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Interim / Quarterly Report Jul 26, 2012

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Interim / Quarterly Report

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2012

CHAPITRE 1

PPR au premier semestre 2012 – Chiffres clés
CHAPITRE 2
Éléments financiers du premier semestre 2012 6
1. Rapport d'activité 6
2. Comptes consolidés résumés 28
3. Rapport des Commissaires aux Comptes 57
4. Déclaration du Responsable du Rapport Financier Semestriel 58

PPR au premier semestre 2012 – Chiffres clés

CHIFFRES CLES CONSOLIDES DU GROUPE

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 (*) Variation
Chiffre d'affaires 6 387 5 472 + 16,7 %
dont pays émergents (en % du chiffre d'affaires) 29,1% 27,1% + 2,0 pts
EBITDA 979 822 + 19,1 %
Marge d'EBITDA (en % du chiffre d'affaires) 15,3% 15,0% + 0,3 pt
Résultat opérationnel courant 815 677 + 20,4 %
Rentabilité opérationnelle (en % du chiffre d'affaires) 12,8% 12,4% + 0,4 pt
Résultat net part du Groupe 477 450 + 5,9 %
dont activités poursuivies hors éléments non courants 542 433 + 25,1 %
Cash-flow libre opérationnel 64 163 - 60,6 %
Données par action (en euros) S1 2012 S1 2011 (*) Variation
Résultat net part du Groupe 3,79 € 3,56 € + 6,5 %
dont activités poursuivies hors éléments non courants 4,30 € 3,43 € + 25,4 %

(*)Les états financiers du 1er semestre 2011 ont été retraités afin de refléter le traitement en IFRS 5 de Redcats et de Fnac Italie.

EVOLUTION DE LA REPARTITION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR POLE

EVOLUTION DE LA REPARTITION DU CHIFFRE D'AFFAIRES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

* EEMEA : Europe de l'Est, Moyen-Orient et Afrique

EVOLUTION DE LA REPARTITION DU RESULTAT OPERATIONNEL COURANT PAR POLE*

* Hors Corporate.

ECHEANCIER DE L'ENDETTEMENT FINANCIER NET

Eléments financiers du premier semestre 2012

1. Rapport d'activité

PREAMBULE - DEFINITIONS

IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

Conformément à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, le Groupe a présenté certaines de ses activités comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ». Le résultat de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Résultat net des activités abandonnées », et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie et le compte de résultat sur l'ensemble des périodes publiées.

Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures. Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan.

Comme indiqué en Note 10 des comptes semestriels consolidés résumés, le groupe Redcats ainsi que Fnac Italie ont été présentés comme des « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».

Définition du chiffre d'affaires « réel » et « comparable »

Le chiffre d'affaires (ou produit des activités ordinaires) « réel » du Groupe correspond à son chiffre d'affaires publié. Le Groupe utilise, par ailleurs, la notion de « comparable » qui permet de mesurer la croissance organique de ses activités. La notion de chiffre d'affaires « comparable » consiste à retraiter le chiffre d'affaires 2011 d'une part, des effets de variations de périmètre intervenues en 2011 ou 2012 et, d'autre part, des effets de change sur le chiffre d'affaires réalisé en 2011 par les filiales étrangères.

Définition du résultat opérationnel courant

Le résultat opérationnel total de PPR inclut l'ensemble des produits et des coûts directement liés aux activités du Groupe, que ces produits et charges soient récurrents ou qu'ils résultent de décisions ou d'opérations ponctuelles et atypiques.

Les « Autres produits et charges opérationnels non courants », qui regroupent les éléments inhabituels, anormaux et peu fréquents, sont de nature à affecter la pertinence du suivi de la performance économique des entreprises du Groupe, tels que définis par la recommandation 2009.R.03 du CNC.

En conséquence, pour le suivi des performances opérationnelles du Groupe, PPR utilise comme solde de gestion majeur le résultat opérationnel courant, défini, comme la différence entre le résultat opérationnel total et les « Autres produits et charges opérationnels non courants » (Voir Note 6 des comptes semestriels consolidés résumés).

Le résultat opérationnel courant est un agrégat intermédiaire qui permet de faciliter la compréhension de la performance opérationnelle de l'entreprise et qui peut servir à une approche prévisionnelle de la performance récurrente. Cet indicateur est présenté de façon constante et stable dans le temps et selon le principe de continuité et de pertinence de l'information financière.

Définition de l'EBITDA

Le Groupe utilise, pour le suivi de sa performance opérationnelle, un solde intermédiaire de gestion intitulé EBITDA. Cet indicateur financier correspond au résultat opérationnel courant augmenté des dotations nettes aux amortissements et des provisions sur actifs opérationnels non courants, comptabilisées en résultat opérationnel courant.

Définition du cash-flow libre opérationnel et du cash-flow disponible

Le Groupe utilise également un agrégat intermédiaire pour le suivi de sa performance financière dénommé cash-flow libre opérationnel. Cet indicateur financier correspond aux flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles sous déduction des investissements opérationnels nets (définis comme les acquisitions et cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles).

Le cash-flow disponible correspond au cash-flow libre opérationnel augmenté des intérêts et dividendes reçus et diminué des intérêts versés et assimilés.

Définition de l'endettement financier net

L'endettement financier net est constitué de l'endettement financier brut incluant les intérêts courus non échus diminué de la trésorerie nette, tels que définis par la recommandation du Conseil national de la comptabilité n° 2009-R.03 du 2 juillet 2009.

L'endettement financier net prend en compte les instruments financiers de couverture de juste valeur inscrits au bilan et relatifs aux emprunts bancaires et obligataires dont le risque de taux est couvert en totalité ou en proportion dans le cadre d'une relation de juste valeur (Note 18 des comptes semestriels consolidés résumés).

Pour les sociétés des activités de crédit à la consommation consolidées par intégration globale, le financement des concours à la clientèle est présenté en dettes financières. L'endettement financier net du Groupe s'entend hors financement des concours à la clientèle des activités de crédit à la consommation.

FAITS MARQUANTS DU SEMESTRE

Acquisition de Brioni

PPR a annoncé, le 8 novembre 2011, l'acquisition de l'intégralité du capital de Brioni. Cette opération a été finalisée le 11 janvier 2012, après obtention de l'aval des autorités de la concurrence.

Brioni est l'une des maisons de prêt-à-porter masculin les plus réputées au monde, grâce à un savoir-faire de tailleur d'exception. Rentable et en croissance, la Maison Brioni dispose de ses propres ateliers, dont le principal est situé à P enne, dans les Abruzzes. Elle emploie 1800 salariés et est distribuée dans 35 boutiques en propre à fin juin 2012 ainsi que via un vaste réseau de points de vente à travers le monde.

Avec l'acquisition de cette marque prestigieuse, synonyme d'élégance masculine italienne, PPR renforce son portefeuille de marques de luxe dans le segment en forte croissance du prêt-à-porter pour hommes très haut de gamme. Brioni présente un potentiel de croissance intrinsèque important ainsi que de fortes complémentarités avec les autres marques du Pôle Luxe. PPR lui permettra d'accélérer son développement et d'accroître sa rentabilité, notamment à travers le renforcement de son offre-produits et une expansion géographique dans les marchés en forte croissance. Le Groupe mettra à la disposition de Brioni ses plateformes d'expertise et de compétences, afin de conduire la Maison vers une nouvelle étape de son développement, tout en perpétuant son identité ainsi que son savoir-faire unique, et en restant fidèle à ses valeurs d'élégance et de raffinement intemporels.

Brioni est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe à partir du 1er janvier 2012.

Plan de relance chez Fnac

La Fnac a présenté, le 19 juillet 2011, un plan stratégique de conquête et d'expansion, à la mesure des nouvelles exigences des clients, des évolutions technologiques, des nouveaux modes de consommation et des renouvellements de la concurrence, notamment sur le canal Internet.

L'offensive stratégique repose sur trois nouveaux piliers forts : une extension de l'offre de produits sur le territoire plus large des "Loisirs & Technologies", une relation client privilégiée et une attention particulière à la clientèle familiale.

Pour opérer cette transformation, la Fnac active cinq leviers d'actions : le déploiement du réseau de magasins (programme d'ouverture de points de vente et développement d'un plus petit format en propre puis en franchise), le renouvellement du concept de magasin (installation d'univers d'usage et facilitation du parcours clients), l'ouverture d'un « Univers Enfant » dans chaque magasin, l'intégration aboutie et articulée de l'offre Internet et de l'offre en magasin et la création de nouvelles offres de services (refonte du programme d'adhérents, offre de reprise et d'abonnement sur certaines catégories de produits techniques, développement des formations et des aides à l'installation, assistance à distance adaptée, …).

En parallèle et afin de retrouver les voies de la compétitivité, la Fnac a présenté, le 13 janvier 2012, un projet visant à générer 80 millions d'euros d'économies en année pleine. Ce plan de baisse des coûts comprend un important programme de réduction des frais généraux incluant la réduction drastique des dépenses courantes, la renégociation des loyers sur l'ensemble du parc de magasins ainsi que la revue générale des contrats de prestations techniques, qu'ils concernent le siège, les magasins ou la logistique afin d'en optimiser les conditions. Ce plan comporte également un gel des recrutements dans l'ensemble des pays, une politique de modération salariale ainsi que la suppression de 310 postes en France (exclusivement sur les fonctions supports au siège et en magasins) et 200 hors de France (répartis sur l'ensemble des pays). Par ailleurs, les 4 magasins de Suisse seront opérés depuis la France et le siège suisse sera rationalisé.

Renforcement de la solidité financière

PPR a lancé le 16 janvier 2012 une opération d'abondement de l'obligation à échéance 8 avril 2015 – coupon 3,75%, à hauteur de 250 millions d'euros portant ainsi l'émission à 750 millions d'euros.

Le 23 mars 2012, l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's a annoncé, compte tenu des « solides performances opérationnelles » du groupe en 2011, avoir relevé la note à long terme de PPR de « BBB- » à « BBB », assortie d'une perspective stable.

Le 13 avril 2012, PPR a réalisé une émission obligataire de 500 millions d'euros à 7 ans assortie d'un coupon à taux fixe de 3,125%.

Autre fait marquant

Le 7 mars 2012, Yves Saint Laurent et PPR ont annoncé la nomination de Hedi Slimane comme Directeur de la Création et de l'Image de la Maison Yves Saint Laurent. Hedi Slimane assumera la responsabilité artistique de l'ensemble de la marque et de toutes les collections.

COMMENTAIRES SUR L'ACTIVITE DU PREMIER SEMESTRE 2012

Les principaux indicateurs financiers de PPR pour le premier semestre 2012 sont présentés ci-dessous :

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 6 386,5 5 472,0 + 16,7 %
Résultat opérationnel courant 815,3 677,3 + 20,4 %
en % du chiffre d'affaires 12,8% 12,4% + 0,4 pt
EBITDA 978,8 821,6 + 19,1 %
en % du chiffre d'affaires 15,3% 15,0% + 0,3 pt
Résultat net part du Groupe 476,9 450,2 + 5,9 %
dont activités poursuivies hors éléments non courants 541,9 433,1 + 25,1 %
Investissements opérationnels bruts (206,1) (112,7) + 82,9 %
Cash-flow libre opérationnel 64,0 162,6 - 60,6 %
Capitaux propres 11 760,3 11 406,9 + 3,1 %
dont part du Groupe 11 010,3 10 421,5 + 5,6 %
Endettement financier net 4 484,1 3 710,1 + 20,9 %

Au premier semestre, la performance du Groupe est traditionnellement affectée par le caractère saisonnier des activités de PPR, dont la majeure partie du résultat et du cash-flow libre opérationnel est enregistrée sur les six derniers mois de l'exercice.

Chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires consolidé des activités poursuivies du premier semestre 2012 s'élève à 6 387 millions d'euros, en progression de 16,7 % en données publiées et de 8,2 % à périmètre et taux de change comparables par rapport au premier semestre de l'exercice 2011.

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
réelle
Variation
comparable (1)
Luxe 2 924,5 2 237,0 + 30,7 % + 17,6 %
Sport & Lifestyle 1 694,0 1 446,9 + 17,1 % + 4,0 %
Sous-total 4 618,5 3 683,9 + 25,4 % + 12,2 %
Fnac 1 772,8 1 793,4 - 1,1 % - 1,0 %
Eliminations (4,8) (5,3) - -
Chiffre d'affaires 6 386,5 5 472,0 + 16,7 % + 8,2 %

(1) A périmètre et taux de change comparables.

Grâce à la puissance et au dynamisme de ses marques de Luxe et de Sport & Lifestyle, PPR a continué d'exprimer son fort potentiel de développement sur la première moitié de l'exercice 2012 en dépit d'une conjoncture économique globalement dégradée pesant sur la consommation, notamment en zone Euro. Ainsi, par rapport à la même période de 2011 et à périmètre et taux de change comparables, le chiffre d'affaires consolidé du Groupe a progressé de 7,9 % au premier trimestre 2012 et de 8,6 % au deuxième trimestre. En données publiées, la croissance s'établit à 15,4 % et 18,1 % respectivement.

Au premier semestre 2012, la part du Pôle Luxe dans le chiffre d'affaires consolidé de PPR s'élève à 45,8 % et celle du Pôle Sport & Lifestyle s'établit à 26,5 %.

La variation du chiffre d'affaires publié intègre un effet positif de 240 millions d'euros au premier semestre 2012 notamment liée aux acquisitions de Volcom et Brioni. Les fluctuations de taux de change ont affecté positivement le chiffre d'affaires à hauteur de 189 millions d'euros au cours du premier semestre 2012, notamment liée à la faiblesse de l'euro face au Dollar et au Yen.

Chiffre d'affaires par zone géographique

Au premier semestre 2012, le poids de l'activité du Groupe à l'international a continué de s'accroître ; elle représente 77,2 % du chiffre d'affaires total, à comparer à 75,3 % pour les six premiers mois de l'exercice précédent (à périmètre et taux de change comparables) :

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
réelle
Variation
comparable (1)
Europe de l'Ouest 3 071,1 2 926,8 + 4,9 % + 1,9 %
Amérique du Nord 933,9 645,6 + 44,7 % + 14,8 %
Japon 525,9 419,4 + 25,4 % + 10,4 %
Pays matures 4 530,9 3 991,8 + 13,5 % + 5,3 %
Europe de l'Est, Afrique et Moyen-Orient 329,6 253,1 + 30,2 % + 21,8 %
Amérique du Sud 352,7 318,0 + 10,9 % + 10,8 %
Asie-Pacifique (hors Japon) 1 173,3 909,1 + 29,1 % + 16,2 %
Pays émergents 1 855,6 1 480,2 + 25,4 % + 16,1 %
Chiffre d'affaires 6 386,5 5 472,0 + 16,7 % + 8,2 %

(1) A périmètre et taux de change comparables.

L'équilibre du Groupe en termes d'implantations géographiques et de formats de ventes lui permet de mieux résister aux fluctuations des environnements économiques.

En particulier, le Groupe devient moins dépendant de la conjoncture européenne. Ainsi, le chiffre d'affaires réalisé hors de la zone Euro a progressé de 13,2 % au cours du premier semestre 2012 (en comparable) et représente désormais 59,2 % du chiffre d'affaires total du Groupe, contre 56,6 % au 30 juin 2011 (en comparable).

PPR a poursuivi sa stratégie d'expansion dans les pays émergents. Ainsi, au premier semestre 2012, l'activité des marques de Luxe et de Sport & Lifestyle du Groupe a progressé en comparable de 16,6 % dans les pays émergents, qui représentent désormais 37,8 % de leur chiffre d'affaires, soit 140 points de base de plus qu'au 30 juin 2011 (en comparable). En particulier, sur les six premiers mois de 2012, ces marques ont réalisé 25,4 % de leurs ventes en Asie-Pacifique hors Japon, soit 90 points de base de plus qu'au 30 juin 2011 (en comparable).

Résultat opérationnel courant

Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant de PPR s'élève à plus de 815 millions d'euros, en hausse de 20,4 % par rapport à celui du premier semestre 2011. Le Groupe est ainsi parvenu à améliorer de 40 points de base son taux de marge opérationnelle à 12,8 % au premier semestre 2012.

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Luxe 727,1 557,8 + 30,4 %
Sport & Lifestyle 151,4 166,7 - 9,2 %
Fnac (7,5) 6,7 -
Corporate (55,7) (53,9) - 3,3 %
Résultat opérationnel courant 815,3 677,3 + 20,4 %

A taux de change comparables, le résultat opérationnel courant du premier semestre 2012 progresse de 13,5 % et le taux de marge opérationnelle s'améliore de 10 points de base par rapport au 30 juin 2011.

EBITDA

L'EBITDA du premier semestre s'est établi à près de 979 millions d'euros, en progression de 19,1 % par rapport au premier semestre 2011 en données publiées, ce qui se traduit par une amélioration du ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 30 points de base pour atteindre 15,3 % au 30 juin 2012.

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Luxe 823,3 640,9 + 28,5 %
Sport & Lifestyle 184,5 193,5 - 4,7 %
Fnac 23,9 38,3 - 37,6 %
Corporate (52,9) (51,1) - 3,5 %
EBITDA 978,8 821,6 + 19,1 %

A taux de change comparables, l'EBITDA du premier semestre 2012 progresse de 12,9 % et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires est en léger retrait de 10 points de base par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent.

Autres produits et charges opérationnels non courants

Les autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe regroupent les éléments inhabituels de nature à affecter la pertinence du suivi de la performance économique de chaque marque.

Au 30 juin 2012, ils constituent une charge nette de 57 millions d'euros et incluent des charges de restructuration à hauteur de 47 millions d'euros, notamment relatives au plan de relance de la Fnac.

Au 30 juin 2011, les éléments non courants représentaient une charge nette de 23 millions d'euros, principalement constituée de charges de restructuration pour 10 millions d'euros et d'autres charges nettes liées à des risques et litiges avec des tiers pour 12 millions d'euros.

Charges financières nettes

Au 30 juin 2012, la charge financière nette du Groupe s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Coût de l'endettement financier net (108,7) (110,8) - 1,9 %
Autres produits et charges financiers 3,8 14,9 -
Charges financières nettes (104,9) (95,9) + 9,4 %

Au premier semestre 2012, le coût de l'endettement financier net s'est établi à près de 109 millions d'euros, en diminution de 2 % par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Sur les six premiers mois de 2012, l'encours moyen d'endettement net du Groupe a augmenté de 7 % par rapport à la même période de l'exercice précédent du fait, pour l'essentiel, de l'impact des acquisitions réalisées en 2011 et 2012 (principalement Volcom, Brioni et Sowind ainsi que des titres Puma et PPR) qui n'a été que partiellement compensé par l'effet de l'encaissement (en mars 2011) du produit de la cession de Conforama.

Cet effet d'assiette a été compensé par une baisse de 40 points de base du taux moyen de financement de PPR dans un contexte général de baisse des taux d'intérêt, d'une bonne perception de la qualité de crédit du Groupe (illustrée notamment par le relèvement de la notation par Standard & Poor's) et grâce à une politique active de couvertures des taux d'intérêt. La dette plafonnée à taux fixe (84 % de l'endettement moyen net du Groupe au 30 juin 2012) est désormais principalement composée d'emprunts obligataires faisant ressortir un taux moyen inférieur à celui en vigueur en 2011, grâce au rachat partiel (en avril 2011) de l'emprunt de 2009 à coupon 8,625 % et aux émissions récentes à des taux plus avantageux.

Au 30 juin 2012, la variation défavorable de 11 millions d'euros des Autres produits et charges financiers est principalement imputable à des retraitements comptables liés à la norme IAS 39. Ces écritures techniques incluent, pour l'essentiel : la variation défavorable, à hauteur de 17 millions d'euros, de la part inefficace des opérations de couverture de change de flux de trésorerie, partiellement compensée par la diminution de 6 millions d'euros de la charge d'actualisation des actifs et passifs financiers.

Impôt sur le résultat

Pour le premier semestre 2012, la charge d'impôt du Groupe s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Charge d'impôt sur résultat courant (175,7) (149,0) + 17,9 %
Impôt sur éléments non courants 2,1 1,0 -
Charge totale d'impôt (173,6) (148,0) + 17,3 %
Taux effectif d'impôt 26,6% 26,5% + 0,1 pt
Taux d'impôt courant 24,7% 25,6% (0,9 pt)

Au premier semestre, la charge d'impôt est calculée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice pour chaque entité ou sous-ensemble fiscal.

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

Pour le premier semestre 2012, la quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 35 millions d'euros, contre 33 millions d'euros pour la même période de l'exercice précédent.

Cette contribution provient essentiellement de Cfao, mise en équivalence depuis décembre 2009 à hauteur de la participation résiduelle de PPR (42,0 % au 30 juin 2012).

Résultat net des activités poursuivies

Pour le premier semestre 2012, le résultat net consolidé des activités poursuivies de PPR s'élève à 515 millions d'euros ; il atteignait 443 millions d'euros pour la même période de l'exercice précédent.

La part de ce résultat revenant au Groupe s'établit à 487 millions d'euros au 30 juin 2012, pour 411 millions d'euros un an auparavant, soit une progression de 18,4 %.

Résultat net des activités abandonnées

Les activités abandonnées incluent l'ensemble des actifs (ou groupe d'actifs) comptabilisés selon la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées (Note 10 des comptes semestriels consolidés résumés).

Au 30 juin 2012, le résultat net des activités arrêtées ou cédées constitue une charge nette de 10 millions d'euros, comprenant pour l'essentiel les contributions de Redcats et de Fnac Italie ainsi que les résultats de cession nets d'impôt et de frais, notamment liés à Avenue et Somewhere.

Au premier semestre 2011, le résultat des activités abandonnées constituait un produit net de 39 millions d'euros incluant les contributions de Redcats et Fnac Italie ainsi que des résultats de cession nets d'impôt et de frais.

Intérêts non contrôlés

Le poste « Intérêts non contrôlés » s'élève à 28 millions d'euros au 30 juin 2012 ; il s'établissait à 32 millions d'euros un an auparavant.

Les intérêts minoritaires dans le résultat de Puma diminuent sous l'effet conjugué des acquisitions supplémentaires de titres Puma au cours des douze derniers mois (le taux de détention par PPR passant ainsi de 73,5 % au 30 juin 2011 à 82,4 % au 30 juin 2012) et de la baisse du résultat net de Puma.

Cet effet est sensiblement compensé par la hausse du résultat des opérations réalisées par le Groupe aux côtés de partenaires minoritaires (notamment Sowind, Gucci au Moyen-Orient, Janed et Wheat chez Puma)

Résultat net part du Groupe

Au 30 juin 2012, le résultat net part du Groupe s'établit à 477 millions d'euros ; il progresse de 5,9 % par rapport aux six premiers mois de l'exercice 2011 où il atteignait 450 millions d'euros.

Retraité des éléments non courants nets d'impôt, le résultat net part du Groupe des activités poursuivies s'améliore de 25,1 %, à près de 542 millions d'euros au 30 juin 2012 ; il s'affichait à 433 millions d'euros un an plus tôt.

Résultat net par action

Le nombre moyen pondéré d'actions PPR utilisé pour le calcul du résultat par action s'élève à 126 millions pour le premier semestre 2012, quasi-stable par rapport aux six premiers mois de 2011 (Note 11 des comptes semestriels consolidés résumés).

Au 30 juin 2012, le résultat net par action de PPR s'établit à 3,79 euros, soit une croissance de 6,5 % par rapport au premier semestre de l'exercice précédent (3,56 euros).

Hors éléments non courants, le résultat net par action des activités poursuivies s'affiche à 4,30 euros. Il s'améliore de 25,4 % par rapport au premier semestre 2011, où il atteignait 3,43 euros.

L'effet des instruments dilutifs sur le calcul du résultat net par action n'est pas significatif.

ANALYSE DES PERFORMANCES OPERATIONNELLES PAR MARQUE

Pôle Luxe

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 2 924,5 2 237,0 + 30,7 %
Résultat opérationnel courant 727,1 557,8 + 30,4 %
en % du chiffre d'affaires 24,9% 24,9% + 0,0 pt
EBITDA 823,3 640,9 + 28,5 %
en % du chiffre d'affaires 28,2% 28,6% (0,4 pt)
Investissements opérationnels bruts 112,6 44,6 + 152,5 %
Effectifs moyens 16 832 12 915 + 30,3 %

Le Pôle Luxe de PPR confirme à nouveau la pertinence de son modèle multimarques et affiche au premier semestre de l'exercice 2012 une forte amélioration de ses résultats. Outre sa croissance organique, le Pôle a bénéficié au premier semestre d'effets de périmètre avec la consolidation de Sowind Group (Girard-Perregaux et JeanRichard) depuis le 1er juillet 2011 et de Brioni depuis le 1er janvier 2012.

Le chiffre d'affaires du Pôle Luxe a atteint 2 925 millions d'euros au premier semestre 2012, soit une augmentation de + 30,7 % en données publiées et de + 17,6 % à périmètre et taux de change comparables. Au second trimestre, le Pôle Luxe a affiché un chiffre d'affaires en hausse de + 32,4 % en données publiées et de + 17,4 % en comparable après un premier trimestre en hausse de respectivement + 29,1 % et + 17,8 %.

Les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre, qui représentent 67,6 % du chiffre d'affaires total, ont progressé de + 17,8 % en comparable par rapport au premier semestre 2011. Pour le premier trimestre, la croissance des ventes au détail s'établissait à + 18,3 % alors qu'elle ressort à + 17,4 % pour le second trimestre.

Par rapport au premier semestre 2011, les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont quant à elles augmenté de + 18,2 % en comparable, le second trimestre ayant affiché une croissance de + 18,7 % (+ 17,8 % au premier trimestre).

La Mode & Maroquinerie représente 86,2 % des ventes du Pôle et affiche une progression sur le semestre de + 18,3 %. La Maroquinerie reste la première catégorie de produits (56,0 % des ventes) et s'inscrit dans une très solide dynamique de croissance avec une hausse de + 19,3 % sur la période.

La part des pays émergents dans l'activité du Pôle s'accroit pour atteindre 39,5 % au 30 juin 2012 en hausse de presque 100 points de base. Pour le semestre, les ventes du Pôle Luxe ont progressé de + 20,6 % dans ces pays (+ 21,4 % pour le second trimestre après + 19,8 % au premier trimestre). L'Asie-Pacifique hors Japon, qui représente 32,9 % des ventes du Pôle, a affiché une croissance de + 16,9 % sur le premier semestre (avec les deux trimestres enregistrant des progressions très proches). La Grande Chine reste très dynamique avec une progression des ventes de + 21,5 % dont + 24,4 % pour la Chine Continentale.

Sur ses marchés historiques, le Pôle Luxe a réalisé un chiffre d'affaires en croissance de + 16,6 % au premier trimestre, de + 14,9 % au second trimestre et de 15,8 % pour l'ensemble du semestre. Sur cette période, l'activité en Europe de l'Ouest, deuxième marché du Pôle Luxe avec 30,8 % des ventes, s'est accrue de + 13,5 % (+ 12,3 % second trimestre après + 14,7 % au premier trimestre). En Amérique du Nord, qui représentait 18,0 % du chiffre d'affaires total au 30 juin 2012, les ventes ont augmenté de + 21,1 % sur le semestre, avec une croissance de + 22,3 % au second trimestre. Enfin, le Japon (11,7 % du chiffre d'affaires semestriel total) affiche des ventes en hausse de + 13,8 % par rapport au premier semestre 2011 qui avait été marqué par les catastrophes naturelle et nucléaire, avec un second trimestre à + 10,9 % et un premier trimestre à + 16,8 %.

Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant du Pôle Luxe s'établit à un montant record de 727 millions d'euros en progression de de + 30,4 % en données publiées et de + 22,6 % à taux de change comparables. Le taux de rentabilité opérationnelle atteint 24,9 %, stable par rapport au premier semestre 2011 en données publiées et en très légère baisse de 20 points de base à taux de change comparables. Le niveau de rentabilité opérationnelle reste très élevé et traduit la capacité du Groupe à intégrer de nouvelles marques sans diluer significativement la profitabilité grâce aux progressions enregistrées dans les marques plus établies. L'EBITDA de l'exercice s'est élevé à 823 millions d'euros en hausse de + 21,3 % en comparable par rapport au premier semestre 2011, pour un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 28,2 %.

Au cours des six premiers mois de 2012, le Pôle Luxe a continué à investir dans son réseau de magasins en propre avec la poursuite d'un programme conséquent de rénovations et d'agrandissements et l'ouverture nette de 60 unités supplémentaires dont 22 en Grande Chine (Chine continentale, Hong Kong et Macao), 12 dans les autres pays émergents et 18 en Europe de l'Ouest. 27 magasins ont été ouverts sur le premier trimestre de l'année quand 33 l'ont été sur le second. Au 30 juin 2012, en intégrant les 35 magasins de Brioni, le Pôle Luxe disposait d'un réseau de 896 magasins gérés en propre.

Les investissements opérationnels bruts du Pôle Luxe ont augmenté de plus de 150% au premier semestre par rapport à la même période en 2011 pour s'établir à 113 millions. Cette augmentation, principalement tirée par Gucci, résulte des ouvertures, extensions et remodelages de magasins mais aussi d'investissements dans les infrastructures, les systèmes et la supply-chain.

Gucci

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 1 727,8 1 468,5 + 17,7 %
Résultat opérationnel courant 521,0 438,9 + 18,7 %
en % du chiffre d'affaires 30,2% 29,9% + 0,3 pt
EBITDA 586,0 499,8 + 17,2 %
en % du chiffre d'affaires 33,9% 34,0% (0,1 pt)
Investissements opérationnels bruts 70,1 25,7 + 172,8 %
Effectifs moyens 9 294 7 953 + 16,9 %

Gucci a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 1 728 millions d'euros, en hausse de + 17,7 % en données publiées et de + 10,8 % à taux de change comparables par rapport au premier semestre 2011. Au second trimestre, les ventes de la marque ont augmenté de + 19,3 % en données publiées et de + 10,0 % en comparable après avoir progressé de respectivement + 16,0 % et + 11,6 % au premier trimestre.

Les ventes de la marque sont en hausse dans l'ensemble des zones géographiques et pour toutes les catégories de produits, alors même que le chiffre d'affaires de Gucci avait déjà fortement progressé de + 21,6 % au premier semestre 2011.

Les ventes au détail réalisées par Gucci dans ses magasins en propre ont augmenté de + 12,7 % en comparable au cours du semestre écoulé avec une croissance quasi-équivalente d'un trimestre à l'autre. La croissance des ventes au détail est relativement équilibrée entre pays émergents et marchés historiques, avec des progressions de respectivement + 14,3 % et + 11,3 %. Cette très bonne performance résulte de l'extension du réseau de magasins ainsi que d'une progression du ticket moyen, fruit de la stratégie affichée de repositionnement de Gucci comme marque de référence dans l'univers du luxe et d'un renforcement de son caractère exclusif, avec l'accroissement de la proportion des ventes dans les segments de prix les plus élevés.

Les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont augmenté de + 4,9 % en comparable au premier semestre de cette année, avec un premier trimestre affichant une croissance de + 7,3 % et un second trimestre en progression modérée à + 2,6 %. La politique visant à limiter la progression des ventes de Mode & Maroquinerie à ses distributeurs tiers, notamment en Italie, et à réduire le nombre de leurs points de vente explique pour une grande partie cette croissance modérée. De plus, Gucci a repris en direct certaines opérations au Moyen-Orient ou en Amérique du Nord en 2011, dont les contributions sont donc désormais enregistrées au sein des ventes au détail.

Les trois principales catégories de produits – Maroquinerie, Prêt-à-Porter et Chaussures – qui représentent 87,0 % de l'activité de Gucci affichent pour le semestre une progression solide de leurs ventes et les autres catégories enregistrent d'excellentes performances commerciales, notamment la ligne Enfants qui confirme ainsi en 2012 son bon démarrage de 2011. La Maroquinerie bénéficie d'une progression du prix de vente moyen de ses produits compte tenu de la part accrue des références « sans logo », en cuir et en peaux précieuses.

Pour l'ensemble des lignes de produits, la politique de mise en avant des valeurs fondamentales de la marque – qualité des matériaux utilisés, fabrication artisanale, innovation et authenticité – a contribué aux succès des nouveautés saisonnières et des lignes permanentes. L'attractivité de la marque a en outre été renforcée par de nombreux évènements au cours du semestre comme la présentation d'une collection en Chine en avril, la campagne de communication portée par l'actrice Chinoise Li Bing Bing, l'exposition d'archives Gucci au Korea Furniture Museum de Séoul ou le lancement d'une nouvelle collection équestre en juin.

Dans les pays émergents, qui pèsent désormais pour 44,1 % de son activité contre 43,5% il y a un an, Gucci a vu ses ventes progresser de + 12,3 % en comparable sur le semestre. L'Asie-Pacifique hors Japon, qui représente 38,4% des ventes de la marque, a progressé de + 7,4 % au cours du semestre (+ 7,2 % au second trimestre) pénalisée par un recul des ventes en Corée et à Taïwan. Sur ces deux marchés, moins dynamiques qu'en 2011 compte tenu du contexte macro-économique mondial qui les affecte indirectement, Gucci a souffert de la fermeture jusqu'au printemps de son principal magasin à Séoul mais a également encouru les conséquences de son travail de repositionnement de la marque qui a conduit dans un premier temps à la perte d'une fraction de la clientèle sur les segments d'entrée de gamme. Hors Corée et Taïwan, la zone affiche une croissance très solide.

La Chine continentale, où Gucci exploitait 54 magasins dans 32 villes au 30 juin 2012, reste le moteur de la croissance dans la région avec une progression des ventes de + 17,2 % (+ 18,5% au premier trimestre puis + 16,1 % au second trimestre). Afin de consolider sa présence en Chine continentale, Gucci a installé au cours du semestre un siège à Shanghaï et s'est doté d'un Président dédié. Des actions spécifiques ont été engagées afin de continuer à adapter au mieux l'offre produits aux attentes des consommateurs chinois et d'améliorer toujours plus la qualité du service en magasin.

Le chiffre d'affaires de Gucci en Europe de l'Ouest, qui pèse 26,8 % des ventes totales, a progressé de + 5,9 % sur le semestre et de + 1,6 % au second trimestre après un premier trimestre en hausse de + 10,2 %. Le second trimestre est notamment pénalisé par la faiblesse de la demande locale en Italie ainsi que la politique délibérée de restriction sur les ventes aux distributeurs tiers.

En Amérique du Nord (18,0 % des ventes totales de la marque), l'activité s'accroît de 14,1 % sur les six premiers mois de 2012, avec le premier et le second trimestre en croissance de respectivement + 9,3 % et + 18,5 %. Cette bonne performance valide le travail de repositionnement de la marque sur le marché nord-américain réalisé au cours des trois dernières années.

Après un exercice 2011 où la marque avait renoué avec la croissance au Japon en dépit des évènements dramatiques qui avaient frappé le pays, le premier semestre 2012 se conclut avec une progression toujours solide des ventes à + 11,8% dont + 16,3% au premier trimestre et + 7,5 % au second trimestre. Le Japon pèse désormais pour 11,1 % des ventes de Gucci.

Au premier semestre 2012, le résultat opérationnel courant de Gucci a progressé de + 18,7 % pour atteindre 521 millions d'euros. Exprimée à taux de change comparables, cette progression s'établit à + 12,2 %. Cette excellente performance se traduit également par l'atteinte d'un taux de rentabilité opérationnelle record pour un premier semestre à 30,2 % en hausse de 30 points de base en données publiées et de 40 points de base à taux de change comparables.

Au 30 juin 2012, l'EBITDA de Gucci s'élève à 586 millions d'euros en hausse de + 17,2 % en données publiées (+ 10,9 % à taux de changes comparables). Le maintien du taux de la marge brute au même niveau qu'au premier semestre 2011 à taux de change comparables associé à la croissance contenue des charges opérationnelles explique la croissance de l'EBITDA. Le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires ressort ainsi à 33,9 %, quasi-stable par rapport au 30 juin 2011.

Au 30 juin 2012, Gucci exploitait 403 magasins en propre, dont 155 dans les pays émergents. Au cours du premier semestre 2012, Gucci a ouvert en net 27 nouveaux points de vente (28 ouvertures au premier semestre 2011) dont 8 en Chine continentale, 6 dans les autres pays émergents et 11 en Europe de l'Ouest.

Au premier semestre de 2012, les investissements opérationnels bruts de Gucci se sont élevés à 70 millions d'euros, ce qui représente un quasi-triplement par rapport au premier semestre 2011. Cette forte progression résulte des nouvelles ouvertures de magasins en 2012, des travaux d'agrandissement ou de réhabilitation de magasins existants (celui de Séoul notamment) et d'investissements dans les systèmes d'information et les installations de Gucci à Florence.

Bottega Veneta

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 429,5 297,7 + 44,3 %
Résultat opérationnel courant 129,9 82,0 + 58,4 %
en % du chiffre d'affaires 30,2% 27,5% + 2,7 pt
EBITDA 139,6 89,0 + 56,9 %
en % du chiffre d'affaires 32,5% 29,9% + 2,6 pt
Investissements opérationnels bruts 11,1 7,0 + 58,6 %
Effectifs moyens 2 158 1 766 + 22,2 %

Au premier semestre 2012, le chiffre d'affaires de Bottega Veneta a atteint près de 430 millions d'euros, soit une croissance de + 44,3 % en données publiées et de + 35,1 % à taux de change comparables. Au second trimestre, l'activité de Bottega Veneta a progressé de + 50,2 % en données publiées et de + 37,4 % à taux de change comparables après s'être développée de respectivement + 39,0 % et + 33,0 % au premier trimestre.

Les ventes au détail réalisées par Bottega Veneta dans ses magasins en propre, qui représentent environ 81 % des ventes totales, ont augmenté de + 34,1 % en comparable sur le premier semestre de 2012, les deux trimestres enregistrant le même taux de croissance.

Les ventes indirectes aux distributeurs tiers se sont accrues de + 39,9 % au cours des six premiers mois de 2012, avec une forte accélération au second trimestre (+ 56,2 %).

Bottega Veneta est une marque de luxe haut de gamme, exclusive et dédiée à un certain art de vivre, a poursuivi au cours du semestre le développement de ses nouvelles catégories de produits, notamment les chaussures (Homme et Femme) dont les ventes ont progressé de + 45,0% sur la période. La Maroquinerie représente 85,8 % de l'activité et voit ses ventes progresser de + 36,7 % portées tout autant par ses modèles iconiques (Veneta, Cabat et Knot principalement) que par les modèles saisonniers qui présentent de nouvelles formes ou fonctionnalités. La dynamique commerciale de la marque a été en outre soutenue par une politique de communication et de marketing astucieuse avec, par exemple, le lancement de deux lignes de meubles présentées à Milan en avril, l'ouverture de la boutique de Shanghaï Yifeng et la démonstration du savoir-faire de quatre artisans venus spécialement d'Italie en mai ou encore le lancement de l'offre « Initials » permettant de personnaliser un article de maroquinerie lors de l'achat sur le site de vente Internet.

Au premier semestre 2012, Bottega Veneta a renforcé sa présence dans les pays émergents qui représentent désormais 43,3 % des ventes de la marque contre 39,8 % un an plus tôt. La croissance dans ces pays s'établit à + 47,0 % sur le semestre avec un premier trimestre à + 44,0 % et un second semestre à + 50,1%. L'Asie-Pacifique hors Japon reste le premier marché de Bottega Veneta avec 39,9 % de son activité et contribue très largement à l'excellente dynamique des ventes avec une croissance sur le semestre de + 48,7 % (dont + 52,3 % sur le second trimestre). Cette progression des ventes atteint + 49,6% en Grande Chine et même + 62,4 % pour la seule Chine continentale où Bottega Veneta exploite désormais 24 magasins dans 17 villes.

Sur ses marchés historiques, Bottega Veneta affiche une progression de + 27,2% sur le semestre (25,9 % et 28,7 % pour le premier et le second trimestre respectivement). En dépit des incertitudes économiques en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, Bottega Veneta voit ses ventes s'afficher en forte hausse dans ces deux zones : en Europe de l'Ouest (25,7 % de l'activité de la marque), le chiffre d'affaires s'améliore ainsi de + 32,3 % tandis qu'en Amérique du Nord (13,7% de l'activité), il progresse de + 39,4 %. Le chiffre d'affaires au Japon, qui représente 17,2 % de ses ventes (contre 20,6% un an auparavant) est en croissance de + 12,9 %, dont un second trimestre à + 9,7 %.

Au premier semestre 2012, le résultat opérationnel courant de Bottega Veneta s'établit à 130 millions d'euros et s'affiche en croissance de + 58,4 % en données publiées et de + 49,0 % à taux de change comparables. Cette excellente performance résulte de la croissance du chiffre d'affaires mais aussi du taux de rentabilité qui atteint un plus haut historique à 30,2 %, soit une hausse de 270 points de base en données publiées et de 280 points de base à taux de change comparables. L'EBITDA de l'exercice s'est élevé à 140 millions d'euros, en augmentation de 56,9 % (+ 47,6 % à taux de change comparables).

Le taux de marge brute de Bottega Veneta, structurellement élevé compte tenu du positionnement de la marque et du poids élevé de la Maroquinerie et des ventes directes dans le chiffre d'affaires total, a légèrement progressé au cours du semestre à taux de change comparable. Les charges opérationnelles augmentent de + 30,2 % à taux de change comparable, les coûts de la structure et des magasins ayant été bien maîtrisés.

Le réseau de magasins exploités en propre par Bottega Veneta comptait 180 unités au 30 juin 2012, dont 34 en Grande Chine et 30 dans les autres pays émergents de la zone Asie-Pacifique hors Japon. Au premier semestre, la marque a ouvert en net 10 nouveaux points de vente (9 ouvertures nettes au premier semestre 2011), dont 4 en Chine continentale et 2 en Europe de l'Ouest.

Au premier semestre 2012, les investissements opérationnels bruts de Bottega Veneta s'établissent à 11 millions d'euros en progression de + 58,6 % par rapport au premier semestre 2012 en lien avec les ouvertures de magasins et des investissements dans la capacité productive en Vénétie.

Yves Saint Laurent

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 223,5 152,7 + 46,4 %
Résultat opérationnel courant 24,7 6,6 3,7 x
en % du chiffre d'affaires 11,1% 4,3% + 6,8 pt
EBITDA 30,7 11,0 2,8 x
en % du chiffre d'affaires 13,7% 7,2% + 6,5 pt
Investissements opérationnels bruts 5,4 2,3 + 134,8 %
Effectifs moyens 1 179 1 058 + 11,4 %

Le chiffre d'affaires d'Yves Saint Laurent a atteint 224 millions d'euros au 30 juin 2012 en croissance de + 46,4 % en données publiées et de + 41,1 % à taux de change comparables. L'activité commerciale des deux trimestres a été très dynamique, les ventes ayant ainsi progressé de + 42,1 % en comparable au second trimestre.

Les ventes au détail réalisées par Yves Saint Laurent dans ses magasins en propre ont augmenté de + 42,3 % sur le semestre en comparable (+ 44,5 % au second trimestre). Les ventes indirectes aux distributeurs tiers se sont inscrites également en très forte hausse de + 48,9 % pour le premier semestre 2012 en comparable (+ 48,8 % au second trimestre).

De plus, les royalties au titre des activités confiées en licence, principalement Parfums, affichent une progression très solide à + 13,0 % au 30 juin 2012.

Analysées par catégories de produits, les ventes de la marque sont tirées par la croissance extrêmement forte de la Maroquinerie dont le succès des lignes permanentes (Muse, Muse 2) et des collections plus récentes (Cabas Chyc) ne faiblit pas. Les Chaussures, Homme et Femme, enregistrent également des progressions très substantielles de leurs ventes, tant pour les nouveaux produits que les collections permanentes. Le Prêt-à-Porter affiche des tendances positives, en particulier pour les lignes Homme.

Durant le semestre, Yves Saint Laurent a vu son chiffre d'affaires progresser dans toutes les zones géographiques.

Ce dynamisme a été particulièrement fort dans les pays émergents où les ventes progressent de + 46,6 % en comparable avec une contribution très significative de l'Asie-Pacifique hors Japon en hausse de + 71,0 %. La Grande Chine est ainsi devenue au cours du semestre le troisième marché de la marque. La croissance des ventes dans les pays historiques, qui pèsent pour 73,1 % dans l'activité de la marque (environ – 100 points de base par rapport au 30 juin 2011), est très solide à + 39,1 % avec un rebond du Japon où les ventes progressent de + 48,8 %.

Pour le premier semestre 2012, Yves Saint Laurent a réalisé un résultat opérationnel courant de 25 millions d'euros contre 7 millions d'euros au 30 juin 2011. La rentabilité opérationnelle s'établit ainsi à 11,1 % contre 4,3 % au 30 juin 2011. Cette progression s'explique par le redressement de l'activité Couture bénéficiaire pour la première fois de son histoire en 2011 et qui affiche de nouveau une très forte amélioration de son résultat opérationnel courant au cours du semestre.

L'EBITDA s'améliore également très significativement passant de 11 millions d'euros au 30 juin 2011 à 31 millions d'euros au 30 juin 2012.

Au 30 juin 2012, la marque exploitait 89 magasins en propre dont 11 en Grande Chine et 19 dans les autres pays émergents, soit 6 unités de plus qu'au 31 décembre 2011 (dont 3 en Asie-Pacifique hors Japon).

Les investissements opérationnels bruts d'Yves Saint Laurent s'élèvent à 5 millions d'euros, en très forte augmentation par rapport au premier semestre 2011 et principalement liés aux ouvertures de magasins.

Autres marques de Luxe

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 543,7 318,1 + 70,9 %
Résultat opérationnel courant 51,5 30,3 + 70,0 %
en % du chiffre d'affaires 9,5% 9,5% + 0,0 pt
EBITDA 67,0 41,1 + 63,0 %
en % du chiffre d'affaires 12,3% 12,9% (0,6 pt)
Investissements opérationnels bruts 26,0 9,6 + 170,8 %
Effectifs moyens 4 201 2 138 + 96,5 %

Les autres marques du Pôle Luxe intègrent désormais les marques Girard-Perregaux et JeanRichard du groupe horloger Sowind (depuis le 1er juillet 2011), ainsi que Brioni (depuis le 1er janvier 2012).

L'ensemble des autres marques du Pôle Luxe a réalisé, au cours du premier semestre 2012, un chiffre d'affaires de 544 millions d'euros, en hausse de + 70,9 % en données publiées et de + 20,7 % à périmètre et taux de change comparables par rapport au premier semestre de 2011. Au second trimestre, les ventes des autres marques du Pôle Luxe ont progressé de + 70,7 % en données publiées et de + 21,3 % en comparable après une hausse de respectivement + 71,0 % et + 20,0 % au premier trimestre.

Sur les six premiers mois de 2012, les ventes indirectes aux distributeurs tiers ont progressé de + 27,5 % en comparable par rapport au premier semestre 2011 avec un second trimestre très dynamique à + 33,9 %. Elles représentent 54,5 % des ventes totales, incluant les contributions des marques les plus récemment intégrées, exclusivement ou majoritairement distribuées via des tiers.

Par rapport à 2011, les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont augmenté de + 15,0 % avec un second trimestre en croissance de + 10,6 % sur des bases de comparaison très soutenues.

Avec l'acquisition de Brioni, le Prêt-à-porter est devenu la première catégorie de produits vendus (33,8% du chiffre d'affaires des autres marques du Pôle Luxe) et enregistre une solide progression de ses ventes à + 17,7 % en comparable. La Maroquinerie, qui représente 27,0 % de l'activité, affiche une croissance très soutenue de + 32,4 %, les deux trimestres ayant cru à des rythmes quasi-équivalents.

Les autres marques du Pôle Luxe ont poursuivi leur expansion dans les pays émergents qui représentent dorénavant 27,2 % de leur activité (contre 25,1% au 30 juin 2011) et où elles ont enregistré une forte croissance de + 30,9% en comparable (+ 33,8 % sur le second trimestre). Sur leurs marchés historiques, plus matures, elles ont réalisé un chiffre d'affaires en hausse de + 17,2 % (+ 17,6 % sur le second trimestre).

Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant des autres marques du Pôle Luxe s'établit à près de 52 millions d'euros en progression de + 70,0 % en données publiées. Hors effet de périmètre et à taux de change comparable, cette augmentation reste remarquable à près de + 30,0 %, toutes les marques ayant vu leur résultat opérationnel progresser. Le taux de rentabilité atteint 9,5 % et reste stable par rapport au 30 juin 2011.

L'EBITDA s'établit à 67 millions d'euros pour le premier semestre 2012, soit une hausse de + 63,0 % par rapport au premier semestre 2011 en données publiées et de 56,5 % à taux de change comparables.

Le réseau de magasins exploités en propre par les autres marques du Pôle Luxe comptait 224 unités au 30 juin 2012, dont 22 en Grande Chine et 13 dans les autres pays émergents. L'intégration de Brioni a apporté 35 nouveaux magasins au 1er janvier 2012. Au cours du semestre, 17 nouveaux points de vente ont été ouverts en net dont 8 dans les pays émergents.

Au premier semestre 2012, la politique ambitieuse d'expansion géographique et de développement du réseau de magasins exploités en propre a conduit à augmenter très significativement le niveau des investissements opérationnels bruts des autres marques du Pôle Luxe par rapport au premier semestre 2011.

Alexander McQueen termine le premier semestre 2012 en forte croissance. Cette très bonne performance se retrouve dans toutes les catégories de produits, toutes les zones géographiques, dans les magasins en propre comme chez les distributeurs tiers. La nouvelle ligne McQ, lancée au second semestre de 2012, s'inscrit également dans une dynamique commerciale très solide. Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel et la rentabilité d'Alexander McQueen continuent de progresser.

L'activité de Balenciaga s'est développée à un rythme soutenu au cours des six premiers mois de 2012, notamment dans la Maroquinerie. La marque a significativement augmenté ses ventes dans les pays émergents où elle a ouvert 5 magasins sur la période, et la croissance sur les marchés historiques reste globalement robuste. Signe de la force de la marque sur les marchés plus matures, Balenciaga a ouvert à Paris (rue Saint-Honoré) en mai 2012 un nouveau magasin très emblématique du « concept store » de la marque. Balenciaga affiche un résultat opérationnel courant en hausse au 30 juin 2012 tout en investissant significativement dans l'expansion de son réseau de magasins.

Au cours du semestre écoulé, Boucheron a décliné avec succès ses lignes de bijoux et joaillerie, au premier rang desquelles la « Quatre », bijou iconique de la marque. Boucheron a préparé la Biennale des Antiquaires de septembre prochain où la Maison exposera son savoirfaire sur le segment de la haute-joaillerie. Les ventes de Boucheron sont en progression très solide sur ses principaux marchés (Europe de l'Ouest et Japon) et en Bijouterie et en Joaillerie, l'activité Montres s'affichant en retrait. La croissance du chiffre d'affaires associée à une bonne maîtrise des charges opérationnelles permet à Boucheron d'enregistrer une bonne progression du résultat opérationnel courant.

Le chiffre d'affaires de Brioni, consolidé depuis le 1er janvier 2012, affiche une progression robuste au cours du semestre avec notamment une contribution très positive des distributeurs tiers en Amérique du Nord. Fort de sa bonne dynamique commerciale, Brioni a délivré pour son premier semestre au sein du Groupe une contribution très positive au résultat opérationnel courant. Enfin, début juillet 2012, dans l'objectif de renforcer l'image de la marque et la cohérence de son offre, Brioni a annoncé la nomination d'un nouveau Directeur Artistique en la personne de Brendan Mullane.

Les revenus de Girard-Perregaux et JeanRichard (intégrées depuis le 1er juillet 2011) sont en hausse, portés par un très bon développement dans les pays émergents. Sowind, société détentrice de ces marques, a poursuivi au cours du semestre ses efforts afin d'augmenter et de rationaliser la capacité de production de sa manufacture et de repositionner la marque JeanRichard. Sowind affiche un résultat opérationnel en progression par rapport au premier semestre 2011.

Le chiffre d'affaires de Sergio Rossi connaît une forte progression sur le semestre avec un second trimestre particulièrement dynamique. L'activité de la marque est très soutenue en Asie-Pacifique, rebondit fortement en Amérique du Nord après une année 2011 en retrait et continue de progresser en Europe de l'Ouest. Avec l'amélioration de sa marge brute, Sergio Rossi enregistre une progression de son résultat opérationnel courant au 30 juin 2012.

Au premier semestre 2012, les ventes de Stella McCartney sont en très forte hausse, notamment dans les magasins exploités en propre en Europe, et en Maroquinerie. L'attractivité de la marque, renforcée par le succès des collections les plus récentes et l'exposition médiatique de Stella McCartney comme de ses créations, explique la performance sur ses marchés historiques et constitue une assise solide pour le développement dans les pays émergents. Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant de la marque progresse.

Pôle Sport & Lifestyle

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 1 694,0 1 446,9 + 17,1 %
Résultat opérationnel courant 151,4 166,7 - 9,2 %
en % du chiffre d'affaires 8,9% 11,5% (2,6 pt)
EBITDA 184,5 193,5 - 4,7 %
en % du chiffre d'affaires 10,9% 13,4% (2,5 pt)
Investissements opérationnels bruts 38,5 29,1 + 32,3 %
Effectifs moyens 11 523 9 671 + 19,2 %

Au 30 juin 2012, le Pôle Sport & Lifestyle, qui intègre Volcom depuis le 1er juillet 2011, affiche un chiffre d'affaires de 1 694 millions d'euros, en augmentation de + 17,1 % en données publiées et de + 4,0 % à périmètre et taux de change comparables. Au second trimestre, les ventes du Pôle Sport & Lifestyle ont progressé de + 19,9 % en données publiées et de + 5,3 % en comparable après un premier trimestre en hausse de respectivement + 14,6 % et + 2,8 %.

Sur les six premiers mois de cette année, les ventes indirectes aux distributeurs tiers, qui représentent 83,3 % du chiffre d'affaires total, ont progressé de + 1,7 % en comparable par rapport au premier semestre 2011 (+ 2,5% au second trimestre). Dans la même période, les ventes au détail réalisées dans les magasins en propre ont augmenté de + 17,0 % à périmètre et à taux de change comparables, le deuxième trimestre 2012 ayant affiché une croissance de + 18,6 %.

Par catégorie de produits, les Chaussures (46,6 % des ventes totales) enregistrent des ventes en baisse de – 1,1 % en comparable sur le semestre avec une stabilité au second trimestre. En revanche, le Textile (37,1 % du chiffre d'affaires total) affichent une progression solide de ses ventes sur le semestre à + 7,3 % en comparable (+ 8,5 % pour le second trimestre). Les ventes d'Accessoires sont également en forte hausse à + 12,3 % en comparable sur six mois et à + 14,7% sur le trimestre écoulé.

Au cours du premier semestre, la part des ventes du Pôle Sport & Lifestyle dans les pays émergents a encore progressé pour représenter 34,7% de l'activité totale (+ 180 points de base à périmètre et taux de change comparables). La croissance de chiffre d'affaires dans ces pays s'établit à + 9,6 % au semestre en comparable avec un second trimestre en progression soutenue (+ 11,2 %). L'Amérique Latine et l'Asie-Pacifique hors Japon sont les zones les plus dynamiques, avec des croissances de respectivement + 9,0 % et + 12,9 % sur le semestre.

Sur ses marchés plus matures, le Pôle Sport & Lifestyle a réalisé un chiffre d'affaires en croissance modérée de + 1,2 % (+ 2,2 % au second trimestre), pénalisé par la baisse des ventes en Europe de l'Ouest (30,4 % du chiffre d'affaires). Dans cette zone, l'activité du Pôle Sport & Lifestyle recule de – 4,4% en comparable sur le semestre (– 5,2 % au second semestre). L'activité en Amérique du Nord (24,1 % du chiffre d'affaires) affiche une belle progression à + 7,6 % sur le semestre marquée par une accélération de la croissance au second trimestre de + 11,8 %.

Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant du Pôle Sport & Lifestyle s'établit à 151 millions d'euros en recul de – 9,2% en données publiées. La contribution de Volcom est positive mais le résultat opérationnel courant de Puma est en baisse compte tenu des dépenses consenties pour soutenir le développement de la marque dans le cadre de son plan stratégique à moyen terme. Le taux de rentabilité opérationnelle du premier semestre 2012 fléchit ainsi à 8,9 % (– 260 points de base par rapport au 30 juin 2011). L'EBITDA s'est élevé à 185 millions d'euros soit un ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires de 10,9 %.

Les investissements opérationnels bruts du Pôle Sport & Lifestyle ont atteint 39 millions d'euros au premier semestre 2012, consacrés notamment aux systèmes d'information, à la supply-chain et au développement du réseau de magasins.

Puma

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 1 573,8 1 446,9 + 8,8 %
Résultat opérationnel courant 148,8 166,7 - 10,7 %
en % du chiffre d'affaires 9,5% 11,5% (2,0 pt)
EBITDA 179,3 193,5 - 7,3 %
en % du chiffre d'affaires 11,4% 13,4% (2,0 pt)
Investissements opérationnels bruts 34,0 29,1 + 16,8 %
Effectifs moyens 10 745 9 671 + 11,1 %

Dans un environnement de consommation dégradé, particulièrement en Europe de l'Ouest, le chiffre d'affaires de Puma s'est établi à 1 574 millions d'euros au premier semestre 2012, en croissance de + 8,8 %, en données publiées par rapport au premier semestre 2011 et de + 3,9 % à périmètre et taux de change comparables. Au second trimestre, sur une base de comparaison élevée (hausse de + 14,1 % du chiffre d'affaires au second trimestre 2011), les ventes de Puma ont progressé de + 11,8 % en données publiées et de + 4,8 % à périmètre et taux de change comparables. Cette tendance témoigne d'une amélioration sensible par rapport au premier trimestre, qui s'affichait en croissance de + 6,1 % en réel et + 3,1 % en comparable.

Au premier semestre, les ventes aux distributeurs tiers ont représenté 82,7 % du chiffre d'affaires total de Puma et ont progressé de + 1,9 % en comparable, avec une croissance légèrement plus marquée au second trimestre à + 2,3 %. Les carnets d'ordre au 30 juin 2012 sont en légère hausse, pénalisés par la faiblesse des commandes pour les pays de la zone Euro.

Le chiffre d'affaires de Puma dans son réseau de points de vente exploités en propre s'est accru de + 14,7 % à taux de change comparables au cours du semestre et de + 16,2 % sur le trimestre écoulé. Ce sont les magasins dans les pays émergents qui enregistrent les plus belles progressions.

La Chaussure reste la première catégorie de produit et représente 49,9 % des ventes du semestre. Durant cette période, le chiffre d'affaires de la Chaussure a reculé de – 1,2 % en comparable bien que quasi-stable au second trimestre (– 0,2 %). La baisse est plus marquée en Europe de l'Ouest mais la catégorie progresse fortement en Asie-Pacifique (y compris Japon). Globalement, les modèles de la ligne Faas sont très bien accueillies dans les pays émergents.

Le Textile (33,3 % du chiffre d'affaires total) enregistre une progression très satisfaisante de + 8,0 % en comparable. La catégorie enregistre une augmentation de ses ventes dans les principales zones géographiques et affiche même une progression record en Amérique du Nord et Latine.

Les ventes d'Accessoires (16,8 % du chiffre d'affaires total) sont particulièrement dynamiques, en hausse de + 12,8 % en comparable sur le semestre et de + 14,7 % au second trimestre. Les collections Golf, soutenues par l'acquisition de Cobra, enregistrent notamment des progressions remarquables.

Au premier semestre 2012, Puma a réalisé 36,6 % de son chiffre d'affaires dans les pays émergents, contre 34,6 % un an plus tôt. Les ventes y ont progressé de + 10,0 % en comparable avec un dynamisme commercial très marqué en Asie-Pacifique (hors Japon) où Puma voit ses ventes augmenter de + 14,0 %. La zone représente désormais 12,9 % du chiffre d'affaires de la marque. Les ventes en Amérique Latine ont progressé de + 9,0 % sur les six premiers mois de l'année, tirées par d'excellentes performances au Mexique, en Argentine et au Brésil. L'activité en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et en Afrique reste soutenue, en hausse de + 6,5 % sur le semestre.

Dans les pays matures, Puma a enregistré un chiffre d'affaires en légère progression de +0,7 %. L'Europe de l'Ouest, premier marché de la marque avec 31,2 % du chiffre d'affaires affiche des ventes en recul de – 4,6 % en comparable et seuls quelques marchés contribuent positivement à la performance de Puma. C'est le cas de l'Allemagne, de l'Espagne et de la Belgique. Le Japon (11,4 % des ventes) et l'Amérique du Nord (20,9 % des ventes) enregistrent des progressions solides de chiffre d'affaires de respectivement + 4,7 % et + 7,4 % en comparable.

Dans le cadre de son plan stratégique, Puma a identifié 12 marchés clés qui représentent environ deux tiers des ventes. Les ventes sont en progression dans tous ces pays stratégiques à l'exception de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni.

Au 30 juin 2012, la contribution de Puma au résultat opérationnel courant du groupe PPR s'élève à 149 millions d'euros, en retrait de - 10,7 % en données publiées par rapport au premier semestre 2011 et de – 13,7 % à taux de change comparables. Le taux de rentabilité s'établit à 9,5 % en repli de 200 points de base. L'EBITDA de Puma s'élève à 179 millions en repli de – 7,3 %, et le ratio d'EBITDA rapporté au chiffre d'affaires s'est établi à 11,4 %, en baisse de 200 points de base par rapport au 30 juin 2011.

Le recul de la profitabilité de Puma résulte principalement de l'augmentation relative des charges opérationnelles. La marge brute s'affiche en retrait de 70 points de base, encore affectée par les hausses de matières premières et de coûts de fabrication, ainsi que par l'impact de certaines offres promotionnelles et opérations de déstockage. La marge brute du Textile se maintient alors qu'elle recule pour les Chaussures et les Accessoires. La baisse de marge brute est en outre plus marquée sur les ventes aux distributeurs tiers.

Afin de poursuivre le développement de l'attractivité de la marque, les charges opérationnelles progressent de + 8,3 % à taux de change comparables et contribuent pour 130 points de base à la dégradation de la profitabilité opérationnelle de Puma. Cette augmentation des coûts provient principalement de nouveaux programmes de communication (Puma Social), du parrainage d'événements sportifs (Volvo Ocean Race) et de contrats de sponsoring (Cesc Fabregas, Mario Gomez, Yaya Touré, l'équipe d'Italie en football, Rickie Fowler en golf par exemple), ainsi qu'aux frais de fonctionnement des nouveaux magasins.

Puma a engagé des actions correctives pour accélérer l'optimisation de cette base de coût et regagner en profitabilité. Ces mesures, dont le coût exceptionnel de mise en œuvre pourrait atteindre 100 millions d'euros au second semestre 2012, viseront notamment à adapter les structures et le réseau de distribution aux conditions de marché auxquelles est confronté Puma en Europe de l'Ouest, à adopter une approche plus sélective et plus portée sur le rendement des opérations de marketing et à diminuer le nombre de références tout en ajustant au besoin la profondeur de l'offre produits.

Au premier semestre 2012, les investissements opérationnels bruts de Puma ont augmenté de + 16,8 % par rapport au premier semestre 2011 pour s'établir à 34 millions d'euros, avec un accent particulier sur les investissements relatifs aux systèmes d'information et aux équipements et matériels des sites logistiques et administratifs de Puma.

Autres marques de Sport & Lifestyle

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 120,2 - -
Résultat opérationnel courant 2,6 - -
en % du chiffre d'affaires 2,2% - -
EBITDA 5,2 - -
en % du chiffre d'affaires 4,3% - -
Investissements opérationnels bruts 4,5 - -
Effectifs moyens 778 - -

Volcom est intégré dans le Pôle Sport & Lifestyle de PPR depuis le 1er juillet 2011. Au cours du premier semestre 2012, Volcom a réalisé un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros, en hausse de + 4,9 % à taux de change comparables par rapport au premier semestre 2011. Les ventes ont notamment progressé de + 12,6 % au second trimestre, après avoir stagné au premier trimestre.

En comparable, l'activité Textile (86,6 % du chiffre d'affaires) a progressé de + 4,4 % sur le semestre écoulé avec une bonne tenue des lignes pour Homme. Le chiffre d'affaires des autres catégories de produits, Accessoires et Chaussures, est en hausse de + 7,7 %.

L'Amérique du Nord reste le premier marché de Volcom qui y réalise deux tiers de son chiffre d'affaires. La notoriété de la marque aux Etats-Unis permet à Volcom d'enregistrer une progression de + 8,7 % de ses ventes en Amérique du Nord. L'Europe de l'Ouest et le Japon (zones qui représentent à elles deux 23,2 % du chiffre d'affaires total) sont en revanche en recul (en cumulé, - 1,1 %).

Au 30 juin 2012, la contribution de Volcom au résultat opérationnel courant du groupe PPR s'établit à près de 3 millions d'euros ce qui représente un quasi-doublement par rapport au premier semestre 2011, et ce malgré les investissements afférents au sponsoring du Volcom Fiji Pro Surfing event. Quant à l'EBITDA, il s'établit à 5 millions d'euros. Volcom est cependant très impacté par la saisonnalité marquée de ses ventes avec un chiffre d'affaires historiquement plus important au second semestre. Le niveau du résultat opérationnel courant de la marque au 30 juin n'est donc pas une indication pertinente pour apprécier la profitabilité opérationnelle intrinsèque de la marque en année pleine.

Sur les six premiers mois de 2012, les investissements opérationnels bruts de Volcom ont atteint près de 5 millions d'euros.

Fnac

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Chiffre d'affaires 1 772,8 1 793,4 - 1,1 %
Résultat opérationnel courant (7,5) 6,7 - 211,9 %
en % du chiffre d'affaires -0,4% 0,4% (0,8 pt)
EBITDA 23,9 38,3 - 37,6 %
en % du chiffre d'affaires 1,3% 2,1% (0,8 pt)
Investissements opérationnels bruts 53,6 37,4 + 43,3 %
Effectifs moyens 13 597 13 708 - 0,8 %

Dans un contexte difficile où la consommation des ménages en France et en Europe du Sud reste atone, la Fnac a bien résisté en limitant le retrait de son chiffre d'affaires à – 1,1 % (– 1,0 % à taux de change comparables) pour s'établir à 1 773 millions d'euros. Au second trimestre, les ventes de l'enseigne ont fléchi de – 1,6 % en données publiées et de – 1,2 % en comparable après avoir reculé de respectivement – 0,7 % et – 0,8 % au premier trimestre.

La Fnac a poursuivi la mise en œuvre du projet d'entreprise « Fnac 2015 », qui vise notamment à élargir son offre produits avec l' « Univers Enfant » (jeux, jouets…), les espaces papeterie et depuis 2012 l'univers Maison et Design (petit électro-ménager), à nourrir des partenariats stratégiques par exemple avec SFR et Lagardère Services (ouverture le 26 juin du premier magasin en zone Duty Free) et à développer le réseau de magasins (ouvertures en France des magasins de Paris Bercy et de Quimper). Un autre axe stratégique fort vise à renforcer l'intégration entre les magasins et les sites Internet marchands pour faire de la Fnac un acteur multicanal de référence sur ses marchés.

Au premier semestre 2012, la Fnac a renforcé sa présence sur Internet en réalisant 209 millions d'euros de chiffre d'affaires, en très forte progression de + 15,3 % en comparable par rapport à 2011. Les ventes Internet représentent désormais 11,8% de l'activité de la Fnac contre 10,1 % pour les six premiers mois de 2011.

Dans une conjoncture dégradée en France, l'enseigne gagne des parts de marché(1) dans quasiment toutes ses catégories de produits (Produits Techniques, Gaming, Audio et Livre). La baisse de chiffre d'affaires est ainsi contenue à – 1,7 % sur le semestre dont – 2,1 % sur le premier trimestre et – 1,2 % sur le second trimestre.

En magasins, ce recul s'explique notamment par la baisse de la fréquentation. Les performances selon les différents formats de magasins sont assez homogènes, la dynamique commerciale des magasins de périphérie ayant été cependant plus soutenue sur le second trimestre.

Le canal Internet affiche une solide progression à + 12,6 % sur le semestre et pèse pour 13,8% de l'activité de la Fnac en France (12,1% au 30 juin 2011). Le nombre de visites est en forte hausse et contribue majoritairement à la croissance de l'activité. La market place poursuit son développement en participant à la progression du trafic et en bénéficiant d'une forte complémentarité avec Fnac.com.

Analysées sous l'angle des catégories de produits, les ventes en France de Produits Techniques et de Produits Editoriaux fléchissent de – 0,5 % et – 3,3 % respectivement sur le premier semestre 2012.

Sur un marché des Produits Techniques qui connaît au premier semestre 2012 une pause dans le cycle d'innovation, les ventes de Fnac sont en léger retrait. La famille TV Vidéo est en forte baisse, alors que les autres catégories de produits techniques sont globalement en progression, notamment les familles Son, Photo et Micro-Informatique. Le canal Internet se révèle particulièrement porteur pour les Produits Techniques avec une progression des ventes de + 20,9 %.

La performance des Produits Editoriaux est quant à elle affectée par une baisse significative des marchés du Disques et du Gaming en France. Fnac continue cependant de gagner des parts de marché(1) sur ce segment et a contenu son recul à -6,0 % sur le semestre. Le recul de la catégorie Livres & Papeterie est en revanche plus mesuré à – 0,6 % avec la confirmation de la bonne performance des nouveaux secteurs Papeterie et Jeux ainsi que de la bonne dynamique induite par le lancement fin 2011 du Kobo by Fnac, nouvelle solution globale de liseuse numérique. Les ventes Internet de Produits Editoriaux restent en revanche soutenues, en hausse de + 7,7 %.

Hors de France, les activités de la Fnac sont en légère progression de + 0,5 % en comparable au premier semestre 2012 dont + 1,9 % au premier trimestre et – 1,2% au second trimestre. Elles représentent 31,9 % du chiffre d'affaires de la Fnac au 30 juin 2012 contre 31,5 % un an plus tôt. Les ventes de Produits techniques sont en hausse de + 4,1 % au premier semestre, avec des prises de parts de marché(1) dans tous les pays à l'exception de la Suisse. Les ventes de Produits Editoriaux reculent quant à elles de – 4,7 %. Les ventes sur Internet hors de France sont en hausse de + 27,9 % au cours des six premiers mois de 2012. La part du canal Internet représente désormais 7,4 % de l'activité contre 5,8 % il y a un an. Au Brésil, cette part atteint même 17,2 % au 30 juin 2012.

Dans des contextes macro-économiques très incertains compte tenu de la crise des dettes souveraines, le chiffre d'affaires de la Fnac dans la péninsule ibérique a connu des évolutions contrastées. L'activité en Espagne a progressé de + 3,8 % au cours du semestre, avec un second trimestre en croissance (+ 1,7 %), tirée par une forte dynamique commerciale des Produits Techniques et les ouvertures de magasins. En revanche, l'activité au Portugal s'est contractée de – 5,1 % au cours du semestre.

Le chiffre d'affaires en Belgique recule de – 0,9 % sur la période tandis que l'activité en Suisse, pénalisée par des parités monétaires défavorables qui pèsent sur le prix de vente, régresse de – 10,2 % à taux de change comparable.

Au Brésil, la Fnac a connu au cours du premier semestre une croissance soutenue de + 7,9 % à taux de change comparable. Toutes les catégories de produits contribuent à cette croissance de l'activité.

(1) Source : GFK à fin mai 2012

Au 30 juin 2012, le résultat opérationnel courant de la Fnac est une perte de – 7 millions d'euros à comparer à une contribution positive de 7 millions d'euros au 30 juin 2011. L'EBITDA de la Fnac a baissé dans des proportions comparables passant de 38 millions d'euros à l'issue du premier semestre 2011 à 24 millions d'euros au 30 juin 2012.

Dans les magasins français, le taux de marge brute s'est contracté de 20 points de base environ au cours du semestre. Néanmoins, les actions de contrôle et de rationalisation des coûts ont permis de contenir le retrait du résultat opérationnel courant et d'absorber l'effet dilutif initial de l'ouverture de nouveaux magasins et du lancement de nouvelles gammes de produits.

Fnac Direct enregistre également une contraction de sa marge brute mais contribue positivement au résultat opérationnel courant.

Hors de France, la Fnac a adapté sa base de coûts afin de contenir la pression sur la marge brute. La contribution de l'activité internationale est donc positive, en retrait très contenu par rapport au premier semestre 2011.

Au 30 juin 2012, la Fnac exploitait 152 magasins, dont 65 hors de France. La Fnac a ouvert trois nouveaux points de vente au second trimestre 2012 et quatre au total sur le semestre : deux en France (un magasin parisien et un magasin au format Périphérie), un en Espagne et un au Brésil. A ce réseau, s'ajoutent 7 magasins de gares et aéroports dont un ouvert au second trimestre à Roissy-Charles de Gaulle.

Au premier semestre 2012, les investissements opérationnels bruts de la Fnac ont atteint 54 millions d'euros, en progression de 16 millions d'euros par rapport au 30 juin 2011. Environ 30% des investissements se rapportent aux activités Internet de Fnac Direct.

Corporate

L'entité « Corporate » regroupe d'une part les services centraux et les équipes du siège de PPR et, d'autre part, les Services Partagés qui effectuent des prestations de services pour le compte des unités opérationnelles des Pôles Luxe, Sport & Lifestyle et Distribution. Elle inclut également PPR HOME, la nouvelle initiative de Développement Durable de PPR, lancée en mars 2011.

Au 30 juin 2012, la contribution de l'entité « Corporate » au résultat opérationnel de PPR est une charge nette de 56 millions d'euros en hausse de + 3,3 % par rapport au premier semestre 2011 (+ 3,1 % à taux de change comparable). La progression provient pour une moitié du déploiement des activités de PPR HOME et pour l'autre moitié du renforcement des services centraux en lien avec le transfert au Corporate de missions et projets transversaux.

COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE FINANCIERE

A la fin du premier semestre, le bilan consolidé du Groupe est habituellement affecté par le caractère saisonnier des activités de PPR :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes 14 917,5 14 677,7 14 546,0
Autres actifs nets non courants 215,7 545,1 115,0
Actifs nets courants 833,0 387,5 277,6
Provisions (396,4) (493,3) (363,7)
Capitaux engagés 15 569,8 15 117,0 14 574,9
Actifs nets destinés à être cédés 674,6 570,1
Capitaux propres 11 760,3 11 406,9 11 749,5
Endettement financier net 4 484,1 3 710,1 3 395,5

Capitaux engagés

Au 30 juin 2012, les capitaux engagés ont augmenté de 995 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent. Cette augmentation résulte essentiellement des effets de périmètre, dont notamment la consolidation de Brioni, et de l'augmentation du Besoin en Fonds de Roulement affecté par la saisonnalité des activités.

L'accroissement de 453 millions d'euros par rapport au 30 juin 2011 est dû, pour l'essentiel, aux intégrations de nouvelles activités qui sont venues plus que compenser la baisse induite par le reclassement de la contribution de Redcats et de Fnac Italie en Actifs nets destinés à être cédés.

Goodwill, marques et autres immobilisations incorporelles nettes

Au 30 juin 2012, le poste Goodwill, marques & autres immobilisations incorporelles nettes représente 59 % du total du bilan (58 % au 31 décembre 2011 et 62 % au 30 juin 2011).

Il est principalement constitué :

§ de goodwill à hauteur de 4 494 millions d'euros, dont 2 522 millions pour le Pôle Luxe et 1 569 millions pour le Pôle Sport & Lifestyle ;

§ de marques à hauteur de 10 129 millions d'euros, dont 6 256 millions pour le Pôle Luxe et 3 873 millions pour le Pôle Sport & Lifestyle.

La hausse de ce poste par rapport au 31 décembre 2011 résulte principalement de la consolidation de Brioni. La variation par rapport au 30 juin 2011 intègre également la hausse liée à la consolidation et l'allocation du prix d'acquisition de Volcom ainsi que Sowind, partiellement compensée par le reclassement de la contribution Redcats selon la norme IFRS 5.

Net des impôts différés passifs afférents aux marques (comptabilisés en Actifs nets non courants – voir ci-dessous), ce poste s'établit à 12 163 millions d'euros au 30 juin 2012.

Autres actifs nets non courants

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Immobilisations corporelles nettes 1 455,7 1 341,9 1 372,0
Impôts différés nets (2 267,1) (2 262,9) (2 284,5)
Participations dans les entreprises mises en équivalence 757,1 755,3 735,8
Actifs financiers nets non courants 260,3 695,6 279,5
Actifs non courants divers 9,7 15,2 12,2
Autres actifs nets non courants 215,7 545,1 115,0

Par rapport au 31 décembre 2011, les Autres actifs nets non courants ont augmenté principalement sous l'effet de l'acquisition de Brioni. La variation par rapport au 30 juin 2011 provient pour l'essentiel de la consolidation de Volcom (prix d'acquisition des titres comptabilisé au sein des Actifs financiers nets non courants au 30 juin 2011).

Les impôts différés correspondent pour l'essentiel aux impôts différés passifs liés aux marques reconnues dans le cadre de regroupements d'entreprises (Gucci et Puma notamment).

Au 30 juin 2012, les Participations dans les entreprises mises en équivalence incluent, pour l'essentiel, les titres Cfao représentatifs de la participation résiduelle de PPR et mis en équivalence depuis décembre 2009, et les titres Wilderness acquis par Puma en avril 2010.

Actifs nets courants

Au 30 juin 2012, les Actifs nets courants constituaient un actif net de 833 millions d'euros, à comparer à un actif net de 388 millions d'euros au 30 juin 2011 et de 278 millions d'euros au 31 décembre 2011. Ils se décomposaient comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Stocks 2 444,5 2 478,7 2 202,5
Créances clients 1 122,6 985,3 1 087,4
Dettes fournisseurs (1 345,5) (1 815,1) (1 535,6)
Créances et dettes d'impôts exigibles (262,4) (228,1) (243,2)
Autres actifs et passifs courants (1 126,2) (1 033,3) (1 233,5)
Actifs nets courants 833,0 387,5 277,6

Au 30 juin 2012, les Actifs nets courants de PPR ont augmenté de 555 millions d'euros par rapport à la clôture de l'exercice précédent. Hors variations de change et de périmètre, le Besoin en Fonds de Roulement a généré une consommation de trésorerie de 516 millions d'euros sur le premier semestre 2012.

La variation des Stocks a engendré un flux négatif de trésorerie de 211 millions d'euros au premier semestre 2012. Cette évolution provient équitablement du Pôle Sport & Lifestyle et du Pôle Luxe, en lien avec la forte croissance d'activité et l'expansion du réseau de magasins. Par rapport au premier semestre 2011, la réduction des stocks chez Fnac a généré un flux positif de trésorerie.

Au premier semestre 2012, l'augmentation des Créances clients a généré un besoin de trésorerie de 10 millions d'euros. Cette évolution provient essentiellement de Puma, en lien avec la croissance de l'activité.

La diminution des Dettes fournisseurs a généré une consommation de trésorerie de 109 millions d'euros sur les six premiers mois de 2012. La variation des Dettes fournisseurs est génératrice de trésorerie dans les Pôles Luxe et Sport & Lifestyle alors qu'elle engendre un flux largement négatif à la Fnac, du fait des spécificités de son cycle d'exploitation.

La diminution des Autres passifs nets courants a engendré un flux de trésorerie négatif de 148 millions d'euros sur le premier semestre 2012, notamment chez Fnac où les effets de la baisse d'activité se sont conjugués à la saisonnalité habituelle de ce poste.

Provisions

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Provisions pour retraites et avantages similaires 137,3 178,3 127,1
Autres provisions 259,1 315,0 236,6
Provisions 396,4 493,3 363,7

Au 30 juin 2012, la quote-part des Provisions pour retraites et avantages similaires qui ne donnera pas lieu à des décaissements dans les douze prochains mois (enregistrée dans les passifs non courants) s'élève à 129 millions d'euros, en hausse de 10 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2011 du fait principalement des effets de périmètre.

Au premier semestre 2012, les Autres provisions ont augmenté par rapport à la clôture de l'exercice 2011, essentiellement du fait de l'enregistrement des provisions pour restructurations chez Fnac suite à l'annonce du plan de relance en janvier 2012. Au 30 juin 2012, la part non courante de ces provisions s'élève à 118 millions d'euros (101 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent).

Actifs nets destinés à être cédés

Ce poste résulte de l'application de la norme IFRS 5 aux activités cédées ou en cours de cession dans la période ; il concerne Redcats et Fnac Italie au 30 juin 2012.

Capitaux propres

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Capitaux propres - Part revenant au Groupe 11 010,3 10 421,5 10 925,0
Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés 750,0 985,4 824,5
Capitaux propres 11 760,3 11 406,9 11 749,5

Au 30 juin 2012, les capitaux propres consolidés de PPR sont stables par rapport à la clôture de l'exercice précédent ; la part des capitaux propres revenant au Groupe a augmenté de 85 millions d'euros principalement sous l'effet :

  • § du résultat net part du Groupe du premier semestre de l'exercice 2012 (+ 477 millions d'euros) ;
  • § des dividendes distribués par PPR (- 441 millions d'euros) ;
  • § des écarts de conversion (+ 45 millions d'euros).

Au cours du premier semestre 2012, le capital de PPR a été diminué en net de 951 063 actions suite à l'annulation de titres d'autocontrôle et aux différentes levées d'options de souscription. Au 30 juin 2012, le capital social de PPR était constitué de 126 049 826 actions d'une valeur nominale de 4 euros. A cette date, PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité (comme au 31 décembre 2011). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient 66 141 titres d'autocontrôle (1 061 352 actions au 31 décembre 2011).

Au 30 juin 2012, la part des capitaux propres revenant aux minoritaires concernait principalement Puma pour 700 millions d'euros (781 millions d'euros au 31 décembre 2011) et le Pôle Luxe pour 50 millions d'euros (44 millions d'euros au 31 décembre 2011).

La variation, au cours du premier semestre 2012, de la part des capitaux propres revenant aux Intérêts non contrôlés inclut les effets des acquisitions complémentaires de titres Puma qui ont porté la participation de PPR dans Puma de 79,9 % au 31 décembre 2011 à 82,4 % au 30 juin 2012.

Endettement financier net

A la fin du premier semestre, l'endettement financier net du Groupe est traditionnellement plus élevé qu'à la clôture de l'exercice eu égard à la saisonnalité de l'activité et au paiement du dividende. Au 30 juin 2012, l'endettement financier net de PPR s'élevait à 4 484 millions d'euros et se décomposait comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Emprunts obligataires 3 264,6 2 517,9 2 539,9
Emprunts bancaires 606,0 938,0 550,5
Billets de trésorerie 999,8 599,4 823,5
Dettes financières diverses 713,6 620,3 763,7
Dettes financières brutes (1) 5 584,0 4 675,6 4 677,6
Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) (5,9) (2,2) (11,4)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (1 094,0) (963,3) (1 270,7)
Endettement financier net 4 484,1 3 710,1 3 395,5

(1) Hors financement des concours à la clientèle.

Au 30 juin 2012, les dettes financières brutes incluent 290 millions d'euros au titre des options de vente accordées à des actionnaires minoritaires (317 millions d'euros à la clôture de l'exercice précédent). Cette diminution par rapport au 31 décembre 2011 fait notamment suite à l'exercice par Puma de son option pour le rachat de la participation minoritaire dans Dobotex.

Au premier semestre 2012, PPR a procédé à une émission obligataire de 500 millions d'euros ainsi qu'à l'abondement de l'obligation à échéance avril 2015 pour 250 millions d'euros.

Au premier semestre 2011, PPR avait procédé au remboursement de l'emprunt obligataire de 800 millions d'euros émis en 2004 et au rachat partiel à hauteur de 250 millions d'euros de l'emprunt obligataire émis en 2009 pour 800 millions d'euros (coupon 8.625 %).

Solvabilité

Le Groupe PPR affiche une structure financière très solide et l'agence de notation Standard & Poors a relevé, en mars 2012, la notation à long terme de PPR de « BBB - » à « BBB » avec une perspective « stable ».

Les crédits bancaires contractés par PPR comportent un seul covenant financier : le ratio de solvabilité (endettement financier net rapporté à l'EBITDA, calculé une fois par an en pro forma et à la clôture de l'exercice) doit être inférieur ou égal à 3,75.

Liquidité

Au 30 juin 2012, PPR dispose d'une trésorerie disponible de 1 094 millions d'euros (1 271 millions d'euros au 31 décembre 2011) à laquelle s'ajoute un solde de 4 150 millions d'euros de lignes de crédit confirmées et non utilisées à cette date (4 135 millions d'euros au 31 décembre 2011).

Le poste Trésorerie et équivalents de trésorerie inclut exclusivement des instruments de trésorerie et OPCVM monétaires sans risque de variation de valeur.

Par ailleurs, au 30 juin 2012, le Groupe dispose de 4 196 millions d'euros de lignes de crédit confirmées (4 170 millions d'euros au 31 décembre 2011) hors celles mobilisables par Redcats.

La part des dettes à moins d'un an représentait 47 % de la dette brute au 30 juin 2012 (38 % au 31 décembre 2011 et 30 % au 30 juin 2011).

Le Groupe n'est donc pas exposé à un risque de liquidité.

Les contrats d'emprunts ou de lignes de crédit comportent des clauses juridiques usuelles de pari passu, de défaut croisé (cross default) et de negative pledge.

Il n'existe aucune clause de remboursement anticipé dans les contrats de financement qui serait déclenchée suite à une détérioration de la notation financière du Groupe (rating trigger).

Variation de l'endettement financier net

La variation de l'endettement financier net peut se rationaliser comme suit :

(en millions d'euros) 2012 2011
Endettement financier net au 1er janvier 3 395,5 3 780,6
Cash-flow libre opérationnel (64,0) (162,6)
Intérêts nets versés et dividendes reçus 99,9 90,4
Dividendes versés 464,9 450,8
Acquisitions de titres PPR 13,4 95,8
Acquisitions de titres Puma 100,8 77,2
Autres acquisitions et cessions 454,6 (628,1)
Autres mouvements 19,0 6,0
Endettement financier net au 30 juin 4 484,1 3 710,1

Cash-flow libre opérationnel

Pour les six premiers mois de l'exercice 2012, le cash-flow libre opérationnel de PPR s'établit à 64 millions d'euros ; il s'élevait à 163 millions d'euros au premier semestre 2011.

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011
Capacité d'autofinancement
avant impôts, dividendes et intérêts
959,2 804,3
Variation du Besoin en Fonds de Roulement (hors impôt) (515,8) (352,8)
Impôts sur le résultat payés (175,3) (178,4)
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 268,1 273,1
Investissements opérationnels nets (204,1) (110,5)
Cash-flow libre opérationnel 64,0 162,6

Au premier semestre 2012, la Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts s'est appréciée de 155 millions d'euros (soit 19,3 %) par rapport aux six premiers mois de 2011, grâce à la croissance des performances opérationnelles.

Par rapport au premier semestre 2011, les décaissements nets de trésorerie liés à la Variation du Besoin en Fonds de Roulement ont augmenté de 163 millions d'euros. Cette évolution résulte :

  • § d'une variation des stocks au premier semestre 2012 équivalente à celle relevée lors de la même période en 2011, l'amélioration dans le Luxe et chez Fnac ayant compensé le fort accroissement chez Puma ;
  • § de l'impact favorable du développement des créances clients pour 49 millions d'euros qui ont moins augmenté chez Puma sur les six premiers mois de 2012 qu'au cours de la même période de l'exercice précédent ;
  • § de l'effet défavorable, à hauteur de 36 millions d'euros de la variation des dettes fournisseurs qui ont plus baissé au cours du premier semestre 2012 ;
  • § et de la dégradation, pour 175 millions d'euros, des flux de trésorerie nés de la variation des autres dettes et créances, opérationnelles ou non courantes.

Par rapport au premier semestre 2011, les décaissements nets de trésorerie afférents aux Impôts sur le résultat sont quasi-stables.

Au 30 juin 2012, les décaissements nets de trésorerie résultant des investissements opérationnels nets progressent de 94 millions d'euros par rapport aux six premiers mois de l'exercice précédent ; ils tiennent compte de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles pour 2 millions d'euros (2 millions d'euros au premier semestre 2011).

Les investissements opérationnels bruts s'élèvent donc à 206 millions d'euros au premier semestre 2012, en croissance de 82,9 % par rapport aux six premiers mois de 2011. Ils se répartissent comme suit :

(en millions d'euros) S1 2012 S1 2011 Variation
Luxe 112,6 44,6 + 152,5 %
Sport & Lifestyle 38,5 29,1 + 32,3 %
Fnac 53,6 37,4 + 43,3 %
Corporate 1,4 1,6 - 12,5 %
Investissements opérationnels bruts 206,1 112,7 + 82,9 %

Cette croissance des investissements opérationnels traduit la volonté du Groupe d'accélérer l'expansion et la rénovation des réseaux de magasins, en particulier pour le Pôle Luxe et pour Puma, et également de développer les dispositifs de support à la croissance (systèmes d'information, logistique, etc.).

Au premier semestre 2012, ces investissements opérationnels bruts concernent les points de vente à hauteur de 63 % (60 % au 30 juin 2011) et ont été réalisés en France à hauteur de 25 % (25 % au cours des six premiers mois de l'exercice précédent).

Cash-flow disponible

Les décaissements nets au titre des frais financiers nets intégraient, au 30 juin 2012, des intérêts et dividendes reçus pour 3 millions d'euros (6 millions d'euros au premier semestre 2011).

Le cash-flow disponible du premier semestre 2012 s'établit à -36 millions d'euros ; il s'élevait à 72 millions d'euros au 30 juin 2011.

Dividendes versés

Au premier semestre 2012, les dividendes versés comprenaient 24 millions d'euros de dividendes versés aux minoritaires des filiales consolidées (10 millions d'euros au 30 juin 2011), dont 18 millions d'euros concernent Puma et ses filiales (7 millions au cours du premier semestre 2011). Le dividende versé par PPR à ses actionnaires en 2012 s'élève à 441 millions d'euros, stable par rapport à l'exercice précédent.

Acquisitions et cessions

Au cours des six premiers mois de 2012, PPR a acquis sur le marché 381 643 actions Puma, portant la participation de PPR à 82,4 % au 30 juin 2012.

Les acquisitions de titres PPR regroupent les flux récurrents consécutifs aux mouvements de titres dans le cadre du contrat de liquidité et les acquisitions de 145 000 titres afférents aux plans d'attribution d'actions gratuites et d'options d'achats.

Au 30 juin 2012, l'impact des Autres acquisitions et cessions de titres est notamment relatif à l'acquisition de Brioni, ainsi qu'aux flux financiers liés aux activités abandonnées (Redcats, Fnac Italie, Avenue, Somewhere, et flux nets subséquents dans le cadre de garanties de passif ou compléments de prix).

Au premier semestre 2011, les Autres acquisitions et cessions de titres concernaient principalement les flux financiers liés à la cession de Conforama, nets de frais et d'impôt et, d'autre part, les décaissements afférents à l'acquisition de Volcom et au rachat par Gucci de son franchisé au Moyen-Orient.

Autres mouvements

Les Autres mouvements regroupent pour l'essentiel la variation des incidences des écarts de conversion et des impacts de mise à la juste valeur des instruments financiers selon les prescriptions des normes IAS 32/39.

RESULTAT DE LA SOCIETE PPR ET CAPITAL SOCIAL

Le résultat net de la Société mère au 30 juin 2012 constitue une perte de 69 millions d'euros contre un profit de 948 millions au 30 juin 2011. Il inclut des dividendes perçus des filiales à hauteur de 37 millions d'euros, à comparer à 665 millions au 30 juin 2011. Le résultat net au 30 juin 2011 incluait des éléments non récurrents, dont notamment la plus-value de cession de Conforama Holdings pour 445 millions d'euros.

Le capital social de PPR au 30 juin 2012 est constitué de 126 049 826 actions d'une valeur nominale de 4 euros.

TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIEES

Les transactions avec les parties liées intervenues sur le premier semestre 2012 sont décrites dans la Note 21 des notes annexes résumées aux états financiers consolidés.

EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Plan de Transformation Puma

Le 18 juillet 2012, Puma a annoncé l'accélération et l'extension de son plan de Transformation visant à accroître l'efficacité de ses organisations, processus et systèmes ainsi qu'à ajuster sa structure de coûts, notamment en Europe. Ce plan d'actions structurantes occasionnera une charge exceptionnelle pouvant atteindre 100 millions d'euros sur le second semestre 2012.

TTC acquiert 29,8% de CFAO et étudie la possibilité de lancer une offre publique sur la totalité du capital

Le 26 juillet 2012, PPR et le groupe japonais Toyota Tsusho Corporation (« TTC ») ont annoncé avoir signé un contrat de cession d'actions aux termes duquel TTC va acquérir auprès de PPR, début août 2012, 29,8% du capital de CFAO, au prix de 37,50 € par action. A la suite de cette acquisition, TTC deviendra le premier actionnaire de CFAO.

TTC étudie par ailleurs la possibilité de déposer une offre publique volontaire sur le solde du capital à un prix par action identique à celui de l'acquisition du bloc de 29,8%, soit 37,50 €. TTC conduira dans les semaines qui viennent une due diligence sur les activités nonautomobiles du groupe CFAO, à la suite de laquelle le Conseil d'Administration de TTC confirmera son intention de déposer l'offre publique volontaire au plus tard le 15 septembre 2012. L'offre de TTC aurait pour unique condition l'approbation des autorités de la concurrence européennes.

PPR s'est engagé à apporter à l'offre sa participation restante de 12,2%. Cet engagement est toutefois révocable en cas de dépôt d'une offre concurrente. TTC s'est engagé à verser à PPR une indemnité d'immobilisation de 50 millions d'euros dans l'hypothèse où TTC ne déposerait pas d'offre publique volontaire sur CFAO d'ici au 15 septembre 2012.

Le Conseil de Surveillance de CFAO a considéré que ce projet d'acquisition d'une participation de 29,8% dans le capital de CFAO présentait des perspectives intéressantes pour la société, ses filiales, ses salariés et ses actionnaires et que cette opération intervenait dans un contexte amical.

Deux représentants de TTC ont été nommés comme membres du Conseil de Surveillance de CFAO en remplacement des représentants de PPR.

PRINCIPAUX RISQUES ET INCERTITUDES POUR LES SIX MOIS RESTANTS DE L'EXERCICE

Les principaux risques et incertitudes auxquels le Groupe pourrait être confronté au second semestre 2012 sont ceux exposés dans la partie Gestion des risques du Document de Référence 2011 ainsi que dans la Note 29 des Etats financiers au 31 décembre 2011.

PERSPECTIVES

Les forces qui ont fait la solidité des résultats de PPR au premier semestre 2012 seront également à l'œuvre dans la seconde moitié de l'année.

Le Pôle Luxe continuera à bénéficier de sa forte dynamique de croissance : chacune des marques du groupe offrira à ses clients des produits toujours plus créatifs et désirables, accentuera son efficacité opérationnelle et poursuivra l'expansion de son réseau de magasins en propre au second semestre 2012.

Le résultat du Pôle Sport & Lifestyle sera quant à lui impacté par l'accélération du programme d'investissement à moyen terme chez Puma, dans un environnement de consommation moins porteur, notamment en Europe.

Fnac devrait continuer à gagner des parts de marché et bénéficiera des premiers effets de son plan de relance.

PPR est confiant dans sa capacité à maintenir une croissance soutenue de son chiffre d'affaires au second semestre de 2012 et à améliorer ses performances opérationnelles et financières en année pleine.

2. Comptes semestriels consolidés résumés au 30 juin 2012

Les informations comparatives 2011 ont été retraitées comme décrit en Note 3.

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE

(en millions d'euros) Notes 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
ACTIVITES POURSUIVIES
Produits des activités ordinaires 5 6 386,5 5 472,0 12 227,2
Coût des ventes (3 007,7) (2 634,9) (6 003,3)
Marge brute 3 378,8 2 837,1 6 223,9
Charges de personnel (1 029,2) (870,3) (1 836,6)
Autres produits et charges opérationnels courants (1 534,3) (1 289,5) (2 784,9)
Résultat opérationnel courant 5 815,3 677,3 1 602,4
Autres produits et charges opérationnels non courants 6 (57,3) (23,3) (58,1)
Résultat opérationnel 758,0 654,0 1 544,3
Charges financières (nettes) 7 (104,9) (95,9) (215,4)
Résultat avant impôt 653,1 558,1 1 328,9
Impôt sur le résultat 8 (173,6) (148,0) (317,4)
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 9 35,3 33,0 46,6
Résultat net des activités poursuivies 514,8 443,1 1 058,1
dont part du Groupe 486,7 410,9 999,0
dont part des intérêts non contrôlés 28,1 32,2 59,1
ACTIVITES ABANDONNEES
Résultat net des activités abandonnées 10 (9,8) 39,3 (12,6)
dont part du Groupe (9,8) 39,3 (12,7)
dont part des intérêts non contrôlés 0,1
Résultat net de l'ensemble consolidé 505,0 482,4 1 045,5
Résultat net part du Groupe 476,9 450,2 986,3
Résultat net part des intérêts non contrôlés 28,1 32,2 59,2
Résultat net part du Groupe 476,9 450,2 986,3
Résultat par action (en euros) 11.1 3,79 3,56 7,82
Résultat dilué par action (en euros) 11.1 3,78 3,56 7,81
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 486,7 410,9 999,0
Résultat par action (en euros) 11.1 3,86 3,25 7,92
Résultat dilué par action (en euros) 11.1 3,86 3,25 7,91
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
hors éléments non courants 541,9 433,1 1 054,9
Résultat par action (en euros) 11.2 4,30 3,43 8,36
Résultat dilué par action (en euros) 11.2 4,30 3,42 8,35

ETAT DU RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

(en millions d'euros) Notes 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Résultat net 505,0 482,4 1 045,5
Ecarts actuariels (1) (0,2) - (10,5)
Eléments non recyclables de la quote-part des autres éléments
de résultat global des entreprises associés - (0,5)
Eléments non recyclables en résultat (0,2) (11,0)
Ecarts de conversion 48,4 (143,1) 26,2
Couvertures des flux de trésorerie (1) 0,6 47,8 (22,2)
Actifs disponibles à la vente (1) 0,1 0,5 (0,9)
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (4,3) (3,8) (7,0)
Quote-part des autres éléments de résultat global des
entreprises associées 8,7 (5,0) (9,5)
Eléments recyclables en résultat 53,5 (103,6) (13,4)
Autres éléments du résultat global, après impôt 12 53,3 (103,6) (24,4)
Résultat global total 558,3 378,8 1 021,1
dont part du Groupe 527,7 362,2 958,3
dont part des intérêts non contrôlés 30,6 16,6 62,8
(1) Net d'impôt

ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE CONSOLIDEE

Actif
(en millions d'euros) Notes 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Goodw ill 4 493,7 4 499,0 4 214,9
Marques et autres immobilisations incorporelles 10 423,8 10 178,7 10 331,1
Immobilisations corporelles 1 455,7 1 341,9 1 372,0
Participations dans les sociétés mises en équivalence 757,1 755,3 735,8
Actifs financiers non courants 266,2 695,6 279,5
Actifs d'impôts différés 612,5 578,0 562,4
Autres actifs non courants 9,7 15,2 12,2
Actif non courant 18 018,7 18 063,7 17 507,9
Stocks 2 444,5 2 478,7 2 202,5
Créances clients 1 122,6 985,3 1 087,4
Concours à la clientèle 227,7
Créances d'impôts exigibles 104,8 117,7 95,2
Autres actifs financiers courants 36,9 56,4 45,3
Autres actifs courants 509,4 637,0 575,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie 14 1 094,0 963,3 1 270,7
Actif courant 5 312,2 5 466,1 5 276,6
Actifs détenus en vue de la vente 10 2 159,2 2 169,3
Total actif 25 490,1 23 529,8 24 953,8
Passif
(en millions d'euros) Notes 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Capital social 13 504,2 507,4 508,0
Réserves liées au capital 2 411,0 2 499,9 2 511,3
Titres d'autocontrôle 13.1 (8,7) (91,4) (114,6)
Réserves de conversion 34,2 (168,0) (11,0)
Réévaluation des instruments financiers (58,9) 18,9 (60,2)
Autres réserves 8 128,5 7 654,7 8 091,5
Capitaux propres - Part revenant au Groupe 13 11 010,3 10 421,5 10 925,0
Capitaux propres - Part revenant aux intérêts non contrôlés 750,0 985,4 824,5
Capitaux propres 13 11 760,3 11 406,9 11 749,5
Emprunts et dettes financières à long terme 15 3 113,3 3 455,1 3 066,2
Provisions pour retraites et autres avantages similaires 129,4 167,5 119,2
Provisions 117,9 143,4 100,5
Passifs d'impôts différés 2 879,6 2 840,9 2 846,9
Passif non courant 6 240,2 6 606,9 6 132,8
Emprunts et dettes financières à court terme 15 2 470,7 1 220,5 1 611,4
Financement des concours à la clientèle 15 227,7
Autres passifs financiers courants 86,7 64,4 130,8
Dettes fournisseurs 1 345,5 1 815,1 1 535,6
Provisions pour retraites et autres avantages similaires 7,9 10,8 7,9
Provisions 141,2 171,6 136,1
Dettes d'impôts exigibles 367,2 345,8 338,4
Autres passifs courants 1 585,8 1 660,1 1 712,1
Passif courant 6 005,0 5 516,0 5 472,3
Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 10 1 484,6 1 599,2
Total passif 25 490,1 23 529,8 24 953,8

TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES

(en millions d'euros) Notes 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Résultat net des activités poursuivies 514,8 443,1 1 058,1
Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif
opérationnel non courant 5 163,5 144,4 309,0
Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie (9,3) (82,0) (133,4)
Capacité d'autofinancement 669,0 505,5 1 233,7
Charges et produits d'intérêts financiers 107,4 108,9 212,8
Dividendes reçus (0,2) (1,4)
Charge nette d'impôt exigible 182,8 190,1 393,8
Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts 959,2 804,3 1 838,9
Variation du besoin en fonds de roulement (515,8) (352,8) (234,5)
Impôts sur le résultat payés (175,3) (178,4) (364,8)
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 268,1 273,1 1 239,6
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles 5 et 19.1 (206,1) (112,7) (325,3)
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 2,0 2,2 20,0
Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise 19.2 (201,9) (456,3) (436,7)
Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 19.2 (49,9) 1 141,9 1 171,2
Acquisitions d'autres actifs financiers (4,8) (9,0) (36,7)
Cessions d'autres actifs financiers 14,8 (6,2) (3,5)
Intérêts et dividendes reçus 3,5 5,8 12,9
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (442,4) 565,7 401,9
Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les
actionnaires 19.3 (172,7) (113,8) (324,9)
Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle 19.4 (13,4) (95,8) (119,5)
Dividendes versés aux actionnaires de PPR, société mère 13.2 (440,7) (441,0) (441,0)
Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (24,2) (9,8) (12,8)
Emission d'emprunts 19.5 762,3 69,4 159,0
Remboursement d'emprunts 19.5 (85,4) (1 157,6) (1 236,2)
Augmentation / Diminution des autres dettes financières 182,7 721,1 447,7
Intérêts versés et assimilés (103,4) (96,3) (210,4)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement 105,2 (1 123,8) (1 738,1)
Flux nets liés aux activités abandonnées 10 (55,6) (39,9) 92,5
Incidence des variations des cours de change (40,0) (19,7) (18,5)
Variation nette de la trésorerie (164,7) (344,6) (22,6)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 19 1 202,3 1 224,9 1 224,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 19 1 037,6 880,3 1 202,3

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

(Avant affectation du résultat) Autre s
ré se rve s
Ca pita ux propre s
(en millions d'euros) Nombre
d'a c tions e n
c irc ula tion
( 1)
Ca pita l
soc ia l
Ré se rve s
lié e s a u
c a pita l
Titre s
d'a uto
c ontrôle
Ré se rve s
de
c onve rsion
Ré é va lua -
tion de s
instrume nts
fina nc ie rs
e t
ré sulta ts
ne ts -
pa rt du
Groupe
Pa rt
Groupe
Inté rê ts
non
c ontrôlé s
Tota ux
Au 3 1 dé c e mbre 2 0 10 12 6 7 4 7 14 5 5 0 7 ,3 2 4 9 8 ,1 (10 ,1) (3 8 ,4 ) (3 1,5 ) 7 6 7 3 ,8 10 5 9 9 ,2 1 0 5 2 ,0 11 6 5 1,2
Ré sulta t globa l tota l du 1e r
se me stre 2 0 11
(12 9 ,6 ) 5 0 ,4 4 4 1,4 3 6 2 ,2 16 ,6 3 7 8 ,8
Augmentation / Diminution de
capital
24 531 0,1 1,8 1,9 1,9
Titres d'autocontrôle (3) (743 875) (81,3) (9,5) (9 0 ,8 ) (9 0 ,8 )
Valorisation des paiements fondés
sur les actions
6,0 6 ,0 0,9 6 ,9
Dividendes distribués (441,0) (4 4 1,0 ) (9,8) (4 5 0 ,8 )
Variations de périmètre (16,0) (16 ,0 ) (74,3) (9 0 ,3 )
Au 3 0 juin 2 0 11 12 6 0 2 7 8 0 1 5 0 7 ,4 2 4 9 9 ,9 (9 1,4 ) (16 8 ,0 ) 18 ,9 7 6 5 4 ,7 10 4 2 1,5 9 8 5 ,4 11 4 0 6 ,9
Ré sulta t globa l tota l du 2 e me
se me stre 2 0 11
15 7 ,0 (7 9 ,1) 5 18 ,2 5 9 6 ,1 4 6 ,2 6 4 2 ,3
Augmentation / Diminution de
capital
147 174 0,6 11,4 12 ,0 12 ,0
Titres d'autocontrôle (3) (235 438) (23,2) (0,4) (2 3 ,6 ) (2 3 ,6 )
Valorisation des paiements fondés
sur les actions
8,7 8 ,7 0,6 9 ,3
Dividendes distribués (3,0) (3 ,0 )
Variations de périmètre (89,7) (8 9 ,7 ) (204,7) (2 9 4 ,4 )
Au 3 1 dé c e mbre 2 0 11 12 5 9 3 9 5 3 7 5 0 8 ,0 2 5 11,3 (114 ,6 ) (11,0 ) (6 0 ,2 ) 8 0 9 1,5 10 9 2 5 ,0 8 2 4 ,5 11 7 4 9 ,5
Ré sulta t globa l tota l du 1e r
se me stre 2 0 12
4 5 ,2 1,3 4 8 1,2 5 2 7 ,7 3 0 ,6 5 5 8 ,3
Augmentation / Diminution de
capital
(951 063) (3,8) (100,3) (10 4 ,1) (10 4 ,1)
Titres d'autocontrôle (3) 995 211 105,9 (5,6) 10 0 ,3 10 0 ,3
Valorisation des paiements fondés
sur les actions
6,7 6 ,7 0,6 7 ,3
Dividendes distribués (440,7) (4 4 0 ,7 ) (24,2) (4 6 4 ,9 )
Variations de périmètre (4,6) (4 ,6 ) (81,5) (8 6 ,1)
Au 3 0 juin 2 0 12 ( 2 ) 12 5 9 8 3 6 8 5 5 0 4 ,2 2 4 11,0 (8 ,7 ) 3 4 ,2 (5 8 ,9 ) 8 12 8 ,5 11 0 10 ,3 7 5 0 ,0 11 7 6 0 ,3

(1) Valeur nominale des actions de 4 euros.

(2) Nombre d'actions au capital au 30 juin 2012: 126 049 826

(3) Net d'impôt.

Note 1 Généralités 34
Note 2 Principes et méthodes comptables 34
Note 3 Retraitement de l'information comparative 35
Note 4 Faits marquants 38
Note 5 Secteurs opérationnels 39
Note 6 Autres produits et charges opérationnels non courants 42
Note 7 Charges financières (nettes) 42
Note 8 Impôt 43
Note 9 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 43
Note 10 Actifs détenus en vue de la vente, activités arrêtées, cédées ou en cours de cession 43
Note 11 Résultats par action 45
Note 12 Autres éléments du résultat global 47
Note 13 Capitaux propres 48
Note 14 Trésorerie et équivalents de trésorerie 49
Note 15 Dettes financières brutes 50
Note 16 Instruments dérivés en valeur de marché 51
Note 17 Classification comptable et Valeur de marché des instruments financiers 52
Note 18 Endettement financier net 54
Note 19 Tableau des flux de trésorerie 54
Note 20 Evolution des Passifs éventuels, engagements contractuels non comptabilisés et risques éventuels 56
Note 21 Parties liées ayant un contrôle sur le groupe 56
Note 22 Evénements postérieurs à la clôture 56

NOTE 1 GENERALITES

PPR, société-mère du Groupe, est une société anonyme de droit français à Conseil d'administration, dont le siège social est 10 avenue Hoche 75008 Paris, France. La Société est immatriculée au Registre du commerce et des sociétés sous le numéro 552 075 020 RCS Paris et est cotée à l'Euronext Paris.

Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2012 reflètent la situation comptable de PPR et de ses filiales ainsi que ses intérêts dans les entreprises associées et coentreprises.

Le Conseil d'administration du 26 juillet 2012 a arrêté les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2012 et donné son autorisation à leur publication le 26 juillet 2012.

NOTE 2 PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES

2.1. Principes généraux et déclaration de conformité

En application du règlement européen n°1606 / 2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe PPR au 31 décembre 2011 ont été établis en conformité avec les normes comptables internationales telles qu'approuvées par l'Union européenne à la date de clôture de ces états financiers et qui sont d'application obligatoire à cette date. Les normes internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et les interprétations de l'IFRIC (International Financial Reporting Interpretations Committee).

Les états financiers consolidés résumés au 30 juin 2012 sont préparés selon les dispositions de la norme IAS 34 – Information financière intermédiaire, telle qu'adoptée par l'Union européenne, qui permet de présenter une sélection de notes explicatives.

Les notes annexes ne comportent pas l'intégralité des informations requises pour les états financiers annuels complets et doivent donc être lues conjointement avec les états financiers consolidés de l'exercice 2011.

L'ensemble des textes adoptés par l'Union européenne est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l'adre sse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

2.2. Référentiel IFRS appliqué

Les comptes semestriels sont établis selon les principes et méthodes comptables appliqués par le Groupe aux états financiers de l'exercice 2011, à l'exception de l'impôt sur le résultat et des avantages au personnel, qui font l'objet de méthodes d'évaluation spécifiques (Note 2.3.) et à l'exception des normes et interprétations (listées ci-dessous) applicables pour le Groupe à compter du 1er janvier 2012.

Le texte applicable obligatoirement aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012 est le suivant :

• l'amendement d'IFRS 7 – Informations à fournir en annexes sur les transferts d'actifs financiers,

Ce texte ne trouve pas à s'appliquer au Groupe ou n'a pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés du Groupe.

Par ailleurs, le Groupe a opté pour une application anticipée d'une des normes et interprétations dont l'application n'est pas obligatoire au 1er janvier 2012 qui est :

• l'amendement d'IAS 1 – Présentation des OCI – autres éléments du résultat global

2.3. Particularités propres à l'établissement des états financiers intermédiaires

2.3.1. Impôt sur le résultat

La charge d'impôt de la période (exigible et différée) est déterminée à partir du taux effectif d'impôt estimé pour l'ensemble de l'exercice en cours, pour chaque entité et sous-ensemble fiscal. Elle est ajustée des opérations propres au premier semestre.

2.3.2. Avantages du personnel

Sauf événement particulier au cours de la période, il n'est procédé à aucune évaluation actuarielle pour l'élaboration des comptes semestriels. La charge du semestre relative aux avantages postérieurs à l'emploi correspond à la moitié de la charge nette calculée pour l'exercice 2012, sur la base des données et des hypothèses actuarielles utilisées au 31 décembre 2011.

2.3.3. Saisonnalité de l'activité

Le produit des activités ordinaires, le résultat opérationnel courant et l'ensemble des indicateurs opérationnels (dont le Besoin en Fonds de Roulement) sont caractérisés par une forte saisonnalité liée à un niveau d'activité élevé sur le dernier trimestre de l'année civile, et plus particulièrement sur le mois de décembre. Ce phénomène est d'amplitude variable selon les secteurs d'activité du Groupe. En conséquence, les résultats intermédiaires au 30 juin 2012 ne sont pas nécessairement représentatifs de ceux pouvant être attendus pour l'ensemble de l'exercice 2012.

2.4. Recours à des estimations et au jugement

La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte d'estimations et d'hypothèses par la direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d'actif et de passif, de produits et de charges, ainsi que les informations données dans les notes annexes. La direction du Groupe revoit ses estimations et ses hypothèses de manière régulière afin de s'assurer de leur pertinence au regard de l'expérience passée et de la situation économique actuelle. En fonction de l'évolution de ces hypothèses, les éléments figurant dans ses futurs états financiers pourraient être différents des estimations actuelles. L'impact des changements d'estimations comptables est comptabilisé au cours de la période du changement et de toutes les périodes futures affectées.

Les principales estimations faites par la direction pour l'établissement des états financiers concernent la valorisation et les durées d'utilité des actifs opérationnels, corporels, incorporels et goodwill, le montant des provisions pour risques et autres provisions liées à l'activité, ainsi que les hypothèses retenues pour le calcul des obligations liées aux avantages du personnel, des paiements fondés sur des actions, des impôts différés et des instruments financiers. Le Groupe utilise notamment des hypothèses de taux d'actualisation, basées sur des données de marché, afin d'estimer ses actifs et passifs à long terme.

Par ailleurs, outre l'utilisation d'estimations, la direction du Groupe fait appel à son jugement afin de déterminer le traitement comptable approprié de certaines opérations, dans l'attente de clarification de certaines normes IFRS ou lorsque les normes en vigueur ne traitent pas des problématiques concernées. C'est le cas notamment pour les options de vente accordées aux actionnaires minoritaires.

NOTE 3 RETRAITEMENT DE L'INFORMATION COMPARATIVE

Sur l'exercice 2011, le Groupe a identifié des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession comme étant éligibles à la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. Ces activités concernent Redcats et Fnac Italie.

Conformément aux dispositions de la norme IFRS 5, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie antérieurement publiés ont été retraités. Les effets des retraitements liés aux « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession » sont les suivants :

Compte de résultat pour l'exercice clos le 30 juin 2011

30/06/2011 30/06/2011
(en millions d'euros) Publié en juillet 2011 IFRS 5 retraité
ACTIVITES POURSUIVIES
Produits des activités ordinaires 7 217,4 (1 745,4) 5 472,0
Coût des ventes (3 384,4) 749,5 (2 634,9)
Marge brute 3 833,0 (995,9) 2 837,1
Charges de personnel (1 160,5) 290,2 (870,3)
Autres produits et charges opérationnels courants (1 923,1) 633,6 (1 289,5)
Résultat opérationnel courant 749,4 (72,1) 677,3
Autres produits et charges opérationnels non courants (27,4) 4,1 (23,3)
Résultat opérationnel 722,0 (68,0) 654,0
Charges financières (nettes) (109,0) 13,1 (95,9)
Résultat avant impôt 613,0 (54,9) 558,1
Impôt sur le résultat (175,5) 27,5 (148,0)
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 33,9 (0,9) 33,0
Résultat net des activités poursuivies 471,4 (28,3) 443,1
dont part du Groupe 439,2 (28,3) 410,9
dont part des intérêts non contrôlés 32,2 32,2
ACTIVITES ABANDONNEES
Résultat net des activités abandonnées 11,0 28,3 39,3
dont part du Groupe 11,0 28,3 39,3
dont part des intérêts non contrôlés
Résultat net de l'ensemble consolidé 482,4 482,4
Résultat net part du Groupe 450,2 450,2
Résultat net part des intérêts non contrôlés 32,2 32,2
Résultat net part du Groupe 450,2 450,2
Résultat par action (en euros) 3,56 3,56
Résultat dilué par action (en euros) 3,56 3,56
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies 439,2 (28,3) 410,9
Résultat par action (en euros) 3,48 3,25
Résultat dilué par action (en euros) 3,47 3,25
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
hors éléments non courants 465,5 (32,4) 433,1
Résultat par action (en euros) 3,69 3,43
Résultat dilué par action (en euros) 3,68 3,42

Tableau des flux de trésorerie au 30 juin 2011

30/06/2011 30/06/2011
(en millions d'euros) Publié en juillet 2011 IFRS 5 retraité
Résultat net des activités poursuivies 471,4 (28,3) 443,1
Dotations nettes courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel
non courant 169,2 (24,8) 144,4
Autres produits et charges sans contrepartie en trésorerie (62,1) (19,9) (82,0)
Capacité d'autofinancement 578,5 (73,0) 505,5
Charges et produits d'intérêts financiers 110,5 (1,6) 108,9
Dividendes reçus (0,2) (0,2)
Charge nette d'impôt exigible 206,6 (16,5) 190,1
Capacité d'autofinancement avant impôts, dividendes et intérêts 895,4 (91,1) 804,3
Variation du besoin en fonds de roulement (447,5) 94,7 (352,8)
Variation des concours à la clientèle 6,1 (6,1)
Impôts sur le résultat payés (200,8) 22,4 (178,4)
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 253,2 19,9 273,1
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (131,4) 18,7 (112,7)
Cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 3,3 (1,1) 2,2
Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (456,2) (0,1) (456,3)
Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée 1 141,9 1 141,9
Acquisitions d'autres actifs financiers (12,7) 3,7 (9,0)
Cessions d'autres actifs financiers (5,9) (0,3) (6,2)
Intérêts et dividendes reçus 6,8 (1,0) 5,8
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement 545,8 19,9 565,7
Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires (113,8) (113,8)
Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle (95,8) (95,8)
Dividendes versés aux actionnaires de PPR, société mère (441,0) (441,0)
Dividendes versés aux intérêts non contrôlés des filiales consolidées (9,8) (9,8)
Émission d'emprunts 69,4 69,4
Remboursement d'emprunts (1 157,6) (1 157,6)
Augmentation / Diminution des autres dettes financières 720,8 0,3 721,1
Intérêts versés et assimilés (98,9) 2,6 (96,3)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (1 126,7) 2,9 (1 123,8)
Flux nets liés aux activités abandonnées (0,1) (39,8) (39,9)
Incidence des variations des cours de change (16,8) (2,9) (19,7)
Variation nette de la trésorerie (344,6) (344,6)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture de l'exercice 1 224,9 1 224,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l'exercice 880,3 880,3

NOTE 4 FAITS MARQUANTS

4.1. Acquisition de Brioni

PPR a annoncé, le 8 novembre 2011, l'acquisition de l'intégralité du capital de Brioni. Cette opération a été finalisée le 11 janvier 2012, après obtention de l'aval des autorités de la concurrence.

Brioni est l'une des maisons de prêt-à-porter masculin les plus réputées au monde, grâce à un savoir-faire de tailleur d'exception. Rentable et en croissance, la Maison Brioni dispose de ses propres ateliers, dont le principal est situé à Penne, dans les Abruzzes. Elle emploie 1800 salariés et est distribuée dans 35 boutiques en propre à fin juin 2012 ainsi que via un vaste réseau de points de vente à travers le monde.

Avec l'acquisition de cette marque prestigieuse, synonyme d'élégance masculine italienne, PPR renforce son portefeuille de marques de luxe dans le segment en forte croissance du prêt-à-porter pour hommes très haut de gamme. Brioni présente un potentiel de croissance intrinsèque important ainsi que de fortes complémentarités avec les autres marques du Pôle Luxe. PPR lui permettra d'accélérer son développement et d'accroître sa rentabilité, notamment à travers le renforcement de son offre-produits et une expansion géographique dans les marchés en forte croissance. Le Groupe mettra à la disposition de Brioni ses plateformes d'expertise et de compétences, afin de conduire la Maison vers une nouvelle étape de son développement, tout en perpétuant son identité ainsi que son savoir-faire unique, et en restant fidèle à ses valeurs d'élégance et de raffinement intemporels.

Brioni est consolidée par intégration globale dans les comptes du Groupe à partir du 1er janvier 2012. Le prix d'acquisition a fait l'objet d'une allocation préliminaire au cours du premier semestre 2012, le solde résiduel étant comptabilisé en goodwill.

4.2. Plan de relance chez Fnac

La Fnac a présenté, le 19 juillet 2011, un plan stratégique de conquête et d'expansion, à la mesure des nouvelles exigences des clients, des évolutions technologiques, des nouveaux modes de consommation et des renouvellements de la concurrence, notamment sur le canal Internet.

L'offensive stratégique repose sur trois nouveaux piliers forts : une extension de l'offre de produits sur le territoire plus large des "Loisirs & Technologies", une relation client privilégiée et une attention particulière à la clientèle familiale.

Pour opérer cette transformation, la Fnac va activer cinq leviers d'actions : le déploiement du réseau de magasins (programme d'ouverture de points de vente et développement d'un plus petit format en propre puis en franchise), le renouvellement du concept de magasin (installation d'univers d'usage et facilitation du parcours clients), l'ouverture d'un « Univers Enfant » dans chaque magasin, l'intégration aboutie et articulée de l'offre Internet et de l'offre en magasin et la création de nouvelles offres de services (refonte du programme d'adhérents, offre de reprise et d'abonnement sur certaines catégories de produits techniques, développement des formations et des aides à l'installation, assistance à distance adaptée, …).

En parallèle et afin de retrouver les voies de la compétitivité, la Fnac a présenté, le 13 janvier 2012, un projet visant à générer 80 millions d'euros d'économies en année pleine. Ce plan de baisse des coûts comprend un important programme de réduction des frais généraux incluant la réduction drastique des dépenses courantes, la renégociation des loyers sur l'ensemble du parc de magasins ainsi que la revue générale des contrats de prestations techniques, qu'ils concernent le siège, les magasins ou la logistique afin d'en optimiser les conditions. Ce plan comporte également un gel des recrutements dans l'ensemble des pays, une politique de modération salariale ainsi que la suppression de 310 postes en France (exclusivement sur les fonctions supports au siège et en magasins) et 200 hors de France (répartis sur l'ensemble des pays). Par ailleurs, les 4 magasins de Suisse seront opérés depuis la France et le siège suisse sera rationalisé.

4.3. Renforcement de la solidité financière

PPR a lancé le 16 janvier 2012 une opération d'abondement de l'obligation à échéance 8 avril 2015 – coupon 3,75%, à hauteur de 250 millions d'euros portant ainsi l'émission à 750 millions d'euros.

Le 23 mars 2012, l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's a annoncé, compte tenu des « solides performances opérationnelles » du groupe en 2011, avoir relevé la note à long terme de PPR de « BBB- » à « BBB », assortie d'une perspective stable.

Le 13 avril 2012, PPR a réalisé une émission obligataire de 500 millions d'euros à 7 ans assortie d'un coupon à taux fixe de 3,125%.

4.4. Autre fait marquant

Le 7 mars 2012, Yves Saint Laurent et PPR ont annoncé la nomination de Hedi Slimane comme Directeur de la Création et de l'Image de la Maison Yves Saint Laurent. Hedi Slimane assumera la responsabilité artistique de l'ensemble de la marque et de toutes les collections.

NOTE 5 SECTEURS OPERATIONNELS

Les informations relatives aux secteurs opérationnels présentés suivent les mêmes règles comptables que celles utilisées pour les états financiers consolidés.

La mesure de la performance de chaque secteur opérationnel, utilisée par le principal décideur opérationnel, est basée sur le résultat opérationnel courant.

Les dotations courantes aux amortissements et provisions sur actif opérationnel non courant correspondent aux dotations nettes aux amortissements et provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles comptabilisées dans le résultat opérationnel courant.

Les acquisitions d'immobilisations incorporelles et corporelles correspondent aux acquisitions brutes d'immobilisations y compris décalage de trésorerie et hors investissement d'immobilisations en contrat de location-financement.

Les actifs sectoriels non courants se composent des goodwill, des marques et autres immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles et des autres actifs non courants.

Les actifs sectoriels se composent des actifs sectoriels non courants, des stocks, des créances clients, des concours à la clientèle et des autres actifs courants.

Les passifs sectoriels se composent des impôts différés passifs sur les marques, des financements des concours à la clientèle, des dettes fournisseurs et des autres passifs courants.

Informations par enseigne

(en millions d'euros) Gucci Bottega
Veneta
Yves Saint
Laurent
Autres
marques
Luxe
30 juin 2012
Produits des activités ordinaires 1 727,8 429,5 223,5 543,7 2 924,5
- Hors Groupe 1 727,8 429,5 223,5 543,4 2 924,2
- Groupe 0,3 0,3
Résultat opérationnel courant 521,0 129,9 24,7 51,5 727,1
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
65,0 9,7 6,0 15,5 96,2
Autres produits et charges opérationnelles
courants sans contrepartie en trésorerie
(10,9) (1,4) (0,2) (0,1) (12,6)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
70,1 11,1 5,4 26,0 112,6
30 juin 2011
Produits des activités ordinaires 1 468,5 297,7 152,7 318,1 2 237,0
- Hors Groupe 1 468,5 297,7 152,7 317,9 2 236,8
- Groupe 0,2 0,2
Résultat opérationnel courant 438,9 82,0 6,6 30,3 557,8
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
60,9 7,0 4,4 10,8 83,1
Autres produits et charges opérationnelles
courants sans contrepartie en trésorerie
(7,3) 0,9 0,2 (6,2)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
25,7 7,0 2,3 9,6 44,6
31 décembre 2011
Produits des activités ordinaires 3 143,2 682,6 353,7 737,5 4 917,0
- Hors Groupe 3 143,2 682,6 353,7 737,1 4 916,6
- Groupe 0,4 0,4
Résultat opérationnel courant 947,7 204,6 40,9 69,4 1 262,6
Dotations courantes aux amortissements et
provisions sur actif opérationnel non courant
123,5 15,6 9,3 23,2 171,6
Autres produits et charges opérationnelles
courants sans contrepartie en trésorerie
(18,1) (0,7) 0,7 (18,1)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
et corporelles brutes
111,3 29,1 7,5 25,0 172,9
Actifs sectoriels
Passifs sectoriels
7 996,5
1 823,2
609,3
164,6
1 134,2
401,1
1 396,4
351,2
11 136,4
2 740,1
Puma Autres
marques
Sport &
Lifestyle
Fnac Corporate
et autres
Total
1 573,8 120,2 1 694,0 1 772,8 (4,8) 6 386,5
1 569,3 120,2 1 689,5 1 772,8 6 386,5
4,5 4,5 (4,8) 0,0
148,8 2,6 151,4 (7,5) (55,7) 815,3
30,5 2,6 33,1 31,4 2,8 163,5
3,5 3,5 2,4 2,8 (3,9)
34,0 4,5 38,5 53,6 1,4 206,1
1 446,9 1 446,9 1 793,4 (5,3) 5 472,0
1 441,8 1 441,8 1 793,4 5 472,0
5,1 5,1 (5,3) 0,0
166,7 166,7 6,7 (53,9) 677,3
26,8 26,8 31,6 2,9 144,4
2,5 2,5 (4,0) 2,7 (5,0)
29,1 29,1 37,4 1,6 112,7
3 009,0 146,7 3 155,7 4 164,9 (10,4) 12 227,2
2 999,0 146,7 3 145,7 4 164,9 12 227,2
10,0 10,0 (10,4)
333,2 13,5 346,7 102,6 (109,5) 1 602,4
58,2 2,5 60,7 71,0 5,7 309,0
(9,1) (9,1) (6,1) 4,6 (28,7)
71,1 3,7 74,8 73,0 4,6 325,3
6 440,3 563,2 7 003,5 1 536,8 118,9 19 795,6
1 701,7 128,5 1 830,2 1 241,2 160,2 5 971,7

NOTE 6 AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPERATIONNELS NON COURANTS

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011
Charges opérationnelles non courantes (57,9) (25,6)
Charges de restructuration (47,2) (10,1)
Dépréciation d'actifs (1,5) (1,2)
Moins-values sur cessions d'actifs (3,2) (0,3)
Autres (6,0) (14,0)
Produits opérationnels non courants 0,6 2,3
Plus-values sur cessions d'actifs 0,3 -
Autres 0,3 2,3
Total (57,3) (23,3)

Les Autres produits et charges opérationnels non courants du Groupe, qui regroupent les éléments inhabituels de nature à affecter la pertinence du suivi de la performance économique de chaque marque, s'élèvent à - 57,3 millions d'euros sur le premier semestre 2012. Ils incluent principalement des charges de restructuration à hauteur de -47,2 millions d'euros portant notamment sur Fnac.

Sur le premier semestre 2011 ce poste représente une charge nette de - 23,3 millions d'euros et est principalement constitué de charges de restructuration à hauteur de -10,1 millions d'euros. Les autres produits et charges correspondent essentiellement à des risques et des litiges avec des tiers.

NOTE 7 CHARGES FINANCIERES (NETTES)

Les charges financières nettes s'analysent de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011
Coût de l'endettement financier net (108,7) (110,8)
Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie 3,5 4,8
Charges financières au coût amorti (100,1) (108,5)
Charges financières sur passifs financiers à la juste valeur par résultat (12,9) (12,8)
Gains et pertes sur dettes / emprunts couverts en juste valeur (0,4) 6,2
Gains et pertes sur dérivés de couverture de juste valeur 1,2 (0,5)
Autres produits et charges financiers 3,8 14,9
Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente (0,1) (0,1)
Gains et pertes sur passifs financiers à la juste valeur par résultat 24,8 23,6
Gains et pertes de change (1,7) 0,4
Part inefficace des couvertures de flux de trésorerie (12,9) 4,1
Gains et pertes sur dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (change et taux) (1,4) (1,9)
Effet de l'actualisation des actifs et passifs (2,5) (8,4)
Autres charges financières (2,4) (2,8)
Total (104,9) (95,9)

NOTE 8 IMPOT

Le taux d'impôt du Groupe se détermine comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011
Résultat avant impôt 653,1 558,1
Éléments non courants (57,3) (23,3)
Résultat courant avant impôt 710,4 581,4
Charge totale d'impôt (173,6) (148,0)
Impôt sur éléments non courants 2,1 1,0
Charge d'impôt courant (175,7) (149,0)
Taux d'impôt effectif 26,6% 26,5%
Taux d'impôt courant 24,7% 25,6%

NOTE 9 QUOTE-PART DE RESULTAT DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE

Au 30 juin 2012, les participations dans les sociétés mises en équivalence incluent essentiellement les participations dans Cfao et Wilderness suite à la consolidation par intégration globale de Sowind Group à partir du 1er juillet 2011, date de la prise de contrôle par PPR.

PPR a cédé le contrôle de sa filiale Cfao par introduction en bourse sur Euronext Paris le 3 décembre 2009. Le Groupe a conservé 42,0 % du capital et des droits de vote de Cfao qui lui confère une influence notable. La participation résiduelle est mise en équivalence dans les comptes consolidés du Groupe.

Le résultat de Cfao sur le premier semestre 2012 n'étant pas connu de PPR en date d'arrêté des comptes, la quote-part de résultat du Groupe de 36,2 millions d'euros est estimée sur la base des derniers résultats annuels publiés par Cfao (soit sur la base des résultats de Cfao du 31 décembre 2011).

Les états financiers consolidés de Cfao sont disponibles sur le site de Cfao à l'adresse suivante : http : //www.cfaogroup.com.

La valeur de marché de la participation s'élève à 964,4 millions d'euros, sur la base d'un cours de bourse de l'action Cfao de 37,33 euros au 30 juin 2012.

NOTE 10 ACTIFS DETENUS EN VUE DE LA VENTE, ACTIVITES ARRETEES, CEDEES OU EN COURS DE CESSION

Au cours du second semestre 2011, PPR a initié un processus de cession du groupe Redcats ainsi que le désengagement de Fnac Italie. En conséquence, les contributions de Redcats et de Fnac Italie sont présentées conformément à la norme IFRS 5 en « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».

En application de la norme IFRS 5, le Groupe a cessé d'amortir ces groupes d'actifs et tous les actifs qui le composent à compter de la date de leur classement en « activités arrêtées, cédées ou en cours de cession ».

Sur l'ensemble des périodes publiées, le résultat net de ces activités est présenté sur une ligne distincte du compte de résultat, « Activités abandonnées », et fait l'objet d'un retraitement dans le tableau des flux de trésorerie.

Les actifs et passifs des « activités cédées ou en cours de cession » sont présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe, sans retraitement des périodes antérieures.

Les actifs et passifs des « activités arrêtées » ne sont pas présentés sur des lignes séparées au bilan du Groupe.

Impact sur les états financiers

Le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie des activités arrêtées, cédées ou en cours de cession se présentent de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011
Produits des activités ordinaires 1 582,1 1 745,4
Coût des ventes (710,0) (749,5)
Marge brute 872,1 995,9
Charges de personnel (254,5) (290,2)
Autres produits et charges opérationnels courants (563,9) (633,6)
Résultat opérationnel courant 53,7 72,1
Autres produits et charges opérationnels non courants (14,6) (4,1)
Résultat opérationnel 39,1 68,0
Charges financières (nettes) (10,4) (13,1)
Résultat avant impôt 28,7 54,9
Impôt sur le résultat (14,1) (27,5)
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0,9 0,9
Résultat net sur cession des activités abandonnées (25,3) 11,0
Résultat net (9,8) 39,3
dont part du Groupe (9,8) 39,3
dont part des intérêts non contrôlés
(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011
Flux nets de trésorerie liés aux activités opérationnelles 22,9 (19,9)
Flux nets de trésorerie liés aux activités d'investissement (11,8) (19,9)
Flux nets de trésorerie liés aux activités de financement (19,0) (3,0)
Incidence des variations des cours de change (0,1) 2,9
Flux nets de trésorerie (8,0) (39,9)
Trésorerie d'ouverture ou flux nets et variation des flux intragroupes (47,6)
Flux nets liés aux activités abandonnées (1) (55,6) (39,9)

(1) Ligne présentée dans le tableau des flux de trésorerie du Groupe.

Les activités cédées ou en cours de cession ont un impact sur le bilan consolidé du Groupe pour les montants suivants :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Actifs détenus en vue de la vente 2 159,2 - 2 169,3
Dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente 1 484,6 - 1 599,2

Les dettes associées à des actifs détenus en vue de la vente incluent la dette brute finançant les concours à la clientèle de Redcats à hauteur de 239,7 millions d'euros.

NOTE 11 RESULTATS PAR ACTION

Les résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation sous déduction du nombre moyen pondéré d'actions détenues par des sociétés consolidées.

Les résultats nets par action dilués prennent en compte le nombre moyen pondéré d'actions défini ci-avant pour le calcul du résultat net par action majoré du nombre moyen pondéré d'actions ordinaires potentiellement dilutives. Les actions potentiellement dilutives correspondent aux actions accordées au personnel dans le cadre de transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres.

Le résultat net est corrigé des charges théoriques d'intérêts nettes d'impôts relatives aux instruments convertibles et échangeables.

11.1. Résultats par action

Résultat par action au 30 juin 2012

Ensemble Activités Activités
(en millions d'euros) consolidé poursuivies abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 476,9 486,7 -9,8
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 271 486 126 271 486 126 271 486
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (320 725) (320 725) (320 725)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 125 950 761 125 950 761 125 950 761
Résultat de base par action (en euros) 3,79 3,86 (0,07)
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 476,9 486,7 -9,8
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 476,9 486,7 -9,8
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 125 950 761 125 950 761 125 950 761
Actions ordinaires potentielles dilutives 117 565 117 565 117 565
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 068 326 126 068 326 126 068 326
Résultat dilué par action (en euros) 3,78 3,86 (0,08)

Résultat par action au 30 juin 2011

Ensemble Activités Activités
(en millions d'euros) consolidé poursuivies abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 450,2 410,9 39,3
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 835 445 126 835 445 126 835 445
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (525 642) (525 642) (525 642)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 309 803 126 309 803 126 309 803
Résultat de base par action (en euros) 3,56 3,25 0,31
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 450,2 410,9 39,3
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 450,2 410,9 39,3
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 309 803 126 309 803 126 309 803
Actions ordinaires potentielles dilutives 146 430 146 430 146 430
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 456 233 126 456 233 126 456 233
Résultat dilué par action (en euros) 3,56 3,25 0,31

Résultat par action au 31 décembre 2011

Ensemble Activités Activités
(en millions d'euros) consolidé poursuivies abandonnées
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 986,3 999,0 (12,7)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 900 161 126 900 161 126 900 161
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (747 618) (747 618) (747 618)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 152 543 126 152 543 126 152 543
Résultat de base par action (en euros) 7,82 7,92 (0,10)
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 986,3 999,0 (12,7)
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 986,3 999,0 (12,7)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 126 152 543 126 152 543 126 152 543
Actions ordinaires potentielles dilutives 118 442 118 442 118 442
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 270 985 126 270 985 126 270 985
Résultat dilué par action (en euros) 7,81 7,91 (0,10)

11.2. Résultats par action des activités poursuivies hors éléments non courants

Les éléments non courants concernent le poste « Autres produits et charges opérationnels non courants » du compte de résultat pour son montant net d'impôts et d'intérêts non contrôlés.

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 486,7 410,9 999,0
Autres produits et charges opérationnels non courants (57,3) (23,3) (58,1)
Impôt sur autres produits et charges opérationnels non courants 2,1 1,0 2,0
Résultat des intérêts non contrôlés sur autres produits et charges
opérationnels non courants 0,1 0,2
Résultat net hors éléments non courants 541,9 433,1 1 054,9
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires émises 126 271 486 126 835 445 126 900 161
Nombre moyen pondéré d'actions autodétenues (320 725) (525 642) (747 618)
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 125 950 761 126 309 803 126 152 543
Résultat hors éléments non courants de base par action (en euros) 4,30 3,43 8,36
Résultat net hors éléments non courants 541,9 433,1 1 054,9
Instruments convertibles et échangeables
Résultat net part du Groupe dilué 541,9 433,1 1 054,9
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires 125 950 761 126 309 803 126 152 543
Actions ordinaires potentielles dilutives 117 565 146 430 118 442
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées 126 068 326 126 456 233 126 270 985
Résultat dilué par action (en euros) 4,30 3,42 8,35

NOTE 12 AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT GLOBAL

Les autres éléments du résultat global sont principalement composés :

  • · des profits et des pertes résultant de la conversion des états financiers d'une activité à l'étranger,
  • · de la partie efficace des profits et des pertes sur instruments de couverture dans une couverture de flux de trésorerie,
  • · des profits et des pertes relatifs à la réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente et des autres instruments financiers,
  • · des éléments relatifs à l'évaluation des obligations au titre des avantages du personnel : excédents des actifs des régimes de retraite non reconnus et écarts actuariels constatés sur les régimes à prestations définies.

Le montant de ces éléments, avant et après effets d'impôt liés, ainsi que les ajustements de reclassement en résultat, sont les suivants :

(en millions d'euros) Brut Impôt Net
Ecart de conversion (143,1) (143,1)
Couvertures des flux de trésorerie 44,8 3,0 47,8
- variation de juste valeur 37,7
- recyclage en résultat 7,1
Actifs disponibles à la vente 0,7 (0,2) 0,5
- variation de juste valeur 0,7
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (3,8) (3,8)
Ecarts actuariels
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées (5,0) (5,0)
Autres éléments du résultat global au 30 juin 2011 (106,4) 2,8 (103,6)
Ecart de conversion 26,2 26,2
Couvertures des flux de trésorerie (4,4) (17,8) (22,2)
- variation de juste valeur (46,3)
- recyclage en résultat 41,9
Actifs disponibles à la vente (1,4) 0,5 (0,9)
- variation de juste valeur (1,4)
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (7,0) (7,0)
Ecarts actuariels (11,7) 1,2 (10,5)
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées (10,0) (10,0)
Autres éléments du résultat global au 31 décembre 2011(1) (8,3) (16,1) (24,4)
Ecart de conversion 48,4 48,4
Couvertures des flux de trésorerie (2,2) 2,8 0,6
- variation de juste valeur 88,9
- recyclage en résultat (91,1)
Actifs disponibles à la vente 0,1 0,1
- variation de juste valeur 0,1
- recyclage en résultat
Excédent des actifs des régimes des retraites non comptabilisé (4,3) (4,3)
Ecarts actuariels (0,3) 0,1 (0,2)
Quote-part des autres éléments de résultat global des entreprises associées 8,7 8,7
Autres éléments du résultat global au 30 juin 2012 50,4 2,9 53,3

(1) Total de l'exercice.

Un montant négatif sur la ligne « Recyclage en résultat » signifie qu'un produit est enregistré dans le compte de résultat.

Le montant des réévaluations des instruments de couverture des flux de trésorerie transféré en résultat est comptabilisé dans la marge brute.

Le montant des réévaluations des actifs financiers disponibles à la vente transféré en résultat est comptabilisé dans le résultat financier.

NOTE 13 CAPITAUX PROPRES

Au 30 juin 2012, le capital social s'élève à 504 199 304 euros. Il est composé de 126 049 826 actions entièrement libérées de valeur nominale de 4 euros (127 000 889 actions de valeur nominale de 4 euros au 31 décembre 2011).

13.1. Actions PPR autodétenues et options sur titres PPR

Au cours du premier semestre 2012, le nombre d'actions d'autocontrôle a diminué de 995 211 titres selon les modalités suivantes :

  • · acquisition de 689 002 titres dans le cadre du contrat de liquidité ;
  • · cession de 689 002 titres dans le cadre du contrat de liquidité ;
  • · annulation de 1 030 967 titres PPR ;
  • · acquisition de 70 000 titres PPR en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites de 2010 ;
  • · attribution de 68 441 titres aux salariés dans le cadre des plans d'actions gratuites de mai 2010 à échéance mai 2012 ;
  • · acquisition de 75 000 titres PPR en vue de leur attribution aux salariés dans le cadre de plans d'options d'achat notamment les plans de 2006 et 2007 ;
  • · cession aux salariés de 40 803 titres dans le cadre des plans d'options d'achat de 2006 et 2007.

Par ailleurs, suite à l'annulation de titres d'autocontrôle et à différentes levées d'options de souscription d'actions au cours du premier semestre 2012, le capital a été diminué en net de 951 063 actions, amenant ainsi le capital social de PPR à 126 049 826 actions au 30 juin 2012.

Le 26 mai 2004, PPR a confié un mandat à un intermédiaire financier en vue de favoriser la liquidité des transactions et la régularité des cotations des titres. Ce contrat est conforme à la Charte de déontologie établie par l'Association Française des Marchés Financiers (AMAFI) et approuvée par l'Autorité des marchés financiers. Doté initialement de 40,0 millions d'euros pour moitié en espèces et pour moitié en titres PPR, ce contrat a fait l'objet de dotations complémentaires en espèces de 20,0 millions d'euros le 3 septembre 2004 et de 30,0 millions d'euros le 18 décembre 2007.

Au 30 juin 2012, PPR ne détient aucune action dans le cadre du contrat de liquidité (aucune action n'était détenue dans le cadre de ce contrat au 31 décembre 2011). Hors cadre du contrat de liquidité, PPR détient 66 141 actions auto-détenues (PPR détenait 1 061 352 actions au 31 décembre 2011).

13.2. Dividendes

L'Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2011 a décidé d'une distribution de dividendes de 3,50 euros par action, soit 440,7 millions d'euros compte tenu des actions PPR autodétenues. Le dividende a été mis en paiement le 7 mai 2012.

NOTE 14 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE

Ce poste s'analyse de la façon suivante :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Trésorerie 778,9 725,4 939,9
Equivalents de trésorerie 315,1 237,9 330,8
Total 1 094,0 963,3 1 270,7

Au 30 juin 2012, les équivalents de trésorerie comprennent des OPCVM, des certificats de dépôts et des dépôts à terme de moins de trois mois.

Les éléments comptabilisés par le Groupe en tant que « Trésorerie et équivalents de trésorerie » répondent strictement aux critères repris dans la position de l'AMF publiée en 2008 et actualisée en 2011. En particulier, les placements sont revus régulièrement conformément aux procédures du Groupe et dans le strict respect des critères de qualification définis par la norme IAS 7 et des recommandations de l'AMF. Au 30 juin 2012, ces analyses n'ont pas conduit à des changements de classification comptable préalablement retenue.

NOTE 15 DETTES FINANCIERES BRUTES

(en millions d'euros) 30/06/2012 N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Au-delà 30/06/2011 31/12/2011
Emprunts et dettes financières à long terme 3 113,3 852,8 1 010,9 31,3 163,4 1 054,9 3 455,1 3 066,2
Emprunts obligataires 2 299,8 705,1 751,7 149,5 693,5 2 517,9 2 348,1
Lignes de crédit confirmées 405,0
Autres emprunts auprès des établissements de
crédit 465,5 142,9 254,2 24,4 10,6 33,4 352,1 435,1
Dettes sur contrats de location-financement 60,0 3,5 3,4 3,3 3,3 46,5 59,0 60,0
Participation des salariés 1,3
Autres dettes financières 288,0 1,3 1,6 3,6 281,5 119,8 223,0
Emprunts et dettes financières à court terme 2 710,4 2 710,4 1 448,2 1 855,9
Emprunts obligataires 964,8 964,8 191,8
Lignes de crédit confirmées 8,5
Utilisation des lignes de crédit non confirmées 499,1 499,1 449,1 457,6
Autres emprunts auprès des établissements de
crédit 140,5 140,5 172,4 115,4
Dettes sur contrats de location-financement 3,8 3,8 4,3 4,2
Participation des salariés 1,0
Découverts bancaires 56,4 56,4 83,0 68,4
Billets de trésorerie 999,8 999,8 599,4 823,5
Autres dettes financières 46,0 46,0 130,5 195,0
Total 5 823,7 2 710,4 852,8 1 010,9 31,3 163,4 1 054,9 4 903,3 4 922,1
% 46,5% 14,6% 17,4% 0,5% 2,8% 18,2%

Au 30 juin 2012, l'ensemble de la dette brute est comptabilisé au coût amorti sur la base du taux d'intérêt effectif déterminé après prise en compte des frais d'émissions et des primes de remboursement ou d'émission identifiés et rattachés à chaque passif, à l'exception des émissions obligataires de mai 2008 indexées sur l'évolution du titre PPR comptabilisées à la juste valeur par résultat.

Les emprunts, principalement obligataires, couverts en totalité ou en proportion au titre d'une relation de couverture de juste valeur, ont fait l'objet d'un ajustement de juste valeur.

Au 30 juin 2012, les emprunts obligataires représentent 56,1 % de la dette brute contre 51,4 % au 30 juin 2011 et 51,6% au 31 décembre 2012.

La part des dettes à plus d'un an représente 53,5 % de l'endettement brut global au 30 juin 2012 (70,5 % au 30 juin 2011 et 62,3 % au 31 décembre 2011).

Au 30 juin 2012, le Groupe dispose de 4 195,8 millions de lignes de crédit confirmées hors lignes de crédit mobilisables par Redcats.

Le solde des lignes de crédit confirmées non utilisées au 30 juin 2012 s'élève à 4 149,7 millions d'euros.

Les tirages à court terme sur des lignes adossées à des crédits confirmés à plus d'un an sont classés dans les échéances à plus d'un an.

Les intérêts courus figurent dans la rubrique « Autres dettes financières ».

Les financements des concours à la clientèle de Redcats contribuent à hauteur de 239,7 millions d'euros à la dette brute au 30 juin 2012.

NOTE 16 INSTRUMENTS DERIVES EN VALEUR DE MARCHE

Au 30 juin 2012, conformément à la norme IAS 39, la valeur de marché des instruments financiers dérivés figure au bilan à l'actif dans les rubriques « Actifs financiers non courants » et « Autres actifs financiers courants » et au passif dans les rubriques « Autres passifs financiers non courants » et « Autres passifs financiers courants ».

La juste valeur des dérivés couvrant le risque de taux d'intérêt est inscrite en non courant ou en courant en fonction du sous-jacent de dette auquel ils sont affectés.

La juste valeur des dérivés de change est enregistrée en autres actifs financiers ou passifs financiers courants.

Risque de Autres
30/06/2012 taux Risque risques de 30/06/2011 31/12/2011
(en millions d'euros) d'intérêt de change marché
Dérivés actif 32,3 7,4 24,9 45,3 45,0
Non Courant 7,4 7,4 4,4 13,3
Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat 1,5 1,5 2,2 1,9
Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie
Dérivés actif - couverture de juste valeur 5,9 5,9 2,2 11,4
Courant 24,9 24,9 40,9 31,7
Dérivés actif - à la juste valeur par le résultat 3,5 3,5 8,5 2,5
Dérivés actif - couverture de flux de trésorerie 21,4 21,4 32,4 29,2
Dérivés actif - couverture de juste valeur
Dérivés passif 86,6 1,3 85,3 64,4 130,8
Non Courant
Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat
Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie
Dérivés passif - couverture de juste valeur
Courant 86,6 1,3 85,3 64,4 130,8
Dérivés passif - à la juste valeur par le résultat 6,2 1,3 4,9 11,4 21,0
Dérivés passif - couverture de flux de trésorerie 79,7 79,7 45,7 104,1
Dérivés passif - couverture de juste valeur 0,7 0,7 7,3 5,7
Total (54,3) 6,1 (60,4) (19,1) (85,8)

Les dérivés éligibles à la comptabilité de couverture de juste valeur couvrant principalement la dette émise sous forme d'emprunts obligataires figurent à l'actif du bilan pour 5,9 millions d'euros au 30 juin 2012, 2,2 millions d'euros au 30 juin 2011 et 11,4 millions d'euros au 31 décembre 2011.

Les dérivés de couvertures de flux de trésorerie futurs sont comptabilisés pour leur part efficace en contrepartie des capitaux propres.

La variation de réserve de couverture de flux de trésorerie est présentée dans la Note 12.

NOTE 17 CLASSIFICATION COMPTABLE ET VALEUR DE MARCHE DES INSTRUMENTS FINANCIERS

30/06/2012 Ventilation par classification comptable
(en millions d'euros) Valeur
comptable
Valeur de
marché
Juste valeur
par résultat
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts et
créances
Coût amorti
Actif non courant
Actifs financiers non courants 266,2 266,2 52,8 206,0
Actif courant
Créances clients 1 122,6 1 122,6 1 122,6
Concours à la clientèle
Autres actifs financiers courants 36,9 36,9 12,0
Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 094,0 1 094,0 315,1 778,9
Passif non courant
Emprunts et dettes financières à long terme 3 113,3 3 314,2 3 113,3
Passif courant
Emprunts et dettes financières à court terme 2 470,7 2 482,2 366,5 2 104,2
Financement des concours à la clientèle
Autres passifs financiers courants 86,7 86,7 0,1
Dettes fournisseurs 1 345,5 1 345,5 1 345,5

Les principes de mesure des instruments financiers et leur valeur de marché au 30 juin 2012 s'analysent comme suit :

Au 30 juin 2012, les méthodes de valorisation retenues pour les instruments financiers sont les suivantes :

• Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits à l'actif du bilan :

Les valeurs comptables retenues sont des estimations raisonnables de leur valeur de marché à l'exception des valeurs mobilières de placement et des titres de participation non consolidés dont la valeur de marché a été déterminée sur la base du dernier cours de bourse connu au 30 juin 2012 pour les titres cotés.

• Les instruments financiers autres que les dérivés inscrits au passif du bilan :

La valeur de marché a été déterminée pour les emprunts obligataires cotés sur la base du dernier cours de bourse en date de clôture.

Pour les autres emprunts, elle a été déterminée sur la base d'autres méthodes de valorisation telles que la valeur actualisée des flux de trésorerie en tenant compte du risque de crédit du Groupe et des conditions de taux d'intérêt en date de clôture. Pour les emprunts obligataires indexés, outre les paramètres précédemment cités, la valorisation prend en compte le cours de l'action PPR et des hypothèses de volatilités.

• Les instruments financiers dérivés :

La valeur de marché a été fournie par les établissements financiers contreparties aux transactions ou calculée à l'aide de méthodes standards de valorisation intégrant les conditions de marché en date de clôture.

Le Groupe distingue trois catégories d'instruments financiers à partir des deux modes de valorisation utilisés (prix cotés et techniques de valorisation) et s'appuie sur cette classification, en conformité avec les normes comptables internationales, pour exposer les caractéristiques des instruments financiers comptabilisés au bilan à la juste valeur par résultat en date d'arrêté :

Catégorie de niveau1 : instruments financiers faisant l'objet de cotations sur un marché actif ;

Catégorie de niveau 2 : instruments financiers dont l'évaluation à la juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposant sur des paramètres de marché observables ;

Catégorie de niveau 3 : instruments financiers dont l'évaluation à la juste valeur fait appel à des techniques de valorisation reposant sur des paramètres non observables (paramètres dont la valeur résulte d'hypothèses ne reposant pas sur des prix de transactions observables sur les marchés sur le même instrument ou sur des données de marché observables disponibles en date de clôture) ou qui ne le sont que partiellement.

Instruments
dérivés avec
Instruments
dérivés sans
30/06/2011 31/12/2011
comptabilité
de
couverture
comptabilité
de
couverture
Valeur
comptable
Valeur de
marché
Valeur
comptable
Valeur de
marché
5,9 1,5 695,6 695,6 279,5 279,5
985,3 985,3 1 087,4 1 087,4
21,4 3,5 227,7
56,4
963,3
227,7
56,4
963,3
45,3
1 270,7
45,3
1 270,7
3 455,1 3 622,9 3 066,2 3 216,0
1 220,5
227,7
1 220,5
227,7
1 611,4 1 611,4
80,4 6,2 64,4 64,4 130,8 130,8
1 815,1 1 815,1 1 535,6 1 535,6

NOTE 18 ENDETTEMENT FINANCIER NET

L'endettement financier net du Groupe s'établit comme suit :

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Dettes financières brutes hors financement des concours à la clientèle 5 584,0 4 675,6 4 677,6
Instruments dérivés de couverture de juste valeur (taux d'intérêt) (5,9) (2,2) (11,4)
Trésorerie et équivalents de trésorerie (1 094,0) (963,3) (1 270,7)
Endettement financier net 4 484,1 3 710,1 3 395,5

NOTE 19 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE

La trésorerie nette des découverts bancaires s'élève au 30 juin 2012 à 1 037,6 millions d'euros et correspond au montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie présenté dans le tableau des flux de trésorerie.

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Trésorerie et équivalents de trésorerie du bilan 1 094,0 963,3 1 270,7
Découverts bancaires (56,4) (83,0) (68,4)
Trésorerie et équivalents de trésorerie du tableau des flux de trésorerie 1 037,6 880,3 1 202,3

19.1. Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles

Les acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles s'élèvent à 206,1 millions d'euros sur le premier semestre 2012 (112,7 millions d'euros sur le premier semestre 2011).

Le montant des investissements en location financement n'est pas significatif (aucun investissement d'immobilisations corporelles n'avait été effectué sur le premier semestre 2011).

19.2. Acquisitions et cessions de filiales

(en millions d'euros) 30/06/2012 30/06/2011 31/12/2011
Acquisitions de filiales nettes de la trésorerie acquise (201,9) (456,3) (436,7)
Cessions de filiales nettes de la trésorerie cédée (49,9) 1 141,9 1 171,2
Total (251,8) 685,6 734,5

Sur le premier semestre 2012, les acquisitions de filiales concernent principalement l'acquisition de Brioni (Note 4.1.).

Sur le premier semestre 2011, les acquisitions de filiales concernent principalement l'acquisition de Volcom, Inc. Les cessions de filiales correspondent principalement à l'encaissement de la créance liée à la cession des titres de Conforama au cours du premier trimestre 2011.

Pour les activités cédées ayant fait l'objet d'un retraitement selon la norme IFRS 5, les impacts de la trésorerie cédée sont présentés sur la ligne « Flux nets liés aux activités abandonnées ».

19.3. Augmentation / Diminution de capital et autres opérations avec les actionnaires

Sur le premier semestre 2012, les opérations avec les actionnaires concernent principalement l'acquisition de titres Puma portant ainsi la participation du Groupe à 82,4 % au 30 juin 2012 ainsi que le rachat des minoritaires dans Dobotex.

19.4. Acquisitions ou cessions d'actions d'autocontrôle

Sur le premier semestre 2012, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions autocontrôle correspond :

  • · à l'acquisition de 689 002 titres et la cession de 689 002 titres PPR auto-détenus dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d'un montant net de 0,3 million d'euros ;
  • · à la cession de 40 803 titres pour un montant de 4,6 millions d'euros suite à l'exercice d'options d'achat dans le cadre des plans de 2006 et 2007 ;
  • · à l'acquisition de 75 000 titres dans le cadre des souscriptions futures des plans d'options d'achat de 2006 et 2007 à hauteur de - 9,9 millions d'euros ;
  • · à l'acquisition de 70 000 titres dans le cadre notamment des attributions des plans d'actions gratuites de 2010 à hauteur de - 8,4 millions d'euros.

Sur le premier semestre 2011, l'incidence des acquisitions ou cessions d'actions autocontrôle correspond :

  • · à l'acquisition de 427 669 titres et la cession de 497 669 titres PPR auto-détenus dans le cadre du contrat de liquidité à hauteur d'un montant net de - 8,8 millions d'euros ;
  • · à la cession de 25 680 titres pour un montant de 2,6 millions d'euros suite à l'exercice d'options d'achat dans le cadre du plan 2006 ;
  • · à l'acquisition de 30 000 titres dans le cadre des souscriptions futures des plans d'options d'achat 2006 et 2007 à hauteur de - 3,4 millions d'euros ;
  • · à l'acquisition de 809 555 titres PPR en vue de leur annulation et /ou de leur remise dans le cadre d'opérations de croissance externe pour un montant de – 89,5 millions d'euros ;
  • · à l'acquisition de 116 920 titres dans le cadre des attributions des plans d'actions gratuites de 2009 à hauteur de 14,3 millions d'euros.

19.5. Émission et remboursement d'emprunts

Les émissions d'emprunts portent essentiellement sur la mise en place , le 16 janvier 2012, d'une opération d'abondement de l'obligation à échéance avril 2015 (coupon 3,75 %) à hauteur de 250,0 millions d'euros portant ainsi l'émission initiale à 750,0 millions d'euros et sur l'émission, le 13 avril 2012, d'un nouvel emprunt obligataire de 500 millions d'euros assorti d'un coupon de 3,125 % échéance avril 2019.

Les remboursements d'emprunts concernent principalement les remboursements de dettes sur le Pôle Luxe libellées en euros et en devises principalement en yens et en francs suisses.

Les variations des autres dettes comprennent notamment les émissions et les remboursements des billets de trésorerie.

NOTE 20 EVOLUTION DES PASSIFS EVENTUELS, ENGAGEMENTS CONTRACTUELS NON COMPTABILISES ET RISQUES EVENTUELS

20.1. Processus de retrait obligatoire des actions Gucci

À la suite du retrait de la cote des actions Gucci Group NV. en date du 14 juin 2004 sur le New York Stock Exchange et en date du 1er juillet 2004 sur Euronext Amsterdam, le Groupe avait décidé le lancement d'un processus de rachat des actions ordinaires qu'il ne détenait pas, tout en rachetant les titres présentés à la vente ; au 31 décembre 2011, 0,07 % du capital émis n'avait pas encore été volontairement présenté au rachat.

Par un jugement rendu le 10 juillet 2012, la Chambre commerciale de la Cour d'appel d'Amsterdam a ordonné, dans le cadre d'une procédure de retrait obligatoire (squeeze-out) initiée à l'encontre des actionnaires minoritaires de Gucci Group N.V., le transfert de l'ensemble des actions Gucci Group N.V. détenues par les actionnaires minoritaires à PPR S.A.

20.2. Engagements donnés ou reçus suite à des cessions d'actifs

Au cours du premier semestre 2012, les engagements donnés et reçus suite à des cessions d'actifs n'ont pas évolué significativement par rapport à ceux décrits dans la note 33 du Document de Référence 2011.

20.3. Autres évolutions

Un litige existe depuis 2009 entre Puma SE et son ex-distributeur exclusif en Espagne sur les conditions d'expiration des accords de distribution. Un arbitrage est en cours depuis décembre 2011 à la suite d'un précédent contentieux arbitral dont la sentence a été annulée en juin 2011 à la demande de Puma SE par la Cour de Madrid. Le Groupe estime qu'il n'encourt aucun risque quant à sa propriété sur l'ensemble des droits de marque Puma en Espagne et que les risques de ce dossier n'excèdent en aucun cas la valeur des droits complémentaires de marques que le Groupe est fondé à se voir reconnaître à l'issue du litige en cours.

A la connaissance du Groupe, il n'existe pas d'autres évolutions significatives des autres engagements donnés et reçus par le Groupe ainsi que des passifs éventuels.

NOTE 21 PARTIES LIEES AYANT UN CONTROLE SUR LE GROUPE

La société PPR est contrôlée par Artémis, elle-même détenue en totalité par la société Financière Pinault. Au 30 juin 2012, le groupe Artémis détient 40,9 % du capital et 55,1 % des droits de vote de PPR.

Les principales opérations de l'exercice, entre l'ensemble des sociétés consolidées du groupe PPR et la société Artémis, sont les suivantes :

  • versement du dividende de l'exercice 2011 soit 180,7 millions d'euros (180,7 millions d'euros pour 2010) ;
  • constatation, pour le premier semestre 2012, d'une redevance de 1,7 million d'euros (1,5 million d'euros versés au titre de 2011) au titre, d'une part, d'une mission de conseil et d'étude en matière de développement et d'appui dans la réalisation d'opérations complexes et, d'autre part, de la fourniture d'opportunités de développement, d'affaires ou de facteurs de réduction des coûts ; cette rémunération fait l'objet d'une convention examinée par le Comité d'audit et autorisée par le Conseil d'administration.

NOTE 22 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE

Plan de Transformation Puma

Le 18 juillet 2012, Puma a annoncé l'accélération et l'extension de son plan de Transformation visant à accroître l'efficacité de ses organisations, processus et systèmes ainsi qu'à ajuster sa structure de coûts, notamment en Europe. Ce plan d'actions structurantes occasionnera une charge exceptionnelle pouvant atteindre 100 millions d'euros sur le second semestre 2012.

TTC acquiert 29,8% de CFAO et étudie la possibilité de lancer une offre publique sur la totalité du capital

Le 26 juillet 2012, PPR et le groupe japonais Toyota Tsusho Corporation (« TTC ») ont annoncé avoir signé un contrat de cession d'actions aux termes duquel TTC va acquérir auprès de PPR, début août 2012, 29,8% du capital de CFAO, au prix de 37,50 € par action. A la suite de cette acquisition, TTC deviendra le premier actionnaire de CFAO.

TTC étudie par ailleurs la possibilité de déposer une offre publique volontaire sur le solde du capital à un prix par action identique à celui de l'acquisition du bloc de 29,8%, soit 37,50 €. TTC conduira dans les semaines qui viennent une due diligence sur les activités nonautomobiles du groupe CFAO, à la suite de laquelle le Conseil d'Administration de TTC confirmera son intention de déposer l'offre publique volontaire au plus tard le 15 septembre 2012. L'offre de TTC aurait pour unique condition l'approbation des autorités de la concurrence européennes.

PPR s'est engagé à apporter à l'offre sa participation restante de 12,2%. Cet engagement est toutefois révocable en cas de dépôt d'une offre concurrente. TTC s'est engagé à verser à PPR une indemnité d'immobilisation de 50 millions d'euros dans l'hypothèse où TTC ne déposerait pas d'offre publique volontaire sur CFAO d'ici au 15 septembre 2012.

Le Conseil de Surveillance de CFAO a considéré que ce projet d'acquisition d'une participation de 29,8% dans le capital de CFAO présentait des perspectives intéressantes pour la société, ses filiales, ses salariés et ses actionnaires et que cette opération intervenait dans un contexte amical.

Deux représentants de TTC ont été nommés comme membres du Conseil de Surveillance de CFAO en remplacement des représentants de PPR.

3. Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information financière semestrielle

Période du 1er janvier au 30 juin 2012

Mesdames, Messieurs les Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales et en application de l'article L.451-1-2 III du Code monétaire et financier, nous avons procédé à :

  • l'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société PPR, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2012, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

  • la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

I. Conclusion sur les comptes

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et financiers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence, l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies significatives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 –norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne relative à l'information financière intermédiaire.

II. Vérification spécifique

Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Paris La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 26 juillet 2012

Les Commissaires aux Comptes

KPMG Audit

Département de KPMG SA

Jean-Luc Decornoy Hervé Chopin

Deloitte & Associés

Antoine de Riedmatten

4. Déclaration du responsable du rapport financier semestriel

J'atteste qu'à ma connaissance, les comptes consolidés résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport semestriel d'activité présente un tableau fidèle des événements importants survenus pendant les six premiers mois de l'exercice, de leur incidence sur les comptes semestriels, des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice, ainsi que des principales transactions entre parties liées.

Fait à Paris, le 26 juillet 2012

Jean-François Palus

Directeur Général délégué

PPR

Société anonyme au capital de 503 879 688 euros

Siège social : 10, avenue Hoche – 75381 Paris Cedex 08 – 552 075 020 R.C.S. Paris

Tel : +33 (0)1 45 64 61 00

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