Annual Report • Apr 9, 2013
Annual Report
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Avenue de Kéranguen – 56956 Vannes Cedex 9 Tél : 02 97 01 77 77 – Fax : 02 97 01 75 04 www.ca-morbihan.fr
Responsable de la communication financière : Mr Guy FOUQUET, Directeur du département des Finances et Risques
| Déclaration du Président du Conseil d'Administration et du Directeur Général | 5-7 |
|---|---|
| Chiffres Clés | 8-9 |
| Rapport de gestion | 11 |
| Contexte économique et financier | 12 |
| Faits marquants de l'exercice | 12 |
| Rapport Financier | 13-19 |
| Les facteurs de risques | 19-33 |
| Certificats Coopératifs d'Associés et d'Investissement | 33-35 |
| Rapport Environnemental, sociétal et sociétal de l'Entreprise | 35-47 |
| Evènements postérieurs à la date d'arrêté | 47 |
| Perspectives 2013 | 47 |
| Attestation de présence du vérificateur indépendant sur les informations sociales, environnementales | |
| et sociétales figurant dans le rapport de gestion | 48 |
| Rapports sur le Gouvernement d'Entreprise et le Contrôle Interne | 49 |
| Rapport du Président sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle interne | 50-65 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de | |
| la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatif au gouvernement d'entreprise et | |
| aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises | |
| par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier | 66 |
| Comptes consolidés | 67 |
| Cadre général | 69-72 |
| Compte de Résultat | 73 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres | 74-75 |
| Bilan Actif | 76 |
| Bilan Passif | 77 |
| Tableau de variation des capitaux propres | 78 |
| Tableau des flux de trésorerie | 79-80 |
| Notes annexes aux états financiers | 81-139 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes | 140-141 |
| Comptes Sociaux | 143 |
| Bilan | 144-145 |
| Hors Bilan | 146 |
| Compte de Résultat | 147 |
| Notes annexes aux états financiers | 148-184 |
| Rapport des Commissaires aux Comptes | 185-186 |
| Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les Conventions et Engagements réglementés | 187-189 |
| Projet des Résolutions | 191 |
| Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire | 192-195 |
| Rapport des Commissaires aux comptes sur la réduction de capital par annulation de Certificats | |
| Coopératifs d'Investissement achetés | 196 |
| Communiqués | 197 |
| Publications 2012 | 198 |
| Notes | 199 |
Mesdames, Messieurs les sociétaires,
Conformément à l'article 8 de l'instruction de l'Autorité des Marchés Financiers n°2005-11 du 13 décembre 2005, vous trouverez ci-dessous, la déclaration de Mrs Christian TALGORN et Pierre-Louis BOISSIERE, respectivement Président du Conseil d'Administration et Directeur Général de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, sur la responsabilité du rapport financier annuel.
Nous déclarons assumer la responsabilité du rapport annuel et nous attestons qu'à notre connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes applicables. Ils donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, et de l'ensemble des Caisses Locales comprises dans la consolidation. De plus, le présent rapport de gestion présente un tableau fidèle de l'évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan, de ses Caisses Locales et de l'entité Fonds dédié Morbihan Gestion, comprises dans la consolidation, ainsi qu'une description des principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Au cours de l'année 2012, les différents pôles d'expertise régionaux, mis en œuvre entre les quatre Caisses Régionales Bretonnes au cours des deux dernières années, ont contribué activement aux travaux préparatoires de la bascule NICE (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive) pour leurs domaines de compétences. Parmi les nouvelles activités coopérées il convient notamment de signaler :
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2012, le total des souscriptions s'élève à 110,9 millions d'euros.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale Ordinaire et Extraordinaire des 27 mars 2009, 26 mars 2010 et 29 mars 2012, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2012, 97 482 titres (soit 5,43 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 4,2 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 16 décembre 2011 et 21 décembre 2012, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2012, soit 95 554 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011 et 30 478 titres en 2012) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 4,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale détient 1 928 titres (soit 0,11% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 0,06 million d'euros.
Depuis 2010, le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) est rentré dans sa phase opérationnelle. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. La migration de la Caisse Régionale du Morbihan sur cette nouvelle plateforme informatique est prévue au cours du 1 er semestre 2013. De fait, le projet NICE se traduit par des charges informatiques complémentaires (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 5,3 millions d'euros sur l'année 2012.
Dans un contexte de croissance incertaine et faible (entre 0,3% et 0,8%) le Crédit Agricole du Morbihan continuera à développer son activité crédit, collecte et de services dans un contexte de concurrence forte sur les marges et les tarifaires.
Le Crédit Agricole du Morbihan dispose de plusieurs atouts pour aborder 2013 : une assise financière solide, un réseau de distribution multi-canal performant (Agences de proximité et réseaux à distances), des offres produits et services innovants et adaptés, des coopérations bretonnes renforcées et des programmes d'investissements importants pour être à l'écoute et répondre aux besoins de la clientèle.
2013 sera la deuxième année du Projet d'entreprise du Crédit Agricole du Morbihan « CAP Morbihan » qui vise à être la banque universelle de référence, coopérative à valeurs mutualistes, utile à ses clients et au développement du Morbihan.
Sur un marché qui demeure attractif et dynamique, la Caisse Régionale témoigne de sa détermination à être présente sur son territoire au service de sa clientèle et des acteurs économiques du Département.
Vannes, le 25 Janvier 2013
Le Président du Conseil d'Administration Le Directeur Général
Christian TALGORN Pierre-Louis BOISSIERE
aux 31 Décembre 2012 et 2011
| Nature des informations | 2012 | 2011 | Variation en % |
|---|---|---|---|
| Bilan consolidé (en milliers d'euros) Total du bilan |
8 982 812 | 8 375 795 | 7,3 |
| Total des capitaux propres | 946 193 | 916 658 | 3,2 |
| Capital | 174 128 | 134 841 | 29,1 |
| Compte de résultat consolidé (en milliers d'euros) | |||
| Produit net bancaire | 161 160 | 234 660 | -31,3 |
| Résultat avant impôt | 11 118 | 81 447 | -86,4 |
| Résultat net part du groupe | 5 361 | 56 826 | -90,6 |
| Activités | |||
| Encours de créances (bruts en principal au 31/12 en milliers d'euros) | 7 222 407 | 7 077 733 | 2,0 |
| Encours de collecte (position au 31/12 en milliers d'euros) | 9 718 230 | 9 379 279 | 3,6 |
| Nombre de comptes chèques (comptes actifs) | 259 345 | 257 421 | 0,8 |
| Nombre d'autres comptes | 789 593 | 747 309 | 5,7 |
| Réseau de distribution | |||
| Nombre d'agences permanentes | 88 | 89 | / |
| dont nombre d'agences Entreprises | 4 | 4 | / |
| dont nombre d'agences Conseil Spécialisé | 5 | 5 | / |
| Nombre de guichets périodiques | 8 | 9 | / |
| Nombre de points verts | 139 | 152 | -8,6 |
| Nombre de Distributeurs Automatiques de Billets | 231 | 231 | / |
| Sociétariat | |||
| Nombre de Caisses Locales | 44 | 45 | / |
| Nombre de sociétaires de Caisses Locales | 181 671 | 167 645 | +8,4 |
au cours des cinq derniers exercices
| Nature des informations | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Bilan social (en milliers d'euros) | |||||
| Total du bilan | 8 757 509 | 8 291 766 | 7 855 970 | 7 717 114 | 7 659 440 |
| Total des capitaux propres | 791 023 | 756 788 | 712 690 | 667 995 | 630 148 |
| Capital social | 81 354 | 81 819 | 82 212 | 82 811 | 82 811 |
| Nombre de titres ordinaires existants (parts sociales) | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 | 2 756 782 |
| Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCI | 1 701 140 | 1 731 618 | 1 757 416 | 1 796 694 | 1 796 694 |
| Nombre de titres à dividendes existants sans droit de vote CCA | 876 760 | 876 760 | 876 760 | 876 760 | 876 760 |
| Nombre total de titres | 5 334 682 | 5 365 160 | 5 390 958 | 5 430 236 | 5 430 236 |
| Compte de résultat social (en milliers d'euros) | |||||
| Produit net bancaire | 221 297 | 230 575 | 234 245 | 220 232 | 188 182 |
| Résultat brut exploitation | 87 213 | 100 597 | 106 782 | 98 255 | 67 255 |
| Résultat courant avant impôt et exceptionnel | 70 232 | 74 717 | 79 088 | 69 750 | 48 569 |
| Impôt sur les bénéfices | 25 617 | 20 028 | 24 053 | 23 167 | 2 281 |
| Résultat net | 44 615 | 54 689 | 55 035 | 46 583 | 46 288 |
| Résultat social des opérations réduit à un titre | |||||
| Résultat brut exploitation | 16,35 | 18,75 | 19,81 | 18,09 | 12,39 |
| Résultat après impôt, amortissements et dépréciations | 8,36 | 10,19 | 10,21 | 8,58 | 8,52 |
| Rémunération des parts sociales, des CCI et des | |||||
| CCA | |||||
| Montant des excédents distribués | 7 536 | 9 382 | 9 429 | 8 533 | 8 736 |
| Intérêt net versé à chaque part sociale (%) | 2,78 | 3,58 | 3,38 | 3,89 | 4,50 |
| Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif d'Investissement |
2,47 | 3,02 | 3,04 | 2,58 | 2,56 |
| Dividende net versé à chaque Certificat Coopératif | |||||
| d'Associés | 2,47 | 3,02 | 3,04 | 2,58 | 2,56 |
| Personnel | |||||
| Effectif des salariés employés en contrat à durée | 1 077 | 1 078 | 1 082 | 1 138 | 1 160 |
| indéterminée Montant des salaires de l'exercice (1) |
46 004 | 46 729 | 45 376 | 46 157 | 45 522 |
| Montant versé au titre des charges sociales et | |||||
| assimilées de l'exercice | 29 463 | 26 868 | 26 663 | 25 337 | 25 809 |
(1) y compris intéressement et hors participation, et avant transfert de charges.
RAPPORT DE GESTION
de l'exercice 2012
du Conseil d'Administration du Crédit Agricole du Morbihan à l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire du 21 mars 2013
L'année 2012 a été marquée par une faible croissance économique (environ +0,1%) avec un quatrième trimestre en négatif, un taux de chômage en progression (proche de 10 %), une consommation des ménages en baisse et un taux d'épargne élevé (> 15%).
La crise financière s'éloigne avec une politique de maîtrise des dépenses publiques, même si le poids
Au cours de l'année 2012, les différents pôles d'expertise régionaux, mis en œuvre entre les quatre Caisses Régionales Bretonnes au cours des deux dernières années, ont contribué activement aux travaux préparatoires de la bascule NICE (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive) pour leurs domaines de compétences. Parmi les nouvelles activités coopérées il convient notamment de signaler :
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2012, le total des souscriptions s'élève à 110,9 millions d'euros.
• Programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale Ordinaire et Extraordinaire des 27 mars des dettes souveraines reste toujours un sujet de préoccupation.
Dans ce contexte, les marchés financiers sont repartis à la hausse sur l'action avec une poursuite de la baisse des taux sur 2012. Le coût de la liquidité s'est détendu progressivement sur la période.
2009, 26 mars 2010 et 29 mars 2012, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2012, 97 482 titres (soit 5,43 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 4,2 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 16 décembre 2011 et 21 décembre 2012, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2012, soit 95 554 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011 et 30 478 titres en 2012) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 4,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale détient 1 928 titres (soit 0,11% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 0,06 million d'euros.
• Projet NICE
Depuis 2010, le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) est rentré dans sa phase opérationnelle. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. La migration de la Caisse Régionale du Morbihan sur cette nouvelle plateforme informatique est prévue au cours du 1 er semestre 2013. De fait, le projet NICE se traduit par des charges informatiques complémentaires (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 5,3 millions d'euros sur l'année 2012.
Le total du Bilan consolidé arrêté au 31 décembre 2012 s'établit à 8 983 millions d'euros, en augmentation de 7,2 % par rapport à décembre 2011.
les « prêts et créances sur les établissements de crédits » : le niveau au 31 décembre 2012 est de 642 millions d'euros, contre 373 millions d'euros fin 2011, sous l'effet des nouvelles modalités de refinancement.
ils atteignent 560 millions d'euros en légère baisse de 5,4 %, celle-ci traduisant d'une part des cessions et des acquisitions de titres et d'autre part l'évolution des valorisations des participations et des placements de la Caisse Régionale.
En premier lieu, le poste « Dettes envers les établissements de crédits » : il atteint 4 303 millions d'euros, en baisse de 8,6 %. Il comprend notamment :
les « avances miroirs », qui représentent 50 % des ressources d'épargne collectées par la Caisse Régionale et remontées à Crédit Agricole S.A.. Ce poste progresse en même temps que la collecte bancaire clientèle.
les emprunts en blanc que la Caisse Régionale sollicite auprès de Crédit Agricole S.A..
En second lieu, les « Dettes envers la clientèle » : ce poste atteint 1 994,4 millions d'euros en hausse par rapport à décembre 2011 (+ 6,7 %). Cette variation résulte de la progression des comptes créditeurs de la clientèle (DAV et DAT).
Puis les « Passifs financiers à la juste valeur par résultat » : il s'agit principalement des BMTN structurés pour une valeur nominale égale à 210 millions d'euros.
Enfin, les « Dettes représentées par un titre » : ce poste représente 908,9 millions d'euros au 31 décembre 2012, en forte hausse de + 308,1 % en raison d'un recours plus important aux CDN interbancaires.
L'autre poste important des ressources du Bilan correspond aux « Capitaux propres – part du Groupe » pour 946,2 millions d'euros, en hausse de + 3,2 % (+ 29,5 millions d'euros).
Cette progression provient principalement :
Le Produit Net Bancaire consolidé atteint 161,2 millions d'euros au 31 décembre 2012, en diminution de 31,3 % par rapport à décembre 2011.
les « Intérêts et Produits ou charges nets assimilés » : augmentent de 8,8 % à 134,6 millions d'euros. Cette évolution résulte :
les « Produits nets des commissions » : il s'agit des commissions et facturations liées au développement commercial sur les activités de collecte, de services et assurances. Ce poste atteint 91,2 millions d'euros, en baisse de 10,5 % (- 10,7 millions d'euros). Cette évolution résulte de la baisse des commissions clientèle au regard notamment de l'évolution de la réglementation, augmentée par une moindre progression des commissions sur l'épargne centralisée.
Les charges générales d'exploitation consolidées atteignent 130,8 millions d'euros au 31 décembre 2012, en hausse de 2,3 %. Cette évolution se partage entre :
les frais de personnel, en augmentation de 4,9 %, soit 3,6 millions d'euros : avec l'évolution courante des rémunérations, des charges sociales, des provisions complémentaires liées à la baisse du taux de référence utilisé pour le calcul des engagements sociaux, de la majoration du forfait social (+ 0,67 million d'euros) et des conséquences de la LFSS 2013 avec l'élargissement de la base de calcul de la taxe sur les salaires (+ 0,84 million d'euros).
les « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » et « sur actifs financiers disponibles à la vente » diminuent de 75,0 millions d'euros, à -66,0 millions d'euros. Ce poste est principalement impacté par l'absence de dividendes SAS Rue La Boétie, par la variation des plus ou moins-values de cessions sur les titres disponibles à la vente et par la variation de la valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat ». La variation de juste valeur des BMTN structurés émis et des swaps de couverture associés (-61,4 millions d'euros) résulte de l'évolution de la qualité de signature de Crédit Agricole S.A. et de la sécurisation du portefeuille des BMTN structurés.
enfin, les « autres éléments du PNB » ne sont pas significatifs.
les autres frais administratifs, en diminution de - 1,1 % sous l'incidence d'une part des charges informatiques relatives à la construction du projet Groupe NICE pour 5,3 millions d'euros, du doublement de la nouvelle taxe systémique (+ 0,86 million d'euros).
Les dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles représentent 3,6 millions d'euros au même niveau qu'en 2011.
Calculé sur base consolidée, le résultat brut d'exploitation est de 26,8 millions d'euros en décembre 2012.
baisse du résultat imposable en relation avec le niveau du résultat d'exploitation.
et de dégager un Résultat net (part du groupe) de 5,4 millions d'euros (-90,6 % par rapport au 31 décembre 2011).
La variation du Résultat net consolidé - part du Groupe par rapport au résultat social de -39,2 millions d'euros s'explique notamment :
par les effets de la variation de valorisation des instruments financiers classés en « Actifs et Passifs à la juste valeur par résultat » pour - 61,5 millions d'euros,
Le total du Bilan social au 31 décembre 2012 est de 8 758 millions d'euros, soit 97,5 % du Bilan consolidé. Ainsi, les commentaires présentés ci-dessus valent aussi pour l'analyse du Bilan social. En particulier, nous retrouvons :
titre » (+158,4%) tandis que les « opérations interbancaires et internes au Crédit Agricole » baissent de 7,5%.
Notons également au Passif :
Au 31 décembre 2012, l'écart entre le total bilan social et le total bilan consolidé s'explique principalement par la valorisation des titres de participation, des OPCVM et des BMTN structurés minorée de l'effet des impôts différés.
Après retraitement de cet élément exceptionnel la ventilation du PNB est la suivante :
les commissions clientèle s'établissent à 84,3 millions d'euros (-5,9%)
le PNB sur fonds propres ressort à 12,8 millions d'euros en augmentation de 16,5% compte tenu de reprises de dépréciations sur titres.
Les « Charges de Fonctionnement » évoluent de + 3,2% au 31 décembre 2012 après enregistrement des coûts liés au projet de construction d'un nouveau système d'information communautaire au sein du Groupe Crédit Agricole, de l'effet de la baisse du taux d'actualisation des engagements sociaux, des conséquences de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale et du doublement de la taxe systémique pour les banques.
le « Résultat Brut d'Exploitation » ressort à 87,2 millions d'euros (-13,3%) et le coefficient d'exploitation s'établit à 60,6%.
Le « coût du risque » atteint - 16,0 millions d'euros. Les risques sont en légère augmentation par rapport au 31 décembre 2011 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,60 % (contre 2,57 % en décembre 2011), le taux de couverture évolue à 63,1 % contre 66,9% au 31 décembre 2011. La Caisse Régionale a ainsi maintenu son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives et Fonds pour Risques Bancaires Généraux sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 2,86 % contre 2,96 % au 31 décembre 2011.
La charge d'impôt sur les sociétés ressort à 25,6 millions d'euros, en lien avec l'incidence de la variation des gains et pertes latents sur OPCVM et la variation des provisions non déductibles.
-Le Résultat Net s'établit à 44,6 millions d'euros.
les comptes sociaux et les comptes consolidés.
Sur base sociale, le Produit Net Bancaire 2012 atteint 221,3 millions d'euros, en baisse de 4,0 % par rapport à 2011. Dans le même temps, les charges de fonctionnement s'établissent à 134,1 millions d'euros,
en hausse de 3,2 %. Ainsi, le coefficient d'exploitation, passe de 56,37 % en décembre 2011 à 60,59 % en décembre 2012.
| 2010 | 2011 | 2012 | |
|---|---|---|---|
| ROE (Ratio de rentabilité des fonds propres) | 8,37 % | 7,79 % | 5,98 % |
| ROA (Ratio de rentabilité du total bilan) | 0,70 % | 0,66 % | 0,51 % |
Pour se conformer à la législation, nous vous informons que les dépenses, comptabilisées dans les comptes sociaux, non déductibles au titre de l'article 39-4 s'élèvent à 27,4 milliers d'euros.
comptabilisés au titre de 2012 s'est élevé à :
Sur base consolidée et conformément à la réglementation, nous informons que le montant des honoraires d'audit des Commissaires aux comptes
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de frais significatifs à mentionner.
Dans le cadre de l'article L.441-6-1 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance que le total des dettes à l'égard des fournisseurs de la Caisse Régionale s'élève à 294 milliers d'euros au 31 décembre
La Caisse Régionale du Morbihan n'a actuellement pas d'autorisation d'augmentation de capital en cours.
Dans le cadre de l'article L.621-18-2 du Code monétaire et financier, nous portons à votre connaissance qu'aucune des personnes concernées par cet article n'a
Compte tenu du niveau de ses risques par rapport à son Bilan, la Caisse Régionale n'est pas assujettie à la réglementation relative à la Surveillance des Risques de Marché (Adéquation des Fonds Propres).
La gestion des risques, inhérente à l'exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif interne de la Caisse Régionale du Morbihan, mis en œuvre par tous les acteurs, intervenants de l'initiation des opérations jusqu'à leur maturité finale.
Les principales catégories de risques auxquelles la Caisse Régionale du Morbihan est exposée sont :
« Autres frais administratifs ». Les échéances de ces dettes sont majoritairement inférieures à 30 jours.
opéré de transactions sur les Certificats Coopératifs d'Investissement de la Caisse Régionale au-delà du seuil de 5 000 euros.
Les interventions sur les marchés s'effectuent principalement dans le cadre d'opérations de couverture des principaux postes de Bilan et de placement de fonds propres.
Une partie développe spécifiquement les politiques de couverture mises en œuvre à la Caisse Régionale du Morbihan.
Ensuite, afin de couvrir l'ensemble des risques inhérents
Le risque de crédit et de contrepartie désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute obligation financière.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan poursuit une politique rigoureuse de gestion des risques et un provisionnement prudent.
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L'engagement peut être constitué de prêts, de titres de créances ou de propriété ou de contrats d'échange de performance, de garanties données ou d'engagements confirmés non utilisés.
La politique de gestion et de suivi des risques de crédit s'inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la Caisse Régionale et dans le respect des réglementations en vigueur s'appliquant à la distribution du crédit et au suivi des risques.
La politique mise en œuvre par la Caisse Régionale en la matière est définie par le Conseil d'Administration et formalisée dans un document énonçant des principes d'actions clairement établis relatifs à la sélection des dossiers (politique d'intervention, instruction des crédits et système décisionnel), à la diversification des risques (division et partage des risques), à la sécurité des crédits (politique de garanties, réalisation et gestion des crédits), au suivi des risques, au contrôle interne et aux procédures d'information.
Au-delà de sa stratégie d'optimisation de la qualité de la gestion de ses risques, la Caisse Régionale applique notamment les exigences réglementaires issues des règlements 93-05 et 97-02 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière, des règles internes au Groupe Crédit Agricole S.A. et les recommandations du Comité de Bâle.
L'organisation de la Caisse Régionale permet essentiellement, sous le contrôle des Organes Sociaux et de la Direction Générale, de surveiller étroitement les évolutions du portefeuille et des contreparties, et d'optimiser les processus de notation, de détection et de traitement des risques.
L'organisation du traitement du risque né mis en place permet de cadencer le traitement du risque de contrepartie en fonction de l'ancienneté de l'anomalie par un service centralisé et spécialisé.
L'organisation risque de la Caisse Régionale comprend un secteur risque regroupant le recouvrement amiable, contentieux et le pilotage des risques.
Le contrôle permanent de la Caisse Régionale au travers du contrôleur central des Risques crédit apporte un
à l'activité bancaire, des informations complémentaires sont également fournies concernant les risques opérationnels, le risque juridique et les risques de non-conformité.
regard indépendant et vérifie la bonne tenue du dispositif global.
Méthodologies et systèmes de mesure du risque
Depuis fin 2007, la Commission Bancaire a autorisé le Crédit Agricole et en particulier la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notations internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d'entreprises.
La gouvernance du système de notation s'appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a défini et mis en œuvre son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A..
Sur le périmètre de la clientèle Entreprises, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, l'assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d'un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique Crédit qui encadre les risques de crédit. En synthèse cette politique précise :
les processus d'engagement,
les règles de division des risques et de territorialité.
La Caisse Régionale développe son activité de crédits à la clientèle sur l'ensemble des marchés présents sur le département du Morbihan.
De manière ponctuelle et dans le respect des règles de territorialité définies par le Groupe Crédit Agricole dans son guide réglementaire (IV-3-A - mise à jour mai 2003), ce cadre peut être dépassé : droit de suite, financement en pool avec d'autres entités du Groupe.
La politique d'intervention de la Caisse Régionale est déclinée par marché :
Professionnels,
Entreprises et IAA,
L'organisation commerciale s'appuie sur la gestion par portefeuille des clients. Une analyse précise de la solvabilité, de la capacité de remboursement de l'emprunteur, ainsi que la cohérence du projet sont examinées systématiquement.
L'analyse de la solvabilité financière des contreparties s'appuie sur la notation déployée sur l'ensemble des marchés. Celle-ci est effectuée avec les outils référencés pour chaque marché par le Groupe Crédit Agricole, conformément aux recommandations du Comité de Bâle.
Parallèlement, la Caisse Régionale développe des outils de score d'octroi et de pré-autorisation sur les différents marchés, dans la mesure où ces outils satisfont aux recommandations du Comité de Bâle.
Concernant les engagements détenus par la Caisse Régionale les limites sont fixées par marché et par nature d'opérations.
Le principe de l'unicité de la relation commerciale est affirmé : toutes les entités appartenant à un même groupe de risques sont gérées dans une seule agence. Si une entité relève du marché des entreprises, l'ensemble du groupe de risques est géré en agence entreprise.
La Caisse Régionale ne pourra pas prendre sur une seule contrepartie un risque qui dépasse 5 % de ses Fonds Propres prudentiels consolidés (CRD - COREP) net de Foncaris.
Les décisions de financement sur les dossiers dont le montant est supérieur à 5 millions d'euros et dont l'encours après projet dépasse 15 millions d'euros relèvent du bureau du Conseil d'Administration, sur recommandation et après avis du Comité des Engagements.
La politique de division et de partage des risques crédit (actualisée au Conseil d'Administration une fois par an au moins) définit les règles en la matière. Les dossiers dont l'encours après projet dépasse 3 millions d'euros entrent dans le cadre de ce dispositif. Une limite d'engagements par contrepartie est déterminée en tenant compte à la fois de l'encours porté, de sa proportion dans l'encours toutes banques et de la note Bâle II de la contrepartie.
Dès lors que la limite est dépassée, toute décision de nouveau financement relève d'une décision du bureau du Conseil d'Administration sur recommandation et après avis du Comité des Engagements.
Le total des grands risques (ceux qui dépassent 10 % des Fonds propres) ne doit pas dépasser 8 fois le montant des fonds propres.
Les grands risques concernés par les aspects réglementaires, ainsi que ceux qui dépassent 5 millions d'euros avant application des principes de pondération, font l'objet d'un rapport au moins annuel au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées, la Caisse Régionale présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A..
Après examen, au sein d'un Comité ad hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale du Morbihan (en général à 50 %).
La Caisse Régionale du Morbihan a déterminé pour une période de 6 ans (2007-2013) le seuil d'éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris. Ce seuil s'établit à 25 millions d'euros.
Tous les dossiers garantis par Foncaris, ou éligibles, sont présentés une fois par an au Bureau du Conseil d'Administration.
En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale du Morbihan est indemnisée à hauteur de la proportion de sa perte résiduelle couverte (généralement 50 %) après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours. Les encours concernés par Foncaris s'élèvent à 224,0 millions d'euros pour une garantie à hauteur de 94,4 millions d'euros.
Un suivi des encours par filières est présenté trimestriellement au Comité Stratégique des Risques de la Caisse Régionale et annuellement au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale.
Sont concernées les filières agricoles (lait, porc,...) professionnelles (santé, commerce, bâtiment,...), entreprises (transports, services,...) et concernant les particuliers le suivi est effectué suivant les catégories socio-professionnelles.
Le système de surveillance des contreparties s'appuie sur des processus normalisés de traitement des risques avérés, par des spécialistes intégrés au sein de la Direction des Crédits, puis au-delà de seuils définis (ancienneté et montant de l'anomalie) des services Risques.
Le portefeuille des risques de crédit bénéficie d'un pilotage issu des données extraites du système d'information. L'évolution de la situation des risques pour la Caisse Régionale, par marché (approche détaillée) et par secteur géographique (agences et secteurs d'agences) et le suivi des indicateurs clés sont mis en évidence dans les tableaux de bord mensuels analysés par la Direction Générale et par tous les acteurs concernés, notamment par les Directions chargées des Finances et des Risques, de la Distribution, des Crédits et des Contrôles Périodiques et Permanents. Les chiffres-clés de la situation des risques et les passages en pertes sont présentés au Conseil d'Administration semestriellement. A périodicité régulière, notamment après chaque arrêté de fin de trimestre civil, un Comité stratégique des Risques présidé par le Directeur Général examine l'évolution des indicateurs clés de la Caisse Régionale ainsi que ceux des zones de vulnérabilité et décide de toute action propre à corriger une dégradation ou à optimiser les résultats.
Les contreparties gérées au quotidien par le réseau ou par des services spécialisés du Siège, selon la typologie des dossiers, font l'objet notamment d'une surveillance. La surveillance s'exerce aussi lors :
A périodicité mensuelle, un Comité des Risques présidé par le Directeur des Finances et des Risques étudie et émet des recommandations sur les dossiers importants et difficiles.
A périodicité trimestrielle, un Comité de pilotage et des usages BALE II étudie les évolutions des notations et les impacts des évolutions éventuelles du domaine.
La Caisse Régionale optimise son action en s'appuyant sur les apports d'informations et d'usages issus de la réforme Bâle II, et notamment sur les systèmes de notations internes. Une communication complète et régulière est effectuée auprès de la Direction Générale et du Conseil d'Administration sur le déploiement des outils et processus Bâle II.
Ainsi, la gestion des concepts constitués par les groupes de risques, les classes et segments de notation et le défaut, ainsi que la constitution des bases d'historisation sont opérationnels, sur la base des cahiers des charges validés avec Crédit Agricole S.A.. La Caisse Régionale actualise en permanence la cartographie de ses risques sur la banque de détail (notamment les particuliers, les agriculteurs, les professionnels).
La banque des entreprises bénéficie d'un système de notation spécifique fonctionnant en mode récurrent validé par Crédit Agricole S.A., s'appuyant sur un outil intégrant une note financière et une note qualitative corrigée par la taille du chiffre d'affaires et l'intégration dans un Groupe de Risques pour les entreprises, pour les professionnels de l'immobilier et pour les collectivités publiques.
Le système de surveillance des contreparties s'appuie aussi sur des processus normalisés de détection et de gestion des comptes et des crédits en anomalie, de détection des risques potentiels et de traitement des risques latents ou avérés, par des spécialistes intégrés au sein du réseau ou des services centraux.
La couverture des risques crédit est assurée au-delà de la couverture individualisée par la constitution d'une provision collective pour risque crédit correspondant aux cumuls des pertes attendues (calculées sur les données issues de Bâle II) sur les contrats non douteux litigieux portant des notations dégradées révélatrices de fortes probabilités de défaillance à un an, à la fois pour la banque de détail et pour la banque des entreprises.
Mécanismes de réduction du risque de crédit
La Caisse Régionale applique une politique de garantie différenciée suivant les marchés de financement :
sur le marché des entreprises : la Caisse Régionale prend les garanties en fonction de l'appréciation du risque du dossier. Le recours à la garantie SOFARIS est préconisé chaque fois qu'il n'est pas possible de prendre une autre garantie, sous réserve d'éligibilité du dossier. Par ailleurs, la Caisse Régionale présente systématiquement à FONCARIS les engagements supérieurs à 25 millions d'euros.
sur le marché des collectivités publiques : les garanties sont prises en fonction de l'appréciation du risque du dossier.
Utilisation de contrats de compensation
La Caisse Régionale n'utilise pas ce type de contrat.
La Caisse Régionale n'a aucune exposition à la vente ou à l'achat de CDS.
Concentration
Diversification du portefeuille par zone géographique
La Caisse Régionale exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité. Cela ne justifie donc pas la production d'une information par zone géographique.
Diversification du portefeuille par catégorie de créances (Base sociale - hors créances rattachées)
L'encours brut des prêts et créances sur la clientèle par catégorie de créances (hors créances rattachées) s'élève à 7 222 millions d'euros au 31 décembre 2012 (contre 7 077 millions d'euros au 31 décembre 2011). La répartition par catégorie est présentée ci-dessous :
Ventilation des encours de prêts et créances par agent économique (Base sociale – hors créances rattachées)
La ventilation des encours bruts des créances par agent économique est la suivante :
L'encours progresse de 145 millions d'euros depuis le 31 décembre dernier. Cette évolution s'inscrit dans le
cadre des ambitions de la Caisse Régionale d'accompagner les acteurs économiques du département.
Selon les normes applicables, un actif financier est en souffrance lorsqu'une contrepartie n'a pas effectué un paiement à la date d'échéance contractuelle.
Au 31 décembre 2012, le montant brut des actifs financiers en « prêts et avances » en souffrance ou dépréciés individuellement ressort à 337,0 millions d'euros pour un montant net déprécié à 69,7 millions d'euros. Au 31 décembre 2011, ces montants ressortaient respectivement à 296,5 millions d'euros et 60,5 millions d'euros, soit en augmentation brute de 13,7 %. Les dépréciations collectives d'actifs financiers ressortent à 65,8 millions d'euros, au même niveau qu'au au 31 décembre 2011 (cf paragraphe 3.1 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2012).
La politique de notation interne vise à couvrir l'ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, banques et institutions financières, administrations et collectivités publiques). Au 31 décembre 2011, tous les emprunteurs sont notés par les systèmes de notation interne, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients sains, hors banque de détail, soit 2 134 millions d'euros. La répartition du rating est présentée en équivalent notation Standard & Poors.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale à ses clients, banque de détail, soit 5 949 millions d'euros.
L'encours des Créances Douteuses et Litigieuses augmente, à 188,8 millions d'euros au 31 décembre 2012 contre 183,0 millions d'euros au 31 décembre 2011.
Dans le même temps, l'encours total de créances en brut progresse de 1,9 %. En conséquence, le taux de Créances Douteuses et Litigieuses s'établit à 2,60 % à fin décembre 2012, contre 2,57 % à fin décembre 2011. Les créances douteuses et litigieuses sont dépréciées à hauteur de 119,2 millions d'euros. Ainsi, le taux de couverture s'établit à 63,1 % en décembre 2012, contre 66,9 % en décembre 2012 (cf paragraphe 1.3 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2012).
La ventilation du taux de CDL et des provisions par agents économiques est la suivante :
| Taux de CDL | Taux de | |||
|---|---|---|---|---|
| couverture | ||||
| 2011 | 2012 | 2011 | 2012 | |
| Particuliers | 1,44% | 1,40% | 66,0% | 54,0% |
| Professionnels | 3,75% | 3,79% | 60,7% | 55,5% |
| Entreprises | 3,96% | 4,37% | 64,5% | 63,9% |
| Collectivités | 0,12% | 0,00% | 100,0% | 0,0% |
| Publiques | ||||
| Agriculteurs | 3,75% | 3,71% | 68,1% | 73,0% |
| Total | 2,57% | 2,60% | 66,9% | 63,1% |
Les dépréciations sur base collective
Au 31 décembre 2012, le montant de cette dépréciation est passé à 65,8 millions d'euros, au même niveau qu'au 31 décembre 2011 (cf paragraphe 1.3 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2012).
| (en M€) | 2011 | 2012 | ||
|---|---|---|---|---|
| EAD | EL à | EAD | EL à | |
| maturité | maturité | |||
| Crédits | 193,8 | 17,0 | 185,7 | 11,0 |
| habitats | ||||
| Crédits | 15,3 | 1,0 | 12,9 | 1,0 |
| renouvelables | ||||
| qualifiés | ||||
| Autres crédits | 139,7 | 7,4 | 114,4 | 6,5 |
| aux | ||||
| particuliers | ||||
| Agri-Pro | 451,7 | 17,5 | 444,2 | 19,3 |
| Entreprises | 7,0 | 0,7 | 17,2 | 2,0 |
| PME | 84,0 | 10,6 | 90,3 | 11,4 |
| Agri-Pro > 1 | 73,6 | 11,6 | 101,9 | 14,6 |
| M€ | ||||
| Total | 965,1 | 65,8 | 966,6 | 65,8 |
Le calcul du ratio est effectué dans un cadre réglementaire, issu de l'adoption des principes de Bâle II, communément désigné sous le terme de CRD (« Capital Requirement Directive »). Calculé sur base consolidée, il est de 15,96 % (en cours de validation) contre 14,33 % pour fin décembre 2011 (pour une norme minimale de 8 %).
Au regard des critères de déclaration des grands risques ci-dessous :
à 25 % des fonds propres nets pour les crédits consentis à un même emprunteur,
et 10 % des fonds propres nets pour les crédits ne devant pas globalement dépasser 8 fois les fonds propres nets.
Deux dossiers sont à déclarer dans le cadre de ce dispositif, pour un montant respectif correspondant à 19,3 % et 11,3 % des fonds propres nets de la Caisse Régionale.
Le « coût du risque » sur base consolidée atteint -16,0 millions d'euros. Les risques sont en légère augmentation par rapport au 31 décembre 2011 avec un taux de créances douteuses et litigieuses à 2,60 % (contre 2,57 % en décembre 2011), le taux de couverture évolue à 63,1 % contre 66,9% au 31 décembre 2011. La Caisse Régionale a ainsi maintenu son taux de couverture globale des risques crédits (Encours des dépréciations individuelles, collectives et Fonds pour Risques Bancaires Généraux sur Encours de Crédits Bruts) qui s'établit à 2,86 % contre 2,96 % au 31 décembre 2011.
Risque de contrepartie sur instruments dérivés
La Caisse Régionale du Morbihan dispose d'une politique annuelle qui encadre les risques de contrepartie sur titres et dérivés. Cette politique a été validée au Conseil d'Administration du 24 février 2012, puis amendée au Conseil d'Administration du 28 septembre 2012. En synthèse, cette politique précise :
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La - les limites dérivés suivantes :
Au 31 décembre 2012, les limites globales hors groupe cash et dérivés représentent moins de 40 % des fonds propres prudentiels dont moins de 24 % sur la plus forte contrepartie.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par le risque pays.
variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les capitaux propres.
Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur trois niveaux distincts mais complémentaires :
La Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marchés à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d'assurer l'homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles.
Les principaux organes de suivi des risques de marchés de niveau Groupe sont :
le Comité des Risques Groupe (CRG),
le Comité de suivi des Risques des Caisses Régionales (CRCR),
Le principal organe de suivi des risques de marchés de niveau local est le Comité Financier.
SAS MORBIHAN PARTICIPATIONS :
SARL SOCIETE de DEVELOPPEMENT du PORT du CROUESTY :
Un reporting complet est réalisé lors de l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle de chaque filiale en présence du Commissaire aux comptes.
Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d'un instrument financier du fait de l'évolution des taux d'intérêts.
Les objectifs de la gestion du risque de taux d'intérêts global sont actualisés au minimum une fois par an dans le cadre de la politique annuelle de gestion du risque de taux. Il s'agit au final de s'assurer :
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de taux résident essentiellement dans l'activité crédit (qui représente plus de 80% de l'actif du bilan) et dans les modes de refinancement mis en œuvre au passif, qui ne sont pas exactement adossés en termes de durée et /ou de nature de taux.
L'outil de mesure du risque de taux d'intérêt global est l'outil national CRISTAUX II, déployé dans la Caisse
Régionale en cours d'année 2008. Les GAPs sont ainsi désormais calculés mensuellement.
Le périmètre concerné par la gestion du risque de taux d'intérêt global couvre la totalité du bilan et du hors bilan.
La méthode utilisée pour le suivi du risque de taux d'intérêt global est la méthode de détermination des GAPs de taux, dans une approche GAPs statiques.
Les indicateurs de mesure utilisés sont les GAPs taux fixe et les GAPs inflation.
Les hypothèses et modèles d'écoulement appliqués correspondent aux conventions d'écoulement nationales, conformément aux recommandations de Crédit Agricole S.A. et aux conventions locales validées par la Caisse Régionale.
Les sources des données sont pour l'essentiel directement ou indirectement les données comptables (interfaces éventuelles).
L'outil est alimenté par le Pôle Gestion Financière des coopérations Bretonnes. A cette occasion, les contrôles de premier degré sont effectués :
Les contrôles de second degré, second niveau sont réalisés par le service « Contrôle Permanent.
Le dispositif de limites du risque de taux est révisé au minimum une fois par an.
Depuis le passage de CRISTAUX I à CRISTAUX II, Crédit Agricole S.A. demande que les Caisses Régionales prennent en compte de nouvelles recommandations en termes de limites, à savoir, pour un choc de taux de 200 pb :
Cette évolution est intégrée lors des présentations à la Direction Générale lors des Comités Financiers.
La gestion du risque de taux s'appuie sur les principales étapes suivantes :
Le Comité Financier, qui procède à l'analyse régulière des résultats du risque de taux et à la validation des opérations proposées liées aux couvertures, se réunit à fréquence mensuelle (et plus souvent si besoin en fonction de l'actualité des marchés financiers).
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d'actions ainsi que des indices sur actions.
La Caisse Régionale est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché).
On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres.
Les sources de l'exposition de la Caisse Régionale au risque de prix résident essentiellement dans l'activité du placement des excédents de fonds propres, après emplois en immobilisations et titres de participations.
Les objectifs de la gestion du risque de prix consistent à concilier une contribution cible de la gestion des excédents de fonds propres au Produit Net Bancaire de la Caisse Régionale, avec un niveau de risque pris encadré et suivi régulièrement.
Ainsi, la démarche de maîtrise des risques de prix repose sur les principales étapes suivantes :
Le Responsable des Contrôles Permanents et de la Conformité participe au Comité Financier.
L'encadrement des risques de prix de la Caisse Régionale du Morbihan repose sur la combinaison de quatre dispositifs :
La VAR peut être définie comme étant la perte potentielle maximale que peut subir un portefeuille en
cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance donnés.
Sur son portefeuille de titres, la Caisse Régionale retient un intervalle de confiance de 99 % et un horizon de temps de 1 mois.
La méthodologie retenue dans le Groupe pour le calcul est une VAR paramétrique.
Les principales limites méthodologiques attachées au modèle de VAR sont les suivantes :
Le calcul de la VAR est réalisé chaque mois, et fait partie du reporting mensuel en Comité Financier. Ce reporting est ainsi communiqué au Responsable des Contrôles Permanents via le compte rendu du Comité Financier. Le résultat obtenu est pris en compte dans les propositions d'allocation des ressources, pour s'assurer de rester dans les limites fixées d'expositions aux risques de marchés.
Le deuxième élément quantitatif, « stress scénario », complète la mesure en VAR qui ne permet pas d'appréhender correctement l'impact de conditions extrêmes de marchés.
Ces calculs de scénarios de stress, conformément aux principes du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le résultat de trois approches complémentaires :
Ces scénarios sont adaptés aux risques propres aux différents portefeuilles sur lesquels ils sont calculés.
La politique annuelle de gestion des excédents de fonds propres a défini les limites suivantes :
A l'arrêté au 31 décembre 2012, l'ensemble des limites a été respecté. La Caisse Régionale a progressivement porté la partie de ses excédents sur des supports de volatilité inférieure à 0,5 % à près de 98 %, traduisant clairement sa volonté de réduire son exposition aux risques de marchés.
Un système de reporting et de suivi mensuel est mis en place pour surveiller l'évolution de ces actifs. Pour chaque limite ci-dessus un dispositif de seuils d'alerte a été défini qui comprend :
A fin décembre 2012, la VAR 1 mois à 99 % établit un risque à - 3,0 millions d'euros. Ce montant représente environ 27,8 % du scénario catastrophe de C.A. S.A. (hors titres d'investissement) et se situe donc bien endeçà de tous les niveaux d'alertes.
Ce dispositif de mesure et d'encadrement des risques de prix donne lieu à des contrôles et reporting réguliers :
Au premier degré, le suivi des risques de prix est réalisé mensuellement et présenté en présence de la Direction Générale lors du Comité Financier. Ainsi, chaque mois, le reporting traite notamment des points suivants :
Enfin, les éléments clés (allocation, limites, rendement, …) sont repris dans le Tableau de Bord du Middle Office de la trésorerie, à destination de la Direction Générale et du Contrôle Permanent.
Au second degré, le Middle Office de la Trésorerie, rattaché hiérarchiquement de façon indépendante au responsable du secteur Finances, procède mensuellement à la valorisation de l'ensemble des titres détenus et au rapprochement des différents chiffres avec ceux du Front Office et ceux enregistrés en Comptabilité par le Back Office Marchés. Ces contrôles sont formalisés dans le Tableau du Middle Office Trésorerie, qui formalise également le respect des décisions prises (achat ou vente), dans le cadre des délégations données.
De plus, chaque trimestre, la Caisse Régionale procède au rapprochement formalisé du résultat de la gestion financière et du résultat intégré en comptabilité.
Ce rapprochement fait l'objet d'un reporting dédié lors du Comité Financier trimestriel, qui met en évidence, pour chaque classe de volatilité :
La dernière mesure du risque de taux présentée en Comité Financier en janvier 2013 correspond au calcul mensuel de fin décembre 2012.
Il s'agit du calcul des GAPs, synthétique Taux fixe, en approche statique, à partir de CRISTAUX II.
Les résultats obtenus pour les prochaines années sont les suivants :
| En M€ | 2013 | 2014 | 2015 à 2018 |
|---|---|---|---|
| GAP EUR | -167 | -131 | -296 |
Ainsi, les calculs mettent en évidence le montant réduit des GAPs.
Sur la base du GAP au 31 décembre 2012 de -167 millions d'euros, en cas de hausse de 2% de la courbe des taux euros, l'impact de la valeur actuelle nette de la perte encourue mesurée par les GAPs des trente prochaines années ressort à -17 millions d'euros, soit 2,6 % des fonds propres prudentiels mesurés en décembre 2011 (pour une recommandation du Groupe Crédit Agricole S.A. inférieure à 10 %).
La Caisse Régionale est exposée au risque de prix sur l'excédent de ses fonds propres après financement de ses immobilisations et de ses participations. Le montant moyen ainsi exposé ressort à 462 millions d'euros pour l'année 2012 (à rapprocher d'un total bilan proche de 8,8 milliards d'euros).
Le risque action trouve son origine dans les activités de trading et d'arbitrage sur actions, dans le portefeuille
Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d'un instrument financier du fait de l'évolution du cours d'une devise.
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements.
Les objectifs de la Caisse Régionale du Morbihan, en tant qu'établissement de crédit, sont de respecter prioritairement les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :
Ainsi, une politique de refinancement du déficit (de collecte par rapport aux ressources bilan) est définie chaque année, qui définit notamment les besoins d'accès aux marchés interbancaires et les différentes formes de ressources autorisées, en cohérence avec le programme de notation interne actualisé chaque année : CDN interbancaires, Emprunts en Blancs, BMTN, …
de placement investi en actions, ou encore dans les actions d'autocontrôle.
Risques sur actions provenant des activités de trading et d'arbitrage
Les encours d'actifs financiers détenus à des fins de transaction sont détaillés au paragraphe 6.2 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2012.
Les encours d'actifs financiers disponibles à la vente sont détaillés au paragraphe 6.4 des Comptes annuels sur base consolidée au 31 décembre 2012. A l'intérieur de la rubrique « actions et autres titres à revenu variable », l'encours du portefeuille actions est de 1,9 million d'euros au 31 décembre 2012.
Actions d'autocontrôle
Les encours concernés sont décrits au paragraphe E du présent rapport annuel, chapitre « Informations relatives à l'utilisation du programme de rachat CCI en application des articles L.225-209 et suivants du Code de Commerce et du règlement de la Commission Européenne du 22 décembre 2003 ».
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le risque de change.
La gestion du risque de liquidité repose sur l'intervention de :
Crédit Agricole S.A. en matière de gestion globale de la liquidité de la Caisse Régionale.
et de la Caisse Régionale avec la mise en place de dispositif d'identification, de mesure, d'analyse et de gestion du risque de liquidité, tel que défini au point h de l'article 4 du règlement 97-02. Ce dispositif lui permet de disposer à tout moment des liquidités suffisantes pour honorer ses engagements exigibles.
L'arrêté du 05 mai 2009 met à jour le règlement 97-02 sur les points d'identification, de mesure, de gestion et de contrôle du risque de liquidité. Celui-ci permet aux établissements de crédit d'appliquer soit la méthode standard définie par l'ACP, soit la méthode avancée basée sur les méthodes internes de l'entité.
Le groupe Crédit Agricole a opté pour l'application de l'approche avancée et ce dispositif, avant de s'appliquer définitivement à l'ensemble du groupe Crédit Agricole, devra faire l'objet d'une validation par l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel).
Jusqu'à l'obtention de cette validation, et depuis le 30 juin 2010, l'approche standard s'applique. Le passage en approche avancée ne dispensera pas de continuer à calculer le ratio standard.
Elle repose sur 2 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur :
Elles sont constituées des éléments définis par l'approche standard tels que mentionnés dans l'arrêté du 5 mai 2009 :
Coefficient réglementaire de liquidité à 1 mois,
Tableau de trésorerie prévisionnel à une semaine des flux de trésorerie,
Tableau de suivi du coût des refinancements obtenus au cours du trimestre.
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. pour que le groupe Crédit Agricole soit en approche avancée :
Les principaux indicateurs définis à ce stade par les normes internes constituant l'approche avancée (cf arrêté du 5 mai 2009) sont :
Indicateurs Court Terme :
Endettement Court Terme,
Il repose sur 4 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur (approche standard) :
Le coefficient réglementaire de liquidité à 1 mois doit être à tout moment supérieur à 100%.
Les obligations prudentielles formulées par Crédit Agricole S.A. (approche avancée) :
la Limite d'endettement à Court Terme (LCT) fixée par Crédit Agricole S.A. est respectée à tout moment ainsi que les seuils sur les différents composants de cette limite,
la limite en stress à 14 jours sur le risque encouru en situation de crise globale,
la limite en stress à 1 mois sur le risque encouru en situation de crise spécifique au groupe Crédit Agricole (crise idiosyncratique),
la limite sur la concentration des échéances du refinancement Long Terme,
la limite sur le risque de prix de liquidité, qui permet de fixer une limite sur le risque de perte en PNB engendré par l'impact d'une hausse du spread d'émission LT du Groupe sur une position de transformation en liquidité.
Les limites fixées par la Caisse Régionale correspondent aux recommandations définies par le groupe Crédit Agricole S.A. :
Le Comité Financier de la Caisse Régionale sera alerté
si la sensibilité mesurée mensuellement en prix dépasse 5 % du PNB d'activité,
lors de chaque dépassement mensuel de limite de concentration d'échéance.
Un calcul du Ratio Collecte/Crédit (RCC) et Déficit Crédit/Collecte (DCC) est réalisé mensuellement par la Caisse Régionale, et par Crédit Agricole S.A..
La Caisse Régionale veille à intégrer dans sa stratégie commerciale l'objectif de désendettement défini par le Groupe Crédit Agricole. Toutefois, la Caisse Régionale ne se fixe pas de limite sur cet indicateur.
Toute décision d'investissement dans le portefeuille Fonds Propres prend en compte les impacts en matière de liquidité selon les règles prévues par le dispositif Groupe.
Les obligations liées aux besoins de consolidation du Groupe de respecter les obligations d'Organe Central :
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'établir des limites globales pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale transmet principalement via l'outil Pélican les éléments nécessaires à la consolidation du Risque de liquidité.
Il repose sur 4 types d'obligations :
Les obligations prudentielles demandées par le régulateur :
La Caisse Régionale et/ou Crédit Agricole S.A. se sont dotés de dispositifs permettant de s'assurer en permanence du respect des procédures et limites fixées, de procéder à l'analyse des causes du non respect des procédures et limites (article 34 a) et b) du règlement 97-02 modifié du CRBF).
Le suivi de ces limites se fait selon le système de reporting adapté à la fréquence de calcul de leurs consommations, selon les recommandations de Crédit Agricole S.A..
Les obligations fixées par la Caisse Régionale :
d'une part l'utilisation de la Limite CT : un suivi quotidien de la liquidité Court Terme est réalisé par le Middle Office Trésorerie avec transmission d'un reporting au Directeur Financier, au Responsable du Secteur Finances, au Responsable Gestion Financière. Ce suivi permet d'analyser régulièrement l'évolution des besoins de refinancements et les conditions de marché ; sur la base de ces informations, des opérations de refinancement sont réalisées dans le cadre des délégations,
d'autre part, la Caisse Régionale présente lors de chaque Comité Financier une synthèse sur le respect des limites et l'évolution du Déficit Crédit / Collecte sur le mois. Le Comité Financier associe le Directeur Général, le Directeur Adjoint, la Direction Financière, la Trésorerie, le Responsable du Pôle Gestion Financière, le Middle Office Trésorerie et le RCPR. Il valide les opérations de refinancement à mettre en œuvre.
Et enfin, ces éléments sont portés à la connaissance du Conseil d'Administration trimestriellement.
Afin de permettre à Crédit Agricole S.A. d'effectuer le suivi du risque de liquidité pour l'ensemble du groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale lui transmet les éléments nécessaires à la consolidation.
Ces informations sont transmises a minima mensuellement essentiellement par l'intermédiaire de l'outil PELICAN (outil validé par Crédit Agricole S.A.).
Le Coefficient de Liquidité, qui mesure le rapport entre les liquidités et les exigibilités à un mois, s'établit à 153 % (en cours de validation par Crédit Agricole S.A.) en décembre 2012, pour une norme minimale à 100 %.
Limite court terme
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale respecte la limite court terme fixée à 911 millions d'euros.
La gestion du risque de taux d'intérêt global vise à concilier les trois approches ci-dessous :
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en micro-couverture :
En Fair Value Hedge, la Caisse Régionale a classé en macro-couverture :
Le risque opérationnel correspond au risque de perte résultant de l'inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes ou d'évènements extérieurs, risque juridique inclus mais risque stratégique et de réputation exclus.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels, décliné dans les entités du Groupe, comprend les composantes suivantes, communes à l'ensemble du Groupe :
Concentration des échéances du refinancement long terme
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale respecte la limite fixée à 2,5 % des encours de crédits par semestre.
Risque de prix de liquidité
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale respecte la limite fixée à 7,5 % de son PNB d'activité.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêts à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
La Caisse Régionale a aucun swap classé en Cash Flow Hedge.
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale n'a pas documenté de relations de couverture d'investissement net en devise.
L'organisation de la gestion des risques opérationnels s'intègre dans l'organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles Permanents du Groupe : le responsable des risques opérationnels de la Caisse Régionale est rattaché au RCPR (Responsable des Risques et Contrôles Permanents) de la Caisse Régionale.
Le Management du Risque Opérationnel rapporte régulièrement sur son activité et sur le niveau d'exposition au risque dans le cadre du Comité de Pilotage Bâle II réuni trimestriellement dont la présidence est assurée par le Directeur Adjoint de la Caisse Régionale. Le Management du Risque Opérationnel intervient ponctuellement auprès des Comités de Contrôle Interne et de Direction.
L'organe exécutif est par ailleurs informé mensuellement par un tableau de bord après intégration des dernières collectes des incidents et pertes avérés du risque opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la Caisse Régionale. Le contrôle périodique et les contrôleurs du deuxième degré de deuxième niveau sont destinataires de ces informations.
L'organe délibérant est informé trimestriellement sur l'évolution du coût du risque et les événements marquants du dispositif.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la Caisse Régionale. Les entités du périmètre prudentiel consolidé (Caisses Locales et Morbihan Gestion) sont pleinement intégrées dans le dispositif de gestion de la Caisse Régionale. Les entités GIE CA TECHNOLOGIE, GIE ATTICA et SNC CA TITRES sont dotées de leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance. Le déploiement d'un dispositif au sein des autres filiales entrant dans le périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale est en cours de mise en œuvre selon le calendrier et les recommandations émis par Crédit Agricole S.A..
Le tableau de bord produit mensuellement par le Management du Risque Opérationnel permet la mise sous surveillance des processus et risques les plus coûteux. L'état décrit la nature des risques dans ses composantes bâloises, par domaine d'activités et types de conséquences financières. Il recense les causes de risques et mentionne les principaux indicateurs de suivi dans le cadre des limites de risques arrêtées par l'organe exécutif. Le cas échéant, il décrit les plans d'actions correctrices et les alertes émises.
Au cours de l'année 2012, une nouvelle campagne d'analyse des scénarii majeurs dans le domaine des risques opérationnels a débuté début juin 2012 et s'est terminé en novembre 2012.
La campagne de cartographie des risques opérationnels 2012 a débuté le 16 avril 2012 et s'achèvera le 30 janvier 2013.
Au cours de l'année 2012, la Caisse Régionale a mis en œuvre des formations d'une part à destination de ses déclarants afin de garantir la fiabilité de l'exhaustivité de la collecte, et d'autre part à destination des nouveaux responsables d'unité et de collaborateurs travaillant notamment dans les domaines du Crédit et de la Distribution afin de les sensibiliser aux risques opérationnels.
Un nouvel outil de collecte des risques opérationnels, appelé OLIMPIAnet, a été mis en place fin juin 2011.
La méthode AMA de calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
Les dispositifs Groupe mis en place dans la Caisse Régionale visent à respecter l'ensemble des critères qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des expositions au risque opérationnel, …) et des critères quantitatifs Bâle II (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période d'un an ; prise en compte des données internes, des données externes, d'analyses de scenarii et de facteurs reflétant l'environnement ; prise en compte des facteurs de risque influençant la distribution statistique, …).
Le modèle AMA de calcul des fonds propres repose sur un modèle actuariel de type « lost distribution approach » qui est unique au sein du Groupe. L'allocation du capital de la Caisse Régionale est prise en charge par celle-ci à partir de principes définis au niveau national.
Les principes qui ont gouverné la conception et la mise au point du modèle sont les suivants :
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit, auprès de CAMCA, aux polices d'assurances suivantes dans la perspective d'une protection de bilan et du compte de résultat :
Objet du contrat : garantir les véhicules utilisés par les employés de la Caisse Régionale du Morbihan et de ses filiales au cours de leurs déplacements professionnels (véhicules n'appartenant pas à la Caisse Régionale du Morbihan).
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les véhicules appartenant à la Caisse Régionale du Morbihan ou dont elle a la garde, utilisés pour les besoins privés et/ou professionnels des conducteurs autorisés.
Nature des garanties : couverture des dommages causés à autrui, dommages tous accidents, incendie, vol, bris de glace, défense civile/pénale et recours.
Objet du contrat : garantir les accidents résultant des faits d'agression, d'attentat et de hold-up causés au personnel de la Caisse Régionale du Morbihan et à toute personne se trouvant dans un point de vente ou à proximité immédiate au moment des faits.
Nature des garanties : couverture des décès accidentels, infirmités permanentes totales ou partielles et frais médicaux.
Objet du contrat : garantir les responsabilités pouvant incomber à la Caisse Régionale du Morbihan (par son propre fait ou en tant que commettant du fait de ses préposés permanents ou occasionnels) en raison des dommages corporels (sans franchise), matériels et immatériels causés à autrui par le fait de l'exploitation de l'entreprise, atteinte à l'environnement.
Objet du contrat : garantir l'indemnisation du préjudice subi par la Caisse Régionale du Morbihan à raison des pertes matérielles directes ou des dommages matériels causés aux matériels destinés au traitement de l'information, matériels d'alimentation électrique/de protection et de climatisation, automates bancaires, matériel bureautique et autres machines dont la Caisse Régionale du Morbihan a la jouissance.
Objet du contrat : indemnisation des préjudices financiers subis par la CRCAM consécutivement à la survenance de dommages sur les biens garantis et indemnisables au titre des contrats multirisques bureaux et tous risques machines.
Objet du contrat : garantir les immeubles, meubles, machines et matériels nécessaires au fonctionnement des immeubles ou à l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan, agissant en sa qualité de propriétaire, locataire, occupant ou non occupant, contre les dommages matériels subis à l'occasion d'un incendie, d'une explosion, de dommages électriques, d'un dégât des eaux, d'un bris de glace, d'un vol ou de détériorations consécutives.
Objet du contrat : garantir à la Caisse Régionale du Morbihan l'indemnisation de la perte pécuniaire qui pourrait résulter :
Le risque juridique est le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d'être imputable à l'entreprise au titre de ses opérations.
La fonction juridique assure une veille opérationnelle sur les évolutions législatives et réglementaires. Elle
Le risque de non-conformité est le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles soient de nature législatives ou réglementaires, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions de l'organe exécutif prises notamment en application des orientations de l'organe délibérant.
Les objectifs de la politique mise en œuvre par la Caisse Régionale visent à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude interne et externe.
Le champ d'application de cette politique concerne la Conformité en priorité pour l'ensemble des lois et règlements qui concerne la relation clientèle et les règles déontologiques nécessaires à la bonne application des ces lois et règlements.
Les textes dont il s'agit sont édictés par le Code Monétaire et Financier notamment au regard de la lutte
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile encourue à l'égard d'autrui par :
Objet du contrat : garantir les conséquences pécuniaires que la Caisse Régionale du Morbihan peut encourir au titre de sa responsabilité civile professionnelle, délictuelle ou contractuelle, en raison de ses activités de courtage d'assurance, conseil en assurance et conseil en gestion des risques.
participe à la procédure d'analyse des risques liés aux « Nouvelles activités, nouveaux Produits » et conseille les directions opérationnelles dans la mise en œuvre des normes et des nouveautés juridiques. Elle bénéficie par ailleurs d'une animation fonctionnelle assurée par la Direction des affaires juridiques de Crédit Agricole S.A..
contre le blanchiment, la lutte contre le terrorisme, les embargos et gel des avoirs et la réglementation bancaire en matière de contrôle de la conformité dans le cadre du contrôle interne. Par ailleurs, cette politique prend en compte les textes règlementaires relatifs à la protection des individus et au consumérisme édictés par les Autorités Administratives telles que la CNIL, la HALDE, l'Autorité de la Concurrence et plus généralement toute autorité publique habilitée.
La Caisse Régionale s'est ainsi dotée d'une politique de conflits d'intérêt qui s'appuie sur le dispositif de politique de conflits d'intérêts Groupe Crédit agricole.
La charte de déontologie de la Caisse Régionale annexée au règlement intérieur formalise un certain nombre d'obligations s'imposant aux salariés en vue de prévenir les situations de conflits d'intérêt.
La charte de déontologie intègre également les procédures destinées à prévoir la transmission rapide à la hiérarchie des situations de conflits d'intérêts nécessitant un arbitrage ou une décision.
Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
permet, en amont de la mise en marché des nouveaux produits, d'en sécuriser la commercialisation. Ce dispositif contribue à favoriser le conseil du bon produit au bon client par une attention particulière portée sur :
Les nouveaux produits sont accompagnés, pour les plus complexes, d'un bagage de formation destiné aux vendeurs et dont la compréhension est le cas échéant validée par un quizz.
Dans le cadre de l'application de la directive MIF, des procédures spécifiques destinées à la protection de la clientèle ont été mises en œuvre.
Avant toute démarche de souscription d'instruments financiers, la recherche de la « connaissance et expérience du client » permet ainsi d'évaluer à travers un questionnaire le niveau du client de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Le résultat de ce questionnaire est intégré dans le système d'information et permet aux conseillers de proposer des produits adéquats ou d'alerter le client lorsque ce dernier sollicite la Caisse Régionale pour la souscription d'un produit dont le profil de risques est supérieur à son niveau de connaissance expérience.
Puis la phase de connaissance est une étape majeure. Ainsi, la situation financière et personnelle sera détaillée avec le client. Si la connaissance client a déjà été effectuée, une simple mise à jour sera effectuée, afin de disposer de « la connaissance actualisée » du client.
L'étape suivante consiste à s'enquérir des objectifs, de l'horizon et du niveau de risques acceptés du placement. Le rappel du niveau de Connaissance Expérience du client est réalisé au travers de l'appréciation du couple « rendement / risque ». Les procédures internes de la Caisse Régionale
prévoient qu'un bilan conseil est systématiquement établi en cas de conseil en investissement pour :
les souscriptions d'assurance vie ;
les souscriptions d'instruments financiers.
La Caisse Régionale s'est ainsi dotée d'une procédure NAP (nouvelles activités, nouveaux produits) qui
La Caisse Régionale a intégré dans son dispositif de contrôles permanents les vérifications relatives au respect des obligations professionnelles attachées à la fourniture du service de conseil en investissement afin de suivre la prise en compte de ces dispositions et des procédures internes liées par le réseau des agences.
La Caisse Régionale du Morbihan veille par ailleurs à assurer un strict respect des obligations réglementaires dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Conformément aux dispositions de la troisième directive européenne, la surveillance des flux et des opérations de la clientèle s'effectue selon une approche risque. A ce titre, la Caisse Régionale a défini une classification des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme attachés au client et aux opérations.
Les mesures de vigilance à mettre en œuvre sont adaptées au niveau de risque identifié par la matrice : vigilance allégée, standard ou renforcée. Cette vigilance s'exerce à l'entrée en relation et/ou au cours de la relation d'affaires.
Dans le cadre de la surveillance permanente de dernier niveau, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'outil NORKOM commun à tout le groupe Crédit Agricole. La Caisse Régionale avait déployé au 31 décembre 2012, 33 scénarios dont 3 permettent l'identification des PPE (personnes politiquement exposées) et des personnes visées par une mesure de gels des avoirs.
Le Crédit agricole du Morbihan a en outre mis en place des procédures d'encadrement et de contrôle du risque de non-conformité dans le cadre de la connaissance des clients avec la réalisation de due diligence tant à l'entrée en relations qu'en cours de relation mais aussi avec des plans d'actions de mise en conformité des dossiers de connaissance des clients.
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable du contrôle de la Conformité de la Caisse Régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Dès lors que des axes d'amélioration ont été identifiés, ceux-ci font l'objet d'un plan de mise en conformité.
Les notes du Crédit Agricole du Morbihan sont les suivantes pour 2012 :
| Standard and Poors-Adef | Moody's | |
|---|---|---|
| émissions à court terme | A-1 | P-1 |
| émissions à moyen et long terme | A | A2 |
| émissions à moyen et long terme subordonnées | BBB+ | Baa3 |
Cette notation traduit la solidité financière du Crédit Agricole du Morbihan accentuée par son appartenance au groupe Crédit Agricole.
En fin d'année 2001, la Caisse Régionale du Morbihan a émis 876.760 Certificats Coopératifs d'Associés, souscrits en totalité par Crédit Agricole S.A. au prix unitaire de 67,6 euros (dont 15,25 euros de nominal).
Les CCA représentent 16,44 % des titres totaux constitutifs du capital social de la Caisse Régionale du
Pour l'exercice 2012 sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Associés un dividende de 2,47 euros par titre.
Sur le cours d'émission de 67,6 euros, cette rémunération correspond à un rendement de 3,65%.
A l'issue des trois émissions (1988-1991-1994), la Caisse Régionale comptait 1.796.694 Certificats Coopératifs d'Investissement. Compte tenu de l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement achetés dans le cadre du programme de rachat – voir ci-dessous – le nombre de Certificats Coopératifs
Au cours de l'année 2012, le cours du Certificat Coopératif d'Investissement est passé de 34,80 euros le 31 décembre 2011 à 34,60 euros le 31 décembre 2012, soit une baisse de -0,6 %.
Le cours le plus haut de l'année s'est élevé à 41,60 euros le 14 mars et le cours le plus bas s'est établi à 29,60 euros les 30 mai et 13 juin.
Pour l'exercice 2012, sous réserve d'approbation par l'Assemblée Générale, il sera proposé aux porteurs de Certificats Coopératifs d'Investissement un dividende de 2,47 euros par titre.
Sur le cours au 31 décembre 2012, le PER (rapport cours boursier du 31 décembre / bénéfice par action) ressort à 4,14.
Morbihan (Parts sociales, CCI et CCA).
Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
d'Investissement ressort à 1.701.140, représentant 31,89 % des titres constitutifs du capital social au 31 décembre 2012.
En 2012, le nombre de CCI échangés a été de 131.117, soit une moyenne de 512 titres par séance de bourse, et des capitaux échangés de 4 590 milliers d'euros.
Le cours moyen de l'année 2012 s'établit à 34,94 euros, contre 45,24 euros en 2011.
Sur le cours de clôture à 34,60 euros, la capitalisation boursière des CCI du Crédit Agricole du Morbihan se situe à environ 58,9 millions d'euros. Avec un actif net comptable social à 159,3 euros par titre, le cours ne valorise la Caisse Régionale qu'à 0,22 fois l'actif net.
Le rendement servi par titre, calculé sur le cours au 31 décembre 2012, sera de 7,14 % en 2012 contre 8,68 % en 2011. Pour rappel, les dividendes versés au titre des trois derniers exercices sont :
Au 31 décembre 2011 : 12.559 titres pour 437 053,20
au 31 décembre 2012 : 11.361 titres (soit 0,67 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour 393 090,60 euros. Le nombre de CCI achetés ressort à 6.931 titres pour un cours moyen de 35,39 €. Le nombre de CCI vendus ressort à 8.129
titres pour un cours moyen de 35,54 €.
euros,
Au titre du contrat de liquidité confié par la Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan à CA Chevreux, les nombres de titres suivants figuraient au compte de liquidité :
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale et Extraordinaire des 27 mars 2009, 26 mars 2010, 31 mars 2011 et 29 mars 2012, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement.
Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2011, 97.482 titres (soit 5,43 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 4 174,6 milliers d'euros.
Conformément aux décisions des Conseil d'Administration en date du 17 décembre 2010, du 16
décembre 2011 et du 30 novembre 2012, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2012, soit 95.554 titres (soit 5,32 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 4 111,2 milliers d'euros.
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale détient 1.928 titres (soit 0,11 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 63,5 milliers d'euros.
Conformément à l'article L 225-211 du Code de Commerce, le Conseil d'Administration porte à la connaissance de l'Assemblée Générale les informations ci-dessous concernant l'utilisation du programme de rachat de Certificats Coopératifs d'Investissement pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2012.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat ont été destinées :
| du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| -- | -- | -- | -- | -- | ----------------------------------------- | -- |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2011 | 21 449 |
|---|---|
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 12 559 |
| Dont objectif d'annulation | 8 890 |
| Nombre de CCI achetés au cours de l'exercice 2012 | 30 447 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 6 931 |
| Dont objectif d'annulation | 23 516 |
| Volume des CCI effectivement utilisés à la réalisation de l'objectif poursuivi | 38 576 |
| Contrat de liquidité | 15 060 |
| Annulation | 23 516 |
| Nombre de CCI éventuellement réalloués à d'autres objectifs | 0 |
| Cours moyen d'achat des CCI acquis en 2012 | 35,31 € |
| Valeur des CCI acquis en 2012 évalués au cours d'achat | 1 074 976,36 € |
| Montant des frais de négociation | 0 |
| Nombre de titres cédés au cours de l'exercice 2012 | 8 129 |
| Dont objectif d'animation du marché dans le cadre du contrat de liquidité | 8 129 |
| Cours moyen des CCI cédés en 2012 | 35,54 € |
| Nombre de titres annulés au cours de l'exercice 2012 | 30 478 |
| Nombre de CCI inscrits au nom de la Caisse Régionale au 31/12/2012 | 13 289 |
| Valeur nette comptable unitaire de l'action | |
| CCI acquis dans le cadre du contrat de liquidité | 35,39 € |
| CCI acquis en vue de leur annulation | 35,28 € |
| Valeur nette comptable globale des CCI | 301 592,21 € |
| Valeur nominale du CCI | 15,25 |
La politique de Responsabilité Sociétale du Crédit Agricole du Morbihan est portée par :
Ses actions, en cohérence avec le Projet de Groupe Crédit Agricole, nourrissent le Projet d'Entreprise Cap Morbihan et sont une réponse aux engagements sociétaux et environnementaux portés par le Projet Coopératif & Mutualiste adopté par le Conseil d'Administration.
| Conseil Administration Caisse Régionale | 2012 |
|---|---|
| nombre administrateurs | 18 |
| exploitants agricoles | 7 |
| Chefs entreprise. artisans, commerçants, professions libérales |
2 |
| salariés | 5 |
| retraités & sans activité | 4 |
16 hommes – 2 femmes
Les Administrateurs sont élus par les Présidents des 44 Caisses Locales.
Le Conseil élit chaque année son Président et constitue son bureau, composé en 2012 de 5 administrateurs, dont le Président du Conseil d'Administration.
Les fonctions de Présidence et de Direction sont dissociées.
Le Directeur Général, et son Comité de Direction, composé de 7 personnes, dont une femme, proposent au Conseil d'Administration la politique et la stratégie de la Caisse Régionale.
Le Conseil d'Administration valide la stratégie de l'entreprise sur son territoire et en contrôle l'exécution confiée au Comité de Direction qui a tout pouvoir de mise en œuvre.
| Conseil Administration Caisse Régionale | 2012 |
|---|---|
| nombre de conseils | 12 |
| taux de participation | 93% |
La Caisse Régionale mène une politique de développement du sociétariat destiné à élargir son socle coopératif, avec l'ambition de porter le taux de sociétariat à 50% à horizon 2014, qui s'est traduit par l'accueil de 19.864 nouveaux sociétaires en 2012.
| Sociétariat | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| nombre de sociétaires au 31 décembre |
181 671 | 167 645 |
| taux de sociétariat | 46,9% | 43,9% |
Le pouls du Crédit Agricole du Morbihan bat au rythme de son territoire. Forte de sa relation de confiance entamée il y a 108 ans avec les morbihannais, le Crédit Agricole du Morbihan a installé un réseau d'accueil et de services qui maille les 42 cantons du département et apporte à ce jour à ses clients et aux morbihannais l'offre la plus dense et la plus accessible de la communauté bancaire départementale.
| Au 31 décembre 2012 | nombre |
|---|---|
| Agences permanentes | 88 |
| Dont Pôles conseils spécialisés | 5 |
| Dont Agences Entreprises | 4 |
| Points de vente périodique | 8 |
| Services Point Vert | 139 |
| Distributeurs automatique de billets | 231 |
La gestion de la relation clientèle à distance est non délocalisée et s'opère à partir d'une plateforme multi canal au siège de la Caisse Régionale.
Impact économique et sociétal de l'entreprise
| Base sociale en M€ | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| PNB Produit Net Bancaire | 221,3 | 230,6 |
| Résultat Net | 44,6 | 54,7 |
| Intérêts versés aux sociétaires | 2,9 | 2,2 |
| Intérêts versés aux CCI | 4,2 | 5,2 |
| Masse salariale | 42,4 | 41,7 |
| Intéressement et participation (1) | 5,7 | 6,6 |
(1) Hors charges sociales.
39,6 M€ de parts sociales ont été souscrites (29,3 M€ en 2011) confortant l'entreprise dans la consolidation de ses fonds propres et sa volonté de développement au service de son territoire.
Les sociétaires sont appelés chaque année à élire, selon le principe coopératif « un homme = une voix », les conseils d'administration des 44 Caisses Locales du Crédit Agricole du Morbihan.
| Assemblées Générale des Caisses Locales |
2012 | 2011 |
|---|---|---|
| nombre de sociétaires présents |
6 104 | 5 760 |
| Composition des Caisses Locales |
2012 |
|---|---|
| nombre administrateurs | 481 |
| exploitants agricoles chefs entrep. artisans, |
36,40% |
| commerçants, prof lib. | 21,90% |
| salariés | 27,30% |
| retraités & sans activité | 14,40% |
Caisse Locale.
L'âge moyen des administrateurs est de 52 ans, les conseils sont constitués de 35% de femmes. 6 femmes exercent les fonctions de Présidentes de
En 2012, malgré un environnement économique et financier incertain et dégradé, le Crédit Agricole du Morbihan est resté fidèle à sa vocation de financeur de l'économie réelle du Département et a assumé sa responsabilité d'acteur leader dans son domaine d'activité.
| Encours crédits au 31/12 M€ |
2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Totaux | 7 261,7 | 7 122,1 |
| dont Agriculteurs | 863,0 | 832,0 |
| dont Autres Professionnels | 983,5 | 1 007,1 |
| dont Entreprises | 1 521,9 | 1 454,7 |
| dont Collectivités publiques | 775,1 | 760,3 |
| dont Particuliers | 2 987,1 | 2 947,1 |
| dont Clientèle financière | 94,7 | 84,9 |
| dont Autres agents | ||
| économiques | 36,5 | 36,1 |
Les encours de crédit connaissent au final une progression de 2,0%, avec une activité en ralentissement sur le second semestre.
La promotion de l'épargne bancaire de bilan trouve un écho favorable auprès de la clientèle morbihannaise, encline à privilégier une épargne souple et disponible. L'épargne bancaire de bilan progresse de 7,3% en 2012.
| Epargne de bilan au 31 décembre |
2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Encours de la clientèle (en M€) |
5 616,6 | 5 233,2 |
| encours (en M€) | 531,8 | 388,4 |
|---|---|---|
| nombre | 108 316 | 90 850 |
durable
| nombre | 104 036 | 106 908 |
|---|---|---|
| encours (en M€) | 316,1 | 268,2 |
| nombre | 4 211 | |
|---|---|---|
| encours (en M€) | 28,0 |
Le livret sociétaire a été lancé en juillet 2012. Ses encours sont destinés à financer les initiatives économiques de proximité.
Les tensions sur les marchés conduisent la clientèle à porter moins d'intérêt sur les valeurs mobilières de placement. Dans ce contexte, l'Investissement Socialement Responsable peine à se développer malgré la large gamme proposée par Amundi, leader de l'asset management responsable.
| ISR | au 31 décembre | 2012 | 2011 |
|---|---|---|---|
| Encours ISR clientèle (M€) | 0,6 | 1,0 |
La Caisse Régionale cherche à faciliter les conditions d'accès au logement, son attention particulière se porte vers les primo-accédants et vise à faciliter l'accès à la propriété des ménages morbihannais.
L'offre « 0% primo Breton », portée par les quatre Caisses Régionales Bretonnes, prévoit un prêt à 0% pouvant atteindre 12 000 € pour les habitats dont la performance énergétique est supérieure à la RT 2012.
| PRÊT 0% accession à la propriété | 2012 |
|---|---|
| nombre de bénéficiaires 0% primo breton | 2 003 |
| réalisation 0% primo breton en M€ | 11,98 % |
| nombre de bénéficiaires PTZ+ | 943 |
| réalisation de PTZ+ en M€ | 18,28 % |
S'il fait partie des premiers employeurs du Département, le Crédit Agricole du Morbihan génère aussi nombre d'emplois indirects avec les différentes activités de sous-traitances liées à son activité et aux appels aux entreprises régionales pour l'équipement et la maintenance de son infrastructure immobilière.
Le site de Keranguen, où est implanté le siège de la Caisse Régionale à Vannes, accueille une partie des équipes études du GIE informatique CA Technologies. Les activités éditiques, de maintenance des automates et terminaux commerçants, de maintenance sécurité des locaux, de nettoyage, de gestion et transport des valeurs sont confiées à des entreprises qui favorisent l'emploi morbihannais et breton.
Les entreprises et artisans locaux du secteur du bâtiment sont systématiquement intégrés dans les procédures de consultation ou d'appels d'offres. La quasi-totalité des travaux est attribuée aux entreprises morbihannaises.
La Caisse Régionale dispose d'une politique d'achats et le processus d'achat est centré sur une unité dédiée au sein de la Caisse Régionale. Les procédures d'achats prennent en compte des critères sociaux et environnementaux, mais sans que cela soit systématique, soit dans la démarche d'achat, soit dans la démarche de sélection lors des appels d'offres ou consultations.
L'entreprise fait appel au secteur protégé, notamment dans les travaux de reprographie, l'entretien des espaces verts du siège de la Caisse Régionale, et la prestation de nettoyage des baies vitrées de ses locaux. Elle cherche à privilégier le recours aux entreprises participant au tissu économique local, et une main d'œuvre locale (cf.supra).
La relation avec les tiers demande à être consolidée par une meilleure prise en compte des critères environnementaux.
Les règles de souscription relatives aux placements ISR ont été introduites en 2011 dans la politique de placements pour compte propre de la Caisse Régionale.
| ISR | au 31 décembre | 2012 | 2011 |
|---|---|---|---|
| compte (M€) | Encours ISR en gestion pour | 28,1 | 53,1 |
Les encours ISR au 31 décembre représentaient 6,75% de l'encours total géré pour compte propre.
La politique mutualiste de l'entreprise est fondée sur un principe de proximité, d'utilité et de solidarité vis-à-vis du territoire et vise à favoriser l'initiative économique, l'attention aux publics plus fragiles et le soutien aux initiatives culturelles, sportives et sociales portées par les acteurs de la société civile.
De longue date, le Crédit Agricole s'est engagé à consacrer chaque année au moins 1% de son résultat à ses différentes actions, confortées désormais par les initiatives croissantes portées par les Caisses Locales, grâce notamment au fonds mutualiste issu de l'activation des cartes sociétaires (213,6 K€ en 2012).
| Dépenses | de | mécénat, | 2012 | 2011 | 2010 | |
|---|---|---|---|---|---|---|
| sponsoring, | engagements | |||||
| mutualistes | et | soutien | à | |||
| l'animation | et | l'initiative | ||||
| économique, | l'insertion | |||||
| sociale (hors |
actions | de | 518,8 | 763,9 | 578,8 | |
| sponsoring | décidées | au | ||||
| niveau Groupe CA) en K€ |
La Caisse Régionale a trois conventions de mécénat en cours, avec l'association Bretagne Vivante pour la gestion du parc naturel des Marais de Séné, avec l'association morbihannaise des Restaurants du Cœur et le Théâtre Anne de Bretagne de Vannes.
Il est un partenaire depuis l'origine du Festival Interceltique de Lorient qui draine chaque année des dizaines de milliers de visiteurs, de la Semaine du Golfe qui rassemble tous les deux ans les amoureux du patrimoine maritime et des vieux gréements, du monde sportif pour le Brassard cycliste, le Tour du Morbihan à la voile, l'Open 12 de tennis,….
Il est à côté des acteurs économiques du département, pour le Printemps de l'entreprise, de la Chambre des Métiers dans l'organisation de conférences, de la CCI pour le trophée de l'innovation, des organisations agricoles pour promouvoir l'installation et les métiers en agriculture, au côté du Conseil Général pour s'associer et parrainer le « Morbihannais de l'année » pour le prix de la citoyenneté.
Les Caisses Locales ont amplifié leur dynamique d'intervention et d'engagement dans le domaine de la solidarité, de l'environnement, de la promotion économique du territoire : ici, une formation aux gestes qui sauvent et aux 1ers secours pour les sociétaires, là l'équipement d'un véhicule de transport pour les résidants d'un établissement pour personnes en perte d'autonomie, ou encore le soutien à une association œuvrant pour le lien intergénérationnel et la transmission du savoir.
A Lorient, la Caisse Locale aura réussi son pari d'organiser avec le soutien des Collectivités Locales les rencontres Terre-océan pour promouvoir les filières d'activité primaire dans le 1er bassin urbain du Département. Un évènement conçu avec la collaboration de la section régionale de la conchyliculture, du comité régional des pêches et de la chambre d'agriculture qui aura accueilli plus de 5000 visiteurs.
Depuis 13 ans, les Assemblées de Caisses Locales se ponctuent par la remise des Trophées de la Vie Locale appelés à saluer et soutenir les écoles et bénévoles associatifs dans leurs actions pour promouvoir la solidarité, la culture, le sport, le patrimoine ou la préservation environnementale. En 2012, près de 90.000 € auront été dotés pour récompenser les meilleurs projets.
Un peu plus de quatre ans après son lancement, Point Passerelle a permis d'examiner les situations de plus de 600 clients accidentés de la vie orientés par les conseillers des agences vers le dispositif d'écoute et de conseil mis en place par la Caisse Régionale.
| Point Passerelle | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Situations nouvelles instruites |
161 | 166 | 115 |
| Accompagnements en cours | 129 | 119 | |
| Taux de sortie avec succès | 45,0% | 41,5% |
En 2012, le nombre de situations étudiées est resté stable, tandis que le taux de sortie avec succès s'est consolidé. Le temps de leur présence dans le dispositif, de l'ordre d'une année, les clients suivis bénéficient d'un accompagnement pour les soutenir dans la conduite de leur budget familial. Cet accompagnement est assuré par les conseillers ou le réseau de bénévoles constitué d'administrateurs de Caisses Locales et de salariés au sein de l'association escale accompagnement.
La Caisse Régionale est le partenaire financier de plusieurs acteurs sociaux du Département dans le cadre du microcrédit personnel adossé au fonds de cohésion sociale, Habitat & Humanisme, CIAS de Ploërmel, Mission locale de centre Bretagne, Restaurants du cœur. La Caisse Régionale intervient également auprès de sa clientèle en mettant en place des avances coup de main permettant de faire face ponctuellement à des situations d'urgence.
Une convention avec la mission solidarité de GDF/SUEZ est en cours de préparation pour favoriser la médiation sociale entre le fournisseur d'énergie et les clients accompagnés dans le dispositif Passerelle.
| Microcrédit personnel Nombre de dossiers réalisés |
2012 41 |
2011 51 |
2010 23 |
|---|---|---|---|
| Montants réalisés (€) | 73 610 | 103 185 | 52 300 |
La politique mutualiste décrite ci-dessus témoigne de la nécessité d'avoir un dialogue soutenu avec les acteurs de la société civile et les acteurs sociaux du territoire. En 2012, cette culture du dialogue s'est poursuivie avec notamment des rencontres avec l'ensemble des intervenants sociaux du Pays de Ploërmel pour exposer la démarche d'inclusion sociale et économique du Crédit Agricole du Morbihan. Les échanges se sont poursuivis avec les responsables du Garage Solidaire de Vannes pour préparer les conditions d'intervention du Crédit Agricole auprès des personnes en insertion et organiser la prescription des services du garage pour les clients suivis dans le cadre du Point Passerelle.
La Caisse Régionale est demeurée à l'écoute des collectivités locales, et le Crédit Agricole est devenu partenaire dans le dispositif de distribution de Prim'access, une offre bonifiée par l'intercommunalité lorientaise en faveur des primo accédants.
Au cours du dernier trimestre, les contacts avec le Conseil Général ont abouti pour que le Crédit Agricole devienne le partenaire financier dans le cadre du Programme Départemental de Lutte contre l'Habitat Indigne et la précarité énergétique.
Soutien à la création d'entreprises et l'initiative économique
Aux tous premiers rangs nationaux dans les activités d'élevage, l'agriculture morbihannaise demeure un secteur clé de l'économie départementale. Si les installations sont désormais moins nombreuses qu'à la décennie précédente, la dimension économique des exploitations et les capitaux nécessaires sont plus importants, tandis que l'agriculture biologique progresse, plus accentuée sur la zone littorale.
Le Crédit Agricole est porteur d'une responsabilité particulière vis-à-vis de l'agriculture, il est né de cette activité et demeure de très loin son principal partenaire. Il met au service des candidats à l'installation un chargé d'activité expert JA pour créer les conditions optimisées de leurs installations.
| Agriculture | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Jeunes Agriculteurs installés par la Caisse Régionale |
70 | 77 | 58 |
Dans le domaine de l'insertion économique, la Caisse Régionale est un partenaire attentif et engagé auprès des structures économiques de soutien et d'accompagnement à la création d'entreprises. Elle est partenaire du réseau Initiative France, en contribuant au fonds de développement breton BRIT.
Elle est membre des conseils de chacune des plateformes d'initiatives locales du département et des comités des engagements.
Le soutien à la création et à l'accompagnement des Très Petites Entreprises fait l'objet d'une convention avec l'ordre régional des experts-comptables, le réseau Bretagne Active, dont elle est membre du comité des engagements départemental, et la Chambre des Métiers.
Une nouvelle convention avec la Chambre des Métiers a été mise en place en 2012 pour le financement de mises aux normes accessibilité.
| Microcrédit professionnel | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Nombre d'installations financées convention Chambre des Métiers |
91 | 108 |
| Part des dossiers Crédit Agricole dans activité Bretagne Active Morbihan |
33% | 31% |
La politique de conflits d'intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan s'appuie sur le dispositif de politique de conflits d'intérêts du Groupe Crédit Agricole.
La charte de déontologie de la Caisse Régionale annexée au règlement intérieur formalise les obligations s'imposant aux salariés en vue de prévenir les situations de conflits d'intérêt. Elle intègre également les procédures destinées à prévoir la transmission rapide à la hiérarchie des situations de conflits d'intérêts nécessitant un arbitrage ou une décision.
Conflit d'intérêts associé à la circulation d'informations non publiques
Pour prévenir les conflits d'intérêts associés à la circulation d'informations non publiques, la charte de déontologie dispose que le salarié ayant connaissance d'une information privilégiée en raison des fonctions qu'il occupe, ou de manière fortuite ou à l'extérieur de l'entreprise, à titre professionnel comme à titre non professionnel, est tenu à un double devoir d'abstention et de discrétion.
Par ailleurs, une procédure applicable aux équipes concernées en matière de gestion des portefeuilles clients sur le marché des entreprises, précise les règles déontologiques afin d'éviter la circulation et l'utilisation des informations confidentielles pouvant être éventuellement obtenues lors de l'analyse des dossiers d'engagements.
Conflit entre le principe de primauté de l'intérêt du client et les intérêts financiers de l'entreprise
Il est expressément énoncé dans la charte de déontologie, le principe de la défense des intérêts des clients qui implique que le salarié doit informer le client :
La procédure de validation des nouveaux produitsnouvelles activités par le responsable de la conformité prévoit une analyse des risques des conflits d'intérêts que le produit est susceptible d'engendrer et les précautions prises pour les maîtriser.
Le mode de rémunération des commerciaux distribuant le produit doit être à cette occasion examiné.
Conflit entre la situation personnelle des collaborateurs et les fonctions qu'ils exercent au sein de la Caisse Régionale
La Charte de déontologie de la Caisse Régionale prévoit que les opérations bancaires ou de crédits réalisées pour le compte des salariés doivent respecter les règles en vigueur pour l'ensemble de la clientèle.
Il est expressément indiqué que le salarié ne peut à la fois ordonner et exécuter une opération pour son compte propre ou pour le compte d'un tiers dont il a procuration. De même, le salarié ne peut utiliser la délégation de pouvoir dont il est titulaire à son propre bénéfice ou à celui d'un membre de sa famille.
Le salarié ne peut être gestionnaire de son propre compte.
Tout salarié doit obtenir l'accord exprès de la Direction Générale de la Caisse Régionale pour pouvoir exercer à titre individuel des fonctions de gestion, de direction ou d'administration dans une société commerciale. Le Responsable du Contrôle de la Conformité n'a pas été saisi de demande d'avis sur des situations de ce type en 2012.
Le dispositif précise les règles d'encadrement liées à l'acceptation de cadeaux et avantages que certains collaborateurs seraient susceptibles de se voir offrir de la part de certains fournisseurs.
Dans le cadre des diligences effectuées en application des décrets français de mesures de gel des avoirs et en matière de PPE, la Caisse Régionale, depuis le début de l'exercice 2010, utilise, pour la surveillance des listes terroristes et des PPE ou affiliées étrangères, l'outil informatique NORKOM couplé à des bases de données FACTIVA.
Mises à la disposition de l'établissement par le Groupe Crédit Agricole, ces bases permettent un ciblage des listes terroristes de l'Union Européenne, des PPE étrangères et de leurs affiliés. L'ensemble du portefeuille clientèle a fait l'objet de ce ciblage à la fin de l'exercice 2009. Depuis début 2010, l'outil NORKOM est lancé quotidiennement sur les nouvelles entrées en relation et sur l'ensemble de la clientèle lorsque des mises à jour des bases de données FACTIVA sont réalisées.
Formation et sensibilisation au risque de fraude
Les actions de sensibilisation et de formation à la lutte contre la fraude interne auprès du personnel sont coordonnées par l'unité conformité/sécurité en relation avec la Direction des Ressources Humaines.
Un programme de formation, d'information et de sensibilisation a été déployé en 2012 :
Conformément aux dispositions de la troisième directive européenne, la surveillance des flux et des opérations de la clientèle s'effectue selon une approche risque. A ce titre la Caisse Régionale a défini une classification des risques de blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme attachés au client et aux opérations.
Les mesures de vigilance à mettre en œuvre sont adaptées au niveau de risque identifié par la matrice : vigilance allégée, standard ou renforcée. Cette vigilance s'exerce à l'entrée en relation et/ou au cours de la relation d'affaires
Dans le cadre de la surveillance, la Caisse Régionale du Morbihan utilise l'outil Norkom commun à tout le groupe Crédit Agricole. La Caisse Régionale avait déployé au 31/12/2012, 33 scénarios dont 3 permettent l'identification des PPE (personnes politiquement exposées) et des personnes visées par une mesure de gels des avoirs.
| TRACFIN | 2011 | 2012 |
|---|---|---|
| Nombre d'alertes | 3 597 | 2 983 |
| Nombre de déclarations de soupçon | 45 | 33 |
Trois enquêtes de satisfaction ont été déployées sur 2012 :
Un baromètre sur la qualité de la réception des appels téléphoniques entrants avec une mesure de satisfaction de 8 sur 10 en progression par rapport aux enquêtes précédentes.
Deux enquêtes dans le cadre des nouveaux outils de mesure de la satisfaction proposées aux Caisses Régionales : l'IRC, indice de recommandation client.
La première porte sur une mesure globale de satisfaction des activités de la Caisse Régionale, l'IRC stratégique. Les premiers résultats, qui serviront d'indice de référence pour évaluer la progression de la Caisse Régionale donnent une note de satisfaction moyenne de 7 sur une échelle de 10, et un indice de recommandation de – 13.
La seconde enquête porte sur la qualité du traitement des réclamations, les résultats seront communiqués à l'entreprise au cours du 1er trimestre 2013.
Les enquêtes IRC Agences seront généralisées sur l'exercice 2013 et mesureront notamment la qualité perçue par la clientèle lors des entretiens avec les conseillers.
Une unité écoute-client est en charge de l'animation du dispositif de traitement des réclamations. Dotée de 2,80 ETP, elle prend en charge les réclamations les plus complexes et s'appuie par ailleurs sur une organisation dédiée dans chaque direction opérationnelle et un traitement partiellement décentralisé au niveau des points de vente avec des procédures de délégation.
En 2012, le délai moyen de traitement des réclamations a été ramené de 24 à 19 jours.
Le nombre de réclamations traitées dans l'outil de saisie « CESAM » a baissé de 8,9% avec 12 443 réclamations traitées (précisions faites qu'il s'agit de tous types de réclamations, y compris des réclamations à caractère purement commerciales, sans qu'il y ait dysfonctionnement).
La tarification des produits et services est révisée annuellement et fait l'objet d'une information avec diffusion des tarifaires à l'ensemble de la clientèle au moins deux mois avant leur entrée en vigueur.
Les tarifs font l'objet d'un affichage accessible à la clientèle dans chacun des points de vente de la Caisse Régionale.
L'intégralité des conditions tarifaires est accessible en permanence sur le site internet de la Caisse Régionale.
Relations avec les organisations de défense des consommateurs
Les principales organisations amenées à échanger avec la Caisse Régionale sont la CSF, Confédération Syndicale des Familles, et l'Union Fédérale des Consommateurs UFC ; les échanges sont ponctuels et constructifs, sur des situations particulières, sans cadre de concertation organisé.
Méthode de vente et primauté de l'intérêt du client
La méthode de vente de la Caisse Régionale est basée sur la personnalisation de l'approche client avec des propositions de solutions à partir du recueil des besoins du client, et en respectant ses propres sensibilités.
Elle est fondée sur la découverte et l'écoute.
La méthode est développée à travers un cursus de formation à plusieurs niveaux selon les métiers exercés et commune aux caisses régionales bretonnes.
Depuis janvier 2011, chaque client dispose d'un interlocuteur identifié. La Caisse Régionale déploie progressivement une démarche de contact et d'offres personnalisées basée sur les moments de vie et non ciblé sur un produit ou service particulier.
Depuis avril 2012, la Caisse Régionale a mis en place 3 engagements relationnels :
En 2012, un programme de formation à la conformité (FIDES) a été déployé pour l'ensemble des collaborateurs de la Caisse Régionale, ce programme s'articulait autours de 14 grands enjeux :
Au 31 décembre 2012, cette formation a été suivie par plus de 96 % du personnel.
Application de la directive MIF
Les procédures suivantes ont été mises en œuvre :
Avant toute démarche de souscription d'instruments financiers, la recherche de la « connaissance et expérience du client » permet d'évaluer à travers un questionnaire le niveau du client de connaissance et d'expérience des marchés financiers. Le résultat de ce questionnaire est intégré dans le système d'information et permet aux conseillers de proposer des produits adéquats ou d'alerter le client lorsque ce dernier sollicite la Caisse Régionale pour la souscription d'un produit dont le profil de risques est supérieur à son niveau de connaissance expérience.
Puis la phase de connaissance est une étape majeure Ainsi, la situation financière et personnelle sera détaillée avec le client. Si la connaissance client a déjà été effectuée, une simple mise à jour sera effectuée, afin de disposer de « la connaissance actualisée » du client.
L'étape suivante consiste à s'enquérir des objectifs, de l'horizon et du niveau de risques acceptés du placement. Le rappel du niveau de Connaissance Expérience du client est réalisé au travers de l'appréciation du couple «rendement / risque ».
Les procédures internes de la Caisse Régionale prévoient qu'un bilan conseil est systématiquement établi en cas de conseil en investissement pour :
La Caisse Régionale a intégré dans son dispositif de contrôles permanents les vérifications relatives au respect des obligations professionnelles attachées à la fourniture du service de conseil en investissement afin de suivre la prise en compte de ces dispositions et des procédures internes liées par le réseau des agences.
Les résultats des contrôles permanents effectués au cours de l'année 2012 font apparaître :
La question environnementale est pleinement intégrée dans la politique de l'entreprise et la Caisse Régionale est une partie prenante historiquement associée aux travaux de la direction de développement durable de Crédit Agricole SA. La démarche de la Caisse Régionale est d'assumer sa responsabilité environnementale sur son territoire et d'apporter sa contribution de banque de détail mutualiste à l'effort du Groupe.
Le projet d'Entreprise Cap Morbihan, qui a intégré une réflexion spécifique portée par ses administrateurs au travers du Projet Coopératif et Mutualiste, a contribué à enrichir et préciser le positionnement de la Caisse Régionale, en parallèle et en réponse au Projet de Groupe.
Les orientations environnementales prioritaires sont ainsi déclinées :
domaine. Des anomalies subsistent cependant au niveau de la traçabilité du questionnaire connaissance expérience « papier » signé du client. - Que la nécessité d'établir un bilan conseil formalisé préalablement à la vente en situation de conseil en investissement est désormais bien intégrée par le réseau, les contrôles menés sur échantillon faisant apparaître un taux de conformité > 97 %.
Le présent rapport témoigne de la richesse du dialogue instauré entre la Caisse Régionale et les acteurs de son territoire.
La Caisse Régionale s'inscrit dans une culture de dialogue interne soutenu et formalisé.
Les relations avec les chambres consulaires, les décideurs économiques, les réseaux de l'initiative économique sont régulières et ancrées de longue date. La Caisse Régionale est un partenaire actif des collectivités territoriales.
L'espace de concertation avec les structures sociales continue de progresser
Dans sa sphère départementale, la Caisse Régionale enrichira son action en nouant dialogue avec un ou des représentants d'association environnementale et en construisant une relation plus soutenue avec les représentants des consommateurs.
En 2012, le chargé de mission développement durable de la Caisse Régionale a :
La Caisse Régionale est appelée à intégrer le comité de pilotage du garage solidaire du pays de Vannes et du comité départemental de lutte contre l'habitat indigne
Les collaborations intra-groupes Crédit Agricole sur la responsabilité sociétale sont nombreuses.
Gestion des impacts directs, axe 1, contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.
Gestion des impacts indirects, axe 2, lutter contre la dépendance énergétique de la Bretagne en facilitant la sobriété énergétique et en promouvant les énergies renouvelables.
Gestion des impacts indirects, axe 3, appréhender et mieux évaluer les risques associés aux financements de projets pouvant porter atteinte à l'environnement.
Le Crédit Agricole du Morbihan n'a constitué aucune provision ou garantie pour risques en matière d'environnement. La nature de son activité ne l'expose pas directement aux questions de l'utilisation des sols et à la prise de mesures spécifiques pour la protection de la biodiversité.
Les questions relatives aux possibles nuisances liées à l'éclairage et au bruit sont prises en compte dans la politique de prévention des risques professionnels.
Faisant suite à un premier bilan carbone volontaire réalisé en 2010, le Crédit Agricole du Morbihan a pris l'engagement de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020 sur son périmètre d'exploitation comprenant, les émissions relatives aux immobilisations, l'énergie et les fluides, les déplacements professionnels du personnel et des administrateurs, les déplacements domicile-travail des salariés, les matériaux et services entrants, les frêts amont et aval et les déchets.
Son engagement s'est traduit par la mise en place d'un premier plan d'actions à horizon fin 2013 portant prioritairement sur l'énergie, les déplacements et la gestion des consommations notamment autour du papier.
En 2012, la Caisse Régionale a fait à nouveau appel à la société ECOACT pour réaliser un second diagnostic de ses émissions de gaz à effet de serre et l'accompagner dans sa démarche de construction d'un nouveau plan d'actions, en cours d'élaboration, et qui sera arrêté dans les premiers mois de l'exercice 2013.
Le bilan a fait l'objet d'une transmission au Préfet de Région et d'une publication sur le site internet du Crédit Agricole du Morbihan (rubrique informations réglementées).
A périmètres et données de comparaison équivalents, le diagnostic réalisé au 4ème trimestre 2012 sur les données de l'exercice 2011 fait ressortir une diminution des GES de 26% sur l'énergie, de 5% sur les transports de personnes et 8% sur les achats, pour un gain proche de 1400 Teq CO2 , soit 0,9 Teq CO2/salarié ETP par rapport aux bilan 2010.
Après une rénovation lourde du siège de la Caisse Régionale avec remplacement de la totalité des ouvertures et isolation par l'extérieur, les actions décidées à l'issue du premier bilan carbone ont permis de démarrer une planification de la mise à niveau des points de vente en matière de performance énergétique.
Cette planification fait suite à la réalisation de DPE sur l'ensemble des points de vente, suivie d'études énergétiques sur site pour les plus énergivores.
Une enveloppe annuelle de 200 k€ est allouée depuis deux ans et permet de privilégier :
L'entreprise a réalisé en 2011 une campagne de passage des éclairages en basse consommation avec changement de 450 kg de néons. Là où c'est possible, les équipements en éclairage basse tension ou leds sont systématisés.
La fonction « veilleur de nuit » permet l'extinction et le redémarrage à distance des postes informatiques et les maintiens sous tension inutiles.
Dans le même temps, le suivi analytique des immeubles en matière de consommations électriques et de gaz a été amélioré avec la souscription d'abonnements spécifiques auprès des fournisseurs d'énergie de la Caisse Régionale.
| Consommations d'énergie | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Electricité (MWh) | 6 792 | 7 080 |
| Gaz (MWh) | 1 250 | 1 739 |
| Fioul groupes électrogène siège (litres) |
71 800 | 43 850 |
| Fioul points de vente (litres) | 33 906 | 34 218 |
Nous attirons l'attention du lecteur sur les données gaz 2012, qui ne sont que partielles, le fournisseur de services rencontrant un problème d'actualisation non résolue au moment de la rédaction du présent rapport. Les consommations fioul siège tiennent compte d'un suivi d'index pour le recours aux groupes électrogène en période EJP, les consommations fioul réseau sont calculées à partir des données de facturation et converties en litres en tenant compte des indications fournies par Ecoact.
La décrue des consommations de papier se confirme, malgré un contexte peu propice à réduire le volume des impressions dans les activités de crédit :
La purge des éditions informatiques inutiles, la numérisation, la création d'une banque de documents permettant des éditions à la carte et les impressions recto-verso d'une partie des imprimés bancaires font partie des actions menées au cours des trois dernières années.
Le recours au papier FSC est généralisé, l'usage de papier recyclé contenu à quelques éditions aux volumes non significatifs.
| Consommations de papier | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Ramettes A4 usage interne+activités bancaires |
33 740 | 34 645 |
| Ramettes A4 activités éditique | 18 831 | 19 708 |
| Ramettes A4 reprographie interne | 1 094 | 1 553 |
| Total ramettes A4 | 53 665 | 55 906 |
Dans le même temps, la clientèle continue à s'engager dans une relation « dématérialisée » dans la gestion de sa banque au quotidien et à opter aux propositions d'abonnement en faveur du e-relevé.
| Services dématérialisés en nombre |
2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Clients actifs banque en ligne |
96 830 | 87 495 | 74 183 |
| Abonnés e-relevé | 44 708 | 38 404 | 35 306 |
Les envois postaux ont été réduits de près d'un million de plis sur les quatre dernières années.
| Plis postaux en nombre | 2012 | 2011 | |
|---|---|---|---|
| 4 083 766 | 4 428 288 |
L'entreprise poursuit sa politique visant à améliorer la qualité environnementale et réduire l'émissivité de sa flotte de véhicules. Les véhicules non commerciaux sont tous équipés de filtres à particule, et les véhicules réservés aux déplacements professionnels ont un taux d'émission < 99 g CO2 ; la Caisse Régionale s'est par ailleurs dotée de son premier véhicule électrique pour les courts trajets dans Vannes et son agglomération.
Le TGV est systématique dans les déplacements nationaux, le recours à l'avion contenu aux seules situations exceptionnelles empêchant le déplacement ferroviaire.
Pour limiter les déplacements professionnels, l'entreprise est équipée de 4 salles de visioconférences, tandis que les audioconférences sont désormais intégrées par l'ensemble des collaborateurs. En matière de formation, le e-learning se généralise lorsque son usage est adapté.
Pour la cinquième année consécutive, la Caisse Régionale est parvenue à réduire le nombre de kilomètres-voitures parcourus dans le cadre de ses trajets professionnels liés à l'activité bancaire et la formation, et ce malgré l'impact du chantier de migration informatique Nice (125 893 kms).
| Déplacements professionnels en Km voiture |
2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Véhicules de fonction & de service |
530 207 | 428 066 |
| Véhicules du personnel | 1 730 197 | 1 863 268 |
| Déplacements des administrateurs |
214 763 | 216 548 |
| Total déplacements | 2 475 167 | 2 507 882 |
La réalisation du bilan carbone a permis une nouvelle estimation des déplacements réalisés dans le cadre des trajets domicile/travail et avec 88% de participation à la consultation réalisée, les salariés ont répondu encore plus massivement qu'à la consultation similaire de 2010. Ils parcourent toujours un peu plus de 40 km AR pour se rendre au travail, le covoiturage a progressé, passant de 4 à 6%, et plus marginalement le recours aux transports en commun. 90% des salariés se rendent au travail en étant le conducteur et unique occupant de leur voiture.
Répartition des distances parcourues en fonction du mode de transport des salariés :
Les émissions de GES sont en diminution de 7% sur ce poste.
Les critères d'éloignement du lieu de résidence sont pris en compte dans le cadre des mobilités professionnelles.
Un test sur le télétravail a démarré avec la participation de 6 salariés du siège et 42 collaborateurs ont participé aux premières sessions de formation à l'éco-conduite délivrées par Mobigreen.
Les toners, cartouches d'encre et tambours sont repris et recyclés par le prestataire de la Caisse Régionale, FIDUCIAL.
Les papiers sont pris en charge par deux prestataires, Paprec Bretagne et Coved, puis recyclés en pâte à papier. La récupération des papiers et journaux, des toners et cartouches est généralisée sur l'entreprise et touche à la fois le réseau des points de vente et des services du siège.
Les cartons, piles, verres et néons font l'objet de remise en déchetterie
Cinq spots de recyclage (papiers, revues, bouteilles plastiques et cannettes, cartouches d'encre, piles) ont été installés au siège de la Caisse Régionale et permettent d'amplifier la qualité de la collecte globale des déchets dans l'entreprise.
Déjà inscrite dans une démarche de recyclage des cartes bancaires avec la société Paprec, la Caisse Régionale examinera les préconisations à venir du Groupe Crédit Agricole pour améliorer le processus de traitement autour de deux objectifs, l'un portant sur les volumes collectés (restitution par la clientèle des cartes périmées) et l'autre sur la qualité du recyclage (traitement séparé de la puce et du support).
Les déchets représentent moins de 1% des émissions de Gaz à Effet de Serre de l'entreprise (bilan carbone 2012).
| Déchets | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Papiers recyclés en tonnes | 75 | 76 |
Les consommations d'eau des points de vente sont limitées aux usages sanitaires. Le siège a fait l'objet de
travaux en 2010 portant sur la rénovation des sanitaires, avec abandon d'eau chaude & installations de procédés économiseurs d'eau. Les fontaines avec captation sur le réseau d'eau se sont substituées aux installations avec bonbonnes.
Les consommations du siège intègrent des consommations liées aux espaces verts.
| Consommations d'eau | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Siège social (m3) | 2 279 | 4 010 |
Sensibilisation des salariés et des administrateurs
Le journal d'entreprise Vert & Bleu (4 parutions annuelles), diffusé à l'ensemble des salariés et des administrateurs, relate régulièrement des actions engagées par l'entreprise.
Les travaux de construction du Projet d'Entreprise Cap Morbihan (2011), puis du Projet Coopératif & Mutualiste (fin 2011 – 1er semestre 2012) ont accru la connaissance interne par le biais de groupes de travail participatifs.
En mai, la Caisse Régionale a réuni l'ensemble de ses collaborateurs et administrateurs lors d'un congrès au cours duquel la stratégie environnementale de l'entreprise a été exposée, avec une table ronde spécifique consacrée à ce thème.
Trois Caisses Locales ont mené des actions de nettoyage de sentes et chemins de randonnée, trois autres ont sollicité le chargé de développement durable de la Caisse Régionale pour une information de leurs conseils d'administration sur les actions de l'entreprise.
Le succès de la consultation des collaborateurs internes (cf. supra) lors du bilan carbone avec 88% de participation a confirmé leur volonté d'adhésion.
En 2011, à la présentation des engagements de l'entreprise en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Caisse Régionale et le comité d'entreprise ont souhaité porter ensemble une démarche de coresponsabilité à destination des salariés. Ils sont convenus de dégager conjointement les moyens financiers pour sensibiliser les salariés à la sobriété énergétique et aux démarches respectueuses de l'environnement, en créant une dotation « écoresponsable ».
Un comité « éco-responsabilité » a été créé qui associe 4 élus du comité d'entreprise, 4 non élus et le chargé de mission de la Caisse Régionale et qui se réunit 3 fois par an. Il a mis en place concrètement la dotation, dont les objets éligibles ont été arrêtés à l'issue d'un travail de sélection avec une agence locale de l'énergie. Fin 2012, 101 dossiers de collaborateurs avaient été soumis à l'approbation de la commission.
En 2012, le comité a complété ses interventions en proposant le lancement d'un programme de formation à l'éco-conduite et retenu la société Mobigreen. Le démarrage des 1ères sessions de formation a permis de former 42 collaborateurs (déjà cité).
Une formation de 3 jours a été mise en place à destination des nouveaux conseillers de clientèle agricole sur le site de l'exploitation agricole du lycée d'enseignement agricole La Touche de Ploërmel, portant notamment sur l'appréhension concrète des normes environnementales en matière de conduite d'une exploitation agricole et sur la découverte de la filière méthanisation.
Prise en compte des questions environnementales dans les politiques d'offres & de financement
Le développement des compétences et des interventions en matière de financement des projets énergies renouvelables des clientèles agricoles, professionnelles et des collectivités locales se construit en synergie étroite avec les différentes entités du Groupe Crédit Agricole : Unifergie, direction du développement durable et marché de l'agriculture de CASA, et les caisses régionales bretonnes, dont la décision de créer une expertise commune en fin d'année 2011 s'est concrétisée sur l'exercice par la mise en place d'un manager expert chargé du développement des activités et désormais opérationnel.
L'accompagnement des projets de méthanisation, les investissements sur la filière bois énergie sont particulièrement retenus, tandis que la Caisse Régionale ne peut que constater l'effondrement de la filière photovoltaïque (réalisations de l'année 2012 sur le Solaire = 1,7 M€ contre 7,2 M€ en 2011).
Parmi les projets en cours, ou récemment réalisés :
Sur les financements des clientèles des particuliers, le contexte économique, la réduction des incitations fiscales pèsent sur les travaux d'économie d'énergie et les équipements en énergie renouvelables, pour lesquels on constate par ailleurs l'absence de maturité du marché.
| Rénovation énergétique habitat | 2012 | ||
|---|---|---|---|
| nombre | M € | ||
| Eco-prêt à taux zéro | 235 | 3,269 | |
| Prêt Economie Energie | 437 | 3,502 | |
| Total | 672 | 6,772 |
A compter de 2013, la Caisse Régionale devient le partenaire financier du Conseil Général dans les projets du programme « Habiter Mieux » de l'ANAH destiné à prévenir les situations de précarité énergétique (déjà cité) et s'engage aux côtés du Département pour animer et prescrire le recours aux études énergétiques du dispositif DC2E, diagnostic conseil en économie d'énergie.
En 2012, la Caisse Régionale a entamé les travaux lui permettant d'initier sa démarche d'appréhension du risque environnemental en matière de politique de financement. Elle a cartographié et sérié les activités potentiellement éligibles aux directives ICPE, Installations Classées pour la Protection de l'Environnement, ainsi que les zones d'activités et de résidences touchées par des mesures relatives aux plans de prévention pour risques technologiques ou naturels.
La démarche, concertée avec la direction du développement durable de Crédit Agricole SA, a été exposée et débattue avec la commission économie du Conseil d'Administration et exposée aux chargés de clientèles entreprises de la Caisse Régionale.
Le Crédit Agricole du Morbihan est une banque de territoire et qui compte parmi les tous premiers employeurs du département.
La très grande majorité des collaborateurs de la Caisse Régionale réside dans le Morbihan.
52,4% de l'effectif est affecté dans le réseau des agences et 47,6% des salariés travaillent sur le site du siège social à Vannes.
| Effectif au 31 décembre | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Responsable de management |
271 | 268 | 262 |
| Technicien Animateur d'Unité |
724 | 724 | 632 |
| Agent d'application | 82 | 86 | 188 |
| Total CDI | 1 077 | 1 078 | 1 082 |
| Contrats à durée déterminée |
72 | 57 | 89 |
| Contrats en alternance | 55 | 29 | 38 |
La féminisation des effectifs se poursuit, avec une proportion inversée par rapport à l'effectif 2002.
| Répartition effectif CDI |
2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Femmes | 53,7% | 53,1% | 52,7% |
| Hommes | 46,3% | 46,9% | 47,3% |
L'âge moyen des collaborateurs est de 43 ans, les répartitions par classe d'âge stables.
| Répartition effectif CDI/âge |
2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| < 35 ans | 23,6% | 21,8% | 23,8% |
| de 35 à 55 ans | 55,7% | 55,0% | 55,4% |
| ≥ 55 ans | 20,7% | 20,4% | 20,9% |
Sur les cinq dernières années, la Caisse Régionale a recruté 156 collaborateurs en contrats à durée indéterminée.
En 2012, la Caisse Régionale a organisé son recrutement en s'appuyant sur des campagnes de job dating, une pour le recrutement d'une promotion d'alternants, et 5 pour le recrutement en CDI dont 4 décentralisées sur Pontivy, Ploërmel, Lorient et pour tenir compte du caractère spécifique de son insularité, Belle-Ile.
| 2012 | 2011 | 2010 | |
|---|---|---|---|
| Nbre embauches CDI | 33 | 45 | 4 |
Les sorties d'effectifs sont très majoritairement constituées par les départs naturels. Les démissions sont peu nombreuses, les licenciements de l'année, au nombre de 2, des ruptures de contrat pour cause d'inaptitude.
Elle fera l'objet d'un test sur 2013, et prévoit de créer un espace de concertation avec les chefs d'entreprise et clientèles professionnelles sollicitées à partir d'un questionnaire sur leurs pratiques environnementales.
| 2012 | 2011 | 2010 | |
|---|---|---|---|
| Nbre licenciements | 2 | 3 | 3 |
Le turn-over demeure contenu à un niveau historiquement bas, traduction de la bonne intégration des nouveaux collaborateurs et de la fidélité des salariés à l'égard de l'entreprise.
| 2012 | 2011 | |
|---|---|---|
| Turn over | 1,3% | 1,9% |
En 2012, 77,9 M€ ont été consacrés aux rémunérations et charges sociales, soit un peu plus de 35% du PNB et 58% des charges de la Caisse Régionale. La masse salariale brute ressort à 42,4 M€ et la Caisse Régionale a versé 6,6 M€ sous forme d'intéressement et de participation.
Les évolutions salariales se négocient dans le cadre d'une négociation nationale annuelle pour la Rémunération de la Classification de l'Emploi RCE et de la Rémunération des Compétences Individuelles RCI ; en 2012 deux accords successifs ont donné lieu à une revalorisation des RCE de 1,75% et des RCI de 0,70%.
La négociation nationale se complète d'une négociation annuelle obligatoire au sein de chaque Caisse Régionale pour arrêter les niveaux et conditions de revalorisation en reconnaissance de l'expertise, des compétences individuelles et des prises de responsabilité. En 2012 cette négociation a abouti à un accord au sein de la Caisse Régionale prévoyant une enveloppe annuelle de 39.500 €.
| Nombre de salariés promus | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| Prise de responsabilité | 95 | 257 | 134 |
| Expertise, compétence | 287 | 250 | 274 |
| Total | 382 | 507 | 488 |
Les bénéficiaires au titre de la reconnaissance de l'expertise et des compétences individuelles sont arrêtés à partir des entretiens annuels d'appréciation et sur proposition des managers. En 2012, 91% des salariés CDI ont fait l'objet d'un entretien d'appréciation.
La part de la rémunération extra-conventionnelle (objectifs de performance) dans la rémunération globale est < 15%.
Le temps de travail se décline autour de trois modèles d'organisation :
les collaborateurs du réseau en horaires fixes sur 4,5 jours et un horaire hebdomadaire de 38 heures
la forfaitisation des managers et d'une partie des cadres experts sur 206 jours annuels.
L'effectif CDI à temps partiel est de 13,5%, essentiellement féminin.
L'entreprise a démarré une expérimentation sur le travail téléporté (cf.télétravail déjà cité) sur une journée/semaine qui fera l'objet d'un premier bilan au cours du 1er semestre 2013.
Absentéisme
| 2012 | 2011 | 2010 | ||
|---|---|---|---|---|
| Absences | en jours | 61 442 | 62 065 | 64 312 |
| Répartition de l'absentéisme 2012 | en jours |
|---|---|
| Congés payés, RTT et autres récupérations | 44 742 |
| Maladie dont accidents du travail | 8 340 |
| Maternité et paternité, congé parental | 5 536 |
| Congés spéciaux convention collective et autres absences autorisées |
839 |
| Congés sans soldes | 1 985 |
| Total | 61 442 |
Le taux d'absentéisme pour maladie est de 3,73% (nombre de jours d'absence/nombre de jours théoriques de travail)
Le droit à expression syndicale et à la liberté d'association et les règles de fonctionnement des Instances Représentatives du personnel sont régis par un accord à durée indéterminée conclu le 28 septembre 2007 et complété par un avenant en date du 25 septembre 2008.
L'accord prévoit les moyens alloués, les modes de communication et les règles de fonctionnement permettant aux organisations syndicales et aux instances représentatives du personnel d'exercer pleinement leurs missions.
L'entreprise met à disposition des salariés un extranet Ressources Humaines qui permet d'accéder en permanence à tous les accords collectifs nationaux et locaux, aux comptes-rendus des réunions de délégués du personnel, aux procès verbaux du CHSCT et du comité d'entreprise.
Les organisations syndicales, outre les panneaux légaux d'affichage, disposent d'un portail intranet dans lequel ils publient librement leurs informations. Le comité d'entreprise dispose de son site extranet spécifique et communique une lettre régulière d'information via la messagerie d'entreprise.
En 2012, le dialogue social a porté sur les grands projets d'organisation de l'entreprise, les conditions de travail et le chantier Nice de convergence et de bascule informatique vers un modèle unique du système d'information des caisses régionales.
46 réunions ont été tenues, 12 du comité d'entreprise, 11 des délégués du personnel, 6 du CHSCT, 5 du groupe de travail « conditions de travail », une réunion spécifique de toutes les instances consacrée à l'accompagnement et la formation relative au projet Nice et 11 réunions de négociation et concertation avec les délégués syndicaux.
7 accords d'entreprise ont été signés portant sur l'enveloppe annuelle RCE RCI, les indemnités kilométriques, les tickets restaurants, les conditions bancaires des salariés, la formation professionnelle et un avenant sur le contrat d'intéressement.
Les accidents du travail sont peu nombreux :
| 2012 | 2011 | 2010 | |
|---|---|---|---|
| Accidents du travail | 7 | 4 | 8 |
4 accidents du travail ont donné lieu à 182 jours d'arrêt.
8 accidents de trajets ont par ailleurs été déclarés en 2012, un seul a nécessité une interruption de travail de 8 jours.
Aucune maladie professionnelle n'est à signaler.
Les réunions du CHSCT ont porté notamment sur la sécurité en agence, le déploiement des aménagements de mobilier liés aux espaces accueil dans les points de vente, les remontées d'incivilité, les risques psychosociaux, le plan d'actions et l'évaluation des risques professionnels dans le cadre du document unique, le projet de démarrage du test télétravail.
Un groupe de travail, issu des travaux du projet d'entreprise, a été créé, constitué d'élus du CHSCT, de collaborateurs de l'entreprise et d'un représentant de la Direction des ressources humaines. Le groupe a pour mission d'examiner et proposer les améliorations des conditions matérielles et ergonomiques autour du poste de travail, prise en compte des nuisances sonores, de la confidentialité, de la lumière, ainsi que sur l'amélioration des processus de communication en matière d'information des salariés et de conduite de projets.
| Formation | 2012 | 2011 | 2010 |
|---|---|---|---|
| % de la masse salariale | 5,6% | 5,8% | 6,1% |
| nombre d'heures formation | 41 300 | 42 949 | 46 982 |
L'investissement en matière de formation est une politique constante développée historiquement au sein des caisses régionales de Crédit Agricole.
Près de 5 900 jours de formation ont ainsi été assurés en 2012.
La politique vise à la fois à dispenser les formations nécessaires au gain et au maintien en expertise des collaborateurs dans les activités de conseils et services à la clientèle, et à préparer les collaborateurs aux mobilités fonctionnelles et opérationnelles.
L'accent est porté sur la préparation à la prise de responsabilité, et notamment le développement des compétences managériales et l'évolution vers les métiers d'expertise et de conseils spécialisés.
Les formations phares de l'année 2012 :
Accompagnement des mobilités,
Cursus métiers, pour les conseillers de clientèle spécialisés, dans le cadre d'un parcours commun aux 4 caisses régionales bretonnes.
Tous les managers et les collaborateurs du réseau ont été formés pour le déploiement de la nouvelle approche relationnelle avec la clientèle RC2.0, centrée sur la redéfinition et la qualité de l'accueil.
La Caisse Régionale met en permanence sur son portail RH une série de modules de formation à la carte en elearning.
La Caisse Régionale est signataire depuis le 10 mars 2008 de la charte de la diversité en entreprise.
Parallèlement une charte interne des relations professionnelles a été adoptée, fixant les règles de tolérance, de respect et d'équité dans les relations manager-managé.
Un accord sur l'égalité professionnelle homme/femme au sein de la Caisse Régionale est en vigueur depuis le 1 er décembre 2009 et fait l'objet de discussions en cours avec les partenaires sociaux pour son renouvellement.
Trois managers Responsables de Ressources Humaines sont en charge du recrutement des collaborateurs et des apprentis, de la gestion des carrières et de l'aide aux managers. Ils accomplissent leur mission avec le souci profond du respect des règles d'exigence de non discrimination et en portant les valeurs d'engagement de la Caisse Régionale à travers son adhésion à la charte de la diversité.
Les recrutements s'opèrent sur des profils diversifiés, sans aucune distinction, et privilégient les critères de compétences.
Les mesures mises en place dans l'entreprise prévoient notamment un accompagnement des collaborateurs revenant d'absences longues > 4 mois, une égalité d'accès h/f aux filières métiers et filières managers, et la promotion de la prise de responsabilité féminine dans les métiers de management.
| 2012 | 2011 | 2010 | |
|---|---|---|---|
| Taux encadrement féminin |
32,1% | 29,1% | 27,9% |
La Caisse Régionale est engagée dans le programme HECA du Groupe Crédit Agricole destiné à renforcer les dispositifs d'insertion des travailleurs handicapés, faciliter les conditions d'exercice des métiers au sein des caisses régionales et performer le niveau de recours aux travailleurs handicapés pour l'installer durablement au delà du seuil légal d'emploi de 6%.
En 2012, la Caisse Régionale a recruté 1 travailleur handicapé en CDI et 13 en CDD.
| 2012 | 2011 | |
|---|---|---|
| Taux de travailleurs handicapés |
5,3% | 4,7% |
En partenariat avec l'IUT de Vannes, elle a procédé à la mise en place de la 6ème promotion du Diplôme Universitaire d'Assistant de Clientèle, formation en alternance où 6 stagiaires handicapés seront affectés en agences.
Les activités de la Caisse Régionale sont exercées en complet respect des droits fondamentaux attachés à la personne humaine.
Le Crédit Agricole du Morbihan n'est en aucun cas directement concerné par le travail forcé obligatoire et par celui du travail des enfants.
A la date du 25 janvier 2013, date d'arrêté des comptes par le Conseil d'Administration, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas identifié d'évènements
Dans un contexte de croissance incertaine et faible (entre 0,3% et 0,8%) le Crédit Agricole du Morbihan continuera à développer son activité crédit, collecte et de services dans un contexte de concurrence forte sur les marges et les tarifaires.
Le Crédit Agricole du Morbihan dispose de plusieurs atouts pour aborder 2013 : une assise financière solide, un réseau de distribution multi-canal performant (Agences de proximité et réseaux à distances), des offres produits et services innovants et adaptés, de coopérations bretonnes renforcées et des programmes d'investissements importants pour être à l'écoute et répondre aux besoins de la clientèle.
postérieurs à la date d'arrêté et rattachables au 31 décembre 2012.
2013 sera la deuxième année du Projet d'entreprise du Crédit Agricole du Morbihan « CAP Morbihan » qui vise à être la banque universelle de référence, coopérative à valeurs mutualistes, utile à ses clients et au développement du Morbihan.
Sur un marché qui demeure attractif et dynamique, la Caisse Régionale témoigne de sa détermination à être présente sur son territoire au service de sa clientèle et des acteurs économiques du Département.
Exercice clos le 31 décembre 2012
A l'Attention de la Direction Générale,
A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de vérificateur indépendant de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, nous avons établi la présente attestation sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées présentées dans le rapport de gestion établi au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 en application des dispositions de l'article L. 225-102-1 du Code de commerce, sur renvoi de l'article L. 511-35 du Code monétaire et financier.
Il appartient au conseil d'administration de la Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel du Morbihan d'établir un rapport de gestion comprenant les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées prévues à l'article R. 225-105-1 du Code de commerce (ci-après les « Informations »), établies conformément aux référentiels utilisés par la caisse régionale et disponibles sur demande.
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l'article L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer la conformité avec les règles déontologiques, les normes professionnelles et les textes légaux et réglementaires applicables.
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d'attester que les Informations requises sont présentes dans le rapport de gestion ou font l'objet, en cas d'omission, d'une explication en application du troisième alinéa de l'article R. 225-105 du Code de
commerce et du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012. Il ne nous appartient pas en revanche de vérifier la pertinence de ces informations.
Nous avons conduit les travaux suivants conformément aux normes professionnelles applicables en France :
Sur la base de ces travaux, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des Informations requises.
Paris-La Défense, le 6 mars 2013
Le Vérificateur indépendant ERNST & YOUNG et Associés Département Développement durable
de l'exercice 2012
de l'exercice 2012
En complément du rapport de gestion, je vous rends compte, dans le présent rapport, des conditions de préparation et d'organisation des travaux du Conseil d'Administration ainsi que des procédures de contrôle interne et de gestion des risques, mises en place par le Crédit Agricole du Morbihan.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base, notamment, des travaux des Responsables du Contrôle Permanent, du Contrôle Périodique, du Contrôle de la Conformité, de la Filière « Risques » et de la Direction Financière.
Il a été finalisé avec la documentation et les reportings disponibles au sein de la Caisse Régionale du Morbihan au titre du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et les risques, sont intervenus en cours d'exercice, entre le Président du Conseil d'Administration, le Directeur Général, le Directeur Adjoint et le Responsable du Contrôle Permanent et de la Conformité, notamment au sein du Conseil d'Administration et du Comité d'audit et des comptes (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les risques).
Enfin, le projet de rapport a été adressé au Comité d'audit et des comptes du 24 janvier 2013 lequel a communiqué au Conseil d'Administration ses observations sur la base des travaux réalisés dans le cadre de sa mission de suivi de l'efficacité du système de gestion des risques et du contrôle interne.
Le présent rapport a été ensuite présenté, pour approbation, au Conseil d'Administration lors de sa séance du 25 janvier 2013 et sera rendu public.
Les principes de gouvernance de la Caisse Régionale résultent des articles du Code monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la Coopération.
La Caisse Régionale, du fait de son statut coopératif, ne peut appliquer dans son intégralité les principes de gouvernement d'entreprise issus du rapport AFEP-MEDEF.
En effet, les Caisses régionales de Crédit Agricole Mutuel répondent à un corps de règles adapté à leur double statut de société coopérative et d'établissement de crédit et notamment :
La Caisse Régionale du Morbihan est administrée par un Conseil d'administration composé de dix-huit membres pris parmi les Sociétaires et nommés par l'Assemblée Générale. Au 31 décembre 2012, on comptait 16 hommes et 2 femmes. En outre, 4 salariés membres du Comité d'Entreprise participent aux séances du Conseil.
A titre d'exemples :
Les administrateurs sont nommés pour trois ans. Ils sont renouvelables par tiers chaque année. Les deux premières séries sont désignées par le sort ; le renouvellement se fait ensuite à l'ancienneté.
Les administrateurs sortants sont rééligibles. Toutefois, le Président et les Administrateurs de la Caisse Régionale ne peuvent rester en fonction au-delà de la date de l'Assemblée Générale qui suit leur soixante-cinquième anniversaire.
Le Conseil d'Administration élit chaque année son Président et constitue son Bureau, composé de cinq membres dont le Président.
Le Bureau du Conseil d'Administration prend connaissance des principaux dossiers avant présentation en séance plénière du Conseil. Il est tenu informé de l'actualité et des dossiers en cours relatifs au fonctionnement de la Caisse Régionale.
Le Conseil d'Administration fixe par ailleurs la composition du comité des prêts chargé d'examiner les demandes de prêts et dont les décisions sont consignées sur un registre spécial. Ce Comité de trois membres au moins, est notamment composé de deux Administrateurs spécialement délégués à cet effet. Il agit par délégation du Conseil d'Administration.
Les indemnités de temps passé allouées aux administrateurs sont déterminées dans les limites fixées par les recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole, applicables à l'ensemble des Caisses Régionales, et font l'objet d'une résolution chaque année de l'assemblée générale.
Enfin, les administrateurs sont bénéficiaires d'un contrat capital-retraite à percevoir à leur cessation de fonction.
L'indépendance des administrateurs des Caisses Régionales résulte de leur mode d'élection démocratique (élu par l'assemblée générale, selon le principe un
Le Conseil d'Administration a tous pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet.
Tout ce qui n'est pas réservé aux Assemblées Générales, par la loi ou les statuts, est de sa compétence. Il représente la Caisse Régionale devant tous tiers et administrations publiques et privées et il règle les conditions générales de banque en se conformant aux dispositions réglementaires en vigueur.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration détermine les modalités d'approbation par la Caisse Régionale des comptes des Caisses Locales qui lui sont affiliées. Il agrée les nominations de Président de Conseil d'administration des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale.
Le Conseil se réunit toutes les fois que les circonstances l'exigent et au moins une fois par trimestre.
Les délibérations du Conseil sont consignées sur un registre signé par le Président et le Secrétaire de séance.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du Président de séance est prépondérante. Le Conseil délibère valablement lorsque le nombre des Administrateurs présents est égal au moins à la moitié du nombre de ses membres.
Les extraits ou copies des délibérations du Conseil d'administration sont certifiés conformes par le homme = une voix, des mandats courts de 3 ans avec un renouvellement par tiers tous les ans), de leur qualité de sociétaire obligatoire (permet une convergence des intérêts : ils ont un intérêt commun à ce que leur société soit bien gérée) et de l'absence d'intérêt pécuniaire personnel au regard de la bonne marche de la société. En effet, dans les sociétés coopératives, les sociétaires même administrateurs n'ont aucun droit sur les réserves ni sur les résultats au-delà d'un intérêt légalement plafonné. Enfin, la fonction d'administrateur est bénévole (toute rémunération est légalement interdite par le Code monétaire et financier), ce qui démontre l'indépendance de ceux qui l'exercent.
Concernant la diversité du conseil d'administration :
La loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d'Administration et de Surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA ne s'applique pas aux Caisses Régionales de Crédit Agricole mutuel qui ne sont ni des SA, ni des SCA et sont donc en dehors du champ d'application de ce texte.
En effet, la modification de l'article L.225-37 du code de commerce a été opéré par la loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance dont le champ d'application se limite aux sociétés ayant la forme de SA ou de SCA.
La Caisse Régionale du Morbihan est en tout état de cause sensible aux principes de diversification dans la composition de son Conseil d'Administration.
Président, un Administrateur ou le Directeur Général de la Caisse Régionale.
D'une façon générale, l'action des Administrateurs s'inscrit dans le cadre de la Charte des Administrateurs du Crédit Agricole du Morbihan et de la Charte de Déontologie du groupe Crédit Agricole.
Les Administrateurs sont également clairement informés dès que les informations financières communiquées sont de nature sensible, impliquant ainsi de leur part une confidentialité totale et leur non-intervention pour compte propre, sur les titres des sociétés concernées
Le Conseil d'Administration est informé de la situation financière, de la situation de trésorerie ainsi que des engagements de la société, de la mise en œuvre effective du droit de communication des administrateurs, de l'information sur les règles de déontologie applicables aux administrateurs, des règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil d'Administration ainsi qu'à la modification des statuts.
Il faut noter à cet égard que la modification des statuts et la nomination des administrateurs sont du ressort de l'assemblée générale où chaque sociétaire porteur de parts à un nombre de voix égal quel que soit le montant de sa souscription. Les titres susceptibles de faire l'objet d'une OPA (CCI) n'ont pas de droit de vote. Une OPA n'aura donc aucune conséquence sur la composition du conseil. Par ailleurs, les parts sociales dont la cession est soumise à agrément par le conseil ne peuvent être acquises dans le cadre d'une OPA.
Les Administrateurs sont impliqués dans le fonctionnement du Conseil d'Administration, notamment :
Le Bureau du Conseil d'Administration s'est réuni 16 fois durant l'année 2012, en la présence du Directeur Général et du Directeur Adjoint.
Le Conseil d'Administration a tenu 12 séances durant l'année 2012, traitant des principaux sujets suivants :
L'implication des Administrateurs se retrouve dans les informations suivantes sur l'année 2012 :
la tenue de 16 bureaux du conseil permettant d'avoir une information préalable et un échange sur les principaux dossiers traités en séances du Conseil,
la tenue de 12 conseils avec un taux de présence des administrateurs de 93 %,
Cette organisation avec les modalités de fonctionnement en comités, bureaux et conseils, permet de vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées et débattues.
Les mandats les plus significatifs exercés par les administrateurs et mandataires sociaux sont les suivants :
Conformément aux dispositions des articles L. 225-38 à L. 225-43 du Code de commerce, en application de l'article L. 511-39 du Code monétaire et financier, toute convention intervenant directement ou par personne interposée entre la Caisse Régionale et l'un de ses administrateurs doit être soumise à l'autorisation préalable du Conseil d'Administration.
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes précitées est indirectement intéressée et des conventions intervenant entre la Caisse Régionale et une entreprise, si l'un des administrateurs de la Caisse Régionale est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance, Directeur Général, Directeur Général délégué ou, de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
L'administrateur concerné est tenu d'informer le Conseil d'Administration dès qu'il a connaissance d'une convention soumise à autorisation. Il ne peut prendre part au vote sur l'autorisation sollicitée.
Ces conventions sont soumises à l'approbation de l'Assemblée générale de la Caisse Régionale dans les conditions prévues par la loi.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux conventions portant sur les opérations courantes de la Caisse régionale et conclues à des conditions normales.
Les conventions ne nécessitant pas d'autorisation du Conseil d'Administration sont communiquées sans délai par l'administrateur concerné au Président du Conseil d'Administration et aux Commissaires aux Comptes, au plus tard le jour où le Conseil arrête les comptes de l'exercice écoulé. Sont dispensées de communication les conventions qui, en raison de leur objet ou de leurs implications financières, ne sont significatives pour aucune des parties.
Les conventions réglementées sont communiquées chaque année aux Commissaires aux comptes. La procédure d'autorisation préalable est bien respectée.
En 2012, deux nouvelles conventions répondant à l'article L 225-38 du Code de Commerce sont à signaler :
La Caisse Régionale se conforme strictement aux dispositions légales (articles L.225-38 et suivants du Code du Commerce) en matière de convention réglementée et ainsi, conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été transmises aux Commissaires aux comptes qui présenteront leur rapport spécial sur ce point à l'Assemblée Générale.
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, lors de sa séance du 19 décembre 2008, a adhéré aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008 relatives aux rémunérations des mandataires sociaux, en tenant compte, pour leurs modalités d'application, des spécificités de l'organisation du groupe Crédit Agricole.
Le Crédit Agricole est constitué de Caisses Régionales, sociétés coopératives, et d'une société anonyme cotée, Crédit Agricole S.A., structure nationale chargée, en qualité d'organe central, entre autres missions du contrôle du bon fonctionnement du réseau constitué notamment par les Caisses Régionales et leurs filiales. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de l'agrément de la nomination des Directeurs généraux des Caisses Régionales. Les dirigeants, agréés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel en tant que dirigeants responsables sont le Président du Conseil d'Administration et le Directeur Général.
Le capital des Caisses Régionales est majoritairement détenu par les Caisses Locales, elles aussi sociétés coopératives, qui leur sont affiliées, ce qui les rend non opéables, et par Crédit Agricole S.A.
Outre les missions confiées à Crédit Agricole S.A. en sa qualité d'organe central, le Groupe s'est doté de règles collectives, homogènes pour l'ensemble des Caisses Régionales. Elles portent sur les conditions d'habilitation et de nomination des Directeurs généraux et des cadres de direction, leur politique de rémunération et leur régime de retraite. Ces règles obéissent aux recommandations du rapport AFEP/MEDEF d'octobre 2008, relatives aux rémunérations, exception faite de celles mentionnées ci-après et qui s'inscrivent dans l'organisation spécifique des Caisses Régionales de Crédit Agricole, sociétés coopératives.
Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil d'Administration, sur proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une liste d'aptitude. Il doit avoir pour cela exercé préalablement des fonctions de cadre de direction dans une Caisse Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au Code monétaire et financier, la nomination d'un Directeur Général doit être approuvée par le Conseil d'Administration de Crédit Agricole S.A. Le Directeur Général peut, à tout moment, être révoqué par le Conseil d'Administration de sa Caisse Régionale. Il peut aussi être révoqué par décision du Directeur Général de Crédit Agricole S.A. prise après avis de son Conseil d'Administration.
Le statut de Directeur Général de Caisse Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la cohérence et l'équité des conditions en vigueur sur tout le territoire.
En cas de révocation d'un Directeur Général de Caisse Régionale, ce dernier peut bénéficier d'une indemnité dans les conditions prévues par les règles nationales.
Le Président de Caisse Régionale bénéficie d'une indemnité compensatrice de temps passé. Les principes et les règles arrêtés pour déterminer cette indemnité sont fixés sur le fondement du Code monétaire et financier et calculés annuellement selon des recommandations nationales applicables à toutes les Caisses Régionales. L'indemnité versée au Président de la Caisse Régionale du Morbihan est fixée forfaitairement à un montant mensuel de 6 300,00 € en 2012. Le Président de Caisse Régionale ne bénéficie pas d'indemnité de départ. En outre, pendant la durée de l'exercice de son mandat, le Président dispose d'un véhicule de fonction.
Lors du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du 30 septembre 2011, le Président a rappelé la réglementation pour les établissements de crédit (article L511-41-1 A du Code monétaire et financier créé par la loi du 22 octobre 2010) obligeant ces derniers à créer un Comité de rémunération.
Dans le souci de prendre en compte :
Le conseil a accepté que la Commission Nationale de Rémunération « fasse office de Comité de rémunération » de la Caisse Régionale, sachant que la composition de cette Commission ainsi que ses missions ont évolué afin de tenir compte de ce nouveau dispositif législatif.
La rémunération des Directeurs Généraux de Caisses Régionales est encadrée par des règles collectives et est soumise à l'approbation du Directeur Général de Crédit Agricole S.A., conformément au Code monétaire et financier, après avis de la Commission Nationale de Rémunération sur leur rémunération fixe et sur leur rémunération variable.
Comme précisé ci-dessus, la composition de cette commission a été modifiée en 2011 ; elle est désormais composée de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de Crédit Agricole S.A., de trois Présidents de Caisse Régionale et du Directeur Général de la F.N.C.A..
Cette commission donne aussi un avis sur la rémunération fixe des Directeurs Généraux Adjoints de Caisses Régionales.
La rémunération des Directeurs Généraux, se compose d'une rémunération fixe. Elle comprend aussi une rémunération variable comprise, dans le cadre des règles collectives, entre 0 et 45 % de sa rémunération fixe sur 13 mois et versée annuellement après l'assemblée générale. Cette rémunération variable, approuvée par le Directeur Général de Crédit agricole SA, est fondée sur des critères de performance appréciés par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et de la gouvernance de la Caisse Régionale, dont les risques. L'approbation par le Directeur Général de Crédit Agricole S.A. intervient après celle des comptes individuels des Caisses Régionales et la tenue des assemblées générales ordinaires.
La rémunération versée au Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan en 2012 est de 225 043 € au titre de la rémunération fixe et de 100 277 € au titre de la rémunération variable versée en 2012 pour l'exercice 2011. En outre, le Directeur Général bénéficie d'avantages en nature : un véhicule de fonction et un logement de fonction.
Le Président et le Directeur Général bénéficient de régimes de retraite supplémentaires souscrits au niveau national, l'un concernant l'ensemble des Présidents et l'autre les Directeurs Généraux, les Directeurs Généraux adjoints et les Directeurs. Ces régimes prévoient le versement d'une pension sous réserve d'être en activité dans le groupe Crédit Agricole à 60 ans minimum. Les droits à pension sont calculés prorata temporis sur la base de l'ancienneté dans la fonction. Afin de pouvoir disposer de la retraite supplémentaire à taux plein, le Président et le Directeur Général doivent justifier d'une ancienneté minimale dans leur fonction respective de 12 ans pour le Président et de 15 ans pour le Directeur Général.
Les conditions pour bénéficier de ce régime de retraite supplémentaire à taux plein passent de 60 à 62 ans et/ou 41 années de cotisation. Ces modifications seront effectives pour tous les Directeurs Généraux au terme d'une période transitoire qui concerne les millésimes de naissance de 1952 à 1955.
Le Président et le Directeur Général de Caisse Régionale ne bénéficient pas, au titre de leurs fonctions dans la Caisse, de stock-options, d'actions de performance ou de jetons de présence.
| Exercice 2011 | Exercice 2012 | |
|---|---|---|
| Président : M. C. TALGORN | ||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 75 600 € | 75 600 € |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice | Néant | En attente |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant |
| Avantages en nature | Véhicule de fonction |
Véhicule de fonction |
| Jetons de présence | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Exercice 2011 | Exercice 2012 | |
|---|---|---|
| Directeur Général : M. H. BRICHART | ||
| Rémunérations fixes dues au titre de l'exercice | 225 024 € | 225 043 € |
| Rémunérations variables dues au titre de l'exercice* | 100 277 € | En attente |
| Rémunération exceptionnelle | Néant | Néant |
| Avantages en nature | Logement et véhicule de fonction |
Logement et véhicule de fonction |
| Jetons de présence | Néant | Néant |
| Valorisation des options attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
| Valorisation des actions de performance attribuées au cours de l'exercice | Néant | Néant |
* 2011 : rémunération variable 2011 payée en 2012 après l'assemblée générale
* 2012 : rémunération variable 2012 à fixer par l'assemblée générale et à payer en 2013
| Dirigeants mandataires sociaux |
Contrat de travail | Régime de retraite Supplémentaire |
Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions |
Indemnités relatives à une clause de non concurrence |
||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
| Président Christian TALGORN - Date début Mandat : 31 mars 2006 - Date de renouvellement du mandat d'Administrateur : 31 mars 2011 |
Non | Oui | Non | Non | ||||
| Directeur Général Hubert BRICHART - Date de prise de fonction dans la Caisse Régionale : 11 avril 2005 |
Oui | Oui | Non | Non |
Les Administrateurs sont impliqués dans le fonctionnement des Comités issus du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale notamment :
Le Comité des Prêts (Comité d'Escompte Caisse Régionale – CECR) se compose des membres du Bureau du Conseil d'Administration avec la participation des autres membres suivants :
Dans sa séance du 31 juillet 2009, le Conseil d'Administration a défini :
Ce comité spécialisé est exclusivement composé de membres du Conseil et agissant sous la responsabilité exclusive et collective des membres du Conseil.
Le Comité d'audit émettra par ailleurs une recommandation sur les commissaires aux comptes proposés à la désignation par l'Assemblée générale des sociétaires.
Il rend compte régulièrement au Conseil d'Administration de l'exercice de ses missions et l'informe sans délai de toute difficulté rencontrée.
Il assure également, en application de l'article L 511-46 du Code monétaire et financier « le suivi de la politique, des procédures et des systèmes de gestion des risques ».
En 2010, à la suite de l'adoption des deux textes suivants :
Les modifications adaptées ont été apportées au règlement intérieur du Comité d'audit (mis en place par une délibération du conseil du 16 décembre 2005) pour répondre aux exigences de ces nouveaux textes.
• les critères d'indépendance des administrateurs et de compétence d'un membre du Comité d'audit en matière comptable et financière :
En 2012 se sont tenus 49 Comités des Prêts. Le nombre de dossiers présentés en 2012 pour décision du CECR se répartissent comme suit :
dossiers Entreprises, Industries IAA, 215 autres collectivités et Associations
dossiers Promotion Immobilière 123
soit un total de 1 191 dossiers traités.
Les membres du Conseil ont estimé qu'ils étaient indépendants et, par conséquent, éligibles au Comité d'audit.
Leur indépendance repose notamment sur les critères suivants :
Ces critères précités ont été rendus publics dans le bulletin des annonces légales obligatoires (BALO) dans le cadre de la publication des comptes de la Caisse Régionale du 2ème semestre 2009 et dans le rapport annuel du Président relatif à l'exercice 2009.
Selon l'Ordonnance, un membre au moins du Comité d'audit doit présenter des « compétences particulières en matière financière et comptable ».
Le Conseil a désigné un membre du Comité d'audit qu'il estime compétent en matière financière ou comptable :
Sur la définition et la publicité des critères de compétence par le Conseil
Les membres du Conseil ont estimé que Monsieur Patrick GUERIZEC présentait des compétences particulières en matière financière et comptable tenant à :
Le Comité d'audit et des comptes de la Caisse Régionale a été composé en 2012 de Messieurs Hervé LE FLOC'H (Président), Raymond LE DOUR, Gilles LE PEIH, Joseph ROBIN, Membres du Bureau du Conseil d'Administration et Patrick GUERIZEC, Administrateur de la Caisse Régionale désigné à raison de ses compétences spécifiques.
Outre les membres désignés ci-dessus du Comité d'audit, assistent à chaque séance le directeur des finances et des risques de la Caisse Régionale, le responsable du contrôle périodique et le responsable du contrôle permanent qui assure le secrétariat de la séance.
Le Comité d'audit se réunit chaque trimestre, sur invitation adressée à chaque membre.
Les Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale sont invités à participer à chaque séance du Comité.
Le Comité d'audit et des comptes a tenu 4 séances en 2012 et les travaux du Comité dont il s'agit ont porté sur les points suivants :
séance du 26 janvier 2012
o Examen des comptes sociaux et consolidés au 31 décembre 2011.
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d'Administration a tous les pouvoirs pour agir au nom de la Caisse Régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
La fonction de Directeur Général de la Caisse Régionale du Morbihan est dissociée de celle de Président du Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration a conféré au Directeur Général l'ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de la Caisse Régionale du Morbihan. Ces pouvoirs sont néanmoins limités dans le domaine des prises de participation et des programmes annuels d'investissement, notamment immobiliers, où le Conseil d'Administration est seul compétent pour décider.
Le dispositif de Contrôle Interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l'ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant d'assurer la régularité, la sécurité et l'efficacité des opérations conformément aux références présentées au point 1 ci-après.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise par les objectifs qui lui sont assignés :
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d'outils et de reportings au Conseil d'Administration, au Comité d'audit et des comptes, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports sur la mesure et la surveillance des risques). Les plans d'actions correctrices destinés à améliorer la qualité et l'efficience du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale sont déployés sur un horizon maximum de 2 ans.
Les effectifs des fonctions spécialisées de contrôle interne s'élèvent à 21 personnes au 31 décembre 2012.
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par le Crédit Agricole du Morbihan s'inscrit dans un cadre de normes et de principes rappelés cidessous (« références ») et déclinés d'une façon adaptée aux différents niveaux du groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
Il s'agit des références émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire.
livre des procédures comptables et manuel des procédures comptables annexé,
ensemble des textes réglementaires relatifs à l'exercice des activités bancaires et financières (recueil établi par la Banque de France et le CCLRF),
gestion financière, aux risques et aux contrôles permanents,
ces documents faisant l'objet d'une mise à jour régulière,
Les principes d'organisation et les composantes du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale du Morbihan et communs à l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole recouvrent des obligations en matière :
• de normes et procédures, notamment en matière comptable, formalisées et à jour.
Ces principes sont complétés par :
Afin de veiller à la cohérence et à l'efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l'ensemble du périmètre de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan, trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit-Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés.
Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse Régionale et rapportent notamment au Conseil d'Administration ainsi qu'au Comité d'Audit et des Comptes.
Par ailleurs, en application de l'arrêté du 19 janvier 2010 modifiant le règlement CRBF 97.02, le responsable du contrôle permanent de la Caisse Régionale a été désigné Responsable de la filière « Risques ».
Il a notamment vocation à alerter les organes exécutif et délibérant de toute situation pouvant avoir un impact
L'organe délibérant est informé de l'organisation, de l'activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué dans la compréhension des principaux risques encourus par l'entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d'utilisation de ces limites lui sont également communiqués.
La Caisse Régionale a défini des procédures d'information de l'organe exécutif et le cas échéant, de l'organe délibérant sur le respect des limites de risques. En cas d'incident significatif, tels que définis par ces procédures, l'organe délibérant en est informé à partir du moment où les seuils ou critères définis sont atteints.
Il approuve l'organisation générale de l'entreprise ainsi que celle de son dispositif de contrôle interne. En outre, il est informé, au moins deux fois par an, de l'activité et des résultats du contrôle interne.
Le dispositif de surveillance par l'organe délibérant est le suivant [conformément au règlement 97-02] :
Le Directeur Général est directement impliqué dans l'organisation et le fonctionnement du dispositif de Contrôle Interne. Il s'assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l'organe délibérant.
Le Directeur Général définit l'organisation générale de l'entreprise et s'assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe significatif sur la maîtrise des risques.
Un « guide d'autoévaluation » dont le cadre a été élaboré à partir du recueil de bonnes pratiques de gestion des risques a permis d'identifier la conformité de l'établissement aux nouvelles exigences du règlement CRBF 97.02. En cas d'écarts existant avec les attendus réglementaires, un plan d'actions correctrices a été mis en œuvre dans le cadre de la mise en place de la filière risques à la Caisse Régionale.
La Caisse Régionale du Morbihan a poursuivi en 2012 les travaux relatifs à la mise en place de systèmes d'analyse et de mesure des risques via notamment la réalisation de cartographies des risques en les adaptant à la nature et au volume des opérations concernées (risques opérationnels, comptables et financiers, de crédit…). Ces systèmes permettent également d'appréhender de manière transversale et prospective l'analyse et la mesure des risques.
Outre les informations qui lui sont régulièrement transmises, il dispose du rapport annuel sur le contrôle interne dont le contenu lui est systématiquement communiqué, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du groupe Crédit Agricole.
Le Bureau du Conseil se réunit spécifiquement afin d'assister l'organe délibérant dans l'exercice de sa mission.
Le Comité d'Audit et des Comptes dont les attributions ont été précédemment définies (partie I, paragraphe 2, Présentation de l'organisation et du fonctionnement des comités), rend compte de ses activités au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale par des rapports oraux ou écrits résumant les différents travaux réalisés et les éventuelles recommandations qui en découlent.
Ces rapports sont présentés au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale par un membre du Comité spécialement désigné en qualité de rapporteur.
Au cours de l'année 2012, quatre réunions du Comité d'Audit et des Comptes ont eu lieu, comme indiqué en partie I, paragraphe 2 du présent rapport.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l'exercice 2012 sera présenté au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan du 26 avril 2013 et sera transmis aux Commissaires aux Comptes.
Une présentation semestrielle arrêtée au 30 juin 2012 a été réalisée devant le Comité d'audit et des comptes du 18 octobre 2012.
clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d'identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l'organisation de l'entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées.
Il s'assure que le dispositif de contrôle interne fait l'objet d'un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de
Conformément aux principes du Groupe, le dispositif de contrôle interne du Crédit Agricole du Morbihan s'applique sur un périmètre large visant à l'encadrement et à la maîtrise des activités ainsi qu'à la mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse Régionale du Morbihan s'assure de l'existence d'un dispositif adéquat au sein de chacune de ses filiales porteuses de risques (Crédit Agricole Technologies, Crédit Agricole Titres, SAS UNEXO, SAS Crédit agricole Bretagne Habitat) afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au contrôle interne permet d'identifier et des mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du Comité de Contrôle Interne qui se réunit chaque trimestre sous sa présidence.
sein de ces filiales, notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières.
Le périmètre de contrôle interne comprend également l'ensemble des Caisses Locales affiliées, dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport, pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L'organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse Régionale du Morbihan et contrôlés par celle-ci. L'ensemble constitué de la Caisse Régionale et des Caisses Locales affiliées bénéficie d'un agrément collectif en tant qu'établissement de crédit.
Le Crédit Agricole du Morbihan met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d'investissement, de taux d'intérêt global, de liquidité, opérationnels, comptables) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces dispositifs ont fait l'objet d'un renforcement dans le cadre de la démarche du groupe Crédit Agricole relative au ratio international de solvabilité « Bâle II ».
Les principaux facteurs de risques auxquels est exposé le Crédit Agricole du Morbihan font l'objet d'un suivi particulier (filières crédit par exemple). En outre, les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d'un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque mentionnés cidessus, le Crédit Agricole du Morbihan a défini de façon précise et revoit au minimum chaque année les limites et procédures lui permettant d'encadrer, de sélectionner a priori, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.
Ainsi, pour ces principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
Le Crédit Agricole du Morbihan mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c'est-à-dire en intégrant l'ensemble des catégories d'engagements (bilan, horsbilan) et des positions, en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l'ensemble des portefeuilles et en distinguant les niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d'une évaluation régulière basée sur des « scenarii catastrophes », appliqués aux expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale du Morbihan assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue périodique des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles » et par une révision au moins annuelle de tous les autres. La correcte classification des créances fait l'objet d'un examen trimestriel au regard de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L'adéquation du niveau de provisionnement aux niveaux de risques est mesurée à intervalles réguliers par le Comité des Risques.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non respect des limites globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés (organe exécutif, organe délibérant).
Le système de contrôle des opérations et des procédures internes a également pour objet :
en conformité avec les dispositions de l'arrêté du 3 novembre 2009 modifiant le règlement 97-02.
Par ailleurs, le Crédit Agricole du Morbihan identifie, conformément au règlement 97-02 [Cf. article 17 ter…], les incidents significatifs en fonction :
Le dispositif de contrôles permanents s'appuie sur un socle de contrôles opérationnels et de contrôles spécialisés effectués par des agents exclusivement dédiés.
Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des services et des unités de chaque département. Ils portent notamment sur le respect des limites, de la Politique Crédit, de la Stratégie Risques, des règles de délégation ainsi que sur la validation des opérations et leur correct dénouement etc.
Dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du règlement 97-02 sur le contrôle interne, des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les principales familles de risques encourus par la Caisse Régionale du Morbihan, sont regroupées sous l'autorité du Responsable de Contrôle Permanent. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
Le plan de contrôles permanents, mis en œuvre sur le périmètre de contrôle interne, est élaboré, formalisé, mis à jour régulièrement sous le pilotage de l'équipe Risques et Contrôles Permanents, en collaboration avec les experts métiers.
Lorsqu'ils n'ont pas été intégrés dans les systèmes automatisés de traitement des opérations, les points à contrôler ont été exhaustivement recensés et ils sont régulièrement actualisés en s'appuyant notamment sur une démarche de type « cartographie des risques », s'agissant en particulier des risques opérationnels.
Les résultats des contrôles sont formalisés, tracés par le biais de fiches de contrôle informatisées et ils font l'objet d'un reporting de synthèse périodique au niveau hiérarchique adéquat (directeurs de secteurs d'agences, responsables de domaines, directeurs de Département, comité de coordination du contrôle interne, comité de contrôle interne).
Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de Contrôle Interne destiné au Conseil d'Administration, à Crédit Agricole S.A., aux Commissaires aux Comptes et à l'Autorité de contrôle prudentiel. Les anomalies détectées par ces moyens font l'objet de plans d'actions correctrices.
Le dispositif en place couvre l'ensemble du périmètre de contrôle interne, la mise à jour des modes opératoires
Ce dispositif vise à se prémunir contre les risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d'investissement, à la prévention du blanchiment de
procédures de contrôle interne et leurs modalités de mise en œuvre, le dispositif dont il s'agit ayant été présenté au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du 27 avril 2012.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a mis en place un dispositif spécifique concernant la gestion et le contrôle du risque de liquidité conformément aux dispositions de l'arrêté du 5 mai 2009.
des procédures de contrôle faisant l'objet d'une révision selon une fréquence au moins annuelle.
Dans le cadre de la démarche Groupe, le plan d'action visant à renforcer le dispositif de contrôle permanent de la Caisse Régionale a été mis en œuvre.
L'année 2012 a été caractérisée par la poursuite de la mise en œuvre de la mutualisation d'activités à travers notamment l'existence de pôles d'expertise unique entre les quatre Caisses régionales Bretonnes de Crédit Agricole (Côtes d'Armor, Ille-et-Vilaine, Finistère et Morbihan). Dans ce contexte, une attention particulière a été donnée au maintien de la qualité, de la régularité et de la sécurité des opérations mises en commun et la mise en œuvre d'un dispositif de contrôle interne adéquat. Une convention cadre de contrôle interne applicable dans le schéma mis en place par les Caisses régionales bretonnes a été signée le 16 novembre 2009 et actualisée en décembre 2011.
De plus, le dispositif a été complété sur l'exercice 2011 avec la mise en place d'un Comité de Contrôle Interne des coopérations, composé des 4 Directeurs Généraux Adjoints des Caisses régionales bretonnes. Les travaux de ce comité sont préparés par une instance composée des représentants des fonctions de contrôles des Caisses Régionales concernées.
La Caisse Régionale du Morbihan s'est engagée, avec les autres Caisses régionales, dans le programme NICE, visant à unifier leur système d'information à horizon 2014. Dans le cadre des travaux qui ont été réalisés en 2012, une composante « maîtrise des risques » bénéficiant d'une gouvernance spécifique a été mise en œuvre à plusieurs niveaux (reprise des données, amélioration du niveau de sécurité informatique, renforcement de la couverture des risques « choc extrême » par la mise en œuvre d'infrastructures de back up, prise en compte de la dimension « maîtrise des risques » au niveau de la conduite des projets informatiques).
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses Locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général de tutelle exercé par la Caisse Régionale du Morbihan sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne leur activité de cautionnement de certaines catégories de prêts.
Les contrôles de 1er degré sont assurés par le Directeur d'agence concerné, en qualité de secrétaire de la Caisse Locale du ressort de l'agence. Les contrôles de 2ème degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse Régionale du Morbihan.
capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme et la prévention et lutte contre la fraude interne et externe. Des moyens spécifiques d'encadrement et de surveillance des opérations sont mis en œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives vis-à-vis des autorités de tutelle, etc.
Dans ce cadre, des actions ont été entreprises afin de renforcer l'application des procédures issues de la directive MIF ainsi que les règles concernant la protection de la clientèle (respect des normes professionnelles, traitement des réclamations, droit au compte, mobilité bancaire, tarification…). Par ailleurs, le
• les systèmes d'informations, pour lesquels des procédures et contrôles visent à assurer un niveau de sécurité satisfaisant. Une mesure du niveau de sécurité est réalisée semestriellement et les insuffisances relevées font l'objet de plans d'améliorations
La Direction comptable et financière de la Caisse Régionale assure la responsabilité de l'élaboration de ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées, nécessaires à l'élaboration des comptes consolidés du groupe Crédit Agricole.
La Caisse Régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent de l'information comptable et financière, des moyens de s'assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, concordance avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l'information comptable et financière est assuré par un Expert dédié, rattaché hiérarchiquement au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse Régionale.
La charte comptable, régulièrement mise à jour, définit notamment le périmètre de couverture des contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse Régionale (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres comptables décentralisés, Contrôle Comptable), les procédures d'organisation et de fonctionnement des contrôles permanents (niveaux de contrôle, contenu et périodicité des reportings, relations avec les autres fonctions de contrôle).
Le dispositif de contrôle permanent de l'information comptable et financière est complété par l'approbation des comptes des Caisses Régionales réalisée par Crédit dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux a été renforcé dans le cadre de la transposition de la 3ème directive.
Ces dispositifs font l'objet d'un suivi renforcé par le Responsable du contrôle de la Conformité de la Caisse Régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole S.A. Dès lors que des axes d'amélioration ont été identifiés, ceux-ci font l'objet d'un plan de mise en conformité.
en lien avec les travaux issus de la « cartographie des risques » dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif « Bâle II ». Le dispositif national de gestion de crises (auquel est associée la Caisse Régionale par le biais de ses correspondants désignés) est testé chaque trimestre.
• Afin d'éviter l'effet « cloisonnement » lors d'un sinistre affectant une de ses entités, le groupe Crédit Agricole a mis en place une démarche de plans de continuités d'activités par « ligne métier ». En 2012, les lignes métiers « assurances », « moyens de paiement », et « titres banque de détail » ont fait l'objet de tests transverses associant à la fois des représentants de Caisses régionales, les entités informatiques ainsi que les filiales métier nationales concernées par ces métiers.
Agricole S.A. en application de l'article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur Assemblée Générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
La documentation de l'organisation des procédures et des systèmes d'information concourant à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse Régionale et par la cartographie des outils concourant à la production et au contrôle de l'information comptable et financière. La formalisation des procédures relatives à la piste d'audit doit également être réalisée.
L'information financière publiée par la Caisse Régionale s'appuie pour l'essentiel sur les données comptables mais également sur des données de gestion.
La Caisse Régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du groupe Crédit Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole S.A.
La Caisse Régionale met en œuvre les systèmes d'information comptable, dont la maîtrise d'ouvrage est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d'élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
En 2012, la Caisse Régionale a poursuivi des actions d'organisation et de sécurisation de ses processus, dans le cadre du Projet d'accélération des délais de publication de l'information financière consolidée du groupe Crédit Agricole.
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est généralement fait mention des sources et de la définition des modes de calcul afin d'en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse Régionale du Morbihan font l'objet de la mise en œuvre de contrôles permanents (notamment celles relevant de l'application de la norme comptable IFRS 7) permettant de s'assurer de la qualité de la réconciliation avec les données comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par l'organe exécutif et de la fiabilité du calcul de l'information de gestion.
Les données de gestion sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d'assurer la comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Les objectifs du contrôle permanent de l'information comptable et financière visent à s'assurer de la couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles d'altérer la qualité de l'information comptable et financière et sont présentés ci-dessous :
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale a poursuivi en 2012 la mise en œuvre des recommandations générales de déploiement du contrôle permanent dans le domaine du contrôle de
Le service Audit-inspection, désormais recentré sur des missions de contrôle périodique (3ème degré), en application du règlement CRBF 97-02 modifié, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse Régionale (siège et réseaux) mais aussi sur toute entité relevant de son périmètre de contrôle interne.
Les missions d'audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan annuel validé par la Direction Générale.
Les missions visent à s'assurer du respect des règles externes et internes, de la maîtrise des risques, de la fiabilité et l'exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d'audit s'inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l'audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de contrôle interne.
L'activité du service Audit Inspection de la Caisse Régionale s'effectue dans le cadre de l'animation Audit l'information comptable et financière : notamment cartographie des risques opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les risques de fraudes, nouvelles missions assurées par le contrôle permanent, finalisation du déploiement du plan d'actions concernant le contrôle permanent comptable, processus de rapprochement comptabilité / risques.
Le contrôle permanent de l'information comptable et financière s'appuie sur l'évaluation des risques et des contrôles des processus comptables gérés par les services opérationnels :
Cette évaluation doit permettre au Responsable du Contrôle Permanent de l'information comptable et financière de la Caisse Régionale de définir un plan de contrôles et la mise en place d'actions correctives afin de renforcer, si besoin, le dispositif d'élaboration et de traitement de l'information comptable et financière.
Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse Régionale de l'avancement des travaux de structuration du contrôle permanent de l'information comptable et financière et de l'évaluation de ce dispositif de contrôle permanent en place dans l'entité.
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu'ils jugent appropriées sur l'information comptable et financière publiée :
Dans le cadre de leur mission légale, les Commissaires aux comptes présentent au Comité d'audit et des comptes et au Conseil d'Administration de la Caisse Régionale les conclusions de leurs travaux.
inspection mise en place par l'Inspection Générale du Groupe (IGL). De fait, les plans annuels et pluriannuels, comme la cartographie des risques auditables de la Caisse Régionale, sont réalisés sur la base de référentiels nationaux et l'audit de la Caisse Régionale bénéficie des outils méthodologiques mis à disposition par IGL (guides d'audit, formations, encadrement de missions transverses).
Les missions réalisées par le service Audit-Inspection, ainsi que par l'Inspection Générale de Crédit Agricole S.A. ou tout audit externe (autorités de tutelle, cabinets externes) font l'objet d'un dispositif formalisé de suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l'issue de ces missions, ce dispositif permet de s'assurer de l'avancement des actions correctrices programmées dans des délais raisonnables, mises en œuvre selon un calendrier précis, en fonction de leur niveau de priorité et au responsable du service audit-inspection d'effectuer les retours nécessaires aux organes exécutif et délibérant.
Conformément aux modalités d'organisation communes aux entités du groupe Crédit Agricole, décrites ci-avant,
et aux dispositifs et procédures existant au sein de la Caisse Régionale du Morbihan, le Conseil d'Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l'entreprise sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d'exposition aux risques ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés en la matière et de l'avancement des mesures correctrices adoptées dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue. Cette information est retranscrite notamment au moyen du rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par des reportings réguliers d'activité, des risques et de contrôles.
Fait à VANNES, le 25 janvier 2013 Le Président du Conseil d'Administration,
Christian TALGORN
| Caisses locales | Adresses |
|---|---|
| Allaire | 7, Route de Redon 56350 Allaire |
| Auray | 1, rue Barré 56400 Auray |
| Baud | Place du Champ de Foire 56150 Baud |
| Belle Ile | 2, rue Carnot 56360 Le Palais |
| Belz | Rue du Docteur Laennec 56550 Belz |
| Cléguérec | 9, rue du Stade 56480 Cléguérec |
| Elven | Place du Lurin 56250 Elven |
| Le Faouët | 2, rue Poher 56320 Le Faouët |
| La Gacilly | 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly |
| Gourin | 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin |
| Grand-Champ | Place de la Mairie 56390 Grand-Champ |
| Guéméné-sur-Scorff | 1, rue du Palais 56160 Guémené-sur-Scorff |
| Guer | 19, avenue Général Leclerc 56380 Guer |
| Guiscriff | 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff |
| Hennebont | 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont |
| Josselin | 1, rue Saint Michel 56120 Josselin |
| Locminé | 6, place Joseph Richard 56500 Locminé |
| Malestroit | 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit |
| Mauron | 10, place de la Mairie 56430 Mauron |
| Muzillac | 1, place du Marché 56190 Muzillac |
| Ploemeur | 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur |
| Ploërmel | 22, place de la Mairie 56800 Ploërmel |
| Plouay | 3, place de la Mairie 56240 Plouay |
| Pluvigner | 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner |
| Pontivy | 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy |
| Pont-Scorff/Quéven | 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven |
| Riantec | 1, rue de Kerduran 56670 Riantec |
| Questembert/Malansac | 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert |
| Quiberon | 19, rue de la Gare 56170 Quiberon |
| La Roche-Bernard | 6, rue des écoles 56130 La Roche-Bernard |
| Rohan | 4, place de la Mairie 56580 Rohan |
| Saint-Jean-Brévelay | 2 Place du Souvenir Français 56660 St Jean-Brévelay |
| Sarzeau | Place des Trinitaires 56370 Sarzeau |
| La Trinité-Porhoët | 15, place du Martray 56490 La Trinité-Porhoët |
| Vannes | 22, rue Thiers 56000 Vannes |
| Theix | 7, place de la Liberté 56450 Theix |
| Saint-Avé/Ménimur | 2, place François Mitterrand 56890 Saint-Avé |
| Lanester | 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester |
| Lorient | 34, rue du Port 56100 Lorient |
| Carnac | 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac |
| Vannes-Ouest | Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes |
| Arradon | 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon |
| Séné | 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné |
| Guidel | 7, place de Polignac 56520 Guidel |
Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier
Exercice clos le 31 décembre 2012
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Caisse Régionale relatif aux procédures de contrôle interne et de gestion des risques et aux autres informations requises par l'article L.621-18-3 du Code monétaire et financier au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
Il appartient au Président d'établir un rapport rendant compte des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et donnant les autres informations requises par l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier relatives notamment au dispositif en matière de gouvernement d'entreprise.
Il nous appartient :
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France.
Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière
Les normes d'exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :
Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière contenues dans le rapport du Président du Conseil d'Administration.
Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d'Administration comporte les autres informations requises à l'article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier.
Vannes et Toulouse, le 6 mars 2013 Les Commissaires aux comptes
COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres
Claude CARDUNER Frank ASTOUX
Comptes consolidés
au 31 décembre 2012
arrêtés par le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale du Morbihan en date du 25 janvier 2013 et soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale Mixte Ordinaire et Extraordinaire en date du 21 mars 2013
| Dénomination : Adresse : |
Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan Avenue de Kéranguen 56956 Vannes Cedex 9 |
|---|---|
| Siège social : | Avenue de Kéranguen 56956 Vannes Cedex 9 |
| Registre du commerce et des sociétés : Vannes Numéro de Siret : NAF : |
777 903 816 00026 6419Z |
La Caisse Régionale du Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan, 44 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales, ainsi que ceux d'un Fonds dédié constitué en mars 2008.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
L'organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l'organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29.118 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l'ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A.. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces
opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d'information, de dialogue et d'expression pour les Caisses Régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d'organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (art L511- 31 et art L511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l'article R512-18 du Code Monétaire et Financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d'intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l'ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.
Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25,45 % du capital de la Caisse Régionale du Morbihan sous la forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (pour
480.799 titres) et de Certificats Coopératifs d'Associés (pour 876.760 titres).
L'organigramme simplifié du Crédit Agricole du Morbihan est le suivant :
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.L'appartenance de la Caisse Régionale du
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et Plans d'Epargne-Logement, Plans d'Epargne Populaire, Livret Jeune et Livret A) sont collectées par
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme assimilés, etc) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.
Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les
Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de
Dans le cadre de l'introduction en Bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce
Morbihan au groupe Crédit Agricole se traduit par l'adhésion à un système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».
les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances-miroir ) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A..
prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
leurs opérations de change.
titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à
connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un évènement
Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.
Il permet le transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l'origine de l'opération.
La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d'un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A.
Ce contrat s'analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales, et par conséquent il est lié à l'influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses Régionales.
Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en
Les parties liées à la Caisse Régionale du Morbihan sont : les sociétés entrant dans le périmètre de consolidation, ainsi que les principaux dirigeants du groupe.
Les Caisses Locales détiennent dans la Caisse Régionale :
similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'ACP.
Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.
Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l'analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l'indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s'analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses Régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l'influence notable exercée par Crédit Agricole S.A.. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses Régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A.. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l'exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A..
La Caisse Régionale du Morbihan inclut également depuis 2008 dans son périmètre de consolidation un fonds dédié dénommé Morbihan Gestion. Ce fonds est consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99 %.
D'autre part, la Caisse Régionale du Morbihan a apporté en garantie au 31 décembre 2012 à Crédit Agricole S.A. 2 352 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement. Le détail de ces opérations est donné en note 8.
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 4.1 | 318 682 | 321 304 |
| Intérêts et charges assimilées | 4.1 | -184 039 | -197 566 |
| Commissions (produits) | 4.2 | 108 181 | 120 342 |
| Commissions (charges) | 4.2 | -16 995 | -18 436 |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
4.3 | -70 017 | -1 960 |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente | 4.4-6.4 | 4 010 | 10 992 |
| Produits des autres activités | 4.5 | 2 279 | 1 486 |
| Charges des autres activités | 4.5 | -941 | -1 502 |
| Produit net bancaire | 161 160 | 234 660 | |
| Charges générales d'exploitation | 4.6-7.1- 7.4-7.6 |
-130 813 | -127 810 |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles |
4.7 | -3 569 | -3 471 |
| Résultat brut d'exploitation | 26 778 | 103 379 | |
| Coût du risque | 4.8 | -16 044 | -21 937 |
| Résultat d'exploitation | 10 734 | 81 442 | |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 4.9 | 384 | 5 |
| Résultat avant impôt | 11 118 | 81 447 | |
| Impôts sur les bénéfices | 4.10 | -5 757 | -24 621 |
| Résultat net | 5 361 | 56 826 | |
| Intérêts minoritaires | / | / | |
| Résultat net-part du Groupe | 5 361 | 56 826 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Résultat net part du Groupe | 5 361 | 56 826 | |
| Gains et pertes sur écarts de conversion | / | / | |
| Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente | -3 679 | - 6 317 | |
| Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture | / | 18 | |
| Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi | -910 | -18 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence |
-4 589 | -6 317 | |
| Quote-part gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
/ | / | |
| Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe |
4.11 | -4 589 | -6 317 |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe |
772 | 50 509 | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires |
/ | / | |
| Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
772 | 50 509 | |
Les montants sont présentés nets d'impôts.
Comme mentionné dans la partie « cadre général », l'ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.
Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses Régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu'à présent et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l'établissement des comptes consolidés des Caisses Régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses Régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l'action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l'actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.
Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l'action Crédit Agricole S.A. se traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l'action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l'absence de transaction sur le titre entre les Caisses Régionales, ce prix fixé par la convention ne semble plus pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.
En outre, la mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d'éléments intangibles et incessibles comme :
En conséquence et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d'établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont désormais valorisés à leur coût qui correspond à leur juste valeur au 30 septembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d'indication objective de perte de valeur (cf. principes et méthodes comptables – dépréciation des titres), les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation s'appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Ainsi, au 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspond à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressort à 13,64 euros. En conséquence, les impacts pour la Caisse régionale Du Morbihan sont les suivants :
Soit un impact global nul sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012.
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Caisse, banques centrales | 6.1 | 19 485 | 20 469 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2-6.8 | 178 106 | 96 411 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 4 397 | 3 406 |
| Actifs financiers disponibles à la vente | 6.4-6.6-6.8 | 559 858 | 592 086 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 3.1-3.3-6.5- 6.8 |
642 178 | 373 371 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 3.1-3.3-6.5- 6.8 |
7 103 457 | 6 962 597 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 78 783 | 50 537 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 6.7-6.8-6.10 | 139 556 | 59 234 |
| Actifs d'impôts courants et différés | 6.12 | 48 123 | 32 536 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 6.13 | 156 326 | 133 779 |
| Immeubles de placement | 6.15 | 1 810 | 1 374 |
| Immobilisations corporelles | 6.16 | 50 093 | 49 352 |
| Immobilisations incorporelles | 6.16 | 640 | 643 |
| Total de l'Actif | 8 982 812 | 8 375 795 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Banques centrales | 6.1 | / | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 6.2 | 432 007 | 293 623 |
| Instruments dérivés de couverture | 3.2-3.4 | 87 645 | 57 290 |
| Dettes envers les établissements de crédit | 3.3-6.9 | 4 303 209 | 4 706 032 |
| Dettes envers la clientèle | 3.1-3.3-6.9 | 1 994 355 | 1 869 115 |
| Dettes représentées par un titre | 3.2-3.3- 6.11 |
908 890 | 222 691 |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | / | / | |
| Passifs d'impôts courants et différés | 6.12 | 6 394 | 10 994 |
| Comptes de régularisation et passifs divers | 6.13 | 148 216 | 131 753 |
| Dettes liés aux actifs non courants destinés à être cédés | 6.14 | / | / |
| Provisions techniques des contrats d'assurance | 6.17 | / | / |
| Provisions pour risques et charges | 6.18 | 30 385 | 30 989 |
| Dettes subordonnées | 3.2-3.3- 6.11 |
125 518 | 136 650 |
| Total Dettes | 8 036 619 | 7 459 137 | |
| Capitaux Propres | 946 193 | 916 658 | |
| Capitaux propres – part du Groupe | 946 183 | 916 648 | |
| Capital et réserves liées Réserves consolidées |
254 680 673 794 |
215 580 627 305 |
|
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux | 12 348 | 16 937 | |
| propres Résultat de l'exercice |
5 361 | 56 826 | |
| Intérêts minoritaires | 10 | 10 | |
| Total du Passif | 8 982 812 | 8 375 795 |
| és lié ita l e Ca t r p erv es es |
Ré | To tal de ain s g s et rte |
Ré lta t |
To tal de s |
ita Ca |
tal de To |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( En illi d' ) m ers eu ros |
ita l Ca p |
im Pr es lié es au ita l ca p |
Eli mi tio na n de itr s t es to au dé ten us |
se rve s dé oli co ns es rt du pa Gr ou pe |
pe s és tab ilis co mp dir tem t e ec en n ita ca p ux pro pre s |
su t p art ne du Gr ou pe |
ita ca p ux pro pre s du rt pa Gr ou pe |
p ux art pro pre s p de s mi rit air no es |
s ita ca p ux pro pre s dé oli co ns s |
| ita j ier Ca 1e 2 0 11 p ux p ro p re s a u r an v |
10 4 8 37 |
81 9 13 |
-5 63 |
63 7 0 70 |
23 2 54 |
/ | 84 6 5 11 |
10 | 84 6 5 21 |
| Va ria ion de ita l t ca p |
3 0 4 7 8 |
/ | / | / | / | / | 3 0 4 7 8 |
/ | 3 0 4 7 8 |
| éte Va ria ion de itr d t s t to es au nu s |
-4 7 4 |
-4 2 0 |
-1 9 1 |
-3 3 3 |
/ | / | -1 4 1 8 |
/ | -1 4 1 8 |
| és Div i de de 2 0 11 n s v ers en |
/ | / | / | -9 4 8 3 |
/ | / | -9 4 8 3 |
/ | -9 4 8 3 |
| és éra li les Mo ts t ion em en op ec uv au x s av ion ire t ac na s |
3 0 0 0 4 |
2 0 -4 |
9 -1 1 |
-9 8 6 1 |
/ | / | 9 1 5 7 7 |
/ | 9 1 5 7 7 |
| és Va ria ion de ins b i lis t et ert ta s g a p es co mp d ire ita cte nt me en ca p ux p rop res |
/ | / | / | / | -6 3 1 7 |
/ | -6 3 1 7 |
/ | -6 3 1 7 |
| és éc R lta 3 1 d bre 2 0 11 t a em u u |
/ | / | / | / | / | 5 6 8 2 6 |
5 6 8 2 6 |
/ | 5 6 8 2 6 |
| Au tre iat ion s v ar s |
/ | / | / | 5 1 |
/ | / | 5 1 |
/ | 5 1 |
| éc ita d br Ca 3 1 2 0 11 p ux p ro p re s a u em e |
3 8 1 4 4 1 |
8 9 3 1 4 |
-7 5 4 |
3 0 6 2 7 5 |
9 3 1 6 7 |
8 5 6 2 6 |
9 8 1 6 6 4 |
0 1 |
9 8 1 6 6 5 |
| és f fec du lta A tat ion t 2 0 11 r u |
/ | / | / | 6 8 2 6 5 |
/ | 6 8 2 6 -5 |
/ | / | / |
| Ca ita er j ier 2 0 2 1 1 p p ro p re s a an ux u v |
13 4 8 41 |
81 49 3 |
-7 54 |
68 13 4 1 |
16 9 37 |
/ | 91 6 6 48 |
10 | 91 6 6 58 |
| Va ria ion de ita l t ca p |
3 9 5 9 0 |
/ | / | / | / | / | 3 9 5 9 0 |
/ | 3 9 5 9 0 |
| éte Va ria ion de itr d t s t to es au nu s |
-3 0 3 |
-4 9 0 |
3 0 3 |
-3 1 2 |
/ | / | -8 0 2 |
-8 0 2 |
|
| és Div i de de 2 0 2 1 n s v ers en |
/ | / | / | -1 0 0 2 5 |
/ | / | -1 0 0 2 5 |
/ | -1 0 0 2 5 |
| és éra li les Mo ts t ion uv em en au x op s av ec ion ire t ac na s |
3 9 2 8 7 |
9 0 -4 |
3 0 3 |
0 3 3 -1 7 |
/ | / | 2 8 6 3 7 |
/ | 2 8 6 3 7 |
| és Va ria ion de ins b i lis t et ert ta s g a p es co mp d ire cte nt ita me en ca p ux p rop res |
/ | / | / | / | -4 5 8 9 |
/ | -4 5 8 9 |
/ | -4 5 8 9 |
| és éc R lta 3 1 d bre 2 0 1 2 t a u u em |
/ | / | / | / | / | 5 3 6 1 |
5 3 6 1 |
/ | 5 3 6 1 |
| Au tre iat ion s v ar s |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / |
| éc i d br Ca ta 3 1 2 0 1 2 p ux p ro p re s a u em e |
8 1 7 4 1 2 |
8 1 0 0 3 |
-4 5 1 |
6 7 3 7 9 4 |
8 1 2 3 4 |
5 3 6 1 |
8 9 4 6 1 3 |
1 0 |
9 4 6 1 9 3 |
Le tableau des flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale du Morbihan y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu'à l'échéance.
Les flux d'impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d'investissement représentent les flux de trésorerie pour l'acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille "actifs financiers disponibles à la vente" sont compris dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.
| (En milliers d'euros ) | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Résultat avant impôts | 11 118 | 81 447 |
| Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
3 569 | 3 471 |
| Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations | / | / |
| Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions | 28 353 | 24 611 |
| Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence | / | / |
| Résultat net des activités d'investissement | -452 | 1 058 |
| Résultat net des activités de financement | 6 690 | 6 657 |
| Autres éléments non monétaires | -14 126 | 1 265 |
| Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements |
24 034 | 37 062 |
| Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | -526 447 | 203 893 |
| Flux liés aux opérations avec la clientèle | -33 488 | -39 072 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (1) | 697 275 | -298 460 |
| Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers | -13 234 | -23 086 |
| Impôts versés | -24 790 | -22 367 |
| Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles |
99 316 | -179 092 |
| Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle | 134 468 | -60 583 |
| Flux liés aux participations non consolidées | -887 | -1 672 |
| Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles | -3 923 | -3 539 |
| Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement | -4 810 | -5 211 |
| Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) | 29 592 | 20 980 |
| Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (3) | -18 778 | -6 499 |
| Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement | 10 814 | 14 481 |
| Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie |
/ | / |
| Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie |
140 472 | -51 313 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture | -5 567 | 45 746 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (4) | 20 443 | 22 656 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (5) |
-26 010 | 23 090 |
| Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture | 134 905 | -5 567 |
| Solde net des comptes de caisse et banques centrales (4) | 19 470 | 20 443 |
| Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit (5) |
115 435 | -26 010 |
| Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie | 140 472 | -51 313 |
(1) Au cours de l'exercice 2012, la Caisse Régionale a :
émis des certificats de dépôts négociables interbancaires couvrant des échéances pour un montant net de +687 millions d'euros, contre -196 millions au cours de l'exercice 2011,
souscrit à des titres qu'elle s'est engagée à détenir jusqu'à l'échéance pour un montant de 14 millions d'euros. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale :
le paiement des dividendes 2011 versés par la Caisse Régionale aux Certificats Coopératifs d'Investissement pour 5 229 milliers d'euros,
le paiement des dividendes 2011 versés par la Caisse Régionale aux Certificats Coopératifs d'Associés pour 2 648 milliers d'euros,
Il inclut en outre la variation au cours des exercices 2012 et 2011 du capital social des Caisses Locales pour respectivement 39 590 milliers d'euros et 30 482 milliers d'euros faisant suite à des souscriptions de parts sociales auprès de la clientèle dans le cadre du programme d'émission des parts sociales validé par l'AMF le 07 mai 2010.
(3) Au cours de l'exercice 2012 l'échéance de dettes subordonnées s'élève à 12 196 milliers d'euros.
(4) Cette ligne est composée du solde net des postes « caisses et banques centrales », hors intérêts courus. (5) Cette ligne est composée du solde des postes « Comptes ordinaires débiteurs sains » et « comptes et prêts au jour le jour sains » tel que détaillés en note 6.5 et des postes « Comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour » tel que détaillés en note 6.9 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).
En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu'adoptées par l'Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l'application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macrocouverture.
Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l'adresse suivante :
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/ind ex_fr.htm.
Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l'application est obligatoire pour la première fois sur l'exercice 2012. Celles-ci portent sur :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du |
|---|---|---|
| Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à | 22 novembre 2011 | er janvier 2012 |
| donner sur les transferts d'actifs financiers | (UE n° 1205/2011) | 1 |
| Amendement de la norme IAS 12, par rapport au recouvrement des | 11 décembre 2012 | er janvier 2012 |
| actifs sous-jacents | (UE n° 1255/12) | 1 |
| Amendement de la norme IFRS 1, sur l'hyperinflation grave, nouveau guide d'application pour les 1ers adoptants qui ont (ou avaient) une monnaie fonctionnelle touchée par une hyperinflation grave |
11 décembre 2012 (UE n° 1255/12) |
er janvier 2012 1 |
L'application de ces nouvelles dispositions n'a pas eu d'impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.
Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l'application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l'option n'est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :
| Normes, Amendements ou Interprétations | Date de publication par l'Union européenne |
Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du |
|---|---|---|
| Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres | 05 juin 2012 | er juillet 2012 |
| éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux | (UE n°475/2012) | 1 |
| Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite | 05 juin 2012 | er janvier 2013 |
| (régimes à prestations définies) | (UE n°475/2012) | 1 |
| Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés | 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) |
er janvier 2014 1 |
| Norme IFRS 11 sur les partenariats | 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) |
er janvier 2014 1 |
| Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans | 11 décembre 2012 (UE | er janvier 2014 |
| d'autres entités | n° 1254/12) | 1 |
| Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels | 11 décembre 2012 (UE n° 1254/12) |
er janvier 2014 1 |
| Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans les entreprises associées | 11 décembre 2012 (UE | er janvier 2014 |
| et des coentreprises | n° 1254/12) | 1 |
| Norme IFRS 13 relative à l'évaluation de la juste valeur | 11 décembre 2012 (UE n° 1255/12) |
er janvier 2013 1 |
| Interprétation d'IFRIC 20 sur les frais de déblaiement engagés pendant la | 11 décembre 2012 (UE | er janvier 2013 |
| phase de production d'une mine à ciel ouvert | n° 1255/12) | 1 |
| Amendement d'IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des | 13 décembre 2012 (UE | er janvier 2013 |
| compensations d'actifs financiers et des passifs financiers | n° 1256/12) | 1 |
| Amendement d'IAS 32 sur la présentation des compensations d'actifs | 13 décembre 2012 (UE | er janvier 2014 |
| financiers et des passifs financiers | n° 1256/12) | 1 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'attend pas d'effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette. En effet :
L'amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux, la distinction recyclable/non recyclable.
L'amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l'obligation d'enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode est déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version actuelle d'IAS 19).
L'amendement de la norme IAS 12 prévoit une nouvelle méthode d'évaluation des impôts différés Actif et Passif issus des différences temporaires relatives à certains actifs réévalués. Cette approche ne concerne pas le Groupe qui n'a pas opté pour la méthode de réévaluation des immobilisations corporelles non amortissables selon IAS 16, ni des immeubles de placement selon IAS 40.
En l'absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale du Morbihan utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés Les études d'impact concernant la mise en œuvre des normes pour IFRS 10, IFRS 12 et IFRS 13 sont en cours.
Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l' IASB mais non encore adoptées par l'Union européenne n'entreront en vigueur d'une manière obligatoire qu'à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012.
directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l'établissement des états financiers exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de
nombreux facteurs, notamment :
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d'hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu'adoptée par la Commission européenne.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l'exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif.
Les titres sont classés selon les quatre catégories d'actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :
actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,
les instruments financiers évalués à la juste valeur,
Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.
La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.
Le taux d'intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l'actif ou du passif financier.
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d'une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d'une option prise par la Caisse Régionale du Morbihan.
Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l'entreprise principalement dans l'objectif de les céder à court terme ou qui font partie d'un portefeuille d'instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d'arbitragiste.
La comptabilisation d'actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d'actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter
La catégorie « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale du Morbihan a l'intention et la capacité de conserver jusqu'à leur échéance, autres que :
Le classement dans cette catégorie entraîne l'obligation impérative de respecter l'interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS39.
La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.
Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.
La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.
En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.
L'amortissement des éventuelles surcotes/décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :
L'ensemble des Caisses régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de comptabiliser et d'évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l'acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l'objet de dépréciations.
La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n'est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.
Les titres détenus jusqu'à l'échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l'acquisition et coupons courus inclus.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote/décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
Au cours de l'exercice 2012, la Caisse Régionale a souscrit à des titres de cette catégorie pour un montant de 73 millions d'euros.
Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote/décote selon la méthode du taux d'intérêt effectif corrigé d'éventuelles dépréciations.
Cette catégorie de titres fait l'objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciations des titres » pour les titres évalués au coût amorti.
de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.
La fixation de paramètres permettant de refléter l'ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :
En conséquence, et en application de l'exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses régionales. Les titres font l'objet d'un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d'indice de pertes de valeur (cf partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).
Une dépréciation doit être constatée lorsqu'il existe un indice objectif de dépréciation résultant d'un ou plusieurs évènements intervenus après l'acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.
Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l'apparition d'une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.
Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale du Morbihan utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l'instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.
La Caisse Régionale du Morbihan prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l'émetteur, perspectives à court terme.
Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale du Morbihan constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.
Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :
Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l'objet d'un test de dépréciation annuel et en cas d'indices de pertes de valeurs.
A titres d'exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :
Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d'IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l'actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d'une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan a enregistré sur ses titres de capitaux propres des dépréciations durables pour un montant de 18 763 milliers d'euros contre 4 460 milliers d'euros au 31 décembre 2011. Ces dépréciations durables sont principalement constituées par le titre SAS Rue La Boétie pour 8 289 milliers d'euros et le titre Sacam International pour 6 349 milliers d'euros.
Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s'appliquent aux prêts et créances. La constatation de cette dépréciation se fait :
La Caisse Régionale du Morbihan enregistre à la date de règlement les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance » et « Prêts et
Conformément à l'amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l'Union Européenne en octobre 2008, il est autorisé d'opérer les reclassements suivants :
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l'initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Le taux d'intérêt effectif est le taux qui créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.
La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas, de l'actif financier reclassé.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré, en 2012, de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS 39.
actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l'encours net d'origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d'intérêt effectif, le cas échéant.
Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs),
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu'elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l'objet d'une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l'enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
On distingue ainsi :
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation, tel que :
des difficultés financières importantes du débiteur;
une rupture de contrat telle qu'un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;
l'octroi par le prêteur à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une facilité que le prêteur n'aurait pas envisagée dans d'autres circonstances (restructuration de prêts) ;
une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l'emprunteur.
Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l'existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques, la Caisse Régionale du Morbihan a constaté à l'actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, des dépréciations sur bases collectives calculées à partir de modèles Bâle 2.
Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse Régionale du Morbihan détermine à partir d'outils et de sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les revenus calculés sur la base du taux d'intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Cela concerne notamment les créances en souffrance.
Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n'entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).
L'évaluation d'une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.
Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l'augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l'amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d'intérêts.
La Caisse Régionale du Morbihan constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d'intérêt effectif d'origine, à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.
Les créances restructurées sont des créances pour lesquelles la Caisse Régionale du Morbihan a modifié les conditions financières initiales (taux d'intérêt, durée) du fait d'un risque de contrepartie.
Le montant des créances restructurées non dépréciées n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.
bases statistiques, un montant de pertes en fonction de multiples critères d'observation qui répondent à la définition de l'évènement de perte au sens de la norme IAS 39.
L'évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.
Au 31 décembre 2012, le montant des dépréciations sur base collective s'élève à 65,8 millions d'euros.
Dans le cadre de mesures d'aides au secteur agricole et rural, ainsi qu'à l'acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l'Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n'est pas constaté de
décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.
Les bonifications perçues de l'Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.
La norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :
Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :
Les Certificats Coopératifs d'Investissement rachetés par la Caisse Régionale du Morbihan ne rentrent pas dans la définition d'un actif financier et sont
Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie « Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l'origine de l'opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu'ils soient détenus à des fins de transaction ou qu'ils
La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d'un actif ou d'un passif comptabilisé ou d'un engagement ferme non comptabilisé.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d'intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.
La couverture d'un investissement net dans une activité à l'étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d'un investissement réalisé à l'étranger dans une monnaie autre que l'euro.
dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.
Depuis le 31 décembre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan comptabilise dans cette rubrique sept BMTN structurés pour un montant en nominal de 210 millions d'euros,
Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).
comptabilisés en déduction des capitaux propres. Ils ne génèrent aucun impact sur le compte de résultat.
L'évaluation initiale est faite à la juste valeur, l'évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d'épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.
Les plans d'épargne logement et les comptes d'épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18.
entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).
Dans le cadre d'une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :
Pour les couvertures d'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste
valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l'Union européenne (version dite « carve out »).
De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d'une position brute d'instruments dérivés et d'éléments couverts.
La justification de l'efficacité de ces relations de couverture s'effectue par le biais d'échéanciers.
L'enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :
Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le
Un dérivé incorporé est la composante d'un contrat hybride qui répond à la définition d'un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :
traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.
Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d'IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7. Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en
matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.
Lorsque la méthode de valorisation d'un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l'existence de cotations publiées sur un marché actif.
L'IAS 39 précise qu'en l'absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l'application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.
Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s'agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tel que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d'investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d'une bourse, d'un courtier, d'un négociateur, d'un
service d'évaluation des prix ou d'une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale du Morbihan retient des cours mid-price comme base de l'établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s'agit des cours vendeurs.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s'agit de données qui ne sont pas propres à l'entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.
Sont présentés en niveau 2 :
• les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tel que des méthodes d'actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,
• Les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l'aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d'intérêt est généralement déterminée à l'aide de courbes de taux fondées sur les taux d'intérêt du marché observés à la date d'arrêté.
Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l'origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l'initiation.
La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.
Il s'agit pour l'essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l'origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l'ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.
La Caisse Régionale du Morbihan détaille dans la note 10.2 les niveaux de valorisation qu'elle a affectés à ses actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur.
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.
couvert est cédé,
Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :
Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale du Morbihan compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si elle a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser
Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l'émetteur d'effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d'une perte qu'il encourt en raison de la défaillance d'un débiteur spécifié à effectuer les montants comptabilisés et a l'intention de régler le montant net ou de réaliser l'actif et de réaliser le passif simultanément.
dans les cas prévus par la norme IAS 39.
un paiement à l'échéance aux termes initiaux ou modifiés de l'instrument de dette.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :
celui déterminé conformément aux dispositions de la
norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou
Un actif financier (ou groupe d'actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou
La Caisse Régionale du Morbihan identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d'un évènement passé, dont il est probable qu'une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l'échéance ou le montant sont incertains mais dont l'estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l'effet est significatif.
Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale du Morbihan a constitué des provisions qui couvrent notamment :
Cette dernière provision est constituée conformément à la méthodologie mise en œuvre par le groupe Crédit Agricole afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargnelogement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :
Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l'emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dûs dans les douze mois suivant la fin de l'exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.
Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l'objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.
conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l'entité continue à comptabiliser l'actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.
Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.
logement et pour l'ensemble des comptes d'épargnelogement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
L'évaluation des provisions suivantes peut également faire l'objet d'estimations :
Des informations détaillées selon le modèle prévu sont fournies au point 6.18.
primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l'exercice,
Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.
La méthode d'évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l'emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.
Les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies de la Caisse Régionale du Morbihan sont couverts par des fonds constitués auprès de deux assureurs : PREDICA et GENERALI. La Caisse Régionale du Morbihan n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat.
Le montant de la provision constituée est égal à :
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir
La Caisse Régionale n'a pas de plan de paiement fondé sur des actions.
Conformément à la norme IAS 12, l'impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu'ils soient exigibles ou différés.
Celle-ci définit l'impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d'un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d'un exercice déterminé selon les règles établies par l'administration fiscale.
Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d'impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d'implantation des sociétés du Groupe.
L'impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n'est pas subordonné à la réalisation d'opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.
L'impôt exigible, tant qu'il n'est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l'exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l'excédent doit être comptabilisé en tant qu'actif.
Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l'entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l'impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.
La norme impose la comptabilisation d'impôts différés dans les cas suivants :
Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de quatre :
Tous les engagements de la Caisse Régionale du Morbihan en matière de retraite, de pré-retraite, d'indemnités de fin de carrière au titre des régimes à prestations définies sont couverts depuis 2007 par des assurances auprès de PREDICA et GENERALI.
tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.
valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :
Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
Les taux d'imposition utilisés pour l'évaluation sont ceux dont l'application est attendue lors de la réalisation de l'actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Les taux d'impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
Le calcul des impôts différés ne fait pas l'objet d'une
actualisation.
Les plus-values latentes sur titres, lorsqu' elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l'actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d'impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d'impôt ou l'économie d'impôt réel supportée par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l'exception d'une quote-part de 10% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l'exercice génèrentelles une différence temporelle donnant lieu à constatation d'impôts différés à hauteur de cette quotepart.
L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d'exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,
soit par un regroupement d'entreprises.
Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :
Les crédits d'impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
dépréciations constatés depuis leur date d'acquisition. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les droits au bail. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans |
| Second œuvre | 20 ans |
| Installations techniques | 5 à 25 ans |
| Agencements | 5 à 10 ans |
| Matériel informatique | 4 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l'actif, sont annulés dans les comptes consolidés.
En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d'arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement de la Les éléments dont dispose la Caisse Régionale du Morbihan sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduisent pas à la modification des valeurs inscrites au bilan au 31 décembre 2012.
Caisse Régionale du Morbihan. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :
sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,
les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.
Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :
Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :
Les passifs d'assurance restent pour partie évalués en normes françaises conformément aux dispositions réglementaires IAS et IFRS, en attendant un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Les actifs financiers des sociétés d'assurance du
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S'agissant d'opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d'immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l'analyse de la substance économique des opérations conduit à :
l'encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l'exercice,
les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.
Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :
condition de réalisation d'un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées :
Groupe sont quant à eux reclassés au sein des catégories d'actifs financiers définies par la norme IAS 39.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ces activités.
Dans les comptes du locataire, les contrats de locationfinancement font l'objet d'un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s'ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d'une dette financière, l'enregistrement du bien acheté à l'actif de son bilan et l'amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S'agissant d'opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.
La Caisse Régionale du Morbihan considère que toutes ses locations sont des opérations de location simple.
Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente
immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale du Morbihan et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale
du Morbihan dispose d'un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale du Morbihan détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.
Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.
Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole du Morbihan représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle, appelée entité consolidante, et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette entité consolidante (maison-mère conventionnelle) étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
L'entité consolidante (maison-mère conventionnelle) est constituée de la Caisse Régionale du Morbihan, des 44 Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées et d'un fonds dédié. Ce dernier, dénommé Morbihan Gestion, a été constitué en mars 2008 et est consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec une détention de 99,99% des parts.
Les comptes de l'entité consolidante sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.
- Caisse Régionale de CREDIT AGRICOLE du MORBIHAN,
- Morbihan Gestion consolidé selon la méthode de l'intégration globale avec un pourcentage de contrôle et d'intérêt de 99,99%,
- Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan :
| Caisses locales | Adresse | Président |
|---|---|---|
| Allaire | 7, Route de Redon 56350 Allaire | M. Pierre-Yves ROBERT |
| Auray | 1, rue Barré 56400 Auray | M. Jean-Claude GUERNEVE |
| Baud | Place du Champ de Foire 56150 Baud | M. Gilles LE PEIH |
| Belle Ile | 2, rue Carnot 56360 Le Palais | Mme Sylvie STRADI |
| Belz | Rue du Docteur Laennec 56550 Belz | M. Jean-Jacques GUILLERMIC |
| Cléguérec | 9, rue du Stade 56480 Cléguérec | M. Jean-Pierre OLIVIERO |
| Elven | Place du Lurin 56250 Elven | M. Hervé LE MEYEC |
| Le Faouët | 2, rue Poher 56320 Le Faouët | Mme Elise PERON |
| La Gacilly | 6, place du Général de Gaulle 56200 La Gacilly | M. Yannick MAHEAS |
| Gourin | 11, rue Jacques Rodallec 56110 Gourin | M. Hervé LE FLOC'H |
| Grand-Champ | Place de la Mairie 56390 Grand-Champ | Mme Béatrice LEVEILLE |
| Guéméné-sur-Scorff | 1, rue du Palais 56160 Guémené-sur-Scorff | Mme Catherine GAUTIER |
| Guer | 19, avenue du Général Leclerc 56380 Guer | M. Philippe RENIMEL |
| Guiscriff | 1, rue du terrain des sports 56560 Guiscriff | M. Jean-Claude HUIBAN |
| Hennebont | 27, Avenue de la Libération 56700 Hennebont | M. Hervé LE TORTOREC |
| Josselin | 1, rue Saint Michel 56120 Josselin | M. Hervé BRULE |
| Locminé | 6, place Joseph Richard 56500 Locminé | M. Robert LE CLEZIO |
| Malestroit | 3, Faubourg St Julien 56140 Malestroit | M. Christian LE GAL |
| Mauron | 10, place de la Mairie 56430 Mauron | M. Bernard MARCADE |
| Muzillac | 1, place du Marché 56190 Muzillac | M. Alain DAVID |
| Ploemeur | 10, rue Saint Bieuzy 56270 Plœmeur | M. André LE CLOEREC |
| Ploërmel | 22, place de la Mairie 56800 Ploërmel | M. Noël DANILO |
| Plouay | 3, place de la Mairie 56240 Plouay | M. Eric LE FOULER |
| Pluvigner | 9 et 11, place Saint Michel 56330 Pluvigner | Mme Catherine SAINT-JALMES |
| Pontivy | 5, avenue Napoléon 1er 56300 Pontivy | Mme Jeanne AUFFRET |
| Pont-Scorff/Quéven | 26 bis, rue Jean Jaurès 56530 Quéven | M. Christian LE BRIZOUAL |
| Riantec | 1, rue de Kerduran 56670 Riantec | M. Patrick GUERIZEC |
| Questembert/Malansac | 2, place du Général de Gaulle 56230 Questembert | M. Patrice LE PENHUIZIC |
| Quiberon | 19, rue de la Gare 56170 Quiberon | M. Gilbert BOURON |
| La Roche-Bernard | 6, rue des écoles 56130 La Roche-Bernard | M. Alain GUIHARD |
| Rohan | 4, place de la Mairie 56580 Rohan | M. Paul DUCLOS |
| Saint-Jean-Brévelay | 2, place du Souvenir Français 56660 St Jean Brévelay |
M. Joseph ROBIN |
| Sarzeau | Place des Trinitaires 56370 Sarzeau | M. Yannick CONAN |
| La Trinité Porhoët | 15, place du Martray 56490 La Trinité Porhoët | M. Denis PERRAULT |
| Vannes | 22, rue Thiers 56000 Vannes | M. Daniel FOUREL |
| Theix | 7, place de la Liberté 56450 Theix | M. Raynal NIVANEN |
| Saint-Avé/Ménimur | 2, place François Mitterrand 56890 Saint-Avé | M. Philippe RAULT |
| Lanester | 164 bis, rue Jean Jaurès 56600 Lanester | M. Bertrand HESNARD |
| Lorient | 34, rue du Port 56100 Lorient | M. Raymond LE DOUR |
| Carnac | 50, rue Saint Cornely 56340 Carnac | M. Alain DREANO |
| Vannes-Ouest | Av. Général Borgnis Desbordes 56000 Vannes | M. Christian TALGORN |
| Arradon | 2, rue des Frères Mithouard 56610 Arradon | M. Philippe LE COROLLER |
| Séné | 2, allée des Vosges Centre du Poulfanc 56860 Séné | M. Pascal BEROULE |
| Guidel | 7, place de Polignac 56520 Guidel | M. Christian GICQUELAY |
Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale du Morbihan détient, directement ou indirectement par l'intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d'une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale du Morbihan
détient la moitié ou moins de la moitié des droits de
La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d'opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu'elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale du Morbihan, même en l'absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés. La détermination du contrôle s'apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :
Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale du Morbihan sur les entités consolidables, quelle qu'en soit l'activité et qu'elles aient ou non la personnalité morale :
vote, y compris potentiels, d'une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.
Le contrôle conjoint s'exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.
L'influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle. L'entité est présumée avoir une influence notable lorsqu'elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Aucune entité n'est consolidée à ce titre par la Caisse Régionale du Morbihan.
un mécanisme «de pilotage automatique », la Caisse Régionale du Morbihan a délégué ses pouvoirs de décision,
La Caisse Régionale du Morbihan détient depuis mars 2008 un fonds dédié dénommé Morbihan Gestion sur lequel au 31 décembre 2012 elle détient 99,99% des parts.
Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28-1 et IAS 31-1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.
L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.
L'intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.
La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.
Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués sauf s'ils sont jugés non significatifs. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l'occasion d'une cession interne sont constatées.
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient pas de filiales étrangères.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par le traitement de ces écarts.
Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2012 est présenté de façon détaillée au paragraphe 1.4.
Les évènements significatifs de la période sont indiqués dans le rapport de gestion (cf paragraphe B).
Il n'y a pas d'évolution du périmètre de consolidation au cours de l'exercice 2012. Le Fonds dédié Morbihan Gestion est entré dans le périmètre de consolidation au cours de l'exercice 2008. Ce fonds dédié constitué en mars 2008 est consolidé selon la méthode de l'intégration globale. Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan détient 99,99% des parts.
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient pas de participations dans les entreprises mises en équivalence.
La Caisse Régionale du Morbihan détient depuis l'exercice 2008 le fonds dédié Morbihan Gestion.
Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont des titres à revenu variable représentatifs d'une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.
Au 31 décembre 2012, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur représente plus de 3% de la valeur nette total au bilan de ce poste sont les suivantes :
| 31/12/12 | 31/12/11 | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
% de capital détenu |
Valeur au bilan |
% de capital détenu |
| Rue La Boétie | 314 059 | 1,86 | 322 348 | 1,86 |
| Sacam International | 10 359 | 1,86 | 11 729 | 1,86 |
| Sacam Développement | 14 195 | 1,86 | 14 195 | 1,86 |
| Autres | 37 121 | 32 952 | ||
| Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1) |
375 734 | 381 224 | ||
| dont dépréciation durable sur titres et créances comptabilisée en résultat (2) |
17 885 | 3 101 |
(1) La valeur au bilan des titres de participation non consolidés est déterminée à la juste valeur.
(2) Cf note 1.3 principes et méthodes comptables, paragraphe « dépréciations des titres ».
La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale du Morbihan est assurée par la Direction Finances et Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d'assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques. La gestion
3.1. Risque de crédit
Le risque de crédit se matérialise lorsqu'une contrepartie est dans l'incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d'inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu'il contrôle, un fonds d'investissement ou une personne physique.
du risque opérationnel est assurée par l'Audit, directement rattaché au Directeur Général. La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, paragraphe D « les facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS7.
L'engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d'échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d'un système sécurisé de règlement.
L'exposition maximale au risque de crédit d'une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) |
178 006 | 96 374 |
| Instruments dérivés de couverture | 4 397 | 3 406 |
| Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) | 44 357 | 68 584 |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | 49 029 | 30 443 |
| Prêts et créances sur la clientèle | 7 103 457 | 6 962 597 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 139 556 | 59 234 |
| Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation) | 7 518 802 | 7 220 638 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | 703 310 | 872 461 |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) | 131 781 | 176 178 |
| Provisions-Engagements par signature | -4 748 | -6 000 |
| Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) | 830 343 | 1 042 639 |
| Exposition maximale au risque de crédit | 8 349 145 | 8 263 277 |
Le montant des garanties et autres rehaussements de crédit reçus s'élèvent à :
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes) | / | / |
| Prêts et créances sur la clientèle | 129 034 | 133 760 |
| Engagements de financement donnés (hors opérations internes) | / | / |
| Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) | / | / |
Les tableaux ci-après présentent l'exposition des différentes catégories d'actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||
| Administrations centrales | 7 268 | / | / | / | 7 268 | |||
| Banques centrales | / | / | / | / | / | |||
| Etablissements de crédit | 49 816 | 787 | -787 | / | 49 029 | |||
| Institutions non établissements de crédit |
865 147 | 1 221 | -677 | / | 864 470 | |||
| Grandes entreprises | 1 525 489 | 70 829 | -50 091 | -13 359 | 1 462 039 | |||
| Clientèle de détail | 4 890 704 | 116 949 | -68 598 | -52 426 | 4 769 680 | |||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 338 424 | 189 786 | -120 153 | -65 785 | 7 152 486 | |||
| Valeur au bilan | 7 152 486 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 593 149 milliers d'euros.
(1) Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 7 100 milliers d'euros.
| 31/12/11 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours bruts | dont encours bruts dépréciés sur base individuelle |
Dépréciations individuelles |
Dépréciations collectives |
Total | |||
| Administrations centrales | 7 647 | / | / | / | 7 647 | |||
| Banques centrales | / | / | / | / | / | |||
| Etablissements de crédit | 31 230 | 787 | -787 | / | 30 443 | |||
| Institutions non établissements de crédit |
849 413 | 2 584 | -2 234 | / | 847 179 | |||
| Grandes entreprises | 1 420 840 | 62 151 | -41 909 | -11 292 | 1 367 639 | |||
| Clientèle de détail | 4 873 234 | 118 502 | -78 581 | -54 521 | 4 740 132 | |||
| Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) |
7 182 364 | 184 024 | -123 511 | -65 813 | 6 993 040 | |||
| Valeur au bilan | 6 993 040 |
Les opérations internes au Crédit Agricole s'élèvent à 342 928 milliers d'euros.
(1) Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 7 847 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Engagements de financement en faveur de la clientèle : | ||
| Administrations centrales | 10 | / |
| Institutions non établissements de crédit | 125 138 | 256 052 |
| Grandes entreprises | 233 847 | 196 524 |
| Clientèle de détail | 344 315 | 419 885 |
| Total Engagements de financement | 703 310 | 872 461 |
| Engagements de garantie en faveur de la clientèle : | ||
| Administrations centrales | / | 13 755 |
| Institutions non établissements de crédit | 4 369 | 1 239 |
| Grandes entreprises | 152 450 | 171 624 |
| Clientèle de détail | 10 692 | 10 677 |
| Total Engagements de garantie | 167 511 | 197 295 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Administrations centrales | / | / |
| Institutions non établissements de crédit | 32 044 | 35 936 |
| Grandes entreprises | 583 528 | 532 156 |
| Clientèle de détail | 1 378 783 | 1 301 023 |
| Total Dettes envers la clientèle | 1 994 355 | 1 869 115 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance |
||||||||
| (En milliers d'euros) | <= 90 jours | > 90 jours <= 180 jours |
> 180 jours <= 1 an | > 1 an | des actifs financiers Valeur comptable en souffrance |
Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement |
collectivement testées Dépréciations d'actifs individuellement et financiers |
|
| Instruments de capitaux propres |
/ | / | / | / | / | 327 684 | -18 763 | |
| Instruments de dettes | / | / | / | / | / | / | -787 | |
| Administrations centrales | / | / | / | / | / | / | / | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | / | / | |
| Etablissements de crédit | / | / | / | / | / | / | -787 | |
| Institutions non | / | / | / | / | / | / | / | |
| établissements de crédit | ||||||||
| Grandes entreprises Clientèle de détail |
/ / |
/ / |
/ / |
/ / |
/ / |
/ / |
/ / |
|
| Prêts et avances | 146 497 | 1 552 | / | / | 148 049 | 69 633 | -185 151 | |
| Administrations centrales | / | / | / | / | / | / | / | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | / | / | |
| Etablissements de crédit | / | / | / | / | / | / | / | |
| Institutions non | 42 243 | / | / | / | 42 243 | 544 | -677 | |
| établissements de crédit | ||||||||
| Grandes entreprises | 49 101 | 405 | / | / | 49 506 | 20 738 | -63 450 | |
| Clientèle de détail | 55 153 | 1 147 | / | / | 56 300 | 48 351 | -121 024 | |
| Total Actif financiers en |
||||||||
| souffrance ou dépréciés individuellement |
146 497 | 1 552 | / | / | 148 049 | 397 317 | -204 701 | |
| Ventilation par ancienneté d'impayé des Valeur nette comptable Dépréciations d'actifs encours en souffrance des actifs dépréciés individuellement financiers (En milliers d'euros) |
collectivement testées individuellement et |
|---|---|
| > 180 jours <= 1 an des actifs financiers > 90 jours <= 180 Valeur comptable en souffrance <= 90 jours > 1 an jours |
|
| Instruments de capitaux / / / / / 7 102 |
-4 460 |
| propres Instruments de dettes / / / / / / |
-787 |
| Administrations centrales / / / / / / |
/ |
| Banques centrales / / / / / / |
/ |
| Etablissements de crédit / / / / / / |
-787 |
| Institutions non / / / / / / |
/ |
| établissements de crédit Grandes entreprises / / / / / / |
/ |
| Clientèle de détail / / / / / / |
/ |
| Prêts et avances 113 150 150 / / 113 300 60 513 |
-188 537 |
| Administrations centrales / / / / / / |
/ |
| Banques centrales / / / / / / |
/ |
| Etablissements de crédit / / / / / / |
/ |
| Institutions non 9 779 / / / 9 779 350 établissements de crédit |
-2 234 |
| Grandes entreprises 39 115 / / / 39 115 20 242 |
-53 201 |
| Clientèle de détail 64 256 150 / / 64 406 39 921 |
-133 102 |
| Total Actif financiers en |
|
| souffrance ou dépréciés 113 150 150 / / 113 300 67 615 individuellement |
-193 784 |
(cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).
Le risque de marché représente le risque d'incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :
La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur Actif :
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en | Total en | ||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
|
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 16 | 29 | 4 352 | 4 397 | 3 406 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Cap-Floors-Collars | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | / | / | 16 | 29 | 4 352 | 4 397 | 3 406 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
/ | / | / | 16 | 29 | 4 352 | 4 397 | 3 406 |
Instruments dérivés de couverture – juste valeur Passif :
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de |
Total en valeur de |
||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 7 133 | 33 754 | 46 744 | 87 631 | 57 290 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Cap-Floors-Collars | / | / | / | / | / | 14 | 14 | / |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | / | / | 7 133 | 33 754 | 46 758 | 87 645 | 57 290 |
| Opérations de change à terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif |
/ | / | / | 7 133 | 33 754 | 46 758 | 87 645 | 57 290 |
| 31/12/12 | 31/12/11 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en | Total en | ||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | valeur de marché |
valeur de marché |
|
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 177 | 773 | 176 903 | 177 853 | 96 185 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Cap-Floors-Collars | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments : | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
/ | 153 | / | / | / | / | 153 | 169 |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | 153 | / | 177 | 773 | 176 903 | 178 006 | 96 354 |
| Opérations de change à terme |
/ | / | / | / | / | / | / | 20 |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif |
/ | 153 | / | 177 | 773 | 176 903 | 178 006 | 96 374 |
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Opérations sur marchés organisés |
Opérations de gré à gré | Total en valeur de |
Total en valeur de |
||||
| <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | > 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | marché | marché | |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||||||||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts | / | / | / | 177 | 773 | 11 683 | 12 633 | 4 373 |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Cap-Floors-Collars | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres instruments conditionnels |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||||||||
| Opérations fermes de change | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Options de change | / | / | / | / | / | 9 | ||
| Autres instruments : | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur actions et indices boursiers |
114 | / | / | / | / | 114 | 5 375 | |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Sous-Total | / | 114 | / | 177 | 773 | 11 683 | 12 747 | 9 748 |
| Opérations de change à terme |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif |
/ | 114 | / | 177 | 773 | 11 683 | 12 747 | 9 748 |
| Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements | |||
|---|---|---|---|
| -- | -- | -- | -------------------------------------------------------------- |
| 31/12/12 | 31/12/11 | |
|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Total encours notionnel |
Total encours notionnel |
| Instruments de taux d'intérêts : | ||
| Futures | / | / |
| FRA | / | / |
| Swaps de taux d'intérêts : | / | / |
| prêteur | 253 810 | 234 203 |
| emprunteur | 2 334 965 | 2 358 344 |
| Options de taux | / | / |
| Cap-Floors-Collars | 25 000 | / |
| Autres instruments conditionnels | / | / |
| Instruments de devises et or : | ||
| Opérations fermes de change | / | / |
| Options de change | 35 601 | 28 196 |
| Autres instruments : | ||
| Dérivés sur actions et indices boursiers | / | / |
| Dérivés sur métaux précieux | / | / |
| Dérivés sur produits de base | / | / |
| Dérivés de crédits | / | / |
| Autres | / | / |
| Sous-Total | 2 649 376 | 2 620 743 |
| Opérations de change à terme | 12 907 | 21 752 |
| Total notionnel | 2 662 283 | 2 642 495 |
Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses, ou au cumul des achats ou ventes de contrats.
(cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de change »).
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| Actif | Passif | Actif | Passif | ||
| Euro | 8 974 709 | 8 973 981 | 8 369 108 | 8 369 140 | |
| Autres devises de l'Union Européenne | 4 287 | 4 254 | 2 675 | 2 643 | |
| Chf | 1 488 | 1 488 | 1 502 | 1 502 | |
| Usd | 2 328 | 3 089 | 2 510 | 2 510 | |
| Autres devises | / | / | / | / | |
| Total bilan | 8 982 812 | 8 982 812 | 8 375 795 | 8 375 795 |
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Emprunts obligataires |
Dettes subordon nées à durée déterminée |
Dettes subordon nées à durée indétermi née |
Emprunts obligataires |
Dettes subordon nées à durée déterminée |
Dettes subordon nées à durée indétermi née |
|
| Euro | / | 125 518 | / | / | 136 650 | / | |
| Autres devises de l'Union Européenne |
/ | / | / | / | / | / | |
| Usd | / | / | / | / | / | / | |
| Jpy | / | / | / | / | / | / | |
| Autres devises | / | / | / | / | / | / | |
| Total en principal (1) | / | 125 518 | / | / | 136 650 | / |
(1) Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale a procédé au remboursement à échéance d'un titre subordonné pour un montant de 12 196 milliers d'euros.
(cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de marché »).
Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l'entreprise n'est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d'emprunts et de placements (cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque de liquidité et de financement »).
| 31/12/12 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Prêts et créances émis sur les établissements de | |||||
| crédit (y compris opérations internes au Crédit | 165 659 | 56 181 | 231 488 | 189 637 | 642 965 |
| Agricole) | |||||
| Prêts et créances émis sur la clientèle | 431 835 | 805 236 | 2 595 510 | 3 456 027 | 7 288 608 |
| Total | 597 494 | 861 417 | 2 826 998 | 3 645 664 | 7 931 573 |
| Dépréciations | -185 938 | ||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
7 745 635 |
| 31/12/11 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | |||
| Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
91 564 | 30 301 | 53 846 | 198 447 | 374 158 | |||
| Prêts et créances émis sur la clientèle | 406 433 | 774 174 | 2 633 855 | 3 336 672 | 7 151 134 | |||
| Total | 497 997 | 804 475 | 2 687 701 | 3 535 119 | 7 525 292 | |||
| Dépréciations | -189 324 | |||||||
| Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
7 335 968 |
| 31/12/12 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
567 843 | 919 915 | 1 794 772 | 1 020 679 | 4 303 209 |
| Dettes envers la clientèle | 1 210 021 | 80 304 | 455 737 | 248 293 | 1 994 355 |
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
1 777 864 | 1 000 219 | 2 250 509 | 1 268 972 | 6 297 564 |
| 31/12/11 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | < = 3 mois | > 3 mois à < = 1 an |
> 1 an à < = 5 ans |
> 5 ans | Total | ||
| Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) |
803 898 | 1 011 062 | 1 737 224 | 1 153 848 | 4 706 032 | ||
| Dettes envers la clientèle | 1 210 261 | 15 789 | 457 108 | 185 957 | 1 869 115 | ||
| Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle |
2 014 159 | 1 026 851 | 2 194 332 | 1 339 805 | 6 575 147 |
| 31/12/12 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Total | |
| Dettes représentées par un titre : | ||||||
| Bons de caisse | 9 | / | 300 | / | 309 | |
| Titres du marché interbancaire | / | / | / | / | / | |
| Titres de créances négociables | 606 317 | 302 264 | / | / | 908 581 | |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / | |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / | / | / | / | |
| Dette représentées par un titre | 606 326 | 302 264 | 300 | / | 908 890 | |
| Dettes subordonnées : | ||||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | / | 12 117 | 40 000 | 73 401 | 125 518 | |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / | / | / | / | |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / | / | / | / | |
| Titres et emprunts participatifs | / | / | / | / | / | |
| Dettes subordonnées | / | 12 117 | 40 000 | 73 401 | 125 518 |
| 31/12/11 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Dettes représentées par un titre : | |||||
| Bons de caisse | 22 | 100 | / | / | 122 |
| Titres du marché interbancaire | / | / | / | / | / |
| Titres de créances négociables | 191 105 | 31 264 | 200 | / | 222 569 |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / | / | / | / |
| Dette représentées par un titre | 191 127 | 31 364 | 200 | / | 222 691 |
| Dettes subordonnées : | |||||
| Dettes subordonnées à durée déterminée | / | 14 326 | 69 910 | 52 414 | 136 650 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / | / | / | / |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / | / | / | / |
| Titres et emprunts participatifs | / | / | / | / | / |
| Dettes subordonnées | / | 14 326 | 69 910 | 52 414 | 136 650 |
Les montants présentés correspondent aux montants attendus d'appel des garanties financières en risque, c'est-àdire qui ont fait l'objet de provision ou qui sont sous surveillance.
| 31/12/12 | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Garanties financières données | / | / | 6 693 | / | 6 693 |
| 31/12/11 | |||||
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Total |
| Garanties financières données | / | / | 6 693 | / | 6 693 |
Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d'une relation de couverture sont désignés en fonction de l'objectif poursuivi :
Chaque relation de couverture fait l'objet d'une documentation formelle décrivant la stratégie, l'instrument couvert et l'instrument de couverture ainsi que la méthodologie d'appréciation de l'efficacité (cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « politique de couverture »).
Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d'un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d'intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.
Les couvertures d'un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d'actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l'entité.
| 31/12/12 | 31/12/11 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur de marché | Montant | Valeur de marché | Montant | ||
| positive | négative | notionnel | positive | négative | notionnel | |
| Couverture de juste valeur : | 4 397 | 87 645 | 2 291 155 | 3 406 | 57 290 | 2 279 141 |
| Taux d'intérêt | 4 397 | 87 645 | 2 291 155 | 3 406 | 57 290 | 2 279 141 |
| Capitaux propres | / | / | / | / | / | / |
| Change | / | / | / | / | / | / |
| Crédit | / | / | / | / | / | / |
| Matières premières | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / |
| Couverture de flux de trésorerie : | / | / | / | / | / | / |
| Taux d'intérêt | / | / | / | / | / | / |
| Capitaux propres | / | / | / | / | / | / |
| Change | / | / | / | / | / | / |
| Crédit | / | / | / | / | / | / |
| Matières premières | / | / | / | / | / | / |
| Autres | / | / | / | / | / | / |
| Couverture d'investissement net dans une activité à l'étranger : |
/ | / | / | / | / | / |
| Total des instruments dérivés de couverture |
4 397 | 87 645 | 2 291 155 | 3 406 | 57 290 | 2 279 141 |
La juste valeur correspond à la valeur Mark to Market des instruments financiers à terme, coupons courus inclus.
(cf Rapport de gestion paragraphe D « les facteurs de risques » chapitre « le risque opérationnel »).
Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d'un processus interne défaillant ou d'un système inadéquat, d'une erreur humaine ou d'un évènement externe qui n'est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
L'amendement de la norme IAS 1 adopté par l'Union Européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L'objectif de l'amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l'émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l'entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d'obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.
Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale du Morbihan est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.
La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale du Morbihan est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 9002 et exigés par l'Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.
L'arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006- 49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008. Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale du Morbihan a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.
Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu'au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l'exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80% de l'exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l'information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.
Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,
Les déductions relatives notamment aux participations dans d'autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s'imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Fonds propres de base (tier 1) | 690 727 | 646 552 |
| Fonds propres complémentaires (tier 2) | / | 4 362 |
| Fonds propres complémentaires (tier 3) | / | / |
| Total des fonds propres prudentiels | 690 727 | 650 914 |
En application de la réglementation, la Caisse Régionale du Morbihan doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.
En 2012 comme en 2011, la Caisse Régionale du Morbihan a répondu aux exigences réglementaires.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 734 | 1 072 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 22 601 | 15 434 |
| Sur opérations avec la clientèle | 281 213 | 282 812 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente | 1 | 1 |
| Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
3 217 | 535 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | 10 916 | 21 450 |
| Sur opérations de location-financement | / | / |
| Autres intérêts et produits assimilés | / | / |
| Produits d'intérêts (1) (2) | 318 682 | 321 304 |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | -150 | -5 |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | -105 349 | -125 526 |
| Sur opérations avec la clientèle | -33 530 | -26 052 |
| Sur dettes représentées par un titre | -2 719 | -3 877 |
| Sur dettes subordonnées | -6 572 | -6 539 |
| Intérêts courus et échus des instruments de couverture | -35 660 | -35 514 |
| Sur opérations de location-financement | / | / |
| Autres intérêts et charges assimilées | -59 | -53 |
| Charges d'intérêts | -184 039 | -197 566 |
(1) dont 4 423 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2012 contre 4 616 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
(2) dont 3 310 milliers d'euros correspondant à des rétrocessions de bonifications reçues de l'Etat notamment sur les prêts à taux zéro. Ce poste représentait 3 632 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
| Sur opérations avec les établissements de crédit | 121 | -14 | 107 | 78 | -10 | 68 | |
| Sur opérations internes au Crédit Agricole | 18 545 | -11 501 | 7 044 | 19 921 | -10 561 | 9 360 | |
| Sur opérations avec la clientèle | 26 605 | -411 | 26 194 | 27 602 | -687 | 26 915 | |
| Sur opérations sur titres | / | -58 | -58 | / | -53 | -53 | |
| Sur opérations de change | 56 | / | 56 | 62 | / | 62 | |
| Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan |
10 | / | 10 | 3 813 | -1 097 | 2 716 | |
| Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers |
60 919 | -4 963 | 55 956 | 66 819 | -5 978 | 60 841 | |
| Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues | 1 925 | -48 | 1 877 | 2 047 | -50 | 1 997 | |
| Produits nets des commissions | 108 181 | -16 995 | 91 186 | 120 342 | -18 436 | 101 906 |
Les commissions assimilables à des honoraires pour services rendus sont comptabilisées prorata temporis. Les commissions assimilées à des intérêts sont quant à elles calculées et comptabilisées également prorata temporis selon la durée et le montant de l'instrument concerné.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | / | / |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la Juste Valeur par résultat par nature (1) |
71 814 | 50 354 |
| Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la Juste Valeur par résultat par option (1) |
-142 061 | -52 562 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) |
229 | 248 |
| Résultat de la comptabilité de couverture | 1 | / |
| Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat |
-70 017 | -1 960 |
(1) Cet agrégat intègre depuis 2008 les incidences des valorisations des BMTN émis structurés et de leur couverture. Au 31 décembre 2012 le montant correspondant à celles-ci est de – 61 365 milliers d'euros, contre 5 761 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Profits | Pertes | Net | Profits | Pertes | Net | |
| Couvertures de juste valeur | ||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts |
3 208 | 4 456 | -1 248 | 2 030 | 3 715 | -1 685 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) |
4 456 | 3 208 | 1 248 | 3 715 | 2 030 | 1 685 |
| Couvertures de flux de trésorerie Variations de juste valeur des dérivés de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures d'investissements nets dans | ||||||
| une activité à l'étranger Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers |
||||||
| Variations de juste valeur des éléments couverts |
78 879 | 50 629 | 28 250 | 56 052 | 18 229 | 37 823 |
| Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
50 629 | 78 879 | -28 250 | 18 229 | 56 052 | -37 823 |
| Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux |
||||||
| Variations de juste valeur de l'instrument de couverture – partie inefficace |
/ | / | / | / | / | / |
| Total résultat de la comptabilité de couverture |
137 172 | 137 172 | / | 80 026 | 80 026 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dividendes reçus | 1 967 | 12 623 |
| Plus ou moins-values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) |
16 813 | 1 129 |
| Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (2) |
-14 886 | -2 760 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances |
116 | / |
| Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente |
4 010 | 10 992 |
(1) dont 8 289 milliers d'euros de plus-value latente sur le titre SAS Rue la Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre la juste valeur des titres au moment de reclassement soit 14 euros et la valeur calculée au 31 décembre 2012 pour déterminer la dépréciation, soit 13,64 euros par titre.
(2) dont 8 289 milliers d'euros de dépréciation sur les titres SAS Rue La Boétie. Ce montant correspond à la différence entre le coût de 14 euros par titre (juste valeur du titre au 30 septembre 2012) et sa valeur déterminée pour la détermination de la dépréciation soit 13,64 euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation | / | / |
| Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance |
/ | / |
| Autres produits nets de l'activité assurance | / | / |
| Variation des provisions techniques des contrats d'assurance |
/ | / |
| Produits/charges nets des immeubles de placement | 40 | 268 |
| Autres produits/charges nets | 1 298 | -284 |
| Produits (charges) des autres activités | 1 338 | -16 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Charges de personnel | 77 070 | 73 476 |
| Impôts et taxes | 5 378 | 4 601 |
| Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation |
48 365 | 49 733 |
| Charges générales d'exploitation | 130 813 | 127 810 |
Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale du Morbihan. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée cidessous :
| (En milliers d'euros hors taxe) | ERNST & YOUNG et Autres |
COCERTO Entreprise et Audit |
||
|---|---|---|---|---|
| 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés |
102 | 102 | 58 | 58 |
| Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes |
/ | / | / | / |
| Total Honoraires des Commissaires aux comptes |
102 | 102 | 58 | 58 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dotations aux amortissements | 3 569 | 3 639 |
| - Immobilisations corporelles | 3 566 | 3 626 |
| - Immobilisations incorporelles | 3 | 13 |
| Dotations aux dépréciations | / | -168 |
| - Immobilisations corporelles | / | -168 |
| - Immobilisations incorporelles | / | / |
| Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles |
3 569 | 3 471 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et aux dépréciations | -52 926 | -50 206 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / |
| Prêts et créances | -45 781 | -39 326 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / |
| Autres actifs | -75 | -39 |
| Engagements par signature | -394 | -3 962 |
| Risques et charges | -6 676 | -6 879 |
| Reprises de provisions et de dépréciations | 37 120 | 27 497 |
| Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe | / | / |
| Prêts et créances | 29 080 | 25 143 |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | / | / |
| Autres actifs | / | / |
| Engagements par signature | 1 646 | 1 966 |
| Risques et charges | 6 394 | 388 |
| Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions | -15 806 | -22 709 |
| Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement |
/ | / |
| Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés | -1 449 | -707 |
| Récupérations sur prêts et créances amortis | 1 261 | 1 552 |
| Décotes sur les crédits restructurés | / | / |
| Pertes sur engagements par signature | / | / |
| Autres pertes | -50 | -73 |
| Autres pertes nettes | -238 | 772 |
| Coût du risque | -16 044 | -21 937 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation | 384 | 5 |
| Plus-values de cession | 512 | 165 |
| Moins-values de cession | -128 | -160 |
| Titres de capitaux propres consolidés | / | / |
| Plus-values de cession | / | / |
| Moins-values de cession | / | / |
| Produits (charges) nets sur opérations de regroupement | / | / |
| Gains ou pertes nets sur autres actifs | 384 | 5 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Charge d'impôt courant de l'exercice : | ||
| de la Caisse Régionale | -24 313 | -22 194 |
| des Caisses Locales | -842 | -506 |
| Total | -25 155 | -22 700 |
| Charge/Produit d'impôt différé | 19 398 | -1 921 |
| Impôts sur les bénéfices consolidés | -5 757 | -24 621 |
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, | 11 118 | 36,10% | -4 014 |
| Effet des différences permanentes | -3 195 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
/ | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
/ | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | / | ||
| Effets des autres éléments | 1 452 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 51,78% | -5 757 |
Le taux d'impôt théorique est le taux d'imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2012.
| (En milliers d'euros) | Base | Taux d'impôt |
Impôt |
|---|---|---|---|
| Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultat des sociétés mises en équivalence |
81 447 | 36,10 % | -29 404 |
| Effet des différences permanentes | 1 664 | ||
| Effets des différences de taux d'imposition des entités étrangères |
/ | ||
| Effets des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires |
/ | ||
| Effets de l'imposition à taux réduit | / | ||
| Effets des autres éléments | 3 119 | ||
| Taux et charge effectifs d'impôt | 30,23 % | -24 621 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Total des gains/ |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Liés aux écarts de conversion |
Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1) |
Variation de juste valeur des dérivés de couverture |
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
pertes comptabi lisés directement en capitaux propres |
|||
| Variation de juste valeur | / | - 3 249 | / | / | -3 249 | |||
| Transfert en compte de résultat | / | -430 | / | / | -430 | |||
| Variation de l'écart de conversion | / | / | / | / | / | |||
| Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
/ | / | / | -910 | -910 | |||
| Quote part gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
||||||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part du Groupe) |
/ | -3 679 | / | -910 | -4 589 | |||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part minoritaire) |
/ | / | / | / | / | |||
| Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (1) |
/ | -3 679 | / | -910 | -4 589 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
Total des gains/ pertes |
||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Liés aux écarts de conversion |
Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1) |
Variation de juste valeur des dérivés de couverture |
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
comptabi lisés directe ment en capitaux propres |
| Variation de juste valeur | / | -5 727 | / | / | -5 727 |
| Transfert en compte de résultat | / | -590 | / | / | -590 |
| Variation de l'écart de conversion | / | / | / | / | / |
| Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
/ | / | / | / | / |
| Quote part gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence |
|||||
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part du Groupe) |
/ | -6 317 | / | / | -6 317 |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part minoritaire) |
/ | / | / | / | / |
| Total gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (1) |
/ | -6 317 | / | / | -6 317 |
(1) Les données « total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente » se décomposent comme suit :
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Montant brut | -4 407 | -7 953 |
| Impôt | 728 | 1 636 |
| Total net des gains et des pertes | -3 679 | -6 317 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce l'essentiel de son activité en France, dans un seul secteur d'activité et dans la banque de proximité. La clientèle du Crédit Agricole du Morbihan comprend les particuliers, les agriculteurs, les professionnels, les entreprises et les collectivités locales. Le Crédit Agricole du Morbihan commercialise toute la gamme de services bancaires et
financiers : support d'épargne (monétaire, obligataire, titres), placement d'assurance-vie, distribution de crédits, offre de moyens de paiements. Il distribue également une gamme très large de produits d'assurance IARD et de prévoyance, s'ajoutant à la gamme des produits d'assurance-vie.
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Actif | Passif | Actif | Passif | |
| Caisse | 15 512 | / | 17 636 | / | |
| Banques centrales | 3 973 | / | 2 833 | / | |
| Valeur au bilan | 19 485 | / | 20 469 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction (1) | 178 106 | 96 411 |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option | / | / |
| Valeur au bilan | 178 106 | 96 411 |
| dont titres prêtés | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | 100 | 37 |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 100 | 37 |
| Instruments dérivés (1) | 178 006 | 96 374 |
| Valeur au bilan | 178 106 | 96 411 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Créances sur la clientèle | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / |
| Valeur au bilan | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction | 12 747 | 9 748 |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option (1) | 419 260 | 283 875 |
| Valeur au bilan | 432 007 | 293 623 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / |
| Instruments dérivés | 12 747 | 9 748 |
| Valeur au bilan | 12 747 | 9 748 |
| 31/12/2012 | 31/12/2011 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
Juste valeur au bilan |
Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance |
|
| Dépôts d'établissements de crédit | / | / | / | / | |
| Autres dépôts | / | / | / | / | |
| Titres de dettes (1) | 419 260 | 209 260 | 283 875 | 73 875 | |
| Passifs subordonnés | / | / | / | / | |
| Autres passifs financiers | / | / | / | / | |
| Total Passifs financiers à la juste valeur |
419 260 | 209 260 | 283 875 | 73 875 |
Depuis l'exercice 2007, la Caisse Régionale comptabilise ses BMTN émis structurés en « passifs financiers à la juste valeur par résultat ».
(1) La variation de la rubrique « Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat » résulte prinicpalement de l'évolution de la valeur de marché des BMTN structurés émis et des swaps de couverture associés (-61,4 millions d'euros) au regard de l'évolution de la qualité de signature de Crédit Agricole S.A. et de la sécurisation du portefeuille des B MTN structurés.
L'information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d'intérêts et de change.
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Juste valeur |
Gains comptabi lisés directe ment en capitaux propres |
Pertes comptabi lisées directe ment en capitaux propres |
Juste valeur |
Gains comptabi lisés directe ment en capitaux propres |
Pertes comptabi lisées directe ment en capitaux propres |
|
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / | / | / | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 44 357 | 4 267 | 9 | 68 584 | 6 010 | 12 | |
| Actions et autres titres à revenu variable (2) |
139 767 | 2 139 | 198 | 142 278 | 1 668 | 130 | |
| Titres de participation non consolidés (1) | 375 734 | 10 409 | 299 | 381 224 | 18 457 | 5 277 | |
| Total des titres disponibles à la vente | 559 858 | 16 815 | 506 | 592 086 | 26 135 | 5 419 | |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / | / | / | |
| Total des créances disponibles à la vente |
/ | / | / | / | / | / | |
| Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) |
559 858 | 16 815 | 506 | 592 086 | 26 135 | 5 419 | |
| Impôts | / | -2 996 | -70 | / | -3 767 | -113 | |
| Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS) |
559 858 | 13 819 | 436 | 592 086 | 22 368 | 5 306 |
(1) dont dépréciation durable sur titres et créances comptabilisée en résultat de 18,76 millions d'euros au 31 décembre 2012 contre 4,46 millions d'euros au 31 décembre 2011.
(2) en 2012, par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 314 059 milliers d'euros.
| 6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle |
|
|---|---|
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit | ||
| Comptes et prêts | 38 985 | 14 400 |
| dont comptes ordinaires débiteurs sains | 28 962 | 13 320 |
| dont comptes et prêts au jour le jour sains | / | / |
| Valeurs reçues en pension | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Prêts subordonnés | / | / |
| Titres non cotés sur un marché actif | 10 831 | 16 830 |
| Autres prêts et créances | / | / |
| Valeur brute | 49 816 | 31 230 |
| Dépréciations | 787 | 787 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit |
49 029 | 30 443 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | ||
| Comptes ordinaires | 87 643 | 462 |
| Comptes et avances à terme | 484 800 | 321 751 |
| Prêts subordonnés | 20 706 | 20 715 |
| Titres non cotés sur un marché actif | / | / |
| Valeur brute | 593 149 | 342 928 |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole |
593 149 | 342 928 |
| Valeur au bilan | 642 178 | 373 371 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Opérations avec la clientèle | ||
| Créances commerciales | 5 179 | 6 010 |
| Autres concours à la clientèle | 7 187 477 | 7 048 816 |
| Titres reçus en pension livrée | / | / |
| Prêts subordonnés | 9 151 | 9 162 |
| Titres non cotés sur un marché actif | 367 | 368 |
| Créances nées d'opérations d'assurance directe | / | / |
| Créances nées d'opérations de réassurance | / | / |
| Avances en compte courants d'associés | 26 382 | 27 943 |
| Comptes ordinaires débiteurs | 60 052 | 58 835 |
| Valeur brute | 7 288 608 | 7 151 134 |
| Dépréciations | 185 151 | 188 537 |
| Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle |
7 103 457 | 6 962 597 |
| Opérations de crédit bail | ||
| Location-financement immobilier | / | / |
| Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées |
/ | / |
| Valeur brute | / | / |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette des opérations de location financement |
/ | / |
| Valeur au bilan | 7 103 457 | 6 962 597 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par cette opération.
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Varia tion de périmè tre |
Dotations | Reprises/ Utilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments/ Transferts |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 188 537 | / | 47 690 | 51 076 | / | / | 185 151 |
| dont dépréciations collectives |
65 813 | / | 2 067 | 2 095 | / | / | 65 785 |
| Opérations de crédit-bail | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs disponibles à la vente (1) | 4 460 | / | 14 886 | 583 | / | / | 18 763 |
| Autres actifs financiers | 83 | / | 75 | 39 | / | / | 119 |
| Total des dépréciations des actifs financiers |
193 867 | / | 62 651 | 51 698 | / | / | 204 820 |
(1) « Les titres SAS Rue La Boétie ont été dépréciés au cours de l'exercice pour un montant de 8 289 milliers d'euros. »
| (En milliers d'euros) | 31/12/10 | Varia tion de périmè tre |
Dotations | Reprises/Ut ilisa tions |
Ecart de conversion |
Autres mouve ments/ Transferts |
31/12/11 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Créances sur les établissements de crédit |
787 | / | / | / | / | / | 787 |
| Créances sur la clientèle | 194 696 | / | 41 488 | 47 647 | / | / | 188 537 |
| dont dépréciations collectives |
67 060 | / | 814 | 2 061 | / | / | 65 813 |
| Opérations de crédit-bail | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres détenus jusqu'à l'échéance |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Actifs disponibles à la vente | 1 854 | / | 2 760 | 154 | / | / | 4 460 |
| Autres actifs financiers | 218 | / | 39 | 174 | / | / | 83 |
| Total des dépréciations des actifs financiers |
197 555 | / | 44 287 | 47 975 | / | / | 193 867 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas exposée au risque souverain.
L'exposition de la Caisse Régionale du Morbihan au risque non souverain sur les pays européens sous surveillance est détaillée ci-dessous. Elle porte sur les portefeuilles d'instruments de dettes et les prêts et créances accordés à la clientèle et aux établissements de crédit. Les expositions comptabilisées en trading et les engagements hors bilan sont exclues de cette analyse. La ventilation par pays est réalisée par pays de risque de la contrepartie.
| 31/12/11 | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours de crédit brut |
Dont encours bruts dépréciés |
Déprécia tions sur base individu elle et collective |
Taux de provision nement des encours bruts |
Encours de crédit net |
Encours de crédit net |
| Grèce (y compris Chypre) | ||||||
| Banque | / | / | / | / | / | / |
| Clientèle de détail Entreprises et Grandes |
91 | / | / | / | 91 | 106 |
| Entreprises hors para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises et Grandes | ||||||
| Entreprises para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Collectivités locales | / | / | / | / | / | / |
| Irlande Banque |
/ | / | / | / | / | / |
| Clientèle de détail | 850 | / | / | / | 850 | 896 |
| Entreprises et Grandes | ||||||
| Entreprises hors para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises et Grandes | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises para-publiques Collectivités locales |
/ | / | / | / | / | / |
| Italie | ||||||
| Banque | / | / | / | / | / | / |
| Clientèle de détail | 237 | / | / | / | 237 | 288 |
| Entreprises et Grandes | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises hors para-publiques Entreprises et Grandes |
||||||
| Entreprises para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Collectivités locales | / | / | / | / | / | / |
| Espagne | ||||||
| Banque Clientèle de détail |
/ 753 |
/ / |
/ / |
/ / |
/ 753 |
/ 815 |
| Entreprises et Grandes | ||||||
| Entreprises hors para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises et Grandes | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises para-publiques | ||||||
| Collectivités locales Portugal |
/ | / | / | / | / | / |
| Banque | / | / | / | / | / | / |
| Clientèle de détail | 209 | 142 | 15 | 7,18% | 194 | 144 |
| Entreprises et Grandes | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises hors para-publiques Entreprises et Grandes |
||||||
| Entreprises para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Collectivités locales | / | / | / | / | / | / |
| Hongrie | ||||||
| Banque | / | / | / | / | / | / |
| Clientèle de détail Entreprises et Grandes |
/ | / | / | / | / | 7 |
| Entreprises hors para-publiques | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises et Grandes | / | / | / | / | / | / |
| Entreprises para-publiques | ||||||
| Collectivités locales Total Exposition sur pays à risque – Risque de crédit |
/ 2 140 |
/ 142 |
/ 15 |
/ | / 2 125 |
/ 2 256 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas exposée au risque non souverain sur les instruments de dettes.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Etablissements de crédit : | ||
| Comptes et emprunts | 1 168 | 1 315 |
| dont comptes ordinaires créditeurs | 1 167 | 1 140 |
| dont comptes et emprunts au jour le jour | / | / |
| Valeurs données en pension | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Total | 1 168 | 1 315 |
| Opérations internes au Crédit Agricole : | ||
| Comptes ordinaires créditeurs | / | 38 664 |
| Comptes et avances à terme | 4 302 041 | 4 666 053 |
| Total | 4 302 041 | 4 704 717 |
| Valeur au bilan | 4 303 209 | 4 706 032 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Comptes ordinaires créditeurs | 1 015 929 | 1 108 375 |
| Comptes d'épargne à régime spécial | 21 311 | 21 850 |
| Autres dettes envers la clientèle | 956 592 | 738 364 |
| Titres donnés en pension livrée | / | / |
| Dettes nées d'opérations d'assurance directe | / | / |
| Dettes nées d'opérations de réassurance | / | / |
| Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques |
523 | 526 |
| Valeur au bilan | 1 994 355 | 1 869 115 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées | 64 928 | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 74 628 | 59 234 |
| Total | 139 556 | 59 234 |
| Dépréciations | / | / |
| Valeur nette au bilan | 139 556 | 59 234 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dettes représentées par un titre : | ||
| Bons de caisse | 309 | 122 |
| Titres du marché interbancaire | / | / |
| Titres de créances négociables | 908 581 | 222 569 |
| Emprunts obligataires | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre | / | / |
| Valeur au bilan | 908 890 | 222 691 |
| Dettes subordonnées : | ||
| Dettes subordonnées à durée déterminée (1) | 125 518 | 136 650 |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée | / | / |
| Dépôt de garantie à caractère mutuel | / | / |
| Titres et emprunts participatifs | / | / |
| Valeur au bilan | 125 518 | 136 650 |
| Total | 1 034 408 | 359 341 |
(1) Au cours de l'exercice 2012, la Caisse Régionale a enregistré une échéance de dettes subordonnées pour un montant de 12 196 milliers d'euros.
L'activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l'évolution de ses emplois.
Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l'ensemble des activités de la Caisse Régionale du Morbihan.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Impôts courants | / | / |
| Impôts différés | 48 123 | 32 536 |
| Total des actifs d'impôts courants et différés | 48 123 | 32 536 |
| Impôts courants | 3 957 | 2 230 |
| Impôts différés | 2 437 | 8 764 |
| Total des passifs d'impôts courants et différés | 6 394 | 10 994 |
Le net des actifs et passifs d'impôts différés se décompose comme suit :
| 31/12/12 | 31/12/11 | |||
|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
Impôts différés Actif |
Impôts différés Passif |
| Décalages temporaires comptables-fiscaux | 31 851 | / | 31 990 | / |
| Charges à payer non déductibles | 2 561 | / | 2 179 | / |
| Provisions pour risques et charges non déductibles | 29 290 | / | 29 811 | / |
| Autres différences temporaires | / | / | / | / |
| Impôts différés/réserves latentes | 729 | 2 929 | 68 | 3 654 |
| Actifs disponibles à la vente | / | 2 928 | / | 3 654 |
| Couvertures de Flux de Trésorerie | / | / | / | / |
| Gains et pertes/écarts actuariels | 729 | / | 68 | / |
| Impôts différés/Résultat | 106 928 | 90 894 | 48 519 | 53 151 |
| Effet des compensations | -93 822 | -93 822 | -56 805 | -56 805 |
| Total Impôts différés | 45 686 | / | 23 772 | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Autres actifs : | 78 781 | 75 687 |
| Comptes de stock et emplois divers | 513 | 404 |
| Gestion collective des titres Livret développement durable | ||
| Débiteurs divers | 78 222 | 75 217 |
| Comptes de règlements | 46 | 66 |
| Capital souscrit non versé | / | / |
| Autres actifs d'assurance | / | / |
| Parts des réassureurs dans les provisions techniques | ||
| Comptes de régularisation : | 77 545 | 58 092 |
| Comptes d'encaissement et de transfert | 37 236 | 16 642 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 13 | / |
| Produits à recevoir | 31 891 | 34 210 |
| Charges constatées d'avance | 681 | 721 |
| Autres comptes de régularisation | 7 724 | 6 519 |
| Valeur nette au bilan | 156 326 | 133 779 |
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées
(2) Les montants sont indiqués en nets.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 2 453 | / | 606 | -276 | / | / | 2 783 |
| Amortissements et dépréciations |
-1 079 | / | -53 | 159 | / | / | -973 |
| Valeur au bilan | 1 374 | / | 553 | -117 | / | / | 1 810 |
La valeur de marché des immeubles de placement correspond au coût amorti.
| (En milliers d'euros) | 31/12/10 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/11 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Valeur brute | 2 883 | / | 205 | -460 | / | -175 | 2 453 |
| Amortissements et dépréciations |
-1 278 | / | -63 | 262 | / | / | -1 079 |
| Valeur au bilan | 1 605 | / | 142 | -198 | / | -175 | 1 374 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations corporelles |
|||||||
| Valeur brute | 93 810 | / | 4 559 | -1 711 | / | / | 96 658 |
| Amortissements et dépréciations (1) |
-44 458 | / | -3 566 | 1 459 | / | / | -46 565 |
| Valeur au bilan | 49 352 | / | 993 | -252 | / | 50 093 | |
| Immobilisations incorporelles |
|||||||
| Valeur brute | 6 372 | / | / | / | / | / | 6 372 |
| Amortissements et Dépréciations |
-5 729 | / | -3 | / | / | / | -5 732 |
| Valeur au bilan | 643 | / | -3 | / | / | / | 640 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/10 | Variations de périmètre |
Augmen tations (Acquisi tions) |
Diminutions (Cessions et échéances) |
Ecart de conver sion |
Autres mouve ments |
31/12/11 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Immobilisations | |||||||
| corporelles | |||||||
| Valeur brute | 91 628 | / | 3 843 | -1 836 | / | 175 | 93 810 |
| Amortissements et dépréciations (1) |
-42 537 | / | -3 626 | 1 705 | / | / | -44 458 |
| Valeur au bilan | 49 091 | / | 217 | -131 | / | 175 | 49 352 |
| Immobilisations incorporelles |
|||||||
| Valeur brute | 6 413 | / | / | -41 | / | / | 6 372 |
| Amortissements et Dépréciations |
-5 757 | / | -13 | 41 | / | / | -5 729 |
| Valeur au bilan | 656 | / | -13 | / | / | / | 643 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| ( i l l ier d 'eu ) En m s ro s |
/ / 3 1 1 2 11 |
Va iat ion r s de ér èt im p re |
ion Do ta t s |
ise Re s ut p r ée i l is s |
ise Re p s n on r ée i l is ut s |
de Ec t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts uv em en |
/ / 3 1 1 2 1 2 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és de de d la Pro is ion in i i t t tra te v s p ou r mn ar re co ng , èr é- é f de in de i i da i l les du i l t tra te tra c ar r e e p r re s, m va ér à ég à ( ieu l 'em lo i, im ion ta t ta t av an g es p os rs p r es p res s é f d in ies ) |
1 6 9 5 |
/ | 8 2 5 |
8 0 |
/ | / | 1 2 3 1 |
3 6 7 1 |
| éc is ion isq d 'ex ion de Pro t ts v s p ou r r ue s u s e ng ag em en p ar ig tu s na re |
9 9 9 5 |
/ | 3 9 4 |
/ | 6 6 1 4 |
/ | / | 4 7 4 7 |
| f Pro is ion isq isc v s p ou r r ue s au x |
/ | / | / | / | / | / | / | |
| de l Pro is ion isq i t ig v s p ou r r ue s es |
1 4 9 2 |
/ | 9 3 1 |
8 3 2 |
2 2 7 |
/ | / | 8 8 1 6 |
| Pro is ion isq G I E d 'in iss t t v s p ou r r ue s s ur ve s em en |
/ | / | / | / | / | / | / | |
| Pro is ion ic ip ion t t v s s ur p ar a s |
1 1 4 |
/ | 1 9 |
/ | / | / | / | 1 3 3 |
| ér ls Pro is ion isq t ion v s p ou r r ue s o p a ne |
2 3 1 6 |
/ | 1 0 |
9 1 |
6 8 0 |
/ | / | 1 5 5 6 |
| ép les du log ( ) Pro vis ion isq its t 2 s p ou r r ue s s ur p ro arg ne em en |
7 6 7 5 |
/ | / | / | 2 8 3 6 |
/ | / | 4 8 3 9 |
| ô Pro is ion im ts v s p ou r p |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion tru tu t ion v s p ou r r es c ra s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Au is ion isq ha ( 1 ) tre t c s p rov s p ou ue s e rg es r r |
1 1 6 9 8 |
/ | 1 2 0 7 9 |
3 9 1 4 |
6 2 9 1 |
/ | / | 1 3 5 7 1 |
| l To ta |
3 0 9 8 9 |
/ | 2 8 1 4 5 |
3 4 4 1 |
6 8 0 1 1 |
/ | 2 3 1 1 |
3 0 3 8 5 |
| ( En i l l ier d 'eu ) m s ro s |
3 1 / 1 2 / 1 0 |
iat ion de Va r s ér èt im p re |
Do ion ta t s |
ise Re s ut p r ée i l is s |
ise Re p r s n on ée i l is ut s |
Ec de t ar ion co nv er s |
Au tre s mo ts em en uv |
3 1 / 1 2 / 11 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| és ép à és Pro is ion in de i de d la i t t tra te s p ou mn ar re co ng v r , èr é- é de f in de i i da i l les du i l t tra te tra e e p re m c ar r r s, va ér à ég à ( ieu l 'em lo i, im ion ta t ta t an g es p os p es p res av rs r s é d f in ies ) |
1 7 8 6 |
/ | 2 | 7 2 |
2 1 |
/ | / | 1 6 9 5 |
| éc Pro is ion isq d 'ex ion de t ts v s p ou r r ue s u s e ng ag em en p ar ig tu s na re |
4 0 0 3 |
/ | 3 9 6 2 |
/ | 1 9 6 6 |
/ | / | 5 9 9 9 |
| Pro is ion isq f isc s p ou ue s au v r r x |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion isq de l i ig t v s p ou r r ue s es |
1 0 6 4 |
/ | 1 0 5 2 |
1 9 7 |
4 2 7 |
/ | / | 1 4 9 2 |
| d 'in Pro is ion isq G I E t iss t v s p ou r r ue s s ur ve s em en |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| is ion ic ip ion Pro t t v s s ur p ar a s |
/ | / | 1 1 4 |
/ | / | / | / | 1 1 4 |
| ér Pro is ion isq ion ls t s p ou ue s o p a ne v r r |
2 4 5 6 |
/ | 1 0 6 |
1 3 4 |
1 1 2 |
/ | / | 2 3 1 6 |
| ép Pro vis ion isq les du its log ( 2 ) t s p ou r r ue s s ur p ro arg ne em en |
9 2 8 5 |
/ | 8 1 1 5 |
/ | 3 0 3 8 |
/ | / | 6 7 7 5 |
| ô Pro is ion im ts s p ou p v r |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Pro is ion ion tru tu t v s p ou r r es c ra s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| ha ( ) Au tre is ion isq t c 1 s p rov s p ou r r ue s e rg es |
3 0 6 6 |
/ | 9 4 4 7 |
7 8 1 |
3 4 |
/ | / | 1 1 6 9 8 |
| l To ta |
2 1 9 0 3 |
/ | 1 5 8 6 8 |
1 1 8 4 |
5 5 9 8 |
/ | / | 3 0 9 8 9 |
(1) La dotation aux provisions de la rubrique « autres provisions pour risques et charges » intègre principalement des provisions sur créances clientèle.
(2) Le détail de la provision épargne logement est le suivant :
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours crédits en |
Provision | ||||||
| Encours (phase épargne) |
vie octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | ||||
| Plan d'épargne logement : | ||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 272 046 | / | 13 | 7 | ||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
411 450 | -9 | 28 | 233 | ||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 590 473 | -88 | / | 4 466 | ||||
| Total des plans d'épargne logement | 1 273 969 | 19 570 | -97 | 41 | 4 706 | |||
| Total des comptes épargne logement | 225 392 | 72 446 | 130 | 59 | / | |||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 499 361 | 92 016 | 33 | 100 | 4 706 |
L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et hors prime d'Etat.
| 31/12/11 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Encours crédits en |
Provision | ||||||||
| (En milliers d'euros) | Encours (phase épargne) |
vie octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | ||||
| Plan d'épargne logement : | |||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 377 569 | / | / | / | |||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
517 721 | -71 | -86 | 1 328 | |||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 422 701 | -139 | 127 | 5 295 | |||||
| Total des plans d'épargne logement | 1 317 991 | 24 116 | -210 | 41 | 6 623 | ||||
| Total des comptes épargne logement | 244 274 | 76 356 | 80 | 1 141 | / | ||||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 562 265 | 100 472 | -130 | 1 182 | 6 623 |
Variation de la provision :
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Dotations | Reprises | Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 6 454 | / | 1 803 | / | 4 651 |
| Comptes épargne logement | 1 221 | / | 1 033 | / | 188 |
| Total provision au titre des contrats épargne logement |
7 675 | / | 2 836 | / | 4 839 |
L'organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d'épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes au Crédit Agricole – mécanismes financiers internes » de la partie « cadre général ».
La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l'actualisation du modèle de calcul. Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d'écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l'intégration d'une composante liquidité afin d'introduire les conditions de marché.
La Caisse Régionale du Morbihan est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231- 1 et suivants du Code de Commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l'entité dispose d'un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
La cession des parts sociales étant soumise à l'agrément du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.
Les Certificats Coopératifs d'Investissement et/ou Certificats Coopératifs d'Associés sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l'actif net de la société dans la proportion du capital qu'ils représentent.
Les Certificats Coopératifs d'Investissement sont émis au profit de titulaires n'ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.
Les Certificats Coopératifs d'Associés ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.
| Répartition du capital de la Caisse Régionale |
Nombre de titres au 31/12/11 |
Nombre de titres émis |
Nombre de titres rembour sés |
Nombre de titres au 31/12/12 |
% du capital |
% des droits de vote |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) |
1 731 618 | / | 30 478 | 1 701 140 | 31,89 | / |
| Dont part du public | 1 243 144 | / | 30 478 | 1 213 191 | 22,75 | / |
| Dont part Crédit Agricole S.A. | 480 799 | / | / | 480 799 | 9,01 | / |
| Dont part auto-détenue | 7 675 | / | / | 7 150 | 0,13 | / |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) |
876 760 | / | / | 876 760 | 16,44 | / |
| Dont part du public | / | / | / | / | / | / |
| Dont part Crédit Agricole S.A | 876 760 | / | / | 876 760 | 16,44 | / |
| Parts Sociales | 2 756 782 | / | / | 2 756 782 | 51,67 | 100,00 |
| Dont 44 Caisses Locales | 2 756 691 | / | / | 2 756 691 | 51,67 | 92,05 |
| Dont 18 administrateurs de la Caisse Régionale |
90 | / | / | 90 | / | 7,53 |
| Dont Crédit Agricole S.A. | 1 | / | / | 1 | / | 0,42 |
| Total | 5 365 160 | / | 30 478 | 5 334 682 | 100 | 100 |
La valeur nominale des titres est de 15,25 euros et le montant total du capital est 81,35 millions d'euros.
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires de l'entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation.
Ainsi qu'il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale du Morbihan sont composés de parts sociales, de Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés.
Conformément aux dispositions de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l'économie.
La rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement et de Certificats Coopératifs d'Associés est quant à elle fixée annuellement par l'Assemblée Générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu'aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action sont inappropriées.
Le montant de rémunération accordée est le suivant :
| (En euros) | 2009 | 2010 | 2011 | Prévisions 2012 |
|---|---|---|---|---|
| Certificats Coopératifs d'Investissement (CCI) | 4 635 470,52 | 5 342 544,64 | 5 229 486,36 | 4 201 815,80 |
| Certificats Coopératifs d'Associés (CCA) | 2 262 040,80 | 2 665 350,40 | 2 647 815,20 | 2 165 597,20 |
| Parts Sociales | 1 635 380,33 | 1 420 983,28 | 1 505 065,13 | 1 168 737,73 |
| Total | 8 532 891,65 | 9 428 878,32 | 9 382 366,69 | 7 536 150,73 |
Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.
Affectation du résultat et fixation du dividende 2012
L'affectation du résultat et la fixation du dividende 2012 sont proposés dans le projet de résolutions présenté par
Il s'agit des résolutions suivantes :
le Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale de la Caisse Régionale du Morbihan du 21 mars 2013.
L'Assemblée Générale fixe à 2,78 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2012. Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Le taux des intérêts aux parts sociales versé au titre des trois exercices précédents est le suivant :
| Exercices | Taux d'intérêt | Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 3,89 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,89 % |
| 2010 | 3,38 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,38 % |
| 2011 | 3,58 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,58 % |
L'Assemblée Générale fixe à 2,47 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Investissement au titre des trois exercices précédents sont les suivants :
| Exercices | Dividende par C.C.I. |
Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 2,58 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 2,58 € |
| 2010 | 3,04 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,04 € |
| 2011 | 3,02 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,02 € |
L'Assemblée Générale fixe à 2,47 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Associés au titre des trois exercices précédents sont les suivants :
| Exercices | Dividende par C.C.A. |
Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 2,58 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 2,58 € |
| 2010 | 3,04 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,04 € |
| 2011 | 3,02 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,02 € |
Le montant du résultat distribuable s'élève à :
| 44 615 442,87 € | bénéfice de l'exercice, |
|---|---|
| +79 287,08 € | en apurement du report à nouveau positif, |
| 44 694 729,95 € | bénéfice distribuable |
L'Assemblée Générale approuve les propositions d'affectation des bénéfices présentés par le Conseil d'Administration, et décide de répartir le résultat distribuable de 44 694 729,95 € comme suit :
| 1 168 737,73 € | au titre de l'intérêt à verser aux parts sociales, |
|---|---|
| 4 201 815,80 € | au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Investissement, |
| 2 165 597,20 € | au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Associés, |
| 27 868 934,42 € | au titre de la réserve légale, |
| 9 289 644,80 € | au titre des réserves facultatives. |
La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d'échéance contractuelle. L'échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».
Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l'absence de maturité définie.
| 31/12/12 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéter miné |
Total | |
| Caisse, banques centrales | 19 486 | / | / | / | / | 19 486 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
18 | 159 | 926 | 176 903 | 100 | 178 106 | |
| Instruments dérivés de couverture | / | 16 | 29 | 4 352 | / | 4 397 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente |
/ | / | 19 100 | 25 257 | 515 501 | 559 858 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
165 659 | 56 181 | 231 487 | 188 850 | / | 642 177 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 378 069 | 785 361 | 2 541 748 | 3 398 279 | / | 7 103 457 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
78 783 | / | / | / | / | 78 783 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
824 | 1 109 | 19 440 | 118 183 | / | 139 556 | |
| Total actifs financiers par échéance |
642 839 | 842 826 | 2 812 730 | 3 911 824 | 515 601 | 8 725 820 | |
| Banques centrales | / | / | / | / | / | / | |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
18 | 159 | 887 | 430 943 | / | 432 007 | |
| Instruments dérivés de couverture | 1 431 | 5 702 | 33 754 | 46 758 | / | 87 645 | |
| Dettes envers les établissements de crédit |
567 843 | 919 915 | 1 794 772 | 1 020 679 | / | 4 303 209 | |
| Dettes envers la clientèle | 1 210 021 | 80 304 | 455 737 | 248 293 | / | 1 994 355 | |
| Dettes représentées par un titre | 606 326 | 302 264 | 300 | / | / | 908 890 | |
| Dettes subordonnées | / | 12 117 | 40 000 | 73 401 | / | 125 518 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total passifs financiers par échéance |
2 385 639 | 1 320 461 | 2 325 450 | 1 820 074 | / | 7 851 624 |
| 31/12/11 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois à <= 1 an |
> 1 an à <= 5 ans |
> 5 ans | Indéter miné |
Total | |
| Caisse, banques centrales | 20 469 | / | / | / | / | 20 469 | |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
1 | 48 | 686 | 95 639 | 37 | 96 411 | |
| Instruments dérivés de couverture | / | / | 14 | 3 392 | / | 3 406 | |
| Actifs financiers disponibles à la vente |
4 998 | 5 901 | 17 186 | 40 499 | 523 502 | 592 086 | |
| Prêts et créances sur les établissements de crédit |
91 564 | 30 301 | 53 846 | 197 660 | / | 373 371 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 349 608 | 755 519 | 2 578 145 | 3 279 325 | / | 6 962 597 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
/ | / | / | / | 50 537 | 50 537 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance |
152 | 351 | 12 678 | 46 053 | / | 59 234 | |
| Total actifs financiers par | 466 792 | 792 120 | 2 662 555 | 3 662 555 | 574 076 | 8 158 111 | |
| échéance | |||||||
| Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
/ 3 009 |
/ 2 381 |
/ 531 |
/ 287 702 |
/ / |
/ 293 623 |
|
| Instruments dérivés de couverture | 760 | 3 676 | 23 247 | 29 607 | / | 57 290 | |
| Dettes envers les établissements de crédit |
803 898 | 1 011 062 | 1 737 225 | 1 153 848 | / | 4 706 033 | |
| Dettes envers la clientèle | 1 210 261 | 15 789 | 457 108 | 185 957 | / | 1 869 115 | |
| Dettes représentées par un titre | 191 127 | 31 364 | 200 | / | / | 222 691 | |
| Dettes subordonnées | / | 14 326 | 69 910 | 52 414 | / | 136 650 | |
| Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
/ | / | / | / | / | / | |
| Total passifs financiers par échéance |
2 209 055 | 1 078 598 | 2 288 221 | 1 709 527 | / | 7 285 401 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Salaires et traitements | 45 963 | 42 522 |
| Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | 5 405 | 5 400 |
| Autres charges sociales | 16 057 | 15 461 |
| Intéressement et participation | 5 659 | 6 643 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | 7 841 | 5 978 |
| Dotations nettes aux provisions | -979 | 43 |
| Transfert de charges | -2 876 | -2 571 |
| Total charges de personnel | 77 070 | 73 476 |
| Catégories de personnel | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Cadres | 256 | 260 |
| Non cadres | 813 | 792 |
| Total de l'effectif moyen utilisé en contrat à durée indéterminée et déterminée |
1 069 | 1 052 |
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du Comité de Direction, du Conseil d'Administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan. Ces engagements ont été externalisés au cours du 1er trimestre 2007.
| (En milliers d'euros) | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12 | 17 566 | 17 041 | 16 079 | 16 549 | 19 060 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1 381 | 1 161 | 1 093 | 532 | 962 |
| Effet de l'actualisation | 755 | 90 | 783 | 184 | 923 |
| Cotisations employés | / | / | / | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / | / | 223 | -4 860 |
| Variation de périmètre | 166 | / | / | / | / |
| Indemnités de cessation d'activité | 46 | / | / | / | / |
| Prestations versées (obligatoire) | -2 805 | -1 045 | -997 | -529 | -955 |
| Gains/pertes actuariels | 962 | 319 | 83 | -880 | 1 419 |
| Dette actuarielle au 31/12 | 18 071 | 17 566 | 17 041 | 16 079 | 16 549 |
| (En milliers d'euros) | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Coût des services rendus | 1 381 | 1 161 | 1 093 | 532 | 962 |
| Effet de l'actualisation | 755 | 90 | 783 | 184 | 923 |
| Rendement attendu des actifs | -398 | -346 | -322 | -354 | -317 |
| Amortissement du coût des services passés | 18 | 16 | 19 | 29 | -506 |
| Gains/pertes actuariels nets | / | / | / | -144 | 214 |
| Autres gains ou pertes | / | / | / | / | / |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat au 31/12 |
1 756 | 921 | 1 573 | 247 | 1 276 |
| (En milliers d'euros) | 2012 | 2011 | 2010 | 2009 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12 |
18 764 | 16 998 | 15 841 | 16 401 | 18 916 |
| Rendement attendu des actifs | 398 | 346 | 322 | 354 | 318 |
| Gains/pertes actuariels | -431 | 452 | -223 | -736 | 1 205 |
| Cotisations payées par l'employeur | 1 022 | 968 | 1 058 | 351 | 1 777 |
| Cotisations payées par les employés | / | / | / | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / | / | / | -4 860 |
| Variation de périmètre | -1 856 | / | / | / | / |
| Indemnités de cessation d'activité | 46 | / | / | / | / |
| Prestations payées par le fonds | -2 805 | / | / | -529 | -955 |
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12 |
15 138 | 18 764 | 16 998 | 15 841 | 16 401 |
Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».
| (En milliers d'euros) | 2012 | 2011 |
|---|---|---|
| Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi |
1 392 | -133 |
| Total des éléments reconnus immédiatement en Sorie dans l'année |
1 392 | -133 |
| Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en Sorie en fin d'année |
1 392 | 30 |
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.
Le rendement attendu des actifs annualisé ressort à 3,56 %.
Le taux d'actualisation retenu s'élève à 2,80 %.
Compte tenu de l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la retraite auprès de GENERALI, précédemment comptabilisés en gestion interne, la Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun engagement dans cette rubrique (confère note 7.4 ci-dessus).
Il s'agit principalement de la rémunération collective variable (participation et intéressement) et des médailles de travail.
Concernant la première partie, un accord d'intéressement et de participation a été signé le 29 juin 2011 en application des dispositions des articles L. 441- 1 et suivants du code du travail relatifs à l'intéressement des salariés de l'entreprise, et L. 442-1 et suivants du code du travail relatifs à la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, pour une application sur 3 exercices allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013.
La prime d'intéressement est déterminée en fonction du niveau de la participation et en fonction du résultat net de l'entreprise. L'enveloppe globale est déterminée par application d'une formule calculée selon le niveau du résultat net atteint au cours de l'exercice considéré. La prime globale d'intéressement correspond à l'enveloppe globale, déduction faite du montant de la participation de l'exercice considéré. La participation est calculée en application des articles L. 442-1 et suivants du Code du Travail, à partir du résultat fiscal réalisé par l'entreprise.
Compte tenu de ces critères, les montants de l'intéressement et la participation ressortent respectivement à 4,7 millions d'euros et 0,99 million d'euros au titre de l'exercice 2012.
Concernant la seconde partie, la Caisse Régionale du Morbihan applique la Convention Collective Nationale du Crédit Agricole, qui prévoit le versement d'une prime de 830 euros, à tout agent à qui la médaille d'honneur agricole a été décernée. Le bénéfice de cette prime est attribué à l'occasion de l'obtention de chacune des médailles suivantes : argent, vermeil, or et grand-or. La Caisse Régionale du Morbihan a établi depuis plusieurs années des provisions pour couvrir ce type d'engagement. La méthode retient des données propres aux salariés pris individuellement, des données propres à l'entreprise et des paramètres généraux. Les provisions constituées par la Caisse Régionale du Morbihan au titre de ces engagements sociaux s'élèvent à 1 028 milliers d'euros à la fin de l'exercice 2012.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| (En milliers d'euros) | Membres du Conseil d'Administration |
Membres du Comité de Direction |
|---|---|---|
| Avantages court terme | 209 | 1 542 |
| Avantages postérieurs à l'emploi | 30 | 997 |
| Autres avantages long terme | / | / |
| Indemnités de fin de contrat de travail | / | / |
| Paiement en actions | / | / |
| Total des rémunérations des Dirigeants | 239 | 2 539 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| 1- Engagements donnés : | 1 150 001 | 1 496 251 |
| Engagements de financement : | 703 310 | 1 022 461 |
| Engagements en faveur d'établissements de crédit (2) | / | 150 000 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 703 310 | 872 461 |
| Ouverture de crédits confirmés | 443 061 | 443 947 |
| Ouverture de crédits documentaires | 1 473 | 2 173 |
| Autres ouvertures de crédits confirmés | 441 588 | 441 774 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 260 249 | 428 514 |
| Engagements de garantie : | 446 691 | 473 790 |
| Engagements d'ordre d'établissements de crédit | 279 180 | 276 495 |
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | / | / |
| Autres garanties (1) | 279 180 | 276 495 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | 167 511 | 197 295 |
| Cautions immobilières | 3 541 | 8 309 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle (4) | 163 970 | 188 986 |
| 2 - Engagements reçus : | 2 402 832 | 2 237 087 |
| Engagements de financement : | 678 152 | 589 152 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit (2) | 678 152 | 589 152 |
| Engagements reçus de la clientèle | / | / |
| Engagements de garantie : | 1 724 680 | 1 647 935 |
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 100 347 | 104 515 |
| Engagements reçus de la clientèle | 1 624 333 | 1 543 420 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées | 146 791 | 157 149 |
| Autres garanties reçues (3) | 1 477 542 | 1 386 271 |
(1) dont une garantie apportée par la Caisse Régionale, au cours de l'exercice 2011, à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif switch (cf Cadre général paragraphe « garanties switch ») pour 276 millions d'euros.
(2) Au cours de l'exercice 2011, la Caisse Régionale a conclu avec Crédit Agricole S.A. des accords de refinancement destinés à assurer son coefficient de liquidité.
(3) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.
(4) Les garanties financières présentées séparément aux 31/12 2011 pour un montant de 53 811 milliers d'euros ont été reclassées en « autres garanties d'ordre de la clientèle ».
| (en milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) |
/ | / |
| Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …) |
2 352 348 | 1 668 250 |
| Titres prêtés Dépôts de garantie sur opérations de marché |
/ / |
/ / |
| Titres et valeurs donnés en pension | / | / |
| Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie |
2 352 348 | 1 668 250 |
| Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
/ | / |
| Titres empruntés | / | / |
| Titres & valeurs reçus en pension | / | / |
| Titres vendus à découvert | / | / |
| Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés |
/ | / |
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan a donné en garantie à Crédit Agricole S.A. 2 352 millions d'euros de créances dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 1 668 millions d'euros au 31 décembre 2011.
La Caisse Régionale du Morbihan conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.
La Caisse Régionale n'est pas concernée par ce type d'opérations.
Les garanties détenues par la Caisse Régionale du Morbihan et qu'elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l'utilisation de ces garanties ne fait pas l'objet d'une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l'activité de la Caisse Régionale du Morbihan.
Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré en 2012 de reclassement au titre de l'amendement de la norme IAS39.
La juste valeur d'un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d'arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d'autres périodes en raison de l'évolution des conditions de marché ou d'autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d'évaluation et d'hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.
Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l'activité, l'ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l'objet d'une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.
| 10.1. | Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
Valeur au bilan |
Valeur de marché estimée |
|
| Actifs : | |||||
| Prêts et créances sur les établissements de crédit | 642 178 | 700 451 | 373 371 | 400 577 | |
| Prêts et créances sur la clientèle | 7 103 457 | 7 329 499 | 6 962 597 | 7 023 397 | |
| Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance | 139 556 | 149 230 | 59 234 | 58 034 | |
| Passifs : | |||||
| Dettes envers les établissements de crédit | 4 303 209 | 4 479 997 | 4 706 032 | 4 837 241 | |
| Dettes envers la clientèle | 1 994 355 | 1 969 566 | 1 869 115 | 1 847 638 | |
| Dettes représentées par un titre | 908 890 | 909 360 | 222 691 | 222 873 | |
| Dettes subordonnées | 125 518 | 126 468 | 136 650 | 137 718 |
Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l'instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).
En l'absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d'évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d'un instrument comparable, soit l'actualisation des flux futurs, soit des modèles d'évaluation.
Dans les cas où il est nécessaire d'approcher les valeurs de marché au moyen d'évaluation, c'est la méthode de l'actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.
En outre, il est à noter que la Caisse Régionale du Morbihan prend en compte le rapport d'experts publié par l'IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.
Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable.
Il s'agit notamment :
Les montants sont présentés y compris créances rattachées et nets de dépréciations.
| (En milliers d'euros) | Total 31/12/12 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction : |
178 106 | 100 | 178 006 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | 100 | 100 | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 100 | 100 | / | / |
| Instruments dérivés | 178 006 | / | 178 006 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
/ | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | / | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 559 858 | 25 217 | 534 641 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 44 357 | 25 132 | 19 225 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable (1) | 515 501 | 85 | 515 416 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 4 397 | / | 4 397 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
742 361 | 25 317 | 717 044 | / |
(1) Dont 314 059 milliers d'euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 2).
| (En milliers d'euros) | Total 31/12/11 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Actifs financiers détenus à des fins de transaction : |
96 411 | 37 | 96 374 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée | / | / | / | / |
| Titres détenus à des fins de transaction | 37 | 37 | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 37 | 37 | / | / |
| Instruments dérivés | 96 374 | / | 96 374 | / |
| Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
/ | / | / | / |
| Créances sur la clientèle | / | / | / | / |
| Actifs représentatifs de contrats en unités de compte | / | / | / | / |
| Titres à la juste valeur par résultat sur option | / | / | / | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | / | / | / | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | / | / | / | / |
| Actifs financiers disponibles à la vente : | 592 086 | 43 645 | 548 441 | / |
| Effets publics et valeurs assimilées | / | / | / | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 68 584 | 40 376 | 28 208 | / |
| Actions et autres titres à revenu variable | 523 502 | 3 269 | 520 233 | / |
| Créances disponibles à la vente | / | / | / | / |
| Instruments dérivés de couverture | 3 406 | / | 3 406 | / |
| Total actifs financiers valorisés à la juste valeur |
691 903 | 43 682 | 648 221 | / |
Les montants sont présentés y compris dettes rattachées.
| (En milliers d'euros) | Total 31/12/12 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction : |
12 747 | / | 12 747 | / |
| Titres détenus à découvert | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 12 747 | / | 12 747 | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : |
419 260 | / | 419 260 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 87 645 | / | 87 645 | / |
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur |
519 652 | / | 519 652 | / |
| (En milliers d'euros) | Total 31/12/11 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : |
Valorisation fondée sur des données observables : |
Valorisation fondée sur des données non observables : |
|---|---|---|---|---|
| Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | ||
| Passifs financiers détenus à des fins de transaction : |
9 748 | / | 9 748 | / |
| Titres détenus à découvert | / | / | / | / |
| Titres donnés en pension livrée | / | / | / | / |
| Dettes représentées par un titre | / | / | / | / |
| Dettes envers les établissements de crédit | / | / | / | / |
| Dettes envers la clientèle | / | / | / | / |
| Instruments dérivés | 9 748 | / | 9 748 | / |
| Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
283 875 | / | 283 875 | / |
| Instruments dérivés de couverture | 57 290 | / | 57 290 | / |
| Total passifs financiers valorisés à la juste valeur |
350 913 | / | 350 913 | / |
La Caisse Régionale n'a détecté aucun évènement significatif postérieur à la clôture.
Exercice clos le 31 décembre 2012
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :
le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
la justification de nos appréciations ;
la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
• Comme indiqué dans la note 1.3 Activité de crédits de l'annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives et des provisions.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d' audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Vannes et Toulouse, le 6 mars 2013 Les Commissaires aux comptes
COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres
Claude CARDUNER Frank ASTOUX
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 123 400 | 34 870 | |
| Caisse, banques centrales | 19 486 | 20 469 | |
| Effets publics et valeurs assimilées | 5 | 64 928 | / |
| Créances sur les établissements de crédit | 3 | 38 986 | 14 401 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 3 | 622 887 | 373 165 |
| Opérations avec la clientèle | 4 | 7 142 354 | 6 999 459 |
| Opérations sur titres | 259 635 | 273 774 | |
| Obligations et autres titres à revenu fixe | 5 | 104 156 | 97 011 |
| Actions et autres titres à revenu variable | 5 | 155 479 | 176 763 |
| Valeurs immobilisées | 449 058 | 446 838 | |
| Participations et autres titres détenus à long terme | 6.1-7 | 396 403 | 395 354 |
| Parts dans les entreprises liées | 6.1-7 | 112 | 115 |
| Immobilisations incorporelles | 7 | 640 | 643 |
| Immobilisations corporelles | 7 | 51 903 | 50 726 |
| Capital souscrit non versé | / | / | |
| Actions propres | 8 | 302 | 575 |
| Comptes de régularisation et actifs divers | 159 873 | 163 085 | |
| Autres actifs | 9 | 78 905 | 96 492 |
| Comptes de régularisation | 9 | 80 968 | 66 593 |
| Total de l'Actif | 8 757 509 | 8 291 766 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Opérations interbancaires et assimilées | 1 168 | 1 315 | |
| Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit |
11 | / 1 168 |
/ 1 315 |
| Opérations internes au Crédit Agricole | 11 | 4 441 635 | 4 802 087 |
| Comptes créditeurs de la clientèle | 12 | 1 992 870 | 1 869 115 |
| Dettes représentées par un titre | 13 | 1 120 285 | 433 381 |
| Comptes de régularisation et passifs divers Autres passifs Comptes de régularisation |
14 14 |
167 658 36 881 130 777 |
173 334 47 398 125 936 |
| Provisions et dettes subordonnées Provisions Dettes subordonnées |
15-16-17 19 |
220 520 96 171 124 349 |
233 396 96 829 136 567 |
| Fonds pour Risques Bancaires Généraux | 18 | 22 350 | 22 350 |
| Capitaux propres Capital souscrit Primes d'émission Réserves Ecarts de réévaluation |
20 | 791 023 81 354 80 821 584 154 / |
756 788 81 819 81 412 538 803 / |
| Provisions réglementées et subventions d'investissement |
/ | / | |
| Report à nouveau (+/-) Résultat de l'exercice |
+79 44 615 |
+65 54 689 |
|
| Total du Passif | 8 757 509 | 8 291 766 |
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| 1. Engagements donnés : | 1 152 885 | 1 497 561 | |
| Engagements de financement | 28 | 703 311 | 1 022 461 |
| Engagements de garantie | 28 | 446 691 | 473 791 |
| Engagements sur titres | 28 | 2 883 | 1 309 |
| 2. Engagements reçus : | 2 405 715 | 2 238 396 | |
| Engagements de financement | 28 | 678 152 | 589 152 |
| Engagements de garantie | 28 | 1 724 680 | 1 647 935 |
| Engagements sur titres | 28 | 2 883 | 1 309 |
Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :
Opérations de change au comptant et à terme : note 25
Opérations sur instruments financiers à terme : note 26
| (En milliers d'euros) | Notes | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|
| Intérêts et produits assimilés | 33-34 | 314 525 | 301 272 |
| Intérêts et charges assimilées | 33 | -192 389 | -188 846 |
| Revenus des titres à revenu variable | 34 | 3 124 | 19 500 |
| Commissions (produits) | 35 | 108 852 | 116 543 |
| Commissions (charges) | 35 | -17 914 | -18 266 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation |
36 | 337 | 125 |
| Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés |
37 | 5 017 | 644 |
| Autres produits d'exploitation bancaire | 38 | 748 | 1 057 |
| Autres charges d'exploitation bancaire | 38 | -1 003 | -1 454 |
| Produit net bancaire | 221 297 | 230 575 | |
| Charges générales d'exploitation | 39 | -130 462 | -126 443 |
| Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles |
-3 622 | -3 535 | |
| Résultat brut exploitation | 87 213 | 100 597 | |
| Coût du risque | 40 | -16 025 | -21 770 |
| Résultat d'exploitation | 71 188 | 78 827 | |
| Résultat net sur actifs immobilisés | 41 | -956 | -4 110 |
| Résultat courant avant impôt | 70 232 | 74 717 | |
| Résultat net exceptionnel | 42 | / | / |
| Impôt sur les bénéfices | 43 | -25 617 | -20 028 |
| Dotations/reprises nettes aux Fonds pour Risques Bancaires Généraux |
/ | / | |
| Résultat net de l'exercice | 44 615 | 54 689 |
au 31 décembre 2012
La Caisse Régionale de Crédit Agricole du Morbihan est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale du Morbihan 44 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale du Morbihan est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du groupe Crédit Agricole dont l'Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,26 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,46 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012, soit 0,29 % de son capital, contre 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011.
Pour sa part, Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital de la Caisse Régionale du Morbihan sous la forme de Certificats Coopératifs d'Investissement (pour 480.799 titres) et de Certificats Coopératifs d'Associés (pour 876.760 titres).
Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier, et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe central, confirmé par la loi bancaire, Crédit Agricole S.A. a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Crédit Agricole S.A. garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.
L'appartenance de la Caisse Régionale du Morbihan au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières, dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce
Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les
Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.
Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses
compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».
Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des
ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances-miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ
Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs
Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les
Crédit Agricole S.A. intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise
Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de
Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III
Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.
Il permet le transfert des exigences prudentielles s'appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l'origine de l'opération.
d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A..
Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A..
caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».
leurs opérations de change.
titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».
du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453. En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.
La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d'un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A..
Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu'une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.
La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l'accord préalable de l'Autorité de Contrôle Prudentiel.
Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l'objet d'une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d'immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.
Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A.. La rémunération globale de la garantie est étalée
Au cours de l'année 2012, les différents pôles d'expertise régionaux, mis en œuvre entre les quatre Caisses Régionales Bretonnes au cours des deux dernières années, ont contribué activement aux travaux préparatoires de la bascule NICE (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive) pour leurs domaines de compétences. Parmi les nouvelles activités coopérées il convient notamment de signaler :
Le Conseil d'Administration de la Caisse Régionale a décidé, dans sa séance du 19 mars 2010, de développer le sociétariat et, de ce fait, de promouvoir l'émission de parts sociales nouvelles à l'échelon des Caisses Locales affiliées à la Caisse Régionale. La décision d'émettre de nouvelles parts sociales auprès du public a fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil d'Administration de chaque Caisse Locale au cours des mois de mars et avril 2010. Le montant prévu d'émission est de 40 millions d'euros par an sur 5 ans. La période de souscription des parts sociales s'étend du 3 mai 2010 au 2 mai 2015. Le programme d'émission a obtenu le visa de l'AMF en date du 7 mai 2010. Depuis le 3 mai 2010 et jusqu'au 31 décembre 2012, le total des souscriptions s'élève à 110,9 millions d'euros.
sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d'intérêt. En cas d'exercice de la garantie, l'indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales en résultat dans l'agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.
Conformément aux résolutions des Assemblées Générale Ordinaire et Extraordinaire des 27 mars 2009, 26 mars 2010 et 29 mars 2012, la Caisse Régionale a mis en œuvre, à compter du 9 novembre 2009, le programme de rachat des Certificats Coopératifs d'Investissement. Depuis cette date et jusqu'au 31 décembre 2012, 97 482 titres (soit 5,43 % du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) ont été achetés pour un montant total de 4,2 millions d'euros. Conformément aux décisions de son Conseil d'Administration en date des 17 décembre 2010, 16 décembre 2011 et 21 décembre 2012, la Caisse Régionale a fait procéder à l'annulation des Certificats Coopératifs d'Investissement acquis entre le 9 novembre 2009 et le 31 octobre 2012, soit 95 554 titres (dont 39 278 titres en 2010, 25 798 titres en 2011 et 30 478 titres en 2012) diminuant ainsi ses capitaux propres pour un montant total de 4,1 millions d'euros. Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale détient 1 928 titres (soit 0,11% du nombre de Certificats Coopératifs d'Investissement émis) pour un montant total de 0,06 million d'euros.
Depuis 2010, le projet Nouvelle Informatique Convergente Evolutive (NICE) est rentré dans sa phase opérationnelle. Il est planifié sur 4 ans jusqu'en 2013. Deux GIE ont été créés pour assurer la gouvernance du projet. Il s'agit d'une part du Gie CA-Technologies pour la MOE et d'autre part du Gie CA-Services pour la MOA. La migration de la Caisse Régionale du Morbihan sur cette nouvelle plateforme informatique est prévue au cours du 1 er semestre 2013. De fait, le projet NICE se traduit par des charges informatiques complémentaires (MOE, MOA et Fonds de péréquation) de 5,3 millions d'euros sur l'année 2012.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a aucun événement significatif postérieur à l'exercice à signaler.
Les états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales et d'un fonds dédié dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale du Morbihan publie des comptes individuels et des comptes consolidés.
La présentation des états financiers de la Caisse Régionale du Morbihan est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) luimême modifié notamment en 2010 par le règlement ANC n°2010-08 du 7 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.
L'année 2012 n'a pas donné lieu à des changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent.
Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.
Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :
Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).
Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Pour la Caisse Régionale du Morbihan, ces commissions n'ont pas été étalées en raison de leur caractère non significatif.
Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
L'application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :
Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale du Morbihan s'élève à 6,9 millions d'euros au 31 décembre 2012 contre 7,8 millions d'euros au 31 décembre 2011. Par rapport à l'encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale du Morbihan, le montant des crédits restructurés n'étant pas significatif, aucune décote n'a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :
Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.
Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale du Morbihan distingue les créances douteuses compromises des créances douteuses non compromises.
Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Pour les créances douteuses l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.
Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale du Morbihan par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
La Caisse Régionale du Morbihan constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée (conformément à l'article 13 du CRC 2002-03 appliqué depuis le 01/01/05), à l'ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.
Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sur bases collectives. Ces dernières visent à couvrir des
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.
Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché
Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.
Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
risques précis pour lesquels il existe un risque potentiel à partir des résultats Bâle II sur des encours non classés en douteux mais dont la qualité du risque s'est dégradée.
Au cours de l'exercice 2012, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur base collective. Ainsi au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à une reprise de sa provision sur base collective de 0,03 million d'euros, portant le total de la dépréciation à 65,8 millions d'euros.
L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'expert, la Caisse Régionale du Morbihan le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité.
interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.
Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.
titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,
Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.
Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».
Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.
A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de Bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de
Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale du Morbihan dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005- 01 hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17. La Caisse Régionale du Morbihan n'a procédé à aucune cession ni aucun transfert durant l'année 2012.
Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.
Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.
Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont
Le prix de marché auquel sont évaluées le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :
La Caisse Régionale du Morbihan enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité des titres est inférieure au coût historique, ces moins values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».
techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.
leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.
Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :
Les opérations réalisées par la Caisse Régionale du Morbihan dans le cadre du programme de rachat de ses propres Certificats coopératifs d'Investissement ont été destinées :
La Caisse Régionale du Morbihan applique :
Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas opéré en 2012 de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.
milliers d'euros pour 6 882 titres au 31 décembre 2012.
leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.
Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale du Morbihan, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :
| Composant | Durée d'amortissement |
|---|---|
| Foncier | Non amortissable |
| Gros œuvre | 30 ans |
| Second œuvre | 20 ans |
| Installations techniques | 5 à 25 ans |
| Agencements | 5 à 10 ans |
| Matériel informatique | 4 ans (dégressif ou linéaire) |
| Matériel spécialisé | 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) |
Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).
Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.
Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».
Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :
La Caisse Régionale du Morbihan applique le règlement du CRC n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques-pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.
La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. Cependant, afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale du Morbihan constitue une provision pour compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation du Crédit Agricole du Morbihan à certains GIE, réalisant des opérations de
Au cours de l'exercice, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à la mise à jour de sa provision sur les risques opérationnels courants. Ainsi, au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan a effectué une
En application du règlement 90-02 du comité de la réglementation bancaire et financière est enregistrée dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux » une provision destinée à couvrir les risques exceptionnels non avérés sur les vingt plus grands celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;
La Caisse Régionale du Morbihan applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».
l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Au 31 décembre 2012, le montant de la provision s'élève à 4,8 millions d'euros.
financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter le Crédit Agricole du Morbihan au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.
reprise de provision au titre des risques opérationnels pour un montant de 760 milliers d'euros, portant le total de la provision à 1 556 milliers d'euros.
emprunteurs qui s'élève à 22,4 millions d'euros au 31 décembre 2012.
Au cours de l'année 2012, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas doté ce FRBG.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l'instruction 94-04 modifiée de l'Autorité de contrôle prudentiel (ex Commission Bancaire). Les
engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :
Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.
Les instruments négociés sur un marché organisé, ou assimilé, ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction – au sens du règlement CRB 90-15 modifié – sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision. Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les charges et les produits payés ou perçus sont
enregistrés au cours du jour de la transaction. Les
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.
Le hors bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale du Morbihan.
charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89- 01, le Crédit Agricole du Morbihan a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.
Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe, aux notes 25 et 26.
La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.
L'intéressement est couvert par l'accord du 29 juin 2011.
La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».
La Caisse Régionale du Morbihan applique, à compter du 1er janvier 2004, la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires. En application de cette recommandation, les engagements. de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies de la Caisse Régionale du Morbihan sont couverts par des fonds constitués auprès de deux assureurs : PREDICA et GENERALI.
Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de prestation future actualisée.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
Les différents régimes à prestations définies sont au nombre de quatre :
Au cours du premier trimestre 2007, la Caisse Régionale du Morbihan a procédé à l'externalisation de ses engagements en matière d'indemnité de départ à la
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus retraite auprès de GENERALI.
Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Par ailleurs, la Caisse Régionale du Morbihan applique l'avis n° 2004-05, du 25 mars 2004, du Conseil National de la Comptabilité afférant à la modification des paragraphes 300 des règlements n° 99-02, n° 99-07, n° 00-05 et n° 02-08 du CRC concernant les dispositions relatives aux médailles du travail. Conformément à cet avis :
Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale du Morbihan constate un stock de provisions médailles qui s'élève à 1 028 milliers d'euros.
par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale du Morbihan n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale du Morbihan.
2.16. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)
D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % et la contribution exceptionnelle de 5 % du montant de l'impôt sur les sociétés.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a réalisé aucune opération de ce type en 2012.
Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.
| Durée résiduelle | Créances | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros ) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/12 | 31/12/11 |
| Etablissement de crédit : | ||||||||
| Comptes et prêts : | ||||||||
| A vue | 28 962 | / | / | / | 28 962 | / | 28 962 | 13 326 |
| A terme | 9 489 | 321 | 214 | / | 10 024 | / | 10 024 | 1 075 |
| Valeurs reçues en pension | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres reçus en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Prêts subordonnés | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Total | 38 451 | 321 | 214 | / | 38 986 | / | 38 986 | 14 401 |
| Dépréciations | / | |||||||
| Valeurs nettes au bilan | 38 986 | 14 401 | ||||||
| Opérations internes au Crédit Agricole |
||||||||
| Comptes ordinaires | 117 378 | / | / | / | 117 378 | 3 | 117 381 | 30 699 |
| Comptes et avances à terme |
34 465 | 54 857 | 221 273 | 168 150 | 478 745 | 6055 | 484 800 | 321 751 |
| Prêts subordonnés | / | / | / | 20 700 | 20 700 | 6 | 20 706 | 20 715 |
| Total | 151 843 | 54 857 | 221 273 | 188 850 | 616 823 | 6 064 | 622 887 | 373 165 |
| Dépréciations | / | / | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 622 887 | 373 165 |
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit sont à durée indéterminée et s'élèvent à 20,7 millions d'euros.
« Opérations internes au Crédit Agricole » : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale du Morbihan auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.
| (En milliers d'euros) | Durée résiduelle | Total en | Créances | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| <= 3 mois | > 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | principal | ratta chées |
31/12/12 | 31/12/11 | |
| Opérations avec la clientèle : |
||||||||
| Créances commerciales | 5 179 | / | / | / | 5 179 | / | 5 179 | 6 010 |
| Autres concours à la clientèle |
373 997 | 776 925 | 2 576 137 | 3 439 869 | 7 166 928 | 29 507 | 7 196 435 | 7 057 490 |
| Valeurs reçues en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Comptes ordinaires débiteurs |
59 226 | / | / | / | 59 226 | 826 | 60 052 | 58 628 |
| Dépréciations | 119 312 | 122 669 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan |
7 142 354 | 6 999 459 |
Les encours de créances douteuses ressortent à 188,9 millions d'euros au 31 décembre 2012 contre 183,2 millions d'euros l'année précédente. La Caisse Régionale du Morbihan ne possède pas d'encours de crédits à durée indéterminée.
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut | Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciation sur encours douteux |
Dont dépréciation sur encours douteux compromis |
|||
| Particuliers | 2 987 127 | 43 233 | 23 099 | 24 077 | 13 223 | |||
| Agriculteurs | 862 971 | 34 542 | 21 064 | 25 947 | 16 443 | |||
| Autres professionnels | 983 489 | 38 878 | 26 392 | 22 333 | 16 625 | |||
| Clientèle financière | 94 675 | 1 221 | 1 041 | 678 | 582 | |||
| Entreprises | 1 521 863 | 70 816 | 33 432 | 46 105 | 24 606 | |||
| Collectivités publiques | 775 066 | / | / | / | / | |||
| Autres agents économiques | 36 474 | 255 | 160 | 173 | 129 | |||
| Total | 7 261 665 | 188 945 | 105 188 | 119 313 | 71 608 |
| 31/12/11 | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours brut | Dont encours douteux |
Dont encours douteux compromis |
Dépréciation sur encours douteux |
Dont dépréciation sur encours douteux compromis |
||||
| Particuliers | 2 947 071 | 44 285 | 23 864 | 29 882 | 17 961 | ||||
| Agriculteurs | 832 031 | 34 223 | 20 008 | 24 338 | 16 271 | ||||
| Autres professionnels | 1 007 080 | 39 668 | 25 531 | 24 876 | 17 169 | ||||
| Clientèle financière | 84 887 | 1 251 | 931 | 858 | 538 | ||||
| Entreprises | 1 454 708 | 61 846 | 32 475 | 40 838 | 24 135 | ||||
| Collectivités publiques | 760 280 | 1 577 | 1 577 | 1 577 | 1 577 | ||||
| Autres agents économiques | 36 072 | 333 | 331 | 300 | 298 | ||||
| Total | 7 122 129 | 183 183 | 104 717 | 122 669 | 77 949 |
| (En milliers d'euros) | Titres de transac tion |
Titres de placement |
Titres de l'activité porte feuille |
Titres d'inves tissement |
31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Effets publics et valeurs assimilées : | / | / | / | 64 633 | 64 633 | / |
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | / | / | / | 295 | 295 | / |
| Dépréciations | / | / | / | / | / | / |
| Valeur nette au bilan | / | / | / | 64 928 | 64 928 | / |
| Obligations et autres titres à revenu fixe (1) : |
||||||
| Emis par organismes publics | / | / | / | / | / | / |
| Autres émetteurs | / | 21 149 | / | 82 990 | 104 139 | 100 020 |
| dont surcote restant à amortir | ||||||
| dont décote restant à amortir | ||||||
| Créances rattachées | / | 3 | / | 1 682 | 1 685 | 550 |
| Dépréciations | / | -1 668 | / | -1 668 | -3 559 | |
| Valeur nette au bilan | / | 19 484 | / | 84 672 | 104 156 | 97 011 |
| Actions et autres titres à revenu variable |
401 | 155 486 | / | / | 155 887 | 177 927 |
| Créances rattachées | / | / | / | / | / | / |
| Dépréciations | / | -106 | / | / | -106 | -589 |
| Valeur nette au bilan | 401 | 155 380 | / | / | 155 781 | 177 338 |
| Total valeurs nettes | 401 | 174 864 | / | 149 600 | 324 865 | 274 349 |
| Valeurs estimatives | 179 291 | 157 984 | 337 275 | 274 217 |
(1) Dont 1 151 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2012 et 1 151 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Administrations et banques centrales (y compris Etats) | ||
| Etablissements de crédit | 93 318 | 97 311 |
| Clientèle financière | 155 479 | 176 763 |
| Collectivités locales | / | / |
| Entreprises, assurances et autres clientèles | 11 140 | 275 |
| Valeurs nettes au bilan | 259 937 | 274 349 |
| dont créances rattachées | 1 685 | 550 |
| dont dépréciations | 1 774 | 4 148 |
| VALEUR NETTE AU BILAN | 259 937 | 274 349 |
| 31/12/12 | 31/12/11 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) |
Obliga tions et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimi lées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total | Obliga tions et autres titres à revenu fixe |
Effets publics et valeurs assimi lées |
Actions et autres titres à revenu variable |
Total |
| Titres à revenu fixe ou variable |
104 139 | 64 633 | 155 887 | 324 659 | 100 020 | / | 177 927 | 277 947 |
| Titres cotés | 72 990 | 64 633 | 302 | 137 925 | 58 731 | / | 575 | 59 306 |
| Titres non cotés | 31 149 | / | 155 585 | 186 734 | 41 289 | / | 177 352 | 218 641 |
| Créances rattachées | 1 685 | 295 | / | 1 980 | 550 | / | / | 550 |
| Dépréciations | -1 668 | / | -106 | -1 774 | -3 559 | / | -589 | -4 148 |
| Valeurs nettes au bilan |
104 156 | 64 928 | 155 781 | 324 865 | 97 011 | / | 177 338 | 274 349 |
La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2012 :
| (En milliers d'euros) | Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
||
|---|---|---|---|---|
| OPCVM monétaires | 25 130 | 25 130 | ||
| OPCVM obligataires | 125 | 125 | ||
| OPCVM actions | 85 | 85 | ||
| OPCVM autres | 130 038 | 134 468 | ||
| Total | 155 378 | 159 808 |
La répartition par zone géographique est la suivante :
| (En milliers d'euros) | Valeur d'inventaire |
Valeur liquidative |
||
|---|---|---|---|---|
| OPCVM français | 155 378 | 159 808 | ||
| OPCVM étrangers | / | / | ||
| Total | 155 378 | 159 808 |
| Durée résiduelle | Créances | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/12 | 31/12/11 |
| Obligations et autres titres à revenu fixe |
||||||||
| Valeur Brute | / | / | 49 437 | 54 702 | 104 139 | 1 685 | 105 824 | 100 570 |
| Dépréciations | -1 668 | -3 559 | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 104 156 | 97 011 | ||||||
| Effets publics et valeurs assimilées |
||||||||
| Valeur Brute | / | / | / | 64 633 | 64 633 | 295 | 64 928 | / |
| Dépréciations | / | / | ||||||
| Valeurs nettes au bilan | 64 928 | / |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.
| (En milliers d'euros) | Devise Capital (b) |
Capitaux propres autres que |
Quote-part du capital détenue |
Valeurs comptables des titres détenus |
Prêts et avances consentis par la société et |
|||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| le capital | (en %) | Brutes | Nettes | non encore rembour sés |
||||
| Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la Caisse Régionale : |
||||||||
| UNEXO, 7 bis, boulevard de la Tour d'Auvergne, 35001 Rennes |
Euro | 127 923 | 50 050 | 9,48 | 13 841 | 13 841 | / | |
| Société Immobilière de la Seine, 91-93, boulevard Pasteur, 75015 Paris |
Euro | 78 233 | 35 619 | 2,73 | 2 598 | 2 598 | / | |
| S.A.S. Rue La Boétie, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
Euro | 2 480 628 | 14 894 037 | 1,86 | 313 698 | 313 698 | 17 785 | |
| S.A.S. Sacam Développement, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
Euro | 730 622 | -5 175 | 1,86 | 13 616 | 13 616 | 6 367 | |
| S.A.S. Sacam International, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
Euro | 631 828 | -147 182 | 1,86 | 16 708 | 10 359 | / | |
| S.A.S. Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding, 5 rue Félix Le Dantec Immeuble Le Cap Vert, 29000 Quimper |
Euro | 20 000 | -10 340 | 25,00 | 5 000 | 2 451 | 855 | |
| S.A.S. Crédit Agricole Bretagne Participations, avenue de Keranguen, 56956 Vannes cedex |
Euro | 5 160 | -118 | 25,00 | 1 290 | 1 260 | 250 | |
| S.A.S. Sacam Avenir, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
Euro | 113 464 | -32 | 1,78 | 2 023 | 2 023 | / | |
| S.A.S. Sacam Participations, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
Euro | 62 558 | 6 070 | 2,05 | 1 483 | 1 483 | / | |
| Sous-total | 370 257 | 361 329 | 25 257 | |||||
| Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de la Caisse Régionale : |
||||||||
| Participations dans des établissements de crédit |
7 | 7 | / | |||||
| Autres parts dans les entreprises liées |
150 | 112 | / | |||||
| Autres titres de participations | 4 969 | 4 204 | 937 | |||||
| Total parts dans les entreprises liées et participations |
375 383 | 365 652 | 26 194 |
| (En milliers d'euros) | Montant des cautions et avals donnés par la société |
Résultats (bénéfice ou perte) du dernier exercice clos |
Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice |
Observa tions |
|---|---|---|---|---|
| Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de la |
||||
| Caisse Régionale : | ||||
| UNEXO, 7 bis, boulevard de la Tour |
7 962 | 717 | (a) | |
| d'Auvergne, 35001 Rennes | ||||
| Société Immobilière de la Seine, | ||||
| 91-93, boulevard Pasteur, 75015 Paris |
35 609 | / | (a) | |
| S.A.S. Rue La Boétie, 48 rue La | ||||
| Boétie, 75008 Paris | 595 827 | / | (a) | |
| S.A.S. Sacam Développement, | -17 894 | / | (a) | |
| 48 rue La Boétie, 75008 Paris | ||||
| S.A.S. Sacam International, | -146 935 | / | (a) | |
| 48 rue La Boétie, 75008 Paris | ||||
| S.A.S. Crédit Agricole Bretagne Habitat Holding, 5 rue Félix Le Dantec |
-1 510 | / | (a) | |
| Immeuble Le Cap Vert, 29000 Quimper | ||||
| S.A.S. Crédit Agricole Bretagne | ||||
| Participations, avenue de | -66 | / | (a) | |
| Keranguen, 56956 Vannes cedex | ||||
| S.A.S. Sacam Avenir, 48 rue La Boétie, | -11 | / | (a) | |
| 75008 Paris | ||||
| S.A.S. Sacam Participations, 48 rue La Boétie, 75008 Paris |
1 570 | / | (a) | |
| Sous-total | 717 | |||
| Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du |
||||
| capital de la Caisse Régionale : | ||||
| Participations dans des | ||||
| établissements de crédit | / | |||
| Autres parts dans les entreprises | / | |||
| liées | ||||
| Autres titres de participations | 245 | |||
| Total parts dans les | ||||
| entreprises liées et participations |
962 |
(a) Chiffres au 31 décembre 2011
(b) Chiffres au 31 décembre 2012
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur au bilan |
Valeur estimative |
Valeur au bilan |
Valeur estimative |
|
| Parts dans les entreprises liées : | |||||
| Titres non cotés | 150 | 112 | 150 | 115 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | 54 | / | 54 | / | |
| Créances rattachées | / | / | / | / | |
| Dépréciations | -92 | / | -89 | / | |
| Valeur nette | 112 | 112 | 115 | 115 | |
| Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation : |
|||||
| Titres non cotés (1) | 375 233 | 501 568 | 371 164 | 552 644 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | 26 194 | 26 194 | 27 664 | 27 664 | |
| Créances rattachées | 134 | 134 | 226 | 226 | |
| Dépréciations | -9 693 | / | -8 189 | / | |
| Sous-total titres de participation | 391 868 | 527 896 | 390 865 | 580 534 | |
| Autres titres détenus à long terme : | |||||
| Titres non cotés (2) | 5 484 | 5 203 | 5 454 | 5 045 | |
| Titres cotés | / | / | / | / | |
| Avances consolidables | / | / | / | / | |
| Créances rattachées | / | / | / | / | |
| Dépréciations | -949 | / | -964 | / | |
| Sous-total autres titres détenus à long terme |
4 535 | 5 203 | 4 490 | 5 045 | |
| Valeur nette | 396 403 | 395 354 | |||
| Total des titres de participation | 396 515 | 533 211 | 395 469 | 585 694 |
(1) Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres, celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. L'agrégat « Titres de participation : titres non cotés » inclut notamment la participation détenue par la Caisse Régionale du Morbihan dans le capital de la S.A.S. Rue La Boétie. Au 31 décembre 2012, celle-ci représente une valeur au bilan d'un montant de 313,7 millions d'euros correspondant à une valeur unitaire moyenne d'acquisition de 13,62 euros et une valeur d'utilité d'un montant de 440,0 millions d'euros correspondant à une valeur unitaire de 19,11 euros.
(2) Dont certificats d'association au fonds de garantie pour 1 868 milliers d'euros.
| Valeurs immobilisées | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Valeur en début d'exercice |
Augmenta tions (acquisi tions) |
Diminu tions (cessions / échéances) |
Autres mouve ments |
Valeur à la fin de l'exercice |
|||
| Parts dans les entreprises liées | ||||||||
| Valeurs brutes | 150 | / | / | / | 150 | |||
| Avances consolidables | 54 | / | / | / | 54 | |||
| Créances rattachées | / | / | / | / | ||||
| Dépréciations | -89 | -3 | / | / | -92 | |||
| Valeur nette au bilan parts entreprises liées |
115 | -3 | / | / | 112 | |||
| Titres de participations | 390 864 | 3 759 | -2 755 | / | 391 868 | |||
| Valeurs brutes | 371 163 | 5 461 | -1 391 | / | 375 233 | |||
| Avances consolidables | 27 664 | 2 032 | -3 502 | / | 26 194 | |||
| Créances rattachées | 226 | 3 011 | -3 103 | / | 134 | |||
| Dépréciations | -8 189 | -6 745 | 5 241 | / | -9 693 | |||
| Autres titres détenus à long terme | 4 490 | 33 | 12 | / | 4 535 | |||
| Valeurs brutes | 5 454 | 134 | -104 | / | 5 484 | |||
| Avances consolidables | / | / | / | / | / | |||
| Créances rattachées | / | / | / | / | / | |||
| Dépréciations | -964 | -101 | 116 | / | -949 | |||
| Valeurs nettes au bilan titres de participations et autres titres détenus à long terme |
395 354 | 3 792 | -2743 | / | 396 403 | |||
| TOTAL | 395 469 | 3 789 | -2743 | 396 515 | ||||
| Immobilisations incorporelles | ||||||||
| Valeurs brutes | 6 372 | / | / | / | 6 372 | |||
| Amortissements et dépréciations | -5 729 | -3 | / | / | -5 732 | |||
| Valeurs nettes au bilan des immobilisations incorporelles |
643 | -3 | / | / | 640 | |||
| Immobilisations corporelles | ||||||||
| Valeurs brutes | 96 262 | 5 166 | -1 988 | / | 99 440 | |||
| Amortissements et dépréciations | -45 536 | -3 620 | 1 619 | / | -47 537 | |||
| Valeurs nettes au bilan des immobilisations corporelles |
50 726 | 1 546 | -369 | / | 51 903 | |||
| TOTAL | 51 369 | 1 543 | -369 | / | 52 543 |
Le poste « Immobilisations corporelles » net des amortissements et des dépréciations se compose pour l'essentiel comme suit au 31 décembre 2012 :
— S.C.I. d'exploitation pour 27,9 millions d'euros ;
— Constructions pour 1,1 million d'euros ;
— Matériel et mobilier pour 4,7 millions d'euros ;
— Agencements, installations pour 16,8 millions d'euros.
| 31/12/12 | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Titres de transaction (1) |
Titres de placement |
Valeurs immobilisées (2) |
Total | Total | ||
| Nombre | 6 882 | / | 1 928 | 8 810 | 16 498 | ||
| Valeurs comptables | 238 | / | 64 | 302 | 575 | ||
| Valeurs de marché | 238 | / | 64 | 302 | 575 |
(1) Les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus en titres de transaction concernent les opérations réalisées dans le cadre du contrat de liquidité.
(2) Les Certificats Coopératifs d'Investissement détenus en valeurs immobilisées concernent les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat en vue d'annulation des titres.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Autres actifs (1) : | 78 905 | 96 492 |
| Instruments conditionnels achetés | / | |
| Comptes de stock et emplois divers | 513 | 403 |
| Débiteurs divers | 78 346 | 96 023 |
| Gestion collective des titres livret de développement | ||
| durable | ||
| Comptes de règlements | 46 | 66 |
| Comptes de régularisation : | 80 968 | 66 593 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 37 234 | 16 642 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 13 | 20 |
| Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments | / | / |
| financiers | ||
| Charges constatées d'avance | 681 | 721 |
| Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme |
2 808 | 7 744 |
| Autres produits à recevoir | 31 951 | 34 268 |
| Charges à répartir | 554 | 675 |
| Autres comptes de régularisation | 7 727 | 6 523 |
| Total comptes de régularisation et actifs divers | 159 873 | 163 085 |
(1) Les montants incluent les créances rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Dotations | Reprises et Utilisa tions |
Désactu alisation |
Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dépréciations déduites de l'actif | ||||||
| Sur créances clientèle (1) | 122 669 | 45 623 | -46 840 | -2 141 | 1 | 119 312 |
| Opérations sur titres | 4 148 | 98 | -2 473 | / | / | 1 773 |
| Valeurs immobilisées | 9 285 | 6 850 | -5 357 | / | / | 10 778 |
| Autres actifs | 39 | 75 | -39 | / | / | 75 |
| Total des dépréciations déduites de l'actif |
136 141 | 52 646 | -54 709 | -2 141 | 1 | 131 938 |
(1) L'impact des conséquences du règlement CRC 2002-03 pour le calcul des dépréciations d'actifs en intégrant l'actualisation des flux futurs représente un produit net de 0,1 million d'euros au titre de 2012 qui se décompose entre une dotation aux provisions de -2,0 millions d'euros au titre de l'actualisation (coût du risque) et une reprise de provisions de +2,1 millions d'euros au titre de la désactualisation (produit net bancaire).
| (En milliers | Durée résiduelle | Total en | Dettes | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'euros) | <= 3 mois | > 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | principal | rattachées | 31/12/12 | 31/12/11 |
| Dettes envers les établissements de crédit : Comptes et emprunts : |
||||||||
| A vue | 1 168 | / | / | / | 1 168 | / | 1 168 | 1 315 |
| A terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeurs données en pension |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres données en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | 1 168 | / | / | / | 1 168 | / | 1 168 | 1 315 |
| Opérations internes au Crédit Agricole: |
||||||||
| Comptes ordinaires | 136 970 | / | / | / | 136 970 | 2 624 | 139 594 | 136 034 |
| Comptes et avances à terme |
563 361 | 919 228 | 1 794 288 | 1 019 855 | 4 296 732 | 5 309 | 4 302 041 | 4 666 053 |
| Valeur au bilan | 700 331 | 919 228 | 1 794 288 | 1 019 855 | 4 433 702 | 7 933 | 4 441 635 | 4 802 087 |
| TOTAL | 701 499 | 919 228 | 1 794 288 | 1 019 855 | 4 434 870 | 7 933 | 4 442 803 | 4 803 402 |
Opérations internes au Crédit agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (cf. cadre juridique et financier).
| (En milliers | Durée résiduelle | Total en | Dettes | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| d'euros ) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | principal | rattachées | 31/12/12 | 31/12/11 |
| Comptes ordinaires créditeurs |
1 014 297 | / | / | / | 1 014 297 | 147 | 1 014 444 | 1 108 375 |
| Comptes d'épargne à régime spécial : |
21 311 | / | / | / | 21 311 | / | 21 311 | 21 850 |
| A vue | 21 311 | / | / | / | 21 311 | / | 21 311 | 21 850 |
| A terme | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres dettes envers la clientèle : |
||||||||
| A vue | 13 293 | / | / | / | 13 293 | / | 13 293 | 1 537 |
| A terme | 143 337 | 80 304 | 455 737 | 248 293 | 927 671 | 16 151 | 943 822 | 737 353 |
| Valeurs données en pension livrée |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | 1 192 238 | 80 304 | 455 737 | 248 293 | 1 976 572 | 16 298 | 1 992 870 | 1 869 115 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France.
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Particuliers | 1 022 959 | 965 535 |
| Agriculteurs | 139 828 | 126 662 |
| Autres professionnels | 151 165 | 149 184 |
| Clientèle financière | 8 640 | 7 598 |
| Entreprises | 587 544 | 535 361 |
| Collectivités publiques | 22 342 | 29 352 |
| Autres agents économiques | 60 392 | 55 423 |
| Total | 1 992 870 | 1 869 115 |
| Dont dettes rattachées | 16 298 | 14 095 |
| Durée résiduelle | Dettes | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros ) | <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Total en principal |
ratta chées |
31/12/12 31/12/11 | |
| Bons de caisse | / | / | 300 | / | 300 | 9 | 309 | 122 |
| Titres du marché interbancaire |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Titres de créances négociables (1) (2) |
606 200 | 302 000 | / | 210 000 | 1 118 200 | 1 776 | 1 119 976 | 433 259 |
| Emprunts obligataires | / | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres dettes représentées par un titre |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | 606 200 | 302 000 | 300 210 000 | 1 118 500 | 1 785 | 1 120 285 | 433 381 |
(1) Les émissions de titres de créances des Caisses Régionales sont réputées être en France.
(2) Dont 210 millions d'euros de BMTN structurés comptabilisés au coût amorti et couverts sur la partie structurée dont la juste valeur est mentionnée dans les comptes consolidés.
La Caisse Régionale n'a pas procédé à ce type d'opérations au titre de 2012.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Autres passifs (1) | 36 881 | 47 398 |
| Opérations de contrepartie (titres de transactions) | / | / |
| Dettes représentatives de titres empruntés | / | / |
| Instruments conditionnels vendus | 9 | / |
| Comptes de règlement et de négociation | / | / |
| Créditeurs divers | 32 287 | 46 367 |
| Versements restant à effectuer sur titres | 4 585 | 1 031 |
| Comptes de régularisation | 130 777 | 125 936 |
| Comptes d'encaissement et de transfert (2) | 10 536 | 16 522 |
| Comptes d'ajustement et comptes d'écart | 1 | 45 |
| Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers |
3 476 | 3 892 |
| Produits constatés d'avance | 48 077 | 46 881 |
| Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme |
11 186 | 13 822 |
| Autres charges à payer | 43 326 | 42 815 |
| Autres comptes de régularisation | 14 175 | 1 959 |
| Total comptes de régularisation et passifs divers | 167 658 | 173 334 |
(1) Les montants incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en net.
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Dotations | Reprises utilisées |
Reprises sans objet |
Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrière, préretraites et médailles du travail (avantages à l'emploi, régimes à prestations définies) |
1 695 | 2 057 | 80 | / | / | 3 672 |
| Provisions pour risques d'exécution des engagements par signature |
6 000 | 394 | / | 1 646 | / | 4 748 |
| Provisions pour litiges fiscaux | / | / | / | / | / | / |
| Provision pour risques de litiges | 1 491 | 931 | 328 | 227 | / | 1 867 |
| Provisions pour risques sur GIE d'investissement |
/ | / | / | / | / | / |
| Provisions sur participations | 114 | 19 | / | / | / | 133 |
| Provisions pour risques opérationnels | 2 317 | 10 | 91 | 680 | / | 1 556 |
| Provisions pour risques de crédit sur base collective |
65 813 | 2 067 | / | 2 095 | / | 65 785 |
| Provisions pour risques sur produits épargne logement (2) |
7 675 | / | / | 2 836 | / | 4 839 |
| Provision pour impôts | / | / | / | / | / | / |
| Provisions pour restructuration | / | / | / | / | / | / |
| Autres provisions (1) | 11 724 | 12 079 | 3 914 | 6 318 | / | 13 571 |
| Valeur au bilan | 96 829 | 17 557 | 4 413 | 13 802 | / | 96 171 |
(1) La dotation aux provisions de la rubrique « autres provisions pour risques et charges » intègre principalement
des provisions sur créances clientèle.
(2) Le détail de la provision épargne logement est présenté dans la note ci-après.
Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargnelogement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :
le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.
La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre par le groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n°2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargnelogement.
| 31/12/12 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours | Provision | ||||||
| Encours (phase épargne) |
crédits octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | ||||
| Plan d'épargne logement : | ||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 272 046 | / | 13 | 7 | ||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
411 450 | -9 | 28 | 233 | ||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 590 473 | -88 | / | 4 466 | ||||
| Total des plans d'épargne logement |
1 273 969 | 19 570 | -97 | 41 | 4 706 | |||
| Total des comptes épargne logement |
225 392 | 72 446 | 130 | 59 | / | |||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 499 361 | 92 016 | 33 | 100 | 4 706 |
| 31/12/11 | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Encours | Provision | ||||||
| Encours (phase épargne) |
crédits octroyés (phase crédit) |
Crédit | Engage ments |
Epargne | ||||
| Plan d'épargne logement : | ||||||||
| Ancienneté de moins de 4 ans | 377 569 | / | / | / | ||||
| Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans |
517 721 | -71 | -86 | 1 328 | ||||
| Ancienneté de plus de 10 ans | 422 701 | -139 | 127 | 5 295 | ||||
| Total des plans d'épargne logement |
1 317 991 | 24 116 | -210 | 41 | 6 623 | |||
| Total des comptes épargne logement |
244 274 | 76 356 | 80 | 1 141 | / | |||
| Total encours collectés au titre des contrats épargne logement |
1 562 265 | 100 472 | -130 | 1 182 | 6 623 |
L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat arrêtés à la fin de mois précédant l'arrêté.
Variation de la provision :
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | Dotations | Reprises | Autres mouve ments |
31/12/12 |
|---|---|---|---|---|---|
| Plans d'épargne logement | 6 454 | / | 1 803 | / | 4 651 |
| Comptes épargne logement | 1 221 | / | 1 033 | / | 188 |
| Total provision au titre des contrats épargne logement |
7 675 | / | 2 836 | / | 4 839 |
Il s'agit des engagements de retraite gérés par Prédica et Générali pour les membres du Comité de Direction, du Conseil d'Administration et les salariés de la Caisse Régionale du Morbihan.
─ Variation de la dette actuarielle :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dette actuarielle au 31/12/2011 | 17 566 | 17 041 |
| Coût des services rendus sur l'exercice | 1 381 | 1 161 |
| Coût financier | 755 | 90 |
| Cotisations employés | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / |
| Acquisition, cession (Variation de périmètre) | 166 | / |
| Indemnités de cessation d'activité | 46 | / |
| Prestations versées (obligatoire) | -2 805 | -1 045 |
| (Gains)/pertes actuariels* | 962 | 319 |
| Dette actuarielle au 31/12/2012 | 18 071 | 17 566 |
─ Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Coût des services rendus | 1 381 | 1 161 |
| Coût financier | 755 | 90 |
| Rendement attendu des actifs | -398 | -346 |
| Amortissement du coût des services passés | 18 | 16 |
| Gains/(pertes) actuariels nets | / | / |
| Amortissement des gains/pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes |
/ | / |
| Gains/(pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif | / | / |
| Charge nette comptabilisée au compte de résultat | 1 756 | 921 |
─ Variation de juste valeur des actifs des régimes :
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/2011 | 18 764 | 16 998 |
| Rendement attendu des actifs | 398 | 346 |
| Gains/pertes actuariels | -431 | 452 |
| Cotisations payées par l'employeur au titre du changement de méthode comptable |
/ | / |
| Cotisations payées par l'employeur au titre de l'exercice | 1 022 | 968 |
| Cotisations payées par les employés | / | / |
| Modifications, réductions et liquidations de régime | / | / |
| Variation de périmètre | -1 856 | / |
| Indemnités de cessation d'activité | 46 | / |
| Prestations payées par le fonds | -2 805 | / |
| Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/2012 | 15 138 | 18 764 |
Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées dans l'agrégat « frais de personnel ».
—Composition des actifs des régimes :
La Caisse Régionale du Morbihan a souscrit plusieurs polices d'assurances auprès de Prédica et Générali en couverture de ses engagements. Les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurances éligibles car émises par des compagnies d'assurances qui ne sont pas liées au Crédit Agricole du Morbihan.
— Rendement des actifs des régimes : le rendement attendu des actifs annualisés ressort à 3,56 %.
— Hypothèses actuarielles utilisées : le taux d'actualisation retenu s'élève à 2,80 %.
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Fonds pour risques bancaires généraux | 22 350 | 22 350 |
| Valeur au bilan | 22 350 | 22 350 |
| (En milliers d'euros ) | 31/12/12 | 31/12/11 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| <= 3 mois |
> 3 mois <= 1 an |
> 1 an <= 5 ans |
> 5 ans | Dettes rattachées |
TOTAL | ||
| Dettes subordonnées à terme | |||||||
| Euro | / | 10 000 | 40 000 | 70 000 | 2 117 | 122 117 | 134 326 |
| Dollar | / | / | / | / | / | / | / |
| Titre et emprunts participatifs | / | / | / | / | / | / | / |
| Autres emprunts subordonnés à terme |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Dettes subordonnées à durée indéterminée (1) |
/ | / | / | / | / | / | / |
| C/C bloqués des Caisses locales | / | / | / | 2 176 | 56 | 2 232 | 2 241 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel |
/ | / | / | / | / | / | / |
| Valeur au bilan | / | 10 000 | 40 000 | 72 176 | 2 173 | 124 349 | 136 567 |
Le montant des charges relatives à ces dettes subordonnées s'élève à 6,6 millions d'euros. Les dettes subordonnées sont exclusivement en euros, et seuls les comptes courants bloqués des caisses locales ont des taux d'intérêts variables.
| Ca i ta p ux |
p ro p re s |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ( En i l l ie d 'e ) m rs os ur |
Ca i l ta p |
és R er ve l ég le a |
és R er ve s ire ta tu ta s s t e tra tu co n c l les e |
im Pr es , tre au s és t r er ve s e à t re p or no uv ea u |
Ec ts ar co nv er io / s n é év lu r a a io t n |
i Pr ov io s ns èg le r m en ée t t s e bv su en io t ns d 'in is t ve s t se m en |
és l R ta t u |
l de To ta s i ta ca p ux p ro p re s |
| éc l de d br So 3 1 2 0 1 0 a u em e |
8 2 2 1 2 |
3 4 3 0 0 6 |
1 4 6 9 7 2 |
8 5 4 6 5 |
/ | / | 5 5 0 3 5 |
7 1 2 6 9 0 |
| ér ê iv i de de in D t ts ts n s ou au x p ar és ia les i de 2 0 0 t tre 1 so c v er s a u |
/ | / | / | / | / | / | -9 2 9 4 |
-9 2 9 4 |
| Va ia ion de i l t ta ca p r |
-3 9 3 |
/ | -3 3 2 |
-5 0 2 |
/ | / | / | -1 2 2 7 |
| és Va ia ion de im t t r s p es e er ve s r r |
/ | 3 4 2 0 5 |
1 1 4 0 1 |
/ | / | / | / | 4 5 6 0 6 |
| és A f fec ion du l ia l 2 0 1 0 ta t ta t s oc r u |
/ | / | / | / | / | / | -4 5 6 0 6 |
-4 5 6 0 6 |
| à é Re d i t te p or no uv ea u c r ur |
/ | / | / | 6 5 |
/ | / | / | 6 5 |
| és l de l 'ex R ta t ice 2 0 1 1 u er c |
/ | / | / | / | / | / | 8 5 4 6 9 |
8 5 4 6 9 |
| Au tre ia t ion s v ar s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| éc l de d br So 3 1 2 0 1 1 a u em e |
8 1 8 1 9 |
3 7 7 2 1 1 |
1 5 8 0 4 1 |
8 5 0 2 8 |
/ | / | 5 4 6 8 9 |
7 5 6 7 8 8 |
| ér ê D iv i de de in t ts ts n s ou au p ar x és ia les i de 2 0 1 1 t tre so c er s a v u |
/ | / | / | / | / | / | -9 3 8 2 |
-9 3 8 2 |
| Va ia ion de i l t ta ca p r |
-4 6 5 |
/ | -2 0 |
-5 9 2 |
/ | / | / | -1 0 7 7 |
| és Va ia ion de im t t r r s p r es e er ve s |
/ | 3 4 0 2 9 |
1 1 3 4 3 |
/ | / | / | / | 4 5 3 7 2 |
| és f fec du l l A ion ia 2 0 1 1 ta t ta t s r u oc |
/ | / | / | / | / | / | -4 5 3 7 2 |
-4 5 3 7 2 |
| à é d Re t i te p or no uv ea u c r ur |
/ | / | / | 1 4 |
/ | / | 6 5 |
9 7 |
| és l de l 'ex 2 0 2 R ta t ice 1 u er c |
/ | / | / | / | / | / | 6 4 4 1 5 |
6 4 4 1 5 |
| ia ion Au tre t s v ar s |
/ | / | / | / | / | / | / | / |
| éc l de d br So 3 1 2 0 1 2 a u em e |
8 1 3 5 4 |
4 1 1 2 4 0 |
1 6 9 3 6 4 |
8 4 4 5 0 |
/ | / | 4 4 6 1 5 |
7 9 1 0 2 3 |
Au 31 décembre 2012, le poste « Primes et réserves » se ventile en :
primes d'émission et de fusion pour 80 821 milliers d'euros ;
réserve légale pour 411 240 milliers d'euros ;
réserves statutaires pour 169 364 milliers d'euros ;
autres réserves pour 3 551 milliers d'euros.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Capitaux propres | 791 023 | 756 788 |
| Fonds pour risques bancaires généraux |
22 350 | 22 350 |
| Dettes subordonnées et titres participatifs |
124 349 | 136 567 |
| Dépôts de garantie à caractère mutuel | / | / |
| Total des fonds propres | 937 722 | 915 705 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type d'opérations au titre de 2012.
La Caisse Régionale du Morbihan n'a pas effectué ce type de transactions au titre de 2012.
Au 31 décembre 2012, 0,10 % du total du bilan est libellé en monnaies étrangères, soit 8,8 millions d'euros. Les transactions sont comptabilisées dans trois devises différentes : le dollar, la livre sterling et le franc suisse.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 | |||
|---|---|---|---|---|---|
| à recevoir | à livrer | à recevoir | à livrer | ||
| Opérations de change au comptant | / | / | / | / | |
| Devises | / | / | / | / | |
| Euro | / | / | / | / | |
| Opérations de change à terme | 6 456 | 6 451 | 10 882 | 10 870 | |
| Devises | 3 179 | 3 179 | 5 579 | 5 579 | |
| Euro | 3 277 | 3 272 | 5 303 | 5 291 | |
| Prêts et emprunts en devises | / | / | / | / | |
| Total | 6 456 | 6 451 | 10 882 | 10 870 |
| (En milliers d'euros) | Opérations de couverture |
Opérations autres que de couverture |
31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|---|---|
| Opérations fermes : | ||||
| Opérations sur marchés organisés (1) | ||||
| Contrats à terme de taux d'intérêt | / | / | / | / |
| Contrats à terme de change | / | / | / | / |
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | / | / | / | / |
| Autres contrats à terme | / | / | / | / |
| Opérations de gré à gré (1) | ||||
| Swaps de taux d'intérêt : | ||||
| prêteur | 165 000 | 88 810 | 253 810 | 234 203 |
| emprunteur | 2 246 155 | 88 810 | 2 334 965 | 2 358 344 |
| Autres contrats à terme de taux d'intérêt | / | / | / | / |
| Contrats à terme de change | / | / | / | / |
| FRA | / | / | / | / |
| Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers | / | / | / | / |
| Autres contrats à terme | / | / | / | / |
| Opérations conditionnelles : | ||||
| Opérations sur marchés organisés : | ||||
| Instruments de taux d'intérêt à terme : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments de taux de change à terme : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Opérations de gré à gré : | ||||
| Options de swap de taux : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments de taux d'intérêt à terme : | ||||
| Achetés | 25 000 | / | 25 000 | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Instruments de taux de change à terme : | ||||
| Achetés | / | 17 801 | 17 801 | 14 098 |
| Vendus | / | 17 801 | 17 801 | 14 098 |
| Instruments sur actions et indices boursiers à terme : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Autres instruments à terme conditionnels : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Dérivés de crédit : | ||||
| Contrats de dérivés de crédit : | ||||
| Achetés | / | / | / | / |
| Vendus | / | / | / | / |
| Total | 2 436 155 | 213 222 | 2 649 377 | 2 620 743 |
| 26.1. | Opérations sur instruments financiers à terme – Encours notionnels par durée | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| résiduelle |
| (En milliers d'euros) | 31/12/2012 | dont opérations effectuées de gré à gré |
dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an |
de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | ||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations fermes en devises sur marchés organisés |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| F.R.A. | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Swaps de taux d'intérêt | 796 552 | 1 027 000 | 765 223 | 796 552 | 1 027 000 | 765 223 | / | / | / | |
| Caps, floors, collars | / | / | 25 000 | / | / | 25 000 | / | / | / | |
| Forward taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations fermes sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations conditionnelles sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Sous total | 796 552 | 1 027 000 | 790 223 | 796 552 | 1 027 000 | 790 223 | / | / | / | |
| Swaps de devises | 34 693 | / | 908 | 34 693 | 908 | / | / | / | ||
| Opérations de change à terme |
11 877 | 1 030 | / | 11 877 | 1 030 | / | / | / | / | |
| Total | 843 122 | 1 028 030 | 791 131 | 843 122 | 1 028 030 | 791 131 | / | / | / |
| (En milliers d'euros) | 31/12/11 | dont opérations effectuées de gré à gré |
dont opérations sur marchés organisés et assimilés |
|||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| <= 1 an | de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an |
de 1 à 5 ans |
> 5 ans | <= 1 an |
de 1 à 5 ans |
> 5 ans | ||
| Futures | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Options de change | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Options de taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations fermes en devises sur marchés organisés |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| F.R.A. | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Swaps de taux d'intérêt | 850 380 | 885 856 | 856 311 | 850 380 | 885 856 | 856 311 | / | / | / | |
| Caps, floors, collars | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Forward taux | / | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations fermes sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Opérations conditionnelles sur actions et indices |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | / | / | / | / | / | |
| Sous total | 850 380 | 885 856 | 856 311 | 850 380 | 885 856 | 856 311 | / | / | / | |
| Swaps de devises | 28 196 | / | / | 28 196 | / | / | / | / | / | |
| Opérations de change à terme |
20 870 | 882 | / | 20 870 | 882 | / | / | / | / | |
| Total | 899 446 | 886 738 | 856 311 | 899 446 | 886 738 | 856 311 | / | / | / |
| 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|
| (En milliers d'euros) | Total juste valeur |
Encours notionnel |
Total juste valeur |
Encours notionnel |
|
| Futures | / | / | / | / | |
| Options de change | / | / | / | / | |
| Opérations fermes en devise sur marchés organisés | / | / | / | / | |
| Options de taux | / | / | / | / | |
| F.R.A. | / | / | / | / | |
| Swaps de taux d'intérêt : | |||||
| prêteur | 173 422 | 253 810 | 99 574 | 234 203 | |
| emprunteur | -91 451 | 2 334 965 | -61 620 | 2 358 344 | |
| Forward taux | / | / | / | / | |
| Caps, floors, collars | / | 25 000 | / | / | |
| Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux |
/ | / | / | / | |
| Sous-total | 81 971 | 2 613 775 | 37 954 | 2 592 547 | |
| Swaps de devises | / | 12 907 | / | 21 752 | |
| Opérations de change à terme | / | 35 601 | / | 28 196 | |
| Total | 81 971 | 2 662 283 | 37 954 | 2 642 495 |
La juste valeur correspond à la valeur mark to market des instruments financiers à terme, coupon couru inclus.
Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt
| (En milliers d'euros) | Position ouverte isolée |
Micro couverture |
Macro couverture |
Autres que de couverture |
|
|---|---|---|---|---|---|
| Contrats d'échange de taux | / | 195 327 | 2 215 828 | 177 620 | |
| Contrats assimilés (FRA clientèle) | / | / | / | / |
Les engagements sur les contreparties interbancaires hors groupe Crédit Agricole représentent 4,6 % du total des swaps dont 2,7 % sur la plus forte contrepartie.
Les contreparties concernées, recommandées par les services spécialisés de Crédit Agricole S.A., ont toutes une notation supérieure à A, la durée moyenne résiduelle des engagements est légèrement supérieure à 3,8 ans pour les swaps.
| 28. | Engagements de financement et de garantie et autres garanties | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ----- | --------------------------------------------------------------- | -- | -- | -- | -- | -- | -- | -- |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Engagements donnés | ||
| Engagements de financement : | ||
| Engagements en faveur d'établissements de crédit (3) | / | 150 000 |
| Engagements en faveur de la clientèle | 703 311 | 872 461 |
| Ouverture de crédits confirmés | 443 061 | 443 947 |
| - Ouverture de crédits documentaires | 1 473 | 2 173 |
| - Autres ouvertures de crédits confirmés | 441 588 | 441 774 |
| Autres engagements en faveur de la clientèle | 260 250 | 428 514 |
| 703 311 | 1 022 461 | |
| Engagements de garantie : | ||
| Engagements d'ordre d'établissements de crédit | ||
| Confirmations d'ouverture de crédits documentaires | / | / |
| Autres garanties (1) | 279 180 | 276 495 |
| Engagements d'ordre de la clientèle | ||
| Cautions immobilières | 3 541 | 8 309 |
| Autres garanties d'ordre de la clientèle (2) | 163 971 | 188 987 |
| 446 692 | 473 791 | |
| Engagements sur titres : | ||
| Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise | / | / |
| Autres engagements à donner | 2 883 | 1 309 |
| 2 883 | 1 309 | |
| Total engagements donnés | 1 152 886 | 1 497 561 |
| Engagements reçus | ||
| Engagements de financement : | ||
| Engagements reçus d'établissements de crédit (3) | 678 152 | 589 152 |
| Engagements reçus de la clientèle | / | / |
| 678 152 | 589 152 | |
| Engagements de garantie : | ||
| Engagements reçus d'établissements de crédit | 100 347 | 104 515 |
| Engagements reçus de la clientèle | 1 624 333 | 1 543 420 |
| Garanties reçues des administrations publiques et assimilées |
146 791 | 157 149 |
| Autres garanties reçues (4) | 1 477 542 | 1 386 271 |
| 1 724 680 | 1 647 935 | |
| Engagements sur titres : | ||
| Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise | / | / |
| Autres engagements reçus | 2 883 | 1 309 |
| 2 883 | 1 309 | |
| Total engagements reçus | 2 405 715 | 2 238 396 |
(1) dont une garantie apportée par la Caisse Régionale, au cours de l'exercice 2011, à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif switch (cf Cadre général paragraphe « garanties switch ») pour 276 millions d'euros.
(2) Les garanties financières présentées séparément au 31/12/2011 pour un montant de 40 056 milliers d'euros ont été reclassées en « Autres garanties d'ordre de la clientèle ».
(3) Au cours de l'exercice 2011, la Caisse Régionale a conclu avec Crédit Agricole S.A. des accords de refinancement destinés à assurer son coefficient de liquidité.
(4) Cet agrégat correspond à des garanties reçues de CAMCA au titre des crédits à l'habitat aux particuliers.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
Ils concernent la convention de garantie qui a été signée en juin 1988 entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. au bénéfice de cette dernière, pour lui permettre d'obtenir les meilleures conditions de placement sur le marché : « aux termes de conventions de garantie par les Caisses Régionales actionnaires de Crédit Agricole S.A. et au profit de ce dernier, le Crédit Agricole du Morbihan est engagé dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celui-ci ». Au 31 décembre 2011, le montant de cet engagement s'élève à 746,4 millions d'euros.
Dans le cadre du plan de relance de l'activité bancaire et de la création de la SFEF – Société de Financement de l'Economie Française, la Caisse Régionale du Morbihan a perçu des avances, via Crédit Agricole S.A., pour un montant s'élevant à 87,7 millions d'euros au 31/12/2012, contre 188,1 millions en 2011 et d'une durée allant de 24 à 60 mois. En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole S.A. une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s'élève à 136,4 millions d'euros.
Afin de couvrir le déficit en liquidités des Caisses Régionales, Crédit Agricole S.A. a créé une filiale à 100%, Crédit Agricole Covered Bonds, chargée de lever des ressources redistribuées aux Caisses Régionales par l'intermédiaire de Crédit Agricole S.A..
Au 31/12/2012 le montant de cet engagement s'élève à 214,8 millions d'euros pour une durée allant de 5 à 7 ans, contre 177,6 millions en 2011.
En contrepartie, pour garantir ces avances, la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole Covered Bonds une partie de ces créances. Le montant des créances apportées en garantie s'élève à 310,4 millions d'euros. Dans le cadre de l'opération « Switch », la Caisse Régionale a apporté en garantie à Crédit Agricole SA des garanties à la hauteur de 276 006 K€.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée par ce type d'opérations.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Produits d'intérêts : | 314 525 | 301 272 |
| sur opérations avec les établissements de crédit | 346 | 824 |
| sur opérations internes au Crédit agricole | 22 602 | 18 616 |
| sur opérations avec la clientèle | 280 350 | 277 440 |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 3 617 | 943 |
| produit net sur opérations de macro-couverture | / | / |
| sur dettes représentées par un titre | 6 865 | 3 354 |
| autres intérêts et produits assimilés | 745 | 95 |
| Charges d'intérêts : | 192 389 | 188 846 |
| sur opérations avec les établissements de crédit | 150 | 16 |
| sur opérations internes au Crédit agricole | 107 591 | 128 223 |
| sur opérations avec la clientèle | 41 136 | 34 092 |
| sur obligations et autres titres à revenu fixe | 8 495 | 4 168 |
| charge nette sur opérations de macro-couverture | 24 989 | 14 132 |
| sur dettes représentées par un titre | 9 997 | 8 075 |
| autres intérêts et charges assimilées | 31 | 140 |
| Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) |
122 136 | 112 426 |
(1) Le montant des dettes subordonnées au 31 décembre 2012 est de 124 349 milliers d'euros, il était de 136 567 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
| (En milliers d'euros) | Titres à revenu fixe | Titres à revenu variable |
||
|---|---|---|---|---|
| 31/12/12 | 31/12/11 | 31/12/12 | 31/12/11 | |
| Parts dans les entreprises liées, titres de participation et titres à long terme (1) |
/ | / | 3 121 | 19 495 |
| Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille |
12 | 20 | 3 | 5 |
| Titres d'investissement | 3 605 | 923 | / | / |
| Opérations diverses sur titres | 6 865 | 3 354 | / | / |
| Total des revenus des titres | 10 482 | 4 297 | 3 124 | 19 500 |
(1) Cet agrégat inclut les dividendes et les intérêts sur avances consolidables SAS Rue La Boétie qui s'élèvent à 1 842 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 18 186 milliers d'euros au 31 décembre 2011.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
| Sur opérations avec les établissements de crédit |
121 | 14 | 107 | 78 | 10 | 68 |
| Sur opérations internes au Crédit agricole | 18 545 | 12 420 | 6 125 | 19 921 | 11 488 | 8 433 |
| Sur opérations avec la clientèle | 26 376 | 167 | 26 209 | 27 401 | 477 | 26 924 |
| Sur opérations sur titres | / | 58 | -58 | / | 53 | -53 |
| Sur opérations de change | 56 | / | 56 | 62 | / | 62 |
| Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan |
10 | / | 10 | 15 | / | 15 |
| Sur prestations de services financiers | 63 514 | 5 011 | 58 503 | 68 866 | 6 028 | 62 838 |
| Provision pour risques sur commissions | 230 | 244 | -14 | 200 | 210 | -10 |
| Total des produits nets des commissions | 108 852 | 17 914 | 90 938 | 116 543 | 18 266 | 98 277 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Solde des opérations sur titres de transaction | / | -77 |
| Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés |
223 | 168 |
| Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme |
114 | 34 |
| Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation |
337 | 125 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Titres de placement | ||
| Dotations aux dépréciations | 98 | 1 174 |
| Reprises de dépréciations | 2 473 | 193 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations | 2 375 | -981 |
| Plus-values de cession réalisées | 3 114 | 1 706 |
| Moins-values de cession réalisées | 472 | 81 |
| Solde des plus et moins-values de cession réalisées | 2 642 | 1 625 |
| Frais d'acquisition | / | / |
| Solde des opérations sur titres de placement | 5 017 | 644 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Quote part d'opérations bancaires faites en commun | / | / |
| Transfert de charges d'exploitation bancaire | / | / |
| Produits divers d'exploitation bancaire | / | / |
| Quote part des opérations faites en commun | 1 | 1 |
| Produits accessoires | 722 | 906 |
| Reprises des provisions des risques et charges bancaires | 25 | 150 |
| Total des autres produits d'exploitation bancaire | 748 | 1 057 |
| Quote part des opérations faites en commun | 749 | 884 |
| Charges diverses d'exploitation bancaire | 254 | 570 |
| Dotations aux provisions des risques et charges bancaires | / | / |
| Total des autres charges d'exploitation bancaire | 1 003 | 1 454 |
| TOTAL AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE |
-255 | -397 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Frais de personnel : | ||
| Salaires et traitements | 44 005 | 42 600 |
| Charges sociales : | 21 622 | 20 890 |
| dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies |
4 610 | 4 485 |
| dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies |
959 | 937 |
| Intéressement | 4 664 | 6 420 |
| Participation | 995 | 223 |
| Impôts et taxes sur rémunérations | 7 841 | 5 978 |
| Dotations nettes aux provisions | 2 211 | -36 |
| Total des frais de personnel | 81 338 | 76 075 |
| Refacturation et transferts de charges de personnel | -2 936 | -2 629 |
| Frais de personnel nets | 78 402 | 73 446 |
| Frais administratifs : | / | / |
| Impôts et taxes | 5 372 | 4 595 |
| Services extérieurs et autres frais administratifs | 47 638 | 48 859 |
| Total des charges administratives | 53 010 | 53 454 |
| Refacturation et transferts de charges administratives | -950 | -457 |
| Frais administratifs nets | 52 060 | 52 997 |
| Charges générales d'exploitation | 130 462 | 126 443 |
Effectif moyen utilisé (équivalent temps plein) par catégorie
| Catégories de personnel | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Cadres | 258 | 260 |
| Non cadres | 726 | 792 |
| Total de l'effectif utilisé (équivalent temps plein) en contrat à durée indéterminée et déterminée |
984 | 1 052 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Dotations aux provisions et dépréciations | 52 907 | 50 039 |
| Dépréciations de créances douteuses | 43 714 | 38 458 |
| Autres provisions et dépréciations | 9 193 | 11 581 |
| Reprises de provisions et dépréciations | 52 917 | 42 848 |
| Reprise de dépréciations de créances douteuses | 42 415 | 38 366 |
| Autres reprises de provisions et dépréciations | 10 502 | 4 482 |
| Variation des provisions et dépréciations | -10 | 7 191 |
| Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées | 1 499 | 780 |
| Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées | 15 797 | 15 351 |
| Décote sur prêts restructurés | / | / |
| Récupérations sur créances amorties | 1 261 | 1 552 |
| Autres pertes | / | / |
| Coût du risque | 16 025 | 21 770 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Immobilisations financières : | ||
| Dotations aux dépréciations : | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
6 869 | 5 662 |
| Reprises de dépréciations: | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
5 357 | 2 123 |
| Dotation ou reprise nette aux dépréciations: | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
1 512 | 3 539 |
| Plus-values de cessions réalisées : | ||
| Sur titres d'investissement | 116 | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
87 | 155 |
| Moins-values de cessions réalisées : | ||
| Sur titres d'investissement | / | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
123 | 1 063 |
| Solde des plus et moins-values de cession : | ||
| Sur titres d'investissement | 116 | / |
| Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme |
-36 | -908 |
| Solde en perte ou en bénéfice | -1 432 | -4 447 |
| Immobilisations corporelles et incorporelles : | ||
| Plus-values de cession | 618 | 500 |
| Moins-values de cession | 142 | 163 |
| Solde en perte ou en bénéfice | 476 | 337 |
| Résultat net sur actifs immobilisés | -956 | -4 110 |
La Caisse Régionale du Morbihan n'a effectué aucune opération de ce type en 2012.
─ Charge fiscale
Il n'est pas comptabilisé d'impôts différés dans les comptes sociaux.
─ Situation fiscale latente
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Charges à payer non déductibles | 2 561 | 2 179 |
| Provisions pour risques et charges non déductibles | 27 445 | 27 547 |
| Plus-values/moins-values latentes sur OPCVM | / | / |
| Actualisation du risque clientèle | 2 238 | 2 283 |
| Autres éléments | 2 361 | 627 |
| Total | 34 605 | 32 636 |
─ Ventilation de la charge d'impôt
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Impôts sur le résultat courant | 25 617 | 20 028 |
| Impôts sur le résultat exceptionnel | / | / |
| Total | 25 617 | 20 028 |
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
| Résultat comptable avant impôts | 70 232 | 74 717 |
| Retraitements divers | 8 393 | -9 895 |
| Résultat fiscal | 78 625 | 64 822 |
| Taux normal à 33,33% | 26 208 | 21 607 |
| Taux réduit à 0% | / | / |
| Contributions exceptionnelles (3,3 % et 5 %) | 2 150 | 1 768 |
| Avoirs fiscaux | -403 | -386 |
| Régularisations diverses | -2 338 | -2 961 |
| Impôts sur les sociétés | 25 617 | 20 028 |
| Provisions pour risques sur GIE d'investissement | / | / |
| Provisions pour risques fiscaux | / | / |
| Total | 25 617 | 20 028 |
La Caisse Régionale du Morbihan exerce son activité en France dans le secteur d'activité de la banque de proximité.
La Caisse Régionale du Morbihan n'est pas concernée.
La Caisse Régionale du Morbihan ne constate aucun événement de ce type.
| (En milliers d'euros) | 31/12/12 | 31/12/11 |
|---|---|---|
| Intérêts versés aux parts sociales | 1 169 | 1 505 |
| Rémunération des CCI | 4 202 | 5 229 |
| Rémunération des CCA | 2 165 | 2 648 |
| Réserve légale | 27 869 | 34 029 |
| Réserves facultatives | 9 289 | 11 343 |
| Total | 44 694 | 54 754 |
En 2012, L'affectation du résultat est impactée du report à nouveau créditeur de 79 milliers d'euros, contre 65 milliers d'euros l'année précédente.
La Caisse Régionale du Morbihan ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire non coopératif.
| (En milliers d'euros) | ERNST & YOUNG et autres |
COCERTO Entreprise et Audit |
|---|---|---|
| Audit | / | / |
| Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1) |
102 | 51 |
| Missions accessoires | / | / |
| Sous-total | 102 | 51 |
| Autres prestations | / | / |
| Sous-total | / | / |
| Total | 102 | 51 |
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des Commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.
Exercice clos le 31 décembre 2012
Aux Sociétaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :
le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
la justification de nos appréciations ;
les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre Caisse Régionale à la fin de cet exercice.
En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Comme indiqué dans les notes 2.1 et 15 de l'annexe, votre Caisse Régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la Direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de nonrecouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.
Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre Caisse Régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.
Votre Caisse Régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.13 et 17 de l'annexe.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Vannes et Toulouse, le 6 mars 2013 Les Commissaires aux comptes
COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres
Claude CARDUNER Frank ASTOUX
Exercice clos le 31 décembre 2012
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse Régionale, nous vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à l'occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d'autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225- 31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l'article R.225-31 du code de commerce relatives à l'exécution, au cours de l'exercice écoulé, des conventions et engagements déjà approuvés par l'Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.
Personne concernée
Nature et objet
Avance en compte courant.
Modalités
Dans une décision du Conseil d'Administration du 24 février 2012, votre Caisse Régionale a autorisé la mise en place d'une avance en compte courant à la S.A.S. CABREPAR aux conditions suivantes :
Montant : 250 000 €
Rémunération : Euribor 3 mois +0,20 %
Durée : 6 mois maximum
En outre, dans une nouvelle décision du Conseil d'Administration du 27 juillet 2012, votre Caisse Régionale a permis le maintien de cette avance jusqu'à la consultation écrite de la S.A.S. CABREPAR chargée d'arrêter les comptes du 31 décembre 2012.
Au 31 décembre 2012, le compte courant s'élève à 250 000 € et a généré 980 € d'intérêts.
M. Hubert Brichart.
Nature et objet
Avance en compte courant.
Suite à une décision du Conseil d'Administration du 28 avril 2006, votre Caisse Régionale a autorisé une avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :
En outre, suite à une décision du Conseil d'Administration du 31 juillet 2009, votre Caisse Régionale a autorisé une nouvelle avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :
Suite à une nouvelle décision du Conseil d'Administration du 25 juin 2010, votre Caisse Régionale a autorisé une nouvelle avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :
Enfin, suite à la décision du Conseil d'Administration du 27 juillet 2012, votre Caisse Régionale a autorisé une nouvelle avance en compte courant à la S.A.S. CAB2H aux conditions suivantes :
Il a par ailleurs autorisé votre Caisse Régionale à se porter caution de la Caisse Régionale du Finistère au titre d'une ouverture de crédit consentie par elle à la S.A.S. CAB2H à hauteur de 125 000 €.
Au 31 décembre 2012, le compte courant s'élève à 855 000 € et a généré 13 619,03 € d'intérêts.
En application de l'article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions et engagements suivants, déjà approuvés par l'Assemblée générale au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours de l'exercice écoulé.
a. Nature et objet
Loyer des locaux mis à disposition de votre Caisse Régionale.
Modalités
Le montant des loyers au titre de l'exercice 2012 s'est élevé à 2 123 667,84 € hors taxes.
Rémunération de gérance versée à votre Caisse Régionale.
Modalités
Cette rémunération au titre de l'exercice 2012 s'est élevée à 32 103,70 € hors taxes.
Nature et objet
Prêt amortissable.
Modalités
Suite à une décision du Conseil d'Administration du 29 juillet 2010, votre Caisse Régionale a accédé à la demande de la S.C.I. Ker Atlantica de procéder au remboursement anticipé du prêt amortissable dont les modalités avaient été définies le 31 mars 2006. Parallèlement, une nouvelle convention de prêt a été signée avec la SCI aux conditions suivantes :
Montant : 7,205 M€
Taux : Euribor 3 mois capé 1 point (avec taux fixé à
Le solde du nouveau prêt, au 31 décembre 2012, s'élève à 6 415 565,43 €. Les intérêts perçus en 2012 sont de 233 728,88 €.
Engagements pris par votre Caisse Régionale au bénéfice de son président Monsieur Christian TALGORN nommé le 31 mars 2006.
Modalités
Suite aux décisions prises par le Conseil d'Administration dans ses séances des 28 avril et 21 juillet 2006, les engagements pour l'exercice 2012 sont les suivants :
Au titre du fonds collectif de retraite à prestations définies des Présidents de Caisses Régionales de Crédit Agricole, dénommé FOMUGEI, une cotisation annuelle égale à 30 000 €.
Au titre de la mise à disposition d'un véhicule de fonction avec un avantage en nature égal, en base annuelle, à 4 830,48 €.
Avance en compte courant.
Modalités
Votre Caisse Régionale a autorisé le 16 juillet 1993 une avance en compte courant d'associés à U.E.O.. Ce compte courant a été transféré avec effet au 1er septembre 2002 par U.E.O. à sa filiale U.O.C. détenue à 100%.
Au 31 décembre 2012, le compte courant s'élève à 420 041,76 €. Cette avance en compte courant d'associés ne génère pas d'intérêts conformément au protocole d'accord du 20 octobre 1999.
a. Nature et objet
Convention d'intégration fiscale
Modalités
Suite à une décision du Conseil d'Administration du 18 décembre 2009, votre Caisse Régionale a opté pour le régime fiscal du groupe Crédit Agricole à compter du 1er janvier 2010. Le 21 avril 2010, une convention de régime de groupe fiscal a été signée entre les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel dont celle du Morbihan et Crédit Agricole S.A..
Cette option a permis à la Caisse Régionale de bénéficier au titre de l'exercice 2012 d'une réallocation de 50 % des économies d'impôt réalisées au titre de la neutralisation des dividendes intra-groupe, soit 750 662 €.
b. Nature et objet Convention de garantie
Modalités
Dans une décision du Conseil d'Administration du 25 novembre 2011, le Conseil d'Administration a autorisé la Caisse Régionale, conjointement et sans solidarité avec les autres Caisses Régionales, à donner une garantie à Crédit Agricole S.A. portant sur la valeur de mise en équivalence des participations détenues par Crédit Agricole S.A. sous forme de CCI et de CCA dans le capital des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel.
Cette garantie est donnée aux conditions suivantes :
● La garantie serait rémunérée à un taux annuel fixe de 3,1 %, appliqué au montant de gage-espèces multiplié par le taux de participation de la caisse garante dans le montant global garanti.
● L'indemnité d'immobilisation au titre du gageespèces serait rémunérée à un taux annuel fixe de 6,2 %, appliqué également au montant de gageespèces multiplié par le taux de participation de la caisse garante dans le montant global garanti.
● NB : la rémunération globale de l'instrument de garantie décrit ci-dessus à un taux annuel fixe de 9,3 % serait applicable au montant global du dépôt affecté à titre de garantie et versée pendant la durée de la garantie Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales (à hauteur de leur participation respective dans la garantie).
Pour l'année 2012, la rémunération de la garantie Switch s'est élevée à 2 900 890,41 € et l'indemnité d'immobilisation au titre du gage-espèces à la somme de 5 771 817,37 €.
Nature et objet Ouverture de crédit.
Modalités
Dans une décision du Conseil d'Administration du 25 février 2011, votre Caisse Régionale a autorisé la mise en place d'une ouverture de crédit au bénéfice de la S.C.C.V. La Cour des Ducs aux conditions suivantes :
Montant : 2 M €
Taux : EURIBOR 3 mois + 0,75 %
Durée : 24 mois.
Le montant des intérêts perçus par votre Caisse Régionale, au titre de l'ouverture de crédit pour l'année 2011, s'élève à 33 387,24 €.
Pour l'année 2012, le montant des intérêts perçus au titre de l'ouverture de crédit s'est élevé à 12 092,30 €.
Vannes et Toulouse, le 6 mars 2013 Les Commissaires aux comptes
COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres
Claude CARDUNER Frank ASTOUX
L'Assemblée Générale, après avoir été régulièrement constituée et pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d'Administration et du rapport général des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux, approuve lesdits comptes comprenant le bilan de l'exercice clos le 31 décembre 2012, le compte de résultat, le hors bilan et les annexes. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
Après qu'ils lui aient été présentés, et après avoir pris connaissance du rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés, l'Assemblée Générale approuve lesdits comptes consolidés comprenant le bilan de l'exercice clos le 31 décembre 2012, le compte de résultat et les annexes. Elle approuve les opérations traduites dans ces comptes et résumées dans ces rapports.
En application de l'article 223 quater du code général des impôts, l'Assemblée Générale approuve le montant des charges non déductibles visées à l'article 39-4 de ce code s'élevant à la somme de 27 389 €, ainsi que le montant de l'impôt sur les sociétés, soit 9 887 €, acquitté au titre de ces dépenses.
L'Assemblée Générale donne aux administrateurs et au Directeur Général quitus entier et sans réserve de leur gestion au titre dudit exercice 2012.
L'Assemblée Générale prend acte du rapport spécial qui lui est présenté par les Commissaires aux comptes sur les conventions visées aux articles L 225-38 et
suivants du code de commerce et déclare approuver les opérations qu'il mentionne.
L'Assemblée Générale constate que le capital social qui était, au 31 Décembre 2011 de 81 818 690 €, s'établit à 81 353 900,50 € au 31 Décembre 2012.
L'Assemblée Générale fixe à 2,78 % du nominal, le taux d'intérêt à verser aux parts sociales pour l'exercice 2012. Cet intérêt sera payable à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Le taux des intérêts aux parts sociales versé au titre des trois exercices précédents est le suivant :
| Exercices | Taux d'intérêt | Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 3,89 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,89 % |
| 2010 | 3,38 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,38 % |
| 2011 | 3,58 % | 100 % de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,58 % |
L'Assemblée Générale fixe à 2,47 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Investissement. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Investissement au titre des trois exercices précédents sont les suivants :
| Exercices | Dividende par C.C.I. |
Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 2,58 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 2,58 € |
| 2010 | 3,04 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,04 € |
| 2011 | 3,02 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,02 € |
L'Assemblée Générale fixe à 2,47 € par titre la rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés. Le dividende sera payable en numéraire à partir du 1er juin 2013.
L'intégralité de cette distribution est éligible à l'abattement de 40 % visé à l'article 158-3 du code général des impôts.
Les montants des dividendes versés aux Certificats Coopératifs d'Associés au titre des trois exercices précédents sont les suivants :
| Exercices | Dividende par C.C.A. |
Abattement | Revenu global |
|---|---|---|---|
| 2009 | 2,58 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 2,58 € |
| 2010 | 3,04 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,04 € |
| 2011 | 3,02 € | 100% de la distribution éligible à l'abattement de 40 % | 3,02 € |
Le montant du résultat distribuable s'élève à :
| 44 615 442,87 € | bénéfice de l'exercice, |
|---|---|
| +79 287,08 € | en apurement du report à nouveau positif, |
| 44 694 729,95 € | bénéfice distribuable |
L'Assemblée Générale approuve les propositions d'affectation des bénéfices présentés par le Conseil d'Administration, et décide de répartir le résultat distribuable de 44 694 729,95 € comme suit :
1 168 737,73 € au titre de l'intérêt à verser aux parts sociales, 4 201 815,80 € au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Investissement, 2 165 597,20 € au titre du dividende à verser aux Certificats Coopératifs d'Associés, 27 868 934,42 € au titre de la réserve légale, 9 289 644,80 € au titre des réserves facultatives.
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales ordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration, autorise le conseil d'administration, avec faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à opérer sur les certificats coopératifs d'investissement (CCI) de la Caisse Régionale conformément aux dispositions des articles L.225-209 et suivants du Code de commerce et du Règlement 2273/2003 de la Commission Européenne du 22 décembre 2003.
La présente autorisation, qui se substitue à celle conférée par l'assemblée générale du 29 mars 2012 est donnée au conseil d'administration jusqu'à la date de son renouvellement par une prochaine assemblée générale ordinaire et, dans tous les cas, pour une période maximale de dix-huit (18) mois à compter de la date de la présente assemblée.
Les achats de CCI de la Caisse Régionale qui seront réalisés par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation ne pourront en aucun cas amener la Caisse Régionale à détenir plus de dix pour cent (10%) du nombre de CCI composant son capital social. Toutefois, le nombre de CCI acquis par la Caisse Régionale en vue de leur conservation et de leur remise ultérieure en paiement ou en échange dans le cadre d'une opération de fusion, de scission ou d'apport ne peut excéder 5% du nombre de CCI composant son capital social.
Les opérations réalisées dans le cadre du programme de rachat de CCI mis en place par la Caisse Régionale pourront être effectuées, en une ou plusieurs fois, par tous moyens, c'est-à-dire sur le marché de gré à gré ou encore par le recours à des instruments financiers dérivés négociés sur un marché règlementé ou de gré à gré (telles des options d'achat et de vente ou toutes combinaisons de celles-ci) et ce, dans les conditions autorisées par les autorités de marché compétentes et aux époques que le conseil d'administration ou la personne qui agira sur la délégation du conseil d'administration appréciera. Il est précisé que la part du programme de rachat réalisée par acquisition de blocs de titres pourra atteindre l'intégralité dudit programme.
Les achats pourront porter sur un nombre de CCI qui ne pourra excéder 10% du nombre total de CCI composant le capital social à la date de réalisation de ces achats, ce qui à ce jour correspond à un nombre maximal de 170 114 CCI, et le nombre maximal de CCI détenus après ces achats ne pourra excéder 10% du nombre de CCI composant le capital de la Caisse régionale.
Le montant total des sommes que la Caisse Régionale pourra consacrer au rachat de ses CCI au cours de cette période est de 17 011 400 euros. L'acquisition de ces CCI ne pourra être effectuée à un prix supérieur à cent (100) euros, étant toutefois précisé que ces CCI pourraient être attribuées gratuitement dans les conditions prévues par la loi.
Cette autorisation est destinée à permettre à la Caisse Régionale d'opérer en bourse ou hors marché sur ses CCI en vue de toute affectation permise ou qui viendrait à être permise par la loi ou la réglementation en vigueur. En particulier, la Caisse Régionale pourra utiliser la présente autorisation en vue :
Les opérations effectuées par le conseil d'administration en vertu de la présente autorisation pourront intervenir à tout moment pendant la durée de validité du programme de rachat.
La Caisse Régionale pourra également utiliser la présente résolution et poursuivre l'exécution de son programme de rachat dans le respect des dispositions légales et réglementaires et notamment les dispositions des articles 231-1 et suivants du règlement général de l'Autorité des marchés financiers, en période d'offre publique d'achat ou d'échange initiée par la Caisse Régionale.
L'Assemblée Générale donne tous pouvoirs au conseil d'administration pour décider la mise en œuvre de la précédente autorisation et en fixer les modalités, à l'effet notamment de passer tous ordres en bourse, signer tous actes, conclure tous accords, effectuer toutes déclarations et formalités, notamment auprès de l'Autorité des marchés financiers, et plus généralement faire tout le nécessaire.
Conformément à l'article L 512-36 du code monétaire et financier et dans les limites fixées par les recommandations de la Fédération Nationale du Crédit Agricole applicables à l'ensemble des Caisses Régionales, l'Assemblée Générale fixe le montant brut
total des indemnités de temps passé allouées aux membres du Conseil d'Administration de la Caisse Régionale au titre de l'année 2013 à la somme maximale de 220 000 €.
Treizième à Vingtième résolutions (Elections) : Renouvellement et remplacement partiel du Conseil d'administration
L'Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales extraordinaires, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration et du rapport spécial des commissaires aux comptes, autorise le conseil d'administration, conformément à l'article L 225-209 du Code de commerce :
à annuler, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions, tout ou partie des certificats coopératifs d'investissement acquis par la Caisse Régionale en vertu de l'autorisation de rachat par la Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement faisant l'objet de la 11ème résolution prise ce jour par l'Assemblée Générale Ordinaire ou d'autorisations ultérieures, dans la limite de 10% du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant le capital social par période de vingt-quatre (24) mois à compter de la présente assemblée ;
à réduire corrélativement le capital social en imputant la différence entre la valeur de rachat des certificats coopératifs d'investissement annulés et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles de son choix.
La présente autorisation est donnée pour une durée de vingt-quatre (24) mois à compter de ce jour au conseil d'administration, avec faculté de délégation, à l'effet d'accomplir tous actes, formalités ou déclarations en vue d'annuler les actions, de rendre définitives la (ou les) réduction(s) de capital, d'en constater la réalisation, de procéder à la modification corrélative des statuts et, généralement, de faire le nécessaire.
L'Assemblée Générale i confère tous pouvoirs au porteur d'un original, d'une copie ou d'un extrait du procèsverbal de la présente assemblée pour procéder à l'accomplissement de toutes formalités légales de dépôt et de publicité.
Assemblée Générale Extraordinaire du 21 mars 2013
Aux Sociétaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Morbihan et en réponse à votre demande, nous avons procédé à la vérification des informations figurant dans le rapport du Conseil d'Administration et relatives à la réduction du capital envisagée.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'opération d'achat par votre Caisse Régionale, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, de ses propres certificats coopératifs d'investissement, décidée par votre Conseil d'Administration dans des conditions identiques à celles prévues à l'article L. 225-209 du Code de commerce. Cette autorisation d'achat est proposée, par ailleurs, à l'approbation de votre Assemblée générale et serait donnée pour une période de dix-huit mois.
Votre Conseil d'Administration vous demande de lui déléguer, pour une période de vingt-quatre mois, au titre de la mise en œuvre de l'autorisation d'achat par votre Caisse Régionale de ses propres certificats coopératifs d'investissement, tous pouvoirs pour annuler, dans la limite de 10 % du nombre de certificats coopératifs d'investissement composant son capital, par période de vingt-quatre mois, les certificats coopératifs d'investissement ainsi achetés.
Il nous appartient de nous prononcer sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée.
Notre intervention a été effectuée selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nos travaux ont consisté à vérifier la conformité des informations données dans le rapport du Conseil d'Administration sur le projet envisagé avec les dispositions de l'article L.225-209 du Code de commerce.
Sur la base de nos travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les causes et conditions de la réduction du capital envisagée, étant rappelé que celle-ci ne peut être réalisée que dans la mesure où votre Assemblée approuve au préalable l'opération d'achat, par votre Caisse Régionale, de ses propres certificats coopératifs d'investissement.
Vannes et Toulouse, le 6 mars 2013 Les Commissaires aux comptes
COCERTO Entreprise et Audit ERNST & YOUNG et Autres
Claude CARDUNER Frank ASTOUX
| Communiqués financiers : | Dates de publication |
|---|---|
Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2011 Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2012 |
30/01/2012 30/07/2012 |
| Autres publications : | |
Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2011) Rapport financier annuel Information financière trimestrielle (au 31/03/2012) Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du |
09/01/2012 03/04/2012 15/05/2012 |
| Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2012) Rapport financier semestriel Information financière trimestrielle (au 30/09/2012) |
12/07/2012 30/08/2012 15/11/2012 |
| Communiqués financiers : | Dates de Publication |
|---|---|
Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale à fin décembre 2011 Communiqué financier sur les résultats de la Caisse Régionale du 1er semestre 2012 |
30/01/2012 30/07/2012 |
| Autres publications : | |
Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du Crédit Agricole du Morbihan (au 31/12/2011) Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte Rapport financier annuel Information financière trimestrielle (au 31/03/2012) Bilan semestriel du contrat de liquidité des Certificats Coopératifs d'Investissement du |
06/01/2012 09/03/2012 13/03/2012 14/05/2012 |
| Crédit Agricole du Morbihan (au 30/06/2012) Rapport financier semestriel |
12/07/2012 30/08/2012 |
15/11/2012
Information financière trimestrielle (au 30/09/2012)
| Dates de publication |
|
|---|---|
Avis de convocation à l'Assemblée Générale Mixte Publication des comptes annuels 2011 après l'Assemblée Générale |
17/02/2012 09/04/2012 |
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