Earnings Release • May 13, 2009
Earnings Release
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Le chiffre d'affaires consolidé de Wendel progresse légèrement de +1,5% au 1er trimestre 2009. Il s'élève à 1 184 M€.
Ainsi, malgré l'effet de base par rapport au 1er trimestre 2008, le chiffre d'affaires consolidé du 1er trimestre 2009 se maintient, notamment grâce aux excellentes performances de Bureau Veritas et de Stallergenes.
Pour Frédéric LEMOINE, Président du Directoire de Wendel: «Dans un contexte de récession qui s'est accentué au 4ème trimestre 2008 et au 1er trimestre 2009, les entreprises du Groupe Wendel affichent des niveaux d'activité très différents en fonction de leurs métiers et de leurs marchés finaux. Néanmoins, elles témoignent d'une très grande solidité ayant toutes réagi rapidement par des plans d'adaptation opérationnels et financiers conséquents.
La poursuite de la dégradation de l'environnement économique, combinée à divers éléments, notamment la perte technique de dilution sur les titres Saint-Gobain (pour plus de 600 millions d'euros), pourrait conduire à une perte comptable pour le Groupe dès le premier semestre et pour l'ensemble de l'année, sans remise en cause de sa trésorerie très solide.
Ma priorité pour Wendel, dans les mois à venir, sera de consolider ses marges de manœuvre pour accompagner les sociétés du Groupe à travers la crise, renforcer la structure financière du Groupe, et être en mesure, dès 2010, de saisir les opportunités d'investissement créatrices de valeur qui pourraient se présenter »
| (en M€) | T1 2009 | T1 2008 | Variation | Croissance organique |
|---|---|---|---|---|
| Bureau Veritas | 648,2 | 552,0 | +17,4% | +10,6% |
| Deutsch | 92,8 | 120,7 | -23,2% | -28,2% |
| Materis | 387,0 | 444,9 | -13,0% | -13,1% |
| Stallergenes | 56,2 | 49,0 | +14,7% | +14% |
| Total | 1 184,1 | 1 166,6 | +1,5% |
| (en M€) | T1 2009 | T1 2008 | Variation | Croissance organique |
|---|---|---|---|---|
| Legrand | 901,4 | 1 049,9 | -14,1% | -14,9% |
| Saint-Gobain | 8 782,0 | 10 301,0 | -14,8% | -14,9% |
| Stahl | 47,7 | 79,9 | -40,3% | -40,1% |
Le chiffre d'affaires du 1er trimestre 2009 s'élève à 648,2 millions d'euros en progression de 17,4% sur la même période en 2008 et de 16,2% à taux de changes constants, reflétant une croissance organique de 10,6%, une contribution des acquisitions de 5,6% et un impact positif des variations de change de 1,2%.
Les Divisions Biens de consommation, Marine et Industrie ont connu les plus fortes croissances organiques du groupe avec respectivement +38,4%,+21,8%, et + 17% :
Pour la Division Biens de consommation, la très forte demande d'analyses sur les jouets et certains produits de la catégorie "hardlines" s'est poursuivie, soutenue par la nouvelle réglementation entrée en vigueur aux Etats-Unis « Consumer Product Safety Improvement Act ». L'activité sur les segments « textile » et « produits électriques et électroniques » a également connu une bonne croissance.
La Division Marine a bénéficié de l'activité de classification des navires en construction et d'inspection des équipements à bord, en forte progression en Asie et en Europe.
Le carnet de commandes de nouvelles constructions reste élevé à 35,2 millions de tonneaux au 1er trimestre 2009 et reflète l'accroissement de la part de marché de Bureau Veritas. Il assure une bonne visibilité sur les années 2009 et 2010. L'activité de surveillance des navires en service est également en progression. Au 31 mars 2009, la flotte classée par Bureau Veritas est en hausse de 9,4 % par rapport au 31 mars 2008. Cette croissance se poursuivra au cours des prochaines années.
La Division Industrie a connu une croissance soutenue en Europe (Espagne, Italie), en Asie (Chine, Malaisie), aux Etats-Unis, en Amérique Latine, en Inde, au Moyen-Orient et en Afrique du Sud. Dans tous ces pays, la croissance est liée à un fort niveau d'investissement et au développement de l'externalisation des fonctions d'inspection et de contrôle dans le secteur de l'énergie.
Bien qu'il soit difficile de faire des prévisions dans l'environnement économique actuel, le Groupe confirme que son activité devrait continuer à croître en 2009 mais de façon ralentie par rapport à l'année 2008 et que sa marge opérationnelle au cours de l'exercice 2009 devrait se maintenir par rapport à son niveau de 2008. Rappelons que la capacité de résistance du Groupe est liée au caractère réglementaire et périodique de la majorité de ses activités, à la diversité de son portefeuille d'activités et à l'existence de facteurs de croissance structurels tels que le renforcement des réglementations, la privatisation et l'externalisation des opérations de contrôle et d'inspection.
Sur le premier trimestre 2009, Deutsch a connu une forte dégradation de l'activité, avec un chiffre d'affaires en retrait de -23,2% par rapport au 1er trimestre 2008 en raison du très fort repli des divisions industrielles DI et de Ladd. En revanche, l'activité reste solide dans la division aéronautique DAT en Europe avec quelques signes de ralentissement aux Etats-Unis. Une baisse d'activité limitée de ce secteur est prévue pendant le creux de cycle 2009- 10 en raison des facteurs suivants :
Dans l'offshore, l'activité reste soutenue et le groupe prévoit une croissance à deux chiffres sur ce marché.
Le chiffre d'affaires ressort à 901M€ en baisse de -14,1% par rapport au premier trimestre 2008, soit une évolution de -14,9% à structure et taux de change constants. L'impact de la consolidation des acquisitions s'élève à +1,6% et les variations des taux de change ont un impact défavorable de -0,7%.
France : Les systèmes tertiaires et résidentiels ainsi que le VDI sont en progression, et globalement l'évolution du mix reste positive. Néanmoins, ces segments ne compensent pas le recul général du marché. Le chiffre d'affaires est en baisse de -6,6%.
Italie : Le chiffre d'affaires est en retrait de -25,3% mais il correspond en réalité à une vente aval de nos produits par les distributeurs (sell out) en baisse de l'ordre de -13%. Comme dans la plupart des pays matures, le marché subit à la fois une baisse d'activité généralisée et un déstockage de la distribution. En Italie cette tendance est accentuée par une déformation de la saisonnalité dans la constitution des stocks chez les distributeurs.
Reste de l'Europe : Quelques pays sont en croissance sur le trimestre, mais, globalement, sous l'effet de la généralisation du ralentissement économique, la zone affiche un recul de l'activité de -18,3%.
Etats-Unis/Canada : Les ventes de Watt Stopper, leader du contrôle d'éclairage à forte efficacité énergétique, restent en progression. Toutefois, la poursuite de la forte baisse du marché résidentiel et la dégradation du marché tertiaire conduisent à une contraction de l'activité de -16,1%.
-Reste du Monde : Le chiffre d'affaires ressort en baisse de -9,6% sous l'effet d'un ralentissement global d'activité. Plusieurs pays d'Amérique du Sud restent toutefois en progression.
Compte tenu de ses réalisations et en l'absence d'une nouvelle détérioration du contexte économique, Legrand confirme son objectif d'une marge opérationnelle ajustée récurrente d'au moins 14% en 2009.
Le chiffre d'affaires du 1er trimestre 2009 est en recul de -13% par rapport au 1er trimestre 2008. La croissance organique (-13%) est pénalisée par les volumes (-16%), qui se rétractent sur tous les métiers du fait d'un environnement difficile (recul de la construction neuve et de la production d'acier, déstockage et reports de rénovations), de conditions météorologiques peu propices aux travaux d'extérieur et du nombre de jours ouvrés inférieur (-1 jour en France).
Les stratégies d'optimisation des prix, mises en place fin 2008 / début 2009, et les améliorations de mix produit contribuent à hauteur de +3% à la croissance organique du trimestre. L'impact lié au périmètre, tout comme celui lié aux variations des parités de change, ne sont pas significatifs sur la période.
Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe Saint-Gobain au premier trimestre 2009 s'élève à 8 782 M€, contre 10 301 M€ au premier trimestre 2008, soit un recul de -14,8% en données réelles, et de -12,9% à taux de change constants*. L'évolution du périmètre de consolidation représente une augmentation de 1,9% du chiffre d'affaires. Elle est presque intégralement compensée par un effet de change négatif (-1,8%) dû, pour l'essentiel, à l'affaiblissement de la livre britannique et du réal brésilien face à l'euro, et ce malgré l'appréciation du dollar américain.
A structure et taux de change comparables, le chiffre d'affaires du Groupe baisse donc de 14,9%. Les prix de vente restent bien orientés (+2,3%), tandis que les volumes sont en forte baisse (-17,2%).
Le décrochage de l'activité constaté au 4ème trimestre 2008 s'est accentué au 1er trimestre 2009 avec la poursuite de la dégradation de l'environnement économique, qui n'épargne désormais presque plus aucun pays. De surcroît, l'activité des deux premiers mois de l'année a été pénalisée- en Europe comme aux Etats-Unis - par des conditions météorologiques très défavorables.
Après un premier trimestre déprimé sur l'ensemble des marchés mondiaux, et dans un contexte toujours aussi incertain, le Groupe ne perçoit pas, à ce stade, d'éléments tangibles lui permettant d'affirmer que la crise économique a atteint son point bas. Dans ce contexte, et compte tenu notamment d'une base de comparaison élevée, l'ensemble du premier semestre 2009 sera particulièrement difficile.
Les efforts importants réalisés par Saint-Gobain en matière d'ajustement opérationnel seront donc poursuivis et amplifiés en 2009, en particulier sur l'optimisation des prix de vente et l'accélération des programmes de réduction des coûts dans tous les métiers. En 2009, le groupe a d'ores et déjà engagé des programmes représentant 700 M€ d'économies de coûts supplémentaires, ce qui portera à 1,1 Md€ le montant total de réductions de coûts réalisées sur 2008 et 2009. En complément, les investissements industriels seront réduits de 500 M€, les projets d'acquisitions suspendus et un programme de cessions sera géré de manière dynamique et opportune.
* Conversion sur la base des taux de change moyens du premier trimestre 2008.
Le chiffre d'affaires a baissé de -40,3% au 1er trimestre 2009 par rapport à un premier trimestre 2008 qui avait été particulièrement dynamique. Les mois de janvier et février ont constitué un point bas, affectés par la faiblesse des marchés de sous-jacents, notamment automobile, et les phénomènes de déstockage. L'activité a progressé en mars. Les efforts de restructuration mis en place par anticipation ont permis à la société de réduire sensiblement sa base de coûts fixes par rapport à l'année précédente.
Le chiffre d'affaires consolidé du 1er trimestre 2009 s'établit à 56,2 M€ en hausse de 14,7% (organique 14%). Les effets de change ne sont que légèrement défavorables (-0,6%). Cette progression reflète une nouvelle fois la poussée continue de la voie sublinguale. L'analyse par zone géographique fait ressortir une très nette progression de la zone « Autres pays de l'UE » dont l'accération notable (+36% en 2009 -organique 28%-, par rapport à +16% en 2008) provient principalement du lancement d'Oralair® en Allemagne et de la filialisation de l'activité en Suisse. Les marchés de l'Europe du Sud montrent une bonne résilience à la récession économique dans un contexte de remboursement partiel avec une croissance de +10%.
Enfin, à l'exportation l'activité marque une pause temporaire logique, après la croissance exceptionnelle (+45%) enregistrée en 2008 sur la même période.
Par ailleurs, Stallergenes S.A. a annoncé le 29 avril 2009 les premiers résultats positifs de son étude clinique de phase IIb/III (VO 57.07) portant sur le développement d'un comprimé de désensibilisation sublinguale aux acariens, qui, pour la première fois, établissent dans une étude de grande échelle l'efficacité de la désensibilisation aux acariens dans la rhinite allergique per annuelle. Cette étude est une étape majeure pour positionner la désensibilisation en tant que nouvelle classe thérapeutique dans le traitement des maladies allergiques respiratoires. Stallergenes confirme son leadership dans ce domaine par ses capacités d'innovation et de développement.
Dans le cadre de l'augmentation de capital de Saint-Gobain de mars 2009, Wendel a souscrit à 8,3 millions d'actions à 14€/action. Wendel détient 89,8 millions de titres Saint-Gobain après souscription, soit 18,3% du capital (18,5% net des actions auto-détenues). Les BSA non exercés ont été cédés pour environ 66 millions d'euros. L'impact mécanique de la dilution (de 21,6% à 18,5%) se traduira par une perte de dilution sur les comptes 2009 de l'ordre de 600 millions d'euros, ramenant la valeur par action de 65,7 euros avant l'opération à 54,2 euros. Cette perte de dilution est sans impact sur l'ANR et la trésorerie.
Wendel a cédé en mars 2009 11 millions de titres Bureau Veritas à un prix de 25€ par action pour un produit net de 272 MEuros. Wendel reste l'actionnaire majoritaire avec plus de 52% du capital après la cession. L'impact de la cession sur le résultat sera comptabilisé en 2009, il se monte à environ +120 millions d'euros.
Par ailleurs, à l'issue d'une revue stratégique, le groupe Oranje-Nassau annonce avoir signé un accord en vue de la cession des activités de sa filiale Oranje-Nassau Energie (ONE).
Cette cession pour 630 M€, réalisée dans des conditions de prix très avantageuses et sur la base d'un cours à terme du pétrole de 70 dollars le baril, devrait intervenir avant la fin du mois de mai 2009.
Cette opération permet à Oranje-Nassau de dégager une plus value de près de 350 millions d'euros. Après remboursement de la dette d'environ 125 M€ d'Oranje-Nassau Groep, cela se traduira pour le Wendel par un accroissement de trésorerie de l'ordre de 505 M€.
En matière de financements, une étape très importante a été franchie le lundi 4 mai avec l'accord de plus des deux tiers des prêteurs sur l'amendement général de la documentation bancaire qui permet :
-la remise à niveau des covenants bancaires sur la base d'un nouveau Business plan,
-la mise à disposition d'une ligne de financement de 100 M Euros pour acquisition et investissement industriel -la collecte des réponses sur le rééchelonnement d'une partie de la dette se poursuit.
La structure financière de Wendel est en ligne avec sa stratégie d'investisseur de long terme et repose sur des financements à long terme (principales échéances obligataires entre 2011 et 2017) et un niveau élevé de liquidité.
Dans un contexte de dégradation de la conjoncture au 1er trimestre 2009 et anticipant la poursuite de cette dégradation en 2009, le Groupe Wendel a pour priorité d'aider les entreprises dans lesquelles il a investi à traverser cette période. Toutes ont engagé des mesures destinées à ajuster leurs capacités opérationnelles, réduire leurs coûts, optimiser leurs besoins en fonds de roulement et redimensionner leurs capacités d'exploitation. Elles étudient également de manière proactive les flexibilités financières nécessaires pour faire face à la dégradation de la conjoncture en 2009.
A fin avril 2009 et compte tenu de la cession des activités pétrolières d'Oranje-Nassau qui devrait intervenir fin mai, Wendel dispose de 1,6 milliard d'euros de cash disponible libre. Wendel est ainsi à la fois en mesure de faire face aux risques de marché à court terme, à sa prochaine échéance de remboursement de dette (Obligation échangeable Capgemini de 279 millions d'euros de juin 2009) et de consolider la marge de manœuvre du Groupe.
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