Quarterly Report • Aug 9, 2011
Quarterly Report
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edition 2011
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Entreprendre, notre grande aventure
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 7 217,4 | 6 725,5 | + 7,3 % |
| dont réalisé hors de France (en % du chiffre d'affaires) | 69,8% | 67,3% | + 2,5 pts |
| EBITDA | 918,6 | 810,7 | + 13,3 % |
| Marge d'EBITDA (en % du chiffre d'affaires) | 12,7% | 12,1% | + 0,6 pt |
| Résultat opérationnel courant | 749,4 | 654,5 | + 14,5 % |
| Rentabilité courante (en % du chiffre d'affaires) | 10,4% | 9,7% | + 0,7 pt |
| Résultat net part du Groupe | 450,2 | 387,7 | + 16,1 % |
| Cash Flow libre opérationnel | 125,1 | 300,8 | - 58,4 % |
Hors éléments non courants, l'évolution des résultats nets part du Groupe et des activités poursuivies s'établit comme suit :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies | 465,5 | 375,9 | + 23,8 % |
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies par action (en €) | 3,69 | 2,97 | + 24,2 % |
*EEMEA : Europe de l'Est, Moyen Orient et Afrique
Evolution de la répartition du résultat opérationnel courant par branche (hors holding et autres)
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Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, le Groupe a présenté certaines de ses activités comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ». Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Résultat net des activités abandonnées », et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie et le compte de résultat sur l'ensemble des périodes publiées.
Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures. Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan.
Comme mentionné dans la note 3 de l'annexe aux comptes consolidés, les états financiers comparatifs ont été retraités afin de refléter les ajustements liés à la découverte, dans la filiale grecque de Puma, d'irrégularités comptables portant essentiellement sur les exercices antérieurs à 2010.
Le chiffre d'affaires réel du Groupe correspond à son chiffre d'affaires publié. Le chiffre d'affaires hors Groupe est défini comme le produit des activités ordinaires de chaque enseigne ou marque, après élimination des ventes intragroupe.
Le Groupe utilise, par ailleurs, la notion de « comparable » qui permet de mesurer la croissance organique de ses activités. La notion de chiffre d'affaires « comparable » consiste à retraiter le chiffre d'affaires 2010 d'une part, des effets de variations de périmètre intervenues en 2010 ou 2011 et, d'autre part, des effets de change sur le chiffre d'affaires réalisé en 2010 par les filiales étrangères.
L'endettement financier net est constitué de l'endettement financier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette, tels que définis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009-R.03 du 2 juillet 2009.
L'endettement financier net prend en compte les instruments financiers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d'une relation de juste valeur (Note 16 des comptes semestriels consolidés résumés).
Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale, le financement des concours à la clientèle est présenté en dettes financières. L'endettement financier net du Groupe s'entend hors financement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation.
Le Groupe utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé « EBITDA ». Cet indicateur financier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifs opérationnels non courants, comptabilisées en résultat opérationnel courant.
Le Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance financière dénommé « Cashflow libre opérationnel ». Cet indicateur financier correspond aux flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sous déduction des investissements opérationnels nets (définis comme les acquisitions et cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles).
Le cash-flow disponible correspond au cash-flow libre opérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêts versés et assimilés.
Le 11 mai 2011, PPR a lancé une offre publique d'achat amicale en numéraire sur Volcom, Inc. Volcom est une marque emblématique d'habillement et d'accessoires dans le domaine de l'action sport, qui puise ses racines à la fois dans le skateboard, le surf et le snowboard. Cette acquisition représente une étape majeure dans la constitution du Pôle Sport & Lifestyle de PPR. Cette opération valorise Volcom à 607,5 millions de dollars (valeur des capitaux propres).
A l'issue de cette offre, PPR a pris le contrôle de Volcom en recueillant 87,4 % du capital le 23 juin 2011 au travers de sa filiale dédiée Transfer Holding, Inc. A la suite d'une procédure de fusion simplifiée entre Transfer Holding, Inc et Volcom, Inc, toutes les actions Volcom restantes ont été remises en échange d'un montant par action en numéraire de 24,50 dollars. PPR détient ainsi 100% des actions ordinaires de Volcom, Inc.
Au 30 juin 2011, l'investissement est présenté au sein des « Actifs financiers non courants ». Volcom sera consolidée dans les comptes du groupe PPR à compter du 1 er juillet 2011, et il sera procédé à l'allocation du prix d'acquisition.
Après plus de dix ans de mise en œuvre de sa démarche de responsabilité sociale et environnementale pour l'ensemble de ses marques, PPR a annoncé, le 21 mars 2011, le lancement de PPR HOME, une nouvelle initiative de Développement Durable ambitieuse.
Au-delà du modèle classique de Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE), PPR HOME a pour ambition d'établir de nouveaux standards en matière de développement durable et de pratiques professionnelles dans les secteurs du Luxe, du Sport & Lifestyle et de la Distribution.
PPR HOME apportera aux marques de PPR son expertise, son soutien et sa créativité ; lui est alloué, au-delà des initiatives propres des marques, un budget annuel de 10 millions d'euros, indexé sur l'évolution du dividende versé par PPR.
Avec la création de PPR HOME, le Groupe PPR s'engage à minimiser son impact sur l'environnement, en adoptant des mesures volontaristes pour mettre en œuvre les meilleures pratiques d'entreprise. Les actions de PPR HOME visent non seulement à réduire et atténuer les impacts sociaux et environnementaux du Groupe, mais aussi à développer des "projets à impact positif" en faveur des populations et de leur environnement dans ses sphères d'activité.
PPR HOME va au-delà des approches traditionnelles de RSE et défend un nouveau paradigme d'entreprise dans lequel l'atteinte d'objectifs de développement durable est portée par la créativité et l'innovation et vice versa ; et cela afin de créer des entreprises et activités qui génèrent des bénéfices financiers, sociaux et environnementaux sur le long terme.
PPR a signé, le 14 janvier 2011, une ligne de crédit syndiqué de 2,5 milliards d'euros à échéance janvier 2016. Cette opération, effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du groupe, permet à PPR, d'une part de refinancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2,75 milliards d'euros et le montant résiduel de 1,5 milliard d'euros de la ligne de crédit syndiqué d'acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d'autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité.
En avril 2011, PPR a mené à bien une opération de rachat partiel de son emprunt obligataire à échéance 3 avril 2014, 800 millions d'euros - coupon 8,625%, dans le but d'améliorer le coût et la structure de sa dette. 250 millions d'euros d'obligations ont été rachetés.
Le 17 février 2011, PPR a annoncé l'évolution de l'organisation de son pôle Luxe. Ce pôle est désormais placé sous la responsabilité directe de François-Henri Pinault, Président-Directeur Général de PPR, et les équipes de PPR et de Gucci Group sont rassemblées afin de mieux accompagner le développement des marques. PPR poursuit ainsi le déploiement de sa stratégie en se dotant d'une organisation plus intégrée.
Les principaux indicateurs financiers extraits des états financiers consolidés de PPR pour le premier semestre 2011 sont présentés ci-dessous :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 7 217,4 | 6 725,5 | + 7,3 % |
| Résultat opérationnel courant | 749,4 | 654,5 | + 14,5 % |
| en % du chiffre d'affaires | 10,4% | 9,7% | + 0,7 pt |
| EBITDA | 918,6 | 810,7 | + 13,3 % |
| en % du chiffre d'affaires | 12,7% | 12,1% | + 0,6 pt |
| Résultat net part du Groupe | 450,2 | 387,7 | + 16,1 % |
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants |
465,5 | 375,9 | + 23,8 % |
| Investissements opérationnels bruts | (131,4) | (102,6) | + 28,1 % |
| Cash-flow libre opérationnel | 125,1 | 300,8 | - 58,4 % |
| Capitaux propres | 11 406,9 | 11 151,3 | + 2,3 % |
| dont part du Groupe | 10 421,5 | 10 082,6 | + 3,4 % |
| Endettement financier net | 3 710,1 | 4 888,5 | - 24,1 % |
| Effectifs moyens | 51 315 | 49 322 | + 4,0 % |
Au premier semestre, la performance du Groupe est traditionnellement affectée par le caractère saisonnier des activités de PPR, dont la majeure partie du résultat et du cash-flow libre opérationnel est enregistrée sur les six derniers mois de l'exercice.
Le chiffre d'affaires consolidé des activités poursuivies du premier semestre 2011 s'élève à 7 217 millions d'euros, en progression de 7,3 % en données publiées et de 7,4 % en termes comparables par rapport au premier semestre de l'exercice 2010 :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation réelle |
Variation comparable (1) |
|---|---|---|---|---|
| Luxe | 2 237,0 | 1 824,1 | + 22,6 % | + 23,2 % |
| Sport & Lifestyle | 1 446,9 | 1 298,7 | + 11,4 % | + 9,4 % |
| Distribution | 3 539,3 | 3 612,5 | - 2,0 % | - 1,4 % |
| Eliminations et autres | (5,8) | (9,8) | ||
| Chiffre d'affaires | 7 217,4 | 6 725,5 | + 7,3 % | + 7,4 % |
(1) A périmètre et taux de change comparables
Après un début d'année assez dynamique, l'économie mondiale est entrée dans une phase de ralentissement touchant plus particulièrement les pays développés. A une reprise structurellement faible se sont en effet rajoutés une série de chocs temporaires (conséquences du séisme/tsunami au Japon et hausse des matières premières notamment) ainsi qu'une aggravation des tensions sur les dettes souveraines qui font régner, sur l'économie et les marchés, un climat d'incertitudes élevées. Les pays émergents ont bien résisté aux chocs adverses de ces derniers mois et ont continué de croître à un rythme soutenu.
Dans ce contexte, et grâce à la puissance et au dynamisme de ses marques de Luxe et de Sport & Lifestyle, PPR a continué d'exprimer son fort potentiel de développement sur la première moitié de l'exercice 2011. Ainsi, par rapport à la même période de 2010 et à périmètre et taux de change comparables, le chiffre d'affaires consolidé du Groupe a progressé de 6,5 % au premier trimestre 2011 et de 8,4 % au deuxième trimestre. En données publiées, la croissance s'établit à 9,1 % et 5,4 % respectivement.
Hors Distribution, les revenus du Groupe ont progressé de 17,4 % en comparable au premier semestre 2011. Sur cette période, la part du Pôle Luxe dans le chiffre d'affaires consolidé de PPR s'élève à 31,0 % (27,0 % sur les six premiers mois de 2010 en comparable) et celle de Puma s'établit à 20,0 % (19,7 % en 2010 en comparable).
Au 30 juin 2011, la variation du chiffre d'affaires en données publiées intègre un effet peu significatif des variations de périmètre. Les fluctuations de taux de change ont affecté négativement le chiffre d'affaires à hauteur de 92 millions d'euros au cours du deuxième trimestre 2011, mais de 15 millions d'euros seulement sur les six premiers mois de l'exercice.
Au premier semestre 2011, le poids de l'activité du Groupe à l'international a continué de s'accroître ; elle représente 69,8 % du chiffre d'affaires total, à comparer à 67,5 % pour les six premiers mois de l'exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables) :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation réelle |
Variation comparable (1) |
|---|---|---|---|---|
| Europe de l'Ouest | 4 091,3 | 3 991,7 | + 2,5 % | + 2,3 % |
| Amérique du Nord | 1 187,3 | 1 130,8 | + 5,0 % | + 9,1 % |
| Japon | 419,4 | 382,1 | + 9,8 % | + 3,6 % |
| Pays matures | 5 698,0 | 5 504,6 | + 3,5 % | + 3,8 % |
| Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient | 292,3 | 250,5 | + 16,7 % | + 12,8 % |
| Amérique du Sud | 318,0 | 267,1 | + 19,1 % | + 17,2 % |
| Asie-Pacifique (hors Japon) | 909,1 | 703,3 | + 29,3 % | + 30,5 % |
| Pays émergents | 1 519,4 | 1 220,9 | + 24,4 % | + 23,8 % |
| Chiffre d'affaires | 7 217,4 | 6 725,5 | + 7,3 % | + 7,4 % |
(1) A périmètre et taux de change comparables
L'équilibre du Groupe en termes d'implantations géographiques et de formats de ventes lui permet de mieux résister aux fluctuations des environnements économiques.
En particulier, le Groupe devient moins dépendant de la conjoncture européenne. Ainsi, le chiffre d'affaires réalisé hors de la Zone euro a progressé de 12,7 % au cours du premier semestre 2011 (à périmètre et taux de change comparables) et représente désormais 52,3 % du chiffre d'affaires total du Groupe, contre 49,8 % au 30 juin 2010 (à périmètre et taux de change comparables).
PPR a par ailleurs poursuivi sa stratégie d'expansion dans les pays émergents. Ainsi, au premier semestre 2011 et à périmètre et taux de change comparables, l'activité des marques de Luxe et de Sport & Lifestyle du Groupe a progressé de 26,5 % dans les pays émergents, qui représentent désormais 37,2 % de leur chiffre d'affaires total, soit 270 points de base de plus qu'au 30 juin 2010 (en comparable). En particulier, sur les six premiers mois de 2011, ces marques ont réalisé 24,7 % de leurs ventes en Asie-Pacifique hors Japon, contre 22,2 % au premier semestre de l'exercice précédent (en comparable).
Pour le premier semestre 2011, le chiffre d'affaires réalisé par le Groupe via Internet s'élève à 1 176 millions d'euros, en progression de 10,9 % en données publiées par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent, soit une croissance de 12,4 % à périmètre et taux de change comparables. Au deuxième trimestre, les ventes de PPR sur le Web ont augmenté de 11,2 % en comparable.
Sur les six premiers mois de l'exercice 2011, le commerce électronique représente 16,3 % du chiffre d'affaires total du Groupe contre 15,6 % au 30 juin 2010 à périmètre et taux de change comparables. Au deuxième trimestre, le poids des activités Internet dans les ventes totales de PPR est passé de 16,0 % en 2010 à 16,4 % en 2011.
Au 30 juin 2011, le résultat opérationnel courant de PPR s'élève à plus de 749 millions d'euros, en hausse de 14,5 % par rapport à celui du premier semestre 2010. Le Groupe est ainsi parvenu à améliorer de 70 points de base son taux de marge opérationnelle à 10,4 % au premier semestre 2011.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Luxe | 557,8 | 400,1 | + 39,4 % |
| Sport & Lifestyle | 166,7 | 179,8 | - 7,3 % |
| Distribution | 78,9 | 119,6 | - 34,0 % |
| Holdings et autres | (54,0) | (45,0) | - 20,0 % |
| Résultat opérationnel courant | 749,4 | 654,5 | + 14,5 % |
A taux de changes comparables, le résultat opérationnel courant du premier semestre 2011 progresse de 11,3 % et le taux de marge opérationnelle s'améliore de 40 points de base par rapport au 30 juin 2010.
Au premier semestre 2011, la marge brute du Groupe s'est élevée à 3 833 millions d'euros, en hausse de 374 millions d'euros, soit 10,8 % en données publiées (9,5 % à taux de changes comparables) par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Sur la même période, les charges opérationnelles ont augmenté de 10,0 % en données publiées et de 9,0 % à taux de changes comparables.
L'EBITDA du premier semestre s'est établi à près de 919 millions d'euros, en progression de 13,3 % par rapport au premier semestre 2010 en données publiées, ce qui se traduit par une amélioration notable du ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires à 12,7 % au 30 juin 2011 contre 12,1 % un an auparavant :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Luxe | 640,9 | 469,8 | + 36,4 % |
| Sport & Lifestyle | 193,5 | 206,8 | - 6,4 % |
| Distribution | 135,3 | 174,9 | - 22,6 % |
| Holdings et autres | (51,1) | (40,8) | - 25,2 % |
| EBITDA | 918,6 | 810,7 | + 13,3 % |
A taux de changes comparables, l'EBITDA du premier semestre 2011 progresse de 10,8 % et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'améliore de 30 points de base par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent.
Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe regroupent les éléments inhabituels de nature à perturber le suivi de la performance économique de chaque enseigne.
Au 30 juin 2011, ils constituent une charge nette de 27 millions d'euros sur le premier semestre 2011 et incluent principalement des charges de restructuration (à hauteur de 10 millions d'euros) ainsi que d'autres charges (pour 19 millions d'euros) correspondant essentiellement à des risques et des litiges avec des tiers.
Au 30 juin 2010, les autres produits et charges opérationnels non courants représentaient une charge nette de 24 millions d'euros, principalement constituée des dépréciations d'actifs de Puma Hellas pour 18 millions d'euros.
Au 30 juin 2011, la charge financière nette du Groupe s'analyse comme suit :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Coût de l'endettement financier net | (110,7) | (112,6) | - 1,7 % |
| Autres produits et charges financiers | 1,7 | 13,1 | n/a |
| Charges financières nettes | (109,0) | (99,5) | + 9,5 % |
Au premier semestre 2011, le coût de l'endettement financier net s'est établi à près de 111 millions d'euros, en diminution de 1,7 % par rapport à la même période de l'exercice précédent.
Sur les six premiers mois de 2011, l'encours moyen d'endettement net du Groupe a baissé de 18,3 % par rapport à la même période de l'exercice précédent du fait, pour l'essentiel, de l'encaissement (en mars dernier) du produit de la cession de Conforama, combiné aux effets d'une part, du décalage dans le cycle de génération de cash-flow du Groupe et d'autre part, des acquisitions de titres PPR et Puma réalisées sur le semestre.
Dans un contexte général de hausse des taux d'intérêt, l'accroissement du taux moyen de financement de PPR (40 points de base environ) a été contenu au premier semestre 2011 du fait d'une bonne perception de la qualité de crédit du Groupe et grâce à une politique active de couvertures des taux d'intérêt. La dette plafonnée à taux fixe (93 % de l'endettement moyen net du Groupe au 30 juin 2011) est désormais principalement composée d'emprunts obligataires faisant ressortir un taux moyen supérieur à celui en vigueur en 2010, malgré le remboursement (en mars) de l'emprunt de 2004 et le rachat partiel (en avril) de l'emprunt de 2009.
Au 30 juin 2011, la variation défavorable de 11 millions d'euros des Autres produits et charges financiers est principalement imputable à des retraitements comptables liés aux normes IAS 39 et IAS 19. Ces écritures techniques incluent, pour l'essentiel : la variation favorable, à hauteur de 9 millions d'euros, de la part inefficace des opérations de couverture de change de flux de trésorerie, l'augmentation de 3 millions d'euros de la charge d'actualisation des actifs et passifs financiers ainsi que l'écart négatif, pour près de 17 millions d'euros, de revalorisation à la juste valeur des instruments financiers dérivés, sans effet sur la trésorerie.
Pour le premier semestre 2011, la charge d'impôt du Groupe s'analyse comme suit :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Charge d'impôt sur résultat courant | (176,4) | (156,7) | + 12,6 % |
| Impôt sur éléments non courants | 0,9 | 1,3 | n/a |
| Charge totale d'impôt | (175,5) | (155,4) | + 12,9 % |
| Taux effectif d'impôt | 28,6% | 29,3% | (0,7 pt) |
| Taux d'impôt courant | 27,5% | 28,2% | (0,7 pt) |
Au premier semestre, la charge d'impôt est calculée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice pour chaque entité ou sous-ensemble fiscal.
Au 30 juin 2011, la baisse sensible du taux effectif d'impôt, comme du taux d'impôt courant de PPR, s'explique pour l'essentiel par l'accroissement de la part du pôle Luxe (dont le taux d'impôt s'est en outre amenuisé sur le premier semestre 2011) dans le résultat du Groupe.
Pour le premier semestre 2011, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 34 millions d'euros, contre 16 millions d'euros pour la même période de l'exercice précédent.
Cette évolution s'explique, pour l'essentiel, par la contribution de Cfao, mise en équivalence depuis décembre 2009 à hauteur de la participation résiduelle de PPR (42,0 % au 30 juin 2011).
Pour le premier semestre 2011, le résultat net consolidé des activités poursuivies de PPR s'élève à 471 millions d'euros ; il atteignait 391 millions d'euros pour la même période de l'exercice précédent.
La part de ce résultat revenant au Groupe s'établit à 439 millions d'euros au 30 juin 2011, pour 358 millions d'euros un an auparavant, soit une progression de 22,7 %.
Les activités abandonnées incluent l'ensemble des actifs (ou groupe d'actifs) comptabilisés selon la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (Note 10 des comptes semestriels consolidés résumés).
Au 30 juin 2011, le résultat net des activités arrêtées ou cédées constitue un profit de 11 millions d'euros, comprenant pour l'essentiel les résultats de cession nets d'impôt et de frais liés à Conforama et YSL Beauté.
Au premier semestre 2010, le résultat des activités abandonnées constituait un profit de près de 30 millions d'euros incluant d'une part des résultats de cession nets d'impôt et de frais et, d'autre part, les résultats nets des activités abandonnées (concernant pour l'essentiel Conforama et Fnac Eveil & Jeux).
Le poste « Intérêts non contrôlés » s'élève à 32 millions d'euros au 30 juin 2011 ; il s'établissait à 33 millions d'euros un an auparavant.
Les intérêts minoritaires dans le résultat de Puma augmentent du fait de l'accroissement du résultat net de l'ensemble consolidé de Puma ; cette hausse est minorée sous l'effet des acquisitions supplémentaires de titres Puma au cours des douze derniers mois (le taux de détention par PPR passant ainsi de 71,0 % au 30 juin 2010 à 73,5 % au 30 juin 2011).
Au 30 juin 2011, le résultat net part du Groupe s'établit à 450 millions d'euros ; il progresse de 16,1 % par rapport aux six premiers mois de l'exercice 2010 où il atteignait 388 millions d'euros.
Retraité des effets après impôt des éléments non courants, le résultat net part du Groupe des activités poursuivies s'améliore de 23,8 %, à près de 466 millions d'euros au 30 juin 2011 ; il s'affichait à 376 millions d'euros un an plus tôt.
Le nombre moyen pondéré d'actions PPR utilisé pour le calcul du résultat par action s'élève à 126,3 millions pour le premier semestre 2011, quasi-stable par rapport aux six premiers mois de 2010 (Note 11 des comptes semestriels consolidés résumés).
Au 30 juin 2011, le résultat net par action de PPR s'établit à 3,56 euros, soit une croissance de 16,3 % par rapport au premier semestre de l'exercice précédent (3,06 euros).
Hors éléments non courants, le résultat net par action des activités poursuivies s'affiche à 3,69 euros. Il s'améliore de 24,2 % par rapport au premier semestre 2010, où il atteignait 2,97 euros.
L'effet des instruments dilutifs sur le calcul du résultat net par action n'est pas significatif.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 468,5 | 1 215,4 | + 20,8 % |
| Résultat opérationnel courant | 438,9 | 331,0 | + 32,6 % |
| en % du chiffre d'affaires | 29,9% | 27,2% | + 2,7 pts |
| EBITDA | 499,8 | 380,1 | + 31,5 % |
| en % du chiffre d'affaires | 34,0% | 31,3% | + 2,7 pts |
| Investissements opérationnels bruts | 25,7 | 24,8 | + 3,6 % |
| Effectifs moyens | 7 953 | 7 157 | + 11,1 % |
Marque phare du Pôle Luxe de PPR, Gucci a réalisé, au premier semestre 2011, un chiffre d'affaires de 1 469 millions d'euros, en hausse de 21,6 % à taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent ; au deuxième trimestre la croissance a accéléré et les ventes ont augmenté de 23,4 %. A taux de change réels, les ventes de Gucci ont progressé de 17,7 % au deuxième trimestre et de 20,8 % au premier semestre 2011.
Les ventes au détail réalisées par Gucci dans ses magasins en propre ont augmenté de 24,6 % au deuxième trimestre et de 22,6 % au premier semestre 2011 à taux de change comparables, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Le trafic en magasins a continué de progresser et le panier moyen a augmenté, sous l'effet, notamment, d'une proportion accrue des ventes dans les segments de prix les plus élevés ; en outre, les ventes à plein tarif se sont significativement accrues. Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de 20,8 % au deuxième trimestre et de 19,2 % sur les six premiers mois de l'année. Elles ont été alimentées par la très forte croissance de l'activité Timepieces1 et par les premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2011 dont les commandes sont en progression sensible.
En Mode & Maroquinerie, toutes les lignes de produits ont confirmé la grande force de la marque ainsi que la qualité et la justesse des collections, qui ont été très bien accueillies partout dans le monde à la fois par la clientèle, la presse spécialisée et les célébrités. La Maroquinerie a affiché une forte croissance (+ 20,4 % sur le semestre et + 23,6 % au deuxième trimestre), avec une hausse du prix de vente moyen ainsi que de la part du cuir, du « sans logo » et des peaux précieuses dans l'assortiment. Cette dynamique a en particulier été alimentée par le bon démarrage des nouveautés, notamment le Bella, le Scarlett et le Heart Bit. Récemment lancée, la nouvelle collection Enfants a réalisé d'excellentes performances. Ceci atteste l'attractivité de la marque Gucci qui combine modernité et héritage, prescription de tendances et sophistication, ainsi qu'innovation et tradition du Luxe.
Gucci poursuit son développement sur les marchés émergents, en essor rapide. Au 30 juin 2011, les ventes dans ces régions ont progressé de 29,3 % et ont représenté 42,9 % du chiffre d'affaires total de la marque (40,3 % un an auparavant). L'Asie-Pacifique (hors Japon) continue sur sa lancée avec une croissance de 31,3 % sur la période ; la Grande Chine représente 23,0 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 35,6 % au premier semestre. Au deuxième trimestre 2011, le chiffre d'affaires de Gucci dans les pays émergents a augmenté de 32,5 % avec une croissance de 39,1 % en Grande Chine. Au 30 juin 2011, Gucci exploitait 44 magasins dans 31 villes de Chine Continentale.
Les marchés historiques de Gucci représentaient 57,1 % du chiffre d'affaires de la marque au 30 juin 2011, contre 59,7 % un an plus tôt. L'activité en Europe de l'Ouest, qui pèse désormais 29,5 % des ventes totales, a progressé de 14,4 % au deuxième trimestre et de 15,3 % sur le semestre. En Amérique du Nord (17,1 % des ventes totales de la marque), les tendances d'activité se sont très significativement améliorées cette année, avec un chiffre d'affaires en hausse de 24,4 % au deuxième trimestre et de 29,5 % au premier semestre.
Malgré les terribles effets du séisme et du tsunami qui ont frappé le pays en mars, Gucci a renoué avec la croissance au Japon au premier semestre 2011, en progression de 2,5 % en comparable, avec une performance remarquable au deuxième trimestre, en hausse de 14,5 %. Pour autant, le poids relatif du Japon dans le chiffre d'affaires total de la marque continue de s'amenuiser : il s'établit à 10,5 % au 30 juin 2011 contre 12,5 % un an auparavant.
1 L'activité Timepieces représente les opérations de création, fabrication et distribution à l'échelle mondiale et exclusivement à des partenaires tiers (grands magasins et magasins spécialisés ou multispécialistes) de montres Gucci.
Au 30 juin 2011, le résultat opérationnel courant de Gucci a progressé de 32,6 % pour atteindre 439 millions d'euros, soit une croissance de 26,4 % à taux de change comparables. Le taux de rentabilité opérationnelle s'est établi à 29,9 %, en hausse de 270 points de base en données publiées et de 120 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'est élevé à 500 millions d'euros, soit une hausse de 31,5 % en données publiées (+ 26,3 % en comparable), pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires porté à 34,0 % contre 31,3 % au 30 juin 2010.
Au premier semestre 2011, le taux de marge brute de Gucci s'est légèrement apprécié par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Ceci traduit le grand succès des collections et résulte de la stratégie de montée en gamme de la marque, qui a induit une politique de prix de vente efficiente. Le taux de marge brute de l'activité au détail dans les magasins en propre est en hausse. Celui des ventes indirectes aux distributeurs tiers a légèrement fléchi sur la période, affecté par la hausse des coûts des matières premières pour l'activité Timepieces.
Au premier semestre 2011, les charges opérationnelles de Gucci ont augmenté de 19,3 % à taux de change comparables. En particulier, du fait de l'expansion du réseau de points de vente, les frais directs en magasins se sont sensiblement accrus. De même, afin de promouvoir l'image de la marque, préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépenses de communication et publicité ont encore progressé.
Au 30 juin 2011, Gucci exploitait 345 magasins en direct, dont 131 dans les pays émergents, y compris 54 en Grande Chine ; depuis le début de l'année, Gucci a ouvert en net 28 nouveaux points de vente (12 ouvertures au premier semestre 2010) dont 5 en Chine Continentale et 11 dans les autres pays émergents.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts de Gucci ont augmenté de 3,6 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Compte tenu des nombreux programmes d'ouvertures et de remodelages engagés et planifiés, les investissements en magasins devraient progresser significativement au deuxième semestre, pour s'afficher en augmentation de l'ordre de 40% sur la totalité de l'année par rapport à 2010.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 297,7 | 230,0 | + 29,4 % |
| Résultat opérationnel courant | 82,0 | 57,7 | + 42,1 % |
| en % du chiffre d'affaires | 27,5% | 25,1% | + 2,4 pts |
| EBITDA | 89,0 | 63,8 | + 39,5 % |
| en % du chiffre d'affaires | 29,9% | 27,7% | + 2,2 pts |
| Investissements opérationnels bruts | 7,0 | 3,2 | + 118,8 % |
| Effectifs moyens | 1 766 | 1 461 | + 20,9 % |
Au premier semestre 2011, le chiffre d'affaires de Bottega Veneta a atteint 298 millions d'euros, soit une croissance de 29,4 % en données publiées et de 29,2 % à taux de change comparables. Au deuxième trimestre, l'activité de Bottega Veneta a progressé de 21,0 % en données publiées et de 26,4 % à taux de change comparables.
Les ventes au détail réalisées par Bottega Veneta dans ses magasins en propre ont augmenté de 30,5 % au deuxième trimestre et de 29,3 % au premier semestre 2011 à taux de change comparables ; en particulier, les ventes à plein tarif ont très fortement progressé, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Les ventes indirectes aux distributeurs tiers se sont accrues de 8,8 % au deuxième trimestre et de 29,1 % sur les six premiers mois de l'année. Elles ont bénéficié des premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2011 dont les commandes sont en forte progression.
L'attractivité de Bottega Veneta a été alimentée par une forte dynamique d'innovation et d'enrichissement des lignes permanentes ainsi que par l'introduction de modèles saisonniers très appréciés de la clientèle. En Maroquinerie, dont les performances commerciales ont été très solides sur la période (+ 27,9 % au deuxième trimestre et + 30,6 % sur six mois), la marque a bénéficié du succès ininterrompu de ses lignes emblématiques (Veneta, Cabat et Knot notamment) et les nouveaux modèles ainsi que des couleurs inédites (Sapphire, Corniola et Rust en particulier) ont été très bien accueillis par les clients, la presse spécialisée et les célébrités.
Au premier semestre 2011, Bottega Veneta a intensifié sa croissance dans les pays émergents, en hausse de 49,0 % sur six mois et de 49,2 % au deuxième trimestre. Les ventes dans ces régions représentent 39,6 % du chiffre d'affaires total de la marque au 30 juin 2011 contre 34,4 % un an auparavant à taux de change comparables. L'Asie-Pacifique est le premier marché de Bottega Veneta avec, au 30 juin 2011, un poids dans le chiffre d'affaires total de 35,8 % (à comparer à 30,6 % un an auparavant), grâce à une progression de ses ventes de 51,7 % au
deuxième trimestre et de 51,3 % sur six mois. En particulier, la Grande Chine représente 23,0 % des ventes totales et a enregistré une hausse de 85,5 % au deuxième trimestre et de 81,2 % au premier semestre. Au 30 juin 2011, Bottega Veneta exploitait 18 magasins dans 13 villes de Chine Continentale.
Le chiffre d'affaires de Bottega Veneta au Japon a diminué de 1,3 % sur les six premiers mois de l'exercice, avec une amélioration de tendance au deuxième trimestre, en très légère hausse (+ 0,1 %) alors même que le pays se relevait du séisme et du tsunami du mois de mars ; au 30 juin 2011, ce pays ne représentait plus que 19,8 % des ventes totales de la marque, contre 25,9 % un an auparavant. En Amérique du Nord (13,1 % des ventes), l'activité de Bottega Veneta a progressé de 14,9 % au deuxième trimestre et de 17,6 % au premier semestre 2011. La marque affiche un chiffre d'affaires en croissance de 40,1 % en Europe de l'Ouest sur la première moitié d'année, avec un deuxième trimestre en hausse de 28,5 %.
Au 30 juin 2011, le résultat opérationnel courant de Bottega Veneta affiche une belle progression de 42,1 %, à 82 millions d'euros ; à taux de change comparables, le taux de croissance s'établit à 36,7 %. Le taux de rentabilité atteint 27,5 %, soit une hausse de 240 points de base en données publiées et de 150 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'est élevé à 89 millions d'euros, en augmentation de 39,5 %, pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 29,9 % contre 27,7 % au 30 juin 2010.
Le taux de marge brute de Bottega Veneta est structurellement élevé du fait d'une part, du positionnement de la marque et, d'autre part, du poids élevé de la maroquinerie et des ventes directes dans le chiffre d'affaires. Sur les six premiers mois de l'année, il s'est notablement apprécié.
Au premier semestre 2011, Bottega Veneta enregistre une hausse significative des coûts directs du réseau de magasins, en expansion sensible sur les douze derniers mois. Afin de promouvoir l'image de la marque, préserver son exclusivité et lui assurer une forte visibilité, les dépenses de communication et publicité se sont accrues en proportion du chiffre d'affaires. Au total, les charges opérationnelles de la marque ont augmenté de 25,9 % à taux de change comparables.
Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait 157 unités au 30 juin 2011, dont 27 en Grande Chine et 27 dans les autres pays émergents. Au premier semestre, la marque a ouvert en net 9 nouveaux points de vente (4 ouvertures sur les six premiers mois de 2010), dont 4 en Chine Continentale.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts de Bottega Veneta ont augmenté de 118,8 % par rapport à la même période de l'exercice précédent ; hors effet des décalages de paiement, ils ont augmenté de 78,6 %. En particulier, les investissements afférents aux ouvertures, extensions et remodelages de magasins se sont significativement accrus, de 68,7 %.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 152,7 | 117,9 | + 29,5 % |
| Résultat opérationnel courant | 6,6 | (6,4) | n/a |
| en % du chiffre d'affaires | 4,3% | -5,4% | + 9,7 pts |
| EBITDA | 11,0 | (1,9) | n/a |
| en % du chiffre d'affaires | 7,2% | -1,6% | + 8,8 pts |
| Investissements opérationnels bruts | 2,3 | 1,7 | + 35,3 % |
| Effectifs moyens | 1 058 | 973 | + 8,7 % |
Le chiffre d'affaires d'Yves Saint Laurent a atteint près de 153 millions d'euros au 30 juin 2011, soit une croissance de 29,5 % en données publiées et de 30,3 % à taux de change comparables par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Le deuxième trimestre 2011 a enregistré une amélioration sensible des performances avec des ventes en progression de 34,2 % à taux de change comparables. Les activités confiées en licence sont en légère augmentation, de 2,4 % au deuxième trimestre et 2,5 % sur les six premiers mois de l'exercice.
Les ventes au détail réalisées par Yves Saint Laurent dans ses magasins en propre ont augmenté de 39,8 % au deuxième trimestre et de 32,2 % au premier semestre 2011 à taux de change comparables ; en particulier, les ventes à plein tarif ont très fortement progressé, reflétant ainsi le grand succès des collections de la marque. Alimentées notamment par les premières livraisons de la collection Automne/Hiver 2011, dont les commandes sont en forte progression, les ventes indirectes aux distributeurs tiers se sont accrues de 40,8 % sur les six premiers mois de l'année et de 40,7 % au deuxième trimestre.
L'activité commerciale du semestre a été de nouveau marquée par l'excellente performance des Chaussures (notamment les collections Tribute, TribToo et Palais) et par une très bonne dynamique en Maroquinerie, alimentée par le succès des lignes permanentes (Muse, Muse 2, Easy et Roady en particulier) et des nouvelles collections (adaptations saisonnières de Easy, Roady et Muse 2 par exemple). Le Prêt-à-porter a également affiché des tendances très positives sur la période.
Au premier semestre 2011, Yves Saint Laurent a réalisé, 25,9 % de son chiffre d'affaires dans les pays émergents. Les ventes en Asie-Pacifique hors Japon (15,2 % du total) ont progressé de 44,1 % au deuxième trimestre et de 34,4 % sur six mois, et l'activité en Europe de l'Est et au Moyen-Orient a renoué avec une croissance solide sur le semestre.
Sur la première moitié d'année 2011, la maison Yves Saint Laurent affiche un chiffre d'affaires en forte croissance, de 37,7 %, en Europe de l'Ouest, avec une excellente dynamique au deuxième trimestre, en hausse de 41,3 %. En Amérique du Nord, la marque a très significativement progressé, de 51,8 % au deuxième trimestre et de 46,0 % sur le semestre. Au Japon (7,4 % des ventes totales au 30 juin 2011), les ventes d'Yves Saint Laurent ont baissé de 8,7 % au deuxième trimestre et de 14,0 % sur six mois. L'activité commerciale est difficile depuis le troisième trimestre 2010, en particulier en maroquinerie. L'équipe locale a donc été reconstituée et un plan d'actions a été mis en œuvre pour ajuster notamment la politique de prix, d'achats d'espace publicitaire et d'approvisionnements.
Au 30 juin 2011, Yves Saint Laurent a réalisé un profit opérationnel courant de près de 7 millions d'euros, contre une perte de plus de 6 millions d'euros un an plus tôt ; le taux de rentabilité opérationnelle s'établit à 4,3 %. Cette amélioration très significative du résultat est le fruit des progrès de l'activité Couture ; en effet, sur la première moitié de l'année 2011, la contribution des Parfums & Cosmétiques au résultat de la marque est restée quasi-stable (+ 1,1 %) par rapport à la même période de l'exercice précédent.
Au premier semestre 2011, le taux de marge brute d'Yves Saint Laurent a sensiblement augmenté, grâce au grand succès des collections. Il s'est significativement apprécié pour les ventes aux distributeurs tiers et a fortement progressé dans l'activité au détail des magasins en propre du fait, notamment, de la baisse des taux de démarque.
Sur les six premiers mois de l'exercice, les charges opérationnelles d'Yves Saint Laurent ont augmenté de 16,0 % à taux de change comparables, principalement du fait de la hausse des coûts du réseau de magasins, en expansion notable.
Au premier semestre 2011, Yves Saint Laurent a poursuivi l'optimisation de son réseau de magasins en ouvrant 5 magasins (dont 2 en Asie-Pacifique hors Japon) et en fermant 3 unités dans les pays matures (dont 1 au Japon). La marque exploitait 80 magasins en propre au 30 juin 2011, dont 8 en Grande Chine et 17 dans les autres pays émergents.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts d'Yves Saint Laurent ont augmenté de 35,3 % par rapport à la même période de l'exercice précédent ; hors effet des décalages de paiement, ils ont augmenté de 26,3 %.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 318,1 | 260,8 | + 22,0 % |
| Résultat opérationnel courant | 30,3 | 17,8 | + 70,2 % |
| en % du chiffre d'affaires | 9,5% | 6,8% | + 2,7 pts |
| EBITDA | 41,1 | 27,8 | + 47,8 % |
| en % du chiffre d'affaires | 12,9% | 10,7% | + 2,2 pts |
| Investissements opérationnels bruts | 9,6 | 7,2 | + 33,3 % |
| Effectifs moyens | 2 138 | 1 915 | + 11,6 % |
Les autres marques du Pôle Luxe ont réalisé, au premier semestre 2011, un chiffre d'affaires de 318 millions d'euros, en hausse de 22,0 % en données publiées et à taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Au deuxième trimestre, les ventes des autres marques du Pôle Luxe ont progressé de 20,1 % en données publiées et de 23,1 % à taux de change comparables.
Au 30 juin 2011, le résultat opérationnel courant des autres marques du pôle Luxe s'accroît très fortement, de 70,2 %, à plus de 30 millions d'euros contre presque 18 millions d'euros un an auparavant ; à taux de change comparables, il progresse de 62,0 %. Le taux de rentabilité atteint 9,5 %, soit une hausse de 270 points de base en
données publiées et de 230 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA du premier semestre s'établit à 41 millions d'euros, en progression de 47,8 % par rapport aux six premiers mois de 2010 en données publiées (soit 43,7 % à taux de change comparables).
Balenciaga a maintenu un rythme de croissance soutenu au premier semestre, grâce à la renommée de la marque, au succès de ses collections et à la pertinence de sa stratégie d'expansion. Balenciaga, dont l'activité a été particulièrement soutenue dans les magasins exploités en propre, a affiché une hausse significative de ses ventes de Maroquinerie et a progressé sur tous ses marchés (y compris au Japon). Au 30 juin 2011, Balenciaga a enregistré une amélioration très conséquente de son taux de rentabilité opérationnelle grâce à l'appréciation notable de sa marge brute et à une augmentation mesurée de ses charges opérationnelles.
Au premier semestre, Boucheron a affiché des ventes aux distributeurs tiers en forte croissance et un chiffre d'affaires dans ses magasins en propre en progression solide. L'activité a été très soutenue en Europe et surtout en Asie-Pacifique mais elle a été plus difficile au Japon, surtout au premier trimestre. La marque réalise une performance solide en Bijouterie et en Haute Joaillerie mais ses ventes de Montres fléchissent sur la période. Au 30 juin 2011, Boucheron a amélioré son résultat opérationnel courant malgré l'effet défavorable sur sa marge brute de la hausse des métaux précieux.
Le chiffre d'affaires de Sergio Rossi a progressé au deuxième trimestre 2011 mais s'établit en léger repli sur le semestre. Néanmoins, le résultat opérationnel s'est légèrement amélioré grâce à l'augmentation sensible du taux de marge brute.
En ce début d'année, Alexander McQueen a bénéficié d'une exposition médiatique extraordinaire grâce à la rétrospective "Savage Beauty" au New York Metropolitan Museum et au mariage du Duc et de la Duchesse de Cambridge. Sur les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires de la marque a donc très fortement progressé, dans les magasins en propre et surtout dans l'activité avec les distributeurs tiers, confirmant ainsi le succès des premières collections créées par Sarah Burton. Au 30 juin 2011, le résultat opérationnel d'Alexander McQueen est pénalisé par les coûts de développement et de lancement de la nouvelle ligne McQ, qui sera mise en vente au second semestre ; retraitée de ces charges ponctuelles, la rentabilité de la marque s'améliore sensiblement.
Au premier semestre 2011, Stella McCartney a également enregistré, dans tous les pays, une croissance très élevée de son chiffre d'affaires, tant dans les magasins en propre qu'avec les distributeurs tiers ; les redevances perçues au titre des licences concédées ont aussi affiché une progression très solide. La rentabilité opérationnelle courante de la marque s'est améliorée de façon très conséquente sur la période, grâce en particulier à une augmentation significative de son taux de marge brute.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 446,9 | 1 298,7 | + 11,4 % |
| Résultat opérationnel courant | 166,7 | 179,8 | - 7,3 % |
| en % du chiffre d'affaires | 11,5% | 13,8% | (2,3 pts) |
| EBITDA | 193,5 | 206,8 | - 6,4 % |
| en % du chiffre d'affaires | 13,4% | 15,9% | (2,5 pts) |
| Investissements opérationnels bruts | 29,1 | 18,5 | + 57,3 % |
| Effectifs moyens | 9 671 | 9 225 | + 4,8 % |
Depuis le début de l'année 2011, Puma a mis en œuvre les mesures prévues dans son plan stratégique « Back On The Attack » dans un environnement de consommation dont le mouvement de rebond se prolonge, mais de façon inégale selon les régions : la fragilité de la reprise dans les pays matures contraste avec la croissance très soutenue des économies émergentes.
Dans ce contexte, le chiffre d'affaires de Puma s'est établi à 1 447 millions d'euros au 30 juin 2011, en croissance de 11,4 %, en données publiées, par rapport à celui du premier semestre de l'exercice précédent ; à périmètre et taux de change comparables, il a progressé de 9,4 % par rapport aux six premiers mois de 2010. Au deuxième trimestre 2011, l'activité de Puma s'est accrue de 9,4 % en données publiées et de 14,1 % à périmètre et taux de change comparables. A fin juin 2011, les carnets de commandes de Puma sont en croissance notable dans la plupart des régions.
Au premier semestre 2011, l'activité de Puma avec les Distributeurs Tiers a progressé de 9,1 % en comparable, avec une accélération de tendances au deuxième trimestre, en hausse de 13,9 %. Le chiffre d'affaires de Puma dans son réseau de points de vente exploités en propre s'est accru de 15,1 % au deuxième trimestre et de 11,0 % sur six mois en comparable ; il représentait 15,8 % de l'activité totale de Puma au 30 juin 2011. À parc de magasins équivalent, les ventes au sein du réseau de magasins en propre s'affichent en croissance depuis trois trimestres consécutifs. Les ventes en ligne de Puma ont augmenté de 58,4 % au deuxième trimestre et de 49,0 % au premier semestre 2011, soulignant ainsi les efforts de la marque pour accélérer le développement de ce canal de distribution.
Sur les premiers mois de 2011, les segments Lifestyle, Fondamentaux, Sports Mécaniques et Course ont très bien progressé. Les ventes du segment Sports d'équipe ont baissé, en particulier pour le Football qui avait largement bénéficié de la Coupe du Monde l'an dernier. Les segments Fitness (avec notamment la ligne Body Train) et Golf (qui bénéficie à plein du renfort de Cobra) ont enregistré de très fortes croissances et vont bénéficier de lancements de nouveaux produits innovants. Les activités sous licence ont également été dynamiques et Puma a renouvelé son partenariat à long terme avec Ferrari. La marque a par ailleurs intensifié sa communication au niveau mondial, en particulier avec les campagnes « Puma social », qui célèbre le "After Hour's Athlete", et « Puma FAAS lab », qui célèbre la vitesse en mettant en scène Usain Bolt et les produits de la ligne Faas (Course).
Par produit, la Chaussure (53,2 % des ventes totales au 30 juin 2011) est en hausse de 10,9 % au premier semestre, à périmètre et taux de change comparables. Le succès des modèles Drift Cat III L (Sports Mécaniques), Osuran (Course femme) et Faas 300 (Lifestyle) a été particulièrement notable sur la période. Le Textile (32,2 % du total) progresse de 6,1 % et les ventes d'Accessoires (14,6 % du total) augmentent de 11,3 %. Au deuxième trimestre 2011, la Chaussure et les Accessoires sont en très forte hausse, de 16,2 % et 15,0 % respectivement, et le Textile progresse de 10,7 % en comparable.
En comparable, la zone EMEA 2 (45,9 % du chiffre d'affaires consolidé de Puma au 30 juin 2011) a vu ses ventes augmenter de 5,2 % sur le premier semestre en comparable ; la tendance s'est bien améliorée au deuxième trimestre, en croissance de 9,2 %. L'activité a été dynamisée par les Accessoires, en très forte progression ; les Chaussures ont affiché une croissance solide et les ventes de Textile se sont légèrement accrues. En Europe de l'Ouest, les performances sont satisfaisantes mais l'activité a été plus difficile en Europe du Sud ; l'Europe Centrale et de l'Est a poursuivi sa bonne dynamique. Les ventes de Puma en Afrique et au Moyen-Orient ont bien progressé au premier semestre, malgré un deuxième trimestre en demi-teinte.
Le Continent Américain (31,8 % du total) a affiché une hausse de son activité de 16,9 % au deuxième trimestre 2011 et de 13,9 % au premier semestre en comparable. Le Textile a été très dynamique, la Chaussure a fortement progressé et les Accessoires ont affiché une croissance solide. Les performances de Puma ont été tout à fait remarquables en Amérique Latine, dans tous les pays, grâce, notamment, à la Copa America de football, qui offre à la marque une très grande visibilité. En Amérique du Nord, la tendance s'est redressée au deuxième trimestre et la marque enregistre des ventes en croissance solide sur six mois, plus spécifiquement dans le segment Lifestyle, avec une bonne performance dans le réseau de points de vente exploités en propre et une très forte dynamique sur Internet.
Le chiffre d'affaires en Asie-Pacifique (22,3 % des ventes) a progressé de 20,1 % au deuxième trimestre 2011 et de 12,3 % sur le premier semestre en comparable. Les ventes de Chaussures se sont très fortement accrues sur la période ; le Textile et les Accessoires ont affiché des taux de croissance solides. Au Japon, les mois qui ont suivi le séisme et le tsunami ont enregistré des progressions remarquables de l'activité et le semestre s'affiche en croissance solide, alimentée en particulier par le segment Course. La dynamique commerciale de Puma a été très satisfaisante en Inde, en Chine, en Corée et en Malaisie, en particulier sur les segments Lifestyle, Course et Fitness.
Au premier semestre 2011, la contribution de Puma au résultat opérationnel courant du groupe PPR s'est élevée à près de 167 millions d'euros, contre 180 millions d'euros pour les six premiers mois de l'exercice précédent. Le taux de rentabilité s'est établie à 11,5 % au 30 juin 2011, contre 13,8 % un an auparavant. A taux de change comparables, le résultat opérationnel courant de Puma baisse de 7,2 % et le taux de rentabilité est en retrait de 230 points de base sur la période. La contribution de Puma à l'EBITDA du groupe PPR a atteint près de 194 millions d'euros au 30 juin 2011, en repli de 6,4 % en réel, et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'est établi à 13,4 %, contre 15,9 % au premier semestre 2010.
Le taux de marge brute de Puma est en retrait de 70 points de base au 30 juin 2011. Il a été affecté par la hausse du coût des marchandises vendues (en particulier en Textile), par l'intensification des offres promotionnelles et des opérations de déstockage. Le taux de marge brute a baissé pour les ventes aux distributeurs tiers comme pour celles des magasins exploités en propre. Il est en retrait de 100 points de base en Chaussures et de 170 points de base en Textile et s'apprécie de 290 points de base en Accessoires (du fait de la contribution favorable de Cobra). Le taux de marge brute de la zone EMEA a baissé de 170 points de base, avec une baisse marquée en Europe
2 Europe, Moyen-Orient et Afrique
Le plan stratégique « Back On The Attack » prévoit que Puma investisse significativement pour permettre le développement futur de la marque. Dès lors, au premier semestre 2011, les charges opérationnelles s'affichent en hausse de 16,5 % par rapport aux six premiers mois de 2010. Puma a intensifié ses investissements visant à développer l'attractivité de la marque et à alimenter son dynamisme commercial en lançant de nouveaux programmes de communication (« Puma social » et « Puma FAAS lab » notamment) et en renforçant le sponsoring (Womens Soccer World Cup 2011, Copa America, signature de l'équipe de football d'Afrique du Sud et du Chili, etc.). Puma a également résolument misé sur l'optimisation de sa gestion du produit pour relever les défis de la croissance : les dépenses y afférant (notamment la Recherche & Développement) ont ainsi sensiblement progressé. En revanche, le plan de rationalisation du réseau de points de vente exploités en propre par Puma a permis de contenir l'augmentation des frais de fonctionnement des magasins. Les dotations aux amortissements sont restées quasi-stables sur les six premiers mois de 2011.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts de Puma ont augmenté de 57,3 % par rapport à la même période de l'exercice précédent ; hors effet des décalages de paiement, ils ont progressé de 26,5 %. Les investissements d'ouverture, d'extension et de rénovation des points de vente représente 31 % environ du total au 30 juin 2011 (14 % environ un an auparavant). Conformément à son plan stratégique, Puma a inauguré 32 nouveaux magasins au premier semestre 2011 (23 sur les six premiers mois de 2010), localisés, pour la majorité, dans les pays émergents.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 865,1 | 1 916,3 | - 2,7 % |
| Résultat opérationnel courant | 1,0 | 38,0 | - 97,4 % |
| en % du chiffre d'affaires | 0,1% | 2,0% | (1,9 pt) |
| EBITDA | 33,9 | 69,5 | - 51,2 % |
| en % du chiffre d'affaires | 1,8% | 3,6% | (1,8 pt) |
| Investissements opérationnels bruts | 38,2 | 24,7 | + 54,7 % |
| Effectifs moyens | 14 266 | 14 214 | + 0,4 % |
Au premier semestre 2011, la Fnac a été confrontée à un environnement de consommation très fragilisé, en particulier en Europe du Sud, et à un contexte de marchés dégradés, en particulier pour les produits éditoriaux. Elle a cependant, une fois encore, démontré sa robustesse, la puissance de sa marque et la pertinence de son modèle économique, avec un chiffre d'affaires de 1 865 millions d'euros, en retrait limité de 2,7 % en données publiées et de 3,2 % à taux de change comparables. Au deuxième trimestre 2011, les ventes de l'enseigne ont fléchi de 3,0 % en données publiées et de 3,3 % en comparable.
Au 30 juin 2011, la Fnac a réalisé des ventes sur Internet à hauteur de 185 millions d'euros, soit 9,9 % de son chiffre d'affaires total, en très forte progression de 17,3 % par rapport au premier semestre 2010 en comparable où elles ne représentaient que 8,2 % du total. En particulier, la Fnac a enregistré, à l'international, une activité sur le Web en croissance très significative grâce à la mise en œuvre d'une plateforme Internet unifiée bénéficiant d'un socle technique commun et des meilleures pratiques de tous les pays.
En France, le chiffre d'affaires s'affiche en repli de 4,0 % au deuxième trimestre et de 3,8 % au premier semestre. Sur la période, la fréquentation des magasins de l'enseigne est en retrait (avec une amélioration au deuxième trimestre), le taux de transformation a légèrement progressé et le panier moyen a un peu baissé. Les magasins de Périphérie ont continué d'afficher une meilleure dynamique commerciale que les magasins de centre-ville. La Fnac confirme le succès de son canal Internet : au premier semestre 2011, le chiffre d'affaires de Fnac Direct a encore sensiblement progressé, de 14,8 % au deuxième trimestre et de 13,5 % sur six mois. En France, le Web représente désormais 12,1 % de l'activité du semestre, contre 10,2 % pour les six premiers mois de 2010. La Market Place, lancée en 2009, continue de se développer rapidement et démontre sa forte complémentarité avec le site Fnac.com. En 2011, le nombre de visites s'accroît fortement, le taux de transformation s'améliore quelque peu et le panier moyen augmente notablement. Par ailleurs, la Fnac a conclu des accords de coopération stratégique avec SFR (création d'espaces dédiés à l'opérateur de téléphonie dans les magasins Fnac) et avec Lagardère Services (développement d'un réseau de points de vente à l'enseigne Fnac dans les gares et aéroports) qui vont contribuer, dès le second semestre, à relancer la dynamique commerciale de l'enseigne.
Les ventes en France de Produits Techniques ont fléchi de 4,3 % au deuxième trimestre 2011 et de 2,9 % sur six mois, avec une bonne résistance en Micro-informatique, en repli de 2,5 % au deuxième trimestre et de 2,1 % au premier semestre, grâce notamment à l'essor des ventes de tablettes. Sur Internet, le chiffre d'affaires des Produits Techniques a progressé de 21,9 % au deuxième trimestre ainsi que sur six mois. Le chiffre d'affaires des Produits Editoriaux a fléchi de 2,8 % au deuxième trimestre et de 5,1 % sur les six premiers mois de 2011, en raison de l'absence de nouveautés fortes sur la période et de la baisse sensible des marchés du Disque et du Gaming. Toutefois, les ventes de Produits Editoriaux sur Internet continuent de progresser (+7,8 % au deuxième trimestre et +6,2 % au premier semestre) et le nouveau secteur Papeterie ainsi que la nouvelle activité de vente de jeux d'occasion,"Okaz Gaming", poursuivent leur développement.
Les activités de la Fnac hors de France sont en repli de 2,1 % au premier semestre 2011 en comparable et de 1,8 % au deuxième trimestre ; elles représentent 34,1 % du chiffre d'affaires de la Fnac au 30 juin 2011 contre 33,8 % un an plus tôt. Les ventes hors de France de Produits Techniques sont en légère hausse, de 0,1 % au deuxième trimestre et de 0,6 % sur la première moitié de l'année. Les ventes sur Internet hors de France ont augmenté de 35,1 % sur les six premiers mois de 2011. Le Web représente un gros potentiel de croissance pour la Fnac à l'international : les ventes en ligne ne représentent en effet que 5,7 % de l'activité de l'enseigne au 30 juin 2011 (mais 16,1 % au Brésil).
La Belgique affiche une croissance solide de 6,0 % au deuxième trimestre 2011 et de 4,3 % sur le semestre, avec un bon démarrage du nouveau magasin bruxellois grâce à un fort rebond en Produits Techniques. Dans un contexte macro-économique fragile, le chiffre d'affaires en Espagne est en repli de 2,1 % à fin juin 2011 mais affiche un redressement notable au deuxième trimestre, en hausse de 0,3 %. En 2011, le Portugal est confronté à la crise de la dette souveraine et à une dégradation marquée de son environnement de consommation ; les ventes de la Fnac y sont en baisse de 7,0 % au deuxième trimestre et de 7,6 % sur six mois. L'Italie résiste correctement avec des ventes en retrait de 3,5 % au deuxième trimestre mais stables sur six mois. Les ventes de la Fnac en Suisse reculent de 5,1 % à taux de change comparable au deuxième trimestre ainsi que pour la première moitié de l'année. Le chiffre d'affaires du Brésil fléchit de 2,2 % au deuxième trimestre et de 0,5 % sur les six premiers mois de 2011, avec une hausse notable des ventes de Produits Editoriaux.
Au premier semestre 2010, le résultat opérationnel courant de la Fnac atteignait 38 millions d'euros ; au 30 juin 2011, il s'établit à 1 million d'euros pour un EBITDA qui s'élève à 34 millions. Les magasins récemment ouverts ont davantage pesé sur la rentabilité opérationnelle qu'au cours des six premiers mois de 2010, surtout à l'international.
Sur les six premiers mois de 2011, du fait, pour l'essentiel, de l'accroissement du poids des Produits Techniques dans le chiffre d'affaires total, le taux de marge brute a fléchi en France, en Belgique et au Brésil. Malgré une progression dans les autres pays, il est en retrait, pour le groupe Fnac, de 30 points de base par rapport au premier semestre 2010. La Fnac a poursuivi avec rigueur ses actions de contrôle des coûts. A taux de changes réels, les charges opérationnelles ont augmenté de 3,0 % au premier semestre 2011, compte tenu de l'expansion du réseau de magasins et des investissements visant à développer les activités sur Internet. Hors impact des points de vente ouverts au cours des douze derniers mois, les coûts d'exploitation des magasins ont diminué de 1,4 % à taux de changes comparables. Les charges opérationnelles dédiées aux activités Internet se sont accrues de 16,2 % sur la période.
Au 30 juin 2011, la Fnac exploitait 151 magasins, dont 69 hors de France ; depuis le début de l'année, la Fnac a ouvert 3 nouveaux points de vente : deux en France au format Périphérie et un en Espagne.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts de la Fnac ont progressé de 54,7 % par rapport à la même période de l'exercice précédent ; hors effet des décalages de paiement, ils se sont accrus de 17,0 %. Cette augmentation provient des investissements informatiques, notamment sur Fnac Direct et les activités sur Internet pour soutenir la croissance.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Chiffre d'affaires | 1 674,2 | 1 696,2 | - 1,3 % |
| Résultat opérationnel courant | 77,9 | 81,6 | - 4,5 % |
| en % du chiffre d'affaires | 4,7% | 4,8% | (0,1 pt) |
| EBITDA | 101,4 | 105,4 | - 3,8 % |
| en % du chiffre d'affaires | 6,1% | 6,2% | (0,1 pt) |
| Investissements opérationnels bruts | 17,9 | 12,9 | + 38,8 % |
| Effectifs moyens | 14 202 | 14 089 | + 0,8 % |
En ce début d'année 2011, Redcats a poursuivi la transformation de son modèle et le basculement sur Internet de ses opérations commerciales, de ses processus, ainsi que de l'ensemble de son organisation. De ce fait, grâce à ses positions commerciales solides, à ses marques reconnues, à ses clients fidèles et à ses savoir-faire précieux de distribution sur Internet, Redcats a affiché, au 30 juin 2011, un quatrième trimestre consécutif de croissance de son chiffre d'affaires à périmètre et taux de change comparables.
Redcats a enregistré, au premier semestre 2011, un chiffre d'affaires de 1 674 millions d'euros, en retrait de 1,3 % en données publiées par rapport à l'exercice précédent, et en hausse de 0,8 % à périmètre et taux de change comparables. Cette performance a été très pénalisée par la baisse marquée de l'activité d'Avenue, enseigne de magasins aux Etats-Unis. Hors Avenue, le chiffre d'affaires de Redcats est en hausse au premier semestre 2011 de 0,7 % en réel et de 1,3 % en comparable.
Redcats conforte son leadership sur Internet dans la Mode et la Décoration. Les ventes en ligne ont ainsi atteint 949 millions d'euros au 30 juin 2011 ; elles ont progressé de 10,1 % en comparable sur les six premiers mois de l'exercice et représentent 56,7 % du chiffre d'affaires total et 66,6 % des ventes à distance de Redcats (contre respectivement 51,9 % et 61,1 % au 30 juin 2010). Hors Avenue, le poids de l'activité sur Internet dans le chiffre d'affaires total s'établit à 60,5 % à fin juin 2011 contre 55,5 % un an plus tôt.
En 2011, les ventes à distance de La Redoute ont progressé de 1,7 % en France au deuxième trimestre et ont été stables au premier semestre. Les ventes en ligne ont augmenté de 8,7 % sur six mois et représentaient 77,3 % du chiffre d'affaires total au 30 juin 2011, contre 71,0 % un an auparavant ; elles ont été notamment alimentées par le bon démarrage de la Market Place (avec une offre de 34 marques) et des nouveaux sites spécialisés lancés récemment (shoestyle.fr, ventespriveesbylaredoute.fr, osp.fr) ainsi que par l'essor des ventes réalisées sur les applications mobiles (iPad, iPhone, Android, facebook, etc.). L'activité a bénéficié du succès des catalogues thématiques "Maison", "Collection jardin" et "Collection homme" et des catalogues intermédiaires "Envie d'été" et "Plein Soleil". Le chiffre d'affaires du secteur Habillement a été affecté par une mauvaise performance de la collection Femme Printemps-été 2011 alors que le secteur Chaussures & Accessoires a affiché une solide progression.
Sur les six premiers mois de l'exercice en cours, l'activité de La Redoute International a baissé de 4,9 % en comparable par rapport à 2010. Elle a été singulièrement pénalisée par des ventes très décevantes de la collection Femme Printemps-été 2011, en particulier au deuxième trimestre. L'Italie, la Norvège et la Russie continuent d'afficher une bonne dynamique commerciale et les ventes sur Internet ont augmenté de 5,8 % au premier semestre (60,5 % du chiffre d'affaires total).
Le Pôle Scandinave a réalisé une solide performance, avec une croissance de 4,8 % au deuxième trimestre à taux de change comparables et de 6,3 % sur le premier semestre. L'activité a été dynamisée par des opérations commerciales orientées produits (GoSummer, Kids Universe, …) et par le franc succès des marques externes "pur Web". Les ventes sur Internet ont progressé de 11,2 % au 30 juin 2011 et représentaient 67,5 % de l'activité totale du semestre (contre 64,5 % en 2010). La marque Ellos a enregistré une belle progression en Russie et a lancé un site Internet au Royaume Uni au mois de mai.
Le chiffre d'affaires des marques du Pôle Enfant-Famille a augmenté de 13,0 % en comparable au deuxième trimestre et de 10,9 % au premier semestre du fait, notamment, des très bonnes performances des collections Enfant. Les ventes en ligne ont augmenté de 23,9 % sur six mois et représentaient 46,5 % du chiffre d'affaires total au 30 juin 2011, contre 41,6 % un an auparavant.
Aux États-Unis, le Pôle Grandes Tailles affiche une activité en retrait de 3,7 % en comparable au deuxième trimestre 2011 et de 2,3 % au premier semestre. Dynamisée par ses sites Internet, en croissance de 8,9 %, l'activité de vente à distance a légèrement progressé sur six mois grâce, notamment, au succès du repositionnement de la marque Jessica London. Par ailleurs, le chiffre d'affaires apporté aux marques du pôle Grandes Tailles par le site Onestopplus.com a fortement augmenté. Avec un réseau de points de vente qui compte désormais 433 unités au 30 juin 2011 (contre 435 au 30 juin 2010), les ventes d'Avenue en magasins ont baissé de 6,8 % au premier semestre.
Les ventes du Pôle Sport & Outdoor aux États-Unis progressent de 4,8 % au deuxième trimestre et de 6,5 % sur les six premiers mois de 2011. The Sportsman's Guide et The Golf Warehouse continuent d'afficher une belle croissance ; au total, leurs ventes en ligne ont augmenté de 7,2 % sur le semestre ; au 30 juin 2011, elles représentaient 73,3 % du chiffre d'affaires total, contre 72,9 % un an auparavant.
Au premier semestre 2011, le résultat opérationnel courant de Redcats s'établit à 78 millions d'euros contre près de 82 millions d'euros pour les six premiers mois de l'exercice précédent. Le résultat opérationnel d'Avenue s'est singulièrement dégradé sur la période. Hors Avenue, Redcats a amélioré, de 4,5 %, son résultat opérationnel courant, à près de 88 millions d'euros ; à taux de change comparables, le taux de croissance s'établit à 5,8 %. Au 30 juin 2011, le taux de rentabilité opérationnelle hors Avenue atteint 5,6 %, en hausse de 20 points de base en données publiées et à taux de change comparables par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent. Hors Avenue, Redcats affiche un EBITDA de près de 107 millions d'euros, en croissance de 2,6 % par rapport au premier semestre 2010 en données publiées et de 3,7 % en comparable ; le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires a progressé de 10 points de base, à 6,8 % au 30 juin 2011.
Le taux de marge brute a baissé de 110 points de base au 30 juin 2011 à taux de change comparables et de 80 points de base hors Avenue. Grâce à une politique tarifaire optimisée qui a compensé une hausse contenue du prix d'achat des produits vendus, le taux de marque initial est resté stable sur la période. Toutefois, les taux de démarque ont singulièrement augmenté eu égard à la performance décevante de certaines collections Printemps-été et à une politique d'assainissement des stocks. Au premier semestre 2011, les différents plans d'actions mis en œuvre par Redcats pour restaurer la productivité ont continué de produire leurs effets. Sur la période, les investissements commerciaux ont été intensifiés (croissance de 3,1 % à périmètre et taux de change comparables), afin de dynamiser l'activité, recruter de nouveaux clients et revitaliser les fichiers. Au total, les charges opérationnelles de Redcats ont baissé de 0,7 % à périmètre et taux de change comparables sur les six premiers mois de 2011, soit un gain 80 points de base en proportion du chiffre d'affaires.
Au premier semestre 2011, La Redoute France affiche une rentabilité opérationnelle en léger repli par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le taux de marge brute a baissé sous l'effet d'un fléchissement du taux de marque initial et d'une hausse marquée des remises accordées. Les investissements commerciaux sont restés stables en proportion du chiffre d'affaires et les autres frais de fonctionnement ont diminué très sensiblement.
Le résultat opérationnel de La Redoute International est en repli sur la période du fait de la baisse d'activité. Le taux de marge brute s'est apprécié et des plans d'économies de frais de fonctionnement ont permis de compenser la hausse des investissements commerciaux destinée à soutenir l'expansion commerciale.
Pour le pôle Scandinave, le tassement du taux de rentabilité opérationnelle est exclusivement dû à la baisse du taux de marge brute qui a été notamment affecté par un taux de marque initial en retrait et une hausse des démarques.
Le pôle Enfant-Famille a affiché une progression significative de son résultat opérationnel courant et de sa rentabilité grâce à la bonne tenue du taux de marge brute et à une évolution contenue des charges opérationnelles.
Au premier semestre 2011, le résultat opérationnel courant et le taux de rentabilité opérationnelle du Pôle Grandes Tailles aux États-Unis ont fléchi sous l'effet d'un taux de marge brute en repli accru et malgré une légère baisse des charges opérationnelles à taux de change comparable. Hors Avenue, le résultat opérationnel courant et le taux de rentabilité opérationnelle sont quasi-stables.
Sur la période, le Pôle Sport & Outdoor a livré, aux États-Unis, un résultat opérationnel courant en croissance solide, avec une marge opérationnelle quasi-stable.
Au premier semestre 2011, les investissements opérationnels bruts de Redcats ont augmenté de 38,8 % par rapport à la même période de l'exercice précédent ; hors effet des décalages de paiement, ils ont baissé de 2,1 %.
L'entité "Holdings et autres" regroupe d'une part les services centraux et les équipes du Siège de PPR et, d'autre part, les Services Partagés qui effectuent des prestations de services pour le compte des unités opérationnelles des pôles Luxe, Sport & Lifestyle et Distribution. Elle inclut également PPR HOME, la nouvelle initiative de Développement Durable de PPR, lancée en mars 2011 et présentée dans les Faits marquants du semestre.
Au 30 juin 2011, la contribution des Holdings et autres au résultat opérationnel de PPR est une charge nette de 54 millions d'euros (45 millions d'euros pour le premier semestre 2010) qui intègre des frais généraux et administratifs des services du Siège pour 44 millions d'euros (en hausse de 2,1 % par rapport au premier semestre 2010), un excédent de facturation des Services Partagés de 1 million d'euros (en baisse de 35,7 % par rapport au premier semestre 2010), des charges relatives aux plans d'intéressement à long terme des équipes du Siège pour plus de 9 millions d'euros (plus de 3 millions d'euros pour le premier semestre 2010) ainsi que les premiers coûts opérationnels de l'initiative PPR HOME, pour près de 2 millions d'euros.
A la fin du premier semestre, le bilan consolidé du Groupe est traditionnellement affecté par le caractère saisonnier des activités de PPR :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes | 14 677,7 | 15 803,0 | 14 740,2 |
| Autres actifs nets non courants | 545,1 | 674,4 | 163,1 |
| Actifs nets courants | 387,5 | 21,4 | 1 057,5 |
| Provisions | (493,3) | (502,1) | (529,0) |
| Capitaux engagés | 15 117,0 | 15 996,7 | 15 431,8 |
| Actifs nets destinés à être cédés | 43,1 | ||
| Capitaux propres | 11 406,9 | 11 151,3 | 11 651,2 |
| Endettement financier net | 3 710,1 | 4 888,5 | 3 780,6 |
Au 30 juin 2011, les Capitaux engagés ont diminué de 315 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent. Pour l'essentiel, ils ont diminué sous l'effet de l'encaissement de la créance liée à la cession de Conforama (1 204 millions d'euros au 31 décembre 2010) et des variations des parités monétaires sur les actifs non courants (133 millions d'euros), et se sont accrus du fait de l'acquisition de Volcom (422 millions d'euros) et de l'augmentation du besoin en fonds de roulement affecté par la saisonnalité des activités (459 millions d'euros).
La diminution de 880 millions d'euros par rapport au 30 juin 2010 est due, pour l'essentiel, à la perte de contrôle de Conforama intervenue en décembre 2010.
Au 30 juin 2011, le poste Goodwill, marques & autres immobilisations incorporelles nettes représente 62 % du total du bilan (60 % au 31 décembre 2010 et 63 % au 30 juin 2010).
Il est principalement constitué :
La diminution de ce poste par rapport au 31 décembre 2010 résulte quasi-exclusivement des variations des parités monétaires.
Net des impôts différés passifs afférents aux marques (comptabilisés en actifs nets non courants – voir ci-dessous), ce poste s'établit à 12 039 millions d'euros au 30 juin 2011.
2
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles nettes | 1 341,9 | 1 874,1 | 1 423,6 |
| Impôts différés nets | (2 262,9) | (2 297,2) | (2 290,8) |
| Participations dans les entreprises mises en équivalence | 755,3 | 720,7 | 747,7 |
| Actifs financiers nets non courants | 695,6 | 359,4 | 271,4 |
| Actifs non courants divers | 15,2 | 17,4 | 11,2 |
| Autres actifs nets non courants | 545,1 | 674,4 | 163,1 |
Par rapport au 31 décembre 2010, les Autres actifs nets non courants ont augmenté principalement sous l'effet de l'acquisition de Volcom (prix d'acquisition des titres comptabilisé au sein des Actifs financiers nets non courants) en partie compensé par l'impact négatif des fluctuations des parités monétaires. La variation par rapport au 30 juin 2010 provient pour l'essentiel de la perte de contrôle de Conforama intervenue en décembre 2010.
Les impôts différés correspondent pour l'essentiel aux impôts différés passifs liés aux marques reconnues dans le cadre de regroupements d'entreprises (Gucci et Puma notamment).
Au 30 juin 2011, les Participations dans les entreprises mises en équivalence incluent, pour l'essentiel, les titres Cfao représentatifs de la participation résiduelle de PPR et mis en équivalence depuis décembre 2009, les titres Sowind (marque Girard Perregaux) et les titres Wilderness acquis par Puma en avril 2010.
Au 30 juin 2011, eu égard à la saisonnalité des activités de PPR, les Actifs nets courants constituaient un actif net de 388 millions d'euros, à comparer à un actif net de 21 millions d'euros au 30 juin 2010 et à une dette nette de 147 millions d'euros au 31 décembre 2010 (hors créance liée à la cession de Conforama). Ils se décomposaient comme suit :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Stocks | 2 478,7 | 2 668,4 | 2 227,0 |
| Créances clients | 985,3 | 1 034,7 | 954,7 |
| Dettes fournisseurs | (1 815,1) | (2 138,1) | (1 928,4) |
| Créances et dettes d'impôts exigibles | (228,1) | (229,2) | (262,4) |
| Autres actifs et passifs courants | (1 033,3) | (1 314,4) | 66,6 |
| Actifs nets courants | 387,5 | 21,4 | 1 057,5 |
Au 30 juin 2011, les Actifs nets courants de PPR ont augmenté de 534 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent (hors créance liée à la cession de Conforama). Hors variations de change et de périmètre, le Besoin en Fonds de Roulement a généré une consommation de trésorerie de 448 millions d'euros sur le premier semestre 2011.
Hors effet à la baisse des variations de change, la variation des Stocks a engendré un flux négatif de trésorerie de 303 millions d'euros au premier semestre 2011. Cette évolution provient principalement du pôle Luxe, en lien avec l'expansion du réseau de magasins et l'anticipation d'approvisionnements de matières premières, et dans une moindre mesure de Redcats et Puma où les approvisionnements ont été anticipés pour limiter l'impact de l'augmentation des prix des matières premières. Par rapport au premier semestre 2010, la Fnac a amélioré le flux positif de trésorerie généré par la réduction de ses stocks.
Au premier semestre 2011, hors effet à la baisse des variations de change, l'augmentation des Créances clients a généré un besoin de trésorerie de 66 millions d'euros. Cette évolution provient essentiellement de Puma, en lien avec la croissance de l'activité.
La diminution des Dettes fournisseurs provient des variations de change pour 25 millions d'euros et a généré une consommation de trésorerie de 26 millions d'euros sur les six premiers mois de 2011. La variation des Dettes fournisseurs produit un flux de trésorerie positif dans le Pôle Luxe, chez Puma et chez Redcats alors qu'elle engendre un flux négatif à la Fnac, du fait des spécificités de son cycle d'exploitation.
Provisions
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Provisions pour retraites et avantages similaires | 178,3 | 206,2 | 175,2 |
| Autres provisions | 315,0 | 295,9 | 353,8 |
| Provisions | 493,3 | 502,1 | 529,0 |
Au 30 juin 2011, la quote-part des Provisions pour retraites et avantages similaires qui ne donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochains mois (enregistrée dans les passifs non courants) s'élève à 168 millions d'euros, quasi-stable par rapport au 31 décembre 2010.
Au premier semestre 2011, les Autres provisions ont baissé par rapport à la clôture de l'exercice 2010, essentiellement du fait de la consommation des provisions pour restructurations. Au 30 juin 2011, la part non courante de ces provisions s'élève à 143 millions d'euros (190 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent).
Ce poste résulte de l'application de la norme IFRS 5 aux activités cédées ou en cours de cession dans la période ; il concerne Fnac Eveil & Jeux au 30 juin 2010.
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Capitaux propres - Part revenant au Groupe | 10 421,5 | 10 082,6 | 10 599,2 |
| Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés | 985,4 | 1 068,7 | 1 052,0 |
| Capitaux propres | 11 406,9 | 11 151,3 | 11 651,2 |
Au 30 juin 2011, les capitaux propres consolidés de PPR diminuent de 2,1 % par rapport à la clôture de l'exercice précédent ; la part des capitaux propres revenant au Groupe a baissé de 1,7 % sous l'effet, principalement :
Au cours du premier semestre 2011, le capital de PPR a été augmenté de 24 531 actions suite à différentes levées d'options de souscription. Au 30 juin 2011, le capital social de PPR était constitué de 126 853 715 actions d'une valeur nominale de 4 euros. A cette date, PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité (70 000 actions au 31 décembre 2010). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient 825 914 titres d'autocontrôle (12 039 actions au 31 décembre 2010).
Au 30 juin 2011, la part des capitaux propres revenant aux Intérêts non contrôlés concernait principalement Puma pour 972 millions d'euros (1 040 millions d'euros au 31 décembre 2010) et Gucci Group NV pour 13 millions d'euros (12 millions d'euros au 31 décembre 2010).
La variation, au cours du premier semestre 2011, de la part des capitaux propres revenant aux Intérêts non contrôlés inclut les effets des acquisitions complémentaires de titres Puma par PPR et par Puma qui ont porté la participation de PPR dans Puma de 71,6 % au 31 décembre 2010 à 73,5 % au 30 juin 2011.
A la fin du premier semestre, l'endettement financier net du Groupe est traditionnellement plus élevé qu'à la clôture de l'exercice eu égard à la saisonnalité de l'activité et au détachement du coupon. Au 30 juin 2011, l'endettement financier net de PPR s'élevait à 3 710 millions d'euros et se décomposait comme suit :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Emprunts obligataires | 2 517,9 | 3 624,9 | 3 593,7 |
| Emprunts bancaires | 938,0 | 651,2 | 561,5 |
| Billets de trésorerie | 599,4 | 951,2 | 198,9 |
| Dettes financières diverses | 620,3 | 610,6 | 864,6 |
| Dettes financières brutes * | 4 675,6 | 5 837,9 | 5 218,7 |
| Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) | (2,2) | (27,3) | (39,9) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | (963,3) | (922,1) | (1 398,2) |
| Endettement financier net | 3 710,1 | 4 888,5 | 3 780,6 |
* hors financement des concours à la clientèle
Au 30 juin 2011, les dettes financières brutes incluent 205 millions d'euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (240 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent). Cette diminution par rapport au 31 décembre 2010 fait notamment suite à l'exercice par Puma de son option pour le rachat de la participation minoritaire dans Puma China.
Au premier semestre 2011, PPR a procédé au remboursement, en mars 2011, de l'emprunt obligataire de 800 millions d'euros émis en 2004 et au rachat partiel à hauteur de 250 millions d'euros de l'emprunt obligataire émis en 2009 pour 800 millions d'euros (coupon 8.625 %).
PPR minimise son exposition au risque de concentration du crédit en diversifiant ses sources de financement. Ainsi, les financements désintermédiés représentaient 66,7 % des dettes brutes du groupe au 30 juin 2011, pour 72,7 % à la clôture de l'exercice précédent.
Le Groupe affiche une structure financière très solide et l'agence de notation Standard & Poors a confirmé, en mai 2011, la notation de PPR à « BBB - » et relevé la perspective de « stable » à « positive ».
Les crédits bancaires contractés par PPR comportent un seul covenant financier : le ratio de solvabilité (endettement financier net rapporté à l'EBITDA, calculé une fois par an en pro forma et à la clôture de l'exercice) doit être inférieur ou égal à 3,75.
Au 30 juin 2011, PPR dispose d'une trésorerie disponible de 963 millions d'euros (1 398 millions d'euros au 31 décembre 2010) à laquelle s'ajoute un solde de 3 979 millions d'euros de lignes de crédit confirmées et non utilisées à cette date (6 123 millions d'euros au 31 décembre 2010).
Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivement des instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque de variation de valeur. Par ailleurs, au 30 juin 2011, le Groupe dispose de 4 423 millions d'euros de lignes de crédit confirmées (6 174 millions d'euros au 31 décembre 2010). La diminution du montant des lignes de crédit confirmées par rapport au 31 décembre 2010 fait suite à la signature par PPR d'une ligne de crédit syndiqué de 2 500 millions d'euros intervenue le 14 janvier 2011 en vue de refinancer le crédit revolving syndiqué de 2 750 millions d'euros du 22 mars 2005 et le montant résiduel de 1 500 millions d'euros du crédit syndiqué d'acquisition de Puma du 25 avril 2007.
La part des dettes à moins d'un an représentait 29,5 % de la dette brute au 30 juin 2011 (38,8 % au 31 décembre 2010 et à 42,6 % au 30 juin 2010 y inclus l'échéance obligataire de mars 2011 pour 800 millions d'euros).
Le Groupe n'est donc pas exposé à un risque de liquidité.
Les contrats d'emprunts ou de lignes de crédit comportent des clauses juridiques usuelles de "pari passu", de défaut croisé ("cross default") et de "negative pledge".
Il n'existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contrats de financement qui serait déclenchée suite à une détérioration de la notation financière du Groupe ("rating trigger").
La variation de l'endettement financier net au cours des premiers semestres 2011 et 2010 peut se rationaliser comme suit :
| (en millions d'euros) | 2011 | 2010 |
|---|---|---|
| Endettement financier net au 1er janvier | 3 780,6 | 4 367,4 |
| Cash-flow libre opérationnel | (125,1) | (300,8) |
| Intérêts nets versés et dividendes reçus | 92,0 | 97,6 |
| Acquisitions de titres Puma | 77,2 | 62,9 |
| Acquisitions de titres PPR | 95,8 | 2,2 |
| Autres acquisitions et cessions de titres | (630,5) | 154,4 |
| Dividendes versés | 450,8 | 432,1 |
| Autres mouvements | (30,7) | 72,7 |
| Endettement financier net au 30 juin | 3 710,1 | 4 888,5 |
Pour les six premiers mois de l'exercice 2011, le cash-flow libre opérationnel de PPR s'établit à 125 millions d'euros ; il s'élevait à 301 millions d'euros au premier semestre 2010.
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 |
|---|---|---|
| Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts | 895,4 | 780,4 |
| Variation du Besoin en Fonds de Roulement (hors impôt) | (441,4) | (315,2) |
| Impôts sur le résultat payés | (200,8) | (97,5) |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 253,2 | 367,7 |
| Investissements opérationnels nets | (128,1) | (66,9) |
| Cash-flow libre opérationnel | 125,1 | 300,8 |
Au premier semestre 2011, la Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts s'est appréciée de 115 millions d'euros (soit 14,7 %) par rapport aux six premiers mois de 2010. La part afférente aux opérations courantes a progressé de 103 millions d'euros (soit 12,8 %) par rapport à celle au 30 juin 2010.
Par rapport au premier semestre 2010, les décaissements nets de trésorerie liés à la variation du Besoin en Fonds de Roulement (y compris concours à la clientèle) ont augmenté de 126 millions d'euros au 30 juin 2011. Cette évolution résulte:
Par rapport au premier semestre 2010, les décaissements nets de trésorerie afférents aux Impôts sur le résultat augmentent de 103 millions d'euros au 30 juin 2011. Cette évolution concerne le Pôle Luxe et Puma et résulte notamment de l'accroissement du résultat taxable de l'exercice 2010 par rapport à celui de 2009.
Au 30 juin 2011, les décaissements nets de trésorerie résultant des investissements opérationnels nets progressent de 61 millions d'euros par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent ; ils tiennent compte de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles pour 3 millions d'euros, contre près de 36 millions d'euros au premier semestre 2010.
Les investissements opérationnels bruts s'élèvent donc à 131 millions d'euros au premier semestre 2011, en croissance de 28,1 % par rapport aux six premiers mois de 2010. Ils se répartissent comme suit :
| (en millions d'euros) | S1 2011 | S1 2010 | Variation |
|---|---|---|---|
| Luxe | 44,6 | 36,9 | + 20,9 % |
| Sport & Lifestyle | 29,1 | 18,5 | + 57,3 % |
| Distribution | 56,1 | 37,6 | + 49,2 % |
| Holdings et autres | 1,6 | 9,6 | - 83,3 % |
| Investissements opérationnels bruts | 131,4 | 102,6 | + 28,1 % |
Cette croissance des investissements opérationnels traduit la volonté du Groupe d'accélérer l'expansion et la rénovation des réseaux de magasins, en particulier pour le Pôle Luxe et pour Puma, et également de développer les dispositifs de support à la croissance (systèmes d'information, logistique, etc.).
Au premier semestre 2011, ces investissements opérationnels bruts concernent les points de vente à hauteur de 56 % (51 % au 30 juin 2010) et ont été réalisés en France à hauteur de 30 % (32 % au cours des six premiers mois de l'exercice précédent).
Les décaissements au titre des frais financiers nets intégraient, au 30 juin 2011, des intérêts et dividendes reçus pour 7 millions d'euros (3 millions d'euros au premier semestre 2010).
Le cash-flow disponible du premier semestre 2011 s'établit à 33 millions d'euros ; il s'élevait à 203 millions d'euros au 30 juin 2010.
Au cours des six premiers mois de 2011, PPR et Puma ont acheté sur le marché 302 445 actions Puma.
Les acquisitions de titres PPR regroupent le rachat de 809 555 titres en vue de leur annulation et/ou de leur utilisation dans le cadre d'opérations de croissance externe, ainsi que les flux récurrents consécutifs aux mouvements de titres dans le cadre du contrat de liquidité et aux acquisitions afférentes aux plans d'attribution d'actions gratuites.
Au 30 juin 2011, les Autres acquisitions et cessions de titres incluent, pour l'essentiel, d'une part les flux financiers liés à la cession de Conforama, nets de frais et d'impôt et, d'autre part, les décaissements afférents à l'acquisition de Volcom et au rachat par Gucci de son franchisé au Moyen-Orient.
Au premier semestre 2010, les Autres acquisitions et cessions de titres concernaient principalement l'acquisition par Puma de l'équipementier de golf Cobra et de titres Wilderness.
Au premier semestre 2011, les dividendes versés comprenaient 10 millions d'euros de dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées (15 millions d'euros au 30 juin 2010), dont 7 millions d'euros concernent Puma et ses filiales (13 millions au cours du premier semestre 2010). Le dividende versé par PPR à ses actionnaires en 2011 s'élève à 441 millions d'euros, en hausse de 5,6% par rapport à l'exercice précédent.
La diminution des Autres mouvements est due pour l'essentiel à la variation des incidences des écarts de conversion et des impacts de mise à la juste valeur des instruments financiers selon les prescriptions des normes IAS 32/39.
Le résultat net de la société mère au 30 juin 2011 s'élève à 948 millions d'euros contre 616 millions au 30 juin 2010 et inclut des dividendes perçus des filiales à hauteur de 665 millions d'euros, à comparer à 713 millions au 30 juin 2010, ainsi que la plus-value de cession de Conforama Holdings pour 445 millions d'euros.
Le capital social de PPR au 30 juin 2011 est constitué de 126 853 715 actions d'une valeur nominale de 4 euros.
Le 4 juillet 2011, PPR a annoncé le lancement d'une augmentation de capital réservée de Sowind Group, entièrement souscrite par PPR, au terme de laquelle PPR deviendra actionnaire majoritaire de la société avec 50,1 % du capital.
Sowind Group, l'une des dernières manufactures horlogères suisses indépendantes, est présent dans 60 pays avec notamment les marques Girard-Perregaux et JeanRichard.
Sur la base d'un accord de partenariat stratégique signé en juin 2008, PPR détenait déjà une participation minoritaire de 23,0 % dans le capital de Sowind Group, mise en équivalence dans les comptes consolidés.
Cette opération permet au pôle Luxe de PPR de se renforcer sur le segment de la haute horlogerie tout en accompagnant le développement international de Sowind Group, aussi bien au niveau du développement des produits qu'en matière de distribution à l'échelle mondiale.
Consécutivement à la prise de contrôle, Sowind Group sera consolidé dans les états financiers du Groupe à partir du 1 er juillet 2011.
Les transactions avec les parties liées intervenues sur le premier semestre 2011 sont décrites dans la Note 21 des notes annexes résumées aux états financiers consolidés.
Les principaux risques et incertitudes auxquels le Groupe pourrait être confronté au second semestre 2011 sont ceux exposés dans la partie Gestion des risques de la Section 4 du Document de Référence 2010 ainsi que dans la Note 29 des Etats financiers 2010.
Au second semestre, le Groupe devrait rester confronté à un environnement économique fragile dans les pays matures et porteur dans les pays émergents, ainsi qu'à des conditions de consommation volatiles et à un contexte monétaire perturbé.
Face aux défis d'un contexte économique toujours incertain, les forces qui ont fait la qualité des résultats de PPR au premier semestre 2011 agiront également en deuxième partie d'année.
Au second semestre 2011, les marques de Luxe de PPR continueront à exprimer leur fort potentiel de développement, grâce à leur créativité et à une politique d'expansion géographique et commerciale. Puma poursuivra sa croissance en investissant fortement dans la marque pour soutenir son développement dans ses marchés prioritaires. Les enseignes de distribution continueront de s'adapter à un environnement de consommation encore convalescent, à intensifier leurs efforts en matière de gestion et à poursuivre leurs offensives commerciales.
PPR est confiant dans sa capacité à maintenir sur la seconde partie de l'année 2011 une croissance soutenue de son chiffre d'affaires et à réaliser, au titre de l'exercice 2011, des performances financières supérieures à celles de 2010.
Les informations comparatives 2010 ont été retraitées comme décrit en Note 3.
| (en millions d'euros) | Notes | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|
| ACTIVITES POURSUIVIES | ||||
| Produits des activités ordinaires | 5 | 7 217,4 | 6 725,5 | 14 605,1 |
| Coût des ventes | (3 384,4) | (3 266,9) | (7 175,9) | |
| Marge brute | 3 833,0 | 3 458,6 | 7 429,2 | |
| Charges de personnel | (1 160,5) | (1 077,7) | (2 225,8) | |
| Autres produits et charges opérationnels courants | (1 923,1) | (1 726,4) | (3 672,1) | |
| Résultat opérationnel courant | 5 | 749,4 | 654,5 | 1 531,3 |
| Autres produits et charges opérationnels non courants | 6 | (27,4) | (24,3) | (193,9) |
| Résultat opérationnel | 722,0 | 630,2 | 1 337,4 | |
| Charges financières (nettes) | 7 | (109,0) | (99,5) | (254,2) |
| Résultat avant impôt | 613,0 | 530,7 | 1 083,2 | |
| Impôt sur le résultat | 8 | (175,5) | (155,4) | (304,0) |
| Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | 9 | 33,9 | 15,5 | 35,8 |
| Résultat net des activités poursuivies | 471,4 | 390,8 | 815,0 | |
| dont part du Groupe | 439,2 | 358,0 | 764,2 | |
| dont part des intérêts non contrôlés | 32,2 | 32,8 | 50,8 | |
| ACTIVITES ABANDONNEES | ||||
| Résultat net des activités abandonnées | 10 | 11,0 | 29,7 | 200,3 |
| dont part du Groupe | 11,0 | 29,7 | 200,3 | |
| dont part des intérêts non contrôlés | ||||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 482,4 | 420,5 | 1 015,3 | |
| Résultat net part du Groupe | 450,2 | 387,7 | 964,5 | |
| Résultat net part des intérêts non contrôlés | 32,2 | 32,8 | 50,8 | |
| Résultat net part du Groupe | 450,2 | 387,7 | 964,5 | |
| Résultat par action (en euros) | 11.1 | 3,56 | 3,06 | 7,62 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 11.1 | 3,56 | 3,06 | 7,61 |
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies | 439,2 | 358,0 | 764,2 | |
| Résultat par action (en euros) | 11.1 | 3,48 | 2,83 | 6,04 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 11.1 | 3,47 | 2,83 | 6,03 |
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants |
465,5 | 375,9 | 931,9 | |
| Résultat par action (en euros) | 11.2 | 3,69 | 2,97 | 7,36 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 11.2 | 3,68 | 2,97 | 7,35 |
| (en millions d'euros) | Notes | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net | 482,4 | 420,5 | 1 015,3 | |
| Ecarts de conversion | (143,1) | 330,9 | 232,0 | |
| Couvertures des flux de trésorerie (1) | 47,8 | (69,0) | (39,0) | |
| Actifs disponibles à la vente (1) | 0,5 | (0,3) | 0,8 | |
| Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé | (3,8) | (0,2) | (3,7) | |
| Ecarts actuariels (1) | 1,7 | |||
| Quote-part des autres éléments de résultat global des | ||||
| entreprises associées | (5,0) | (2,2) | 7,1 | |
| Autres éléments du résultat global, après impôt | 12 | (103,6) | 259,2 | 198,9 |
| Résultat global total | 378,8 | 679,7 | 1 214,2 | |
| dont part du Groupe | 362,2 | 606,8 | 1 134,7 | |
| dont part des intérêts non contrôlés | 16,6 | 72,9 | 79,5 | |
(1) Net d'impôt
| ACTIF | ||||
|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Notes | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
| Goodwill | 4 499,0 | 5 660,7 | 4 539,8 | |
| Marques et autres immobilisations incorporelles | 10 178,7 | 10 142,3 | 10 200,4 | |
| Immobilisations corporelles | 1 341,9 | 1 874,1 | 1 423,6 | |
| Participations dans les sociétés mises en équivalence | 755,3 | 720,7 | 747,7 | |
| Actifs financiers non courants | 695,6 | 359,4 | 271,4 | |
| Actifs d'impôts différés | 578,0 | 576,9 | 560,0 | |
| Autres actifs non courants | 15,2 | 17,4 | 11,2 | |
| Actif non courant | 18 063,7 | 19 351,5 | 17 754,1 | |
| Stocks | 2 478,7 | 2 668,4 | 2 227,0 | |
| Créances clients | 985,3 | 1 034,7 | 954,7 | |
| Concours à la clientèle | 227,7 | 227,8 | 238,2 | |
| Créances d'impôts exigibles | 117,7 | 72,7 | 124,4 | |
| Autres actifs financiers courants | 56,4 | 128,2 | 50,3 | |
| Autres actifs courants | 637,0 | 699,4 | 1 947,6 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 14 | 963,3 | 922,1 | 1 398,2 |
| Actif courant | 5 466,1 | 5 753,3 | 6 940,4 | |
| Actifs détenus en vue de la vente | 10 | 77,9 | ||
| Total actif | 23 529,8 | 25 182,7 | 24 694,5 |
| (en millions d'euros) | Notes | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|
| Capital social | 13 | 507,4 | 506,6 | 507,3 |
| Réserves liées au capital | 2 499,9 | 2 486,3 | 2 498,1 | |
| Titres d'autocontrôle | 13.1 | (91,4) | (3,0) | (10,1) |
| Réserves de conversion | (168,0) | 73,5 | (38,4) | |
| Réévaluation des instruments financiers | 18,9 | (70,5) | (31,5) | |
| Autres réserves | 7 654,7 | 7 089,7 | 7 673,8 | |
| Capitaux propres - Part revenant au Groupe | 13 | 10 421,5 | 10 082,6 | 10 599,2 |
| Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés | 985,4 | 1 068,7 | 1 052,0 | |
| Capitaux propres | 13 | 11 406,9 | 11 151,3 | 11 651,2 |
| Emprunts et dettes financières à long terme | 15 | 3 455,1 | 3 482,2 | 3 341,1 |
| Provisions pour retraites et autres avantages similaires | 167,5 | 192,4 | 166,2 | |
| Provisions | 143,4 | 94,4 | 190,4 | |
| Passifs d'impôts différés | 2 840,9 | 2 874,1 | 2 850,8 | |
| Passif non courant | 6 606,9 | 6 643,1 | 6 548,5 | |
| Emprunts et dettes financières à court terme | 15 | 1 220,5 | 2 355,7 | 1 877,6 |
| Financement des concours à la clientèle | 15 | 227,7 | 227,8 | 238,2 |
| Autres passifs financiers courants | 64,4 | 136,7 | 55,3 | |
| Dettes fournisseurs | 1 815,1 | 2 138,1 | 1 928,4 | |
| Provisions pour retraites et autres avantages similaires | 10,8 | 13,8 | 9,0 | |
| Provisions | 171,6 | 201,5 | 163,4 | |
| Dettes d'impôts exigibles | 345,8 | 301,9 | 386,8 | |
| Autres passifs courants | 1 660,1 | 1 978,0 | 1 836,1 | |
| Passif courant | 5 516,0 | 7 353,5 | 6 494,8 | |
| Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente | 10 | 34,8 | ||
| Total passif | 23 529,8 | 25 182,7 | 24 694,5 |
| (en millions d'euros) | Notes | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net des activités poursuivies | 471,4 | 390,8 | 815,0 | |
| Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant |
5 | 169,2 | 156,2 | 329,4 |
| Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie | (62,1) | (55,0) | 22,5 | |
| Capacité d'autofinancement | 578,5 | 492,0 | 1 166,9 | |
| Charges et produits d'intérêts financiers | 110,5 | 122,0 | 247,7 | |
| Dividendes reçus | (0,2) | |||
| Charge nette d'impôt exigible | 206,6 | 166,4 | 363,3 | |
| Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts | 895,4 | 780,4 | 1 777,9 | |
| Variation du besoin en fonds de roulement | (447,5) | (314,6) | (143,6) | |
| Variation des concours à la clientèle | 6,1 | (0,6) | (7,5) | |
| Impôts sur le résultat payés | (200,8) | (97,5) | (250,6) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 253,2 | 367,7 | 1 376,2 | |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 5 et 19.1 | (131,4) | (102,6) | (342,6) |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 3,3 | 35,7 | 47,8 | |
| Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise | 19.2 | (456,2) | (81,4) | (68,4) |
| Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée | 19.2 | 1 141,9 | (22,3) | 436,3 |
| Acquisitions d'autres actifs financiers | (12,7) | (45,5) | (40,9) | |
| Cessions d'autres actifs financiers | (5,9) | (4,5) | (7,1) | |
| Intérêts et dividendes reçus | 6,8 | 3,3 | 8,0 | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement | 545,8 | (217,3) | 33,1 | |
| Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires |
19.3 | (113,8) | (63,6) | (84,3) |
| Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle | 19.4 | (95,8) | (2,2) | (14,5) |
| Dividendes versés aux actionnaires de PPR, société mère | 13.2 | (441,0) | (417,4) | (417,4) |
| Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées | (9,8) | (14,7) | (21,9) | |
| Emission d'emprunts | 19.5 | 69,4 | 537,9 | 524,7 |
| Remboursement d'emprunts | 19.5 | (1 157,6) | (166,8) | (226,7) |
| Augmentation / Diminution des autres dettes financières | 720,8 | 196,8 | (358,5) | |
| Intérêts versés et assimilés | (98,9) | (100,9) | (250,2) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement | (1 126,7) | (30,9) | (848,8) | |
| Flux nets liés aux activités abandonnées | 10 | (0,1) | (72,2) | (86,8) |
| Incidence des variations des cours de change | (16,8) | 57,7 | 32,8 | |
| Variation nette de la trésorerie | (344,6) | 105,0 | 506,5 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice |
19 | 1 224,9 | 718,4 | 718,4 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice | 19 | 880,3 | 823,4 | 1 224,9 |
| (Avant affectation du résultat) |
Capitaux propres | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) Au 31 décembre 2009 |
Nombre d'actions en circulation (1) 126 488 263 |
Capital social 506,3 |
Réserves liées au capital 2 480,4 |
Titres d'auto contrôle (7,0) |
Réserves de conversion (226,3) |
Réévalua tion des instruments financiers 7,8 |
Autres réserves et résultats nets - part du Groupe 7 119,4 |
Part Groupe 9 880,6 |
Intérêts non contrôlés 1 066,2 |
Totaux 10 946,8 |
| Résultat global total du er semestre 2010 1 |
299,8 | (78,3) | 385,3 | 606,8 | 72,9 | 679,7 | ||||
| Augmentation / Diminution de capital Titres d'autocontrôle (3) Valorisation des |
79 801 57 643 |
0,3 | 5,9 | 4,0 | (4,1) | 6,2 (0,1) |
6,2 (0,1) |
|||
| paiements fondés sur des actions Dividendes distribués |
6,7 (417,4) |
6,7 (417,4) |
1,2 (14,5) |
7,9 (431,9) |
||||||
| Variations de périmètre Au 30 juin 2010 |
126 625 707 | 506,6 | 2 486,3 | (3,0) | 73,5 | (70,5) | (0,2) 7 089,7 |
(0,2) 10 082,6 |
(57,1) 1 068,7 |
(57,3) 11 151,3 |
| Résultat global total du eme semestre 2010 2 |
(95,5) | 39,0 | 584,4 | 527,9 | 6,6 | 534,5 | ||||
| Augmentation / Diminution de capital |
170 795 | 0,7 | 11,8 | 12,5 | 12,5 | |||||
| Titres d'autocontrôle (3) Valorisation des |
(49 357) | (7,1) | (3,3) | (10,4) | (10,4) | |||||
| paiements fondés sur des actions |
9,2 | 9,2 | 1,0 | 10,2 | ||||||
| Dividendes distribués Variations de périmètre |
(16,4) | (6,2) | (22,6) | (6,9) (17,4) |
(6,9) (40,0) |
|||||
| Au 31 décembre 2010 | 126 747 145 | 507,3 | 2 498,1 | (10,1) | (38,4) | (31,5) | 7 673,8 | 10 599,2 | 1 052,0 | 11 651,2 |
| Résultat global total du er semestre 2011 1 |
(129,6) | 50,4 | 441,4 | 362,2 | 16,6 | 378,8 | ||||
| Augmentation / Diminution de capital |
24 531 | 0,1 | 1,8 | 1,9 | 1,9 | |||||
| Titres d'autocontrôle (3) Valorisation des |
(743 875) | (81,3) | (9,5) | (90,8) | (90,8) | |||||
| paiements fondés sur des actions Dividendes distribués |
6,0 (441,0) |
6,0 (441,0) |
0,9 (9,8) |
6,9 (450,8) |
||||||
| Variations de périmètre | (16,0) | (16,0) | (74,3) | (90,3) | ||||||
| Au 30 juin 2011 (2) | 126 027 801 | 507,4 | 2 499,9 | (91,4) | (168,0) | 18,9 | 7 654,7 | 10 421,5 | 985,4 | 11 406,9 |
(1) Valeur nominale des actions de 4 euros.
(2) Nombre d'actions au capital au 30 juin 2011 : 126 853 715.
(3) Net d'impôt.
| Note 1 | Généralités 37 |
|---|---|
| Note 2 | Principes et méthodes comptables 37 |
| Note 3 | Retraitement de l'information comparative38 |
| Note 4 | Faits marquants42 |
| Note 5 | Secteurs opérationnels 43 |
| Note 6 | Autres produits et charges opérationnels non courants 46 |
| Note 7 | Charges financières (nettes)46 |
| Note 8 | Impôt47 |
| Note 9 | Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 47 |
| Note 10 | Actifs détenus en vue de la vente, activités arrêtées, cédées ou en cours de cession 47 |
| Note 11 | Résultats par action 49 |
| Note 12 | Autres éléments du résultat global50 |
| Note 13 | Capitaux propres 52 |
| Note 14 | Trésorerie et équivalents de trésorerie53 |
| Note 15 | Dettes financières brutes 53 |
| Note 16 | Instruments dérivés en valeur de marché 55 |
| Note 17 | Classification comptable et Valeur de marché des instruments financiers 56 |
| Note 18 | Endettement financier net58 |
| Note 19 | Tableau des flux de trésorerie 58 |
| Note 20 | Evolution des Passifs éventuels, engagements contractuels non comptabilisés et risques éventuels60 |
| Note 21 | Parties liées ayant un contrôle sur le groupe 60 |
| Note 22 | Evénements postérieurs à la clôture60 |
PPR, société-mère du Groupe, est une société anonyme de droit français à Conseil d'administration, dont le siège social est 10 avenue Hoche 75008 Paris, France. La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris et est cotée à l'Euronext Paris.
Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2011 reflètent la situation comptable de PPR et de ses filiales ainsi que ses intérêts dans les entreprises associées et coentreprises.
Le Conseil d'administration du 28 juillet 2011 a arrêté les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2011 et donné son autorisation à leur publication le 29 juillet 2011.
En application du règlement européen n°1606 / 2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe PPR au 31 décembre 2010 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu'approuvées par l'Union européenne à la date de clôture de ces états financiers et qui sont d'application obligatoire à cette date. Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).
Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2011 sont préparés selon les dispositions de la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire, telle qu'adoptée par l'Union européenne, qui permet de présenter une sélection de notes explicatives.
Les notes annexes ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les états financiers annuels complets et doivent donc être lues conjointement avec les états financiers consolidés de l'exercice 2010.
L'ensemble des textes adoptés par l'Union européenne est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm.
Les comptes semestriels sont établis selon les principes et méthodes comptables appliqués par le Groupe aux états financiers de l'exercice 2010, à l'exception de l'impôt sur le résultat et des avantages au personnel, qui font l'objet de méthodes d'évaluation spécifiques (Note 2.1.) et à l'exception des normes et interprétations (listées ci-dessous) applicables pour le Groupe à compter du 1er janvier 2011.
Les textes applicables obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 sont les suivants :
Ces textes ne trouvent pas à s'appliquer au Groupe ou n'ont pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe n'a pas opté pour une application anticipée des normes et interprétations dont l'application n'est pas obligatoire au 1er janvier 2011.
La charge d'impôt de la période (exigible et différée) est déterminée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice en cours, pour chaque entité et sous-ensemble fiscal. Elle est ajustée des opérations propres au premier semestre.
Sauf événement particulier au cours de la période, il n'est procédé à aucune évaluation actuarielle pour l'élaboration des comptes semestriels. La charge du semestre relative aux avantages postérieurs à l'emploi correspond à la moitié de la charge nette calculée pour l'exercice 2011, sur la base des données et des hypothèses actuarielles utilisées au 31 décembre 2010.
Le produit des activités ordinaires, le résultat opérationnel courant et l'ensemble des indicateurs opérationnels (dont le besoin en fonds de roulement) sont caractérisés par une forte saisonnalité liée à un niveau d'activité élevé sur le dernier trimestre de l'année civile, et plus particulièrement sur le mois de décembre. Ce phénomène est d'amplitude variable selon les secteurs d'activité du Groupe. En conséquence, les résultats intermédiaires au 30 juin 2011 ne sont pas nécessairement représentatifs de ceux pouvant être attendus pour l'ensemble de l'exercice 2011.
La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d'estimations et d'hypothèses par la direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d'actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La direction du Groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière afin de s'assurer de leur pertinence au regard de l'expérience passée et de la situation économique actuelle. En fonction de l'évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans ses futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles. L'impact des changements d'estimations comptables est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes futures affectées.
Les principales estimations faites par la direction pour l'établissement des états financiers concernent la valorisation et les durées d'utilité des actifs opérationnels, corporels, incorporels et goodwill, le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l'activité, ainsi que les hypothèses retenues pour le calcul des obligations liées aux avantages du personnel, des paiements fondés sur des actions, des impôts différés et des instruments financiers. Le Groupe utilise notamment des hypothèses de taux d'actualisation, basées sur des données de marché, afin d'estimer ses actifs et passifs à long terme.
Par ailleurs, outre l'utilisation d'estimations, la direction du Groupe fait appel à son jugement afin de déterminer le traitement comptable approprié de certaines opérations, dans l'attente de clarification de certaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas des problématiques concernées. C'est le cas notamment pour les options de vente accordées aux actionnaires minoritaires.
Le 9 décembre 2010, PPR a cédé le contrôle de sa filiale Conforama, que le Groupe a traité comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ». Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie antérieurement publiés ont été retraités.
Le 25 octobre 2010, Puma a annoncé que des irrégularités avaient été découvertes au sein de sa filiale grecque Puma Hellas. Les irrégularités portant essentiellement sur les exercices antérieurs à 2010, Puma a retraité ses comptes consolidés conformément à la norme IAS 8 – Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs, tel que décrit dans les notes annexes aux états financiers du groupe Puma. Les retraitements portant sur le premier semestre 2010 ont impacté le résultat net de la période, alors que les retraitements au titre de 2009 et des exercices antérieurs ont impacté les capitaux propres au 1er janvier 2010. Les comptes consolidés de PPR sont affectés à hauteur de la participation de PPR dans Puma.
| (en millions d'euros) | 30/06/2010 Publié en |
30/06/2010 | ||
|---|---|---|---|---|
| juillet 2010 | IAS 8 | IFRS 5 | retraité | |
| ACTIVITES POURSUIVIES | ||||
| Produits des activités ordinaires | 8 138,6 | 0,2 | (1 413,3) | 6 725,5 |
| Coût des ventes | (4 145,1) | 3,3 | 874,9 | (3 266,9) |
| Marge brute | 3 993,5 | 3,5 | (538,4) | 3 458,6 |
| Charges de personnel | (1 319,9) | 242,2 | (1 077,7) | |
| Autres produits et charges opérationnels courants | (1 965,3) | (6,5) | 245,4 | (1 726,4) |
| Résultat opérationnel courant | 708,3 | (3,0) | (50,8) | 654,5 |
| Autres produits et charges opérationnels non courants | (5,5) | (17,8) | (1,0) | (24,3) |
| Résultat opérationnel | 702,8 | (20,8) | (51,8) | 630,2 |
| Charges financières (nettes) | (109,0) | (0,5) | 10,0 | (99,5) |
| Résultat avant impôt | 593,8 | (21,3) | (41,8) | 530,7 |
| Impôt sur le résultat | (167,7) | 12,3 | (155,4) | |
| Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | 15,6 | (0,1) | 15,5 | |
| Résultat net des activités poursuivies | 441,7 | (21,3) | (29,6) | 390,8 |
| dont part du Groupe | 402,7 | (15,1) | (29,6) | 358,0 |
| dont part des intérêts non contrôlés | 39,0 | (6,2) | 32,8 | |
| ACTIVITES ABANDONNEES | ||||
| Résultat net des activités abandonnées | 0,1 | 29,6 | 29,7 | |
| dont part du Groupe | 0,1 | 29,6 | 29,7 | |
| dont part des intérêts non contrôlés | ||||
| Résultat net de l'ensemble consolidé | 441,8 | (21,3) | 420,5 | |
| Résultat net part du Groupe | 402,8 | (15,1) | 387,7 | |
| Résultat net part des intérêts non contrôlés | 39,0 | (6,2) | 32,8 | |
| Résultat net part du Groupe | 402,8 | (15,1) | 387,7 | |
| Résultat par action (en euros) | 3,18 | 3,06 | ||
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,18 | 3,06 | ||
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies | 402,7 | (15,1) | (29,6) | 358,0 |
| Résultat par action (en euros) | 3,18 | 2,83 | ||
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,18 | 2,83 | ||
| Résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants |
407,0 | (2,5) | (28,6) | 375,9 |
| Résultat par action (en euros) | 3,22 | 2,97 | ||
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,21 | 2,97 |
| (en millions d'euros) | 30/06/2010 Publié en juillet 2010 |
IAS 8 | 30/06/2010 retraité |
|---|---|---|---|
| Goodwill | 5 678,8 | (18,1) | 5 660,7 |
| Autres immobilisations incorporelles | 10 142,3 | 10 142,3 | |
| Immobilisations corporelles | 1 874,1 | 1 874,1 | |
| Participations dans les sociétés mises en équivalence | 720,7 | 720,7 | |
| Actifs financiers non courants | 359,4 | 359,4 | |
| Actifs d'impôts différés | 579,8 | (2,9) | 576,9 |
| Autres actifs non courants | 17,4 | 17,4 | |
| Actif non courant | 19 372,5 | (21,0) | 19 351,5 |
| Stocks | 2 672,0 | (3,6) | 2 668,4 |
| Créances clients | 1 081,0 | (46,3) | 1 034,7 |
| Concours à la clientèle | 227,8 | 227,8 | |
| Créances d'impôts exigibles | 72,7 | 72,7 | |
| Autres actifs financiers courants | 128,2 | 128,2 | |
| Autres actifs courants | 713,0 | (13,6) | 699,4 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 927,2 | (5,1) | 922,1 |
| Actif courant | 5 821,9 | (68,6) | 5 753,3 |
| Actifs détenus en vue de la vente | 77,9 | 77,9 | |
| Total actif | 25 272,3 | (89,6) | 25 182,7 |
| (en millions d'euros) | 30/06/2010 Publié en juillet 2010 |
IAS 8 | 30/06/2010 retraité |
|---|---|---|---|
| Capital social | 506,6 | 506,6 | |
| Réserves liées au capital | 2 486,3 | 2 486,3 | |
| Titres d'autocontrôle | (3,0) | (3,0) | |
| Réserves de conversion | 73,5 | 73,5 | |
| Réévaluation des instruments financiers | (70,5) | (70,5) | |
| Autres réserves | 7 180,4 | (90,7) | 7 089,7 |
| Capitaux propres - Part revenant au Groupe | 10 173,3 | (90,7) | 10 082,6 |
| Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés | 1 105,8 | (37,1) | 1 068,7 |
| Capitaux propres | 11 279,1 | (127,8) | 11 151,3 |
| Emprunts et dettes financières à long terme | 3 482,2 | 3 482,2 | |
| Provisions pour retraites et autres avantages similaires | 192,4 | 192,4 | |
| Provisions | 94,4 | 94,4 | |
| Passifs d'impôts différés | 2 874,1 | 2 874,1 | |
| Passif non courant | 6 643,1 | 6 643,1 | |
| Emprunts et dettes financières à court terme | 2 337,4 | 18,3 | 2 355,7 |
| Financement des concours à la clientèle | 227,8 | 227,8 | |
| Autres passifs financiers courants | 136,7 | 136,7 | |
| Dettes fournisseurs | 2 131,8 | 6,3 | 2 138,1 |
| Provisions pour retraites et autres avantages similaires | 13,8 | 13,8 | |
| Provisions | 201,5 | 201,5 | |
| Dettes d'impôts exigibles | 301,9 | 301,9 | |
| Autres passifs courants | 1 964,4 | 13,6 | 1 978,0 |
| Passif courant | 7 315,3 | 38,2 | 7 353,5 |
| Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente | 34,8 | 34,8 | |
| Total passif | 25 272,3 | (89,6) | 25 182,7 |
| (en millions d'euros) | 30/06/2010 Publié en juillet 2010 |
IAS 8 | IFRS 5 | 30/06/2010 retraité |
|---|---|---|---|---|
| Résultat net des activités poursuivies | 441,7 | (21,3) | (29,6) | 390,8 |
| Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur | 186,8 | (30,6) | 156,2 | |
| actif opérationnel non courant Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie |
(56,0) | 1,0 | (55,0) | |
| Capacité d'autofinancement | 572,5 | (21,3) | (59,2) | 492,0 |
| Charges et produits d'intérêts financiers | 125,3 | 0,5 | (3,8) | 122,0 |
| Dividendes reçus | (0,1) | 0,1 | ||
| Charge nette d'impôt exigible | 175,6 | (9,2) | 166,4 | |
| Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts | 873,3 | (20,8) | (72,1) | 780,4 |
| Variation du besoin en fonds de roulement | (415,5) | 1,1 | 99,8 | (314,6) |
| Variation des concours à la clientèle | (0,6) | (0,6) | ||
| Impôts sur le résultat payés | (97,2) | (0,3) | (97,5) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 360,0 | (19,7) | 27,4 | 367,7 |
| Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles | (129,3) | 26,7 | (102,6) | |
| Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles | 37,8 | (2,1) | 35,7 | |
| Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise | (67,6) | (13,8) | (81,4) | |
| Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée | (22,3) | (22,3) | ||
| Acquisitions d'autres actifs financiers | (46,1) | 0,6 | (45,5) | |
| Cessions d'autres actifs financiers | (3,9) | (0,6) | (4,5) | |
| Intérêts et dividendes reçus | 3,4 | (0,1) | 3,3 | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement | (228,0) | 10,7 | (217,3) | |
| Augmentation / Diminution de capital | (63,6) | (63,6) | ||
| Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle | (2,2) | (2,2) | ||
| Dividendes versés aux actionnaires de PPR, société mère | (417,4) | (417,4) | ||
| Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées |
(14,7) | (14,7) | ||
| Emission d'emprunts | 522,8 | 15,1 | 537,9 | |
| Remboursement d'emprunts | (166,8) | (166,8) | ||
| Augmentation / Diminution des autres dettes financières | 191,1 | 5,7 | 196,8 | |
| Intérêts versés et assimilés | (104,2) | (0,5) | 3,8 | (100,9) |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement | (55,0) | 14,6 | 9,5 | (30,9) |
| Flux nets liés aux activités abandonnées | (24,7) | (47,5) | (72,2) | |
| Incidence des variations des cours de change | 57,8 | (0,1) | 57,7 | |
| Variation nette de la trésorerie | 110,1 | (5,1) | 105,0 | |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice | 718,4 | 718,4 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice | 828,5 | (5,1) | 823,4 |
Rapport semestriel 2011 - PPR
Le 11 mai 2011, PPR a lancé une offre publique d'achat amicale en numéraire sur Volcom, Inc. Volcom est une marque emblématique d'habillement et d'accessoires dans le domaine de l'action sport, qui puise ses racines à la fois dans le skateboard, le surf et le snowboard. Cette acquisition représente une étape majeure dans la constitution du Pôle Sport & Lifestyle de PPR. Cette opération valorise Volcom à 607,5 millions de dollars (valeur des capitaux propres).
A l'issue de cette offre, PPR a pris le contrôle de Volcom en recueillant 87,4 % du capital le 23 juin 2011 au travers de sa filiale dédiée Transfer Holding, Inc. A la suite d'une procédure de fusion simplifiée entre Transfer Holding, Inc et Volcom, Inc, toutes les actions Volcom restantes ont été remises en échange d'un montant par action en numéraire de 24,50 dollars. PPR détient ainsi 100% des actions ordinaires de Volcom, Inc.
Au 30 juin 2011, l'investissement est présenté au sein des « Actifs financiers non courants ». Volcom sera consolidée dans les comptes du groupe PPR à compter du 1er juillet 2011, et il sera procédé à l'allocation du prix d'acquisition.
Après plus de dix ans de mise en œuvre de sa démarche de responsabilité sociale et environnementale pour l'ensemble de ses marques, PPR a annoncé, le 21 mars 2011, le lancement de PPR HOME, une nouvelle initiative de Développement Durable ambitieuse.
Au-delà du modèle classique de Responsabilité Sociale d'Entreprise (RSE), PPR HOME a pour ambition d'établir de nouveaux standards en matière de développement durable et de pratiques professionnelles dans les secteurs du Luxe, du Sport & Lifestyle et de la Distribution.
PPR HOME apportera aux marques de PPR son expertise, son soutien et sa créativité ; lui est alloué, au-delà des initiatives propres des marques, un budget annuel de 10 millions d'euros, indexé sur l'évolution du dividende versé par PPR.
Avec la création de PPR HOME, le Groupe PPR s'engage à minimiser son impact sur l'environnement, en adoptant des mesures volontaristes pour mettre en œuvre les meilleures pratiques d'entreprise. Les actions de PPR HOME visent non seulement à réduire et atténuer les impacts sociaux et environnementaux du Groupe, mais aussi à développer des "projets à impact positif" en faveur des populations et de leur environnement dans ses sphères d'activité.
PPR HOME va au-delà des approches traditionnelles de RSE et défend un nouveau paradigme d'entreprise dans lequel l'atteinte d'objectifs de développement durable est portée par la créativité et l'innovation et vice versa ; et cela afin de créer des entreprises et activités qui génèrent des bénéfices financiers, sociaux et environnementaux sur le long terme.
PPR a signé, le 14 janvier 2011, une ligne de crédit syndiqué de 2,5 milliards d'euros à échéance janvier 2016. Cette opération, effectuée dans le cadre de la gestion de la liquidité du groupe, permet à PPR, d'une part de refinancer la ligne de crédit syndiqué en date du 22 mars 2005 pour 2,75 milliards d'euros et le montant résiduel de 1,5 milliard d'euros de la ligne de crédit syndiqué d'acquisition de Puma en date du 25 avril 2007, d'autre part de rallonger la maturité de ses lignes de liquidité.
En avril 2011, PPR a mené à bien une opération de rachat partiel de son emprunt obligataire à échéance 3 avril 2014, 800 millions d'euros - coupon 8,625%, dans le but d'améliorer le coût et la structure de sa dette. 250 millions d'euros d'obligations ont été rachetés.
Le 17 février 2011, PPR a annoncé l'évolution de l'organisation de son pôle Luxe. Ce pôle est désormais placé sous la responsabilité directe de François-Henri Pinault, Président-Directeur Général de PPR, et les équipes de PPR et de Gucci Group sont rassemblées afin de mieux accompagner le développement des marques. PPR poursuit ainsi le déploiement de sa stratégie en se dotant d'une organisation plus intégrée.
Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états financiers consolidés.
La mesure de la performance de chaque secteur opérationnel, utilisée par le principal décideur opérationnel, est basée sur le résultat opérationnel courant.
Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant correspondent aux dotations nettes aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles comptabilisées dans le résultat opérationnel courant.
Les acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles correspondent aux acquisitions brutes d'immobilisations y compris décalage de trésorerie et hors investissement d'immobilisations en contrat de locationfinancement.
Les actifs sectoriels se composent des goodwill, des marques et autres immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles, des autres actifs non courants, des stocks, des créances clients, des concours à la clientèle et des autres actifs courants.
Les passifs sectoriels se composent des impôts différés passifs sur les marques, des financements des concours à la clientèle, des dettes fournisseurs et des autres passifs courants.
Suite à l'évolution de l'organisation du Pôle Luxe annoncée le 17 février 2011, la présentation des secteurs opérationnels a été adaptée afin de refléter cette nouvelle organisation. Les frais centraux de Gucci Group qui seront désormais supportés par les marques (plan de rémunération incitative à long terme notamment) ont été affectés sur chaque marque, et les frais généraux résiduels ont été intégrés au sein des Holdings PPR. Conformément à IFRS 8, l'information sectorielle au 30 juin 2010 et au 31 décembre 2010 a été retraitée de façon comparable.
| (en millions d'euros) | Gucci | Bottega Veneta |
Yves Saint Laurent |
Autres marques |
Luxe |
|---|---|---|---|---|---|
| 30 juin 2011 | |||||
| Produits des activités ordinaires | 1 468,5 | 297,7 | 152,7 | 318,1 | 2 237,0 |
| - hors groupe | 1 468,5 | 297,7 | 152,7 | 317,9 | 2 236,8 |
| - groupe | 0,2 | 0,2 | |||
| Résultat opérationnel courant | 438,9 | 82,0 | 6,6 | 30,3 | 557,8 |
| Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant |
60,9 | 7,0 | 4,4 | 10,8 | 83,1 |
| Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie |
(7,3) | 0,9 | 0,2 | (6,2) | |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles brutes |
25,7 | 7,0 | 2,3 | 9,6 | 44,6 |
| 30 juin 2010 | |||||
| Produits des activités ordinaires | 1 215,4 | 230,0 | 117,9 | 260,8 | 1 824,1 |
| - hors groupe | 1 215,4 | 230,0 | 117,9 | 260,4 | 1 823,7 |
| - groupe | 0,4 | 0,4 | |||
| Résultat opérationnel courant | 331,0 | 57,7 | (6,4) | 17,8 | 400,1 |
| Dotations courantes aux amortissements et | 49,1 | 6,1 | 4,5 | 10,0 | 69,7 |
| provisions sur actif opérationnel non courant | |||||
| Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie |
(5,7) | 0,1 | (5,6) | ||
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles | |||||
| et corporelles brutes | 24,8 | 3,2 | 1,7 | 7,2 | 36,9 |
| 31 décembre 2010 | |||||
| Produits des activités ordinaires | 2 666,1 | 510,6 | 269,2 | 564,8 | 4 010,7 |
| - hors groupe | 2 666,1 | 510,6 | 269,2 | 564,1 | 4 010,0 |
| - groupe | 0,7 | 0,7 | |||
| Résultat opérationnel courant | 757,2 | 130,2 | 9,4 | 47,2 | 944,0 |
| Dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant |
107,4 | 13,7 | 9,6 | 20,4 | 151,1 |
| Autres produits et charges opérationnelles courantes sans contrepartie en trésorerie |
(10,4) | (0,1) | (2,3) | (1,0) | (13,8) |
| Acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles brutes |
87,1 | 16,0 | 7,0 | 18,1 | 128,2 |
| Actifs sectoriels | 7 666,5 | 509,3 | 1 120,4 | 1 115,6 | 10 411,8 |
| Passifs sectoriels | 1 690,2 | 104,4 | 466,6 | 253,2 | 2 514,4 |
| Puma | Sport & Lifestyle |
Fnac | Redcats | Distribution | Holding et autres |
Total |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 446,9 | 1 446,9 | 1 865,1 | 1 674,2 | 3 539,3 | (5,8) | 7 217,4 |
| 1 441,8 5,1 |
1 441,8 5,1 |
1 865,1 | 1 673,7 0,5 |
3 538,8 0,5 |
(5,8) | 7 217,4 |
| 166,7 | 166,7 | 1,0 | 77,9 | 78,9 | (54,0) | 749,4 |
| 26,8 | 26,8 | 32,9 | 23,5 | 56,4 | 2,9 | 169,2 |
| 2,5 | 2,5 | (4,2) | (8,1) | (12,3) | 3,4 | (12,6) |
| 29,1 | 29,1 | 38,2 | 17,9 | 56,1 | 1,6 | 131,4 |
| 1 298,7 | 1 298,7 | 1 916,3 | 1 696,2 | 3 612,5 | (9,8) | 6 725,5 |
| 1 292,9 | 1 292,9 | 1 916,3 | 1 692,6 | 3 608,9 | 6 725,5 | |
| 5,8 | 5,8 | 3,6 | 3,6 | (9,8) | ||
| 179,8 | 179,8 | 38,0 | 81,6 | 119,6 | (45,0) | 654,5 |
| 27,0 | 27,0 | 31,5 | 23,8 | 55,3 | 4,2 | 156,2 |
| 2,2 | 2,2 | 0,8 | 0,8 | (5,2) | (7,8) | |
| 18,5 | 18,5 | 24,7 | 12,9 | 37,6 | 9,6 | 102,6 |
| 2 706,4 | 2 706,4 | 4 473,3 | 3 435,8 | 7 909,1 | (21,1) | 14 605,1 |
| 2 695,1 | 2 695,1 | 4 473,3 | 3 426,7 | 7 900,0 | 14 605,1 | |
| 11,3 | 11,3 | 9,1 | 9,1 | (21,1) | ||
| 337,1 | 337,1 | 188,1 | 165,0 | 353,1 | (102,9) | 1 531,3 |
| 55,9 | 55,9 | 64,3 | 48,6 | 112,9 | 9,5 | 329,4 |
| (3,6) | (3,6) | 0,8 | (1,0) | (0,2) | (3,2) | (20,8) |
| 55,1 | 55,1 | 62,3 | 33,7 | 96,0 | 63,3 | 342,6 |
| 6 233,6 1 606,2 |
6 233,6 1 606,2 |
1 539,5 1 278,3 |
1 951,0 1 061,1 |
3 490,5 2 339,4 |
1 406,6 192,7 |
21 542,5 6 652,7 |
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Charges opérationnelles non courantes | (30,7) | (26,3) |
| Charges de restructuration | (9,8) | (2,7) |
| Dépréciation d'actifs | (1,2) | (18,8) |
| Moins-values sur cessions d'actifs | (0,3) | (1,7) |
| Autres | (19,4) | (3,1) |
| Produits opérationnels non courants | 3,3 | 2,0 |
| Plus-values sur cessions d'actifs | 1,0 | 2,0 |
| Autres | 2,3 | |
| Total | (27,4) | (24,3) |
Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe, qui regroupent les éléments inhabituels de nature à perturber le suivi de la performance économique de chaque enseigne, s'élèvent à -27,4 millions d'euros sur le premier semestre 2011. Ils incluent principalement des charges de restructuration à hauteur de -9,8 millions d'euros. Les autres produits et charges correspondent essentiellement à des risques et des litiges avec des tiers.
Sur le premier semestre 2010, ce poste représente une charge nette de -24,3 millions d'euros et est principalement constitué des dépréciations d'actifs de Puma Hellas pour -17,8 millions d'euros.
Les charges financières nettes s'analysent de la façon suivante :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Coût de l'endettement financier net | (110,7) | (112,6) |
| Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie | 5,5 | 3,2 |
| Charges financières au coût amorti | (109,1) | (115,2) |
| Charges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultat | (12,8) | (12,8) |
| Gains et pertes sur dettes / emprunts couverts en juste valeur | 6,2 | 2,4 |
| Gains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeur | (0,5) | 9,8 |
| Autres produits et charges financiers | 1,7 | 13,1 |
| Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente | (0,1) | (0,2) |
| Gains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultat | 23,6 | 19,3 |
| Gains et pertes de change | 1,0 | 0,7 |
| Part inefficace des couvertures de flux de trésorerie | 3,6 | (5,6) |
| Gains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux) | (11,9) | 9,1 |
| Effet de l'actualisation des actifs et passifs | (9,6) | (6,3) |
| Autres charges financières | (4,9) | (3,9) |
| Total | (109,0) | (99,5) |
Le taux d'impôt du Groupe se détermine comme suit :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôt | 613,0 | 530,7 |
| Eléments non courants | (27,4) | (24,3) |
| Résultat courant avant impôt | 640,4 | 555,0 |
| Charge totale d'impôt | (175,5) | (155,4) |
| Impôt sur éléments non courants | 0,9 | 1,3 |
| Charge d'impôt courant | (176,4) | (156,7) |
| Taux d'impôt effectif | 28,6% | 29,3% |
| Taux d'impôt courant | 27,5% | 28,2% |
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Participations dans les sociétés mises en équivalence | 755,3 | 720,7 |
Au 30 juin 2011, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence provient essentiellement des participations dans Cfao, Wilderness et Sowind Group.
PPR a cédé le contrôle de sa filiale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris le 3 décembre 2009. Le Groupe a conservé 42,0% du capital et des droits de vote de Cfao qui lui confèrent une influence notable. La participation résiduelle est mise en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe.
Le résultat de Cfao pour le premier semestre 2011 n'étant pas connu de PPR en date d'arrêté des comptes, la quotepart de résultat du Groupe de 31,5 millions d'euros est estimée sur la base des derniers résultats annuels publiés par Cfao.
L'ensemble des informations financières publiées par Cfao sont disponibles sur le site http://www.cfaogroup.com.
La valeur de marché de la participation s'élève à 771,9 millions d'euros sur la base d'un cours de bourse de l'action Cfao de 29,88 euros au 30 Juin 2011.
Le 9 décembre 2010, PPR a cédé le contrôle de sa filiale Conforama, le Groupe a traité ces actifs comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » à compter de cette date (Note 3).
Sur l'ensemble des périodes présentées, les activités arrêtées, cédées ou en cours de cession regroupent les activités de Conforama, de Fnac éveil & jeux, de Fnac Service, de Cfao, d'YSL Beauté, de la marque Empire Stores de Redcats UK, des marques du pôle « Missy » de Redcats USA, de Surcouf ainsi que les résultats de cession de Conforama, Fnac éveil & jeux, Cfao, Surcouf, YSL Beauté.
En application de la norme IFRS 5, le Groupe a cessé d'amortir ces groupes d'actifs et tous les actifs qui les composent à compter de la date de leur classement en « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».
Sur l'ensemble des périodes publiées, le résultat net de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Activités abandonnées » et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie.
Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.
Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe.
Le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Produits des activités ordinaires | 1 458,9 | |
| Coût des ventes | (896,1) | |
| Marge brute | 562,8 | |
| Charges de personnel | 2,8 | (253,7) |
| Autres produits et charges opérationnels courants | 0,3 | (262,2) |
| Résultat opérationnel courant | 3,1 | 46,9 |
| Autres produits et charges opérationnels non courants | 0,5 | |
| Résultat opérationnel | 3,1 | 47,4 |
| Charges financières (nettes) | (8,4) | |
| Résultat avant impôt | 3,1 | 39,0 |
| Impôt sur le résultat | (12,2) | |
| Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence | 0,1 | |
| Résultat net sur cession des activités abandonnées | 7,9 | 2,8 |
| Résultat net | 11,0 | 29,7 |
| dont part du Groupe | 11,0 | 29,7 |
| dont part des intérêts non contrôlés |
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 |
|---|---|---|
| Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles | (0,1) | (46,5) |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement | (14,3) | |
| Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement | (9,6) | |
| Incidence des variations des cours de change | 0,1 | |
| Flux nets de trésorerie | (0,1) | (70,3) |
| Trésorerie d'ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupes | (1,9) | |
| Flux nets liés aux activités abandonnées (1) | (0,1) | (72,2) |
(1) ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe.
Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Actifs détenus en vue de la vente | 77,9 | ||
| Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente | 34,8 |
Au 30 juin 2010, les actifs classés comme détenus en vue de la vente concernent uniquement Fnac éveil & jeux.
Les résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation sous déduction du nombre moyen pondéré d'actions détenues par des sociétés consolidées.
Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombre moyen pondéré d'actions défini ci-avant pour le calcul du résultat net par action majoré du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires potentiellement dilutives. Les actions potentiellement dilutives correspondent aux actions accordées au personnel dans le cadre de transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres.
Le résultat net est corrigé, le cas échéant, des charges théoriques d'intérêts nettes d'impôts relatives aux instruments convertibles et échangeables.
| (en millions d'euros) | Ensemble consolidé |
Activités poursuivies |
Activités abandonnées |
|---|---|---|---|
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 450,2 | 439,2 | 11,0 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises | 126 835 445 | 126 835 445 | 126 835 445 |
| Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues | (525 642) | (525 642) | (525 642) |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 309 803 | 126 309 803 | 126 309 803 |
| Résultat de base par action (en euros) | 3,56 | 3,48 | 0,08 |
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 450,2 | 439,2 | 11,0 |
| Instruments convertibles et échangeables | |||
| Résultat net part du Groupe dilué | 450,2 | 439,2 | 11,0 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 309 803 | 126 309 803 | 126 309 803 |
| Actions ordinaires potentielles dilutives | 146 430 | 146 430 | 146 430 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées | 126 456 233 | 126 456 233 | 126 456 233 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,56 | 3,47 | 0,09 |
| (en millions d'euros) | Ensemble consolidé |
Activités poursuivies |
Activités abandonnées |
|---|---|---|---|
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 387,7 | 358,0 | 29,7 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises | 126 607 863 | 126 607 863 | 126 607 863 |
| Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues | (94 477) | (94 477) | (94 477) |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 513 386 | 126 513 386 | 126 513 386 |
| Résultat de base par action (en euros) | 3,06 | 2,83 | 0,23 |
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 387,7 | 358,0 | 29,7 |
| Instruments convertibles et échangeables | |||
| Résultat net part du Groupe dilué | 387,7 | 358,0 | 29,7 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 513 386 | 126 513 386 | 126 513 386 |
| Actions ordinaires potentielles dilutives | 124 301 | 124 301 | 124 301 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées | 126 637 687 | 126 637 687 | 126 637 687 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,06 | 2,83 | 0,23 |
| (en millions d'euros) | Ensemble consolidé |
Activités poursuivies |
Activités abandonnées |
|---|---|---|---|
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 964,5 | 764,2 | 200,3 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises | 126 669 005 | 126 669 005 | 126 669 005 |
| Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues | (59 724) | (59 724) | (59 724) |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 609 281 | 126 609 281 | 126 609 281 |
| Résultat de base par action (en euros) | 7,62 | 6,04 | 1,58 |
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 964,5 | 764,2 | 200,3 |
| Instruments convertibles et échangeables | |||
| Résultat net part du Groupe dilué | 964,5 | 764,2 | 200,3 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 609 281 | 126 609 281 | 126 609 281 |
| Actions ordinaires potentielles dilutives | 123 869 | 123 869 | 123 869 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées | 126 733 150 | 126 733 150 | 126 733 150 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 7,61 | 6,03 | 1,58 |
Les éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat pour son montant net d'impôts et d'intérêts non contrôlés.
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 439,2 | 358,0 | 764,2 |
| Autres produits et charges opérationnels non courants | (27,4) | (24,3) | (193,9) |
| Impôt sur autres produits et charges opérationnels non courants | 0,9 | 1,3 | 8,9 |
| Résultat des intérêts non contrôlés sur autres produits et charges | 0,2 | 5,1 | 17,3 |
| opérationnels non courants | |||
| Résultat net hors éléments non courants | 465,5 | 375,9 | 931,9 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises | 126 835 445 | 126 607 863 | 126 669 005 |
| Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues | (525 642) | (94 477) | (59 724) |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 309 803 | 126 513 386 | 126 609 281 |
| Résultat hors éléments non courants de base par action (en euros) | 3,69 | 2,97 | 7,36 |
| Résultat net hors éléments non courants | 465,5 | 375,9 | 931,9 |
| Instruments convertibles et échangeables | |||
| Résultat net part du Groupe dilué | 465,5 | 375,9 | 931,9 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires | 126 309 803 | 126 513 386 | 126 609 281 |
| Actions ordinaires potentielles dilutives | 146 430 | 124 301 | 123 869 |
| Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées | 126 456 233 | 126 637 687 | 126 733 150 |
| Résultat dilué par action (en euros) | 3,68 | 2,97 | 7,35 |
Les autres éléments du résultat global sont principalement composés :
des éléments relatifs à l'évaluation des obligations au titre des avantages du personnel : excédents des actifs des régimes de retraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimes à prestations définies.
Le montant de ces éléments, avant et après effets d'impôt liés, ainsi que les ajustements de reclassement en résultat, sont les suivants :
| (en millions d'euros) | Brut | Impôt | Net |
|---|---|---|---|
| Ecart de conversion | 330,9 | 330,9 | |
| Couvertures des flux de trésorerie | (45,1) | (23,9) | (69,0) |
| - variation de juste valeur | (82,8) | ||
| - recyclage en résultat | 37,7 | ||
| Actifs disponibles à la vente | (0,4) | 0,1 | (0,3) |
| - variation de juste valeur | (0,4) | ||
| - recyclage en résultat | |||
| Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé | (0,2) | (0,2) | |
| Ecarts actuariels | |||
| Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées | (2,3) | 0,1 | (2,2) |
| Autres éléments du résultat au 30 juin 2010 | 282,9 | (23,7) | 259,2 |
| Ecart de conversion | 232,0 | 232,0 | |
| Couvertures des flux de trésorerie | (38,1) | (0,9) | (39,0) |
| - variation de juste valeur | (112,9) | ||
| - recyclage en résultat | 74,8 | ||
| Actifs disponibles à la vente | 1,2 | (0,4) | 0,8 |
| - variation de juste valeur | 1,2 | ||
| - recyclage en résultat | |||
| Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé | (3,7) | (3,7) | |
| Ecarts actuariels | 1,2 | 0,5 | 1,7 |
| Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées | 7,1 | 7,1 | |
| Autres éléments du résultat global au 31 décembre 2010* | 199,7 | (0,8) | 198,9 |
| * total de l'exercice | |||
| Ecart de conversion | (143,1) | (143,1) | |
| Couvertures des flux de trésorerie | 44,8 | 3,0 | 47,8 |
| - variation de juste valeur | 37,7 | ||
| - recyclage en résultat | 7,1 | ||
| Actifs disponibles à la vente | 0,7 | (0,2) | 0,5 |
| - variation de juste valeur | 0,7 | ||
| - recyclage en résultat | |||
| Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé | (3,8) | (3,8) | |
| Ecarts actuariels | |||
| Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées | (5,0) | (5,0) | |
| Autres éléments du résultat global au 30 juin 2011 | (106,4) | 2,8 | (103,6) |
Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signifie qu'un produit est enregistré dans le compte de résultat.
Le montant des réévaluations des instruments de couverture des flux de trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute.
Le montant des réévaluations des actifs financiers disponibles à la vente transféré en résultat est comptabilisé dans le résultat financier.
Au 30 juin 2011, le capital social s'élève à 507 414 860 euros. Il est composé de 126 853 715 actions entièrement libérées de valeur nominale de 4 euros (126 829 184 actions de valeur nominale de 4 euros au 31 décembre 2010).
Au cours du premier semestre 2011, le Groupe a procédé à l'acquisition nette de 743 875 actions auto-détenues selon les modalités suivantes :
• acquisition de 116 920 titres PPR en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites de 2009 ;
• attribution de 116 920 titres aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites de mai 2009 à échéance mai 2011
• acquisition de 30 000 titres PPR en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d'options d'achat notamment les plans de 2006 et 2007 ;
• cession aux salariés de 25 680 titres dans le cadre du plan d'options d'achat de 2006.
Par ailleurs, suite à différentes levées d'options de souscription d'actions au cours de l'exercice 2011, le capital a été augmenté de 24 531 actions, amenant ainsi le capital social de PPR à 126 853 715 actions au 30 juin 2011.
Le 26 mai 2004, PPR a confié un mandat à un intermédiaire financier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et approuvée par l'Autorité des Marchés Financiers. Doté initialement de 40,0 millions d'euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR, ce contrat a fait l'objet de dotations complémentaires en espèces de 20,0 millions d'euros le 3 septembre 2004 et de 30,0 millions d'euros le 18 décembre 2007.
Au 30 juin 2011, PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité (70 000 actions étaient détenues dans le cadre de ce contrat au 31 décembre 2010). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient 825 914 actions autodétenues (PPR détenait 12 039 actions au 31 décembre 2010).
L'Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2010 a décidé d'une distribution de dividendes de 3,50 euros par action, soit 441,0 millions d'euros compte tenu des actions PPR autodétenues. Le dividende a été mis en paiement le 26 mai 2011.
Ce poste s'analyse de la façon suivante :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Trésorerie | 725,4 | 811,2 | 1 173,1 |
| Equivalents de trésorerie | 237,9 | 110,9 | 225,1 |
| Total | 963,3 | 922,1 | 1 398,2 |
Au 30 juin 2011, les équivalents de trésorerie comprennent des OPCVM, des certificats de dépôts et des dépôts à terme de moins de trois mois.
Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que « Trésorerie et équivalents de trésorerie » répondent strictement aux critères repris dans la position de l'AMF publiée en mars 2008. En particulier, les placements sont revus régulièrement conformément aux procédures du Groupe et dans le strict respect des critères de qualification définis par la norme IAS 7. Au 30 juin 2011, ces analyses n'ont pas conduit à des changements de classification comptable préalablement retenue.
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | N+1 | N+2 | N+3 | N+4 | N+5 | Au-delà | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Emprunts et dettes financières à long terme |
3 455,1 | 1 033,8 | 1 135,8 | 513,7 | 244,4 | 527,4 | 3 482,2 | 3 341,1 | |
| Emprunts obligataires | 2 517,9 | 969,7 | 701,9 | 497,8 | 348,5 | 2 813,2 | 2 789,8 | ||
| Lignes de crédit confirmées | 405,0 | 175,0 | 230,0 | ||||||
| Autres emprunts auprès des établissements de crédit |
352,1 | 56,8 | 251,1 | 12,4 | 10,9 | 20,9 | 370,4 | 293,9 | |
| Dettes sur contrats de location financement |
59,0 | 4,2 | 3,9 | 3,5 | 3,4 | 44,0 | 78,4 | 64,1 | |
| Participation des salariés | 1,3 | 1,1 | 0,1 | 0,1 | 18,1 | 2,2 | |||
| Autres dettes financières | 119,8 | 2,0 | 3,8 | 114,0 | 202,1 | 191,1 | |||
| Emprunts et dettes financières à court terme |
1 448,2 | 1 448,2 | 2 583,5 | 2 115,8 | |||||
| Emprunts obligataires | 811,7 | 803,9 | |||||||
| Lignes de crédit confirmées | 8,5 | 8,5 | 54,3 | 8,0 | |||||
| Utilisation des lignes de crédit non confirmées |
449,1 | 449,1 | 344,2 | 464,7 | |||||
| Autres emprunts auprès des établissements de crédit |
172,4 | 172,4 | 226,5 | 259,6 | |||||
| Dettes sur contrats de location financement |
4,3 | 4,3 | 11,6 | 5,0 | |||||
| Participation des salariés | 1,0 | 1,0 | 4,2 | 0,9 | |||||
| Découverts bancaires | 83,0 | 83,0 | 98,7 | 173,3 | |||||
| Billets de trésorerie | 599,4 | 599,4 | 951,2 | 198,9 | |||||
| Autres dettes financières | 130,5 | 130,5 | 81,1 | 201,5 | |||||
| Total | 4 903,3 | 1 448,2 | 1 033,8 | 1 135,8 | 513,7 | 244,4 | 527,4 | 6 065,7 | 5 456,9 |
| % | 29,5% | 21,1% | 23,2% | 10,5% | 5,0% | 10,7% |
Au 30 juin 2011, l'ensemble de la dette brute est comptabilisé au coût amorti sur la base du taux d'intérêt effectif déterminé après prise en compte des frais d'émission et des primes de remboursement ou d'émission identifiés et rattachés à chaque passif, à l'exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l'évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat.
Par ailleurs, les emprunts, principalement obligataires, couverts en totalité ou en proportion au titre d'une relation de couverture de juste valeur ont fait l'objet d'un ajustement de juste valeur.
Les intérêts courus figurent dans la rubrique « autres dettes financières ».
Les tirages à court terme des lignes adossées à des crédits confirmés à plus d'un an sont classés dans les échéances à plus d'un an.
Au 30 juin 2011, les emprunts obligataires représentent 51,4% de la dette brute contre 59,8% au 30 juin 2010 et 65,9% au 31 décembre 2010.
La part des dettes à plus d'un an représente 70,5% de la dette brute au 30 juin 2011 (57,4% au 30 juin 2010 et 61,2% au 31 décembre 2010).
Le montant total des lignes de crédit confirmées s'élève à 4 423,2 millions d'euros en date d'arrêté dont 413,5 millions d'euros mobilisés sous forme de tirages de lignes de crédit et 30,3 millions d'euros mobilisés sous forme d'emprunts à court terme. Au 30 juin 2011, 4 051,0 millions d'euros ont une échéance supérieure à un an. Le montant total des lignes de crédit confirmées non utilisées s'élève à 3 979,4 millions d'euros en date d'arrêté.
Les financements des concours à la clientèle contribuent à hauteur de 227,7 millions d'euros à la dette brute au 30 juin 2011.
Le Groupe utilise divers instruments financiers fermes ou optionnels qualifiés de dérivés dans le cadre de l'application des normes IFRS afin de couvrir son exposition au risque de taux et au risque de change.
Au 30 juin 2011, conformément à la norme IAS 39, la valeur de marché des instruments financiers dérivés figure au bilan à l'actif dans les rubriques « Actifs financiers non courants » et « Autres actifs financiers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs financiers non courants » et « Autres passifs financiers courants ».
La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d'intérêt est inscrite en non courant ou en courant en fonction du sous-jacent de dette auquel ils sont affectés.
La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en « Autres actifs financiers ou passifs financiers courants ».
| 30/06/2011 | Risque de taux |
Risque | Autres risques de |
30/06/2010 | 31/12/2010 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | d'intérêt | de change | marché | |||
| Dérivés actif | 45,3 | 4,4 | 40,9 | 130,8 | 60,7 | |
| Non Courant | 4,4 | 4,4 | 8,9 | 12,4 | ||
| Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat | 2,2 | 2,2 | 3,0 | 2,6 | ||
| Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie | ||||||
| Dérivés actif - couverture de juste valeur | 2,2 | 2,2 | 5,9 | 9,8 | ||
| Courant | 40,9 | 40,9 | 121,9 | 48,3 | ||
| Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat | 8,5 | 8,5 | 26,6 | 11,5 | ||
| Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie | 32,4 | 32,4 | 67,6 | 3,4 | ||
| Dérivés actif - couverture de juste valeur | 27,7 | 33,4 | ||||
| Dérivés passif | 64,4 | 1,4 | 63,0 | 136,6 | 55,3 | |
| Non Courant | ||||||
| Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat | ||||||
| Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie | ||||||
| Dérivés passif - couverture de juste valeur | ||||||
| Courant | 64,4 | 1,4 | 63,0 | 136,6 | 55,3 | |
| Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat | 11,4 | 1,4 | 10,0 | 24,2 | 8,7 | |
| Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie | 45,7 | 45,7 | 112,4 | 46,6 | ||
| Dérivés passif - couverture de juste valeur | 7,3 | 7,3 | ||||
| TOTAL | (19,1) | 3,0 | (22,1) | (5,8) | 5,4 |
Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeur couvrant principalement la dette émise sous forme d'emprunts obligataires figurent, au 30 juin 2011, à l'actif du bilan pour 2,2 millions d'euros. Au 31 décembre 2010, ces dérivés de couverture de juste valeur figuraient à l'actif du bilan pour 39,9 millions d'euros. Au 30 juin 2010, ces dérivés de couverture de juste valeur figuraient à l'actif pour 27,3 millions d'euros.
Les dérivés de couverture de flux de trésorerie futurs sont comptabilisés pour leur part efficace en contrepartie des capitaux propres.
La variation de réserve de couverture de flux de trésorerie est présentée dans la note 12.
Les principes de mesure des instruments financiers et leur valeur de marché au 30 juin 2011 s'analysent comme suit :
| 30/06/2011 | Ventilation par classification comptable | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (en millions d'euros) | Valeur comptable |
Valeur de marché |
Juste valeur par résultat |
Actifs disponibles à la vente |
Prêts et créances |
| Actif non courant | |||||
| Actifs financiers non courants | 695,6 | 695,6 | 49,0 | 642,2 | |
| Actif courant | |||||
| Créances clients | 985,3 | 985,3 | |||
| Concours à la clientèle | 227,7 | 227,7 | |||
| Autres actifs financiers courants | 56,4 | 56,4 | 15,5 | ||
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | 963,3 | 963,3 | 237,9 | ||
| Passif non courant | |||||
| Emprunts et dettes financières à long terme | 3 455,1 | 3 622,9 | 373,8 | ||
| Autres passifs financiers non courants | |||||
| Passif courant | |||||
| Emprunts et dettes financières à court terme | 1 220,5 | 1 220,5 | |||
| Financement des concours à la clientèle | 227,7 | 227,7 | |||
| Autres passifs financiers courants | 64,4 | 64,4 | |||
| Dettes fournisseurs | 1 815,1 | 1 815,1 |
Au 30 juin 2011, les méthodes de valorisation retenues pour les instruments financiers sont les suivantes :
• Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits à l'actif du bilan :
Les valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnables de leur valeur de marché à l'exception des valeurs mobilières de placement et des titres de participation non consolidés dont la valeur de marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourse connu au 30 juin 2011 pour les titres cotés.
• Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits au passif du bilan :
La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture.
Pour les autres emprunts, elle a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe et des conditions de taux d'intérêt en date de clôture. Pour les emprunts obligataires indexés, outre les paramètres précédemment cités, la valorisation prend en compte le cours de l'action PPR et des hypothèses de volatilités.
• Les instruments financiers dérivés :
La valeur de marché a été fournie par les établissements financiers contreparties aux transactions ou calculée à l'aide de méthodes standards de valorisation intégrant les conditions de marché en date de clôture.
| 30/06/2010 | 31/12/2010 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Coût amorti | Instruments dérivés avec comptabilité de couverture |
Instruments dérivés sans comptabilité de couverture |
Valeur comptable |
Valeur de marché |
Valeur comptable |
Valeur de marché |
| 2,2 | 2,2 | 359,4 | 359,4 | 271,4 | 271,4 | |
| 985,3 | 1 034,7 | 1 034,7 | 954,7 | 954,7 | ||
| 227,7 | 227,8 | 227,8 | 238,2 | 238,2 | ||
| 32,4 | 8,5 | 128,2 | 128,2 | 50,3 | 50,3 | |
| 725,4 | 922,1 | 922,1 | 1 398,2 | 1 398,2 | ||
| 3 081,3 | 3 482,2 | 3 734,1 | 3 341,1 | 3 375,9 | ||
| 1 220,5 | 2 355,7 | 2 362,8 | 1 877,6 | 1 880,2 | ||
| 227,7 | 227,8 | 227,8 | 238,2 | 238,2 | ||
| 53,0 | 11,4 | 136,7 | 136,7 | 55,3 | 55,3 | |
| 1 815,1 | 2 138,1 | 2 138,1 | 1 928,4 | 1 928,4 |
Rapport semestriel 2011 - PPR
L'endettement financier net du Groupe s'établit comme suit :
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèle | 4 675,6 | 5 837,9 | 5 218,7 |
| Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) | (2,2) | (27,3) | (39,9) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie | (963,3) | (922,1) | (1 398,2) |
| Endettement financier net | 3 710,1 | 4 888,5 | 3 780,6 |
La trésorerie nette des découverts bancaires s'élève au 30 juin 2011 à 880,3 millions d'euros et correspond au montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des flux de trésorerie.
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Trésorerie et équivalents de trésorerie du bilan | 963,3 | 922,1 | 1 398,2 |
| Découverts bancaires | (83,0) | (98,7) | (173,3) |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie |
880,3 | 823,4 | 1 224,9 |
Les acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles s'élèvent à 131,4 millions d'euros sur le premier semestre 2011 (102,6 millions d'euros sur le premier semestre 2010).
Aucun investissement d'immobilisations corporelles n'a été effectué sur le premier semestre 2011 au travers de contrats de location-financement (0,2 million d'euros sur le premier semestre 2010).
| (en millions d'euros) | 30/06/2011 | 30/06/2010 | 31/12/2010 |
|---|---|---|---|
| Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise | (456,2) | (81,4) | (68,4) |
| Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée | 1 141,9 | (22,3) | 436,3 |
| Total | 685,7 | (103,7) | 367,9 |
Sur le premier semestre 2011, les acquisitions de filiales concernent principalement l'acquisition de Volcom, Inc (Note 4.1). Les cessions de filiales sont constituées principalement de l'encaissement de la créance au titre de la cession des titres de Conforama au cours du premier trimestre 2011.
Sur le premier semestre 2010, les acquisitions de filiales concernent principalement l'acquisition de l'équipementier de golf Cobra. Les cessions de filiales sont constituées essentiellement des frais et impôts liés aux cessions de Cfao, Surcouf et YSL Beauté.
Sur le premier semestre 2011, les opérations avec les actionnaires concernent principalement l'acquisition, par PPR et Puma, de titres Puma portant ainsi la participation du Groupe à 73,47% au 30 juin 2011 et l'acquisition, par Puma, de titres complémentaires de ses filiales.
Sur le premier semestre 2011, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle correspond :
• à l'acquisition de 427 669 titres et la cession de 497 669 titres PPR auto-détenus dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d'un montant net de 8,8 millions d'euros ;
• à la cession de 25 680 titres pour un montant de 2,6 millions d'euros suite à l'exercice d'options d'achat dans le cadre du plan de 2006 ;
• à l'acquisition de 30 000 titres dans le cadre des souscriptions futures des plans d'options d'achat de 2006 et 2007 à hauteur de -3,4 millions d'euros ;
• à l'acquisition de 809 555 titres PPR en vue de leur annulation et/ou de leur remise dans le cadre d'opérations de croissance externe pour un montant de -89,5 millions d'euros ;
• à l'acquisition de 116 920 titres dans le cadre des attributions des plans d'actions gratuites de 2009 à hauteur de -14,3 millions d'euros.
Sur le premier semestre 2010, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle correspond à :
Sur le premier semestre 2011, les remboursements d'emprunts concernent principalement le remboursement, le 29 mars 2011, de l'emprunt obligataire émis en 2004 pour 800 millions d'euros et le rachat partiel, le 26 avril 2011, à hauteur de 249,9 millions d'euros de l'emprunt obligataire émis en avril 2009 pour un montant initial de 800 millions d'euros.
Les variations des autres dettes financières sont majoritairement constituées par la mobilisation partielle à hauteur de 230 millions d'euros du crédit syndiqué signé en janvier 2011, par des tirages de lignes de crédit confirmées à hauteur de 175 millions d'euros et par l'augmentation de l'encours des billets de trésorerie sur le premier semestre 2011.
Sur le premier semestre 2010, les émissions d'emprunts concernaient essentiellement un emprunt obligataire émis en avril 2010 pour 500 millions d'euros à échéance avril 2015 assortie d'un coupon de 3,75%. Les remboursements d'emprunts concernaient notamment le remboursement en juin 2010 d'un emprunt long terme de 52,6 millions d'euros émis en 1998.
À la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group N.V en date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er juillet 2004 sur Euronext Amsterdam, le Groupe a décidé le lancement d'un processus de rachat des actions ordinaires qu'il ne détient pas, tout en rachetant les titres présentés à la vente ; au 30 juin 2011, 0,07% du capital émis n'avait pas encore été volontairement présenté au rachat.
Au cours du premier semestre 2011, les engagements donnés et reçus suite à des cessions d'actifs n'ont pas évolué par rapport à ceux décrits dans la note 33 du Document de Référence 2010.
Un litige existe depuis 2009 entre PUMA AG et son ancien distributeur exclusif en Espagne ESTUDIO à propos des conditions de non renouvellement de leurs accords en 2010. La sentence arbitrale rendue le 2 juin 2010 par laquelle PUMA se voyait attribuer l'ensemble des dépôts de marques PUMA au nom d'ESTUDIO contre une somme de 98 millions d'euros a été annulée par la Cour de Madrid le 14 juin 2011. Puma entend poursuivre la réunification de son portefeuille de marques espagnoles.
A la connaissance du Groupe, il n'existe pas d'autres évolutions significatives des autres engagements donnés et reçus par le Groupe ainsi que des passifs éventuels.
La société PPR est contrôlée par Artémis, elle-même détenue en totalité par la société Financière Pinault. Au 30 juin 2011, le groupe Artémis détient 40,7% du capital et 55,44% des droits de vote de PPR.
Les principales opérations du semestre, entre l'ensemble des sociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis, sont les suivantes :
Le 4 juillet 2011, PPR a annoncé le lancement d'une augmentation de capital réservée de Sowind Group, entièrement souscrite par PPR, au terme de laquelle PPR deviendra actionnaire majoritaire de la société avec 50,1 % du capital.
Sowind Group, l'une des dernières manufactures horlogères suisses indépendantes, est présent dans 60 pays avec notamment les marques Girard-Perregaux et JeanRichard.
Sur la base d'un accord de partenariat stratégique signé en juin 2008, PPR détenait déjà une participation minoritaire de 23,0 % dans le capital de Sowind Group, mise en équivalence dans les comptes consolidés.
Cette opération permet au pôle Luxe de PPR de se renforcer sur le segment de la haute horlogerie tout en accompagnant le développement international de Sowind Group, aussi bien au niveau du développement des produits qu'en matière de distribution à l'échelle mondiale.
Consécutivement à la prise de contrôle, Sowind Group sera consolidé dans les états financiers du Groupe à partir du 1 er juillet 2011.
Période du 1 er janvier au 30 juin 2011
Mesdames, Messieurs les Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées Générales et en application de l'article L.451- 1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :
l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société PPR, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2011, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.
Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 –norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.
Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 28 juillet 2011
Les Commissaires aux Comptes
KPMG Audit
Deloitte & Associés
Département de KPMG SA
Jean-Luc Decornoy Hervé Chopin
Antoine de Riedmatten
J'atteste qu'à ma connaissance, les comptes consolidés résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes semestriels, des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice, ainsi que des principales transactions entre parties liées.
Fait à Paris, le 28 juillet 2011
Jean-François Palus Directeur général délégué, Directeur financier
Société anonyme au capital de 507 316 736€
Siège social : 10, avenue Hoche – 75381 Paris Cedex 08 – 552 075 020 R.C.S. Paris
Tel : +33 (0)1 45 64 61 00
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