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Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine

Annual / Quarterly Financial Statement Mar 12, 2013

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Annual / Quarterly Financial Statement

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comptes CONSOLIDÉS

Au 31 décembre 2012 Arrêtés par le Conseil d'Administration en date du 15 Février 2013 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 28 mars 2013.

Caisse Régionale DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et Financier

Siège social : Cité de l'Agriculture - Chemin de la Bretèque - 76230 BOIS-GUILLAUME RCS : 433 786 738 Rouen

Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2012

1. Cadre général84
Présentation juridique de l'entité
Organigramme simplifié du Crédit Agricole
Relations internes au Crédit Agricole
2. Compte de résultat86
3. B
ilan actif88
4. B
ilan passif88
5. Tableau de variation des capitaux propres89
6. Tableau des flux de trésorerie90
7. Notes annexes aux états financiers91
Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés
Informations significatives de l'exercice
Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture
Notes relatives au compte de résultat
Informations sectorielles
Notes relatives au bilan
Avantages au personnel et autres rémunérations
Engagements de financement et de garantie et autres garanties
Reclassements d'instruments financiers
Juste valeur des instruments financiers
Evénements postérieurs à la clôture
Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012

1 CADRE GENERAL

1.1 Présentation juridique de l'entité

La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Son siège social est situé, Cité de l'Agriculture, chemin de la Bretèque, 76230 Bois-Guillaume. Elle est inscrite au registre du commerce de Rouen sous le numéro 433 786 738, code NAF 6419Z.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine a émis des CCI (Certificats Coopératifs d'Investissement), qui sont cotés sur le marché EUROLIST - Compartiment C (code ISIN : FR0000044364).

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Normandie-Seine 72 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue la Boétie, qui détient elle-même 56,26% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,46 %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 7 319 186 actions propres, soit 0,29 % de son capital.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale, sous forme de Certificats Coopératifs d'Associés émis par la Caisse Régionale. La Caisse Régionale de Normandie-Seine fait partie du périmètre de consolidation du Groupe Crédit Agricole.

1.2 Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d'essence mutualiste

L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 118 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses régionales.

Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R. 512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

organisation du groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A.

1.3 Relations internes au Crédit agricole 1.3.1 Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit".

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRBLS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

Il permet le transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/ CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l'origine de l'opération.

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d'un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

Ce contrat s'analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25% de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, et par conséquent il est lié à l'influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses régionales.

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de contrôle prudentiel.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l'analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l'indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s'analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l'influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l'exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

1.3.2 Informations relatives aux parties liées

Les principales relations avec les parties liées, concernent les relations entre la Caisse Régionale de Normandie-Seine et les Caisses Locales qui lui sont affiliées.

Commissions de garantie

Les Caisses Locales ont perçu 921 milliers d'euros de commissions sur les encours garantis jusqu'au 30/12/12.

Cette commission correspondait aux 10% de l'encours des crédits consentis à leurs sociétaires dans la limite de 3 000 € de crédits par emprunteur. Cette commission a été calculée jusqu'au 30/12/12, date à laquelle l'ensemble des Caisses Locales ont dénoncé les conventions de rémunération suite au changement de leur modèle économique.

Commissions d'Apporteurs d'affaires

La Caisse Régionale rémunère les Caisses Locales par rapport à l'encours éligible, c'est-à-dire l'encours de crédits garantis par les Caisses Locales.

Cette commission est calculée de la façon suivante :

  • Une partie fixe : 1/72eme de 0,13% de l'encours de crédits éligible total.
  • Une partie variable : 0,26% de l'encours éligible de la Caisse Locale.

Les commissions d'Apporteurs d'Affaires versées à ce titre en 2012, par la Caisse Régionale de Normandie-Seine aux Caisses Locales s'élèvent à 1 437 milliers d'euros.

2 COMPTE DE RéSULTAT

(En milliers d'euros)

Comptes courants bloqués

La Caisse Régionale a rémunéré en 2012 les encours placés en compte courants bloqués par les Caisses Locales au taux de 2,95%. Au 31/12/2012, le montant de ces comptes courants bloqués s'élève à 9 194 milliers d'euros. Le montant des intérêts versés en 2012 aux Caisses Locales au titre de cette rémunération des Comptes courants bloqués s'élève à 271 milliers d'euros.

Compte courants ordinaires

La Caisse Régionale a rémunéré en 2012 les encours déposés sur les comptes courants ordinaires par les Caisses Locales au taux annuel de 1,40%. Au 31/12/2012, le montant de ces comptes courants ordinaires s'élève à 26 824 milliers d'euros. Les intérêts versés en 2012 aux Caisses Locales au titre de cette rémunération des comptes courants ordinaires s'élèvent à 317 milliers d'euros.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine possède la totalité du capital de sa filiale Normandie-Seine Immobilier qui, à travers ses propres filiales, réalise les activités immobilières de la Caisse Régionale sous l'enseigne "Square Habitat".

La valeur au bilan consolidé (nette de provisions) de cette participation au 31/12/2012 est de 189 milliers d'euros.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine a réalisé une avance à sa filiale Normandie-Seine Immobilier de 9 609 milliers d'euros dont la rémunération s'élève à 54 milliers d'euros sur l'exercice.

Enfin, la Caisse Régionale de Normandie-Seine possède un fonds dédié représenté par le fonds Force Profile 20. Ce fonds est détenu au 31 décembre à 99,79% par la Caisse Régionale de Normandie-Seine (445 parts sur les 446).

Notes 31/12/12 31/12/11
Intérêts et charges assimilées
Commissions (produits)
Commissions (charges)
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
7.4.1
7.4.2
7.4.2
7.4.3
7.4.4
207 592
174 876
-23 039
-2 394
-4 751
199 552
177 330
-24 395
-964
27 877
Produits des autres activités
Charges des autres activités
7.4.5
7.4.5
1 753
-2 230
766
-2 049
PRODUIT NET BANCAIRE 351 807 378 117
Charges générales d'exploitation
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles
7.4.6-7.7.1-7.7.4
7.4.7
-190 007
-8 455
-183 401
-9 393
RéSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 153 345 185 323
Coût du risque 7.4.8 -1 001 -29 234
RéSULTAT D'EXPLOITATION 152 344 156 089
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence
Gains ou pertes nets sur autres actifs
Variations de valeur des écarts d'acquisition
7.4.9 1 854 35
RéSULTAT AVANT IMPôT 154 198 156 124
Impôts sur les bénéfices
Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession
7.4.10 -58 058 -48 755
RéSULTAT NET 96 140 107 369
Intérêts minoritaires 4 2
RéSULTAT NET - PART DU GROUPE 96 136 107 367

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 86

RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES (En milliers d'euros)

Notes 31/12/12 31/12/11
Résultat
net
part
du
groupe
96 136 107 367
Gains et pertes sur écarts de conversion -15
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 6 388 -19 675
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 77 40
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 808 819
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence 4 642 -18 816
QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence - -
Total
des
gains
et pertes
compta
bilisés
directement
en
capitau
x propres
part
du Groupe
7.4.11 4 642 -18 816
Résultat
net
et gains
et pertes
compta
bilisés
directement
en
capitau
x propres
part
du
groupe
100 778 88 551
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires 5
Résultat
net
et gains
et pertes
compta
bilisés
directement
en
capitau
x propres
100 783 88 551

Les montants sont présentés nets d'impôts.

Comme mentionné dans la partie "cadre général", l'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu'à présent et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l'établissement des comptes consolidés des Caisses régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l'action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l'actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A. se traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l'action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l'absence de transaction sur le titre entre les Caisses régionales, ce prix fixé par la convention ne semble plus pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

En outre, la mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d'éléments intangibles et incessibles comme :

  • La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d'assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,

  • La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,

  • Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,
  • La mise en commun de moyens et,
  • La valorisation, le développement et l'utilisation de la marque Crédit Agricole,

modèle de valorisation ne permet pas d'établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont désormais valorisés à leur coût qui correspond à leur juste valeur au 30 septembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d'indication objective de perte de valeur (cf. principes et méthodes comptables - dépréciation des titres), les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation s'appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

Ainsi, au 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspond à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressort à 13,64 euros. En conséquence, les impacts pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine sont les suivants :

  • Constatation d'une dépréciation de 11 145 milliers d'euros déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.
  • Reclassement en résultat des gains latents constatés en capitaux propres pour 9 424 milliers d'euros, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et le coût de revient historique de ces titres, soit 13,70 euros par titre.

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de 1 721 milliers d'euros.

En conséquence et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un

3 BILAN ACTIF

(En milliers d'euros)

Notes 31/12/12 31/12/11
Caisse, banques centrales 7.6.1 56 828 57 740
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 7.6.2 10 454 8 096
Instruments dérivés de couverture 7.3.2-7.3.4 62 667 63 541
Actifs financiers disponibles à la vente 7.6.4 895 504 850 335
Prêts et créances sur les établissements de crédit 7.3.3-7.6.5 879 628 637 557
Prêts et créances sur la clientèle 7.3.1-7.3.3-7.6.5 9 615 683 9 301 712
écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 41 694 30 106
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 7.6.10 237 162 176 365
Actifs d'impôts courants et différés 7.6.12 58 416 66 110
Comptes de régularisation et actifs divers 7.6.13 226 539 237 526
Actifs non courants destinés à être cédés
Participation aux bénéfices différée
Participations dans les entreprises mises en équivalence
Immeubles de placement 7.6.15 1 653 1 720
Immobilisations corporelles 7.6.16 73 177 76 705
Immobilisations incorporelles 7.6.16 216 262
écarts d'acquisition
TOTAL DE L'ACTIF 12 159 621 11 507 775

4 BILAN PASSIF

(En milliers d'euros)

Notes 31/12/12 31/12/11
Banques centrales
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 7.6.2 13 446 9 169
Instruments dérivés de couverture 7.3.2-7.3.4 49 107 34 982
Dettes envers les établissements de crédit 7.3.3-7.6.9 6 992 241 7 069 642
Dettes envers la clientèle 7.3.1-7.3.3-7.6.9 2 753 650 2 528 351
Dettes représentées par un titre 7.3.3-7.6.11 527 066 147 003
écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 51 222 53 180
Passifs d'impôts courants et différés 7.6.12 15 956 0
Comptes de régularisation et passifs divers 7.6.13 230 941 226 971
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
Provisions techniques des contrats d'assurance
Provisions 7.6.17 21 373 21 734
Dettes subordonnées 7.3.2-7.3.3-7.6.11 0 5 345
TOTAL DETTES 10 655 002 10 096 377
CAPITAUX PROPRES 1 504 619 1 411 398
Capitaux propres - part du Groupe 1 504 493 1 411 281
Capital et réserves liées 273 771 266 715
Réserves consolidées 1 118 171 1 025 426
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 16 415 11 773
Résultat de l'exercice 96 136 107 367
Intérêts minoritaires 126 117
TOTAL DU PASSIF 12 159 621 11 507 775
Tableau de variation des capitaux propres Capital et réserves liées
Capital Primes
et réserves
consolidées
liées
au capital (1)
des titres
auto-détenus
Elimination
Réserves
part
consolidées
du Groupe
propres
Total des
gains et pertes
comptabilisés
directement
en capitaux
Résultat
net
part
du groupe
des capitaux
propres
part
du Groupe
Total
Capitaux
part
propres
des
minoritaires
Total
des capitaux
propres
consolidés
anvier 2011
au 1er j
propres
x
apitau
C
82 745 182 281 -242 1 040 510 30 589 0 1 335 883 120 1 336 003
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires
Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales
Mouvements liés aux stock options
Variation des titres auto détenus
Dividendes versés en 2011
Augmentation de capital
2 012
2 012
0 -81
-81
0
0
0
0
0
-14 191
-14 191
0 0 0
0
0
-12 260
2 012
-81
-14 191
0 2 012
0
0
0
-12 260
-81
-14 191
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Résultat au 31/12/2011
Autres variations
0 0 0 0
0
0
-893
-18 816 0
107 367
-18 816
0
107 367
-893
0
-3
-18 816
0
107 367
-896
décembre 2011
au 31
propres
x
apitau
C
84 757 182 281 -323 1 025 426 11 773 107 367 1 411 281 117 1 411 398
Affectation du résultat 2011 107 367 -107 367 0 0
anvier 2012
au 1er j
propres
x
apitau
C
84 757 182 281 -323 1 132 793 11 773 0 1 411 281 117 1 411 398
Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires
Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales
Mouvements liés aux stock options
Variation des titres auto détenus
Dividendes versés en 2012
Augmentation de capital
6 969 87 0
0
0
0
0
-14 615
6 969
87
0
0
0
-14 615
6 969
87
-14 615
0
0
0
Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence
Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires
Résultat au 31/12/2012
Autres variations
6 969
0
0
0
87
0
0
0
-14 615
0
-7
0
4 642
0
0
96 136
-7 559
4 642
0
96 136
-7
0
5
4
-7 559
4 647
0
96 140
-7
décembre 2012
au 31
propres
x
apitau
C
91 726 182 281 -236 1 118 171 16 415 96 136 1 504 493 126 1 504 619

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

5 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (En milliers d'euros)

6 tableau de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Normandie-Seine y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.

Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées,

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE (En milliers d'euros)

et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans cette rubrique.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

2012 2011
Résultat avant impôts 154 198 156 124
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 8 455 9 394
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions
27 477 27 699
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence
Résultat net des activités d'investissement -1 702 -33
Résultat net des activités de financement
Autres mouvements
199
-19 273
208
-255
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 15 156 37 013
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit
Flux liés aux opérations avec la clientèle
-300 494
-96 540
-3 039
-167 966
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 285 480 94 087
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 12 895 -24 476
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Impôts versés
-38 348 -84 025
Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -137 007 -185 419
TOTAL Flux net
de
trésorerie
généré
par
l'activité
OPéRATIONNELLE (A)
32 347 7 718
Flux liés aux participations (1) -3 369 -3 342
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles
Flux provenant des activités abandonnées
-3 027 -8 760
TOTAL Flux net
de
trésorerie
lié
aux opérations
d'INVESTISSEMENT (B)
-6 396 -12 102
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) -7 589 -12 248
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement
Flux provenant des activités abandonnées
-5 544 -208
TOTAL Flux net
de
trésorerie
lié
aux opérations
de FINANCEMENT (C )
-13 133 -12 456
Effet
de
la variation
des
tau
x de
change
sur
la trésorerie
et équivalent
de
trésorerie
(D)
Augmentation
/(diminution
) nette
de
la trésorerie
et des
équivalents
de
trésorerie
(A + B + C + D)
12 818 -16 840
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 44 694 61 534
Solde net des comptes de caisse et banques centrales *
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **
57 694
-13 000
60 259
1 275
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 57 512 44 694
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 56 806 57 694
Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 706 -13 000
VARIATION DE LA TRéSORERIE NETTE ET DES éQUIVALENTS DE TRéSORERIE 12 818 -16 840

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 7.6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 7.6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 7.6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 7.2.3. Au cours de l'année 2012, l'impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Normandie-Seine correspond essentiellement à des souscriptions consécutives aux augmentations de capital des sociétés suivantes :

  • Normandie Seine Immobilier pour 1 500 milliers d'euros,

  • UNEXO pour 1 159 milliers d'euros,

  • LH2T pour 437 milliers d'euros,

  • CAGOCA pour 250 milliers d'euros.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à ses actionnaires, à hauteur de 14 615 milliers d'euros pour l'année 2012.

7 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS

7.1 Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 7.1.1 Normes applicables et comparabilité

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite "carve out"), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2012. Celles-ci sont décrites dans le tableau ci-après :

Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication
par l'Union européenne
Date de 1re application :
exercices ouverts
à compter du
■ Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à donner sur les transferts
d'actifs financiers
22 novembre 2011 (UE n° 1205/2011) 1er janvier 2012
■ Amendement de la norme IAS 12, par rapport au recouvrement des actifs sous-jacents 11 décembre 2012 (UE n° 1255/12) 1er janvier 2012
■ Amendement de la norme IFRS 1, sur l'hyperinflation grave, nouveau guide d'application pour les
1ers adoptants qui ont (ou avaient) une monnaie fonctionnelle touchée par une hyperinflation grave
11 décembre 2012 (UE n° 1255/12) 1er janvier 2012

L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations adoptées par l'Union européenne est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

Ceci concerne en particulier les points décrits dans le tableau ci-après :

Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication
par l'Union européenne
Date de 1re application
obligatoire : exercices
ouverts à compter du
■ Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global,
nouvelle décomposition des autres capitaux
05 juin 2012 (UE n°475/2012) 1er juillet 2012
■ Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies) 05 juin 2012 (UE n°475/2012) 1er janvier 2013
■ Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) 1er janvier 2014
■ Norme IFRS 11 sur les partenariats 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) 1er janvier 2014
■ Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) 1er janvier 2014
■ Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) 1er janvier 2014
■ Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) 1er janvier 2014
■ Norme IFRS 13 relative à l'évaluation de la juste valeur 11 décembre 2012 (UE n° 1255/12) 1er janvier 2013
■ Amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d'actifs financiers
et des passifs financiers
13 décembre 2012 (UE n° 1256/12) 1er janvier 2013
■ Amendement d'IAS 32 sur la présentation des compensations d'actifs financiers et des passifs financiers 13 décembre 2012 (UE n° 1256/12) 1er janvier 2014

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

En effet :

  • L'amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux, la distinction recyclable/non recyclable.
  • L'amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l'obligation d'enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode est déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version actuelle d'IAS 19).

Les études d'impact concernant la mise en œuvre des normes pour IFRS 10, IFRS 12 et IFRS 13 sont en cours.

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l'IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012.

7.1.2 Format de présentation des états financiers

En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.

7.1.3 Principes et méthodes comptables

7.1.3.1 Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

  • les activités des marchés nationaux et internationaux ;
  • les fluctuations des taux d'intérêt et de change ;
  • la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d'activité ou pays ;
  • les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n'est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

  • les instruments financiers évalués à la juste valeur ;
  • les participations non consolidées ;
  • les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;
  • les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d'actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance;
  • les dépréciations des créances irrécouvrables ;
  • les provisions ;
  • les actifs d'impôts différés ;

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

7.1.3.2 Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.

Titres à l'actif

Classification des titres à l'actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

  • actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;
  • actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance ;
  • prêts et créances ;
  • actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale de Normandie-Seine. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.

La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie "Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature" et sont évalués en mark-to-market.

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Normandie-Seine a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que:

  • ceux que la Caisse Régionale de Normandie-Seine a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;
  • ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu'à l'échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "Dépréciation des titres" pour les titres évalués au coût amorti.

Prêts et créances

La catégorie "Prêts et créances" enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille "Prêts et créances" sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "Dépréciation des titres" pour les titres évalués au coût amorti.

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.

Les titres classés en "Actifs financiers disponibles à la vente" sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L'amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique "Dépréciation des titres".

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

  • La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d'assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A.,
  • La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses régionales,
  • Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,
  • La mise en commun de moyens et,
  • La valorisation, le développement et l'utilisation de la marque Crédit Agricole,

En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables - dépréciation des titres).

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs événements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Normandie-Seine utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Normandie-Seine prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme etc.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.

A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

  • Annonce d'un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,
  • Baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A.,
  • Diminution de l'actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,
  • Constatation d'un résultat net déficitaire,
  • Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. …

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

  • pour les titres évalués au coût amorti via l'utilisation d'un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d'amélioration ultérieure,
  • pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d'amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

Date d'enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance" et "Prêts et créances". Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

Reclassements d'actifs financiers

Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d'opérer les reclassements suivants :

  • des catégories "Actifs financiers détenus à des fins de transaction" et "Actifs financiers disponibles à la vente" vers la catégorie "Prêts et créances", si l'entité a désormais l'intention et la capacité de conserver l'actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance et si les critères d'éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;
  • dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie "Actifs financiers détenus à des fins de transaction" vers les catégories "Actifs financiers disponibles à la vente" ou "Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance", si les critères d'éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l'actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Normandie-Seine en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 7.9.

Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie "Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature" et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en "Prêts et créances" sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

  • les créances dépréciées sur base individuelle : il s'agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;
  • les créances dépréciées sur base collective : il s'agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation, tel que :

  • des difficultés financières importantes du débiteur;
  • une rupture de contrat telle qu'un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;
  • l'octroi par le prêteur à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une facilité que le prêteur n'aurait pas envisagée dans d'autres circonstances (restructuration de prêts) ;
  • une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l'emprunteur.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine, à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les créances restructurées sont des créances, pour lesquelles l'entité a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) du fait d'un risque de contrepartie.

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine.

Elle est égale à l'écart constaté entre :

  • la valeur nominale du prêt ;
  • la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, La Caisse Régionale de Normandie-Seine a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives calculées à partir du modele BALE II.

Dans le cadre de la règlementation Bâle II, la Caisse Régionale de Normandie-Seine détermine, à partir d'outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d'un an, en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l'application au montant de pertes attendues d'un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l'extension au delà d'un an de l'horizon de pertes attendues.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a également constaté à l'actif de son bilan des dépréciations sur des typologies de créances similaires destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur des portefeuilles de créances pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique "Intérêts et produits assimilés" et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

  • les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;
  • les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;
  • les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif.

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

Titres au passif

Distinction dettes - capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

  • de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;
  • d'échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Rachat d'actions propres

Les actions propres ou instruments dérivés équivalents telles les options sur actions rachetées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont comptabilisées en déduction des capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat consolidé.

Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des "Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 7.6.17.

Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

  • éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;
  • documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;
  • démonstration de l'efficacité de la couverture, à l'origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite "carve out").

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.

La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.

L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

  • couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l'élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n'apparaît, en net en résultat, que l'éventuelle inefficacité de la couverture ;
  • couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d'un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

  • couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.
  • couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

  • le contrat hybride n'est pas évalué à la juste valeur par résultat ;
  • séparé du contrat hôte, l'élément incorporé possède les caractéristiques d'un dérivé;
  • les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.

IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la caisse Régionale de Normandie-Seine retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

■ Sont présentés en niveau 2 :

les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

■ les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux fondées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d'observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d'un instrument de capitaux propres.

"Conformément aux principes d'IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Normandie-Seine, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d'une juste valeur fiable est difficile."

Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
  • les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

  • les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
  • les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;
  • les pertes de valeur des titres à revenu variable ;
  • les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;
  • les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Normandie-Seine compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s'il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.

Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

  • celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 "Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels" ; ou
  • le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 "Produits des activités ordinaires".

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

Décomptabilisation des instruments financiers

  • Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
  • lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu'ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,
  • lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

7.1.3.3 Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Normandie-Seine identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un événement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a constitué des provisions qui couvrent notamment :

  • les risques opérationnels ;
  • les avantages au personnel ;
  • les risques d'exécution des engagements par signature ;
  • les litiges et garanties de passif ;
  • les risques fiscaux ;
  • les risques liés à l'épargne logement.

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargnelogement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

  • le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d'évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;
  • l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d'observations historiques de longue période ;
  • la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :

  • la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l'objet d'un recensement des risques avérés, l'appréciation de la fréquence de l'incident et le montant de l'impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;
  • les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d'arrêté des comptes.

Des informations détaillées sont fournies au point 7.6.17.

7.1.3.4 Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories:

  • les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l'exercice ;
  • les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l'exercice) ;
  • les indemnités de fin de contrat de travail ;
  • les avantages postérieurs à l'emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

Avantages postérieurs à l'emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d'indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Normandie-Seine détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l'ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d'actualisation, de taux de rotation du personnel ou d'évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par PREDICA. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Le montant de la provision est égal à :

  • la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;
  • diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisses Régionale de Normandie-Seine a souscrit des assurances auprès de Prédica.

Les engagements de la Caisse Régionale de Normandie-Seine vis-à-vis des membres de son personnel, en matière d'indemnités de départ à la retraite, sont gérés par Predica aux termes d'un contrat signé auprès de cette compagnie. Par ailleurs, les engagements liés à la retraite complémentaire des cadres de direction sont gérés par le même établissement.

Plans de retraite - régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

7.1.3.5 Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de plan de paiements fondés sur des actions.

7.1.3.6 Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l'impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur en France.

L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

  • la comptabilisation initiale du goodwill ;
  • la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une actualisation.

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu'elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par l'entité au titre de ces plusvalues ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 12% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

  • soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;
  • soit par un regroupement d'entreprises.

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

  • l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
  • les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :
  • a) soit sur la même entité imposable,
  • b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat.

La Caisse Régionale de Normandie-Seine a signé, en 2010, avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Au terme des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

7.1.3.7 Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d'achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d'entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant Durée
d'amortissement
Type
d'amortissement
Foncier Non amortissable Non amortissable
Gros œuvre 30 ans Linéaire
Second œuvre 20 ans Linéaire
Agencements 8 à 10 ans Linéaire
Matériel informatique 3 à 4 ans Dégressif
Matériel spécialisé 4 à 5 ans Dégressif
Mobilier 8 à 10 ans Linéaire

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Les éléments dont dispose la Caisses Régionale de Normandie-Seine sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

7.1.3.8 Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

  • sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;
  • les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

  • les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;
  • les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

  • en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat ;
  • en capitaux propres si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

7.1.3.9 Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

  • les commissions qui font partie intégrante du rendement d'un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d'intérêt effectif ;
  • lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique "commissions" et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :
  • a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.
  • Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d'un

objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l'entreprise,

iii) le degré d'avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

7.1.3.10 Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :

  • constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;
  • décomposer les loyers entre, d'une part les intérêts et, d'autre part l'amortissement du capital, appelé amortissement financier ;
  • constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :
  • a) l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l'exercice,
  • b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,
  • c) la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

7.1.3.11 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas concernée par les actifs non courants destinés à être cédés et par les activités abandonnées.

7.1.4 Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31) 7.1.4.1 Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisses Régionale de Normandie-Seine dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Normandie-Seine détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote existants et potentiels.

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l'ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

EN MILLIERS 31/12/12 31/12/11
D'EUROS Valeur
du bilan
% de capital
détenu par
le Groupe
Valeur
du bilan
% de capital
détenu par
le Groupe
SAS Normandie
Seine Immobilier
189 100,00 1 754 100,00

Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Normandie-Seine représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisses Régionale de Normandie-Seine et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Normandie-Seine détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Normandie-Seine détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Normandie-Seine est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale de Normandie-Seine, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes:

  • les activités de l'entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Normandie-Seine selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse Régionale de Normandie-Seine obtienne des avantages de l'activité de l'entité ad hoc ;
  • la Caisses Régionale de Normandie-Seine a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l'entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme "de pilotage automatique", la Caisse Régionale de Normandie-Seine a délégué ses pouvoirs de décision ;
  • la Caisse Régionale de Normandie-Seine a le droit d'obtenir la majorité des avantages de l'entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l'entité ad hoc ; ou,
  • la Caisse Régionale de Normandie-Seine conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l'entité ad hoc ou à ses actifs afin d'obtenir des avantages de ses activités.

7.1.4.2 Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Normandie-Seine sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :

  • l'intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Normandie-Seine ;
  • l'intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Normandie-Seine ;
  • la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l'évolution du goodwill.

7.1.4.3 Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s'ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.

7.1.4.4 Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21)

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas concernée par la conversion des états financiers de filiales étrangères.

7.1.4.5 Regroupements d'entreprises - Ecarts d'acquisition

Il n'y a eu aucun regroupement d'entreprises au cours de l'exercice.

7.2 Informations significatives de l'exercice

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2012 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 7.12.

7.2.1 Événements significatifs de la période

Au cours de l'exercice 2012, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a comptabilisé les dotations aux dépréciations durables suivantes :

  • 11 145 milliers d'euros sur la SAS Rue La Boétie compensés partiellement par le reclassement en résultat des gains latents constatés en capitaux propres pour 9 424 milliers d'euros,
  • 8 536 milliers d'euros dans sa participation Sacam International,
  • 3 065 milliers d'euros dans sa participation Normandie-Seine Immobilier.

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas perçu de dividende de la SAS Rue La Boétie alors que celui-ci s'élevait à 14 940 milliers d'euros en 2011.

7.2.2 Principales opérations externes réalisées au cours de l'exercice

Aucune opération externe n'a été réalisée au cours de l'exercice 2012.

7.2.3 Participations dans les entreprises mises en équivalence

La Caisse Régionale de Normandie-Seine ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence.

7.2.4 Opérations de titrisation et fonds dédiés

La Caisse Régionale de Normandie-Seine possède un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20.

Cet OPCVM est détenu par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à hauteur de 99,79%. Il est donc consolidé par intégration globale.

7.2.5 Participations non consolidées

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille "Actifs financiers disponibles à la vente", sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

DÉTAIL DES PARTICIPATIONS NON CONSOLIDÉES (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Valeur % de capital Valeur % de capital
au bilan détenu par au bilan détenu par
le Groupe le Groupe
SA Crédit Immobilier de l'Eure 1 979 5,99% 1 974 5,99%
SA Sécomile 213 0,24% 213 0,24%
SAS Sacam Fireca 557 2,40% 557 2,40%
SAS Normandie Seine Immobilier 189 100,00% 1 754 100,00%
SARL Huche Leroy 264 20,83% 281 20,83%
SA Safer 1 226 19,34% 1 221 19,34%
GIE Cedicam 179 1,26% 179 1,26%
SCI Sociétè Immobilière de la Seine 4 533 4,55% 5 160 4,55%
SA Radian 7 0,38% 11 0,38%
SNC CA Titres 1 134 1,72% 1 134 1,72%
SAS Sacam Assurance Caution 939 3,32% 841 3,32%
SAS Sacam Developpement 20 912 2,75% 20 912 2,75%
SAS Sacam International 13 927 2,50% 15 769 2,50%
SCI CAM 1 531 2,36% 1 481 2,36%
SAS Sacam Progica 225 2,35% 224 2,35%
SAS La Boétie 422 254 2,50% 433 399 2,50%
SAS Sacam Machinisme 115 3,72% 112 3,62%
SAS Sacam Santefi 69 2,35% 87 2,35%
SCI Cité de l'Agriculture 63 37,04% 63 37,04%
SAS Sacam Square Habitat 45 3,12% 34 3,12%
SA Normandie Capital Investissement 1 599 10,41% 1 599 10,41%
SAS Sacam Avenir 3 480 3,94% 3 480 3,94%
SAS Sacam Participation 2 009 2,33% 1 884 2,33%
SAS UNEXO 17 677 9,27% 12 292 9,51%
SA ATICAM 113 9,27% 69 9,27%
SA CTCAM 626 1,39% 626 1,39%
SAS LH2T 638 25,50% 200 25,32%
SAS Sacam FIA-NET Europe 945 2,78% 1 356 2,78%
SAS CAGOCA 250 12,50% - 0,00%
Autres Sociétés 1 248 1 167
Valeur
au bilan
des
titres
de
participation
non
consolidés
(1)
498 946 508 079

(1) Dont 22 620 milliers d'euros comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

7.2.6 Ecarts d'acquisition

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas concernée par les écarts d'acquisition sur l'exercice.

7.3 Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est assurée par la direction des risques qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre "facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

7.3.1 Risque de crédit

La gestion du risque au sein de la Caisse Régionale est assurée par le Direction des Risques rattachée au Directeur Général. Conformément à la réglementation, elle a pour mission d'assurer le contrôle permanent des risques comptables, financiers et de contrepartie ainsi que le contrôle de la conformité et des risques opérationnels.

Le cadre général d'intervention en matière de crédit :

La stratégie risque de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine, pour le domaine du crédit, s'inscrit dans une logique de développement raisonné, qui se caractérise par la recherche d'une relation globale et équilibrée avec le client. Elle répond toujours aux deux principes fondamentaux suivants :

  • permettre une prise de décision au plus prés du client pour faciliter la distribution du crédit,
  • déterminer des règles prudentes pour assurer une maîtrise des risques suffisante sans qu'elles soient un obstacle au développement.

Cette stratégie s'appuie sur une politique risque proposée conjointement par les Directions de Marchés et Risques. Elle est validée par le Comité de Direction et approuvée par le Conseil d'Administration et le bilan, réalisé chaque année ainsi que les amendements qui peuvent y être apportés, font l'objet d'une présentation à cette instance.

Les principales évolutions qui vont être apportées à cette politique en ce début d'année 2013, après validation du Conseil d'Administration, concernent la révision du niveau de délégation accordée au Comité des Prêts en cohérence avec le système de délégation existant, la mise en place d'une limite spécifique aux opérations de crédit avec effet de levier (LBO et FSA), l'introduction de critères de financement pour le marché des collectivités et établissements publics et la formalisation des principes mis en œuvre dans la surveillance, la mesure, le recouvrement et la couvertures des risques. Les autres éléments constitutifs de cette politique, n'ont pas fait l'objet de modifications sur 2012 qu'il s'agisse :

  • de la définition des grands risques, spécifique à la Caisse Régionale et de la limite globale qui leur est appliquée ;
  • de l'avis risque indépendant, instauré conformément à la réglementation qui concerne les grands risques définis ci-dessus.
  • Des limites de division des risques et des limites de partage, définies en référence aux fonds propres et au résultat net de la Caisses Régionale.

L'organisation de la fonction risque :

Le contrôle des risques de contrepartie est assuré par une unité indépendante des entités opérationnelles. Elle est placée sous la responsabilité du RCPR (Responsable du Contrôle Permanent et des Risques). Les activités de gestion des risques dans le cadre des processus de recouvrement sont en charge des réseaux pour la partie commerciale. La partie amiable est assurée dans des unités dépendantes des marchés correspondants et le recouvrement judiciaire est réalisé par le service Contentieux.

Le dispositif de surveillance :

Un contrôle des dépassements significatifs de lignes est assuré de manière hebdomadaire et un suivi mensuel est réalisé globalement et par marché sur l'évolution des différents niveaux de risques. Ce dernier point fait l'objet d'une information mensuelle auprès de la Direction Générale et au moins trimestriellement au Conseil d'Administration. Il en est de même du respect des règles de partage et des limites.

Par ailleurs des données de pilotage des risques sont fournies mensuellement aux réseaux.

De plus, un comité risques et provisions analyse et suit les évolutions des risques crédit sur une base mensuelle. Il préconise, sur propositions des différents intervenants, des évolutions sur l'application des différentes politiques. Il suit également les entrées et sorties des dossiers précontentieux et contentieux supérieurs à 150 milliers d'euros. Ce comité étudie également les dotations significatives aux dépréciations et l'évolution des encours. Pour compléter ce dispositif des revues de portefeuille existent, elles permettent d'analyser des dossiers en situations irrégulières ou potentiellement risquées. Elles sont bimestrielles pour le réseau de la banque de détail, trimestrielles pour la banque Entreprises et annuelle pour les dossiers contentieux.

Les données issues du dispositif Bâle II de notation des contreparties, ont été par ailleurs introduites dans les principaux processus de gestion et de pilotage des risques (traitement des opérations en suspens, délégations, mesure et suivi du risque, provisionnement,…).

La politique de provisionnement et de couverture :

Chaque mois les nouvelles créances douteuses ou litigieuses font l'objet d'un provisionnement automatique de leurs intérêts et le capital est couvert en fonction de la valorisation des garanties. Des revues de dépréciations sont organisées de manière périodique pour vérifier sur les principales contreparties la validité de cette provision. Enfin, un suivi mensuel du niveau global et par marché de notre couverture est réalisé. En tant qu'établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Normandie-Seine assume la responsabilité des opérations qu'elle initie. Toutefois au titre de ses missions d'organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.

La Caisse Régionale présente à la garantie de FONCARIS (Fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu'elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d'éligibilité contractualisé pour une période de 3 ans.

Après examen du dossier au sein d'un Comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale de Normandie-Seine, en règle générale à hauteur de 50%. En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

Au 31/12/2012, le montant des dossiers en cours avec Foncaris s'élève à 110 Millions d'euros. Les tableaux ci-dessous présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

Exposition maximale au risque de crédit

L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

(En milliers d'euros
)
-------------- --------------
31/12/12 31/12/11
Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 10 454 8 096
Instruments dérivés de couverture 62 667 63 541
Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable ) 298 637 243 515
Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) 33 914 6 267
Prêts et créances sur la clientèle 9 615 683 9 301 712
Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 237 162 176 365
Exposition
des
engagements
de bilan
(nets
de
dépréciations
)
10 258 517 9 799 496
Engagements de financement donnés (hors opérations internes) 1 123 013 1 277 711
Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) 155 955 198 382
Provisions - Engagements par signature -2 674 -2 876
Exposition
des
engagements
hors
bilan
(nets
de
provisions
)
1 276 294 1 473 217

Au 31 décembre 2012 le montant des garanties reçues relatives aux actifs non dépréciés et sans arriérés de paiement s'élèvent à 5 403 439 milliers d'euros sur les prêts et créances sur la clientèle et à 85 987 milliers d'euros sur les engagements de financement donnés. Le montant des garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés ou en arrières de paiement sur les prêts et créances s'élèvent à 194 175 milliers d'euros.

Prêts et créances sur la clientèle par agent économique (En milliers d'euros)

31/12/12
Encours
bruts
Dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales
Banques centrales
Institutions non établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
1 210 637
1 586 382
7 070 875
6 585
51 781
109 388
5 647
40 158
65 759
38 882
101 765
0
0
1 204 990
1 507 342
6 903 351
Total
* Prêts
et créances
sur
la client
èle
9 867 894 167 754 111 564 140 647 9 615 683

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 539 milliers d'euros.

31/12/11
Encours
bruts
Dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
Administrations centrales
Banques centrales
Institutions non établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
1 222 880
1 454 816
6 882 582
6 215
52 094
103 988
5 817
44 091
63 837
37 363
107 458
0
0
1 217 063
1 373 362
6 711 287
Total
* Prêts
et créances
sur
la client
èle
9 560 278 162 297 113 745 144 821 9 301 712

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 724 milliers d'euros.

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Engagements de financement en faveur de la clientèle
Administrations centrales
Institutions non établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
131 263
400 061
591 689
190 797
417 168
669 746
Total
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT
1 123 013 1 277 711
Engagements de garantie en faveur de la clientèle
Administrations centrales
Institutions non établissements de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
9 132
132 005
21 833
6 565
180 316
19 668
Total
ENGAGEMENTS DE GARANTIE
162 970 206 549

Dettes envers la clientèle par agent économique (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Administrations centrales 83 2 125
Institutions non établissements de crédit 59 579 26 977
Grandes entreprises 731 945 552 686
Clientèle de détail 1 962 043 1 946 563
Total Dettes envers la clientèle 2 753 650 2 528 351

Concentrations par zone géographique de l'activité de crédit

Prêts et créances sur la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros)

31/12/12
Encours
bruts
Dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
France (y compris DOM-TOM) 9 853 534 167 523 111 409 140 647 9 601 478
Autres pays de l'UE 4 426 201 136 4 290
Autres pays d'Europe 2 287 19 19 2 268
Amérique du Nord 1 262 1 262
Amériques Centrale et du Sud 508 508
Afrique et Moyen Orient 3 424 11 3 424
Asie et Océanie (hors Japon) 1 997 1 997
Japon 456 456
Organismes supranationaux 0
Total * Prêts et créances sur la clientèle 9 867 894 167 754 111 564 140 647 9 615 683

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 539 milliers d'euros.

31/12/11
Encours
bruts
Dont encours
bruts dépréciés
sur base
individuelle
Dépréciations
individuelles
Dépréciations
collectives
Total
France (y compris DOM-TOM) 9 547 271 162 260 113 717 144 821 9 288 733
Autres pays de l'UE 5 107 10 10 5 097
Autres pays d'Europe 1 350 18 18 1 332
Amérique du Nord 1 678 1 678
Amériques Centrale et du Sud 594 594
Afrique et Moyen Orient 2 096 8 2 096
Asie et Océanie (hors Japon) 1 694 1 694
Japon 488 1 488
Organismes supranationaux 0
Total * Prêts et créances sur la clientèle 9 560 278 162 297 113 745 144 821 9 301 712

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 724 milliers d'euros.

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros)

Dettes envers la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros)

Japon

31/12/12 31/12/11
France (y compris DOM-TOM) 2 742 570 2 512 398
Autres pays de l'UE 5 841 4 765
Autres pays d'Europe 1 035 7 538
Amérique du Nord 1 322 1 325
Amériques Centrale et du Sud 188 340
Afrique et Moyen Orient 1 245 1 123
Asie et Océanie (hors Japon) 1 368 765
Japon 81 97
Organismes supra-nationaux
TOTAL DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE 2 753 650 2 528 351

Total ENGAGEMENTS DE GARANTIE 162 970 206 549

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (En milliers d'euros)

31/12/12
Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance
^ 90 jours 1 90 jours
^ 180 jours
1 180 jours
^ 1an
1 1 an Valeur
comptable
des actifs
financiers
en souffrance
Valeur
nette
comptable
des actifs
dépréciés
individuellement
Dépréciations
d'actifs
financiers
individuellement
et collectivement
testés
Instruments de capitaux propres 438 079 -27 036
Instruments de dette
Administrations centrales
Banques centrales
Etablissements de crédit
Institutions non établissements
de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
0 0 0 0 0
0
0
0
0
0
0
0 0
Prêts et avances
Administrations centrales
Banques centrales
Etablissements de crédit
Institutions non établissements
de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
220 154
71 157
79 259
69 738
1 812
301
1 511
288
288
0 222 254
0
0
0
71 157
79 560
71 537
56 190
938
11 623
43 629
-252 211
-5 647
-79 040
-167 524
TOTAL ACTIFS FINANCIERS EN
SOUFFRANCE OU DÉPRÉCIES
INDIVIDUELLEMENT
220 154 1 812 288 0 222 254 494 269 -279 247
31/12/11
Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance
^ 90 jours 1 90 jours
^ 180 jours
1 180 jours
^ 1an
1 1 an Valeur
comptable
des actifs
financiers
en souffrance
Valeur
nette
comptable
des actifs
dépréciés
individuellement
Dépréciations
d'actifs
financiers
individuellement
et collectivement
testés
Instruments de capitaux propres 3 730 -4 549
Instruments de dette
Administrations centrales
Banques centrales
Etablissements de crédit
Institutions non établissements
de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
0 0 0 0 0
0
0
0
0
0
0
0 0
Prêts et avances
Administrations centrales
Banques centrales
Etablissements de crédit
Institutions non établissements
de crédit
Grandes entreprises
Clientèle de détail
214 475
72 113
83 523
58 839
1 019
225
794
27
27
0 215 521
0
0
0
72 113
83 748
59 660
48 552
398
8 003
40 151
-258 566
-5 817
-120 292
-132 457
TOTAL ACTIFS FINANCIERS EN
SOUFFRANCE OU DÉPRÉCIES
INDIVIDUELLEMENT
214 475 1 019 27 0 215 521 52 282 -263 115

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 106

Opérations sur instruments dérivés - Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Valeur
de marché
positive
Risque
de crédit
potentiel*
Total risque
de
contrepartie
Valeur
de marché
positive
Risque
de crédit
potentiel*
Total risque
de
contrepartie
Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés
Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés
Risques sur les autres contreparties
19 028
10 312
3 580
1 413
0
22 608
11 725
18 810
7 920
2 893
1 793
0
21 703
9 713
Total
ris
ques
de
contreparties
29 340 4 993 34 333 26 730 4 686 31 416
Risques sur contrats de :
taux d'intérêt, change et matières premières
dérivés actions et sur indices
dérivés de crédit
0
0
0
0
0
0
0
0
Total
RISques
sur
contrats
0 0 0 0 0 0
Incidence des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0
Total
apr
ès effets
des
accords
de compensation
et de collatérisation
29 340 4 993 34 333 26 730 4 686 31 416

* calculé selon les normes prudentielles Bâle II

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

7.3.2. Risque de marché

L'encadrement des risques de marché de la Caisse Régionale repose sur la combinaison de plusieurs indicateurs faisant l'objet de limites globales ou de seuils d'intervention opérationnels. Il faut distinguer parmi ces indicateurs trois grands types : la Value at Risk (VaR), le scénario catastrophe (Stress Scénario) et les indicateurs complémentaires définis au niveau de la Caisse Régionale : le "Take Profit" et le "Stop Alerte".

La VaR peut être définie comme une mesure relative de la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés. La VaR représente le manque à gagner par rapport à son objectif de performance.

La Caisse Régionale retient un intervalle de confiance de 99% et un horizon de temps de 1 mois.

La limite en VaR définie dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2012 est de 11,8 millions d'euros.

Le stress scénario retenu dans le cadre de la politique de placement des excédents de fonds propres 2012 est le suivant :

Stress scénario
Monétaire 0
Obligataire Choc* sensibilité
Convertibles -14%
Actions -35%
Alternatif -10%
Matières premières -35%
Immobilier -40%

La limite en scénario catastrophe définie dans la politique de placement des excédents de fonds propres 2012 est de 35,7 millions d'euros. La sous limite « action » est de 17,2 millions d'euros.

La Caisse Régionale ne détient pas de portefeuille de négociation. Elle n'est donc pas assujettie à une exigence complémentaire en fonds propres pour couvrir les risques de marché relatifs à ce type de portefeuille.

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

Instruments dérivés de couverture - juste valeur actif (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Opérations
sur Marchés Organisés
Opérations
de gré à gré
Total
en
Total
en
^ 1 an 1 1 an
^5 ans
1 5 ans ^ 1 an 1 1 an
^ 5 ans
1 5 ans valeur
de
marché
valeur
de
marché
Instruments de taux d'intérêt
Futures
FRA
0 0 0 25 60 206 2 436 62 667 63 541
Swaps de taux d'intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
Autres instruments conditionnels
25 60 206 2 436 62 667 63 541
Instruments de devises et or
Opérations fermes de change
Options de change
0 0 0 0 0 0 0 0
Autres instruments
Dérivés sur actions & indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
Autres
0 0 0 0 0 0 0 0
Sous
total
0 0 0 25 60 206 2 436 62 667 63 541
Opérations de change à terme
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE - ACTIF 0 0 0 25 60 206 2 436 62 667 63 541

Instruments dérivés de couverture - juste valeur PASSif (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Opérations
sur Marchés Organisés
Opérations
de gré à gré
Total
en
Total
en
^ 1 an 1 1 an
^5 ans
1 5 ans ^ 1 an 1 1 an
^ 5 ans
1 5 ans valeur
de
marché
valeur
de
marché
Instruments de taux d'intérêt
Futures
FRA
Swaps de taux d'intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
Autres instruments conditionnels
0 0 0 1 212
1 212
43 224
43 224
4 671
4 671
49 107
49 107
34 982
34 982
Instruments de devises et or
Opérations fermes de change
Options de change
0 0 0 0 0 0 0 0
0
Autres instruments
Dérivés sur actions & indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
Autres
0 0 0 0 0 0 0 0
Sous
total
0 0 0 1 212 43 224 4 671 49 107 34 982
Opérations de change à terme
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE - PASSIF 0 0 0 1 212 43 224 4 671 49 107 34 982

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE

COMPTES CONSOLIDÉS 108

Instruments dérivés de transaction - juste valeur ACTif (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Opérations
sur Marchés Organisés
Opérations
de gré à gré
Total
en
Total
en
^ 1 an 1 1 an
^5 ans
1 5 ans ^ 1 an 1 1 an
^ 5 ans
1 5 ans valeur
de
marché
valeur
de
marché
Instruments de taux d'intérêt
Futures
FRA
0 0 0 69 2 656 7 526 10 251 8 035
Swaps de taux d'intérêts
Options de taux
69 2 487 7 379 9 935 7 642
Caps-floors-collars
Autres instruments conditionnels
169 147 316 393
Instruments de devises et or
Opérations fermes de change
Options de change
0 0 0 0 0 0 0 0
Autres instruments
Dérivés sur actions & indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
0 0 0 83 0 0 83 40
Autres 83 83 40
Sous
total
0 0 0 152 2 656 7 526 10 334 8 075
Opérations de change à terme
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE TRANSACTION - ACTIF 0 0 0 152 2 656 7 526 10 334 8 075

Instruments dérivés de transaction - juste valeur passif (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Opérations
sur Marchés Organisés
Opérations
de gré à gré
Total
en
Total
en
^ 1 an 1 1 an
^5 ans
1 5 ans ^ 1 an 1 1 an
^ 5 ans
1 5 ans valeur
de
marché
valeur
de
marché
Instruments de taux d'intérêt
Futures
FRA
0 0 0 69 5 789 7 490 13 348 9 135
Swaps de taux d'intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
69 5 606 7 379 13 054 8 807
Autres instruments conditionnels 183 111 294 328
Instruments de devises et or
Opérations fermes de change
Options de change
0 0 0 0 0 0 0 0
Autres instruments
Dérivés sur actions & indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
0 0 0 98 0 0 98 34
Autres 98 98 34
Sous
total
0 0 0 167 5 789 7 490 13 446 9 169
Opérations de change à terme
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE TRANSACTION - PASSIF 0 0 0 167 5 789 7 490 13 446 9 169

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Total
encours
Total
encours
notionnel notionnel
Instruments de taux d'intérêt 2 521 252 2 330 040
Futures
FRA
Swaps de taux d'intérêts
Options de taux
2 485 646 2 287 560
Caps-floors-collars
Autres instruments conditionnels
35 606 42 480
Instruments de devises et or 30 368 26 410
Opérations fermes de change
Options de change 30 368 26 410
Autres instruments 0 0
Dérivés sur actions & indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
Autres
Sous
total
2 551 620 2 356 450
Opérations de change à terme 32 161 43 890
Total
NOTIONNELS
2 583 781 2 400 340

Risque de change

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est pas impactée par le risque de change.

contribution des différentes devises au bilan consolidé (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/111
Actif Passif Actif Passif
EUR 12 154 142 12 154 142 11 500 170 11 500 170
Autres devises de l'UE 308 308 136 136
USD 5 013 5 013 7 270 7 270
JPY 25 25 171 171
Autres devises 133 133 28 28
Total
bilan
12 159 621 12 159 621 11 507 775 11 507 775

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission (En milliers d'euros)

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables).

7.3.3. Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité est encadré par des règles sur le refinancement court terme et moyen terme de la Caisse Régionale :

Les règles afférentes au refinancement court terme visent à permettre à la Caisse Régionale de survivre à des crises de liquidité d'intensité et de durées variables, correspondant à trois typologie de stress scénarii (crise systémique; crise idiosyncratique; crise globale). Ces règles s'expriment au travers un double encadrement :

  • Limite sur le volume maximal de refinancement court terme : limite court terme (révisée semestriellement).
  • Profil minimal du refinancement court terme.

Les règles afférentes au refinancement moyen long terme visent à limiter le risque de ne pas pouvoir renouveler les refinancements moyen long terme au moment de leur échéance dans des conditions normales mais également à limiter la sensibilité du Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale à une hausse significative des spreads de liquidité moyen long terme comme cela se produit dans le cas d'une crise de liquidité. Les objectifs sont d'une part d'anticiper de manière prudente la gestion des tombées de dettes moyen long terme, et d'autre part de protéger la rentabilité future de la banque dans sa composante marge de transformation en liquidité. Ces règles s'expriment au travers d'un double encadrement :

  • limite sur le risque de concentration des échéances : les tombées de dettes moyen long terme de la Caisse Régionale ne doivent pas dépasser 2,5 % des encours de crédits par semestre (avec possibilité d'abaissement de limite à 2 % ou 1,75 %, voir même de geler les possibilités d'emprunts par Crédit Agricole SA si la limite Groupe est atteinte pour un semestre).
  • limite sur le risque de prix de la liquidité : la perte annuelle induite par une hausse significative des spreads de liquidité ne doit pas dépasser 7,5 % du PNB d'activité de la Caisse Régionale.

La Caisse Régionale est assujettie au respect du ratio de liquidité standard. Il est calculé mensuellement, sur base individuelle, le seuil minima étant de 100%.

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/12
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)
175 052
704 630
35 912
1 003 835
154 394
3 174 063
514 270
4 985 366
879 628
9 867 894
Total
Dépréciations
879 682 1 039 747 3 328 457 5 499 636 10 747 522
-252 211
TOTAL PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET SUR LA CLIENTÈLE 10 495 311
31/12/11
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)
112 698
712 443
66 344
933 971
74 609
3 099 794
383 906
4 814 070
637 557
9 560 278
Total
Dépréciations
825 141 1 000 315 3 174 403 5 197 976 10 197 835
-258 566
TOTAL PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET SUR LA CLIENTÈLE 9 939 269

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros)

31/12/12
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Dettes envers la clientèle
1 300 645
2 179 539
1 632 795
143 266
2 717 182
429 048
1 341 619
1 797
6 992 241
2 753 650
TOTAL DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET LA CLIENTÈLE 3 480 184 1 776 061 3 146 230 1 343 416 9 745 891
Valeur
au bilan
9 745 891
31/12/11
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
Dettes envers la clientèle
1 429 884
2 244 138
1 641 607
26 799
2 596 194
256 094
1 401 957
1 320
7 069 642
2 528 351
TOTAL DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT ET LA CLIENTÈLE 3 674 022 1 668 406 2 852 288 1 403 277 9 597 993
Valeur
au bilan
9 597 993

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros)

31/12/12
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse 40 1 400 1 440
Titres du marché interbancaire 0
Titres de créances négociables : 498 622 25 004 2 000 525 626
Emprunts obligataires 0
Autres dettes représentées par un titre 0
Total Dettes représentées par un titre 498 662 25 004 1 400 2 000 527 066
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée 0
Dettes subordonnées à durée indéterminée 0
Dépôt de garantie à caractère mutuel 0
Titres et emprunts participatifs 0
Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0
31/12/11
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Total
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse 1 406 1 406
Titres du marché interbancaire 0
Titres de créances négociables : 140 097 500 5 000 145 597
Emprunts obligataires 0
Autres dettes représentées par un titre 0
Total Dettes représentées par un titre 141 503 500 5 000 0 147 003
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée 9 5 336 5 345
Dettes subordonnées à durée indéterminée 0
Dépôt de garantie à caractère mutuel 0
Titres et emprunts participatifs 0
Total Dettes subordonnées 0 9 0 5 336 5 345

7.3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d'intérêts et de change

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

Instruments dérivés de couverture (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Valeur marché Montant Valeur marché Montant
Positive Négative notionnel Positive Négative notionnel
Couverture de juste valeur 62 667 48 979 2 140 898 63 541 34 731 1 914 664
Taux d'intérêt 62 667 48 979 2 140 898 63 541 34 731 1 914 664
Capitaux propres
Change
Crédit
Matières premières
Autres
Couverture de flux de trésorerie 0 128 12 500 0 251 22 500
Taux d'intérêt 128 12 500 251 22 500
Capitaux propres
Change
Crédit
Matières premières
Autres
Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger
TOTAL INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE 62 667 49 107 2 153 398 63 541 34 982 1 937 164

7.3.5. Risques opérationnels

Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'événements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.

Cf. Rapport de gestion (partie D. Risques Opérationnels)

7.3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Normandie-Seine est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Normandie-Seine est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90- 02 et exigés par l'Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu'au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l'exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

  • les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,
  • les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,
  • les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation (En milliers d'euros)

31/12/12 (estimation) 31/12/11 (définitif)
Fonds propres de base (tier 1)
Fonds propres complémentaires (tier 2)
Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)
1 021 372 879 867
Total
des
fonds
propres
prudentiels
1 021 372 879 867

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Normandie-Seine doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%. En 2012 comme en 2011, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a répondu aux exigences réglementaires.

(En milliers d'euros)

Sur opérations avec les établissements de crédit 9 575 12 072
Sur opérations internes au Crédit Agricole 33 059 16 854
Sur opérations avec la clientèle 362 479 369 899
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 415 415
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 8 102 7 520
Intérêts courus et échus des instruments de couverture 28 017 37 150
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et produits assimilés
Produits
d'intér
êts (1) (2)
441 647 443 910
Sur opérations avec les établissements de crédit
Sur opérations internes au Crédit Agricole
-9 161
-176 942
-11 162
-195 189
Sur opérations avec la clientèle -18 816 -7 281
Sur dettes représentées par un titre -3 347
Sur dettes subordonnées -199 -294
-208
Intérêts courus et échus des instruments de couverture -25 585 -30 210

Autres intérêts et charges assimilées -5 -14 Charges d'intérêts -234 055 -244 358

31/12/12 31/12/11

(1) dont 8 006 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2012 contre 5 076 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

(2) dont 2 604 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2012 contre 2 777 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

7.4.2. Commissions nettes

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Produits Charges Net Produits Charges Net
Sur opérations avec les établissements de crédit 657 -14 643 920 -13 907
Sur opérations internes au Crédit Agricole 27 566 -14 837 12 729 21 472 -14 571 6 901
Sur opérations avec la clientèle 38 884 -621 38 263 39 205 -1 115 38 090
Sur opérations sur titres -11 -11 0
Sur opérations de change 157 157 167 167
Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan(1) 0 3 087 -371 2 716
Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 102 011 -7 556 94 455 110 155 -8 325 101 830
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 5 601 5 601 2 324 2 324
Produits
nets
des
commissions
174 876 -23 039 151 837 177 330 -24 395 152 935

(1) reclassement en 2012 des commissions sur engagements affectés jusqu'au 31/12/2011 sur la ligne « opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan » des

« Commissions nettes » vers « opérations avec la clientèle » ou « opérations internes au Crédit Agricole » dans la rubrique « produits et charges d'intérêts ».

7.4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Dividendes reçus
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature
Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)
Résultat de la comptabilité de couverture
-2 650
256
-1 235
271
Gains
ou
pertes
nets
sur
instruments
financiers
à la juste
valeur
par
résultat
-2 394 -964

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (En milliers d'euros)

31/12/12
Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)
7 946
4 396
3 550
-7 946
-3 550
-4 396
0
846
-846
Couvertures de flux de trésorerie
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
0 0 0
0
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace
0 0 0
0
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers
Variations de juste valeur des éléments couverts
Variations de juste valeur des dérivés de couverture
176 353
94 949
81 404
-176 353
-81 404
-94 949
0
13 545
-13 545
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace
0 0 0
0
Total
résultat
de
la compta
bilité
de
couverture
184 299 -184 299 0
31/12/11
Profits Pertes Net
Couvertures de juste valeur 6 160 -6 160 0
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 3 600 -2 560 1 040
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 2 560 -3 600 -1 040
Couvertures de flux de trésorerie 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace 0
Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 135 189 -135 189 0
Variations de juste valeur des éléments couverts 80 175 -55 014 25 161
Variations de juste valeur des dérivés de couverture 55 014 -80 175 -25 161
Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 0
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace 0
Total
résultat
de
la compta
bilité
de
couverture
141 349 -141 349 0

7.4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d'euros) 31/12/12 31/12/11 Dividendes reçus(3) 2 453 16 928 Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *(1) 15 581 12 192 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)(2) -22 785 -1 243 Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente -4 751 27 877

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 7.4.8

(1) dont 9 424 milliers d'euros de plus-value latente sur le titre SAS Rue la Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre le coût de revient historique moyen du titre, et sa juste valeur au moment du reclassement (soit 14 euros par titre).

(2) dont : • 11 145 milliers d'euros de dépréciation sur les titres SAS Rue La Boétie. Ce montant correspond à la différence entre le coût de 14 euros par titre (juste valeur du titre au 30 septembre 2012) et sa valeur estimée pour la détermination de la dépréciation soit 13,64 euros.

• une dotation sur les titres de participation Sacam international pour 8 536 milliers d'euros.

• une dotation complémentaire sur les titres de participation Normandie-Seine Immobilier pour 3 065 milliers d'euros.

(3) la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas perçu en 2012 de dividende de la SAS Rue La Boetie alors qu'il s'élevait à 14 940 milliers d'euros en 2011.

7.4.5. Produits et charges nets des autres activités

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance
Autres produits nets de l'activité d'assurance
Variation des provisions techniques des contrats d'assurance
Produits nets des immeubles de placement
Autres produits (charges) nets
-96
-381
94
-1 377
Produits
(charges
) des
autres
activités
-477 -1 283

7.4.6. Charges générales d'exploitation

(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Charges de personnel
Impôts et taxes
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation
120 010
10 158
59 839
115 779
7 667
59 955
Charges
générales
d'exploitation
190 007 183 401

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée ci-dessous :

(En milliers d'euros hors taxes)

2012
KPMG ERNST &
YOUNG
Total Total
Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés
Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes
89 89 178
0
174
0
Total
HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
89 89 178 174

7.4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Dotations aux amortissements 8 455 9 393
immobilisations corporelles 8 294 9 248
immobilisations incorporelles 161 145
Dotations aux dépréciations 0 0
immobilisations corporelles
immobilisations incorporelles
DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX DÉPRÉCIATIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES 8 455 9 393

7.4.8. Coût du risque

(En milliers d'euros)

Autres pertes -394 -328

Coût du risque -1 001 -29 234

7.4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Immo
bilisations
corporelles
et incorporelles
d'exploitation
1 854 35
Plus-values de cession
Moins-values de cession
1 882
-28
62
-27
Titres
de
capitau
x propres
consolidés
0 0
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Produits
(charges
) nets
sur
opérations
de
regroupement
0
Gains
ou
pertes
NETS sur
autres
actifs
1 854 35

7.4.10. Impôts

Charge
d'imp
ôt (En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Charge d'impôt courant
Charge d'impôt différé
58 181
-123
50 209
-1 454
Charge
d'impôt de
la période
58 058 48 755

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 117

Réconciliation du taux d'impôt théorique avec le taux d'impôt constaté (En milliers d'euros)

31/12/12
Base Taux Impôt
d'impôt
Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence 154 198 36,10% 55 665
Effet des différences permanentes 3 259
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 205
Effet de l'imposition à taux réduit -629
Effet des autres éléments -442
Taux et charge
effectif
d'impôt
37,65% 58 058

Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2012.

(En milliers d'euros)

31/12/11
Base Taux Impôt
d'impôt
Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence 156 124 36,10% 56 361
Effet des différences permanentes -4 752
Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères 0
Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 639
Effet de l'imposition à taux réduit -192
Effet des autres éléments -3 301
Taux et charge
effectif
d'impôt
31,23% 48 755

7.4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d'impôts.

Détail des variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Total
des gains/
Liés
aux
écarts
de
conversion
Variation
de juste
valeur
des actifs
disponibles
à la vente
(1)
Variation
de juste
valeur
des dérivés
de
couverture
Gains
et pertes
actuariels
sur
avantages
post emploi
pertes
comptabilisés
directement
en capitaux
propres
Variation de juste valeur 2 063 77 2 140
Transfert en compte de résultat 4 325(*) 4 325
Variation de l'écart de conversion 0
Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 808 -1 808
Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
sur entités mises en équivalence
0
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
exercice 2012 (part du Groupe)
0 6 388 77 -1 808 4 657
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
exercice 2012 (part minoritaire)
5 5
Total
gains
ou
pertes
compta
bilisés
directement
en capitau
x propres
exercice
2012 (1)
0 6 393 77 -1 808 4 662
Variation de juste valeur -11 346 40 -11 306
Transfert en compte de résultat -8 329 -8 329
Variation de l'écart de conversion 0
Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 819 819
Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
sur entités mises en équivalence
0
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
exercice 2011 (part du Groupe)
0 -19 675 40 819 -18 816
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres
exercice 2011 (part minoritaire)
-2 -2
Total
gains
ou
pertes
compta
bilisés
directement
en capitau
x propres
exercice
2011 (1)
0 -197 677 40 819 -18 818

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Montant brut
Impôt
10 789
-4 396
-26 154
6 477
Total
net
DES GAINS OU PERTES
6 393 -19 677

(*) dont 9 424 milliers d'euros de gains latents relatifs aux titres SAS Rue La Boétie.

7.5. Informations sectorielles

La Caisse Régionale de Normandie-Seine exerce l'essentiel de son activité en France, dans le seul secteur d'activité et dans la banque de proximité.

7.6. Notes relatives au bilan

7.6.1. Caisse, Banques centrales

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Actif Passif Actif Passif
Caisse 46 802 46 763
Banques centrales 10 026 10 977
Valeur
au bilan
56 828 0 57 740 0

7.6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
10 454 8 096
Valeur
au bilan
10 454 8 096
Dont Titres prêtés

Actifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Titres détenus à des fins de transaction 120 21
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe 120 21
Actions et autres titres à revenu variable
Instruments dérivés 10 334 8 075
Valeur
au bilan
10 454 8 096

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l'entité est autorisée à redonner en garantie.

Actifs
financiers
à la juste
valeur
par
résultat
sur
option
(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Créances sur la clientèle
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte
Titres à la juste valeur par résultat sur option
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
0 0
Valeur
au bilan
0 0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
13 446 9 169
Valeur
au bilan
13 446 9 169

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 120

Passifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/12 31/12/11 Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers la clientèle Dettes envers les établissements de crédit Instruments dérivés 13 446 9 169 Valeur au bilan 13 446 9 169

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 7.3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d'intérêts.

7.6.3. Instruments dérivés de couverture

L'information détaillée est fournie à la note 7.3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.

7.6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Juste Gains Pertes Juste Gains Pertes
valeur comptabilisés comptabilisées valeur comptabilisés comptabilisées
directement directement directement directement
en capitaux en capitaux en capitaux en capitaux
propres propres propres propres
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe 298 637 12 848 146 243 515 7 105 2 494
Actions et autres titres à revenu variable 97 920 5 832 888 98 740 4 780 5 671
Titres de participation non consolidés (2) 498 947 8 285 475 508 080 17 872 6 715
Total
des
titres
disponi
bles
à la vente
895 504 26 965 1 509 850 335 29 757 14 880
Créances disponibles à la vente
Total
des
créances
disponi
bles
à la vente
0 0 0 0 0 0
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 895 504 26 965 1 509 850 335 29 757 14 880
Impôts -6 776 -356 -4 908 -2 810
Gains
et pertes
compta
bilisés
directement
en
capitau
x propres
sur
actifs
financiers
disponi
bles
à la vente
(net
IS)
20 189 1 153 24 849 12 070

(1) dont 438 079 milliers d'euros de titres classés en titres dépréciés durablement.

(2) en 2012, par exception, les titres SAS Rue de la Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 422 254 milliers d'euros.

Prêts et créances sur les établissements de crédit (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Etablissements de crédit
Comptes et prêts
dont comptes ordinaires débiteurs sains
dont comptes et prêts au jour le jour sains
Valeurs reçues en pension
31 780
1 780
4 088
4 086
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif
Autres prêts et créances
2 134 2 179
Valeur brute 33 914 6 267
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit
33 914 6 267
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires
Comptes et avances à terme
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif
1 742
812 762
31 210
3 464
596 603
31 223
Valeur brute 845 714 631 290
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit
845 714 631 290
Valeur
au bilan
879 628 637 557

Prêts et créances sur la clientèle (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 15 087 11 255
Autres concours à la clientèle 9 738 791 9 438 932
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés 12 006 12 006
Titres non cotés sur un marché actif 3 180 3 179
Créances nées d'opérations d'assurance directe
Créances nées d'opérations de réassurance
Avances en comptes courants d'associés 43 878 41 631
Comptes ordinaires débiteurs 54 952 53 275
Valeur brute 9 867 894 9 560 278
Dépréciations -252 211 -258 566
Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 9 615 683 9 301 712
Opérations de location financement
Location-financement immobilier
Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées
Valeur brute 0 0
Dépréciations
Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole 0 0
Valeur
au bilan
9 615 683 9 301 712

7.6.6. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue

■ La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas transféré d'actif rentrant dans le cadre de l'amendement IFRS7.

7.6.7. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

(En milliers d'euros)

31/12/11 Variation de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/12
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 258 566 54 104 -60 459 252 211
dont dépréciations collectives 48 817 10 435 -3 730 55 522
dont risque sectoriel 96 004 2 018 -12 897 85 125
Opérations de location financement 0
Titres détenus jusqu'à l'échéance 0
Actifs disponibles à la vente (1) 4 549 22 785 -297 27 037
Autres actifs financiers 40 40
Total
des
dépréciations
des
actifs
financiers
263 155 0 76 889 -60 756 0 0 279 288

(1) Les titres SAS Rue de la Boétie ont été dépréciés au cours de l'exercice pour un montant de 11 145 millers d'euros.

31/12/10 Variation de
périmètre
Dotations Reprises et
utilisations
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/11
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
dont dépréciations collectives
dont risque sectoriel
Opérations de location financement
Titres détenus jusqu'à l'échéance
Actifs disponibles à la vente
Autres actifs financiers
242 606
91 804
40 191
3 500
40
100 533
55 813
1 243
-84 573
-42 987
-194
0
258 566
48 817
96 004
0
0
4 549
40
Total
des
dépréciations
des
actifs
financiers
246 146 0 101 776 -84 767 0 0 263 155

7.6.8. Exposition au risque souverain et non souverain sur les pays européens sous surveillance

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'est plus exposée au titre de la dette souveraine. Le titre détenu dans le portefeuille actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance au 31/12/2011 a été remboursé le 15 juin 2012.

Dettes
envers
les
éta
blissements
de
crédit
(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Etablissements de crédit
Comptes et emprunts
dont comptes ordinaires créditeurs
dont comptes et emprunts au jour le jour
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
4 792
2 663
2 652
6
Total 4 792 2 652
Opérations internes au Crédit Agricole
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes et avances à terme
169
6 987 280
20 498
7 046 492
Total 6 987 449 7 066 990
Valeur
au bilan
6 992 241 7 069 642
Dettes
envers
la
client
èle (En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Comptes ordinaires créditeurs 2 066 574 2 169 219
Comptes d'épargne à régime spécial 37 770 30 967
Autres dettes envers la clientèle 649 306 327 705
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d'opérations d'assurance directe
Dettes nées d'opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques 460
Valeur
au bilan
2 753 650 2 528 351

7.6.10. Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

(En milliers
d'euros
)
31/12/12 31/12/11
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
5 904
231 258
3 081
173 284
Total
Dépréciations
237 162 176 365
Valeur
au bilan
237 162 176 365

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 124

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

  • du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance ;
  • du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

(En milliers d'euros)

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a procédé à un reclassement de titres du portefeuille de placement (AFS) vers le portefeuille d'investissement (HTM) au 1er juillet 2009. Les moins values enregistrées (en réserve) au moment du transfert sont reprises de façon actuarielle jusqu'à échéance des titres.

Valeur
Brute
au moment
du transfert
Valeur J
estimative
au moment
du transfert
uste J
valeur
transférée
uste J
valeur
(brute)
restant
à étaler au
31/12/11
uste J
valeur
(brute)
étalée
sur 2012
uste
valeur
(brute)
restant
à étaler au
31/12/12
Obligations
TSR
19 184
1 438
18 061
1 248
-1 123
-190
337
139
193
19
144
120
Total
Actifs
reclassés
20 622 19 309 -1 313 476 212 264

7.6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
Titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
1 440
525 626
1 406
145 597
Valeur
au bilan
527 066 147 003
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôt de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
0 5 345
Valeur
au bilan
0 5 345

7.6.12. Actifs et passifs d'impôts courants et différés

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Impôts courants
Impôts différés
58 416 9 212
56 898
Total
actifs
d'impôts
courants
et différés
58 416 66 110
Impôts courants
Impôts différés
15 956
Total
passifs
d'impôts
courants
et différés
15 956 0

Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décomposent comme suit :

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Impôts
différés
actif
Impôts
différés
passif
Impôts
différés
actif
Impôts
différés
passif
Décalages temporaires comptables-fiscaux 58 946 46 55 466 66
Charges à payer non déductibles 2 118 1 069
Provisions pour risques et charges non déductibles 52 064 54 397
Autres différences temporaires 4 764 46 66
Impots différés / Réserves latentes 167 2 990 83 1 262
Actifs disponibles à la vente 2 990 1 262
Couvertures de Flux de Trésorerie 42 83
Gains et pertes / Ecarts actuariels 125
Impots différés / Résultat 41 052 38 713 36 029 33 352
Effet des compensations -41 749 -41 749 -34 680 -34 680
Total
impôts
différés
58 416 0 56 898 0

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

7.6.13. Comptes de régularisation actif, passif et divers

Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros)

Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Autres passifs (1) 80 554 72 000
Comptes de règlements
Créditeurs divers
Versement restant à effectuer sur titres
Autres passifs d'assurance
Autres
69 771
10 783
62 995
9 005
Comptes de régularisation 150 387 154 971
Comptes d'encaissement et de transfert (2)
Comptes d'ajustement et comptes d'écarts
Produits constatés d'avance
Charges à payer
Autres comptes de régularisation
9 198
52 063
68 238
20 888
16 331
52 591
66 553
19 496
Valeur
au bilan
230 941 226 971

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 126

7.6.14. Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Actifs non courants destinés à être cédés Néant Néant
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Néant Néant

7.6.15. Immeubles de placement

(En milliers d'euros)

31/12/11 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions
et échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/12
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
2 750
-1 030
29
-96
2 779
-1 126
Valeur
au bilan
(1)
1 720 0 -67 0 0 0 1 653

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

31/12/10 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions)
Diminutions
(Cessions
et échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/11
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
1 959
-1 025
971
-78
-180
73
2 750
-1 030
Valeur
au bilan
(1)
934 0 893 -107 0 0 1 720

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

7.6.16. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition)

(En milliers d'euros)

31/12/11 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions
et échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/12
Immobilisations corporelles
d'exploitation
Valeur brute
Amortissements et dépréciations (1)
189 094
-112 389
5 331
-8 294
-9 513
8 948
184 912
-111 735
Valeur
au bilan
76 705 0 -2 963 -565 0 0 73 177
Immobilisations incorporelles
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
2 464
-2 202
121
-161
-688
682
1 897
-1 681
Valeur
au bilan
262 0 -40 -6 0 0 216

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

31/12/10 Variations de
périmètre
Augmentations
(Acquisitions,
regroupements
d'entreprises)
Diminutions
(Cessions
et échéances)
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/11
Immobilisations corporelles
d'exploitation
Valeur brute
Amortissements et dépréciations (1)
187 336
-109 949
5 603
-9 249
-3 845
6 809
189 094
-112 389
Valeur
nette
au bilan
77 387 0 -3 646 2 964 0 0 76 705
Immobilisations incorporelles
Valeur brute
Amortissements et dépréciations
2 776
-2 597
228
-145
-540
540
2 464
-2 202
Valeur
nette
au bilan
179 0 83 0 0 0 262

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

7.6.17. Provisions

(En milliers d'euros)

31/12/11 Variation de
périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises
non utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/12
Risques sur les produits épargne logement
Risques d'exécution des engagements par signature
Risques opérationnels
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)
Litiges divers
Participations
Restructurations
Autres risques
Dont provisions pour risques de litiges
(actions en responsabilité)
Dont autres provisions pour risques
6 620
2 876
5 904
861
236
0
0
5 237
4 150
1 087
0 1 295
573
154
662
3 846
522
1 324
-40
-6
-151
-1 059
-84
-975
-1 043
-1 457
-1 999
-92
-1 389
-1 262
-127
0 345
0
5 577
2 674
4 472
1 209
806
0
0
6 635
3 326
3 309
Total 21 734 0 6 530 -1 256 -5 980 0 345 21 373

(1) Dont 345 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestation définies, tels que détaillés dans la note 7.7.4. dont 864 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

31/12/10 Variation de
périmètre
Dotations Reprises
utilisées
Reprises
non utilisées
Ecart de
conversion
Autres
mouvements
31/12/11
Risques sur les produits épargne logement
Risques d'exécution des engagements par signature
Risques opérationnels
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)
Litiges divers
Participations
Restructurations
Autres risques
7 800
3 355
6 541
941
175
0
0
6 095
0 1 359
748
32
112
1 909
-38
-13
-110
-780
-1 180
-1 800
-1 372
-2
-51
-1 987
0 0 6 620
2 876
5 904
861
236
0
0
5 237
Dont provisions pour risques de litiges
(actions en responsabilité)
Dont autres provisions pour risques
Total
4 598
1 497
24 907
0 865
1 044
4 160
-288
-492
-941
-1 025
-962
-6 392
0 0 4 150
1 087
21 734

(1) Dont 861 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

Provision épargne logement

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans 218 250 66 032
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 555 870 1 096 334
Ancienneté de plus de 10 ans 671 865 329 264
Total plans d'épargne-logement 1 445 985 1 491 630
Total comptes épargne-logement 251 761 250 450
Total
encours
collectés
au
titre
des
contrats
épargne
-logement
1 697 746 1 742 080

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et hors prime d'état.

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Plans d'épargne-logement :
Comptes épargne-logement :
13 752
47 461
16 988
51 225
Total
encours
de
crédits
en
vie
octroyés
au
titre
des
contrats
épargne
-logement
61 213 68 213

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Plans d'épargne-logement
Ancienneté de moins de 4 ans
Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 830
Ancienneté de plus de 10 ans 5 322 4 810
Total plans d'épargne-logement 5 322 5 640
Total comptes épargne-logement 254 980
Total
provision
au
titre
des
contrats
épargne
-logement
5 576 6 620

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

(En milliers d'euros)

31/12/11 Dotations Reprises Autres
mouvements
31/12/12
Plans d'épargne-logement :
Comptes épargne-logement :
5 640
980
318
726
5 322
254
Total
provision
au
titre
des
contrats
épargne
-logement
6 620 0 1 044 0 5 576

L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général".

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l'actualisation du modèle de calcul. Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d'écoulement des Plans Épargne Logement et des Comptes Épargne Logement ainsi que l'intégration d'une composante liquidité afin d'introduire les conditions de marché.

7.6.18. Capitaux propres

7.6.18.1. Composition du capital au 31 décembre 2012

La Caisse régionale de Normandie-Seine est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés

Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du conseil d'administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.

Les CCI sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées.

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de
titres au
01/01/12
Nombre de
titres
émis
Nombre de
titres
remboursés
Nombre de
titres au
31/12/12
Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)
Dont part du Public
Dont part Crédit Agricole S.A.
Dont part Auto-détenue
1 053 618
1 048 855
0
4 763
1 053 618
1 049 810
0
3 808
Certificats Coopératifs d'associés (CCA)
Dont part du Public
Dont part Crédit Agricole S.A.
1 513 954
1 513 954
1 513 954
1 513 954
Parts sociales
Dont 72 Caisses Locales
Dont 20 administrateurs de la CR
Dont Crédit Agricole S.A.
Dont autres sociétaires
3 488 244
3 484 171
20
1
4 052
2
2
2
2
3 488 244
3 484 171
20
1
4 052
TOTAL 6 055 816 2 2 6 055 816

La valeur nominale des titres est de 15,25 € et le montant total du capital est 92 351 milliers d'euros.

7.6.18.2. Actions de préférences

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas émis d'actions de préférence.

7.6.18.3. Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Normandie-Seine sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.

Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus

Année de rattachement du dividende (En milliers d'euros)

égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l'assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

7.6.18.4. Dividendes

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

CCI
CCA
Part Sociale
Montant net Montant net Montant net
2009 4 696 6 767 2 069
2010 5 231 7 524 1 793
2011 5 352 7 691 1 899
Prévu 2012 5 236 7 524 1 474

7.6.18.5. Affectations du résultat et fixation du dividende 2012

L'affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2012 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d'administration à l'Assemblée générale de la Caisse Régionale de Normandie-Seine du 28 Mars 2013.

Soit un résultat à affecter de : 100 253 828,57 €
Report à nouveau créditeur : 21 087,08 €
Bénéfice net de l'exercice : 100 232 741,49 €
Le texte de la résolution est le suivant :

Affectations :

1 473 521,47 €
5 236 481,46 €
7 524 351,38 €
64 514 605,69 €
21 504 868,57 €
100 253 828,57 €

7.6.18.6. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle.

L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.

(En milliers d'euros)

31/12/12
^ 3 mois
1 3 mois
1 1 an
1 5 ans
Indéterminé
Total
à ^ 1an à ^ 5 ans
Caisse, banques centrales 56 828 56 828
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 272 2 656 7 526 10 454
Instruments dérivés de couverture 25 60 206 2 436 62 667
Actifs financiers disponibles à la vente 111 895 393 895 504
Prêts et créances sur les établissements de crédit 175 052 35 912 154 394 480 942 33 328 879 628
Prêts et créances sur la clientèle 640 692 981 296 3 106 351 4 828 553 58 791 9 615 683
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 41 694 41 694
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 2 213 17 321 106 261 111 367 237 162
Total
actifs
financiers
par
échéance
817 957 1 034 937 3 429 868 5 430 824 1 086 034 11 799 620
Banques centrales 0
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 167 5 789 7 490 13 446
Instruments dérivés de couverture 1 101 111 43 224 4 671 49 107
Dettes envers les établissements de crédit 1 300 645 1 632 795 2 717 182 1 341 619 6 992 241
Dettes envers la clientèle 2 179 539 143 266 429 048 1 797 2 753 650
Dettes représentées par un titre 498 662 25 004 1 400 2 000 527 066
Dettes subordonnées 0
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 51 222 51 222
Total
passifs
financiers
par
échéance
3 979 947 1 801 343 3 196 643 1 357 577 51 222 10 386 732

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE COMPTES CONSOLIDÉS 130

(En milliers d'euros)

31/12/11
^ 3 mois 1 3 mois
à ^ 1an
1 1 an
à ^ 5 ans
1 5 ans Indéterminé Total
Caisse, banques centrales 57 740 57 740
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 12 2 072 6 012 8 096
Instruments dérivés de couverture 82 404 54 437 8 618 63 541
Actifs financiers disponibles à la vente 111 185 597 664 627 850 335
Prêts et créances sur les établissements de crédit 112 698 66 344 74 609 350 534 33 372 637 557
Prêts et créances sur la clientèle 653 490 925 457 3 077 634 4 625 033 20 098 9 301 712
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 30 106 30 106
Actifs financiers detenus jusqu'à l'échéance 460 5 426 70 788 99 691 176 365
Total
actifs
financiers
par
échéance
766 730 997 754 3 279 540 5 275 485 805 943 11 125 452
Banques centrales 0
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 12 3 244 5 913 9 169
Instruments dérivés de couverture 57 64 31 100 3 761 34 982
Dettes envers les établissements de crédit 1 429 884 1 641 607 2 596 194 1 401 957 7 069 642
Dettes envers la clientèle 2 244 138 26 799 256 094 1 320 2 528 351
Dettes représentées par un titre 141 503 500 5 000 147 003
Dettes subordonnées 9 5 336 5 345
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 53 180 53 180
Total
passifs
financiers
par
échéance
3 815 582 1 668 991 2 891 632 1 418 287 53 180 9 847 672

7.7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.7.1. Détail des charges de personnel

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/101
Salaires et traitements (1) 61 182 59 314
Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 6 529 7 044
Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 1 081 2 258
Autres charges sociales 24 740 24 126
Intéressement et participation 13 240 14 030
Impôts et taxes sur rémunération 13 238 9 007
Total
charges
de
personnel
120 010 115 779

(1) Dont médailles du travail pour 151 milliers d'euros au 31/12/2012 contre 110 milliers d'euros au 31/12/2011.

7.7.2. Effectif fin de période

EFFECTIFS

31/12/12 31/12/11
France
Etranger
1 752 1 792
Total 1 752 1 792

7.7.3. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

7.7.4. Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

(En milliers d'euros)

Variation
dette
actuarielle
31/12/12 31/12/11
Dette actuarielle au 31/12/n-1 20 425 20 259
Ecart de change
Coût des services rendus sur la période 1 456 1 413
Coût financier 966 781
Cotisations employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre 219
Prestations versées (obligatoire) -1 210 -1 358
(Gains) / pertes actuariels* 2 212 -670
Dette
actuarielle
au 31/12/n
24 068 20 425
Détail
de
la charge
compta
bilisée
au
résultat
31/12/12 31/12/11
Coût des services rendus 1 456 1 413
Coût financier 966 781
Rendement attendu des actifs -671 -690
Amortissement du coût des services passés 26 23
Gains / (pertes) actuariels net
Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes
Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs
Charge
nette
compta
bilisée
au
compte
de
résultat
1 777 1 527
Variation
de juste
valeur
des
actifs
et des
droits
à rem
boursement
31/12/12 31/12/11
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1 20 912 19 998
Ecart de change
Rendement attendu des actifs 671 690
Gains / (pertes) actuariels -554 612
Cotisations payées par l'employeur 3 473 970
Cotisations payées par les employés
Modifications, réductions et liquidations de régime
Variation de périmètre 219
Prestations payées par le fonds -1 210 -1 358
Juste
valeur
des
actifs
/ droits
à rem
boursement
au 31/12/n
23 511 20 912
Position
nette
31/12/12 31/12/11
Dette actuarielle fin de période 24 068 20 425
Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus -211 -237
Impact de la limitation d'actifs
J
uste valeur des actifs fin de période
23 511 20 912
Position
nette
(passif
) / actif
fin
de
période
346 -724
Eléments
reconnus
immédiatement
en SoRIE et compta
bilisés
dans
le résultat
glo
bal (Montants
en
milliers
d'Euros
)
31/12/12 31/12/11
Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi
Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)
2 766 -1 282
Total
des
éléments
reconnus
immédiatement
en SoRIE dans
l'année
2 766 -1 282
Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année 3 580 814
Information
sur
les
actifs
des
régimes
31/12/12 31/12/11
Composition des actifs
% d'obligations 86,1% 84,2%
% d'actions 7,8% 9,1%
% autres actifs 6,1% 6,8%
Régimes
à prestations
définies
: principales
hypot
hèses
actuarielles
31/12/12 31/12/11
Taux d'actualisation (1) 2,85% 4,61%
Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement 3,54% 3,54%
Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement
Taux attendus d'augmentation des salaires 2,80% 3,10%
Taux d'évolution des coûts médicaux
Autres (à détailler)

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

  • Une variation de plus 50 bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement de 3,94% ;
  • Une variation de moins 50 pb des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement de 4,28%.

7.7.5. Autres engagements sociaux

Droit Individuel de Formation

■ Droits acquis cumulés au 31/12/2012 : 126 807 Heures
■ Droits consommés au 31/12/2012 : 10 659 Heures
■ Soldes des droits non consommés au 31/12/2012 : 116 148 Heures

Prime attribuée pour la médaille d'honneur agricole

Tout salarié à qui la médaille d'honneur agricole a été officiellement décernée, a droit, s'il compte au moins cinq ans de service au Crédit Agricole, à une prime d'une valeur égale à 830 € et un chèque cadeau d'une valeur de 50 €.

Le bénéfice de cette prime est attribuée à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles, ces dernières étant attribuées dans les conditions précisées par le décret n°84-591 du 04 Juillet 1984 du ministère chargé de l'agriculture, modifié par le décret n°2000-1015 du 17 octobre 2000. Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 864 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2012.

Indemnité de fin de carrières

Les indemnités de fin de carrière ne sont plus provisionnées dans les comptes de la Caisse Régionale de Normandie-Seine. La Caisse Régionale passe par Predica qui procède aux appels de fonds une fois par an en fin d'année. Lorsque l'évènement (départ à la retraite) intervient, la Caisse Régionale de Normandie-Seine demande à Predica le déblocage des fonds à destination du salarié qui part en retraite.

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 345 euros à la fin de l'exercice 2012.

7.7.6. Paiements à base d'actions

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas de paiement à base d'actions.

7.7.7. Rémunérations de dirigeants

Le montant global des rémunérations alloué pendant l'exercice à l'ensemble des membres des organes de direction s'élève à 1 396 milliers d'euros.

Le montant global des crédits réalisés pour le compte des membres des organes de direction est de 300 milliers d'euros.

Engagements donnés et reçus (En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Engagements
donnés
Engagements de financement 1 123 013 1 357 711
Engagements en faveur d'établissements de crédit 80 000
Engagements en faveur de la clientèle 1 123 013 1 277 711
Ouverture de crédits confirmés 760 074 867 062
- Ouverture de crédits documentaires 3 745 2 882
- Autres ouvertures de crédits confirmés 756 329 864 180
Autres engagements en faveur de la clientèle 362 939 410 649
Engagements de garantie 532 822 576 401
Engagements d'ordre d'établissement de crédit 369 852 369 852
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires
Autres garanties (1) 369 852 369 852
Engagements d'ordre de la clientèle 162 970 206 549
Cautions immobilières 21 717 37 275
Autres garanties d'ordre de la clientèle(2) 141 253 169 274
Engagements
reçus
Engagements de financement 500 000 500 152
Engagements reçus d'établissements de crédit 500 000 500 152
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie 3 080 534 2 877 383
Engagements reçus d'établissements de crédit 353 994 344 803
Engagements reçus de la clientèle 2 726 540 2 532 580
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 231 341 248 735
Autres garanties reçues 2 495 199 2 283 845

(1) Montant correspondant aux engagements des garanties accordées par la Caisse Régionale de Normandie-Seine à CA S.A. dans le cadre du dispositif Switch.

(2) Les garanties financières présentées séparement au 31 décembre 2011 pour un montant de 113 826 milliers d'euros ont été reclassées en «autres garanties d'ordre de la clientèle».

Créances apportées en garantie

Au cours de l'année 2012, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté 4 021 581 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 858 803 milliers d'euros en 2011. La Caisse Régionale de Normandie-Seine conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Normandie-Seine a apporté :

  • 2 548 420 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 1 255 664 milliers d'euros en 2011 ;

  • 99 983 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 289 236 milliers d'euros en 2011 ;

  • 466 867 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 517 575 milliers d'euros en 2011 ;

  • 849 550 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 788 237 milliers d'euros en 2011.

Garanties détenues

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

7.9. Reclassements d'instruments financiers

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas opéré en 2012 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008.

7.10. Juste valeur des instruments financiers

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

(En milliers d'euros)

31/12/12 31/12/11
Valeur
au bilan
Valeur
de marché
Valeur
au bilan
Valeur
de marché
estimée estimée
ACTIFS
Prêts et créances sur les établissements de crédit 879 628 921 065 637 557 637 557
Prêts et créances sur la clientèle 9 615 683 9 880 667 9 301 712 9 376 532
Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 237 162 245 302 176 365 164 242
PASSIFS
Dettes envers les établissements de crédits 6 992 241 7 010 663 7 069 642 7 085 532
Dettes envers la clientèle 2 753 650 2 753 650 2 528 351 2 528 351
Dettes représentées par un titre 527 066 527 066 147 003 147 003
Dettes subordonnées 0 0 5 345 5 345

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Normande-Seine prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s'agit notamment :

  • des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d'intérêts n'ont pas d'influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s'ajustent fréquemment aux taux de marché ;
  • des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;
  • des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l'épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;
  • des passifs exigibles à vue ;
  • des opérations pour lesquelles il n'existe pas de données fiables observables.

7.10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

Actifs financiers valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros)

Total
31/12/12
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée
sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée
sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 10 454 0 10 454 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Titres détenus à des fins de transaction 120 0 120 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 120 120
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 10 334 10 334
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 473 250 10 715 462 535 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 298 637 5 876 292 761
Actions et autres titres à revenu variable(1) 174 613 4 839 169 774
Créances disponibles à la vente 0
Instruments dérivés de couverture 62 667 62 667
Total
actifs
financiers
valorisés
à la juste
valeur
546 371 10 715 535 656 0

(1)Hors 433 399 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (422 254 milliers d'euros nets de dépréciations) (cf. note 2)

Total
31/12/11
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée
sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée
sur des
données non
observables :
Niveau 3
Actifs financiers détenus à des fins de transaction 8 096 0 8 096 0
Créances sur les établissements de crédit 0
Créances sur la clientèle 0
Titres reçus en pension livrée 0
Titres détenus à des fins de transaction 21 0 21 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 21 21
Actions et autres titres à revenu variable 0
Instruments dérivés 8 075 8 075
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Créances sur la clientèle 0
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte 0
Titres à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 0
Actions et autres titres à revenu variable 0
Actifs financiers disponibles à la vente 850 335 9 804 840 531 0
Effets publics et valeurs assimilées 0
Obligations et autres titres à revenu fixe 243 515 4 932 238 583
Actions et autres titres à revenu variable 606 820 4 872 601 948
Créances disponibles à la vente 0
Instruments dérivés de couverture 63 541 63 541
Total
actifs
financiers
valorisés
à la juste
valeur
921 972 9 804 912 168 0

Passifs financiers valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros)

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

Total
31/12/12
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée
sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée
sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction 13 446 0 13 446 0
Titres vendus à découvert 0
Titres donnés en pension livrée 0
Dettes représentées par un titre 0
Dettes envers les établissements de crédit 0
Dettes envers la clientèle 0
Instruments dérivés 13 446 13 446
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0
Instruments dérivés de couverture 49 107 49 107
Total
passifs
financiers
valorisés
à la juste
valeur
62 553 0 62 553 0
Total
31/12/11
Prix cotés sur
des marchés
actifs pour des
instruments
identiques :
Niveau 1
Valorisation
fondée
sur des
données
observables :
Niveau 2
Valorisation
fondée
sur des
données non
observables :
Niveau 3
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
Titres vendus à découvert
Titres donnés en pension livrée
Dettes représentées par un titre
Dettes envers les établissements de crédit
Dettes envers la clientèle
Instruments dérivés
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
Instruments dérivés de couverture
9 169
0
0
0
0
0
9 169
0
34 982
0 9 169
9 169
34 982
0
Total
passifs
financiers
valorisés
à la juste
valeur
44 151 0 44 151 0

7.11. Événements postérieurs à la clôture

La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas constaté d'événements postérieurs à la clôture.

7.12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012

Le périmètre de consolidation est composé de la Caisse Régionale, d'un fonds dédié représenté par l'OPCVM Force Profile 20 (Code ISIN : FR0007044110) géré par la Société de gestion AMUNDI (90, Boulevard Pasteur 75 015 PARIS) et de 72 Caisses Locales.

CAISSE LOCALE ADRESSE CODE POSTAL PRESIDENT
AUMALE Rue René Gicquel 76390 Patrice HERY
BEAUMESNIL 2, rue du Château 27410 Jean-Pierre LEVILLAIN
BEAUMONT LE ROGER 49, Rue Saint Nicolas 27170 Alain VANNIER
BERNAY
BEUZEVILLE
Place du Cosnier
97 Rue de Verdun
27300
27210
Joseph VITTECOQ-WOLFF
Paquita SEBIRE
BOLBEC 1, Place Félix Faure 76210 Hubert COMMARE
BOSC-LE-HARD Rue du grand Tendos 76850 Ghislaine DEHONDT-JEAN
BOURGTHEROULDE Grande Rue 27520 Patrick LIEVENS
BRETEUIL SUR ITON 8 Rue Aristide Briand 27160 Chantal VERMEULEN
BRIONNE 15, Rue de la soie 27800 Gilbert GILLES
BROGLIE 12 Rue Augustin Fresnel 27270 Evelyne FOUQUET
BUCHY 48 Route de Forges 76750 René CARON
CAUDEBEC EN CAUX Rue de la Vicomté 76490 Philippe LEPRINCE
CONCHES EN OUCHE 30, Place Carnot 27190 Christian ESPRIT
CORMEILLES 1, Place du Général de Gaulle 27260 Claude CARDON
CÔTE D'ALBÂTRE
CRIQUETOT L'ESNEVAL
39, Place Robert Gabel–Cany Barville
Place du Général Leclerc
76450
76280
Christian LE ROUX
Gérard BARIL
DAMVILLE 2, Place de la Halle 27240 Benoît LEFORT
DIEPPE 200, Grande Rue 76200 Isabelle DUBUFRESNIL
DOUDEVILLE 11 Place du Général de Gaulle 76560 Noël DUFOUR
DUCLAIR 5 Rue de Verdun 76480 Catherine LILLINI
ECOS 15, rue de Bray 27630 Denis CALLENS
Du pays d'ELBEUF 50, Rue des Martyrs 76500 Régis CAVILLON
ENVERMEU 7, Place du Marché 76630 Gérard LARCHEVEQUE
ETREPAGNY 18 Rue du Maréchal Foch 27150 Jean FREMIN
EU 10, Place Guillaume le Conquérant 76260 Anne-Marie LAVERNOT
EVREUX 14 Rue de Grenoble BP 153 27000 Jean-Louis MAURICE
FAUVILLE EN CAUX 775, rue Bernard THELU 76640 Benoît SERVAIN
FECAMP
FLEURY SUR ANDELLE
63 et 65 Rue Jacques Huet
Rue Pouyer Quertier
76400
27380
Bernard LOUIS
Christophe SYNAEVE
FONTAINE-LUNERAY Rue du Général de Gaulle 76810 Patrick OUVRY
FORGES-LES-EAUX 11, Place Brévière 76440 Francis BEAUFILS
FOUCARMONT-BLANGY SUR BRESLE Place du Marché 76340 François GENTY
GAILLON 25, Avenue du Maréchal Leclerc 27600 Clotilde SENECAL
GISORS 18, rue du Général de Gaulle 27140 Patrick THIBAUT
GODERVILLE Place Godart des Vaux 76110 Véronique TENIERE
GOURNAY-EN-BRAY 17, Place Nationale 76220 Benoît DUCLOS
GRAND-QUEVILLY 108, Avenue des Provinces 76120 Jacques MENG
LE HAVRE 29 à 33, Avenue René Coty 76600 Régis SAADI
LES ANDELYS 7, Place Nicolas Poussin 27700 Alain MARC
LILLEBONNE
LONDINIERES
11, Place du Général de Gaulle
Place du marché
76170
76660
Didier BOCQUET
Hubert TABUR
LONGUEVILLE S/SCIE - BACQUEVILLE Rue Berthet Burlet 76590 Antoine LECOSSAIS
LOUVIERS 1, Rue Delamare 27400 Anne PELLERIN
LYONS-LA -FORÊT 4, rue Froide 27480 Claude PARIS
MESNIL-ESNARD 80, Route de Paris 76240 Emmanuel GOSSE
MONTFORT SUR RISLE 57, rue Saint Pierre 27290 Gérard AUBLE
MONT SAINT AIGNAN Centre commercial Coquets 76130 Jean-Louis BLANC
MONTIVILLIERS 9, Rue René Coty 76290 Pascal VIMBERT
PLATEAU DU NEUBOURG 38, Rue de la République 27110 Jean-Marc LEROY
NEUFCHATEL-en-BRAY 9, Grande Rue Notre Dame 76270 Jacques HUET
NONANCOURT
PACY SUR EURE
Place Aristide Briand
96, Rue Isambard
27320
27120
Annick BEAUFRE
Jean-Pierre BASILLAIS
PAVILLY 22, Rue Jean Maillard 76570 Dorothée VANDENBULCKE
PONT-AUDEMER 2, Rue du Maréchal Leclerc 27500 Françoise TOPSENT
PONT DE L'ARCHE 3, Rue Alphonse Samain 27340 Jean-Félix ANDRÉ
ROUEN 37 Rue Jeanne d'Arc 76000 Joël HEBINCK
ROUTOT- BOURG ACHARD Route de la Chapelle Brestot 27350 Didier CAILLOUEL
RUGLES 33 Rue des Forges 27250 Jean-Pierre CLOUET
RY Grande Rue 76116 José VERHAEGHE
SAINT ANDRE DE L'EURE 23 Rue Chanoine Boulogne 27220 Anne HÉRON
SAINT GEORGES DU VIEVRE 16 Rue de l'Eglise 27450 Etienne LEROUX
SAINT-SAENS Place Maintenon 76680 Igor ROUSSIGNOL
SOTTEVILLE-LES-ROUEN Place de l'Hôtel de Ville 76300 Daniel CASSANDRE
SAINT ROMAIN DE COLBOSC
THIBERVILLE
Place de la libération
36, Rue de Bernay
76430
27230
Michel SAVALLE
Bruno FRANCK DE PREAUMONT
TÔTES / AUFFAY Route de Dieppe 76890 Agnès RUETTE
VALMONT 9 Rue Jules Crochemore 76540 Luc MONVILLE
VERNEUIL SUR AVRE 408, Rue de la Madeleine 27130 Roger DEPUYDT
VERNON 2 bis, Place d'Evreux 27200 Danielle JADART
YERVILLE Place du marché 76760 Pascal DUPERRON
YVETOT Le Mail 76190 Dominique DAVID

92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de e 5.497.100 S.A.S. à capital variable

KPMG Audit ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A. 1/2, place des Saisons 1, cours Valmy 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1

Commissaire aux Comptes Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie Membre de la compagnie régionale de Versailles régionale de Versailles

rapport des commissaires aux comptes sur LES COMPTES CONSOLIDÉS

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Exercice clos le 31 décembre 2012

92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de e 5.497.100 S.A.S. à capital variable

KPMG Audit ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A. 1/2, place des Saisons 1, cours Valmy 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1

Commissaire aux Comptes Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie Membre de la compagnie régionale de Versailles régionale de Versailles

rapport des commissaires aux comptes sur LES COMPTES ANNUELS

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Exercice clos le 31 décembre 2012

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS 148

92923 Paris-La Défense Cedex S.A. au capital de e 5.497.100 S.A.S. à capital variable

KPMG Audit ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A. 1/2, place des Saisons 1, cours Valmy 92400 Courbevoie - Paris-La Défense 1

Commissaire aux Comptes Commissaire aux Comptes Membre de la compagnie Membre de la compagnie régionale de Versailles régionale de Versailles

RAPPORT SPÉCIAL des commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Exercice clos le 31 décembre 2012

2012

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 154

projet de RÉSOLUTIONS

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Assemblée Générale Ordinaire du 28 mars 2013

1re RÉSOLUTION Approbation des comptes individuels

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d'Administration et des Commissaires aux comptes, approuve les comptes individuels de l'exercice clos le 31 décembre 2012, tels qu'ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.

Elle donne quitus aux Administrateurs de leurs mandats pour cet exercice.

2e RéSOLUTION Approbation des comptes consolidés

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du Conseil d'Administration et des Commissaires aux comptes, approuve les comptes consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2012, tels qu'ils lui ont été présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces rapports.

Elle donne quitus aux Administrateurs de leurs mandats pour cet exercice.

3e RéSOLUTION Constat d'évolution du capital social et approbation de remboursement de parts

L'Assemblée générale approuve le remboursement des parts sociales souscrites par Monsieur Alain GUESDON et Monsieur Jean-Pierre AVRIL administrateurs sortants, et la souscription par Madame Chantal VERMEULEN et Monsieur Gabriel BENARD, nouveaux administrateurs, d'une part sociale chacun.

L'Assemblée générale constate que le capital social, qui était de 92 351 194 € au 31 décembre 2011 n'a pas évolué au cours de l'exercice.

4e RéSOLUTION Approbation des dépenses visées à l'article 39-4 du Code Général des Impôts

L'Assemblée Générale, sur le rapport du Conseil d'Administration statuant en application de l'article 223 quater du CGI, approuve le montant global s'élevant à 22.600 € des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code, ainsi que le montant s'élevant à 8.159 €, de l'impôt sur les sociétés acquitté sur ces dépenses.

5e RéSOLUTION Conventions articles L 225-38 à L 225-43 du Code de Commerce

En application de l'article L 511-39 du Code monétaire et financier, l'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions visées aux articles L 225-38 à L 225-43 du Code de Commerce, déclare approuver sans réserve les conventions qui y sont énoncées.

6e RéSOLUTION Rémunérations des parts sociales et dividendes aux CCI et CCA

L'Assemblée Générale fixe à 2,77 % le taux de l'intérêt à servir aux parts sociales pour l'exercice 2012 et autorise le versement des intérêts, soit un montant de 1 473 521,47 €. L'Assemblée Générale décide, sur une base de distribution de 30 % du résultat net, de fixer à 4,97 € le montant du dividende à servir aux Certificats Coopératifs d'Investissement (soit un montant de versement de 5 236 481,46 €), et aux Certificats Coopératifs d'Associés (soit un montant de 7 524 351,38 €).

7e RéSOLUTION Répartition du résultat

L'Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, décide, sur proposition du Conseil d'Administration, d'affecter ainsi qu'il suit, le résultat de l'exercice clos le 31 décembre 2012.

Soit un résultat affecté de : 100 253 828,57 €
C -Réserves facultatives 21 504 868,57 €
B -Réserve légale 64 514 605,69 €
aux certificats coopératifs d'associés (CCA) 7 524 351,38 €
aux certificats coopératifs d'investissement (CCI) 5 236 481,46 €
aux parts sociales à hauteur de 1 473 521,47 €
A -Distribution d'intérêts :
Affectations :
Soit un résultat à affecter de : 100 253 828,57 €
Report à nouveau créditeur :
21 087,08 €
Bénéfice net de l'exercice : 100 232 741,49 €

Les dividendes alloués aux CCI détenus en propre, seront reportés en report à nouveau au cours de l'exercice 2013.

En application de l'article 158 du Code Général des Impôts, l'Assemblée Générale précise la ventilation des revenus distribués.

Montants à distribuer au titre de l'exercice 2012 En €
Eligibles à l'abattement de 40 % (2° du 3 de l'article 158 du CGI)
- Intérêts aux parts sociales
- Intérêts aux certificats coopératifs d'investissement
- Intérêts aux certificats coopératifs d'associés
1 473 521,47
5 236 481,46
7 524 351,38
Non éligibles à l'abattement de 40 % (3° du 3 de l'article 158 du CGI) Néant

Par ailleurs, l'Assemblée Générale rappelle le montant des revenus distribués au titre des trois derniers exercices.

Montants distribués au titre
des trois exercices précédents (en €)
2009 2010 2011
Eligibles à l'abattement
(2° du 3 de l'article 158 du CGI)
- Intérêts aux parts sociales 2 069 313,55 1 792 695,80 1 899 087,24
- Intérêts aux certificats
coopératifs d'investissement
4 709 672,46 5 236 481,46 5 352 379,44
- Intérêts aux certificats
coopératifs d'associés
6 767 374,38 7 524 351,38 7 690 886,32
Non éligibles à l'abattement
(3° du 3 de l'article 158 du CGI)
Néant Néant Néant

8e RéSOLUTION Programme de rachat

L'assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.

La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale ordinaire du 29 mars 2012, est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit 18 mois à compter de la date de la présente assemblée. Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10%) du nombre de CCI composant son capital social. Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5 % du nombre de CCI composant son capital social.

Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché ou de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché réglementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.

Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10 % du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 105 361 titres, et le nombre maximal de CCI détenus après ces achats ne pourra excéder 10 % du nombre de CCI composant le capital de la Caisse Régionale.

Le montant total des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI au cours de cette période est de 5 373 360 (cinq millions trois cent soixante treize mille trois cent soixante) euros. L'acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à 170 (cent soixante dix) euros, étant toutefois précisé que ces CCI pourraient être attribués gratuitement dans les conditions prévues par la loi.

Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :

  • 1) de consentir des options d'achat de CCI de la Caisse Régionale au profit des membres du personnel salarié (ou de certains d'entre eux) et/ou mandataires sociaux exerçant des fonctions de dirigeant (ou de certains d'entre eux) de la Caisse Régionale et des sociétés ou groupements qui lui sont liés ou lui seront liés dans les conditions définies par les dispositions de l'article L.225 -180 du Code de commerce ;
  • 2) d'attribuer des CCI de la Caisse Régionale aux salariés visés à l'alinéa ci-avant, au titre de leur participation aux fruits de l'expansion de l'entreprise ou d'un plan d'épargne d'entreprise ainsi qu'au titre des opérations visées aux articles L.225-197- 1 à L.225-197-3 du Code de commerce ;
  • 3) de conserver les CCI de la Caisse Régionale qui auront été achetés en vue de leur remise ultérieure à l'échange ou en paiement dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe ;
  • 4) d'assurer la couverture de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la Caisse Régionale ;
  • 5) d'assurer l'animation du marché des CCI par un prestataire de services d'investissement dans le cadre d'un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l'AMAFI ;
  • 6) de procéder à l'annulation des CCI acquis, sous réserve d'une Assemblée Générale Extraordinaire ultérieure.

Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat.

La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.

L'assemblée générale donne tous pouvoirs au conseil d'administration pour décider la mise en œuvre de la présente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire..

9e RéSOLUTION Indemnités aux Administrateurs

L'Assemblée Générale ratifie le montant des indemnités versées aux Administrateurs au titre de l'exercice 2012 pour un montant de 196 782 € dans le cadre du budget de 230 000 € fixé par la précédente Assemblée Générale.

L'Assemblée Générale fixe le budget alloué aux indemnités aux Administrateurs au titre de l'exercice 2013 à 230 000 € et donne pouvoir au Conseil d'Administration pour décider de l'affectation de ce budget.

10e RéSOLUTION Renouvellement des mandats des administrateurs

L'Assemblée Générale après avoir constaté qu'elle devait procéder au renouvellement des mandats de :

Madame Françoise TOPSENT, Administratrice atteinte par la limite d'âge. Monsieur Michel DELIVET, Administrateur démissionnaire. Monsieur Charles BAFFARD, Administrateur démissionnaire.

Ainsi qu'aux renouvellements des mandats de : Monsieur Régis CAVILLON, Administrateur sortant Monsieur Pierre DAVOUST, Administrateur sortant Monsieur Jean-Louis MAURICE, Administrateur sortant Monsieur Pascal LHEUREUX, Administrateur sortant Monsieur Jean-Marc LEROY, Administrateur sortant

L'Assemblée Générale constate que les candidatures suivantes ont été reçues : Madame Anne PELLERIN, en remplacement de Madame Françoise TOPSENT Monsieur Matthieu CHAMPION, en remplacement de Monsieur Michel DELIVET Monsieur Christophe SYNAEVE, en remplacement de Monsieur Charles BAFFARD

Par un vote à bulletin secret, l'Assemblée Générale élit aux fonctions d'Administrateur :

Madame , Monsieur
Madame , Monsieur
Madame , Monsieur
Madame , Monsieur
Madame , Monsieur

Madame , Monsieur en remplacement de Madame Françoise TOPSENT Madame , Monsieur en remplacement de Monsieur Michel DELIVET Madame , Monsieur en remplacement de Monsieur Charles BAFFARD

11e RéSOLUTION Composition du Conseil d'Administration

La composition du Conseil d'administration de la Caisse Régionale, à la suite de ce vote et de cette constatation, est désormais la suivante :

Monsieur Gabriel BENARD dont le mandat expirera en 2014 Madame , Monsieur dont le mandat expirera en 2014 Madame Catherine LILLINI dont le mandat expirera en 2014 Madame Isabelle DUBUFRESNIL dont le mandat expirera en 2014 Madame , Monsieur dont le mandat expirera en 2014

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE PROJET DE RÉSOLUTONS 157 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2015 Monsieur Denis CALLENS dont le mandat expirera en 2015 Monsieur Philippe LETHROSNE dont le mandat expirera en 2015 Monsieur Léon LEVASSEUR dont le mandat expirera en 2015 Monsieur Régis SAADI dont le mandat expirera en 2015 Monsieur Dominique DAVID dont le mandat expirera en 2016 Madame Catherine DE WITASSE-THEZY dont le mandat expirera en 2016 Monsieur Noël DUFOUR dont le mandat expirera en 2016 Madame Danielle JADART dont le mandat expirera en 2016 Madame Chantal VERMEULEN dont le mandat expirera en 2016 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2017 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2017 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2017 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2017 Madame, Monsieur dont le mandat expirera en 2017

12e RéSOLUTION Renouvellement / nomination des Commissaires aux Comptes

L'assemblée générale, statuant en la forme ordinaire, en application des dispositions de l'article L 823-3 alinéa 1er du Code de Commerce et de l'article 37 des statuts,constate que les mandats de :

  • KPMG et ERNST & YOUNG Audit (représentés respectivement par M. Gabriel MORIN et M. Bernard Heller), commissaires aux comptes titulaires,
  • M. Rémy TABUTEAU et PICARLE et Associés (représenté par M. Denis PICARLE), commissaires aux comptes suppléants,

arrivent à expiration lors de la présente assemblée.

L'assemblée générale renouvelle pour six exercices :

  • en tant que commissaires aux comptes titulaires :
  • KPMG Audit FSI (représenté par M. Gabriel MORIN),
  • ERNST & YOUNG Audit (représenté par M. Frank ASTOUX)

  • en tant que commissaire aux comptes suppléant

• Picarle et Associés (représenté par M. Marc CHARLES),

et nomme en tant que commissaire aux comptes suppléant pour six exercices :

• KPMG Audit FSII (représenté par M. Malcolm McLARTY)

Leurs mandats prendront fin lors de l'assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2018.

13e RéSOLUTION Prorogation du bureau du Conseil d'Administration

L'Assemblée Générale proroge exceptionnellement, jusqu'à la date du 29 mars 2013, le bureau du Conseil d'Administration tel qu'il avait été constitué à l'issue de la réunion du Conseil d'Administration en date du 30 mars 2012, pour autant que les administrateurs le composant aient été réélus lors de la présente Assemblée Générale.

14e RéSOLUTION Pouvoirs

L'Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait de procès-verbal de la présente Assemblée à l'effet d'accomplir tous dépôts et formalités légales.

projet de RÉSOLUTIONS

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE NORMANDIE-SEINE

Assemblée Générale Extraordinaire du 28 mars 2013

1re RÉSOLUTION Modifications statutaires

L'Assemblée générale extraordinaire décide de modifier les statuts de la Caisse régionale aux fins notamment d'intégrer un sommaire, un intitulé par chaque article, des références actualisées aux dispositions du Code Monétaire et Financier ainsi que les autres propositions statutaires proposées.

L'Assemblée générale approuve en conséquence la nouvelle version des statuts présentée (dont un exemplaire restera annexé au procès-verbal de délibérations de la présente Assemblée).

2e RéSOLUTION Pouvoirs

L'Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procès-verbal de la présente Assemblée pour l'accomplissement de toutes formalités légales.

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE-SEINE PROJET DE RÉSOLUTONS 161

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine Cité de l'agriculture – Chemin de la Bretèque 76230 Bois-Guillaume – Tél. : 02 27 76 60 30 www.ca-normandie-seine.fr

Société coopérative à capital variable immatriculée au RCS de Rouen sous le n° 433 786 738 – Etablissement de crédit agréé Société de courtage en assurances immatriculée au registre des intermédiaires en assurances ORIAS sous le numéro 07 025 320. Service communication interne - 03/2013- Crédit photo : ZigZag – Impression : Le Révérend 02 33 21 64 00

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