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ORPEA

Annual Report Jun 9, 2009

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Annual Report

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RAPPORT FINANCIER ANNUEL

sur l'exercice clos le 31 décembre 2008

SOMMAIRE GENERAL

ATTESTATION DES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL ………………… 3
--------------------------------------------------------------------

RAPPORT DE GESTION……………………………………………………………………….5

COMPTES CONSOLIDES DE L'EXERCICE CLOS LE 31/12/2008……………………….105

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES ….. 152

COMPTES SOCIAUX DE L'EXERCICE CLOS LE 31/12/2008 ……………………………. 155

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES SOCIAUX ……….. 181

ATTESTATION DES RESPONSABLES

LES RESPONSABLES DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL

Docteur Jean-Claude Marian Yves Le Masne

Président Directeur Général Directeur Général Délégué

« Nous attestons, à notre connaissance, que les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société, et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport des gestion, figurant aux pages 5 à 93, présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. »

Puteaux, le 3 juin 2009.

Docteur Jean-Claude Marian Yves Le Masne Président Directeur Général Directeur Général Délégué

RAPPORT DE GESTION

SOMMAIRE DU RAPPORT DE GESTION

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION 9
ACTIVITE DU GROUPE EN 2008 10
ORPEA, ACTEUR DE REFERENCE DANS LA PRISE EN CHARGE GLOBALE DE LA
DEPENDANCE 10
1. Présentation générale de l'activité du Groupe ORPEA 10
2. Nouveau développement du réseau d'établissements en France : 12
3. L'année 2008 d'ORPEA à l'International : consolidation de la position du Groupe en
Belgique, en Italie et en Espagne
16
EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT CONSOLIDE DU
GROUPE 19
1. Chiffre d'affaires consolidé du groupe ORPEA en 2008 19
2. Résultats consolidés du groupe ORPEA 20
EVENEMENTS RECENTS & PERSPECTIVES 25
1. Les évènements importants survenus depuis le début de l'exercice 2009 25
2. Les perspectives du groupe ORPEA en 2009 et à moyen terme 26
LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU GROUPE ORPEA 27
1. Risques liés à l'obtention des autorisations d'exploitation 27
2. Risques liés à la tarification des établissements du groupe 31
3. Risques liés à un changement de politique publique en France 33
4. Risques d'image, liés à la mise en cause de la responsabilité des établissements 36
5. Risque social 37
6. Risques environnementaux et conséquences environnementales de l'activité du groupe 38
7. Risque climatique 39
8. Risques liés à la politique de croissance du groupe 40
9. Risque immobilier 41
10. Risques clients 42
11. Risques de crédit, liquidité et trésorerie 43
12. Risques juridiques : procédures judiciaires et d'arbitrage 45
13. Risques de procès relatifs à des erreurs ou négligences médicales 45
14. Risque lié au départ des dirigeants clés du groupe 45
15. Les principaux contrats d'assurance et de couverture du groupe ORPEA 46
15. La démarche d'amélioration continue de la qualité des prestations et la gestion des
risques des établissements
48
COMPTES SOCIAUX ET PROJET D'AFFECTATION DU RESULTAT 49
Compte de résultat de la société ORPEA S.A
1.
49
2. Bilan d'ORPEA S.A 51
Filiales et participations
2.
52
4. Projet d'affectation du résultat de la société ORPEA S.A. 54
RENSEIGNEMENTS GENERAUX RELATIFS AU CAPITAL SOCIAL 55
1. Capital social émis 55
2. Capital autorisé non émis 55
3. Tableau d'évolution du capital au cours des cinq dernières années 56
4. Evolution de la répartition du capital social et des droits de vote au cours des trois
dernières années
57
5. Pacte d'actionnaires 58
6. Certificats de droit de vote 58
7. Certificat d'investissement 58
8. Dividendes 58
INFORMATIONS SOCIALES & GESTION DES RESSOURCES HUMAINES 59
1. Informations relatives à l'effectif salarié et aux conditions de travail 59
2.
Une politique de formation ambitieuse au service la qualité de la prise en charge et de
l'épanouissement des collaborateurs
60
3. La diversité au cœur de la gestion des ressources humaines 63
4. Le dialogue social 63
5. Intérêts des salariés dans le capital social 65
GOUVERNANCE D'ENTREPRISE 69
1. Organisation du Conseil d'administration 69
2. Les comités chargés d'assister le Conseil d'administration 70
3. La rémunération des mandataires sociaux 70
4. Les opérations réalisées par les dirigeants 74
RACHAT PAR ORPEA DE SES PROPRES ACTIONS 75
Achats effectués au cours de l'exercice 2008
1.
75
2. Renouvellement de l'autorisation d'opérer sur les actions de la Société 76
RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES & HONORAIRES DES
COMMISSAIRES AUX COMPTES
78
1. Les commissaires aux comptes titulaires 78
Les commissaires aux comptes suppléants
2.
78
Les honoraires versés en 2008 aux Commissaires aux Comptes :
3.
79
ANNEXES 80
Annexe 1 - Rapport du Président du Conseil d'Administration sur le contrôle interne 81
Annexe 2 - Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président 100
Annexe 3 – Liste des mandats des mandataires sociaux 103
Annexe 4 - Tableau des résultats sur les cinq dernières années 104

RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Le présent rapport de gestion rend compte de l'activité de la société et de son groupe au cours de l'exercice 2008.

Les informations qui y sont données font partie intégrante du Rapport Financier Annuel tel que prévu par l'article L 451-1-2 du Code monétaire et financier.

PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DU GROUPE ORPEA

Les comptes annuels au 31 décembre 2008 que nous soumettons à votre approbation ont été établis en conformité avec les règles de présentation et les méthodes d'évaluation prévues par la réglementation en vigueur en France.

Depuis le 1er janvier 2005, les comptes consolidés du groupe ORPEA sont établis conformément aux normes comptables internationales « International Financial Reporting Statements – IFRS » telles qu'adoptées par l'Union Européenne à la date de clôture.

Le référentiel IFRS applicable pour les comptes et l'information annuels au 31 décembre 2008 comprend les normes IAS/IFRS et les interprétations des normes internationales d'information financière (IFRIC) telles qu'adoptées par l'Union Européenne et d'application obligatoire au 31 décembre 2008.

Ces dispositions sont exposées dans la note de l'annexe aux comptes consolidés, qui présente une description des principes et méthodes comptables retenus par le Groupe et des modalités d'application.

ACTIVITE DU GROUPE EN 2008

ORPEA, acteur de référence dans la prise en charge globale de la dépendance

1. Présentation générale de l'activité du Groupe ORPEA

Au 24 mars 2009, le réseau d'établissements du groupe compte 25.019 lits répartis sur 266 sites en Europe, dont 20.540 lits en exploitation et 4.479 en construction.

Le groupe ORPEA est ainsi un acteur de référence dans la prise en charge globale de la dépendance, et offre des services personnalisés à travers un réseau d'établissements constitués :

  • de maisons de retraite médicalisées (EHPAD)
  • de cliniques de Soins de Suite et Réadaptation (Polyvalents ou Spécialisés en gériatrie, en oncologie, en rééducation fonctionnelle neurologique, cardio-vasculaire …)
  • de cliniques de psychiatrie générale

Ce réseau a été constitué grâce à la solidité de son modèle économique, dont les paramètres sont notamment :

  • une stratégie de croissance maîtrisée et éprouvée ;
  • des équipes de professionnels formés en permanence et reconnus pour leur savoir-faire
  • un savoir-faire dans l'ouverture de nouveaux établissements
  • la restructuration des établissements acquis ne correspondant pas aux normes du groupe

En 2008, fort de ce savoir-faire, ORPEA a développé son réseau :

  • tant par croissance interne, en obtenant des autorisations ou des compléments d'autorisation (créations de nouveaux établissements et extension d'établissements existants, développements spécifiques en accueil de jour et en unités spécialisées Alzheimer), source de création de valeurs ;
  • que par croissance externe, avec des acquisitions ciblées, respectant les critères financiers et qualitatifs stricts définis par le groupe.

Il convient de rappeler que la qualité du réseau ORPEA se retrouve également dans le grand nombre d'établissements de plus de 80 lits, seuil important pour optimiser le fonctionnement des établissements, tant dans la qualité des services apportés aux résidents et patients que dans la mise en place des moyens et ressources nécessaires à une prise en charge efficace.

Par ailleurs, le groupe attache une importance particulière aux immeubles nécessaires à son exploitation, soit en les concevant selon ses normes, soit en les restructurant et/ou en les rénovant afin de les mettre aux normes du groupe.

Parallèlement, pour renforcer la démarche d'amélioration continue de ses prestations, ORPEA a continué à développer sa politique de formation ambitieuse. En effet, un nouveau programme de formation, destiné à accueillir des managers du groupe autour de programmes spécifiques, a été mis en place au premier semestre. La première promotion se réalise en partenariat avec l'ESSEC. Le programme de formation, établi sur mesure pour les besoins du groupe, est constitué de modules d'enseignement théorique et de conférences animées par des professionnels. Ce premier dispositif de formation a vocation à constituer un socle commun de compétences et de valeurs, sur lequel pourra être construit les futurs programmes de formation à destination des managers opérationnels et de proximité du groupe.

En outre, le groupe ORPEA a reçu, pour la France, le Prix de l'innovation en formation continue en février 2008, décerné par le Quotidien du Médecin et Décision Santé, pour son programme de formation : « Le théâtre forum : une modalité de formation interactive à partir du vécu professionnel ».

Le déploiement des procédures Qualité et des protocoles de suivi médical et paramédical au sein de ses établissements européens, ont d'ores et déjà porté leurs fruits.

C'est ainsi que, le groupe CARE – filiale espagnole du groupe ORPEA - a été élu meilleur groupe de résidences retraite en Espagne, pour la qualité des services et des soins proposés, en juillet 2008, par le journal « Negocios y Gestion Residencial » du groupe Jubilo. Ont notamment été salués à cette occasion la mise en place d'un management par la qualité, avec une méthodologie de travail efficace et des procédures adaptées pour organiser le travail des équipes au quotidien.

2. Nouveau développement du réseau d'établissements en France :

Au niveau de la croissance interne, le Groupe a procédé à l'ouverture de nouveaux établissements, soit par créations ex nihilo, soit par regroupements d'autorisations acquises.

Ces établissements sont les suivants :

  • Résidence Edith Piaf à Paris XIX (75),
  • Résidence Les Pastoureaux à Valenton (94) ;
  • Résidence des Noues à Montereau-Fault-Yonne (77) ;
  • Clinique de Saint Rémy à Saint Rémy les Chevreuse (78) ;
  • Clinique du Pont de Sèvres à Boulogne (92) ;
  • Résidence Les Cygnes à Nancy (54) ;
  • Résidence L'Emeraude à Granville (50) ;

En outre, le groupe a procédé à la restructuration complète de la Clinique SSR les Sources à Montmorency (95). La Résidence Quentin de la Tour (EHPAD) a été transférée dans un nouvel immeuble construit à Saint-Quentin (02).

Le Groupe ORPEA a également procédé à des extensions de capacités d'accueil de certains établissements, afin notamment de développer de nouvelles prestations, telles que la création de structures d'accueil de jour ou d'unités spécialisées Alzheimer.

De plus, le Groupe a poursuivi la spécialisation de certaines cliniques dans la prise en charge de pathologies ciblées (soins de suite gériatriques, hémato cancérologiques, rééducation fonctionnelle, …), pathologies valorisées sur un plan médical et financier.

Au niveau de la croissance externe, le Groupe ORPEA a procédé à l'acquisition des participations majoritaires dans les sociétés suivantes :

Prises de contrôle par ORPEA S.A
SAS LES FONDATEURS 100 % du capital Holding qui détient les participations
dans les sociétés Renouard résidence
et Clinique du Grand Pré
Via SAS LES FONDATEURS
SA CLINIQUE DU GRAND PRE 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier
de la clinique du Grand Pré
SA RENOUARD RESIDENCE 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier
de la maison de retraite Renouard
Résidence
Via SA RENOUARD RESIDENCE
SAE RENOUARD RESIDENCE 100 % du capital 80 lits et 12 places d'accueil d'EHPAD
à Clermont-Ferrand (63)
SAS RESIDENCE LA CHENERAIE 100 % du capital Holding et propriétaire de l'ensemble
immobilier de la maison de retraite la
Cheneraie
Via SAS RESIDENCE LA CHENERAIE
MDR LA CHENERAIE 100 % du capital EHPAD de 60 lits et 2 lits temporaires
à Bordeaux
LA DESIRADE 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier
de la maison de retraite Les Alizés
LES ALIZES 100 % du capital EHPAD de 80 lits à St Cyr sur Mer (83)
SA EMCEJIDEY 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier
de la maison de retraite Le Sophora à
Parmain
VIA SA EMCEJIDEY
ILE DE France RESIDENCE RETRAITE 100 % du capital EHPAD de 34 lits et à Parmain (95)
SA Maison de Retraite PAUL CEZANNE 100 % du capital EHPAD de 88 lits à Aix en Provence
(13)
VIA SA Maison de Retraite PAUL CEZANNE 71 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier
SCI SUPER AIX PAUL CEZANNE de la maison de retraite Paul Cézanne
SAS CARDEM 100 % du capital EHPAD de 84 lits et 6 places d'accueil
de jour en construction à La Valette
du Var
SAS T.S. HOLDING 100 % du capital Holding qui détient SA AQUARELLE
VIA SAS T.S HOLDING 100 % du capital EHPAD de 63 lits à la Bazoche Gouet
SA AQUARELLE (28)
SARL maison de retraite LE SEQUOIA 100 % du capital EHPAD de 80 lits à Chatenay le
Malabry (92)
SARL RESIDENCE DU PARC 100 % du capital Locataire d'un ensemble immobilier à
Espira d'Agly (66)
SNC LES JARDINS D'ESCUDIÉ 100 % du capital EHPAD de 77 lits à Albi (81)
SA RESIDENCE DU MOULIN 100 % du capital EHPAD de 66 lits et 2 lits d'accueil
temporaire à Espira d'Agly (66)
Prises de contrôle indirect via la filiale ORGANIS (détenue à 100% par ORPEA)
SARL LA MAISON D'OMBELINE 100 % du capital EHPAD de 78 lits et 4 places d'accueil de jour en
construction à Carbon Blanc (33)
Prises de contrôle indirect via la filiale Maison d'Ombeline (détenue à 100% par ORGANIS)
SARL la retraite du Leu 100 % du capital 24 lits d'EHPAD à Saint Sulpice et Cameyrac (33)
Prises de contrôle indirect via la filiale CLINEA S.A.S (détenue à 100% par ORPEA)
SAE de la clinique du Grand Pré 75,23 % du capital 100 lits de psychiatrie et 20 lits d'hospitalisation
de jour et 24 lits d'USLD à Durtol (63)
Société civile des praticiens du 100 % du capital Holding
Grand Pré
VIA Société civile des praticiens
du Grand Pré
SAE de la clinique du Grand Pré 12,02 % du capital 100 lits de psychiatrie et 20 lits d'hospitalisation
de jour et 24 lits d'USLD à Durtol (63)
PLH 100 % du capital Holding
VIA PLH
SAS HELIADE SANTE 100 % du capital 90 lits de SSR à Fréjus (83)
VIA SAS HELIADE SANTE
SCI HELIADES SANTE 10 % du capital
SGPR 100 % du capital Holding
VIA SGPR
Clinique Mon Repos 100 % du capital 100 lits de psychiatrie à Marseille (13
VIA clinique Mon Repos
Société Anonyme Immobilière 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier de la
Leau Bonneveine clinque Mon Repos
CARDIOCEAN 100 % du capital 75 lits d'hospitalisation et 5 places de
réadaptation à Puilboreau (17)
CARDIOPIERRE 100 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier de la
clinique CARDIOCEAN
Prises de contrôle indirect via la filiale Niort 94 (détenue à 100% par ORPEA)
SA CLINIQUE DU GRAND PRE 10,86 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier de la
clinique du Grand Pré
SA RENOUARD RESIDENCE 1,2 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier de la
maison de retraite Renouard résidence
SCI du 12 rue Fauvet 100 % du capital Propriétaire de terrains à Asnières
SCI HELIADES SANTE 90 % du capital Bénéficiaire du CBI portant sur un immeuble à
Fréjus
SCI SUPER AIX PAUL CEZANNE 29 % du capital Propriétaire de l'ensemble immobilier de la
maison de retraite Paul Cézanne

Souscription au capital de :

SARL 97 100 % du capital Holding

Le Groupe a également acquis deux fonds de commerce de maison de retraite, l'un de 60 lits à Clamart et l'autre de 60 lits à Carpentras

Nota : Simplification juridique

Dans un souci de simplification de l'organigramme juridique et de rationalisation des coûts notamment administratifs et comptables, il a été procédé, durant l'exercice 2008, s'agissant de filiales détenues à 100%, à des opérations de Transmission Universelle de Patrimoine suivantes – T.U.P – avec dissolution sans liquidation et transmission universelle de patrimoine des filiales suivantes :

  • VILLA FOCH
  • 3J
  • DIX MILLE
  • RESIDENCE LES MAGNOLIAS
  • LES CHARDONS BLEUS
  • MONT D'AURELLE
  • GERCLIN
  • PLH
  • SGPR

  • LES BORIES

  • MOANA
  • LES ALIZES
  • PART'HOTEL
  • T.S HOLDING
  • CLINIQUE ST VINCENT
  • LA PROVENCALE
  • LA ROSE DES SABLES
  • POLYCLINIQUE DE LA LEZE
  • LE MELEZET

– CLINIQUE MON REPOS

– CARDIOCEAN

– HELIADES SANTE

▶ L'optimisation de la stratégie immobilière du groupe : création d'une OPCI en 2008

Pour accompagner le développement du groupe, tout en conservant la maîtrise sur son immobilier, le groupe ORPEA a décidé de constituer un OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier).

Un prospectus et une note détaillée ont été déposés à l'AMF.

Le Prospectus Complet peut être obtenu gratuitement sur le site internet de CAAM REAL ESTATE, société à qui la gestion a été confiée : www.caam-re.com:

CAAM OPCI NOVATION SANTE a été agréé par l'Autorité des Marchés Financiers en date du 24 novembre 2008.

Cet OPCI, qui revêt la forme juridique de Société de Placement à prépondérance Immobilière à Capital Variable (SPPICAV), a été immatriculé le 19 janvier 2009.

La SPPICAV sera réservée à des Investisseurs Autorisés cherchant un placement à long terme dans des Actifs Immobiliers du secteur de la santé.

Il s'agira donc pour le groupe ORPEA de disposer d'un véhicule immobilier lui permettant, pour son développement, d'accueillir une partie des immeubles des acquisitions futures.

Dans ce cadre, le groupe ORPEA prendra à bail les établissements concernés, et continuera à assurer la gestion immobilière et la maîtrise d'ouvrage des éventuels travaux futurs de modernisation de ces établissements.

Parallèlement, dans le cadre de la poursuite de sa stratégie d'optimisation de son important parc immobilier ORPEA a cédé, au cours de l'exercice 2008 156 M€ d'actif immobilier (dont 70 M€ dans les derniers mois de l'année), à des conditions proches de celles observées historiquement, malgré le contexte économique et financier actuel. Ces opérations ont été facilitées d'une part par la grande pérennité des loyers offerte par ORPEA, et d'autre part, par la baisse des taux d'emprunt permettant des financements intéressants pours les investisseurs. Ces cessions confirment l'attractivité pour un certain type d'investisseurs à long terme du profil de placement proposé par ORPEA : des bâtiments récents dans des localisations stratégiques, une très forte visibilité de continuité du locataire pour des dizaines d'années, et une garantie d'entretien optimum des immeubles.

Ces opérations permettront à ORPEA de renforcer sa flexibilité financière, de dégager des possibilités de financements complémentaires pour son développement, tout en préservant une solide rentabilité.

3. L'année 2008 d'ORPEA à l'International : consolidation de la position du Groupe en Belgique, en Italie et en Espagne

▶ Poursuite du développement du réseau ORPEA à l'International en 2008

Basé sur son expérience en France, ORPEA a poursuivi à l'international sa stratégie de créations et d'acquisitions sélectives, permettant, via des plans d'actions créateurs de valeur (extension, restructuration, regroupement, chambres individuelles), de se différencier fortement des autres établissements existants dans le même secteur et produisant ainsi une optimisation de la rentabilité. Ainsi, l'année 2008 a permis de consolider la présence d'ORPEA en Europe.

Pour mémoire, le groupe ORPEA a initié son ouverture à l'international en 2004 en s'implantant d'abord en Italie ; puis a confirmé cette stratégie en 2006 et 2007, en s'implantant en Suisse, en Belgique puis en Espagne.

ORPEA a choisi de s'implanter dans des pays présentant une réglementation proche de celle de la France, avec de fortes barrières à l'entrée. A ce jour, ORPEA n'a pas vocation à étendre son réseau dans d'autres pays ; son objectif étant d'atteindre une taille critique (soit 2.000 à 3.000 lits) dans chaque pays où il est actuellement présent (hormis la Suisse, où le groupe n'a pas de volonté particulière d'implantation supplémentaire).

En Belgique :

Le Groupe poursuit son activité et son développement en Belgique via sa filiale ORPEA BELGIUM, détenue à 100 %.

Au dernier trimestre 2007, ORPEA BELGIUM s'est doté d'un siège administratif à Bruxelles, à l'exemple du siège français, et l'a développé dans le courant de l'année 2008 de telle manière qu'il est désormais opérationnel et donc capable d'assurer toutes les tâches administratives et de gestion nécessaire à la bonne exploitation du pays dans les domaines suivants : qualité, ressources humaines, relations tutelles, comptabilité, trésorerie, construction etc…

ORPEA BELGIUM a procédé à l'acquisition des participations majoritaires suivantes :

S.A LEGROS RENIER-LES AMARANTES
SEIGNEURIE DE LOVERVAL
100 % du capital Propriétaire de l'immobilier à
Loverval.
S.A AMARANTES Multiservices Lovenval 100 % du capital Exploitante de la résidence Les
Amarantes.
S.A SENIORIE DE L'EPINETTE 100 % du capital Propriétaire de l'immeuble à Comines
et exploitante de la Séniorie de
l'Epinette.
S.A SENIOR'S WESTLAND HOLDING 100 % du capital Holding détenant la participation
dans S.A Résidence Senior's Westland
Via SENIOR'S WESTLAND HOLDING
S.A Résidence Senior's Westland
100 % du capital Propriétaire de l'immeuble sis à
Bruxelles et exploitante de la
résidence Westland.
S.A ODE HOLDING 100 % du capital Holding détenant la participation
dans S.A RESIDENCE CARINA.
VIA S.A ODE HOLDING 100 % du capital Propriétaire de l'immeuble à
S.A RESIDENCE CARINA Bruxelles et exploitante de la
résidence Carina
S.A RESIDENCE DU GRAND CHEMIN 100 % du capital Propriétaire et exploitante de la
résidence Grand Chemin à Lasne.
Propriétaire à Villers, dont elle détient
une participation dans (S.A Villers
Service).
Via S.A RESIDENCE DU GRAND CHEMIN 53 % du capital par Exploitante de la résidence Closière
S.A VILLERSERVICES s.a Orpea Belgium et du Cornet à Villers
47% par S.A
Résidence Grand
Chemin
S.A RESIDENCE SAINT FRANCOIS 100 % du capital Propriétaire et exploitante de la
résidence Saint François dans
l'immeuble sis à Saint Nicolas
S.A. LE THINES 100 % du capital Propriétaire et exploitante de la
résidence Les Thines à Nivelles
S.A. CHATEAU DE LA LYS 100 % du capital Propriétaire et exploitante de la
résidence du Château de la Lys à
Comines
S.A. PALACEA 100 % du capital Exploitante de la résidence Val de
Rapsodie.

ORPEA BELGIUM a également procédé à la création de deux filiales :

ORPEA BELGIUM IMMOBILIERE Détenue à 100% par Orpea Propriétaire
de
l'immeuble
s.a. Belgium s.a. avenue Ariane à Woluwe ou
une résidence de 159 lits sera
ouverte en 2009.
Société
crée
pour
la
consolidation des immeubles
actuellement
propriété
des
filiales d'Orpea Belgium.
Montaigne s.p.r.l. Détenue à 100% par Orpea Société créée pour la reprise
Belgium s.a. en 2009 d'un EHPAD

En Italie :

En Italie, le Groupe ORPEA a créé deux entités juridiques pour développer son activité :

  • Orpea Italia et Clinéa Italia dédiées à la gestion des établissements
  • Casamia Immobiliare filiale immobilière dédiée au développement et à la construction de nouveaux sites, ainsi qu'à la gestion du parc immobilier du groupe dans ce pays

Au cours de l'exercice 2008, Orpea Italia a développé et consolidé son activité dans la gestion d'établissements sanitaires et médico sociaux, et ce tout particulièrement dans la région du Piémont, au Nord de l'Italie, grâce à :

  • la montée en puissance de la Résidence de Borgaro, près de Turin,
  • l'ouverture de la Résidence d'Asti,
  • l'acquisition de la Résidence de Belgirate sur le Lac Majeur.

Pour Casamia Immobiliare, l'année 2008 a été consacrée à la concrétisation des projets de développement en cours (démarches administratives pour obtenir de nouvelles autorisations de création, recherche de terrains …). Cette importante et longue phase préliminaire permettra de créer de nouveaux établissements, notamment à Turin (en plein centre ville), à Nebbiuno sur le Lac Majeur, et à Casier (à quelques kilomètres au nord est de Venise), dont les travaux de construction commenceront dès l'année 2009.

Parallèlement, après avoir obtenu les autorisations nécessaires, Casamia Immobiliare a lancé le chantier de restructuration de sa clinique psychiatrique située à Trofarello, ville de ceinture de Turin, qui s'accompagnera de la construction d'une extension.

En Espagne :

La filiale espagnole GRUPO CARE a acquis en février 2008 une résidence pour personnes âgées d'une capacité de 174 lits et 15 places d'accueil de jour à Sant Cugat (proche de Barcelone). Il s'agit d'un établissement disposant d'un positionnement haut de gamme, qui a vocation à devenir un centre de référence pour la qualité des services rendus. Cette acquisition permet au groupe d'étendre son maillage et en s'implantant dans une nouvelle région (la Catalogne).

Bénéficiant du savoir-faire d'ORPEA dans la prise en charge spécifique des personnes âgées atteintes de la maladie Alzheimer, certains établissements de GRUPO CARE ont mis en place des unités protégées dédiés à l'accueil des personnes atteintes de cette maladie.

Par ailleurs, la société ORPEA a constitué une filiale « Dinmorpea », société à vocation immobilière pour ce pays, qui détient les murs de la Résidence de Campello.

Examen de la situation financière et du résultat consolidé du groupe

1. Chiffre d'affaires consolidé du groupe ORPEA en 2008

Annuels
en M€
IFRS
2008 2007 Δ 08/07 2006
France
% du CA total
613,1
87%
493,3
91%
+24,2% 386,8
93,2%
International 89,2 51,3 +74,6% 28,1
% du CA total 13% 10% 6,8%
dont :
Belgique 38,60 12,3 6,0
Espagne 27,2 23,4 8,7
Italie 15,4 9,6 3,8
Suisse 8,0 6.0 9,6
Chiffre d'affaires total 702,3 544,6 +28,9% 414,9
dont Croissance organique +13,4% +11,4%

▶ Une croissance portée par la dynamique de développement du groupe et un chiffre d'affaires supérieur aux attentes

Sur l'ensemble de l'exercice 2008, le chiffre d'affaires du groupe ORPEA s'élève à 702,3 M€, supérieur à son objectif initial qui était de 665 M€.

La croissance de près de 30% du chiffre d'affaires consolidé illustre le dynamisme de l'activité du groupe, qui s'est poursuivie à un niveau particulièrement soutenu tout au long de l'année, et ce, indépendamment de l'évolution du contexte économique.

Cette performance s'explique non seulement par les tendances favorables du secteur d'activité sur lequel évolue ORPEA, mais également par la localisation stratégique des établissements du Groupe (situés dans ou à proximité des principales agglomérations) et la politique Qualité rigoureuse et volontariste mise en place.

A ce titre, il convient de noter que la croissance organique atteint une nouvelle fois un très bon niveau en 2008 (+13,4%), grâce à des taux d'occupation toujours très élevés dans tous les établissements à maturité, associés à une montée en puissance, rapide et forte, des établissements en cours d'ouverture.

ORPEA continue ainsi à récolter les fruits de sa stratégie de croissance mixte (obtention d'autorisations et acquisitions sélectives), et d'un modèle d'intégration désormais éprouvé.

Par ailleurs, l'analyse du chiffre d'affaires montre une nouvelle montée en puissance de l'activité du groupe à l'International, qui représente désormais 12.7% du chiffre d'affaires consolidé (contre 10% l'an dernier).

C'est en Belgique que la croissance a été la plus forte (le chiffre d'affaires a triplé en un an, et s'élève à 38,6 M€) compte tenu des acquisitions ciblées et créatrices de valeur réalisées en 2008.

L'Italie a également enregistré une forte progression de son activité en 2008, avec un chiffre d'affaires en hausse de 60,0 % à 15,4 M€, illustrant la réussite commerciale des établissements récemment ouverts (à Borgaro fin 2007 et à Asti début 2008).

En Suisse, le Groupe tire profit de la restructuration de la Clinique La Métairie : après plusieurs mois de travaux, ayant engendré des fermetures partielles de lits, l'établissement est totalement opérationnel depuis la fin d'année et offre une qualité d'accueil et de prise en charge conforme aux engagements ORPEA. Le chiffre d'affaires progresse ainsi de 33,0% sur l'année 2008 (à 8,0 M€).

Enfin, en Espagne, l'activité du Groupe continue sa progression, pour atteindre un chiffre d'affaires de 27,2 M€ (+16,0%), reflétant les effets bénéfiques de la mise en œuvre progressive des procédures ORPEA, ainsi que les revalorisations tarifaires obtenues.

en milliers d'euros 31-déc-08 31-déc-07
CHIFFRE D'AFFAIRES 702 321 544 602
Achats consommés et autres charges externes (185 396) (144 007)
Charges de personnel (354 081) (272 107)
Impôts et taxes (36 415) (28 730)
Amortissements et provisions (28 642) (24 938)
Autres produits opérationnels courants 363 208
Autres charges opérationnelles courantes (3 232) (2 341)
Résultat opérationnel courant 94 920 72 689
Autres produits opérationnels non courants 160 139 147 206
Autres charges opérationnelles non courantes (148 171) (137 923)
RESULTAT OPERATIONNEL 106 888 81 972
Produits financiers 39 596 24 516
Charges financières (82 282) (48 784)
Coût de l'endettement financier net (42 686) (24 268)
RESULTAT AVANT IMPOT 64 202 57 703
Charge d'impôt (16 119) (16 100)
QP de résultat dans les entreprises associées 319 (366)
RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE 48 401 41 239
Part revenant aux intérêts minoritaires 22 2
Part du groupe 48 378 41 237
Nombre d'actions 36 902 772 36 823 735
Résultat net part du groupe consolidé par action (en euros) 1,31 1,12
Résultat net part du groupe consolidé dilué par action (en euros) 1,30 1,10

2. Résultats consolidés du groupe ORPEA

▶ Une marge d'exploitation très solide et un résultat net en hausse.

Le résultat opérationnel courant s'élève à 94,9 M€, en hausse de 30,6 %, reflétant la bonne maitrise de l'ensemble des charges d'exploitations.

Le ratio achats & autres charges externes / chiffre d'affaires est stable à 26,4 % d'une année sur l'autre, pour une valeur totale de 185,4 M€ contre 144,0 M€ en 2007, confirmant l'efficacité de la gestion centralisée des achats, qui engendre notamment des économies d'échelle.

Les charges de personnel progressent au même rythme que le chiffre d'affaires (+30,1 %) grâce à une politique de gestion des ressources humaines motivante et volontariste (plans de formation ambitieux, gestion des carrières attractive …).

Les impôts et taxes comprennent essentiellement les taxes foncières, professionnelles et taxes sur les salaires, pour un montant de 36,4 M€ contre 28,7 M€.

Par ailleurs, le montant total des loyers du groupe n'a progressé que de 20% à 44,5 M€ en 2008 contre 37,1 M€ en 2007, compte tenu de baux additionnels liés aux opérations de croissance réalisées en 2008. Cette performance confirme la pertinence de la stratégie immobilière du groupe de rester propriétaire d'une partie de son parc immobilier.

Ainsi la marge opérationnelle courante s'établit à 13,5%, contre 13,3% en 2007, bien que le tiers du réseau reste encore en restructuration ou en construction, générant donc une marge négative. ORPEA démontre ainsi sa capacité à maintenir une rentabilité opérationnelle soutenue, tout en augmentant constamment son gisement de croissance future.

On note par ailleurs une forte amélioration de la marge opérationnelle courante au cours de l'exercice, entre le premier et le second semestre de l'exercice 2008 (respectivement à 13,1% et 13,8%) grâce :

  • d'une part, à une nouvelle amélioration de la marge des activités en France liée à la montée en puissance des établissements à maturité et,
  • d'autre part, à un accroissement très significatif de la rentabilité des activités internationales qui atteint 7,6% du CA sur l'année 2008, contre 1% un an plus tôt.

Le résultat opérationnel ressort en hausse de 30,4 % à 106,9 M€, y compris des éléments non récurrents de 12 M€ (contre 9,3 M€ en 2007), correspondant principalement à des cessions de terrains ou immeubles.

Ainsi la marge opérationnelle s'établit donc à 15,2% contre 15,1 % en 2007.

Le coût de l'endettement financier net s'élève à 42,7 M€, contre 24,3 M€ au 31/12/2007, reflétant le rythme soutenu de développement du Groupe et le coût de financement des opérations de croissance qui y sont liées. En outre, le Groupe avait bénéficié en 2007 d'un impact favorable de 4,3 M€ des valeurs de marché des instruments financiers dérivés de taux (« mark-to -market »), ce qui n'a pas été le cas en 2008.

La charge d'impôt de l'exercice s'élève à 16,1 M€ stable par rapport à l'exercice 2007.

Le résultat net part du groupe de l'exercice 2008 progresse donc de 17,4 % à 48,4 M€, malgré la hausse du coût de l'endettement financier net.

3. Bilan consolidé du groupe ORPEA

en milliers d'euros 31-déc-08 31-déc-07
Actif
Goodwill 179 365 129 323
Immobilisations incorporelles nettes 610 217 494 079
Immobilisations corporelles nettes 1 169 510 947 962
Immobilisations en cours de construction 309 003 257 354
Participation dans les entreprises associées 5 123 12 986
Actifs financiers non courants 13 617 12 298
Actifs d'impôt différé 12 411 6 839
Actif non courant 2 299 245 1 860 842
Stocks 2 744 2 073
Créances clients et comptes rattachés 71 045 58 021
Autres créances et comptes de régularisation 96 098 63 898
Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 654 54 938
Actif courant 223 541 178 930
Actifs détenus en vue de la vente 49 085
TOTAL DE L'ACTIF 2 571 872 2 039 772
Passif
Capital 46 128 46 030
Réserves consolidées 168 596 126 765
Ecart de réévaluation 277 576 286 525
Résultat de l'exercice 48 378 41 237
Capitaux propres - part du Groupe 540 678 500 556
Intérêts minoritaires 284 58
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 540 962 500 614
Dettes financières à long terme 1 033 847 747 043
Provisions 11 716 9 754
Provisions retraites et engagements assimilés 13 274 13 342
Passifs d'impôt différé 378 723 306 464
Passif non courant 1 437 559 1 076 603
Dettes financières à court terme 207 861 191 653
Provisions 7 494 9 013
Fournisseurs et comptes rattachés 90 164 86 907
Dettes fiscales et sociales 107 948 100 203
Passif d'impôt exigible 20 912 9 819
Autres dettes et comptes de régularisation 116 690 64 960
Passif courant 551 070 462 554
Dette associée à des actifs détenus en vue de la vente 42 280
TOTAL DU PASSIF 2 571 872 2 039 772

Les notes font partie intégrante des comptes

Au 31 décembre 2008, le total du bilan s'élève à 2.572 M€, contre 2.040 M€ à fin 2007.

▶ Valorisation à l'actif du bilan du patrimoine immobilier du groupe :

A fin 2008, le patrimoine exploité d'ORPEA est composé d'immeubles détenus en totalité ou partiellement, représentant une surface de 500.000 m². Ces immeubles, constitués essentiellement de chambres particulières, sont récents ou rénovés, et situés dans ou à proximité de grandes villes.

Ce patrimoine immobilier et mobilier représente une valeur au bilan de 1 521 M€ au 31/12/2008 (contre 1 205 M€ un an plus tôt), dont :

  • 309 M€ d'immobilier en cours de développement correspondant à des terrains ou des constructions en cours (antérieurement présentés en rubrique « stocks immobiliers »).
  • 1 141 M€ d'immobilier exploité, dont la valeur est déterminée par une expertise indépendante.
  • 30 M€ de mobilier

Ainsi, malgré une valorisation prudente, la valeur de l'actif corporel du Groupe est en hausse de plus de 25% par rapport au 31 décembre 2007. ORPEA confirme ainsi la qualité, et surtout la solidité, de son parc immobilier dans la conjoncture actuelle. En effet, le portefeuille d'actifs du groupe se différencie des actifs immobiliers tertiaires volatiles, grâce à des atouts fondamentaux :

  • Qualité des immeubles et de leur emplacement ;
  • Rentabilité pérenne des établissements.

Parallèlement, les immobilisations incorporelles nettes - essentiellement composées des autorisations d'exploitation des établissements situés en France - progressent de plus de 22,9%, à 607,3 M€, compte tenu des opérations de croissance réalisées au cours de l'exercice et de la valorisation des autorisations belges et italiennes depuis le 1er juillet 2007, qui étaient jusqu'alors comptabilisées dans les goodwills.

▶ Financement et flexibilité financière :

Au 31 décembre 2008, les fonds propres s'élèvent à 540,9 M€, contre 500,6 M€ fin 2007.

La dette financière nette s'établit à 1 230,3 M€ au 31 décembre 2008 contre 883,7 M€ en 2007. La variation par rapport au 30 juin 2008 est de 8.8 %.

La variation de l'exercice concerne exclusivement des crédits baux ou de la dette long terme adossée à de l'immobilier.

Au final, la dette du groupe est principalement immobilière, constituée, à hauteur de 81%, de prêts à long terme et de crédits baux.

Une grande partie de cette dette est couverte contre le risque de fluctuation des taux d'intérêt, ORPEA ayant toujours privilégié une gestion financière très prudente.

Du fait de la forte progression de l'EBITDA, de +27,9 % à 123,6 M€, le principal ratio d'endettement du Groupe s'améliore au 31 décembre 2008 :

– Levier financier = 3,68 contre 4,1 au 31 décembre 2007, et 5,5 autorisé ;

– Gearing retraité : 1,75 contre 1,4 au 31 décembre 2007, et 2,2 autorisé.

La capacité du groupe à financer ses futurs développements est donc intacte.

En M€ 2008 2007 Variation en %
EBITDA Courant +123,6 +97,6 +27%
Flux nets de trésorerie générés par l'activité +100,1 +88,0 +15
Trésorerie nette liée à l'acquisition de filiales -216,1 -163,6 +33%
Cessions d'immobilisations + 169,5 +100,1 +69%
Acquisitions d'immobilisations -328,5 -301,5 +9%
Financements nets +273,6 +320,5 -15%
Variation de Trésorerie -1,3 43,4 NS

▶ Des flux de trésorerie qui reflètent des investissements ambitieux :

La trésorerie générée par l'activité du groupe est mise à la disposition de sa croissance.

Des lignes de financement complémentaires ainsi que des cessions d'immeubles auprès d'investisseurs permettent d'assurer un important développement.

Les investissements ainsi réalisés par le groupe ORPEA sont destinés à pérenniser la croissance de l'Excédent Brut d'Exploitation (EBITDA ou EBE).

Evénements importants survenus depuis le début de l'exercice & perspectives

1. Les évènements importants survenus depuis le début de l'exercice 2009

▶ Nouveaux développements en France au cours des 6 derniers mois :

Entre mars et octobre 2008, le Groupe ORPEA avait augmenté son réseau de 2.253 lits correspondant à 22 établissements, grâce à des acquisitions sélectives et de nouvelles autorisations, dont :

  • 1.422 lits pour 14 établissements en France,
  • 675 lits et 6 établissements en Belgique
  • 156 lits correspondant à 2 établissements en Italie.

Au final, au 15 octobre 2008, le réseau européen du Groupe comptait à 23.656 lits répartis sur 251 sites.

Puis, le 24 mars 2009, le groupe ORPEA a annoncé avoir augmenté son réseau de 1.363 nouveaux lits sur les six mois suivants, soit entre octobre 2008 et mars 2009, grâce à de nouvelles autorisations (pour 538 lits) et à des acquisitions ciblées (pour 825 lits).

Ces 1.363 nouveaux lits, répartis aussi bien dans le secteur de la Dépendance temporaire que permanente, correspondent à 15 nouveaux établissements et à des extensions d'établissements existants, et se décomposent comme suit :

• 512 lits exploités

  • 420 lits à restructurer
  • 431 lits à construire

Ces développements ne concernent que la France. En effet, à l'international, ORPEA a la volonté de donner la priorité à l'atteinte de la rentabilité normative avant de réaliser de nouveaux développements. De fait, l'ouverture des 1.530 lits actuellement en restructuration ou construction en Belgique, en Italie et en Suisse, associée à la montée en puissance progressive des établissements récemment ouverts, devraient permettre aux différents pays européens dans lesquels ORPEA est présent, d'optimiser leur niveau de rentabilité.

Au cours des 6 derniers mois, ORPEA a donc poursuivi sa stratégie de développement, prudente et créatrice de valeur.

En effet, les autorisations obtenues (40% des 1.363 nouveaux lits) permettront au Groupe d'ouvrir, dans les 2 à 3 ans, de nouveaux établissements en parfaite adéquation avec les standards de Qualité d'ORPEA et les critères de localisation géographiques ; et confirment, une nouvelle fois, la reconnaissance du savoir-faire des équipes d'ORPEA dans une prise en charge de Qualité.

De même, les dernières acquisitions réalisées, conformes aux critères Qualité et économiques du groupe toujours très rigoureux, seront fortement contributives à la marge du Groupe après optimisation de la gestion des établissements déjà opérationnels, et fortement créatrices de valeur à terme, après rénovation ou construction des établissements concernés.

Ainsi, au total, le réseau du groupe ORPEA compte désormais 25.019 lits représentant 266 établissements répartis comme suit :

TOTAL France Espagne Belgique Italie Suisse
Lits en exploitation 20.540 16.474 1.776 1.513 702 75
Dont lits en
restructuration
3.309 2.774 0 442 66 27
Lits en construction 4.479 3.484 0 577 418 0
Nombre total de lits 25.019 19.958 1.776 2.090 1.120 75
Nombre de sites 266 219 16 19 11 1

D'autre part, sur les 4 premiers mois de l'exercice 2009, de nouveaux établissements ont ouvert leurs portes :

  • Clinique du Mont Valérien à Rueil Malmaison (92)
  • Résidence Beaulieu à Caen (14)

2. Les perspectives du groupe ORPEA en 2009 et à moyen terme

▶ Objectifs de chiffres d'affaires 2009-2011 :

Grâce à son réseau de 17.231 lits opérationnels, à l'ouverture d'une dizaine d'établissements en 2009 et à la décorrélation entre son activité et l'environnement économique, ORPEA est tout à fait confiant dans la réalisation d'un nouvel exercice de croissance rentable en 2009, avec un objectif de chiffre d'affaires de 820 M€ et une nouvelle progression des résultats.

Par ailleurs, ORPEA dispose d'une structure financière flexible lui permettant d'assurer sereinement son développement futur au rythme de 2.500 à 3.000 lits par an.

Dans la crise actuelle, la forte visibilité des revenus et des cash-flows à court, moyen et très long terme, est un facteur déterminant dans la confiance des partenaires bancaires du Groupe.

Ainsi, la poursuite de la dynamique de croissance solide d'ORPEA reste sécurisée, notamment grâce à un réservoir de 7.788 lits en construction et en restructuration qui vont progressivement être intégrés au réseau du Groupe.

ORPEA réitère donc, avec confiance et sérénité, son objectif d'un chiffre d'affaires supérieur à un milliard d'euros en 2011.

La gestion des risques au sein du groupe ORPEA

Les principaux risques susceptibles d'affecter la situation patrimoniale et la performance financière du groupe ORPEA sont décrits ci-dessous et sont essentiellement liés à son secteur d'activité et à la mise en œuvre de sa stratégie.

Néanmoins, la liste des risques présentée ci-dessous n'est pas exhaustive : ORPEA ne peut exclure que de nouveaux risques, non identifiés à ce jour, ou étant considérés comme non significatifs, puissent survenir à l'avenir, et avoir un effet défavorable sur l'activité du groupe, son développement, ses résultats et/ou sa situation financière.

1. Risques liés à l'obtention des autorisations d'exploitation

▶ Pour les maisons de retraite

En France, les établissements accueillants des dépendants permanents sont pour l'essentiel des Etablissements d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). Leur activité est réglementée par la loi du 2 janvier 2002 relative aux institutions médicosociales.

Pour exercer leur activité, les EHPAD doivent détenir une autorisation de fonctionnement (dont la validité est de 15 ans) délivrée par arrêté conjoint du président du Conseil Général et du représentant de l'Etat dans les départements (les DDASS).

Le régime actuel de ces autorisations a été posé par la loi du 2 janvier 2002 (loi n°2001-647 du 20 juillet 2001 relative à la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées et à l'allocation personnalisée d'autonomie, aujourd'hui codifiée dans le Code de l'Action Sociale et des Familles). Il concerne aussi bien les demandes de création d'un Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) que les demandes d'extension (accroissement de la capacité autorisée) et de transformation (modification de catégorie de bénéficiaires).

La Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), confrontée à la contrainte budgétaire actuelle, peut refuser la création d'un EHPAD pour absence de Financement Soins. Le groupe pourrait ainsi prendre le risque de commencer une construction ou une extension sans avoir la garantie formalisée d'obtenir les financements soins. Ce risque est cependant atténué depuis décembre 2005 (article 5 de l'ordonnance n°2005-1477 du 1er décembre 2005), puisque les DDASS peuvent prendre un arrêté d'autorisation avec financement différé. Le groupe peut ainsi, s'il est titulaire d'une telle autorisation, commencer à construire tout en ayant l'assurance du financement de son projet.

Par ailleurs, les EHPAD ne sont susceptibles de se voir retirer leur autorisation de fonctionnement selon une procédure spécifique que pour des motifs très graves, notamment liés d'une part à la prise en charge des résidents, et d'autre part aux normes de sécurité. Cependant, cette procédure n'est mise en œuvre que de façon très exceptionnelle. ORPEA n'a jamais été confronté à cette situation, notamment compte tenu des contrôles internes et du

suivi effectués par les différentes directions et services du groupe (direction médicale, directions régionales, services qualité, travaux, achats, etc …).

Le renouvellement de l'autorisation au terme des 15 ans suppose par ailleurs que l'établissement concerné réalise une évaluation interne et externe, permettant d'apprécier le respect des procédures, références et recommandations de bonnes pratiques professionnelles. Les résultats de l'évaluation réalisée par un organisme extérieur conditionneront les modalités du renouvellement de l'autorisation. Cette évaluation porte notamment sur l'activité et la qualité des prestations délivrées.

Les procédures du groupe à toutes les étapes de la prise en charge des résidents et la traçabilité des soins mises en place par la direction médicale, conjuguées aux audits réalisés par les services qualité et travaux permettent au groupe ORPEA de se protéger contre le risque éventuel de non renouvellement suite à ces évaluations.

▶ Pour les établissements sanitaires

(cliniques SSR et psychiatriques)

La création, l'extension et l'exploitation d'établissements sanitaires sont également encadrées par une réglementation complexe, permettant notamment d'encadrer la capacité hospitalière dans une double logique de maîtrise des coûts et de qualité de l'offre de soins.

A ce titre, les établissements sanitaires sont également soumis à un régime d'autorisation : les Schémas Régionaux d'Organisation Sanitaire (les SROS de troisième génération ont été publiés en mars 2006) définissent des objectifs quantifiés d'activités de soins pour chaque territoire, en fonction des besoins de la population locale.

Puis, à partir de ces objectifs quantifiés, les Agences Régionales d'Hospitalisation (ARH) délivrent aux établissements sanitaires des autorisations d'exploitation pour une activité de soins déterminée, exprimées, dans le Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens (CPOM), sous forme d'une fourchette annuelle de journées d'hospitalisation (désormais le nombre de lits effectivement installés dans un établissement sanitaire n'est plus qu'une question d'organisation, le contrôle portant sur le volume d'activité autorisé).

Toute autorisation est réputée caduque si :

  • l'opération n'a fait l'objet d'aucun commencement d'exécution dans un délai de trois ans,
  • la réalisation, la mise en œuvre ou l'implantation n'est pas achevée dans un délai de 4 ans,
  • il y a cessation d'exploitation (sans l'accord du Directeur de l'ARH pour une durée supérieure à 6 mois.

Pour éviter le risque de caducité lié aux (i) et (ii), le groupe ORPEA a développé une politique active d'acquisition de terrains ou d'ensembles immobiliers soit en parallèle, soit en amont de l'autorisation.

En outre, l'autorisation peut être suspendue ou retirée :

  • En cas de manquement aux lois et règlements pris pour la protection de la santé publique (procédure contradictoire, réponse dans un délai de 8 jours, injonction, suspension, mise en demeure, retrait ou modification de l'autorisation après avis du Comité Régional d'Organisation Sanitaire (CROS)),
  • En cas d'urgence tenant à la sécurité des patients ou du personnel (suspension, mise en demeure, avis du CROS, suspension, retrait ou modification de l'autorisation).

Ces décisions de retrait, ou suspension, ne peuvent être prises qu'après un processus précis au cours duquel le titulaire de l'autorisation est mis en en demeure de cesser les faits constatés.

Pour le groupe ORPEA, ces risques sont faibles en raison de la mise en place d'une démarche qualité et de prévention des risques, engagée dans toutes ses cliniques, qui vise à assurer le respect de l'ensemble des obligations réglementaires.

Dans le cadre d'une opération de coopération, conversion, cession, changement de lieu d'implantation, fermeture, regroupement prévue par le SROS et pour assurer la continuité des soins, l'ARH peut modifier la durée de validité d'une autorisation restant à courir, ou, fixer pour la nouvelle autorisation, une durée de validité inférieure à celle prévue par voie réglementaire.

Le risque de l'inadéquation aux besoins sanitaires peut se réaliser lors d'un renouvellement d'autorisation ou lors d'une cession-acquisition en cas d'incompatibilité avec les orientations du SROS 3. En ce qui concerne ces dernières, une analyse des annexes des SROS 3 par Territoire de Santé où sont implantés les établissements sanitaires du Groupe est réalisée systématiquement par le Service Juridique Tutelles du siège, composé de juristes, afin d'identifier les éventuels problèmes.

Le non respect des objectifs fixés par le Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens (CPOM) peut également conduire, après une procédure contradictoire et préalable, à une modification voire à un retrait de l'autorisation, ou à un déconventionnement du régime d'assurance maladie.

Le groupe ORPEA veille constamment non seulement au respect des objectifs fixés par le CPOM mais également, au travers de sa direction Qualité, au respect des normes de sécurité et de la démarche qualité.

Il convient enfin de préciser que le renouvellement d'une autorisation est soumis aux résultats d'un dossier d'évaluation adressé à l'agence 14 mois avant son échéance. Si les résultats sont satisfaisants, le renouvellement sera opéré tacitement. En revanche, si les résultats ne sont pas satisfaisants, la commission exécutive de l'ARH va motiver et prononcer une injonction qui sera notifiée au titulaire de l'autorisation. Celui-ci sera alors conduit à présenter une demande de renouvellement selon le circuit habituel (dépôt dans le cadre d'une fenêtre, avis du CROS, décision de la commission exécutive).

Modification de la réglementation sur l'année à venir :

Deux décrets du 17 avril 2008 et une circulaire du 3 octobre 2008 sont venus refondre la réglementation relative aux activités de Soins de Suite et Réadaptation (SSR) / Rééducation

Fonctionnelle (RF). Ainsi ces textes suppriment la réglementation relative aux maisons de repos, maisons de convalescence, maisons de régime et maisons de réadaptation fonctionnelle qui datait de 1956.

La segmentation entre Soins de Suite et Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle disparaît également pour aboutir à une autorisation générique de Soins de Suite et de Réadaptation.

Cette fusion des activités ne remet néanmoins pas en question l'existence des prises en charges spécifiques puisque les nouvelles autorisations identifieront au-delà de la prise en charge polyvalente :

  • d'une part, la prise en charge des enfants/adolescents,
  • et d'autre part, neuf prises en charge reconnues comme spécialisées
  • o de l'appareil locomoteur ;
  • o du système nerveux ;
  • o de l'appareil cardiovasculaire ;
  • o de l'appareil respiratoire ;
  • o des affections des systèmes digestif, métabolique et endocrinien ;
  • o des affections onco-hématologiques ;
  • o des brûlés ;
  • o des conduites addictives ;
  • o des personnes âgées polypathologiques, dépendantes ou à risque de dépendance.

Les nouveaux textes définissent en conséquence la composition minimale des équipes pluridisciplinaires et des plateaux-techniques requis pour chacune de ces prises en charge.

La publication des deux décrets le 20 avril 2008 a déclenché la mise en œuvre de la réforme. Elle débutera par une révision des volets SSR des différents SROS intervenant dans un délai maximum de 18 mois, c'est-à-dire d'ici le mois d'octobre 2009.

A la publication du SROS révisé, tous les établissements titulaires d'autorisations en Soins de Suite et/ou en Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle auront l'obligation de déposer un dossier de demande d'autorisation pour l'activité de SSR, conformément aux nouvelles dispositions du SROS, et ce dans un délai de six mois en respectant la fenêtre de dépôt que chaque Agence Régionale de l'Hospitalisation ouvrira en conséquence.

L'ensemble des autorisations sera ainsi remis en question, y compris celles ayant fait l'objet d'un renouvellement récent. La procédure classique de demande d'autorisation suivra ensuite son cours, et les établissements bénéficieront d'un délai de 2 ans à compter de la notification de leur autorisation pour mettre en conformité leurs structures aux nouvelles dispositions du SROS. Il est précisé qu'en cas de non-conformité à l'expiration de ce délai, la procédure administrative de suspension de l'autorisation pour manquement aux lois et règlements pourra être engagée par l'Agence régionale.

Dans cette perspective, le groupe ORPEA a organisé en amont la préparation de la réforme.

Ainsi, un travail d'information et de positionnement de chacun de ses sites a été établi. De plus, l'organisation nécessaire au dépôt des dossiers de confirmation d'autorisation a été mise en place afin profiter de cette réforme pour faire reconnaître des spécialités.

2. Risques liés à la tarification des établissements du groupe

▶ Pour les maisons de retraite

La loi du 2 janvier 2002 impose à toutes les maisons de retraite la signature d'une convention avec le Conseil Général et la DDASS pour obtenir le statut d' « Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes » (EHPAD) et continuer à accueillir des personnes dépendantes.

Ces conventions tripartites sont signées pour une durée de 5 ans ; elles définissent les conditions de fonctionnement de l'établissement et fixent des objectifs d'évolution à moyen terme, notamment en termes de qualité de prise en charge. Ainsi la signature des conventions tripartites a permis aux maisons de retraite de professionnaliser et de médicaliser leur prise en charge.

Cependant, la mise en place de ces conventions tripartites a également entraîné une importante réforme tarifaire : les budgets soins et dépendance accordés aux établissements par les autorités de tutelles sont désormais corrélés au niveau de dépendance des résidents accueillis.

La tarification des EHPAD est désormais décomposée en trois volets :

  • Le tarif hébergement
  • Le tarif dépendance
  • Le tarif soins

Seul le tarif hébergement est à la charge du résident (ou du Conseil Général si l'établissement dispose de lits habilités à l'« aide sociale »). Sa revalorisation annuelle, pour les résidents présents dans l'établissement au 1er janvier de l'année, est encadrée, puisque c'est le Ministre de l'Economie et des Finances qui chaque année détermine le pourcentage d'évolution (ou le conseil général pour les résidents pris en charge avec l'aide sociale). Ainsi, durant l'exécution du contrat de séjour, le groupe ORPEA, à l'instar des autres professionnels du secteur, n'a pas la maîtrise de l'évolution des tarifs.

Le tarif dépendance est financé par l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA), versée par les conseils généraux, qui couvre tout ou partie du coût, selon le niveau de dépendance et le niveau de ressource de la personne âgée.

Le tarif soins est, quant à lui, financé par la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie.

Les tarifs soins et dépendance sont donc étroitement liés à la politique tarifaire des autorités de tutelles.

  • La procédure budgétaire imposées aux EHPAD dans le cadre des conventions tripartites -

Dans le cadre des conventions tripartites, les EHPAD négocient avec les autorités de tutelle un budget, selon un certain nombre d'objectifs que l'établissement s'engage à respecter.

Chaque année, les propositions budgétaires sont élaborées pour l'ensemble des établissements pour l'année suivante. Elles doivent être adressées avant le 31 octobre à la

D.D.A.S.S. et au Conseil Général. Ces budgets prévisionnels sont élaborés en lien avec la Direction financière, la Direction de l'établissement et la Direction Régionale.

A défaut d'adresser les budgets à cette date, l'établissement s'expose au risque de se voir imposer une reconduction du budget de l'année précédente. Le groupe ORPEA respecte ces délais et adresse en temps utiles tous les budgets des établissements. Pour ce faire, le groupe améliore sans cesse ses outils, afin de faire face au développement et d'améliorer le traitement de la procédure budgétaire, pour assurer l'envoi de l'ensemble des budgets.

Néanmoins, l'envoi des budgets à cette date ne préjuge pas de la prise en compte des demandes de revalorisation car :

  • les budgets accordés peuvent être limités par les grilles de rémunération s'imposant dans certains Départements ou par des « normes » dégagés au sein du Département,
  • le taux de revalorisation de la dotation soins est fixé au niveau national par l'Assurance maladie pour l'ensemble des établissements,
  • le Département (Conseil Général) peut également fixer des taux d'augmentation des charges de la dépendance pour l'ensemble des établissements du Département.

Afin de suivre le respect des budgets, les établissements doivent établir chaque année un compte d'emploi afin de justifier de l'utilisation des crédits alloués l'année précédente et des dépenses effectivement réalisées conformément aux objectifs fixés par la convention tripartite. Ces comptes d'emploi doivent être adressés aux tutelles avant le 30 avril.

ORPEA s'est doté des compétences nécessaires en créant un Service Tarification, qui notamment assiste les établissements du groupe dans la mise en œuvre de cette procédure budgétaire.

▶ Pour les établissements sanitaires

(cliniques SSR et psychiatriques)

Le prix journalier d'un établissement de soins de suite ou de psychiatrie est constitué :

  • - de la partie soins et hébergement : le prix de journée, qui représente 80 % environ du chiffre d'affaires et qui est pris en charge par la Caisse d'Assurance Maladie ;
  • - et d'un supplément hôtelier, qui représente environ 20 % du chiffre d'affaires, et qui est pris en charge par le patient (ou sa mutuelle).

L'évolution de la tarification de l'activité sanitaire du groupe ORPEA, comme celle de l'ensemble des acteurs hospitaliers, est donc soumise, en partie, à une décision des pouvoirs publics.

Une baisse générale des tarifs, imposée par le gouvernement, pourrait avoir un impact négatif sur l'activité du groupe, ses résultats et sa situation financière.

Par ailleurs, tous les établissements sanitaires doivent établir un Contrat Pluriannuel d'Objectifs et de Moyens (CPOM), d'une durée maximum de 5 ans, qui définit les orientations stratégiques de l'établissement, définit son volume d'activité autorisé et fixe la tarification afférente.

Dans le cadre de la négociation de ces contrats avec les autorités de Tutelles, un établissement du groupe ORPEA pourrait se voir imposer de nouvelles obligations (en matière de personnel, d'équipements, d'aménagements …) sans contrepartie financière (par exemple une revalorisation du prix de journée), ce qui pourrait alors avoir un effet négatif sur la situation financière et le résultat de l'établissement concerné.

Enfin, dans les prochaines années (au plus tôt en 2011), les établissements sanitaires seront soumis à un nouveau mode de tarification : la Tarification à l'acte (T2A), qui permettra, à terme, une plus grande transparence entre le secteur privé et public, en imposant un mode de financement identique pour tous (la T2A est déjà appliquée dans les établissements de médecine, de chirurgie et d'obstétrique).

Cette réforme pourrait avoir des répercutions négatives sur le Groupe si son activité ne se trouve pas valorisée d'un point de vue tarifaire. Afin de pallier ce risque éventuel, le Groupe s'est engagé dans une politique de renforcement de la médicalisation et de la spécialisation de ses activités. En effet, les cliniques du Groupe proposent une offre de soins diversifiée, tant en hospitalisation à temps complet qu'en hôpital de jour :

  • soins de suite et réadaptation polyvalents ou spécialisée en gériatrie, en hémato cancérologie ;
  • rééducation fonctionnelle, neurologique ou cardiologique, et des unités spécialisées dans la prise en charge de patients en Etat Végétatif Chronique ;
  • médecine générale, gériatrique ou cardio vasculaire ;
  • psychiatrie générale, prise en charge des Troubles Obsessionnels Compulsifs, des Troubles du Comportement Alimentaire …

3. Risques liés à un changement de politique publique en France

Il pourrait exister un risque que le financement des soins remboursés par la Sécurité Sociale soit réduit à l'avenir pour des raisons de restriction budgétaire. Cependant, les décisions récentes des pouvoir publics tendent à limiter ce risque :

▶ Evolutions des conditions de financement public des soins

En 2008, les tarifs des établissements privés de Soins de Suite ont augmenté de 1% en moyenne nationale et de 1,7% pour les cliniques psychiatriques.

Pour l'année 2009, l'augmentation des tarifs du secteur privé en Psychiatrie et en Soins de Suite et Réadaptation a été fixée à 1,5% en moyenne nationale.

La prise en charge par la Sécurité Sociale des « forfaits soins » des E.H.P.A.D a augmenté, suite à l'application de la grille d'évaluation des pathologies (grille « PATHOS ») des résidents dans le calcul de la dotation soins.

Cette nouvelle mesure permet de mieux prendre en compte la charge en soins des résidents, et les besoins de prise en charge engendrés par des résidents présentant de plus en plus souvent des polypathologies (non prises en compte jusqu'alors).

Ainsi, les dotations soins des établissements ont été réévaluées et ont souvent permis de renforcer les équipes paramédicales.

▶ De nouvelles opportunités possibles pour le développement du groupe liées au changement du pilotage du système de santé en cours

Afin de maîtriser les dépenses de santé, le gouvernement projette de créer une instance de pilotage unifié du système de santé, et ce au niveau régional. Cette nouvelle organisation du système de santé devrait reposer sur les Agences Régionales de Santé (ARS).

Les ARS regrouperont, en une seule entité, les différents organismes actuellement chargés des politiques de santé au niveau de la région (actuellement réparti entre les services de l'Etat, de l'Assurance maladie et les agences régionales d'hospitalisations). En 2009, une dizaine de régions pilotes expérimenteront le fonctionnement des Agences Régionales de Santé (Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Picardie, Franche-Comté, Provence côte d'Azur, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Ile de France, Pays de Loire, Centre et Bourgogne) ; la mise en place de celles-ci étant censée s'achever au 1er janvier 2010.

La création de cette nouvelle autorité de tutelle, unique pour les secteurs sanitaire et médico social, ainsi que pour la médecine de ville, devrait permettre à terme de simplifier les échanges et les process pour le Groupe ORPEA, en réduisant le nombre de ses interlocuteurs, puisque les ARS auront pour mission de mettre en œuvre la politique globale de santé, y compris dans le secteur des personnes âgées.

De plus, les ARS devront également mettre en place les actions de prévention et d'éducation thérapeutiques relatives aux pathologies les plus critiques dans la région concernée. Ce programme de prévention et d'éducation thérapeutique pourrait permettre d'envisager des opportunités futures de création/extension d'établissement pour le Groupe ORPEA car il aura une conséquence inévitable sur la prise en charge des personnes âgées, qui devrait mécaniquement augmenter du fait d'un changement de comportement thérapeutique.

Afin de permettre à l'Hôpital de recentrer sa mission sur la prise en charge en phase aiguë des demandes de soins, il est envisagé un redéploiement des lits sous-occupés de court séjour, en places d'hébergement médico-social, de même que des lits de Médecine-Chirurgie-Obstétrique (MCO) pourraient être convertis en lits de Soins de Suite.

Une programmation plus fine devrait donc être réalisée, tant au niveau sanitaire que médicosocial, afin d'assurer la reconversion de ces lits et que l'organisation et le financement soient assurés par une seule entité : l'ARS.

Enfin, lors la phase expérimentale du fonctionnement des ARS, cinq thèmes seront déclinés en autant de "projets pilotes", dont notamment la formule des appels à projets dans le cadre de la future procédure d'autorisation des établissements médico-sociaux. Ces appels à projets définiront, sur un territoire donné, l'offre de service auquel devront répondre plusieurs promoteurs.

Le Groupe ORPEA s'est organisé pour être prêt à faire face à ces évolutions et à répondre de façon adéquate aux appels à projets locaux ; ORPEA a d'ailleurs déjà participé à des appels à projets sur certains départements (Vaucluse, Somme, Pyrénées Atlantique) qui avaient initié cette formule dans le secteur des personnes âgées.

Il s'agit là des grandes lignes et des impacts prévisibles de la loi Hôpital - Patient – Santé et Territoire (HPST) qui est toujours en discussion ; celle-ci pourrait tarder à être adoptée, ou pourrait subir des amendements importants.

▶ Des orientations a priori favorables en matière la politique publique en faveur de la prise en charge des personnes âgées dépendantes

Les pouvoirs publics pourraient décider à moyen terme de privilégier le maintien à domicile (MAD) des personnes âgées dépendantes, et, par conséquent, renforcer les services de MAD au détriment de la prise en charge en maisons de retraite médicalisées.

Cependant, la Cour des Comptes a estimé que l'hypothèse « tout maintien à domicile » était peu vraisemblable.

Un scénario central, visant un équilibre entre développement et professionnalisation des services de maintien à domicile et développement et amélioration de la qualité des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes a été privilégié. C'est d'ailleurs ce qui ressort des derniers plans annoncés par le gouvernement (tant le plan Solidarité Grand Age que le Plan Alzheimer).

Le groupe ORPEA ne considère pas le MAD comme un concurrent direct de son activité, mais comme un dispositif complémentaire dans la mesure où le groupe prend en charge des personnes dépendantes dont le maintien à domicile est lourd à mettre en œuvre au quotidien.

Par ailleurs, ce risque est réduit pour les prochaines années compte tenu des ambitions affichées par le gouvernement en matière de prise en charge des personnes âgées dépendantes, que ce soit au travers du Plan Solidarité Grand Age ou du Plan Alzheimer (création de 7.500 lits par an) ; ces différentes mesures ont d'ailleurs été budgétées dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale.

De plus, dans le cadre du plan de relance économique, des crédits ont également été délégués auprès de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'autonomie (CNSA) afin de permettre de lancer au plus vite les chantiers de construction d'EHPAD, qui peuvent, immédiatement créer des emplois dans le secteur du bâtiment et à moyen terme créeront des emplois pérennes dans les métiers médico-sociaux. Ainsi, en 2009, le nombre de nouveaux lits autorisés devrait, selon les annonces gouvernementales, être porté de 7.500 à 12.500 lits.

Le Groupe ORPEA s'est d'ailleurs fortement mobilisé autour de ce plan de relance, car il est aujourd'hui une véritable opportunité pour permettre de relancer des dossiers de création d'EHPAD actuellement en attente de financement, ainsi que le positionnement de projets à très court terme dans le cadre de futures autorisations possibles.

Les arbitrages sont actuellement en cours auprès des D.D.A.S.S. et des Conseil Généraux afin de déterminer les projets qui recevront des financements eu égard à leur état d'avancement et à leur capacité à générer au plus vite des emplois dans le secteur du bâtiment.

▶ Modification des conditions d'attribution des prestations sociales

Une réduction des remboursements de la Sécurité Sociale pour une hospitalisation en moyen séjour ou une modification des modalités d'attribution des prestations sociales destinées aux personnes âgées, telle que l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA), pourrait entraîner une augmentation du coût d'hébergement restant à la charge des résidents et patients.

En réalité, il est à noter une tendance plutôt inverse actuellement. En effet, en 2007, une aide fiscale a été octroyée aux personnes dépendantes hébergées en établissement (éligibilité des frais d'hébergement à la réduction d'impôt et plafonnement des dépenses relevé à 10.000 €).

Par ailleurs, l'impact de ce risque sur l'activité du groupe pourrait également être limité par l'augmentation des revenus annuels des personnes âgées. En effet, les personnes âgées de 85 ans et plus vont voir augmenter leur revenu de 20% entre 2005 et 2015 et de 42% entre 2005 et 2020.

4. Risques d'image, liés à la mise en cause de la responsabilité des établissements

Malgré toute la vigilance et le professionnalisme des équipes, la responsabilité des établissements peut être mise en cause par les résidents ou les patients.

Compte tenu de l'activité du groupe, cette mise en cause pourrait principalement porter sur deux points :

    1. le risque de maltraitance s'agissant d'établissements recevant des personnes âgées dépendantes et/ou désorientées,
    1. le risque lié à la sécurité des installations et des bâtiments, s'agissant d'établissements recevant du public.

Au titre du risque de mise en cause de la responsabilité des établissements du groupe, il convient également de signaler les risques infectieux. Les établissements du groupe disposent de Comités de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) efficaces qui effectuent une surveillance et des actions de prévention (protocole, formation, audit...) permettant la maîtrise du risque infectieux.

▶ Risque de maltraitance

Le groupe a mis en place un protocole préventif et curatif concernant la maltraitance, permettant non seulement de prévenir tout acte de maltraitance (modalités de recrutement, intégration des salariés, accompagnement et formation), et prévoyant, même en cas de simple suspicion, de mettre à pied à titre conservatoire la personne visée, le temps d'une enquête interne.

Par ailleurs, tout au long de l'année, des formations comme « Approche et Prévention de la maltraitance » sont dispensées aux salariés du groupe ORPEA. Chaque salarié bénéficie d'une formation avec échanges d'expériences, jeux de rôles et plans d'actions individuels et collectifs et des rappels sont effectués dans le cadre des minis formations dispensées au sein de chaque établissement.

Au delà de cet aspect, c'est tout un socle commun de bonnes pratiques qui a été mis en place au sein du Groupe afin de mieux prévenir et gérer les risques. Des standards qualité homogènes et adaptés à tous les établissements ont été rédigés avec les équipes sous l'impulsion du Département Qualité Groupe assisté de la Direction Médicale.

Des procédures et protocoles sont disponibles pour maîtriser chaque étape de la prise en charge des résidants ou des patients. La traçabilité des soins fait l'objet d'une attention toute particulière permettant de verrouiller la qualité des soins et d'assurer un programme de soins individualisé.

▶ Risque lié à la sécurité au sein des établissements du groupe

A l'instar de tous les établissements recevant du public (ERP), les établissements du groupe ORPEA sont soumis à une réglementation stricte en matière de sécurité des bâtiments.

Une infraction à ces règles pourrait engager la responsabilité du groupe ORPEA. Par ailleurs, une évolution majeure de cette réglementation pourrait entraîner des investissements importants dans des travaux de mises aux normes et avoir ainsi un effet négatif sur la situation financière et les résultats du groupe.

Afin de prévenir ce risque, le groupe ORPEA est très attentif au respect des normes de sécurité au sein de ces établissements. Des audits internes réguliers sont réalisés par le Service Travaux et/ou la Direction Qualité. De plus, le groupe a adopté une politique d'investissement visant à assurer la maintenance et l'entretien régulier de l'ensemble de ses établissements.

En effet, ORPEA a pour priorité de faire de tous ses établissements des lieux de qualité, sûrs et confortables. Doté d'un parc immobilier construit à 80% après 1988, ORPEA dispose d'un réseau cohérent et homogène, au sein duquel chaque établissement satisfait aux normes réglementaires les plus rigoureuses et aux conditions de confort parmi les plus élevées du secteur.

En matière de sécurité incendie, les établissements du groupe appliquent rigoureusement les normes en vigueur. De plus, une politique de prévention a été mise en place par le biais de formations dispensées à l'ensemble des collaborateurs du groupe (trois modules par an) et par la réalisation régulière de contrôles (commission communale de sécurité) et d'opérations de maintenance (système de sécurité incendie, extincteurs, portes coupe feu …)

5. Risque social

Les difficultés de recrutement de personnel soignant qualifié (et plus particulièrement d'infirmiers diplômés d'état et d'aides soignants diplômés) peuvent affecter la gestion des plannings des établissements du groupe et influer sur la qualité de prise en charge.

Par ailleurs, une pénurie de personnel soignant diplômé, si elle s'avérait durable et sans réaction de la part du gestionnaire, pourrait remettre en cause le nombre de lits autorisé, voire l'autorisation d'exploitation elle-même.

Afin de faire face à ce risque le groupe ORPEA a mis en place une gestion des ressources humaines adaptée.

En effet, la politique de formation et de gestion des carrières, telle que décrite au premier chapitre, est un outil efficace permettant d'attirer et de fidéliser des collaborateurs motivés, qui partagent les valeurs et les ambitions du groupe.

A cela, s'ajoute la politique de rémunération du groupe qui propose de nombreux avantages (accords d'entreprise négociés avec les partenaires sociaux en plus de la rémunération individuelle - intéressement et prévoyance - œuvres sociales du CE …).

Par ailleurs, la création de DOMEA, Institut de Formation d'Aides Soignantes, agréé par arrêté préfectoral, permet au groupe de disposer d'un vivier de professionnels diplômés dédiés à la prise en charge de la personne dépendante.

6. Risques environnementaux et conséquences environnementales de l'activité du groupe

▶ La gestion des déchets médicaux

A l'inverse de l'activité médecine chirurgie obstétrique (MCO), l'activité de la prise en charge de la dépendance présente de faibles risques au niveau environnemental.

Ces derniers portent essentiellement sur l'obligation de gérer les déchets d'activité de soins, que les établissements du groupe respectent dans le cadre de la réglementation en vigueur concernant la gestion des déchets d'activité de soins à risque infectieux (DASRI).

Les établissements disposent du matériel nécessaire afin de collecter ces déchets : des collecteurs d'aiguilles pour les objets coupants et des clinibox pour les autres déchets.

La collecte de ces déchets fait l'objet d'une signature de convention avec une société agréée, chargée de l'élimination de ces déchets de soins.

Conformément à la loi, une traçabilité de la destruction de ces déchets est conservée au sein des établissements du groupe pendant trois ans, afin d'en assurer le suivi.

Ces conventions et ces documents de traçabilité sont tenus à la disposition des agents de contrôle, notamment la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales

▶ La qualité de l'eau

La qualité microbiologique de l'eau est un paramètre important pour maîtriser le risque nosocomial. Or il existe un risque de contamination de l'eau par des légionnelles et il est de la responsabilité des établissements de santé de vérifier et de garantir la qualité de l'eau dans ses murs.

Les établissements du groupe ORPEA respectent les recommandations dictées notamment par les circulaires DGS/SD7A/SD5C–DHOS–E4 n°243 du 22 avril 2002 et DGS/SD7A/DHOS-E4/DGAS/SD2/2005/493 du 28 octobre 2005, relatives à la prévention du risque lié aux légionnelles, respectivement dans les établissements sanitaires et médico sociaux.

Ainsi ORPEA a mis en place une politique visant à prévenir et maîtriser le risque sanitaire lié aux légionelles, qui repose avant tout sur de bonnes pratiques d'entretien des réseaux d'eau (en particulier d'eau chaude sanitaire) et des installations à risque.

Le Service Travaux du groupe ORPEA s'assure que l'installation d'eau chaude sanitaire de tous les établissements est conforme et ne présente aucun risque et vérifie que l'entretien des réseaux d'eau est régulièrement et correctement réalisé par l'agent d'entretien de chaque établissement.

En outre, un protocole technique des mesures préventives de lutte contre la légionnelle a été mis en place au sein de tous les établissements du groupe ORPEA par la Direction Qualité et la Direction des Travaux.

Ainsi, tous les établissements du groupe effectuent quotidiennement des relevés de la température et semestriellement des prélèvements bactériologiques. De plus, une opération de nettoyage, détartrage et désinfection des embouts de robinets ainsi que des flexibles et des pommeaux de douche est réalisée chaque semestre.

Un protocole des actions à entreprendre en cas de résultats insatisfaisants a également été établi. Il présente les différentes étapes du traitement curatif à réaliser par l'établissement afin d'assurer la sécurité des résidents / patients et du personnel.

Conformément aux préconisations et réglementations en vigueur, l'ensemble des établissements du groupe ORPEA tiennent à jour un carnet sanitaire, qui contient en premier lieu les plans du réseau d'eau de l'établissement (schémas d'écoulement, définition des matériaux constitutifs des canalisations, liste des usages…), ainsi que tous les relevés de températures, les résultats des recherches bactériologiques, les mentions des opérations de maintenance et de nettoyage …

7. Risque climatique

Les établissements du groupe ORPEA sont en mesure de faire face à un épisode de forte chaleur (telle que la canicule de l'été 2003), pouvant mettre en danger la santé des résidents et patients accueillis.

Des procédures et protocoles (mobilisation du personnel, hydratation des résidents, …) ont été mis en place dans tous les établissements du groupe par la direction médicale ; et des formations ont été organisées en conséquence pour le personnel, afin d'assurer la sécurité de la prise en charge et veiller au bien être des résidents.

Les dispositifs internes au groupe répondent aux exigences réglementaires dictées dans le Plan Bleu, qui doit être activé dans tous les établissements du groupe dès qu'un niveau d'alerte climatique est atteint.

De plus, des pièces rafraîchies ont été installées dans tous les établissements du groupe ; certains établissements sont même intégralement climatisés.

8. Risques liés à la politique de croissance du groupe

Le risque de voir apparaître de nouveaux entrants sur le secteur de la prise en charge de la Dépendance, ou de voir le nombre de nouveaux établissements, concurrents de ceux du groupe, se multiplier, est limité.

En effet, l'ouverture d'établissements sanitaires et médico sociaux est réglementée et soumise à autorisation.

Malgré la création de plusieurs milliers de lits depuis 2004 par le biais de politiques gouvernementales successives (d'ailleurs, le Plan Solidarité Grand Age prévoit, à nouveau, la création de 7 500 lits supplémentaires en maisons de retraite médicalisées chaque année jusqu'en 2012), l'offre reste bien inférieure aux besoins constatés, du fait du vieillissement de la population : alors que le Commissariat au Plan estimait déjà nécessaire de créer 50.000 à 60.000 lits supplémentaires, les spécialistes du secteur recommandent quant eux la création de plus de 100.000 nouveaux lits.

En revanche, on voit émerger une concurrence plus significative sur les opérations de croissance externe (achats et de vente d'établissements existants), compte tenu du mouvement de concentration observé sur le secteur de la prise en charge de la Dépendance depuis quelques années. En effet, l'apparition de groupes nationaux de maisons de retraite et d'établissements sanitaires engendre un risque de surenchère sur les prix d'acquisition des établissements indépendants. Ce risque pourrait éventuellement freiner la politique de développement du groupe, compte tenu de la difficulté à identifier des établissements conformes à sa politique d'acquisitions sélectives, et répondant notamment aux critères économiques et financiers qu'il s'est fixé.

Toutefois, à ce jour, le nombre de cibles potentielles reste encore conséquent car, hormis quelques groupes (Medica, Korian, Dolcéa, Générale de Santé …), le secteur reste atomisé ; le nombre d'établissements indépendants, généralement de type familial, n'ayant plus les moyens de faire face au normes réglementaires, ou souhaitant passer le relais (notamment dans le cadre du départ en retraite du fondateur), reste relativement important.

De plus, la crise économique actuelle a eu pour effet de diminuer le nombre d'investisseurs, ce qui pourrait entrainer une stagnation, voire une baisse des prix des cibles potentielles.

Par ailleurs, pour mettre en œuvre sa stratégie de développement, le Groupe ORPEA dispose des compétences nécessaires pour étudier toutes les possibilités de création de nouveaux établissements et d'extensions des capacités autorisées des établissements existants, ainsi que pour analyser toutes les opportunités de reprises d'établissements indépendants.

▶ Risques liés à la reprise et à l'intégration d'établissements récemment acquis par le groupe ORPEA.

Le réseau d'établissements du groupe ORPEA s'est fortement développé ces dernières années, par croissance interne et croissance externe.

Le groupe dispose ainsi d'une solide expérience dans les reprises d'établissements et d'un savoir faire éprouvé dans la mise aux normes de ces établissements selon ses propres critères de qualité.

Une procédure de reprise est formalisée et communiquée à tous les directeurs régionaux et directeurs de division du groupe, afin de :

  • détailler l'ensemble des actions à mettre en œuvre sur un plan réglementaire, juridique, social …
  • définir le rétro planning du déploiement des process ORPEA et des audits internes à diligenter sur la gestion administrative, l'hôtellerie, les soins, la restauration et les travaux.

Cependant, comme toutes les procédures, celle-ci a ses limites et ne peut garantir le succès systématique de l'intégration de toutes les reprises que le groupe réalisera à l'avenir : ORPEA pourrait rencontrer des problèmes dans l'intégration de certains établissements, dont la rentabilité, à terme, ne serait pas celle attendue.

▶ Risque lié à l'obtention de nouveaux financements :

ORPEA ne peut garantir qu'il trouvera les financements nécessaires à son développement, et notamment que les conditions de marché seront favorables à d'éventuelles levées de fonds.

Toutefois, la visibilité des cash-flows du Groupe, peu dépendants du contexte économique de crise, permet à ORPEA de bénéficier de la confiance de son pool bancaire.

9. Risque immobilier

▶ Risques liés à l'exploitation des ensembles immobiliers

Comme tous les établissements recevant du public, les établissements français du groupe ORPEA sont notamment soumis aux normes applicables en matière de sécurité incendie et d'accessibilité aux handicapés.

Ce risque lié à la sécurité au sein des établissements du groupe est décrit au point 4 du chapitre relatif aux risques liés à l'obtention des autorisations d'exploitation.

Le groupe respecte ces normes et est soumis naturellement aux visites périodiques de la Commission de sécurité incendie (organisme de contrôle extérieur). Le service travaux du groupe assure une maintenance régulière et suit les recommandations de la commission périodique.

▶ Risques liés à la construction

Comme il a été indiqué au point 6 du chapitre VI – Présentation du groupe ORPEA, une grande partie de cet immobilier est construit par le groupe.

Le groupe est par conséquent soumis à tous les risques de construction, dont notamment :

  • recours de tiers contre le permis de construire, pouvant conduire à des retards dans le démarrage des travaux,

  • retard dans la livraison d'un chantier, compte tenu notamment de la défaillance de sous-traitants ou d'intempéries,

  • avis momentanément défavorable des Commissions de sécurité et d'accessibilité handicapé, pouvant retarder le démarrage de l'exploitation,
  • apparition de malfaçons.

Afin de limiter ces risques, le groupe dispose en interne d'un service maîtrise d'ouvrage comme décrit au chapitre intitulé « Présentation du groupe ORPEA » dans la partie « Politique immobilière du groupe ». Ce service, avec l'aide d'architectes extérieurs, élabore les projets de permis de construire en étroite collaboration avec :

  • les opérationnels (directeurs régionaux, direction médicale, et service tarification) afin notamment d'arrêter un projet fonctionnel pour la bonne exploitation de l'établissement ;
  • les services administratifs des collectivités locales auxquels le projet est présenté et discuté avant le dépôt de la demande de permis de construire, ce qui facilite l'instruction et la délivrance des arrêtés de permis de construire.

Pour ce qui concerne le contrôle des opérations de construction, le service maîtrise d'ouvrage suit très régulièrement le bon déroulement des travaux, leurs coûts et leurs délais. A ce titre, les dispositions de sauvegarde sont appliquées au travers d'un Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) qui fixe les dispositions administratives propres à chaque marché (avec par exemple des pénalités de retard en cas de retard dans l'exécution de la prestation).

Par ailleurs, tous les ouvrages sont assurés (Tous Risques Chantier, Dommage Ouvrage, …).

▶ Risques liés à la propriété des immeubles

Les risques liés à la propriété d'ensembles immobiliers résident principalement dans le risque de vacance des locaux et de non utilisation du bien, et donc d'absence de revenus associés et de flux de trésorerie.

Ce risque est très limité dans le groupe puisque :

  • Les ensembles immobiliers sont exploités ou destinés à être exploités par le groupe lui-même, dans des situations géographiques soigneusement sélectionnées, et ne sont donc pas sujets à un risque de départ volontaire du preneur ;
  • Le risque de vacance est quasi nul dans le secteur du fait d'une très forte demande structurelle, excédant les capacités d'accueil existantes.

10. Risques clients

Pour le groupe ORPEA, le risque clients est faible compte tenu de la réglementation tarifaire de son activité.

En effet, pour les cliniques de soins de suite et de psychiatrie, les prix de journée sont directement versés par la Sécurité Sociale.

A l'inverse dans les maisons de retraite, environ trois quarts du chiffre d'affaires sont réglés par les résidents et/ou leur famille. Ainsi le risque clients est réparti sur l'ensemble des personnes âgées accueillies dans les maisons de retraite ORPEA, qui, pris individuellement,

ne représentent pas un client significatif du groupe. De plus, le tarif dépendance est globalement couvert par l'Allocation Personnalisée d'Autonomie versée par le Conseil Général.

Afin de se prémunir contre le risque d'impayés, les EHPAD du groupe demandent, à l'admission de tout nouveau résident, un dépôt de garantie, éventuellement complété par une caution d'un tiers.

En outre, un contrôle permanent du poste client est réalisé par un service du siège, responsable du « contentieux résident ».

11. Risques de crédit, liquidité et trésorerie

▶ Risque de change

ORPEA n'est pas exposé au risque de change car la quasi-totalité de l'exploitation du groupe est réalisée en zone Euro. Un seul établissement se situe en dehors de ce périmètre : La Clinique La Métairie, en Suisse près de Genève. Toutefois, avec un chiffre d'affaires de 8,3 M€, cette clinique ne représente qu'un peu plus de 1% de l'activité consolidée du groupe.

Par conséquent, le risque de change ne peut avoir un effet significatif sur l'activité, les résultats et la situation financière du groupe ORPEA.

▶ Risque de taux lié à l'endettement du groupe ORPEA

La structure de la dette financière, principalement composée de dette domestique à taux variable, expose le Groupe au risque de hausse des taux courts de la zone euro.

En 2007, l'encours de dérivés de taux représentait environ 35% de la dette, il était composé d'instrument dérivés dans lesquels le groupe recevait l'Euribor (3m) et payait un taux fixe déterminé par une formule spécifique, à chaque contrat, et fonction du niveau de l'Euribor. Le groupe ne pratiquait pas la comptabilité de couverture à cette époque. Ces instruments ont tous été retournés, résiliés, ou restructurés au cours de l'exercice 2008.

En 2008, la stratégie du groupe en la matière a évolué : dorénavant le risque de taux est couvert sur les trois quarts de la dette financière nette. A cet effet, le groupe utilise un portefeuille d'instruments financiers sous forme de contrats d'échanges de taux, dans lesquels il reçoit principalement l'Euribor (3m) et paye un taux fixe spécifique à chaque contrat.

Le groupe a mis en œuvre une comptabilité de couverture conforme à IAS 39, qualifiant ces opérations de couvertures de flux de trésorerie futurs. Les plus et moins values latentes résultant de la valeur de marché de ces dérivés sont comptabilisées en capitaux propres à la clôture de l'exercice.

Portefeuille de dérivés de taux :

Au 31 décembre 2008, le portefeuille de notionnel de dérivés est de 873 millions d'euros. Il se compose de contrats d'échanges de taux payeurs à taux fixes, contre Euribor,

principalement 3 mois. Ces instruments dérivés ont soit un profil de nominal constant, soit un profil amortissable.

Le groupe utilise divers instruments financiers afin de gérer son exposition aux risques de taux. Il s'agit d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang.

Dans le cadre de sa gestion, Orpea avait mis en place des positions symétriques (miroir) sur instruments dérivés avec des établissements différents qui font toujours partie du portefeuille de dérivés du Groupe au 31 décembre 2008. Ce portefeuille représente un notionnel de 30 millions, dont la duration maximale est au 31 décembre 2009.

La juste valeur des instruments dérivés au 31 décembre 2008, soit 31,5 millions d'euros, a été intégralement comptabilisée en capitaux propres, au titre des couvertures de flux d'intérêt futurs.

Analyse de sensibilité de la situation du groupe à l'évolution des taux :

L'impact d'une hausse et d'une baisse de la courbe des taux de 1% (100 points de base) sur le résultat du Groupe est limité à la partie non couverte de la dette financière variable nette, c'est-à-dire 311 M€, soit un impact de 3,1 millions d'euros sur le résultat financier du Groupe (avant impôt et activation des frais financiers) ;

▶ Risque de liquidité

Pour se prémunir du risque de liquidé, le groupe s'est doté d'une politique de financement lui permettant d'assurer à tout moment la liquidité nécessaire au financement de ses besoins de trésorerie court terme et de son développement.

La gestion du risque de liquidité est centralisée au niveau de la Direction Financière, sous la supervision de la Direction Générale.

La centralisation de la trésorerie du groupe permet de compenser les excédents et les besoins de trésorerie de chaque entité membre de manière à dégager les excédents nécessaires à son développement.

Ainsi, Orpea dispose au 31 décembre 2008 d'un montant total de liquidités de 54 M€ dont 3 M€ de placements de trésorerie (les produits utilisés sont essentiellement des placements courts terme de type SICAV et OPCVM soumis à un risque négligeable de baisse de valeur).

Le financement des activités du Groupe est organisé autour de trois axes :

  • Financement des ensembles immobiliers en exploitation par crédit-bail immobilier ou prêt bancaire d'une durée généralement de 12 ans ;
  • Financement de l'acquisition d'établissements en exploitation, d'autorisations d'exploiter etc… principalement par prêt bancaire amortissable sur 7 ans ;
  • Financement des ensembles immobiliers récemment acquis ou en cours de restructuration ou de construction par prêt relais immobilier.
  • Les prêts relais immobiliers sont constitués de lignes de financement dédiées à un projet ainsi que de lignes globales de concours bancaires. Ces ensembles immobiliers sont destinés à être cédés à des tiers ou à être conservés par le

groupe ; dans ce cas ils font l'objet d'un financement ultérieur généralement au moyen de contrats de location financement.

Pour financer son développement, le groupe dispose de lignes de crédit non utilisées à court (24 mois), moyen (7ans) et long terme (12 à 15 ans) auprès de ses partenaires financiers. Au 12 mai 2009, le montant global de ces lignes de financement s'élève à 214 M€ (dont 91 M€ de location financement immobilière).

12. Risques juridiques : procédures judiciaires et d'arbitrage

Le Groupe n'a actuellement connaissance d'aucun fait exceptionnel ni de litige, y compris dans un passé récent, de nature à affecter substantiellement son patrimoine, sa situation financière, son activité ou ses résultats.

13. Risques de procès relatifs à des erreurs ou négligences médicales

Concernant la Responsabilité Civile Professionnelle, il est précisé que les contrats d'assurance souscrits par le Groupe ORPEA s'inscrivent dans le cadre des législations réglementant la responsabilité médicale des établissements médico-sociaux et sanitaires.

Les contrats d'assurance des établissements médico-sociaux du groupe (EHPAD) garantissent notamment la responsabilité civile du personnel médical ou paramédical, salarié ou libéral, dans le cadre des fonctions exercées pour le compte de ORPEA du fait d'erreur, omission ou négligence commises dans les diagnostics, prescriptions ou applications thérapeutiques, ainsi qu'au cours d'examens, traitements, et soins.

Conformément aux dispositions des articles L.1142-2 du Code de la Santé publique et L.251-1 du Code des assurances, les contrats d'assurance des établissements sanitaires du groupe garantissent contre les conséquences pécuniaires de la Responsabilité Civile qu'ils peuvent encourir en raison de dommages subis par les patients et leurs ayants droit et résultant d'atteintes à la personne survenant dans le cadre d'une activité de prévention, de diagnostic ou de soins.

14. Risque lié au départ des dirigeants clés du groupe

La notoriété du groupe ORPEA est liée à l'expérience et au savoir faire de son équipe dirigeante, en matière de création et de gestion et d'intégration d'établissements spécialisés dans la prise en charge de la dépendance.

La poursuite du développement du Groupe dépend notamment de l'implication des dirigeants clés du Groupe dans les années futures.

Pour limiter les difficultés potentielles liées au départ d'un dirigeant clé du Groupe, ORPEA s'est attaché à constituer progressivement, depuis sa création il y a 20 ans, des équipes de qualité, bénéficiant d'une expérience significative.

Dans cette optique, la politique de formation continue du Groupe, et notamment le programme Cadrélan mis en place en 2008 en partenariat avec l'ESSEC et l'Université Paris V, permet à ORPEA de renforcer les compétences de collaborateurs qui pourront être amenés, à terme, à occuper de nouvelles fonctions transversales au sein du Groupe.

15. Les principaux contrats d'assurance et de couverture du groupe ORPEA

Dans le cadre de sa politique d'assurance, le Groupe ORPEA a souscrit des polices auprès de compagnies d'assurances de premier plan, afin de couvrir notamment les risques de dommages aux biens et pertes d'exploitation, ainsi que les risques des conséquences pécuniaires de la responsabilité civile pouvant incomber aux sociétés du Groupe du fait de leurs activités en France.

La politique du Groupe ORPEA est d'ajuster ses limites de couvertures à la valeur de remplacement des biens assurés ou, en matière de responsabilité, à l'estimation de ses risques propres et des risques raisonnablement escomptable dans son secteur d'activité.

Afin de garantir leurs patrimoines et leurs responsabilités, l'ensemble des établissements médico-sociaux et sanitaires sont couverts par une police, dont les plafonds et garanties sont les suivants :

RISQUES GARANTIS
Multirisques
Incendie, explosions,
Bâtiments : Valeur de reconstruction à neuf
Contenu :
Valeur de remplacement à neuf
Tempêtes
Bâtiments : Valeur de reconstruction à neuf
Contenu :
Valeur de remplacement à neuf
Dégâts des eaux
Bâtiments : Valeur de reconstruction à neuf
Contenu :
Valeur de remplacement à neuf
Vol en contenu
Frais de décontamination (Frais réels)
Bris de Machine
Dommages matériels
Tous risques informatiques
Dommages matériels
Pertes d'exploitation
Consécutives à Incendie, explosions, dégâts des
Eaux, bris de glaces, fermeture administratives, etc
Montants par résidence : perte de marge brute sur une base d'un Chiffre
d'Affaires annuel HT plafonné.
Durée d'indemnisation de 24 mois
Perte de la valeur vénale du fonds de commerce
Montants par résidence : perte totale ou partielle du fonds de commerce,
plafonnée.
Responsabilité Civile Exploitation
Dommages corporels, matériels et immatériels
Responsabilité Civile Professionnelle
Dommages corporels, matériels

et immatériels

Le Groupe ORPEA est titulaire d'une police Responsabilité Civile Dirigeants. Cette garantie couvre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des Dirigeants de droit et de fait en cas de mises en cause pour tous manquements aux obligations légales, réglementaires ou statutaires commises dans le cadre de leurs fonctions.

Le contrat a également pour objet de garantir les frais de défense exposés pour la défense civile et/ou pénale.

La garantie est étendue aux "frais de gestion de crise" afin de bénéficier des prestations d'une société de gestion de crise.

Le contrat couvre les réclamations introduites à l'encontre des assurés dans le monde entier (hors réclamations sur des fautes commises au sein des filiales des pays de "common law").

Une garantie complémentaire Responsabilité civile vient en complément et après épuisement des polices multirisques et de la Responsabilité civile Dépositaire.

Un organisme spécifique gère l'ensemble des risques qui bénéficient des contrôles réglementaires et obligatoires par des sociétés spécialisées afin d'être en conformité aux règles de sécurité et de prévention.

Dans le cadre des opérations de constructions, le Groupe bénéficie d'une garantie Responsabilité civile Maître d'ouvrage couvrant la responsabilité civile découlant de ces opérations.

15. La démarche d'amélioration continue de la qualité des prestations et la gestion des risques des établissements

Le groupe ORPEA poursuit son objectif d'amélioration continue de ses prestations en menant, en parallèle et de façon complémentaire, la démarche qualité et l'évaluation de ses établissements. La démarche qualité revêt un caractère continu et l'évaluation présente des caractéristiques plus ponctuelles.

La démarche qualité correspond à un processus d'amélioration continue de la qualité des prestations du groupe. Il s'agit d'une démarche volontaire et collective, conçue sur la durée, engagée par l'ensemble des établissements du groupe – maisons de retraite et cliniques – afin de conforter ses points forts et réduire ses points faibles.

La Direction Qualité, associée à la Direction médicale, pilote et impulse l'ensemble de ces procédures. Concevoir, mettre en œuvre, contrôler, réagir, telles sont les activités quotidiennes du Département qualité, pour le bien-être et la sécurité des résidents et des patients.

Sur la base des standards qualité homogènes et adaptés à tous les établissements, des procédures qualités, à toutes les étapes de la prise en charge des résidents (accueil, soins, hygiène, restauration, animation, sécurité, …) sont à ce jour mises en oeuvre dans les établissements du groupe.

La traçabilité des soins fait l'objet d'une attention toute particulière, permettant d'assurer la continuité et la qualité des soins.

La finalité globale de l'ensemble de ces procédures est de donner à chaque collaborateur du sens à sa mission, lui permettant de créer le lien nécessaire à une prise en charge de qualité.

A ce binôme démarche qualité et évaluation est associée une politique de gestion de risques.

Afin de faire face aux risques de l'activité du groupe ORPEA, il a été mis en place une organisation et des procédures dont l'objectif est d'identifier, de quantifier, de prévenir et de contrôler, autant que possible, ces risques et d'en limiter les éventuels effets négatifs pouvant impacter cette activité et le développement du groupe, de même que sa situation financière et ses résultats.

La gestion des risques dans le groupe est conduite selon 2 approches :

  • approche rétrospective : analyse des fiches de signalement d'évènements indésirables
  • approche prédictive : analyse méthodique des processus afin de prévoir les risques.

Cette politique rigoureuse du groupe ORPEA est détaillée dans le rapport du Président du conseil d'administration sur les procédures de contrôle interne mises en place au sein du groupe.

Comptes sociaux et projet d'affectation du résultat

1. Compte de résultat de la société ORPEA S.A

(En euros) 31-déc-08 31-déc-07
- CHIFFRE D'AFFAIRES 337 521 389 311 886 054
- Production stockée (50 984 383) (60 946 272)
- Autres produits d'exploitation 13 043 594 8 343 702
- Achats et charges externes 98 057 267 86 383 314
- Impôts et taxes 12 962 732 11 605 759
- Charges de personnel 148 102 697 129 884 500
- Dotations aux amortissements et provisions 9 029 034 8 338 653
- Autres charges d'exploitation 2 018 904 1 677 062
RESULTAT D'EXPLOITATION 29 409 966 21 394 195
- Produits Financiers 49 496 531 35 336 184
- Charges Financières 62 610 966 51 782 682
RESULTAT FINANCIER (13 114 435) (16 446 498)
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 16 295 530 4 947 696
- Résultat Exceptionnel (6 892 254) (2 337 339)
- Participation des salariés
- Impôts sur les bénéfices 4 290 469 492 695
RESULTAT NET 5 112 806 2 117 663

Le chiffre d'affaires s'élève à 337,5 M€ (en hausse de 8,2 % par rapport à 2007) dont 287,3 M€ de chiffre d'affaires proprement dit (liés à l'exploitation des établissements) en hausse de 14,3 %, et 50,2 M€ liés à des cessions d'ensembles immobiliers construits ou restructurés par la Société.

Cette progression est le reflet de la politique de croissance de la société ORPEA SA. En effet, au regard notamment de sa politique de croissance externe, la société ORPEA a pris des participations dans des sociétés gérant des maisons de retraite en exploitation (à Clermont Ferrand (63), Bordeaux (33), St Cyr sur Mer (83), Parmain (95), Aix en Provence (13), Chatenay Malabry (92), La Bazoche Gouet (28), Albi (81), et à Espira de l'Egly (66)).

La société ORPEA a également acquis un fonds de commerce à Clamart (92) et procédé à des ouvertures de 5 nouveaux établissements (à Paris (75), Montereau Fault Yonne (77), Nancy (54), Granville (50) et à St Quentin (02)).

Par ailleurs, afin de rationaliser son organigramme, la société a réalisé, en fin d'exercice, diverses opérations de restructurations internes par fusion par confusion de patrimoine de neuf de ses filiales (SARL Villa Foch, SARL Trois J, SAS Dix Mille, SA Résidence Les Magnolias, SAS Résidence les Chardons Bleus, SA du Mont d'Aurelle, SARL Les Bories, SARL Moana, SAS Part Hotel, SA Les Alizés, SAS TS Holding.

Les autres produits d'exploitation s'élèvent à 13,0 M€ en hausse de 56,3 %, compte tenu notamment de reprises sur provisions et transfert de charges pour un montant de 9,6 M€ et d'une production immobilisée de 3,2 M€.

Les achats et charges externes augmentent au même rythme que le chiffre d'affaires proprement dit ; ce poste enregistre une hausse de 13,5 % pour un montant de 98,1 M€.

Il en est de même pour les charges de personnel, qui, à l'instar de l'ensemble des charges d'exploitation, sont maîtrisées puisqu'elles n'ont progressé que de 14 % à 148,1 M€, par rapport à un chiffre d'affaires d'exploitation de maisons de retraite en croissance de 14,3%.

En définitive, l'activité s'est ainsi traduite par un résultat d'exploitation d'un montant de 29,4 M€, contre 21,4 M€ pour l'exercice précédent (en hausse de 37,5%).

Le résultat financier est négatif de 13,1 M€, mais s'est amélioré par rapport à l'exercice précédent : +20,3 %.

Le résultat financier inclut 5,1M€ d'abandons de créances consentis à deux de ses filiales à l'étranger (ORPEA ITALIA à hauteur de 2,3 M€ et Calidad Residencial 2000 pour 2,8 M€).

Le résultat exceptionnel enregistre d'une perte de 6,9 M€, compte tenu notamment des frais de développement et de restructurations pour 4,6 M€.

La charge d'impôt s'élève à 4,3 M€, contre 0,5 M€ en 2007.

Depuis 2006, suite à un changement des modalités de la convention d'intégration fiscale, l'impôt de la société ORPEA SA est calculé sur son propre résultat, et non plus sur le résultat calculé sur l'ensemble des résultats du groupe fiscal. La société ORPEA S.A est mère du groupe d'intégration fiscale, qu'elle forme avec ses filiales, détenues au moins à hauteur 95% du capital. A ce titre, elle supporte l'impôt sur les sociétés calculé sur ses propres résultats, après imputation, le cas échéant, des déficits de ses filiales intégrées. Au niveau de l'intégration fiscale, le Groupe ne possède plus de déficits imputables ; quelques filiales possédaient à fin 2007 des déficits à imputer sur leurs propres bénéfices.

Après impôt, le résultat net fait apparaître un bénéfice de 5,1 M€, contre 2,1 M€ à fin 2007.

2. Bilan d'ORPEA S.A

ACTIF (En euros) 31-déc-07
Brut Amort.
et provisions
Net Net
Actif immobilisé
- Immobilisations incorporelles 124 251 455 458 683 123 792 772 90 962 243
- Immobilisations corporelles 136 471 479 50 961 379 85 510 100 92 657 103
- Immobilisations financières 200 460 674 2 466 106 197 994 568 175 579 349
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 461 183 607 53 886 167 407 297 441 359 198 695
Actif circulant
- Stocks et en-cours 54 039 558 1 067 143 52 972 415 59 913 786
- Avances sur commandes 1 243 402 1 243 402 1 039 621
- Clients et comptes rattachés 32 710 961 2 735 821 29 975 140 9 977 766
- Autres créances 581 215 014 2 072 398 579 142 616 444 735 808
- Valeurs mobilières de placement 2 071 632 404 728 1 666 904 4 566 272
- Disponibilités 34 287 695 34 287 695 35 385 081
- Charges constatées d'avance 2 525 537 2 525 537 2 252 015
TOTAL ACTIF CIRCULANT 708 093 800 6 280 090 701 813 709 557 870 350
- Charges à répartir - - 36 999
TOTAL DE L'ACTIF 1 169 277 407 60 166 257 1 109 111 150 917 106 044
PASSIF (En Euros) 31-déc-08 31-déc-07
Capitaux propres
- Capital 46 128 465 46 029 669
- Primes et réserves 29 791 143 29 626 807
- Report à nouveau 34 287 095 32 275 316
- Résultat de l'exercice 5 112 806 2 117 663
- Provisions réglementées
TOTAL CAPITAUX PROPRES 115 319 508 110 049 454
Provisions pour risques et charges 3 928 485 7 133 845
Dettes
- Emprunts et dettes financières 781 704 695 621 567 401
- Avances sur commandes en cours 2 157 510 1 704 721
- Fournisseurs et comptes rattachés 33 102 205 33 078 171
- Dettes fiscales et sociales 51 774 860 38 128 408
- Autres Dettes 112 271 658 88 786 191
- Produits constatés d'avance 8 852 229 16 657 853
TOTAL DETTES 989 863 157 799 922 745

TOTAL DU PASSIF 1 109 111 150 917 106 044

L'actif net immobilisé de la Société ORPEA SA passe de 359,2 M€ à 407,3 M€ compte tenu principalement de la politique de croissance du Groupe.

L'actif circulant s'élève à 701,8 M€ contre 557,8 M€ en 2007, en raison notamment de l'augmentation des créances Groupe (composées notamment des comptes courant des filiales pour lesquelles ORPEA S.A finance des opérations de développement).

Les emprunts et dettes financières s'élèvent à 781,7 M € au 31 décembre 2008, contre 621,5 M€ pour l'exercice précédent. Les besoins de financement ont augmenté compte tenu de la politique

de croissance du Groupe. En effet, ORPEA S.A. finance non seulement des opérations de croissance pour ses propres besoins, mais également pour ses filiales.

Les autres dettes s'élèvent à 112,3 M € au 31 décembre 2008, en hausse de 26,5 % par rapport à 2007, compte tenu du développement de la société.

La situation nette de la Société ORPEA SA s'élève au 31 décembre 2008 à 115,3 M€ contre 110,1 M€ pour l'exercice 2007.

Le Total du bilan s'élève à 1 109,1 M€ contre 917,1 M€ au 31 décembre 2007.

2. Filiales et participations

▶ Commentaire sur l'activité et les résultats de la filiale CLINEA

1-Produits d'exploitation

L'activité de la filiale CLINEA a généré un chiffre d'affaires proprement dit de 223,7 M€ contre 167,1 M€ pour l'exercice précédent.

Le chiffre d'affaires de CLINEA est constitué principalement des prestations de soins et services pris en charge par la Sécurité Sociale, du paiement par les patients ou leurs mutuelles du séjour en chambre individuelle, ainsi que des redevances versées par des libéraux ou laboratoires en contrepartie des services généraux et administratifs fournis par la société.

Sa hausse s'explique principalement par la croissance tant interne qu'externe détaillée au sein du chapitre « Activité du groupe en 2008 », ainsi que par l'augmentation générale du volume de l'activité.

De plus, le chiffre d'affaires, lié à la cession de biens immobiliers s'élève à 8,1 M€.

Le total des produits d'exploitation ressort à 233,3 M€, contre 179,7 M€.

2 - Le résultat d'exploitation

Le résultat d'exploitation est bénéficiaire et ressort à 23,8 M€, contre 24,9 M€ au titre de l'exercice précédent, soit une baisse de 4,34%, les charges d'exploitation (+35,3 %) ayant progressé plus rapidement que le chiffre d'affaires net (+33,9 %), compte tenu de l'augmentation du poste Achats de matières premières et autres approvisionnements (+ 48,7 %) et des charges du personnel (+ 38,5).

3 - Le résultat financier

Le résultat financier fait ressortir une perte de 13,1 M€ contre une perte de 7.4 M€.

4 - Le résultat exceptionnel

Le résultat exceptionnel fait ressortir une perte de 4,9 M€ contre une perte de 3,5 M€ Euros pour l'exercice précédent, compte tenu notamment de charges exceptionnelles sur opérations courantes d'un montant de 3,7 M€, et de charges liées aux cessions d'éléments d'actifs d'un montant de 2,3 M€.

5- Résultat de l'exercice

En définitive, le résultat de l'exercice se solde par un bénéfice de 4,3 M€ contre 7,6 M€ pour l'exercice précédent, après imputation de l'Impôt sur les Sociétés de 1 M€.

▶ Résultats des autres filiales

Brut
Net
SCI Route des Ecluses
303 374
792 868
300 340
99%
183 976
1 280 217
303 374
SCI Les Rives d'Or
1 524
643 086
1 509
99%
214 642
859 252
933 755
SCI du Château
1 524
568 924
1 509
99%
336 761
907 210
1 353 340
SCI Tour Pujols
1 524
41 557
1 509
99%
304 368
347 449
1 364 795
1 364 795
SCI La Cerisaie
1 524
983 556
1 509
99%
237 842
1 222 922
47 224
SCI Val de Seine
1 524
1 272 107
1 509
99%
295 893
1 569 525
711 307
711 307
SCI Cliscouet
1 524
109 344
1 509
99%
95 300
206 169
1 494
SCI Age d'Or
2 549 161
5 118 334
2 549 159
99%
1 293 500
8 960 995
6 234 540
6 234 540
SCI Gambetta
1 524
2 347 144
1 509
99%
510 148
2 858 817
1 509
SCI Croix Rousse
1 524
2 300 768
1 522
99%
499 979
2 802 271
1 509
1 509
SCI Les Dornets
1 524
-465 175
1 522
99%
271 779
-191 871
1 494
1 494
SCI Château d'Angleterre
1 646
-1 478 056
1 631
99%
1 115 763
-360 647
1 763 577
1 763 577
SCI Montchenot
1 524
-38 478
1 509
99%
8 840 374
8 803 420
1 286 933
1 286 933
SCI 115 rue de la Santé
1 524
5 263 999
1 372
90%
903 100
6 168 624
1 372
1 372
SCI Abbaye
1 524
1 608 828
1 372
90%
1 938 974
3 549 326
344 410
344 410
SCI Les Tamaris
1 524
246 038
1 509
99%
161 867
409 429
1 357
1 357
SCI Passage Victor Marchan
1 524
1 116 591
1 509
99%
281 191
1 399 306
1 509
1 509
SCI Fauriel
1 524
-484 285
1 509
99%
42 035
-440 726
1 618 841
1 618 841
SCI Port Thureau
1 524
132 030
1 509
99%
175 488
309 043
63 708
63 708
SCI de l'Abbaye
1 524
-748 309
1 509
99%
29 147
-717 637
1 509
1 509
SCI Les Maraichers
1 524
-377 533
1 509
99%
167 653
-208 355
99 595
99 595
SCI Bosguerard
1 524
266 980
1 509
99%
82 228
350 732
1 274 306
1 274 306
SCI Le Vallon
1 524
5 119 305
1 372
90%
-992 636
4 128 194
2 033 228
2 033 228
SCI Brest Le Lys Blanc
1 524
690 766
717
47%
-2 080 712
-1 388 421
717
717
SCI Bel Air
1 524
-87 416
1 509
99%
63 224
-22 668
335 837
335 837
SAS CLINEA
6 511 863
41 000 955
6 511 863
100%
4 300 062
51 812 880
16 358 818
16 358 818
SARL Les Matines
7 622
3 092 918
7 622
100%
-2 071 653
1 028 888
7 622
7 622
SARL Bel Air
1 265 327
796 319
1 265 327
100%
305 457
2 367 102
840 604
840 604
SARL Amarmau
7 622
-379 140
7 622
100%
-186 735
-558 253
7 622
7 622
SARL 94 Niort
7 700
526 860
7 700
100%
3 818 641
4 353 201
7 700
7 700
SARL 95
7 700
-109 951
7 700
100%
-90 623
-192 874
7 700
7 700
SCI Sainte Brigitte
1 525
-427 570
1 524
100%
-65 550
-491 595
1 524
1 524
SARL VIVREA
150 000
-721 111
150 000
100%
-4 682 816
-5 253 927
150 000
150 000
SA LES CHARMILLES
76 225
883 822
74 701
98%
1 734 347
2 694 393
3 092 517
3 092 517
SCI KOD'S
22 650
118 483
22 650
100%
77 544
218 677
67 320
67 320
SARL LA BRETAGNE
277 457
-1 264 734
277 457
100%
-40 589
-1 027 866
11 300
11 300
Société Capital Réserves et
Report à
nouveau 2008
Quote-part de
capital
détenue
Quote-part
de capital
détenue
Résultat du
dernier
exercice clos
Capitaux
propres 2008
Valeur comptable des titres
303 374
933 755
1 353 340
47 224
1 494
1 509
SARL RESIDENCE LA VENI 13 300 -28 405 12 635 95% -1 995 -17 101 489 999 0
SARL L'ATRIUM
7 622
-490 323
7 622
100%
-158 404
-641 105
985 140
985 140
SARL MAISON DE CHARLO
7 500
-920 149
7 500
100%
-375 200
-1 287 850
2 703 650
2 703 650
SA BRIGE
1 200 000
-3 021 883
1 200 000
100%
-246 729
-2 068 612
670 000
670 000
SRLORPEA ITALIA
850 000
1 559 664
850 000
100%
-2 013 652
396 012
682 862
682 862
SCI LES TREILLES
15 245
1 489 089
15 243
99,99%
123 094
1 627 427
2 363 698
2 363 698
SARL L'ALLOCHON
3 049
500 112
3 049
100%
212 260
715 421
6 111 550
6 111 550
SCI LES MAGNOLIAS
1 525
188 904
1 510
99%
-45 474
144 955
1 510
1 510
SCI Courbevoie de l'Arche
1 525
36 716
1 509
99%
-585 973
-547 732
1 509
1 509
SCI ST DIDIER
182 939
401 860
182 939
100%
406 001
990 800
821
821
SARL DOMEA
100 000
-84 726
100 000
100%
10 202
25 477
100 000
100 000
SARL 96
7 700
466 241
7 700
100%
736 005
1 209 946
6 930
6 930
SCI BEAULIEU
3 049
-10 649
3 049
100%
0
-7 600
30 490
30 490
SAS LA SAHARIENNE
1 365 263
-596 967
1 365 263
100%
292 055
1 060 351
5 712 440
5 712 440
SARL ORPEA DEV
100 000
-785 099
100 000
100%
-5 321
-690 420
100 000
100 000
SAS ORGANIS
37 000
-474 083
37 000
100%
-439 954
-877 037
11 775 946
9 825 946
GRUPO CARE
63 921
-2 250 944
63 921
100%
-2 543 042
-4 730 065
17 878 321
17 878 321
DINMORPEA
5 000
-61 541
5 000
100%
-293 089
-349 630
5 000
5 000
SRL CASA MIA IMMOBILIARE 20 000 000 -1 152 973 20 000 000 100% -1 957 977 16 889 050 17 646 819 17 646 819
Belgique 500 000 32 840 500 000 100% -3 411 997 -2 879 158 1 864 179 1 864 179
SA DOMAINE DE CHURCHILL 65 000 1 252 865 65 000 100% -117 084 1 200 781 12 185 729 12 185 729
SA DOMAINE DE LONGCHAMP 65 000 3 501 351 6 500 10% -43 112 3 523 239 1 414 449 1 414 449
SA LONGCHAMPS LIBERTAS 90 000 -675 790 90 000 100% 28 264 -557 526 554 719 554 719
SA RS DOMAINE DE CHURCHILL 265 000 -380 454 265 000 100% 150 888 35 434 3 075 311 3 075 311
TRANSAC CONSULTING CORPO 3 009 -9 002 3 009 100% 0 -5 993 1 823 231 1 823 231
SAS Résidence St Luc 37 200 -1 818 362 37 200 100% -559 551 -2 340 713 2 644 007 2 644 007
SAS Cardem 38 200 -1 291 38 200 100% -69 114 -32 205 539 800 539 800
SARL L'Ermitage (Contes) 7 622 -219 237 7 622 100% -9 491 -221 106 625 858 625 858
SARL Avigestion 2 000 -9 138 400 20% -86 762 -93 900 58 565 58 565
SARL Benian 1 000 0 200 20% -688 312 300 200 300 200
SCI JEM II 152 56 793 137 90% 61 056 118 001 883 500 883 500
SARL Reine Bellevue 6 000 732 248 6 000 100% 68 795 807 043 3 370 835 3 370 835
SARL La Doyenne de Santé 8 000 -11 574 4 000 50% -1 790 -5 364 1 267 425 1 267 425
SASU Le Vige 37 126 -8 695 37 126 100% -72 179 -43 748 1 250 000 1 250 000
SA Gerone 710 000 -185 980 710 000 100% 5 974 529 994 2 982 451 2 982 451
SAS Les Fondateurs 500 000 1 084 058 190 000 38% -167 615 1 416 443 22 538 703 22 538 703
SCI Douarnenez 1 500 0 1 500 100% 17 228 18 728 1 485 1 485
SCI Barbacane 1 524 429 112 15 1% 117 466 548 103 15 15
SCI Selika 10 671 1 848 022 15 0,14% 45 282 1 903 976 15 15
SCI SLIM 762 181 592 762 100% 141 666 324 020 1 830 1 830
SCI SAINTES BA 1 524 595 898 15 1% 263 938 861 360 15 15
SCI Les Anes 400 3 870 0,40 0,10% 17 632,52 21 903 1 1
SARL L'Ombrière 8 000 540 571 8 000,00 100% -44 728,32 503 843 843 126 843 126
SAS MDR La Cheneraie 237 720 42 364 3 732,20 2% -320 786,40 -40 702 146 044 146 044
SARL La Désirade 7 622 23 242 762,25 10% 5 929 690,05 5 960 554 762 762
SARL IDF resid Ret.Le Sophora 7 622 -80 081 152,45 2% 59 737,71 -12 721 80 000 80 000
SA Paul Cezanne 60 980 506 239 60 979,61 100% 102 334,74 669 553 8 225 235 8 225 235
SARL Le Sequoia 7 622 -175 610 7 622,45 100% -66 043,06 -234 031 2 495 382 2 495 382
SNC les Jardins d'Escudie 100 000 -979 964 100 000,00 100% -605 821,21 -1 485 785 824 310 824 310
SA Résidence du Moulin 38 112 -178 167 38 112,25 100% -215 311,10 -355 366 2 100 466 2 100 466
SC Les Praticiens 87 600 3 022 876,00 1% -2 088,95 88 533 67 009 67 009
SAS Résidence La cheneraie 2 537 040 86 318 2 537 040,00 100% 538 532,72 3 161 890 7 025 417 7 025 417
SA Aquarelle 38 112 -2 279 38 112,25 100% 253 457,15 289 290 1 699 600 1 699 600
SA EMCEJIDEY 293 400 318 813 283 307,04 97% 674,00 612 887 4 178 000 4 178 000
SARL Résidence du Parc 18 560 17 724 18 560,00 100% -23 461,01 12 823 55 810 55 810
SCI du Fauvet 1 524 -43 960 152,45 10% -13 766,38 -56 202 68 306 68 306
Autres titres 0 30 086 30 086
Autres titres (accessoires) 0 195 067 195 067
Total 193 434 448 190 994 449

4. Projet d'affectation du résultat de la société ORPEA S.A.

Le Conseil d'administration vous propose d'affecter le bénéfice de 5 112 806 euros de l'exercice de la manière suivante :

5% à la réserve légale, dont le montant passe ainsi de 1 965 335,17 € à
2 220 975,47 € 255 640,30€
Versement d'un dividende de 0,10 euro à chacune des 36 902 772
actions composant le capital au 1er janvier 2009, représentant une 3 690 277,20 €
distribution de
Affectation du solde, soit 1 166 888,50 €, au report à nouveau qui
passe à 35 453 983,50 €

Le dividende sera mis en paiement à compter du 15 septembre 2009.

Renseignements généraux relatifs au capital social

1. Capital social émis

Au 31 décembre 2008, le capital constaté, suite aux différentes levées d'options de souscription d'actions, s'élevait à 46 128 465,50 euros, divisé en 36 902 772 actions, de 1,25 euros de valeur nominale, toutes de même catégorie.

Un droit de vote double est attribué à toutes les actions entièrement libérées et justifiant d'une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom d'un même actionnaire, et ce, conformément et dans les limites de l'article L. 225-13 du Code de commerce (Article 7 des statuts).

2. Capital autorisé non émis

Le tableau ci-après récapitule les délégations et autorisations en cours de validité accordées par l'Assemblée générale du 28 juin 2007 au Conseil d'administration en matière d'augmentation de capital :

Description de la délégation donnée au conseil
d'administration par l'assemblée générale mixte du
28 juin 2007
Durée de
l'autorisation
/délégation
Utilisation
au
cours
de
l'exercice
2008
8ème Emission avec maintien du DPS d'actions ou de 26 mois Aucune
résolution* valeurs mobilières donnant accès au capital
9ème Emission avec suppression du DPS d'actions ou de 26 mois Aucune
résolution* valeurs mobilières donnant accès au capital. Prix
d'émission des titres de capital serait au moins égal
au prix minimum prévu par les dispositions légales
et réglementaires applicables au jour de l'émission.
10ème Emission
avec
suppression
du
DPS
servant
à
26 mois Aucune
résolution* rémunérer des apports en nature consentis à la
Société, dans la limite de 10 % du capital social. Prix
d'émission serait fixé sur la base d'un rapport du ou
des
commissaires
aux
apports,
portant
sur
l'évaluation
des
apports
et
l'octroi
d'avantages
particuliers, et sur leurs valeurs.
11ème Augmentation
de
capital
par
incorporation
de
26 mois Aucune
résolution réserves, de bénéfices, ou de primes d'émission.
Plafond
maximum fixé
au
montant
nominal
de
10 000 000 €
13ème Emission, avec suppression du DPS (au profit de 26 mois Aucune
résolution personnes dénommées ou catégorie de personnes),
d'actions, titres ou valeurs mobilières, dans la limiste
de 10 % du capital social par an, en en fixant
librement le prix d'émission selon les modalités
suivantes :
- soit le cours moyen pondéré de l'action de la Société
le jour précédant l'émission éventuellement diminué
d'une décote maximale de 25 %,
- soit une moyenne de cours cotés de l'action choisis
parmi tout ou partie des trente dernières séances de
bourse précédant l'émission.
16ème Augmentation de capital par émission d'actions 26 mois Aucune
résolution réservées aux salariés. Montant nominal maximum
de 400 000 €
17ème Attribution gratuite d'actions aux salariés – 90 000 26 mois Aucune
résolution actions maximum
19ème Emission de bons de souscription en période d'offre 18 mois Aucune
résolution publique portant sur les titres de la Société. Plafond
maximum fixé au montant de 30 000 000 €.

* Plafond global : le montant nominal maximum des augmentation de capital, immédiate ou à terme, susceptible d'être réalisées en vertu des délégations de pouvoirs conférées par les 8ème , 9ème, 10ème, et 13ème résolutions est fixé à 30 000 000 € et de 300 000 000 € pour les valeurs mobilières représentatives de créances.

Les résolutions soumises à l'assemblée générale du 28 juin 2007 ont été publiées au BALO du 21 mai 2007.

3. Tableau d'évolution du capital au cours des cinq dernières années

Date Opérations Nominal
des
actions
Montant
nominal
l'opération
Prime Nombre
d'actions
créées
Nombre
total
d'actions
Capital après
opération
16/04/02 Emission en
numéraire
2,5 3 906 250 16 093 750 1 562 500 17 930 772 44 826 930 €
2004 Constatation de
levée de
souscription
d'actions
2,5 505 385 202 154 45 332 315 €
2005 Constatation de
levée de
souscription
d'actions
2,5 227 527 91 011 45 559 842€
2006 Constatation de
levée de
souscription
d'actions
2,5 126 055 50 422 18 274 359 45 685 897 €
2007 Constatation de
levée de
souscription
d'actions
2,5 204 5950 81 838 18 356 197 45 890 492 €
31/07/07 Division par 2 de la
valeur nominale
1,25 36 712 394 45 890 492 €
Au
31mars
2008
Constatation levée
de souscription
d'actions
1,25 162 350 138 294,90 129 880 36 842 274 46 052 842€
Au 31
décembre
2008
Constatation levée
de souscription
d'actions
1,25 75 622,50 42 079 60 498 36 902 772 46 128 465 €

4. Evolution de la répartition du capital social et des droits de vote au cours des trois dernières années

le capital social s'élève à 46 128 465,50 € et est divisé en 36 902 772 actions de 1,25 € de nominal.

La société est autorisée à opérer en Bourse ou autrement sur ses propres actions conformément aux articles L 225-209 et suivants du Code de Commerce, dans les limites et selon les finalités définies par les autorisations qui lui ont été conférées par l'Assemblée Générale du 27 juin 2008. Au 31 décembre 2008, la société détenait 63 718 de ses propres actions. De par la loi, ces actions sont dépourvues du droit de vote.

Au 31 décembre 2008 Au 19 mai 2008 Au 31juillet 2007
Actionnaires Nbre
d'actions
% du
capital
%
droits
de
vote
Nbre
d'actions
% du
capital
%
droits
de
vote
Nbre
d'actions
% du
capital
% droits
de vote
JC.MARIAN et
famille
12 001 450 32,52 42,63 12 001 450 32,58 41,87 12 092 450 32,94 47,28
SEMPRE 6 370 536 17,26 20,74 6 370 536 17,29 20,99 6 370 536 17,35 17,77
Public 18 530 786 50,22 36,63 18 408 338 49,96 36,90 18 249 408 45,80 34,95
Total 36 902 772 100 100 36 842 274 100 100 36 712 394 100 100

Répartition du capital et des droits de vote :

SEMPRE a déclaré par courrier en date du 1er juillet 2008 avoir franchi à la hausse les seuils de 15 et 20 % des droits de vote de la société (décision AMF n° 208C1270 du 4 juillet 2008).

Le nombre d'actions détenues par chacun de membres du Conseil d'Administration figure dans le chapitre relatif aux mandataires sociaux.

5. Pacte d'actionnaires

La Société n'a connaissance d'aucun pacte d'actionnaires, ni de convention relative au capital.

6. Certificats de droit de vote

Néant

7. Certificat d'investissement

Néant

8. Dividendes

En application de l'article 2277 du Code Civil, les dividendes non réclamés dans un délai de 5 ans à compter de la date de leur mise en paiement sont prescrits au profit de l'Etat. La Société n'a distribué aucun dividende depuis 3 ans.

Informations sociales & gestion des ressources humaines

1. Informations relatives à l'effectif salarié et aux conditions de travail

Le Groupe ORPEA emploie en Europe environ 12.600 salariés, représentant 11.482 Equivalents Temps Pleins1 (ETP), comprenant le personnel relevant des maisons de retraite et des cliniques, en France et à l'étranger.

En France, l'effectif du groupe s'élève au 31 décembre 2008 à 9.601 ETP, contre 8.148 ETP l'année dernière, représentant ainsi 83,6 % du nombre total de collaborateurs.

Critères Total France
Effectif en ETP² au 31/12/08 en France, tous types de contrats
confondus
9 601
Dont % moyen CDD au 31/12/08 15 %
Dont % moyen temps plein au 31/12/08 84 %
Dont % moyen temps partiel 31/12/208 16 %

Principales données chiffrées en France

1 Moyenne des effectifs au 31/12/2008, tous types de contrats confondus 2 Equivalent Temps Plein à 151 heures 67 mensuelles

Critères Total France
% moyen Hommes 31/12/08 17 %
% moyen Femmes 31/12/08 83 %

Le groupe ORPEA connaît une croissance certaine de ses effectifs et confirme ainsi son développement.

Au regard de cette présentation chiffrée, le groupe ORPEA fait preuve de constance notamment quant à la répartition de ses effectifs par durée de travail.

Pour cela, il maintient une politique d'emploi cohérente qui vise à assurer une stabilité et une sécurité dans l'emploi à l'ensemble de son personnel.

A ce titre, la politique de l'emploi mise en place favorise les contrats de travail à durée indéterminée et à temps plein. La répartition par nature du contrat de travail et par temps de travail, telle que présentée ci-dessus met en évidence les résultats de cette politique :

  • 79% des collaborateurs du groupe en France ont signé un contrat à durée indéterminée
  • 84 % des collaborateurs travaillent à temps plein en 2008,

chiffres d'ailleurs similaires à l'année précédente.

Par ailleurs, sa politique d'emploi permet au groupe ORPEA d'éviter l'écueil d'une précarisation de l'emploi à l'occasion de son développement en limitant scrupuleusement le recours aux contrats à durée déterminée aux seuls motifs légaux et en favorisant l'emploi à temps plein pour le plus grand nombre.

A ce titre, lorsqu'un poste à temps plein est crée ou devient disponible dans le groupe, ce poste est proposé en priorité aux salariés du groupe initialement embauché à temps partiel.

Dès lors, la durée de travail à temps partiel résulte d'un choix par le salarié, notamment en contrat à durée indéterminée.

Ce choix s'explique en partie par les types de postes qu'occupent les salariés ayant choisi le temps partiel. Ces postes tendent à concerner des activités très spécifiques et les salariés concernés sont titulaires de diplômes ou de compétences reconnues leur permettant de trouver sur le marché du travail des compléments horaires (médecin, psychologue, animateur, restauration…).

En outre, le recours à l'intérim est marginal et ne répond qu'à des besoins ponctuels exceptionnels justifiés notamment par l'urgence afin d'assurer la continuité des soins avec du personnel infirmier par exemple.

Le groupe a recours à la sous-traitance dans le domaine du traitement du linge essentiellement, et dans la restauration marginalement.

Ce développement de l'emploi est enfin encadré par une politique volontariste en matière de formation professionnelle, d'emploi des travailleurs handicapés et de promotion du dialogue social avec les partenaires sociaux.

3. Une politique de formation ambitieuse au service la qualité de la prise en charge et de l'épanouissement des collaborateurs

▶ Présentation des enjeux de la politique de formation du groupe

Tout en s'étoffant au rythme de son développement, le groupe ORPEA continue de développer une politique de formation volontariste où la formation n'est pas considérée comme une simple finalité mais comme un réel outil au service de :

  • la qualité de prise en charge du patient,
  • la motivation et la qualification du personnel,

La politique formation a été engagée autour d'axes prioritaires, à savoir :

  • Î former le plus grand nombre de personnes, toutes catégories professionnelles confondues (en moyenne 10 000 départs en formation par an, hors formation incendie)
  • Î assurer et accroître, par des formations ciblées, une qualité dans la prise en charge de ses résidents et patients ;

  • Î développer les compétences des collaborateurs afin qu'ils acquièrent des connaissances validantes et/ou diplômantes ;

  • Î favoriser l'échange d'expériences, le partage et la transmission des savoirs
  • Î suivre dans le temps l'acquisition des connaissances, pour que les formations se traduisent par des apports concrets sur le terrain, et deviennent des outils pour les collaborateurs
  • Î réaliser un travail d'ingénierie pour concevoir des programmes de formation adaptés à nos attentes et spécificités
  • Î répondre aux exigences règlementaires et sanitaires

ORPEA s'attache ainsi à dynamiser la formation de manière à ce qu'elle ne soit pas vécue comme une contrainte, mais bien au contraire comme une volonté d'adhérer à un projet, et pour qu'elle soit comprise comme un moyen d'implication et de partage, et non comme une simple consommation de connaissances.

Ce sont ces valeurs et objectifs qui expliquent, au-delà des programmes personnalisés de formation, le déploiement de méthodes pédagogiques, permettant à tous collaborateurs, soignants et non soignants, de participer à l'effort thérapeutique.

Cette dynamique de formation a été récompensée par le prix de l'innovation en formation continue décerné par le Quotidien du médecin et Décisions Santé, en janvier 2008, au Sénat.

En plus des partenariats avec les organismes de formations, le groupe ORPEA a un dispositif de formation interne très important permettant à la fois :

  • d'assurer tutorat et intégration des collaborateurs
  • et développement des connaissances de nos métiers, sur le « savoir faire » et sur « le savoir être ».

Sur ce dernier point notamment, le groupe se mobilise tant sur les actions de prévention de la maltraitance, que sur les actions de bientraitance.

Parallèlement, le groupe ORPEA développe un partenariat avec l'ESSEC et l'Université Paris V, afin de construire et mettre en place des promotions annuelles, intra groupe, de formation en management stratégique et d'exploitation (la dynamique Cadrélan). Ces programmes sont destinés à des salariés ayant des missions de management et /ou d'animation d'équipe, et souhaitant évoluer vers des fonctions de Directeurs ou des missions transversales au sein du groupe.

Enfin, au-delà des parcours professionnels en lien direct avec les besoins de qualification de son personnel, la formation est aussi un enjeu important pour les conditions de travail. C'est pour cela que le groupe ORPEA s'implique dans la formation liée à l'épanouissement personnel des salariés.

Une promotion des actions liées à la mise en œuvre du Droit Individuel à la Formation (DIF), présentées dans un catalogue spécifique « ThémaDIF », est mise en place depuis 2006 et fait aujourd'hui l'objet d'une large diffusion à destination de tous les salariés, sur l'ensemble des établissements du Groupe.

L'intérêt qu'il suscite auprès du personnel témoigne de ce que le Groupe ORPEA a su prendre en compte les besoins et les aspirations de son personnel, tant en matière de formation professionnelle, que d'épanouissement personnel au travail. En 2009, de nombreuses formations sont proposées en lien avec la santé au travail.

▶ Dynamique de la Formation Professionnelle au sein du groupe ORPEA :

▶ L'école DOMEA

Parallèlement aux actions liées au plan de formation, le groupe a ouvert un Institut de Formation d'Aide Soignant (IFAS agréé par arrêté préfectoral), DOMEA, qui accueille chaque année des promotions en formations continues et initiales. Cette école accompagne et prépare également les salariés du groupe dans leur démarche de validation d'acquis et d'expérience (VAE) afin de reconnaître leurs compétences au travers du diplôme d'aide soignant.

Depuis sa première promotion en 2005, l'école affiche un taux de réussite de 100% (la promotion 2008 compte 22 élèves en formations initiales et en cursus partiel).

Et au delà des formations continues, DOMEA est habilitée pour accueillir des jeunes en apprentissage avec une promotion de 16 personnes par an de février à juin.

DOMEA forme des salariés, des étudiants et des stagiaires grâce à une pédagogie pratique et interactive, ainsi que par un accompagnement individuel, en lien direct avec les employeurs, les tuteurs et maîtres d'apprentissage.

Le développement de cette école témoigne de l'attachement du Groupe ORPEA à la formation d'un personnel de qualité, qui sait conjuguer compétences techniques et respect de la dignité de la personne âgée et du patient.

3. La diversité au cœur de la gestion des ressources humaines

L'entreprise s'efforce au quotidien de promouvoir la diversité au sein des équipes dont une des composantes principales s'inscrit notamment dans l'intégration des personnes handicapées, source de motivation et de cohésion pour tous les collaborateurs.

Forte de cette volonté d'intégrer les différences, l'entreprise s'est engagée dans une démarche durable en faveur de l'embauche, de l'insertion et du maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap.

Cet engagement s'est concrétisé en juin 2008 par la signature d'accords d'entreprise. Ces accords collectifs donnent de la cohérence et de la visibilité à la politique du groupe ORPEA et favorisent l'implication de l'ensemble des acteurs, internes ou externes au groupe.

Ils contribuent ainsi à créer les conditions d'une insertion durable dans l'emploi ordinaire.

Rattachée à la Direction des Ressources Humaines Groupe, une mission handicap a été crée pour mener à bien les programmes d'actions prévus dans ces accords.

Depuis leur entrée en vigueur, l'entreprise a renforcé ses actions en faveur des travailleurs handicapés notamment en développant des partenariats avec des structures spécialisées en matière de recrutement et de maintien dans l'emploi, en participant à des forums pour l'emploi, en renforçant l'accompagnement et la formation des directeurs en matière de handicap.

Force est de constater que ces différentes démarches ont porté leur fruit car les objectifs prévus dans l'accord en matière de recrutement ont été atteints voir même dépassés pour la SA ORPEA. En effet, pour cette année 2008, le taux d'emploi est de 5.74% pour la SAS CLINEA et s'élève à 7.27 % pour la SA ORPEA.

L'entreprise entend bien évidement poursuivre ses efforts cette année afin que chaque établissement puisse satisfaire à son obligation d'emploi.

4. Le dialogue social

▶ Le Cadre : les institutions représentatives du personnel

Le dialogue social est mis en place et fonctionne dans le groupe notamment par l'intermédiaire des instances représentatives du personnel suivantes :

  • Les Délégués du Personnel, présents sur les établissements du Groupe, ils se réunissent une fois par mois avec le représentant de la direction pour examiner les questions que se posent les salariés concernant le fonctionnement de l'établissement. Les réponses sont apportées par la direction sur le cahier des Délégués du Personnel, après validation par la

Direction des Ressources Humaines Groupe afin de garantir une cohérence et une harmonisation dans les réponses sur l'ensemble des établissements du groupe. Les Délégués du Personnel sont élus par les salariés pour un mandat de 4 ans. Les dernières élections se sont déroulées au cours du 1er trimestre 2007.

  • Des CE (Comité d'Entreprise/Comité d'Etablissement régionaux). 8 Comités d'Etablissements Régionaux sont venus remplacer le Comité d'Entreprise unique. La périodicité des réunions est mensuelle. Des réunions extraordinaires peuvent également être organisées, en plus des réunions mensuelles ordinaires sur des points particuliers. Les membres sont élus pour un mandat de 4 ans. Les dernières élections des Comités d'Etablissements régionaux se sont déroulées au cours du 1er trimestre en concomitance avec les élections des délégués du personnel.

Les questions abordées relèvent des aspects économiques, sociaux et financiers ; le procès verbal de chacune des réunions est affiché sur les panneaux dédiés à cet effet au sein de l'ensemble des établissements.

  • Des CHSCT (Comité d'Hygiène et Sécurité des Conditions de Travail d'entreprise, ou d'établissements régionaux). Selon le même découpage que pour les CE régionaux, 8 CHSCT Régionaux sont venus remplacer le CHSCT national. Ils se réunissent au moins une fois par trimestre et ont compétence sur l'ensemble des thèmes relatifs aux conditions de travail, à l'hygiène et à la sécurité sur les établissements.

Un procès-verbal de chacune des réunions est également affiché sur les panneaux dédiés à cet effet.

  • Deux CCE (Comité Central d'Entreprise). La durée du mandat des membres du CCE est concomitante à celle des élus aux CE et DP. Ils se réunissent a minima tous les 6 mois. Le CCE exerce les attributions économiques qui concernent la marche générale de l'entreprise.

Les procès-verbaux sont également affichés sur les panneaux dédiés à cet effet.

Les CE disposent d'un budget de fonctionnement et d'un budget œuvres sociales.

Les CHSCT régionaux disposent également, grâce à un engagement unilatéral de l'employeur, d'un budget spécifique, ce qui donne notamment accès aux membres des CHSCT à des formations supplémentaires leur permettant d'assurer au mieux leurs missions.

Le Groupe dispose enfin de délégués syndicaux qui se réunissent lors des négociations d'entreprise. Ces négociations portent notamment sur les salaires, la durée du travail, l'intéressement, l'épargne salariale, l'emploi des travailleurs handicapés etc …

▶ Les accords d'entreprise

Depuis plusieurs années, le Groupe a mis en place des accords d'intéressement et de participation ; ces accords prévoient que la somme versée est affectée proportionnellement au temps de travail (et non en fonction du salaire perçu) pour plus d'équité entre tous les salariés.

RAPPORT FINANCIER 2008 Page 64 sur 183

Les accords de participation ont été mis en place depuis plusieurs années (13/12/2000 et 20/11/2001)

Concernant les accords d'intéressement, ils ont été reconduits par un accord signé le 26 mai 2008, pour une durée de 3 ans

Le Groupe confirme, par le renouvellement des négociations, son attachement à favoriser l'implication de son personnel auprès des résidents et des patients, via le versement d'une prime d'intéressement liée aux résultats de l'entreprise.

5. Intérêts des salariés dans le capital social

Des stock-options ou des actions gratuites ont été attribuées aux membres du personnel, avec pour objectif de mobiliser les cadres les plus motivés du groupe, de les fidéliser et de les associer à l'intérêt des actionnaires. En effet, le Conseil d'administration estime qu'il convient de rapprocher les intérêts des bénéficiaires de ces stock-options ou actions gratuites de ceux des actionnaires eux mêmes en leur faisant partager la même confiance dans le développement du groupe.

Les plans de stock-options ont été mis en place lors des exercices 2001, 2002 et 2003.

Un plan d'attribution des actions gratuites a été mis en place lors de l'exercice 2006.

Il n'y a pas eu d'autres nouveaux plans notamment sur l'exercice 2008.

Options de souscription d'actions consenties aux salariés et aux mandataires sociaux (valant rapport spécial sur les plans d'options de souscription mis en œuvre – art L 225-184 du Code de commerce)

1- Plans d'options de souscription

Faisant application des autorisations consenties par l'assemblée générale, le conseil d'administration d'ORPEA a mis en place trois plans de stock options, dont deux plans sont encore en cours.

1-1) Premier plan

Ce plan, mis en place par le Conseil d'administration du 10 mai 2000, portait sur 801 328 options (après division de la valeur nominale), et concernait les Directeurs d'Etablissements et Directeurs Régionaux, ainsi qu'aux Cadres du Siège. Les options pouvaient être levées à compter du 20 mai 2005 et jusqu'au 20 mai 2008. Le prix de souscription était fixé à 1,89 euros par action (après division de la valeur nominale).

57 678 options ont été levées au cours de l'exercice 2008, générant la création de 57 678 actions nouvelles.

Ce plan est arrivé à échéance.

1-2 ) Deuxième plan

Au cours de l'exercice 2001, il a été procédé à la mise en place du second plan de stock option au profit de certains membres du personnel cadre de la Société, ce plan portant sur 320 000 options (après division de la valeur nominale).

Les options consenties au titre de ce plan peuvent être levées à compter du 20 mai 2007 et jusqu'au 15 décembre 2009.

Ces options ont été consenties aux Directeurs d'Etablissements et Directeurs Régionaux, ainsi qu'aux Cadres du Siège.

Les modalités de levées des options sont résumées comme suit :

  • 20 % des options consenties peuvent être levées sans condition d'objectifs personnels des bénéficiaires

  • 80 % des options consenties peuvent être levées sous réserve de la réalisation de divers objectifs de résultats de la société et de résultats personnels pendant la période du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2006 (soit cinq exercices sociaux de la société)

Certains bénéficiaires, suite à la réalisation de leurs objectifs ont déjà la possibilité d'exercer 100 % des 80 % d'options complémentaires, et ce, à compter du 20 mai 2007.

Le prix de souscription a été fixé à 2,25 euros par action (après division de la valeur nominale).

Au cours de l'exercice 2008, 21 359 options ont été exercées, générant la création de 21 359 actions nouvelles.

Il reste, au 31 décembre 2008, 78 640 options exerçables.

1-3) Troisième plan

Le conseil d'administration, dans sa séance du 30 septembre 2003, a mis en place un plan portant sur 27 200 options.

Ces options peuvent être levées à compter du 30 septembre 2007 et jusqu'au 30 septembre 2011.

Le prix de souscription a été fixé à 5,89 euros par action (après division de la valeur nominale).

Au cours de l'exercice 2008, aucune option n'a été levée.

Il reste 23 060 options à lever au 31 décembre 2008.

2- Nombre et prix des actions souscrites durant l'exercice

2-1- Par les mandataires sociaux.

NEANT

2-2- Par chacun des 10 salariés de la société non mandataires sociaux dont le nombre d'actions souscrites est le plus élevé

Dénomination du Titulaire N° du plan Quantité
de titres
levés
Prix de l'action en €
(après division du
nominal)
L. CARZON 2 1700 2,25
C. COFFRE 2 2 240 2,25
B. FOUSSAT 2 4 400 2,25
M. HERITIER 2 3 630 2,25
P. IMBS 2 2 500 2,25
B.WARGNY 2 1 250 2,25

Attributions d'actions gratuites consenties aux salariés et aux mandataires sociaux (valant rapport spécial sur les opérations d'attributions gratuites d'actions – art L 225-197-4 al. 1 du Code de commerce)

Faisant usage de l'autorisation de l'Assemblée Générale Mixte du 29 juin 2006, le Conseil d'administration a décidé, lors de sa séance du 29 juin 2006, d'attribuer 70 000 actions gratuites (après division du nominal), cette attribution n'étant définitive qu'au terme d'une période d'acquisition d'une durée de deux ans et six mois à compter de la décision d'attribution.

Durant cette période d'acquisition, les bénéficiaires doivent être liés à la Société ou à une société liée, par un contrat de travail à durée indéterminée.

Il est précisé que pendant la période d'acquisition, les bénéficiaires ne sont pas propriétaires des actions et n'ont aucun droit d'actionnaire. En particulier, ils ne bénéficient ni du droit aux dividendes, ni du droit aux informations communiquées aux actionnaires.

Les bénéficiaires deviendront actionnaires de la Société à compter de la date de transfert de ces actions, au terme de la période d'acquisition.

- Période de conservation

A compter de l'attribution définitive des actions à l'issue de la période d'acquisition, les bénéficiaires s'engagent à conserver ces actions, pendant une période de conservation d'une durée de deux ans.

A cet effet, les actions attribuées gratuitement seront obligatoirement inscrites sous la forme

nominative dans un compte comportant la mention de cette indisponibilité.

- Droits des bénéficiaires durant la période de conservation

Les bénéficiaires ont la qualité d'actionnaire dès l'attribution définitive des actions et pendant toute la période de conservation, nonobstant l'obligation de conservation des actions. Ils peuvent donc exercer pendant la période de conservation les droits attachés aux actions qui lui sont attribuées et notamment, le droit de communication, le droit de participer aux assemblées, le droit de vote, le droit aux dividendes et le droit préférentiel de souscription.

A l'issue de la période de conservation, les actions deviennent disponibles et peuvent notamment être librement cédées par les bénéficiaires.

Gouvernance d'entreprise

1. Organisation du Conseil d'administration

La Société ORPEA est administrée par un Conseil d'Administration composé de quatre administrateurs, dont la durée des fonctions est de 6 ans.

NOM FONCTION AU SEIN DU CONSEIL Echéance du
mandat
Nbre d'actions
détenues au 26
mai 2009
Jean-Claude MARIAN Président du Conseil
d'administration
AGO 2011 11 506 846
Yves LE MASNE Administrateur, Directeur Général
Délégué
AGO 2012 36 130
Brigitte MICHEL Administrateur AGO 2011 78 508
Alexandre MALBASA Administrateur AGO 2011 2

▶ Noms et fonctions des membres du Conseil d'Administration :

La liste des mandats et fonctions exercés dans toute société, durant l'exercice 2007, par Messieurs MARIAN et LE MASNE, en leur qualité de mandataire social, figure dans les annexes de ce rapport de gestion (Mlle MICHEL et Monsieur MALBASA n'exercent pas d'autres mandats).

La direction générale d'ORPEA S.A. est assumée par le Président du Conseil d'Administration, cette décision ayant été prise le 28 juin 2008 pour une durée de deux ans conformément aux dispositions statutaires.

Monsieur Yves LE MASNE, Directeur Général Délégué, dispose à l'égard des tiers des mêmes pouvoirs que le Directeur Général ; il doit toutefois recueillir l'autorisation préalable du Président du conseil d'administration ou du Président Directeur Général pour les décisions suivantes :

  • aux achats ou ventes d'actifs d'une valeur supérieure à 15.000.000 Euros
  • aux investissements ou désinvestissements excédant un montant de 15.000.000 Euros
  • à tous engagements ou désengagements supérieurs à 15.000.000 Euros
  • toute prise de participation dans une autre société, même inférieure à 10 % du capital qui entraînerait des achats, ventes, investissements, désinvestissements, engagements ou désengagements supérieurs à 15.000.000 euros.

2. Les comités chargés d'assister le Conseil d'administration

2-1- Le Comité exécutif groupe

Il est composé du Président Directeur Général, du Directeur Général Délégué et du Directeur Exploitation Groupe (qui est un salarié).

Il se réunit au moins une fois par mois et plus si l'actualité du groupe ou du secteur l'exige. Il assiste le conseil d'administration pour définir la stratégie du groupe.

2-2- Les Comités d'exploitation

Animés par le Directeur Exploitation Groupe, les comités d'exploitations (dits « COMEX »), regroupant les Directeurs Régionaux et de division (tous salariés du groupe), sont chargés de suivre l'actualité de l'ensemble des établissements du groupe, tant au niveau de leur performance que des plans d'actions à mettre en œuvre. Sa fréquence est mensuelle.

Assistent à ces comités, en fonction de l'ordre du jour, les responsables des services du siège.

2-3 Le Comité de travaux et sécurité

Le comité de travaux réunit tous les mois, autour du Président Directeur Général, la direction de la maîtrise d'ouvrage, le responsable du service Travaux et Maintenance et le directeur du développement (tous salariés du groupe) ; les architectes en charge des dossiers en cours sont ponctuellement invités selon l'ordre du jour.

Ce comité passe en revue tous les chantiers en cours, tant pour les nouvelles constructions que les réhabilitations, et prend les décisions nécessaires pour le bon déroulement des travaux de construction ou de mise en sécurité.

2-4 Le Comité de développement

Ce comité, qui se réunit une fois par mois, est composé des membres du Comité Exécutif Groupe, la direction du développement, la directrice juridique, les directeurs de division, et des responsables des services tarification et relations tutelles (tous salariés du groupe). Peuvent être invités des conseillers extérieurs qui ont été mandatés pour réaliser des études. Le comité de développement traite des projets, d'une part de création et d'autre part, d'acquisitions.

3. La rémunération des mandataires sociaux

3-1- Les jetons de présence

l'Assemblée Générale Ordinaire du 27 juin 2008 a fixé à 75 000 euros le montant total des jetons de présence pour l'exercice en cours et qu'il convient de procéder à la répartition de cette somme entre les administrateurs.

Le Conseil d'Administration a décide de répartir ladite somme entre trois administrateurs de la manière suivante :

à Monsieur Alexandre MALBASA, 25 000 euros
à Mademoiselle Brigitte MICHEL, 25 000 euros
à Monsieur Yves LE MASNE 25 000 euros

Historiquement, le Docteur MARIAN n'a jamais souhaité recevoir de jetons de présence en rémunération de ses fonctions. Il en a été de même pour l'exercice 2008.

3-2 - Rémunération des mandataires sociaux

Au titre de l'exercice 2008, il a été versé :

  • au Président Directeur Général une somme de 430 460 € brut ;
  • au Directeur Général Délégué une somme de 622 300 € brut.

Par ailleurs, et à titre d'honoraires, la société a versé :

• 172 717 euros TTC à Monsieur Alexandre MALBASA en rémunération de ses prestations en matière de contentieux et pré contentieux.

Il n'a été attribué au cours de l'exercice 2008 aucune option, ni action gratuite, ni aucune action de performance, aux mandataires sociaux.

Plus généralement, aucun membre du Conseil d'administration ne détient à ce jour d'option lui permettant de souscrire à des actions de la Société, et ne bénéficie d'aucun engagement ni d'aucune indemnité susceptible d'être due à la suite de cessation ou changement de fonctions.

Il est rappelé que le Directeur Général délégué a bénéficié au cours de l'exercice 2006 de 800 actions gratuites (après division du nominal par 2), dans les mêmes conditions de périodes d'acquisition et de conservation prévues par la distribution gratuite d'actions aux autres salariés du groupe ; la contre valeur s'élevait au moment de l'attribution à 20 000 €, soit 25 € l'action (après division du nominal par 2). Il a été à ce titre comptabilisé une charge IFRS2.

Il est précisé que le Conseil d'administration, dont Yves Le Masne est membre, a autorisé la souscription d'une assurance chômage à son profit, dont les primes seront prises en charge par la Société.

Cette autorisation n'a pas été utilisée sur l'exercice 2008. Sa mise en place sera effective sur l'exercice 2009.

Synthèse des rémunérations des administrateurs versées au cours de l'exercice 2008 :

Ces montants englobent les rémunérations perçues par les mandataires sociaux de la part des sociétés contrôlées par ORPEA au sens de l'article L 233-16 du code de commerce.

Il n'est prévu aucune rémunération variable ou intéressement du Président Directeur Général et du Directeur Général Délégué.

Exercice 2008 Exercice 2007
Dr
Jean-Claude
MARIAN,
Président
Directeur Général
Montants dus Montants
versés
Montants dus Montants versés
Rémunération fixe 430 460 430 460 426 422 426 422
Rémunération
variable
- - - -
Jetons de présence - - - -
Avantages
en
nature
Néant Néant
Exercice 2008 Exercice 2007
Yves
LE
MASNE,
Directeur
Général
Délégué
Montants dus Montants
Montants dus
versés
Montants versés
Rémunération fixe 522 300 522 300 561 914 491 914
Rémunération
variable
100 000 - - -
Jetons de présence 25 000
-
20 000 20 000
Avantages
nature
Véhicule de fonctions
en
Véhicule de fonctions
Exercice 2008 Exercice 2007
Brigitte MICHEL Montants dus Montants
versés
Montants dus Montants versés
Rémunération fixe - - - -
Rémunération
variable
- - - -
ons de présence 25 000 25 000 20 000 20 000
Honoraires 0 0 557 119 557 119
Avantages
en
nature
Néant Néant
Exercice 2008 Exercice 2007
Alexandre MALBASA Montants dus Montants
versés
Montants dus Montants versés
Rémunération fixe - - - -
Rémunération
variable
- - - -
Jetons de présence 25 000 25 000 20 000 20 000
Honoraires 172 717 172 717 181 407 181 407
Avantages
en
nature
Néant Néant
Dirigeants Contrat de
travail
Régime de
retraite
supplémentaire
Indemnités ou
avantages
susceptibles
d'être dus suite
à la cession ou
au changement
de fonctions
Indemnités
relatives à une
clause de non
concurrence
Mandataires sociaux Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Dr Marian
Président-Directeur
Général
Début mandat : AG 2005
Fin mandat : AG 2011
X X X X
M. Le Masne
Directeur Général Délégué
Début mandat : AG 2006
Fin mandat : AG 2010
X X X X
Me Michel
Administrateur
Début mandat : AG 2005
Fin mandat : AG 2011
X X X X
Me Malabasa
Administrateur
Début mandat : AG 2005
Fin mandat : AG 2011
X X X X

4. Les opérations réalisées par les dirigeants

Déclarant : Yves LE MASNE

Nature de l'opération : Cessions d'actions Date des opérations : 18 février 2009 Prix unitaire : 27,52 € Montant des opérations : 98 246 € Décisions AMF n°209D1213

RAPPORT FINANCIER 2008 Page 74 sur 183

1. Achats effectués au cours de l'exercice 2008

Conformément aux résolutions votées lors de l'assemblée générale du 27 juin 2008, ORPEA a mis en œuvre un programme de rachat de ses propres titres en vue d'intervenir sur le marché, programme qu'elle a mis en place dans le cadre d'un contrat de liquidité conclu avec la société GILBERT DUPONT afin notamment de réguler le cours de l'action ORPEA en contre tendance.

Au 31 décembre 2008, ORPEA détenait 63 718 de ses propres actions (soit 0,17 % de son capital au 31 décembre 2008).

Aucune action n'a été annulée.

La Société n'a pas eu recours à des produits dérivés.

▶ Tableau de déclaration synthétique (au 31 mars 2009)

Pourcentage de capital auto détenu de manière
directe et indirecte
Nombre de titres annulés au cours des 24 derniers mois 0
Nombre de titres détenus en portefeuille 51 191
Valeur comptable du portefeuille 1 075 387
Valeur de marché du portefeuille 1 523 956
Flux bruts cumulés Positions ouvertes au jour de la publication
du descriptif du programme
Achats Ventes /
Transferts
Positions ouvertes à l'achat Positions ouvertes à la vente
Nombre de
titres
1 007 427 998 242 Options
d'achat
achetées
Achats à
terme
Options
d'achat
vendues
Ventes à terme
Échéance
maximale
moyenne
Cours
moyen de
la
transaction
Prix
d'exercice
38,11 38,09
moyen
Montants
38,11
38 391 495
38,09
38 024 750

2. Renouvellement de l'autorisation d'opérer sur les actions de la Société

Il est demandé à l'assemblée générale des actionnaires, qui sera appelée notamment pour approuver les comptes clos au 31 décembre 2008, de renouveler l'autorisation de poursuivre le rachat par la Société de ses propres actions. Cette nouvelle autorisation remplacerait celle donnée précédemment par l'assemblée générale mixte du 28 juin 2008.

Cette autorisation, qui serait donnée pour une période maximale de 18 mois à compter de la date de ladite assemblée générale, a pour objet de permettre à la Société d'utiliser les possibilités d'intervention sur actions propres prévues par la loi en vue, notamment :

  • d'animer le marché ou la liquidité de l'action par un prestataire de service d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI ;
  • d'utiliser tout ou partie des actions acquises pour les attribuer aux salariés et aux mandataires sociaux de la Société et des sociétés de son Groupe, dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment au titre de la participation des salariés aux fruits de l'expansion de l'entreprise, du régime des options d'achats d'actions, de l'attribution gratuite ou de la cession d'actions aux salariés ;
  • de remettre ses actions lors de l'exercice de droits attachés à des titres financiers donnant droit par conversion, exercice, remboursement ou échange ou de toute autre manière à l'attribution des actions de la Société, dans le cadre de la réglementation boursière ;
  • de les annuler par réduction du capital dans les conditions prévues par le Code de commerce, sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale extraordinaire de la 8ème résolution ;
  • d'utiliser tout ou partie des actions acquises pour conservation et remise ultérieure à l'échange, ou en paiement dans le cadre d'opération éventuelle de croissance externe ;

L'acquisition, la cession, le transfert ou l'échange de ces actions pourront être effectués et payés par tout moyen et notamment dans le cadre d'un contrat de liquidité conclu par la Société avec un prestataire de service d'investissement, sous réserve du respect de la réglementation en vigueur, y compris de gré à gré et par bloc d'actions, par l'utilisation d'instruments financiers dérivés, et la mise en place de stratégies optionnelles (achat et vente d'options d'achat et de vente et toutes combinaisons de celles-ci dans le respect de la réglementation applicable), et aux époques que le Conseil d'administration appréciera.

L'assemblée générale fixe les limites suivantes à l'utilisation de la présente autorisation par le Conseil d'administration :

  • (i) le prix maximum d'achat, hors frais d'acquisition, ne pourra être supérieur à 65 € par action,
  • (ii) le nombre maximum d'actions pouvant être acquises ne pourra excéder 10 % du nombre total d'actions émises, soit 3 690 277 actions ;

  • le montant maximal susceptible d'être consacré à ces achats serait ainsi de 239 868 005 €

Ces limites sont fixées sous réserve des ajustements liés aux éventuelles opérations sur le capital de la Société.

Responsables du contrôle des comptes & honoraires des commissaires aux comptes

Il convient de rappeler qu'au cours de l'exercice 2008, les mandats de Monsieur Jean-Pierre LEBRIS, co-commissaire aux comptes titulaire, et La Compagnie Française de Contrôle et d'Expertise Comptable (CFCE), co-commissaire aux comptes suppléant, sont venus à échéance à l'issue de l'assemblée générale ordinaire qui s'est tenue le 27 juin 2008.

1. Les commissaires aux comptes titulaires

• La société BURBAND KLINGER & Associés Représentée par Monsieur Frédéric BURBAND 8 rue Jacques Bingen 75017 PARIS,

Le cabinet Burband Klinger & Associés a été nommé pour la première fois à l'Assemblée Générale du 27 juin 2008, pour une durée de 6 exercices, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale annuelle qui statuera sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2013.

• Deloitte & Associés Représentée par Monsieur Henri LEJETTE 185 avenue Charles-de-Gaulle – 92200 Neuilly-Sur-Seine

Le cabinet Deloitte & Associés a été nommé pour la première fois par l'assemblée générale mixte du 29 juin 2006, en remplacement de la société VADEMECUM démissionnaire pour convenances personnelles. Son mandat lui a été donné, à compter de l'exercice ouvert le 1er janvier 2006, pour la durée restant à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu'à l'issue de l'assemblée générale annuelle appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2009.

2. Les commissaires aux comptes suppléants

• Monsieur Marc TENAILLON, Suppléant de BURBAND KLINGER & Associés Adresse : Immeuble Somag – 16 rue Ampère – 95307 Cergy Pontoise

Nommé en même temps et pour la même durée que le cabinet BURBAND KLINGER & Associés

• BEAS

Suppléant de Deloitte & Associés Adresse : 7-9 Villa Houssay – 92200 Neuilly-Sur-Seine

RAPPORT FINANCIER 2008 Page 78 sur 183

Nommé en même temps et la même durée que le cabinet Deloitte & Associés, pour remplacer Madame Françoise VAINQUEUR, co-commissaire aux comptes suppléant, démissionnaire pour convenances personnelles.

Deloitte & Associés Cabinet Burband
Klinger & Associés
Cabinet LE BRIS CECA- CFCE
2008 2007 2008 * 2008 2007
en milliers d'euros % % % % %
1. Audit
1.1 Commissariat aux
comptes, certification,
examen des comptes
individuels et
consolidés
- Emetteur
729 308 79% 543 333 75% 195 000 62% 234 819 60% 249 930 68%
- Filiales intégrées
globalement 193 360 21% 184 404 25% 120 255 38% 159 198 40% 116 844 32%
1.2 Diligences et
prestations directement
liées à la mission des
commissaires aux
comptes
- Emetteur
- Filiales intégrées
globalement
Sous-total 922 668 100% 727 737 100% 315 255 100% 394 017 100% 366 774 100%
2.Autres prestations
rendues par les
réseaux aux filiales
intégrées globalement
2.1 Juridique, fiscal,
social
2.2 Autres
Sous-total
0 0 0 0% 0 0 0 0 0 0
Total des honoraires 922 668 100% 727 737 100% 315 255 100% 394 017 100% 366 774 100%

3. Les honoraires versés en 2008 aux Commissaires aux Comptes :

* honoraires versés à partir de la 1ère nomination du cabinet en qualité de CAC de la société, lors de l'Assemblée Générale du 27 juin 2008.

Annexe 1 - Rapport du Président du Conseil d'Administration sur le contrôle
interne 73
Annexe 2 - Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président 90
Annexe 3 – Liste des mandats des mandataires sociaux 93
Annexe 4 - Tableau des résultats sur les cinq dernières années 94

Annexe 1 - Rapport du Président du Conseil d'Administration sur le contrôle interne

RAPPORT DU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

SUR LES CONDITIONS DE PREPARATION ET L'ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET SUR LES PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE

EXERCICE CLOS LE 31/12/2008

Chers Actionnaires,

Conformément à l'article L 225-37 du code de commerce, le présent rapport vous rend compte :

  • de la composition du Conseil d'Administration, des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil, des limitations apportées aux pouvoirs du Directeur Général, des références faites à un Code de Gouvernement d'Entreprise et des modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l'assemblée générale ;
  • des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Société ;
  • des principes et règles définis pour déterminer les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux mandataires sociaux, ainsi que les éléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique.

I - Conditions de préparation et d'organisation des travaux du conseil d'administration

La société est une société anonyme à conseil d'administration, dont les actions sont cotées sur le marché Euronext Paris.

1. La gouvernance d'entreprise

En matière de gouvernement d'entreprise, ORPEA mène une réflexion sur cette gouvernance en s'appuyant sur le Code de Gouvernement d'Entreprise des sociétés cotées Afep-Medef (ci-après le « Code »).

La Société continue à s'inspirer de ce code afin d'adapter ses règles de fonctionnement interne au regard de sa structure et de sa taille. Il a été relevé que la composition du Conseil d'administration répond aux principes directeurs posés par l'article 6 du Code, la présence de l'Actionnaire de référence constituant l'assurance de la prise en compte des intérêts des actionnaires et de l'implication des administrateurs dans la définition de la stratégie du groupe. Dans ce sens, il est projeté d'élargir la composition du Conseil, par la nomination d'un ou plusieurs administrateurs indépendants et la constitution de comités spécialisés.

Quant à la mise en place d'un comité d'audit, le Conseil d'administration a constaté que par application de l'ordonnance du 8 décembre 2008, la Société est tenue d'instituer un tel comité au plus tard fin août 2012. Elle prévoit de créer ce comité d'audit, par le renforcement en premier lieu de la composition du Conseil, afin de nommer un ou plusieurs administrateurs indépendants ayant notamment des compétences en matière financière et comptable.

Par ailleurs, lors de sa réunion en date du 16 décembre 2008, le Conseil d'administration d'ORPEA a pris par ailleurs connaissance des recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 sur la rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés cotées.

Il a constaté que ces recommandations étaient déjà appliquées au sein du groupe : aucun contrat de travail n'est conclu avec le Président Directeur Général ; il n'existe pas de « parachutes dorés » ; les cadres dirigeants ne bénéficient pas de retraite « chapeau ».

Concernant l'évaluation des travaux du Conseil d'Administration, le Conseil n'a pas encore entamé de processus en ce sens. Ce processus d'évaluation sera mis en place à l'occasion de l'élargissement du Conseil d'Administration.

Enfin, sur la durée des mandats des membres du Conseil d'administration, la durée actuelle des mandats des membres du Conseil est fixée à 6 années, ce qui correspond aux dispositions légales, et non aux quatre années comme le recommande le Code. L'opportunité de la modification des statuts sur ce point sera étudiée lors de l'élargissement du Conseil d'Administration.

2. Le Conseil d'Administration

▶ Composition du Conseil d'administration et fonctions exercées par les administrateurs

La société est administrée par un Conseil composé de quatre Administrateurs, dont la durée des fonctions est de 6 ans. Chaque Administrateur doit être propriétaire d'au moins une action inscrite au nominatif.

Prénom - Nom Age Echéance du mandat Nombre d'actions
ORPEA détenues
*
Docteur Jean-Claude MARIAN 70 ans AGO 2011 11 506 846
Yves LE MASNE 45 ans AGO 2012 26 130
Brigitte MICHEL 50 ans AGO 2011 78 508
Alexandre MALBASA 50 ans AGO 2011 2

* Données chiffrées à fin mars 2009.

La présentation des membres du Conseil et l'ensemble des mandats qu'ils exercent sont exposés dans l'annexe au rapport de gestion.

▶ Pouvoirs du Conseil d'administration et de ses organes de direction

Pouvoirs du Conseil d'Administration

Le conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.

Le conseil d'administration procède aux contrôles et vérifications qu'il juge opportuns. Chaque administrateur reçoit toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents qu'il estime utiles.

Le Conseil d'Administration élit son Président, qui doit être une personne physique, et qui prend le titre de Président du Conseil d'administration. Le Président du Conseil d'administration est rééligible. Le Président est nommé pour une durée qui ne peut excéder celle de son mandat d'administrateur. Il est rééligible.

Le président du conseil d'administration représente le conseil d'administration. Il organise et dirige les travaux de celui-ci, dont il rend compte à l'assemblée générale. Il veille au bon fonctionnement des organes de la Société et s'assure, en particulier, que les administrateurs sont en mesure d'accomplir leur mission.

Il n'existe pas à ce jour de comité spécialisé au sein du conseil d'administration. Cependant, afin de traiter de sujets essentiels à la mise en œuvre de la stratégie du groupe, la direction générale a constitué différents comités de direction ci-après décrits.

▶ Non-dissociation des fonctions de Président du Conseil d'administration et de directeur général

La législation française en vigueur offre la possibilité aux sociétés à conseil d'administration d'opter entre la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général ou l'unicité de ces fonctions.

Comme le rappelle le Code de Gouvernement d'Entreprise des sociétés cotées Afep-Medef de décembre 2008 (article 3.1), la loi ne privilégie aucune formule et donne compétence au conseil d'administration pour choisir entre les deux modalités d'exercice de la direction générale selon ses impératifs particuliers.

Le Conseil d'administration d'ORPEA a décidé que la direction générale de la Société est assumée par le Président du Conseil d'Administration ; cette décision étant prise pour une durée de deux ans conformément aux dispositions statutaires.

Ainsi, le Docteur Marian assure les fonctions de Président de Conseil d'administration et de Directeur Général (Président Directeur Général).

Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d'administration a nommé Monsieur Yves LE MASNE en qualité de Directeur Général Délégué.

Pouvoirs du Directeur Général et du Directeur Général Délégué

Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue expressément aux assemblées d'actionnaires et au conseil d'administration.

Cependant, il a été opéré une répartition purement interne des prérogatives du Directeur Général et du Directeur Général Délégué. Aux termes de cette répartition, Monsieur Jean Claude MARIAN, tout en conservant ses fonctions de Président du conseil d'administration et de Directeur Général de la société ORPEA, se consacre plus particulièrement, pour ce qui concerne les attributions de direction générale, c'est-àdire opérationnelles, aux implantations et activités du Groupe à l'étranger, et se consacre au développement du Groupe hors de France.

Le Directeur Général délégué dispose, à l'égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le Directeur Général.

Cependant, le Conseil d'administration a apporté des limitations aux pouvoirs du Directeur général délégué ;

En effet, le Directeur Général Délégué doit recueillir l'autorisation préalable du Président du conseil d'administration ou du Président Directeur Général pour les décisions suivantes :

  • aux achats ou ventes d'actifs d'une valeur supérieure à 20.000.000 Euros
  • aux investissements ou désinvestissements excédant un montant de 20.000.000 Euros
  • à tous engagements ou désengagements supérieurs à 20.000.000 Euros
  • toute prise de participation dans une autre société, même inférieure à 10 % du capital qui entraînerait des achats, ventes, investissements, désinvestissements, engagements ou désengagements supérieurs à 20.000.000 euros.

▶ Fonctionnement du conseil d'administration

La tenue des réunions du conseil

Le conseil se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige. Il est convoqué, par tous moyens, par le Président du conseil d'administration, au moins huit jours avant sa tenue.

Il peut cependant être convoqué, même verbalement, et sans délai, si tous les administrateurs y consentent.

Activité du conseil d'administration en 2008

Durant l'année 2008, le conseil d'administration s'est réuni 8 fois. Il s'est prononcé sur toutes les délibérations et décisions mises à l'ordre du jour de ses travaux, en application des lois et règlements en vigueur en France.

Le conseil, dans ses principaux domaines d'intervention, a statué en 2008 notamment sur les principaux axes de développement du groupe, sur l'octroi de garanties dans le cadre d'opérations de financements (prêts bancaires ou opérations de crédit-bail) nécessaires au développement du groupe, et sur les comptes semestriels et annuels.

▶ La rémunération des mandataires sociaux

Le Conseil arrête chaque année les rémunérations de Messieurs MARIAN et LE MASNE, et a décidé, concernant Monsieur LE MASNE qu'à sa rémunération annuelle de base, s'ajouterait une part variable, représentant de 10 % à 25 % de la rémunération totale de base attribuable au regard des performances du Groupe.

La rémunération globale versée durant l'exercice 2008 aux mandataires sociaux dirigeants et non dirigeants tant par la société que par les sociétés contrôlées au sens de l'article L 233-16 du code de commerce est détaillée dans le rapport de gestion.

Il n'a été attribué, au cours de l'exercice 2008, aux mandataires sociaux ni stock options ni actions gratuites.

Il n'existe aucun dispositif de type « parachute doré » ou indemnité relatives à une clause de non concurrence au bénéfice du Président Directeur Général ou du Directeur Général Délégué.

Monsieur LE MASNE est affilié aux différents contrats Groupe (Mutuelle Santé Prévoyance, article 83). Monsieur Marian est affilié au contrat Prévoyance.

Il n'existe pas de système de « retraite chapeau » en leur faveur (régime article 39).

Quant aux jetons de présence annuels, l'assemblée générale ordinaire du 27 juin 2008 a fixé l'enveloppe globale des jetons de présence à 75 000 €. Cette enveloppe a été répartie par tiers entre les 3 autres membres du Conseil, le Président Directeur Général ayant décidé depuis plusieurs années de ne pas en percevoir.

3- Eléments susceptibles d'avoir une incidence en cas d'offre publique

Conformément à l'article L 225-100-3 du code de commerce, nous vous précisons les points suivants :

  • la structure du capital ainsi que les participations directes ou indirectes sont décrites dans le rapport de gestion
  • il n'existe pas de restriction statutaire à l'exercice des droits de vote, hormis la privation du droit de vote pouvant être demandée par un ou plusieurs actionnaires en l'absence de déclaration de franchissement des seuils légaux ;
  • il n'existe pas à la connaissance de la Société de pacte d'actionnaires ;
  • à l'exception des actions bénéficiant d'un droit de vote double, il n'existe pas de titre comportant des droits de contrôles particuliers ;
  • les règles de nomination et de révocation des membres du conseil d'administration sont les règles légales ;
  • il n'existe pas d'accord prévoyant des indemnités pour les dirigeants de la société à raison de la cessation ou changement de fonctions en cas d'une offre publique ;
  • La société a conclu avec le pool bancaire ABN, CALYON et NATIXIS un emprunt total de 150 M€ comportant une clause d'exigibilité anticipée en cas de baisse des droits de vote détenus, par voie directe ou indirecte, par l'Actionnaire de référence (le Dr Jean-Claude MARIAN) en deçà de 20 %.
  • en matière de pouvoirs du Conseil d'administration, l'assemblée générale extraordinaire en date du 27 juin 2008, dans sa 10ème résolution, a autorisé le

Conseil d'Administration à émettre des bons de souscription d'actions en période d'offre publique portant sur les titres de la Société, dans les conditions prévues notamment par l'article L 233-33 du code de commerce, instaurant le principe de l' « exception de réciprocité ». Cette autorisation a été consentie pour une durée de 18 mois à compter de ladite assemblée générale ;

• l'assemblée générale extraordinaire, en date du 27 juin 2008 (11ème résolution) a également autorisé le Conseil d'administration à utiliser, en période d'offre publique, les délégations et autorisations d'augmentation de capital octroyées par l'assemblée générale du 27 juin 2007. Cette autorisation a été consentie pour une durée de 18 mois à compter de ladite assemblée générale.

4 - Participation des actionnaires a l'assemblée générale

Les modalités de participation sont décrites aux articles 24 et 25 des statuts de la Société reproduits ci-après.

▶ Article 24 - CONVOCATION DES ASSEMBLEES GENERALES

Les assemblées générales sont convoquées par le conseil d'administration. A défaut l'assemblée générale peut être également convoquée par :

  • les commissaires aux comptes
  • un mandataire désigné en justice à la demande, de tout intéressé en cas d'urgence, soit d'un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins 5% du capital social, soit d'une association d'actionnaires répondant aux conditions visées à l'article L 225-120
  • les liquidateurs
  • les actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une offre publique d'achat ou d'échange ou après une cession de bloc de contrôle

La convocation des assemblées générales est faite par une insertion dans un journal habilité à recevoir les annonces légales dans le département du lieu du siège social et en outre, si la société vient à être réputée faire appel public à l'épargne, par une insertion dans le Bulletin des Annonces Légales Obligatoires, trente cinq jours au moins avant la réunion de l'assemblée. Les actionnaires peuvent adresser leurs demandes d'inscription de projets de résolution dans les délais prescrits par les textes en vigueur.

La fixation de l'ordre du jour et la préparation du projet des résolutions à soumettre à l'assemblée générale appartiennent à l'auteur de la convocation.

Cependant, le conseil d'administration doit ajouter à l'ordre du jour les projets de résolutions déposés par les actionnaires dans les conditions fixées par la loi.

Les assemblées sont réunies au siège social ou en tout autre lieu du département du siège social ou d'un département limitrophe.

▶ Article 25 - COMPOSITION DES ASSEMBLEES GENERALES

25.1. Tout actionnaire a le droit d'assister aux assemblées générales ordinaires et extraordinaires et de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, dans les conditions prévues à l'article L 225-106 du code de commerce.

Le droit des actionnaires de participer aux assemblées générales ordinaires ou extraordinaires est subordonné à l'enregistrement comptable des titres au nom de l'actionnaire – ou de l'intermédiaire inscrit pour son compte si l'actionnaire réside à l'étranger – au troisième jour ouvré précédent l'assemblée à zéro heure, heure de Paris :

  • soit dans les comptes de titres nominatifs tenus par la Société
  • soit dans les comptes de titres au porteur tenus par l'intermédiaire habilité, lequel devra délivrer une attestation dans les conditions prévues par la réglementation.

Tout actionnaire peut se faire représenter par son conjoint ou par un autre actionnaire dans toutes les assemblées. Il peut également voter par correspondance dans les conditions légales et réglementaires. Les formules de procuration et de vote par correspondance sont établies et mises à disposition des actionnaires conformément à la législation en vigueur.

Chaque action donne droit à une voix, à l'exception des actions bénéficiant d'un droit de vote double conformément et dans les limités de l'article L. 225-123 du Code de Commerce. Le droit de vote appartient à l'usufruitier dans les assemblées générales ordinaires, et au nu-propriétaire dans les assemblées générales extraordinaires. Toutefois, dans tous les cas, le nu-propriétaire a le droit de participer aux assemblées générales.

En l'absence du Président du conseil d'administration, les assemblées sont présidées par le Vice-président du conseil d'administration ou par un administrateur spécialement désigné à cet effet par le conseil d'administration. A défaut, l'assemblée élit elle-même son Président.

Les procès-verbaux d'assemblées sont dressés et leurs copies sont certifiées et délivrées conformément à la Loi ».

25.2. La Société est en droit de demander à ses frais, à l'organisme centralisateur agréé par décret, le nom et l'adresse des détenteurs de titres au porteur de la Société, conférant, immédiatement ou à terme, le droit de vote dans ses assemblées d'actionnaires, ainsi que la quantité de titres détenue par chacun d'eux

S'il s'agit de titres de forme nominative , donnant immédiatement ou à terme accès au capital, l'intermédiaire inscrit dans les conditions prévues à l'article L. 228-1 du Code de commerce sera tenu, dans les conditions prévues par décret en Conseil d'Etat, de révéler l'identité des propriétaires de ces titres sur simple demande de la Société ou de son mandataire, laquelle peut être présentée à tout moment

II – Dispositif du contrôle interne au sein du groupe ORPEA

1. Environnement du processus de contrôle interne

▶ Objectifs du contrôle interne au sein du groupe ORPEA :

Le contrôle interne au sein du groupe ORPEA a été défini et mis en œuvre afin d'assurer :

  • le respect des lois et de la réglementation applicables aux établissements du groupe ;
  • l'application effective des directives et politiques fixées par la Direction Générale, et notamment que le comportement des collaborateurs s'inscrit dans le cadre défini des normes et règles de conduite du groupe ;
  • le bon fonctionnement des procédures internes du groupe ;
  • la préservation des actifs du groupe ;
  • la fiabilité des informations financières et des comptes publiés et communiqués à l'ensemble de la communauté financière.

Plus généralement, le processus de contrôle interne doit contribuer à la maîtrise de l'activité et des opérations du groupe, ainsi qu'à une utilisation efficiente de ses ressources.

Néanmoins, à l'instar de tout système de contrôle, il ne peut donner la certitude que les objectifs fixés par la société seront atteints et ce, en raison des limites inhérentes à toute procédure.

▶ Périmètre couvert par le dispositif de contrôle interne

Les dispositifs de contrôle interne décrits dans ce rapport sont appliqués au sein de la société ORPEA S.A et de l'ensemble de ses filiales (présentées comme étant « le Groupe » dans ce rapport).

2. Les acteurs du contrôle interne au sein du groupe ORPEA

▶ La Direction Générale / le Comité Exécutif Groupe

La direction générale du groupe est composée de trois membres : le Président Directeur Général (le Docteur Jean-Claude Marian), le Directeur Général Délégué (Yves Le Masne) qui assume également les fonctions de Directeur Financier, et le Directeur Exploitation Groupe (Jean-Claude Brdenk). La direction générale assure collégialement la direction opérationnelle du groupe. A ce titre, elle est responsable de la mise en œuvre de la stratégie du groupe et est chargée d'impulser et de surveiller le dispositif de contrôle interne.

▶ La fonction d'audit interne

La société dispose d'une fonction d'audit interne, qui est essentielle, et qui contribue à donner à la direction générale l'assurance que :

  • les opérations sont réalisées, sécurisées, optimisées,
  • les établissements sont exploités dans le respect des règles de qualité et rentabilité pérenne fixées par le groupe ;
  • les actifs corporels et incorporels sont préservés.

▶ Le service Qualité

Le service Qualité, en collaboration avec la direction médicale du groupe, veille au respect de la réglementation spécifique applicable à l'activité du groupe.

Il accompagne par ailleurs l'ensemble des établissements du groupe dans la mise en place d'une démarche d'amélioration continue de la qualité des prestations et des soins. A ce titre, il fournie des protocoles, des outils de suivi et des supports de miniformation.

Il réalise, tous les trimestres, une évaluation de l'ensemble des établissements du groupe, à partir de huit grilles d'auto évaluation concernant les différents aspects de la prise en charge des résidents/patients et de leurs familles (gestion de l'infirmerie, hygiène des locaux, dossier administratif du résident/patient, dossier du salarié, gestion de l'établissement …).

De plus, chaque année, il organise un concours interne : « Le Trophée Qualité ORPEA », qui récompense les 3 meilleures équipes pour leur connaissance et leur bonne application des procédures internes, ainsi que pour leur qualité de prise en charge.

A ce titre, le service Qualité est un acteur important du contrôle interne opérationnel du groupe, par la surveillance qu'il exerce sur le bon fonctionnement des établissements et la stricte application des procédures opérationnelles du groupe.

▶ Les services centraux du siège

Les services centraux du siège sont chargés de veiller à l'application des décisions prises par la Direction générale et centralisent l'information issue des sites opérationnels. En traitant l'information, et dans leur rôle de conseil, ils veillent à ce que les informations qui leur sont communiquées soient fiables et pertinentes.

▶ Un encadrement sensibilisé au contrôle interne

L'ensemble des collaborateurs du groupe sont sensibilisés et formés pour assurer le meilleur fonctionnement des établissements et offrir une prise en charge de qualité aux résidents et patients.

Afin de diffuser le plus largement possible les valeurs éthiques du groupe et de fédérer les collaborateurs autour de ces valeurs, les équipes de chaque établissement

définissent leur propre charte d'engagements à partir des valeurs d'ORPEA (respect, patience, écoute, bonne humeur, entraide, responsabilité, confiance, conscience professionnelle).

Chaque acteur voit ses responsabilités définies et formalisées aux moyens d'organigrammes hiérarchiques et fonctionnels, voire de fiches de postes.

En outre, la politique de gestion des ressources humaines du groupe ORPEA permet de disposer d'un vivier permanent de collaborateurs possédant les connaissances et compétences nécessaires pour devenir directeurs d'exploitation ou de région / division.

En effet, grâce à sa politique de formation, le groupe privilégie le recrutement interne pour les postes d'encadrement. Ainsi, ORPEA dispose des compétences nécessaires pour assurer l'atteinte de ses objectifs et faire face au développement du groupe.

3. Les composantes du contrôle interne :

Le processus de contrôle interne du groupe ORPEA est caractérisé par la mise en place d'un mode de gestion centralisée au niveau du siège administratif et l'harmonisation des procédures à l'échelle du groupe.

▶ Une organisation centralisée pour un meilleur contrôle des opérations du groupe

Les avantages du système de gestion centralisée sont :

  • la centralisation de l'information et par conséquent de son traitement
  • la réactivité
  • l'homogénéité des procédures,
  • les économies d'échelle dans la gestion

Cette configuration permet un contrôle plus efficace de l'activité.

Par ailleurs, il a été institué des comités d'exploitations (dits « COMEX ») qui réunissent, tous les mois, le Directeur Exploitation Groupe, les Directeurs Régionaux et les Directeurs de Division. Les responsables des services centraux, ainsi que la Directrice Qualité et le Directeur Médical, assistent à ces comités en fonction de l'ordre du jour. Ce comité passe en revue toutes les questions relatives à la vie du groupe, et fait le point notamment sur les plans d'actions en cours, les plans d'actions à mettre en œuvre, sur les budgets, sur la qualité et le plan de formation. Il passe également en revue les performances commerciales et les principaux postes de dépenses du groupe.

Cette organisation permet un pilotage efficace et réactif des activités et un suivi précis des objectifs à réaliser.

▶ Des outils communs à tous pour assurer un meilleur suivi

Le système d'information du groupe est adapté aux objectifs actuels de l'organisation et a été conçu pour être évolutif et s'adapter à l'évolution du groupe.

Les applications informatiques spécifiques à notre métier, sur lesquelles repose le système d'information, sont conçues en interne, par la direction informatique composée de 50 personnes, avec le concours de prestataires extérieurs, afin de répondre aux besoins spécifiques du groupe et de bénéficier de mises à jour régulières.

Ces applications sont protégées afin d'assurer la conservation des informations stockées. Des procédures de secours permettent une continuité d'exploitation, essentielle dans un groupe dont les établissements fonctionnent 24h/24 et 7 jours/7. Une « hotline » est en service 7 jours /7. Un système de sauvegarde, sur place et à distance, est contrôlé par des personnes dédiées, elles-mêmes contrôlées par une société extérieure.

Pour la gestion des établissements, le groupe s'est doté d'un manuel de procédures, tant comptables, qu'administratives, ou encore de soins et médicales. L'ensemble des ces procédures et protocoles sont déclinés en différentes thématiques (soins, restauration, hygiène, administration, …), et remis à chaque directeur d'exploitation à sa prise de fonction.

Ces procédures expliquent et décrivent précisément la manière dont un processus doit s'accomplir. Certaines procédures instituent un véritable circuit de validation afin que les décisions soient prises au niveau adéquat, avec l'information nécessaire et pertinente, et que leur mise en œuvre soit contrôlée.

Enfin, des outils et instruments de travail ont été créés au niveau du groupe, et sont donnés à l'ensemble des collaborateurs afin de faciliter leurs tâches au quotidien et de veiller à ce qu'elles soient réalisées dans le strict respect des procédures du groupe.

Par exemple, des tableaux de reporting journalier, hebdomadaire, et mensuel ont été mis en place afin de remonter les indicateurs relatifs au niveau de l'activité, ainsi que les indicateurs qualités mensuels.

Ces tableaux sont complétés par les établissements et transmis au Directeur Régional ou de Division ainsi qu'au Département Qualité. Ils permettent de suivre l'atteinte des objectifs quantitatifs et qualitatifs par établissement sur des thèmes donnés.

Les établissements, pour lesquels les objectifs (de résultat ou/et de qualité) définis n'ont pu être atteints, sont tenus de mettre en place des actions correctives immédiates ; la performance est ainsi mesurée très régulièrement.

III - Le contrôle interne des opérations du groupe ORPEA

1. La politique Qualité du Groupe ORPEA

La qualité de la prise en charge est l'objectif premier du groupe ORPEA. Pour cela, ORPEA s'est donné les moyens de mettre en œuvre une politique Qualité et a créé une Direction Qualité, composée de 12 personnes et rattachée à la Direction générale du Groupe. La Direction qualité, aidée de la direction médicale, est chargée non seulement de la mise en place de la démarche qualité, mais elle veille également à l'application de celle-ci en effectuant des audits.

La démarche qualité implique tous les acteurs du Groupe :

Engager et soutenir la démarche qualité dans l'établissement Nommer un référent qualité Participer au Comité de Pilotage Animer, suivre et s'impliquer au quotidien

Organiser la démarche qualité Gérer la gestion documentaire Communiquer auprès des équipes Former les groupes de projet Exploiter les Fiches de Signalement d'Evènement Indésirable (FEI) Mettre en place les évaluations

Analyser les fiches de signalement d'évènements indésirables et effectuer le bilan S'assurer de l'avancée des groupes de projet Analyser les questionnaires de satisfaction, les indicateurs, les évaluations Communiquer auprès des équipes Piloter la procédure de certification

Résoudre une problématique Elaborer une procédure Evaluer la bonne application d'un protocole / d'une organisation

Participer aux groupes de projet Se tenir informé de la démarche qualité et gestion des risques en consultant le panneau d'affichage Signaler tout événement ou risque d'événement indésirable

Prendre connaissance des procédures le concernant Informer le référent qualité des points devant être améliorés dans l'établissement

2. La gestion des risques au sein du groupe ORPEA

Le groupe ORPEA veille à anticiper et gérer les risques auxquels ses établissements pourraient être exposés.

Ces risques sont identifiés au sein du rapport de gestion dans un chapitre dédié intitulé « La gestion des risques au sein du groupe Orpéa » ; les dispositifs mis en place pour améliorer leur anticipation et leur traitement y sont exposés, de même que la couverture de certains de ces risques (assurance, couverture de taux).

Afin de faire face aux risques de l'activité du Groupe ORPEA, il a été mis en place une organisation et des procédures dont l'objectif est d'identifier, hiérarchiser, analyser et prévenir, autant que possible, ces risques et d'en limiter les éventuels effets négatifs pouvant impacter cette activité et le développement du Groupe.

La gestion des risques dans le Groupe est conduite selon 2 approches :

  • approche rétrospective : analyse des fiches de signalement d'évènements indésirables
  • approche prédictive : analyse méthodique des processus afin de prévenir les risques.

Il est recensé pour chaque activité les risques encourus dans l'établissement afin de mettre en œuvre les actions préventives.

Pour chaque risque, la Direction Qualité en identifie la cause, c'est à dire l'origine du risque puis détermine les effets attendus. A chaque effet, il est déterminé :

  • une ou plusieurs actions préventives : action entreprise pour éliminer les causes ou les effets d'un événement indésirable potentiel pour empêcher qu'il ne se produise ;
  • et une ou plusieurs actions correctives : action entreprise pour éliminer les causes ou les effets d'un événement indésirable existant pour empêcher qu'il ne se renouvelle.

Un registre des risques a été ainsi établi par l'ensemble des cliniques du Groupe. Pour que ce registre soit un outil pratique, chaque établissement doit mettre en œuvre les actions préventives préconisées dans le registre par ordre de priorité.

Ce registre est réactualisé en fonction du bilan des fiches de signalement réalisé au niveau de la Direction Qualité du Groupe et sur demande des établissements.

Ce système de contrôle est complété par la politique d'assurance qui optimise les conditions de couverture de risques (cf. rapport de gestion de la société).

IV - Procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information financière et comptable

1. L'organisation de la Direction Financière

▶ Composition de la Direction Financière

L'information financière et comptable est centralisée et traitée au niveau de la direction administrative et financière du groupe, située en France, au siège administratif de Puteaux.

Elle est composée d'équipes dédiées qui assurent, sous le contrôle du Directeur Général délégué (qui assume la fonction financière) et du Directeur Financier adjoint, le processus comptable et financier dans les domaines suivants : comptabilité, consolidation, trésorerie, services financiers et contrôle de gestion.

Au niveau du processus comptable, le Service Comptabilité, sous le contrôle du Directeur Financier adjoint, est encadré en France par une responsable comptable et une adjointe, et à l'étranger par une responsable comptable dans chaque pays. En France, le

service Comptabilité est composé d'une cinquantaine de personnes, dont un département consacré à la comptabilité fournisseurs avec des effectifs dédiés.

Le Directeur Financier adjoint est en charge de la production des comptes consolidés du groupe, et supervise la gestion des financements et de la trésorerie.

L'équipe de contrôle de gestion a en charge l'élaboration et le suivi des budgets, sous la responsabilité du Directeur Général délégué, et en collaboration avec le Directeur Exploitation groupe, les Directeurs régionaux ou de Division, et le service travaux pour la partie investissement.

▶ Les outils

Le système de reporting des différents indicateurs économique permet de suivre de façon continue et homogène l'évolution des performances de chacun des établissements du groupe et de s'assurer de leur adéquation avec les objectifs qui leur ont été fixés.

Le taux d'occupation, le chiffre d'affaires, et les charges d'exploitation de tous les établissements sont suivis en temps réel grâce à un intranet, qui permet la consolidation de l'ensemble des données deux fois par jour.

Un document de contrôle budgétaire est établi mensuellement et permet de suivre l'évolution du chiffre d'affaire et des charges d'exploitation. Il permet ainsi d'analyser mensuellement l'information financière relative à l'exploitation. Ces données sont transmises au directeur d'exploitation du groupe. Il est transmis aux directeurs de divisions et aux directeurs régionaux lors de Comex, où sont élaborés des plans d'actions, si nécessaire avec les responsables techniques du siège (médical, affaires sociales, achats, restauration et travaux)

Puis, des réunions sont organisées chaque mois dans chaque région afin de mettre en place ces plans d'action avec les directeurs d'établissement concernés, et remédier ainsi à d'éventuels écarts.

▶ La gestion de la trésorerie

La trésorerie est étroitement encadrée au sein du groupe ORPEA, les établissements ne disposant pas de signature sur les comptes bancaires. Ainsi le Service comptabilité assure le traitement comptable des factures ainsi que leur paiement.

En effet, pour renforcer la sécurité financière, l'émission de titres de paiement est strictement limitée : les règlements (chèques, virements, lettres d'ordre, etc…) ne peuvent être réalisés que par six personnes pour l'ensemble du groupe.

Ces six signataires sont :

  • le Président Directeur Général sans limitation de montant,

  • le Directeur Général délégué seul jusqu'à 5 000 000 € et, conjointement, deux par deux, pour des montants supérieurs avec le Directeur Exploitation Groupe ou le Directeur Financier adjoint ,

  • les Directeur Exploitation Groupe et Directeur Financier adjoint, qui peuvent signer seuls jusqu'à 3 000 000 €, et, conjointement, deux par deux, pour des montants supérieurs
  • les Responsables comptable et paye, qui peuvent signer seuls jusqu'à 150 000 €, et conjointement, deux par deux, pour des montants supérieurs, mais uniquement sur trois comptes bancaires

Par ailleurs, les flux de trésorerie du groupe font l'objet d'un contrôle quotidien afin de déceler toute opération inhabituelle.

Une centralisation est effectuée automatiquement toutes les nuits, par remontée des informations bancaires de la journée passée, qui sont intégrées dans un logiciel de trésorerie.

2. Processus concourant à l'élaboration de l'information comptable et financière

▶ La clôture des comptes

La direction financière établit les comptes consolidés du groupe à partir :

    1. d'une part des comptes des sociétés françaises établis par le service comptabilité ;
    1. et d'autre part, des comptes des sociétés étrangères établis par les différents services comptables dans chacun des pays d'origine et dont la production est supervisée par le Directeur Financier Adjoint.

La production des comptes est facilitée par l'harmonisation - au niveau du groupe - des plans comptables français et étrangers.

L'important développement du groupe, tant en France qu'à l'étranger, conduit à renforcer les moyens administratifs et comptables, notamment dans des domaines suivants : structuration des équipes, suivi des opérations de constructions immobilières, changement de logiciel de consolidation dont le processus, initié en 2008, sera opérationnel au second semestre 2009. La centralisation des comptabilités générales des établissements à l'étranger a été réalisée au cours du premier semestre 2009.

Sous la responsabilité de la direction financière, les équipes administratives et comptables du groupe bénéficient ponctuellement d'un appui externe dans l'exécution de leurs fonctions.

▶ La communication financière

La communication financière est placée sous l'autorité directe de la Direction Générale.

Les états financiers annuels et semestriels sont portés à la connaissance du public après avoir été arrêtés par le Conseil d'Administration.

Un calendrier de diffusion des informations financières du groupe est ainsi établi chaque année et est mis à la disposition du public (notamment via le site internet de la Société).

Deux fois par an, la Direction Générale présente à la communauté financière les résultats du groupe.

▶ Les Commissaires aux comptes

Les éléments comptables et financiers de la Société et de ses filiales consolidées font l'objet par les Commissaires aux comptes :

  • d'un examen limité lors des clôtures semestrielles
  • d'un audit lors des clôtures annuelles.

Une lettre d'affirmation, cosignée par le Directeur Général, le Directeur Financier, et le Directeur Financier adjoint, qui s'engagent sur la qualité, la fiabilité et l'exhaustivité des informations financières, est remise deux fois par an aux commissaires aux comptes.

Après avoir procédé à l'examen et aux modalités d'établissement de l'ensemble des comptes, les commissaires aux comptes assurent la certification des comptes. Ils certifient la sincérité, la régularité et l'image fidèle des comptes sociaux et consolidés.

Annexe 2 - Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président

ORPEA

Société Anonyme

115, rue de la Santé 75013 Paris

Rapport des Commissaires aux Comptes établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil d'administration de la société ORPEA

Exercice clos le 31 décembre 2008

Burband Klinger & Associés 8, rue Jacques Bingen 75017 Paris

Deloitte & Associés 185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex

ORPEA

Société Anonyme 115, rue de la Santé 75013 Paris

Rapport des Commissaires aux Comptes établi en application de l'article L. 225-235 du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d'administration de la société ORPEA

Exercice clos le 31 décembre 2008

Aux actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de la société ORPEA et en application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président du Conseil d'administration de votre société conformément aux dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2008.

Il appartient au Président d'établir et de soumettre à l'approbation du Conseil d'administration un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 225-37, relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient :

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, et
  • d'attester que le rapport comporte les autres informations requises par l'article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne de la société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d'administration, établi en application des dispositions de l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Autres informations

Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 225-37 du Code de commerce.

Paris et Neuilly-sur-Seine, le 4 juin 2009 Les Commissaires aux Comptes

Burband Klinger & Associés

Deloitte & Associés

Frédéric BURBAND

Henri LEJETTÉ

RAPPORT FINANCIER 2008 Page 102 sur 183

Annexe 3 – Liste des mandats des mandataires sociaux

La S.A. ORPEA est administrée par un Conseil d'administration composé de quatre administrateurs, dont la durée des fonctions est de 6 ans. Ce Conseil est actuellement composé comme suit :

Administrateur Mandats/Fonctions
Jean-Claude MARIAN __________________
Président Directeur Général
69 ans
Médecin psychiatre
Nombre d'actions ORPEA : 5 753 423
Date d'échéance du mandat : AGO 2011
Mandats exercés hors groupe
Néant
Yves LE MASNE Directeur Général Délégué
45 ans
Directeur Financier groupe
Nombre d'actions ORPEA : 6 000
Luc
Mandats exercés dans le groupe
Président des S.A.S : Clinea, Organis, Clinique Champvert, Société Champvert, Rés. St
Echéance du mandat : AGO 2012 La Saharienne, Immobilière Leau Bonneveine, MDR la Cheneraie, Résidence la
Cheneraie, SAS les Fondateurs, centre du Lavarin, Maja, les Jeunes Chênes, les Oliviers,
Château Lafitte, Sylvinvest
Représentant permanent CLINEA : SAE Clinique du Grand Pré, soc civile des
praticiens du grand pré
Représentant permanent ORPEA : Gerone Corp, Résidence du Moulin, Paul Cézanne,
EMCEJIDEY
Administrateur : Les Charmilles, Renouard Résidence, Clinique Médicale du Château
d'Herblay, Aquarelle, le Château de Saint-Valéry
Administrateur association : association languedocienne de gériatrie
Gérant de SARL : NIORT 94, 95, 96, 97 La Maison de Louise, Gessimo, La Maison de
Camille, La Maison de Lucile, La Maison de Salomé, La Maison de Mathis, La Bretagne,
L'Atrium, Gestihome Senior, maison de retraite l'ermitage, Domea, Vivrea, Orpéa Dev,
Les Matines, Bel Air, L'Allochon, SPI, Amarmau, Reine Bellevue, SAE Renouard
Résidence, Lagardelle Santé, SOGIMOB, la Désirade, l'Ombrière, la Maison de Mathis,
IDF Résidence Retraite,le Séquoia, la Maison d'Ombeline,
les Jardins d'Escudié,
résidence du Parc
Gérant de SCI : Route des Ecluses, les Rives d'Or, du Château, la Talaudière, Orpea de
St Priest, Balbigny, Orpea St Just, Orpea Decaux, La Tour Pujols, Les Rives de la
Cerisaie, Val de Seine, le Clisclouet, Age d'Or, Gambetta, Croix Rousse, Les Dornets,
Château d'Angleterre, Montchenot, 115 rue de la Santé, L'Abbaye, Les Tamaris, 3
Passage Victor Marchand, Fauriel, Port Thureau, Orpea de l'Abbaye, Rue des Maraichers,
le Bosguerard, le Vallon, Bel Air, Brest le Lys Blanc, Les Magnolias, Courbevoie de
l'Arche, Sainte Brigitte, Les Treilles, les Favières, IBO, du 12 rue Fauvet, Douarnenez
ORPEA, Kods, Barbacanne, Slim, Saintes B.A, le Barbaras, La Sélika, JEM2, château de
la Chardonnière, des Anes,Spaguy, La Salvate, sci de la Drone, du Caroux, Héliades santé,
Cardiopierre, Super Aix Paul Cézanne, du Mont d'Aurelle, les Orangers
Mandats exercés hors groupe
Néant
Brigitte MICHEL
50 ans
Avocat
Nombre d'actions ORPEA : 40 989
Date d'échéance du mandat : AGO 2011
Administrateur
Mandats exercés dans le groupe
Néant
Mandats exercés hors groupe
Néant
Alexandre MALBASA Administrateur

49 ans Mandats exercés dans le groupe Avocat Néant Nombre d'actions ORPEA : 1 Date d'échéance du mandat : AGO 2011 Mandats exercés hors groupe

Néant

Annexe 4 - Tableau des résultats sur les cinq dernières années

Tableau des résultats de la Société ORPEA au cours de chacun des cinq derniers exercices.

31/12/2008 31/12/2007 31/12/2006 31/12/2005 31/12/2004
Capital en fin d'exercice
Capital social 46 128 465 46 029 669 45 685 898 45 559 843 44 826 930
Nombre des actions ordinaires existantes 36 902 772 36 823 735 18 274 359 18 223 937 17 930 772
Nombre maximal d'actions futures à créer
Par conversions d'obligations 0 674 602 1 349 203 2 023 805 2 698 406
Par exercice de droit de souscription (1) 188 881 267 918 278 837 281 099 622 424
Opérations et résultats de l'exercice
Chiffre d'affaires 337 521 389 311 886 054 235 667 707 188 791 127 186 384 506
Résultat d'exploitation 29 409 966 21 394 195 16 902 727 11 211 049 11 875 767
Résultat financier -13 114 436 -16 446 498 -5 992 198 -27 974 872 -6 032 362
Résultat courant avant impôts 16 295 530 4 947 697 10 910 529 -16 763 823 5 843 406
Résultat exceptionnel -6 892 254 -2 337 339 -3 580 679 26 217 583 5 916 267
Participation et intéressement (2) 0 52 306
Impôt sur les bénéfices 4 290 469 492 695 2 491 397 7 851 055 1 805 677
Résultat net comptable 5 112 807 2 117 663 4 786 148 1 602 705 9 953 996
Résultat distribué 0 0 0 0
Résultats par action
Résultat net par action 0,14 0,06 0,26 0,09 0,56
Résultat net maximal dilué par action 0,14 0,06 0,24 0,08 0,47
Personnel
Effectif moyen 4 800 4 602 4 196 3 298 2 801
Montant de la masse salariale 110 943 052 96 808 073 85 036 866 70 423 714 59 909 824
Montant des avantages sociaux 37 159 645 33 076 427 28 283 013 23 645 648 19 280 355

(1) après division de la valeur nominale des actions par 2 effectuées en juillet 2007, équivalent à 141 329 actions avant division

(2) L'intéressement est comptabilisé, depuis 2002 en charges d'exploitation.

COMPTES CONSOLIDES de l'exercice clos le 31/12/2008

Compte de Résultat Consolidé

en milliers d'euros Notes 31-déc-08 31-déc-07
CHIFFRE D'AFFAIRES 702 321 544 602
Achats consommés et autres charges externes (185 396) (144 007)
Charges de personnel (354 081) (272 107)
Impôts et taxes (36 415) (28 730)
Amortissements et provisions (28 642) (24 938)
Autres produits opérationnels courants 363 208
Autres charges opérationnelles courantes (3 232) (2 341)
Résultat opérationnel courant 94 920 72 689
Autres produits opérationnels non courants 3.19 160 139 147 206
Autres charges opérationnelles non courantes 3.19 (148 171) (137 923)
RESULTAT OPERATIONNEL 106 888 81 972
Produits financiers 3.20 39 596 24 516
Charges financières 3.20 (82 282) (48 784)
Coût de l'endettement financier net (42 686) (24 268)
RESULTAT AVANT IMPOT 64 202 57 703
Charge d'impôt 3.21 (16 119) (16 100)
QP de résultat dans les entreprises associées 319 (366)
RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE 48 401 41 239
Part revenant aux intérêts minoritaires 22 2
Part du groupe 48 378 41 237
Nombre d'actions 36 902 772 36 823 735
Résultat net part du groupe consolidé par action (en euros) 1,31 1,12
Résultat net part du groupe consolidé dilué par action (en euros) 1,30 1,10

Les notes font partie intégrante des comptes

Bilan Consolidé

en milliers d'euros 31-déc-08 31-déc-07
Actif Notes
Goodwill 3.1 179 365 129 323
Immobilisations incorporelles nettes 3.2 610 217 494 079
Immobilisations corporelles nettes 3.4 1 169 510 947 962
Immobilisations en cours de construction 3.4 309 003 257 354
Participation dans les entreprises associées 3.5 5 123 12 986
Actifs financiers non courants 3.6 13 617 12 298
Actifs d'impôt différé 3.21 12 411 6 839
Actif non courant 2 299 245 1 860 842
Stocks 2 744 2 073
Créances clients et comptes rattachés 3.7 71 045 58 021
Autres créances et comptes de régularisation 3.8 96 098 63 898
Trésorerie et équivalents de trésorerie 3.12 53 654 54 938
Actif courant 223 541 178 930
Actifs détenus en vue de la vente 49 085
TOTAL DE L'ACTIF 2 571 872 2 039 772
Passif Notes
Capital 46 128 46 030
Réserves consolidées 168 596 126 765
Ecart de réévaluation 277 576 286 525
Résultat de l'exercice 48 378 41 237
Capitaux propres - part du Groupe 3.10 540 678 500 556
Intérêts minoritaires 284 58
Capitaux propres de l'ensemble consolidé 540 962 500 614
Dettes financières à long terme 3.12 1 033 847 747 043
Provisions 3.11 11 716 9 754
Provisions retraites et engagements assimilés 3.11 13 274 13 342
Passifs d'impôt différé 3.21 378 723 306 464
Passif non courant 1 437 559 1 076 603
Dettes financières à court terme 3.12 207 861 191 653
Provisions 3.11 7 494 9 013
Fournisseurs et comptes rattachés 3.14 90 164 86 907
Dettes fiscales et sociales 3.15 107 948 100 203
Passif d'impôt exigible 3.21 20 912 9 819
Autres dettes et comptes de régularisation 3.16 116 690 64 960
Passif courant 551 070 462 554
Dette associée à des actifs détenus en vue de la vente 42 280
TOTAL DU PASSIF 2 571 872 2 039 772

Tableau des Flux de Trésorerie Consolidé

31-déc-08 31-déc-07
en milliers d'euros Notes
Flux de trésorerie liés à l'activité
z Résultat net de l'ensemble consolidé…………………………… 48 378 41 237
z Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie liée à l'activité (*)…………………… 38 905 16 876
Coût de l'endettement financier 42 686 26 201
z Plus-values de cession non liées à l'activité nettes d'impôts (16 648) (4 711)
Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées 113 321 79 603
z Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité
- Stocks (671) (868)
- Créances clients 3.7 (7 747) (7 327)
- Autres créances 3.8 (682) 2 689
- Dettes fiscales et sociales……………………………………………………………… 339 5 085
- Fournisseurs 3.14 (2 349) 18 817
- Autres dettes 3.16 (2 029) (10 038)
Flux nets de trésorerie générés par l'activité 100 183 87 962
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement et de développement
z Trésorerie nette affectée à l'acquisition de filiales………………………………………………………… (216 113) (163 617)
z Acquisition d'immobilisations incorporelles et corporelles………………………………………………… (167 021) (144 168)
z Cession d'immobilisations incorporelles et corporelles………………………………………………… 6 448 2 726
z Augmentation des immobilisations en cours de construction……………………………………………… 3.4 (161 444) (157 315)
z Cession d'ensembles immobiliers……………………………………………………………………………3.4 156 482 111 145
z Variation des autres immobilisations et autres variations 6 533 (13 826)
Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (375 114) (365 054)
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
z Sommes reçues lors de l'exercice des stock-options 142 799
z Subventions d'investissement………………………………………………………………………………
z Encaissements liés aux prêts relais 3.12 61 028 139 536
z Encaissements liés aux nouveaux contrats de location financement 3.12 77 502 65 303
z Encaissements liés aux emprunts 3.12 259 243 190 836
z Remboursements d'emprunts 3.12 (60 478) (39 064)
z Remboursements liés aux contrats de location financement 3.12 (21 103) (14 975)
z Remboursements anticipé d'emprunts 3.12 0 0
z Juste valeur des instruments financiers de couverture…………………………………………………… 1 122 4 283
z Coût de l'endettement financier et autres variations 3.20 (43 808) (26 206)
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement 273 648 320 512
Variation de trésorerie (1 284) 43 419
Trésorerie à l'ouverture ………………………………………………………………………………………… 54 938 11 519
Trésorerie à la clôture ……………………………………………………………………………………… 53 654 54 938
Trésorerie au bilan……………………………………………………………………………………………… 53 654 54 938
z Valeurs mobilières de placement 3.12 2 946 11 443
z Disponibilités 3.12 50 708 43 495
z Concours bancaires courants

Les notes font partie intégrante des comptes

(*) Dont principalement les amortissements, provisions, impôts différés, quote part de résultat des sociétés mises en équivalence et excédent de l'acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs et les dépenses de restructuration et les coûts non courants induits par la reprise d'établissements.

Informations sur les capitaux propres consolidés

Variation des capitaux propres consolidés

en milliers d'euros
sauf le nombre d'actions
Nombre d'actions
(**)
Notes Capital Réserves liées
au capital
Ecarts de réévaluation (*) Autres réserves Résultat Total
part du groupe
Minoritaires Total
31-déc-06 18 274 359 45 686 23 863 286 465 70 052 31 356 457 422 59 457 481
Affectation du résultat 31 356 (31 356) 0
Variation de valeur des ensembles
immobiliers
0 0
Engagements de retraite 3.11 1 814 1 814 1 814
Variation de valeur reconnue
directement en capitaux propres
0 0 0 1 814 0 1 814 0 1 814
Résultat 2007 41 239 41 239 41 239
Exercice des options de souscription d'actions 3.10.4 344 273 617 617
Actions propres 3.10.5 (148) (148) (148)
Autres 18 549 376 (385) (385) (1) (386)
31-déc-07 36 823 735 46 030 24 136 286 465 102 688 41 239 500 559 58 500 614
Affectation du résultat 41 239 (41 239) 0
Variation de valeur des ensembles
immobiliers 13 319 13 319 13 319
Engagements de retraite 1 181 1 181 1 181
Instruments financiers (22 208) (22 208) (22 208)
Variation de valeur reconnue
directement en capitaux propres 0 0 (8 889) 1 181 0 (7 708) 0 (7 708)
Résultat 2008 48 378 48 378 48 378
Exercice des options de souscription d'act 79 037 98 58 156 156
Actions propres (425) (425) (425)
Autres (278) (278) 226 (52)
31-déc-08 36 902 772 46 128 24 194 277 576 144 405 48 378 540 677 284 540 962

(*) Les données de l'exercice 2006 ont été retraitées de l'incidence du changement de méthode lié à l'option pour la méthode de la réévaluation à la juste valeur des ensembles immobiliers exploités prévue par la norme IAS 16 qui se traduit par

- une variation de valeur des ensembles immobiliés constatées en écarts de réévaluation pour un montaant net d'incidence fiscale de 197,6 M€

- une dotation aux amortissements de (1,7) M€ soit un montant net d'incidence fiscale de (1,0) M€.

(**) Afin d'assurer la comparabilité des données, le nombre d'actions au 31 décembre 2006 a été multiplié par deux en raison de la division par deux du nominal de l'action le 31 juillet 2007.

Etat des produits et charges comptabilisés part groupe (*)

31/12/2008 31/12/2007
Résultat net de l'exercice 48 378 41 239
Réévaluations des ensembles immobiliers 20 313 0
Juste valeur des couvertures de flux de trésorerie futurs (**) (33 869) 0
Ecarts actuariels relatifs aux engagements sociaux 1 801 2 767
Effet impôt sur les autres produits et charges comptabilisés directement en
capitaux propres
4 047 (953)
Total des produits et charges comptabilisées 40 670 43 053

(*) Le groupe ayant opté pour la comptabilisation des écarts actuariels en capitaux propres, cet état récapitule les produits et charges comptabilisés en variation des capitaux propres conformément à IAS19-93b. (**) Le groupe a mis en place pour la première fois en 2008 une politique de couverture comptable de son risque de variation de taux d'intérêt.

1. PRINCIPES COMPTABLES 112
1.1 Référentiel comptable retenu 112
1.2 Bases d'évaluation 113
1.3 Utilisation d'estimations et d'hypothèses 113
1.4 Principes de consolidation 114
1.5 Regroupements d'entreprises 114
1.6 Conversion des états financiers des filiales étrangères 115
1.7 Immobilisations incorporelles 115
1.8 Immobilisations corporelles 116
1.9 Dépréciation des actifs à long terme 117
1.10 Participations dans les entreprises associées et les coentreprises 118
1.11 Actifs financiers non courants 118
1.12 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées 118
1.13 Clients et créances d'exploitation 119
1.14 Impôts différés 119
1.15 Trésorerie et équivalents de trésorerie 120
1.16 Actions propres 120
1.17 Plans d'option d'achat et d'option de souscription d'actions et attributions d'actions gratuites 120
1.18 Engagements de retraite et autres avantages du personnel 121
1.19 Provisions 121
1.20 Dettes financières 122
1.21 Instruments financiers et dérivés 122
1.22 Chiffre d'affaires 122
1.23 Soldes intermédiaires du compte de résultat 123
1.24 Résultat par action 123
1.25 Tableau des flux de trésorerie 123
1.26 Information sectorielle 123
1.27 Croissance organique 123
2. PERIMETRE DE CONSOLIDATION 124
2.1 Variations de périmètre de consolidation de la période 124
2.2 Incidence des variations de périmètre de consolidation sur les données de l'exercice 2008 124
2.3 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2008 Erreur ! Signet non défini.
3. COMMENTAIRES SUR LES COMPTES 130
3.1 Goodwill 130
3.2 Immobilisations incorporelles 130
3.3 Tests de dépréciation périodiques 131
3.4 Immobilisations corporelles 131
3.5 Participations dans les entreprises associées et coentreprises 133
3.6 Actifs financiers non courants 134
3.7 Créances clients et comptes rattachés 134
3.8 Autres créances et comptes de régularisation 134
3.9 Actifs détenus en vue de la vente 135
3.10 Capitaux propres 135
3.11 Provisions 137
3.12 Dettes financières et trésorerie 139
3.13 Instruments financiers 141
3.14 Fournisseurs et comptes rattachés 144
3.15 Dettes fiscales et sociales 144
3.16 Autres dettes et comptes de régularisation 144
3.17 Dette associée à des actifs détenus en vue de la vente 144
3.18 Information sectorielle 145
3.19 Autres produits et charges opérationnels non courants 145
3.20 Résultat financier 146
3.21 Charge d'impôt 146
3.22 Engagements et passifs éventuels 147
3.23 Analyse des actifs et passifs financiers selon la norme IFRS 7 149
3.24 Opérations avec les parties liées 150
3.25 Effectifs 151
3.26 Honoraires des Commissaires aux comptes 151
3.27 Evènements postérieurs à la clôture 151

Annexe aux comptes consolidés

Les montants sont exprimés en milliers d'euros sauf mention contraire

Les états financiers consolidés du Groupe ORPEA pour l'exercice 2008 ont été arrêtés par le Conseil d'Administration du 12 mai 2009.

1. PRINCIPES COMPTABLES

ORPEA S.A. est une société de droit français ayant son siège social à Paris, 115 rue de la Santé. Elle est la société mère d'un groupe qui exerce son activité dans le secteur de la dépendance temporaire et permanente à travers l'exploitation de maisons de retraite, de cliniques de soins de suites et psychiatriques.

1.1 Référentiel comptable retenu

Les états financiers du Groupe ORPEA sont préparés en conformité avec les IFRS (International Financial Reporting Standards) en vigueur au 31 décembre 2008, adoptés par l'Union Européenne par les règlements 1606/2002 et 1725/2003. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations SIC (Standards Interpretations Committee) et IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee). Les principes et méthodes comptables du Groupe sont décrits ci-après.

Transition aux IFRS et valorisation des ensembles immobiliers exploités selon IAS16

Le Groupe ORPEA a adopté les IFRS pour la première fois le 1er janvier 2005. Les états financiers de l'exercice 2004, ainsi que le bilan d'ouverture du 1er janvier 2004, ont été retraités conformément à IFRS 1 – Première adoption des normes internationales d'information financière afin de refléter les effets des changements de méthodes liés à l'adoption des IFRS.

Les principales options retenues pour la transition aux IFRS concernent :

  • l'évaluation des autorisations d'exploitation en tant qu'actifs incorporels identifiables et des ensembles immobiliers depuis la date de prise de contrôle en application d'IFRS 3-Regroupements d'entreprises;
  • le traitement des ensembles immobiliers au regard d'IAS17-Contrats de location.

Le groupe ORPEA a opté, comme le permettait la norme IFRS1-1ère application des IFRS, pour l'application rétrospective de la norme IFRS3-Regroupements d'entreprises, à la date de prise de contrôle du groupe par ses actuels actionnaires et pour les acquisitions postérieures.

Tous les ensembles immobiliers financés par des contrats de crédit-bail ont été traités comme des contrats de location-financement.

Afin de donner une meilleure image de la valeur patrimoniale des ensembles immobiliers, terrains et constructions, détenus en totale propriété ou en copropriété et exploités par le groupe, il a été décidé, pour l'arrêté des comptes au 31 décembre 2007, d'opter pour la méthode de la réévaluation à la juste valeur de ces ensembles immobiliers prévue par la norme IAS 16.

Les modalités de l'exercice de cette option sont décrites en note 1.8

Précisions sur l'application de nouvelles normes IFRS pouvant être applicables aux comptes du groupe :

Les nouvelles normes, amendements et interprétations appliquées par le Groupe depuis le 1er janvier 2008 n'ont pas d'incidence sur les comptes consolidés présentés.

Les nouvelles normes, amendements et interprétations publiées par l'IASB mais d'application non encore obligatoire (adoptées ou non par l'union Européenne) ne sont pas appliquées par anticipation par le groupe.

Il s'agit principalement de :

  • IFRS 3 et IAS 27 révisées : regroupement d'entreprises phase 2 applicables à partir du 1er juillet 2009;
  • IFRS 8 : secteurs opérationnels ;
  • IAS 1 révisée- présentation des états financiers ;
  • IAS 23 révisée-traitement des coûts d'emprunts ;
  • IFRS2-paiement fondé sur des actions-conditions d'acquisition des droits et annulation.

Le groupe n'anticipe pas de conséquence significative de l'application de ces normes étant précisé que le groupe active d'ores et déjà les coûts d'emprunts sur les projets en cours de développement en application d'IAS 23 § 11 (cf note1.8).

1.2 Bases d'évaluation

Les états financiers sont préparés selon le principe du coût historique. Par exception les ensembles immobiliers exploités par le Groupe, détenus globalement ou conjointement, sont évalués à la valeur réévaluée (Cf. note 1.8) et les actifs disponibles à la vente sont évalués au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des coûts nécessaires à leur vente.

Les passifs financiers sont évalués selon le principe du coût amorti.

Les valeurs comptables des actifs et des passifs reconnus au bilan et qui font l'objet d'une couverture sont ajustées pour tenir compte des variations de juste valeur des risques couverts.

1.3 Utilisation d'estimations et d'hypothèses

La préparation des états financiers nécessite que la direction du Groupe procède à des estimations et retienne certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants d'actifs et de passifs inscrits au bilan consolidé, les informations relatives à ces actifs et passifs, les montants de charges et produits apparaissant au compte de résultat et les engagements relatifs à la période arrêtée. Les montants définitifs figurant dans les futurs états financiers du Groupe ORPEA peuvent être différents des valeurs actuellement estimées. Ces estimations et hypothèses sont réexaminées de façon continue.

Ces hypothèses concernent principalement :

  • La détermination de la valeur réévaluée des ensembles immobiliers ;

  • Les données utilisées pour la réalisation des tests de perte de valeur des actifs incorporels et corporels ;

  • Les provisions pour indemnités de départ en retraite (hypothèses décrites au § 3.11) ;

  • Les provisions pour litiges.

1.4 Principes de consolidation

Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle direct ou indirect par la détention de plus de 50% des droits de vote émis ou dans lesquelles il exerce un contrôle exclusif sont consolidées selon la méthode de l'intégration globale.

Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées selon la méthode de mise en équivalence. L'influence notable est présumée établie lorsque le Groupe détient plus de 20% des droits de vote.

Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours d'exercice sont prises en compte dans les états financiers consolidés à partir de la date de prise de contrôle ou d'influence ou jusqu'à la perte de contrôle ou d'influence.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes arrêtés au 31 décembre.

1.5 Regroupements d'entreprises

Les regroupements d'entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l'acquisition, conformément aux principes énoncés par IFRS 3 – Regroupements d'entreprises.

Les acquisitions d'exploitation sont systématiquement réalisées sous la condition suspensive de l'agrément du groupe par les autorités administratives de tutelle. Au cas par cas d'autres conditions suspensives peuvent être ajoutées.

Les acquisitions sont comptabilisées à la date de leur prise de contrôle par le groupe.

Le coût d'acquisition comprend, à la date du regroupement, les éléments suivants :

  • la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquis ;
  • les éventuels instruments de capitaux propres émis par le Groupe en échange du contrôle de l'entité acquise ;
  • les autres coûts attribuables au regroupement d'entreprises.

Les actifs, passifs, passifs éventuels identifiables de l'entité acquise qui répondent aux critères de comptabilisation de IFRS 3 sont comptabilisés à la juste valeur à l'exception des actifs (ou groupe d'actifs), répondant aux dispositions de la norme IFRS 5 pour une qualification d'actifs non courants destinés à être cédés, alors comptabilisés et évalués à la juste valeur diminuée des coûts nécessaires à la vente.

Dans le cas d'une première consolidation d'une entité acquise, le Groupe procède dans un délai n'excédant pas douze mois à compter de la date d'acquisition à l'évaluation de tous les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur.

Au regard des dispositions réglementaires, les droits d'exploitation constituent des actifs incorporels identifiables qui font l'objet d'une évaluation à la date de prise de contrôle.

Pour les établissements acquis en Belgique et en Italie, cette reconnaissance des actifs incorporels est opérée depuis le 1er juillet 2007.

Pour les autres établissements exploités à l'étranger, les droits d'exploitation ne font pas l'objet d'une évaluation distincte car ne répondant pas à la définition d'une immobilisation incorporelle identifiable et sont inclus au montant comptabilisé en goodwill.

Les ensembles immobiliers font l'objet d'une évaluation à la juste valeur tenant compte des caractéristiques des biens acquis.

La différence existant entre le coût d'acquisition et la part d'intérêt dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables à la date de prise de contrôle est comptabilisée en goodwill. Le goodwill est évalué dans la monnaie fonctionnelle de l'entité acquise, il est comptabilisé à l'actif du bilan. Il n'est pas amorti et fait l'objet de test de dépréciation dès lors qu'un indice de perte de valeur est identifié et, quoiqu'il arrive, au moins une fois par an (voir § 1.9 infra). Le cas échéant, les pertes de valeur sont comptabilisées en résultat dans les " autres produits et charges opérationnels ". Les pertes de valeur relatives aux goodwills comptabilisées ne peuvent en aucun cas faire l'objet d'une reprise ultérieure.

Lorsque la quote-part de la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquise excède le coût d'acquisition, un « écart d'acquisition négatif » est immédiatement reconnu en résultat dans les " autres produits opérationnels non courants".

Les goodwills relatifs aux sociétés mises en équivalence sont présentés au poste « Participations dans les entreprises associées ».

Lors de la cession d'une filiale, d'une entité contrôlée conjointement ou d'un établissement, le montant du goodwill attribuable est inclus dans le calcul du résultat de cession.

1.6 Conversion des états financiers des filiales étrangères

La devise d'établissement des comptes consolidés est l'euro.

Les états financiers des filiales utilisant une monnaie fonctionnelle différente sont convertis en euro en utilisant :

  • le cours officiel à la date de clôture pour les actifs et passifs ;
  • le cours moyen de l'exercice pour les éléments du compte de résultat et du tableau des flux de trésorerie.

Les différences de conversion résultant de l'application de ces cours sont enregistrées dans le poste " Réserve de conversion " dans les capitaux propres consolidés.

1.7 Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont composées essentiellement des autorisations d'exploitation de lits de maisons de retraite, de cliniques de soins de suite et de cliniques psychiatriques des établissements exploités en France, en Belgique et en Italie.

La durée d'utilité de ces autorisations est considérée comme indéfinie étant donné que les conditions normales d'exploitation de ces autorisations par le groupe permettent d'obtenir leur renouvellement.

Ces actifs incorporels sont maintenus à leur coût d'acquisition. Le coût d'acquisition correspond soit au prix effectivement payé lorsqu'ils sont acquis séparément, soit à leur juste valeur s'ils sont acquis dans le cadre de regroupement d'entreprises.

Cette juste valeur est estimée suivant la nature de l'activité, pour la France entre 100% et 125 % (pour 12 établissements) du chiffre d'affaires annuel et à 80% pour la Belgique et l'Italie.

S'agissant d'actifs non amortissables, ils font l'objet d'un test de dépréciation annuel ou dès l'apparition d'indices susceptibles de remettre en cause la valeur comptabilisée au bilan. Si la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable, une perte de valeur est constatée en résultat dans les " Autres charges opérationnels non courants ".

La durée d'amortissement des autres immobilisations incorporelles est comprise entre 1 et 5 ans.

1.8 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont constituées essentiellement de terrains, constructions et d'aménagements, ainsi que de matériels.

Les ensembles immobiliers exploités par le groupe ont, soit été acquis lors de la reprise d'établissements en exploitation, soit créés ou restructurés par le groupe.

Afin de répondre à ses exigences de qualité, le groupe assure lui-même la maîtrise d'œuvre des ensembles immobiliers qu'il construit ou restructure.

Dans le cadre de sa politique de gestion patrimoniale, le groupe procède régulièrement à des arbitrages sur des ensembles immobiliers nécessaires à son exploitation et dont il est propriétaire. Ces ventes sont réalisées en bloc ou en partie (cession en Location Meublée). Elles portent aussi bien sur des ensembles immobiliers exploités et propriété du groupe depuis plusieurs années que sur des biens récemment acquis, restructurés ou construits par le groupe. Les biens conservés sont généralement financés par contrat de location financement.

Au 31 décembre 2008, le groupe a décidé de présenter à son bilan sous la rubrique « immobilisations en cours de construction » les immobilisations qu'il présentait antérieurement sous la rubrique « stocks immobiliers ».

Les ensembles immobiliers que le groupe projette de céder sont classés à l'actif sous la rubrique « Actifs détenus en vue de la vente ».

Valorisation des immobilisations

A l'exception des ensembles immobiliers en exploitation, les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d'acquisition ou de production initial, diminué du cumul des amortissements et, éventuellement du cumul des pertes de valeur, selon le traitement de référence de IAS 16 – Immobilisations corporelles.

Les coûts d'emprunt attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifié sont incorporés au coût de l'actif conformément au traitement autorisé par IAS 23 – Coûts des emprunts.

Comptabilisation à la valeur réévaluée des ensembles immobiliers en exploitation

Les ensembles immobiliers, terrains et constructions, détenus en totale propriété ou en copropriété et exploités par le groupe, sont réévalués à leur juste valeur en application de la norme IAS 16-Immobilisations corporelles §31.

La valeur réévaluée de chacun des ensembles immobiliers fait l'objet d'un examen chaque fin d'année par des évaluateurs professionnels qualifiés externes. La juste valeur est déterminée en fonction de la localisation des biens, de la nature de l'activité exercée et en considération des conditions d'exploitation.

La valeur des ensembles immobiliers est affectée aux bâtiments en fonction des coûts de construction à neuf, amortis sur la durée comprise entre la date de construction des bâtiments et la date d'évaluation de l'actif, tenant ainsi compte d'un coefficient de vétusté, et pour le solde à la valeur des terrains.

L'écart entre le coût historique et la valeur réévaluée est inscrit en capitaux propres en « Ecarts de réévaluation » pour le montant net de la charge fiscale latente.

Si la valeur réévaluée des ensembles immobiliers, terrains et constructions, devient inférieure au coût historique, une dépréciation est comptabilisée au compte de résultat en « Autres charges opérationnelles non courantes »

L'écart de valeur des constructions est amorti sur la durée de vie résiduelle de chacun des établissements.

Amortissement des immobilisations corporelles

Le mode d'amortissement retenu par le Groupe est le mode linéaire. Les amortissements sont calculés sur la durée d'utilité prévue de chaque immobilisation ou de chacun des composants ayant des durées d'utilité distinctes selon les critères suivants :

  • Constructions et aménagements : 12 à 60 ans
  • Installations techniques, matériel : 3 à 10 ans
  • Autres : 3 à 10 ans

Les immobilisations corporelles font l'objet d'un test de dépréciation, dès lors qu'un indice de perte de valeur est identifié. Le cas échéant, une perte de valeur est comptabilisée en résultat.

Contrats de location-financement

Conformément à la norme IAS 17, Contrats de location, les contrats de location sont classés en contrat de location-financement lorsque les termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Tous les autres contrats de location sont classés en location simple.

Les paiements au titre des locations simples (autres que les coûts de services tels que l'assurance et la maintenance) sont comptabilisés en charge de façon linéaire sur la durée du contrat.

1.9 Dépréciation des actifs à long terme

Conformément à IAS 36 – Dépréciation d'actifs, le Groupe procède à l'évaluation de la recouvrabilité de ses actifs long terme selon le processus suivant :

  • les actifs corporels et incorporels amortissables font l'objet d'un test de dépréciation s'il existe un indice de perte de valeur sur ces immobilisations ;

  • les actifs incorporels non amortissables et les goodwills font l'objet d'un test de dépréciation dès qu'un indice de perte de valeur est identifié et au minimum une fois par an.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable à la plus élevée des deux valeurs suivantes : juste valeur nette de coût de sortie ou valeur d'utilité. La valeur d'utilité est déterminée par l'actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par l'utilisation continue des actifs testés pendant leur période d'utilité et de leur cession éventuelle à l'issue de cette période. L'actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital du Groupe, représentatif du taux du secteur (cf note 3.3)

L'éventuelle dépréciation des actifs d'une unité génératrice de trésorerie (UGT) ou d'un groupe d'UGT pour les activités à l'étranger, est imputée prioritairement sur le goodwill concerné, s'il existe, le reliquat étant affecté au reste des actifs au prorata de leur valeur comptable.

Chaque site exploitant une maison de retraite ou une clinique constitue une UGT. Les principaux actifs rattachés à une UGT sont le goodwill lorsqu'il est suivi au niveau de l'UGT, les actifs incorporels (droits d'exploitation) et le cas échéant, si le groupe en est propriétaire, les ensembles immobiliers exploités réévalués à leur juste valeur (cf note 1.8)

1.10 Participations dans les entreprises associées et les coentreprises

Les participations dans les entreprises associées et les coentreprises sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces participations sont enregistrées lors de leur entrée dans le périmètre de consolidation, au coût d'acquisition, comprenant le cas échéant le goodwill constaté.

Leur valeur comptable est modifiée par la quote-part des résultats postérieurs à l'acquisition. Lorsque les pertes deviennent supérieures à l'investissement net du Groupe dans l'entreprise concernée, celles-ci ne sont reconnues qu'en cas d'engagement de recapitalisation de la société concernée par le Groupe ou de paiements effectués pour son compte.

Les participations dans des entreprises associées et les coentreprises qui sont classées comme détenues en vue de la vente selon IFRS 5 sont comptabilisées conformément aux dispositions de cette norme (cf 1.12).

1.11 Actifs financiers non courants

Les participations non consolidées en raison de leur caractère non significatif, sont évaluées au coût d'acquisition. Toutefois, conformément aux dispositions des IFRS, il n'y a pas d'exemption au périmètre de consolidation du Groupe.

Les participations, qui n'entrent pas dans le périmètre de consolidation notamment en raison de leur pourcentage de contrôle, sont présentées en tant qu'actifs financiers disponibles à la vente. Elles sont initialement enregistrées au coût d'acquisition, puis évaluées à leur juste valeur, lorsque celle-ci peut être déterminée de façon fiable.

Lorsque la juste valeur ne peut pas être évaluée de façon fiable, ces participations sont maintenues à leur coût net des dépréciations éventuelles. Dans ce cas, la valeur recouvrable est déterminée en fonction de la part du Groupe dans l'actif net, la rentabilité future attendue et les perspectives de développement de l'entité représentative de l'investissement.

Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans une rubrique séparée des capitaux propres jusqu'à la cession effective des titres. Lorsque la dépréciation est significative ou durable, celle-ci est comptabilisée en résultat financier.

Les prêts, comptabilisés au coût amorti, font l'objet d'une dépréciation s'il existe une indication objective de perte de valeur liée au risque de crédit

1.12 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Les actifs ou groupes d'actifs, et en particulier les ensembles immobiliers ou établissements pour lesquels le groupe projette la cession dans un délai de 12 mois, sont classés, conformément à IFRS 5, en Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

Ce classement est effectué lorsque la vente est hautement probable et que l'actif ou le groupe d'actifs non courants détenus en vue de la vente satisfont aux critères d'une telle classification. Ces actifs sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente.

Pour les immeubles en exploitation, la valeur comptable correspond à la dernière valeur réévaluée et déterminée conformément à la norme IAS16 § 31 (cf note1.8).

1.13 Clients et créances d'exploitation

Les créances clients sont comptabilisées initialement à leur valeur nominale. Celle-ci est considérée comme la meilleure approximation de leur juste valeur à l'initiation. Une provision pour dépréciation des créances douteuses est constituée lorsqu'il existe un indicateur objectif de l'incapacité du Groupe à recouvrer l'intégralité des montants dus dans les conditions initialement prévues lors de la transaction. L'ancienneté des créances et un défaut de paiement au terme habituel du débiteur constituent des indicateurs de dépréciation d'une créance.

Le montant de la dépréciation est égal à la valeur actualisée des flux de trésorerie qui sont estimés irrécouvrables. Sur la base de l'expérience passée, les taux de dépréciation des créances sont habituellement les suivants :

- Caisses : créances supérieures à 2 ans et 3 mois : 100%
créances comprises entre 2 ans et 2 ans et 3 mois : 75%
créances comprises entre 1 an ½ et 2 ans : 50%
créances comprises entre 1 an et 1an ½ : 25%
- Mutuelles : créances supérieures à 1 an et ½ : 100%
créances comprises entre 1 an et 1 an et ½ : 75%
- Patients : créances supérieures à 6 mois : 100%
- Résidents : créances comprises entre 6 mois et un an : 50%
créances supérieures à 1 an : 100%
- Résidents bénéficiant des aides sociales :
créances supérieures à 2 ans : 50%
créances supérieures à 3 ans : 100%

Les créances sont comptabilisées pour leur montant actualisé lorsque l'échéance est supérieure à un an et que l'effet de l'actualisation est significatif.

1.14 Impôts différés

Les impôts différés relatifs aux différences temporelles existant entre les bases taxables et les bases comptables des actifs et passifs consolidés sont constatés selon la méthode du report variable, au taux voté ou quasi adopté à la date de clôture.

L'essentiel des impôts différés provient de la valorisation à la juste valeur des droits d'exploitation et des ensembles immobiliers exploités détenus globalement ou conjointement par le Groupe.

Les allègements d'impôts futurs découlant de l'utilisation des reports fiscaux déficitaires sont reconnus dès lors que leur réalisation peut être raisonnablement anticipée.

Les impôts différés ne font l'objet d'aucune actualisation.

Les impôts éventuellement à la charge du Groupe sur les distributions de dividendes des filiales sont provisionnés dès lors que la décision de distribution a été prise formellement à la date d'arrêté des comptes.

Les actifs et les passifs d'impôt différé sont compensés par entité fiscale lorsqu'ils ont des échéances de renversement identiques.

Les impôts exigibles et/ou différés sont comptabilisés au compte de résultat de la période sauf s'ils sont générés par une transaction ou un évènement comptabilisé directement en capitaux propres.

1.15 Trésorerie et équivalents de trésorerie

Le montant figurant à l'actif du bilan dans le poste « trésorerie et équivalents de trésorerie » comprend la trésorerie (montants en caisse, dépôt à vue), ainsi que les équivalents de trésorerie (placements à très court terme, très liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur).

Les disponibilités et valeurs mobilières de placement sont constituées par les soldes des comptes bancaires, les montants en caisse, les dépôts à terme de moins de 3 mois ainsi que les titres négociables sur des marchés officiels soumis à un risque négligeable de baisse de valeur. Ceux-ci sont considérés comme des actifs financiers détenus à des fins de transaction et sont évalués à la juste valeur, dont les variations sont constatées en résultat.

1.16 Actions propres

Les actions ORPEA SA détenues par la société mère sont comptabilisées pour leur coût d'acquisition en actions d'autocontrôle et viennent en déduction des capitaux propres et sont maintenues à leur coût d'acquisition jusqu'à leur cession.

Les gains (pertes) découlant de la cession des actions propres sont ajoutés (déduites) des réserves consolidées pour leur montant net d'impôt.

1.17 Plans d'option d'achat et d'option de souscription d'actions et attributions d'actions gratuites

Les plans de souscription d'actions sont accordés à certains cadres du Groupe.

Conformément aux dispositions de IFRS 2 – Paiement fondé sur des actions, les plans mis en place après le 7 novembre 2002 font l'objet d'une valorisation à la date d'attribution et d'une comptabilisation en charge de personnel sur la période d'acquisition des droits par les bénéficiaires, en général 5 ans. Cette charge, représentant la valeur de marché de l'option à la date de son attribution, est enregistrée en contrepartie d'une augmentation des réserves.

Les plans sont valorisés selon le modèle d'évaluation de Black & Scholes.

L'assemblée générale mixte du 29 juin 2006 a autorisé le Conseil d'administration de la Société ORPEA SA à procéder au profit des dirigeants sociaux et des salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées à l'attribution gratuite d'actions de la Société, existantes ou à émettre.

Le nombre total des actions pouvant être attribuées dans le cadre de la présente autorisation ne peut excéder 90 000.

Cette autorisation donnée au Conseil l'a été pour une durée de 38 mois à compter de l'assemblée générale du 29 juin 2006.

Lors de sa séance du 29 juin 2006, le conseil a décidé d'attribuer 35 000 actions gratuitement.

Le solde d'actions gratuites pouvant être attribuées par le Conseil d'Administration est de 55 000.

1.18 Engagements de retraite et autres avantages du personnel

En France le Groupe applique la convention collective unique FHP du 18 avril 2002 qui octroie une indemnité au moment du départ en retraite, dont le montant est fonction de l'ancienneté du salarié, de sa classification et du salaire de fin de carrière.

Aucun autre avantage postérieur à l'emploi n'est octroyé, ni d'avantage à long terme au personnel en activité.

A l'étranger, le Groupe applique les dispositions propres à chaque pays et n'a d'engagement de retraite à prestations définies qu'en Suisse.

Les montants des engagements du Groupe en matière de pensions, de compléments de retraite et d'indemnités de départ en retraite font l'objet de provisions estimées sur la base d'évaluations actuarielles. Ces engagements sont calculés selon la méthode des unités de crédit projetées. Les hypothèses actuarielles intègrent notamment des hypothèses de rotation des effectifs, d'évolution des rémunérations, d'inflation et d'espérance de vie. Elles sont présentées au § 3.11.

L'engagement actuariel est provisionné au bilan, déduction faite, le cas échéant, des actifs de régime évalués à leur juste valeur.

Les effets cumulés des écarts actuariels, qui résultent d'ajustements liés à l'expérience ou de changements d'hypothèses relevant de la situation financière, économique générale ou liés aux conditions démographiques (changement dans le taux d'actualisation, augmentations annuelles des salaires, durée d'activité…) sont reconnus immédiatement dans le montant de l'engagement du Groupe, par la contrepartie d'une rubrique séparée des capitaux propres, " Autres réserves ", en application de l'option ouverte par IAS 19 amendée en décembre 2004.

La charge relative au coût des services rendus au cours de l'exercice et à l'amortissement des services passés est comptabilisée en résultat opérationnel.

Le coût de l'actualisation et le rendement attendu des actifs sont comptabilisés en résultat financier.

1.19 Provisions

Le Groupe constate une provision lorsqu'il existe une obligation, légale ou implicite, vis-à-vis d'un tiers, que la perte ou le passif en découlant est probable et peut être raisonnablement évalué.

Au cas où cette perte ou ce passif n'est ni probable, ni ne peut être raisonnablement évalué mais demeure possible, le Groupe fait état d'un passif éventuel dans ses engagements.

Les provisions courantes sont liées au cycle d'exploitation sans considération de leur échéance de retournement. Elles concernent principalement des risques sociaux et sont évaluées par la direction des affaires sociales en fonction des risques encourus par le Groupe et de l'état d'avancement des procédures en cours.

Les provisions non courantes ne sont pas directement liées au cycle d'exploitation, et leur échéance est généralement supérieure à un an. Elles portent principalement sur des litiges, fiscaux ou autres, et des restructurations.

1.20 Dettes financières

Les dettes financières sont comptabilisées à leur valeur nominale, nette des frais d'émission associés qui sont enregistrés progressivement en résultat financier jusqu'à l'échéance selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

En cas de couverture de la charge d'intérêt future, la dette financière dont les flux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efficace de l'instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres.

En l'absence de relation de couverture, ou pour la partie inefficace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées en résultat financier.

La dette financière nette est constituée des dettes financières à court et long terme, sous déduction de la valeur des placements financiers et de la trésorerie à cette date.

La dette financière intègre les prêts relais immobiliers qui sont constitués de concours bancaires affectés au financement d'immeubles d'exploitation récemment acquis ou en cours de construction.

1.21 Instruments financiers et dérivés

Le groupe utilise divers instruments financiers afin de gérer son exposition aux risques de taux. Il s'agit d'instruments de gré à gré négociés avec des contreparties de premier rang. L'ensemble des instruments dérivés est comptabilisé au bilan en "Autres Actifs et Passifs Courants" et évalué à la juste valeur dès la date de transaction (cf 3.14- Stratégie de gestion du risque de taux) (cf note 3.13).

1.22 Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires est composé essentiellement des prestations de services réalisées dans le cadre de l'hébergement et des soins apportés aux résidants et patients. Il est enregistré dès lors que la prestation est réalisée.

Pour les maisons de retraite, le prix de journée est pris en charge :

  • par le résident, pour la partie "hébergement" ;
  • par le résident et le département, pour "l'aide à la dépendance" (un arrêté du Conseil Général prévoit le tarif journalier en fonction du niveau de dépendance des résidents et des dépenses prévisionnelles) ;
  • par la Caisse Régionale d'Assurance Maladie pour la partie "dotation soins" (un arrêté de la CRAM prévoit le tarif journalier en fonction du niveau de la dépendance des résidents et des dépenses prévisionnelles).

Pour les cliniques, le prix de journée est pris en charge :

  • par le patient ou sa mutuelle, pour la partie "chambre particulière" ;
  • par la Caisse Régionale d'Assurance Maladie pour la partie "soins".

L'effet de saisonnalité est limité au nombre de jours d'activité qui est supérieur au second semestre de chaque année civile par rapport à celui du premier semestre.

1.23 Soldes intermédiaires du compte de résultat

L'activité principale du Groupe consiste à exploiter des établissements de prise en charge de dépendance temporaire et permanente.

Le résultat opérationnel courant provient de ces activités, qu'il s'agisse d'opérations récurrentes ou occasionnelles, principales ou accessoires.

Les autres produits et autres charges opérationnels non courants comprennent le résultat d'opérations dont la nature et/ou la fréquence, ne peuvent être considérées comme faisant partie de l'exploitation courante des établissements du Groupe.

Il s'agit en particulier des effets de variation de périmètre, des opérations de restructuration, des dépréciations éventuelles des actifs incorporels non amortis et des goodwills.

Les opérations de cessions des ensembles immobiliers sont enregistrées en « Autres produits et autres charges opérationnels non courants ».

1.24 Résultat par action

Le résultat de base par action est calculé à partir du nombre moyen pondéré d'actions en circulation durant l'exercice, sous déduction des actions ORPEA auto-détenues inscrites en diminution des capitaux propres.

Le résultat net par action après dilution est calculé en retenant les instruments donnant un accès différé au capital d'ORPEA (options de souscription d'actions ou obligations convertibles en actions) lorsque ceux-ci sont susceptibles d'avoir un effet dilutif, ce qui est le cas, pour les options de souscription, lorsque leurs prix d'exercice sont inférieurs au prix du marché. Dans ce cas, les fonds recueillis lors de l'exercice des droits sont supposés être affectés en priorité au rachat d'actions au prix du marché. Cette méthode dite du " rachat d'actions " permet de déterminer les actions " non rachetées " qui s'ajoutent aux actions ordinaires en circulation et qui constituent ainsi l'effet dilutif.

1.25 Tableau des flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie consolidé est préparé en utilisant la méthode indirecte : celleci présente l'état de rapprochement du résultat opérationnel avec la trésorerie générée par les opérations de l'exercice.

La trésorerie à l'ouverture et à la clôture inclut les disponibilités et autres instruments de placement, sous déduction des découverts bancaires qui ne seraient pas affectés au financement relais des immeubles d'exploitation récemment acquis ou en cours de construction ou de restructuration.

1.26 Information sectorielle

L'information sectorielle présentée au § 3.18 est basée sur les segments d'activité suivis par la direction du Groupe pour l'analyse et le suivi du développement du Groupe en France et à l'Etranger.

1.27 Croissance organique

La croissance organique (hors acquisition), ou croissance générée en interne, comprend les critères croisés suivants : créations, extensions et restructurations d'établissements, évolutions du taux d'occupation et variations tarifaires.

La croissance organique s'analyse établissement par établissement. Le chiffre d'affaires d'un établissement donné pour un mois de l'année en cours est retenu dans la croissance organique si cet établissement faisait déjà partie du périmètre du groupe le même mois de l'année précédente, qu'il soit déjà exploité ou en phase de développement.

2. PERIMETRE DE CONSOLIDATION

2.1 Variations de périmètre de consolidation de la période Au cours du premier semestre 2008, ORPEA a renforcé son réseau d'établissements :

  • en France, avec l'acquisition de huit établissements : à Clamart, à Clermont Ferrand, à Bordeaux, à St Cyr sur Mer, à Durtol, à Fréjus, à Puilboreau et à Marseille ;
  • à l'étranger avec cinq établissements en Belgique.

Au cours du second semestre 2008, ORPEA a renforcé son réseau d'établissements :

  • en France, avec l'acquisition de sept établissements : à Parmain, à Aix, à La Bazoche Gouet, à Chatenay Malabry, à St Sulpice, à Albi et à Espira de l'Egly ;
  • à l'étranger, avec huit établissements en Belgique.

Le groupe a accompagné ce développement par l'acquisition, directement ou au travers de sociétés, de certains des actifs immobiliers d'exploitation.

Concomitamment, le groupe a procédé à l'ouverture de 9 établissements représentants 807 lits à l'issue de la réalisation de constructions ou restructurations initiées au cours des exercices antérieurs.

2.2 Incidence des variations de périmètre de consolidation sur les données de l'exercice 2008

Le chiffre d'affaires réalisé en 2008 est en progression de 29,0 % par rapport à celui réalisé en 2007 (soit 157,7 M€).

Le développement du groupe s'effectue à la fois par croissance organique et par croissance externe.

Croissance organique

La croissance organique, ou croissance générée en interne, comprend les critères croisés suivants : créations, extensions ou restructurations d'établissements, évolutions du taux d'occupation et variations tarifaires (cf §1.27).

La croissance organique du chiffre d'affaire s'élève sur l'exercice à +13.4%.

Croissance externe

La croissance externe comprend l'acquisition, (directement ou indirectement au travers de sociétés), d'établissements en exploitation ou en développement et de charges foncières afférentes.

Sur la base des évaluations provisoires à la juste valeur des actifs acquis, le total des investissements comptabilisés à la date de leur entrée dans le périmètre se résume comme suit :

Nombre
d'établissements
Nombre de
lits
Actifs
incorporels
d'exploitation
Goodwills et
incorporels en cours
d'affectation
Terrains Constructions
et
agencements
installation
(en M euros) (en M euros) (en M euros) (en M euros)
France 18 1 367 64,3 43,5 67,0 23,1
Etranger 12 1 038 23,7 12,9 35,4 13,5
Italie 1 86 1,8 4,3 0,0 2,9
Suisse
Belgique 10 872 21,9 8,6 35,4 10,6
Espagne 1 80 0,0 0,0 0,0 0,0
Total 30 2 405 88,0 56,4 102,4 36,6
E n t r e p r i s e s C o n s o l i d é e s Contrôle Intérêt Méthode de
Désignation Groupe Groupe consolidation
ORPEA SA 100,00% 100,00% Mère
EURL LES MATINES 100,00% 100,00% IG
SAS CLINEA 100,00% 100,00% IG
SARL BEL AIR 100,00% 100,00% IG
SCI ROUTE DES ECLUSES 100,00% 100,00% IG
SCI DES RIVES D'OR 100,00% 100,00% IG
SCI ORPEA DU CHÂTEAU NERAC 100,00% 100,00% IG
SCI DE LA TOUR DE PUJOLS 100,00% 100,00% IG
SCI DES RIVES DE LA CERISAIE 100,00% 100,00% IG
SCI DU VAL DE SEINE 100,00% 100,00% IG
SCI DU CLISCOUET 100,00% 100,00% IG
SCI DES RESIDENCES DE L'AGE D'OR 100,00% 100,00% IG
SCI GAMBETTA 100,00% 100,00% IG
SCI CROIX ROUSSE 100,00% 100,00% IG
SCI LES DORNETS 100,00% 100,00% IG
SCI DU CHÂTEAU D'ANGLETERRE 100,00% 100,00% IG
SCI MONTCHENOT 100,00% 100,00% IG
SCI DU 115 RUE DE LA SANTE 100,00% 100,00% IG
SCI L'ABBAYE VIRY 100,00% 100,00% IG
SCI LES TAMARIS 100,00% 100,00% IG
SCI DU 3 PASSAGE VICTOR MARCHAND 100,00% 100,00% IG
SCI FAURIEL 100,00% 100,00% IG
SCI DU PORT THUREAU 100,00% 100,00% IG
SCI DE L'ABBAYE MOZAC 100,00% 100,00% IG
SCI DE LA RUE DES MARAICHERS 100,00% 100,00% IG
SCI LE BOSGUERARD 100,00% 100,00% IG
SCI LE VALLON 100,00% 100,00% IG
SCI BEL AIR 100,00% 100,00% IG
SCI BREST LE LYS BLANC 100,00% 100,00% IG
SCI SAINTE BRIGITTE 100,00% 100,00% IG
SARL AMARMAU 100,00% 100,00% IG
SARL VIVREA 100,00% 100,00% IG
SARL NIORT 94 100,00% 100,00% IG
SCI LES TREILLES 100,00% 100,00% IG
SCI LES FAVIERES 100,00% 100,00% IG
SA LES CHARMILLES 100,00% 100,00% IG
SA BRIGE 100,00% 100,00% IG
SRL ORPEA ITALIA 100,00% 100,00% IG
SARL 96 100,00% 100,00% IG
SARL SPI 100,00% 100,00% IG
SARL 95 100,00% 100,00% IG
SCI LA TALAUDIERE 100,00% 100,00% IG
SCI SAINT PRIEST 100,00% 100,00% IG
SCI BALBIGNY 100,00% 100,00% IG
SCI SAINT JUST 100,00% 100,00% IG
SCI CAUX 100,00% 100,00% IG
SAS LA SAHARIENNE 100,00% 100,00% IG
SCI IBO 100,00% 100,00% IG
SA SOCIETE FINANCIERE D'INVESTISSEMENT 49,00% 49,00% MEE
SARL ORPEA DEV 100,00% 100,00% IG
SCI BEAULIEU 100,00% 100,00% IG
E n t r e p r i s e s C o n s o l i d é e s
Contrôle
Intérêt
Méthode de
consolidation
Désignation
Groupe
Groupe
SCI LES MAGNOLIAS
100,00%
100,00%
IG
SCI COURBEVOIE DE L'ARCHE
100,00%
100,00%
IG
SARL DOMEA
100,00%
100,00%
IG
SAS ORGANIS
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE LOUISE
100,00%
100,00%
IG
SARL GESSIMO
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE CAMILLE
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE LUCILE
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE SALOME
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE MATHIS
100,00%
100,00%
IG
SA DOMAINE CHURCHILL
100,00%
100,00%
IG
SA RS DOMAINE CHURCHILL
100,00%
100,00%
IG
SA LONGCHAMP LIBERTAS
100,00%
100,00%
IG
SL TRANSAC CONSULTING CO
100,00%
100,00%
IG
SARL LA VENITIE
100,00%
100,00%
IG
SA CASA MIA IMMOBILIARE
100,00%
100,00%
IG
SARL L'ALLOCHON
100,00%
100,00%
IG
SA CLINIQUE LA METAIRIE
100,00%
100,00%
IG
SCI KOD'S
100,00%
100,00%
IG
SCI BARBACANNE
100,00%
100,00%
IG
SA DOMAINE LONGCHAMP
100,00%
100,00%
IG
SARL LA BRETAGNE
100,00%
100,00%
IG
SCI SAINTES
100,00%
100,00%
IG
SARL ATRIUM
100,00%
100,00%
IG
SCI BARBARAS
100,00%
100,00%
IG
SARL GESTIHOME SENIOR
100,00%
100,00%
IG
SA CALIDAD RESIDENCIAL
100,00%
100,00%
IG
SCI SLIM
100,00%
100,00%
IG
SCI SELIKA
100,00%
100,00%
IG
SARL MAISON DE CHARLOTTE
100,00%
100,00%
IG
SAS RESIDENCE ST LUC
100,00%
100,00%
IG
SARL L'ERMITAGE
100,00%
100,00%
IG
SCI JEM II
100,00%
100,00%
IG
SARL REINE BELLEVUE
100,00%
100,00%
IG
SA ORPEA BELGIUM
100,00%
100,00%
IG
SASU LE VIGE
100,00%
100,00%
IG
E n t r e p r i s e s C o n s o l i d é e s Contrôle Intérêt Méthode de
Désignation Groupe Groupe consolidation
SA GERONE CORP 100,00% 100,00% IG
SL DINMORPEA 100,00% 100,00% IG
SA CLINIQUE LA LIRONDE 100,00% 100,00% IG
SA CLIN MED DU CHÂTEAU D'HERBLAY 100,00% 100,00% IG
SAS CLINIQUE CHAMPVERT 100,00% 100,00% IG
SAS CCR DU LAVARIN 100,00% 100,00% IG
SARL LAGARDELLE SANTE 100,00% 100,00% IG
SCI LES ANES 100,00% 100,00% IG
SCI SPAGUY 100,00% 100,00% IG
SCI LA DRONE 100,00% 100,00% IG
SCI CHÂTEAU DE LA CHARDONNIERE 100,00% 100,00% IG
SCI LA SALVATE 100,00% 100,00% IG
SAS MAJA 100,00% 100,00% IG
SCI DU CAROUX 100,00% 100,00% IG
CLINEA ITALIA SPA 100,00% 100,00% IG
SAS LA CLAIRIERE 100,00% 100,00% IG
SRL CANTON DI MEZZO 100,00% 100,00% IG
SARL ALTERNATIVE HOSPITALISATION 100,00% 100,00% IG
SARL RESIDENCE LA CLAIRIERE 100,00% 100,00% IG
SAS CHAMPVERT 100,00% 100,00% IG
SA DAVER 100,00% 100,00% IG
SA BORA 100,00% 100,00% IG
SA GRAY 100,00% 100,00% IG
SCI MANUJACQ 100,00% 100,00% IG
SPRL RESIDENCE PARADIS 100,00% 100,00% IG
SA JB VAN LINTHOUT 100,00% 100,00% IG
SA VINTAGE CLASSICS INTERN 100,00% 100,00% IG
SPA VILLA DI SALUTE 100,00% 100,00% IG
SARL SOGIMOB 100,00% 100,00% IG
ASSOC LANGUEDOCIENNE DE GERIATRIE 100,00% 100,00% IG
SA PREMIER 100,00% 100,00% IG
SARL SAE RENOUARD RESIDENCE 100,00% 100,00% IG
SA SAE DE LA CLINIQUE GRAND PRE 100,00% 100,00% IG
SC LES PRATICIENS DU GRAND PRE 100,00% 100,00% IG
SAS LES FONDATEURS 100,00% 100,00% IG
SA RENOUARD RESIDENCE 100,00% 100,00% IG
SA CLINIQUE DU GRAND PRE 100,00% 100,00% IG
SAS MDR LA CHENERAIE 100,00% 100,00% IG
SAS RESIDENCE DE LA CHENERAIE 100,00% 100,00% IG
SCI DU 12 RUE DU FAUVET 100,00% 100,00% IG
SCI HELIADES SANTE 100,00% 100,00% IG
SA IMMOBILERE LEAU 100,00% 100,00% IG
SARL 97 100,00% 100,00% IG
SARL LA DESIRADE 100,00% 100,00% IG
SC CARDIOPIERRE 100,00% 100,00% IG
SARL L'OMBRIERE 100,00% 100,00% IG
E n t r e p r i s e s C o n s o l i d é e s Contrôle Intérêt Méthode de
Désignation Groupe Groupe consolidation
SA RESIDENCE DU GRAND CHEMIN 100,00% 100,00% IG
SA VILLERS SERVICES 100,00% 100,00% IG
SA SENIORIE DE L'EPINETTE 100,00% 100,00% IG
SA RESIDENCE SENIOR'S WESTLAND 100,00% 100,00% IG
SA SENIOR'S WESTLAND HOLDING 100,00% 100,00% IG
SARL IDF RESIDENCE RETRAITE LE SOPHORA 100,00% 100,00% IG
SA EMCEJIDEY 100,00% 100,00% IG
SCI DOUARNENEZ 100,00% 100,00% IG
SA MAISON DE RETRAITE PAUL CEZANNE 100,00% 100,00% IG
SCI SUPER AIX 100,00% 100,00% IG
SA AQUARELLE 100,00% 100,00% IG
SARL MAISON DE RETRAITE LE SEQUOIA 100,00% 100,00% IG
SARL MAISON D'OMBELINE 100,00% 100,00% IG
SARL LA RETRAITE DU LEU 100,00% 100,00% IG
SNC LES JARDINS D'ESCUDIE 100,00% 100,00% IG
SA RESIDENCE DU MOULIN 100,00% 100,00% IG
SARL RESIDENCE DU PARC 100,00% 100,00% IG
SAS CARDEM 100,00% 100,00% IG
ORPEA BELGIUM IMMOBILIER 100,00% 100,00% IG
CARINA 100,00% 100,00% IG
ODE HOLDING 100,00% 100,00% IG
LES AMARANTES 100,00% 100,00% IG
LES AMARANTES MULTI SERVICES 100,00% 100,00% IG
PALACEA 100,00% 100,00% IG
SAINT FRANCOIS 100,00% 100,00% IG
SA LE THINES 100,00% 100,00% IG
CHÂTEAU DE LA LYS 100,00% 100,00% IG
AGRICOLA MEDITERRANEA 100,00% 100,00% IG

3. COMMENTAIRES SUR LES COMPTES

3.1 Goodwill

Les principaux mouvements de la période entre l'ouverture et la clôture s'analysent comme suit :

France Etranger Total
Goodwills nets à l'ouverture 75 729 53 594 129 323
Regroupements d'entreprises 35 570 14 472 50 042
Goodwills nets à la clôture 111 299 68 066 179 365

Le montant cumulé des dépréciations s'élève à 428 K€.

3.2 Immobilisations incorporelles

Les postes d'immobilisations incorporelles bruts et les amortissements cumulés correspondant sont les suivants :

31/12/2008 31/12/2007
Brut Amort. Prov Net Brut Amort. Prov Net
Autorisations d'exploitation
Acomptes et avances
Autres Immo. incorporelles
597 910
6 395
12 432
1 970
4 550
6 395
7 882
595 940 483 182
1 993
13 469
1 971
0
2 595
481 211
1 993
10 874
Total 616 737 6 520 610 217 498 644 4 566 494 079

Au 31 décembre 2008, le poste « Autorisations d'exploitation » comptabilise les incorporels d'exploitation non amortissables des sites situés en France, en Belgique et en Italie.

Les amortissements des autres immobilisations incorporelles sont comptabilisés en « amortissements et provisions » au compte de résultat.

Les pertes de valeur sont, le cas échéant comptabilisées en « autres charges opérationnelles non courantes »

La variation des immobilisations incorporelles par catégorie d'immobilisation s'analyse de la façon suivante (en valeur nette) :

Autorisations
d'exploitation
Avances et
acomptes
Autres Total
Au 31 décembre 2006 344 708 5 226 7 664 357 598
Augmentation 2 960 21 1 390 4 372
Diminution (1 970) (2 044) (4 014)
Reclassements et autres (698) (698)
Effet des variations de périmètre 136 211 (3 254) 3 864 136 821
Au 31 décembre 2007 481 211 1 993 10 874 494 079
Augmentation 5 904 5 145 2 953 14 002
Diminution (232) (743) (782) (1 757)
Amortissements (995) (995)
Reclassements et autres 16 190 (3 445) 12 745
Effet des variations de périmètre 92 867 (723) 92 144
Au 31 décembre 2008 595 940 6 395 7 882 610 217

Les avances et acomptes comptabilisés en immobilisations incorporelles correspondent essentiellement aux avances et acomptes versés dans le cadre d'acquisition d'autorisations d'exploitations sous protocole.

3.3 Tests de dépréciation périodiques

Conformément à IAS 36 des tests de dépréciation ont été effectués au cours du 4ème trimestre 2008 sur les unités génératrices de trésorerie incluant des goodwills, des immobilisations incorporelles non amortissables et des immobilisations corporelles (§ 1.9 de l'annexe). Ils n'ont pas révélé de perte de valeur à comptabiliser.

Les principales hypothèses de taux utilisées au 4ème trimestre 2008 ont été les suivantes :

  • taux de croissance sur 20 ans : 3.0% et 2.5% au-delà ;
  • taux d'actualisation : 7.0% ;
  • taux d'investissement en maintien de l'actif : 2.5% du chiffre d'affaires.

Certaines unités génératrices de trésorerie peuvent être sensibles à une hausse hypothétique du taux d'actualisation ou du taux de croissance.

Une variation hypothétique de 100 points de base de l'un ou de l'autre taux n'entraînerait pas la constatation d'une dépréciation au titre d'une perte de valeur.

3.4 Immobilisations corporelles

3.4.1. Variation des immobilisations corporelles et immobilisations en cours de construction

Les postes d'immobilisations corporelles bruts, incluant les immobilisations en cours de construction, et les amortissements cumulés correspondant sont les suivants :

31/12/2008 31/12/2007
Brut Amort. Prov Net Brut Amort. Prov Net
Terrains 463 639 51 463 588 378 863 116 378 746
Constructions 811 799 142 076 669 723 600 290 105 294 494 996
Installations Techniques 88 733 33 838 54 895 75 233 26 952 48 281
Immobilisations en cours de construction 309 003 309 003 257 354 257 354
Autres Immo. Corporelles 56 221 25 834 30 387 43 330 17 391 25 939
Immo. détenues en vue de la vente (49 085) (49 085)
Total 1 680 312 201 800 1 478 513 1 355 064 149 753 1 205 316

Les amortissements sont comptabilisés en « amortissements et provisions » au compte de résultat.

Les pertes de valeur sont, le cas échéant comptabilisées en « autres charges opérationnelles non courantes ».

La variation de la valeur nette des immobilisations s'analyse comme suit :

Terrains Constructi
ons
Installations
techniques
Immo. en
cours de
construction
Autres Immo
détenues en
vue de la
vente
Total
Au 31 décembre 2006 338 648 364 632 24 607 190 406 36 846 0 955 139
Acquisitions 12 108 68 576 18 829 178 926 14 453 292 892
Cessions (158) (11 375) (581) (111 145) (22 616) (145 875)
Amortissements (15 815) (3 647) (3 727) (23 189)
Reclassements et autres 52 654 (42 439) 10 215
Variations de périmètre 28 148 36 324 9 071 41 606 987 116 136
Au 31 décembre 2007 378 746 494 996 48 281 257 354 25 939 0 1 205 316
Acquisitions 19 502 110 788 12 998 174 303 28 819 346 410
Variation de valeur 11 307 9 006 20 313
Cessions (10 050) (45 683) (3 503) (86 720) (10 526) (156 482)
Amortissements (18 607) (4 642) (5 254) (28 503)
Reclassements et autres (42 779) 92 780 (40 300) (9 701) (49 085) (49 084)
Variations de périmètre 106 862 26 443 1 761 4 366 1 110 140 542
Au 31 décembre 2008 463 588 669 723 54 895 309 003 30 387 (49 085) 1 478 513

Les principales variations de l'exercice 2008 comprennent les investissements nécessaires à l'exploitation courante des établissements, les investissements dans de nouveaux immeubles ou extensions, ainsi que les ensembles immobiliers acquis sur l'exercice dans le cadre des regroupements d'entreprises (92 469 K€ au titre de la France et 50 163 K€ au titre de l'étranger) et ceux en cours de construction.

3.4.2 Comptabilisation à la valeur réévaluée des ensembles immobiliers exploités

L'incidence de la valorisation selon IAS 16 des ensembles immobiliers exploités se présente comme suit :

Incidence de la valorisation IAS16
31-déc-08 31-déc-07
Terrains 231 348 220 041
Constructions 90 385 81 379
Amortissements -5 198 -3 332
Ensembles immobiliers 316 535 298 088

L'impôt corrélatif à la comptabilisation à la réévaluation, calculé au taux de droit commun, s'élève à 110 772 K€.

Le montant des amortissements complémentaires lié à la réévaluation des constructions pour l'exercice 2008 s'établit à 1 866 K€.

Les valorisations moyennes des ensembles immobiliers réévalués se résument comme suit :

Prix au m² SHON 31-déc-08 31-déc-07
Paris 5 800 6 300
Banlieue parisienne proche et côtée 3 300 3 530
Région parisienne ou grandes villes de province 2 480 2 330
Autres 1 600 1 850

3.4.3 Locations – financement

Les immobilisations corporelles financées par location-financement comprennent les immobilisations suivantes pour leur valeur brute:

31-déc-08 31-déc-07
Terrains 76 887 68 528
Constructions 288 967 232 160
Immobilisations en location-financement 365 854 300 688

Les locations-financements sont exclusivement constituées de contrats de crédit-bail.

L'échéancier des paiements minimaux au titre des contrats de location-financement est présenté en 3.24.

3.4.3 Locations simples

La charge locative s'analyse comme suit :

31-déc-08 31-déc-07
Loyers 44 501 37 097
Total charge locative 44 501 37 097

Les locations-simples sont quasi exclusivement constituées de baux renouvelables à loyers fixes révisables en fonction de l'évolution des indices INSEE du coût de la construction, du taux de revalorisation des pensions des personnes âgées ou de taux fixes.

L'échéancier des paiements minimaux au titre des contrats de location simple est présenté en 3.22.

3.4.5 Immeubles de placement

Le Groupe ne possède que des immeubles utilisés à des fins d'exploitation. Aucun immeuble de placement n'étant détenu, IAS 40 Immeubles de placement n'est donc pas appliquée.

3.5 Participations dans les entreprises associées et coentreprises

Au 31 décembre 2008, comme au 31 décembre 2007, les participations dans les entreprises associées et coentreprises représentent pour un montant de 3 763 K€ la participation d'ORPEA SA à hauteur de 49 % dans le capital de la SA Société Financière d'Investissements qui est une société de développement dans laquelle le groupe n'exerce pas de contrôle. Ce montant incorpore 1 044 K€ de goodwill.

Au 31 décembre 2008, les participations dans les entreprises associées et coentreprises sont également constituées pour 1 267 K€ de la participation de 50 % dans le capital de la SARL France Doyenne de Santé.

Le groupe n'exerce pas de contrôle exclusif sur cette société au 31 décembre 2008.

3.6 Actifs financiers non courants

Les actifs financiers non courants sont détaillés ci-dessous :

31-déc-08 31-déc-07
Net Net
Titres non consolidés 926 514
Prêts 8 722 8 313
Dépôts et cautionnements 3 969 3 471
Total 13 617 12 298

Les titres non consolidés sont constitués par des participations dans des sociétés qui n'ont pas eu d'activité significative en rapport avec celle du Groupe et par des participations mutualistes bancaires.

Le poste " Dépôts et cautionnements " comprend les dépôts et cautionnements de toute nature que le Groupe peut être amené à verser dans l'exercice de son exploitation.

3.7 Créances clients et comptes rattachés

31-déc-08 31-déc-07
Avances et acomptes sur commandes 1 301 1 106
Créances clients 69 744 56 916
Autres créances nettes 71 045 58 021

Le fort développement du Groupe explique principalement la hausse des créances clients. De part la nature de l'activité, l'ensemble des créances clients est payable dans le délai d'un mois.

3.8 Autres créances et comptes de régularisation

31-déc-08 31-déc-07
Créances liées au développement 26 369 4 825
Créances de TVA 28 581 32 470
Débiteurs divers 29 949 20 578
Fournisseurs débiteurs 4 426 2 422
Charges constatées d'avance d'exploitation 6 773 3 602
Autres créances nettes 96 098 63 898

Les créances liées au développement sont principalement constituées par les montants versés lors des acquisitions de sociétés, d'autorisations d'exploitation de lits de cliniques ou de maisons de retraite ou lors de la construction d'ensembles immobiliers.

Le fort développement des constructions immobilières explique principalement la hausse des créances de TVA.

3.9 Actifs détenus en vue de la vente

Les actifs disponibles à la vente sont principalement constitués de biens immobiliers.

3.10 Capitaux propres

3.10.1 Capital social

31-déc.-08 31-déc.-07
Nombre total d'actions 36 902 772 36 823 735
Nombre d'actions émises 36 902 772 36 823 735
Valeur nominale en € de l'action 1,25 1,25
Capital social en euros 46 128 465 46 029 669
Actions de la société détenues par le groupe 63 718 49 910

Le 31 juillet 2007, la société ORPEA a divisé par deux le nominal de son action, doublant par conséquent le nombre de ses actions

Depuis le 31 décembre 2006, les options de souscription d'actions ont fait évoluer le capital et les primes comme suit :

Nombre cumulé Réserves liées au
(en milliers d'euros) d'actions Montant du capital capital
Capital au 31/12/2006 18 274 359 45 686 23 863
Exercice d'options 275 017 344 273
Division du nominal de l'action pa 18 274 359
Capital au 31/12/2007 36 823 735 46 030 24 136
Exercice d'options 79 037 99 58
Capital au 31/12/2008 36 902 772 46 128 24 194

3.10.2 Résultat par action

Calcul du nombre moyen pondéré d'actions détenues

31-déc-08 31-déc-07
Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution
Actions ordinaires * 36 902 772 36 902 772 36 823 735 36 823 735
Options de souscription 184 029 267 918
Actions d'autocontrôle (63 718) (50 358)
Conversion des obligations convertibles 674 602
Nombre moyen pondéré d'actions 36 902 772 37 023 083 36 823 735 37 715 897

* net de l'autodétention en 2008

Résultat net par action

(en euros) 31-déc-08 31-déc-07
Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution
Résultat net - part du groupe 1,30 1,30 1,12 1,10

3.10.3 Dividendes

Aucun dividende n'a été versé au cours des exercices 2006, 2007 et 2008.

3.10.4 Plans d'options de souscription en cours

Premier Plan

Les actionnaires de la Société ont autorisé le Conseil d'administration, par délibération du 10 mai 2000, à consentir des options de souscription d'action à hauteur d'un montant nominal maximum de 1.122.060 euros correspondant à 112.206 options à un prix de souscription de 15,13 euros par action de 10 euros de nominal de la Société. Le Conseil d'administration a consenti, en vertu de cette autorisation, 112.206 options le 15 mai 2000 au bénéfice de certains salariés. Lesdites options peuvent être exercées depuis le 20 mai 2005 et la durée des options est limitée à huit ans à compter de leur date d'attribution. Les bénéficiaires desdites options doivent être salariés de la Société ou du groupe lors de la levée des options. Pour certains bénéficiaires, la levée des options est conditionnée à la réalisation d'objectifs commerciaux.

Après division du nominal de l'action, par quatre puis par deux, le nombre d'options consenties équivaut à 897 648 actions à souscrire. Au 31 décembre 2008, 795 728 actions ont été souscrites.

Deuxième Plan

Les actionnaires de la Société ont autorisé le Conseil d'administration, par délibération du 21 septembre 2001, à consentir des options de souscription d'action à hauteur d'un montant nominal maximum de 400.000 euros correspondant à 160.000 options à un prix de souscription de 4,51 euros par action de 2,5 euros de nominal de la Société. Le Conseil d'administration du 24 décembre 2001 a consenti, en vertu de cette autorisation, 160.000 options le 24 décembre 2001 au bénéfice de certains salariés. Lesdites options peuvent être exercées depuis le 20 mai 2007 et la durée des options est limitée à huit ans à compter de leur date d'attribution. Les bénéficiaires desdites options doivent être salariés de la Société ou du groupe lors de la levée des options. Pour certains bénéficiaires, la levée des options est conditionnée à la réalisation d'objectifs.

Après division du nominal de l'action par deux, le nombre d'options consenties équivaut à 320 000 actions à souscrire.

Au 31 décembre 2008, 241 360 actions ont été souscrites.

Troisième Plan

Les actionnaires de la Société ont autorisé le conseil d'administration, par délibération du 30 juin 2003, à consentir des options de souscription d'action à hauteur d'un montant nominal maximum de 34.000 euros correspondant à 13.600 actions nouvelles de 2,5 euros de nominal de la Société. Le Conseil d'administration du 30 septembre 2003 a consenti, en vertu de cette autorisation, 13 600 options le 30 septembre 2003 au bénéfice d'un salarié. Lesdites options peuvent être exercées depuis le 30 septembre 2007 et la durée des options est limitée à huit ans à compter de leur date d'attribution. Le bénéficiaire desdites options doit être salarié de la Société ou du groupe lors de la levée des options. Le prix de souscription de l'action a été fixé à 11,79 €.

Après division du nominal de l'action par deux, le nombre d'options consenties équivaut à 27 200 actions à souscrire.

Au 31 décembre 2008, 4 140 actions ont été souscrites.

Aucune option de souscription d'action n'a été attribuée à des personnes ayant la qualité de mandataire social à la date de l'octroi.

Conformément aux principes énoncés au § 1.17, seul le plan d'options accordé en juin 2003 a fait l'objet d'une évaluation.

3.10.5 Actions propres

L'Assemblée Générale du 29 juin 2006 a autorisé un programme de rachat d'actions.

Ce programme a diverses finalités : il est destiné à permettre à la société notamment d'assurer la liquidité et d'animer le marché, d'optimiser sa gestion des capitaux propres et d'attribuer des actions aux salariés notamment par voie d'attribution d'actions gratuites.

Au 31 décembre 2008, le Groupe détenait 63 718 actions propres qui viennent en déduction des réserves consolidées pour un montant de 1 235 K€.

3.11 Provisions

Les provisions se détaillent comme suit :

( en milliers d'euros) 01-janv-08 Ecart
actuariel
Reclasse
ment
Dotation de
l'exercice
Reprise de
l'exercice
(prov.utilis
ées)
Reprise de
l'exercice
(prov. non
utilisées)
Variations de
périmètre et
autres
31-déc-08
Prov risques et charges 13 438 4 885 (4 604) (2 470) 1 242 12 485
Prov restructuration 5 326 1 993 (2 691) 2 094 6 722
Prov ind et engagt retraite 13 342 494 (1 966) 1 398 13 274
Total 32 109 0 0 7 372 (9 261) (2 470) 4 734 32 484

La part des provisions à moins d'un an comprend, à fin 2008, les provisions pour litiges sociaux pour 4 690 K€ et les provisions pour restructuration pour 2 804 K€.

La provision pour engagements de retraite se détaille comme suit :

(en millliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
France 11 422 10 973
Etranger 1 851 2 369
Totaux 13 274 13 342

L'évolution de la situation financière des engagements de retraite France et assimilés se détaille comme suit :

31-déc-08 31-déc-07
(en milliers d'euros) Valeur actuelle
de l'obligation
Provision
au bilan
Résultat Capitaux
propres
Valeur
actuelle de
l'obligation
Provision
au bilan
Résultat Capitaux
propres
Ouverture 10 973 (10 973) 9 803 (9 803)
Coût des services courants 707 (707) 707 297 (297) (297)
Charge d'intérêt (désactualisation) 514 (514) 514 370 (370) (370)
Rendement attendu des actifs
Cotisations de l'employeur
Ecarts actuariels (1 420) 1 420 1 420 (2 637) 2 637 2 637
Prestations de retraite payées (736) 736 (724) 724
Variations de périmètre 1 384 (1 384) 3 864 (3 864)
Clôture 11 422 (11 422) 1 221 1 420 10 973 (10 973) (667) 2 637

L'évolution de la situation financière des engagements de retraite Etranger et assimilés se détaille comme suit :

(en milliers d'euros) Valeur actuelle
de l'obligation
(*)
Provision
au bilan
Résultat Capitaux
propres
Valeur
actuelle de
l'obligation
(*)
Provision
au bilan
Résultat Capitaux
propres
Ouverture 2 369 (2 369) 500 (500)
Coût des services courants 287 (287) 287 112 (112) 112
Charge d'intérêt (désactualisation) 242 (242) 242 177 (177) 177
Rendement attendu des actifs (231) 231 (231) (143) 143 (143)
Cotisations de l'employeur (540) 540
Ecarts actuariels
Prestations de retraite payées
Réductions de plans (276) 276 (276)
Variations de périmètre 1 723 (1 723)
Clôture 1 851 (1 851) 22 2 369 (2 369) 146

(*) net des fonds de couverture

Les principales hypothèses actuarielles au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

31-déc-08 31-déc-07
France Etranger France Etranger
Taux d'actualisation 6,00% 3,00% 5,00% 3,50%
Taux de revalorisation annuelle des salaires en
tenant compte de l'inflation
3,50% 2,25% 3,50% 2,25%
Taux de rendement attendu des actifs de
couverture
NA 3,00% NA 3,00%
Age de départ en retraite 65 ans 65 ans 63 ans 63 ans
Taux de charges sociales taux moyen réel taux moyen réel

Les écarts actuariels constatés sur l'exercice en contrepartie des capitaux propres résultent d'ajustements liés à l'expérience, notamment pour ce qui concerne les hypothèses de rotation des collaborateurs et de changements d'hypothèses relevant de la situation financière (taux d'actualisation), économique (augmentations annuelles des salaires) ainsi que des nouvelles dispositions introduites par la loi de financement de la sécurité sociale.

Au 31 décembre 2008, la sensibilité de l'engagement de retraite France à une variation de +0,5% du taux d'actualisation est de (494) K€.

3.12 Dettes financières et trésorerie

L'endettement financier net d'ORPEA se décompose de la manière suivante :

(en milliers d'euros) Net
31 décembre
2008
Net
31 décembre
2007
Immobilier 998 320 646 928
Emprunts et dettes long terme / établissement de crédit 250 561 64 462
Dettes correspondant à des contrats de location financement 280 643 230 694
Prêts relais immobiliers 467 117 351 772
Non Immobilier 285 667 291 768
Emprunts et dettes financières diverses 271 249 266 580
Dettes correspondant à des contrats de location financement 14 418 7 969
Emprunt obligataire 17 219
Total dettes financières brutes (*) 1 283 988 938 696
Trésorerie (53 654) (54 938)
Total dettes financières nettes (*) 1 230 334 883 758

(*) Dont dette associée à des actifs détenus en vue de la vente

( en milliers d'euros ) 1-janv-08 Augmentation Diminution Variations de
périmètre
31-déc-08
Emprunt obligataire 17 219 (17 219) 0
Emprunt et dettes long terme liés au parc immobilier 64 462 239 034 (7 262) 14 553 310 787
Dettes correspondant à des contrats de CB immobilier 227 270 67 052 (17 103) 277 219
Prêts relais immobiliers 355 196 66 232 (11 212) 410 216
Dettes correspondant à des contrats de CB mobilier 7 967 10 450 (4 000) 14 417
Emprunts et dettes financières diverses 266 582 20 209 (24 785) 9 343 271 349
Total des dettes financières brutes (*) 938 696 402 977 (81 581) 23 896 1 283 988
Trésorerie et équivalents (54 938) 11 788 (10 504) (53 654)
Total des dettes financières nettes (*) 883 758 402 977 (69 793) 13 392 1 230 334

Les variations des dettes financières au cours de l'exercice 2008 se présentent ainsi :

(*) dont dette associée à des actifs détenus en vue de la vente.

La répartition par échéance de la dette nette de la trésorerie positive se présente ainsi :

31-déc-08 Moins d'un an
(*)
Plus d'un an et
moins de cinq
ans
Cinq ans et plus
Emprunt et dettes long terme liés au parc immobilier 310 787 37 554 188 938 84 296
Dettes correspondant à des contrats de CB immobilier 277 219 18 606 75 638 182 975
Prêts relais immobiliers 410 216 163 611 172 575 74 030
Dettes correspondant à des contrats de CB mobilier 14 417 2 884 11 533
Emprunts et dettes financières diverses 271 349 27 486 213 047 30 816
Total des dettes financières brutes 1 283 988 250 141 661 731 372 117
Trésorerie et équivalents (53 654) (53 654)
Total des dettes financières nettes 1 230 334 196 487 661 731 372 117

(*) dont dette associée à des actifs détenus en vue de la vente.

Politique de financement du Groupe

Le financement des activités du Groupe est organisé autour de trois axes :

  • Financement des ensembles immobiliers en exploitation par crédit-bail immobilier ou prêt bancaire amortissables d'une durée généralement de 12 ans;
  • Financement de l'acquisition d'établissements en exploitation, d'autorisations d'exploiter, etc.., principalement par prêt bancaire amortissable sur 7 ans;
  • Financement des ensembles immobiliers récemment acquis ou en cours de restructuration ou de construction par prêt relais immobilier. Les prêts relais immobiliers sont constitués de lignes de financement dédiées à un projet ainsi que de lignes globales de concours bancaires. Ces ensembles immobiliers sont destinés à être cédés à des tiers ou à être conservés par le groupe ; dans ce cas ils font l'objet d'un financement ultérieur généralement au moyen de contrats de location financement.

La politique de développement du Groupe conduit à mettre en place de nouvelles lignes de financements bancaires et à procéder à la cession d'ensembles immobiliers auprès d'investisseurs.

A la date de l'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration du 12 mai 2009, le Groupe disposait de lignes de financement moyen-long terme non utilisés d'un montant global de 214 M€ (dont 91M€ de crédit-bail immobilier).

Covenants bancaires

La majorité des emprunts souscrits par le groupe, autres que les locations-financement immobilières est conditionnée depuis le 31 décembre 2006 par des engagements définis contractuellement en fonction :

  • du rapport : R1 = dette financière nette consolidée (hors dette immobilière) EBE consolidé – 6 % dette immobilière
  • et de la hauteur du gearing retraité de l'immobilier : R2 = dette financière nette consolidée Fonds propres + quasi fonds propres (ie impôts différés passifs liés à la valorisation des incorporels d'exploitation en IFRS dans les comptes consolidés)

Au 31 décembre 2008, ces deux ratios s'élèvent respectivement à 3,68 et 1,75 dans les limites imposées qui sont, au 31 décembre 2008, de 5,5 pour R1 et de 2,2 pour R2.

Emprunt obligataire

L'Emprunt obligataire, contracté en 2003, a été intégralement remboursé à son échéance début octobre 2008.

Trésorerie

A fin 2008, la trésorerie positive du groupe est composée de 2 946 K€ de placements courts termes de type SICAV et OPCVM sans risque et de 50 708 K€ de soldes bancaires créditeurs.

3.13 Instruments financiers

3.13.1 Risque de taux

Stratégie de gestion du risque de taux :

La structure de la dette financière du Groupe principalement composée de dette domestique à taux variable, l'expose au risque de hausse des taux courts de la zone euro.

RAPPORT FINANCIER 2008 Page 141 sur 183

En 2007, l'encours de dérivés de taux représentait environ 35% de la dette, il était composé d'instrument dérivés dans lesquels le groupe recevait l'Euribor (3m) et payait un taux fixe déterminé par une formule spécifique à chaque contrat et fonction du niveau de l'Euribor. Le groupe ne pratiquait pas la comptabilité de couverture à cette époque. Ces instruments ont tous été retournés, résiliés, ou restructurés au cours de l'exercice 2008.

La stratégie du groupe a évolué en 2008 : elle consiste dorénavant à couvrir le risque de taux sur les trois quarts de la dette financière nette du groupe. A cet effet, le groupe utilise un portefeuille d'instruments financiers sous forme de contrats d'échanges de taux dans lesquels il reçoit principalement l'Euribor (3m) et paye un taux fixe spécifique à chaque contrat. Le groupe a mis en œuvre une comptabilité de couverture conforme à IAS 39, qualifiant ces opérations de couvertures de flux de trésorerie futurs. Les plus et moins values latentes résultant de la valeur de marché de ces dérivés sont comptabilisées en capitaux propres à la clôture de l'exercice.

Portefeuille de dérivés de taux :

Au 31 décembre 2007, l'encours notionnel de dérivés de taux était de 310 millions d'euros :

  • Les contrats d'échanges de taux payeur d'un taux variable plus marge, si l'Euribor était inférieur à une borne, et d'un taux fixe sinon, représentaient environ 160 millions d'euros ;
  • Les autres types d'échanges représentaient environ 150 millions d'euros.

Les instruments en vie au 31 décembre 2007 n'étaient pas qualifiés en comptabilité d'instruments de couverture, leur variation de juste valeur était enregistrée en résultat financier.

Au 31 décembre 2008, le portefeuille de notionnel de dérivés est de 873 millions d'euros. Il se compose de contrats d'échanges de taux payeurs à taux fixes, contre Euribor, principalement 3 mois. Ces instruments dérivés ont soit un profil de nominal constant soit un profil amortissable.

Dans le cadre de sa gestion, Orpea a mis en place des positions symétriques (miroir) sur instruments dérivés avec des établissements différents qui font toujours partie du portefeuille de dérivés du Groupe au 31 décembre 2008. Ce portefeuille représente un notionnel de 30 millions, dont la duration maximale est au 31 décembre 2009.

Juste Valeur E c h é a n c i e r (M€)
31/12/2008 2008 2009 2010 2011 2012
Notionnel fin d'année (M€)
Taux effectif
(-31,5) 873 841
3,9%
628
4,1%
259
4,4%
223
4,4%

La juste valeur des instruments dérivés au 31 décembre 2008, soit 31,5 millions d'euros, a été intégralement comptabilisée en capitaux propres, au titre des couvertures de flux d'intérêt futurs.

A fin 2007, la juste valeur et la maturité des dérivés de taux était la suivante :

Juste Valeur
(en Meuros)
Nominal Fin d'Année (en Meuro)
31/12/2007 2008 2009 2010 2011 2012
Amortissable 251 45 38 31 24 17
Non amortissable 2 501 253 253 253 178 64
Total 2 752

Analyse de sensibilité de la situation du groupe à l'évolution des taux :

L'impact d'une hausse et d'une baisse de la courbe des taux de 1% sur le résultat du Groupe provient :

  • du montant de la dette à taux variable nette de la trésorerie disponible, au titre de la variation des intérêts ;
  • de l'évolution de la juste valeur de ses instruments dérivés.

La juste valeur de ses instruments dérivés est sensible à l'évolution de la courbe des taux et à l'évolution de la volatilité. Cette dernières est supposée constante dans l'analyse.

Au 31 décembre 2008, le Groupe a une dette nette de 1 231 M€ dont 3.77% est à taux fixe, le solde étant à taux variable.

L'impact d'une hausse et d'une baisse de la courbe des taux de 1% (100 points de base) sur le résultat du Groupe est limité à la partie non couverte de la dette financière variable nette, c'està-dire 311 M€, soit un impact de 3,11 M€ sur le résultat financier du Groupe (avant impôt et activation des frais financiers).

3.13.2 Valeur des instruments financiers hors dérivés

(en milliers d'euros) 31-déc-08
Titres de participation 926
Autres actifs financiers non courants 12 691
Valeurs mobilières de placement 2 946
Emprunts obligataires
Instruments financiers hors dérivés 16 563

3.14 Fournisseurs et comptes rattachés

31-déc-08 31-déc-07
Net Net
Avances et acomptes reçus sur commandes 5 967 3 788
Dettes fournisseurs et comptes rattachés 81 707 80 987
Dettes sur immobilisations 2 490 2 131
Total 90 164 86 907

3.15 Dettes fiscales et sociales

La hausse des dettes fiscales et sociales est liée au fort développement du Groupe. Elle est générée par l'augmentation du nombre de salariés ainsi que par celle de l'augmentation de la TVA liée aux opérations de constructions réalisées par le groupe.

3.16 Autres dettes et comptes de régularisation

31-déc-08 31-déc-07
Net Net
Dettes liées au développement 27 268 15 320
Dépôts de garantie 16 058 14 011
Engagements de travaux sur immeubles cédés 17 353 17 249
Clients créditeurs 3 909 2 620
Autres produits constatés d'avance 3 908 4 907
Instruments dérivés de taux 29 784
Divers 18 410 10 853
Total 116 690 64 960

Les dépôts de garantie sont essentiellement constitués des sommes versées par les résidents en début de séjour.

3.17 Dette associée à des actifs détenus en vue de la vente

Les dettes associées à des actifs en vue de la vente correspondent aux emprunts bancaires (crédits relais ou amortissables) ayant financé leur acquisition.

3.18 Information sectorielle

31-déc-08 31-déc-07
Chiffre d'affaires
France " 613 125 493 332
Europe hors France " 89 196 51 270
Total 702 321 544 602
Résultat opérationnel courant
France 92 419 75 123
Europe hors France " 2 500 (2 434)
Total " 94 920 72 689
Actif du bilan
France " 2 224 642 1 804 111
Europe hors France " 346 932 235 661
Total " 2 571 575 2 039 772
Passif hors capitaux propres
France " 1 733 745 1 359 766
Europe hors France " 296 867 179 391
Total " 2 030 613 1 539 158

Les montants encourus pour l'acquisition d'actifs sectoriels sont présentés en 2.2.

3.19 Autres produits et charges opérationnels non courants

(en milliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
Produits de cession immobilière 144 070 128 318
Coût de cession immobilière (130 656) (121 873)
Reprise sur provisions 3 075 1 457
Dotations aux provisions (3 130) (4 934)
Autres produits 12 994 16 899
Autres charges (14 385) (10 584)
Autres produits et charges opérationnels non courants 11 968 9 283

L'essentiel des produits nets de cession immobilière proviennent principalement de la vente de huit ensembles immobiliers sur l'exercice.

Les reprises et dotations aux provisions enregistrent principalement les flux de risques générés par la reprise d'établissements.

Les autres produits comprennent les excédents de la part d'intérêt de l'acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entreprises acquises pour un montant de 11.2 M€ contre 14.9 M€ en 2007.

Les autres charges enregistrent en contrepartie les charges de restructuration et les coûts non courants induits par la reprise d'établissements. D'autres coûts induits par la reprise des

établissements sont également, selon leur nature, comptabilisés dans les charges opérationnelles courantes.

3.20 Résultat financier

31-déc-08 31-déc-07
Intérêts sur dettes bancaires et autres dettes financières
Intérêts sur biens financés en location financement
Charge nette sur dérivés de taux
(50 601)
(15 397)
(31 890)
(10 974)
Charges financières (65 998) (42 865)
Frais financiers capitalisés (*) 19 767 16 663
Produits de la trésorerie 535 646
Produit net sur dérivés de taux 3 010 1 288
Produits financières 23 312 18 597
Coût de l'endettement financier net ………………………………………… (42 686) (24 268)

(*) calculés au taux de 6,9% en 2008 et 6,6 % en 2007 sur les établissements en construction ou en restructuration (Cf 1.8)

3.21 Charge d'impôt

ORPEA SA a opté pour le régime d'intégration fiscale pour ses filiales détenues à plus de 95%. Les filiales qui répondent à ce critère de détention sont incluses dans le périmètre d'intégration fiscale excepté celles acquises au cours de l'exercice 2008.

(en milliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
Impôts exigibles 20 386 9 530
Impôts différés (4 266) 6 569
Total 16 119 16 100

Les impôts différés actifs/(passifs) par nature de différences temporaires se ventilent comme suit :

(en milliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
Juste valeur des actifs incorporels (163 793) (133 152)
Juste valeur des actifs corporels (*) (207 260) (159 970)
Activation du crédit-bail (15 296) (10 894)
Différences temporaires (5 162) (4 644)
Reports déficitaires 8 495 6 839
Etalement des plus values de cession 1 918 1 052
Avantages au personnel 5 413 4 757
Instruments financiers 493 (441)
Autres 8 880 (3 173)
Total (366 312) (299 625)

(*) dont 110,8 M€ d'impôt différé lié à la réévaluation des ensembles immobiliers (Cf. 1.8)

L'impôt différé au bilan se présente ainsi :

(en milliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
Actif 12 411 6 839
Passif (378 723) (306 464)
Net (366 312) (299 626)

La différence entre le taux théorique d'impôt, soit 34,43 % en 2008, et le taux effectif, tel qu'il apparaît dans le compte de résultat, se présente ainsi :

(en milliers d'euros) 31-déc-08 31-déc-07
taux effectif : 24,98% 28,08%
- Différences permanentes et autres : 0,50% -0,26%
- Impact regroupements d'entreprise 3,09% 7,58%
- Impact de la cession d'ensembles immobiliers 5,51%
- Incidence du taux réduit : -0,04% -0,05%
- Incidence des sociétés mises en équivalence 0,76% -0,22%
- Non constatation des déficits -0,37% -0,70%
- Impact du changement de taux 0,00% 0,00%
Taux théorique 34,43% 34,43%

Les impôts différés calculés sur la valorisation en IFRS des incorporels d'exploitation s'élèvent au 31 décembre 2008 à 129 118 K€. Ces incorporels d'exploitation ne sont pas destinés à être cédés.

3.22 Engagements et passifs éventuels

3.22.1 Engagements hors bilan

Engagements liés à la dette

Obligations contractuelles 31/12/2008 31/12/2007
Cautions de contre-garantie sur marchés 0 0
Créances cédées non échues 0 0
Nantissements, hypothèques,suretés réelles 713 273 568 162
Financement du parc immobilier 233 547 60 304
Emprunts et dettes non immobiliers 192 958 272 619
Crédit-baux immobiliers et mobiliers 286 768 235 239
Avals, cautions et garanties données 5 088 5 088
liés au parc immobilier 4 158 4 158
liés aux emprunts et dettes non immobilier 930 930
liés aux crédit-baux immobiliers et mobiliers
Autres engagements données 0 17 219
souscription emprunt obligataire 17 219
Total 718 361 590 469

Engagements liés aux opérations de constructions immobilières

Les encours de constructions immobilières financées par des contrats de location financement et dont la mise en loyer n'a pas débuté au 31 décembre 2008 sont à cette date d'environ 25 M€.

Engagements liés aux opérations de location

Les engagements de loyers futurs minimaux des immobilisations en location-financement au 31 décembre 2008 se détaillent comme suit :

Paiements
minimaux
Moins d'un an 36 334
Plus d'un an et moins de 5 ans 127 961
5 ans et plus 202 222
Total des engagements de loyer 366 517

Les engagements de location simple s'analysent comme suit au 31 décembre 2008 :

Paiements
minimaux
Moins d'un an 44 501
Plus d'un an et moins de 5 ans 133 503
5 ans et plus 356 008
Total des engagements de loyer 534 012

Engagements liés au droit individuel à la formation (DIF)

La loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle a mis en place le DIF afin que chaque salarié puisse se constituer un capital de formation qu'il utilisera à sa convenance mais en accord avec son employeur. La capitalisation annuelle minimale est de 20 heures plafonnée à un en-cours global de 120 heures.

Au 31 décembre 2008, le DIF ne génère pas de coûts supplémentaires puisque son financement est couvert par les remboursements obtenus au titre de la professionnalisation. La charge est comptabilisée au fur et à mesure de la consommation des heures.

Engagements reçus

Le Groupe a reçu la promesse de titre sur un terrain situé en Espagne en garantie d'un prêt de 2,2 M€ accordé par ORPEA SA.

Enfin, le Groupe a la possibilité de se titrer sur 51% du capital de la Société Financière d'Investissements avant le 31 décembre 2010.

Autres engagements

A fin 2008, le montant des engagements liés aux acquisitions d'établissements, de droits d'exploitation et de charges foncières sous protocole et dont la réalisation était subordonnée à la levée de conditions suspensives s'élevait à 32 M€.

3.22.2 Passifs éventuels

D'une manière générale, la Direction considère que les provisions constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels le Groupe est partie prenante, devraient être suffisantes pour qu'ils n'affectent pas de manière substantielle la situation financière ou les résultats du Groupe.

Analyse des actifs et passifs financiers selon la norme IFRS 7

Les actifs et passifs financiers selon la norme IFRS 7 se présentent comme suit :

Valeur au bilan Juste valeur
en milliers d'euros Catégorie au bilan 31-déc.-08 31-déc.-07 31-déc.-08 31-déc.-07
ACTIFS FINANCIERS
DETENUS JUSQU'À
ECHEANCE 0 0 0 0
Obligations et titres de créances Trésorerie et
négociables équivalents de
PRETS ET CREANCES Trésorerie 82 435 68 700 82 435 68 700
Prêts à court terme Prêt à court terme
Actifs financiers non
Prêts à long terme courants 8 722 8 313 8 722 8 313
Créances sur cession
Créances sur cession d'actifs d'actifs à court terme
Actifs financiers non
Dépôts et cautionnements courants 3 969 3 471 3 969 3 471
Créances clients et
Créances clients comptes rattachés 69 744 56 916 69 744 56 916
ACTIFS FINANCIERS
DISPONIBLES A LA VENTE 2 946 11 443 2 946 11 443
Actifs financiers non
courants
Titres de participation
Trésorerie et
SICAV et fonds communs de équivalents de
placement Trésorerie 2 946 11 443 2 946 11 443
Autres
ACTIFS FINANCIERS A LA
JUSTE VALEUR 0 2 752 0 2 752
Dérivés de taux 2 752 2 752
Dérivés de change
Trésorerie et
équivalents de
DISPONIBILITES Trésorerie 50 708 43 495 50 708 43 495
ACTIFS FINANCIERS 136 089 126 390 136 089 126 390
Valeur au bilan Juste valeur
en milliers d'euros Catégorie au bilan 31-déc.-08 31-déc.-07 31-déc.-08 31-déc.-07
PASSIFS FINANCIERS A LA
JUSTE VALEUR 29 784 0 29 784 0
Dérivés de change Autres dettes
Dérivés de taux Autres dettes 29 784 29 784
Autres obligations Autres dettes
PASSIFS FINANCIERS A
COUT AMORTI 1 365 907 1 019 683 1 365 907 1 019 683
Obligations convertibles, Dettes financières à
échangeables, remboursables en long terme + court
actions terme 17 219 17 219
Dettes financières à
long terme + court
Dette bancaire terme 721 003 419 658 721 003 419 658
Dettes financières à
long terme + court
Endettement de crédit-bail terme 291 636 235 237 291 636 235 237
Dettes financières à
long terme + court
Autres dettes terme 271 561 266 582 271 561 266 582
Fournisseurs et
Fournisseurs comptes rattachés 81 707 80 987 81 707 80 987
PASSIFS FINANCIERS 1 395 691 1 019 683 1 395 691 1 019 683

3.24 Opérations avec les parties liées

Entreprises associées et coentreprises

Au 31 décembre 2008, comme au 31 décembre 2007, le Groupe détient 49,4 % du capital de la Société Financière d'Investissements au travers de la SARL 96.

Le Groupe, par l'intermédiaire de ORPEA SA a perçu en 2008 une rémunération de 616 K€ euros au titre de mandat de gestion de cinq EHPAD, une clinique et deux SCI, dont la Société Financière d'Investissements est propriétaire et une rémunération de 450 K€ au titre de différentes facilités de caisse consenties, toutes remboursées au 31 décembre 2008.

Avantages accordés aux dirigeants

Le montant global des rémunérations brutes, honoraires TTC et avantages versés au cours de l'exercice 2008 aux mandataires sociaux de la SA ORPEA s'est élevé à 1.275.476 €, contre 1.716.862 € en 2007.

Les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés en 2008 à 50 000 €.

Il n'existe pas d'indemnités de fin de contrat de travail.

3.25 Effectifs

Les effectifs moyens du Groupe ORPEA ont évolué comme suit :

31-déc-08 31-déc-07
Cadres 1 290 1 103
Employés / Ouvriers 14 870 12 578
Total 16 160 13 681

3.26 Honoraires des Commissaires aux comptes

Les honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société Orpea pour leur diligences au niveau du groupe se sont élevés en 2008 à 1 238 K€.

3.27 Evènements postérieurs à la clôture

Le groupe a poursuivi son développement en France, par l'acquisition de :

  • 1 établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes représentant 65 lits ;
  • 2 établissements de soins de suite et réadaptation, représentant 150 lits ;
  • 1 établissement de soins psychiatriques de 90 lits.

Le groupe a également poursuivi son développement en Europe:

  • en Belgique avec 1 établissement représentant 120 lits sous protocole;

Le montant des investissements 2009 réalisés à la date de l'arrêté des comptes par le conseil d'administration du 12 mai 2009 s'élève à 24 M€ environ

Le tableau ci-dessous présente, par pays, la nature des investissements réalisés en 2009 :

Nombre
d'établissements
Nombre de
lits
Nombre de
terrains
Nombre
d'immeubles
France 4 305 2 2
Etranger
Italie
Suisse
Belgique
(1)
1 120 1 1
Espagne
Total 4 305 2 2

(1) dont 1 sous protocole

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES

Burband Klinger & Associés 8, rue Jacques Bingen 75017 Paris

Deloitte & Associés 185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex

ORPEA

Société Anonyme

115, rue de la Santé 75013 Paris

Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2008

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

  • le contrôle des comptes consolidés de la société ORPEA, tels qu'ils sont joints au présent rapport;
  • la justification de nos appréciations ;
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Les actifs incorporels non amortissables composés des droits d'exploitation et des goodwill font l'objet d'un test de perte de valeur réalisé selon la méthode décrite dans la note 1 .9 au chapitre « Principes comptables » de l'annexe. Nous avons apprécié le bien fondé de la méthodologie mise en œuvre basée sur des estimations et examiné les données et hypothèses utilisées par le groupe pour réaliser ce test.
  • Les ensembles immobiliers, terrains et constructions, détenus en totale propriété ou en copropriété et exploités par le groupe sont, en application de la norme IAS 16 - § 31, réévalués à leur juste valeur chaque fin d'année par des évaluateurs professionnels qualifiés comme précisé dans la note 1.8 au chapitre « Principes comptables » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus et des informations fournies en annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris et Neuilly-sur-Seine, le 4 juin 2009

Les Commissaires aux Comptes

Burband Klinger & Associés

Deloitte & Associés

Frédéric BURBAND

Henri LEJETTÉ

COMPTES SOCIAUX de l'exercice clos le 31/12/2008

COMPTE DE RESULTAT DE SA ORPEA

(En euros) 31-déc-08 31-déc-07
- CHIFFRE D'AFFAIRES 337 521 389 311 886 054
- Production stockée (50 984 383) (60 946 272)
- Autres produits d'exploitation 13 043 594 8 343 702
- Achats et charges externes 98 057 267 86 383 314
- Impôts et taxes 12 962 732 11 605 759
- Charges de personnel 148 102 697 129 884 500
- Dotations aux amortissements et provisions 9 029 034 8 338 653
- Autres charges d'exploitation 2 018 904 1 677 062
RESULTAT D'EXPLOITATION 29 409 966 21 394 195
- Produits Financiers 49 496 531 35 336 184
- Charges Financières 62 610 966 51 782 682
RESULTAT FINANCIER (13 114 435) (16 446 498)
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 16 295 530 4 947 696
- Résultat Exceptionnel (6 892 254) (2 337 339)
- Participation des salariés
- Impôts sur les bénéfices 4 290 469 492 695
RESULTAT NET 5 112 806 2 117 663

BILAN DE SA ORPEA

ACTIF (En euros) 31-déc-08 31-déc-07
Brut Amort.
et provisions
Net Net
Actif immobilisé
- Immobilisations incorporelles 124 251 455 458 683 123 792 772 90 962 243
- Immobilisations corporelles 136 471 479 50 961 379 85 510 100 92 657 103
- Immobilisations financières 200 460 674 2 466 106 197 994 568 175 579 349
TOTAL ACTIF IMMOBILISE 461 183 607 53 886 167 407 297 441 359 198 695
Actif circulant
- Stocks et en-cours 54 039 558 1 067 143 52 972 415 59 913 786
- Avances sur commandes 1 243 402 1 243 402 1 039 621
- Clients et comptes rattachés 32 710 961 2 735 821 29 975 140 9 977 766
- Autres créances 581 215 014 2 072 398 579 142 616 444 735 808
- Valeurs mobilières de placement 2 071 632 404 728 1 666 904 4 566 272
- Disponibilités 34 287 695 34 287 695 35 385 081
- Charges constatées d'avance 2 525 537 2 525 537 2 252 015
TOTAL ACTIF CIRCULANT 708 093 800 6 280 090 701 813 709 557 870 350
- Charges à répartir - - 36 999
TOTAL DE L'ACTIF 1 169 277 407 60 166 257 1 109 111 150 917 106 044
PASSIF (En Euros)
31-déc-08 31-déc-07
Capitaux propres
- Capital 46 128 465 46 029 669
- Primes et réserves 29 791 143 29 626 807
- Report à nouveau 34 287 095 32 275 316
- Résultat de l'exercice 5 112 806 2 117 663
- Provisions réglementées
TOTAL CAPITAUX PROPRES 115 319 508 110 049 454
Provisions pour risques et charges 3 928 485 7 133 845
Dettes
- Emprunts et dettes financières 781 704 695 621 567 401
- Avances sur commandes en cours 2 157 510 1 704 721
- Fournisseurs et comptes rattachés 33 102 205 33 078 171
- Dettes fiscales et sociales 51 774 860 38 128 408
- Autres Dettes 112 271 658 88 786 191
- Produits constatés d'avance 8 852 229 16 657 853
TOTAL DETTES 989 863 157 799 922 745
TOTAL DU PASSIF 1 109 111 150 917 106 044

ANNEXE

I - REGLES, METHODES COMPTABLES, FAITS SIGNIFICATIFS ET EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE

I.1 REGLES COMPTABLES

La société applique les dispositions du règlement n°99-03 du CRC depuis 1999, du règlement n°00-06 du CRC depuis le 1er janvier 2002 et des règlements n°2002-10 et n°2004-06 du CRC depuis le 1er janvier 2005.

Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

  • Continuité de l'exploitation ;
  • Permanence des méthodes comptables ;
  • Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Rappelons toutefois que les autorisations d'exploitation et les titres de participations ont été réévalués dans le cadre des opérations de fusions comptabilisées en 1998.

I.2 PRINCIPALES METHODES COMPTABLES

Les principales méthodes comptables utilisées sont les suivantes :

I.2-1 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

Les immobilisations incorporelles sont composées principalement des autorisations d'exploitation de lits de maisons de retraite. Elles font l'objet d'un test de dépréciation annuel qui consiste à comparer la valeur comptable à la plus élevée des deux valeurs suivantes :

1) Valeur d'utilité déterminée par l'actualisation des flux de trésorerie futurs générés par chacun des établissements dans lesquels ces actifs sont exploités.

L'actualisation est réalisée pour ces tests à un taux correspondant au coût moyen pondéré du capital du groupe ORPEA, représentatif du taux du secteur, et la valeur terminale est déterminée en appliquant un taux de croissance perpétuel évalué en fonction des perspectives de croissance de la société au regard du potentiel d'évolution de son secteur d'activité ;

2) le cas échéant, valeur de cession, nette des coûts de sortie.

Si la valeur comptable est supérieure à la plus élevée de ces deux valeurs, une dépréciation est comptabilisée pour le montant de la différence.

Les malis techniques constatés dans le cadre de la fusion absorption de filiales détenues par la société sont regroupés au bilan en immobilisations incorporelles.

Ils correspondent, à hauteur de la différence entre le montant de la participation antérieurement détenue et la situation nette de la société absorbée, aux plus-values latentes sur éléments d'actifs comptabilisés ou non dans les comptes de l'absorbée déduction faite des

passifs non comptabilisés en l'absence d'obligation comptable dans les comptes de la société absorbée.

Ils sont affectés de manière extra comptable aux actifs apportés en fonction de leur valeur réelle évaluée.

I.2-2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les immobilisations corporelles, constituées de terrains, constructions et aménagements, matériels et de mobilier, sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur valeur d'apport.

Le mode d'amortissement retenu par la société est le mode linéaire. Les amortissements sont calculés sur la durée d'utilité prévue de chaque immobilisation ou de chacun des composants ayant des durées d'utilité distinctes selon les critères suivants :

  • Constructions et aménagements : 12 à 60 ans
  • Installations techniques, matériel : 3 à 10 ans
  • Autres : 3 à 10 ans

I.2-3 PARTICIPATIONS, TITRES IMMOBILISES ET CREANCES RATTACHEES

A ce poste sont comptabilisées les valeurs des titres détenus dans le capital d'autres sociétés.

Les titres de participation sont comptabilisés au coût d'acquisition ou à la valeur d'apport.

Des provisions pour dépréciation des titres sont comptabilisées, le cas échéant, lorsque les valeurs d'utilité deviennent inférieures aux valeurs d'actif.

La valeur d'utilité des participations est déterminée en fonction d'une part de l'actualisation des flux de trésorerie futurs qui seront générés par l'exploitation et d'autre part de leur éventuelle cession.

Le cas échéant, les créances rattachées font également l'objet d'une dépréciation.

I.2-4 STOCKS ET EN-COURS DE PRODUCTION

A ce poste figurent, évalués selon la méthode des coûts historiques, divers approvisionnements, petits équipements et matériels ainsi que les en-cours de production immobilière.

Les en-cours immobiliers correspondent aux stocks de charges foncières et de constructions détenus par la société afin d'accompagner son développement et celui de ses filiales.

Le coût de revient correspond au coût d'acquisition et /ou aux coûts de production encourus pour amener les stocks dans l'état et à l'endroit où ils se trouvent. Les coûts de productions comprennent les charges directes de production ainsi que les frais financiers directement attribuables à la production de l'ensemble immobilier.

Le déstockage des biens immobiliers est enregistré au poste « production stockée ».

I.2-5 CLIENTS ET CREANCES D'EXPLOITATION

Les créances et dettes sont évaluées à leur valeur nominale. Les créances ont été, le cas échéant, dépréciées lorsque la valeur estimée d'inventaire était inférieure à la valeur nominale.

Une provision pour dépréciation des créances clients douteuses est constituée lorsqu'il existe un indicateur objectif de l'incapacité de la société à recouvrer l'intégralité des montants dus dans les conditions initialement prévues lors de la transaction. L'ancienneté des créances et un défaut de paiement au terme habituel du débiteur constituent des indicateurs de dépréciation d'une créance.

Sur la base de l'expérience passée, les taux de dépréciation des créances sont les suivants :

  • Créances supérieures à 6 mois : 50 % taux de dépréciation pouvant être revu à la baisse en fonction de la situation financière du résident (caution solidaire, bien propre, …)
  • Créances supérieures à 1 an : 100 % taux de dépréciation pouvant être revu à la baisse en fonction de la situation financière du résident (caution solidaire, bien propre, …)

Toutefois, pour les créances des résidents bénéficiant de l'aide sociale pour lesquels les règlements sont assurés par le Conseil Général, les taux de dépréciation sont les suivants :

  • Créances supérieures à 2 ans : 50 %
  • Créances supérieures à 3 ans : 100 %

I.2-6 TRESORERIE

La trésorerie de la société est constituée de placements courts terme de type SICAV et OPCVM sans risque et de soldes bancaires créditeurs.

I.2-7 PLANS D'OPTION DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS ET ATTRIBUTIONS D'ACTIONS GRATUITES

La société a émis trois plans de souscription d'actions en faveur de certains cadres de la société.

Par ailleurs, l'assemblée générale mixte du 29 juin 2006 a autorisé le conseil d'administration de la société ORPEA SA à procéder au profit des dirigeants sociaux et des salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées à l'attribution gratuite d'actions de la société, existantes ou à émettre et ceux définitivement :

  • soit pour tout ou partie des actions au terme d'une période d'acquisition minimale de 4 ans et dans ce cas sans période de conservation ;

  • soit pour tout ou partie des actions attribuées gratuitement, au terme d'une période d'acquisition minimale de deux ans, étant précisé que dans ce cas les bénéficiaires des actions attribuées gratuitement seront tenus de les conserver pendant une durée minimale de deux ans à compter de leur attribution définitive.

Le nombre total des actions pouvant être attribuées dans le cadre de la présente autorisation ne peut excéder 90 000.

Cette autorisation a été donnée pour une durée de 38 mois à compter de l'assemblée générale du 29 juin 2006.

Faisant l'usage de cette autorisation, le conseil d'administration a décidé d'attribuer 35 000 actions gratuites aux salariés du groupe. Le solde d'actions gratuites disponible est de 55 000.

I.2-8 PROVISIONS

La société constate une provision lorsqu'il existe une obligation vis-à-vis d'un tiers, que la perte ou le passif en découlant est probable et qu'elle peut être raisonnablement évaluée. Au cas où cette perte ou ce passif n'est ni probable ni ne peut être raisonnablement évalué mais demeure possible, la société fait état d'un passif éventuel dans ses engagements.

Les provisions pour litiges sociaux sont évaluées par la direction des affaires sociales en fonction des risques encourus par la société et de l'état d'avancement des procédures en cours.

Les provisions pour litiges fiscaux sont évaluées par la direction financière après revue intégrale des contrôles en cours.

Le cas échéant, une provision peut être constituée sur certaines participations en fonction de la position de leur situation nette à la clôture de l'exercice et des engagements envers la société.

I.2-9 EMPRUNTS

Les dettes financières sont comptabilisées à leur valeur nominale, nette des frais d'émission associés qui sont enregistrés en résultat financier.

En cas de couverture de la charge d'intérêt future, la dette financière dont les flux sont couverts reste comptabilisée au coût amorti, la variation de valeur de la part efficace de l'instrument de couverture étant enregistrée dans les capitaux propres.

En l'absence de relation de couverture, ou pour la partie inefficace des couvertures, les variations de valeur des instruments dérivés sont enregistrées en résultat financier.

La dette financière nette est constituée des dettes financières à court et long terme sous déduction de la valeur des placements financiers et de la trésorerie à cette date.

La dette financière intègre les prêts relais immobiliers qui sont constitués de concours bancaires affectés au financement d'immeubles d'exploitation récemment acquis ou en cours de construction.

Les coûts d'emprunt sont comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus, sauf s'ils sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif. Dans ce cas, ils sont incorporés au coût de l'actif.

I.2-10 INSTRUMENTS FINANCIERS ET DERIVES

La structure de la dette financière de la Société, principalement composée de dette domestique à taux variable, l'expose au risque de hausse des taux courts de la zone euro.

Dans le cadre de sa politique de gestion des risques, la société utilise des instruments dérivés sous forme de contrats d'échanges de taux dans lesquels elle reçoit l'Euribor et paye un taux déterminé par une formule spécifique à chaque contrat et fonction du niveau de l'Euribor.

L'objectif de ces transactions est de transformer le taux variable de la dette et de donner en synthèse à la dette un profil de risque optimisé en fonction des anticipations de l'évolution des taux.

Par ailleurs, les instruments dérivés ont soit un profil de nominal constant soit un profil amortissable.

Dans le cadre de sa gestion, la société avait mis en place des positions symétriques (miroir) sur instruments dérivés avec des établissements différents qui font toujours partie du portefeuille de dérivés du Groupe au 31 décembre.

Les instruments en vie au 31 décembre 2007 n'étaient pas qualifiés en comptabilité d'instruments de couverture, leur variation de juste valeur est enregistrée en résultat financier.

Au cours de l'exercice 2008, la société a fait évoluer sa politique de gestion de son risque de taux en mettant en place un portefeuille d'instruments financiers qualifiés au plan comptable d'instruments de couverture.

A la clôture de chaque exercice, les pertes latentes constatées sur les instruments dérivés font l'objet de la comptabilisation d'une provision. Les variations de ces provisions sont enregistrées au compte de résultat.

I.2-11 CHIFFRE D'AFFAIRES

Le chiffre d'affaires est composé essentiellement :

1) des prestations de services réalisées dans le cadre de l'hébergement et des soins apportés aux résidents. Il est enregistré dès lors que la prestation est réalisée.

Le prix de journée est pris en charge :

• par le résident, pour la partie «hébergement» ;

• par le résident et le département, pour «l'aide à la dépendance» (un arrêté du Conseil Général prévoit le tarif journalier en fonction du niveau de dépendance des résidents et des dépenses prévisionnelles) ;

• par la Caisse Régionale d'Assurance Maladie pour la partie «dotation soins» un arrêté de la CRAM prévoit le tarif journalier en fonction du niveau de la dépendance des résidents et des dépenses prévisionnelles).

2) des opérations de cessions à des tiers d'ensembles immobiliers construits ou restructurés par la société. Le déstockage est comptabilisé en autres production immobilisée.

I.2-12 IMPOTS

La société ORPEA est mère du groupe d'intégration fiscale qu'elle forme avec ses filiales dont elle détient au moins 95% du capital.

La société ORPEA supporte l'impôt sur les sociétés calculé sur ses propres résultats, après imputation, le cas échéant, des déficits de ses filiales intégrées.

I.3 FAITS IMPORTANTS DE LA PERIODE

Le chiffre d'affaires réalisé grâce à l'exploitation de maisons de retraite par la société ORPEA s'élève à 287 345 K€ au titre de l'exercice 2008, en hausse de 14,27 %. Le résultat net atteint 5 112 806 €.

Au cours de l'exercice 2008, la société ORPEA a renforcé son réseau d'établissements en France, en acquérant neuf maisons de retraite en exploitation :

  • au 1er semestre : à Clermont Ferrand, à Bordeaux et à St Cyr sur Mer,
  • au 2ème semestre : à Parmain, à Aix en Provence, à Chatenay Malabry, à La Bazoche Gouet, à Albi et à Espira de l'Egly.

La société ORPEA a également acquis un fonds de commerce à Clamart et mis en exploitation cinq établissements à Paris, à Montereau, à Nancy, à Granville et à St Quentin.

Afin de rationaliser son organigramme, la société a réalisé, en fin d'exercice, diverses opérations de restructurations internes par fusion par confusion de patrimoine de neuf de ses filiales :

SARL Villa Foch, SARL Trois J, SAS Dix Mille, SA Résidence Les Magnolias, SAS Résidence les Chardons Bleus, SA du Mont d'Aurelle, SARL Les Bories, SARL Moana, SAS Part Hotel, SA Les Alizés, SAS TS Holding.

I.4 - FAITS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE

Depuis le 1er janvier 2009, la société a poursuivi son développement en France grâce à l'acquisition de deux résidences pour personnes âgées et à l'ouverture de deux nouveaux établissements.

II - COMMENTAIRES SUR LES COMPTES

Nota bene : Sauf mention contraire, les données chiffrées présentées ci-après sont exprimées en euros.

II.1 BILAN

II .1-1 ACTIF IMMOBILISE

Immobilisations incorporelles :

La variation des valeurs brutes des immobilisations incorporelles se détaille comme suit :

Valeur brute Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Concessions, brevets 285 200 33 658 99 943 1 672 220 589
Fonds de commerce 87 455 743 4 181 926 24 804 604 116 442 274
Autres immob° incorp. 1 678 677 316 729 248 248 10 793 1 757 951
Acomptes sur immob° incorp. 1 948 714 4 619 857 737 928 0 5 830 642
Total 91 368 334 9 152 170 1 086 119 24 817 069 124 251 455

La variation des amortissements des valeurs brutes des immobilisations incorporelles se détaille comme suit :

Amortissements Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Concessions, brevets 179 800 9 519 3 593 8 388 194 114
Fonds de commerce 0 0
Autres immob° incorp. 226 290 54 775 20 574 4 078 264 569
Acomptes sur immob° incorp. 0 0
Total 406 091 64 294 24 168 12 466 458 683

Immobilisations corporelles :

La variation des valeurs brutes des immobilisations corporelles se détaille comme suit :

Valeur brute Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Terrains 1 094 969 63 550 1 158 519
Constructions 90 063 346 16 513 907 28 181 674 4 707 720 83 103 298
Inst. Techniques 17 846 349 3 211 047 179 486 759 452 21 637 364
Inst. Générales 0 0
Mat. De transport 154 886 27 424 1 063 40 545 221 792
Immos en cours 6 751 974 13 255 369 10 000 737 42 339 10 048 946
Autres immo. Corp. 20 291 638 10 990 372 11 397 974 417 523 20 301 559
Total 136 203 161 44 061 670 49 760 934 5 967 578 136 471 479
Amortissements Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Terrains 0 0
Constructions 22 137 776 3 107 661 2 104 078 2 688 969 25 830 328
Inst. Techniques 11 570 193 2 107 294 67 553 414 192 14 024 125
Inst. Générales 0 0
Mat. De transport 100 221 17 594 1 063 23 445 140 197
Autres immo. Corp. 9 737 868 1 406 682 375 330 197 507 10 966 727
Total 43 546 058 6 639 231 2 548 024 3 324 113 50 961 379

La variation des amortissements des valeurs brutes des immobilisations corporelles se détaille comme suit :

Immobilisations financières :

La variation des valeurs brutes des immobilisations financières se détaille comme suit :

Valeur brute Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Titres de participation 171 314 091 51 828 893 2 671 714 -27 036 824 193 434 446
Prêts 4 497 158 421 175 32 267 42 550 4 928 616
Autres immo. financières 1 678 099 19 513 770 19 294 192 199 933 2 097 610
Total 177 489 348 71 763 837 21 998 172 -26 794 342 200 460 673

Les « prêts et autres immobilisations financières » se ventilent comme suit :

31 décembre 2008 à - 1 an à + 1 an
Prêts 4 928 616 2 281 028 2 647 588
Dépôts et Cautionnements 1 547 250 1 547 250
Actions propres 550 361 550 361
Total 7 026 226 4 378 638 2 647 588

La variation des provisions sur immobilisations financières se détaille comme suit :

Provisions Début de l'exercice Augmentation Diminution fusions Fin de l'exercice
Titres de participations 1 950 000 489 999 2 439 999
Prêts 0 26 107 26 107
Total 1 950 000 489 999 0 26 107 2 466 106

II . 1 - 2 LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATIONS

Société Capital Réserves et
Report à
nouveau 2008
Quote-part de
capital
détenue
Quote-part
de capital
détenue
Résultat du
dernier
exercice clos
Capitaux
propres 2008
Valeur comptable des titres
Brut Net
SCI Route des Ecluses 303 374 792 868 300 340 99% 183 976 1 280 217 303 374 303 374
SCI Les Rives d'Or 1 524 643 086 1 509 99% 214 642 859 252 933 755 933 755
SCI du Château 1 524 568 924 1 509 99% 336 761 907 210 1 353 340 1 353 340
SCI Tour Pujols 1 524 41 557 1 509 99% 304 368 347 449 1 364 795 1 364 795
SCI La Cerisaie 1 524 983 556 1 509 99% 237 842 1 222 922 47 224 47 224
SCI Val de Seine 1 524 1 272 107 1 509 99% 295 893 1 569 525 711 307 711 307
SCI Cliscouet 1 524 109 344 1 509 99% 95 300 206 169 1 494 1 494
SCI Age d'Or 2 549 161 5 118 334 2 549 159 99% 1 293 500 8 960 995 6 234 540 6 234 540
SCI Gambetta 1 524 2 347 144 1 509 99% 510 148 2 858 817 1 509 1 509
SCI Croix Rousse 1 524 2 300 768 1 522 99% 499 979 2 802 271 1 509 1 509
SCI Les Dornets 1 524 -465 175 1 522 99% 271 779 -191 871 1 494 1 494
SCI Château d'Angleterre 1 646 -1 478 056 1 631 99% 1 115 763 -360 647 1 763 577 1 763 577
SCI Montchenot 1 524 -38 478 1 509 99% 8 840 374 8 803 420 1 286 933 1 286 933
SCI 115 rue de la Santé 1 524 5 263 999 1 372 90% 903 100 6 168 624 1 372 1 372
SCI Abbaye 1 524 1 608 828 1 372 90% 1 938 974 3 549 326 344 410 344 410
SCI Les Tamaris 1 524 246 038 1 509 99% 161 867 409 429 1 357 1 357
SCI Passage Victor Marchan 1 524 1 116 591 1 509 99% 281 191 1 399 306 1 509 1 509
SCI Fauriel 1 524 -484 285 1 509 99% 42 035 -440 726 1 618 841 1 618 841
SCI Port Thureau 1 524 132 030 1 509 99% 175 488 309 043 63 708 63 708
SCI de l'Abbaye 1 524 -748 309 1 509 99% 29 147 -717 637 1 509 1 509
SCI Les Maraichers 1 524 -377 533 1 509 99% 167 653 -208 355 99 595 99 595
SCI Bosguerard 1 524 266 980 1 509 99% 82 228 350 732 1 274 306 1 274 306
SCI Le Vallon 1 524 5 119 305 1 372 90% -992 636 4 128 194 2 033 228 2 033 228
SCI Brest Le Lys Blanc 1 524 690 766 717 47% -2 080 712 -1 388 421 717 717
SCI Bel Air 1 524 -87 416 1 509 99% 63 224 -22 668 335 837 335 837
SAS CLINEA 6 511 863 41 000 955 6 511 863 100% 4 300 062 51 812 880 16 358 818 16 358 818
SARL Les Matines 7 622 3 092 918 7 622 100% -2 071 653 1 028 888 7 622 7 622
SARL Bel Air 1 265 327 796 319 1 265 327 100% 305 457 2 367 102 840 604 840 604
SARL Amarmau 7 622 -379 140 7 622 100% -186 735 -558 253 7 622 7 622
SARL 94 Niort 7 700 526 860 7 700 100% 3 818 641 4 353 201 7 700 7 700
SARL 95 7 700 -109 951 7 700 100% -90 623 -192 874 7 700 7 700
SCI Sainte Brigitte 1 525 -427 570 1 524 100% -65 550 -491 595 1 524 1 524
SARL VIVREA 150 000 -721 111 150 000 100% -4 682 816 -5 253 927 150 000 150 000
SA LES CHARMILLES 76 225 883 822 74 701 98% 1 734 347 2 694 393 3 092 517 3 092 517
SCI KOD'S 22 650 118 483 22 650 100% 77 544 218 677 67 320 67 320
SARL LA BRETAGNE 277 457 -1 264 734 277 457 100% -40 589 -1 027 866 11 300 11 300
SARL RESIDENCE LA VENI 13 300 -28 405 12 635 95% -1 995 -17 101 489 999 0
SARL L'ATRIUM 7 622 -490 323 7 622 100% -158 404 -641 105 985 140 985 140
SARL MAISON DE CHARLO 7 500 -920 149 7 500 100% -375 200 -1 287 850 2 703 650 2 703 650
SA BRIGE 1 200 000 -3 021 883 1 200 000 100% -246 729 -2 068 612 670 000 670 000
SRLORPEA ITALIA 850 000 1 559 664 850 000 100% -2 013 652 396 012 682 862 682 862
SCI LES TREILLES 15 245 1 489 089 15 243 99,99% 123 094 1 627 427 2 363 698 2 363 698
SARL L'ALLOCHON 3 049 500 112 3 049 100% 212 260 715 421 6 111 550 6 111 550
SCI LES MAGNOLIAS 1 525 188 904 1 510 99% -45 474 144 955 1 510 1 510
SCI Courbevoie de l'Arche 1 525 36 716 1 509 99% -585 973 -547 732 1 509 1 509
SCI ST DIDIER 182 939 401 860 182 939 100% 406 001 990 800 821 821
SARL DOMEA 100 000 -84 726 100 000 100% 10 202 25 477 100 000 100 000
SARL 96 7 700 466 241 7 700 100% 736 005 1 209 946 6 930 6 930
SCI BEAULIEU 3 049 -10 649 3 049 100% 0 -7 600 30 490 30 490
SAS LA SAHARIENNE 1 365 263 -596 967 1 365 263 100% 292 055 1 060 351 5 712 440 5 712 440
SARL ORPEA DEV 100 000 -785 099 100 000 100% -5 321 -690 420 100 000 100 000
SAS ORGANIS 37 000 -474 083 37 000 100% -439 954 -877 037 11 775 946 9 825 946
GRUPO CARE 63 921 -2 250 944 63 921 100% -2 543 042 -4 730 065 17 878 321 17 878 321
DINMORPEA 5 000 -61 541 5 000 100% -293 089 -349 630 5 000 5 000
SRL CASA MIA IMMOBILIARE 20 000 000 -1 152 973 20 000 000 100% -1 957 977 16 889 050 17 646 819 17 646 819
Belgique 500 000 32 840 500 000 100% -3 411 997 -2 879 158 1 864 179 1 864 179
SA DOMAINE DE CHURCHILL 65 000 1 252 865 65 000 100% -117 084 1 200 781 12 185 729 12 185 729
SA DOMAINE DE LONGCHAMP 65 000 3 501 351 6 500 10% -43 112 3 523 239 1 414 449 1 414 449
SA LONGCHAMPS LIBERTAS 90 000 -675 790 90 000 100% 28 264 -557 526 554 719 554 719
SA RS DOMAINE DE CHURCHILL 265 000 -380 454 265 000 100% 150 888 35 434 3 075 311 3 075 311
TRANSAC CONSULTING CORPO 3 009 -9 002 3 009 100% 0 -5 993 1 823 231 1 823 231
SAS Résidence St Luc 37 200 -1 818 362 37 200 100% -559 551 -2 340 713 2 644 007 2 644 007
SAS Cardem 38 200 -1 291 38 200 100% -69 114 -32 205 539 800 539 800
SARL L'Ermitage (Contes) 7 622 -219 237 7 622 100% -9 491 -221 106 625 858 625 858
SARL Avigestion 2 000 -9 138 400 20% -86 762 -93 900 58 565 58 565
SARL Benian 1 000 0 200 20% -688 312 300 200 300 200
SCI JEM II 152 56 793 137 90% 61 056 118 001 883 500 883 500
SARL Reine Bellevue 6 000 732 248 6 000 100% 68 795 807 043 3 370 835 3 370 835
SARL La Doyenne de Santé 8 000 -11 574 4 000 50% -1 790 -5 364 1 267 425 1 267 425
SASU Le Vige 37 126 -8 695 37 126 100% -72 179 -43 748 1 250 000 1 250 000
SA Gerone 710 000 -185 980 710 000 100% 5 974 529 994 2 982 451 2 982 451
SAS Les Fondateurs 500 000 1 084 058 190 000 38% -167 615 1 416 443 22 538 703 22 538 703
SCI Douarnenez 1 500 0 1 500 100% 17 228 18 728 1 485 1 485
SCI Barbacane 1 524 429 112 15 1% 117 466 548 103 15 15
SCI Selika 10 671 1 848 022 15 0,14% 45 282 1 903 976 15 15
SCI SLIM 762 181 592 762 100% 141 666 324 020 1 830 1 830
SCI SAINTES BA 1 524 595 898 15 1% 263 938 861 360 15 15
SCI Les Anes 400 3 870 0,40 0,10% 17 632,52 21 903 1 1
SARL L'Ombrière 8 000 540 571 8 000,00 100% -44 728,32 503 843 843 126 843 126
SAS MDR La Cheneraie 237 720 42 364 3 732,20 2% -320 786,40 -40 702 146 044 146 044
SARL La Désirade 7 622 23 242 762,25 10% 5 929 690,05 5 960 554 762 762
SARL IDF resid Ret.Le Sophora 7 622 -80 081 152,45 2% 59 737,71 -12 721 80 000 80 000
SA Paul Cezanne 60 980 506 239 60 979,61 100% 102 334,74 669 553 8 225 235 8 225 235
SARL Le Sequoia 7 622 -175 610 7 622,45 100% -66 043,06 -234 031 2 495 382 2 495 382
SNC les Jardins d'Escudie 100 000 -979 964 100 000,00 100% -605 821,21 -1 485 785 824 310 824 310
SA Résidence du Moulin 38 112 -178 167 38 112,25 100% -215 311,10 -355 366 2 100 466 2 100 466
SC Les Praticiens 87 600 3 022 876,00 1% -2 088,95 88 533 67 009 67 009
SAS Résidence La cheneraie 2 537 040 86 318 2 537 040,00 100% 538 532,72 3 161 890 7 025 417 7 025 417
SA Aquarelle 38 112 -2 279 38 112,25 100% 253 457,15 289 290 1 699 600 1 699 600
SA EMCEJIDEY 293 400 318 813 283 307,04 97% 674,00 612 887 4 178 000 4 178 000
SARL Résidence du Parc 18 560 17 724 18 560,00 100% -23 461,01 12 823 55 810 55 810
SCI du Fauvet 1 524 -43 960 152,45 10% -13 766,38 -56 202 68 306 68 306
Autres titres 0 30 086 30 086
Autres titres (accessoires) 0 195 067 195 067
Total 193 434 448 190 994 449

II . 1 - 3 STOCKS ET EN-COURS DE PRODUCTION

Net 31/12/08 Net 31/12/07
Petits matériels et fournitures 770 941 535 702
En cours immobiliers 52 201 474 59 378 084
Total 52 972 415 59 913 786

Les en-cours de production immobilière d'un montant net de 52 201 474€, tiennent compte d'une provision de 1 067 143 € constatée en 1998 sur une charge foncière d'un montant brut de 2 244 740 € et incorporent les frais financiers supportés pendant la période de construction, qui s'élèvent à la clôture à 6 030 691 € contre 8 512 696 € à fin 2007. Ces frais financiers sont calculés au taux de 6,90 % en 2008, contre 6,60 % en 2007.

Le détail des en-cours de production de biens immobiliers est le suivant:

Projet immobilier Net 31/12/08 en K€
Extension St Rémy 1 021
Châteauneuf de Grasse 7 585
Alençon 3 898
Viry 4 265
Toulouse 6 061
Joinville 3 062
Tours 7 354
Villers Allerand 1 392
Ste Maxime 2 974
Courbevoie 812
Neuilly 893
Château Thierry 693
St Quentin 1 380
Diverses résidences 10 811
Total 52 201

II . 1 - 4 CREANCES

Brut Provisions Net Net
31/12/2008 31/12/2008 31/12/2008 31/12/2007
Clients et comptes rattachés 32 710 961 2 735 821 29 975 140 9 977 765
Créances fiscales et sociales 14 842 462 14 842 462 19 761 035
Groupe et associés 550 369 384 550 369 384 416 683 466
Débiteurs divers 16 003 168 2 072 398 13 930 770 8 291 308
Total 613 925 975 4 808 219 609 117 756 454 713 575

L'ensemble des créances ont une échéance à moins d'un an.

II . 1 - 5 INVENTAIRES DES VALEURS MOBILIERES

Valeur Nette Comptable 31/12/2007 Acquisitions Cessions Provisions Fusion 31/12/2008
SICAV et FCP (1) 3 756 620 9 009 812 11 691 821 -404 728 187 369 857 253
Actions propres ORPEA SA (2)
Liées à la régulation des cours 371 538 19 470 664 19 291 841 550 362
(en nombre) (7 904) (21 712)
Réservées aux salariés 809 573 809 573
(en nombre) (42 006) (42 006)
Titres de participations (3) 171 314 091 51 088 296 1 931 117 -2 439 999 -27 036 824 190 994 448

(1) Ces valeurs n'ont donné lieu à aucune dépréciation, leur valeur de marché étant supérieure à la valeur comptable

  • (2) L'assemblée générale du 29 juin 2006 a autorisé un programme de rachat d'actions ce programme a diverses finalités : il est destiné à permettre à la société notamment d'assurer la liquidité et d'animer le marché, d'optimiser sa gestion des capitaux propres et d'attribuer des actions aux salariés notamment par voie d'attribution d'actions gratuites
  • (3) cf. : II.1-2 tableau des filiales et participations
  • II . 1 – 6 COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL
(en milliers d'euros) Nombre
d'actions
émises
Capital Primes et
réserves
Report à
nouveau
Résultat de
l'exercice
Total des
capitaux
propres
Au 31/12/2006 18 274 359 45 685 898 29 114 543 27 728 477 4 786 147 107 315 065
Affectation du résultat 239 308 4 546 839 -4 786 148
Plan de stocks options (*) 18 549 376 343 771 272 956 616 727
Résultat au 31 décembre 2007 2 117 663 2 117 663
Au 31/12/2007 36 823 735 46 029 669 29 626 807 32 275 316 2 117 662 110 049 454
Affectation du résultat 105 884 2 011 779 -2 117 662 0
Plan de stocks options (*) 79 037 98 796 58 452 157 248
Résultat au 31 décembre 2008 5 112 806 5 112 806
Au 31/12/2008 36 902 772 46 128 465 29 791 143 34 287 095 5 112 806 115 319 508

(*) Le nominal de l'action a été divisé par deux le 31 juillet 2007

Plan de souscription d'actions Plan 2000 Plan 2001 Plan 2003
Nombre d'actions à l'origine 897 648 320 000 27 200
Levées d'options
au cours de l'exercice 2005 586 330
au cours de l'exercice 2006 100 844
au cours de l'exercice 2007 50 876 220 001 4 140
au cours de l'exercice 2008 57 678 21 359
Total des levées d'options 795 728 241 360 4 140

Le capital social s'élève à la clôture de l'exercice à 46 128 465€ et se décompose comme suit au 31 décembre 2008 :

Catégorie de titres Nombre de titres Valeur nominale ( en € )
A l'ouverture Créés pendant l'exercice (*) A la clôture A l'ouverture A la clôture
Actions ordinaires
Actions ordinaires
Actions ordinaires
36 823 735 79 037 36 902 772 1,25 1,25

(*) Le nominal de l'action a été divisé par deux le 31 juillet 2007

II . 1 - 7 PROVISIONS

début de
l'exercice
Dotation de
l'exercice
Reprise de
l'exercice (prov.
utilisée)
Reprise de
l'exercice
(prov.non
utilisée)
fusions fin de l'exercice
Litiges sociaux 2 580 909 712 109 335 448 1 162 753 64 075 1 858 892
Risque sur participations 2 026 638 2 026 639 0
Instruments financiers 0 0
Non conversion emprunt obligataire (*) 1 218 495 215 028 1 433 523 0
Autres 1 307 802 687 028 185 643 260 406 2 069 594
Provisions pour risques et charges 7 133 844 1 614 166 3 981 252 1 162 753 324 481 3 928 485
Titres de participation
Stocks
1 950 000
1 067 143
489 999 26 107 2 466 106
1 067 143
Créances clients et comptes rattachés 2 483 560 1 052 818 812 333 75 919 87 695 2 735 821
Autres 1 230 814 1 267 020 20 708 2 477 126
Provisions pour dépréciation 6 731 518 2 809 837 833 041 75 919 113 802 8 746 196
Total 13 865 362 4 424 002 4 814 293 1 238 672 438 283 12 674 682

II . 1 -8 DETTES

31/12/2008 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2007
Emprunts et dettes financières 781 704 694 621 567 409
Dettes à 1 an au plus 186 301 030 163 224 292
Dettes à plus d'1 an et moins de 5 ans 487 629 321 321 149 159
Dettes à plus de 5 ans 107 774 343 137 193 958
Fournisseurs et comptes rattachés 33 102 205 33 078 171
Dettes à 1 an au plus 33 102 205 33 078 171
Dettes à plus d'1 an et moins de 5 ans
Dettes à plus de 5 ans
Dettes fiscales et sociales 51 774 860 38 128 408
Dettes à 1 an au plus 51 774 860 38 128 408
Dettes à plus d'1 an et moins de 5 ans
Dettes à plus de 5 ans
Groupe et associés 75 430 061 61 253 331
Dettes à 1 an au plus 75 430 061 61 253 331
Dettes à plus d'1 an et moins de 5 ans
Dettes à plus de 5 ans
Dettes diverses 36 841 597 29 237 581
Dettes à 1 an au plus 22 282 299 16 246 285
Dettes à plus d'1 an et moins de 5 ans 14 559 298 12 991 296
Dettes à plus de 5 ans
Total 978 853 418 978 853 418 783 264 896 783 264 896

Emprunts et dettes financières

Politique de financement du groupe ORPEA

Les besoins de financement ont augmenté compte tenu de la forte dynamique de croissance du Groupe. En effet, la société ORPEA finance non seulement des opérations

de croissance pour ses propres besoins, mais également pour ses filiales, et principalement CLINEA.

Les dettes liées au parc immobilier sont celles issues d'emprunts ayant permis la construction, l'acquisition ou la rénovation de constructions immobilières.

Covenants bancaires

La majorité des emprunts souscrits par la société est conditionnée au respect de ratios financiers qui s'apprécient au regard de la dette financière du groupe.

Les ratios convenus sont les suivants :

R1 = dette financière nette consolidée (hors dette immobilière) EBE consolidé – 6 % dette immobilière

et gearing retraité de l'immobilier :

R2 = dette financière nette consolidée Fonds propres + quasi fonds propres (ie impôts différés passifs liés à la valorisation des incorporels d'exploitation en IFRS dans les comptes consolidés)

Au 31 décembre 2008, ces deux ratios s'élèvent respectivement à 3,68 et 1,75 dans les limites imposées qui sont de 5,5 pour R1 et de 2,2 pour R2.

II . 1 -9 INSTRUMENTS FINANCIERS

Dans le cadre de sa gestion, Orpea a mis en place des positions symétriques (miroir) sur instruments dérivés avec des établissements différents qui font toujours partie du portefeuille de dérivés du Groupe au 31 décembre 2008. Ce portefeuille représente un notionnel de 30 millions, dont la duration maximale est au 31 décembre 2009.

E c h é a n c i e r (M€)
2008 2009 2010 2011 2012
Notionnel fin d'année (M€) 873 841 628 259 223
Taux effectif 3,9% 4,1% 4,4% 4,4%

II . 1 -10 DIVERS

Charges à payer

31/12/08 31/12/07
Emprunts et dettes financières 3 729 344 3 587 438
Fournisseurs et comptes rattachés 14 473 486 10 206 501
Dettes fiscales, sociales et divers 15 908 052 11 470 033
Total 34 110 883 25 263 972

Produits à recevoir

31/12/08 31/12/07
Clients et comptes rattachés 3 560 606 4 161 408
Autres créances 4 950 766 3 371 887
Total 8 511 372 7 533 294

Charges à étaler

31/12/08 31/12/07
Financières 36 999
Total 0 36 999

Charges constatées d'avance

31/12/2008 31/12/2007
Exploitation 1 363 352 875 997
Financières 1 162 185 1 376 018
Exceptionnelles 0
Total 2 525 537 2 252 015

Produits constatés d'avance

Ce poste enregistre d'une part les produits constatés d'avance au titre travaux immobiliers pour un montant de 5 493 K€ et d'autre part la quote-part des forfaits soins restant à affecter sur les dépenses futures à hauteur de 3 359 K€.

31/12/2008 31/12/2007
Exploitation 8 852 229 16 657 853
Total 8 852 229 16 657 853

II . 1 -11 INFORMATIONS RELATIVES AUX ENTREPRISES LIEES

ENTITES Autres créances Autres dettes Autres produits Charges
financiers financières
SAS LA SAHARIENNE 23 3 145 029 185 803
SARL LES MATINES 63 27 348 943 1 605 740
SARL BEL AIR 76 45 768 12 619
SARL 95 95 2 496 923 113 275
SARL 96 96 13 713 285 737 940
SA LES CHARMILLES 135 167 326 20 498
SARL MAISON DE LOUISE 150 1 713 120 90 658
SARL GESSIMMO 153 1 467 385 77 571
SARL MAISON DE CAMILLE 156 841 973 33 034
SARL MAISON DE LUCILE 157 2 577 279 129 601
SARL MAISON DE SALOME 158 1 901 817 91 152
SARL MAISON DE MATHYS 159 1 160 024 46 525
LA BRETAGNE 180 1 110 272 76 249
SARL CHATEAU DE VILLENIARD 182 0
LA VENITIE 186 20 874 1 155
SARL L'ATRIUM 187 71 908 9 948
SARL GESTIHOME 189 4 122
SARL ST LUC 192 1 902 091 78 693
SARL MAISON DE CHARLOTTE 193 1 210 835 56 040
SAS cliniq LA LIRONDE 197 533 703 23 743
SA cliniq. CHATEAU D'HERBLAY 198 1 434 106 18 274
SAS CLINEA 200 115 336 943 9 067 358
SAS LA CLAIRIERE 209 1 761
FURIANI 211 11 960
SAS Cliniq. Médicale de CHAMPVERT 214 3 007 236 86 279
SAS CARDEM 215 123 204 -13 418
SARL L'ERMITAGE 216 101 197 5 219
MAREUIL LES MEAUX 230 6 694
SARL ALTERNATIVE A L'HOSPITALI 238 733
SARL LA CLAIRIERE 239 46
SAS LE VIGE 246 398 595 21 155
SARL CCR du LAVARIN 247 615 890 55 040
SA CLINIQ. DU CABIROL 248 0
SA GERONE CORP 251 144 970 7 692
SARL RENOUARD RESIDENCE 252 5 897 903 53 643
SAS CLINIQ GRD PRE 253 284 307 33 068
SAS MDR LA CHENERAIE 262 284 433 9 218
SARL LA RETRAITE DU LEU 267 234 195 8 385
SARL AQUARELLE 275 237 210 7 581
SARL IDF LE SOPHORA 278 517 082 8 632
SA PAUL CEZANNE 281 566 845 6 453
SARL LE SEQUOIA 283 229 935 3 315
SARL MAISON D'OMBELINE 289 581 721 6 941
SNC LES JARDINS D'ESCUDIE 290 1 519 855 17 198
SA Résidence du MOULIN 291 545 218 4 875
SARL DOMEA 300 39 737 4 332
SARL SER 400 14 434 865 754 548
SARL ORPEA DEV 500 881 113
SAS ORGANIS- 600 4 067 749 277 550
GRUPO CARE 800 10 179 649 609 904
DINMORPEA 802 5 356 030 277 192
BRIGE 900 2 909 399 24 849
QUALISANITA 902 4 700 000
MGL ITALIA 903
CASAMIA IMMOBILIARE 907 13 410 591
ORPEA BELGIUM 950 15 230 421 1 461 543
DOMAINE DE CHURCHILL 951 3 103 490 181 458
DOMAINE DE LONGCHAMP 952 863 249 35 856
DOMAINE DE LONGCHAMP 953
SUISSE CLINIQ. LA METAIRIE 970 2 472 915
SARL TRANSAC Espagne 980 190 716
SCI LES ECLUSES 1 003 787 216 42 037
SCI RIVES D OR 1 009 270 244 11 060
SCI DU CHÂTEAU 1 014 910 693 47 791
SCI TALAUDIERE 1 015 2 012 341 117 900
SCI ST PRIEST 1 016 553 204 31 941
SCI BALIBIGNY 1 017 678 925 39 264
SCI ST JUST 1 018 569 666 32 938
SCI CAUX 1 019 662 032 38 261
SCI TOUR PUJOLS 1 020 342 160 14 925
SCI CERISAIE 1 027 919 865 49 340
SCI VAL DE SEINE 1 028 1 993 657 73 421
SCI CLISCOUET 1 033 61 396 1 585
SCI AGE D OR 1 040 7 394 469 410 887
SCI GAMBETTA 1 041 1 887 640 104 561
SCI CROIX ROUSSE 1 042 3 002 928 166 544
SCI LES DORNETS 1 046 696 834 48 359
SCI CHÂTEAU ANGLETERRE 1 047 1 011 025 715 777
SCI MONTCHENOT 1 048 4 572 953 160 109
SCI 115 RUE DE LA SANTE 1 052 45 538 395 2 424 619
SCI ABBAYE VIRY 1 053 22 358 101 1 122 010
SCI TAMARIS 1 054 524 401 27 212
SCI VICTOR MARCHAND 1 055 137 829 17 042
SCI BEAULIEU 1 056 7 599
SCI FAURIEL 1 057 20 512 659 20 787
SCI PORT THUREAU 1 058 60 568 713
SCI ABBAYE MOZAC 1 059 879 456 40 611
SCI LES MARAICHERS 1 060 419 490 20 164
7903SCI BOSGUERARD 1 065 329 134 18 023
SCI LE VALLON 1 066 10 722 235 465 080
SCI BEL AIR 1 071 1 352 280 74 991
SCI BREST LE LYS BLANC 1 072 18 362 276 909 396
SARL SPI 1 074 1 677 296 97 090
SCI LES MAGNOLIAS 1 080 601 269 24 992
SCI COURBEVOIE DE L ARCHE 1 081 2 408 281 194 701
SARL AMARMAU 1 083 1 115 561 66 002
SCI STE BRIGITTE 1 092 5 949 279 347 580
SARL NIORT 94 1 094 143 139 675 7 244 885
SARL 1097 1 097 513 293 21 605
SCI LES TREILLES 1 127 1 573 798 105 233
SCI LES FAVIERES 1 130 383 938 21 861
SCI LA CLARTE 1 137
SCI IBO 1 142 1 651 270 123 884
SCI DOUARNENEZ 1 154 69 924 7 697
SCI KODS 1 165 112 036 13 910
SCI BARBACANNE 1 166 1 893 421 129 484
SCI SLIM 1 167 5 502 754 115 601
SARL L'ALLOCHON 1 168 3 033 966 380 499
SCBA 1 171 3 596 578 233 578
SCI ST DIDIER 1 187 746 731 43 322
SCI SELIKA 1 192 1 047 914 34 382
SCI JEM II 1 193 188 192 12 124
SCI CHATEAU DE LA CHARDONN 1 198 152 241 7 483
SCI LES ANES 1 201 839 920 41 151
SCI SPAGUY 1 209 1 491
SC CALISTA SANTE 1 211 29 122 2 503
SARL REINE BELLEVUE 1 213 2 697 483 142 016
SI de CHAMPVERT 1 214 359 625 16 199
SCI LA SALVATE 1 220 891 832 50 318
SCI de la DRONE 1 224 169 966 16 516
SARL L'OMBRIERE 1 235 732 489 25 720
SAS MAJA 1 237 86 395 3 420
ASSOC LANGUEDOCIENNE GERI 1 239 12 948 618
SARL LAGARDELLE 1 240 4 351
SARL SOGIMOB 1 242 35 505 1 730
SCI DE CAROUX 1 243 3 948
SC LES PRATICIENS 1 249 7 524 854
LES FONDATEURS 1 250 161 550 4 420
SAS RENOUARD RESIDENCE 1 252 3 218 125 17 710
SA CLINIQ GRAND PRE 1 253 10 508 317 342 889
SAS RESIDENCE LA CHENERAIE 1 262 1 205 001 16 257
SAS IMMO LEAU BONNEVEINE 1 270 99 265 2 949
SCI HELIADES SANTE 1 271 336 811 7 609
SARL LA DESIRADE 1 276 6 584 592 16 378
SC CARDIOPIERRE 1 277 215 560 2 146
SA EMCEJIDEY 1 278 70 766 1 226
SCI SUPER AIX 1 281 1 228 053 15 813
SARL RESIDENCE DU PARC 1 291 38 716
DFS 0
SFI 450 000
Sociétés absorbées 508 462 837 905
550 369 384 75 413 701 30 946 479 4 475 971

II . 2 COMPTE DE RESULTAT

II . 2 - 1 CHIFFRE D'AFFAIRES

31/12/08 31/12/07
Exploitation de maisons de retraite 287 344 621 251 471 241
Cession de biens immobiliers 50 176 768 60 414 813
Total 337 521 389 311 886 054

II . 2 - 2 PRODUITS D'EXPLOITATION

31/12/08 31/12/07
Exploitation de maisons de retraite 287 344 621 251 471 241
Chiffre d'affaires lié à l'exploitation 287 344 621 251 471 241
Cession de biens immobiliers 50 176 768 60 414 813
Production stockée -50 984 383 -60 946 272
Produits liés à l'activité immobilière -807 615 -531 459
Production immobilisée 3 244 515 856 617
Suventions d'exploitation 175 528 64 002
Reprises prov° et transfert de charges 9 599 843 7 384 777
Autres produits 23 708 38 305
Autres produits d'exploitation 13 043 594 8 343 701
Total des produits d'exploitation 299 580 600 259 283 483

II . 2 -3 RESULTAT FINANCIER

Résultat financier -13 114 436 -16 446 499
Autres produits 278 804 8 266 968
Produits nets sur cession VMP 153 824 13 183
Reprise nette de provisions 2 755 135 3 164 198
Frais financiers activés (*) 4 525 372 5 051 064
Produits nets sur instruments financiers 2 382 543
Produits nets sur comptes courants intra-groupe 26 470 508 15 988 508
Charge nette sur abandons de créance -5 121 452 -7 318 798
Intérêts sur dettes bancaires et autres charges financières -44 559 168 -41 611 622
31/12/2008 31/12/2007

(*) calculés au taux de 6,9% en 2008 et 6,6 % en 2007 sur les établissements en construction ou en restructuration.

II . 2 -4 RESULTAT EXCEPTIONNEL

31/12/2008
Produits exceptionnels 35 913 853
Sur opération de gestion 145 900
Sur opération en capital 35 644 021
Reprises sur provisions et transfert de charges 123 932
Charges exceptionnelles 42 806 108
Sur opération de gestion 4 779 224
Sur opération en capital 36 602 331
Dotations exceptionnelles aux amort. et prov. 1 424 553
Résultat exceptionnel -6 892 254
31/12/2008
Moins values sur sorties d'immobilisations -957 015
Frais de restructuration et de développement -4 630 871
Provisions pour débiteurs divers -862 291
Provisions pour actions propres -404 728
Diverses régularisations -37 350
Résultat exceptionnel -6 892 254

II . 2 - 5 IMPOTS

La société ORPEA en tant que société tête du Groupe d'Intégration Fiscale ORPEA, reprend les résultats fiscaux de ses filiales.

Le Groupe fiscal ne possède plus de déficits imputables, seules quelques filiales possèdent des déficits à imputer sur leurs propres bénéfices.

L'impôt comptabilisé dans les comptes de la société ORPEA SA s'élève à 4 290 469 €.

Au 31 Décembre 2008, en cas d'absence d'intégration fiscale, le résultat fiscal de ORPEA SA se serait élevé à 15,5M€ et l'impôt supporté aurait été de 5,3 M€.

Le décalage entre le régime fiscal et le traitement comptable des différentes opérations est susceptible de modifier la dette future d'impôt de la façon suivante :

  • Réintégrations à venir sur les exercices futurs :
  • Plus value latente sur fonds de commerce en sursis d'imposition issues des fusions : 43 560 K€
  • Plus value latente sur titres en sursis d'imposition issues des fusions : 19 021 K€
  • Plus value sur droit au crédit bail étalées sur 15 ans : 616 K€

  • Déductions à venir sur les exercices futurs :

  • Organic : N : 547 K€
  • Plus value latente OPCVM : 104 K€
  • Provisions pour contrats déficitaires : 278 K€
  • Provisions sur titres : 490 K€

La ventilation de l'impôt sur les sociétés se décompose comme suit :

Avant IS IS Après IS
Résultat courant 16 295 530 -2 759 891 13 535 639
Résultat exceptionnel -6 892 254 805 605 -6 086 649
Participation
IS -2 336 183 -2 336 183
Résultat comptable 7 067 093 -1 954 286 5 112 807

II . 2 - 6 TRANSFERT DE CHARGES

31-déc-08 31-déc-07
Coûts de restructuration 1 976 346 2 575 754
Frais portés à l'actif 1 729 150 587 619
Remboursements d'assurance 159 223 69 387
Remboursements de prévoyance 1 052 449 979 478
Remboursements de formation 1 964 480 1 075 688
Remboursements de maladie 246 691 148 414
Divers 2 634 5 254
Frais financiers sur projets immobiliers 4 525 372 5 051 064
Total 11 656 343 10 492 658

III - ENGAGEMENTS FINANCIERS ET AUTRES INFORMATIONS

III.1 ENGAGEMENTS HORS BILAN

Engagements financiers

Obligations contractuelles (en K€) 31/12/08 31/12/07
Cautions de contre-garantie sur marchés
Créances cédées non échues (bordereaux Dailly …)
Nantissements, hypothèques et suretés réelles
Avals, cautions et garanties données
Autres engagements données
souscription OC
94 358
93 856
159 868
93 856
13 398
13 398
Total 188 214 267 122
Obligations contractuelles (en K€) Paiements dus par période
31/12/08 à moins d'un an de 1 à 5 ans à plus de 5 ans
Dettes à long terme
Obligations en matière de location-financement
Contrats de location simple
Obligations d'achat irrévocables
Autres obligations à long terme
621 567
14 105
163 224
1 982
321 149
7 930
137 194
4 193
Total 635 672 165 206 329 079 141 387

Crédits –bails immobiliers

Ensembles Immobiliers
Valeur d'origine 27 963 093
Redevances de l'exercice 2 764 019
Cumuls des redevances des exercices précédents 7 020 413
Dotation théorique de l'exercice 575 484
Cumuls des amortissements au titre des exercices précédents 2 872 445
Redevances restant à payer - à un an 2 063 000
Redevances restant à payer - à plus d'un an et jusqu'à cinq ans 8 069 000
Redevances restant à payer - à plus de cinq ans 6 244 549
Valeur de rachat 13 371 142

Autres natures d'engagements

Le montant des engagements envers le Personnel au titre des indemnités de fin de carrière, déterminé par application d'une méthode rétrospective avec projection des salaires de fin de carrière, s'est élevé en 2008 à 2 771 K€ contre 2 621 K€ à fin 2007.

Les principales hypothèses actuarielles au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

  • taux de revalorisation : 3,5% en tenant compte de l'inflation ;
  • taux d'actualisation : 6,0% ;
  • âge de départ en retraite : 65 ans ;
  • taux de charges sociales : conformes à ceux constatés en 2008.

Le montant versé par la société au titre des indemnités de départ à la retraite, s'élève, en 2008 à 110 938€.

Il n'y a pas d'engagement significatif en matière de médailles du travail.

La loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle a mis en place le DIF afin que chaque salarié puisse se constituer un capital de formation qu'il utilisera à sa convenance mais en accord avec son employeur. La capitalisation annuelle minimale est de 20 heures plafonnée à un en-cours global de 120 heures.

Au 31 décembre 2008, le DIF ne génère pas de coûts supplémentaires puisque son financement est couvert par les remboursements obtenus au titre de la professionnalisation. La charge est comptabilisée au fur et à mesure de la consommation des heures.

Un abandon de créance avec clause de retour à meilleure fortune de 1 915 487 € avait été consenti en 2002 par ORPEA afin de soutenir sa filiale, la SA CLINIQUE du Docteur COURJON.

A fin 2008, le montant des engagements liés aux acquisitions d'établissements, de droits d'exploitation et de charges foncières sous protocole et dont la réalisation était subordonnée à la levée de conditions suspensives s'élève à 15 M€ environ

III.2 RESTRUCTURATIONS INTERNES

Afin de rationaliser son organigramme, la société a réalisé, en fin d'exercice, diverses opérations de restructurations internes par fusion par confusion de patrimoine de neuf de ses filiales : SARL Villa Foch, SARL Trois J, SAS Dix Mille, SA Résidence Les Magnolias, SAS Résidence les Chardons Bleus, SA du Mont d'Aurelle, SARL Les Bories, SARL Moana, SAS Part Hotel, SA Les Alizés, SAS TS Holding.

Aux termes d'une délibération en date du 01 octobre 2008, le conseil d'administration de ORPEA a décidé la dissolution anticipée, sans liquidation, de chacune des filiales, dans les conditions de l'article 1844-5 alinéa 3 du Code Civil.

Les différents éléments de l'actif et du passif de chacune des filiales sont repris au sein de la comptabilité de la société ORPEA.

Ces opérations ont conduit à la constatation d'un mali de fusion de 24 505 076 € affecté en immobilisations incorporelles, détaillé comme suit :

  • SARL Villa Foch : 1 516 857 €
  • SARL 3J : 934 132 €
  • SAS Dix Mille : 2 029 085 €
  • SA Résidence Les Magnolias : 4 736 545 €
  • SA Les Chardons Bleus : 4 127 310 €
  • SA Mont d'Aurelle : 873 226 €
  • SARL Les Bories : 777 766 €

  • SARL Moana : 279 910 € - SA Les Alizés : 3 994 518 € - SARL Part Hôtel : 1 293 914 € - SAS TS Holding : 3 941 813 €

III.3 EFFECTIFS

Au 31 décembre 2008, les effectifs en équivalent temps plein de la SA ORPEA sont :

31-déc-08 31-déc-07
Cadres 361 434
Employés/Ouvriers 4 439 4 168
Total 4 800 4 602

III.4 AVANTAGES ACCORDES AUX DIRIGEANTS

Le montant global des rémunérations brutes, honoraires TTC et avantages versés au cours de l'exercice 2008 aux mandataires sociaux de la société ORPEA SA s'est élevé à 739 461 €, contre 1 031 010 € en 2007.

Les jetons de présence versés aux membres du conseil d'administration se sont élevés en 2008 à 50 000 €.

Il n'existe pas d'avantages postérieurs à l'emploi ni d'indemnités de fin de contrat de travail.

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES SOCIAUX

Burband Klinger & Associés 8, rue Jacques Bingen 75017 Paris

Deloitte & Associés 185 avenue Charles de Gaulle 92524 Neuilly-sur-Seine Cedex

ORPEA

Société Anonyme

115, rue de la Santé 75013 Paris

Rapport des Commissaires aux Comptes

sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2008

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société ORPEA, tels qu'ils sont joints au présent rapport;
  • la justification de nos appréciations ;
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • − La note 1.2.1 de l'annexe présente les règles et méthodes comptables relatives à l'évaluation des actifs incorporels constitués par les autorisations d'exploitation.
  • − La note 1.2.3 de l'annexe présente les règles et méthodes comptables relatives à l'évaluation des immobilisations financières constituées par les titres de participation.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus et des informations fournies en annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur :

  • − la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels,
  • − la sincérité des informations données dans le rapport de gestion relatives aux rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux concernés ainsi qu'aux engagements consentis en leur faveur à l'occasion de la prise, du changement, de la cessation de fonctions ou postérieurement à celles-ci.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Paris et Neuilly-sur-Seine, le 4 juin 2009

Les Commissaires aux Comptes

Burband Klinger & Associés

Deloitte & Associés

Frédéric BURBAND

Henri LEJETTÉ

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