Annual Report • Apr 1, 2011
Annual Report
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| 1. Rapport de gestion | 3 |
|---|---|
| 2. Rapport du Président 36 | |
| 3. Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Président 70 | |
| 4. Présentation les comptes individuels et annexes 73 | |
| 5. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels 130 | |
| 6. Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés 134 |
|
| 7. Présentations des Comptes consolidés et annexes 137 | |
| 8. Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés 227 | |
| 9. Déclarations des personnes physiques 231 | |
| 10. Texte des résolutions à l'Assemblée Générale 232 | |
| 11. Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de titres de capital achetés 237 |
Le PNB de la Caisse régionale s'établit à 659,6 M€, en hausse de 1,2%. Cette progression est largement portée par la marge d'intermédiation.

La Marge d'intermédiation, à 326,2 M€ représente 49% du PNB. Elle affiche une vive progression de +7,5% soit +22,7 M€, portée notamment par la vigueur des encours de crédit et de collecte bilan (respectivement +5% et +5,6%). Elle a toutefois bénéficié du reclassement des frais de dossiers de crédit, comptabilisés en marqe sur commissions jusqu'en 2009 (10,7 M€). En retraitant cet effet, ainsi que le reclassement des commissions d'apporteurs d'affaires (-2,4 M€), la progression de la marge d'intermédiation est ramenée à +4,7%.
Pour la deuxième année consécutive, les intérêts des crédits reculent (-9,3%) en raison du niveau durablement bas des taux de marché et du poids des crédits révisables indexés sur l'Euribor 3 mois.
Les coûts de refinancement de ces crédits clientèle (charges sur avances Crédit Agricole SA et sur emprunts en blanc) et les intérêts servis sur la collecte clientèle reculent également, respectivement de 19% et 12%.
Enfin, les commissions versées par CASA au titre de la collecte centralisée progressent de 47,3%, à 20,8 M€.
Les commissions au titre de l'équipement de la clientèle en Comptes Service Crédit Agricole (+5,4%) , cartes bancaire et contrats monétiques (+2,8%) ou options de banque multicanal (+72,6%) sont portées par l'évolution du nombre de contrats et l'amélioration qualitative de la structure de la gamme.
Les prestations liées à la réalisation ou à la gestion de dossiers de crédits, notamment habitat, sont en forte progression (+32,8%), parallèlement à l'activité.
Ce compartiment enregistre par ailleurs l'impact des décisions prises par la Caisse régionale en matière de politique tarifaire. Elles concernent notamment et plafonnement du nombre de certaines facturations liées au dysfonctionnement ainsi qu'à l'évolution mesurée du prix des différentes prestations.
Les revenus tirés de l'assurance décès invalidité liée aux crédits sont en baisse en raison de dotations aux provisions importantes.
La contribution des assurances des biens et des personnes est en hausse de 5,4% et reflète l'évolution du portefeuille de contrats.
Enfin, le résultat Assurance caution progresse de 15%, grâce au rebond des réalisations habitat.
La marge sur portefeuille et activité propre et les marges diverses s'établissent à 72,4 M€ en retrait par rapport à une référence 2009 particulièrement élevée en raison de reprises de provisions importantes.
Après deux années consécutives de baisse, la progression des charges de fonctionnement en 2010 est contenue à 1,5%.

La performance de gestion reste bonne, avec un coefficient d'exploitation qui, à 40,2%, demeure le plus bas du groupe des Caisses régionales. Il reflète les adaptations des orqanisations notamment dans les domaines des back-office bancaires, et les économies d'échelle mises en œuvre durant les exercices suivant le rapprochement. Ce résultat est néanmoins obtenu en maintenant un effort continu d'investissement dans le réseau commercial. Ainsi, 3 nouvelles agences ont été créées en 2010, après 30 agences entre 2006 et 2009.
Les charges liées au projet national de création d'un système informatique commun (NICE) s'élèvent à près de 7 M€ pour la CR, soit 4,4% du montant total estimé pour le groupe en 2010. Elles représentent 1,1 point de coefficient d'exploitation.
Les charges de personnel, à 163,9 M€, progressent de 2,8%, sous l'effet :
Enfin, les impôts et taxes progressent de 16,2% et enregistrent l'impact de la réforme de la taxe professionnelle (Contribution économique territoriale) qui se traduit par une augmentation de près de 2 M€.
Le résultat brut d'exploitation affiche une progression de 1% par rapport à une référence 2009 elle-même particulièrement élevée (+23,6% / 2008).
Il s'établit à 394,5 M€, soit le deuxième rang du groupe des Caisses régionales.

CDL

Taux de Couverture
5

L'évolution du taux de créances douteuses et litigieuses (CDL), reste pénalisée par un environnement économique dégradé. Il s'établit à 3,58%, niveau stabilisé sur le deuxième semestre 2010.
La Caisse Régionale a poursuivi ses efforts de provisionnement du risque crédit :
contreparties (note Bâle II et critères spécifiques). Au total, l'encours des provisions collectives et sectorielles s'établit à 268 ME, en hausse de 21,4 ME sur l'exercice.
Par ailleurs, les provisions constituées en 2009 sur deux CDO à échéance d'avril 2011, pour une valeur totale de 10 millions d'euros ont été reprises en 2010.
Le coût du risque représente finalement 129,3 M€ en 2010, en recul de 9,5%.
Le résultat net progresse de 6,1%, à 171,3 M€. Il intègre le calcul d'un impôt sur les sociétés de 92,7 millions d'euros. Son solde net des versements d'intérêts aux parts sociales et rémunération des Certificats coopératifs d'associés et Certificats coopératifs d'Intérêts viendra renforcer les fonds propres de la Caisse régionale.
Le total du bilan atteint 19 100 millions d'euros, en progression de + 6,9 %.
Les opérations internes au Crédit Agricole représentent 61% du total bilan.
Elles concernent d'une part les comptes ordinaires, d'autre part les comptes et avances à terme internes, et permettent notamment d'assurer le financement de l'activité crédit.
Les comptes et avances à terme internes (98,3% des opérations internes au C.A. à 11 413 millions d'euros) progressent de 4,6% en 2010.
Ils se composent essentiellement des avances consenties par CA SA pour refinancer une partie des prêts accordés à la clientèle, des avances miroir de la collecte institutionnelle réalisée par la Caisse régionale, et des avances globales négociées à prix de marché, qui depuis le 01/01/04 et la réforme de l'Organisation Financière Interne, se sont substituées aux avances traditionnelles pour financer les crédits à la clientèle.
Ils incluent également les emprunts en blanc auprès de CA SA dont l'encours en nominal progresse de 1 280 millions d'euros à 2 829 millions d'euros.
Les comptes créditeurs de la clientèle progressent de 12,9 % à 4 473 millions d'euros sous l'effet conjugué de la hausse des comptes ordinaires (+ 241 M€) et des comptes à terme (+ 271 M€).
Les dettes représentées par un titre (titres de créances négociables), pénalisées par un contexte défavorable de baisse des taux, sont en diminution de 38,6 % à 67 millions d'euros de nominal.
Les réserves augmentent à hauteur du résultat 2009 affecté à ce poste, soit 139 millions d'euros.
Les opérations avec la clientèle, à 16 038 millions d'euros, représentent 84 % du total de l'actif et progressent globalement de 4,7 % sur l'année.
6
7
Les crédits sains à l'équipement progressent de 7,1 % à 5 426 millions d'euros ; les crédits sains à l'habitat progressent de 4,8 % à 8 825 millions d'euros. Les autres crédits à la clientèle sont en diminution de 7,6 % à 1 359 millions d'euros.
L'encours des créances douteuses à la clientèle augmente de 16,2 % à 588 millions d'euros. Ainsi, le ratio de créances douteuses s'élève à 3,58 % contre 3,23 % fin 2009 ; parallèlement, le taux de provisionnement s'établit à 81,9 % contre 82,3 % fin 2009.
Les opérations sur titres présentent un encours en progression de 16,2 % à 812,6 millions d'euros ; elles se composent des obligations et autres titres à revenu fixe et des actions et autres titres à revenu variable.
L'encours des obligations et autres titres à revenu fixe est en augmentation nette de 146,1 millions d'euros à 315,1 millions d'euros sous l'effet conjugué d'acquisitions d'obligations pour 209,4 millions d'euros, de tombées d'échéances ou remboursements pour 33,8 millions d'euros et de cessions pour 39,5 millions d'euros.
Celui des actions et autres titres à revenu variable est en baisse de 32,6 millions d'euros à 497,5 millions d'euros sous l'effet des cessions nettes d'OPCVM.
Les valeurs immobilisées sont en diminution de 0,5 % à 994,8 millions d'euros : l'encours des titres de participation est stable à 920 millions d'euros ; il inclut l'acquisition de titres SAS LA BOETIE (porteuse des Caisses régionales dans Crédit Agricole S.A) pour 23 millions d'euros, dont 7 millions d'euros de compte courant 2009 capitalisés.
La loi nº 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l'économie dite loi « LME », complétée par le décret nº 2008-1492 du 30 décembre 2008, a introduit de nouvelles obligations en matière de délais de paiement. Ces deux textes ont été repris dans l'article L.441-6-1 alinéa 1 du code de commerce.
La Caisse régionale du Languedoc respecte les obligations introduites par la loi dite « LME » en matière de délais de paiement. Au 31 décembre 2010, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 3 500 milliers d'euros ; ces factures datées de novembre ou décembre 2010, ont été réglées dans leur majorité en janvier (2 934 milliers d'euros), le reliquat ayant été réglé en février ou constituant des factures en litige (pour 41 milliers d'euros).
Au 31 décembre 2009, le solde des dettes à l'égard des fournisseurs s'élevait à 1 594 milliers d'euros ; ces factures datées de novembre ou décembre 2009, avaient été réglées dans leur majorité en janvier (1 339 milliers d'euros), le reliquat ayant été réglé en février ou constituant des factures en litige (pour 32 milliers d'euros).
Elles représentent 63,01 % du capital et détiennent 100% des voix en Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale de rémunérer les parts sociales au taux de 3,30% pour l'exercice 2010.
La rémunération du CCI est calculée sur la base de 30% du résultat, proraté de son poids dans le capital (11,81%). Cette mesure s'inscrit dans une logique de groupe visant à uniformiser la méthodologie de détermination du dividende par référence aux usages du marché.
Il sera, cette année de 2,53 €, en croissance de 6,8 % par rapport à 2009 (2,37 €).
La méthodologie permettant de déterminer leur rémunération est en tout point identique à celle du CCI.
Il est rappelé que ces titres, qui représentent 25,18 % du capital, sont exclusivement détenus par Crédit Agricole S.A.
Les provisions individuelles pour créances ou litigieuses s'élèvent quant à elles à 437,8 M€.
· L'exercice 2010 est marqué, d'un point de vue fiscal, par l'entrée de la Caisse régionale dans un régime de groupe fiscal ayant donné lieu à la signature d'une Convention d'intégration fiscale avec Crédit Agricole S.A.
En application de cette convention, à partir de l'exercice 2011, Crédit Agricole S.A. sera l'unique interlocuteur de la Caisse régionale pour le versement des acomptes et du solde de l'Impôt sur les sociétés. En 2010, les acomptes d'impôt sur les sociétés ont été versés au Trésor et la dette d'impôt sur les sociétés sera payée à Crédit Agricole S.A.
La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d'impôt sur les sociétés égale à celle qu'elle aurait constatée si la Caisse régionale était demeurée tête de son propre groupe fiscal à l'exception d'une quote-part de l'économie d'impôt sur les sociétés constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal (dès l'exercice 2010) et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS LA BOETIE (à partir de l'exercice 2011).
Pour l'exercice 2010, ce gain fiscal s'élève à 2 142 K€.
· La Caisse régionale du Languedoc a procédé, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée générale du 19 mars 2010 dans sa dixième résolution, à la réduction de son capital social par voie d'annulation de Certificats Coopératifs d'Investissement.
146 801 Certificats Coopératifs d'Investissement ont été annulés sur un total de 2 542 006 Certificats Coopératifs d'Investissement. Le capital et les réserves ont ainsi été diminués respectivement de 1 468 010 euros et 3 034 346 euros.
• Dans le cadre du projet NICE du groupe Crédit Aqricole, le GIE EXA, en charge de la gestion du système d'information de la Caisse régionale, a été transformé en SNC puis cédé au GIE CA Technologies, nouvelle structure juridique désormais en charge de la gestion du système d'information de l'ensemble des Caisses régionales du Groupe Crédit Agricole.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
| Règlements | Date de | Date de 1ªre |
|---|---|---|
| publication par | application : | |
| l'Etat français | exercices ouverts | |
| à compter du | ||
| Règlement du CRC relatif à la | 03 décembre 2009 | 1° janvier 2010 |
| comptabilisation des commissions reques par | Nº 2009-03 | |
| un établissement de crédit et des coûts | ||
| marginaux de transaction à l'occasion de | ||
| l'octroi ou de l'acquisition d'un concours | ||
| Règlement de l'ANC, pour les établissements | 07 octobre 2010 | 1er janvier 2010 |
| de crédit, relatif aux transactions entre | Nº 2010-04 | |
| parties liees et aux opérations non inscrites | ||
| au bilan |
L'application de ces nouveaux règlements et avis n'a pas eu d'impact sur le résultat et la situation nette de la Caisse régionale du Languedoc sur la période.
Les impacts du règlement du CRC 2009-03 ont porté sur la présentation du PNB et des charges d'exploitation de la Caisse régionale. Ils sont précisés dans les notes 30,32 et 36 des états financiers individuels annuels au 31 décembre 2010.
(article L. 225-211 du Code de Commerce)
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse régionale au 119 352 31/12/2009 |
|
|---|---|
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les 0 salariës |
|
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de 24 836 liquidité |
|
| Dont autres objectifs (3) | 94 516 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2010 | 02 833 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariës |
0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de l liquidité |
12 126 |
| Dont autres objectifs (3) | 83 732 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi (1) |
109 348 |
| couverture des engagements pris envers les salariés | 0 |
| Contrat de liquidité | 25 616 |
| Autres objectifs (3) | 83 732 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs |
0 |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2010 | 38,47 € |
| Valeur des CCI acquis en 2010 évalués aux cours d'achat | 3 688 097 € |
| Montant des frais de négociation | 0 € |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2010 | 13 490 |
| Dont objectif de couverture des engagements pris envers les salariés |
0 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de 13 490 liquidité |
|
| Cours moyen des CCI cédés en 2010 | 39,67 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2010 | 146 801 |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2010 |
54.919 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action (2) | 37,43 € |
| CCI acquis en couverture des engagements pris envers les salariés |
0 |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 37,21 € |
| CCI acquis en vue des autres objectifs (3) | 37,59 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 2 055 417 € |
| Valeur nominale du CCI | 10 € |
| NOM DES ADMINISTRATEURS |
PRINCIPAUX MANDATS | |||
|---|---|---|---|---|
| Alain MAUREL | Administrateur AOC Cabardès | |||
| Dominique CHARDON | Président de « Terroir et Culture », membre du Conseil Economique et Social de la région Languedoc-Roussillon |
|||
| Pierre BORIES | Président ODG Boutenac - Membre du Bureau ODG Corbières | |||
| Jacques BOYER | Adm. Chambre Agriculture, MSA, Syndicat des caves particulières |
|||
| Jean-Claude LIMOUZY | Adm. Chambre Agriculture, Maire | |||
| Francis CLANET | Président Centre de gestion Aude, Adm. Arterris | |||
| Daniel CONNART | ||||
| André COURNEDE | Adm. Cave Coopérative, Maire | |||
| Alain EGEA | Co-dirigeant d'un club sportif | |||
| Bernard ETIENNE | Membre du bureau Chambre Agriculture Lozère | |||
| Jean-Marc FLOUTIER | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Adm. Fédération des Vignerons Indépendants |
|||
| Jacques FOURNIER | ||||
| Bernard GALTIER | Membre centre de formation professionnelle agricole | |||
| Pierre GIRAUD | Président Office de tourisme | |||
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN | Président LEAP | |||
| Jacques GRAVEGEAL | Président Chambre Agriculture Hérault, Maire, Président du Syndicat des Vins de Pays d'Oc |
|||
| Claude GUIGUE | ||||
| Evelyne LABORDE | Adjointe au maire | |||
| Francis LAMISSE | ||||
| Gérard OLLIER | Adm. Chambre Agriculture Hérault, vice-président Adasea Hérault |
| Alain PROUHEZE | Membre CCI Lozère | |||
|---|---|---|---|---|
| Jean-Louis PUJOL | ||||
| Jean-Marc RIBES | ||||
| Dominique RICOME | Adm. FDSEA | |||
| Hubert SENTHILLE | ||||
| Jacqueline TACUSSEL | ||||
| Denis VERDIER | Président de la Fédération départementale et nationale des Caves Coopératives |
|||
| Président de la cave Costières et Soleil | ||||
| Philippe VERDIER | ||||
| Bernard CHAPON (Suppl. 48) | ||||
| Olivier COZON (Suppl. 34) | Adm. Chambre d'Agriculture | |||
| Guy SAVANIER (Suppl. 30) | Président de SCA Covial | |||
| Martine VERDALE (Suppl. 11) | Adm. Chbre Agriculture de l'Aude, Présidente MSA Aude, adm. FDSEA |
12
| (en milliers d'euros) | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2010 | 2009 | 2003 | 2007 | 2006 | |||
| Capital social | 202 748 | 204 216 | 204 216 | 204 216 | 196 134 | ||
| Produit Net Bancaire | 659 555 | 651 720 | 600 018 | 611 361 | 588 287 | ||
| Résultat Brut d'Exploitation |
394 513 | 390 553 | 316 056 | 315 735 | 296 897 | ||
| Résultat courant avant impôts |
263 490 | 249 200 | 189 673 | 233 991 | 219 218 | ||
| Résultat après impôts | 171 300 | 161 521 | 152 394 | 149 694 | 140 077 | ||
| Montant de la masse salariale |
86 966 | 83 549 | 89 980 | 93 275 | 90 729 |
La consolidation des comptes selon les normes IAS / IFRS, applicable depuis le 1 janvier 2005, présente une approche assez nettement différente de celle des comptes consolidés selon les normes françaises.
Ainsi, on notera notamment les caractéristiques suivantes :
o L'analyse économique de l'entreprise prévaut sur une approche fiscale et juridique des comptes.
o La juste valeur remplace le coût historique (en particulier pour les titres de participation et de placement).
Les provisions sur les crédits font l'objet d'une réglementation rigoureuse, avec en particulier la notion de perte probable qui se substitue à celle de perte possible ; elles peuvent concerner tant des créances saines (si des éléments objectifs concluent à une dépréciation des créances), que des créances douteuses. En revanche, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux, du fait du principe obligatoire de l'affectation, sont supprimés; en conséquence, les FRBG et les provisions pour risques et charges non documentés au sens des IFRS sont reclassés en réserves consolidées.
Certains éléments du hors bilan sont valorisés au bilan en valeur de marché (en particulier les swaps, compensés en grande partie par la variation de la valeur de marché des actifs et passifs couverts)
L'information en annexes publiables est renforcée.
Les opérations de consolidation des comptes des 109 Caisses locales et du Fonds dédié Force Languedoc avec ceux de la Caisse Régionale se traduisent par :
1) Un Résultat Brut d'Exploitation (RBE) qui passe de 394,5 millions d'euros en base individuelle à 397 millions d'euros en base consolidée. Le RBE consolidé correspond à la somme du RBE de la Caisse régionale, des Caisses
locales et du fonds dédié Force Lanquedoc, déduction faite : - des intérêts versés par la Caisse régionale aux Caisses locales en rémunération des
Les principaux retraitements de consolidation concernent :
Les résultats financiers de l'exercice confortent une situation déjà solide avec un ratio de solvabilité proche de 12,5% au 31/12/2010. La Caisse Régionale dispose de tous les moyens de ses ambitions : renforcer la qualité de la relation avec chacun de ses clients, conformément aux axes de développement affirmés à la fois dans le cadre du projet d'entreprise « Languedoc Ambition 2012 » et dans le cadre du projet de groupe Crédit Agricole.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés.
La Caisse régionale du Languedoc, afin d'améliorer la maîtrise et la prévention du risque crédit a mis en place un dispositif qu'elle aménage et enrichit régulièrement et qui porte sur les axes suivants :
Cette politique se décline sur l'ensemble des marchés de la Caisse régionale du Languedoc.
Le dispositif Risque de la Caisse régionale du LANGUEDOC, présentée et validée par le Conseil d'Administration, repose sur différents axes.
Outre le niveau élevé de ses fonds propres et la forte division de ses risques de contrepartie, la Caisse Régionale s'est fixée, en plus des limites prudentielles exigées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes plus contraignantes afin d'accroître sa maîtrise des risques et assurer un suivi vigilant des encours importants.
Ces seuils sont présentés et validés chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Languedoc.
De même, cinq secteurs d'activité (la promotion immobilière, la prescription immobilière, la clientèle « hors périmètre géographique de la Caisse Régionale », les crédits syndiqués et le secteur des énergies renouvelables) font l'objet de « limites » annuelles de distribution. Ces seuils servent d'indicateurs d'alerte et permettent de suivre le niveau de vente des crédits par rapport aux prévisions sur ces activités jugées sensibles par la Caisse régionale.
Le suivi de ces cinq « limites » est mensuel avec une information semestrielle au Conseil d'Administration.
Par ailleurs, annuellement, une étude sur les filières d'activités économiques et sur le risque par zone géographique est présentée au Conseil d'Administration. Cette étude permet :
Selon les résultats de cette étude, des évolutions en matière de distribution de crédits peuvent être proposées.
Un suivi particulier est réalisé sur la filière viticole (exploitants agricoles et structures de vinification).
Les délégations crédits sont fixées par métier, par marché et par type de financement.
Les critères principaux des délégations sont :
Depuis la réforme BALE II, les notes BALE II sont intégrées dans les outils et usages de la Caisse régionale et utilisées par l'ensemble des réseaux commerciaux de la Caisse régionale comme outil de mesure du risque (et donc du niveau de délégation requis) mais aussi comme indicateur alertant sur une dégradation et donc un risque potentiel.
Par ailleurs, l'outil EXA Risque déclenche automatiquement des alertes auprès des gestionnaires et des courriers auprès des clients.
Le dispositif est complété par des états et fichiers risques mis à disposition des réseaux.
Le suivi des risques relève de tous les collaborateurs en charge d'un portefeuille clients qui s'appuient dans ce travail quotidien sur différents outils et états risques mis à leur disposition.
Le suivi des risques s'opère éqalement par les analyses et tableaux de bord réalisés par le Pilotage des Risques Crédits donnant lieu à des alertes personnalisées aux gestionnaires ou à des actions menées par la Caisse régionale.
De plus, en 2010, l'outil « gestion des clients risqués » a été enrichi par la Caisse Régionale. Cet outil automatise le suivi et le reporting sur les clients risqués entre les différents niveaux hiérarchiques du réseau jusqu'à la Direction de la Caisse régionale.
D'autre part, chaque marché dispose d'un comité spécifique traitant hebdomadairement des clients fragiles. Les dossiers particulièrement sensibles ou pondéreux sont traités au sein de Comités dédiés (le CORENT pour les Entreprises, le CORPIM pour les Promoteurs Immobiliers ... )
Prise en charge dans un premier temps par les réseaux commerciaux, la gestion du risque est ensuite assurée par le Recouvrement Commercial qui capte automatiquement les dossiers au-delà d'un certain encours et d'un certain délai, grâce à l'outil EXA - Risque.
Le Recouvrement Contentieux prend le relais pour les dossiers qui n'ont pu être résolus de manière amiable ou pour l'exécution des garanties.
A noter, en amont du recouvrement commercial, sur le Marché de l'Agriculture, l'existence d'une unité dédiée aux dossiers Agricoles nécessitant un suivi spécifique.
La dernière strate de la politique crédits Risque de la Caisse régionale concerne le dispositif de contrôle.
Les contrôles de 1º degré, permanents et exhaustifs, relèvent de la responsabilité des Directeurs d'Agence et de Secteur pour le réseau de proximité ainsi que des Responsables de marché pour les dossiers relevant des réseaux spécialisés.
Ceux de 2º degré, inopinés et par sondage, sont mis en œuvre par les Directions respectives de chaque marché et par la Direction des Crédits.
Les contrôles de 3º degré sont réalisés lors des missions du « Contrôle périodique ».
Le Contrôle Permanent vérifie l'exhaustivité et l'efficience des contrôles internes ainsi que l'existence et l'application du plan de contrôle de chaque unité impliquée dans la distribution ou gestion des crédits.
Il vérifie aussi que les présentations réglementaires concernant le risque sont bien réalisées auprès du Conseil d'Administration.
En matière de distribution de crédit, la Caisse régionale du Languedoc a décliné des règles de délégations par métier, par marché, par type de financement qui évoluent régulièrement suivant les analyses risques réalisées.
Dans les critères définissant le niveau de délégation requis figurent notamment la notation Bâle II, utilisée sur l'ensemble des marchés, et complétée sur l'habitat par le score national.
L'application des différents critères de délégation permet d'avoir un « second regard » sur l'ensemble des dossiers et des marchés présentant une caractéristique « sensible » en termes de risque.
De plus, les dossiers les plus risqués relèvent d'une décision « Direction Commerciale » voire d'un Comité d'Escompte (Départemental ou Régional) notamment ceux présentant les caractéristiques suivantes
Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, les Caisses régionales, à utiliser les systèmes de notation interne au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents
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Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse régionale dispose de modèles Groupe d'évaluation du risque.
Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.
Les règles de délégation crédits s'appuient sur l'approche en risques liés qui permet d'appréhender la totalité du risque de contrepartie pris par la Caisse régionale sur un emprunteur à un moment donné.
La notion de Groupe de Risque apportée par la réforme Bâle II a permis d'automatiser ce regroupement des engagements qui est complété, éventuellement, par les gestionnaires qui consolident les engagements :
En 2010, la Caisse Régionale a mis en œuvre le projet national « groupes » dont l'objectif est d'harmoniser la constitution des groupes et l'unicité de notation au niveau de l'ensemble du groupe Crédit Agricole.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure du risque est appréciée au travers du taux de Créances Douteuses et Litigieuses. La Caisse régionale dispose avec EXA - Risque d'un dispositif de déclassement conforme aux règles fixées par la Commission Bancaire. La contagion s'applique au niveau de la personne.
La mesure du risque s'opère également avec des indicateurs plus précoces de détection du risque :
Ces différents clignotants permettent aux gestionnaires d'être alertés au plus vite afin de régler le dossier.
Par ailleurs, depuis la réforme « Bâle II », les notes BALE II sont également utilisées comme outils de mesure du risque et permettent d'identifier les Secteurs, marchés, types de financement présentant des « alertes ».
En complément des règles prudentielles fixées par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière et dans un souci prudentiel, la Caisse régionale s'est fixée des règles internes plus contraignantes, afin de maîtriser les risques et d'assurer un suivi vigilant des encours importants.
Ces « limites » et « seuils » prudentiels sont présentés et validés chaque année par le Conseil d'Administration de la Caisse régionale du Languedoc
Afin de limiter son exposition sur une contrepartie, la Caisse régionale a mis en place des « limites » d'encours sur une contrepartie en les fixant selon un % des fonds propres et/ou du résultat net de la Caisse régionale.
Ainsi, pour les Collectivités Locales, la limite est de 15% des fonds propres ou de 100% du résultat net.
Pour les autres marchés, la limite est fixée à 3% des fonds propres ou 20% du résultat net.
La limite est atteinte dès que l'un des seuils est atteint.
L'accord dérogatoire pour l'octroi d'un crédit portant l'encours sur la contrepartie au-delà de la limite relève du Conseil d'Administration.
Par ailleurs, toujours dans le cadre du suivi des emprunteurs portant des encours significatifs, la Caisse régionale du Languedoc a fixé la règle suivante : Toutes les contreparties dont les encours sont supérieurs aux seuils suivants doivent faire l'objet d'une information annuelle en Comité d'Escompte Régional ou Départemental
De même, pour matérialiser sa politique de partage des risques, la Caisse régionale souhaite maîtriser le nombre d'emprunteurs portant des encours majeurs. Le niveau est fixé à 16 M€ pour les « Collectivités Locales » et à 7 M€ pour les autres marchés.
L'octroi de financement à ces clients est de la compétence du Comité d'Escompte Régional et fait l'objet d'une information nominative semestrielle en Conseil d'Administration.
Dans le cadre des contrôles de 2º degré, des revues de portefeuilles sont réalisées par les Directions de marché sur les Secteurs et Agences relevant de leurs compétences.
De même, les responsables du recouvrement réalisent des revues de portefeuille sur les clients qu'ils gèrent afin de s'assurer du respect des procédures internes, de l'éfficacité des actions menées et de la couverture des risques avérés et latents.
Deux Comités sont spécifiquement dédiés aux contreparties défaillantes ou sous surveillance :
▪ Le Comité des Risques (CRI) traite des dossiers en recouvrement d'un montant élevé (CDL > 1,5 M€) ou spécifiques, nécessitant une décision stratégique
■ Le COREC procède à l'analyse des dossiers risqués et CDL (encours supérieurs à 150 K€ pour le contentieux et à 400 K€ pour le recouvrement commercial)
En 2010, la Caisse Régionale, confrontée à une augmentation du nombre d'assignations, a mis en place un suivi des programmes défiscalisants en difficulté (travaux non terminés, absence de loyers, impacts fiscaux). Les clients financés dans le cadre de ces programmes ont été identifiés et mis sous surveillance. En outre, une nouvelle filière a été identifiée dans le cadre des provisions sectorielles relative aux « acquéreurs immobiliers ».
C'est au Comité des Risques (CRI) que sont présentées les analyses risques réalisées par le Pilotage des Risques crédits notamment l'évolution des indicateurs Risque de la Caisse régionale.
De ces présentations peuvent découler différentes propositions :
Chaque mois, une présentation du risque crédits est présentée en Comité de Direction
Les stress tests ont été appliqués à la Caisse régionale du Languedoc, comme demandé par Crédit Agricole S.A. dans sa note du 5 février 2009 :
Une présentation a été faite au Conseil d'Administration du 13 novembre 2009.
Le dispositif Bâle II a apporté un complément d'information en matière de valorisation des garanties et ainsi donné une bonne évaluation du risque de pertes attendu sur crédit.
La valorisation du stock a été réalisée par règles automatiques sur l'ensemble de la banque de détail et à dire d'expert pour la banque d'entreprise.
Pour la production nouvelle de crédit, la valorisation des garanties est automatique pour les cautions, les nantissements de comptes titres Crédit Agricole et les hypothèques de 1° rang et PPD (habitat seulement).
En complément de sa politique interne de partage de risques, la Caisse régionale a opté pour une couverture de ses grands risques éligibles auprès de FONCARIS à partir de 25 M€ d'encours en risques liés.
La Caisse régionale du Languedoc n'utilise pas ce type de contrat
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas recours aux dérivés de crédits dans le cadre de la gestion de son risque de crédit.
Exposition maximum au risque crédit
| (en milliers d'euros) | 31.12.2010 | 31.12.2009 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat | 13 083 | 12 393 |
| (hors titres à revenu variable et actifs | ||
| représentatifs de contrat en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 239 103 | 159 941 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu | 664 194 | 751 693 |
| variable) | ||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 45 225 | 35 382 |
| (hors opérations internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 941 163 | 15 268 423 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 516 013 | 62 741 |
| Exposition des engagements de bilan (nets | 17 418 781 | 16-290 -7/3 |
| de dépréciation) | ||
| Engagements de financement donnés | 2 087 514 | 1 994 631 |
| Engagements de garantie financière donnés | 551 096 | 471 090 |
| Provisions - Engagements par signature | 4 154 | 2 541 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets | 2 634 456 | 2 463 180 |
| de provisions) | ||
| TOTAL Exposition nette | 20 05:37:37 | 18 75 75 3 |
La Caisse régionale exerce son activité en France sur son territoire.
La Caisse régionale exerce son activité dans le seul métier de banque de proximité.
Les encours de prêts et créances par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institution financière, administrations et collectivités publiques).
Les emprunteurs « corporate » notés par les systèmes de notation interne représentent plus de 26,5% des encours portés par la Caisse régionale, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse régionale à ses clients sains hors banque de détail, soit 4,79 Milliards d'euros. La répartition par rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition des crédits encours clientèle Corporate par plage de notation
| CORPORATE | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| NOTATIONS | Encours en ME |
0/0 | |||||
| AAA | 661,48 | 13,81% | |||||
| AA | 994,96 | 20,77% | |||||
| A | 768,87 | 16,05% | |||||
| BBB | 1004,76 | 20,98% | |||||
| 33 | 1021,81 | 21,34% | |||||
| B | 56 | 1,17% | |||||
| Sous surveillance | 281,59 | 5,88% | |||||
| TOTAL | 4789,48 | 100% |
Non audité par les Commissaires aux Comptes
Les créances douteuses (en recouvrement ou pas) font l'objet d'une politique de provisions individualisées, affectées et prudentes, qui gradue le niveau de couverture des encours en fonction de la situation financière du client, sa solvabilité et la qualité des garanties détenues.
Une politique de dépréciation est également mise en œuvre en amont par la Direction Financière sous la forme de provisions collectives basées sur les notations Bâle II dégradées.
Deux types de provisions collectives sont mises en œuvre :
| Classe de notation | Exposition au défaut (en M€) |
Provision collective (en M€) |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 - DAV Part | 447 | 1,8 | ||||
| 2 - Crédit Habitat | 5 807 | 63,0 | ||||
| 3 - Crédits consommation | 322 | 3,3 | ||||
| 4 - Revolving | 124 | 2,6 | ||||
| 5 - Autres crédits bilan GR Part | 53 | 1,1 | ||||
| 6 - Engagement hors bilan des part | 17 | 0,1 | ||||
| 7 - Financements pro assoc | 2 186 | 37,3 | ||||
| 8 - Financements Agri | 303 | 2,9 | ||||
| 9 - Fiancement Asso | 51 | 1,4 | ||||
| 10 - Financement professionnel de l'immobilier | 77 | 4,7 | ||||
| 11 - Financement Coll Pub | 1 975 | 7,4 | ||||
| 12 - Financement ENT | 1 443 | 28,5 | ||||
| 18 - Cies d'assurances, fonds et autres | ||||||
| 12 806 | 154,3 | |||||
| (crédits sains hors exclusions) |
| Filière | Exposition au défaut (en M€) |
Provision collective (en M€) |
|---|---|---|
| LBO | 210 | 3,9 |
| Professionnels de l'immobilier | 544 | 15,2 |
| Viticulture/viniculture | 964 | 58,6 |
| Acquéreurs immobiliers | 907 | 35,8 |
| 2 623 | 113,4 | |
| (crédits sains hors exclusions |
Les encours de prêts et créances bruts, les encours dépréciés, les dépréciations, le taux de couverture des encours dépréciés par agents économiques figurent dans les notes 3.1 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le coût du risque au 31 décembre 2010 et 2009 figure dans la note 4.8 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La Caisse régionale n'est pas exposée au risque pays.
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d'intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
La Caisse régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole s.a. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires
Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Au niveau de la Caisse régionale, un Responsable des Risques et Contrôles Permanents pilote et contrôle les risques de marché issus des activités. Ce Responsable est nommé par le Directeur Général de la Caisse régionale et lui est directement rattaché.
L'encadrement des risques de marché de la Caisse régionale repose sur la combinaison de trois indicateurs de risque, donnant lieu à encadrement par des limites et, ou seuils d'alerte : la Value at Risk, les scénarios de stress, les indicateurs complémentaires (sensibilité aux facteurs de risques).
Par ailleurs :
Définition :
La VaR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. Sur son portefeuille de titres, la Caisse régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.
Limites du calcul de la VaR :
Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VaR sont les suivantes :
Des seuils limites de VaR 1 mois à 99% font l'objet, en cas de dépassement, de déclenchement d'une alerte financière.
La mesure du risque en stress test :
Au 31/12/2010, la perte en cas de scénario catastrophe sur le portefeuille de fonds propres est de 54,9 M€ soit 2,5% des FP IFRS du 31/12/2009. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
Sur 2010, les plus values latentes de la Caisse régionale ont augmenté de 0,1 M€. Le montant d'externalisation s'élève sur l'exercice à +11,5 M€. Les seuils d'alerte ne sont pas atteints.
Au 31/12/2010, la Caisse régionale détient des dérivés de crédit au travers de plusieurs supports :
La valeur de marché des CDO est au 31/12/2010 de 9,7 M€ (en augmentation de +2,0 M€ par rapport au 31/12/2009).
La valeur du portefeuille de CDS est de -0,2 M€ au 31/12/2010 en augmentation de +0,6 M€ sur 2010. La Caisse régionale a cédé 190 M€ de nominal de CDS sur 2010. Le portefeuille de CDS est classé en trading (au sens comptable et non prudentiel). Des seuils d'alerte ont été définis sur le portefeuille de trading :
Nous décomposons la VAR par classe d'actif afin d'indiquer la contribution de chacune au risque du portefeuille. Au 31/12/2010, la décomposition est la suivante :
| otal | Action | Alternatif | Obligations Monétaire diversification | ||
|---|---|---|---|---|---|
| +11.2 M€ = | +9,7 ME | +4.0 ME | +7,3 M€ | -0,2 M€ | -9,6 M€ |
L'effet diversification du portefeuille diminue le risque de 9,6 M€.
La juste valeur des instruments dérivés de transaction figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Pas de portefeuille de trading sur les actions.
Le portefeuille d'actions en titres de placement est de 89,0 M€ au 31/12/2010.
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente (part actions) + gains et pertes latents figurent dans la note 6.4 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
La Caisse régionale a mis en place, depuis 2008, un programme de rachat partiel de ses certificats coopératifs d'investissement limité à 10% de l'encours de CCI figurant au capital de la Caisse régionale, conformément à l'autorisation donnée par l'Assemblée Générale de la Caisse régionale en date du 28 mars 2008 et renouvelé par les Assemblées Générales de 2009 puis 2010.
Par ailleurs, la Caisse régionale délègue auprès de Chevreux la gestion de la liquidité de ses CCI.
Les encours concernés figurent dans la note 6.17 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Les principaux risques financiers issus du bilan de la CR sont le risque de taux d'intérêt et le risque de liquidité et de refinancement. Ces risques font l'objet d'un reporting régulier en comité financier et en conseil d'administration.
Le conseil d'administration valide les règles de gestion ainsi que les limites de risque sur proposition du comité financier.
Le Risque de Taux est "le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché ("trading book")".
La Caisse régionale a pour objectif la couverture de l'intégralité du risque en cas de variation des taux d'intérêt sur l'ensemble de ses produits de bilan et de hors bilan.
La politique de la Caisse régionale consiste à utiliser des instruments de couvertures « vanilles » pour couvrir son risque de taux.
Les actifs à taux fixes sont couverts par des swaps emprunteurs de taux fixe contre EUR3M. Les passifs à taux fixes sont couverts par des swaps prêteurs de taux fixe contre EUR3M. Ces 2 types de couvertures sont classés en macro couverture de juste valeur.
Des opérations clientèles particulières présentant un risque de taux pour la Caisse régionale peuvent également faire l'objet d'une couverture spécifique. Le classement de ce type d'instrument est de la micro couverture de juste valeur.
Au 31/12/2010 :
Au 31 décembre 2010, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
Nous mesurons chaque trimestre un gap de taux statique :
Les instruments financiers utilisés pour couvrir le risque de taux sont des swaps vanilles (taux fixe ou inflation).
Le suivi du risque est effectué trimestriellement par le comité financier présidé par le Directeur général.
Les limites groupes sont bien respectées (cf Exposition). En cas de dépassement de celles-ci, la Caisse régionale a recours à la souscription de swaps de couverture.
Impact en valeur absolue d'un mouvement de taux de 200 bp sur le PNB, le RBE et la VAN sur l'impasse synthétique (sur chiffres au 30/09/2010) :
| anneel | A1 | A2 | A3 | A4 | A5 | A6 | A7 | A8 | A9 | A10 | A11 | A12 | A13 | A14 | A15 | A16 | A17 | A18 | A19 | A20 | A21 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| impasse en ME | 33 33 1 | 181 | 229 | 278 | 314 | 383 | 432 | 480 | 512 | 522 | 334 | 244 | 193 | 141 | 53 | -38 | -82 -91 | |||||
| impact PNB | en ME | 2.4 | 0.7 0.7 1 | 3.6 | 4.6 | 5.6 | 6,3 | 7.7 | 8.6 | 9.6 10.2 10.4 6.7 | 4.9 | 3.9 | 2.8 | 0.4 | 0.8 | 1.6 | ||||||
| ld'un mouvement en % du PNB 0.3% 0.4% 0.1% 0.5% 0.7% 0.8% 0.9% 1.2% | 1,3% 1,4% 1,5% | 1,6% 1,0% | 0.7% 0.6% 0.4% 0.2% 0.2% 0.1% | 0.1% | 0.2% 0.3% | |||||||||||||||||
| de taux | en % du RBE | 0,4% 0,6% 0,2% 0,9% | 1,1% 1,4% 1,6% 1,6% 1,9% | 2,1% | 2,4% 2,5% | 2,6% 1,7% | 1,2% | 1,0% 0,7% 0,3% 0,1% | 0,2% 0,4% 0,4% | |||||||||||||
| de 200 bp | VAN I | 52.6 M€ soit 4,29 % des fonds propres de la CR |
Non audité par les Commissaires aux Comptes
L'information financière sur les instruments dérivés figure dans les notes 3.2 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
La Caisse régionale n'est pas exposée au risque de change.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
Les exigences réglementaires en matière de liquidité sont définies par :
Celui-ci met en place la politique de couverture du risque dans le respect des règles édictées par le Conseil d'administration.
La Caisse régionale est soumise dans la gestion de sa liquidité :
Crédit Agricole S.A. a défini des règles de gestion sur la liquidité afin de prémunir le groupe d'un risque d'illiquidité. Les principes suivants permettent de limiter les échéances annuelles de liquidité :
Le pilotage de la liquidité s'appuie sur :
Les programmes de refinancement de liquidité sont présentés mensuellement au comité financier pour validation et font l'objet d'un reporting trimestriel au conseil d'administration.
La Caisse régionale a pris dès le début de la crise des mesures concernant la gestion de la liquidité :
Au 31/12/2009, le coefficient de liquidité de la Caisse régionale était de 121%. Il est passé à 175% au 31/12/2010 pour une limite réglementaire de 100%.
Au 31/12/2010, le déficit crédit collecte de la CR s'établit à 4,9 Md€ dont 2,6 Md€ refinancés à moyen terme (durée initiale > à 1 an). La durée moyenne du refinancement est de 3,4 ans.
Par ailleurs, la note 3.3 du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale présente les prêts et créances par durée résiduelle ainsi que les dettes représentées par un titre par durée résiduelle.
La CR du Languedoc couvre ses positions de taux mesurés par les impasses de taux au travers de swap de macro couverture de juste valeur. La justification de la macro couverture est effectuée chaque trimestre en utilisant la short cut method.
Par ailleurs, certains crédits clientèles à taux fixe peuvent avoir fait l'objet d'une couverture spécifique du fait de leur montant. Le swap de couverture est alors classé en micro couverture de juste valeur.
Des TSR émis ont fait l'objet de couvertures classées en micro couverture de flux de trésorerie.
Les crédits structurés sont également couverts pour éviter à la CR d'être en risque sur la structure. Dans ce cas le swap est classé en trading.
Les données chiffrées de la politique de couverture de la Caisse régionale figurent dans les notes 3.2 risque de marché (instruments dérivés de couverture par type d'instrument : valeur de marché) et 3.4 couverture des risques de flux de trésorerie, et couverture de juste valeur (instruments dérivés de couverture : valeur de marché et montants notionnels) du rapport sur les comptes consolidés de la Caisse régionale.
Au 31 décembre 2010, la Caisse régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes, communes à l'ensemble du Groupe :
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse régionale.
Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Contrôle Interne réuni bimestriellement dont la Présidence est assurée par la Direction Générale de la Caisse régionale.
L'organe exécutif est par ailleurs informé bimestriellement par un tableau de bord comprenant notamment les dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse régionale. Le contrôle périodique est destinataire de ces informations.
L'organe délibérant est informé semestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse régionale. Les entités EXA, CAAGIS et CA TITRES sont dotées de leur propre dispositif de gestion et de surveillance. Les entités Deltager, Sofilaro, SAFER Languedoc Roussillon, CMM, CALI et CALEN compte tenu de leur taille réduite signifient leurs risques opérationnels éventuels. Une procédure a été formalisée en 2009 pour Deltager. Ce travail est en cours sur les autres entités (finalisation sur 2011).
En 2010, une trame nationale de tableau de bord a été mise en place par CASA pour l'ensemble des caisses régionales. Ce tableau de bord est remonté trimestriellement à CASA qui en fait une consolidation au niveau du pôle Caisse Régionale. En interne, un tableau de bord comprenant notamment les dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque opérationnel est restitué lors des comités de contrôle interne.
La campagne de cartographie 2009 a été réalisée au premier trimestre 2010. Conformément à la procédure en place, la revue a porté sur les risques sur lesquels la collecte a montré une criticité plus importante et sur les nouveaux risques créés dans le référentiel national. A noter que cette cartographie a été réalisée pour la première fois sur le nouvel outil EUROP@.
La campagne de cartographie 2010 est en cours au premier trimestre 2011.
La campagne de mise à jour des scénarii majeurs a été réalisée en tenant compte des évolutions de la caisse régionale et de son contexte.
Pour la Caisse Régionale du Languedoc, le périmètre des entités en méthode avancé comprend la Caisse régionale, les Caisses locales et le fonds Force Languedoc. Il n'y a pas d'entité en méthode standard.
L'autorisation obtenue de la commission bancaire d'utiliser la méthode avancée (AMA - Advanced Measurement Approach) a été reçue fin 2007.
Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de mesure avancée (AMA) pour les risques opérationnels.
Le dispositif défini par le Groupe et décliné dans la Caisse Régionale vise à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel...) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scénarios et de facteurs reflétant l'environnement).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type "Loss Distribution Approach" (LDA) qui est unique au sein du Groupe.
Ce modèle LDA est mis en œuvre d'une part sur les données internes collectées mensuellement dans la Caisse Régionale, ce qui constitue son historique de pertes, et d'autre part sur des scénarios majeurs qui permettent d'envisager des situations non observées dans l'entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de l'horizon d'un an. Ce travail d'analyse est mené dans la Caisse Régionale à partir d'une liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole SA. Cette liste de scénarios majeurs fait l'objet d'une révision annuelle et a pour but de couvrir l'ensemble des catégories de Bâle, ainsi que toutes les zones de risques majeurs susceptibles d'intervenir dans l'activité banque de détail.
Pour les Caisses Régionales un principe de mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du calcul de l'Exigence de Fonds Propres pour l'ensemble des Caisses Régionales concerne la partie de l' Exigence de Fonds Propres qui dépend de l'historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de l'ensemble des Caisses Régionales sont concaténés ce qui permet de disposer d'une profondeur d'historique d'incidents accrus et d'un profil de risque plus complet.
La mutualisation des données lors de la détermination de la charge en capital implique de réaliser une répartition de cette charge par Caisse Régionale. Pour ce faire Crédit Agricole SA utilise une clé de répartition prenant en compte les caractéristiques de la Caisse Régionale (coût du risque et PNB de l'année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est mise en œuvre dans le modèle LDA du Groupe. Pour ce faire un travail d'experts est mené à Crédit Agricole S.A. afin de déterminer les corrélations de fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de Bâle et entre les scénarios majeurs. Ce travail d'expert a fait l'objet cette année d'une formalisation accrue, visant à structurer l'arqumentation autour de différents critères qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences historiques, matrice d'incertitude...)
Répartition des incidents et des pertes opérationnelles en % par types d'événements (cf. catégories bâloises) pour l'année 2010.
| Fraude interne | Rel. Clientèle Pratiques emploi / produits / et sécurité sur le lieu Fraude externe pratiques de travail commerciales |
Dysfonct. activité / Dommages aux actifs corporels systèmes |
Traîtement opérations / gestion processus |
Synthèse (coût du risque opérationnel) |
Synthèse (coût du risque opérationnel frontière) |
|||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | Nb Inc | Mbrut | |
| Cout du risque opérationnel: tous domaines |
0.1% | 0.4% | 47,7% | 16.6% | 0.1% | 8.0% | 2.0% | 59.5% | 5.8% | 2,4% | 8,7% | 0.8% | 35.6% | 12.4% | 100.0% | 100.0% | ||
| Cout du risque opérationnel frontière: tous domaines |
38.7% | 89.2% | 47.3% | 2.7% | 14.0% | 8.1% | 100.0% | 100.0% |
Sur le risque opérationnel (hors risque frontière), la catégorie bâloise la plus représentée en montant est relation clientèle (litiges clients dont le nombre est faible mais présentent un impact financier important et la plupart du temps provisionné). En nombre d'incidents, c'est la fraude externe qui représente la part la plus importante (fraude monétique notamment).
Sur le risque opérationnel frontière, la fraude interne représente toujours la part la plus importante en montant (nouveaux cas détectés et provisionnés en 2010) alors que la fraude externe est la plus représentée en nombre d'incident.
Les risques opérationnels suivants sont couverts par les polices d'assurances (souscrites auprès de la CAMCA) de la CR du Languedoc.
En 2010, la Caisse régionale du Languedoc a pris en charge directement les pertes pécuniaires imputables à des détournements, vols, escroqueries, ou dégradation agence, distributeurs automatiques de billets, coffres loués à la clientèle, catastrophes naturelles et attentats.
Face à la remontée de ces risques opérationnels, la Caisse régionale a opté en 2011 pour la souscription d'une assurance globale de banque.
En méthode avancée, la Caisse Régionale peut prendre en compte les effets de l'assurance pour diminuer l'exigence en fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse Régionale, l'effet assurance est pris en compte au niveau d'un scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer le montant de l'Exigence en Fonds Propres prenant en compte l'éffet réducteur de l'assurance il est nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés par l'assureur à savoir le taux de couverture, le taux d'assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario majeur de la Caisse Régionale et les polices d'assurance susceptibles d'intervenir. La prise en compte de la part d'exigence en fonds propres mutualisée liée à l'historique de pertes, de la part d'exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et les caractéristiques de l'assurance permettent ensuite de déterminer le montant total de l'exigence en fonds propres AMA.
Afin de prévenir et contrôler les risques de non conformité, des moyens spécifiques sont mis en œuvre : formation du personnel, diffusions de règles internes écrites, guide des contrôles internes de conformité et AMF régulièrement actualisé (notamment en avril et décembre 2010), accomplissement des obligations déclaratives vis à vis des autorités de tutelle, ...
Ce dispositif fait l'objet d'un suivi par le responsable du contrôle conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction Conformité de Crédit Agricole S.A. pour l'ensemble du Groupe Crédit Agricole, et d'un reporting en Comité de Contrôle Interne.
Une charte spécifique de déontologie a notamment été mise en oeuvre et signée par le personnel de la Caisse Régionale du Languedoc identifié comme « sensible » en application de la réglementation AMF en la matière. Ces règles de déontologie sont régulièrement communiquées et rappelées par le responsable conformité et déontologie, qui effectue ensuite un suivi du respect de ces règles.
Une actualisation des principaux risques de non-conformité est réalisée chaque année par le Contrôle de Conformité dans le cadre et avec le concours méthodologique du Manager des Risques Opérationnels au niveau du Contrôle Permanent.
Les risques de non-conformité sont détaillés dans le rapport du Président du Conseil d'administration à l'Assemblée générale des actionnaires sur les conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil et dans le rapport annuel 97.02 sur le contrôle interne.
Au titre de la Loi sur la Sécurité Financière (Code de commerce, art. L 225-37 et L 225-68 ; Code monétaire et financier art. L 621 –18-3)
En complément du rapport annuel et du rapport de gestion établi par le Conseil d'Administration, ce rapport rend compte des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en 2010.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle périodique, du Contrôle permanent, du Contrôle de la conformité, de la Filière « risques », et de la Direction Financière. Il a été finalisé à partir de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques de la Caisse Régionale sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôles, notamment lors de séances du Conseil d'Administration, en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques.
Enfin, le projet de rapport a été adressé au comité d'audit qui a communiqué au conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a ensuite été présenté pour approbation au Conseil d'Administration le 28 janvier 2011 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de crédit agricole mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
La Caisse régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport Afep-Medef.
Le Conseil d'Administration de la Caisse régionale, dans sa séance du 22 décembre 2008, a pris connaissance des recommandations du rapport Afep-Medef et considère qu'elles s'inscrivent dans la démarche de gouvernement d'entreprise de la Caisse Régionale.
En conséquence, en application de la loi du 3 juillet 2008 transposant la directive communautaire 2006/46/CE du 14 juin 2006, le code Afep-Medef ainsi modifié est celui auquel se réfèrera la Caisse Régionale pour l'élaboration du rapport prévu à l'article L.225-37 du Code de commerce.
A titre d'exemple, pour caractériser l'indépendance des administrateurs des Caisses régionales, des critères spécifiques ont été définis au cours de l'exercice 2009 en s'appuyant sur les travaux de place effectués par le Groupement National de la Coopération pour les administrateurs de sociétés coopératives tout en prenant en considération le caractère normal et courant de la relation bancaire entre la Caisse régionale et son administrateur.
Ces informations sont communiquées en complément des éléments fournis dans le rapport de gestion conformément à l'article L 225-102-1 du Code de Commerce sur les rémunérations, les mandats et les fonctions des mandataires sociaux.
Président Alain MAUREL
Président délégué Dominique CHARDON
Jacques BOYER Bernard ETIENNE Jean-Claude LIMOUZY Administrateurs
Pierre BORIES Francis CLANET Daniel CONNART André COURNEDE Alain EGEA Jean-Marc FLOUTIER Jacques FOURNIER Bernard GALTIER Pierre GIRAUD Yves GOUZE DE ST MARTIN Jacques GRAVEGEAL Claude GUIGUE Evelyne LABORDE Francis LAMISSE Gérard OLLIER Alain PROUHEZE Jean-Louis PUJOL Jean-Marc RIBES Dominique RICOME Hubert SENTHILLE Jacqueline TACUSSEL Denis VERDIER Philippe VERDIER
Suppléants
Olivier COZON (Hérault) Bernard CHAPON (Lozère) Guy SAVANIER (Gard) Martine VERDALE (Aude)
Le Conseil d'Administration, conformément à l'article 26 des statuts de la Caisse Régionale du Languedoc, est composé de 28 membres respectant une représentation équilibrée du territoire de la Caisse Régionale :
Le Président de la Caisse Régionale n'est pas concerné par cette règle de représentation départementale.
Dominique CHARDON
Jacques BOYER Bernard ETIENNE Jean-Claude LIMOUZY
Evelyne LABORDE
Denis VERDIER
Pierre BORIES Francis CLANET Jean-Marc FLOUTIER Bernard GALTIER Pierre GIRAUD Jacques GRAVEGEAL Jean-Louis PUJOL Hubert SENTHILLE
Dans le cadre des délégations consenties par le Conseil d'Administration, un Bureau de 15 membres est constitué (Art. 29 - 30 des statuts de la Caisse Régionale) et se compose :
Comme le prévoit l'article 31 des statuts de la Caisse Régionale, un Comité d'Escompte Régional composé de cinq Administrateurs, et qui comprend également la Direction Générale, agit par délégation du Conseil d'Administration pour examiner les demandes de crédit les plus importantes.
Un règlement intérieur précise la désignation et le rôle des administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale du Languedoc. Il complète notamment les dispositions des articles 21, 26 et 27 des statuts de la Caisse Régionale relatifs à la composition des conseils départementaux, du conseil d'administration et du collège des administrateurs complémentaires de la Caisse Régionale.
Une Charte Mutualiste Languedoc a été établie et validée par le Conseil d'Administration le 25 avril 2008. Diffusée aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, aux Présidents et administrateurs de Caisses locales ainsi qu'en interne, via l'intranet, aux collaborateurs de la Caisse Régionale, elle précise les différents droits et devoirs des Elus ainsi que les principales règles de déontologie bancaire auxquelles ils sont soumis.
D'autre part, les Administrateurs de la Caisse Régionale sont considérés comme « personnes sensibles » susceptibles de disposer d'informations confidentielles, notamment à travers la connaissance des résultats de la Caisse Régionale et de Crédit Agricole s.a., avant que ceux-ci ne soient rendus publics. C'est pourquoi, des périodes d'interdiction d'opérer sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale du Languedoc (pour l'ensemble des membres du Conseil d'administration), sur les actions de Crédit Agricole s.a. (pour le Président et les Vice-présidents) et les titres des Entreprises Clientes cotées en Bourse (pour le bureau du Conseil) leur sont régulièrement communiquées par le déontologue de la Caisse Régionale, qui effectue ensuite un suivi, pour la Direction générale, du respect de ces règles par les Administrateurs, et les autres personnes sensibles de la Caisse Régionale, conformément à la réglementation AMF.
Comme le prévoient les statuts, au cours de l'exercice 2010, le Conseil d'Administration a été régulièrement tenu informé et s'est prononcé sur :
De plus, lors du comité d'Audit d'octobre, une présentation de la situation du risque à fin septembre a été effectuée.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration a été informé fréquemment de la situation liée à l'évolution de la crise financière et bancaire. Ces informations ont été complétées de reportings réguliers sur les placements de fonds propres de la caisse régionale, et de présentations spécifiques portant notamment sur les perspectives du développement de l'activité immobilière, le paiement du dividende en actions par CASA, le suivi du risque filières ou le dispositif de gestion de la liquidité, lors des conseils de mars, juin septembre et novembre.
Enfin, le Conseil d'Administration a été informé, lors de sa séance de décembre 2010, des conclusions de la mission monographique menée en 2010 par l'Inspection Générale Groupe (IGL).
D'autre part, les règles de déontologie applicables aux Administrateurs sont régulièrement rappelées et précisées dans les courriers qui leur sont envoyés par le déontologue.
1.3.1. Assiduité des administrateurs
Le tableau ci-dessous détaille la présence des administrateurs lors des Conseils d'administration de la Caisse Régionale du Languedoc tenus en 2010.
| Date des CA de 2010 | Nb d'administrateurs présents y compris avec présence des suppléants |
Nb d'administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 29/01/2010 | 26 | 2 | 93% |
| 03/03/2010 | 23 | 5 | 82% |
| 30/04/2010 | 24 | 4 | 86% |
| 31/05/2010 | 23 | 5 | 82% |
| 18/06/2010 | 25 | 3 | 89% |
| 29/07/2010 | 25 | 3 | 89% |
| 24/09/2010 | 23 | 5 | 82% |
| 29/10/2010 | 21 | 7 | 75% |
| 19/11/2010 | 26 | 2 | 93% |
| 17/12/2010 | 24 | 4 | 86% |
| Date des BCA de 2010 | Nb d'administrateurs présents | Nb d'administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 12/02/2010 | 12 | 3 | 80% |
| 11/06/2010 | 14 | 1 | 93% |
| 18/11/2010 | 14 | 1 | 93% |
| Administrateurs | Responsabilité Age professionnelle |
Principaux autres mandats professionnels |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| Alain MAUREL | Viticulteur | 60 | Administrateur AOC Cabardès | ||
| Dominique CHARDON | Arboriculteur maraîcher | 64 | Président de « Terroir et Culture », membre du Conseil Economique et Social de la région Languedoc Roussillon |
||
| Pierre BORIES | Viticulteur 39 |
Président ODG Boutenac - Membre du Bureau ODG Corbières |
|||
| Jacques BOYER | Viticulteur | 57 | Adm. Chambre Agriculture, MSA, Syndicat des caves particulières |
||
| Jean-Claude LIMOUZY | Viticulteur | 53 | Adm. Chambre Agriculture, Maire | ||
| Francis CLANET | Céréalier | 63 | Président Centre de gestion Aude, Adm. Arterris |
||
| Daniel CONNART | Eleveur de poules pondeuses |
52 | - | ||
| André COURNEDE | Viticulteur | 64 | Adm. Cave Coopérative, Maire | ||
| Alain EGEA | Dirigeant d'une société de distribution |
55 | Co-dirigeant d'un club sportif | ||
| Bernard ETIENNE | Eleveur caprin | 62 | Membre du bureau Chambre Agriculture Lozère |
||
| Jean-Marc FLOUTIER | Viticulteur | 62 | Adm. Chambre d'agriculture du Gard, Adm. Fédération des Vignerons Indépendants |
||
| Jacques FOURNIER | Directeur cave coopérative |
57 | - | ||
| Bernard GALTIER | Viticulteur 63 |
Membre centre de formation professionnelle agricole |
|||
| Pierre GIRAUD | Concessionnaire auto | 65 | Président Office de tourisme | ||
| Yves GOUZE de SAINT MARTIN | Viticulteur | 60 | Président LEAP | ||
| Jacques GRAVEGEAL | Viticulteur | 63 | Président Chambre Agriculture Hérault, Maire, Président du Syndicat des Vins de Pays d'Oc |
||
| Claude GUIGUE | Viticulteur | 53 | - | ||
| Evelyne LABORDE | Juriste (n'exerce pas) | 61 | Adjointe au maire | ||
| Francis LAMISSE | Directeur général Arterris |
64 | - |
| Gérard OLLIER | Viticulteur 60 |
Adm. Chambre Agriculture Hérault, vice-président Adasea Hérault |
|||
|---|---|---|---|---|---|
| Alain PROUHEZE | Négociant en produits agricoles |
63 | Membre CCI Lozère | ||
| Jean-Louis PUJOL | Viticulteur | 64 | - | ||
| Jean-Marc RIBES | Maraîcher | 53 | - | ||
| Dominique RICOME | Viticulteur 63 |
Adm. FDSEA | |||
| Hubert SENTHILLE | Viticulteur | 64 | - | ||
| Jacqueline TACUSSEL | Viticultrice | 62 | - | ||
| Denis VERDIER | Viticulteur | 59 | Président de la Fédération départementale et nationale des Caves Coopératives Président de la cave Costières et |
||
| Soleil | |||||
| Philippe VERDIER | Viticulteur | 56 | - | ||
| Bernard CHAPON (Suppl. 48) | Directeur d'entreprise | 56 | - | ||
| Olivier COZON (Suppl. 34) | Maraîcher | 54 | Adm. Chambre d'Agriculture | ||
| Guy SAVANIER (Suppl. 30) | Viticulteur | 61 | Président de SCA Covial | ||
| Martine VERDALE (Suppl. 11) | Viticulteur | 56 | Adm. Chbre Agriculture de l'Aude, Présidente MSA Aude, adm. FDSEA |
La diversité de représentation professionnelle dont sont issus les Administrateurs de la Caisse régionale permet d'assurer une couverture satisfaisante des différents secteurs d'activité en fonction des équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse régionale. D'autre part, une partie de ces administrateurs assument des responsabilités professionnelles dans d'autres structures, permettant en cela de faciliter l'implication et le partenariat avec celles-ci, l'autre partie n'ayant quant à elle pas de mandat externe, garantissant ainsi l'autonomie « fonctionnelle » de la Caisse régionale.
Il est à noter que 31 % des Administrateurs de la Caisse Régionale disposent au 31/12/10 de Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) du Crédit Agricole du Languedoc.
Les Administrateurs disposent dès la fin de l'année précédente, de l'ensemble des dates de Conseils d'Administration, de Bureaux et de Comités d'Escompte Régionaux de l'année suivante. Ils sont en outre informés de l'ordre du jour de chaque instance dès que celui-ci est élaboré. Ils disposent enfin avant chaque séance suivante, du procès verbal de chaque Conseil d'Administration et de chaque Bureau.
De plus, un séminaire réunissant les administrateurs de la CR et présidents de caisses locales s'est tenu du 11 au 13 mars 2010. Cette réunion a permis aux participants d'échanger et réfléchir sur les orientations de la caisse régionale. Des intervenants extérieurs ont apporté leur contribution aux travaux.
1.3.4. Suivi des décisions du Conseil d'administration
Au-delà des approbations réglementaires, les Administrateurs sont régulièrement tenus informés de l'avancement des décisions prises par le Conseil d'administration.
Conformément aux dispositions légales, cette information est transmise aux Commissaires aux Comptes pour la présentation de leur rapport spécial à l'Assemblée Générale.
Il s'agit des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et significatives pour l'une des parties, soit en raison de leur objet, soit en raison de leur implication financière.
Conformément à la législation, la liste et l'objet de ces conventions ont été communiqués par chaque administrateur au Président du Conseil d'Administration qui les a lui-même communiquées au Conseil d'Administration et aux Commissaires aux Comptes. Le procès-verbal de l'Assemblée Générale indique que la liste a été établie et qu'elle a été communiquée au Conseil d'Administration et aux Commissaires aux Comptes.
D'autre part, chaque fois qu'un administrateur ou qu'un dirigeant social, soit pour lui-même, soit en faveur d'une société (pourvue de la personnalité juridique) dans laquelle il exerce un mandat d'administration, sollicite un crédit auprès de la Caisse régionale, cette demande fait l'objet d'une décision du Conseil d'Administration ou d'une autorisation par le Conseil d'Administration. Ces décisions ou autorisations sont communiquées à Crédit Agricole s.a., selon le cas, pour information ou pour décision.
Enfin, en application de l'article L 512-38-2 du Code monétaire et financier, la Caisse Régionale transmet chaque année à Crédit Agricole s.a. les données recensées concernant l'endettement des administrateurs de la Caisse régionale.
Code de gouvernement d'entreprise – rémunération des dirigeants et mandataires sociaux
Le conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, lors de sa séance du 22 décembre 2008, a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du Groupe Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole est constitué de Caisses régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale chargée, en qualité d'organe central, entre autres missions du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué par les Caisses régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des dirigeants des Caisses régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel en tant que dirigeants responsables sont le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.
Le capital des Caisses régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. L'ensemble de ces règles résulte d'accords collectifs applicables au plan national à tous les cadres de direction (350 personnes pour les Caisses régionales). Aucune ne bénéficie à la seule catégorie des Directeurs Généraux. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles relatives au contrat de travail expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le conseil d'administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le conseil d'administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le conseil d'administration de sa Caisse régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son conseil d'administration.
Le statut de Directeur Général de Caisse régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur sur tout le territoire et résultant de la coexistence d'un contrat de travail et d'accords nationaux.
En cas de licenciement ou de révocation d'un Directeur Général de Caisse régionale, ce dernier bénéficie, si les conditions prévues par les accords nationaux applicables à l'ensemble des cadres de direction lui en donnent le droit, d'une indemnité de licenciement liée à son contrat de travail, à l'exclusion de toute indemnité de départ. Cette indemnité de licenciement est calculée selon les dispositions – conditions d'ancienneté et plafond – prévues par ces accords nationaux.
Le Président de Caisse régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé. Les principes et les règles arrêtés pour déterminer cette indemnité sont fixés sur le fondement du Code monétaire et financier et calculés annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse régionale du Languedoc est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 5492 €. Le Président de Caisse régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses régionales est encadrée par des accords collectifs qui concernent tous les cadres de direction et est soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération des cadres de direction. Cette commission est composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., de trois Présidents de Caisse régionale, de deux Directeurs Généraux de Caisses régionales et du Directeur Général de la F.N.C.A. La rémunération des Directeurs Généraux, comme celle de l'ensemble des cadres de direction, se compose d'un salaire mensuel. Elle comprend aussi une rémunération variable comprise, conformément aux accords collectifs, entre 0 et 60% de sa rémunération fixe sur 13 mois et versée annuellement après l'assemblée générale. L'intégralité de cette rémunération variable, proposée par le Président de la Caisse régionale et approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse régionale, dont les risques. L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. intervient après celle des comptes individuels des Caisses régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
La rémunération versée en 2010 à M. Michel Mathieu, Directeur Général de la Caisse régionale du Languedoc jusqu'au 31 mars 2010, est de 133 344 € au titre de la rémunération fixe (dont 69 193 € au titre du paiement du solde de congés payés), de 107 987 € au titre de la rémunération variable versée en 2010 pour l'exercice 2009 et 26 997 € au titre de la rémunération variable pour l'exercice 2010 versée avec le solde de tout compte. En outre, M. Michel Mathieu, Directeur Général, a bénéficié d'un véhicule et d'un avantage en nature, une indemnité logement de 1474 € par mois, le Directeur général ne disposant pas de logement de fonction.
La rémunération versée en 2010 à M. Gérard Bréchet, Directeur Général de la Caisse régionale du Languedoc depuis le 1er avril 2010, est de 206 760 € au titre de la rémunération fixe. M. Gérard Bréchet n'a bénéficié d'aucune rémunération variable versée en 2010 au titre de l'exercice 2009. En outre, M. Gérard Bréchet, Directeur Général, bénéficie d'un véhicule et a bénéficié d'un avantage en nature, une indemnité logement de 1474 € par mois jusqu'au 31 juillet 2010, le Directeur général disposant d'un logement de fonction depuis le
1 er août 2010. L'avantage en nature logement s'établit à 10 071 € au titre de 2010.
Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre l'ensemble des cadres de direction. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le Groupe Crédit Agricole à 60 ans minimum. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale dans leur fonction respective, de 12 ans pour le Président et de 15 ans pour le Directeur Général.
Le Président et le Directeur Général de Caisse régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
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| Tableau de synthèse des rémunérations et des options attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
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|---|---|---|---|---|
| Exercice 2009 | Exercice 2010 | |||
| Directeur Général : M. Michel MATHIEU | ||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice * | 270 999 € | 133 344 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice ** | 167 987 € | 26 997 € | ||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | 17 328 € | 4 477 € | ||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
* dont 69 193 € au titre du paiement du solde de congés payés
**La rémunération variable du Directeur Général au titre de 2010 a été payée avec le solde de tout compte établi le 31 mars 2010.
| Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social |
||||
|---|---|---|---|---|
| Exercice 2009 | Exercice 2010 | |||
| Directeur Général : M. Gérard BRECHET | ||||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | Néant | 206 760 € | ||
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice * | Néant | |||
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant | ||
| Avantage en nature | Néant | 10 071 € | ||
| Jetons de présence | Néant | Néant | ||
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant | ||
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice |
Néant | Néant |
* La rémunération variable du Directeur Général au titre de 2010 et payable en 2011 n'est pas disponible à ce jour compte tenu du processus d'approbation de cette rémunération.
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La Caisse régionale ne dispose pas de Comité des Rémunérations et de Comité des Nominations. En fonction de leurs attributions, ce sont les Conseils d'administration et les Bureaux du Conseil d'Administration qui assument ces rôles.
En 2009, la Caisse régionale a mis en place un comité d'audit, conformément à l'ordonnance du 8 décembre 2008, transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes, qui dispose que :
« Au sein des personnes et entités dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, ainsi que dans les établissements de crédit mentionnés à l'article L. 511-1 du code monétaire et financier, les entreprises d'assurances et de réassurances, les mutuelles régies par le livre II du code de la mutualité et les institutions de prévoyance régies par le titre III du livre IX du code de la
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sécurité sociale, un comité spécialisé agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres, selon le cas, de l'organe chargé de l'administration ou de l'organe de surveillance assure le suivi des questions relatives à l'élaboration et au contrôle des informations comptables et financières. »
Le conseil d'administration de la caisse régionale, dans sa séance du 27 juillet 2009 :
étant précisé que tous ces Administrateurs satisfont au critère d'indépendance et que plusieurs d'entre eux répondent au critère de compétence posés par l'Ordonnance.
La composition du comité d'audit n'a pas évolué depuis.
Les missions légales incombant au comité d'audit sont inscrites dans l'article L823-19 du Code de commerce, tel que rapporté littéralement ci-dessous :
« Sans préjudice des compétences des organes chargés de l'administration, de la direction et de la surveillance, ce comité est notamment chargé d'assurer le suivi :
a) du processus d'élaboration de l'information financière ;
b) de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ;
c) du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés par les commissaires aux comptes ;
d) de l'indépendance des commissaires aux comptes. Il émet une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'assemblée générale ou l'organe exerçant une fonction analogue.
Il rend compte régulièrement à l'organe collégial chargé de l'administration ou à l'organe de surveillance de l'exercice de ses missions et l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée. »
| Le comité d'audit s'est réuni à quatre reprises en 2010. | |
|---|---|
| ---------------------------------------------------------- | -- |
| Date des comités d'audit de 2010 |
Nb d'administrateurs présents | Nb d'administrateurs absents |
Taux d'assiduité |
|---|---|---|---|
| 28/01/2010 | 12 | 2 | 86% |
| 26/04/2010 | 10 | 4 | 71% |
| 28/07/2010 | 11 | 3 | 79% |
| 21/10/2010 | 9 | 5 | 64% |
Les ordres du jour prévisionnels des comités d'audit (établis à partir des recommandations de Crédit Agricole s.a.) ont été présentés en comité d'audit.
Au cours de l'exercice 2010, conformément à ces ordres du jour, le comité d'Audit a été régulièrement informé :
Les comités d'audit des mois de janvier et juillet se sont déroulés en présence des commissaires aux comptes, qui sont eux-mêmes intervenus pour rendre compte de leurs travaux.
Du rapport du Président au titre de la loi sur la sécurité financière, lors du comité d'audit de janvier,
Des rapports annuel et semestriel de contrôle interne, lors des comités d'audit d'avril et octobre,
De la présentation du dispositif et du plan d'audit de contrôle périodique ainsi que de son suivi lors du comité d'audit d'avril et de juillet,
De la présentation du dispositif de détection et prévention de la fraude interne lors du comité d'audit d'avril,
De la synthèse semestrielle des risques crédits Bâle 2 lors du comité d'audit d'octobre.
Concernant la distribution du crédit, et pour les prêts en fonction des délégations définies par le Conseil d'Administration :
un Comité d'escompte régional se réunit bi-mensuellement. La composition de ce Comité répond aux conditions statutaires de la Caisse régionale et ses membres sont élus chaque année par le Conseil d'Administration après l'Assemblée Générale Ordinaire de la Caisse Régionale,
des Comités d'escompte départementaux se tiennent périodiquement dans chaque département.
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil d'Administration a conféré en date du 3 mars 2010 à Gérard Bréchet, Directeur Général, l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l'entreprise avec faculté de subdéléguer. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans certains domaines et tels que consignés notamment dans le recueil des délégations internes de la Caisse Régionale régulièrement mis à jour.
En matière d'octroi de crédit, les limites sont les suivantes :
Au-delà de ces plafonds et en fonction de leurs délégations respectives, ce sont soit les Comités d'Escompte départementaux, soit le Comité d'Escompte Régional qui détiennent le pouvoir d'acceptation de ces crédits.
En matière de prise de participation : le Directeur Général ne dispose d'aucune délégation. Les décisions relatives aux prises de participation sont prises par le Conseil d'Administration.
Elles sont précisées aux articles 38 à 47 des statuts de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc, statuts signés et approuvés par l'Assemblée générale du 3 juillet 2006.
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations, conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois des limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne du fait notamment d'insuffisance de procédures ou de systèmes d'information, de défaillances techniques ou humaines. Il se caractérise donc par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent d'ores et déjà un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices, …).
Les effectifs du contrôle interne (Permanent – Périodique – Conformité) s'élèvent à 32,5 etp (équivalent temps plein) au 31 décembre 2010.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse Régionale du Languedoc s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous (« références ») et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole, afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Références internationales, émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
Les principes d'organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
• de normes et procédures, notamment en matière comptable, formalisées et à jour.
Ces principes sont complétés par :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc, et dans le cadre des évolutions réglementaires récentes, trois responsables distincts du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité sont en fonction (Information au Conseil d'administration). Ces responsables sont directement rattachés au Directeur général de la Caisse Régionale et rapportent notamment au Comité de Contrôle Interne et au Conseil d'Administration.
Par ailleurs, conformément à l'arrêté du 19/01/2010 modifiant le règlement 97- 02, un responsable de la filière « risques » (le responsable du contrôle permanent) a été désigné.
Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.
Un « guide d'autoévaluation » dont le cadre a été élaboré à partir du recueil de bonnes pratiques de gestion des risques a permis d'identifier la conformité de l'établissement aux nouvelles exigences du règlement 97-02.
L'analyse des principes Groupe transmis par CASA via le guide d'autoévaluation a permis d'identifier le plan d'action suivant : conformément aux attendus décrits dans la lettre jaune 2010-152, mettre en place la filière Risques au sein de la caisse du Languedoc au cours du 1er semestre 2011.
L'Organe Délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'Organe Exécutif et par les Responsables des fonctions de contrôles, de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant :
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, le Conseil d'Administration dispose du Rapport Annuel sur le contrôle interne qui lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole.
Au cours de l'exercice 2010, les réunions du Conseil d'Administration de janvier, avril, juin, juillet, septembre, octobre, novembre et décembre ont été notamment consacrées en partie au contrôle interne et à la mesure des différents risques : trésorerie et placement des excédents de fonds propres, risque de taux et sa couverture, risques de contreparties et utilisation des limites, évolution de la qualité des risques crédits et risques significatifs, rapports semestriel et annuel de contrôle interne, restitution de la mission monographique IGL, etc.
Au cours de l'exercice 2010, le comité d'Audit s'est réuni à quatre reprises. Le contrôle interne et la mesure des différents risques ont été abordés lors de chaque réunion :
le rapport du Président au titre de la loi sur la sécurité financière, lors du comité d'audit de janvier,
les rapports annuel et semestriel de contrôle interne, lors des comités d'audit d'avril et octobre,
la présentation du dispositif et du plan d'audit de contrôle périodique ainsi que de son suivi lors du comité d'audit d'avril et de juillet,
la présentation du dispositif de détection et prévention de la fraude interne lors du comité d'audit d'avril,
la synthèse semestrielle des risques crédits Bâle 2 lors du comité d'audit d'octobre.
Le Rapport Annuel sur le Contrôle Interne relatif à l'exercice 2010 sera :
Une information semestrielle arrêtée au 30 juin 2010 a été présentée au Conseil d'Administration du 29 octobre 2010.
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'Organe Délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fasse l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit bimestriellement sous sa présidence.
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale du Languedoc s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités, à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée. Le périmètre de contrôle interne de la Caisse régionale a été actualisé, en intégrant le fonds dédié Force Languedoc, avec information au Conseil d'Administration en octobre 2010.
Ainsi, la Caisse Régionale du Languedoc et, le cas échéant, les autres Caisses Régionales de Crédit Agricole adhérentes à des filiales ou GIE, s'assurent de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ces filiales porteuses de risques. Le rapport de contrôle interne de ces filiales permet une identification et une surveillance consolidée des activités, des principaux risques et de la qualité des contrôles au sein de ces entités, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières : GIE EXA, GIE Centre Monétique Méditerranéen, SNC Crédit Agricole Titres, CAAGIS, SAS Sofilaro, SA Deltager et Crédit Agricole Languedoc Immobilier.
Le périmètre de contrôle interne comprend aussi l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses Locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
La Caisse régionale du Languedoc met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation, et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole sur le ratio international de solvabilité Bâle II.
Les principaux facteurs de risques (crédits, financiers, opérationnels, de non conformité) auxquels la caisse régionale est exposée ont fait l'objet en 2010 de suivis particuliers par des Comités spécialisés : le Comité des Risques (pour le Crédit - mensuel), le Comité Financier (mensuel), le Comité de Contrôle Interne (pour les risques opérationnels et de non-conformité - bimestriel) le Comité de Restitution des Audits (mensuel, il vise à présenter aux managers et à la direction de la CR les comptes-rendus des missions d'audit, et à suivre la bonne réalisation des plans d'actions définis).
En outre, les principales expositions en matière de risques crédits bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque, la Caisse régionale du Languedoc a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner, de mesurer et de maîtriser ces risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
La Caisse Régionale du Languedoc mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, hors-bilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes » ou « pertes potentielles maximales », appliqués aux expositions réelles et aux limites des risques de marché et de taux.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale du Languedoc assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi régulier du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par des revues périodiques (trimestrielles en général) des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les affaires sensibles, et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen mensuel et trimestriel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment).
L'adéquation du niveau de provisions aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par la Direction et le Département Risques en relation avec les directions de marchés (marchés des particuliers et professionnels et marchés spécialisés des Entreprises, IAA, Agriculture et Collectivités Publiques).
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non-respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux des directions concernés, en particulier à la Direction Financière, à la Direction des Risques, et aux Comités spécialisés présidés par le Directeur Général ou les Directeurs Généraux Adjoints.
Enfin, le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :
Par ailleurs, La Caisse Régionale du Languedoc identifie, conformément au règlement 97-02, les incidents significatifs en fonction :
L'exposition au risque de liquidité de la Caisse régionale est mesurée par le coefficient de liquidité ainsi que par le déficit de liquidité.
Un dispositif de suivi quotidien est mis en place au niveau de la Direction Financière afin de limiter le déficit à un jour. Par ailleurs, un reporting mensuel en Comité Financier est effectué sur les volumes de déficits historiques et prévisionnels, ainsi que sur les propositions de couverture du déficit (refinancement par des emprunts à CT et LT). Le Conseil d'Administration est également informé chaque trimestre.
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Au sein des Directions, Départements et Services, des guides de procédures décrivent les traitements à réaliser ainsi que les contrôles permanents opérationnels afférents ; ils portent notamment sur le respect des limites, de la politique risques, des règles de délégation, sur la validation des opérations et leur correct dénouement, et sur les principaux contrôles réglementaires.
L'ensemble des agences bancaires et des services de la Caisse Régionale du Languedoc sont couverts par ces procédures qui sont régulièrement actualisées.
Les contrôles de 1er degré sont régulièrement réalisés par les Responsables des Unités opérationnelles elles-mêmes (Agences ou Services), dans le but de vérifier l'application des réglementations et le respect des procédures.
Les contrôles 2ème degré sont, par définition, réalisés par des Services distincts n'ayant pas généré eux-mêmes les opérations : ils concernent le Contrôle Comptable et les principaux départements et services du siège.
Dans le cadre de la mise en œuvre du règlement 97-02 modifié sur le contrôle interne, les contrôles permanents sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale sont pilotés par les Responsables du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité qui sont indépendants des unités opérationnelles.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous la responsabilité de l'équipe Risques et Contrôles Permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations, les points essentiels à contrôler ont été recensés et sont régulièrement actualisés, en s'appuyant notamment sur la cartographie des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et font l'objet de reportings de synthèse au niveau hiérarchique adéquat et en Comités dédiés : Comité Financier pour les risques financiers, Comité de Contrôle Interne pour les résultats des contrôles permanents et périodiques, la lutte contre le blanchiment, la conformité et la sécurité, Comité Risques pour les crédits.
Les responsables du Contrôle Périodique, du Contrôle Permanent et de la Conformité sont également destinataires des principaux reportings. Il en est fait un compte rendu dans le Rapport Annuel de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes, et à la Commission Bancaire. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôles permanents de la Caisse Régionale, a été mis en oeuvre.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne : le fonctionnement statutaire de la Caisse locale et de son comité d'escompte, l'animation de la vie locale, la souscription de parts sociales.
Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur de Secteur. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale et ceux de 3ème degré lors des inspections du Contrôle Périodique.
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux (dont la 3ème directive européenne) et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude externe. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption et diffusion de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, guide des contrôles conformité et AMF actualisés, etc.
Ce dispositif fait l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable de la Conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Une charte spécifique de déontologie est mise en œuvre et signée par le personnel de la caisse régionale du Languedoc identifié comme « sensible » en application de la réglementation AMF. Enfin, la « directive MIF (marché d'instruments financiers) » a été mise en place suivant les recommandations de l'organe central aux caisses régionales, et a fait l'objet de contrôles spécifiques 1er, 2nd et 3ème degré au cours des exercices 2009 et 2010.
Une actualisation des principaux risques de non conformité est réalisée chaque année par le Contrôle Conformité dans le cadre et avec le concours méthodologique du Manager des Risques Opérationnels.
En outre, des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :
les Systèmes d'Informations, pour lesquels des procédures et des contrôles visent à assurer un niveau de sécurité satisfaisant. Une mesure du niveau de sécurité est réalisée semestriellement et les insuffisances relevées font l'objet de plans d'améliorations.
La mise en œuvre du projet NICE (informatique des Caisses régionales) doit être source de rationalisation des infrastructures actuelles et apporter ainsi une meilleure maîtrise du risque informatique associé.
La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale du Languedoc assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière (contrôle 2ème degré 2nd niveau) est assuré par une équipe dédiée rattachée hiérarchiquement au Responsable du Contrôle Permanent.
La charte du contrôle comptable, diffusée en juin 2007, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres comptables décentralisés), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle). L'actualisation de cette charte est en cours, intégrant les évolutions du dispositif de contrôle permanent comptable, pour une diffusion prévue au premier semestre 2011.
Le dispositif de contrôle comptable est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par des supports disponibles au niveau de la comptabilité générale et par la cartographie des outils concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière (SIR EXA). La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels selon les règles comptables françaises et des comptes consolidés selon les normes IFRS, selon les normes comptables du groupe Crédit Agricole diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
En 2010, la Caisse régionale a poursuivi des actions d'organisation et/ou d'évolutions des systèmes d'information, dans le cadre du projet d'accélération des délais de publication de l'information financière consolidée du Groupe Crédit Agricole et notamment la mise en œuvre de l'automatisation de la comptabilisation des flux du domaine Epargne provenant de CASA. Testé en 2009, le nouvel outil de back-office trésorerie (KTP) a été mis en production en 2010, permettant ainsi de répondre aux besoins d'automatisation des opérations comptables tant pour la préparation des comptes individuels que des comptes consolidés.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse régionale font l'objet de la mise en œuvre de contrôles permanents (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :
s'achever également début 2011 dans l'outil SCOPE.
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse régionale a décliné les recommandations générales émises par Crédit Agricole SA de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière. Le plan d'actions 2010 du contrôle permanent comptable a été réalisé conformément au planning prévu. Celui de 2011, validé par le Comité de Contrôle Interne de décembre 2010, vient compléter les missions déjà menées.
Une cartographie des risques comptables a été entreprise visant à identifier par domaine d'activité les risques comptables et ceux de fraude. Cette action va permettre début 2011 de s'assurer que ces risques ainsi répertoriés sont bien couverts par des contrôles appropriés en terme de contenu et de fréquence. Le déploiement du guide des contrôles comptables de niveau 2.1 et 2.2 va
Le contrôle comptable de dernier niveau s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de sécuriser l'ensemble du dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Début 2011, la nouvelle répartition des taches entre la comptabilité générale et le contrôle permanent concernant les contrôles de niveau 2.1 et 2.2 va être opérationnelle et permettre d'améliorer l'exercice du contrôle comptable au sein de la Caisse régionale. Cette nouvelle organisation s'accompagne également d'un doublement des effectifs (de deux à quatre personnes) affectés à la fonction de contrôle comptable dans la Caisse régionale.
Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale de l'avancement des travaux de structuration du contrôle permanent comptable et d'évaluation du dispositif de contrôle permanent comptable en place dans l'entité.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les commissaires aux comptes présentent au comité d'Audit et au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
Le Département Contrôle Périodique, indépendant des unités opérationnelles en application du règlement 97-02 modifié, est centré sur des missions d'audit périodiques (contrôles de 3ème degré) qui visent à s'assurer du respect des règles externes et internes (procédures), de la fiabilité et l'exhaustivité des informations, de la maîtrise des risques et des systèmes de mesure des risques.
Ce département a vocation à intervenir sur l'ensemble des unités du siège comme des réseaux, sur le périmètre de la Caisse Régionale du Languedoc mais aussi sur toute entité relevant du périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées conformément à un plan annuel validé par la Direction Générale.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à un audit régulier et selon une périodicité fonction du niveau de risque estimé , de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne, y compris les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
L'activité du Département Audit Inspection de la Caisse Régionale s'effectue depuis 2006 dans le cadre de l'Animation Audit inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL) De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses, outils d'analyse de données).
Les missions réalisées d'une part par le Département Contrôle Périodique de la Caisse Régionale du Languedoc, d'autre part par la Direction de l'Inspection Générale Groupe Crédit Agricole S.A. ou tout audit externe font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier en fonction de leur niveau de priorité. Il appartient au Responsable du Département Audit-Inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes exécutif et délibérant.
* * * * * * *
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites auparavant, et aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale du Languedoc, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l'entreprise (Comités spécialisés) sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques, ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière, et de l'avancement des mesures correctrices adoptées, dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du Rapport Annuel sur le Contrôle Interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, de risques et de contrôle.
Le 28 janvier 2011
Le Président du Conseil d'Administration, Alain MAUREL
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| A.O.C DU LITTORAL | Centre Commercial à Port Leucate | 11370 LEUCATE | |
| AIMARGUES | Avenue des Anciens Combattants | 30470 AIMARGUES | |
| ALES | 10, place Henri Barbussse | 30100 ALES | |
| ANDUZE | 3, plan de Brie | 30140 ANDUZE | |
| ARAMON | 27, boulevard Gambetta | 30390 ARAMON | |
| ARGENT DOUBLE (L') | Avenue Victor Hugo | 11700 LA REDORTE | |
| BAGNOLS SUR CEZE | 2, cours Ladroit | 30200 BAGNOLS SUR CEZE | |
| BALCON DES GARRIGUES | Plan Nourrit | 30310 VERGEZE | |
| BARJAC | Rue Saint-Michel | 30430 BARJAC | |
| BASSES RIVES DE L'AUDE | Place de l'Eglise | 11110 COURSAN | |
| BEAUCAIRE | 28 ter, quai de Général de Gaulle | 30300 BEAUCAIRE | |
| BELCAIRE PAYS DE SAULT | CREDIT AGRICOLE | 11340 ESPEZEL | |
| BELPECH | Route de Mazères | 11420 BELPECH | |
| BERANGE | 3, avenue de la Gare | 34740 VENDARGUES | |
| BEZIERS | 55, boulevard Frédéric Mistral | 34500 BEZIERS | |
| CARCASSES | 8, place Carnot | 11000 CARCASSONNE | |
| CASTELNAUDARY | 23, cours de la République | 11400 CASTELNAUDARY | |
| CAUNES MINERVOIS | Pont du Rec | 11160 CAUNES MINERVOIS | |
| CHALABRE | Cours Colbert | 11230 CHALABRE | |
| CHANAC | Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| CHATEAUNEUF DE RANDON | 1, avenue Foch | 48300 LANGOGNE | |
| CLERMONT - SALAGOU | 2, allées Roger Salengro | 34800 CLERMONT L HERAULT | |
| CONQUES SUR ORBIEL | Rue Edouard Branly | 11600 CONQUES SUR ORBIEL | |
| CORBIERES II | 1, avenue Wilson | 11200 LEZIGNAN-CORBIERES | |
| COSTIERES-CAMARGUE | Place de la Chicanette | 30800 SAINT GILLES | |
| COTEAUX DE LA CITE | 78, avenue Bunau Varilla | 11OOO CARCASSONNE | |
| CÔTES DE L'ORB | 140, avenue de la Plage | 34410 SERIGNAN | |
| CÔTES DE THONGUE | 28, avenue Jean Moulin | 34290 SERVIAN CEDEX | |
| COUIZA | Rue Gambetta n° 11 | 11260 ESPERAZA | |
| DOMITIA-CAPITELLE | Cours Jean Jaurès | 30129 MANDUEL | |
| ENSERUNE | Place du Marché | 34440 NISSAN | |
| ETANG DE L'OR | Boulevard de la Démocratie | 34130 MAUGUIO | |
| FANJEAUX | Mairie | 11270 FANJEAUX | |
| FLORAC EN CEVENNES | Avenue Jean Monestier | 48400 FLORAC | |
| FRESQUEL | 16, avenue de l'Europe Pezens | 11170 ALZONNE | |
| GARRIGUES-GARDONNENQUE | La Canebière | 30190 SAINT GENIES DE MALGLOIRES | |
| GRANDRIEU | Place Saint Michel | 48600 GRANDRIEU | |
| HAUT LIBRON | 55, boulevard Fédéric Mistral | 34500 BEZIERS | |
| HAUTE VALLEE DE L'ORB | 43, rue République | 34600 BEDARIEUX | |
| HAUTES GARRIGUES | 10, avenue Pasteur | 34190 GANGES | |
| HAUTES-CORBIERES 2000 | Avenue de Narbonne | 11360 DURBAN CORBIERES | |
| HAUTE MARGERIDE - AUBRAC | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY d'APCHER | |
| HORIZON 2000 | 408, Chemin du Mas Cheylon | 30935 NIMES Cedex 9 | |
| LA BENOVIE | 181, avenue Victor Hugo | 34400 LUNEL | |
| DU FAOU, LOT ET CADES | Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| LA GRAND'COMBE | 3, rue Saint-Eloi | 30110 LA GRAND'COMBE | |
| LA MARGERIDE | 20, avenue de la République | 48200 SAINT CHELY D APCHER | |
| LA MOSSON | 13, rue du Jeu de ballon | 34570 PIGNAN | |
| LA VAUNAGE | 1, rue de Plaisance | 30420 CALVISSON | |
| LA VICOMTE D'AUMELAS | 2 allées Roger Salengro | 34800 CLERMONT L'HERAULT | |
| LA VISTRENQUE-MILHAUD | Place Fréderic Mistral | 30540 MILHAUD | |
| LANGOGNE | 1, avenue Foch | 48300 LANGOGNE |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| LAUDUN | Rue de la République | 30290 LAUDUN | |
| LE BLEYMARD / LE GOULET | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| LE CANAL DU MIDI | 2, boulevard du Maréchal Juin | 34500 BEZIERS | |
| LE GRAND MINERVOIS | Place du Général Bousquet | 11160 RIEUX MINERVOIS | |
| LE VIGAN | Avenue Emmanuel d'Alzon | 30120 LE VIGAN | |
| LEDIGNAN | Rue de MARUEJOLS | 30350 LEDIGNAN | |
| LIBRON | 55, boulevard Fédéric MISTRAL | 34500 BEZIERS | |
| LIMOUX II | 14, avenue du Pont de FRANC | 11300 LIMOUX | |
| LODEVE | 23, boulevard de la Liberté | 34700 LODEVE | |
| LOU ROC QUE MARCA | 32 bis, route de MONTPELLIER | 34725 ST ANDRE DE SANGOUINS | |
| MARVEJOLS | Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| MENDE | 5 bis, bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| MEYRUEIS | Route de Florac | 48150 MEYRUEIS | |
| MINERVOIS | Avenue d'Homps | 34210 OLONZAC | |
| MONTBLANC | 126, pl.Jeu de Paume - MONTBLANC | 34290 SERVIAN | |
| MONTFRIN | 15, rue Gambetta | 30490 MONTFRIN | |
| MONTPELLIER | 2, rue Jules Ferry | 34011 MONTPELLIER CEDEX | |
| MONTPELLIER | 524, avenue de la Pompignane | 34000 MONTPELLIER | |
| MEDITERRANEE | |||
| MONTS DU HAUT LANGUEDOC |
Mairie Saint Pons Mauchiens | 34230 SAINT PONS | |
| MOYENNE VALLEE DE L'HERAULT |
5 et 7, Grand Rue Jean Moulin | 34530 MONTAGNAC | |
| MURVIEL / SCHISTES ET TAUROU |
Place J. Durand | 34490 MURVIEL LES BEZIERS | |
| NARBONNE 3000 | 1, boulevard Gambetta | 11101 NARBONNE CEDEX | |
| NASBINALS | Place des Cordeliers | 48100 MARVEJOLS | |
| NÎMES | 14, boulevard des Arènes | 30000 NIMES | |
| NÎMES-COSTIERES | Place de la Madone | 30230 BOUILLARGUES | |
| OUEST BITERROIS- ST CHRISTOPHE |
Boulevard Victor Hugo | 34620 PUISSERGUIER | |
| PAYS D'AGDE | 1, rue Richelieu | 34300 AGDE | |
| PAYS DE THAU | 8, rue de la Loge | 34140 MEZE | |
| PIC ST LOUP-HORTUS | Au Bourg | 34270 ST MATHIEU DE TREVIERS | |
| PISCENOIS II | 20, avenue du Maréchal Leclerc | 34120 PEZENAS | |
| PONT DU DIABLE II | Mairie | 34800 CLERMONT L'HERAULT | |
| PONT SAINT-ESPRIT | Place Saint-Michel | 30130 PONT SAINT ESPRIT | |
| QUILLAN | Place de la Liberté | 11500 QUILLAN | |
| QUISSAC | Rue du Docteur Rocheblave | 30260 QUISSAC | |
| RAZES ET DE LA MALEPERE | 19, avenue du Général de Gaulle | 11150 BRAM | |
| REMOULINS | Place des Grands Jours | 30210 REMOULINS | |
| RIEUTORT SAINT-AMANS | 5 bis bd Théophile Roussel | 48000 MENDE | |
| ROCQUEVAQUIERE II | Boulevard Jean Jaurès | 11590 CUXAC-D'AUDE | |
| ROQUEMAURE | 11, place de l'Hotel de Ville | 30150 ROQUEMAURE | |
| SAINT-AMBROIX | Boulevard du Portalet | 30500 SAINT AMBROIX | |
| SAINT-HIPPOLYTE DU FORT | 13, bd des Remparts | 30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT | |
| SAINT-JEAN DU GARD | Avenue René Boudon | 30270 SAINT JEAN DU GARD | |
| SAISSAC | PEZENS | 11170 | |
| SIGEAN | 10, avenue de Perpignan | 11130 SIGEAN | |
| SOMMIERES | 6, place de la République | 30250 SOMMIERES | |
| ST CHINIANAIS | Route de Cessenon | 34360 SAINT CHINIAN | |
| TERRE DE CAMARGUE | 65, rue Amiral Courbet | 30220 AIGUES MORTES | |
| L'ALARIC | Cité de l'Aiguille | 11800 TREBES | |
| TUCHAN | Route de Durban | 11350 TUCHAN | |
| UZES | 1, avenue de la Libération | 30700 UZES | |
| VAL DE CESSE III | Le Château | 11120 GINESTAS | |
| VAL DE DAGNE | Cité de l'Aiguille | 11800 TREBES | |
| VAUVERT | 29, rue de la République | 30600 VAUVERT |
| CAISSE LOCALE DE | Adresse Postale | ||
|---|---|---|---|
| VIDOURLENQUE | 11, avenue Victor Hugo | 34400 LUNEL | |
| VILLEFORT | Place du Bosquet | 48800 VILLEFORT | |
| VILLENEUVE LES AVIGNON | Rue Marcel Fabrigoule | 30400 VILLENEUVE LES AVIGNON | |
| VALLEE DE L'ORBIEU | Crédit Agricole | 11220 SAINT LAURENT de CABRERISSE |
Exercice clos le 31 décembre 2010
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
IFEC Immeuble Synergie, le Millénaire 770, rue Alfred-Nobel 34000 Montpellier
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Montpellier
FRNST & YOUNG et Autres 41, rue Ybry 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2010
Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du président du conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier
Aux Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse Régionale Mutuel du Languedoc et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport établi par le président de votre caisse régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2010.
Il appartient au président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la société et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
ll nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la caisse régionale relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du président du conseil d'administration.
Nous attestons que le rapport du président du conseil d'administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Montpellier et Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2011
Les Commissaires aux Comptes

Michel Galaine
ERNST & YOUNG et Autres
Valérie Meeus
Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc en date du 28 janvier 2011 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale mixte du 25 mars 2011.
| ACTIF | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
| Opérations interbancaires et assimilées | 467 092 | 162 406 | |
| Caisse, banques centrales | 104 104 | 127 183 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 317 873 | |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 45 116 | 35 223 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 3 | 239 704 | 228 840 |
| Opérations avec la clientèle | 4 | 16 038 390 | 15 323 918 |
| Opérations sur titres | 812 643 | 699 087 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 315 132 | 168 998 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 497 512 | 530 089 |
| Valeurs immobilisées | 994 793 | 999 192 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6,7 | 906 915 | 908 696 |
| Parts dans les entreprises liées | 6,7 | 13 335 | 12 286 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 12 614 | 12 568 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 61 929 | 65 642 |
| Capital souscrit non versé | |||
| Actions propres | 2 055 | 3 363 | |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 545 356 | 449 763 | |
| Autres actifs | 8 | 277 635 | 286 446 |
| Comptes de régularisation | 8 | 267 721 | 163 317 |
| TOTAL ACTIF | 19 100 034 | 17 866 568 | |
| PASSIF | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
| Opérations interbancaires et assimilées | 2 863 | 4 394 | |
| Banques centrales | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 10 | 2 863 | 4 394 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 10 | 11 604 963 | 11 050 944 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 11 | 4 472 802 | 3 960 789 |
| Dettes représentées par un titre | 12 | 67 090 | 109 362 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 622 640 | 562 750 | |
| Autres passifs | 13 | 248 880 | 250 787 |
| Comptes de régularisation | 13 | 373 759 | 311 964 |
| Provisions et dettes subordonnées | 372 063 | 364 915 | |
| Provisions | 14,15,16 | 337 955 | 295 741 |
| Dettes subordonnées | 18 | 34 108 | 69 174 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | 17 | ||
| Capitaux propres hors FRBG | 19 | 1 957 616 | 1 813 414 |
| Capital souscrit | 202 748 | 204 216 | |
| Primes d'émission | 1 183 805 | 1 186 839 | |
| Réserves | 399 763 | 260 838 | |
| Ecart de réévaluation | |||
| Provisions réglementées et subventions d'investissement | |||
| Report à nouveau | |||
| Résultat de l'exercice | 171 300 | 161 521 | |
| TOTAL PASSIF | 19 100 034 | 17 866 568 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS DONNES | 2 639 607 | 2 467 513 |
| Engagements de financement | 2 087 514 | 1 994 632 |
| Engagements de garantie | 551 115 | 471 090 |
| Engagements sur titres | 978 | 1 792 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| ENGAGEMENTS RECUS | 6 398 747 | 3 902 417 |
| Engagements de financement | 2 312 654 | 154 |
| Engagements de garantie | 4 084 925 | 3 900 280 |
| Engagements sur titres | 1 168 | 1 983 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
opérations de change au comptant et à terme : note 23
opérations sur instruments financiers à terme : note 24
| (en milliers d'euros) | Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 30 | 692 804 | 732 203 |
| Intérêts et charges assimilés | 30 | (360 658) | (423 299) |
| Revenus des titres à revenu variable | 31 | 44 478 | 44 681 |
| Commissions (produits) | 32 | 318 459 | 319 099 |
| Commissions (charges) | 32 | (45 074) | (46 455) |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 33 | 1 837 | 21 976 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 34 | 11 801 | 3 738 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 35 | 2 166 | 2 970 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 35 | (6 256) | (3 194) |
| Produit net bancaire | 659 556 | 651 719 | |
| Charges générales d'exploitation | 36 | (254 207) | (247 307) |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations | |||
| incorporelles et corporelles | (10 835) | (13 860) | |
| Résultat brut d'exploitation | 394 514 | 390 552 | |
| Coût du risque | 37 | (129 328) | (142 975) |
| Résultat d'exploitation | 265 185 | 247 577 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 38 | (1 695) | 1 622 |
| Résultat courant avant impôt | 263 490 | 249 199 | |
| Résultat exceptionnel | 39 | 503 | (1 439) |
| Impôt sur les bénéfices | 40 | (92 693) | (86 240) |
| Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées | |||
| RESULTAT NET DE L'EXERCICE | 171 300 | 161 521 |
(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale du Languedoc, 109 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale du Languedoc est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2010, la Caisse régionale du Languedoc fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,86% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,75%.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010, soit 0,39 % de son capital, contre 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009.
Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 100% des Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse régionale, représentant 25,18% du capital de la Caisse régionale.
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la Caisse régionale du Languedoc au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, et bons assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRLBS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
Dans le contexte économique encore tendu de l'année 2010, la Caisse régionale du Languedoc a maintenu son effort de provisionnement du risque crédit tant en matière de provisionnement du risque avéré qu'en matière de provisionnement collectif (dont provision filière) dédié au risque latent. Ainsi la Caisse a doté une nouvelle provision spécifique destinée à couvrir le risque particulier attaché aux acquéreurs immobiliers. L'encours des provisions sectorielles au 31 décembre 2010 s'établit respectivement à 58,6 millions d'euros pour la viticulture, 15,1 millions d'euros pour les professionnels de l'immobilier, 3,9 millions d'euros pour la filière LBO et 35,8 millions d'euros pour les acquéreurs immobiliers. Par ailleurs, les provisions collectives destinées à couvrir les encours sains autres que ceux faisant l'objet d'une provision filière s'établissent à 154,3 millions d'euros au 31 décembre 2010.
En juin 2010, une avance d'actionnaire de 15,5 millions d'euros a été mise en place entre la Caisse régionale et la SAS rue La Boétie .
En juillet 2010, la SAS rue La Boétie a procédé à une augmentation de capital ayant pour objet de capitaliser l'avance précédemment consentie par les Caisses régionales ainsi qu'un tirage effectué en décembre 2008 (7,5 millions d'euros pour la Caisse régionale du Languedoc). La Caisse régionale du Languedoc a ainsi acquis 1 643 434 titres de la SAS Rue La BOETIE pour 23 millions d'euros.
Au cours de l'exercice, la Caisse régionale du Languedoc a fait l'objet d'une vérification fiscale par les Services des Impôts au titre des années 2007 et 2008 à l'issue de laquelle la Caisse régionale à été notifiée d'un redressement total de 1,6 millions d'euros.
L'exercice 2010 est marqué, d'un point de vue fiscal, par l'entrée dans un régime de groupe fiscal avec Crédit Agricole S.A.
En application de cette convention, à partir de l'exercice 2011, Crédit Agricole S.A. sera l'unique interlocuteur de la Caisse régionale pour le versement des acomptes et du solde de l'Impôt sur les sociétés. En 2010, les acomptes d'impôt sur les sociétés ont été versés au Trésor et la dette d'impôt sur les sociétés sera payée à Crédit Agricole S.A.
La convention de régime de groupe fiscal est neutre pour la Caisse régionale qui continuera à constater dans ses comptes une charge d'impôt sur les sociétés égale à celle qu'elle aurait constatée si la Caisse régionale était demeurée tête de son propre groupe fiscal à l'exception d'une quote-part de l'économie d'impôt sur les sociétés constatée par Crédit Agricole S.A. et reversée à la Caisse régionale sur les dividendes perçus des sociétés membres du groupe fiscal (dès l'exercice 2010) et sur la neutralisation de la quote-part de frais et charges sur les dividendes reçus de SAS LA BOETIE (à partir de l'exercice 2011).
Pour l'exercice 2010, ce gain fiscal s'élève à 2 142 K€.
146 801 Certificats Coopératifs d'Investissement ont été annulés sur un total de 2 542 006 Certificats Coopératifs d'Investissement. Le capital et les réserves ont ainsi été diminués respectivement de 1 468 010 euros et 3 034 346 euros.
Néant.
Les états financiers de la Caisse régionale du Languedoc sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale du Languedoc publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse régionale du Languedoc est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000- 03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié, notamment en 2010 par le règlement ANC n° 2010-08 du 7 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.
Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :
| Règlements | Date de publication | Date de 1ere |
|---|---|---|
| par l'Etat français | application : | |
| exercices | ||
| ouverts à | ||
| compter du | ||
| Règlement du CRC relatif à la | 03 décembre 2009 | er janvier 1 |
| comptabilisation des commissions reçues par | N° 2009-03 | 2010 |
| un établissement de crédit et des coûts | ||
| marginaux de transaction à l'occasion de | ||
| l'octroi ou de l'acquisition d'un concours | ||
| Règlement de l'ANC, pour les établissements | 07 octobre 2010 | er janvier 1 |
| de crédit, relatif aux transactions entre parties | N° 2010-04 | 2010 |
| liées et aux opérations non inscrites au bilan |
L'application de ces nouveaux règlements n'a pas eu d'impact sur le résultat et la situation nette de la Caisse régionale du Languedoc sur la période.
En revanche, l'application du règlement CRC 2009-03 s'est traduite par des reclassements affectant le PNB et les charges de fonctionnement. Ces impacts sont détaillés dans les notes 30,32 et 36 ci-après.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit
les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours de trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donnés lieu à des mouvements de fonds.
L'application du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,
les créances dont le tableau d'amortissement théorique est modifié du fait de l'application d'une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d'échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale du Languedoc s'élève à 70 838 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 81 238 milliers d'euros au 31 décembre 2009.
Depuis 2010, la Caisse régionale du Languedoc comptabilise les décotes sur prêts restructurés. Le stock des décotes comptabilisées au 31 décembre 2010 s'élève à 25 milliers d'euros.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur les prêts habitat et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale du Languedoc distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale du Languedoc par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
La décote constatée lors d'une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d'intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d'intérêt.
Par ailleurs, la Caisse régionale du Languedoc a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions collectives et filières basées sur des modèles Bâle II et à la marge sur des watchlist. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas exposée aux risques pays.
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01, modifié par le règlement CRC 2005-01, ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et de la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autre titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont
soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;
soit (le cas échéant) détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,
les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.
Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :
s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale du Languedoc dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.
s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances
sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2 - créances et engagements par signature - dépréciation au titre du risque de crédit avéré).
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale du Languedoc dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.
Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.
La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".
En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre issu de l'activité de portefeuille au 31/12/2010.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
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Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.
A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.
Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.
L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.
Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale du Languedoc détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale du Languedoc utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
La Caisse régionale du Languedoc enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La Caisse régionale du Languedoc n'a aucun titre en pensions livrées au 31/12/2010.
Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas opéré, en 2010, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.
Les titres de capital rachetés par la Caisse régionale du Languedoc, sont enregistrées à l'actif du bilan dans une rubrique spécifique.
Elles font l'objet, le cas échéant d'une dépréciation si la valeur d'inventaire est inférieure au prix d'achat.
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.
Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.
A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
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Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale du Languedoc suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Immeubles | 20 ans |
| Agencements | 5 à 8 ans |
| Matériel informatique | 3 à 6 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle–ci inclut notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".
Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du
compte de résultat.
Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;
soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.
La Caisse régionale du Languedoc applique la méthode de l'étalement actuariel des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.
Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
La Caisse régionale du Languedoc applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.
Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.
Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.
Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargnelogement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
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Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale du Languedoc constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale du Languedoc à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale du Languedoc au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de provisions pour risques bancaires généraux.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de la Commission Bancaire.
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.
Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.
Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de
méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.
Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.
Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.
Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.
A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».
Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse régionale du Languedoc a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse régionale du Languedoc est détaillé dans la note 22 et 23.
La Caisse régionale du Languedoc n'est pas concernée.
Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.
Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de
mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale du Languedoc.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 23 et 24.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 25 juin 2010.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel» (note 36).
La Caisse régionale du Languedoc applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale du Languedoc provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,
diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficie l'ensemble de ses salariés :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour
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servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.
Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas mis en oeuvre de plan de stocks options.
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale du Languedoc.
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
La Caisse régionale du Languedoc a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Créances | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| à vue | 25 431 | 25 431 | 15 | 25 447 | 13 168 | |||
| à terme | 17 000 | 17 000 | 17 000 | 18 000 | ||||
| Valeurs reçues en pension | ||||||||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnés | 2 654 | 2 654 | 15 | 2 669 | 4 055 | |||
| Total | 25 431 | 17 000 | 2 654 | 45 085 | 31 | 45 116 | 35 223 | |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 45 116 | 35 223 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 8 838 | 8 838 | 0 | 8 838 | 15 011 | |||
| Comptes et avances à terme | 102 163 | 16 651 | 42 875 | 19 343 | 181 032 | 5 352 | 186 384 | 213 829 |
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| Prêts subordonnées | 44 400 | 44 400 | 82 | 44 482 | ||||
| Total | 111 000 | 16 651 | 42 875 | 63 743 | 234 270 | 5 434 | 239 704 | 228 840 |
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 239 704 | 228 840 | ||||||
| TOTAL | 284 820 | 264 063 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 47 151 milliers d'euros.
Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 13 960 milliers d'euros.
Aucune créance sur les établissements de crédit n'est éligible au refinancement de la banque centrale.
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.
Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3 mois | > 1an | Total en | Créances | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3 mois | <= 1 an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Créances commerciales | 47 561 | 265 | 452 | 48 278 | 363 | 48 641 | 51 839 | |
| Autres concours à la clientèle | 1 154 727 1 491 086 5 017 989 | 8 609 055 16 272 857 | 103 381 16 376 238 | 15 580 934 | ||||
| Valeurs reçues en pension livrée | ||||||||
| Comptes ordinaires débiteurs | 94 733 | 94 733 | 485 | 95 219 | 107 761 | |||
| Dépréciations | (481 708) | (416 616) | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 16 038 390 | 15 323 918 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 87 100 milliers d'euros. Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 13 960 milliers d'euros.
Parmi les créances sur la clientèle 2 133 millions d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2010 contre 1 754 millions d'euros au 31 décembre 2009. Les encours restructurés au 31 décembre 2010 s'élèvent à 70 838 milliers d'euros contre 81 238 milliers d'euros au 31 décembre 2009.
L'activité de la Caisse Régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France Métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
Idem note 4.2.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours brut | Dont encours douteux | douteux compromis Dont encours |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
Encours brut | Dont encours douteux | douteux compromis Dont encours |
Dépréciations des encours douteux |
Dépréciations des encours douteux compromis |
| Particuliers | 6 711 809 | 189 014 | 87 846 | (138 968) | (69 803) | 6 309 978 | 151 955 | 81 682 | (105 024) | (81 235) |
| Agriculteurs | 1 352 668 | 99 503 | 67 966 | (86 634) | (61 927) | 1 343 214 | 90 943 | 64 242 | (88 036) | (63 983) |
| Autres professionnels | 3 554 619 | 166 223 | 82 648 | (141 713) | (72 109) | 3 354 205 | 113 528 | 50 725 | (91 714) | (50 585) |
| Sociétés financières | 236 404 | 1 087 | 609 | (976) | (609) | 177 436 | 701 | 198 | (701) | (198) |
| Entreprises | 2 728 517 | 130 548 | 67 855 | (112 878) | (61 082) | 2 821 700 | 148 779 | 94 061 | (130 849) | (93 718) |
| Collectivités publiques | 1 870 828 | 1 319 | 0 | (3) | (0) | 1 667 539 | 4 | (0) | ||
| Autres agents économiques | 65 253 | 543 | 211 | (537) | (211) | 66 462 | 299 | 235 | (291) | (235) |
| TOTAL | 16 520 098 | 588 237 | 307 135 | (481 708) | (265 741) | 15 740 535 | 506 209 | 291 143 | (416 616) | (289 954) |
Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille
| 31/12/2010 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Titres de | ||||||
| l'activité de | Inves- | |||||
| (en milliers d'euros) | Transaction | Placement | portefeuille | tissement | TOTAL | TOTAL |
| Effets publics et valeurs assimilées : | 313 166 | 313 166 | ||||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 4 707 | 4 707 | ||||
| Dépréciations | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 317 873 | 317 873 | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe : | ||||||
| Emis par organismes publics | 74 804 | 74 804 | ||||
| Autres émetteurs | 67 776 | 168 402 | 236 178 | 178 783 | ||
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | 1 493 | 4 481 | 5 973 | 1 838 | ||
| Dépréciations | (1 823) | (1 823) | (11 623) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 67 446 | 247 686 | 315 132 | 168 998 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 621 | 496 913 | 497 533 | 530 197 | ||
| Créances rattachées | ||||||
| Dépréciations | (22) | (22) | (108) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 621 | 496 891 | 497 512 | 530 089 | ||
| TOTAL | 621 | 564 337 | 565 559 | 1 130 516 | 699 087 | |
| Valeurs estimatives | 690 907 | 576 782 | 1 267 688 | 832 009 |
dont :
- titres négociables sur un marché actif : 560 506 milliers d'euros
- autres : 3 831 milliers d'euros
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 126 218 milliers d'euros au 31/12/2010, contre 126 079 milliers d'euros au 31/12/2009.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse 2010 connu au 31/12/2010.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 20 410 milliers d'euros au 31/12/2010, contre une moins-value latente de 2 436 milliers d'euros au 31/12/2009.
La Caisse régionale détient dans son portefeuille d'investissement deux CDO pour une valeur totale de 10 millions d'euros à échéance avril 2011.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Administrations et banques centrales (y compris Etats) | 74 804 | |
| Etablissements de crédit | 160 459 | 130 922 |
| Sociétés financières | 517 657 | 542 856 |
| Collectivités locales | ||
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 55 596 | 35 201 |
| Divers et non ventilés | ||
| Total en principal | 808 515 | 708 980 |
| Créances rattachées | 5 973 | 1 838 |
| Dépréciations | (1 845) | (11 731) |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 812 643 | 699 087 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Obligations | Effets | Actions et | Obligations | Effets | Actions et | ||||
| et autres | publics et | autres titres | et autres | publics et | autres titres | ||||
| titres à | valeurs | à revenu | titres à | valeurs | à revenu | ||||
| (en milliers d'euros) | revenu fixe | assimilées | variable | TOTAL | revenu fixe | assimilées | variable | TOTAL | |
| Titres à revenu fixe ou variable: | 310 981 | 313 166 | 497 533 | 1 121 681 | 178 783 | 530 197 | 708 980 | ||
| dont titres cotés | 247 046 | 313 166 | 560 212 | 64 186 | 64 186 | ||||
| dont titres non cotés (1) | 63 936 | 497 533 | 561 469 | 114 597 | 530 197 | 644 794 | |||
| Créances rattachées | 5 973 | 4 707 | 10 680 | 1 838 | 1 838 | ||||
| Dépréciations | (1 823) | (22) | (1 845) | (11 623) | (108) | (11 731) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 315 132 | 317 873 | 497 512 | 1 130 516 | 168 998 | 530 089 | 699 087 |
Commentaires :
(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :
(2) OPCVM français 497 512 milliers d'euros
dont OPCVM français de capitalisation 497 512 milliers d'euros
Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 125 564 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2010 s'élève à 125 564 milliers d'euros. s'élève 134 553 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | Valeur d'inventaire | Valeur liquidative |
|---|---|---|
| OPCVM monétaires | 200 552 | 225 275 |
| OPCVM obligataires | 162 313 | 234 073 |
| OPCVM actions | 132 976 | 144 407 |
| OPCVM autres | 1 071 | 2 232 |
| TOTAL | 496 912 | 605 987 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Créances | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | TOTAL | TOTAL |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||||||||
| Valeur Brute | 1 500 | 16 979 | 163 746 | 128 757 | 310 981 | 5 973 | 316 955 | 180 621 |
| Dépréciations | (1 823) | (11 623) | ||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 315 132 | 168 998 | ||||||
| Effets publics et valeurs assimilées | ||||||||
| Valeur Brute | 119 186 | 193 980 | 313 166 | 4 707 | 317 873 | |||
| Dépréciations | ||||||||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 317 873 |
Non significatif pour la Caisse régionale
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| NOTE 6 TABLEAU DES TITRES DE PARTICIPATION ET DE | |
|---|---|
| FILIALES | |
| INFORMATIONS FINANCIERES FILIALES ET (En milliers d'euros) PARTICIPATIONS |
Devise | Capital | autres que le Capitaux propres capital |
détenue part de (en %) capital Quote |
Valeurs comptables des titres détenus |
non encore remboursés consentis société et avances Prêts et par la |
donnés par cautions et la société Montant avals des |
CA HT du exercice PNB ou dernier écoulé |
du dernier exercice Résultat clos (1) |
Dividendes société au encaissés l'exercice cours de par la |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Brutes | Nettes | 2009 | 2 009 | 2 010 | |||||||
| VALEUR D'INVENTAIRE EXCEDE % DU CAPITAL DE L'ENTITE PARTICIPATIONS DONT LA 1 |
|||||||||||
| - Autres parts dans les entreprises liées SA SOFILARO |
EURO | 8 940 | 6 981 | 77,6% | 12 509 7 494 |
12 325 7 310 |
12 12 |
6 852 | 5 049 | ||
| SAS CA LANGUEDOC IMMOBILIER | EURO | 5 015 | 237 | 100,0% | 5 015 | 5 015 | 21 | 260 | |||
| - Autres titres de participations | 734 768 | 730 014 | 163 633 | ||||||||
| SAS RUE DE LA BOETIE | EURO | 2 887 937 | 13 872 073 | 4,0% | 657 111 | 657 111 | 149 837 | 891 463 | 535 286 | 22 172 | |
| SAS SACAM INTERNATIONAL | EURO | 856 238 | -49 543 | 4,0% | 35 962 | 31 646 | 28 002 | -49 641 | |||
| SAS SACAM DEVELOPPEMENT | EURO | 730 621 | 32 542 | 4,0% | 29 501 | 29 501 | 13 796 | 61 837 | 18 669 | 416 | |
| SAS CA GRANDS CRUS | EURO | 189 782 | 3 604 | 3,1% | 6 482 | 6 044 | 325 | 3 669 | 39 | ||
| SAS SACAM AVENIR | EURO | 88 435 | -1 | 3,5% | 3 100 | 3 100 | 14 | ||||
| SAS SACAM PARTICIPATION | EURO | 62 558 | 2 606 | 3,6% | 2 612 | 2 612 | 197 | -182 | |||
| VALEUR D'INVENTAIRE EST PARTICIPATIONS DONT LA |
|||||||||||
| % DU CAPITAL DE L'ENTITE INFERIEURE A 1 |
|||||||||||
| - Autres parts dans les entreprises liées | EURO | 1 000 | 997 | 0 | |||||||
| - Autres titres de participations | EURO | 14 507 | 11 845 | 1 406 | 170 | ||||||
| TOTAL PARTS DANS LES | |||||||||||
| ENTREPRISES LIEES ET PARTICIPATIONS |
762 784 | 755 181 | 165 051 | 0 |
29
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative | |
| Parts dans les entreprises liées | |||||
| Titres non cotés | 13 509 | 13 559 | 13 509 | 12 579 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 12 | 12 | 12 | 12 | |
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | (187) | (1 235) | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 13 335 | 13 571 | 12 286 | 12 591 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres de participation | |||||
| Titres non cotés | 744 931 | 1 125 189 | 721 819 | 1 064 790 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | 164 835 | 164 822 | 173 665 | 172 559 | |
| Créances rattachées | 238 | 13 825 | 13 825 | ||
| Dépréciations | (7 398) | (4 924) | |||
| SOUS-TOTAL TITRES DE PARTICIPATION | 902 605 | 1 290 011 | 904 385 | 1 251 174 | |
| Autres titres détenus à long terme | |||||
| Titres non cotés | 4 310 | 4 310 | 4 310 | 4 310 | |
| Titres cotés | |||||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 4 310 | 4 310 | 4 310 | 4 310 | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 906 915 | 1 294 321 | 908 696 | 1 255 484 | |
| TOTAL DES TITRES DE PARTICIPATION | 920 250 | 1 307 892 | 920 982 | 1 268 075 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan | Valeur estimative | Valeur au bilan | Valeur estimative |
| Total valeurs brutes | ||||
| Titres non cotés | 762 750 | 1 143 057 | 739 638 | 1 081 679 |
| Titres cotés | ||||
| TOTAL | 762 750 | 1 143 057 | 739 638 | 1 081 679 |
Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.
| Diminutions | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations | (cessions) | Autres | |||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2010 | (Acquisitions) | (échéance) | mouvements | 31/12/2010 |
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Valeurs brutes | 13 509 | 13 509 | |||
| Avances consolidables | 12 | 12 | |||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | (1 235) | (3) | 1 051 | (187) | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 286 | (3) | 1 051 | 13 335 | |
| Titres de participation et autres titres | |||||
| détenus à long terme | |||||
| Titres de participation : | |||||
| Valeurs brutes | 721 819 | 24 384 | (1 272) | 744 931 | |
| Avances consolidables | 173 665 | 15 502 | (24 333) | 164 835 | |
| Créances rattachées | 13 825 | 21 242 | (34 829) | 238 | |
| Dépréciations | (4 924) | (3 788) | 1 313 | (7 398) | |
| Sous-total titres de participation | 904 385 | 57 340 | (59 121) | 902 605 | |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Valeurs brutes | 4 310 | 4 310 | |||
| Avances consolidables | |||||
| Créances rattachées | |||||
| Dépréciations | |||||
| Sous-total autres titres détenus à long terme | 4 310 | 4 310 | |||
| VALEUR NETTE AU BILAN | 908 696 | 57 340 | (59 121) | 906 915 | |
| TOTAL | 920 982 | 57 340 | (58 070) | 920 250 |
| Diminutions | Autres | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Augmentations | (cessions) | mouvements | |||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2010 | (Acquisitions) | (échéance) | 31/12/2010 | |
| Immobilisations corporelles | |||||
| Valeurs brutes | 238 682 | 15 149 | (12 811) | 241 020 | |
| Amortissements et dépréciations | (173 041) | (10 335) | 4 285 | (179 091) | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 65 642 | 4 814 | (8 526) | 61 929 | |
| Immobilisations incorporelles | |||||
| Valeurs brutes | 84 484 | 785 | (293) | 84 975 | |
| Amortissements et dépréciations | (71 916) | (500) | 55 | (72 361) | |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 12 568 | 285 | (238) | 12 614 | |
| TOTAL | 78 210 | 5 099 | (8 764) | 74 543 |
La valeur d'achat des fonds commerciaux s'élève à 9 240 milliers d'euros et celle des immobilisations hors exploitation s'élève à 11 729 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Autres actifs (1) | ||
| Instruments conditionnels achetés | 1 | 9 |
| Comptes de stock et emplois divers | 171 | 103 |
| Débiteurs divers | 277 177 | 286 078 |
| Gestion collective des titres Livret Développement Durable | ||
| Comptes de règlement | 286 | 255 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 277 635 | 286 446 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 100 019 | 16 457 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 7 | |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers | ||
| Charges constatées d'avance | 664 | 773 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme | 68 325 | 49 102 |
| Autres produits à recevoir | 69 153 | 70 592 |
| Charges à répartir | ||
| Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires | ||
| Autres comptes de régularisation | 29 552 | 26 394 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 267 721 | 163 317 |
| TOTAL | 545 356 | 449 763 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
| Reprises | Dés- | Autres | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde au | Dotations | et utili- | actuali- | mouve- | Solde au | |
| (en milliers d'euros) | 01/01/2010 | sations | sation | ments | 31/12/2010 | |
| Sur opérations interbancaires et assimilées | ||||||
| Sur créances clientèle | 416 616 | (216 131) | 147 393 | 3 646 | 481 708 | |
| Sur opérations sur titres | 11 731 | (1 915) | 11 802 | 1 845 | ||
| Sur valeurs immobilisées | 6 280 | (3 792) | 2 365 | 7 708 | ||
| Sur autres actifs | 63 | 63 | ||||
| TOTAL | 434 691 | (221 838) | 161 560 | 3 646 | 491 324 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Etablissements de crédit | ||||||||
| Comptes et emprunts : | ||||||||
| à vue | 4 | 4 | 3 | 7 | 90 | |||
| à terme | 2 654 | 193 | 2 847 | 8 | 2 856 | 4 304 | ||
| Valeurs données en pension | ||||||||
| Titres donnés en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 4 | 2 654 | 193 | 2 851 | 12 | 2 863 | 4 394 | |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||||||||
| Comptes ordinaires | 191 683 | 191 683 | 41 | 191 724 | 143 936 | |||
| Comptes et avances à terme | 2 948 028 | 2 132 730 | 2 479 966 | 3 778 332 11 339 056 | 74 183 11 413 239 10 907 007 | |||
| Titres reçus en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 3 139 711 | 2 132 730 | 2 479 966 | 3 778 332 11 530 739 | 74 224 11 604 963 11 050 944 | |||
| TOTAL | 3 139 715 | 2 135 384 | 2 479 966 | 3 778 526 11 533 590 | 74 235 11 607 825 11 055 337 |
Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Comptes ordinaires créditeurs | 2 955 623 | 2 955 623 | 55 2 955 678 | 2 715 336 | ||||
| Comptes d'épargne à régime spécial : | 47 438 | 47 438 | 47 438 | 46 029 | ||||
| à vue | 47 438 | 47 438 | 47 438 | 46 029 | ||||
| à terme | ||||||||
| Autres dettes envers la clientèle | 35 999 | 91 200 1 309 863 | 2 304 1 439 366 | 30 321 1 469 686 | 1 199 423 | |||
| à vue | ||||||||
| à terme | 35 999 | 91 200 1 309 863 | 2 304 1 439 366 | 30 321 1 469 686 | 1 199 423 | |||
| Valeurs données en pension livrée | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 3 039 060 | 91 200 1 309 863 | 2 304 4 442 427 | 30 375 4 472 802 | 3 960 789 |
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
Note 11.3
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Particuliers | 2 230 656 | 2 125 782 |
| Agriculteurs | 297 561 | 255 664 |
| Autres professionnels | 388 142 | 346 301 |
| Sociétés financières | 19 423 | 14 906 |
| Entreprises | 1 290 050 | 1 010 170 |
| Collectivités publiques | 25 023 | 18 880 |
| Autres agents économiques | 191 572 | 165 767 |
| Total en principal | 4 442 427 | 3 937 470 |
| Dettes rattachées | 30 375 | 23 319 |
| VALEUR AU BILAN | 4 472 802 | 3 960 789 |
Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= 3mois | <= 1an | <= 5ans | > 5ans | principal | rattachées | Total | Total |
| Bons de caisse | 10 | |||||||
| Titres du marché interbancaire | ||||||||
| Titres de créances négociables (1) | 57 140 | 4 882 | 5 000 | 67 022 | 68 | 67 090 | 109 353 | |
| Emprunts obligataires | ||||||||
| Autres dettes représentées par un titre | ||||||||
| VALEUR AU BILAN | 57 140 | 4 882 | 5 000 | 67 022 | 68 | 67 090 | 109 362 |
(1) La caisse régionale du Languedoc n'a pas de Titres de créances négociables à l'étranger.
La caisse régionale du Languedoc n'a pas émis d'emprunts obligataires en 2010.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | ||
| Opérations de contrepartie (titres de transaction) | ||
| Dettes représentatives de titres empruntés | ||
| Instruments conditionnels vendus | 1 | 9 |
| Comptes de règlement et de négociation | 279 | 456 |
| Créditeurs divers | 245 391 | 244 757 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 3 209 | 5 565 |
| VALEUR AU BILAN | 248 880 | 250 787 |
| Comptes de régularisation | ||
| Comptes d'encaissement et de transfert | 64 743 | 35 295 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 0 | 9 |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers | ||
| Produits constatés d'avance | 73 725 | 61 165 |
| Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme | 82 239 | 65 430 |
| Autres charges à payer | 130 720 | 128 235 |
| Autres comptes de régularisation | 22 332 | 21 830 |
| VALEUR AU BILAN | 373 759 | 311 964 |
| TOTAL | 622 640 | 562 750 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
Provisions
| Reprises | Autres | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Solde au | Reprises | non | mouve- | Solde au | ||
| (en milliers d'euros) | 01/01/2010 Dotations | utilisées | utilisées | ments | 31/12/2010 | |
| Provisions | ||||||
| Pour engagements de retraite et assimilés | 25 | 2 | 23 | |||
| Pour autres engagements sociaux | 2 566 | 165 | 2 731 | |||
| Pour risques d'exécution des engagements par signature | 2 541 | 2 752 | 46 | 1 094 | 4 154 | |
| Pour litiges fiscaux (1) | 21 | 221 | 221 | 21 | ||
| Pour autres litiges | 10 955 | 16 204 | 481 | 3 206 | 23 471 | |
| Pour risques pays | ||||||
| Pour risques de crédit (2) | 246 460 | 53 936 | 32 691 | 267 704 | ||
| Pour restructurations | ||||||
| Pour impôts | 33 | 33 | ||||
| Sur participations | ||||||
| Pour risques opérationnels (3) | 14 878 | 3 495 | 1 723 | 1 235 | 15 415 | |
| Pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) | 10 910 | 3 761 | 4 290 | 10 380 | ||
| Autres (5) | 7 352 | 10 320 | 737 | 2 879 | 14 056 | |
| VALEUR AU BILAN | 295 741 | 90 853 | 3 241 | 45 398 | 337 955 |
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.
(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.
(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.
(4) Voir note 15 ci-après.
(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE d'investissement.
Le cumul d'heures non consommées depuis le 07 mai 2004 jusqu'au 31 décembre 2010 relatif au droit individuel à la formation s'élève à 195 170 heures.
Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargnelogement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.
Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | ||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 354 518 | 1 285 150 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 616 909 | 635 018 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 971 427 | 1 920 168 |
| Total comptes épargne-logement | 261 609 | 268 408 |
| TOTAL ENCOURS COLLECTES AU TITRE DES CONTRATS EPARNE-LOGEMENT | 2 233 036 | 2 188 576 |
L'ancienneté est déterminée conformément au réglement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 31 865 | 40 538 |
| Comptes épargne-logement | 56 475 | 65 926 |
| TOTAL ENCOURS DE CREDIT EN VIE OCTROYES AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE | 88 340 | 106 464 |
| LOGEMENT |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | ||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 196 | 1 459 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 8 237 | 4 214 |
| Total plans d'épargne-logement | 9 433 | 5 673 |
| Total comptes épargne-logement | 947 | 5 238 |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE-LOGEMENT | 10 380 | 10 911 |
L'ancienneté est déterminée conformément au réglement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.
| (en milliers d'euros) | 01/01/2010 | Dotations | Reprises | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement | 5 673 | 3 760 | 9 433 | |
| Comptes d'épargne-logement | 5 238 | (4 291) | 947 | |
| TOTAL PROVISION AU TITRE DES CONTRATS EPARGNE | 10 911 | 3 760 | (4 291) | 10 380 |
| LOGEMENT |
Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.
Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.
Sur les modalités pratiques de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, les entités se référeront à la lettre jaune n° 2004-1076 du 17 décembre 2004.
D'autre part, la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 reprend les dispositions de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel, à l'exception de celles relatives aux avantages à court terme et à ceux payés sous forme d'instrument de capitaux propres.
Aussi, il convient également de se référer au guide opératoire "IAS 19 - engagements sociaux" pour de plus amples informations sur le calcul des engagements au titre des régimes à prestations définies ainsi que sur le service des tableaux annexes décrits ci-après.
| (en milliers d'euros) | 2010 | 2009 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 1er janvier | 26 583 | 26 938 |
| Coût des services rendus sur la période | 1 924 | 1 560 |
| Effet de l'actualisation | 1 359 | 1 414 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | 412 | |
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (2 003) | (1 227) |
| (Gains) / pertes actuariels * | 1 701 | (2 514) |
| DETTE ACTUARIELLE AU 31 DECEMBRE | 29 564 | 26 583 |
* utilisation de nouvelles tables de mortalité
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus sur la période | 1 924 | 1 560 |
| Effet de l'actualisation | 1 359 | 1 414 |
| Rendement attendu des actifs sur la période | (910) | (964) |
| Amortissement du coût des services passés | 35 | (940) |
| Autres gains ou pertes | ||
| CHARGE NETTE COMPTABILISEE AU COMPTE DE RESULTAT | 2 408 | 1 070 |
| (en milliers d'euros) | 2010 | 2009 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier | 26 689 | 26 970 |
| Rendement attendu des actifs | 910 | 964 |
| Gains / pertes actuariels sur les actifs du régime | 859 | (1 539) |
| Cotisations de l'employeur | 2 766 | 1 521 |
| Cotisations de l'employé | ||
| Modification / Réduction / liquidation de plan | ||
| Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) | ||
| Indemnités de cessation d'activité | ||
| Prestations versées | (2 003) | (1 227) |
| JUSTE VALEUR DES ACTIFS / DROITS A REMBOURSEMENT AU 31 DECEMBRE | 29 221 | 26 689 |
La Caisse régionale a souscrit à différentes polices d'assurance éligibles selon différents régimes à prestations définies dont bénéficient l'ensemble de ses salariés :
Le rendement attendu des actifs des régimes pour l'année 2010 s'élève à :
Les taux d'actualisation utilisés (taux OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l'engagement) sont :
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas de fonds pour risques bancaires généraux.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| > 3mois | > 1an | Total en | Dettes | |||||
| (en milliers d'euros) | <= | <= 1an <= 5ans > 5ans | principal | rattachées | TOTAL | TOTAL | ||
| Dettes subordonnées à terme | 3mois | 21 800 | 6 524 | 5 000 | 33 324 | 779 | 34 103 | 69 169 |
| Euro | 21 800 | 6 524 | 5 000 | 33 324 | 779 | 34 103 | 69 169 | |
| Autres devises de l'UE | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| Franc suisse | ||||||||
| Yen | ||||||||
| Autres devises | ||||||||
| Titres et emprunts participatifs | ||||||||
| Autres emprunts subordonnés à terme | ||||||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||||||||
| Euro | ||||||||
| Dollar | ||||||||
| C/C bloqués des Caisses Locales | ||||||||
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | 5 | 5 | ||||
| VALEUR AU BILAN | 21 800 | 6 524 | 5 005 | 33 329 | 779 | 34 108 | 69 174 |
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 931 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 4 238 milliers d'euros au 31 décembre 2009.
| Primes, | Provisions | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| réserves et | Ecarts | réglementées et | Total des | |||
| Capital | report à nouveau | conversion/ | subventions | capitaux | ||
| (en milliers d'euros) | (1) (2) | (3) | réévaluation | d'investissement | Résultat | propres |
| Solde au 31 décembre 2008 | 204 216 | 1 316 884 | 1 673 494 | |||
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales | ||||||
| versés au titre de 2008 | ||||||
| Variation de capital | ||||||
| Variation des primes et réserves | 130 793 | 130 793 | ||||
| Affectation du résultat social 2008 | (152 394) | (152 394) | ||||
| Report à nouveau débiteur | ||||||
| Résultat de l"exercice 2009 | 161 521 | 161 521 | ||||
| Autres variations | ||||||
| Solde au 31 décembre 2009 | 204 216 | 1 447 677 | 161 521 | 1 813 414 | ||
| Dividendes ou intérêts aux parts sociales | ||||||
| versés au titre de 2009 | ||||||
| Variation de capital | (1 468) | (1 468) | ||||
| Variation des primes et réserves | 135 891 | 135 891 | ||||
| Affectation du résultat social 2009 | (161 521) | (161 521) | ||||
| Report à nouveau débiteur | ||||||
| Résultat de l"exercice 2010 | 171 300 | 171 300 | ||||
| Autres variations | ||||||
| Solde au 31 décembre 2010 | 202 748 | 1 583 568 | 171 300 | 1 957 616 |
(1) CCI Autodénenus : 549 milliers d'euros
(2) Le montant des CCI échangés pendant l'exercice est de 8 761 milliers d'euros.
(3) Dont 1 183 805 milliers d'euros de primes de fusion
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 1 957 616 | 1 813 414 |
| Fonds pour risques bancaires généraux | ||
| Dettes subordonnées et titres participatifs | 34 103 | 69 169 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| TOTAL DES FONDS PROPRES | 1 991 723 | 1 882 588 |
| Solde au 31 décembre 2010 | Solde au 31 décembre 2009 | |||
|---|---|---|---|---|
| Opérations avec les entreprises liées |
Opérations avec les entreprises liées |
|||
| (en milliers d'euros) | et les participations | et les participations | ||
| Créances | 257 214 | 257 750 | ||
| Sur les établissements de crédit et institutions financières | 239 705 | 228 840 | ||
| Sur la clientèle | ||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 17 509 | 28 910 | ||
| Dettes | 11 639 006 | 11 120 113 | ||
| Sur les établissements de crédits et institutions financières | 11 604 903 | 11 050 944 | ||
| Sur la clientèle | ||||
| Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées | 34 103 | 69 169 | ||
| Engagements donnés | 18 560 | 4 917 | ||
| Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit | ||||
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||||
| Garanties données à des établissements de crédit | 18 560 | 4 917 | ||
| Garanties données à la clientèle | ||||
| Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise | ||||
| Autres engagements donnés | ||||
Les opérations réalisées dans une monnaie autre que l'euro ne sont pas significatives au regard du total du bilan.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| A recevoir | A livrer | A recevoir | A livrer | ||
| Opérations de change au comptant | |||||
| Devises | |||||
| Euros | |||||
| Opérations de change à terme | 65 454 | 65 401 | 38 380 | 38 328 | |
| Devises | 32 308 | 32 308 | 19 105 | 19 105 | |
| Euros | 33 147 | 33 093 | 19 275 | 19 223 | |
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| Prêts et emprunts en devises | |||||
| TOTAL | 65 454 | 65 401 | 38 380 | 38 328 |
| 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Opérations | 31/12/2010 Opérations autres |
Total | Total |
| de couverture | que de couverture | |||
| Opérations fermes | 10 453 470 | 10 453 470 | 7 233 386 | |
| Opérations sur marchés organisés (1) | ||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | ||||
| Contrats à terme de change | ||||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| Opérations de gré à gré (1) | 10 453 470 | 10 453 470 | 7 233 386 | |
| 10 453 470 | 7 167 386 | |||
| Swaps de taux d'intérêt Autres contrats à terme de taux d'intérêt |
10 453 470 | |||
| Contrats à terme de change | ||||
| F.R.A. | 66 000 | |||
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | ||||
| Autres contrats à terme | ||||
| Opérations conditionnelles | 47 345 | 47 345 | 125 513 | |
| Opérations sur marchés organisés | ||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Opérations de gré à gré | 47 345 | 47 345 | 125 513 | |
| Options de swap de taux | ||||
| Achetées | ||||
| Vendues | ||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme | ||||
| Achetés | 23 597 | 23 597 | 24 402 | |
| Vendus | 23 597 | 23 597 | 24 402 | |
| Instruments de taux de change à terme | ||||
| Achetés | 75 | 75 | 38 354 | |
| Vendus | 75 | 75 | 38 354 | |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Autres instruments à terme conditionnels | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | ||||
| Dérivés de Crédit | 45 000 | 45 000 | 235 000 | |
| Contrats de dérivés de crédit | ||||
| Achetés | ||||
| Vendus | 45 000 | 45 000 | 235 000 | |
| TOTAL | 10 500 815 | 45 000 | 10 545 815 | 7 593 899 |
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux), ou au cumul des achats et ventes de contra cumul des achats et ventes de contrats (autrts (autres contrats). es contrats).
| Total 31/12/2010 |
Dont opérations effectuées de gré à gré |
Dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| de 1 à | de 1 à | de 1 à | |||||||
| (en milliers d'euros) | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans | <= 1 an | 5 ans | > 5 ans |
| Futures | |||||||||
| Options de change | |||||||||
| Options de taux | |||||||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | |||||||||
| F.R.A. | |||||||||
| Swaps de taux d'intérêt | 1 834 7003 029 6575 589 114 | 1 834 7003 029 6575 589 114 | |||||||
| Swaps de devises et autres instruments de change | 150 | 150 | |||||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme condit. | 31 240 | 7 176 | 8 780 | 31 240 | 7 176 | 8 780 | |||
| Forward taux | |||||||||
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers, métaux | |||||||||
| précieux Dérivés de crédit |
45 000 | 45 000 | |||||||
| Sous total | 1 866 0903 081 8325 597 893 | 1 866 0903 081 8325 597 893 | |||||||
| Opérations de change à terme | 130 628 | 227 | 130 628 | 227 | |||||
| TOTAL | 1 996 7183 082 0595 597 893 | 1 996 7183 082 0595 597 893 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Total juste valeur |
Encours notionnel |
Total juste valeur |
Encours notionnel |
|
| Futures | |||||
| Options de change | |||||
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | |||||
| Options de taux | |||||
| F.R.A. | 66 000 | ||||
| Swaps de taux d'intérêt | (20 638) | 10 453 470 | (11 718) | 7 167 386 | |
| Swaps de devises et autres instruments de change | 150 | ||||
| Forward taux | |||||
| Autres instruments de taux d'intérêt à terme conditionnels | 47 195 | 48 805 | |||
| Dérivés de crédit | (184) | 45 000 | (805) | 235 000 | |
| Opérations fermes sur actions et indices | |||||
| Opérations conditionnelles sur actions et indices | |||||
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux | |||||
| Autres | |||||
| Sous Total | (20 822) | 10 545 815 | (12 522) | 7 517 190 | |
| Opérations de change à terme | 130 855 | 76 708 | |||
| TOTAL | (20 822) | 10 676 670 | 7 593 899 |
Note 24.3
| Position | Micro- | Macro- | Swaps de | |
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ouverte isolée | couverture | couverture | transaction |
| Contrats d'échange de taux | 433 901 | 10 019 569 | ||
| Contrats assimilés (1) |
(1) La Caisse Régionale n'a pas de contrat assimilé.
La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur :
L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.
Au 31 décembre 2010, la valeur de marché de ces instruments, après prise en compte des effets de la compensation et de la collatéralisation, s'élève à -20 638 milliers d'euros. Elle se décompose de la façon suivante par types de contreparties :
Le risque de crédit potentiel estimé sur la base des facteurs de majoration réglementaires s'élève à 748 085 milliers d'euros répartit de la façon suivante sur les différents types de contreparties :
119
Concernant les actifs donnés en garantie, le solde des ouvertures en crédit Dailly au 31 décembre 2010 est de 4 263 milliers d'euros.
La Caisse régionale a donné une lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. pour un montant de 179 082 milliers d'euros.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas pris d'engagements de crédit bail en 2010.
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opérations de désendettement de fait ni de titrisation en 2010.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 6 506 | 7 511 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 22 506 | 26 332 |
| Sur opérations avec la clientèle (1) | 648 033 | 692 643 |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | 15 618 | 5 716 |
| Produit net sur opérations de macro-couverture | ||
| Sur dettes représentées par un titre | 143 | 0 |
| Autres intérêts et produits assimilés | 0 | |
| Intérêts et produits assimilés | 692 804 | 732 203 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | (5 180) | (5 265) |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | (270 668) | (339 563) |
| Sur opérations avec la clientèle (2) | (64 167) | (50 299) |
| Sur obligations et autres titres à revenu fixe | (1 565) | (754) |
| Charge nette sur opérations de macro-couverture | (15 750) | (22 402) |
| Sur dettes représentées par un titre | (2 337) | (4 870) |
| Autres intérêts et charges assimilées | (992) | (145) |
| Intérêts et charges assimilées | (360 658) | (423 299) |
| TOTAL PRODUITS NETS D'INTERET ET REVENUS ASSIMILES | 332 146 | 308 904 |
(1) Dont 10 718 milliers d'euros de frais de dossiers en 2010 (frais de dossiers comptabilisés en commissions en 2009
(2) Dont 2 371 milliers d'euros de commissions d'apporteurs d'affaires en 2010
(commissions d'apporteurs d'affaires comptabilisées en charges d'exploitation en 2009)
Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Titres de placement | 855 | 1 164 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| Titres d'investissement | 12 504 | 3 451 |
| Opérations diverses sur titres | 2 402 | 1 101 |
| Revenus des titres à revenus fixes | 15 761 | 5 716 |
| Parts dans les entreprises liées, Titres de participation et autres titres détenus à long terme | 44 154 | 44 677 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille | 9 | 4 |
| Opérations diverses sur titres | 314 | |
| Revenus des titres à revenus variables | 44 478 | 44 681 |
| TOTAL DES REVENUS DES TITRES | 60 239 | 50 398 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 439 | (2) | 436 | 721 | 721 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 40 368 | (20 921) | 19 447 | 36 655 | (29 917) | 6 738 |
| Sur opérations avec la clientèle (2) | 75 776 | (372) | 75 404 | 82 124 | (266) | 81 858 |
| Sur opérations sur titres | (79) | (79) | (37) | (37) | ||
| Sur opérations de change | 158 | 158 | 152 | 152 | ||
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et | ||||||
| autres opérations de hors-bilan | 228 | 228 | 212 | 212 | ||
| Sur prestations de services financiers (1) | 198 057 | (20 415) | 177 642 | 198 516 | (15 344) | 183 172 |
| Provisions pour risques de commissions | 3 432 | (3 284) | 148 | 720 | (892) | (171) |
| TOTAL PRODUIT NET DES COMMISSIONS | 318 459 | (45 074) | 273 385 | 319 099 | (46 455) | 272 644 |
(1) dont prestations d'assurance-vie : 24 986 milliers d'euros
(2) dont frais de dossiers pour 7 790 millions d'euros en 2009 (frais de dossiers comptabilisés en produits nets d'intérêts sur opérations avec la clientèle en 2010)
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | 36 | 590 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | 591 | 494 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme | 1 209 | 20 892 |
| GAINS OU PERTES DES OPERATIONS DE PORTEFEUILLES DE NEGOCIATIONS | 1 837 | 21 976 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Titres de placement Dotations aux dépréciations |
(1 576) | (153) |
| Reprises de dépréciations | 1 802 | 2 101 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 225 | 1 948 |
| Plus-values de cession réalisées | 11 588 | 2 314 |
| Moins-values de cession réalisées | (12) | (525) |
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | 11 576 | 1 789 |
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT | 11 801 | 3 738 |
| Titres de l'activité de portefeuille | ||
| Dotations aux dépréciations | ||
| Reprises de dépréciations | ||
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | ||
| Plus-values de cession réalisées | ||
| Moins-values de cession réalisées | ||
| Solde des plus et moins-values de cession realisées | ||
| SOLDE DES OPERATIONS SUR TITRES DE L'ACTIVITE DE PORTEFEUILLE | ||
| GAINS OU PERTES SUR OPERATIONS | ||
| DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT ET ASSIMILES | 11 801 | 3 738 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Produits divers | 2 092 | 2 970 |
| Quote part des opérations faites en commun | ||
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Reprises de provisions | 74 | |
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| Autres produits d'exploitation bancaire | 2 166 | 2 970 |
| Charges diverses | (4 831) | (1 786) |
| Quote part des opérations faites en commun | (1 400) | (1 334) |
| Refacturation et transfert de charges | ||
| Dotations de provisions | (26) | (74) |
| Location | ||
| Opérations de crédit bail et assimilés | ||
| Autres charges d'exploitation bancaire | (6 256) | (3 194) |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D"EXPLOITATION BANCAIRE | (4 091) | (224) |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Frais de personnel: | ||
| Salaires et traitements | (89 220) | (88 199) |
| Charges sociales | (44 368) | (41 660) |
| - Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies | 11 865 | 13 038 |
| Intéressement et participation | (25 652) | (24 291) |
| Impôts et taxes sur rémunérations | (12 001) | (11 701) |
| Total des charges de personnel | (171 241) | (165 850) |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | 7 222 | 6 443 |
| Frais de personnel nets | (164 019) | (159 407) |
| Frais administratifs: | ||
| Impôts et taxes | (12 013) | (9 277) |
| Services extérieurs (1) | (81 191) | (79 353) |
| Autres frais administratifs | (361) | (926) |
| Total des charges administratives | (93 565) | (89 555) |
| Refacturation et transferts de charges administratives | 3 377 | 1 655 |
| Frais administratifs nets | (90 188) | (87 900) |
| CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION | (254 207) | (247 307) |
| (1) Dont commissions d'apporteurs d'affaires pour 1 133 milliers d'euros en 2009 | ||
| (commissions d'apporteurs d'affaires comptabilisées en intérêts/ opérations avec la clientèle en 2010) |
| Catégorie de personnel | ||
|---|---|---|
| (en effectif moyen du personnel) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
| Cadres | 506 | 509 |
| Non cadres | 1 809 | 1 792 |
| TOTAL | 2 315 | 2 301 |
| Dont: France | 2 301 | |
| Etranger | ||
| Dont: Personnel mis à disposition |
Le montant global des rémunérations perçues en 2010 par les Cadres de direction (net versé) est de 2 272 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2010 par les Administrateurs est de 267 milliers d'euros. Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2010 est de 2 801 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2010 est de 4 131 milliers d'euros.
Coût du risque
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | (264 890) | (251 080) |
| Dépréciations sur créances douteuses | (193 297) | (215 169) |
| Autres provisions et dépréciations | (71 593) | (35 912) |
| Reprises des provisions et dépréciations | 176 813 | 148 846 |
| Reprises des dépréciations sur créances douteuses (1) | 139 701 | 131 873 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations (2) | 37 112 | 16 973 |
| Variation des provisions et dépréciations | (88 077) | (102 234) |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) | (1 561) | (1 106) |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) | (44 198) | (44 127) |
| Décote sur prêts restructurés | (47) | |
| Récupérations sur créances amorties | 4 554 | 4 565 |
| Pertes sur risques opérationnels | (72) | |
| COÛT DU RISQUE | (129 328) | (142 975) |
(1) Dont 30 790 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances
Dont 13 055 milliers d'euros utilisées en cou douteuses compromises verture de pertes sur créances douteuses non compromises
(2) Dont 353 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif
(3) Dont 196 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
(4) Dont 30 790 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises
| Immobilisations financières | ||
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
| Dotations aux dépréciations | (3 790) | (782) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (3 790) | (782) |
| Reprises des dépréciations | 2 365 | 3 357 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 2 365 | 3 357 |
| Dotation ou reprise nette aux provisions | (1 426) | 2 575 |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (1 426) | 2 575 |
| Plus-values de cession réalisées | 33 | |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | 33 | |
| Moins-values de cession réalisées | (1 146) | (3 092) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (10) | (3 092) |
| Pertes sur créances liées à des titres de participation | (1 136) | |
| Solde des plus et moins-values de cession | (1 146) | (3 059) |
| Sur titres d'investissement | ||
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme | (1 146) | (3 059) |
| Solde en perte ou en bénéfice | (2 571) | (484) |
| Immobilisations corporelles et incorporelles | ||
| Plus-values de cessions | 891 | 2 237 |
| Moins-values de cessions | (15) | (131) |
| Solde en perte ou en bénéfice | 876 | 2 106 |
| RESULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISES | (1 695) | 1 622 |
La Caisse régionale a comptabilisé en 2010 un produit exceptionnel de 503 milliers d'euros au titre de la régularisation d'une charge comptabilisée en 2007-2008 et reclassée en immobilisation suite au contrôle fiscal 2010.
| VENTILATION DE L'IMPOT | |||
|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | 2010 | 2009 | |
| Partie afférente au résultat ordinaire | 92 726 | 86 382 | |
| Charge d'impôt différé (1) | -33 | -142 | |
| Partie afférente aux plus values exceptionnelles de l'exercice |
0 | 0 | |
| TOTAL | 92 693 | 86 240 |
(1) Provision constituée dans le cadre de la participation à un GIE d'investissement.
En 2010, le taux de l'impôt sur les sociétés s'élève à 34,43 % (y compris la cotisation sociale sur les bénéfices).
Formation du produit net bancaire par secteur d"activité au 31 décembre 2010
| Au 31 décembre 2010 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SECTEUR D'ACTIVITE | Gestion | Banque | Gestion | ||||
| FORMATION DU PNB | Banque | d'actifs | de finance- | pour | |||
| de | Services | assurances | ment et | Banque | compte | Ensemble | |
| Formation du PNB | proximité | financiers | et banque | d'invest- | de détail à | propre | des |
| (en milliers d'euros) | en France spécialisés | privée | issement | l'étranger | et divers | métiers | |
| Produits nets d'intérêts | 332 146 | 332 146 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 44 478 | 44 478 | |||||
| Produits nets des commissions | 273 385 | 273 385 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 13 638 | 13 638 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | (4 091) | (4 091) | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 601 441 | 58 115 | 659 556 |
| Au 31 décembre 2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| SECTEUR D'ACTIVITE | Gestion | Banque | Gestion | ||||
| FORMATION DU PNB | Banque | d'actifs | de finance- | pour | |||
| de | Services | assurances | ment et | Banque | compte | Ensemble | |
| Formation du PNB | proximité | financiers | et banque | d'invest- | de détail à | propre | des |
| (en milliers d'euros) | en France spécialisés | privée | issement | l'étranger | et divers | métiers | |
| Produits nets d'intérêts | 308 904 | 308 904 | |||||
| Revenus des titres à revenus variables | 44 681 | 44 681 | |||||
| Produits nets des commissions | 272 644 | 272 644 | |||||
| Produits nets sur opérations financières | 25 714 | 25 714 | |||||
| Autres produits nets d'exploitation | (224) | (224) | |||||
| PRODUIT NET BANCAIRE | 581 324 | 70 395 | 651 719 |
Produit net bancaire par secteur d"activité et par zone géographique au 31 décembre 2010
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Banque de proximité en France |
Gestion pour compte propre et divers |
Ensemble des métiers |
Banque de proximité en France |
Gestion pour compte propre et divers |
Ensemble des métiers |
|
| PRODUIT NET BANCAIRE | 601 441 | 58 115 | 659 556 | 581 324 | 70 395 | 651 719 | |
| Charges d'exploitation | (254 207) | (254 207) | (247 307) | (247 307) | |||
| Dotations aux amortissements | |||||||
| et dépréciations | (10 835) | (10 835) | (13 860) | (13 860) | |||
| Résultat brut d'exploitation | 336 398 | 58 115 | 394 514 | 320 157 | 70 395 | 390 552 | |
| Coût du risque | (129 328) | (129 328) | (142 975) | (142 975) | |||
| Résultat d'exploitation | 207 070 | 58 115 | 265 185 | 177 182 | 70 395 | 247 577 | |
| Résultat net sur actifs | |||||||
| immobilisés | (1 695) | (1 695) | 1 622 | 1 622 | |||
| RESULTAT COURANT AVANT | |||||||
| IMPOT | 205 374 | 58 115 | 263 490 | 178 804 | 70 395 | 249 199 |
Non significatif.
L'activité de la Caisse régionale du Languedoc est concentrée sur 4 départements en France métropolitaine : l'Aude, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
La Caisse régionale du Languedoc établit des comptes consolidés et un rapport de gestion globalisé (social et consolidé).
Il n'y a pas eu d'événements n'ayant aucun lien direct prépondérant avec une situation existante à la clôture de l'exercice, intervenant entre la date de clôture et la date d'établissement des comptes susceptibles, par leurs influences sur le patrimoine et la situation financière de l'établissement, de remettre en cause la continuité de l'exploitation.
La Caisse régionale de Crédit Agricole du Languedoc prévoit l'affectation du résultat de 171 300 milliers d'euros au 31/12/2010 par :
128
La Caisse régionale du Languedoc ne dispose d'aucune implantation directe ou indirecte détenue dans les Etats ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative permettant l'accès aux renseignements bancaires : succursales, filiales(y compris entités ad hoc) et participations dans d'autres entités faisant l'objet d'un contrôle exclusif ou conjoint (ou de fait).
| (en milliers d'euros) | 2010 | % | 2009 | % |
|---|---|---|---|---|
| Audit | ||||
| Commissariat aux comptes, certification, examen | ||||
| des comptes individuels et consolidés (1) | 220 | 100 % | 220 | 100 % |
| Missions accessoires | ||||
| Sous-Total | 0 | 0 | ||
| Autres prestations | ||||
| Juridique, fiscal et social | ||||
| Technologie de l'information | ||||
| Audit interne | ||||
| Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit | ||||
| Sous-Total | ||||
| TOTAL | 221 | 220 |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes
Cabinet Ernst & Young honoraires versés 128 milliers d'euros au titre de l'année 2010. Cabinet Ifec honoraires versés 92 milliers d'euros au titre de l'année 2010.
| (en milliers d'euros) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| 2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | |
| Capital social | 202 748 | 204 216 | 204 216 | 204 216 | 196 134 |
| Produit Net Bancaire | 659 556 | 651 719 | 600 018 | 611 361 | 588 287 |
| Résultat Brut d'Exploitation | 394 514 | 390 552 | 316 056 | 315 735 | 296 897 |
| Résultat courant avant impôts | 263 490 | 249 200 | 189 673 | 233 991 | 219 218 |
| Résultat après impôts | 171 300 | 161 521 | 152 394 | 149 694 | 140 077 |
| Montant de la masse salariale | 86 966 | 83 549 | 89 981 | 93 275 | 90 729 |

Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Languedoc en date du 28 janvier 2011 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale mixte en date du 25 mars 2011
| CADRE GENERAL 4 | |||
|---|---|---|---|
| PRESENTATION JURIDIQUE DE L'ENTITE 4 | |||
| ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DU CREDIT AGRICOLE 4 | |||
| RELATIONS INTERNES AU CREDIT AGRICOLE 6 | |||
| ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 9 | |||
| COMPTE DE RESULTAT 9 | |||
| RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 10 | |||
| BILAN ACTIF 11 | |||
| BILAN PASSIF 12 | |||
| TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 13 | |||
| TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE 14 | |||
| NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS 16 | |||
| 1. | PRINCIPES ET METHODES APPLICABLES DANS LE GROUPE, JUGEMENTS ET ESTIMATIONS UTILISES 16 | ||
| 1.1. | Normes applicables et comparabilité 16 | ||
| 1.2. | Format de présentation des états financiers 19 | ||
| 1.3. | Principes et méthodes comptables 19 | ||
| 1.4. | Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31) 41 | ||
| 1.5. | Impact du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels (IAS 19) 44 | ||
| 2. | PERIMETRE DE CONSOLIDATION 44 | ||
| 2.1 | Evolutions du périmètre de consolidation de l'exercice 45 | ||
| 2.2 | Principales opérations externes réalisées au cours de l'exercice 45 | ||
| 2.3 | Participations dans les entreprises mises en équivalence 45 | ||
| 2.4 | Opérations de titrisation et fonds dédiés 45 | ||
| 2.5 | Participations non consolidées 45 | ||
| 2.6 | Ecarts d'acquisition 45 | ||
| 3. | GESTION FINANCIERE, EXPOSITION AUX RISQUES ET POLITIQUE DE COUVERTURE 46 | ||
| 3.1. | Risque de crédit 46 | ||
| 3.2. | Risque de marché 51 | ||
| 3.3. | Risque de liquidité et de financement 55 | ||
| 3.4. | Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change 57 | ||
| 3.5. | Risques opérationnels 59 | ||
| 3.6. | Gestion du capital et ratios réglementaires 59 | ||
| 4.1. | Produits et Charges d'intérêts 61 | ||
| 4.2. | Commissions nettes 61 | ||
| 4.3. | Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 62 | ||
| 4.4. | Gains ou perte nets sur actifs financiers disponibles à la vente 63 | ||
| 4.5. | Produits et charges nets des autres activités 63 | ||
| 4.6. | Charges générales d'exploitation 63 | ||
| 4.7. | Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles. 64 | ||
| 4.8. | Coût du risque 64 | ||
| 4.9. 4.10. |
Gains ou pertes nets sur autres actifs 65 Impôts 65 |
||
| 4.11. | Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 66 | ||
| 5. | INFORMATIONS SECTORIELLES 67 | ||
| 5.1. | Information par secteur opérationnel 67 | ||
| 5.2. | Information sectorielle par zone géographique 67 | ||
| 6. | NOTES RELATIVES AU BILAN 68 | ||
| 6.1. | Caisse, Banques centrales 68 | ||
| 6.2. | Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat 68 | ||
| 6.3. | Instruments dérivés de couverture 69 | ||
| 6.4. | Actifs financiers disponibles à la vente 70 | ||
| 6.5. | Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 70 | ||
| 6.6. | Dépréciations inscrites en déduction d'actifs financiers 72 | ||
| 6.7. | Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 73 | |
|---|---|---|
| 6.8. | Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 74 | |
| 6.9. | Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 74 | |
| 6.10. | Actifs et passifs d'impôts courants et différés 75 | |
| 6.11. | Comptes de régularisation actif, passif et divers 75 | |
| 6.12. | Actifs et passifs liés aux actifs non courant destinés à être cédés 76 | |
| 6.13. | Immeubles de placement 76 | |
| 6.14. | Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) 77 | |
| 6.15. | Provisions techniques des contrats d'assurance 77 | |
| 6.16. | Provisions 77 | |
| 6.17. | Capitaux propres 79 | |
| 6.18. | Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle 81 | |
| 7. | AVANTAGES AU PERSONNEL ET AUTRES REMUNERATIONS 83 | |
| 7.1. | Détail des charges de personnel 83 | |
| 7.2. | Effectif fin de période 83 | |
| 7.3. | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies 83 | |
| 7.4. | Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies 84 | |
| 7.5. | Autres avantages sociaux 85 | |
| 7.6. | Paiements à base d'actions 85 | |
| 7.7. | Rémunérations de dirigeants 85 | |
| 8. | ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE ET AUTRES GARANTIES 86 | |
| 9. | RECLASSEMENTS D'INSTRUMENTS FINANCIERS 88 | |
| 10. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS 88 | ||
| 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 88 | ||
| 10.2 | Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur 89 | |
| 11. ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE 90 |
139
Dénomination sociale : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc
Appellation commerciale : CREDIT AGRICOLE DU LANGUEDOC
Siège Social : avenue de Montpelliéret - MAURIN - 34977 LATTES CEDEX
Code NAF : 6 419 Z
Numéro SIRET : 492 826 417 000 15
Numéro SIREN : 492 826 417 RCS MONTPELLIER
Lieu de cotation : EURONEXT PARIS
La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par les dispositions des articles L 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, et soumise à la réglementation bancaire contenue dans les articles L 511-1 et suivants du Code Monétaire et Financier.
En outre, elle est soumise aux dispositions légales ou réglementaires contenues dans :
La Caisse régionale a été constituée par acte sous seing privé en date du 26 avril 2007 entre les personnes visées à l'article 512-22 du Code Monétaire et Financier, et inscrite sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banque mutualiste et coopérative avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.


Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « dettes envers les établissements de crédit ».
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1 er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
Les Caisses locales détiennent 12 774 043 parts sociales de la Caisse régionale du Languedoc. Elles détiennent 45 160 K€ de bons de caisse de la Caisse régionale au 31 décembre 2010.
Le fonds Force Languedoc est implanté en France, consolidé selon la méthode de l'intégration globale, contrôlé à 100 % par la Caisse régionale qui détient 99,99 % d'intérêts.
| Notes | 31/12/2010 31/12/2009 | ||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 849 745 | 887 466 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | -508 360 | -570 558 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 325 283 | 327 986 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -41 789 | -47 400 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 | 1 315 | 20 422 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
4.4-6.4 | 40 804 | -39 005 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 5 363 | 3 874 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -11 807 | -3 964 |
| PRODUIT NET BANCAIRE | 660 554 | 578 821 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1-7.4-7.6 | -253 191 | -249 130 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 | -10 411 | -13 376 |
| RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION | 396 952 | 316 315 | |
| Coût du risque | 4.8 | -129 369 | -140 712 |
| RESULTAT D'EXPLOITATION | 267 583 | 175 603 | |
| Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence |
2.3 | ||
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | 582 | -1 305 |
| Variations de valeur des écarts d'acquisition | 2.6 | ||
| RESULTAT AVANT IMPOT | 268 165 | 174 298 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -82 347 | -52 046 |
| Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de | |||
| cession | |||
| RESULTAT NET | 185 818 | 122 252 | |
| Intérêts minoritaires | -5 | ||
| RESULTAT NET – PART DU GROUPE | 185 818 | 122 257 | |
| Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Résultat net part du groupe | 185 818 | 122 257 | |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | |||
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | (1 394) | 271 405 | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | (4 078) | 13 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | 87 | ||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part | |||
| du Groupe, hors entités mises en équivalence | (5 385) | 271 418 | |
| QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur | |||
| entités mises en équivalence | - | - | |
| Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres part du Groupe | 4.11 | (5 385) | 271 418 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres part du groupe | 180 433 | 393 675 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | |||
| propres part des minoritaires | - | ||
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en |
|||
| capitaux propres | 180 433 | 393 675 |
Les montants sont présentés net d'impôts.
| Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 104 103 | 127 183 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 13 083 | 12 393 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 239 103 | 159 941 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.4-6.6 | 1 531 018 | 1 527 568 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5-6.6 | 277 779 | 257 029 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5-6.6 | 15 941 163 | 15 268 423 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 82 378 | 110 794 | |
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 6.6-6.8 | 516 013 | 62 741 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.10 | 176 052 | 117 818 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.11 | 429 170 | 333 244 |
| Actifs non courants destinés à être cédés | 6.12 | ||
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 2.3 | ||
| Immeubles de placement | 6.13 | 8 241 | 6 254 |
| Immobilisations corporelles | 6.14 | 53 688 | 59 387 |
| Immobilisations incorporelles | 6.14 | 4 324 | 4 277 |
| Ecarts d'acquisition | 2.6 | ||
| TOTAL DE L'ACTIF | 19 376 115 | 18 047 052 |
| Notes | 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Banques centrales | 6.1 | 0 | 0 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 8 084 | 7 405 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 257 430 | 169 926 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3-6.7 | 11 551 152 | 11 001 921 |
| Dettes envers la clientèle (*) | 3.1-3.3-6.7 | 4 471 357 | 3 958 653 |
| Dettes représentées par un titre | 3.2-3.3-6.9 | 67 090 | 109 363 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 86 114 | 117 199 | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.10 | 82 020 | 10 236 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 6.11 | 459 855 | 422 793 |
| Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés | 6.12 | 0 | 0 |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.15 | 0 | 0 |
| Provisions | 6.16 | 70 071 | 48 447 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3-6.9 | 34 108 | 69 174 |
| TOTAL DETTES | 17 087 281 | 15 915 117 | |
| Capitaux propres | |||
| Capitaux propres - part du Groupe | 2 288 821 | 2 131 922 | |
| Capital et réserves liées | 1 386 226 | 1 386 858 | |
| Réserves consolidées | 613 337 | 513 982 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 103 440 | 108 825 | |
| Résultat de l'exercice | 185 818 | 122 257 | |
| Intérêts minoritaires TOTAL DU PASSIF |
13 19 376 115 |
13 18 047 052 |
*Ecart de montant par rapport à la liasse 2009 suite à un reclassement. En effet, le poste P84110 - Dépôts de garantie se trouvait dans la catégorie "compte de régulation et passif divers" en 2009.
| Capital et réserves liées | Capital et | Total des gains | Total des | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Capital | Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) |
Elimination des titres auto detenus |
Réserves consolidée s part du Groupe |
et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (3) |
Résultat net part du groupe |
capitaux propres part du groupe |
Capitaux propres part des minoritaires |
Total des capitaux propres consolidés |
| Capitaux propres au 1er janvier 2009 | 206 228 | 1 700 870 | -405 | 1 906 693 | -162 595 | 21 447 | 1 765 545 | 21 | 1 765 566 |
| Augmentation de capital | -3 207 | -3 207 | -3 207 | -3 207 | |||||
| Variation des titres auto détenus | -1 855 | -789 | -2 644 | -2 644 | -2 644 | ||||
| Dividendes versés en 2009 | 0 | -21 447 | -21 447 | -21 447 | |||||
| Dividendes reçus des CR et filiales | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux stock options | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
-3 207 | -1 855 | -789 | -5 851 | 0 | -21 447 | -27 298 | 0 | -27 298 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés | 0 | 0 | 0 | 0 | 271 418 | 0 | 271 418 | 0 | 271 418 |
| directement en capitaux propres (3) | |||||||||
| Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Résultat au 31/12/2009 | 0 | 122 257 | 122 257 | 122 257 | |||||
| Autres variations | -2 | -2 | 2 | 0 | -8 | -8 | |||
| Capitaux propres au 31 décembre 2009 | 203 021 | 1 699 013 | -1 194 | 1 900 840 | 108 825 | 122 257 | 2 131 922 | 13 | 2 131 935 |
| Affectation du résultat 2009 | 99 994 | 99 994 | -99 994 | 0 | 0 | ||||
| Gains et pertes actuarielles / avantages post-emploi | -639 | -639 | 639 | 0 | 0 | ||||
| Capitaux propres au 1er janvier 2010 | 203 021 | 1 798 368 | -1 194 | 2 000 195 | 109 464 | 22 263 | 2 131 922 | 13 | 2 131 935 |
| Augmentation de capital | 779 | 779 | 779 | 779 | |||||
| Variation des titres auto détenus | -2 371 | 959 | -1 412 | -1 412 | -1 412 | ||||
| Dividendes versés en 2010 | 0 | -22 263 | -22 263 | -22 263 | |||||
| Dividendes reçus des CR et filiales | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux stock options | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires |
779 | -2 371 | 959 | -633 | 0 | -22 263 | -22 896 | 0 | -22 896 |
| Variation des gains et pertes comptabilisés | 0 | 0 | 0 | -6 023 | 0 | -6 023 | 0 | -6 023 | |
| directement en capitaux propres | |||||||||
| Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence |
0 | 0 | 0 | ||||||
| Résultat au 31/12/2010 | 0 | 185 818 | 185 818 | 185 818 | |||||
| Autres variations | 0 | 0 | 0 | ||||||
| Capitaux propres au 31 décembre 2010 | 203 800 | 1 795 997 | -235 | 1 999 562 | 103 441 | 185 818 | 2 288 821 | 13 | 2 288 834 |
(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle
Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation. Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| 2010 | 2009 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Résultat avant impôts | 267 191 | 168 765 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles | 10 834 | 13 859 |
| Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | 0 | 0 |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 146 635 | 148 928 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | 0 | 0 |
| Résultat net des activités d'investissement | -572 | -691 |
| Résultat net des activités de financement | 2 931 | 4 238 |
| Autres mouvements (1) | -6 994 | -29 961 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements | 152 834 | 136 373 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | 492 058 | -72 572 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -316 897 | 38 710 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers | -39 525 | -358 177 |
| Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | -481 726 | 160 048 |
| Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence | ||
| Impôts versés | -68 776 | -36 637 |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles | -414 866 | -268 628 |
| TOTAL Flux net de trésorerie généré par l'activité OPERATIONNELLE (A) | 5 159 | 36 510 |
| Flux liés aux participations (1) | -2 471 | -26 189 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -4 178 | -1 027 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B) | -6 649 | -27 216 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | -20 016 | -24 651 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) | -37 997 | -24 442 |
| TOTAL Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C ) | -58 013 | -49 093 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) | ||
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D) | -59 503 | -39 799 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | 19 654 | 59 453 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 127 066 | 143 694 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -107 412 | -84 241 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | -39 849 | 19 654 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales * | 103 979 | 127 066 |
| Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** | -143 828 | -107 412 |
| VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE | -59 503 | -39 799 |
* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)
** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)
(1) la ligne "autres mouvements"regroupe les postes "intérêts courus non échus (créances et dettes rattachées)" qui s'élèvent à -30 769 milliers d'euros en 2009 et "autres mouvements" à 808 milliers d'euros en 2009
(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l'année 2010, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse régionale du Languedoc s'élève à – 2 471 milliers d'euros, incluant la libération partielle du capital de Sacam International pour 1 606 milliers d'euros
(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par l'entité consolidée Caisse régionale du Languedoc à ses actionnaires, à hauteur de 22 264 milliers d'euros pour l'année 2010.
(3) Au cours de l'année 2010, les remboursements nets de dettes subordonnées s'élèvent à 34 400 milliers d'euros
En application du règlement CE n° 1606/2002, les co mptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2010 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro couverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009 à l'exception du changement d'option relatif à la comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l'emploi. En effet, selon la norme IAS 19, les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies peuvent être comptabilisés :
Jusqu'au 31 décembre 2009, la Caisse régionale du Languedoc imputait les écarts actuariels dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés.
Afin de fournir une information plus comparable avec les principes appliqués par les autres sociétés, la Caisse régionale du Languedoc a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Cette méthode est appliquée de manière permanente et homogène à tous les régimes de retraite à compter du 1er janvier 2010.
Cette modification d'option comptable est traitée conformément aux dispositions de la norme IAS 8 avec application rétrospective. Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 1.5.
Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 31 décembre 2009 ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2010 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2010. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
|---|---|---|
| Amendement annuel visant à améliorer la norme IFRS 5, relatif aux filiales faisant l'objet d'un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l'amendement de la norme IFRS 1 qui en découle ; |
23 janvier 2009 (CE n° 70/2009) |
er janvier 2010 1 |
| Révision de la norme IAS 27 relative aux états financiers consolidés et individuels ; |
03 juin 2009 (CE n° 494/2009) |
er janvier 2010 1 |
| Révision de la norme IFRS 3 relative aux regroupements d'entreprises ; |
03 juin 2009 (CE 495/2009) |
er janvier 2010 1 |
| Amendement de la norme IAS 39, relatif aux éléments éligibles à la couverture et qui apporte notamment des clarifications quant à l'application de la comptabilité de couverture à la composante inflation des instruments financiers ; |
15 septembre 2009 (CE n° 839/2009) |
er janvier 2010 1 |
| Révision de la norme IFRS 1, relatifs à la première adoption des normes internationales ; |
25 novembre 2009 (CE n° 1136/2009) et 23 juin 2010 (CE n°550/2010) |
er janvier 2010 1 |
| Amendement annuels visant à améliorer et clarifier 9 normes et 2 interprétations et issus du règlement du 23 mars 2010 (UE n°243/2010) ; |
23 mars 2009 | 1er janvier 2010 |
| Amendement de la norme IFRS 2, relative aux paiements fondés sur des actions et qui incorpore en s'y substituant les interprétations IFRIC 8 et IFRIC 11 ; |
23 mars 2009 (UE n° 244/2010) |
1er janvier 2010 |
| Interprétation d'IFRIC 12, relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe ; |
25 mars 2009 (UE n° 254/2009) |
1er janvier 2010 |
| Interprétation d'IFRIC 16 relative aux couvertures d'un investissement net dans une activité à l'étranger ; |
04 juin 2009 (UE n° 460/2009) |
1er janvier 2010 |
| Interprétation d'IFRIC 15, relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires ; |
22 juillet 2009 (CE n°636/2009) |
1er janvier 2010 |
| Interprétation d'IFRIC 17, relative à la distribution d'actifs non monétaires aux propriétaires ; |
26 novembre 2009 (CE n° 1142/2009) |
1er janvier 2010 |
| Interprétation d'IFRIC 18, relative au transfert d'actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. |
27 novembre 2009 (CE n° 1164/2009) |
1er janvier 2010 |
L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période, à l'exception de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3.
En effet, l'application prospective de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3 aux opérations d'acquisitions effectives à compter du 1er janvier 2010 entraîne un changement de méthode comptable pour le Groupe. Les principaux points concernent :
à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l'acquise réévalués à la juste valeur.
Cette option est exerçable acquisition par acquisition ; le Groupe a appliqué par anticipation l'amendement à la norme IFRS 3 révisée des améliorations annuelles 2010 qui précise que cette option ne s'applique pas à l'ensemble des instruments de capitaux propres détenus par les actionnaires mais à ceux qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation ;
Au cours de l'année 2010, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas effectué d'opération susceptible d'être concernée par ce changement de méthode comptable.
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
|---|---|---|
| Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droit. |
23 décembre 2009 (UE n° 1293/2009) |
er janvier 2011 1 |
| Amendement des normes IFRS1, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants. |
30 juin 2010 (UE n° 574/2010) |
er janvier 2011 1 |
| Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. |
19 juillet 2010 (UE 632/2010) |
er janvier 2011 1 |
| Amendement de l'interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. |
19 juillet 2010 (UE 633/2010) |
er janvier 2011 1 |
| Interprétation d'IFRIC 19, relative à l'extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 |
23 juillet 2010 (UE n° 662/2010) |
er janvier 2011 1 |
La Caisse régionale du Languedoc n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.
Enfin, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2010.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse régionale utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :
• les activités des marchés nationaux et internationaux ;
Cette liste n'est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
• Classification des titres à l'actif
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
A ce titre, la Caisse Régionale a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour le dépôt lié PROMEO dont la valorisation s'élève à 6 872 K€.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.
Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.
Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.
o Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Prêts et créances
La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
o Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
• Dépréciation des titres
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Languedoc utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale du Languedoc prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Languedoc constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.
La constatation de cette dépréciation se fait :
Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La Caisse régionale n'a pas opéré de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 au cours des trois derniers exercices.
La Caisse régionale n'est pas concernée.
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-tomarket.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
• Créances dépréciées
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
On distingue ainsi :
les créances dépréciées sur base individuelle : il s'agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;
les créances dépréciées sur base collective : il s'agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;
lorsque la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré ;
s'il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.
Le classement pour une contrepartie donnée d'encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l'encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou caution.
Dans le cas d'une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l'objet d'une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.
La Caisse régionale constitue les dépréciations correspondantes, en valeur actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine, à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.
Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) du fait d'un risque de contrepartie, tout en reclassant l'encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l'enregistrement d'une décote.
La décote constatée lors d'une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.
Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine.
Elle est égale à l'écart constaté entre :
la valeur nominale du prêt ;
la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).
Depuis 2010, la Caisse régionale du Languedoc comptabilise les décotes sur les prêts restructurés. Le stock des décotes comptabilisées au 31 décembre 2010 s'élève à 25 milliers d'euros.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse régionale a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :
Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.
Conformément à Bâle II, la Caisse régionale du Languedoc détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues d'un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l'extension au-delà d'un an de l'horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.
La Caisse Régionale du Languedoc a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives calculées à partir de modèles Bâle II, destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, et applicables à des secteurs d'activité spécifiques. Les dépréciations sectorielles visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non recouvrement partiel. Les provisions sectorielles dotées en 2010 par la Caisse régionale portent sur les marchés identifiés comme porteurs de risques spécifiques : la viticulture, les professionnels de l'immobilier, l'activité de LBO et le marché des acquéreurs immobilier du fait de la situation économique locale spécifique et de l'exposition de la Caisse régionale sur ces secteurs.
• Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;
les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.
Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :
Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).
Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.
L'amendement IAS 32 adopté par l'Union européenne le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d'instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :
- les instruments, émis par l'émetteur, remboursables au gré du porteur ;
- les instruments créant une obligation pour l'émetteur d'avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l'actif net.
Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d'OPCVM émises au passif doivent être classées en capitaux propres.
o Rachat d'actions propres
Les actions propres ou instruments dérivés équivalents telles les options sur actions rachetées par la Caisse régionale ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
• La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.
• Dérivés incorporés :
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :
Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.
Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.
Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.
IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
• Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale du Languedoc retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
• Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
• Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.
Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
La Caisse régionale du Languedoc détermine une juste valeur à l'ensemble de son portefeuille titres présenté en note 10.2 du présent rapport.
• Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.
• Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale du Languedoc compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.
La Caisse régionale du Languedoc identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Languedoc a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées sont fournies au point 6.16
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées de plus de douze mois.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.
• Engagement en matière de retraite, de préretraite et d'indemnités de fin de carrière régimes à prestations définies
La Caisse régionale détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).
Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'està-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
La Caisse Régionale du Languedoc n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 les écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat. Le principal impact de ce changement d'option comptable sur les états financiers au 31/12/2009 est non significatif et présenté en note 1.5.
Le montant de la provision est égal à :
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale du Languedoc a souscrit des assurances auprès de Prédica et d'ADICAM.
• Plans de retraite – régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale du Languedoc n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l'évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l'entreprise. Cette norme, qui s'applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :
Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d'instruments de capitaux propres.
Les options octroyées sont évaluées à l'attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d'un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d'acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.
Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevés d'une période d'incessibilité de 5 ans. L'avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l'action acquise en tenant compte de la condition d'incessibilité et le prix d'acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d'actions souscrites.
La charge relative aux plans d'attribution d'actions dénouées par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celles relatives aux souscriptions d'actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L'impact s'inscrit en charge de personnel en contrepartie d'une augmentation des « réserves consolidées part du Groupe ».
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
la comptabilisation initiale du goodwill ;
la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.
Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :
s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement.
Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
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Les éléments dont dispose la Caisse régionale du Languedoc sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
évalués de façon fiable ;
Néant.
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celuici.
En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.
Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».
Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d'être amortis à compter de leur déclassement.
Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :
Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale du Languedoc et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse régionale du Languedoc dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse régionale du Languedoc détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
178
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Languedoc représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Languedoc et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.
Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.
Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse régionale du Languedoc détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse régionale du Languedoc détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.
Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.
L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse régionale du Languedoc est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.
42
La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.
En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse régionale du Languedoc, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.
La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :
La Caisse régionale détient au 31 décembre 2010 une entité ad hoc consolidée, le fonds dédié « Force Languedoc »
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse régionale du Languedoc sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.
Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe.
L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l'évolution du goodwill.
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s'ils sont jugés non significatifs.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse régionale n'a pas de filiales à l'étranger.
Aucun regroupement d'entreprises n'est intervenu pendant l'exercice.
Depuis le 1er janvier 2010, l'entité comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat. Si cette méthode avait été appliquée en 2009, l'impact net d'impôts sur le résultat aurait été de - 639 milliers d'euros.
Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.
Néant.
Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2010
Néant.
Changement de dénomination sociale
Néant
Changement de méthode de consolidation
Néant
&
&
La Caisse régionale détient au 31 décembre 2010 un fonds dédié : « Force Languedoc »
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
Au 31 décembre 2010, les principales participations non consolidées de la Caisse régionale du Languedoc sont non significatives au regard du total bilan de la Caisse régionale du Languedoc.
&
La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Languedoc est assurée par la direction des risques et contrôles permanents qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.
La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.
cf. rapport de gestion (partie risque de crédit)
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.
L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable | 13 083 | 12 393 |
| et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) | ||
| Instruments dérivés de couverture | 239 103 | 159 941 |
| Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) | 66 4 194 |
751 693 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations | 45 225 | 35 382 |
| internes) | ||
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 941 163 | 15 268 423 |
| Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance | 516 013 | 62 741 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) | 17 418 781 | 16 290 573 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | 2 087 514 | 1 994 631 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) (1) | 551 096 | 471 090 |
| Provisions - Engagements par signature | - 4 154 |
- 2 541 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 2 634 456 | 2 463 180 |
| TOTAL EXPOSITION NETTE | 20 053 237 | 18 753 753 |
(1) les montants publiés au 31/12/2009 comprenaient les opérations internes pour un montant de 19 milliers d'euros
La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.
| 31/12/2010 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations centrales | 0 | ||||
| Banques centrales | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 272 476 | 272 476 | |||
| Institutions non établissements de crédit | 1 988 953 | 1 604 | 177 | 1 988 776 | |
| Grandes entreprises | 2 972 908 | 132 009 | 105 565 | 59 690 | 2 807 653 |
| Clientèle de détail | 11 624 227 | 411 527 | 332 870 | 208 014 | 11 083 343 |
| Total * | 16 858 564 | 545 140 | 438 612 | 267 704 | 16 152 248 |
| Créances rattachées nettes | 66 694 | ||||
| Valeurs au bilan | 16 218 942 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 70 838 milliers d'euros
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | Dépréciations collectives |
Total |
| Administrations centrales (1) | 0 | 0 | |||
| Banques centrales (1) | 0 | ||||
| Etablissements de crédit | 253 066 | 253 066 | |||
| Institutions non établissements de crédit | 1 886 338 | 4 | 4 | 1 886 334 | |
| Grandes entreprises | 2 907 801 | 99 306 | 85 527 | 99 921 | 2 722 353 |
| Clientèle de détail | 11 016 301 | 370 379 | 294 564 | 146 538 | 10 575 199 |
| Total * | 16 063 506 | 469 689 | 380 095 | 246 459 | 15 436 952 |
| Créances rattachées nettes | 88 500 | ||||
| Valeurs au bilan | 15 525 452 |
(1) dans les annexes consolidées au 31 décembre 2009, les opérations avec les "administrations centrales" et avec les "banques centrales" étaient présentées en cumulé sur la même ligne
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 81 238 milliers d'euros
| 31/12/2010 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur comptable |
Montant cumulé des variations de juste valeur résultant des variations du risque de crédit |
|
| Administrations centrales (1) | |||
| Banques centrales (1) | |||
| Etablissements de crédit | 6872 | -32 | |
| Institutions non établissements de crédit | |||
| Grandes entreprises | |||
| Clientèle de détail | |||
| Total | 6872 | -32 | |
| Valeurs comptables des dérivés de crédit et assimilés limitant | |||
| l'exposition au risque |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||
|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||||
| Administrations centrales | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 365 051 | 382 794 | ||
| Grandes entreprises | 425 463 | 447 294 | ||
| Clientèle de détail | 1 297 000 | 1 164 543 | ||
| Total | 2 087 514 | 1 994 631 | ||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||||
| Administrations centrales | ||||
| Institutions non établissements de crédit | 44 441 | 48 191 | ||
| Grandes entreprises | 378 585 | 316 774 | ||
| Clientèle de détail | 128 089 | 106 125 | ||
| Total | 551 115 | 471 090 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Administrations centrales | 3 | 6 |
| Institutions non établissements de crédit | 25 020 | 18 873 |
| Grandes entreprises | 1 310 913 | 1 031 476 |
| Clientèle de détail | 3 105 045 | 2 884 979 |
| Total | 4 440 981 | 3 935 334 |
| Dettes rattachées | 30 376 | 23 319 |
| Valeur au bilan | 4 471 357 | 3 958 653 |
| 31/12/2010 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 16 689 863 | 540 118 | 435 494 | 267 704 | 15 986 665 |
| Autres pays de l'UE | 110 938 | 4 146 | 2 548 | 108 390 | |
| Autres pays d'Europe | 10 531 | 7 | 7 | 10 524 | |
| Amérique du Nord | 10 712 | 343 | 208 | 10 504 | |
| Amériques Centrale et du Sud | 5 274 | 132 | 113 | 5 161 | |
| Afrique et Moyen Orient | 19 223 | 315 | 196 | 19 027 | |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 11 691 | 79 | 46 | 11 645 | |
| Japon | 332 | 332 | |||
| Organismes supranationaux | 0 | ||||
| Total * | 16 858 564 | 545 140 | 438 612 | 267 704 | 16 152 248 |
| Créances rattachées nettes | 66 694 | ||||
| Valeurs au bilan | 16 218 942 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 70 838 milliers d'euros
| 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles | Dépréciations collectives |
Total |
| France (y compris DOM-TOM) | 15 900 817 | 465 876 | 377 856 | 246 459 | 15 276 502 |
| Autres pays de l'UE | 112 403 | 3 092 | 1 763 | 110 640 | |
| Autres pays d'Europe | 9 732 | 9 | 9 | 9 723 | |
| Amérique du Nord | 9 683 | 376 | 244 | 9 439 | |
| Amériques Centrale et du Sud | 5 075 | 5 075 | |||
| Afrique et Moyen Orient | 15 721 | 310 | 197 | 15 524 | |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 10 074 | 26 | 10 048 | ||
| Japon | 1 | 1 | |||
| Organismes supranationaux | 0 | ||||
| Total * | 16 063 506 | 469 663 | 380 095 | 246 459 | 15 436 952 |
| Créances rattachées nettes | 88 500 | ||||
| Valeurs au bilan | 15 525 452 |
* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 81 238 milliers d'euros
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||
|---|---|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle | ||||
| France (y compris DOM-TOM) | 2 080 142 | 1 984 281 | ||
| Autres pays de l'UE | 3 654 | 7 131 | ||
| Autres pays d'Europe | 521 | 508 | ||
| Amérique du Nord | 621 | 210 | ||
| Amériques Centrale et du Sud | 141 | 25 | ||
| Afrique et Moyen Orient | 1 298 | 1 519 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | 1 132 | 952 | ||
| Japon | 5 | 5 | ||
| Total | 2 087 514 | 1 994 631 | ||
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle | ||||
| France (y compris DOM-TOM) | 548 206 | 467 570 | ||
| Autres pays de l'UE | 847 | 824 | ||
| Autres pays d'Europe | 2 027 | 2 661 | ||
| Amérique du Nord | 20 | 20 | ||
| Amériques Centrale et du Sud | ||||
| Afrique et Moyen Orient | 15 | 15 | ||
| Asie et Océanie (hors Japon) | ||||
| Japon | ||||
| Total | 551 115 | 471 090 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| France (y compris DOM-TOM) | 4 386 172 | 3 889 220 |
| Autres pays de l'UE | 33 798 | 27 436 |
| Autres pays d'Europe | 7 179 | 6 650 |
| Amérique du Nord | 5 122 | 4 494 |
| Amériques Centrale et du Sud | 1 118 | 1 032 |
| Afrique et Moyen Orient | 4 808 | 4 326 |
| Asie et Océanie (hors Japon) | 2 604 | 2 084 |
| Japon | 180 | 92 |
| Organismes supra-nationaux | ||
| Total | 4 440 981 | 3 935 334 |
| Dettes rattachées | 30 376 | 23 319 |
| Valeur au bilan | 4 471 357 | 3 958 653 |
| 31/12/2010 | 31/12/2010 | 31/12/2010 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en | ||||||||
| souffrance | ||||||||
| (en milliers d'euros) | 90 jours | > 90 jours 180jours | > 180 jours 1an | > 1an | des actifs financiers Valeur comptable en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs collectivement testés individuellement et financiers |
dépréciés et en arriéré de rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs Garanties et autres paiement |
| Instruments de capitaux propres | 7829 | -4306 | ||||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | -339 | 0 |
| Administrations centrales | 0 | |||||||
| Banques centrales | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | |||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | |||||||
| Grandes entreprises | 0 | |||||||
| Clientèle de détail | 0 | -339 | ||||||
| Prêts et avances | 501 267 | 8 584 | 0 | 0 | 509 851 | 106 528 | -749 424 | 106 528 |
| Administrations centrales | 0 | |||||||
| Banques centrales | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | |||||||
| Institutions non établissements de crédit | 82 947 | 82 947 | 1 427 | -185 | 1 429 | |||
| Grandes entreprises | 182 704 | 1 529 | 184 233 | 26 444 | -171 617 | 26 444 | ||
| Clientèle de détail | 235 616 | 7 055 | 242 671 | 78 657 | -577 622 | 78 655 | ||
| Total | 501 267 | 8 584 | 0 | 0 | 509 851 | 114 357 | -754 069 | 106 528 |
| Garanties non affectées |
| 31/12/2009 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
31/12/2009 | 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 90 jours | > 90 jours 180jours | > 180 jours 1an | > 1an | des actifs financiers Valeur comptable en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
Dépréciations d'actifs collectivement testés individuellement et financiers |
dépréciés et en arriéré de rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs Garanties et autres paiement |
| Instruments de capitaux propres | 13058 | -4302 | 8756 | |||||
| Instruments de dette | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 10000 | -10000 | 0 |
| Administrations centrales (1) | 0 | |||||||
| Banques centrales (1) | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | |||||||
| Institutions non établissements de crédit | 0 | |||||||
| Grandes entreprises | 0 | 10000 | -10000 | |||||
| Clientèle de détail | 0 | |||||||
| Prêts et avances | 573388 | 11744 | 768 | 79 | 585979 | 507316 | -417722 | 89594 |
| Administrations centrales (1) | 0 | |||||||
| Banques centrales (1) | 0 | |||||||
| Etablissements de crédit | 0 | |||||||
| Institutions non établissements de crédit | 114598 | 254 | 29 | 114881 | 4 | -4 | ||
| Grandes entreprises | 200943 | 1571 | 16 | 202530 | 99306 | -85527 | 13779 | |
| Clientèle de détail | 257847 | 9919 | 739 | 63 | 268568 | 408006 | -332191 | 75815 |
| Total | 573388 | 11744 | 768 | 79 | 585979 | 530374 | -432024 | 98350 |
Garanties non affectées (1) dans les annexes consolidées au 31 décembre 2009, les opérations avec les "administrations centrales" et avec les "banques centrales" étaient présentées en cumulé sur la même ligne
Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.
Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
Valeur de marché |
Risque de crédit potentiel * |
Total risque de contrepartie |
||
| Risques sur les gouvernements et banques centrales | ||||||||
| de l'OCDE et organismes assimilés | 0 | 0 | ||||||
| Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et | ||||||||
| organismes assimilés | -22 515 | 738 953 | 716 438 | -13 952 | 536 207 | 522 255 | ||
| Risques sur les autres contreparties | 1 877 | 9 132 | 11 009 | 1 429 | 4 389 | 5 818 | ||
| Total | -20 638 | 748 085 | 727 447 | -12 523 | 540 596 | 528 073 | ||
| Risques sur contrats de : | 0 | 0 | ||||||
| - taux d'intérêt, change et matières premières | 0 | 0 | ||||||
| - dérivés actions et sur indices | 0 | 0 | ||||||
| - dérivés de crédit | 0 | 0 | ||||||
| Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| Incidence des accords de compensation et de | ||||||||
| collatérisation | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | ||
| Total après effets des accords de compensation et | ||||||||
| de collatérisation | -20 638 | 748 085 | 727 447 | -12 523 | 540 596 | 528 073 |
* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.
cf. rapport de gestion (partie risques de marché)
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :
les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêt,
les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise,
les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.
Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en valeur | ||||||
| (en milliers d'euros) | 1 an | > 1 an 5 ans |
> 5 ans | 1 an | > 1 an 5 ans |
> 5 ans | de marché | Total en valeur de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 9 387 | 69 559 | 160 157 | 239 103 | 159 941 |
| . Futures . FRA . Swaps de taux d'intérêts . Options de taux . Caps-floors-collars . Autres instruments conditionnels |
9 387 | 69 559 | 160 157 | 239 103 | 159 941 | |||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change . Options de change |
||||||||
| Autres instruments : . Dérivés sur actions & indices boursiers . Dérivés sur métaux précieux . Dérivés sur produits de base . Dérivés de crédits . Autres |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 9 387 | 69 559 | 160 157 | 239 103 | 159 941 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 9 387 | 69 559 | 160 157 | 239 103 | 159 941 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | |||||
| (en milliers d'euros) | 1 an | > 1 an 5 ans | > 5 ans | 1 an | > 1 an 5 ans |
> 5 ans | de marché | de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 11 193 | 87 612 | 158 625 | 257 430 | 169 926 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | ||||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 11 193 | 87 612 | 158 625 | 257 430 | 169 926 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | ||||||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | ||||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 11 193 | 87 612 | 158 625 | 257 430 | 169 926 |
| . Opérations de change à terme | ||||||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 11 193 | 87 612 | 158 625 | 257 430 | 169 926 |
Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés | Opérations de gré à gré | Total en valeur | Total en valeur | |||||
| (en milliers d'euros) | 1 an | > 1 an 5 ans | > 5 ans | 1 an | > 1 an 5 ans |
> 5 ans | de marché | de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 1 194 | 1 028 | 2 339 | 4 561 | 4 254 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | 38 | |||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 912 | 1 028 | 2 339 | 4 279 | 3 829 | |||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 282 | 282 | 387 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 226 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | 226 | |||||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 1 194 | 1 028 | 2 339 | 4 561 | 4 480 |
| . Opérations de change à terme | 1 029 | 1 029 | 387 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 1 194 | 1 028 | 3 368 | 5 590 | 4 867 |
Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Opérations sur Marchés Organisés Opérations de gré à gré |
Total en valeur | Total en valeur | ||||||
| (en milliers d'euros) | 1 an | > 1 an 5 ans | > 5 ans | 1 an | > 1 an 5 ans |
> 5 ans | de marché | de marché |
| Instruments de taux d'intérêt : | 0 | 0 | 0 | 282 | 2 331 | 4 258 | 6 871 | 5 987 |
| . Futures | ||||||||
| . FRA | 38 | |||||||
| . Swaps de taux d'intérêts | 2 331 | 4 258 | 6 589 | 5 562 | ||||
| . Options de taux | ||||||||
| . Caps-floors-collars | 282 | 282 | 387 | |||||
| . Autres instruments conditionnels | ||||||||
| Instruments de devises et or : | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||||||||
| . Options de change | ||||||||
| Autres instruments : | 0 | 0 | 0 | 184 | 0 | 0 | 184 | 1 031 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | ||||||||
| . Dérivés sur métaux précieux | ||||||||
| . Dérivés sur produits de base | ||||||||
| . Dérivés de crédits | 184 | 184 | 1 031 | |||||
| . Autres | ||||||||
| Sous total | 0 | 0 | 0 | 466 | 2 331 | 4 258 | 7 055 | 7 018 |
| . Opérations de change à terme | 1 029 | 1 029 | 387 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 0 | 0 | 0 | 466 | 2 331 | 5 287 | 8 084 | 7 405 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|
| Total encours | Total encours | |
| (en milliers d'euros) | notionnel | notionnel |
| Instruments de taux d'intérêt : | 10 500 664 | 7 282 190 |
| . Futures | ||
| . FRA | 66 000 | |
| . Swaps de taux d'intérêts | 10 453 470 | 7 167 386 |
| . Options de taux | ||
| . Caps-floors-collars | 47 194 | 48 804 |
| . Autres instruments conditionnels | ||
| Instruments de devises et or : | 150 | 0 |
| . Opérations fermes de change | ||
| . Options de change | 150 | |
| Autres instruments : | 45 636 | 235 347 |
| . Dérivés sur actions & indices boursiers | 636 | 347 |
| . Dérivés sur métaux précieux | ||
| . Dérivés sur produits de base | ||
| . Dérivés de crédits | 45 000 | 235 000 |
| . Autres | ||
| Sous total | 10 546 450 | 7 517 537 |
| . Opérations de change à terme | 130 855 | 76 708 |
| Total | 10 677 305 | 7 594 245 |
cf. rapport de gestion (partie risque de taux d'intérêt global)
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| EUR | 19 324 719 | 17 038 942 | 18 014 953 | 15 884 735 | |
| Autres devises de l'UE | 812 | 823 | 961 | 961 | |
| USD | 33 965 | 34 059 | 17 438 | 17 439 | |
| JPY | 15 647 | 15 646 | 12 887 | 12 887 | |
| Autres devises | 1 049 | 1 052 | 813 | 765 | |
| Total bilan | 19 376 192 | 17 090 522 | 18 047 052 | 15 916 787 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dettes | Dettes | Dettes | Dettes | ||||
| Emprunts | subordonnées | subordonnées | Emprunts | subordonnées | subordonnées | ||
| obligataires | à durée | à durée | obligataires | à durée | à durée | ||
| (en milliers d'euros) | déterminée | indéterminée | déterminée | indéterminée | |||
| EUR | 0 | 33 324 | 0 | 0 | 67 724 | 0 | |
| Autres devises de l'UE | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| USD | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| JPY | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Autres devises | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | |
| Total | 0 | 33 324 | 0 | 0 | 67 724 | 0 |
Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.
Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.
cf. rapport de gestion (partie risque de liquidité et de financement)
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placement.
| 31/12/2010 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | ||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 136 479 | 33 651 | 35 949 | 66 397 | 272 476 | |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 1 493 802 | 1 495 710 | 5 114 303 | 8 482 273 | 16 586 088 | |
| Total | 1 630 281 | 1 529 361 | 5 150 252 | 8 548 670 | 16 858 564 | |
| Créances rattachées | 109 802 | |||||
| Dépréciations | -749 424 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 16 218 942 |
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris | ||||||
| opérations internes au Crédit Agricole) | 111 695 | 34 511 | 47 058 | 59 802 | 253 066 | |
| Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement) | 1 343 781 | 1 488 660 | 4 897 817 | 8 080 182 | 15 810 440 | |
| Total | 1 455 476 | 1 523 171 | 4 944 875 | 8 139 984 | 16 063 506 | |
| Créances rattachées | 126 127 | |||||
| Dépréciations | -664 181 | |||||
| Valeurs nettes au bilan | 15 525 452 |
| 31/12/2010 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
3 126 238 | 2 092 251 | 2 479 966 | 3 778 462 | 11 476 917 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 042 708 | 90 660 | 1 305 310 | 2 303 | 4 440 981 | |
| Total | 6 168 946 | 2 182 911 | 3 785 276 | 3 780 765 | 15 917 898 | |
| Dettes rattachées | 104 611 | |||||
| Valeur au bilan | 16 022 509 |
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
1 998 902 | 1 990 602 | 2 993 453 | 3 938 581 | 10 921 538 | |
| Dettes envers la clientèle | 2 782 976 | 211 634 | 935 186 | 5 538 | 3 935 334 | |
| Total | 4 781 878 | 2 202 236 | 3 928 639 | 3 944 119 | 14 856 872 | |
| Dettes rattachées | 103 702 | |||||
| Valeur au bilan | 14 960 574 |
| 31/12/2010 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | |||
| Bons de caisse | 0 | |||||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | |||||||
| Titres de créances négociables : | 57 140 | 4 882 | 5 000 | 0 | 67 022 | |||
| Emprunts obligataires | 0 | |||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | |||||||
| Total | 57 140 | 4 882 | 5 000 | 0 | 67 022 | |||
| Dettes rattachées | 68 | |||||||
| Valeur au bilan | 67 090 | |||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 21 800 | 6 524 | 5 000 | 33 324 | ||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | |||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | ||||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | |||||||
| Total | 5 | 21 800 | 6 524 | 5 000 | 33 329 | |||
| Dettes rattachées | 779 | |||||||
| Valeur au bilan | 34 108 |
| 31/12/2009 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Bons de caisse | 9 | 9 | |||||
| Titres du marché interbancaire | 0 | ||||||
| Titres de créances négociables : | 108 244 | 1 100 | 0 | 0 | 109 344 | ||
| Emprunts obligataires | 0 | ||||||
| Autres dettes représentées par un titre | 0 | ||||||
| Total | 108 253 | 1 100 | 0 | 0 | 109 353 | ||
| Dettes rattachées | 10 | ||||||
| Valeur au bilan | 109 363 | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 34 400 | 33 324 | 67 724 | ||||
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | 0 | ||||||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 | |||||
| Titres et emprunts participatifs | 0 | ||||||
| Total | 5 | 34 400 | 33 324 | 0 | 67 729 | ||
| Dettes rattachées | 1 445 | ||||||
| Valeur au bilan | 69 174 |
Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.
Les garanties financières en risque présentées sont désormais limitées à la seule partie de la garantie couverte par la provision, le reliquat n'étant pas considéré comme en risque
| 31/12/2010 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Garanties financières données | NEANT | NEANT | NEANT | NEANT | 0 |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché »
cf. rapport de gestion (risque de taux d'intérêt)
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi
Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité.
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures d'un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d'actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de la Caisse régionale.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur marché Montant |
Valeur marché | Montant | ||||
| (en milliers d'euros) | positive | négative | Notionnel | positive | négative | Notionnel |
| COUVERTURE DE JUSTE VALEUR | 238 650 | 250 881 | 10 101 627 | 159 688 | 169 671 | 6 988 055 |
| Taux d'intérêt | 238 650 | 250 881 | 10 101 627 | 159 688 | 169 671 | 6 988 055 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE | 453 | 6 549 | 60 000 | 253 | 255 | 10 000 |
| Taux d'intérêt | 453 | 6 549 | 60 000 | 253 | 255 | 10 000 |
| Capitaux propres | ||||||
| Change | ||||||
| Crédit | ||||||
| Matières premières | ||||||
| Autres | ||||||
| COUVERTURE D'INVESTISSEMENT NETS DANS UNE | ||||||
| ACTIVITE A L'ETRANGER | ||||||
| TOTAL INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 239 103 | 257 430 | 10 161 627 | 159 941 | 169 926 | 6 998 055 |
cf. rapport de gestion partie risques opérationnels
Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un événement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse régionale du Languedoc est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse régionale du Languedoc est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.
Conformément à ces dispositions, la Caisse régionale du Languedoc a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.
Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu'à fin 2010 les niveaux planchers de fonds propres suivants :
• 95 % des exigences de fonds propres telles qu'elles auraient été calculées en RSE (Ratio de Solvabilité Européen) jusqu'au 31/12/2007 ;
Les fonds propres sont répartis en trois catégories :
Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.
Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Fonds propres de base (tier 1) | 1 975 333 | 1 913 726 |
| Fonds propres complémentaires (tier 2) | 37 219 | 67 289 |
| Fonds propres surcomplémentaires (tier 3) | -632 240 | -752 701 |
| Valeur de mise en équivalence des titres des sociétés d'assurance (si concerné) | ||
| Total des fonds propres prudentiels | 1 380 312 | 1 228 314 |
En application de la réglementation, la Caisse Régionale du Languedoc doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.
En 2010 comme en 2009, la Caisse Régionale du Languedoc a répondu à ces exigences réglementaires et présente un ratio de solvabilité de 12,56 % au 31 décembre 2010.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 6 332 | 6 673 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 15 472 | 23 003 |
| Sur opérations avec la clientèle (4) | 657 522 | 698 349 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la | ||
| vente | 636 | 987 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à | ||
| l'échéance | 12 504 | 3 451 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 157 279 | 155 003 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et produits assimilés | ||
| Produits d'intérêts (1) (2) | 849 745 | 887 466 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -5 175 | -5 262 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -268 790 | -336 865 |
| Sur opérations avec la clientèle | -53 684 | -41 028 |
| Sur dettes représentées par un titre | -2 260 | -4 906 |
| Sur dettes subordonnées | -2 931 | -4 238 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -175 519 | -178 257 |
| Sur opérations de location-financement | ||
| Autres intérêts et charges assimilées (3) | -1 | -2 |
| Charges d'intérêts | -508 360 | -570 558 |
(1) dont 27 354 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31décembre
(2) dont 2 552 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31décembre 2010 contre 3 011 milliers d'euros au 31 décembre 2009
(3) cette ligne intègre désormais les charges d'intérêt sur actifs financiers disponibles à la vente, qui étaient présentés séparément en 2009 pour un montant de 2 milliers d'euros au (4) dont 10 718 milliers d'euros de frais de dossiers en 2010 (frais de dossiers
comptabilisés en commissions en 2009)
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 439 | -2 | 437 | 721 | 721 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 40 368 | -20 921 | 19 447 | 36 655 | -29 917 | 6 738 |
| Sur opérations avec la clientèle (1) | 76 538 | -1 178 | 75 360 | 82 844 | -965 | 81 879 |
| Sur opérations sur titres | -86 | -86 | -37 | -37 | ||
| Sur opérations de change | 158 | 158 | 152 | 152 | ||
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
9 707 | -838 | 8 869 | 9 078 | -753 | 8 325 |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de | ||||||
| services bancaires et financiers | 193 719 | -18 696 | 175 023 | 192 413 | -15 296 | 177 117 |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 4 354 | -68 | 4 286 | 6 123 | -432 | 5 691 |
| Produits nets des commissions | 325 283 | -41 789 | 283 494 | 327 986 | -47 400 | 280 586 |
(1) dont frais de dossiers pour 7 790 millions d'euros en 2009 (frais de dossiers comptabilisés en produits nets d'intérêts sur opérations avec la clientèle en 2010)
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | ||
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par nature | 702 | 20 567 |
| Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste | ||
| valeur par résultat par option | -661 | |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés | ||
| (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à | ||
| l'étranger) | 613 | 516 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | ||
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur | ||
| par résultat | 1 315 | 20 422 |
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| 31/12/2010 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 3 386 | 3 386 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 862 | 22 | 840 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de | 2 524 | 3 364 | -840 |
| couvertures) | |||
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un | 506 937 | 506 937 | 0 |
| portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 252 339 | 249 670 | 2 669 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 254 598 | 257 267 | -2 669 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 510 323 | 510 323 | 0 |
| 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Profits | Pertes | Net |
| Couvertures de juste valeur | 390 | 390 | 0 |
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts | 390 | 390 | |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
390 | -390 | |
| Couvertures de flux de trésorerie | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger | 0 | 0 | 0 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace (1) | 0 | ||
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un | 18 648 | 18 648 | 0 |
| portefeuille d'instruments financiers | |||
| Variations de juste valeur des éléments couverts | 10 018 | 8 630 | 1 388 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture | 8 630 | 10 018 | -1 388 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille |
0 | 0 | 0 |
| d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt | |||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace | 0 | ||
| Total résultat de la comptabilité de couverture | 19 038 | 19 038 | 0 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 27 887 | 30 193 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente * |
12 922 | -69 193 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) | -5 | -5 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
||
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 40 804 | -39 005 |
* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | 294 | 823 |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
||
| Autres produits nets de l'activité d'assurance Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
||
| Produits nets des immeubles de placement | -423 | -392 |
| Autres produits (charges) nets | -6 315 | -521 |
| Produits (charges) des autres activités | -6 444 | -90 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Charges de personnel | 163 177 | 159 479 |
| Impôts et taxes | 12 014 | 9 278 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation (1) | 78 000 | 80 373 |
| Charges d'exploitation | 253 191 | 249 130 |
(1) dont commissions d'apporteurs d'affaires pour 1 133 milliers d'euros en 2009
Ce montant intègre les honoraires des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale du Languedoc (Cabinets Ernst & Young et IFEC).
La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2010 est donnée ci-dessous :
| 2010 | 2009 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros hors taxe) | Ernst & Young | IFEC | Total | Total |
| Commissaires aux comptes, certification, examen des | ||||
| comptes individuels et consolidés | 128 | 92 | 220 | 220 |
| Autres diligences et prestations directement liées à la | ||||
| mission du Commissariat aux comptes | 0 | |||
| Total | 128 | 92 | 220 | 220 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | -10 410 | -13 375 |
| - immobilisations corporelles | -9 910 | -12 799 |
| - immobilisations incorporelles | -500 | -576 |
| Dotations aux dépréciations | -1 | -1 |
| - immobilisations corporelles | -1 | -1 |
| - immobilisations incorporelles | ||
| Total | -10 411 | -13 376 |
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| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -264 931 | -251 284 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | -339 | -6 |
| Prêts et créances | -246 935 | -237 795 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | -10 000 | |
| Autres actifs | ||
| Engagements par signature | -2 752 | -48 |
| Risques et charges | -14 905 | -3 435 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 132 616 | 107 113 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | ||
| Prêts et créances | 118 548 | 100 158 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 10 000 | |
| Autres actifs | 5 | |
| Engagements par signature | 1 094 | 837 |
| Risques et charges | 2 974 | 6 113 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -132 315 | -144 171 |
| Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers | ||
| disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement | ||
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -1 561 | -1 106 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 4 554 | 4 565 |
| Décotes sur crédits restructurés | -47 | |
| Pertes sur engagements par signature | ||
| Autres pertes | ||
| Coût du risque | -129 369 | -140 712 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 582 | 1 282 |
| Plus-values de cession | 597 | 1 413 |
| Moins-values de cession | -15 | -131 |
| Titres de capitaux propres consolidés | 0 | -2 587 |
| Plus-values de cession | ||
| Moins-values de cession | -2 587 | |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | 0 | |
| Gains ou pertes sur autres actifs | 582 | -1 305 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Charge d'impôt courant | -94 262 | -77 384 |
| Charge d'impôt différé | 11 915 | 25 338 |
| Charge d'impôt de la période | -82 347 | -52 046 |
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence |
267 583 | 34,43% | 92 129 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des |
-8 475 | ||
| reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
-163 -18 -1 126 |
||
| Taux et charge effectif d'impôt | 30,77% | 82 347 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2010.
| (en milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt | Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence |
175 603 | 34,43% | 60 460 |
| Effet des différences permanentes Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des |
-7 709 | ||
| reports déficitaires et des différences temporaires Effet de l'imposition à taux réduit Effet des autres éléments |
-458 -18 -229 |
||
| Taux et charge effectif d'impôt | 29,64% | 52 046 |
Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d'impôts.
| Gains et pertes comptabilisés directement en | Total des gains | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| capitaux propres | / pertes comptabilisés |
Quote part des gains/pertes |
||||
| (en milliers d'euros) | Liés aux écarts de conversion |
Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1) |
Variation de juste valeur des dérivés de couverture |
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence |
comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
| Variation de juste valeur | 11528 | -4078 | 7450 | |||
| Transfert en compte de résultat | -12922 | -12922 | ||||
| Variation de l'écart de conversion | 0 | |||||
| Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post | ||||||
| emploi | 87 | 87 | ||||
| Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en | ||||||
| capitaux propres sur entités mises en équivalence | ||||||
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux | ||||||
| propres exercice 2010 (part du Groupe) | 0 | -1394 | -4078 | 87 | -5385 | 0 |
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux | ||||||
| propres exercice 2010 (part minoritaire) | 0 | |||||
| Total gains ou pertes comptabilisés directement en | ||||||
| capitaux propres exercice 2010 (1) | 0 | -1394 | -4078 | 87 | -5385 | 0 |
| Variation de juste valeur | 202212 | 13 | 202225 | |||
| Transfert en compte de résultat | 69193 | 69193 | ||||
| Variation de l'écart de conversion | 0 | |||||
| Variation des gains et pertes actuarielssur avantages post | ||||||
| emploi | 0 | |||||
| Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en | ||||||
| capitaux propres sur entités mises en équivalence | ||||||
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux | ||||||
| propres exercice 2009 (part du Groupe) | 0 | 271 405 | 13 | 0 | 271 418 | 0 |
| Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux | ||||||
| propres exercice 2009 (part minoritaire) | 4 | 4 | ||||
| Total gains ou pertes comptabilisés directement en | ||||||
| capitaux propres exercice 2009 (1) | 0 | 271 409 | 13 | 0 | 271 422 | 0 |
(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :
| 31/12/2010 31/12/2009 | ||
|---|---|---|
| Montant brut | 1 006 | 306 542 |
| Impôt | (2 400) | (35 138) |
| Total net | (1 394) | 271 404 |
L'information financière fournie dans les reporting internes de la Caisse régionale concerne l'activité bancaire dans sa globalité.
L'analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d'enregistrement comptable des activités. La caisse régionale du Languedoc enregistre comptablement ses activités en France.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif |
| Caisse | 88 867 | 95 432 | ||
| Banques centrales (1) | 15 236 | 31 751 | ||
| Valeur au bilan | 104 103 | 0 | 127 183 | 0 |
(1) les créances et dettes rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 6 211 | 5 489 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 6 872 | 6 904 |
| Valeur au bilan | 13 083 | 12 393 |
| Dont Titres prêtés |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | ||
| Créances sur la clientèle | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Titres détenus à des fins de transaction | 621 | 622 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | 621 | 622 |
| - Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |
| Instruments dérivés | 5 590 | 4 867 |
| Valeur au bilan | 6 211 | 5 489 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Créances sur la clientèle (1) | 6 872 | 6 904 |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | ||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 |
| - Effets publics et valeurs assimilées | ||
| - Obligations et autres titres à revenu fixe | ||
| - Actions et autres titres à revenu variable | ||
| Valeur au bilan | 6 872 | 6 904 |
(1) Les créances rattachées ont été reclassées en conséquence
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 8 084 | 7 405 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | ||
| Valeur au bilan | 8 084 | 7 405 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Dettes représentées par un titre | ||
| Dettes envers la clientèle | ||
| Dettes envers les établissements de crédit | ||
| Instruments dérivés | 8 084 | 7 405 |
| Valeur au bilan | 8 084 | 7 405 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
|
| Dépôts d'établissements de crédit Autres dépôts Titres de dette Passifs subordonnés Autres passifs financiers |
Non concerné | Non concerné | |||
| Total |
Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêts
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 (2) | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
Juste valeur | Gains comptabilisés directement en capitaux propres |
Pertes comptabilisées directement en capitaux propres |
||
| Effets publics et valeurs assimilées | 57 422 | 7 875 | |||||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 606 772 | 117 397 | 1 643 | 751 693 | 125 226 | 1 552 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 92 584 | 10 414 | 226 | 18 619 | 3 115 | 109 | |
| Titres de participation non consolidés | 774 240 | 24 619 | 4 512 | 757 256 | 28 054 | 1 824 | |
| Créances disponibles à la vente | |||||||
| Total des titres disponibles à la vente | 1 531 018 | 160 305 | 6 381 | 1 527 568 | 156 395 | 3 485 | |
| Total des créances disponibles à la vente | |||||||
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la | 1 531 018 | 160 305 | 6 381 | 1 527 568 | 156 395 | 3 485 | |
| vente (1) | |||||||
| Impôts | -47 140 | -644 | -44 671 | -572 | |||
| Gains et pertes comptabilisés directement en |
|||||||
| capitaux propres sur actifs financiers disponibles à | |||||||
| la vente (net IS) | 113 165 | 5 737 | 111 724 | 2 913 |
(1) dont - 0 M€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances
(2) les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Comptes et prêts | 42 541 | 31 319 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 25 541 | 13 319 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | ||
| Valeurs reçues en pension | ||
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 2 654 | 4 037 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Autres prêts et créances | ||
| Total | 45 195 | 35 356 |
| Créances rattachées | 30 | 26 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 45 225 | 35 382 |
| Comptes ordinaires | 8 775 | 14 937 |
| Comptes et avances à terme | 174 106 | 158 373 |
| Prêts subordonnés | 44 400 | 44 400 |
| Titres non cotés sur un marché actif | ||
| Total | 227 281 | 217 710 |
| Créances rattachées | 5 273 | 3 937 |
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 232 554 | 221 647 |
| Valeur nette au bilan | 277 779 | 257 029 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Créances commerciales | 48 279 | 51 386 |
| Autres concours à la clientèle | 16 187 289 | 15 387 214 |
| Titres reçus en pension livrée | ||
| Prêts subordonnés | 87 100 | 87 100 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 3 840 | 3 840 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | ||
| Créances nées d'opérations de réassurance | ||
| Avances en comptes courants d'associés | 164 846 | 173 678 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 94 734 | 107 222 |
| Total | 16 586 088 | 15 810 440 |
| Créances rattachées | 104 499 | 122 164 |
| Dépréciations | 749 424 | 664 181 |
| Valeur nette | 15 941 163 | 15 268 423 |
| Location-financement immobilier | ||
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées |
||
| Total | 0 | 0 |
| Créances rattachées | ||
| Dépréciations | ||
| Valeur nette | 0 | 0 |
| Valeur nette au bilan | 15 941 163 | 15 268 423 |
Au cours de l'année 2010, le crédit agricole du Languedoc a apporté 3 963 M€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 3 531 M€ en 2009.
Le crédit agricole du Languedoc conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
En particulier, le crédit agricole du Languedoc a apporté :
2 173 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France , contre 1 892 M€ en 2009 ;
830 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 952 M€ en 2009 ;
600 M€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 538 M€ en 2009
360 M€ de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle dont autres dépréciations liées aux enc.crédit dont risque sectoriel Opérations de location financement |
664 182 170 167 76 293 |
270 108 13 872 40 064 |
184 865 29 782 2 909 |
-1 -1 |
749 424 154 257 113 447 0 |
||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 10 000 | 10 000 | 0 | ||||
| Actifs disponibles à la vente | 4 302 | 344 | -1 | 4 645 | |||
| Autres actifs financiers | 63 | 63 | |||||
| Total des dépréciations des actifs financiers | 678 547 | 0 | 270 452 | 194 865 | 0 | -2 | 754 132 |
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variation de périmètre |
Dotations | Reprises et utilisations |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | ||||||
| Créances sur la clientèle dont autres dépréciations liées aux enc.crédit dont risque sectoriel Opérations de location financement |
566 561 161 096 60 674 |
262 123 16 523 15 906 |
164 499 7 452 286 |
-3 -1 |
664 182 170 167 76 293 0 |
||
| Titres détenus jusqu'à l'échéance | 10 000 | 0 10 000 |
|||||
| Actifs disponibles à la vente Autres actifs financiers |
4 524 183 |
11 | 227 120 |
-6 | 0 4 302 0 63 |
||
| 0 | |||||||
| Total des dépréciations des actifs financiers | 571 268 | 0 | 272 134 | 164 846 | 0 | -9 | 678 547 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Comptes et emprunts | 2 851 | 4 375 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 1 | 81 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | ||
| Valeurs données en pension | ||
| Titres donnés en pension livrée | ||
| Sous-total | 2 851 | 4 375 |
| Dettes rattachées | 11 | 18 |
| Total | 2 862 | 4 393 |
| Comptes ordinaires créditeurs | 178 143 | 135 587 |
| Comptes et avances à terme | 11 295 923 | 10 781 576 |
| Sous-total | 11 474 066 | 10 917 163 |
| Dettes rattachées | 74 224 | 80 365 |
| Total | 11 548 290 | 10 997 528 |
| Valeur au bilan | 11 551 152 | 11 001 921 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs Comptes d'épargne à régime spécial Autres dettes envers la clientèle (1) Titres donnés en pension livrée Dettes nées d'opérations d'assurance directe Dettes nées d'opérations de réassurance |
2 945 599 47 438 1 447 944 |
2 698 693 46 029 1 190 612 |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
||
| Total Dettes rattachées |
4 440 981 30 376 |
3 935 334 23 319 |
| Valeur au bilan | 4 471 357 | 3 958 653 |
(1) les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne "Créditeurs divers" de la rubrique "Comptes de régularisation passif" (note 6.11) ont été réaffectés à la ligne "Autres dettes envers la clientèle". Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 3 647 milliers d'euros au 31/12/2010 et à 3 653 milliers d'euros en 31/12/2009
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 (1) |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 268 326 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 247 687 | 72 741 |
| Total | 516 013 | 72 741 |
| Dépréciations | -10 000 | |
| Valeur nette au bilan | 516 013 | 62 741 |
(1) les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Bons de caisse | 9 | |
| Titres du marché interbancaire | ||
| Titres de créances négociables : | 67 022 | 109 344 |
| Emprunts obligataires | ||
| Autres dettes représentées par un titre | ||
| Total | 67 022 | 109 353 |
| Dettes rattachées | 68 | 10 |
| Valeur au bilan | 67 090 | 109 363 |
| Dettes subordonnées à durée déterminée | 33 324 | 67 724 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | ||
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | 5 | 5 |
| Titres et emprunts participatifs | ||
| Total | 33 329 | 67 729 |
| Dettes rattachées | 779 | 1 445 |
| Valeur au bilan | 34 108 | 69 174 |
L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.
Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse régionale.
La Caisse régionale a émis antérieurement à 2010 des titres subordonnés remboursables RADIAN majoritairement à taux fixe avec paiement d'un intérêt annuel.
Ils sont réalisés sur le marché français, et sont donc émis dans le cadre de la législation française.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Impôts courants Impôts différés |
137 653 | 123 437 |
| Total actifs d'impôts courants et différés | 137 653 | 123 437 |
| Impôts courants Impôts différés |
9 288 | 5 619 |
| Total passifs d'impôts courants et différés | 9 288 | 5 619 |
Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | Impôts différés | ||
| (en milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 129 367 | 0 | 117 198 | 0 | |
| Charges à payer non déductibles | 3 403 | 3 123 | |||
| Provisions pour risques et charges non | |||||
| déductibles | 104 221 | 94 209 | |||
| Autres différences temporaires (1) | 21 743 | 19 866 | |||
| Impots différés / Réserves latentes | 2 322 | 9 288 | 54 | 5 619 | |
| Actifs disponibles à la vente | 9 288 | 5 619 | |||
| Couvertures de Flux de Trésorerie | 2 322 | 54 | |||
| Gains et pertes / Ecarts actuariels | |||||
| Impots différés / Résultat | 5 964 | 6 185 | 0 | ||
| Effet des compensations | |||||
| Total impôts différés | 137 653 | 9 288 | 123 437 | 5 619 |
Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Autres actifs | 229 776 | 219 030 |
| Comptes de stocks et emplois divers | 172 | 104 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 229 318 | 218 671 |
| Comptes de règlements | 286 | 255 |
| Capital souscrit non versé | ||
| Autres actifs d'assurance | ||
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation | 199 394 | 114 214 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 100 019 | 16 457 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 7 | 0 |
| Produits à recevoir | 69 153 | 70 592 |
| Charges constatés d'avance | 664 | 773 |
| Autres comptes de régularisation | 29 551 | 26 392 |
| Valeur nette au bilan | 429 170 | 333 244 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 168 336 | 175 417 |
| Comptes de règlements | 279 | 456 |
| Créditeurs divers (3) | 164 848 | 169 396 |
| Versement restant à effectuer sur titres | 3 209 | 5 565 |
| Autres passifs d'assurance | 0 | 0 |
| Autres | 0 | 0 |
| Comptes de régularisation | 291 519 | 247 376 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 64 742 | 35 296 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écarts | 9 | |
| Produits constatés d'avance | 73 725 | 61 165 |
| Charges à payer | 130 720 | 128 235 |
| Autres comptes de régularisation | 22 332 | 22 671 |
| Valeur au bilan | 459 855 | 422 793 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées
(2) Les montants sont indiqués en net
(3) les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne "Créditeurs divers" ont été réaffectés à la ligne "Autres dettes envers la clientèle" de la rubrique "Dettes envers la clientèle" (note 6.7) . Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 3 647milliers d'euros au 31/12/2010 et à 3 653 milliers d'euros en 31/12/2009
Néant&
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 9 361 | 2 929 | -561 | 11 729 | |||
| Amortissements et dépréciations | -3 107 | -423 | 41 | 1 | -3 488 | ||
| Valeur nette au bilan | 6 254 | 0 | 2 506 | -520 | 0 | 1 | 8 241 |
Y compris Immeubles de placement donnés en location simple
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 8 171 | 2 522 | -1 332 | 9 361 | |||
| Amortissements et dépréciations | -2 937 | -483 | 313 | -3 107 | |||
| Valeur nette au bilan | 5 234 | 0 | 2 039 | -1 019 | 0 | 0 | 6 254 |
Y compris Immeubles de placement donnés en location simple
La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d'expert », s'élève à 8 241 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 6 254 milliers d'euros au 31 décembre 2009.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2010 |
|
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 229 343 | 12 221 | -12 250 | 229 314 | ||||
| Amortissements et dépréciations | -169 956 | -9 911 | 4 243 | -2 | -175 626 | |||
| Valeur nette au bilan | 59 387 | 0 | 2 310 | -8 007 | 0 | -2 | 53 688 | |
| Valeur brute | 76 193 | 784 | -293 | 1 | 76 685 | |||
| Amortissements et dépréciations | -71 916 | -500 | 55 | -72 361 | ||||
| Valeur nette au bilan | 4 277 | 0 | 284 | -238 | 0 | 1 | 4324 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2008 | Variations de périmètre |
Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
Solde 31/12/2009 |
||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 231 622 | 16 691 | -18 970 | 229 343 | |||||
| Amortissements et dépréciations | -160 285 | -12 800 | 3 129 | -169 956 | |||||
| Valeur nette au bilan | 71 337 | 0 | 3 891 | -15 841 | 0 | 0 | 59 387 | ||
| Valeur brute | 74734 | 1459 | 76 193 | ||||||
| Amortissements et dépréciations | -71339 | -576 | -71 915 | ||||||
| Valeur nette au bilan | 3395 | 0 | 883 | 0 | 0 | 0 | 4278 |
Néant.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 10 910 | 3 761 | -4 290 | -1 | 10 380 | |||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 2 541 | 2 752 | -46 | -1 094 | 1 | 4 154 | ||
| Risques opérationnels | 14 878 | 3 495 | -1723 | -1 235 | 15 415 | |||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 2 591 | 165 | -2 | 2 754 | ||||
| Litiges divers | 10 977 | 16 424 | -703 | -3 205 | -1 | 23 492 | ||
| Participations | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||
| Restructurations | 0 | 0 | 0 | 0 | ||||
| Autres risques | 6 551 | 8 320 | -736 | -260 | 1 | 13 876 | ||
| Total | 48 448 | 0 | 34 917 | -3 208 | -10 086 | 0 | 0 | 70 071 |
(1) Dont 2 731 K€ au titre de la provision pour médaille du travail
| (en milliers d'euros) | 31.12.2008 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecart de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Risques sur les produits épargne logement | 14 225 | 1 199 | -4 514 | 10 910 | ||||
| Risques d'exécution des engagements par signature | 3 377 | 48 | -46 | -837 | -1 | 2 541 | ||
| Risques opérationnels | 14 594 | 356 | -72 | 14 878 | ||||
| Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) | 2 496 | 106 | -11 | 2 591 | ||||
| Litiges divers | 17 310 | 4 163 | -3 276 | -7 219 | -1 | 10 977 | ||
| Participations | 0 | 0 | ||||||
| Restructurations | 0 | 0 | ||||||
| Autres risques | 1 193 | 6 510 | -803 | -348 | -1 | 6 551 | ||
| Total | 53 195 | 0 | 12 382 | -4 197 | -12 929 | 0 | -3 | 48 448 |
(1) Dont 2 566 K€ au titre de la provision pour médaille du travail
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 0 | |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 354 518 | 1 285 150 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 616 909 | 635 018 |
| Total plans d'épargne-logement | 1 971 427 | 1 920 168 |
| Total comptes épargne-logement | 261 609 | 268 408 |
| Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement | 2 233 036 | 2 188 576 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007
Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et à fin novembre 2009 pour les données au 31 décembre 2009 et hors prime d'état
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 31 865 | 40 538 |
| Comptes épargne-logement : | 56 475 | 65 926 |
| Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne logement |
88 340 | 106 464 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | ||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 0 | |
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans | 1 196 | 1 459 |
| Ancienneté de plus de 10 ans | 8 237 | 4 214 |
| Total plans d'épargne-logement | 9 433 | 5 673 |
| Total comptes épargne-logement | 947 | 5 238 |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement | 10 380 | 10 911 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007
| (en milliers d'euros) | 31/12/2009 | Dotations | Reprises | Autres mouvements |
31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne-logement : | 5 673 | 3 761 | 0 | 0 | 9 433 |
| Comptes épargne-logement : | 5 238 | 0 | 4 290 | 0 | 947 |
| Total provision au titre des contrats épargne-logement | 10 911 | 3 761 | 4 290 | 0 | 10 380 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».
La Caisse régionale du Languedoc est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse régionale | Nombre de titres au 01.01.2010 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres remboursés |
Nombre de titres au 31/12/2010 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'investissements (CCI) | 2 542 006 | 146 801 | 2 395 205 | 11,81% | ||
| Dont part du Public | 2 422 654 | 2 340 286 | 11,54% | |||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 0 | 0 | 0,00% | |||
| Dont part Auto-détenue | 119 352 | 54 919 | 0,27% | |||
| Certificats Coopératifs d'associés (CCA) | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,18% | |||
| Dont part du Public | 0 | 0 | 0,00% | |||
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 5 105 397 | 5 105 397 | 25,18% | |||
| Parts sociales | 12 774 184 | 12 774 184 | 63,01% | 100,00% | ||
| Dont 109 Caisses Locales | 12 774 043 | 12 774 043 | 63,01% | 97,52% | ||
| Dont 28 administrateurs de la CR | 140 | 140 | 0,00% | 2,39% | ||
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | 1 | 0,00% | 0,09% | ||
| TOTAL | 20 421 587 | 0 | 146 801 | 20 274 786 | 100,00% | 100,00% |
La valeur nominale des titres est de 10,00 € et le montant total du capital de la Caisse régionale est 202 747 860 K€
Néant.
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale du Languedoc sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.
| Année de rattachement du |
Par CCI | Par CCA | Par Part Sociale |
|---|---|---|---|
| dividende | Montant Net | Montant Net | Montant Net |
| 2007 | 2,22 | 2,22 | 0,34 |
| 2008 | 2,24 | 2,24 | 0,35 |
| 2009 | 2,37 | 2,37 | 0,35 |
| Prévu 2010 | 2,53 | 2,53 | 0,33 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s'élèvent à 22 263 K€ en 2010.
L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2010 sont proposés dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'administration à l'assemblée générale de la Caisse régionale du 25 mars 2011.
Le texte de la résolution est le suivant :
Distribution des résultats :
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2010, correspondant au résultat net social de 171 299 571,83 euros, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
4 215 480,72 euros pour l'intérêt à payer aux porteurs de parts sociales, correspondant à un taux fixé à 3,30 %,
Cet intérêt sera payable à partir du 15 avril 2011.
6 059 868,65 euros destinés au dividende à verser aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2010, représentant un dividende de 2,53 euros net par titre.
Ce dividende sera payable à partir du 15 avril 2011.
12 916 654,41 euros représentant le dividende à verser au porteur de Certificats Coopératifs d'Associés pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2010, soit un dividende de 2,53 euros net par titre.
Ce dividende sera payable à partir du 15 avril 2011.
Affectation du résultat disponible :
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 148 107 614,58 euros :
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la Réserve Légale, soit 111 080 676,04 euros ;
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la Réserve Facultative, soit 37 026 892,01 euros.
La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.
L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.
Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».
| 31/12/2010 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Indeterminé | Total |
| Caisse, banques centrales | 104 103 | 104 103 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 443 | 912 | 7 739 | 3 989 | 13 083 | |
| Instruments dérivés de couverture | 1 066 | 8 321 | 69 559 | 160 157 | 239 103 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 460 | 43 482 | 554 438 | 931 638 | 1 531 018 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 141 782 | 33 651 | 35 949 | 66 397 | 277 779 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 387 218 | 1 433 564 | 4 929 126 | 8 191 255 | 15 941 163 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 82 378 | 82 378 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 10 688 | 15 608 | 247 864 | 241 853 | 516 013 | |
| Total actifs financiers par échéance | 1 729 138 | 1 492 056 | 5 333 719 | 9 218 089 | 931 638 | 18 704 640 |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 466 | 2 331 | 5 287 | 8 084 | ||
| Instruments dérivés de couverture | 4 114 | 7 079 | 87 612 | 158 625 | 257 430 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3 200 473 | 2 092 251 | 2 479 966 | 3 778 462 | 11 551 152 | |
| Dettes envers la clientèle | 3 073 084 | 90 660 | 1 305 310 | 2 303 | 4 471 357 | |
| Dettes représentées par un titre | 57 208 | 4 882 | 5 000 | 67 090 | ||
| Dettes subordonnées | 784 | 21 800 | 6 524 | 5 000 | 34 108 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 86 114 | 86 114 | ||||
| Total passifs financiers par échéance | 6 422 243 | 2 216 672 | 3 886 743 | 3 949 677 | 0 | 16 475 335 |
| 31/12/2009 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | 3 mois | > 3 mois à 1 an |
> 1 an à 5 ans |
> 5 ans | Indeterminé | Total |
| Caisse, banques centrales | 127 183 | 127 183 | ||||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 452 | 414 | 9 889 | 1 638 | 12 393 | |
| Instruments dérivés de couverture | 1 101 | 6 145 | 68 678 | 84 017 | 159 941 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 60 219 | 11 579 | 551 082 | 904 688 | 1 527 568 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 115 658 | 34 511 | 47 058 | 59 802 | 257 029 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 1 227 465 | 1 436 719 | 4 742 724 | 7 861 515 | 15 268 423 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 110 794 | 110 794 | ||||
| Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance | 895 | 11 844 | 22 397 | 27 605 | 62 741 | |
| Total actifs financiers par échéance | 1 643 767 | 1 489 633 | 4 902 325 | 904 688 | 17 526 072 | |
| Banques centrales | 0 | |||||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | -255 | -29 | -4 172 | -2 949 | -7 405 | |
| Instruments dérivés de couverture | -2 695 | -6 451 | -72 844 | -87 936 | -169 926 | |
| Dettes envers les établissements de crédit | -2 079 285 | -1 990 602 | -2 993 453 | -3 938 581 | -11 001 921 | |
| Dettes envers la clientèle | -2 806 295 | -211 634 | -935 186 | -1 885 | -3 955 000 | |
| Dettes représentées par un titre | -108 263 | -1 100 | -109 363 | |||
| Dettes subordonnées | -1 450 | -34 400 | -33 324 | -69 174 | ||
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | -117 199 | -117 199 | ||||
| Total passifs financiers par échéance | -5 115 442 | -2 244 216 | -4 038 979 | -4 031 351 | 0 | -15 429 988 |
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | ||
| Salaires et traitements (2) | -81 998 | -81 827 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) | -10 812 | -11 510 |
| Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) | -212 | -1 528 |
| Autres charges sociales | -32 502 | -28 622 |
| Intéressement et participation | -25 652 | -24 291 |
| Impôts et taxes sur rémunération | -12 001 | -11 701 |
| Total charges de personnel | -163 177 | -159 479 |
(2) Dont indemnités liées à la retraite pour 442 milliers d'euros au 31/12/2010 contre 523 milliers d'euros au 31/12/2009 et médailles du travail pour 99 milliers d'euros contre 94 milliers d'euros au 31/12/2009
| Effectifs | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| France | 2 315 | 2 301 |
| Etranger | ||
| Total | 2 315 | 2 301 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
| 31/12/2010 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Dette actuarielle au 31/12/2009 | 26 583 | 26 939 | |
| Ecart de change | |||
| Coût des services rendus sur la période | 1 924 | 1 560 | |
| actuarielle | Coût financier | 1 359 | 1 413 |
| Cotisations employés | |||
| Modifications, réductions et liquidations de régime | 412 | ||
| Variation dette | Variation de périmètre | ||
| Prestations versées (obligatoire) | -2 003 | -1 227 | |
| (Gains) / pertes actuariels * | 1 701 | -2 514 | |
| Dette actuarielle au 31/12/2010 | 29 564 | 26 583 | |
| 31/12/2010 31/12/2009 | |||
| (en milliers d'euros) | |||
| Coût des services rendus | 1 924 | 1 560 | |
| Coût financier | 1 359 | 1 413 | |
| Rendement attendu des actifs | -910 | -964 |
| Coût financier | 1 359 | 1 413 | |
|---|---|---|---|
| Rendement attendu des actifs | -910 | -964 | |
| Amortissement du coût des services passés | 35 | 35 | |
| Gains / (pertes) actuariels net | -975 | ||
| résultat | Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations | ||
| Détail de la charge comptabilisée au |
de régimes | ||
| Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs | |||
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 2 408 | 1 069 |
| 31/12/2010 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | |||
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2009 | 26 689 | 26 970 | |
| Ecart de change | |||
| remboursement | Rendement attendu des actifs | 910 | 964 |
| Gains / (pertes) actuariels | 859 | -1 539 | |
| Cotisations payées par l'employeur | 2 766 | 1 521 | |
| Cotisations payées par les employés | |||
| des actifs et des Droits à Variation de juste valeur |
Modifications, réductions et liquidations de régime | ||
| Variation de périmètre | |||
| Prestations payées par le fonds | -2 003 | -1 227 | |
| Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2010 | 29 221 | 26 689 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 31/12/2009 | ||
|---|---|---|---|
| Dette actuarielle fin de période | 29 564 | 26 206 | |
| Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus | -342 | ||
| Position nette |
Impact de la limitation d'actifs | ||
| Juste valeur des actifs fin de période | -29 221 | -26 689 | |
| Position nette (passif) / actif fin de période | 1 | -483 |
| Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat | ||
|---|---|---|
| global (Montants en millions d'Euros) | 31/12/2010 31/12/2009 | |
| Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | ||
| Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14) | 842 | NEANT |
| Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année | 842 | NEANT |
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année | -132 | NEANT |
Les provisions constituées par la Caisse régionale au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 2 731 K€ à la fin de l'exercice 2010.
| Information sur les actifs des régimes (1) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Composition des actifs | ||
| -% d'obligations | 83,6% | 77,0% |
| -% d'actions | 9,6% | 15,7% |
| -% autres actifs | 6,8% | 7,3% |
| Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles | 31/12/2009 | |
|---|---|---|
| de 3,19% à | de 4,71% à | |
| Taux d'actualisation (2) | 3,77% | 5,38% |
| de 3,5% à | de 3,5% à | |
| Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement | 3,6% | 4% |
| Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement | 4,00% | |
| de 2% à | ||
| Taux attendus d'augmentation des salaires (3) | 5,2% | |
| Taux d'évolution des coûts médicaux | ||
| Autres (à détailler) |
La Caisse régionale du Languedoc n'a pas procédé à des paiements fondés sur des actions.
Le montant global des rémunérations perçues en 2010 par les Cadres de direction (net versé) est de 2 272 milliers d'euros.
Le montant global des indemnités perçues en 2010 par les Administrateurs est de 267 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Cadres de direction durant l'exercice 2010 est de 2 801 milliers d'euros.
Le montant des crédits réalisés pour le compte des Administrateurs durant l'exercice 2010 est de 4 131 milliers d'euros.
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Engagements de financement | 2 087 514 | 1 994 631 |
| . Engagements en faveur d'établissements de crédit | ||
| . Engagements en faveur de la clientèle | 2 087 514 | 1 994 631 |
| Ouverture de crédits confirmés | 1 581 077 | 1 593 027 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 14 776 | 13 118 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 1 566 301 | 1 579 909 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 506 437 | 401 604 |
| Engagements de garantie | 551 115 | 471 090 |
| . Engagements d'ordre d'établissement de crédit | 0 | 0 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | ||
| Autres garanties | ||
| . Engagements d'ordre de la clientèle | 551 115 | 471 090 |
| Cautions immobilières | 224 713 | 152 500 |
| Garanties financières | 43 487 | 38 858 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle | 282 915 | 279 732 |
| Engagements de financement | 2 312 654 | 154 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 2 312 654 | 154 |
| . Engagements reçus de la clientèle | ||
| Engagements de garantie | 3 857 707 | 3 677 213 |
| . Engagements reçus d'établissements de crédit | 216 087 | 257 172 |
| . Engagements reçus de la clientèle | 3 641 620 | 3 420 041 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 787 154 | 815 990 |
| Autres garanties reçues | 2 854 466 | 2 604 051 |
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché Titres et valeurs donnés en pension |
NEANT | NEANT |
| Total | 0 | 0 |
La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis
La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.
Au cours de la période, les actifs que la Caisse régionale du Languedoc a obtenus par prise de possession de garantie et détenus à la date de clôture s'élèvent à 235 K€, selon la répartition suivante :
| (en milliers d'euros) | 31/12/2010 | 31/12/2009 |
|---|---|---|
| Actifs non courants détenus en vue de la vente Immobilisations corporelles Immeubles de placement Instruments de capitaux propres et de dettes Autres |
235 | 167 |
| Total | 167 |
La Caisse régionale n'a pas opéré de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 en 2008, 2009 et en 2010.
La juste valeur d'un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée cidessous.
| 31/12/2010 | 31/12/2009 | |||
|---|---|---|---|---|
| (en milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
| ACTIFS | ||||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 277 779 | 277 779 | 257 029 | 257 086 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 15 941 163 | 16 763 272 | 15 268 423 | 15 970 499 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 524 254 | 532 393 | 68 995 | 59 352 |
| PASSIFS | ||||
| Dettes envers les établissements de crédits | 11 551 152 | 11 736 866 | 11 001 921 | 10 675 914 |
| Dettes envers la clientèle | 4 471 357 | 4 471 357 | 3 955 000 | 3 955 000 |
| Dettes représentées par un titre | 67 090 | 67 090 | 109 363 | 109 363 |
| Dettes subordonnées | 34 108 | 34 108 | 69 174 | 69 174 |
Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).
En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.
Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.
En outre, il est à noter que la Caisse régionale du Languedoc prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.
Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :
Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2010 | prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction | 6 211 | 0 | 6 211 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédit | 0 | |||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Titres reçus en pension livrée | 0 | |||
| Titres détenus à des fins de transaction | 621 | 0 | 621 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 621 | 621 | ||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Instruments dérivés | 5 590 | 5 590 | ||
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 6 872 | 0 | 6 872 | 0 |
| Créances sur les établissements de crédits | 6 872 | 6 872 | ||
| Créances sur la clientèle | 0 | |||
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | 0 | |||
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 0 | |||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 0 | |||
| Actions et autres titres à revenu variable | 0 | |||
| Actifs financiers disponibles à la vente | 1 531 018 | 52 | 1 530 966 | 0 |
| Effets publics et valeurs assimilées | 57 422 | 57 422 | ||
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 606 772 | 52 | 606 720 | |
| Actions et autres titres à revenu variable | 866 824 | 866 824 | ||
| Créances disponibles à la vente | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 239 103 | 239 103 | ||
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur | 1 783 204 | 52 | 1 783 152 | 0 |
Les montants présentés sont y compris dettes rattachées
| (en milliers d'euros) | Total 31/12/2010 | prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 |
valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 |
valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 |
|---|---|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 8 084 | 0 | 8 084 | 0 |
| Titres vendus à découvert | 0 | |||
| Titres donnés en pension livrée | 0 | |||
| Dettes représentées par un titre | 0 | |||
| Dettes envers les établissements de crédit | 0 | |||
| Dettes envers la clientèle | 0 | |||
| Instruments dérivés | 8 084 | 8 084 | ||
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | 0 | |||
| Instruments dérivés de couverture | 257 430 | 257 430 | ||
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur | 265 514 | 0 | 265 514 | 0 |
Néant.
| Liste de | Nature juridique | Méthode de consolidation | % de contrôle | % d'intérêt | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| filiales, | au 31/12/09 | 31/12/2010 | 31/12/2009 | 31/12/2010 | 31/12/2009 | |
| LANGUEDOC | Société coopérative |
MERE | 100 | 100 | 100 | 100 |
| CL LANGUEDOC |
Caisse Locale | GLOBALE | 100 | 100 | 100 | 100 |
| FORCE LANGUEDOC |
FCP | GLOBALE | 100 | 100 | 99,99 | 99,99 |
Exercice clos le 31 décembre 2010
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Montpellier
ERNST & YOUNG et Autres 41. rue Ybrv 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Exercice clos le 31 décembre 2010
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguiers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.5 de l'annexe aux comptes consolidés qui expose le changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux engagements sociaux.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Montpellier et Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2011
Les Commissaires aux Comptes
IFEC
Michel Galaine
ERNST & YOUNG et Autres 1812
Valérie Meeus

Maurin, le 21 février 2011
Nous soussignés, Alain MAUREL, Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc et Gérard BRECHET, Directeur Général de la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Languedoc, attestons, qu'à notre connaissance, les comptes au 31 décembre 2010 sont établis conformément aux normes applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'émetteur et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de l'émetteur et de l'ensemble des entreprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles ils sont confrontés.
Gérar, a BRECHET Le Difectieur Gén al
Alain MAUREL
Le Président du Conseil d'Administration
SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE AGREEE EN TANT QU'ETABLISSEMENT DE CREDIT 492 826 417 RCS MONTPELLIER Siège social : avenue de Montpelliéret MAURIN-34977 LATES CEDEX-SOCIETE DE COURTAGE IMMATRICULEE SOUS LE Nº ORAS O7 025 828 Téléphone : 0 811 910 935 (prix d'un appel local à partir d'un poste fixe) - Adresse Internet : www.ca-languedo.com
231
Réf. 1190304 L - 12/08
PREMIERE RESOLUTION: APPROBATION DES COMPTES SOCIAUX ET QUITUS AUX ADMINISTRATEURS
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport général des Commissaires aux Comptes, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes annuels de l'exercice clos le 31 décembre 2010, tels qu'ils sont présentés.
Elle approuve les opérations traduites par ces comptes dans ces rapports, ainsi que les actes de gestion accomplis par le Conseil au cours de l'exercice écoulé.
Elle donne en conséquence quitus aux membres du Conseil d'Administration pour leur gestion et l'exécution de leurs mandats au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2010.
DEUXIEME RESOLUTION : APPROBATION DES COMPTES CONSOLIDES
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport de gestion du Conseil d'Administration, le rapport du Président sur le fonctionnement du Conseil d'Administration et sur le contrôle interne, le rapport des Commissaires aux Comptes relatif aux comptes consolidés, ainsi que le rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président concernant le contrôle interne, approuve le rapport du Conseil, ainsi que les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2010, tels qu'ils sont présentés. Elle approuve les opérations traduites par ces comptes ou résumées dans ces rapports.
TROISIEME RESOLUTION : APPROBATION DU RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes, prévu par l'article 225-40 du Code de Commerce sur les conventions visées aux articles 225-38 et suivants dudit code, prend acte des conclusions de ce rapport et approuve les conclusions qui y sont mentionnées. Elle donne en tant que de besoin quitus aux Administrateurs à cet égard.
L'Assemblée Générale approuve l'affectation du résultat distribuable de l'exercice 2010, correspondant au résultat net social de 171 299 571,83 €, telle qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
Elle décide, en conséquence, de distribuer les résultats comme suit :
CINQUIEME RESOLUTION : AFFECTATION DU RESULTAT DISPONIBLE
Après rémunération du capital social, le résultat net social à affecter s'élève à 148 107 568,05 €.
Les trois quarts de ce résultat doivent obligatoirement être affectés à la réserve légale, soit 111 080 676,04 €.
Le Conseil d'Administration propose d'affecter le quart disponible à la réserve facultative, soit 37 026 892,01 €.
SIXIEME RESOLUTION : FIXATION DE L'INDEMNITE COMPENSATRICE DE TEMPS PASSE
L'Assemblée Générale délègue au Conseil d'Administration le soin de fixer en application de l'article 34 des Statuts, le montant de l'indemnité compensatrice de temps passé du Président et des Présidents des Conseils Départementaux chargés d'exercer la surveillance effective de la marche de la Société.
SEPTIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION D'OPERER SUR LES CERTIFICATS COOPERATIES D'INVESTISSEMENT DE LA CAISSE REGIONALE
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, autorise le Conseil d'Administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'Assemblée Générale mixte du 19 mars 2010, est donnée au Conseil d'Administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine Assemblée Générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de certificats coopératifs d'investissement de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10 %) des certificats coopératifs d'investissement représentatifs de son capital social. Toutefois, le nombre de certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le Conseil d'Administration ou la personne qui agira sur la délégation du Conseil d'Administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de certificats coopératifs d'investissement qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 239 520 certificats coopératifs d'investissement, et le nombre maximal de certificats coopératifs d'investissement détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre total de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social.
L'acquisition des certificats coopératifs d'investissement ne pourra être effectuée à un prix supérieur à cent (70) euros.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses certificats coopératifs d'investissement en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
Les opérations effectuées par le Conseil d'Administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat de certificats coopératifs d'investissement.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au Conseil d'Administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Pour la Lozère - Pierre Giraud
Le candidat, pour le remplacer, sera proposé par l'Assemblée Départementale de la Lozère qui se réunit début mars.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'un extrait ou d'une copie du procès-verbal de l'Assemblée pour l'accomplissement des formalités légales de dépôt et de publicité relatives ou consécutives aux décisions prises aux termes des résolutions qui précèdent.
DIXIEME RESOLUTION : AUTORISATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION A L'EFFET DE REDUIRE LE CAPITAL SOCIAL PAR VOIE D'ANNULATION DE CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT, ET ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES LEGALES
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le Conseil d'Administration, conformément à l'article L. 225-209 du Code de commerce :
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Assemblée générale mixte du 25 mars 2011
Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de certificats coopératifs d'investissement achetés
IFFC Immeuble Synergie, le Millénaire 770, rue Alfred-Nobel 34000 Montpellier
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Montpellier
ERNST & YOUNG et Autres 41, rue Ybry 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex S.A.S. à capital variable
Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie régionale de Versailles
Assemblée générale mixte du 25 mars 2011
Rapport des commissaires aux comptes sur la réduction de certificats coopératifs d'investissement achetés
Aux Sociétaires,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Languedoc et en réponse à votre demande, nous avons procédé à la vérifications figurant dans le rapport du conseil d'administration et relatives à la réduction du capital envisagée.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'achat par votre caisse régionale, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, de ses propres certificats coopératifs d'investissement, décidée par votre conseil d'administration dans des conditions identiques à l'article L. 225-209 du Code de commerce. Cette autorisation d'achat est proposée, par ailleurs, à l'approbation de votre assemblée générale et serait donnée pour une période de dix-huit mois.
Votre conseil d'administration vous demande de lui déléguer, pour une période de vingt-quatre mois, au titre de la mise en œuvre de l'autorisation d'achat par votre caisse régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, par période de vingt-quatre mois, les certificats coopératifs d'investissement ainsi achetés.
ll nous appartient de nous prononcer sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Notre intervention a été effectuée selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nos travaux ont consisté à vérifier la conformité des informations données dans le rapport du conseil d'administration sur le projet envisagé avec les dispositions de l'article L. 225-209 du Code de commerce.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre assemblée approuve au préalable l'opération d'achat, par votre caisse régionale, de ses propres certificats coopératifs d'investissement.
Montpellier et Neuilly-sur-Seine, le 18 février 2011
Les Commissaires aux Comptes
IFEC Michel Galaine
ERNST & YOUNG et Autres Valérie Meeus
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