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Stef Group

Annual Report Apr 24, 2012

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Annual Report

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Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Exercice social : du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011

RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2011

SOMMAIRE

Attestation du responsable du rapport financier 2011 4
Rapport de gestion du conseil d'administration 6
Comptes consolidés 2011 49
Comptes sociaux 2011 96

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2011 ..........117

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2011 ..............121

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Attestation du responsable du rapport financier 2011

DECLARATION DU RESPONSABLE DU RAPPORT FINANCIER EXERCICE 2011

J'atteste conformément aux dispositions de l'article 222.3 du règlement général de l'AMF, qu'à ma connaissance, les comptes au 31 décembre 2011 sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de la consolidation du Groupe STEF et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquelles elles sont confrontées.

Paris, Le 16 avril 2012

Francis LEMOR Président Directeur Général

STEF • SA au capital de 13 515 649 euros • 999 990 005 RCS Paris • Identifiant TVA FR 05 999 990 005 93 boulevard Malesherbes 75008 Paris • Tél. 01 40 74 27 89 • Fax : 01 40 74 27 90 • www.stef.com

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport de gestion du conseil d'administration

L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DU GROUPE EN EUROPE

Si l'année 2011 a débuté dans la prolongation des tendances observées fin 2010, à savoir une embellie du climat des affaires, assortie d'un maintien de la consommation, l'économie européenne a commencé à fléchir à la fin du second trimestre pour se dégrader à partir de l'automne.

2011 aura été marquée par l'escalade de la crise de la dette en Europe qui, précédée par le renchérissement des prix du pétrole, a engendré une tension sur les taux d'intérêt pour les Etats en difficulté, puis des programmes d'assistance financière auprès de certains Etats menacés d'insolvabilité (Grèce, Portugal).

Les gouvernements de la zone euro, dont certains avaient déjà pris des mesures d'austérité dès 2010, ont dû poursuivre cette politique et accélérer la mise en place de plans destinés à réduire la dette publique, lesquels ont grevé le pouvoir d'achat des ménages et, par conséquent, fait baisser la consommation alimentaire.

Malgré les interventions des banques centrales, les tensions se sont rapidement propagées à l'ensemble du système financier, mettant ainsi en difficulté le système économique.

Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL CH UK
+1,5% +1,7% +1,9% +0,4% +0,7% -1,6% +1,2% +1,9% +0,7%

Estimation de croissance du PIB en 2011 (source Eurostat) :

Enfin, poussée par la crise monétaire, une tendance inflationniste est apparue.

Estimation de l'inflation en 2011 (source Eurostat) :

Zone
Euro
FR BE IT ES PT NL CH UK
+2,7% +2,3% +3,5% +2,9% +3,1% +3,6% +2,5% +0,1% +4,5%

LES TENDANCES DU MARCHE DE STEF EN FRANCE

Les facteurs exogènes

STEF exerce ses activités de transport routier et de logistique sous température dirigée pour le compte de l'industrie agroalimentaire, de la distribution et des enseignes de restauration.

Les fluctuations des prix du carburant, de l'énergie et des matières premières alimentaires ont un impact sur les coûts de production de STEF et sur le niveau d'activité des principales filières clientes du groupe.

En 2011, dans un contexte de ralentissement progressif de l'activité économique, ces prix ont été soumis à une très forte volatilité.

Le carburant a subi des hausses historiques (+15% sur un an, portant la moyenne des cours sur l'année à 111 dollars). De même, les coûts de l'électricité n'ont cessé de se renchérir (+17% en France en 2011).

Les cours des matières premières alimentaires ont connu de fortes fluctuations ; les stocks mondiaux étant trop faibles, toute variation de production ou de consommation a provoqué des augmentations des prix agricoles.

Contrairement à 2010, afin de conserver leurs volumes de ventes, les industriels de l'agroalimentaire ont choisi d'absorber, en partie, les fluctuations des prix des matières premières et de pratiquer des hausses de prix différenciées selon les types de produits.

Dans ce contexte, les taux d'intérêt ont progressivement augmenté jusqu'au mois de juillet, avant de fléchir, très légèrement, au quatrième trimestre.

L'environnement sectoriel de STEF

Alors que le début de l'année pouvait laisser présager un retour de la croissance (+0.9% de croissance du PIB en France sur le 1er trimestre), la propagation rapide de la crise de la dette a freiné les investissements des entreprises à partir du 3ème trimestre, contribuant ainsi à un recul généralisé de l'activité en fin d'année.

Selon l'indice INSEE, la consommation des ménages, positive en début d'année, s'est progressivement détériorée pour s'établir, fin novembre, à son plus bas niveau depuis février 2009 (+0,6% sur l'ensemble de l'année). Les statistiques sur la consommation alimentaire en France montrent un léger repli sur l'année (-0,7%), qui s'est accentué en décembre (-5%).

Toutefois, le chiffre d'affaires des acteurs de la grande distribution est resté orienté à la hausse, avec quelques évolutions notoires :

  • La poursuite de la hausse des prix, tous secteurs confondus (+ 2,1% en moyenne entre 2010 et 2011) ;
  • Les bonnes performances des marques de distributeurs classiques (hors MDD 1er prix) qui, avec le retour de l'inflation, ont regagné des parts de marché;
  • Le retour annoncé des magasins de proximité tandis que les hypermarchés et le hard discount peinent à maintenir leur rythme de croissance;
  • Le développement notoire des « drive » (prise de commande par internet et service de livraison à la carte), qui représentent jusqu'à 80% de la croissance des ventes de produits de grande consommation pour certaines enseignes.

ACTIVITE DU GROUPE EN 2011

L'année 2011 s'inscrit dans le plan de marche du groupe avec une croissance du chiffre d'affaires de 11,8 % (9,2% à périmètre comparable).

Tirée par le volume d'activité en France, la croissance organique s'est traduite par une hausse des tonnages de produits frais pour le pôle transport (+2,3%) et par un taux de remplissage des entrepôts surgelés de 84,6% (vs 82,2% à fin 2010).

Cette tendance à la hausse a été amplifiée par l'intégration du chiffre d'affaires des acquisitions réalisées au cours de l'exercice.

ACTIVITE PAR SECTEURS

Le groupe est organisé autour de quatre secteurs opérationnels :

  • le Pôle Transport France regroupe dans un réseau unique et sous une unique bannière, STEF TRANSPORT (ex. TFE TRANSPORT), l'ensemble des activités transport frais et surgelés ainsi que le transport des produits de la mer. Ce pôle intègre également l'organisation des transports internationaux.
  • le Pôle Logistique France gère, sous la dénomination STEF LOGISTIQUE (ex. STEF), les prestations logistiques de produits frais et surgelés pour les industriels, la grande distribution et la restauration hors foyer.
  • le Pôle STEF International concentre la plupart des activités domestiques hors France, c'est-à-dire l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Benelux, la Suisse et la Tunisie. Le pôle international couvre, par ailleurs, les principales structures opérant sur les flux européens (STEF EUROFRISCHFRACHT et STEFOVER).
  • le Pôle Maritime. La Méridionale assure un service régulier de transport maritime de passagers et de fret, entre le Continent et la Corse dans le cadre d'une délégation de service public.

Deux pôles d'expertise complètent cette organisation :

  • le Pôle Systèmes d'Information, STEF INFORMATION ET TECHNOLOGIES (ex. AGROSTAR), rassemble les équipes spécialisées opérant sur l'informatique métier et l'informatique client.
  • le Pôle Immobilier, IMMOSTEF, gère le patrimoine immobilier, d'exploitation et locatif du groupe.

TRANSPORT France

STEF Transport (précédemment STEF-TFE Transport) exploite un réseau de transport et de distribution sous température dirigée organisé autour de trois flux majeurs : les produits frais (+2°C/ +4°C), les produits de la mer (0°C/ +2°C) et les produits surgelés (-18°C/ -21°C), auxquels se rajoutent les produits thermosensibles (+15°C°/ +18°C).

Le réseau Transport France est constitué de 79 plates-formes sous température dirigée, assurant une couverture optimisée du territoire français. Il met en œuvre un parc de 4000 véhicules (tracteurs et porteurs), dont 2000 véhicules détenus en propre et 2000 affrétés.

STEF Transport emploie un effectif de 8500 collaborateurs.

Evolution de l'activité

En 2011, STEF Transport a acheminé 7,5 millions de tonnes de marchandises - soit 29.600 tonnes par jour - vers 54.000 points de livraison.

* Soit 62 % du tonnage total transporté.

Malgré la morosité de l'environnement économique, le chiffre d'affaires de STEF Transport a progressé de 6,4% et s'établit à 1 130M€.

Cette performance, qui s'inscrit dans le cadre d'un plan de développement commercial, tient essentiellement à la croissance des volumes des activités groupage (+2,2%) et des activités d'organisation transport (+8,8%).

Produits Frais

Les acteurs du marché, clients industriels et distributeurs, évoluent dans un contexte de tension croissante des flux, de recherche de massification et de performance opérationnelle et économique. A ces facteurs, s'ajoutent de nouveaux défis, comme les livraisons urbaines. Grâce à sa capacité à offrir une qualité de service homogène et des dispositifs de massification des flux, STEF Transport conquiert régulièrement des parts de marché.

Produits thermosensibles et compatibles

Ce marché est encore modeste en volume car il ne dépend que faiblement de la température dirigée. Cependant, le positionnement marqué de STEF Transport sur ce segment est révélateur du savoir faire croissant du groupe en matière de mutualisation des flux, en particulier pour les chargeurs grands comptes (filière des produits chocolatés) qui sont confrontés aux exigences des enseignes de distribution en matière d'approvisionnement en flux tendus.

Produits Surgelés

Cette filière se caractérise par le traitement de flux stockés. A la demande de clients, elle évolue progressivement vers le traitement de flux tendus. Le groupe se positionne favorablement sur ce segment, grâce à son dispositif d'offre globale, logistique et transport et à sa capacité à développer des prestations à forte valeur ajoutée (pilotage des approvisionnements, centres de massification).

Produits de la mer

La diminution de la ressource halieutique a entraîné une hausse significative des prix des produits de la mer et, par conséquent, un fléchissement de la consommation. En outre, ce marché se caractérise par les contraintes d'exploitation spécifiques à un produit exigeant en termes de qualité et d'horaires et nombre d'acteurs l'ont abandonné.

Dans ce contexte, le réseau Produits de la Mer a réussi à maintenir son niveau d'activité grâce à son dynamisme commercial et à sa capacité d'adaptation. La présence renforcée du groupe sur les zones de pêche en Europe du Nord et le développement des activités en Italie ont dynamisé ce secteur, appelé à s'adosser de plus en plus largement aux activités Surgelés.

La production transport

La recherche de leviers d'optimisation des opérations transport et le plan d'amélioration continue menés au cours des trois dernières années ont produit des résultats tangibles. Le ratio de défaut de qualité du réseau (litiges et coût des emballages) est en amélioration. Grâce à la conversion du parc de tracteurs à la norme EuroV et au programme de formation des conducteurs à l'écoconduite, la consommation des véhicules a été réduite de 2,8%. La productivité des manutentions de quai a progressé de 4,8%.

Des outils informatiques permettant de renforcer la maitrise opérationnelle des flux transportés ont été mis en place (suivi horaire de l'exhaustivité des voyages, suivi de traçabilité horaire des opérations de livraison destiné aux conducteurs).

La politique d'achat de sous-traitance des moyens de transport s'appuie de plus en plus sur des schémas d'exploitation en boucle, garants de la qualité de service attendue par le marché.

Activité Transport dans les régions

Fin 2010, afin de répondre aux enjeux de proximité commerciale et managériale de son réseau, STEF Transport a structuré son organisation en zones géographiques, limitées chacune à un périmètre d'environ dix filiales.

Le plan de renforcement des ressources managériales, dit « parcours pépinière », s'est maintenu avec l'intégration et la formation d'une centaine de jeunes cadres.

De fait, l'amélioration de la performance du réseau transport est effective dans toutes les régions.

La région Nord-Ouest a bénéficié de la dynamique économique des zones à forte démographie (secteur Ile de France, Lille). Si le site de Boulogne sur mer, plateforme logistique majeure de la filière Produits de la mer, a subi la décroissance naturelle de ce marché, l'adossement local des activités marée et surgelés et le positionnement sur les zones de sourcing nord-européen permettront de retrouver l'équilibre.

La région Bretagne a été affectée par le déclin des filières industrielles des produits carnés et laitiers. La réorganisation en cours du site de Vannes et le repositionnement commercial fort sur les dossiers de transport massifié pour le compte de distributeurs devraient produire leur plein effet en 2012.

La nouvelle région Pays de Loire, tirée par un tissu agro-alimentaire particulièrement dynamique à l'échelle nationale, a réalisé une performance satisfaisante.

La région Sud Ouest a conforté ses liens avec les clients traditionnels du groupe, notamment dans le domaine des produits festifs, issus de la filière des produits gras. La région présente ainsi la plus forte croissance du chiffre d'affaires du réseau en 2011 et le nouveau site de Limoges, livré au printemps 2012, renforcera le dispositif.

La région Méditerranée a confirmé son efficacité et a développé ses positions acquises dans le marché des produits compatibles, comme le vin. Elle se développe également significativement sur le marché des producteurs « Bio », en recherche de solutions de livraison directe.

La région Rhône-Alpes a réalisé une performance historique. La restructuration complète du dispositif du secteur lyonnais et la refonte du fonds de commerce, très perturbé par une concurrence exacerbée, a permis de retrouver une dynamique économique satisfaisante.

La région EST a orienté avec succès sa politique commerciale vers le traitement des flux en provenance d'Allemagne. Le nouveau site de Dijon, livré en février 2012, permettra d'adosser les activités de transport et de marée et offrira ainsi un potentiel nouveau en Bourgogne.

LOGISTIQUE France

Le pôle logistique pilote les activités de gestion d'entrepôts et plates-formes, ainsi que les prestations associées de STEF en France. STEF Logistique traite les produits frais, surgelés et tempérés et s'adresse aux industriels de l'agroalimentaire, à la grande distribution et à la restauration hors foyer.

STEF Logistique gère 2.976.000 m3 d'entrepôts sous température négative et 1.420.000 m3 de plates-formes logistiques en produits frais et à température ambiante.

Pour le pôle logistique, l'année 2011 aura été marquée par un retour à une croissance significative dans un marché stable en volumes. Mais, malgré une forte dynamique commerciale et le démarrage réussi de nouveaux dossiers, la marge opérationnelle a été pénalisée par la composante inflationniste de certaines charges.

Le chiffre d'affaires du pôle logistique a significativement progressé (+ 5%), avec une très nette accélération au second semestre et ce, sous l'effet d'une double orientation stratégique, la conquête déterminée de nouveaux dossiers et le recentrage des activités sur des segments plus profitables.

L'année 2011 a connu des niveaux d'activité très contrastés qui ont parfois nécessité de reconfigurer les équipes et le réseau, dans des délais parfois très courts, afin d'intégrer de nouveaux dossiers.

Après un premier trimestre traditionnellement calme, l'activité du second trimestre a été plus soutenue. Le troisième trimestre a été marqué par l'arrêt de certaines activités, jugées non stratégiques et le démarrage concomitant de nouveaux dossiers, principalement sur les périmètres frais et GMS, qui ont occasionné des transferts de stocks entre plusieurs sites.

Au cours du 4ème trimestre, le groupe a repris les activités logistiques d'un important distributeur de produits surgelés, ce qui a conduit à l'intégration de deux nouveaux sites. La croissance a été marquée sur l'ensemble des activités, en particulier dans les filières de logistique des Produits frais et de la Restauration hors domicile.

Au cours de la période considérée, les charges ont évolué dans une proportion supérieure à celle du chiffre d'affaires, pour diverses raisons :

  • les coûts de démarrage de nouveaux dossiers et l'arrêt de l'exploitation de deux sites,

  • la révision du dispositif d'allègement des charges liées aux heures supplémentaires, dites « allègements Fillon » (loi TEPA de 2007),

  • l'augmentation des coûts de l'énergie et, notamment, de l'électricité (+17%) et ce, malgré des plans d'actions pour diminuer la consommation dans les entrepôts.

  • le poids croissant de la fiscalité, en particulier des taxes locales et l'élargissement de l'assiette de calcul de la nouvelle contribution économique territoriale.

Activité par filières

La dynamique commerciale, présente sur tous les secteurs, a permis, non seulement, de consolider les acquis, mais aussi, de mettre en œuvre des dossiers pluriannuels structurants. Toutefois, la dégradation de la conjoncture économique qui s'est répercutée sur le secteur alimentaire en fin d'année a limité la croissance sur le segment de la GMS et du surgelé.

Logistique des Produits Surgelés

Le marché du Surgelé est resté stable en 2011. Les exportations de porc, notamment vers la Chine, ont absorbé dans des délais courts les stocks disponibles dans l'Ouest de la France.

Les stocks sont remontés très sensiblement en fin d'année : le coefficient de remplissage des entrepôts surgelés à fin décembre ressort à 84,6% (vs 82,5% à fin 2010).

Le chiffre d'affaires a affiché une progression satisfaisante.

Le rythme de réorganisation du réseau d'entrepôts a été maintenu avec, notamment, le lancement de travaux significatifs réalisés sur les « hubs » de Corbas et de Vitry (livraison urbaine). Dans les régions Ouest et Méditerranée, les transformations du dispositif, réalisées en fin d'année, seront opérationnelles au premier semestre 2012.

Logistique des Produits Frais

L'activité « Produits frais » s'exerce dans quatre filiales d'exploitation, Le Plessis-Belleville, Tours, Niort et Givors. 2011 s'est présentée comme une année de forte croissance avec l'intégration de nombreux contrats au second semestre.

Le travail commercial a permis de conclure de nombreux dossiers en température dirigée de 2-6° et 15-18°.

En région lyonnaise, la location de deux sites dédiés aux activités tempérées a permis de démarrer des dossiers dans de bonnes conditions opérationnelles. La saturation des deux sites Frais nécessite la construction d'une extension sur le site de Brignais.

Le site Frais du Plessis Belleville étant saturé, le renforcement du dispositif Sud Ile de France est en cours.

Le secteur Centre Ouest est le plus sensible, l'objectif est de développer le marché local pour exploiter les volumes existants sur Tours et Niort.

Logistique Restauration

Après une année 2010 très positive, 2011 a été une année de transition, jalonnée d'évènements qui ont nécessité une adaptation permanente du réseau, tels que la fermeture d'un site dans le Sud de la France, la saturation des outils en région parisienne, la renégociation de contrats pluriannuels de prestations dans un contexte d'appels d'offres et, par conséquent, de forte pression tarifaire.

Les perspectives sont encourageantes avec la signature, au cours du second semestre, d'un accord structurant de prestation long terme pour le compte d'une enseigne importante de la restauration.

Logistique GMS

L'activité Logistique GMS traite les contrats clients GMS sur sites dédiés (flux tendus pour les produits frais et flux stockés pour le surgelé).

2011 est une année en demi-teinte pour les activités GMS. Le volume d'activité est resté stable. Des arbitrages ont été opérés sur certains types de prestations, notamment, les activités de livraison de magasins au départ des sites du groupe.

Les opportunités de développement résident dans des schémas d'externalisation de prestations logistiques actuellement gérées en propre par les distributeurs.

STEF INTERNATIONAL

En 2011, STEF a poursuivi le développement de ses activités et de son dispositif en Europe. Le groupe a acquis deux entités, Dispensa Logistics (devenue STEF Logistics Italia) et Logirest. Ces opérations, associées à une croissance interne soutenue (+ 8,2%), ont permis d'atteindre une progression du chiffre d'affaires de 14,7%.

Italie

Au cours de l'année 2011, le gouvernement italien a mis en place un plan d'austérité afin de ramener à l'équilibre les finances publiques, dont l'une des conséquences a été la dégradation des indicateurs d'activité, perceptible dès la fin de l'année (- 0,7% au quatrième trimestre).

Malgré cet environnement économique peu favorable, le groupe a décidé de se renforcer afin d'offrir à sa clientèle toute la gamme de ses métiers.

STEF est historiquement implanté en Italie au travers de trois sociétés, STEF Italia (ex. Cavalieri Trasporti), dédiée au transport domestique et à la logistique des produits frais, STEF Sea-Food Italia (ex. Tradimar Milano), spécialisée dans les produits de la mer et STEF International Italia (ex. TFE DA), qui traite les flux internationaux au départ de l'Italie.

Le groupe a acquis la société Dispensa Logistics (devenue STEF Logistics Italia), opérateur de référence en logistique pour les produits frais. STEF Logistics Italia exploite quatre platesformes en Italie et réalise un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros. Elle dispose d'un portefeuille de clients renommés dans les domaines de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution.

Cette acquisition renforce la position du groupe sur le marché italien de la logistique à destination des filières de produits frais. Les deux structures présentent des synergies, tant sur le plan de l'optimisation des outils d'exploitation que sur celui de l'harmonisation du modèle organisationnel dans le domaine du transport.

Pour STEF Italia, 2011 aura été une année de transition avec l'arrivée d'un nouveau directeur général, issu du groupe, le déploiement réussi du logiciel TMS et le rétablissement notoire des résultats de la filiale STEF International Italia.

Espagne

La situation économique en Espagne a continué de se détériorer en 2011. La croissance, nulle au 3 ème trimestre, s'est de nouveau contractée au dernier trimestre (-0,1%) en raison d'une demande intérieure affaiblie par les plans d'austérité et un taux de chômage qui a passé la barre des 22%.

En dépit de cet environnement économique difficile, le chiffre d'affaires de STEF en Espagne a progressé de 12%. Cette performance résulte du développement de son activité avec de grands comptes européens, mais aussi de la forte progression des activités de transport à destination des autres pays européens (+ 36%).

L'acquisition, courant 2011, de la part majoritaire de son partenaire dans Logirest, spécialiste de la logistique pour la restauration, renforce l'offre commerciale du groupe sur ce nouveau segment en plein développement.

Enfin, avec l'ouverture de STEF Madrid Torrejon, plate-forme de transport et de logistique de produits agroalimentaires frais et surgelés, STEF Iberia dispose désormais de la pièce maîtresse d'un réseau de 17 plates-formes en Espagne.

Portugal

Le Portugal est, parmi tous les pays européens où le groupe est implanté, celui où la crise a été le plus fortement ressentie. En contrepartie de l'aide financière internationale, le gouvernement portugais a appliqué un plan de rigueur qui pèse lourdement sur la consommation des ménages.

En 2011, l'investissement des entreprises portugaises a reculé de 17%, le pays est entré en récession (PIB – 1,9%) et le taux de chômage a atteint 12,7% de la population active.

STEF Portugal - Logistica et Transportes a dû s'adapter à la baisse d'activité de la plupart de ses clients, à une forte pression tarifaire et à une concurrence exacerbée.

La filiale portugaise a réussi à préserver son chiffre d'affaires et à équilibrer son résultat. Cependant, des arbitrages en matière d'investissements ont été nécessaires et la construction de la nouvelle plate-forme de Porto a été différée.

Benelux

L'économie belge s'est bien tenue avec une croissance de 1,9 %, voisine de celle de 2010. Bien que ralentie en fin d'année, la croissance est restée supérieure à celle de la zone euro.

L'activité transport de STEF Transport Saintes, portée par le développement des flux vers les autres pays européens du groupe, a progressé d'environ 10%.

L'activité des deux filiales logistiques est stable. Si la rentabilité du site de Courcelles s'est améliorée, le taux de remplissage du site de Saintes a été pénalisé par la reconfiguration de son fonds de commerce dans le domaine de la restauration.

Aux Pays-Bas, STEF Nederland a vu son chiffre d'affaires, encore modeste, progresser fortement, grâce au développement de son activité de groupage de produits frais vers les autres pays où le groupe est implanté.

Suisse

Malgré le renchérissement du franc suisse et le ralentissement de son activité exportatrice du fait de la crise européenne, l'économie du pays a bien résisté avec une croissance de 1,9%.

STEF Suisse a exercé ses activités dans un contexte de saturation de ses entrepôts. Le chiffre d'affaires a été quelque peu impacté par la diminution de l'activité de congélation et la baisse sensible des transports vers la zone alémanique. Le résultat, cependant, n'a pas été affecté par ces facteurs.

Flux européens

STEF Eurofrischfracht, dont l'essentiel de l'activité réside dans le traitement des flux en provenance d'Allemagne à destination de la France et de la Péninsule ibérique, a maintenu son bon niveau de performance.

STEFOVER est spécialisée dans les flux entre l'Europe et l'Afrique du Nord (Tunisie, Libye, Algérie) via le port de Marseille. Compte tenu des événements politiques en Tunisie et en Libye en 2011, la faible chute du chiffre d'affaires (- 3%) et le résultat quasiment à l'équilibre révèlent le savoir-faire des équipes de Stefover.

MARITIME

La Méridionale assure un service régulier de transport maritime de passagers et de fret, dans le cadre d'une délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de la Corse. Elle fournit également une desserte régulière de la Sardaigne qu'elle a décidé de renforcer en saison, avec l'ajout d'une troisième rotation.

L'année 2011 a été marquée par la livraison du Piana, son nouveau cargo mixte, mis en service le 26 décembre. Par ses caractéristiques, ce navire confirme le positionnement qualitatif de l'entreprise :

  • Pour les passagers, il répond aux normes les plus élevées en matière de confort, le rapprochant des standards de la croisière.
  • Pour le fret, la conception du navire et sa vitesse potentielle permettent de réduire les temps de manutention et de garantir quasiment en toutes circonstances un respect des horaires de déchargement.

Les liaisons maritimes sont réalisées avec 3 navires rouliers mixtes : PIANA, KALLISTE & GIROLATA, dont la capacité totale est, dorénavant, de 6800 mètres linéaires, soit l'équivalent de 500 remorques et de 1900 passagers avec leurs voitures.

En 2011, la surabondance de l'offre passagers s'est réduite avec le retrait d'un opérateur, tandis que l'offre au départ du port de Toulon est revenue à des niveaux plus équilibrés. L'activité du début d'année a également été marquée par un conflit social chez un opérateur historique des liaisons avec la Corse.

Cet environnement s'est révélé favorable pour La Méridionale qui a enregistré une hausse de son trafic de 20%, avec 225.000 passagers transportés, alors même que le marché entre le continent et la Corse était en retrait. Le fret, avec 787.000 mètres linéaires de roll, a progressé de 16%, dans un marché en croissance de 6%.

Dans le même temps, l'activité du port de Marseille s'est redressée avec une progression du fret de 7% et de l'activité passagers de 29%.

Ces éléments confortent les choix stratégiques de la Méridionale, caractérisés par une offre au départ du port de Marseille centrée exclusivement sur des navires mixtes et sur un positionnement premium pour les passagers.

La Cour administrative d'appel de Marseille a enjoint, le 7 novembre 2011, la Collectivité territoriale de Corse de résilier par anticipation la délégation de service public pour la desserte maritime de la Corse, à effet du 1er septembre 2012, soit seize mois avant l'échéance prévue du contrat. Des négociations sont en cours pour la gestion de la période transitoire et la préparation de la prochaine délégation qui devrait entrer en vigueur fin 2013.

AUTRES ACTIVITES

SYSTEMES D'INFORMATION

STEF Information et Technologies (ex. Agrostar) édite des logiciels, intègre et maintient les systèmes d'information du groupe. Il réalise également des solutions métier pour des clients/partenaires de STEF.

En 2011, le pôle de gestion des systèmes d'information a poursuivi ses actions de sécurisation des applications (secours des télécommunications des sites de transport en France désormais assuré par liaisons satellites, dédoublement des liens avec l'Espagne et l'Italie), ainsi que ses travaux d'harmonisation des référentiels groupe et de modélisation des outils métiers.

Dans le domaine du transport, STEF Information et Technologies a déployé, pour l'ensemble du réseau, des fonctionnalités dédiées à l'organisation, au calcul de l'empreinte carbone en temps réel, au suivi des litiges, à la sécurisation de la facturation et au pilotage de la rentabilité. Les outils de pilotage de l'activité ont été adaptés (programme «Management du contrat», sécurisation et renforcement des fonctionnalités du programme « Infoquai » relatif à la gestion informatisée de l'activité de quai, optimisation de la solution d'informatique embarquée et de géo-localisation «MasterNaut»).

Le déploiement de ces outils a également été renforcé en Europe. A titre d'exemple, en Italie, le système d'exploitation transport TMS du groupe est désormais actif sur tous les sites.

Pour la logistique, le logiciel de gestion d'entreposage WMS, qui favorise l'unification des méthodes opérationnelles et la réduction des coûts de maintenance, est implanté sur la totalité des sites de l'activité de produits surgelés et sur des sites-pilotes de l'activité frais. Le premier lot de l'outil «Fluid-e» de gestion mutualisée des approvisionnements, dédié aux centres de consolidation a été mis en place. La solution «Agrorest», destinée à la gestion de l'activité de restauration collective, est progressivement installée dans les filiales opérant sur ce segment.

Les systèmes de gestion et d'administration du groupe sont renforcés (déploiement du module SAP/FI à la Méridionale, mise en place d'un nouvel outil de consolidation Groupe, via SAP). Ainsi, des processus d'amélioration de la productivité administrative ont été implantés (système de communication avec les banques, conformément à la norme SEPA, première solution pilote de dématérialisation fiscale de factures). Deux projets destinés à l'amélioration de la gestion des achats et à l'optimisation de la maintenance des stocks de manutention des véhicules sont en cours de réalisation.

En fin d'année, l'ensemble du système d'information du groupe et des infrastructures matérielles sur lesquelles il est hébergé ont été mis à jour pour intégrer la nouvelle marque STEF.

IMMOBILIER Patrimoine immobilier

STEF détient la propriété de ses actifs immobiliers. Cette politique répond à une démarche patrimoniale et stratégique. La spécificité des activités de STEF est, effectivement, très dépendante de la qualité et de l'adaptabilité des outils immobiliers et, par ailleurs, l'offre d'entrepôts et de plates-formes réfrigérés sur le marché est très rare.

Le groupe exerce ses activités en s'appuyant sur un réseau européen de 223 entrepôts et platesformes, pour un volume global d'entrepôts de 6.249.000 m3 et une surface de plates-formes transport de 429.800 m2. La quasi-totalité de ces bâtiments est la propriété du groupe STEF qui possède également des immeubles à usage de bureaux, notamment son siège social.

Une partie des immeubles appartenant au groupe est logée dans une structure dédiée, détenue à 100%, IMMOSTEF, qui assure, par ailleurs, la gestion de la totalité du parc immobilier.

Gestion immobilière

Outre sa vocation de gestion patrimoniale, IMMOSTEF regroupe également les effectifs et les compétences dédiés à la construction, à la maintenance et à la gestion technique, notamment environnementale, des outils d'exploitation utilisés par les sociétés du groupe.

Les nouvelles constructions répondent à plusieurs exigences : le besoin de renouvellement des sites anciens, l'amélioration des performances logistiques et techniques, notamment énergétique et l'accroissement des volumes et des flux traités.

En 2011, les chantiers de construction et les travaux de réaménagements de sites ont été intensifiés.

Les principales réalisations ont été :

  • la livraison d'un important nouveau site multi-température, accueillant les activités transport et logistique, à proximité immédiate de Madrid (Torrejon), totalisant 16.000 m2 de surface développée dont 5.600 m2 de quai transport et 85.000 m3 d'entrepôt sous froid positif et négatif,

  • l'achèvement de l'aménagement et de l'extension du site de Strasbourg-Port du Rhin (5.000m2 sous froid en tri-température), destiné à accueillir les activités de STEF Santé,

  • l'achèvement de la rénovation complète du site de Vire (12.800 m2), acquis en 2010 et dédié aux activités d'affinage de fromage, de stockage de chocolat et de découpe de viande,

  • l'extension de la plateforme transport de Saintes (Belgique).

De nouveaux chantiers ont été engagés :

  • la construction d'un nouveau site transport et logistique à Dijon (Fauvernay), d'une surface développée de 7.200 m2, qui remplacera deux bâtiments en location à Chenôve,
  • la construction d'un nouvel entrepôt surgelé dans la zone Eurocentre proche de Toulouse, totalisant 74.000 m3 sous froid négatif à -25°C, qui remplacera un entrepôt existant,
  • la construction d'un nouveau site transport à Limoges, d'une surface développée de 5.200 m2, en remplacement du site actuel.

Dans le cadre de la croissance externe du Groupe, trois nouveaux entrepôts ont été intégrés en Italie (ce qui porte les installations sous froid positif à 172.000 m3), ainsi que deux entrepôts surgelés en France (65.000 m3 à -25°C).

Le remplacement des fluides frigorigènes HCFC – R22 utilisés dans certains entrepôts et plateformes s'est poursuivi, conformément au calendrier prévisionnel établi en 2007.

Ces fluides sont remplacés par des fluides naturels, tels que l'Ammoniac et le CO2. La majorité des substitutions nécessaires sera effectuée dès 2012, la date limite étant fixée au 31 décembre 2014.

Enfin, des solutions de valorisation sont régulièrement recherchées pour d'anciens sites d'exploitation, en France et en Europe ; des cessions de sites obsolètes sont réalisées chaque année.

ASPECTS SOCIAUX DE L'ACTIVITE

EFFECTIFS

En 2011, les effectifs du groupe (CDI et CDD) ont évolué de la façon suivante :

31/12/2010 31/12/2011
Transport (STEF Transport) 7 617 7 530
Logistique France (STEF Logistique) 2 935 3 215
Activités Européennes (STEF International) 2 252 2 350
Maritime (La Méridionale, STIM, Sata Minfos) 464 475
Autres activités et fonctions centrales 525 545
TOTAL Groupe 13 793 14 115
31/12/2010 31/12/2011
Effectifs France 11 543 11 774
Effectifs hors France, dont 2 250 2 341
Espagne 1 186 1 225
Portugal 312 303
Italie 361 425
Belgique 265 278
Royaume-Uni 51 41
Suisse 75 69
TOTAL Groupe 13 793 14 115

Au 31 décembre 2011, les effectifs (CDI + CDD) représentent 14 115 personnes, soit une augmentation de 2,33 % par rapport à décembre 2010.

Ces chiffres ne prennent pas en compte les contrats aidés (contrats d'apprentissage et de professionnalisation, principalement) qui représentaient 227 personnes au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2011, la ventilation des effectifs était la suivante :

CDI : 13 275 personnes, soit 94 % des effectifs totaux ; CDD : 840 personnes, soit 6 % des effectifs totaux.

À cette même date, le nombre d'intérimaires employés dans le groupe STEF s'élevait à 2925. Les effectifs précaires sont très sollicités en fin d'année, notamment pour répondre aux surcroîts d'activité en transport et logistique. Ainsi, l'augmentation des activités en décembre 2011, par rapport à décembre 2010, explique l'augmentation globale des effectifs du groupe.

Répartition des effectifs France, par catégorie :

Catégories 2010 2011
Cadres 10,59 % 11,55%
Maîtrises et Hautes maîtrises 20,65 % 20,08%
Employés 8,96 % 8,57%
Ouvriers 59,79 % 59,80%
- dont Ouvriers roulants 27,07 % 25,91%
- dont Ouvriers sédentaires 32,71 % 33,89%

Le taux d'encadrement continue à augmenter, du fait de la structuration croissante des activités. La progression des ouvriers sédentaires par rapport aux ouvriers roulants correspond à l'augmentation des activités de la logistique par rapport à celles du transport.

Effectifs en France, par tranches d'âge :

Tranches d'âge 2010 2011
Moins de 25 ans 4,18% 4,22%
25-40 ans 44,93% 43,53%
41-55 ans 45,44% 46,32%
Plus de 55 ans 5,44% 5,92%

Le turn-over en 2011, relativement faible, renforce la tranche d'âge des plus de 40 ans (de 50,88 % à 52,24 %). Cependant, l'âge moyen est stable, à 41,2 ans.

Les femmes représentent 18,24 % des effectifs, soit une très légère augmentation (0,1 %) par rapport à 2010.

En 2011, la progression des effectifs a été corrélée à la croissance des activités et des opérations de développement. Ainsi, 135 salariés issus d'une enseigne cliente ont été intégrés dans le cadre de la reprise de ses activités logistiques par le groupe.

La croissance externe menée par le pôle Activités européennes s'est traduite par une progression des effectifs de près de 100 personnes, en particulier en Espagne et en Italie, notamment avec l'acquisition de Dispensa (+59 salariés).

DEVELOPPEMENT DES HOMMES

La politique du groupe, en matière de ressources humaines, est orientée vers la formation et la promotion des salariés. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est un outil d'accompagnement largement déployé dans ce domaine.

Formation :

En 2011, les principales priorités, définies au cours des années précédentes, se sont renforcées :

  • actions de formation favorisant l'employabilité du personnel, notamment des ouvriers et employés et visant le maintien ou l'évolution de leur savoir faire métier ;
  • renforcement de la culture managériale du groupe et des compétences métiers des collaborateurs ;
  • accompagnement de la politique de développement durable du groupe ;
  • pérennisation et harmonisation de la transmission des savoir faire en interne ;
  • optimisation des méthodes de recrutement et d'évaluation, professionnalisation des acteurs de la fonction « ressources humaines » ;
  • optimisation des processus administratifs.

Développement des compétences :

  • développement de l'Institut des Métiers du Froid et externalisation de ses prestations ;
  • poursuite du déploiement du plan d'actions visant à renforcer les savoirs fondamentaux (lecture, écriture et calcul). 2000 heures de formation ont été dispensées entre 2010 et 2011 ;
  • formalisation de parcours professionnels de formation, spécifiques à chaque fonction ;
  • réécriture des modules de formation métiers selon l'approche Compétences ;
  • mise en place d'une politique de tutorat.

Recrutement et gestion des carrières :

200 jeunes collaborateurs suivent, en permanence, un cycle d'intégration et de formation de deux ans au sein des filiales du groupe. Ce parcours personnalisé est une clé d'accès à des postes de responsabilité managériale. Il permet, au travers de missions opérationnelles, de découvrir la diversité des métiers de la logistique et du transport et d'acquérir des compétences d'encadrement. Afin de favoriser le déploiement de la culture d'entreprise dans les implantations européennes, ce parcours comprend généralement une période d'immersion au sein d'une filiale en Europe.

Grâce à ce programme, la plupart des postes de management sont pourvus sans recourir à des recrutements externes : il s'agit de la politique, dite « pépinière », du groupe.

Le bilan de développement est un outil de gestion de potentiels. Il favorise la promotion interne et donc, l'accès des collaborateurs à d'autres responsabilités, qu'elles soient transversales ou hiérarchiques. Cet outil est associé aux entretiens annuels de développement et aux entretiens professionnels. L'évaluation de la performance, via un diagnostic des compétences managériales et techniques des collaborateurs, complète les dispositifs d'accompagnement et de gestion des carrières.

RELATIONS SOCIALES

Pénibilité

Dans le prolongement de la conclusion de l'accord sur l'emploi des séniors de décembre 2009, des discussions sur la pénibilité au travail ont été engagées en 2010, concomitamment aux négociations relatives à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC). Elles se sont poursuivies en 2011 et un accord portant sur la création d'une commission pénibilité au sein du groupe a été signé le 14 décembre 2011.

Par ailleurs, et compte tenu des obligations légales en la matière, des négociations relatives à l'identification des métiers, dits « pénibles » au sens de la loi et aux éventuelles mesures à prendre pour limiter les facteurs de pénibilité, se sont ouvertes fin 2011.

Egalité Professionnelle

De la même manière que pour la pénibilité et pour répondre aux obligations légales en la matière, des négociations ont été entamées, fin 2011, sur le thème de l'égalité professionnelle.

Protection sociale

Le dispositif de protection sociale est régulièrement analysé afin de confronter son adéquation avec les évolutions du marché et les besoins des salariés. Dans cette logique, la Direction, en partenariat avec les organisations syndicales, a lancé un appel d'offres en 2011 portant sur les garanties médico-chirurgicales et les frais de santé et prévoyance. Après étude des dossiers, il a été conjointement décidé de prolonger les relations avec l'assureur et le gestionnaire en place. Cet accord a donné lieu à la signature de deux avenants.

Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences

Les négociations sur la mise en place d'un accord collectif relatif à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences se sont poursuivies en 2011. La signature d'un accord devrait intervenir début 2012.

Qualité de vie au travail

Le pôle Qualité de Vie au Travail, créé en juin 2011 et rattaché à la Direction des Ressources Humaines de la Diversité et Qualité de Vie au Travail, a pour mission de contribuer à la performance globale de l'Entreprise par la prise en compte et l'amélioration du bien-être des salariés.

Piloté par une ergonome, ce pôle s'attache à identifier les dimensions physiques, mentales, et organisationnelles du travail, pour proposer des pistes de perfectionnement à l'échelle du groupe.

En 2011, deux démarches ont été initiées. Elles concernent :

  • La prévention des risques psycho-sociaux. Un site pilote du groupe participe à une démarche expérimentale proposée par la CARSAT. Les résultats de l'étude serviront à proposer une politique de prévention qui sera déployée au niveau du groupe.
  • La réduction de la pénibilité au travail. Dans le cadre des négociations sur les conditions de travail et sa pénibilité, une enquête a été réalisée auprès de 84 CHSCT du groupe en France, afin de répertorier les problématiques rencontrées sur les sites. L'analyse des réponses alimentera les travaux de la Commission sur la Pénibilité et les conditions de travail, créée en décembre 2011.

Mission Handicap et Diversité

A mi-parcours de l'accord de groupe 2010-2012, la Mission Handicap et Diversité a poursuivi sa mission d'accompagnement en matière d'emploi - et de maintien dans l'emploi - de salariés en situation de handicap. L'année 2011 a été marquée par deux opérations :

La sensibilisation des équipes autour du handicap. Les salariés de 136 sites ont participé à un challenge au profit de l'association « Les Bouchons d'amour »,

La contribution à l'évolution professionnelle des salariés en situation de handicap. Le dispositif « Découvertes métiers » permet à tout salarié handicapé souhaitant changer de métier (notamment pour anticiper l'évolution de son état de santé) d'en découvrir un autre au sein du groupe. Il bénéficiera d'un accompagnement personnalisé (formation, tutorat, travail sur la mobilité, aménagement de poste) pour maintenir son employabilité.

Enfin, l'équipe a poursuivi ses travaux sur la gestion des âges et l'égalité professionnelle hommes / femmes pour proposer, dès 2012, des mesures qui réaffirmeront la volonté du groupe d'agir en faveur de la diversité.

Systèmes d'information Ressources humaines (SIRH)

Le Centre d'Expertise SIRH structure et renforce la fonction ressources humaines, tant dans son organisation que dans ses outils et ses méthodes de production. L'année 2011 s'est caractérisée par la continuité des missions initiées en 2010.

Dans un souci d'optimisation et de fiabilisation, le projet « Pôle Production Partagé », portant sur la réduction progressive des temps consacrés à la production administrative, s'est poursuivi. De nombreuses actions ont également été entreprises afin de sécuriser l'organisation en séparant les tâches et les responsabilités des différents acteurs concernés.

Plusieurs évolutions technologiques ont permis de simplifier la circulation de l'information entre la fonction ressources-humaines et l'ensemble des fonctions métiers et supports de STEF.

La gestion simplifiée des référentiels et des données ressources-humaines représentera l'enjeu du Centre d'Expertise SIRH pour 2012.

L'actionnariat salarié

Les salariés du groupe STEF détiennent une participation dans le capital de la société par l'intermédiaire d'un Fonds Commun de Placement d'Entreprise dédié.

STEF soutient de longue date une politique volontariste d'association des salariés au capital de l'entreprise et le maintien d'un haut niveau d'actionnariat salarié est considéré comme un facteur déterminant de cohésion sociale.

Le groupe accompagne l'investissement de ses salariés par un abondement, dégressif par tranche d'investissement. En 2011, le solde positif de trésorerie a permis au FCPE d'accroître sa participation au capital de STEF, qui est ainsi passée de 15,78 % à 15,99 %.

L'ENVIRONNEMENT

STEF a défini depuis 2010 les trois axes d'engagements prioritaires de sa politique développement durable. Ces orientations font partie de son plan stratégique à moyen terme :

  • La mesure et la réduction des impacts environnementaux du transport et de la logistique du froid
  • Le développement de solutions métiers innovantes, performantes et durables
  • Le renforcement du modèle de responsabilité sociale du groupe1 .

Plus généralement, la politique Développement durable de STEF porte sur l'anticipation des réglementations, l'innovation technologique dans la maîtrise de la chaîne du froid, l'accroissement de l'efficacité énergétique des équipements et des bâtiments, la mise en place de pratiques opérationnelles qui améliorent les performances économiques et environnementales des activités2 .

L'organisation dédiée au développement durable

La politique en matière de développement durable est pilotée par un comité stratégique spécifique, qui propose les orientations et définit les plans d'actions. Il suit également leur déploiement et les résultats obtenus. Ce comité est composé d'un représentant de chaque direction opérationnelle, fonctionnelle et managériale du Groupe. Il est présidé par un membre du comité exécutif.

La démarche Développement Durable est désormais pleinement intégrée dans la gouvernance du Groupe. Elle est appréhendée comme une source de compétitivité, de différentiation sur les marchés, mais aussi comme un fédérateur social et un levier en matière d'innovation.

I – Mesure et réduction des impacts environnementaux du transport et de la logistique du froid

Mesure de l'empreinte carbone

STEF a élaboré en 2009 un outil de mesure de l'empreinte carbone pour les prestations de transport, à partir de son système d'information TMS, et un outil de mesure de l'empreinte carbone des prestations logistiques.

En août 2011, STEF a obtenu l'attestation de conformité pour son calculateur CO2 transport, délivrée par Bureau Véritas Certification. Grâce à ce calculateur, STEF est en mesure de fournir à ses clients, pour leurs activités en France, en Espagne et au Portugal, l'évaluation de l'empreinte carbone de chaque commande transport, basée sur l'exploitation réelle des flux. Cet outil permet également aux clients de STEF de disposer d'une mesure CO2 fiable pour leurs propres estimations en matière d'empreinte carbone, et ainsi d'optimiser leur schéma d'organisation de la prestation de transport.

1 La politique sociale du groupe est exposée au chapitre précédent « Aspects sociaux de l'activité »

2 Le détail des actions engagées figure dans le rapport Développement Durable 2011, disponible sur le site internet de STEF.

Par ailleurs, STEF apporte son expertise technique, par le biais des instances professionnelles, aux groupes de travail et comités français et européens chargés d'élaborer les réglementations et normes en matière de mesure de l'empreinte carbone, notamment l'OEET (Observatoire Environnement Energie et Transport) et l'AFNOR.

Empreinte carbone des activités Transport et logistique de STEF

En décembre 2009, STEF a signé la charte ADEME, charte d'engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de marchandises. A cette occasion, STEF s'est engagé à réduire ses émissions de CO2 de 7% à la t.km pour la période 2010-2012. Ces objectifs seront atteints en 2012.

Empreinte STEF transport et logistique (périmètre France), concernant les facteurs d'émission suivants : carburants, fluides, électricité :

2008 2009 2010 2011
Total KT de CO2
(carburants, fluides, électricité) 442 428 421 417
Millions
de
km
parcourus
(périmètre
France
y.c.
sous
traitance)
320 315 314 331

Les données 2011 démontrent la poursuite de la réduction de l'empreinte carbone, tandis que les kilomètres parcourus augmentent du fait de la croissance des activités transport.

II - Solutions Transport et Logistique innovantes, performantes et durables

La démarche consiste à proposer aux clients la mise en place d'une supply chain « plus verte ». Celle-ci se décline autour des axes suivants:

  • l'optimisation et la densification des flux de transport
  • l'intégration du transport multimodal
  • le déploiement d'une logistique urbaine plus vertueuse

Optimisation et densification des flux de transport

L'optimisation des flux de transport et la mutualisation des stocks font partie du cœur de métier de STEF. Afin de répondre à la demande croissante d'augmentation des fréquences de livraison, tout en maîtrisant leur impact sur l'environnement, STEF travaille en permanence sur l'organisation des flux et recherche les solutions techniques permettant d'améliorer le taux de remplissage de ses véhicules :

  • Optimisation des circuits et réduction des kilomètres à vide grâce à des systèmes de géolocalisation, dont 100 % du parc de véhicules est équipé,
  • Déploiement des points de massification transport (hubs), lesquels permettent d'améliorer le taux de remplissage des véhicules au départ d'une même région,
  • Mise en place d'entrepôts de massification régionaux, permettant d'augmenter le tonnage moyen transporté au départ d'un entrepôt (logique de mutualisation du stockage, puis de mutualisation des flux de transport)
  • Accompagnement de distributeurs qui déploient une logique de regroupement des stocks de plusieurs fournisseurs au sein de centres de consolidation et de collaboration dédiés,
  • Développement de centres de pilotage de flux afin d'optimiser les flux clients au départ des usines.

En 2011, ces schémas d'organisation logistique ont été renforcés avec notamment, le développement de la mutualisation transport des flux amont.

Enfin, l'aménagement des semi-remorques double étage permet d'améliorer les taux de remplissage des véhicules et ainsi, de réduire les consommations de carburant et les émissions de gaz à effet de serre.

Report modal

STEF est partenaire, de longue date, d'une activité de transport multimodal rail-route, via sa participation dans la société Froid Combi, qui opère sur ce secteur entre Avignon et Perpignan, jusqu'à Paris et Lille, avec des caisses mobiles.

Par ailleurs, de nouveaux partenariats opérationnels de report multimodaux ont été mis en œuvre avec succès en 2011.

En mars, des flux routiers ont été reportés sur la ligne ferroviaire Rennes-Lyon. En décembre, un report modal fluvial a été mis en place sur la Seine entre Rouen et Gennevilliers. Il s'agit de la première réalisation de transport de produits industriels agroalimentaires de grande consommation, sous température dirigée, par voie fluviale.

Logistique urbaine

En matière de logistique urbaine, STEF participe, depuis 2009, à la mise au point de véhicules à carburant alternatif et de véhicules et matériels silencieux.

En 2011, les tests des véhicules hybrides et électriques menés en partenariat avec des constructeurs ont permis d'aboutir à la création d'un porteur de 19 tonnes, 100% électrique. Il s'agit du plus gros véhicule de transport de marchandises de cette nature, mis en service. STEF expérimente ce type de véhicules pour des tournées de livraisons en centre-ville.

III – Moyens de production

De par son activité de gestion d'entrepôts frigorifiques et de transport routier, STEF a pour constante de chercher à réduire les consommations d'énergie et les atteintes à l'environnement de ses deux principaux moyens de production que sont les véhicules et les entrepôts/platesformes.

Véhicules

Réduction de la consommation de carburants des tracteurs

En 2011, STEF a atteint l'objectif d'une consommation de carburant de 32 litres/100 kms pour son parc de tracteurs, soit une réduction de plus d'un litre /100 kms en un an. Pour ce faire, STEF a mis en œuvre un plan d'actions spécifique.

STEF a participé à des tests, en partenariat avec les constructeurs de tracteurs, pour la mise au point d'une nouvelle chaîne cinématique moins consommatrice d'énergie.

Conformément à l'engagement pris par le groupe en 2010, le programme de renouvellement de la flotte de véhicules a été renforcé et en 2011, l'intégralité de la flotte de véhicules dédiée à la distribution, était dotée de la nouvelle génération de motorisation, Euro V. Le Groupe dispose ainsi d'un parc des plus respectueux de l'environnement pour le transport des denrées périssables.

Le plan de formation à l'éco-conduite a été renforcé pour atteindre plus de 3000 conducteurs formés. Ce programme consiste à sensibiliser les conducteurs à des modes de conduite visant à mieux utiliser l'énergie, grâce à l'utilisation de boitiers d'analyse de la consommation. En 2011, l'éco-conduite est devenu un module obligatoire de formation des conducteurs.

La réduction de la consommation de carburant représente la principale source ayant permis d'atteindre l'objectif de réduction de 7% des émissions de CO2 à la tonne.km.

Froid cryogénique

STEF expérimente, avec un partenaire industriel, des groupes frigorifiques fonctionnant à l'azote liquide. Ces groupes présentent l'avantage de ne pas émettre de CO2 et sont silencieux. Le froid cryogénique constitue une alternative intéressante pour le remplacement des fluides frigorigènes synthétiques.

Immobilier

Des sites économes en énergie

STEF pilote, au travers de sa filiale dédiée, IMMOSTEF, des chantiers de construction en France et en Europe, pour son propre compte et celui de ses clients.

Cette expertise a amené le groupe à contribuer, dans le cadre de la commission développement durable de l'AFILOG, à l'élaboration de l'addendum au référentiel HQE® des bâtiments frigorifiques. En 2010, STEF a obtenu la certification HQE pour l'entrepôt de STEF les Essarts en Vendée (25000 m3 en froid négatif). Les nouvelles constructions de STEF intègrent, au travers d'un référentiel groupe, les principaux critères de ce premier référentiel HQE ®, spécifique aux bâtiments frigorifiques. Les gains en consommation d'électricité sont perceptibles sur ces nouvelles constructions.

Reconversion des installations frigorifiques avec des fluides frigorigènes naturels

STEF est confronté, au même titre que les industriels de l'agro-alimentaire, à l'obligation de reconvertir les installations frigorifiques qui fonctionnent avec des fluides HCFC, dont le R22, ces fluides ayant des effets négatifs sur l'environnement (couche d'ozone et effet de serre).

Le groupe a lancé un vaste programme d'adaptation de ses installations en privilégiant l'emploi des fluides naturels. Depuis 2006, STEF reconvertit, au prix d'investissements significatifs, les installations frigorifiques concernées avec ce type de fluides. Pour l'année 2011, près de 170 000 M3 de constructions neuves et de reconversions de sites ont été réalisées en utilisant des fluides naturels.

Sites en tri-sélectif des déchets

En 2011, le déploiement de la démarche de tri sélectif s'est poursuivi. La moitié des sites STEF a mis en place une procédure de tri sélectif des déchets non dangereux (carton, films d'emballage, bois). Le poids total représente 18.850 tonnes ; 35 % de ces déchets sont valorisés.

Le traitement des déchets dangereux fait l'objet d'une gestion via des filières agréées.

Désignation Estimation annuelle Modalités de traitement
Fluides frigorigènes
R22, R404 A, R407A, R410A,
R134a
6 tonnes Récupération et élimination en filières agréées
lors des opérations de démantèlement
d'installations et de maintenance (principalement
du HCFC-R22)
Liquide de refroidissement Environ 26.000 litres Circuits fermés avec vidange tous les trois ans
Lubrifiants usagés Environ 130.000 litres 90% pour véhicules et 10% pour groupes froids
Récupérateur agréé
PCB/PCT 2,3 tonnes Elimination en filière agréée avec bordereau de
suivi des déchets

La politique de développement durable de La Méridionale

Le Piana, nouveau cargo mixte entré en service le 26 décembre 2011, a été classé par le Bureau Veritas dans des normes répondant à des celles des paquebots en matière de réduction des bruits et vibrations et également de prévention de la pollution.

Il est le premier navire neuf conforme aux nouvelles exigences françaises sur l'accessibilité à bord.

En 2011, La Méridionale a réalisé un Bilan Carbone à partir des données 2010. Comparés à 2007, les résultats font ressortir une réduction des émissions de 6,8%.

Tonnes équivalent carbone 2007 2010 Ecart
Energie interne 35 121 32 989 -2 132 -6,1%
Transports de personnes 3 430 3 000 -430 -12,5%
Amortissements 3 206 2 848 -358 -11,2%
Fret 2 034 2 042 8 0,4%
Matériaux entrants 986 891 -95 -9,7%
Autres 330 261 -69 -20,9%
Total 45 108 42 031 -3 077 -6,8%

Depuis juillet 2011, La Méridionale est devenue la première compagnie maritime à équiper la totalité de sa flotte du système de partage des observations destiné à repérer les cétacés dans le cadre de la préservation de cette espèce (système REPCET). Ce système devrait être déployé dans un espace maritime Méditerranéen protégé de 87 500 km², secteur où les collisions entre navires et grands cétacés constituent un danger pour ces espèces protégées.

Par ailleurs, dans le prolongement de ses actions d'anticipation des évolutions technologiques, la Méridionale mènera en 2012 des expériences de réduction de consommation sur ses trois navires :

  • Piana : expérimentation du système AIRCLAIR (analyse spectrale du combustible)

  • Girolata : fonctionnement des moteurs en mode combinatoire (vitesse moteur en fonction de la puissance)

  • Kalliste : gestion automatique de l'assiette du navire (recherche des lignes d'eau optimales).

LES RISQUES DU GROUPE

Les risques liés aux activités du groupe

L'activité du groupe est centrée sur les denrées périssables et les produits à contrainte de température et de date. Il est donc exposé à différents risques d'exploitation, les principaux étant le risque de destruction des outils d'exploitation et la rupture de la chaîne du froid, avec leurs conséquences sur les marchandises confiées.

Pour pallier ces risques et réduire les conséquences dommageables d'un incident de cette nature, l'organisation du groupe et le maillage territorial de ses implantations, en particulier sur le territoire national, lui permettraient de faire face, dans un délai rapide, à l'impossibilité d'utiliser un ou plusieurs de ses outils d'exploitation.

Ainsi, les conséquences d'un risque incendie paraissent limitées à l'échelle du groupe, le nombre d'entrepôts et de plates-formes exploités lui permettraient de basculer rapidement, si besoin, les flux affectés par l'incident vers un autre site.

La Direction d'Exploitation a pour mission permanente de prévoir et de mettre en œuvre des solutions pour assurer la continuité de l'exploitation en dépit des aléas qui se présentent (climatiques, sociaux ou d'ordre accidentel).

S'agissant du risque lié à la rupture de la chaîne du froid, les outils immobiliers sont équipés de systèmes d'enregistrement de température pendant l'exploitation et de systèmes de télésurveillance pour les périodes hors exploitation, c'est à dire du vendredi soir au lundi matin pour les entrepôts frigorifiques et du samedi midi au dimanche soir pour les plates-formes de transport. L'objectif est de réduire au maximum les risques de destruction d'un bâtiment par suite du déclenchement d'un incendie.

Pour ces problématiques, STEF a mis en place un programme de maintenance et investit chaque année dans sa politique de mise en sécurité de ses sites de façon à prévenir tout incident et à réduire au maximum les risques de survenance d'un sinistre et pour en minimiser la portée, s'il venait à se produire.

Conscient de sa dépendance aux flux d'informations qui circulent quotidiennement et à leur sécurisation, le groupe considère la sauvegarde des données comme une priorité. C'est pourquoi, un pôle d'expertise dédié aux systèmes d'information est présent dans l'organisation. La sécurisation des données, leur restauration rapide en cas d'incident affectant les unités centrales et le maintien de l'inviolabilité des systèmes d'information constituent un enjeu fondamental de la relation avec les clients.

Le groupe dispose, au travers de ses programmes d'assurances, tant en dommages/pertes d'exploitation qu'en responsabilité civile, d'une couverture aussi adaptée que possible aux responsabilités qu'il assume. Une politique prudente en matière de garanties et de franchises, revalidée périodiquement pour répondre aux évolutions des marchés et à la croissance du groupe, doublée d'une politique volontariste de prévention et de formation, réduit l'exposition du groupe aux conséquences d'un important sinistre.

LES RISQUES DE MARCHE

Risque de liquidité

Les besoins de trésorerie du groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. L'échéance de ces lignes de crédit s'établit de 3 à 5 ans.

STEF dispose également de crédits spot et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues. Celles-ci sont complétées d'autorisations complémentaires sans échéances convenues, sur les filiales étrangères du groupe.

Les lignes de crédit confirmées, non utilisées et les autorisations de découvert disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au groupe une bonne maîtrise de son risque de liquidité.

Certaines lignes et emprunts (y compris l'emprunt OBSAAR) sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 (6,5 pour l'OBSAAR) et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7 (identique pour l'OBSAAR).

Au 31 décembre 2011, STEF respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.

Risque de taux d'intérêt

L'endettement financier consolidé est essentiellement à taux variable, qu'il s'agisse des tirages à court terme sur lignes confirmées ou de l'endettement en crédit-bail et en prêt long terme hypothécaire, qui constituent les deux modes habituels de financement des immobilisations.

L'objectif concernant la gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de micro-couverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financements immobiliers. Cette politique de couverture doit permettre à terme d'optimiser l'adossement des instruments de couverture aux dettes sous-jacentes, tout en améliorant son efficacité et en respectant les obligations comptables en termes de comptabilité de couverture.

Risque de crédit-client

Aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d'affaires du groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats du groupe. STEF dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui a été renouvelé en 2011 pour une période de 2 ans.

Risque de change

Les flux en devises hors Euro restent relativement équilibrés avec la zone Euro et ne créent donc pas de position de change à risque.

Risque sur le gazole

En tant que consommateur important de gazole, STEF est exposé aux variations du prix de ce carburant mais n'envisage pas, à ce stade, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le groupe privilégie surtout l'optimisation des achats auprès d'acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations.

LES COMPTES CONSOLIDÉS

LE CHIFFRE D'AFFAIRES

L'année 2011 est une année de forte croissance pour le groupe qui a gagné des parts de marché dans chacune de ses activités et qui a repris une dynamique de croissance externe avec la prise de contrôle de trois sociétés au cours de l'année : Logirest en Espagne pour la logistique dédiée à la restauration, Dispensa en Italie pour la logistique des produits frais et Transports Frigorifiques Pyrénéens en France pour le transport de produits frais.

L'activité a été soutenue tout au long de l'année et n'a pas connu de ralentissement malgré une consommation alimentaire en légère décroissance dans tous les pays où opère le groupe STEF.

Cumul annuel 2011 2010 % % à périmètre
comparable

Transport France
1 130,4 1 061,9 + 6,4% + 6,4%

Logistique France
389,7 371,2 + 5,0% + 5,0%

STEF International
438,3 386,0 +13,6% + 6,7%
Sous-total 1 958,4 1 819,1 4,9%
+ 7,7%
+ 6,2%

Maritime
100,5 87,6 + 14,7% + 14,7%

Autres activités (dont
241,3 150,7 + 60,1% + 42,0%
négoce)
Total
2 300,3 2 057,4 + 11,8% + 9,2%

(En M€)

La croissance de l'activité Transport France est essentiellement tirée par le volume d'activité avec une hausse de 2,3% des tonnages de produits frais dans le réseau de transport et l'apport de chiffre d'affaires lié aux schémas de massification proposés aux clients. L'intégration d'une nouvelle agence à Tarbes apporte un chiffre d'affaires supplémentaire de 0,7 M€ pour six mois d'activité.

Le pôle Logistique France a démarré en 2011 trois dossiers majeurs d'externalisation logistique, confiés par de grands acteurs de la chaîne agro-alimentaire et qui ont apporté un chiffre d'affaires supplémentaire de +5,4 M€ (16 M€ en année pleine). Ces développements en logistique de flux tendus s'accompagnent d'un retour de la croissance de l'activité d'entreposage qui finit l'année avec un taux de remplissage des entrepôts surgelés de 84,6% (82,2% en 2010) et un chiffre d'affaires en hausse de 4,8%, à 181,7M€.

STEF International confirme en 2011 son rôle de relais de croissance avec un chiffre d'affaires en hausse sensible pour les principales implantations du groupe :

2011 2010
M€ M€
Chiffre d'affaires Total 2 300 2 057
Chiffre
d'affaires
des
filiales
exclusivement
dédiées
à
94,2 93,5
l'Export*
Chiffre d'affaires des filiales européennes
454 ,1 368,6
-
dont péninsule Ibérique
209,5 165,4
-
dont Italie
177,6 142,9
-
dont Benelux
42,8 34,5
-
dont Suisse
15,7 15,2
-
dont Grande-Bretagne
8,5 10,6
-

*Certaines filiales dédiées à l'export sont intégrées dans le périmètre de STEF Transport

Malgré un environnement économique dégradé en Europe du Sud, le groupe a consolidé ses positions :

  • en Espagne avec la livraison du nouveau site de Madrid, stratégique pour dynamiser l'activité du réseau de transport et pour donner un nouvel élan à l'activité logistique de restauration et des produits frais.
  • En Italie avec l'intégration de la société Dispensa (23,8 M€ pour cinq mois d'activité) qui complète le savoir faire du groupe dans le domaine de la logistique des produits frais et qui présente des synergies avec le réseau de transport de Cavalieri.

L'activité maritime réalise une excellente année 2011 avec une hausse de 20,2% des passagers transportés et de 15,5% du fret. Cette performance a été obtenue avec un nombre de traversées comparable à 2010, ce qui traduit une augmentation sensible du taux de remplissage des navires.

Le Négoce et autres activités sont en augmentation de 60,1%, représentant un chiffre d'affaire global de 241,3 M€. La majeure partie de ce montant est constituée par le négoce de marchandises réalisé pour le compte des clients de la restauration hors foyer qui croît de près de 65% sur l'année, pour s'établir à 233,6 M€, étant précisé que ce montant intègre l'activité de Logirest, dont 60% du capital a été acquis en cours d'année.

Les autres activités sont relativement stables pour Agrostar (3,4 M€) et pour les Chais de Transat (3,4 M€, soit -3,5%) mais s'inscrivent en baisse pour l'activité immobilière, suite à la cession d'un immeuble.

LES RESULTATS

2011 2010 Variation
M€ M€ En %
Chiffre d'affaires 2 300 2 057 +11,8
Bénéfice opérationnel 85,2 80,6 +5,6
Résultat financier (11,2) (11,8)
Résultat avant impôt 74,0 68,8 +7,5
Charge d'impôt (22,6) (22,3)
Part des sociétés en équivalence + 1,0 + 1,0
Résultat net 52,4 47,6 +10,2
- dont part du Groupe 52,2 47,2 +10,4
- dont intérêts minoritaires 0,3 0,3

L'année 2011 confirme la bonne dynamique initiée en 2010 avec une croissance à deux chiffres des ventes (+11,8%) et du résultat net (+10,4%).

Cette performance s'inscrit dans un environnement économique et réglementaire qui s'est fortement tendu sur l'année 2011. En effet, le renchérissement du coût du travail avec la révision du dispositif d'allégement de charges sur les bas salaires et la mise en place d'une prime de partage des profits ont mécaniquement contribué, à hauteur de 7 M€, à la hausse de la masse salariale du groupe (soit environ 1 % de celle-ci). La hausse des coûts de l'énergie a pénalisé le groupe et notamment, la composante électricité : la facture a augmenté de 12% pour l'activité en France (+2,5 M€), alors que la consommation sur la période est restée relativement stable (+0,8%). De même, la hausse du prix du carburant a entraîné une augmentation de 15% des achats de gazole, à 116,5 M€ et a indirectement conduit à une augmentation de la charge de sous-traitance transport de 10,9%. Enfin, l'alourdissement de la fiscalité des entreprises en France s'est traduit par une hausse des impôts locaux en raison de l'élargissement de l'assiette de calcul de la CVAE et par une majoration de l'impôt sur les sociétés.

Ces éléments ont pesé sur le bénéfice opérationnel qui progresse moins vite que le chiffre d'affaires. La marge opérationnelle ressort ainsi à 3,7% du chiffre d'affaires contre 3,9% en 2010, année marquée par des plus values de cessions significatives. Retraitée des éléments à caractère exceptionnel, la marge opérationnelle est relativement stable à 3,6% contre 3,7% en 2010, démontrant ainsi la bonne résistance du groupe dans un environnement complexe.

Malgré le rebond des taux d'intérêts, le résultat financier est en amélioration grâce à une nouvelle réduction des délais de règlement (soit 1,2 jours d'amélioration, pour 45,4 jours d'encours moyen) et à une réduction de la dette finançant le besoin en fonds de roulement et les investissements immobiliers.

Malgré la majoration de l'impôt sur les sociétés sur le bénéfice fiscal réalisé en France, la charge d'impôts du groupe n'a guère augmenté en raison d'une hausse du résultat maritime qui n'est pas soumis à l'impôt sur les sociétés mais à la taxe au tonnage. Le groupe a également utilisé le report déficitaire de filiales étrangères.

La contribution des sociétés mises en équivalence étant stable à 1 M€, le résultat net augmente de 10,2% et de 10,4% pour la part revenant au groupe.

L'année 2011 a également permis de renforcer la solidité du bilan du groupe. En effet, le free cash flow est redevenu positif en 2011 (+20 M€) après trois années négatives. Cette bonne génération de cash, permise par la baisse programmée des investissements maritimes, a été obtenue tout en poursuivant un programme d'investissements soutenu qui a permis de compléter le dispositif immobilier et de procéder à des acquisitions ciblées et ce, malgré l'absence de cessions d'actifs significatives sur l'exercice.

Cette dynamique vertueuse, couplée au renforcement des fonds propres, permet d'amorcer une baisse du gearing qui devrait se poursuivre dans les années à venir. Le groupe a également réactivé son programme de rachat d'actions et a ainsi acquis des titres STEF pour un montant de 1,5 M€, soit 0,3% du capital.

LES RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ MÈRE

La société STEF est une holding pure qui regroupe les équipes de directions fonctionnelles et qui détient des ensembles immobiliers donnés en location aux sociétés d'exploitation. Le chiffre d'affaires, constitué de locations et de prestations essentiellement internes au groupe, s'établit à 10,3 M€, contre 11,1 M€ en 2010. Les produits imputables à des tiers, reprises sur dépréciations et autres produits, représentent 30,2 M€ à comparer à 29 M€ pour 2010. Il s'agit essentiellement des frais de groupe facturés à l'ensemble des filiales.

La principale variation par rapport à 2010 est liée à une réorganisation interne. En effet, 95 salariés, précédemment dans la holding transport (STEF Transport), ont été rattachés à la maison mère STEF, afin de positionner les fonctions sur la structure juridique adéquate. Cette évolution n'a pas eu d'impact direct sur l'équilibre d'exploitation de la société, à l'exception de certains impôts et taxes qui augmentent légèrement.

Les produits financiers, essentiellement composés de revenus de participations, représentent 28,3 M€ contre 23,1 M€ en 2010, en raison de la hausse des dividendes versés par les filiales du groupe et de la reprise de provision pour risque SNC Piana, reclassée en dépréciation d'actif. Les produits et charges financières assimilés représentent une charge nette de 0,8 M€ en 2011 contre un produit net de 0,8 M€, ce qui signifie une moindre utilisation du compte-courant du groupe par les filiales, comparativement à 2010.

Les charges financières prennent en compte une provision pour engagement financier liée au financement du navire Piana pour 5,5 M€. Au total, l'amélioration du résultat financier est de 2,6 M€ et permet de compenser la baisse du résultat d'exploitation.

Le résultat exceptionnel s'élève à 1,1M€ contre 2,2M€ en 2010. Il tient compte d'une indemnité d'expropriation d'un domaine public dans les Bouches du Rhône pour 1,7 M€.

En 2011, la société constate un produit d'impôt de 0,2 M€ (STEF est tête de groupe fiscal), contre un produit de 3,4 M€ au titre de 2010. En effet, le régime de l'intégration fiscale prévu par l'article 223 A du CGI permet notamment, du fait du principe de compensation entre les différents résultats des sociétés du groupe, d'obtenir un produit d'impôt.

Au final, le résultat net de la maison mère est bénéficiaire de 13,3 M€, contre 17,2 M€ en 2010.

Proposition d'affectation :

Résultat de l'exercice 13.332.246 €
Report à nouveau 58.555.861 €
formant un total disponible de 71.888.107 €
Qui sera affecté de la façon suivante :
Distribution d'un dividende
de 1,38 € par action,
soit une distribution globale de 18.651.595,62 €
Au report à nouveau à hauteur de 53.236.511,38 €

Il est précisé que si, lors de la mise en paiement, la société détenait certaines de ses propres actions, la somme correspondant au montant du dividende qui n'aurait pas été versé au titre de ces actions, serait affectée au compte de report à nouveau.

La distribution du dividende aura lieu à partir du jeudi 24 mai 2012.

Exercice Dividende net
par action
Revenu global
par action
2008 1,05 1,05
2009 1,05 1,05
2010 1,25 1,25

Dividendes distribués au titre des trois précédents exercices :

Conformément à l'article 223 quinquies du CGI, il est indiqué qu'il n'y a pas eu de frais généraux ayant donné lieu à réintégration dans le bénéfice imposable au titre de l'article 39-5 du même code.

Le tableau des résultats des cinq derniers exercices de STEF figure en annexe aux comptes sociaux.

RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

En 2011, les dépenses de recherche et développement engagées par le groupe ont porté sur l'adaptation des outils de pilotage de l'activité et sur les innovations en matière de véhicules (véhicules à carburant alternatif, groupes frigorifiques fonctionnant à l'azote liquide, aménagements techniques des véhicules double étage). Les frais de recherche et développement se sont élevés à environ 250 K€.

TABLEAU DE SUIVI DES SOLDES FOURNISSEURS PAR DATE D'ECHEANCE

dont échéance
Solde Fournisseurs Total échue de 1 à 31 jours de 32 à 61 jours au-delà
31.12.2011 5.296.122 303.028 4.943.778 49.315 0
31.12.2010 17.086.867 777.056 15.850.090 412.389 47.332

EVOLUTION DU PERIMETRE - PRISES DE PARTICIPATION REALISEES EN 2011

Acquisitions, créations, cessions :

France :

  • acquisition de 100 % de STEF Transport Tarbes (Transport Frigorifiques Pyrénéens),
  • constitution de la société Transcosatal Développement, détenue à hauteur de 33,33% par STEF SA, en concomitance avec la cession de la participation de 34 % dans Transcosatal Finances.

Italie :

  • acquisition de 100 % de STEF Logistics Italia (Dispensa Logistics).

Espagne :

  • acquisition de 60 % du capital de Logirest, portant la participation du groupe à 100 %,
  • liquidation de Tradimar Logistica del Mar, détenue à 100 % et de Tomsa Madrid, détenue à 32 %.

Suisse :

  • augmentation de la participation au capital de STEF Suisse (S.G.F.) de 98,5 % à 98,86 %.

Restructuration interne :

Absorption de Cryologistic Services dans STEF SA.

Le détail des filiales et participations figure en annexe aux comptes consolidés.

GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

MODIFICATIONS INTERVENUES AU SEIN DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

M. Henri Bouvatier est décédé en janvier 2011.

Madame Murielle Lemoine a été nommée administrateur par l'assemblée générale du 18 mai 2011.

MANDATS ET FONCTIONS EXERCES PAR LES ADMINISTRATEURS

M. Francis Lemor, Président Directeur-Général, administrateur depuis 1983 :

  • Président du conseil d'administration de Comexposium
  • Directeur Général Délégué de la société UEF
  • Administrateur de la Compagnie Méridionale de Navigation (CMN)
  • Administrateur de STEF Iberia
  • Administrateur de STEF Suisse
  • Administrateur d'Atlantique Management

M. Bernard Jolivet, Vice-président et Directeur Général Délégué, administrateur depuis 1996 :

  • Président Directeur Général d'Atlantique Management
  • Président Directeur Général d'Immostef
  • Président de STEF Transport
  • Président d'Atlantique SA et administrateur de STEF Iberia (Espagne)
  • Administrateur de STEF Transport Saintes (Belgique)
  • Administrateur de STEF Italia, Stef Italia Holding S.R.L. et de STEF Logistics Italia Srl (Italie)
  • Administrateur de TFE International Limited (Grande-Bretagne)
  • Représentant permanent de STEF au conseil d'administration d'Entrepôts Frigorifiques du Léon.

M. Jean-Charles Fromage, Directeur Général Délégué, administrateur depuis 2005 :

  • Directeur Général Délégué de STEF Transport
  • Administrateur d'Atlantique Management et de Compagnie Méridionale de Navigation (CMN),
  • Président du Conseil d'administration de STEF Iberia (Espagne), Gérant de Stef Portugal-Logistica e Transporte LDA,
  • Président du Conseil d'administration de STEF Transport Saintes et administrateur de STEF Logistics Saintes (Belgique)
  • Président du Conseil d'administration de STEF Italia, Stef Italia Holding S.R.L. et de STEF Logistics Italia Srl, administateur de Stef International Italia S.P.A. (Italie)
  • Administrateur de TFE International Limited (Grande Bretagne) et de STEF Suisse
  • Représentant permanent de STEF Transport au conseil d'administration de Froid Combi et de Transcosatal Développement, représentant permanent de STEF au conseil d'administration d'Immostef

Mme. Murielle Lemoine, administratrice depuis 2011

Administrateur d'Immostef, Président de Carthera et de Eblé Conseil et Participations

M. Gilles Bouthillier, administrateur depuis 1997

Président de Worms Management Services, Administrateur de Worms Services Maritimes et de Financière de Services Maritimes, Administrateur de Worms Asia Limited

M. Alain Bréau,

Administrateur depuis 2004

Président Directeur Général de Mory SA, Président de CFSIS SAS, Gérant de la SCI du 4, rue du Hoguet et de Logidis Automotive, administrateur de GT Trans (Belgique), Mory Europa (Belgique), de Mory Tunisie et de Superga Lux, représentant permanent de CFSIS chez Setcargo International.

M. Robert de Lambilly, administrateur depuis 2007

Président de STIM d'Orbigny, Président du Conseil d'administration de Compagnie Méridionale de Navigation (CMN).

M. Eric Giuily, administrateur depuis 1992

Gérant de Clai SAS, Administrateur de Socoma (coopérative de manutention portuaire de Marseille), Administrateur de Groupe Moniteur Holding

M. Christian Guilbert, administrateur depuis 1996

Président de la SAS ITS

M. Emmanuel Hau, administrateur depuis 2007

Président du Conseil de Surveillance d'Autogrill Restauration Services, Membre du Conseil de Surveillance de Sterling Strategic Value et Administrateur de Aedian SA.

M. Dominique Thénault, administrateur depuis 2009

Président du Conseil de Surveillance du Fonds Commun de Placement des salariés de STEF.

M. Dominique Nouvellet, administrateur depuis 2003

Président de Siparex Associés et de Sigefi Services, Administrateur de l'ANSA, de Tuninvest Finance Group (Tunisie), de Morocco Capital Invest (Maroc) et de Beltone Financial (Luxembourg).

M. Xavier Ogier du Terrail, administrateur depuis 2001

Administrateur de Neville Gestion, Censeur de Cofitem.

Allianz Vie, représentée par M. Pier Riches, administrateur depuis 1997

Monsieur Pier Riches est Président du Conseil d'administration du GIE Allianz Investment Management Paris, Membre du Conseil de Surveillance d'Oddo et Cie SCA, Administrateur de Immovalor Gestion, Allianz IART, Allianz Vie, Château Larose Trintaudon, Génération Vie, d'Allianz Banque et de Allianz Nederland Asset Management (Pays Bas), Président du conseil d'administration de la Sociéta Agricola San Felice (Italie), Représentant permanent d'Allianz Vie au conseil d'administration de Sequana et d'Allianz France au conseil de surveillance de Idinvest Partners.

Atlantique Management, représentée par M. François de Cosnac, administrateur depuis 2010

M. de Cosnac est administrateur d'Immostef, Président d'UEF, représentant légal de la société UEF, Présidente de la société Européenne de Logistique du Froid et représentant permanent de la société UEF, administrateur d'Atlantique Management, Président du Directoire de Gerignac SA, Membre du Conseil de Gérance de SOMERVI, Gérant de FDC Conseil Patrimoine, Vice Président du Conseil de surveillance d'Auris Gestion Privée.

Cinq administrateurs peuvent être qualifiés d'indépendants au regard des critères du Code de gouvernement d'entreprise des sociétés cotées Afep-Medef, il s'agit de Madame Lemoine, MM. Bréau, Hau, Nouvellet et du Terrail.

REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX

La rémunération du Président-Directeur Général et celle des Directeurs Généraux Délégués sont fixées par le Conseil d'administration, sur proposition du Comité des rémunérations des mandataires sociaux. Ce Comité est composé de Mme. Lemoine et MM. Bouthillier et Riches, il se détermine chaque année en fonction des performances globales du groupe et d'éléments objectifs de comparaison.

M. Dominique Thénault, Directeur Commercial de l'activité logistique France, est rémunéré dans le cadre de son contrat de travail.

Les membres du Conseil d'Administration reçoivent des jetons de présence fixés, globalement, à 75.000 € par l'Assemblée Générale des actionnaires. Une quote-part supplémentaire de 12.000 euros est réservée aux administrateurs membres du Comité d'audit.

Jetons de
présence
Rémunération
fixe
Rémunération
variable
Avantages en
nature
En euros 2011 2011 2011 * 2011
Administrateurs et membre des
organes de direction
Francis Lemor -
Président Directeur Général 6.857 229.742 178.533 5.016
Bernard Jolivet -
Vice-Président,
Directeur Général Délégué
8.857 201.475 151.429 4.870
Jean-Charles Fromage -
Directeur Général Délégué 26.799 197.660 135.211 5.692
Administrateurs
Gilles Bouthillier 5.357
Alain Bréau 4.464
Xavier Ogier du Terrail 9.357
Eric Giuily 5.357
Christian Guilbert 5.357
Robert de Lambilly 6.857 83.691 81.881
Murielle Lemoine 3.571
Dominique Nouvellet 7.571
Emmanuel Hau 9.357
Dominique Thénault 5.357 84.994 13.864 2.406
AGF Vie représentée
par Pier Riches
4.464
Atlantique Management représentée
par François de Cosnac
8.857

Rémunérations, nettes de prélèvements sociaux, versées aux mandataires sociaux :

* versée en 2011 au titre de l'exercice 2010

Les contrats de travail de Messieurs Jolivet et Fromage contiennent des dispositions relatives aux indemnités à leur verser en cas de rupture du contrat de travail qui entrent dans le champ des conventions et engagements réglementés relevant de l'article L.225-42-1 du Code de commerce. Messieurs Jolivet et Fromage ont indiqué qu'ils feraient valoir leurs droits à la retraite au 30 juin 2012. Ainsi, ces engagements ne trouveront pas à s'appliquer.

INTERET DES DIRIGEANTS DANS LE CAPITAL DE LA SOCIETE - PLAN D'OPTIONS D'ACHATS D'ACTIONS

Assemblée générale des actionnaires du 30 juin 2001
Conseil d'administration du 10 décembre 2003
Nombre
d'options
attribuée
s
Date de
début
d'exercice
Date de fin
d'exercice
Prix de
souscription
Options
levées au
10 décembre
2011
Options
annulées
Solde
54.548 10/12/08 10/12/11 16,28 € 52.488 2.060 0

Conformément aux dispositions de l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier, il est précisé qu'aucun des dirigeants mandataires sociaux n'a bénéficié d'options d'achat d'actions lors de cette attribution.

Le nombre d'actions correspondant à l'exercice des options d'achat d'actions a été prélevé sur les actions auto-détenues par la Société et affectées à cet usage.

RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL

Au 31 décembre 2011, le capital social s'élève à 13.515.649 €, composé de 13.515.649 actions d'une valeur nominale de 1 euro. Il n'a subi aucune variation au cours de l'exercice.

Répartition du capital et des droits de vote au 31 décembre 2011

Actionnaires Capital Droits de vote
% %
Atlantique Management 29,30 35,91
FCPE des Salariés du groupe 15,99 19,25
Société
des
Personnels
de
la
Financière
de
9,00 9,05
Union Economique et Financière 7,00 7,97
Société Européenne de Logistique du Froid 5,43 6,65
Autres membres de l'action de concert 0,47 0,58
Sous/total – action de concert 67,19 79,41
Bestinver 11,38 7,00
Auto-détention 4,52 0,00
Autres (actionnaires détenant moins de 5% du 16,91 13,59
Total 100,00 100,00

Franchissements de seuils réalisés pendant l'année 2011 :

  • Le 24/04/2011 : franchissement à la hausse par la société Union Économique et Financière, indirectement par l'intermédiaire de « Société Européenne de Logistique du Froid », du seuil de 10 % des droits de vote, par attribution de droits de vote double,
  • le 05/05/2011 : franchissement à la baisse par la société Minosfin du seuil de 5 % du capital et des droits de vote, par cession de titres,
  • le 05/05/2011 : franchissement à la hausse par les membres de l'action de concert du seuil des 2/3 du capital, par acquisition de titres sur le marché,
  • le 21/07/2011 : franchissement à la hausse par la société « Société Européenne de Logistique du Froid » du seuil de 5 % des droits de vote, par attribution de droits de vote double.

DELEGATIONS DE COMPETENCE EN MATIERE D'AUGMENTATION DE CAPITAL

L'Assemblée Générale du 18 mai 2011 a délégué sa compétence au Conseil d'Administration en vue de procéder à l'émission d'actions ordinaires et / ou des valeurs mobilières donnant accès au capital et / ou à l'attribution de titres de créance avec maintien du droit préférentiel de souscription.

Caractéristiques de la
délégation
Montant
maximal
nominal
autorisé
en euros
Montant
consommé au
31/12/2011
en euros
Solde
en euros
Échéance de la
délégation
Augmentation de capital 1.500.000 0 1.500.000 17 juillet 2013
Titres de créance
susceptibles d'être émis
150.000.000 0 150.000.000 17 juillet 2013

VALEURS MOBILIERES DONNANT ACCES AU CAPITAL – BONS DE SOUSCRIPTION ET / OU D'ACHAT D'ACTIONS REMBOURSABLES (BSAAR)

Dans le cadre d'une opération d'émission d'obligations à bons de souscription et/ou d'achat d'actions remboursables (OBSAAR), 904.976 bons de souscription et / ou d'achat d'actions remboursables (BSAAR) ont été émis en juillet 2008. Ces bons sont cessibles et exerçables depuis le 21 juillet 2010, et ce pendant une période de cinq ans. Chaque bon permet d'acquérir une action moyennant un prix d'exercice de 51,20 €.

Nombre de
BSAAR émis
Date de
début
d'exercice
Date de fin
d'exercice
Prix
d'exercice
Nombre de
BSAAR
exercés au
31 décembre
2011
Nombre de
BSAAR
restant à
exercer
904.976 21/07/2010 20/07/2015 51,20 € 46 904.930

Les actions correspondant à l'exercice des bons d'achat d'actions ont été prélevées sur les actions auto-détenues par la Société.

ACQUISITION PAR LA SOCIETE DE SES PROPRES ACTIONS

Résumé des opérations réalisées dans l'année par la société et portant sur ses propres actions :

Destination des titres
détenus en
autocontrôle
Comptes
annuels
au
31/12/201
0
Titres
acquis en
2011
Titres
cédés
en 2011
Changement
d'affectation
décidé en
2011 par le
Conseil
d'administrat
ion
Titres transférés en 2011
lors des levées d'options
(1)
lors de l'exercice de bons
de souscription (2)
lors de l'attribution
d'actions aux salariés
dans le cadre du plan
d'épargne d'entreprise
(3)
Comptes
annuels
au
31/12/201
1
Animation du cours par
l'intermédiaire d'un
contrat de liquidité
35.763 80.631 - 91.338 25.056
Couverture d'options
d'achat d'actions
24.518 -7.028 - 17.490 (1) 0
Couverture de valeurs
mobilières donnant droit
à l'attribution d'actions
501.661 42.938 - 46 (2) 544.553
Remise en paiement ou
en échange dans le cadre
d'une acquisition
37.373 -37.373 0
Couverture d'attribution
d'actions aux salariés
dans le cadre du plan
d'épargne d'entreprise
0 44.401 - 2.800 (3) 41.601
Total 599.315 123.569 - 91.338 0 - 20.336 611.210

STEF a acquis pendant la période du 19 septembre au 30 décembre 2011 42.938 titres pour un montant brut moyen de 35,68 €.

Programme de rachat d'actions 2011 :

Durant l'exercice 2011, deux programmes de rachat d'actions se sont succédés. Chaque programme, d'une durée maximale de 18 mois, a fait l'objet d'un descriptif de ses finalités et modalités, en application de l'article 241-2 du Règlement général de l'AMF.

  • Programme de rachat voté par l'Assemblée Générale des actionnaires du 19 mai 2010, aux termes de la 9ème résolution : le cours maximal à l'achat a été fixé à 55 €, pour une part maximale de capital à acquérir de 10 %.
  • Programme de rachat voté par l'Assemblée Générale des actionnaires du 18 mai 2011, aux termes de la 8ème résolution : le cours maximal à l'achat a été fixé à 60 €, pour une part maximale de capital à acquérir de 10 %.

Contrat de liquidité

Un contrat de liquidité sur Euronext Paris a été confié à la société de bourse Gilbert Dupont.

Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association française des entreprises d'investissement approuvée par la décision de l'AMF du 22 mars 2005.

Au 31 décembre 2011, le solde d'auto-détention au titre du contrat de liquidité s'établit à 25.056 actions.

COURS DE BOURSE

Entre le 3 janvier 2011 et le 30 décembre 2011, le cours a évolué entre 32,50 € au plus bas et 47,05 € au plus haut.

Sur la même période, la moyenne des titres échangés quotidiennement s'établit à 1.547. Le cours moyen annuel s'établit à 40,54 €.

EVENEMENTS IMPORTANTS INTERVENUS DANS LE GROUPE ENTRE LA DATE DE CLOTURE ET LA DATE D'ETABLISSEMENT DU PRESENT RAPPORT

Le groupe a adopté à compter du 1er janvier 2012 un nouveau nom et une marque européenne unique, STEF.

Cette étape dans la vie du groupe représente la convergence des savoir-faire des métiers opérés par STEF dans le domaine de la température dirigée en Europe (transport, prestations logistiques et systèmes d'information).

La nouvelle marque européenne STEF a pour vocation de répondre à une exigence de service homogène et d'un haut niveau de qualité, quels que soient l'activité, la région et le pays.

La nouvelle identité a été déclinée à tous les niveaux de l'entreprise et les dénominations sociales des entités juridiques du groupe ont été modifiées pour intégrer dans leur libellé la nouvelle référence unique, STEF.

PERSPECTIVES 2012

Dans un contexte de reprise économique encore incertain, STEF débute l'année 2012 avec confiance.

Le groupe bénéficiera en 2012 de l'effet report des contrats commerciaux structurants signés en 2011 qui apportent un niveau d'activité supérieur à la croissance naturelle du marché.

En Italie, les synergies créées grâce à l'acquisition de la société STEF Logistics Italia, qui vient compléter le dispositif existant, vont accélérer le retour à l'équilibre des activités.

Les investissements réalisés dans le Maritime permettront à STEF de s'appuyer sur une flotte modernisée et de se positionner favorablement dans la perspective du renouvellement de la délégation de service public pour la desserte de la Corse.

L'adoption de la marque unique STEF est un levier de développement qui contribue à renforcer le positionnement du groupe à l'égard de clients en recherche de solutions globales en Europe.

Après les efforts d'investissements effectués au cours des deux dernières années dans le maritime, STEF reviendra en 2012 à un niveau normal d'investissements, lui permettant de dégager un cash flow net positif.

En matière de ressources humaines, les efforts seront concentrés sur la poursuite et le renforcement des actions en matière de santé et de sécurité au travail et sur l'amplification du plan « pépinières » afin d'accompagner les opérations de croissance.

GOUVERNANCE DU GROUPE

Le Conseil d'administration a décidé, lors de sa réunion du 21 mars 2012, de faire évoluer la gouvernance du Groupe à compter du 1er juillet 2012.

Les choix se sont portés vers une équipe dirigeante, présente de longue date dans l'entreprise et qui incarne la culture et les valeurs du groupe.

Messieurs Bernard Jolivet et Jean-Charles Fromage, actuels Directeurs généraux délégués, feront valoir leurs droits à la retraite au 30 juin 2012 et conserveront leurs mandats d'administrateurs de la Société.

A compter du 1er juillet 2012, les fonctions de Présidence et de Direction générale seront dissociées. La Présidence de STEF continuera d'être assurée par M. Francis Lemor. M. Bernard Jolivet conservera sa fonction de Vice-président.

La Direction Générale sera confiée à M. Jean-Pierre Sancier, actuel Directeur général du pôle logistique STEF.

Celui-ci sera entouré de trois Directeurs généraux délégués :

  • M. Serge Capitaine, en charge du commerce et du marketing,
  • M. Bruno Duquenne, en charge des activités européennes,
  • M. Stanislas Lemor, en charge de l'administration et des finances.

En outre, compte tenu de l'expérience accumulée par MM. Jolivet et Fromage, il a paru important de continuer de s'appuyer sur leur expertise, ceux-ci se verront donc confier des missions d'assistance et de conseil par le Conseil d'administration.

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Comptes consolidés 2011

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ (En milliers d'euros)

note Exercice 2011 Exercice 2010 variation
CHIFFRE D'AFFAIRES 4.1 2 300 278 2 057 437 11,8%
Consommations en provenance des tiers 4.2 (1 452 345) (1 237 888)
Impôts, taxes et versements assimilés (48 666) (42 898)
Charges de personnel 4.3 (636 804) (622 538)
Dotations aux amortissements (75 470) (77 843)
(Dotations) Reprises nettes aux dépréciations et provisions 4.4 (3 536) 173
Autres produits et charges opérationnels 4.5 1 709 4 173
BENEFICE OPERATIONNEL 85 166 80 616 5,6%
Charges financières 4.6 (11 526) (13 004)
Produits financiers 4.6 363 1 200
Résultat Financier (11 163) (11 804) 5,4%
RESULTAT AVANT IMPÔT 74 003 68 812 7,5%
Charge d'impôt 4.7 (22 593) (22 254)
Quote-part du résultat des entreprises mises en équivalence 4.13 1 038 1 030
RESULTAT 52 448 47 588 10,2%
* dont part du Groupe 52 167 47 242 10,4%
* dont intérêts minoritaires 281 346
EBITDA 4.8 163 363 162 548 0,5%
Résultat par action : (en euros) (en euros)
- de base : 4.19 4,04 3,66
- dilué : 4.19 4,04 3,66

BILAN CONSOLIDÉ

(En milliers d'euros)

A C T I FS note 31 décembre 2011 31 décembre 2010
Actifs non courants
Ecarts d'acquisition 4.9 110 308 96 239
Autres immobilisations incorporelles 4.10 21 111 21 049
Immobilisations corporelles 4.11 780 687 765 197
Actifs financiers non courants 4.12 35 181 16 808
Participations dans les entreprises associées 4.13 9
549
11 856
Actifs d'impôt différé 4.14 21 112 13 430
Total de l'actif non courant 977 948 924 579
Actifs courants
Stocks et en cours 4.15 33 945 22 538
Clients 4.16 410 499 345 752
Autres créances et actifs financiers courants 126 56
3
112 324
Actif d'impôt courant 2 965 6 734
Trésorerie et équivalents de trésorerie (a) 4.17 53 4
68
45 349
Actifs classés comme détenus en vue de la vente 4.11 3 553 715
Total de l'actif courant 630 993 533 412
Total des actifs 1 608 941 1 457 991
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Capitaux propres
Capital 13 516 13 516
Primes 4 284 4 284
Réserves 334 864 303 448
Capitaux propres part du Groupe 4.18 352 664 321 248
Intérêts minoritaires 4 789 4 823
Total des Capitaux propres 357 453 326 071
Passifs non courants
Provisions non courantes 4.22 20 170 17 196
Passifs d'impôt différé 4.14 44 136 42 174
Dettes financières non courantes (b) 4.20 407 946 342 003
Total du passif non courant 472 252 401 373
Passifs courants
Dettes fournisseurs 332 065 266 225
Provisions courantes 4.22 15 787 15 214
Autres dettes courantes 306 113 275 702
Dette d'impôt courant 7 576 3 955
Dettes financières courantes (c ) 4.20 117 175 169 224
Passifs classés comme détenus en vue de la vente 520 227
Total du passif courant 779 236 730 547
Total des capitaux propres et passifs 1 608 941 1 457 991
Endettement net (b) + (c ) - (a) 471 653 465 878
Ratio Endettement net /Total des capitaux propres 1,
32
1,43

ÉTAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ

(En milliers d'euros)

Exercice 2011 Exercice 2010
RESULTAT 52 448 47 588
Autres éléments du résultat global
Ecart de conversion résultant des activités à l'étranger
Variations de juste valeur des instruments dérivés
(237) 1 384
de couverture de flux de trésorerie (5 390) (874)
Effet net d'impôt sur les autres éléments du résultat global 1 837 39
Total des autres éléments du résultat global, nets d'impôt (3 790) 549
Résultat global total de la période 48 658 48 137
* dont part du Groupe 48 377 47 791
* dont intérêts minoritaires 281 346

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS

(En milliers d'euros)

Capital Primes Réserves
consolidées
Réserves de
conversion
Actions
propres
Réserve de
juste valeur
Total attribuable
aux actionnaires
de STEF-TFE
Part des
minoritaires
Total Capitaux
Propres
Capitaux propres au 31 décembre 2009 13 516 4 284 297 498 (1 292) (24 298) (842) 288 866 6 195 295 061
Augmentation de capital 0 0
Réduction de capital 0 0
Dividendes versés (13 557) (13 557) (215) (13 772)
Effet de la variation des taux de change 0 182 182
Achats et ventes d'actions propres (231) (231) (231)
Opérations avec les intérêts minoritaires (SGF/CMN) (1 621) (1 621) (1 685) (3 306)
Total des transactions avec les actionnaires 0 0 (15 178) 0 (231) 0 (15 409) (1 718) (17 127)
Résultat global de la période 0 0 47 242 1 131 (582) 47 791 346 48 137
Capitaux propres au 31 décembre 2010 13 516 4 284 329 562 (161) (24 529) (1 424) 321 248 4 823 326 071
Capitaux propres au 31 décembre 2010 13 516 4 284 329 562 (161) (24 529) (1 424) 321 248 4 823 326 071
Augmentation de capital 0 0
Réduction de capital 0 0
Dividendes versés (16 169) (16 169) (159) (16 328)
Effet de la variation des taux de change 0 0
Achats et ventes d'actions propres (792) (792) (792)
Opérations avec les intérêts minoritaires 0 (156) (156)
Total des transactions avec les actionnaires 0 0 (16 169) 0 (792) 0 (16 961) (315) (17 276)
Résultat global de la période 0 0 52 167 (237) (3 553) 48 377 281 48 658
Capitaux propres au 31 décembre 2011 13 516 4 284 365 560 (398) (25 321) (4 977) 352 664 4 789 357 453

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

(En milliers d'euros)

31 décembre 2011 31 décembre 2010
Résultat de la période 52 448 47 588
+/- Dotations nettes aux amortissements, dépréciations d'actifs non courants et
provisions 79 006 82 779
+/- Plus ou moins values de cession d'actifs non courants (2 359) (12 283)
+/- Quote-part de résultat des entreprises associées (1 038) (1 030)
+/- Variation de juste valeur des instruments dérivés 134 (213)
+/- Variation des écarts de conversion (481) (736)
+/- Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie 194 1 667
- Impôts différés (4 324) (33)
Capacité d'autofinancement (A) 123 580 117 739
+/- Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l'activité (B ) 18 032 9 449
FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE (C )=(A+B) 141 612 127 188
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles (6 624) (7 306)
- Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles (103 211) (149 254)
+/- Variation des prêts et avances consentis + actifs financiers (1 538) (3 284)
- Acquisitions d'intérêts minoritaires et différés de paiement liés (26 452)
- Décaissements liés aux acquisitions de filiales nets de la trésorerie acquise (**) (17 681)
+ Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 7 796 31 074
+ Dividendes reçus sur instruments de capitaux propres 1 156 959
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS (120 102) (154 263)
D'INVESTISSEMENT (D )
+/- Achats et ventes d'actions propres (792) (140)
+ Sommes reçues des actionnaires lors d'augmentations de capital
- Sommes versées aux actionnaires lors de réductions de capital
- Dividendes versés aux actionnaires de STEF-TFE (16 169) (13 557)
- Dividendes versés aux minoritaires des filiales (155) (176)
+ Encaissements liés aux nouveaux emprunts 128 188 161 587
- Remboursements d'emprunts (135 335) (90 666)
FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (24 263) 57 048
(E)
Trésorerie nette à l'ouverture 11 099 (18 874)
Trésorerie nette à la clôture 8 346 11 099
= VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE (C+D+E) (*) (2 753) 29 973
Montant de l'impôt versé dans la période : (20 364)
-
(12 860)
-
(*) Les trésoreries nettes à la clôture s'analysent comme suit : 31-déc-11 31-déc-10
Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 468 45 349
Découverts bancaires et crédits spot (45 122) (34 250)
8 346 11 099
31-déc-11 31-déc-10
(**) Coût d'acquisition des titres des entreprises acquises (22 248) -
Trésorerie acquise 4 567 -
Décaissement net (17 681) -
1 Référentiel comptable 65
2 Principes comptables 66
2.1 REGLES ET MODALITES DE CONSOLIDATION 66
2.2 ÉCARTS D'ACQUISITION66
2.3 ACQUISITION D'INTERETS MINORITAIRES 58
2.4 AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES58
2.5 IMMOBILISATIONS CORPORELLES58
2.6 ACTIFS FINANCIERS NON DERIVES58
2.7 DEPRECIATION DES ECARTS D'ACQUISITION ET DES IMMOBILISATIONS59
2.8 STOCKS59
2.9 ACTIFS NON COURANTS DETENUS EN VUE DE LA VENTE 60
2.10 IMPOT SUR LES BENEFICES60
2.11 AVANTAGES AU PERSONNEL60
2.12 PASSIFS FINANCIERS NON DERIVES60
2.13 INSTRUMENTS DERIVES 61
2.14 PROVISIONS61
2.15 ACTIONS PROPRES61
2.16 PAIEMENTS EN ACTIONS 62
2.17 CONTRATS DE LOCATION62
2.18 CONVERSION MONETAIRE62
2.19 PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES62
2.20 INFORMATION SECTORIELLE 63
2.21
2.22
OPTIONS EN MATIERE DE PRESENTATION 63
NOUVELLES NORMES, AMENDEMENTS ET INTERPRETATIONS NON ENCORE APPLICABLES 63
2.23 INDICATEURS NON COMPTABLES63
3 64
Périmètre de consolidation
3.1 ÉVOLUTION DU PERIMETRE64
3.2 CHANGEMENTS INTERVENUS EN 201164
3.2.1 Acquisitions, créations, cessions
64
3.2.2 Opérations internes
64
3.3 CHANGEMENTS INTERVENUS EN 201064
3.3.1 Acquisitions, créations, cessions
64
3.3.2 Opérations internes
65
3.4 REGROUPEMENTS D'ENTREPRISES 65
3.4.1 Exercice 2011
65
3.4.2 Exercice 2010 (Rappel)
65
3.5 ACQUISITION D'INTERETS MINORITAIRES 65
4 65
Notes explicatives sur les comptes
4.1 INFORMATION SECTORIELLE 65
4.1.1 Informations par secteurs66
4.1.2 Informations par zones géographiques
67
4.2 CONSOMMATIONS EN PROVENANCE DES TIERS67
4.3 CHARGES DE PERSONNEL 67
4.4 DOTATIONS (REPRISES) NETTES AUX DEPRECIATIONS ET PROVISIONS 68
4.5 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS 68
4.6 PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS 68
4.7 CHARGE D'IMPOT SUR LES BENEFICES 69
4.8 EBITDA70
4.9 ÉCARTS D'ACQUISITION70
4.10 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES71
4.11 IMMOBILISATIONS CORPORELLES72
4.12 ACTIFS FINANCIERS NON COURANTS 73
4.13 ENTREPRISES ASSOCIEES 73
4.14 ACTIFS ET PASSIFS D'IMPOT DIFFERE 74
4.15 STOCKS76
4.16 CLIENTS 76
4.17 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE 76
4.18 CAPITAUX PROPRES76
4.19 RESULTAT PAR ACTION 76
4.20 DETTES FINANCIERES77
4.21 AVANTAGES AU PERSONNEL79
4.22 PROVISIONS81
4.23 INSTRUMENTS DILUTIFS 81
4.24 GESTION DES RISQUES82
4.25 PRESENTATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS PAR CATEGORIE86
4.26 ENGAGEMENTS HORS BILAN 87
4.27 LOCATIONS SIMPLES 87
4.28 OPERATIONS AVEC DES PARTIES LIEES 87
4.29 GESTION DU CAPITAL 88
4.30 HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 88
4.31 PASSIFS EVENTUELS89
4.32 CONVENTION DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC89
4.33 ÉVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE89

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES EXERCICE 2011

La société STEF et ses filiales (ci-après STEF ou le Groupe) ont pour principales activités le transport routier et la logistique sous température contrôlée ainsi que le transport maritime. Le Groupe a décidé fin 2011 de regrouper ses activités sous une marque unique : STEF. A ce titre, un grand nombre de filiales a changé de dénomination sociale début 2012. La liste exhaustive des filiales figure au paragraphe 5.

La société mère, STEF S.A. est une société de droit français dont le siège situé à Paris 8ème – 93, boulevard Malesherbes et dont les actions sont inscrites au compartiment B de NYSE Euronext Paris.

1 Référentiel comptable

Les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2011 de la société STEF sont établis conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards), tel qu'adopté dans l'Union Européenne et applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2011.

Le référentiel IFRS est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l'adresse suivante : htpp://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

Les états financiers consolidés sont également conformes au référentiel IFRS édicté par l'IASB (International Accounting Standards Board), applicable à l'exercice clos le 31 décembre 2011.

Les états financiers consolidés sont préparés sur la base du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés et des actifs financiers classés comme disponibles à la vente, qui sont évalués en juste valeur.

Les normes suivantes sont entrées en vigueur au 1er janvier 2011 :

  • Révision d'IAS 24 Informations relatives aux parties liées
  • Amendements IAS 32 Classement des droits de souscription émis
  • IFRIC 19 Extinction de dettes financières avec des instruments de capitaux propres
  • Amendement à IFRS 1: exemption limitée à la présentation d'informations comparatives relatives à IFRS 7.
  • Amendement à IFRIC 14
  • Améliorations annuelles

Ces normes, amendements aux normes publiées et interprétations, n'ont pas eu d'incidence sur les comptes consolidés de l'exercice 2011.

Les normes, amendements et interprétations de normes adoptées par l'Union Européenne, et qui seront d'application obligatoire en 2012 et postérieurement, n'ont pas fait l'objet d'une application anticipée au 31 décembre 2011 (note 2.22).

La préparation des états financiers selon les normes IFRS nécessite, de la part de la Direction, l'exercice du jugement, d'effectuer des estimations et de faire des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges ainsi que sur certaines informations données en notes annexes. Les estimations et hypothèses retenues sont celles que la Direction considère comme étant les plus pertinentes et réalisables, compte tenu de l'environnement du Groupe et des retours d'expérience disponibles. En raison du caractère incertain inhérent à ces estimations, les montants définitifs peuvent se révéler différents de ceux initialement estimés. Pour limiter ces incertitudes, les estimations et hypothèses font l'objet de revues périodiques et les modifications apportées sont immédiatement comptabilisées. L'utilisation d'estimations et hypothèses revêt une importance particulière dans les domaines suivants :

  • détermination des durées d'utilisation des immobilisations (note 2.5)
  • détermination de la valeur recouvrable des actifs non financiers à long terme (notes 4.10 et 4.11)
  • qualification des contrats de location (note 2.17)
  • évaluation des actifs et passifs identifiables acquis dans le cadre de regroupements d'entreprises (note 3.4) reconnaissance des impôts différés actifs (notes 2.10 et 4.14)

Ces états financiers ont été arrêtés par le conseil d'administration de la société réuni le 21 mars 2012. Ils ne seront définitifs qu'à l'issue de leur approbation par l'assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 16 mai 2012. Sauf indication contraire, les états financiers consolidés sont présentés en euro qui est la monnaie fonctionnelle de STEF, arrondi au millier le plus proche.

2 Principes comptables

Les méthodes comptables, présentées ci-après, ont été appliquées de manière constante à l'ensemble des exercices présentés dans les états financiers.

2.1 Règles et modalités de consolidation

Filiales

Les comptes des entités contrôlées sont consolidés suivant la méthode de l'intégration globale. Le contrôle sur une entité est acquis lorsque STEF dispose, d'une manière directe ou indirecte, du droit de prendre les décisions d'ordre opérationnel et financier sur une entité, de manière à bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé lorsque le Groupe détient directement ou indirectement plus de 50% des droits de vote d'une entité. L'appréciation de l'existence du contrôle se fonde, non seulement sur les droits de vote dont dispose le Groupe, mais également sur ceux susceptibles d'être obtenus grâce à l'exercice d'options, si ces options sont immédiatement exerçables. L'intégration des comptes d'une entité débute à la date de prise de contrôle et prend fin lorsque celui-ci cesse.

Entreprises associées

La mise en équivalence est appliquée aux titres des entités dans lesquelles le Groupe dispose d'une influence notable sans pouvoir en exercer le contrôle. L'influence notable est présumée lorsque le Groupe dispose, directement ou indirectement, d'au moins 20 % des droits de vote. La mise en équivalence débute lorsque l'influence notable est obtenue et cesse lorsqu'elle disparaît.

Elimination des opérations et résultats intragroupe

Les créances, dettes et transactions entre filiales, sont intégralement éliminées. Les profits internes, réalisés à l'occasion de cessions d'actifs, sont également éliminés de même que les pertes internes, sauf si celles-ci sont indicatives de pertes de valeur.

Les profits et pertes internes entre le Groupe et les entreprises associées sont éliminés en proportion de la participation du Groupe dans ces entreprises.

2.2 Écarts d'acquisition

Les acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de l'acquisition.

Lors de la transition aux IFRS, le Groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d'entreprises antérieurs au 1 er janvier 2004. Pour ces regroupements, les écarts d'acquisition correspondent aux montants comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur du Groupe.

Les écarts d'acquisition provenant d'acquisitions postérieures au 1er janvier 2004 et antérieures au 1er janvier 2010 sont égaux à la différence existant, à la date d'acquisition, entre le coût d'acquisition et la part acquise dans la juste valeur des actifs, des passifs et des passifs éventuels identifiables.

Pour les acquisitions survenues depuis le 1er janvier 2010, le groupe évalue l'écart d'acquisition à la date d'acquisition comme :

- la juste valeur de la contrepartie transférée, plus

  • le montant comptabilisé pour toute participation minoritaire de l'entreprise acquise ; plus, si l'acquisition est réalisée par étapes, la juste valeur de toute participation précédemment détenue dans la société ; moins

  • le montant net comptabilisé (généralement à la juste valeur) au titre des actifs identifiables et des passifs repris.

Quand la différence est négative, un profit au titre de l'acquisition avantageuse, est comptabilisé immédiatement en résultat.

Les écarts d'acquisition sont évalués à leur coût, diminué du cumul des dépréciations. Ils font l'objet, a minima, d'un test de dépréciation annuel ou dès survenance d'un événement indicatif d'une perte de valeur.

2.3 Acquisition d'intérêts minoritaires

Depuis le 1er janvier 2010, le Groupe applique IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour comptabiliser les acquisitions de participations minoritaires. Elles sont désormais comptabilisées comme des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité et il ne résulte, en conséquence, aucun écart d'acquisition de telles transactions. Les ajustements de participations minoritaires sont déterminés sur la base de la quote-part dans les actifs nets de la filiale.

2.4 Autres immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles, autres que les écarts d'acquisition, sont principalement constituées de logiciels informatiques, créés de manière interne ou acquis. Ils figurent au bilan à leur coût d'acquisition ou de production. Ils sont amortis linéairement sur leur durée estimée d'utilisation qui actuellement n'excède pas cinq ans.

Les coûts de développement des logiciels à usage interne ou destinés à être commercialisés, sont immobilisés à partir du jour où certaines conditions sont réunies, en particulier lorsqu'il est démontré que ces logiciels génèreront des avantages économiques futurs probables du fait d'une amélioration significative des processus d'exploitation, et que le Groupe dispose des ressources techniques et financières suffisantes pour les mener à bien et a l'intention de les utiliser ou de les commercialiser.

2.5 Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont principalement constituées par des entrepôts frigorifiques, des plates-formes, des véhicules de transport, des navires transbordeurs et des immeubles de bureau. S'agissant des immobilisations réévaluées antérieurement au 1er janvier 2004, date de transition aux normes IFRS, leurs valeurs réévaluées ont été présumées correspondre à leur coût d'acquisition à cette date.

Les amortissements sont déterminés de manière linéaire sur la durée d'utilité estimée des immobilisations corporelles. La base amortissable est leur coût, à l'exception des entrepôts et plates-formes construits en France, pour lesquels la base amortissable est égale à 90 % du coût. Lorsque certains éléments des constructions ont des durées d'utilité inférieures à la durée d'utilité de l'ensemble de la construction, ils sont amortis sur leur durée d'utilité propre. Les terrains ne sont pas amortis. Les durées d'utilité, estimées à compter de la livraison à neuf, sauf dans le cas des immeubles du siège social, sont les suivantes :

Entrepôts et plates-formes : 25 – 30 ans
Extensions ultérieures : 20 ans
Immeubles du siège social : 40 ans
Matériel et installation de production : 10 ans
Agencements et installations : 6 à 10 ans
Navires : 20 ans
Matériel de transport : 5 à 9 ans
Mobilier de bureau : 7 à 10 ans
Matériel informatique : 3 à 5 ans

Les coûts d'emprunts directement attribuables à l'acquisition, la construction et la production d'un actif qualifié sont incorporés au coût de l'actif. Les actifs qualifiés sont les navires acquis à neuf, dont la durée de construction excède largement 12 mois.

2.6 Actifs financiers non dérivés

Les actifs financiers comprennent les créances liées à l'exploitation, la trésorerie, les équivalents de trésorerie, les titres de participation classés comme disponibles à la vente, les prêts et les dépôts et cautionnements détenus jusqu'à leur échéance. Ils sont comptabilisés, initialement, à la juste valeur.

Les créances clients et les autres créances d'exploitation ayant des échéances courtes figurent à l'actif à leur valeur nominale qui est proche de leur juste valeur. En cas de défaillance des débiteurs et d'indication objective de perte de valeur, les créances clients font l'objet de dépréciations pour que leurs montants nets reflètent les flux de trésorerie espérés.

Les prêts sans intérêt, consentis à des organismes dans le cadre de la contribution obligatoire des employeurs à l'effort de construction, sont enregistrés pour leur montant actualisé à la date du versement. La différence avec le montant versé est enregistrée en charges au moment du versement.

Les instruments de capitaux propres (titres de participation non consolidés) classés comme disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant comptabilisées dans les autres éléments du résultat global, à l'exception des dépréciations qui sont inscrites en résultat. Les instruments non cotés, dont la juste valeur ne peut être déterminée de manière sûre, sont évalués à leur coût, diminué le cas échéant du cumul des dépréciations ultérieures. Celles-ci ne sont jamais reprises.

Les équivalents de trésorerie sont des investissements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de variation de valeur. Ces actifs figurent au bilan à leur juste valeur, les variations de juste valeur ultérieures étant portées en résultat.

2.7 Dépréciation des écarts d'acquisition et des immobilisations

La norme IAS 36 prescrit de s'assurer que la valeur comptable des immobilisations incorporelles (y compris les écarts d'acquisition) et corporelles, n'excède pas leur valeur recouvrable.

Cette vérification a lieu systématiquement, une fois par an, pour les écarts d'acquisition, les éléments incorporels à durée de vie indéterminée et ceux en cours de développement. Elle est effectuée pour les autres immobilisations lorsqu'il existe un indice de perte de valeur.

La valeur recouvrable d'une immobilisation est la valeur la plus élevée entre sa valeur d'utilité et sa juste valeur, nette des coûts de la vente. La valeur d'utilité d'une immobilisation est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs attendus de son utilisation. Les immobilisations qui ne produisent pas des flux de trésorerie suffisamment autonomes sont regroupées en unités génératrices de trésorerie qui correspondent aux plus petits groupes d'immobilisations produisant des flux de trésorerie autonomes. Les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie qui bénéficient des synergies des regroupements d'entreprises correspondants.

Les flux de trésorerie futurs attendus d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie sont établis sur la base d'une projection budgétaire à 5 ans et d'une valeur terminale déterminée par capitalisation d'un flux normatif, obtenu par extrapolation du dernier flux de l'horizon explicite du plan d'affaires, affecté d'un taux de croissance spécifique à l'activité concernée. Les flux ainsi obtenus sont actualisés à un taux déterminé, sur la base du coût moyen pondéré du capital.

Une dépréciation est constatée si la valeur comptable d'une immobilisation ou d'une unité génératrice de trésorerie est supérieure à sa valeur recouvrable. Cette dépréciation est d'abord affectée à la réduction de la valeur comptable de tout écart d'acquisition attaché à l'unité génératrice de trésorerie, puis à celle de la valeur comptable des autres actifs de l'unité. Une dépréciation constatée au titre d'un écart d'acquisition ne peut pas être reprise.

2.8 Stocks

Les principaux stocks sont constitués de carburants, de pièces détachées, d'emballages commerciaux et de matières consommables et de marchandises de l'activité restauration. Ils sont évalués à leur coût d'acquisition et, pour la plupart, valorisés selon la méthode premier entré/premier sorti (FIFO). Les stocks endommagés font l'objet d'une dépréciation, évaluée sur la base de leur valeur probable de réalisation.

2.9 Actifs non courants détenus en vue de la vente

Les actifs non courants (ou groupes d'actifs et de passifs détenus en vue de la vente), dont la valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par leur utilisation continue, sont classés au bilan comme actifs détenus en vue de la vente. A compter de leur classement sous cette rubrique, ils sont comptabilisés pour le montant le plus faible entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les immobilisations incorporelles amortissables et les immobilisations corporelles ne sont plus amorties à compter de leur classement en actifs détenus en vue de la vente.

2.10 Impôt sur les bénéfices

La charge (ou le produit) d'impôt sur les bénéfices comprend, d'une part, l'impôt exigible au titre de l'exercice, d'autre part, la charge ou le produit d'impôts différés. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés en résultat sauf s'ils se rattachent à un regroupement d'entreprises ou à des éléments qui sont comptabilisés directement en capitaux propres ou en autres éléments du résultat global, auxquels cas ils sont comptabilisés en capitaux propres, ou en autres éléments du résultat global.

Des impôts différés sont calculés par entité fiscale lorsqu'il existe des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs valeurs fiscales. Ils sont évalués en appliquant les taux d'impôt qui seront en vigueur au moment du dénouement des différences temporelles, sur la base de législations fiscales adoptées ou quasiment adoptées à la date de clôture.

Les actifs d'impôt différé ne sont comptabilisés au titre des différences temporaires déductibles et des pertes fiscales reportables et crédits d'impôt non utilisés que dans la mesure où il est probable que les entités fiscales concernées disposeront de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront s'imputer. Ils sont examinés à chaque date de clôture et, le cas échéant, réduits à proportion de la partie dont il n'est plus probable qu'elle pourra s'imputer sur des bénéfices imposables futurs.

2.11 Avantages au personnel

Avantages postérieurs à l'emploi

Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le Groupe sont constitués par les indemnités de fin de carrière, versées au moment du départ des salariés à la retraite, et dont le montant est fonction de leur dernier salaire et de leur ancienneté. L'engagement correspondant est comptabilisé au passif, au fur et à mesure de l'acquisition des droits, en utilisant la méthode actuarielle des unités de crédit projetées, appliquée à une estimation des salaires au moment du versement des indemnités. La juste valeur des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurance pour couvrir l'engagement, est déduite du passif. Les écarts actuariels provenant des changements d'hypothèses, des différences entre les prévisions et les montants versés , ou des différences entre rendement réel et rendement attendu des fonds, ne sont pas immédiatement constatés en résultat et donnent lieu à un étalement selon la méthode dite du "corridor". Selon cette méthode, l'amortissement des écarts actuariels n'est déclenché que lorsque leur montant cumulé excède un seuil égal à 10 % de la dette actuarielle ou de la juste valeur des fonds cantonnés, si celle-ci est supérieure. Il est déterminé linéairement sur la durée moyenne d'activité résiduelle des bénéficiaires du régime.

Autres avantages à long terme

Le Groupe accompagne l'attribution des médailles du travail à ses salariés de gratifications qui sont comptabilisées, au fur et à mesure de l'acquisition des droits par les salariés, et évaluées selon les mêmes modalités que les indemnités de fin de carrière. Toutefois, les écarts actuariels qui en résultent sont immédiatement constatés en résultat.

Les engagements au titre des régimes d'indemnités de fin de carrière et des médailles du travail sont évalués par un actuaire indépendant.

2.12 Passifs financiers non dérivés

Les passifs financiers comprennent les emprunts, les dettes financières ainsi que celles engendrées par les opérations d'exploitation (fournisseurs et autres). Lors de leur comptabilisation initiale, ils sont évalués à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Dans le cas des dettes d'exploitation, du fait de leurs échéances très courtes, leur juste valeur correspond à leur valeur nominale. Les passifs financiers sont ultérieurement évalués au coût amorti, selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Instruments composés

Certains instruments financiers composés contiennent, à la fois, une composante de dette et une composante de capitaux propres. Les deux composantes sont comptabilisées séparément, la première en dettes, la seconde en capitaux propres, et déterminées de la manière suivante :

- Composante de dette

La composante de dette est évaluée à la date de l'émission sur la base de la juste valeur d'un instrument similaire, présentant les mêmes caractéristiques (maturité, flux de trésorerie) mais non assorti d'une option de conversion ou de remboursement en actions. Celle-ci correspond à la valeur des flux de trésorerie futurs contractuels (incluant le coupon et les remboursements), actualisée au taux de marché (tenant compte du risque de crédit à l'émission).

- Composante de capitaux propres

La composante de capitaux propres représente la valeur de l'option de conversion ou de remboursement en actions. Elle est déterminée par différence entre la valeur de la composante dette, déterminée selon les modalités décrites cidessus, et le produit d'émission de l'emprunt.

2.13 Instruments dérivés

Des instruments dérivés sont mis en place par le Groupe pour gérer son exposition au risque de taux d'intérêt lié à son endettement. Ces instruments sont initialement comptabilisés à la juste valeur. Même lorsque l'objectif du Groupe est de couvrir économiquement un risque, certains instruments dérivés ne remplissent pas les conditions imposées par la norme IAS 39 pour être qualifiés de couverture comptable. Dans ce cas, les variations de valeur ultérieures sont enregistrées en résultat.

Lorsqu'un dérivé a pu être qualifié d'instrument de couverture, les variations ultérieures de la juste valeur sont comptabilisées comme suit:

  • s'il s'agit d'une couverture de juste valeur (échange de flux d'intérêts fixes contre des flux variables), cellesci sont inscrites en résultat, sous la même rubrique que les variations de juste valeur de la dette couverte ;
  • s'il s'agit d'une couverture de flux futurs de trésorerie (échange de flux d'intérêts variables contre des flux fixes), celles-ci sont enregistrées comme autres éléments du résultat global, pour la partie efficace de la couverture, et sont, par la suite, transférées en résultat lors de la comptabilisation des flux d'intérêts faisant l'objet de la couverture. La part inefficace est, quant à elle, constatée en résultat.

2.14 Provisions

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant comporte un certain degré d'incertitude. Elles sont comptabilisées lorsque le Groupe doit faire face à une obligation actuelle, juridique ou implicite, résultant d'événements passés, que l'obligation peut être estimée de façon fiable et qu'il est probable qu'il en résultera une sortie de ressource sans contrepartie équivalente. Elles sont évaluées pour le montant le plus probable de décaissement à effectuer.

Les provisions pour litiges commerciaux consécutifs à des avaries survenues lors de l'exécution des prestations de transport et de logistique sont évaluées au cas par cas sur la base des réclamations reçues ou connues à la clôture de l'exercice.

2.15 Actions propres

Les montants décaissés par le Groupe pour l'acquisition d'actions STEF (actions propres) sont présentés en déduction des capitaux propres. Lorsque les actions propres sont vendues ou remises en circulation, les montants encaissés sont portés en augmentation des capitaux propres. En conséquence, les plus ou moins-values sur cessions d'actions propres sont directement comptabilisées en réserves.

2.16 Paiements en actions

Les options de souscription d'actions attribuées à certains dirigeants de la société STEF font l'objet d'une évaluation en juste valeur à la date d'attribution. Cette évaluation, non modifiée par la suite, est comptabilisée en charge linéairement au cours de la période nécessaire pour que l'attribution devienne définitive.

Cette charge n'est révisée que si le nombre définitif d'attributaires est différent de celui qui avait été prévu lors de l'évaluation initiale de la charge. La contrepartie de cette charge est constituée par des crédits dans les capitaux propres au poste réserves, de sorte que le montant global des capitaux propres n'est pas modifié.

2.17 Contrats de location

STEF utilise des contrats de location pour financer une partie de ses immobilisations corporelles, telles que des véhicules "porteurs" et des "semi-remorques", du matériel naval et de l'immobilier d'exploitation (entrepôts, platesformes). Ces locations sont considérées comme des financements lorsqu'elles transfèrent au groupe l'essentiel des risques et des avantages procurés par les actifs loués; tel est notamment, le cas lorsque les contrats donnent au Groupe la faculté de devenir propriétaire en fin de location, dans des conditions suffisamment incitatives à la date de signature des contrats, pour qu'il soit très probable que le Groupe exerce son option d'achat en fin de contrat.

Lorsqu'un contrat de location a, lors de sa mise en place, les caractéristiques d'un financement, les immobilisations corporelles sont inscrites à l'actif pour un montant égal à leur juste valeur ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des loyers futurs minimaux; en contrepartie, une dette est comptabilisée au passif et se réduit au fur et à mesure du paiement des loyers, pour la part correspondant à l'amortissement de la dette.

Les loyers dus au titre des locations simples sont pris en charge au cours des périodes au titre desquelles ils sont appelés. En cas de loyers dégressifs, STEF procède à leur étalement de manière linéaire sur la durée du contrat et constate les excédents de loyers, à l'actif, en charges constatées d'avance.

2.18 Conversion monétaire

Les créances et les dettes en monnaies étrangères sont converties au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les écarts de conversion correspondants sont enregistrés en résultat, à l'exception de ceux relatifs à des créances et dettes qui font partie, en substance, des investissements nets dans les filiales étrangères et qui sont comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les actifs et les passifs des filiales étrangères, dont la monnaie de fonctionnement n'est pas l'euro, sont convertis au cours du change en vigueur à la clôture de l'exercice. Les charges et les produits sont convertis au cours moyen de l'exercice qui, sauf fluctuations importantes des cours, est considéré comme approchant les cours en vigueur aux dates des transactions. Les écarts de conversion qui en résultent sont comptabilisés en autres éléments du résultat global.

2.19 Produits des activités ordinaires

Les produits des activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie à recevoir, nette des remises et rabais accordés. Ils sont enregistrés lorsqu'il est probable que la contrepartie soit recouvrée et lorsque le degré d'accomplissement des prestations et les coûts associés peuvent être mesurés de façon fiable, quel que soit le type d'activité concernée.

Les produits des activités de transport sont reconnus lorsque la prestation est achevée.

Les produits des activités logistiques sont reconnus au fur et à mesure de l'exécution des prestations convenues.

Les produits provenant des activités maritimes incluent les contributions de l'Office des Transports de Corse prévues au contrat de délégation de service public.

2.20 Information sectorielle

Un secteur opérationnel est une composante du Groupe :

  • qui se livre à des activités dont elle est susceptible de retirer des produits et d'encourir des charges, y compris des produits et des charges liées à des transactions avec d'autres composantes du Groupe.
  • dont le résultat opérationnel du secteur est régulièrement examiné par la Direction Générale en vue de prendre des décisions quant aux ressources à affecter au secteur et d'évaluer sa performance ; et
  • pour laquelle des informations financières distinctes sont disponibles.

2.21 Options en matière de présentation

Le Groupe a choisi de présenter, par nature, les charges opérationnelles au compte de résultat.

La charge de l'exercice au titre des régimes de retraite à prestations définies est incluse dans les charges opérationnelles pour son montant total y compris la composante financière.

Les « autres produits et charges opérationnels » comprennent les plus et moins-values sur cessions d'actifs non courants, les dépréciations d'actifs non courants ainsi que les produits et charges opérationnels de montants significatifs, liés à des événements ou opérations inhabituels et qui sont de nature à altérer la comparabilité des exercices.

Le résultat net de change, est présenté en produits financiers (gain net) ou en charges financières (perte nette).

Les flux de trésorerie engendrés par l'activité sont présentés, selon la méthode indirecte, dans le tableau des flux de trésorerie.

2.22 Nouvelles normes, amendements et interprétations non encore applicables

Un certain nombre de normes, amendements de normes et interprétations adoptés par l'Union européenne au 31 décembre 2011 ne sont pas encore en vigueur pour l'exercice clôturant le 31 décembre 2011, et n'ont pas été appliqués pour la préparation des états financiers consolidés. Le Groupe a commencé à évaluer les impacts éventuels de ses nouveaux textes sur ses états financiers. A ce stade de son analyse, il n'anticipe pas d'impacts significatifs.

2.23 Indicateurs non comptables

Le Groupe présente dans ses états financiers les indicateurs de performance suivants :

EBITDA : cet indicateur est égal au bénéfice opérationnel avant dotations aux amortissements des immobilisations, dépréciations des immobilisations y compris les pertes de valeur des éléments incorporels, dotations/(reprises) sur provisions et écarts d'acquisition négatifs.

Endettement net : cet indicateur est égal au total des dettes financières courantes et non courantes, diminué de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.

3 Périmètre de consolidation

3.1 Évolution du périmètre

Filiales Entreprises
associées
Total
Nombre de sociétés au 31 décembre 2010 : 222 10 232
Cryologistic Services -1
STEF Logistics Italia (Dispensa) 1
Logirest 1 -1
STEF Transport Tarbes (T F P) 1
Tomsa Madrid -1
Tradimar Logistica del mar -1
Transcosatal Developpement 1
Transcosatal Finances -1
Nombre de sociétés au 31 décembre 2011 : 223 8 231

3.2 Changements intervenus en 2011

3.2.1 Acquisitions, créations, cessions

Au cours de l'exercice, le Groupe a :

  • Acquis en juin 2011, une participation complémentaire de 60% dans la société LOGIREST, et a ainsi porté à 100% sa participation.
  • Acquis 100 % de la société des STEF Transport Tarbes (Transports Frigorifiques Pyrénéens) au 1er juillet 2011.
  • Acquis 100% de la société STEF Logistics Italia (Dispensa Logistics) au 28 Juillet 2011.
  • Porté de 98,5% à 98,86% sa participation dans la société STEF Suisse (S.G.F) par le rachat d'actions de minoritaires.
  • Pris une participation de 33,33% dans la société Transcosatal Développement en concomitance avec la cession des titres de Transcosatal Finances détenus à 34%.
  • Mis en liquidation la société TOMSA Madrid mise en équivalence à 32%.

3.2.2 Opérations internes

Au cours de l'exercice le groupe a procédé à une transmission universelle de patrimoine de Cryologistic Services dans STEF SA.

3.3 Changements intervenus en 2010

3.3.1 Acquisitions, créations, cessions

Au cours de l'exercice 2010, le Groupe avait :

  • Porté de 60,6% à 98,5% sa participation dans la société STEF Suisse (S.G.F) dont elle avait acquis le contrôle en 2009 et de 51% à 95% sa participation dans la filiale italienne SLF Sicilia.
  • Créé la société SNC PIANA.

3.3.2 Opérations internes

Au cours de l'exercice 2010, le groupe avait :

  • Procédé à des transmissions universelles de patrimoine des sociétés CryoLogistic S.A.S. à CryoLogis Développement puis cette dernière, ainsi que la société C.F.F. à STEF SA. La société SCI Vendargues Le Serpolet avait été apportée à STEF TRANSPORT ;
  • Apporté en Espagne, les SNC IMMOSTEF ALCALA et IMMOSTEF NEW TORREJON à la société IMMOSTEF LOS OLIVOS qui devenait IMMOSTEF ESPANA;
  • transféré 12 sociétés à caractère immobilier encore détenues par des filiales, à IMMOSTEF moyennant une augmentation du capital de cette dernière.

La liste des sociétés incluses dans le périmètre figure en note 5.

3.4 Regroupements d'entreprises

3.4.1 Exercice 2011

* Contributif au groupe STEF

3.4.2 Exercice 2010 (Rappel)

Aucun regroupement d'entreprises significatif n'était intervenu au cours de l'exercice 2010.

3.5 Acquisition d'intérêts minoritaires

Le Groupe STEF a porté sa participation au capital de la société STEF Suisse de 98,5% à 98,86% au cours de l'exercice 2011 par l'acquisition d'actions sur le marché.

4 Notes explicatives sur les comptes

4.1 Information sectorielle

L'information sectorielle consiste en une analyse des données consolidées par activités et par zones géographiques. L'information sectorielle, fournie ci-dessous, résulte de l'organisation du Groupe et de son mode de « Reporting » interne.

Il est rappelé que le Groupe identifie et présente, en application d'IFRS 8 « Secteurs opérationnels », quatre secteurs opérationnels basés sur l'information transmise, en interne, à la Direction Générale qui est le principal décideur opérationnel du Groupe.

Ces quatre secteurs représentent les quatre principales activités du Groupe qui opère chacune de ses activités en France au travers de 2 entités distinctes, STEF Logistique pour la logistique et STEF TRANSPORT pour le transport. Le développement international du Groupe se fait sous des bannières locales communes transport et logistique. L'activité maritime est, elle, très distincte.

Les informations concernant les résultats des secteurs sont incluses dans les tableaux ci-après. La performance de chacun des secteurs présentés est évaluée par la direction générale sur la base de leur résultat opérationnel.

Données
2011 Transport Logistique International Maritime Autres consolidées
Chiffre d'affaires des activités 1 130 375 389 727 438 332 100 534 241 310 2 300 278
Résultat d'exploitation courant 56 243 18 921 9 493 4 121 (5 321) 83 457
Autres charges et produits opérationnels 940 85 (673) 96 1 260 1 709
Résultat opérationnel des activités 57 183 19 006 8 821 4 217 (4 061) 85 166
Charges financières nettes (11 163)
Charges d'impôt sur les bénéfices (15 708) (6 026) (4 074) 902 2 313 (22 593)
Quote-part du résultat net des entreprises
associées 159 879 1 038
Bénéfice net des sociétés intégrées 52 447
Actifs des activités 539 351 292 862 443 759 205 201 127 767 1 608 941
Actifs non affectés -
Total des actifs 1 608 941
dont écarts d'acquisition 57 102 10 580 32 636 8 128 1 862 110 308
dont actifs non courants détenus en vue de
la vente 715 2 838 3 553
dont entreprises associées 0 0 2 288 0 7 262 9 549
Passifs des activités 329 567 124 179 224 612 36 552 11 454 726 365
Passifs non affectés et capitaux propres 882 576
Total des passifs 1 608 941
Montant des amortissements et dépréciations
comptabilisés au cours de l'exercice 23 888 22 010 15 157 10 731 3 684 75 470

4.1.1 Informations par secteurs

2010 Transport Logistique International Maritime Autres Données
consolidées
Chiffre d'affaires des activités 1 061 887 371 236 385 984 87 626 150 704 2 057 437
Résultat d'exploitation courant 38 878 20 250 10 988 2 432 3 894 76 443
Autres charges et produits opérationnels 389 7 946 (2 369) (5 221) 3 429 4 174
Résultat opérationnel des activités 39 267 28 196 8 619 (2 789) 7 323 80 616
Charges financières nettes (11 804)
Charges d'impôt sur les bénéfices (13 384) (5 064) (4 931) 690 434 (22 254)
Quote-part du résultat net des entreprises
associées
61 969 1 030
Bénéfice net des sociétés intégrées 47 588
Actifs des activités 501 110 263 639 389 899 181 799 121 544 1 457 991
Actifs non affectés -
Total des actifs 1 457 991
dont écarts d'acquisition 50 236 3 992 25 433 8 128 8 450 96 239
dont actifs non courants détenus en vue de
la vente
715 715
dont entreprises associées 0 0 2 168 0 9 688 11 856
Passifs des activités 326 747 84 980 155 714 43 848 9 402 620 693
Passifs non affectés et capitaux propres 837 298
Total des passifs 1 457 991
Montant des amortissements et dépréciations
comptabilisés au cours de l'exercice 25 326 22 210 14 638 10 421 5 249 77 843

Les activités regroupées sous la rubrique « Autres » correspondent principalement à l'activité de la holding, au négoce de vin, à des prestations de services informatiques à destination des clients et à la logistique de la restauration hors domicile. Sont également affectés à cette rubrique les actifs non courants détenus en vue de la vente.

Les actifs des activités sont constitués de la totalité des actifs du bilan. Les passifs non affectés sont les dettes financières. Ces dernières, dans la mesure où le financement du Groupe est assuré par une structure centrale, ne peuvent être raisonnablement affectées.

Le résultat opérationnel du secteur « International » comprenait en 2010 une dépréciation de 2.630 milliers d'euros d'éléments incorporels divers en Italie.

Le résultat opérationnel du secteur « Maritime » comprenait en 2010 les frais de la structuration du financement du navire Piana (voir note 4.5).

Le résultat opérationnel du secteur « Autres » comprenait en 2010, des plus-values immobilières pour 11,6 millions d'euros.

4.1.2 Informations par zones géographiques

France Autres régions Données
consolidées
2011
Chiffre d'affaires 1 723 598 576 680 2 300 278
Actifs non courants des zones 708 392 269 556 977 948
2010
Chiffre d'affaires 1 571 183 486 254 2 057 437
Actifs non courants des zones 752 598 171 981 924 579

4.2 Consommations en provenance des tiers

2011 2010
Achats hors énergie (dont marchandises RHD) 246 499 161 581
Achats de gazole et autres carburants 133 176 114 095
Achats d'autres énergies 37 783 32 306
Sous-traitance 662 666 597 466
Loyers et charges locatives 76 598 75 466
Entretien et maintenance 61 887 60 501
Personnels externes et rémunérations d'intermédiaires 121 878 116 628
Assurances et avaries 42 463 46 255
Services extérieurs et divers 69 394 33 590
Total : 1 452 345 1 237 888

Le poste sous-traitance comprend principalement les charges d'affrètement et de traction liées aux activités de transports.

4.3 Charges de personnel

2011 2010
Salaires et rémunérations 426 147 422 296
Charges sociales 186 271 179 222
Charges nettes d'indemnités de départ à la retraite 3 259 2 335
Intéressement et Participation des salariés 21 127 18 685
Total : 636 804 622 538

Les charges sociales incluent les versements dans le cadre des plans de retraite à cotisations définies ainsi que, la variation des provisions pour charges de retraites pour 551 milliers d'euros (1 175 milliers d'euros au 31 décembre 2010). Les charges nettes d'indemnités de départ à la retraite sont analysées en note 4.21.

Le poste « salaires et traitements » comprend un montant de 2 705 K€ versé au titre de la prime de partage des profits instituée par la loi en 2011.

4.4 Dotations nettes des reprises aux dépréciations et provisions

2011 2010
Dépréciation des stocks 30 85
Dépréciation des créances clients (443) 1 467
Dépréciation d'autres actifs financiers (234) 590
Dépréciation d'actifs corporels et incorporels 235
Mouvements nets sur provisions (2 889) (2 204)
Total : (3 536) 173

Les mouvements de provisions sont analysés en note 4.22.

4.5 Autres produits et charges opérationnels

2011 2010
Plus-values de cessions immobilières 1 232 11 607
Dépréciation des écarts d'acquisition (Tradimar Sète en 2010) (668)
Ecart d'acquisition négatif (Logirest) 809
Dépréciation d'autres éléments incorporels (2 630)
Dépréciation d'un logiciel commercial (964)
Plus-values de cession d'autres immobilisations corporelles (véhicules et
autres) 1 175 753
Indemnités à verser sur litiges (1 502)
Commission de montage financement navire (4 443)
Divers (5) 518
Montant net 1 709 4 173

En 2011, les plus values concernent principalement les sites des Arnavaux (Marseille) et de Carquefou (Nantes). En 2010, les plus-values immobilières correspondaient à des terrains et bâtiments sis à St Etienne, Avranches, Perpignan, Celles sur Belle, une partie de St Jean de Braye et une opération concernant un immeuble de bureau en région parisienne.

4.6 Produits et charges financiers

2011 2010
Produits financiers
Produits nets perçus des actifs disponibles à la vente 332 445
Dividendes perçus des actifs disponibles à la vente 31 16
Gain de change net 739
Charges financières
Charges d'intérêts sur passifs financiers au coût amorti (11 379) (13 217)
Perte de change nette (13)
Variation de juste valeur des actifs et passifs financiers désignés à la
juste valeur par le résultat 234
Part inefficace des intruments qualifiés de couverture (134) (21)
Charges financières nettes (11 163) (11 804)

Malgré une hausse générale des taux d'intérêt en 2011, la maîtrise de son endettement a permis au Groupe de stabiliser sa charge financière nette. L'endettement net inclut notamment le financement du navire Piana jusqu'à sa livraison le 13 décembre. Conformément à IAS 23, les intérêts relatifs à ce financement sont capitalisés. Ils représentent un montant de 4 443 milliers d'euros en 2011 (519 milliers d'euros en 2010) La dette du groupe est en majeure partie à taux variable (voir note 4.24).

4.7 Charge d'impôt sur les bénéfices

Analyse de la charge d'impôt sur les bénéfices au compte de résultat :

2011 2010
Charge d'impôt courant
- au titre de l'exercice 27 298 22 287
- au titre des exercices précédents
Sous-total charge d'impôt courant 27 298 22 287
Charge d'impôt différé (4 673)
- liée aux différences temporaires (1 443)
- impôts différés activés sur déficits étrangers (29) 1 237
- liée aux reports déficitaires (3) 173
Sous-total charge d'impôt différé (4 705) (33)
Total charge d'impôt sur les bénéfices 22 593 22 254

Analyse de la différence entre la charge théorique d'impôt calculée sur la base des taux d'imposition applicables à la société mère et la charge effective :

2011 2010
Bénéfice avant impôt 74 003 68 812
Eléments non soumis (809) 1 386
Eléments soumis comptabilisés en résultat global (481) 736
Bénéfices soumis à la taxe au tonnage (activités maritimes) (6 372) (2 302)
Bases soumises à l'impôt 66 341 68 632
Impôt théorique au taux de (impôt courant): 36,10% 34,43%
23 949 23 630
(Des)Activation de déficits reportables (119)
Différentiels de taux (sociétés non intégrées
fiscalement et étranger) (437) (191)
Effet du traitement fiscal des sociétés italiennes (237) 1 538
Effet du régime spécifique du maritime (1 022) (876)
Impositions non assises sur le résultat 92 (489)
Effets de la fiscalité du navire (510) (2 555)
Effet des différences permanentes 649 1 461
Autres effets d'impôt 110 (145)
Impôt effectif 22 593 22 254
Taux effectif d'impôt 30,53% 32,34%

4.8 EBITDA

31-déc-11 31-déc-10
Bénéfice opérationnel 85 166 80 616
Dotations nettes aux amortissements 75 470 77 843
Dotations nettes sur dépréciations et provisions 3 536 (173)
Pertes de valeur d'éléments incorporels 4 262
Ecart d'acquisition négatif (809)
Total EBITDA 163 363 162 548

4.9 Écarts d'acquisition

31 décembre 2011 31 décembre 2010
Valeur nette au 1er janvier 96 239 96 911
Acquisition de filiales 14 069
Variation des taux de change -
4
Dépréciations -
668
Valeur nette au 31 décembre 110 308 96 239

La ligne « acquisition de filiales » concerne l'écart d'acquisition de STEF Logistics Italia (Dispensa) pour 13 728 K€ et STEF Transport Tarbes (Transport Frigorifiques Pyrénéens) pour 341 K€.

La dépréciation constatée en 2010 concernait l'écart d'acquisition de la filiale Tradimar Sète à la suite de la cession d'une partie substantielle de sa clientèle. La dépréciation était affectée au secteur Transport France.

Des tests de dépréciation ont été effectués à la clôture de l'exercice 2011, conformément à la méthodologie décrite en note 2.7. Pour ce besoin, les écarts d'acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT) qui correspondent aux quatre secteurs opérationnels du Groupe.

Les valeurs d'utilité des UGT, qui correspondent aux flux de trésorerie futurs actualisés, ont été déterminées sur la base des principales hypothèses suivantes :

Transport Logistique International Maritime
- Taux d'actualisation 8,2% 8,2% 8,2% 8,2%
- Taux de croissance à long terme 1,5% 2,3% 2,2% 3,0%

Le taux d'actualisation correspond au coût moyen pondéré du capital incluant les paramètres généralement admis (bêta, prime de risque du marché). Ce taux tient compte de l'effet d'impôt.

Pour ce qui concerne l'UGT Maritime, les flux de trésorerie futurs ont été estimés sur la durée résiduelle de la convention de délégation de service public dans le cadre de laquelle la filiale CMN opère (soit 2 ans) tandis que la valeur terminale de l'UGT a été déterminée à partir de la valeur vénale estimée, à dire d'experts, des navires.

Informations requises par IAS 36 § 134

Transport Logistique International Maritime Autres Total
Ecarts d'acquistion et actifs incorporels à 79 196 2 852 33 783 8 688 6 900 131 418
durée d'utilité indéterminée

Analyse de sensibilité

Le tableau ci-dessous indique, pour chacune des unités génératrices de trésorerie, la marge des tests correspondant à la différence entre la valeur recouvrable et la valeur comptable résultant d'une part d'une variation des taux de croissance (baisse d'1pt), d'autre part d'une variation du taux d'actualisation (hausse d'1pt).

Hypothèses retenues :

- Les taux de croissance normatifs varient de à
Transport 1,5% 0,5%
Logistique 2,3% 1,3%
Maritime 3,0% 2,0%
International 2,2% 1,2%
- Le taux d'actualisation (WACC) varie de 8,20% à 9,20%

Résultat des tests :

en millions d'€ marge de résistance à la variation des taux
31/12/2011 de croissance (baisse
de 1pt)
d'actualisation (hausse de
1pt)
Logistique 103 94
Transport 439 419
Maritime * 70 70
STEF-TFE International 100 90
TOTAL 713 673

* Comparé à la valeur nette de dette des navires

Le taux d'actualisation qui conduirait à des valeurs recouvrables égales aux valeurs nettes comptables se situe à 16,55%.

4.10 Immobilisations incorporelles

Autres
Valeurs brutes Logiciels immobilisations Total
incorporelles
Au 1er janvier 2010 74 656 19 260 93 916
Acquisitions 6 489 817 7 306
Autres variations 1 562 (1 234) 328
Cessions et mises au rebut (223) (37) (260)
Au 31 décembre 2010 82 484 18 806 101 290
Acquisitions 6 093 531 6 624
Mouvements de périmètre 4 653 45 4 698
Autres variations 674 (670) 4
Cessions et mises au rebut (258) (30) (288)
Au 31 décembre 2011 93 646 18 682 112 328
Autres
Amortissements et dépréciations Logiciels immobilisations Total
incorporelles
Au 1er janvier 2010
62 805 7 440 70 245
Dotations 7 273 3 013 10 286
Autres mouvements 43 (148) (105)
Reprises et cessions (185) (185)
Au 31 décembre 2010 69 936 10 305 80 241
Dotations 7 246 112 7 358
Mouvements de périmètre 4 134 22 4 156
Autres mouvements (273) (11) (284)
Reprises et cessions (254) (254)
Au 31 décembre 2011 80 789 10 428 91 217
Valeur nette comptable au 31 décembre 2010 12 548 8 501 21 049

4.11 Immobilisations corporelles

Valeurs brutes Terrains et Matériel de Navires Autres Total
constructions transport
Au 1er janvier 2010 792 243 84 987 223 157 347 412 1 447 799
Acquisitions 38 620 1 926 75 037 33 133 148 716
Mouvements de périmètre 0
Cessions et mises au rebut (25 655) (5 607) 0 (17 749) (49 011)
Autres variations 2 158 1 104 0 1 528 4 790
Au 31 décembre 2010 807 366 82 410 298 194 364 324 1 552 294
Acquisitions 22 677 5 525 11 089 48 360 87 651
Mouvements de périmètre 3 023 20 4 333 7 376
Cessions et mises au rebut (10 203) (8 046) (9 976) (28 225)
Autres variations 9 661 251 (736) (9 318) (142)
Au 31 décembre 2011 832 524 80 160 308 547 397 723 1 618 954
Terrains et Matériel de
Amortissements et dépréciations constructions transport Navires Autres Total
Au 1er janvier 2010 295 533 71 495 145 313 229 886 742 227
Augmentations 26 460 5 522 9 812 29 158 70 952
Mouvements de périmètre 0 0 0 0 0
Cessions et mises au rebut (10 284) (4 533) 0 (15 400) (30 217)
Autres variations 2 959 441 (135) 155 3 420
Au 31 décembre 2010 314 668 72 925 154 990 243 799 786 382
Augmentations 27 290 3 845 10 132 27 202 68 469
Mouvements de périmètre 406 11 2 535 2 952
Cessions et mises au rebut (6 948) (6 707) (9 072) (22 727)
Autres variations (62) 189 225 352
Au 31 décembre 2011 335 354 70 263 165 122 264 689 835 428
Valeur nette comptable au 31
décembre 2010 492 698 9 485 143 204 120 525 765 912
- des actifs non courants détenus en
vue de la vente (715) (715)
- des actifs non courants 491 983 9 485 143 204 120 525 765 197
Valeur nette comptable au 31
décembre 2011 497 170 9 897 143 425 133 034 783 526
- des actifs non courants détenus en
vue de la vente (2 839) (2 839)
- des actifs non courants 494 331 9 897 143 425 133 034 780 687

Au 31 décembre 2011, la rubrique « Valeur des actifs non courants détenus en vue de la vente » comprend un bâtiment situé dans la banlieue d'Orléans (déjà présent au 31/12/10), et les sites de Chalon, Lesquin et Avignon. Les mouvements de périmètre, en 2011, correspondent aux immobilisations provenant de l'acquisition des sociétés STEF Logistics Italie, Logirest et STEF Transport Tarbes.

Le montant des coûts d'emprunts comptabilisés, en 2011, en application d'IAS 23 révisé, dans le coût d'acquisition du navire en construction s'élève à 4 443 milliers d'euros (519 milliers d'euros en 2010). Le taux de capitalisation utilisé pour en déterminer le montant est celui utilisé par le Groupe pour répercuter aux filiales la rémunération des dettes. Il correspond approximativement au taux moyen d'endettement du Groupe.

Par ailleurs, les valeurs nettes comptables ci-dessus incluent des immobilisations en cours pour un montant de 21 146 milliers d'euros (contre 129 980 milliers d'euros au 31 décembre 2010 qui comprenait principalement le coût de revient d'un navire). Le navire, PIANA, a été livré le 13 décembre 2011.

Les commandes fermes d'immobilisations corporelles au 31 décembre 2011, non encore exécutées, s'élèvent à 32 567 milliers d'euros (contre 46 718 milliers d'euros au 31 décembre 2010 dont 37 millions d'euros pour le navire).

31-déc.-11 31-déc.-10
- Véhicules 4 216 5 863
- Installations techniques 7 977 9 776
- Plateformes et entrepôts 122 942 136 684
- Terrains attachés 34 438 39 150
Total : 169 573 191 473

La valeur nette comptable des immobilisations utilisées par le Groupe, par le biais de contrats de location financement, s'analyse comme suit :

4.12 Actifs financiers non courants

2011 2010
Participations non consolidées 2 594 3 866
Prêts et créances 14 270 12 818
Autres actifs financiers non courants 18 317 124
Total : 35 181 16 808

Les prêts et créances comprennent principalement les prêts versés dans le cadre de la participation à l'effort de construction pour 10 535 milliers d'euros en 2011 (10.221 milliers d'euros en 2010). Les autres actifs financiers non courants comprennent principalement une créance relative à l'avantage fiscal dont le financement du navire est assorti.

4.13 Entreprises associées

Les sociétés, dans lesquelles le Groupe détient des participations mises en équivalence, sont citées au paragraphe 5. Les données issues des états financiers des sociétés dont les titres sont mis en équivalence sont les suivantes :

2 011 part du groupe Total chiffre d'affaires Total des
actifs
Total des
passifs
Actif net de la
société
Valeur de
mise en
équivalence
Résultat
net
Quote part
résultat
FROIDCOMBI 25,50% 13 386 4 046 2 751 1 295 330 163 42
TRANSCOSATAL DEVELOPPEMENT 33,33% 32 971 31 804 1 167 389 177 59
TRANSCOSATAL FINANCES (1) 34,34% 65 869 - - 312 107
MESSAGERIES LAITIERES 38,69% 50 666 33 322 20 363 12 959 6 350 1 703 659
SDR SUD 20,00% 2 265 2 702 991 1 711 342 135 ) ( 27 ) (
BRIGANTINE DE NAVIGATION (2) 100,00% _ 17 3 14 14 6 ) ( 6 ) (
TOMSA 32,00% 18 172 8 677 5 713 2 964 1 294 713 228
LOGIREST ESP 40,00% 3 847 17 967 17 967 - - 10 ) ( 4 ) (
OLANO CAUDETE 20,00% 2 789 1 720 570 1 150 651 190 ) ( 38 ) (
STEFOVER TUNISIE 49,00% 246 213 33 ) ( 246 179 37 18
TOTAL 157 240 101 635 80 129 21 506 9 549 2 763 1 038

(1) Société cédée le 30 juin 2011

(2) sociétés sans activité ou en cours de liquidation

2 010 part du groupe Total chiffre d'affaires Total des
actifs
Total des
passifs
Actif net de la
société
Valeur de
mise en
équivalence
Résultat
net
Quote part
résultat
FROIDCOMBI 25,50% 9 847 3 061 1 839 1 222 312 60 ) ( 15 ) (
TRANSCOSATAL FINANCES 34,34% 59 547 7 897 - 7 897 2 449 870 299
MESSAGERIES LAITIERES 38,69% 45 452 29 503 14 004 15 499 6 746 1 810 700
SDR SUD 20,00% 2 265 2 702 855 1 847 369 138 ) ( 28 ) (
BRIGANTINE DE NAVIGATION (1) 100,00% - 24 4 20 20 36 ) ( 36 ) (
TOMSA 32,00% 15 082 7 853 5 469 2 384 1 109 317 101
LOGIREST ESP (2) 40,00% 32 807 8 744 8 808 64 ) ( 26 ) ( 64 ) ( 26 ) (
OLANO CAUDETE 20,00% 2 670 1 341 - 1 341 689 64 13
TOMSA MADRID (2) 32,00% - 167 5 ) ( 172 6 ) ( - -
STEFOVER TUNISIE 49,00% 245 213 - 213 161 43 21
TOTAL 167 915 61 505 30 974 30 531 11 824 2 806 1 030
(1) sociétés sans activité ou en cours de liquidation

(2) la quote part négative des titres de mis en équivalence est portée au passif du bilan dans le poste "provisions non courantes"

4.14 Actifs et passifs d'impôt différé

Les principales natures d'impôt différé, ainsi que leurs variations au cours de l'exercice sont les suivantes (après compensation des actifs et passifs au sein de chacune des entités fiscales concernées) :

2011 1er janvier
2011
Variations
au compte de
résultat
Autres
variations
Variations du
résultat net
global
31 décembre
2011
Actifs d'impôt différé
Impots différés nets provenant des comptes sociaux 2 677 470 (2 589) 558
Différences temporaires fiscales 4 276 1 204 1 5 481
Actualisation des prêts au personnel 1 807 407 2 214
Juste valeur des instruments de couverture 795 37 11 1 664 2 507
Déficits reportables 3 709 3 1 427 5 139
Prestations internes immobilisées 820 271 1 091
Résultats internes 186 64 250
Levées d'option crédit bail 3 387 281 3 668
Lease back 134 (13) 121
Reclassement du au changement de présentation * (4 574) 4 574 0
Autres 213 (200) 70 83
Total actifs d'impôt différé 13 430 2 524 3 494 1 664 21 112
Passifs d'impôt différé
Amortissements dérogatoires (11 446) (375) (21) (11 842)
Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. (1 808) 411 6 (1 391)
Immobilisations corporelles en location-financement (21 474) 1 291 227 (19 956)
Réévaluation d'immobilisations (9 413) 638 (8 775)
Opérations sur actions propres (730) (562) (1 292)
OBSAAR (898) 363 (535)
Impôt de fusion (928) 381 (547)
Ecarts de conversion 0 (159) 162 3
Reclassement du au changement de présentation * 4 574 (4 574) 0
Autres (51) 193 57 199
Sous-Total (42 174) 2 181 (4 305) 162 (44 136)
Mouvements de périmètre 0
Total passifs d'impôt différé (42 174) 2 181 (4 305) 162 (44 136)
Imposition différée des actifs cédés (227) (293) (520)
Impact net (28 971) 4 705 (1 104) 1 826 (23 544)

* Le groupe a opté en 2011 pour une nouvelle présentation de ces impôts différés actif et passif, par nature pour toutes ses filiales françaises et étrangères.

2010 Ouverture Variations
au compte de
résultat
Autres
variations
Variations du
résultat net
global
Cloture
Actifs d'impôt différé
Impots différés nets provenant des comptes sociaux * 2 583 (79) 173 2 677
Différences temporaires fiscales 4 514 (238) 4 276
Actualisation des prêts au personnel 1 812 (5) 1 807
Juste valeur des instruments de couverture 502 7 286 795
Déficits reportables 4 955 (1 246) 3 709
Prestations internes immobilisées 533 287 820
Résultats internes 221 (35) 186
Levées d'option CB 2 898 489 3 387
Lease back 157 (23) 134
Reclassement du au changement de présentation (4 574) (4 574)
Autres 245 (32) 213
Total actifs d'impôt différé 18 420 (875) (4 401) 286 13 430
Passifs d'impôt différé
Amortissements dérogatoires (9 773) (1 673) (11 446)
Différentiel d'amortissement d'immobilisations corp. (2 050) 242 (1 808)
Immobilisations corporelles en location-financement (22 769) 1 295 (21 474)
Réévaluation d'immobilisations (9 928) 515 (9 413)
Opérations sur actions propres (165) (565) (730)
OBSAAR (1 242) 344 (898)
Impôt de fusion (1 317) 373 16 (928)
Ecarts de conversion 0 252 (252) 0
Reclassement du au changement de présentation 4 574 4 574
Autres (147) 125 (29) (51)
Sous-Total (47 391) 908 4 561 (252) (42 174)
Mouvements de périmètre 0
Total passifs d'impôt différé (47 391) 908 4 561 (252) (42 174)
Imposition différée des actifs cédés (335) 108 (227)
Impact net (29 306) 33 268 34 (28 971)

Les autres variations comprennent les impacts des entrées de périmètre et des reclassements par nature qui sont sans impact sur le résultat.

L'ensemble des impôts différés activés, au titre des pertes reportables, s'élève à fin 2011 à 5 139 milliers d'euros, hors variation de périmètre, contre 3 709 milliers d'euros à fin 2010.

Le Groupe estime que, sur la base des plans d'actions engagés localement et des prévisions de résultat qui en découlent et qui ont été établies sur la base d'hypothèses prudentes, les filiales porteuses de ces actifs disposeront dans un avenir prévisible de bénéfices imposables suffisants sur lesquels les actifs d'impôts différés reconnus pourront s'imputer.

Les effets de la nouvelle législation en ce qui concerne le taux d'impôt en France ont été pris en compte sur l'horizon certain d'application de cette loi..

Les positions nettes d'impôts différés par pays se présentent comme suit :

2011 France Belgique Espagne Italie Portugal Total groupe
Impôts différés (25 163) (885) 1 846 571 87 (23 544)
2010 France Belgique Espagne Italie Portugal Total groupe
Impôts différés (31 094) (304) 2 058 536 60 (28 744)

4.15 Stocks

2011 2010
Pièces détachées, combustibles 13 361 13 466
Stocks d'en-cours 1 170
Marchandises 20 614 7 932
Total 33 975 22 568
Dépréciations (30) (30)
Coût net des stocks 33 945 22 538

Les stocks de marchandises résultent des activités de négoce pour le compte de certaines enseignes de la restauration et des activités maritimes. L'augmentation de ce poste correspond à la progression de l'activité de STEF Logistique Restauration (SLR France) et à l'intégration globale de la société Logirest depuis le mois de juin 2011.

4.16 Clients

2011 2010
Montant brut des créances clients 422 437 356 622
Dépréciations (11 938) (10 870)
Net 410 499 345 752

Les mouvements de dépréciations des créances clients, constatés en résultat en 2011 et 2010 sont mentionnés en note 4.4. Il n'y a pas de clients importants au sens d'IFRS 8.

4.17 Trésorerie et équivalents de trésorerie

2011 2010
Soldes en banque 53 397 45 306
Caisses 71 43
Total trésorerie et équivalents de trésorerie 53 468 45 349

4.18 Capitaux propres

Le nombre d'actions composant le capital social est de 13 515 649 actions de valeur nominale de 1€ au 31 décembre 2011. Il est inchangé par rapport au 31 décembre 2010.

Le conseil d'administration réuni le 21 mars 2012 a fixé à 1,38 euro par action le dividende à verser au titre de l'exercice 2011 (1,25 euro au titre de l'exercice 2010). Ce dividende n'est pas comptabilisé dans les états financiers consolidés 2011 et constituera une dette de la société s'il est approuvé par l'Assemblée Générale des actionnaires.

4.19 Résultat par action

Le résultat non dilué par action est déterminé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de STEF par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l'exercice.

Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est déterminé en tenant compte (i) des actions émises à la suite de l'exercice d'options de souscription par les bénéficiaires de ces options, (ii) des actions propres acquises par le Groupe qui sont déduites et (iii) des actions propres attribuées aux bénéficiaires d'options d'achat d'actions qui exercent leurs options d'achat.

Les seuls instruments de capitaux propres émis par le Groupe, à effet potentiellement dilutif, sont des options de souscription et d'achat d'action ainsi que des bons de souscription et/ou d'acquisition d'actions remboursables (BSAAR - voir note 4.20). Le calcul du résultat dilué par action est effectué sur la base d'un nombre d'actions majoré par l'effet de l'exercice de l'ensemble de ces instruments

Le rapprochement entre les actions existantes au début de l'exercice et le nombre moyen pondéré d'actions retenu dans les calculs des résultats par action est le suivant :

exercice 2011 exercice 2010
Nombre d'actions de capital au 1er janvier 13 515 649 13 515 649
- émission d'actions à la suite de l'exercice d'options de souscription - -
- annulation d'actions à la suite de réduction de capital - -
Nombre d'actions de capital au 31 décembre (a)
Pondération des mouvements de l'exercice (b)
13 515 649 13 515 649
Nombre d'actions propres détenues au 1er janvier 599 315 607 209
Achat d'actions au cours de la période
- remise d'actions propres à la suite de l'exercice d'options d'achats
29 431 10 731
d'actions et d'annulation d'actions (17 536) (18 625)
Nombre d'actions propres à fin de période (c ) 611 210 599 315
Pondération des mouvements de l'exercice (d) (219)
Nombre moyen pondéré d'actions au cours de l'exercice pour le calcul du
résultat non dilué (a) + (b) - (c ) - (d) 12 904 439 12 916 553
Nombre d'options de souscription ou d'achat d'actions 904 976 922 466
Pondération (904 930) (917 142)
Nombre moyen pondéré d'actions retenu pour le calcul du résultat par
action dilué 12 904 485 12 921 877
Résultat par action en Euro (part du Groupe) :
- Non dilué : 4,04 3,66
- Dilué : 4,04 3,66

4.20 Dettes financières

31 décembre 2011 31 décembre 2010
Dettes financières non courantes
- Emprunt obligataire OBSAAR 98 394 97 391
Emprunts bancaires et tirages de lignes de crédit
confirmées à plus d'un an 219 938 145 050
Dettes liées à des locations financement 82 384 96 515
Autres dettes financières diverses 607
Juste valeur des instruments financiers dérivés 7 23
0
2 440
Total des dettes non courantes 407 946 342 003
Dettes financières courantes
Part à moins d'un an des:
- emprunts bancaires et de lignes de crédit spot 53 086 121 957
- dettes liées à des locations financement 15 136 11 718
- dettes financières diverses 1 222
Intérêts courus non échus 1 874 1 086
Juste valeur des instruments financiers dérivés 735 213
Découverts bancaires et crédits à court terme 45 122 34 250
Total des dettes courantes 117 175 169 224
Total des dettes financières 525 121 511 227

En juillet 2008, STEF avait procédé à l'émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d'un emprunt obligataire d'un montant nominal de 100 M€ représenté par 452.488 obligations à bons de souscription et/ou d'actions remboursables (OBSAAR), 2 bons (BSAAR) étant attachés à chaque obligation. Ces obligations ont été souscrites à hauteur de 98% par un groupe de banques françaises, le solde par le public.

Les banques ont cédé la totalité des BSAAR attachés aux obligations qu'elles ont souscrites à certains actionnaires de la société ainsi qu'à une centaine de cadres du Groupe.

Les obligations ont été admises dès leur émission aux négociations sur le marché Eurolist d'Euronext Paris. Elles sont remboursables in fine le 22 juillet 2013 et portent un intérêt annuel calculé au taux Euribor 3 mois-0,23%. STEF dispose du droit de procéder à tout moment, partiellement ou en totalité, au remboursement anticipé des obligations au pair majoré des intérêts dus au titre de la dernière période d'intérêt échue. Les porteurs d'obligations disposent du droit de demander le remboursement anticipé des obligations en cas de changement de contrôle de la société ou dans certains cas d'exigibilité anticipée, notamment le non respect de certains ratios financiers.

Chaque BSAAR donnera droit à son porteur de souscrire une action nouvelle ou d'acquérir une action existante STEF au prix de 51,20 euro. Les bons sont cessibles depuis le 21 juillet 2010 et sont exerçables depuis cette date jusqu'au 20 juillet 2015. Ils sont remboursables au seul gré de STEF, au prix unitaire de 0,01 euro, à compter du 22 juillet 2013 jusqu'au 20 juillet 2015, si le produit du cours de l'action et de la parité d'exercice excède 71,69 euros. Les porteurs de bons pourront toutefois éviter un tel remboursement en exerçant leurs BSAAR avant la date fixée pour le remboursement.

Le produit net d'émission s'est élevé à 98,8 millions d'euros. Les composantes de dette et de capitaux propres ont été évaluées respectivement à 95,2 millions d'euros et 3,6 millions d'euros, selon les modalités décrites en note 2.12.

L'exigibilité des dettes financières se présente, comme suit, au 31 décembre 2011 et au 31 décembre 2010 :

Échéances plus
2011 Total Moins d'un an d'un an et moins de Plus de cinq ans
cinq ans
Emprunt obligataire
(OBSAAR) 98 394 98 394
Emprunts bancaires et tirages
sur lignes de crédits 273 024 53 086 92 936 127 002
Location financement 97 520 15 136 47 329 35 055
Découverts bancaires 45 122 45 122
Dettes financières diverses 11 061 3 831 7 230
525 121 117 175 245 889 162 057
Échéances plus
2010 Total Moins d'un an d'un an et moins de Plus de cinq ans
cinq ans
Emprunt obligataire
(OBSAAR) 97 391 97 391
Emprunts bancaires et tirages
sur lignes de crédits 267 007 121 957 89 395 55 655
Location financement 108 233 11 718 47 131 49 384
Découverts bancaires 34 250 34 250
Dettes financières diverses 4 346 1 299 84 2 963
511 227 169 224 234 001 108 002

L'exposition du Groupe aux risques de change, de taux et de liquidité du fait de son endettement financier sont analysés en note 4.24.

L'allongement de la maturité des dettes financières est principalement lié au financement du prêt construction du Piana au travers d'un prêt long terme (à échéance 2026).

4.21 Avantages au personnel

Informations relatives aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite :

Les montants nets comptabilisés au bilan s'analysent comme suit :

31 décembre 2011 31 décembre 2010 31 décembre 2009
Indemnités de départ à la retraite 6 657 5 383 4 691
- Sociétés couvertes par une assurance (passif net) 3975 2736 1789
- Filiales Italiennes 2638 2411 2584
- Autres filiales 44 236 318
Médailles du travail 7 762 7 821 7 222
Total 14 419 13 204 11 913

Informations relatives aux engagements en matière d'indemnités de départ à la retraite :

31 décembre 2011 31 décembre 2010 31 décembre 2009
Dette actuarielle (n'ayant pas fait l'objet d'une couverture d'assurance) 2 682 2 647 2 833
Dette actuarielle (ayant fait l'objet d'une couverture d'assurance) 33 281 32 258 29 083
Juste valeur des fonds cantonnés auprès des compagnies d'assurance (26 148) (25 764) (24 434)
Montant net 9 815 9 141 7 482
Ecarts actuariels non reconnus (3 158) (3 758) (2 791)
Montant net comptabilisé au bilan 6 657 5 383 4 691
Variation des montants nets comptabilisés au bilan :
31 décembre 2011 31 décembre 2010 31 décembre 2009
Montant au 1er janvier 5383 4691 3644
Charge de l'exercice (voir ci-dessous) 3 259 2 335 2 432
Regroupement d'entreprises 570 (2) 89
(Prime versée) / remboursement reçu des compagnies d'assurance 151 81 38
Prestations payées (2 706) (1 722) (1 512)
Montant au 31 décembre 6 657 5 383 4 691
Détail de la charge de l'exercice :
31 décembre 2011 31 décembre 2010 31 décembre 2009
Droits acquis au cours de l'exercice 2954 1833 1717
Coût financier lié à la désactualisation de la dette actuarielle 1286 1458 1405
Rendement prévu des fonds cantonnés (1 023) (987) (719)
Amortissement des écarts actuariels 42 31 29
Charge de l'exercice 3 259 2 335 2 432

La charge de l'exercice a été comptabilisée en charges opérationnelles. Les fonds cantonnés, gérés en euros, sont déposés auprès d'investisseurs institutionnels en France. Ils bénéficient de la garantie en capital et, pour l'essentiel, d'une garantie de rendement minimal. Les fonds recherchent principalement la sécurité et la régularité (capital garanti) ou offrent pour une partie mineure une diversification permettant d'optimiser la performance.

Les principales hypothèses retenues pour évaluer la dette actuarielle, au titre des indemnités de départ à la retraite, sont les suivantes :

31 décembre 2011 31 décembre 2010 31 décembre 2009
Taux d'actualisation 4,00% 4,00% 4,75%
Taux prévu d'augmentation des salaires 3 ou 3,5 % 3 ou 3,5 % 3 ou 3,5 %
Taux de rendement attendu des fonds cantonnés 4,00% 4,00% 3%
Age de départ à la retraite De 58 à 62 ans De 56 à 62 ans De 56 à 62 ans
Table de mortalité TGH 05 et TGF 05 TGH 05 et TGF 05 TGH 05 et TGF

L'âge de départ en retraite dépend de la qualification des salariés et des secteurs d'activité au sein desquels ils sont employés. Il est, par ailleurs, retenu, comme hypothèse, que les salariés quittent le Groupe sur la base d'une demande de départ volontaire. Par conséquent, les indemnités qui leur sont versées sont assujetties à charges sociales conformément à la loi Fillon de 2003 et aux lois ultérieures de financement de la sécurité sociale. Un test de sensibilité a été effectué avec un taux d'actualisation variant de 0,25% par rapport au taux ci-dessus. Il conduit à une diminution de l'engagement de 2,7% ou à une augmentation de 2,8% selon le sens de la variation du taux d'actualisation.

La comparaison des engagements actuariels au cours des quatre derniers exercices s'établit comme suit :

2008 2009 2010 2011
Cout des services rendus 1 596 1 717 1 833 2 954
Résultat financier net 242 686 471 263
Amortissement des écarts actuariels 53 29 31 42
Charge de l'exercice 1 891 2 432 2 335 3 259
Engagement à la clôture 29 362 31 916 34 905 35 963
Juste valeur des actifs cantonnés 24 252 24 434 25 764 26 148
Différence (engagement total net) 5 110 7 482 9 141 9 815
Ecarts actuariels différés 1 466 2 791 3 758 3 158
Montant net au bilan (passif ) 3 644 4 691 5 383 6 657

La réconciliation entre la valeur des actifs de couverture, à l'ouverture et à la clôture des derniers exercices, est présentée ci-dessous :

Juste valeur des actifs au 31 décembre 2008 24 252
Rendement financier prévu pour 2009 719
Ecart actuariel sur rendement financier (499)
Remboursements sur prestations reçus des fonds (38)
Juste valeur des actifs au 31 décembre 2009 24 434
Rendement financier prévu pour 2010 987
Ecart actuariel sur rendement financier 424
Remboursements sur prestations reçus des fonds (81)
Juste valeur des actifs au 31 décembre 2010 25 764
Rendement financier prévu pour 2011 1023
Ecart actuariel sur rendement financier (488)
Remboursements sur prestations reçus des fonds (151)
Juste valeur des actifs au 31 décembre 2011 26 148

L'évolution des écarts actuariels, sur l'exercice 2011, s'analyse comme suit :

Ecarts actuariels à l'ouverture 1 465
Ecarts d'expérience en 2009 856
Ecarts sur les actifs financiers 499
Amortissement de l'écart actuariel (29)
Ecarts actuariels à la clôture du 31 décembre 2009 2 791
Ecart actuariel sur les hypothèses 2 436
Ecart d'expérience en 2010 (1 161)
Ecart sur les données 147
Ecart sur le rendement des actifs (424)
Amortissement de l'écart actuariel (31)
Ecarts actuariels à la clôture du 31 décembre 2010 3 758
Ecart sur les hypothèses 73
Ecart d'expérience sur prestations 2011 (496)
Ecart sur les données (623)
Ecart sur le rendement des actifs 2011 488
Amortissement de l'écart actuariel (42)
Ecarts actuariels à la clôture du 31 décembre 2011 3 158

Seules la France et l'Italie sont concernées par des engagements en matière d'avantages postérieurs à l'emploi..

4.22 Provisions

Avantages au
personnel
Litiges Autres Total
Au 1er janvier 2011 13 204 11 579 7 627 32 410
Mouvements de périmètre 398 4 (5) 397
Autres variations 154 256 (410) 0
Dotations 2 728 10 333 4 595 17 656
Reprises (2 065) (10 108) (2 333) (14 506)
Au 31 décembre 2011 14 419 12 064 9 474 35 957
Non courantes 14 419 3 418 2 333 20 170
Courantes 8 646 7 141 15 787
Au 31 décembre 2011 14 419 12 064 9 474 35 957
Avantages au
personnel
Litiges Autres Total
Au 1er janvier 2010 11 914 11 516 6 779 30 209
Mouvements de périmètre
Autres variations 52 (83) 28 (3)
Dotations 2 788 11 173 3 493 17 454
Reprises (1 550) (11 027) (2 673) (15 250)
Au 31 décembre 2010 13 204 11 579 7 627 32 410
Non courantes 13 204 2 877 1 115 17 196
Courantes 8 702 6 512 15 214
Au 31 décembre 2010 13 204 11 579 7 627 32 410

La provision pour litiges couvre, pour la part courante, les coûts engendrés par les avaries intervenues pendant les prestations de transport, manutention ou entreposage et pour la part non courante la prise en compte de risques dans des contentieux divers.

4.23 Instruments dilutifs

Des options donnant droit à la souscription ou à l'achat d'action ont été accordées aux dirigeants et à certains cadres du Groupe depuis 1998. Leur acquisition définitive suppose que les bénéficiaires restent en fonction pendant au moins 5 ans à compter de la date d'attribution.

Dans le cadre de l'opération d'émission d'OBSAAR, 904 976 bons de souscription d'actions ont été émis en juillet 2008, ces bons sont assortis d'une période d'incessibilité jusqu'au 21 juillet 2010. Ils peuvent ensuite être exercés pendant une période de cinq ans. Chaque bon permet d'acquérir une action moyennant un prix d'exercice de 51,20€.

Date d'attribution Nombre
d'options
Prix d'exercice
en euros
Durée de vie des
options à compter de la
date d'attribution
22-juillet-2008- BSAAR
Options
exercées
en
904 976 51,20 7ans
2011 -
46
904 930
51,20
51,20
31/12/2011 31/12/2010
Nombre Prix d'exercice
moyen pondéré
Nombre
Nombre d'options existantes en début de période 922 466 50,54 € 941 091
Options exercées pendant la période 17 490 16,28 € 18 625
Options sur BSAAR exercées pendant la période 46 51,20 €
Options accordées pendant la période
Options devenues caduques
Nombre d'options existantes en fin de période 904 930 51,20 € 922 466

4.24 Gestion des risques

Risque de crédit-client

Aucun client ne représente plus de 10 % du chiffre d'affaires du Groupe, ce qui limite le risque que la défaillance de l'un d'entre eux puisse avoir des effets significatifs sur les résultats et la situation financière du Groupe. Le groupe dispose également d'un contrat d'assurance contre le risque de défaillance de ses clients qui a été renouvelé en 2011 pour une période de 2 ans.

Risque de taux d'intérêt

Ainsi que l'indique le tableau ci-dessous, l'endettement financier du Groupe est essentiellement à taux variable, qu'il s'agisse des tirages à court terme sur lignes confirmées à long terme ou de l'endettement en crédit-bail et en prêt long terme hypothécaires qui constituent les modes habituels de financement des immobilisations.

La structure de la dette financière par type de taux, après prise en compte des instruments de couverture en place, est la suivante :

2011 2010
Taux fixes Taux variables Taux fixes Taux variables
Emprunts obligataires 98 394 97 391
Emprunts bancaires 140 516 127 508 63 909 203 098
Dettes liées à des locations financement 28 484 69 036 30 258 77 975
Dettes financières diverses 956 10 105 820 3 526
Découverts bancaires et crédits à court
terme 5 000 45 122 6 000 28 250
Total des dettes financières après
couverture 174 956 350 165 100 987 410 240

L'objectif du Groupe en termes de gestion du risque de taux d'intérêt est de poursuivre une logique de microcouverture au fur et à mesure de la signature de nouveaux contrats de financement immobilier. La stratégie du groupe est de fixer les taux d'emprunts à long terme immobiliers et maritime et de rester à taux variable sur le financement du besoin en fond de roulement.

En France, 4 nouveaux swaps de taux d'intérêts représentant un montant d'environ 78 M€ se sont ajoutés aux 11 swaps de taux souscrits entre 2008 et 2010, totalisant un notionnel cumulé couvert de 135 M€ au 31 décembre 2011. Il s'agit de swaps de taux parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 15 ans.

En Espagne, un nouveau swap de taux permet de couvrir le financement de la plate-forme de Madrid, pour un notionnel couvert de 13 M€ sur une durée de 9 ans.

En Italie, un swap de taux parfaitement adossé au financement de la plate-forme de Milan- Tavazzano est en place pour un nominal de 11 M€ arrivant à échéance en 2022. Un autre swap d'un nominal résiduel de 166 K€ couvre le financement du site de Milan-Colturano et arrivera à échéance en avril 2012.

En Belgique, la filiale STEF BENELUX a souscrit un swap de taux parfaitement adossé au financement de sa nouvelle plate-forme de Saintes, pour un nominal de 5 M€ arrivant à échéance en 2024.

Analyse de sensibilité au risque de taux :

Une variation de 50 points de base des taux d'intérêts, à la date de clôture, aurait eu pour conséquence une augmentation (diminution) des capitaux propres et du résultat (avant impôt) à hauteur des montants indiqués cidessous. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables sont supposées constantes.

(-) Débit / (+) Crédit Impact sur le Compte de résultat Impact sur le résultat global
Hausse de 50 bps Baisse de 50 bps Hausse de 50 bps Baisse de 50 bps
Charges d'intérêt sur actifs/passifs à
taux variable
-1 477 1 477 0 0
Variation de JV des dérivés 71 -23 4 887 -4 333
Impact net (1 406) 1 455 4 887 (4 333)

Risque de change

Les activités du Groupe sont essentiellement localisées dans la zone Euro (France, Espagne, Portugal, Benelux, Italie) et elles ne comportent que peu d'échanges avec d'autres zones monétaires à l'exception du Royaume Uni et de la Suisse.

Par ailleurs, les dettes financières du Groupe sont intégralement libellées en euros ou dans la monnaie fonctionnelle des filiales qui les portent, de sorte que le Groupe n'a pas d'exposition au risque de variation des taux de change à raison de son endettement.

Risque de liquidité

Les besoins de trésorerie du Groupe sont assurés, majoritairement, par les lignes de crédit obtenues au niveau de la société mère. STEF dispose au 31 décembre 2011, de 17 lignes de crédit confirmées à moyen terme, totalisant 111 millions d'euros. Elles sont utilisées à hauteur de 77 millions au 31 décembre 2011. Les tirages sont effectués pour des périodes comprises entre 10 jours et trois mois et portent intérêt au taux du jour du tirage. L'échéance de ces lignes de crédit s'établit de 3 à 5 ans.

La société STEF dispose également de crédits spot totalisant 22 millions d'euros, dont 5 millions d'euros utilisés au 31/12/2011 et d'autorisations de découverts, sans échéances convenues, totalisant 65 millions d'euros dont 23 utilisées au 31 décembre 2011. Celles-ci sont complétées par 23 M€ d'autorisations complémentaires sans échéances convenues, sur les filiales étrangères du groupe, dont 7 M€ utilisées au 31/12/2011.

Les lignes de crédit confirmées, non utilisées, et les autorisations de découvert disponibles et crédits spot, combinées avec une bonne planification des flux, assurent au Groupe une excellente maîtrise de son risque de liquidité.

Certaines lignes et emprunts (y compris l'emprunt OBSAAR) sont assortis d'engagements de la part du groupe, notamment le respect de ratios financiers. Les principaux ratios sont les suivants : EBITDA / Charges financières nettes supérieur à 6 ou 6,5 (6,5 pour l'OBSAAR) et Endettement Net / Fonds Propres inférieur à 1,7 (identique pour l'OBSAAR). Au 31 décembre 2011, le Groupe respecte l'ensemble des engagements attachés aux financements dont il dispose.

Les flux de trésorerie contractuels attachés aux passifs financiers et aux dettes de locations financement s'analysent comme suit :

2011 Échéances des flux de trésorerie contractuels
Valeur
comptable
Flux de
trésorerie
contractuels
Moins d'un an Plus d'un an et
moins de cinq
ans
Plus de cinq
ans
Emprunts obligataires 98 394 101 662 1 108 100 554
Emprunts bancaires 273 024 294 580 54 001 99 345 141 234
Location financement 97 520 113 421 19 826 55 819 37 776
Découverts bancaires 45 122 45 122 45 122
Dettes financières diverses 3 096 3 096 3 096
Fournisseurs 332 065 332 065 332 065
Autres dettes courantes 313 689 313 689 313 689
Passifs financiers dérivés 7 965 8 771 3 020 6 332 (581)
Total 1 170 875 1 212 406 771 927 262 050 178 429
2010 Échéances des flux de trésorerie contractuels
Valeur
comptable
Flux de
trésorerie
contractuels
Moins d'un an Plus d'un an et
moins de cinq
ans
Plus de cinq
ans
Emprunts obligataires 97 391 102 645 756 101 889
Emprunts bancaires 267 007 278 492 121 957 94 694 61 841
Location financement 108 233 121 667 14 134 56 131 51 402
Découverts bancaires 34 250 34 250 34 250
Dettes financières diverses 1 693 3 673 3 673
Fournisseurs 266 225 266 225 266 225
Autres dettes courantes 279 657 283 138 283 138
Passifs financiers dérivés 2 653 4 385 3 622 1 532 (770)
Total 1 057 109 1 094 475 727 755 254 246 112 473

Risque sur le gazole

En tant que consommateur important de gazole, STEF qui est exposé aux variations du prix de ce carburant n'envisage pas, pour le moment, de procéder à des achats d'instruments de couverture. Outre les mécanismes de répercussion de cette charge, le Groupe privilégie surtout l'optimisation des achats avec des acheteurs dédiés ainsi que la mise en œuvre de mesures visant à réduire les consommations.

4.25 Présentation des instruments financiers par catégorie

Instruments Actifs non
Valeur au bilan Juste valeur par Actifs disponibles Prêts et Dettes au coût dérivés qualifiés qualifiés de
31/12/2011 Juste valeur résultat à la vente Créances amorti de couverture financiers
Titres de participation non consolidés 1 168 1 168 1 168
Autres actifs financiers non courants 22 256 22 256 22 256
Prêts et créances des activités de financement 10 33
1
10 331 10 331
Titres de placement 1 426 1 426 1 426
Clients 410 499 410 499 410 499
Autres débiteurs 129 528 129 528 129 528
Actifs financiers courants -
Trésorerie et équivalents de trésorerie 53 468 53 468 53 468
Actifs 628 676 628 676 53 468 2 594 572 614 - - -
Instruments Passifs non
Valeur au bilan Juste valeur par Actifs disponibles Prêts & Dettes au coût dérivés qualifiés qualifiés de
31/12/2011 Juste valeur résultat à la vente Créances amorti de couverture financiers
Passifs financiers non courants 7 965 7 965 7 965
Dettes des activités de financement 472 034 472 034 389 650 82 384
Fournisseurs 332 065 332 065 332 065
Autres créanciers 313 689 313 689 313 689
Passifs financiers courants 45 122 45 122 29 986 15 136
Passifs 1 170 875 1 170 875 - - - 1 065 390 7 965 97 520
Actifs Instruments Actifs non
Valeur au bilan Juste valeur par disponibles à la Prêts et Dettes au coût dérivés qualifiés qualifiés de
31/12/2010 Juste valeur résultat vente Créances amorti de couverture financiers
Titres de participation non consolidés 1 112 1 112 1 112
Autres actifs financiers non courants 2 901 2 901 2 901
Prêts et créances des activités de financement 10 04
5
10 045 10 045
Titres de placement 2 754 2 754 2 754
Clients 345 752 345 752 345 752
Autres débiteurs 119 058 119 058 41 474 77 584
Actifs financiers courants -
Trésorerie et équivalents de trésorerie 45 349 45 349 45 349
Actifs 526 971 526 971 45 349 3 866 400 172 - - 77 584
Actifs Instruments Passifs non
Valeur au bilan Juste valeur par disponibles à la Prêts & Dettes au coût dérivés qualifiés qualifiés de
31/12/2010 Juste valeur résultat vente Créances amorti de couverture financiers
Passifs financiers non courants 2 653 2 653 213 2 440
Dettes des activités de financement 468 345 468 345 371 830 96 515
Fournisseurs 266 225 266 225 266 225
Autres créanciers 279 657 279 657 23 114 256 543
Passifs financiers courants 40 229 40 229 28 511 11 718
Passifs 1 057 109 1 057 109 213 - - 689 680 2 440 364 776

Les actifs et passifs non qualifiés d'instruments financiers au sens de la norme IAS 39 sont principalement constitués des créances et dettes fiscales et sociales et des dettes de location financement.

Hiérarchie des justes valeurs au 31 décembre 2011

Les instruments financiers à la juste valeur sont classés selon le niveau de hiérarchie suivant :

  • Niveau 1 : instruments financiers faisant l'objet de cotation sur un marché actif ;

  • Niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres observables ;

  • Niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation fait appel à l'utilisation de techniques de valorisation reposant pour tout ou partie sur des paramètres non observables.

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs financiers disponibles à la vente 2 594
Trésorerie et équivalent de trésorerie 53 468
Actifs 53 468 2 594
Instruments dérivés 7 965
Passifs 7 965

Méthode de détermination des justes valeurs

La juste valeur des swaps de taux d'intérêt, et les options reposent sur les cotations effectuées par des intermédiaires financiers. Le groupe s'assure que ces cotations sont raisonnables en valorisant les swaps par actualisation des flux de trésorerie futurs estimés et les options à partir de modèle de valorisation (type Black & Scholes).

La juste valeur des « dettes fournisseurs » et « créances clients » correspond à la valeur comptable au bilan car l'actualisation des flux de trésorerie présente un impact non significatif compte tenu des faibles délais de paiement et de règlement

La juste valeur des dettes à taux variables est sensiblement égale à la valeur comptable.

4.26 Engagements hors bilan

STEF a délivré une caution bancaire de 3 millions d'euros, pour garantir la bonne exécution de la convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (voir note 4.32).

Le montant des commandes fermes d'immobilisations corporelles est indiqué en note 4.11.

4.27 Locations simples

Les loyers comptabilisés en charge au titre de baux qualifiés, au plan comptable, de locations simples se sont élevés, en 2011, à 15 450 milliers d'euros (17 442 milliers d'euros en 2010).

4.28 Opérations avec des parties liées

Les parties liées par rapport à STEF sont les entreprises associées, ses administrateurs et ses dirigeants. Sont également dans cette position les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants ainsi que le fonds commun de placement des salariés qui, en agissant de concert, contrôlent 79,41 % des droits de vote à l'assemblée de STEF.

Les rémunérations nettes et autres avantages versés aux administrateurs et aux dirigeants ont été les suivants, en euros :

2011 2010
1 358 480 1 350 115
118 439 98 466
- -
1 476 919 1 448 581
1 476 919 1 448 581
Néant Néant
Néant Néant
Néant Néant
Néant Néant

Les contrats de travail de deux dirigeants contiennent des clauses particulières entrant dans le champ des engagements réglementés et conclues antérieurement.

Ils bénéficient, en cas de licenciement, d'une indemnité égale à 18 mois de salaire, en ce comprise l'indemnité conventionnelle. Ils disposent également d'une clause de non concurrence dont le montant est égal à 50% de leur rémunération brute sur trois ans. S'ajoute une clause de conscience qui leur permettrait, en cas de changement actionnarial, de bénéficier d'un licenciement et donc de la mise en œuvre des mesures précédemment décrites. Un des deux dirigeants bénéficie, par ailleurs, d'un préavis de 12 mois en cas de licenciement. Le Président Directeur Général ne bénéficie d'aucune rémunération différée de quelque nature que ce soit.

.Les soldes et transactions avec les entreprises associées s'analysent comme suit :

Soldes au 31 décembre 2011 Transactions de l'exercice
Ventes de Achats de
Clients Fournisseurs Prêts Compte - biens ou de biens ou de
courant services services
Brigantine de Navigation (1) - - 16
Transcosatal Finances 109 - 642 (3 766)
Froid Combi - -
Messageries Laitières 4 413 (20) 2 648 18 700 (207)
Tomsa & Tomsa Madrid - (15) (16)
Olano Caudete 2 (2) 2 (3)
Stefover Tunisie - - - 18 (247)
CDR (Cavalieri)
Soldes au 31 décembre 2010 Transactions de l'exercice
Compte - Ventes de Achats de
Clients Fournisseurs Prêts biens ou de biens ou de
courant services services
Brigantine de Navigation (1) - - - 17 - -
Transcosatal Finances 53 (244) - - 700 (3 109)
Froid Combi - - - - - -
Messageries Laitières 2 112 (36) - 2 653 19 958 (333)
Tomsa & Tomsa Madrid 1 (4) - - 7 (26)
Olano Caudete 2 (2) - 4 (2)
Logirest (2) 507 - - - 2 499 (2)
Stefover Tunisie 2 (56) - 523 (380)
CDR (Cavalieri) - - - - - -
-

Toutes les transactions effectuées avec les parties liées sont facturées aux conditions normales du marché. Il n'est pas intervenu de transaction significative, en 2011 et 2010, entre le Groupe, d'une part, et les structures d'actionnariat de cadres et de dirigeants et le fonds commun de placement des salariés d'autre part.

4.29 Gestion du capital

La politique du Groupe consiste à maintenir une base de capital solide, afin de préserver la confiance des investisseurs, des créanciers, du marché, de soutenir le développement futur de l'activité et d'assurer la liquidité du titre. Pour assurer un certain volume d'échange sur le titre, le Groupe a conclu un contrat de liquidité avec un établissement financier.

4.30 Honoraires des Commissaires aux comptes

Au titre de l'exercice 2011, les honoraires suivants de commissariat aux comptes sont les suivants:

Mazars : 890 milliers d'euros
KPMG Audit : 767 milliers d'euros
Autres cabinets :
57 milliers d'euros.

4.31 Passifs éventuels

Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe peut être défendeur dans des litiges et contentieux. Il comptabilise une provision à chaque fois qu'il estime probable un dénouement défavorable devant se traduire par une sortie de ressources dont le montant peut être estimé de manière fiable. Au 31 décembre 2011 et au 31 décembre 2010, il n'existait aucun litige ou contentieux susceptible d'avoir des incidences significatives sur la situation financière du Groupe et ses résultats futurs.

4.32 Convention de délégation de service public

L'activité maritime de STEF est essentiellement exercée par la CMN qui assure la desserte de la Corse en vertu d'une convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse (OTC). Cette convention a pris effet au 1er juillet 2007 pour une durée de six ans et demi. Cette convention autorise la CMN à assurer l'exploitation de trois cargos mixtes rouliers dans le cadre de la continuité territoriale.

En vertu de cette convention, CMN perçoit une indemnisation en contrepartie de sujétions de service public. Cette indemnisation est acquise au fur et à mesure de l'accomplissement des prestations de transport. CMN a toute liberté d'utiliser ses navires pour d'autres activités sous réserve de leur substituer un ou des équivalents. La propriété de ces navires demeure à l'armateur à l'issue de la convention.

La Cour administrative d'appel de Marseille a enjoint, le 7 novembre 2011, la Collectivité territoriale de Corse de résilier par anticipation la délégation de service public pour la desserte maritime de la Corse, à effet du 1er septembre 2012, soit seize mois avant l'échéance prévue du contrat. Des négociations sont en cours pour la gestion de la période transitoire et la préparation de la prochaine délégation qui devrait entrer en vigueur fin 2013.

4.33 Événements postérieurs à la clôture

Au cours du premier trimestre 2012, le Groupe a acquis un acteur espagnol de la logistique situé à Valence. Il a également pris une participation complémentaire dans une société d'entreposage frigorifique dans la région de Clermont Ferrand.

5. Liste des sociétés consolidées

En application des règles énoncées au paragraphe 2.1 ci-dessus les sociétés suivantes sont comprises dans les états financiers consolidés :

Pourcentage de contrôle
SOCIETES INTEGREES GLOBALEMENT 31 déc. 2011 31 déc. 2010
Société STEF-SA (Mère)
STEF Information et Technologies 100% 100%
Atlantique SA (Espagne) 100% 100%
Chais De La Transat et sa filiale : 100% 100%
Magasin de Bord des Paquebots 98% 98%
Bretagne Frigo SAS 100% 100%
Cryologis Services - 100%
Entrepôts Frigorifiques de Nord et de l'Est (EFNE) 100% 100%
Entrepôts Frigorifiques de Normandie et de Loire (EFNL) 100% 100%
Entrepôts Frigorifiques du Sud-Ouest (EFSO) 100% 100%
FSD SAS 100% 100%
Entrepots Frigorifiques Du Leon (EFL) 79% 79%
Immostef Sa et ses filiales : 100% 100%
Frigaurice 100% 100%
Immostef Italia 100% 100%
Normandie Rapide Souchet (Transport Souchet) 100% 100%
SCI Bv 18 100% 100%
SCI Des Vallions 100% 100%
SCI Immo 100% 100%
SCI Immotrans 42 100% 100%
SCI Immotrans 49 100% 100%
SCI Immotrans 56 100% 100%
SCI Immotrans 69 100% 100%
SCI Ppi 45 100% 100%
SNC Adour Cap De Gascogne 100% 100%
SNC Agen Champs De Lassalle 100% 100%
SNC Allonnes Entrepots 100% 100%
SNC Atton Logistique 100% 100%
SNC Bondoufle La Haie Fleurie 100% 100%
SNC Brignais Charvolin 100% 100%
SNC Burnhaupt Les Mulhouse 100% 100%
SNC Carros La Manda 100% 100%
SNC Cavaillon Le Castanie 100% 100%
SNC Cergy Frais 100% 100%
SNC Cergy Froid 100% 100%
SNC De La Prairie 100% 100%
SNC Donzenac Entrepots 100% 100%
SNC Donzenac La Maleyrie 100% 100%
SNC France Plateformes 100% 100%
SNC Gap Plan De L'Ardier 100% 100%
SNC Pointe De Pessac 100% 100%
SNC Vesvroise 100% 100%
SNC Les Essarts Sainte Florence 100% 100%
SNC Les Mares En Cotentin 100% 100%
SNC Louverne Les Guicherons 100% 100%
SNC Macon Est Replonges 100% 100%
SNC Mions La Perriniere (Guilberville) 100% 100%
SNC Perpignan Canal Royal 100% 100%
SNC Plan D'Orgon Sur Durance 100% 100%
SNC Reims La Pompelle 100% 100%
SNC St Herblain Chasseloire 100% 100%
SNC Saran Les Champs Rouges 100% 100%
SNC Strasbourg Pont De L'Europe 100% 100%
SNC Toussieu Chabroud 100% 100%
SNC Trange Le Bois Chardon 100% 100%
SNC Valence Pont Des Anglais 100% 100%
Snc Institut Des Metiers Du Froid 100% 100%
STEF Suisse 98,86% 98,42%
Sci Bruges Containers 50,96% 50,96%
Naval Stef-Tfe 100% 100%
Sgn St Nazaire et sa filiale : 100% 100%
SNC Loudeac Froid 100% 100%
Sld Aix- En -Provence 100% 100%
STEF Logistics Saintes 100% 100%
STEF Logistique Restauration 100% 100%
Gie STEF Geodis 50% 50%
STEF Logistics Courcelles 100% 100%
SNC STEF-TFE Services 100% 100%
STEF Logistique 100% 100%
STEF Transport Bordeaux Pessac 100% 100%
STEF Transport Montsoult 100% 100%
STEF Logistique Aix 100% 100%
Sld Aix en Provence 100% 100%
STEF Logistique Atton 100% 100%
STEF Logistique Bain De Bretagne 100% 100%
SLD Blanquefort 100% 100%
STEF Logistique Distribution Cergy 100% 100%
STEF Trp Dr Nord Ouest 100% 100%
STEF Logistique Le Mans 100% 100%
STEF Logistique Lesquin 100% 100%
STEF Logistique Lorraine Surgeles 100% 100%
STEF Logistique Moulins Les Metz 100% 100%
STEF Logistique Distribution Montsoult 100% 100%
STEF Logistique Rouen 100% 100%
STEF Logistique Toussieu 100% 100%
STEF Logistique Venissieux 100% 100%
STEF Logistique Distribution Vitry 100% 100%
STEF Logistique Aurice 100% 100%
STEF Logistique Givors 100% 100%
STEF Logistique Le Plessis Belleville 100% 100%
STEF Logistique Niort 100% 100%
STEF Logistique Tours 100% 100%
STEF Logistique Cergy 100% 100%
STEF Logistique Pessac 100% 100%
STEF Logistique Saint Dizier 100% 100%
STEF Logistique St Sever 100% 100%
STEF Logistique Alsace 100% 100%
STEF Logistique Arnage 100% 100%
STEF Logistique Bretagne Nord 100% 100%
STEF Logistique Bretagne Sud 100% 100%
STEF Logistique Sante 100% 100%
STEF Logistique Rhone Alpes 100% 100%
STEF Logistique Mediterranee 100% 100%
STEF Logistique Midi Pyrenees Limousin 100% 100%
STEF Logistique Montsoult 100% 100%
STEF Logistique Nord 100% 100%
STEF Logistique Normandie 100% 100%
STEF O.T. France 100% 100%
STEF Logistique Pays De Loire 100% 100%
STEF Sud-Rhone-Alpes 100% 100%
STEF Logistique Vitry 100% 100%
STEF Logistique Nemours 100% 100%
STEF Logistique Sorgues 100% 100%
Sofrilim 100% 100%
S.N.C PIANA 100% 100%
Stim D'Orbigny et ses filiales : 100% 100%
Atlantique Développement 100% 100%
Compagnie Méridionale de Participation (CMP) et sa filiale 100% 100%
Compagnie Méridionale de Navigation (CMN) 97,74% 97,74%
A.M.C 97,74% 97,74%
Cie Méridionale de Manutention (CMM) 97,74% 97,74%
Financière Immobilère et Maritime FIM 100% 100%
Sata-Minfos 100% 100%
STEF Transport et ses filiales : 100% 100%
STEF Italia Holding Srl et ses filiales 100% 100%
STEF Italia SpA 100% 100%
Calabria Dist Log 46% 46%
STEF Logistics Italia Srl 100% -
Sdr Sicilia 51% 51%
Slf Sicilia 95% 95%
St1 Food Srl 51% 51%
STEF International Italia SpA 100% 100%
Dispack 100% 100%
STEF Transport Paris Vitry 100% 100%
STEF Transport Cavaillon 100% 100%
STEF Transport Lyon Feyzin 100% 100%
Sci Immotrans 35 100% 100%
STEF Iberia et ses filiales: 100% 100%
IMMOSTEF Portugal 100% 100%
Logirest 100% 40%
STEF Los Olivos 100% 100%
STEF Portugal-Logistica E Transporte, Lda 90% 90%
Transports Frigorifiques Spadis et sa filiale : 100% 100%
STEF Transport St Etienne 100% 100%
Seagull Transport Ltd (U.K) et sa filiale : 100% 100%
STEF Transport Limited (U.K) 100% 100%
STEF Logistique Caen 100% 100%
SLT Lyon 100% 100%
STEF Logistique Vannes 100% 100%
STEFOVER 100% 100%
TFE Bale Ag 100% 100%
STEF Transport Agen 100% 100%
STEF Transport Alpes 100% 100%
STEF Transport Angers 100% 100%
STEF Transport Atton 100% 100%
STEF Transport Clermont-Ferrand 100% 100%
STEF Transport Avignon 100% 100%
STEF Transport Saintes 100% 100%
STEF Transport Bordeaux Begles 100% 100%
STEF Transport Bourges 100% 100%
STEF Transport Brive 100% 100%
STEF Transport Caen 100% 100%
STEF Transport Chaulnes 100% 100%
STEF Transport Cote D'Azur 100% 100%
STEF Transport Dijon 100% 100%
STEF Transport Epinal 100% 100%
STEF Transport Metz Nord 100% 100%
STEF Eurofrichfracht 100% 100%
STEF International Est 100% 100%
TFE International Ltd 100% 100%
STEF International Ouest 100% 100%
STEF International Nord Ouest 100% 100%
STEF International Sud-Est 100% 100%
STEF International Sud Ouest 100% 100%
STEF Transport Investissement 100% 100%
STEF Transport Landivisiau 100% 100%
STEF Transport Langres 100% 100%
STEF Transport Languedoc Roussillon 100% 100%
STEF Transport Laval 100% 100%
STEF Transport Le Mans 100% 100%
STEF Transport Allonnes 100% 100%
STEF Transport Lille 100% 100%
STEF Transport Limoges 100% 100%
STEF Nederland 100% 100%
STEF Transport Lyon 100% 100%
STEF Transport Macon 100% 100%
STEF Transport Marseille 100% 100%
STEF Transport Metz 100% 100%
TFE Montigny 100% 100%
STEF Transport Mulhouse 100% 100%
STEF Transport Nantes 100% 100%
STEF Transport Niort 1-La Crèche 100% 100%
STEF Transport Orleans 100% 100%
STEF Transport Paris Athis 100% 100%
STEF Transport Paris Plessis Belleville 100% 100%
STEF Transport Quimper 100% 100%
STEF Transport Reims 100% 100%
STEF Transport Rennes 100% 100%
STEF Transport Rouen 100% 100%
STEF Transport Saint-Sever 100% 100%
STEF Transport Saint Brieuc 100% 100%
STEF Transport Strasbourg 100% 100%
STEF Transport Toulouse 100% 100%
STEF Transport Tours 100% 100%
STEF Transport Valence 100% 100%
STEF Transport Vannes 100% 100%
STEF Transport Velaines 100% 100%
STEF Transport Vendee 100% 100%
STEF Transport Vire 100% 100%
Tradimar Bordeaux 100% 100%
STEF Transport Boulogne 100% 100%
STEF Transport Caen Carpiquet 100% 100%
Tradimar Dijon 100% 100%
Tradimar Logistica Del Mar - 100%
STEF Transport Lorient 100% 100%
STEF Transport Toussieu 100% 100%
STEF Seafood Italia Srl 100% 100%
STEF Transport Niort 2-La Crèche 100% 100%
STEF Transport Plan D'Orgon 100% 100%
STEF Transport Rennes Chantepie 100% 100%
STEF Transport Paris Rungis 100% 100%
Tradimar Sete 100% 100%
Tradimar Strasbourg 100% 100%
Transport Freret 100% 100%
Transports Frigorifiques des Alpes (TFA) 100% 100%
STEF Transport Tarbes 100% -
SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE Pourcentage de contrôle
31 déc. 2011 31 déc. 2010
Participation de STEF SA :
Société Brigantine De Navigation ¹
Participations de STEF Transport :
100% 100%
Froid Combi SA 25,5% 25,5%
Messageries Laitières SNC 38,69% 38,69%
Logirest (filiale SDF Iberia) - 40%
Olano Caudete Logistica SL (filiale de SDF Iberia) 20% 20%
SDR Sud 20% 20%
Stefover Tunisie (filiale de Stefover) 49% 49%
Transcosatal Finances - 34,34%
Transcosatal Développement 33,33% -
TOMSA Péninsule Ibérique 32% 32%
Tomsa Madrid - 32%

(1) Société sans activité ou en cours de liquidation.

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Comptes Sociaux 2011

Comptes Sociaux - Actif - En Euros

BILAN AU 31 DECEMBRE 2011

EXERCICE 2011 EXERCICE 2010
ACTIF BRUT AMORTISSEMENTS NET NET
& DEPRECIATIONS
Immobilisations incorporelles
I Logiciels et licences informatiques 35 996 403
33 251 446
2 744 957 2 547 883
M Fonds commercial 1 732 842 1 640 518 92 324 92 324
M Mali de fusion 815 661 - 815 661 815 661
O
B
I Immobilisations corporelles
L Terrains 15 693 401
266 800
15 426 601 15 451 071
I Constructions 78 317 579 36 479 974 41 837 605 43 986 380
S Matériel et installations spécifiques 51 159 264
39 783 596
11 375 668 11 568 705
A Matériel de transport 362 020
287 092
74 928 42 917
T
I
Moilier,matériel et agencements de bureau
Immobilisations en cours
4 603 356
392 216
4 168 528

434 828
392 216
592 191
1 097 195
O
N Immobilisations financières
S Participations 215 473 858
21 220 315
194 253 543 194 330 836
Créances rattachées 49 561 946
5 545 346
44 016 600 914 694
Prêts 1 287 144 1 287 144 1 201 300
Autres titres Immobilisés 12 340 131 1 983 358 10 356 773 9 853 768
Autres immobilisations financières 250 857 250 857 30 332 089
Total I 467 986 677 144 626 972 323 359 706 312 827 015
A
C
T
I
Stocks
Matières premières et consommables 0
Produits intermédiaires finis
0 0
0
0
0
F Créances d'exploitation
C Clients et comptes rattachés 6 424 464 962 426 5 462 039 5 563 083
I Autres … 9 566 418 9 566 418 8 581 578
R
C
U
Comptes-courants avec les sociétés du groupe 350 263 003 0 350 263 003 304 169 159
L
A
Valeurs mobilières de placement 12 997 866 1 693 367 11 304 498 18 514 334
N
T
Disponibilités 1 559 049 1 559 049 6 173 850
Charges constatées d'avance 420 152 420 152 354 090
Total II 381 230 952
2 655 793
378 575 159 343 356 093
-
TOTAL I + II 849 217 629 147 282 764 701 934 865 656 183 108

Comptes Sociaux - Passif - En Euros

BILAN AU 31 DECEMBRE 2011

P A S S I F Avant affectation Avant affectation
Exercice 2011 Exercice 2010
C Capital social 13 515 649 13 515 649
A Prime d'émission d'apport et de fusion 7 257 142
7 257 142
P Réserve légale 1 396 485 1 396 485
Réserve réglementée …
Réserves facultatives…………………………. 16 980 530 16 980 530
P Report à nouveau 58 555 861 57 554 574
R Résultat de l'exercice 13 332 246 17 169 935
O
P Sous-Total : Situation nette 111 037 913 113 874 315
R
E Subventions d'investissement 0 0
S Provisions réglementées 6 249 441 6 355 187
Total I 117 287 354 120 229 501
Provi- Provisions pour risques et charges 2 565 612 6 386 030
SIONS Total II 2 565 612 6 386 030
Dettes financières
Emprunt obligataire 99 999 848 99 999 848
Emprunts auprès des établissements de crédit 136 775 581 118 945 194
D Emprunts et dettes financières divers 52 097 139 573
E 236 827 526 219 084 615
T
T Dettes d'exploitation
E Fournisseurs et comptes rattachés 6 641 646 17 257 124
S Dettes fiscales et sociales 10 225 040 4 457 300
Comptes-courants avec les sociétés du groupe 326 229 891 288 519 892
Dettes diverses
Fournisseurs d'immobilisation et
comptes rattachés 2 157 541 248 643
Compte Dividendes à payer
de ré- Produits constatés d'avance
gulari- Ecart de conversion 253
sation Total III 582 081 899 529 567 577
TOTAL GENERAL I + II + III 701 934 865 656 183 108

Comptes Sociaux – Compte de résultat 2011 - En Euros

DESIGNATION EXERCICE 2011 EXERCICE 2010
EXPLOITATION
Produits d'exploitation
Montant du chiffre d'affaires : 10 333 458 11 146 223
. Entrepôts prestations de services 10 333 458 11 146 223
. Autres prestations de services
. Production vendue biens…………………………………. 0 0
Production de l'exercice 10 333 458 11 146 223
Charges d'exploitation
Consommations en provenance des tiers : 14 648 612 22 302 659
. Achats consommés (stockés)
. Achats de sous-traitance 28 937 17 044
. Achats non stockés 213 950 208 413
. Services extérieurs :
- personnel extérieur
841 639 934 928
- Loyers de crédit-bail 0 102 836
- Autres13 564 086 21 039 439
Valeur ajoutée (4 315 154) (11 156 436)
Charges imputables à des tiers refacturés 22 831 593 23 977 543
Impôts, taxes et versements assimilés : 2 450 710 1 954 615
Charges de personnel :17 059 041 7 336 101
. Salaires et traitements 10 885 705 4 413 401
. Charges sociales 6 173 336 2 922 700
Excédent brut d'exploitation (993 311) 3 530 391
Reprises sur dépréciations et transferts de charges 3 280 617
1 146 065
Autres produits : 4 138 119 3 863 541
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions : 8 455 487
8 368 561
. Sur immobilisations 7 617 736 7 616 059
. Sur actif circulant 0 0
. Pour risques et charges 837 751 752 502
Résultat d'exploitation (2 030 062) 171 436

Comptes Sociaux - Compte de résultat 2011 (Suite) - En Euros

DESIGNATION EXERCICE 2011 EXERCICE 2010
FINANCIER
Produits financiers 28 352 117 23 136 460
. De participations 16 260 363 15 980 141
. Autres intérêts et produits assimilés………
. Reprises sur provisions et dépréciations 5 361 641
. Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
6 730 113 6 145 319
……
1 011 000
Charges financières 14 695 434 12 063 983
. Dotations aux provisions et dépréciations…
. Intérêts et charges assimilées
7 160 933
7 534 500
6 760 637
5 303 346
Résultat financier 13 656 683 11 072 477
Résultat courant avant impôt 11 626 621 11 243 913
EXCEPTIONNEL
Produits exceptionnels 3 791 180 5 346 144
. Sur opérations de gestion
. Sur opérations de capital :
280 773 517 867
- produits de cessions d'éléments d'actifs immobilisés 1 891 229 3 982 817
. Reprises sur provisions et amortissements
- sur provisions réglementées
- sur provisions risques exceptionnelles
1 619 178 845 460
Charges exceptionnelles 2 670 902 3 148 359
. Sur opérations de gestion 105 562 9 751
. Sur opérations de capital :
- valeurs comptables des éléments immobilisés cédés 641 481 1 771 217
. Dotations aux amortissements et aux provisions :
- aux provisions réglementées
1 923 860 1 367 391
Résultat exceptionnel 1 120 279 2 197 786
Participation des salariés aux fruits de l'expansion 0 0
Impôts sur les bénéfices
- Intégration fiscale - charge
(585 346)
23 854 494
(3 728 235)
19 721 692
- Intégration fiscale - produit (24 071 903) (23 088 872)
- Reprise prov impôts fusion (367 937) (361 055)
Résultat net 13 332 246 17 169 935

ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS

EXERCICE 2011

1. EVENEMENTS SIGNIFICATIFS DE L'EXERCICE

L'exercice social clos le 31 décembre 2011 a une durée de 12 mois.

Il n'y a pas de modification substantielle dans les méthodes d'évaluation, les principes et règles comptables ni dans les activités opérationnelles qui altèrent la comparabilité des comptes annuels par rapport à l'exercice précédent.

Il convient cependant de noter le transfert de 95 salariés provenant de Stef Transport.

STEF a absorbé sous forme de TUP sa filiale, sans activité, Cryologistic Services, dégageant un boni de fusion mineur.

La nouvelle dénomination sociale de la société est STEF SA.

2. PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES

Les comptes annuels de la société ont été établis en conformité avec les dispositions du Code de Commerce (article L123-12 à L123-28) et des règlements de l'Autorité des Normes Comptables (ANC).

Sauf indication explicite contraire, les montants mentionnés dans la présente annexe sont exprimés en milliers d'euros.

La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.

2.1. Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles, qui comprennent principalement :

  • des licences et logiciels informatiques acquis
  • des fonds de commerce
  • un mali technique de fusion

sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires, hors frais d'acquisition) ou à leur coût de production. Les licences et logiciels sont amortis sur leur durée d'utilité (maximum 5 ans).

Les fonds de commerce et mali technique de fusion étant des actifs d'une durée d'utilisation indéterminable, ces immobilisations incorporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.

2.2. Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou à leur coût de production, à l'exclusion de toutes charges financières.

Les amortissements figurant à l'actif sont calculés, suivant le mode linéaire, sur la durée d'utilisation estimée pour chaque catégorie d'immobilisations :

Immeuble du siège social : 40 ans
Constructions d'origine : 25 ans sur la base de 90 % de la valeur brute.
Constructions postérieures : 20 ans sur la base de 90 % de la valeur brute.
Installations spécifiques : 10 ans
Installations, agencements, aménagements : 7 à 10 ans
Outillage industriel : 5 ans
Matériel industriel : 4 ans
Matériel de bureau : 8 ans
Matériels informatiques : 3 ou 4 ans
Matériels de transport : 5 ou 7 ans

Les immobilisations corporelles sont soumises à un test de dépréciation en cas d'indice de perte de valeur.

2.3. Immobilisations financières

Les titres de participation et les autres titres immobilisés sont inscrits au bilan à leur coût d'acquisition y compris les honoraires et frais d'actes liés à l'acquisition des titres.

A la clôture, une dépréciation est constatée lorsque la valeur d'utilité des participations est inférieure à la valeur comptable. La valeur d'utilité est estimée en fonction de la quote-part de capitaux propres de la société ainsi que de ses perspectives d'activité et de rentabilité.

2.4. Créances

Les créances sont valorisées à leur valeur nominale.

Les créances clients douteuses et litigieuses sont dépréciées en totalité.

Les autres créances comprennent essentiellement la TVA à récupérer et des avoirs fournisseurs.

2.5. Valeurs mobilières de placement

Les valeurs mobilières de placement autres que les actions propres sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et donnent lieu, le cas échéant, à des dépréciations pour les ramener à leur valeur de marché ou à leur valeur liquidative.

2.6. Actions propres

Les actions de la société, achetées dans le cadre des programmes de rachat, sont classées en Autres Titres Immobilisés ou en Valeurs Mobilières de Placement en fonction de leur affectation d'origine ou ultérieure. Les actions explicitement destinées à être attribuées aux dirigeants et cadres dans le cadre des plans d'options ou de bons d'acquisition d'actions en cours sont classées en Valeurs Mobilières de Placement, de même que celles acquises dans le cadre d'un contrat de liquidité. Les autres sont inscrites en Autres Titres Immobilisés.

Une dépréciation est constatée à la clôture de l'exercice lorsque leur valeur d'inventaire, déterminée par référence au cours de bourse moyen du dernier mois de l'exercice, est inférieure à leur coût d'acquisition, sauf en ce qui concerne les actions destinées à être annulées.

2.7. Revenus des participations, des autres titres immobilisés

Les dividendes sont comptabilisés à la date des assemblées générales ayant décidé des distributions, étant observé qu'en fin d'exercice sont également pris en compte les coupons détachés avant le 31 décembre et qui seraient effectivement encaissés au début de l'exercice suivant.

2.8. Impôt sur les bénéfices

STEF SA est la tête de groupe fiscal. A ce titre, elle comptabilise, d'une part, le produit d'impôt en provenance des filiales intégrées au groupe fiscal et, d'autre part, la charge d'impôt calculée au niveau du groupe fiscal.

Les impôts différés ne sont pas comptabilisés.

2.9. Engagements en matière de départ à la retraite

Les avantages post-emploi à prestations définies consentis par le groupe sont constitués des indemnités de fin de carrière versées lors du départ à la retraite et dont le montant est fonction du dernier salaire et de l'ancienneté acquise.

L'engagement correspondant est géré dans le cadre d'un contrat groupe, par STEF, qui par ailleurs a versé des fonds cantonnés auprès de compagnies d'assurances.

Le calcul des engagements est effectué par un actuaire indépendant en application de la méthode actuarielle et en procédant à l'étalement des écarts actuariels selon la méthode dite du « corridor ».

Les droits acquis à la clôture de l'exercice sont définis par la Convention Collective dont relève chaque société et refacturés à celles-ci par STEF qui rembourse en contrepartie les indemnités réellement versées. Ces droits sont évalués sur la base du départ volontaire du salarié et sont ainsi calculés charges sociales comprises.

Ils sont évalués en conformité avec les dernières évolutions législatives.

Les principales données actuarielles sont les suivantes :

  • Taux d'actualisation : 4 % (4 % au 31 décembre 2010).
  • Profil de carrière égal à 3 % pour la catégorie E.T.A.M et 3.5 % pour la catégorie Cadres.
  • Taux de rendement des fonds estimé à 4 %.
  • Tables de mortalités séparées TGH 05 et TGF 05

2.10. Médailles du travail

La provision destinée à couvrir les droits conventionnels des salariés, liés à l'attribution de médailles du travail, est calculée selon les mêmes méthodes et les mêmes hypothèses actuarielles que celles retenues en matière d'indemnités de fin de carrière. Les écarts actuariels sont immédiatement comptabilisés en résultat. Les règles d'attribution des médailles, propres à la société, ont été prises en compte. Le montant de l'engagement, ainsi calculé, figure en provisions, à la clôture de l'exercice.

2.11 Provisions réglementées

Les provisions réglementées comprennent, à la clôture de l'exercice, les amortissements dérogatoires. Les amortissements dérogatoires résultent des différences existantes entre les bases et entre les durées d'amortissement fiscal et comptable des immobilisations.

2.12 Instruments dérivés

La société utilise des instruments dérivés de taux pour réduire son exposition à la variation des taux d'intérêts, principalement à raison de ses emprunts bancaires et lignes de crédit à taux variables.

Les produits et charges résultant de l'utilisation de ces instruments sont constatés en résultat, de manière symétrique à l'enregistrement des charges et des produits des opérations couvertes, lorsqu'ils sont comptablement qualifiés de couverture.

Lorsqu'ils ne sont pas qualifiés comptablement de couverture, ces instruments sont évalués de la manière suivante :

-les pertes nettes latentes, calculées sur les instruments négociés de gré à gré sont intégralement provisionnées.

-les gains nets latents sur les instruments négociés de gré à gré sont enregistrés en résultat, uniquement au dénouement de l'opération.

-les gains et pertes latents dégagés sur les instruments négociés sur les marchés organisés sont reconnus directement en résultat.

2.13 Frais d'émission d'emprunts

Les frais liés à l'émission d'emprunts sont comptabilisés en résultat.

3. Compléments d'information relatifs au bilan et au compte de résultat 3.1. Immobilisations incorporelles

Valeurs brutes

31/1 2/201 0 F us ion s A c quisitio ns So rt ies 31/1 2/201 1
F on ds co m m erc ial
M a li de f us ion
1 58 0
81 6
15 2 1 73 3
81 6
Lo gic ie ls 34 13 2 1 872 (7 ) 35 99 6
T o tal 36 52 8 15 2 1 872 (7 ) 38 54 5

Amortissements et dépréciations

31/12/2010 Reprises Dépréciations Dotations 31/12/2011
Fonds commercial
Logiciels
1 488
31 584
(7) 152 1 264 1 641
32 841
Total 33 072 (7) 152 1 264 34 482
Valeur nettes 3 456 4 063

3.2. Immobilisations corporelles

Valeurs brutes

31/12/2010 Acquisitions Transferts Cessions/ m
ises au
rebut
31/12/2011
Terrains et aménagements terrains 15.786 13 0 (105) 15.695
Constructions 79.294 1.601 86 (2.663) 78.318
Matériel et installations 49.833 1.634 923 (1.232) 51.159
Autres 5.412 81 0 (528) 4.965
Immobilisations en cours 1.098 304 (1.009) 0 392
Total 151.423 3.633 0 (4.528) 150.529

Les transferts correspondent à la mise en service des immobilisations en cours.

Amortissements et dépréciations

31/12/2010 Dotations Diminutions 31/12/2011
Terrains et aménagements terrains
Constructions
Matériel et installations
Autres
334
35 308
38 264
4 778
37
3 549
2 567
201
(105)
(2 376)
(1 048)
(523)
266
36 481
39 783
4 456
Total 78 684 6 354 (4 052) 80 986
Valeurs nettes 72 739 69 543

3.3. Immobilisations financières

Valeurs brutes

31/12/2010 Augmentations Diminutions 31/12/2011
Participations 216 471 48 (1 046) 215 473
Créances rattachées à des participations 914 48 647 (79) 49 561
Autres Titres immobilisés 10 887 1 532 12 340
Autres 31 534 135 (30 131) 1 538
Total 259 806 50 362 (31 256) 278 912

Les principales variations des immobilisations financières ont porté sur :

Titres de participations :

• Absorption par TUP de Cryologistic Services dont la valeur comptable des titres s'élevait à 1.046 milliers d'euros.

Créances rattachées :

• L'augmentation des 48.127 milliers d'euros correspond aux prêts à la filiale SNC PIANA incluant un prêt subordonné de 30 millions d'euros précédemment classé en Autres créances financières.

Autres Titres immobilisés

• Ils sont constitués de 292.234 actions Stef auto détenues (voir note 3.5).

Autres

  • Montant essentiellement constitué de prêts au titre de l'aide à la construction (1 219 K€).
  • Le prêt subordonné octroyé en 2010 à la SNC Piana pour 30 millions d'euros a été reclassé en créances rattachées.

3.4. Tableau des dépréciations et provisions

Mouveme Reprises
Provisions
au 31/12/10
Dotations nts suite
Tup
Utilisation Non
utilisation
Provisions
au 31/12/11
-Provisions réglementées (amort dérogatoires)
- Provisions pour impôts sur plus-values fusion
- Provisions pour Médailles du Travail
- Autres provisions pour risques et charges (1)
6 355
367
9
6 009
1 513
227
611
(1 619)
(367)
(4 290)
6 249
0
236
2 330
Dépréciations
- Autres immobilisations
- Titres de participation
- Créances de participation
- Autres titres immobilisés
- Clients comptes rattachés
- Titres de placement
- Autres créances d'exploitation
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
0
22 141
0
1 033
1 049
1 088
91
410
61
5 545
950
605
(205) (777)
(1)
(91)
(86) 410
21 220
5 545
1 983
962
1 693
0
Total 38 142 9 922 (205) (7 145) (86) 40 628
Exploitation 838 (87)
Financier 7 161 (205) (5 158)
Exceptionnel 1 923 (1 986)

Les mouvements ayant affecté les provisions au cours de l'exercice s'établissent comme suit :

(1) Autres provisions pour risques et charges :

  • Provision pour engagement d'indemnité de départ à la retraite pour 2.280 milliers d'euros s'analysant comme suit :
en milliers d'euros 2011 2010 2009
valeur actuarielle des engagements 30 137 29 368 26 515
fonds versés aux fonds d'assurances (25 448) (24 938) (23 555)
écarts actuariels différés (2 409) (2 866) (2 106)
provision à la clôture de l'exercice (*) 2 280 1 564 854
  • La provision pour engagement financier liée au financement du navire « Le Piana » pour 4 290 milliers d'euros est reclassée en dépréciation d'actifs.

(2) Dépréciations des autres immobilisations :

  • A la suite des engagements de l'Etat envers le Groupe Stef au vue de l'expropriation du site de Marseille Les Arnavaux, une dépréciation exceptionnelle de la VNC restante au 31/12/2011 a été constituée.

(3) Dépréciations des titres de participation :

  • Dépréciations des Chais de la Transat pour 53 milliers d'euros et de la SNC Navale Stef pour 8 milliers d'euros.

  • Reprises sur FSD pour 555 milliers d'euros, EFNE pour 144 milliers d'euros, SGN pour 63 milliers d'euros, et IMF pour 15 milliers d'euros.

  • Reprise de la provision suite à l'absorption par TUP de Cryologistic Services pour 205 milliers d'euros.

(4) Dépréciation des créances de participation :

  • dépréciation à raison de l'engagement financier liée au financement du navire « Le Piana » pour 5 545 milliers d'euros.

(5) Dépréciation des autres titres immobilisés

Dotation à hauteur de 950 milliers d'euros sur actions propres Stef par application de la comparaison avec le cours moyen de décembre 2011.

(6) Titres de placement

Dotation pour 605 milliers d'euros sur actions propres Stef par application de la comparaison avec le cours moyen de décembre 2011.

3.5. Capitaux propres

Les capitaux propres de la société ont évolué, comme suit, durant l'exercice :

Au
31/12/10
Variation Affectation
du résultat
de l'exercice
précédent
Dividende
versé
Résultat
de
l'exercice
Au 31/12/11
Capital 13 516 13 516
Prime d'émission et d'apport 7 258 7 258
Réserve légale 1 396 1 396
Autres réserves 16 981 16 981
Report à nouveau 57 554 17 170 (16 168) 58 556
Résultat 17 170 (17 170) 13 332 13 332
Sous total Situation nette 113 875 0 0 (16 168) 13 332 111 039
Provisions réglementées 6 355 (106) 6 249
Subventions 0
Capitaux propres 120 230 (106) 0 (16 168) 13 332 117 288

Le capital social est composé de 13.515.649 actions de 1 euro. Aucun mouvement sur le capital n'est intervenu en 2011.

Le plan d'option accordé par le CA du 10 décembre 2003 s'est poursuivi et s'est achevé en 2011 par la levée de toutes les options restantes.

La répartition du capital au 31 décembre 2011 est la suivante:

Pourcentage
Atlantique Management 29,30%
FCPE des salariés du groupe 15,99%
Société des Personnels de la Financière de l'Atlantique 9,00%
Union Economique et Financière 7,00%
Société Européenne de Logisitique du Froid 5,43%
Autres membres de l'action de concert 0,47%
Bestinver 11,38%
Auto-détention 4,52%
Autres (actionnaires détenant moins de 5% du capital) 16,91%
Total 100%

Actions propres :

Au 31.12.2011, la société STEF détenait 611.210 actions propres pour un montant brut de 25.337 milliers d'euros, détaillé comme suit :

Détention en
Nature de l'opération Nombre d'actions Autres titres
Immobilisés (K€)
V.M.P. (K€)
- Contrat de liquidité
- Actions détenues dans le
25 056 950
cadre d'un contrat de rachat
affectées à des plans déterminés
non encore affectées
0
4 228
0
47
- Actions détenues
au titre des BSAAR
personnes physiques identifiées
non identifiés
252 319
292 234
12 340 10 939
- Acquisition de fin 2011
non encore affectées
37 373 1 061
TOTAL 611 210 12 340 12 997
Dépréciation des titres
(comparaison au cours moyen de 12/2011
de 35,44 €/action)
1983 1 693

3.6. Etat des créances et des dettes par échéance

3.6.1 Tableau des créances

Total Dont à moins
d'un an
Dont à plus d'un
an
Dont avec les
entreprises liées
Créances rattachées à des participations 49 562 49 562 49 562
Autres créances financières 1 538 1 538 0
Créances d'exploitation (clients)
Créances d'exploitation (autres)
Comptes courants avec les sociétés du groupe
6 424
9 566
350 263
6 424
9 566
350 263
4 984
9
350 263
Total 417 353 366 253 51 100 404 818

3.6.2 Tableau des dettes

Total Moins d'un
an
Plus d'un an
moins de
cinq ans
Plus de cinq
ans
Dont avec les
entreprises liées
Dettes auprès des établissements de crédit
Emprunt Obligataire
Dettes financières diverses
136 776
100 000
52
76 597 54 932
100 000
52
5 247 -
-
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
6 642
10 225
6 642
10 225
-
-
-
-
3 668
-
Comptes courants avec les sociétés du groupe
Dettes diverses
326 230
2 157
326 230
2 157
- 326 230
0
Total 582 082 421 851 154 984 5 247 329 898

Les comptes courants se composent essentiellement d'avances de trésorerie, accordées aux filiales ou consenties par celles-ci et pour lesquelles aucun échéancier n'a été formalisé.

3.7 Dettes financières

2011 2010
2011 2010
Emprunt Obligataire 100 000 100 000
Emprunt à long terme 15 162 17 145
Tirage sur des lignes de crédit à moyen terme 77 400 72 800
Crédit Spot 5 000 17 000
Découverts bancaires 38 815 11 877
Autres dettes diverses 451 263
Total des dettes financières 236 828 219 085

Rappel :

En juillet 2008, STEF a procédé à l'émission, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d'un emprunt obligataire d'un montant nominal de 100 M€ représenté par 452.488 obligations à bons de souscription et/ou d'actions remboursables (OBSAAR), 2 bons (BSAAR) étant attachés à chaque obligation. Ces obligations ont été souscrites à hauteur de 98% par un groupe de banques françaises, le solde par le public. Les banques ont cédé la totalité des BSAAR attachés aux obligations qu'elles ont souscrites à certains actionnaires de la société ainsi qu'à une centaine de cadres du Groupe.

Les obligations ont été admises dès leur émission aux négociations sur le marché Eurolist d'Euronext Paris. Elles sont remboursables in fine le 22 juillet 2013 et portent un intérêt annuel calculé au taux Euribor 3 mois-0,23%. STEF dispose du droit de procéder à tout moment, partiellement ou en totalité, au remboursement anticipé des obligations au pair majoré des intérêts dus au titre de la dernière période d'intérêt échue. Les porteurs d'obligations disposent du droit de demander le remboursement anticipé des obligations en cas de changement de contrôle de la société ou dans certains cas d'exigibilité anticipée, notamment le non respect de certains ratios financiers.

Chaque BSAAR donnera droit à son porteur de souscrire une action nouvelle ou d'acquérir une action existante STEF au prix de 51,20 euro. Les bons sont incessibles du 22 juillet 2008 au 21 juillet 2010 et seront exerçables du 22 juillet 2010 au 20 juillet 2015. Ils sont remboursables au seul gré de STEF, au prix unitaire de 0,01 euro, à compter du 22 juillet 2013 jusqu'au 20 juillet 2015, si le produit du cours de l'action et de la parité d'exercice excède 71,69 euros. Les porteurs de bons pourront toutefois éviter un tel remboursement en exerçant leurs BSAAR avant la date fixée pour le remboursement. Le produit net d'émission s'est élevé à 98,7 millions d'euros.

Les lignes de crédit moyen-terme au 31 décembre 2011 s'élèvent à 110 767 milliers d'euros dont une part non utilisée de 33 367 milliers d'euros. Les dates d'échéance de ces lignes s'échelonnent sur plusieurs années.

Au 31 décembre 2011, la quasi-totalité des emprunts bancaires et lignes de crédit est à taux variable. Au 31 décembre 2011 la totalité des dettes financières est libellée en euros.

i.

3.8. Instruments dérivés

La stratégie de couverture opérée par le groupe s'est traduite pour STEF en 2011 par la souscription de 3 swaps de taux d'intérêts représentant un notionnel cumulé de 19,5 M€. Ces swaps de taux étant parfaitement adossés aux financements longs en termes de durée et de notionnel amortissable. Leur échéance est fonction de la durée du financement sous-jacent, soit entre 9 et 12 ans.

Le total couvert par les 12 swaps en cours au 31/12/2011 est de 68,8 M€. La valeur « Mark to Market » au 31.12.2011 de ces instruments est de -3.196 K€.

Lorsque les éléments couverts sont portés par les filiales, des contrats miroirs sont conclus entre STEF et les filiales concernées.

3.9. Charges constatées d'avance

Elles correspondent principalement à des charges diverses précomptées.

3.10. Produits à recevoir et charges à payer

Les produits à recevoir et charges à payer s'élèvent respectivement à 2 126 et 5.399 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

3.11. Chiffre d'affaires

Activités 2011 2010
Locations matériels et autres
Locations immobilières
923
9 410
1 776
9 370
10 333 11 146

3.12. Opérations avec les entreprises liées

PRODUITS MAIN D'ŒUVRE ET FRAIS DE DEPLACEMENTS
MISE A DISPOSITION IMMOBILIERE
FACTURATION DE FRAIS COMMUNS DE GROUPE
REDEVANCES DE CONCESSIONS ET DE LICENCES
REVENUS DE TITRES DE PARTICIPATIONS
Intérêts des comptes - courants
AUTRES PRODUITS
TOTAL DES PRODUITS
2 727
9 475
16 292
1 233
16 222
4 307
4 994
55 250
CHARGES HONORAIRES MANDAT DE GESTION IMMOBILIER
LOCATIONS IMMOBILIERES
COUTS INFORMATIQUES METIER
PERSONNEL DETACHE
FRAIS COMMUNS DE GROUPE
INTERETS SUR COMPTES COURANTS
AUTRES CHARGES
TOTAL DES CHARGES
694
260
3 320
816
897
2 723
1 882
10 592
Créances avec les entreprises liées en milliers
d'euros
Travaux et charges à refacturer 351
Comptes courants débiteurs 350 263
Créances clients 4 641
Dettes avec les entreprises liées
Factures non parvenues 1 188
Comptes courants créditeurs 326 230
Dettes fournisseurs 2 480

Les transferts de charges se composent principalement de transferts de charges de personnel pour 3.115 milliers d'euros.

La liste des transactions effectuées par la société avec des parties liées (au sens d'IAS 24) n'est pas indiquée car ces transactions sont soit conclues, à des conditions normales de marché, soit exclues du champ d'application du règlement n°2010-02.

3.13. Résultat financier

Le résultat financier est positif et s'élève à 13 657 milliers d'euros, il se compose des éléments suivants :

De dividendes encaissés pour 16 260 milliers d'euros.

D'autres produits financiers pour 12 089 milliers d'euros dont 4 297 milliers d'euros d'intérêts sur les comptes-courants, 2 430 milliers d'euros de produits financiers facturés aux filiales principalement à la SNC Piana au titre de la participation au prêt ADF, 4 290 milliers d'euros de reprises de provisions du risque SNC Piana (reclassée en dépréciation d'actif), 981 milliers d'euros de reprise de provisions sur titres.

Une dotation pour dépréciation de 61 milliers d'euros, consécutive à l'écart persistant entre la valeur des titres et la quote-part représentative des fonds propres pour Chais de la Transat et SNC Navale Stef.

Une dotation aux dépréciations sur actifs financiers pour 5 545 milliers d'euros lié à l'engagement du financement du navire « Le Piana ».

Une dotation aux dépréciations sur les titres auto-détenus pour 1 555 milliers d'euros.

Les intérêts et charges assimilées passent de 5 298 à 7 534 milliers d'euros.

3.14 Résultat exceptionnel

Les principaux éléments qui composent le résultat exceptionnel sont :

En charges : la valeur nette comptable provenant de la cession d'immobilisations pour 642 milliers d'euros, une dépréciation exceptionnelle de la VNC du site Marseille Les Arnavaux pour 410 milliers d'euros et des charges diverses exceptionnelles pour 105 milliers d'euros.

En produits : une indemnité d'expropriation d'un domaine public à Marseille Les Arnavaux pour 1 704 milliers d'euros et d'autres produits exceptionnels divers pour 281 milliers d'euros

Les mouvements sur amortissements dérogatoires sont constitutifs d'une reprise nette de 106 milliers d'euros.

3.15. Engagements hors bilan.

3.15.1 En matière de cautions données

STEF s'est porté caution de certaines de ses filiales au titre de contrats de financements immobiliers. Ces cautions s'élèvent à 122 953 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

Par ailleurs STEF a délivré une caution bancaire de 3 millions d'euros pour garantir la bonne exécution de la convention de délégation de service public conclue avec l'Office des Transports de Corse.

De plus, STEF s'est porté caution dans le cadre du crédit-bail d'un navire.

3.16. Situation fiscale

Depuis 1997, la société est tête de groupe d'intégration fiscale. Le Groupe fiscal se compose de 143 filiales.

Les conventions passées avec les filiales du groupe fiscal d'intégration mentionnent expressément qu'il n'y a pas d'obligation pour la société tête de groupe de reverser, pendant la période d'intégration comme en cas de sortie du groupe d'une filiale, les déficits fiscaux réalisés par cette dernière et utilisés par le groupe. De ce fait, la société n'a constaté aucune provision à ce titre.

Un produit d'impôt de 217 milliers d'euros a été constaté au titre de l'intégration fiscale.

Le solde de déficits utilisés par la société mère et potentiellement restituable aux filiales s'élève à 64 Millions d'Euros.

3.17. Effectifs

Les effectifs moyens de la société se répartissent comme suit :

P erm a nents
Cad res
Ma îtrises
E mp loyés
O uvriers
96
23
12
0
Total 1 31

Pour l'exercice précédent, les effectifs permanents étaient de 45.

Les droits acquis au titre du DIF (droit individuel à la formation), cumulés au 31 décembre 2011 s'élèvent à 11 208 heures.

3.18. Rémunération des organes d'administration

Les rémunérations nettes totales et les jetons de présence versés aux membres du Conseil d'Administration se sont élevés à 1.475 milliers d'euros en 2011 contre 1 448 milliers d'euros en 2010.

3.19. Evénements post-clôture

Aucun événement significatif n'est survenu depuis le 31 décembre 2011.

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 2011

Exaltis 61, rue Henri Regnault 92400 Courbevoie France

STEF

(anciennement STEF-TFE)

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2011

STEF Société Anomyme 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris RCS Paris B 999 990 005

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

(anciennement STEF-TFE) Comptes consolidés Exercice clos le

31 décembre 2011

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

  • le contrôle des comptes consolidés de la société STEF (anciennement STEF-TFE), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I - Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicable en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS, tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

STEF

II - Justification des appréciations

(anciennement STEF-TFE)

STEF

Comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2011

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Lors de la préparation de ses comptes consolidés, STEF-TFE est conduit à effectuer des estimations et formuler des hypothèses qui ont un impact sur l'application des méthodes comptables, sur les montants comptabilisés de certains actifs, passifs, produits et charges, dans les domaines indiqués en note 1 de l'annexe. Nous avons, pour l'ensemble de ces domaines, vérifié le caractère approprié des méthodes comptables suivies, examiné la cohérence des hypothèses retenues, leur documentation et leur traduction chiffrée, et nous avons sur ces bases procédé à l'appréciation du caractère raisonnable des estimations utilisées.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III – Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Fait à Paris La défense et Courbevoie, le 16 avril 2012

Les commissaires aux comptes

Société anonyme au capital de 13.515.649 € Siège social : 93, boulevard Malesherbes - 75008 PARIS. 999 990 005 RCS Paris

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2011

KPMG Audit MAZARS 1, Cours Valmy 92923 Paris La Défense Cedex France

Exaltis 61, rue Henri Regnault 92400 Courbevoie France

STEF (anciennement STEF-TFE)

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2011

STEF Société Anomyme 93, boulevard Malesherbes – 75008 Paris RCS Paris B 999 990 005

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

STEF (anciennement STEF-TFE)

Comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2011

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

  • le contrôle des comptes annuels de la société STEF (anciennement STEF-TFE), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • la justification de nos appréciations ;
  • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

I - Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II - Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

  • Les titres de participation détenus par votre société sont évalués selon les modalités décrites en note 2.3 de l'annexe. Nos travaux ont consisté à examiner les données et hypothèses sur lesquelles se fonde l'estimation des valeurs d'utilité de ces titres et à vérifier les calculs effectués par votre société.
  • Les engagements et provisions pour indemnités de fin de carrière des salariés sont évalués et comptabilisés selon les modalités décrites en note 2.9 de l'annexe. Nos travaux ont consisté à nous assurer que ces engagements ont fait l'objet d'une évaluation par un actuaire externe, à examiner les données et hypothèses utilisées par la société, et à vérifier que les notes 2.9 et 3.4 donnent une information appropriée.

STEF

(anciennement STEF-TFE)

Comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2011

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

III - Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de l'article L.225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant servi à l'établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous attestons l'exactitude et la sincérité de ces informations

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à l'identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

Fait à Paris La défense et Courbevoie, le 16 avril 2012

Les commissaires aux comptes

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