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SEB S.A.

Quarterly Report Jul 26, 2013

1637_ir_2013-07-26_000c4b0a-fe9d-4775-9f2d-b850ab6b3028.pdf

Quarterly Report

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PROFIL ET CHIFFRES CLÉS 1

SOMMAIRE

RAPPORT DE GESTION 4

Faits marquants 4
Activité 5
Commentaires sur les comptes 8
Structure fi nancière 9
Evénements postérieurs à la clôture 9
Perspectives 9

3

1

2

ÉLÉMENTS FINANCIERS 10
Compte de résultat consolidé 10
État du résultat global consolidé 10
Bilan consolidé 11
Tableau des fl ux de trésorerie consolidés 12
Évolution des capitaux propres consolidés 13
Notes sur les comptes consolidés résumés 14
Rapport des Commissaires aux comptes
sur l'information fi nancière semestrielle 2013
25
Déclaration de la personne physique responsable
du Rapport fi nancier semestriel
26

PROFIL ET CHIFFRES CLÉS

Le Groupe SEB acteur de son temps

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a conquis de fortes positions sur les différents continents grâce à une offre produits ample et très diversifi ée, valorisée par un portefeuille exceptionnel de marques. Il est aujourd'hui le leader mondial du Petit Équipement Domestique.

Son succès repose sur sa capacité à innover et à inventer la vie quotidienne de demain.

Un groupe multispécialiste

ARTICLES CULINAIRES

Poêles, casseroles, faitouts, moules, plats à four, autocuiseurs, cuiseurs à basse pression, ustensiles de cuisine…

ÉLECTRIQUE CULINAIRE

Cuisson électrique : friteuses, fours posables, cuiseurs à riz, plaques à induction, autocuiseurs électriques, barbecues, appareils de repas conviviaux, gaufriers, gril-viande, grille-pain, cuiseurs vapeur, machines à pain…

Préparation : robots, batteurs, mixeurs, blenders, centrifugeuses, petits préparateurs, cafetières fi ltre ou à dosettes, machines espresso, bouilloires électriques, machines à bière, extracteurs de lait de soja…

SOIN DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE

Soin de la personne : appareils de coiffure et d'épilation, pèse-personnes, appareils de massage… Soin du linge : fers et générateurs de vapeur, machines à laver semi-automatiques, défroisseurs… Soin de la maison : aspirateurs balais, traîneaux avec ou sans sac, à main et sans fi l, ventilateurs, appareils de chauffage et de traitement de l'air…

Des positions mondiales

  • Articles culinaires Autocuiseurs Fers et générateurs de vapeur Bouilloires Cuiseurs vapeur Grille-pain – Friteuses – Repas conviviaux – Pesage (pèse-personnes et balances de cuisine) Machines à café espresso – Fours posables – Gaufriers/Croque-gaufres – Presse-agrumes Préparateurs culinaires – Cafetières fi ltre – Épilateurs électriques n° 1 n° 2 n° 3
  • UN LEADERSHIP QUI S'APPUIE SUR DES MARQUES À FORTE NOTORIÉTÉ :
  • W Marques mondiales : All-Clad, Krups, Lagostina, Moulinex, Rowenta et Tefal ;
  • W Marques régionales : Calor/Seb (France et Belgique), T-fal/Mirro/WearEver/AirBake/Regal (Amérique du Nord), Arno/Panex/Rochedo/Penedo/Clock/Samurai/Imusa/Umco (Amérique du Sud), Supor (Chine), Asia Vina (Vietnam), Maharaja Whiteline (Inde).

VENTES 1 835 M€ 4 060 M€

2012

Au 31 décembre

Au 30 juin 2013

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ *

+ 2,5 % + 2,4 %

137 M€ 415 M€ - 3,8 % - 8,7 %

RÉSULTAT NET

DETTE FINANCIÈRE NETTE

516 M€ 556 M€ - 40 M€ - 117 M€

* Précédemment marge opérationnelle.

Au 30 juin 2013

RÉSULTATS CONSOLIDÉS GROUPE SEB

(en millions €) 1er semestre 2012 1er semestre 2013
Ventes 1 790 1 835
Résultat opérationnel d'activité 143 137
Autres produits et charges - (4)
Résultat d'exploitation 127 117
Résultat net part du Groupe 74 52

| Détail de l'évolution du résultat opérationnel d'activité (en millions €)

Dette nette / fonds propres

| Dette fi nancière nette au 30 juin

| Évolution du besoin en fonds de roulement par semestre (en % des ventes)

| Cours de Bourse

2 RAPPORT DE GESTION

Faits marquants

ENVIRONNEMENT GÉNÉRAL

L'activité du 1er semestre s'est déroulée dans le contexte de crise économique qui avait déjà prévalu tout au long de l'année 2012 :

  • Wla zone Euro est restée sous pression dans son ensemble avec une consommation en berne marquée par l'impact des politiques de réduction des défi cits budgétaires mises en place par la plupart des gouvernements. Si les pays d'Europe du Sud donnent des signes de stabilisation, d'autres pays comme la France ont vu leur consommation fléchir au premier semestre ;
  • Wle marché américain a bénéfi cié d'un contexte économique plus porteur avec la poursuite de la baisse du chômage et la reprise des marchés immobiliers, deux facteurs favorables à la consommation des ménages ;
  • Wles marchés émergents ont vu leur croissance économique ralentir, en particulier à travers leurs exportations vers les pays matures. Ils ont, pour certains, été marqués par des mouvements de protestation d'une partie de la population, avec un impact négatif sur la confi ance des consommateurs et la fréquentation des magasins.

Dans cet environnement, le marché du Petit Équipement Domestique a été globalement résistant sur le 1er semestre. Le climat est resté très concurrentiel et les offres promotionnelles ou les opérations de fi délisation ont été nombreuses. Ces dernières sont orchestrées par la distribution et refl ètent une concurrence exacerbée entre les enseignes et une course à la fréquentation des magasins. Face aux incertitudes actuelles, les distributeurs maintiennent une politique de gestion serrée de leurs stocks qui a des conséquences sur les ventes et sur le besoin en fonds de roulement de leurs fournisseurs.

Devises

Au 1er semestre 2013, sur la base des taux de change moyens, les devises se sont en général dépréciées légèrement par rapport à l'euro. Pour la plupart, ce mouvement s'est accentué sur le deuxième trimestre laissant entrevoir une poursuite de ce mouvement au 3e trimestre. Le yen a chuté de 21 % sur le semestre suite au changement de gouvernement intervenu en fi n d'année 2012 et à l'évolution de la politique monétaire du pays. La dépréciation du réal brésilien s'est poursuivie (- 10,9 %), en particulier sur le premier trimestre. Pour les autres devises de fonctionnement du Groupe, le recul est plus limité : dollar (- 1,2 %), rouble (- 2,7 %), livre sterling (- 3,4 %), lire turque (- 1,8 %), peso colombien (- 3,2 %), dollar canadien (- 2,2 %). À l'inverse, le won coréen s'est apprécié (+ 2,2 %) tandis que le yuan chinois a progressé de 0,9 %. Il est à noter que la volatilité qui prévaut depuis plusieurs années sur le marché des devises est restée d'actualité et que ces évolutions sur taux de change moyens cachent en fait des fl uctuations ponctuelles parfois signifi catives, à la hausse comme à la baisse. La variation des devises a eu un effet de - 10 millions d'euros sur le chiffre d'affaires du Groupe au 1er semestre (contre + 49 millions d'euros au 1er semestre 2012, soit un écart substantiel entre les deux périodes). L'évolution à la baisse par rapport à l'euro de plusieurs devises de fonctionnement du Groupe à la fi n du semestre pourrait conduire, aux cours actuels, à enregistrer un impact plus fortement négatif au deuxième semestre.

L'ensemble de ces variations, défavorables sur le chiffre d'affaires, ont eu un impact non signifi catif sur le résultat opérationnel d'activité du premier semestre.

Coût des matières premières et transport

La détente observée en 2012 sur les cours des métaux s'est poursuivie au premier semestre 2013 en anticipation d'une poursuite de la réduction de la consommation mondiale. De ce fait, les cours moyens du 1er semestre 2013 s'établissent à un niveau inférieur à ceux de la même période 2012 : l'aluminium a baissé ainsi de 8 % à 1 920 dollars/t, le cuivre de 6 % à 7 545 dollars/t, et le nickel (composant de certains aciers inoxydables) de 13 % à 16 144 dollars/t. Afi n de lisser dans la durée les effets de variations parfois brutales des cours des métaux, le Groupe procède à des couvertures partielles de ses besoins (sur l'aluminium et sur le nickel) qui le protègent en cas de hausse marquée des cours, mais qui se traduisent par une certaine inertie en cas de baisse.

Parallèlement, les prix des matières plastiques ont connu des évolutions contrastées avec une légère baisse des prix en Europe et une hausse sensible sur les marchés américains en raison de niveaux de stocks faibles entretenus par les différents producteurs. Le prix du baril de pétrole baisse d'environ 5 % sur le semestre avec un prix moyen de 108 dollars refl étant un cours moyen de 113 dollars au premier trimestre et un cours moyen de 103 dollars au deuxième trimestre.

Les coûts des transports routier et aérien sont restés relativement stables avec une très légère tendance à la baisse. Du côté du fret maritime (Asie Pacifi que/Europe), après une légère hausse des prix au deuxième semestre 2012 et au premier semestre 2013, un certain ralentissement des échanges avec la Chine conduit les compagnies maritimes à ajuster une nouvelle fois en baisse leurs tarifs dont le Groupe devrait commencer à bénéfi cier au deuxième semestre.

CRÉATION DE GROUPE SEB EGYPT FOR HOUSEHOLD APPLIANCES

Le Groupe SEB a créé au 1er trimestre 2013 une joint-venture − qu'il détient à hauteur de 75 % − avec le groupe industriel égyptien Zahran, qui détient des positions de premier rang sur le marché du petit équipement de la maison en Égypte et était jusque-là le distributeur de référence du Groupe en articles culinaires. La société Groupe SEB Egypt for Household Appliances constitue la première implantation directe du Groupe SEB en Afrique et a pour objectif de donner une impulsion forte aux ventes du Groupe dans ce pays, jusque-là réalisées de façon indirecte par des distributeurs. L'activité a démarré courant mars, a été consolidée par intégration globale avec un impact limité dans les comptes du 1er semestre.

LE FONDS STRATÉGIQUE DE PARTICIPATIONS ENTRE AU CAPITAL DE SEB S.A.

Le Fonds Stratégique de Participations (FSP) a pris courant juin une participation de 5,25 % au capital de SEB S.A. Cette opération fait partie des tout premiers investissements du FSP, qui construit son portefeuille. Amicale et pleinement concertée avec le Conseil d'administration et la Direction Générale du Groupe, elle a été réalisée dans une optique d'investissement de long terme, le FSP affi rmant ainsi son soutien au modèle économique du Groupe et sa volonté de l'accompagner effi cacement dans son développement.

Dans le cadre de cette politique d'investissement de long terme, le FSP sera représenté par un administrateur au Conseil d'administration de SEB S.A., qui sera coopté dans un premier temps et dont la nomination sera proposée pour ratifi cation à l'Assemblée générale de 2014.

Activité

NOMINATIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET AU COMITÉ EXÉCUTIF

Le 14 mai 2013, l'Assemblée générale des actionnaires de SEB S.A. a approuvé les nominations, pour une durée de 4 ans, de Mmes Laure Thomas et Sarah Chauleur en qualité d'administrateurs représentant le Groupe Fondateur, de Mme Yseulys Costes en qualité d'administrateur indépendant. Elle a, par ailleurs, renouvelé pour 4 ans le mandat d'administrateur de la société FFP, représentée au Conseil d'administration par M. Christian Peugeot.

Le 1er juin 2013, le Groupe a annoncé la nomination de Vincent Léonard au poste de Directeur Général Adjoint, en charge des Finances. Il avait rejoint en mars le Comité exécutif du Groupe SEB. Il succède à Jean-Pierre Lac qui a pris sa retraite à cette date après avoir tenu cette fonction pendant 12 ans au sein du Groupe.

Variations en %*
Ventes
(en millions €)
1er semestre 2012 1er semestre 2013 Parités courantes Périmètre et parités
constants
France 287 262 - 8,8 - 8,8
Autres pays de l'Europe occidentale 322 338 + 5,1 + 5,4
Amérique du Nord 188 197 + 5,1 + 4,7
Amérique du Sud 200 194 - 3,0 + 4,9
Asie Pacifi que 479 522 + 8,9 + 7,4
Europe centrale, Russie et autres pays 314 322 + 2,5 + 2,9
TOTAL 1 790 1 835 + 2,5 + 3,1
Variations en % *
Ventes
(en millions €)
2e trimestre 2012 2e trimestre 2013 Parités courantes Périmètre et parités
constants
France 155 136 - 12,1 - 12,1
Autres pays de l'Europe occidentale 156 177 + 13,2 + 13,8
Amérique du Nord 97 102 + 5,3 + 4,3
Amérique du Sud 102 97 - 4,7 + 3,0
Asie Pacifi que 223 239 + 6,8 + 5,5
Europe centrale, Russie et autres pays 146 153 + 4,7 + 5,7
TOTAL 879 904 + 2,8 + 3,5

* Calculées sur chiffres non arrondis.

Le marché du Petit Équipement Domestique est resté plutôt bien orienté et résilient, du fait d'une relative bonne tenue de la demande au plan global, mais avec des à-coups selon les trimestres et des situations géographiquement contrastées. Il se caractérise en outre par un contexte très concurrentiel et promotionnel, alimenté à la fois par nos concurrents qui pratiquent des prix bas et par la distribution qui conjugue offres spéciales et déstockages.

Dans cet environnement, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2013 des ventes de 1 835 millions d'euros, en progression de 2,5 %, incluant un effet devises négatif de 10 millions d'euros. Les ventes progressent de 3,1 % à périmètre et taux de change constants tirées par un deuxième trimestre un peu plus dynamique que le premier.

PERFORMANCE PRODUITS

La politique d'innovation continue à soutenir l'activité du Groupe. Quelque 17 0 nouveaux produits et modèles ont été lancés sur nos différents marchés au 1er semestre.

Articles culinaires

Dans un marché mondial des articles culinaires plutôt résilient, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires stable sur le semestre. L'activité a en particulier souffert d'un effet de référence élevé en France, où une opération de fi délisation avec un distributeur sur la gamme Ingenio avait rencontré un franc succès au premier semestre 2012, et de tendances d'activité plus diffi ciles dans des pays comme le Japon ou la Corée. Ces impacts négatifs ont été compensés par une progression des ventes en Chine, sous l'effet d'une forte dynamique autour du nouvel an chinois et de la reprise d'une demande solide qui a profi té à l'ensemble de la gamme. L'activité a été également très bien orientée en Allemagne, en Europe Centrale et au Moyen-Orient.

Les poêles et casseroles ont bénéfi cié au premier semestre du déploiement de notre nouvelle gamme de produits à revêtement céramique et d'une croissance continue du segment induction. En revanche, les ventes d'autocuiseurs s'établissent en baisse en raison notamment d'un marché français toujours morose. Le développement de notre offre en céramique, inox et dans les ustensiles de cuisine devrait porter notre activité au second semestre.

Électrique culinaire

Les ventes ont progressé bénéfi ciant de la bonne dynamique des activités de cuisson électrique et préparation des aliments. En cuisson électrique, les ventes ont été soutenues grâce à la bonne performance de Supor pendant le nouvel an chinois et à un retour à des niveaux de demande plus soutenus. Les ventes de friteuses traditionnelles ont connu une bonne dynamique alors que celles d'Actifry plafonnent avec des ventes en repli dans certains pays d'Europe et un développement continu en Amérique du Nord. Le multicuiseur Cookeo remporte un franc succès et poursuit son déploiement international.

La préparation des aliments a conservé une bonne dynamique portée par une forte progression en kitchen machines avec un renforcement de nos positions à la clé. Les hachoirs à viande, produits phare sur le marché russe, ont également connu des ventes solides et participé à la croissance de l'activité.

La préparation des boissons a maintenu son niveau d'activité mais a été pénalisée par un semestre plus diffi cile pour Nespresso qui fait face à une offre concurrente de plus en plus large en café portionné. Cette évolution a été compensée par une croissance en cafetières expresso automatiques en particulier en France et en Allemagne, les deux marchés les plus importants pour ce produit, et par des développements favorables pour la machine Dolce Gusto grâce, notamment, à une opération de fi délisation conclue avec une banque espagnole et à de nouvelles avancées au Brésil.

Soin du linge et de la maison

Dans un marché du soin du linge en baisse, les ventes du Groupe ont légèrement fléchi. L'activité est restée difficile en Europe, même si le Groupe y a repris des parts de marché en fers et en générateurs vapeur dans la plupart des pays. L'activité a été bien orientée en Russie où le Groupe a amélioré ses positions dans un contexte de demande favorable. Le fer sans fi l Freemove a continué son déploiement international avec en particulier un très bon accueil sur les marchés turc et japonais. Les ventes de machines à laver non-automatiques, produit typique du marché brésilien, ont marqué le pas, bénéfi ciant encore peu de l'arrivée de nouveaux modèles offrant une capacité plus grande plus conforme aux attentes actuelles des consommateurs brésiliens. L'activité du deuxième semestre devrait être portée par une nouvelle gamme de générateurs vapeurs Tefal et un générateur silencieux Rowenta. Le Groupe continuera d'accroître sa présence dans les marchés émergents notamment au travers d'une offre de fers secs.

L'entretien de la maison a connu un rythme de croissance solide. Le Groupe a bénéfi cié du succès continu de l'aspirateur balai Air Force avec de nouvelles avancées en France, Allemagne, Italie et Espagne notamment. Dans les aspirateurs avec sac, le Groupe continue de mettre l'accent sur le silence comme axe de développement avec la gamme Silence Force Extreme qui gagne des parts de marché. Le Groupe progresse également dans les aspirateurs sans sac et a continué d'élargir son offre pour couvrir l'ensemble des segments avec une entrée au premier semestre sur le marché très dynamique des aspirateurs robots avec la gamme Extrem' Air Motion. Les ventilateurs ont connu des tendances de croissance soutenues portés par des conditions climatiques favorables en Amérique du Sud et par le développement d'Ultimate, produit qui permet au Groupe de prendre position sur le marché des ventilateurs de plafond.

Soin de la personne

Au premier semestre, dans un marché du sèche-cheveux globalement stable en Europe, le Groupe a amélioré ses positions grâce à des campagnes de communication en France et en Italie notamment et au bon accueil de la gamme de sèche-cheveux silencieux Silence AC. Steampod, le lisseur réalisé en partenariat avec L'Oréal, réalise une belle contribution et poursuit sa progression dans les salons de coiffure. L'épilation est en retrait dans l'attente du lancement de Soft Extrême, un nouvel épilateur sans douleur. Enfi n, l'activité de pesage ressort globalement stable, tirée notamment par la gamme de balances Optiss.

PERFORMANCE GÉOGRAPHIQUE

Présent dans près de 150 pays, le Groupe SEB a réalisé au 1er semestre 2013 des ventes réparties comme suit :

| Répartition des ventes par zone géographique

En France, la conjoncture économique tendue et la pression sur le pouvoir d'achat des ménages ont fortement impacté la consommation et le marché du Petit Équipement Domestique n'a pas été immune au recul de la demande. Il a en outre été perturbé au 1er semestre pardes programmes de fi délisation qui rendent les comparaisons diffi ciles d'une période à l'autre . Dans cet environnement morose , le phénomène de gestion très serrée des stocks par les distributeurs et l'amplifi cation des opérations promotionnelles se sont poursuivis voire intensifi és.

Dans ce contexte, les ventes du Groupe SEB ont baissé de près de 9 % à fi n juin, à l'issue d'un 2e trimestre en recul de 12 % qui s'explique pour moitiépar la non-récurrence en 2013 d'un programme de fi délisation mené au 2e trimestre 2012 en articles culinaires Ingenio avec l'un de nos clients distributeurs. En petit électroménager, la situation est plus équilibrée : si les ventes souffrent en cafetières Nespresso – du fait du développement de systèmes alternatifs en café portionné – et en repassage, dans l'attente de la montée en puissance des nouveaux générateurs de vapeur lancés en mai, l'activité s'est avérée dynamique en aspirateurs, en robots pâtissiers (kitchen machines), en cafetières expresso automatiques et en sèche-cheveux, grâce notamment au succès du modèle « Silence AC ». La dégradation apparente de la performance par rapport au 1er trimestre ne doit pas être extrapolée mais être mise en perspective d'un historique élevé au 2e trimestre 2012 du fait du programme de fi délisation susmentionné.

Dans les autres pays de l'Europe Occidentale, le 2e trimestre n'a pas apporté de changement majeur au contexte macro-économique qui demeure globalement morose et fragile. Pour autant, le marché du Petit Équipement Domestique a connu sur le semestre une évolution positive, la croissance soutenue dans des pays comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni compensant largement la baisse continue de la demande en Espagne ou en Grèce.

Dans cet environnement contrasté, le Groupe achève le semestre sur une progression soutenue de ses ventes, portée par une activité robuste au 2e trimestre en complète opposition avec l'effondrement subi au 2e trimestre 2012. Ainsi, en Espagne, la croissance enregistrée en début d'année s'est fortement accélérée sous l'effet de la mise en place d'un important programme de fi délisation avec une banque sur Dolce Gusto et d'une opération similaire avec un distributeur sur des produits Rowenta Élite en soin de la personne. Au Portugal, le redressement général de l'activité engagé depuis janvier s'est poursuivi à un rythme élevé avec une dynamique forte dans l'ensemble des catégories de produits. En Italie, le rebond du chiffre d'affaires au 2e trimestre est largement dû à une opération de fi délisation à durée limitée. En revanche, la croissance forte des ventes en Allemagne s'appuie sur plusieurs piliers solides tels que le repassage, porté par les effets très favorables du dernier Stiftung W arentest, lecafé (Dolce Gusto et machines expresso automatiques), les articles culinaires… et sur des moyens moteurs accrus. La dynamique est également restée positive au Royaume-Uni, malgré des historiques désormais exigeants, avec de nouvelles avancées dans les articles culinaires alors que les ventes restent en repli au Benelux dans des marchés moroses peu enclins à la consommation.

En Amérique du Nord, les ventes semestrielles affi chent une progression ferme à parités constantes, essentiellement portées par une activité soutenue aux États-Unis et très robusteau Canada. La légère embellie de l'économie américaine s'est traduite par une meilleure tenue de la consommation sur la période.

Dans un marché du Petit Équipement Domestique un peu plus porteur, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires en croissance modérée sur 6 mois, mais en accélération au 2e trimestre. Les ventes d'articles culinaires ont été tirées par le cœur de gamme, segment le plus dynamique de notre offre. T-fal a été soutenue par le lancement réussi de nouveaux produits, une distribution élargie – avec en particulier un essor rapide chez Amazon – et l'appui fort d'une opération commerciale ponctuelle sur le « Jumbo cooker », sauteuse de grande contenance. L'activité a également été mieux orientée en petit électroménager, avec de nouveaux référencements dans la distribution en repassage, tant sous marque Rowenta que T-fal, une amélioration amorcée dans la catégorie des friteuses liée notamment à un mouvement porteur sur Actifry en début d'année et la poursuite de la reconquête de Krups dans le domaine du café.

Au Canada, après un 1er trimestre vigoureux, dans la lignée de 2012, la croissance s'est quelque peu ralentie mais la tendance de fond est restée très positive, notamment en repassage, en grille-pain, et avec Fresh Express. Au Mexique, la fi n du programme de fi délisation avec un distributeur s'est traduite par un net tassement des ventes au 2e trimestre, qui a pénalisé le chiffre d'affaires semestriel.

En Amérique du Sud, les ventes à fi n juin refl ètent à la fois la poursuite de la dépréciation du réal brésilien et une activité moins porteuse au 2e trimestre qu'au 1er dont l'origine est principalement à mettre au compte des événements de juin au Brésil. Dans ce pays, après un début d'année plutôt tonique, malgré une confi ance mitigée des consommateurs confrontés à une perte de pouvoir d'achat et un contexte de marché très concurrentiel et promotionnel, le Groupe avait réussi à maintenir une bonne dynamique en avril-mai. Elle s'appuyait notamment sur une offre produits solide (ventilateurs, robot culinaire Planetaria, Actifry, Beertender…) et sur le développement du e-commerce, avec des gammes dédiées. La conjonction d'une fête des mères en demi-teinte ayant entraîné des stocks importants dans la distribution, et de troubles sociaux en juin avec des conséquences signifi cativessur la consommation, a abouti à une chute marquée de notre activité au cours de ce mois. Pour autant, les commandes annulées ou non passées en juin semblent avoir été reportées sur juillet et devraient contribuer à une croissance retrouvée au 3e trimestre.

En Colombie, la situation est inverse, avec une accélération de la progression des ventes au 2e trimestre, après un début d'année poussif. Le Groupe bénéfi cie de la bonne complémentarité de ses deux marques principales sur le pays, Samurai et Imusa. Parmi les produits champions contributeurs à l'amélioration de la situation, on citera le repassage, la préparation des aliments, les appareils de coiffure, les ventilateurs et les articles culinaires. L'activité dans les autres pays de la zone s'est avérée plus erratique avec des performances satisfaisantes en Argentine, dans un environnement compliqué, ainsi qu'au Chili, mais en recul fort au Venezuela.

En Asie-Pacifi que, la situation reste très hétérogène d'un pays à l'autre. La progression du chiffre d'affaires semestriel provient essentiellement du retour à la croissance de notre activité en Chine après une année 2012 diffi cile et atypique. Supor a largement surperformé la concurrence et poursuivi la consolidation de ses positions. Après un 1er trimestre fortement dynamisé par le Nouvel An Chinois, l'activité s'est normalisée au 2e trimestre tout en restant très porteuse sur la quasi-totalité de l'offre produits avec une mention particulière pour les autocuiseurs – classiques et électriques –, les cuiseurs à riz, les poêles et casseroles et les ustensiles. Parallèlement, Supor a continué son développement dans les villes de 3e et 4e rang, afi n d'optimiser sa couverture territoriale, et a intensifi é ses ventes via internet.

Au Japon, dans un marché du Petit Équipement Domestique essentiellement alimenté par des produits d'importation, la dépréciation du yen constitue un enjeu général. L'activité du Groupe y est quasiment stable à parités constantes sur le semestre, après plusieurs années de croissance soutenue, avec une contribution positive des produits nouvellement lancés tels que les aspirateurs et le fer Freemove. En Corée, un contexte plus tendu, les nouvelles réglementations en matière d'ouverture des magasins et la cessation d'activité d'un client se sont traduits par un léger tassement des ventes. En Thaïlande, nous poursuivons notre essor rapide grâce à des

Commentaires sur les comptes

Le 1er semestre 2013 s'est caractérisé par un environnement macroéconomique légèrement mieux orienté qu'en 2012, avec toutefois la persistance de situations contrastées selon les pays. Pour le Groupe, l'activité des 6 premiers mois de 2013 progresse de 3,1 %, à périmètre et taux de change constants (ie en excluant Maharaja Whiteline et hors jointventure en Égypte, consolidée depuis le 1er mars 2013 mais dont l'effet est négligeable dans les comptes), tirée par un 2e trimestre (+ 3,5 %) un peu plus dynamique que le 1er (+ 2,7 %). Pour autant, on rappellera que les performances du Groupe des 6 premiers mois ne sont pas représentatives de l'ensemble de l'exercice, du fait de la forte saisonnalité des ventes au 4e trimestre calendaire, liée aux fêtes de fi n d'année.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ

À 137 millions d'euros, le résultat opérationnel d'activité du 1er semestre est conforme aux anticipations, en léger repli, de 3,8 %, sur celui du 1er semestre 2012 (142,5 millions d'euros). On soulignera toutefois, comme à l'accoutumée, que le résultat opérationnel d'activité du 1er semestre n'est pas représentatif de l'année pleine et ne saurait être extrapolé.

investissements soutenus et à l'élargissement de notre offre produits. Enfi n, au Vietnam, les ventes au 30 juin bénéfi cient d'une forte dynamique en ventilateurs.

En Europe centrale, Russie et autres pays (Turquie, Moyen-Orient, Afrique…), le chiffre d'affaires à fi n juin montre une accélération sensible de la croissance au 2e trimestre, mais pour autant, les situations de marché et les performances du Groupe varient amplement selon les pays. En Russie, la vitalité de la consommation se maintient et les ventes du Groupe ont continué à progresser , portées en particulier par leshachoirs à viande et le repassage. Le Groupe a également profi té de l'engouement fort des Russes pour les multicuiseurs qui ont poursuivi leur développement rapide.

En Pologne, notre plus gros marché en Europe centrale, le redressement graduelde l'économie nous a permis de renouer avec une croissance solide de notre activité à la fois en articles culinaires et en petit électroménager (préparateurs culinaires, cafetières expresso automatiques, repassage…). Des opérations spéciales menées avec des distributeurs ont participé à la progression des ventes tant en Russie qu'en Pologne. En Ukraine, après un démarrage vigoureux, l'activité a marqué le pas au 2e trimestre dans un marché qui reste tonique mais est ponctuellement perturbé par des mouvements de fusion dans la distribution.

En Turquie, dans un marché compliqué car fortement protégé, très concurrentiel et promotionnel, le Groupe rencontre des diffi cultés depuis plusieurs mois mais a mis en place des plans d'action produits spécifi ques afi n de retrouver le chemin d'une croissance rentable. Les troubles politiques récents ont cependant eu des répercussions sur les ventes, qui ont souffert en juin. Enfi n, l'activité s'est redressée au 2e trimestre, comme prévu, au Moyen-Orient (Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis).

Cette évolution du résultat opérationnel d'activité trouve son origine dans divers facteurs aux effets parfois contraires :

  • Wl'effet volume est positif de 20 millions d'euros, reflétant à la fois la croissance organique des ventes et une bonne absorption des coûts industriels sur la période ;
  • Wl'effet mix-prix est négatif de 17 millions d'euros du fait, essentiellement de la géographie des ventes, la conjugaison du recul en France et de la progression soutenue en Chine, en Europe Centraleet en Amérique latine impactant défavorablement le mix-produit ;
  • Wdans un contexte de détente des cours des matières premières, les prix d'achat se sont légèrement améliorés ;
  • Wl'impact devises à fi n juin est non signifi catif (- 1 million d'euros), la parité moyenne euro/dollar du 1er semestre 2013 étant stable par rapport au 1er semestre 2012 et les fl uctuations positives et négatives des autres devises de fonctionnement du Groupe s'annulant sur la période. L'amplification récente des variations devrait induire un impact plus marqué au second semestre.
  • Wdes frais en augmentation de 11 millions d'euros, comprenant des investissements en moyens moteurs légèrement renforcés et des frais de structure accrus pour accompagner le développement du Groupe .

RÉSULTAT D'EXPLOITATION ET RÉSULTAT NET

Le résultat d'exploitation s'est établi à 117 millions d'euros, contre 127 millions d'euros à fi n juin 2012. Cette baisse de 7,2 % s'explique par le repli du Résultat Opérationnel, auquel s'ajoutent d'autres charges d'exploitation (de 4 millions d'euros alors qu'elles étaient quasi inexistantes au 1er semestre 2012) comprenant notamment des coûts liés à des restructurations mineures dans quelques pays ainsi que des frais exceptionnels (par exemple de gestion du litige sur Maharaja Whiteline). Le poste Intéressement et Participation est quant à lui stable à 16 millions d'euros.

Le résultat fi nancier atteint - 25 millions d'euros (- 14 millions d'euros à fi n juin 2012). Il est composé de frais fi nanciers à hauteur de 15,5 millions d'euros, en augmentation par rapport à l'an dernier, en raison d'un montant de trésorerie disponible, faiblement rémunérée, plus important suite à la mise en place d'un Schuldschein au 2e semestre 2012. Le coût de la dette brute

Structure fi nancière

Le Groupe s'appuie sur une situation fi nancière saine et sur un bilan solide.

Au 30 juin 2013, les capitaux propres du Groupe s'élèvent à 1 455 millions d'euros, quasiment stables par rapport à ceux de fi n 2012. Cette évolution s'explique par les facteurs suivants dont les évolutions se sont compensées sur le semestre :

  • Wune contribution positive du résultat du semestre (65 millions d'euros y compris intérêts minoritaires) ;
  • Wdes écarts de conversion négatifs à hauteur de 6 millions d'euros résultant de l'impact sur les fonds propres de fi liales de la dépréciation de plusieurs devises de fonctionnement du Groupe compensée, en partie, par la légère appréciation du yuan chinois ;
  • Wle paiement des dividendes (74 millions d'euros) ;

reste stable à 3,8 % sur la période. Les autres charges fi nancières pèsent à hauteur de 9,5 millions d'euros et comprennent des pertes de change de 4 millions d'euros (vs. un gain de 4 millions d'euros au S1 2012) liées à la dépréciation de certaines monnaies et notamment du bolivar vénézuélien et d'autres charges fi nancières comprenant notamment des avantages au personnel.

Le résultat net s'établit à 52 millions d'euros, en baisse de 29 % par rapport au 1er semestre 2012. Il s'entend après une charge d'impôt de 27 millions d'euros – soit un taux de 29,4 %, supérieur aux 28 % de fi n juin 2012 − et après déduction de la part des intérêts minoritaires de Supor qui s'élève à 13 millions d'euros (contre 7 millions d'euros au 1er semestre 2012) et refl ète l'amélioration des performances de Supor sur la période. Le recul du résultat net est largement lié à des facteurs exogènes ou non récurrents qui sont sans incidence sur le développement du Groupe ou sur sa rentabilité intrinsèque et ne saurait être extrapolé sur l'ensemble de l'exercice.

Wdes ventes d'actions propres pour 8 millions d'euros liées à l'exercice de stock-options.

La dette fi nancière nette s'élève au 30 juin 2013 à 516 millions d'euros, en baisse de 40 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2012. Cette évolution favorable résulte d'une génération de trésorerie d'exploitation de 110 millions d'euros sur le 1er semestre issue en particulier d'une gestion serrée du besoin en fonds de roulement, qui représente en fi n de période 21 % du chiffre d'affaires, contre 23 % un an auparavant.

Avec un ratio dette/fonds propres de 35 % et un ratio dette/EBITDA de 1,1, le Groupe consolide encore sa structure fi nancière qui s'appuie sur une architecture de fi nancement diversifi ée et fl exible.

Evénements postérieurs à la clôture

Depuis le mois de décembre 2012, un litige oppose Harish Kumar, fondateur de Maharaja Whiteline, au Groupe SEB concernant la direction opérationnelle de la société indienne. Le juge de la High Court de Delhi a rendu son délibéré le 19 juillet 2013 et a rejeté toutes les demandes d'Harish Kumar, ce qui a pour effet de restaurer le Groupe SEB dans le management opérationnel de l'entreprise.

Cette décision sera susceptible de recours dans les semaines qui viennent, lorsque le jugement écrit aura été délivré, mais le Groupe SEB entend faire prévaloir au plus tôt ses prérogatives de direction générale de la société.

Perspectives

Au 1er semestre 2013, malgré quelques signes de détente ou d'amélioration sur certains marchés, l'environnement général est resté tendu et contrasté. La fi n du semestre a notamment été perturbée au Brésil et en Turquie par les mouvements de contestation populaire, qui ont pesé sur la consommation. L'activité du Groupe s'est néanmoins globalement bien tenue et les performances opérationnelles ont été en ligne avec les anticipations.

Sur la base des performances du 1er semestre et des indicateurs économiques actuels, le Groupe est raisonnablement confi ant pour les mois à venir. Face auxfl uctuations récentes des devises, il estparticulièrement vigilantet prêtà mettre en œuvre les actions compensat rices telles qu'unajustement de la politique de prix, une réduction des coûts, un ciblage accru des investissements… Bien armé et réactif, le Groupe confi rme ainsi sa confi ance dans sa capacité à réaliser une légère croissance organique de ses ventes en 2013,à préserver le niveau de résultat opérationnel d'activité de 2012 et à poursuivre la réduction de son endettement.

3 ÉLÉMENTS FINANCIERS Comptes consolidés résumés au 30 juin 2013

Compte de résultat consolidé

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 (a) 6 mois 31/12/2012 12 mois
Produits des activités ordinaires (note 4) 1 835,2 1 790,0 4 059,7
Frais opérationnels (note 5) (1 698,1) (1 647,5 ) (3 644,3)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL D'ACTIVITÉ 137,1 142,5 415,4
Intéressement et participation (note 6) (15,5) (15,7) (48,2)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 121,6 126,8 367,2
Autres produits et charges d'exploitation (note 7) (4,1) (0,2) 0,4
RÉSULTAT D'EXPLOITATION 117,5 126,6 367,6
Coût de l'endettement fi nancier (note 8) (15,5) (13,8) (29,3)
Autres produits et charges fi nanciers (note 8) (9,9) (0,3) (33,4)
Résultat des entreprises associées 0,0 0,0
RÉSULTAT AVANT IMPÔT 92,1 112,5 304,9
Impôt sur les résultats (note 9) (27,1) (31,5) (94,2)
RÉSULTAT NET 65,0 81,0 210,7
Part des minoritaires (12,9) (7,2) (16,5)
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 52,1 73,8 194,2
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. PAR ACTION (EN UNITÉS)
Résultat net de base par action 1,08 1,55 4,07
Résultat net dilué par action 1,07 1,52 4,01

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

Les notes 1 à 17 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

État du résultat global consolidé

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois 31/12/2012 12 mois
Résultat net de l'exercice 65,0 81,0 210,7
Éléments recyclables ultérieurement en résultat
Couvertures de fl ux de trésorerie et d'investissements (1,3) 5,3 16,3
Écarts de conversion (6,0) 12,9 (25,9)
Effets d'impôt 0,4 (1,8) (5,6)
Éléments non recyclables en résultat
Écarts actuariels (2,9) (29,4)
Effets d'impôt 0,9 9,1
PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT
EN CAPITAUX PROPRES, NETS D'IMPÔT
(8,9) 16,4 (35,5)
TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES COMPTABILISÉS
SUR LA PÉRIODE, NETS D'IMPÔTS
56,1 97,4 175,2
Dont part du Groupe 39,9 87,7 160,8
Dont part des minoritaires 16,2 9,7 14,4

3

Bilan consolidé

ACTIF
(en millions €)
Goodwill
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Participations dans les entreprises associées
Autres participations
Autres actifs fi nanciers non courants
Impôts différés
Autres actifs non courants
Instruments dérivés actifs non courants
ACTIFS NON COURANTS
Stocks et en-cours
Clients
Autres créances courantes
Impôt exigible
Instruments dérivés actifs courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 13)
ACTIFS COURANTS
30/06/2013 30/06/2012 (a) 31/12/2012
467,3 476,1 461,7
432,3 446,8 434,0
496,7 493,0 491,0
0,0
38,6 62,4 38,0
10,9 9,9 9,1
72,2 69,1 47,9
5,4 6,8 9,0
0,0
1 523,4 1 564,1 1 490,8
780,4 723,2 681,0
533,4 600,1 835,8
114,6 73,2 83,8
21,7 16,5 41,0
17,9 5,5 14,9
416,0 169,9 398,7
1 884,0 1 588,5 2 055,1
TOTAL ACTIF 3 407,4 3 152,6 3 545,9

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

PASSIF
(en millions €)
30/06/2012 (a)
30/06/2013
Capital
50,2
50,0
Réserves consolidées
1 348,1
1 291,7
Actions propres (note 10)
(83,6)
(102,6)
Capitaux propres Groupe
1 314,7
1 239,1
Intérêts minoritaires
139,8
126,5
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE CONSOLIDÉ
1 454,5
1 365,6
Impôts différés
77,9
80,0
Provisions non courantes (note 12)
184,5
163,3
Dettes fi nancières non courantes (note 13)
649,5
533,8
Autres passifs non courants
33,4
29,8
Instruments dérivés passifs non courants
0,0
0,4
PASSIFS NON COURANTS
945,3
807,3
Provisions courantes (note 12)
42,4
51,6
Fournisseurs
445,1
395,6
Autres passifs courants
201,1
196,2
Impôt exigible
25,4
42,9
31/12/2012
50,2
1 372,7
(91,1)
1 331,8
130,3
1 462,1
82,0
179,7
653,6
30,8
0,0
946,1
50,6
508,0
239,7
31,4
Instruments dérivés passifs courants 8,8 7,3 9,5
Dettes fi nancières courantes (note 13) 284,8 286,2 298,6
PASSIFS COURANTS 1 007,6 979,6 1 137,7
TOTAL PASSIF 3 407,4 3 152,6 3 545,9

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

Les notes 1 à 17 sur les comptes consolidés font partie intégrante des états fi nanciers.

Tableau des fl ux de trésorerie consolidés

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 (b) 6 mois 31/12/2012 12 mois
73,8
194,2
52,5
109,0
(6,8)
4,6
(2,1)
(1,9)
2,0
9,0
0,1
7,2
16,5
30,8
97,3
14,9
31,1
172,4
459,7
(11,7)
15,3
235,7
(17,1)
(124,6)
(3,4)
(40,5)
(7,6)
(37,8)
(103,1)
(14,9)
(31,1)
178,6
312,7
2,7
5,6
(52,4)
(111,3)
(7,8)
(16,3)
(5,0)
(12,2)
0,0
(62,5)
(134,2)
(0,2)
121,6
(50,5)
(35,5)
9,3
(1,3)
(1,3)
(10,5)
(4,7)
(67,8)
(67,8)
(130,3)
21,5
(11,9)
2,7
(26,1)
202,7
196,0
196,0
169,9
398,7
RÉSULTAT NET REVENANT À SEB S.A. 52,1
Amortissements et dotations aux provisions sur immobilisations 54,1
Variation des provisions (4,9)
Pertes et gains latents sur instruments fi nanciers (5,0)
Charges et produits liés aux stock-options 2,0
Plus ou (moins) values sur cessions d'actifs 0,8
Autres éléments 0,0
Résultat part des minoritaires 12,9
Charge d'impôt (exigible et différé) 33,1
Coût de l'endettement fi nancier net 15,4
CAPACITÉ D'AUTOFINANCEMENT (a ) 160,5
Variation des stocks et en-cours (114,2)
Variation des clients 292,2
Variation des fournisseurs (61,0)
Variation autres dettes et autres créances (66,9)
Impôts versés (47,8)
Intérêts versés (15,4)
TRÉSORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION 147,2
Encaissements sur cessions d'actifs 0,7
Investissements corporels (55,9)
Investissements logiciels et incorporels (6,4)
Autres investissements fi nanciers (2,5)
Acquisitions (nettes de la trésorerie des sociétés acquises) 0,0
Incidence des autres variations de périmètre 0,0
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT (64,1)
Variation de la dette fi nancière non courante (4,2)
Variation de la dette fi nancière courante (6,8)
Augmentation de capital
Transactions entre actionnaires 0,7
Mouvements sur actions propres 7,6
Dividendes versés (y compris minoritaires) (73,6)
TRÉSORERIE AFFECTÉE À DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (76,3)
Incidence des variations de taux de change 10,5
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE 17,3
Trésorerie en début d'exercice 398,7
Trésorerie en fi n d'exercice 416,0

(a) Avant coût de l'endettement fi nancier net et impôt.

(b) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

Évolution des capitaux propres consolidés
(en millions €)
Capital Primes Réserves
consolidées
Écart de
conversion
Actions
propres
Capitaux
propres
Part
du Groupe
Intérêts
minoritaires
Capitaux
propres de
l'ensemble
consolidé
AU 1ER JANVIER 2012 (a ) 50,0 78,9 997,4 185,3 (93,3) 1 218,4 123,4 1 341,8
Résultat net de la période 73,8 73,8 7,3 81,0
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
3,5 10,5 14,0 2,4 16,4
Total des gains et pertes 77,3 10,5 87,8 9,7 97,4
Distribution de dividendes (61,9) (61,9) (5,9) (67,8)
Augmentation de capital 0,0
Mouvements actions propres (9,3) (9,3) (9,3)
Plus (moins)-values après impôt sur
cessions d'actions propres
(0,8) (0,8) (0,8)
Option de souscription ou d'achat d'actions 2,0 2,0 2,0
Autres mouvements 2,9 2,9 (0,6) 2,3
AU 30 JUIN 2012 (a ) 50,0 78,9 1 016,9 195,8 (102,6) 1 239,1 126,5 1 365,6
Résultat net de la période 120,4 120,4 9,2 129,6
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
(13,1) (34,3) (47,4) (4,5) (51,9)
Total des gains et pertes 107,3 (34,3) 0,0 73,0 4,7 77,7
Distribution de dividendes
Augmentation de capital 0,2 9,2 9,4 9,4
Mouvements actions propres 11,5 11,5 11,5
Plus (moins)-values après impôt
sur cessions d'actions propres
(3,7) (3,7) (3,7)
Option de souscription ou d'achat d'actions 6,3 6,3 6,3
Autres mouvements (3,8) (3,8) (1,0) (4,8)
AU 31 DÉCEMBRE 2012 50,2 88,1 1 123,0 161,5 (91,1) 1 331,8 130,2 1 462,0
Résultat net de la période 52,1 52,1 12,9 65,0
Gains et pertes enregistrés
en capitaux propres
(2 ,9) (9,3) (10,2) 3,3 (8 ,9)
Total des gains et pertes 51,2 (9,3) 41,9 16,2 58,1
Distribution de dividendes (66,1) (66,1) (7,5) (73,6)
Augmentation de capital
Mouvements actions propres 7,6 7,6 7,6
Plus (moins)-values après impôt
sur cessions d'actions propres
(0,1) (0,1) (0,1)
Option de souscription ou d'achat d'actions 2,2 2,2 2,2
Autres mouvements (0 ,6) (2,6) 0,9 (0,3 )
AU 30 JUIN 2013 50,2 88,1 1 107,6 152,2 (83,5) 1 314,7 139,8 1 454,5

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

Notes sur les comptes consolidés résumés

CHIFFRES AU 30 JUIN 2013 EN MILLIONS D'EUROS

Le Groupe SEB, composé de SEB S.A. et de ses fi liales, est l'un des leaders mondiaux de la conception, fabrication et commercialisation d' articles culinaires et de petit équipement électroménager : poêles et casseroles anti-adhésives, autocuiseurs, fers et générateurs vapeur, machines à café, bouilloires et préparateurs culinaires notamment.

La société SEB S.A. a son siège social Chemin du Petit-Bois à Écully (69130) et est cotée sur le marché Eurolist d'Euronext-Paris (code ISIN : FR0000121709 SK).

Les comptes consolidés résumés du premier semestre 2013 ont été arrêtés par le Conseil d'administration du 23 juillet 2013.

NOTE 1 PRINCIPES COMPTABLES

Les états fi nanciers consolidés résumés au 30 juin 2013 ont été établis conformément à la norme IAS 34 relative à l'information financière intermédiaire.

S'agissant de comptes résumés, ils n'incluent pas toute l'information requise par le référentiel IFRS pour l'établissement des états fi nanciers annuels et doivent donc être lus en relation avec les états fi nanciers consolidés du Groupe au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2012 qui fi gurent dans le Document de référence déposé auprès de l'Autorité des marchés fi nanciers (AMF) le 2 avril 2013. Ce document est consultable sur les sites du Groupe (www.groupeseb.com) et de l'AMF (www.amf-france.org) et il peut être obtenu auprès du Groupe à l'adresse indiquée ci-dessus.

Les principes comptables retenus pour la préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont conformes aux normes et interprétations IFRS telles qu'adoptées par l'Union européenne et applicables au 30 juin 2013, qui sont disponibles sur le site internet de la Commission européenne (http:// ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm).

Ces principes comptables sont identiques à ceux appliqués pour l'établissement des états fi nanciers consolidés annuels de 2012 à l'exception de l'impôt sur les résultats, de l'intéressement et de la participation qui sont déterminés sur la base d'une projection de l'exercice (note 8 – Impôt sur les résultats et note 5 – Intéressement et participation). En outre, la comparabilité des comptes semestriels et annuels peut être affectée par la nature saisonnière des activités du Groupe qui réalise sur le second semestre un volume d'affaires supérieur à celui du premier semestre.

Le Groupe a adopté les normes, amendements et interprétations suivants qui sont applicables au 1er janvier 2013. Leur date d'application coïncide avec celle de l'IASB :

  • WIFRS 13 Évaluation de la juste valeur ;
  • W Amendement IAS 1 Présentation des états fi nanciers ;
  • W Amendement IAS 19 Avantages du personnel ;
  • W Amendement IFRS 7 Présentation Compensation des actifs et passifs fi nanciers.

Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'incidence signifi cative sur les résultats et la situation fi nancière du Groupe.

Les normes et interprétations d'application facultative au 30 juin 2013 n'ont pas été appliquées par anticipation. Le Groupe n'anticipe toutefois pas d'impacts signifi catifs liés à l'application de ces nouveaux textes.

NOTE 2 RETRAITEMENT DES INFORMATIONS FINANCIÈRES PUBLIÉES EN JUIN 2012

Le référentiel IFRS impose de retraiter a posteriori les périodes antérieurement publiées dans les cas suivants :

  • Wactivités répondant aux critères de la norme IFRS 5 − Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ;
  • Wregroupements d'entreprises (comptabilisation du montant défi nitif de la juste valeur des actifs acquis ainsi que des passifs éventuels assumés lorsque cette juste valeur avait été déterminée de manière provisoire à la clôture précédente) ;
  • Wchangement de méthodes comptables (sous réserve de dispositions transitoires contraires lors de la première application de nouvelles normes) ;
  • Wcorrections d'erreurs.

Le Groupe a décidé au cours du second semestre 2012, d'appliquer par anticipation la norme IAS 19 révisée relative aux avantages au personnel. Cette révision de la norme interdit notamment la méthode dite du « corridor » et impose la comptabilisation immédiate des écarts actuariels dans les capitaux propres. Ainsi, les écarts actuariels non encore reconnus sont venus augmenter les provisions pour engagements retraites et assimilés et diminuer les capitaux propres du Groupe après prise en compte des impôts différés inhérents à ces provisions. Les impacts liés à l'application de cette nouvelle norme, calculés de manière rétrospective c'est-à-dire comme si IAS 19 révisée avait été appliquée dès le 1er janvier 2010, ont été présentés dans les états fi nanciers consolidés annuels de 2012.

Cette décisionayant été prise postérieurement à la publication des comptes semestriels 2012, ceux-ci ont fait l'objet d'une modifi cation, présentée ci-après.

Par ailleurs, comme expliqué dans le Rapport fi nancier annuel de 2012, le Groupe avait décidé de ne pas consolider la société Maharaja Whiteline compte tenu notamment d'une fiabilité insuffisante des chiffres et du caractère peu significatif dans les agrégats du Groupe de cette entité nouvellement acquise. Dans les comptes semestriels 2012 des données chiffrées provisoires avaient été prises en compte bien que non signifi catives. L'impact de la non prise en compte de ces données est également présenté ci-dessous.

30/06/2012
Principaux agrégats impactés (en millions €) Publié Maharaja Whiteline IAS 19R Retraité
Capitaux propres de l'ensemble consolidé
au 1er janvier 2012
1 361,8 (20,0) 1 341,8 3
Résultat du premier semestre 2012 81,0 81,0
CAPITAUX PROPRES DE L'ENSEMBLE
CONSOLIDÉ AU 30 JUIN 2012
1 388,1 (2,5) (20,0) 1 365,6
PRODUIT DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 1 801,4 (11,4) 1 790,0
TOTAL BILAN AU 30 JUIN 2012 3 156,4 (14,0) 10,2 3 152,6
Goodwill 527,3 (51,2) 476,1
Autres participations (titres de participations) 7,5 54,9 62,4
Impôts différés actifs 58,9 10,2 69,1
Provisions non courantes (133,1) (30,2) (163,3)
Dettes fi nancières courantes (292,7) 6,5 (286,2)

NOTE 3 ÉVOLUTION DU PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Égypte

Le Groupe SEB a créé au 1er trimestre 2013 une fi liale − qu'il détient à hauteur de 75 % − avec le groupe industriel égyptien Zahran, qui a des positions de premier rang sur le marché du petit équipement de la maison en Égypte et était jusque-là le distributeur de référence du Groupe en articles culinaires. La société Groupe SEB Egypt for Household Appliances constitue la première implantation directe du Groupe SEB en Afrique et a pour objectif de donner une impulsion forte aux ventes du Groupe dans ce pays, jusque-là réalisées de façon indirecte par des distributeurs.

L'activité a démarré courant mars, a été consolidée par intégration globale mais n'a pas eu d'impact signifi catif dans les comptes au 1er semestre (ventes de 3,6 millions d'euros).

Maharaja Whiteline

Le Groupe SEB a pris, le 16 décembre 2011, une participation majoritaire dans la société indienne Maharaja Whiteline qui est un des principaux acteurs du petit électroménager en Inde. Créée en 1976, Maharaja Whiteline est une société dont la marque est historiquement implantée dans le Nord et l'Ouest de l'Inde. Dans un marché encore très atomisé, elle fait partie des leaders avec un portefeuille de produits qui couvre plusieurs familles du Petit Équipement Domestique.

Suite à cette acquisition, le Groupe SEB détient 55 % du capital de l'entreprise, le solde restant aux mains de son fondateur, Harish Kumar et de sa famille. Harish Kumar avait été maintenu au poste dePrésident-Directeur Général de la société.

NOTE 4 INFORMATION SECTORIELLE

Conformément à la norme IFRS 8 – Segments opérationnels, l'information présentée ci-après pour chaque secteur opérationnel est identique à celle présentée aux principaux décideurs opérationnels (les membres du Comité Le contrat d'acquisition prévoyait également une clause de complément de prix à échéance 2013 assise sur un niveau d'EBITDA des exercices 2011/2012 et 2012/2013. Ce complément de prix avait été estimé provisoirement à 2 millions d'euros dans les comptes au 30 juin 2012. Il a été ramené à 0 au cours du second semestre 2012. Par ailleurs, si la participation des fondateurs devenait inférieure à 25 % du capital, ceux-ci pourraient sortir du capital de la société au profi t du Groupe SEB selon des conditions prévues par le biais d'un accord croisé revenant à un échange de put et de call.

Au 30 juin 2012, le Groupe SEB avait déterminé un goodwill provisoire sur la base d'un bilan provisoire à la date de l'opération. Les comptes publiés au 30 juin 2012 contenaient ainsi un goodwill partiel de 51,2 millions d'euros. Compte tenu notamment d'une fi abilité insuffi sante des chiffres et de son caractère peu signifi catif dans les comptes du Groupe, il a fi nalement été décidé de ne pas consolider Maharaja Whiteline dans les comptes au 31 décembre 2012. Afi n de présenter une information homogène, cette société est également déconsolidée des chiffres comparatifs présentés au 30 juin 2012 dans le présent Rapport (cf. note 2).

Les performances économiques de Maharaja Whiteline étant inférieures aux hypothèses retenues lors de l'acquisition des titres de la société, une dépréciation avait été comptabilisée fi n décembre 2012 en autres produits et charges fi nanciers à hauteur de 25,3 millions d'euros.

Enfin, un litige oppose actuellement le Groupe SEB à Harish Kumar, le fondateur de Maharaja Whiteline qui détient encore 45 % du capital. L'évolution de ce litige est relatée en note 15 .

exécutif) pour l'évaluation des performances des secteurs et la prise de décision concernant l'affectation des ressources.

Les informations internes revues et utilisées par les principaux décideurs opérationnels reposent sur une présentation par zone géographique. Le Comité exécutif évalue la performance des secteurs sur la base :

Wdu produit des activités ordinaires et du résultat d'exploitation ; et

Wdes capitaux nets investis défi nis comme la somme des actifs sectoriels (goodwill, immobilisations corporelles et incorporelles, stocks et créances clients) et des passifs sectoriels (dettes fournisseurs, autres dettes opérationnelles et provisions).

La performance en matière de fi nancement et de trésorerie et la fi scalité sur le résultat sont suivies au niveau du Groupe et ne sont pas allouées par secteur.

Note 4.1. PAR ZONE D'IMPLANTATION D'ACTIFS

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie/
Pacifi que
Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
30/06/2013
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 261,3 321,4 193,0 193,5 450,8 291,1 0,0 1 711,0
Produits externes 333,7 35,2 0,2 3,8 442,7 5,8 (697,4) 124,2
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITÉS
ORDINAIRES
595,0 356,5 193,2 197,3 893,5 297,0 (697,4) 1 835,2
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 23,2 7,3 (10,9) 10,4 84,8 41,0 (18,7) 137,1
Résultat d'exploitation 5,1 7,1 (11,5) 7,5 84,8 43,1 (18,7) 117,5
Résultat fi nancier (25,4)
Part du résultat net dans les entreprises
associées
Impôt sur résultat (27,1)
RÉSULTAT NET 65,0
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 650,2 355,4 369,4 428,8 1 059,2 269,3 (302,3) 2 830,0
Actifs fi nanciers 483,4
Actifs d'impôts 94,0
ACTIF TOTAL - - - - - - 3 407,4
Passifs sectoriels 399,7 238,2 68,0 98,5 242,2 106,9 (246,9) 906,5
Dettes fi nancières 943,0
Passifs d'impôts 103,3
Capitaux propres 1 454,6
PASSIF TOTAL 3 407,4
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 33,5 3,3 2,0 12,1 10,6 0,7 62,3
Dotations aux amortissements 28,9 3,3 2,3 5,3 13,6 0,7 54,1
Pertes de valeur comptabilisées en résultat

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

Les « produits inter-secteurs » correspondent aux ventes hors Groupe réalisées par les sociétés basées dans la zone concernée.

Les « produits externes » correspondent aux ventes totales (internes au Groupe et hors Groupe), réalisées à l'extérieur de la zone par les sociétés basées dans la zone.

Toutes les transactions internes sont établies sur une base de marché, à des termes et conditions similaires à ceux qui seraient proposés à des tierces parties.

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie/
Pacifi que
Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
30/06/2012
Produits des activités ordinaires (b)
Produits inter-secteurs 287,2 310,4 182,7 199,2 457,2 301,1 0,0 1 737,8
Produits externes 309,5 25,2 0,7 7,8 332,1 5,0 (627,9) 52,3
TOTAL PRODUITS DES ACTIVITÉS
ORDINAIRES
596,7 335,6 183,4 206,9 789,3 306,1 (627,9) 1 790,1
Résultat
Résultat opérationnel d'activité 22,7 4,6 (10,3) 13,5 64,0 58,6 (10,6) 142,5
Résultat d'exploitation 10,1 0,2 (10,6) 11,9 67,2 58,4 (10,6) 126,6
Résultat fi nancier (14,1)
Part du résultat net dans les entreprises
associées
Impôt sur résultat (31,5)
RÉSULTAT NET 81,0
Bilan consolidé (b)
Actifs sectoriels 616,0 330,8 374,8 430,0 1 064,1 258,7 (255,0) 2 819,4
Actifs fi nanciers 247,6
Actifs d'impôts 85,5
ACTIF TOTAL 3 152,6
Passifs sectoriels 368,5 201,4 53,8 100,0 210,4 109,6 (207,3) 836,4
Dettes fi nancières 827,7
Passifs d'impôts 122,8
Capitaux propres 1 365,6
PASSIF TOTAL 3 152,6
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 29,9 2,7 1,1 7,7 17,1 3,6 62,1
Dotations aux amortissements 27,7 3,5 2,2 5,9 12,4 1,4 53,1
Pertes de valeur comptabilisées en résultat 0,0

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants, toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

(b) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective de IAS 19R.

(en millions €) France Autres pays
d'Europe
occidentale (a)
Amérique
du Nord
Amérique
du Sud
Asie/
Pacifi que
Europe
centrale,
Russie et
Autres pays
Transactions
intra-Groupe
Total
2012
Produits des activités ordinaires
Produits inter-secteurs 688,0 735,5 444,9 449,5 986,0 661,1 0,0 3 965,0
Produits externes 704,3 75,5 1,2 12,9 742,7 5,7 (1 447,6) 94,7
TOTAL PRODUIT
DES ACTIVITÉS ORDINAIRES
1 392,3 811,0 446,1 462,4 1 728,7 666,8 (1 447,6) 4 059,7
Résultat
Résultat opérationnel d'activité * 109,3 42,3 (9,0) 37,6 136,3 111,2 (12,4) 415,4
Résultat d'exploitation 69,6 39,3 (9,4) 33,9 136,0 110,6 (12,4) 367,6
Résultat fi nancier (62,7)
Part du résultat net dans les entreprises
associées
Impôt sur résultat (94,2)
RÉSULTAT NET 210,7
Bilan consolidé
Actifs sectoriels 646,8 431,9 367,2 438,7 1 100,2 320,2 (308,7) 2 996,3
Actifs fi nanciers 460,8
Actifs d'impôts 88,8
ACTIF TOTAL 3 545,9
Passifs sectoriels 426,1 278,4 66,8 104,3 274,5 119,8 (261,1) 1 008,7
Dettes fi nancières 961,7
Passifs d'impôts 113,4
Capitaux propres 1 462,1
PASSIF TOTAL 3 545,9
Autres informations
Investissements corporels et incorporels 70,7 5,8 2,6 14,0 31,7 2,7 127,5
Dotations aux amortissements 58,4 7,4 4,5 11,1 25,4 1,4 108,2
Pertes de valeur comptabilisées en résultat (0,3) 0,0 (0,4) (0,7)

(a) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et autres pays ». * Anciennement marge opérationnelle.

Note 4.2. PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES PAR ZONE DE COMMERCIALISATION

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois (a) 31/12/2012 12 mois
France 262,0 287,2 688,5
Autres pays d'Europe occidentale (b) 337,8 321,5 758,5
Amérique du Nord 197,5 187,9 457,5
Amérique du Sud 194,1 200,2 451,0
Asie/Pacifi que 521,7 478,7 991,5
Europe centrale, Russie et autres pays 322,1 314,6 712,7
TOTAL 1 835,2 1 790,1 4 059,7

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

(b) « Autres pays d'Europe occidentale » comprend uniquement l'Europe des 15 hors France et avant l'élargissement aux nouveaux pays entrants toujours classés en « Europe centrale, Russie et Autres pays ».

NOTE 5 FRAIS OPÉRATIONNELS

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois (a) 31/12/2012 12 mois
Coût des ventes (1 124,5) (1 097,8) (2 480,0)
Frais de recherche et développement (34,6) (31,8) (69,8)
Publicité (42,6) (43,9) (103,2)
Frais commerciaux et administratifs (496,4) (474,0) (991,3)
FRAIS OPÉRATIONNELS (1 698,1) (1 647,5) (3 644,3)

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

NOTE 6 INTÉRESSEMENT ET PARTICIPATION

Les charges d'intéressement et de participation du semestre sont calculées en appliquant aux charges annuelles estimées le taux d'avancement des résultats des sociétés concernées.

NOTE 7 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois 31/12/2012 12 mois
Charges de restructuration (3,3) (2,3) (1,9)
Dépréciation d'actifs 0,0 0,0 (1,0)
Divers et réalisation d'actifs (0,8) 2,1 3,3
AUTRES PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION (4,1) (0,2) 0,4

Note 7.1. CHARGES DE RESTRUCTURATION

Les charges de restructuration du premier semestre 2013 concernent essentiellement :

  • Wun plan d'aménagement de fi n de carrières pour 17 personnes sur le site de Saint-Jean-de-Bournay en France à hauteur de 1,2 million d'euros ;
  • Wune réorganisation de notre réseau de magasins propres en Amérique du Sud ainsi que la fermeture d'une ligne de production de moteurs au Brésil pour un total de 1,8 million d'euros.

Au 30 juin 2012, les charges de restructuration concernaient la réorganisation de la fi liale Colombienne pour 0,5 million d'euros et des mesures de réduction d'effectifs prises en Espagne à hauteur de 0,9 million d'euros.

Note 7.2. DÉPRÉCIATION D'ACTIFS

Compte tenu du caractère saisonnier de l'activité, le Groupe procède à la réalisation des tests de pertes de valeur lors de la clôture annuelle. Au 30 juin 2013, le Groupe a procédé à la revue des indicateurs de perte de valeur susceptibles d'entraîner une réduction de la valeur nette comptable des marques et écarts d'acquisition comptabilisés.

Aucun indice de perte de valeur n'a été identifi é sur ces éléments incorporels.

Note 7.3. DIVERS ET RÉALISATION D'ACTIFS

Au premier semestre 2013, les autres produits et charges constituent une charge nette de 0,8 million d'euros qui sont essentiellement composés de frais engagés par le Groupe dans le cadre du litige avec le minoritaire en Inde (cf. paragraphe 15).

Au premier semestre 2012, la constatation ou l'extinction de divers litiges individuellement peu signifi catifs avaient généré un produit net de 2,1 millions d'euros.

Au 31 décembre 2012, le Groupe avait enregistré le produit de la cession d'un bâtiment en Iran à hauteur de 2,1 millions d'euros.

NOTE 8 RÉSULTAT FINANCIER

(en millions €) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois 31/12/2012 12 mois
COÛT DE L'ENDETTEMENT FINANCIER (15,5) (13,8) (29,3)
Frais fi nanciers/avantages au personnel long terme (2,1) (2,9) (6,3)
Pertes et gains de change (2,5) 4,8 9,9
Coût des instruments fi nanciers (1,8) (1,0) (3,0)
Autres (3,5) (1,2) (34,0)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (9,9) (0,3) (33,4)

Les frais financiers sur les avantages au personnel à long terme correspondent à la différence entre la charge liée à la « désactualisation » annuelle des engagements et les rendements attendus des actifs fi nanciers détenus en couverture de ces engagements, ainsi que des charges de « désactualisation » des autres dettes et provisions à long terme.

Les gains et pertes de change liés aux transactions commerciales en devises sont enregistrés en résultat opérationnel d'activité.

Les écarts de change sur les opérations de couverture liées au fi nancement sont comptabilisés en résultat fi nancier ainsi que les coûts de mise en place de ces instruments de couverture.

Au 31 décembre 2012, la ligne « Autres » contenait notamment la dépréciation des titres non consolidés Maharaja Whiteline à hauteur de 25,3 millions d'euros.

NOTE 9 IMPÔT SUR LES RÉSULTATS

La charge d'impôt du semestre est calculée en appliquant, au résultat avant impôt de la période, le taux effectif moyen estimé pour l'exercice. Ce calcul est réalisé individuellement au niveau de chaque entité fi scale consolidée.

La différence entre le taux effectif de 29,4 % et le taux normal en France de 36,1 % (identique en 2012 ) s'analyse comme suit :

(en %) 30/06/2013 6 mois 30/06/2012 6 mois 31/12/2012 12 mois
TAUX NORMAL D'IMPÔT 36,1 36,1 36,1
Effet des différences de taux d'imposition (a) (10,5) (9,8) (9,4)
Pertes fi scales sans constatation d'actifs nets d'impôts différés (b) 0,6 1,1 2,9
Activation et utilisation de défi cits fi scaux antérieurs (1,2) (0,8) (0,6)
Autres (c) 4,4 1,4 1,9
TAUX EFFECTIF D'IMPÔT 29,4 28,0 30,9

(a) Les variations enregistrées dans l'effet des différences de taux d'imposition dépendent de la part de la France dans le résultat consolidé.

(b) Les pertes fi scales sans constatation d'actif net d'impôt différé concernent principalement les États-Unis d'Amérique.

(c) La ligne « Autres » comprend principalement des impôts de distribution et des provisions pour contrôle fi scal, et, au 31 décembre 2012, la non-déductibilité de la dépréciation des titres Maharaja (- 2,8 %).

NOTE 10 ACTIONS PROPRES

Au 30 juin 2013, le capital social est composé de 50 169 049 actions d'un nominal de 1 euro.

Au cours du premier semestre 2013, le Groupe a acquis 555 783 actions au prix moyen pondéré de 57,80 euros et a cédé sur le marché 796 716 actions au prix moyen de 49,90 euros.

Au 30 juin 2013, le Groupe détient 1 809 169 actions propres au cours moyen de 46,16 euros (2 344 834 au 30 juin 2012 au cours moyen de 43,73 euros et 2 050 102 au 31 décembre 2012 au cours moyen de 44,44 euros).

3

La part du Capital Social autodétenue a évolué de la façon suivante :

Réalisations
(en nombre d'actions) 1er semestre 2013
6 mois
1er semestre 2012
6 mois
Exercice 2012
12 mois
DÉTENTIONS À L'OUVERTURE 2 050 102 2 331 797 2 331 797
Achats d'actions
Contrats de rachat 46 319 400 000 404 510
Contrats de liquidité 509 464 311 375 674 152
Ventes d'actions
Cessions (526 884) (299 369) (663 116)
Levées d'options d'achat (269 832) (398 969) (697 241)
Annulations d'actions
DÉTENTIONS À LA CLÔTURE 1 809 169 2 344 834 2 050 102

NOTE 11 AVANTAGES AU PERSONNEL

Au 30 juin 2013, le Groupe a mis à jour le taux d'actualisation utilisé pour calculer les engagements de retraite en France et en Allemagne, ces deux pays représentant 87 % de l'engagement total du Groupe.

Le taux utilisé pour ces deux pays est de 2,95 % au lieu de 3,20 % au 31 décembre 2012. Cette baisse du taux, partiellement compensée par un rendement de nos fonds supérieur au taux actuariel, se traduit par une augmentation des provisions pour retraite de 2,9 millions d'euros au 30 juin 2013.

NOTE 12 AUTRES PROVISIONS

30/06/2013 30/06/2012 (a) 31/12/2012
(en millions €) non courantes courantes non courantes courantes non courantes courantes
Retraite et engagements assimilés 140,5 4,2 117,7 4,6 135,0 6,6
Garantie après-vente 4,6 19,8 4,8 23,6 4,5 22,8
Litiges en cours et autres risques 31,2 15,5 33,4 15,8 34,3 16,0
Provision pour restructuration 8,2 2,9 7,4 7,6 5,9 5,0
TOTAL 184,5 42,4 163,3 51,6 179,7 50,6

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

Les provisions sont affectées en provisions courantes ou non courantes en fonction de leur part respective à moins d'un an et plus d'un an.

L'évolution des autres provisions (hors retraites et engagements assimilés) sur l'exercice s'analyse de la façon suivante :

(en millions €) 01/01/2013 Dotations Reprises
non utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
30/06/2013
Garantie après-vente 27,3 10,3 3,4 9,5 (0,4) 24,4
Litiges en cours et autres risques 50,3 2,9 3,1 2,9 (0,5) 46,7
Provision pour restructuration 10,9 1,3 0,2 1,1 0,2 11,1
TOTAL 88,5 14,5 6,7 13,5 (0,7) 82,2

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2012 Dotations Reprises non
utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
30/06/2012
Garantie après-vente 29,3 7,1 1,8 6,6 0,4 28,3
Litiges en cours et autres risques 54,0 5,7 6,9 4,0 0,4 49,3
Provision pour restructuration 16,6 1,5 0,2 3,5 0,5 14,9
TOTAL 99,9 14,3 8,9 14,1 1,3 92,5

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

(en millions €) 01/01/2012 Dotations Reprises non
utilisées
Utilisations Autres
mouvements (a)
31/12/2012
Garantie après-vente 29,3 13,8 1,3 14,7 0,2 27,3
Litiges en cours et autres risques 54,0 12,7 7,2 8,0 (1,2) 50,3
Provision pour restructuration 16,6 1,3 1,9 5,9 0,8 10,9
TOTAL 99,9 27,8 10,4 28,6 (0,2) 88,5

(a) Les « autres mouvements » comprennent les écarts de conversion et les mouvements de périmètre.

La ventilation de la provision pour restructuration est la suivante :

(en millions €) 30/06/2013 30/06/2012 31/12/2012
Frais de personnel 10,2 13,9 9,9
Frais d'arrêt 0,9 1,0 1,0
TOTAL 11,1 14,9 10,9

NOTE 13 ENDETTEMENT FINANCIER NET

(en millions €) 30/06/2013 30/06/2012 (a) 31/12/2012
Dette obligataire 298,5 298,5 298,5
Dettes bancaires 46,8 32,1 49,8
Dettes leasing 2,3 2,4 2,0
Autres dettes fi nancières (y compris placements privés) 267,6 164,3 267,8
Participation des salariés 34,3 36,6 35,4
DETTES FINANCIÈRES NON COURANTES 649,5 533,9 653,6
Dettes bancaires 61,7 103,3 81,3
Billets de trésorerie 90,0 170,0 90,0
Part à moins d'un an des dettes à long terme 133,1 12,9 127,3
DETTES FINANCIÈRES COURANTES 284,8 286,2 298,6
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT 934,3 820,1 952,2
Trésorerie et équivalents de trésorerie nets (416,0) (170,0) (398,7)
Instruments dérivés (nets) (1,8) (1,8) 2,4
ENDETTEMENT FINANCIER NET 516,5 648,3 555,9

(a) Après non consolidation de Maharaja Whiteline (cf. note 2) et application rétrospective d'IAS 19R.

L'endettement fi nancier net comprend l'ensemble des dettes fi nancières courantes et non courantes diminuées de la trésorerie et équivalents de trésorerie ainsi que des instruments dérivés liés au fi nancement du Groupe qui ont une échéance inférieure à un an et sont cessibles facilement.

Note 14.1. INSTRUMENTS FINANCIERS

30/06/2013 Ventilation par catégorie d'instruments
(en millions €) Valeur
comptable
Juste valeur Juste valeur
par résultat
(hors dérivés)
Actifs
disponibles
à la vente
Prêts
et créances
Dettes au
coût amorti
Instruments
dérivés
Actifs
Autres participations − hors Maharaja 8,8 8,8 8,8
Autres actifs fi nanciers non courants 10,9 10,9 10,9
Autres actifs non courants 5,4 5,4 5,4
Clients 533,4 533,4 533,4
Autres créances courantes hors charges
constatées d'avance
104,9 104,9 104,9
Instruments dérivés 17,9 17,9 17,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 416,0 416,0 416,0
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS 1 097,3 1 097,3 416,0 8,8 654,6 0,0 17,9
Passifs
Emprunts et dettes fi nancières
non courantes
649,5 668,4 668,4
Autres passifs non courants 33,4 33,4 33,4
Fournisseurs 445,1 445,1 445,1
Autres passifs courants 201,1 201,1 201,1
Instruments dérivés 8,8 8,8 8,8
Dettes fi nancières courantes 284,8 284,8 284,8
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS 1 622,7 1 641,6 0,0 0,0 0,0 1 632,8 8,8

La juste valeur des créances clients et autres créances courantes (actifs détenus jusqu'à l'échéance) est équivalente à leur valeur comptable compte tenu de leur échéance à court terme.

Les actifs fi nanciers non courants comprennent des titres de participations non consolidés, certaines créances afférentes ainsi que des créances dont l'échéance est supérieure à un an.

Ces actifs fi nanciers sont maintenus au bilan à leur coût d'acquisition, représentatif de leur juste valeur, en l'absence d'un marché actif.

Les emprunts et dettes fi nancières, en l'absence de prix coté sur un marché actif, sont évalués à partir des fl ux de trésorerie futurs, emprunt par emprunt, en actualisant ces fl ux à la date de clôture sur la base du taux observé sur le marché à la clôture pour des types d'emprunts similaires et en tenant compte du spread moyen émetteur du Groupe.

Les autres passifs financiers comprennent essentiellement des dettes fi scales et sociales dont l'échéance est à court terme.

Note 14.2. INFORMATIONS SUR LES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR

Conformément à l'amendement d'IFRS 7, le tableau suivant présente les éléments comptabilisés en juste valeur par classe d'instruments fi nanciers selon la hiérarchie suivante :

Wniveau 1 : instrument coté sur un marché actif ;

  • Wniveau 2 : évaluation faisant appel à des techniques de valorisations simples s'appuyant sur des données de marché observables ;
  • Wniveau 3 : évaluation faisant appel à des données non observables sur le marché.
30/06/2013
(en millions €) Total Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Actifs
Instruments dérivés 17,9 17,9
Trésorerie et équivalents de trésorerie 416,0 416,0
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS EN JUSTE VALEUR
433,9 416,0 17,9 0,0
Passifs
Instruments dérivés 8,8 8,8
TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS
COMPTABILISÉS À LA JUSTE VALEUR
8,8 0,0 8,8 0,0

Le portefeuille d'instruments fi nanciers dérivés utilisés par le Groupe dans le cadre de sa gestion des risques comporte principalement des ventes et achats à terme de devises, des swaps de change et des swaps sur matières premières. La juste valeur de ces contrats est déterminée à l'aide de modèles internes de valorisation basés sur des données observables et peut-être considérée de niveau 2.

NOTE 15 FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES

Lors du Conseil d'administration de Maharaja Whiteline Industries Private Limited du 21 novembre 2012, les administrateurs représentant le Groupe SEB, qui disposent de la majorité des voix au Conseil, ont constaté que le dirigeant, Harish Kumar, accumulait des fautes de gestion et des manquements dans l'exercice de ses fonctions qui se traduisaient par des performances économiques et fi nancières qui se dégradaient fortement et brutalement par rapport aux plans d'affaires convenus en commun.

Ils ont alors décidé de lui retirer son mandat de dirigeant pour mettre en place une nouvelle équipe dirigeante. Harish kumar s'est dans un premier temps plié à cette décision.

Un mois plus tard, Harish Kumar a engagé une procédure de référé devant la High Court de Delhi contestant aussi bien les conditions que les motifs de sa révocation, qui s'est traduite par une décision intérimaire gelant la décision de révocation et enjoignant le Groupe SEB de produire ses pièces justifi ant de la validité de la décision prise en Conseil le 21 novembre 2012.

Le Groupe SEB a déposé ses conclusions le 5 janvier 2013 et les auditions des parties ont commencé en février pour se clore le 23 avril 2013.

Le juge a rendu son délibéré le 19 juillet 2013 et a rejeté toutes les demandes d'Harish Kumar, ce qui a pour effet de restaurer le Groupe SEB dans la situation prévalant le 21 novembre 2012. Cette décision sera susceptible de recours dans les semaines qui viennent, lorsque le jugement écrit aura été délivré, mais le Groupe SEB entend faire prévaloir au plus tôt ses prérogatives de management de la société.

Aucune autre évolution signifi cative n'est intervenue au cours du premier semestre 2013 concernant les litiges dans lesquels le Groupe est impliqué.

NOTE 16 TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES

Il n'y a aucune autre transaction signifi cative sur la période avec des parties liées, ni d'évolution quant à la nature des transactions telles que décrites dans la note 31 du Document de référence 2012.

NOTE 17 ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE

À la date d'arrêté des comptes par le Conseil d'administration, le 23 juillet 2013, en dehors du jugement de 1re instance rendu dans le litige opposant le Groupe SEB à Harish Kumar décrit dans la note 15, aucun autre événement signifi catif n'est intervenu.

3 Rapport des Commissaires aux comptes sur l'information fi nancière semestrielle 2013

PÉRIODE DU 1ER JANVIER AU 30 JUIN 2013

Aux actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre assemblée générale et en application de l'article L.451-1-2 III du code monétaire et fi nancier, nous avons procédé à :

  • Wl'examen limité des comptes semestriels consolidés résumés de la société SEB SA, relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2013, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;
  • Wla vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité.

Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces comptes.

I. CONCLUSION SUR LES COMPTES

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Un examen limité consiste essentiellement à s'entretenir avec les membres de la direction en charge des aspects comptables et fi nanciers et à mettre en œuvre des procédures analytiques. Ces travaux sont moins étendus que ceux requis pour un audit effectué selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. En conséquence l'assurance que les comptes, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies signifi catives obtenue dans le cadre d'un examen limité est une assurance modérée, moins élevée que celle obtenue dans le cadre d'un audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé d'anomalies signifi catives de nature à remettre en cause la conformité des comptes semestriels consolidés résumés avec la norme IAS 34 – norme du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne – relative à l'information fi nancière intermédiaire.

II. VERIFICATION SPECIFIQUE

Nous avons également procédé à la vérifi cation des informations données dans le rapport semestriel d'activité commentant les comptes semestriels consolidés résumés sur lesquels a porté notre examen limité.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés résumés.

Lyon et Villeurbanne, le 24 juillet 2013 Les Commissaires aux Comptes

PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte & Associés

Nicolas BRUNETAUD Gérard BADIN

Déclaration de la personne physique responsable du Rapport fi nancier semestriel

J'atteste, qu'à ma connaissance,

  • Wles comptes résumés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat de la société et de l'ensemble des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;
  • Wle Rapport semestriel d'activité ci-joint présente un tableau fi dèle des événements importants survenus au cours des six premiers mois de l'exercice et de leur incidence sur les comptes, des principales transactions avec les parties liées ainsi qu'une description des principaux risques et des principales incertitudes pour les six mois restants de l'exercice.

Écully, le 24 juillet 2013

Le Président-Directeur Général

Thierry de La Tour d'Artaise

Les 4 M - Chemin du Petit Bois - BP 172 69134 Ecully Cedex France +33 (0)4 72 18 18 18 www.groupeseb.com

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