Earnings Release • Feb 12, 2013
Earnings Release
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Contact : Nathalie Fournier-Christol e-mail : [email protected] Tél : +33 (0)1 53 64 42 37 - Fax : +33 (0)1 53 64 43 40
(**) proposé à l'Assemblée Générale du 30 avril 2013
| En millions d'euros | er octobre - 31 décembre 1 |
er janvier - 31 décembre 1 |
||
|---|---|---|---|---|
| 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | |
| Chiffre d'affaires | 51,1 | 52,6 | 198,4 | 205,9 |
| Variation à données comparables (en %) (1) | -4% | -7% | ||
| Résultat opérationnel | 5,1 | 7,6 | 19,8 | 29,3 |
| Variation à données comparables (en %) (1) | -39% | -43% | ||
| Marge opérationnelle (en % du CA) | 10,0% | 14,5% | 10,0% | 14,2% |
| Résultat net | 3,6 | 4,8 | 13,6 | 19,5 |
| Cash-flow libre |
5,8 | 1,4 | 11,5 | 14,2 |
| Capitaux propres (2) | 65,3 | 58,7 | ||
| Trésorerie nette (2) | 14,2 | 8,6 |
(1) Données comparables : chiffres 2012 traduits aux cours de change 2011
(2) Au 31 décembre
Paris, le 12 février 2013. Le Conseil d'Administration de Lectra, réuni ce jour sous la présidence d'André Harari, a examiné les comptes consolidés de l'exercice 2012.
(Sauf indication contraire, les variations entre 2012 et 2011 sont à données comparables).
La conjoncture économique ne s'est pas améliorée au quatrième trimestre et les incertitudes se sont même accrues. Malgré ce contexte difficile, l'activité commerciale a connu une fin d'année dynamique.
Les commandes de nouvelles licences de logiciels et d'équipements de CFAO (€ 20,0 millions, un niveau supérieur à celui des trois premiers trimestres) sont en hausse de 34 % par rapport au quatrième trimestre 2011, qui avait été marqué par la dégradation brutale de l'économie et une baisse des commandes de 34 % par rapport au quatrième trimestre 2010.
Le chiffre d'affaires (€ 51,1 millions) est en retrait de 4 % (– 3 % à données réelles).
Cette diminution provient du chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (€ 21,2 millions), en recul de 14 %. Elle est en partie compensée par l'accélération de la croissance des revenus récurrents (€ 29,9 millions) qui se confirme, passant de 2 % au premier semestre à 4 % au troisième et au quatrième trimestre.
Le chiffre d'affaires des contrats récurrents (€ 17,3 millions) s'est ainsi accru de 7 % et celui des pièces détachées et consommables (€ 12,1 millions) de 2 %.
Le résultat opérationnel atteint € 5,1 millions et la marge opérationnelle 10,0 % (– € 3,0 millions et – 5,3 points par rapport au quatrième trimestre 2011). A données réelles, leur diminution est de € 2,5 millions et 4,5 points.
Le résultat net (€ 3,6 millions) diminue de € 1,2 million à données réelles par rapport au quatrième trimestre 2011.
Le cash-flow libre est positif de € 5,8 millions (€ 1,4 million au quatrième trimestre 2011).
2012 : Une marge opérationnelle de 10 %, malgré le recul de l'activité et le poids des investissements d'avenir
La conjoncture est restée dégradée toute l'année. Dans cette hypothèse, la société avait considéré dans son rapport financier du 9 février 2012 que le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes de l'exercice pourrait s'inscrire en baisse d'environ 24 %, conduisant à un chiffre d'affaires total de l'ordre de € 190 millions. Le résultat opérationnel s'établirait à environ € 15 millions, dégageant une marge opérationnelle proche de 8 %, et le résultat net à environ € 10 millions. Ces chiffres avaient été établis sur la base d'une parité moyenne de \$ 1,30 / € 1, très proche de celle de l'année (\$ 1,29 / € 1).
Le chiffre d'affaires est finalement supérieur de € 8,4 millions à ces anticipations, le résultat opérationnel de € 4,8 millions et le résultat net de € 3,6 millions. La marge opérationnelle est supérieure de 2,0 points.
Une baisse plus faible qu'anticipée des commandes de nouvelles licences de logiciels et d'équipements de CFAO
L'attentisme des clients s'est poursuivi toute l'année. Les commandes de nouvelles licences de logiciels et d'équipements de CFAO (€ 76,2 millions) diminuent de 6 % par rapport à 2011. Cette baisse, inférieure à celle de 17 % anticipée par la société, semble s'expliquer à la fois par une acclimatation plus rapide de certaines entreprises à un environnement durablement dégradé, par le succès des nouvelles versions des principaux logiciels et des nouvelles générations d'équipements, et de la politique commerciale auprès des grands comptes.
La baisse des commandes provient principalement du marché de l'automobile (– 18 %). Dans la mode et l'ameublement, les commandes progressent de 3 % et de 11 %. Ces marchés ont représenté respectivement 37 %, 48 % et 8 % du montant total des commandes. Les autres industries (7 % du total) sont en repli de 16 %.
Forte croissance en Amérique du Nord La part des pays émergents reste prépondérante
Géographiquement, la situation est demeurée contrastée. Les commandes progressent de 25 % en Amérique du Nord, une performance remarquable. Elles baissent de 2 % en Europe, 8 % en Amérique du Sud et 29 % en Asie-Pacifique.
En retrait de 5 %, les pays émergents (54 % du total des commandes) restent prépondérants, alors que les pays développés enregistrent un recul de 8 %.
Une diminution du chiffre d'affaires des nouveaux systèmes en partie compensée par la hausse des revenus récurrents, illustrant la force du modèle économique de la société
Le chiffre d'affaires (€ 198,4 millions) diminue de 7 % (4 % à données réelles) par rapport à 2011. Après les fortes baisses de 2008 et 2009, il s'était inscrit en croissance de 20 % en 2010, puis de 10 % en 2011.
En progression de 16 % en Amérique du Nord, il recule de 5 % en Europe, 17 % en Amérique du Sud et 26 % en Asie-Pacifique. Ces quatre régions ont représenté respectivement 21 %, 47 % (dont 10 % pour la
France), 5 % et 21 % du chiffre d'affaires global. Le chiffre d'affaires des pays du reste du monde (6 % du total) augmente de 18 %.
Le chiffre d'affaires des nouveaux systèmes (€ 83,7 millions) recule de 17 %, alors que les revenus récurrents (€ 114,7 millions) augmentent de € 3,4 millions (+ 3 %).
Au 31 décembre 2012, le carnet de commandes (€ 12,1 millions) augmente de € 1,6 million par rapport au 1 er janvier.
Le résultat opérationnel (€ 19,8 millions) diminue de € 12,5 millions (– 43 %). La baisse est de € 9,5 millions et 32 % à données réelles.
La marge opérationnelle (10,0 %) est en recul de 5,5 points à données comparables et de 4,2 points à données réelles. Les investissements d'avenir liés au plan de transformation de l'entreprise (€ 6,6 millions, entièrement passés en charges) ont réduit la marge opérationnelle de 3,3 points. La marge opérationnelle représente près du double de celle de l'avant-crise (5,2 % en 2007), malgré un recul encore important du chiffre d'affaires.
Le résultat net (€ 13,6 millions, soit une marge nette de 6,9 %) est en recul de 30 % à données réelles.
Alors que la société affichait un endettement financier net de € 47,8 millions au 31 décembre 2009, la trésorerie nette est positive de € 14,2 millions au 31 décembre 2012, grâce au cash-flow libre cumulé sur la période. L'amélioration de la trésorerie nette atteint € 62,0 millions en trois ans, après le versement de dividendes de € 5,2 millions en 2011 et € 6,3 millions en 2012.
Parallèlement, les capitaux propres ont plus que doublé sur la période, à € 65,3 millions.
Retraité du crédit d'impôt recherche non encaissé et non imputé sur l'impôt, le besoin en fonds de roulement est négatif de € 13,4 millions, une caractéristique forte du modèle économique du Groupe.
Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée Générale du 30 avril 2013 de maintenir un dividende de € 0,22 par action au titre de l'exercice 2012. Le dividende total représente un taux de distribution de 47 % du résultat net et un rendement de 4,65 % sur la base du cours de clôture de l'action au 31 décembre 2012. Sous réserve de l'approbation des actionnaires, le dividende sera mis en paiement le 10 mai 2013.
La Cour d'Appel de Madrid a confirmé dans sa décision du 28 janvier 2013 le jugement du Tribunal de Première Instance de Madrid du 27 juin 2011 ayant ordonné l'exequatur en Espagne de la sentence arbitrale.
Cette décision ne modifie pas l'enregistrement de la sentence arbitrale dans les comptes de la société. Seuls ont été enregistrés les € 15,1 millions encaissés en 2010 et définitivement acquis. Dans la mesure où Induyco a fusionné avec El Corte Inglés fin décembre 2012 et a été immédiatement dissoute, El Corte Inglés est devenu le nouveau débiteur de Lectra pour le solde de € 11,1 millions encore dû, qui ne sera enregistré dans les comptes que lors de son encaissement effectif. L'intégralité des honoraires engagés ayant déjà été payée, l'exécution de la décision d'exequatur se traduira par un encaissement net de trésorerie égal à ce solde (cf. communiqué du 1er février 2013).
La dégradation de l'économie risque de perdurer en 2013 qui s'annonce aussi imprévisible que difficile et peut-être au-delà, compte tenu des nouvelles révisions à la baisse des prévisions de croissance pour 2013 et 2014 de la plupart des pays développés et émergents.
Confrontée à une croissance ralentie, la plupart des grands pays notamment les Etats-Unis, la Chine, le Japon ont déjà ou pourraient assouplir leur politique monétaire. Outre le risque pour l'économie mondiale qui pourrait en résulter, ces politiques pourraient se traduire par une hausse durable de l'euro.
Définie fin 2009 pour sortir renforcée de la crise, se préparer aux nouveaux défis de l'après-crise et en saisir les opportunités, la feuille de route stratégique 2010-2012 a pleinement démontré son efficacité, la solidité du modèle économique et la forte résilience de Lectra. Confortée par son succès, la société a élaboré fin 2012 une nouvelle feuille de route pour 2013-2015 pour lui permettre de réaliser pleinement son potentiel de croissance. Elle est construite sur la base de conditions macroéconomiques volontairement prudentes.
Privilégiant toujours une stratégie de long terme, ses objectifs majeurs restent inchangés. Cinq accélérateurs conduiront la croissance de Lectra : les pays émergents, mais également le rebond industriel des Etats-Unis et d'autres pays développés ; l'automobile, une industrie en forte mutation technologique et géographique ; le cuir, grâce aux nouvelles gammes révolutionnaires de découpeurs automatiques Versalis ; le PLM pour la mode, des solutions collaboratives qui facilitent la gestion des collections ; enfin, la 3D pour la mode, un nouveau langage universel pour le modélisme.
Les principaux objectifs de la feuille de route stratégique 2013-2015 sont (variations à données comparables) :
Ces objectifs sont fondés sur une croissance organique et sont établis sur la base des parités au 1er février 2013, également retenues pour les scénarios 2013, notamment \$ 1,35 / € 1.
Face à l'ampleur de la crise économique de 2008-2009, la société avait réduit ses frais généraux fixes de 20 %, en les ramenant de € 124 millions en 2007 à € 100 millions en 2010. Sa feuille de route prévoyait une deuxième phase de transformation pour construire sa nouvelle structure d'après-crise.
Ce plan, qui se poursuivra jusqu'en 2015, comporte trois volets :
Au total, ces investissements d'avenir représenteront € 50 millions cumulés sur la période 2012-2015, entièrement passés en charges, alors que leur bénéfice ne se fera sentir que progressivement.
Les frais généraux fixes resteront limités à environ € 130 millions en 2015 contre € 102 millions en 2011 avant son lancement. Après déduction de l'impact de l'inflation, leur niveau de 2015 serait inférieur à 2007.
La société devrait continuer de dégager un cash-flow libre annuel supérieur au résultat net (dans l'hypothèse de l'utilisation ou de l'encaissement du crédit d'impôt recherche et du crédit d'impôt compétitivité et emploi applicables en France), lui permettant de poursuivre sa politique de rémunération des actionnaires tout en assurant le financement de son développement futur. Son objectif est de rester sans endettement financier, une fois l'emprunt à moyen terme contracté en 2007 remboursé fin 2013.
Elle conservera sa trésorerie pour financer de futures acquisitions ciblées dans les années à venir, si des opportunités se présentaient à des conditions favorables, sa croissance organique étant autofinancée grâce à son modèle économique.
L'appréciation de l'euro depuis le début de 2013 par rapport au dollar et à de nombreuses autres devises a conduit la société à établir ses scénarios 2013 sur la base des parités au 1er février, notamment \$ 1,35 / € 1. Les variations par rapport aux parités moyennes de 2012 ont pour effet de réduire le chiffre d'affaires et le résultat opérationnel 2012, convertis aux cours de change 2013 retenus, de € 6,2 millions et € 3,1 millions respectivement, à € 192,2 millions et € 16,7 millions ; la marge opérationnelle perd 1,3 point à 8,7%.
Comme les années précédentes, la principale incertitude concerne le niveau du chiffre d'affaires des nouveaux systèmes. La visibilité reste donc limitée et l'exigence de prudence maintenue.
Dans le scénario le plus prudent, où l'attentisme des clients se maintiendrait et le plan de transformation ne produirait que partiellement les effets attendus, la société anticipe un chiffre d'affaires de l'ordre de € 203 millions (+ 6 % par rapport à 2012), un résultat opérationnel courant d'environ € 15 millions (– 10 %), ramenant la marge opérationnelle courante à 7,5 %, et un résultat net de l'ordre de € 10 millions (– 25 % à données réelles).
L'objectif de la société est cependant de dépasser ces chiffres. Chaque million d'euros de chiffre d'affaires des nouveaux systèmes supplémentaire se traduirait par une augmentation du résultat opérationnel d'environ € 0,45 million.
Le cash-flow libre devrait être supérieur au résultat net diminué du crédit d'impôt recherche et du crédit d'impôt compétitivité et emploi comptabilisés en 2013 (environ € 6,8 millions), les investissements (hors investissements d'avenir et de R&D entièrement passées en charges) étant compris entre € 5 et € 7 millions.
La société a abordé 2013 avec des fondamentaux opérationnels et une structure financière très solides. Confortée par ses résultats depuis 2010, la solidité de son modèle économique et la pertinence de sa nouvelle feuille de route stratégique, la société est confiante sur ses perspectives de croissance à moyen terme.
Les résultats financiers du premier trimestre 2013 seront publiés le 29 avril 2013 et l'Assemblée Générale annuelle se réunira le 30 avril.
Le rapport du Conseil d'Administration et les états financiers du quatrième trimestre et de l'exercice 2012 sont disponibles sur www.lectra.com. Les procédures d'audit par les Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ont été effectuées ; le rapport de certification sera émis à l'issue du Conseil d'Administration du 5 mars 2013.
Avec 1 350 collaborateurs dans le monde, Lectra est leader mondial des logiciels, des équipements de CFAO et des services associés dédiés aux entreprises fortement utilisatrices de tissus, de cuir et de tissus industriels. Lectra s'adresse à un ensemble de grands marchés mondiaux, tels que la mode (habillement, accessoires, chaussure), l'automobile (sièges et intérieurs de véhicules, airbags), l'ameublement, ainsi qu'une grande variété d'autres industries (l'aéronautique, l'industrie nautique, l'éolien,...).
Lectra (code ISIN FR0000065484) est cotée sur NYSE Euronext (compartiment C).
Pour plus d'informations sur Lectra : lectra.com
Lectra – World Headquarters & siège social : 16–18, rue Chalgrin • 75016 Paris • France Tél. +33 (0)1 53 64 42 00 – Fax +33 (0)1 53 64 43 00 – www.lectra.com Société anonyme au capital de € 28 918 680 • RCS Paris B 300 702 305
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