Annual Report • Apr 7, 2022
Annual Report
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Rapport financier annuel 2021


| Lettre du Président et du CEO | 4 |
|---|---|
| Faits marquants 2021 | 6 |
| Rapport ESG | 8 |
| Chiffres-clés fin 2021 | 18 |
| Aperçu du portefeuille | 22 |
| Banimmo en bourse | 28 |
| Rapport annuel sur les comptes consolidés | 30 |
| Etats financiers | 60 |
| Renseignements généraux | 150 |
| Lexique | 153 |
Stock-listed on Euronext since 2007, Banimmo has more than 20 years of expertise as real estate developer and a development potential of around 290.000 sqm of floor surface. Patronale Life's entry into the capital as main shareholder has given the new management access to financial leverage and short decision lines.
The rejuvenated Banimmo is an innovative player, focusing on the needs of its future building users and with the ambition to follow up on the new trends that will revolutionise the real estate sector.
Our strategy is based on product differentiation, understanding our customer, service-based environments, mission driven actions and transparent communication.

Trois ans à peine se sont écoulés depuis que le nouvel actionnaire majoritaire Patronale Life est entré dans Banimmo en novembre 2018.
Une tâche difficile attendait le nouveau conseil d'administration et la direction. Banimmo devait prendre un nouveau tournant et renouer avec la rentabilité.
Début 2019, il a été décidé de lancer pas moins de trois projets simultanément, dont deux à risque. Trois ans plus tard, deux de ces projets, à savoir NETWORKS NØR à Bruxelles et le bâtiment ING à Louvain-la-Neuve, ont été vendus avec succès et le projet NETWORKS Gent a été presque entièrement loué.
En conséquence, pour la première fois depuis longtemps, Banimmo enregistre un résultat net positif qui dépasse toutes les attentes. Ce n'était pas une évidence, mais le résultat du dévouement de toute l'équipe, de la confiance de l'actionnaire majoritaire et des bons conseils du conseil d'administration. Le résultat d'un suivi rigoureux de la conception des projets, des budgets et de l'exécution des travaux. De l'approche commerciale et des bonnes négociations. Le résultat de pouvoir attirer de bons collaborateurs et surtout de réussir à les garder enthousiastes. Et tout cela au milieu d'une pandémie historique dont personne ne pouvait estimer l'impact.
Le navire a donc tourné et le nouveau cap a été fixé. Mais les temps restent incertains. La pandémie n'a pas


LAURENT CALONNE • CEO WERNER VAN WALLE • PRÉSIDENT
encore été entièrement contenue et les événements en Europe de l'Est auront plus que probablement un impact encore plus grand.
Banimmo fait valoir qu'elle est préparée pour l'avenir. Parce que sa stratégie est basée sur la flexibilité. Les entreprises qui font preuve de souplesse seront en mesure de s'adapter aux nouvelles circonstances et aux nouveaux défis. C'est précisément pour cela qu'ils feront la différence. Cela vaut également pour Banimmo.
L'un de ces défis est la durabilité sous toutes ses formes. C'est pourquoi ce rapport annuel présente notre premier rapport ESG. Non seulement parce que cela devient progressivement une exigence, mais surtout parce que les personnes et le climat
sont véritablement au cœur des nouveaux objectifs stratégiques de Banimmo et parce que nous pensons que la durabilité ne se limite pas aux bâtiments à faible consommation d'énergie. La durabilité englobe également la mobilité, la santé et le bien-être, la biodiversité, la consommation d'eau, l'utilisation de matériaux, etc.
Nous entrons dans une époque excitante où la définition de l'environnement de travail, du logement et de la promotion immobilière en général sera réécrite. Et Banimmo a l'ambition de s'installer à table pour contribuer aux nouvelles tendances qui vont révolutionner l'immobilier.
Avec l'équipe et les ressources qui ont été mises en place, Banimmo est certainement prêt.
Lares Real Estate SRL Patronale Real Estate SA Administrateur Administrateur CEO Président du Conseil
représentée par Laurent Calonne représentée par Werner Van Walle
Nouveau Project Manager embauché.
Signature du premier bail sur NETWORKS Gent avec ESKO Graphics.
Prix BIM des Belgian Construction Awards 2020 pour le projet NETWORKS Gent, en collaboration avec Algemene Bouw Maes.
A NETWORKS Gent TWO, Fiberklaar devient le premier locataire à emménager.
ELCO s'installe dans un demi-étage de NETWORKS Forest.
Réception du bâtiment NETWORKS Gent TWO.
La nouvelle vision de l'avenir du Loop à Gand est rendue publique.
L'immeuble de bureaux à Louvain-la-Neuve est livré et transféré au locataire ING.
Vente de NETWORKS NØR à la Régie des bâtiments.
Notre société est confrontée à un défi crucial dans lequel nous pouvons préserver notre avenir en faisant un effort global pour réaliser une transition durable. Cela comporte non seulement des risques mais aussi d'énormes opportunités. Les entreprises capables de gérer ces risques et de reconnaître les opportunités ne renforceront pas seulement leur position concurrentielle future, mais apporteront également une contribution utile à leur environnement.
Vision ESG
Depuis que le Green Deal européen a été proposé fin 2019, la transition durable est de plus en plus présente. En 2021, la loi européenne sur le climat a ainsi fixé l'objectif à long terme de faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici 2050. Avec l'ambition accrue pour 2030 et le paquet stratégique «Fit for 55», cela montre que l'UE veut offrir des opportunités aux entreprises et aux ménages pour participer à la transition durable.
Les bâtiments ne font pas exception. Collectivement, les bâtiments de l'UE sont responsables de 40% de la consommation totale d'énergie et de 36% de toutes les émissions de gaz à effet de serre, principalement dues à la construction, à l'utilisation, à la rénovation et à la démolition1 . Les bâtiments constituent donc un pilier essentiel du Green Deal européen, qui comprend une ambitieuse vague de rénovation et éventuellement une taxe CO2 sur les combustibles utilisés pour refroidir et chauffer les bâtiments2 .
L'évolution du comportement et des préférences des consommateurs et des investisseurs illustre l'urgence de la transition que doit opérer le secteur de la construction. Les entreprises font preuve d'une volonté générale d'agir mais manquent souvent d'outils pour développer une stratégie efficace.
Un concept mondialement reconnu qui devient de plus en plus important pour les entreprises afin de se positionner dans la transition durable est l'ESG. Il s'agit de l'acronyme anglais «Environmental, Social and Governance», les trois piliers de la durabilité. L'analyse ESG est un outil permettant aux entreprises d'intégrer, de quantifier et de rendre compte des aspects environnementaux et sociaux dans leur stratégie et leur modèle économique. En cartographiant les effets des activités commerciales sur l'environnement et les parties prenantes, les entreprises peuvent prendre des mesures pour minimiser les effets négatifs mais surtout pour augmenter les effets sociaux positifs globaux. En entamant un dialogue avec un large éventail de parties prenantes, le soutien à ces actions est renforcé.
Ce premier rapport se concentre sur une description qualitative de notre vision ESG et de la durabilité, des actions déjà entreprises et des objectifs pour l'avenir. Des objectifs supplémentaires seront progressivement ajoutés et quantifiés. En outre, le rapport sur les résultats obtenus sera étendu.
1 https://ec.europa.eu/info/news/focus-energy-efficiency-buildings-2020-feb-17_en 2 https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/eu_renovation_wave_strategy.pdf https://ec.europa.eu/info/sites/default/files/revision-eu-ets_with-annex_en_0.pdf
Nous nous considérons comme un acteur innovant, axé sur les besoins des futurs utilisateurs de ses bâtiments et ayant l'ambition de répondre aux nouvelles tendances qui révolutionneront le secteur de l'immobilier. Notre stratégie repose sur les piliers suivants :

Notre modèle immobilier est adaptable et donc à l'épreuve du temps. L'expérience humaine est ce qui nous anime. C'est pourquoi nous maximisons la flexibilité des espaces, intégrons les dernières technologies éprouvées et optimisons les coûts. Toujours dans le respect de la nature.

Tout ce que nous fournissons est personnalisable et basé sur les besoins personnels. La flexibilité est la clé de notre offre. Nous le prouvons en écoutant d'abord nos clients, en comprenant leurs souhaits et leurs visions. Nous développons avec une attention particulière à la santé et au bien-être.

Tout ce que nous créons est basé sur l'expérience. Il ne s'agit pas des briques, mais des personnes qui utilisent nos espaces. Nous détectons leurs besoins et analysons les services dont ils ont besoin, afin qu'ils puissent se concentrer sur leurs activités principales et trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Un ensemble de services basés sur la localisation fait partie de notre offre de produits, allant des vélos et voitures partagés aux services de livraison étendus, en passant par les services de repassage, le nettoyage à sec, le lavage de voitures, les salles de réunion partagées et les solutions de restauration. Le résultat est un environnement basé sur les services.

Tout ce que nous faisons et disons découle de notre mission et de nos convictions. Développer pour les personnes et dans le respect de la nature est clé pour notre entreprise. Cette attitude se traduit par une analyse complète au début de notre processus de conception. Nous cartographions l'impact positif de nos projets sur la société (structure, matériaux, sources d'énergie, orientation, biodiversité, zones vertes, etc.) Les SDG nous conduisent à un plan d'action concret.

Nous disons ce que nous faisons et nous faisons ce que nous disons, en donnant le bon exemple. Nous communiquons de manière ouverte et simple. Nous n'utilisons pas de mots difficiles mais un langage naturel. Des conseils, des prix et des solutions honnêtes sont au cœur de nos activités. Nous gérons avec une tolérance zéro pour l'exclusion. Une charte et un code de conduite stricts sont joints à tous les contrats.
L'égalité est la clé pour nous. Dans un monde dirigé par des hommes, nous soutenons les femmes de manière égale. Il s'agit d'une traduction concrète de notre approche « empathique ». Nous ne tournons pas autour du pot, nous agissons et parlons de manière cohérente.
Notre déclaration de mission est la suivante : "CREATE A BALANCE BETWEEN NATURE, PEOPLE AND TECHNOLOGY".
Banimmo est animé par 4 valeurs clés, auxquelles sont liés les concepts liés à l'ESG :
Nous nous concentrons sur le confort des utilisateurs en mettant notamment en place une large gamme de services pour nos locataires et autres utilisateurs. Cela améliore l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Dans ce domaine, les parties prenantes (en l'occurrence les utilisateurs) sont interrogées et, le cas échéant, mises en relation pour évaluer les besoins existants et élaborer ainsi des solutions concrètes.
Connection
Sauver le monde est un peu exagéré, mais nous reconnaissons que nos activités ont un impact sur notre environnement.
Sur le plan structurel, par exemple, nous sommes fortement engagés dans la reconversion de biens immobiliers obsolètes en bâtiments « à l'épreuve du futur ».
Nous sommes une équipe petite mais efficace, c'est pourquoi il est d'autant plus important d'avoir la bonne orientation. Nous veillons à ce que cet objectif ne soit pas perdu de vue. Par exemple, au moyen d'une analyse du coût total de possession (Total Cost of Ownership - TCO) dans le domaine des systèmes d'énergie et d'eau, nous faisons des choix fondés qui sont judicieux sur le plan financier et environnemental.
Freedom
Nous associons l'honnêteté à la transparence, à l'intégrité et aux discussions ouvertes avec tous nos partenaires et parties prenantes. Cela demande parfois du courage, mais cela permet de s'assurer que nous travaillons avec des personnes partageant les mêmes idées, ce qui renforce la confiance et la communication.
Les activités de Banimmo ont un impact à différents niveaux. Cependant, comme toute entreprise, elle est sensible aux changements mondiaux qui affectent ses activités. On peut citer le changement climatique, l'économie de partage émergente, l'évolution des technologies, ainsi que les influences mondiales au niveau macroéconomique et géopolitique.
Nous pensons que le défi de demain ne consiste pas à changer. Il y a toujours eu des changements dans le passé et la vie continuera à changer à l'avenir. Le véritable défi réside dans notre attitude face au changement et dans la rapidité de ce dernier. Par conséquent, la flexibilité deviendra très précieuse à l'avenir. Nous rechercherons des espaces flexibles, capables de répondre à l'évolution rapide de nos besoins. Nous passerons de la rigidité à la flexibilité. Alors que d'autres peuvent craindre l'avenir et rester bloqués dans le passé, nous allons embrasser ce monde nouveau et flexible. Si nous élargissons notre esprit, nous découvrirons des solutions auxquelles nous ne nous attendions pas. Cela nous aidera à concevoir des espaces de travail et de vie mieux adaptés à nos besoins personnels et ça nous aidera à développer l'avenir du travail et de la vie. Cela nous aidera à créer un monde meilleur et permettra un changement positif. Nous croyons en la flexibilité. L'avenir est flexible.
Nous rendons visible notre impact ESG sur la société dans une matrice de matérialité, comme le prévoit la norme GRI3 . La matrice de matérialité identifie les thèmes matériels, c'est-à-dire ceux qui ont le plus grand impact ESG pour une entreprise. Ce sont les thèmes qui sont à la fois stratégiques pour l'organisation et qui répondent aux attentes des parties prenantes.
L'élaboration de la matrice de matérialité est un processus itératif : l'impact réel des activités de l'entreprise est cartographié aussi clairement que possible par le biais d'une consultation interne et de l'évaluation d'un certain nombre de paramètres. Ensuite, on évalue où se situe l'entreprise en termes d'impact : les thèmes sur lesquels Banimmo a un impact important mais n'a pas développé suffisamment d'activités, ou les thèmes sur lesquels Banimmo veut faire la différence sont prioritaires en termes de niveau d'ambition et/ou de mise en œuvre.
3 Global Reporting Initiative - Een internationale organisatie die richtlijnen voor duurzaamheidsverslaggeving opstelt. In een duurzaamheidsverslag communiceert een organisatie publiekelijk over haar economische,
milieu- en sociale prestaties [https://www.globalreporting.org/]

La matrice de matérialité a été développée en passant par un certain nombre d'étapes :
L'inspiration ESG Due Diligence Engager les parties prenantes Matrice de matérialité de Banimmo Équipe et gouvernance
3 Global Reporting Initiative - Organisation internationale qui élabore des lignes directrices pour les rapports sur le développement durable. Dans un rapport de durabilité, une organisation communique publiquement ses performances économiques, environnementales et sociales [https://www.globalreporting.org/]
L'intégration de la durabilité dans les activités commerciales peut s'avérer complexe, car différents cadres et directives coexistent, allant de cadres généraux tels que les objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals - SDG) des Nations unies (pour tous les secteurs) à des cadres spécifiques au secteur immobilier. Banimmo suit une approche pragmatique : nous étudions la valeur ajoutée des différentes directives et labels pour nos projets et intégrons systématiquement les exigences dans nos paramètres de conception.
Pour l'instant, la décision n'est pas encore prise de procéder à la certification ESG du portefeuille, mais un certain nombre de recommandations pertinentes de divers labels ESG sont appliquées là où elles ont le plus d'impact.
Au cours d'un exercice de due diligence, une analyse et un état des lieux ont été effectués sur un certain nombre de bâtiments et de projets en termes de performance ESG afin d'identifier les points forts de Banimmo et les points à améliorer et/ou à surveiller.
Trois projets à différents stades de développement ont été examinés. Il en est résulté des recommandations concrètes d'amélioration. Le processus a également mis en évidence l'importance d'intégrer les aspects ESG dès le début d'un projet. La due diligence a notamment montré que les projets font preuve d'un haut niveau d'ambition en termes de durabilité pour le bâtiment, tout en évitant de devoir procéder à des ajustements a posteriori (avec des coûts supplémentaires), et en impliquant toutes les parties concernées dans la chaîne d'approvisionnement, afin que différentes perspectives puissent être discutées et que les meilleures soient sélectionnées.
Les cadres qui inspirent Banimmo sont :
UN SDGs1 (cadre général) : Objectifs de développement durable des Nations unies - 17 thèmes liés à l'ESG développés par les Nations unies pour atteindre des objectifs durables d'ici 2030 : mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et assurer la paix et la prospérité.
BREEAM2 (Bâtiment et bien-être) : Building Research Establishment Environmental Assessment Method - Une certification de renommée internationale pour les bâtiments durables.
WELL3 (bien-être, locataires et quartier) : un certificat international de construction spécialisé dans la santé et le bien-être des résidents.
Notre vision de la durabilité a été testée au moyen d'une enquête auprès des parties prenantes suivantes :


Malgré des priorités légèrement différentes concernant les thèmes ESG en fonction du groupe de parties prenantes, la conclusion était claire : la durabilité et une élaboration solide de celle-ci par Banimmo sont importantes pour toutes les parties prenantes.
L'équipe doit être encore plus consciente des objectifs ESG afin de mieux les intégrer dans son travail quotidien. L'implémentation de ce principe aura lieu dans le courant de l'année 2022.
Nous devons mieux informer et sensibiliser nos parties prenantes (par exemple, les locataires.
Le résultat des étapes précédentes explique les priorités ESG de Banimmo de manière bien organisée :

Importance pour Banimmo

Les principaux thèmes ESG retenus pour Banimmo après l'exercice interne sont liés à 10 ODD (SDG) des Nations unies. Comme nous l'avons mentionné, cela a été vérifié auprès d'un large groupe de différentes catégories de parties prenantes. Les sousthèmes de la matrice de matérialité sont liés aux ODD de l'ONU par des couleurs.
Ces thèmes des ODD sont également les thèmes sur lesquels Banimmo continuera à travailler à l'avenir.
L'élaboration d'une vision et d'objectifs ESG est une première étape importante. La théorie doit ensuite être mise en pratique en élaborant un plan de mise en œuvre, en attribuant des responsabilités, en débloquant des budgets si nécessaire, en sensibilisant le personnel, en impliquant les partenaires de la chaîne d'approvisionnement et en élaborant les directives nécessaires pour les projets.
Outre l'organisation interne en termes de compétences, un certain nombre d'instruments seront développés à l'avenir pour préciser plus spécifiquement la manière dont nous intégrons les aspects ESG dans nos activités commerciales. A cette fin, outre les outils pratiques de mise en œuvre, un code de conduite des fournisseurs, une sélection des fournisseurs, un plan d'approvisionnement durable, une liste rouge des matériaux, etc. seront introduits …
Banimmo se compose d'une petite équipe mais cela ne nous empêche pas de mettre en place des mécanismes de pilotage et de contrôle à différents niveaux :
L'intégration de l'ESG dans nos activités commerciales est un processus en constante évolution.
A ce jour, la durabilité a déjà été appliquée et intégrée dans plusieurs de nos processus décisionnels. Toutefois, nous sommes également conscients qu'un certain nombre d'étapes importantes doivent encore être franchies afin de progresser vers une mise en œuvre systématique, cohérente et structurée de nos objectifs ESG.
Un plan de mise en œuvre a été élaboré à cet effet. Nous adopterons une approche progressive avec les étapes suivantes :
Dans la mesure du possible, nous avons déjà inclus des objectifs quantifiés dans l'élaboration de notre stratégie. Ils seront affinés et complétés dans les années à venir.
En termes pratiques, nous avons déjà atteint de nombreux objectifs de durabilité avec les projets récents :

Pas de combustibles fossiles Jusqu'à 41% de mieux que « Presque neutre du point de vue énergétique »
Excellente qualité de l'air : CO2<800ppm
Collecte des eaux de pluie, détection des fuites, surveillance et appareils d'économie d'eau
Circularité : analyse des matériaux, carbone incorporé : classe A selon le référentiel One Click LCA

Bureau simple, facile à adapter Calcul du TCO : concept énergétique, combinaison du confort thermique, de la lumière du jour, de la consommation minimale pour l'utilisateur Chauffer et refroidir avec l'énergie géothermique

BREEAM Outstanding Immeuble de bureaux passif Terrasse verte à chaque étage Verdure urbaine Biophilie Concentration sur le bien-être






Tous les covenants bancaires sont respectés.
| (en € mio) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Juste valeur du portefeuille immobilier | 107,9 | 103,4 |
| Immeubles de placement | 74,1 | 42,3 |
| Immeubles de stock | 28,5 | 56,4 |
| Participations et immeubles détenus via des coentreprises | 5,3 | 5,0 |
| Taux d'occupation des immeubles louables | 82,5% | 78,0 |
| Superficie locative (m2 ) |
54 742 | 38 459 |
| Potentiel de développement (m2 ) |
290 000 | 281 000 |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Valeur de l'actif net | 69 274 | 44 609 |
| Nombre d'actions à la date de clôture (#) | 11 249 924 | 11 249 924 |
| Valeur de l'actif net par action (€) | 6,10 | 3,97 |
| Total de l'actif | 197 512 | 141 562 |
| Dette financière | 87 638 | 79 271 |
| Taux d'endettement | 8,1% | 42,5% |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Résultat immobilier | 36 098 | 5 100 |
| Résultat opérationnel | 32 302 | 1 959 |
| Résultat net | 25 005 | -1 535 |
| Résultat par action et après dilution (€) | 2,22 | -0,14 |
Le 31 décembre 2021 le portefeuille immobilier se composait de 6 immeubles loués, avec une superficie louable totale de 54.742 m2 .
De plus, le portefeuille contenait 5 terrains (dont 1 en coentreprise), avec un potentiel de développement d'environ 290.000 m² (part Banimmo).
Au 31 décembre 2021 le patrimoine immobilier avait une valeur de € 107,9 millions :
Le taux d'occupation total du portefeuille d'immeubles disponibles à la location se situe à 82,5%, une augmentation de 5,2% par rapport au 30 juin 2021. Cette évolution s'explique en partie par l'intégration des immeubles NETWORKS Gent ONE et TWO dans le portefeuille locatif, ainsi que par les locations de NETWORKS Forest.

Un potentiel de développement d'environ 290.000 m2 et un portefeuille d'immeubles locatifs de 54.742 m2 .
TERRAIN CHARLEROI Surface constructible : 74.400 m²
TERRAIN H2 et H3, SITE DA VINCI EVERE Surface constructible : 40.000 m²
TERRAIN BASEL, SITE DA VINCI EVERE Surface constructible : 30.000 m²
TERRAIN BONNE FORTUNE, ANS Surface constructible : 36.000 m²
TERRAINS THE LOOP, GENT Surface constructible : environ 110.000 m² pour la part de Banimmo (entreprises associées)
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Adresse : Avenue du Bourget 1, 1140 Bruxelles
Surface totale : 12.449 m² pour les bâtiments actuels, mais potentiel supplémentaire de 20.000 m².
Parking : 100
Année de rénovation : 2005-2006
Niveaux hors sol : Rez + 1
Taux d'occupation : 100 % (les redevances dues par la Commission Européenne ont été cédées).

IMMEUBLE DE STOCK
Adresse : Avenue de Schiphol 3, 1140 Bruxelles
Surface totale : 3.703 m²
Parking : 69
Année de rénovation : 2010
Niveaux hors sol : Rez + 2
Taux d'occupation : 100 % (Cofely Services)


Adresse : Boulevard de l'Humanité 292, 1190 Bruxelles Surface totale : 14.065 m² Parking : 282 Année de construction : 1994, partiellement rénové en 2018 et 2021 Niveaux hors sol : Rez + 5 Niveaux sous-sol : 1 Taux d'occupation : 57,20% (Veepee, ELCO, Therabel, Net Computer Group,
Umedia, Unilever)

RAKETSTRAAT 40 IMMEUBLE DE STOCK
| Adresse : Rue de la Fusée 40, 1130 |
|---|
| Bruxelles |
| Surface totale : 8.242 m² |
| Parking : 152 |
| Année de rénovation : 2011 |
| Niveaux hors sol : Rez + 1 |
| Taux d'occupation : 83,5% (Electrolux) |
MC2 IMMEUBLE DE COENTREPRISE
Adresse : Parc Scientifique Einstein, 1348 Louvain- la-Neuve
Surface totale : 10.180 m²
Parking : 340
Réception : novembre 2021
Taux d'occupation : 100% loué à ING pour 12 ans

NETWORKS GENT - IMMEUBLES ONE ET TWO
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Adresse : Raymonde de Larochelaan 13-15, The Loop, Gent
Surface totale : 14.283 m²
Parking : 203
Réception : Q3 2021 (TWO) et Q1 (ONE) 2022
Niveaux hors sol : Rez + 6
Niveaux sous-sol : 1
Taux d'occupation : 87,5%

Aperçu du portefeuille

L'action Banimmo (BANI) est cotée sur le marché continu de NYSE Euronext Brussels depuis le 26 juin 2007 et plus spécifiquement sur le segment C de ce marché. Ce segment regroupe les émetteurs ayant une capitalisation boursière inférieure à € 150 millions.
| 31/12/2021 | |
|---|---|
| ACTION BANIMMO | |
| Nombre d'actions émises | 11 356 544 |
| COURS DE BOURSE (en €) | |
| Le plus élevé de l'année | € 3,80 |
| Le plus bas de l'année | € 2,58 |
| À la clôture | € 3,76 |
| Moyenne de l'année | € 3,11 |
| VOLUME | |
| Volume de transaction journalier moyen |
5 172 actions |
| CAPITALISATION BOURSIÈRE À LA CLÔTURE |
€ 42,70 millions |
Le 15 décembre 2020, Banimmo a lancé un emprunt obligataire privé de € 50,0 millions avec une durée de 5 ans à 4,50%.
Le graphique ci-après démontre la composition de l'actionnariat de Banimmo au 31 décembre 2021 et ce, sur base de la dernière « déclaration de transparence » reçue par Banimmo établissant les actionnaires détenant plus de 3% des actions.

Afin de consolider la poursuite de la croissance après la relance, le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale de ne pas distribuer de dividende cette année.
| Assemblée générale ordinaire | 10 mai 2022 |
|---|---|
| Communication des résultats semestriels au 30 juin 2022 | 25 août 2022 |
| Communication des résultats annuels 2022 | 2 mars 2023 |
KBC SECURITIES Wido Jongman Avenue du Port 12, 1080 Bruxelles T +32 2 417 40 90 E [email protected]
Le 22 décembre 2021, une convention de vente du bâtiment NETWORKS NØR a été signée avec l'État belge, au nom de la Régie des Bâtiments. Le bâtiment sera livré et cédé à la fin du mois de mars 2022. NETWORKS NØR est un immeuble de bureaux passif situé dans le quartier nord de Bruxelles, d'une superficie d'environ 14 000 m2 et doté d'un certificat de durabilité « BREEAM Outstanding ».
Le taux d'occupation total du portefeuille d'immeubles locatifs est de 82,5%, soit une augmentation de 5,2% par rapport au 30 juin 2021. Cette évolution s'explique en partie par l'intégration des immeubles NETWORKS Gent ONE et TWO dans le portefeuille locatif ainsi que par les locations de NETWORKS Forest.

Les contrats de location suivants ont été conclus en 2021 :
Grâce à la rénovation de l'atrium et aux services de connexion tels que les salles de réunion partagées, ce bâtiment de grande qualité suscite un regain d'intérêt. Malgré le départ d'Itron, les nouvelles locations ont permis de faire passer le taux d'occupation de 49,52% à 57,2% à la fin de 2021.
Les travaux se poursuivent pour repositionner le bâtiment en tant qu'environnement axé sur les services, notamment par le biais du NETWORKS Smart Hub, un centre d'affaires de technologie intelligente doté de postes de travail flexibles qui répond aux nouvelles tendances confirmées par la pandémie de COVID-19.

Les chantiers et projets de développement lancés en 2019 n'ont connu que peu ou pas de retard en raison de la pandémie de COVID-19.
Cet immeuble de bureaux passif de 13.976 m2 qui sera certifié « BREEAM Outstanding » a été vendu à l'État belge en décembre 2021. La réception est prévue pour la fin du mois de mars 2022.


Ce projet sur le site de The Loop à Gand, qui comprend deux immeubles de bureaux, ONE (5.922 m2 ) et TWO (8.361 m2 ), est labellisé « BREEAM Excellent ». Au 31/12/2021, 54% du projet était effectivement loué, mais les baux signés représentent plus de 87%. Le bâtiment TWO a été livré en juillet 2021, le bâtiment ONE en février 2022.
Le bâtiment d'environ 10.000 m2 de bureaux avec une certification « BREEAM Excellent » a été livré en novembre 2021. En même temps, ING a emménagé dans le bâtiment et a conclu un contrat de bail fixe de 12 ans.

Dans le prolongement du mémorandum d'ambition qui a fait suite à la Master Class animée par Alexander D'Hooghe en 2020, le travail s'est poursuivi sur le futur développement du site en coopération avec la ville de Gand. Cela se fait en trois étapes parallèles, à savoir le remplissage temporaire, les développements dans le cadre du PES existant et finalement un nouveau plan directeur à long terme.
Dans ce contexte, un plan directeur a été élaboré pour un développement mixte de près de 80.000 m2 de superficie sur les terrains situés entre l'IKEA et Flanders Expo.
En outre, une demande de permis a également été introduite pour une nouvelle phase de NETWORKS Gent d'environ 17.500 m2 de surface de bureaux.

En concertation avec la Ville de Charleroi, un plan directeur a été élaboré pour l'ancien parking du Palais des Congrès de Charleroi. Ce plan prévoit un développement mixte d'une superficie de près de 74.400 m2 .
Au cours de l'exercice écoulé, aucune activité n'a été réalisée dans le domaine de la recherche et du développement par Banimmo et ses filiales.
Banimmo n'a procédé à aucune acquisition au cours de l'exercice 2021. La société examine régulièrement des dossiers d'acquisition en vue de futurs redéveloppements.
Au 1er janvier 2021, Banimmo détenait 106.620 actions propres. Au cours de l'exercice, la société n'a acquis aucune action supplémentaire et n'a procédé à aucune cession ou attribution.
Au 31 décembre 2021, Banimmo détenait donc encore toujours 106.620 actions propres.

| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Revenus locatifs | 3 146 | 3 294 |
| Produits de cession d'immeubles de stock | 78 000 | - |
| Produits des commandes en cours d'exécution | - | - |
| Produits des activités ordinaires | 81 146 | 3 294 |
| Charges locatives | - 493 | - 550 |
| Prix de revient des immeubles de stock vendus | - 64 616 | - |
| Prix de revient des commandes en cours d'exécution | - | - |
| Charges des activités ordinaires | - 65 109 | - 550 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 16 037 | 2 744 |
| Honoraires et commissions de gestion | 801 | 6 |
| Résultat net des cessions d'immeubles de placement | - | - |
| Profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | 11 453 | 377 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 13 507 | 3 381 |
| Amortissements sur droits d'usage des contrats de location | - 427 | - 427 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur créances liées à des cessions d'immeubles | - | - |
| Autres (charges)/produits opérationnels | - 5 273 | - 981 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 36 098 | 5 100 |
| Charges administratives | - 3 796 | - 3 141 |
| Autres revenus | - | - |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | 32 302 | 1 959 |
| Charges financières | - 4 108 | - 2 652 |
| Produits financiers | 154 | 269 |
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'usage des contrats de location | - 66 | - 37 |
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 197 | - 185 |
| Dépréciation (dotations / reprises) sur les participations des coentreprises et entreprises associées |
- | - |
| Résultat net des cessions des coentreprises et entreprises associées | - | - |
| Résultat des autres actifs financiers | - 19 | - 461 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 28 460 | - 1 107 |
| Impôts | - 1 630 | - 148 |
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE - ACTIVITÉS POURSUIVIES | 26 830 | - 1 255 |
| Résultat des activités non poursuivies | - 1 825 | - 280 |
| RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE | 25 005 | - 1 535 |
| Attribuable aux : | ||
| - Actionnaires de la société | 25 005 | - 1 642 |
| - Intérêts minoritaires | - | 107 |
| Résultat de base et dilué par action revenant aux actionnaires (en euros par action) | 2,20 | - 0,14 |
Les revenus locatifs s'élevaient à € 3,1 millions en 2021, contre € 3,3 millions en 2020. Cette légère baisse est principalement due au renouvellement du bail de la Raketlaan 40 à Haren en 2020.
Le produit de la vente des immeubles de stock s'élève à € 78 millions, contre zéro en 2021. Ce résultat est entièrement imputable à la vente de NETWORKS NØR.
Les charges nettes du propriétaire s'élevaient à € 493 mille, en légère baisse par rapport aux € 550 mille de 2020.
de placement et réductions de valeur sur immeubles L'évolution de la juste valeur du portefeuille immobilier a un impact positif de € 11,4 millions sur les immeubles de placement (IAS40) principalement en raison du succès commercial de NETWORKS Gent, et un impact positif de € 13,5 millions sur les immeubles et terrains de stock (IAS2) principalement en raison d'une reprise de réductions de valeur sur l'immeuble NETWORKS NØR.
La nouvelle norme IFRS 16 a été mise en œuvre en 2019, ce qui fait que les actifs IFRS16 sont également amortis à hauteur de € 0,4 million en 2021.
Le résultat immobilier s'élève ainsi à € 36,1 millions, soit une multiplication par 7 par rapport à 2020.
Les frais d'exploitation (frais administratifs et opérationnels) ont augmenté à € 3,8 millions en 2021, contre € 3,1 millions en 2020, en raison de la TVA non déductible, de l'expansion de l'équipe et de coûts d'entreprise imprévus.
Le résultat opérationnel s'élève à € 32,3 millions.
Les charges financières nettes s'élevaient à € 4 millions en 2021 contre € 2,4 millions en 2020. L'augmentation d'environ 55% est principalement due à l'obligation en cours de € 50 millions émise en décembre 2020.
Une provision sur la vente du Golf Hôtel de Chantilly SAS à la fin de 2019 a un impact sur le résultat à hauteur de € -1,8 millions.
La charge fiscale ne s'élève qu'à € 1,6 million en raison de la récupération de pertes fiscales.
Le résultat net de l'exercice s'élève à € 25,0 millions, un revirement complet par rapport aux dernières années où le résultat net était toujours négatif. Ce résultat est la conséquence de la plus-value réalisée sur la vente de NETWORKS NØR et de l'augmentation de la juste valeur de NETWORKS Gent.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| ACTIFS | ||
| ACTIFS NON COURANTS | ||
| Immeubles de placement | 74 091 | 42 311 |
| Immobilisations corporelles | 394 | 457 |
| Immobilisations incorporelles | 98 | 160 |
| Droits d'usage des contrats de location | 5 245 | 5 616 |
| Participations dans les coentreprises et entreprises associées | 5 312 | 5 036 |
| Actifs d'impôts différés | 0 | 0 |
| Actifs financiers non courants | 4 566 | 4 556 |
| Créances commerciales et autres créances non courantes | 1 870 | 1 707 |
| TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS | 91 576 | 59 843 |
| ACTIFS COURANTS | ||
| Immeubles de stocks | 28 491 | 56 395 |
| Actifs financiers courants | 1 077 | 1 069 |
| Créances commerciales et autres créances courantes | 4 634 | 5 001 |
| Créances d'impôts courants | 35 | 93 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 71 699 | 19 160 |
| TOTAL DES ACTIFS COURANTS | 105 935 | 81 718 |
| TOTAL DES ACTIFS | 197 512 | 141 562 |
| CAPITAUX PROPRES | ||
| Capital | 30 000 | 30 000 |
| Réserves consolidées | 39 274 | 14 269 |
| Capitaux propres part du groupe | 69 274 | 44 269 |
| Intérêts minoritaires | 0 | 340 |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | 69 274 | 44 609 |
| PASSIFS | ||
| PASSIFS NON COURANTS | ||
| Dettes financières non courantes | 68 706 | 77 995 |
| Provisions non courantes | 3 259 | 1 169 |
| Dettes non courantes liées aux droits d'usage des contrats de location | 5 627 | 6 253 |
| Dettes commerciales et autres dettes non courantes | 0 | 0 |
| TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS | 77 592 | 85 417 |
| PASSIFS COURANTS | ||
| Dettes financières courantes | 18 932 | 1 276 |
| Dettes d'impôts courants | 1 380 | 195 |
| Provisions courantes | 29 | 29 |
| Dettes courantes liées aux droits d'usage des contrats de location | 628 | 658 |
| Dettes commerciales et autres dettes courantes | 27 852 | 9 378 |
| TOTAL DES PASSIFS COURANTS | 50 645 | 11 536 |
| TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES | 197 512 | 141 562 |
Les immeubles de placement (IAS40) ont connu une augmentation significative (€ +31,8 millions ou 75,2%) en raison de la réévaluation de NETWORKS Gent (bâtiment One et Two) qui a enregistré plus de 87% de contrats locatifs au 31/12/2021.
Les immeubles en stock (IAS2) présentent en revanche une diminution de -€ 27,9 millions en raison de la déduction du bâtiment NETWORKS NØR du bilan.
Les fonds propres du groupe s'élèvent à € 69,3 millions, soit € 6,1 par action, contre € 44,6 millions à la fin de 2020, soit € 3,9 par action.
En raison de la poursuite du financement des projets de développement en cours, la dette financière a augmenté, passant de € 79,3 millions à la fin de 2020 à € 87,6 millions à la fin de 2021. Cela comprend également le financement de projet externe de € 17 millions obtenu en décembre 2021 pour le projet NETWORKS Gent. L'argent reçu de la vente de NETWORKS NØR a été utilisé pour rembourser toutes les dettes courantes.
Compte tenu des fonds disponibles résultant de la vente de NETWORKS NØR, le ratio d'endettement financier net a diminué, passant de 42,5% à la fin de 2020 à 8,1% à la fin de 2021.
Pour NETWORKS Gent, diverses négociations sont encore en cours pour la location de la surface restante d'environ 1.500 m2.
Sur The Loop à Gand, une demande de permis est en cours pour une prochaine phase de 5 bâtiments qui seront proposés comme bureaux.
D'autres dossiers, également sur The Loop, sont en cours d'examen, tant en complément des développements récents que sur les terrains qui seront développés à moyen terme.
Grâce au repositionnement de NETWORKS Forest en tant qu'environnement axé sur les services, nous avons constaté un intérêt accru pour la location. Cela est dû en partie au réaménagement de l'atrium et à l'extension des services, ainsi qu'à la mise à disposition du NETWORKS Smart Hub, un centre d'affaires de technologie intelligente doté d'espaces de travail flexibles qui répond aux nouvelles tendances confirmées par la pandémie de COVID-19.
Pour le terrain de Charleroi, on travaillera en 2022 sur le plan directeur qui permettra de commercialiser le projet.
En janvier 2022, Banimmo SA et le groupe Marc Liégeois ont finalisé avec Belfius Insurance la cession de 100% des actions de MC2 Development SA, la société propriétaire du nouveau centre d'activités d'ING à Louvain-la-Neuve.
Le conseil d'administration n'a pas, outre l'impact des événements récents en Europe orientale difficile à évaluer, connaissance d'autres circonstances susceptibles d'avoir une influence notable sur le développement de la société, autres que celles mentionnées dans le présent rapport annuel. Les conséquences de la crise du COVID-19 ont été très limitées et n'ont pas eu d'impact sur Banimmo.
La société n'a pas de risque de change. En matière de taux d'intérêt, la société a eu pour politique de couvrir ce risque par des instruments de type swap d'intérêts ou par combinaison de Floors et de Caps de durée et de montants similaires. Fin 2021, la société n'a plus aucun instrument de couverture de taux.
Banimmo est une société anonyme de droit belge cotée sur NYSE Euronext Brussels depuis le 26 juin 2007. Le siège social de Banimmo est situé Bischoffsheimlaan 33, à 1000 Bruxelles (tél. : 02 710 53 11, fax : 02 710 53 13, e-mail [email protected]). La société est immatriculée au Registre des Personnes Morales (Bruxelles) sous le numéro 0888 061 724.
Banimmo tombe dans le champ d'application de l'article 4, 1°, de la loi belge du 3 août 2012 relative aux organismes de placement collectif qui répondent aux conditions de la Directive 2009/65/CE et aux organismes de placement en créances et n'a pas été enregistrée comme société d'investissement immobilière à capital fixe (SICAFI) ou Société Immobilière Réglementée. Par ailleurs, depuis le 4 décembre 2019, Banimmo a modifié ses statuts pour se soumettre aux dispositions du nouveau Code des sociétés et des associations introduit par la loi du 23 mars 2019. Les nouveaux statuts sont intégralement disponibles sur le site internet de Banimmo (www. banimmo.be).
En outre, Banimmo adhère aux principes du Code Belge de Gouvernance d'Entreprise 2020 « Belgian Corporate Governance Code 2020 » publié le 12 mai 2019 (le « Code »), tout en prenant en considération les spécificités de la société. Banimmo se conforme dès lors aux recommandations du Code selon le principe « appliquer ou expliquer ». Une nouvelle « Charte de Corporate Governance », a été établie par le conseil d'administration de Banimmo le 13 novembre 2019 et approuvée par l'assemblée générale du 4 décembre 2019, vise à fournir une information complète concernant les règles de gouvernance applicables au sein de la société. La Politique de rémunération incluse dans la présente « Charte de Corporate Governance » a été à nouveau modifiée par le conseil d'administration de Banimmo le 22 avril 2021 et approuvée par l'assemblée générale du 11 mai 2021.
La Charte est intégralement disponible sur le site internet de Banimmo (www. banimmo.be).
Banimmo adopte le Code comme son code de référence.
La société s'est conformée au Code à l'exception des dispositions 7.6 et 7.9 du Code relatives d'une part, à la rémunération partielle des administrateurs non exécutifs sous forme d'actions de la société et d'autre part, à l'obligation pour les administrateurs exécutifs de détenir un nombre minimum d'actions de la société.
Par application du principe « appliquer ou expliquer » à ces dérogations, le conseil d'administration est d'avis que la détention d'actions de la société par les administrateurs ou les membres de l'organe collégial de gestion journalière doit être une décision individuelle de l'administrateur ou du membre de l'organe collégial de gestion journalière concerné de sorte que la rémunération partielle sous forme d'actions de la société ou l'obligation de détenir un nombre minimum d'actions de la société ne sont pas considérées comme opportunes par le conseil d'administration.
Conformément à la loi du 6 avril 2010, il est fait une description des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques au sein de la société en suivant les principales composantes du contrôle interne telles que définies par la loi.
Les systèmes de contrôle interne tiennent cependant compte de la taille de la société (small cap), du nombre réduit des effectifs et du système de hiérarchie relativement horizontal ainsi que de la disponibilité des dirigeants dans le fonctionnement quotidien de la société.
Dans le passé, le conseil d'administration a confié à un bureau externe une évaluation portant sur les risques principaux dans les métiers de Banimmo. Une première évaluation a été effectuée courant 2015 par ce bureau externe suivie d'une nouvelle évaluation en 2018. Après le changement de l'actionnaire de référence une convention de sous-traitance fut rédigée en 2019, dans laquelle, outre les tâches opérationnelles, l'exercice des fonctions de contrôle a également été prévu. Banimmo reste la responsable finale pour l'exercice adéquat de ces fonctions de contrôle et le suivi de ses activités. En 2019 les risques majeurs ont été évalués, et les risques suivants ont été retenus : les procédures de suivi relatives au project management, la désignation de responsabilités internes et les règles pour la délégation de pouvoirs.
Pour soutenir le contrôle interne, la structure corporate governance de la société a été développée autour de cinq organes principaux :
Le fonctionnement de chacun de ces organes est codifié au travers de procédures et règlements écrits, diffusés auprès de chacun des intervenants. Les processus internes sont formalisés de manière écrite. La charte de « Corporate Governance » constitue la pierre angulaire de l'édifice et est reproduite sur le site internet officiel de la société.
La société définit sa politique d'investissement en matière immobilière tant au niveau du type d'actif choisi, au niveau de son poids relatif dans le portefeuille, qu'au niveau des objectifs de rentabilité et de return financier poursuivis pour chaque actif. Régulièrement, à la demande du comité d'audit et de gestion des risques, la direction chargée de la gestion journalière fait état des écarts éventuels constatés dans la maîtrise de ces risques.
Pour pouvoir suivre la gestion des risques, la société a recours à différents outils informatiques. Au niveau micro-économique, c'est à dire de chaque actif immobilier, les responsables disposent d'outils ad hoc actuellement sur Excel mais standardisés au niveau des variables d'action. Parallèlement, la société a mis en place un logiciel de gestion immobilière permettant à toute personne habilitée d'avoir accès à toute donnée sur un actif immobilier en portefeuille. Ce contrôle est renforcé par un outil de planning/budgeting plus performant. Au niveau macro-économique, la société dispose d'un logiciel de comptabilité analytique permettant l'identification d'écarts dans l'exécution des décisions. L'utilisation de ce logiciel est faite par une équipe distincte des équipes immobilières et qui se trouve sous la supervision de la direction financière. La transposition de ces données en principes IFRS est réalisée par un logiciel de consolidation.
Concernant les coentreprises et les entreprises associées, la société s'assure de diverses manières de l'efficacité du contrôle interne de ces sociétés. Pour Conferinvest SA, Grondbank The Loop SA, et Urbanove Shopping Development SA (ainsi que pour les entreprises associées Avenir Promotion SA, Bijouterie Doutrepont SA et Les Rives de Verviers SA), Banimmo est présente aux conseils d'administration ou participe à la nomination des commissaires aux
comptes et suit les travaux de reporting et de clôture des comptes. Avant la vente des actions de cette société, Banimmo avait également un siège au conseil d'administration de MC² Development SA. Pour Comulex SA, IPS SA, PSDM SA et Espevelo 1 SA, un administrateur et/ou un membre de l'Organe Collégial de Gestion Journalière siège aux conseils d'administration.
Les outils de contrôle reposent sur des outils informatiques diversifiés.
Le suivi de ces outils ainsi que leur support en termes d'équipements et de sauvegarde sont externalisés auprès d'un prestataire de qualité. Ce dernier assure la récupérabilité des données dans des délais courts en cas de panne prolongée ou de perte totale résultant d'un cas de force majeure.
La transmission des informations nécessaires au marché relève de la responsabilité de la direction financière, sous la supervision du comité d'audit et du conseil d'administration pour ce qui touche à l'information périodique.
Les calendriers de diffusion sont établis avec un an d'avance de manière à éviter des retards dans leur communication.
Les informations occasionnelles à diffuser au marché sont de la seule compétence de l'Organe Collégial de Gestion Journalière.
La fonction de « compliance officer » est exercée depuis mi-2019 par un collaborateur avec une formation juridique, désigné à cet effet par le Conseil d'Administration. Tout manquement ou questionnement relatif à l'application de la Charte de
« Corporate Governance », du « Dealing Code » de Banimmo et de manière plus générale relatif à l'Ethique lui est adressé pour avis.
L'ensemble des dispositions et procédures liées à la présentation des états financiers ainsi que le suivi de la trésorerie du groupe relève de la responsabilité des responsables de la gestion journalière. Ceux-ci informent régulièrement le comité d'audit et de gestion des risques qui se rassemble au moins trois fois par an ou chaque fois qu'il le juge nécessaire.
Compte tenu des adaptations à la structure de la société le comité d'audit et de gestion des risques a jugé utile la création d'une fonction d'audit interne. A cet effet, la société fait appel, depuis 2019, à un auditeur interne de son nouvel actionnaire de référence.
Pour définir cette fonction et ses responsabilités, une charte d'audit interne fut rédigée fin 2019. Un planning d'audit interne annuel sera également développé. L'auditeur interne est invité aux réunions du comité d'audit et de gestion des risques et il discute à ces occasions l'état de ses travaux. Les travaux de l'auditeur interne concernent entre autres l'exécution de missions relatives à l'efficacité des systèmes de contrôle et de gestion de risques, vérifier la qualité des systèmes en place et formuler des recommandations d'améliorations. De plus, l'auditeur interne est proactivement impliqué dans les mesures visant à renforcer l'environnement de contrôle interne.
En 2019 un nouveau commissaire-réviseur a été nommé, le rôle étant accordé à EY Réviseurs d'Entreprises SRL. Le commissaire présente deux fois par an les conclusions des travaux au comité d'audit. Le mandat d'EY a une durée de trois ans et prendra fin lors de l'assemblée générale annuelle de 2022 sur l'exercice 2021. Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale de renouveler le mandat d'EY pour une période consécutive de trois ans.
La composition et le mode de fonctionnement du conseil d'administration et de ses comités.
Au 31 décembre 2021, Banimmo était administrée par un conseil d'administration composé de 10 membres, dont 4 indépendants, au sens du Code des sociétés et des associations et du Code Belge de Gouvernance d'Entreprise 2020.
Durant l'exercice 2021, le conseil d'administration (« CA ») s'est réuni 7 fois, dont 7 fois par visioconférence, pour discuter des points principaux suivants :
Le comité d'audit et risques (« CAR ») s'est réuni 3 fois en 2021 en présence des auditeurs externes pour la revue des comptes 2020 et des comptes du premier semestre 2021.
Les faits spécifiques suivants ont fait l'objet d'attention au sein du comité d'audit et risques :
Le comité d'audit et risques a débattu sur l'efficacité du système de contrôle interne et de la gestion des risques.
Le comité de nomination et de rémunération (« CNR ») s'est réuni trois fois en 2021 pour délibérer, notamment sur :
Le comité de nomination et de rémunération a procédé à l'évaluation de son efficacité.
Le comité d'investissement (« CI ») s'est réuni trois fois en 2021 pour délibérer, notamment sur :
Le comité des administrateurs indépendants (« CAI ») s'est réuni deux fois en 2021 pour délibérer, notamment sur :
Les administrateurs sont nommés pour 6 ans au plus par l'assemblée générale des actionnaires et sont toujours révocables par elle. Ils sont rééligibles.
Les mandats suivants prennent fin lors de l'assemblée annuelle tenue en 2022 sur l'exercice se clôturant le 31.12.2021. Il s'agit des mandats suivants :
Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale de renouveler les mandats susmentionnés pour une nouvelle période de six ans.

| Administrateurs | Début de mandat |
Fin de mandat |
Pré sence CA 2021 |
Pré sence CAR 2021 |
Pré sence CI 2021 |
Pré sence CNR 2021 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Patronale Real Estate SA (Président) Bld. Bischoffsheim 33 - 1000 Bruxelles Représentant permanent : Werner Van Walle |
19/11/2018 | 13/05/2025 | 7/7 | - | 3/3 | 2/2 |
| Patronale Life SA (Vice-Président) Bld. Bischoffsheim 33 - 1000 Bruxelles Représentant permanent : Filip Moeykens |
19/11/2018 | 10/05/2022 | 5/7 | 3/3 | - | - |
| Mylecke SA Grasstraat 6 - 9770 Kruisem Représentant permanent : Hendrik Danneels |
27/05/2019 | 10/05/2022 | 7/7 | - | 3/3 | - |
| Lares Real Estate SRL Avenue Georges Henri 447 - 1200 Bruxelles Représentant permanent : Laurent Calonne |
19/11/2018 | 10/05/2022 | 7/7 | - | - | - |
| Liesbeth Keymeulen SRL Frans Halsvest 24/1 - 2800 Malines Représentant permanent : Liesbeth Keymeulen |
04/12/2019 | 13/05/2025 | 7/7 | - | - | - |
| André Bosmans Management SRL Posteernestraat 42 - 9000 Gent Représentant permanent : André Bosmans |
09/05/2017 | 10/05/2022 | 7/7 | - | - | - |
| Jo De Clercq Draaiboomstraat 2, 9070 Destelbergen |
22/11/2018 | 13/05/2025 | 7/7 | - | 3/3 | - |
| Granvelle Consultants & C° SRL Van Schoonbekestraat 36 (boîte 401) 2018 Anvers Représentant permanent : Annette Vermeiren |
22/11/2018 | 13/05/2025 | 6/7 | 3/3 | - | 2/2 |
| A. Schryvers SRL (dénomination commerciale : S-Advice & Management) Baron Eduard Empainlaan 39 - 2800 Malines Représentant permanent : Ann Schryvers |
22/11/2018 | 13/05/2025 | 6/7 | - | 3/3 | - |
| Access & Partners SRL Avenue des Princes Brabançons 39 - 1170 Bruxelles Représentant permanent : Didier Malherbe |
09/05/2017 | 10/05/2022 | 6/7 | 3/3 | - | 2/2 |
CONSEIL D'ADMINISTRATION AU 31 DÉCEMBRE 2021

Représentant permanent de Patronale Real Estate SA.
Président du conseil d'administration et président du comité de nomination et de rémunération. Membre du comité d'investissement.
Werner Van Walle est ce que l'on appelle un self-made man et un vrai entrepreneur.
Depuis 1989, il a érigé plusieurs sociétés dans le domaine de la construction sous le dénominateur Advanced Building Concepts. Suite à la croissance explosive de ses affaires, il a étudié de 1999 à 2002 à la Vlerick Managementschool à Gand pour finir par vendre toutes les filiales ABC.
En 2002 il a repris, conjointement avec Filip Moeykens, la Société Patronale Hypothécaire, la société qui, en 20 ans de temps, a évolué d'un mini-acteur sur le marché financier belge au Groupe Patronale actuel. Le Groupe Patronale englobe entre autres Patronale Life, une compagnie belge d'assurances vie, Patronale Solar qui investit dans des parcs de panneaux solaires et Patronale Real Estate qui a développé depuis 2014 un portefeuille immobilier logistique et semi-industriel. Werner Van Walle est le Chief Investment Officer et Président du comité de crédit de Patronale Life.

Représentant permanent de Lares Real Estate SRL. Administrateur.
Laurent Calonne dispose d'une grande expérience immobilière.
Durant les années 2013 à 2018 il était membre du comité d'investissement de Patronale Life.
Il a auparavant travaillé plus de 10 ans au sein de Leasinvest & Extensa comme directeur technique, responsable de développements et directeur de la filiale turque. Il a débuté sa carrière dans la construction.
Depuis mai 2019 il a été nommé CEO de Banimmo. Laurent Calonne est ingénieur civil en construction de la Vrije Universiteit Brussel.

André Bosmans a obtenu son diplôme de licencié en droit (RUG) et a également décroché une licence en notariat à la RUG en 1978. Il dispose de diverses expériences professionnelles, notamment en qualité d'avocat stagiaire et de candidat notaire. Il a également travaillé à partir de 1990 chez Imofo, une filiale d'Anhyp spécialisée dans l'immobilier.
Il a été, entre 1996 et mi 2014, Secrétaire Général et membre du comité de direction de Banimmo et est depuis 2011 administrateur de Banimmo. Il a été à nouveau Secrétaire Général et membre du comité de direction de Banimmo d'avril 2016 jusque fin 2018. Il est administrateur de différentes sociétés (comme par exemple GBTL, Vedis, Inclusio, etc.), membre indépendant du comité d'investissement du pôle immobilier de Participatie Maatschappij Vlaanderen ainsi que membre du comité de direction de Belgian Land.
Il est président du conseil d'administration de la SIR Inclusio.

Représentant permanent de Access & Partners SRL. Administrateur indépendant, membre du comité de nomination et de rémunération et membre du comité d'audit et risques.
Didier Malherbe est président de l'Agence du commerce extérieur (Sa Majesté le Roi en est le président d'honneur), président de Bel V (filiale de l'AFCN, chargée d'effectuer les contrôles réglementaires et les évaluations de sécurité dans les principales installations nucléaires belges) et président du conseil d'administration de BCI-Pharma, une société de biotechnologie implantée à Liège et à Montpellier. Licencié en droit de l'UCL, il a débuté sa carrière comme consultant puis chef de cabinet au sein des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral. En 1993, il choisit le secteur privé, après avoir obtenu un Executive MBA de l'Université de G. Washington (USA). Il a ensuite travaillé successivement pour Spadel, Bellsouth (USA), avant de devenir responsable des relations extérieures de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB).
Didier Malherbe a été administrateur délégué d'UCB Belgique et vice-président des affaires publiques d'UCB entre 2006 et février 2021. Il est également le fondateur du Salon de l'étudiant et du European Business Summit. Il a été président du comité de gestion du FOREM (le service public wallon de l'emploi et de la formation) de 2016 à 2020.
Didier Malherbe est également vice-président du conseil d'administration de l'Union Wallonne des Entreprises (UWE) et administrateur de l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain).

Représentant permanent de Granvelle Consultants & Co SRL.
Administrateur indépendant, présidente du comité d'audit et risques, présidente du comité d'administrateurs indépendants et membre du comité de nomination et de rémunération. Annette Vermeiren a plus de 36 ans d'expérience dirigeante au sein du monde bancaire acquise au sein de BNP Paribas Fortis et Chase Manhattan Bank au sein des départements Corporate Banking ainsi que Credit & Risk Management. Elle y a développé e.a. une forte expertise en financement d'entreprises et d'immobilier, gestion du risque et corporate governance.
Elle est par ailleurs administrateur indépendant dans le fonds d'investissement spécialisé en supermarchés GVBF Forum Estates NV. De plus, en tant qu'administrateur de la fondation privée ASBL SOREA et en tant que membre du conseil consultatif de l'ASBL For a Better Life elle soutient le fonctionnement au plan social pour les personnes ayant besoin de soins et pour la protection de l'enfance.
Annette Vermeiren a un Master en Sciences Economiques Appliquées de l'université d'Anvers et est aussi certifiée Guberna.

Représentant permanent de S-Advice & Management SRL.
Administrateur indépendant, membre du comité d'investissement.
Ann Schryvers dispose d'une grande expérience immobilière, essentiellement en retail. Elle est depuis 2011 consultante pour AG Real Estate, un des plus grands investisseurs du pays, où elle est en charge de l'accompagnement commercial et de la location de portefeuille de magasins et de projets de magasins à Bruxelles, Gand, Liège, ….
Elle représente par ailleurs AG Real Estate au sein du comité d'investissement de la SIR Ascencio. Avant AG RE, Ann Schryvers a travaillé pour de nombreuses sociétés (Etap, Toplog, DC Vastgoedontwikkeling, Rockspring, etc.) dont aussi Banimmo de fin 1994 à début 2006 où elle a géré de nombreux investissements et développements.

Administrateur indépendant, président du comité d'investissement.
Jo De Clercq a une très large expertise immobilière acquise tout au long de sa carrière. Jusqu'à il y a quelques années, il était le directeur général de Patrizia GMBH, un gestionnaire de fonds immobiliers importants.
Avant cela, il a été durant 14 ans Partner chez Rockspring où il a géré les bureaux de Bruxelles, Amsterdam et Paris en menant des transactions totales annuelles de l'ordre de € 1,5 milliards. Sa carrière antérieure l'a alors mené chez Pricoa, JLL, Rogib, etc. et toujours dans le secteur immobilier. Jo De Clercq est administrateur non-exécutif d'un nombre de fonds d'investissement gérés par Revive, il est partenaire chez Alter Reim et membre ULI et membre UPSI.
Il est titulaire d'un post graduat en immobilier.

Représentant permanent de Patronale Life SA.
Vice-Président du conseil d'administration, membre du comité d'audit et risques.
De 1992 à 2006, il a été gérant d'un bureau comptable et de conseil en fiscalité.
En 2002, il est devenu CEO de la société Patronale Hypotheek Maatschappij qui est devenue en 2010 Patronale Life.
Filip Moeykens dispose de plusieurs mandats d'administrateur au sein de Patronale Group, dont entre autres au sein de Patronale Solar et Patronale Real Estate.
Il est par ailleurs membre du conseil universitaire et membre du comité d'audit de la Vrije Universiteit Brussel.
Filip Moeykens est ingénieur commercial de Solvay Business School (Vrije Universiteit Brussel) et possède un post graduat en fiscalité d'entreprise et droit fiscal.

Représentant permanent de Mylecke SA. Administrateur, membre du comité d'investissement.
Représentant permanent de Mylecke SA.
Administrateur, membre du comité d'investissement. Actionnaire, représentant permanent, Administrateur d'un nombre de sociétés immobilières et promoteurs. Hendrik Danneels a débuté sa carrière dans le secteur bancaire, mais a vite eu une préférence pour l'immobilier.
Il a déjà développé en Belgique et à l'étranger plus de 4 000 appartements, 400.000 m² de retail et 100.000 m² de bureaux.
Ses activités actuelles se situent dans les trois catégories suivantes :
Représentant permanent de Liesbeth Keymeulen SRL.
Liesbeth Keymeulen a acquis une longue expérience en immobilier, tout d'abord en tant que Project Manager auprès de Bopro, Square et l'OTAN et ensuite en qualité de Head of Construction auprès de Extensa et de Chief Operations Officer auprès de The House of Development. En octobre 2019 elle a été nommée Chief Operations Officer de Banimmo. Liesbeth Keymeulen est ingénieur civil-architecte de l'Université de Gand.
ORGANE COLLEGIAL DE GESTION JOURNALIERE AU 31 DÉCEMBRE 2021
Depuis le 4 décembre 2019, le conseil d'administration a délégué la gestion journalière de la société à un organe collégial de gestion journalière, le tout conformément au Code des sociétés et des associations et à l'article 21 des nouveaux statuts de la société.
Au 31 décembre 2021, l'organe collégial de gestion journalière de Banimmo est composé des membres suivants :


Représentant permanent de Lares Real Estate SRL.
Chief Executive Officer et Administrateur délégué, membre du conseil d'administration. Laurent Calonne a rejoint Banimmo en novembre 2018 comme Chief Investment Officer. Il dispose d'une grande expérience immobilière. Durant les années 2013 à 2018 il était membre du comité d'investissement de Patronale Life.
Il a auparavant travaillé plus de 10 ans au sein de Leasinvest & Extensa comme directeur technique, responsable de développements et directeur de la filiale turque. Il a débuté sa carrière dans la construction. Laurent Calonne est ingénieur civil en construction de la Vrije Universiteit Brussel.
Représentant permanent de Liesbeth Keymeulen SRL. Chief Operations Officer et Administrateur délégué, membre du conseil d'administration. Liesbeth Keymeulen a rejoint Banimmo en octobre 2019 en tant que Chief Operations Officer et assume en cette qualité la direction opérationnelle des activités immobilières.
Liesbeth Keymeulen a acquis une longue expérience en immobilier, tout d'abord en tant que Project Manager auprès de Bopro, Square et l'OTAN et ensuite en qualité de Head of Construction auprès de Extensa et de Chief Operations Officer auprès de The House of Development.
Liesbeth Keymeulen est ingénieur civil-architecte de l'Université de Gand.
Représentant permanent de Mundovert Ires SRL. Chief Technology Officer. Représentant permanent de Mundovert Ires SRL. Chief Technology Officer. Sven Dumortier a rejoint Banimmo en septembre 2019. Il est un gestionnaire de projet très expérimenté en matière de constructions élevées et de projets civils. Après l'obtention de son grade de docteur en sciences appliquées, il a travaillé pendant 16 ans pour le bureau d'études de Besix. Après avoir dirigé de grands projets pendant plusieurs années en qualité de gestionnaire, il fut entre 2010 et 2016 Engineering Manager responsable du fonctionnement général du bureau d'études interne. En 2016, il passa chez DEME où il mit en place la cellule de gestion des projets. Sven Dumortier est ingénieur civil en construction de la Vrije Universiteit Brussel.
Les administrateurs et les membres de l'organe collégial de gestion journalière agissent en tout temps dans l'intérêt de Banimmo et de ses filiales. Toute opération conclue entre, d'une part, la société et ses filiales, et, d'autre part, tout administrateur ou membre de l'organe collégial de gestion journalière, qu'elle soit visée ou non par les articles 7:96 ou 7:97 du Code des sociétés et des associations, requiert l'approbation préalable du conseil d'administration, lequel doit être complètement informé des termes et conditions de l'opération ainsi que des intérêts de la société qui sont en jeu. Dans un tel cas, un comité d'administrateurs indépendants est mis en place pour conseiller le conseil d'administration au sujet d'un éventuel conflit d'intérêts. En 2021, le Comité des administrateurs indépendants a émis un avis au Conseil d'administration concernant un prêt relais supplémentaire de € 10 millions à contracter auprès de l'actionnaire de référence, Patronale Life. Le Comité des administrateurs indépendants s'est réuni une fois de plus sur une question pour laquelle son avis n'était plus requis.
Information sur les principales caractéristiques du processus d'évaluation du conseil d'administration, de ses comités et de ses administrateurs individuels. Le conseil d'administration procède à une évaluation régulière de son efficacité et de celle de ses comités afin de déterminer si (i) le conseil d'administration agit de façon efficace, (ii) les questions importantes sont débattues et préparées de façon adéquate, (iii) chaque administrateur contribue de façon constructive dans les discussions et la prise de décision et (iv) la composition du conseil d'administration ou des comités correspond à celle qui est souhaitable.
Au cours de l'exercice 2021 l'assemblée générale n'a pas eu à délibérer sur l'attribution de tel bonus.
10.1.9.1 Description de la procédure adoptée pendant l'exercice 2021, pour élaborer une politique de rémunération pour les administrateurs, les autres dirigeants et les délégués à la gestion journalière de la société et pour fixer leur rémunération.
La société n'a pas d'autres dirigeants au sens de l'article 3:6 §3 du Code des sociétés et des associations que les administrateurs exécutifs et les délégués à la gestion journalière. La procédure adoptée pendant l'exercice 2021 pour élaborer la politique de rémunération pour les administrateurs et les délégués à la gestion journalière a été modifiée en 2021 en application du Code des sociétés et associations (tel que modifié par la loi du 28 avril 2020 transposant la directive (UE) 2017/828 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 modifiant la directive 2007/36/CE en ce qui concerne la promotion de l'engagement à long terme des actionnaires et portant diverses dispositions relatives aux sociétés et associations) et des recommandations du Code belge de Corporate Governance. Le comité de nomination et de rémunération se tient informé des pratiques du marché et soumet au conseil d'administration les recommandations nécessaires.
10.1.9.2 Déclaration sur la politique de rémunération des administrateurs, des autres dirigeants et des délégués à la gestion journalière de la société adoptée pendant l'exercice social faisant l'objet du rapport annuel, qui contient au moins les informations suivantes :
c) Les caractéristiques des primes de prestations en actions, options ou autres droits d'acquérir des actions.
Il n'y a pas de primes de prestations en actions, options ou autres droits d'acquérir des actions.
d) Les informations sur la politique de rémunération pour les deux exercices sociaux suivants. La politique de rémunération n'a pas été modifiée par rapport à l'exercice social faisant l'objet du présent rapport, mais il est prévu qu'elle sera modifiée pour l'exercice suivant.
La performance des administrateurs exécutifs et des délégués à la gestion journalière sont évalués au cas par cas, annuellement sur une période d'une année calendrier (du 1er janvier au 31 décembre), par le comité de nomination et de rémunération (« CNR ») sur base des objectifs établis par le Conseil d'Administration. Le comité de nomination et de rémunération soumet son avis sur les évaluations et les objectifs atteints on non atteints, au Conseil d'administration, qui approuve ou non les évaluations des prestations au regard des objectifs.
10.1.9.4 Le montant des rémunérations et autres avantages accordés directement ou indirectement aux administrateurs non exécutifs par la société ou une société qui fait partie du périmètre de consolidation de cette société, s'élève pour 2021 à € 163.000 HTVA.
| Rémunération attribuée pour participation à : | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| en € | CA | CNR* | CAR** | CI*** | Adm. Indep. |
Total | |
| Administrateur indépendant | Granvelle Consultants & C° SRL |
15.000 | 2.000 | 6.000 | 4.000 | 27.000 | |
| Administrateur indépendant | Access & Partners SRL | 15.000 | 2.000 | 3.000 | 2.000 | 22.000 | |
| Administrateur indépendant | Jo(han) De Clercq | 15.000 | 6.000 | 2.000 | 23.000 | ||
| Administrateur indépendant | Ann Schryvers SRL | 15.000 | 3.000 | 18.000 | |||
| Administrateur non exécutif | Patronale Real Estate SA | 15.000 | 4.000 | 3.000 | 22.000 | ||
| Administrateur non exécutif | Patronale Life SA | 15.000 | 3.000 | 18.000 | |||
| Administrateur non exécutif | Mylecke SA | 15.000 | 3.000 | 18.000 | |||
| Administrateur non exécutif | André Bosmans Management SRL |
15.000 | 15.000 | ||||
| 163.000 |
* Comité de nomination et rémunération ** Comité d'audit et de risques *** Comité d'investissement
10.1.9.5 Globalement, le montant des rémunérations et autres avantages attribués directement ou indirectement aux administrateurs exécutifs, autres dirigeants et délégués à la gestion journalière, par la société ou par une société qui fait partie de son périmètre de consolidation, s'élève à € 1.040.648 HTVA.
Répartition de ce montant :
Au cours de l'exercice 2021 le conseil d'administration n'a pas accordé d'options.
| en € (HTVA) | Lares Real Estate SRL CEO rp. Laurent Calonne |
Liesbeth Keymeulen SRL COO rp. Liesbeth Keymeulen |
Aedefficio SRL CDO rp. Damien Darche |
Mundovert IRES SRL CTO rp. Sven Dumortier |
|---|---|---|---|---|
| Rémunération de base | 243.659 | 235.429 | 150.962 | 213.804 |
| Rémunération variable | 70.858 | 65.900 | 60.036 | |
| Total | 314.517 | 301.329 | 150.962 | 273.840 |
La répartition par membre de l'Organe Collégial de la Gestion Journalière est comme suit :
10.1.9.6 Pour les et délégués à la gestion journalière, les clauses contractuelles prévoient, en cas de départ, un préavis qui ne dépasse pas 12 mois ou une indemnité correspondante de 12 mois maximum, et les clauses prévoient le droit à la récupération de la rémunération variable attribuée.
Tous les sexes sont représentés au sein du conseil d'administration de la société qui est d'ailleurs très soucieuse de la représentativité de la composition de son conseil d'administration.
Ce critère fait partie des critères considérés pour la nomination de nouveaux administrateurs.
Le nombre d'administrateurs du sexe masculin est de 7, et du sexe féminin de 3 au 31 décembre 2021.
Conformément à la Charte de Corporate Governance, Jan Gillis (Development Manager Banimmo) est le Compliance Officer de Banimmo. Le Compliance Officer a notamment pour mission d'assurer le suivi du respect des règles portant sur les obligations de conduite et de déclaration relatives aux transactions sur les actions de la société, effectuées par des personnes exerçant des responsabilités dirigeantes, des travailleurs ou des personnes qui leur sont étroitement liées, afin de prévenir l'abus de marché.
Le Compliance Officer établit et tient à jour la liste des personnes ayant accès à des informations dont elles savent ou devraient savoir qu'elles constituent des informations privilégiées. Il s'assure que les personnes en question sont informées de leur présence sur cette liste.
De plus, le Compliance Officer veille à la définition, par le conseil d'administration, des périodes dites « Période Close » et « Période Interdite », pendant lesquelles les transactions portant sur
des instruments financiers (y compris dérivés) de Banimmo sont prohibées pour les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes dans Banimmo, les travailleurs de Banimmo, toute personne reprise sur la liste mentionnée ci-dessus ainsi que toute personne qui leur est étroitement liée. Les « Période Close » et « Période Interdite » sont les suivantes :
A la fin de chaque exercice, le conseil d'administration communiquera la « Période Close » visée ci-dessus pour l'exercice suivant.
10.3.2 Restrictions affectant les transactions réalisées par des personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ou par des employés
Les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes dans Banimmo ou les travailleurs de Banimmo ayant l'intention de réaliser des transactions portant sur des instruments financiers ou des instruments financiers dérivés de Banimmo doivent en aviser par écrit (courrier ou e-mail) le Compliance Officer qui accordera ou refusera l'autorisation par décision écrite dans les 48 heures de la réception de la demande. La transaction doit être réalisée dans les 5 jours ouvrables après réception de l'autorisation.
Le Compliance Officer qui a l'intention de réaliser des transactions portant sur des instruments financiers ou des instruments financiers dérivés de Banimmo doit en aviser par écrit (courrier ou e-mail) le conseil d'administration.
La personne exerçant des responsabilités dirigeantes ou le travailleur doit ensuite confirmer au Compliance Officer la réalisation de la transaction dans les 2 jours calendrier suivant celle-ci.
Les personnes exerçant des responsabilités dirigeantes ou toute personne qui leur est étroitement liée doivent également notifier à la FSMA les transactions effectuées pour leur compte propre et portant sur des instruments financiers (y compris dérivés) de Banimmo. L'obligation de notification visée ci-avant doit être rencontrée au plus tard dans les 3 jours ouvrables suivant l'exécution de la transaction.
A la connaissance de Banimmo et à l'exception des opérations éventuellement mentionnées dans le rapport de gestion (en application des articles 7:96 ou 7:97 du Code des sociétés et des associations), les administrateurs n'ont pas d'intérêt privé, y compris de nature patrimoniale, susceptible de les placer dans une situation de conflit d'intérêt à son égard. Le conseil d'administration de Banimmo veille au respect des procédures prévues par l'article 7:96 du Code des sociétés et des associations concernant les conflits d'intérêts au sein du conseil d'administration. Conformément à la Charte de Corporate Governance, toute opération conclue entre d'une part la société et ses filiales, et d'autre part, tout administrateur ou tout membre de l'organe collégial de gestion journalière qu'elle soit visée ou non par les articles 7:96 ou 7:97 du Code des sociétés et des associations - requiert l'approbation préalable du conseil d'administration, lequel doit être complètement informé des termes et conditions de l'opération ainsi que des intérêts de la société qui sont en jeu. Au cours de l'exercice 2021, à l'exception des opérations éventuellement mentionnées dans le rapport de gestion (en application des articles 7:96 ou 7:97 du Code des sociétés et des associations), aucune autre opération n'a nécessité l'approbation préalable du conseil d'administration.
Les aspects environnementaux liés aux immobilisations corporelles de la société sont systématiquement pris en compte lors des acquisitions, au travers de la « due diligence » préalable et d'éventuelles garanties reçues. Tous les risques environnementaux qui ont été identifiés font l'objet de provisions dans les comptes de la société.
Une provision spécifique relative aux risques environnementaux liés à l'immeuble Albert Building à Anvers, vendu en 2006, avait été constituée. Il s'agit de la seule provision enregistrée par la société pour couvrir un risque environnemental. Cette provision a déjà été partiellement utilisée.
Il n'y a pas de conventions d'actionnaires.
Afin de consolider la poursuite de la croissance après la relance, le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale de ne pas distribuer de dividende cette année.
Il sera proposé à l'assemblée générale des actionnaires de donner décharge au commissaire pour l'exécution de son mandat au cours de l'exercice clôturé au 31 décembre 2021.
La société confirme conformément à l'article 3:6 §1, 9° du Code des sociétés et associations, l'indépendance et la compétence en matière de comptabilité et d'audit d'au moins un membre du comité d'audit depuis sa nouvelle composition au 22 novembre 2018.
La société n'a pas de succursales.
En 2021, les transactions suivantes ont fait l'objet de la procédure prévue aux articles 7:96 ou 7:97 du Code des sociétés et associations :
En 2021, le Comité des administrateurs indépendants a conseillé le Conseil d'administration à deux reprises. Le premier avis concernait un financement relais supplémentaire de € 10 millions à souscrire auprès de l'actionnaire de référence Patronale Life.
Extrait du procès-verbal du conseil d'administration du 25 août 2021 :
M. Olivier Nokerman a donné une vue d'ensemble de la planification de la trésorerie 2021 (annexe 8) qui montre que :
Dans l'attente d'une mise à jour de la planification des flux de trésorerie 2022-2025, il est proposé d'obtenir un financement à court terme (€ 10 millions) de Patronale Life, conformément au term sheet figurant à l'annexe 9. Dans ce contexte, un avis a été demandé au comité des administrateurs indépendants.
Mme Annette Vermeiren a pris connaissance de l'avis du comité d'administrateurs indépendants en date du 23 août 2021 (annexe 10) concernant le financement relais susmentionné (€ 10 millions) avec une date d'échéance au 31/12/2021 conformément aux termes contenus dans le term sheet en annexe 9.
Une attention particulière est accordée à la description de la décision ou de la transaction envisagée, aux avantages et inconvénients commerciaux ainsi qu'aux conséquences sur le patrimoine. Le Comité considère que la conclusion du financement relais susmentionné permet à Banimmo d'absorber ses pénuries de trésorerie temporaires sur une courte période (4 mois) en attendant la préparation et la discussion du plan de trésorerie/financement 2022. Le Comité est également d'avis que les conditions du term sheet susmentionné ne sont pas de nature à causer un désavantage à la société qui serait manifestement illégal en vue de la politique poursuivie par la société.
En conclusion, le comité d'administrateurs indépendants émet un avis positif au conseil d'administration en ce qui concerne la conclusion du financement relais susmentionné (€ 10 millions) avec une date d'échéance au 31/12/2021 conformément aux termes et conditions contenus dans le term sheet en annexe 9.
Le Conseil d'administration décide à l'unanimité des voix :
Le deuxième avis a fait suite à l'approbation par le conseil d'administration du business plan 2022-2026 en date du 9 novembre 2021 et a examiné la possibilité de combler le besoin de financement supplémentaire de la société par une ligne à court terme jusqu'à la fin de 2022 pour un montant de € 20 millions auprès de l'actionnaire de référence Patronale Life. Compte tenu de la vente du bâtiment de NETWORKS NØR en décembre 2021, le conseil d'administration suivant, qui s'est tenu en 2022, a constaté que le financement supplémentaire avec Patronale Life n'était plus nécessaire.
Fait à Bruxelles le 22 mars 2022.

| 60 |
|---|
| 61 |
| 62 |
| 63 |
| 65 |
| État consolidé des variations des capitaux propres 68 |
| 69 |
| 142 |
| 147 |
| (en € 000) | Notes | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|
| Revenus locatifs | 19 | 3 146 | 3 294 |
| Produits de cession d'immeubles de stock | 20 | 78 000 | - |
| Produits des commandes en cours d'éxécution | 20 | - | - |
| Produits des activités ordinaires | 81 146 | 3 294 | |
| Charges locatives | 19 | - 493 | - 550 |
| Prix de revient des immeubles de stock vendus | 20 | - 64 616 | - |
| Prix de revient des commandes en cours d'exécution | 20 | - | - |
| Charges des activités ordinaires | - 65 109 | - 550 | |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 16 037 | 2 744 | |
| Honoraires et commissions de gestion | 801 | 6 | |
| Résultat net des cessions d'immeubles de placement | 20 | - | - |
| Profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | 21 | 11 453 | 377 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 21 | 13 507 | 3 381 |
| Amortissements sur droits d'usage des contrats de location | - 427 | - 427 | |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur créances liées à des cessions d'immeubles |
22 | - | - |
| Autres (charges)/produits opérationnels | 22 | - 5 273 | - 981 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 36 098 | 5 100 | |
| Charges administratives | 23 | - 3 796 | - 3 141 |
| Autres revenus | - | - | |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL | 32 302 | 1 959 | |
| Charges financières | 25 | - 4 108 | - 2 652 |
| Produits financiers | 25 | 154 | 269 |
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'usage des contrats de location |
- 66 | - 37 | |
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 8 | 197 | - 185 |
| Dépréciation (dotations / reprises) sur les participations des coentreprises et entre prises associées |
8 | - | - |
| Résultat net des cessions des coentreprises et entreprises associées | 20 | - | - |
| Résultat des autres actifs financiers | 25 | - 19 | - 461 |
| RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | 28 460 | - 1 107 | |
| Impôts | 26 | - 1 630 | - 148 |
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE - ACTIVITÉS POURSUIVIES | 26 830 | - 1 255 | |
| Résultat des activités non poursuivies | 36 | - 1 825 | - 280 |
| RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE | 25 005 | - 1 535 | |
| Attribuable aux: | |||
| - Actionnaires de la société | 25 005 | - 1 642 | |
| - Intérêts minoritaires | - | 107 | |
| Résultat de base et dilué par action revenant aux actionnaires (en euros par action) | 2,20 | - 0,14 |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| RÉSULTAT NET | 25 005 | - 1 535 |
| Autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres | - | - |
| Impôts différés | - | - |
| Autres éléments du résultat global reclassifiables au compte de résultat des périodes ultérieures |
- | - |
| Autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres | - | - |
| Impôts différés | - | - |
| Autres éléments du résultat global non reclassifiables au compte de résultat des périodes ultérieures |
- | - |
| RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE | 25 005 | - 1 535 |
| Attribuable aux : | ||
| – Actionnaires de la société | 25 005 | - 1 642 |
| – Intérêts minoritaires | - | 107 |
Les notes 1 à 36 font partie intégrante des états financiers IFRS consolidés au 31 décembre 2021.
| (en € 000) | Notes | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|
| ACTIFS | |||
| ACTIFS NON COURANTS | |||
| Immeubles de placement | 6 | 74 091 | 42 311 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 394 | 457 |
| Immobilisations incorporelles | 98 | 160 | |
| Droits d'usage des contrats de location | 12 | 5 245 | 5 616 |
| Participations dans les coentreprises et entreprises associées | 8 | 5 312 | 5 036 |
| Actifs d'impôts différés | 0 | 0 | |
| Actifs financiers non courants | 9 | 4 566 | 4 556 |
| Créances commerciales et autres créances non courantes | 10 | 1 870 | 1 707 |
| TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS | 91 576 | 59 843 | |
| ACTIFS COURANTS | |||
| Immeubles de stocks | 11 | 28 491 | 56 395 |
| Actifs financiers courants | 9 | 1 077 | 1 069 |
| Créances commerciales et autres créances courantes | 10 | 4 634 | 5 001 |
| Créances d'impôts courants | 35 | 93 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 13 | 71 699 | 19 160 |
| TOTAL DES ACTIFS COURANTS | 105 935 | 81 718 | |
| TOTAL DES ACTIFS | 197 512 | 141 562 |
| (en € 000) | Notes | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|
| CAPITAUX PROPRES | |||
| Capital | 14 | 30 000 | 30 000 |
| Réserves consolidées | 39 274 | 14 269 | |
| Capitaux propres part du groupe | 69 274 | 44 269 | |
| Intérêts minoritaires | 0 | 340 | |
| TOTAL DES CAPITAUX PROPRES | 69 274 | 44 609 | |
| PASSIFS | |||
| PASSIFS NON COURANTS | |||
| Dettes financières non courantes | 15 | 68 706 | 77 995 |
| Provisions non courantes | 17 | 3 259 | 1 169 |
| Dettes non courantes liées aux droits d'usage des contrats de location | 5 627 | 6 253 | |
| Dettes commerciales et autres dettes non courantes | 18 | 0 | 0 |
| TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS | 77 592 | 85 417 | |
| PASSIFS COURANTS | |||
| Dettes financières courantes | 15 | 18 932 | 1 276 |
| Dettes d'impôts courants | 1 380 | 195 | |
| Provisions courantes | 17 | 29 | 29 |
| Dettes courantes liées aux droits d'usage des contrats de location | 628 | 658 | |
| Dettes commerciales et autres dettes courantes | 18 | 27 852 | 9 378 |
| Passifs liés aux actifs des activités non poursuivies | 36 | 1 825 | 0 |
| TOTAL DES PASSIFS COURANTS | 50 645 | 11 536 | |
| TOTAL DES PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES | 197 512 | 141 562 |
Les notes 1 à 36 font partie intégrante des états financiers IFRS consolidés au 31 décembre 2021.
| (en € 000) | Notes | 2021 | 2020 |
|---|---|---|---|
| FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | |||
| RÉSULTAT NET DU GROUPE | 25 005 | -1 642 | |
| RÉSULTAT NET QUOTE PART DE TIERS | 0 | 107 | |
| - Impôts | 26 | 1 630 | 148 |
| - (Profits) / pertes sur la cession d'immeubles de placement | 20 | 0 | 0 |
| - (Profits) / pertes sur la cession des coentreprises et entreprises associées | 20 | 0 | 0 |
| - (Profits) / pertes sur la cession d'immeubles de stock (1) | 20 | -13 384 | 0 |
| - (Profits) / pertes de juste valeur sur immeubles de placement (2) | 21 | -11 453 | - 377 |
| - Amortissements sur droits d'usage des contrats de location (3) | 12 | 426 | 426 |
| - (Profits) / pertes de juste valeur sur autres actifs financiers (4) | 9 | 19 | 461 |
| - (Reprises de) réductions de valeur sur immeubles de stocks (5) | 21 | -13 507 | -3 381 |
| - (Reprises de) réductions de valeur sur créances (6) | 1 125 | 0 | |
| - (Reprises de) réductions de valeur sur actifs financiers | 0 | 0 | |
| - Amortissement des immobilisations corporelles | 7 | 7 | 17 |
| - Amortissement des immobilisations incorporelles | 66 | 62 | |
| - Linéarisations des revenus locatifs et charges locatives sur immeubles | - 345 | - 259 | |
| - Quote-part dans la perte/(le bénéfice) des coentreprises et entreprises associées (7) |
8 | - 198 | 185 |
| - Résultat des activités non poursuivies (8) | 36 | 1 825 | 280 |
| - (Reprises de) réductions de valeur des créances sur des coentreprises et entreprises associées |
25 | 0 | 0 |
| - Charges d'intérêts | 25 | 4 174 | 2 688 |
| - Produits d'intérêts et dividendes reçus | 25 | - 154 | - 269 |
| - (Profits) / pertes de juste valeur sur instruments dérivés | 25 | 0 | 0 |
| RÉSULTAT NET AVANT VARIATIONS DU FONDS DE ROULEMENT | -4 763 | -1 552 | |
| Variations du fonds de roulement | |||
| Dépenses d'investissements sur immeubles de stock (9) | -19 010 | -3 140 | |
| Encaissements de cessions sur immeubles de stock (1) | 78 000 | 0 | |
| Créances commerciales et autres créances | - 576 | 342 | |
| Dettes commerciales et autres dettes (10) | 14 278 | - 192 | |
| Provisions (11) | 2 090 | - 82 | |
| TRÉSORERIE GÉNÉRÉE (UTILISÉE) PAR L'ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE | 70 019 | -4 623 | |
| Impôts payés | - 463 | - 121 | |
| Impôts reçus | 77 | 29 | |
| TRÉSORERIE NETTE GÉNÉRÉE (UTILISÉE) PAR L'ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE |
69 633 | -4 715 |
| (en € 000) Notes |
2021 | 2021 | |
|---|---|---|---|
| FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT | |||
| Dépenses d'investissements sur immeubles de placement (12) | -20 326 | -8 214 | |
| Encaissements de cessions sur immeubles de placement | 0 | 0 | |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles | 0 | - 3 | |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | - 5 | - 27 | |
| Augmentation de capital des coentreprises et entreprises associées | 0 | 0 | |
| Acquisitions de coentreprises et entreprises associées | 0 | 0 | |
| Cession de coentreprises et entreprises associées | 0 | 0 | |
| Dividendes reçus d'actifs financiers | 0 | 180 | |
| Encaissements de cession des activités non poursuivies | 0 | 0 | |
| Prêts consentis à des coentreprises et entreprises associées | -29 | - 432 | |
| Remboursements de prêts consentis à des coentreprises et entreprises associées | 0 | 0 | |
| TRÉSORERIE NETTE GÉNÉRÉE (UTILISÉE) PAR L'ACTIVITÉ D'INVESTISSEMENT |
-20 360 | -8 497 | |
| FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT | |||
| Acquisition quote part de tiers | - 418 | 0 | |
| Nouveaux emprunts (13) | 17 000 | 38 600 | |
| Remboursements d'emprunts (14) | -9 300 | -30 300 | |
| Emissions d'obligations (net de frais) | 0 | 49 944 | |
| Remboursements d'obligation | 0 | -43 800 | |
| Remboursements de dettes liées aux droit d'usage des contrats de locations (3) | - 656 | - 689 | |
| Intérêts payés | -3 507 | -3 985 | |
| Intérêts perçus/(payés) sur instruments dérivés | 0 | 0 | |
| Autres intérêts perçus | 146 | 37 | |
| Dividendes versés aux actionnaires | 0 | 0 | |
| TRÉSORERIE NETTE GÉNÉRÉE (UTILISÉE) PAR L'ACTIVITÉ DE FINANCEMENT |
3 266 | 9 807 | |
| Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie | 52 539 | -3 405 | |
| Situation nette de trésorerie en début d'année | 13 | 19 160 | 19 160 |
| Situation nette de trésorerie en fin d'année | 13 | 71 699 | 19 160 |
Les notes 1 à 36 font partie intégrante des états financiers IFRS consolidés au 31 décembre 2021.
| (en € 000) | Notes | Capital | Réserve liée au capital |
Titres auto détenus |
Réserves conso lidées |
Gains et pertes comp tabilisés directe ment en fonds propres |
Total des capitaux propres part du groupe |
Part de tiers |
Total des capitaux propres consoli dés |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SOLDE AU 1ER JANVIER 2020 | 30 000 | 392 | -1 843 | 17 362 | 0 | 45 911 | 232 | 46 142 | |
| Résultat de l'exercice 2020 | -1 642 | -1 642 | 107 | ||||||
| Autres | 0 | 0 | 1 | ||||||
| SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2020 |
30 000 | 392 | -1 843 | 15 720 | 0 | 44 269 | 340 | 44 609 | |
| Résultat de l'exercice 2021 | 25 005 | 25 005 | |||||||
| Acquisition part de tiers | - 340 | ||||||||
| Autres | 0 | 0 | 0 | ||||||
| SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2021 |
30 000 | 392 | -1 843 | 40 726 | 0 | 69 274 | 0 | 69 274 |
Les notes 1 à 36 font partie intégrante des états financiers IFRS consolidés au 31 décembre 2021.
Banimmo est une société anonyme de droit belge. La société a été constituée en droit luxembourgeois le 5 septembre 2002 pour une durée indéterminée sous la dénomination sociale « GP Beta Holding Company SA ». Elle est devenue une société de droit belge à la suite de la modification de ses statuts et du transfert de son siège social en Belgique le 16 mars 2007. À l'occasion des fusions par absorption avec la société Banimmo Real Estate SA et la société Ad Valore Invest SA, qui sont intervenues le 16 mai 2007, la Société a adopté la dénomination sociale « Banimmo SA ». Le siège social de Banimmo SA est situé Boulevard Bischoffsheim, 33 à 1000 Bruxelles. La société est cotée en bourse sur le marché NYSE Euronext à Bruxelles.
Depuis le 19 novembre 2018, à la suite d'une offre publique d'acquisition volontaire et inconditionnelle en numéraire faite par Patronale Life sur l'ensemble des actions en circulation de Banimmo, Patronale Life détient 62,47 % du total des actions émises par Banimmo devenant ainsi actionnaire de référence, succédant au groupe Affine (voir note 33).
Le Banimmo rajeuni est un acteur innovant, axé sur les besoins des futurs utilisateurs de ses immeubles et avec l'ambition de suivre les nouvelles tendances qui révolutionneront le secteur immobilier.
Sa stratégie est basée sur la différenciation des produits, la compréhension du client, les environnements basés sur le service, les actions axées sur sa mission et la communication transparente.
Le portefeuille immobilier actuel porte sur environ 54.742 m² de surfaces louées et une réserve d'environ 290.000 m² à développer.
Les états financiers consolidés au 31 décembre 2021, en ce compris les annexes, préparés selon le référentiel IFRS (« International Financial Reporting Standards ») ont été approuvés par le Conseil d'Administration en date du 22 mars 2022 et sont soumis à l'assemblée générale des Actionnaires du 10 mai 2022.
Les principales méthodes comptables appliquées lors de la préparation des états financiers consolidés sont décrites ci-après. Sauf indication contraire, ces méthodes ont été appliquées de façon constante pour tous les exercices présentés.
Les états financiers consolidés de Banimmo au 31 décembre 2021 ont été établis en respectant l'ensemble des dispositions du référentiel IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne et qui ont été publiées à cette date, à savoir les normes publiées par l'International Accounting Standards Board (« IASB ») et les interprétations publiées par l'IFRIC (« International Financial Reporting Interpretations Committee »). Ces dispositions correspondent aux normes et interprétations publiées par l'IASB telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2021. Ces états financiers consolidés sont préparés sur la base du principe de la valorisation des éléments bilantaires à leur coût d'acquisition historique, à l'exception des actifs et passifs évalués à leur juste valeur le cas échéant.
La préparation des états financiers conformément aux IFRS nécessite de retenir certaines estimations comptables déterminantes. La direction est également amenée à exercer son jugement lors de l'application des méthodes comptables du Groupe. Les domaines pour lesquels les enjeux sont les plus élevés en termes de jugement ou de complexité ou ceux pour lesquels les hypothèses et les estimations sont significatives au regard des états financiers consolidés sont exposés en note 4.
Plusieurs amendements et interprétations entrent en vigueur pour la première fois en 2021, mais n'ont pas d'impact sur les états financiers consolidés du Groupe. Le groupe n'a pas anticipé l'application de normes, interprétations ou amendements qui ont été publiés et qui ne sont pas encore entrés en vigueur.
Les amendements aux normes et interprétations suivants sont d'application obligatoire dès l'exercice 2021 :
Les nouvelles normes et amendements et les interprétations qui sont publiés, mais qui ne sont pas encore entrés en vigueur à la date de publication des états financiers du Groupe, sont décrits ci-dessous. Le Groupe a l'intention d'appliquer ces normes et interprétations, le cas échéant, à partir de leur date d'application.
partir du 1er janvier 2022 (application anticipative possible);
Le groupe Banimmo a choisi de ne pas appliquer par anticipation les normes et interprétations adoptées par l'Union Européenne avant la date d'entrée en vigueur. Compte tenu du patrimoine et de la nature des opérations actuels de Banimmo, ces normes, amendements et interprétations ne devraient pas avoir d'impact significatif sur les comptes consolidés.
2014 et non encore adopté par l'UE ;
L'impact éventuel de ces normes et amendements n'a pas été examiné en détail.
La société mère et l'ensemble des filiales qu'elle contrôle sont inclus dans la consolidation.
Les filiales sont les entités au sein desquelles le Groupe a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles, pouvoir s'accompagnant généralement de la détention de plus de 50 % des droits de vote.
Les droits de vote potentiels sont pris en compte lors de l'évaluation du contrôle exercé par le Groupe sur une autre entité lorsqu'ils découlent d'instruments susceptibles d'être exercés ou convertis au moment de cette évaluation. Les filiales sont consolidées par intégration globale à partir de la date d'acquisition, c'est-à-dire la date à laquelle le contrôle est effectivement transféré à l'acquéreur. À partir de cette date, le Groupe (l'acquéreur) intègre le résultat de la filiale dans le compte de résultat consolidé et reconnaît dans le bilan consolidé les actifs, passifs et passifs latents acquis à leur juste valeur, y compris un éventuel goodwill dégagé lors de l'acquisition. Une filiale cesse d'être consolidée à partir de la date à laquelle le Groupe en perd le contrôle.
Comme c'est le cas dans la majorité des acquisitions réalisées par le Groupe, lorsque le contrôle est obtenu sur une ou plusieurs entités qui ne constituent pas une entreprise mais plutôt un groupe d'actifs ou d'actifs nets, le regroupement n'est pas qualifié de « business combination » (au sens de IFRS 3). Le coût d'acquisition est alors réparti entre les actifs et passifs individuels identifiables sur base de leurs justes valeurs relatives à la date d'acquisition. Une telle acquisition d'actif(s) ne donne pas lieu à la reconnaissance d'un goodwill. Ainsi, en cas d'acquisition d'actif, contrairement à une « business combination », le montant payé qui dépasse la juste valeur des actifs n'est pas comptabilisé séparément comme goodwill. En résumé, les actifs transférés figurent au bilan de l'acquéreur, non pas à leur juste valeur comme dans une « business combination », mais à leur juste valeur majorée du « surprix » payé, sans reconnaissance d'impôts différés. Si l'acquisition porte sur une entité répondant à la définition d'une entreprise, comme cela pourrait être éventuellement le cas dans des prises de participations majoritaires dans des entités opérant des immeubles investis dans des complexes hôteliers, centres de conférences ou autres, la méthode de l'acquisition est utilisée pour comptabiliser le regroupement d'entreprises. Le coût d'acquisition correspond à la juste valeur des actifs acquis, des instruments de capitaux propres émis et des passifs encourus ou assumés à la date de l'échange. Les actifs identifiables acquis, les passifs identifiables et les passifs éventuels assumés lors d'un regroupement d'entreprises sont initialement évalués à leur juste valeur à la date d'acquisition, et ceci quel que soit le montant des intérêts minoritaires. Lorsque le coût d'acquisition est supérieur à la juste valeur de la quote-part revenant au Groupe dans les actifs nets identifiables acquis, l'écart est comptabilisé en tant que goodwill. Lorsque le coût d'acquisition est inférieur à la juste valeur de la quote-part revenant au Groupe dans les actifs nets de la filiale acquise, l'écart ou badwill est comptabilisé directement au compte de résultat.
Lors de la consolidation, les soldes et transactions intra-groupe, ainsi que les profits et pertes non réalisés, sont éliminés.
Les états financiers consolidés sont préparés en utilisant des règles d'évaluation homogènes pour des transactions ou autres événements similaires au sein du Groupe.
Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l'entreprise ont des droits sur l'actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint s'entend du partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise, qui n'existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Une entreprise associée est une entité sur laquelle le Groupe exerce une influence notable en participant aux décisions de politique financière et opérationnelle. Cette influence est présumée si le Groupe détient au moins 20% des droits de vote.
Le résultat, les actifs et les passifs des coentreprises et des entreprises associées sont incorporés dans les états financiers suivant la méthode de la mise en équivalence (IAS 28) et ce, à partir de la date à laquelle le contrôle conjoint ou l'influence notable débute jusqu'à ce que ce contrôle conjoint ou cette influence notable cesse.
Lors de l'acquisition de la participation, toute différence entre le coût de la participation et la quote-part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs et des passifs identifiables de la coentreprise ou de l'entreprise associée est comptabilisée comme goodwill.
Le goodwill est inclus dans la valeur comptable de la participation et soumis à un test de dépréciation. Lors de la perte d'un contrôle conjoint ou d'une influence notable, le Groupe évalue à la juste valeur tout investissement qu'elle conserve dans l'ancienne coentreprise ou entreprise associée. Le Groupe comptabilise en résultat toute différence entre (i) la juste valeur de tout investissement conservé et de tout produit lié à la sortie de la fraction de participation dans la coentreprise ou l'entreprise associée et (ii) la valeur comptable de l'investissement à la date de la perte du contrôle conjoint ou de l'influence notable. Lorsque la quote-part du Groupe dans les pertes ou les dividendes cumulés d'une coentreprise ou entreprise associée est supérieure ou égale à sa participation dans la coentreprise ou l'entreprise associée, la valeur comptable de la participation est réduite à zéro mais ne devient pas négative, sauf si le Groupe encourt une obligation ou a effectué des paiements au nom de la coentreprise ou l'entreprise associée. Les gains latents sur les transactions entre le Groupe et les coentreprises et entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces coentreprises et entreprises associées. Les pertes latentes sont également éliminées, sauf lorsque les pertes non réalisées donnent l'indication d'une perte de valeur de l'actif transféré. Les méthodes comptables des coentreprises et entreprises associées sont modifiées lorsque nécessaire afin de les aligner sur celles adoptées par le Groupe.
Lorsque la quote-part du Groupe dans les fonds propres de la coentreprise ou de l'entreprise associée est ramenée à zéro, les pertes supplémentaires font l'objet d'une provision, et un passif est comptabilisé, seulement dans la mesure où le Groupe a encouru une obligation légale ou implicite ou a effectué des paiements au nom de l'entreprise.
Une activité conjointe est un partenariat par lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint ont des droits sur les actifs, et des obligations au titre des passifs. En ce qui concerne sa participation dans une activité commune, un partenaire doit comptabiliser :
En cas d'acquisition d'intérêts dans une entreprise commune dont l'activité constitue une entreprise, les principes de comptabilisation des regroupements d'entreprises sont applicables à concurrence de la quotepart acquise par le Groupe.
Les activités conjointes dans lesquelles le Groupe a des intérêts peuvent être des sociétés momentanées constituées pour la construction d'un immeuble. Dans ce cas, l'immeuble est souvent construit pour être livré à une coentreprise détenant le terrain.
Il n'existe pas de filiale dont les états financiers sont établis dans une devise autre que l'euro à la date de la clôture.
Les activités de Banimmo dans le domaine immobilier peuvent conduire le Groupe à détenir divers types d'immeubles catégorisés par l'usage auquel ils sont affectés.
Les immeubles de placement sont comptabilisés initialement aux coûts d'acquisition ou de construction, y compris les coûts directs initiaux de négociation et de mise en place des contrats. Dans le cas des
immeubles en construction, les coûts d'emprunts encourus durant la période permettant de les amener à leur état de fonctionnement prévu sont capitalisés. Par la suite, ces immeubles de placement sont valorisés à leur juste valeur. La juste valeur à la clôture de l'exercice est basée sur la valeur de marché, actes en mains, déterminée deux fois par année (au 30 juin et au 31 décembre) par des experts indépendants et ajustée des frais d'actes et d'enregistrement, de la réduction probable de prix liée à la latence fiscale existant dans le cadre de conventions de ventes d'actions, des frais de rénovation capitalisés au cours de la période entre la date de valorisation et la date de clôture des comptes et de tout autre ajustement reflétant la réalité économique à la date de la clôture. La valeur de marché, actes en mains, retenue par le Groupe est basée sur la méthode de capitalisation de la valeur locative déterminée par les experts. Cette valeur représente le montant dont les locataires sont raisonnablement redevables au bailleur en contrepartie de l'utilisation exclusive du bien immobilier, ceci compte tenu des conditions locatives habituelles qui sont d'application dans le marché pour ce type de bien.
La cession d'un immeuble de placement est habituellement soumise au paiement de droits de mutation ou d'une taxe sur la valeur ajoutée aux autorités publiques. Ces impôts varient en Belgique de 0 % à environ 12,5 %, selon le mode de transfert de l'immeuble, sa localisation et les caractéristiques de l'acheteur.
Une quotité forfaitaire de frais d'actes de 2,5 % correspondant à la moyenne pondérée des frais d'actes constatés par des experts immobiliers indépendants sur des transactions immobilières en Belgique supérieures à € 2 500 000, a été déduite de la valeur de marché, actes en mains, des immeubles de placement pour obtenir leur juste valeur.
Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable de l'immeuble de placement lorsqu'il est probable que des avantages économiques futurs associés à l'immeuble de placement iront au Groupe et que le coût de l'actif peut être mesuré de manière fiable. Tous les frais de réparation et d'entretien sont comptabilisés au compte de résultat au cours de la période durant laquelle ils sont encourus.
Les variations de la juste valeur sont comptabilisées dans le compte de résultat en profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement.
Les terrains détenus par le groupe dans le cadre de contrats de location simple (droits d'emphytéose) sont classés et comptabilisés comme immeubles de placement à leur juste valeur s'ils répondent par ailleurs à la définition d'un immeuble de placement. Leur évaluation à la juste valeur est établie sous la déduction de la valeur actualisée des loyers restant à payer.
Un immeuble acquis en vue d'une rénovation importante ou un immeuble en cours de construction ou de rénovation en vue d'une détention comme placement à long terme est classé et évalué directement en tant qu'immeuble de placement.
Les immeubles de placement pour lesquels une rénovation est entamée en vue de leur vente sont reclassés en stocks à leur juste valeur déterminée à la date du changement d'affectation.
Les immeubles acquis ou en cours de construction détenus en vue de l'exercice par le groupe d'une activité commerciale non limitée à la location pure et simple sont repris en immobilisations corporelles. Lorsqu'une telle immobilisation corporelle acquiert la caractéristique d'un immeuble de placement, par exemple en cas de cessation de l'exploitation commerciale visée ci-dessus, elle est reclassée en immeuble de placement. Dans ce cas, le gain constaté entre la valeur comptable et sa juste valeur à la date du changement d'affectation est comptabilisé par imputation directe dans les capitaux propres comme une plus-value de réévaluation (à moins qu'il ne s'agisse de la reprise d'une perte de valeur préalablement enregistrée, auquel cas le gain est à due concurrence comptabilisé dans le compte de résultat) tandis que la perte éventuellement constatée est comptabilisée dans le compte de résultat.
Lorsque Banimmo est bailleur dans un contrat de location financement, les actifs détenus en vertu de ce contrat sont présentés en créance pour un montant égal à l'investissement net dans le contrat de location c'est-à-dire les paiements minimaux à recevoir du preneur, augmentés de la valeur résiduelle non garantie tous deux actualisés (voir point V ci-dessous). En cas de cession de créance portant sur ces montants minimaux à recevoir du preneur, la valeur résiduelle non garantie est reclassée en immeuble de placement dès lors que les droits résiduels conservés sur les biens répondent à la définition d'immeubles de placement. Ce traitement, ni prescrit, ni interdit par les normes IFRS, correspond à la substance de la transaction.
Conformément à IAS 40.6, il est possible pour un preneur de reclasser un droit immobilier détenu dans le cadre d'un contrat de location simple comme immeuble de placement. Le choix d'opérer ce reclassement peut être décidé par le conseil d'administration au cas par cas, à condition de justifier que le bien concerné réponde désormais, à la suite par exemple d'un changement d'usage, à la définition d'immeubles de placement.
Dans ce cas, le droit sur le bien immobilier est comptabilisé selon ce qui est prescrit pour un contrat de location financement et fera l'objet d'une évaluation
selon le modèle de la juste valeur après comptabilisation initiale.
Lorsque Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de placement, le droit d'usage de ce contrat de location est classé également dans la rubrique « Immeubles de placement » et valorisé à la juste valeur.
Lorsque Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de stock mais que ce contrat de location ne peut pas être cédé, Banimmo considère le droit d'usage découlant de ce contrat comme pouvant être classé dans la catégorie « Immeubles de placement » et y applique une valorisation à la juste valeur.
Les immobilisations corporelles, y compris les exploitations d'hôtellerie et centres de conférences (voir point C ci-dessus), sont évaluées à leur coût d'acquisition ou de construction, sous déduction des amortissements cumulés et des pertes de valeur éventuelles cumulées. Le coût d'acquisition ou de construction inclut tous les coûts directs ainsi que tous les coûts nécessaires pour mettre l'actif en état de marche.
Les coûts d'emprunts encourus au titre de la construction des immeubles en cours de construction ou de rénovation sont capitalisés au cours de la période nécessaire permettant de les amener à l'état de fonctionnement pour l'utilisation prévue.
Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur comptable des immobilisations corporelles, s'il est probable que des avantages économiques futurs associés à l'actif iront au Groupe et que le coût de l'actif peut être mesuré de manière fiable.
Les dépenses de réparations et d'entretien qui ne font que maintenir, et non augmenter, la valeur des immobilisations, sont prises en charges dans le compte de résultat.
Le montant amortissable des immobilisations corporelles est amorti sur leur durée d'utilité probable, selon la méthode linéaire. Le montant amortissable correspond au coût d'acquisition diminué, le cas échéant, de la valeur résiduelle estimée au terme de la durée d'utilité probable de l'actif.
Les durées de vie retenues sont les suivantes :
| IMMOBILISATIONS CORPORELLES |
DURÉE D'UTILITÉ PROBABLE |
|---|---|
| Bâtiments | 20 - 50 ans |
| Mobilier et équipements | 10 - 15 ans |
| Matériel informatique | 4 - 6 ans |
Les amortissements des bâtiments s'appuient sur la méthode des amortissements par composants et s'appliquent essentiellement sur les investissements dans les hôtels et les centres de conférences. La durée d'utilité probable peut varier selon les composants (gros œuvre, façades, installations et techniques) des immeubles.
Lorsque Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur des voitures, des copieurs, des espaces de bureau (siège social et/ou d'exploitation des sociétés du groupe) et des emplacements de parking y attenant, le droit d'usage de ces contrats de location est classé dans la rubrique « Immobilisations corporelles ». Ces droits d'usage sont valorisés selon le même principe que les droits d'usage portant sur des terrains ou des immeubles répondant à la définition d' « immeubles de stock » (voir point H ci-dessous).
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement les logiciels acquis.
Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (incluant les coûts directement attribuables à la transaction, à l'exclusion des coûts indirects), sous déduction des amortissements cumulés et des pertes de valeur éventuelles cumulées. Aucun coût de financement n'est inclus dans la valeur d'acquisition des actifs incorporels. Les actifs incorporels sont amortis sur leur durée d'utilité probable, en utilisant la méthode linéaire. Le montant amortissable correspond au coût d'acquisition diminué, le cas échéant, de la valeur résiduelle estimée au terme de la durée d'utilité. Les durées de vie retenues sont les suivantes :
| IMMOBILISATIONS INCORPORELLES |
DURÉE D'UTILITÉ PRO BABLE |
|---|---|
| Logiciels | 3 - 5 ans |
| Droits | 2 ans |
Le groupe comptabilise un actif (ou un groupe d'actifs) non courant comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par son utilisation continue. À l'exception des immeubles de placement qui demeurent évalués à leur juste valeur, un actif (ou groupe d'actifs) non courant est évalué au montant le plus bas entre sa valeur comptable et sa juste valeur diminuée des coûts de cession. Une activité non poursuivie est une composante dont l'entité s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et (a) qui représente une ligne d'activité ou des activités situées dans une zone géographique principale et distincte ou (b) fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou des activités situées dans une zone géographique principale et distincte ou (c) est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.
Les projets en cours de développement, les biens immeubles acquis ou détenus en vue d'une rénovation importante et les immeubles en cours de construction sont comptabilisés en stocks (IAS 2 – Stocks) dès lors qu'ils sont détenus en vue de la vente dans le cours normal de l'activité ou en cours de production pour une telle vente. Les immeubles en construction qui font l'objet d'un contrat de vente sont présentés sous la dénomination « Immeubles - commandes en cours d'exécution ». Le Groupe est un développeur immobilier et non un constructeur professionnel auquel s'appliquerait IAS 11 en matière de contrats de construction. Les immeubles acquis exclusivement, quelle que soit leur situation locative initiale, en vue de leur revente, après redéveloppement ou repositionnement physique et/ou commercial, dans le cours normal de l'activité de Banimmo sont comptabilisés en stocks. Au terme d'une opération de redéveloppement et de repositionnement, l'immeuble est reclassé en immeubles de placement s'il existe des indications probantes attestant un changement d'utilisation.
Ces immeubles sont évalués au plus bas du coût et de la valeur nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre d'un processus normal de développement d'un projet immobilier, diminué des coûts estimés à la terminaison et des coûts estimés nécessaires à la vente. Le coût de revient comprend les coûts d'acquisition et les coûts directs et indirects de transformation ou de développement, y compris le cas échéant les coûts d'emprunts. Le montant de toute dépréciation des stocks pour les
ramener à leur valeur nette de réalisation et toutes les pertes de stocks sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle la dépréciation ou la perte se produit. Le montant de toute reprise d'une dépréciation des stocks résultant d'une augmentation de la valeur nette de réalisation est comptabilisé comme une réduction du montant des stocks en charges dans la période au cours de laquelle la reprise intervient.
Lorsque Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de stock et que ce contrat de location peut être cédé, le droit d'usage de ce contrat de location est classé dans la rubrique « Droits d'usage des contrats de location ».
Les droits d'usage des contrats de location sont évalués initialement à leur coût correspondant à la somme des éléments suivants :
Ultérieurement, les droits d'usage des contrats de location sont réévalués en :
Les actifs ayant une durée d'utilité indéterminée (par exemple les terrains) et les goodwill, ne sont pas amortis et sont soumis à un test annuel de dépréciation. Les actifs amortis sont soumis à un test de dépréciation lorsque, en raison d'évènements ou de circonstances particulières, le caractère recouvrable de leur valeur comptable est mis en doute. Une perte de valeur est
comptabilisée à concurrence de l'excédent de la valeur comptable sur la valeur recouvrable de l'actif. La valeur recouvrable d'un actif correspond à sa juste valeur diminuée des coûts de cession ou à sa valeur d'utilité, si celle-ci est supérieure. Aux fins de l'évaluation d'une perte de valeur, les actifs sont regroupés en unités génératrices de trésorerie, qui représentent le niveau le moins élevé générant des flux de trésorerie indépendants. Lorsque cela est possible, cette évaluation est réalisée sur chaque actif individuellement. Les goodwill sont affectés aux unités génératrices de trésorerie aux fins de réalisation des tests de dépréciation. Les goodwill dégagés lors d'une acquisition sont alloués aux filiales acquises et, le cas échéant, ventilés sur les unités génératrices de trésorerie censées bénéficier des synergies résultant de l'acquisition. Pour les actifs (autres que les goodwill) ayant subi une perte de valeur, la reprise éventuelle de la dépréciation est examinée à chaque date de clôture. Les pertes de valeur du goodwill ne sont pas réversibles.
Les actifs financiers entrant dans le champ d'IFRS 9, à l'exception des produits dérivés, sont évalués initialement soit au coût amorti, soit à la juste valeur, en fonction des objectifs de détention de ces actifs par le groupe et des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels attendus.
Ainsi :
Les créances sont évaluées initialement à leur valeur nominale, et ultérieurement à leur coût amorti, c'est-àdire à la valeur actuelle des flux de trésorerie à recevoir (sauf si l'impact de l'actualisation est non significatif). Une évaluation individuelle des créances est réalisée. Des réductions de valeur sont comptabilisées lorsque le débiteur est jugé fragile (situation financière gravement compromise, apparition d'impayés, redressement judiciaire, faillite, …). Une perte de valeur est constatée si la différence entre la valeur comptable de la créance et la valeur actuelle des récupérations
estimées (compte tenu des garanties reçues) devient négative.
Les charges payées d'avance et les produits acquis sont aussi classés sous cette rubrique.
Le Groupe peut utiliser des instruments financiers dérivés (swaps de taux d'intérêts, achat d'options cap, vente d'options floor) pour couvrir son exposition aux risques de taux d'intérêts résultant de ses activités de financement.
Les instruments dérivés détenus à des fins de transaction sont classés en actifs ou passifs courants ou non-courants, en fonction de la date d'échéance du sous-jacent.
Les instruments financiers dérivés sont reconnus initialement à leur juste valeur à la date de conclusion du contrat et sont réévalués à leur juste valeur aux dates de clôture suivantes. La méthode de comptabilisation du gain ou de la perte afférente dépend de la désignation du dérivé en tant qu'instrument de couverture et, le cas échéant, de la nature de l'élément couvert. Les variations de la juste valeur des instruments financiers (à l'exception de ceux désignés comme instruments de couverture) sont comptabilisées au compte de résultat, sous la rubrique « Charges financières ».
Lors de la souscription de tels instruments financiers dérivés, le Groupe peut désigner ces instruments comme étant des instruments de couverture de flux de trésorerie liés aux dettes financières (cash flow hedge). Les conditions appliquées par le Groupe pour reconnaître un instrument financier dérivé comme un instrument de couverture sont les suivantes :
Les relations de couverture ainsi désignées sont documentées dès leur entrée en vigueur et l'efficacité de la couverture peut être évaluée de manière fiable. Enfin le caractère efficace de la relation de couverture est évalué sur une base continue.
Les couvertures de flux de trésorerie visent à réduire le risque de variation des flux de trésorerie liés à des actifs et des passifs comptabilisés au bilan. Les variations de la juste valeur provenant des couvertures de flux de trésorerie sont comptabilisées dans les capitaux propres. Par la suite, ce montant est transféré en résultat lors de l'exercice au cours duquel l'élément couvert affecte le résultat. La partie inefficace de la relation de couverture est immédiatement portée dans le compte de résultat. Lorsque la relation de couverture cesse d'être efficace, la comptabilité de couverture y afférente est abandonnée et les montants portés initialement dans les capitaux propres y sont maintenus jusqu'au moment où la transaction couverte est comptabilisée dans le compte de résultat, sous la rubrique « Charges financières ».
La rubrique « Trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend les liquidités, les dépôts bancaires à vue, les autres placements à court terme très liquides ayant des échéances initiales inférieures ou égales à trois mois. Les découverts bancaires figurent au bilan dans les dettes financières en passif courant.
Les actions sont classées dans les capitaux propres. Les coûts externes directement attribuables à l'émission d'actions nouvelles sont présentés, nets d'impôts différés, en déduction des contributions au capital.
Les dettes financières sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, nettes des coûts de transaction encourus. Les emprunts sont ultérieurement maintenus à leur coût amorti, c'est-à-dire à la valeur actuelle des flux de trésorerie à payer (sauf si l'impact de l'actualisation est non significatif). Toute différence entre les coûts (nets des coûts de transaction) et la valeur de remboursement est comptabilisée au compte de résultat sur la durée de l'emprunt selon la méthode du taux d'intérêts effectif.
Les dettes financières sont classées en passifs courants, sauf lorsque l'échéance est supérieure à douze mois ou que le Groupe dispose d'un droit inconditionnel de différer le règlement de la dette au minimum douze mois après la date de clôture, auquel cas ces dettes sont classées en passifs non courants.
Les dettes correspondant aux contrats de location, dont les droits d'usage sont comptabilisés à l'actif (voir : « Immeubles et immeubles de placement », « immobilisations corporelles » et « droits d'usage des contrats de location »), sont réparties aux passifs du bilan entre
les « Dettes non courantes liées aux droits d'usage des contrats de location » et les « Dettes courantes liées aux droits d'usage des contrats de location ». Conformément à la norme IFRS 16, les dettes sont déterminées en actualisant les paiements futurs du contrat, le taux d'actualisation retenu étant le coût de financement marginal de Banimmo à la date du contrat. L'évaluation initiale des paiements futurs du contrat comprennent :
A chaque période de clôture les dettes sont réévaluées en :
Les dettes sont évaluées initialement à leur valeur nominale, et ultérieurement à leur coût amorti, c'est-àdire à la valeur actuelle des flux de trésorerie à payer (sauf si l'impact de l'actualisation est non significatif). Elles sont classées dans les passifs courants, hormis celles dont l'échéance est supérieure à douze mois après la date de la clôture (hors dettes faisant partie du fonds de roulement utilisé dans le cadre du cycle d'exploitation normal). Ces dernières sont classées dans les passifs non courants.
Les dividendes que Banimmo distribue à ses actionnaires sont comptabilisés en autres dettes courantes dans les états financiers au cours de la période où ils ont été approuvés par les actionnaires du Groupe. Les produits à reporter, soit la quote-part des revenus encaissés d'avance au cours de l'exercice ou au cours d'exercices précédents, mais à rattacher à un exercice ultérieur, sont également classés en dettes commerciales et autres dettes.
Les subsides en capital sont présentés en autres dettes non courantes ou courantes, en tant que produits à reporter.
Les subsides sont comptabilisés au compte de résultat au même rythme que les amortissements des immobilisations pour lesquelles les subsides ont été obtenus.
Les impôts sur le résultat comprennent l'impôt courant et l'impôt différé. L'impôt courant est le montant des impôts à payer ou à récupérer sur les revenus imposables de l'année écoulée, ainsi que tout ajustement aux impôts payés ou à récupérer relatifs aux années antérieures.
Les impôts différés sont comptabilisés selon la méthode du report variable, pour l'ensemble des différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur comptable dans les états financiers consolidés. Toutefois, aucun impôt différé n'est comptabilisé s'il naît de la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif lié à une transaction, autre qu'un regroupement d'entreprises qui, au moment de la transaction, n'affecte ni le résultat comptable, ni le résultat fiscal.
Les impôts différés sont déterminés sur la base des taux d'impôt (et des réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture et dont il est prévu qu'ils s'appliqueront lorsque l'actif d'impôt différé concerné sera réalisé ou le passif d'impôt différé réglé.
Le Groupe réalise certaines transactions de ventes d'immeubles de placement par conventions de ventes d'actions qui ne sont pas taxées selon la règlementation fiscale belge. En conséquence, le Groupe ne comptabilise aucun impôt différé passif au titre de la différence temporelle provenant de l'accroissement entre la juste valeur et la base fiscale des immeubles de placement logés dans des sociétés dont il est probable que la vente future interviendra à travers une cession non imposable d'actions. Comme indiqué sous la rubrique « Immeubles de placement », la réduction probable de prix liée à cette latence fiscale est déduite de la juste valeur des immeubles concernés. Des actifs d'impôts différés ne sont constatés que dans la mesure où il est probable que des bénéfices imposables futurs seront disponibles, qui permettront de compenser les différences temporelles déductibles
ou les pertes fiscales existant à la date de clôture. Les impôts différés sont calculés de manière individuelle au niveau de chaque filiale. Sauf en cas de consolidation fiscale, les impôts différés actifs et passifs relatifs à des filiales différentes ne peuvent être compensés. Des impôts différés sont constatés au titre des différences temporelles liées à des participations dans des filiales des coentreprises et des entreprises associées, sauf lorsque le calendrier de renversement de ces différences temporelles est contrôlé par le Groupe et qu'il est probable que ce renversement n'interviendra pas dans un avenir proche.
Les avantages à court terme sont pris en charges au fur et à mesure des prestations de services des membres du personnel.
Les avantages non payés à la date de clôture sont repris sous la rubrique « Autres dettes ».
En matière de plans d'options sur actions pour le personnel et autres paiements fondés sur actions auxquels l'IFRS 2 est applicable, la juste valeur des prestations des employés reçue en échange de l'attribution des options est reconnue comme une charge. Cette charge est comptabilisée linéairement au compte de résultat et les capitaux propres sont corrigés en conséquence sur la période d'acquisition des droits restante.
Le Groupe a conclu un plan de pension à cotisations définies pour ses collaborateurs. Ce plan est financé par des cotisations basées sur un pourcentage fixe et des primes forfaitaires. Primes versées à une compagnie d'assurance indépendante.
Le plan est un engagement de pension avec rendement garanti sur les réserves par l'assureur jusqu'à l'âge terme prévu dans le règlement de pension. Les investissements avant 2004 pouvaient être faits – par choix individuel – dans un mode de financement avec rendement garanti (Branche 21) ou sans (Branche 23 ou fonds d'investissement).
La loi du 28 avril 2003, relative aux pensions complémentaires, prévoit la garantie à charge de l'employeur d'un rendement minimal moyen sur les contributions de l'employeur et les contributions personnelles. Cette garantie de rendement a été modifiée avec effet au 1er janvier 2016, conformément à la loi du 18 décembre 2015 (loi visant à garantir la pérennité et le caractère social des pensions complémentaires et visant à renforcer le caractère complémentaire par rapport aux pensions de retraite), date à laquelle le taux de la garantie de rendement devient unique pour les contributions de l'employeur et les contributions personnelles et devient variable. Celui-ci peut être adapté au 1er janvier de chaque année, selon les dispositions décrites dans cette loi.
Les méthodes utilisées pour le calcul de la garantie de rendement minimal sont d'une part la méthode verticale pour le plan de base, et d'autre part la méthode horizontale pour le plan complémentaire, comme définies par la loi.
La méthode verticale i) stipule que le taux à garantir par l'employeur sera d'application sur les réserves et primes versées au moment du calcul ; ii) est d'application aux engagements de pension pour lesquels la compagnie d'assurance n'offre pas toujours la garantie de taux d'intérêts jusqu'â l'âge terme/à la retraite. La méthode horizontale i) stipule que le taux à garantir par l'employeur sera d'application sur les réserves et primes composées par les réserves jusqu'à la date de fin du contrat de l'individu ; ii) est d'application aux engagements de pension pour lesquels la compagnie d'assurance offre une garantie de taux d'intérêts jusqu'â l'âge terme/à la retraite.
Le rendement minimum sera calculé au moment de la sortie de l'individu et sera gelé à ce moment. Le sous-financement éventuel découlant du calcul de la garantie minimale est calculé chaque année et provisionné le cas échéant.
Les cotisations sont comptabilisées dans les charges liées aux avantages du personnel lorsqu'elles sont exigibles. Les cotisations payées d'avance sont comptabilisées à l'actif dans la mesure où ce paiement d'avance donne lieu à une diminution des paiements futurs ou à un remboursement en trésorerie.
Lorsque Banimmo met fin au contrat d'un ou de plusieurs membres du personnel avant la date normale de retraite, ou lorsque le ou les membres du personnel acceptent volontairement de partir en contrepartie d'avantages, une provision est constituée dans la mesure où il existe une obligation pour le Groupe. Cette provision est actualisée si les avantages sont payables au-delà de douze mois.
Les provisions pour garanties locatives octroyées dans le cadre de cessions immobilières, ainsi que les provisions pour garanties techniques, pour litiges et pour dépollution sont comptabilisées lorsque :
pour éteindre l'obligation ; et
• le montant de la provision peut être estimé de manière fiable.
Des provisions sont également constituées si le groupe a conclu des contrats onéreux dont il résulte qu'une perte inévitable découlant d'un engagement contractuel devra être couverte.
Le montant comptabilisé en provision est la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de l'obligation.
Lorsque l'impact est susceptible d'être significatif (principalement pour les provisions à long terme), la provision est évaluée sur une base actualisée. L'impact du passage du temps sur la provision est présenté en charges financières.
Lorsque le Groupe intervient en tant que bailleur dans des contrats de location, ceux-ci peuvent être : Soit des contrats de location simple dans lesquels la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sont conservés par le Groupe. Les immeubles faisant l'objet de tels contrats sont repris dans le bilan en immeubles de placement ou immeubles en stock. Les revenus locatifs provenant des contrats de location sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée des contrats. Les coûts des gratuités locatives accordées aux clients sont comptabilisés de façon linéaire en réduction des revenus sur la période se terminant à la prochaine échéance à laquelle les locataires peuvent résilier les contrats. Soit des contrats de location-financement dans lesquels la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sont transférés par le Groupe au preneur. Le transfert de propriété peut intervenir ou non en fin de bail. Les actifs détenus en vertu de tels contrats sont repris par le groupe en créances pour leur investissement net, c'est- à-dire pour la valeur actualisée des loyers minimaux à provenir de la location et des valeurs résiduelles non garanties revenant au bailleur. Les produits financiers provenant de ces contrats sont comptabilisés sur la base d'un taux de rentabilité périodique constant. Dans le cas où Banimmo cède à un tiers le droit de percevoir les revenus locatifs futurs sur des biens immobiliers et où cette cession est complète et exonère Banimmo de toute obligation à l'égard de ce tiers en ce qui concerne le droit cédé, le montant versé par le tiers en échange de cette cession correspond à la valeur au comptant des revenus locatifs futurs et est porté en déduction de la valeur des biens immobiliers. La valeur des biens immobiliers sera chaque année majorée de la différence entre la valeur actualisée des
revenus locatifs cédés telle qu'au terme de l'exercice précédent et la valeur actualisée des revenus locatifs cédés telle qu'au terme de l'exercice. Cette différence est portée chaque année en compte de résultat sous la rubrique « Reprise de loyers cédés et escomptés ». Lorsque le Groupe intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de placement, le droit d'usage de ce contrat de location est classé dans la rubrique « Immeubles de placement » et valorisé à la juste valeur. Il en est de même lorsque le Groupe intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de stock et que ce contrat de location ne peut pas être cédé.
Lorsque le groupe intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un actif répondant à la définition d'une immobilisation corporelle, le droit d'usage de ce contrat de location est classé dans la rubrique « Immobilisations Corporelles » et valorisé au coût amorti.
Lorsque le groupe intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur un terrain sur lequel Banimmo détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de stock et que ce contrat de location peut être cédé, le droit d'usage de ce contrat de location est classé dans la rubrique « Droits d'usage des contrats de location » et valorisé au coût amorti. La juste valeur des droits d'usage est évaluée initialement à son coût (voir : droits d'usage des contrats de location).
Tout profit ou perte résultant de l'évolution ultérieure de la juste valeur est comptabilisé au compte de résultat en « Profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement » dans le cas d'une valorisation en tant qu' « Immeuble de placement » et en « Amortissements sur droits d'usage des contrats de location » dans les autres cas.
La dette correspondante est comptabilisée au passif du bilan, répartie entre dettes non courantes et courantes, sous la rubrique « Dettes liées aux droits d'usage des contrats de location ».
Les charges d'actualisation sont comptabilisées dans les charges financières sous la rubrique « Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'usage des contrats de location ».
Banimmo utilise l'exemption prévue dans la norme pour les actifs de faible valeur et les contrats de location de courte durée (ainsi sur les contrats venant à échéance endéans les 12 mois de l'application initiale). Dans ces cas, les contrats de location sont comptabilisés en tant que contrats de location simple à court terme et les paiements qui leur sont associés sont comptabilisés directement en charges en fonction de leur nature.
Outre les revenus provenant de contrats de location dont il est question au point précédent « Contrats de location », le Groupe réalise des revenus provenant de contrats de services et de gestion d'immeubles (classés en honoraires et commissions de gestion). Ces revenus sont reconnus dans le compte de résultat sur base de la période de prestations de service.
Banimmo intervient dans des transactions immobilières sous des formes multiples, pour des ventes d'immeubles construits, à construire ou en état futur d'achèvement, par des ventes d'actifs ou des cessions de titres. Les revenus provenant de ces cessions d'immeubles sont reconnus en compte de résultats en fonction des engagements contractuels d'une part et du degré de réalisation d'autre part.
Compte tenu des spécificités de l'activité de développeur immobilier, la reconnaissance des revenus en résultats peut être faite à l'avancement en application de l'IFRS 15 (Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients - Obligations de prestation remplies progressivement) ou à un moment donné dans le temps au moment du transfert effectif des risques et avantages de la propriété des biens à l'acquéreur en application de l'IFRS 15 (Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients - Obligations de prestation remplies à un moment précis).
D'une manière générale, Banimmo a réalisé principalement jusqu'ici des cessions d'immeubles où le transfert effectif des risques et avantages de la propriété du bien à l'acquéreur est réalisé à un moment donné dans le temps (closing). Mais Banimmo a aussi conclu, de manière moins régulière, des ventes d'immeubles en état futur d'achèvement avec reconnaissance du résultat à l'avancement. Les immeubles concernés sont présentés au bilan sous la rubrique « Immeubles commandes en cours d'exécution ».
Les revenus sont reconnus dans la mesure où ils peuvent être considérés comme définitivement acquis et mesurés de manière fiable, sous déduction de toutes les charges raisonnablement prévisibles liées aux obligations qui restent assumées par le Groupe à l'égard de l'acquéreur, notamment en rapport avec la construction et la commercialisation de l'immeuble. La quote-part du revenu qui se rapporte au terrain comme élément séparable est reconnue immédiatement en résultat si le transfert à l'acquéreur du contrôle et/ou des risques et avantages liés au terrain est substantiellement réalisé et qu'une partie identifiable des revenus peut lui être attribuée. La quote-part terrain est alors évaluée suivant les paramètres du marché (juste valeur) et du contrat.
La partie des revenus, attribuable à la construction (conjointement au terrain si ce dernier ne représente pas un élément séparable de la transaction), est constatée en résultat selon l'état d'avancement des travaux ou à l'achèvement, selon que les risques et avantages sont transférés à l'acquéreur pendant ou à l'issue de la construction. La reconnaissance des revenus à l'avancement, dans le cadre d'une vente de biens, suppose un transfert continu des risques et avantages inhérents à la propriété des travaux en cours au fur et à mesure que la construction progresse. Le degré d'avancement des travaux peut être déterminé de différentes manières. Le Groupe utilise la méthode qui mesure de façon fiable les travaux exécutés. Les méthodes retenues peuvent inclure, selon la nature du contrat :
L'avancement des paiements et les avances reçues des clients ne reflètent pas nécessairement les travaux exécutés.
Les obligations de prestations similaires se voient appliquer, de manière uniforme, la même méthode d'évaluation du degré d'avancement.
Les produits de cessions d'immeubles comprennent le montant initial des produits convenus dans le contrat ainsi que les modifications dans les travaux du contrat, les réclamations et les primes de performance dans la mesure où il est probable qu'elles donneront lieu à des produits et qu'elles peuvent être évaluées de manière fiable.
Les coûts d'un tel contrat comprennent les coûts directement liés au contrat concerné, les coûts attribuables à l'activité de contrats en général et qui peuvent être affectés au contrat et tous autres coûts qui peuvent être spécifiquement imputés au client selon les termes du contrat. Sont exclus des coûts, les coûts de vente, les coûts d'administration générale et les frais de recherches et de développement dans la mesure où ces derniers ne sont pas spécifiquement remboursables par le client.
S'il apparaît que le total des coûts du contrat dépassera le total des produits du contrat, les pertes attendues seront comptabilisées immédiatement en charges.
Un secteur géographique est une composante distincte d'une entreprise engagée dans la fourniture de produits dans un environnement économique particulier et exposée à des risques et une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres secteurs géographiques opérant dans d'autres environnements économiques. Un secteur d'activités est une composante distincte d'une entreprise engagée dans la fourniture d'un produit unique ou d'un groupe de produits, et qui est exposée à des risques et une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres secteurs d'activités.
Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles sont présentés selon la méthode indirecte, suivant laquelle le résultat net est ajusté des effets des transactions sans effet de trésorerie, des mouvements relatifs au fonds de roulement et des éléments de produits ou de charges liés aux flux de trésorerie concernant les activités d'investissement et de financement. Le critère de classement de chaque flux est basé sur le principe de prééminence du fond sur la forme (substance over form).
Les flux de trésorerie générés par l'activité opérationnelle sont les flux des principales activités génératrices de produits et autres activités qui ne sont ni d'investissement, ni de financement. Ils se rapportent aux :
Les flux de trésorerie générés par l'activité d'investissement sont les flux des opérations sur les actifs détenus à long terme et d'autres placements que les équivalents de trésorerie. Ils se rapportent aux :
Les flux de trésorerie générés par l'activité de financement sont les flux liés aux changements dans l'importance et la composition des capitaux propres et des emprunts de l'entreprise. Ils se rapportent aux :
Les montants payés ou reçus pour les acquisitions ou les cessions de participations sont présentés nets de la trésorerie acquise ou cédée.
Il n'y a eu aucune modification des principes comptables durant l'exercice 2021.
Le Groupe est exposé à différents risques et incertitudes inhérents à l'évolution du secteur du développement immobilier et à la location immobilière ainsi qu'à ceux de la conjoncture en général et au secteur financier. Ces risques et incertitudes pourraient avoir un impact défavorable significatif sur l'activité, la situation financière ou les résultats du Groupe.
L'évolution des conditions économiques globales sur le marché dans lesquels le Groupe possède des actifs ou compte en développer peut avoir un impact défavorable significatif sur la valeur de son portefeuille immobilier, sur sa stratégie de développement et finalement sur ses perspectives de croissance.
Actuellement, le Groupe Banimmo dépend principalement des conditions et évolutions économiques du marché des immeubles de bureaux en Belgique dans lequel le groupe se diversifie en détenant des actifs, construits ou non, dans les trois régions du pays. Cette diversification permet d'atteindre une clientèle hétérogène tout en se concentrant sur un secteur. L'évolution des indicateurs-clés macroéconomiques, un ralentissement économique général en Belgique ou à l'échelle européenne ou même mondiale pourraient entraîner une baisse de la demande en immeubles de bureaux, un taux de vacance locative plus élevé et des risques de défaillance des prestataires de services, des entrepreneurs et des locataires, ce qui pourraient engendrer des effets matériels négatifs sur la valeur du portefeuille immobilier et sur les perspectives de croissance du groupe.
Le groupe Banimmo tente de réduire ces impacts en limitant les projets à risque (construction sans convention de bail ou de cession conclue au préalable) et pour ces derniers adopte une politique de commercialisation rapide. Le groupe adopte également une politique de rotation rapide de ses actifs.
Depuis décembre 2019, il y a eu une flambée du coronavirus Covid-19, et cette flambée a également frappé la Belgique depuis le printemps 2020. L'épidémie covid-19 a été classée comme pandémie par l'Organisation mondiale de la santé. Cette pandémie et les mesures prises pour contenir la propagation du virus pourraient avoir un impact défavorable sur les résultats futurs de Banimmo, ainsi que sur la valeur de certains actifs et passifs. Bon nombre des risques liés aux activités de Banimmo peuvent être renforcés par la pandémie de Covid-19. L'impact à long terme de la pandémie covid-19 est actuellement difficile à évaluer car cela dépend de plusieurs facteurs, tels que la durée, la taille et l'intensité de la pandémie, l'impact sur l'activité économique générale et le comportement des consommateurs en particulier, ainsi que les mesures adoptées par les autorités (telles que les décisions de fermer des restaurants ou des magasins, interdire ou restreindre la libre circulation des personnes ou exiger le télétravail).
La pandémie covid-19 et les mesures gouvernementales associées en Belgique ont, à présent, eu un impact limité sur les résultats de Banimmo.
Le résultat du Groupe Banimmo est tributaire de sa capacité à pouvoir vendre ou louer ses actifs à un prix permettant de dégager une marge bénéficiaire tenant compte de l'ensemble des coûts directs et indirects liés à ceux-ci.
Ce résultat peut donc varier sensiblement d'une année à l'autre et est fonction de la capacité du groupe à finaliser les projets et à trouver des acquéreurs ou des locataires dans des délais qui permettent une optimalisation élevée de ces actifs.
Le groupe se prémunit de ce risque en diversifiant ses actifs entre :
Le groupe opère également dans certains cas avec des partenaires avec lesquelles il partage les résultats mais également les risques et incertitudes liés aux projets.
Au niveau de ses développements, et avant toute dépense liée à ceux-ci, Le Groupe procède à une analyse détaillée des conditions économiques dans lesquelles le projet devrait voir le jour. Cette analyse est basée sur un ensemble d'estimation quant à la valeur de construction, la valeur locative, la valeur de marché, l'intérêt du marché à la vente ou à la location etc… afin d'en déterminer le retour sur investissement potentiel.
La réalité pourrait s'écarter de ces estimations et entrainer des conséquences négatives directes sur le résultat d'exploitation et indirectes sur le résultat financier, l'endettement, la situation financière générale du Groupe et la capacité à développer de nouveaux projets.
Afin de palier à ces risques et incertitudes, Banimmo sélectionne ses projets avec prudence, s'entoure tant en interne qu'en externe des meilleures compétences et procède pour chaque projet à un arbitrage de chaque estimation. De plus, chaque projet répond à un processus d'approbation préalable strict et fait l'objet d'un suivi constant durant la période de développement, ce qui permet de détecter rapidement tout écart avec les estimations.
Les développements sont également soumis au risque de retards qui pourraient entraîner une réalisation du résultat différée dans le temps, un dépassement des budgets, une perte ou une diminution du résultat attendu et la perte de locataires ou d'acquéreur potentiel de l'actif. Le retard peut être causé par un grand nombre de facteurs internes comme externes et notamment : les conditions climatiques, la situation politique, l'environnement social (conflit, maladie, accident, etc…) tant au niveau du groupe qu'au niveau des sous-traitants, la solvabilité des sous-traitants ( entrepreneurs, prestataires de services, etc…), la pénurie des matériaux de construction et d'équipements, la constations d'erreurs et de défauts de construction, de longs délais dans la délivrance des permis ou des recours contre ceux-ci.
Afin de minimiser ce risque au maximum, le Groupe prend des précautions internes et externes. Un processus de contrôle interne est mis en place afin d'éviter les erreurs et les fraudes. De plus, chaque développement peut être repris par un « Back up » qui est opérationnel immédiatement. En externe, le Groupe négocie des contrats dans lesquels il fait assumer aux sous-traitants et prestataires de services leurs responsabilités pour tout retard occasionné par leur faute. Si malgré ces mesures il devait y avoir un retard, une
communication, une discussion ou une négociation est entamée dans le cas où le développement serait déjà précommercialisé.
Les actifs et les développements immobiliers du Groupe sont soumis à un ensemble de réglementations législatives de protection de l'environnement au niveau de la qualité de l'air, du sol et de l'eau, des substances dangereuses ou toxiques, de la santé et de la sécurité. Le Groupe est donc soumis au risque de méconnaissance, d'une mauvaise interprétation, d'une mauvaise information ou d'un oubli de ces règlementations mais aussi au risque de responsabilité ou coresponsabilité en cas d'existence de pollution, de danger, d'accident ou d'amende.
Le groupe se prémunit contre ces risques en faisant des analyses détaillées de ces risques lors de l'acquisition d'actifs et lors de chaque développement avec l'aide de sous-traitants spécialisés dans ces domaines.
Les immeubles mis en location par le groupe sont soumis à différents risques liés aux locataires. Parmi ces risques on peut énoncer l'insolvabilité, la faillite ou la disparition des locataires, la dégradation des espaces loués, le sinistre, la mauvaise utilisation, des équipements, les conflits entre locataires, le non-respect de la législation par un locataire, etc…
Le groupe se prémunit de ces risques en se renseignant avant toute entrée locative sur la solvabilité des candidats locataires mais également en communiquant régulièrement avec les locataires existants afin de déceler tout indice lié aux risques précités.
Le groupe Banimmo encourt un risque de liquidités et de financements qui pourrait résulter d'un manque de fonds en cas de non-renouvellement ou d'annulation de ses contrats de financement en cours ou d'incapacité de sa part à trouver de nouveaux financements ou de rembourser ses engagements à l'échéance. Lors de tout projet de développement ou d'investissement, le groupe s'assure de la disponibilité suffisante de moyens financiers et ce, jusqu'à l'aboutissement de la commercialisation du projet. Ces financements peuvent être tant internes qu'externes en ce compris son actionnaire de référence « Patronale Life ».
Le financement du Groupe repose au 31 décembre 2021 :
Le taux d'endettement net du Groupe se situe à un niveau de 8,1 % du total bilantaire fin 2021.
Le groupe Banimmo entend également diversifier ses moyens de financement.
Le Groupe finance ses activités essentiellement au moyen de crédit à taux fixes limitant fortement le risque de variation de taux d'intérêts. Une forte hausse des taux d'intérêts sur le marché n'aurait donc que peu d'influence sur les engagements actuels mais risque de faire évoluer la stratégie du Groupe vers de nouveaux engagements assortis de taux variables. Les opportunités de taux d'intérêts sont ainsi revues lors de chaque besoin de financement afin d'assurer la meilleure optimalisation possible. L'impact actuel d'une fluctuation des taux d'intérêts est estimé en note 25.
Le Groupe n'est pas exposé actuellement à des risques de change, l'ensemble des activités du Groupe étant localisé dans la zone Euro.
Vu son portefeuille diversifié, le Groupe n'a pas de risque important de concentration sur des clients particuliers. Les procédures mises en place permettent d'évaluer la solvabilité des locataires. En outre, un suivi régulier de la balance âgée est réalisé afin d'identifier les retards de paiement et d'appliquer la procédure de rappel. Le taux de défaut historique des clients est faible (voir note 10).
Pour le portefeuille de bâtiments existant, l'impact de la Covid-19 dans ce domaine est très limité à ce jour. Aucune suspension ou remise importante du loyer n'a été accordée en 2021 et tous les loyers ont été perçus à temps. Rien n'indique que cela changera pour 2022 (voir plus loin dans « Risque de la situation locative du portefeuille locatif existant »et « Risque de location difficile de la vacance dans le portefeuille locatif existant »).
Covid-19 peut avoir une incidence sur la commercialisation de la vacance existante, principalement dans Networks Forest. Toutefois, la demande de bureaux peut changer en raison de la Covid-19, par exemple en raison de la demande accrue de bureaux satellites, de lieux de travail flexibles, de plus grands espaces pour permettre la distanciation sociale, etc... Cela peut également créer des opportunités auxquelles nous pouvons répondre.
| ACTIFS FINANCIERS | Valeurs comptables | Justes valeurs | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en € 000) | Notes | Actifs en juste valeur par résultat |
Actifs en juste valeur par les autres éléments du résultat global |
Actifs au coût amorti |
Total | Hiérarchie de la juste valeur |
Total |
| Titres disponibles à la vente courants et non courants |
9 | 3 553 | - | - | 3 553 | niveau 3 | 3 553 |
| Autres actifs financiers courants et non courants |
9 | - | - | 2 029 | 2 029 | niveau 2 | 2 029 |
| Clients et créances rattachées |
10 | - | - | 3 878 | 3 878 | niveau 2 | 3 878 |
| Autres créances (1) | 10 | - | - | 125 | 125 | niveau 2 | 125 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie |
13 | - | - | 71 699 | 71 699 | niveau 1 | 71 699 |
31/12/2021
(1) Hors charges constatées d'avance, appels de charges et créances fiscales.
La juste valeur des créances, de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ne diffère pas significativement de la valeur comptable, compte tenu des principes de reconnaissance et d'évaluation applicables à ces actifs et aux conditions et échéances contractuelles en vigueur.
| PASSIFS FINANCIERS | Justes valeurs | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en € 000) | Notes | Passifs en juste valeur par résultat |
Passifs au coût amorti | Total | Hiérarchie de la juste valeur |
Total |
| Emprunts obligataires (1) | 12 | - | 50 144 | 50 144 | niveau 2 | 50 144 |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit |
15 | - | 21 272 | 21 272 | niveau 2 | 21 272 |
| Autres emprunts financiers | - | 16 863 | 16 863 | niveau 2 | 16 863 | |
| Dépôts de garantie | 18 | - | 118 | 118 | niveau 2 | 118 |
| Dettes à court terme liées aux droits d'usage des contrats de construction |
- | 6 255 | 6 255 | niveau 2 | 6 255 | |
| Dettes fournisseurs et autres dettes (2) |
18 | - | 25 980 | 25 980 | niveau 2 | 25 980 |
(1) La différence entre la juste valeur de l'emprunt obligataire et sa valeur comptable est considérée comme non matérielle, ces obligations n'étant que très peu liquides et que les transactions récentes s'y rapportant se sont réalisées à la valeur nominale.
(2) Hors produits constatés d'avance et appels de charges locatives.
| Échéances | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en € 000) | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | + de 5 ans |
| Emprunts obligataires | - | - | - | 50 000 | - | - |
| Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit |
17 522 | 500 | 500 | 500 | 500 | 1 750 |
| Autres emprunts financiers | 1 863 | - | - | 15 000 | ||
| Dépôts de garantie | 118 | - | - | - | - | - |
| Dettes liées aux droits d'usage des contrats de construction |
628 | 621 | 614 | 607 | 600 | 3 186 |
| Dettes fournisseurs et autres dettes | 25 980 | - | - | - | - | - |
Hiérarchie de la Juste Valeur :
• Niveau 1 : le cours/prix coté (non ajusté) issu de marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques ;
Les dettes financières sont valorisées au coût amorti sur base du taux d'intérêt effectif, justifié par des conventions et des montants empruntés.
La juste valeur des emprunts, dettes financières, dettes commerciales et autres dettes ne diffère pas significativement de leur valeur comptable compte tenu des principes de reconnaissance et d'évaluation applicables à ces passifs, et aux conditions et échéances contractuelles en vigueur.
Les conditions contractuelles de ces certificats donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie ne correspondant pas uniquement à des remboursements de principal et à des versements d'intérêts sur le principal restant dû puisque ces versements dépendent de la rentabilité de l'actif sousjacent. En application de la nouvelle norme IFRS 9, ces certificats Atlantic House ne sont donc considérés ni comme actifs financiers devant être évalués au coût amorti, ni comme actifs financiers devant être évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global. Par conséquent, les certificats Atlantic House ont été comptabilisés à la juste valeur par le biais du résultat net (soit une charge financière de 0,02 million € en 2021).
Depuis un certain nombre d'années Banimmo s'est associée à d'autres groupes investisseurs immobiliers et/ou financiers. Pour Banimmo, l'objectif de ces associations est de :
Outre l'apport en fonds propres, Banimmo finance ces coentreprises et entreprises associées au travers d'avances qui sont subordonnées aux dettes consenties par les institutions financières à ces sociétés. Dans ce contexte, le caractère recouvrable des avances faites par Banimmo à ces entreprises dépend de la rentabilité du projet immobilier. La valeur de revente du projet devra permettre de rembourser non seulement les crédits bancaires octroyés par les institutions financières, mais également les avances faites par Banimmo (et les autres actionnaires). L'évaluation du caractère recouvrable de ces avances nécessite de la part de la direction de Banimmo d'estimer la valeur future de ces projets et par conséquent implique la formulation d'hypothèses quant aux coûts de construction, à la nature et l'étendue des surfaces commercialisables (dans les projets pour lesquels les permis n'ont pas encore été obtenus), aux prévisions de valeurs locatives et aux conditions de vente.
L'impact économique de Covid-19 sur les entreprises peut entraîner une demande de report ou d'ajustement des loyers, une réduction de la superficie locative ou une renégociation des conditions à la fin de la période locative.
Le portefeuille locatif de Banimmo a été largement épargné de ces conséquences. En effet, la majeure partie du portefeuille, à savoir les immeubles NETWORKS Gent One & TWO, Raket 40 (locataire Electrolux), Da Vinci H5 (locataire Engie Cofely) et une partie importante de NETWORKS Forest (locataire Veepee) sont loués à long terme (en moyenne plus de 7 ans) sans possibilités de résiliation. Les locataires de ces 4 bâtiments avec des contrats à long terme (> 6 ans) représentent 98% des revenus locatifs actuels. De plus, malgré le risque élevé de concentration des revenus locatifs, ce sont des locataires qui sont pour l'instant moins, ou pas, sensibles à la situation économique actuelle.
En raison de la crise actuelle de la Covid-19, on s'attend à ce qu'il y ait une pression sur les loyers, en particulier pour les bâtiments qui ne sont pas « core », c'est-à-dire les bâtiments plus anciens dans des endroits de seconde classe. Avec une offre croissante de bâtiments « core » dans un marché en déclin, cela crée des difficultés supplémentaires pour louer la vacance existante aux prix de location prédéterminés. Pour Banimmo, cela se limite principalement à la vacance de 5.556 m2 dans NETWORKS Forest. Un programme d'investissement a été mis en place pour rendre cette propriété à nouveau attrayante en se concentrant sur les surfaces flexibles, les bureaux satellites, les services et la technologie intelligente, éléments qui gagneront en importance après la Covid-19. Si la nécessité de louer à des prix très compétitifs se faisait sentir, l'influence serait limitée à un maximum de 10% sur la valeur d'investissement de NETWORKS Forest ou encore moins dans le cas de périodes de location plus longues.
Tant pour la location que pour les investissements, les bâtiments « core » continueront d'attirer au détriment des bâtiments « non-core ». Peut-être qu'un certain nombre d'entreprises opteront également pour de tels bâtiments en raison de leur durabilité, de leur confort et de leurs meilleures installations d'hygiène (p. ex. une meilleure ventilation et des surfaces plus larges). Il y a actuellement 1 projet spéculatif en développement chez Banimmo :NETWORKS Gent est un des rares nouveaux bâtiments de qualité dans un marché où il y a très peu de vacance et où l'on peut donc s'attendre à une forte demande.
Cependant, le bâtiment répond aux critères de bâtiments « core », c'est-à-dire modernes, sûrs et durables (faible énergie à passif, BREEAM Excellent), bâtiments avec de bonnes à très bonnes localisations. Le bâtiment est d'ailleurs à ce jour loué à plus de 87%.
Pour évaluer les actifs et passifs qui apparaissent au bilan consolidé, le Groupe doit nécessairement réaliser des estimations dans certains domaines. Les estimations et hypo- thèses utilisées sont déterminées sur base des meilleures informations disponibles au moment de la clôture des états financiers. Cependant, les estimations, par définition, correspondent rarement aux réalisations effectives, de sorte que les évaluations comptables qui en résultent ont inévitablement un certain degré d'incertitude. Les estimations et hypothèses qui peuvent avoir un impact significatif sur l'évaluation des actifs et passifs sont commentées ci-dessous :
Material valuation uncertainty
Our opinion of value is based on an analysis of recent market transactions, supported by market knowledge. Our valuation is supported by this market evidence. The current uncertainty in the lending market caused by what is known as the "credit crunch" has led to a reduction in the volume of transactions over the last few months. There is therefore a corresponding degree of uncertainty in the property market as to which way values will go in the near future. We are seeing a reduction in the number of bidders for marketed property and secondary property in particular failing to achieve asking price and in some cases being withdrawn from sale. Where uncertainty could have a material effect on the valuation, the RICS Red Book
requires a valuer to draw attention to this, indicating the cause of the uncertainty and the degree to which this is reflected in the reported valuation. This valuation is a snapshot in time of a market on the date of the valuation. Given the fact that markets are volatile, the property should regularly be revaluated.
actifs destinés à la vente (voir note 3).
L'information sectorielle reflète la vue du management et est établie sur la base du reporting et suivi interne utilisés par le principal décideur opérationnel (le comité de direction) pour mettre en œuvre l'allocation des ressources et évaluer la performance.
La segmentation primaire par secteur géographique reflète l'organisation des affaires du Groupe et le reporting interne fourni par la délégation de la gestion journalière au conseil d'administration et au comité d'audit.
La segmentation secondaire, par secteur d'activité, est influencée par l'évolution de l'économie, la demande de surfaces par les différents acteurs économiques sur les marchés et la politique de diversification du Groupe.
Les informations du reporting sont préparées en conformité avec les principes comptables suivis par le Groupe.
A la suite de la concentration des activités du groupe Banimmo en Belgique et dans le domaine des immeubles de bureau, la présentation de l'information sectorielle a été adaptée pour la première fois dans le rapport semestriel 2021.
Auparavant, le groupe subdivisait son secteur géographique en « Belgique » et « France » et son secteur d'activité en « Immeubles de bureau », « Espaces commerciaux » et « Immeubles semi-industriel ». Ces subdivisions sont maintenant désuètes et sont remplacées par une subdivision du secteur géographique à « Bruxelles », à la « Wallonie » et à la « Flandre ».
Afin que le lecteur puisse s'adapter à cette évolution, il est présenté ci-dessous le nouveau tableau d'information sectoriel, celui-ci étant suivi de la même information mais selon l'ancien tableau.
| Secteurs géographiques au 31.12.2021 (en € 000) |
Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Revenus locatifs des immeubles de placement | 1 637 | - | 163 | - | 1 800 |
| Charges locatives des immeubles de placement | - 374 | - | - 26 | - | - 400 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de placement | 1 263 | - | 137 | - | 1 400 |
| Revenus locatifs des immeubles de stock | 1 346 | - | - | - | 1 346 |
| Charges locatives des immeubles de stock | - 93 | - | - | - | - 93 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de stock | 1 253 | - | - | - | 1 253 |
| Produits de cession des immeubles de stock | 78 000 | - | - | - | 78 000 |
| Prix de revient des immeubles de stock | -64 616 | - | - | - | -64 616 |
| Revenus nets de cession des immeubles de stock | 13 384 | - | - | - | 13 384 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 15 900 | - | 137 | - | 16 037 |
| Honoraires et commissions de gestion | - | 785 | 16 | - | 801 |
| Produits de cession des immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Charges et frais de cessions sur les immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Gains (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | -1 176 | - | 12 629 | - | 11 453 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur droits d'utilisation immobiliers |
- 371 | - | - | - 56 | - 426 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 13 522 | - 15 | - | - | 13 507 |
| Autres charges et produits opérationnels | -1 277 | - 47 | 8 | -3 957 | -5 273 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 26 598 | 722 | 12 791 | -4 013 | 36 098 |
| Charges administratives | - | - | - | -3 796 | -3 796 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL PAR SECTEUR | 26 598 | 722 | 12 791 | -7 809 | 32 302 |
| Charges financières nettes | -3 954 | ||||
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'utilisation immobiliers |
- 66 | ||||
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises asso ciées |
198 | ||||
| Dépréciation (dotations/reprises) sur des coentreprises et entreprises associées |
- | ||||
| Résultat net de cession de titres des coentreprises et entreprises associées |
- | ||||
| Résultat sur autres actifs financiers | - 19 | ||||
| Impôts | -1 630 | ||||
| RESULTAT DE L'EXERCICE DES ACTIVITES POURSUIVIES | 26 830 | ||||
| Résultat des activités non poursuivies | -1 825 | ||||
| RESULTAT DE L'EXERCICE | 25 005 |
Le résultat d'un secteur comprend tous les produits et charges qui lui sont directement attribuables ainsi que les produits et charges qui peuvent raisonnablement lui être alloués. Il n'existe pas de transactions entre les secteurs géographiques.
Les autres informations relatives à l'exercice 2021 ventilées par secteur géographique sont :
| (en € 000) au 31 décembre 2021 | Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Acquisitions d'immeubles de placement | 1 830 | - | 18 496 | - | 20 326 |
| Amortissements sur droits d'utilisation immobiliers | - 371 | - | - | - | - 371 |
| Acquisitions d'immeubles en stock et commandes en cours d'exécution |
21 966 | - | 596 | - | 22 620 |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles | - | - | - | 73 | 73 |
| Charge d'amortissement des immobilisations incorporelles et corporelles |
- | - | - | - 5 | - 5 |
| Amortissements sur droits d'utilisation des immobilisations corporelles |
- | - | - | - 56 | - 56 |
Le tableau ci-dessous détaille les actifs et passifs sectoriels par secteur géographique au 31 décembre 2021 :
| (en € 000) au 31 décembre 2021 | Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Immeubles de placements | 27 432 | - | 46 659 | - | 74 091 |
| Droits d'utilisation immobiliers | 5 245 | - | - | - | 5 245 |
| Immeubles de stock | 20 567 | 6 920 | 1 004 | - | 28 491 |
| Coentreprises et entreprises associées | - | 565 | 4 747 | - | 5 312 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | - | - | - | 493 | 493 |
| ACTIFS SECTORIEL | 53 245 | 7 484 | 52 410 | 493 | 113 632 |
| Autres actifs | - | - | - | - | 83 880 |
| ACTIF | - | - | - | - | 197 512 |
| Dettes financières | 4 250 | - | 17 000 | 66 388 | 87 638 |
| Dettes non courantes liées aux droits d'usage des contrats de location |
- | 6 255 | - | - | 6 255 |
| Provisions | 759 | - | - | 2 529 | 3 288 |
| PASSIF SECTORIEL | 5 009 | 6 255 | 17 000 | 68 917 | 97 181 |
| Fonds propres | - | - | - | - | 69 274 |
| Autres passifs | - | - | - | - | 31 056 |
| PASSIF | - | - | - | - | 197 512 |
Les actifs sectoriels incluent les immeubles de placement, les immobilisations corporelles et incorporelles, les immeubles en stock et les actifs financiers. Ils ne comprennent pas les impôts différés, les créances commerciales et autres créances, les instruments financiers dérivés et la trésorerie et équivalents de trésorerie.
Les passifs sectoriels reprennent les provisions et les dettes financières.
Sont exclus les impôts différés, les instruments financiers dérivés, les dettes d'impôts courants, les dettes commerciales et autres dettes.
| Secteurs géographiques au 31.12.2020 (en € 000) |
Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Revenus locatifs des immeubles de placement | 1 541 | - | - | - | 1 541 |
| Charges locatives des immeubles de placement | - 522 | - | - | - | - 522 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de placement | 1 019 | - | - | - | 1 019 |
| Revenus locatifs des immeubles de stock | 1 753 | - | - | - | 1 753 |
| Charges locatives des immeubles de stock | - 28 | - | - | - | - 28 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de stock | 1 725 | - | - | - | 1 725 |
| Produits de cession des immeubles de stock | - | - | - | - | - |
| Prix de revient des immeubles de stock | - | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de stock | - | - | - | - | - |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 2 744 | - | - | - | 2 744 |
| Honoraires et commissions de gestion | - | - | 6 | - | 6 |
| Produits de cession des immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Charges et frais de cessions sur les immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de placement | - | - | - | - | - |
| Gains (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | -1 284 | - | 1 661 | - | 377 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur droits d'utilisation immobiliers |
- 371 | - | - | - 56 | - 426 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 3 441 | - 60 | - | - | 3 381 |
| Autres charges et produits opérationnels | -1 108 | - 14 | 19 | 123 | - 981 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 3 422 | - 74 | 1 685 | 67 | 5 100 |
| Charges administratives | - | - | - | -3 141 | -3 141 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL PAR SECTEUR | 3 422 | - | - | - | 1 959 |
| Charges financières nettes | -2 383 | ||||
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'utilisation immobiliers |
- 37 | ||||
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises asso ciées |
- 185 | ||||
| Dépréciation (dotations/reprises) sur des coentreprises et entreprises associées |
0 | ||||
| Résultat net de cession de titres des coentreprises et entreprises associées |
0 | ||||
| Résultat sur autres actifs financiers | - 461 | ||||
| Impôts | - 148 | ||||
| RESULTAT DE L'EXERCICE DES ACTIVITES POURSUIVIES | -1 255 | ||||
| Résultat des activités non poursuivies | - 280 | ||||
| RESULTAT DE L'EXERCICE | -1 535 |
Le résultat d'un secteur comprend tous les produits et charges qui lui sont directement attribuables ainsi que les produits et charges qui peuvent raisonnablement lui être alloués. Il n'existe pas de transactions entre les secteurs géographiques.
Les autres informations relatives à l'exercice 2020 ventilées par secteur géographique sont :
| (en € 000) au 31 décembre 2020 | Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Acquisitions d'immeubles de placement | 346 | - | 7 868 | - | 8 214 |
| Amortissements sur droits d'utilisation immobiliers | 371 | - | - | - | 371 |
| Acquisitions d'immeubles en stock et commandes en cours d'exécution |
2 614 | - | 526 | - | 3 140 |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles | - | - | - | 30 | 30 |
| Charge d'amortissement des immobilisations incorporelles et corporelles |
- | - | - | 79 | 79 |
| Amortissements sur droits d'utilisation des immobilisations corporelles |
- | - | - | 56 | 56 |
Le tableau ci-dessous détaille les actifs et passifs sectoriels par secteur géographique au 31 décembre 2020 :
| (en € 000) au 31 décembre 2020 | Bruxelles | Wallonie | Flandre | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Immeubles de placements | 26 778 | - | 15 533 | - | 42 311 |
| Droits d'utilisation immobiliers | 5 616 | - | - | - | 5 616 |
| Immeubles de stock | 49 110 | 6 281 | 1 004 | - | 56 395 |
| Coentreprises et entreprises associées | - | 329 | 4 707 | - | 5 036 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | - | - | - | 617 | 617 |
| ACTIFS SECTORIEL | 81 505 | 6 611 | 21 243 | 617 | 109 976 |
| Autres actifs | - | - | - | - | 31 586 |
| ACTIF | - | - | - | - | 141 562 |
| Dettes financières | 4 750 | - | - | 74 521 | 79 271 |
| Dettes non courantes liées aux droits d'usage des contrats de location |
6 911 | - | - | - | 6 911 |
| Provisions | 1 169 | - | - | 29 | 1 198 |
| PASSIF SECTORIEL | 12 830 | - | - | 74 550 | 87 380 |
| Fonds propres | - | - | - | - | 44 609 |
| Autres passifs | - | - | - | - | 9 573 |
| PASSIF | - | - | - | - | 141 562 |
Les actifs sectoriels incluent les immeubles de placement, les immobilisations corporelles et incorporelles, les immeubles en stock et les actifs financiers. Ils ne comprennent pas les impôts différés, les créances commerciales et autres créances, les instruments financiers dérivés et la trésorerie et équivalents de trésorerie.
Les passifs sectoriels reprennent les provisions et les dettes financières.
Sont exclus les impôts différés, les instruments financiers dérivés, les dettes d'impôts courants, les dettes commerciales et autres dettes.
Les deux secteurs géographiques du Groupe Banimmo sont la Belgique et la France.
| Secteurs géographiques 2021 (en € 000) |
Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Revenus locatifs des immeubles de placement | 1 800 | - | - | 1 800 |
| Charges locatives des immeubles de placement | - 400 | - | - | - 400 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de placement | 1 400 | - | - | 1 400 |
| Revenus locatifs des immeubles de stock | 1 346 | - | - | 1 346 |
| Charges locatives des immeubles de stock | - 93 | - | - | - 93 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de stock | 1 253 | - | - | 1 253 |
| Produits de cession des immeubles de stock (voir note 20) | 78 000 | - | - | 78 000 |
| Prix de revient des immeubles de stock (voir note 20) | -64 616 | - | - | -64 616 |
| Revenus nets de cession des immeubles de stock | 13 384 | - | - | 13 384 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 16 037 | - | - | 16 037 |
| Honoraires et commissions de gestion | 801 | - | - | 801 |
| Produits de cession des immeubles de placement (voir note 20) | - | - | - | - |
| Charges et frais de cessions sur les immeubles de placement (voir note 20) | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de placement | - | - | - | - |
| Profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | 11 453 | - | - | 11 453 |
| Amortissements des droits d'usage des contrats de location | - 426 | - | - | - 426 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 13 507 | - | - | 13 507 |
| Autres charges et produits opérationnels | -1 316 | -3 957 | - | -5 273 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 40 055 | -3 957 | - | 36 098 |
| Charges administratives | -3 796 | - | - | -3 796 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL PAR SECTEUR | 36 259 | -3 957 | 0 | 32 302 |
| Charges financières nettes | -3 954 | |||
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'usage des contrats de location |
- 66 | |||
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 198 | |||
| Dépréciation (dotations/reprises) sur des coentreprises et entreprises associées |
0 | |||
| Résultat net de cession de titres des coentreprises et entreprises associées | 0 | |||
| Résultat sur autres actifs financiers | - 19 | |||
| Impôts | -1 630 | |||
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE DES ACTIVITÉ POURSUIVIES | 26 830 | |||
| Résultat des activités non poursuivies | -1 825 | |||
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE | 25 005 |
Le résultat d'un secteur comprend tous les produits et charges qui lui sont directement attribuables ainsi que les produits et charges qui peuvent raisonnablement lui être alloués. Il n'existe pas de transactions entre les secteurs géographiques.
Les autres informations relatives à l'exercice 2021 ventilées par secteur géographique sont :
| (en € 000) au 31 décembre 2021 | Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Acquisitions d'immeubles de placement (note 6) | 20 326 | - | - | 20 326 |
| Acquisitions d'immeubles de stock et commandes en cours d'exécution (note 11) |
22 620 | - | - | 22 620 |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 5 | - | - | 5 |
| Charges d'amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles | 73 | - | - | 73 |
Le tableau ci-dessous détaille les actifs et passifs sectoriels par secteur géographique au 31 décembre 2021 :
| (en € 000) au 31 décembre 2021 | Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels | 192 200 | - | - | 192 200 |
| Participations dans les coentreprises et entreprises associées | 5 312 | - | - | 5 312 |
| TOTAL DES ACTIFS | 197 512 | - | - | 197 512 |
| TOTAL DES PASSIFS SECTORIELS | 195 012 | 2 500 | - | 197 512 |
Les actifs sectoriels comprennent la totalité des actifs.
Les passifs sectoriels comprennent la totalité des passifs.
| Secteurs géographiques 2020 (en € 000) |
Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Revenus locatifs des immeubles de placement | 1 541 | - | - | 1 541 |
| Charges locatives des immeubles de placement | -522 | - | - | -522 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de placement | 1 019 | - | - | 1 019 |
| Revenus locatifs des immeubles de stock | 1 753 | - | - | 1 753 |
| Charges locatives des immeubles de stock | -28 | - | - | -28 |
| Revenus locatifs nets des immeubles de stock | 1 725 | - | - | 1 725 |
| Produits de cession des immeubles de stock (voir note 20) | - | - | - | - |
| Prix de revient des immeubles de stock (voir note 20) | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de stock | - | - | - | - |
| Produits de cession des commandes en cours d'exécution (voir note 20) | - | - | - | - |
| Prix de revient des commandes en cours d'exécution (voir note 20) | - | - | - | - |
| Revenus nets des commandes en cours d'exécution | - | - | - | - |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DES IMMEUBLES | 2 744 | - | - | 2 744 |
| Honoraires et commissions de gestion | 6 | - | - | 6 |
| Produits de cession des immeubles de placement (voir note 20) | - | - | - | - |
| Charges et frais de cessions sur les immeubles de placement (voir note 20) | - | - | - | - |
| Revenus nets de cession des immeubles de placement | - | - | - | - |
| Profits (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | 377 | - | - | 377 |
| Amortissements des droits d'usage des contrats de location | -427 | - | - | - |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur immeubles de stock | 3 381 | - | - | 3 381 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur sur créances liées à des cessions d'immeubles |
- | - | - | - |
| Autres charges et produits opérationnels | -981 | - | - | -981 |
| RÉSULTAT IMMOBILIER | 5 100 | - | - | 5 100 |
| Charges administratives | -3 141 | - | - | -3 141 |
| RÉSULTAT OPÉRATIONNEL PAR SECTEUR | 1 959 | - | - | 1 959 |
| Charges financières nettes | -2 383 | |||
| Charges d'actualisation sur les dettes liées aux droits d'usage des contrats de location |
-37 | |||
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | -185 | |||
| Dépréciation (dotations/reprises) sur des coentreprises et entreprises associées |
- | |||
| Résultat net de cession de titres des coentreprises et entreprises associées | - | |||
| Résultat sur autres actifs financiers | -461 | |||
| Impôts | -148 | |||
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE DES ACTIVITÉ POURSUIVIES | -1 255 | |||
| Résultat des activités non poursuivies | -280 | |||
| RÉSULTAT DE L'EXERCICE | -1 535 |
Le résultat d'un secteur comprend tous les produits et charges qui lui sont directement attribuables ainsi que les produits et charges qui peuvent raisonnablement lui être alloués. Il n'existe pas de transactions entre les secteurs géographiques.
Les autres informations relatives à l'exercice 2020 ventilées par secteur géographique sont :
| (en € 000) au 31 décembre 2020 | Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Acquisitions d'immeubles de placement (note 6) | 8 214 | - | - | 8 214 |
| Acquisitions d'immeubles de stock et commandes en cours d'exécution (note 11) |
3 140 | - | - | 3 140 |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles | 30 | - | - | 30 |
| Charges d'amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles | 79 | - | - | 79 |
Le tableau ci-dessous détaille les actifs et passifs sectoriels par secteur géographique au 31 décembre 2020 :
| (en € 000) au 31 décembre 2020 | Belgique | France | Non affecté |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Actifs sectoriels | 136 526 | - | - | 136 526 |
| Participations dans les coentreprises et entreprises associées | 5 036 | - | - | 5 036 |
| TOTAL DES ACTIFS | 141 562 | - | - | 141 562 |
| TOTAL DES PASSIFS SECTORIELS | 141 562 | - | - | 141 562 |
Les actifs sectoriels incluent les immeubles de placement, les immobilisations corporelles et incorporelles, les immeubles en stock et les actifs financiers. Ils ne comprennent pas les impôts différés, les créances commerciales et autres créances, les instruments financiers dérivés et la trésorerie et équivalents de trésorerie. Les passifs sectoriels reprennent les provisions et les dettes financières.
Sont exclus les impôts différés, les instruments financiers dérivés, les dettes d'impôts courants, les dettes commerciales et autres dettes.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 42 311 | 27 716 |
| Dépenses capitalisées | 20 326 | 8 214 |
| Reclassement provenant des immeubles de stock (note 11) | - | 6 004 |
| Cessions (note 20) | - | - |
| Gains (pertes) de juste valeur (note 21) | 11 453 | 377 |
| A LA CLÔTURE | 74 091 | 42 311 |
En 2021 comme en 2020, aucune cession ni acquisition d'immeuble de placement n'a été réalisée. En 2020, Le poste « Reclassement provenant des immeubles de stock » concerne les immeubles « Networks Gent One » et « Networks Gent Two ».
Le conseil d'administration de Banimmo a pris la décision pour l'établissement de ses comptes consolidés au 31 décembre 2020, de transférer ces immeubles en développement de la rubrique « Immeuble de stock » (IAS 2) vers la rubrique « Immeubles de placement » (IAS 40), constatant un changement d'utilisation et de destination de ces immeubles par le groupe Banimmo. Plusieurs arguments et événements ont menés à cette décision de transfert :
Au cours de l'exercice 2020, plusieurs locataires potentiels se sont fait connaître permettant ainsi aux immeubles d'être en partie pré-loués et garantissant ainsi au groupe Banimmo un revenu futur récurrent ;
Le conseil d'administration adopte une stratégie menant à couvrir, durant les prochains exercices, les charges de structure du groupe (charges administratives et autres charges opérationnelles) au moyen de revenus récurrents provenant de la location d'une partie de ses immeubles. Parmi les actifs du groupe Banimmo, les immeubles « Networks Gent One » et « Networks Gent Two » sont les plus propices à répondre à cette stratégie au vu de leur état d'avancement, de leur prélocation et de leur capacité à apporter un revenu récurrent important à moyen et/ou long terme ;
En 2021, Les dépenses capitalisées se rapportent d'une part à la poursuite de la construction des immeubles « Networks Gent One » et « Networks Gent Two » et d'autre part à des rénovations de l'immeuble Networks Forest.
Pour une description des immeubles cités, il faut se reporter à la première partie du rapport financier.
La détermination de la juste valeur est appuyée sur des indicateurs de marché, et son évaluation est fournie par des experts indépendants ayant une qualité professionnelle pertinente et reconnue, ainsi qu'une expérience récente quant à la situation géographique et à la catégorie des immeubles de placement détenus. Cette approche est décrite dans la note 2 point C.
La juste valeur des immeubles de placement est fondée sur des données d'entrée de niveau 2 sur l'échelle de juste valeur (IFRS 13).
En conséquence la juste valeur est classée dans son ensemble au niveau 3. L'objectif de l'évaluation de la juste valeur demeure le même, à savoir l'estimation d'un prix de sortie du point de vue d'un intervenant du marché qui détient l'actif. Ainsi, les données d'entrée non observables reflètent les hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l'actif ou du passif, y compris les hypothèses concernant le risque. Les évaluations de la juste valeur utilisant de manière significative des données d'entrée non observables (niveau 3) font l'objet d'une analyse de sensibilité quant à l'impact des évaluations sur les pertes et profits ou autres éléments du résultat global de la période.
Le portefeuille d'immeubles de placement est évalué au 31 décembre 2021 par les experts indépendants à la juste valeur. Celui-ci ne comprend que quatre immeubles (Da Vinci H3, Networks Forest, Networks Gent One et Networks Gent Two) qui sont des actifs très différents ayant un taux de capitalisation et une valeur locative spécifique. Etablir une moyenne pondérée des informations quantitatives n'apporterait aucune information au lecteur. De ce fait, pour chaque immeuble nous avons fait varier le taux d'actualisation de 50 points et la valeur locative de 5%.
Une variation positive de 50 points du taux de capitalisation entraînerait une variation négative de € 6,5 millions de la juste valeur de ce portefeuille. Une variation négative de 50 points du taux de capitalisation entraînerait une variation positive de € 7,8 millions de la juste valeur de ce portefeuille.
De même, une variation positive de 50 points de la valeur locative entraînerait une variation positive de € 3,9 millions de la juste valeur de ce portefeuille. Une variation négative de 50 points de la valeur locative entraînerait une variation négative de € 3,9 millions de la juste valeur de ce portefeuille.
Les niveaux de valeur locative estimée et de taux de capitalisation des immeubles peuvent s'influencer mutuellement. Cette corrélation n'a cependant pas été prise en compte dans le test de sensibilité qui prévoit des variations indépendantes à la hausse et à la baisse de ces deux paramètres.
| (en € 000) | Droits d'usage des contrats de location |
Installations techniques, mobilier et matériel roulant |
Autres immo bilisations corporelles |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2020 | ||||
| Valeur d'acquisition | 515 | 1 548 | - | 2 064 |
| Amortissements et pertes de valeur cumulés | -14 | -1 523 | - | -1 537 |
| VALEUR NETTE | 501 | 25 | - | 526 |
| Exercice comptable 2020 | ||||
| Valeur nette à l'ouverture | 501 | 25 | - | 526 |
| Acquisitions | - | 3 | - | 3 |
| Cessions / désaffectations | - | - | - | - |
| Transfert entre compte | - | - | - | - |
| Amortissements | -56 | -17 | - | -72 |
| VALEUR NETTE À LA CLÔTURE | 446 | 12 | - | 457 |
| Au 31 décembre 2020 | ||||
| Valeur d'acquisition | 515 | 1 552 | - | 2 067 |
| Amortissements et pertes de valeur cumulés | -70 | -1 540 | - | -1 610 |
| VALEUR NETTE | 446 | 12 | - | 457 |
| Exercice comptable 2021 | ||||
| Valeur nette à l'ouverture | 446 | 12 | - | 457 |
| Acquisitions | - | - | - | - |
| Cessions / désaffectations | - | - | - | - |
| Transfert entre compte | - | - | - | - |
| Amortissements | -56 | -7 | - | -63 |
| VALEUR NETTE À LA CLÔTURE | 390 | 4 | - | 394 |
| Au 31 décembre 2021 | ||||
| Valeur d'acquisition | 515 | 1 552 | - | 2 067 |
| Amortissements et pertes de valeur cumulés | -125 | -1 547 | - | -1 673 |
| VALEUR NETTE | 390 | 4 | - | 394 |
Les droits d'usage sur les contrats de location dans lesquelles le Groupe intervient en tant que preneur portant sur les espaces de bureau (siège social et/ou d'exploitation des sociétés du groupe) et les emplacements de parking y attenant sont classés dans la rubrique « Immobilisations corporelles ». Ces droits d'usage sont valorisés au coût amorti (IFRS 16).
En 2020 et 2021 ces droits d'usage se rapportent à la prise en location d'une surface de bureau destinée au siège sociale de Banimmo dont la prise d'effet est datée du 1er novembre 2019.
Les droits d'usages dans lesquels le groupe intervient en tant que preneur et portant sur les voitures et les copieurs sont considérés comme immatériels.
La dotation aux amortissements des installations techniques, du mobilier et du matériel informatique est affectée aux charges administratives.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 5 036 | 5 221 |
| Acquisitions | - | - |
| Augmentations de capital | - | - |
| Cessions | - | - |
| Quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 198 | - 185 |
| Reprise de / (Réductions de valeur) sur les coentreprises et entreprises associées | - | - |
| Dividendes reçus | - | - |
| Changement de périmètre de consolidation | 78 | - |
| A LA CLÔTURE | 5 312 | 5 036 |
| Dont : | ||
| Valeur comptable des titres cotés | - | - |
| Valeur boursière des titres cotés | - | - |
Au 31 décembre 2021, Banimmo détient la coentreprise MC² Development pour une valeur comptable de € 0,56 million, l'entreprise associée Grondbank The Loop pour une valeur comptable de € 4,75 millions et l'entreprise associée Urbanove pour une valeur comptable nulle.
Ayant remporté en 2018 l'appel d'offre de la banque ING pour la construction d'un immeuble destiné à accueillir son centre d'activités à Louvain-la-Neuve, Banimmo et Argema (groupe Marc Liégeois) ont constitué cette même année la coentreprise MC² Development dont ils détiennent chacun 50 % des participations.
Après que le permis de construire soit devenu exécutoire et libre de tout recours en février 2020 pour un immeuble de bureaux de 10.200 m² et visant l'obtention d'un certificat BREEAM EXCELLENT (faible consommation d'énergie, lumière naturelle, domotique, récupération des eaux de pluie, panneaux solaires, etc.), il a fait l'objet d'une réception provisoire fin novembre 2021.
Les bureaux ont été pris en occupation par ING à partir du 30 novembre 2021 pour une durée de 12 ans. Banimmo et le groupe Argema ont finalisé le 14 janvier 2022 la cession à Belfius Insurance de 100% des actions de MC² Development SA, la société propriétaire du nouveau centre d'affaires ING à Louvain-la-Neuve. La quotepart de Banimmo dans le résultat de cession de la société MC² sera intégrée dans le compte de résultat consolidé de l'année 2022.
Le résultat positif de l'année 2021 provient de la marge dégagée pour des travaux et aménagements locatifs réalisés par la société et facturé au locataire.
L'entreprise associée Grondbank The Loop a conclu des accords de développement pour les Champs 3 et 5 à Gand. La commercialisation du Champ 5 a commencé avec les deux premiers développements qui ont été réalisés (immeubles livrés à Deloitte et à Vlaamse Milieumaatschappij).
En 2019, une parcelle de terrain du Champs 5 a été apportée à la société liée Espevelo1 (détenue par le groupe Banimmo à hauteur de 92,5% -voir note 31) afin d'y développer « Networks Gent » composé de deux immeubles de bureau (voir note 6).
Fin 2021, Banimmo a acheté à la société Grondbank The Loop les 7,5% restant des participations dans la société Espevelo1, le groupe devenant seul actionnaire de la société.
En 2021, le résultat négatif est dû à la révision du budget des frais d'infrastructures de l'ensemble du site entraînant une correction sur les résultats de cession réalisés les années précédentes, aux frais de structure de la société et compensé en grande partie par le résultat positif de cession des participations que la société détenait dans Espevelo1.
La valeur consolidée de l'entreprise associée Urbanove dans les comptes de Banimmo a été entièrement dépréciée en 2014. Cette décision résultait d'importantes pertes de valeur constatées par Urbanove sur les projets portés par ses filiales à Namur et Verviers.
Fin 2016, Banimmo et ses partenaires ont obtenu un jugement d'homologation des plans de réorganisation judiciaire (procédure de réorganisation judiciaire obtenue courant 2016 pour l'entreprise associée Urbanove et ses filiales). Ce plan de réorganisation a été mis en œuvre au cours de l'année 2017, d'une part par la reprise du projet « Le Côté verre » à Namur par Besix Red (pôle de développement immobilier du groupe Besix) et d'autre part par la reprise du projet « Au Fil de l'eau » à Verviers par la société City Mall.
Banimmo et ses coactionnaires étudient l'intérêt de conserver les filiales d'Urbanove désormais vides, Les Rives de Verviers, Bijouterie d'Outrepont et Avenir Promotion. La décision dépendra d'une analyse tenant compte d'une part d'hypothétiques revenus futurs (Earn-out) et d'autre part des coûts de structure à assumer pour assurer la continuité.
Banimmo et ses coactionnaires continuent aujourd'hui à détenir les filiales d'Urbanove pour assurer le suivi des engagements pris par les repreneurs des projets.
Depuis fin 2016, Banimmo n'a plus la moindre exposition au risque Urbanove.
Ce résumé est établi sur base de comptes non encore arrêtés.
| Valeur en quote part 100% (en € 000) |
Urbanove | Les Rives de Verviers |
Bijouterie d'outrepont |
Avenir promotion |
Consolidation |
|---|---|---|---|---|---|
| Actifs non courants | - | - | - | - | - |
| Actifs Courants | 200 | 26 | 2 | 127 | 355 |
| - dont trésorerie et équivalents de trésorerie |
- | 5 | 2 | 116 | 123 |
| Fonds propres | -2 990 | -1 151 | -4 | 127 | -4 018 |
| passifs non courants | 3 167 | 69 | - | - | 3 236 |
| - dont passifs financiers non courants | 3 167 | - | - | - | 3 167 |
| Passifs courants | 23 | 1 108 | 6 | 4 | 1 141 |
| - dont passifs financiers courants | - | 884,00 | - | - | 884 |
| Charges | -6 | -53 | -4 | -4 | -67 |
| - dont amortissements | - | - | - | - | - |
| - dont charges d'intérêts | - | -38 | - | - | -38 |
| - dont charges d'impôt sur le résultat | - | - | - | - | - |
| Produits | - | 1 | - | - | 1 |
| - dont produits d'intérêts | - | - | - | - | - |
| - dont produits d'impôt sur le résultat | - | - | - | - | - |
| Résultats nets des activités poursuivies | -6 | -52 | -4 | -4 | -66 |
| Résultat net après impôt des activités non poursuivies |
- | - | - | - | - |
| Autres éléments du résultat global | - | - | - | - | - |
| Résultat global total | -6 | -52 | -4 | -4 | -66 |
| Pourcentage d'intérêt de Banimmo | 44% | 44% | 44% | 44% | |
| Résultat quote part Banimmo (voir note 8 ) |
-3 | -23 | -2 | -2 | -29 |
| Raison sociale (en € 000) |
Pays | * | Actifs | * | Passifs | Chiffre d'affaires |
Partici pation (%) |
Quote-part du Groupe dans le résultat net (1) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2021 | ||||||||
| Schoonmeers Bugten SA | Belgique | NC | 1 965 | NC | 253 | - | 50 | - 16 |
| Schoonmeers Bugten SA | Belgique | C | 60 | C | 5 | - | ||
| Project Development Survey and Management CVBA |
Belgique | NC | 1 440 | NC | - | - | 50 | - 22 |
| Project Development Survey and Management CVBA |
Belgique | C | 4 | C | 219 | - | ||
| Urbanove Shopping Development SA | Belgique | NC | - | NC | 3 236 | - | 44,38 | - |
| Urbanove Shopping Development SA | Belgique | C | 355 | C | 1 141 | - | ||
| MC² Development SA | Belgique | NC | 32 750 | NC | 31 909 | - | 50,00 | 235 |
| MC² Development SA | Belgique | C | 1 189 | C | 881 | - | ||
| Quote part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 198 |
| Raison sociale (en € 000) |
Pays | * | Actifs | * | Passifs | Chiffre d'affaires |
Partici pation (%) |
Quote-part du Groupe dans le résultat net (1) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2020 | ||||||||
| Schoonmeers Bugten SA | Belgique | NC | 1 957 | NC | 238 | - | 50 | - 53 |
| Schoonmeers Bugten SA | Belgique | C | 62 | C | 3 | - | ||
| Project Development Survey and Management CVBA |
Belgique | NC | 1 440 | NC | - | - | 50 | - 94 |
| Project Development Survey and Management CVBA |
Belgique | C | 5 | C | 209 | - | ||
| Urbanove Shopping Development SA | Belgique | NC | - | NC | 3 236 | - | 44,38 | - |
| Urbanove Shopping Development SA | Belgique | C | 398 | C | 1 060 | - | ||
| MC² Development SA (constitution en 2018) |
Belgique | NC | 13 783 | NC | 11 308 | - | 50,00 | - 38 |
| MC² Development SA (constitution en 2018) |
Belgique | C | 343 | C | 2 148 | - | ||
| Quote part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | -185 |
* NC = non courant, C = courant.
(1) La quote-part de Banimmo dans le résultat net des coentreprises et entreprises associées tient compte de l'alignement aux méthodes comptables du Groupe, des ajustements provenant de dates de clôture de comptes différentes de celles du Groupe et de l'intégration, le cas échéant, du résultat des filiales de ces sociétés.
Les actifs financiers du Groupe comprennent les éléments suivants :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Prêts à long terme | 1 013 | 984 |
| Autres actifs financiers à long terme | - | - |
| Prêts à court terme | 1 077 | 1 069 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 3 553 | 3 572 |
| A LA CLÔTURE | 5 643 | 5 625 |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 984 | 581 |
| Prêts consentis pendant l'exercice | - | 375 |
| Remboursements reçus | - | - |
| Produits d'intérêts | 29 | 28 |
| Changement de périmètre de consolidation | - | - |
| Réduction de valeur sur créance | - | - |
| Transfert vers prêts à court terme | - | - |
| A LA CLÔTURE | 1 013 | 984 |
En 2021, les prêts à long terme concernent les avances de trésorerie que Banimmo a consenties à l'entreprise associée Grondbank The Loop à hauteur de € 0,36 million (€ 0,34 million en 2020) et la coentreprise MC² Development à hauteur de € 0,65 million (€ 0,65 million en 2020). Leur évolution s'explique par la capitalisation des intérêts.
Banimmo n'a plus aucune exposition sur le groupe Urbanove (voir la note 8 en ce qui concerne la valeur de la participation dans le groupe Urbanove).
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 1 069 | 987 |
| Prêts consentis pendant l'exercice | - | - |
| Remboursements reçus | - | - |
| Transfert des prêts à long terme | - | - |
| Changement de périmètre de consolidation | - | - |
| Produits d'intérêts | 8 | 81 |
| A LA CLÔTURE | 1 077 | 1 069 |
Banimmo n'a consenti aucun nouveau prêt à court terme durant l'année 2021.
Les prêts à court terme sont constitués essentiellement d'une créance sur la société Besix Red de € 1,0 million. Cette dernière, échue en avril 2019 n'a pas encore été remboursée mais est garantie par Besix Red (acquéreur de la société Le Côté Verre).
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 3 572 | 4 034 |
| Acquisitions | - | - |
| Cessions / remboursements | - | - |
| Transfert de/vers une autre rubrique | - | - |
| Changement de périmètre de consolidation | - | - |
| Profit (perte) de juste valeur comptabilisé directement dans les capitaux propres | - | - |
| Profit (perte) de juste valeur comptabilisé en résultat | - 19 | - 461 |
| A LA CLÔTURE | 3 553 | 3 572 |
| Dont actions détenues à court terme | - | - |
| ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE DÉTENUS À LONG TERME | 3 553 | 3 572 |
Les actifs financiers disponibles à la vente sont des certificats immobiliers de l'actif Atlantic House situé à Anvers. Ces certificats font l'objet d'une valorisation à la valeur nette d'investissement calculée par la Banque Degroof-Petercam. En 2021, cette expertise a fait apparaitre une légère diminution de la valeur des certificats. Une perte de juste valeur de € 0,02 million a donc été comptabilisée.
Les certificats ont une valeur de € 3,6 millions au 31 décembre 2021.
Les actifs financiers à long terme, repris au bilan au 31 décembre 2021 pour un montant de € 4,6 millions (€ 4,6 millions en 2020) correspondent à la somme des prêts à long terme de € 1,0 million (€ 1,0 million en 2020) et des actifs financiers disponibles à la vente détenus à long terme de € 3,6 millions (€ 3,6 millions en 2020).
Les actifs financiers à court terme, repris pour un montant de € 1,1 millions au bilan au 31 décembre 2021 (€ 1,0 million en 2020) correspondent exclusivement à la somme des prêts à court terme.
Les créances commerciales et autres créances s'analysent comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Créances commerciales brutes | 7 958 | 7 396 |
| Réductions de valeur sur créances douteuses | -4 679 | -3 554 |
| Créances commerciales nettes | 3 279 | 3 842 |
| Comptes de régularisation | 533 | 462 |
| Autres créances | 2 692 | 2 404 |
| CRÉANCES COMMERCIALES ET AUTRES CRÉANCES | 6 504 | 6 708 |
| Moins créances commerciales et autres créances non courantes | -1 870 | -1 707 |
| Créances commerciales et autres créances courantes | 4 634 | 5 001 |
Banimmo détenait une créance de € 3,9 millions sur la société Tour Eiffel (acquéreur de la société Affine R.E. SA). Banimmo avait vendu à la société Affine R.E. SA, ancien actionnaire de contrôle, en date du 9 novembre 2017, les actions de la SAS Paris Vaugirard détenant la Galerie Vaugirard à Paris.
Dans le cadre du plan de remboursement du crédit syndiqué, Banimmo devait trouver un financement propre pour la Galerie Vaugirard. Cependant les banques intéressées conditionnaient leur accord au fait que Affine R.E., ancien actionnaire de contrôle de Banimmo, en devienne le seul actionnaire. Banimmo a donc cédé le 9 novembre 2017 les actions de la SAS Paris Vaugirard, détenant la Galerie Vaugirard à Paris, à la société Affine R.E, dans des conditions déterminées sur rapport d'un comité d'administrateurs indépendants assisté d'un expert indépendant en application de l'article 524 du Code des Sociétés. Le prix de cession a été déterminé provisoirement au moment de la vente, le prix final dépendant de l'actif net comptable de la société après la vente de la Galerie Vaugirard prévue normalement pour la fin 2018. À la suite de cette opération, Banimmo détenait une créance de € 3,9 millions sur Affine R.E.
La société Affine n'a pas trouvé d'acquéreur pour l'immeuble Vaugirard en 2018. Depuis le 19 novembre 2018, à la suite d'une offre publique d'acquisition volontaire et inconditionnelle en numéraire faite par Patronale Life sur l'ensemble des actions en circulation de Banimmo, Patronale Life détient 62,47 % du total des actions émises par Banimmo devenant ainsi actionnaire de référence, succédant au groupe Affine (actuellement Société de la Tour Eiffel) (voir note 33). Il est apparu fin 2018 que l'état général de la Galerie Vaugirard et ses conditions d'exploitation s'étaient dégradés (loyers réduits et hausse des loyers impayés) depuis la cession, et que la valeur recouvrable de la créance, au travers de la vente de l'immeuble dans son état d'exploitation actuel, était inférieure à la valeur comptable. Une perte de valeur d'un montant estimé par le conseil d'administration de Banimmo à € 2,5 millions a été constatée, en réduisant la créance nette à € 1,4 millions. En 2019 et 2020, des actions ont été entreprises par la société Tour Eiffel afin d'améliorer la situation locative de l'immeuble et permettre ainsi sa vente prochaine dans des conditions n'entrainant plus de réduction de valeur complémentaire.
En 2021, la situation locative de l'immeuble continuant à se détériorer, et l'évaluation de la valeur de vente de l'immeuble étant incertaine, le solde de la créance a fait l'objet d'une nouvelle réduction de valeur totale ramenant la créance envers la société Tour Eiffel à zéro.
En février 2022, la société Tour Eiffel à trouvé un acquéreur pour la galerie. Une provision supplémentaire de € 2,5 millions a été constituée sur le postulat de la prudence pour une créance potentielle de la même société Tour Eiffel et ce même si cette créance est intégralement contestée par Banimmo.
Le solde des créances commerciales est composé essentiellement de loyers et décomptes de charges locatives facturés mais non encaissés, de factures à établir et de créances douteuses pour lesquelles des réductions de valeur ont été actées.
Les autres créances incluent la T.V.A. à récupérer pour un montant de € 0,5 million en 2021 (€ 0,5 million en 2020) et concernent principalement la T.V.A. à récupérer sur les honoraires liés à la construction des immeubles « Networks Gent One » et « Networks Gent Two ».
Les créances non courantes sont composées principalement :
La valeur comptable des créances représente une bonne approximation de leur juste valeur (note 3). Vu son portefeuille diversifié, Banimmo n'a pas de risque de concentration sur un client particulier. De plus, avant chaque signature d'un contrat de bail, une analyse de la qualité du locataire est effectuée en interne. L'analyse des créances commerciales fait apparaître que les créances commerciales dont la date de paiement est échue représentent un montant de € 0,7 million dont € 0,6 million avec un retard de paiement inférieur à 3 mois, le solde de € 0,1 million avec un retard de paiement supérieur à 3 mois.
Pour ses créances commerciales locataires, Banimmo estime que le risque de crédit est faible vu que le taux de défaut de son portefeuille est historiquement très bas.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 3 554 | 3 274 |
| Réductions de valeur sur créances locataires | - | - |
| Réductions de valeur sur créances liées à des immeubles vendus | 1 405 | 280 |
| Sortie de périmètre | - | - |
| Créances irrécouvrables décomptabilisées durant l'exercice | -280 | - |
| Reprises de montants inutilisés | - | - |
| A LA CLÔTURE | 4 679 | 3 554 |
Durant l'exercice clos le 31 décembre 2021, Banimmo a comptabilisé une réduction de valeur sur créances commerciales d'un montant de € 1,4 millions et se rapportant à la créance que le groupe détient sur la société Tour Eiffel (voir explication ci-dessus).
En 2020, Banimmo avait comptabilisé une réduction de valeur sur créances commerciales d'un montant de € 0,3 million et se rapportant au solde de prix de vente de l'activité non poursuivie « Golf Hotel de Chantilly ». Cette créance ne pouvant être récupérée elle a été décomptabilisée au 31 décembre 2021.
Le cas échéant, la dotation et la reprise des réductions de valeur sur créances douteuses sont comptabilisées en 'Autres charges/ produits opérationnels' (note 22) dans le compte de résultat.
Les immeubles acquis exclusivement en vue de leur revente se composent principalement des immeubles en développement ou redéveloppement, des immeubles en cours de repositionnement physique et/ou commercial et des terrains destinés à la vente.
Les mouvements d'immeubles en stock peuvent se détailler comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | 56 395 | 57 863 |
| Acquisitions | - | - |
| Dépenses capitalisées | 22 620 | 3 140 |
| Reclassement vers les immeubles de placement (note 6) | - | -6 004 |
| (Dotations) et reprises de réductions de valeur (note 21) | 13 507 | 3 381 |
| Transfert entre comptes | - | -1 984 |
| Cessions | -64 031 | - |
| Autres éléments liés aux cessions | ||
| A LA CLÔTURE | 28 491 | 56 395 |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Prix d'acquisition | 35 029 | 76 439 |
| Réductions de valeur | -6 538 | -20 044 |
| A LA CLÔTURE | 28 491 | 56 395 |
Les dépenses d'investissements de € 22,6 millions se répartissent essentiellement entre :
Banimmo a signé le 22 décembre une convention de vente avec l'Etat belge pour le compte de la Régie des Bâtiments. L'objet de la vente est l'immeuble NETWORKS NØR situé boulevard du Roi Albert II dans le Quartier Nord de Bruxelles. Le résultat de cession de l'immeuble est décrit en note 30.
Banimmo a acquis, via l'acquisition de la filiale Société de Développement Européen de Charleroi, un terrain auprès de l'entreprise associée Urbanove en 2014. Le prix d'acquisition contractuel s'élevait à € 7,0 millions dont € 5,0 millions ont été payés immédiatement et le solde payable sous conditions.
Dès l'origine, le terrain acquis a été enregistré pour une valeur de € 7,0 millions et € 2 millions ont été comptabilisés en dettes envers la société Urbanove.
Depuis, la dette n'est jamais devenue exigible étant donné que les deux parties ont convenu que celle-ci ne le deviendrait qu'une fois le terrain vendu par Banimmo et uniquement si le prix de vente est supérieur à € 5,0 millions, Urbanove obtenant la différence entre le prix de vente et les € 5,0 millions, le cas échéant.
Depuis lors, la valeur d'expertise du terrain a diminué à une valeur légèrement inférieure à € 5,0 millions et, par conséquent, la valeur de l'immeuble a été ramenée fin 2020 à cette valeur d'expertise.
De même, tenant compte de cette valeur d'expertise, il devient peu probable que la dette de € 2,0 millions devienne un jour exigible, celle-ci a donc été ramenée à 0,00 (voir note 18).
La réduction de la valeur du terrain et l'extinction de la dette du même montant ont été compensées dans le résultat consolidé puisque ces deux opérations correspondent en substance à une seule et même opération de correction de la valeur d'acquisition du terrain.
Une information sur la probabilité d'exigence de cette dette est apportée dans la rubrique des droits et engagements hors bilan (voir note 30).
Le poste « Reclassement vers les immeubles de placement » concerne les immeubles « NETWORKS Gent One » et « NETWORKS Gent Two ».
Le conseil d'administration de Banimmo a pris la décision pour l'établissement de ses comptes consolidés au 31 décembre 2020, de transférer ces immeubles en développement de la rubrique « Immeubles de stock » (IAS 2) vers la rubrique « Immeubles de placement » (IAS 40), constatant un changement d'utilisation et de destination de ces immeubles par le groupe Banimmo. Plusieurs arguments et événements ont menés à cette décision de transfert :
L'immeuble « NETWORKS NØR » a fait l'objet d'une reprise de réduction de valeur intégrale de € 15,2 millions à la suite de la cession de cet immeuble voir supra.
Plusieurs autres immeubles de stock ont fait l'objet de réductions de valeur ou de reprises de réductions de valeur en 2021 afin d'aligner leur valeur comptable à leur valeur nette de réalisation estimée. Ces ajustements pour un montant total négatif de € 1,7 millions, concernent les immeubles : « RAKET 40 » (+ € 0,8 million), « BÂLE » (- € 1,5 millions), « DA VINCI – H5 » (- € 0,5 million) et « DA VINCI - H2 » (- € 0,5 million).
En 2021, aucun actif ne répond à la définition de « Commandes en cours d'exécution ».
Fin 2021, la valorisation des droits d'usage des contrats de location concerne trois catégories d'actifs :
Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur le terrain sur lequel Banimmo détient l'immeuble « DA Vinci H3 » répondant à la définition d'un immeuble de placement, le droit d'usage de ce contrat de location est classé également dans la rubrique « Immeubles de placement » et valorisé à la juste valeur. Ce contrat de location était déjà valorisé selon le même principe que celui édicté par l'IFRS 16 depuis 2013 suite à la cession d'usufruit de l'immeuble érigé sur le terrain (voir explication en note 21).
Détail des valeurs actives, passives et résultat de ces droits d'usage :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Canons payés | 214 | 213 |
| Variation de juste valeur des droits d'usage | 334 | 340 |
| Loyers cédés ou escomptés | -214 | -213 |
| Charges d'actualisation | 94 | 87 |
| Valeur des droits d'usage | 1 010 | 1 129 |
| Dettes non courantes liées au droits d'usage | -897 | -1 010 |
| Dettes courantes liées aux droits d'usage | -113 | -120 |
| 214 | 213 |
Banimmo intervient en tant que preneur dans plusieurs contrats de location portant sur des terrains non bâtis ou sur lesquels elle détient un immeuble répondant à la définition d'un immeuble de stock et qui peuvent être cédés. Le droit d'usage de ces contrats de location est classé dans la rubrique « Droits d'usage des contrats de location » et valorisé au coût amorti. Il s'agit des terrains DA Vinci H2, DA Vinci H5, Bâle et Raket 40.
Détail des valeurs actives, passives et résultat de ces droits d'usage :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Canons payés | 532 | 530 |
| Amortissements des droits d'usage | 371 | 371 |
| Charges d'actualisation | 58 | 35 |
| Valeur des droits d'usage | 5 245 | 5 616 |
| Dettes non courantes liées au droits d'usage | -4 418 | -4 871 |
| Dettes courantes liées aux droits d'usage | -453 | -474 |
| Différentiel droit d'usage/dettes | -271 | -147 |
| 532 | 530 |
Banimmo intervient en tant que preneur dans un contrat de location portant sur les locaux hébergeant son siège social et répondant à la définition d'une immobilisation corporelle. Le droit d'usage de ce contrat de location est classé dans la rubrique « Immobilisations Corporelles » et valorisé au coût amorti.
Détail des valeurs actives, passives et résultat de ces droits d'usage :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Loyers payés | 70 | 69 |
| Amortissements des droits d'usage | 56 | 56 |
| Charges d'actualisation | 7 | 2 |
| Valeur des droits d'usage | 390 | 445 |
| Dettes non courantes liées au droits d'usage | -312 | -372 |
| Dettes courantes liées aux droits d'usage | -62 | -64 |
| Différentiel droit d'usage/dettes | -9 | 2 |
| 70 | 69 |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Placements à terme | - | - |
| Liquidités | 71 699 | 19 160 |
| 71 699 | 19 160 |
Au sein du tableau consolidé des flux de trésorerie, la situation nette de trésorerie se décompose comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 71 699 | 19 160 |
| Découverts bancaires | - | - |
| 71 699 | 19 160 |
| (en € 000) | Nombre d'actions (hors actions propres) |
Capital versé |
Réserves liées au capital |
Total |
|---|---|---|---|---|
| Au 31 décembre 2019 | 11 248 | 30 000 | 392 | 30 392 |
| Acquisitions d'actions propres | - | - | - | - |
| Transactions dont le paiement est fondé sur des actions | - | - | - | - |
| Réduction de capital par incorporation de pertes cumulées | - | - | - | - |
| Au 31 décembre 2020 | 11 248 | 30 000 | 392 | 30 392 |
| Acquisitions d'actions propres | - | - | - | - |
| Transactions dont le paiement est fondé sur des actions | - | - | - | - |
| Réduction de capital par incorporation de pertes cumulées | - | - | - | - |
| Au 31 décembre 2021 | 11 248 | 30 000 | 392 | 30 392 |
La réserve liée au capital est constituée fin 2021 de la valorisation des warrants lors de l'émission obligataire de 2010 pour un montant de € 0,392 million (voir note 15).
Toutes les actions donnent droit uniquement à un dividende ordinaire.
À l'exception des actions, il n'existe pas d'autre instrument financier, représentatif ou non du capital de Banimmo. Banimmo détenait au 31 décembre 2021, 106 620 actions propres.
Au 31 décembre 2021, toutes les actions sont entièrement libérées. Chaque action donne droit à un vote.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Non courantes | ||
| Emprunts bancaires — taux flottant | 3 750 | 4 250 |
| Emprunts obligataires — taux fixe | 49 956 | 49 945 |
| Emprunts entreprises liées - taux fixe | 15 000 | 23 800 |
| 68 706 | 77 995 | |
| Courantes | ||
| Emprunts bancaires — taux flottant | 17 577 | 538 |
| Découvert bancaire | - | - |
| Emprunts obligataires — taux fixe | 188 | 187 |
| Emprunts entreprises liées - taux fixe | 1 167 | 548 |
| Autres dettes financières | 1 | 3 |
| 18 932 | 1 276 | |
| Total des dettes financières | 87 638 | 79 271 |
A la date de clôture la répartition des emprunts selon leur catégorie de taux d'intérêts est la suivante :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Emprunts à taux flottant | 21 327 | 4 788 |
| Emprunts à taux fixe | 66 310 | 74 480 |
| Dettes sans intérêt | 1 | 3 |
| 87 638 | 79 271 |
Toutes les dettes financières sont en euro et le Groupe n'est donc pas sujet à un risque de change. La valeur comptable des dettes financières courantes et non courantes constitue une bonne approximation de leur juste valeur.
Les taux d'intérêts applicables sur les emprunts bancaires correspondent au taux Euribor augmenté d'une marge commerciale fixe.
Banimmo bénéficie au 31 décembre 2021 de deux financements bancaires bilatéraux destiné à financer des projets spécifiques :
En garantie de ces emprunts à taux flottant, le Groupe a octroyé au 31 décembre 2021, une inscription hypothécaire s'élevant à € 1,0 million (même montant qu'en 2020) et une promesse d'inscription hypothécaire de € 35,0 millions (€ 11 millions en 2020).
En 2020, Banimmo a clôturé un placement privé d'obligations pour un montant total de € 50,0 millions. Les obligations émises le 2 décembre 2020 ont une durée de 5 ans, arrivent donc à échéance le 2 décembre 2025 et génèrent un rendement brut de 4,50%. Ces obligations pourront faire l'objet d'un remboursement anticipé le 2 décembre 2023.
Le produit net de l'émission obligataire est utilisé par Banimmo pour financer le développement de nouveaux projets en attente de financement spécifique et vise à soutenir la stratégie de croissance du groupe en développant le portefeuille d'actifs existant et en procédant à de nouvelles acquisitions dans le futur. Cette émission obligataire contribue à la réorganisation à long terme des moyens de financement du groupe.
Les obligations ont été souscrites à hauteur de € 27,9 millions par Patronale Life, actionnaire de référence du groupe Banimmo.
Pour son emprunt obligataire, Banimmo s'est engagée à ne pas dépasser un ratio « dette financière nette / total du bilan » de 75 %. Le ratio à fin 2021 est de 8,07%.
Banimmo a signé en juin 2019 deux emprunts octroyés par Patronale Life, son actionnaire de référence :
Ces moyens mis à disposition par son actionnaire majoritaire permettent à Banimmo de renforcer ses fonds propres (la ligne de € 15 millions pouvant être assimilée à des fonds propres) et de disposer de moyens pour financer ses projets de construction et de redéveloppement.
Au 31 décembre 2021, le crédit subordonné de € 15 millions d'euros est entièrement tiré, et le crédit de € 12,5 millions reste disponible au tirage après avoir été remboursé intégralement en 2021.
En mars 2020, la coentreprise MC² a contracté un emprunt bancaire d'une valeur nominale de € 30,6 millions pour une durée de deux ans et assorti d'un intérêt d'un taux intérêts basé sur l'Euribor (minimum 0%) augmenté d'une marge commerciale de 1,40%.
En garantie de cet emprunt, la coentreprise MC² Development a octroyé :
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés lorsqu'il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d'impôts exigibles et lorsqu'ils concernent la même entité légale ou, en cas de consolidation fiscale, la même autorité fiscale.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Actifs d'impôts différés | - | - |
| Passifs d'impôts différés | - | - |
| Total des impôts différés nets | - | - |
La variation brute des impôts différés est exposée ci-après :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A L'OUVERTURE | - | - |
| (Charges) produits dans le compte de résultats | - | - |
| Entrée (sortie) de périmètre | - | - |
| Autres mouvements | - | - |
| A LA CLÔTURE | - | - |
Aucun impôt différé passif n'a été comptabilisé. Ceux-ci sont compensés par des impôts différés actifs non comptabilisés à la suite du fait que le groupe n'a pas la certitude que des revenus futurs lui permettront de les utiliser à court ou moyen terme.
Aucun impôt différé actif n'a été comptabilisé suite au fait que le groupe n'a pas la certitude que des revenus futurs lui permettront de les utiliser à court ou moyen terme.
Le montant total des pertes fiscales non utilisées pour lesquelles la récupération sur les résultats taxables futurs est considérée comme improbable dans un horizon prévisible et pour lequel aucun actif d'impôt différé n'a par conséquent été comptabilisé s'estime à € 80,3 millions en 2021 (€ 100 millions en 2020). La forte diminution de ces pertes fiscales récupérables est due d'une part aux différentes fusions à l'intérieur du groupe provoquant une diminution des pertes fiscales antérieures et d'une utilisation de ces pertes fiscales antérieures à la suite du bénéfice fiscal important des sociétés Banimmo et Comulex suite à la vente de l'immeuble « NETWORKS NØR ».
La dernière réforme fiscale en Belgique a introduit un impôt minimum pour les sociétés dont le bénéfice est supérieur à € 1 million. Ces entreprises ne peuvent désormais plus appliquer entièrement certaines déductions fiscales au-delà de ce montant.
Ainsi, les déductions telles que les pertes antérieures et les revenus définitivement taxés reportés sont désormais limités à un montant de € 1 million augmenté de 70% des bénéfices après imputation de ce montant de € 1 million. Par conséquent, 30% des bénéfices dépassant ce million d'euros ne peuvent plus être neutralisés par les déductions précitées.
Cette limitation de déduction a dû être appliquée en 2021 à la suite de la vente de l'immeuble « NETWORKS NØR ».
Aucune autre opération de cession d'immeuble n'est en cours ou prévue dans un avenir proche et qui entrainerait l'application de cette limitation de déduction.
Vu la nature des opérations du groupe, cette mesure fiscale n'a pas de conséquence significative sur les différences entre la valeur fiscale et la valeur consolidées des immeubles de placement et des immeubles de stock.
| (en € 000) | Garanties fiscales sur cessions immo bilières |
Garanties locatives sur ces sions immo bilières |
Litiges/ Légales |
Provisions pour dépollution |
Total |
|---|---|---|---|---|---|
| Au 1er janvier 2020 | - | 973 | 204 | 103 | 1 280 |
| Moins partie non courante | - | - 973 | - 175 | - 103 | -1 251 |
| Partie courante | - | - | 29 | - | 29 |
| Comptabilisées au compte de résultats consolidé : |
- | ||||
| – entrée (sortie) de périmètre | - | - | - | - | - |
| – Augmentations des provisions | - | 93 | - | - | 93 |
| – Reprises de montants inutilisés | - | - | - | - | - |
| – Utilisations durant l'exercice | - | - | - 175 | - | - 175 |
| Au 31 décembre 2020 | - | 1 066 | 29 | 103 | 1 198 |
| Moins partie non courante | - | -1 066 | - | - 103 | -1 169 |
| Partie courante | - | 29 | - | 29 | |
| Comptabilisées au compte de résultats consolidé : |
- | ||||
| – entrée (sortie) de périmètre | - | - | - | - | - |
| – Augmentations des provisions | - | 353 | 2 500 | - | 2 853 |
| – Reprises de montants inutilisés | - | - | - | - | - |
| – Utilisations durant l'exercice | - | - 752 | - | - 12 | -763 |
| Au 31 décembre 2021 | - | 668 | 2 529 | 91 | 3 288 |
| Moins partie non courante | - | - 668 | -2 500 | - 91 | -3 259 |
| Partie courante | - | 29 | - | 29 |
Les garanties fiscales sur cessions immobilières reprennent, le cas échéant, des engagements pris par Banimmo lors de cessions de sociétés immobilières vis-à-vis des acquéreurs. Leur durée équivaut aux délais légaux de prescription fiscale.
Les garanties locatives visent les engagements liés au vide locatif de certaines surfaces des actifs vendus pris par Banimmo vis-à-vis des acquéreurs.
Ainsi, en 2016, lors de la vente de l'immeuble Alma Court, Banimmo a donné à l'acquéreur des garanties de loyer pour les locataires principaux depuis le prochain break jusqu'à la fin du bail. Le risque maximal pour Banimmo s'élève au 31 décembre 2021 à € 0,7 million si l'on fait l'hypothèse d'un vide locatif total jusqu'à l'échéance des baux. Banimmo avait constitué une provision à concurrence de € 1,5 millions qui reflétait à l'origine la meilleure estimation du risque en fonction des hypothèses retenues en matière d'occupation de l'immeuble sachant que Banimmo reste gestionnaire locatif actif de l'immeuble durant la période garantie. Entre 2017 et 2019, des reprises de provision à hauteur de € 0,53 million ont été comptabilisées sans utilisation de la provision, la ramenant à € 0,97 million.
En 2020, sur base d'une nouvelle estimation du risque et tenant compte de sorties locatives certaines, une dotation complémentaire de € 0,1million avait été comptabilisée portant ainsi l'estimation du risque à € 1,06 millions.
En 2021, la provision constituée a été utilisée à hauteur de € 0,8 million. Etant donné que la plus grande partie de la garantie arrive à son échéance finale en octobre 2022 et qu'il n'y a aucun signe d'une relocation des surfaces garanties d'ici cette échéance, le risque total est considéré comme étant la meilleure estimation du risque. Afin de couvrir ce risque une provision complémentaire a été comptabilisée à hauteur de € 0,4 million portant ainsi le risque à € 0,7 million.
Le poste « litiges » porte sur des différends commerciaux, le plus souvent avec des fournisseurs de services dans le cadre de projets de redéveloppement d'immeubles ou d'immeubles déjà vendus. En 2021 une provision de € 2,5 millions a été constituée en vue de couvrir un risque d'intervention dans les pertes de cession de l'immeuble Paris Vaugirard auprès de la société Tour Eiffel. Une explication détaillée est donnée en note 32.
La provision pour dépollution vise principalement l'actif « Albert Building » situé à Anvers et vendu en 2006. Il n'est pas possible de déterminer avec précision le calendrier des éventuels travaux de dépollution. Cette provision s'élève au 31 décembre 2021 à 0,1 million et est suffisante sur la base d'un avis d'expert.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Dettes commerciales | 11 662 | 7 362 |
| Dividendes à payer | - | - |
| Acomptes reçus | 118 | 183 |
| Dettes fiscales | 14 955 | 117 |
| Dettes sociales | 30 | 25 |
| Dettes de location financement | - | - |
| Autres dettes | 651 | 651 |
| Loyers à reporter | 437 | 1 040 |
| Total des dettes commerciales et autres dettes | 27 852 | 9 378 |
| Moins dettes commerciales et autres dettes non courantes | - | - |
| Dettes commerciales et autres dettes courantes | 27 852 | 9 378 |
La majorité des dettes commerciales est payable endéans les 3 mois.
Fin 2021, parmi les dettes commerciales courantes, un montant de € 4,2 millions se rapporte à des factures à recevoir pour la fin de la rénovation de l'immeuble « NETWORKS NØR » et 2,0 millions se rapporte à des factures non échues pour ce même immeuble vendu en décembre 2021 (voir note 11).
Outre les éléments ci-dessus, les dettes commerciales non courantes se rapportent essentiellement à des factures non échues et des factures à recevoir liées aux projets de développement en cours des immeubles NETWORKS Gent ONE et TWO ainsi qu'à des produits locatifs reportés sur les exercices suivants.
Les dettes fiscales se rapportent quant à elles, quasi exclusivement à la TVA due en janvier 2022 sur la vente de l'immeuble « NETWORKS NØR » sous le régime d'immeuble neuf.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits locatifs | 3 146 | 3 294 |
| Loyers et droits emphytéotiques | - | - 6 |
| Charges sur vacances locatives | - 215 | - 140 |
| Précomptes immobiliers et autres taxes | - 683 | - 687 |
| Récupérations de précomptes immobiliers et autres taxes | 480 | 491 |
| Autres charges sur immeubles | - 329 | - 318 |
| Récupérations des autres charges sur immeubles | 255 | 110 |
| Reprises et utilisations de provisions | - | - |
| Charges locatives | - 493 | - 550 |
| Résultat locatif | 2 653 | 2 744 |
En 2020, un locataire important a mis fin à son bail dans l'immeubles NETWORKS FOREST. Ce départ n'a engendré qu'une légère diminution des revenus locatifs du fait que le locataire a dû payer une indemnité de départ couvrant presque entièrement le loyer perdu ainsi que la récupération des charges locatives jusque mars 2022 (date théorique d'échéance du bail). Cette indemnité est linéarisée sur la durée théorique restante du bail.
Le contrat de leasing immobilier de l'unique locataire de l'immeuble situé Raketlaan 40 à Evere arrivait à échéance le 30 juin 2020. Ce locataire a signé un contrat de bail immobilier sur ce même immeuble à partir du 1er juillet 2020 mais pour une surface limitée entrainant en 2021 une diminution de revenus locatifs de € 0,4 million par rapport à 2020.
Les immeubles « NETWORKS Gent ONE et TWO » en phase de fin de développement ont accueilli leurs premiers locataires en septembre 2021. En fin de cette année, ces immeubles étaient occupés à 54% de la surface totale mais des contrats de bail étaient effectivement signés pour 84% de cette surface, certains baux prenant effet dans le courant de l'année 2022. Un revenu locatif de €0,2 million provient de cet immeuble.
Ces événements de l'année ont entrainé une légère baisse des revenus locatifs.
Les charges locatives sont en légère baisse et sont influencées par une diminution des charges locatives non récupérables de l'immeuble « NETWORKS FOREST ».
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Résultat net de cessions d'immeubles de placement | - | - |
| Résultat net de cessions d'immobilisations corporelles | - | - |
| Résultat net de cessions d'immeubles de stock | 28 555 | - |
| Résultat net des commandes en cours d'éxécution | - | - |
| 28 555 | - |
En ce qui concerne les immeubles de placement :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits de cessions d'immeubles de placement | - | - |
| Autres produits liés aux cessions | - | - |
| Coûts des transactions | - | - |
| Juste valeur des immeubles de placement cédés | - | - |
| Dotations et reprises de provisions | - | - |
| - | - |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits de cessions d'immobilisations corporelles | - | - |
| Autres produits liés aux cessions | - | - |
| Coûts des transactions | - | - |
| Valeur nette comptable des immobilisations corporelles cédées | - | - |
| Dotations et reprises de provisions | - | - |
| - | - |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits de cessions des immeubles de stocks | 78 000 | - |
| Autres produits liés aux cessions | - | - |
| Coûts des transactions | - 708 | - |
| Valeur nette comptable des immeubles en stock cédés | -63 908 | - |
| Dotations et reprises de provisions | 15 171 | - |
| 28 555 | - |
En 2021, Banimmo a réalisé la vente de l'immeuble « NETWORKS NØR ». Cet immeuble de bureaux passif de 13.976 m², qui sera certifié « BREEAM Outstanding », a été vendu à l'Etat belge en décembre 2021 avec une livraison prévue pour fin mars 2022. Le groupe a ainsi dégagé un résultat brut de cession d'immeuble de stock de € 13,4 millions. Cet immeuble avait fait l'objet, avant sa phase de rénovation profonde, de réductions de valeur à hauteur € 15,2 millions et qui ont été reprises intégralement au moment de la cession (voir aussi note 21). Le résultat net de cession de l'immeuble s'élève donc à € 28,6 millions.
Et en ce qui concerne les commandes en cours d'exécution :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits des commandes en cours d'exécution | - | - |
| Autres produits liés aux commandes en cours d'exécution | - | - |
| Coûts des transactions | - | - |
| Prix de revient des commandes en cours d'exécution | - | - |
| - | - |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Produits de cessions des coentreprises et entreprises associées | - | - |
| Coûts des transactions | - | - |
| Valeur nette comptable de titres cédés | - | - |
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Gains (pertes) de juste valeur sur immeubles de placement | 11 453 | 377 |
En 2012, les droits résiduels du bien H3 ont été valorisés par l'expert immobilier à €4,8 millions. Cette valeur correspondait à la valeur résiduelle obtenue sur un projet immobilier d'une superficie constructible de 34 000 m² (conformément aux autorisations reprises dans le P.R.A.S. (Plan Régional d'Affectation du Sol) qui serait développé à l'échéance du contrat d'usufruit en 2023. Les principales hypothèses retenues par l'expert pour ce projet immobilier étaient : i) un loyer net obtenu sur base d'un loyer brut unitaire de 138 €/m² bureau en valeur présente duquel est déduit le canon emphytéotique en valeur présente, ii) un coût de construction (hors honoraires et imprévus) de 1 453 €/m², iii) des honoraires (architecte, ingénieur stabilité, etc.) de 10 %, iv) des imprévus de 3 % et v) un taux de capitalisation de 6,50 %. Cette valeur résiduelle en 2023 a ensuite été actualisée sur base d'un taux de 8 % pour obtenir sa valeur actuelle correspondant à € 4,8 millions. En 2021, une augmentation de juste valeur a été comptabilisée pour un montant de € 0,03 million (€ 0,4 million en 2020).
Une baisse de 0,25 % du taux de capitalisation utilisé dans cette valorisation aurait un impact positif sur la valeur des droits résiduels du bien H3 de l'ordre de € 1,6 millions. À l'inverse, une hausse de 0,25 % du taux de capitalisation utilisé aurait un impact négatif de l'ordre de € 1,8 millions sur la valeur de ces droits résiduels.
La prochaine sortie de locataires ainsi qu'à la réalisation de dépenses d'investissements dans l'objectif d'attirer prochainement de nouveaux locataires a engendré une variation négative de juste valeur de € 1,2 millions.
Comme expliqué en note 6, le conseil d'administration de Banimmo a pris la décision en 2020 de transférer ces immeubles en développement de la rubrique « Immeubles de stock » (IAS 2) vers la rubrique « Immeubles de placement » (IAS 40), constatant un changement d'utilisation et de destination de ces immeubles par le groupe Banimmo.
Ces immeubles ont été transférés des « Immeubles de stock » vers les immeubles de placement et sont donc valorisés à la juste valeur depuis le 31 décembre 2020. La différence entre la juste valeur du bien immobilier et sa valeur comptable antérieure (valeur de construction) a été comptabilisée dans le résultat en « Variation de juste valeur sur immeuble de placement » pour un montant positif de € 1,7 millions.
En septembre 2021, l'immeuble ONE en fin de phase développement a accueilli ses premiers locataires. En fin de cette année, les immeubles était occupé à 54% de la surface totale mais des contrats de bail étaient effectivement signé pour plus de 87% de cette surface, certains baux prenant effet dans le courant de l'année 2022. Cette situation locative a entrainé une augmentation importante de la juste valeur des immeubles de € 12,6 millions.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Dotations aux réductions de valeur | -2 472 | - 730 |
| Reprises de réductions de valeur | 15 979 | 4 110 |
| 13 507 | 3 381 |
Les immeubles en stock sont évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation (IAS 2). Le coût et la valeur nette de réalisation sont déterminés conformément aux méthodes comptables résumées en note 2. En 2021, L'immeuble « NETWORKS NØR » a fait l'objet d'une reprise de réductions de valeur intégrale de € 15,2 millions à la suite de la cession de cet immeuble (voir note 11).
En outre, quatre actifs immobiliers ont subi une perte de valeur :
« BÂLE AES » pour un montant de € 1,51 millions
« DA VINCI - H5 » pour un montant de € 0,47 million
« DA VINCI H2 » pour un montant de € 0,48 million
Ces pertes de valeur sont principalement dues aux besoins futurs d'investissements en termes de permis afin d'y réaliser des développements ou de les mettre en vente.
Un immeuble a vu sa valeur augmenter, ce qui a permis la reprise de réductions de valeur antérieures :
Banimmo n'a pas connaissance d'autres sources majeures d'incertitudes relatives aux estimations à la fin de période.
Les autres charges et produits opérationnels se décomposent comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Autres (produits) charges sur immeubles non loués | 912 | 1 047 |
| Autres (produits) charges sur immeubles vendus les années précédentes | 868 | - 28 |
| Dotations aux provisions | 2 853 | 93 |
| Reprises et utilisations de provisions | - 763 | - 175 |
| Réductions de valeur et pertes sur créances liées à des cessions immobilières | 1 405 | - |
| Reprises de réductions de valeur sur créances liées à des cessions immobilières | - | - |
| Réductions de valeur et pertes sur créances commerciales | - | 44 |
| Reprises de réductions de valeur sur créances comerciales | - | - |
| 5 273 | 981 |
En 2021, le poste « Autres produits et charges sur immeubles non loués » se rapporte à des immeubles n'apportant aucun revenu locatif. Ces charges portent principalement sur l'immeuble « NETWORKS NØR » vendu en décembre 2021.
Le poste « Autres produits et charges sur immeubles vendus les années précédentes » concerne à hauteur de € 0,8 million les charges liées aux indemnités versées à l'acquéreur de l'ancien immeuble « Alma Court » dans le cadre de la garantie locative octroyée dans la convention de cession. Ces charges sont cependant entièrement compensées sous le poste « Reprises et utilisations de provisions ». Ce poste reprend également des charges sur d'autres anciens immeubles dans lesquelles le groupe doit intervenir.
Le poste « Dotations aux provisions » concerne d'une part une augmentation de € 0,4 million du risque probable sur la garantie locative que Banimmo a octroyée à l'acquéreur de l'ancien immeuble « Alma Court » et d'autre part à une provision de € 2,5 millions constituée en vue de couvrir un risque d'intervention dans les pertes de cession de l'immeuble Paris Vaugirard auprès de la société Tour Eiffel. Une explication détaillée est donnée en note 32.
Le poste de « Reprises et utilisations de provisions » se rapporte en 2021 à l'utilisation de la provision constituée en 2019 pour couvrir les indemnités locatives à payer à l'acquéreur de l'ancien immeuble « Alma Court » mentionnée ci-dessus (voir également note 17).
Le poste « Réductions de valeur et pertes sur créances liées à des cessions immobilières » concerne une réduction de valeur intégrale de la créance sur la Société de la Tour Eiffel d'un montant de € 1,4 million. De plus, une provision supplémentaire de € 2,5 millions a été constituée selon un postulat de prudence pour une créance potentielle de la même Société de la Tour Eiffel – créance néanmoins intégralement et fondamentalement contestée par Banimmo NV - dans le même dossier.
Les charges administratives se décomposent comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Frais de personnel et honoraires de l'OCGJ (note 24) | 1 455 | 1 560 |
| Biens et services divers | 2 218 | 1 503 |
| Frais d'études de dossiers | - | - |
| Amortissements sur immobilisations corporelles | 7 | 17 |
| Amortissements sur immobilisations incorporelles | 66 | 62 |
| 3 746 | 3 141 |
Les coûts de fonctionnement (charges administratives et opérationnelles) s'établissent à € 3,8 millions contre € 3,1 millions fin 2020. Cette augmentation est due à l'augmentation de la non-déductibilité de TVA en raison d'une révision basée sur les opérations réalisée en 2020 (assujettissement partiel de Banimmo), d'une expansion de l'équipe sous contrat d'indépendant ne faisant ni partie des employés ni de l'OCGJ et de coûts d'entreprises imprévus.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Salaires et rémunérations du personnel et honoraires de l'OCGJ | 1 365 | 1 406 |
| Charges de sécurité sociale | 42 | 90 |
| Charges de retraite - régime à cotisations définies | 15 | 24 |
| Autres | 33 | 40 |
| 1 455 | 1 560 | |
| Effectif moyen du personnel | 5 | 7 |
Les frais de personnel et les honoraires du comité de direction sont en légère baisse par rapport à 2020. Cette baisse est le résultat de la continuité du plan stratégique mis en place depuis la prise de contrôle du groupe Banimmo par la société Patronale. Ainsi, outre une diminution de personnel, par convention, les ressources humaines administratives de Banimmo ont été reprises par la société Patronale et mises à disposition de la société Banimmo par une convention SLA conclue au mois d'août 2019, ne laissant dans Banimmo que les ressources humaines immobilières de développement et de commercialisation. Cette stratégie permet la rationalisation des services administratifs dans l'ensemble du groupe Patronale.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Charges d'intérêts sur: | ||
| – Emprunts bancaires | 121 | 142 |
| – Emprunts auprès des entreprises liées | 1 478 | 1 825 |
| – Ligne de crédit | - | - |
| – Emprunts obligataires | 2 261 | 461 |
| – Autres dettes financières | - | - |
| – Autres charges financières (frais bancaires et autres commissions) | 248 | 224 |
| – Intérêts intercalaires (capitalisés) | - | - |
| (Produits)/Charges financières relatives aux instruments financiers dérivés, y compris la varia tion de juste valeur |
- | - |
| - (reprise de) Réduction de valeurs sur les créances | - | - |
| Charges financières | 4 108 | 2 652 |
| Revenus d'intérêts | - 154 | - 83 |
| Autres produits financiers | - | - 7 |
| Dividendes reçus d'actifs financiers | - | - 180 |
| Dotations / (reprises) provisions pour risques et charges sur actifs financiers | - | - |
| (Gains) / pertes sur réalisation d'actifs financiers | - | - |
| Produits financiers | - 154 | - 269 |
| Total des charges financières nettes | 3 954 | 2 383 |
La majeure partie des dettes financières sont porteuses d'un intérêt fixe insensible à la variation des taux d'intérêts du marché.
Les charges financières relatives aux emprunts obligataires comprennent le coût des obligations émises en décembre 2020 pour une durée de 5 ans au taux fixe de 4,50%. (Voir note 15).
En 2021, les intérêts d'emprunt obligataire d'une valeur nominale de € 50,0 millions couvrent la totalité de l'année alors que durant l'année 2020, aucun emprunt obligataire n'avait cours entre mi-février et mi-décembre. Cela explique également l'augmentation importante en 2021 des charges financières globale par rapport à 2020.
Les intérêts sur emprunts auprès des entreprises liées se rapportent aux emprunts envers la société Patronale, actionnaire majoritaire du groupe Banimmo (voir note 15. C.).
À la suite de la nouvelle politique financière de Banimmo, le résultat financier de Banimmo n'est que très faiblement sensible aux variations des taux d'intérêts. Une hausse/baisse des taux d'intérêts variables de 50 points de base (0,50 %) aurait un impact non significatif sur les charges d'intérêts. Une même variation aurait également un impact non significatif sur les revenus d'intérêts.
L'impôt de l'exercice se décompose comme suit :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Impôts courants | -1 630 | -148 |
| Impôts différés | - | - |
| -1 630 | -148 |
Le montant de l'impôt sur le résultat du Groupe est différent du montant théorique qui résulterait du taux d'imposition moyen pondéré applicable aux bénéfices des sociétés consolidées en raison des éléments suivants :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 26 635 | -1 387 |
| Taux de l'impôt | 25,00 | 25,00 |
| Impôts sur base du taux d'impôt réglementaire | -6 659 | 347 |
| Ajustements d'impôts: | ||
| – attribuables aux produits non imposables | 585 | 50 |
| – quote-part dans le résultat des coentreprises et entreprises associées | 49 | -46 |
| – quote-part dans le résultat des activités non poursuivies | -456 | -55 |
| – sur récupérations de pertes fiscales non associées à un actif d'impôt différé | 3 455 | - |
| – sur résultats d'exercices antérieurs | -1 | 6 |
| – attribuables aux dépenses non admises et provisions imposables | -1 252 | -122 |
| – sur variations de juste valeur non imposable | 2 863 | 94 |
| – sur pertes de l'exercice non associées à un actif d'impôt différé | -302 | -422 |
| – autres ajustements | 88 | - |
| Impôts sur base du taux d'impôt effectif pour l'exercice | -1 630 | -148 |
| Résultat avant impôts | 26 635 | -1 387 |
| Taux d'impôt effectif | 6,12 | -10,67 |
Toutes les sociétés du groupe Banimmo sont soumises à la règlementation fiscale belge. Le taux moyen pondéré de l'impôt est calculé sur base de la règlementation belge en vigueur à la date de clôture.
Le taux d'impôt effectif est influencé d'une part par des régularisations de provisions fiscales des exercices antérieurs et d'autre part en ce qui concerne les impôts différés par la comptabilisation ou non (i) de la valorisation des pertes fiscales dont la récupération est considérée probable et (ii) des valorisations négatives sur les immeubles de placement.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Résultat net de la période | 25 005 | -1 535 |
| Autres variations des réserves avec effet fiscal | - | - |
| effet fiscal | - | - |
| Autres variations des réserves sans effet fiscal | - | - |
| Résultat net global, net d'impôts | 25 005 | -1 535 |
Banimmo n'a pas connaissance de risque fiscal spécifique dans le cadre de ses opérations pouvant avoir un impact significatif sur les états financiers.
Le résultat de base par action est calculé en divisant le bénéfice net revenant aux actionnaires par le nombre moyen pondéré d'actions, hors actions propres.
Il n'existe aucun instrument financier ayant un effet dilutif du résultat par action de sorte que le résultat dilué par action correspond au résultat de base par action.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Résultat net de l'exercice revenant aux actionnaires de la société (en milliers d'euros) | 25 005 | -1 535 |
| Résultat net résiduel (en milliers d'euros) | 25 005 | -1 535 |
| Nombre moyen pondéré d'actions en circulation (en actions) | 11 249 924 | 11 249 924 |
| Résultat de base et dilué par action (en €) | 2,22 | -0,14 |
En 2020, aucun dividende n'a été attribué. L'absence de dividende pour l'exercice 2021 représente la proposition du conseil d'administration à l'assemblée générale ordinaire du 10 mai 2022.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Dividende ordinaire par action | - | - |
| Dividende ordinaire brut attribuable aux actionnaires (en milliers d'euros) | - | - |
| Nombre d'actions ordinaires au 31 décembre (en actions) | 11 356 544 | 11 356 544 |
| Dividende ordinaire brut par action (en euro) | - | - |
Le Groupe a des passifs éventuels se rapportant à des actions en justice dans le cadre habituel de ses activités.
Sur base de la situation au 31 décembre 2021, le groupe ne s'attend pas à ce que ces éléments donnent lieu à des passifs significatifs autres que ceux déjà provisionnés dans les comptes consolidés (note 17).
Fin 2021 il n'existe aucun engagement significatif relatif à des acquisitions d'immobilisations corporelles, d'immeubles de placement ou d'immeubles en stock.
Les engagements résultants de contrats de location dans lesquelles Banimmo est preneur sont valorisés dans les comptes consolidés en tant que « droits d'usage des contrats de location » à l'actif du bilan et en tant que « dettes courantes et non courantes liées aux droits d'usage des contrats de locations » au passif du bilan selon IFRS 16 (voir note 12).
Banimmo utilise l'exemption prévue dans la norme pour les actifs de faible valeur et les contrats de location de courte durée (contrats venant à échéance endéans les 12 mois de l'application initiale).
Par ailleurs, Banimmo est engagée au travers de contrats de location de matériels roulants et autres équipements de bureaux. Les engagements relatifs à ces contrats sont considérés comme non significatifs et donc, non valorisés sous IFRS 16.
Dans le cadre de ses activités immobilières, le Groupe Banimmo a octroyé des garanties bancaires diverses auprès de l'Etat, des Régions, des communes, des bureaux d'enregistrement et autres parties pour des montants s'élevant à € 4,6 millions en 2021 (€ 4,8 millions en 2020).
Dans le cadre de ses ventes d'immeubles ou d'actions, le Groupe Banimmo a octroyé aux preneurs, au travers de ses contrats de cessions, des garanties d'actifs et de passifs usuelles dans la matière.
Le Groupe a octroyé au 31 décembre 2021 des inscriptions hypothécaires s'élevant à € 2,2 millions et une promesse d'inscription hypothécaire de € 42,3 millions afin de garantir ses emprunts bancaires.
Dans le cadre de ses acquisitions d'immeubles ou d'actions, le Groupe Banimmo a reçu des vendeurs, au travers de ses contrats d'acquisitions, des garanties d'actifs et de passifs usuelles.
Les garanties reçues des locataires par Banimmo s'élèvent à € 1,9 millions en 2021, (€ 1,2 millions en 2020). Dans le cadre de son emprunt obligataire et de sa ligne de crédit, Banimmo doit respecter certains covenants bancaires. Des informations à ce sujet sont données dans la note 15.
La valeur cumulée des futurs loyers à recevoir jusqu'à la première échéance des contrats, qui ne peuvent être résiliés, présente les échéances suivantes :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| A moins d'un an | 3 363 | 2 002 |
| Entre 1 an et 5 ans | 16 805 | 6 919 |
| A plus de 5 ans | 13 970 | 6 099 |
Dans le cade des jugements d'homologation des plans de réorganisation judicaire de l'entreprise associée Urbanove et de ses filiales, Banimmo a le droit de percevoir certaines sommes, et entre autres le remboursement des financements octroyés aux filiales de l'entreprise associée Urbanove pendant la procédure de réorganisation judicaire. Cette récupération dépendra des moyens disponibles en fonction de l'exécution des engagements pris par les repreneurs. Par prudence, l'ensemble des créances sur lesquelles porte ce droit a fait l'objet d'une réduction de valeur totale.
Banimmo a acquis, via l'acquisition de la filiale Société de Développement Européen de Charleroi, un terrain auprès de l'entreprise associée Urbanove en 2014. Le prix d'acquisition contractuel s'élevait à € 7,0 millions dont € 5,0 millions ont été payés immédiatement et le solde payable sous conditions.
Dès l'origine, le terrain acquis a été enregistré pour une valeur de € 7,0 millions et € 2 millions ont été comptabilisés en dettes envers la société Urbanove.
Depuis, la dette n'est jamais devenue exigible étant donné que les deux parties ont convenu que celle-ci ne le deviendrait qu'une fois le terrain vendu par Banimmo et uniquement si le prix de vente est supérieur à € 5,0 millions, Urbanove obtenant la différence entre le prix de vente et les € 5,0 millions, le cas échéant.
Depuis lors, la valeur d'expertise du terrain a diminué à une valeur légèrement inférieure à € 5,0 millions et, par conséquent, la valeur de l'immeuble a été ramenée fin 2020 à cette valeur d'expertise.
De même, tenant compte de cette valeur d'expertise, il devient peu probable que la dette de € 2,0 millions devienne un jour exigible, celle-ci a donc été ramenée à 0,00 (voir note 18).
Il existe cependant une probabilité, en fonction de la destination qui sera donnée à l'actif par Banimmo, que cette dette devienne exigible à hauteur d'un montant de € 0 à € 2 millions. Si tel était le cas, la dette serait réintégrée au passif du bilan.
| Pays | % d'intérêts 31.12.2021 |
% d'intérêts 31.12.2020 |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| BANIMMO SA (société mère) | Belgique | Société liée | Contrôle | ||
| COMULEX SA | Belgique | Société liée | Contrôle | 100,00% | 100,00% |
| IMMO PROPERTY SERVICES SA | Belgique | Société liée | Contrôle | 100,00% | 100,00% |
| IMMO KONINGSLO SA (liquidation en 2021) | Belgique | Société liée | Contrôle | 0,00% | 100,00% |
| RAKET INVEST SA | Belgique | Société liée | Contrôle | 100,00% | 100,00% |
| MAGELLIN SA (liquidation en 2021) | Belgique | Société liée | Contrôle | 0,00% | 100,00% |
| ESPEVELO1 SA (acquisition part de tiers en 2021) |
Belgique | Société liée | Contrôle | 100,00% | 92,50% |
| CONFERINVEST SA | Belgique | Société liée | Contrôle | 100,00% | 100,00% |
Ces participations sont contrôlées de droit par Banimmo.
En 2021, Le groupe Banimmo qui détenant 92,5% de la société Espevelo1 a acquis à son entreprise associée Grondbank The Loop les 7,5% restant de la participation de cette société. La société Espevelo1 est désormais détenue à 100% par le groupe.
Les sociétés Koningslo et Magelin ont quant à elle été liquidées au cours de l'année.
| Pays | Nature du contrôle |
% d'intérêts 31.12.2021 |
% d'intérêts 31.12.2020 |
||
|---|---|---|---|---|---|
| SCHOONMEERS - BUGTEN SA | Belgique | Entreprise associée | Influence notable |
75,00% | 75,00% |
| GRONDBANK THE LOOP SA | Belgique | Filiale de l'entreprise asso ciée Schoonmeers Bugten |
Influence notable |
25,04% | 25,04% |
| PROJECT DEVELOPMENT SUR VEY AND MANAGEMENT CVBA |
Belgique | Influence notable |
50,00% | 50,00% | |
| URBANOVE SA | Belgique | Entreprise associée | Influence notable |
44,38% | 44,38% |
| LES RIVES DE VERVIERS SA | Belgique | Filiale de l'entreprise associée Urbanove |
Influence notable |
44,12% | 44,12% |
| MC² DEVELOPMENT SA | Belgique | Coentreprise | Contrôle conjoint |
50,00% | 50,00% |
Schoonmeers-Bugten, Project Development Survey and Management et Grondbank The Loop Banimmo sa détient directement 50 % de Schoonmeers-Bugten sa et 25 % indirectement au travers d'une participation de 50 % dans Project Development Survey and Management cvba qui détient les autres 50 % de Schoonmeers-Bugten sa.
Schoonmeers-Bugten sa détient une participation directe de 33,38 % dans Grondbank The Loop sa et AG SOB Gent détient le solde des actions (66,62 %). Ceci, en plus de n'avoir que 3 administrateurs sur 9, ne confère à Banimmo qu'une influence notable.
Les sociétés Schoonmeers Bugten sa et Project Development Survey and Management cvba ont comme seule activité la gestion des participations dans la société Grondbank The Loop sa. La valeur de ces deux sociétés ne dépend donc exclusivement que de l'activité de la société Grondbank The Loop dans laquelle Banimmo n'exerce qu'une influence notable. Banimmo considère qu'elle n'exerce qu'une influence notable sur l'ensemble de ces trois sociétés.
Depuis septembre 2007, Banimmo détenait 49 % de la société Conferinvest sa qui détenait elle-même 100 % de la société Dolce La Hulpe sa et de la société Golf Hotel de Chantilly sas (anciennement Dolce Chantilly sas). Deux associés possédaient chacun 25,5 % des participations restantes.
Banimmo, ayant engagé un processus de vente des actifs du groupe Conferinvest et de Lex 84, avait transféré cet actif en activités non poursuivies fin 2017.
Le 18 mai 2018, de façon concomitante, la société Conferinvest a vendu sa participation dans sa filiale Dolce La Hulpe et Banimmo a acquis les 51% des participations de Conferinvest. À la suite de ces opérations, Banimmo a perdu tout contrôle sur la société Dolce La Hulpe et a obtenu le contrôle exclusif sur la société Conferinvest et sa filiale Dolce Chantilly. Ces deux dernières sociétés sont donc passées de la classification « Entreprises associées » à la classification « Entreprises liées ».
Banimmo qui avait toujours la volonté de poursuivre le processus de cession engagé en 2017 a donc conservé le classement de cet actif en activités non poursuivies.
Le 19 décembre 2019, Conferinvest a vendu sa filiale Golf Hotel de Chantilly. Conferinvest, restant dans le groupe Banimmo, n'ayant comme actif principal que les liquidités issues de la vente de sa filiale et ne possédant plus d'actif vendable, a été reclassée et consolidée par intégration globale.
Depuis 2015, Banimmo a un intérêt de 44,38 % dans la société Urbanove Shopping Development, et, dans les filiales de cette dernière, un intérêt de 44,70 % dans la société Les Rives de Verviers et de 46,60 % dans la société Le Coté Verre.
Le solde des participations de la société Urbanove Shopping Development est réparti entre 6 autres actionnaires. Banimmo a le droit de nommer 2 administrateurs sur un total de 5. Un pacte d'actionnaires limite les pouvoirs de Banimmo et répartit ces pouvoirs de telle façon que Banimmo ne puisse prendre aucune décision sans l'accord d'au moins deux autres administrateurs en ce qui concerne les décisions de gestion journalière et sans l'accord de tous les autres administrateurs en ce qui concerne une liste exhaustive de décisions reprises dans le pacte d'actionnaires. Ces éléments justifient le fait que Banimmo considère qu'elle a une influence notable sur le groupe Urbanove en tant qu'entreprise associée.
Au premier semestre 2017, en application du jugement d'homologation du plan de réorganisation judiciaire de l'entreprise associée Urbanove SA et de sa filiale Le Côté Verre SA, la société Urbanove SA a procédé à la cession des participations qu'elle détenait dans la société Le Côté Verre SA (voir note 8).
Ayant remporté l'appel d'offre de la banque ING pour la construction d'un immeuble destiné à accueillir son centre d'activités à Louvain-la-Neuve, Banimmo et Argema (groupe Marc Liègeois) ont constitué en 2018 la coentreprise MC² Development dont ils détiennent chacun 50 % des participations. Les statuts de la société prévoient un contrôle conjoint.
En 2021, Banimmo a facturé des honoraires et commissions de gestion à la coentreprise MC² Development pour un montant de € 0,785 million et à l'entreprise associée Grondbank The Loop pour un montant de € 0,003 million.
Ces prestations de services ont été effectuées à des conditions normales de marché.
Banimmo détient une créance de € 3,9 millions sur son ancien actionnaire de référence Société de la Tour Eiffel, (anciennement Affine R.E. SA) à la suite de l'acquisition par Affine R.E. SA en date du 9 novembre 2017 des actions de la SAS Paris Vaugirard qui détient la Galerie Vaugirard à Paris. Banimmo a en effet, dans le cadre de son plan de remboursement du crédit syndiqué, dû trouver un refinancement de la Galerie Vaugirard, ce qui s'est révélé impossible dans le contexte de méfiance bancaire auquel Banimmo était confronté. Les banques contactées étaient cependant favorables au financement de la Galerie si Affine R.E. SA en devenait l'actionnaire. À la suite de cela, et après accord des conseils d'administration de Affine R.E. SA d'une part et de Banimmo SA d'autre part, les actions de la SAS Paris Vaugirard ont été cédées le 9 novembre 2017 à Affine R.E. SA sur base d'un prix provisoire et du seul paiement d'un acompte de € 0.11 million. La dette de la SAS Paris Vaugirard au sein du crédit syndiqué était ainsi remboursée. Les parties ont convenu d'une vente selon les modalités suivantes en 2 phases : cession des actions sur base d'un prix provisoire calculé sur base de la dernière expertise (au 31 décembre 2016) de la Galerie Vaugirard par un expert indépendant reconnu sur la place ; prix définitif calculé après la vente réelle de la Galerie à un tiers qui devait se réaliser durant l'année 2018.
Banimmo verrait ainsi sa créance ajustée à la hausse ou à la baisse en fonction de diverses conditions liées notamment au prix de vente obtenu de l'actif immobilier sous-jacent.
Au moment de la transaction, Affine était l'actionnaire majoritaire du groupe Banimmo mais, depuis le 19 novembre 2018, à la suite d'une offre publique d'acquisition volontaire et inconditionnelle en numéraire faite par Patronale Life sur l'ensemble des actions en circulation de Banimmo, Patronale Life détient 62,47% du total des actions émises par Banimmo devenant ainsi actionnaire de référence, succédant au groupe Affine (voir note 33). Dans la foulée, Affine R.E. est devenu la Société de la Tour Eiffel.
En 2018, La Société de la Tour Eiffel n'ayant pas trouvé d'acquéreur de l'immeuble Vaugirard et la valeur de la créance étant liée à la valeur de vente estimée de cet immeuble, un test de parité a été réalisé sur celui-ci. Ce test a démontré une perte de valeur de l'immeuble et a conduit le conseil d'administration de Banimmo à constater une réduction de valeur conséquente de sa créance à la suite de la forte chute des loyers et à la forte hausse des impayés (voir note 10).
En 2021, la situation locative de l'immeuble continuant à se détériorer, et l'évaluation de la valeur de vente de l'immeuble étant incertaine, le solde de la créance a fait l'objet d'une nouvelle réduction de valeur totale ramenant la créance envers la Société de la Tour Eiffel à zéro.
Une provision de € 2,5 millions a été constituée sur le postulat de la prudence pour une créance potentielle de la même Société de la Tour Eiffel et ce même si cette créance est intégralement contestée par Banimmo. En février 2022, la Société de la Tour Eiffel a trouvé un acquéreur pour la galerie.
Les rémunérations et autres avantages et indemnités des membres de l'Organe Collégial de Gestion Journalière et des administrateurs s'élèvent à :
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Honoraires et rémunération de l'Organe Collégial de Gestion Journalière | 1 041 | 1 041 |
| Honoraires des administrateurs non exécutifs non indépendants | 73 | 72 |
| Honoraires des administrateurs non exécutifs non indépendants (missions spécifiques) | 64 | 64 |
| Honoraires des administrateurs non exécutifs indépendants | 90 | 99 |
La rémunération annuelle brute globale, y compris les autres avantages et indemnités, octroyée par la société et ses filiales aux membres de l'Organe Collégial de Gestion Journalière (soit au total 4 personnes, dont 1 personne a quitté l'Organe Collégial au 30/06/2021) s'élève en 2021 à un montant total de € 1.040.648 (ce montant correspond dans son intégralité à la rémunération annuelle brute globale).
Le montant de la rémunération annuelle brute globale qui a été octroyé au CEO, Lares Real Estate BV, représentée par Laurent Calonne, pour l'année 2021 s'élève à € 314.517.
Le montant de la rémunération annuelle brute globale qui est octroyé aux autres membres de l'Organe Collégial de Gestion Journalière est de € 726.131. Pour plus de détail, voir le rapport de rémunération.
| (en € 000) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Schoonmeers-Bugten SA | 253 | 240 |
| PDSM SCARL | 105 | 99 |
| MC² Développement SA | 655 | 645 |
| Total des prêts consentis à des parties liées | 1 013 | 984 |
| Produits d'intérêts sur les prêts consentis | ||
| Schoonmeers-Bugten SA | 13 | 14 |
| PDSM SCARL | 6 | 5 |
| MC² Développement | 10 | 9 |
| Total des produits d'intérêt sur les prêts consentis | 29 | 28 |
Les prêts aux autres entreprises associées n'ont pas d'échéance.
Les prêts portent intérêts aux taux suivants :
Outre sa participation dans les fonds propres de Banimmo, Patronale a également apporté des moyens financiers au groupe. Ainsi, la société Patronale Life et Banimmo ont conclu :
Ces moyens mis à disposition par son actionnaire majoritaire permettent à Banimmo de renforcer ses fonds propres (la ligne de € 15 millions pouvant être assimilée à des fonds propres) et de disposer de moyens pour financer ses projets de construction et de redéveloppement.
En 2020, Banimmo a clôturé un placement privé d'obligations pour un montant total de € 50,0 millions. Les obligations émises le 2 décembre 2020 ont une durée de 5 ans, arrivent donc à échéance le 2 décembre 2025 et génèrent un rendement brut de 4,50% (voir note 15).
Les obligations ont été souscrites à hauteur de € 27,9 millions par Patronale Life, actionnaire de référence du groupe Banimmo
Pour son emprunt obligataire, Banimmo s'est engagée à ne pas dépasser un ratio « dettes financières nettes / total du bilan » de 75%. Le ratio à fin 2021 est de 8,07%.
Depuis le 19 novembre 2018, à la suite d'une offre publique d'acquisition volontaire et inconditionnelle en numéraire faite par Patronale Life sur l'ensemble des actions en circulation de Banimmo, un total de 6 828 447 actions a été apportée à l'Offre. Par conséquent, après le transfert de propriété effectif des actions apportées à l'Offre, Patronale Life détient 6 828 447 actions dans Banimmo, c'est-à-dire 60,13% du total des actions émises par Banimmo, devenant ainsi actionnaire de référence, succédant au groupe Affine.
Patronale Life est une compagnie belge d'assurance vie qui peut faire valoir presque un siècle d'expérience dans les hypothèques et la gestion de l'épargne. Elle propose des assurances avec capital garanti et intérêts (branche 21, branche 26), ainsi que des assurances liées à des fonds (branche 23). À côté des différents produits d'assurance, la compagnie propose également des crédits hypothécaires. Les atouts uniques de Patronale Life résident dans ses choix pour et son expérience avec l'immobilier logistique, les parcs de panneaux solaires et les investissements à taux fixes, ainsi que dans sa politique réfléchie de coûts et de distribution. Ainsi, consciemment, elle n'opte pas pour un marketing agressif et travaille avec un réseau d'agents indépendants.
Patronale Life détient plusieurs filiales dont entre autres : - Patronale Real Estate N.V. (filiale à 100 %) déjà active en tant que propriétaire / investisseur de projets logis-
En 2021, à la suite de plusieurs acquisitions supplémentaires d'actions, Patronale Life a pourcentage de détention de Banimmo de 62,47%.
| ACTIONNAIRES DE RÉFÉRENCE | Actions | Pourcentage |
|---|---|---|
| PATRONALE LIFE NV | 7 094 797 | 62,47 |
| André Bosmans Management sprl | 512 691 | 4,51 |
| BANIMMO ACTIONS PROPRES | 106 620 | 0,94 |
| Free float | ||
| RESTE DU PUBLIC | 3 642 436 | 32,07 |
| TOTAL | 11 356 544 | 100,00 |
| I. Emoluments afférents aux mandats de commissaire exercés auprès du groupe | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| – Emoluments attribués à EY | 111 829 € | ||||
| – Emoluments attribués à MAZARS | 2 541 € | ||||
| – Emoluments attribués à DELOITTE | 6 545 € | ||||
| II. Emoluments pour prestations exceptionnelles ou missions particulières accomplies auprès du groupe | |||||
| – Autres missions d'attestation - Emoluments attribués à EY | 10 417 € | ||||
| – Missions de conseils fiscaux | |||||
– Autres missions extérieures à la mission révisorale
I. Emoluments afférents aux mandats de commissaire ou aux mandats assimilés exercés auprès du groupe
II. Emoluments pour prestations exceptionnelles ou missions particulières accomplies auprès du groupe
– Autres missions d'attestation
– Autres missions extérieures à la mission révisorale
Les opérations de l'année 2021 qui ont eu un impact sur le portefeuille immobilier sont les suivantes :
Banimmo n'a procédé à aucune acquisition d'immeuble en 2021.
Banimmo a poursuivile développement des deux immeubles de bureaux « NETWORKS Gent One » et « NETWORKS Gent Two » qui seront labelisés BREEAM Excellent sur le site The Loop à Gand en vue d'une multi-location. L'immeuble One finalisé a accueilli ses premiers locataires en septembre 2021, l'immeuble TWO qui sera terminé au premier semestre 2022 est déjà précommercialisé.
Banimmo a entrepris le redéveloppement de l'immeuble « NETWORKS NØR » (voir ci-dessous « Cessions ») Il s'agit d'un immeuble passif de bureaux de 13.976 m² et qui sera labellisé « BREEAM Outstanding », permettant ainsi de répondre à la demande locative importante pour des surfaces de haute qualité à partir de 500 m2 , proches d'un centre multimodal de transports.
a. Immeubles de placement Banimmo n'a procédé à la vente d'aucun immeuble de placement en 2021.
b. Immeubles de stock Banimmo a procédé à la cession de l'immeuble de stock « NETWORKS NØR » fin 2021.
c. Cession d'immeubles détenus par les entreprises associées Banimmo n'a procédé à aucune cession d'immeubles détenus par les entreprises associées en 2021.
MC² Development, dont Banimmo et Argema détiennent chacune 50%, a obtenu en 2019 le permis de construire pour l'immeuble « MC² - ING LLN » de bureaux build-to-suit de 10.180 m2. La société est en phase de construction de cet immeuble qui sera labellisé BREEAM Excellent.
MC² Development a signé fin février 2019 un bail d'une durée ferme de 12 ans avec l'utilisateur final ING. Le 30 novembre 2021 a eu lieu la réception provisiore et ING a intégré l'immeuble.
Plusieurs immeubles de stock ont fait l'objet de réductions de valeur ou de reprises de réductions de valeur en 2021 afin d'aligner leur valeur comptable à leur valeur nette de réalisation estimée. Ces réductions de valeur sont reprises en notes 11 et 21.
Les valeurs des immeubles de placement ont été ajustées à la juste valeur (voir note 6 et 21).
| Dénomination de l'immeuble |
Pays | Catégorie d'im meuble |
Nature d'im meuble |
Entité détentrice |
pour centage de dé tention |
Particularité de l'année | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| NETWORKS FOREST | BE | Immeuble de placement |
Immeuble de bureau |
Banimmo sa | 100,00% | Perte de juste valeur (voir note 6 et 21) |
|
| BÂLE AES | BE | Immeuble de stock |
Immeuble de bureau |
Banimmo sa | 100,00% | Réduction de valeur (voir note 11 et 21) |
|
| Veld 12 | BE | Immeuble de stock |
Frais d'étude |
Banimmo sa | 100,00% | Pré-développment en cours | |
| NG2 | BE | Immeuble de stock |
Frais d'étude |
Banimmo sa | 100,00% | Pré-développment en cours | |
| DA Vinci - H2 | BE | Immeuble de stock |
Terrain | Banimmo sa | 100,00% | Réduction de valeur (voir note 11 et 21) |
|
| DA VINCI - H3 | BE | Immeuble de placement |
Immeuble de bureau |
Banimmo sa | 100,00% | gain de juste valeur (voir note 6 et 21) |
|
| DA VINCI - H5 | BE | Immeuble de stock |
Immeuble de bureau |
Banimmo sa | 100,00% | Réduction de valeur (voir note 11 et 21) |
|
| ANS BONNE FORTUNE | BE | Immeuble de stock |
Terrain | Banimmo sa | 100,00% | ||
| SDEC CHARLEROI | BE | Immeuble de stock |
Terrain | Banimmo sa | 100,00% | Réduction de valeur (voir note 11 et 21) |
|
| NETWORK FOREST TRÉFOND | BE | Immeuble de placement |
Em phythéose |
Comulex sa | 100,00% | ||
| NETWORK GHENT ONE ET NETWORK GHENT TWO |
BE | Immeuble de stock |
Terrain | Espevelo 1 SA | 100,00% | Développement en cours - Gains de juste valeur (voir note 6 et 21) |
|
| Raket 40 | BE | Immeuble de stock |
Immeuble de bureau |
Raket Invest sa | 100,00% | Reprise de réduction de valeur (voir note 11 et 21) |
| Dénomination de l'immeuble |
Pays | Catégorie d'immeuble Catégorie de dans la coentreprise participation pour la valorisation de la participation |
Nature d'immeuble |
Entité détentrice |
pourcen tage de déten tion |
Particularité de l'année |
|---|---|---|---|---|---|---|
| MC² - ING LLN | BE | Coentreprise | Immeuble de bureau |
MC² Development |
50,00% |
| Dénomination de l'immeuble |
Pays | Catégorie de participation |
Catégorie d'immeuble dans la coentreprise pour la valorisation de la participation |
Nature d'immeuble |
Entité détentrice |
pourcen tage de déten tion |
Particularité de l'année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| The Loop (global) | BE | Entreprise associée |
Immeuble de stock | Terrain | Grondbank The Loop sa |
25,04% |
En 2019, Banimmo au travers de sa société liées Conferinvest (coentreprise à l'époque) a vendu ses participations dans la société « Golf Hôtel de Chantilly » (anciennement « Dolce Chantilly »). Lors de cette vente, le groupe a octroyé à l'acquéreur une garantie de passif couvrant, entre autres les risques fiscaux. Fin 2021, la société « Golf Hotel de Chantilly) » a fait l'objet d'une procédure de vérification fiscal par l'administration française qui a établi une notification à la société remettant en cause le prix de cession du fonds de commerce de l'activité hôtelière, vendu en 2019 (période de détention par Banimmo). Bien que cette notification soit totalement contestée, tant par Banimmo que par Aumalia (acquéreuse), un passif éventuel de € 1,8 millions a été comptabilisé en « Passifs liés aux actifs des activités non poursuivies » afin de couvrir ce risque. Toutes les mesures sont prises afin de défendre la position de Banimmo, convaincu de la correcte évaluation du prix de vente du fonds de commerce.

Conformément aux dispositions légales et statutaires, nous vous faisons rapport dans le cadre de notre mandat de commissaire de la société Banimmo NV (« la Société ») et de ses filiales (conjointement « le Groupe »). Ce rapport inclut notre opinion sur le compte de résultat consolidé de l'exercice au 31 décembre 2021, l'état consolidé du résultat global, le bilan consolidé, le tableau consolidé des flux de trésorerie et l'état consolidé des variations des capitaux propres de l'exercice clos le 31 décembre 2021 ainsi que les annexes formant ensemble les « Comptes Consolidés », et inclut également notre rapport sur d'autres obligations légales et réglementaires. Ces rapports constituent un ensemble et sont inséparables.
Nous avons été nommés commissaire par l'assemblée générale du 14 mai 2019, conformément à la proposition de l'organe d'administration émise sur recommandation du comité d'audit. Notre mandat vient à échéance à la date de l'assemblée générale qui délibérera sur les Comptes Consolidés au 31 décembre 2021. Nous avons exercé le contrôle légal des Comptes Consolidés durant 3 exercices consécutifs.
Nous avons procédé au contrôle légal des Comptes Consolidés de Banimmo NV, comprenant le compte de résultat consolidé au 31 décembre 2021, ainsi que l'état consolidé du résultat global, le bilan consolidé, le tableau consolidé des flux de trésorerie et l'état consolidé des variations des capitaux propres pour l'exercice clos à cette date et les annexes, dont le total l'état de la situation financière consolidé s'élève à
€ 197.512 milliers et dont l'état du résultat global consolidé se solde par un bénéfice de l'exercice de € 25.005 milliers.
A notre avis, les Comptes Consolidés du Groupe donnent une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de l'ensemble consolidé
au 31 décembre 2021, ainsi que de ses résultats consolidés et de ses flux de trésorerie consolidés pour l'exercice clos à cette date, conformément aux Normes Internationales d'Informations Financières telles qu'adoptées par l'Union Européenne (« IFRS ») et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique.
Nous avons effectué notre audit selon les normes internationales d'audit (International Standards on Auditing – « ISAs »). Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section « Nos responsabilités pour l'audit des Comptes Consolidés » du présent rapport.
Nous nous sommes conformés à toutes les exigences déontologiques qui sont pertinentes pour notre audit des Comptes Consolidés en Belgique, y compris celles relatives à l'indépendance.
Nous avons obtenu de l'organe d'administration et des préposés de la Société, les explications et informations requises pour notre audit et nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les points clés de l'audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants lors de l'audit des Comptes Consolidés de la période en cours.
Les points clés de l'audit ont été traités dans le contexte de notre audit des Comptes Consolidés pris dans leur ensemble aux fins de l'élaboration de notre opinion sur ceux-ci et nous n'exprimons pas une opinion distincte sur ces points.
Les actifs immobiliers représentent une part significative (52%) des actifs du Groupe. Les actifs immobiliers détenus par Banimmo SA peuvent être des immeubles de placement ou des immeubles ou des projets en stock. Chaque classe d'actifs respecte les principes de comptabilisation et d'évaluation selon sa classification (IAS 40 et IAS 2). L'évaluation de la juste valeur ou de la valeur nette de réalisation nécessite l'application d'évaluations ou d'estimations comptables et tient compte d'hypothèses ou de paramètres incertains, y compris ceux inclus dans l'évaluation des risques d'évaluation ou d'une éventuelle perte de valeur. La juste valeur de ces immeubles de placement est classée au niveau 3 de la hiérarchie des justes valeurs telle que définie par la norme IFRS 13 « L'évaluation à la juste valeur » car certains paramètres utilisés pour son évaluation ne sont observables que dans une mesure limitée (taux d'actualisation, taux d'occupation futur, ..). Le risque d'audit réside dans la valorisation de ces immeubles de placement ou des immeubles ou des projets en stock, et par conséquent est considérée comme un Point Clé de l'Audit.
Le Groupe faisant appel à des experts externes pour estimer la juste valeur de ses immeubles, nous avons évalué (avec l'assistance d'experts internes à notre cabinet) les rapports de valorisation préparés par ces experts. Plus précisément, nous avons :
Enfin, nous avons évalué le caractère approprié des informations sur la juste valeur des immeubles de placement ou des immeubles ou des projets en stock présentées dans la note annexe 2, 4, 6, 11 et 21 aux Comptes Consolidés.
L'organe d'administration est responsable de l'établissement des Comptes Consolidés donnant une image fidèle conformément aux IFRS et aux dispositions légales et réglementaires applicables en Belgique ainsi que du contrôle interne que l'organe d'administration estime nécessaire à l'établissement de Comptes Consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Dans le cadre de l'établissement des Comptes Consolidés, l'organe d'administration est chargé d'évaluer la capacité de la Société à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des informations relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuité d'exploitation, sauf si l'organe d'administration a l'intention de mettre la Société en liquidation ou de cesser ses activités, ou s'il ne peut envisager une autre solution alternative réaliste.
Nos objectifs sont d'obtenir l'assurance raisonnable que les Comptes Consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, et d'émettre un rapport du commissaire contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit effectué selon les normes ISAs permettra de toujours détecter toute anomalie significative lorsqu'elle existe. Des anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre à ce qu'elles puissent, individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des Comptes Consolidés prennent en se fondant sur ceux-ci.
Lors de l'exécution de notre contrôle, nous respectons le cadre légal, réglementaire et normatif qui s'applique à l'audit des Comptes Consolidés en Belgique. L'étendue du contrôle légal des Comptes Consolidés ne comprend pas d'assurance quant à la viabilité future de la Société et du Groupe ni quant à l'efficience ou l'efficacité avec laquelle l'organe d'administration a mené ou mènera les affaires de la Société et du Groupe. Nos responsabilités relatives à l'application par l'organe d'administration du principe comptable de continuité d'exploitation sont décrites ci-après. Dans le cadre d'un audit réalisé selon les normes ISAs, nous exerçons notre jugement professionnel et nous faisons preuve d'esprit critique tout au long de l'audit. Nous effectuons également les procédures suivantes:
Nous communiquons au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, notamment l'étendue et le calendrier prévus des travaux d'audit ainsi que les constatations importantes découlant de notre audit, y compris toute faiblesse significative dans le contrôle interne.
Assumant l'entière responsabilité de notre opinion, nous sommes également responsables de la direction, de la supervision et de la réalisation de l'audit des filiales du Groupe. À ce titre, nous avons déterminé la nature et l'étendue des procédures d'audit à appliquer pour ces filiales du Groupe.
Nous fournissons également au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, une déclaration précisant que nous nous sommes conformés aux règles déontologiques pertinentes concernant l'indépendance, et nous leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme susceptibles d'avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les éventuelles mesures de sauvegarde y relatives.
Parmi les points communiqués au comité d'audit, constitué au sein de l'organe d'administration, nous déterminons les points qui ont été les plus importants lors de l'audit des Comptes Consolidés de la période en cours, qui sont de ce fait les points clés de l'audit. Nous décrivons ces points dans notre rapport du commissaire sauf si la loi ou la réglementation n'en interdit la publication.
L'organe d'administration est responsable de l'établissement et du contenu du rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, et des autres informations contenues dans le rapport annuel.
Dans le cadre de notre mandat de commissaire et conformément à la norme belge complémentaire (Révisée) aux normes internationales d'audit (ISAs) applicables en Belgique, notre responsabilité est de vérifier, dans tous les aspects significatifs, le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés, les autres informations contenues dans le rapport annuel, ainsi que de faire rapport sur ces éléments.
A notre avis, après avoir effectué nos procédures spécifiques sur le rapport de gestion, le rapport de gestion concorde avec les Comptes Consolidés et ce rapport de gestion a été établi conformément à l'article 3:32 du Code des sociétés et des associations.
Dans le cadre de notre audit des Comptes Consolidés, nous sommes également responsables d'examiner, sur la base des renseignements obtenus lors de l'audit, si le rapport de gestion sur les Comptes Consolidés et les autres informations contenues dans le rapport annuel, à savoir:
comportent une anomalie significative, à savoir une information substantiellement fausse ou autrement trompeuse. Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'anomalie significative à vous communiquer.
Notre cabinet de révision et notre réseau n'ont pas effectué de missions incompatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés et nous sommes restés indépendants vis-à-vis de la Société au cours de notre mandat.
Il n'y a pas eu de missions complémentaires compatibles avec le contrôle légal des Comptes Consolidés visées à l'article 3:65 du Code des sociétés et des associations qui ont fait l'objet d'honoraires.
Nous avons procédé, conformément à la norme relative au contrôle de la conformité des états financiers avec le format électronique unique européen (ci-après « ESEF »), au contrôle du respect du format ESEF avec les normes techniques de réglementation définies par le Règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 (ci-après « Règlement Délégué »). L'organe d'administration est responsable de l'établissement, conformément aux exigences ESEF, des états financiers consolidés sous forme de fichier électronique au format ESEF (ci-après « états financiers consolidés numériques ») inclus dans le rapport financier annuel disponible à le portail de la FSMA (https://www.fsma.be/fr/data-portal). Notre responsabilité est d'obtenir des éléments suffi-
sants et appropriés afin de conclure sur le fait que le format et le balisage XBRL des états financiers consolidés numériques respectent, dans tous leurs aspects significatifs, les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.
Sur la base de nos travaux, nous sommes d'avis que le format et le balisage d'informations dans les états financiers consolidés numériques de Banimmo NV au 31 décembre 2021 repris dans le rapport financier annuel disponible à le portail de la FSMA
(https://www.fsma.be/fr/data-portal) sont, dans tous leurs aspects significatifs, établis en conformité avec les exigences ESEF en vertu du Règlement Délégué.
• Le présent rapport est conforme au contenu de notre rapport complémentaire destiné au comité d'audit visé à l'article 11 du règlement (UE) n° 537/2014.
Diegem, le 7 avril 2022
EY Réviseurs d'Entreprises SRL Commissaire Représentée par
Christel Weymeersch * Partner * Agissant au nom d'une SRL
Conformément à l'article 3:17 du Code des Sociétés, les comptes annuels de Banimmo SA sont présentés sous forme abrégée. Le dépôt des comptes annuels sera effectué au plus tard trente jours après leur approbation prévue à l'assemblée générale du 10 mai 2021. Le commissaire a émis une opinion sans réserve sur les comptes annuels de Banimmo sa. Les comptes annuels, le rapport de gestion et le rapport du commissaire sont disponibles sur simple demande à l'adresse suivante : Boulevard Bischoffsheim 33, 1000 Bruxelles.
| (en €) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| ACTIF | ||
| ACTIFS IMMOBILISÉS | 65 231 287 | 63 647 994 |
| Frais d'établissement | 43 751 | 54 922 |
| Immobilisations incorporelles | 98 403 | 159 533 |
| Immobilisations corporelles | 23 913 350 | 23 708 661 |
| Immobilisations financières | 41 175 783 | 39 724 878 |
| ACTIFS CIRCULANTS | 81 228 710 | 63 402 314 |
| Créances à plus d'un an | 600 000 | 750 000 |
| Stocks et commandes en cours d'exécution | 12 544 949 | 40 209 144 |
| Créances à un an au plus | 2 903 257 | 4 141 990 |
| Placements de trésorerie | 400 891 | 290 006 |
| Valeurs disponibles | 63 595 886 | 17 143 343 |
| Comptes de régularisation | 1 183 727 | 867 831 |
| TOTAL DE L'ACTIF | 146 459 997 | 127 050 308 |
| (en €) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| PASSIF | ||
| CAPITAUX PROPRES | 41 754 821 | 32 943 693 |
| Capital | 30 000 000 | 30 000 000 |
| Prime d'émission | 392 133 | 392 133 |
| Plus-values de réévaluation | 0 | 0 |
| Réserves | 6 799 816 | 6 688 931 |
| Bénéfice reporté | 4 562 872 | -4 137 371 |
| Subsides en capital | 0 | 0 |
| PROVISIONS ET IMPÔTS DIFFÉRÉS | 3 287 694 | 1 198 113 |
| Provisions pour risques et charges | 3 287 694 | 1 198 113 |
| Impôts différés | 0 | 0 |
| DETTES | 102 417 482 | 92 908 502 |
| Dettes à plus d'un an | 65 000 000 | 73 800 000 |
| Dettes à un an au plus | 34 089 628 | 16 103 931 |
| Comptes de régularisation | 2 327 854 | 3 004 572 |
| TOTAL DU PASSIF | 146 459 997 | 127 050 308 |
| (en €) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| Ventes et prestations | 75 029 635 | 2 415 603 |
| Coût des ventes et prestations | 62 954 383 | 3 339 457 |
| BÉNÉFICE (PERTE) D'EXPLOITATION | 12 075 253 | -923 854 |
| Produits financiers | 1 663 976 | 772 725 |
| Charges financières | 3 898 570 | 2 674 975 |
| BÉNÉFICE (PERTE) COURANT AVANT IMPÔTS | 9 840 659 | -2 826 104 |
| Produits non courants | 917 061 | 4 123 659 |
| Charges non courantes | 653 448 | 5 184 002 |
| BÉNÉFICE (PERTE) DE L'EXERCICE AVANT IMPÔTS | 10 104 272 | -3 886 447 |
| Prélèvement sur les impôts différés | ||
| Impôts sur le résultat | -1 293 144 | 0 |
| BÉNÉFICE (PERTE) DE L'EXERCICE | 8 811 128 | -3 886 447 |
| TRANSFERT AUX RÉSERVES IMMUNISÉES | ||
| BÉNÉFICE DE L'EXERCICE À AFFECTER | 8 811 128 | -3 886 447 |
| (en €) | 2021 | 2020 |
|---|---|---|
| BÉNÉFICE (PERTE) À AFFECTER | 4 673 756 | -4 214 137 |
| Bénéfice (perte) de l'exercice à affecter | 8 811 127 | -3 886 447 |
| Bénéfice (perte) reporté de l'exercice précédent | -4 137 371 | -327 690 |
| PRÉLÈVEMENTS SUR LES CAPITAUX PROPRES | - | - |
| Sur le capital et les primes d'émission | - | - |
| Sur les réserves | - | 76 766 |
| AFFECTATIONS AUX CAPITAUX PROPRES | - | - |
| A la réserve légale | - | - |
| Aux autres réserves | 110 884 | - |
| RÉSULTAT À REPORTER | 4 562 872 | -4 137 371 |
| BÉNÉFICE À DISTRIBUER | - | - |
| Rémunération du capital | - | - |
Comptes annuels
Au 31 décembre 2021, le montant du capital social de Banimmo s'élève à € 30.000.000, divisé en 11 356 544 actions sans désignation de valeur nominale, représentant chacune une fraction identique du capital. Toutes les actions sont entièrement libérées.
Au 31 décembre 2021, il n'existait pas d'autres instruments financiers (représentatifs ou non du capital de Banimmo) à l'exception de l'emprunt obligataire de € 50.000.000 émis en décembre 2020.
Au 31 décembre 2021, Banimmo détenait 106.620 actions propres. Aucune des sociétés ne détient d'actions pour le compte de Banimmo.
| DATE | OPÉRATION | VARIATION DU CAPITAL SOCIAL (€) |
CAPITAL SOCIAL (€) |
NOMBRE D'ACTIONS |
|---|---|---|---|---|
| 01/01/2004 | État du capital social à cette date | / | 86 508 000 | 8 653 100 |
| 12/10/2004 | Réduction du capital pour remboursement aux actionnai res |
-11 245 250 | 75 262 750 | 8 653 100 |
| 21/12/2005 | Versement volontaire du capital non appelé | 19 220 | 75 281 970 | 8 653 100 |
| 29/06/2007 | 1ère augmentation | +54 961 431 | 130 243 401 | 11 272 147 |
| 26/07/2007 | 2ème augmentation | +1 772 337 | 132 015 738 | 11 356 544 |
| 20/05/2014 | Réduction de capital | -25 515 738 | 106 500 000 | 11 356 544 |
| 31/12/2014 | / | / | 106 500 000 | 11 356 544 |
| 31/12/2015 | / | / | 106 500 000 | 11 356 544 |
| 31/12/2016 | Réduction de capital | -27 000 000 | 79 500 000 | 11 356 544 |
| 31/12/2017 | / | 79 500 000 | 11 356 544 | |
| 31/12/2018 | / | 79 500 000 | 11 356 544 | |
| 04/12/2019 | Réduction de capital | -49 500 000 | 30 000 000 | 11 356 544 |
| 31/12/2020 | / | 30 000 000 | 11 356 544 | |
| 31/12/2021 | / | 30 000 000 | 11 356 544 | |
Depuis le 4 décembre 2019, Banimmo a abrogé la version francophone de ses statuts et a modifié la version néerlandophone de ses statuts pour se soumettre aux dispositions du nouveau Code des sociétés et des associations introduit par la loi du 23 mars 2019. Les nouveaux statuts sont intégralement disponibles sur le site internet de la société (www.banimmo.be).
Au 31 décembre 2021, Banimmo employait 2 salariés, actifs au siège social. La répartition des salariés par type d'activité n'est pas pertinente dans le cas de Banimmo. Au 31 décembre 2020 Banimmo employait 2 employés dont 1 à temps partiel à comparer à 3 employés en 2019, à 9 employés en 2018 et 14 employés en 2017.
Il n'y a pas de convention conclue entre actionnaires.
Le conseil d'administration assume la responsabilité du contenu de ce Rapport Annuel, sous réserve de l'information fournie par des tiers, y compris le rapport du Commissaire. À la connaissance du conseil d'administration, les états financiers, établis conformément aux normes comptables applicables, donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'émetteur et des entreprises comprises dans la consolidation. À sa connaissance, le rapport de gestion contient un exposé fidèle sur l'évolution des affaires, les résultats et la situation de l'émetteur et des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés. Après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, les informations contenues dans le document d'enregistrement sont, à sa connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. Le conseil d'administration atteste que, pendant la durée de validité du document, les documents suivants (ou copie de ces documents) peuvent, le cas échéant, être consultés sur le site internet de la société (www. banimmo.be) ou au siège de la société :
Les aspects environnementaux liés aux immobilisations corporelles de la société sont systématiquement pris en compte lors des acquisitions, au travers de la « due diligence » préalable et d'éventuelles garanties reçues. Tous les risques environnementaux qui ont été identifiés font l'objet de provisions dans les comptes de la société.
Une provision spécifique relative aux risques environnementaux liés à l'immeuble Albert Building, vendu en 2006, a été constituée. Il s'agit de la seule provision enregistrée par la société pour couvrir un risque environnemental.
Le Groupe est impliqué dans quelques dossiers contentieux liés à de la récupération de créances ainsi qu'à un sinistre d'infiltration d'eau survenu sur le site de Fontenay-Sous-Bois (France) vendu en 2013.
EY Réviseurs d'Entreprises SRL, dont le siège social est établi De Kleetlaan 2 - 1831 Machelen, a été nommé lors de l'assemblée générale ordinaire du 14 mai 2019 pour une durée de 3 ans.
EY Réviseurs d'Entreprises est représenté par Mme. Christel Weymeersch.

| Groupe |
|---|
| Coentreprises |
L'objectif de ce rapport est de présenter une histoire aussi claire que possible, accessible à toutes les parties prenantes, quelles que soient leurs connaissances spécifiques dans le domaine ESG.
Dans ce contexte, il est utile de clarifier certains termes pour faciliter la lecture du rapport.
Gaz à effet de serre - Les GES sont les constituants gazeux de l'atmosphère, tant naturels qu'anthropiques, qui absorbent et émettent des radiations et sont responsables de la rétention de la chaleur. Cette propriété provoque l'effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre sont : Vapeur d'eau (H2O), dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), ozone (O3), oxyde nitreux (N2O) et chlorofluorocarbones (HFC).
L'homme a une tendance innée à se rapprocher de la nature.
Un indicateur énergétique issu de la réglementation sur la performance énergétique des bâtiments (Energy Performance Building) en Belgique. Il montre la consommation totale d'énergie d'un bâtiment par rapport à un bâtiment de référence. Il prend en compte la consommation de chauffage, d'eau chaude, de refroidissement, de ventilation et d'équipements auxiliaires.
Le «carbone incorporé» est l'empreinte carbone d'un matériau. L'empreinte carbone évalue la quantité de CO2 libérée dans la chaîne d'approvisionnement et est souvent mesurée du berceau à la porte (de l'usine), ou du berceau à l'emplacement (de l'utilisation). Le carbone incorporé peut également être mesuré du berceau à la tombe, qui est le calcul le plus complet et comprend l'extraction des matériaux, le transport, le raffinage, la transformation, l'assemblage, l'utilisation (du produit) et enfin le profil de fin de vie.
Une matrice de matérialité compare les intérêts des parties prenantes (hiérarchisation externe) avec l'importance que l'entreprise leur accorde (hiérarchisation interne).
'Total Cost of Ownership' - Coût total de possession - Le TCO est la somme de tous les coûts associés à l'acquisition, à l'utilisation et à l'entretien d'un actif particulier pendant sa durée de vie. Il s'agit d'une analyse financière qui reflète tous les coûts actuels et futurs de la possession de l'actif.
Banimmo NV Laurent Calonne CEO T +32 2 710 53 11 [email protected]

EDITEUR RESPONSABLE Lares Real Estate SRL (rp : Laurent Calonne), CEO CRÉATION www.theimagecompany.be PRINCIPAUX PHOTOGRAPHES Saskia Vanderstichele, Serge Brison, Yvan Glavie & Philippe van Gelooven
SIÈGE SOCIAL BLD BISCHOFFSHEIM 33 BE-1000 BRUXELLES
RPM : 0888.061.724 LEI : 549300Q5C74EHCZOV179 ISIN : BE0003870871

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