Annual Report • Mar 30, 2010
Annual Report
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| 1. Rapport de gestion |
3 |
|---|---|
| 2. Rapport du Président | 35 |
| 3. Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Président | 66 |
| 4. Présentation Ges comptes individuels et annexes68 | |
| 5. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels | 118 |
| 6. Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés |
122 |
| 7. Présentation des Comptes consolidés et annexes 124 | |
| 8. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés |
215 |
| 9. Déclaration des personnes physiques. 219 | |
| 10. Texte des résolutions à l'Assemblée Générale |
220 |
| 11. Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de titres de capital achetés 225 |
Le PNB de la Caisse régionale progresse de 8,6% à 651,7 M€. Cette progression est portée par la marge d'intermédiation et par la marge sur activité propre.
¾ La Marge d'intermédiation représente 47% du PNB et affiche une vive progression de +7,1%. Elle a bénéficié du dynamisme des encours gérés et du contexte de taux particulier connu sur l'exercice, notamment de la repentification rapide de la courbe de taux.
L'évolution des taux courts est en effet la principale composante de l'évolution des produits et charges de la marge d'intermédiation :
Malgré une contribution de la macro couverture devenue négative (-22 M€ contre +27 M€ en 2008) et un recul de 28,4% soit 5,6 M€ des commissions collecte versées par Crédit Agricole SA, la marge d'intermédiation s'établit finalement à 303,5 M€ soit +20 M€ par rapport à 2008.
¾ La marge sur toutes commissions à 269,6 M€ se contracte de 1%
Les ventes de services reculent de 2,8 M€ (-1,7%), sous l'effet d'évolutions contraires :
Les revenus liés à l'équipement de la clientèle en Comptes Service Crédit Agricole, cartes bancaire ou options de banque multicanal enregistrent une vive progression de 3,8% (+3 M€), portés par le maintien des taux d'équipement à des niveaux élevés et le succès des multiples innovations proposées en 2009 (carte débit-crédit, alertes SMS,…).
Les revenus tirés de l'activité en bourse des clients ont rebondi avec l'amélioration des marchés financiers entamée au 2ème trimestre (+1,3 M€).
A contrario, les prestations liées à la réalisation de dossiers de crédits, notamment habitat, sont en recul dans les mêmes proportions que l'activité.
Enfin, ce compartiment est pénalisé par l'impact de décisions prises par la Caisse régionale en matière de facturation et notamment des baisses de tarifs concernant un certain nombre de prestations sensibles pour nos clients.
L'ADI contribue à ce résultat grâce à une progression des primes de +3% liée à la hausse de l'encours, associée à une amélioration du ratio résultat/primes de 1%. Les cotisations d'assurance IARD évoluent également de 3%, dans un contexte de sinistralité globalement stable.
Enfin les commissions CAMCA (Assurances Caution) reculent de 1,5M€, en raison du ralentissement des réalisations de crédits habitat éligibles à ce type de garantie.
Les commissions sur collecte tiers affichent un repli de 2% soit -0,8 M€. Elles sont pénalisées par un contexte de marché n'ayant pas été propice à la collecte de valeurs mobilières (-3,6M€ sur les commissions), ce recul étant partiellement compensé par l'augmentation des commissions versées par Crédit Agricole SA sur l'émission de TSR et obligations (+1,5 M€) et par les revenus liés à l'activité assurance-vie (dont résultats de Garantie-obsèques).
¾ La marge sur portefeuille et activité propre et les marges diverses enregistrent un rebond vigoureux de 77,5% (+34 M€) par rapport à une référence 2008 particulièrement basse, la meilleure tenue des marchés ayant permis de compenser la baisse des dividendes extra groupes.
Pour la deuxième année consécutive, les charges de fonctionnement s'inscrivent en recul (-8% sur 2009), concrétisant les efforts rigoureux entrepris depuis le rapprochement des anciennes caisses régionales du Gard et du Midi en matière de maîtrise des coûts de fonctionnement.
Les charges d'exploitation reculent notamment sous l'effet d'économies d'échelle induites par le rapprochement et d'adaptations des organisations mise en œuvre notamment dans les domaines des back-office bancaires. Les charges informatiques s'inscrivent également en baisse et bénéficient des actions de mise en commun des productions informatiques dans le cadre du GIE Exa. Enfin de façon plus conjoncturelle, les charges directement liées à l'activité crédit, comme les commissions d'apporteurs d'affaires, enregistrent un recul proportionnel aux réalisations de crédits. D'autre part, le plan d'investissements
immobiliers a été poursuivi, avec notamment 3 créations d'agences nouvelles, après 8 agences en 2008, 13 agences en 2007 et 10 agences en 2006.
Les charges de personnel, à 159,4 M€, reculent de 3,5%, avec des effets contraires : impacts en année pleine des promotions et des évolutions de grilles salariales, progression de la rémunération liée au résultat, compensés par une maîtrise des effectifs permise par les gains de productivité liés aux évolutions des organisations.
Le résultat brut d'exploitation bénéficie d'un effet ciseau très favorable et s'établit à 390,6 millions d'euros en forte progression (+23,6%).
L'évolution du coefficient d'exploitation, qui traduit l'amélioration de la rentabilité de la Caisse régionale, reste satisfaisant à 40,1%.
Le taux de créances douteuses et litigieuses (CDL), pénalisé par un environnement économique dégradé, s'établit à 3,23%.
La Caisse Régionale a poursuivi ses efforts de provisionnement du risque crédit :
traduit par une affectation de près de 25 M€ aux provisions de passif.
La Caisse régionale du Languedoc détient dans son portefeuille d'investissement deux CDO pour une valeur totale de 10 millions d'euros ; ces CDO ont fait l'objet d'un déclassement en titres douteux et provisionnés à 100% pour se prémunir de tout risque de contrepartie éventuel (échéance avril 2011).
Le coût du risque représente 143 M€ en 2009.
Le résultat net s'inscrit en progression de 6,0%, à 161,5 M€. Il intègre le calcul d'un impôt sur les sociétés de 86,2 millions d'euros, en forte progression en raison d'un effet de base : l'impôt sur les sociétés 2008 avait bénéficié de l'impact de l'évolution des marchés sur le montant des plus-values latentes. Son solde net des versements d'intérêts aux parts sociales et rémunération des Certificats coopératifs d'associés viendra renforcer les fonds propres de la Caisse régionale.
Le total du bilan atteint 17 867 millions d'euros en progression de + 1 %.
Les opérations internes au Crédit Agricole représentent 62 % du total bilan.
Elles concernent d'une part les comptes ordinaires, d'autre part les comptes et avances à terme internes, et permettent notamment d'assurer le financement de l'activité crédit.
Les comptes et avances à terme internes (98,7% des opérations internes au C.A. à 10 907 millions d'euros) sont stables en 2009.
Ils se composent essentiellement des avances consenties par CA SA pour refinancer une partie des prêts accordés à la clientèle, des avances miroir de la collecte institutionnelle réalisée par la Caisse régionale, et des avances globales négociées à prix de marché, qui depuis le 01/01/04 et la réforme de l'Organisation Financière Interne, se sont substituées aux avances traditionnelles pour financer les crédits à la clientèle.
Ils incluent également les emprunts en blanc auprès de CA SA dont l'encours en nominal progresse de 294 millions d'euros à 1 549 millions d'euros.
Les comptes créditeurs de la clientèle progressent de 12,6 % à 3 961 millions d'euros sous l'impulsion des comptes à terme dont l'encours passe de 757 millions d'euros à 1 194 millions d'euros.
Les dettes représentées par un titre (certificats de dépôt négociables), pénalisées par un contexte défavorable de baisse des taux, sont en diminution de 77 % à 108 millions d'euros de nominal.
Les réserves augmentent à hauteur du résultat 2008 affecté à ce poste, soit 130 millions d'euros.
Les opérations avec la clientèle, à 15 324 millions d'euros, représentent 85,8 % du total de l'actif et progressent globalement de 1,8 % sur l'année.
Les crédits sains à l'équipement progressent de 5,5 % à 5 066 millions d'euros ; les crédits sains à l'habitat progressent de 1,5 % à 8 421 millions d'euros. Les autres crédits à la clientèle sont en diminution de 10,5 % à 1 471 millions d'euros.
L'encours des créances douteuses à la clientèle augmente de 26 % à 506 millions d'euros. Ainsi, le ratio de créances douteuses s'élève à 3,23 % contre 2,63 % fin 2008 ; parallèlement, le taux de provisionnement s'établit à 82,3% contre 85% fin 2008.
Les opérations sur titres présentent un encours en progression de 3,5 % à 699 millions d'euros ; elles se composent des obligations et autres titres à revenu fixe et des actions et autres titres à revenu variable.
L'encours des obligations et autres titres à revenu fixe est en diminution nette à 169 millions d'euros sous l'effet notamment de la tombée d'échéance de plusieurs BMTN et obligations pour 16 millions d'euros.
Celui des actions et autres titres à revenu variable progresse de 10 % à 530 millions d'euros sous l'effet des acquisitions nettes d'OPCVM.
Les valeurs immobilisées progressent de 3,7 % à 999 millions d'euros ; elles sont tirées par les participations et autres titres détenus à long terme, en particulier la participation et les avances de la Caisse régionale dans la SAS Rue la Boétie, porteuse des parts des Caisses régionales dans Crédit Agricole S.A.
La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie dite loi « LME », complétée par le décret n° 2008- 1492 du 30 décembre 2008, a introduit de nouvelles obligations en matière de délais de paiement. Ces deux textes ont été repris dans l'article L.441-6-1 alinéa 1 du code de commerce.
La Caisse régionale du Languedoc respecte les obligations introduites par la loi dite « LME » en matière de délais de paiement. Au 31 décembre 2009, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 1 594 milliers d'euros ; ces factures datées de novembre ou décembre 2009, ont été réglées dans leur majorité en janvier (1 339 milliers d'euros), le reliquat ayant été réglé en février ou constituant des factures en litige (pour 32 milliers d'euros).
Elles représentent 62,55 % du capital et détiennent 100% des voix en Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale de rémunérer les parts sociales au taux de 3,50% pour l'exercice 2009 (taux identique à celui de l'exercice 2008).
La rémunération du CCI est calculée sur la base de 30% du résultat, proraté de son poids dans le capital (12,45%). Cette mesure s'inscrit dans une logique de groupe visant à uniformiser la méthodologie de détermination du dividende par référence aux usages du marché.
Il sera, cette année de 2,37 €, en croissance de 5,8% par rapport à 2008 (2,24 €).
La méthodologie permettant de déterminer leur rémunération est en tout point identique à celle du CCI.
Il est rappelé que ces titres, qui représentent 25% du capital, sont exclusivement détenus par Crédit Agricole S.A.
En 2009, la Caisse régionale du Languedoc a participé au programme d'émission d'obligations sécurisées de type Covered Bonds du Groupe Crédit Agricole destiné à lui apporter la liquidité moyen/long terme nécessaire dans les meilleures conditions de coût et de pérennité, en s'appuyant sur des garanties portant sur certaines créances de remboursement de prêts immobiliers.
En 2009, la Caisse régionale a continué de participer aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie française (SFEF) et à octroyer une garantie financière au profit de cette société, ces opérations étant réalisées par l'intermédiaire de Crédit Agricole S.A.
Dans le contexte économique difficile de l'année 2009, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu ses efforts de provisionnement du risque crédit à la fois en matière de provisionnement affecté que sur les provisions collectives et sectorielles; elle a mis en place une nouvelle provision spécifique dans le secteur du LBO. L'encours des provisions sectorielles au 31 décembre 2009 s'établit respectivement à 48,9 millions d'euros pour la viticulture, 12,3 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier et 15,1 millions d'euros pour la filière LBO. Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 170,2 millions d'euros au 31 décembre 2009.
Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.
Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie prévues par la convention de liquidité reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.
Elles intègrent désormais une valorisation plancher des actions Crédit agricole S.A. égale au prix de revient moyen des actions Crédit Agricole S.A. détenues par la SAS Rue la Boétie pour autant qu'il ne soit pas supérieur à l'actif net consolidé Crédit agricole S.A. par action qui serait alors retenu.
La Caisse régionale du Languedoc a consenti une avance d'actionnaire à SACAM DEVELOPPEMENT de 4,7 millions d'euros en janvier 2009 dans le cadre de l'augmentation de capital de CALYON destinée à conforter et péréniser ses fonds propres.
En juin 2009, une avance d'actionnaire a été mise en place entre les Caisses régionales et la SAS rue La Boétie afin de lui procurer les moyens financiers nécessaires au versement d'un acompte sur dividendes correspondant au résultat dégagé par la SAS La Boétie suite au paiement du dividende servi par Crédit Agricole S.A. (22 millions d'euros pour la Caisse régionale du Languedoc).
En juillet 2009, la SAS rue La Boétie a procédé à une augmentation de capital ayant pour objet de capitaliser l'avance précédemment consentie par les Caisses régionales ainsi que plusieurs tirages effectués précédemment. La Caisse régionale du Languedoc a ainsi acquis 1 781 857 titres de la SAS Rue La BOETIE pour 25 millions d'euros.
Par ailleurs, comme les autres Caisses régionales, la Caisse régionale du Languedoc détenait conjointement un portefeuille de participation à travers deux véhicules, un véhicule financier d'investissement, la SAS SACAM, et un véhicule d'animation et de gestion, la SAS SACAM PARTICIPATIONS, ces participations visant le développement des activités des Caisses régionales. La dissolution de la SACAM en juillet 2009 a eu pour souci la simplification de la gestion et l'unification au sein d'une même entité des activités d'investissement et de gestion ; ainsi, la SAS SACAM a apporté l'intégralité de son portefeuille de participations à SACAM PARTICIPATIONS. Les Caisses régionales ont ainsi reçu l'actif net subsistant (les titres SACAM PARTICIPATIONS et la liquidité), soit 2,6 millions d'euros de titres SACAM PARTICIPATIONS et 4,9 millions d'euros de trésorerie pour la Caisse régionale du Languedoc.
La Caisse régionale du Languedoc a participé à la création par le groupe Crédit Agricole de la société SACAM AVENIR, spécialisée dans l'épargne en ligne, par l'acquisition de titres pour 3,1 millions d'euros.
La société Crédit Agricole Languedoc Energies Nouvelles, au capital de 1 million d'euros, a été créée en décembre 2009. Filiale à 100% de la Caisse régionale du Languedoc, elle a pour objet la prise de participation ou la création et la gestion de sociétés productives d'énergies, et notamment d'énergies renouvelables de type photovoltaïque, éoliennes, biomasse ou hydro-électriques, ainsi que toutes activités de conseil en relation avec les activités de production d'énergies.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
La Caisse régionale du Languedoc applique à compter du 1er janvier 2009 le règlement CRC 2009-04 du 3 décembre 2009, afférent à la valorisation des swaps et modifiant le règlement CRB 90-15, relatif à la comptabilisation des contrats d'échange de taux d'intérêts ou de devises.
L'application de ce nouveau règlement n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse régionale du Languedoc sur la période.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas réalisé d'opérations dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscale permettant l'accès aux renseignements bancaires (article L511-45 du Code Monétaire et Financier).
Par ailleurs, le règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009, afférent à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l'occasion de l'octroi ou de l'acquisition d'un concours, ne sera applicable qu'au 1er janvier 2010.
(article L. 225-211 du Code de Commerce)
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 31/12/2008 |
41 037 |
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés |
0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
33 592 |
| Dont autres objectifs (3) | 7 445 |
|---|---|
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2009 | 99 506 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés |
0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
12 435 |
| Dont autres objectifs (3) | 87 071 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi (1) |
120 697 |
| couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité | 33 626 |
| Autres objectifs (3) | 87 071 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | 0 |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2009 | 28,17 € |
| Valeur des CCI acquis en 2009 évalués aux cours d'achat | 350 293 € |
| Montant des frais de négociation | 0 € |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2009 | 21 191 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les | 0 |
| salariés | |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité |
21 191 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2009 | 30,08 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2009 | 0 |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au | 119 352 |
| 31/12/2009 | |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (2) | 28,18 € |
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les | 0 |
| salariés | |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 36,20 € |
| CCI acquis en vue des autres objectifs (3) | 26,07 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 3 362 897 € |
| Valeur nominale du CCI | 10 € |
| Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2009 |
4,69 % |
(1) Pour le contrat de liquidité, il s'agit des CCI achetés et cédés dans le cadre du contrat sur la période considérée.
(2) Les CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité sont comptabilisés en titres de transaction et valorisés à chaque arrêté comptable à la valeur de marché.
Les CCI acquis à d'autres fins sont comptabilisés en titres immobilisés et valorisés à leur prix d'achat jusqu'à la réalisation de l'objectif.
conserver les CCI en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe.
assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse Régionale. - assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI.
procéder à l'annulation des CCI acquis.
| NOM DES ADMINISTRATEURS |
PRINCIPAUX MANDATS |
|---|---|
| Alain MAUREL | Membre de la CCI de Carcassonne-Limoux, responsable de la Commission export. |
| Dominique CHARDON | Président de « Terroir et Culture », membre du Conseil Economique et Social de la région Languedoc-Roussillon |
| Pierre BORIES | - |
| Jacques BOYER | Adm. Chambre Agriculture, MSA, Syndicat des caves particulières |
| Jean-Claude LIMOUZY | Adm. Chambre Agriculture, Maire |
| Francis CLANET | Président Centre de gestion Aude, Adm. Groupe Coop. Occitan |
| Daniel CONNART | - |
| André COURNEDE | Adm. Cave Coopérative, Maire |
| Hervé DURAND | Adm. ADASEA Gard |
| Alain EGEA | Co-dirigeant d'un club sportif |
| Bernard ETIENNE | Administrateur Chambre Agriculture Lozère |
| Jean-Marc FLOUTIER | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Adm. Fédération des Vignerons Indépendants |
| Jacques FOURNIER | - |
| Bernard GALTIER | Membre centre de formation professionnelle agricole |
| Pierre GIRAUD | Président Office de tourisme |
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN |
Président LEAP |
| Jacques GRAVEGEAL | Président Chambre Agriculture Hérault, Maire, Président du Syndicat des Vins de Pays d'Oc |
| Evelyne LABORDE | Adjointe au maire |
| Francis LAMISSE | - |
| Gérard OLLIER | Adm. Chambre Agriculture Hérault |
| Alain PROUHEZE | Membre CCI Lozère |
| Jean-Louis PUJOL | - |
| Jean-Marc RIBES | Adm. SAFER et ADASEA du Gard |
| Dominique RICOME | - |
|---|---|
| Hubert SENTHILLE | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Président Cave coopérative |
| Jacqueline TACUSSEL | - |
| Président de la Fédération départementale et nationale des Caves Coopératives |
|
| Denis VERDIER | Président de la cave Costières et Soleil |
| Adm. ADASEA Gard | |
| Philippe VERDIER | - |
| Bernard CHAPON (Suppl. 48) | - |
| Olivier COZON (Suppl. 34) | Adm. Chambre d'Agriculture |
| Guy SAVANIER (Suppl. 30) | Président de SCA Covial |
| Martine VERDALE (Suppl. 11) | Adm. Chbre Agriculture de l'Aude, Vice-Présidente MSA Aude |
| 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 204 216 | 204 216 | 204 216 | 196 134 | 196 138 |
| Produit Net Bancaire | 651 720 | 600 018 | 611 361 | 588 287 | 556 446 |
| Résultat Brut d'Exploitation |
390 553 | 316 056 | 315 735 | 296 897 | 273 755 |
| Résultat courant avant impôts |
249 200 | 189 673 | 233 991 | 219 218 | 212 718 |
| Résultat après impôts | 161 521 | 152 394 | 149 694 | 140 077 | 126 878 |
| Montant de la masse salariale |
83 549 | 89 980 | 93 275 | 90 729 | 89 554 |
L'année 2009 est la cinquième année de production des comptes consolidés selon les normes internationales IAS / IFRS.
Pour mémoire, les normes IAS / IFRS présentent une approche assez nettement différente de celle des comptes consolidés selon les normes françaises.
Ainsi, on notera notamment les caractéristiques suivantes :
L'analyse économique de l'entreprise prévaut sur une approche fiscale et juridique des comptes.
La juste valeur remplace le coût historique (en particulier pour les titres de participation et de placement).
Les provisions sur les crédits font l'objet d'une réglementation rigoureuse, avec en particulier la notion de perte probable qui se substitue à celle de perte possible ; elles peuvent concerner tant des créances saines (si des éléments objectifs concluent à une dépréciation des créances), que des créances douteuses. En revanche, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux, du fait du principe obligatoire de l'affectation, sont supprimés; en conséquence, les FRBG et les provisions pour risques et charges non documentés au sens des IFRS sont reclassés en réserves consolidées.
Certains éléments du hors bilan sont valorisés au bilan en valeur de marché (en particulier les swaps, compensés en grande partie par la variation de la valeur de marché des actifs et passifs couverts) L'information en annexes publiables est renforcée.
Les opérations de consolidation des comptes des 114 Caisses Locales et des Fonds dédiés Gard Diversifié et Force Languedoc avec ceux de la Caisse Régionale se traduisent par :
1) Un Résultat Brut d'Exploitation (RBE) qui passe de 390,6 millions d'euros en base individuelle à 316,3 millions d'euros en base consolidée.
Le RBE consolidé correspond à la somme du RBE de la Caisse régionale, des Caisses locales et des fonds dédiés Gard Diversifié et Force Languedoc, déduction faite :
des intérêts versés par la Caisse régionale aux Caisses locales en rémunération des parts détenues par ces dernières,
des plus ou moins values de cession par la Caisse régionale de titres d' OPCVM consolidés,
retraitée de la valorisation des instruments dérivés de trading et des titres de trading, en application des règles IFRS.
2) Un résultat net consolidé s'élevant à 122,3 millions d'euros en 2009 contre 161,5 millions d'euros sur base individuelle.
L'essentiel de l'écart, en plus des retraitements sur le RBE, provient des retraitements sur les provisions et des impôts différés sur plus-values latentes d' OPCVM et provisions non déductibles de l'impôt sur les sociétés dans les comptes sociaux.
En 2009, l'écart entre le résultat net consolidé et le résultat net social est essentiellement impacté par les cessions de titres réalisées dans le fonds dédié Force Languedoc au premier trimestre.
3) Des capitaux propres consolidés qui s'élèvent à 2 131,9 millions d'euros en 2009 contre 1 813,4 millions en base individuelle.
Les principaux retraitements de consolidation concernent :
des opérations réciproques, avec le retraitement des dividendes versés par la Caisse régionale aux Caisses locales,
les impôts différés calculés sur provisions non déductibles et plus values latentes d'OPCVM au 1er janvier 2009,
la valorisation des Titres de participation et titres de placement à leur valeur de marché,
les provisions pour risques et charges non reconnus en IFRS.
4) Un total du bilan consolidé qui s'élève à 18 047 millions d'euros en 2009, en progression de 2,2 % par rapport à l'exercice précédent.
La Caisse régionale a procédé à la cession de l'intégralité des parts de son fonds dédié Gard Diversifié pour 50 986 K€. Celui-ci a été liquidé en juin 2009 ; il est déconsolidé à compter du 30 juin 2009.
Cette déconsolidation a entraîné un impact sur le résultat consolidé de la période de – 2 587 K€, constituant l'écart entre le prix de vente des titres Gard Diversifié en Caisse régionale et le prix de revient consolidé de Gard Diversifié (contribution aux réserves consolidées, aux gains et pertes latents ou différés et au résultat consolidé).
Les résultats de l'exercice 2009 viennent conforter une situation financière déjà solide (avec un ratio de solvabilité Bâle II estimé à 11,5% fin 2009). Ces bons fondamentaux financiers conjugués à un réseau de distribution et une offre sans cesse modernisés, sont autant d'atouts permettant au Crédit Agricole du Languedoc d'amplifier son développement commercial sur un territoire en forte croissance démographique.
Fidèle à son éthique mutualiste, la Caisse régionale poursuivra la mise en œuvre de son projet d'entreprise « Languedoc Ambition 2012 », visant à privilégier la qualité de la relation pour une satisfaction client toujours améliorée.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas réalisé d'opérations dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscale permettant l'accès aux renseignements bancaires (article L511-45 du Code Monétaire et Financier).
Par ailleurs, le règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009, afférent à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l'occasion de l'octroi ou de l'acquisition d'un concours, ne sera applicable qu'au 1er janvier 2010.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.
La Caisse régionale du Languedoc, afin d'améliorer la maîtrise et la prévention du risque crédit a mis en place un dispositif qu'elle aménage et enrichit régulièrement et qui porte sur les axes suivants :
Cette politique se décline sur l'ensemble des marchés de la Caisse régionale du Languedoc.
Le dispositif Risque de la Caisse régionale du LANGUEDOC, présentée et validée par le Conseil d'Administration, repose sur différents axes.
Outre le niveau élevé de ses fonds propres et la forte division de ses risques de contrepartie, la Caisse Régionale s'est fixée, en plus des limites prudentielles exigées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes plus contraignantes afin d'accroître sa maîtrise des risques et assurer un suivi vigilant des encours importants.
Ces seuils sont présentés et validés chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse régionale du Languedoc.
De même, trois secteurs d'activité font l'objet de « limites » annuelles de distribution. Ces seuils servent d'indicateurs d'alerte et permettent de suivre le niveau de vente des crédits par rapport aux prévisions sur ces activités jugées sensibles par la Caisse régionale.
Le suivi de ces trois « limites » est mensuel avec une information semestriellement du Conseil d'Administration.
Par ailleurs, annuellement, une étude sur les filières d'activités économiques et sur le risque par zone géographique est présentée au Conseil d'Administration. Cette étude permet :
Selon les résultats de cette étude, des évolutions en matière de distribution de crédits peuvent être proposées.
Un suivi particulier est réalisé sur la filière viticole (exploitants agricoles et structures de vinification) avec une présentation annuelle en Conseil d'Administration.
Les délégations crédits sont fixées par métier, par marché et par type de financement.
Les critères principaux des délégations sont :
Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux de la Caisse régionale comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc un risque potentiel.
Par ailleurs, l'outil EXA Risque déclenche automatiquement des alertes auprès des gestionnaires et des courriers auprès des clients.
Le dispositif est complété par des états et fichiers risques mis à disposition des réseaux.
Le suivi des risques relève de tous les collaborateurs en charge d'un portefeuille clients qui s'appuient dans ce travail quotidien sur différents outils et états risques mis à leur disposition.
Le suivi des risques s'opère également par les analyses et tableaux de bord réalisés par la Direction des Risques donnant lieu à des alertes personnalisées aux gestionnaires ou à des actions menées par la Caisse régionale.
De plus, en 2009, un outil « gestion des clients risqués » a été développé par la Caisse Régionale. Il automatise le suivi et le reporting sur les clients risqués entre les différents niveaux hiérarchiques du réseau jusqu'à la Direction de la Caisse régionale.
D'autre part, chaque marché dispose d'un comité spécifique traitant hebdomadairement des clients fragiles. Les dossiers particulièrement sensibles ou pondéreux sont traités au sein de Comités dédiés (le CORENT pour les Entreprises, le CORPIM pour les Promoteurs Immobiliers…)
Prise en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, la gestion du risque est ensuite assurée par le Recouvrement Commercial qui capte automatiquement les dossiers au-delà d'un certain encours et d'un certain délai, grâce à l'outil EXA – Risque.
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
A noter, en amont du recouvrement commercial, sur le Marché de l'Agriculture, l'existence d'une unité dédiée aux dossiers Agricoles nécessitant un suivi spécifique.
La dernière strate de la politique crédits Risque de la Caisse régionale concerne le dispositif de contrôle.
Les contrôles de 1° degré, permanents et exhaustifs, relèvent de la responsabilité des Directeurs d'Agence et de Secteur pour le réseau de proximité ainsi que des Responsables de marché pour les dossiers relevant des réseaux spécialisés.
Ceux de 2° degré, inopinés et par sondage, sont mis en œuvre par les Directions respectives de chaque marché et par la Direction des Crédits.
Les contrôles de 3° degré sont réalisés lors des missions du « Contrôle périodique ».
Le Contrôle Permanent vérifie l'exhaustivité et l'efficience des contrôles internes ainsi que l'existence et l'application du plan de contrôle de chaque unité impliquée dans la distribution ou gestion des crédits.
Il vérifie aussi que les présentations réglementaires concernant le risque sont bien réalisées auprès du Conseil d'Administration.
En matière de distribution de crédit, la Caisse régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations par métier, par marché, par type de financement qui évoluent régulièrement suivant les analyses risques réalisées. Dans les critères définissant le niveau de délégation requis figurent notamment la notation Bâle II, utilisée sur l'ensemble des marchés, et
complétée sur l'habitat par le score national.
L'application des différents critères de délégation permet d'avoir un « second regard » sur l'ensemble des dossiers et des marchés présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque.
De plus, les dossiers les plus risqués relèvent d'une décision « Direction Commerciale » voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional) notamment ceux présentant les caractéristiques suivantes
Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe d'évaluation du risque.
Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet d'appréhender la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse régionale sur un emprunteur à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser ce regroupement des engagements qui est complété, éventuellement, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de Créances Douteuses et Litigieuses. La Caisse régionale dispose avec EXA - Risque d'un dispositif de déclassement conforme aux règles fixées par la Commission Bancaire. La contagion s'applique au niveau de la personne.
La mesure du risque s'opère également avec des indicateurs plus précoces de détection du risque :
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin de régler le dossier.
Par ailleurs, depuis la réforme « Bâle II », les notes BALE II sont également utilisées comme outils de mesure du risque et permettent d'identifier les Secteurs, marchés, types de financement présentant des « alertes ».
En complément des règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière et dans un souci prudentiel, la Caisse régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes, afin de maîtriser les risques et d'assurer un suivi vigilant des encours importants.
Ces « limites » et « seuils » prudentiels sont présentés et validés chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse régionale du Languedoc
Afin de limiter son exposition sur une contrepartie, la Caisse régionale a mis en place des « limites » d'encours sur une contrepartie en les fixant selon un % des fonds propres et/ou du résultat net de la Caisse régionale.
Ainsi, pour les Collectivités Locales, la limite est de 15% des fonds propres ou de 100% du résultat net.
Pour les autres marchés, la limite est fixée à 3% des fonds propres ou 20% du résultat net.
La limite est atteinte dès que l'un des seuils est atteint.
L'accord dérogatoire pour l'octroi d'un crédit portant l'encours sur la contrepartie au-delà de la limite relève du Conseil d'Administration.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du suivi des emprunteurs portant des encours significatifs, la Caisse régionale du Languedoc a fixé la règle suivante :
Toutes les contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants doivent faire l'objet d'une information au moins annuelle en Comité d'Escompte Régional ou Départemental ainsi qu'en Conseil d'Administration
De même, pour matérialiser sa politique de partage des risques, la Caisse régionale souhaite maîtriser le nombre d'emprunteurs portant des encours majeurs. Le niveau est fixé à 16 M€ pour les « Collectivités Locales » et à 7 M€ pour les autres marchés.
L'octroi de financement à ces clients est de la compétence du Comité d'Escompte Régional et fait l'objet d'une information nominative semestrielle en Conseil d'Administration.
Dans le cadre des contrôles de 2° degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par les Directions de marché sur les Secteurs et Agences relevant de leurs compétences.
De même, les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients qu'ils gèrent afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'efficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux Comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
C'est au Comité des Risques (CRI) que sont présentées les analyses risques réalisées par le Département « Gestion des Risques » notamment l'évolution des indicateurs Risque de la Caisse régionale.
De ces présentations peuvent découler différentes propositions :
Chaque mois, une présentation du risque crédits est présentée en Comité de Direction
Les stress tests ont été appliqués à la Caisse régionale du Languedoc, comme demandé par Crédit Agricole S.A. dans sa note du 5 février 2009 :
Une présentation a été faite au Conseil d'Administration du 13 novembre 2009.
Le dispositif Bâle II a apporté un complément d'information en matière de valorisation des garanties et ainsi donné une bonne évaluation du risque de pertes attendu sur crédit.
La valorisation du stock a été réalisée par règles automatiques sur l'ensemble de la banque de détail et à dire d'expert pour la banque d'entreprise.
Pour la production nouvelle de crédit, la valorisation des garanties est automatique pour les cautions, les nantissements de comptes titres Crédit Agricole et les hypothèques de 1° rang et PPD (habitat seulement).
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.
La Caisse régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
Exposition maximum au risque crédit
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat | 12 393 | 15 935 |
| (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs | ||
| de contrat en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 159 941 | 153 972 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu | 751 693 | 648 270 |
| variable) | ||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 35 382 | 63 153 |
| (hors opérations internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 268 423 | 15 008 555 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 62 741 | 88 776 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de | 16 290 573 | 15 978 671 |
| dépréciation) | ||
| Engagements de financement donnés | 1 994 631 | 1 962 568 |
| Engagements de garantie financière donnés | 471 090 | 421 818 |
| Provisions - Engagements par signature | 2 541 | 3 376 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets | 2 463 180 | 2 381 010 |
| de provisions) | ||
| TOTAL Exposition nette | 18 753 753 | 18 359 681 |
La Caisse régionale exerce son activité en France sur son territoire.
La Caisse régionale exerce son activité dans le seul métier de banque de proximité.
Les encours de prêts et créances par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques).
Les emprunteurs notés par les systèmes de notation interne représentent plus de 95% des encours portés par la Caisse régionale, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 4,481 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle Corporate par plage de notation
| CORPORATE | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en M€ |
% | ||||
| AAA | 586,42 | 13,09% | ||||
| AA | 879,97 | 19,64% | ||||
| A | 671,51 | 14,98% | ||||
| BBB | 896,26 | 20,00% | ||||
| BB | 855,08 | 19,08% | ||||
| B | 76,22 | 1,70% | ||||
| Sous surveillance | 515,94 | 11,51% | ||||
| TOTAL | 4 481,40 | 100% |
Non audité par les Commissaires aux Comptes
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues.
Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives basées sur les notations Bâle II dégradées.
Deux types de provisions collectives sont mises en œuvre :
| Classe de notation | Exposition au défaut en M€ |
Provision collective en M€ |
|---|---|---|
| DAV PARTICULIER | 446 | 2,3 |
| CREDIT HABITAT | 6 365 | 92,0 |
| CREDIT CONSOMMATION | 359 | 5,4 |
| REVOLVING | 131 | 4,1 |
| AUTRES ENGAGEMENTS BILAN PARTICU | 59 | 1,5 |
| ENGAGEMENT PAR SIGNATURE PARTICU | 19 | 0,1 |
| FINANCEMENT PROFESSIONNEL | 2 334 | 37,7 |
| FINANCEMENT AGRICULTEUR | 311 | 3,3 |
| FINANCEMENT ASSOCIATION | 45 | 0,2 |
| FINANCEMENT PROFESSIONNEL IMMOBI | 17 | 1,4 |
| FINANCEMENT COLLECTIVITE PUBLIQU | 1 604 | 2,3 |
| FINANCEMENT ENTREPRISE | 1 297 | 19,9 |
| Total | 12 987 | 170,2 |
Crédit sains, notés, accordés depuis plus de 12 mois, hors filières viti / vini, promo immo, Lbo,
| Filière | Exposition au défaut en M€ |
Provision collective en M€ |
|---|---|---|
| Viti-viniculture | 106 | 48,9 |
| Professionnels de l'immobilier | 245 | 12,3 |
| Financements LBO | 226 | 15,1 |
| Total | 577 | 76,3 |
Crédit sains, notés, ac cordés depuis plus de 12 mois
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le coût du risque au 31 décembre 2009 et 2008 figure dans les notes 4.8 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La Caisse régionale n'est pas exposée au risque pays.
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires
Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Au niveau de la Caisse régionale, un Responsable des Risques et Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et, ou seuils d'alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).
La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.
Sur son portefeuille de titres, la Caisse régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.
Actuellement, la méthodologie de calcul retenue est une VaR paramétrique. Pour converger avec le standard du groupe, il est prévu de changer en 2010 de méthodologie afin de calculer une VAR historique.
Limites du calcul de la VaR paramétrique :
Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VaR sont les suivantes :
Des seuils limites de VaR 1 mois à 99% font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.
La mesure du risque en stress test :
Au 31/12/2009, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de 56,5 M€ soit 3,0% des FP IFRS du 31/12/2008. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
Sur 2009, les plus values latentes de la Caisse régionale ont augmenté. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
La valeur de marché des CDO est au 31/12/2009 de 7,75 M€.
La valeur du portefeuille de CDS est de –0,8 M€ au 31/12/2009. Le portefeuille de CDS est classé en trading (au sens comptable et non prudentiel). Des seuils d'alerte ont été définis sur le portefeuille de trading :
Depuis 2009, nous décomposons la VAR par classe d'actif afin d'indiquer la contribution de chacune au risque du portefeuille. Au 31/12/2009, la décomposition est la suivante :
| Actions+alternatif | monétaire | Obligataire | Effet diversif. | TOTAL | |
|---|---|---|---|---|---|
| VAR 1 mois 99% | 11,9 M€ | 0,2 M€ | 7,8 M€ | -8,7 M€ | 11,2 M€ |
Non audité par les Commissaires aux Comptes
L'effet diversification du portefeuille diminue le risque de 8,7 M€.
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Pas de portefeuille de trading sur les actions.
Le portefeuille d'actions en titres de placement est de 76,3 M€ au 31/12/2009.
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente (part actions) + gains et pertes latents figurent dans la note 6.4 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La Caisse régionale a mis en place, au cours de l'exercice 2008, un programme de rachat partiel de ses certificats coopératifs d'investissement limité à 10% de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par l'Assemblée Générale du 27 Mars 2009.
Par ailleurs, la Caisse régionale délègue auprès de Chevreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Les encours concernés figurent dans la note 6.17 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la CR sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en comité financier et en conseil d'administration.
Le conseil d'administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du comité financier.
Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")".
La Caisse régionale a pour objectif la couverture de l'intégralité du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanilles » pour couvrir son risque de taux.
Les actifs à taux fixes sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Les passifs à taux fixes sont couverts par des swaps prêteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces 2 types de couvertures sont classés en macro couverture de juste valeur.
Des opérations clientèles particulières présentant un risque de taux pour la Caisse régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instrument est de la micro couverture de juste valeur.
Au 31/12/2009 :
Au 31 décembre 2009, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
sources des données de calculs : données issues du système d'information (EDEN, EUCLIDE), de l'infocentre et des états financiers de Crédit Agricole S.A.
hypothèses/modèles d'écoulements : les écoulements des produits non échéances sont issus principalement des conventions groupe.
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanilles (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué trimestriellement par le comité financier présidé par le Directeur général.
Les limites groupes sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de celles-ci, la Caisse régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de 200 bp sur le PNB, le RBE et la VAN sur l'impasse synthétique :
| année | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| impasse en M€ | -562 | -438 | -429 | -484 | -327 | -187 | -269 | -173 | -164 | -189 | -310 | -360 | -345 | -158 | 172 |
| en M€ | 11,2 | 8,8 | 8,6 | 9,7 | 6,5 | 3,7 | 5,4 | 3,5 | 3,3 | 3,8 | 6,2 | 7,2 | 6,9 | 3,2 | 3,4 |
| en % du PNB | 1,7% | 1,3% | 1,3% | 1,5% | 1,0% | 0,6% | 0,8% | 0,5% | 0,5% | 0,6% | 1,0% | 1,1% | 1,1% | 0,5% | 0,5% |
| en % du RBE | 2,9% | 2,3% | 2,2% | 2,5% | 1,7% | 1,0% | 1,4% | 0,9% | 0,8% | 1,0% | 1,6% | 1,9% | 1,8% | 0,8% | 0,9% |
| VAN | 71,0 M€ soit 3,92 % des fonds propres de la CR |
Non audité par les Commissaires aux Comptes
L'information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
L'exposition de la Caisse régionale au risque de change est marginale.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
Les exigences réglementaires en matière de liquidité sont définies par :
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A. a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter les échéances annuelles de liquidité :
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au comité financier pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.
La Caisse régionale a pris dès le début de la crise des mesures concernant la gestion de la liquidité :
Au 31/12/2008, le coefficient de liquidité de la Caisse régionale était de 129%. Il est passé à 121% au 31/12/2009 pour une limite réglementaire de 100%.
Au 31/12/2009, le déficit crédit collecte de la CR s'établit à 4,3 Md€ dont 3,5 Md€ refinancés à moyen terme (durée initiale > à 1 an). La durée moyenne du refinancement est de 3,1 ans.
Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes représentées par un titre par durée résiduelle.
La CR du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swap de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre en utilisant la short cut method.
Par ailleurs, certains crédits clientèles à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Des TSR émis ont fait l'objet de couvertures classées en micro couverture de flux de trésorerie.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la CR d'être en risque sur la structure. Dans ce cas le swap est classé en trading.
Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse régionale figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type d'instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Au 31 décembre 2009, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse régionale.
Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne réuni bimestriellement dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse régionale.
L'organe exécutif est par ailleurs informé bimestriellement par un tableau de bord comprenant notamment les dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse régionale. Le contrôle périodique est destinataire de ces informations.
L'organe délibérant est informé semestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse régionale. Les entités EXA, ATTICA et CA TITRES sont dotées de leur propre dispositif de gestion et de surveillance.
Les entités Deltager, Sofilaro, SAFER, CMM et CALI, compte tenu de leur taille réduite signifient leurs risques opérationnels éventuels. Une procédure a été formalisée en 2009 pour Deltager. Ce même travail sera fait en 2010 pour les autres entités.
Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité banque de détail.
Pour les Caisses Régionales un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses Régionales concerne la partie de l' Exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses Régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrus et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Pour ce faire Crédit Agricole SA utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mise en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d'experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet cette année d'une formalisation accrue, visant à structurer l'argumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d'incertitude…)
| Fraude Interne | Fraude Externe | Pratiques emploi / sécurité sur le lieu de travail |
Rel. clientèle / produits /et pratiques commerciales |
Dommages aux actifs corporels |
Dysfonct. activités / systèmes |
Traitement opérations / gestion processus |
Synthèse (coût du risque opérationnel) |
risque frontière) | Synthèse (coût du | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | |
| coût du risque opérationnel : tous domaines |
0,8% | 3,5% | 47,2% | 26,5% | 0,1% | 9,8% | 2,1% | 25,8% | 8,1% | 6,3% | 8,4% | 4,2% | 33,3% | 23,9% | 100,0% | 100,0% | ||
| coût du risque opérationnel frontière : tous domaines |
64,8% | 98,6% | 15,5% | 0,5% | 19,7% | 0,9% | 100,0% | 100,0% |
Répartition des pertes opérationnelles en % d'événement (cf. catégorie bâloises)
Non audité par les Commissaires aux Comptes
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances de la CR du Languedoc.
La CR du Languedoc couvre elle même les pertes pécuniaires (fonds) imputables à des détournements, vols, escroqueries, destruction agence, DAB, coffres loués à la clientèle, catastrophes naturelles et attentats.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'effet réducteur de l'assurance il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir.
La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Afin de prévenir et contrôler les risques de non conformité, des moyens spécifiques sont mis en œuvre : formation du personnel, diffusions de règles internes écrites, guide des contrôles internes de conformité régulièrement actualisé, accomplissement des obligations déclaratives vis à vis des autorités de tutelle, …
Ce dispositif fait l'objet d'un suivi par le responsable du contrôle conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction Conformité de Crédit Agricole S.A. pour l'ensemble du Groupe.
Une charte spécifique de déontologie a été mise en oeuvre et signée par le personnel de la Caisse Régionale du Languedoc identifié comme « sensible » en application de la réglementation AMF en la matière. Ces règles de déontologie sont régulièrement communiquées et rappelées par le responsable conformité et déontologie, qui effectue ensuite un suivi du respect de ces règles.
Les risques de non-conformité sont détaillés dans le rapport du Président du Conseil d'administration à l'Assemblée générale des actionnaires sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de contrôle interne.
Au titre de la Loi sur la Sécurité Financière (Code de commerce, art. L 225-37 et L 225-68 ; Code monétaire et financier art. L 621 –18-3)
En complément du rapport annuel et du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, ce rapport rend compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en 2009.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité et de la Direction Financière. Il a été finalisé à partir de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse Régionale sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôles, notamment lors de séances du Conseil d'Administration, en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques.
Enfin, le projet de rapport a été adressé au comité d'audit qui a communiqué au conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil d'Administration le 29 janvier 2010 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de crédit agricole mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
La Caisse régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport Afep-Medef.
Le Conseil d'Administration de la Caisse régionale, dans sa séance du 22 décembre 2008, a pris connaissance des recommandations du rapport Afep-Medef et considère qu'elles s'inscrivent dans la démarche de gouvernement d'entreprise de la Caisse Régionale.
En conséquence, en application de la loi du 3 juillet 2008 transposant la directive communautaire 2006/46/CE du 14 juin 2006, le code Afep-Medef ainsi modifié
est celui auquel se réfèrera la Caisse Régionale pour l'élaboration du rapport prévu à l'article L.225-37 du Code de commerce.
Indépendamment de l'ordonnance, des critères spécifiques pour caractériser l'indépendance des administrateurs dans les Caisses régionales ont été définis au cours de l'exercice 2009 en s'appuyant sur les travaux de place effectués par le Groupement National de la Coopération tout en prenant en considération le caractère normal et courant de la relation bancaire entre la Caisse régionale et son administrateur.
Ces informations sont communiquées en complément des éléments fournis dans le rapport de gestion conformément à l'article L 225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations, les mandats et les fonctions des mandataires sociaux.
Président délégué Dominique CHARDON
Vice-Présidents Jacques BOYER Bernard ETIENNE Jean-Claude LIMOUZY
Pierre BORIES Francis CLANET Daniel CONNART André COURNEDE Hervé DURAND Alain EGEA Jean-Marc FLOUTIER Jacques FOURNIER Bernard GALTIER Pierre GIRAUD Yves GOUZE DE ST MARTIN Jacques GRAVEGEAL Evelyne LABORDE Francis LAMISSE Gérard OLLIER Alain PROUHEZE Jean-Louis PUJOL Jean-Marc RIBES Dominique RICOME Hubert SENTHILLE Jacqueline TACUSSEL Denis VERDIER Philippe VERDIER
Suppléants
Olivier COZON (Hérault) Bernard CHAPON (Lozère) Guy SAVANIER (Gard) Martine VERDALE (Aude)
Le Conseil d'Administration , conformément à l'article 26 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, est composé de 28 membres respectant une représentation équilibrée du territoire de la Caisse Régionale :
Le Président de la Caisse Régionale n'est pas concerné par cette règle de représentation départementale.
Dominique CHARDON
Jacques BOYER Bernard ETIENNE Jean-Claude LIMOUZY
Evelyne LABORDE
Denis VERDIER
Pierre BORIES Francis CLANET Jean-Marc FLOUTIER Bernard GALTIER Pierre GIRAUD Jacques GRAVEGEAL Jean-Louis PUJOL Hubert SENTHILLE
Dans le cadre des délégations consenties par le Conseil d'Administration, un Bureau de 15 membres est constitué (Art. 29 - 30 des statuts de la Caisse Régionale) et se compose :
Comme le prévoit l'article 31 des statuts de la Caisse Régionale, un Comité d'Escompte Régional composé de cinq Administrateurs, et qui comprend également la Direction Générale, agit par délégation du Conseil d'Administration pour examiner les demandes de crédit les plus importantes.
Informations générales
Un règlement intérieur précise la désignation et le rôle des administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale du Languedoc. Il complète notamment les dispositions des articles 21, 26 et 27 des statuts de la Caisse Régionale relatifs à la composition des conseils départementaux, du conseil d'administration et du collège des administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale.
Une Charte Mutualiste Languedoc a été établie et validée par le Conseil d'Administration le 25 avril 2008. Diffusée aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, aux Présidents et administrateurs de Caisses locales ainsi qu'en interne, via l'intranet, aux collaborateurs de la Caisse Régionale, elle précise les différents droits et devoirs des Elus ainsi que les principales règles de déontologie bancaire auxquelles ils sont soumis.
D'autre part, les Administrateurs de la Caisse Régionale sont considérés comme « personnes sensibles » susceptibles de disposer d'informations confidentielles, notamment à travers la connaissance des résultats de la Caisse Régionale et de Crédit Agricole s.a., avant que ceux-ci ne soient rendus publics. C'est pourquoi, des périodes d'interdiction d'opérer sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale du Languedoc (pour l'ensemble des membres du Conseil d'administration), sur les actions de Crédit Agricole s.a. (pour le Président et les Vice-présidents) et les titres des Entreprises Clientes cotées en Bourse (pour le bureau du Conseil) leur sont régulièrement communiquées par le déontologue de la Caisse Régionale, qui effectue ensuite un suivi, pour la Direction générale, du respect de ces règles par les Administrateurs, et les autres personnes sensibles de la Caisse Régionale, conformément à la réglementation.
Au cours de l'exercice 2009, le Conseil d'Administration a été régulièrement tenu informé et a approuvé comme le prévoient les statuts, de :
en avril, présentation du rapport annuel sur le contrôle interne (Règlement CRBF 97-02)
lors des Conseils d'Administration de mai et novembre, présentation du suivi du risque et limite de contrepartie (Règlement CRBF 97-02)
Par ailleurs, le Conseil d'Administration a été informé fréquemment de la situation liée à la crise financière et bancaire. Ces informations ont été complétées de reportings réguliers sur les placements de fonds propres de la caisse régionale, et de présentations spécifiques portant notamment sur le paiement du dividende en actions par CASA, l'augmentation de capital Sacam Santeffi ou le risque sur la filière agricole, lors des conseils de mai, juin et septembre.
D'autre part, les règles de déontologie applicables aux Administrateurs sont régulièrement rappelées et précisées dans les courriers qui leur sont envoyés par le déontologue.
Le tableau ci-dessous détaille la présence des administrateurs lors des Conseils d'administration de la Caisse Régionale du Languedoc tenus en 2009.
| Date des CA de 2009 | Nb d'administrateurs présents y compris avec présence des suppléants |
Nb d'administrateurs Absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 02/02/2009 | 26 | 2 | 93% |
| 06/03/2009 | 25 | 3 | 89% |
| 27/04/2009 | 23 | 5 | 82% |
| 25/05/2009 | 25 | 3 | 89% |
| 12/06/2009 | 25 | 3 | 89% |
| 27/07/2009 | 26 | 2 | 93% |
| 18/09/2009 | 25 | 3 | 89% |
| 16/10/2009 | 24 | 4 | 86% |
| 13/11/2009 | 27 | 1 | 96% |
| 18/12/2009 | 26 | 2 | 93% |
| Date des BCA de 2009 | Nb d'administrateurs présents | Nb d'administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 09/01/2009 | 13 | 2 | 87% |
| 15/05/2009 | 14 | 1 | 93% |
| 17/07/2009 | 12 | 3 | 80% |
| 06/11/2009 | 11 | 4 | 73% |
| Administrateurs | Responsabilité professionnelle |
Age | Principaux autres mandats professionnels |
|---|---|---|---|
| Alain MAUREL | Viticulteur | 59 | Membre de la CCI de Carcassonne Limoux, responsable de la Commission export. |
| Dominique CHARDON | Arboriculteur maraîcher | 63 | Président de « Terroir et Culture », membre du Conseil Economique et Social de la région Languedoc Roussillon |
| Pierre BORIES | Viticulteur | 38 | - |
| Jacques BOYER | Viticulteur | 56 | Adm. Chambre Agriculture, MSA, Syndicat des caves particulières |
| Jean-Claude LIMOUZY | Viticulteur | 52 | Adm. Chambre Agriculture, Maire |
| Francis CLANET | Céréalier | 62 | Président Centre de gestion Aude, Adm. Groupe Coop. Occitan |
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
51 | - |
| André COURNEDE | Viticulteur | 63 | Adm. Cave Coopérative, Maire |
| Hervé DURAND | Viticulteur | 65 | Adm. ADASEA Gard |
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
54 | Co-dirigeant d'un club sportif |
| Bernard ETIENNE | Eleveur caprin | 61 | Administrateur Chambre Agriculture Lozère |
| Jean-Marc FLOUTIER | Viticulteur | 61 | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Adm. Fédération des Vignerons Indépendants |
| Jacques FOURNIER | Directeur cave coopérative |
56 | - |
| Bernard GALTIER | Viticulteur | 62 | Membre centre de formation professionnelle agricole |
| Pierre GIRAUD | Concessionnaire auto | 64 | Président Office de tourisme |
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN | Viticulteur | 59 | Président LEAP |
| Jacques GRAVEGEAL | Viticulteur | 62 | Président Chambre Agriculture Hérault, Maire, Président du Syndicat des Vins de Pays d'Oc |
| Evelyne LABORDE | Juriste (n'exerce pas) | 60 | Adjointe au maire |
| Francis LAMISSE | Directeur général Arterris |
63 | - |
| Gérard OLLIER | Viticulteur | 59 | Adm. Chambre Agriculture Hérault |
| Alain PROUHEZE | Négociant en produits agricoles |
62 | Membre CCI Lozère |
| Jean-Louis PUJOL | Viticulteur | 63 | - |
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | 52 | Adm. SAFER et ADASEA du Gard |
|---|---|---|---|
| Dominique RICOME | Viticulteur | 62 | - |
| Hubert SENTHILLE | Viticulteur | 63 | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Président Cave coopérative |
| Jacqueline TACUSSEL | Viticultrice | 61 | - |
| Denis VERDIER | Viticulteur | 58 | Président de la Fédération départementale et nationale des Caves Coopératives Président de la cave Costières et Soleil Adm. ADASEA Gard |
| Philippe VERDIER | Viticulteur | 55 | - |
| Bernard CHAPON (Suppl. 48) | Directeur d'entreprise | 55 | - |
| Olivier COZON (Suppl. 34) | Maraîcher | 53 | Adm. Chambre d'Agriculture |
| Guy SAVANIER (Suppl. 30) | Viticulteur | 60 | Président de SCA Covial |
| Martine VERDALE (Suppl. 11) | Viticulteur | 55 | Adm. Chbre Agriculture de l'Aude, Vice-Présidente MSA Aude |
La diversité de représentation professionnelle dont sont issus les Administrateurs de la Caisse régionale permet d'assurer une couverture satisfaisante des différents secteurs d'activité en fonction des équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse régionale. D'autre part, une partie de ces administrateurs assument des responsabilités professionnelles dans d'autres structures, permettant en cela de faciliter l'implication et le partenariat avec celles-ci, l'autre partie n'ayant quant à elle pas de mandat externe, garantissant ainsi l'autonomie « fonctionnelle » de la Caisse régionale.
Il est à noter que 31 % des Administrateurs de la Caisse Régionale disposent au 31/12/09 de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) du Crédit Agricole du Languedoc.
Les Administrateurs disposent dès la fin de l'année précédente, de l'ensemble des dates de Conseils d'Administration, de Bureaux et de Comités d'Escompte Régionaux de l'année suivante. Ils sont en outre informés de l'ordre du jour de chaque instance dès que celui-ci est élaboré. Ils disposent enfin avant chaque séance suivante, du procès verbal de chaque Conseil d'Administration et de chaque Bureau.
Le 15 octobre 2009 s'est tenu le 1er congrès des administrateurs : il s'agissait de rassembler et de fédérer les acteurs mutualistes autour de la Caisse Régionale du Languedoc, tout en saluant l'engagement mutualiste et en évoquant les réalisations telles que le plan d'actions mutualiste, sa mise en œuvre, son rôle … et en intégrant l'action mutualiste dans le contexte de l'Entreprise tout en faisant partager les évolutions du contexte bancaire et ses conséquences.
Gérard Mermet, sociologue, et René Carron, Président de Crédit Agricole SA, sont intervenus au cours de ce congrès.
Au-delà des approbations réglementaires, les Administrateurs sont régulièrement tenus informés de l'avancement des décisions prises par le Conseil d'administration.
Conformément aux dispositions légales, cette information est transmise aux Commissaires aux Comptes pour la présentation de leur rapport spécial à l'Assemblée Générale.
Il s'agit des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et significatives pour l'une des parties, soit en raison de leur objet, soit en raison de leur implication financière.
Conformément à la législation, la liste et l'objet de ces conventions ont été communiqués par chaque administrateur au Président du Conseil d'Administration qui les a lui-même communiquées au Conseil d'Administration et aux Commissaires aux Comptes. Son actualisation est réalisée par la Caisse régionale semestriellement. Cette liste est jointe au procès-verbal de l'Assemblée Générale, comme le prévoit la réglementation en vigueur.
D'autre part, chaque fois qu'un administrateur ou qu'un dirigeant social, soit pour lui-même, soit en faveur d'une société (pourvue de la personnalité juridique) dans laquelle il exerce un mandat d'administration, sollicite un crédit auprès de la Caisse régionale, cette demande fait l'objet d'une décision du Conseil d'Administration ou d'une autorisation par le Conseil d'Administration. Ces décisions ou autorisations sont communiquées à Crédit Agricole s.a., selon le cas, pour information ou pour décision.
Enfin, en application de l'article L 512-38-2 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale transmet chaque année à Crédit Agricole s.a. les données recensées concernant l'endettement des administrateurs de la Caisse régionale.
Code de gouvernement d'entreprise – rémunération des dirigeants et mandataires sociaux
Le conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, lors de sa séance du 22 décembre 2008, a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du Groupe Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole est constitué de Caisses régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale chargée, en qualité d'organe central, entre autres missions du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué par les Caisses régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des dirigeants des Caisses régionales. Les dirigeants, agréés par le CECEI en tant que dirigeants responsables sont le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.
Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. L'ensemble de ces règles résulte d'accords collectifs applicables au plan national à tous les cadres de direction (350 personnes pour les Caisses régionales). Aucune ne bénéficie à la seule catégorie des Directeurs Généraux. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles relatives au contrat de travail expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le conseil d'administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le conseil d'administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le conseil d'administration de sa Caisse régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son conseil d'administration.
Le statut de Directeur Général de Caisse régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur sur tout le territoire et résultant de la coexistence d'un contrat de travail et d'accords nationaux.
En cas de licenciement ou de révocation d'un Directeur Général de Caisse régionale, ce dernier bénéficie, si les conditions prévues par les accords nationaux applicables à l'ensemble des cadres de direction lui en donnent le droit, d'une indemnité de licenciement liée à son contrat de travail, à l'exclusion de toute indemnité de départ. Cette indemnité de licenciement est calculée selon les dispositions – conditions d'ancienneté et plafond – prévues par ces accords nationaux.
Le Président de Caisse régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé. Les principes et les règles arrêtés pour déterminer cette indemnité sont fixés sur le fondement du Code monétaire et financier et calculés annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse régionale du Languedoc est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 4952 €. Le Président de Caisse régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses régionales est encadrée par des accords collectifs qui concernent tous les cadres de direction et est soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération des cadres de direction. Cette commission est composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., de trois Présidents de Caisse régionale, de deux Directeurs Généraux de Caisses régionales et du Directeur Général de la F.N.C.A. La rémunération des Directeurs Généraux, comme celle de l'ensemble des cadres de direction, se compose d'un salaire mensuel. Elle comprend aussi une rémunération variable plafonnée, dans le cadre des accords collectifs, à 42,3% de sa rémunération fixe sur 13 mois et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable, proposée par le Président de la Caisse régionale et approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse régionale, dont les risques. L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. intervient après celle des comptes individuels des Caisses régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires. La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse régionale du Languedoc en 2009 est de 270 999 € au titre de la rémunération fixe et de 88 175 € au titre de la rémunération variable versée en 2009 pour l'exercice 2008. En outre, le Directeur Général bénéficie d'un véhicule et d'un avantage en nature, une indemnité logement de 1444 € par mois, le Directeur général ne disposant pas de logement de fonction.
Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre l'ensemble des cadres de direction. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le Groupe Crédit Agricole à 60 ans minimum. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale dans leur fonction respective, de 12 ans pour le Président et de 15 ans pour le Directeur Général.
Le Président et le Directeur Général de Caisse régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Exercice 2008 Exercice 2009 |
||||||
| Président : M. Alain MAUREL | ||||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 57 948 € | 59 424 € | ||||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | Néant | ||||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||||
| Avantage en nature | Néant | Néant | ||||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2008 | Exercice 2009 | |||
| Directeur Général : M. Michel MATHIEU | ||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 230 766 € | 270 999 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice * | 88 175 € | |||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | 16 932 € | 17 328 € | ||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
* La rémunération variable du Directeur Général au titre de 2009 et payable en 2010 n'est pas disponible à ce jour compte tenu du processus d'approbation de cette rémunération.
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail Régime de retraite (1) Supplémentaire (1) |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions (hors indemnité de licenciement) |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président - Alain MAUREL - Date début Mandat : 03/07/2006 - Date de renouvellement du mandat d'administrateur : mars 2010 |
Non | Oui | Non | Non | ||||
| Directeur Général Michel MATHIEU Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale : 03/07/2006 |
Oui | Oui | Non | Non |
(1) Précisions apportées dans le texte
La Caisse régionale ne dispose pas de Comité des Rémunérations et de Comité des Nominations. En fonction de leurs attributions, ce sont les Conseils d'administration et les Bureaux du Conseil d'Administration qui assument ces rôles.
En 2009, la Caisse régionale a mis en place un comité d'Audit, conformément à l'ordonnance du 8 décembre 2008, transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes, qui dispose que :
« Au sein des personnes et entités dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, ainsi que dans les établissements de crédit mentionnés à l'article L. 511-1 du code monétaire et financier, les entreprises d'assurances et de réassurances, les mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité et les institutions de prévoyance régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale, un comité spécialisé agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres, selon le cas, de l'organe chargé de l'administration ou de l'organe de surveillance assure le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. »
Le conseil d'administration de la caisse régionale, dans sa séance du 27 juillet 2009 :
étant précisé que tous ces Administrateurs satisfont au critère d'indépendance et que plusieurs d'entre eux répondent au critère de compétence posés par l'Ordonnance.
La première réunion du comité d'Audit s'est tenue le 15 octobre 2009.
Concernant la distribution du crédit, et pour les prêts en fonction des délégations définies par le Conseil d'Administration :
un Comité d'escompte régional se réunit bi-mensuellement. La composition de ce Comité répond aux conditions statutaires de la Caisse régionale et ses membres sont élus chaque année par le Conseil d'Administration après l'Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Régionale,
des Comités d'escompte départementaux se tiennent périodiquement dans chaque département.
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil d'Administration a conféré en date du 26 avril 2007 à Michel Mathieu, Directeur Général, l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise avec faculté de subdéléguer. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans certains domaines et tels que consignés notamment dans le recueil des délégations internes de la Caisse Régionale régulièrement mis à jour.
En matière d'octroi de crédit, les limites sont les suivantes :
1 600 000 € pour le marché des entreprises et des coopératives agricoles,
4 000 000 € pour le marché des collectivités publiques,
Au-delà de ces plafonds et en fonction de leurs délégations respectives, ce sont soit les Comités d'Escompte départementaux, soit le Comité d'Escompte Régional qui détiennent le pouvoir d'acceptation de ces crédits.
En matière de prise de participation : le Directeur Général ne dispose d'aucune délégation. Les décisions relatives aux prises de participation sont prises par le Conseil d'Administration.
Elles sont précisées aux articles 38 à 47 des statuts de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, statuts signés et approuvés par l'Assemblée générale du 3 juillet 2006.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne du fait notamment d'insuffisance de procédures ou de systèmes d'information, de défaillances techniques ou humaines. Il se caractérise donc par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent d'ores et déjà un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, …).
Les effectifs du contrôle interne s'élèvent à 32,1 etp (équivalent temps plein) au 31 décembre 2009.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse Régionale du Languedoc s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous (« références ») et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole, afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Références internationales, émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
Les principes d'organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
Ces principes sont complétés par :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc, et dans le cadre des évolutions réglementaires récentes, trois responsables distincts du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité sont en fonction (Information au Conseil d'administration). Ces responsables sont directement rattachés au Directeur général de la Caisse Régionale et rapportent notamment au Comité de Contrôle Interne et au Conseil d'Administration.
L'Organe Délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'Organe Exécutif et par les Responsables des fonctions de contrôles, de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant :
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, le Conseil d'Administration dispose du Rapport Annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole.
Au cours de l'exercice 2009, les réunions du Conseil d'Administration de février, mars, avril, mai, juillet, septembre, octobre et novembre ont été notamment consacrées en partie au contrôle interne et à la mesure des différents risques : trésorerie et placement des excédents de fonds propres, risque de taux et sa couverture, risques de contreparties et utilisation des limites, évolution de la qualité des risques crédits et risques significatifs, rapport semestriel de contrôle interne, etc.
Le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne relatif à l'exercice 2009 sera :
Une information semestrielle arrêtée au 30 juin 2009 a été présentée au Conseil d'Administration du 16 octobre 2009.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'Organe Délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fasse l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit bimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités, à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Le périmètre de contrôle interne de la Caisse régionale a été actualisé, en intégrant la filiale SAFER, avec information au Conseil d'Administration en octobre 2009.
Ainsi, la Caisse Régionale du Languedoc et, le cas échéant, les autres Caisses Régionales de Crédit Agricole adhérentes à des filiales ou GIE, s'assurent de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ces filiales porteuses de risques. Le rapport de contrôle interne de ces filiales permet une identification et une surveillance consolidée des activités, des principaux risques et de la qualité des contrôles au sein de ces entités, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières : GIE EXA, GIE Centre Monétique Méditerranéen, SNC Crédit Agricole Titres, GIE ATTICA, SAS Sofilaro, SA Deltager et Crédit Agricole Languedoc Immobilier.
Le périmètre de contrôle interne comprend aussi l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses Locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse régionale du Languedoc met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation, et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité Bâle II.
En 2009, une action spécifique de recensement des risques auxquels est soumise la caisse régionale a été effectuée. Le contenu et la fréquence des différents comités spécialisés ont été revus afin de s'assurer de l'exhaustivité de la couverture des risques par ces instances.
Les principaux facteurs de risques (crédits, financiers, opérationnels, de non conformité) auxquels la caisse régionale est exposée ont fait l'objet en 2009 de suivis particuliers par des Comités spécialisés : le Comité des Risques (pour le Crédit - bimestriel qui devient mensuel), le Comité Financier et le Comité de Contrôle Interne (pour les risques opérationnels et de non-conformité trimestriel qui devient bimestriel) ; un nouveau comité, le Comité de Restitution des Audits, a été créé en 2009. Mensuel, il vise à présenter aux managers et à la direction de la CR les comptes-rendus des missions d'audit, et à suivre la bonne réalisation des plans d'actions définis.
En outre, les principales expositions en matière de risques crédits bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque, la Caisse régionale du Languedoc a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner, de mesurer et de maîtriser ces risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
des limites globales, précisées dans la Politique Crédits et la Politique de Gestion Financière ; des règles de division des risques, un suivi des engagements par filière, par facteur de risque de marché, etc. Ces limites sont établies en référence aux fonds propres, au résultat et à l'activité de la Caisse Régionale du Languedoc et ont été validées par l'Organe Exécutif et présentées régulièrement à l'Organe Délibérant.
des limites opérationnelles (engagements / contreparties / types d'opérations / famille de produits / niveaux de délégations) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d'analyses formalisées, notations, délégations, double regard ou remontée en Comité lorsqu'elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant, etc.
La Caisse Régionale du Languedoc mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes » ou « pertes potentielles maximales », appliqués aux expositions réelles et aux limites des risques de marché et de taux.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale du Languedoc assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi régulier du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par des revues périodiques (trimestrielles en général) des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles, et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen mensuel et trimestriel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment).
L'adéquation du niveau de provisions aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par la Direction et le Département Risques en relation avec les directions de marchés (marchés des particuliers et professionnels et marchés spécialisés des Entreprises, IAA, Agriculture et Collectivités Publiques).
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux des directions concernés, en particulier à la Direction Financière, à la Direction des Risques, et aux Comités spécialisés présidés par le Directeur Général ou les Directeurs Généraux Adjoints.
Par ailleurs, La Caisse Régionale du Languedoc identifie, conformément au règlement 97-02, les incidents significatifs en fonction :
L'exposition au risque de liquidité de la Caisse régionale est mesurée par le coefficient de liquidité ainsi que par le déficit de liquidité.
Un dispositif de suivi quotidien est mis en place au niveau de la Direction Financière afin de limiter le déficit à un jour. Par ailleurs, un reporting mensuel en Comité Financier est effectué sur les volumes de déficits historiques et prévisionnels, ainsi que sur les propositions de couverture du déficit (refinancement par des emprunts à CT et LT). Le Conseil d'Administration est également informé chaque trimestre.
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des Directions, Départements et Services, des guides de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la politique risques, des règles de délégation, sur la validation des opérations et leur correct dénouement, et sur les principaux contrôles réglementaires.
L'ensemble des agences bancaires et des services de la Caisse Régionale du Languedoc sont couverts par ces procédures qui sont régulièrement actualisées.
Les contrôles de 1er degré sont régulièrement réalisés par les Responsables des Unités opérationnelles elles-mêmes (Agences ou Services), dans le but de vérifier l'application des réglementations et le respect des procédures.
Les contrôles 2ème degré sont, par définition, réalisés par des Services distincts n'ayant pas généré eux-mêmes les opérations : ils concernent le Contrôle Comptable et les principaux départements et services du siège.
Dans le cadre de la mise en œuvre du règlement 97-02 modifié sur le contrôle interne, les contrôles permanents sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale sont pilotés par les Responsables du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité qui sont indépendants des unités opérationnelles.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles Permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Les points à contrôler sont définis dans des guides de contrôle adaptés à chaque unité et actualisés chaque année.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle et font l'objet de reportings de synthèse au niveau hiérarchique adéquat et en Comités dédiés : Comité Financier pour les risques financiers, Comité de Contrôle Interne pour les résultats des contrôles permanents et périodiques, la lutte contre le blanchiment, la conformité et la sécurité, Comité Risques pour les crédits.
Les responsables du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent et de la Conformité sont également destinataires des principaux reportings. Il en est fait un compte rendu dans le Rapport Annuel de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes, et à la Commission Bancaire. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôles permanents de la Caisse Régionale, a été mis en oeuvre.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : le fonctionnement statutaire de la Caisse locale et de son comité d'escompte, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales.
Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur de Secteur. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale et ceux de 3ème degré lors des inspections du Contrôle Périodique.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux (dont la 3ème directive européenne) et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption et diffusion de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, guide des contrôles conformité et AMF actualisés, etc.
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Une charte spécifique de déontologie est mise en œuvre et signée par le personnel de la caisse régionale du Languedoc identifié comme « sensible » en application de la réglementation AMF. Enfin, la « directive MIF (marché d'instruments financiers) » a été mise en place suivant les recommandations de l'organe central aux caisses régionales, et a fait l'objet de contrôles spécifiques 1er, 2nd et 3ème degré au cours de l'exercice 2009.
En outre, des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :
le déploiement et le test de plans de continuité d'activités sont réalisés dans le cadre de la Communauté EXA c'est-à-dire entre le GIE EXA et les Caisses
l'encadrement des prestations de services « essentielles » externalisées, pour lequel une actualisation des contrats de sous-traitance et une mise à niveau des procédures de contrôle ont été mises en œuvre.
La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale du Languedoc assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière est assuré par une équipe dédiée rattachée hiérarchiquement au Responsable du Contrôle Permanent.
La charte du contrôle comptable, diffusée en juin 2007, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres comptables décentralisés), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle comptable est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
Procédures d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par des supports disponibles au niveau de la comptabilité générale et par la cartographie des outils concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière (SICR EXA). La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels selon les règles comptables françaises et des comptes consolidés selon les normes IFRS, selon les normes comptables du groupe Crédit Agricole diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
En 2009, la Caisse régionale a poursuivi des actions d'organisation et/ou d'évolutions des systèmes d'information, dans le cadre du projet d'accélération des délais de publication de l'information financière consolidée du Groupe Crédit Agricole : accélération des traitements BAFI CREDIT, comptes-rendus de situation Euclide, comptes-rendus de situation Collecte de CA Titres ainsi que la mise en œuvre de l'automatisation de la comptabilisation des flux comptables (Crédits) provenant de CASA. Testé en 2009, le nouvel outil de gestion de la trésorerie sera mis en production en 2010, permettant ainsi de répondre pleinement aux besoins d'automatisation des opérations comptables tant pour la préparation des comptes individuels que des comptes consolidés.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse régionale font l'objet de la mise en œuvre de contrôles permanents (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse régionale a décliné les recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière. Le plan d'actions 2009 du contrôle permanent comptable a été réalisé conformément au planning prévu. Celui de 2010, validé par le Comité de Contrôle Interne de novembre 2009, vient compléter les missions déjà menées.
Le contrôle comptable de dernier niveau s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de sécuriser l'ensemble du dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale de l'avancement des travaux de structuration du contrôle permanent comptable et d'évaluation du dispositif de contrôle permanent comptable en place dans l'entité.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les commissaires aux comptes présentent au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
Le Département Contrôle Périodique, indépendant des unités opérationnelles, est centré sur des missions d'audit périodiques (contrôles de 3ème degré) qui visent à s'assurer du respect des règles externes et internes (procédures), de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques, indépendamment des unités opérationnelles, en application du règlement 97-02 modifié.
Ce département a vocation à intervenir sur l'ensemble des unités du siège comme des réseaux, sur le périmètre de la Caisse Régionale du Languedoc mais aussi sur toute entité relevant du périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées conformément à un plan annuel validé par la Direction Générale.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne, y compris les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse Régionale s'effectue depuis 2006 dans le cadre de l'Animation Audit inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL) suite à la demande de la Commission bancaire. De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses).
Les missions réalisées par le Département Contrôle Périodique de la Caisse Régionale du Languedoc, ainsi que par la Direction de l'Inspection Générale Groupe Crédit Agricole S.A. ou tout audit externe font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier en fonction de leur niveau de priorité. Il appartient au Responsable du service Audit-Inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes exécutif et délibérant.
* * * * * * *
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites auparavant, et aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale du Languedoc, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l'entreprise (Comités spécialisés) sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques, ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et de l'avancement des mesures correctrices adoptées, dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du Rapport Annuel sur le Contrôle Interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, de risques et de contrôle.
Liste des Caisses Locales de la Caisse Régionale du Languedoc, par ordre alphabétique
| Caisse Locale de | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| A.O.C DU LITTORAL | Centre Commercial A PORT LEUCATE | 11370 LEUCATE | ||
| AIMARGUES | Avenue des Anciens Combattants | 30470 AIMARGUES | ||
| ALES | 10, place Henri BARBUSSE | 30100 ALES | ||
| ANDUZE | 3, Plan de BRIE | 30140 ANDUZE | ||
| ARAMON | 27, boulevard GAMBETTA | 30390 ARAMON | ||
| ARGENT DOUBLE | Avenue Principale LA REDORTE | 11700 CAPENDU | ||
| BAGNOLS SUR CEZE | 2, cours LADROIT | 30200 BAGNOLS SUR CEZE | ||
| BARJAC | Rue Saint-Michel | 30430 BARJAC | ||
| BASSES RIVES AUDE | Place de l'Eglise | 11110 COURSAN | ||
| PAYS DE THAU | 8, rue de la Loge | 34140 MEZE | ||
| BEAUCAIRE | 28ter, quai de Général de GAULLE | 30300 BEAUCAIRE | ||
| BELCAIRE PAYS DE SAULT | CREDIT AGRICOLE | 11340 ESPEZEL | ||
| BELPECH | Route de MAZERES | 11420 BELPECH | ||
| BERANGE | 3, avenue de la Gare | 34740 VENDARGUES | ||
| BEZIERS | 55, boulevard Fédéric MISTRAL | 34500 BEZIERS | ||
| ALARIC CAPENDU | Avenue des Anciens Combattants | 11700 CAPENDU | ||
| CARCASSES | 8, place CARNOT | 11000 CARCASSONNE | ||
| CASTELNAUDARY | 23, cours de la République | 11400 CASTELNAUDARY | ||
| CAUNES MINERVOIS | Pont du REC | 11160 CAUNES MINERVOIS | ||
| COTEAUX DE LA CITE | 78, avenue BUNAU VARILLA | 11000 CARCASSONNE | ||
| CHALABRE | Cours COLBERT | 11230 CHALABRE | ||
| CHANAC | Place des CORDELIERS | 48100 MARVEJOLS | ||
| CHATEAUNEUF DE RANDON | 1, avenue FOCH | 48300 LANGOGNE | ||
| CLERMONTAIS - SALAGOU | 2, allées Roger SALENGRO | 34800 CLERMONT L HERAULT | ||
| CONQUES SUR ORBIEL | Rue Edouard BRANLY | 11600 CONQUES SUR ORBIEL | ||
| CORBIERES II | 1, avenue WILSON | 11200 LEZIGNAN-CORBIERES | ||
| COSTIERES CAMARGUE | Place de la CHICANETTE | 30800 SAINT GILLES | ||
| COTES DE L'ORB | 140, avenue de la Plage | 34410 SERIGNAN | ||
| COUIZA | Rue GAMBETTA N° 11 | 11260 ESPERAZA | ||
| DES COTES DE THONGUE | 28, avenue Jean MOULIN | 34290 SERVIAN CEDEX | ||
| DOMITIA-CAPITELLE | Cours Jean JAURES | 30129 MANDUEL | ||
| ENSERUNE | Place du Marché | 34440 NISSAN | ||
| FANJEAUX | Mairie | 11270 FANJEAUX | ||
| FLORAC | Avenue Jean MONESTIER | 48400 FLORAC | ||
| FRESQUEL | 16, avenue de l'EUROPE PEZENS | 11170 ALZONNE | ||
| GANDRIEU | Place Saint Michel | 48600 GANDRIEU | ||
| GARRIGUES GARDONNENQUE | La CANEBIERE | 30190 SAINT GENIES DE MALGOIRES | ||
| HAUT LIBRON | 55, boulevard Frédéric MISTRAL | 34500 BEZIERS | ||
| HAUT MARGERIDE - AUBRAC | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | ||
| HAUTE VALLEE DE L'ORB | 43 rue de la République | 34600 BEDARIEUX | ||
| HAUTES CORBIERES 2000 | Avenue de NARBONNE | 11360 DURBAN CORBIERES | ||
| HAUTES GARRIGUES | 10, avenue PASTEUR | 34190 GANGES | ||
| HORIZON 2000 | 408, Chemin du Mas CHEYLON | 30935 NIMES Cedex 9 | ||
| LA BENOVIE | 181, avenue Victor HUGO | 34400 LUNEL | ||
| LA CANOURGUE/LE MASSEGROS |
Place des CORDELIERS | 48100 MARVEJOLS | ||
| LA GRAND COMBE | 3, rue Saint-Eloi | 30110 LA GRAND COMBE | ||
| LA MOSSON | 13, rue jeu de ballon | 34570 PIGNAN | ||
| LA VAUNAGE | 1, rue de Plaisance | 30420 CALVISSON | ||
| LA VICOMTE D'AUMELAS | 2 allées Roger SALENGRO | 34800 CLERMONT L'HERAULT | ||
| LA VISTRENQUE MILHAUD | Place Frédéric MISTRAL | 30540 MILHAUD | ||
| LANGOGNE | 1, avenue FOCH | 48300 LANGOGNE | ||
| LAUDUN | Rue de la République | 30290 LAUDUN |
| Caisse Locale de … | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| BALCON DES GARRIGUES | Plan NOURRIT | 30310 VERGEZE | ||
| LE BLEYMARD | 5 bis, bd Théophile ROUSSEL | 48000 MENDE | ||
| LE CANAL DU MIDI | 2, boulevard du Maréchal JUIN | 34500 BEZIERS | ||
| LE GRAND MINERVOIS | Place du Général BOUSQUET | 11160 RIEUX MINERVOIS | ||
| LE MALZIEU VILLE | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | ||
| LE VIGAN | Avenue Emmanuel d'ALZON | 30120 LE VIGAN | ||
| LEDIGNAN | Rue de MARUEJOLS | 30350 LEDIGNAN | ||
| L'ETANG DE L'OR | Boulevard de la Démocratie | 34130 MAUGUIO | ||
| LIBRON | 55, boulevard Frédéric MISTRAL | 34500 BEZIERS | ||
| LIMOUX 2 | 14, avenue du Pont de FRANC | 11300 LIMOUX | ||
| LODEVE | 23, boulevard de la Liberté | 34700 LODEVE | ||
| LOU ROC QUE MARCA | 32 bis, route de MONTPELLIER | 34725 ST ANDRE DE SANGOUINS | ||
| MARVEJOLS | Place des CORDELIERS | 48100 MARVEJOLS | ||
| MENDE | 5 bis, bd Théophile ROUSSEL | 48000 MENDE | ||
| MEYRUEIS | Route de FLORAC | 48150 MEYRUEIS | ||
| MINERVOIS | Avenue d'HOMPS | 34210 OLONZAC | ||
| MONT LOZERE | Avenue Jean MONESTIER | 48400 FLORAC | ||
| MONTBLANC | 126, pl.Jeu de Paume – MONTBLANC | 34290 SERVIAN | ||
| MONTFRIN | 15, rue GAMBETTA | 30490 MONTFRIN | ||
| MONTPELLIER | 2, rue Jules FERRY | 34011 MONTPELLIER CEDEX | ||
| MONTPELLIER-MEDITERRANEE | 524, avenue de la POMPIGNANE | 34000 MONTPELLIER | ||
| MONTS DU HAUT LANGUEDOC | Mairie Saint Pons MAUCHIENS | 34230 SAINT PONS | ||
| MOYENNE VALLEE DE L'HERAULT |
5 et 7, Grand Rue JEAN MOULIN | 34530 MONTAGNAC | ||
| MURVIEL / SCHISTES ET TAUROU |
Place J DURAND | 34490 MURVIEL LES BEZIERS | ||
| NARBONNE 3000 | 1, boulevard GAMBETTA | 11101 NARBONNE CEDEX | ||
| NASBINALS | Place des CORDELIERS | 48100 MARVEJOLS | ||
| NIMES | 14, boulevard des Arènes | 30000 NIMES | ||
| NIMES COSTIERES | Place de la Madone | 30230 BOUILLARGUES | ||
| OUEST BITERROIS SAINT CHRISTOPHE |
Boulevard Victor HUGO | 34620 PUISSERGUIER | ||
| PAYS D'AGDE | 1, rue RICHELIEU | 34300 AGDE | ||
| PIC ST LOUP –HORTUS | Au Bourg | 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS | ||
| PISCENOIS II | 20, avenue du Maréchal LECLERC | 34120 PEZENAS | ||
| PONT DU DIABLE II | Mairie | 34800 CLERMONT L'HERAULT | ||
| PONT SAINT ESPRIT | Place Saint-Michel | 30130 PONT SAINT ESPRIT | ||
| QUILLAN | Place de la Liberté | 11500 QUILLAN | ||
| QUISSAC | Rue du Docteur ROCHEBLAVE | 30260 QUISSAC | ||
| RAZES ET DE LA MALEPERE | 19, avenue du Général de GAULLE | 11150 BRAM | ||
| REMOULINS | Place des Grands Jours | 30210 REMOULINS | ||
| RIEUTORT ST AMANS | 5 bis bd Théophile ROUSSEL | 48000 MENDE | ||
| ROCQUEVAQUIERE II | Boulevard Jean JAURES | 11590 CUXAC-D'AUDE | ||
| ROQUEMAURE | 11, place de l'Hôtel de Ville | 30150 ROQUEMAURE | ||
| SAINT AMBROIX | Boulevard du PORTALET | 30500 SAINT AMBROIX | ||
| SAINT HIPPOLYTE DU FORT | 13, bd des Remparts | 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT | ||
| SAINT JEAN DU GARD | Avenue René BOUDON | 30270 SAINT JEAN DU GARD | ||
| SAISSAC | Crédit Agricole Grand-rue | 11170 PEZENS | ||
| VAL DE DAGNE | Cité de l'Aiguille | 11800 TREBES | ||
| SIGEAN | 10, avenue de PERPIGNAN | 11130 SIGEAN | ||
| SOMMIERES | 6, place de la République | 30250 SOMMIERES | ||
| ST ALBAN SUR LIMAGNOLE | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | ||
| ST CHINIANAIS | Route de CESSENON | 34360 SAINT CHINIAN | ||
| ST GERMAIN DU TEIL | Place des CORDELIERS | 48100 MARVEJOLS | ||
| TERRE DE CAMARGUE | 65, rue Amiral COURBET | 30220 AIGUES MORTES | ||
| TREBES/ BARBAIRA/ MONTLAUR Cité de l'Aiguille | 11800 TREBES | |||
| TUCHAN | Route de DURBAN | 11350 TUCHAN |
| Caisse Locale de | Siège social | |||
|---|---|---|---|---|
| UZES | 1, avenue de la Libération | 30700 UZES | ||
| VAL DE CESSE III | Le Château | 11120 GINESTAS | ||
| VALLEES CEVENOLES | Avenue Jean MONESTIER | 48400 FLORAC | ||
| VAUVERT | 29, rue de la République | 30600 VAUVERT | ||
| VIDOURLENQUE | 11, avenue Victor HUGO | 34400 LUNEL | ||
| VILLEFORT | Place du Bosquet | 48800 VILLEFORT | ||
| VILLENEUVE LES AVIGNON | Rue Marcel FABRIGOULE | 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON | ||
| VALLEE DE L'ORBIEU | Place de la Mairie | 11220 LAGRASSE |
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc Exercice clos le 31 Décembre 2009
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009.
Il appartient au président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Montpellier et Neuilly-sur-Seine, le 4 mars 2010
IFEC ERNST & YOUNG et Autres
Michel Galaine Valérie Meeus
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc en date du 29 janvier 2010
| ACTIF | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
| Opérations interbancaires et assimilées | 162 406 | 173 771 | |
| Caisse, banques centrales* | 127 183 | 143 959 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | ||
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 35 2 23 | 29 812 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 3 | 228 840 | 184 081 |
| Opérations avec la clientèle | 4 | 15 323 918 | 15 054 162 |
| Opérations sur titres | 699 087 | 675 633 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 168 998 | 193 229 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 530 089 | 482 404 |
| Valeurs immobilisées | 999 192 | 963 306 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme. | 6,7 | 908 696 | 863 482 |
| Parts dans les entreprises liées | 6,7 | 12 286 | 11 475 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 12568 | 11777 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 65 642 | 76 572 |
| Capital souscrit non versé | |||
| Actions propres | 3 3 6 3 | 725 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 449 763 | 630 517 | |
| Autres actifs | 8 | 286 446 | 283 105 |
| Comptes de réqularisation | 8 | 163 317 | 347 412 |
| TOTAL ACTIF | 17866568 | 17 682 195 |
| PASSIF | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
| Opérations interbancaires et assimilées | 4394 | 4 4 9 1 | |
| Banques centrales* | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 10 | 4 3 9 4 | 4 4 9 1 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 10 | 11 050 944 | 11 111 338 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 11 | 3960789 | 3518430 |
| Dettes représentées par un titre | 12 | 109 362 | 475 936 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 562750 | 512 927 | |
| Autres passifs | 13 | 250 787 | 198 519 |
| Comptes de réquiarisation | 13 | 311 964 | 314 408 |
| Provisions et dettes subordonnées | 364 915 | 385 579 | |
| Provisions | 14,15,16 | 295 741 | 296 201 |
| Dettes subordonnées | 18 | 69 1 7 4 | 89 378 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 17 | ||
| Capitaux propres hors FRBG | 19 | 1813414 | 1673494 |
| Capital souscrit | 204 216 | 204 216 | |
| Primes d'émission | 1 186 839 | 1 186 839 | |
| Réserves | 260 838 | 130 045 | |
| Ecart de réévaluation | |||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | |||
| Report à nouveau | |||
| Résultat de l'exercice | 161 521 | 152 394 | |
| TOTAL PASSIF | 17866568 | 17 682 195 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNES | 2 467 513 | 2 385 740 |
| Engagements de financement | 1994632 | 1962569 |
| Engagements de garantie | 471 090 | 421819 |
| Engagements sur titres | 1792 | 1 3 5 2 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS RECUS | 3 902 417 | 3 690 991 |
| Engagements de financement | 154 | 582 |
| Engagements de garantie | 3900280 | 3688781 |
| Engagements sur titres | 1983 | 1629 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés. | 30 | 732 203 | 802 119 |
| Intérêts et charges assimilés. | 30 | (423 299) | (521139) |
| Revenus des titres à revenu variable | 31 | 44 681 | 53 085 |
| Commissions (produits) | 32 | 319 099 | 270 707 |
| Commissions (charges) | 32 | (46455) | (32068) |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 33 | 21 976 | (18455) |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 34 | 3738 | (8920) |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 35 | 2970 | 59 443 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 35 | (3194) | (4754) |
| Produit net bancaire | 651 719 | 600 019 | |
| Charges générales d'exploitation | 36 | (247307) | (270953) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur limmobilisations | |||
| incorporelles et corporelles | (13860) | (13009) | |
| Résultat brut d'exploitation | 390 552 | 316 057 | |
| Coût du risque | 37 | (142975) | (125940) |
| Résultat d'exploitation | 247 577 | 190 116 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 38 | 1 6 2 2 | (443) |
| Résultat courant avant impôt | 249 199 | 189 673 | |
| Résultat exceptionnel | 39 | (1439) | (1997) |
| Impôt sur les bénéfices | 40 | (86240) | (35282) |
| Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées | |||
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 161 521 | 152 394 |
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale du Languedoc, 114 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale du Languedoc est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2009, la Caisse régionale du Languedoc fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,2 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,8 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009, soit 0.44% de son capital, contre 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008.
Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 100 % des Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse régionale.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la Caisse régionale du Languedoc au Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement
transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRLBS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
En 2009, la Caisse régionale du Languedoc a participé au programme d'émission d'obligations sécurisées de type Covered Bonds du Groupe Crédit Agricole destiné à lui apporter la liquidité moyen/long terme nécessaire dans les meilleures conditions de coût et de pérennité, en s'appuyant sur des garanties portant sur certaines créances de remboursement de prêts immobiliers.
En 2009, la Caisse régionale a continué de participer aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie française (SFEF) et à octroyer une garantie financière au profit de cette société, ces opérations étant réalisées par l'intermédiaire de Crédit Agricole S.A.
La Caisse régionale a procédé à la cession de l'intégralité des parts de son fonds dédié Gard Diversifié pour 50 986 K€. Celui-ci a été liquidé en juin 2009 ; il est déconsolidé à compter du 30 juin 2009.
Cette déconsolidation a entraîné un impact sur le résultat consolidé de la période de – 2 587 K€, constituant l'écart entre le prix de vente des titres Gard Diversifié en Caisse régionale et le prix de revient consolidé de Gard Diversifié (contribution aux réserves consolidées, aux gains et pertes latents ou différés et au résultat consolidé).
Dans le contexte économique difficile de l'année 2009, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu ses efforts de provisionnement du risque crédit à la fois en matière de provisionnement affecté que sur les provisions collectives et sectorielles; elle a mis en place une nouvelle provision spécifique dans le secteur du LBO. L'encours des provisions sectorielles au 31 décembre 2009 s'établit respectivement à 48,9 millions d'euros pour la viticulture, 12,3 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier et 15,1 millions d'euros pour la filière LBO. Par ailleurs, les provisions collectives sur encours sains des autres domaines d'activité s'établissent à 170,2 millions d'euros au 31 décembre 2009.
Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.
Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie prévues par la convention de liquidité reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.
Elles intègrent désormais une valorisation plancher des actions Crédit agricole S.A. égale au prix de revient moyen des actions Crédit Agricole S.A. détenues par la SAS Rue la Boétie pour autant qu'il ne soit pas supérieur à l'actif net consolidé Crédit agricole S.A. par action qui serait alors retenu.
La Caisse régionale du Languedoc a consenti une avance d'actionnaire à SACAM DEVELOPPEMENT de 4,7 millions d'euros en janvier 2009 dans le cadre de l'augmentation de capital de CALYON destinée à conforter et péréniser ses fonds propres.
En juin 2009, une avance d'actionnaire a été mise en place entre les Caisses régionales et la SAS rue La Boétie afin de lui procurer les moyens financiers nécessaires au versement d'un acompte sur dividendes correspondant au résultat dégagé par la SAS La Boétie suite au paiement du dividende servi par Crédit Agricole S.A. (22 millions d'euros pour la Caisse régionale du Languedoc).
En juillet 2009, la SAS rue La Boétie a procédé à une augmentation de capital ayant pour objet de capitaliser l'avance précédemment consentie par les Caisses régionales ainsi que plusieurs tirages effectués précédemment. La Caisse régionale du Languedoc a ainsi acquis 1 781 857 titres de la SAS Rue La BOETIE pour 25 millions d'euros.
Par ailleurs, comme les autres Caisses régionales, la Caisse régionale du Languedoc détenait conjointement un portefeuille de participation à travers deux véhicules, un véhicule financier d'investissement, la SAS SACAM, et un véhicule d'animation et de gestion, la SAS SACAM PARTICIPATIONS, ces participations visant le développement des activités des Caisses régionales. La dissolution de la SACAM en juillet 2009 a eu pour souci la simplification de la gestion et l'unification au sein d'une même entité des activités d'investissement et de gestion ; ainsi, la SAS SACAM a apporté l'intégralité de son portefeuille de participations à SACAM PARTICIPATIONS. Les Caisses régionales ont ainsi reçu l'actif net subsistant (les titres SACAM PARTICIPATIONS et la liquidité), soit 2,6 millions d'euros de titres SACAM PARTICIPATIONS et 4,9 millions d'euros de trésorerie pour la Caisse régionale du Languedoc.
La Caisse régionale du Languedoc a participé à la création par le groupe Crédit Agricole de la société SACAM AVENIR, spécialisée dans l'épargne en ligne, par l'acquisition de titres pour 3,1 millions d'euros.
La société Crédit Agricole Languedoc Energies Nouvelles, au capital de 1 million d'euros, a été créée en décembre 2009. Filiale à 100% de la Caisse régionale du Languedoc, elle a pour objet la prise de participation ou la création et la gestion de sociétés productives d'énergies, et notamment d'énergies renouvelables de type photovoltaïque, éoliennes, biomasse ou hydro-électriques, ainsi que toutes activités de conseil en relation avec les activités de production d'énergies.
Néant.
Les états financiers de la Caisse régionale du Languedoc sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires en France et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale du Languedoc publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse régionale du Languedoc est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) luimême modifié.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
La Caisse régionale du Languedoc applique à compter du 1er janvier 2009 le règlement CRC 2009-04 du 3 décembre 2009, afférent à la valorisation des swaps et modifiant le règlement CRB 90-15, relatif à la comptabilisation des contrats d'échange de taux d'intérêts ou de devises.
L'application de ce règlement n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse régionale du Languedoc sur la période.
La Caisse régionale du Languedoc applique à compter du 1er janvier 2009, dans les conditions fixées par l'arrêté du 6 octobre 2009, l'article L511-45 du Code Monétaire et Financier créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009, relatif à l'information sur les implantations des établissements de crédit dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscale permettant l'accès aux renseignements bancaires. Ces informations sont présentées en note 45.
Par ailleurs, le règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009, afférent à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l'occasion de l'octroi ou de l'acquisition d'un concours, ne sera applicable qu'au 1er janvier 2010.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit
les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole
les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours de trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donnés lieu à des mouvements de fonds.
La mise en place du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,
les créances dont le tableau d'amortissement théorique est modifié du fait de l'application d'une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d'échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale du Languedoc s'élève à 81 238 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 91 299 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
Par rapport à l'encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse régionale du Languedoc, le montant des crédits restructurés n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale du Languedoc distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale du Languedoc par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
La décote constatée lors d'une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d'intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d'intérêt. La Caisse régionale n'a pas comptabilisé de décote compte tenu de la non significativité des créances restructurées.
Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas exposée aux risques pays.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01, modifié par le règlement CRC 2005-01, ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et de la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autre titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,
les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.
Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction
jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Les encours de titres de transaction sont non significatifs pour la Caisse régionale du Languedoc.
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale du Languedoc dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.
s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2 créances et engagements par signature - dépréciation au titre du risque de crédit avéré).
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.
Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale du Languedoc dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".
En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre issu de l'activité de portefeuille au 31/12/2009.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale du Languedoc détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale du Languedoc utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La Caisse régionale du Languedoc enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre en pensions livrées au 31/12/2009.
Les actions propres rachetées par la Caisse régionale du Languedoc sont enregistrées à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique.
Elles font l'objet, le cas échéant d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale du Languedoc suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 20 ans |
| Agencements | 5 à 8 ans |
| Matériel informatique | 3 à 6 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle–ci inclut notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;
soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.
La Caisse régionale du Languedoc applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par
signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargnelogement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale du Languedoc constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale du Languedoc à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale du Languedoc au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de provisions pour risques bancaires généraux.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de la Commission Bancaire.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.
Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.
Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse régionale du Languedoc a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale du Languedoc est détaillé dans la note 22.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas concernée.
Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale du Languedoc.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 23 et 24.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 27/06/2007.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel» note 36.
La Caisse régionale du Languedoc applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale du Languedoc provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficie l'ensemble de ses salariés :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas mis en place un plan de stocks options.
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale du Languedoc.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $> 3$ mois | > 1an | Total en l | Créances | |||||
| (en milliers d'euros) | k= 3moisl | $\leq$ 1an | $\leq$ 5ans | > 5ans principal rattachées | TOTAL | TOTAL | ||
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vuel | 13 160 | 13160 | 8 | 13168 | 7 7 2 8 | |||
| à terme | 4 | 17996 | 18 000 | 18 000 | 18 000 | |||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnés | 4037 | 4037 | 18 | 4055 | 4084 | |||
| Total | 13 164 | 17996 | 4037 | 35 197 | 26 | 35 223 | 29 812 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 35 223 | 29 812 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 15010 | 15010 | 1 | 15011 | 20 590 | |||
| Comptes et avances à terme | 105 256 | 14779 | 45 264 | 44 400 | 209 699 | 4129 | 213829 | 163 491 |
| Total | 120 266 | 14779 | 45 264 | 44 400 | 224709 | 4130 | 228 840 | 184 081 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 228 840 | 184 081 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 48 537 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 5 720 milliers d'euros.
Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la
banque centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
| 31/12/2009 | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $> 3$ mois | ⇒ 1an | Total en Créances | |||||||||
| (en milliers d'euros) | $\leq$ 3 ${\sf mois}$ | $\leq$ 1an | $\leq$ 5ans | $>$ 5ans | principal rattachées | TOTAL | TOTAL | ||||
| Opérations avec la clientèle | |||||||||||
| Créances commerciales | 44 471 | 167 | 6.747 | 51 385 | 454 | 51 839 | 55 404 | ||||
| Autres concours à la clientèle | 1 237 375 1 448 322 4 762 475 | 8 025 448 15 473 620 | 107 314 15 580 934 | 15 244 921 | |||||||
| Valeurs reçues en pension livrée | |||||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 107 222 | 107 222 | 539 | 107 761 | 95 251 | ||||||
| Dépréciations | (416616) | (341 413) | |||||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 15 323 918 | 15 054 162 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 87 100 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 39 118 milliers d'euros.
Parmi les créances sur la clientèle 1 754 millions d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2009 contre 1 151 millions d'euros au 31 décembre 2008.
Les encours restructurés au 31 décembre 2009 s'élèvent à 81 238 milliers d'euros contre 91 299 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
L'activité de la Caisse Régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
Idem note 4.2.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers | Encours | Dont | Dont enc. | Dépréciat. | Dépréciat. | Encours | Dont | Dont | Dépréciat. | Dépréciat. |
| d'euros) | bruts | encours | douteux | des enc. | des enc. | bruts | encours | enc. | des enc. | des enc. |
| douteux | comprom | douteux | douteux | douteux | douteux | douteux | douteux | |||
| is | compromi | compro | compromis | |||||||
| s | mis | |||||||||
| Particuliers | 6 309 978 151 955 | 81 682 | (105 024) | (81 235) | 6 217 103 | 133 513 | 62 320 | (110 134) | (61 554) | |
| Agriculteurs | 1 343 214 | 90 943 | 64 242 | (88 036) | (63 983) | 1 385 964 | 106 234 | 75 428 | (95 363) | (75 264) |
| Autres professionnels |
3 354 205 113 528 | 50 725 | (91 714) | (50 585) | 3 289 593 | 91 008 | 43 309 | (74 068) | (43 113) | |
| Sociétés financières |
177 436 | 701 | 198 | (701) | (198) | 132 052 | 60 | 46 | (60) | (46) |
| Entreprises | 2 821 700 148 779 | 94 061 | (130 849) | (93 718) | 2 706 354 | 70 245 | 25 349 | (61 131) | (25 349) | |
| Collectivités publiques |
1 667 539 | 4 | (0) | 1 599 328 | ||||||
| Autres agents économiques |
66 462 | 299 | 235 | (291) | (235) | 65 182 | 683 | 579 | (656) | (579) |
| TOTAL | 15 740 535 506 209 | 291 143 | (416 616) (289 954) 15 395 576 401 744 207 031 | (341 413) | (205 904) |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Titres de | ||||||
| l'activité de | Inves- | |||||
| (en milliers d'euros) | Transaction Placement portefeuille tissement | TOTAL | TOTAL | |||
| Effets publics et valeurs assimilées : | ||||||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | ||||||
| VALEURS NETTES AU BILAN | ||||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe : | ||||||
| Emis par organismes publics | ||||||
| Autres émetteurs | 106 937 | 71 846 | 178783 | 195 045 | ||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 943 | 895 | 1838 | 1832 | ||
| Dépréciations | (1623) | (10000) | (11623) | (3648) | ||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 106 257 | 62 741 | 168 998 | 193 229 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable. | 622 | 529 575 | 530 197 | 482 436 | ||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | (108) | (108) | (31) | |||
| VALEURS NETTES AU BILAN | 622 | 529 466 | 530 089 | 482 404 | ||
| TOTAL VALEURS NETTES | 622 | 635 723 | 62 741 | 699 087 | 675 633 | |
dont :
- titres négociables sur un marché actif : 63 363 milliers d'euros
- autres : 635 723 milliers d'euros
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 126 079 milliers d'euros au 31/12/2009, contre 94 685 milliers d'euros au 31/12/2008.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse 2009 connu au 31/12/2009.
La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 2 436 milliers d'euros au 31/12/2009, contre 8 422 milliers d'euros de moins values au 31/12/2008.
La Caisse régionale détient dans son portefeuille d'investissement deux CDO pour une valeur totale de 10 millions d'euros; ces CDO ont fait l'objet d'un déclassement en titres douteux et provisionné à 100% pour se prémunir de tout risque de contrepartie éventuel (échéance avril 2011).
(hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Administrations et banques centrales (y compris Etats) | ||
| Etablissements de crédit | 130922 | 145 356 |
| Sociétés financières | 542 856 | 496 897 |
| Collectivités locales | ||
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 35 201 | 35 227 |
| Divers et non ventilés | ||
| TOTAL EN PRINCIPAL | 708 980 | 677 481 |
| Créances rattachées | 1838 | 1832 |
| Dépréciations | (11731) | (3680) |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 699 087 | 675 633 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Obligations | Effets | Actions et | Obligations | Effets | Actions et | |||||
| et autres | publics et autres titres | et autres | publics et autres titres | |||||||
| titres à | valeurs | à revenu | titres à | valeurs | à revenu | |||||
| (en milliers d'euros) | revenu fixe assimilées l | variable | TOTAL | revenu fixe assimilées | variable | TOTAL | ||||
| Titres à revenu fixe ou variable: | 178783 | 530 197 | 708 980 | 195 045 | 482 436 | 677 481 | ||||
| dont titres cotés | 64 186 | 64 186 | 71 994 | 71 994 | ||||||
| dont titres non cotés (1) | 114 597 | 530 197 | 644 794 | 123 051 | 482 436 | 605 486 | ||||
| Créances rattachées | 1 8 3 8 | 1838 | 1832 | 1832 | ||||||
| Dépréciations | (11623) | (108) | (11 731) | (3648) | (31) | (3680) | ||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 168 998 | 530 089 | 699 087 | 193 229 | 482 404 | 675 633 |
(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :
dont OPCVM étrangers de capitalisation 3 329 milliers d'euros
Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 125 564 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2009 s'élève à 125 564 milliers d'euros.
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2009 :
| (en milliers d'euros) | Valeur d'inventaire | Valeur liquidative |
|---|---|---|
| OPCVM monétaires | 200 422 | 224 382 |
| OPCVM obligataires | 192 284 | 271 175 |
| OPCVM actions | 136 201 | 143 474 |
| OPCVM autres | 1 1 8 2 | 1870 |
| TOTAL | 530 089 | 640 901 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $>$ 3 mois $\vert$ | ⇒ 1an i | Total en Créances | |||||
| (en milliers d'euros) | $\le$ = 3mois $\le$ = 1an $\mid$ <= 5ans $\mid$ > 5ans principal rattachées TOTAL | TOTAL | |||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | |||||||
| Valeur Brute | 11 841 | 43772 | 123 170 | 178 783 | 1 838 | 180 621 | 196 877 |
| Dépréciations | (11623) | (3648) | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 168 998 | 193 229 | |||||
| Effets publics et valeurs assimilées | |||||||
| Valeur Brute | |||||||
| Dépréciations | |||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN |
Non significatif pour la Caisse régionale
| IN FO RM AT IO NS FI NA NC IE RE S |
De vis e |
l Ca ita p |
Ca ita p ux |
Qu ote |
leu Va rs co |
b les ta mp |
êts Pr et |
Mo nta nt |
PN B o CA u |
és lta du R t u |
de de Div i n s |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| pr op res |
de art p |
de itr s t es |
éte d nu s |
av an ce s |
de s |
du HT |
de ier rn |
és iss en ca |
|||
| le tre au s q ue |
ita l ca p |
tis co ns en p ar |
ion ut t ca s e |
de ier rn |
ice ex erc |
la p ar |
|||||
| ( En i l lie d 'eu ) m rs ros |
ita l ca p |
éte d nu e |
ét é e la ci t so |
ls av a |
ice ex erc |
los ( 1 ) c |
ét é a ci so u |
||||
| ( ) % en |
no n e nc ore |
és do nn p ar |
éc é l ou |
de co urs |
|||||||
| és bo rem urs |
ét é la ci so |
l 'ex ice erc |
|||||||||
| FIL IA LE S ET PA RT IC IPA TI ON S |
|||||||||||
| Br ute s |
Ne tte s |
20 0 8 |
2 0 0 8 |
2 0 0 9 |
|||||||
| PA RT IC IP AT IO NS D ON T LA V AL EU R |
|||||||||||
| D' IN VE NT AI RE E XC ED E 1 % D U |
|||||||||||
| CA PI TA L D E L 'EN TI TE |
|||||||||||
| da le ris Au tre ts nt s p ar ns s e re p es - |
12 5 09 |
11 2 74 |
12 | ||||||||
| lié es |
|||||||||||
| OF RO SA S ILA |
RO EU |
8 94 0 |
2 44 |
6 % 77 , |
94 7 4 |
6 25 9 |
12 | 3 25 |
24 3 |
||
| SA S CA LA NG UE DO C IM MO BI LIE R |
EU RO |
5 01 5 |
40 | 10 0, 0 % |
5 01 5 |
5 01 5 |
-4 3 |
||||
| Au itr d tre s t es e - |
71 4 55 3 |
71 2 6 21 |
17 1 1 83 |
||||||||
| tic ip ion at p ar s |
|||||||||||
| SA S RU E D E L A BO ET IE |
EU RO |
2 2 22 94 2 |
13 3 35 1 79 |
4, 0 % |
6 34 1 0 3 |
6 34 1 0 3 |
15 7 3 87 |
11 5 4 8 9 |
3 2 |
21 3 17 |
|
| SA S SA CA M IN TE RN AT IO NA L |
EU RO |
9 0 0 04 0 |
-4 3 7 3 9 |
4, 0 % |
35 9 6 2 |
35 3 8 6 |
18 2 19 |
-4 4 2 3 6 |
|||
| SA S SA CA M |
EU RO |
73 0 6 21 |
26 0 8 3 |
4, 0 % |
29 5 01 |
29 5 01 |
13 79 6 |
12 1 0 8 |
-3 9 8 3 9 |
49 3 |
|
| LO DE VE PP EM EN T |
|||||||||||
| SA S CA G RA ND S CR U S |
EU RO |
20 7 4 12 |
-1 7 3 8 6 |
3, 1% |
6 4 8 2 |
5 95 5 |
5 0 0 |
3 0 9 |
|||
| SA S SA CA M FIR EC A |
EU RO |
74 7 0 0 |
-2 3 64 2 |
3, 7% |
2 79 3 |
1 9 64 |
1 4 9 0 |
1 4 79 |
|||
| SA S SA CA M AV EN IR |
EU RO |
8 8 37 3 |
0, 0 % |
3 10 0 |
3 1 0 0 |
||||||
| SA S SA CA IC ON M PA RT IPA TI |
RO EU |
6 2 5 8 5 |
11 | 0, 0 % |
2 61 2 |
2 6 12 |
41 | 27 | |||
| PA RT IC IP AT IO NS D ON T LA V AL EU R |
|||||||||||
| D' IN VE NT AI RE E ST IN FE RI EU RE A 1 % |
|||||||||||
| DU C AP IT AL D E L 'EN TI TE |
|||||||||||
| ée Au da les ise li tre art tre s p s ns en pr s s - |
EU RO |
1 0 0 0 |
1 0 0 0 |
0 | |||||||
| de Au tre s t itr art ici at ion es p p s - |
EU RO |
11 5 75 |
8 5 84 |
2 4 8 3 |
8 0 94 |
||||||
| TO TA L P AR TS D AN S LE S EN TR EP RI SE S |
73 9 63 7 |
73 3 4 79 |
17 3 6 78 |
0 | |||||||
| LI EE S ET P AR TI CI PA TI ON S |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative | |||
| Parts dans les entreprises liées | ||||
| Titres non cotés | 13 509 | 12579 | 12509 | 11 274 |
| Titres cotés | ||||
| Avances consolidables | 12 | 12 | 201 | 201 |
| Créances rattachées | ||||
| Dépréciations | (1235) | (1235) | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 286 | 12 5 9 1 | 11 475 | 11 475 |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | ||||
| Titres de participation | ||||
| Titres non cotés | 721 819 | 1 064 790 | 691 501 | 1 038 066 |
| Titres cotés | ||||
| Avances consolidables | 173 665 | 172 559 | 174 873 | 174 873 |
| Créances rattachées | 13825 | 13825 | 296 | 296 |
| Dépréciations | (4924) | (7499) | ||
| SOUS-TOTAL TITRES DE PARTICIPATION | 904 385 | 1 251 174 | 859 172 | 1 213 235 |
| Autres titres détenus à long terme | ||||
| Titres non cotés | 4 3 1 0 | 4 3 1 0 | 4 3 1 0 | 4 3 1 0 |
| Titres cotés | ||||
| Avances consolidables | ||||
| Créances rattachées | ||||
| Dépréciations | ||||
| SOUS-TOTAL AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME | 4310 | 4310 | 4310 | 4310 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 908 696 | 1 255 484 | 863 482 | 1 217 546 |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 920 982 | 1 268 075 | 874957 | 1 229 021 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimativ | ||||
| TOTAL VALEURS BRUTES | |||||
| Titres non cotés | 739 638 | 708 321 | |||
| Titres cotés | |||||
| Total | 739 638 | 708 324 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | Augmentations (cessions) | Diminutions | Autres (Acquisitions) (échéance) mouvements (1) 31/12/2009 |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Valeurs brutes | 12509 | 1 000 | 13 509 | ||
| Avances consolidables | 201 | (189) | 12 | ||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | (1235) | (1235) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 11 475 | 1000 | (189) | 12 286 | |
| Titres de participation : | |||||
| Valeurs brutes | 691 501 | 31 363 | (1045) | 721 819 | |
| Avances consolidables | 174 873 | 27 096 | (28054) | (250) | 173 665 |
| Créances rattachées | 296 | 14 290 | (761) | 13825 | |
| Dépréciations | (7 499) | (782) | 3 3 5 7 | (4924) | |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Valeurs brutes | 4 3 1 0 | 4 3 1 0 | |||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 863 482 | 71967 | (26 503) | (250) | 908 696 |
| TOTAL DES IMMOBILISATIONS FINANCIERES | 874 957 | 72967 | (26692) | (250) | 920 982 |
(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l'effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.
| Diminutions | Autres | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations (cessions) | mouvements | ||||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | (Acquisitions) (échéance) | 31/12/2009 | ||
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 239772 | 19 21 2 | (20302) | 238 682 | |
| Amortissements et dépréciations | (163 200) | (13284) | 3443 | (173041) | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 76 572 | 5928 | (16859) | 65 642 | |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 83116 | 1460 | (92) | 84 484 | |
| Amortissements et dépréciations | (71339) | (576) | (71916) | ||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 11 777 | 884 | (91) | 12 5 68 | |
| TOTAL | 88 349 | 6812 | (16, 950) | 78 210 |
La valeur d'achat des fonds commerciaux s'élève à 9 185 milliers d'euros et celle des immobilisations hors exploitation s'élève à 9 361 milliers d'euros.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|
| 9 | 18 |
| 103 | 248 |
| 286 078 | 282 561 |
| 255 | 278 |
| 286 446 | 283 105 |
| 16 457 | 165 035 |
| 30 | |
| 773 | 374 |
| 49 102 | 92 453 |
| 70 592 | 80 613 |
| 26 394 | 8907 |
| 163 317 | 347 412 |
| 449 763 | 630 517 |
| Solde au | Dotations | Reprises et utili- |
Dés- actuali- |
Autres mouve- |
Solde au | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 | sations | sation | ments | 31/12/2009 | |
| Dépréciations déduites de l'actif | ||||||
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 341 413 | 229 497 | (150, 904) | (3390) | 416 616 | |
| Opérations sur titres | 3680 | 10152 | (2101) | 11 731 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 8854 | 783 | (3357) | 6 2 8 0 | ||
| Sur autres actifs | 183 | (120) | 63 | |||
| TOTAL DES DEPRECIATIONS - ACTIF | (3,390) | 434 691 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $> 3$ mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | $\leq$ 3 mois | <= 1an | $\leq$ 5ans | $>$ 5ans | principal rattachées | TOTAL | TOTAL | |
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| à vue | 86 | 86 | 4 | 90 | 99 | |||
| à terme | 4 0 3 7 | 252 | 4 2 8 9 | 14 | 4 3 0 4 | 4 3 9 2 | ||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 86 | 4037 | 252 | 4375 | 18 | 4394 | 4491 | |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 143913 | 143913 | 24 | 143 936 | 160 247 | |||
| Comptes et avances à terme | 1863179 | 986 565 | 3 038 543 3 938 380 10 826 666 | 80 341 10 907 007 10 951 092 | ||||
| VALEUR AU BILAN | 2 007 092 1 986 565 3 038 543 3 938 380 10 970 579 | 80 365 11 050 944 11 111 338 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $> 3$ mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | $\leq$ 5ans | > 5ans principal rattachées | TOTAL | TOTAL | ||
| Comptes créditeurs de la clientèle | ||||||||
| Comptes ordinaires créditeurs | 2715298 | 2 715 298 | 39 2 715 336 | 2712883 | ||||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 46 0 29 | 46 0 29 | 46 0 29 | 41 709 | ||||
| à vue | ||||||||
| å terme | 46 0 29 | 46 0 29 | 46 0 29 | 41 709 | ||||
| Autres dettes envers la clientèle | 21 650 | 211 633 | 940 975 | 1 885 1 176 143 | 23 280 1 199 423 | 763 838 | ||
| à vue | ||||||||
| àterme | 21 650 | 211 633 | 940 975 | 1885 1176 143 | 23 280 1 199 423 | 763 838 | ||
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEURS AU BILAN | 3518430 |
Non significatif.
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Particuliers | 2125782 | 2070816 |
| Agriculteurs | 255 664 | 261 437 |
| Autres professionnels | 346 301 | 353 468 |
| Sociétés financières | 14 906 | 8945 |
| Entreprises | 1010170 | 674 671 |
| Collectivités publiques | 18 880 | 9165 |
| Autres agents économiques | 165767 | 128 104 |
| Total en principal | 3 937 470 | 3 506 606 |
| Dettes rattachées | 23 31 9 | 11 824 |
| Total | 3 960 789 | 3518430 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| $>$ 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | $\le$ 1an $\le$ 5ans $\ge$ 5ans principal rattachées | TOTAL | TOTAL | ||||
| Dettes représentées par un titre | ||||||||
| Bons de caisse | 9 | 9 | 10 | 998 | ||||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||
| Titres de créances négociables (1) | 109 194 | 150 | 109 344 | 9 | 109 353 | 474 937 | ||
| Emprunts obligataires | ||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 109 203 | 150 | 109 353 | 475 936 |
(1) La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de titres de créances négociables à l'étranger.
La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis d'emprunts obligataires en 2009.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| Instruments conditionnels vendus | 9 | 18 |
| Comptes de règlement et de négociation | 456 | 790 |
| Créditeurs divers | 244 757 | 190 033 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 5 565 | 7 678 |
| Valeurs nettes au bilan | 250 787 | 198 519 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 35 295 | 23 948 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 9 | 0 |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | ||
| Produits constatés d'avance | 61 165 | 54 695 |
| Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à | 65 430 | 93 620 |
| terme | ||
| Autres charges à payer | 128 235 | 137 654 |
| Autres comptes de régularisation | 21 830 | 4 492 |
| Valeurs nettes au bilan | 311 964 | 314 408 |
| TOTAL COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS | 562 750 | 512 927 |
| (1) Les montants incluent les dettes rattachées |
| Reprises | Autres | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde au | Reprises | non | mouve- | Solde au | ||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2009 Dotations utilisées | utilisées | ments | 31/12/2009 | ||
| Provisions | ||||||
| Pour engagements de retraite et assimilés | 36 | 11 | 25 | |||
| Pour autres engagements sociaux | 2460 | 106 | 2566 | |||
| Pour risques d'exécution des engagements par signature | 3377 | 48 | 46 | 837 | 2541 | |
| Pour litiges fiscaux (1) | 1 0 8 7 | 27 | 1 0 5 4 | 38 | 21 | |
| Pour autres litiges | 16 223 | 4136 | 2 2 2 2 | 7 182 | 10955 | |
| Pour risques pays (2) | ||||||
| Pour risques de crédit (3) | 221 770 | 32 4 29 | 7 7 3 8 | 246 460 | ||
| Pour restructurations (4) | ||||||
| Pour impôts (5) | 175 | 33 | 175 | 33 | ||
| Sur participations (6) | ||||||
| Pour risques opérationnels (7) | 14 5 94 | 356 | 72 | 14 878 | ||
| Pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (8) | 14 2 25 | 1199 | 4514 | 10910 | ||
| Autres (9) | 22 256 | 7148 | 803 | 21 249 | 7 3 5 2 | |
| VALEUR AU BILAN | 296 201 | 45 483 | 4373 | 41 570 | 295 741 |
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.
(2) La CR du Languedoc n'a pas de provision pour risques pays.
(3) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.
(4) La CR du Languedoc n'a pas de provision relatives aux fusions, regroupement de moyens...
(5) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale.
(6) La CR du Languedoc n'a pas de provision sur sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations...
(7) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(8) Voir note 15 ci-après.
(9) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement.
Le cumul d'heures non consommées depuis le 07 mai 2004 jusqu'au 31 décembre 2009 relatif au droit individuel à la formation s'élève à 176 061 heures.
Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | ||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 285 150 | 1 210 306 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 635 018 | 663780 |
| Total plans d'épargne-logement | 1920168 | 1874086 |
| Total comptes épargne-logement | 268 408 | 273 425 |
| TOTAL ENCOURS COLLECTES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT | 2 188 576 | 2 147 511 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 40 538 | 40 011 |
| Comptes épargne-logement | 65926 | 68 291 |
| TOTAL ENCOURS DE CREDIT EN VIE OCTROYES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT | 106 464 | 108 302 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | ||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1459 | 3 2 3 8 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 4 2 1 4 | 2626 |
| Total plans d'épargne-logement | 5673 | 5864 |
| Total comptes épargne-logement | 5 2 3 8 | 8 3 6 1 |
| TOTAL PROVISION AII TITRE DES CONTRATS FPARGNE-LOGEMENT | 10 911 | 14 2 25 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Dotations | Reprises | 01/01/2009 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 5673 | 533 | (724) | 5864 |
| Comptes d'épargne-logement | 5 2 3 8 | 666 | (3 789) | 8 3 6 1 |
| TOTAL PROVISION AILTITRE DES CONTRATS EPARGNEJ OGEMENT | 10 911 | 1 199 | (4.513). | 14 225 |
Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.
Sur les modalités pratiques de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, les entités se référeront à la lettre jaune n° 2004-1076 du 17 décembre 2004.
D'autre part, la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 reprend les dispositions de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel, à l'exception de celles relatives aux avantages à court terme et à ceux payés sous forme d'instrument de capitaux propres.
Aussi, il convient également de se référer au guide opératoire "IAS 19 - engagements sociaux" pour de plus amples informations sur le calcul des engagements au titre des régimes à prestations définies ainsi que sur le service des tableaux annexes décrits ciaprès.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 1er janvier | 26 938 | 33 997 |
| Coût des services rendus sur la période | 1560 | 1742 |
| Effet de l'actualisation | 1414 | 1731 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | 412 | (10489) |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (1 227) | (1733) |
| (Gains) / pertes actuariels * | (2514) | 1 6 9 0 |
| DETTE ACTUARIELLE AU 31 DECEMBRE | 26 583 | 26 938 |
* utilisation de nouvelles tables de mortalité
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus sur la période | 1 560 | 1742 |
| Effet de l'actualisation | 1414 | 1731 |
| Rendement attendu des actifs sur la période | (964) | (1406) |
| Amortissement du coût des services passés | (940) | 2 1 0 2 |
| Autres gains ou pertes | ||
| CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT | 1070 | 4 1 6 9 |
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier | 26 970 | 34721 |
| Rendement attendu des actifs | 964 | 1406 |
| Gains / pertes actuariels sur les actifs du régime | (1.539) | (412) |
| Cotisations de l'employeur | 1 521 | 3476 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | (10489) | |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (1 227) | (1733) |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31 DECEMBRE | 26 689 | 26 970 |
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficient l'ensemble de ses salariés :
Convention d'assurance collective d'indemnités de fin de carrière pour les salariés avec Prédica.
Convention d'assurance collective de retraite complémentaire des cadres de direction avec Adicam
Convention d'assurance collective de retraite des élus avec Adicam.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| (Provisions) / actifs au 1er janvier | 724 | |
| Cotisations de l'employeur | 1 5 2 1 | 3 4 7 6 |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Paiements directs de l'employeur | ||
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | (1070) | (4168) |
| (PROVISIONS) / ACTIFS AU 31 DECEMBRE | 483 |
Le rendement effectif des actifs des régimes pour l'année 2009 s'élève à :
Les taux d'actualisation utilisés (taux OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l'engagement) sont :
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de fonds pour risques bancaires généraux.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois > 1an | Total en | Dettes | ||||||
| (en milliers d'euros) | k= 3mois <= 1an <= 5ans > 5ans principal rattachées TOTAL | TOTAL | ||||||
| Dettes subordonnées (1) (2) | ||||||||
| Dettes subordonnées à terme | 22 200 | 40 5 24 | 5000 | 67 7 24 | 1445 | 69 1 69 | 89 37 3 | |
| Euro | 22 200 | 40 5 24 | 5000 | 67724 | 1445 | 69 1 69 | 89 373 | |
| Autres devises de l'UE | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Franc suisse | ||||||||
| Yen. | ||||||||
| Autres devises | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | ||||||||
| Autres emprunts subordonnés à terme | ||||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée (3) | ||||||||
| C/C bloqués des Caisses Locales | ||||||||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | 5 | |||||
| VALEURS AU BILAN | 22 200 40 524 | 5000 | 67729 | 1445 | 69 174 | 89 378 |
(1) Les dettes subordonnées sont ventilées par monnaie d'émission.
(2) Les dettes subordonnées sont principalement à taux fixe.
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 238 milliers d'euros au 31 décembre 2009, contre 5 346 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
| Primes, | Provisions | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| réserves et | Ecarts | réglementées et | Total des | |||
| Capital | report à | conversion/ | subventions | capitaux | ||
| nouveau | ||||||
| (en milliers d'euros) | (1) (2) | (3) | réévaluation d'investissement Résultat | propres | ||
| Solde au 31 décembre 2007 | 204 216 | 1 188 511 | 149 694 | 1 542 421 | ||
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales | ||||||
| versés au titre de 2007 | ||||||
| Variation de capital | ||||||
| Variation des primes et réserves | 130 045 | 130 045 | ||||
| Affectation du résultat social 2007 | (149 694) | (149 694) | ||||
| Report à nouveau débiteur | (1 672) | (1 672) | ||||
| Résultat de l"exercice 2008 | 152 394 | 152 394 | ||||
| Autres variations | ||||||
| SOLDE AU 31 décembre 2008 | 204 216 | 1 316 884 | 152 394 | 1 673 494 | ||
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales | ||||||
| versés au titre de 2008 | ||||||
| Variation de capital | ||||||
| Variation des primes et réserves | 130 793 | 130 793 | ||||
| Affectation du résultat social 2008 | (152 394) | (152 394) | ||||
| Report à nouveau débiteur | ||||||
| Résultat de l"exercice 2009 | 161 521 | 161 521 | ||||
| Autres variations | ||||||
| SOLDE AU 31 décembre 2009 | 204 216 | 1 447 677 | 161 521 | 1 813 414 |
(1) CCI Autodétenus : 1 194 milliers d'euros
(2) Le montant des CCI échangés pendant l'exercice est de 8 711 milliers d'euros.
(3) Dont 1 186 839 milliers d'euros de primes de fusion .
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 1 813 414 | 1 673 494 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | ||
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 69 169 | 89 373 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 1 882 588 | 1 762 872 |
| solde au 31/12/2009 | ||
|---|---|---|
| Opérations avec les | Opérations avec | |
| entreprises liées | autres contreparties | |
| et les participations | ||
| (en milliers d'euros) | consolidées | |
| Créances | 196 | 15 5 61 |
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 44 | 220 |
| Sur la clientèle | 15 3 24 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 152 | 17 |
| Dettes | 77 | 4 2 6 2 |
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | 8 | 192 |
| Sur la clientèle | 3961 | |
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. | 69 | 109 |
| Engagements donnés | 2 468 | |
| Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit | ||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | 1995 | |
| Garanties données à des établissements de crédit | ||
| Garanties données à la clientèle | 471 | |
| Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise. | ||
| Autres engagements donnés | 2 | |
Les opérations réalisées dans une monnaie autre que l'euro ne sont pas significatives au regard du total bilan.
| 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|
| A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer | |
| 38 380 | 38 328 | 110 806 | 110 754 | |
| 19 10 5 | 19 10 5 | 55 347 | 55 347 | |
| 19 27 5 | 19 2 23 | 55 459 | 55 407 | |
| 38 380 | 38 328 | 110 806 | 110754 | |
| 31/12/2009 |
| 31/12/2008 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Opérations | 31/12/2009 Opérations autres |
TOTAL | TOTAL |
| de couverture | que de couverture | |||
| Opérations fermes | 7 233 386 | 7 233 386 | 5 861 526 | |
| Opérations sur marchés organisés (1) | ||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | ||||
| Contrats à terme de change | ||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| 7 233 386 | ||||
| Opérations de gré à gré (1) Swaps de taux d'intérêt |
7 233 386 7 167 386 |
7 167 386 | 5 861 526 5 843 526 |
|
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | ||||
| Contrats à terme de change | ||||
| F.R.A. | 66 000 | 66 000 | 18 000 | |
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| Opérations conditionnelles | 125 513 | 125 513 | 167 572 | |
| Opérations sur marchés organisés | ||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments de taux de change à terme: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Opérations de gré à gré | 125 513 | 125 513 | 167 572 | |
| Options de swap de taux: | ||||
| Achetées | ||||
| Vendues | ||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme: | 24 402 | |||
| Achetés | 24 402 | 24 402 | 25 251 | |
| Vendus | 24 402 | 25 251 | ||
| Instruments de taux de change à terme: | 38 354 | 38 354 | ||
| Achetés | 58 535 | |||
| Vendus | 38 354 | 38 354 | 58 535 | |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme : | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme conditionnels: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Dérivés de crédit | 235 000 | 235 000 | 260 000 | |
| Contrats de dérivés de crédit: | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | 235 000 | 235 000 | 260 000 | |
| Dérivés de Crédit | 235 000 | 235 000 | 260 000 | |
| TOTAL | 7 358 899 | 235 000 | 7 593 899 | 6 289 098 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).
| Dont opérations sur | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| TOTAL Dont opérations marchés organisés |
|||||||||
| 31/12/2009 | effectuées de gré à gré | et assimilés | |||||||
| (en milliers d'euros) | <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an |
de 1 à 5 ans |
> 5 ans |
| Futures | |||||||||
| Options de change | |||||||||
| Options de taux | |||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés |
|||||||||
| F.R.A. | 66 000 | 66 000 | |||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 687 951 | 2 931 069 | 2 548 366 | 1 687 951 | 2 931 069 | 2 548 366 | |||
| Swaps de devises et autres instruments de | |||||||||
| change | |||||||||
| Autres instr. de taux d'intérêt à terme condition. |
9 374 | 34 120 | 5 310 | 9 374 | 34 120 | 5 310 | |||
| Forward taux | |||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices |
|||||||||
| Dérivés sur actions, indices bours.et métaux précieux |
|||||||||
| Dérivés de crédit | 235 000 | 235 000 | |||||||
| SOUS TOTAL | 1 763 325 | 3 200 189 | 2 553 676 | 1 763 325 | 3 200 189 | 2 553 676 | |||
| Opérations de change à terme | 76 296 | 412 | 76 296 | 412 | |||||
| TOTAL GENERAL | 1 839 621 | 3 200 601 | 2 553 676 | 1 839 621 | 3 200 601 | 2 553 676 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total juste valeur |
Encours notionnel |
Total juste valeur |
Encours notionnel |
| Futures | ||||
| Options de change | ||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | ||||
| Options de taux | ||||
| F.R.A. | 66 000 | 18 000 | ||
| Swaps de taux d'intérêt | (11 718) | 7 167 386 | 8 041 | 5 843 526 |
| Swaps de devises et autres instruments de change | ||||
| Forward taux | ||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme conditionnels | 48 805 | 314 | 50 502 | |
| Dérivés de crédit | (805) | 235 000 | (20 727) | 260 000 |
| Opérations fermes sur actions et indices | ||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | ||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | ||||
| Autres | ||||
| SOUS TOTAL | (12 522) | 7 517 191 | (12 372) | 6 172 028 |
| Opérations de change à terme | 76 708 | 117 072 | ||
| TOTAL GENERAL | (12 522) | 7 593 899 | (12 372) | 6 289 100 |
| Position | Micro- | Масго- | Swaps de | |
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | nuverte isolée | couverture | couverture | transaction |
| Contrats d'échange de taux | 235 000 | 325 027 | 6 842 359 | |
| Contrats assimilés (1) |
(1) La Caisse Régionale n'a pas de contrat assimilé.
La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :
L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.
Au 31 décembre 2009, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à -12 523 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :
gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 milliers d'euros.
établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : -13 952 milliers d'euros
autres contreparties : 1 429 milliers d'euros.
Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à
540 596 milliers d'euros répartit de la façon suivante sur les différents types de contreparties :
gouvernements et banques centrales de l'OCDE : 0 millier d'euros
établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés : 536 152 milliers d'euros
autres contreparties : 4 445 milliers d'euros
Concernant les actifs donnés en garantie, le solde des ouvertures en crédit Dailly au 31 décembre 2009 est de 6 973 milliers d'euros.
La Caisse régionale a donné une lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant de 1 651 893 milliers d'euros.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas pris d'engagements de crédit bail en 2009.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opérations de désendettement de fait ni de titrisation en 2009.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| sur opérations avec les établissements de crédit | 7511 | 10 089 |
| sur opérations internes au Crédit Agricole | 26 332 | 26 103 |
| sur opérations avec la clientèle | 692 643 | 731 063 |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 5716 | 8110 |
| produit net sur opérations de macro-couverture | 26 663 | |
| Autres intérêts et produits assimilés | 0 | 91 |
| INTERETS ET PRODUITS ASSIMILES | 732 203 | 802 119 |
| sur opérations avec les établissements de crédit | (5265) | (5334) |
| sur opérations internes au Crédit Agricole | (339 563) | (446382) |
| sur opérations avec la clientèle | (50299) | (46110) |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | (5624) | (23 280) |
| charge nette sur opérations de macro-couverture | (22402) | |
| Autres intérêts et charges assimilées | (145) | (34) |
| INTERETS ET CHARGES ASSIMILEES | (423 299) | (521 139) |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTERETS ET REVENUS ASSIMILES | 308 904 | 280 980 |
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Titres de placement | 1 1 6 4 | 658 |
| Livret Développement Durable | ||
| Titres d'investissement | 3451 | 5 6 6 2 |
| Opérations diverses sur titres | 1 1 0 1 | 1791 |
| REVENUS DES TITRES A REVENUS FIXES | 5716 | 8 1 1 0 |
| Parts dans les entreprises liées. Titres de participation et autres titres détenus à long terme | 44 677 | 52 599 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 486 | |
| Opérations diverses sur titres | ||
| REVENUS DES TITRES A REVENUS VARIABLES | 44 681 | 53 085 |
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES | 50 398 | 61 195 |
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 721 | 721 | 723 | (0) | 723 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 36 655 | (29.917) | 6738 | 31 333 | (17333) | 14 000 |
| Sur opérations avec la clientèle | 82124 | (266) | 81 858 | 86 000 | (407) | 85 5 94 |
| Sur opérations sur titres | (37) | (37) | (39). | (39) | ||
| Sur opérations de change | 152 | 152 | 169 | 169 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et | ||||||
| autres opérations de hors-bilan | 212 | 212 | 221 | 221 | ||
| Sur prestations de services financiers (1) | 198 516 | (15344) | 183172 | 151 664 | (13578) | 138 086 |
| Provisions pour risques de commissions | 720 | (892) | (171) | 597 | (712) | (115) |
| TOTAL | 349 099 | р. | 272 644 | 270 707 | (32 I | 238 639 |
(1) dont prestations d'assurance-vie : 23 101 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 590 | (668) |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 494 | 461 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | 20 892 | (18247) |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS SUR PORTEFEUILLES DE NEGOCIATION | 21 976 | (18, 455) |
| 76 | |
|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Autres produits d'exploitation bancaire | ||
| Produits divers | 2970 | 59 443 |
| Quote part des opérations faites en commun | ||
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises de provisions | (0) | |
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| TOTAL DES AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE | 2970 | 59 443 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | ||
| Charges diverses | (1786) | (3445) |
| Quote part des opérations faites en communi | (1334) | (1308) |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Dotations de provisions | (74) | |
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| TOTAL DES AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE | (3 194) | (4754) |
| TATAL BEG AUTOEG DOADUITG ET GUADAEG DIEUDI AITATIAU DAUGAIDE | 20505-001 | FAMOR |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Frais de personnel: | ||
| Salaires et traitements | (88199) | (92453) |
| Charges sociales | (41660) | (45835) |
| - Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies | 13038 | 12620 |
| Intéressement et participation | (24291) | (23045) |
| Impôts et taxes sur rémunérations. | (11701) | (11149) |
| TOTAL DES CHARGES DE PERSONNEL | (165 850) | (172482) |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 6 4 4 3 | 7 249 |
| Frais de personnel nets | (159 407) | (165 233) |
| Frais administratifs: | ||
| Impôts et taxes | (9.277) | (10766) |
| Services extérieurs | (79353) | (97183) |
| Autres frais administratifs | (926) | 12 |
| TOTAL DES CHARGES ADMINISTRATIVES | (89555) | (107937) |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 1655 | 2 2 1 8 |
| Frais administratifs nets | (87 900) | (105 720) |
| VALEUR NETTE AU BILAN | (247307) | (270953) |
| (en effectif moyen du personnel) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Cadres | 542 | 559 |
| Non cadres | 2047 | 2128 |
| TOTAL | 2589 | 2687 |
| Dont: France | 2589 | 2687 |
| Etranger | ||
| Dont: Personnel mis à disposition |
Le montant global des rémunérations perçues en 2009 par les Cadres de direction (net versé) est de 2 057 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2009 par les Administrateurs est de 236 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2009 est de 570 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2009 est de 5 041 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | (251080) | (298926) |
| Dépréciations sur créances douteuses | (215169) | (294034) |
| Autres provisions et dépréciations | (35912) | (4 893) |
| Reprises des provisions et dépréciations | 148 846 | 207 534 |
| Reprises des dépréciations sur créances douteuses (1) | 131 873 | 193 558 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | 16973 | 13976 |
| VARIATION DES PROVISIONS ET DEPRECIATIONS | (102 234) | (91393) |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | (1106) | (1357) |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | (44127) | (37 083) |
| Décote sur prêts restructurés | ||
| Récupérations sur créances amorties | 4565 | 3893 |
| Pertes sur risques opérationnels | (72) | |
| COUT DU RISQUE | (142975) | (125 940) |
(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 32 140 milliers d'euros dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises : 9 941 milliers d'euros
(2) dont 2 164 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
(3) dont 222 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) dont 32 140 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux dépréciations | (782) | (2739) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises tées, participations et autres titres détenus à long terme | (782) | (2739) |
| Reprises des dépréciations | 3 3 5 7 | 1036 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 3 3 5 7 | 1 0 3 6 |
| Dotation ou reprise nette aux provisions | 2575 | (1703) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises tées, participations et autres titres détenus à long terme | 2575 | (1703) |
| Plus-values de cession réalisées | 33 | 617 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 33 | 617 |
| Moins-values de cession réalisées | (3092) | (871) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (3092) | (871) |
| Pertes sur créances lées à des titres de participation | ||
| Solde des plus et moins-values de cession | 33 | 817 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises lées, participations et autres titres détenus à long terme | 33 | 617 |
| SOLDE EN PERTE OU EN BENEFICE | (484) | (1957) |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus-values de cession | 2 2 3 7 | 1514 |
| Moins-values de cession | (131) | |
| SOLDE EN PERTE OU EN BENEFICE | 2 1 0 6 | 1514 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | 1822 | (443) |
La Caisse régionale a comptabilisé en 2009 une charge exceptionnelle de 1 437 milliers d'euros au titre du regroupement des structures de gestion de son système d'information régional.
| VENTILATION DE L'IMPOT | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | 2009 | 2008 | |||
| Partie afférente au résultat ordinaire | 86 382 | 35 462 | |||
| Charge d'impôt différé (1) | -142 | -180 | |||
| Partie afférente aux plus values exceptionnelles de l'exercice |
0 | 0 | |||
| TOTAL | 86 240 | 35 282 |
(1) Provision constituée dans le cadre de la participation à un GIE d'investissement.
En 2009, le taux de l'impôt sur les sociétés s'élève à 34,43 % (y compris la cotisation sociale sur les bénéfices).
| Secteurs d'activité Formation du PNB |
Banque de proximité |
Services financiers |
Gestion d'actifs assurances et banque |
Banque de finance- ment et d'invest- |
Banque de détail à |
Gestion pour compte propre |
Ensemble des |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | en France spécialisés | privée | issement | l'étranger | et divers | métiers | |
| Produits nets d'intérêts | 308 904 | 308 904 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 44 681 | 44 681 | |||||
| Produits nets des commissions | 272 644 | 272 644 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 25714 | 25714 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | (224) | (224) | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 581 324 | 70 395 | 651 719 |
| Secteurs d'activité Formation du PNB (en milliers d'euros) |
Banque de proximité |
Services financiers en France spécialisés |
Gestion d'actifs assurances et banque privée |
Banque de finance- ment et d'invest- issement |
Banque de détail à l'étranger |
Gestion pour compte propre et divers |
Ensemble des métiers |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Produits nets d'intérêts | 280 980 | 280 980 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 53 085 | 53 085 | |||||
| Produits nets des commissions | 238 639 | 238 639 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | (27375) | (27375) | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | 54 689 | 54 689 | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 574 308 | 25 710 | 600 019 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| 31/12/2009 | 31/12/2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Banque de | Gestion | Ensemble | Banque de | Gestion | Ensemble des |
| proximité en France |
pour compte propre et divers |
des métiers | proximité en France |
pour compte propre et divers |
métiers | |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 581 324 | 70 395 | 651 719 | 574 308 | 25 710 | 600 019 |
| Charges d'exploitation | (247 307) | (247 307) | (270 953) | (270 953) | ||
| Dotations aux amortissements | ||||||
| et dépréciations | (13 860) | (13 860) | (13 009) | (13 009) | ||
| Résultat brut d'exploitation | 320 157 | 70 395 | 390 552 | 290 346 | 25 710 | 316 057 |
| Coût du risque | (142 975) | (142 975) | (125 940) | (125 940) | ||
| Résultat d'exploitation | 177 182 | 70 395 | 247 577 | 164 406 | 25 710 | 190 116 |
| Résultat net sur actifs | ||||||
| immobilisés | 1 622 | 1 622 | (443) | (443) | ||
| RESULTAT COURANT AVANT | ||||||
| IMPOTS | 178 804 | 70 395 | 249 199 | 163 963 | 25 710 | 189 673 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
La Caisse régionale du Languedoc établit des comptes consolidés et un rapport de gestion globalisé (social et consolidé).
Il n'y a pas eu d'événements n'ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existante à la clôture de l'exercice, intervenant entre la date de clôture et la date d'établissement des comptes susceptibles, par leurs influences sur le patrimoine et la situation financière de l'établissement, de remettre en cause la continuité de l'exploitation.
La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc prévoit l'affectation du résultat de 161 521 milliers d'euros au 31/12/2009 par :
La Caisse régionale du Languedoc ne dispose d'aucune implantation directe ou indirecte détenue dans les Etats ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires : succursales, filiales(y compris entités ad hoc) et participations dans d'autres entités faisant l'objet d'un contrôle exclusif ou conjoint (ou de fait).
Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse régionale du Languedoc
| (en milliers d'euros) | 2009 % | 2008 % | ||
|---|---|---|---|---|
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen | ||||
| des comptes individuels et consolidés (1) | 220 | 100 % | 220 | 100 % |
| Missions accessoires | 0 % | 0 % | ||
| SOUS-TOTAL | 220 | 100 % | 220 | 100 % |
| Autres prestations | ||||
| Juridique, fiscal et social | 0 % | 0 % |
| SOUS-TOTAL TOTAL |
0 % 220 100 % |
220 | 0 % 100 % |
|---|---|---|---|
| Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit |
0 % | 0 % | |
| Audit interne | 0 % | 0 % | |
| Technologie de l'information | 0 % | 0 % |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes
Cabinet Ernst & Young : honoraires versés 128 milliers d'euros au titre de l'année 2009. Cabinet IFEC : honoraires versés 92 milliers d'euros au titre de l'année 2009.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 |
|---|---|---|---|---|---|
| Capital social | 204 216 | 204 216 | 204 216 | 196 134 196 138 | |
| Produit Net Bancaire | 651 719 | 600 018 | 611 361 | 588 287 556 446 | |
| Résultat Brut d'Exploitation | 390 552 | 316 056 | 315 735 | 296 897 273 755 | |
| Résultat courant avant impôts | 249 200 | 189 673 | 233 991 | 219 218 183 034 | |
| Résultat après impôts | 161 521 | 152 394 | 149 694 | 140 077 126 878 | |
| Montant de la masse salariale | 83 549 | 89 981 | 93 275 | 90 729 | 89 554 |
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en date du 29 janvier 2010 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 19 mars 2010
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
COMPTE DE RESULTAT RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES BILAN ACTIF BILAN PASSIF TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
6.8 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
6.9 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées
10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur
11. ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE
Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers
Dénomination sociale : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Siège Social : avenue de Montpelliéret - MAURIN - 34977 LATTES CEDEX
Code APE : 651 D
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou réglementaires contenues dans :
La Caisse régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-22 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des
responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 600 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511- 32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R512- 18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole s.a. et centralisées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole s.a.
Les comptes d'épargne à régimes spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit
Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés en
comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole s.a., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients ; Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS « ) destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse régionale du Languedoc.
Elles détiennent 45 090 K€ de bons de caisse de la Caisse régionale au 31 décembre 2009.
Le fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100 % par la Caisse régionale qui détient 99,99 % d'intérêts.
Cette déconsolidation a entraîné un impact sur le résultat consolidé de la période de – 2 587 K€, constituant l'écart entre le prix de vente des titres Gard Diversifié en Caisse régionale et le prix de revient consolidé de Gard Diversifié (contribution aux réserves consolidées, aux gains et pertes latents ou différés et au résultat consolidé).
| (en milliers d'euros) | Notes | 31.12.2009 31.12.2008 | |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 887 466 | 986 409 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | -570 558 | -705 402 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 327 986 | 280 613 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -47 400 | -32 920 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 | 20 422 | -20 676 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
4.4-6.4 | -39 005 | 30 923 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 3 874 | 60 545 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -3 964 | -4 989 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 578 821 | 594 503 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1-7.4-7.6 | -249 130 | -273 407 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 | -13 376 | -12 773 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 316 315 | 308 323 | |
| Coût du risque | 4.8 | -140 712 | -129 821 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 175 603 | 178 502 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
2.3 | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | -1 305 | 402 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 2.6 | ||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 174 298 | 178 904 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -52 046 | -43 125 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de | |||
| cession | |||
| RESULTAT NET | 122 252 | 135 779 | |
| Intérêts minoritaires | -5 | -2 | |
| RESULTAT NET – PART DU GROUPE | 122 257 | 135 781 |
| (en milliers d'euros) | Notes | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|---|
| Ecarts de conversion | |||
| Actifs disponibles à la vente | 271 405 | (641 047) | |
| Instruments dérivés de couverture | 13 | 37 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part | |||
| du Groupe, hors entités mises en équivalence | 271 418 | (641 010) | |
| QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur | |||
| entités mises en équivalence (1) | - | - | |
| Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres part du Groupe | 4.11 | 271 418 | (641 010) |
| Résultat net part du groupe | 122 257 | 135 781 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres part du groupe | 393 675 | (505 229) | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres part des minoritaires | (1) | (6) | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres | 393 674 | (505 235) |
Les montants sont présentés net d'impôts.
Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.
Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie, prévues par la convention de liquidité, reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A.. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole S.A. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.
| Notes | 31.12.2009 | 31.12.2008 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 127 183 | 143 962 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 12 393 | 15 935 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 159 941 | 153 972 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.4-6.6 | 1 527 568 | 1 176 205 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5-6.6 | 257 029 | 239 978 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5-6.6 | 15 268 423 | 15 008 555 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 3.4 | 110 794 | 119 424 |
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 6.6-6.8 | 62 741 | 88 776 |
| Actifs d'impôts courants et différés (1) | 6.10 | 117 818 | 157 536 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.11 | 333 244 | 473 739 |
| Actifs non courants destinés à être cédés | 6.12 | ||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 2.3 | ||
| Immeubles de placement | 6.13 | 6 254 | 5 234 |
| Immobilisations corporelles | 6.14 | 59 387 | 71 337 |
| Immobilisations incorporelles | 6.14 | 4 277 | 3 395 |
| Ecarts d'acquisition | 2.6 | ||
| TOTAL DE L'ACTIF | 18 047 052 | 17 658 048 |
(1) au 31/12/2008, cette ligne se décomposait comme suit : actifs d'impôts courants pour 38 129 K€ et actifs d'impôts différés pour 119 407 K€
Les lignes « Actifs d'impôts courants » et « Actifs d'impôts différés » sont désormais regroupées sur la ligne « Actifs d'impôts courants et différés ». La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence.
| 31.12.2008 | ||
|---|---|---|
| 6.1 | 0 | |
| 6.2 | 7 405 | 26 019 |
| 3.2-3.4 | 169 926 | 145 448 |
| 3.3-6.7 | 11 001 921 | 11 060 478 |
| 3.1-3.3-6.7 | 3 955 000 | 3 511 490 |
| 3.2-3.3-6.9 | 109 363 | 475 935 |
| 117 199 | 127 217 | |
| 6.10 | 10 236 | |
| 6.11 | 426 446 | 403 321 |
| 6.12 | 0 | |
| 6.15 | 0 | |
| 6.16 | 48 447 | 53 195 |
| 3.2-3.3-6.9 | 69 174 | 89 378 |
| 15 915 117 | 15 892 481 | |
| 2 131 922 | 1 765 545 | |
| 1 386 959 | 1 392 710 | |
| 513 982 | 399 648 | |
| 108 825 | -162 593 | |
| 122 257 | 135 781 | |
| 13 | 21 1 765 566 |
|
| Notes | 31.12.2009 2 131 935 |
Les lignes « Passifs d'impôts courants » et « Passifs d'impôts différés » sont désormais regroupées sur la ligne « Passifs d'impôts courants et différés ». La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence. Cette nouvelle présentation n'a pas d'impact puisque les passifs d'impôts étaient nuls en 2008.
| Ca | rés ital et p erv es |
liée s |
Ca ital et |
Tot al d ins et es ga |
|||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en mi llie rs d 'eu ) ros |
Ca ital p |
Pri t me s e Ré ser ves sol idé liée con es s ital au cap |
Eli min atio n d es titr aut es o det enu s |
p Ré ser ves sol idé t con es par Gro du upe |
tes per tab ilis és com p dir ect ent em en itau ( 3) cap x p rop res |
Ré sul tat net rt pa du gro upe |
Tot al d es itau cap x p rop res t d par u g rou pe |
Ca itau p x p rop res t d par es min ori tair es |
Tot al d es itau cap x p rop res idé sol con s |
| Ca itau 1e r ja nvi 200 8 p x p rop res au er |
212 02 8 |
1 5 86 840 |
-53 4 |
1 7 98 334 |
478 41 5 |
21 279 |
2 2 98 028 |
27 | 2 2 98 055 |
| Va riat ion de ital ca p |
-5 789 |
-5 789 |
-5 789 |
-5 789 |
|||||
| éte Va riat ion de s ti tres to d au nus |
-11 | -30 4 |
129 | -18 6 |
-18 6 |
-18 6 |
|||
| Div ide nde és 200 8 s v ers en |
0 | -21 28 1 |
-21 28 1 |
-21 28 1 |
|||||
| Div ide nde de s C R e t fil iale s re çus s |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Effe s / t de isit ion sio les mi itai s a cqu ces ns sur nor res |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Mo lié ck tion nts sto uve me s a ux op s |
0 | 0 | 0 | ||||||
| lié éra Mo nts tion les tion nai uve me s a ux op s a vec ac res |
-5 800 |
-30 4 |
129 | -5 975 |
0 | -21 28 1 |
-27 25 6 |
0 | -27 25 6 |
| és Var iati des ins et tes tab ilis dir ect ent itau on ga per co mp em en ca p x pro pre s Qu e C cié ote rt d les riat ion s d P d ent rise mis -pa ans va es rep s a sso es es |
0 | 0 | 0 | 0 0 |
-64 1 0 10 |
0 | -64 1 0 10 0 |
0 | -64 1 0 10 0 |
| équ iva len en ce Ré sul 31. 12. 200 8 tat au |
0 | 135 78 1 |
135 78 1 |
135 78 1 |
|||||
| Au riat ion tres va s |
0 | 2 | 2 | -6 | -4 | ||||
| Ca itau 31 dé bre 20 08 p x p rop res au cem |
206 22 8 |
1 5 86 536 |
-40 5 |
1 7 92 359 |
-16 2 5 95 |
135 78 1 |
1 7 65 545 |
21 | 1 7 65 566 |
| Aff u ré ect atio n d sul tat 200 8 |
114 33 4 |
114 33 4 |
-11 4 3 34 |
0 | 0 | ||||
| Ca itau 1e r ja nvi 200 9 p x p rop res au er |
206 22 8 |
1 7 00 870 |
-40 5 |
1 9 06 693 |
-16 2 5 95 |
21 447 |
1 7 65 545 |
21 | 1 7 65 566 |
| Va riat ion de ital ca p |
-3 2 07 |
-3 2 07 |
-3 2 07 |
-3 2 07 |
|||||
| éte Va riat ion de s ti tres to d au nus |
-1 8 55 |
-78 9 |
-2 6 44 |
-2 6 44 |
-2 6 44 |
||||
| Div ide nde és 200 9 s v ers en |
0 | -21 44 7 |
-21 44 7 |
-21 44 7 |
|||||
| Div ide nde de s C R e t fil iale s re çus s |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Effe t de isit ion s / sio les mi itai s a cqu ces ns sur nor res |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Mo lié ck tion nts sto uve me s a ux op s |
0 | 0 | 0 | ||||||
| lié éra Mo nts tion les tion nai uve me s a ux op s a vec ac res |
-3 2 07 |
-1 8 55 |
-78 9 |
-5 8 51 |
0 | -21 44 7 |
-27 29 8 |
0 | -27 29 8 |
| és Var iati des ins et tes tab ilis dir ect ent itau on ga per co mp em en ca p x pro pre s Qu e C cié ote rt d les riat ion s d P d ent rise mis -pa ans va es rep s a sso es es |
0 | 0 | 0 | 0 0 |
27 1 4 18 |
0 | 27 1 4 18 0 |
0 | 27 1 4 18 0 |
| équ iva len en ce Ré sul 31. 12. 200 9 tat au |
0 | 122 25 7 |
122 25 7 |
122 25 7 |
|||||
| Au riat ion tres va s |
-2 | -2 | 2 | 0 | -8 | -8 | |||
| Ca itau 31 dé bre 20 09 p x p rop res au cem |
203 02 1 |
1 6 99 013 |
-1 194 |
1 9 00 840 |
108 82 5 |
122 25 7 |
2 1 31 922 |
13 | 2 1 31 935 |
Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribues, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation. Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (en milliers d'euros) | 2009 | 2008 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 168 765 | 178 904 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles | 13 859 | 13 009 |
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | 0 | 0 |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 148 928 | 124 533 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | 0 | 0 |
| Résultat net des activités d'investissement | -691 | -13 405 |
| Résultat net des activités de financement | 4 238 | 5 346 |
| Intérêts courus non échus (créances et dettes rattachées) | -30 769 | 13 703 |
| Autres mouvements | 808 | -33 736 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements | 136 373 | 109 450 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | -72 572 | 907 751 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | 38 710 | -1 385 578 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -358 177 | 350 867 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | 160 048 | -35 481 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -36 637 | -132 086 |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | -268 628 | -294 527 |
| TOTAL Flux nets de trésorerie générés par l'activité OPERATIONNELLE (A) | 36 510 | -6 173 |
| Flux liés aux participations | -26 189 | -137 851 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -1 027 | -5 595 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -27 216 | -143 446 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | -24 651 | -11 323 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | -24 442 | -28 709 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) | -49 093 | -40 032 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D) | -39 799 | -189 651 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 59 453 | 249 104 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 143 694 | 141 866 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -84 241 | 107 238 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 19 654 | 59 453 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 127 066 | 143 694 |
| Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -107 412 | -84 241 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | -39 799 | -189 651 |
* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)
** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Il s'agit notamment de l'acquisition de titres SAS La Boetie pour 25 millions d'euros.
Il s'agit notamment de la rémunération des parts sociales, CCI et CCA pour 21,4 millions d'euros, du remboursement de TSR Radian pour 19,7 millions d'euros de nominal, et du remboursement des parts sociales de Caisses locales pour 3,2 millions d'euros.
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.
Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l'Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l'application pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l'adresse suivante :
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.
Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2009 . Celles-ci portent sur :
les amendements des normes IAS 32 et IAS 1, issus du règlement du 21 Janvier 2009 (CE n°53-2009), relatifs au classement de certains instruments financiers et aux informations liées à fournir ;
35 amendements visant à améliorer et clarifier 18 normes et issus du règlement du 23 janvier 2009 (CE n°70-2009). La date de première application de l'amendement de la norme IFRS 5, et de l'amendement de la norme IFRS 1 qui en découle, est repoussée aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009 ;
L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.
Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l'amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentations des états financiers avec :
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :
l'amendement de la norme IFRS 5, issu du règlement du 23 janvier 2009 (CE n° 70- 2009), relatif aux filiales faisant l'objet d'un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l'amendement de la norme IFRS 1 qui en découle. Ces amendements seront appliqués pour la première fois au 1er janvier 2010 ;
la révision de la norme IAS 27 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n°494/2009), relative aux états financiers consolidés et individuels. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;
Enfin, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union Européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse régionale utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009 qui annule et remplace la recommandation CNC n° 2004-R-03 du 27 octobre 2004.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l'utilisation de l'option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d'actifs financiers.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
• Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés dans les quatre catégories d'actifs financiers définis par la norme IAS 39
actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;
actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance ;
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse régionale.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L'option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d'éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
A ce titre, la Caisse régionale a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour un BMTN (Track Max) tombé à échéance fin 2009.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistres en résultat et coupons courus inclus
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse régionale a l'intention et la capacité de conserver
jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».
• Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Languedoc utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale du Languedoc prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme…
Au-delà de ces critères, La Caisse Régionale du Languedoc constate une dépréciation en cas de baisse de cours supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 2 ans.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation se fait :
pour les titres évalués au coût amorti via l'utilisation d'un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d'amélioration ultérieure,
pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d'amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.
Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu'à l'échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La Caisse régionale n'a pas opéré de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 en 2008 et en 2009.
La Caisse régionale n'est pas concernée.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
• Créances dépréciées
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
les créances dépréciées sur base individuelle : il s'agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;
les créances dépréciées sur base collective : il s'agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;
lorsque la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré ;
s'il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Le classement pour une contrepartie donnée d'encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l'encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou caution.
Parmi les encours dépréciés, la Caisse Régionale distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :
les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé ;
les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.
La Caisse régionale constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine, à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, La Caisse régionale a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :
Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.
Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse régionale du Languedoc détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues d'un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l'extension au-delà d'un an de l'horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.
La Caisse Régionale du Languedoc a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, et applicables à des secteurs d'activité spécifiques. Les dépréciations sectorielles visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non recouvrement partiel. Les provisions sectorielles dotées en 2009 par la Caisse régionale portent sur les marchés identifiés comme porteurs de risques spécifiques : la viticulture, les professionnels de l'immobilier et l'activité de LBO du fait de la situation économique locale spécifique et de l'exposition de la Caisse régionale sur ces secteurs.
• Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole SA. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :
Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).
Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.
L'amendement IAS 32 adopté par l'UE le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d'instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :
- les instruments, émis par l'émetteur, remboursables au gré du porteur ;
Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d'OPCVM émises au passif doivent dorénavant être classées en capitaux propres.
Par symétrie, le groupe Crédit Agricole a revu la qualification des parts d'OPCVM détenues à l'actif. Ainsi les parts d'OPCVM Obligataires et Monétaires sont toujours considérées comme des instruments de dettes ; les autres parts d'OPCVM (Equity, mixtes, alternatives, ..) sont désormais considérées comme des instruments de capitaux propres. La Caisse régionale a mis en œuvre cette réglementation en date du 31 décembre 2009.
o Rachat d'actions propres
Les actions propres ou instruments dérivés équivalents telles les options sur actions rachetées par la Caisse régionale, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole SA. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
• La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union Européenne (version dite « carve out »).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :
Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.
Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.
Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.
IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
• Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotés sur un marcha actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale du Languedoc retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
• Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux basées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.
Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
• Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
La Caisse régionale du Languedoc détermine une juste valeur à l'ensemble de son portefeuille titres présenté en note 2.5 du présent rapport.
• Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,
les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.
• Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
les pertes de valeur des titres à revenu variable ;
les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;
les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale du Languedoc compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.
La Caisse Régionale du Languedoc identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Languedoc a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies au point 6.16
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées de plus de douze mois.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.
• Engagement en matière de retraite, de préretraite et d'indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies
La Caisse régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
La Caisse Régionale du Languedoc n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse Régionale du Languedoc a choisi de ne pas appliquer l'option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
• Plans de retraite – régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l'évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l'entreprise. Cette norme, qui s'applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :
Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole SA. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d'instruments de capitaux propres.
Les options octroyées sont évaluées à l'attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d'un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d'acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que la Caisse Régionale du Languedoc applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du CNC du 7 février 2007. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevés d'une période d'incessibilité de 5 ans. L'avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l'action acquise en tenant compte de la condition d'incessibilité et le prix d'acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d'actions souscrites.
Aucune augmentation de capital réservée aux salariés n'a été effectuée par le Groupe en 2009.
Par ailleurs, l'IFRIC 11 ayant clarifié les modalités d'application d'une norme existante et déjà appliquée par la Caisse régionale (IFRS 2), les conséquences de cette clarification ont été prises en compte à compter du 1er Janvier 2007. La charge relative aux plans d'attribution d'actions dénouées par instruments de capitaux propres de Crédit agricole SA., ainsi que celles relatives aux souscriptions d'actions sont désormais comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L'impact s'inscrit en charge de personnel en contrepartie d'une augmentation des « réserves consolidées part du Groupe ».
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt réellement supportée par l'entité au titre de ces plus-values latentes estelle reclassée en déduction de ceux-ci.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 5% de la plusvalue, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Le groupe Crédit Agricole SA. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole SA. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 20 ans |
| Agencements | 5 à 8 ans |
| Matériel informatique | 3 à 6 ans (linéaire ou dégressif) |
| Matériel spécialisé | 3 à 5 ans (linéaire ou dégressif) |
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Néant
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
a) l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l'exercice,
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Languedoc et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale du Languedoc dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale du Languedoc détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.
Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l'ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.
Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Languedoc représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale du Languedoc et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale du Languedoc détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.
Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux coentrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.
L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale du Languedoc est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.
La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.
En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale du Languedoc, même en l'absence de lien capitalistique.
La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :
La Caisse régionale détient au 31 décembre 2009 une entité ad hoc consolidée, le fonds dédié « Force Languedoc »
Le traitement comptable des actifs financiers des entités consolidées Force Midi et Gard Diversifié (OPCVM dédiés) avait été modifié au 1er janvier 2008. Ainsi, s'agissant d'actifs financiers non acquis dans l'objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme, ils ont été reclassés de la catégorie « titres de transaction » vers la catégorie « titres disponibles à la vente ». Les variations de juste valeur de ces actifs sont désormais comptabilisées par la contrepartie des capitaux propres et non plus par le compte de résultat.
Les résultats comptabilisés jusqu'au 31 décembre 2007 dans les deux entités restent acquis; les plus values réalisées sur des actifs déjà présents au 31 décembre 2007 sont calculées sur la valeur des actifs au 31 décembre 2007.
La Caisse régionale a également procédé à la cession de l'intégralité des parts de son fonds dédié Gard Diversifié pour 50 986 K€ ; celui-ci a été liquidé en juin 2009 ; il est déconsolidé à compter du 30 juin 2009.
Cette déconsolidation a entraîné un impact sur le résultat consolidé de la période de – 2 587 K€, constituant l'écart entre le prix de vente des titres Gard Diversifié en Caisse régionale et le prix de revient consolidé de Gard Diversifié (contribution aux réserves consolidées, aux gains et pertes latents ou différés et au résultat consolidé).
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale du Languedoc sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s'ils sont jugés non significatifs.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse régionale n'a pas de filiales à l'étranger.
Aucun regroupement d'entreprises n'est intervenu pendant l'exercice.
Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2009 est présenté de façon détaillée dans la note 11.
Néant.
Le fonds dédié Gard Diversifié est sorti du périmètre de consolidation suite à sa liquidation.
Le fonds dédié « Force midi » a changé de dénomination sociale en 2009 ; celle-ci est de venue « Force Languedoc ».
Néant.
Néant.
Néant.
La Caisse régionale détient au 31 décembre 2009 un fonds dédié : « Force Languedoc »
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| % de capital | % de capital | |||
| Valeur au bilan | détenu par le | Valeur au bilan | détenu par le | |
| (en milliers d'euros) | Groupe | Groupe | ||
| CEDICAM | 285 | 1,98 | 285 | 1,98 |
| SACAM INTERNATIONAL | 35386 | 4,00 | 42 267 | 4,00 |
| SACAM MACHINISME | 34 | 1,11 | 36 | 1,17 |
| SAS RUE DE LA BOETIE | 653622 | 4,00 | 415 683 | 4,00 |
| SACAM DEVELOPPEMENT | 32305 | 4,04 | 31 766 | 4,04 |
| SEGUR SAS | 6 | 3,99 | 7 | 3,99 |
| MIROSMENIL SAS | 6 | 3,99 | 7 | 3,99 |
| COURCELLES SNC | 7 | 3,98 | 6 | 3,98 |
| DELTAGER | 608 | 16,66 | 586 | 16,66 |
| RADIAN | 89 | 3,61 | 163 | 7,31 |
| SACAM | 4 253 | 4,56 | ||
| SACAM AVENIR | 3100 | 3,51 | - | 0,00 |
| SACAM PARTICIPATION | 2613 | 3,60 | 11 | 3,77 |
| SACAM ASSURANCES | 1315 | 6,76 | 733 | 4,40 |
| SOFILARO | 6259 | 77,63 | 6 259 | 77,63 |
| SNC CA TITRES | 1758 | 2,66 | 1 758 | 2,66 |
| TLJ | 0 | 0,00 | 277 | 1,53 |
| SACAM SQUARE HABITAT | 11 | 1,32 | 10 | 1,39 |
| SACAM PLEINCHAMP | 129 | 3,00 | 317 | 3,00 |
| SACAM PROGICA | 383 | 4,03 | 465 | 4,03 |
| SACAM SANTEFI | 191 | 4,24 | 182 | 4,21 |
| SACAM FIRECA | 1964 | 3,74 | 2 864 | 3,74 |
| CA GRANDS CRUS | 5955 | 3,13 | 6 639 | 6,67 |
| CA LANGUEDOC IMMOBILIER | 5015 | 100,00 | 5 015 | 100,00 |
| CALEN | 1 000 | 100,00 | - | 0,00 |
| CAAGIS | 364 | 2,43 | - | 0,00 |
| AUTRES | 12582 | 6 224 | ||
| Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (hors SCI d'exploitation) |
764 987 | 525 813 | ||
| PARKING MENDE | 5 | 33 | ||
| Total SCI d'exploitation | 33 | |||
| Valeur au bilan des titres de participation non consolidés(1) |
764 992 | 525 846 |
Néant.
La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Languedoc est assurée par la direction des risques et contrôles permanents qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.
La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.
cf. rapport de gestion (partie risque de crédit)
Le risque de crédit « se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.
L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlements.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu | 12 393 | 15 935 |
| variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 159 941 | 153 972 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 751 693 | 648 270 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations | 35 382 | 63 163 |
| internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 268 423 | 15 008 555 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 62 741 | 88 776 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 16 290 573 | 15 978 671 |
| Engagements de financement donnés | 1 994 631 | 1 962 568 |
| Engagements de garantie financière donnés | 471 090 | 421 818 |
| Provisions - Engagements par signature | -2 541 | -3 376 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 2 463 180 | 2 381 010 |
| TOTAL EXPOSITION NETTE | 18 753 753 | 18 359 681 |
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
| 31.12.2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| (en milliers d'euros) | bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total | |
| Administrations centrales | 0 | 0 | |||||
| Etablissements de crédit | 253 066 | 253 066 | |||||
| Institutions non établissements de crédit | 1 886 338 | 4 | 4 | 1 886 334 | |||
| Grandes entreprises | 2 907 801 | 57 652 | 41 654 | 45 063 | 40 464 | 2 822 274 | |
| Clientèle de détail | 11 016 301 | 151 476 | 218 903 | 75 661 | 218 903 | 10 721 737 | |
| Total * | 16 063 506 | 209 132 | 260 557 | 120 728 | 259 367 | 15 683 411 | |
| Créances rattachées nettes | 88 500 | ||||||
| Dépréciations sur base collective | -246 459 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 525 452 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 81 238 milliers d'euros
| 31.12.2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | |||||
| (en milliers d'euros) | bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
||
| Administrations centrales | 19 | 19 | |||||
| Etablissements de crédit | 238 684 | 238 684 | |||||
| Institutions non établissements de crédit | 1 596 797 | 1 596 797 | |||||
| Grandes entreprises | 2 968 576 | 42 507 | 20 942 | 34 416 | 19 814 | 2 914 346 | |
| Clientèle de détail | 10 893 282 | 150 310 | 159 034 | 99 197 | 159 034 | 10 635 051 | |
| Total * | 15 697 358 | 192 817 | 179 976 | 133 613 | 178 848 | 15 384 897 | |
| Créances rattachées nettes | 85 405 | ||||||
| Dépréciations sur base collective | -221 769 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 248 533 |
136
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 91 299 milliers d'euros
| 31.12.2009 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable |
Montant cumulé des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit * |
||
| Administrations centrales | ||||
| Etablissements de crédit | 6904 | -215 | ||
| Institutions non établissements de crédit | ||||
| Grandes entreprises | ||||
| Clientèle de détail | ||||
| Total | 6904 | -215 | ||
| Valeurs comptables des dérivés de crédit et assimilés limitant | ||||
| l'exposition au risque |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||||||||
| Administrations centrales | ||||||||
| Institutions non établissements de crédit | 382 794 | 293 707 | ||||||
| Grandes entreprises | 447 294 | 432 494 | ||||||
| Clientèle de détail | 1 164 543 | 1 236 367 | ||||||
| Total | 1 994 631 | 1 962 568 | ||||||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||||||||
| Administrations centrales | ||||||||
| Institutions non établissements de crédit | 48 191 | 6 789 | ||||||
| Grandes entreprises | 316 774 | 317 845 | ||||||
| Clientèle de détail | 106 125 | 97 184 | ||||||
| Total | 471 090 | 421 818 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Administrations centrales | 6 | |
| Institutions non établissements de crédit | 18 873 | 50 874 |
| Grandes entreprises | 1 031 476 | 681 408 |
| Clientèle de détail | 2 835 297 | 2 767 384 |
| Total | 3 885 652 | 3 499 666 |
| Dettes rattachées | 23 319 | 11 824 |
| Valeur au bilan | 3 908 971 | 3 511 490 |
| 31.12.2009 | ||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | Total | |||||||||
| (en milliers d'euros) | bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
|||||||
| France (y compris DOM-TOM) | 15 900 817 | 205 720 | 260 156 | 118 709 | 259 147 | 15 522 961 | ||||||
| Autres pays de l'UE | 112 403 | 2 842 | 250 | 1 666 | 97 | 110 640 | ||||||
| Autres pays d'Europe | 9 732 | 4 | 5 | 4 | 5 | 9 723 | ||||||
| Amérique du Nord | 9 683 | 266 | 110 | 162 | 82 | 9 439 | ||||||
| Amériques Centrale et du Sud | 5 075 | 5 075 | ||||||||||
| Afrique et Moyen Orient | 15 721 | 300 | 10 | 187 | 10 | 15 524 | ||||||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 10 074 | 26 | 10 048 | |||||||||
| Japon | 1 | 1 | ||||||||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||||||||
| Total * | 16 063 506 | 209 132 | 260 531 | 120 728 | 259 367 | 15 683 411 | ||||||
| Créances rattachées nettes | 88 500 | |||||||||||
| Dépréciations sur base collective |
-246 459 | |||||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 525 452 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 81 238 milliers d'euros
| Encours | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | bruts | Encours bruts non compromis |
Encours bruts compromis |
sur encours non compromis |
sur encours compromis |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 15 493 016 | 191 016 | 179 009 | 132 552 | 178 033 | 15 182 431 |
| Autres pays de l'UE | 140 140 | 1 553 | 861 | 904 | 710 | 138 526 |
| Autres pays d'Europe | 14 232 | 26 | 54 | 17 | 54 | 14 161 |
| Amérique du Nord | 12 721 | 111 | 38 | 62 | 38 | 12 621 |
| Amériques Centrale et du Sud | 7 904 | 1 | 1 | 7 903 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 17 815 | 74 | 12 | 49 | 12 | 17 754 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 11 390 | 36 | 2 | 28 | 1 | 11 361 |
| Japon | 140 | 140 | ||||
| Organismes supranationaux | 0 | |||||
| Total * | 15 697 358 | 192 817 | 179 976 | 133 613 | 178 848 | 15 384 897 |
| Créances rattachées nettes | 85 405 | |||||
| Dépréciations sur base collective |
-221 769 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 248 533 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 91 299 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 1 984 281 | 1 943 085 |
| Autres pays de l'UE | 7 131 | 15 648 |
| Autres pays d'Europe | 508 | 1 058 |
| Amérique du Nord | 210 | 323 |
| Amériques Centrale et du Sud | 25 | 51 |
| Afrique et Moyen Orient | 1 519 | 1 220 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 952 | 1 173 |
| Japon | 5 | 10 |
| Total | 1 994 631 | 1 962 568 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||
| France (y compris DOM-TOM) | 467 570 | 417 350 |
| Autres pays de l'UE | 824 | 979 |
| Autres pays d'Europe | 2 661 | 3 435 |
| Amérique du Nord | 20 | 20 |
| Amériques Centrale et du Sud | ||
| Afrique et Moyen Orient | 15 | 34 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | ||
| Japon | ||
| Total | 471 090 | 421 818 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 3 885 567 | 3 454 869 |
| Autres pays de l'UE | 27 436 | 28 238 |
| Autres pays d'Europe | 6 650 | 7 214 |
| Amérique du Nord | 4 494 | 3 081 |
| Amériques Centrale et du Sud | 1 032 | 1 042 |
| Afrique et Moyen Orient | 4 326 | 3 789 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 2 084 | 1 229 |
| Japon | 92 | 204 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total | 3 931 681 | 3 499 666 |
| Dettes rattachées | 23 319 | 11 824 |
| Valeur au bilan | 3 955 000 | 3 511 490 |
| 31.12.2009 | 31.12.2009 | 31.12.2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé | |||||||||
| (en milliers d'euros) | = 90 jours | > 90 jours = 180jours | > 180 jours = 1an | > 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
financiers individuellement et collectivement testés Dépréciations d'actifs |
dépréciés et en arriéré de rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs Garanties et autres paiement |
|
| Instruments de capitaux propres | 13058 | -4302 | 8756 | ||||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10000 | -10000 | 0 | |
| Administrations centrales | 0 | ||||||||
| Etablissements de crédit | 0 | ||||||||
| Institutions non établissements | 0 | ||||||||
| de crédit | |||||||||
| Grandes entreprises | 0 | 10000 | -10000 | 0 | |||||
| Clientèle de détail | 0 | ||||||||
| Prêts et avances | 573388 | 11744 | 768 | 79 | 585979 | 507316 | -417722 | 89594 | |
| Administrations centrales | 0 | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | 0 | |||||||
| Institutions non établissements | 254 | 29 | 114881 | 4 | -4 | ||||
| de crédit | 114598 | 0 | |||||||
| Grandes entreprises | 200943 | 1571 | 16 | 202530 | 99306 | -85527 | 13779 | ||
| Clientèle de détail | 257847 | 9919 | 739 | 63 | 268568 | 408006 | -332191 | 75815 | |
| Total | 573388 | 11744 | 768 | 79 | 585979 | 530374 | -432024 | 98350 | |
| Garanties non affectées |
Etats Pyramide 00RCA02200 + cube analytique
| 31.12.2008 | 31.12.2008 | 31.12.2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| des encours en souffrance | Ventilation par ancienneté d'impayé | |||||||
| (en milliers d'euros) | ≤ 90 jours | > 90 jours ≤ 180jours | > 180 jours ≤ 1an | > 1an | Valeur comptable des actifs financiers en souffrance |
Valeur nette comptable des individuellement actifs dépréciés |
financiers individuellement et Dépréciations d'actifs collectivement testés |
dépréciés et en arriéré de rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs Garanties et autres paiement |
| Instruments de capitaux propres | 12 527 | -4 514 | 8 013 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 228 | -10 | 218 |
| Administrations centrales | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | |||||||
| Institutions non | 0 | |||||||
| établissements de crédit | ||||||||
| Grandes entreprises | 228 | -10 | 218 | |||||
| Clientèle de détail | 0 | |||||||
| Prêts et avances | 583 983 | 8 310 | 4 905 | 79 | 597 277 | 405 123 | -344 791 | 60 332 |
| Administrations centrales | 19 | 19 | ||||||
| Etablissements de crédit | 3 | 3 | ||||||
| Institutions non | 4 714 | 108 594 | ||||||
| établissements de crédit | 103 880 | |||||||
| Grandes entreprises | 213 457 | 1 164 | 16 | 214 637 | 65 806 | -56 587 | 9 219 | |
| Clientèle de détail | 266 624 | 7 146 | 191 | 63 | 274 024 | 339 317 | -288 204 | 51 113 |
| Total | 583 983 | 8 310 | 4 905 | 79 | 597 277 | 417 878 | -349 315 | 68 563 |
| Garanties non affectées |
| 31.12.2008 | 31.12.2008 |
|---|---|
| financiers individuellement et Dépréciations d'actifs collectivement testés |
dépréciés et en arriéré de rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs Garanties et autres paiement |
Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.
Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
| Risques sur les gouvernements et | ||||||
| banques centrales de l'OCDE et | ||||||
| organismes assimilés | 0 | 0 | ||||
| Risques sur les établissements financiers | ||||||
| de l'OCDE et organismes assimilés | -13 952 | 536 207 | 522 255 | -13 931 | 303 419 | 289 488 |
| Risques sur les autres contreparties | 1 429 | 4 389 | 5 818 | 1 245 | 3 420 | 4 665 |
| Total | -12 523 | 540 596 | 528 073 | -12 686 | 306 839 | 294 153 |
| Risques sur contrats de : | 0 | 0 | ||||
| - taux d'intérêt, change et matières | ||||||
| premières | 0 | 0 | ||||
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | ||||
| - dérivés de crédit | 0 | 0 | ||||
| Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Incidence des accords de compensation et de collatérisation |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total après effets des accords de compensation et de collatérisation |
-12 523 | 540 596 | 528 073 | -12 686 | 306 839 | 294 153 |
* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
cf. rapport de gestion (partie risques de marché)
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de ma variation des paramètres de marchés notamment :
les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêt,
les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise,
les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur de | ||||||
| (en milliers d'euros) | =1 an > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | =1 an > 1 an | = 5 ans > 5 ans | de marché | marché | |||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 7 246 68 678 | 84 017 | 159 941 | 153 972 | ||
| . Futures . FRA |
|||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 7 246 68 678 | 84 017 | 159 941 | 153 972 | |||||
| . Options de taux | |||||||||
| . Caps-floors-collars | |||||||||
| . Autres instruments conditionnels | |||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Opérations fermes de change | |||||||||
| . Options de change | |||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | |||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | |||||||||
| . Dérivés sur produits de base | |||||||||
| . Dérivés de crédits | |||||||||
| . Autres | |||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 7 246 68 678 | 84 017 | 159 941 | 153 972 | ||
| . Opérations de change à terme | |||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 7 246 68 678 | 84 017 | 159 941 | 153 972 |
| 31.12.2009 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Opérations de gré à gré Organisés |
Total en valeur de | Total en valeur de | |||||||
| (en milliers d'euros) | =1 an | > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | =1 an > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | ||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 9 146 72 844 | 87 936 | 169 926 | 145 448 | ||
| . Futures | |||||||||
| . FRA | |||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 9 146 72 844 | 87 936 | 169 926 | 145 448 | |||||
| . Options de taux | |||||||||
| . Caps-floors-collars | |||||||||
| . Autres instruments conditionnels | |||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Opérations fermes de change | |||||||||
| . Options de change | |||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | |||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | |||||||||
| . Dérivés sur produits de base | |||||||||
| . Dérivés de crédits | |||||||||
| . Autres | |||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 9 146 72 844 | 87 936 | 169 926 | 145 448 | ||
| . Opérations de change à terme | |||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 9 146 72 844 | 87 936 | 169 926 | 145 448 |
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de | Total en valeur de | |||||
| (en milliers d'euros) | =1 an | > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | =1 an > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 286 | 2 952 | 1 016 | 4 254 | 4 809 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | 38 | 38 | ||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 248 | 2 661 | 920 | 3 829 | 4 727 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 291 | 96 | 387 | 82 | ||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 226 | 0 | 226 | 2 200 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | 2 200 | |||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | 226 | 226 | ||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 286 | 3 178 | 1 016 | 4 480 | 7 009 |
| . Opérations de change à terme | 387 | |||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 286 | 3 178 | 1 016 | 4 867 | 7 009 |
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de | Total en valeur de | ||||||
| (en milliers d'euros) | =1 an | > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | =1 an > 1 an = 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | ||
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 284 | 3 141 | 2 562 | 5 987 | 5 292 | |
| . Futures | |||||||||
| . FRA | 38 | 38 | |||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 246 | 2 850 | 2 466 | 5 562 | 5 210 | ||||
| . Options de taux | |||||||||
| . Caps-floors-collars | 291 | 96 | 387 | 82 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | |||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| . Opérations fermes de change | |||||||||
| . Options de change | |||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 031 | 0 | 1 031 | 20 727 | |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | |||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | |||||||||
| . Dérivés sur produits de base | |||||||||
| . Dérivés de crédits | 1 031 | 1 031 | 20 727 | ||||||
| . Autres | |||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 284 | 4 172 | 2 562 | 7 018 | 26 019 | |
| . Opérations de change à terme | 387 | 387 | |||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 284 | 4 172 | 2 949 | 7 405 | 26 019 |
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |
|---|---|---|
| Total encours | Total encours | |
| (en milliers d'euros) | notionnel | notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt : | 7 282 190 | 5 912 028 |
| . Futures | ||
| . FRA | 66 000 | 18 000 |
| . Swaps de taux d'intérêts | 7 167 386 | 5 843 526 |
| . Options de taux | ||
| . Caps-floors-collars | 48 804 | 50 502 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or : | 0 | 117 070 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | 0 | 117 070 |
| Autres instruments : | 235 347 | 360 242 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | 347 | 100 242 |
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | 235 000 | 260 000 |
| . Autres | ||
| Sous total | 7 517 537 | 6 389 340 |
| . Opérations de change à terme | 76 708 | 221 560 |
| Total | 7 594 245 | 6 610 900 |
cf. rapport de gestion (partie risque de taux d'intérêt global)
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes | Dettes | Dettes | Dettes | |||
| Emprunts | subordonnées | subordonnées | Emprunts | subordonnées | subordonnées | |
| obligataires | à durée | à durée | obligataires | à durée | à durée | |
| (en milliers d'euros) | déterminée | indéterminée | déterminée | indéterminée | ||
| EUR | 0 | 67 724 | 0 | 0 | 87 474 | |
| . Taux fixe | 67 724 | 87 474 | ||||
| . Taux variable | ||||||
| Autres devises de l'UE | 0 | 0 | 0 | |||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| USD | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| JPY | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| Autres devises | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| . Taux fixe | ||||||
| . Taux variable | ||||||
| Total | 0 | 67 724 | 0 | 0 | 87 474 | 0 |
| . Taux fixe | 0 | 67 724 | 0 | 0 | 87 474 | 0 |
| . Taux variable | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
(Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)
cf. rapport de gestion (partie risque de change)
La contribution des différentes devises au bilan consolidé s'établit comme suit :
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| EUR | 18 014 953 | 15 884 735 | 17 637 967 | 15 867 490 |
| Autres devises de l'UE | 961 | 961 | 496 | 574 |
| USD | 17 438 | 17 439 | 19 300 | 21 926 |
| JPY | 12 887 | 12 887 | 310 | |
| Autres devises | 813 | 765 | 285 | 2 181 |
| Total bilan | 18 047 052 | 15 916 787 | 17 658 048 | 15 892 481 |
Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.
Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.
cf. rapport de gestion (partie risque de liquidité et de financement)
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à l'échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements.
La Caisse régionale du Languedoc, en tant qu'établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :
| 31.12.2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
111 695 | 34 511 | 47 058 | 59 802 | 253 066 | ||
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location | 1 343 781 | 1 488 660 | 4 897 817 | 8 080 182 | 15 810 440 | ||
| Total | 1 455 476 | 1 523 171 | 4 944 875 | 8 139 984 | 16 063 506 | ||
| Créances rattachées | 126 127 | ||||||
| Dépréciations | -664 181 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 525 452 |
| 31.12.2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
65 452 | 18 000 | 4 541 | 150 691 | 238 684 | ||
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location | 1 291 520 | 1 381 033 | 4 615 085 | 8 171 036 | 15 458 674 | ||
| Total | 1 356 972 | 1 399 033 | 4 619 626 | 8 321 727 | 15 697 358 | ||
| Créances rattachées | 117 735 | ||||||
| Dépréciations | -566 560 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 248 533 |
| 31.12.2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 998 902 | 1 990 602 | 2 993 453 | 3 938 581 | 10 921 538 |
| Dettes envers la clientèle | 2 782 976 | 211 634 | 935 186 | 1 885 | 3 931 681 |
| Total | 4 781 878 | 2 202 236 | 3 928 639 | 3 940 466 | 14 853 219 |
| Dettes rattachées | 103 702 | ||||
| Valeur au bilan | 14 956 921 |
| 31.12.2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 479 261 | 2 086 772 | 2 876 551 | 4 513 973 | 10 956 557 |
| Dettes envers la clientèle | 2 980 159 | 83 166 | 436 110 | 231 | 3 499 666 |
| Total | 4 459 420 | 2 169 938 | 3 312 661 | 4 514 204 | 14 456 223 |
| Dettes rattachées | 115 745 | ||||
| Valeur au bilan | 14 571 968 |
| 31.12.2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Dettes représentées par un titre | ||||||
| Bons de caisse | 9 | 9 | ||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||
| Titres de créances négociables : | 108 244 | 1 100 | 0 | 0 | 109 344 | |
| . Émis en France | 108 244 | 1 100 | 109 344 | |||
| . Émis à l'étranger | 0 | |||||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||
| Total | 108 253 | 1 100 | 0 | 0 | 109 353 | |
| Dettes rattachées | 10 | |||||
| Valeur au bilan | 109 363 | |||||
| Dettes subordonnées | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 34 400 | 33 324 | 67 724 | |||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | ||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||
| Total | 5 | 34 400 | 33 324 | 0 | 67 729 | |
| Dettes rattachées | 1 445 | |||||
| Valeur au bilan | 69 174 |
| 31.12.2008 | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total | |||||
| Dettes représentées par un titre | ||||||||||
| Bons de caisse | 978 | 978 | ||||||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||||||
| Titres de créances négociables : | 329 855 | 140 000 | 0 | 0 | 469 855 | |||||
| . Émis en France | 329 855 | 140 000 | 469 855 | |||||||
| . Émis à l'étranger | 0 | |||||||||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||||||
| Total | 330 833 | 140 000 | 0 | 0 | 470 833 | |||||
| Dettes rattachées | 5 102 | |||||||||
| Valeur au bilan | 475 935 | |||||||||
| Dettes subordonnées | ||||||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 26 300 | 54 650 | 6 524 | 87 474 | ||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||||||
| Total | 5 | 26 300 | 54 650 | 6 524 | 87 479 | |||||
| Dettes rattachées | 1 899 | |||||||||
| Valeur au bilan | 89 378 |
Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.
| 31.12.2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| = 3 mois | > 3 mois | > 1 an | > 5 ans | Total | |
| (en milliers d'euros) | à = 1 an | à = 5 ans | |||
| Garanties financières données | NEANT | NEANT | NEANT | NEANT | 0 |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».
cf. rapport de gestion (risque de taux d'intérêt)
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi :
Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité.
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures d'un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d'actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de la Caisse régionale.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché Montant Valeur marché |
||||||||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel | ||
| COUVERTURE DE JUSTE VALEUR | 159 688 | 169 671 | 6 988 055 | 153 793 | 145 266 | 5 536 483 | ||
| Taux d'intérêt | 159 688 | 169 671 | 6 988 055 | 153 793 | 145 266 | 5 536 483 | ||
| Capitaux propres | ||||||||
| Change | ||||||||
| Crédit | ||||||||
| Matières premières | ||||||||
| Autres | ||||||||
| COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE | 253 | 255 | 10 000 | 179 | 182 | 10 000 | ||
| Taux d'intérêt | 253 | 255 | 10 000 | 179 | 182 | 10 000 | ||
| Capitaux propres | ||||||||
| Change | ||||||||
| Crédit | ||||||||
| Matières premières | ||||||||
| Autres | ||||||||
| COUVERTURE D'INVESTISSEMENT NETS DANS UNE ACTIVITE A L'ETRANGER |
||||||||
| TOTAL INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 159 941 | 169 926 | 6 998 055 | 153 972 | 145 448 | 5 546 483 |
cf. rapport de gestion (partie risques opérationnels)
Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un évènement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union européenne le 11 Janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant qua capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indications ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indications des conséquences qui en découlent.
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse régionale est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse régionale est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit,
des risques opérationnels et des risques de marché.
L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.
Conformément à ces dispositions, la Caisse régionale a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.
Toutefois, le régulateur a défini jusqu'à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :
• 95 % des exigences de fonds propres telles qu'elles auraient été calculées en CAD jusqu'au 31/12/2007 ;
• 90 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2008 ;
• 80 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2009.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Fonds propres de base (tiers 1) | 1 913 726 | 1 642 048 |
| Fonds propres complémentaires (tiers 2) | 67 289 | 73 489 |
| Déductions des fonds propres de base | -685 412 | -483 333 |
| Déductions des fonds propres complémentaires | -67 289 | -73 489 |
| Fonds propres surcomplémentaires (tiers 3) | 404 | |
| Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné) | ||
| Total des fonds propres prudentiels | 1 228 314 | 1 159 119 |
En application de la réglementation, la Caisse régionale du Languedoc doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.
En 2009 comme en 2008, la Caisse régionale du Languedoc a répondu à ces exigences réglementaires et présente un ratio de solvabilité de 11,57%.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 6 673 | 9 761 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 23 003 | 22 745 |
| Sur opérations avec la clientèle | 698 349 | 723 296 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la | ||
| vente | 987 | 486 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à | ||
| l'échéance | 3 451 | 5 662 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture (3) | 155 003 | 224 459 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | ||
| Produits d'intérêts (1) (2) | 887 466 | 986 409 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -5 262 | -5 320 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -336 865 | -442 528 |
| Sur opérations avec la clientèle | -41 028 | -34 083 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | -2 | -3 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Sur dettes représentées par un titre | -4 906 | -21 360 |
| Sur dettes subordonnées | -4 238 | -5 346 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture (3) | -178 257 | -196 762 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées | ||
| Charges d'intérêts | -570 558 | -705 402 |
(1) dont 26 343 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31décembre 2009 contre 23 726 milliers d'euros au 31 décembre 2008
(2) dont 3 011 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31décembre 2009 contre 3 371 milliers d'euros au 31 décembre 2008
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 721 | 721 | 1 320 | -712 | 608 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 36 655 | -29 917 | 6 738 | 31 333 | -17 333 | 14 000 |
| Sur opérations avec la clientèle | 82 844 | -965 | 81 879 | 86 000 | -407 | 85 593 |
| Sur opérations sur titres (1) | -37 | -37 | -39 | -39 | ||
| Sur opérations de change | 152 | 152 | 169 | 169 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan (1) |
9 078 | -753 | 8 325 | 10 127 | -851 | 9 276 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers (2) (3) |
192 413 | -15 296 | 177 117 | 122 995 | -13 501 | 109 494 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues (2) |
6 123 | -432 | 5 691 | 28 669 | -77 | 28 592 |
| Produits nets des commissions | 327 986 | -47 400 | 280 586 | 280 613 | -32 920 | 247 693 |
(1) les commissions versées et reçues dans le cadre d'engagements sur titres sont désormais rattachées aux "commissions sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan" et non plus aux "commissions sur opérations sur titres".
(2) certaines commissions de prestations de services financiers, jusque là affectées à la rubrique "commissions sur gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues", ont été réaffectées à la rubrique "commissions sur moyens de paiement et autres services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 23 051 milliers d'euros en 2009 et à 22 973 milliers d'euros en 2008
(3) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités" (note 4.5) ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 46 081 milliers d'euros en 2009 et à 45 116 milliers d'euros en 2008
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par nature | 20 567 | -20 936 |
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par option | -661 | -314 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | ||
| (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à | ||
| l'étranger) | 516 | 574 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | ||
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
20 422 | -20 676 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31.12.2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net | ||
| Couvertures de juste valeur | 390 | 390 | 0 | ||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
390 | 390 | |||
| attribuables aux risques couverts | |||||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y | 390 | -390 | |||
| compris cessations de couvertures) | |||||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | ||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - | 0 | ||||
| partie inefficace | |||||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité | 0 | 0 | 0 | ||
| à l'étranger | |||||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - | 0 | ||||
| partie inefficace | |||||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au | 18648 | 18648 | 0 | ||
| risque de taux d'intérêt d'un portefeuille |
|||||
| d'instruments financiers | |||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 10018 | 8630 | 1388 | ||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 8630 | 10018 | -1388 | ||
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 | ||
| d'un portefeuille d'instruments financiers au risque | |||||
| de taux d'intérêt Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - |
0 | ||||
| partie inefficace | |||||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 19038 | 19038 | 0 | ||
| 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits Pertes |
Net | |
| Couvertures de juste valeur | 1152 | 1152 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
1 152 | 1152 | |
| attribuables aux risques couverts | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y | 1 152 | -1152 | |
| compris cessations de couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - | 0 | ||
| partie inefficace | |||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité | 0 | 0 | 0 |
| à l'étranger | |||
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - | 0 | ||
| partie inefficace (1) | |||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au | 290152 | 290152 | 0 |
| risque de taux d'intérêt d'un portefeuille |
|||
| d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 161 367 | 128 785 | 32582 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 128 785 | 161 367 | -32582 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| d'un portefeuille d'instruments financiers au risque | |||
| de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - | 0 | ||
| partie inefficace | |||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 291304 | 291304 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 30193 | 48 101 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente * |
-69193 | -16 853 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
-5 | -325 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | -39 005 | 30 923 |
* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | 823 | 1 112 |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance | ||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
||
| Produits nets des immeubles de placement | -392 | -236 |
| Autres produits (charges) nets (1) | -521 | 54 680 |
| Produits (charges) des autres activités | -90 | 55 556 |
(1) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers" de la rubrique "commissions nettes" (note 4.2). Le montant net de ces commissions s'élève à 46 081 milliers d'euros en 2009 et à 45 116 milliers d'euros en 2008.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | 159 479 | 165 234 |
| Impôts et taxes | 9 278 | 10 769 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | 80 373 | 97 404 |
| Charges d'exploitation | 249 130 | 273 407 |
Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse régionale du Languedoc (Ernst & Young et IFEC).
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2009 est donnée ci-dessous :
| 2009 | 2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxe) | Ernst & Young | IFEC | Total | Total |
| Commissaires aux comptes, certification, examen | ||||
| des comptes individuels et consolidés | 128 | 92 | 220 | 220 |
| Autres diligences et prestations directement liées à | ||||
| la mission du Commissaire aux comptes | 0 | |||
| Total | 128 | 92 | 220 | 220 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -13375 | -12 772 |
| - immobilisations corporelles | -12 799 | -11 770 |
| - immobilisations incorporelles | -576 | -1 002 |
| Dotations aux dépréciations | -1 | -1 |
| - immobilisations corporelles | -1 | -1 |
| - immobilisations incorporelles | ||
| Total | -13 376 | -12 773 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -251 284 | -299 281 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | -6 | |
| Prêts et créances | -237 795 | -294 389 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | -10 000 | |
| Autres actifs | -48 | -715 |
| Engagements par signature | -3 435 | -4 177 |
| Risques et charges | ||
| Reprises de provisions et de dépréciations | 107 113 | 166 924 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | 3 | |
| Prêts et créances | 100 158 | 156 399 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | ||
| Autres actifs | 5 | 224 |
| Engagements par signature | 837 | 1 362 |
| Risques et charges | 6 113 | 8 936 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -144 171 | -132 357 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à | ||
| la vente à revenu fixe dépréciés durablement | ||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -1 106 | -1 357 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 4 565 | 3 893 |
| Décotes sur crédits restructurés | ||
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes | ||
| Coût du risque | -140 712 | -129 821 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| d'exploitation | 1282 | 402 |
| Plus-values de cession | 1413 | 402 |
| Moins-values de cession | -131 | |
| Titres de capitaux propres consolidés | -2587 | 0 |
| Plus-values de cession | ||
| Moins-values de cession | -2587 | |
| Gains ou pertes sur autres actifs | -1305 | 402 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant | -77 384 | -69 832 |
| Charge d'impôt différé | 25 338 | 26 707 |
| Charge d'impôt de la période | -52 046 | -43 125 |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d' écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence |
175603 | 34,43% | 60 460 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des |
-7 709 | ||
| reports déficitaires et des différences temporaires | -458 | ||
| Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
-18 -229 |
||
| Taux et charge effectif d'impôt | 29,64% | 52 046 |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d' écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence |
178 502 | 34,43% | 61 458 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
-19 973 | ||
| Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
-1 709 -21 3 370 |
||
| Taux et charge effectif d'impôt | 24,16% | 43 125 |
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d'impôts.
| directement en capitaux propres | / pertes | Quote part des | ||
|---|---|---|---|---|
| Liés aux | des actifs à la vente (1) |
de couverture |
comptabilisés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence |
gains/pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
| 271405 | 13 | 271418 | 0 | |
| 4 | 4 | |||
| 271409 | 13 | 271422 | 0 | |
| 0 | ||||
| 0 | ||||
| 0 | ||||
| (en milliers d'euros) directement en capitaux propres sur entités mises en en en Total gains ou pertes comptabilisés directement en directement en capitaux propres sur entités mises en en en Total gains ou pertes comptabilisés directement en |
écarts de conversion 202212 69193 0 0 -657900 16853 0 -641047 0 -641047 |
Variation de juste valeur disponibles 13 37 37 37 |
Variation de juste valeur des dérivés 202225 69193 0 -657863 16853 0 -641010 -641010 |
(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :
| 31.12.2009 31.12.2008 | ||
|---|---|---|
| Montant brut | 306 542 | (688 413) |
| Impôt | (35 138) | 47 403 |
| Total net | 271 404 | (641 010) |
L'information financière fournie dans les reporting internes de la Caisse régionale concerne l'activité bancaire dans sa globalité.
L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités. La caisse régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Caisse | 95 432 | 100 153 | ||
| Banques centrales | 31 634 | 43 541 | ||
| Total en principal | 127 066 | 0 | 143 694 | 0 |
| Créances / Dettes rattachées | 117 | 268 | ||
| Valeur au bilan | 127 183 | 0 | 143 962 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 5 489 | 7 236 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 6 904 | 8 699 |
| Valeur au bilan | 12 393 | 15 935 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | ||
| Créances sur la clientèle | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Titres détenus à des fins de transaction | 622 | 227 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 622 | 227 |
| * Titres cotés | 227 | |
| * Titres non cotés | 622 | |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | 0 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | ||
| Instruments dérivés | 4 867 | 7 009 |
| Valeur au bilan | 5 489 | 7 236 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 6711 | |
| Créances sur la clientèle | ||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 8 372 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 8 372 | |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | 8 372 | |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | 0 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | ||
| Créances rattachées | 193 | 327 |
| Valeur au bilan | 6 904 | 8 699 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 7 405 | 26 019 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 7 405 | 26 019 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Instruments dérivés | 7 405 | 26 019 |
| Valeur au bilan | 7 405 | 26 019 |
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
|
| Dépôts d'établissements de crédit Autres dépôts Titres de dette Passifs subordonnés Autres passifs financiers |
Non concerné | Non concerné | |||
| Total |
Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêts
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 750 784 | 647 836 |
| * Titres cotés | 8 068 | 120 |
| * Titres non cotés | 742 716 | 647 716 |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 775 875 | 527 935 |
| * Titres cotés | ||
| * Titres non cotés | 775 875 | 527 935 |
| Total des titres disponibles à la vente | 1 526 659 | 1 175 771 |
| Total des créances disponibles à la vente | ||
| Créances rattachées | 909 | 434 |
| Valeur au bilan (1) | 1 527 568 | 1 176 205 |
(1) dont 0 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 750 784 | 125 226 | 1 552 | 647 836 | 98 170 | 75 325 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 18 619 | 3 115 | 109 | 6 637 | 1 398 | |
| Titres de participation non consolidés | 757 256 | 28 054 | 1 824 | 521 298 | 16 520 | 194 719 |
| Créances disponibles à la vente | ||||||
| Créances rattachées | 909 | 434 | ||||
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente |
1 527 568 | 156 395 | 3 485 | 1 176 205 | 116 088 | 270 044 |
| Impôts | -44 671 | -572 | -34 565 | -25 934 | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS) |
111 724 | 2 913 | 81 523 | 244 110 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et prêts | 31 319 | 59 007 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | ||
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 4 037 | 4 037 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Autres prêts et créances | ||
| Total | 35 356 | 63 044 |
| Créances rattachées | 26 | 109 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 35 382 | 63 153 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires | 14 937 | 20 497 |
| Comptes et avances à terme | 158 373 | 110 743 |
| Prêts subordonnés | 44 400 | 44 400 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Total | 217 710 | 175 640 |
| Créances rattachées | 3 937 | 1 185 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 221 647 | 176 825 |
| Valeur nette au bilan | 257 029 | 239 978 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 51 386 | 55 327 |
| Autres concours à la clientèle | 15 387 214 | 15 032 228 |
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 87 100 | 97 600 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 840 | 3 840 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| Avances en comptes courants d'associés | 173 678 | 175 075 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 107 222 | 94 604 |
| Total | 15 810 440 | 15 458 674 |
| Créances rattachées | 122 164 | 116 441 |
| Dépréciations | 664 181 | 566 560 |
| Valeur nette | 15 268 423 | 15 008 555 |
| Opérations de location financement | ||
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées | ||
| Total | 0 | 0 |
| Créances rattachées | ||
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 0 | 0 |
| Valeur nette au bilan | 15 268 423 | 15 008 555 |
Au cours de l'année 2009, la Caisse régionale du Languedoc a apporté 952 millions d'euros de créances en garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) contre 143 millions d'euros en 2008. La Caisse régionale conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
Egalement, elle a apporté 148 millions d'euros de créances en garantie à Crédit agricole S.A. dans le cadre du programme d'émission d'obligations sécurisées de type Covered bonds du groupe Crédit agricole.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31.12.2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
0 | ||||||
| Créances sur la clientèle | 566 561 | 262 123 | 164 499 | -3 | 664 182 | ||
| dont dépréciations collectives | 167 884 | 16 523 | 7 452 | 176 955 | |||
| 60 674 | 15 906 | 286 | -1 | 76 293 | |||
| Opérations de location financement | |||||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 10 000 | 10 000 | |||||
| Actifs disponibles à la vente | 4 524 | 11 | 227 | -6 | 4 302 | ||
| Autres actifs financiers | 183 | 120 | 63 | ||||
| Total des dépréciations des actifs financiers |
571 268 | 0 | 272 134 | 164 846 | 0 | -9 | 678 547 |
Etat Pyramide 00RCA01210
| (en milliers d'euros) | 31.12.2007 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31.12.2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
|||||||
| Créances sur la clientèle | 464 809 | 311 922 | 210 170 | -1 | 566 561 | ||
| dont dépréciations collectives | 186 200 | 47 716 | 66 032 | 167 884 | |||
| 69 686 | 9 012 | 60 674 | |||||
| Opérations de location financement | |||||||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | |||||||
| Actifs disponibles à la vente | 4 298 | 325 | 99 | 4 524 | |||
| Autres actifs financiers | 526 | 225 | -118 | 183 | |||
| Total des dépréciations des actifs financiers |
469 633 | 325 | 312 247 | 210 494 | 0 | -119 | 571 268 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et emprunts | 4 375 | 4 435 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | ||
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Sous-total | 4 375 | 4 435 |
| Dettes rattachées | 18 | 56 |
| Total | 4 393 | 4 491 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | 135 587 | 145 662 |
| Comptes et avances à terme | 10 781 576 | 10 806 460 |
| Sous-total | 10 917 163 | 10 952 122 |
| Dettes rattachées | 80 365 | 103 865 |
| Total | 10 997 528 | 11 055 987 |
| Valeur au bilan | 11 001 921 | 11 060 478 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 698 693 | 2 707 003 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 46 029 | 41 709 |
| Autres dettes envers la clientèle | 1 186 959 | 750 954 |
| Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance Dettes pour dépôts d'espèces reçus des |
||
| cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
||
| Total | 3 931 681 | 3 499 666 |
| Dettes rattachées | 23 319 | 11 824 |
| Valeur au bilan | 3 955 000 | 3 511 490 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 71 846 | 87 404 |
| Total | 71 846 | 87 404 |
| Créances rattachées | 895 | 1 372 |
| Dépréciations | -10 000 | |
| Valeur nette au bilan | 62 741 | 88 776 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre | ||
| Bons de caisse | 9 | 978 |
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables : | 109 344 | 469 855 |
| . Émis en France | 109 344 | 469 855 |
| . Émis à l'étranger | ||
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Total | 109 353 | 470 833 |
| Dettes rattachées | 10 | 5 102 |
| Valeur au bilan | 109 363 | 475 935 |
| Dettes subordonnées | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 67 724 | 87 474 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Total | 67 729 | 87 479 |
| Dettes rattachées | 1 445 | 1 899 |
| Valeur au bilan | 69 174 | 89 378 |
L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.
Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse régionale.
La Caisse régionale a émis antérieurement à 2009 des titres subordonnés remboursables RADIAN majoritairement à taux fixe avec paiement d'un intérêt annuel.
Ils sont réalisés sur le marché français, et sont donc émis dans le cadre de la législation française.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Impôts courants Impôts différés |
123 437 | 118 647 |
| Total actifs d'impôts courants et différés | 123 437 | 118 647 |
| Impôts courants Impôts différés |
5 619 | 23 763 |
| Total passifs d'impôts courants et différés | 5 619 | 23 763 |
Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | |
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Actifs disponibles à la vente | 5 619 | 3 820 | ||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | 54 | 29 | ||
| Provisions non déductibles | 94 209 | 94 465 | ||
| Charges à payer non déductibles | 3 123 | 2 183 | ||
| Autres différences temporaires | 19 866 | 19 162 | ||
| Autres Impots différés | 6 185 | 0 | 2 808 | 19 943 |
| Effet des compensations | ||||
| Total impôts différés | 123 437 | 5 619 | 118 647 | 23 763 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Autres actifs | 219 030 | 218 783 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 104 | 249 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 218 671 | 218 256 |
| Comptes de règlements | 255 | 278 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 114 214 | 254 956 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 16 457 | 165 035 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 0 | 30 |
| Produits à recevoir | 70 592 | 80 613 |
| Charges constatés d'avance | 773 | 374 |
| Autres comptes de régularisation | 26 392 | 8 904 |
| Valeur nette au bilan | 333 244 | 473 739 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 179 070 | 179 433 |
| Comptes de règlements | 456 | 790 |
| Créditeurs divers | 173 049 | 167 303 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 5 565 | 7 678 |
| Autres passifs d'assurance | 0 | 3 662 |
| Autres | 0 | |
| Comptes de régularisation | 247 376 | 223 888 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 35 296 | 19 774 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 9 | |
| Produits constatés d'avance | 61 165 | 54 695 |
| Charges à payer | 128 235 | 145 245 |
| Autres comptes de régularisation | 22 671 | 4 174 |
| Valeur au bilan | 426 446 | 403 321 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
Néant.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31.12.2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 8171 | 2522 | -1332 | 9361 | |||
| Amortissements et dépréciations | -2937 | -483 | 313 | -3107 | |||
| Valeur nette au bilan | 5234 | 0 | 2039 | -1019 | 0 | 0 | 6254 |
Y compris Immeubles de placement donnés en location simple
| (en milliers d'euros) | 31.12.2007 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31.12.2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 7854 | 837 | -520 | 8171 | |||
| Amortissements et dépréciations | -2718 | -236 | 17 | -2937 | |||
| Valeur nette au bilan | 5136 | 0 | 601 | -503 | 0 | 0 | 5234 |
Y compris Immeubles de placement donnés en location simple
La valeur des immeubles de placement est estimée « à dire d'expert ».
La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 6 254 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 5 234 milliers d'euros au 31 décembre 2008.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31.12.2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 231 622 | 16 691 | -18 970 | 229 343 | |||
| Créances rattachées (1) | 0 | ||||||
| Amortissements et dépréciations | -160 285 | -12 800 | 3 129 | -169 956 | |||
| Valeur nette au bilan | 71 337 | 0 | 3 891 | -15 841 | 0 | 0 | 59 387 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 74734 | 1459 | 76 193 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -71339 | -576 | -71 915 | ||||
| Valeur nette au bilan | 3395 | 0 | 883 | 0 | 0 | 0 | 4278 |
(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2007 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31.12.2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles d'exploitation | |||||||
| Valeur brute | 228 630 | 37 514 | -34 521 | -1 | 231 622 | ||
| Créances rattachées (1) | |||||||
| Amortissements et dépréciations | -148 534 | -11 771 | 20 | -160 285 | |||
| Valeur nette au bilan | 80 096 | 0 | 25 743 | -34 501 | 0 | -1 | 71 337 |
| Immobilisations incorporelles | |||||||
| Valeur brute | 71750 | 3262 | -278 | 74 734 | |||
| Amortissements et dépréciations | -70338 | -1002 | 1 | -71 339 | |||
| Valeur nette au bilan | 1412 | 0 | 2260 | -278 | 0 | 1 | 3395 |
(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.
Néant.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31.12.2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 14 225 | 1 199 | -4 514 | 10 910 | ||||
| Risques d'exécution des engagements par signature |
3 377 | 48 | -46 | -837 | -1 | 2 541 | ||
| Risques opérationnels | 14 594 | 356 | -72 | 14 878 | ||||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) |
2 496 | 106 | -11 | 2 591 | ||||
| Litiges divers | 17 310 | 4 163 | -3 276 | -7 219 | -1 | 10 977 | ||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 1 193 | 6 510 | -803 | -348 | -1 | 6 551 | ||
| Total | 53 195 | 0 | 12 382 | -4 197 | -12 929 | 0 | -3 | 48 448 |
(1) Dont 523 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 94 K€ au titre de la provision pour médaille du travail
| (en milliers d'euros) | 31.12.2007 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31.12.2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 14 199 | 1 595 | -1 569 | 14 225 | ||||
| Risques d'exécution des engagements par signature |
4 172 | 715 | -148 | -1 362 | 3 377 | |||
| Risques opérationnels | 28 824 | -1 128 | -13 102 | 14 594 | ||||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) |
2 548 | 2 683 | -2 571 | -164 | 2 496 | |||
| Litiges divers | 18 422 | 5 868 | -901 | -6 079 | 17 310 | |||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 1 499 | 890 | -718 | -479 | 1 | 1 193 | ||
| Total | 69 664 | 0 | 11 751 | -7 035 | -21 186 | 0 | 1 | 53 195 |
(1) Dont 1472 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 95 K€ au titre de la provision pour médaille du travail
Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la ph
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 0 | 0 |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 285 150 | 1 210 306 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 635 018 | 663 780 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 920 168 | 1 874 086 |
| Total comptes épargne-logement | 268 408 | 273 425 |
| Total encours collectés au titre des contrats ép | 2 188 576 | 2 147 511 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2009 et 2008 et hors prime d'état
Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargnelogement
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 40 538 | 40 011 |
| Comptes épargne-logement : | 65 926 | 68 291 |
| Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement |
106 464 | 108 302 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 0 | |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 459 | 3 238 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 4 214 | 2 626 |
| Total plans d'épargne-logement | 5 673 | 5 864 |
| Total comptes épargne-logement | 5 238 | 8 361 |
| Total provision au titre des contrats épargne-lo | 10 911 | 14 225 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31.12.2009 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 5 864 | 533 | 724 | 0 | 5 673 |
| Comptes épargne-logement : | 8 361 | 665 | 3 789 | 0 | 5 238 |
| Total provision au titre des contrats | |||||
| épargne-logement | 14 225 | 1 198 | 4 513 | 0 | 10 911 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes aux Crédit Agricole – mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale |
Nombre de titres au 01.01.2009 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31.12.2009 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CC | 2 542 006 | 2 542 006 | 12,45% | |||
| Dont part du Public | 2 500 969 | 2 422 654 | 11,86% | |||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 0 | 0 | ||||
| Dont part Auto-détenue | 41 037 | 119 352 | 0,58% | |||
| 0 | 0 | |||||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,00% | |||
| Dont part du Public | 0 | 0 | ||||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,00% | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 12 774 184 | 62,55% | 100,00% | ||
| Dont 114 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 62,55% | 97,52% | ||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 2,39% | |||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0,09% | |||
| Divers | 0 | 0 | ||||
| 20 421 587 | 0 | 0 | 20 421 587 | 100,00% | 100,00% |
La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital est 204 215 870 K€
Néant.
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale du Languedoc sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
| Année de rattachement du |
Par CCI | Par CCA | Par Part Sociale |
|---|---|---|---|
| dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net |
| 2006 | |||
| 2007 | 2,22 | 2,22 | 0,34 |
| 2008 | 2,24 | 2,24 | 0,35 |
| Prévu 2009 | 2,37 | 2,37 | 0,35 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.
Ils s'élèvent à 21 447 milliers d'euros en 2009.
L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2009 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'administration à l'assemblée générale de la Caisse régionale du 19 mars 2010.
Le texte de la résolution est le suivant :
Distribution des résultats.
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2009, correspondant au résultat net social de 161 520 535,01 euros, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
¾ 6 024 554.22 euros destinés au dividende à verser aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2009, représentant un dividende de 2,37 euros net par titre.
Ce dividende sera payable à partir du 15 avril 2010.
Affectation du résultat disponible.
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 138 925 225,50 euros :
La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
| 31.12.2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Indeterminé | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Caisse, banques centrales | 127 183 | 127 183 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 452 | 414 | 9 889 | 1 638 | 12 393 | |
| Instruments dérivés de couverture | 1 101 | 6 145 | 68 678 | 84 017 | 159 941 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 904 688 | 60 219 | 11 579 | 551 082 | 1 527 568 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 115 658 | 34 511 | 47 058 | 59 802 | 257 029 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 227 465 | 1 436 719 | 4 742 724 | 7 861 515 | 15 268 423 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 110 794 | 110 794 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 895 | 11 844 | 22 397 | 27 605 | 62 741 | |
| Total actifs financiers par échéance | 904 688 | 1 643 767 | 1 489 633 | 4 902 325 | 8 585 659 | 17 526 072 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | -255 | -29 | -4 172 | -2 949 | -7 405 | |
| Instruments dérivés de couverture | -2 695 | -6 451 | -72 844 | -87 936 | -169 926 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | -2 079 285 | -1 990 602 | -2 993 453 | -3 938 581 | -11 001 921 | |
| Dettes envers la clientèle | -2 806 295 | -211 634 | -935 186 | -1 885 | -3 955 000 | |
| Dettes représentées par un titre | -108 263 | -1 100 | -109 363 | |||
| Dettes subordonnées | -1 450 | -34 400 | -33 324 | -69 174 | ||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | -117 199 | -117 199 | ||||
| Total passifs financiers par échéance | 0 | -5 115 442 | -2 244 216 | -4 038 979 | -4 031 351 | -15 429 988 |
| 31.12.2008 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Indeterminé | = 3 mois | > 3 mois à = 1 an |
> 1 an à = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Caisse, banques centrales | 143 962 | 143 962 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 609 | 1 673 | 6 926 | 4 727 | 15 935 | |
| Instruments dérivés de couverture | 153 972 | 153 972 | ||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 064 050 | 1 | 433 | 8 443 | 103 278 | 1 176 205 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 66 664 | 18 000 | 4 541 | 150 773 | 239 978 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 206 546 | 1 335 581 | 4 489 426 | 7 977 002 | 15 008 555 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 119 424 | 119 424 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 521 | 15 171 | 44 128 | 28 956 | 88 776 | |
| Total actifs financiers par échéance | 1 064 050 | 1 539 727 | 1 370 858 | 4 553 464 | 8 418 708 | 16 946 807 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | -82 | -25 937 | -26 019 | |||
| Instruments dérivés de couverture | -3 200 | -142 248 | -145 448 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | -1 562 169 | -2 093 202 | -2 878 022 | -4 527 085 | -11 060 478 | |
| Dettes envers la clientèle | -2 991 983 | -83 166 | -436 110 | -231 | -3 511 490 | |
| Dettes représentées par un titre | -335 935 | -140 000 | -475 935 | |||
| Dettes subordonnées | -1 904 | -26 300 | -54 650 | -6 524 | -89 378 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | -127 217 | -127 217 | ||||
| Total passifs financiers par échéance | 0 | -5 019 290 | -2 342 668 | -3 371 982 | -4 702 025 | -15 435 965 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | -81 827 | -85 206 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | -11 510 | -9 472 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | -1 528 | -3 148 |
| Autres charges sociales | -28 622 | -33 215 |
| Intéressement et participation | -24 291 | -23 044 |
| Impôts et taxes sur rémunération | -11 701 | -11 149 |
| Total charges de personnel | -159 479 | -165 234 |
(*) Dont indemnités liées à la retraite pour 523 K€ Dont Autres avantages à long terme : Médailles du travail pour 94 K€
| Effectifs | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| France | 2 589 | 2 687 |
| Etranger | ||
| Total | 2 589 | 2 687 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 | 31.12.2007 | 31.12.2006 | 31.12.2005 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/2008 | 26 939 | 33 998 | 42 145 | 44 183 | 27 821 | |
| Ecart de change | ||||||
| Coût des services rendus sur la période | 1 560 | 1 742 | 1 641 | 1 820 | 1 217 | |
| Coût financier | 1 413 | 1 731 | 1 665 | 1 534 | 1 545 | |
| Variation dette actuarielle | Cotisations de l'employé | |||||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | 412 | -10 489 | ||||
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||||||
| Indemnités de cessation d'activité | ||||||
| Prestations versées (obligatoire) | -1 227 | -1 733 | -1 417 | -1 020 | -977 | |
| (Gains) / pertes actuariels * | -2 514 | 1 690 | -10 037 | -4 372 | 3 973 | |
| Dette actuarielle au 31/12/2009 | 26 583 | 26 939 | 33 997 | 42 145 | 33 579 | |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 | 31.12.2007 | 31.12.2006 | 31.12.2005 | |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1560 | 1 742 | 1640 | 1820 | 1217 | |
| Coût financier | 1413 | 1 731 | 1665 | 1534 | 1545 | |
| Rendement attendu des actifs sur la période | -964 | -1 406 | -1688 | -1687 | -1234 | |
| Amortissement du coût des services passés | 35 | -617 | ||||
| Amortissement des gains / (pertes) actuariels | -975 | 2 102 | -418 | 2472 | ||
| Détail de la charge | Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations | |||||
| comptabilisée au résultat | Gains / (pertes) sur la limitation de surplus | |||||
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 1069 | 4169 | 1199 | 1050 | 4000 | |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 | 31.12.2007 | 31.12.2006 | 31.12.2005 | |
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2008 | 26970 | 34 722 | 42236 | 42211 | 27862 | |
| Ecart de change | ||||||
| Rendement attendu des actifs | 964 | 1 406 | 1688 | 1687 | 1234 | |
| Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime | -1539 | -412 | -9619 | -3755 | 1502 | |
| du régime et des Droits à remboursement |
Cotisations de l'employeur | 1521 | 3 476 | 1833 | 3114 | 3989 |
| Cotisations de l'employé | ||||||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | -10 489 | |||||
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | -72 | |||||
| Indemnités de cessation d'activité | ||||||
| Variation de juste valeur des actifs | Prestations versées | -1227 | -1 733 | -1417 | -1021 | -977 |
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2009 | 26689 | 26970 | 34721 | 42236 | 33538 | |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 | 31.12.2007 | 31.12.2006 | 31.12.2005 | |
| Dette actuarielle fin de période | -26 206 | -26 938 | 33 997 | 42 145 | -34 608 | |
| (Gains) / pertes sur la limitation de surplus | ||||||
| Position nette | Dette actuarielle nette fin de période | -26 206 | -26 938 | 33 997 | 42 145 | -34 608 |
| Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période | 26 689 | 26 971 | 34 721 | 42 236 | 34 728 | |
| Position nette (passif) / actif fin de période | -483 | -33 | -724 | -91 | -120 |
* dont 0 K€ dûs à l'utilisation de nouvelles tables de mortalité
Les provisions constituées par la Caisse régionale au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 2 565 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2009.
| Information sur les actifs des régimes (1) | 31.12.2009 |
|---|---|
| Composition des actifs | |
| -% d'obligations | 77,0% |
| -% d'actions | 15,7% |
| -% autres actifs | 7,3% |
| Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles | 31.12.2009 |
| Taux d'actualisation (2) | de 4,71% à 5,38% |
| Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement | de 3,5% à 4,00% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement | 4,00% |
| Taux attendus d'augmentation des salaires (3) | |
| Taux d'évolution des coûts médicaux |
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas procédé à des paiements fondés sur des actions.
Le montant global des rémunérations perçues en 2009 par les Cadres de direction (net versé) est de 2 057 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2009 par les Administrateurs est de 236 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2009 est de 570 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2009 est de 5 041 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement | 1 994 631 | 1 962 568 |
| . Engagements en faveur d'établissements de crédit | ||
| . Engagements en faveur de la clientèle | 1 994 631 | 1 962 568 |
| Ouverture de crédits confirmés | 1 593 027 | 1 502 090 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 13 118 | 7 547 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 1 579 909 | 1 494 543 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 401 604 | 460 478 |
| Engagements de garantie | 471 090 | 421 818 |
| . Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 0 | |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | ||
| Autres garanties | ||
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 471 090 | 421 818 |
| Cautions immobilières | 152 500 | 144 281 |
| Garanties financières | 38 858 | 52 716 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 279 732 | 224 821 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement | 154 | 582 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 154 | 582 |
| . Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 3 677 213 | 3 468 196 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 257 172 | 263 369 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 3 420 041 | 3 204 827 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 815 990 | 789 456 |
| Autres garanties reçues | 2 604 051 | 2 415 371 |
| Autres engagements reçus | 11033 | 13 751 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché Titres et valeurs donnés en pension |
NEANT | NEANT |
| Total actifs donnés en garantie de passif | 0 | 0 |
La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Au cours de la période, les actifs que la Caisse Régionale du Languedoc a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s'élèvent à 167 K€, selon la répartition suivante :
| (en milliers d'euros) | 31.12.2009 | 31.12.2008 |
|---|---|---|
| Actifs non courants détenus en vue de la vente Immobilisations corporelles Immeubles de placement Instruments de capitaux propres et de dettes Autres |
167 | 432 |
| Total | 167 | 432 |
La Caisse régionale n'a pas opéré de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 en 2008 et en 2009.
La juste valeur d'un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales .
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.
| 31.12.2009 | 31.12.2008 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
| ACTIFS | ||||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 35 382 | 35 382 | 63 153 | 63 153 |
| Prêts et créances sur le réseau | 221 647 | 221 704 | 176 825 | 176 825 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 268 423 | 15 970 499 | 15 008 555 | 14 763 277 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 62 741 | 53 098 | 88 776 | 80 354 |
| Immeubles de placement | 6 254 | 6 254 | 5 234 | 5 234 |
| PASSIFS | ||||
| Dettes envers les établissements de crédits | 4 393 | 4 393 | 4 491 | 4 491 |
| Dettes envers le réseau | 10 997 528 | 10 671 521 | 11 055 987 | 10 980 501 |
| Dettes envers la clientèle | 3 955 000 | 3 955 000 | 3 511 490 | 3 511 490 |
| Dettes représentées par un titre | 109 363 | 109 363 | 475 935 | 475 935 |
| Dettes subordonnées | 69 174 | 69 174 | 89 378 | 88 260 |
Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).
En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.
Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.
En outre, il est à noter que la Caisse Régionale du Languedoc prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.
Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
• des opérations pour lesquelles il n'existe pas de données fiables observables.
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.
| (en milliers d'euros) | Total 31.12.2009 | prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 5 489 | 0 | 5 489 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | ||||
| Créances sur la clientèle | ||||
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||
| Titres détenus à des fins de transaction | 622 | 0 | 622 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 622 | 622 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | ||||
| Instruments dérivés | 4 867 | 4 867 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 6 904 | 0 | 6 904 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédits | 6 904 | 6 904 | ||
| Créances sur la clientèle | ||||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ||||
| Valeurs reçues en pension | ||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||||
| Actions et autres titres à revenu variable | ||||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 527 568 | 136810 | 1 390 758 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 751 692 | 136810 | 614 882 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 775 876 | 775 876 | ||
| Créances disponibles à la vente | ||||
| Instruments dérivés de couverture | 159 941 | 159 941 | ||
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 699 902 | 136810 | 1 563 092 | 0 |
| (en milliers d'euros) | Total 31.12.2009 | prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 7 405 | 0 | 7 405 | 0 |
| Titres vendus à découvert | ||||
| Titres donnés en pension livrée | ||||
| Dettes représentées par un titre | ||||
| Dettes envers la clientèle | ||||
| Dettes envres les établissements de crédit | ||||
| Instruments dérivés | 7 405 | 7 405 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 169 926 | 169 926 | ||
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur | 177 331 | 0 | 177 331 | 0 |
Les montants présentés sont y compris dettes rattachées
Néant.
| % de contrôle | % d'intérêt | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Liste de filiales, coentreprises et entreprises associées |
Nature juridique | Méthode de consolidation au 31/12/09 |
31/12/2009 | 31/12/2008 | 31/12/2009 | 31/12/2008 |
| LANGUEDOC | Société coopérative | MERE | 100 | 100 | 100 | 100 |
| CL LANGUEDOC |
Caisse Locale | GLOBALE | 100 | 100 | 100 | 100 |
| FORCE LANGUEDOC |
FCP | GLOBALE | 100 | 100 | 99,99 | 99,99 |
PREMIERE RESOLUTION : APPROBATION DES COMPTES SOCIAUX ET QUITUS AUX ADMINISTRATEURS
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport général des Commissaires aux Comptes, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2009, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2009.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport des Commissaires aux Comptes relatif aux comptes consolidés, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2009, tels qu'ils sont présentés. Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prévu par l'article 225-40 du Code de Commerce sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants dudit code, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2009, correspondant au résultat net social de 161 520 535,01 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
8 Ce dividende sera payable à partir du 15 avril 2010
CINQUIEME RESOLUTION : AFFECTATION DU RESULTAT DISPONIBLE
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 138 925 225,50 € :
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 104 193 919,13 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 34 731 306,37 €.
SIXIEME RESOLUTION : FIXATION DE L'INDEMNITE COMPENSATRICE DE TEMPS PASSE
L'Assemblée Générale délègue au Conseil d'Administration le soin de fixer en application de l'article 34 des Statuts, le montant de l'indemnité compensatrice de temps passé du Président et des Présidents des Conseils Départementaux chargés d'exercer la surveillance effective de la marche de la Société.
SEPTIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION D'OPERER SUR LES CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT DE LA CAISSE REGIONALE
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale mixte du 27 mars 2009, est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10%) des certificats coopératifs d'investissement représentatifs de son capital social. Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de certificats coopératifs d'investissement qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 254 200 certificats coopératifs d'investissement, et le nombre maximal de certificats coopératifs d'investissement détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social.
L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à cent (100) euros.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
4) de procéder à l'annulation des certificats coopératifs d'investissement acquis, sous réserve dans ce dernier cas de l'adoption de la 10ème résolution.
Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Alain Prouhèze
Pour le Gard
Hervé Durand
Le candidat pour le remplacer sera proposé par l'Assemblée Départementale du Gard qui se réunit début mars.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions qui précèdent.
DIXIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION A L'EFFET DE REDUIRE LE CAPITAL SOCIAL PAR VOIE D'ANNULATION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT, ET ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES LEGALES
L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le conseil d'administration, conformément à l'article L. 225-209 du Code de commerce :
A annuler, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, tout ou partie des certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vertu de l'autorisation de rachat par la Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement faisant l'objet de la 7ème résolution ou d'autorisations ultérieures, dans la limite de 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée ;
A réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur de rachat des certificats coopératifs d'investissement annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles de son choix.
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au conseil d'administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les certificats coopératifs d'investissement, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.
"Conformément à la loi, les sociétaires sont informés que le rapport de gestion, le rapport sur les comptes individuels, le rapport sur les comptes consolidés et le rapport du Président sur le Contrôle Interne de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc sont tenus à leur disposition au Siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc."
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