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Crédit Agricole Mutuel du Morbihan

Annual Report Apr 4, 2011

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Annual Report

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Rapport Financier Annuel 2010

Avenue de Kéranguen – 56956 Vannes Cedex 9 Tél : 02 97 01 77 77 – Fax : 02 97 01 75 04 www.ca-morbihan.fr

Responsable de la communication financière : Mr Guy FOUQUET, Directeur du département des Finances et Risques

Rapport Financier Annuel 2010 Sommaire

Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général 5-7
Chiffres Clés 8-9
Rapport de gestion 11
Contexte économique et financier 12
Faits marquants de l'exercice 12-13
Rapport Financier 14-20
Les facteurs de risques 20-33
Certificats Coopératifs d'Associés et d'Investissement 33-35
Rapport Social 35-36
Rapport Environnemental et Développement durable 36-39
Evènements postérieurs à la date d'arrêté 40
Perspectives 2011 40
Rapports sur le Contrôle Interne 41
Rapport du Président sur le contrôle interne 42-54
Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatif aux procédures de contrôle interne
et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code
monétaire et financier 55
Comptes consolidés 57
Cadre général 59-61
Compte de Résultat 62
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 63
Bilan Actif 64
Bilan Passif 65
Tableau de variation des capitaux propres 66
Tableau des flux de trésorerie 67-68
Notes annexes aux états financiers 69-122
Rapport des Commissaires aux Comptes 123-124
Comptes Sociaux 125
Bilan 126-127
Hors Bilan 128
Compte de Résultat 129
Notes annexes aux états financiers 130-165
Rapport des Commissaires aux Comptes 166-167
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les Conventions et Engagements réglementés 168-169
Projet des Résolutions 171
Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire 172-178
Rapport des Commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de Certificats
Coopératifs d'Investissement achetés 179
Communiqués
Publications 2010
181
183
Notes 184

Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général

Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

Conformément à l'article 8 de l'instruction de l'Autorité des Marchés Financiers n°2005-11 du 13 décembre 2005, vous trouverez ci-dessous, la déclaration de Mrs Christian TALGORN et Hubert BRICHART, respectivement Président du Conseil d'Administration et Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, sur la responsabilité du rapport financier annuel.

I. Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général

Nous déclarons assumer la responsabilité du rapport annuel et nous attestons qu'à notre connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes applicables. Ils donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, et de l'ensemble des Caisses Locales comprises dans la consolidation. De plus, le présent rapport de gestion

II. Les principaux évènements survenus pendant l'exercice 2010

- Pacte des Coopérations Bretonnes

A l'issue d'une année 2009 qui s'est traduite d'une part par la signature, le 5 janvier 2009, d'une convention de groupement de fait entre les quatre Caisses Régionales et d'autre part par l'installation de pôles d'expertise régionaux, l'année 2010 concrétise les synergies entre les Caisses Régionales Bretonnes et la mise en place de deux pôles d'expertise en sus de ceux existant depuis l'année dernière. Il s'agit notamment :

  • du Back Office Marchés : sous la responsabilité de la Caisse Régionale des Côtes-d'Armor,
  • de la communication commerciale : sous la responsabilité de la Caisse Régionale du Finistère.
  • Programme d'émission de Parts sociales

Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2010, le total des souscriptions s'élève à 26,46 millions d'euros.

  • Participation de la Caisse Régionale du Morbihan au capital de la SAS Rue La Boétie

Dans le cadre du développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2010, à l'augmentation de son compte courant dans les comptes de la SAS Rue la Boétie pour un montant de +7,18 millions d'euros.

présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, de ses Caisses Locales et de l'entité Fonds dédié Morbihan Gestion, comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.

Au mois de juillet 2010 la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie, à hauteur de 10,69 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation partielle de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue la Boétie.

  • Programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement

Conformément aux résolutions des Assemblées Générale Ordinaire et Extraordinaire des 27 mars 2009 et 26 mars 2010, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2010, 43 251 titres (soit 2,41 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 1 993,2 milliers d'euros. Conformément à la décision de son Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2010, soit 39.278 titres (soit 2,19% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 1 807,0 milliers d'euros. Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale détient 3.973 titres (soit 0,23% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 186 milliers d'euros.

  • Convention de liquidité

Lors de son dernier Conseil d'Administration de l'année 2010, la Caisse Régionale a autorisé le Directeur Général à signer la Convention de Liquidité qui la lie à Crédit Agricole S.A.. Cette Convention de Liquidité formalise l'ensemble des principes et règles du dispositif de gestion et d'encadrement de la liquidité applicables à la Caisse

Régionale et à Crédit Agricole S.A. en conformité avec la réglementation.

Ces principes, objectifs et règles concernent notamment :

  • les règles de refinancement à court terme de la Caisse Régionale,
  • les règles de refinancement à moyen et longterme de la Caisse Régionale,
  • et les règles afférentes aux placements et remboursements à moyen et long-terme de la Caisse Régionale.
  • Projet NICE

Le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) rentre dans sa phase opérationnelle. En effet lors du congrès de la Fédération Nationale du Crédit Agricole de NICE qui s'est tenu du 19 au 21 octobre 2008, axé sur les « Caisses Régionales à 10 ans », il a été décidé de construire un système d'information unique orienté Client et Distribution afin d'assurer un saut qualitatif et une compétitivité améliorée. Ce projet concerne 5 communautés informatiques et 39 Caisses Régionales de Crédit Agricole. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. De fait, le projet NICE se traduit par une augmentation des charges informatiques (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 3,2 millions d'euros sur l'année 2010.

  • Intégration fiscale

Depuis sa création en 1987, le Régime Fiscal Groupe est devenu le mode habituel des groupes de sociétés en France. S'agissant d'un régime optionnel, il est toutefois nécessaire d'opter en ce sens. Il a pour première vocation de permettre une réduction du montant de l'impôt sur les sociétés dû par l'ensemble des sociétés composant le groupe

III. Principaux risques et principales incertitudes sur l'année à venir

Dans un contexte économique en légère reprise, les résultats commerciaux et financiers de la Caisse Régionale du Morbihan en 2010 sont conformes aux prévisions. Ils permettent au Crédit Agricole du Morbihan de poursuivre le développement de son activité commerciale sur les crédits, la collecte et les services en accompagnant notamment les projets de l'économie morbihannaise et bretonne.

Le Crédit Agricole du Morbihan dispose de plusieurs atouts pour aborder 2011 : une assise financière solide, un réseau de distribution multi-canal performant (Agences de proximité et réseaux à distances),

fiscal. Ainsi, il permet au travers de deux mécanismes favorables :

  • de soumettre à l'impôt sur les sociétés un résultat global,
  • de neutraliser les opérations internes au Groupe.

Le nouveau régime, introduit par la loi de finances rectificative 2008, a pour objet d'étendre, à compter de 2009, l'application du Régime Fiscal de groupe aux quatre groupes bancaires mutualistes (Crédit Agricole, Banque Populaire, Crédit Mutuel et Caisse d'Epargne) afin que ceux-ci soient placés sur un pied d'égalité avec, d'une part, les entreprises d'assurance, de mutuelles, et d'institutions de prévoyance, qui ont quant à elles obtenu l'accès au régime de groupe dès 2008 et, d'autre part, les groupes bancaires capitalistiques.

Ainsi l'esprit de la loi vise exclusivement à neutraliser une distorsion de concurrence entre les différents acteurs d'un même domaine ; il n'est pas de créer une interdépendance quelconque entre les caisses de réseaux mutualistes et leur organe central respectif.

Une convention de Groupe Fiscal Crédit Agricole a donc été signée en avril 2010 par Crédit Agricole S.A. avec d'une part la Caisse Régionale du Morbihan et d'autre part les 45 Caisses Locales qui lui sont affiliées. L'option pour ce régime de groupe prend effet à compter du 1er janvier 2010 et pour une durée de 5 ans.

Aux termes des accords conclus, le Crédit Agricole du Morbihan constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

Au 31 décembre 2010, l'économie globale d'impôts qui résulte de la mise en œuvre de ce régime ressort à 0,98 million d'euros.

des offres produits et services innovantes et adaptées, de coopérations bretonnes renforcées et des programmes d'investissements importants pour être à l'écoute et répondre aux besoins de la clientèle.

Sur un marché attractif, et avec une capacité d'intervention sur son marché renforcée, le Crédit Agricole du Morbihan a confiance dans l'avenir avec une perspective d'évolution favorable de ses performances pour 2011. Elles s'envisagent dans un contexte financier stabilisé avec des tendances économiques pour 2011 favorables.

Vannes, le 28 Janvier 2011

Le Président du Conseil d'Administration Le Directeur Général

Christian TALGORN Hubert BRICHART

Chiffres clés du Crédit Agricole du Morbihan

aux 31 Décembre 2010 et 2009

Nature des informations 2010 2009 Variation
en %
Bilan consolidé (en milliers d'euros)
Total du bilan 7 877 593 7 732 317 1,9
Total des capitaux propres 840 259 766 235 9,7
Capital 104 837 76 810 36,5
Compte de résultat consolidé (en milliers d'euros)
Produit net bancaire 239 878 206 233 16,3
Résultat avant impôt 84 599 58 367 44,9
Résultat net part du groupe 58 824 43 136 36,4
Activités
Encours de créances (bruts en principal au 31/12 en milliers d'euros) 6 749 651 6 409 514 5,3
Encours de collecte (position au 31/12 en milliers d'euros) 9 228 304 8 957 336 3,0
Nombre de comptes chèques (comptes actifs) 254 519 251 968 1,0
Nombre d'autres comptes 716 056 715 933 /
Réseau de distribution
Nombre d'agences permanentes 89 96 -7,3
dont nombre d'agences Entreprises 4 4 /
dont nombre d'agences Conseil Spécialisé 5 5 /
Nombre de guichets périodiques 9 9 /
Nombre de points verts 162 157 3,2
Nombre de Distributeurs Automatiques de Billets 233 238 -2,1
Sociétariat
Nombre de Caisses Locales 45 45 /
Nombre de sociétaires de Caisses Locales 151 046 140 780 7,3

Chiffres clés du Crédit Agricole du Morbihan

au cours des cinq derniers exercices

Nature des informations 2010 2009 2008 2007 2006
Bilan social (en milliers d'euros)
Total du bilan 7 855 970 7 717 114 7 659 440 6 753 870 6 761 098
Total des capitaux propres 712 690 667 995 630 148 594 358 545 009
Capital social 82 212 82 811 82 811 82 811 82 811
Nombre de titres ordinaires existants (parts sociales) 2 756 782 2 756 782 2 756 782 2 756 782 2 756 782
Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCI 1 757 416 1 796 694 1 796 694 1 796 694 1 796 694
Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCA 876 760 876 760 876 760 876 760 876 760
Nombre total de titres 5 390 958 5 430 236 5 430 236 5 430 236 5 430 236
Compte de résultat social (en milliers d'euros)
Produit net bancaire 234 245 220 232 188 182 225 245 218 133
Résultat brut exploitation 106 782 98 255 67 255 103 233 98 669
Résultat courant avant impôt et exceptionnel 79 088 69 750 48 569 80 699 88 648
Impôt sur les bénéfices 24 053 23 167 2 281 17 999 31 315
Résultat net 55 035 46 583 46 288 58 120 52 620
Résultat social des opérations réduit à un titre
Résultat brut exploitation 19,81 18,09 12,39 19,01 18,17
Résultat après impôt, amortissements et dépréciations 10,21 8,58 8,52 10,70 9,69
Rémunération des parts sociales, des CCI et des
CCA
Montant des excédents distribués 9 429 8 533 8 736 10 499 9 482
Intérêt net versé à chaque part sociale (%) 3,38 3,89 4,50 4,56 4,05
Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif
d'Investissement
3,04 2,58 2,56 3,21 2,91
Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif 3,04 2,58 2,56 3,21 2,91
d'Associés
Personnel
Effectif des salariés employés en contrat à durée 1 082 1 138 1 160 1 166 1 223
indéterminée
Montant des salaires de l'exercice (1)
45 376 46 157 45 522 46 002 41 728
Montant versé au titre des charges sociales et 26 663 25 337 25 809 32 275 23 386
assimilées de l'exercice

(1) y compris intéressement et hors participation, et avant transfert de charges.

Rapport de Gestion

de l'exercice 2010

RAPPORT DE GESTION

de l'exercice 2010

du Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Morbihan à l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire du 31 mars 2011

A. CONTEXTE ECONOMIQUE ET FINANCIER

L'année 2010 a été marquée par une croissance économique modérée, avec une faible reprise des investissements, un taux de chômage sans amélioration pérenne et une consommation des ménages toujours soutenus par les mesures gouvernementales.

Au final, la progression du PIB devrait s'établir au minimum à 1,4% avec une inflation plus marquée à 1,8%.

Le bilan 2010, s'il est meilleur que celui de 2009, ne préjuge toujours pas d'une reprise économique stable et

B. FAITS MARQUANTS DE L'EXERCICE

- Pacte des Coopérations Bretonnes

A l'issue d'une année 2009 qui s'est traduite d'une part par la signature, le 5 janvier 2009, d'une convention de groupement de fait entre les quatre Caisses Régionales et d'autre part par l'installation de pôles d'expertise régionaux, l'année 2010 concrétise les synergies entre les Caisses Régionales Bretonnes et la mise en place de deux pôles d'expertise en sus de ceux existant depuis l'année dernière. Il s'agit notamment :

  • du Back Office Marchés : sous la responsabilité de la Caisse Régionale des Côtes-d'Armor,
  • de la communication commerciale : sous la responsabilité de la Caisse Régionale du Finistère.
  • Programme d'émission de Parts sociales

Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2010, le total des souscriptions s'élève à 26,46 millions d'euros.

  • Participation de la Caisse Régionale du Morbihan au capital de la SAS Rue La Boétie

Dans le cadre du développement du Groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2010, à l'augmentation de son compte en croissance régulière. Le poids des dettes souveraines restent toujours un sujet de préoccupation. Des signes positifs de reprise des investissements des entreprises avec un maintien de la consommation des ménages permettraient de peser favorablement sur le chômage et d'accélérer la reprise économique.

Dans ce contexte, les marchés financiers sont restés stables avec un retour à la hausse des taux en fin d'année et un marché boursier en progression notamment sur la seconde partie de l'année.

courant dans les comptes de la SAS Rue la Boétie pour un montant de +7,18 millions d'euros.

Au mois de juillet 2010 la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue la Boétie, à hauteur de 10,69 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation partielle de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue la Boétie.

  • Programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement

Conformément aux résolutions des Assemblées Générale Ordinaire et Extraordinaire des 27 mars 2009 et 26 mars 2010, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2010, 43 251 titres (soit 2,41 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 1 993,2 milliers d'euros. Conformément à la décision de son Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2010, soit 39.278 titres (soit 2,19% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 1 807,0 milliers d'euros. Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale détient 3.973 titres (soit 0,23% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 186 milliers d'euros.

- Convention de liquidité

Lors de son dernier Conseil d'Administration de l'année 2010, la Caisse Régionale a autorisé le Directeur Général à signer la Convention de Liquidité qui la lie à Crédit Agricole S.A.. Cette Convention de Liquidité formalise l'ensemble des principes et règles du dispositif de gestion et d'encadrement de la liquidité applicables à la Caisse Régionale et à Crédit Agricole S.A. en conformité avec la réglementation.

Ces principes, objectifs et règles concernent notamment :

  • les règles de refinancement à court terme de la Caisse Régionale,
  • les règles de refinancement à moyen et longterme de la Caisse Régionale,
  • et les règles afférentes aux placements et remboursements à moyen et long-terme de la Caisse Régionale.

- Projet NICE

Le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) rentre dans sa phase opérationnelle. En effet lors du congrès de la Fédération Nationale du Crédit Agricole de NICE qui s'est tenu du 19 au 21 octobre 2008, axé sur les « Caisses Régionales à 10 ans », il a été décidé de construire un système d'information unique orienté Client et Distribution afin d'assurer un saut qualitatif et une compétitivité améliorée. Ce projet concerne 5 communautés informatiques et 39 Caisses Régionales de Crédit Agricole. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. De fait, le projet NICE se traduit par une augmentation des charges informatiques (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 3,2 millions d'euros sur l'année 2010.

- Intégration fiscale

Depuis sa création en 1987, le Régime Fiscal Groupe est devenu le mode habituel des groupes de sociétés en France. S'agissant d'un régime optionnel, il est toutefois nécessaire d'opter en ce sens. Il a pour première vocation de permettre une réduction du montant de l'impôt sur les sociétés dû

par l'ensemble des sociétés composant le groupe fiscal. Ainsi, il permet au travers de deux mécanismes favorables :

  • de soumettre à l'impôt sur les sociétés un résultat global,
  • de neutraliser les opérations internes au Groupe.

Le nouveau régime, introduit par la loi de finances rectificative 2008, a pour objet d'étendre, à compter de 2009, l'application du Régime Fiscal de groupe aux quatre groupes bancaires mutualistes (Crédit Agricole, Banque Populaire, Crédit Mutuel et Caisse d'Epargne) afin que ceux-ci soient placés sur un pied d'égalité avec, d'une part, les entreprises d'assurance, de mutuelles, et d'institutions de prévoyance, qui ont quant à elles obtenu l'accès au régime de groupe dès 2008 et, d'autre part, les groupes bancaires capitalistiques.

Ainsi l'esprit de la loi vise exclusivement à neutraliser une distorsion de concurrence entre les différents acteurs d'un même domaine ; il n'est pas de créer une interdépendance quelconque entre les caisses de réseaux mutualistes et leur organe central respectif.

Une convention de Groupe Fiscal Crédit Agricole a donc été signée en avril 2010 par Crédit Agricole S.A. avec d'une part la Caisse Régionale du Morbihan et d'autre part les 45 Caisses Locales qui lui sont affiliées. L'option pour ce régime de groupe prend effet à compter du 1er janvier 2010 et pour une durée de 5 ans.

Aux termes des accords conclus, le Crédit Agricole du Morbihan constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

Au 31 décembre 2010, l'économie globale d'impôts qui résulte de la mise en œuvre de ce régime ressort à 0,98 million d'euros.

C. RAPPORT FINANCIER

I. BILAN ET COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDES

LE BILAN CONSOLIDE

Le total du Bilan consolidé arrêté au 31 décembre 2010 s'établit à 7 878 millions d'euros, en augmentation de 1,9 % par rapport à décembre 2009.

A l'Actif :

L'activité clientèle constitue la principale source de progression du bilan :

  • Elle se traduit dans le poste « Prêts et créances sur la clientèle », qui représente 85,2 % du total bilan. En hausse de 4,9 %, il atteint 6 709 millions d'euros, net des dépréciations. Il bénéficie du niveau soutenu des réalisations sur la période à plus de 1 371 millions d'euros contre 1 136 millions d'euros au titre de l'année 2009 (+20,6%). Les réalisations des crédits à l'habitat représentent 631 millions d'euros contre 478 millions d'euros au 31 décembre 2009.

Parmi les autres postes de l'actif, il convient de noter :

les « prêts et créances sur les établissements de crédits » : le niveau au 31 décembre 2010 est de 307 millions d'euros, contre 504 millions d'euros fin 2009, sous l'effet des nouvelles modalités de refinancement.

les « actifs financiers disponibles à la vente » :

Ils atteignent 562 millions d'euros en légère baisse de 3,0 %, cette baisse traduisant d'une part des cessions de titres et d'autre part l'évolution des valorisations des participations et des placements de la Caisse Régionale..

Au Passif :

Quatre postes principaux permettent d'assurer le financement des prêts et créances émis sur la clientèle pour un total de 6 702 millions d'euros :

  • En premier lieu, le poste « Dettes envers les établissements de crédits » : il atteint 4 384 millions d'euros, en hausse de 8,3 %. Il comprend notamment :

  • les « avances miroirs », qui représentent 50 % des ressources d'épargne collectées par la Caisse Régionale et remontées à Crédit Agricole S.A.. Ce poste progresse en même temps que la collecte bancaire clientèle.

  • les « avances traditionnelles » qui représentent 50 % des prêts sur avances antérieurs au 1er janvier 2005 ; cet encours diminue au rythme de l'amortissement des crédits correspondants.
  • les « avances globales », que la Caisse Régionale peut solliciter auprès de Crédit Agricole S.A. depuis le 1er janvier 2005, à hauteur maximale de 50 % des nouvelles réalisations de crédits amortissables de 24 mois ou plus.
  • les emprunts en blanc que la Caisse Régionale sollicite auprès de Crédit Agricole S.A..

  • En second lieu, les « Dettes envers la clientèle » : ce poste atteint 1 635,6 millions d'euros en hausse par rapport à décembre 2009 (+ 9,1 %). Cette variation résulte de la progression des comptes créditeurs de la clientèle (DAV et DAT).

  • Puis les « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » : il s'agit principalement des BMTN structurés pour une valeur nominale égale à 210 millions d'euros.

  • Enfin, les « Dettes représentées par un titre » : ce poste représente 429,9 millions d'euros au 31 décembre 2010, en forte baisse de - 51,6 % en raison d'un recours moins important aux CDN interbancaires.

L'autre poste important des ressources du Bilan correspond aux « Capitaux propres – part du Groupe » pour 840,3 millions d'euros, en hausse de + 9,7 % (+ 74,1 millions d'euros).

Cette progression provient principalement :

  • de la hausse des réserves consolidées par l'effet de l'affectation du résultat 2009 (+ 34,6 millions d'euros),
  • des gains ou pertes latents ou différés, qui passent de 26,8 millions d'euros à 23,3 millions d'euros (- 3,5 millions d'euros). Cette baisse s'explique par la variation de valorisation des « actifs financiers disponibles à la vente » notamment avec la valorisation du titre SAS Rue La Boétie,
  • de l'accroissement du capital social (+ 27,3 millions d'euros) dans le cadre du programme d'émission des parts sociales,
  • et de la variation du résultat au 31 décembre 2010 au regard du résultat au 31 décembre 2009 (15,7 millions d'euros).

LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

LE PRODUIT NET BANCAIRE

Le Produit Net Bancaire consolidé atteint 239,9 millions d'euros au 31 décembre 2010, en augmentation de 16,3 % par rapport à décembre 2009.

les « Intérêts et Produits ou charges nets assimilés » : augmentent de 8,7 % à 122,8 millions d'euros. Cette évolution résulte :

  • de la baisse des produits d'intérêts sur les prêts à la clientèle,
  • de la forte baisse des charges liées au refinancement de ces prêts qui subit les effets favorables de la baisse des taux des marchés financiers.

les « Produits nets des commissions » : il s'agit des commissions et facturations liées au développement commercial sur les activités de collecte et de services. Ce poste atteint 99,4 millions d'euros, en hausse de 7,1 % (+ 6,6 millions d'euros). Cette évolution résulte d'une bonne progression des commissions clientèle.

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION

Les charges générales d'exploitation consolidées atteignent 125,4 millions d'euros au 31 décembre 2010, en hausse de 5,4 %. Cette évolution se partage entre :

les frais de personnel, en augmentation de 2,3 %, soit 1,7 million d'euros : avec l'évolution courante des rémunérations, des charges sociales, de l'application des accords d'entreprise sur l'intéressement et la participation et de la quote-part pour la Caisse Régionale du fonds de péréquation du projet NICE (pour 0,9 million d'euros).

les autres frais administratifs, en augmentation de + 10,2% sous l'incidence d'une part d'éléments favorables non récurrents de l'exercice précédent les « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » et « sur actifs financiers disponibles à la vente » augmentent de 17,1 millions d'euros, à 17,7 millions d'euros. Ce poste est principalement impacté par la variation des plus ou moins-values de cessions sur les titres disponibles à la vente et par la variation de la valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat » (- 18,8 millions d'euros en décembre 2010 contre - 13,6 millions d'euros en décembre 2009).

enfin, les « autres éléments du PNB » ne sont pas significatifs.

notamment sur la rubrique « impôts et taxes » pour 0,71 million d'euros, et d'autre part de l'augmentation des charges informatiques relative à la construction du projet Groupe NICE pour 2,3 millions d'euros.

Les dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles représentent 3,5 millions d'euros en recul de 10,4 %, avec principalement l'effet favorable de la reprise de dépréciations constatée sur la filiale SCI Ker-Atlantica qui porte l'immeuble utilisé par le GIE Atlantica sur le site de Vannes pour 0,23 million d'euros.

DU RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION AU RESULTAT CONSOLIDE

  • Calculé sur base consolidée, le coefficient d'exploitation ressort à 53,72 % en décembre 2010, contre 59,57 % en décembre 2009.

    • Ce niveau de Résultat Brut d'Exploitation permet de couvrir :
  • un Coût du Risque de 26,6 millions d' euros (+ 6,1 % par rapport à décembre 2009) avec le renforcement des dépréciations pour risques sur base collective, et des dépréciations pour risques individuels. En effet, malgré l'augmentation modérée des risques par rapport au 31 décembre 2009 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,68 % (contre 2,63 % en décembre 2009), la Caisse Régionale a augmenté son taux de couverture à 70,0 % contre 67,6 % au 31 décembre 2009. La Caisse Régionale a ainsi renforcé son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles et collectives sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 2,87 % contre 2,76 % au 31 décembre 2009.
  • l'impôt sur les bénéfices de 25,8 millions d'euros contre 15,2 millions d'euros en décembre 2009. Cette augmentation provient principalement de l'accroissement du résultat imposable en relation avec la hausse du résultat d'exploitation,
  • et de dégager un Résultat net (part du groupe) de 58,8 millions d'euros (+36,4 % par rapport au 31 décembre 2009), conforme aux prévisions.

- La hausse du Résultat net consolidé - part du groupe par rapport au résultat social de +3,8 millions d'euros s'explique notamment :

  • par les effets de la variation de valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat » pour +5,2 millions d'euros,
  • et par l'impact de la fiscalité différée pour -1,8 million d'euros.

II. BILAN ET COMPTE DE RESULTAT (COMPTES SOCIAUX)

LE BILAN (COMPTES SOCIAUX)

Le total du Bilan social au 31 décembre 2010 est de 7 856 millions d'euros, soit 99,7 % du Bilan consolidé. Ainsi, les commentaires présentés ci-dessus valent aussi pour l'analyse du Bilan social. En particulier, nous retrouvons :

  • à l'Actif, la part prépondérante des « créances sur la clientèle », et la baisse des opérations internes au Crédit Agricole,
  • au Passif, les deux principaux postes qui refinancent les créances à la clientèle, avec la hausse des « opérations interbancaires et internes au Crédit Agricole » (+9,0 %), et des « comptes créditeurs de la clientèle » (+9,1%) tandis que les

« dettes représentées par un titre » baissent de 41,8%.

Notons également au Passif :

  • la légère hausse du poste « provisions et dettes subordonnées », qui fait suite d'une part à une tombée d'échéance en cours d'année de 8 millions de Titres Subordonnés Remboursables, et d'autre part à l'accroissement des provisions pour risques et charges de 7,2 millions d'euros,
  • la hausse des capitaux propres, avec la mise en réserves du résultat conservé de 2009.

Au 31 décembre 2010, l'écart entre le total bilan social et le total bilan consolidé s'explique principalement par la valorisation des titres de participation, des OPCVM et des BMTN structurés minorée de l'effet des impôts différés.

LE COMPTE DE RESULTAT (COMPTES SOCIAUX)

Le Produit Net Bancaire social est en forte augmentation (+6,4%) pour s'établir à 234,2 millions

  • Le développement des activités commerciales et le contexte de taux d'intérêt toujours favorable, bonifie le PNB, dont la ventilation est la suivante :

  • le PNB d'activité s'établit à 206,5 millions d'euros en hausse de 8,4% :

  • la marge d'intermédiation globale s'élève à 120,2 millions d'euros (+11,9 %)
  • les commissions clientèle s'établissent à 86,3 millions d'euros (+4,0%)

d'euros au 31 décembre 2010.

  • le PNB sur fonds propres ressort à 29,2 millions d'euros en baisse de 3,9%.

  • Les « Charges de Fonctionnement » évoluent de + 4,5% au 31 décembre 2010, sous l'incidence d'éléments favorables non récurrents de l'exercice précédent, de la progression du poste intéressement et participation liée à la forte croissance du résultat net d'exploitation et, de l'enregistrement de la quote-part de la Caisse Régionale relative à la construction du projet Groupe NICE (Nouvelle Informatique Communautaire Evolutive) soit au 31 décembre 2010 + 3,2 millions d'euros.

le « Résultat Brut d'Exploitation » ressort à 106,8 millions d'euros (+8,7%) et le coefficient d'exploitation s'établit à 54,4%.

  • Le « coût du risque » atteint 26,6 millions d'euros. Les risques sont en augmentation par rapport au 31 décembre 2009 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,68 % (contre 2,63 % en décembre 2009), le taux de couverture progresse à 70,0 % contre 68,6% au 31 décembre 2009. La Caisse Régionale a ainsi renforcé son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives et Fonds pour Risques Bancaires Généraux sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 3,19 % contre 3,11 % au 31 décembre 2009.

  • La charge d'impôt sur les sociétés ressort à 24,1 millions d'euros, en lien avec l'incidence de la variation des gains et pertes latents sur OPCVM et la variation des provisions non déductibles.

Le graphique suivant illustre les progressions comparables des soldes intermédiaires de gestion entre

les comptes sociaux et les comptes consolidés.

INFORMATIONS DIVERSES

Coefficient d'exploitation

Sur base sociale, le Produit Net Bancaire 2010 atteint 234,2 millions d'euros, en hausse de 6,4 % par rapport à 2009. Dans le même temps, les charges de fonctionnement s'établissent à 127,5 millions d'euros,

Ratios de rentabilité

Sur base sociale, le Résultat Net 2010 atteint 55,0 millions d'euros, en hausse de 18,1 % par rapport à 2009. Dans le même temps,

  • le total Bilan progresse de 1,8%, à 7 856 millions d'euros. Ainsi, le ratio de rentabilité globale en hausse de 4,5 %. Ainsi, le coefficient d'exploitation, s'améliore sensiblement à 54,41% contre 55,39 % en décembre 2009.

« ROA » (résultat / total bilan) est en progression à 0,70%,

  • les capitaux propres (hors résultat de l'année en cours et report à nouveau) augmentent de 5,8 %, d'où une augmentation du ratio de rentabilité « ROE », à 8,37 %.
2009 2010
7,50 % 8,37 %
0,70 %
0,60 %

Sur base sociale

Frais non déductibles

Pour se conformer à la législation, nous vous informons que les dépenses, comptabilisées dans les comptes

s'élèvent à 20,7 milliers d'euros.

comptabilisés au titre de 2010 s'est élevé à :

Honoraires des Commissaires aux comptes (comptes consolidés)

Sur base consolidée et conformément à la réglementation, nous informons que le montant des honoraires d'audit des Commissaires aux comptes

Frais de recherche et développement

La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de frais significatifs à mentionner.

Dettes à l'égard des fournisseurs

Dans le cadre de l'article L.441-6-1 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance que le total des dettes à l'égard des fournisseurs de la Caisse Régionale s'élève à 441 milliers d'euros au 31 décembre

Autorisation d'augmentation de capital en cours

La Caisse Régionale du Morbihan n'a actuellement pas d'autorisation d'augmentation de capital en cours.

Déclaration des transactions sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale

Dans le cadre de l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier, nous portons à votre connaissance qu'aucune des personnes concernées par cet article n'a

Adéquation des fonds propres

Compte tenu du niveau de ses risques par rapport à son Bilan, la Caisse Régionale n'est pas assujettie à la réglementation relative à la Surveillance des Risques de Marché (Adéquation des Fonds Propres).

seuil de 5 000 euros.

opéré de transactions sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale au-delà du

Les interventions sur les marchés s'effectuent principalement dans le cadre d'opérations de couverture des principaux postes de Bilan et de placement de fonds propres.

D. LES FACTEURS DE RISQUES

La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif interne de la Caisse Régionale du Morbihan, mis en œuvre par tous les acteurs, intervenants de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.

Les principales catégories de risques auxquelles la Caisse Régionale du Morbihan est exposée sont :

  • - Les risques de crédit et de contrepartie : risques de pertes liés à la défaillance d'une contrepartie entraînant l'incapacité de faire face à ses engagements vis-à-vis de l'entité.
  • - Les risques de marché : risques de pertes liés à la variation des paramètres de marché. Ainsi, cette partie traitera :
  • o du risque de taux,

  • 102 milliers d'euros pour Ernst & Young et Autres, - 57 milliers d'euros pour Cocerto Entreprise et Audit.

  • Ce montant ne représente que 0,89 % du total des charges comptabilisées en 2010 dans l'agrégat « Autres frais administratifs ». Les échéances de ces dettes sont majoritairement inférieures à 30 jours.

sociaux, non déductibles au titre de l'article 39-4

  • Le risque de change
  • Les risques de liquidité et de financement : risques structurels de ne pas disposer des ressources nécessaires pour faire face à ses engagements.

Une partie développe spécifiquement les politiques de couverture mises en œuvre à la Caisse Régionale du Morbihan.

LE RISQUE DE CREDIT ET DE CONTREPARTIE

Le risque de crédit et de contrepartie désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute obligation financière.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan poursuit une politique rigoureuse de gestion des risques et un provisionnement prudent.

Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.

Objectifs et politique de Gestion du risque Crédit

La politique de gestion et de suivi des risques de crédit s'inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la Caisse Régionale et dans le respect des réglementations en vigueur s'appliquant à la distribution du crédit et au suivi des risques.

La politique mise en œuvre par la Caisse Régionale en la matière est définie par le Conseil d'Administration et formalisée dans un document énonçant des principes d'actions clairement établis relatifs à la sélection des dossiers (politique d'intervention, instruction des crédits et système décisionnel), à la diversification des risques (division et partage des risques), à la sécurité des crédits (politique de garanties, réalisation et gestion des crédits), au suivi des risques, au contrôle interne et aux procédures d'information.

Au-delà de sa stratégie d'optimisation de la qualité de la gestion de ses risques, la Caisse Régionale applique notamment les exigences réglementaires issues des règlements 93-05 et 97-02 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes au Groupe Crédit Agricole S.A. et les recommandations du Comité de Bâle.

Gestion du risque de crédit

Principes généraux de prise de risque

L'organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d'optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.

L'organisation du traitement du risque né mis en place en 2008 permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l'ancienneté de l'anomalie par un service centralisé et spécialisé.

Ensuite, afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont également fournies concernant les risques opérationnels.

Enfin, concernant les risques de non-conformité, il convient de se reporter au Rapport annuel du Président relatif au Contrôle Interne.

L'organisation risque de la Caisse Régionale comprend un secteur risque regroupant le recouvrement amiable, contentieux et le pilotage des risques.

Le contrôle permanent de la Caisse Régionale au travers du contrôleur central des Risques crédit apporte un regard indépendant et vérifie la bonne tenue du dispositif global.

Méthodologies et systèmes de mesure du risque

Notation interne

Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et en particulier la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notations internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.

La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.

Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a défini et mis en œuvre son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A..

Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.

Mesure de risque de crédit

La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.

Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.

Pour les dérivés, l'assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d'un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restante à courir.

Dispositif de surveillance

La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique Crédit qui encadre les risques de crédit. En synthèse cette politique précise :

- les processus d'engagement,

- les règles de division des risques et de territorialité. La Caisse Régionale développe son activité de crédits à la clientèle sur l'ensemble des marchés présents sur le département du Morbihan.

De manière ponctuelle et dans le respect des règles de territorialité définies par le Groupe Crédit Agricole dans son guide réglementaire (IV-3-A - mise à jour mai 2003), ce cadre peut être dépassé : droit de suite, financement en pool avec d'autres entités du Groupe.

La politique d'intervention de la Caisse Régionale est déclinée par marché :

  • - Particuliers,
  • - Agriculture,
  • - Professionnels,
  • - Entreprises et IAA, - Collectivités publiques,
  • - Promotion immobilière.

L'organisation commerciale s'appuie sur la gestion par portefeuille des clients. Une analyse précise de la solvabilité, de la capacité de remboursement de l'emprunteur, ainsi que la cohérence du projet sont examinées systématiquement.

L'analyse de la solvabilité financière des contreparties s'appuie sur la notation déployée sur l'ensemble des marchés. Celle-ci est effectuée avec les outils référencés pour chaque marché par le Groupe Crédit Agricole, conformément aux recommandations du Comité de Bâle.

Parallèlement, la Caisse Régionale développe des outils de score d'octroi et de pré-autorisation sur les différents marchés, dans la mesure où ces outils satisfont aux recommandations du Comité de Bâle.

Processus de surveillance des concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties liées

Concernant les engagements détenus par la Caisse Régionale les limites sont fixées par marché et par nature d'opérations.

Le principe de l'unicité de la relation commerciale est affirmé : toutes les entités appartenant à un même groupe de risques sont gérées dans une seule agence. Si une entité relève du marché des entreprises, l'ensemble du groupe de risques est géré en agence entreprise.

La Caisse Régionale ne pourra pas prendre sur une seule contrepartie un risque qui dépasse 5 % de ses Fonds Propres réels (au sens RSE – Ratio de Solvabilité Européen) net de Foncaris.

Dès lors que la limite est dépassée, toute décision de nouveau financement relève d'une décision du bureau du Conseil d'Administration sur recommandation et après avis du Comité des Engagements.

Le total des grands risques (ceux qui dépassent 10 % des Fonds propres) ne doit pas dépasser 8 fois le montant des fonds propres.

Les grands risques concernés par les aspects réglementaires, ainsi que ceux qui dépassent 5 millions d'euros avant application des principes de pondération, font l'objet d'un rapport au moins annuel au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées, la Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A..

Après examen, au sein d'un Comité ad hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale du Morbihan (en général à 50 %).

La Caisse Régionale du Morbihan a déterminé pour une période de 6 ans (2007-2013) le seuil d'éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris. Ce seuil s'établit à 25 millions d'euros.

Tous les dossiers garantis par Foncaris, ou éligibles, sont présentés une fois par an au Bureau du Conseil d'Administration.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale du Morbihan est indemnisée à hauteur de la proportion de sa perte résiduelle couverte (généralement 50 %) après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours. Les encours concernés par Foncaris s'élèvent à 236,4 millions d'euros pour une garantie à hauteur de 117,5 millions d'euros.

Processus des revues de portefeuille et suivi sectoriel

Un suivi des encours par filières est présenté semestriellement au Comité d'Audit et des Comptes de la Caisse Régionale et annuellement au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.

Sont concernées les filières agricoles (lait, porc,...) professionnelles (santé, commerce, bâtiment,...), entreprises (transports, services,...) et concernant les particuliers le suivi est effectué suivant les catégories socio-professionnelles.

La surveillance s'exerce aussi grâce à la réalisation régulière de revues de portefeuille effectuées par les Directions chargées des Risques et des Crédits portant sur les plus grosses contreparties, les risques latents détectés notamment à partir des indicateurs issus des données Bâle II et les dossiers sensibles ou douteux litigieux.

Processus de suivi des contreparties défaillantes

Le système de surveillance des contreparties s'appuie sur des processus normalisés de traitement des risques avérés, par des spécialistes intégrés au sein de la Direction des Crédits, puis au-delà de seuils définis (ancienneté et montant de l'anomalie) des services Risques.

Le portefeuille des risques de crédit bénéficie d'un pilotage issu des données extraites du système d'information. L'évolution de la situation des risques pour la Caisse Régionale, par marché (approche détaillée) et par secteur géographique (agences et secteurs d'agences) et le suivi des indicateurs clés sont mis en évidence dans les tableaux de bord mensuels analysés par la Direction Générale et par tous les acteurs concernés, notamment par les Directions chargées des Finances et des Risques, de la Distribution, des Crédits et des Contrôles Périodiques et Permanents. Les chiffres-clés de la situation des risques et les passages en pertes sont présentés au Conseil d'Administration semestriellement. A périodicité régulière, notamment après chaque arrêté de fin de trimestre civil, un Comité stratégique des Risques présidé par le Directeur Général examine l'évolution des indicateurs clés de la Caisse Régionale ainsi que ceux des zones de vulnérabilité et décide de toute action propre à corriger une dégradation ou à optimiser les résultats.

Les contreparties gérées au quotidien par le réseau ou par des services spécialisés du Siège, selon la typologie des dossiers, font l'objet notamment d'une surveillance. Celle-ci se traduit particulièrement par :

  • - la réalisation régulière de revues de portefeuille par les Directions chargées des Risques et des Crédits, portant sur les plus grosses contreparties, les risques latents détectés notamment à partir des indicateurs issus des données Bâle II et les dossiers sensibles ou douteux litigieux, et
  • - des interventions directes auprès des gestionnaires sur certains types de dossiers ou pour certaines filières présentant un niveau de risques importants pour la Caisse Régionale.

Processus de suivi des risques

A périodicité mensuelle, un Comité des Risques présidé par le Directeur des Finances et des Risques étudie et émet des recommandations sur les dossiers importants et difficiles.

A périodicité trimestrielle, un Comité de pilotage et des usages BALE II étudie les évolutions des notations et les impacts des évolutions éventuelles du domaine.

La Caisse Régionale optimise son action en s'appuyant sur les apports d'informations et d'usages issus de la réforme Bâle II, et notamment sur les systèmes de notations internes. Une communication complète et régulière est effectuée auprès de la Direction Générale et du Conseil d'Administration sur le déploiement des outils et processus Bâle II.

Ainsi, la gestion des concepts constitués par les groupes de risques, les classes et segments de notation et le défaut, ainsi que la constitution des bases d'historisation sont opérationnels, sur la base des cahiers des charges validés avec Crédit Agricole S.A.. La Caisse Régionale actualise en permanence la cartographie de ses risques sur la banque de détail (notamment les particuliers, les agriculteurs, les professionnels).

La banque des entreprises bénéficie d'un système de notation spécifique fonctionnant en mode récurrent validé par Crédit Agricole S.A., s'appuyant sur un outil intégrant une note financière et une note qualitative corrigée par la taille du chiffre d'affaires et l'intégration dans un Groupe de Risques pour les entreprises, pour les professionnels de l'immobilier et pour les collectivités publiques.

Le système de surveillance des contreparties s'appuie aussi sur des processus normalisés de détection et de gestion des comptes et des crédits en anomalie, de détection des risques potentiels et de traitement des risques latents ou avérés, par des spécialistes intégrés au sein du réseau ou des services centraux.

La couverture des risques crédit est assurée au-delà de la couverture individualisée par la constitution d'une provision collective pour risque crédit correspondant aux cumuls des pertes attendues (calculées sur les données issues de Bâle II) sur les contrats non douteux litigieux portant des notations dégradées révélatrices de fortes probabilités de défaillance à un an, à la fois pour la banque de détail et pour la banque des entreprises.

Mécanismes de réduction du risque de crédit

Garanties reçues et sûretés

La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement :

  • - sur le marché des particuliers : la Caisse Régionale a la volonté de développer l'assurance CAMCA sur le financement de l'habitat.
  • - sur les marchés de l'agriculture et des professionnels : la Caisse Régionale exige un niveau minimum de couverture selon le niveau de notation Bâle II de l'emprunteur. Les principales garanties concernent les nantissements, les privilèges de prêteurs de deniers, les hypothèques, les warrants ou les gages.
  • - sur le marché des entreprises : la Caisse Régionale prend les garanties en fonction de l'appréciation du risque du dossier. Le recours à la garantie SOFARIS est préconisé chaque fois qu'il n'est pas possible de prendre une autre garantie, sous réserve d'éligibilité du dossier. Par ailleurs, la Caisse Régionale présente systématiquement à FONCARIS les engagements supérieurs à 25 millions d'euros.

- sur le marché des collectivités publiques : les garanties sont prises en fonction de l'appréciation du risque du dossier.

Utilisation de contrats de compensation

La Caisse Régionale n'utilise pas ce type de contrat.

Utilisation des dérivés de crédit

La Caisse Régionale n'a aucune exposition à la vente ou à l'achat de CDS.

Exposition

Concentration

Diversification du portefeuille par zone géographique

La Caisse Régionale exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité. Cela ne justifie donc pas la production d'une information par zone géographique.

Diversification du portefeuille par catégorie de créances (hors créances rattachées)

L'encours brut des prêts et créances sur la clientèle par catégorie de créances (hors créances rattachées) s'élève à 6 750 millions d'euros au 31 décembre 2010 (contre 6 410 millions d'euros au 31 décembre 2009). La répartition par catégorie est présentée ci-dessous :

Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique

L'encours brut des prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique s'élève à 6 888 millions d'euros au 31 décembre 2010 contre 6 553 millions d'euros au 31 décembre 2009, soit + 5,12 % (cf paragraphe 3.1 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010).

Cette évolution s'inscrit dans le cadre des ambitions de la Caisse Régionale d'accompagner les acteurs économiques du département.

Qualité des encours

Analyse des prêts par créances

Selon les normes applicables, un actif financier est en souffrance lorsqu'une contrepartie n'a pas effectué un paiement à la date d'échéance contractuelle.

Au 31 décembre 2010, le montant brut des actifs financiers en « prêts et avances » en souffrance ou dépréciés individuellement ressort à 356,2 millions d'euros pour un montant net déprécié à 54,5 millions

d'euros. Au 31 décembre 2009, ces montants ressortaient respectivement à 375,3 millions d'euros et 54,9 millions d'euros, soit en diminution en brut de 5,1 %. Les dépréciations collectives d'actifs financiers ressortent à 67,1 millions d'euros, soit +5,53 % par rapport au 31 décembre 2009 (cf paragraphe 3.1 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010).

Analyse des encours par notation interne

La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institutions financières, administrations et collectivités publiques). Au 31 décembre 2010, tous les emprunteurs sont notés par les systèmes de notation interne, hors banque de détail.

Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains, hors banque de détail, soit 1 866 millions d'euros. La répartition du rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.

Dépréciation et couverture du risque

Les dépréciations sur base individuelle

L'encours des Créances Douteuses et Litigieuses augmente, à 181,9 millions d'euros au 31 décembre 2010 contre 169,4 millions d'euros au 31 décembre 2009.

Dans le même temps, l'encours total de créances en brut progresse de 5,2 %. En conséquence, le taux de Créances Douteuses et Litigieuses s'établit à 2,68 % à fin décembre 2010, contre 2,63 % à fin décembre 2009. Les créances douteuses et litigieuses sont dépréciées à hauteur de 127,4 millions d'euros. Ainsi, le taux de couverture s'établit à 70,0 % en décembre 2010, contre 67,6 % en décembre 2009 (cf paragraphe 1.3 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010).

Les dépréciations sur base collective

En 2005, la Caisse Régionale a constitué une nouvelle Provision pour Risques Collectifs (PRC), dotée à hauteur de 34,7 millions d'euros au 31 décembre 2005. Au 31 décembre 2010, le montant de cette dépréciation est passé à 67,1 millions d'euros, contre 63,6 millions d'euros au 31 décembre 2009 (cf paragraphe 1.3 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010).

Le ratio BALE II

Le Ratio de Solvabilité Européen (R.S.E.) est désormais remplacé par le ratio BALE II. Calculé sur base consolidée, il est de 11,00 % contre 9,65 % pour fin décembre 2009 (pour une norme minimale de 8 %).

Les grands risques

Depuis le 1er janvier 1999, les critères de déclaration des grands risques ont été abaissés : à 25 % des fonds propres nets pour les crédits consentis à un même emprunteur, et à 10 % des fonds propres nets pour les crédits ne devant pas globalement dépasser 8 fois les fonds propres nets. Deux dossiers sont à déclarer dans le cadre de ce dispositif, pour un montant respectif correspondant à 15,6 % et 14,0 % des fonds propres nets de la Caisse Régionale.

Le coût du risque

Le « coût du risque » sur base consolidée atteint -26,6 millions d'euros, soit + 6,1 %, avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,68 % (contre 2,63% à fin décembre 2009) traduisant ainsi une légère dégradation du contexte économique. Le taux de couverture s'affiche à 70,0 % au 31 décembre 2010 contre 67,6 % au 31 décembre 2009. La Caisse Régionale a ainsi renforcé son taux de couverture global des risques crédits (encours des dépréciations individuelles et collectives sur encours bruts) qui s'établit à 2,87 % contre 2,76 % au 31 décembre 2009.

Risque de contrepartie sur instruments dérivés

La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique annuelle qui encadre les risques de contrepartie sur titres et dérivés. Cette politique a été validée au Conseil d'Administration du 28 mai 2010. En synthèse, cette politique précise :

  • - la nature des engagements autorisés :
  • cash,
  • dérivés,
  • swaps intermédiation clientèle.
  • - les contreparties autorisées : en priorité, les contreparties du Groupe Crédit Agricole,
  • éventuellement, des contreparties Hors Groupe - mais recommandées par le Groupe central (due-diligence Amundi).
  • - les limites cash suivantes :
  • o Prêts : exclusivement auprès de Crédit Agricole S.A. limité à 100 % des excédents de fonds propres et des excédents de ressources monétaires,
  • o Titres d'investissement et de placement :
  • Contrepartie groupe : minimum 70 % des excédents de fonds propres.
  • Contrepartie hors groupe : maximum 30% des excédents de fonds propres sur 10 contreparties maximum. Dans le cas d'une contrepartie non autorisée par Crédit Agricole S.A. (absence de due-diligence par Amundi), maximum de 5% des fonds propres de la contrepartie.
  • Type d'instrument : la Caisse Régionale s'est fixée des limites qui prennent en compte plusieurs facteurs tels que : la notation, le pays, le secteur d'activité, le type d'instrument, la durée d'échéance, le taux d'emprise dans le fonds et un montant maximum par contrepartie.
  • - les limites dérivés suivantes :
  • o Dans la cadre de la politique de gestion du risque de taux et de refinancement : exclusivement avec deux contreparties du Groupe sans limite de montant.
    • o Dans le cadre de la politique de gestion du risque de taux pour la couverture des « passifs financiers à la JV » : exclusivement avec trois

contreparties hors groupe dans une limite du risque pondéré en montant équivalent un an de 6% des fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale et d'une durée maximum de 15 ans.

  • o Dans le cadre des opérations d'intermédiation clientèle :
  • Contrepartie Groupe : limitée à deux contreparties sans limite de montant ni de durée,
  • Contrepartie hors Groupe : limitée à deux contreparties et risque pondéré en montant équivalent un an à 6 % des fonds propres prudentiels de la Caisse Régionale.
  • o Limites globales sur l'ensemble des contreparties hors groupe : doit être inférieur en risque pondéré en montant équivalent un an à 15 % des fonds propres prudentiels de la Caisse régionale et d'une durée maximum de 15 ans.
  • - les limites globales hors groupe cash et dérivés suivantes :
  • o Limite globale : le total des risques pondérés des contreparties hors groupe doit être inférieur à 100 % des fonds propres prudentiels.

LE RISQUE DE MARCHE

Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

  • - les taux d'intérêts,
  • - les taux de change,
  • - le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que leur volatilité implicite.

La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les capitaux propres.

Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires :

Au niveau central

La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.

Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :

  • - le Comité des Risques Groupe (CRG),
  • - le Comité de suivi des Risques des Caisses Régionales (CRCR),
  • - le Comité Normes et Méthodologies.

Au niveau de la Caisse Régionale

Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité de Trésorerie.

  • - il se réunit au minimum une fois par mois,
  • - il associe le Directeur Général, le Directeur Adjoint, le Directeur Financier, le Responsable du Secteur Finances, le Trésorier, le Gestionnaire Actif/Passif, le Responsable du Middle Office, et le Responsable

  • o Limite individuelle hors groupe : le total des risques pondérés d'une contrepartie hors groupe doit être inférieur à 30 % des fonds propres prudentiels.

  • - les modalités de suivi et de reporting, avec notamment :
  • présentation semestrielle au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan,
  • présentation au Comité de Trésorerie de la Caisse Régionale du Morbihan (minimum trimestrielle),
  • présentation une fois par trimestre à l'Organe Central, au titre de la déclaration des risques interbancaires.

Au 31 décembre 2010, les limites cash et dérivés sont respectées ainsi que les limites globales hors groupe cash et dérivés qui représentent moins de 13% des fonds propres prudentiels dont moins de 8% sur la plus forte contrepartie.

Le risque pays

La Caisse Régionale n'est pas concernée par le risque pays.

du Pôle Gestion Financière des Coopérations Bretonnes,

  • - le responsable du Contrôle Permanent et le contrôleur des risques financiers accèdent à l'ensemble des dossiers présentés et des comptesrendus,
  • le Comité traite l'ensemble des sujets relatifs aux risque de prix, risque de taux, risque de liquidité, risque de contrepartie,
  • pour chaque nature de risques, le Comité intervient sur les définitions des politiques annuelles, pour validation en Conseil d'Administration, sur les suivis et révisions des limites, sur les opérations à effectuer.

Au niveau des filiales

  • La Caisse Régionale détient les filiales suivantes :
  • SCI KER ATLANTICA :
  • o la gérance est assurée par M. Hubert BRICHART, Directeur Général de la Caisse Régionale,
  • o détenue à 99,5 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
  • o le total Bilan au 31 décembre 2009 est de 8,4 millions d'euros,
  • o le commissariat aux comptes est assuré par COCERTO Entreprise et Audit,
  • o cette SCI porte un immeuble qui héberge les équipes d'études informatiques du GIE ATLANTICA,
  • o cette filiale n'est pas concernée par le risque de marchés.
  • SCI de KERANGUEN :
  • o la gérance est assurée par M. Hubert BRICHART, Directeur Général de la Caisse Régionale,
  • o détenue à 99,89 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
  • o Le total Bilan au 31 décembre 2009 est de 29,9 millions d'euros,
  • o le commissariat aux comptes est assuré par COCERTO Entreprise et Audit,
  • o cette SCI porte des immeubles qui hébergent le Siège et certaines agences de la Caisse Régionale,

  • o cette filiale n'est pas concernée par le risque de marchés.

  • SCI L'IMMOBILIERE DE KERANGUEN :
  • o la gérance est assurée par M. Hubert BRICHART, Directeur Général de la Caisse Régionale,
  • o détenue à 99,99 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
  • o le total Bilan au 31 décembre 2009 est de 298 milliers d'euros,
  • o cette SCI qui portait des appartements qui ont été tous cédés dans les années précédentes est en phase de dissolution,
  • o cette filiale n'est pas concernée par le risque de marchés.
  • SAS MORBIHAN PARTICIPATIONS :
  • o présidée par M. Hubert BRICHART, Directeur Général de la Caisse Régionale,
  • o détenue à 100,00 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
  • o le total Bilan au 31 janvier 2010 est de 129 milliers d'euros,
  • o le commissariat aux comptes est assuré par COCERTO Entreprise et Audit,
  • o son activité consiste à prendre des participations dans toute société liée à la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan,
  • o cette filiale n'est pas concernée par le risque de marchés.
  • SARL SOCIETE de DEVELOPPEMENT du PORT du CROUESTY :
  • o la gérance est assurée par M. Hubert BRICHART, Directeur Général de la Caisse Régionale,
  • o détenue à 99,97 % par la Caisse Régionale du Morbihan,
  • o le total Bilan au 31 mars 2010 est de 214 milliers d'euros,
  • o le commissariat aux comptes est assuré par COCERTO Entreprise et Audit,
  • o son activité consiste à prendre des participations dans des programmes immobiliers du Morbihan,
  • o cette filiale n'est pas concernée par le risque de marchés.

Un reporting complet est réalisé lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle de chaque filiale en présence du Commissaire aux comptes.

Méthodologie de mesure et d'encadrement des risques de marché

Risque de taux

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêts.

Objectif et politique du risque de taux

Les objectifs de la gestion du risque de taux d'intérêts global sont actualisés au minimum une fois par an dans le cadre de la politique annuelle de gestion du risque de taux. Il s'agit au final de s'assurer :

  • - d'une mesure régulière de l'exposition aux risques de taux,
  • - et de la mise en œuvre des actions nécessaires pour réduire si besoin cette exposition, après prise en compte dans l'analyse :
  • des phénomènes saisonniers,
  • des autres politiques en cours (avances globales, déficit),

de l'inversion possible du sens des GAPS,

  • du contexte de taux et de marché,
  • de la comparaison du coût de portage de la couverture par rapport au coût réel du risque de taux auquel est exposée la Caisse Régionale.

Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de taux résident essentiellement dans l'activité crédit (qui représente plus de 80% de l'actif du bilan) et dans les modes de refinancement mis en œuvre au passif, qui ne sont pas exactement adossés en termes de durée et /ou de nature de taux.

Méthodologie du risque de taux

L'outil de mesure du risque de taux d'intérêt global est l'outil national CRISTAUX II, déployé dans la Caisse Régionale en cours d'année 2008, et qui remplace désormais la précédente version CRISTAUX I. Les GAPs sont ainsi désormais calculés mensuellement.

Le périmètre concerné par la gestion du risque de taux d'intérêt global couvre la totalité du bilan et du hors bilan.

La méthode utilisée pour le suivi du risque de taux d'intérêt global est la méthode de détermination des GAPs de taux, dans une approche GAPs statiques.

Les indicateurs de mesure utilisés sont les GAPs taux fixe et les GAPs inflation.

Les hypothèses et modèles d'écoulement appliqués correspondent aux conventions d'écoulement nationales, conformément aux recommandations de Crédit Agricole S.A. et aux conventions locales validées par la Caisse Régionale.

Les sources des données sont pour l'essentiel directement ou indirectement les données comptables (interfaces éventuels).

L'outil est alimenté par le Pôle Gestion Financière des coopérations Bretonnes. A cette occasion, les contrôles de premier degré sont effectués :

  • - rapprochement avec le Bilan et Hors Bilan comptables,
  • - rapprochement Collecte/Crédits/Fonds Propres,…

Les contrôles de second degré, premier niveau sont réalisés par le service « Gestion Financière et Trésorerie » rattaché au Département des Finances et des Risques.

Les contrôles de second degré sont réalisés :

  • - directement au sein de Crédit Agricole S.A. qui exploite les données dans le logiciel Cristaux pour calculer les GAPs,
  • - et au sein de la Gestion Financière, qui analyse et vérifie les retours de Crédit Agricole S.A. : niveau et évolution des GAPs.

Le dispositif de limites du risque de taux est révisé au minimum une fois par an.

Depuis le passage de CRISTAUX I à CRISTAUX II, Crédit Agricole S.A. demande que les Caisses Régionales prennent en compte de nouvelles recommandations en termes de limites, à savoir, pour un choc de taux de 200 pb :

  • - un cumul de l'impact sur les GAPs actualisés inférieur à 10 % des fonds propres prudentiels,
  • - sur douze mois, un impact sur les GAPs inférieur à 4 % du PNB et à 10 % du RBE.

Cette évolution est intégrée lors des présentations à la Direction Générale lors des Comités de Trésorerie.

Gestion du risque de taux

La gestion du risque de taux s'appuie sur les principales étapes suivantes :

  • - une fois par an au minimum, le Conseil d'Administration valide la politique annuelle du risque de taux, qui actualise notamment les limites recommandées par Crédit Agricole S.A.,
  • - à périodicité régulière (trimestrielle jusqu'en septembre 2010, et mensuelle depuis octobre 2010), le gestionnaire actif-passif actualise le calcul des GAPs de taux, et confronte les résultats aux limites recommandées,
  • - les résultats de chaque calcul de GAPs sont présentés et commentés en Comité de Trésorerie, en présence de la Direction Générale. Des opérations liées aux couvertures sont éventuellement proposées,
  • - la Direction Financière est chargée de veiller à la mise en œuvre des opérations de couverture validées, en relation avec le Trésorier de la Caisse Régionale. Il est rendu compte de ces opérations au Comité de Trésorerie suivant,
  • - au-delà de la validation de la politique annuelle, une information au Conseil d'Administration est assurée au minimum une fois par an, conformément aux prescriptions réglementaires. Le Directeur Financier assure cette information.

Le Comité de Trésorerie, qui procède à l'analyse régulière des résultats du risque de taux et à la validation des opérations proposées liées aux couvertures, se réunit à fréquence mensuelle (et plus souvent si besoin en fonction de l'actualité des marchés financiers).

Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité est également informé régulièrement par l'intermédiaire du compte rendu du Comité de Trésorerie.

Risque de prix

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.

Objectif et politique du risque de prix

La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).

On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.

Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de prix résident essentiellement dans l'activité du placement des excédents de fonds propres, après emplois en immobilisations et titres de participations.

Les objectifs de la gestion du risque de prix consistent à concilier une contribution cible de la gestion des excédents de fonds propres au Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale, avec un niveau de risque pris encadré et suivi régulièrement.

Ainsi, la démarche de maîtrise des risques de prix repose sur les principales étapes suivantes :

- une fois par an au minimum, le Conseil d'Administration valide la politique annuelle de placement des excédents de fonds propres, qui actualise notamment :

  • l'allocation cible par classe de volatilité,
  • la volatilité globale maximale acceptée,
  • le rendement attendu cible,
  • le rendement résultant de scénario catastrophe,
  • les produits et contreparties autorisés,
  • les délégations personnalisées de chaque intervenant,
  • des limites et seuils d'alerte,
  • - les valorisations du portefeuille et les situations par rapport aux limites et alertes sont présentées et commentées au minimum chaque mois en Comité de Trésorerie, en présence de la Direction Générale. Des opérations d'achat ou de vente sont éventuellement proposées,
  • - la Direction Financière est chargée de veiller à la mise en œuvre des opérations d'achat ou de vente validée, en relation avec le Trésorier de la Caisse Régionale. Il est rendu compte de ces opérations au Comité de Trésorerie suivant,
  • - chaque fois que nécessaire, et au minimum 4 fois par an à l'occasion de la présentation des comptes trimestriels, le Directeur Financier communique sur les résultats de la gestion des excédents de fonds propres auprès du Conseil d'Administration.

Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité est également informé régulièrement par l'intermédiaire du Tableau de Bord du Middle Office, qui reprend les principaux éléments d'exposition et de respect des limites en matière de risques de prix.

Mesure et encadrement du risque de prix

L'encadrement des risques de prix de la Caisse Régionale du Morbihan repose sur la combinaison de quatre dispositifs :

  • - la Value At Risk (VAR),
  • - le stress scénario,
  • - les limites en volatilité,
  • - les seuils d'alerte.

La Value At Risk (VAR)

La VAR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.

Sur son portefeuille de titres, la Caisse Régionale retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de 1 mois.

La méthodologie retenue dans le Groupe pour le calcul est une VAR paramétrique.

Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VAR sont les suivantes :

  • - la VAR paramétrique fait l'hypothèse d'une distribution normale des rendements des actifs composant le portefeuille, ce qui n'est pas le cas pour certains actifs,
  • - l'horizon fixé à « 1 mois » suppose que toutes les positions peuvent être liquidées ou couvertes en un mois, ce qui n'est pas toujours le cas pour certains produits et dans certaines situations de crise,
  • - l'utilisation d'un intervalle de confiance de 99 % ne tient pas compte des pertes pouvant intervenir audelà de cet intervalle. La VAR est donc un indicateur de risque de perte sous des conditions normales de marché et ne prend pas en compte les mouvements d'ampleur exceptionnelle.

Le calcul de la VAR est réalisé chaque mois, et fait partie du reporting mensuel en Comité de Trésorerie. Ce reporting est ainsi communiqué au Responsable des Contrôles Permanents via le compte rendu du Comité de Trésorerie. Le résultat obtenu est pris en compte dans les propositions d'allocation des ressources, pour s'assurer de rester dans les limites fixées d'expositions aux risques de marchés.

Le stress scénario

Le deuxième élément quantitatif, « stress scénario », complète la mesure en VAR qui ne permet pas d'appréhender correctement l'impact de conditions extrêmes de marchés.

Ces calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires :

  • - les scénarios historiques consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l'effet de crises majeures survenues dans le passé,
  • - les scénarios hypothétiques anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec les économistes,
  • - les scénarios adverses consistent à adapter les hypothèses pour simuler les situations les plus défavorables en fonction de la structure du portefeuille au moment où le scénario est calculé.

Ces scénarios sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.

Les limites en volatilité

La politique annuelle de gestion des excédents de fonds propres qui encadre les risques de prix précise l'allocation cible de ces excédents. Afin de mieux appréhender les risques, cette allocation cible est présentée par niveau de volatilité, avec les limites clés suivantes à respecter au titre de 2010 :

  • - un minimum de 30 % des excédents placés sur des supports de volatilité < 0,5 %,
  • - un maximum de 40 % des excédents placés sur des supports de volatilité > 6 %,
  • - avec au maximum 17 % d'allocation sur des supports actions,

A l'arrêté au 31 décembre 2010, l'ensemble des limites a été respecté. La Caisse Régionale a progressivement porté la partie de ses excédents sur des supports de volatilité inférieure à 0,5 % à plus de 69 %, traduisant clairement sa volonté de réduire son exposition aux risques de marchés.

Les seuils d'alerte

Un 1er niveau d'alerte a été mis en place à partir de l'indicateur de VAR à 1 mois à 99 % :

  • - si VAR = 60 % : alerte Direction Générale,
  • - si VAR = 80 % : alerte bureau du Conseil d'Administration,

- si VAR = 100 % : alerte Conseil d'Administration.

En complément au dispositif de la VAR, un nouveau dispositif de seuils d'alerte a été mis en place, globalement et titre par titre.

Globalement sur l'ensemble du portefeuille, deux niveaux d'alerte ont été mis en place en cas de baisse :

  • - le premier critère d'alerte s'appuie sur l'écart entre le résultat financier observé et le rendement attendu, avec deux niveaux d'alerte, lorsque des écarts de + ou - 30 % et + ou - 50 % sont franchis,
  • - le second critère d'alerte s'appuie sur la survenance du scénario catastrophe, avec deux niveaux d'alerte, lorsque le scénario catastrophe est réalisé à 50 %, puis à 75 %.

A fin décembre 2010, la VAR 1 mois à 99 % établit un risque à - 8,1 millions d'euros. Ce montant représente environ 34 % du scénario catastrophe de C.A. S.A.

(hors titres d'investissement) et se situe donc bien endeçà de tous les niveaux d'alertes.

Contrôles et reporting

Ce dispositif de mesure et d'encadrement des risques de prix donne lieu à des contrôles et reporting réguliers :

Au premier degré, le suivi des risques de prix est réalisé hebdomadairement.

Puis, une synthèse mensuelle est également réalisée et présentée en présence de la Direction Générale lors du Comité Mensuel de Trésorerie. Ainsi, chaque mois, le reporting traite notamment des points suivants :

  • - opération Front Office de la période écoulée,
  • - position action,
  • - suivi des placements rendement/risque,
  • - suivi des limites opérationnelles,
  • - suivi des marchés.

Enfin, les éléments clés (allocation, limites, rendement, …) sont repris dans le Tableau de Bord du Middle Office de la trésorerie, à destination de la Direction Générale et du Contrôle Permanent.

Au second degré, le Middle Office de la Trésorerie, rattaché hiérarchiquement de façon indépendante au Chef Comptable, procède mensuellement à la valorisation de l'ensemble des titres détenus et au rapprochement des différents chiffres avec ceux du Front Office et ceux enregistrés en Comptabilité par le Back Office Marchés. Ces contrôles sont formalisés dans le Tableau du Middle Office Trésorerie, qui formalise également le respect des décisions prises (achat ou vente), dans le cadre des délégations données.

De plus, chaque trimestre, la Caisse Régionale procède au rapprochement formalisé du résultat de la gestion financière et du résultat intégré en comptabilité.

Ce rapprochement fait l'objet d'un reporting dédié lors du Comité Financier trimestriel, qui met en évidence, pour chaque classe de volatilité :

  • - le résultat comptabilisé,
  • - le stock de plus-values latentes au 1er janvier,
  • - le stock de plus-values latentes à la date d'arrêté trimestriel,
  • - le résultat financier produit par la gestion financière,
  • - le contrôle : résultat financier = résultat comptable + delta PV latentes + delta provisions éventuelles.

Exposition

Exposition au risque de taux

La dernière mesure du risque de taux présentée en Comité de Trésorerie en janvier 2011 correspond au calcul trimestriel de fin décembre 2010.

Il s'agit du calcul des GAPs, synthétique Taux fixe, en approche statique, à partir de CRISTAUX II.

Les résultats obtenus pour les prochaines années sont les suivants :

En M€ 2011 2012 2013
GAP EUR -151 -45 +31

Ainsi, les calculs mettent en évidence la faiblesse des GAPs.

Sur la base du GAP au 31 décembre 2010 de -151 millions d'euros, la sensibilité du PNB à une hausse des taux de la zone euro de 1 % correspond à un impact de 1,5 million d'euros, soit 0,65 % environ du PNB.

En cas de hausse de 2 % de la courbe des taux euros, l'impact de la valeur actuelle nette de la perte encourue mesurée par les GAPs des trente prochaines années ressort à +1 million d'euros, soit 0,2 % des fonds propres prudentiels mesurés en juin 2010 (pour une recommandation du Groupe Crédit Agricole S.A. inférieure à 10 %).

Exposition au risque de prix

La Caisse Régionale est exposée au risque de prix sur l'excédent de ses fonds propres après financement de ses immobilisations et de ses participations. Le montant moyen ainsi exposé ressort à 435 millions d'euros pour l'année 2010 (à rapprocher d'un total bilan supérieur à 7,8 milliards d'euros).

Risque action

Risques sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage

Les encours d'actifs financiers détenus à des fins de transaction sont détaillés au paragraphe 6.2 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010.

LE RISQUE DE CHANGE

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.

LE RISQUE DE LIQUIDITE ET DE FINANCEMENT

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements.

Objectif et politique du risque de liquidité

Les objectifs de la Caisse Régionale du Morbihan, en tant qu'établissement de crédit, sont de respecter prioritairement les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

  • - le règlement CRBF n°88-01 modifié par l'arrêté du 11 septembre 2008 relatif à la liquidité modifiée,
  • - l'instruction de la Commission bancaire n°88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité modifiée par l'instruction n°93-01 du 29 janvier 1993 et n°2000- 11 du 4 décembre 2000,
  • - l'instruction de la Commission bancaire n°89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

Ainsi, une politique de refinancement du déficit (de collecte par rapport aux ressources bilan) est définie chaque année, qui définit notamment les besoins d'accès aux marchés interbancaires et les différentes formes de ressources autorisées, en cohérence avec le programme de notation interne actualisé chaque année : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs, BMTN, …

Gestion du risque de liquidité

La gestion du risque de liquidité repose sur l'intervention de :

Risques sur actions provenant des portefeuilles de placement

Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente sont détaillés au paragraphe 6.4 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2010. A l'intérieur de cette rubrique l'encours du portefeuille de placement exposé au risque action au 31 décembre 2010 s'élève à 160,2 millions d'euros.

Actions d'autocontrôle

Les encours concernés sont décrits au paragraphe E du présent rapport annuel, chapitre « Informations relatives à l'utilisation du programme de rachat CCI en application des articles L.225-209 et suivants du Code de Commerce et du règlement de la Commission Européenne du 22 décembre 2003 ».

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le risque de change.

  • Crédit Agricole S.A. en matière de gestion globale de la liquidité de la Caisse Régionale.

  • et de la Caisse Régionale avec la mise en place de dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97-02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.

L'arrêté du 05 mai 2009 met à jour le règlement 97-02 sur les points d'identification, de mesure, de gestion et de contrôle du risque de liquidité. Celui-ci permet aux Etablissements de Crédit d'appliquer soit la méthode standard définie par l'ACP, soit la méthode avancée basée sur les méthodes internes de l'entité.

Le Groupe Crédit Agricole a opté pour l'application de l'approche avancée et ce dispositif, avant de s'appliquer définitivement à l'ensemble du Groupe Crédit Agricole, devra faire l'objet d'une validation par l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel).

Jusqu'à l'obtention de cette validation, et depuis le 30 juin 2010, l'approche standard s'applique. Le passage en approche avancée ne dispensera pas de continuer à calculer le ratio standard.

La mesure

Elle repose sur 2 types d'obligations :

Les obligations prudentielles demandées par le Régulateur :

Elles sont constituées des éléments définis par l'approche standard tels que mentionnés dans l'arrêté du 5 mai 2009 :

  • Coefficient réglementaire de liquidité à 1 mois,

  • Tableau de trésorerie prévisionnel à une semaine des flux de trésorerie,

  • Tableau de suivi du coût des refinancements obtenus au cours du trimestre.

Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. pour que le Groupe Crédit Agricole soit en approche avancée :

Les principaux indicateurs définis à ce stade par les normes internes constituant l'approche avancée (cf. arrêté du 5 mai 2009) sont :

  • Indicateurs Court Terme :
  • Endettement Court Terme,
  • Structure minimale du refinancement Court Terme,
  • Réserves de liquidité,
  • Stress global et stress idiosyncratique (c'est à dire spécifique au Groupe Crédit Agricole)
  • Indicateurs Long Terme :
  • Concentration des échéances du refinancement Long Terme,
  • Risque de prix en cas de hausse du spread d'émission sur la position de transformation en liquidité

L'encadrement

Il repose sur 4 types d'obligations :

Les obligations prudentielles demandées par le Régulateur (approche standard) :

Le coefficient réglementaire de liquidité à 1 mois doit être à tout moment supérieur à 100%.

Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. (approche avancée) :

  • La Limite d'endettement à Court Terme (LCT) fixée par Crédit Agricole S.A. est respectée à tout moment ainsi que les seuils sur les différents composants de cette limite,

  • la limite en stress à 14 jours sur le risque encouru en situation de crise globale,

  • la limite en stress à 1 mois sur le risque encouru en situation de crise spécifique au Groupe Crédit Agricole (crise idiosyncratique),

  • la limite sur la concentration des échéances du refinancement Long Terme,

  • la limite sur le risque de prix de liquidité, qui permet de fixer une limite sur le risque de perte en PNB engendrée par l'impact d'une hausse du spread d'émission LT du Groupe sur une position de transformation en liquidité.

Les limites fixées par la Caisse Régionale :

Les limites fixées par la Caisse Régionale correspondent aux recommandations définies par le groupe Crédit Agricole S.A. :

  • Le Comité de Trésorerie de la Caisse Régionale sera alerté

  • si la sensibilité mesurée mensuellement en prix dépasse 5% du PNB.

  • lors de chaque dépassement quotidien de la limite CT,
  • lors de chaque dépassement mensuel de limite de concentration d'échéance.

  • Un calcul du Ratio Collecte/Crédit (RCC) et Déficit Crédit/Collecte (DCC) est réalisé mensuellement par la Caisse Régionale, et par Crédit Agricole S.A.

  • La Caisse Régionale veille à intégrer dans sa stratégie commerciale l'objectif de limiter la dégradation de son RCC. Toutefois, la Caisse Régionale ne se fixe pas de limite sur cet indicateur.

  • Toute décision d'investissement dans le portefeuille Fonds Propres prend en compte les impacts en matière de liquidité selon les règles prévues par le dispositif Groupe.

Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe avec de respecter les obligations d'Organe Central :

Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'établir des limites globales pour l'ensemble du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale transmet principalement via l'outil Pélican les éléments nécessaires à la consolidation du Risque de liquidité.

Le suivi

Elle repose sur 4 types d'obligations :

Les obligations prudentielles demandées par le Régulateur :

La Caisse Régionale et/ou Crédit Agricole S.A. se sont dotées de dispositifs permettant de s'assurer en permanence du respect des procédures et limites fixées, de procéder à l'analyse des causes du non respect des procédures et limites (article 34 a) et b) du règlement 97-02 modifié du CRBF).

Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A.

Le suivi de ces limites se fait selon le système de reporting adapté à la fréquence de calcul de leurs consommations, selon les recommandations de Crédit Agricole S.A.

Les obligations fixées par la Caisse Régionale :

  • d'une part l'utilisation de la Limite CT : un suivi quotidien de la liquidité Court Terme est réalisé par le Middle Office Trésorerie avec transmission d'un reporting au Directeur Financier, au Responsable du Secteur Finances, au trésorier. Ce suivi permet d'analyser régulièrement l'évolution des besoins de refinancements et les conditions de marché ; sur la base de ces informations, des opérations de refinancement sont réalisées dans le cadre des délégations,

  • d'autre part, la Caisse Régionale présente lors de chaque Comité Mensuel de trésorerie un état sur le respect des Limites et l'évolution du Déficit Crédit / Collecte sur le mois. le Comité de Trésorerie associe le Directeur Général, le Directeur Adjoint, la Direction Financière et la Trésorerie, et le Responsable du Pôle Gestion Financière, le Middle Office Trésorerie et le RCPR. Il valide les opérations de refinancement à mettre en œuvre.

  • Et enfin, ces éléments sont portés à la connaissance du Conseil d'Administration au moins 2 fois par an.

Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe afin de respecter les obligations d'Organe Central :

Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'effectuer le suivi du risque de liquidité pour l'ensemble du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale lui transmet les éléments nécessaires à la consolidation.

Ces informations sont transmises a minima mensuellement essentiellement par l'intermédiaire de l'outil PELICAN (outil validé par Crédit Agricole S.A.).

Exposition de la Caisse Régionale

Coefficient de liquidité

Le Coefficient de Liquidité, qui mesure le rapport entre les liquidités et les exigibilités à un mois, s'établit à 139 % (en cours de validation par Crédit Agricole S.A.) en décembre 2010, pour une norme minimale à 100 %.

Limite court terme

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale respecte la limite court terme fixée à 692 millions d'euros.

Concentration des échéances du refinancement long terme

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale respecte la

POLITIQUE DE COUVERTURE

La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier les trois approches ci-dessous :

Couverture de juste valeur (Fair Value Hedge)

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en micro-couverture :

- les swaps sur crédits structurés sur crédits clientèles, - un swap sur émission de TSR

En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en macro-couverture :

- les swaps relatifs à la couverture du risque de taux.

LE RISQUE OPERATIONNEL

Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.

Objectif et politique du risque opérationnel

Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :

  • - gouvernance de la fonction gestion des risques opérationnels : supervision du dispositif par la Direction Générale (via le Comité des risques opérationnels ou le volet risques opérationnels du Comité de contrôle interne), rôles des Responsables des Contrôles Permanents et des Risques (Crédit Agricole S.A. et entités) en matière d'animation du dispositif et de synthèse, responsabilités des entités dans la maîtrise de leurs risques (par l'intermédiaire du réseau des Managers des Risques Opérationnels),
  • collecte des pertes opérationnelles et remontée des alertes pour les incidents significatifs, avec une consolidation dans une base de données permettant la mesure et le suivi du coût du risque,
  • identification et évaluation qualitative des risques à travers des cartographies, complétées par la mise en place d'indicateurs permettant la surveillance des processus les plus sensibles,
  • - calcul et allocation des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels au niveau consolidé et au niveau entité,

limite fixée à 2,5 % des encours de crédits par semestre.

Risque de prix de liquidité

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale respecte la limite fixée à 7,5 % de son PNB.

Couverture de flux de trésorerie (Cash Flow Hedge)

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêts à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

En Cash Flow Hedge, la Caisse Régionale a classé en micro-couverture :

- les swaps sur les émissions de TCN à taux variable.

Couverture de l'investissement net en devise (Net Investment Hedge)

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.

- réalisation périodique d'un tableau de bord des risques opérationnels au niveau entité, complété par une synthèse Groupe.

Gestion du risque : organisation, dispositif de surveillance

L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse Régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse Régionale.

Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Pilotage Bâle II réuni trimestriellement dont la Présidence est assurée par le Directeur Adjoint de la Caisse Régionale. Le Management du Risque Opérationnel intervient ponctuellement auprès des Comités de Contrôle Interne et de Direction.

L'organe exécutif est par ailleurs informé mensuellement par un tableau de bord après intégration des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale. Le contrôle périodique et les contrôleurs du deuxième degré de deuxième niveau sont destinataires de ces informations.

L'organe délibérant est informé trimestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.

Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale. Les entités du périmètre prudentiel consolidé (Caisses Locales et Morbihan Gestion) sont pleinement intégrées dans le dispositif de gestion de la Caisse Régionale. Les GIE ATLANTICA, GIE ATTICA et SNC CA TITRES sont dotés de leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance. Le déploiement d'un dispositif au sein des autres filiales entrant dans le périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale est en cours de mise en œuvre selon le calendrier et les recommandations émis par Crédit Agricole S.A..

Le tableau de bord produit mensuellement par le Management du Risque Opérationnel permet la mise sous surveillance des processus et risques les plus coûteux. L'état décrit la nature des risques dans ses composantes Bâloises, par domaine d'activités et types de conséquences financières. Il recense les causes de risques et mentionne les principaux indicateurs de suivi dans le cadre des limites de risques arrêtées par l'organe exécutif. Le cas échéant, il décrit les plans d'actions correctrices et les alertes émises.

Au cours de l'année 2010, une nouvelle campagne d'analyse des scénarii majeurs dans le domaine des risques opérationnels a débuté début mai 2010 et s'est terminé en novembre 2010.

La campagne de cartographie des risques 2009 s'est achevée le 30 avril 2010.

Au cours de l'année 2010, la Caisse Régionale a d'une part mis en œuvre des formations à destination de ses déclarants afin de garantir la fiabilité de l'exhaustivité de la collecte et d'autre part réalisé un rappel des procédures.

Un nouvel outil de collecte des risques opérationnels, appelé OLIMPIAnet, a été mis en place au cours de janvier 2011. La quatrième campagne de cartographie des risques opérationnels intégrant les risques de nonconformité a débuté fin novembre 2010. Elle doit se terminer fin mars 2011. Crédit Agricole S.A. prévoit de lancer la campagne de cartographie 2011 dans le courant de l'année.

Méthodologie

La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :

  • - d'inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel ainsi qu'à la prévention des risques exceptionnels,
  • - de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques mesurés, pouvant se situer en deçà de la méthode standard,
  • - de favoriser l'amélioration de la qualité des contrôles permanents dans le cadre du suivi de plans d'actions.

Les dispositifs Groupe mis en place dans la Caisse Régionale visent à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, …) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scenarii et de facteurs reflétant l'environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, …).

Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « lost distribution approach » qui est unique au sein du Groupe. L'allocation du capital de la Caisse Régionale est prise en charge par celle-ci à partir de principes définis au niveau national.

Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :

  • - intégration dans la politique de risques,
  • - pragmatisme, la méthodologie devant s'adapter aux réalités opérationnelles,
  • - caractère pédagogique, de manière à favoriser l'appropriation par la Direction Générale et les métiers,

- robustesse : capacité du modèle à donner des estimations réalistes et stables d'un exercice à l'autre. Ce modèle a été régulièrement validé par le Comité des normes et méthodologies du Groupe Crédit Agricole, présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe.

A cet égard, il convient de noter que l'allocation des fonds propres tiendra compte dorénavant d'une note de gestion des risques opérationnels. Si la Caisse Régionale a une note supérieure à la moyenne des Caisses Régionales, le coefficient de correction aura pour effet de diminuer le montant de ses fonds propres. A l'inverse si la Caisse Régionale a une note inférieure à la moyenne des Caisses Régionales, le montant des fonds propres exigibles sera revu à la hausse.

Assurance et couverture des risques opérationnels

La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d'assurances suivantes dans la perspective d'une protection de bilan et du compte de résultat :

Assurance automobile mission collaborateurs

Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels (véhicules n'appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours. Franchise : néant.

Assurance automobile flotte

Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.

Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours. Franchise : néant.

Assurance individuelle accident agression

Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d'agression, d'attentat et de hold-up causés au personnel de la Caisse Régionale du Morbihan et à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits.

Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux. Franchise : néant.

Assurance responsabilité civile exploitation

Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l'exploitation de l'entreprise, atteinte à l'environnement (franchise : 762 €).

Assurance tous risques machines

Objet du contrat : garantir l'indemnisation du préjudice subi par la Caisse Régionale du Morbihan à raison des pertes matérielles directes ou des dommages matériels causés aux matériels destinés au traitement de l'information, matériels d'alimentation électrique/de protection et de climatisation, automates bancaires, matériel bureautique et autres machines dont la Caisse Régionale du Morbihan a la jouissance. Franchise générale : 3 830,04 €.

Assurance pertes financières

Objet du contrat : indemnisation des préjudices financiers subis par la CRCAM consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux et tous risques machines. Franchise absolue : un pour mille du PNB annuel (220 232,53 € /sinistre).

Assurance multirisques bureaux

Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l'occasion d'un incendie, d'une explosion, de dommages électriques, d'un dégât des eaux, d'un bris de glace, d'un vol ou de détériorations consécutives.

Franchise générale : 15 fois l'indice de la FFB (1 771,17 €).

Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l'indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :

  • d'un détournement ou d'une escroquerie,
  • du vol, de la destruction ou de la détérioration des biens déposés par les clients dans les compartiments mis à leur disposition,
  • du vol, de la destruction ou de la détérioration de valeurs,
  • du vol et de la détérioration du matériel de sécurité,
  • de la perte des valeurs entreposées dans un DAB consécutive à un hold-up, un cambriolage, un incendie ou un dégât des eaux.

Franchises différenciées selon la nature des garanties mises en cause.

Assurance responsabilité professionnelle

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l'égard d'autrui par :

  • les administrateurs et dirigeants sociaux de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales, dans l'exercice de leur mandat et pouvant aboutir à une sanction civile à titre personnel,
  • la Caisse Régionale du Morbihan, dans le cadre de son activité professionnelle.

Franchise : 603 000 €.

Assurance responsabilité civile courtage

Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d'assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques. Franchise minimum : 1 520 €.

Assurance globale de banque

E. CERTIFICATS COOPERATIFS D'ASSOCIES ET D'INVESTISSEMENT

NOTATIONS

Les notes du Crédit Agricole du Morbihan sont inchangées, et sont les suivantes pour 2010 :

Standard and Poors-Adef Moody's
émissions à court terme A1 + P1
émissions à moyen et long terme AA - Aa1
émissions
à
moyen
et
long
terme
subordonnées
A + Aa2

Cette notation traduit la solidité financière du Crédit Agricole du Morbihan accentuée par son appartenance au Groupe Crédit Agricole.

LES CERTIFICATS COOPERATIFS D'ASSOCIES

Nombre de titres

En fin d'année 2001, la Caisse Régionale du Morbihan a émis 876 760 Certificats Coopératifs d'Associés, souscrits en totalité par Crédit Agricole S.A. au prix unitaire de 67,6 euros (dont 15,25 euros de nominal).

Rémunération et rendement

Pour l'exercice 2010 sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Associés un dividende de 3,04 euros par titre.

Les CCA représentent 16,26 % des titres totaux constitutifs du capital social de la Caisse Régionale du Morbihan (Parts sociales, CCI et CCA).

Sur le cours d'émission de 67,6 euros, cette rémunération correspond à un rendement de 4,50%.

Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :

  • au titre de 2009 : 2,58 euros par titre,

LE CERTIFICAT COOPERATIF D'INVESTISSEMENT

Nombre de titres et échanges

A l'issue des trois émissions (1988-1991-1994), la Caisse Régionale comptait 1 796 694 Certificats Coopératifs d'Investissement. Compte tenu de l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement achetés dans le cadre du programme de rachat – voir ci-dessous – le nombre de Certificats Coopératifs

Cotation et capitalisation boursière

Au cours de l'année 2010, le cours du Certificat Coopératif d'Investissement est passé de 42,30 euros le 31 décembre 2009 à 46,80 euros le 31 décembre 2010, soit une hausse de +10,6 %.

Le cours le plus haut de l'année s'est élevé à 53,03 euros le 21 avril et le cours le plus bas s'est établi à 40,00 euros le 12 février.

Dividende, rendement et PER

Pour l'exercice 2010, sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement un dividende de 3,04 euros par titre.

Sur le cours au 31 décembre 2010, le PER (rapport cours boursier du 31 décembre / bénéfice par action) ressort à 4,62.

d'Investissement ressort à 1 757 416, représentant 32,60 % des titres constitutifs du capital social au 31 décembre 2010.

En 2010, le nombre de CCI échangés a été de 176 666, soit une moyenne de 685 titres par séance de bourse, et des capitaux échangés de 8 314 milliers d'euros.

Le cours moyen de l'année 2010 s'établit à 47,13 euros, contre 31,12 euros en 2009.

Sur le cours de clôture à 46,80 euros, la capitalisation boursière des CCI du Crédit Agricole du Morbihan se situe à environ 84 millions d'euros. Avec un actif net comptable social à 129,5 euros par titre, le cours ne valorise la Caisse Régionale qu'à 0,36 fois.

Le rendement servi par titre, calculé sur le cours au 31 décembre 2010, sera de 6,50 % en 2010 contre 6,10 % en 2009. Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :

  • au 31 décembre 2010 : 11 421 titres (soit 0,65% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour 534 502,80 euros. Le nombre de CCI achetés ressort à 10 385 titres pour un cours moyen de 46,46 €. Le nombre de CCI vendus ressort à 10 564 titres pour un cours moyen de 47,34 €.

  • au titre de 2009 : 2,58 euros par titre,

  • au titre de 2008 : 2,56 euros par titre,
  • au titre de 2007 : 3,21 euros par titre.

INFORMATIONS RELATIVES A L'UTILISATION DU PROGRAMME DE RACHAT CCI EN APPLICATION DES ARTICLES L.225-209 ET SUIVANTS DU CODE DE COMMERCE ET DU REGLEMENT DE LA COMMISSION EUROPEENNE DU 22 DECEMBRE 2003

Animation du marché des Certificats Coopératifs d'Investissement

Au titre du contrat de liquidité confié par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan à CA Chevreux, les nombres de titres suivants figuraient au compte de liquidité :

  • au 31 décembre 2008 : 13 059 titres pour 326 475,01 euros,
  • au 31 décembre 2009 : 11 600 titres pour 490 680,00 euros,

Programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement en vue d'annulation

Conformément aux résolutions des Assemblées Générale et Extraordinaire des 27 mars 2009 et 26 mars 2010, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement.

Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2010, 43 251 titres (soit 2,41 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 1 993,2 milliers d'euros.

Conformément à la décision de son Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des

Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2010, soit 39 278 titres (soit 2,19% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 1 807,0 milliers d'euros.

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale détient 3 973 titres (soit 0,23% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 186 milliers d'euros.

Déclaration des opérations réalisées sur les Certificats Coopératifs d'Investissement

Conformément à l'article L 225-211 du Code de Commerce, le Conseil d'Administration porte à la connaissance de l'Assemblée Générale les informations ci-dessous concernant l'utilisation du programme de rachat de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2010.

Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat ont été destinées :

  • à animer le marché du titre dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charge de l'AFEI
  • à annuler les titres rachetés par voie de réduction de capital.

  • au titre de 2008 : 2,56 euros par titre,

  • au titre de 2007 : 3,21 euros par titre.

Déclaration par l'émetteur des opérations réalisées sur ses propres titres
du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2010
Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2009 15 982
Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 11 600
Dont objectif d'annulation 4 382
Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2010 49 254
Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 10 385
Dont objectif d'annulation 38 869
Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi 59 818
Contrat de liquidité 20 949
Annulation 38 869
Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs 0
Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2010 46,67 €
Valeur des CCI acquis en 2010 évalués au cours d'achat 2 298 551,57 €
Montant des frais de négociation 0
Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2010 10 564
Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité 10 564
Cours moyen des CCI cédés en 2010 47,55 €
Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2010 39 278
Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2010 15 394
Valeur nette comptable unitaire de l'action
CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité 46,86 €
CCI acquis en vue de leur annulation 46,62 €
Valeur nette comptable globale des CCI 510 055,51 €
Valeur nominale du CCI 15,25
Pourcentage du capital social détenu par la Caisse Régionale au 31/12/2010 0,88%

F. RAPPORT SOCIAL

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan compte parmi les premiers employeurs du département, avec un effectif de 1 082 salariés en contrat à durée indéterminée au 31 décembre 2010. Elle consacre ainsi 74,6 millions d'euros aux rémunérations et charges

Les effectifs

La situation au 31 décembre 2010 de l'effectif à durée indéterminée présente les principales caractéristiques suivantes :

  • 512 hommes, et 570 femmes : au cours des dernières années, la proportion de femmes a progressé, passant de 44,69 % en 2001 à 52,77 % en 2010.
  • 566 personnes dans le réseau d'agences, dont 263 hommes et 303 femmes.

La formation

En 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan a poursuivi ses efforts de formation en y consacrant environ 5,9% de sa masse salariale.

Au total, plus de 6 000 jours de formation ont été dispensés à l'ensemble des collaborateurs.

2010 a été marquée par d'importantes actions de formations telles que :

sociales, soit 31,8 % de son Produit Net Bancaire, et 58,5 % de l'ensemble de ses charges.

  • 934 contrats à temps plein et 148 contrats à temps partiel.

L'âge moyen de l'effectif est de 44 années.

Il bénéficie des départs en retraites et préretraites de 106 personnes au cours des cinq dernières années. Dans le même temps, la Caisse Régionale a procédé à 217 embauches, dont 4 en 2010.

  • Recommandation : en premier lieu avec 7 agences tests, puis 20 autres agences. La formation se poursuivra en 2011 pour les suivantes,
  • Dynamisation commerciale assurances : un diagnostic des connaissances a permis d'élaborer des groupes de niveaux et d'offrir une formation adaptée en fonction des besoins individuels identifiés,

  • Filières métiers (CCParts, CCPros, CCAgris et CGP),

  • Accompagnement des collaborateurs suite à la nouvelle segmentation distributive avec, entre autres, la formation de tous les conseillers « accueil » aux Cartes IARD et Assurance Vie,

La vie sociale de l'Entreprise

En 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan a consacré un temps important en termes d'information et de consultation des différentes instances sociales à propos du projet NICE et de la mise en place du nouveau projet Distribution.

Ainsi, en 2010, 49 réunions ont été tenues, dont :

La sous-traitance

La sous-traitance à laquelle le Crédit Agricole du Morbihan fait appel concerne essentiellement l'activité Informatique (Etudes et Production), suite à la mise en commun de ses moyens dans le Gie CA-Technologies,

- Formations d'accompagnement mobilités.

Il convient également de noter les informations « métiers » ou « produits » qui sont dispensées 2 à 3 fois par mois à l'ensemble des effectifs des agences lors des RIE (Réunions d'Information et d'Echanges).

  • 17 réunions du Comité d'Entreprise,
  • 11 réunions de Délégués du Personnel,
  • 12 réunions du CHSCT,
  • 9 réunions avec les organisations syndicales, débouchant sur 1 accord signé.

commun à trente-neuf Caisses Régionales. Par ailleurs, l'activité bancaire est favorable à l'emploi dans la Région, sur des métiers tels que la sécurité, les transports de fonds, la mise sous pli.

G. RAPPORT ENVIRONNEMENTAL ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Une année sous le signe de la sensibilisation en matière environnementale et de préparation de la

L'ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

Bilan carbone

Comme annoncé dans ses orientations du Plan à Moyen Terme 2009-2011, la Caisse Régionale a réalisé un diagnostic de ses émissions de gaz à effet de serre. Celui-ci s'est opéré avec l'appui du cabinet EcoAct, leader français dans la stratégie carbone, et retenu à l'issue d'un appel d'offres parmi des prestataires habilités à la méthode bilan carbone développée par l'ADEME.

Le bilan carbone de la Caisse Régionale a porté sur l'ensemble de son périmètre d'exploitation, englobant le fonctionnement de son Siège et de l'ensemble de ses points de vente et intégrant l'ensemble des flux entrants et sortants relatifs à son activité.

Trois niveaux de quantification des émissions ont été opérés, portant sur :

- Niveau 1 : le périmètre d'exploitation décrit cidessus,

- Niveau 2 : un périmètre élargi aux émissions relatives aux déplacements de la clientèle,

- Niveau 3 : un périmètre étendu aux immeubles hors exploitation de la Caisse Régionale et aux manifestations évènementielles (assemblées générales, réunions d'information clientèle, réunions des personnels d'encadrement et réunion plénière du personnel).

Principales données relatives aux émissions (en tonnes équivalent CO2 - Teq CO2 ) :

  • Energies et sources fixes : 1 720 Teq CO2
  • Matériaux et services entrants : 1 270 Teq CO2
  • Fret : 445 Teq CO2
  • Immobilisations : 2 360 Teq CO2
  • Déplacements : 2 220 Teq CO2
  • Déchets : 23 Teq CO2
  • Niveau 1 : 8 040 Teq CO2
  • Déplacements des visiteurs et de la clientèle : 4 550 Teq CO2
  • Niveau 2 : 12 600 Teq CO2

politique de Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE).

Immeubles hors exploitation : 56 Teq CO2

  • Evènements 57 Teq CO2

-

  • Niveau 3 : 12 710 Teq CO2

Il est à noter que le comité d'entreprise a souhaité s'associer à la démarche de la Caisse Régionale et a réalisé dans le même temps le bilan carbone de ses activités.

A l'issue du bilan carbone et après exploitation des résultats, le Crédit Agricole du Morbihan a souhaité confirmer sa volonté de prendre une part active dans les actions de lutte contre le réchauffement climatique et de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre, en se fixant un objectif de réduire ses émissions de 20% d'ici la fin 2020 sur son périmètre d'exploitation.

Il mettra en œuvre un plan d'actions, venant compléter les actions en cours et les initiatives déjà prises, sur les trois leviers prioritaires qu'il a identifiés :

  • réduction des distances parcourues en véhicules non partagés sur les trajets domicile/travail et diminution des déplacements professionnels,
  • baisse des consommations énergétiques,
  • réduction des consommations de papiers et consommables informatiques.

Il adaptera en conséquence sa politique immobilière, à l'instar de la rénovation de son Siège qui s'est achevée au cours de l'année 2010, tandis qu'il accentuera la prise en compte des aspects environnementaux dans sa relation avec ses fournisseurs.

La Caisse Régionale a été sollicitée pour faire un retour d'expérience sur le déroulement de son bilan carbone, son chargé de mission développement durable est ainsi intervenu devant une quarantaine d'entreprises réunies au sein du club « Génération Responsable » (Association d'enseignes à réseaux).

Sensibilisation des salariés

La conduite du diagnostic des émissions de gaz à effet de serre a été bénéfique pour accroître la sensibilisation du personnel aux questions du climat et de la raréfaction des énergies fossiles :

  • Présentation spécifique des enjeux à l'ensemble des salariés dans le cadre des réunions hebdomadaires des points de vente et services du Siège,
  • Présentation des résultats du bilan carbone et des orientations (engagements et leviers d'actions) à l'ensemble du personnel d'encadrement,
  • Présentation des résultats et orientations lors des réunions hebdomadaires des points de vente et services du Siège,
  • Rédaction du journal d'entreprise Vert & Bleu entièrement consacrée aux enjeux environnementaux, avec notamment une interview de Jean JOUZEL, Vice-président du GIEC, et diffusion auprès de l'ensemble des collaborateurs de la Caisse Régionale et des administrateurs des Caisses Locales.

Par ailleurs, plus de 80% des salariés ont répondu à deux enquêtes, l'une relative aux déplacements domicile/travail, l'autre portant sur l'identification de pistes d'actions dans le cadre d'un questionnaire « bonnes pratiques ».

Sensibilisation des sociétaires et de la clientèle

Comme les années précédentes, plusieurs Caisses Locales ont inscrit la question des économies d'énergie et des énergies renouvelables comme thème central de leurs assemblées générales, tandis que la lettre semestrielle aux sociétaires traitait des espaces infos-énergie et du recours aux conseils thermiques et énergétiques.

La première lettre mensuelle aux clients diffusée en 2010 les informait par ailleurs des initiatives prises par leur Caisse Régionale et traitait des économies d'énergie dans l'habitat.

Près de 1 200 clients de 10 points de vente tests ont accepté de participer à une enquête (réalisée la 1ère semaine de février) portant sur leur trajet pour se rendre à leur agence bancaire et se sont prêtés au jeu des questions, permettant ainsi de sérier avec davantage d'acuité les émissions de CO2 des déplacements de la clientèle.

Le Crédit Agricole du Morbihan a soutenu l'initiative du cabinet d'architecture Bernard MENGUY pour la promotion de l'éco-conception et de la prise en compte du développement durable dans la vie de la cité et l'aménagement des quartiers résidentiels. Il a ainsi accueilli le cycle de quatre conférences « les rendez-vous éco » qui a réuni plus de 1 000 professionnels et institutionnels avec l'intervention des précurseurs mondiaux de la profession.

Par ailleurs la Caisse Régionale, partenaire d'origine du Cluster Habitat Durable du Conseil Général, a décidé de mettre en place une politique incitative à destination de sa clientèle propriétaire de logements pour la réalisation d'études énergétiques auprès des bureaux d'études labellisés par le Conseil Général.

Autres faits marquants les plus significatifs

Déplacements professionnels

Le parc de véhicules de la Caisse Régionale a fait l'objet d'un renouvellement partiel avec l'acquisition de 5 véhicules C3 de classe A à moins de 90 g de CO2 . La flotte (hors véhicules de Direction) est désormais constituée de 8 véhicules de classes A ou B.

Pour la troisième année consécutive, l'ensemble des déplacements professionnels, avec recours à la flotte de l'entreprise ou aux véhicules des collaborateurs, ressort avec un nombre de kilomètres parcourus en diminution : 18 000 kms pour l'exercice 2010, 58 000 kms après retraitement des déplacements occasionnés spécifiquement pour le projet de migration informatique NICE des Caisses Régionales. Le recours accru aux audioconférences et l'équipement récent de plusieurs salles en système de visioconférence confortent une pratique désormais bien ancrée de l'organisation de réunions à distance.

Immobiliers et énergies

Les travaux de rénovation du Siège sont désormais achevés, leur étalement sur deux exercices (2009 et 2010) ne permet pas de mesurer immédiatement l'impact bénéfique escompté sur les consommations de gaz et d'électricité, les données de consommation sont peu exploitables compte tenu d'un hiver 2010 rigoureux, de conditions météorologiques automnales dégradées et des conditions de mises en œuvre des travaux.

Le Crédit Agricole du Morbihan a inauguré en fin d'année son premier point de vente construit aux normes BBC (Bâtiment Basse Consommation) situé sur la commune de Pontivy.

Les données énergétiques des points de vente, en facturation, ont augmenté de 2,58% pour le gaz, 8,77% pour le fioul et 7,16% pour l'électricité, l'incidence de l'évolution des prix de l'énergie étant amplifiée par les conditions météorologiques qui ont pesé sur la maîtrise des consommations.

En 2011, le plan d'actions des services de moyens généraux prévoit :

  • le démarrage de l'agence de Guer aux normes HQE,
  • des rénovations de 4 points de vente englobant des dépenses d'isolation et de maîtrise de l'énergie,
  • des travaux d'optimisation de la climatisation et du chauffage Siège à la suite des études en cours avec le bureau d'études EXOCETH,
  • une ligne complémentaire de 200 K€ « bilan carbone » pour des actions plus spécifiquement dédiées aux renouvellements de mode de chauffage de points de vente ou de travaux d'isolation.

Dématérialisation

Le nombre de clients ayant recours aux services via Internet a continué de progresser, passant de 63000 à 74200 abonnés (+17,5%), et désormais près de 50% d'entre eux, 35 800 (+155%), ont opté pour le e relevé en lieu et place des relevés « papier ».

Les données de consommation 2010 relatives au papier et consommables n'étaient pas encore disponibles au moment de la rédaction du rapport de gestion.

Prêts économies d'énergie et énergies renouvelables

Tandis que la Caisse Régionale est engagée sur plusieurs autres projets, la 1ère station de méthanisation agricole est désormais opérationnelle et couvre les besoins de chauffage de l'exploitation agricole de l'emprunteur, de plusieurs logements, ainsi que la champignonnière d'un jeune agriculteur.

Malgré les incertitudes de fin d'année et un coût de rachat moins favorable, l'investissement photovoltaïque est demeuré soutenu, les réalisations

de l'année portent sur 13 M€, en hausse de plus de 50%. Le stock d'accord délivré par la Caisse Régionale demeure élevé à plus de 15 M€, mais la concrétisation des projets sera liée aux nouvelles conditions de rachat qui seront édictées à la fin du moratoire décrété par l'Etat.

L'ENGAGEMENT SOCIETAL

Concrétisation de nouveaux partenariats

L'engagement sociétal de la Caisse Régionale s'est consolidé par la signature de nouvelles conventions dans le domaine de l'insertion sociale et économique.

En matière de microcrédit personnel, avec la Mission Locale de Centre Bretagne dont le domaine d'actions favorise l'insertion des jeunes de moins de 25 ans, et avec Habitat & Humanisme Morbihan qui œuvre dans le soutien aux plus démunis et dans la lutte contre le mal logement.

En s'engageant auprès de Bretagne Développement Initiatives, délégation régionale du réseau France Active, le Crédit Agricole du Morbihan réaffirme sa volonté de participer à l'installation de créateurs/repreneurs de TPE (Très Petites Entreprises) dans le cadre de démarches d'accompagnement des porteurs de projet en amont et post-installation. La convention de microcrédit qui lie les deux organismes comporte notamment un volet spécifique sur la création de micro-entreprises par des publics dits de « l'insertion sociale (demandeurs d'emploi longue durée, allocataires de minima sociaux...) » en mobilisant le Fonds de Garantie pour l'Initiative Economique (FGIE).

La ligne de cautionnement bancaire accordée par les quatre Caisses Régionales bretonnes de Crédit Agricole au profit du réseau TIAVE en matière de microcrédit auprès de la population malgache est opérationnelle. L'initiative prise a retenu l'attention de l'Agence Française de Développement, qui a décidé de compléter l'intervention du Crédit Agricole.

Le réseau TIAVE dispose désormais des atouts nécessaires pour renforcer son intervention auprès des petits producteurs agricoles de Madagascar.

Après une première intervention en 2008 pour l'acquisition et la rénovation d'un immeuble par Habitat & Humanisme, le Crédit Agricole du Morbihan a mobilisé le Fonds de Solidarité Mutualiste à hauteur de 20 000 €, permettant à cette association d'aménager un espace de vie associative et de lieu d'écoute et d'accompagnement des publics qu'elle prend en charge.

La Caisse Locale de Lorient s'est distinguée en organisant une collecte de jouets au profit des Restos de cœur et du Secours Populaire dans ses différents

LA GOUVERNANCE COOPERATIVE

La réaffirmation du statut coopératif comme modèle de gouvernance et d'ancrage territorial s'est traduite par l'accueil de 14 800 nouveaux sociétaires portant le taux de sociétariat dans la clientèle à plus de 40% et situant le Morbihan dans les toutes premières places du réseau des Caisses Régionales.

Dans le même temps, 28.7 M€ de parts sociales ont été souscrites, gage de confiance des sociétaires vis-à-vis de la Caisse Régionale, permettant au Crédit Agricole du La demande émanant de la clientèle des particuliers en matière d'économie d'énergie est demeurée soutenue avec 1 650 dossiers pour une production d'éco-PTZ (éco prêt à taux zéro) et de PEE (prêt économie énergie) à hauteur de 17 M€.

points de vente : plus de 1000 jouets ont ainsi été redistribués auprès des familles lorientaises les plus démunies.

En 2011, la Caisse Régionale cherchera à mobiliser ses acteurs internes et ses parties prenantes pour accroître l'efficacité de ses partenariats. Elle cherchera à étoffer son soutien au tissu associatif et aux initiatives de développement territorial en complétant ses interventions par la mobilisation du fond de développement local lié à l'utilisation de la carte sociétaire dont le succès s'est confirmé en 2010 avec désormais 25 000 détenteurs (17 % des sociétaires).

Evolution du dispositif Escale

Le dispositif Point ESCALE (membre du réseau Passerelle Crédit Agricole), qui propose une prise en charge spécifique des clients victimes d'accident de la vie, poursuit son développement. 290 situations ont désormais été examinées à l'issue de 2 ans ½ d'activité. Une analyse portée sur les clients sortis du dispositif (210) montre que 43% des situations ont été consolidées à l'issue des accompagnements et des solutions mis en place. Pour autant, 57% des prises en charge n'ont pas abouti, très majoritairement parce que les situations étaient trop compromises (dans près de 7 cas sur 10) ou par échec de l'accompagnement ou la nécessité d'instruire au final un dossier de surendettement.

L'association Escale Accompagnement Morbihan, dont la création relève d'une initiative des caisses locales de Crédit Agricole, a été constituée au printemps 2010. Elle réunit 25 bénévoles issus du réseau des administrateurs et d'anciens salariés de l'entreprise qui ont été formés sur le rôle et l'importance de l'accompagnement, avec l'intervention d'une conseillère en économie sociale et familiale d'Habitat & Humanisme Morbihan et le témoignage d'accompagnants du réseau Passerelle.

En 2011, l'accent sera porté sur la détection plus précoce des situations, une communication renforcée pour mieux faire connaitre le dispositif ESCALE, et la mise en œuvre des accompagnements associatifs pour renforcer la capacité d'intervention des conseillers du Point ESCALE.

Morbihan de poursuivre son développement et satisfaire aux exigences de couverture en fonds propres.

Dans la droite ligne des travaux de modélisation d'une politique de Responsabilité Sociétale d'Entreprise (cf. en infra), la Caisse Régionale a accueilli une mission d'analyse du modèle de gouvernance coopérative commandée par le Groupe Crédit Agricole et conduite par le cabinet TRAPEZA.

LA POLITIQUE DE RESPONSABILITE SOCIETALE D'ENTREPRISE (RSE)

Afin de mieux situer le Crédit Agricole du Morbihan sur la question du développement durable, et rendre notamment le sens de ses actions et de ses engagements plus lisible pour ses parties prenantes, la caisse régionale a jeté les bases d'une démarche de Responsabilité Sociétale qui se traduira par l'adoption d'une politique RSE par la gouvernance au 1er trimestre 2011.

Identification des parties prenantes

Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale a identifié et hiérarchisé ses parties prenantes dans sa sphère d'influence.

Le travail d'identification et de cotation s'est réalisé sous forme d'un atelier participatif réunissant un panel de dirigeants et de cadres de l'entreprise, en coordination avec la mission développement durable de la Caisse Régionale.

Il a permis de dégager au travers une approche risque/opportunité une liste de 45 parties prenantes, et d'en tirer partie notamment pour mener ses travaux sur le référentiel d'indicateurs qu'elle entend mettre en œuvre pour reporter sur sa responsabilité sociétale.

Il appartient à l'entreprise de se déterminer sur les représentants des parties prenantes les plus importantes avec lesquelles elle souhaite construire sa démarche de dialogue, notamment dans le domaine des représentants de la société civile et des institutions de son territoire.

Référentiel d'indicateurs de performance sociétale

En coordination avec ses homologues bretons, la mission développement durable de la Caisse Régionale du Morbihan a conduit un chantier de construction d'un référentiel d'indicateurs pour mesurer et évaluer la performance en matière de Responsabilité Sociétale d'Entreprise.

L'objectif affiché dans le cadre de ces travaux :

  • identifier le contingent d'indicateurs le plus approprié pour faciliter les démarches de Responsabilité Sociétale des CR, notamment en matière de pilotage et de management,
  • conforter l'évaluation1 extra-financière du Groupe Crédit Agricole en permettant un reporting consolidé et homogénéisé de la banque de détail mutualiste,
  • progresser dans la transparence et la communication à l'égard des tiers, notamment les parties prenantes.

La méthode utilisée (supervisée par un enseignant chercheur en stratégie RSE) pour sélectionner le contingent, et les résultats produits ont fait l'objet d'une confrontation formalisée avec un gestionnaire d'actifs, un conseil en développement durable et la mission développement durable de Crédit Agricole SA.

Au total, 35 indicateurs organisés en questions centrales2 , dont 31 en correspondance avec les indicateurs du référentiel de la GRI (Global Reporting Initiative) :

Question centrale Nombre
indicateurs
Gouvernance 5
Bonnes pratiques dans les affaires 7
Relations de l'homme au travail 8
Engagement environnemental 10
Engagement sociétal 5

Les travaux pilotés par le Crédit Agricole du Morbihan ont fait l'objet de plusieurs présentations dans différentes instances et ont notamment été approuvés par les membres de la commission énergie/environnement de la FNCA (Fédération Nationale du Crédit Agricole), qui traite des démarches conjointes des Caisses Régionales en matière de développement durable.

Ils sont appelés à constituer le socle du reporting que les Caisses Régionales vont progressivement mettre en œuvre.

1Crédit Agricole a intégré les trois principaux indices mondiaux, l'ASPI Eurozone, le FSTI 4 et le DJSI.

2En référence à la norme ISO 26000 relative à l'exercice de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise (entrée en vigueur au 1er novembre 2010).

Diagnostic de performance sociétale

Pour consolider son analyse, préparer ses orientations, donner sens à son action et envoyer un signal clair à ses parties prenantes, le Crédit Agricole du Morbihan a conduit un diagnostic de performance sociétale.

Il s'est appuyé sur une large série d'interviews réalisées auprès de parties prenantes internes et d'entretiens informels auprès de décideurs départementaux représentatifs de la sphère publique, de la société civile et du monde de l'entreprise.

Au total près de 50 entretiens ayant permis en appui des pratiques existantes de l'entreprise de jauger de la maturité, du positionnement et de l'atteinte de performance de la caisse régionale sur les domaines relatifs à la Responsabilité Sociétale d'Entreprise.

Le domaine de la Gouvernance a été traité sous l'angle du modèle coopératif, avec un regard particulier sur la représentativité sociétariale et la composition des conseils d'administration en lien avec le territoire et la répartition socioprofessionnelle.

Le sujet des bonnes pratiques dans les affaires a abordé les questions relatives à l'éthique, la transparence, la prise en compte de la satisfaction clientèle et la relation avec les tiers.

Les relations de l'homme au travail ont porté sur le dialogue social, la diversité et les questions d'égalité professionnelle et de l'employabilité des personnes.

L'engagement environnemental a distingué l'exercice de la responsabilité interne et les offres à destination de la clientèle.

Enfin, la question sociétale a traité de l'accessibilité aux produits et services, l'engagement solidaire et la performance économique au service du territoire et des acteurs locaux.

Le diagnostic de performance sociétale réalisé par la mission développement durable a été partagé avec la gouvernance d'entreprise et a fait l'objet d'une restitution au bureau du conseil d'administration.

Il sert de base à la construction du projet de politique RSE appelé à être adopté par les instances dirigeantes du Crédit Agricole du Morbihan au cours de l'exercice 2011, dont les orientations seront partagées pour l'élaboration du prochain projet d'entreprise et qui s'inscrivent d'ores et déjà pleinement dans les déclinaisons attendues du projet de Groupe Crédit Agricole adopté en décembre 2010.

H. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA DATE D'ARRETE

A la date du 28 janvier 2011, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas identifié d'évènements

postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 31 décembre 2010.

I. PERSPECTIVES 2011

Le Crédit Agricole du Morbihan poursuivra son développement en 2011 dans le cadre de la dernière année de son plan moyen terme Morbihan 2009-2011 en privilégiant sa détermination à accompagner les acteurs économiques du département sur un marché attractif.

Il dispose pour ce faire, d'une assise financière solide, d'un réseau de distribution multi-canal (Agences de proximité et réseaux à distances), des produits innovants et adaptés, de coopérations bretonnes renforcées et des programmes d'investissements importants pour être à l'écoute et répondre aux besoins de la clientèle.

Rapports sur le Contrôle Interne

de l'exercice 2010

Rapport du Président sur le Contrôle Interne

de l'exercice 2010

Mesdames, Messieurs,

En complément du rapport de gestion, je vous rends compte, dans le présent rapport, des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, mises en place par le Crédit Agricole du Morbihan.

Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base, notamment, des travaux des Responsables du Contrôle Permanent, du Contrôle Périodique, du Contrôle de la Conformité, de la Filière « Risques » et de la Direction Financière.

Il a été finalisé avec la documentation et les reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale du Morbihan au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques, sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général, le Directeur Adjoint et le Responsable du Contrôle Permanent et de la Conformité, notamment au sein du Conseil d'Administration (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques).

Enfin, le projet de rapport a été adressé au Comité d'audit qui a communiqué au Conseil ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.

Le présent rapport a été ensuite présenté, pour approbation, au Conseil d'Administration lors de sa séance du 28 janvier 2010 et sera rendu public.

I. PREPARATION ET ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Les principes de gouvernance de la Caisse Régionale résultent de la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération et des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel.

La Caisse Régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF.

1 - PRESENTATION DU CONSEIL

Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan est composé de 18 membres, élus pour 3 années, avec limite d'âge à 65 ans. En outre, 4 salariés membres du Comité d'Entreprise participent aux séances du Conseil. Chaque année, des élections internes au Conseil d'Administration ont lieu pour désigner :

  • le Président,
  • les 4 autres membres du Bureau du Conseil.

D'une façon générale, l'action des Administrateurs s'inscrit dans le cadre de la Charte des Administrateurs du Crédit Agricole du Morbihan et de la Charte de Déontologie du Groupe Crédit Agricole.

Les Administrateurs sont également clairement informés dès que les informations financières communiquées sont de nature sensible, impliquant ainsi de leur part une confidentialité totale et leur non-intervention pour compte propre, sur les titres des sociétés concernées.

Les conventions réglementées et les conventions courantes et normales mais significatives sont communiquées chaque année aux Commissaires aux comptes.

La procédure d'autorisation préalable est bien respectée.

En 2010, il y a trois nouvelles conventions répondant à l'article L 225-38 du Code de Commerce à signaler :

Indépendamment de l'ordonnance, des critères spécifiques pour caractériser l'indépendance des administrateurs dans les Caisses régionales ont été définis au cours de l'exercice 2009 en s'appuyant sur les travaux de place effectués par le Groupement National de la Coopération tout en prenant en considération le caractère normal de la relation bancaire entre la Caisse Régionale et son administrateur.

  • Mise en place d'une nouvelle convention de prêt avec la SCI KER ATLANTICA, parallèlement au remboursement anticipé du prêt amortissable initialement fixé ;
  • Nouvelle convention d'avance en compte courant au profit de la SAS Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding ;
  • Signature d'une convention de régime de groupe fiscal avec CA SA.

Conformément aux dispositions légales, ces conventions seront présentées par les Commissaires aux comptes dans leur rapport spécial sur ce point, à l'Assemblée Générale.

Les mandats les plus significatifs exercés par les administrateurs et mandataires sociaux sont les suivants :

  • M. Christian TALGORN (Président du Conseil d'Administration) :
  • Administrateur de CREDIT AGRICOLE EGYPT,
  • Administrateur de la Société de capital risque des Caisses Régionales du Grand Ouest : SAS UEO (Uni-Expansion Ouest),
  • Administrateur de la SA BFORBANK,
  • Administrateur de Crédit Agricole S.A. (depuis mai 2010).

  • M. Hubert BRICHART (Directeur Général) :

  • Administrateur de la Banque de gestion privée du Groupe Crédit Agricole : BGPI,
  • Administrateur de la Caisse d'Assurances Mutuelles du Crédit Agricole : CAMCA,
  • Administrateur de la SA FIA NET.

Code de gouvernement d'entreprise – rémunération des dirigeants et des mandataires sociaux :

Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, lors de sa séance du 19 décembre 2008 a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du Groupe Crédit Agricole.

Le Crédit Agricole est constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale chargée, en qualité d'organe central, entre autres missions du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des dirigeants des Caisses Régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel en tant que dirigeants responsables sont le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.

Le capital des Caisses Régionales est majoritairement détenu par les Caisses locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leurs sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.

Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. L'ensemble de ces règles résulte d'accords collectifs applicables au plan national à tous les cadres de direction (350 personnes pour les Caisses Régionales). Aucune ne bénéficie à la seule catégorie des Directeurs Généraux. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles relatives au contrat de travail expliquées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.

Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration.

Le statut de Directeur Général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur sur tout le territoire et résultant de la coexistence d'un contrat de travail et d'accords nationaux.

En cas de licenciement ou de révocation d'un Directeur Général de Caisse Régionale, ce dernier bénéficie, si les conditions prévues par les accords nationaux applicables à l'ensemble des cadres de direction lui en donnent le droit, d'une indemnité de licenciement liée à son contrat de travail, à l'exclusion de toute indemnité de départ. Cette indemnité de licenciement est calculée selon les dispositions – conditions d'ancienneté et plafond – prévues par ces accords nationaux.

Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé. Les principes et les règles arrêtés pour déterminer cette indemnité sont fixés sur le fondement du Code monétaire et financier et calculés annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse Régionale du Morbihan est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 5 872,50 € en 2010. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.

La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des accords collectifs qui concernent tous les cadres de direction et est soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération des cadres de direction. Cette commission est composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., de trois Présidents de Caisse Régionale, de deux Directeurs Généraux de Caisses Régionales et du Directeur Général de la F.N.C.A.. La rémunération des Directeurs Généraux, comme celle de l'ensemble des cadres de direction, se compose d'un salaire mensuel. Elle comprend aussi une rémunération variable comprise, conformément aux accords collectifs, entre 0 et 60 % de sa rémunération fixe sur 13 mois et versée annuellement après l'assemblée générale. L'intégralité de cette rémunération variable, proposée par le Président de la Caisse Régionale et approuvée par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse régionale, dont les risques. L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires. La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan en 2010 est de 205 751 € au titre de la rémunération fixe et de 76 000 € au titre de la rémunération variable versée en 2010 pour l'exercice 2009. En outre, le Directeur Général bénéficie, comme l'ensemble des cadres de direction, d'avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.

Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre l'ensemble des cadres de direction. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le Groupe Crédit Agricole à 60 ans minimum. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale dans leur fonction

de Président du Conseil d'Administration ou de cadre de direction, de 12 ans pour le Président et de 15 ans pour le Directeur Général.

Le Président et le Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant
mandataire social
Exercice 2009 Exercice 2010
Président : M. C. TALGORN
Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice 64 800 € 70 470 €
Rémunérations variables dues au titre de l'exercice* Néant En attente
Rémunération exceptionnelle Néant Néant
Avantages en nature Véhicule de Véhicule de
fonction fonction
Jetons de présence Néant Néant
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice Néant Néant
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice Néant Néant

Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Exercice 2009 Exercice 2010
Directeur Général : M. H. BRICHART
Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice 205 673 € 205 751 €
Rémunérations variables dues au titre de l'exercice* 76 000 € En attente
Rémunération exceptionnelle Néant Néant
Avantages en nature Logement et
véhicule de
fonction
Logement et
véhicule de
fonction
Jetons de présence Néant Néant
Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice Néant Néant
Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice Néant Néant

* 2009 : rémunération variable 2009 payée en 2010 après l'assemblée générale

* 2010 : rémunération variable 2010 à fixer par l'assemblée générale et à payer en 2011

Dirigeants mandataires
sociaux
Contrat de travail (1) Régime de retraite
Supplémentaire (1)
Indemnités ou avantages
dus ou susceptibles
d'être dus à raison de la
cessation ou du
changement de fonctions
Indemnités relatives à
une clause de non
concurrence
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
Président
Christian TALGORN
- Date début Mandat :
31 mars 2006
- Date de renouvellement du
mandat d'Administrateur :
26 mars 2008
Non Oui Non Non
Directeur Général
Hubert BRICHART
- Date de prise de fonction dans
la Caisse Régionale :
11 avril 2005
Oui Oui Non Non

(1) Précisions apportées dans le texte

Les indemnités de temps passé allouées aux administrateurs sont déterminées dans les limites fixées par les recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, applicables à l'ensemble des Caisses Régionales, et font l'objet d'une résolution chaque année de l'Assemblée générale.

Enfin, les administrateurs sont bénéficiaires d'un contrat capital-retraite à percevoir à leur cessation de fonction.

2 – PRESENTATION DES COMITES ET TRAVAUX DES ADMINISTRATEURS

Les Administrateurs sont impliqués dans le fonctionnement du Conseil d'Administration, notamment :

Au sein du Comité des Prêts

Le Comité des Prêts (Comité d'Escompte Caisse Régionale – CECR) se compose des membres du Bureau du Conseil d'Administration avec la participation des autres membres suivants :

  • deux autres membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan, avec une rotation mensuelle,

  • deux Présidents de Caisses Locales (non membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan), avec une rotation hebdomadaire.

Au sein du Bureau du Conseil

Le Bureau du Conseil d'Administration s'est réuni 20 fois durant l'année 2010, en la présence du Directeur Général et du Directeur Adjoint.

Il a traité des principaux sujets suivants :

  • Présentation préalable des principaux dossiers qui seront traités en séance mensuelle de Conseil d'Administration,

  • Point sur les plus importants engagements de la Caisse Régionale du Morbihan dans le domaine, notamment, des crédits aux Entreprises, aux

Au sein du Conseil d'Administration

Le Conseil d'Administration a tenu 12 séances durant l'année 2010, traitant des principaux sujets suivants :

  • Election du Président et des 4 autres membres du Bureau, après la tenue de l'Assemblée Générale, ainsi qu'approbation des indemnités du Président et des administrateurs,
  • Présentation des Orientations Générales et des Plans d'Actions de l'Entreprise pour l'année suivante, des budgets de fonctionnement alloués et du budget d'investissement.
  • Point sur les coopérations entre les 4 Caisses Régionales bretonnes,
  • Présentation du nouveau plan de relation client 2011 s'inscrivant dans le plan à moyen terme 2009 – 2011,
  • Point trimestriel sur les résultats commerciaux de l'Entreprise,
  • Point de situation sur les parts de marché et présentation de la Campagne commerciale d'automne,
  • Présentation des grands engagements de la Caisse Régionale du Morbihan,
  • Point de situation sur la conjoncture agricole et les filières sensibles,
  • Point sur l'actualisation de la politique CREDIT et des délégations en matière de crédits,
  • Présentations du Rapport annuel sur le Contrôle Interne, ainsi qu'un point sur le Contrôle Interne et les risques et présentation du rapport d'Inspection de la mission Inspection Générale de Crédit Agricole S.A.,
  • Présentation trimestrielle des comptes sociaux et des comptes consolidés aux normes IFRS,

En 2010 se sont tenus 50 Comités des Prêts. Le nombre de dossiers présentés en 2010 pour décision du CECR se répartissent comme suit :

  • dossiers agricoles 452
  • dossiers professionnels 602
  • dossiers habitat 310
  • dossiers consommation 14 - dossiers Entreprises, Industries IAA 229 et autres collectivités
  • dossiers Promotion Immobilière 98 soit un total de 1 705 dossiers traités.

Coopératives et autres Entreprises de l'Industrie Agroalimentaire,

  • Point régulier sur l'actualité et les dossiers en cours dans le fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan,

  • Echanges sur les dossiers "nationaux" et sur les réunions mensuelles au sein du Groupe Crédit Agricole, avec notamment les dossiers sur la réforme Bâle III et ses conséquences, et sur la Convention entre Crédit-Agricole SA et les Caisses Régionales relative à la gestion et à l'encadrement du risque de liquidité.

  • Présentation annuelle du rapport de gestion, du rapport du Président sur le contrôle interne et du projet des résolutions proposées à l'Assemblée Générale,

  • Présentation annuelle de la synthèse des comptes des Caisses Locales et approbation des distributions de résultat et des résolutions qui seront proposées aux Assemblées Générales des Caisses Locales, ainsi que la liste des Présidents des Caisses Locales élus ou réélus,
  • Présentation annuelle des comptes de résultat des filiales de la Caisse Régionale du Morbihan (4 Horizons, SCI de Kéranguen, SCI l'Immobilière de Kéranguen, SDPC, Kerimmo, SCI Ker Atlantica…),
  • Approbation des opérations sur les Titres de Participations et sur les immeubles de la Caisse Régionale du Morbihan ou de sa filiale la SCI de Kéranguen,
  • Présentation semestrielle des dossiers Crédits passés en pertes,
  • Présentation des principaux dossiers sur la gestion Financière (gestion de bilan, gestion pour compte propre):
  • Présentation des Politiques : Gestion du Risque de Taux d'intérêt global, Gestion du risque de liquidité, Gestion des risques de contrepartie sur titres et dérivés, Gestion des Excédents de Fonds Propres.
  • Reporting sur l'ensemble des risques financiers avec présentation des ratios prudentiels et point mensuel sur les BMTN structurés émis.
  • Présentation de l'évolution du Capital de la Caisse régionale : Parts sociales, CCI et CCA.
  • Présentation trimestrielle de la mise en œuvre du dispositif BALE II,

  • Présentation de la stratégie de développement du sociétariat et des parts sociales,

  • Présentation de la nouvelle organisation commerciale,

Au sein du Comité d'Audit et des Comptes

En 2010, à la suite de l'adoption des deux textes suivants :

    1. l'ordonnance du 8 décembre 2008 transposant la directive 2006/43/CE du 17 mai 2006 relative au contrôle légal des comptes,
    1. l'arrêté du 14 janvier 2009 modifiant le Règlement 97-02 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement,

Quelques modifications ont été apportées au règlement intérieur du Comité d'audit (mis en place par une délibération du conseil du 16 décembre 2005) pour répondre aux exigences de ces nouveaux textes.

Ainsi dans sa séance du 31 juillet 2009, le Conseil d'administration a défini :

les missions du Comité d'Audit :

Ce comité spécialisé, est exclusivement composé de membres du Conseil et agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres du Conseil. Il est notamment chargé d'assurer le suivi :

    1. du processus d'élaboration de l'information financière ;
    1. de l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques ;
    1. du contrôle légal des comptes annuels et consolidés par les commissaires aux Comptes ;
    1. de l'indépendance des commissaires aux comptes.

Le Comité d'audit émettra par ailleurs une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'Assemblée générale des sociétaires.

les critères d'indépendance des administrateurs et de compétence d'un membre du Comité d'audit en matière comptable et financière :

A- Critère d'indépendance

Les membres du Conseil ont estimé qu'ils étaient indépendants et, par conséquent, éligibles au Comité d'audit.

Leur indépendance repose notamment sur les critères suivants :

  • leur mode d'élection démocratique,
  • le statut bénévole de leur fonction (à l'exception du Président qui reçoit une indemnité de temps passé),
  • une gouvernance fondée sur l'équilibre des pouvoirs entre le Conseil et son Président d'une part et le Directeur Général d'autre part,
  • l'absence d'intérêts communs entre chaque administrateur et un sociétaire déterminé ou un groupe de sociétaires, les administrateurs se définissant, par construction, comme les représentants de l'intérêt collectif des sociétaires (contrairement à d'autres sociétés cotées dans

  • Présentation du Projet NICE (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive),

  • Point sur les principaux dossiers d'actualité de l'Entreprise,
  • Point sur les dossiers nationaux.

lesquelles certains administrateurs représentent un actionnaire déterminé ou un groupe d'actionnaires),

  • le respect par chaque administrateur des conditions prévues par les statuts de la Caisse le concernant.

Ces critères précités ont été rendus publics dans le bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) dans le cadre de la publication des comptes de la Caisse du 2 ème semestre 2009 et dans le rapport annuel du Président relatif à l'exercice 2009.

B- Critère de compétence

Selon l'Ordonnance, un membre au moins du Comité d'audit doit présenter des « compétences particulières en matière financière et comptables ».

Le Conseil a désigné un membre du Comité d'audit qu'il estime compétent en matière financière ou comptable :

Sur la définition et la publicité des critères de compétence par le Conseil

Les membres du Conseil ont estimé que Monsieur Patrick GUERIZEC présentait des compétences particulières en matière financière et comptable tenant à :

  • sa formation dans les domaines comptable et financier,
  • son expérience professionnelle de ces matières depuis de nombreuses années dans des petites, moyennes et grandes Entreprises.

Composition du Comité d'Audit :

  • le Conseil a confirmé l'impossibilité, pour les dirigeants responsables, Monsieur Christian TALGORN en sa qualité de Président et Monsieur Hubert BRICHART en sa qualité de Directeur Général, de siéger dans ce Comité d'audit ;
  • a désigné, en qualité de membres du Comité d'audit, les administrateurs suivants : Monsieur Joseph ROBIN avec la fonction de Président du Comité d'audit, Monsieur Martial GRIGNON, Monsieur Raymond LE DOUR, Monsieur Gilles LE PEIH et Monsieur Patrick GUERIZEC, étant précisé que tous ces administrateurs satisfont au critère d'indépendance et que Patrick GUERIZEC répond au critère de compétence posé par l'Ordonnance ;

Lors de la séance du 28 juillet 2010, Monsieur Hervé LE FLOCH a été nommé Président du comité d'audit et des comptes de la Caisse régionale, en remplacement de Monsieur Joseph ROBIN, conformément à la délibération adoptée par le conseil d'administration de la Caisse régionale en date du 25 juin 2010.

Le Comité a tenu 2 séances en 2010 et les travaux du Comité d'Audit et des Comptes ont porté sur les points suivants :

  • analyse détaillée des comptes annuels 2009 avec l'audition des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale,

  • rapport du Président sur le Contrôle interne,

  • examen du plan d'audit pour l'année 2010 et suivi du plan,
  • analyse des comptes semestriels au 30 juin 2010,
  • point sur les audits externes réalisés,

Evaluation des performances du Conseil

L'implication des Administrateurs se retrouve dans les informations suivantes sur l'année 2010 :

  • la tenue de 20 bureaux du conseil permettant d'avoir une information préalable et un échange sur les principaux dossiers traités en séances du Conseil,
  • la tenue de 12 conseils avec un taux de présence des administrateurs de 92 %,

  • présentation des principaux rapports réglementaires.

Le Directeur financier, le Responsable du contrôle permanent de la Caisse Régionale et le Responsable de l'Audit Interne ont été entendus à chaque séance du Comité d'Audit et des Comptes.

  • la tenue de 2 Comités d'Audit et des Comptes avec un taux de présence des administrateurs de 90 %.

Cette organisation avec les modalités de fonctionnement en comités, bureaux et conseils, permet de vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues.

3 – POUVOIRS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET DELEGATION AU DIRECTEUR GENERAL

Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.

La fonction de Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan est dissociée de celle de Président du Conseil d'Administration.

Le Conseil d'Administration a conféré au Directeur Général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans le domaine des prises de participation et des programmes annuels d'investissement, notamment immobiliers, où le Conseil d'Administration est seul compétent pour décider.

II. PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES

Définition du dispositif de Contrôle Interne

Le dispositif de Contrôle Interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations conformément aux références présentées au point 1 ci-après.

Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment d'insuffisances de procédures ou de systèmes d'information, de défaillances techniques ou humaines.

Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés : - Application des instructions et orientations fixées par

la Direction Générale ;

  • Performance financière, par l'utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources du Groupe ainsi que la protection contre les risques de pertes ;

  • Connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques ;

  • Conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;

  • Prévention et détection des fraudes et erreurs ;

  • Exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d'informations comptables et financières fiables.

Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil d'administration, au Comité d'audit et des comptes, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques, plans d'actions correctrices …).

Les effectifs des fonctions spécialisées de contrôle interne s'élèvent à 17 personnes au 31 décembre 2010.

Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par le Crédit Agricole du Morbihan s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous (« références ») et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.

1 - TEXTES de REFERENCE en MATIERE de CONTROLE INTERNE

Références internationales

Il s'agit des références émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.

Références légales et réglementaires

  • code monétaire et financier,
  • règlement CRBF 97-02 modifié, relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d'investissement,

Références propres au Crédit Agricole

  • recommandations du Comité Plénier de Contrôle Interne des Caisses Régionales,
  • corpus et procédures relatives notamment à la comptabilité (Plan comptable du Crédit Agricole), à

Références propres au Crédit Agricole du Morbihan

  • charte de contrôle interne, présentée au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale en date du 26 octobre 2007 et mise à jour en 2008,
  • livre des procédures comptables et manuel des procédures comptables annexé, adopté en septembre 2001, et régulièrement mis à jour,

  • ensemble des textes réglementaires relatifs à l'exercice des activités bancaires et financières (recueil établi par la Banque de France et le CCLRF),

  • règlement général de l'Autorité des Marchés Financiers.

la gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents,

  • charte de Déontologie du Groupe Crédit Agricole.
  • document de référence « Politique Crédit », validé par le Conseil d'Administration du 30 novembre 2001 et mis à jour chaque année.

2 - PRINCIPES d'ORGANISATION du DISPOSITIF de CONTROLE INTERNE

Principes fondamentaux

Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne de la Caisse régionale du Morbihan et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :

  • d'information de l'organe délibérant (stratégies risques, limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du contrôle interne) ;
  • d'implication directe de l'organe exécutif dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
  • de couverture exhaustive des activités et des risques, de responsabilité de l'ensemble des acteurs ;
  • de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d'engagement et de contrôle, de délégations formalisées et à jour ;

Pilotage du dispositif

Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan, trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit-Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés.

Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment au Conseil d'Administration ainsi qu'au Comité d'Audit et des Comptes.

Par ailleurs, en application de l'arrêté du 19 janvier 2010 modifiant le règlement CRBF 97.02, le responsable du contrôle permanent de la Caisse régionale a été désigné Responsable de la filière « Risques ».

• de normes et procédures, notamment en matière comptable, formalisées et à jour.

Ces principes sont complétés par :

  • des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers, opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l'information financière et comptable, processus informatiques), risques de non-conformité et risques juridiques ;
  • un système de contrôle, s'inscrivant dans un processus dynamique et correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des contrôles périodiques.

Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact significatif sur la maîtrise des risques.

Un « guide d'autoévaluation » dont le cadre a été élaboré à partir du recueil de bonnes pratiques de gestion des risques a permis d'identifier la conformité de l'établissement aux nouvelles exigences du règlement CRBF 97.02. En cas d'écarts existant avec les attendus réglementaires, un plan d'actions correctrices a été mis en œuvre.

La Caisse régionale du Morbihan a poursuivi en 2010 les travaux relatifs à la mise en place de systèmes d'analyse et de mesure des risques via notamment la réalisation de cartographies des risques en les adaptant à la nature et au volume des opérations concernées (risques opérationnels, comptables et financiers, de crédit…). Ces systèmes permettent également d'appréhender de manière transversale et prospective l'analyse et la mesure des risques.

Rôle de l'organe délibérant : Conseil d'Administration

L'organe délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.

La Caisse régionale a défini des procédures d'information de l'organe exécutif et le cas échéant, de l'organe délibérant sur le respect des limites de risques. En cas d'incident significatif, tels que définis par ces procédures, l'organe délibérant en est informé à partir du moment où les seuils ou critères définis sont atteints.

Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par l'organe exécutif, par le responsable du contrôle permanent et de la conformité et par le responsable du contrôle périodique de l'activité et des résultats du contrôle interne.

Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant [conformément au règlement 97-02] :

  • Principe de reporting auprès des organes de gouvernance sur l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que sur les incidents révélés par ces systèmes [Cf. arrêté du 14/01/09 modifiant le 97-02]
  • En cas de survenance d'incidents significatifs [au sens des articles 17-ter et 38.1…], des modalités d'information ont été mises en place pour assurer l'information des organes exécutifs et délibérants.

Rôle de l'organe exécutif

Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de Contrôle Interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.

Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.

Contrôle interne consolidé : Caisses Locales et Filiales

Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités ainsi qu'à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.

La Caisse Régionale du Morbihan s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales porteuses de risques (GIE ATLANTICA, Crédit Agricole Titres, SAS Uni-Expansion Ouest, SAS Crédit agricole Bretagne Habitat) afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.

Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne dont le contenu lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du Groupe Crédit Agricole.

Le Bureau du Conseil se réunit spécifiquement afin d'assister l'organe délibérant dans l'exercice de sa mission.

Le Comité d'Audit et des Comptes dont les attributions ont été précédemment définies (partie I, paragraphe 2 Présentation des Comités et Travaux des administrateurs), rend compte de ses activités au Conseil d'administration de la Caisse Régionale par des rapports oraux ou écrits résumant les différents travaux réalisés et les éventuelles recommandations qui en découlent.

Ces rapports sont présentés au Conseil d'administration de la Caisse Régionale par un membre du Comité spécialement désigné en qualité de rapporteur.

Au cours de l'année 2010, deux réunions du Comité d'Audit et des Comptes ont eu lieu, comme indiqué en partie I, paragraphe 2 du présent rapport.

Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2010 sera présenté au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan et sera transmis aux Commissaires aux Comptes.

Une présentation semestrielle arrêtée au 30 juin 2010 a été réalisée devant le Conseil d'administration du 26 novembre 2010.

Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées. Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit chaque trimestre sous sa présidence.

Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale du Morbihan et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.

Les Caisses Locales font collectivement appel public à l'épargne avec la Caisse Régionale à laquelle elles sont affiliées. Le présent rapport concerne donc à la fois la Caisse Régionale du Morbihan et les Caisses Locales affiliées.

3- DESCRIPTION SYNTHETIQUE du DISPOSITIF de CONTROLE INTERNE et de MAITRISE des RISQUES auquel est soumise l'ENTREPRISE

Mesure et surveillance des risques

Le Crédit Agricole du Morbihan met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole de préparation de l'entrée en vigueur du ratio international de solvabilité « Bâle II ».

Les principaux facteurs de risques auxquels est exposé le Crédit Agricole du Morbihan font l'objet d'un suivi particulier. En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.

Pour les principaux facteurs de risque mentionnés cidessus, le Crédit Agricole du Morbihan a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.

Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :

  • des limites globales, formalisées sous la forme de Politique Crédit ou Stratégie financière, des règles de division des risques, d'engagements par filière, par facteur de risque de marché etc... Ces limites, établies en référence aux fonds propres de la Caisse Régionale du Morbihan, ont été validées par l'organe exécutif et présentées à l'organe délibérant.
  • des limites opérationnelles (contreparties / groupe de contreparties, tables, opérateurs) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d'analyses formalisées, notations, délégations, double regard (double lecture et double signature) lorsqu'elles atteignent des montants ou des niveaux de risque le justifiant.

Le Crédit Agricole du Morbihan mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, horsbilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.

Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scenarii catastrophes », appliqués aux expositions réelles et aux limites.

Dispositif de Contrôle permanent

Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.

Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des services et des unités de chaque département. Ils portent notamment sur le respect des Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.

La Caisse Régionale du Morbihan assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue périodique des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles » et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen trimestriel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par le Comité des Risques.

Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés (organe exécutif, organe délibérant).

Le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :

  • de vérifier l'exécution dans des délais raisonnables des mesures correctrices décidées (comptes-rendus trimestriels au comité de contrôle interne de la Caisse régionale) ;

  • de vérifier l'adéquation entre la politique de rémunération et les objectifs de maîtrise des risques, en conformité avec les dispositions de l'arrêté du 3 novembre 2009 modifiant le règlement 97-02.

Par ailleurs, le Crédit agricole du Morbihan identifie, conformément au règlement 97-02 [Cf. article 17 ter…], les incidents significatifs en fonction :

  • des critères et seuils définis dans les procédures régissant les dispositifs de limites dans le domaine des risques de crédit ;
  • des critères et seuils qui ont été fixés afin d'identifier comme significatifs les incidents révélés par les procédures de contrôle interne et leurs modalités de mise en œuvre, le dispositif dont il s'agit ayant été présenté au conseil d'administration de la Caisse régionale du 24 novembre 2009.

Par ailleurs, la Caisse régionale du Morbihan a mis en place un dispositif spécifique concernant la gestion et le contrôle du risque de liquidité conformément aux dispositions de l'arrêté du 5 mai 2009.

limites, de la Politique Crédit, de la Stratégie Risques, des règles de délégation ainsi que sur la validation des opérations et leur correct dénouement etc.

Dans le cadre de la mise en œuvre des modifications du règlement 97-02 sur le contrôle interne, des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Morbihan sont regroupées sous l'autorité du Responsable de Contrôle Permanent. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.

Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous le pilotage de l'équipe Risques et Contrôles Permanents, en collaboration avec les experts métiers.

Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations, les points à contrôler ont été exhaustivement recensés et ils sont régulièrement actualisés en s'appuyant notamment sur une démarche de type « cartographie des risques », s'agissant en particulier des risques opérationnels.

Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et ils font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat (directeurs de secteurs d'agences, responsables de domaines, directeurs de Département, comité de coordination du contrôle interne, comité de contrôle interne).

Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes et à l'Autorité de contrôle prudentiel. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.

L'extension du dispositif à des unités non encore complètement couvertes est actuellement en cours, la mise à jour des modes opératoires de certaines procédures devant par ailleurs être effectuée.

Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôle permanent de la Caisse régionale a été mis en œuvre.

L'année 2010 a été caractérisée par la poursuite de la mise en œuvre de la mutualisation d'activités et la création de pôles d'expertise unique entre les quatre Caisses régionales Bretonnes de Crédit Agricole (Côtes d'Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère et Morbihan). Dans ce contexte, une attention particulière a été donnée au maintien de la qualité des opérations et d'un dispositif de contrôle interne adéquat. Une convention cadre de contrôle interne applicable dans le schéma mis en place par les Caisses régionales bretonnes a été signée le 16 novembre 2009.

La Caisse régionale du Morbihan s'est engagée, avec les autres Caisses régionales, dans le programme NICE, visant à unifier leur système d'information à horizon 2014. Dans le cadre des travaux qui ont été réalisés en 2010, une composante « maîtrise des risques » bénéficiant d'une gouvernance spécifique a été mise en œuvre à plusieurs niveaux (reprise des données, amélioration du niveau de sécurité informatique, renforcement de la couverture des risques « choc extrême » par la mise en œuvre d'infrastructures de back up, prise en compte de la dimension « maîtrise des risques » au niveau de la conduite des projets informatiques).

Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale du Morbihan sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne leur activité de cautionnement de certaines catégories de prêts.

Les contrôles de 1er degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de secrétaire de la Caisse Locale du ressort de l'agence. Les contrôles de 2ème degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale du Morbihan.

Dispositif de contrôle des risques de non-conformité :

Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude interne et externe. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.

Dans ce cadre, des actions ont été entreprises afin de renforcer l'application des procédures issues de la

Des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :

  • les systèmes d'informations, pour lesquels des procédures et contrôles visent à assurer un niveau de sécurité satisfaisant. Une mesure du niveau de sécurité est réalisée semestriellement et les insuffisances relevées font l'objet de plans d'améliorations
  • la mise en œuvre du programme NICE (informatique des Caisses régionales) doit être source de rationalisation des infrastructures

directive MIF. Par ailleurs, le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux a été renforcé dans le cadre de la transposition de la 3ème directive. Les normes professionnelles AERAS et mobilité bancaire ont également été transposées dans les procédures internes de la Caisse régionale.

Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable du contrôle de la Conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A.. Des axes d'amélioration ont été identifiés et font l'objet d'un plan de mise en conformité.

actuelles et apporter ainsi une meilleure maîtrise du risque informatique associé

• Le déploiement et les tests de plans de continuité d'activités intègrent les plans de replis utilisateurs et de secours informatiques et les actions menées en lien avec les travaux issus de la « cartographie des risques » dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif « Bâle II ». Le dispositif de continuité d'activités mis en œuvre de façon opérationnelle en 2009 à l'occasion de la pandémie grippale H1N1 a été levé en 2010. Toutefois, le dispositif national de gestion de crises (auquel est associée la Caisse régionale par le biais de ses correspondants désignés) est testé chaque trimestre.

• Afin d'éviter l'effet « cloisonnement » lors d'un sinistre affectant une de ses entités, le Groupe Crédit agricole a mis en place une démarche de

Dispositif de Contrôle Interne de l'information comptable et financière

Rôles et responsabilités dans l'élaboration et le traitement de l'information comptable et financière

La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.

La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.

Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière est assuré par un expert dédié, rattaché hiérarchiquement au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale.

La charte comptable, régulièrement mise à jour, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse régionale (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres comptables décentralisés, Contrôle Comptable), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).

Le dispositif de contrôle comptable est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.

Procédures d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière

La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des outils concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière. La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.

L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.

Données comptables

La Caisse Régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe plans de continuités d'activités par « ligne métier » ; en 2010, les lignes métiers « assurances », « moyens de paiement », et « titres banque de détail » ont fait l'objet de tests transverses associant à la fois des représentants de Caisses régionales, les entités informatiques ainsi que les filiales métier nationales concernées.

Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A..

La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.

En 2010, la Caisse Régionale a poursuivi des actions d'organisation et de sécurisation de ses processus, dans le cadre du Projet d'accélération des délais de publication de l'information financière consolidée du Groupe Crédit agricole.

Données de gestion

Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est généralement fait mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.

Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale font l'objet de la mise en œuvre de contrôles permanents (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.

Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées

Description du dispositif de contrôle permanent comptable

Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :

  • conformité des données au regard des dispositions légales et réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,
  • fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image fidèle des résultats et de la situation financière de la Caisse régionale et des entités intégrées dans son périmètre de consolidation,
  • sécurité des processus d'élaboration et de traitement des données, limitant les risques opérationnels, au regard de l'engagement de la Caisse régionale sur l'information publiée,
  • prévention des risques de fraudes et d'irrégularités comptables.

Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a décliné en 2010 les recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l'information comptable et financière : notamment cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, nouvelles missions assurées par le contrôle permanent, déploiement d'un plan d'actions concernant le contrôle permanent comptable.

Le contrôle comptable de dernier niveau s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :

  • contrôles de la comptabilité de 1er degré assurés par les centres comptables décentralisés, rattachés aux Directions opérationnelles de la Caisse Régionale,
  • contrôles de 2ème degré 1er niveau exercés par la Direction Financière.

Cette évaluation doit permettre au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de renforcer, si besoin, le dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.

Contrôle périodique (Audit-Inspection)

Le service Audit-inspection, désormais recentré sur des missions de contrôle périodique (3ème degré), en application du règlement CRBF 97-02 modifié, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse Régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.

Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction Générale.

Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.

Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.

L'activité du service Audit Inspection de la Caisse Régionale s'effectue dans le cadre de l'animation Audit inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale de l'avancement des travaux de structuration du contrôle permanent comptable et d'évaluation du dispositif de contrôle permanent comptable en place dans l'entité.

Relations avec les Commissaires aux comptes

Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :

  • audit des comptes individuels et des comptes consolidés ;

  • examen limité des comptes consolidés semestriels ;

  • lecture d'ensemble des supports de présentation de l'information financière publiée.

Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.

par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses).

Les missions réalisées par le service Audit-Inspection, ainsi que par l'Inspection Générale de Crédit Agricole S.A. ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité et au responsable du service audit-inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes exécutif et délibérant.

Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites ci-avant, et aux dispositifs et procédures existant au sein de la Caisse Régionale du Morbihan, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l'entreprise sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière et de l'avancement des mesures correctrices adoptées dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, des risques et de contrôles.

Fait à VANNES, le 28 janvier 2011 Le Président du Conseil d'Administration,

Christian TALGORN

Liste des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan

Caisses locales Adresses
Allaire 7, Route de Redon 56350 Allaire
Auray 1, rue Barré 56400 Auray
Baud Place du Champ de Foire 56150 Baud
Belle Ile 2, rue Carnot 56360 Le Palais
Belz Rue du Docteur Laennec 56550 Belz
Cléguérec 9, rue du Stade 56480 Cléguerec
Elven Place du Lurin 56250 Elven
Le Faouet 2, rue Poher 56320 Le Faouet
La Gacilly 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly
Gourin 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin
Grandchamp Place de la Mairie 56390 Grandchamp
Guéméné-sur-Scorff 1, rue du Palais 56160 Guémené S/Scorff
Guer 3, bis Place du champ de Foire 56380 Guer
Guiscriff 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff
Hennebont 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont
Josselin 1, rue Saint Michel 56120 Josselin
Locminé 6, place Joseph Richard 56500 Locminé
Malestroit 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit
Mauron 10, place de la Mairie 56430 Mauron
Muzillac 1, place du Marché 56190 Muzillac
Ploemeur 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur
Ploermel 22, place de la Mairie 56800 Ploermel
Plouay 3, place de la Mairie 56240 Plouay
Pluvigner 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner
Pontivy 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy
Pont-Scorff/Quéven 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven
Riantec 1, rue de Kerduran 56670 Riantec
Questembert 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert
Quiberon 19, rue de la Gare 56170 Quiberon
La Roche-Bernard 6, rue des écoles 56130 La Roche Bernard
Rochefort-en-Terre Rue Françoise d'Amboise 56220 Malansac
Rohan 4, place de la Mairie 56580 Rohan
Saint-Jean-Brévelay 16, rue de Rennes 56660 St Jean-Brévelay
Sarzeau Place des Trinitaines 56370 Sarzeau
La Trinité Porhoet 15, place du Martray 56490 La Trinité Porhoet
Vannes 22, rue Thiers 56000 Vannes
Theix 7, place de la Liberté 56450 Theix
Saint Avé/Ménimur 2, place François Mitterrand 56890 Saint Avé
Lanester 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester
Lorient 34, rue du Port 56100 Lorient
Carnac 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac
Vannes-Ouest Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes
Arradon 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon
Séné 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné
Guidel 7, place de Polignac 56520 Guidel

Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier

Exercice clos le 31 décembre 2010

Aux Sociétaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Caisse Régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2010.

Il appartient au Président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.

Il nous appartient :

  • de vous communiquer les observations qu'appellent de notre part les informations contenues dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, et
  • d'attester que ce rapport contient les autres informations requises à l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier, étant précisé qu'il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière

Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à

l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :

  • prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;
  • prendre connaissance des travaux ayant permis d'élaborer ces informations et de la documentation existante ;
  • déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière que nous aurions relevées dans le cadre de notre mission font l'objet d'une information appropriée dans le rapport du Président.

Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d'Administration.

Autres informations

Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d'Administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.

Vannes et Toulouse, le 22 février 2011 Les Commissaires aux comptes

COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres

Claude CARDUNER Frank ASTOUX

au 31 décembre 2010

arrêtés par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan en date du 28 janvier 2011 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire en date du 31 mars 2011

CADRE GENERAL

Présentation juridique du Crédit Agricole du Morbihan

Dénomination : Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan
Adresse : Avenue de Kéranguen
56956 Vannes Cedex 9
Siège social : Avenue de Kéranguen
56956 Vannes Cedex 9
Registre du commerce et des sociétés : Vannes
Numéro de Siret : 777 903 816 00026
NAF : 6419Z

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan, 45 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales, ainsi que ceux d'un Fonds dédié constitué en mars 2008.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Organigrammes simplifiés du Groupe Crédit Agricole et de la Caisse Régionale du Morbihan

Un groupe bancaire d'essence mutualiste

L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A.. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses Régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511- 31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R512-18 du Code Monétaire et Financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25,18 % du capital de la Caisse Régionale du Morbihan, qui se décomposent en Certificats Coopératifs d'Investissement (pour 480 799 titres) et en Certificats

Coopératifs d'Associés (pour 876 760 titres).

L'organigramme simplifié du Crédit Agricole du Morbihan est le suivant :

Relations internes au Crédit Agricole

Mécanismes financiers internes

L'appartenance de la Caisse Régionale du Morbihan au groupe Crédit Agricole se traduit par l'adhésion à un

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et Plans d'Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, Livret Jeune et Livret A) sont collectées par

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme assimilés, etc.) sont également collectées par les

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « dettes envers les établissements de crédit ».

les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A., et figurent à ce titre à son bilan.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances-miroir ) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A..

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs

transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en Bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. caractéristiques sont celles des opérations

prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement

leurs opérations de change.

interbancaires du marché monétaire.

titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453. En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

ETATS FINANCIERS CONSOLIDES

COMPTE DE RESULTAT

(En milliers d'euros) Notes 31/12/10 31/12/09
Intérêts et produits assimilés 4.1 301 355 308 251
Intérêts et charges assimilées 4.1 -178 574 -195 310
Commissions (produits)
Commissions (charges)
4.2
4.2
119 273
-19 867
116 634
-23 806
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat
4.3 58 -501
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la
vente
4.4-6.4 17 628 1 100
Produits des autres activités 4.5 3 054 1 366
Charges des autres activités 4.5 -3 049 -1 501
Produit net bancaire 239 878 206 233
Charges générales d'exploitation 4.6-7.1-
7.4-7.6
-125 367 -118 943
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations incorporelles et corporelles
4.7 -3 500 -3 908
Résultat brut d'exploitation 111 011 83 382
Coût du risque 4.8 -26 612 -25 083
Résultat d'exploitation 84 399 58 299
Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 200 68
Résultat avant impôt 84 599 58 367
Impôts sur les bénéfices 4.10 -25 775 -15 231
Résultat net 58 824 43 136
Intérêts minoritaires / /
Résultat net-part du Groupe 58 824 43 136

RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(En milliers d'euros) Notes 31/12/10 31/12/09
Résultat net part du Groupe 58 824 43 136
Gains et pertes sur écarts de conversion
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente
/
-3 438
/
106 611
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi
-18
-107
/
/
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres
part
du
Groupe,
hors
entités
mises
en
équivalence
-3 563 106 611
Quote-part gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur entités mises en équivalence
/ /
Total des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres part du Groupe
4.11 -3 563 106 611
Résultat
net
et
gains
et
pertes
comptabilisés
directement en capitaux propres part du Groupe
55 261 149 747
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres part des minoritaires
/ /
Résultat
net
et
gains
et
pertes
comptabilisés
directement en capitaux propres
55 261 149 747

Les montants sont présentés nets d'impôts.

BILAN ACTIF

(En milliers d'euros) Notes 31/12/10 31/12/09
Caisse, banques centrales 6.1 22 684 23 821
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 42 304 26 085
Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 6 225 5 230
Actifs financiers disponibles à la vente 6.4-6.6 562 478 580 068
Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1-3.3-6.5-
6.6
307 044 503 611
Prêts et créances sur la clientèle 3.1-3.3-6.5-
6.6
6 708 893 6 396 319
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 12 715 15 067
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6.6-6.8 / 7 106
Actifs d'impôts courants et différés 6.10 43 255 30 890
Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 120 643 96 424
Immeubles de placement 6.13 1 605 951
Immobilisations corporelles 6.14 49 091 46 147
Immobilisations incorporelles 6.14 656 598
Total de l'Actif 7 877 593 7 732 317

BILAN PASSIF

(En milliers d'euros) Notes 31/12/10 31/12/09
Banques centrales / /
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 252 261 239 596
Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 25 244 27 927
Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.7 4 383 957 4 046 282
Dettes envers la clientèle (1) 3.1-3.3-6.7 1 635 604 1 498 517
Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.9 429 864 888 757
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux / /
Passifs d'impôts courants et différés 6.10 17 806 2 573
Comptes de régularisation et passifs divers (1) 6.11 135 743 100 712
Provisions 6.16 21 903 19 444
Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.9 134 952 142 264
Total Dettes 7 037 334 6 966 072
Capitaux Propres 840 259 766 245
Capitaux propres – part du Groupe 840 249 766 235
Capital et réserves liées
Réserves consolidées
186 187
571 984
158 854
537 428
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux 23 254 26 817
propres
Résultat de l'exercice
58 824 43 136
Intérêts minoritaires 10 10
Total du Passif 7 877 593 7 732 317

(1) Les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne « passifs divers » ont été réaffectés à la ligne « dettes envers la clientèle » (notes 6.7 et 6.11). Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 529 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

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TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Morbihan y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.

Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Résultat avant impôts 84 599 56 889
Dotations
nettes
aux
amortissements
et
aux
dépréciations
des
immobilisations corporelles et incorporelles
3 561 3 965
Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations / /
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 24 480 25 231
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence / /
Résultat net des activités d'investissement -1 071 53
Résultat net des activités de financement 6 695 6 791
Intérêts courus non échus (créances et dettes rattachées) / 1 769
Autres éléments non monétaires -1 891 3 222
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant
impôts et des autres ajustements
32 134 41 031
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 329 298 -1 039 643
Flux liés aux opérations avec la clientèle -209 437 -121 446
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (1) -463 031 782 316
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs disponibles à la vente 26 505 84 176
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs détenus à échéance (2) 7 106 -1
Flux liés aux autres opérations affectant des immeubles de placement -771 -13
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 19 506 41 640
Impôts versés -23 421 -5 064
Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des
activités opérationnelles
-314 245 -258 035
Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle -197 512 -160 115
Flux liés aux participations non consolidées (3) -7 589 -2 695
Flux liés aux filiales 0 -76 897
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -6 457 -10 892
Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement -14 046 -90 484
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (4) 20 239 -6 367
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (5) -14 779 13 320
Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement 5 460 6 953
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de
trésorerie
/ /
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents
de trésorerie
-206 098 -243 646
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 251 844 495 490
Solde net des comptes de caisse et banques centrales (6) 23 790 25 767
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de
crédit (7)
228 054 469 723
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 45 746 251 844
Solde net des comptes de caisse et banques centrales (6) 22 656 23 790
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de
crédit (7)
23 090 228 054
Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie -206 098 -243 646

(1) Au cours de l'exercice 2010, la Caisse Régionale a émis des certificats de dépôts négociables interbancaires couvrant des échéances pour un montant net de -464 millions d'euros.

(2) Au cours de l'exercice 2010, les émetteurs Groupama et AXA ont choisi d'exercer l'option prévue au contrat de remboursement par anticipation des TSR détenus par la Caisse Régionale. Celle-ci a effectué cette opération conformément à la possibilité offerte par la norme IFRS 39 sur les titres détenus jusqu'à l'échéance.

(3) Au cours de l'exercice 2010, la Caisse Régionale a procédé à la libération intégrale du capital social de la SCI de Keranguen et de Uni-Expansion Ouest pour un montant respectif de 5 990 milliers d'euros et 2 508 milliers d'euros.

(4) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale :

  • le paiement des dividendes 2009 versés par la Caisse Régionale aux Certificats Coopératifs d'Investissement pour 4 635 milliers d'euros,

  • le paiement des dividendes 2009 versés par la Caisse Régionale aux Certificats Coopératifs d'Associés pour 2 262 milliers d'euros,

Il inclut en outre la variation au cours de l'exercice 2010 du capital social des Caisses Locales pour 28 626 milliers d'euros faisant suite à des souscriptions de parts sociales auprès de la clientèle dans le cadre du programme d'émission des parts sociales validé par l'AMF le 07 mai 2010.

(5) Au cours de l'exercice 2010 les échéances de dettes subordonnées s'élèvent à 8 000 milliers d'euros contre des émissions en 2009 de 20 000 milliers.

(6) Cette ligne est composée du solde net des postes « caisses et banques centrales », hors intérêts courus.

(7) Cette ligne est composée du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs sains » et « comptes et prêts au jour le jour sains » tel que détaillés en note 5.3 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour » tel que détaillés en note 5.5 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS

1. Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés

1.1. Normes applicables et comparabilité

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2010 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm #adopted-commission.

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009 à l'exception du changement d'option relatif à la comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l'emploi. En effet, selon la norme IAS 19, les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies peuvent être comptabilisés :

  • soit en contrepartie du résultat pour leur totalité,
  • soit en contrepartie du résultat pour une fraction déterminée selon la méthode du corridor,

  • soit en contrepartie des autres éléments du résultat global pour la totalité.

Jusqu'au 31 décembre 2009 la Caisse Régionale du Morbihan imputait les écarts actuariels dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés.

Afin de fournir une information plus comparable avec les principes appliqués par les autres sociétés, la Caisse Régionale du Morbihan a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Cette méthode est appliquée de manière permanente et homogène à tous les régimes de retraite à compter du 1er janvier 2010.

Cette modification d'option comptable est traitée conformément aux dispositions de la norme IAS 8 avec application rétrospective. Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 1.5.

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 31 décembre 2009 ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2010 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2010. Celles-ci portent sur :

Normes, Amendements ou Interprétations Date de
publication par
l'Union
européenne
Date de 1ère
application :
exercices ouverts
à compter du
Amendement annuel visant à améliorer la norme IFRS 5, relatif aux
filiales faisant l'objet d'un plan de vente entraînant la perte de contrôle,
et l'amendement de la norme IFRS 1 qui en découle ;
23 janvier 2009
(CE n° 70/2009)
er janvier 2010
1
Révision de la norme IAS 27 relative aux états financiers consolidés et
individuels ;
03 juin 2009
(CE n° 494/2009)
er janvier 2010
1
Révision de la norme IFRS 3 relative aux regroupements d'entreprises ; 03 juin 2009
(CE 495/2009)
er janvier 2010
1
Amendement de la norme IAS 39, relatif aux éléments éligibles à la
couverture et qui apporte notamment des clarifications quant à
l'application de la comptabilité de couverture à la composante inflation
des instruments financiers ;
15 septembre 2009
(CE n° 839/2009)
er janvier 2010
1
Révision de la norme IFRS 1, relatifs à la première adoption des normes
internationales ;
25 novembre 2009
(CE n° 1136/2009)
et
23 juin 2010
(CE n°550/2010)
er janvier 2010
1
Amendement annuels visant à améliorer et clarifier 9 normes et 2
interprétations et issus du règlement
du 23 mars 2010 (UE
n°243/2010) ;
23 mars 2009 er janvier 2010
1
Amendement de la norme IFRS 2, relative aux paiements fondés sur
des actions et qui incorpore en s'y substituant les interprétations IFRIC
8 et IFRIC 11 ;
23 mars 2009
(UE n° 244/2010)
er janvier 2010
1
Interprétation d'IFRIC 12, relative aux accords de concession de
services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe ;
25 mars 2009
(UE n° 254/2009)
er janvier 2010
1
Interprétation d'IFRIC 16 relative aux couvertures d'un investissement
net dans une activité à l'étranger ;
04 juin 2009
(UE n° 460/2009)
er janvier 2010
1
Interprétation d'IFRIC 15, relative aux contrats de construction de
biens immobiliers
traités dans les normes IAS 11, contrats de
construction, et IAS18, produits des activités ordinaires ;
22 juillet 2009
(CE n°636/2009)
er janvier 2010
1
Interprétation d'IFRIC 17, relative à la distribution d'actifs non
monétaires aux propriétaires ;
26 novembre 2009
(CE n° 1142/2009)
er janvier 2010
1
Interprétation d'IFRIC 18, relative au transfert d'actifs provenant de
clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe.
27 novembre 2009
(CE n° 1164/2009)
er janvier 2010
1

L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication
par l'Union
européenne
Date de 1ère
application
obligatoire :
exercices ouverts
à compter du
Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de 23 décembre 2009 er janvier 2011
droit. (UE n° 1293/2009) 1
Amendement des normes IFRS 1 et IFRS 7, relatif à des exemptions de
fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour
les premiers adoptants.
30 juin 2010
(UE n° 574/2010)
er janvier 2011
1
Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties 19 juillet 2010 er janvier 2011
liées sous forme d'organisme d'Etat. (UE 632/2010) 1
Amendement de l'interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des 19 juillet 2010 er janvier 2011
actifs de régimes à prestations définies. (UE 633/2010) 1
Interprétation d'IFRIC 19, relative à l'extinction de passifs financiers avec
des instruments de capitaux propres. Cet amendement sera appliqué pour
la première fois au 1er janvier 2011
23 juillet 2010
(UE n° 662/2010)
er janvier 2011
1

La Caisse Régionale du Morbihan n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

Enfin, les normes et interprétations publiées par l' IASB

1.2.Format de présentation des états financiers

En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale du Morbihan utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés

1.3. Principes et méthodes comptables

Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

2 juillet 2009.

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

  • les activités des marchés nationaux et internationaux,
  • les fluctuations des taux d'intérêts et de change ;
  • la conjoncture économique et politique dans certains
  • secteurs d'activité ou pays, - les modifications de la réglementation ou de la législation.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

Instruments financiers (IAS 32 et39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif. - les instruments financiers évalués à la juste valeur,

mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le

directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du

  • les participations non consolidées,
  • les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,
  • les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d'actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance,
  • les dépréciations des créances irrécouvrables,
  • les provisions,
  • les actifs d'impôt différé.

Groupe au 31 décembre 2010.

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.

Classification des titres à l'actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

  • actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale du Morbihan.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.

La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale du Morbihan a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :

  • ceux que la Caisse Régionale du Morbihan a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,
  • ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu'à l'échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Prêts et créances

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

  • actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance,
  • prêts et créances,
  • actifs financiers disponibles à la vente.

un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.

Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote/décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

Au cours de l'exercice 2010, les émetteurs Groupama et Axa ont choisi d'exercer l'option prévue au contrat, de remboursement par anticipation de chacun de leur TSR détenu par la Caisse Régionale du Morbihan. Ainsi, au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan ne détient plus de titre dans cette catégorie.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote/décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciations des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs évènements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Morbihan utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

La Caisse Régionale du Morbihan prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Morbihan constate une dépréciation en cas de baisse de

Date d'enregistrement des titres

La Caisse Régionale du Morbihan enregistre à la date de règlement les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » et « Prêts et

Reclassements d'actifs financiers

Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union Européenne en octobre 2008, il est autorisé d'opérer les reclassements suivants :

  • des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l'entité a désormais l'intention et la capacité de conserver l'actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance et si les critères d'éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif),

Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs

Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

Ainsi, au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan a enregistré des dépréciations durables pour un montant de 1 854 milliers d'euros.

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances. La constatation de cette dépréciation se fait :

  • pour les titres évalués au coût amorti via l'utilisation d'un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d'amélioration ultérieure,
  • pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d'amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

  • dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance », si les critères d'éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l'actif financier reclassé.

La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré, en 2010, de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.

financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

  • les créances dépréciées sur base individuelle : il s'agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,
  • les créances dépréciées sur base collective : il s'agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

  • lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les Collectivités Locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
  • lorsque la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
  • s'il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie d'encours en encours dépréciés, entraîne par « contagion » un

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques, la Caisse Régionale du Morbihan a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, des dépréciations sur bases collectives calculées à partir de modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale du Morbihan détermine à partir d'outils et de bases

Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de

Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

  • les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables,
  • les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue,

L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.

classement identique de la totalité de l'encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou caution.

Dans le cas de créances restructurées pour lesquelles la Caisse Régionale du Morbihan a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) du fait d'un risque de contrepartie, tout en reclassant l'encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Le montant des créances restructurées non dépréciées n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.

statistiques, un montant de pertes en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'évènement de perte au sens de la norme IAS 39.

L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Au 31 décembre 2010, le montant des dépréciations sur base collective s'élève à 67,1 millions d'euros.

Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)

décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides. Depuis le 31 décembre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise dans cette rubrique sept BMTN structurés pour un montant en nominal de 210 millions d'euros,

  • les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce

Titres au passif

Distinction dettes-capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

  • - de remettre des liquidités ou un autre actif financier,
  • - d'échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

Rachat d'actions propres

Les Certificats Coopératifs d'Investissement rachetés par la Caisse Régionale du Morbihan ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont

Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils

La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associée à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.

Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

L'amendement IAS 32 adopté par l'Union européenne le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d'instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

  • - les instruments, émis par l'émetteur, remboursables au gré du porteur,
  • - les instruments créant une obligation pour l'émetteur d'avoir à rembourser le porteur lors de

la liquidation, sur la base de sa part dans l'actif net. Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d'OPCVM émises au passif doivent être classées en capitaux propres.

comptabilisés en déduction des capitaux propres. Ils ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.

L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

  • éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,
  • documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,
  • démonstration de l'efficacité de la couverture, à l'origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.

La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.

L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

  • couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l'élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n'apparaît en net en résultat, que l'éventuelle inefficacité de la couverture,
  • couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent,
  • couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte d'écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

  • couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
  • couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
  • couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.
  • le contrat hybride n'est pas évalué à la juste valeur par résultat,
  • séparé du contrat hôte, l'élément incorporé possède les caractéristiques d'un dérivé,
  • les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte.

Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.

L'IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

  • Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tel que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Morbihan retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.

  • Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

• les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tel que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

• Les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux basées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.

  • Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

La Caisse Régionale du Morbihan détaille dans la note 10.2 les niveaux de valorisation qu'elle a affectés à ses actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur.

Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,
  • les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,
  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale du Morbihan compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants

Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.

  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,
  • les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

  • les pertes de valeur des titres à revenu variable,
  • les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,
  • les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

  • celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

  • le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

  • lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu'ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,
  • lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou

Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale du Morbihan identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un évènement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Morbihan a constitué des provisions qui couvrent notamment :

  • les risques opérationnels,
  • les avantages au personnel,
  • les risques d'exécution des engagements par signature,
  • les litiges et garanties de passif,
  • les risques fiscaux,
  • les risques liés à l'épargne logement.

Cette dernière provision est constituée conformément à la méthodologie mise en œuvre par le groupe Crédit Agricole afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargnelogement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-

Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

  • les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l'exercice,
  • les avantages à long terme : médailles du travail,

Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dûs dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

logement et pour l'ensemble des comptes d'épargnelogement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement modélisé des souscripteurs en utilisant des hypothèses d'évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,
  • l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établies à partir d'observations historiques de longue période,
  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :

  • la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l'objet d'un recensement des risques avérés, l'appréciation de la fréquence de l'incident et le montant de l'impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,
  • les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d'arrêté des comptes.

Des informations détaillées selon le modèle prévu sont fournies au point 6.16.

primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l'exercice,

  • les indemnités de fin de contrat de travail,
  • les avantages postérieurs à l'emploi, classés euxmêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

Avantages postérieurs à l'emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d'indemnités de fin de carrière-régimes à prestations définies

Les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies de la Caisse Régionale du Morbihan sont couverts par des fonds constitués auprès de deux assureurs : PREDICA et GENERALI. La Caisse Régionale du Morbihan n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 les écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat. Le principal impact de ce changement d'option comptable sur les états financiers au 31/12/2009 est non significatif et est présenté en note 1.5.

Le montant de la provision constituée est égal à :

  • la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,
  • diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir

Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La Caisse Régionale n'a pas de plan de paiement fondé sur des actions.

Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.

L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour

l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de quatre :

  • indemnités de fin de carrière pour l'ensemble des salariés : GENERALI,
  • retraite chapeau pour les cadres de Direction : PREDICA,
  • retraite chapeau pour les autres membres du Conseil de Direction : GENERALI,
  • FOMUGEI-PREDICA pour le Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.

Tous les engagements de la Caisse Régionale du Morbihan en matière de retraite, de pré-retraite, d'indemnités de fin de carrière au titre des régimes à prestations définies sont couverts depuis 2007 par des assurances auprès de PREDICA et GENERALI.

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

  • la comptabilisation initiale du goodwill,
  • la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :
  • a) n'est pas un regroupement d'entreprises , et
  • b) n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l'actif d'impôt différé ne soit généré par la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :

  • n'est pas un regroupement d'entreprises , et
  • au moment de la transaction, n'affecte ni le bénéfice

comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale). Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d'imposition utilisés pour l'évaluation sont ceux

dont l'application est attendue lors de la réalisation de l'actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu' elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt

Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des est généré :

  • soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

  • soit par un regroupement d'entreprises.

  • Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

  • l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible , et
  • les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :
    • a) soit sur la même entité imposable ;
    • b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

dépréciations constatées depuis leur date d'acquisition. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les droits au bail. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondant ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composants Durées d'amortissement
Foncier Non amortissable
Gros œuvre 30 ans
Second œuvre 20 ans
Installations techniques 5 à 25 ans
Agencements 5 à 10 ans
Matériel informatique 4 ans (dégressif ou linéaire)
Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale du Morbihan sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduisent pas à la modification des valeurs inscrites au bilan au 31 décembre 2010.

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

  • sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,
  • les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant

Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

  • les commissions qui font partie intégrante du rendement d'un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d'intérêt effectif,
  • lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :
  • les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous

Activités d'assurance (IFRS 4)

Les passifs d'assurance restent pour partie évalués en normes françaises conformément aux dispositions réglementaires IAS et IFRS, en attendant un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Les actifs financiers des sociétés d'assurance du

Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :

  • constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,
  • décomposer les loyers entre, d'une part les intérêts et, d'autre part l'amortissement du capital, appelé amortissement financier,
  • constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :
  • l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l'exercice,

partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

  • les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,
  • les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

  • en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat,
  • en capitaux propres si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

condition de réalisation d'un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :

  • le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,
  • il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l'entreprise,
  • le degré d'avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable,
  • les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

Groupe sont quant à eux reclassés selon la norme IAS 39 au sein des catégories d'actifs financiers définies par la norme IAS 39.

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ces activités.

  • la valeur nette comptable des immobilisations louées,
  • la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de locationfinancement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

La Caisse Régionale du Morbihan considère que toutes ses locations sont des opérations de location simple.

Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à l'être) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Morbihan et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale du Morbihan dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale du Morbihan détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

Consolidation de la Caisse Régionale du Morbihan

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Morbihan représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale du Morbihan, des 45 Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées et d'un fonds dédié. Ce dernier, dénommé Morbihan Gestion, a été constitué en mars 2008 et est consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec une détention de 99,99% des parts.

Les comptes de l'entité consolidante sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

Le détail du périmètre de consolidation est le suivant :

- Caisse Régionale de CREDIT AGRICOLE du MORBIHAN,

  • Morbihan Gestion consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99%,
  • Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan :
Caisses locales Adresse Président
Allaire 7, Route de Redon 56350 Allaire M. Pierre-Yves ROBERT
Auray 1, rue Barré 56400 Auray M. Jean-Claude GUERNEVE
Baud Place du Champ de Foire 56150 Baud M. Gilles LE PEIH
Belle Ile 2, rue Carnot 56360 Le Palais Mme Sylvie STRADI
Belz Rue du Docteur Laennec 56550 Belz M. Jean-Jacques GUILLERMIC
Cléguérec 9, rue du Stade 56480 Cléguerec M. Marc PERAN
Elven Place du Lurin 56250 Elven Mme Angèle DAVID
Le Faouet 2, rue Poher 56320 Le Faouet Mme Elise PERON
La Gacilly 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly M. Yannick MAHEAS
Gourin 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin M. Hervé LE FLOC'H
Grandchamp Place de la Mairie 56390 Grandchamp Mme Béatrice LEVEILLE
Guéméné-sur-Scorff 1, rue du Palais 56160 Guémené S/Scorff M. André JAFFRE
Guer 3, bis Place du champ de Foire 56380 Guer M. Philippe RENIMEL
Guiscriff 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff M. Jean-Claude HUIBAN
Hennebont 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont M. Hervé LE TORTOREC
Josselin 1, rue Saint Michel 56120 Josselin M. Hervé BRULE
Locminé 6, place Joseph Richard 56500 Locminé M. Robert LE CLEZIO
Malestroit 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit M. Christian LE GAL
Mauron 10, place de la Mairie 56430 Mauron M. Bernard MARCADE
Muzillac 1, place du Marché 56190 Muzillac M. Alain DAVID
Ploemeur 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur M. André LE CLOEREC
Ploermel 22, place de la Mairie 56800 Ploermel M. Noël DANILO
Plouay 3, place de la Mairie 56240 Plouay M. Eric LE FOULER
Pluvigner 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner Mme Catherine SAINT-JALMES
Pontivy 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy Mme Jeanne AUFFRET
Pont-Scorff/Quéven 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven M. Marcelle JACQUIN
Riantec 1, rue de Kerduran 56670 Riantec M. Patrick GUERIZEC
Questembert 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert M. Patrice LE PENHUIZIC
Quiberon 19, rue de la Gare 56170 Quiberon M. Gilbert BOURON
La Roche-Bernard 6, rue des écoles 56130 La Roche Bernard M. Alain GUIHARD
Rochefort-en-Terre Rue Françoise d'Amboise 56220 Malansac M. Gérard JOUNEAUX
Rohan 4, place de la Mairie 56580 Rohan M. Charles HERVO
Saint-Jean-Brévelay 16, rue de Rennes 56660 St Jean-Brévelay M. Joseph ROBIN
Sarzeau Place des Trinitaines 56370 Sarzeau M. Yannick CONAN
La Trinité Porhoet 15, place du Martray 56490 La Trinité Porhoet M. Denis PERRAULT
Vannes 22, rue Thiers 56000 Vannes M. Daniel FOUREL
Theix 7, place de la Liberté 56450 Theix M. André MOISAN
Saint Avé/Ménimur 2, place François Mitterrand 56890 Saint Avé M. Joseph LORIC
Lanester 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester M. Bertrand HESNARD
Lorient 34, rue du Port 56100 Lorient M. Raymond LE DOUR
Carnac 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac M. Alain DREANO
Vannes-Ouest Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes M. Christian TALGORN
Arradon 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon M. Philippe LE COROLLER
Séné 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné M. Pascal BEROULE
Guidel 7, place de Polignac 56520 Guidel M. Christian GICQUELAY

Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale du Morbihan détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque l'entité détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une

Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale du Morbihan, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés. La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

  • les activités de l'entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale du Morbihan selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse Régionale du Morbihan obtienne des avantages de l'activité de l'entité ad hoc,
  • la Caisse Régionale du Morbihan a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l'entité ad hoc ou, en mettant en place

Exclusions du périmètre de consolidation

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale du Morbihan sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale.

  • l'intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale du Morbihan,
  • l'intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale du Morbihan,

entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. L'entité est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Aucune entité n'est consolidée à ce titre par la Caisse Régionale du Morbihan.

un mécanisme «de pilotage automatique », la Caisse Régionale du Morbihan a délégué ces pouvoirs de décision,

  • la Caisse Régionale du Morbihan a le droit d'obtenir la majorité des avantages de l'entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l'entité ad hoc, ou
  • la Caisse Régionale du Morbihan conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l'entité ad hoc ou à ses actifs afin d'obtenir des avantages de ses activités.

La Caisse Régionale du Morbihan détient depuis mars 2008 un fonds dédié dénommé Morbihan Gestion sur lequel au 31 décembre 2010 elle détient 99,99% des parts.

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28-1 et IAS 31-1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

  • la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués sauf s'ils sont jugés non significatifs. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.

Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

La Caisse Régionale du Morbihan ne détient pas de filiales étrangères.

Regroupements d'entreprises – Ecarts d'acquisition (IFRS 3)

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le traitement de ces écarts.

1.5. Principaux effets du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels (IAS19)

Depuis le 1er janvier 2010, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat. Si cette méthode avait été appliquée en 2009, l'impact net d'impôts sur le résultat aurait été de 94 milliers d'euros.

2. Périmètre de consolidation

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 est présenté de façon détaillée au paragraphe 1.4.

2.1 Evolutions du périmètre

Il n'ya pas d'évolution du périmètre de consolidation au cours de l'exercice 2010.

Le Fonds dédié Morbihan Gestion est entré dans le périmètre de consolidation au cours de l'exercice 2008. Ce fonds dédié constitué en mars 2008 est consolidé selon la méthode de l'intégration globale. Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan détient 99,99% des parts.

2.2 Fonds dédiés

La Caisse Régionale du Morbihan détient depuis l'exercice 2008 le fonds dédié Morbihan Gestion.

2.3 Participations non consolidées

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente » sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

Au 31 décembre 2010, les principales participations non consolidées détenues par la Caisse Régionale du Morbihan et dont la valeur représente plus de 3% de la valeur nette total au bilan de ce poste sont les suivantes :

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Valeur au
bilan
% de
capital
détenu
Valeur au
bilan
% de
capital
détenu
Rue La Boétie 311 363 1,86 303 670 1,86
Sacam International 14 703 1,86 16 440 1,86
Sacam Développement 16 158 1,86 14 910 1,86
Autres 32 349 31 228
Valeur
au
bilan
des
titres
de
participation non consolidés (1)
374 573 366 248
dont dépréciation durable sur titres et
créances comptabilisée en résultat
633 589

(1) La valeur au bilan des titres de participation non consolidés est déterminée à la juste valeur.

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Morbihan est assurée par la Direction Finances et Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques. La gestion

3.1. Risque de crédit

Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.

du risque opérationnel est assurée par l'Audit, directement rattaché au Directeur Général. La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, paragraphe D « les facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS7.

L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.

L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et
actifs représentatifs de contrats en unités de compte)
42 232 25 967
Instruments dérivés de couverture 6 225 5 230
Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 27 702 29 409
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) 21 894 23 570
Prêts et créances sur la clientèle 6 708 893 6 396 319
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance / 7 106
Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation) 6 806 946 6 487 601
Engagements de financement donnés (hors opérations internes) (1) 995 697 794 234
Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) (2) 131 163 230 864
Provisions-Engagements par signature -4 004 -2 575
Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 122 856 1 022 523
Total Exposition nette 7 929 802 7 510 124

(1) Au 31 décembre 2009, ce poste n'incluait pas d'opérations internes

(2) Les montants publiés au 31/12/2009 comprenaient les opérations internes pour un montant de 12 033 milliers d'euros.

Les tableaux ci-après présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

Concentrations par agent économique

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

31/12/10
(En milliers d'euros) Encours bruts dont encours
douteux
dépréciés sur
base individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales 6 724 / / / 6 724
Banques centrales / / / / /
Etablissements de crédit 22 635 787 -787 / 21 848
Institutions non établissements
de crédit
729 015 1 705 -1 368 / 727 647
Grandes entreprises 1 390 469 51 894 -38 164 -13 352 1 338 953
Clientèle de détail 4 739 538 114 901 -74 467 -53 708 4 611 363
Total en principal
Créances rattachées nettes
6 888 381 169 287 -114 786 -67 060 6 706 535
24 252
Valeurs au bilan 6 730 787

Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 285 150 milliers d'euros.

Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 10 106 milliers d'euros.

31/12/09
(En milliers d'euros) Encours bruts dont encours
douteux
dépréciés sur
base individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales 82 / / / 82
Banques centrales / / / / /
Etablissements de crédit 24 184 787 -787 / 23 397
Institutions non établissements
de crédit
666 115 1 287 -1 175 / 664 940
Grandes entreprises 1 323 582 47 065 -31 827 -8 969 1 282 786
Clientèle de détail 4 538 690 106 961 -67 393 -54 577 4 416 720
Total en principal
Créances rattachées nettes
6 552 653 156 100 -101 182 -63 546 6 387 925
31 964
Valeurs au bilan 6 419 889

Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 480 041 milliers d'euros.

Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 8 578 milliers d'euros.

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Engagements de financement : 995 697 794 234
Administrations centrales / /
Institutions non établissements de crédit 166 254 151 675
Grandes entreprises 362 697 244 761
Clientèle de détail 466 746 397 798
Engagements de garantie : 141 926 242 435
Administrations centrales / /
Institutions non établissements de crédit 538 94 956
Grandes entreprises 130 462 130 680
Clientèle de détail 10 926 16 799

Dettes envers la clientèle – ventilation par agent économique

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Administrations centrales / /
Institutions non établissements de crédit 36 188 18 197
Grandes entreprises 430 358 374 692
Clientèle de détail 1 153 587 1 091 248
Total 1 620 133 1 484 137
Dettes rattachées 15 471 14 380
Valeur au bilan 1 635 604 1 498 517

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

31/12/10
Ventilation par ancienneté d'impayé des
encours en souffrance
(En milliers d'euros) <= 90 jours > 90 jours <= 180
jours
> 180 jours <= 1 an > 1 an des actifs financiers
Valeur comptable
en souffrance
Valeur nette comptable
des actifs dépréciés
individuellement
collectivement testées
Dépréciations d'actifs
individuellement et
financiers
dépréciés et en arriéré de
rehaussements de crédit
reçus relatifs aux actifs
Garanties et autres
paiement
Instruments
de
capitaux
propres
/ / / / / 3 229 -1 854 /
Instruments de dettes
Administrations centrales / / / / / / / /
Banques centrales / / / / / / / /
Etablissements de crédit / / / / / / -787 /
Institutions non / / / / / / / /
établissements de crédit
Grandes entreprises / / / / / / / /
Clientèle de détail / / / / / / / /
Prêts et avances
Administrations centrales
/ / / / / / / /
Banques centrales / / / / / / / /
Etablissements de crédit / / / / / / / /
Institutions non
établissements de crédit
22 370 / / / 22 370 337 -2 027 /
Grandes entreprises 56 922 65 / / 56 987 13 730 -54 948 9 400
Clientèle de détail 94 750 / / / 94 750 40 434 -137 721 135 184
Total 174 042 65 / / 174 107 57 730 197 337 144 584
31/12/09
Ventilation par ancienneté d'impayé des
encours en souffrance
(En milliers d'euros) <= 90 jours > 90 jours <= 180
jours
> 180 jours <= 1
an
> 1 an des actifs financiers
Valeur comptable
en souffrance
Valeur nette comptable des
individuellement
actifs dépréciés
financiers individuellement
et collectivement testées
Dépréciations d'actifs
Instruments
de
capitaux
propres
/ / / / / 9 627 -2 311
Instruments de dettes / / / / / / /
Administrations
centrales
/ / / / / / /
(1)
Banques centrales (1)
/ / / / / / /
Etablissements de crédit / / / / / / -787
Institutions non / / / / / / /
établissements de crédit
Grandes entreprises
/ / / / / 51 -4
Clientèle de détail / / / / / / /
Prêts et avances / / / / / / /
Administrations centrales(1) / / / / / / /
Banques centrales (1) / / / / / / /
Etablissements de crédit / / / / / / /
Institutions non 18 053 / / / 18 053 112 -1 825
établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
50 674
135 934
/
361
/
662
/
/
50 674
136 957
15 238
39 568
-44 110
-132 372
Total 204 661 361 662 / 205 684 64 596 -181 409

(1) Dans les annexes consolidées au 31 décembre 2009, les opérations avec les « administrations centrales » et avec les « banques centrales » étaient présentées en cumulé sur la même ligne.

Concentrations par zone géographique de l'activité de crédit

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.

3.2. Risque de marché

(cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).

Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

  • les taux d'intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêts,
  • les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise,
  • les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Opérations sur marchés
organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
<= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans <= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments
de
taux
d'intérêts :
Futures / / / / / / / /
FRA / / / / / / / /
Swaps de taux d'intérêts / / / 47 144 6 034 6 225 5 230
Options de taux / / / / / / / /
Cap-Floors-Collars / / / / / / / /
Autres instruments
conditionnels
/ / / / / / / /
Instruments de devises et
or :
Opérations fermes de
change
/ / / / / / / /
Options de change / / / / / / / /
Autres instruments : / / / / / / /
Dérivés sur actions et
indices boursiers
/ / / / / / / /
Dérivés
sur
métaux
précieux
/ / / / / / / /
Dérivés
sur
produits
de
base
/ / / / / / / /
Dérivés de crédits / / / / / / / /
Autres / / / / / / / /
Sous-Total / / / 47 144 6 034 6 225 5 230
Opérations de change à
terme
/ / / / / / / /
Valeurs nettes au bilan / / / 47 144 6 034 6 225 5 230

Instruments dérivés de couverture – juste valeur Actif :

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Opérations sur marchés
organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
<= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans <= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments de taux d'intérêts:
Futures / / / / / / / /
FRA / / / / / / / /
Swaps de taux d'intérêts / / / 1 008 18 002 6 234 25 244 27 927
Options de taux / / / / / / / /
Cap-Floors-Collars / / / / / / / /
Autres instruments
conditionnels
/ / / / / / / /
Instruments de devises et or :
Opérations fermes de
change
/ / / / / / / /
Options de change / / / / / / / /
Autres instruments : / / / / / / /
Dérivés sur actions et
indices boursiers
/ / / / / / / /
Dérivés sur métaux précieux / / / / / / / /
Dérivés sur produits de base / / / / / / / /
Dérivés de crédits / / / / / / / /
Autres / / / / / / / /
Sous-Total / / / 1 008 18 002 6 234 25 244 27 927
Opérations de change à
terme
/ / / / / / / /
Valeurs nettes au bilan / / / 1 008 18 002 6 234 25 244 27 927

Instruments dérivés de couverture – juste valeur Passif :

Instruments dérivés de transaction – juste valeur Actif :

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Opérations sur marchés
organisés
Opérations de gré à gré Total en Total en
<= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans <= 1 an > 1 an à
<= 5 ans
> 5 ans valeur de
marché
valeur de
marché
Instruments de taux d'intérêts:
Futures / / / / / / / /
FRA / / / / / / / /
Swaps de taux d'intérêts / / / 14 317 40 847 41 178 23 223
Options de taux / / / / / / / /
Cap-Floors-Collars / / / 1 / / 1 6
Autres instruments
conditionnels
/ / / / / / / /
Instruments de devises et or :
Opérations fermes de
change
/ / / / / / / /
Options de change / / / / / / / /
Autres instruments : / / / / / / / /
Dérivés sur actions et
indices boursiers
/ 315 722 / / / 1 037 2 721
Dérivés sur métaux précieux / / / / / / / /
Dérivés sur produits de base / / / / / / / /
Dérivés de crédits / / / / / / / /
Autres / / / / / / / /
Sous-Total / 315 722 15 317 40 847 42 216 25 950
Opérations de change à
terme
/ / / 16 / / 16 17
Valeurs nettes au bilan / 315 722 31 317 40 847 42 232 25 967
31/12/10 31/12/0
9
(En milliers d'euros) Opérations sur marchés
organisés
Opérations de gré à gré Total en
valeur
Total en
valeur
<= 1 an > 1 an à
<= 5
ans
> 5 ans <= 1 an > 1 an à
<= 5
ans
> 5 ans de
marché
de
marché
Instruments de taux d'intérêts
:
Futures / / / / / / / /
FRA / / / / / / / /
Swaps de taux d'intérêts / / / 14 317 3 060 3 391 3 914
Options de taux / / / / / / / /
Cap-Floors-Collars / / / 1 / / 1 7
Autres instruments
conditionnels
/ / / / / / / /
Instruments de devises et or :
Opérations fermes de change / / / / / / / /
Options de change / / / / / 9 9 6
Autres instruments : / / / / / / /
Dérivés sur actions et
indices boursiers
/ 3 782 / / / / 3 782 3 732
Dérivés sur métaux précieux / / / / / / / /
Dérivés sur produits de base / / / / / / / /
Dérivés de crédits / / / / / / / /
Autres / / / / / / / /
Sous-Total / 3 782 / 15 317 3 069 7 183 7 659
Opérations de change à
terme
/ / / / / / / /
Valeurs nettes au bilan / 3 782 / 15 317 3 069 7 183 7 659

Instruments dérivés de transaction – juste valeur Passif :

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Total
encours
notionnel
Total
encours
notionnel
Instruments de taux d'intérêts :
Futures / /
FRA / /
Swaps de taux d'intérêts : / /
prêteur 211 284 176 611
emprunteur 1 979 690 1 219 287
Options de taux / /
Cap-Floors-Collars 1 400 2 800
Autres instruments conditionnels / /
Instruments de devises et or :
Opérations fermes de change / /
Options de change 64 278 147 638
Autres instruments :
Dérivés sur actions et indices boursiers / /
Dérivés sur métaux précieux / /
Dérivés sur produits de base / /
Dérivés de crédits / /
Autres / /
Sous-Total 2 256 652 1 546 336
Opérations de change à terme 35 306 28 548
Total 2 291 958 1 574 884

Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses, ou au cumul des achats ou ventes de contrats.

Risque de change

(cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de change »).

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Actif Passif Actif Passif
Euro 7 868 300 7 868 300 7 722 643 7 722 747
Autres devises de l'Union Européenne 4 576 4 576 5 149 5 028
Chf 1 663 1 663 1 592 1 593
Usd 3 054 3 054 2 933 2 949
Autres devises / / / /
Total bilan 7 877 593 7 877 593 7 732 317 7 732 317

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s'établit comme suit :

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Emprunts
obligataires
Dettes
subordon
nées à durée
déterminée
Dettes
subordon
nées à durée
indétermi
née
Emprunts
obligataires
Dettes
subordon
nées à durée
déterminée
Dettes
subordon
nées à durée
indétermi
née
EURO / 132 858 / / 140 086 /
AUTRES
DEVISES
DE
L'UNION
EUROPEENNE
/ / / / / /
USD / / / / / /
JPY / / / / / /
AUTRES DEVISES / / / / / /
Total en principal (hors
dettes rattachées)
/ 132 858 / / 140 086 /

Risque de prix

(cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).

3.3.Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements (cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de liquidité et de financement »).

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

31/12/10
(En milliers d'euros) < = 3 mois > 3 mois
à
< = 1 an
> 1 an
à
< = 5 ans
> 5 ans Total
Prêts et créances émis sur les établissements de
crédit (y compris opérations internes au Crédit
Agricole)
71 780 41 119 73 751 111 822 298 472
Prêts et créances émis sur la clientèle 354 939 687 629 2 664 337 3 158 841 6 865 746
Total 426 719 728 748 2 738 088 3 270 663 7 164 218
Créances rattachées 47 202
Dépréciations -195 483
Valeur nette au bilan 7 015 937
31/12/09
(En milliers d'euros) < = 3 mois > 3 mois
à
< = 1 an
> 1 an
à
< = 5 ans
> 5 ans Total
Prêts et créances émis sur les établissements de
crédit (y compris opérations internes au Crédit
Agricole)
416 276 15 246 25 086 38 403 495 011
Prêts et créances émis sur la clientèle 382 130 712 832 2 485 411 2 948 096 6 528 469
Total 798 406 728 078 2 510 497 2 986 499 7 023 480
Créances rattachées 55 548
Dépréciations -179 098
Valeur nette au bilan 6 899 930

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

31/12/10
(En milliers d'euros) < = 3 mois > 3 mois
à
< = 1 an
> 1 an
à
< = 5 ans
> 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit (y compris
opérations internes au Crédit Agricole)
693 994 939 665 1 554 573 1 189 446 4 377 678
Dettes envers la clientèle 1 095 263 10 457 453 393 61 020 1 620 133
Total 1 789 257 950 122 2 007 966 1 250 466 5 997 811
Dettes rattachées 21 750
Valeur au bilan 6 019 561
31/12/09
(En milliers d'euros) < = 3 mois > 3 mois
à
< = 1 an
> 1 an
à
< = 5 ans
> 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit (y compris
opérations internes au Crédit Agricole)
442 024 899 038 1 522 849 1 176 314 4 044 225
Dettes envers la clientèle 1 059 461 12 612 410 578 1 486 1 484 137
Total 1 501 485 911 650 1 933 427 1 177 271 5 524 362
Dettes rattachées 20 437
Valeur au bilan 5 544 799

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées par durée résiduelle

31/12/10
(En milliers d'euros) <= 3 mois > 3 mois
à
<= 1 an
> 1 an
à
<= 5 ans
> 5 ans Total
Dettes représentées par un titre :
Bons de caisse 20 / / / 20
Titres du marché interbancaire / / / / /
Titres de créances négociables 409 258 20 000 400 / 429 658
Emprunts obligataires / / / / /
Autres dettes représentées par un titre / / / / /
Total en principal 409 278 20 000 400 / 429 678
Dettes rattachées 186
Valeur au bilan 429 864
Dettes subordonnées :
Dettes subordonnées à durée déterminée / / 32 081 100 777 132 858
Dettes subordonnées à durée indéterminée / / / / /
Dépôt de garantie à caractère mutuel / / / / /
Titres et emprunts participatifs / / / / /
Total en principal / / 32 081 100 777 132 858
Dettes rattachées 2 094
Valeur au bilan 134 952
31/12/09
(En milliers d'euros) <= 3 mois > 3 mois
à
<= 1 an
> 1 an
à
<= 5 ans
> 5 ans Total
Dettes représentées par un titre :
Bons de caisse 27 / / / 27
Titres du marché interbancaire / / / / /
Titres de créances négociables 880 151 7 619 400 / 888 170
Emprunts obligataires / / / / /
Autres dettes représentées par un titre / / / / /
Total en principal 880 178 7 619 400 / 888 197
Dettes rattachées 560
Valeur au bilan 888 757
Dettes subordonnées :
Dettes subordonnées à durée déterminée / 8 000 32 047 100 039 140 086
Dettes subordonnées à durée indéterminée / / / / /
Dépôt de garantie à caractère mutuel / / / / /
Titres et emprunts participatifs / / / / /
Total en principal / 8 000 32 047 100 039 140 086
Dettes rattachées 2 178
Valeur au bilan 142 264

Garanties financières en risque données par maturité

Les montants présentés correspondent au montant attendu d'appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.

31/12/10
(En milliers d'euros) <= 3 mois > 3 mois
à
<= 1 an
> 1 an
à
<= 5 ans
> 5 ans Total
Garanties financières données 1 665 / / / /
31/12/09
(En milliers d'euros) <= 3 mois > 3 mois
à
<= 1 an
> 1 an
à
<= 5 ans
> 5 ans Total

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi :

  • de couverture de valeur,
  • de couverture de résultats futurs,
  • de couverture d'un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité (cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « politique de couverture »).

Couverture de juste valeur :

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Couverture de flux de trésorerie :

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

Couverture d'un investissement net en devise :

Les couvertures d'un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d'actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l'entité.

Instruments dérivés de couverture

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Valeur de marché Montant Valeur de marché Montant
positive négative notionnel positive négative notionnel
Couverture de juste valeur : 6 225 25 197 1 794 320 5 230 27 927 1 205 994
Taux d'intérêt 6 225 25 197 1 794 320 5 230 27 927 1 205 994
Capitaux propres / / / / / /
Change / / / / / /
Crédit / / / / / /
Matières premières / / / / / /
Autres / / / / / /
Couverture de flux de trésorerie : / 47 120 000 / / /
Taux d'intérêt / 47 120 000 / / /
Capitaux propres / / / / / /
Change / / / / / /
Crédit / / / / / /
Matières premières / / / / / /
Autres / / / / / /
Couverture
d'investissement
net
dans une activité à l'étranger :
/ / / / / /
Total des instruments dérivés de
couverture
6 225 25 244 1 914 320 5 230 27 927 1 205 994

La juste valeur correspond à la valeur Mark to Market des instruments financiers à terme, coupons courus inclus.

3.5. Risques opérationnels

(cf rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque opérationnel »).

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union Européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale du Morbihan est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale du Morbihan est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un évènement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006- 49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008. Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale du Morbihan a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu'à fin 2010 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

• 95 % des exigences de fonds propres telles qu'elles auraient été calculées en CAD jusqu'au 31/12/2007 ;

• 90 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2008 ; • 80 % de ces exigences jusqu'au 31/12/2010.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

  • les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

  • les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

  • les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la règlementation

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Fonds propres de base (tier 1) 566 563 490 189
Fonds propres complémentaires (tier 2) / /
Fonds propres surcomplémentaires (tier 3) / /
Total des fonds propres prudentiels 566 563 490 189

En application de la réglementation, la Caisse Régionale du Morbihan doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

En 2010 comme en 2009, la Caisse Régionale du Morbihan a répondu à ces exigences réglementaires.

4. Notes relatives au compte de résultat

4.1. Produits et Charges d'intérêts

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Sur opérations avec les établissements de crédit 1 099 1 047
Sur opérations internes au Crédit Agricole 16 633 20 957
Sur opérations avec la clientèle (1) 274 620 275 010
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 1 1
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance
267 394
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 8 735 10 839
Sur opérations de location-financement / /
Autres intérêts et produits assimilés / 3
Produits d'intérêts (2) (3) 301 355 308 251
Sur opérations avec les établissements de crédit -3 -1
Sur opérations internes au Crédit Agricole -112 785 -133 890
Sur opérations avec la clientèle (1) -25 976 -22 446
Sur dettes représentées par un titre -4 163 -6 434
Sur dettes subordonnées -6 577 -6 688
Intérêts courus et échus des instruments de couverture -29 021 -25 668
Sur opérations de location-financement / /
Autres intérêts et charges assimilées (4) -49 -183
Charges d'intérêts -178 574 -195 310

(1) Les produits et coûts liés à l'octroi de crédits à la clientèle étaient au 31 décembre 2009 affectés à la ligne « sur opérations avec la clientèle » de la rubrique « commissions » (note 4.2) pour un montant de 2 826 milliers d'euros et à la ligne « autres charges générales d'exploitation » de la rubrique « charges générales d'exploitation » (note 4.6) pour un montant de 307 milliers d'euros.

(2) dont 4 605 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2010 contre 4 653 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

(3) dont 4 046 milliers d'euros correspondant à des rétrocessions de bonifications reçues de l'Etat notamment sur les prêts à taux zéro. Ce poste représentait 4 240 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

(4) Cette ligne intègre désormais les charges d'intérêts sur actifs financiers disponibles à la vente, qui étaient présentées séparément en 2009 pour un montant de 183 milliers d'euros au 31/12/2009.

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 123 -5 118 274 -5 269
Sur opérations internes au Crédit Agricole 22 641 -12 579 10 062 21 697 -17 860 3 837
Sur opérations avec la clientèle (1) 27 706 -841 26 865 24 078 -411 23 667
Sur opérations sur titres / -65 -65 / -67 -67
Sur opérations de change 72 / 72 92 / 92
Sur opérations sur instruments dérivés et autres
opérations de hors bilan
3 351 -807 -2 544 3 373 -1 036 2 337
Sur moyens de paiement et autres prestations de
services bancaires et financiers
63 169 -5 548 57 621 64 802 -4 427 60 375
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 211 -22 2 189 2 318 / 2 318
Produits nets des commissions 119 273 -19 867 99 406 116 634 -23 806 92 828

4.2. Commissions nettes

(1) Les produits liés à l'octroi de crédits à la clientèle sont désormais enregistrés en « produits d'intérêts » (note 4.1). Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné. Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné.

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Dividendes reçus / /
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actifs/passifs à la
Juste Valeur par résultat par nature
18 022 12 964
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actifs/passifs à la
Juste Valeur par résultat par option (1)
-18 119 -13 581
Solde des opérations de change et instruments financiers
assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets
des activités à l'étranger)
155 116
Résultat de la comptabilité de couverture / /
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat (2)
58 -501

(1) Depuis l'exercice 2007, la Caisse Régionale comptabilise ses BMTN émis structurés en « passifs à la juste valeur par résultat ».

(2) Cet agrégat intègre depuis 2008 les incidences des valorisations des BMTN émis structurés et de leur couverture. Au 31 décembre 2010, le montant correspondant à celles-ci est de 5 320 milliers d'euros, contre -1 567 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Profits Pertes Net Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur
Variations
de
juste
valeur
des
éléments
couverts attribuables aux risques couverts
18 759 -741 70 601 -531
Variations de juste valeur des dérivés de
couverture
(y
compris
cessations
de
couvertures)
759 18 741 601 70 531
Couvertures de flux de trésorerie
Variations de juste valeur des dérivés de
couverture – partie inefficace
/ / / / / /
Couvertures d'investissements nets dans
une activité à l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de
couverture - partie inefficace
/ / / / / /
Couvertures
de
la
juste
valeur
de
l'exposition au risque de taux d'intérêt
d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations
de
juste
valeur
des
éléments
couverts
3 116 5 468 -2 352 / 2 682 -2 682
Variations de juste valeur des dérivés de
couverture
5 468 3 116 2 352 2 682 / 2 682
Couvertures de l'exposition des flux de
trésorerie d'un portefeuille d'instruments
financiers au risque de taux
Variations de juste valeur de l'instrument de
couverture – partie inefficace
/ / / / / /
Total
résultat
de
la
comptabilité
de
couverture
9 361 9 361 / 3 353 3 353 /

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Dividendes reçus 13 516 13 693
Plus ou moins-values de cession réalisées sur actifs
financiers disponibles à la vente
4 112 -11 847
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de
capitaux propres) (1)
/ -746
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs
financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et
créances
/ /
Gains
ou
pertes
nets
sur
actifs
financiers
disponibles à la vente
17 628 1 100

(1) Au cours de l'exercice 2009, la Caisse Régionale a constitué une dépréciation durable sur des titres OPCVM Greenway.

4.5. Produits et charges nets des autres activités

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation 95 /
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de
contrats d'assurance
/ /
Autres produits nets de l'activité assurance / /
Variation
des
provisions
techniques
des
contrats
d'assurance
/ /
Produits/charges nets des immeubles de placement -61 -57
Autres produits/charges nets -29 -78
Produits (charges) des autres activités 5 -135

4.6. Charges générales d'exploitation

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Charges de personnel 74 337 72 673
Impôts et taxes 3 714 2 921
Services
extérieurs
et
autres
charges
générales
d'exploitation (1)
47 316 43 349
Charges d'exploitation 125 367 118 943

(1) Les charges liées à l'octroi de crédits à la clientèle sont désormais enregistrées en « charges d'intérêts » (note 4.1). Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Morbihan. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2010 est donnée cidessous :

Honoraires des Commissaires aux comptes

(En milliers d'euros hors taxe) ERNST & YOUNG et
Autres
COCERTO
Entreprise et Audit
2010 2009 2010 2009
Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés
102 100 57 56
Autres diligences et prestations directement liées à
la mission du Commissariat aux comptes
/ / / /
Total 102 100 57 56

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Dotations aux amortissements 3 731 3 798
- Immobilisations corporelles 3 705 3 748
- Immobilisations incorporelles 26 50
Dotations aux dépréciations -231 110
- Immobilisations corporelles -231 110
- Immobilisations incorporelles / /
Total 3 500 3 908

4.8. Coût du risque

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Dotations aux provisions et aux dépréciations -58 376 -68 034
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe / /
Prêts et créances -55 000 -65 534
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance / /
Autres actifs -6 -50
Engagements par signature -2 776 -2 066
Risques et charges -594 -384
Reprises de provisions et de dépréciations 31 653 42 547
Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe / /
Prêts et créances (1) 30 013 41 114
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance / /
Autres actifs 50 /
Engagements par signature 1 347 905
Risques et charges 243 528
Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -26 723 -25 487
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers
disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement
/ /
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -702 -565
Récupérations sur prêts et créances amorties 813 969
Décotes sur les crédits restructurés / /
Pertes sur engagements par signature / /
Autres pertes nettes 111 404
Coût du risque -26 612 -25 083

(1) Cet agrégat inclut des pertes couvertes par des dépréciations pour un montant de 5 969 milliers d'euros au 31 décembre 2010 contre 10 827 milliers au 31 décembre 2009.

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 200 68
Plus-values de cession 352 175
Moins-values de cession -152 -107
Titres de capitaux propres consolidés / /
Plus-values de cession / /
Moins-values de cession / /
Produits (charges) nets sur opérations de regroupement / /
Gains ou pertes sur autres actifs 200 68

4.10. Impôts

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Charge d'impôt courant de l'exercice :
de la Caisse Régionale -24 610 -16 745
des Caisses Locales -151 -492
Total -24 761 -17 237
Charge/Produit d'impôt différé -1 014 2 006
Impôts sur les bénéfices consolidés -25 775 -15 231

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté au 31/12/10 :

(En milliers d'euros) Base Taux
d'impôt
Impôt
Résultat avant impôt 84 599 34,43 % -29 127
Effet des différences permanentes 893
Effets des différences temporaires
Effets de l'imposition à taux réduit
Effets des autres éléments 2 459
Taux et charge effectifs d'impôt 30,47% -25 775

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2010.

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté au 31/12/09 :

(En milliers d'euros) Base Taux
d'impôt
Impôt
Résultat avant impôt 58 367 34,43 % -20 096
Effet des différences permanentes 2 085
Effets des différences temporaires /
Effets de l'imposition à taux réduit /
Effets des autres éléments 2 780
Taux et charge effectifs d'impôt 26,10% -15 231
Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres
Total des
gains/
pertes
comptabi
Quote part
des gains/
pertes
comptabi
(En milliers d'euros) Liés aux
écarts de
conversion
Variation de
juste valeur
des actifs
disponibles
à la vente
(1)
Variation de
juste valeur
des dérivés
de
couverture
Gains et
pertes
actuariels
sur
avantages
post emploi
lisés
directement
en capitaux
propres
hors QP des
entités
mises en
équivalence
lisés
directement
en capitaux
propres sur
entités
mises en
équivalence
Variation de juste valeur / -670 / / -670
Transfert en compte de résultat / -2 893 / / -2 893
Variation de l'écart de conversion / / / / /
Variation des gains et pertes
actuariels
sur
avantages
post
emploi
/ / / / /
Quote
part
gains
et
pertes
comptabilisés
directement
en
capitaux
propres
sur
entités
mises en équivalence
/
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux
propres exercice 2010 (part
du Groupe)
/ -3 563 / / -3 563 /
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux
propres exercice 2010 (part
minoritaire)
/ / / / / /
Total gains et pertes
comptabilisés directement en
capitaux propres exercice
2010 (1)
/ -3 563 / / -3 563 /
Total des
Gains et pertes comptabilisés directement en
gains/
capitaux propres
pertes
pertes
comptabi
Quote part
des gains/
(En milliers d'euros) Liés aux
écarts de
conversion
Variation de
juste valeur
des actifs
disponibles
à la vente
(1)
Variation de
juste valeur
des dérivés
de
couverture
Gains et
pertes
actuariels
sur
avantages
post emploi
lisés
directe
ment en
capitaux
propres
hors QP des
entités
mises en
équivalence
comptabi
lisés
directe
ment en
capitaux
propres sur
entités
mises en
équivalence
Variation de juste valeur / 98 648 / / 98 648
Transfert en compte de résultat / 7 963 / / 7 963
Variation de l'écart de conversion / / / / /
Variation des gains et pertes
actuariels
sur
avantages
post
emploi
/ / / / /
Quote
part
gains
et
pertes
comptabilisés
directement
en
capitaux
propres
sur
entités
mises en équivalence
/
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux
propres exercice 2009 (part
du Groupe)
/ 106 611 / / 106 611 /
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux
propres exercice 2009 (part
minoritaire)
/ / / / / /
Total gains et pertes
comptabilisés directement en
capitaux propres exercice
2009 (1)
/ 106 611 / / 106 611 /

(1) Les données « total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente » se décomposent comme suit :

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Montant brut - 4 329 113 427
Impôt 766 -6 816
Total net - 3 563 106 611

5. Informations sectorielles

La Caisse Régionale du Morbihan exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle du Crédit Agricole du Morbihan comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. Le Crédit Agricole du Morbihan commercialise toute la gamme de services bancaires et financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie.

6. Notes relatives au bilan

6.1. Caisse, Banques centrales

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Actif Passif Actif Passif
Caisse 19 553 / 20 161 /
Banques centrales (1) 3 131 / 3 660 /
Valeur au bilan 22 684 / 23 821 /

(1) Les créances et dettes rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 42 304 26 085
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option / /
Valeur au bilan 42 304 26 085
dont titres prêtés / /

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Créances sur les établissements de crédit / /
Créances sur la clientèle / /
Titres reçus en pension livrée / /
Titres détenus à des fins de transaction 72 118
Effets publics et valeurs assimilées / /
Obligations et autres titres à revenu fixe / /
Actions et autres titres à revenu variable 72 118
Instruments dérivés 42 232 25 967
Valeur au bilan 42 304 26 085

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Créances sur la clientèle / /
Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes / /
Titres à la juste valeur par résultat sur option / /
Effets publics et valeurs assimilées / /
Obligations et autres titres à revenu fixe / /
Actions et autres titres à revenu variable / /
Valeur au bilan / /

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 7 183 7 659
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 245 078 231 937
Valeur au bilan 252 261 239 596

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Titres vendus à découvert / /
Titres donnés en pension livrée / /
Dettes représentées par un titre / /
Dettes envers la clientèle / /
Dettes envers les établissements de crédit / /
Instruments dérivés 7 183 7 659
Valeur au bilan 7 183 7 659

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

31/12/2010 31/12/2009
(En milliers d'euros) Juste valeur au
bilan
Différence
entre valeur
comptable et
montant dû à
l'échéance
Juste valeur au
bilan
Différence
entre valeur
comptable et
montant dû à
l'échéance
Dépôts d'établissements de crédit / / / /
Autres dépôts / / / /
Titres de dettes 245 078 35 078 231 937 21 937
Passifs subordonnés / / / /
Autres passifs financiers / / / /
Valeur au bilan 245 078 35 078 231 937 21 937

Depuis l'exercice 2007, la Caisse Régionale comptabilise ses BMTN émis structurés en « passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

6.3. Instruments dérivés de couverture

L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs disponibles à la vente
-- ------------------------------- -- -- --
31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Juste
valeur
Gains
comptabi
lisés
directe
ment en
capitaux
propres
Pertes
comptabi
lisées
directe
ment en
capitaux
propres
Juste
valeur
Gains
comptabi
lisés
directe
ment en
capitaux
propres
Pertes
comptabi
lisées
directe
ment en
capitaux
propres
Effets publics et valeurs assimilées / / / / / /
Obligations et autres titres à revenu fixe 27 702 5 406 7 29 409 4 923 127
Actions et autres titres à revenu variable 160 203 7 740 93 184 411 8 400 236
Titres de participation non consolidés (1) 374 573 19 992 4 369 366 248 21 221 2 107
Créances disponibles à la vente / / / / / /
Total des titres disponibles à la vente 562 478 33 138 4 469 580 068 34 544 2 470
Total des créances disponibles à la vente / / / / / /
Valeur au bilan des actifs financiers
disponibles à la vente (1)
562 478 33 138 4 469 580 068 34 544 2 470
Impôts / -5 326 -36 / -5 382 -125
Gains
et
pertes
comptabilisés
directement en capitaux propres sur
actifs financiers disponibles à la vente
(net IS)
562 478 27 812 4 433 580 068 29 162 2 345

(1) dont dépréciation durable sur titres et créances comptabilisée en résultat de 1,85 million d'euros au 31 décembre 2010 contre 2,31 millions d'euros au 31 décembre 2009.

6.5.
Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle
Prêts et créances sur les établissements de crédit
(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Etablissements de crédit
Comptes et prêts 5 848 2 397
dont comptes ordinaires débiteurs sains 2 298 468
dont comptes et prêts au jour le jour sains / /
Valeurs reçues en pension / /
Titres reçus en pension livrée / /
Prêts subordonnés / /
Titres non cotés sur un marché actif 16 787 21 787
Autres prêts et créances / /
Total en principal 22 635 24 184
Créances rattachées 46 173
Dépréciations 787 787
Valeur nette 21 894 23 570
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires 21 393 228 081
Comptes et avances à terme 233 744 222 046
Prêts subordonnés 20 700 20 700
Titres non cotés sur un marché actif / /
Total en principal 275 837 470 827
Créances rattachées 9 313 9 214
Dépréciations / /
Valeur nette 285 150 480 041
Valeur au bilan 307 044 503 611
(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 3 536 3 331
Autres concours à la clientèle 6 687 776 6 334 514
Titres reçus en pension livrée / /
Prêts subordonnés 35 487 35 487
Titres non cotés sur un marché actif 364 364
Créances nées d'opérations d'assurance directe / /
Créances nées d'opérations de réassurance / /
Avances consolidables 79 563 82 124
Comptes ordinaires débiteurs 59 020 72 649
Total en principal 6 865 746 6 528 469
Créances rattachées 37 843 46 161
Dépréciations 194 696 178 311
Valeur nette 6 708 893 6 396 319
Opérations de crédit bail
Location-financement immobilier / /
Location-financement mobilier, location simple et
opérations assimilées
/ /
Total en principal / /
Créances rattachées / /
Dépréciations / /
Valeur nette / /
Valeur au bilan 6 708 893 6 396 319

Prêts et créances sur la clientèle

Créances apportées en garantie :

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan a donné en garantie à Crédit Agricole S.A. 1 476 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 412 millions d'euros au 31 décembre 2009.

La Caisse Régionale du Morbihan conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté :

  • 870,2 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque Centrale Européenne, contre 769,5 millions d'euros au 31 décembre 2009,
  • 364,0 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 414,5 millions d'euros au 31 décembre 2009,
  • 240,2 millions d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 227,6 millions d'euros au 31 décembre 2009.
6.6. Dépréciations inscrites en déduction d'actifs financiers
------ ---------------------------------------------------------- -- -- -- --
(En milliers d'euros) 31/12/09 Varia
tion de
périmè
tre
Dotations Reprises/
Utilisa
tions
Ecart de
conversion
Autres
mouve
ments/
Transferts
31/12/10
Créances sur les établissements
de crédit
787 / / / / / 787
Créances sur la clientèle 178 311 / 57 489 41 104 / / 194 696
dont dépréciations
collectives
63 546 / 8 442 4 928 / / 67 060
Opérations de crédit-bail / / / / / / /
Titres détenus jusqu'à
l'échéance
/ / / / / / /
Actifs disponibles à la vente 2 311 / / 531 / 74 1 854
Autres actifs financiers 493 / 6 281 / / 218
Total des dépréciations des
actifs financiers
181 902 / 57 495 41 916 / 74 197 555
(En milliers d'euros) 31/12/08 Variation
de
périmètre
Dotations Reprises/
Utilisa
tions
Autres
mouve
ments/
Transferts
31/12/09
Créances sur les établissements
de crédit
787 / / / / 787
Créances sur la clientèle 168 431 / 68 375 45 399 / 178 311
dont dépréciations
collectives
58 914 / 10 902 6 270 / 63 546
Opérations de crédit-bail / / / / / /
Titres détenus jusqu'à
l'échéance
/ / / / / /
Actifs disponibles à la vente 1 654 / 746 89 / 2 311
Autres actifs financiers 333 / 160 / / 493
Total des dépréciations des
actifs financiers
171 205 / 69 281 45 488 / 181 902

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Dettes envers les établissements de crédit

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Etablissements de crédit :
Comptes et emprunts 326 496
dont comptes ordinaires créditeurs 325 495
dont comptes et emprunts au jour le jour / /
Valeurs données en pension / /
Titres donnés en pension livrée / /
Sous-total 326 496
Dettes rattachées / /
Total 326 496
Opérations internes au Crédit Agricole :
Comptes ordinaires créditeurs 276 /
Comptes et avances à terme 4 377 076 4 039 729
Sous-total 4 377 352 4 039 729
Dettes rattachées 6 279 6 057
Total 4 383 631 4 045 786
Valeur au bilan 4 383 957 4 046 282

Dettes envers la clientèle

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Comptes ordinaires créditeurs 1 044 330 985 563
Comptes d'épargne à régime spécial 22 152 23 453
Autres dettes envers la clientèle (1) 553 651 475 121
Titres donnés en pension livrée / /
Dettes nées d'opérations d'assurance directe / /
Dettes nées d'opérations de réassurance / /
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et
rétrocessionnaires
en
représentation
d'engagements
techniques
/ /
Total 1 620 133 1 484 137
Dettes rattachées 15 471 14 380
Valeur au bilan 1 635 604 1 498 517

(1) Les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne « Créditeurs divers » de la rubrique « Comptes de régularisation passif » (note 6.11) ont été réaffectés à la ligne « Autres dettes envers la clientèle ». Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 528 milliers d'euros au 31 décembre 2010 et à 529 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

6.8.
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance
------------------------------------------------------ -- -- --
(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
(1)
Effets publics et valeurs assimilées / /
Obligations et autres titres à revenu fixe / 7 106
Total / 7 106
Dépréciations / /
Valeur nette au bilan / 7 106

(1) Les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Dettes représentées par un titre :
Bons de caisse 20 27
Titres du marché interbancaire / /
Titres de créances négociables 429 658 888 169
Emprunts obligataires / /
Autres dettes représentées par un titre / 1
Total en principal 429 678 888 197
Dettes rattachées 186 560
Total 429 864 888 757
Dettes subordonnées :
Dettes subordonnées à durée déterminée (1) 132 858 140 086
Dettes subordonnées à durée indéterminée / /
Dépôt de garantie à caractère mutuel / /
Titres et emprunts participatifs / /
Total en principal 132 858 140 086
Dettes rattachées 2 094 2 178
Total 134 952 142 264
Valeur au bilan 564 816 1 031 021

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

(1) Au cours de l'exercice 2010, la Caisse Régionale a enregistré une échéance de dettes subordonnées pour un montant de 8 000 milliers d'euros.

Emission de dettes subordonnées

L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale du Morbihan.

Au cours de l'exercice 2009, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à une émission de dettes subordonnées pour 20 000 milliers d'euros.

6.10. Actifs et passifs d'impôts courants et différés

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Impôts courants 13 744 /
Impôts différés 29 511 30 890
Total des actifs d'impôts courants et différés 43 255 30 890
Impôts courants 17 806 2 573
Impôts différés / /
Total des passifs d'impôts courants et différés 17 806 2 573

Les actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Impôts
différés
Actif
Impôts
différés
Passif
Impôts
différés
Actif
Impôts
différés
Passif
Décalages temporaires comptables-fiscaux 32 111 / 32 093 /
Charges à payer non déductibles 2 430 / 2 493 /
Provisions pour risques et charges non déductibles 29 681 / 28 554 /
Autres différences temporaires / / 1 046 /
Impôts différés/réserves latentes / 2 673 / 2 372
Actifs disponibles à la vente / 2 673 / 2 372
Couvertures de Flux de Trésorerie 10 / / /
Gains et pertes/écarts actuariels 68 / / /
Impôts différés/Résultat 12 163 12 167 5 361 4 192
Effet des compensations -14 840 - 14 840 -6 564 -6 564
Total Impôts différés 29 511 / 30 890 /

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

Comptes de régularisation et actifs divers

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Autres actifs : 58 153 38 230
Comptes de stock et emplois divers 219 159
Débiteurs divers 57 868 37 998
Comptes de règlements 66 73
Capital souscrit non versé / /
Autres actifs d'assurance / /
Comptes de régularisation : 62 490 58 194
Comptes d'encaissement et de transfert 26 967 24 759
Comptes d'ajustement et comptes d'écart / /
Produits à recevoir 29 851 30 273
Charges constatées d'avance 912 1 177
Autres comptes de régularisation 4 760 1 985
Valeur nette au bilan 120 643 96 424

Comptes de régularisation et passifs divers

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Autres passifs (1) : 23 624 32 852
Comptes de règlements / 16
Créditeurs divers (3) 22 053 21 485
Versement restant à effectuer sur titres 1 571 10 822
Autres passifs d'assurance / /
Autres / /
Comptes de régularisation : 112 119 68 389
Comptes d'encaissement et de transfert (2) 31 925 11 365
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 45 45
Produits constatés d'avance 39 605 29 978
Charges à payer 38 055 21 131
Autres comptes de régularisation 2 489 5 870
Valeur nette au bilan 135 743 100 712

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en nets.

(3) Les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne « Créditeurs divers » ont été réaffectés à la ligne « Autres dettes envers la clientèle » de la rubrique « Dettes envers la clientèle » (note 6.7). Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 528 milliers d'euros au 31 décembre 2010 et à 529 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

6.12. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

(En milliers d'euros) 31/12/09 Variations
de
périmètre
Augmen
tations
(Acquisi
tions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conver
sion
Autres
mouve
ments
31/12/10
Valeur brute 2 254 / 780 -98 / -53 2 883
Amortissements et
dépréciations
-1 303 / -61 86 / / -1 278
Valeur au bilan 951 / 719 -12 / -53 1 605

6.13. Immeubles de placement

La valeur de marché des immeubles de placement correspond au coût amorti.

(En milliers d'euros) 31/12/08 Variations
de
périmètre
Augmen
tations
(Acquisi
tions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conver
sion
Autres
mouve
ments
31/12/09
Valeur brute 2 254 / 12 -2 / -10 2 254
Amortissements et
dépréciations
-1 248 / -57 2 / / -1 303
Valeur au bilan 1 006 / -45 / / -10 951

6.14. Immobilisations corporelles et incorporelles

(En milliers d'euros) 31/12/09 Variations
de
périmètre
Augmen
tations
(Acquisi
tions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conver
sion
Autres
mouve
ments
31/12/10
Immobilisations
corporelles
Valeur brute 86 570 / 6 905 -1 900 / 53 91 628
Amortissements et
dépréciations
-40 423 / -3 705 1 591 / / -42 537
Valeur au bilan 46 147 / 3 200 -309 / 53 49 091
Immobilisations
incorporelles
Valeur brute 6 331 / 98 -16 / / 6 413
Amortissements et
Dépréciations
-5 733 / -26 2 / / -5 757
Valeur au bilan 598 / 72 -14 / / 656
(En milliers d'euros) 31/12/08 Variations
de
périmètre
Augmen
tations
(Acquisi
tions)
Diminutions
(Cessions et
échéances)
Ecart de
conver
sion
Autres
mouve
ments
31/12/09
Immobilisations
corporelles
Valeur brute 78 104 / 11 053 -2 597 / 10 86 570
Amortissements et
dépréciations
-39 047 / -3 858 2 482 / / -40 423
Valeur au bilan 39 057 / 7 195 -115 / 10 46 147
Immobilisations
incorporelles
Valeur brute 6 308 / 23 / / / 6 331
Amortissements et
Dépréciations
-5 683 / -50 / / / -5 733
Valeur au bilan 625 / -27 / / / 598

6.15. Provisions techniques des contrats d'assurance

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

6.16.Provisions

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(1) Depuis le 1er janvier 2010, conformément à la norme IAS19, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat.

(2) La dotation aux provisions de la rubrique « autres provisions pour risques et charges » intègre principalement l'opération suivante :

  • la quote-part de la Caisse Régionale du Morbihan dans le dispositif de péréquation mis en place entre les Caisses Régionales de Crédit Agricole dans le cadre du projet NICE afin d'assurer le reclassement des salariés des ex-Gie pour un montant de 0,93 million d'euros.

(3) Le détail de la provision épargne logement est le suivant :

31/12/10
Encours
crédits en
Provision
(En milliers d'euros) Encours
(phase
épargne)
vie
octroyés
(phase
crédit)
Crédit Engage
ments
Epargne
Plan d'épargne logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 344 855 / / /
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins
de 10 ans
553 531 -90 -752 2 654
Ancienneté de plus de 10 ans 413 374 -118 -191 3 765
Total des plans d'épargne logement 1 311 760 31 155 -208 -943 6 419
Total des comptes épargne logement 250 102 82 827 495 3 765 /
Total encours collectés au titre des
contrats épargne logement
1 561 682 113 982 287 2 822 6 419

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et à fin novembre 2009 pour les données au 31 décembre 2009 et hors prime d'Etat.

31/12/09
Encours
crédits en
Provision
(En milliers d'euros) Encours
(phase
épargne)
vie
octroyés
(phase
crédit)
Crédit Engage
ments
Epargne
Plan d'épargne logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 323 915 / 1 188 -871
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins
de 10 ans
573 952 -103 -283 1 402
Ancienneté de plus de 10 ans 348 020 -108 -14 2 366
Total des plans d'épargne logement 1 245 887 38 808 -211 891 2 897
Total des comptes épargne logement 257 759 90 304 965 5 688 /
Total encours collectés au titre des
contrats épargne logement
1 503 646 129 112 754 6 579 2 897

Variation de la provision :

(En milliers d'euros) 31/12/09 Dotations Reprises Autres
mouve
ments
31/12/10
Plans d'épargne logement 3 578 1 691 / / 5 269
Comptes épargne logement 6 652 / 2 393 / 4 259
Total provision au titre des contrats
épargne logement
10 230 1 691 2 393 / 9 528

L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole – mécanismes financiers internes » de la partie « cadre général ».

6.17. Capitaux propres

Composition des capitaux propres

La Caisse Régionale du Morbihan est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231- 1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.

Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les Certificats Coopératifs d'Investissement et/ou Certificats Coopératifs d'Associés sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.

Les Certificats Coopératifs d'Investissement sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

Les Certificats Coopératifs d'Associés ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

Répartition du capital de la Caisse
Régionale
Nombre de
titres au
31/12/09
Nombre
de titres
émis
Nombre
de titres
rembour
sés
Nombre de
titres au
31/12/10
% du
capital
% des
droits de
vote
Certificats Coopératifs
d'Investissement (CCI)
1 796 694 / 39 278 1 757 416 32,60 /
Dont part du public 1 308 868 / 39 278 1 269 698 23,55 /
Dont part du Crédit Agricole S.A. 480 799 / / 480 799 8,92 /
Dont part auto-détenue 7 027 / / 6 919 0,13 /
Certificats Coopératifs
d'Associés (CCA)
876 760 / / 876 760 16,26 /
Dont part du public / / / / / /
Dont part du Crédit Agricole S.A 876 760 / / 876 760 16,26 /
Parts Sociales 2 756 782 5 5 2 756 782 51,14 /
Dont 45 Caisses Locales 2 756 691 / / 2 756 691 51,14 /
Dont
18
administrateurs
de
la
Caisse Régionale
90 5 5 91 / /
Dont Crédit Agricole S.A. 1 / / 1 / /
Total 5 430 236 5 39 283 5 390 958 100 /

La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est 82,21 millions d'euros.

Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale du Morbihan sont composés de parts sociales, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.

Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.

La rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés est quant à elle fixée annuellement par l'Assemblée Générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action sont inappropriées.

Extrait des résolutions adoptées à l'Assemblée Générale du Crédit Agricole du Morbihan le 31 mars 2011 :

Le montant de rémunération accordée est le suivant :

(En euros) 2007
2008
2009 Prévisions
2010
Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) 5 767 387,74 4 599 536,64 4 635 470,52 5 342 544,64
Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) 2 814 399,60 2 244 505,60 2 262 040,80 2 665 350,40
Parts Sociales 1 917 066,20 1 891 841,65 1 635 380,33 1 420 983,28
Total 10 498 853,54 8 735 883,89 8 532 891,65 9 428 878,32

Dividendes

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

Affectation du résultat et fixation du dividende 2010

L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2010 sont proposés dans le projet de résolutions présenté par

Il s'agit des résolutions suivantes :

le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale du Morbihan du 31 mars 2011.

Septième résolution :

Fixation du taux d'intérêt à verser aux parts sociales

L'Assemblée Générale fixe à 3,38 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2010. Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Le taux des intérêts aux Parts Sociales versé au titre des trois exercices précédents est le suivant :

Exercices Taux d'intérêt Abattement Revenu global
2007 4,56 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 4,56 %
2008 4,50 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 4,50 %
2009 3,89 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,89 %

Huitième résolution :

Fixation du dividende par CCI

L'Assemblée Générale fixe à 3,04 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Investissement au titre des trois exercices précédents sont les suivants :

Exercices Dividende par
C.C.I.
Abattement Revenu global
2007 3,21 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,21 €
2008 2,56 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,56 €
2009 2,58 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,58 €

Neuvième résolution :

Fixation du dividende par CCA

L'Assemblée Générale fixe à 3,04 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Associés au titre des trois exercices précédents sont les suivants :

Exercices Dividende par
C.C.A.
Abattement Revenu global
2007 3,21 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,21 €
2008 2,56 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,56 €
2009 2,58 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,58 €

Dixième résolution :

Affectation du résultat

Le montant du résultat distribuable s'élève à 55 035 153,90 €.

L'Assemblée Générale approuve les propositions d'affectation des bénéfices présentés par le Conseil d'Administration, et décide de répartir le résultat distribuable de 55 035 153,90 € comme suit :

1 420 983,28 €
5 342 544,64 €
au titre de l'intérêt à verser aux parts sociales,
au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Investissement,
2 665 350,40 € au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Associés,
34 204 706,69 € au titre de la réserve légale,
11 401 568,89 € au titre des réserves facultatives.

6.18. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.

31/12/10
(En milliers d'euros) Indéter
miné
<= 3 mois > 3 mois à
<= 1 an
> 1 an à <=
5 ans
> 5 ans Total
Caisse, banques centrales / 22 684 / / / 22 684
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat
72 5 26 632 41 569 42 304
Instruments dérivés de couverture / 2 45 144 6 034 6 225
Actifs financiers disponibles à la
vente
534 776 / / 15 392 12 310 562 478
Prêts et créances sur les
établissements de crédit
/ 81 097 41 119 73 771 111 057 307 044
Prêts et créances sur la clientèle / 325 197 671 810 2 609 958 3 101 928 6 708 893
Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
/ 12 715 / / / 12 715
Actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance
/ / / / / /
Total actifs financiers par
échéance
534 848 441 700 713 000 2 699 897 3 272 898 7 662 343
Banques centrales / / / / / /
Passifs financiers à la juste valeur
par résultat
/ 5 10 4 099 248 147 252 261
Instruments dérivés de couverture / 47 961 18 002 6 234 25 244
Dettes envers les établissements de
crédit
/ 700 098 939 831 1 554 576 1 189 452 4 383 957
Dettes envers la clientèle / 1 110 415 10 457 453 704 61 028 1 635 604
Dettes représentées par un titre / 409 464 20 000 400 / 429 864
Dettes subordonnées / / / 32 208 102 744 134 952
Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
/ / / / / /
Total passifs financiers par
échéance
/ 2 220 029 971 259 2 062 989 1 607 605 6 861 882
31/12/09
(En milliers d'euros) Indéter
miné
<= 3 mois > 3 mois à
<= 1 an
> 1 an à <=
5 ans
> 5 ans Total
Caisse, banques centrales / 23 821 / / / 23 821
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat
118 / 17 1 810 24 140 26 085
Instruments dérivés de couverture / 233 255 979 3 763 5 230
Actifs financiers disponibles à la
vente
550 659 / / 13 138 16 271 580 068
Prêts et créances sur les
établissements de crédit
/ 425 493 15 246 25 086 37 786 503 611
Prêts et créances sur la clientèle / 362 905 697 576 2 437 706 2 898 132 6 396 319
Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
/ 15 067 / / / 15 067
Actifs financiers détenus jusqu'à
l'échéance
/ / / / 7 106 7 106
Total actifs financiers par
échéance
550 777 827 519 713 094 2 478 719 2 987 198 7 557 307
Banques centrales / / / / / /
Passifs financiers à la juste valeur
par résultat
/ / / 4 092 235 504 239 596
Instruments dérivés de couverture / 401 6 867 17 039 3 620 27 927
Dettes envers les établissements de
crédit
/ 448 071 899 038 1 522 850 1 176 323 4 046 282
Dettes envers la clientèle / 1 073 724 12 612 410 695 957 1 497 988
Dettes représentées par un titre / 880 738 7 619 400 / 888 757
Dettes subordonnées / 2 178 8 000 32 047 100 039 142 264
Ecart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
/ / / / / /
Total passifs financiers par
échéance
/ 2 405 112 934 136 1 987 123 1 516 443 6 842 814

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1. Détail des charges de personnel

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Salaires et traitements 45 026 42 697
Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi 5 366 4 778
Autres charges sociales 15 236 15 492
Intéressement et participation 6 439 5 978
Impôts et taxes sur rémunérations 5 951 5 067
Dotations nettes aux provisions -1 500 18
Transfert de charges -2 181 -1 357
Total charges de personnel 74 337 72 673

7.2. Effectif moyen utilisé (Equivalent Temps Plein) par catégorie

Catégories de personnel 2010 2009
Cadres 246 252
Non cadres 791 893
Total de l'effectif moyen utilisé en contrat
à durée indéterminée et déterminée
1 037 1 145

7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

Engagements en gestion externalisée

Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du Comité de Direction, du Conseil d'Administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan. Ces engagements ont été externalisés au cours du 1er trimestre 2007.

  • Variation de la dette actuarielle :
(En milliers d'euros) 2010 2009 2008 2007 2006
Dette actuarielle au 31/12 16 079 16 549 19 060 14 082 13 919
Coût des services rendus sur l'exercice 1 093 532 962 1 383 508
Effet de l'actualisation 783 184 923 857 428
Cotisations employés / / / / /
Modifications, réductions et liquidations de régime / 223 -4 860 / /
Variation de périmètre / / / 6 317 /
Prestations versées (obligatoire) -997 -529 -955 -409 -381
Gains/pertes actuariels 83 -880 1 419 -3 170 -392
Dette actuarielle au 31/12 17 041 16 079 16 549 19 060 14 082
  • Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :
(En milliers d'euros) 2010 2009 2008 2007 2006
Coût des services rendus 1 093 532 962 1 383 508
Effet de l'actualisation 783 184 923 857 428
Rendement attendu des actifs -322 -354 -317 -624 -467
Amortissement du coût des services passés 19 29 -506 -692 /
Gains/pertes actuariels nets / -144 214 188 482
Autres gains ou pertes / / / / /
Charge
nette
comptabilisée
au
compte
de
résultat au 31/12
1 573 247 1 276 1 112 951
  • Variation de juste valeur des actifs et des droits à remboursement :
(En milliers d'euros) 2010 2009 2008 2007 2006
Juste valeur des actifs/droits à remboursement au
31/12
15 841 16 401 18 916 14 038 13 938
Rendement attendu des actifs 322 354 318 624 467
Gains/pertes actuariels -223 -736 1 205 -3 358 -874
Cotisations payées par l'employeur 1 058 351 1 777 8 021 888
Cotisations payées par les employés / / / / /
Modifications, réductions et liquidations de régime / / -4 860 / /
Variation de périmètre / / / / /
Prestations payées par le fonds / -529 -955 -409 -381
Juste valeur des actifs/droits à remboursement
au 31/12
16 998 15 841 16 401 18 916 14 038

Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».

  • Eléments reconnus immédiatement en Sorie et comptabilisés dans le résultat global :
(En milliers d'euros) 2010 2009
Ecarts
actuariels
générés
sur
les
régimes
d'avantages postérieurs à l'emploi
306 -144
Total des éléments reconnus immédiatement en
Sorie dans l'année
306 -144
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés
en Sorie en fin d'année
162 -144
  • Composition des actifs des régimes :

La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.

  • Rendement des actifs des régimes :

Le rendement attendu des actifs annualisé ressort à 2,14 %.

  • Hypothèses actuarielles utilisées :

Le taux d'actualisation retenu s'élève à 3,49 %.

Engagements en gestion interne

Compte tenu de l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la retraite auprès de GENERALI, précédemment comptabilisés en gestion interne, la Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun engagement dans cette rubrique (confère note 7.4 ci-dessus).

7.5. Autres avantages sociaux

Il s'agit principalement de la rémunération collective variable (participation et intéressement) et des médailles de travail.

Concernant la première partie, un accord d'intéressement et de participation a été signé le 25 avril 2008 en application des dispositions des articles L. 441-1 et suivants du code du travail relatifs à l'intéressement des salariés de l'entreprise, et L. 442-1 et suivants du code du travail relatifs à la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, pour une application sur 3 exercices allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010.

La prime d'intéressement est déterminée en fonction du niveau de la participation et en fonction du résultat net de l'entreprise. L'enveloppe globale est déterminée par application d'une formule calculée selon le niveau du résultat net atteint au cours de l'exercice considéré. La prime globale d'intéressement correspond à l'enveloppe globale, déduction faite du montant de la participation de l'exercice considéré. La participation est calculée en application des articles L. 442-1 et suivants du Code du Travail, à partir du résultat fiscal réalisé par l'entreprise.

Compte tenu de ces critères, les montants de l'intéressement et la participation ressortent respectivement à 5,2 millions d'euros et 1,21 million d'euros au titre de l'exercice 2010.

Concernant la seconde partie, la Caisse Régionale du Morbihan applique la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole, qui prévoit le versement d'une prime de 830 euros, à tout agent à qui la médaille d'honneur agricole a été décernée. Le bénéfice de cette prime est attribué à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles suivantes : argent, vermeil, or et grand-or. La Caisse Régionale du Morbihan a établi depuis plusieurs années des provisions pour couvrir ce type d'engagement. La méthode retient des données propres aux salariés pris individuellement, des données propres à l'entreprise et des paramètres généraux. Les provisions constituées par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 957 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2010.

7.6. Paiements à base d'actions

La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.

7.7. Rémunération des Dirigeants

(En milliers d'euros) Membres du
Conseil
d'Administration
Membres du
Comité de
Direction
Avantages court terme 197 1 539
Avantages postérieurs à l'emploi 27 1 035
Autres avantages long terme / /
Indemnités de fin de contrat de travail / /
Paiement en actions / /
Total des rémunérations des Dirigeants 224 2 574

8. Engagements de financement et de garantie

Engagements donnés et reçus

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
1- Engagements donnés : 1 144 264 1 037 131
Engagements de financement : 995 697 794 234
Engagements en faveur d'établissements de crédit / /
Engagements en faveur de la clientèle 995 697 794 234
Ouverture de crédits confirmés 508 204 491 220
Ouverture de crédits documentaires 1 814 1 326
Autres ouvertures de crédits confirmés 506 390 489 894
Autres engagements en faveur de la clientèle 487 493 303 014
Engagements de garantie : 148 567 242 897
Engagements d'ordre d'établissements de crédit 6 641 462
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires / /
Autres garanties 6 641 462
Engagements d'ordre de la clientèle 141 926 242 435
Cautions, avals et autres garanties 9 227 8 479
Cautions immobilières 10 197 31 110
Garanties financières 32 244 124 646
Autres garanties d'ordre de la clientèle 88 258 78 200
2 - Engagements reçus : 2 060 898 1 367 812
Engagements de financement : 532 152 100 000
Engagements reçus d'établissements de crédit (1) 532 152 100 000
Engagements reçus de la clientèle / /
Engagements de garantie : 1 487 269 1 235 345
Engagements reçus d'établissements de crédit 117 468 108 479
Engagements reçus de la clientèle 1 369 801 1 126 866
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 168 808 177 826
Autres garanties reçues (2) 1 200 993 949 040
Autres engagements reçus 41 477 32 467

(1) Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale a conclu avec Crédit Agricole S.A. un accord de refinancement pour un montant de 532 millions d'euros destiné à assurer son coefficient de liquidité.

(2) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.

Actifs donnés en garantie de passif

(En milliers d'euros) 31/12/10 31/12/09
Titres prêtés / /
Dépôts de garantie sur opérations de marché / /
Titres et valeurs donnés en pension / /
Total / /

Actifs obtenus par prise de possession de garantie au cours de la période

La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.

Garanties détenues dont l'entité peut disposer

Les garanties détenues par la Caisse Régionale du Morbihan et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan.

9. Reclassements d'instruments financiers

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré en 2010 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS39.

10. Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur d'un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

31/12/10 31/12/09
(En milliers d'euros) Valeur au
bilan
Valeur de
marché
estimée
Valeur au
bilan
Valeur de
marché
estimée
Actifs :
Prêts et créances sur les établissements de crédit 307 044 307 044 503 611 503 611
Prêts et créances sur la clientèle 6 708 893 6 939 791 6 396 319 6 520 945
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance / / 7 106 7 106
Passifs :
Dettes envers les établissements de crédit 4 383 957 4 397 639 4 046 282 3 996 745
Dettes envers la clientèle 1 635 604 1 635 604 1 497 988 1 497 988
Dettes représentées par un titre 429 864 429 864 888 757 888 757
Dettes subordonnées 134 952 134 952 142 264 142 264

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale du Morbihan prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable.

Il s'agit notamment :

  • des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d'intérêts n'ont pas d'influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s'ajustent fréquemment aux taux de marché,
  • des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,
  • des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l'épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,
  • des immeubles de placement, compte tenu de la faible valeur,
  • des passifs exigibles à vue,
  • des opérations pour lesquelles il n'existe pas de données fiables observables.

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants sont présentés y compris créances rattachées et nets de dépréciations.

(En milliers d'euros) Total
31/12/10
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour
des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur
des données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur
des données
non
observables :
Niveau 3
Actifs
financiers
détenus
à
des
fins
de
transaction :
42 304 72 42 232 /
Créances sur les établissements de crédit / / / /
Créances sur la clientèle / / / /
Titres reçus en pension livrée / / / /
Titres détenus à des fins de transaction 72 72 / /
Effets publics et valeurs assimilées / / / /
Obligations et autres titres à revenu fixe / / / /
Actions et autres titres à revenu variable 72 72 / /
Instruments dérivés 42 232 / 42 232 /
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
sur option :
/ / / /
Créances sur la clientèle / / / /
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte / / / /
Titres à la juste valeur par résultat sur option / / / /
Effets publics et valeurs assimilées / / / /
Obligations et autres titres à revenu fixe / / / /
Actions et autres titres à revenu variable / / / /
Actifs financiers disponibles à la vente : 562 478 6 802 555 789 /
Effets publics et valeurs assimilées / / / /
Obligations et autres titres à revenu fixe 27 702 / 27 702 /
Actions et autres titres à revenu variable 534 776 6 802 528 087 /
Créances disponibles à la vente / / / /
Instruments dérivés de couverture 6 225 / 6 225 /
Total actifs financiers valorisés à la juste
valeur
611 007 6 874 604 246 /

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants sont présentés y compris dettes rattachées.

(En milliers d'euros) Total
31/12/10
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour
des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée sur
des données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée sur
des données
non
observables :
Niveau 3
Passifs
financiers
détenus
à
des
fins
de
transaction :
7 183 / 7 183 /
Titres détenus à découvert / / / /
Titres donnés en pension livrée / / / /
Dettes représentées par un titre / / / /
Dettes envers la clientèle / / / /
Dettes envers les établissements de crédit / / / /
Instruments dérivés 7 183 / 7 183 /
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
sur option :
245 078 / 245 078 /
Instruments dérivés de couverture 25 244 / 25 244 /
Total passifs financiers valorisés à la juste
valeur
277 505 / 277 505 /

11. Évènements postérieurs à la clôture

La Caisse Régionale n'a détecté aucun évènement significatif postérieur à la clôture.

Rapport des Commissaires aux comptes sur les Comptes Consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2010

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

la justification de nos appréciations ;

la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.5 de l'annexe aux comptes consolidés qui expose le changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux engagements sociaux.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

• Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de

contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de nonrecouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

  • La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre Caisse Régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.
  • Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre Caisse Régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la Direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre Caisse Régionale.
  • Votre Caisse Régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe aux états financiers.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Vannes et Toulouse, le 22 février 2011 Les Commissaires aux comptes

COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres

Claude CARDUNER Frank ASTOUX

au 31 décembre 2010

BILAN ACTIF

(En milliers d'euros) Notes 2010 2009
Opérations interbancaires et assimilées 28 538 26 222
Caisse, banques centrales 22 685 23 821
Effets publics et valeurs assimilées 5 / /
Créances sur les établissements de crédit 3 5 853 2 401
Opérations internes au Crédit Agricole 3 315 171 509 188
Opérations avec la clientèle 4 6 695 263 6 370 215
Opérations sur titres 186 735 224 152
Obligations et autres titres à revenu fixe 5 38 334 53 192
Actions et autres titres à revenu variable 5 148 401 170 960
Valeurs immobilisées 490 788 486 549
Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 438 964 438 297
Parts dans les entreprises liées 6-7 473 556
Immobilisations incorporelles 7 656 598
Immobilisations corporelles 7 50 695 47 098
Capital souscrit non versé / /
Actions propres 5 510 477
Comptes de régularisation et actifs divers 8 138 965 100 311
Autres actifs 8 71 817 38 232
Comptes de régularisation 8 67 148 62 079
Total de l'Actif 7 855 970 7 717 114

BILAN PASSIF

(En milliers d'euros) Notes 2010 2009
Opérations interbancaires et assimilées 326 496
Banques centrales
Dettes envers les établissements de crédit
10 /
326
/
496
Opérations internes au Crédit Agricole 10 4 449 193 4 080 933
Comptes créditeurs de la clientèle 11 1 635 604 1 498 518
Dettes représentées par un titre 12 640 472 1 099 845
Comptes de régularisation et passifs divers
Autres passifs
Comptes de régularisation
13
13
169 840
41 441
128 399
119 352
34 908
84 444
Provisions et dettes subordonnées
Provisions
Dettes subordonnées
14-15-16
18
225 495
88 993
136 502
227 625
82 990
144 635
Fonds pour Risques Bancaires Généraux 17 22 350 22 350
Capitaux propres
Capital souscrit
Primes d'émission
Réserves
Ecarts de réévaluation
19 712 690
82 212
81 914
493 529
/
667 995
82 811
82 676
455 925
/
Provisions
réglementées
et
subventions
d'investissement
/ /
Report à nouveau (+/-)
Résultat de l'exercice
/
55 035
/
46 583
Total du Passif 7 855 970 7 717 114

HORS BILAN

(En milliers d'euros) 2010 2009
1. Engagements donnés :
Engagements de financement 995 698 794 234
Engagements de garantie 148 567 242 897
Engagements sur titres 8 819 17 475
2. Engagements reçus :
Engagements de financement 532 152 100 000
Engagements de garantie 1 487 269 1 235 345
Engagements sur titres 8 819 17 475

COMPTE DE RESULTAT

(En milliers d'euros) Notes 2010 2009
Intérêts et produits assimilés 30 293 401 301 178
Intérêts et charges assimilées 30 -179 712 -197 769
Revenus des titres à revenu variable 31 20 292 20 277
Commissions (produits) 32 116 620 113 282
Commissions (charges) 32 -21 143 -23 964
Gains
ou
pertes
sur
opérations
des
portefeuilles
de
négociation
33 264 4 440
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement
et assimilés
34 5 363 2 708
Autres produits d'exploitation bancaire 35 967 1 270
Autres charges d'exploitation bancaire 35 -1 807 -1 190
Produit net bancaire 234 245 220 232
Charges générales d'exploitation 36 -123 901 -118 013
Frais de personnel -74 587 -72 593
Autres frais administratifs -49 314 -45 420
Dotations
aux
amortissements
et
dépréciations
sur
immobilisations incorporelles et corporelles
-3 562 -3 965
Résultat brut exploitation 106 782 98 254
Coût du risque 37 -26 616 -27 564
Résultat d'exploitation 80 166 70 690
Résultat net sur actifs immobilisés 38 -1 078 -940
Résultat courant avant impôt 79 088 69 750
Résultat net exceptionnel 39 / /
Impôt sur les bénéfices 40 -24 053 -23 167
Dotations/reprises nettes aux Fonds pour Risques Bancaires / /
Généraux
Résultat net de l'exercice 55 035 46 583

au 31 décembre 2010

1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

1.1. Cadre juridique et financier

La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan 45 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du groupe Crédit Agricole dont l'Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue La Boétie, qui détient elle-même 55,86 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,75 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010, soit 0,39 % de son capital, contre 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009.

Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital de la Caisse Régionale du Morbihan, qui se décompose en Certificats Coopératifs d'Investissement (pour 480 799 titres) et en Certificats Coopératifs d'Associés (pour 876 760 titres).

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier, et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe central, confirmé par la loi bancaire, Crédit Agricole S.A. a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Crédit Agricole S.A. garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

L'appartenance de la Caisse Régionale du Morbihan au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».

Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances-miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A..

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III

1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2010

- Pacte des Coopérations Bretonnes

A l'issue d'une année 2009 qui s'est traduite d'une part par la signature, le 5 janvier 2009, d'une convention de groupement de fait entre les quatre caisses régionales et d'autre part par l'installation de pôles d'expertise régionaux, l'année 2010 concrétise les synergies entre les caisses régionales bretonnes et la mise en place de deux pôles d'expertise en sus de ceux existant depuis l'année dernière. Il s'agit notamment :

  • du Back Office Marchés : sous la responsabilité de la Caisse Régionale des Côtes-d'Armor,

  • de la communication commerciale : sous la responsabilité de la Caisse Régionale du Finistère.

caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

leurs opérations de change.

titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453. En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

- Programme d'émission de parts sociales

Le conseil d'administration de la caisse régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des caisses locales affiliées à la caisse régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du conseil d'administration de chaque caisse locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2010, le total des souscriptions s'élève à 26,46 millions d'euros.

  • Participation de la Caisse Régionale du Morbihan au capital de la SAS Rue La Boétie

Dans le cadre du développement du groupe, la Caisse Régionale a participé, au cours du 1er semestre 2010, à l'augmentation de son compte courant dans les comptes de la SAS Rue La Boétie pour un montant de +7,18 millions d'euros.

Au mois de juillet 2010 la Caisse Régionale du Morbihan a participé à l'augmentation de capital de la SAS Rue La Boétie, à hauteur de 10,69 millions d'euros. Cette augmentation de capital a été réalisée par la capitalisation partielle de l'avance en compte courant consentie par la Caisse Régionale à la SAS Rue La Boétie.

  • Programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement

Conformément aux résolutions des assemblées générale ordinaire et extraordinaire des 27 mars 2009 et 26 mars 2010, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2010, 43 251 titres (soit 2,41 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 1 993,2 milliers d'euros. Conformément à la décision de son conseil d'administration en date du 17 décembre 2010, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2010, soit 39.278 titres (soit 2,19% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 1 807,0 milliers d'euros. Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale détient 3.973 titres (soit 0,23% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 186 milliers d'euros.

  • Convention de liquidité

Lors du son dernier conseil d'administration de l'année 2010, la Caisse Régionale a signée la convention de liquidité qui la lie à Crédit Agricole S.A.. Cette convention de liquidité formalise l'ensemble des principes et règles du dispositif de gestion et d'encadrement de la liquidité applicables à la Caisse Régionale et à Crédit Agricole S.A. en conformité avec la réglementation. Ces principes, objectifs et règles concernent notamment :

  • les règles de refinancement à court terme de la Caisse Régionale,

  • les règles de refinancement à moyen et longterme de la Caisse Régionale,

  • et les règles afférentes aux placements et remboursements à moyen et long-terme de la Caisse Régionale.

  • Projet NICE

Le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) rentre dans sa phase opérationnelle. En effet lors du congrès de la

1.4. Evénements postérieurs à l'exercice 2010

La Caisse Régionale du Morbihan n'a aucun événement significatif postérieur à l'exercice à signaler.

fédération nationale du Crédit Agricole de NICE qui s'est tenu du 19 au 21 octobre 2008, axé sur les « Caisses Régionales à 10 ans », il a été décidé de construire un système d'information unique orienté client et distribution afin d'assurer un saut qualitatif et une compétitivité améliorée. Ce projet concerne 5 communautés informatiques et 39 Caisses Régionales de Crédit Agricole. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. De fait, le projet NICE se traduit par une augmentation des charges informatiques (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 3,2 millions d'euros sur l'année 2010.

- Intégration fiscale

Depuis sa création en 1987, le régime fiscal groupe est devenu le mode habituel des groupes de sociétés en France. S'agissant d'un régime optionnel, il est toutefois nécessaire d'opter en ce sens. Il a pour première vocation de permettre une réduction du montant de l'impôt sur les sociétés dû par l'ensemble des sociétés composant le groupe fiscal. Ainsi, il permet au travers de deux mécanismes favorables :

  • de soumettre à l'impôt sur les sociétés un résultat global,

  • de neutraliser les opérations internes au groupe. Le nouveau régime, introduit par la loi de finances rectificative 2008, a pour objet d'étendre, à compter de 2009, l'application du régime fiscal de groupe aux quatre groupes bancaires mutualistes (Crédit Agricole, Banque Populaire, Crédit Mutuel et Caisse d'Epargne) afin que ceux-ci soient placés sur un pied d'égalité avec, d'une part, les entreprises d'assurance, de mutuelles, et d'institutions de prévoyance, qui ont quant à elles obtenu l'accès au régime de groupe dès 2008 et, d'autre part, les groupes bancaires capitalistiques.

Ainsi l'esprit de la loi vise exclusivement à neutraliser une distorsion de concurrence entre les différents acteurs d'un même domaine ; il n'est pas de créer une interdépendance quelconque entre les caisses de réseaux mutualistes et leur organe central respectif.

Une convention de groupe fiscal Crédit Agricole a donc été signée en avril 2010 par Crédit Agricole S.A. avec d'une part la Caisse Régionale du Morbihan et d'autre part les 45 Caisses Locales qui lui sont affiliées. L'option pour ce régime de groupe prend effet à compter du 1er janvier 2010 et pour une durée de 5 ans.

Aux termes des accords conclus, le Crédit Agricole du Morbihan constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle serait redevable en l'absence d'intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d'impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

Au 31 décembre 2010, l'économie globale d'impôts qui résulte de la mise en œuvre de ce régime ressort à 0,64 million d'euros.

2. Principes et méthodes comptables

Les états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales et d'un fonds dédié dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale du Morbihan publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) luimême modifié notamment en 2010 par le règlement ANC n°2010-08 du 7 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

Règlements Date de publication par l'Etat
français
Date de 1ere application :
exercices ouverts à compter du
Règlement du CRC relatif à la
comptabilisation des commissions
reçues par un établissement de
crédit et des coûts marginaux de
transaction à l'occasion de l'octroi ou
de l'acquisition d'un concours
03 décembre 2009
N° 2009-03
er janvier 2010
1
Règlement de l'ANC, pour les
établissements de crédit, relatif aux
transactions entre parties liées et
aux opérations non inscrites au bilan
07 octobre 2010
N° 2010-04
er janvier 2010
1

La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas procédé à l'étalement des coûts nets liés à l'octroi ou l'acquisition de crédits compte tenu de leur caractère non significatif.

2.1. Créances et engagements par signature

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

  • les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,
  • les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
  • les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Pour la Caisse Régionale du Morbihan, ces commissions n'ont pas été étalées en raison de leur caractère non significatif.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L'application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :

Créances restructurées :

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

  • les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,
  • les créances dont le tableau d'amortissement théorique est modifié du fait de l'application d'une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d'échéance).

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale du Morbihan s'élève à 16,7 millions d'euros au 31 décembre 2010 contre 13,4 millions d'euros au 31 décembre 2009. Par rapport à l'encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale du Morbihan, le montant des crédits restructurés n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.

Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

  • il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),
  • la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,
  • il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale du Morbihan distingue les créances douteuses compromises des créances douteuses non compromises.

Créances douteuses non compromises

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

2.2. Portefeuille titres

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché

Titres de transaction :

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :

  • soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme,
  • soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale du Morbihan par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale du Morbihan constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée (conformément à l'article 13 du CRC 2002-03 appliqué depuis le 01/01/05), à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sur bases collectives. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe un risque potentiel à partir des résultats Bâle II sur des encours non classés en douteux mais dont la qualité du risque s'est dégradée.

Au cours de l'exercice 2010, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur base collective. Ainsi au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan a doté sa provision sur base collective de 3,5 millions d'euros, portant le total de la dépréciation à 67,1 millions d'euros.

interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction :

  • les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

  • les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction

Titres de placement :

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte

Titres d'investissement :

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale du Morbihan dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

Au 31 décembre 2010, la rubrique titres de transaction s'élève à 395 milliers d'euros et concerne les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus dans le cadre du contrat de liquidité.

de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de Bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005- 01 hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17. La Caisse Régionale du Morbihan n'a procédé à aucune cession ni aucun transfert durant l'année 2010.

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité des titres est inférieure

au coût historique, ces moins values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de

Prix de marché :

Le prix de marché auquel sont évaluées le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

  • les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,
  • si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des

Dates d'enregistrement :

La Caisse Régionale du Morbihan enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur

Reclassement de titres :

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

  • du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de

2.3. Immobilisations

La Caisse Régionale du Morbihan applique :

  • à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs,
  • à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n°2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l'évaluation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,

  • du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré, en 2010, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant Durée d'amortissement
Foncier Non amortissable
Gros œuvre 30 ans
Second œuvre 20 ans
Installations techniques 5 à 25 ans
Agencements 5 à 10 ans
Matériel informatique 4 ans (dégressif ou linéaire)
Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

  • dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,
  • comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,
  • comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

2.5. Dettes représentées par un titre

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

2.6. Provisions

La Caisse Régionale du Morbihan applique le règlement du Comité de la Règlementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques-pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à

Provisions pour risques sur GIE d'investissement

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. Cependant, afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale du Morbihan constitue une provision pour compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation du Crédit Agricole du Morbihan à certains GIE, réalisant des opérations de

Autres Provisions

Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur les risques opérationnels courants. Ainsi, au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan a effectué une Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en

compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

  • soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;
  • soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

La Caisse Régionale du Morbihan applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Au 31 décembre 2010, le montant de la provision s'élève à 9,5 millions d'euros.

financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter le Crédit Agricole du Morbihan au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

reprise de provision au titre des risques opérationnels pour un montant de 1 388 milliers d'euros, portant le total de la provision à 2 456 milliers d'euros.

2.7. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (F.R.B.G.)

En application du règlement 90-02 du comité de la réglementation bancaire et financière, est enregistrée dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », une provision destinée à couvrir les risques

exceptionnels non avérés sur les vingt plus grands emprunteurs qui s'élève à 22,4 millions d'euros au 31 décembre 2010.

Au cours de l'année 2010, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas doté ce FRBG.

2.8. Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l'instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

2.9. Opérations en devises

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les

2.10. Intégration de succursales à l'étranger

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.

2.11. Engagements hors bilan

Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale du Morbihan.

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

2.12. Participations des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L'intéressement est couvert par l'accord du 25 avril 2008.

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89- 01, le Crédit Agricole du Morbihan a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Opérations de marché

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction – au sens du règlement CRB 90-15 modifié – sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision. Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

2.13. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière

La Caisse Régionale du Morbihan applique la recommandation n° 2003-R-01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires. A ce titre, les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies de la Caisse Régionale du Morbihan sont couverts par des fonds constitués auprès de deux assureurs : PREDICA et GENERALI. Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

  • la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,
  • diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de quatre :

  • indemnités de fin de carrière pour l'ensemble des salariés : GENERALI,
  • retraite chapeau pour les cadres de Direction : PREDICA,
  • retraite chapeau pour les autres membres du Conseil de Direction : GENERALI,

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus - FOMUGEI-PREDICA pour le Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.

Au cours du premier trimestre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la retraite auprès de GENERALI.

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan applique l'avis n° 2004-05, du 25 mars 2004, du Conseil National de la Comptabilité afférant à la modification des paragraphes 300 des règlements n° 99-02, n° 99-07, n° 00-05 et n° 02-08 du CRC concernant les dispositions relatives aux médailles du travail. Conformément à cet avis :

  • les médailles du travail ne sont plus assimilées aux engagements de retraite (cf. Recommandation n° 2003-R-01) ;
  • les engagements à verser aux salariés en activité au titre des médailles du travail sont comptabilisés sous forme de provisions conformément aux dispositions de l'article 212.1 du règlement n° 99-03 du CRC (PCG), modifié entre autre par le règlement CRC n° 00-06 relatif aux passifs.

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale du Morbihan constate un stock de provisions médailles qui s'élève à 957 milliers d'euros.

par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

2.14. Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'épargne entreprise

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

2.15. Charges et produits exceptionnels

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale du Morbihan.

La Caisse Régionale du Morbihan n'a aucune opération de ce type en 2010.

2.16. Impôts sur les bénéfices (charge fiscale)

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

3. Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

Durée résiduelle Créances
(En milliers d'euros ) <= 3
mois
> 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5
ans
> 5 ans Total en
principal
ratta
chées
Total
2010
Total
2009
Etablissement de crédit :
Comptes et prêts :
A vue 2 299 2 299 1 2 300 469
A terme 107 321 1 071 2 050 3 550 3 3 553 1 932
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension
livrée
Prêts subordonnés
Total 2 406 321 1 071 2 050 5 849 4 5 853 2 401
Dépréciations
Valeurs nettes au bilan 5 853 2 401
Opérations internes au Crédit
Agricole
Comptes ordinaires 51 414 51 414 6 51 420 257 310
Comptes et avances à
terme
47 981 40 799 61 679 83 285 233 744 9 269 243 013 231 143
Prêts subordonnés 20 700 20 700 38 20 738 20 735
Total 99 395 40 799 61 679 103 985 305 858 9 313 315 171 509 188
Dépréciations
Valeurs nettes au bilan 315 171 509 188

Les prêts subordonnés consentis aux établissements de crédit sont à durée indéterminée et s'élèvent à 20,7 millions d'euros.

« Opérations internes au Crédit Agricole » : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale du Morbihan auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.

4. Opérations avec la clientèle

4.1. Opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle

Durée résiduelle Total en Créances Total Total
(En milliers d'euros) <= 3 mois > 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans principal ratta
chées
2010 2009
Opérations avec la
clientèle :
Créances commerciales
3 533 3 3 536 3 536 3 331
Autres concours à la
clientèle
Valeurs reçues en pension
livrée
291 150 688 887 2 587 609 3 154 983 6 722 629 36 858 6 759 487 6 407 976
Comptes ordinaires
débiteurs
Dépréciations
59 020 59 020 854 59 874
127 634
73 668
114 760
Valeurs nettes au bilan 6 695 263 6 370 215

Les encours de créances douteuses ressortent à 182,1 millions d'euros au 31 décembre 2010 contre 169,6 millions d'euros l'année précédente. La Caisse Régionale du Morbihan ne possède pas d'encours de crédits à durée indéterminée.

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par zone géographique

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.

4.3. Opérations avec la clientèle – Encours douteux et dépréciations par zone géographique

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.

2010
(En milliers d'euros) Encours
bruts
Dont
encours
douteux
Dont
encours
douteux
compromis
Dépréciation
sur encours
douteux
Dont
déprécia
tion sur
encours
douteux
compromis
Particuliers 2 843 478 43 489 25 435 29 704 20 124
Agriculteurs 804 866 37 907 20 436 25 181 16 599
Autres professionnels 1 024 776 42 530 27 600 26 498 19 174
Sociétés financières 100 071 911 8 538 6
Entreprises 1 357 906 55 229 30 644 43 817 25 057
Collectivités publiques 655 407 1 577 1 577 1 577 1 577
Autres agents économiques 36 393 492 197 319 156
Total 6 822 897 182 135 105 897 127 634 82 693

4.4. Opérations avec la clientèle – Analyse par agent économique

2009
(En milliers d'euros) Encours
bruts
Dont
encours
douteux
Dont
encours
douteux
compromis
Dépréciation
sur encours
douteux
Dont
déprécia
tion sur
encours
douteux
compromis
Particuliers 2 686 423 41 113 20 887 27 627 17 130
Agriculteurs 786 771 35 597 18 955 26 558 15 679
Autres professionnels 1 011 335 39 676 21 160 23 319 15 187
Sociétés financières 85 771 307 2 248 2
Entreprises 1 281 915 50 735 24 766 35 275 20 473
Collectivités publiques 598 044 1 577 1 577 1 577 1 577
Autres agents économiques 34 716 621 176 156 146
Total 6 484 975 169 626 87 523 114 760 70 194

5. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

(En milliers d'euros) Titres de
transac
tion
Titres de
placement
Titres de
l'activité
porte
feuille
Titres
d'inves
tissement
Total 2010 Total 2009
Effets publics et valeurs assimilées :
dont surcote restant à amortir
dont décote restant à amortir
Créances rattachées
Dépréciations
Valeur nette au bilan
Obligations et autres titres à revenu
fixe :
Emis par organismes publics
Autres émetteurs 25 289 16 000 41 289 56 362
dont surcote restant à amortir
dont décote restant à amortir 10
Créances rattachées 4 42 46 205
Dépréciations -3 001 -3 001 -3 375
Valeur nette au bilan 22 292 16 042 38 334 53 192
Actions et autres titres à revenu
variable
581 148 497 149 078 172 275
Créances rattachées
Dépréciations -167 -167 -838
Valeur nette au bilan 581 148 330 148 911 171 437
Total valeurs nettes 581 170 622 16 042 187 245 224 629
Valeurs estimatives 180 428 15 701 196 129 234 819

5.1. Titres de transaction, de placement, de l'activité de portefeuille et d'investissement : ventilation par grandes catégories de contrepartie

(En milliers d'euros) 2010 2009
Administrations et banques centrales (y compris Etats)
Etablissements de crédit 38 479 46 198
Sociétés financières 148 401 147 109
Collectivités locales
Entreprises, Assurances et autres clientèles 365 31 322
Valeurs nettes au bilan 187 245 224 629
dont créances rattachées 46 205
dont dépréciations 3 168 4 213

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

2010 2009
(En milliers
d'euros)
Obliga
tions et
autres
titres à
revenu
fixe
Effets
publics et
valeurs
assimi
lées
Actions
et autres
titres à
revenu
variable
Total Obliga
tions et
autres
titres à
revenu
fixe
Effets
publics et
valeurs
assimi
lées
Actions
et autres
titres à
revenu
variable
Total
Titres à revenu
fixe ou variable
Titres cotés 510 510 7 075 477 7 552
Titres non cotés 41 289 148 568 189 857 49 287 171 798 221 085
Créances
rattachées
46 46 205 205
Dépréciations -3 001 -167 -3 168 -3 375 -838 -4 213
Valeurs nettes
au bilan
38 334 148 911 186 735 53 192 171 437 224 629

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2010 :

(En milliers d'euros) Valeur
d'inventaire
Valeur
liquidative
OPCVM monétaires
OPCVM obligataires 127 127
OPCVM actions 89 108
OPCVM autres 148 113 154 994
Total 148 329 155 229

La répartition par zone géographique est la suivante :

(En milliers d'euros) Valeur
d'inventaire
Valeur
liquidative
OPCVM français 136 000 140 762
OPCVM étrangers 12 329 14 467
Total 148 329 155 229

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

Durée résiduelle Créances
(En milliers d'euros) <= 3
mois
> 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans Total en
principal
ratta
chées
Total
2010
Total
2009
Obligations et autres titres à
revenu fixe
Dépréciations
20 142 21 147 41 289 46 41 335
-3 001
56 568
-3 376
Valeurs nettes au bilan 38 334 53 192

5.4. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.

6. Titres de participation et de filiales

(En milliers d'euros) Devise Capital Capitaux
propres
autres que
Quote-part
du capital
détenue
Valeurs comptables
des titres détenus
Prêts et
avances
consentis
par la
société et
le capital (en %) Brute Nette non
encore
rembour
sés
Participations
dont
la
valeur
d'inventaire
excède
1%
du
capital de la Caisse Régionale :
Uni-Expansion de l'Ouest, 7 bis,
boulevard de la Tour d'Auvergne,
35001 Rennes
Euro 64 920 45 347 10,45 8 098 8 098 /
Société Immobilière de la Seine,
91-93, boulevard Pasteur,
Euro 100 192 35 067 2,73 3 198 3 198 /
75015 Paris
S.A.S. Rue La Boétie, 48, rue La
Boétie, 75006 Paris
Euro 2 394 380 13 872 073 1,86 302 490 302 490 69 631
Sacam Développement, 48, rue La
Boétie, 75006 Paris
Euro 730 622 32 543 1,86 13 616 13 616 6 367
S.A.S. CA Bretagne Ventures,
7 bis, boulevard de la Tour
d'Auvergne, 35001 Rennes
Euro 6 001 -776 27,78 1 667 1 455 /
S.A.S. Sacam International,
48 rue La Boétie, 75006 Paris
Euro 807 036 -49 543 1,86 16 708 14 703 /
S.A.S. Crédit Agricole Bretagne
Habitat Holding, 10 rue René
Madec, 29000 Quimper
Euro 20 000 -7 253 25,00 5 000 2 889 455
S.A.S. Crédit Agricole Bretagne
Participations, avenue de
Euro 5 160 -22 25,00 1 290 1 285 /
Keranguen, 56956 Vannes cedex
S.A.S. Sacam Avenir, 48 rue La
Euro 88 436 -2 1,77 1 570 1 570 /
Boétie, 75006 Paris
S.A.S. Sacam Participations, 48 rue
La Boétie, 75006 Paris
Euro 62 558 2 606 2,04 1 483 1 483 /
Sous-total
Participations
dont
la
valeur
355 120 350 787 76 453
d'inventaire est inférieure à 1%
du capital de la Caisse Régionale :
Participations dans des
établissements de crédit
7 7 /
Autres parts dans les entreprises
liées
455 419 54
Autres titres de participations 4 169 3 685 3 057
Total parts dans les
entreprises liées et
participations
359 751 354 898 79 564
(En milliers d'euros) Montant
des
cautions et
avals
donnés par
la société
Résultats
(bénéfice
ou perte)
du dernier
exercice
clos
Dividendes
encaissés
par la
société au
cours de
l'exercice
Observa
tions
Participations
dont
la
valeur
d'inventaire excède 1% du capital de la
Caisse Régionale :
Uni-Expansion de l'Ouest, 7 bis, boulevard
de la Tour d'Auvergne, 35001 Rennes
5 514 1 891 (a)
Société Immobilière de la Seine, 91-93,
boulevard Pasteur, 75015 Paris
35 057 / (a)
S.A.S. Rue La Boétie, 48, rue La Boétie,
75008 Paris
535 286 10 301 (a)
Sacam Développement, 48, rue La Boétie,
75008 Paris
18 669 192 (a)
S.A.S. CA Bretagne Ventures, 7 bis,
boulevard de la Tour d'Auvergne,
35001 Rennes
-13 / (a)
S.A.S. Sacam International, 48 rue La
Boétie, 75008 Paris
-49 641 / (a)
S.A.S. Crédit Agricole Bretagne Habitat
Holding, 10 rue René Madec,
29000 Quimper
-3 156 / (a)
S.A.S. Crédit Agricole Bretagne
Participations, avenue de
Keranguen, 56956 Vannes cedex
-15 / (a)
S.A.S. Sacam Avenir, 48 rue La Boétie,
75008 Paris
/ / (a)
S.A.S. Sacam Participations, 48 rue La
Boétie, 75008 Paris
-182 / (a)
Sous-total
Participations
dont
la
valeur
12 384
d'inventaire est inférieure à 1% du
capital de la Caisse Régionale :
Participations dans des établissements de
crédit
/
Autres parts dans les entreprises liées
Autres titres de participations
/
147
Total parts dans les entreprises
liées et participations
12 531

(a) Chiffres au 31 décembre 2009

2010 2009
(En milliers d'euros) Valeur au
bilan
Valeur
estimative
Valeur au
bilan
Valeur
estimative
Parts dans les entreprises liées :
Titres non cotés 455 419 577 663
Titres cotés / / / /
Avances consolidables 54 54 / /
Créances rattachées / / / /
Dépréciations -36 / -21 /
Valeur nette 473 473 556 663
Titres
de
participation
et
autres
titres
détenus à long terme
Titres de participation :
Titres non cotés (1) 359 295 543 503 347 387 514 308
Titres cotés / / / /
Avances consolidables 79 510 79 510 82 124 82 124
Créances rattachées 126 126 6 420 6 420
Dépréciations -4 817 / -2 590 /
Sous-total titres de participation 434 114 623 139 433 341 602 852
Autres titres détenus à long terme :
Titres non cotés (2) 5 814 5 089 5 882 5 159
Titres cotés / / 180 38
Avances consolidables / / / /
Créances rattachées / / / /
Dépréciations -964 / -1 106 /
Sous-total autres titres détenus à long
terme
4 850 5 089 4 956 5 197
Valeur nette 438 964 438 297
Total des titres de participation 439 437 628 575 438 853 608 712

6.1. Valeur estimative des titres de participation et de filiales

(1) Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres, celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. L'agrégat « Titres de participation : titres non cotés » inclut notamment la participation détenue par la Caisse Régionale du Morbihan dans le capital de la S.A.S. Rue La Boétie. Au 31 décembre 2010, celle-ci représente une valeur au bilan d'un montant de 311,4 millions d'euros correspondant à une valeur unitaire moyenne d'acquisition de 14,01 euros et une valeur d'utilité d'un montant de 480,7 millions d'euros correspondant à une valeur unitaire de 21,63 euros.

(2) Dont certificats d'association au fonds de garantie pour 1 868 milliers d'euros.

7. Variation de l'actif immobilisé

Valeurs immobilisées
(En milliers d'euros) Valeur en
début
d'exercice
Augmenta
tions
(acquisi
tions)
Diminu
tions
(cessions /
échéances)
Autres
mouve
ments
Valeur à la
fin de
l'exercice
Parts dans les entreprises liées
Valeurs brutes 577 -122 455
Avances consolidables 54 54
Créances rattachées
Dépréciations -21 -15 -36
Valeur nette au bilan parts entreprises
liées
556 39 -122 473
Titres de participations 433 341 27 945 -27 172 434 114
Valeurs brutes 347 387 12 667 -759 359 295
Avances consolidables 82 124 8 085 -10 699 79 510
Créances rattachées 6 420 9 441 -15 735 126
Dépréciations -2 590 -2 248 21 -4 817
Autres titres détenus à long terme 4 956 6 -112 4 850
Valeurs brutes 6 063 8 -257 5 814
Avances consolidables
Créances rattachées
Dépréciations -1 106 -3 145 -964
Valeurs nettes au bilan titres de
participations et autres titres détenus
à long terme
438 297 27 951 -27 284 438 964
Immobilisations incorporelles
Valeurs brutes 6 331 98 -16 6 413
Amortissements et dépréciations -5 733 -26 2 -5 757
Valeurs nettes au bilan 598 72 -14 656
Immobilisations corporelles
Valeurs brutes 88 823 7 686 -1 999 94 510
Amortissements et dépréciations -41 725 -3 767 1 677 -43 815
Valeurs nettes au bilan 47 098 3 919 -322 50 695

Le poste « Immobilisations corporelles » net des amortissements et des dépréciations se compose pour l'essentiel comme suit au 31 décembre 2010 :

— S.C.I. d'exploitation pour 27,7 millions d'euros ;

— Constructions pour 1,6 million d'euros ;

— Matériel et mobilier pour 4,2 millions d'euros ;

— Agencements, installations pour 16,5 millions d'euros.

8. Autres actifs et comptes de régularisation

(En milliers d'euros) 2010 2009
Autres actifs (1) : 71 817 38 232
Instruments conditionnels achetés 2 6
Comptes de stock et emplois divers 219 159
Débiteurs divers 71 530 37 994
Gestion collective des titres livret de développement
durable
Comptes de règlements 66 73
Comptes de régularisation : 67 148 62 079
Comptes d'encaissement et de transfert (2) 26 967 24 760
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 16 17
Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments
financiers
Charges constatées d'avance 911 1 177
Produits à recevoir sur engagements sur instruments
financiers à terme
3 797 2 889
Autres produits à recevoir 29 908 30 329
Charges à répartir 797 917
Autres comptes de régularisation 4 752 1 990
Total comptes de régularisation et actifs divers 138 965 100 311

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

9. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

(En milliers d'euros) 31/12/09 Dotations Reprises
et Utilisa
tions
Désactu
alisation
Autres
mouve
ments
31/12/10
Dépréciations déduites de l'actif
Sur créances clientèle (1) 114 760 49 047 34 274 1 899 1 127 635
Opérations sur titres 4 214 110 1 156 3 168
Valeurs immobilisées 4 159 2 266 397 6 028
Autres actifs 50 6 50 6
Total des dépréciations déduites
de l'actif
123 183 51 429 35 877 1 899 1 136 837

(1) L'impact des conséquences du règlement CRC 2002-03 pour le calcul des dépréciations d'actifs en intégrant l'actualisation des flux futurs représente une charge nette de 0,2 million d'euros au titre de 2010 qui se décompose entre une dotation aux provisions de -2,1 millions d'euros au titre de l'actualisation (coût du risque) et une reprise de provisions de +1,9 million d'euros au titre de la désactualisation (produit net bancaire).

(En milliers Durée résiduelle Total en Dettes Total Total
d'euros) <= 3 mois > 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans principal rattachées 2010 2009
Dettes envers les
établissements de
crédit :
Comptes et
emprunts :
A vue
A terme
Valeurs données en
pension
Titres données en
pension livrée
326 326 326 496
Valeurs au bilan
Opérations internes au
Crédit agricole:
326 326 326 496
Comptes ordinaires
Comptes et avances
à
65 371 65 371 469 65 840 35 165
terme 693 392 939 665 1 554 573 1 189 447 4 377 077 6 276 4 383 353 4 045 768
Valeurs au bilan 758 763 939 665 1 554 573 1 189 447 4 442 448 6 745 4 449 193 4 080 933

10. Dettes envers les établissements de crédit et opérations internes au Crédit Agricole – Analyse par durée résiduelle

Opérations internes au Crédit agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts octroyés par la Caisse Régionale (cf. cadre juridique et financier).

11. Comptes créditeurs de la clientèle

Durée résiduelle
(En milliers
d'euros )
<= 3
mois
> 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans Total en
principal
Dettes
rattachées
Total
2010
Total
2009
Comptes créditeurs
de la clientèle :
Comptes ordinaires
créditeurs
Comptes d'épargne à
régime spécial :
1 048 246 1 048 246 185 1 048 431 989 925
A vue
A terme
Autres dettes envers
la clientèle :
A vue
22 152 22 152 22 152 23 453
A terme
Valeurs données en
pension livrée
24 337 10 457 453 394 61 548 549 737 15 286 565 021 485 140
Valeurs au bilan 1 094 734 10 457 453 394 61 548 1 620 133 15 471 1 635 604 1 498 518

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par zone géographique

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Particuliers 876 420 840 305
Agriculteurs 112 525 91 926
Autres professionnels 127 025 127 883
Sociétés Financières 31 271 18 518
Entreprises 433 226 366 304
Collectivités Publiques 9 224 13 604
Autres agents économiques 45 913 39 978
Total 1 635 604 1 498 518
Dont dettes rattachées 15 471 14 380

11.3. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par agent économique

12. Dettes représentées par un titre

12.1. Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle

Durée résiduelle Total en Dettes Total Total
(En milliers d'euros ) <= 3
mois
> 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5
ans
> 5 ans principal ratta
chées
2010 2009
Dettes représentées par un
titre :
Bons de caisse 20 20 1 21 28
Titres du marché
interbancaire
Titres de créances
négociables (1)
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées
par un titre
409 258 20 000 400 210 000 639 658 793 640 451 1 099 817
Valeurs au bilan 409 278 20 000 400 210 000 639 678 794 640 472 1 099 845

(1) Les émissions de titres de créances des Caisses Régionales sont réputées être en France.

12.2. Emprunts obligataires (par monnaie d'émission)

La Caisse Régionale n'a pas procédé à ce type d'opérations au titre de 2010.

13. Autres passifs et comptes de régularisation

(En milliers d'euros) 2010 2009
Autres passifs (1) 41 441 34 908
Opérations de contrepartie (titres de transactions)
Dettes représentatives de titres empruntés
Instruments conditionnels vendus 11 13
Comptes de règlement et de négociation 16
Créditeurs divers 39 859 24 057
Versements restant à effectuer sur titres 1 571 10 822
Comptes de régularisation 128 399 84 444
Comptes d'encaissement et de transfert (2) 31 926 11 365
Comptes d'ajustement et comptes d'écart 45 45
Gains latents et gains à étaler sur instruments
financiers
4 306 4 721
Produits constatés d'avance 39 605 29 978
Charges à payer sur engagements sur instruments
financiers à terme
11 116 10 385
Autres charges à payer 38 918 22 080
Autres comptes de régularisation 2 483 5 870
Total comptes de régularisation et passifs divers 169 840 119 352

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

14. Provisions

(En milliers d'euros) 31/12/09 Dotations Reprises
utilisées
Reprises
sans
objet
Autres
mouve
ments
31/12/10
Provisions pour indemnités de départ à la
retraite, congés de fin de carrière,
préretraites et médailles du travail
(avantages à l'emploi, régimes à prestations
définies)
1 055 831 100 1 786
Provisions pour risques d'exécution des
engagements par signature
Provisions pour litiges fiscaux
2 575 2 776 1 348 4 003
Provision pour risques de litiges
Provisions pour risques sur GIE
d'investissement
729 634 67 232 1 064
Provisions sur participations
Provisions pour risques opérationnels
3 844 727 1 887 228 2 456
Provisions pour risques de crédit sur base
collective
63 546 8 442 4 928 67 060
Provisions pour risques sur produits épargne
logement (1)
10 230 1 691 2 393 9 528
Autres provisions 1 011 2 462 333 44 3 096
Valeurs au bilan 82 990 17 563 2 387 9 173 88 993

(1) confère note 15. ci-dessous

15. Epargne logement

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargnelogement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

  • La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n°2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargnelogement.

31/12/10
(En milliers d'euros) Encours Provision
Encours
(phase
épargne)
crédits
octroyés
(phase
crédit)
Crédit Engage
ments
Epargne
Plan d'épargne logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 344 855
Ancienneté de plus de 4 ans et de
moins de 10 ans
553 531 -90 -752 2 654
Ancienneté de plus de 10 ans 413 374 -118 -191 3 765
Total des plans d'épargne
logement
1 311 760 31 155 -208 -943 6 419
Total des comptes épargne
logement
250 102 82 827 495 3 765
Total encours collectés au
titre des contrats épargne
logement
1 561 862 113982 287 2 822 6 419
31/12/09
(En milliers d'euros) Encours Provision
Encours
(phase
épargne)
crédits
octroyés
(phase
crédit)
Crédit Engage
ments
Epargne
Plan d'épargne logement :
Ancienneté de moins de 4 ans 323 915 1 188 -871
Ancienneté de plus de 4 ans et de
moins de 10 ans
573 952 -103 -283 1 402
Ancienneté de plus de 10 ans 348 020 -108 -14 2 366
Total des plans d'épargne
logement
1 245 887 38 808 -211 891 2 897
Total des comptes épargne
logement
257 759 90 304 965 5 688
Total encours collectés au
titre des contrats épargne
logement
1 503 646 129 112 754 6 579 2 897

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat arrêtés à la fin de mois précédant l'arrêté.

Variation de la provision :

(En milliers d'euros) 31/12/09 Dotations Reprises Autres
mouve
ments
31/12/10
Plans d'épargne logement 3 578 1 691 5 269
Comptes épargne logement 6 652 2 393 4 259
Total provision au titre des
contrats épargne logement
10 230 1 691 2 393 9 528

16. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du comité de direction, du conseil d'administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan.

─ Variation de la dette actuarielle :

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Dette actuarielle au 31/12 16 079 16 549
Coût des services rendus sur l'exercice 1 093 532
Effet de l'actualisation 783 184
Cotisations de l'employé
Modification/réduction/liquidation de plan 223
Acquisition, cession (modification périmètre de consolidation)
Indemnités de cessation d'activité 148 79
Prestations versées -1 145 -608
(Gains)/pertes actuariels 83 -880
Dette actuarielle au 31/12 17 041 16 079

─ Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Coût des services rendus sur l'exercice 1 093 532
Effet de l'actualisation 783 184
Rendement attendu des actifs sur la période -322 -354
Amortissement du coût des services passés 19 29
Amortissement des gains/(pertes) actuariels -144
Autres gains ou pertes
Charge nette comptabilisée au compte de résultat 1 573 247

─ Variation de juste valeur des actifs des régimes :

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 1er janvier 15 841 16 401
Rendement attendu des actifs 322 354
Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime -223 -736
Cotisations de l'employeur au titre du changement de méthode comptable
Cotisations de l'employeur au titre de l'exercice 1 058 351
Cotisations de l'employé
Modification/réduction/liquidation de plan
Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) 79
Indemnités de cessation d'activité
Prestations versées -608
Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31 décembre 16 998 15 841

Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».

— Composition des actifs des régimes : la Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.

— Rendement des actifs des régimes : le rendement attendu des actifs annualisés ressort à 2,14 %.

— Hypothèses actuarielles utilisées : le taux d'actualisation retenu s'élève à 3,49 %.

17. Fonds pour risques bancaires généraux

(En milliers d'euros ) 2010 2009
Fonds pour risques bancaires généraux 22 350 22 350
Valeur au bilan 22 350 22 350

18. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

Durée résiduelle Total Total
(En milliers d'euros ) <= 3 mois > 3 mois
<= 1 an
> 1 an
<= 5 ans
> 5 ans 2010 2009
Dettes subordonnées à terme
Euro 32 196 100 000 132 196 140 196
Dollar
Emprunts participatifs
Autres emprunts subordonnés à terme
Dettes subordonnées à durée
indéterminée
C/C bloqués des Caisses locales 2 176 2 176 2 176
Total en principal 32 196 102 176 134 372 142 372
Dettes rattachées 2 130 2 263
Valeur au bilan 32 196 102 176 136 502 144 635

Le montant des charges relatives à ces dettes subordonnées s'élève à 6,61 millions d'euros. Les dettes subordonnées sont exclusivement en euros, et seuls les comptes courants bloqués des caisses locales ont des taux d'intérêts variables.

19. Variation des capitaux propres (avant répartition)

Capitaux propres
(En milliers d'euros ) Capital Primes et
réserves
Ecarts
conver
sion/
réévalua
tion
Provi
sions
règlemen
tées et
subven
tions
d'investis
sement
Résultat Total des
capitaux
propres
Solde au 31 décembre 2008 82 811 501 049 / / 46 288 630 148
Dividendes ou intérêts aux parts sociales
versés au titre de 2008
/ / / / -8 736 -8 736
Variation de capital / / / / / /
Variation des primes et réserves / 37 552 / / / 37 552
Affectation du résultat social 2008 / / / / -37 552 -37 552
Résultat de l'exercice 2009 / / / / 46 583 46 583
Autres variations / / / / / /
Solde au 31 décembre 2009 82 811 538 601 / / 46 583 667 995
Dividendes ou intérêts aux parts sociales
versés au titre de 2009
/ / / / -8 533 -8 533
Variation de capital -599 -1 208 / / / -1 807
Variation des primes et réserves / 38 050 / / / 38 050
Affectation du résultat social 2009 / / / / -38 050 -38 050
Résultat de l'exercice 2010 / / / / 55 035 55 035
Autres variations / / / / / /
Solde au 31 décembre 2010 82 212 575 443 / / 55 035 712 690

Au 31 décembre 2010, le poste « Primes et réserves » se ventile en :

  • primes d'émission et de fusion pour 81 913 milliers d'euros ;

  • réserve légale pour 343 007 milliers d'euros ;

  • réserves statutaires pour 146 972 milliers d'euros ;

  • autres réserves pour 3 551 milliers d'euros.

20. Composition des fonds propres

(En milliers d'euros) 2010 2009
Capitaux propres 712 690 667 995
Fonds pour risques bancaires
généraux
22 350 22 350
Dettes subordonnées et titres
participatifs
136 502 144 635
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Total des fonds propres 871 542 834 980

21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type d'opérations au titre de 2010.

22. Opérations effectuées en devises

Au 31 décembre 2010, 0,12 % du total du bilan est libellé en monnaies étrangères, soit 9,3 millions d'euros. Les transactions sont comptabilisées dans trois devises différentes : le dollar, la livre sterling et le franc suisse.

2010 2009
(En milliers d'euros) à recevoir à livrer à recevoir à livrer
Opérations de change au comptant
Devises
Euro
Opérations de change à terme 17 658 17 648 14 279 14 270
Devises 8 892 8 892 7 081 7 081
Euro 8 766 8 757 7 198 7 189
Prêts et emprunts en devises
Total 17 658 17 648 14 279 14 270

23. Opérations de change, emprunts et prêts en devises

24. Opérations sur instruments financiers à terme

(En milliers d'euros) Opérations
de
Opérations
autres que
de
Total
2010
Total
2009
couverture couverture
Opérations fermes :
Opérations sur marchés organisés :
Contrats à terme de taux d'intérêts / / / /
Contrats à terme de change / / / /
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers / / / /
Autres contrats à terme / / / /
Opération de gré à gré :
Swaps de taux d'intérêt :
prêteur 125 457 85 827 211 284 176 611
emprunteur 1 893 863 85 827 1 979 690 1 219 287
Autres contrats à terme de taux d'intérêt / / / /
Contrats à terme de change / / / /
FRA / / / /
Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers / / / /
Autres contrats à terme / / / /
Opérations conditionnelles :
Opérations sur marchés organisés :
Instruments de taux d'intérêt à terme conditionnels :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Instruments sur actions et indices boursiers à terme
conditionnels :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Instruments de taux de change à terme conditionnels :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Opération de gré à gré :
Options de swap de taux :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Instruments de taux d'intérêts terme conditionnels :
Achetés / 700 700 1 400
Vendus / 700 700 1 400
Instruments de taux de change à terme conditionnels :
Achetés / 32 139 32 139 73 819
Vendus / 32 139 32 139 73 819
Instruments sur actions et indices boursiers à terme
conditionnels :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Autres instruments à terme conditionnels :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Contrats de dérivés de crédit :
Achetés / / / /
Vendus / / / /
Total 2 019 320 237 332 2 256 652 1 546 336

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme – Encours notionnels par durée résiduelle

Répartition par durée résiduelle
(En milliers d'euros) Total dont opérations
effectuées de gré à gré
dont opérations sur
marchés
organisés et assimilés
<= 1
an
de 1 à
5 ans
> 5 ans <= 1
an
de 1 à
5 ans
> 5 ans <= 1
an
de 1 à
5 ans
> 5 ans
Futures
Options de change
Options de taux
Opérations fermes en devises
sur marchés organisés
F.R.A.
Swaps de taux d'intérêt 684 828 633 638 872 508 684 828 633 638 872 508
Swaps de devises 64 278 64 278
Caps, floors, collars 1 400 1 400
Forward taux
Opérations fermes sur actions
et indices
Opérations conditionnelles sur
actions et indices
Dérivés sur actions, indices
boursiers et métaux précieux
Contrats de dérivés de crédit
Sous total 750 506 633 638 872 508 750 506 633 638 872 508
Opérations de change à
terme
35 306 35 306
Total général 785 812 633 638 872 508 785 812 633 638 872 508

24.2. Opérations sur instruments financiers à terme – Juste valeur

2010 2009
(En milliers d'euros) Total
juste
valeur
Encours
notionnel
Total
juste
valeur
Encours
notionnel
Futures
Options de change
Opérations fermes en devise sur marchés organisés
Options de taux
F.R.A.
Swaps de taux d'intérêt :
prêteur +42 690 211 284 +23 493 176 611
emprunteur -23 892 1 979 690 -26 881 1 219 287
Swaps de devises 64 278 147 638
Forward taux
Caps, floors, collars 1 400 2 800
Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux
précieux
Contrats dérivés de crédit
Sous-total +18 798 2 256 652 -3 388 1 546 336
Opérations de change à terme 35 306 28 548
Total général +18 798 2 291 958 -3 388 1 574 884

La juste valeur correspond à la valeur mark to market des instruments financiers à terme, coupon couru inclus.

24.3. Information sur les swaps

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt

(En milliers d'euros) Position
ouverte
isolée
Micro
couverture
Macro
couverture
Autres que
de
couverture
Contrats d'échange de taux
Contrats assimilés (FRA clientèle)
287 997 1 731 323 171 654

25. Informations relatives aux risques de contrepartie sur produits dérivés

Les engagements sur les contreparties interbancaires hors groupe Crédit Agricole représentent moins de 3,8 % du total des swaps dont 2,3 % sur la plus forte contrepartie.

Les contreparties concernées, recommandées par les services spécialisés de Crédit Agricole S.A., ont toutes une notation supérieure à A, la durée moyenne résiduelle des engagements est légèrement supérieure à 4,6 ans pour les swaps.

26. Actifs donnés et reçus en garantie

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

27. Engagements donnés aux entreprises liées

Ils concernent la convention de garantie qui a été signée en juin 1988 entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. au bénéfice de cette dernière, pour lui permettre d'obtenir les meilleures conditions de placement sur le marché : « aux termes de conventions de garantie par les Caisses Régionales actionnaires de Crédit Agricole S.A. et au profit de ce dernier, le Crédit Agricole du Morbihan est engagé dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celui-ci ». Au 31 décembre 2010, le montant de cet engagement s'élève à 657,7 millions d'euros.

28. Engagements de crédit bail

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

29. Opérations de désendettement de fait et de titrisation

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.

30. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

(En milliers d'euros) 2010 2009
Produits d'intérêts : 293 401 301 178
sur opérations avec les établissements de crédit 579 906
sur opérations internes au Crédit agricole 19 535 23 280
sur opérations avec la clientèle (1) 268 492 272 053
sur obligations et autres titres à revenu fixe (2) 3 455 4 812
produit net sur opérations de macro-couverture
sur dettes représentées par un titre (2) 28 27
autres intérêts et produits assimilés 1 312 100
Charges d'intérêts : 179 712 197 769
sur opérations avec les établissements de crédit 14 65
sur opérations internes au Crédit agricole 114 086 136 010
sur opérations avec la clientèle (1) 33 707 30 812
sur obligations et autres titres à revenu fixe (3) 2 840 2 872
charge nette sur opérations de macro-couverture 20 318 15 844
sur dettes représentées par un titre (3) 8 570 11 979
autres intérêts et charges assimilées 177 187
Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés 113 689 103 409

(1) Les produits et coûts liés à l'octroi de crédits à la clientèle étaient au 31 décembre 2009 affectés à la ligne « sur opérations avec la clientèle » de la rubrique « commissions » (note 32) pour un montant de 2 826 milliers d'euros et à la ligne « autres charges générales d'exploitation » de la rubrique « charges générales d'exploitation » (note 36) pour un montant de 307 milliers d'euros.

(2) Les intérêts et produits assimilés liés aux « dettes représentées par un titre » sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne « produits d'intérêts sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Le solde de ces opérations s'élevait à 27 milliers d'euros en 2009.

(3) Les intérêts et charges assimilés liés aux « dettes représentées par un titre » sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne « intérêts sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Le solde de ces opérations s'élevait à 11 979 milliers d'euros en 2009.

31. Revenus des titres

(En milliers d'euros) Titres à revenu fixe Titres à revenu
variable
2010 2009 2010 2009
Parts dans les entreprises liées, titres de participation
et titres à long terme
20 218 20 248
Titres de placement et titres de l'activité de
portefeuille
20 21 7 10
Titres d'investissement 766 734
Opérations diverses sur titres 2 696 4 084 67 19
Total des revenus des titres 3 482 4 839 20 292 20 277

32. Produits nets des commissions

(En milliers d'euros) 2010 2009
Produits
Charges
Net
Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de
crédit
123 5 118 274 5 269
Sur opérations internes au Crédit agricole 22 641 13 498 9 143 21 697 18 828 2 869
Sur opérations avec la clientèle (1) 27 444 577 26 867 23 873 168 23 705
Sur opérations sur titres 65 -65 67 -67
Sur opérations de change 72 72 92 92
Sur opérations sur instruments financiers à
terme et autres opérations de hors bilan
19 19 19 34 -15
Sur prestations de services financiers 65 380 6 248 59 132 67 121 4 427 62 694
Provision pour risques sur commissions 941 750 191 206 435 -229
Total des produits nets des commissions 116 620 21 143 95 477 113 282 23 964 89 318

(1) Les produits liés à l'octroi de crédits à la clientèle sont désormais enregistrés en « produits d'intérêts » (note 30). Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné.

33. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

(En milliers d'euros) 2010 2009
Solde des opérations sur titres de transaction 36 141
Solde des autres opérations sur instruments
financiers à terme
49 4 176
Solde des opérations de change et instruments
financiers assimilés
179 123
Gains ou pertes des opérations sur portefeuille
de négociation
264 4 440

34. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

(En milliers d'euros) 2010 2009
Titres de placement
Dotations aux dépréciations 110 961
Reprise de dépréciations 1 156 16 312
Dotations ou reprise nette aux dépréciations 1 046 15 351
Plus-values de cession réalisées 4 640 7 905
Moins-values de cession réalisées 323 20 396
Solde des plus et moins-values de cession réalisées 5 363 -12 490
Frais d'acquisition 152
Solde des opérations sur titres de placement 5 363 2 708
(En milliers d'euros) 2010 2009
Quote part d'opérations bancaires faites en commun 1
Transfert de charges d'exploitation bancaire 340
Produits divers d'exploitation bancaire 2 15
Quote part des opérations faites en commun 1 1
Produits accessoires 840 797
Reprises des provisions des risques et charges bancaires 124 116
Total des autres produits d'exploitation bancaire 967 1 270
Quote part des opérations faites en commun 870 915
Charges diverses d'exploitation bancaire 833 268
Dotations aux provisions des risques et charges bancaires 104 7
Total des autres charges d'exploitation bancaire 1 807 1 190

35. Autres produits et charges d'exploitation bancaire

36. Charges générales d'exploitation

(En milliers d'euros) 2010 2009
Frais de personnel :
Salaires et traitements 42 026 42 675
Charges sociales : 20 712 20 270
dont cotisations au titre des régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi à cotisations définies
4 521 4 476
dont cotisations au titre des régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi à prestations définies
960 302
Intéressement 5 229 4 720
Participation 1 210 1 258
Impôts et taxes sur rémunérations 5 951 5 067
Dotations nettes aux provisions -1 697 18
Total des frais de personnel 76 825 74 008
Refacturation et transferts de charges de personnel -2 238 -1 415
Charges de personnel nets 74 587 72 593
Frais administratifs :
Impôts et taxes 3 709 3 057
Services extérieurs (1) 46 782 42 695
Autres frais administratifs -913 -55
Total des charges administratives 49 578 45 697
Refacturation et transferts de charges
administratives
-264 -277
Frais administratifs nets 49 314 45 420
Charges générales d'exploitation 123 901 118 013

(1) Les charges liées à l'octroi de crédits à la clientèle sont désormais enregistrées en charges d'intérêts (note 30).

Effectif moyen utilisé (équivalent temps plein) par catégorie

Catégories de personnel 2010 2009
Cadres 246 252
Non cadres 791 893
Total de l'effectif utilisé (équivalent temps
plein) en contrat à durée indéterminée et
déterminée
1 037 1 145

37. Coût du risque

(En milliers d'euros) 2010 2009
Dotations aux provisions et dépréciations 58 377 68 029
Dépréciations de créances douteuses 46 558 54 628
Autres provisions et dépréciations 11 819 13 401
Reprises de provisions et dépréciations 37 619 50 937
Reprise de dépréciations de créances douteuses 31 051 43 254
Autres reprises de provisions et dépréciations 6 568 7 683
Variation des provisions et dépréciations 20 758 17 092
Pertes sur créances irrécouvrables non
dépréciées
702 564
Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées 5 969 10 877
Décote sur prêts restructurés
Récupérations sur créances amorties 813 969
Pertes sur risques opérationnels
Coût du risque 26 616 27 564

38. Résultat net sur actifs immobilisés

(En milliers d'euros) 2010 2009
I. Immobilisations financières :
Dotations aux dépréciations :
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long 2 267 972
terme
Reprises de dépréciations:
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long
terme
167 2 696
Dotations ou reprises nettes aux dépréciations:
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long
terme 2 100 1 724
Plus-values de cessions réalisées :
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long 871 2
terme
Moins-values de cessions réalisées :
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long
terme
145 2 734
Solde des plus et moins-values de cession :
Sur titres d'investissement
Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long -726 -2 732
terme
Solde en perte ou en bénéfice -1 374 -1 008
II. Immobilisations corporelles et incorporelles :
Plus-values de cession 448 175
Moins-values de cession 152 107
III. Résultat net sur actifs immobilisés -1 078 -940

39. Charges et produits exceptionnels

La Caisse Régionale du Morbihan n'a effectué aucune opération de ce type en 2010.

40. Impôt sur les bénéfices

─ Charge fiscale

Il n'est pas comptabilisé d'impôts différés dans les comptes sociaux.

─ Situation fiscale latente

(En milliers d'euros) 2010 2009
Charges à payer non déductibles 2 430 2 493
Provisions pour risques et charges non déductibles 27 454 26 314
Plus-values/moins-values latentes sur OPCVM
Actualisation du risque clientèle 2 295 2 240
Autres éléments 3 421 3 674
Total 35 600 34 721

─ Ventilation de la charge d'impôt

(En milliers d'euros) 2010 2009
Impôts sur le résultat courant 24 053 23 167
Impôts sur le résultat exceptionnel
Total 24 053 23 167
(En milliers d'euros) 2010 2009
Résultat comptable avant impôts 79 088 69 750
Retraitements divers -2 083 +5 710
Résultat fiscal 77 005 75 460
Taux normal à 33,33% 25 671 25 153
Taux réduit à 0% (8% pour 2006)
Contributions exceptionnelles 822 805
Avoirs fiscaux -179 -286
Régularisations diverses -2 261 -2 505
Impôts sur les sociétés 24 053 23 167
Provisions pour risques sur GIE d'investissement
Provisions pour risques fiscaux
Total 24 053 23 167

41. Informations relatives aux résultats des activités bancaires

La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France dans le secteur d'activité de la banque de proximité.

42. Exemption d'établir des comptes consolidés

La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.

43. Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation

La Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun événement de ce type.

44. Affectation des résultats

(En milliers d'euros) 2010 2009
Intérêts versés aux parts sociales 1 421 1 635
Rémunération des CCI 5 342 4 635
Rémunération des CCA 2 665 2 262
Réserve légale 34 205 28 538
Réserves facultatives 11 402 9 513
Total 55 035 46 583

45. Implantation dans des états ou territoires n'ayant pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires

La Caisse Régionale du Morbihan ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

46. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

(En milliers d'euros) ERNST &
YOUNG
COCERTO
Audit
Commissariat aux comptes, certification, examen
des comptes individuels et consolidés (1)
102 51
Missions accessoires
Sous-total 102 51
Autres prestations
Sous-total
Total 102 51

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

47. Publicité du rapport de gestion et du rapport du président du conseil d'administration à l'assemblée générale au titre du contrôle interne

Le rapport de gestion de l'exercice clos au 31 décembre 2010 et le rapport du président du conseil d'administration à l'assemblée générale au titre du contrôle interne sont consultables au siège social de la Caisse Régionale du Morbihan à l'adresse suivante : Avenue de Keranguen, 56956 Vannes Cedex 9, et seront disponibles sur le site internet de la Caisse Régionale du Morbihan : www.ca-morbihan.fr.

Rapport des Commissaires aux Comptes sur les Comptes Annuels

Exercice clos le 31 décembre 2010

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

  • la justification de nos appréciations ;
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre Caisse Régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe concernant les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent.

II. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

  • Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de nonrecouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

  • Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre Caisse Régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

  • Votre Caisse Régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse Régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Votre Caisse Régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l'annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III.Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Vannes et Toulouse, le 22 février 2011 Les Commissaires aux comptes

COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres

Claude CARDUNER Frank ASTOUX

Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions et engagements réglementés

Exercice clos le 31 décembre 2010

Aux Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225- 31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions et engagements soumis à l'approbation de l'Assemblée générale

Conventions et engagements autorisés au cours de l'exercice écoulé

En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

1. – Avec la S.C.I. KER ATLANTICA

a. Nature et objet

Prêt amortissable.

Modalités

Suite à une décision du Conseil d'Administration du 29 juillet 2010, votre Caisse Régionale a accédé à la demande de la SCI Ker Atlantica de procéder au remboursement anticipé du prêt amortissable dont les modalités avaient été définies le 31 mars 2006. Parallèlement, une nouvelle convention de prêt a été signée avec la SCI aux conditions suivantes :

  • Montant : 7,205 M€
  • Taux : Euribor 3 mois capé 1 point (avec taux fixé à la souscription à 3,34 %, cap à 4,34 %)
  • Durée : 189 mois
  • Echéance : trimestrielle (soit 63 trimestres)

Le montant des indemnités de remboursement anticipé perçu au titre du prêt amortissable remboursé s'est élevé, fin 2010, à 15 983,20 €.

Le solde du nouveau prêt, au 31 décembre 2010, s'élève à 7 118 802,55 €. Les intérêts perçus en 2010 sont de 151 024,42 €.

2. – Avec la S.A.S. Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding (CAB2H)

Nature et objet

Avance en compte courant.

Modalités

Suite à une décision du Conseil d'Administration du 28 avril 2006, votre Caisse Régionale a autorisé une avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :

  • Montant : 180 000 €
  • Rémunération : 80 % du TMO
  • Remboursement : en fonction des disponibilités de la S.A.S. CAB2H et au plus tard au terme de la cinquième année.

En outre, suite à une décision du Conseil d'Administration du 31 juillet 2009, votre Caisse Régionale a autorisé une nouvelle avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :

  • Montant : 75 000 €
  • Rémunération : 80 % du TMO
  • Remboursement : au plus tard lors de la clôture de l'exercice 2014.

Suite à une nouvelle décision du Conseil d'Administration du 25 juin 2010, votre Caisse Régionale a autorisé une nouvelle avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :

  • Montant : 200 000 €
  • Rémunération : 80 % du TMO

  • Remboursement : au plus tard lors de la clôture de l'exercice 2015.

Au 31 décembre 2010, le compte courant s'élève à 455 000 € et a généré 10 592,19 € d'intérêts.

3. – Avec Crédit Agricole S.A.

Nature et objet

Convention d'intégration fiscale

Modalités

Suite à une décision du Conseil d'Administration du 18 décembre 2009, votre Caisse Régionale a opté pour le Régime fiscal du groupe Crédit Agricole à compter du 1 er janvier 2010. Le 21 avril 2010, une convention de régime de groupe fiscal a été signée entre les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel dont celle du Morbihan et Crédit Agricole S.A..

Cette option a permis à la Caisse Régionale de bénéficier au titre de l'exercice 2010 d'une réallocation de 50 % des économies d'impôt réalisées au titre de la neutralisation des dividendes intra-groupe, soit 644 958 €.

Conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale

Conventions et engagements approuvés au cours d'exercices antérieurs

En application de l'article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.

1. – Avec la S.C.I. de KERANGUEN

a. Nature et objet

Crédit de trésorerie.

Modalités

Suite à une décision du Conseil d'Administration du 21 décembre 2007, votre Caisse Régionale a autorisé la mise en place d'un crédit de trésorerie aux conditions suivantes :

  • Montant : 5 M€
  • Taux : T4M + 0,50 %
  • Durée : 48 mois
  • Commission d'engagement : 0,20 % sur le plafond
  • Garantie : néant

Le solde au 31 décembre 2010 est de 1 387 040,50 €. Les intérêts perçus en 2010 sont de 15 641,53 €.

b. Nature et objet

Loyer des locaux mis à disposition de votre Caisse Régionale.

Modalités

Le montant des loyers au titre de l'exercice 2010 s'est élevé à 2 034 029,28 € hors taxes.

c. Nature et objet

Rémunération de gérance versée à votre Caisse Régionale.

Modalités

Cette rémunération au titre de l'exercice 2010 s'est élevée à 55 740,74 € hors taxes.

2. – Avec la S.C.I. KER ATLANTICA

a. Nature et objet

Ouverture de crédit.

Modalités

Suite à une décision du Conseil d'Administration du 31 mars 2006, votre Caisse Régionale a autorisé la mise en place d'une ouverture de crédit aux conditions suivantes :

  • Montant : 1,5 M€ (plafond revu annuellement)
  • Taux : T4M + 0,50 %
  • Durée maximum : 6 ans
  • Commission d'engagement : 0,20 % sur le plafond
  • Garantie : néant

Le solde au 31 décembre 2010 est de 238 246,82 €. Les intérêts perçus en 2010 sont de 3 286,48 €.

3. – Avec Monsieur Christian TALGORN, Président de votre société

Nature et objet

Engagements pris par votre Caisse Régionale au bénéfice de son président Monsieur Christian TALGORN nommé le 31 mars 2006.

Modalités

Suite aux décisions prises par le Conseil d'Administration dans ses séances des 28 avril et 21 juillet 2006, les engagements pour l'exercice 2010 sont les suivants :

  • Au titre de l'indemnité forfaitaire mensuelle du temps passé : 5 872,50 €.
  • Au titre d'un contrat d'assurance capital retraite, à percevoir à la cessation des fonctions, une prime annuelle égale à 4 215,69 €.
  • Au titre du fonds collectif de retraite à prestations définies des Présidents de Caisses Régionales de Crédit Agricole, dénommé FOMUGEI, une cotisation annuelle égale à 27 000 €.
  • Au titre de la mise à disposition d'un véhicule de fonction avec un avantage en nature égal, en base annuelle, à 4 830,48 €.

4. – Avec Uni Expansion Ouest (U.E.O.) et sa filiale Uni Ouest Conseil (U.O.C.)

Nature et objet

Avance en compte courant.

Modalités

Votre Caisse Régionale a autorisé le 16 juillet 1993 une avance en compte courant d'associés à U.E.O.. Ce compte courant a été transféré avec effet au 1er septembre 2002 par U.E.O. à sa filiale U.O.C. détenue à 100%.

Au 31 décembre 2010, le compte courant s'élève à 420 041,76 €. Cette avance en compte courant d'associés ne génère pas d'intérêts conformément au protocole du 20 octobre 1999.

Vannes et Toulouse, le 22 février 2011 Les Commissaires aux comptes

COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres

Claude CARDUNER Frank ASTOUX

Projet des Résolutions

Assemblée Générale Mixte du 31 mars 2011 Projet des Résolutions

A titre Ordinaire Ordinaire:

Première résolution :

Approbation des comptes sociaux de l'exercice 2010

L'Assemblée Générale, après avoir été régulièrement constituée et pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux, approuve lesdits comptes comprenant le bilan de l'exercice clos le 31 décembre 2010, le compte de résultat, le hors bilan et les annexes. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

Deuxième résolution :

Approbation des comptes consolidés de l'exercice 2010

Après qu'ils lui aient été présentés, et après avoir pris connaissance du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, l'Assemblée Générale approuve lesdits comptes consolidés comprenant le bilan de l'exercice clos le 31 décembre 2010, le compte de résultat et les annexes. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.

Troisième résolution :

Approbation des charges non déductibles visées à l'article 39-4 du CGI

En application de l'article 223 quater du code général des impôts, l'Assemblée Générale approuve le montant des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code s'élevant à la somme de 20 700€, ainsi que le montant de l'impôt sur les sociétés, soit 7 128 €, acquitté au titre de ces dépenses.

Quatrième résolution :

Quitus donné à la gérance

L'Assemblée Générale donne aux administrateurs et au Directeur Général quitus entier et sans réserve de leur

gestion au titre dudit exercice 2010.

Cinquième résolution :

Approbation des conventions réglementées

L'Assemblée Générale prend acte du rapport spécial qui lui est présenté par les Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L 225-38 et suivants du code de commerce et déclare approuver les opérations qu'il mentionne.

Sixième résolution :

Constatation de la variation du capital

L'Assemblée Générale constate que le capital social qui était, au 31 Décembre 2009 de 82 811 099,00 €, s'établit à 82 212 109,50 € au 31 Décembre 2010.

Septième résolution :

Fixation du taux d'intérêt à verser aux parts sociales

L'Assemblée Générale fixe à 3,38 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2010. Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Le taux des intérêts aux Parts Sociales versé au titre des trois exercices précédents est le suivant :

Exercices Taux d'intérêt Abattement Revenu global
2007 4,56 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 4,56 %
2008 4,50 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 4,50 %
2009 3,89 % 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,89 %

Huitième résolution :

Fixation du dividende par CCI

L'Assemblée Générale fixe à 3,04 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Investissement au titre des trois exercices précédents sont les suivants :

Exercices Dividende par
C.C.I.
Abattement Revenu global
2007 3,21 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,21 €
2008 2,56 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,56 €
2009 2,58 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,58 €

Neuvième résolution :

Fixation du dividende par CCA

L'Assemblée Générale fixe à 3,04 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2011.

L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.

Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Associés au titre des trois exercices précédents sont les suivants :

Exercices Dividende par
C.C.A.
Abattement Revenu global
2007 3,21 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 3,21 €
2008 2,56 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,56 €
2009 2,58 € 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % 2,58 €

Dixième résolution :

Affectation du résultat

Le montant du résultat distribuable s'élève à 55 035 153,90 €.

L'Assemblée Générale approuve les propositions d'affectation des bénéfices présentés par le Conseil d'Administration, et décide de répartir le résultat distribuable de 55 035 153,90 € comme suit :

1 420 983,28 € au titre de l'intérêt à verser aux parts sociales,
5 342 544,64 € au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Investissement,
2 665 350,40 € au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Associés,
34 204 706,69 € au titre de la réserve légale,
11 401 568,89 € au titre des réserves facultatives.

Onzième résolution :

Autorisation à donner au Conseil d'administration à l'effet d'opérer sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale du Morbihan

L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.

La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale du 26 mars 2010 est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.

Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10%) du nombre de CCI composant son capital social. Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% du nombre de CCI composant son capital social.

Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché règlementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.

Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10% du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 175 742 CCI, et le nombre maximal de CCI détenus après ces achats ne pourra excéder 10% du nombre de CCI composant le capital de la Caisse régionale.

Le montant total des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI au cours de cette période est de 17 574 200 euros. L'acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à cent (100) euros, étant toutefois précisé que ces CCI pourraient être attribuées gratuitement dans les conditions prévues par la loi.

Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :

  • de conserver les CCI de la Caisse Régionale qui auront été achetées en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe ;
  • d'assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse Régionale ;
  • d'assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AFEI ;
  • de procéder à l'annulation des CCI acquis, sous réserve dans ce dernier cas de l'adoption de la 1ère résolution relevant de la compétence de l'Assemblée Générale Extraordinaire.

Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat.

La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.

L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au conseil d'administration pour décider la mise en œuvre de la précédente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.

Douzième résolution :

Indemnités compensatrices de temps passé

Conformément à l'article L 512-36 du code monétaire et financier et dans les limites fixées par les recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole applicables à l'ensemble des Caisses Régionales, l'Assemblée Générale fixe le montant brut total des indemnités de temps passé allouées aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale au titre de l'année 2011 à la somme maximale de 180 000 €.

Renouvellement et remplacement partiel du Conseil d'administration

A titre Extrao Extraordinaire rdinairerdinaire:

Première résolution :

Autorisation à donner au conseil d'administration à l'effet de réduire le capital social par voie d'annulation de CCI

L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le conseil d'administration, conformément à l'article L 225- 209 du Code de commerce :

  1. à annuler, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, tout ou partie des certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vertu de l'autorisation de rachat par la Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement faisant l'objet de la 11ème résolution prise ce jour par l'Assemblée Générale Ordinaire ou d'autorisations ultérieures, dans la limite de 10% du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée ;

  2. à réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur de rachat des certificats coopératifs d'investissement annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles de son choix.

La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au conseil d'administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les actions, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.

Deuxième résolution :

Modifications statutaires

L'Assemblée Générale Extraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d'Administration, décide de modifier les statuts de la Caisse Régionale afin de les mettre en conformité avec les derniers textes législatifs, réglementaires et l'actualité jurisprudentielle et afin d'améliorer la lisibilité et la cohérence de certains articles.

L'Assemblée Générale approuve en conséquence la nouvelle version des statuts présentée.

Les principales modifications en ressortant sont les suivantes :

Article 1 : CONSTITUTION – STATUT - DUREE

Ancienne rédaction : notion d'inscription de la Caisse Régionale sur la liste des établissements de crédit agréés en qualité de banques mutualistes et coopératives.

Nouvelle rédaction : la notion d'inscription est remplacée par la notion « d'agrément » plus adaptée.

L'alinéa 2 est supprimé et remplacé ainsi qu'il suit : « Ladite Caisse Régionale a été agréée, avec les Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité d'établissement de crédit, dans la catégorie de banque mutualiste ou coopérative ».

Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 3 : SIEGE SOCIAL

Ancienne rédaction : Transfert du siège social sur décision du conseil d'administration.

Nouvelle rédaction : Transfert du siège social sur décision du Conseil d'Administration, ratifiée par AGO.

Il est inséré un dernier alinéa ainsi rédigé : Cette décision devra être ratifiée par l'Assemblée générale ordinaire suivant immédiatement la décision du Conseil d'administration. Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 4 : OBJET SOCIAL

Ancienne rédaction : réalisation de toutes opérations de crédit, de banque, de caution, de prises de participation, de courtage notamment d'assurance et d'activités connexes …

Nouvelle rédaction : refonte de l'article pour étendre de manière explicite l'objet social aux activités développées plus récemment par les CR (intermédiation en assurances, prestations de services d'investissement et immobilier).

L'article est supprimé et réécrit ainsi qu'il suit : « La Caisse régionale développe toute activité de la compétence d'un établissement de crédit notamment celle de banque et de prestataire de services d'investissement et toute activité d'intermédiaire en assurance, dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires qui lui sont applicables, des conditions définies aux termes des agréments dont elle bénéficie, ainsi que des dispositions spécifiques régissant le Crédit agricole mutuel, et plus généralement, toutes activités connexes, soit pour son propre compte, soit pour le compte de tiers, et toutes opérations commerciales et financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à son objet ou susceptibles de le favoriser.

A cet effet, elle réalise notamment toutes opérations de banque, de prestation de services financiers ou de services d'investissement, de prises de participation, d'acquisition telles que définies dans le Code monétaire et financier, notamment dans des activités immobilières, d'intermédiation en assurance et de courtage ».

Article 7 : MODIFICATION DU CAPITAL SOCIAL

Ancienne rédaction : Plafond maximum du capital : 200 000 000 €.

Nouvelle rédaction : Suppression du plafond de capital.

Au premier alinéa, la phrase « Le capital social peut être porté jusqu'à la somme de 200 000 000 d'euros » est remplacée par « le capital social peut être augmenté ». Le deuxième alinéa « Cette somme pourra être augmentée chaque année par l'Assemblée Générale Extraordinaire » est supprimé.

Le reste de l'article demeure inchangé.

Articles 10-2 et 10-3 (renumérotés en un article unique 9) : CERTIFICATS COOPERATIFS D'ASSOCIES ET CERTIFICATS COOPERATIFS D'INVESTISSEMENT

Nouvelle rédaction : Refonte des articles 10-2 et 10-3 sous un article 9 unique (amélioration de la lisibilité) + complément d'information apporté sur le pourcentage maximal que les CCI et CCA peuvent représenter dans le capital de la CR (50%, non tenu compte des CCI et CCA détenus par CASA)

Au-delà de la lisibilité apportée à la rédaction de l'article au travers de la refonte des deux articles existants (10- 2 et 10-3), il est inséré un nouvel alinéa à l'article 9 ainsi refondu :

« Les certificats coopératifs d'associés et d'investissement ne peuvent représenter ensemble plus de 50 pour 100 du capital social à l'exception des CCA et des CCI détenus par l'organe central du Crédit Agricole qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de cette limitation, conformément aux dispositions de l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier ». Le reste demeure inchangé.

Article 13 (renuméroté en article 12) : EXCLUSION DES SOCIETAIRES

Ancienne rédaction : Exclusion d'un sociétaire -Compétence de l'AGE

Nouvelle rédaction : Exclusion d'un sociétaire - Compétence du Conseil d'Administration (arrêt Cour de Cassation 13/07/2010)

L'ancien article 13 est renuméroté en article 12 et ainsi aménagé :

« L'exclusion du sociétaire peut être prononcée par le Conseil d'administration pour justes motifs, notamment si le sociétaire :

- est soumis à une procédure collective d'apurement du passif ou est partie à une procédure contentieuse à laquelle la Caisse régionale est partie ;

- a été condamné à une peine d'emprisonnement ;

- a cherché à nuire à la Caisse régionale notamment par des actes ou propos de nature à troubler son fonctionnement ou à affecter son image ;

- ne remplit plus les conditions nécessaires pour être sociétaire et notamment celui qui n'aura pas eu recours aux services de la Caisse régionale pendant plus de 10 ans.

Le Conseil d'administration, après avoir convoqué l'intéressé et lui avoir proposé d'entendre ses explications, peut valablement délibérer sur cette exclusion à la majorité simple sous réserve que la moitié au moins des administrateurs soient présents ». Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 14 (renuméroté en article 13) : REMBOURSEMENT DES SOCIETAIRES

Nouvelle rédaction : précisions complémentaires apportées à l'ancienne rédaction pour se conformer aux exigences réglementaires de l'ACP sur les capitaux propres :

  • Prévoir le cas de demandes de remboursement partiel de parts sociales.

  • Rappeler le pouvoir du Conseil d'administration de refuser le remboursement des parts sociales.

L'ancien article 14 est supprimé et remplacé par l'article 13 rédigé ainsi qu'il suit :

« Les parts des sociétaires de la Caisse régionale ne pourront être remboursées que dans les conditions et les limites fixées par l'article 7 ci-dessus.

En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement partiel, les sociétaires sortants ou leurs héritiers pourront obtenir le remboursement de leurs parts qui ne saurait excéder la valeur nominale augmentée des intérêts échus non versés à leur date de sortie.

En cas de démission, d'exclusion, de décès ou de demande de remboursement partiel de parts sociales, le remboursement sera opéré sur proposition du Conseil d'administration et devra être approuvé par la plus prochaine Assemblée générale ordinaire.

Afin de respecter les contraintes règlementaires, le Conseil d'administration a la faculté de s'opposer ou différer tout remboursement de parts sociales notamment dans les cas suivants : démission, exclusion, décès ou demande de remboursement partiel de parts sociales.

Le versement effectif de la somme due ne pourra être différé au-delà du délai de 5 ans à compter de la sortie du sociétaire, date à laquelle la responsabilité du sociétaire ne peut plus être engagée (article L. 512-26 du Code monétaire et financier). Il en sera de même en cas d'exclusion sauf application de l'article 12 3.

En cas de décès d'un sociétaire, les héritiers désignent l'un d'eux pour les représenter. Celui-ci doit être agréé par le Conseil d'administration ».

Article 16 (renuméroté en article 15) : COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Nouvelle rédaction : - Complète les cas d'inéligibilité à la fonction

d'administrateur aux salariés ou mandataires sociaux d'établissements concurrents ;

  • Reconnaît à l'Assemblée Générale le pouvoir de se prononcer sur la révocation du mandat d'un administrateur devenu inéligible.

L'article 16, renuméroté en article 15, est ainsi aménagé :

Après « le renouvellement se fait ensuite à l'ancienneté », il est inséré un nouvel alinéa « Au cas où il adviendrait que le nombre des administrateurs n'est pas divisible par trois, il conviendrait d'arrondir à l'unité inférieure le nombre des administrateurs renouvelables la première année et, si nécessaire, le nombre des administrateurs renouvelables la seconde année ».

Il est inséré deux nouveaux alinéas afin de compléter les cas d'inéligibilité : « Sans préjudice des incompatibilités prévues par les dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, toute fonction d'administrateur exercée dans la Caisse régionale est incompatible, sauf autorisation exceptionnelle donnée par le Conseil d'administration, avec un contrat de travail, l'exercice de fonctions de mandataire social ou

toute autre fonction, rémunérée ou non, dans toute entité poursuivant des activités concurrentes à celles exercées, directement ou indirectement, par la Caisse régionale, ses filiales ou toute filiale de Crédit Agricole S.A.

Toute personne présentant sa candidature aux fonctions d'administrateur de la Caisse régionale ou tout administrateur en fonction, qui envisagerait de se trouver dans une situation d'incompatibilité telle que décrite au paragraphe 6 ci-dessus, sera tenu d'en informer au préalable le Président du Conseil d'administration, en vue de lui permettre de statuer sur son cas ».

Le dernier alinéa est complété ainsi qu'il suit : « … par simple courrier et l'Assemblée générale suivant la réunion du Conseil d'administration se prononcera sur la révocation du mandat de l'administrateur concerné. Il appartiendra à l'Assemblée générale suivant la réunion du Conseil d'administration de se prononcer sur la révocation du mandat de l'administrateur concerné ». Le reste de l'article demeure inchangé au fond.

Article 17 (renuméroté en article 16) : FONCTIONNEMENT – BUREAU - COMITES

Nouvelle rédaction :

  • Supprimer le Directeur Général de la composition du Comité des prêts et revoir la lisibilité de cet article en le scindant en plusieurs et en supprimant certains paragraphes repris par ailleurs.

L'ancien article 17, renuméroté à l'article 16, est aménagé ainsi qu'il suit :

La rédaction du premier paragraphe est partiellement revue comme suit : « Ce Comité de trois membres au moins, est notamment composé de deux Administrateurs spécialement délégués à cet effet. Il agit par délégation du Conseil d'Administration »:

Le deuxième paragraphe est inséré à l'article 17 (nouvelle numérotation).

Les deux derniers paragraphes sont supprimés. Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 23 (renuméroté en article 21) : POUVOIRS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET DU PRESIDENT

Nouvelle rédaction :

  • Précisions sur le rôle dévolu au Conseil d'Administration en matière de gestion et d'administration des Caisses locales (issues du code monétaire et financier) : nomination d'une commission de gestion provisoire, modalités d'approbation des comptes des CL …

L'article 23, renuméroté en article 21, est aménagé comme suit :

Le dernier tiret ainsi que les paragraphes qui suivent sont supprimés et remplacés par le paragraphe suivant : « Le Conseil a, sur l'administration et la gestion des Caisses locales affiliées à la Caisse régionale, des pouvoirs analogues à ceux confiés par l'article L. 512-38 du Code monétaire et financier, à Crédit Agricole S.A. sur les Caisses régionales. Toutefois, les décisions du Conseil relatives à la nomination d'une Commission chargée de la gestion provisoire d'une Caisse locale ne seront définitives qu'après approbation de Crédit Agricole S.A.

Le Conseil d'administration détermine les modalités d'approbation par la Caisse régionale des comptes des Caisses locales qui lui sont affiliées. Il agrée les nominations de Président de Conseil d'administration des Caisses locales affiliées à la Caisse régionale.

Pour l'exercice des pouvoirs énumérés ci-dessus, le Conseil pourra donner toutes délégations générales ou spéciales avec faculté pour le délégataire de consentir toutes substitutions. Le Conseil peut déléguer ses pouvoirs, pour l'exécution de ses propres décisions et de celles de l'Assemblée générale, au Directeur Général, avec faculté pour ce dernier de subdéléguer.

Le Président du Conseil d'administration ou son mandataire représente la Caisse régionale en justice, tant en demande qu'en défense, avec faculté de subdélégation pour le Président ou le mandataire sans préjudice de toute autre délégation qui pourrait être consentie par le Conseil d'administration par ailleurs. En conséquence, c'est à la requête du Président du Conseil d'administration ou contre lui que doivent être intentées toutes actions judiciaires ».

Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 27 (renuméroté en article 24) : COMPOSITION DES ASSEMBLEES GENERALES

Ancienne rédaction : Composition de l'Assemblée générale sociétaires porteurs de parts au 31/12 de l'année précédant la tenue de l'AG.

Nouvelle rédaction : Composition de l'Assemblée générale sociétaires porteurs de parts au moment de la convocation précédant la tenue de l'AG.

Le deuxième paragraphe de l'article est ainsi aménagé : « à la date du 31 décembre précédant la réunion » est remplacé par « à la date de convocation et de tenue de cette assemblée ».

Le reste de l'article demeure inchangé.

Article 32 : REMUNERATION DES TITRES DE CAPITAL

Insertion d'un nouvel article pour préciser davantage les modalités de calcul de rémunération des parts sociales : rémunération calculée prorata temporis à compter du 1er jour de la souscription des parts sociales.

Ci-après une liste d'articles modifiés qui n'appelle aucun commentaire particulier sur le fond compte tenu de la nature des modifications opérées, à savoir :

  • changement des références faites à certains articles ;
  • renumérotation des articles ;
  • aménagements rédactionnels pour améliorer la lisibilité et la cohérence de certains articles.

Articles 8 et 10 : ils sont regroupés sous un seul article 8.

Article 31 (ancienne numérotation) : il est renuméroté en article 28 et réorganisé pour faciliter sa compréhension et améliorer sa lisibilité.

Articles 32 (ancienne numérotation) : son contenu est intégré à la fin de l'article 27 (nouvelle numérotation).

Article 38 (ancienne numérotation) : il est renuméroté en article 36 et son dernier paragraphe est inséré à l'article 32.

Articles 34 et 35 (ancienne numérotation) : ils sont supprimés pour être regroupés sous un seul article 30.

Articles 9, 10-1, 18, 22, 25, 26, 36-1 (ancienne numérotation) : ils sont supprimés.

Troisième résolution :

Pouvoirs en vue d'effectuer les formalités requises

L'Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procèsverbal de la présente assemblée pour procéder à l'accomplissement de toutes formalités légales de dépôt et de publicité.

Rapport des Commissaires aux Comptes sur la réduction de capital par annulation de Certificats Coopératifs d'Investissement achetés

Assemblée Générale Extraordinaire du 31 mars 2011

Aux Sociétaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et en réponse à votre demande, nous avons procédé à la vérification des informations figurant dans le rapport du Conseil d'Administration et relatives à la réduction du capital envisagée.

Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'opération d'achat par votre Caisse Régionale, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, de ses propres certificats coopératifs d'investissement, décidée par votre Conseil d'Administration dans des conditions identiques à celles prévues à l'article L. 225-209 du Code de commerce. Cette autorisation d'achat est proposée, par ailleurs, à l'approbation de votre Assemblée générale et serait donnée pour une période de dix-huit mois.

Votre Conseil d'Administration vous demande de lui déléguer, pour une période de vingt-quatre mois, au titre de la mise en œuvre de l'autorisation d'achat par votre Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, par période de vingt-quatre mois, les certificats coopératifs d'investissement ainsi achetés.

Il nous appartient de nous prononcer sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.

Notre intervention a été effectuée selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nos travaux ont consisté à vérifier la conformité des informations données dans le rapport du Conseil d'Administration sur le projet envisagé avec les dispositions de l'article L.225-209 du Code de commerce.

Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre Assemblée approuve au préalable l'opération d'achat, par votre Caisse Régionale, de ses propres certificats coopératifs d'investissement.

Vannes et Toulouse, le 22 février 2011 Les Commissaires aux comptes

COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres

Claude CARDUNER Frank ASTOUX

Communiqués

Communiqué sur les publications 2010

1 – Publications sur le site de l'Autorité des Marchés Financiers via le site HUGIN – diffuseur professionnel (http://www.hugingroup.com/)

Communiqués financiers : Dates de
publication

Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2009

Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2010
15/02/2010
30/07/2010
Autres publications :

Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du
Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2009)

Rapport financier annuel

Note sur le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement

Information financière trimestrielle (au 31/03/2010)

Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du
Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2010)

Rapport financier semestriel

Information financière trimestrielle (au 30/09/2010)
11/01/2010
29/03/2010
25/03/2010
11/05/2010
06/07/2010
31/08/2010
15/11/2010

2 - Publications sur le site de la Caisse Régionale du Morbihan (www.ca-morbihan.fr)

Communiqués financiers : Dates de
Publication

Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2009

Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2010
15/02/2010
30/07/2010
Autres publications :

Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du
Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2009)
11/01/2010

Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte
02/03/2010

Rapport financier annuel
12/03/2010

Note sur le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement
25/03/2010

Emission de Parts sociales : Fiches juridiques de renseignements des Caisses Locales
20/04/2010

Emission de Parts sociales : Communiqué de presse
03/05/2010

Emission de Parts sociales : Prospectus visé par l'AMF
10/05/2010

Information financière trimestrielle (au 31/03/2010)
11/05/2010

Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du
Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2010) 06/07/2010

Rapport financier semestriel
31/08/2010

Information financière trimestrielle (au 30/09/2010)
15/11/2010

Mandat de rachat des CCI : déclarations hebdomadaires des transactions et récapitulatif mensuel

3 - Publications effectuées au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires

Dates de
publication

Publication des comptes au 31/12/2009
20/01/2010

Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte
03/03/2010

Publication des comptes au 31/03/2010
07/05/2010

Publication des comptes annuels 2009 après l'Assemblée Générale
10/05/2010

Notes :

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