 | 105 629 |
| Résultat de l'exercice | 6 904 | 6 904 | 1 117 | 8 021 | |||||
| Autres éléments du résultat global | 102 | (3 042) | (2 940) | (574) | (3 514) | ||||
| Résultat global total | - | - | 102 | - | 6 904 | (3 042) | 3 964 | 543 | 4 507 |
| Augmentations de capital | - | - | |||||||
| Transactions avec minoritaires | 566 | 566 | (1 457) | (891) | |||||
| Dividendes et tantièmes payés | (2 041) | (2 041) | (863) | (2 904) | |||||
| Achats/ventes d'actions propres | - | - | - | ||||||
| Paiements fondés sur actions | - | - | |||||||
| Transfert réserves | - | - | |||||||
| Solde de clôture au 31/12/2017 | 4 855 | 30 570 | (5) | (1 868) | 75 674 | (9 152) | 100 074 | 6 267 | 106 341 |
En 2017, les capitaux propres ont été majoritairement impactés par :
• le résultat consolidé de la période de € 8,0 millions.
• le dividende payé par la maison-mère aux actionnaires de Floridienne S.A. (€ -2,0 millions), et les dividendes payés à des minoritaires dans certaines participations consolidées (€ -0,9 millions). • la variation des écarts de conversion (€ -3,6 millions).
Le poste «transactions avec minoritaires» porte sur :
(i) des transferts entre les réserves des minoraires et du groupe à la suite d'une transaction impactant le pourcentage de détention sur une filiale sans entraîner de modification du contrôle sur cette filiale
(ii) l'impact sur les capitaux propres du Groupe suite à la reconnaissance des dettes liées à la valorisation des options de ventes/achats accordés à des minoritaires (IAS 32.23) La société a versé un dividende brut de € 2,1 par action au titre de l'exercice 2016.
Concernant l'exercice 2017, le Conseil d'administration de Floridienne proposera à l'Assemblée générale de Floridienne de payer un dividende brut inchangé, de € 2,1 par action.
FLORIDIENNE S.A. est une société anonyme dont le siège social est établi en Belgique, Drève Richelle 161/4 à 1410 Waterloo (n° d'entreprise 0403.064.593).
Les états financiers consolidés de la Société au 31 décembre 2017 portent sur une période de 12 mois clôturée le 31 décembre 2017 et regroupent ceux de la Société ainsi que des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation tel que décrit dans le rapport annuel.
FLORIDIENNE est un Groupe industriel belge qui occupe des positions de leader européen ou mondial dans des niches de marché ou des marchés de niche. Ses activités se concentrent sur trois secteurs : la chimie, l'alimentation festive et les sciences du vivant. Floridienne vise des participations majoritaires ou à 50/50 avec des partenaires adhérant à ses valeurs d'esprit d'entreprise, de respect des personnes et des engagements, d'ouverture sur le monde et d'innovation au service du développement durable.
Le Groupe est coté à la Bourse Euronext Bruxelles (ISIN BE 0003215143), ce qui lui donne une visibilité internationale et un accès aux marchés des capitaux lui permettant de mener à bien son développement.
La Société est détenue à 81,05% par des actionnaires nominatifs privés et à 8,44% par la Société Régionale d'Investissement Wallonne (S.R.I.W.). Floridienne détient 1,74% de ses propres titres. Le solde des titres (9.16%) se trouve sous une forme dématérialisée.
Les états financiers consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration en date du 22 mars 2018 selon le principe de continuité d'exploitation, en milliers d'euros, arrondis au millier d'euros le plus proche.
Nous soussignés Philippe Bodson et Gaëtan Waucquez, administrateurs et membres du Comité de gestion, attestons qu'à notre connaissance :
Les états financiers consolidés ont été établis conformément aux normes IFRS (International Financial Reporting Standards) et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union Européenne.
Les états financiers sont présentés en milliers d'euros, arrondis au millier le plus proche.
La préparation des états financiers consolidés en conformité avec les normes IFRS requiert l'utilisation de certaines estimations comptables critiques. Elle exige également de la direction quelle exerce son jugement dans le cadre du processus d'application des conventions comptables du Groupe. Les domaines impliquant un niveau plus élevé de jugement ou de complexité, ou les domaines dans lesquels les hypothèses et les estimations sont importantes pour les états financiers consolidés, sont repris dans la Note 2.
Les normes et interprétations nouvelles et amendées suivantes ont été appliquées à compter de l'exercice 2017 :
L'adoption de ces modifications et améliorations n'a pas eu d'impact significatif sur les états financiers du Groupe FLORIDIENNE et aucune modification des méthodes comptables ou d'ajustements rétroactifs à la suite de l'adoption de ces modifications et améliorations des normes n'a eu lieu.
Le groupe FLORIDIENNE n'a pas anticipé l'application des normes et interprétations nouvelles et amendées qui entrent en vigueur après le 31 décembre 2017, à savoir :
A l'exception de ce qui est indiqué ci-dessous, l'application future de ces normes et interprétations nouvelles et amendées ne devrait pas avoir d'impact significatif sur les états financiers consolidés.
IFRS 9 est destinée à remplacer l'actuelle norme IAS 39 Instruments financiers. Les améliorations introduites par IFRS 9 comprennent (i) un modèle de classement et d'évaluation des instruments financiers et (ii) un modèle de perte de valeur fondé sur l'anticipation des pertes et non plus sur des événements de crédit passés, ainsi que (iii) une nouvelle approche de la comptabilité de couverture.
Le modèle de classement et d'évaluation des instruments financiers introduit par IFRS 9 permettra d'améliorer la lisibilité des informations fournies dans les notes. IFRS 9 va influencer notamment le traitement des participations disponibles à la vente. Le groupe devra notamment choisir entre la comptabilisation des gains et pertes sur ces participations en résultat ou en capitaux propres. Le Groupe doit encore évaluer l'incidence globale de la norme IFRS 9, mais n'anticipe pas d'impact significatif sur les comptes du Groupe. Les autres dispositions de IFRS 9 (risque de crédit et comptabilité de couverture) ne devraient pas avoir non plus d'impact significatifs sur les comptes du Groupe.
FLORIDIENNE a décidé d'adopter IFRS 9 au 1er janvier 2018 sans retraiter l'exercice comparatif. Le passage d'IAS 39 à IFRS 9 n'a aucun impact sur les capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2018.
Cette norme prévoit que l'entité comptabilise le produit pour décrire le transfert de biens ou de services à un client, et ce, pour un montant qui reflète le paiement que l'entité s'attend à recevoir en contrepartie de ces biens ou services. La norme décrit 5 étapes à mettre en œuvre pour comptabiliser un produit.
Le Groupe a continué son évaluation de l'incidence de cette norme sur les états financiers. Sur base de l'analyse menée jusqu'à ce jour, le Groupe conclut que l'impact de l'application de cette nouvelle norme n'est pas significatif dans les différentes Divisions du Groupe.
Cette norme abolit pour le preneur d'un contrat de location l'actuelle distinction entre (i) locations simples, comptabilisées en charges et (ii) locations financement, comptabilisées en immobilisations corporelles en contrepartie d'une dette financière pour requérir, pour l'ensemble des contrats de location, la comptabilisation d'un droit d'usage en contrepartie d'une dette financière. L'application de cette norme affectera toutes les entités de
production dans toutes divisions du Groupe et son niveau de capitaux investis, sa charge d'amortissement comptabilisée en résultat d'exploitation, sa charge d'intérêt comptabilisée en résultat financier, ses tests de perte de valeur et les ratios financiers (bank covenants) que certaines sociétés sont tenues de respecter pour une partie de ses financements. Cette norme fait actuellement l'objet d'un suivi et les travaux sont en cours en vue de circonscrire progressivement les contrats entrant dans le champ d'application de la norme. L'impact exact de l'application de cette nouvelle norme sur les dettes financières (et sur les actifs immobilisés) du groupe n'est pas encore connu.
Dans le cadre de la préparation des états financiers selon les normes IFRS, il incombe à la direction du Groupe d'établir un certain nombre d'estimations et d'hypothèses. Celles-ci ont une incidence sur l'application des principes ainsi que sur les montants rapportés en termes d'actifs et de passifs mais aussi en termes de charges et de produits.
Ces estimations et hypothèses s'appuient sur des expériences passées et sur divers autres éléments pouvant être considérés comme pertinents.
Les estimations et les hypothèses qui les sous-tendent sont examinées et révisées chaque année. Tout changement d'une estimation est comptabilisé au cours de la période pendant laquelle il est opéré, à la condition qu'il n'ait d'incidence que sur cette période.
Plus spécifiquement, les informations sur les principales sources d'estimation, d'incertitude et de jugements critiques lors de l'application des principes comptables, et qui ont un impact le plus important sur les montants comptabilisés dans les états financiers sont relatives aux :
Les états financiers de chaque entité du Groupe sont présentés dans la devise principale de l'environnement économique dans lequel la société exerce ses activités (sa devise fonctionnelle). Les états financiers consolidés sont exprimés dans la devise fonctionnelle de Floridienne, à savoir l'Euro, qui est la devise de présentation des états financiers consolidés.
La détermination de la devise de l'environnement économique (devise fonctionnelle) fait l'objet d'un jugement du management sur base de facteurs spécifiques liés aux transactions réalisées par la société. Dans les cas où la devise fonctionnelle devrait être modifiée, l'entité appliquerait la nouvelle devise fonctionnelle de façon prospective.
Suite à une analyse de la monnaie fonctionnelle de nos filiales au Mexique et en Argentine, le Groupe a décidé de changer la monnaie fonctionnelle de ces sociétés en USD de façon prospective à partir du 1er janvier 2017. Ce changement est justifié par le fait que, suite à la prise de contrôle de la société IMEX (distributeur mexicain) au 1er janvier 2017, le chiffre d'affaires dans lequel ces entités exercent leurs activités est principalement réalisé en USD.
Les états financiers consolidés, établis avant répartition bénéficiaire, comprennent ceux de FLORIDIENNE S.A. et de ses filiales (le « Groupe »), ainsi que les intérêts du groupe dans les co-entreprises et entreprises associées mises en équivalence. Les filiales, co-entreprises et entreprises associées importantes clôturent leurs comptes au 31 décembre.
Les sociétés contrôlées sont les entités pour lesquelles le Groupe est exposé à des rendements variables en raison de ses liens avec ces entités et dispose de la capacité d'influer sur ces rendements du fait du pouvoir que FLORIDIENNE détient sur ces entités. Les sociétés contrôlées sont consolidées.
Les soldes et transactions intra-groupe ainsi que les résultats latents sont éliminés. Les sociétés nouvellement acquises sont consolidées dès la date de prise de contrôle.
Une coentreprise est une entreprise sur laquelle FLORIDIENNE exerce un contrôle conjoint avec une ou plusieurs autres parties et pour laquelle les parties ont des droits sur l'actif net de l'entreprise. Le contrôle conjoint est le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.
Ces coentreprises sont comptabilisées dans les états financiers consolidés selon la méthode de mise en équivalence.
Si le Groupe a une influence notable dans une société, la participation détenue dans celle-ci est considérée comme une entreprise associée. L'influence notable est le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques.
Les entreprises associées sont comptabilisées dans les états financiers consolidés selon la méthode de la mise en équivalence.
Une participation est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence à partir de la date à laquelle elle devient une participation dans une entreprise associée ou une co-entreprise. Selon la méthode de la mise en équivalence, la participation dans une entreprise associée ou une co-entreprise est comptabilisée au coût lors de la comptabilisation initiale. En absence de définition dans les normes de la notion de coût, le Groupe considère en cas de passage d'une participation disponible à la vente à une entreprise associée, la juste valeur à la date de la première mise en équivalence comme le coût. La réserve de réévaluation constituée jusqu'à cette date est transférée en réserves consolidées.
Quand le groupe acquiert une entité, les actifs et passifs identifiables de l'entité acquise sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d'acquisition.
La contrepartie transférée dans un regroupement d'entreprises correspond à la juste valeur des actifs transférés (y compris la trésorerie), des passifs assumés et des instruments de capitaux propres émis par le groupe en échange du contrôle de l'entité acquise. Les coûts directement liés à l'acquisition sont généralement comptabilisés en résultat.
Le goodwill est évalué comme étant la différence positive entre les deux éléments suivants :
la somme de (i) la contrepartie transférée et, le cas échéant, (ii) du montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) dans l'entité acquise et (iii) de la juste valeur des participations déjà détenues par le groupe préalablement à la prise de contrôle ;
et le montant net à la date d'acquisition des actifs et passifs identifiables acquis et assumés.
Si, après confirmation des valeurs, cette différence s'avère négative (« Badwill »), ce montant est immédiatement comptabilisé en résultat en tant que profit.
Le goodwill est porté à l'actif du bilan, sous la rubrique « Goodwill » et fait l'objet d'un test de dépréciation annuel (« impairment test ») qui consiste à comparer la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie (« UGT ») auxquelles le goodwill a été affecté à leur valeur comptable (y compris le goodwill). Si cette dernière est supérieure, une dépréciation est constatée en résultat. Le goodwill sur les participations mises en équivalence est classifié dans la valeur des participations mises en équivalence.
En outre, dans l'évaluation du goodwill telle qu'exposée ci-dessus, le montant des participations ne donnant pas le contrôle est évalué, à la quotepart de l'actif net identifiable de l'entité acquise (pas d'application de l'option « full goodwill »).
Lors d'une prise de contrôle réalisée par phase, le goodwill est dégagé à chaque opération sur base des actifs nets identifiables des entreprises concernées. A la date de prise de contrôle, les actifs et passifs identifiables des entreprises acquises sont reconnus à leur juste valeur et les ajustements éventuels de juste valeur relatifs aux intérêts comptabilisés antérieurement sont comptabilisés dans les fonds propres comme réserve de réévaluation.
Lorsque le Groupe cesse d'exercer le contrôle sur une filiale, la participation restante détenue dans celle-ci est réévaluée à la juste valeur à la date de la transaction, et la variation par rapport à la valeur comptable de cette participation avant la transaction est prise en résultat. En outre, les montants précédemment comptabilisés en autres éléments du résultat global liés à cette entité (fonds propres) sont recyclés en compte de résultat.
Les comptes du Groupe sont présentés en milliers d'euro (KEUR).
Les transactions en monnaies étrangères sont initialement converties dans les comptes des sociétés du Groupe au taux de change applicable à la date de la transaction. Les gains et pertes de change résultant du règlement de telles transactions et de la conversion d'actifs et passifs monétaires libellés en d'autres devises sont portés au compte de résultat comme « revenus financiers » ou « charges financières ».
Les postes monétaires du bilan sont, à la date de clôture des comptes, convertis au cours de fin de période.
Dans le cadre de la consolidation, les actifs et passifs des entités étrangères sont convertis en EUR au cours de fin de la période. Les résultats sont convertis en EUR au cours moyen de la période. Les écarts de conversion qui apparaissent sont transférés à la rubrique « écarts de conversion » en autres éléments du résultat global.
Les principaux taux utilisés sont au 31/12/2017 :
| Taux Clôture | Taux Moyen | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Devises | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | |
| USD | 0,833820 | 0,948677 | 0,885518 | 0,903671 | |
| CAD | 0,664938 | 0,704821 | 0,682882 | 0,681939 | |
| MXN | 0,042263 | 0,045931 | 0,046887 | 0,048414 | |
| HKD | 0,106701 | 0,122323 | 0,113621 | 0,116414 | |
| TRY | 0,219954 | 0,269745 | 0,242636 | 0,299156 | |
| MGA (1000) | 0,254384 | 0,280098 | 0,280175 | 0,283464 | |
| RON | 0,214661 | 0,220313 | 0,218882 | 0,222680 | |
| GBP | 1,127142 | 1,167979 | 1,141363 | 1,221156 | |
| MAD | 0,089112 | 0,093839 | 0,090964 | 0,092182 |
Le Groupe a mis en place plusieurs plans de pension de retraite ou indemnités de départ à la retraite. Ces plans existent en Belgique, France et Turquie. Ces plans sont soit à cotisations définies, soit à prestations définies.
Au sein du groupe, différentes filiales belges ont souscrit des contrats d'assurance groupe au profit de leur personnel. La législation belge prévoit que l'employeur doit garantir un rendement sur la contribution de l'employeur et sur la contribution personnelle, ce qui crée un passif potentiel pour l'employeur. Ce rendement (légal) s'élevait au 31 décembre 2015 à 3,25% pour la contribution de l'employeur et à 3,75% pour la contribution personnelle. Au 1er janvier 2016, ces rendements minimums ont été revus à un minimum de 1,75% et un maximum de 3,75%. A partir de l'exercice 2017, ce rendement a été fixé à 1,75% pour les 2 types de contributions. Etant donné que ces filiales seront tenues d'effectuer des paiements supplémentaires si le rendement moyen sur les contributions patronales et sur les contributions personnelles n'est pas atteint, ces plans qualifient comme des « hybrid plan » qui doivent, selon l'IAS 19, être considérés comme des plans de pension à prestations définies. En absence d'une norme ou d'une interprétation spécifiquement applicable à ces types de plans de pensions, le Groupe valorise l'obligation selon la méthode de la « valeur intrinsèque » (la somme des différences individuelles entre les réserves mathématiques et les réserves minimales garanties).
Le groupe participe, selon les lois et usages de chaque pays, à la constitution de réserves pour la retraite de son personnel en versant, sur une base obligatoire ou facultative, des cotisations à des organismes extérieurs tels que des caisses de retraite, des compagnies d'assurance ou des établissements financiers.
Ces régimes, sans garantie sur le niveau des avantages versés, constituent des régimes à cotisations définies. Ces cotisations sont comptabilisées dans le poste « Frais de personnel ».
Floridienne SA contribue pour ces employés cadres à un plan de pension à prestation définie. La valorisation du montant des engagements (DBO – Defined Benefit Obligation) liés à ce plan du type prestations définies est effectuée suivant la méthode « Projected Unit Credit » conformément à la norme IAS 19. Cette valorisation utilise des hypothèses actuarielles financières et démographiques. Celles-ci sont utilisées pour valoriser les services rendus sur l'exercice sur la base d'une estimation du salaire de fin de carrière. Les provisions (ou actifs) comptabilisées correspondent à la valeur actualisée de l'engagement, diminuée de la juste valeur des actifs du régime, éventuellement plafonnée. En cas de surplus, l'actif net comptabilisé est limité à la valeur actuelle de l'avantage économique disponible sous forme de réduction des cotisations futures ou d'un remboursement. Les taux d'actualisation utilisés pour actualiser les engagements et calculer le rendement normatif des actifs en résultat sont arrêtés conformément aux règles prescrites par IAS 19.
A noter que les plans de pension à prestations définies sont uniquement limités aux quelques employés cadres de Floridienne SA, qu'ils sont dès lors extrêmement limités dans le Groupe Floridienne, et qu'ils ne font – sous condition des hypothèses actuarielles stable et d'une population stable des bénéficiaires - plus systématiquement l'objet d'une réévaluation actuarielle chaque année. Au 31 décembre 2017, le Groupe n'a pas procédé à une ré estimation de l'obligation nette étant donné que des primes d'assurance sont payées pendant l'année, que les hypothèses actuarielles n'ont pas connues d'évolutions significatives par rapport à la dernière valorisation (31 décembre 2014) et que la population très limitée (4 personnes) n'a pas évolué de façon significative entre-temps.
Dans certains pays (principalement en France et Turquie) des plans d'indemnités de départ à la retraite existent. Ces plans ou obligations ne sont pas « funded » et font l'objet d'une constitution de provision selon la méthode « Projected Unit Credit » chaque année. Au décembre 2017, le DBO (Defined Benefit Obligation) total s'éleve à 1,5 mio €. En raison de l'impact non significatif et de simplification, les gains/pertes de réestimation pour ces plans sont pris en résultat de l'exercice.
Les impôts sur les bénéfices de la période regroupent les impôts courants et les impôts différés. Ils sont inscrits en compte de résultat sauf s'ils portent sur des éléments inscrits directement en capitaux propres. Dans ce cas, ils sont comptabilisés dans les capitaux propres.
Les impôts courants désignent les impôts à payer sur les bénéfices imposables de la période ainsi que les éventuelles régularisations des périodes antérieures. Ces impôts sont calculés selon les normes fiscales des pays de chaque entité.
Les impôts différés sont calculés sur base des différences temporaires entre les valeurs fiscales et consolidées des éléments de bilan. Ils sont évalués au taux d'imposition en vigueur à la date de clôture du bilan. L'impôt différé n'est pas comptabilisé lorsque les différences temporelles proviennent d'un goodwill non déductible fiscalement, de la comptabilisation initiale d'éléments d'actifs ou de passifs relatifs à une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable au moment de la transaction, ou d'investissements dans des filiales tant qu'il est probable que la différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Les impôts différés repris au bilan sont compensés par unité fiscale.
Des impôts différés sur les pertes fiscales ne sont reconnus que dans la mesure où le management estime que des bénéfices imposables seront réalisés dans un futur prévisible, permettant ainsi d'utiliser ou de recouvrir lesdites pertes. Le test de récupérabilité des pertes fiscales est réalisé sur base des budgets à 5 ans présentés et approuvés chaque année par le Conseil d'Administration du Groupe Floridienne. Les hypothèses retenues à la base des budgets sont les mêmes que les hypothèses budgétaires retenues dans le test annuel de perte de valeur.
Les immobilisations corporelles et incorporelles sont enregistrées à leur coût historique déduction faite des amortissements.
Le Groupe ne recourt pas à la réévaluation de ses actifs.
Les frais de recherche sont comptabilisés en charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus. Les frais de développement sont inscrits à l'actif si, et seulement si, toutes les conditions (IAS 38) suivantes sont remplies :
le coût de l'actif peut être évalué de façon fiable ;
la faisabilité technique du produit a été démontrée ;
Les dépenses de développement englobent les frais de personnel, le coût des matières premières et des services directement attribuables aux projets.
Les immobilisations incorporelles sont amorties à partir du moment où l'actif est disponible, c'est-à-dire lorsqu'il est dans l'état nécessaire pour permettre son exploitation de la manière prévue par la direction (« available for use »). Les dépenses de développement qui ne répondent pas aux conditions susmentionnées sont comptabilisées en charge lorsqu'elles sont encourues.
Le Groupe n'a pas d'immobilisations incorporelles à durée d'utilité indéfinie autres que les goodwills.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à l'actif si elles sont contrôlées en vertu d'un titre de propriété ou d'un contrat de location financement qui transfère les risques et avantages inhérents à la propriété. Les immobilisations corporelles sont initialement évaluées au coût d'acquisition ou de production.
Le coût initial des immobilisations corporelles en location financement est le plus faible entre la juste valeur de l'actif et la valeur actualisée des paiements minimums futurs. Le coût des immobilisations corporelles incorpore le coût des emprunts finançant leur construction ou production lorsqu'elles nécessitent une durée d'élaboration prolongée. Le coût des immobilisations corporelles est diminué, le cas échéant, du montant des subventions publiques finançant leur acquisition ou construction.
Les dépenses d'entretien et de réparation sont immédiatement comptabilisées en charges sous la rubrique « Autres produits et charges d'exploitation». Le coût des immobilisations corporelles intègre, notamment pour les installations industrielles satellites construites sur les terrains de clients, la valeur actualisée de l'obligation de réhabilitation ou démantèlement, lorsqu'une obligation actuelle existe. Les immobilisations corporelles sont ultérieurement évaluées au coût, diminué de l'amortissement et des éventuelles pertes de valeur cumulées.
Les amortissements sont répartis systématiquement sur la durée d'utilité attendue des différentes catégories d'immobilisations corporelles en utilisant la méthode linéaire. Les durées d'utilité estimées des éléments les plus significatifs des immobilisations corporelles se situent dans les intervalles suivants :
| - marques . | 10 à 20 ans |
|---|---|
| - listes de clients | 5 à 10 ans |
| - dépenses de développement | max. 5 ans |
| - know-how ou procédés de fabrication | 5 à 10 ans |
| - logiciels développés pour l'exploitation | max. 5 ans |
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES | |
| - terrains . | illimité |
| - constructions | 20 ans |
| - agencements et aménagements des constructions . | 10 à 15 ans |
| - installations industrielles | 3 à 10 ans |
| - matériel et outillage . | 3 à 8 ans |
| - matériel de transport . | 3 à 5 ans |
| - matériel de bureau 5 à 10 ans | |
| - matériel informatique . | 3 à 5 ans |
| - mobilier de bureau | 5 à 10 ans |
| - autres . | max. 20 ans |
Les terrains ne font pas l'objet d'amortissements.
Sauf pour les immobilisations incorporelles qui ne font pas l'objet d'un amortissement et qui sont alors soumises à un test de perte de valeur annuel, les immobilisations corporelles et incorporelles font l'objet d'un test de perte de valeur uniquement quand il existe un indicateur montrant que leur valeur comptable ne pourrait pas être recouvrable par leur utilisation ou leur vente. S'il existe une indication en ce sens, le montant de l'actif recouvrable est estimé afin de chiffrer la perte de valeur éventuelle.
Si un actif ne génère pas de flux de trésorerie indépendant de ceux d'autres actifs, le Groupe procède à une estimation du montant recouvrable de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle appartient cet actif. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de la vente et de la valeur d'utilité. Si la valeur recouvrable d'un actif (unité génératrice de trésorerie) est estimée être inférieure à sa valeur comptable, la valeur comptable de l'actif (unité génératrice de trésorerie) est réduite à sa valeur recouvrable. Une perte de valeur est immédiatement comptabilisée en résultat.
Lorsque la perte de valeur est reprise ultérieurement, la valeur comptable de l'actif (unité génératrice de trésorerie) est augmentée pour atteindre l'estimation révisée de sa valeur recouvrable, sans toutefois être supérieure à la valeur comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif (unité génératrice de trésorerie) au cours d'exercices antérieurs.
Les actifs détenus en vertu de contrats de location financement sont repris au bilan conformément à la nature des actifs détenus. L'obligation correspondante est enregistrée dans les dettes financières. Les charges financières sont enregistrées en compte de résultat sur la durée du contrat.
Les subventions liées à l'achat d'immobilisations sont présentées au bilan sous un poste distinct du passif.
Leur prise en résultats est enregistrée distinctement en produits, au même rythme que l'amortissement des actifs concernés.
Les stocks sont comptabilisés en tant qu'actifs à la date à laquelle les risques, avantages et le contrôle sont transférés au Groupe. Lors de la vente, leur sortie est comptabilisée en contrepartie d'une charge à la même date que le produit correspondant. Les stocks sont évalués au plus bas du coût ou du prix de revient et de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks comprend le coût des matériaux directs et, le cas échéant, les coûts de la main d'œuvre et les frais généraux qui ont été nécessaires pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.
La valeur des stocks est déterminée en application de la méthode du prix moyen pondéré ou de l'identification par lot lorsque celle-ci est possible.
Les stocks biologiques (Biobest) sont valorisés conformément à la norme IAS 41 (« Agriculture ») à la juste valeur diminuée des coûts de vente (frais estimés au point de vente).
Les créances et dettes opérationnelles sont comptabilisées initialement à leur valeur nominale, et ultérieurement au coût amorti (soit généralement à la valeur nominale) déduction faite, pour les créances, des pertes de valeur couvrant les montants non recouvrables.
La trésorerie comprend la caisse et les comptes à vue. Les équivalents de trésorerie sont des placements à court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie, qui ont une échéance inférieure ou égale à trois mois, et qui ne présentent pas un risque important de changement de valeur. Ces éléments sont portés au bilan à la valeur nominale. Les découverts bancaires sont inclus dans les passifs financiers courants.
Les autres actifs financiers courants cotés en Bourse sont considérés comme actifs de « trading » et sont valorisés à leur juste valeur. Les écarts sont immédiatement reconnus en résultats.
Les autres actifs financiers non courants (participations de private equity non détenues à des fins de transactions et sur lesquelles le Groupe n'exerce pas d'influence notable) sont disponibles à la vente. A défaut de cotation sur un marché actif, ces actifs financiers sont maintenus au coût historique si leur juste valeur ne peut pas être évaluée de manière fiable par une autre technique de valorisation. Dans les cas où la juste valeur peut être déterminée de façon fiable, les variations positives de juste valeur sont comptabilisées directement dans les capitaux propres. Les pertes de valeur importantes ou durables sont actées lorsque leur coût historique excède l'estimation de leur juste valeur.
Les emprunts bancaires sont initialement comptabilisés à la juste valeur diminuée des coûts de transaction directement attribuables. Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur coût amorti (montant initial diminué des remboursements en principal et majoré, ou diminué, de l'amortissement cumulé de toute différence entre le montant initial et la valeur à l'échéance).
Les filiales du groupe souscrivent parfois à des instruments financiers, dans le but exclusif de couvrir les risques économiques auxquels elles sont exposées. Les instruments financiers sont comptabilisés à la date de transaction, c'est-à-dire de souscription du contrat de couverture. Toutefois, seuls ceux qui satisfont les critères de comptabilité de couverture définis par la norme IAS 39 font l'objet des traitements comptables décrits ci-après. Les variations de juste valeur des instruments financiers non qualifiés de couverture (selon la norme IAS 39) sont immédiatement comptabilisées en résultat. Toute opération qualifiée de couverture est documentée par référence à la stratégie de couverture en identifiant le risque couvert, l'élément couvert, l'élément de couverture, la relation de couverture et la méthode d'évaluation de l'efficacité de la relation de couverture. L'évaluation de l'efficacité de couverture est mise à jour à chaque date de clôture. Les dérivés sont évalués à la juste valeur lors de leur comptabilisation initiale. Ultérieurement, la juste valeur est réévaluée à chaque date de clôture par référence aux conditions de marché.
Les dérivés comptabilisés à l'actif et au passif sont classés dans les rubriques « Autres actifs/passifs non courants » et « Autres actifs/ passifs courants » selon leur maturité et celle des transactions sous-jacentes.
La comptabilisation des dérivés de couverture varie selon qu'ils sont désignés de couverture de juste valeur, de couverture de flux de trésorerie ou de couverture d'investissements nets dans des entités étrangères.
Lorsque les variations de juste valeur d'un actif ou passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé sont susceptibles d'affecter le résultat, ces variations peuvent être couvertes par une couverture de juste valeur. L'élément couvert et l'instrument de couverture sont réévalués symétriquement en contrepartie du résultat à chaque date de clôture. L'incidence en résultat est limitée à la part inefficace de la couverture.
Une couverture de flux de trésorerie permet de couvrir les variations défavorables de flux de trésorerie liés à un actif ou passif comptabilisé ou une transaction future hautement probable, quand ces variations sont susceptibles d'affecter le résultat. A chaque date de clôture, la part efficace de la couverture est comptabilisée en capitaux propres et la part inefficace en résultat. Lorsque la transaction est comptabilisée, la part efficace en capitaux propres est reclassée en résultat simultanément à la comptabilisation de l'élément couvert.
Les provisions sont constituées lorsque le Groupe a une obligation juridique (legal obligation) ou implicite (constructive obligation) à la date du bilan et qui :
Le montant de la provision correspond à l'estimation la plus précise de la dépense requise pour éteindre l'obligation.
Les provisions sont comptabilisées en contrepartie du résultat, à l'exception de certaines provisions pour réhabilitation dont la contrepartie est incorporée dans le coût des actifs dont la construction a créé l'obligation.
Les provisions dont le règlement est prévu dans les douze mois après la date de clôture ou dont le règlement peut survenir à tout instant ne sont pas actualisées. Les provisions dont le règlement est prévu à plus de douze mois après la date de clôture sont actualisées. Les changements des provisions actualisées dus à une révision du montant de l'obligation, de son échéancier ou de son taux d'actualisation sont comptabilisés en résultat ou, pour les provisions comptabilisées en contrepartie d'éléments d'actifs, en ajustement du coût de ces derniers. La désactualisation est comptabilisée au débit des produits et charges financiers.
Les provisions pour restructuration ne sont comptabilisées que si le groupe a approuvé un plan de réorganisation détaillé et formel et si la restructuration a commencé ou a fait l'objet d'une annonce publique. Les coûts inhérents aux activités poursuivies par le groupe ne sont pas pris en compte.
L'information relative aux secteurs opérationnels est établie conformément à IFRS 8. Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de Floridienne sont identiques à ceux décidés par le Conseil d'Administration pour le suivi régulier de ses activités. Nous renvoyons au rapport annuel concernant l'organisation générale de Floridienne. Les types de produits et services de chaque secteur sont :
Les coûts de notre département financier et administratif sont également isolés afin d'avoir une vision claire sur la rentabilité de chaque secteur.
Le Groupe est principalement actif en Europe.
Les méthodes comptables pour les informations par secteur sont identiques à celles appliquées par le Groupe pour son reporting interne.
Lorsqu'à la date de clôture, il est hautement probable que des actifs non courants ou des groupes d'actifs et passifs directement liés seront cédés, ils sont désignés comme actifs non courants ou groupes d'actifs détenus en vue de la vente. Leur cession est considérée comme hautement probable si, à la date de clôture, un plan destiné à les mettre en vente à un prix raisonnable par rapport à leur juste valeur a été engagé afin de trouver un acheteur et finaliser de manière inéluctable leur cession dans un délai maximal d'un an. Les actifs non courants ou groupes d'actifs détenus en vue de la vente sont présentés dans des postes distincts des états financiers. Ils cessent d'être amortis et sont évalués au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur nette des coûts de la vente conformément à IFRS 5. Les actifs non courants ou groupes d'actifs destinés à être fermés et non cédés constituent des actifs non courants destinés à être mis au rebut et non détenus en vue de la vente. Lorsque des actifs non courants faisant l'objet d'une cession ou détenus en vue de la vente ou destinés à être mis au rebut correspondent à une ou plusieurs UGT et doivent être abandonnés dans le cadre d'un plan unique et coordonné, ils sont qualifiés d'activités abandonnées et les flux qui leur sont relatifs font l'objet d'une présentation séparée dans l'état consolidé du résultat global et dans l'état consolidé des flux de trésorerie.
Un produit est comptabilisé lorsqu'il est probable que les avantages économiques futurs associés à la transaction iront au Groupe et que l'on peut évaluer ces avantages de manière fiable.
Les produits de la vente de biens sont comptabilisés une fois la livraison effectuée et lorsque les risques et avantages inhérents à la propriété des biens ont été transférés à l'acheteur. Leurs incoterms sont multiples et constituent l'indicateur clé de comptabilisation des ventes de biens.
Les intérêts sont comptabilisés en fonction du temps écoulé selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les dividendes sont enregistrés lorsque le droit du Groupe de mettre en œuvre le paiement est établi par l'Assemblée Générale des actionnaires.
Les actifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers mais sont présentés dans les notes lorsque l'entrée d'avantages économiques devient probable. Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés dans les états financiers, sauf s'ils résultent d'un regroupement d'entreprises. Ils sont présentés dans les notes sauf si la possibilité d'une perte est très faible.
En cas de rachat (ou cession) d'actions propres, le montant versé (ou obtenu) est porté en diminution (ou augmentation) des capitaux propres. Les mouvements sur ces titres sont justifiés dans l'état consolidé des variations des capitaux propres. Aucun résultat n'est enregistré sur ces mouvements.
Les dettes à long terme (emprunts bancaires et obligations) et à court terme (avances bancaires) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur sous déduction, dans le cas d'un passif financier qui n'est pas à la juste valeur par le biais du résultat, des coûts de transaction directement imputables à l'acquisition ou l'émission du passif financier.
Après leur comptabilisation initiale, elles sont évaluées à leur coût amorti (montant initial diminué des remboursements en principal et majoré, ou diminué, de l'amortissement cumulé de toute différence entre le montant initial et la valeur à l'échéance).
Le Groupe n'a pas d'emprunts échangeables et convertibles au 31 décembre 2017.
Les dettes commerciales et autres passifs sont évalués au coût amorti.
Les événements survenant après la date de clôture mais avant la date d'autorisation de publication des états financiers sont traduits à la clôture uniquement s'ils fournissent des informations supplémentaires sur la situation du Groupe à la date de clôture. Les événements postérieurs à la clôture qui ne donnent pas lieu à des ajustements sont présentés dans les notes lorsqu'ils sont significatifs.
Sur les bénéfices annuels statutaires, tels qu'ils sont constatés conformément au droit comptable, il est prélevé cinq pour cent pour la réserve légale. Ce prélèvement cesse d'être obligatoire lorsque le fonds de réserve atteint un dixième du capital social. Il doit être repris si la réserve légale vient à être entamée.
Sur le solde distribuable, tel que déterminé par la loi, il est prélevé la somme que l'Assemblée Générale sur proposition du Conseil d'Administration, jugera éventuellement opportune d'affecter à des fonds de réserve ou au report à nouveau.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice du dernier exercice clôturé, augmenté du report bénéficiaire ainsi que les prélèvements effectués sur des réserves distribuables et diminué des pertes reportées et des réserves légales et indisponibles créées en application de la loi ou des statuts.
Aucune distribution ne peut être faite si l'actif net est ou deviendrait inférieur au montant du capital libéré, augmenté de toutes les réserves que la loi ou les statuts ne permettent pas de distribuer.
Par actif net, il faut entendre le total de l'actif tel qu'il résulte du bilan, déduction faite des provisions et dettes.
Le Conseil d'Administration pourra, sous sa propre responsabilité, décider le paiement d'acomptes sur dividendes aux conditions et modalités prévues par le Code des sociétés.
La politique de Floridienne en matière de gestion du capital est de préserver la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation en maintenant un niveau de capitaux propres suffisant par rapport à l'endettement.
La norme IFRS 8 - Secteurs opérationnels, requiert l'identification de secteurs sur la base de rapports internes présentés régulièrement au principaux décideurs opérationnels aux fins de prises de décisions concernant l'affectation des ressources aux secteurs et d'évaluation de leurs performances.
Les facteurs utilisés pour identifier les secteurs à présenter de Floridienne sont identiques à ceux décidés par le Conseil d'Administration pour le suivi régulier des activités du groupe.
Nous renvoyons au rapport annuel concernant l'organisation générale de Floridienne.
Conformément à IFRS 8, le groupe a identifié 4 secteurs:
| 2017 - Secteurs d'activité | Alimentation | Chimie | Sciences | Corporate | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| En EUR MILLIERS | festive | du Vivant | |||
| Indicateurs de résultats | |||||
| Produits | |||||
| Chiffre d'affaires externe | 210 040 | 54 858 | 97 963 | 13 | 362 875 |
| Dotations aux amortissements | -3 444 | -1 981 | -3 362 | -55 | -8 842 |
| Quote-part dans le résultat des participations mises en équivalence |
127 | 0 | 861 | 0 | 988 |
| Charge des dettes | -1 207 | -97 | -1 167 | -680 | -3 151 |
| Résultat financier (hors charges de dettes) | -10 | 342 | -1 235 | -160 | -1 064 |
| Charges ou produits d'impôts | 371 | -783 | -1 649 | 210 | -1 851 |
| Résultat avant impôt | 2 048 | 4 264 | 5 720 | -2 161 | 9 872 |
| Résultat net | 2 419 | 3 481 | 4 071 | -1 951 | 8 021 |
| Cash flow net | 4 493 | 4 602 | 6 602 | -1 755 | 13 943 |
| Indicateurs de situation financière | |||||
| Actifs | 139 612 | 51 389 | 82 839 | 13 046 | 286 885 |
| Passifs: dettes, provisions et subsides | 33 416 | 6 001 | 31 224 | 41 498 | 112 139 |
| Détail des actifs non courants par secteur d'activité |
|||||
| Actifs non courants | 50 053 | 25 278 | 44 509 | 2 542 | 122 382 |
| - immobilisations (in)corporelles | 20 517 | 17 845 | 17 700 | 158 | 56 220 |
| - goodwill | 23 780 | 6 209 | 19 681 | 0 | 49 670 |
| - participations mises en équivalence | 391 | 0 | 4 590 | 0 | 4 981 |
| - actifs financiers non courants | 3 150 | 658 | 1 256 | 2 132 | 7 197 |
| - actifs d'impôt différé | 2 216 | 565 | 1 282 | 252 | 4 314 |
Les résultats d'un secteur, ses actifs et ses passifs incluent tous les éléments qui lui sont directement attribuables. Les management fees sont repris dans le secteur «Corporate».
| 2017 | Europe | Europe de l'Est | Etats-Unis | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | + Turquie | ||||
| Chiffre d'affaires externe | 290 832 | 29 635 | 29 700 | 12 708 | 362 875 |
| Actifs | 250 637 | 18 251 | 534 | 17 464 | 286 885 |
| Actifs non courants | 105 956 | 3 046 | 334 | 13 046 | 122 382 |
| - immobilisations (in)corporelles | 45 202 | 2 554 | 253 | 8 211 | 56 220 |
| - goodwill | 47 729 | 0 | 0 | 1 941 | 49 670 |
| - participations mises en équivalence | 2 146 | 391 | 0 | 2 443 | 4 981 |
| - actifs financiers non courants | 7 165 | 3 | 0 | 29 | 7 197 |
| - actifs d'impôt différé | 3 713 | 98 | 81 | 422 | 4 314 |
Le chiffre d'affaires est alloué par pays en fonction du lieu de destination des marchandises livrées.
Dans la Division Alimentation festive, certains clients représentent plus de 10% du chiffre d'affaires mais il s'agit toujours de clients de premier ordre actifs dans la grande distribution.
| 2016 - Secteurs d'activité En EUR milliers |
Alimentation festive |
Chimie | Sciences du Vivant |
Corporate | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Indicateurs de résultats | |||||
| Produits | |||||
| Chiffre d'affaires externe | 180 654 | 51 709 | 75 295 | 0 | 307 658 |
| Dotations aux amortissements | -2 612 | -2 574 | -2 593 | -53 | -7 832 |
| Quote-part dans le résultat des participations mises en équivalence |
37 | 0 | 904 | 0 | 941 |
| Charge des dettes | -542 | -127 | -762 | -1 402 | -2 833 |
| Résultat financier (hors charges de dettes) | -11 | 1 208 | 92 | 223 | 1 511 |
| Charges ou produits d'impôts | -1 291 | -419 | -1 416 | 132 | -2 993 |
| Résultat avant impôt | 4 730 | 3 577 | 3 964 | -1 831 | 10 441 |
| Résultat net | 3 440 | 3 158 | 2 548 | -1 699 | 7 447 |
| Cash flow net | 6 199 | 5 194 | 4 963 | -1 745 | 14 611 |
| Indicateurs de situation financière | |||||
| Actifs | 120 161 | 52 441 | 63 879 | 3 114 | 239 596 |
| Passifs: dettes, provisions et subsides | 28 087 | 6 592 | 14 004 | 33 571 | 82 253 |
| Détail des actifs non courants par secteur d'activité |
|||||
| Actifs non courants | 46 155 | 23 950 | 31 345 | 1 479 | 102 929 |
| - immobilisations (in)corporelles | 18 619 | 16 492 | 12 943 | 193 | 48 247 |
| - goodwill | 22 263 | 6 209 | 10 442 | 0 | 38 914 |
| - participations mises en équivalence | 313 | 0 | 4 571 | 0 | 4 884 |
| - actifs financiers non courants | 3 059 | 659 | 1 983 | 1 035 | 6 736 |
| - actifs d'impôt différé | 1 901 | 590 | 1 406 | 252 | 4 148 |
| 2016 | Europe | Europe de l'Est | Etats-Unis | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | + Turquie | ||||
| Chiffre d'affaires externe | 243 060 | 33 808 | 19 212 | 11 577 | 307 658 |
| Actifs | 209 648 | 19 513 | 784 | 9 650 | 239 596 |
| Actifs non courants | 90 939 | 3 092 | 225 | 8 673 | 102 929 |
| - immobilisations (in)corporelles | 41 130 | 2 695 | 171 | 4 252 | 48 247 |
| - goodwill | 37 096 | 0 | 0 | 1 818 | 38 914 |
| - participations mises en équivalence | 2 109 | 313 | 0 | 2 462 | 4 884 |
| - actifs financiers non courants | 6 715 | 3 | 0 | 17 | 6 736 |
| - actifs d'impôt différé | 3 890 | 80 | 54 | 124 | 4 148 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Plus-values sur ventes d'immobilisations | 101 | 262 |
| Prestations de services | 1 611 | 1 085 |
| Production immobilisée | 1 182 | 406 |
| Redevances | 42 | 283 |
| Loyers | 33 | 18 |
| Subsides | 1 016 | 323 |
| Récupération de frais auprès de tiers | 163 | 636 |
| Réduction de charges patronales | 959 | 762 |
| Autres produits opérationnels récurrents | 854 | 1 484 |
| Autres produits opérationnels non récurrents | 4 518 | |
| TOTAL DES AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION | 10 480 | 5 258 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Taxes d'exploitation | -1 676 | -1 489 |
| Fournitures | -4 205 | -3 984 |
| Rétributions des tiers (honoraires) | -10 943 | -9 759 |
| Transport et frais y afférents | -13 870 | -12 417 |
| Locations | -3 082 | -2 518 |
| Autres services et biens divers | -8 613 | -6 722 |
| Prestations de services | -2 906 | -2 534 |
| Assurances | -1 455 | -1 248 |
| Publicité | -4 570 | -3 724 |
| Entretiens, réparations | -3 714 | -3 340 |
| Intérimaires | -4 954 | -4 093 |
| Animation de magasin | -1 681 | -1 814 |
| Autres charges opérationnelles récurrentes | -3 823 | -3 578 |
| Autres charges opérationnelles non récurrentes | -2 616 | 0 |
| TOTAL DES AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION | -68 106 | -57 219 |
Les autres produits d'exploitation augmentent de € 5,2 millions en 2017 et s'élèvent à € 10,5 millions. L'augmentation s'explique principalement par des éléments non récurrents (€ 4,5 millions) liés à des récupérations des assurances à la suite des sinistres rencontrés dans plusieurs usines du groupe, et dont les charges équivalentes se retrouvent comptabilisées dans plusieurs postes de la marge brute et dans les autres charges d'exploitation.
Les autres charges d'exploitation augmentent de € 10,9 millions à € -68,1 millions. Cette évolution est due aux entrées de périmètre et à la prise en charge des sinistres rencontrés par plusieurs sites du groupe en 2017, et dont le prise en charge par les assurances a été comptabilisé en Autres produits opérationnels non récurrents (cf. ci-dessus).
Le poste «autres charges opérationnelles récurrentes» porte principalement sur des taxes non recouvrables, des prestations diverses et des moinsvalues réalisées sur créances.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Amortissements sur immobilisations incorporelles | -1 200 | -795 |
| Amortissements sur immobilisations corporelles | -7 410 | -6.822 |
| TOTAL DES AMORTISSEMENTS | -8 609 | -7.618 |
| Perte de valeur sur immobilisations incorporelles | 0 | -2 |
| Perte de valeur sur immobilisations corporelles | -28 | 0 |
| Perte de valeur sur créances | -204 | -212 |
| Perte de valeur sur goodwill | 0 | 0 |
| TOTAL DES PERTES DE VALEURS | -232 | -214 |
| TOTAL DES AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | -8 842 | -7.832 |
Les amortissements et pertes de valeur ont légèrement augmenté par rapport à 2016. Ceci s'explique principalement par les entrées de périmètre de l'exercice.
Pour un détail des amortissements et pertes de valeur sur les immobilisations, nous faisons référence aux notes 11 et 12.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Plus-values sur cessions d'immobilisations financières | 1 | 39 |
| Moins-values sur cessions d'immobilisations financières | 0 | 0 |
| TOTAL | 1 | 39 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêts sur prêts et trésorerie | 107 | 203 |
| Dividendes | 0 | 0 |
| Boni de change réalisés | 3 059 | 3.059 |
| Boni de change non-réalisés | 1 061 | 368 |
| Plus-values sur réalisations d'actifs circulants | 17 | 0 |
| Autres produits financiers | 900 | 237 |
| TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS | 5 144 | 3.866 |
| Pertes de valeur sur immobilisations financières | 0 | 63 |
| Pertes de valeur sur actifs financiers circulants | 3 | -37 |
| Moins-values sur réalisations d'actifs financiers courants | -358 | -69 |
| Mali de change réalisés | -3 550 | -1.467 |
| Mali de change non-réalisés | -1 389 | -381 |
| Autres charges financières | -914 | -464 |
| TOTAL DES CHARGES FINANCIERES | -6 208 | -2.355 |
| RESULTAT FINANCIER | -1 064 | 1.511 |
Les produits financiers et charges financières ont été fortement impactés par la volatilité des devises au cours de l'exercice 2017. L'exercice 2017 a eu la particularité de voir la grande majorité des devises auxquelles est exposé le groupe (TRY, USD, CAD, MXN, MGA, IDR,...) se déprécier fortement par rapport à l'euro, engendrant des effets de change importants.
Du côté des effets de change favorables, on retrouve principalement les opérations dans notre filiale turque KIMFLOR (filiale qui utilise le TRY comme monnaie fonctionnelle mais dont une partie des ventes ont lieu en EUR ou USD avec des délais de payements longs). Une analyse de la monnaie fonctionnelle de KIMFLOR est faite sur une base régulière (ventes partiellement en EUR ou en USD, dépenses principalement en TRY). Sur base des flux entrants et sortants dans ces différentes devises, nous avons maintenu la TRY comme monnaie fonctionnelle de KIMFLOR. Elle est, par conséquent, exposée au dollar américain (USD) et à l'Euro (EUR) dans le cadre de ses transactions commerciales.
Une analyse similaire de monnaie fonctionnelle a été réalisée chez BIOBEST MEXIQUE et IMEX, et a mené à la conclusion que le USD était la monnaie fonctionnelle dans ces deux sociétés. Le reporting au groupe est des lors réalisé en USD pour ces deux sociétés à partir de 1er janvier 2017.
Du côté des effets de change défavorables, on retrouve principalement des opérations dans notre filiale malgache SOPRAL, dont le financement du cycle d'achats est assez long, ainsi que dans nos filiales EUR qui ont réalisé des ventes en USD et en CAD.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Charge des dettes | -3 151 | -2.833 |
| TOTAL DES CHARGES DES DETTES | -3 151 | -2.833 |
La charge des dettes est en hausse à € -3,2 millions, contre € -2,8 millions en 2015. Cette hausse s'explique par l'augmentation de l'endettement financier du groupe en 2017.
Nous faisons référence à la note 20 pour plus d'informations sur l'évolution des dettes financières.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| 1) Taux d'impôt effectif | ||
| Résultat avant impôts (hors sociétés mises en équivalence) | 8 884 | 9 499 |
| Charge (+) / produit (-) d'impôt | 1 851 | 2 993 |
| TAUX D'IMPÔT EFFECTIF | 20,83% | 31,51% |
| 2) Impôts sur le résultat comptabilisés au compte de résultats | ||
| Charges d'impôts courants | 2 084 | 2 359 |
| Charges / (Produits) d'impôts antérieurs | 212 | -74 |
| Charges / (Produits) d'impôts différés | -445 | 708 |
| TOTAL DES IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT | 1 851 | 2 993 |
| 3) Total des impôts portés directement en fonds propres | 0 | 0 |
Le Groupe mène des opérations internationales et est donc soumis aux impôts sur le résultat dans de nombreuses juridictions fiscales différentes.
La charge fiscale sur le résultat avant impôts supportée par le Groupe diffère du montant théorique qui serait obtenu en utilisant le taux d'imposition moyen pondéré applicable aux bénéfices (pertes) des sociétés consolidées.
La charge fiscale comptabilisée dans le compte de résultat peut être détaillée comme suit:
| 4) Réconciliation de la base imposable et des impôts | 2017 | 2016 | ||
|---|---|---|---|---|
| BASE | Impôts | BASE | Impôts | |
| Résultat avant impôts hors sociétés mises en équivalence | 8 884 | 2 042 | 9 499 | 2 244 |
| Taux nominal moyen pondéré | 23,0% | 23,6% | ||
| Dépenses Non Admises (hors impôts) | 4 157 | 1 499 | -538 | -260 |
| Effets des pertes de l'exercice non valorisées fiscalement | 204 | 98 | 3 163 | 1 056 |
| Utilisation de pertes fiscales antérieures | -4 254 | -1 868 | -130 | -44 |
| Impact retraitements de consolidation (éliminations) | 5 134 | 1 724 | 284 | 83 |
| Déduction intérêts notionnels | 342 | 46 | -295 | -100 |
| Revenus définitivement taxés | -3 569 | -1 167 | -128 | -24 |
| Revenu IKA taxé Florchim | 0 | 0 | 434 | 69 |
| Autres | -1 767 | -572 | -655 | -243 |
| Crédit d'impôt | -48 | -295 | ||
| Impacts variation taux d'impôts sur les impôts différés | 240 | |||
| Régularisation | -143 | 508 | ||
| TOTAL BASE IMPOSABLE ET CHARGE D'IMPÔTS EFFECTIVE | 9 131 | 1 851 | 11.633 | 2.994 |
| Taux d'impôt effectif | 20,8% | 31,5% |
Le taux d'imposition effectif s'élève à 20,8% en 2017 (2016: 31,5%). La baisse par rapport à 2016 s'explique principalement par des nouveaux impôts différés que nous avons activés dans nos filiales Groupe Française de Gastronomie et Franco International, suite aux pertes qu'elles ont généré au cours de l'exercice. Les perspectives positives de ces deux sociétés nous rendent confiants quant à leur capacité à récupérer ces pertes fiscales au cours des prochains exercices.
L'utilisation des pertes fiscales antérieures (-€1,9 million) concerne essentiellement la maison mère Floridienne suite au résultat engendré par la liquidation de Florifood et Biofirst.
L'impact des modifications des taux d'impôts (principalement en Belgique et en France) sur les impôts différés s'élève à € 0,2 million (charge).
Les informations relatives aux actifs d'impôts différés pris en résultat en 2017 sont détaillées dans la note 14.
| Fonds de com |
Coût de dévelop |
Brevets, | Total immobiliations |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | Goodwill | merce | pement | marques | Logiciels | Autres | incorporelles |
| VALEUR D'ACQUISITION | |||||||
| Au 1er janvier 2016 | 43 597 | 1 716 | 1 880 | 4 226 | 1 932 | 345 | 10 098 |
| Acquisitions | 1 043 | 260 | 8 | 199 | 265 | 167 | 900 |
| Acquisitions par voie de regroupement | 26 | 26 | |||||
| d'entreprises | |||||||
| Cessions et retraits | -14 | -9 | -13 | -1 | -37 | ||
| Cessions sur activités abandonnées | |||||||
| Cessions par voie de regroupement | |||||||
| d'entreprises | |||||||
| Variation de change | 0 | -2 | 7 | -7 | -2 | -3 | |
| Transferts et autres | 15 | 91 | -111 | 0 | -5 | ||
| Au 31 décembre 2016 | 44 640 | 1 991 | 1 963 | 4 313 | 2 203 | 510 | 10 979 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | |||||||
| Au 1er janvier 2016 | -5 725 | -1 567 | -1 639 | -3 321 | -784 | -327 | -7 638 |
| Amortissements et pertes de valeur | 15 | -160 | -291 | -370 | -10 | -816 | |
| Acquisitions par voie de regroupement | -21 | -21 | |||||
| d'entreprises | |||||||
| Cessions | 14 | 9 | 8 | 1 | 32 | ||
| Cessions sur activités abandonnées | |||||||
| Cessions par voie de regroupement | |||||||
| d'entreprises | |||||||
| Variation de change | 2 | -2 | 4 | 0 | 4 | ||
| Transferts et autres | -42 | 41 | 0 | -1 | |||
| Au 31 décembre 2016 | -5 725 | -1 552 | -1 825 | -3 564 | -1 163 | -336 | -8 441 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | 38 915 | 439 | 137 | 749 | 1 039 | 173 | 2 538 |
| Au 31 décembre 2016 |
| Fonds de com |
Coût de dévelop |
Brevets, | Total immobiliations |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | Goodwill | merce | pement | marques | Logiciels | Autres | incorporelles |
| VALEUR D'ACQUISITION | |||||||
| Au 1er janvier 2017 | 44 640 | 1 991 | 1 963 | 4 313 | 2 203 | 510 | 10 979 |
| Acquisitions | 10 756 | 16 | 553 | 442 | 161 | 121 | 1 292 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
2 | 21 | 9 | 0 | 1 012 | 1 044 | |
| Cessions et retraits | -64 | -61 | -125 | ||||
| Cessions sur activités abandonnées | |||||||
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises |
|||||||
| Variation de change | 0 | -13 | -43 | -8 | -134 | -199 | |
| Transferts et autres | 33 | 0 | 33 | ||||
| Au 31 décembre 2017 | 55 396 | 2 008 | 2 524 | 4 690 | 2 294 | 1 508 | 13 025 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | |||||||
| Au 1er janvier 2017 | -5 725 | -1 552 | -1 825 | -3 564 | -1 163 | -336 | -8 441 |
| Amortissements et pertes de valeur | -74 | -89 | -365 | -445 | -227 | -1 200 | |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
-2 | -11 | -7 | -20 | |||
| Cessions | 67 | 58 | 125 | ||||
| Cessions sur activités abandonnées | |||||||
| Cessions par voie de regroupement | |||||||
| d'entreprises | |||||||
| Variation de change | 3 | 35 | 6 | 12 | 56 | ||
| Transferts et autres | -33 | 0 | -33 | ||||
| Au 31 décembre 2017 | -5 725 | -1 628 | -1 923 | -3 866 | -1 544 | -552 | -9 512 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE au 31 décembre 2017 |
49 671 | 381 | 601 | 824 | 751 | 957 | 3 513 |
Suivant les principes comptables de Floridienne, toutes les immobilisations incorporelles hors goodwill ont une durée d'utilité finie sur laquelle l'actif est amorti. Les régimes d'amortissements propres à chaque catégorie d'actifs incorporels se trouvent détaillés dans la note 3,6. Les «Autres immobilisations incorporelles» ont augmenté de € 0,8 millions par rapport à fin 2016. Cette augmentation est principalement liée aux immobilisations incorporelles reconnues (clientèle) à la suite de l'allocation du prix d'acquisition réalisé dans le cadre de l'acquisition de REAL IPM Kenya au 1er janvier 2017.
Au 31 décembre 2017, le poste goodwill s'élève à € 49,7 millions, en hausse de € 10,8 millions par rapport au 31 décembre 2016. Cette hausse s'explique par l'acquisition des sociétés Real IPM (€ 3,1 millions), Imex (€ 4,9 millions), Borregaard (€ 1,0 millions), Symbiose (€ 0,4 millions) et Courbeyre (€ 1,5 millions). Nous faisons référence à la note 32 sur les regroupements d'entreprises pour plus d'information sur ces acquisitions.
La valeur comptable du goodwill est principalement composée du goodwill sur les UGT (unités génératrices de trésorerie) suivantes (en millions €):
| Unité génératrice de trésorerie | en millions EUR |
|---|---|
| - Biobest | 15,1 |
| - Groupe FDG (reprenant plusieurs entités juridiques dans la division "Spécialités gastronomiques") |
11,1 |
| - Simon Dutriaux | 4,9 |
| - Kimflor | 1,1 |
| - IKA | 3,4 |
| - Gel Manche/GDI | 3,2 |
| - Salm Invest group (reprenant plusieurs entités juridiques dans la division "frais") | 2,4 |
| - Enzybel | 1,9 |
| - SNAM | 1,6 |
Des tests d'impairment sont réalisés tous les ans sur les goodwills des différentes unités génératrices de trésorerie (UGT) du groupe, et plus souvent quand il y a un indicateur significatif de perte de valeur.
Les unités génératrices de trésorerie (UGT) sont déterminées par la direction générale comme étant les plus petites entités opérationnelles autonomes du groupe. De manière générale, chaque entité légale correspond à une UGT pour autant que ses activités ne soient pas intégrées à d'autres. Dans ce dernier cas, l'ensemble forme une UGT ( (i) UGT Salm Invest/Karras/Vendsyssel, (ii) UGT Delka/Merydis/Altesse, (iii) UGT Gel Manche/GDI, (iv) UGT FDG/Gartal/Doussot et (v) UGT Enzybel/Florinvest).
Lorsqu'une entité contient plusieurs activités différentes, nous examinons dans quelle mesure chacune d'elle peut constituer une UGT distincte.
Le test de perte de valeur (impairment test) sur les comptes de l'année N se fait, sur base des données budgétaires, par l'actualisation du «free cash flow», notamment le résultat d'exploitation (EBIT pré-tax) diminué des investissements et augmenté des amortissements et du besoin en fonds de roulement (BFR) calculé sur base des chiffres au 31 décembre de l'année N-1 de chaque unité génératrice de trésorerie (UGT). Le résultat nous donne le «value in use» des différentes UGT. Pour les holdings n'ayant pas d'activité commerciale, nous ne tenons compte que de l' «Enterprise Value» hors BFR.
Le taux d'actualisation utilisé pour calculer la valeur d'utilité («value in use») est le coût moyen pondéré du capital avant impôts (pre-tax WACC), basé sur des hypothèses de marché et sur des données de groupes comparables dans les même secteurs que le Groupe Floridienne (notamment en ce qui concerne le béta et l'equity risk premium). Comme nous faisons une actualisation en tenant compte de l'EBIT avant impôts, nous calculons le WACC avant impôts (IAS 36.55).
Les budgets des 3 premières années sont les budgets qui sont approuvés en fin d'année par le Conseil d'Administration du groupe. Pour la suite du test nous utilisons le budget de l'année N+3 sans taux de croissance en neutralisant les amortissements et investissements de la valeur terminale. Cette règle générale peut faire l'objet d'exceptions lorsque certains événements exceptionnels justifient le fait que les budgets approuvés soient revus ou que les croissances retenues après l'année N+3 soient différentes de zéro.
Nous obtenons ainsi une «Entreprise Value» dont sont déduites les dettes financières (les dettes interco sont réallouées à chaque UGT) pour obtenir l' «Equity Value» que nous comparons à la valeur des fonds propres dans les comptes consolidés de Floridienne.
Si l'Equity Value est inférieure à la valeur des fonds propres dans les comptes consolidés de Floridienne, cela correspond à un indicateur de perte de valeur. Nous comparons alors l'Enterprise Value (hors BFR) à la valeur des actifs immobilisés de cette UGT.
Si ces deux tests sont négatifs, la situation est présentée au Conseil d'Administration qui doit se prononcer sur la perte de valeur à acter sur le goodwill (ou ensuite sur les actifs) de l'UGT concernée.
Les hypothèses retenues lors de ce test pour le calcul du WACC nous ont été fournies par la banque Degroof et par diverses autres sources financières de référence (market inputs) :
Risk free rate : 0,90% (0,50% en 2016)
Levered Beta : 1,49 (1,15 en 2016)
Nous estimons que les budgets sont établis de manière prudente, sur base des meilleures estimations disponibles, et discutés en conseil d'administration, particulièrement pour les entités en difficultés. L'analyse ex-post (une procédure de back-testing pour les UGT montrant une grande divergence entre les budgets X-1 et les actuals) de la réalisation effective des business plans n'a pas généré, à elle seule, des indicateurs supplémentaires de perte de valeur. La réalisation des hypothèses des business plans peut certes subir des aléas ou contretemps, mais les hypothèses revisées sont intégrées dans les tests de perte de valeur de l'exercice. Floridienne suit attentivement l'évolution des filiales dont les performances récentes sont négatives.
Au terme de l'analyse faite par le Comité d'audit et Conseil d'administration, aucune perte de valeur n'a été constatée sur les goodwills figurant au bilan. Par ailleurs, nous renvoyons à la note 14 concernant les décisions prises en matière de reconnaissance d'impôts différés actifs.
A noter toutefois, que pour notre filiale SNAM, qui se trouve dans une phase importante d'investissements dans l'attente de volumes futurs assez prévisibles, sur base de contrats à long terme signés avec les constructeurs automobiles, l'utilisation d'un business plan constant à partir de la 3è année est extrêmement pénalisant. Pour cette société, nous avons prolongé le business plan sur deux années additionnelles, et l'avons rendu constant ensuite. Ceci représente mieux les perspectives et donc les cash flows futurs de la société. Aucune autre UGT du groupe n'a fait l'objet d'exceptions à la règle générale des hypothèses des tests d'impairments définis par le groupe.
Parmi les hypothèses utilisées, celles dont la variation a une incidence la plus significative sur les états financiers sont les flux de trésorerie prévisionnels et le taux d'actualisation. Un test de sensibilité a été réalisé sur le WACC, en l'augmentant de 1%. Ceci ne mène pas à des conclusions différentes.
Nous indiquons en outre que, de par la forte diversification des activités du groupe, aucune modification d'une hypothèse particulière à une activité ne peut avoir d'impact très significatif, à elle seule, sur l'entièreté du groupe. Seule la conjonction de plusieurs hypothèses dans différentes activités peut entrainer des impacts significatifs au niveau du groupe, mais ceci ressort plus d'une analyse «portefeuille» que d'une analyse spécifique à une UGT. Au niveau du portefeuille nous estimons avoir des activités suffisamment peu corrélées entre elles pour minimiser le risque de conjonction d'hypothèses.
Les autres variations concernant les immobilisations incorporelles du groupe en 2017 sont principalement liées aux entrées de périmètre.
| Terrains et | Installations, machines |
Mobilier et matériel |
Immobi lisations corporelles en cours de |
Autres immobi lisations |
||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | constructions | et outillage | roulant | production | coporelles | Total |
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||
| Au 1er janvier 2016 | 57 611 | 62 966 | 8 906 | 1 722 | 3 077 | 134 282 |
| Acquisitions | 1 610 | 3 784 | 927 | 1 606 | 460 | 8 387 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
505 | 30 | 165 | 699 | ||
| Cessions | -45 | -871 | -458 | -11 | -1 386 | |
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises |
||||||
| Variation de change | -682 | -258 | -99 | -11 | -33 | -1 084 |
| Transferts et autres | 13 | 2 356 | 122 | -999 | -100 | 1 391 |
| Au 31 décembre 2016 | 58 506 | 68 482 | 9 427 | 2 306 | 3 569 | 142 290 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||||
| Au 1er janvier 2016 | -28 863 | -51 179 | -6 934 | -255 | -2 089 | -89 320 |
| Acquisitions | -2 604 | -3 203 | -786 | -2 | -226 | -6 820 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
-475 | -16 | -155 | -646 | ||
| Cessions | 24 | 756 | 488 | 1 268 | ||
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises |
||||||
| Variation de change | 116 | 119 | 64 | 7 | 306 | |
| Transferts et autres | 12 | -1 395 | -76 | 92 | -1 368 | |
| Au 31 décembre 2016 | -31 316 | -55 377 | -7 260 | -257 | -2 371 | -96 581 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||||
| au 31 décembre 2016 | 27 191 | 13 104 | 2 167 | 2 050 | 1 198 | 45 710 |
| Dont valeur nette des actifs en location-financement |
407 | 19 | 426 |
| Terrains et construc |
Installations, machines |
Mobilier et matériel |
Immobi lisations corporelles en cours de |
Autres immobi lisations |
||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | tions | et outillage | roulant | production | coporelles | Total |
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||||
| Au 1er janvier 2017 | 58 506 | 68 482 | 9 427 | 2 306 | 3 569 | 142 290 |
| Acquisitions | 2 217 | 2 879 | 1 183 | 3 250 | 520 | 10 049 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
2 604 | 5 491 | 1 228 | 608 | 9 931 | |
| Cessions | -582 | -437 | -307 | -16 | -1 342 | |
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises |
||||||
| Variation de change | -733 | -855 | -361 | -194 | -149 | -2 291 |
| Transferts et autres | 110 | 84 | -32 | -162 | 0 | |
| Au 31 décembre 2017 | 62 705 | 75 499 | 11 009 | 4 892 | 4 533 | 158 637 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR | ||||||
| Au 1er janvier 2017 | -31 316 | -55 377 | -7 260 | -257 | -2 371 | -96 581 |
| Acquisitions | -2 739 | -3 491 | -927 | 4 | -285 | -7 438 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises |
-567 | -2 283 | -689 | -349 | -3 888 | |
| Cessions | 136 | 637 | 325 | 21 | 1 118 | |
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises |
||||||
| Variation de change | 191 | 358 | 248 | 55 | 853 | |
| Transferts et autres | 6 | 0 | 0 | 6 | ||
| Au 31 décembre 2017 | -34 288 | -60 156 | -8 303 | -253 | -2 929 | -105 929 |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||||
| au 31 décembre 2017 | 28 416 | 15 344 | 2 705 | 4 639 | 1 604 | 52 708 |
| Dont valeur nette des actifs en location financement |
275 | 11 | 286 |
Nous renvoyons à la note 3 des principes comptables en ce qui concerne les méthodes d'évaluation des immobilisations corporelles et leurs régimes d'amortissements.
Le groupe a poursuivi ses programmes d'investissements en 2017, principalement chez SNAM (Division Chimie) et chez BIOBEST (Division Sciences du vivant), mais aussi dans les autres activités du groupe.
Toutefois, ce sont principalement les entrées de périmètre qui ont contribué (+ €6,0 millions) à la hausse des immobilisations corporelles au 31 décembre 2017.
Au 31 décembre 2017, le groupe a consenti des nantissements fermes (hypothèques) sur des terrains et bâtiments à hauteur de € 5,0 millions, et des mandats hypothécaires à hauteur de € 8,7 millions.
Le groupe a procédé, conformément à l'IAS 36, à un examen des valeurs comptables des actifs du groupe afin d'y déceler d'éventuelles indications d'impairment.
La valeur des immobilisations corporelles du groupe est évaluée à la valeur la plus élevée entre leur valeur d'utilisation (testée dans le cadre des tests d'impairment des UGT) et leur valeur de marché (valeur recouvrable).
Le test n'a pas relevé d'indicateurs significatifs de pertes de valeur sur des immobilisations corporelles dans le groupe en 2017.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Valeur d'acquisition | ||
| Au 1er janvier | 4 884 | 4.179 |
| Acquisitions | 0 | 0 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | ||
| Résultats de l'exercice | 988 | 941 |
| Dividendes versés | -855 | -102 |
| Changements de méthode de consolidation/périmètre | 68 | -132 |
| Ecarts de conversion | -104 | -3 |
| Divers | 0 | 0 |
| Au 31 décembre | 4 981 | 4.884 |
Les sociétés consolidées par mise en équivalence dans le groupe en 2017 sont Chemcom, TecnoScent, PT Bromelain, Biobest Maroc, Biobetter, Kocaman Camargo, Virunga Enzymes, Poliam, Real IPM UK et Nema Terra. Les 2 dernières ont été acquises en 2017.
Ces sociétés ont contribué de manière bénéficiaire aux résultats du groupe en 2017, conformément à leurs budgets. Ce sont principalement BIOBEST MAROC (participation de 50% au Maroc) et PT BROMELAIN (participation de 50% en Indonésie) qui contribuent à ce résultat.
En ce qui concerne TecnoScent, société en cours de liquidation, un litige oppose Givaudan à Chemcom concernant le partage des actifs de cette société. Ceci empêche dès lors de finaliser la liquidation de TecnoScent. Plus d'informations concernant ce litige sont disponibles dans le rapport de gestion du présent rapport annuel.
Le test de pertes de valeur (impairment test) décrit dans la note 11, a été réalisé sur les participations mises en équivalence et a conclu qu'aucune perte de valeur n'était justifiée sur leur valeur consolidée au 31 décembre 2017.
Les entreprises associées et co-entreprises qui ne sont pas classées comme détenues en vue de la vente/activités abandonnées sont consolidées en appliquant la méthode de la mise en équivalence.
| 2017 | 2016 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En K EUR | Entreprises associées |
Co entreprises |
Total | Entreprises associées |
Co entreprises |
Total |
| Participations dans des entreprises associées et co-entreprises |
2 695 | 2 286 | 4 981 | 2.655 | 2.230 | 4.885 |
| Résultats des entreprises associées et co-entreprises |
1 075 | -87 | 988 | 1.106 | -165 | 941 |
Les tableaux ci-dessous présentent le résumé de l'état de la situation financière des principales entreprises associées et coentreprises du groupe.
| 2017 Co-entreprises |
Biobest Maroc |
Bio better |
Kocaman Camargo |
Tecnoscent | PT Bromélaine |
|---|---|---|---|---|---|
| Pourcentage de détention | 50% | 50% | 50% | 50% | 50% |
| Secteur opérationnel | Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
Alimentation | Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
| Pays | Maroc | Maroc | Turquie | Belgique | Indonésie |
| Etat de la situation financière | |||||
| Total des actifs | 7 857 | 2 708 | 10 557 | 15 | 3 955 |
| Total des dettes financières à long terme | 2 113 | Néant | Néant | Néant | 79 |
| Dividendes reçus | 691 | 188 | Néant | Néant | Néant |
| Restrictions contractuelles | Néant | Néant | Néant | Néant | Néant |
| 2017 Entreprises associées |
Chemcom | Real IPM UK |
Nema Terra |
Poliam | Virunga Enzymes |
|---|---|---|---|---|---|
| Pourcentage de détention | 44,89% | 25,00% | 33,33% | 25,00% | 30,00% |
| Secteur opérationnel | Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
Sciences du vivant |
| Pays | Belgique | Royaume-Uni | Belgique | Israel | RDC |
| Etat de la situation financière | |||||
| Total des actifs | 3 277 | 150 | 162 | 4 163 | 435 |
| Total des dettes financières à long terme | 579 | 427 | Néant | Néant | Néant |
| Dividendes reçus | Néant | Néant | Néant | Néant | Néant |
| Actif | Passif | Net | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| En EUR milliers | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | 2017 | 2016 |
| Actifs régime de pension | 445 | 488 | -6 | 36 | 451 | 451 |
| Immobilisations corporelles | 577 | 561 | 1 047 | 1 461 | -470 | -900 |
| Immobilisations incorporelles | 14 | 8 | 146 | 53 | -131 | -45 |
| Stock | 107 | 83 | 344 | 462 | -237 | -379 |
| Provisions | 338 | 25 | 580 | 184 | -242 | -159 |
| Pertes fiscales | 2 989 | 3 107 | 362 | 371 | 2 627 | 2 736 |
| Créances commerciales et autres débiteurs | 86 | 58 | 344 | 43 | -258 | 15 |
| Compensation par entité fiscale | -242 | -182 | -242 | -182 | 0 | 0 |
| Actifs / (passifs) d'impôts différés | 4 314 | 4 148 | 2 573 | 2 428 | 1 741 | 1 720 |
Au bilan, on retrouve les impôts différés suivant:
| 2017 | 2016 | |
|---|---|---|
| A l'actif | 4 314 | 4.148 |
| Au passif | -2 573 | -2.428 |
| Net | 1 741 | 1.720 |
En application des règles IFRS, les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés bilantairement par unité fiscale.
Le tableau ci-dessus détaille par nature les impôts différés enregistrés au sein du groupe.
Le mouvement net d'impôts différés sur l'exercice 2017 a été pratiquement nul, les hausses d'actifs d'impôts différés ayant été compensées par les hausses de passifs d'impôts différés.
A noter qu'aucun impôt différé passif n'est comptabilisé sur les différences temporelles imposables entre la valeur comptable et la valeur fiscale des titres de participation lorsque le groupe est en mesure de contrôler la date de reversement de la différence temporelle et qu'il est probable que cette différence ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Les impôts différés correspondent au montant que l'on s'attend à payer aux (ou à recouvrer auprès des) administrations fiscales en utilisant les taux d'impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. En conséquence, le Groupe a tenu compte des réformes fiscales en Belgique et la France lors de la valorisation des impôts différés au 31 décembre 2017.
En prévision des baisses d'impôts des sociétés annoncées dans ces deux pays (Belgique et France notamment), les actifs et passifs d'impôts différés ont été réévalués sur base de ces nouveaux taux d'impôts. Les montants activés qui excédaient les montants d'impôts récupérables aux nouveaux taux d'impôts ont été pris en charge au cours de l'exercice.
Des nouveaux actifs d'impôts différés ont par ailleurs été comptabilisés en 2017 dans les sociétés suivantes (K EUR) :
| Franco International | 537 |
|---|---|
| Groupe FDG | 345 |
| Karras | 144 |
Chez Imex (société mexicaine de distribution acquise au 01/01/2017), des actifs d'impôts différés de € 324 K ont été comptabilisés en entrée de périmètre.
Des impôts différés sur des pertes fiscales sont reconnus dans une société lorsqu'il y a des indicateurs satisfaisants de rentabilité future dans cette société permettant d'entrevoir la récupération de ces pertes fiscales dans un délai raisonnable (5 ans chez Floridienne). Ces tests de récupération sont faits sur base des budgets à 5 ans de ces sociétés, qui sont présentés au Conseil d'administration de Floridienne. Les hypothèses retenues à la base des budgets sont les mêmes que les hypothèses bugétaires retenues dans le test annuel de perte de valeur.
Les entités qui contribuent significativement dans les actifs d'impôts différés sur des pertes fiscales (globalement € 2,9 millions) sont les suivantes:
| en k EUR | |
|---|---|
| - Vendsyssel | 552 |
| - Enzybel | 545 |
| - Franco International | 537 |
| - Delka | 435 |
| - FDG | 274 |
| - Florinvest | 251 |
Au 31 décembre 2017, le groupe dispose de pertes fiscales non valorisées dans le bilan à hauteur de € 10,9 millions (2016: € 11,8 millions). Les actifs d'impôts différés non comptabilisés concernent principalement les entités Floridienne et Florinvest, pour lesquelles il n'existe pas aujourd'hui de visibilité suffisante sur la récupérabilité des pertes à terme.
| En EUR milliers | Actions | Prêts | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2016 | 3 706 | 1 283 | 835 | 5 824 |
| Acquisitions | 601 | 599 | 1 199 | |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | 1 | 1 | ||
| Cessions et retraits | -275 | 0 | -10 | -286 |
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises | ||||
| Variation de change | 0 | 75 | -3 | 72 |
| Transfert d'un poste à un autre | -11 | 1 098 | -89 | 998 |
| Divers | 0 | 0 | ||
| Au 31 décembre 2016 | 3 420 | 3 056 | 1 332 | 7 808 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTE DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2016 | -1 074 | -262 | -1 335 | |
| Pertes de valeur actées | ||||
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | ||||
| Cessions | 275 | 275 | ||
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises | ||||
| Variation de change | ||||
| Transfert d'un poste à un autre | ||||
| Divers | -13 | -13 | ||
| Au 31 décembre 2016 | -799 | -274 | -1 073 | |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||
| au 31 décembre 2016 | 2 621 | 2 782 | 1 332 | 6 736 |
| VALEUR D'ACQUISITION | ||||
| Au 1er janvier 2017 | 3 420 | 3 056 | 1 332 | 7 808 |
| Acquisitions | 300 | 311 | 826 | 1 437 |
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | 8 | 491 | 2 | 501 |
| Cessions et retraits | -133 | -59 | -193 | |
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises | ||||
| Variation de change | -1 | -191 | -2 | -194 |
| Transfert d'un poste à un autre | -91 | -570 | -661 | |
| Divers | 86 | 0 | 86 | |
| Au 31 décembre 2017 | 3 727 | 3 528 | 1 530 | 8 785 |
| AMORTISSEMENTS ET PERTE DE VALEUR | ||||
| Au 1er janvier 2017 | -799 | -274 | -1 073 | |
| Pertes de valeur actées | -94 | -94 | ||
| Acquisitions par voie de regroupement d'entreprises | -333 | -333 | ||
| Cessions | ||||
| Cessions par voie de regroupement d'entreprises | ||||
| Variation de change | ||||
| Transfert d'un poste à un autre | ||||
| Divers | -87 | -87 | ||
| Au 31 décembre 2017 | -799 | -788 | -1 587 | |
| VALEUR NETTE COMPTABLE | ||||
| au 31 décembre 2017 | 2 928 | 2 740 | 1 530 | 7 198 |
Les autres actifs non courants ont augmenté de € 0,5 millions au 31 décembre 2017 par rapport au 31 décembre 2016.
Ceci s'explique par :
le payement d'une garantie dans le cadre de l'acquisition de IVOG pour un montant de € 0,8 millions;
une prise de participation minoritaire (15%) dans un fournisseur d'escargots pour un montant de € 0,3 millions;
le transfert de la garantie qui avait été payée en préparation de l'acquisition de Real IPM Kenya, et qui a, à présent, été consolidée suite à la prise de contrôle de cette société (€ -0,6 millions).
La rubrique «Actions» comprend principalement notre participation de 50 % dans la société LARZUL (valeur comptable de € 2,6 millions) qui reste évaluée au coût historique déprécié, en absence d'une base objective permettant de la valoriser à la juste valeur. Jusqu'ici, le Groupe n'a pas encore eu la possibilité d'exercer son pouvoir de contrôle sur cette société, ni d'obtenir des états financiers (audités) de la filiale. Toutefois, compte tenu des éléments à sa disposition, et du fait que Floridienne reste confiante quant à l'issue des procédures judiciaires qui nous opposent à Larzul et ses dirigeants (voir également le rapport de gestion pour plus d'informations sur les procédures en cours contre Larzul), Le Conseil estime que la valeur comptable de cette participation (€ 2,6 millions) et de ses créances vis-à-vis de la société (€ 1,5 millions) n'est pas supérieure à une estimation prudente de sa valeur recouvrable ou d'utilisation, tenant compte des synergies envisagées avec les activités du Groupe une fois que le contrôle se concrétisera. Nous renvoyons au rapport de gestion pour une description de l'évolution du litige en cours.
Les autres créances non courantes sont constituées de divers prêts à long terme octroyés par le groupe à certaines de ses participations mises en équivalence, PT Bromelain, Polyam et Chemcom.
L'«earn-out» négocié dans le cadre de la vente de notre activité Retardateurs de flammes en 2015, et valorisé à € 0,5 millions dans les Autres actifs financiers non courants du bilan, a fait l'objet d'une analyse de perte de valeur annuelle. Compte tenu des informations en notre possession et les prévisions de commercialisation des retardateurs de flammes, nous restons confiants dans la possibilité de toucher un montant significatif (montant prudemment estimé à au moins € 0,5 millions) d'earn-out suite à cette cession, et ne jugeons dès lors pas nécessaire d'acter de perte de valeur sur cet actif.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Autres créances | 6 615 | 3.604 |
| Autres actifs courants | 1 765 | 1.141 |
| TOTAL DES AUTRES CREANCES | 8 379 | 4.745 |
Les Autres créances à court terme augmentent fortement (€ +3,0 millions). Ceci s'explique principalement (€ +2,6 millions) par l'enregistrement d'une créance sur les compagnies d'assurance à la suite du sinistre chez Gartal. En pratique, les compagnies nous ont déjà versé des avances relatives à ce sinistre pour un montant de € 2,45 millions en 2017, dont la contrepartie a été enregistrée en Dettes courantes dans le passif du bilan consolidé. Le solde provisionné comme à recevoir de la part des compagnies en 2018 s'élève des lors encore à € 0,15 millions. Sur base de l'évolution du dossier, nous jugeons qu'il n'y a pas de risque que les compangies d'assurances n'interviennent pas dans le sinistre. L'augmentation des Autres actifs courants s'explique par les entrées de périmètre de l'exercice.
Le Groupe n'a pas d'actifs au 31 décembre 2017 qui répondent aux critères nécessitant de les classer comme étant détenus en vue de la vente.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Matières premières et consommables | 24 022 | 23.976 |
| En cours de fabrication | 2 599 | 3.626 |
| Produits finis | 13 862 | 12.686 |
| Marchandises | 7 958 | 5.277 |
| Autres stocks | 837 | 359 |
| TOTAL DES STOCKS | 49 278 | 45.924 |
| TOTAL DES STOCKS BIOLOGIQUES | 1 070 | 1.245 |
Les stocks augmentent de € 3,4 millions en 2017 par rapport à 2016. Cette hausse s'explique par la croissance de l'activité du groupe et par les entrées de périmètre de l'exercice.
En dehors des fonds de commerce mis en gage (détaillé dans la note 26), aucun stock n'a été déposé en garantie.
Les stocks biologiques de Biobest portent principalement sur des stocks de bourdons élevés par Biobest, et sont valorisés conformément à la norme IAS 41 («Agriculture») à la juste valeur diminuée des coûts de vente (frais estimés au point de vente).
Nous faisons référence à la note 3.7 pour plus d'explications sur la méthodologie appliquée dans l'estimation de la juste valeur diminuée des coûts de vente des stocks biologiques.
Au 31 décembre 2017, le montant des réductions de valeur sur stocks et des reprises mises en charge/revenu durant l'exercice se présente comme suit :
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dotations réductions de valeur | ||
| Matières premières et consommables | 31 | 167 |
| En cours de fabrication | 16 | 20 |
| Produits finis | 21 | 9 |
| Marchandises | 0 | 6 |
| Autres stocks | 0 | 0 |
| Stocks Biologiques | ||
| TOTAL DES DOTATIONS | 68 | 202 |
| Reprises réductions de valeur | ||
| Matières premières et consommables | -10 | 56 |
| En cours de fabrication | 0 | 9 |
| Produits finis | -7 | 665 |
| Marchandises | 0 | 67 |
| Autres stocks | 0 | 0 |
| Stocks Biologiques | ||
| TOTAL DES REPRISES | -17 | 797 |
| AJUSTEMENT NET DE L'EXERCICE | 50 | 595 |
Pour rappel, les reprises de réductions de valeur sur stocks actées en 2016 concernaient principalement les stocks de SNAM, dont la valeur avait été «réévaluée» suite à la hausse des prix des métaux (nickel et cadmium) en fin d'exercice 2016.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Actifs disponibles à la vente | 9 | 9 |
| Créances diverses | 280 | 0 |
| TOTAL DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS COURANTS | 289 | 9 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Argent en caisse | 136 | 137 |
| Solde bancaire | 27 297 | 16.404 |
| Compte à court terme | 851 | 1.355 |
| Autre trésorerie et équivalent | 388 | 503 |
| TOTAL | 28 671 | 18.399 |
La trésorerie et équivalents de trésorerie augmentent de € 10,3 millions par rapport à 2016. Ceci s'explique d'une part par les dettes financières reprises lors des acquisitions réalisées en 2017, et d'autre part par des nouveaux emprunts qui ont été contractés chez Biobest pour faire face à ses acquisitions, et chez Floridienne pour profiter des taux actuels encore bas. Nous renvoyons à la note 20 pour plus d'information sur l'évolution des dettes financières du groupe au cours de l'exercice 2017.
Le poste «Autres trésorerie et équivalents» porte principalement sur des valeurs mobilières de placement (VMP) dans notre filiale SNAM (€ 0,4 millions). Ces VMP sont classées comme des actifs financiers de transaction valorisés à la juste valeur au 31 décembre.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 | Juste valeur au 31.12.2017 |
|
|---|---|---|---|---|
| Emprunts bancaires | 52 230 | 41 132 | 52 887 | Niveau 2 |
| Emprunts obligataires | 23 538 | 17 099 | 25 801 | Niveau 2 |
| Instruments financiers dérivés | 56 | 170 | 56 | Niveau 2 |
| Contrats de location-financement | 382 | 557 | 382 | Niveau 2 |
| Découverts bancaires | 24 585 | 16 433 | ||
| Autres emprunts | 7 137 | 1 959 | ||
| TOTAL DES DETTES FINANCIERES | 107 928 | 77 349 |
Les découverts bancaires sont constitués de dettes à court terme souvent inférieures à 1 et 2 mois et sont destinés à financer une partie de notre besoin en fonds de roulement, principalement en fin d'année où il est le plus élevé en raison de notre forte saisonnalité dans la Division Alimentation festive. Ils diminuent dès lors fortement dés le mois de janvier, pour réaugmenter progressivement au cours du second semestre de l'exercice.
Les tirages sur découverts bancaires ont augmenté de € 8,1 millions au 31 décembre 2017.
Les emprunts bancaires et obligataires sont des dettes à long terme contractées auprès de banques ou d'institutionnels, avec des maturités et des plans de remboursements variables, et généralement à taux fixes. Nos dettes à long terme ont augmenté de € 17,5 millions par rapport à 2016. Ceci correspond à peu près aux acquisitions réalisées au cours de l'exercice.
L'endettement financier du groupe a globalement augmenté de € 30,6 millions en 2017 par rapport à 2016.
La trésorerie ayant de son côté augmenté également de € 10,3 millions, la dette nette (Dettes financières - trésorerie) a dès lors augmenté en réalité de € 20,3 millions en 2017, dont la majeure partie s'explique par les acquisitions réalisées au cours de l'exercice. Cette augmentation temporaire de la dette nette du groupe avait été anticipée et annoncée dans notre Rapport annuel 2016.
L'objectif du groupe reste toutefois, à moyen terme, de réduire son niveau d'endettement net. Ceci se fera à travers différents moyens :
Tous les emprunts bancaires à long terme sont souscrits à des taux d'intérêts fixes excepté € 13,6 millions qui sont basés sur des taux à court terme. Le taux moyen pondéré des emprunts bancaires à taux fixe est de 3,46% (2016: 3,70%).
En dehors des € 28,7 millions de trésorerie du Groupe, le Holding dispose pour faire face à ses engagements de lignes de crédit auprès d'institutions financières à hauteur de € 35,1 millions (€ 31,6 millions fin 2016). Au 31 décembre 2017 le montant utilisé s'élevait à € 24,6 millions soit 70%.
Les «instruments financiers dérivés» concernent principalement des contrats IRS pris au niveau du Groupe (€ 0,06 millions à fin 2017). Ils sont considérés comme des couvertures de flux de trésorerie avec variation de leur juste valeur en Autres éléments du résultat global.
Comme présenté dans le tableau ci-dessous, Floridienne a émis deux emprunts obligataires, en 2015 et 2017. Les détails de ces emprunts obligataires étaient les suivants au 31 décembre 2017:
| Valeur nominale en devise (en milliers) |
Taux d'intérêt nominal |
Taux d'intérêt effectif |
Côté/non-coté | Échéance | Juste valeur | Valeur comp table (incl intérêts) |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 15 000 | 4,0% | 4,0% | non-côté | 2025 | 18 567 | 15 300 |
| 7 000 | 3,9% | 3,9% | non-côté | 2027 | 7 233 | 7 262 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Découverts bancaires | 24 585 | 16.433 |
| Emprunts échéant dans l'année des dettes long terme | 11 745 | 11.267 |
| Emprunts échéant entre la 2e et 5e année | 32 099 | 27.632 |
| Emprunts échéant au-delà de la 5e année | 39 443 | 21.847 |
| Passif financiers non-dérivés | 107 872 | 77.179 |
| Instruments financiers dérivés | 56 | 170 |
| Passif financiers dérivés | 56 | 170 |
| TOTAL DES DETTES FINANCIERES (A COURT ET LONG TERME) | 107 928 | 77.349 |
| En EUR milliers | 2017 |
|---|---|
| Au 1er janvier 2017 | 77 349 |
| Entrée de périmètre | 2 764 |
| Nouvelles dettes à long terme | 24 067 |
| Remboursements de dettes à long terme | -4 058 |
| Variation découvert bancaire | 8 285 |
| Impact écart de change | -361 |
| Autres variations | -117 |
| Sortie de périmètre | 0 |
| Au 31 décembre 2017 | 107 928 |
Pour l'exercice clôturé au 31 décembre 2016
| 152 | 463 449 |
666 | 1 007 | 2 288 |
|---|---|---|---|---|
| 666 | 960 | 2 075 | ||
| 152 | 14 | 47 | 213 | |
| 6 | 200 | 207 | ||
| -6 | -6 | |||
| -11 | -128 | -3 | -142 | |
| 0 | 0 | |||
| 141 | 341 | 666 | 1 199 | 2 347 |
| 327 | 666 | 971 | 1 964 | |
| 141 | 14 | 228 | 383 | |
Pour l'exercice clôturé au 31 décembre 2017
| En EUR milliers | Garanties | Contentieux | Environnement | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2017 | 141 | 341 | 666 | 1 199 | 2 347 |
| dont provisions non courantes | 327 | 666 | 971 | 1 964 | |
| dont provisions courantes | 141 | 14 | 228 | 383 | |
| Dotations | 28 | 28 | |||
| Acquisitions et variations de périmètre | |||||
| Cessions suite à des scissions d'entreprises | |||||
| Utilisations | -25 | -25 | |||
| Reprises | -7 | -7 | -605 | -619 | |
| Ecarts de conversion | -1 | 0 | -1 | ||
| Autres | |||||
| Au 31 décembre 2017 | 134 | 333 | 666 | 598 | 1 731 |
| dont provisions non courantes | 327 | 666 | 362 | 1 355 | |
| dont provisions courantes | 134 | 6 | 205 | 345 |
Les provisions ont baissé de € -0,6 millions au 31 décembre 2017 par rapport au 31 décembre 2016.
Une reprise de provision de € 0,6 millions a été effectuée chez Floridienne, suite à la disparition de l'engagement ou risque financier (cash out) pour lequel la provision était initialement constituée.
Nous estimons avoir provisionné l'ensemble des risques liés aux différents postes repris ci-dessus et notamment en ce qui concerne les contentieux et l'environnement. Les risques environnementaux ont été évalués et sont mis à jour chaque année sur base des informations disponibles, des législations en vigueur et des conditions de nos permis d'exploitation. La problématique environnementale est un domaine dans lequel les réglementations et contraintes de prévention sont de plus en plus strictes lors du renouvellement des permis. Le groupe prend les mesures nécessaires pour se conformer à l'ensemble des prescriptions réglementaires en matière d'environnement, notamment par des investissements appropriés et un monitoring structuré. Ces contraintes sont parfois difficiles à quantifier précisément, notamment quand il s'agit d'estimer la valeur actuelle des coûts de remise en état à très longue échéance. Là où cela s'avère nécessaire, nous estimons que les provisions nécessaires sont comptabilisées afin de se conformer aux engagements légaux, en conformité avec le référentiel comptable.
Le groupe a mis en place plusiers plans de pension de retraite ou d'indemnités de départ à la retraite (avantages postérieurs à l'emploi). Il s'agit principalement de plans en Belgique, en France et en Turquie.
Ces plans sont principalement à prestations définies, notamment:
Des assurances groupe et des plans de pension à prestations définies pour quelques employés cadres de Floridienne SA. Ces contrats d'assurance groupe sont considérés comme des régimes à prestations définies étant donné la législation belge qui prévoit que l'employeur garantisse un rendement minimum légal aux employés.
Les obligations resultant des contrats d'assurance groupe sont valorisées selon la méthode de la «valeur intrinsèque» (la somme des différences individuelles entre les réserves mathématiques et les réserves minimales «groupe»). Au 31 décembre 2017, il ressort de cette méthode qu'il n'y a pas d'obligations significatives dans le chef du Groupe.
En ce qui concerne les quelques plans de pension existants au niveau de Floridienne SA, le Groupe n'a pas procédé à une réestimation de la valeur actuarielle au 31 décembre étant donné que le nombre de bénéficiaires dans le plan reste très limité et il a été jugé que les paramètres (population, hypothèses actuarielles, etc.) sous-jacents ont peu évolué par rapport à la dernière mise à jour actuarielle (31 décembre 2014). L'obligation nette s'élèvait à 61 KEUR et a été maintenue au 31 décembre.
Il s'agit d'avantages liés au personnel conformément aux pratiques locales et aux conventions collectives en vigeur.
Ces plans ou obligations ne sont en général pas «funded» (financés) et font l'objet d'une constitution de provision selon la méthode «Projected Unit Credit» chaque année. Au 31 décembre 2017, le DBO (Defined Benefit Obligation) total s'élève à 1,5 mio €. En raison de leur impact non significatif, les gains/pertes de réestimation liés à ces plans sont pris en résultat de l'exercice.
Une synthèse ainsi que la variation des valeurs des obligations et actifs des régimes pour les plans à prestations définies au 31 décembre 2017 est donnée ci-après:
| En kEUR | Belgique | France | Turquie | Autres | Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur des actifs du régime | -720 | -100 | 0 | 0 | -820 |
| Valeur des engagements | 781 | 1 318 | 244 | 114 | 2 457 |
| Déficit (excédent) des régimes | 61 | 1 217 | 244 | 114 | 1 637 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Obligations (actifs) nettes résultant des régimes (financés) à prestations définies | 1 637 | 1.281 |
| Valeur actuelle des obligations intégralement ou partiellement financées | 2 457 | 2.097 |
| Juste valeur des actifs du régime ( - ) | -820 | -817 |
| Valeur actuelle des obligations non financées | 245 | 274 |
| Ecarts ( (bénéfice) / perte) actuariels non comptabilisés | 0 | 0 |
| Coût non comptabilisé des services passés | 0 | 0 |
| Juste valeur des droits au remboursement comptabilisés en tant qu'actifs ( - ) | 0 | 0 |
| Autres éléments | 0 | 0 |
| Obligations (actifs) résultant des régimes à prestations définies, total | 1 569 | 1.281 |
| Obligations | 2 389 | 2.012 |
| Actifs | -820 | -817 |
| Charge résultant des régimes à prestations définies comptabilisée dans le compte de résultat (a) | 236 | 484 |
| Coût des services rendus au cours de l'exercice | 216 | 381 |
| Coût financier | 4 | 3 |
| Rendement attendu des actifs du régime ( - ) | 0 | 0 |
| Profit espéré venant des droits au remboursement enregistrés en tant qu'actifs ( - ) | 0 | 0 |
| Réduction | 0 | 0 |
| Ecarts actuariels, nets | -4 | -7 |
| Coût des services passés | 0 | 0 |
| Profit (perte) sur réductions et liquidations | 20 | -25 |
| Rendement effectif des actifs du régime | 3 | 0 |
| Rendement effectif des droits au remboursement comptabilisés en tant qu'actifs | 0 | 0 |
| Obligations résultant des régimes à prestations définies, solde d'ouverture | 1 280 | 928 |
| Contributions payées ( - ) | 0 | 0 |
| Charge comptabilisée (ligne a) ci-dessus) | 369 | 351 |
| Charge comptabilisée directement par les capitaux propres (gain/pertes actuariels et gains/pertes d'expérience) |
0 | 0 |
| Augmentation suite à des regroupements d'entreprises | 100 | 0 |
| Diminution suite à des scissions d'entreprises ( - ) | 0 | 0 |
| Augmentation (diminution) résultant des changements de taux de change | -112 | 0 |
| Autre augmentation (diminution), incl taxes on funded status | 0 | 0 |
| Obligations résultant des régimes à prestations définies, solde de clôture | 1 637 | 1.280 |
| Belgique | France | |||
|---|---|---|---|---|
| 2017 | 2016 | 2017 | 2016 | |
| Taux d'actualisation appliqué | 0,70% | 0,70% | 1,3% - 2,15% | 2,00% |
| Taux attendu d'augmentation des salaires | 3,00% | 3,00% | 2% - 2,15% | 2,00% |
| Taux attendu d'augmentation des charges sociales | 2,00% | 2,00% | 2,00% | 2,00% |
| Augmentations futures des prestations définies | ||||
| Taux de rendement attendu des droits au | ||||
| remboursement comptabilisés en tant qu'actifs | ||||
| Taux de mortalité | MR-3 / FR-3 | TH00-02 / TF00-02 | ||
| Taux d'évolution des coûts médicaux | NA NA |
Les constatations de l'analyse de sensibilité menée à fin 2014 étaient les suivantes :
Le taux d'actualisation et l'inflation constituent des hypothèses actuarielles importantes pour le calcul de l'obligation de prestations définies. Les analyses de sensibilité ci-dessous s'appuient sur les modifications raisonnablement possibles des hypothèses à la fin de la période de présentation de l'information financière.
Si le taux d'actualisation augmente de 1% : € 59.454,30
Si le taux d'actualisation de l'année précédente est utilisé : € 109.631,53
Si on utilise le taux d'actualisation de l'année précédente et qu'on augmente les salaires : € 109.631,53
Si toutes les hypothèses de l'année précédente sont utilisées : € 105.930,45
Si le taux d'inflation est augmenté de 1% : € 36.122,81
EFFETS SUR LE SERVICE COST DE L'ANNEE SUIVANTE
Si le taux d'actualisation augmente de 1% : € 5.571,53
Si le taux d'actualisation augmente de 1% : € 35.252,78
Pour les plans en France et Turquie, aucune test de sensibilité n'est disponible.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Contribution aux régimes de pension à cotisations définies | 405 | 375 |
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dettes employés | 7 518 | 6.887 |
| Acomptes sur commandes | 2 070 | 316 |
| Autres créditeurs | 1 938 | 1.368 |
| Autres passifs courants | 3 516 | 694 |
| TOTAL DES AUTRES PASSIFS | 15 041 | 9.265 |
Les Autres passifs augmentent fortement au 31 décembre 2017 (€ +5,8 millions). Ceci s'explique en partie par les entrées de périmètre de l'exercice, mais surtout par les deux éléments suivants :
des acomptes sur factures reçus par des clients (€ 2,0 millions), qui ont été soldés en 2018,
dans les Autres passifs courants, les avances (€ 2,4 millions) reçues des assureurs dans le cadre du sinistre de Gartal. Voir à ce sujet aussi la note 15 sur les Autres Actifs courants.
Le capital social de la Société est de € 4.854.769,98
Il est représenté par 996.857 parts sociales sans désignation de valeur.
Le nombre d'actions propres du groupe détenues par Floridienne SA s'élève à 17.363 au 31 décembre 2017. Les actions propres de Floridienne, autrefois détenues par sa filiale Florinvest SA, ont été vendues à Floridienne SA dans le courant de l'année 2017. Cette opération, pûrement interne, n'a pas eu d'impact sur les comptes consolidés du groupe.
Chaque titre donne droit à une voix.
Les actions sont nominatives ou dématérialisées.
Les actions dématérialisées sont représentées par une inscription en compte au nom de son propriétaire ou de son détenteur auprès d'un teneur de compte agréé.
Il n'existe plus de titres au porteur de Floridienne SA. En date du 30/11/2015, le commissaire a émis un rapport indépendant constatant la suppression des titres au porteur de Floridienne SA, conformément aux dispositions visées à l'article 11 de la loi du 14 décembre 2005.
Le 19 juillet 2017, un dividende brut relatif à l'affectation du résultat de 2016 de € 2,1 par action a été mis en distribution pour un montant total de € 2.093.400.
Pour l'exercice 2017, le Conseil proposera à l'Assemblée générale du 5 juin 2018 de distribuer un dividende brut inchangé de € 2,1 par action (à l'exception des actions propres détenues depuis 2017 par Floridienne SA), soit pour un montant total de € 2.056.937.
Les présents états financiers sont présentés avant répartition du résultat de l'exercice.
| En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Mouvement du nombre d'actions | ||
| Nombre d'actions, solde d'ouverture | 996 857 | 996.857 |
| Augmentation de capital | - | - |
| Nombre d'actions, solde de clôture | 996 857 | 996.857 |
| Nombre d'actions propres | 17 363 | 17.363 |
| Nombre moyen pondérés d'actions considérées | ||
| Nombre moyen d'actions | 996 857 | 996.857 |
| Données de base | 979 494 | 979.801 |
| Données diluées | 979 494 | 979.801 |
| Résultat de base attribuable aux actionnaires (en K EUR) | 6 904 | 6.553 |
| Résultat ajusté attribuable aux actionnaires (en K EUR) | 6 904 | 6.553 |
| Résultat de base par action (1) | 7,05 | 6,69 |
| Résultat dilué par action (2) | 7,05 | 6,69 |
(1) Le résultat de base par action se calcule en divisant le résultat attribuable aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation durant l'exercice, à l'exclusion des actions ordinaires acquises par la Société et détenues commes actions propres.
(2) Étant donné que la Société n'a pas d'actions potentielles (dettes convertibles, …) ni de plans d'options le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action (pas d'ajustements nécessaires).
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 |
|---|---|
| Hypothèques | 5 028 |
| Mandats hypothécaires | 8 661 |
| Gages sur fonds de commerce | 6 921 |
| Autres | 24 400 |
| TOTAL DES GARANTIES ET ENGAGEMENTS | 45 010 |
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 |
|---|---|
| à moins d'un an | 245 |
| à plus d'un an et moins de 5 ans | 396 |
| à plus de 5 ans | |
| CONTRATS DE LOCATION SIMPLE | 642 |
Les contrats de location simple concernent principalement le contrat de bail d'un montant total de € 0,2 million conclu pour le bâtiment de Gartal. Le solde des engagements concerne la location des bureaux de Floridienne, FDG et le bâtiment de Simon Dutriaux, et des équipements pour un montant de € 0,4 million chez Gel Manche.
Floridienne détient une option d'achat (call option) sur l'actionnaire minoritaire de Salm Invest (20%), dont le prix d'exercice est calculé selon une certaine formule de valorisation.
L'acquisition de Delimed et Turita fin juin 2016 s'était faite partiellement via un payement cash et partiellement via un échange d'actions Karras. Les parties ont échangé des options d'achat et de vente sur cette participation minoritaire dans Karras. Lors de la comptabilisation du regroupement d'entreprises (IFRS 3), les options ont été traitées comme des «forward contrats» étant donné que ces options sont concomittantes en terme d'échéance et de prix d'exercice. Ces sociétés ont dès lors été consolidées dès à présent à 100%, et l'estimation actualisée de la valeur d'exercice des options à l'échéance a été reconnue dans les dettes financières du groupe.
Biobest détient une option d'achat (call option) de 26% sur Poliam en Israël, une société actuellement détenue à 25% et consolidée par mise en équivalence. Etant donné que les conditions de l'exercice sont défavorables (out-of-the-money) pour le Groupe rendant l'option «non substantive», l'option d'achat (26%) n'a pas été prise en compte lors de l'évaluation du contrôle.
Dans le cadre de l'acquisition de la société Real IPM par BIOBEST en janvier 2017, les parties se sont échangées des options d'achat et de vente des 15% d'actions encore entre les mains du vendeur. Les termes et conditions d'exercice de ces options étant identiques, elles ont été considérées comme des options «croisées», et comptabilisées comme si le contrôle de ces 15% appartenait déjà au groupe Floridienne. La dette correspondante et actualisée a été comptabilisée dans les dettes financières du bilan consolidé.
Dans le cadre de l'acquisition de la société Borregaard par BIOBEST en août 2017, les parties se sont échangées des options d'achat et de vente des 15% d'actions encore entre les mains du vendeur. Les termes et conditions d'exercice de ces options étant identiques, elles ont été considérées comme des options «croisées», et comptabilisées comme si le contrôle de ces 15% appartenait déjà au groupe Floridienne. En outre, le management de la société possède une option de vente sur les actions en sa possession. Cette option de vente a été reconnue à sa valeur estimée et actualisée en dettes financières et à charge des fonds propres du Groupe.
Dans le cadre de leurs financements, les entités suivantes ont signé des covenants bancaires :
Les princpaux risques (financiers) susceptibles d'impacter directement les états financiers du Groupe sont détaillés et valorisés ci-après:
Le risque de crédit représente un risque de perte financière pour le Groupe dans le cas où un client viendrait à manquer à ses obligations contractuelles
Certaines filiales du groupe pour lesquelles il existe un risque crédit particulier sur leur clientèle ont souscrit un contrat d'assurance couvrant leurs créances commerciales. Le recours aux contrats d'assurance de crédit est peu significatif dans la mesure où la grande majorité de nos clients sont la grande distribution qui disposent d'une solvabilité solide et d'un bon historique de paiements. Des stratégies et procédures de contrôle ont en outre été élaborées afin d'assurer un suivi minutieux du risque de crédit chez chaque client.
Le risque de crédit porte également sur la concentration des ventes réalisées avec des clients importants. Ce risque est limité par plusieurs aspects, notamment la diversification du Groupe dans des secteurs différents et peu correlés entre eux.
La valeur comptable des actifs financiers représente l'exposition maximale au risque de crédit.
A la date de clôture, l'exposition maximale au risque de crédit était de :
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Créances commerciales | 70 844 | 61 386 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 28 671 | 18 399 |
| TOTAL | 99 515 | 79 784 |
La balance âgée des créances commerciales à la date de clôture était la suivante :
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Pas encore échu | 56 317 | 51 939 |
| Echu 0 - 120 jours | 12 173 | 7 229 |
| Echu 121 - 365 jours | 1 432 | 657 |
| Echu depuis plus d'un an | 2 684 | 4 091 |
| Réduction de valeur | -1 762 | -2 530 |
| TOTAL | 70 844 | 61 386 |
Les créances échues s'élèvent à € 16,3 millions fin 2017 (contre € 12 millions à fin 2016). Des réductions de valeur cumulées sur créances commerciales s'élèvent à € 2,5 millions à fin 2017.
Une grande partie des créances échues a déjà été réglée après la date de bilan.
Le portefeuille clients de chaque entité du groupe est suivi de manière continue, et des réductions de valeur sont prises dès qu'un risque concret et objectif est identifié concernant un client particulier.
A la date de clôture, les dotations/reprises sur les clients douteux se présentaient comme suit :
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Dotations | -149 | -255 |
| Dotations suite regroupements d'entreprise | -140 | 0 |
| Reprises/annulations | 177 | 14 |
| Variation de change | 94 | 66 |
| AJUSTEMENT NET DE L'EXERCICE | -18 | -176 |
Le risque de liquidité correspond au risque, pour le Groupe, de connaître des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles-ci arriveront à l'échéance.
L'approche de Floridienne Groupe pour gérér le risque de liquidité est de s'assurer, par la mise en place d'une gestion de trésorerie Groupe, qu'il disposera toujours de liquidités suffisantes pour honorer ses passifs lorqu'ils arriveront à échéance. Le suivi du financement à court et long terme est également assuré de (très) près par l'organe de gestion et par le Comité d'audit sur base de cash flow prévisionnels détaillés et du suivi des « bank covenants ».
Floridienne Group dispose de lignes de crédit qui lui garantissent la liquidité et la flexibilité financière nécessaires et répondent à ses besoins financiers actuels et futurs. Les lignes de crédit disponibles atteignent € 35,1 millions (€ 31,6 millions fin 2016), dont € 24,6 millions sont utilisées au 31 décembre 2017. Pour plus d'information sur la stratégie du Groupe concernant les taux d'intérêts, nous faisons référence à la section du risque de taux d'intérêt ci-dessous.
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Emprunts | 107 928 | 77 349 |
| Dettes commerciales | 46 466 | 35 820 |
| TOTAL | 113 168 | 117 969 |
A la date de clôture, l'affectation des fournisseurs suivant l'opérationnel ou l'investissement était la suivante :
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Fournisseurs liés aux investissements | 1 171 | 806 |
| Fournisseurs liés à l'exploitation | 45 295 | 35 013 |
| TOTAL | 46 466 | 35 820 |
La balance agée des dettes commerciales à la date de clôture était la suivante :
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Pas encore échu | 37 478 | 30 757 |
| Echu 0 - 120 jours | 8 779 | 4 854 |
| Echu 121 - 365 jours | 178 | 134 |
| Echu depuis plus d'un an | 31 | 75 |
| TOTAL | 46 466 | 35 268 |
| Au 31 décembre - En EUR milliers | Montant | Taux | Couverture |
|---|---|---|---|
| Lignes de crédit utilisées | 24,6 | variable | non |
| Crédits long terme | 3,6 | variable | non |
| Crédits long terme | 3,0 | variable | IRS |
| Crédits long terme | 76,7 | fixe | non |
La politique générale du groupe est de financer ses prêts à long terme à des taux fixes, et ses lignés de crédit au moyen de taux variables. Nos € 35,1 millions de lignes de crédit disponibles, utilisées à hauteur de € 24,6 millions au 31 décembre 2017, sont financées exclusivement au moyen de taux variables basés sur l'Euribor. Notre activité étant fortement saisonnière, l'utilisation de nos lignes de crédit est variable d'un moment à l'autre pendant l'année. Sensibilisé à un niveau d'utilisation constant pendant l'année de € 24,6 millions, une hausse des taux d'intérêts de 1% représenterait une charge complémentaire pour le groupe de l'ordre de € 0,246 millions.
A côté des lignes de crédit, nous avons pour € 3,6 millions de prêts à long terme financés à taux variables, pour lesquels une augmentation des taux d'intérêts de 1% représenterait une charge complémentaire de € 36K.
Il existe également des couvertures IRS sur deux emprunts chez Floridienne SA pour un montant notionnel de € 3 millions. Etant donné que ces couvertures de taux sont parfaitement liées à des emprunts, le coût de l'évaluation à la juste valeur de ces instruments est repris directement en variation des fonds propres («autres éléments du résultat global»). La juste valeur au 31 décembre 2017 de ces 2 contrats (cash flow hedge) s'élève à € -55,8 K.
Le reste de nos crédits à long terme (€ 76,7 millions) sont financés à taux fixes, pour des montants et des maturités variables.
Le taux moyen pondéré de nos emprunts court terme à taux variable est de 1,51% (2016: 2,04%) au 31 décembre 2017, et de 3,46% (2016: 3,70%) pour les emprunts long terme à taux fixe.
Le risque de change se définit comme le risque par lequel un flux de trésorerie libellé en monnaie étrangère est susceptible d'être détérioré par une évolution défavorable de sa contrepartie en monnaie fonctionnelle.
L'exposition du groupe au risque de change peut intervenir à plusieurs niveaux :
A l'exception d'opérations dont les montants et les durées sont bien définis, et qui font l'objet de couvertures spécifiques, le groupe n'a pas pour politique de couvrir systématiquement son risque de change. En effet, son exposition aux devises est répartie sur différentes devises (USD, TRY, CAD, MXN, IDR, MAD, MGA), limitant le risque financier de la volatilité d'une seule devise sur le résultat du groupe.
L'année 2017 a dans ce contexte été particulière, dans la mesure où la quasi totalité des devises sur lesquelles le groupe est exposé se sont fortement dépréciées par rapport à la devise fonctionnelle et de présentation du groupe (l'euro), entrainant des pertes de change plus élevées qu'à l'ordinaire et des écarts de conversion négatifs plus importants sur nos fonds propres.
Nous considérons toutefois que 2017 a été une année relativement exceptionnelle à cet égard, et que ce risque, par ailleurs difficile à couvrir dans certaines devises telles que le TRY ou le IDR, est gérable au niveau du groupe.
Les produits financiers les plus utilisés pour couvrir les risques de devises sont les contrats de vente à terme. Notre exposition au risque devise/ de change restant en général limité dans le groupe, vu l'importance de nos opérations réalisées en euros, nous n'y recourons que de manière ponctuelle, pour couvrir des risques spécifiques et jamais de manière spéculative.
Les risques de change sur les actifs et passifs concernent principalement nos filiales de l'Est, et les filiales ayant une monnaie fonctionnelle autre que l'Euro, notamment les filliales en Turquie (Kimflor et Biobest Turquie), Sopral et certaines filiales de Biobest. Les différences de change relatives à ces actifs et passifs sont reprises en écart de conversion («autres éléments du résultat global») et s'élèvent à € -3,6 millions à fin 2017 contre € -2,7 million fin 2016.
Au 31 décembre, une appréciation / déprécation de 10% du TRY (Livre Turque), monnaie à laquelle le groupe est le plus exposé, par rapport à l'Euro, aurait provoqué un impact de € +-1,2 million sur les capitaux propres consolidés de Floridienne. Ces calculs ne se rapportent qu'aux positions bilantaires détenues par Floridienne et ne tiennent pas compte de l'impact de l'appréciation/dépréciation de ces devises sur le cours des actifs sousjacents.
Au 31/12/2017, notre risque devise sur nos opérations commerciales se détaille comme suit:
| Au 31 décembre - En EUR milliers | Créances Commerciales |
Dettes Commerciales |
Solde, créances (+), dettes (-) |
|---|---|---|---|
| EUR | 61 345 | 40 993 | 20 352 |
| USD | 3 346 | 3 634 | -288 |
| GBP | 303 | 103 | 200 |
| TRY | 3 017 | 864 | 2 152 |
| CAD | 465 | 155 | 309 |
| MAD | 0 | 0 | 0 |
| MXP | 561 | 192 | 368 |
| RON | 27 | 28 | -1 |
| LTL | 224 | 92 | 132 |
| Autres | 1 557 | 405 | 1 152 |
Au 31/12/2016, notre risque devise sur nos opérations commerciales se détaillait comme suit:
| Au 31 décembre - En EUR milliers | Créances Commerciales |
Dettes Commerciales |
Solde, créances (+), dettes (-) |
|---|---|---|---|
| EUR | 53 279 | 32 248 | 21 031 |
| USD | 2 613 | 2 605 | 8 |
| GBP | 176 | 130 | 46 |
| TRY | 4 142 | 369 | 3 773 |
| CAD | 351 | 166 | 184 |
| MAD | 129 | 74 | 55 |
| MXP | 656 | 170 | 486 |
| RON | 8 | 32 | -24 |
| LTL | 0 | 0 | 0 |
| Autres | 32 | 26 | 6 |
La juste valeur des instruments financiers négociés sur les marchés actifs (tels que des actifs financiers disponibles à la vente) se base sur les cours de Bourse à la date de clôture fin 2017. La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas négociés sur un marché actif est déterminée en utilisant des techniques d'évaluation, telles que les modèles d'évaluation basés sur les valeurs estimées des flux de trésorerie actualisés. La valeur comptable des créances commerciales, diminuée de la provision pour dépréciation est supposée être équivalente à leur juste valeur. La juste valeur des passifs financiers à des fins d'information est estimée au moyen d'une actualisation des flux de trésorerie contractuels futurs aux taux d'intérêt actuels du marché, dont le Groupe dispose pour des instruments financiers similaires.
Le Groupe a adopté la norme IFRS 13 pour les instruments financiers évalués au bilan à la juste valeur. Les informations à fournir pour les évaluations de la juste valeur par niveau, sont régies suivant la hiérarchie suivante :
Niveau 1 : cours de Bourse (non ajustés) sur les marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques.
Niveau 2 : autres techniques pour lesquelles toutes les données ayant un impact significatif sur la juste valeur enregistrée sont observables, directement ou indirectement.
Le tableau ci-dessous reprend une synthèse de la valeur comptable et de la juste valeur des instruments financiers au 31 décembre 2017 ainsi que la hierarchie de la juste valeur. La catégorie selon IAS 39 utilise les abréviations suivantes:
AFS: Actifs financiers disponibles à la vente (Available-for-sale financial assets)
| Au 31 décembre 2017 | Catégorie IAS 39 |
Valeur comptable (en EUR millions) |
Juste valeur (en EUR millions) |
Hiérarche des justes valeurs |
|---|---|---|---|---|
| Participations disponibles à la vente (société non cotée) (1) | AFS | 2,6 | 2,6 | Niveau 3 |
| Autres actifs non courants | LR | 4,6 | 4,6 | - |
| Créances commerciales | LR | 70,8 | 70,8 | - |
| Actifs de trading | FVTPL | 0,8 | 0,8 | Niveau 1 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | LR | 28,3 | 28,3 | - |
| Autres actifs financiers | ||||
| - placements de trésorerie | HTM | 0 | 0 | - |
| - Instruments dérivés – couverture | ||||
| - Instruments dérivés – autres | HeAc | 0 | 0 | Niveau 2 |
| - Autres actifs financiers | FVTPL | 0,4 | 0,4 | Niveau 2 |
| LR | 8,3 | 8,3 | - | |
| Dettes financières non courantes | ||||
| - Instruments dérivés | ||||
| - Autres dettes financières | FVTPL | 0 | 0 | Niveau 2 |
| OFL | 71,6 | 78,7 | Niveau 2 | |
| Autres passifs non-courants | ||||
| - Instruments dérivés – couverture | HeAc | 0,1 | 0,1 | Niveau 2 |
| - Instruments dérivés – autres | FVTPL | 0 | 0 | Niveau 2 |
| Dettes financières courantes | ||||
| - Instruments dérivés | FVTPL | 0 | 0 | Niveau 2 |
| - Autres dettes financières | OFL | 36,3 | 36,3 | - |
| Autres passifs courants (incl. dettes commerciales) | OFL | 65,0 | 65,0 | - |
(1) il s'agit de la participation dans Larzul. Nous faisons référence à la note 15 pour plus d'information.
Actuellement nous n'avons plus d'actifs (significatifs) cotés en bourse, hormis nos actions propres.
Les instruments financiers du Groupe relèvent principalement des niveaux de classification 1 et 2. Les actifs financiers valorisés à la juste valeur de niveau 3 ne présentent pas un solde important par rapport aux autres classes d'actifs.
La juste valeur des dettes financières (non-courant) est estimée sur la base du taux d'intérêt de marché pour des dettes similaires, tenant compte du risque associé à Floridienne («credit spread»).
A l'exception de 2 contrats de couverture de taux d'intérêt (IRS), il n'existe pas d'autres contrats de couverture.
A fin 2017, les 2 contrats IRS avaient un montant notionnel de € 2,6 millions (2016: 5,9 millions):
IRS de € 1 million: date d'échéance le 31/7/2018
IRS de € 1,6 millions: date d'échéance le 28/6/2019
Les contrats susmentionnés ont pour objectif de se couvrir contre une augmentation du taux d'intérêts sur des dettes financières à taux variables (couverture de flux de trésorerie). La juste valeur au 31 décembre 2017 des contrats de couverture s'élève à € 0,1 millions et a été comptabilisée dans les «autres éléments du résultat global».
Un aperçu détaillé de l'actionnariat est donné dans la partie «Corporate Governance» du rapport annuel.
L'ensemble des factures émises par les parties liées dans le cadre de leurs prestations effectuées pour le compte des différentes sociétés liées à Floridienne est défini par un contrat approuvé par le Conseil d'administration.
Les transactions entre la Floridienne et ses filiales, qui sont des parties liées, concernent principalement des ventes de produits, des prestations de services ou des transactions financières. Il n'existe pas de règles groupe concernant les transactions commerciales et de services, au vu des spécificités propres à chaque secteur dans lequel Floridienne est actif. Toutefois, les ventes de produits sont toujours réalisées à des conditions de marché, et les prestations de services font toujours l'objet d'une convention, qui est validée par le Comité de Gestion. Les transactions financières, quant à elles, font l'objet de règles groupe.
Les transactions entre la Floridienne et ses filiales sont éliminées dans les états financiers consolidés et, par conséquence, ne sont pas reprises dans cette note.
Les transactions entre le groupe et les parties liées autres que filiales (associates) sont reprises de façon synthétique dans le tableau ci-dessous. Ces relations avec les parties liées concernent en grande partie des relations commerciales (marchandises, prestations de services rémunérées...), et sont également réalisées à des conditions de marché ou sur base d'une convention entre les deux parties.
| Au 31 décembre - En EUR milliers | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Créances | ||
| A plus d'un an | 1 969 | 2.286 |
| A un an au plus | 1 465 | 1.819 |
| Dettes | ||
| A plus d'un an | ||
| A un an au plus | 3 071 | 2.801 |
| Résultat d'exploitation | ||
| Ventes et Prestations | 2 693 | 2.368 |
| Coût des ventes et prestations | 14 614 | 11.854 |
| Résultat financier | ||
| Produits des actifs circulants | 88 | 181 |
| Autres produits financiers | ||
| Réductions de valeur | ||
| Charge des dettes |
La majorité des transactions entre parties liées vient des relations d'affaires qui existent entre le sous-ensemble Biofirst et ses participations mises en équivalence : Biobest Maroc, Biobetter, Chemcom, TecnoScent, Biobest Israël (Poliam), et PT Bromelain.
Le groupe n'a pas émis de garanties et engagements hors bilan relatifs à ces parties liées. Les opérations de vente et d'achats de biens avec ces parties liées sont réalisées aux termes et conditions habituels du groupe, qui sont basés sur les prix de marché. Il convient toutefois de mentionner que Floridienne a une option d'achat de 26% sur les actions de Biobest Israël (Poliam) et que Floridienne a émis un «comfort letter» en faveur de 2 filiales dans le cadre du litige avec Larzul.
Il n'y a pas eu de transactions avec les actionnaires au cours de l'exercice. La rémunération des principaux dirigeants, regroupant tous les membres du Conseil d'administration et les membres du Comité de gestion, est donnée ci-dessous:
Les montants indiqués dans le tableau ci-dessous représentent des rémunérations brutes avant retenue des charges fiscales ou les rémunérations facturées si le mandat est exercé par une personne morale.
Elles sont attribuées pour l'année calendrier avant l'assemblée générale et payables après l'assemblée ayant approuvé les comptes. Les rémunérations du Conseil d'Administration sont proportionnelles à la durée de mandat exercé.
Aucun montant de dépense ou autre avantage quelconque ne s'y ajoute, notamment pour le cas de retrait de mandat ou fonction.
| En EUR | 2017 | 2016 |
|---|---|---|
| Rémunérations et avantages à court terme | 154 500 | 151.000 |
| Avantages à long terme | 0 | 0 |
| Paiements fondés sur des actions | 0 | 0 |
| TOTAL | 154 500 | 151.000 |
Les rémunérations des membres du comité de gestion pour les prestations de l'exercice 2017 sont les montants des rémunérations facturées étant donné que leurs fonctions sont exercées via des sociétés de management :
| Rémunération fixe | Rémunération variable |
|
|---|---|---|
| Philippe Bodson | 63 332 | - |
| Gaëtan Waucquez | 330 472 | 70 000 |
Les rémunérations ci-dessus ne comprennent pas les rémunérations perçues en leur qualité d'administrateur de la société. Aucune autre rémunération ou avantage quelconque ne s'y ajoute.
Aucune indemnité de départ, que ce soit sur base conventionnelle, statutaire, réglementaire, légale ou autre, n'est prévue à l'échéance du mandat des administrateurs non exécutifs, que ce soit volontaire, contraint, anticipé ou à son terme normal. En ce qui concerne les indemnités de départ de Gaëtan Waucquez, il est prévu une indemnité correspondant à un an de rémunération fixe en cas de rupture de contrat à l'initiative de Floridienne.
BIOBEST a réalisé une dernière acquisition en janvier 2018. Il s'agit de la société allemande IVOG, qui produit des outils de lutte biologique. Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de l'accroissement de l'offre de produits de BIOBEST. Cette société sera consolidée tant bilantairement qu'au niveau du compte de résultats à partir du 1er janvier 2018.
Par ailleurs, afin de permettre à BIOBEST de poursuivre sa stratégie de croissance, le Conseil de BIOBEST a décidé d'ouvrir le capital de cette société à des partenaires minoritaires. Des négociations sont en cours à ce sujet, qui portent sur des montants de new cash situés entre € 10 et 20 millions.
1.1. FILIALES CONSOLIDEES 59
| Nom de la filiale | Numéro d'entreprise | Pays dans lequel l'entreprise a été enregistrée |
% d'intérêt dans le capital |
% des droits de vote (si différent du % d'intérêt dans le capital) |
|---|---|---|---|---|
| Altesse Quality Food | BE 0442 610 010 | Belgique | 100,00 | |
| Arvern'Food1 | FR 50 821 879 202 | France | 75,00 | 100,00 |
| Biobasiq Sverige AB2 | Suède | 82,64 | 100,00 | |
| Biobest Argentina | Argentine | 53,47 | 55,00 | |
| Biobest Belgium3 | BE 0893 948 337 | Belgique | 98,79 | 100,00 |
| Biobest Canada | Canada | 97,22 | 100,00 | |
| Biobest China | Chine | 87,50 | 90,00 | |
| Biobest Colombie | Colombie | 68,06 | 70,00 | |
| Biobest France | FR 68 439 388 323 | France | 97,22 | 100,00 |
| Biobest Group NV | BE 0893 948 337 | Belgique | 97,22 | 98,41 |
| Biobest Mexique | Mexique | 97,,22 | 100,00 | |
| Biobest Nederland bv | Pays-Bas | 97,22 | 100,00 | |
| Biobest Spain | Espagne | 97,22 | 100,00 | |
| Biobest Turkey | Turquie | 58,33 | 60,00 | |
| Biobest UK | Royaume-Uni | 97,22 | 100,00 | |
| Biobest USA | Etats Unis | 97,22 | 100,00 | |
| Biofirst4 | BE 0895 349 689 | Belgique | 100,00 | |
| Blue Star Chemicals | BE 0426 696 268 | Belgique | 98,81 | 100,00 |
| Borregaard Bioplant AS2 | Danemark | 82,64 | 85,00 | |
| BSBC Ltd | Chine | 87,50 | 100,00 | |
| Catena | DE 813 739 158 | Allemagne | 100,00 | |
| Delimed | BE 0460 999 626 | Belgique | 80,76 | 100,00 |
| Delka | BE 0434 560 889 | Belgique | 100,00 | |
| Doussot | FR 56 344 068 747 | France | 100,00 | |
| Enzybel International | BE 0879 673 994 | Belgique | 98,80 | 100,00 |
| Enzybel Pharma3 | BE 0667 762 648 | Belgique | 49,60 | 50,20 |
| Enzymos Asia Pacific | Chine | 98,80 | 100,00 | |
| Escargots Courbeyre1 | FR 74 331 195 107 | France | 75,00 | 100,00 |
| F.D.G. | FR 25 558 503 371 | France | 99,00 | |
| Florchim GMBH | DE 222 654 966 | Allemagne | 100,00 | |
| Floridienne USA | 22-2583396 | Etats Unis | 100,00 | |
| Florifood (ex Floragro)5 | BE 0422 035 716 | Belgique | 100,00 | |
| Florinvest | BE 0432 250 608 | Belgique | 100,00 | |
| Franco International Capital1 | FR 38 493 555 635 | France | 75,00 | |
| Gartal | FR 82 339 082 018 | France | 100,00 | |
| Gel Manche | FR 04 314 696 386 | France | 100,00 | |
| Gourmet des Iles | FR 26 412 231 219 | France | 100,00 | |
| IKA Asia Pacific Ltd | Chine | 100,00 | ||
| IKA KG | DE 166 674 875 | Allemagne | 100,00 | |
| IKA UK | Royaume-Uni | 100,00 | ||
| Imex sa de CV1 | Mexique | 97,22 | 100,00 | |
| JFM SCI | FR38 339 283 343 | France | 100,00 | |
| Karras | BE 0437 114 167 | Belgique | 80,76 | 100,00 |
| Kimflor AS | 56 301 73 823 | Turquie | 75,00 | |
| Merydis | BE 0434 869 014 | Belgique | 100,00 | |
| Pomarom | 3687910/1993 | Roumanie | 100,00 | |
| Real IPM Kenya LTD1 | Kenya | 97,22 | 100,00 | |
| Real IPM Tanzania1 | Tanzanie | 77,78 | 80,00 | |
| Salm Invest | BE 0457 293 137 | Belgique | 80,00 | |
| Simon - Dutriaux | FR 94 783 717 218 | France | 100,00 | |
| Simon - Sélection | FR 97 537 749 266 | France | 90,00 | 100,00 |
| Snam | FR143 101 99 146 | France | 72,40 | |
| Sopral | Madagascar | 100,00 | ||
| Sotecna | BE 0402 798 933 | Belgique | 97,54 | |
| Surgemer | FR 12 398 870 402 | France | 100,00 | |
| Symbiose Protect Bio.6 | FR 73 483965 968 | France | 97,22 | 100,00 |
| Turita ODD | Bulgarie | 80,85 | 100,00 | |
| UAB Camargo | LT 115950917 | Lituanie | 100,00 | |
| Vendsyssel | BE 0402 253 357 | Belgique | 80,00 | 100,00 |
| Vera Chimie Dev. | FR 96 433 900 040 | France | 72,40 | 100,00 |
(1) Entrée de périmètre au 01/01/2017
(2) Entrée de périmètre au 01/04/2017
(3) Fusion par absorption avec Biobest Group au 01/01/2017
(4) Dissolution volontaire au 28/11/2017
(5) Dissolution volontaire au 30/10/2017
(6) Entrée de périmètre au 01/09/2017
2.1. COENTREPRISES CONSOLIDEES 5
| Nom de la coentreprise |
Numéro d'entreprise |
Emplacement (pays) de la coentreprise |
% d'intérêt dans le capital |
Méthode utilisée pour comptabiliser la participation dans la coentreprise |
Actifs | Dettes et prov |
Produits | Charges |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Biobest Maroc | Maroc | 48,61 | mise en équivalence | 7 857 | 4 140 | 6 861 | 5 400 | |
| Biobetter | Maroc | 48,61 | mise en équivalence | 2 708 | 1 812 | 4 193 | 3 757 | |
| Kocaman Camargo | 61 500 29 023 | Turquie | 50,00 | mise en équivalence | 1 056 | 113 | 1 277 | 1 024 |
| PT Bromélaïn | Indonésie | 49,40 | mise en équivalence | 3 955 | 4 755 | 3 843 | 3 260 | |
| Tecnoscent | BE 0888 870 188 | Belgique | 22,17 | mise en équivalence | 15 | 20 | 0 | -1 |
(ET AUTRES ENTITES DANS LESQUELLES LE % DES DROITS DE VOTE ≥ 20 % ET < 50 %)
| Nom de l'entreprise associée |
Numéro d'entreprise |
Pays dans lequel l'en treprise a été enregistrée |
% d'intérêt dans le capital |
Actifs | Dettes et prov |
Produits | Charges |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Chemcom | BE 0472 909 840 | Belgique | 44,89 | 3 277 | 1 972 | 2 931 | 3 097 |
| Nema Terra | BE 0683 893 649 | Belgique | 32,41 | 162 | 70 | 58 | |
| Poliam | Israël | 24,70 | 4 163 | 5 751 | 4 506 | 4 900 | |
| Real IPM UK | Royaume-Uni | 24,31 | 150 | 467 | 30 | 392 | |
| Virunga Enzymes | R.D.C. | 30,00 | 723 | 229 | 2 461 | 2 267 | |
| 2017 | 2016 | |||
|---|---|---|---|---|
| Unité | ETP | Unité | ETP | |
| Nombre moyen de travailleurs | 2 125 | 1 867 | 1 746 | 1 543 |
| Nombre de travailleurs à la fin de l'excercice | 2 188 | 1 954 | 1 694 | 1 481 |
Du personnel employé par le groupe à fin 2017 :
831 sont employés dans la Division Alimentation festive
1.128 sont employés dans la Division Sciences du Vivant
En termes de répartition géographique, le groupe est bien diversifié, avec une présence dans une quinzaine de pays :
| Belgique | 416 | Reste du Monde | 843 |
|---|---|---|---|
| Europe | 929 | Dont | |
| Dont | Maroc | 179 | |
| France | 575 | Turquie | 149 |
| Allemagne | 62 | Canada | 47 |
| Roumanie | 78 | Mexique | 133 |
| Lituanie | 83 | Madagascar | 19 |
| Espagne | 17 | USA | 10 |
| Pays-Bas | 15 | Argentine | 15 |
| Royaume-Uni | 9 | Kenya | 280 |
| Bulgarie | 76 | Autres | 11 |
| Norvège | 12 | ||
| Suède | 2 |
| Société | Description | Mode de | Date | % capitaux |
|---|---|---|---|---|
| de l'activité | regroupement | d'acquisition | propres acquis | |
| Real IPM Kenya / Real IPM UK | Production et commercialisation de solutions de lutte biologique intégrée |
Acquisition de titres | 1/01/17 | 100,0% |
Fin 2016, un accord a été conclu entre Biobest NV, maison-mère de BIOBEST, et les actionnaires de la société REAL IPM KENYA LTD, concernant la vente de 85% de cette société à BIOBEST. Le Groupe a jugé que le transfert de contrôle (IFRS 10) a eu lieu au 1er janvier 2017 étant donné que la transaction était initialement réalisée sous condition de l'approbation des autorités de concurrence locales. En conséquence, cette nouvelle filiale a été consolidée à partir du 1er janvier 2017.
Real IPM Kenya est un leader dans la lutte biologique intégrée en Afrique de l'Est, produisant des insectes utiles mais aussi des biopesticides.
Cette opération s'inscrit pleinement dans la stratégie de Biobest, de poursuivre son expansion géographique, de renforcer sa présence en Afrique et d'enrichir son portefeuille de solutions biologiques pour lutter contre les pestes agricoles. Ces solutions visent à supprimer ou limiter l'usage de produits chimiques dans une agriculture responsable.
Outre l'acquisition immédiate de 85% des actions de Real IPM, les parties se sont également échangées des options de vente et d'achat (put/call options) sur les 15% d'actions non encore détenues par Biobest, lui permettant, à terme, de monter à 100% de l'actionnariat de cette société. Etant donné les conditions de l'option put/call (option croisée – forward contract) sur les tiers de 15% (intérêts minoritaires – non controlling interests), le Groupe estime avoir acquis ceux-ci – en substance – anticipativement, et en conséquence Real IPM est consolidée à 100% avec la reconnaissance d'une dette (« redemption amount ») représentant la meilleure estimation du montant qui sera payé à l'échéance (« best estimate »).
Les pourcentages de capitaux propres acquis donnent proportionnellement droit aux votes au sein des différentes sociétés ou groupe.
Le coût de ce regroupement est exclusivement constitué des paiements effectués (et à effectuer) pour l'acquisition des parts.
Aucune cession d'activité ne doit intervenir suite à ces regroupements d'entreprises.
L'allocation du prix d'acquisition (IFRS 3 - Purchase Price Allocation) a été réalisée et a globalement donné lieu aux ajustements de valorisations suivants: la reconnaissance et valoristion d'une «clientèle» de Real IPM pour un montant de 1.012 KEUR, la revalorisation du bâtiment d'exploitation de la société pour 591 KEUR et l'ajustements de juste valeur des stocks pour un montant de 57K EUR.
| En EUR | REAL IPM KENYA 01.01.2017 |
|---|---|
| Goodwill | 3 055 |
| Actifs incorporels | 1 013 |
| Actifs corporels | 3 051 |
| Participations mises en équivalence | 11 |
| Actifs financiers | 0 |
| Actifs d'impôts différés | 6 |
| Stocks | 57 |
| Actifs court terme | 1 176 |
| Trésorerie active | 175 |
| Intérêts minoritaires | 107 |
| Provisions & Impôts différés | 1 057 |
| Passifs éventuels | |
| Dettes long terme | 0 |
| financières | |
| autres | |
| Dettes court terme | 669 |
| financières | 139 |
| autres | 530 |
| En EUR | REAL IPM KENYA |
|---|---|
| Chiffre d'affaires (sur base annuelle et hors éliminations intercos) | 4 280,5 |
| pour entreprises consolidées globalement | |
| Chiffre d'affaires consolidé (depuis l'acquisition) | 3 866,6 |
| Résultat net annuel 2017 100% | 619,3 |
| Résultat net pour la période depuis regroupement | 619,3 |
| - quote part groupe | 600,0 |
| - quote part minoritaires | 19,3 |
| Société | Description | Mode de | Date | % capitaux |
|---|---|---|---|---|
| de l'activité | regroupement | d'acquisition | propres acquis | |
| IMEX | Commercialisation/distribution de solutions de lutte biologique intégrée |
Acquisition de titres | 1/01/17 | 100,0% |
Début 2017 également, un accord a été conclu entre Biobest NV, et les actionnaires de la société IMEX, concernant la vente de 100% de cette société à BIOBEST.
IMEX est le distributeur historique de la filiale mexicaine de BIOBEST, Biobest Mexique, dont il détenait par ailleurs encore 20%.
Cette opération permet à BIOBEST, premièrement, d'acquérir les actions de Biobest Mexique non encore en sa possession, et de se rapprocher des clients finaux au Mexique, tout en élargissant sa gamme de produits offerts.
Le Groupe a jugé que le transfert de contrôle (IFRS 10) à eu lieu au 1er janvier 2017 et, en conséquence, cette nouvelle filiale a été consolidée à partir du 1er janvier 2017.
Les pourcentages de capitaux propres acquis donnent proportionnellement droit aux votes au sein des différentes sociétés ou groupe.
Le coût de ce regroupement est exclusivement constitué des paiements effectués pour l'acquisition des parts.
Aucune cession d'activité ne doit intervenir suite à ces regroupements d'entreprises.
L'allocation du prix d'acquisition (IFRS 3 - Purchase Price Allocation) a été réalisée et n'a pas donné lieu à des ajustements significatifs de la valorisation des actifs acquis et passifs assumés. .
| En EUR | IMEX SA DE CV 01.01.2017 |
|---|---|
| Goodwill | 4 863 |
| Actifs incorporels | 1 |
| Actifs corporels | 218 |
| Participations mises en équivalence | 0 |
| Actifs financiers | 255 |
| Actifs d'impôts différés | 40 |
| Stocks | 649 |
| Actifs court terme | 1 577 |
| Trésorerie active | 680 |
| Intérêts minoritaires | 42 |
| Provisions & Impôts différés | 0 |
| Passifs éventuels | |
| Dettes long terme | 0 |
| financières | |
| autres | |
| Dettes court terme | 1 560 |
| financières | 0 |
| autres | 1 560 |
| En EUR | IMEX SA DE CV |
|---|---|
| Chiffre d'affaires (sur base annuelle et hors éliminations intercos) | 8 345,6 |
| pour entreprises consolidées globalement | |
| Chiffre d'affaires consolidé (depuis l'acquisition) | 7 979,6 |
| Résultat net annuel 2017 100% | 477,8 |
| Résultat net pour la période depuis regroupement | 477,8 |
| - quote part groupe | 464,6 |
| - quote part minoritaires | 13,3 |
| Société | Description | Mode de | Date | % capitaux |
|---|---|---|---|---|
| de l'activité | regroupement | d'acquisition | propres acquis | |
| Franco International / L'Escargot Courbeyre / Arvern Food |
Production et commercialisation d'escargots et produits apéritifs |
Acquisition de titres | 1/01/17 | 75,0% |
Toujours début 2017, un accord a été conclu entre Surgemer, filiale de la Division Alimentation festive, et les actionnaires des sociétés FRANCO INTERNATIONAL SAS, L'ESCARGOT COURBEYRE SAS et ARVERN FOOD SAS (ci-après «Courbeyre»), concernant la vente de 75% de ce groupe de sociétés à Surgemer.
Courbeyre est une société spécialisée dans la fabrication de produits apéritifs surgelés et de spécialités auvergnates, qui vient compléter la gamme de produits de notre filiale Française de Gastronomie.
Cette opération s'inscrit dès lors pleinement dans la stratégie industrielle de croissance menée par Française de Gastronomie, en lui permettant d'accentuer la spécialisation de ses sites de production situés dans différentes régions de France afin de mieux répondre à la segmentation du marché entre les marques Premium, de distributeurs et premier prix.
Outre l'achat de 75% des actions de ce groupe de sociétés, une option d'achat (call option) sur les 25% restants a été accordée à Surgemer. Le Groupe a jugé que le transfert de contrôle (IFRS 10) a eu lieu au 1er janvier 2017 et, en conséquence, cette nouvelle filiale a été consolidée à partir du 1er janvier 2017.
Les pourcentages de capitaux propres acquis donnent proportionnellement droit aux votes au sein des différentes sociétés du groupe. Le coût de ce regroupement est exclusivement constitué des paiements effectués pour l'acquisition des parts.
Aucune cession d'activité ne doit intervenir suite à ces regroupements d'entreprises.
L'allocation du prix d'acquisition (IFRS 3 - Purchase Price Allocation) a été réalisée et n'a pas donné lieu à des ajustements significatifs de la valorisation des actifs acquis et passifs assumés, dans la mesure ou certains actifs ont fait l'objet d'une revalorisation dans les comptes statutaires de Courbeyre préalablement à l'acquisitions des titres.
| FRANCO INTERNATIONAL |
|
|---|---|
| En EUR | CAPITAL 01.01.2017 |
| Goodwill | 1 517 |
| Actifs incorporels | 41 |
| Actifs corporels | 2 527 |
| Participations mises en équivalence | 0 |
| Actifs financiers | 12 |
| Actifs d'impôts différés | 119 |
| Stocks | 3 495 |
| Actifs court terme | 3 987 |
| Trésorerie active | 724 |
| Intérêts minoritaires | 291 |
| Provisions & Impôts différés | 35 |
| Passifs éventuels | |
| Dettes long terme | 124 |
| financières | 47 |
| autres | 77 |
| Dettes court terme | 11 400 |
| financières | 4 393 |
| autres | 7 006 |
| En EUR | FRANCO INTERNATIONAL CAPITAL |
|---|---|
| Chiffre d'affaires (sur base annuelle et hors éliminations intercos) pour entreprises consolidées globalement |
7 067,4 |
| Chiffre d'affaires consolidé (depuis l'acquisition) | 3 337,0 |
| Résultat net annuel 2017 100% | -713,8 |
| Résultat net pour la période depuis regroupement | -713,8 |
| - quote part groupe | -535,4 |
| - quote part minoritaires | -178,5 |
| Société | Description | Mode de | Date | % capitaux |
|---|---|---|---|---|
| de l'activité | regroupement | d'acquisition | propres acquis | |
| Borregaard / Biobasiq | Commercialisation/distribution de solutions de lutte biologique intégrée |
Acquisition de titres | 1/04/17 | 85,0% |
Début avril 2017, un accord a été conclu entre Biobest NV, et les actionnaires de la société BORREGAARD, concernant la vente de 55% de cette société à BIOBEST.
BORREGAARD est un distributeur danois de BIOBEST, actif sur les marchés scandinaves, et produit par ailleurs une gamme de produits complémentaires à ceux de BIOBEST.
Outre l'acquisition immédiate de 55% des actions de BORREGAARD, les parties se sont échangées des options de vente et d'achat portant sur 30% d'actions supplémentaires de la société, permettant, à terme, à BIOBEST d'en détenir 85%. Le management de BORREGAARD dispose quant à lui, au même moment, d'une option de vente sur ses 15% d'actions dans la société. Etant donné les conditions de l'option put/call (option croisée – forward contract) sur les 30% (intérêts minoritaires – non controlling interests), le Groupe estime avoir acquis ceux-ci – en substance anticipativement et en conséquence la société est consolidée à 85% avec la reconnaissance d'une dette (« redemption amount »).
L'option de vente de 15% (put option) détenue par le management de BORREGAARD a été valorisée (« best estimate ») pour un montant de 0,3 MEUR et est reconnue en déduction des fonds propres du Groupe (IAS 32.23).»
Le Groupe a jugé que le transfert de contrôle (IFRS 10) a eu lieu au 1er avril 2017 et, en conséquence, cette nouvelle filiale a été consolidée à partir du 1er avril 2017.
Les pourcentages de capitaux propres acquis donnent proportionnellement droit aux votes au sein des différentes sociétés ou groupe.
Le coût de ce regroupement est exclusivement constitué des paiements effectués pour l'acquisition des parts.
Aucune cession d'activité ne doit intervenir suite à ces regroupements d'entreprises.
L'allocation du prix d'acquisition (IFRS 3 - Purchase Price Allocation) a été réalisée et n'a pas donné lieu à des ajustements significatifs de la valorisation des actifs acquis et passifs assumés.
| BORREGAARD | |
|---|---|
| En EUR | BIOPLANT 01.04.2017 |
| Goodwill | 964 |
| Actifs incorporels | 0 |
| Actifs corporels | 93 |
| Participations mises en équivalence | 0 |
| Actifs financiers | 2 |
| Actifs d'impôts différés | 0 |
| Stocks | 253 |
| Actifs court terme | 682 |
| Trésorerie active | 236 |
| Intérêts minoritaires | 151 |
| Provisions & Impôts différés | 0 |
| Passifs éventuels | |
| Dettes long terme | 0 |
| financières | 0 |
| autres | |
| Dettes court terme | 568 |
| financières | |
| autres | 568 |
| En EUR | BORREGAARD BIOPLANT |
|---|---|
| Chiffre d'affaires (sur base annuelle et hors éliminations intercos) pour entreprises consolidées globalement |
4 731,9 |
| Chiffre d'affaires consolidé (depuis l'acquisition) | 3 264,9 |
| Résultat net annuel 2017 100% | 137,6 |
| Résultat net pour la période depuis regroupement | 203,7 |
| - quote part groupe | 168,4 |
| - quote part minoritaires | 35,4 |
| Société | Description | Mode de | Date | % capitaux |
|---|---|---|---|---|
| de l'activité | regroupement | d'acquisition | propres acquis | |
| Symbiose | Commercialisation/distribution de solutions de lutte biologique intégrée |
Acquisition de titres | 1/08/17 | 100,0% |
Enfin, début août 2018, un accord a été conclu entre BIOBEST, et les actionnaires de la société SYMBIOSE, concernant la vente de 100% de cette société à BIOBEST. SYMBIOSE est un des distributeurs des produits de BIOBEST en France.
Le Groupe a jugé que le transfert de contrôle (IFRS 10) a eu lieu au 1er août 2017 et, en conséquence, cette nouvelle filiale a été consolidée à partir du 1er aout 2017.
Les pourcentages de capitaux propres acquis donnent proportionnellement droit aux votes au sein des différentes sociétés ou groupe.
Le coût de ce regroupement est exclusivement constitué des paiements effectués pour l'acquisition des parts.
Aucune cession d'activité ne doit intervenir suite à ces regroupements d'entreprises.
L'allocation du prix d'acquisition (IFRS 3 - Purchase Price Allocation) a été réalisée et n'a pas donné lieu à des ajustements significatifs de la valorisation des actifs acquis et passifs assumés. .
| En EUR | SYMBIOSE PROTECTION BIOLOGIQUE 01.08.2017 |
|---|---|
| Goodwill | 357 |
| Actifs incorporels | 0 |
| Actifs corporels | 0 |
| participations mises en équivalence | 0 |
| Actifs financiers | 0 |
| Actifs d'impôts différés | 0 |
| Stocks | 30 |
| Actifs court terme | 259 |
| Trésorerie active | 347 |
| Intérêts minoritaires | 17 |
| Provisions & Impôts différés | 0 |
| Passifs éventuels | 0 |
| Dettes long terme | 0 |
| financières | |
| autres | |
| Dettes court terme | 193 |
| financières | |
| autres | 193 |
| En EUR | SYMBIOSE PROTECTION BIOLOGIQUE |
|---|---|
| Chiffre d'affaires (sur base annuelle et hors éliminations intercos) pour entreprises consolidées globalement |
1 136,9 |
| Chiffre d'affaires consolidé (depuis l'acquisition) | 194,8 |
| Résultat net annuel 2017 100% | 145,4 |
| Résultat net pour la période depuis regroupement | -20,3 |
| - quote part groupe | -19,7 |
| - quote part minoritaires | -0,6 |
Dans notre rapport annuel 2016, nous avions indiqué que le «Purchase Price Allocation» lors de l'acquisition au 30 juin 2016 des sociétés DELIMED SA (Belgique) et TURITA OOD (Bulgarie), 2 sociétés actives dans la production et commercialisation de tapas à base de poissons marinés, n'était pas encore réalisé de manière définitive au 31 décembre 2016. Le «Purchase Price Allocation» a été finalisé au cours du premier semestre 2017 et n'a pas donné lieu à des ajustements significatifs de la valorisation des actifs acquis et passifs assumés.
BIOBEST a réalisé une dernière acquisition en janvier 2018. Il s'agit de la société allemande IVOG, qui produit des outils de lutte biologique. Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de l'accroissement de l'offre de produits de BIOBEST. Cette société sera consolidée tant bilantairement qu'au niveau du compte de résultats à partir du 1er janvier 2018.
Les comptes statutaires de FLORIDIENNE SA, établis sur la base du référentiel comptable applicable en Belgique montrent un total de l'actif de € 200,1 millions, des fonds propres (après répartition du résultat) de € 152,8 millions et un résultat net de l'exercice de € 79,8 millions.
La version intégrale des comptes annuels statutaires tels qu'ils seront déposés à la Banque Nationale de Belgique peut être obtenue sur simple demande au siège de la société. Ils sont également disponibles sur le site internet (www.floridienne.be).
Le commissaire a délivré une attestation sans réserve sur les comptes statutaires de Floridienne S.A. au 31 décembre 2017.
Earnings Before Interests, Tax, Depreciation and Amortization.
Il s'agit du Résultat Opérationnel hors amortissements et réductions de valeur.
Recurring EBITDA.
EBITDA corrigé d'éléments non récurrents significatifs.
Il s'agit du résultat net consolidé, corrigé de l'ensemble des éléments non cash de l'exercice (amortissements, réductions de valeur, provisions, impôts différés, effets de change latents) et du résultat des sociétés consolidées par mises en équivalence.
Il s'agit des dettes portant intérêt (à long terme et à court terme) diminuées de la trésorerie et des placements de trésorerie à court terme.
Le résultat de base par action se calcule en divisant le résultat attribuable aux actionnaires de la Société par le nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation durant l'exercice, à l'exclusion des actions ordinaires acquises par la Société et détenues commes actions propres.
Etant donné que la Société n'a pas d' actions potentielles (dettes convertibles, …) ni de plans d'options le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action (pas d'ajustements nécessaires).
Dettes nettes / fonds propres
Résulat opérationnel + Quote part du résultat net des sociétés mises en équivalence.
dividende brut/quote-part groupe dans le résultat.
Dans le cadre du contrôle légal des comptes consolidés de FLORIDIENNE SA (« la Société ») et de ses filiales (conjointement « le Groupe »), nous vous présentons notre rapport du commissaire. Celui-ci inclut notre rapport sur l'audit des comptes consolidés ainsi que notre rapport sur les autres obligations légales et réglementaires. Ces rapports constituent un ensemble et sont inséparables.
Nous avons été nommés en tant que commissaire par l'assemblée générale du 16 juin 2015, conformément à la proposition de l'organe de gestion émise sur recommandation du comité d'audit. Notre mandat de commissaire vient à échéance à la date de l'assemblée générale statuant sur les comptes consolidés clôturés au 31 décembre 2017. Nous avons exercé le contrôle légal des comptes consolidés de FLORIDIENNE SA durant au moins 20 exercices consécutifs.
Nous avons procédé au contrôle légal des comptes consolidés du Groupe, comprenant l'état de la situation financière consolidé au 31 décembre 2017, ainsi que le compte de résultats consolidé et l'état consolidé du résultat global, l'état consolidé des variations des capitaux propres et un tableau consolidé des flux de trésorerie de l'exercice clos à cette date, ainsi que les annexes, contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres informations explicatives, dont le total de l'état de la situation financière consolidé s'élève à 286.885.(000) EUR et dont le compte de résultats consolidés se solde par un bénéfice [part du Groupe] de l'exercice de 6.904.(000) EUR.
A notre avis, les comptes consolidés donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière du Groupe au 31 décembre 2017, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses flux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date, conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Nous avons effectué notre audit selon les Normes internationales d'audit (ISA). Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Responsabilités du commissaire relatives à l'audit des comptes consolidés » du présent rapport. Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui s'appliquent à l'audit des comptes consolidés en Belgique, en ce compris celles concernant l'indépendance.
Nous avons obtenu de l'organe de gestion et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre audit.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Sans remettre en cause notre opinion exprimée ci-dessus, nous attirons l'attention sur la Note 15 des états financiers consolidés dans laquelle est décrite l'incertitude relative à la valorisation à la juste valeur de la participation dans la société Larzul, figurant en autres actifs financiers non courants (2,6 MEUR), et les créances détenues sur cette société (1,5 MEUR), notamment au regard de l'évolution des procédures judiciaires empêchant le groupe d'exercer son pouvoir de contrôle sur cette société.
Les points clés de l'audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours. Ces points ont été traités dans le contexte de notre audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et lors de la formation de notre opinion sur ceux-ci. Nous n'exprimons pas une opinion distincte sur ces points.
| DESCRIPTION DU POINT-CLÉ D'AUDIT | COMMENT NOTRE AUDIT A TRAITÉ LE POINT CLÉ |
|---|---|
| EVALUATION DU GOODWILL Au 31 décembre 2017, le goodwill net repris à l'actif du bilan du Groupe FLORIDIENNE s'élève à 49.670 KEUR et représente 17,3% du total du bilan. Le détail du goodwill est présenté dans la note 11 aux états financiers consolidés |
Notre approche pour porter une appréciation sur l'évaluation du goodwill s'appuie sur une analyse détaillée des prévisions et du test de dépréciation annuel. Les travaux ont, entre autres, consisté à : - une évaluation de l'exactitude mathématique des calculs |
| Selon les IFRS, la société doit effectuer un test annuel de dé préciation sur les goodwills. |
- un rapprochement avec les données prévisionnelles approu vées par l'organe de gestion |
| Sur la base du test de dépréciation annuel du goodwill, l'or gane de gestion a conclu qu'aucune dépréciation du goodwill n'était nécessaire. Les principales hypothèses et sensibilités sont présentées à la note 11 des états financiers. Nous avons considéré que l'évaluation du goodwill ainsi que le test annuel de dépréciation sur ces actifs constituent un point |
- une analyse des hypothèses utilisées dans le processus d'ana lyse sous-jacent au test de dépréciation annuel (impairment test) préparé par l'organe de gestion, notamment les flux de trésorerie prévus, les taux de croissance, les taux d'actualisa tion et d'autres hypothèses pertinentes - un test de «robustesse» des hypothèses au regard de l'expé |
| clé de notre audit en raison - de l'importance de ces actifs dans les états financiers consoli |
rience passée, notamment les hypothèses appliquées dans les modèles utilisées précédemment. |
| dés de FLORIDIENNE ; - de la part de jugement et des estimations comptables néces saires de la part de l'organe de gestion dans l'appréciation des pertes de valeurs éventuelles, qui reposent notamment sur des hypothèses (données prévisionnelles et paramètres de valorisation) qui sont influencées par les conditions écono miques actuelles et futures. |
Finalement, nous avons évalué le caractère adéquat et appro prié des informations fournies par la société dans la note 11 aux états financiers consolidés conformément à l'IAS 36. |
| Références aux notes annexes aux comptes consolidés | |
| Il est fait référence à l'évaluation du goodwill à la note 11. | |
| EVALUATION DES ACTIFS D'IMPÔTS DIFFÉRÉS Le Groupe FLORIDIENNE a reconnu au 31 décembre 2017 des actifs d'impôts différés (IDA) pour un montant global de 4.314 KEUR, dont 2.989 KEUR concernent des pertes fiscales reportées. Selon les IFRS, la société est tenue de reconsidérer périodi quement l'évaluation des positions relatives aux actifs d'impôts différés. Nous avons considéré que l'évaluation des actifs d'impôts différés constitue un point clé de notre audit en raison de la complexité du processus d'évaluation qui implique un juge ment important de l'organe de gestion, étant donné que ce processus est basé sur des hypothèses qui sont influencées par les lois et règlements actuels et futurs en matières écono miques et fiscales. |
Nos procédures de contrôle ont, entre autres, consisté en - une évaluation des hypothèses à la base de l'estimation de la probabilité que des bénéfices imposables seront disponibles dans le futur, sur lesquels les différences temporelles déduc tibles pourront être imputées. Dans ce cadre, nous avons évalué la cohérence des données prévisionnelles (business plans) retenues par l'organe de gestion avec celles qui ont été considérées notamment dans les tests de dépréciation annuel du goodwill. - une évaluation de la fiscalité locale des différentes entités concernées. En outre, nous nous sommes concentrés sur la pertinence des informations fournies par la société dans les notes 10 et 14 aux états financiers consolidés conformément à l'IAS 12 |
| Références aux notes annexes aux comptes consolidés Il est fait référence à l'évaluation des actifs d'impôts différés aux notes 10 et 14. |
|
| COMPTABILISATION DES REGROUPEMENTS D'ENTREPRISES En 2017, le Groupe FLORIDIENNE a acquis plusieurs sociétés. Ces opérations ont conduit à la reconnaissance d'une allocation (provisoire) des prix d'acquisition conduisant à des goodwills to talisant 10.756 KEUR après comptabilisation à la juste valeur des actifs acquis et passifs des entités acquises. L'allocation finale du prix d'acquisition sera finalisée, conformément à IFRS 3, dans les 12 mois suivant la date de prise de contrôle. Nous avons considéré que les acquisitions menées en 2017 ont été importantes pour notre audit en raison de la complexité des transactions ainsi que des jugements et hypothèses impor tants mis en œuvre dans l'allocation du prix d'acquisition (PPA) aux actifs acquis et passifs assumés. |
En ce qui concerne la comptabilisation des acquisitions en 2017, nous avons, entre autres, - examiné les conventions d'acquisitions, évalué le traitement comptable approprié et évalué l'information reprise dans les notes aux états financiers consolidés à cet égard [Note 32]. - wvérifié l'identification et la cohérence des hypothèses à la base de la juste valeur des actifs acquis et des passifs assumés par le Groupe, et nous avons évalué et questionné les hypothèses d'évaluation telles que les données prévision nelles et autres paramètres de valorisation. |
| Références aux notes annexes aux comptes consolidés Il est fait référence au regroupement d'entreprises à la note 32. |
L'organe de gestion est responsable de l'établissement des comptes consolidés donnant une image fidèle conformément aux normes internationales d'information financière (IFRS) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique, ainsi que de la mise en place du contrôle interne qu'il estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à l'organe de gestion d'évaluer la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuité d'exploitation, sauf si l'organe de gestion a l'intention de mettre le Groupe en liquidation ou de cesser ses activités ou s'il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.
Nos objectifs sont d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, et d'émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit réalisé conformément aux normes ISA permettra de toujours détecter toute anomalie significative existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s'attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.
Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes ISA et tout au long de celui-ci, nous exerçons notre jugement professionnel et faisons preuve d'esprit critique. En outre :
Nous communiquons au comité d'audit notamment l'étendue des travaux d'audit et le calendrier de réalisation prévus, ainsi que les constations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse significative dans le contrôle interne.
Nous fournissons également au comité d'audit une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l'indépendance, et leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d'avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.
Parmi les points communiqués au comité d'audit, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l'audit des comptes consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l'audit. Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire, sauf si la loi ou la réglementation n'en interdit la publication.
L'organe de gestion est responsable de la préparation et du contenu du rapport de gestion sur les comptes consolidés et des autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés.
Dans le cadre de notre mandat et conformément à la norme belge complémentaire aux normes internationales d'audit (ISA) applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans leurs aspects significatifs, le rapport de gestion sur les comptes consolidés et les autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.
A l'issue des vérifications spécifiques sur le rapport de gestion sur les comptes consolidés, nous sommes d'avis que celui-ci concorde avec les comptes consolidés pour le même exercice et a été établi conformément à l'article 119 du Code des sociétés.
Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nous devons également apprécier, en particulier sur la base de notre connaissance acquise lors de l'audit, si le rapport de gestion sur les comptes consolidés et les autres informations contenues dans le rapport annuel sur les comptes consolidés (à savoir les sections Profil du Groupe, Chiffres clés 2017, Faits marquants, la description des Divisions et la Déclaration du gouvernance d'entreprise) comportent une anomalie significative, à savoir une information incorrectement formulée ou autrement trompeuse. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'anomalie significative à vous communiquer. Nous n'exprimons aucune forme d'assurance que ce soit sur le rapport de gestion sur les comptes consolidés ou sur les autres informations reprises dans le rapport annuel.
L'information non financière requise par l'article 119, § 2 du Code des sociétés est reprise dans le rapport de gestion sur les comptes consolidés. Pour l'établissement de cette information non financière, la Société ne s'est pas basée sur un cadre de référence européen ou international reconnu. En outre, nous n'exprimons aucune assurance sur des éléments individuels repris dans cette information non financière.
− Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d'audit visé à l'article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.
Bruxelles, le 26 avril 2018
Mazars Réviseurs d'Entreprises SCRL Commissaire représentée par
Peter LENOIR
| Première déclaration intermédiaire | 18 mai 2018 |
|---|---|
| Assemblée générale | 5 juin 2018 |
| Résultats semestriels | 28 septembre 2018 |
| Seconde déclaration intermédiaire | 19 novembre 2018 |
Drève Richelle 161, bte 4, Bât P Waterloo Park Office B- 1410 WATERLOO www.floridienne.be
Building tools?
Free accounts include 100 API calls/year for testing.
Have a question? We'll get back to you promptly.